(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Les saints du mois de septembre
28 septembre –
Célébrations, méditations dans la 26e semaine:
--mercredi 28 septembre 2022 26e C -Dépouillement.
1-Job 9 : 1-12, 14-16. '' Comment l’homme pourrait-il
avoir raison contre Dieu ? ''
2-psaume 87 : 10bc-11, 12-13, 14-15 (Ps 87 (88), )
R/ Que ma prière parvienne jusqu’à toi, Seigneur ! (Ps 87 : 3a)
-acclamation Philippiens 3 : 8-9 J’ai tout perdu ;
je considère tout comme désavantageux,
afin de gagner un seul
avantage, le Christ et, en lui, d’être reconnu juste.
3- évangile Luc 9 : 57-62 Je te suivrai partout où tu iras.
4-bréviaire Philippiens 2 : 12-30 Travailler à votre salut.
5- De la lettre de saint Polycarpe aux Philippiens Appel à la persévérance.
- -
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1-Job 9 : 1-12, 14-16 '' Comment l’homme pourrait-il
avoir raison contre Dieu ? ''
--Dans une sorte d’hymne de louange,
Job chante la grandeur du Dieu Créateur,
devant qui il se reconnaît incapable de se justifier.
« Job prit la parole et répondit à ses amis :
'' En vérité, je sais bien qu’il en est ainsi :
Comment l’homme pourrait-il avoir raison contre Dieu ?
Si l’on s’avise de discuter avec lui,
on ne trouvera pas à lui répondre une fois sur mille.
Il est plein de sagesse et d’une force invincible,
on ne lui tient pas tête impunément.
C’est lui qui déplace les montagnes à leur insu,
qui les renverse dans sa colère ;
il secoue la terre sur sa base,
et fait vaciller ses colonnes.
Il donne un ordre, et le soleil ne se lève pas,
et sur les étoiles il appose un sceau.
À lui seul il déploie les cieux,
il marche sur la crête des vagues.
Il fabrique la Grande Ourse,
Orion,
les Pléiades
et les constellations du Sud.
Il est l'auteur
de grandes œuvres
insondables,
d’innombrables merveilles.
S’il passe à côté de moi, je ne le vois pas ;
s’il me frôle, je ne m’en aperçois pas.
S’il s’empare d’une proie,
qui donc lui fera lâcher prise,
qui donc osera lui demander :
“Que fais-tu là ?”
Et moi, je prétendrais lui répliquer !
je chercherais des arguments contre lui !
Même si j’ai raison,
à quoi bon me défendre ?
Je ne puis que demander
grâce à mon juge.
Même s’il répond quand je fais appel,
je ne suis pas sûr qu’il écoute ma voix ! »
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2-psaume 87 : 10bc-11, 12-13, 14-15 (Ps 87 (88), )
R/ Que ma prière parvienne jusqu’à toi, Seigneur ! (Ps 87 : 3a)
—Je t’appelle, Seigneur, tout le jour,
je tends les mains vers toi :
fais-tu des miracles pour les morts ?
leur ombre se dresse-t-elle pour t’acclamer ?
—Qui parlera de ton amour dans la tombe,
de ta fidélité au royaume de la mort ?
Connaît-on dans les ténèbres tes miracles,
et ta justice, au pays de l’oubli ?
—Moi, je crie vers toi, Seigneur ;
dès le matin, ma prière te cherche :
pourquoi me rejeter, Seigneur,
pourquoi me cacher ta face ?
-------
4-bréviaire Philippiens 2 : 12-30 Travailler à votre salut.
--intro : Dieu qui agit toujours
fera des chrétiens des foyers de lumière.
« Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi,
travaillez à votre salut —Oh Israël,
tu es mon peuple!
—Oh Mon Dieu,
tu es le Tout-Puissant!
avec crainte et profond respect ;
ne le faites pas seulement quand je suis là,
mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas.
Car c’est Dieu qui agit
pour produire en vous la volonté et l’action,
selon son projet bienveillant.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
ainsi vous serez irréprochables et purs,
vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache
au milieu d’une génération tortueuse et pervertie
où vous brillez comme les astres dans l’univers,
en tenant ferme la parole de vie.
Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ :
je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
Et si je dois verser mon sang
pour l’ajouter au sacrifice
que vous offrez à Dieu par votre foi,
je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
Dans le Seigneur Jésus,
j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée,
pour que j’aie, moi aussi,
la satisfaction de recevoir de vos nouvelles.
Je n’ai en effet personne d’autre qui partage
véritablement avec moi
le souci de ce qui vous concerne.
Car tous les autres se préoccupent
de leurs propres affaires,
non pas de celles de Jésus Christ.
Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée :
comme un fils avec son père,
il s’est mis avec moi au service de l’Évangile.
J’espère donc vous l’envoyer
dès que je verrai clair sur ma situation.
J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur
que je viendrai moi-même bientôt.
J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite,
mon frère, mon compagnon de travail et de combat.
Il était votre envoyé,
pour me rendre les services
dont j’avais besoin,
mais il avait un grand désir de vous revoir tous,
et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.
Car il a été malade, et bien près de la mort,
mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui,
mais aussi de moi,
en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse.
Je m’empresse donc de vous le renvoyer :
ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant,
et moi je serai moins triste.
Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux,
et tenez de telles personnes
en grande estime :
c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ;
il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place,
les services que vous ne pouviez
me rendre vous-mêmes. »
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
29 septembre
saints Michel, Gabriel et Raphaël (fête)
-
----------------
-lectures : -Daniel 7: 9-14 (ou Apocalypse 12: 7-12); Jean 1: 47-51 –
–bréviaire : 1ère lecture Apocalypse 12: 1-17; - ---Homélie de saint Grégoire le Grand - Les noms des anges.
---.
C'est au jour de la dédicace d'une basilique en l'honneur de saint Michel
au nord-est de Rome dans le cours du 5e siècle,
que nous célébrons la fête de tous les saints Anges.
« La splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir
combien le Seigneur est grand
et combien il surpasse tous les êtres» (Pr).
L'Écriture ne fait que de brèves mentions des archanges Michel et Gabriel,
et elle ne parle de Raphaël qu'au livre de Tobie.
Dans le Nouveau Testament
Gabriel
est l'ange annonciateur
de la naissance de Jean Baptiste et de celle de Jésus,
tandis que Michel
apparaît comme le chef des armées du ciel,
vainqueur de Satan dans le grand combat de la fin des temps (L 1b ).
-à partir de 1' 40'' (1 minute 40 secondes)
Mais, du Paradis de la Genèse
à celui de l'Apocalypse,
les anges remplissent de leur présence invisible tout le déroulement de l'histoire du salut.
Ils sont là, ''messagers du Seigneur'' (A 1)
- Introduction antiennes et prières de la messe:
Antienne d’ouverture-
Anges, messagers du Seigneur, bénissez le Seigneur,
invincibles porteurs de ses ordres,
attentifs et prompts à porter et à exécuter sa parole ! (cf. psaume 102: 20)-
Prière
Seigneur Dieu, avec une sagesse admirable, tu assignes leurs fonctions aux Anges et aux hommes ;
nous t’en prions : fais que notre vie soit protégée sur la terre par ceux qui,
dans le ciel, servent toujours en ta présence. Par Jésus Christ… — Amen.
Prière sur les offrandes-
Le sacrifice de louange, porté par les anges en présence de ta gloire,
nous te l’offrons, Seigneur, avec nos humbles prières :
accueille-le favorablement, pour qu’il nous obtienne le salut. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
Antienne de la communion-
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
je te chante en présence des anges. (psaume 137: 1)-
Prière après la communion
Réconfortés par le pain du ciel, nous te supplions, Seigneur :
puissions-nous, avec cette force neuve et sous la fidèle protection de tes Anges,
avancer courageusement dans la voie du salut. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
pour révéler ses desseins et porter ses ordres,
mais surtout ils chantent sa gloire (A 2),
foule immense d'adorateurs ,
que Daniel ou Jean entrevoient autour du trône du Dieu Vivant :
«Des centaines de milliers le servaient,
des milliers de myriades se tenaient devant lui» (L 1a, cf. P 1).
La liturgie de la terre nous associe à celle que les anges célèbrent dans le ciel.
Non seulement ''nous joignons nos voix
à leur hymne de louange pour chanter et proclamer''
que le Seigneur est saint,
mais en offrant le sacrifice nous demandons à Dieu que
''notre offrande soit portée par son ange
en présence de sa gloire sur son autel du ciel'' (PE 1, P 2).
---.
- ---Homélie de saint Grégoire le Grand - Les noms des anges.
« Il faut savoir que le nom d’anges
désigne leur fonction, et non leur nature.
Car ces esprits bienheureux de la patrie céleste sont bien toujours des esprits,
mais on ne peut les appeler toujours des ‘’anges’’,
parce qu’ils ne sont des anges que lorsqu’ils portent un message.
On appelle ''anges''
ceux qui portent les messages moins importants, (comparativement)
et ''archanges''
ceux qui annoncent les plus grands événements.
C’est pourquoi l’archange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque :
pour ce ministère, il s’imposait d’envoyer
un ange du plus haut rang
annoncer le plus haut de tous les événements.
En outre, certains d’entre eux sont désignés par un nom propre,
afin de signifier par les mots la nature de leur action.
En effet, ce n’est pas dans la sainte cité,
où la vision de Dieu tout-puissant confère une connaissance parfaite,
qu’ils reçoivent leurs noms particuliers,
comme si, sans l’aide de ces noms, on n’avait pas pu connaître leurs personnes.
C’est lorsqu’ils viennent vers nous
pour exercer un ministère qu’ils reçoivent chez nous des noms tirés de leur fonction.
C’est ainsi que Michel veut dire ''Qui est comme Dieu ?'',
Gabriel : ''Force de Dieu''.
Raphaël : ‘’Dieu guérit’’.
Chaque fois qu’il est besoin d’un déploiement de force extraordinaire,
c’est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre
que nul ne peut faire ce qu’il appartient à Dieu seul de faire.
L’antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait :
J’escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel
j’érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut.
Or, l’Apocalypse nous dit qu’à la fin du monde,
lorsqu’il sera laissé à sa propre force,
avant d’être éliminé par le supplice final,
il devra combattre contre l’archange Michel :
Il y eut un combat contre l’archange Michel.
À la Vierge Marie, c’est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie ''Force de Dieu'' :
ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester
dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ?
C’est donc par la ''force de Dieu'' qu’il devait être annoncé,
celui qui venait comme
le Dieu des armées, le vaillant des combats.
Raphaël, comme nous l’avons dit, se traduit : ‘’Dieu guérit’’.
En effet, il délivra des ténèbres les yeux de Tobie
lorsqu’il les toucha comme pour remplir l’office de soignant.
Celui qui fut envoyé pour soigner est bien digne d’être appelé ‘’Dieu guérit’’. »
---.
voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p90-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487178
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
30 septembre
saint Jérôme Stridon (mémoire)
né v 347 Stridon - 420 30 septembre Bethléem
-né à Stridon: où localiser Stridon?
Cette antique localité se trouve aux confins des provinces, alors romaines,
de la Dalmatie et de la Pannonie -actuelle Slovénie ou Croatie-
cependant avec précision elle demeure inconnue et encore envisagée par différentes hypothèses.
Elle avait été détruite par les Goths au commencement du 4e siècle siècle,
nom qui lui est demeuré même après la conquête par les habitants de la région
pour y avoir été leur berceau familial, tel qu'utilisé par Jérôme
qui ne pouvait que se dire de la localité d'où il fut né et où il y passa son enfance...
----------------
-lectures : -2 Timothée3: 14-17; Luc 24: 44-49 –
–bréviaire : - ---Prologue du commentaire d'Isaïe par saint Jérôme.
---.
Jérôme de Stridon né Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis
est un moine, traducteur de la Bible, et l'un des quatre
à la fois Pères de l'Église latine,
et Docteur de l'Église
avec Ambroise de Milan, -- né 340- 397 fête 7 décembre--
Augustin d'Hippone --né 354- 430 fête 28 août--
et Grégoire -- né 540- 604 fête 3 septembre --
L'ordre des hiéronymites (ou « ermites de saint Jérôme ») se réfère à lui.
-ordre qui ne fut pas fondé par Jérôme...
cet ordre monastique de droit pontifical fondé
en référence à saint Jérôme
et à sainte Paule -- née 347- 404 fête 26 janvier --
sous la règle de saint Augustin.
Ordre vu principalement en Espagne et au Portugal.
Jérôme se convertit suite à un rêve mystérieux...alors qu'il est à l'âge d'adolescent.
Il suivit des études à Rome Il apprend alors le grec, l’hébreu et le latin
et s'intéresse à l'histoire. Il devient un excellent historien et théologien.
Après un séjour en Gaule, il part pour la Terre sainte en 373.
Il vit en ermite dans le désert de Chalcis en Syrie, à quelques kilomètres d'Antioche.
où il y sera ordonné prêtre.
En 383, le pape Damase 1er le fait son secrétaire et vu ses dons pour les langues requises,
il lui demande de traduire d'abord les quatre Évangiles en latin.
La marque de confiance du pape lui accorde la qualité de cardinal,
alors que l'institution cardinalice, telle que nous la connaîtrons par la suite,
n'existe pas encore à l'époque, comme celle qui sera instituée au 11e siècle à la réforme grégorienne.
À la mort du pape, Jérôme quitte Rome et retourne
en Palestine en compagnie de la noble romaine Paula...
- Prologue du commentaire d'Isaïe par saint Jérôme.:
« En accomplissant une promesse faite à Paula,
j'obéis aux préceptes du Christ qui dit : Scrutez les Écritures,
et aussi : Cherchez, et vous trouverez.
Je ne veux pas qu'il me dise, comme aux Juifs :
Vous êtes dans l'erreur, parce que vous méconnaissez les Écritures et la puissance de Dieu.
Si, selon l'Apôtre Paul, le Christ est puissance de Dieu et sagesse de Dieu,
et si celui qui méconnaît les Écritures méconnaît la puissance de Dieu et sa sagesse :
ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ.
J'imiterai donc le père de famille qui tire de son trésor du nouveau et de l'ancien,
et aussi l'épouse qui dit,
dans le Cantique des cantiques : Les fruits nouveaux, comme les anciens, je les ai gardés pour toi.
Et c'est ainsi que je commenterai Isaïe ;
je l'enseignerai comme étant non seulement un prophète, mais un évangéliste et un apôtre.
Il a dit de lui-même, en effet, comme des autres évangélistes :
Qu'ils sont beaux, les pieds de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles, qui annoncent la paix.
Et Dieu lui parle comme à un apôtre :
Qui enverrai-je vers ce peuple ?
Et Isaïe répond :
Me voici, envoie-moi.
Personne ne doit croire que je désire résumer brièvement le contenu de ce livre,
car le texte en question embrasse tous les mystères du Seigneur :
il annonce L'Emmanuel né de la Vierge ;
il prédit qu'il accomplira des œuvres et des signes éclatants ;
mort et enseveli, ressuscitant du séjour des morts,
il sera le Sauveur de toutes les nations.
Vais-je parler de physique, de morale et de logique ?
Tout ce qu'il y a dans les saintes Écritures,
tout ce que la parole humaine peut exprimer
et tout ce que peut assimiler l'intelligence des mortels,
est contenu dans ce livre.
Celui qui l'a écrit témoigne lui-même de tous ces mystères :
Toute vision est devenue pour vous comme les paroles d'un livre scellé.
On le donne à quelqu'un qui sait lire, en lui disant : ''Lis cela''.
Et il répond :
''Je ne peux pas, parce que le livre est scellé.''
Ou bien on le donne à quelqu'un qui ne sait pas lire, en lui disant : ''Lis cela''.
Il répond :
''Je ne sais pas lire.'' ~
Écoutez ce que dit saint Paul :
Que deux ou trois prophètes prennent la parole, et que les autres jugent.
Si un assistant reçoit une révélation, celui qui parle doit se taire.
Comment pourra-t-il se taire, puisque le Saint Esprit,
qui parle par les prophètes, est libre de se taire ou de parler ?
Si donc ils comprenaient ce qu'ils disaient, c'est que tout est plein de sagesse et de raison.
Ce n'est pas la vibration de l'air qui parvenait à leurs oreilles,
mais c'est Dieu qui parlait dans l'esprit des prophètes,
selon ce que dit un autre prophète :
C'est un ange qui me parlait.
Et aussi : Ils crient dans nos cœurs : Abba, Père.
Et encore : J'écouterai ce que dira en moi le Seigneur Dieu. »
Ils fondent un monastère double à Bethléem.
Durant les 34 dernières années de sa vie, Jérôme
se consacre à la composition d'un texte latin de l'Ancien et du Nouveau Testament,
qui soit plus fidèle aux manuscrits originaux grecs et hébreux.
Concurremment il rédige ses commentaires sur la Bible.
À sa mort ses restes sont enterrés à Jérusalem pour ensuite être transférés
à la basilique Sainte-Marie-Majeure, l'une des quatre grandes basiliques de Rome.
Saint Jérôme est considéré comme le patron des traducteurs en raison
de sa révision critique du texte de la Bible en latin
et cette traduction continue à être utilisée jusqu'à aujourd'hui, indéniablement,
en notre 21e siècle comme texte officiel de la Bible en Occident.
Que les contradicteurs aillent se rhabiller et cesse de babiller...
Saint Jérôme ''a placé la Bible au centre de sa vie, disait Benoît XVI ;
il l’a traduite en langue latine, il l’a commentée dans ses œuvres,
et il s’est surtout engagé à vivre concrètement en conformité avec elle
au cours de sa longue existence terrestre, malgré le célèbre caractère difficile
et fougueux qu’il avait reçu de la nature '' (Audience générale du 7 novembre 2007).
Ce Père de l’Église (tels sont désignés les saints qui,
par leur doctrine et leur exemple, ont comme nourri l’Église dans son enfance)
se définit lui-même en ces termes :
''Je suis à la fois philosophe, rhéteur, grammairien, dialecticien, expert en hébreu, grec et latin.''
Voilà les armes du polémiste dont la fougue va jusqu’à inviter l’évêque d’Hippone, saint Augustin
– son benjamin de dix ans –, comme s’il s’adressait à un étudiant :
''Écoute mon conseil, jeune homme. Ne viens pas, dans l’arène des Écritures,
si c'est pour provoquer un vieillard ! Tu troubles mon silence.
Tu fais la roue avec ta science. »
Il fallait laisser ces deux docteurs se donner le change en vue d'approfondir le langage initial des Écritures qui avaient été trop souvent laissées à la proximité des mots de traducteurs approximatifs ...
---.
des correspondances de saint Jérôme
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/pt/qg.htm#b
----.
-voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472190
À suivre.
-autres études sur saint Jérôme:
- autres études sur saint Jérôme:
Une attitude synodale
Le Pape François souligne aussi dans sa Lettre Apostolique
que «l’étude de Jérôme est considérée comme un effort accompli
au sein de la communauté
et au service de la communauté,
un modèle de synodalité aussi pour nous, pour notre temps
et pour les diverses institutions culturelles de l’Église,
afin qu’elles soient toujours “un lieu où le savoir devient service,
parce que sans un savoir qui naît de la collaboration, et qui aboutit à la coopération,
il n’y a pas de développement véritablement et intégralement humain”».
Le fondement de cette communion, souligne le Saint-Père,
est l'Écriture, que nous ne pouvons pas lire seuls:
«La Bible a été écrite
par le Peuple de Dieu
et pour le Peuple de Dieu,
sous l’inspiration de l’Esprit Saint.
C’est seulement dans cette communion avec le Peuple de Dieu,
dans ce “nous” que nous pouvons réellement
entrer dans le cœur de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire».
Puis le Pape mentionne l'activité épistolaire de Jérôme
et les missives dans lesquelles il aborde les polémiques doctrinales,
«toujours pour la défense de la vraie foi,
se révélant homme de relations vécues avec force et douceur,
avec un plein engagement, sans formes édulcorées,
et faisant l’expérience que «l’amour n’a pas de prix».
Il vit ainsi ses affections avec fougue et sincérité».
Deux clés pour comprendre Saint Jérôme
«Pour une meilleure compréhension de la personnalité de saint Jérôme,
il est nécessaire de conjuguer deux dimensions caractéristiques de son existence de croyant:
d’un côté, l’absolue et rigoureuse consécration à Dieu,
avec le renoncement à toute satisfaction humaine
par amour du Christ crucifié (cf. 1Co 2, 2 ; Phil 3, 8.10) ;
de l’autre, l’engagement pour l’étude assidue,
visant exclusivement une compréhension
toujours plus profonde du mystère du Seigneur».
Ces deux caractéristiques,
mises en évidence également dans les représentations artistiques du Père de l'Eglise,
font de lui un modèle pour les «moines,
afin que celui qui vit d’ascèse et de prière
soit invité à se consacrer à l’enfantement assidu
de la recherche et de la pensée;
puis [pour les] chercheurs qui doivent se rappeler
que le savoir est religieusement valide
seulement s’il se fonde
sur l’amour exclusif de Dieu,
sur le dépouillement de toute ambition humaine
et de toute aspiration mondaine».
Passionné de l'Écriture Sainte
«Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme
demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu
transmise à l’Église dans la Sainte Écriture»,
insiste ensuite le Pape.
À partir de l'Écriture, Jérôme souligne
le «caractère plutôt humble de la révélation de Dieu,
exprimée dans la nature rude
et presque primitive de la langue hébraïque
en comparaison au raffinement du latin cicéronien»,
et enseigne «qu’il ne faut pas étudier
seulement les Évangiles,
et ce n’est pas seulement la tradition apostolique
présente dans les Actes des Apôtres et dans les Lettres qui doit être commentée».
Une obéissance active
Il y a un autre trait de Jérôme que le Saint-Père invite à considérer:
l'obéissance dont est imprégné son amour pour les Écritures divines,
«envers Dieu qui s’est communiqué
par des paroles qui exigent une écoute respectueuse,
et, en conséquence, obéissance envers ceux
qui représentent dans l’Église la tradition vivante interprétative du message révélé».
Une obéissance, cependant, qui n'est pas
«une simple réception passive de ce qui est connu»,
mais qui «exige, au contraire,
l'engagement actif de la recherche personnelle».
Nous pouvons donc «considérer saint Jérôme
comme un “serviteur” de la Parole,
fidèle et laborieux,
consacré entièrement à favoriser chez ses frères dans la foi
une compréhension plus adéquate du “dépôt” sacré qui leur est confié».
Voir ces autres paragraphes :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-09/pape-francois-lettre-apostolique-saint-jerome-bible-1600-ans.html
-Jérôme, un guide pour les universitaires d'aujourd'hui
-La Vulgate, monument qui a traversé les siècles
-Traduire pour bâtir des ponts
-Pourquoi célébrer saint Jérôme?
-Le défi du Pape aux jeunes
---------------
Complément sur le forum Imitation de Jésus Christ:
https://imitationjesuschrist.forumactif.com/t7683p120-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#77548
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
née 1873 2 janvier- 1897 30 septembre
-patronnes desmissions;
-patronne secondaire de la France;
-béatifiée 29 avril 1923 par le pape Pie XI-
-canonisée 17 mai 1925 par le pape Pie XI-
--------
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-Office des lectures- - –
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472200
-------
SUITE- Deuxième volet:
née Marie-Françoise-Thérèse Martin
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
et de la Sainte-Face
« Jésus brûle d'amour pour nous...
Regarde sa Face adorable !...
Regarde ces yeux éteints et baissés !
Regarde ces plaies !...
Regarde Jésus dans sa Face...
Là, tu verras comme il nous aime.
Cette image de la Sainte Face, a été reproduite
d'après un fusain réalisé par Céline Martin (1904) au Carmel de Lisieux,
d'une inspiration libre du Suaire de Turin.
Céline Martin qui voulait recevoir une bénédiction du Pape,
l'a confié au père Eugène Prévost, qui avait facilement ses accès au Vatican;
Céline Martin lui avait cependant confié l'original pour approbation papale.
Le pape Pie X, après avoir été touché par la qualité du portrait,
a écrit une bénédiction qui devait par la suite accompagner cette image.
Il a ensuite confié au Père Prévost, la mission de diffuser cette image au travers de la planète.
Cette copie a au final servit à produire plus de 20 000 copies.
https://www.colleconline.com/fr/items/10403/patrimoine-religieux-objet-culte-55-reproduction-du-portrait-de-la-sainte-face-de-celine-martin
-Cliquer sur le lien
-pour faciliter l'étude:
avec la ''recherche'' sur votre ordinateur: nous retrouvons 33 fois le mot Face:
- Témoignages sur la vie de sainte Thérèse et sa dévotion à la Sainte Face:
SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS
Thérèse de la Sainte FaceAu matin du « lundi 9 avril 1888, jour où le Carmel célébrait la fête de l'Annonciation, remise à cause du Carême [...], je partis au bras de mon Roi chéri pour gravir la montagne du Carmel [...].» (...)
Quand la porte de la clôture se referme sur elle, sœur Thérèse éprouve une « paix intime » et « profonde », mais dès les premières lignes de son récit autobiographique, le mot « épreuves » surgit. En effet, « pendant cinq années », elle va gravir un long chemin de croix :
« [...] Jésus me fit comprendre que c'était par la croix qu'Il voulait me donner des âmes et mon attrait pour la souffrance grandit à mesure que la souffrance augmentait. »Préau et cloître du Carmel de LisieuxSans aucun délai, elle observe la règle dans toute son austérité : « Lorsqu'on veut atteindre un but, il faut en prendre les moyens », écrit-elle avec un bon sens énergique, bien français.L'AMOUR FORT D'UN COEUR IMMACULÉ
Écoutons la déposition de sa maîtresse des novices, sœur Marie des Anges :Sœur Marie des Anges« Jamais une plainte ne sortit de ses lèvres, et je n'ai pas connaissance que, pendant son noviciat, elle m'ait jamais demandé le plus petit soulagement. Le froid lui était excessivement pénible ; mais elle ne m'en dit jamais un mot, et je n'ai appris que dernièrement qu'elle en souffrait tant, paraît-il, que c'était à en mourir ! [...]Quelle vertu héroïque était celle de cette chère enfant ! Sa mortification se résumait en ces mots : Tout souffrir sans jamais se plaindre, ni pour le vêtement, ni pour la nourriture. [...] »
Cette patience cachée, sœur Thérèse ne la manifeste pas moins dans les rapports de communauté. Elle ne se justifie jamais. D'instinct, elle va au dernier rang, au poste le plus pénible. Elle se prend d'un véritable amour pour les objets les plus laids et accepte avec joie qu'on troque sa jolie cruche contre une autre, tout ébréchée.
« Je m'appliquai surtout à pratiquer les petites vertus, n'ayant pas la facilité d'en pratiquer de grandes. »
Un mois après l'entrée de la postulante, mère Marie de Gonzague écrit à Madame Guérin : « Jamais je n'aurais cru à un jugement aussi avancé en quinze années d'âge !... pas un mot à lui dire, tout est parfait... ».
Entre parenthèses, les esprits critiques ne manquent pas pour reprocher à sainte Thérèse de raconter elle-même beaucoup de traits de sa vertu et de sa charité fraternelle. Cette “ ostentation ” est tout simplement voulue par Dieu pour le bien de nos âmes, afin que nous voyions ce qu'une sainte est capable de faire par la force du Saint-Esprit. Elle sait très bien que c'est Jésus qui fait d'elle une grande sainte. (...)
Thérèse se manifeste sans un regard sur elle-même. Et ce n'est pas davantage pour attirer et fixer notre attention, mais plutôt pour que nous connaissions la vie de la Vierge Marie à Nazareth, dans sa sainteté à l'état pur.
Voici Jésus perdu au Temple : il est le premier à la faire souffrir par son silence dans ses oraisons. Quel contraste avec les ardeurs du Belvédère ! Il la traite, dès le début de sa vie carmélitaine, comme une âme forte. C'est son habitude pour tirer de ses saints des exploits d'héroïsme et des manifestations d'amour totalement désintéressées.
Dans ses lettres à Céline, que Thérèse appelle « cette autre moi-même », la jeune religieuse dévoile les secrets de son âme :
« La vie souvent est pesante, quelle amertume... mais quelle douceur ! Oui, la vie coûte, il est pénible de commencer une journée de labeur, le faible bouton l'a vu comme le beau lis ; si encore on sentait Jésus, oh ! on ferait bien tout pour lui, mais non, il paraît à mille lieues, nous sommes seules avec nous-mêmes, oh ! l'ennuyeuse compagnie quand Jésus n'est pas là. [...] Hélas ! il n'est pas loin, il est là tout près qui nous regarde, qui nous mendie cette tristesse, cette agonie, il en a besoin pour les âmes, pour notre âme, il veut nous donner une si belle récompense, ses ambitions pour nous sont si grandes. [...] Hélas ! il lui en coûte de nous abreuver de tristesses, mais il sait que c'est l'unique moyen de nous préparer à “ le connaître comme il se connaît et à devenir des Dieux nous-mêmes ”. Oh ! quelle destinée, que notre âme est grande...
Statue de la Vierge Marie que sainte Thérèse saluait avec joie en passant dans le cloître.
« Élevons-nous au-dessus de ce qui passe, tenons-nous à distance de la terre, plus haut l'air est pur, Jésus se cache mais on le devine, en versant des larmes on essuie les siennes et la Sainte Vierge sourit. Pauvre Mère, elle a eu tant de peine à cause de nous, il est juste que nous la consolions un peu en pleurant et souffrant avec elle. »
Le sourire de la Sainte Vierge Marie accompagne donc tout cet effort.
« [...]Quelle grâce quand le matin nous ne nous sentons aucun courage, aucune force pour pratiquer la vertu, c'est alors le moment de mettre la cognée à la racine de l'arbre ; au lieu de perdre son temps à ramasser quelques petites paillettes, on puise dans les diamants, quel profit à la fin du jour !... il est vrai que quelquefois nous dédaignons pendant quelques instants d'amasser nos trésors, c'est alors le moment difficile, on est tenté de laisser tout là, mais dans un acte d'amour même pas senti, tout est réparé et au-delà. Jésus sourit, il nous aide sans en avoir l'air, et les larmes que lui font verser les méchants sont essuyées par notre pauvre et faible petit amour. L'amour peut tout faire, les choses les plus impossibles ne lui semblent pas difficiles, Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu'à l'amour qui fait faire ces actes... »
Mère Marie de Gonzague apprécie sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et compte l'aider efficacement sur la voie de la sainteté. (...) D'emblée, la postulante comprend les intentions de sa prieure :
« Notre Mère, souvent malade, avait peu le temps de s'occuper de moi. Je sais qu'elle m'aimait beaucoup et disait de moi tout le bien possible, cependant le Bon Dieu permettait qu'à son insu, elle fût très sévère.[...]Comme le Bon Dieu agissait visiblement en celle qui tenait sa place !... Que serais-je devenue si, comme le croyaient les personnes du monde, j'avais été le “joujou ” de la communauté ?... [...]Et mon cœur, si bien gardédans le monde, se serait attaché humainement dans le cloître... Heureusement je fus préservée de ce malheur. Sans doute, j'aimais beaucoup notre Mère, mais d'une affection pure qui m'élevait vers l'Époux de mon âme... »
« Ce sont des paroles d'or ! » s'exclame notre Père.
Loin d'offrir un dédommagement affectif, la présence de ses sœurs selon le sang dans la communauté est, au contraire, une occasion supplémentaire d'abnégation. (...)
« L'amour se nourrit de sacrifices, plus l'âme se refuse de satisfactions naturelles, plus sa tendresse devient forte et désintéressée. »
Mais de temps en temps, son cœur crie famine ! Elle l'avouera à mère Marie de Gonzague dans son dernier manuscrit :Mère Marie de Gonzague« Je me souviens qu'étant postulante, j'avais parfois de si violentes tentations d'entrer chez vous pour me satisfaire, trouver quelques gouttes de joie, que j'étais obligée de passer rapidement devant le dépôt et de me cramponner à la rampe de l'escalier. [...] Que je suis heureuse maintenant de m'être privée dès le début de ma vie religieuse ! »
Ici, notre Père interrompt la citation pour nous faire remarquer la pureté “ positive ” de sainte Thérèse. Les amours uniquement naturels et passionnels ne sont qu'égoïsme et stérilité, mais quand l'âme a vaincu sa sensibilité, il n'est plus nécessaire qu'elle brise tous ses liens avec les créatures. Détachée, elle peut se rattacher à elles et jouir librement de certaines consolations du cœur.
Maintenant que Thérèse aime Jésus seul, son cœur déborde de cette affection et rejoint les créatures que Lui-même aime et lui fait aimer. (...)
« Je jouis déjà de la récompense promise à ceux qui combattent courageusement. Je ne sens plus qu'il soit nécessaire de me refuser toutes les consolations du cœur, car mon âme est affermie par Celui que je voulais aimer uniquement. Je vois avec bonheur qu'en l'aimant, le cœur s'agrandit, qu'il peut donner incomparablement plus de tendresse à ceux qui lui sont chers que s'il s'était concentré dans un amour égoïste et infructueux. »
De telles paroles sont des pierres précieuses ! conclut notre Père.Le 10 avril 1888, Louis Martin écrivait à des amis d'Alençon : « Thérèse, ma petite Reine, est entrée hier au Carmel. Dieu seul peut exiger un tel sacrifice, mais il m'aide si puissamment qu'au milieu de mes larmes, mon cœur surabonde de joie. »VICTOR QUIA VICTIMA
Le 15 juin, Céline exprima à son tour son désir de vie religieuse. Son père en pleura de joie. (...)
« Il était temps, écrit Thérèse, qu'un aussi fidèle serviteur reçût le prix de ses travaux, il était juste que son salaire ressemblât à celui que Dieu donna au Roi du Ciel, son Fils unique... Papa venait d'offrir à Dieu un Autel [le nouveau maître-autel de la cathédrale Saint-Pierre], ce fut lui la victime choisie pour y être immolée avec l'Agneau sans tache. »
Un jour de mai 1888, au parloir du Carmel, il avait dit à ses filles :
« Mes enfants, je reviens d'Alençon où j'ai reçu dans l'église Notre-Dame de si grandes grâces, de telles consolations, que j'ai fait cette prière : “Mon Dieu, c'en est trop ! oui, je suis trop heureux, il n'est pas possible d'aller au Ciel comme cela, je veux souffrir quelque chose pour vous ! ” Et je me suis offert. »
Depuis plus d'un an, l'artériosclérose cérébrale dont Louis Martin était atteint faisait des progrès sournois, caractérisés surtout par des troubles de la mémoire. Le 23 juin 1888, il fait une fugue et, dès lors, les épisodes pénibles et humiliants se succèdent. Ses filles vivent dans une anxiété constante.
Un mieux passager lui permet d'assister à la prise d'habit de Thérèse. Après une retraite préparatoire empreinte d'aridité, la cérémonie se déroule dans les consolations. La fête fut ravissante, même la neige souhaitée était au rendez-vous bien que la température n'en laissât rien présager :
« Le préau était blanc comme moi. Quelle délicatesse de Jésus ! Prévenant les désirs de sa petite fiancée, il lui donnait de la neige... De la neige, quel est donc le mortel, si puissant fût-il, qui puisse en faire tomber du Ciel pour charmer sa bien-aimée ?... [...] »Thérèse novice (janvier 1889)À nous qui contemplons la “ miniature de l'Immaculée ” dans cette petite novice comblée de grâces, le “ signe ” parle. C'est par un signe semblable que la Vierge Marie désigna, en plein mois d'août, le lieu choisi pour sa résidence, sur le mont Esquilin, à Rome, sous le pape Libère (352-366). La prise d'habit de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus renouvelle la dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges, la basilique Sainte-Marie-Majeure, par la consécration d'un cœur immaculé, pur comme neige.
Une photographie prise quelques jours après cette vêture révèle la beauté resplendissante de ce sanctuaire vivant, beauté physique illuminée par la joie de l'âme, avec une force de caractère inscrite dans le menton volontaire (ci-contre). « Esthétique mystique dans toute sa perfection », nous disait notre Père : « Si on ne savait pas qu'elle est religieuse, on aurait l'impression d'une femme forte et qui défie les difficultés de l'existence, presque avec amusement, comme une nikè, une “ victoire ” païenne. Mais nous savons qu'elle est toute à un Autre qui lui donne confiance dans la vie. » C'est une « victoire » eucharistique et mariale ! Miniature de Notre-Dame des Victoires, elle-même « porteuse de victoire », selon la signification étymologique du nom de « Véronique ».LA COMPASSION DE VÉRONIQUE
Vitrail de la chapelle du Carmel de Lisieux évoquant le jour de la prise d'Habit de Thérèse. Son père la bénit.
« La journée du 10 janvier [1889]fut le triomphe de mon Roi, je le compare à l'entrée de Jésus à Jérusalem le jour des Rameaux ; comme celle de notre Divin Maître, sa gloire d'un jour fut suivie d'une passion douloureuse et cette passion ne fut pas pour lui seul ; de même que les douleurs de Jésus percèrent d'un glaive le cœur de sa Divine Mère, ainsi nos cœurs ressentirent les souffrances de celui que nous chérissions le plus tendrement sur la terre... »
Par quelle prémonition signa-t-elle ce jour-là : « sœur Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face » ?
« Je ne savais pas que le 12 février, un mois après ma prise d'habit, notre père chéri boirait à la plus amère,à la plus humiliante de toutes les coupes. Ah ! ce jour-là je n'ai pas dit pouvoir souffrir encore davantage !!! »
En effet, le 12 février, le drame éclate. Les hallucinations de Louis Martin prenant une forme inquiétante pour son entourage, Isidore Guérin se voit dans l'obligation de faire interner son beau-frère à l'hôpital du Bon-Sauveur de Caen. À cette époque, la folie était encore considérée comme une honte. L'humiliation fut terrible pour ses filles. (...)
Cependant, elles aident leur père à envisager la situation comme une épreuve d'un grand ami de Dieu. Céline écrit : « L'autre jour, Papa a dit au médecin : “J'avais toujours été habitué à commander et je me vois réduit à obéir, c'est dur. Mais je sais pourquoi le Bon Dieu m'a donné cette épreuve : je n'avais jamais eu d'humiliations dans ma vie, il m'en fallait une.” »Thérèse novice (janvier 1889)À travers ses larmes, sainte Thérèse apprend à “ reconnaître ” sous les traits du visage de son père humilié, ceux du Serviteur souffrant annoncé par le prophète Isaïe au chapitre 53. Elle sait la valeur de la souffrance portée par amour et se rappelle sa vision du Sang rédempteur qui lui a donné la soif du salut des âmes (juillet 1887). Elle veut être corédemptrice :
« Jésus est un époux de sang... Il veut pour Lui tout le sang du cœur... [...]Il faut que notre Père chéri soit bien aimé de Jésus pour avoir ainsi à souffrir, mais ne trouves-tu pas que le malheur qui le frappe est tout à fait le complément de sa belle vie ? [...]. Quel bonheur d'être humiliée, c'est la seule voie qui fait les saints !... »
« L'amour ne se paie que par l'amour et les plaies de l'amour ne se guérissent que par l'amour. Offrons bien nos souffrances à Jésus pour sauver les âmes, pauvres âmes !... elles ont moins de grâces que nous, et pourtant tout le Sang d'un Dieu a été versé pour les sauver... pourtant Jésus veut bien faire dépendre leur salut d'un soupir de notre cœur... Quel mystère !... Si un soupir peut sauver une âme, que ne peuvent faire des souffrances comme les nôtres ?... Ne refusons rien à Jésus ! »
Comment nier que le cœur de Thérèse ne batte à l'unisson du Cœur Immaculé de Marie ? Celle-ci descendra bientôt aux Valinhos (19 août 1917) pour supplier, avec une indicible tristesse :
« Priez, priez beaucoup, et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »« NOTRE GRANDE RICHESSE »
Sœur Thérèse a seize ans. Son courage force l'admiration de la communauté, sœur Aimée de Jésus et du Cœur de Marie témoigne :
« Sa force fut héroïque pendant l'épreuve de la maladie de son père, par son admirable soumission et par son exactitude [...]; elle nous parlait avec une sérénité parfaite, tandis que de grosses larmes qui lui échappaient montraient bien qu'elle n'était pas insensible à ces souffrances. » (...)
Citons encore cette lettre à Céline, du 4 avril 1889, vendredi de la 4e semaine de Carême, alors consacré à célébrer le Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ :
« Ta lettre a mis une grande tristesse dans mon âme ! Pauvre petit Père !... Non, les pensées de Jésus ne sont pas nos pensées et ses voies ne sont pas nos voies... Il nous présente un calice aussi amer que notre faible nature peut le supporter !... ne retirons pas nos lèvres de ce calice préparé par la main de Jésus... [...]Souffrons en paix !...
«[...]Qui dit paix ne dit pas joie, ou du moins joie sentie... Pour souffrir en paix, il suffit de bien vouloir tout ce que Jésus veut... Pour être l'épouse de Jésus il faut ressembler à Jésus, Jésus est tout sanglant, Il est couronné d'épines ! [...].
« Jésus brûle d'amour pour nous... regarde sa Face adorable !... Regarde ces yeux éteints et baissés ! regarde ces plaies !... Regarde Jésus dans sa Face... Là, tu verras comme il nous aime. »
Notre Père nous a fait découvrir l'impressionnante signification figurative de cette épreuve en nous racontant comment Thérèse en avait eu la vision prophétique, « à l'âge de six à sept ans ». Un jour d'été, son père étant en voyage d'affaires à Alençon, elle l'avait vu traverser le jardin, courbé, la tête couverte d'une espèce de tablier qui lui couvrait le visage. C'est seulement quatorze ans plus tard, en se remémorant ces événements avec sœur Marie du Sacré-Cœur, qu'elles en comprirent le sens.
« C'était bien Papa que j'avais vu, s'avançant courbé par l'âge... C'était bien lui, portant sur son visage vénérable, sur sa tête blanchie, le signe de sa glorieuse épreuve... Comme la Face adorable de Jésus qui fut voilée pendant sa Passion, ainsi la face de son fidèle serviteur devait être voilée aux jours de ses douleurs, afin de pouvoir rayonner dans la Céleste Patrie auprès de son Seigneur, le Verbe Éternel ! (...)
Dieu souffre de ce qui nous fait souffrir, mais c'est pour notre bien. Nous devons donc entrer dans les sentiments de Jésus et souffrir avec joie. Parmi les jours de grâces que son Époux lui a accordés, sainte Thérèse mentionne sur ses Armoiries le 12 février 1889 comme « notre grande richesse ».
« Un jour, au Ciel, nous aimerons à nous parler de nos glorieusesépreuves, déjà ne sommes-nous pas heureuses de les avoir souffertes ?... Oui, les trois années du martyre de Papa me paraissent les plus aimables, les plus fructueuses de toute notre vie, je ne les donnerais pas pour toutes les extases et les révélations des Saints, mon cœur déborde de reconnaissance en pensant à ce trésor inestimable qui doit causer une sainte jalousie aux Anges de la Céleste cour [...]. » (...)LE SENS DES FIGURES
Qui est cet homme voilé dont elle a vu l'image vivante ?
• Il nous rappelle Œdipe, le grand suppliant de l'Antiquité. Ce n'est pas le “ roi de France et de Navarre ”, c'est le roi de Thèbes dans toute sa majesté, son prestige, sa joie, sa jeunesse. Et puis, la fatalité s'acharnant sur lui, on le retrouve – on sait à travers quel drame ! – les yeux crevés, le visage ravagé, couvert de sang. C'est là qu'il nous apparaît le plus grand et que, suppliant, il deviendra médiateur pour la prospérité d'Athènes.
• Nous pensons au roi David humilié, fuyant Jérusalem devant la révolte d'Absalom, se faisant insulter par certains de ses sujets passés à la rébellion !
• Ces deux belles figures, païenne et juive, nous ont paru être les figuratifs de Jésus-Christ humilié, souffrant, imprimant les beaux traits de sa Face outragée et sanglante sur le Linceul de Turin.
• N'hésitons pas à prolonger jusque dans les derniers temps. C'est Dieu le Père, notre bon Père du Ciel, c'est notre Roi chéri qui est singulièrement humilié par cette grande apostasie où tous les hommes semblent être fauchés par l'erreur, par le mal, par la corruption (...). Les saints eux-mêmes périront dans ce combat, à moins que Dieu ne les épargne en abrégeant les temps de ce châtiment terrible. La Face de Dieu est outragée, mais Elle resplendira de gloire au moment où Il établira son Règne eschatologique, de la fin des temps, que nous attendons en notre siècle à la lumière des prophéties de Fatima.
« Ah ! pourquoi est-ce à moi que le Bon Dieu a donné cette lumière ? [...] »
se demande sainte Thérèse.
Réponse de notre Père : Quelle est celle qui accompagne Œdipe ? C'est Antigone ! Thérèse est cette merveilleuse Antigone. Et n'avons-nous pas vu Abigaïl, l'épouse fidèle de David, partager toutes les peines et les labeurs de son époux, avant de partager sa gloire ? Antigone, Abigaïl et Thérèse sont les figures de la Vierge Marie au pied de la Croix de Jésus.
L'épouse d'élection, la plus aimée des quatre carmélites, c'est Thérèse. Il fallait que ce soit elle qui ait la vision prophétique de l'humiliation de son père, car c'est elle qui sera la plus gravement touchée, la plus frappée par l'épreuve de son “ roi ” chéri. Et devant la “ reine ”, toutes ses sœurs, qui étaient assurément des saintes, s'inclinent.
Dans leur humiliation, Thérèse et ses sœurs préfigurent l'Église qui renaîtra en cette fin du XXe siècle par la dévotion à la Sainte Face de son Époux. Sainte Thérèse de Lisieux est maintenant auprès de Lui, Le suppliant de reparaître dans sa gloire et de restaurer son Église.Grotte de sainte Marie Madeleine, surmontée d'une statue de la Vierge, au fond du cimetière du Carmel.« SON VISAGE ÉTAIT COMME CACHÉ »
Un soir de juillet 1889, sœur Thérèse bénéficie d'une grâce mystique dans la grotte de sainte Madeleine, au fond du petit cimetière du monastère :
« Il y avait comme un voile jeté pour moi sur toutes les choses de la terre... J'étais entièrement cachée sous le voile de la Sainte Vierge. En ce temps-là, on m'avait chargée du réfectoire et je me rappelle que je faisais les choses comme ne les faisant pas, c'était comme si on m'avait prêté un corps. Je suis restée ainsi pendant une semaine entière. »
Nouveau figuratif, extraordinairement impressionnant. C'est l'annonce d'une nuit sur le monde. Dans cette nuit, Thérèse, l'élue, est ici encore l'image de l'Église qui disparaît aux yeux du monde, comme ensevelie avec la Sainte Vierge. (...)
Quel mystère cette vision annonce-t-elle, sinon celui du rôle de l'Immaculée, gardienne de l'Église ensevelie à la fin de ce siècle, jusqu'au jour de son retour à la vie, à l'heure de l'éclatante manifestation de la Reine du Rosaire ?
Un an plus tard, sainte Thérèse découvre le chapitre 53 d'Isaïe et elle en envoie des extraits à Céline :
« Je t'envoie une feuille qui en dit bien long à mon âme, il me semble que la tienne va aussi s'y plonger... Déjà l'âme du prophète Isaïe se plongeait comme la nôtre dans les beautés cachées de Jésus [...].
« Papa !... ah Céline, je ne puis te dire tout ce que je pense, ce serait trop long [...]. Jésus nous a envoyé la croix la mieux choisie qu'il a pu inventer dans son amour immense... Comment nous plaindre quand lui-même a été considéré comme un homme frappé de Dieu et humilié ! »Image offerte à Céline pourSur son lit de mort, sainte Thérèse répétera :
sa fête (22 octobre 1889).
« Ces paroles d'Isaïe : “ Qui a cru à votre parole... Il est sans éclat, sans beauté ; nous l'avons vu ; Il n'avait rien qui attirât les regards et nous l'avons méconnu. Il nous a paru un objet de mépris, le dernier des hommes, un homme de douleurs qui sait ce que c'est de souffrir !..., etc. ” ont fait tout le fond de ma dévotion à la Sainte Face, ou, pour mieux dire, le fond de toute ma piété. [...] »
Dans le Cantique des cantiques, l'Époux dont la tête est couverte des gouttes de sueur et de sang de sa Passion, veut que son épouse Le suive sur le chemin de la Croix. C'est là qu'elle Le retrouvera.
L'humiliation par laquelle est passé son père, son “ roi ”, annonce celle de sa fille, sa “ reine ”. Par ressemblance avec son Papa chéri, avec Jésus-Christ et avec son Dieu, sainte Thérèse désirera vivre au temps de la grande apostasie, lorsque l'Église sera humiliée, outragée, couverte de blessures, mise à mort.
Aujourd'hui, c'est une autre carmélite qui se tient au pied de la Croix, cachée sous le voile de la Vierge, en attendant que les temps soient accomplis pour voir la résurrection de l'Église : sœur Marie-Lucie du Cœur Immaculé, la voyante de Fatima.
C'est dans ces sentiments d'amour passionné pour Jésus, de désir de souffrir et de mourir pour Lui, d'humilité totale et de zèle apostolique, que Thérèse fait sa profession, le 8 septembre 1890.
cf
https://crc-resurrection.org/toute-notre-doctrine/renaissance-catholique/mystique/ste-therese-enfant-jesus/therese-de-la-sainte-face.html
1873 2 janvier- 1897 30 septembre )
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-bréviaire:
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
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Thérèse a été canonisée en 1925 et déclarée patronne des missions
et patronne secondaire de la France.
Un résumé plus abrégé pour mieux connaître l'essence même de la spiritualité de l'enfance spirituelle,
choisie par sainte Thérèse et amenée en prédilection dans l'Église au temps voulu par le Seigneur.
Cette spiritualité de sainte Thérèse a modifié le concept des rapports de l'homme avec Dieu qui prévalait au 19e siècle.
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Les lectures choisies pour ce jour parlent des enfants...
des enfants de Dieu.
Isaïe 66 : 10-14 -
« Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez en elle, vous tous qui l'aimez,
soyez avec elle dans l'allégresse, vous tous qui avez pris le deuil sur elle,
afin que vous soyez allaités et rassasiés par son sein consolateur,
afin que vous suciez avec délices sa mamelle plantureuse.
Car ainsi parle Yahvé :
Voici que je fais couler vers elle la paix comme un fleuve,
et comme un torrent débordant, la gloire des nations.
Vous serez allaités, on vous portera sur la hanche,
on vous caressera en vous tenant sur les genoux.
Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai,
à Jérusalem vous serez consolés.
À cette vue votre cœur sera dans la joie,
et vos membres reprendront vigueur comme l'herbe;
la main de Yahvé se fera connaître à ses serviteurs
et sa colère à ses ennemis. »
Romains 8: 14-17 -
«En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Aussi bien n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte ;
vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père !
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu.
Enfants, et donc héritiers ;
héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ,
puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.»
Ces lectures veulent montrer l'harmonie qui existe
entre la doctrine chrétienne la plus authentique
et la spiritualité de Thérèse de l'Enfant Jésus,
la plus grande sainte des temps modernes.
En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à 50 rue Blaise, à Alençon (dans l'Orne) le 2 janvier 1873.
voir en 360O en vrai:
cliquer sur le lien
https://www.google.ca/maps/@48.4324455,0.091536,3a,45.4y,141.78h,98.65t/data=!3m7!1e1!3m5!1sIk-y6zfsUG2cXno7uHa4zw!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fpanoid%3DIk-y6zfsUG2cXno7uHa4zw%26cb_client%3Dsearch.revgeo_and_fetch.gps%26w%3D96%26h%3D64%26yaw%3D200.21979%26pitch%3D0%26thumbfov%3D100!7i16384!8i8192
Elle arrivait en ce monde dans une famille chrétienne assez admirable,
puisque le père et la mère avaient tous deux désiré la vie religieuse avant leur mariage,
et que les cinq filles qui survivront (sur neuf enfants)
deviendront toutes religieuses,
dont quatre dans le même carmel, celui de Lisieux.
Thérèse bénéficiera d'une formation chrétienne profonde,
et son souhait d'entrer dans la vie religieuse avait mûri très tôt en elle.
Cependant on parlera de sa « conversion ».
Il ne s'agit pas, bien sûr, d'un retour à Dieu après une vie de péché,
mais de ce qu'elle considérera elle-même comme un miracle
la sortant de sa première hypersensibilité [n'est-elle pas celle de bien des âmes pieuses]
et
d'une maladie des scrupules,
pour en faire une enfant, puis une adulte forte, d'une force d'âme
qui grandira vite dès ses premières années en vie commune...
Cette force se révèle déjà dans son désir d'entrer au Carmel, alors qu'elle n'a que 15 ans.
La sagesse humaine qui s'y oppose ne la fera jamais changer d'avis sur ce point,
et elle réalisera son projet. C'est dans cette communauté
où elle vivra obscurément
(rien, dans sa vie de carmélite, de ces phénomènes mystiques qui avaient rempli la vie de sa patronne, Thérèse d'Avila)
qu'elle élaborera sa spiritualité, destinée modifier la conception des rapports de l'homme avec son Dieu
qui prévalait à cette époque.
Sa «petite voie », comme elle l'appellera, sera « l'enfance spirituelle ».
cliquer sur l'encadré pour ouvrir-CHANT COMPLET-paroles:
- Vivre d'amour:
texte complet
1-Au soir d'Amour, parlant sans parabole
Jésus disait: "Si quelqu'un veut m'aimer
"Toute sa vie qu'il garde ma Parole
"Mon Père et moi viendrons le visiter.
"Et de son coeur faisant notre demeure
"Venant à lui, nous l'aimerons toujours !...
"Rempli de paix, nous voulons qu'il demeure
"En notre Amour !..."Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-MêmeVerbe incréé, Parole de mon Dieu,
Car tu le sais, Divin Jésus, je t’aime
L’Esprit d’Amour m’embrase de son feuC’est en t’aimant que j’attire le Père
Mon faible cœur le garde sans retour.
Ô Trinité ! vous êtes Prisonnière
De mon Amour !…
---Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie,Roi glorieux, délice des élus.
Tu vis pour moi, caché dans une hostie
Je veux pour toi me cacher, ô Jésus !
A des amants, il faut la solitude
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je vis d’Amour !…---Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terreFixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
C’est regarder la Croix comme un trésor !…
Au Ciel je dois vivre de jouissance
Alors l’épreuve aura fui pour toujours
Mais exilée je veux dans la souffrance
Vivre d’Amour.---Vivre d’Amour, c’est donner sans mesureSans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J’ai tout donné… légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d’Amour.---Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainteTout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé…..
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C’est en tes feux que je chante à mon aise :
« Je vis d’Amour !… »---Vivre d’Amour, c’est garder en soi-mêmeUn grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
À chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’Amour.---Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesseSemant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes sœurs
La Charité voilà ma seule étoile
À sa clarté je vogue sans détour
J’ai ma devise écrite sur ma voile :
« Vivre d’Amour. »---Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeilleC’est le repos sur les flots orageux
Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveille
J’attends en paix le rivage des cieux…
La Foi bientôt déchirera son voile
Mon Espérance est de te voir un jour
La Charité enfle et pousse ma voile
Je vis d’Amour !…---Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin MaîtreTe supplier de répandre tes Feux
En l’âme sainte et sacrée de ton Prêtre
Qu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !…
Ah ! glorifie ton Église Immortelle
À mes soupirs, Jésus ne sois pas sourd
Moi son enfant, je m’immole pour elle
Je vis d’Amour.---Vivre d’Amour, c’est essuyer ta FaceC’est obtenir des pécheurs le pardon
Ô Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom….
Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème
Pour l’effacer, je veux chanter toujours :
"Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’Aime
Je vis d’Amour !…"---Vivre d’Amour, c’est imiter Marie,Baignant de pleurs, de parfums précieux,
Tes pieds divins, qu’elle baise ravie
Les essuyant avec ses longs cheveux…
Puis se levant, elle brise le vase
Ton Doux Visage elle embaume à son tour.
Moi, le parfum dont j’embaume ta Face
C’est mon Amour !…---« Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »Me dit le monde, " Ah ! cessez de chanter,
Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
Utilement sachez les employer !…"
T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !…
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d’Amour ! »---Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyrEt c’est celui que je voudrais souffrir.
Ô Chérubins ! accordez votre lyre,
Car je le sens, mon exil va finir !…
Flamme d’Amour, consume-moi sans trêve
Vie d’un instant, ton fardeau m’est bien lourd !
Divin Jésus, réalise mon rêve :
Mourir d’Amour !…---Mourir d’Amour, voilà mon espéranceQuand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d’autres biens.
De son Amour je veux être embrasée
Je veux Le voir, m’unir à Lui toujours
Voilà mon Ciel… voilà ma destinée :
Vivre d’Amour !!!…
C'est l'Évangile le plus pur (le plus vrai qui réalise l'âme que Dieu souhaite s'unir)
qu'elle retrouvera en s'abandonnant à Dieu comme au plus tendre des Pères.
Les épreuves de toutes sortes ne lui furent pas épargnées :
désolations spirituelles,
doutes,
humiliations (vexations) dans la vie commune,
souffrances physiques.
Elle mourut à vingt-quatre ans, le 30 septembre 1897.
A la demande de sa supérieure, elle avait rédigé ses mémoires.
Ce texte, paru d'abord sous le titre Histoire d'une âme,
publié par la suite dans l'édition authentique (Manuscrits autobiographiques)
publié aussi au dehors du monde catholique.
Avant de mourir elle avait dit :
« Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »
Les innombrables grâces venues d'en haut par son intercession,
montrent qu'elle tient encore ses promesses
-----
---
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim 2 Oct 2022 - 20:54, édité 3 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
2 octobre –
Les Saints Anges Gardiens – (fête)
-----
... - –
-lectures : - Exode 23: 20-23; Matthieu 18: 1-5, 10–
–bréviaire : ----Homélie de saint Bernard. Sur le psaume 90.-Exode 23 : 20-23 Je vais envoyer un ange devant toi.
« Le Seigneur disait au peuple d'Israël : ‘’Je vais envoyer un ange devant toi
pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé.
Respecte sa présence, écoute sa voix.
Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte,
car mon Nom est en lui.
Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai,
je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs.
Mon ange marchera devant toi.»
Jésus lui-même, dans l'Évangile, parle des enfants qu'il ne faut pas mépriser,
car, dit-il, leurs anges dans le ciel
‘’voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux’’.
-Matthieu 18 : 1-5, 10 Leurs anges voient la face de mon Père
« À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
—‘’Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ?’’
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara :
—‘’Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.’’
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis,
leurs anges dans les cieux voient
sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.»
et le Psaume 90 :
« 01 Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut...
02- disant à Yahvé Mon abri, ma forteresse, mon Dieu sur qui je compte!
03- C'est lui qui t'arrache au filet de l'oiseleur qui s'affaire à détruire;
04 il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.
05 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
06 ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
07 Qu'il en tombe mille à tes côtés,
qu'il en tombe dix mille à ta droite, toi,
tu restes hors d'atteinte.
08 Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
09 Oui, le Seigneur est ton refuge ;
tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
11 il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
12 Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
14 « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
15 Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
16 de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut. »
cliquer sur l'encadré spoiler
- Homélie de saint Bernard sur le Psaume 90'':
« Il donne mission à ses anges de le garder sur tous tes chemins.
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes.
Qu'ils confessent et disent parmi les nations
les merveilles que le Seigneur fit pour eux !
Seigneur, qu'est-ce que l'homme,
que tu te sois fait connaître à lui,
que tu lui ouvres ton cœur ?
Tu lui ouvres ton cœur, tu le traites avec sollicitude,
tu prends soin de lui.
Pour finir, tu lui destines ton Fils unique,
tu envoies en lui ton Esprit,
et même tu lui promets de voir ton visage.
Mais, pour qu'aucun être du ciel ne reste hors de cette sollicitude pour nous,
tu envoies ces esprits bienheureux
pour qu'ils remplissent un service à notre égard,
tu les charges de veiller sur nous,
tu leur commandes de se faire nos pédagogues. ~
Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
Quel n'est pas le respect que cette parole doit susciter en toi,
la ferveur qu'elle doit faire naître,
la confiance qu'elle doit inspirer !
Le respect à cause de leur présence,
la ferveur à cause de leur bienveillance,
la confiance à cause de leur vigilance. ~
Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi.
Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. ~
Et même si c'est Dieu qui leur en a donné l'ordre,
on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard,
en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent
et du besoin si grand que nous avons de leur aide.
Soyons donc pleins de respect et de reconnaissance pour une telle vigilance de leur part ;
aimons-les en retour et honorons-les autant que nous le pouvons, autant que nous le devons.
Mais c'est à Dieu qu'il nous faut rapporter la totalité de notre amour et de notre honneur,
à Dieu de qui les anges, aussi bien que nous,
reçoivent toute la capacité de l'honorer et de l'aimer,
non moins que la possibilité de se rendre dignes de son amour et de son honneur. ~
Aussi est-ce en Dieu, mes frères, qu'avec affection il nous faut aimer ses anges,
dans la conscience qu'ils seront un jour nos cohéritiers, et que d'ici là
le Père dispose et ordonne qu'ils soient pour nous des intendants et des éducateurs.
Car dès maintenant nous sommes fils de Dieu, bien que cela ne soit pas encore évident,
puisque nous sommes encore des enfants soumis à des intendants et à des éducateurs,
et qui semblent pour le moment ne différer en rien des esclaves.
Pourtant, si petits que nous soyons, et si longue - et pas seulement longue mais dangereuse -
que soit la route qui nous reste à parcourir,
qu'aurions-nous à craindre sous une si bonne garde ?
On ne peut ni les vaincre ni les égarer,
et moins encore redouter qu'ils ne nous égarent,
eux qui nous gardent sur tous nos chemins.
Ils sont fidèles, ils sont sages, ils sont puissants :
qu'aurions-nous à craindre ?
Suivons-les seulement, attachons-nous à eux,
et demeurons sous la sauvegarde du Dieu du ciel. »
----.
Enseignement référé du catéchisme de l'Église.
-exposé de l'Opus Dei-
avec les références interactives (cliquer sur les références) qui renvoient au catéchisme de l'Église Catholique...
Catéchisme de l’Église Catholique, 328-330.
Catéchisme Église catholique 332-333
Catéchisme Église catholique, 395
Catéchisme de l’Église catholique, 334-336
« Les anges te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte quelque pierre. » Matthieu 4, 6
1. L’existence des anges est-elle une vérité de foi ? Qui sont-ils ?
L’existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Écriture Sainte nomme habituellement anges, est une vérité de foi. Le témoignage de l’Écriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition.
S. Augustin dit à leur sujet : " ‘Ange’ désigne la fonction, non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? – Esprit. Tu demandes la fonction ? – Ange ; d’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange " (Ps. 103, 1, 15). De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce que, comme l’indique par ailleurs la Sainte Écriture, « ils contemplent " constamment la face de mon Père qui est aux cieux " (Mt 18, 10), et qu’ils sont " les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa parole " (Ps 103, 20).
Les anges qui furent créés par Dieu dans une libre décision de sa volonté divine, sont des êtres intelligents et libres. Ils dépassent en perfection toutes les créatures visibles.
Catéchisme de l’Église Catholique, 328-330.
Textes de saint Josémaria à méditer
Tous les chrétiens, par la communion des saints, reçoivent les grâces de chaque Messe, qu'elle soit célébrée devant des milliers de personnes ou seulement devant un enfant de chœur distrait. Dans tous les cas, la terre et le ciel s'unissent pour entonner avec les anges du Seigneur : Sanctus, Sanctus, Sanctus... J'applaudis et je m'unis à la louange des anges : cela ne m'est pas difficile, parce que je me sais entouré d'eux quand je célèbre la Sainte Messe. Ils sont en train d'adorer la Trinité.
Quand le Christ passe, 89
La tradition chrétienne décrit les anges gardiens comme de grands amis, placés par Dieu auprès de chaque homme pour qu’ils l’accompagnent sur tous ses chemins… Voilà pourquoi on est invité à les fréquenter assidûment, à avoir recours à eux. La tradition chrétienne décrit les anges gardiens comme de grands amis, placés par Dieu auprès de chaque homme pour l'accompagner au long de sa route. Voilà pourquoi elle nous invite à les fréquenter avec assiduité, à recourir à eux.
Quand le Christ passe, 63
2. Quelle est leur mission dans l’histoire du salut des hommes ?
Ils sont là, dès la création et tout au long de l’histoire du salut, annonçant de loin ou de près ce salut et servant le dessein divin de sa réalisation : ils ferment le paradis terrestre protègent Lot, sauvent Agar et son enfant, arrêtent la main d’Abraham, la loi est communiquée par leur ministère, ils conduisent le Peuple de Dieu, ils annoncent naissances et vocations, ils assistent les prophètes.
Présents dès l’Incarnation du Fils de Dieu, c’est l’ange Gabriel qui annonce à Zacharie la naissance de Jean-Baptiste, le Précurseur, et à Marie, la conception par l’œuvre du Saint-Esprit et la naissance de Jésus lui-même (cf. Lc 1, 11. 26)
De l’Incarnation à l’Ascension, la vie du Verbe incarné est entourée de l’adoration et du service des anges. Leur chant de louange à la naissance du Christ n’a cessé de résonner dans la louange de l’Église : " Gloire à Dieu ... ". Ils protègent l’enfance de Jésus, servent Jésus au désert, le réconfortent dans son agonie à Gethsémani Ce sont encore les anges qui annoncent la Résurrection du Christ. Lors de la seconde venue du Christ annoncée par les anges, ils seront là, au service de son jugement.
« Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père ». (Mt 13, 41-43). Catéchisme Église catholique 332-333
Textes saint Josémaria à méditer
Soyons des hommes de paix, des hommes de justice ; faisons le bien et le Seigneur ne sera pas pour nous juge, mais ami, frère et Amour.
Que les anges de Dieu nous accompagnent au long de notre route joyeuse sur la terre. Avant la naissance de notre Rédempteur, écrit saint Grégoire le Grand, nous avions perdu l'amitié des anges. La faute originelle et nos péchés quotidiens nous avaient éloignés de leur pureté lumineuse... Mais à partir du moment où nous avons reconnu notre Roi les anges nous on reconnus pour concitoyens.
Et comme le Roi des cieux a voulu prendre notre chair terrestre, les anges ne s'éloignent plus de notre misère. Ils n'osent plus considérer comme inférieure à la leur cette nature qu'ils adorent et voient exaltée au-dessus d'eux en la personne du Roi des cieux ; et ils n'éprouvent plus de honte à considérer l'homme comme un compagnon.
Quand le Christ passe, 187
La foi chrétienne ne rapetisse pas le cœur ni ne limite les nobles élans de l'âme, puisqu'elle les amplifie, en révélant le sens véritable et le plus authentique : nous ne sommes pas voués à n'importe quel bonheur, parce que nous avons été appelés à pénétrer dans l'intimité divine, à connaître et à aimer Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit et, à travers la Trinité et l'Unité de Dieu, tous les anges et tous les hommes. Audace vraiment incroyable, si elle n'avait pour fondement le décret salutaire de Dieu le Père, si elle n'avait été confirmée par le sang du Christ et réaffirmée et rendue possible par l'action permanente du Saint-Esprit.
Quand le Christ passe, 133.
Le Seigneur vient sans ostentation, inconnu de tous. Sur terre, seuls Marie et Joseph participent à l'aventure divine ; puis ces bergers, que préviennent les anges ; et plus tard, ces sages d'Orient. Ainsi se réalise l'événement transcendant où le ciel et la terre, Dieu et l'homme se réunissent.
Quand le Christ passe, 18
3. Les anges, sont-ils tous bons ?
Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une voix séductrice, opposée à Dieu qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L’Écriture et la Tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable L’Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. " Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais " (Cc. Latran IV en 1215 : DS 800).
L’Écriture parle d’un péché de ces anges. Cette " chute " consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : " Vous deviendrez comme Dieu " (Gn 3, 5). Le diable est " pécheur dès l’origine ", " père du mensonge " (Jn 8, 44).
C’est le caractère irrévocable de leur choix, et non un défaut de l’infinie miséricorde divine, qui fait que le péché des anges ne peut être pardonné. " Il n’y a pas de repentir pour eux après la chute, comme il n’y a pas de repentir pour les hommes après la mort ".
Textes de saint Josémaria à méditer
Le démon, hypocritement, a cité l'Ancien Testament : Il a, pour toi, donne ordre à ses anges de te garder dans tous tes chemins. Mais Jésus, refusant de tenter son Père, rend à ce passage biblique son véritable sens. Et en récompense de sa fidélité, l'heure venue, les messagers de Dieu son Père se présentent pour Le servir.
Il est intéressant d'observer la méthode qu'a suivie Satan avec Notre Seigneur Jésus-Christ: il tire ses arguments de passages de Livres Saints, en forçant, en défigurant leur sens d'une manière blasphématoire. Jésus ne se laisse pas abuser : le Verbe fait chair connaît bien la Parole divine, écrite pour le salut des hommes et non pour leur confusion et leur condamnation. Celui qui est uni à Jésus-Christ par l'Amour, pouvons-nous en conclure, ne se laissera jamais tromper par une manipulation frauduleuse de la Sainte Écriture, car il sait que c'est une manœuvre caractéristique du diable, que d'essayer d'abuser la conscience chrétienne en argumentant insidieusement avec les mêmes termes qu'emploie l'éternelle Sagesse, en essayant de changer la lumière en ténèbres.
Quand le Christ passe, 63
Voilà ton œuvre, faux apôtre des paradoxes ! Car le Christ est sur tes lèvres, et non dans tes actions ; parce que tu attires avec une lumière dont tu es dépourvu ; parce qu’il te manque la chaleur de la charité, et que tu fais mine de te soucier des étrangers tandis que tu abandonnes les tiens; parce que tu es un menteur et que le mensonge est le fils du diable... Voilà pourquoi tu travailles pour le démon, tu déconcertes ceux qui suivent le Maître et, même si tu triomphais souvent ici-bas, malheur à toi au jour, proche, où viendra notre amie la Mort et où tu verras la colère du Juge, que tu n’as jamais trompé, lui ! — Des paradoxes ? non, Seigneur ! plus jamais de paradoxes !
Forge, 1019
4. Quel est le pouvoir du diable ?
La puissance de Satan n’est pas infinie. Il n’est qu’une créature, puissante du fait qu’il est pur esprit, mais toujours une créature : il ne peut empêcher l’édification du Règne de Dieu. Quoique Satan agisse dans le monde par haine contre Dieu et son Royaume en Jésus-Christ, et quoique son action cause de graves dommages – de nature spirituelle et indirectement même de nature physique – pour chaque homme et pour la société, cette action est permise par la divine Providence qui avec force et douceur dirige l’histoire de l’homme et du monde. La permission divine de l’activité diabolique est un grand mystère, mais " nous savons que Dieu fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment " (Rm 8, 28). Catéchisme Église catholique, 395
Textes de saint Josémaria à méditer
Comme le diable semble peu intelligent ! me commentais-tu. Je ne comprends pas sa stupidité : toujours les mêmes leurres, les mêmes embrouilles...
- Tu as parfaitement raison. Mais nous, les hommes, nous sommes moins intelligents, et nous n'apprenons pas à tirer profit de l'expérience d'autrui... Et satan compte sur tout cela pour nous tenter.
Sillon, 150
Je pourrais mieux me comporter, agir avec plus de décision, répandre plus d'enthousiasme autour de moi... Pourquoi ne le fais-je pas ? Pardonne ma franchise : parce que tu es un sot; le diable ne sait que trop qu'une des portes de l'âme les plus mal gardées est celle de la bêtise humaine: la vanité. C'est par là qu'il attaque de toutes ses forces : souvenirs pseudo-sentimentaux, complexe de la brebis galeuse qui te fait voir les choses de façon hystérique, impression d'un hypothétique manque de liberté...
Qu'attends-tu pour pénétrer les paroles du Maître: veillez et priez, car vous ne savez ni le jour ni l'heure?
Sillon, 164
Des obstacles ?... — Parfois il y en a. — Mais, dans certains cas, c'est toi qui les inventes par facilité ou par lâcheté. — Quelle habileté que celle du diable qui fait paraître tel ou tel prétexte pour qu'on ne travaille pas... ! Il sait bien que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Sillon, 505
Il faut se décider. On ne peut pas vivre en gardant allumés les deux cierges dont, selon un dicton populaire, tout homme se munit : un pour saint Michel, l'autre pour le diable. Il faut éteindre le cierge du diable. Notre vie doit se consumer en brûlant, tout entière, au service du Seigneur. Si notre désir de sainteté est sincère, si nous sommes assez dociles pour nous abandonner dans les mains de Dieu, tout ira bien. Car Lui, de son coté, est toujours disposé à nous donner sa grâce, et, spécialement maintenant, la grâce d'une nouvelle conversion, d'une amélioration de notre vie de chrétiens.
Quand le Christ passe, 59
5. Quel est le secours des anges dans la vie de l’Église ? Et auprès de toute personne ?
D’ici là toute la vie de l’Église bénéficie de l’aide mystérieuse et puissante des anges Dans sa liturgie, l’Église se joint aux anges pour adorer le Dieu trois fois saint ; elle invoque leur assistance (ainsi dans In Paradisum deducant te angeli... de la Liturgie des défunts, ou encore dans l’" Hymne chérubinique " de la Liturgie byzantine. Elle fête plus particulièrement la mémoire de certains anges (S. Michel, S. Gabriel, S. Raphaël, les anges gardiens).
Du début de l’existence au trépas, la vie humaine est entourée de leur garde et de leur intercession. " Chaque fidèle a à ses côtés un ange comme protecteur et pasteur pour le conduire à la vie " (S. Basile, Eun. 3, 1). Dès ici-bas, la vie chrétienne participe, dans la foi, à la société bienheureuse des anges et des hommes, unis en Dieu. Catéchisme de l’Église catholique, 334-336
Textes de saint Josémaria à méditer
Bois à la source claire des Actes des Apôtres. Au chapitre XII, Pierre, libéré de la prison grâce à des anges, se rend chez la mère de Marc. — Ceux qui s’y trouvent ne veulent pas croire la petite servante affirmant que Pierre se trouve à la porte. Angelus eius est ! Ce doit être son ange, disent-ils.
— Admire avec quelle confiance les premiers chrétiens s’adressaient à leurs anges gardiens.
— Et toi ?
Chemin, 570
Notre Ange Gardien nous accompagne toujours comme un témoin privilégié. Ce sera lui qui, à l'heure de ton jugement particulier, rappellera les attentions que tu auras eues pour Notre Seigneur, tout au long de ta vie. Plus encore: lorsque tu te sentiras perdu devant les terribles accusations de l'ennemi, ton Ange présentera les élans intimes de ton coeur (peut-être les as-tu toi-même oubliés) ces manifestations d'amour que tu as adressées à Dieu le Père, à Dieu le Fils, à Dieu le Saint-Esprit.
N'oublie donc jamais la présence de ton Ange Gardien, et ce Prince du Ciel ne t'abandonnera ni maintenant, ni au moment décisif.
Sillon, 693
Nous ne pouvons prétendre que les anges nous obéissent... En revanche, nous avons la certitude que les saints anges nous écoutent toujours.
Forge, 339
Lorsque tu auras un besoin, lorsque tu rencontreras une contrariété, petite ou grande, invoque ton ange gardien, afin qu’il résolve cette affaire avec Jésus, ou qu’il te rende le service opportun dans chaque cas.
Forge, 931
Il faut savoir comment fréquenter les anges. Recours à eux, maintenant, dis à ton ange gardien, car tu as le cœur contrit, que ces eaux surnaturelles. du Carême n'ont pas rejailli sur la surface de ton âme, mais qu'elles l'ont, au contraire, imbibée.
Demande-leur d'offrir au Seigneur cette bonne volonté que la grâce a fait germer de notre misère, comme un lys éclot du fumier. Sancti angeli custodes nostri : defendite nos in proelio, ut non pereamus in tremendo iudicio : saints anges gardiens, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas au jour du redoutable jugement.
Quand le Christ passe, 63
Je demande au Seigneur que, lors de notre séjour sur cette terre d’ici-bas, nous ne nous écartions jamais du voyageur divin. Nous devons pour cela augmenter notre amitié avec les saints anges gardiens. Nous avons tous un grand besoin de compagnie, de celle du Ciel et de celle de la terre. Ayez de la dévotion pour les saints anges ! L’amitié est quelque chose d’humain, mais c’est aussi quelque chose de divin. Comme notre vie, qui est divine et humaine à la fois. Vous souvenez-vous de ce que dit le Seigneur : Je ne vous appelle plus serviteurs, je vous appelle amis ? Il nous apprend à avoir confiance dans les amis de Dieu qui vivent déjà au Ciel, et dans les créatures qui vivent avec nous, et aussi dans celles qui semblent éloignées du Seigneur, pour les attirer sur le bon chemin.
---
Voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487246
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
3 octobre– saint Denys l'Aréopagite ()
né 1er siècle Athènes- Athènes
-Premier évêque d'Athènes converti par saint Paul;
-l'Aréopage était le quartier du dieu grec Mars,
parce qu'il s'y trouvait un temple qui lui était dédié.
-les Athéniens donnaient aux différents quartiers de la ville
le nom d'un dieu afin d'être honoré;
le quartier appelé l'Aréopage en tire sa racine d'Ares,
parce que Ares est un des noms de Mars.
-saint Denys l'Aréopagite et le Pseudo-Denys
souvent sont confondus ainsi que parfois leurs œuvres...
--------
-lectures – -
-Office des lectures- - –
- - –
---.
Denys devint disciple de saint Paul après le discours qu'il fit à l'Aréopage...
L’Aréopage était le quartier le plus prestigieux, car il était celui de la noblesse qui comptait plusieurs écoles de philosophies et des arts libéraux.
Denys, très grand philosophe, y habitait
qui, à raison de sa science et de la haute instruction qu'il avait des noms divins
reçut le surnom de Théosophe, qui veut dire ami de Dieu.
Paul bientôt le séduira par son discours.
Voici comment Paul arrivât à Athènes:
- Actes des Apôtres 17:
«1- Après avoir traversé Amphipolis et Apollonie, Paul, Silas et Timothée arrivèrent à Thessalonique,
où les Juifs avaient une synagogue.
2- Suivant son habitude, Paul alla les y trouver. Trois sabbats de suite, il discuta avec eux d'après les Écritures.
3- Il les leur expliquait, établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts,
" et le Christ, disait-il, c'est ce Jésus que je vous annonce ".
4- Quelques-uns d'entre eux se laissèrent convaincre et furent gagnés à Paul et à Silas,
ainsi qu'une multitude d'adorateurs de Dieu et de Grecs et bon nombre de dames de qualité.
5- Mais les Juifs, pris de jalousie, ramassèrent sur la place quelques mauvais sujets,
provoquèrent des attroupements et répandirent le tumulte dans la ville.
Ils se présentèrent alors à la maison de Jason,
cherchant Paul et Silas pour les produire devant l'assemblée du peuple.
6- Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les politarques en criant :
" Ces gens qui ont révolutionné le monde entier, les voilà maintenant ici,
7- et Jason les reçoit chez lui. Tous ces gens-là contreviennent
aux édits de César en affirmant qu'il y a un autre roi, Jésus. "
8- Par ces clameurs, ils mirent en émoi la foule et les politarques,
9- qui exigèrent une caution de la part de Jason et des autres avant de les relâcher.
10- Les frères firent aussitôt partir de nuit Paul et Silas pour Bérée.
Arrivés là, ils se rendirent à la synagogue des Juifs.
11- Or ceux-ci avaient l'âme plus noble que ceux de Thessalonique.
Ils accueillirent la parole avec le plus grand empressement.
Chaque jour, ils examinaient les Écritures pour voir si tout était exact.
12- Beaucoup d'entre eux embrassèrent ainsi la foi, de même que, parmi les Grecs,
des dames de qualité et bon nombre d'hommes.
13- Mais quand les Juifs de Thessalonique surent que Paul avait annoncé aussi à Bérée la parole de Dieu,
ils vinrent là encore semer dans la foule l'agitation et le trouble.
14- Alors les frères firent tout de suite partir Paul en direction de la mer ;
quant à Silas et Timothée, ils restèrent là.
15- Ceux qui escortaient Paul le conduisirent jusqu'à Athènes
et s'en retournèrent ensuite avec l'ordre pour Silas et Timothée de le rejoindre au plus vite.
16- Tandis que Paul les attendait à Athènes, son esprit s'échauffait en lui
au spectacle de cette ville remplie d'idoles.
17- Il s'entretenait donc à la synagogue avec des Juifs et ceux qui adoraient Dieu,
et sur l'agora, tous les jours, avec les passants.
Ac 17:18- Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui l'abordaient.
Les uns disaient : " Que peut bien vouloir dire ce perroquet ? "
D'autres :
" On dirait un prêcheur de divinités étrangères ", parce qu'il annonçait Jésus et la Résurrection.
19- Ils le prirent alors avec eux et le menèrent devant l'Aréopage en disant :
" Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes ?
20- Car ce sont d'étranges propos que tu nous fais entendre.
Nous voudrions donc savoir ce que cela veut dire. "
21- Tous les Athéniens en effet et les étrangers qui résidaient parmi eux
n'avaient d'autre passe-temps que de dire ou écouter les dernières nouveautés.
22- Debout au milieu de l'Aréopage, Paul dit alors :
" Athéniens, à tous égards vous êtes, je le vois, les plus religieux des hommes.
23- Parcourant en effet votre ville et considérant vos monuments sacrés,
j'ai trouvé jusqu'à un autel avec l'inscription : "Au dieu inconnu".
Eh bien ! ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer.
24- " Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, lui,
le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des temples faits de main d'homme.
25- Il n'est pas non plus servi par des mains humaines,
comme s'il avait besoin de quoi que ce soit,
lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses.
26- Si d'un principe unique il a fait tout le genre humain pour qu'il habite sur toute la face de la terre ;
s'il a fixé des temps déterminés et les limites de l'habitat des hommes,
27- c'était afin qu'ils cherchent la divinité pour l'atteindre, si possible,
comme à tâtons et la trouver ; aussi bien n'est-elle pas loin de chacun de nous.
28- C'est en elle en effet que nous avons la vie, le mouvement et l'être.
Ainsi d'ailleurs l'ont dit certains des vôtres : "Car nous sommes aussi de sa race. "
29- " Que si nous sommes de la race de Dieu,
nous ne devons pas penser que la divinité soit semblable à de l'or,
de l'argent ou de la pierre, travaillés par l'art et le génie de l'homme.
30- " Or voici que, fermant les yeux sur les temps de l'ignorance,
Dieu fait maintenant savoir aux hommes d'avoir tous et partout à se repentir,
31- parce qu'il a fixé un jour pour juger l'univers avec justice,
par un homme qu'il y a destiné,
offrant à tous une garantie en le ressuscitant des morts. "
32- À ces mots de résurrection des morts, les uns se moquaient, les autres disaient :
" Nous t'entendrons là-dessus une autre fois. "
33- C'est ainsi que Paul se retira du milieu d'eux.
34- Quelques hommes cependant s'attachèrent à lui et embrassèrent la foi.
Denys l'Aréopagite fut du nombre.
Il y eut aussi une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux.»
Il y avait avec Denys, Apollophane, philosophe qui partageait ses idées.
Là se trouvaient aussi les épicuriens (verset 18)
qui faisaient consister le bonheur de l’homme dans les seules voluptés du corps,
et les stoïciens qui le plaçaient dans les vertus de l’esprit.
Or, le jour de la passion de Notre-Seigneur, au moment que les ténèbres couvrirent la terre entière,
les philosophes d'Athènes qui vécurent ce moment ne purent trouver la raison
de ce prodige dans les causes naturelles.
En effet cette éclipse ne fut pas naturelle,
parce que la lune n'était pas alors dans la région du soleil,
tandis qu'il n'y a d'éclipse que quand il y a interposition de la lune et du soleil.
Or, c'était le quinzième jour de la lune, et par conséquent elle était tout à fait éloignée du soleil;
en outre l’éclipse ne prive pas de lumière toutes les contrées du monde,
et elle ne peut durer trois heures.
Or, cette éclipse priva de lumière toutes les parties de la terre,
ce qui est positif par ce que dit saint Luc, (Luc 23: 44)
et parce que c'était le Seigneur de l’univers qui souffrait,
enfin parce qu'elle fut visible à Héliopolis en Égypte, à Rome, en Grèce et dans l’Asie-Mineure.
Elle eut lieu à Rome ; Orose l’atteste quand il dit :
« Lorsque le Seigneur fat attaché au gibet, il se fit dans l’univers un très grand tremblement de terre ;
les rochers se fendirent, et plusieurs des quartiers des plus grandes villes s'écroulèrent
par cette commotion extraordinaire. Le même jour, depuis la sixième heure,
le soleil fut entièrement obscurci, une nuit noire couvrit subitement la terre,
en sorte que l’on put voir les étoiles dans tout le ciel en plein jour ou plutôt pendant cette affreuse nuit. »
Elle eut lieu en Égypte, et saint Denys en fait mention dans une lettre à Apollophane :
« Les astres furent obscurcis par les ténèbres qui répandirent un brouillard épais;
ensuite le disque solaire dégagé repartit.
Nous avons pris la règle de Philippe d'Arridée,
et après avoir trouvé, comme du reste c'était chose fort connue,
que le soleil ne devait pas être éclipsé, je vous dis :
et Sanctuaire de science profonde, voici encore un mystère que vous ne connaissez pas.
O vous qui êtes le miroir de science, Apollophane, qu'attribuez-vous à ces secrets?»
À quoi vous m’avez répondu plutôt comme un dieu que comme un homme :
« Mon bon Denys, la perturbation est dans les choses divines.»
Et quand saint Paul, aux lèvres duquel nous étions suspendus,
nous fit connaître le jour et l’année du fait que nous avions noté,
ces signes, qui étaient manifestes, nous en firent ressouvenir ;
alors j'ai rendu les armes à la vérité, et je me suis débarrassé des liens de l’erreur. »
Il fait encore mention de cet événement dans l’épître à Polycarpe
où il dit ce qui suit en parlant de soi et d'Apollophane :
« Tous deux nous étions à Héliopolis, quand à mon grand étonnement,
nous vîmes la lune se placer en avant du soleil
(ce n'était point l’époque de la conjonction).
Nous l’avons vue de nouveau à la neuvième heure,
elle s'éloigna du soleil et vint surnaturellement se remettre de manière
qu'elle se trouvât diamétralement opposée à cet astre.»
cf Jacques de Voragine texte/contexte... Jacques Voragine bibliographe
né 1230- 1299 bienheureux, bénédictin fête 13 juillet-
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/voragine/tome03/154.htm
---.
https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_de_saint_Denys_l%E2%80%99Ar%C3%A9opagite/Lettres
-----
https://fr.wikisource.org/wiki/%C5%92uvres_de_saint_Denys_l%E2%80%99Ar%C3%A9opagite
---.
http://jesusmarie.free.fr/denis_areopagite_oeuvres.pdf
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
4 octobre saint François d’Assise (mémoire)
né 1182 Assise, duché de Spolète - 1226 3 octobre Assise, États Ponticaux –
-canonisé 1228 par le pape Grégoire IX;
-fondateur initiateur des ordres qui le prendront comme saint Patron:
trois ordres principaux du mouvement franciscain,
fondés sur la pensée et la mise en œuvres de François d'Assise,
ce mouvement monachique fut connu
pour les idéaux de pauvreté
de fraternité
d'engagement à la prédication
de la Parole évangélique...
Les franciscains sont principalement vus à travers
-l'ordre principal des frères mineurs
ou
-celui des capucins;
- des ordres féminins;
- et un ordre laïque, tiers-ordres;
L'ordre des frères mineurs apparut en 1209.
Son développement fut rapide, car il fut nécessité par la Providence,
comme nous pouvons facilement le deviner...
il devint l'un des courants monachiques
les plus influents au Moyen Âge.
Aujourd'hui, le mouvement franciscain reste présent à travers les époques,
notamment dont l'esprit du fondateur fut propagé par de nouveaux ordres,
qui continuent d'influencer profondément la société même qui reçoit en son sein les figures notoires.
telles celle de l'abbé Pierre
et le père Joseph, tous les deux capucins;
dont les actions ont profondément marqué la société française moderne.
En Italie nous rencontrons saint Padre Pio, dont la population se déplaçait pour venir en son monastère...
---.
-lectures – - Galates 8 : 14-18; Matthieu 11 : 25-30 - -
-Office des lectures- - - – Lettre de saint François à tous les fidèles. –
---.
----
-pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences- TABLE DES MATIÈRES
https://books.google.ca/books?id=PdvuGQZrIpUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
Voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472378
---.
-Voir un ancien film:
- film:
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Il y a 800 ans, François d'Assise débarquait sur les côtes égyptiennes
pour annoncer le Christ aux musulmans.
De cette rencontre, à Damiette, avec le sultan Malik Al-Kamil,
on sait seulement que le Poverello rentra sain et sauf.
Mais elle a donné une impulsion au dialogue islamo-chrétien
dont la famille franciscaine vit encore aujourd'hui sur place.
Comment les franciscains et franciscaines vivent-ils aujourd'hui leur charisme en Égypte ?
Comment cette rencontre les inspire encore au quotidien ?
Comment les autres chrétiens égyptiens en bénéficient-ils aussi ?
La rédaction de KTO vous propose de partir en images au pays des pyramides
pour y découvrir la vitalité de l'esprit franciscain
et la manière dont il se vit en cette terre d'islam.
---
NOTE: Revoir La vie de saint François, au poste précédent,
avec les occurrences ''sultan'' / ''Musulmans'' / ''Mahomet'' et mots dérivés / etc.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
LES FIORETTI DE ST. FRANÇOIS D'ASSISE
http://www.santorosario.net/francais/fioretti.htm
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Monument indescriptible?Yeshoua a écrit:En l'honneur de Saint François, voici un monument indescriptible :
LES FIORETTI DE ST. FRANÇOIS D'ASSISE
http://www.santorosario.net/francais/fioretti.htm
Je n'ai intentionnellement pas parlé des Fioretti, (que j'aime bien quand même)
qui ne sont pas de style biographique...
Cette composition tendant vers le merveilleux...
est une composition anonyme écrite en italien plus d’un siècle après la mort du saint.
L’auteur qui ne s'identifie pas est possiblement le frère Ugolino da Brunforte --né en 1262 - 1348--
qui ne l'avait donc pas connu...
Toujours populaire, et traduit dans plusieurs langues, l’ouvrage fut réédité jusqu'à aujourd'hui,
desservi à l’esprit populaire avant tout. C'est bon-enfant, un peu comme de penser parler
de saint Antoine de Padoue comme le saint que le peuple ne prie que pour retrouver les objets perdus...
Les Fioretti: des histoires merveilleuses et des anecdotes inspirées
des ‘Actus beati Francisci et sociorum eius’, qui les précèdent...
Les Fioretti ne reflète en rien le style biographique exigé par les franciscains, et cela depuis
Grégoire IX , le pape qui l'a canonisé deux ans après son décès,
qui avait demandé au frère Thomas de Celano , son compagnon et disciple,
des textes biographiques dignes de représenter l'histoire de saint François.
...
Les Fioretti , ''petites fleurs'' rédigées dans les années 1320-1330, n'a donc pas été ouvrage retenu
par les biographes des siècles suivants, comme représentatif, après la canonisation de François d'Assise,
en vue de laquelle avaient été écrites, et seules vues comme histoiques,
la Vita prima et la Vita secunda de Thomas de Celano ... (que je n'ai pas référées car je ne les ai pas trouvées en français...)
Thomas de Celano, né 1190 - 1260 à Tagliacozzo en Italie, --fêté également le 4 octobre...--
est un religieux franciscain et le premier (seul) hagiographe officiel
de François d'Assise ainsi que de Claire d'Assise (fêtée le 11 août...au lexique).
qui constitue l'une des principales sources pour la connaissance de la fondation d'origine.
Il demeure le seul premier- biographe officiel de saint François... sur lequel les autres biographies se sont appuyées:
dans son introduction il précise avoir écrit sa biographie à la demande du pape
sur base des souvenirs de saint François, et du témoignage de ses proches...
qui sont loin du merveilleux et de plus grand intérêt...
Pour demeurer dans l'esprit du lexique représentatif de ''l'histoire'',
la référence aux deux postes précédents, est donc la seule digne d'être appelée ''biographique''...
Pour le reste, la vraie histoire est ''à suivre'' selon l'indication en début du lexique...
Mais mentionner les Fioretti demeure acceptable après
avoir précisé ce que sont ces petites fleurs... ''merveilleuses'',
qui ne sont pas dénuées d'intérêt... loin de là.
Bryand
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
5 octobre– Sainte Marie-Faustine- ( )
-baptisée Hélène Kowalski
née 1905 25 août- 1938 5 octobre –
-béatifiée 1993 par le pape Jean-Paul II;
-canonisée 2000 par Jean-Paul II-
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier son grand message de la Miséricorde Divine
et montre un modèle de perfection chrétienne fondée
sur la confiance en Dieu
et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanislaw Kowalski,
agriculteurs dans le village de Głogowiec.
Au baptême, dans l'église paroissiale de Ðwinice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène.
Depuis son enfance, elle se distingua
par l'amour de la prière,
l'assiduité,
l'obéissance
et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
-1914: À neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue,
consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.
Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans.
Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents
comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, ºódï et Ostrówek.
voir la biographie des années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487326
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Célébration, méditations dans la 27e semaine:
---mercredi 5 octobre 2022 27e C Comme le grand frère…
L’Église doit être de louange universelle. . .
1-Galate 2 : 1-2, 7-14 Ils reconnurent la grâce qui m’a été donnée.
2-psaume 116 : 1, 2 (Ps 116 (117), ) R/ Allez dans le monde entier
proclamer la Bonne Nouvelle. Alléluia ! (Marc 16 : 15)
-acclamation Romains 8 : 15 Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.! Alléluia.
3- évangile Luc 11 : 1-4 Seigneur apprends-nous à prier. Notre Père.
4---bréviaire 1 Timothée 4 : 1—5 : 2 Timothée, sois un bon serviteur du Christ Jésus.
5-lettre de saint Ignace d’Antioche aux Tralliens.
Renaître dans la foi. Croire à la réalité de l’Incarnation.
- -
_____________________________________
-Galate 2 : 1-2, 7-14 Ils reconnurent la grâce qui m’a été donnée.
--intro : Après son premier voyage missionnaire, Paul s’est rendu à Jérusalem,
où il a reçu l’approbation de Jacques, Pierre et Jean.
Néanmoins, lors de l’incident qui l’opposa à Pierre à Antioche,
il a dû défendre la liberté pour laquelle il combat.
Au début l’Église est en concertation assidue afin d’édifier
ce qu’il y a à faire reconnaître universellement :
c’est le rôle de Pierre de le reconnaître et accepter le partage qu’on lui amène.
Ainsi Pierre reconnût la réquisition de Paul de ne pas se laisser intimider par les juifs judaïsant
qui refusent aux païens le droit de demander d’entrer dans l’Église sans la circoncision.
C’est l’origine du concile de Jérusalem
où la voix universelle de Pierre se fera attendre et entendre;
la circoncision ne sera plus une exigence doctrinale: telle avait été la réquisition de Paul, poussé par l'Esprit.
La réquisition comme l'acceptation sera mues par l'Esprit,
mues par les voix établies, toujours par le même Esprit.
- Plusieurs ministères mus par le même Esprit:
1 Corinthiens 12
«4- Il y a, certes, diversité de dons spirituels, mais c'est le même Esprit ;
5- diversité de ministères, mais c'est le même Seigneur ;
6- diversité d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous.
7- À chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun.
8- À l'un, c'est un discours de sagesse qui est donné par l'Esprit ;
à tel autre un discours de science, selon le même Esprit ;
9- à un autre la foi, dans le même Esprit ;
à tel autre les dons de guérisons, dans l'unique Esprit ;
10- à tel autre la puissance d'opérer des miracles ;
à tel autre la prophétie ;
à tel autre le discernement des esprits ;
à un autre les diversités de langues,
à tel autre le don de les interpréter.
11- Mais tout cela, c'est l'unique et même Esprit qui l'opère,
distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l'entend.
12- De même, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres,
et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité,
ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ.
13- Aussi bien est-ce en un seul Esprit que nous tous avons été baptisés
en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres,
et tous nous avons été abreuvés d'un seul Esprit.
14- Aussi bien le corps n'est-il pas un seul membre, mais plusieurs.»
« Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem ;
j’étais avec Barnabé, et j’avais aussi emmené Tite.
J’y montais à la suite d’une révélation,
et j’y ai exposé l’Évangile que je proclame parmi les nations ;
je l’ai exposé en privé, aux personnages les plus importants,
car je ne voulais pas risquer de courir ou d’avoir couru pour rien.
Or, ils ont constaté que l’annonce de l’Évangile m’a été confiée pour les incirconcis, c’est-à-dire les païens,
comme elle l’a été à Pierre pour les circoncis, c’est-à-dire les Juifs.
En effet, si l’action de Dieu a fait de Pierre l’Apôtre des circoncis,
elle a fait de moi l’Apôtre des nations païennes.
Ayant reconnu la grâce qui m’a été donnée, Jacques, Pierre et Jean,
qui sont considérés comme les colonnes de l’Église,
nous ont tendu la main, à moi et à Barnabé,
en signe de communion, montrant par là que nous sommes,
nous, envoyés aux nations, et eux, aux circoncis.
Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres,
ce que j’ai pris grand soin de faire.
Mais quand Pierre est venu à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement,
parce qu’il était dans son tort.
En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques,
Pierre prenait ses repas avec les fidèles d’origine païenne.
Mais après leur arrivée, il prit l’habitude de se retirer et de se tenir à l’écart,
par crainte de déplaire à ceux qui étaient d’origine juive.
Tous les autres fidèles d’origine juive jouèrent la même comédie que lui,
si bien que Barnabé lui-même se laissa entraîner dans ce jeu.
Mais quand je vis que ceux-ci ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile,
je dis à Pierre devant tout le monde :
''Si toi qui es juif, tu vis à la manière des païens et non des Juifs,
pourquoi obliges-tu les païens à suivre les coutumes juives ?'' »
-acclamation Romains 8 : 15 Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
c’est en lui que nous crions « Abba », Père.! Alléluia.
3- Luc 11 : 1-4 Seigneur apprends-nous à prier.
--intro : La prière tient, dans l’évangile de saint Luc, une place de premier plan.
C’est en voyant Jésus prier qu’un des disciples
est poussé par l'Esprit à lui demander de leur apprendre à prier.
« Il arriva que Jésus, en un certain lieu, était en prière.
Quand il eut terminé, un de ses disciples lui demanda :
''Seigneur, apprends-nous à prier, comme Jean le Baptiste,
lui aussi, l’a appris à ses disciples.''
Il leur répondit :
''Quand vous priez, dites :
“Père, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, comme nous-mêmes,
nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation.” »
Notre Père.
-------
2-psaume 116 : 1, 2 (Ps 116 (117), ) R/ Allez dans le monde entier
proclamer la Bonne Nouvelle. Alléluia ! (Marc 16 : 15)
—Louez le Seigneur, tous les peuples ;
fêtez-le, tous les pays ! Laudate Dominum!
Louez le Seigneur!
—Son amour envers nous
s’est montré le plus fort ;
éternelle est la fidélité du Seigneur !
---------
4---bréviaire 1 Timothée 4 : 1—5 : 2 Timothée, sois un bon serviteur du Christ Jésus.
--intro : Le disciple de Paul est jeune : celui-ci l’exhorte à réveiller sa foi,
à veiller sur lui-même et son enseignement,
puisqu’il a mis son espérance dans le Dieu vivant.
« 1- L’Esprit dit clairement qu’aux derniers temps certains abandonneront la foi,
pour s’attacher à des esprits trompeurs, à des doctrines démoniaques ;
2- ils seront égarés par le double jeu des menteurs dont la conscience est marquée au fer rouge ;
3- ces derniers empêchent les gens de se marier, ils disent de s’abstenir d’aliments,
créés pourtant par Dieu pour être consommés dans l’action de grâce
par ceux qui sont croyants et connaissent pleinement la vérité.
4- Or tout ce que Dieu a créé est bon, et rien n’est à rejeter si on le prend dans l’action de grâce,
5- car alors, cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière.
6- En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon serviteur du Christ Jésus,
nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu a s toujours suivie.
7- Quant aux récits mythologiques, ces racontars de vieilles femmes,
écarte-les. Exerce-toi, au contraire, à la piété.
8- En effet, l’exercice physique n’a qu’une utilité partielle,
mais la piété est UTILE tout, car elle est promesse de vie,
de vie présente et de vie future.
9- Voilà une parole digne de foi, et qui mérite d’être accueillie sans réserve :
10- si nous nous donnons de la peine et si nous combattons,
c’est parce que nous avons mis notre espérance dans le Dieu vivant,
qui est le Sauveur de tous les hommes
et, surtout des croyants.
11- Voilà ce que tu dois prescrire et enseigner.
12- Que personne ne méprise ta jeunesse;
mais sois pour les fidèles un modèle
par ta parole et ta conduite, par ta charité, ta foi et ta pureté.
13- En attendant que je vienne, applique-toi à lire l’Écriture aux fidèles,
à les encourager et à les instruire.
14- Ne néglige pas le don de la grâce en toi,
qui t’a été donné au moyen d’une prophétie,
avec l'imposition des mains du sacerdoce.
15- Prends à cœur tout cela, applique-toi, afin que tous voient tes progrès.
16- Veille sur toi-même et sur ton enseignement.
Maintiens-toi dans ces dispositions.
En agissant ainsi, tu obtiendras le salut,
et pour toi-même et pour ceux qui t’écoutent.
5: 1- Ne réprimande pas un ancien,
mais supplie comme un père,
les jeunes gens comme des frères,
2- les femmes âgées comme des mères,
et les plus jeunes comme des sœurs, en toute chasteté. »
---
5-lettre de saint Ignace d’Antioche aux Trallie
Renaître dans la foi. Croire à la réalité de l’Incarnation.
« Mes bien-aimés, en pratiquant une douce patience,
devenez une nouvelle créature,
dans la foi qui est la chair du Seigneur,
et dans la charité qui est le sang de Jésus Christ.
Que personne parmi vous n'ait de grief contre son prochain.
Ne fournissez pas de prétexte aux païens
pour blasphémer la communauté de Dieu,
à cause de quelques insensés.
En effet, malheur à celui qui, par sa légèreté, fait blasphémer mon nom.
N'écoutez donc pas
quand on vous parle d'autre chose que de Jésus Christ,
issu de David,
fils de Marie,
qui est véritablement né,
qui a mangé et qui a bu,
qui a été véritablement crucifié,
et qui est mort sous les regards des créatures
du ciel, de la terre et des enfers,
qui est aussi véritablement ressuscité d'entre les morts.
C'est son Père qui l'a ressuscité
et c'est lui aussi, le Père,
qui, à la ressemblance de Jésus Christ,
nous ressuscitera en lui,
en qui nous croyons
et en dehors de qui
nous n'avons pas la vie véritable. ~
Fuyez les plantes parasites et vénéneuses de l'hérésie :
elles produisent un fruit mortel,
et celui qui en mange meurt aussitôt.
Ces gens-là ne sont pas une plantation du Père.
S'ils l'étaient, ils apparaîtraient comme des rameaux de l'arbre de la croix,
et leur fruit serait incorruptible. C'est par cette croix
que le Christ dans sa passion vous appelle,
vous qui êtes ses membres.
La tête ne peut être engendrée sans les membres,
et Dieu nous promet cette union,
lui qui est lui-même union.
Je vous salue de Smyrne,
en même temps que
les représentants des Églises de Dieu
qui sont ici avec moi,
qui m'ont réconforté en toute chose,
quant au corps et à l'esprit.
Par mes liens, que je porte partout
à cause de Jésus Christ tout en priant pour atteindre Dieu,
je vous exhorte :
Persévérez dans la concorde
et dans la prière commune.
Car il convient que chacun de vous,
et particulièrement les presbytres,
vous réconfortiez votre évêque
en l'honneur du Père de Jésus Christ et des Apôtres.
Je souhaite que vous m'écoutiez avec charité,
pour que ma lettre ne porte pas témoignage contre vous.
Et priez pour moi qui ai besoin de votre charité
dans la miséricorde de Dieu,
pour être digne d'avoir part à l'héritage
que je suis sur le point d'obtenir,
et pour ne pas être écarté.
La charité des Smyrniotes et des Éphésiens vous salue.
Souvenez-vous dans vos prières de l'Église qui est en Syrie.
Je ne suis pas digne d'en porter le nom,
étant le dernier de ses fidèles.
Portez-vous bien en Jésus Christ,
soyez soumis à l'évêque comme au commandement du Seigneur,
et soyez soumis également au presbytérium.
Chacun de vous,
aimez-vous les uns les autres
d'un cœur sans partage.
Mon esprit se sacrifie pour vous,
non seulement maintenant mais aussi lorsque je rejoindrai Dieu.
Je suis encore en danger,
mais il est fidèle, le Père, en Jésus Christ,
pour exaucer ma prière et la vôtre.
En lui, soyez irréprochables. »
---------
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bryand a écrit:Monument indescriptible?Yeshoua a écrit:En l'honneur de Saint François, voici un monument indescriptible :
LES FIORETTI DE ST. FRANÇOIS D'ASSISE
http://www.santorosario.net/francais/fioretti.htm
Je n'ai intentionnellement pas parlé des Fioretti, (que j'aime bien quand même)
qui ne sont pas de style biographique...
Cette composition tendant vers le merveilleux...
est une composition anonyme écrite en italien plus d’un siècle après la mort du saint.
L’auteur qui ne s'identifie pas est possiblement le frère Ugolino da Brunforte --né en 1262 - 1348--
qui ne l'avait donc pas connu...
Toujours populaire, et traduit dans plusieurs langues, l’ouvrage fut réédité jusqu'à aujourd'hui,
desservi à l’esprit populaire avant tout. C'est bon-enfant, un peu comme de penser parler
de saint Antoine de Padoue comme le saint que le peuple ne prie que pour retrouver les objets perdus...
Le style est bon-enfant et merveilleux, et moins encore que la personne de Saint François qui est à lui seul un miracle, une merveille plus grande encore (pour tout croyant) que l’œuvre du point de vue de la lettre ou de la Création elle même. Cette œuvre montre bien que chaque Saint est en soit un miracle Divin c'est dans cet esprit que je l'ai posté.
Après pour les dates ou la rédaction l'esprit souffle ou et quand il veut .... Il y a pour tout les gouts
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
http://www.santorosario.net/francais/fioretti.htm
Les Fioretti de saint François d’Assise, original en italien
I Fioretti di san Francesco sont
un recueil d'anecdotes,
de miracles et d'histoires (réels bien entendues)
mais racontées en style d'histoires merveilleuses et légendaires
ton naïf et humoristique des réels miracles,
raconté en 53 petites histoires-chapitres- (11 fioretti)
qui sont advenus autour de saint François d’Assise et de ses premiers disciples.
Dans un climat permanent de poésie, les Fioretti ont le charme des fables.
Ce qui n'enlève rien à l'histoire de ce grand saint parmi les saints.
Les séquences se déroulent pour l’essentiel dans les régions italiennes, qui sont nommées
ajourd'hui localisées de l'Ombrie, des Marches et de Toscane.
L'ouvrage comporte donc 53 chapitres, très courts et anecdotiques,
débutant à Assise et se terminant à Mogliano.
Daté de la fin du 14e siècle., cet ouvrage fut composé anonymement en langue italienne
plus d’un siècle après la mort du saint.
Il demeure peu fiable du point de vue biographique,
c'est la raison pour laquelle il n'a pas été mis au lexique qui stipule bien son intention purement biographique...
Il demeure toutefois sur fond véritable historiquement établi
dans les faits, c'est pourquoi il eut une influence considérable sur l’image populaire que le cours des générations
apprécia unanimement de ce saint parmi les saints les plus authentiques...
---.
De nombreux films ont été fait en ce style mêlant la véritable histoire aux récits racontés en style merveilleux,
celui qui plaît bien à tous.
-autre exemple de film:
https://www.cinemacentansdejeunesse.org/videos/les-11-fioretti-pluie.html
- exemple du style rencontré dans les Fioretti:
CHAPITRE 21CHAPITRE 21Comment saint François pacifia le loup avec le peuple d'AgobbioAu temps où saint François demeurait dans la ville d'Agobbio, apparut un très grand loup, terrible et féroce, qui dévorait non seulement les animaux, mais aussi les hommes; en sorte que tous les habitants étaient dans une grande peur, parce qu'il s'approchait souventefois de la ville. Et tous allaient armés quand ils sortaient des terres, comme s'ils allaient au combat; et malgré tout cela, qui le rencontrait seul ne pouvait se défendre de lui. Et par peur de ce loup ils en vinrent au point que personne n'était assez hardi pour sortir hors de la ville. C'est pourquoi saint François ayant compassion des hommes de la ville, voulut sortir face à ce loup, bien que les habitants le lui déconseillassent tout à fait: et ayant fait le signe de la sainte croix, il sortit hors de la ville, lui et ses compagnons, mettant en Dieu toute sa confiance. Et les autres, hésitant à aller plus loin, saint François prend le chemin vers le lieu où était le loup. Et voici que, devant beaucoup d'habitants qui étaient venus voir ce miracle, ledit loup alla à la rencontre de saint François, la gueule ouverte; et saint François s'approchant de lui, fit sur lui le signe de la croix, l'appela à lui et lui parla ainsi: "Viens ici, frère loup, je te commande de la part du Christ de ne faire de mal ni à moi, ni à personne". Admirable à dire! Aussitôt que saint François eut tracé la croix, le terrible loup ferma la gueule et cessa de courir. Et, le commandement fait, il vint paisiblement comme un agneau, se jeter couché aux pieds de saint François.Alors saint François lui parla ainsi: "Frère loup, tu fais beaucoup de dommages en ces endroits, et tu as commis de très grands méfaits, abîmant et tuant les créatures de Dieu sans sa permission. Et non seulement tu as tué et dévoré les bêtes, mais tu as eu la hardiesse de tuer et d'abîmer les hommes faits à l'image de Dieu; pour cela tu mérites les fourches comme un voleur et un assassin très méchant et tout le monde crie et murmure contre toi, et toute cette contrée t'a en inimitié. Mais je veux, frère loup, faire la paix entre toi et ceux-ci, que tu ne les offenses plus, et qu'ils te pardonnent chaque offense passée, et ni les hommes, ni les chiens ne te persécuteront plus". Ces paroles dites, le loup, par les mouvements de son corps, de sa queue et de ses oreilles et en inclinant la tête montrait qu'il acceptait ce que saint François disait et qu'il voulait l'observer. Alors saint François dit: "Frère loup, puisqu'il te plaît de faire et de tenir cette paix, je te promets de te faire donner toujours ce qu'il te faut, tant que tu vivras, par les hommes de cette ville, et ainsi tu ne pâtiras plus de la faim, car je sais bien que c'est la faim qui t'a fait commettre tout ce mal. Mais puisque je t'obtiendrai cette grâce, je veux, frère loup, que tu me promettes de ne plus jamais nuire à aucun homme, ni à aucun animal. Me promets-tu cela?" Et le loup, en inclinant la tête, fit le signe évident qu'il promettait. Et saint François dit: "Frère loup, je veux que tu me fasses foi de cette promesse, afin que je puisse m'y fier". Et saint François étendant la main pour recevoir sa foi, le loup leva sa patte droite de devant et la posa familièrement sur la main de saint François, lui donnant ainsi le signe de foi qu'il pouvait. Alors saint François dit: "Frère loup, je te commande, au nom de Jésus-Christ, de venir avec moi maintenant, sans rien craindre; et nous allons conclure cette paix au nom de Dieu". Et le loup obéissant s'en vint avec lui comme un doux agneau. Ce que voyant, les habitants s'émerveillèrent grandement. Et subitement cette nouveauté se sut par toute la ville; aussi, tout le monde, grands et petits, hommes et femmes, jeunes et vieux furent attirés vers la place pour voir le loup avec saint François.Et tout le peuple y étant réuni, saint François se leva, et prêcha, leur disant entre autres choses comment pour leurs péchés Dieu permettait de tels fléaux; "La flamme de l'enfer, qui doit durer éternellement pour les damnés, est beaucoup plus dangereuse que ne l'est la rage du loup, qui ne peut tuer que le corps; combien donc est à craindre la bouche de l'enfer quand la gueule d'un petit animal tient une telle multitude dans la peur et la terreur. Tournez-vous donc vers Dieu, mes bien-aimés, faites pénitence de vos péchés, et Dieu vous délivrera du loup dans le présent, et dans le futur, du feu éternel".Et la prédication terminée, saint François dit: "Ecoutez mes frères: frère loup qui est ici devant vous, m'a promis, et il m'en a donné sa foi, de faire la paix avec vous et de ne jamais plus vous offenser en rien, si vous lui promettez de lui donner chaque jour ce qui lui est nécessaire. Et moi je me porte garant pour lui qu'il observera fermement le pacte de la paix".Alors tout le peuple d'une seule voix promit de toujours le nourrir. Et saint François dit au loup devant tout le peuple: "Et toi, frère loup, promets-tu d'observer avec ceux-ci les accords de paix, que tu n'offenseras plus ni les animaux, ni les hommes, ni aucune créature". Et le loup s'agenouille, incline la tête, et par de doux mouvements du corps et du cou et des oreilles, démontre autant qu'il lui est possible, de vouloir observer avec eux chaque condition du pacte. Saint François dit: "Frère loup, je veux que, comme tu m'as donné, hors des portes, foi de cette promesse, ainsi, devant tout le peuple, tu me donnes foi de ta promesse et que tu ne me tromperas pas dans la garantie que j'ai donnée pour toi". Alors le loup, levant la patte droite, la pose dans la main de saint François. Aussi, pour cet acte et les autres dits ci-dessus, il y eut tant d'admiration et d'allégresse dans tout le peuple, tant pour la dévotion du saint et pour la nouveauté du miracle et pour la paix du loup, que tous commencèrent à crier vers le ciel, louant et bénissant Dieu de leur avoir envoyé saint François qui par ses mérites les avait délivrés de la gueule de la bête cruelle.Ledit loup vécut ensuite deux années à Agobbio; et il entrait familièrement dans les maisons, de porte à porte, sans faire de mal à personne et sans qu'il lui en soit fait; et il fut courtoisement nourri par les habitants; et s'en allant ainsi par la ville et par les maisons, jamais aucun chien n'aboyait après lui. Finalement, après deux années, frère loup mourut de vieillesse. Ce dont les habitants eurent beaucoup de douleur; car, en le voyant aller ainsi paisible par la ville, ils se rappelaient mieux la vertu et la sainteté de saint François.A la louange du Christ. Amen.
Dernière édition par Bryand le Jeu 13 Oct 2022 - 12:02, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
6 octobre saint Bruno (commémoraison)
né v 1030 Cologne aujourd'hui en Allemagne - 1101 Calabre, Serra San Bruno, Italie –
-canonisé 1514 -culte privé autorisé , Grande-Chartreuse
étendu à l'Église universelle
au concile de Trente-
-lectures –Exode 32 : 7-14; Luc 9 : 57-62-
-Office des lectures- - - – Lettre de saint Bruno à ses fils chartreux –
-----
Bruno est né à Cologne, vers 1030...
-Cologne (en allemand : Köln, en kölsch : Kölle) est une ville
de l'Ouest de l'Allemagne, en Rhénanie-du-Nord–Westphalie.
Avec presque 1,1 million d'habitants en juin 2019, Cologne est la plus grande ville du
Land, devant Düsseldorf et Dortmund, et la quatrième ville d'Allemagne par sa population,
derrière Berlin, Hambourg et Munich.
Traversée par le Rhin, son agglomération de plus de deux millions d'habitants constitue le sud de l'aire métropolitaine Rhin-Ruhr,
au cœur de la mégalopole européenne.
La ville est notamment célèbre pour sa cathédrale, classée au patrimoine mondial de l'Unesco,
ainsi que pour l'eau de Cologne.-
C'est là qu'il reçoit sa première formation intellectuelle et qu'il devint chanoine.
Puis il se rendit à Reims, où il enseigna.
« Maître Bruno », un professeur de théologie
très écouté de l'une des écoles les plus réputées de son temps.
Pourtant il se heurtera à son évêque ;
mais à cet évêque, homme qui n'était pas un modèle de vie évangélique
il lui advînt d'être déposé de sa charge épiscopale.
On proposa l'évêché à Bruno; ce qu'il refusa car il aspirait à un autre appel.
Au début de l'année 1084, saisi de se conformer à son appel,
Bruno céda tous ses biens pour vivre en ermitage.
Abandonnant sa chaire, il se retira près de Molesme,
et par la suite il ira plus au sud dans le massif de la Chartreuse,
où il instaurera un type de vie monastique assez proche,
sous certains aspects, de celle qu'avait conçue saint Romuald --né 951- 1927 fête 19 juin--
Après sa première brève réalisation d'ermite, qui n'était pas fait pour lui,
il s'installe plus au sud avec six compagnons, en semi-ermitage,
dans le massif montagneux de la Grande Chartreuse, près de Grenoble.
Ce site donnera son nom au nouvel Ordre religieux
qu'il se sent appelé à fonder.
Cet ordre n'aura pas à se réformer,
car il ne tombera jamais dans le relâchement
que d'autres connaîtront au cours de l'histoire.
Ses disciples et compagnons chartreux mèneront une vie semi-érémitique,
pour partager leur solitude dans des cellules individuelles et une vie communautaire.
Si, comme toutes les institutions de l'Église,
elle a dû réaliser une certaine adaptation aux temps qui sont les nôtres,
la vie cartusienne n'a rien perdu de son importance.
Mais bientôt, Bruno sera appelé à Rome par Urbain II. -172e pape 1185 - 1187-
Sa nouvelle fondation continuera le maintien, bien dirigée par des successeurs,
que par des lettres Bruno encouragera et s'enquerra...
-Office des lectures- - - – Lettre de saint Bruno à ses fils chartreux –
- Lettre de saint Bruno à ses fils chartreux:
« J'ai appris, par les récits détaillés et si consolants
de notre bienheureux frère Landuin,
--------
((Sur le conseil de Robert de Molesme, --né 1022- 1111--,
fondateur de l'abbaye de Molesme et de l'abbaye de Cîteauc fête 30 avril--
Bruno se rend au milieu de l'été 1084 avec six compagnons
(Landuin, théologien toscan réputé,
Étienne de Bourg
et Étienne de Die, deux chanoines de Saint-Ruf en Dauphiné,
le prêtre Hugues,
et André et Guérin, deux laïcs ou convers)
auprès d'Hugues de Châteauneuf, l'évêque de Grenoble, --né 1053- 1132 fête 1er avril--
qui lui suggère de s'installer juste au-dessus de la ville,
dans la solitude sauvage du massif de la Chartreuse où il reste six ans. ))
-------
avec quelle inflexible rigueur vous suivez une observance sage
et vraiment digne d'éloges:
il m'a parlé de votre saint amour, de votre zèle infatigable
pour tout ce qui touche la pureté du cœur et la vertu:
mon esprit en exulte dans le Seigneur.
Oui, vraiment j'exulte et je me sens porté à la louange
et aux actions de grâce envers le Seigneur,
et cependant je soupire amèrement.
J'exulte certes - cela est juste - à voir croître les fruits de vos vertus,
mais je déplore et je rougis de rester inerte et négligent dans la misère de mes péchés.
Réjouissez-vous donc, mes frères très chers,
pour votre bienheureux sort
et pour les largesses de grâce que Dieu répand sur vous.
Réjouissez-vous d'avoir échappé aux flots agités de ce monde,
où se multiplient les périls et les naufrages.
Réjouissez-vous d'avoir gagné le repos tranquille et la sécurité d'un port caché:
beaucoup désirent s'y rendre, beaucoup font même
un effort pour l'atteindre et n'y parviennent point.
Beaucoup même, après en avoir joui, en ont été rejetés,
parce qu'aucun d'eux n'en avait reçu la grâce d'en haut.
Aussi, mes frères, tenez-le pour certain et prouvé :
personne, après avoir joui d'un bien si désirable,
ne vient de quelque manière à le perdre sans en éprouver un regret continuel,
s'il prend à cœur le salut de son âme.
De vous, mes bien-aimés frères convers, je dis:
mon âme glorifie le Seigneur, car je considère la magnificence de sa miséricorde sur vous,
d'après l'exposé de votre prieur et père très aimant, qui est rempli de joie et de fierté à votre sujet.
Je me réjouis moi aussi, car bien que vous n'ayez pas la science des lettres,
le Dieu tout-puissant grave de son doigt dans vos cœurs non seulement l'amour,
mais la connaissance de sa loi sainte:
vous montrez en effet par vos œuvres ce que vous aimez et ce que vous connaissez.
Car vous pratiquez avec tout le soin et le zèle possibles la véritable obéissance.
Il est par là évident que vous recueillez avec sagesse
le fruit excellent et vivifiant des divines Écritures. »
...
Le fondateur ne reviendra jamais à la Grande Chartreuse.
Cependant, il ne restera que peu de temps à la cour pontificale.
Il obtiendra du pape l'autorisation de reprendre la vie en solitude.
Il s'installera en Calabre,
https://divinebox.fr/monastere-grande-chartreuse-histoire/
où naîtra la deuxième maison de l'ordre.
Il y mourut le 6 octobre 1101...
---.
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=nmWM3ORNlmQC&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Ven 7 Oct 2022 - 9:08, édité 10 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
7 octobre Notre-Dame du Rosaire (mémoire)
- –
-lectures –Actes 1: 12-14; Luc 1: 26-38-
-Office des lectures- - - Homélie de saint Bernard ''SUR l'AQUEDUC''–
-----
- Homelie de saint Bernard ''SUR l'AQUEDUC'':
« L'ange dit à Marie :
L'enfant qui va naître de toi sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Lui, la source de la Sagesse, le Verbe du Père dans les lieux très hauts !
Ce Verbe, c'est par ton intermédiaire,
Vierge sainte, qu'il se fera chair ;
de la sorte, celui qui dit :
Je suis dans le Père et le Père est en moi,
peut dire cependant :
C'est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Au commencement était le Verbe.
Déjà la source jaillissait, mais ce n'était encore qu'à l'intérieur d'elle-même.
Et le Verbe était avec Dieu, habitant une lumière vraiment inaccessible.
Et le Seigneur disait dès le début :
Je forme des projets de paix, non de malheur.
Mais il est caché tout au fond de toi, ton projet, et son contenu, nous ne le connaissons pas.
Qui en effet a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ?
C'est pourquoi le projet de paix est descendu dans une œuvre de paix :
Le Verbe s'est fait chair, et
il habite dès lors en nous.
Il habite à coup sûr dans nos cœurs par la foi,
il habite dans notre mémoire,
il habite dans notre pensée,
et il descend jusque dans notre imagination elle-même.
Auparavant, en effet, quelle idée l'homme pouvait-il se faire de Dieu,
sinon peut-être celle d'une idole qu'avait fabriquée son cœur ?
C'est que Dieu était incompréhensible et inaccessible, invisible et parfaitement irreprésentable.
Mais maintenant
il a voulu qu'on puisse le comprendre,
il a voulu qu'on puisse le voir,
il a voulu qu'on puisse le saisir par la pensée.
De quelle manière ? demandes-tu.
Sans nul doute
en étant couché dans une crèche,
en reposant sur le sein de la Vierge,
en prêchant sur la montagne,
en passant la nuit à prier ; non moins qu'
en étant cloué à la croix,
en devenant livide dans la mort, libre parmi les morts et régnant sur l'enfer ; enfin
en ressuscitant le troisième jour,
en montrant aux Apôtres la marque des clous,
signes de sa victoire, et pour finir
en regagnant devant eux les secrets du ciel.
De tous ces événements, en est-il un qui ne susciterait pas en nous une pensée vraie, fervente, sainte ?
Que je pense à l'un d'entre eux, n'importe lequel, c'est à Dieu que je pense,
et à travers tout cela, il est, lui, mon Dieu. Méditer ces événements,
c'est la sagesse même, je l'ai dit, et j'estime que
l'intelligence avisée
consiste à faire remonter en soi le souvenir
que l'on garde de leur douceur,
une douceur comme celle des amandes
que produisit avec abondance le bâton du prêtre Aaron,
la douceur que
Marie puisa largement dans les hauteurs,
pour la reverser sur nous. »
Le Saint Rosaire trouve ses origines en 1212
lorsque saint Dominique de Guzman,--né 1170-1221 fête 8 août--
lors de son séjour à Toulouse,
vit la Vierge Marie qui lui donna le Rosaire, comme réponse à l'une de ses prières,
pour savoir comment combattre l'hérésie albigeoise.
-chercher occurrences Albigeois-
lien: entrer ici
----
La victoire qu'il remporta l'amena à voir dans la récitation du rosaire
l'instrument grâce auquel il pourrait trouver refuge et réconfort,
force et confiance pour affronter et surmonter les difficultés de la vie,
trouvant dans la couronne le "bouclier" pour vaincre les hérésies.
https://www.vaticannews.va/fr/vacances-liturgiques/notre-dame-du-rosaire-.html
---.
Voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487394
----------------------.
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
-tome I-
https://books.google.ca/books?id=fL1wedfdKWMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-tome II
https://books.google.mu/books?id=FkOUAy6QEeIC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
--.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Célébration, méditations dans la 27e semaine:
---samedi 8 octobre 2022 27e C Notre père Abraham.
1-Galate 3 : 22-29 Vous êtes tous fils de Dieu par la foi.
2–psaume 104 : 2-3, 4-5, 6-7 (Ps 104 (105), )
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu
de son alliance. Alléluia ! (Ps 104 : 8a)
-acclamation Luc 11 : 28 Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu,
et qui la gardent ! alléluia.
3- évangile Luc 11 : 27-28 '' Heureuse la mère qui t’a porté en elle !
– Heureux plutôt
ceux qui écoutent la parole de Dieu ! ''
4---bréviaire 1 Timothée 6 : 11-21 Rester fidèle jusqu’au retour du Seigneur.
5-homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile. Les ouvriers sont peu nombreux.
- -
_____________________________________
1-Galate 3 : 22-29 Vous êtes tous fils de Dieu par la foi.
--intro : La Loi ne fut qu’une institution
provisoire
et imparfaite,
destinée à préparer les hommes au Christ.
Celui-ci venu, elle doit disparaître.
Seule la foi au Christ nous rend fils de Dieu
et héritier de la promesse faite à Abraham.
« Frères, l’Écriture a tout enfermé sous la domination du péché,
afin que ce soit par la foi en Jésus Christ
que la promesse s’accomplît pour les croyants.
Avant que vienne la foi en Jésus Christ,
nous étions des prisonniers,
enfermés sous la domination de la Loi,
jusqu’au temps
où cette foi devait être révélée.
Ainsi, la Loi, comme un guide,
nous a menés jusqu’au Christ
pour que nous obtenions de la foi la justification.
Et maintenant que la foi est venue,
nous ne sommes plus soumis à ce guide.
Car tous, dans le Christ Jésus, vous êtes fils de Dieu par la foi.
En effet, vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ ;
il n’y a plus ni juif ni grec,
il n’y a plus ni esclave ni homme libre,
il n’y a plus l’homme et la femme,
car tous, vous ne faites plus qu’un dans le Christ Jésus.
Et si vous appartenez au Christ,
vous êtes de la descendance d’Abraham :
vous êtes héritiers selon la promesse. »
-------
2–psaume 104 : 2-3, 4-5, 6-7 (Ps 104 (105), )
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu
de son alliance. Alléluia ! (Ps 104 : 8a)
—Chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous
de son nom très saint :
joie pour les cœurs
qui cherchent Dieu !
—Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face ;
souvenez-vous des merveilles qu’il a faites,
de ses prodiges, des jugements qu’il prononça,
—Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis,
le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.
-------
3- Luc 11 : 27-28 '' Heureuse la mère qui t’a porté en elle !
– Heureux plutôt
ceux qui écoutent
la parole de Dieu ! ''
--intro : Pour Jésus, la parenté charnelle
s’efface devant la parenté spirituelle
de ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent.
La tradition se sert de cette péricope
pour glorifier la Mère de Dieu
'' qui a conçu dans son esprit
avant de concevoir
dans son corps
le Verbe de Dieu '' (saint Léon le Grand).
« En ce temps-là, comme Jésus était en train de parler,
une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire :
'' Heureuse la mère qui t’a porté en elle,
et dont les seins t’ont nourri ! ''
Alors Jésus lui déclara : '' Heureux plutôt ceux qui écoutent
la parole de Dieu, et qui la gardent !'' »
------
5-homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile.
Les ouvriers sont peu nombreux.
« Écoutons ce que dit le Seigneur aux prédicateurs qu'il envoie :
La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour la moisson.
Les ouvriers sont peu nombreux
pour une moisson abondante ;
nous ne pouvons le répéter sans une grande tristesse.
Il y a des gens pour entendre dire de bonnes choses,
il n'y en a pas pour les dire.
Le monde est rempli de prêtres,
mais on rencontre rarement un ouvrier dans la moisson de Dieu ;
nous acceptons bien la fonction sacerdotale,
mais nous ne faisons pas le travail de cette fonction.
Considérez, frères très chers, considérez le poids de cette parole :
Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Vous-mêmes, priez pour nous,
afin que nous puissions faire le travail auquel vous avez droit :
/ Travaillons à la moisson
qui est abondante
afin d'agrandir
la famille de Dieu:
que notre langue
ne soit pas engourdie,
quand il faut exhorter ;
une fois que nous avons accepté
la charge de la prédication,
que notre silence
ne nous assigne pas devant le juste juge !
Souvent en effet la langue des prédicateurs est paralysée
par leurs mauvaises dispositions ;
mais souvent, c'est par la faute de leurs peuples
que les supérieurs s'abstiennent de prêcher.
La langue des prédicateurs est paralysée
par leurs mauvaises dispositions, nous dit le Psalmiste :
Dieu déclare au pécheur :
Comment peux-tu redire mes lois ?
Et que la parole des prédicateurs soit arrêtée
par les vices de leurs peuples,
le Seigneur le dit à Ézéchiel :
Je ferai adhérer ta langue à ton palais,
tu seras muet et tu cesseras de les avertir,
car c'est une engeance de rebelles.
Comme s'il disait clairement :
La prédication te sera enlevée
car, puisque ce peuple me défie par sa conduite,
il ne mérite pas d'être exhorté à la vérité.
Par suite de quel vice la parole est retirée au prédicateur,
il n'est pas facile de le savoir.
Mais ce que l'on sait avec certitude,
c'est que le silence du pasteur est nuisible
quelquefois à lui-même,
mais toujours à son peuple. ~
Il y a encore autre chose, frères très chers,
qui m'afflige vivement,
dans la vie des pasteurs ;
mais pour que mes paroles
ne permettent de critiquer personne injustement,
je m'accuse moi-même également,
bien que ce soit malgré moi que je succombe,
contraint par la nécessité de cette époque de barbarie.
Nous avons glissé vers des affaires extérieures
et la charge honorable que nous avons acceptée
est bien différente des fonctions que nous exerçons en fait.
Nous abandonnons le ministère de la prédication
et c'est pour notre châtiment, je crois,
qu'on nous appelle évêque,
car nous en avons le titre,
mais nous n'en avons pas la valeur.
En effet, ceux qui nous ont été confiés abandonnent Dieu,
et nous nous taisons.
Ils sont tombés, par leur mauvaise conduite,
et nous ne leur tendons pas la main en les corrigeant. ~
Mais quand pourrions-nous corriger la vie d'autrui,
nous qui négligeons la nôtre ?
Pris par des tâches profanes, nous devenons d'autant plus insensible
à l'intérieur que nous paraissons plus adonné
à tout ce qui se passe à l'extérieur. ~
L'Église a donc bien eu raison de dire, à propos de ses membres en mauvaise santé :
On m'a chargé de garder ces vignes : ma propre vigne, je ne l'ai pas gardée. ~
Nous qui avons été institué gardien des vignes,
nous n'avons aucunement gardé notre propre vigne
parce que, en nous laissant prendre par des actions extérieures,
nous avons négligé le ministère de notre tâche propre. »
----.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 octobre saint Denis et ses compagnons
martyrs (commémoraison)
né - 3e siècle –
-lectures –Actes 17 : 22-34; Matthieu 5 : 13-16- -
-cette lecture des Actes
ne doit cependant pas nous confondre l'évêque de Paris
avec celui d'Athènes (Denys l'Aréopagite -voir précédemment 3 octobre)...
-Office des lectures- - --Homélie de saint Ambroise sur le psaume 118 –– –
-----.
-Office des lectures- - --Homélie de saint Ambroise sur le psaume 118 –– –
« Lorsqu'il y a beaucoup de persécutions, il y a beaucoup de martyrs.
Chaque jour tu es témoin du Christ.
Tu étais tenté par l'esprit d'impureté ;
mais, par crainte du jugement futur, tu as jugé
qu'il ne fallait pas souiller la chasteté de l'esprit et du corps :
tu es martyr du Christ.
Tu étais tenté par l'esprit de lucre pour saisir la propriété d'un pauvre
ou violer les droits d'une veuve sans défense ;
mais par la contemplation des préceptes divins, tu as jugé
qu'il valait mieux porter secours que commettre une injustice :
tu es témoin du Christ.
En effet, le Christ veut avoir de tels témoins, selon cette parole de l'Écriture :
Soyez justes pour l'orphelin, défendez la veuve, venez donc et discutons, dit le Seigneur.
Tu étais tenté par l'esprit d'orgueil ;
mais en voyant le pauvre et l'indigent,
tu as été saisi d'une tendre compassion,
tu as préféré l'humilité à l'arrogance :
tu es témoin du Christ.
Mieux que cela:
tu n'as pas donné ton témoignage en parole seulement
mais aussi en action.
Quel est le témoin le plus sûr?
Celui qui confesse que le Seigneur Jésus est venu parmi nous dans la chair
et qui observe les préceptes de l'Évangile.
Car celui qui écoute et n'agit pas nie le Christ;
il a beau le proclamer en parole, il le nie par ses actions.
Combien de gens disent:
Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons été prophètes,
que nous avons chassé les démons et fait beaucoup de miracles?
Au jour du jugement, le Christ leur répondra:
Écartez-vous de moi, vous qui faites le mal!
Celui-là est témoin qui, avec la garantie des faits, rend témoignage aux préceptes du Seigneur Jésus.
Combien y en a-t-il chaque jour, de ces martyrs cachés du Christ, qui confessent le Seigneur Jésus!
L'Apôtre a connu ce martyre-là et le témoignage de foi rendu au Christ,
lui qui a dit :
Notre sujet de fierté, c'est le témoignage de notre conscience.
Combien ont confessé la foi extérieurement, et l'ont niée intérieurement .
Ne croyez pas n'importe quel prophète: c'est à leurs fruits que sous saurez lesquels vous devez croire.
Sois donc fidèle et courageux dans les persécutions intérieures
pour triompher aussi dans les persécutions extérieures.
Dans les persécutions du dedans également,
il y a des rois et des gouverneurs, des juges au pouvoir redoutable.
Tu en as un exemple dans la tentation subie par le Seigneur.
On lit encore ailleurs:
Que le péché ne règne pas dans notre corps mortel.
Tu vois devant quels rois tu vas comparaître, ô homme,
devant quels gouverneurs de péchés, si c'est le péché qui règne.
Il y a autant de rois que de péchés et de vices;
et c'est devant eux que nous sommes amenés, devant eux que nous comparaissons.
Ces rois-là ont encore leur tribunal dans l'esprit d'un grand nombre.
Mais celui qui confesse le Christ paralyse aussitôt le pouvoir de ce roi,
il le détrône de son esprit.
Comment le tribunal du diable pourrait-il subsister
chez celui en qui est érigé le tribunal du Christ? »
----.
Premier évêque de Paris (Lutèce, à l'époque),
Denis, d'après la tradition, fut envoyé en Gaule encore païenne par le pape Fabien,
vers le milieu du 3e siècle.
Il fut martyrisé avec deux compagnons :
le prêtre Éleuthère --né Italie entre 250 et 272 Montmartre, Lutèce, Gaule lyonnaise fêté 9 octobre--
et le diacre Rustique --né Italie idem--.
Trois récits de sa passion sont parvenus jusqu'à nous.
Le premier de ses biographes, le plus sobre, nous dit que la prédication de saint Denis,
qui eut beaucoup de succès, fut interrompue par les persécutions romaines,
dont on sait effectivement qu'elles alternaient avec des périodes de tolérance.
Denis, Éleuthère et Rustique auraient été décapités et leurs corps jetés dans la Seine.
Le second récit confond déjà Denis, premier évêque de Paris,
avec Denis l'Aréopagite (ce que le troisième biographe reprendra et développera).
Il précise le lieu du martyre : une butte où l'on devait adorer le dieu Mercure,
et qui prendra ensuite le nom de Mons Martyrum, soit Montmartre (le mont des martyrs).
On représente souvent Denis tenant sa tête coupée dans ses mains.
L'auteur raconte qu'après son supplice, il parcourut ainsi la distance qui séparait le lieu de l'exécution du tombeau
où il fut enseveli.
Peut-être faut-il voir là une explication ingénieuse pour rendre compte d'une anomalie.
Normalement, en effet, les martyrs étaient ensevelis à l'endroit de leur supplice.
Le troisième récit identifie trois personnages :
Denis l'évêque de Paris,
Denis l'Aréopagite,
et un auteur anonyme dont les œuvres mystiques furent longtemps
attribuées à un converti de saint Paul lors de son passage à Athènes.
Cette thèse abandonnée aujourd'hui, aura eu la vie dure,
puisqu'elle était soutenue encore au siècle dernier.
Si la liturgie a gardé, comme première lecture, le récit des Actes dis Apôtres
relatant la conversion de Denis l'Aréopagite, c'est parce que Denis de Paris,
tout comme son homonyme, dut confesser sa foi dans une grande cité païenne.
Ils nous invitent tous deux à imiter leur courage.
----
cf missel:
Vers 495, sainte Genevième --née v 420- entre 502 et 512 fête 3 janvier --
fit construire une basilique sur le tombeau de saint Denis.
C'est le témoignage le plus ancien que nous ayons au sujet du premier évêque de Paris.
Un siècle plus tard, Venance Fortunat
atteste la diffusion de son culte jusqu'à Bordeaux,
tandis que Grégoire de Tours
raconte que, vers 250,
le Pape de Rome avait envoyé en Gaule plusieurs évêques
qui s'étaient fixés respectivement
Gatien à Tours, Trophime à Arles,
Paul à Narbonne,
Saturnin à Toulouse,
Denis à Paris,
Austremoine en Auvergne
et Martial à Limoges
L'épiscopat de Denis dut être court,
car on pense qu'il subit le martyre sous la persécution de Dèce (250-251)
ou, plus probablement, celle de Valérien (258).
Le corps du martyr fut déposé là où devait s'élever la basilique de Saint-Denis.
Près de la basilique une abbaye fut fondée, qui était appelée à un grand rayonnement (7e siècle).
----.
La Basilique cathédrale de Saint-Denis,
véritable berceau de l'histoire de France,
abrite les sépultures de tous les Rois et des Reines de France.
La dernière demeure des rois et reines de France.
Construite sur la tombe de saint Denis, évêque missionnaire mort vers 250,
l’abbaye royale de Saint-Denis accueille dès la mort du roi Dagobert en 639
et jusqu’au XIXe siècle, les sépultures de 43 rois, 32 reines et 10 serviteurs de la monarchie.
C'est en 1966 que la basilique est élevée au rang de cathédrale.
1 Rue de la Légion d'Honneur, 93200 Saint-Denis, France-
carte google
https://www.google.ca/maps/place/Festival+de+Saint-Denis/@48.9353708,2.3586551,3a,75y,88.97h,92.02t/data=!3m6!1e1!3m4!1sHlD8jdyiINA4PKdCZsn8Tg!2e0!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x47e66eb312fc18bd:0xd7ff2e0c04086b3b!8m2!3d48.9347368!4d2.3581733
Un musée de sculpture. Avec plus de 70 gisants médiévaux et tombeaux monumentaux de la Renaissance,
la basilique recèle en son sein, le plus important ensemble de sculpture funéraire du XIIe au XVIe siècle.
La naissance de l'art gothique.
Conçue par l'abbé Suger, conseiller des rois, de 1135 à 1144,
achevée au XIIIe siècle sous le règne de Saint Louis,
œuvre majeur de l’art gothique, l’église inaugure la place centrale de la lumière,
symbole du divin, dans l'architecture religieuse.
---.
peut être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=bkkXZM3OXo8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
----.
autre suggestion:après avoir mis en pdf chercher les mots ''saint Denis'' dans cette Histoire de Paris...-
https://books.google.ca/books?id=Sgk7AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
--lundi 10 octobre 2022 28e semaine C ORDINAIRE-
-Galates 4 : 22-24, 26-27, 31—5 : 1 ''Nous ne sommes pas les enfants d’une servante,
nous sommes ceux de la femme libre.''
–psaume 112 : 1-2, 3-4, 5a.6-7 (Ps 112 (113), ) R/ Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles ! ou Alléluia ! (Ps 112 : 2)
-acclamation psaume 94 : 8. Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur,
mais écoutons la voix du Seigneur. alléluia.
- évangile Luc 11 : 29-32 À cette génération il ne sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas
---bréviaire Aggée 2 : 10-23. Je ferai de toi comme un anneau à cacheter.
5--- -+traité de saint Fulgence de Ruspe contre Fabien.
Faites cela en mémoire de moi.
- -
_____________________________________
-Galates 4 : 22-24, 26-27, 31—5 : 1 ''Nous ne sommes pas les enfants d’une servante,
nous sommes ceux de la femme libre.''
--intro : Les deux fils d’Abraham, né l’un de la servante et l’autre de la femme libre,
sont les figures des deux alliances :
celle du Sinaï qui engendre pour l’esclavage,
et celle de la nouvelle Jérusalem, qui apporte la liberté.
Telle est, dans l’Église du Christ,
la source de la liberté du chrétien
par rapport aux prescriptions de la Loi juive.
«Frères, il est écrit qu’Abraham a eu deux fils,
l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre.
Le fils de la servante a été engendré selon la chair ;
celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu.
Ces événements ont un sens symbolique :
les deux femmes sont les deux Alliances.
La première Alliance, celle du mont Sinaï,
qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante;
tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère.
L’Écriture dit en effet :
Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ;
éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement,
car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari.
Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante,
nous sommes ceux de la femme libre.
C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés.
Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. »
----.
5--- -+traité de saint Fulgence de Ruspe contre Fabien. Faites cela en mémoire de moi.
« Lorsque l'on offre des sacrifices,
on accomplit l'ordre que notre Seigneur nous a donné,
selon ce que dit Saint Paul :
Le Seigneur Jésus, la nuit même où il fut livré, prit du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit et dit :
''Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi.''
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant :
Cette coupe est la nouvelle Alliance établie par mon sang.
Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi.''
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et vous buvez à cette coupe,
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.
Ce sacrifice est donc offert
pour que la mort du Seigneur soit annoncée,
et pour que l'on fasse mémoire de lui,
qui a donné sa vie pour nous.
Lui-même l'a dit :
Il n' y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Puisque le Christ est mort pour nous par amour,
lorsque nous faisons mémoire de sa mort au moment du sacrifice,
nous demandons que l'amour nous soit accordé par la venue du Saint-Esprit ;
nous prions humblement qu'en vertu de cet amour,
par lequel le Christ a voulu mourir pour nous,
nous aussi, en recevant la grâce du Saint-Esprit,
nous puissions considérer le monde comme crucifié pour nous,
et être nous-mêmes crucifiés pour le monde.
Nous imitons la mort du Seigneur :
De même que le Christ est mort au péché une fois pour toutes ;
et lui qui est vivant, c'est pour Dieu qu'il est vivant,
de même nous aussi, devons mener une vie nouvelle.
Ayant reçu le don de l'amour, mourons au péché et vivons pour Dieu.
L'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Car justement, la participation au corps et au sang du Seigneur,
lorsque nous mangeons son pain et buvons à sa coupe,
c'est cela qui nous invite à mourir au monde
en ayant notre vie cachée avec le Christ en Dieu,
et à crucifier notre chair avec ses passions et ses convoitises.
C'est ainsi que tous les fidèles qui aiment Dieu et le prochain,
même s'ils ne boivent pas à la coupe de la passion corporelle,
boivent cependant à la coupe de l'amour du Seigneur.
Une fois enivrés par cette coupe,
ils doivent faire mourir en eux ce qui appartient encore à la terre ;
ceux qui ont revêtu Jésus Christ,
qu'ils ne s'abandonnent pas aux désirs de la chair,
qu'ils ne regardent pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas.
C'est ainsi que l'on boit à la coupe du Seigneur
lorsque l'on observe la sainte charité ;
sans elle on pourrait se faire brûler vif,
sans que cela serve à rien.
Le don de la charité nous apporte ceci :
que nous soyons réellement
ce que, dans le sacrifice,
nous célébrons sacramentellement. »
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mar 11 Oct 2022 - 9:11, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
« ''Il s’est livré pour nous''.
La Sainte Trinité, Dieu unique du nouveau et de l’ancien Testament,
prescrivait à nos pères de lui offrir en sacrifice la chair des animaux.
Ces animaux préfiguraient l’offrande très agréable
de ce sacrifice que l’unique Fils de Dieu devait offrir
miséricordieusement pour nous, en immolant sa chair.
C’est lui, en effet, selon l’enseignement de l’Apôtre,
qui s’est livré pour nous en offrant à Dieu le sacrifice qui pouvait lui plaire.
C’est lui, vrai Dieu et vrai grand prêtre,
qui pour nous est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire
en répandant non pas le sang des animaux, mais son propre sang.
C’est ce que préfigurait le grand prêtre juif
quand il entrait dans le sanctuaire,
chaque année, en répandant le sang.
C’est donc lui qui, en lui seul, a présenté
tout ce qu’il savait être nécessaire de réaliser pour notre rédemption.
Oui, il était
à la fois le prêtre et le sacrifice,
à la fois Dieu et le temple.
Prêtre dont la médiation nous réconcilie ;
sacrifice qui opère la réconciliation ;
temple dans lequel se fait notre réconciliation ;
Dieu avec qui nous sommes réconciliés.
Il est à lui seul le prêtre, le sacrifice et le temple,
car, étant Dieu, il est tout cela selon la condition de serviteur.
Mais il n’est pas Dieu à lui seul,
car il l’est avec le Père
et
l’Esprit Saint
selon la condition de Dieu. ~
Tu dois donc croire très fermement et sans aucune hésitation
que l’unique Verbe de Dieu lui-même s’est offert
pour nous à Dieu en sacrifice capable de lui plaire.
C’est à Lui, avec le Père et l’Esprit Saint,
que les patriarches,
les prophètes
et les prêtres, au temps de l’ancienne Alliance,
offraient des animaux en sacrifice ;
et c’est à lui, avec le Père et l’Esprit Saint
qui ont avec lui une même divinité,
que la sainte Église catholique,
dans le monde entier,
ne cesse d’offrir
le sacrifice du pain et du vin,
dans la foi et la charité.
La chair de ces animaux immolés jadis préfigurait la chair du Christ
que lui-même, étranger au péché, offrirait pour nos péchés,
elle préfigurait le sang qu’il répandrait pour le pardon de nos péchés.
Mais dans notre sacrifice il y a l’action de grâce
et la mémoire de la chair du Christ qu’il a offerte pour nous,
et du sang que lui-même, Dieu, a répandu pour nous.
Saint Paul, dans les Actes des Apôtres, dit à ce sujet :
Veillez sur vous-mêmes et sur tout le troupeau
où l’Esprit Saint vous a placés comme responsables pour être
les pasteurs de l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son sang.
Les sacrifices d’autrefois symbolisaient donc d’une manière figurative
ce que nous aurions à donner.
Dans le sacrifice d’aujourd’hui nous est montré clairement ce qui nous a déjà été donné.
Les sacrifices d’autrefois annonçaient à l’avance que le Fils de Dieu
serait mis à mort pour les impies.
Le sacrifice d’aujourd’hui annonce qu’il a été mis à mort pour les impies.
Saint Paul nous l’atteste :
Le Christ, alors que nous n’étions encore capables de rien,
au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
Et encore :
Quand nous étions encore ses ennemis,
Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils.»
RÉPONS
R/ Jésus, tu es grand prêtre des biens à venir !
Entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
tu nous libères pour toujours.
Comme une victime sans tache,
Tu t’es offert toi-même à Dieu.
------
On a une Vie de saint Fulgence
--saint Fulgence de Ruspe: --né v 462 533 fêté le 1er janvier de l'Ordre de Saint-Augustin--
Puisqu'au martyrologe il est inscrit au 1er janvier:
on a peu de chance de le voir figurer au calendrier pour en parler autrement
qu'en nous en donnant l'occasion lorsque nous lisons à plusieurs reprises
de ses lettres à la Liturgie des Heures pendant l'année
(par exemple: aujourd'hui lundi de la 28e semaine ordinaire; le jeudi de la 2e semaine ordinaire, ... etc. )...
écrite juste après sa mort par un clerc de son entourage,
qui l'avait bien connu (puisqu'il l'avait accompagné dans son exil en Sardaigne en 508),
d'où la grande valeur historique de ce document qui lui est contemporain.
L'auteur accompagnateur du saint qui écrivit cette Vie de saint Fulgence de Ruspe
est le diacre Ferrand de Carthage,
dont il existe deux de ses lettres adressées à Fulgence,
et les réponses de celui-ci.
Fabius Claudius Gordien Fulgence, de son nom de baptême,
était né dans une famille noble de Carthage, ville séparée de l'Empire romain
quelques années plus tôt par la conquête vandale.
Rendu orphelin de père, sa mère instruite, Mariana, lui apprend le grec et le latin.
Il devient procureur de la Byzacène, qui était alors un territoire d'une partie de la Tunisie d'aujourd'hui...
Mais il n'aimait pas ses fonctions dans cette vie publique.
Un jour, suite à un sermon tiré des paroles de saint Augustin sur le Psaume 36
qui traitait de la nature éphémère de la vie physique, il aspire à se faire moine, alors qu'il est âgé de 22 ans...
Il approche Faustus, un évêque qui sera forcé par le roi vandale Hunéric de quitter son diocèse,
afin de le prendre comme novice au monastère qu'il avait fondé en Byzacène.
Fulgens fut contraint, à cause de nouvelles attaques vandales,
à partir pour un autre monastère , dont l'abbé se nommait Félix.
En 499, toujours par la persécution, ils fuient pour Sicca Veneria (le Tell tunisien).
Là, ils prêchent la doctrine de Chalcédoine sur la double nature de Jésus, humaine et divine
Découvrant ce nouveau prédicateur, un prêtre arien les fait arrêter.
Après avoir été libéré, Fulgence se rend à Rome puis revient en Byzacène,
où il construit un monastère.
La réputation de Fulgence alla en grandissant;
plusieurs fois on lui proposa de devenir évêque de l'un des nombreux diocèses vacants,
mais le roi Thrasamund vandale favorisait les ariens aux fonctions d’évêque.
En 508, Fulgence put devenir évêque de Ruspe,
sacré par Victor de Vita à la demande du pape Symmaque, contrevenant ainsi à l'édit du roi vandale...
Fulgence produit une forte impression sur les fidèles de son nouveau diocèse
par ses grandes vertus, mais il est bientôt déporté en Sardaigne
avec une soixantaine d'autres évêques orthodoxes dont Victor de Vira...
.
En Sardaigne, Fulgence transforme en monastère une maison de Cagliari,
et produit des lettres pour aider les chrétiens d'Afrique.
En 515, il retourne en Afrique, ayant été appelé par Thrasamund
pour un débat public avec ses remplaçants ariens.
Son livre « Une réponse à dix griefs »
est censé reproduire les réponses faites à leurs objections sur la position de Chalcédoine.
Thrasamund est impressionné par la connaissance et l’expérience de Fulgence,
mais, ne voulant pas que ses arguments tombent dans les mains de ses sujets ariens,
il lui interdit d'écrire. Fulgence répond par une réfutation de la position arienne,
connue sous le nom de "Trois livres au roi Thrasamund".
Thrasamund autorise Fulgence à rester à Carthage.
Mais à la suite de nouvelles plaintes du clergé arien, sous leur pression il est banni et doit retourner en Sardaigne, en 520.
En 523, sous Hildéric, successeur et cousin du roi vandale,
Fulgence est autorisé à revenir à Ruspe.
Il essaye de ramener la population au christianisme orthodoxe.
Il s'efforce de réformer de nombreux abus qui s'étaient répandus dans son diocèse en son absence.
La force de ses prédications est telle
que l’évêque de Carthage, Boniface,
remercie devant tout le peule Dieu de lui avoir donné un si grand prédicateur.
Fulgence se retirera dans un monastère à l'île de Circinia,
mais on le sollicite de nouveau à Ruspe, et y revint pour y demeurer jusqu'à sa mort le 1er janvier 533.
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
11 octobre saint Alexandre Sauli ( )
né 1534 15 février Milan, Italie - 1593 Pavie, Italie –
-prêtre supérieur des clercs réguliers de Saint-Paul (les Barnabites);
-évêque d'Aléria. Reconnu saint par l'Église catholique;
-patron de la ville de Cervione Haute-Corse;
-béatifié 23 avril 1741 par le pape Benoît XIV
qui disait de lui: « Pendant vingt ans, il ne fut pas seulement
l'évêque d'Aléria, mais l'apôtre de toute la Corse ».
-canonisé 11 décembre 1904 par le pape Pie X;
-lectures – -
-Office des lectures- - -- –– –
-----.
Les Barnabites furent fondés par saint Antoine-Marie Zaccaria (--né 1502-1539 fête 5 juillet--).
À dix-sept ans, Alexandre demanda son admission dans cette nouvelle famille religieuse
qui venait d'être fondée en 1533, tout juste un an avant sa naissance...
Pour l'éprouver et l'initier on lui demanda de faire ce que l'on nomme le ''fol en Christ''
en prêchant Jésus crucifié sur une place du marché
tout en portant une grande croix pour figurer sa prédication....
Il obéit à la demande; ce fut un succès où la foule fut conquise.
Dans la communauté, ce candidat issu de famille noble donna l'exemple de la pauvreté et de l'humilité.
Il fit des études brillamment à l'Université.
Il devint professeur, puis doyen de la faculté de théologie de Pavie.
Dans sa communauté il tenait à continuer de pratiquer les tâches les plus humbles,
tels servir au réfectoire, faire la vaisselle.
Apprécié de sa communauté on lui demande de devenir le second supérieur général (1567).
En 1570, le pape Pie V --saint Pie V pape 1566-1572 fête 30 avril--
le nomma évêque en lui confiant le diocèse particulièrement pauvre d'Aleria, en Corse.
Il fut consacré le 12 mars par l'évêque Charles Borromée --1538-1564 fête 4 novembre --
À cette époque l'île était alors à demi-barbare et idolâtre, soumise aux troubles opposant Génois et Corses..
Selon un auteur qui vécut vers cette époque,
on tuait même dans les églises
et le prêtre qui s'y rendait devait parfois penser à se défendre
au moins pour tenter de dissuader les assaillants, en portant un poignard.
À cette époque aussi, dans ces régions, les curés, mal formés et de connaissances rudimentaires
étaient d'une ignorance invraisemblable.
Extrait du livre référé plus bas:
«Tous les dimanches il y expliquait le saint
Évangile et enseignait le catéchisme
avec une si grande
clarté que bientôt les gens des environs y vinrent en grand nombre,
attirés aussi par les petits présents et par les aumônes qu'il distribuait aux plus nécessiteux.
Il obligea les prêtres à assister à ces réunions, afin de leur apprendre à bien remplir leurs devoirs ;
il les réunissait ensuite pendant la semaine, leur enseignant à prêcher et à
administrer les Sacrements , car plusieurs l'ignoraient complètement.» (page 115 au livre mentionné plus bas)-
Le nouvel évêque était d'autant plus apprécié qu'il se démarquait par ses talent d'organisateur...
On l'a qualifié d'Apôtre de la Corse.
Il demeura à Aleria plus de vingt ans, jusqu'à sa nomination au siège de Pavie.
Dans son diocèse il introduisit vigoureusement les réformes voulues par le concile de Trente
tout en se dévouant aux malades et aux pauvres, tenant à visiter régulièrement ses fidèles.
Il compose un catéchisme modèle,
ouvre un séminaire,
réforme le clergé local,
édite la promulgation des décrets du Concile de Trente,
fait construire de nombreuses églises.
Le 10 mai 1591, le pape Grégoire XIV l'envoie à Pavie
pour remplacer le cardinal Hippolyte Rossi qui était mort.
Mgr Alexandre Sauli meurt à Pavie...
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences...
https://books.google.ca/books?id=8iUGanxwuzgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
MÊME LIVRE : pour tourner les pages avant ou après cliquer sur la page gauche droite une fois rendu sur le site...
https://archive.org/details/saintalexandresa00dubo/page/n11/mode/2up
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
11 octobre saint Jean XXIII ( commémoraison)
né 1881 25 novembre Sotto il Monte, Italie - 1963 Palais apostolique , Vatican –
-béatifié 3 septembre 2000 par le pape Jean-Paul II;
-canonisé 27 avril 2014 par le pape François 1er-
qui a aussi canonisé à la même date
saint Jean-Paul II (fêté le 22 octobre)
-lectures – -
-Office des lectures- - -- –– –
-----.
---
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
12 octobre
bienheureux Carlo Acutis ( )
né 1991 3 mai Londres - 2006 12 octobre Monza, Italie –
-La cause pour la béatification et la canonisation de Carlo Acutis
est introduite par l'archidiocèse de Milan le 13 mai 2013
`-l'enquête diocésaine est transmise à Rome, demandée pour être étudiée
par la Congrégation pour les causes des saints Le 24 novembre 2016;
-des rapports favorables furent produits par les différentes commissions
et le pape François put procéder, à la reconnaissance des vertus héroïques de Carlo Acutis,
ce qui lui reconnaissait le titre de vénérable, le 5 juillet 2018;
-béatifié 10 octobre 2020 à Assise par le cardinal Agostino Vallini-
-
-lectures – -
-Office des lectures- - -- –– –
-----.
Carlo Acutis,
était un adolescent italien, mort à 15 ans d'une leucémie.
Il est notamment connu comme le « cyber-apôtre » de l'eucharistie.
Reconnu vénérable par le Saint-Père en 2018
sa béatification eu lieu en octobre 2020.
Toi qui nous as donné le témoignage ardent
du jeune Bienheureux Carlo Acutis,
et la force de son engagement quotidien
pour que les autres aussi
T'aiment plus que tout.
Nous te rendons grâce
de l'avoir élevé parmi les Bienheureux et les Saints de Ton Église.
Confirme ma Foi,
augmente mon Espérance,
vivifie ma Charité,
à l'exemple de Carlo,
qui, en grandissant imprégné de ces vertus,
vit désormais auprès de Toi.
Accorde-moi la grâce dont j'ai tant besoin… (l'exprimer)
Je m'en remets à Toi, mon Père,
à Ton doux Fils Jésus,
dans la puissance du Saint Esprit;
je me confie à la Vierge Marie, notre si douce Mère,
et à l'intercession de Ton Serviteur Carlo Acutis.
Ainsi soit-il!
Elle sera présidée par le cardinal Angelo Becciu,
préfet de la Congrégation pour les causes des saints,
Carlo Acutis ayant demandé de reposer à Assise.
Le pape a reconnu le caractère « héroïque » de ses vertus le 5 juillet 2018.
Le 23 juin 2018, son corps a été exhumé intact.
Les prêtre sur les lieux ont constaté cet état de conservation
et ont applaudi à la vue de l’incorruptibilité du corps.
Un miracle a été reconnu en février dernier 2019
dû à son intercession.
Et sa mère, Antonia Salzano a témoigné que la prière de son fils
a obtenu de très nombreuses grâce dans le monde entier.
Le corps de Carlo a été transféré au cours d’une cérémonie spéciale
au « Sanctuaire du Dépouillement » d’Assise
les 5-6 avril 2019.
Il a été béatifié le 10 octobre 2020 et mis au martyrologe pour être fêté chaque année le 12 octobre…
« Notre objectif doit être l’infini, non pas le fini. L’Infini est notre Patrie.
Depuis toujours nous sommes attendus au Ciel. »
« Notre Boussole devait être la Parole de Dieu,
à laquelle nous devons constamment nous confronter. »
« L’Eucharistie, c’est l’autoroute du Ciel …
Plus nous communierons, plus nous deviendrons semblables à Jésus
et déjà sur cette terre nous aurons un avant-goût du Paradis …
Si l’on approche de l’Eucharistie tous les jours, on va droit au Paradis…
Quand nous nous mettons devant le soleil, nous bronzons.
Lorsque nous nous mettons devant Jésus-Eucharistie, nous devenons des saints »
« Si les hommes savaient ce qu’est l’Éternité, ils feraient tout leur possible pour changer de vie …
La conversion n’est autre que le regard porté du bas vers le Haut,
un simple mouvement des yeux suffit ».
« Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie …
Trouve Dieu, et tu trouveras le sens de ta vie… Tout passe…
Ce qui nous rendra vraiment beaux aux yeux de Dieu,
ce sera la façon dont nous l’aurons aimé
et nous aurons aimé nos frères ».
« La vie est un don car, tant que nous sommes de ce monde,
nous pouvons augmenter notre degré de charité.
Plus celui-ci sera élevé, plus nous jouirons de la Béatitude éternelle en Dieu ».
« Tous naissent comme des originaux, mais beaucoup meurent comme des photocopies…
Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie ».
« Le vrai disciple de Jésus Christ est celui qui, en chaque chose,
cherche à l’imiter et à faire la volonté de Dieu ».
« Si vraiment les âmes courent le risque de se damner,
comme en effet de nombreux saints en donnent le témoignage
et même les apparitions de Fatima l’ont confirmées,
je me demande le motif pour lequel aujourd’hui on ne parle presque jamais de l’enfer,
parce que c’est une chose tellement terrible et effrayante, que j’en ai peur au seul fait d’y penser ».
À table, en famille, il disait à ses parents :
« Mais, vous vous rendez compte ce que veut dire être en enfer pour toujours ?…
... pour l’toute l’Éternité, pour toujours, pour toujours… »
Carlo ne trouvait de consolation qu’en priant son chapelet.
« L’unique chose que nous devons vraiment craindre est le péché ».
« La sainteté, disait Carlo à ses amis, n’est pas une collection de vertus …
La sainteté c'est cheminer en présence de Dieu
et être toujours parfaits, et vivre rencontrant avec Jésus-Christ …
Les hommes se préoccupent tant de la beauté de leur corps
et non de la beauté de leur âme.»
« Le plus petit défaut nous tient ancré à la terre comme les petits ballons
qui restent maintenus vers le bas grâce au fil que nous avons dans la main. »
« La montgolfière , pour s’envoler vers les hauteurs, a besoin de se délester de ses poids,
tout comme l’âme, pour s’élever vers le Ciel, a besoin d’enlever
même les plus petits poids
que sont les péchés véniels…
Faites comme moi et vous en verrez les résultats »
« La beauté physique fane tout de suite. Le temps l’emporte inexorablement.
Il n’en reste rien. Alors que la beauté spirituelle ne fane pas mais dure pour l’Éternité ».
« Notre moi est comme un mur, si nous ne l’abattons pas,
nous empêchons Dieu d’entrer en nous et de nous inonder de sa Grâce.».
« la sanctification n’est pas un processus d’addition, mais de soustraction :
moins de « moi » pour laisser la place à Dieu ».
Ou encore :
« Pas « moi », mais Dieu ».
Car, « chaque acte de désobéissance est un acte d’orgueil ».
« Depuis la naissance notre destin terrestre est écrit :
nous sommes tous appelés à monter sur le Golgotha pour y prendre notre croix ».
« La tristesse c’est le regard tourné vers soi-même;
le bonheur c’est le regard tourné vers Dieu …
L’unique chose que nous devons vraiment craindre est le péché …
Sans Dieu je ne peux rien faire ».
« J’offre toutes les souffrances que je dois supporter au Seigneur,
pour le Pape
et pour l’Église,
pour aller directement au Ciel en évitant le Purgatoire …
« Je meurs serein parce que j’ai vécu ma vie sans en gaspiller
même une minute par des choses qui ne plaisent pas à Dieu ».
« Le vrai disciple de Jésus-Christ est celui qui, en chaque chose,
cherche à l’imiter et à faire la volonté de Dieu …
Seul celui qui fait la volonté de Dieu sera vraiment libre …
Qu’apporte à l’homme de remporter mille batailles
si par la suite il est incapable de triompher de lui-même ».
« Une vie est vraiment belle seulement si on parvient à aimer Dieu
au-dessus de toute chose et son prochain comme nous-mêmes »
« Critiquer l’Église revient à nous critiquer nous-mêmes !
L’Église est celle qui dispense des trésors pour notre salut ».
« L’amour que la Sainte Vierge a pour nous tous,
me fait beaucoup espérer …
Qui plus que la Vierge Marie peut nous enseigner à entrer
toujours plus dans l’intimité avec les trois Personnes de la Sainte Trinité?
Elle est la Mère de jésus, notre Dieu et notre Rédempteur,
et l’Épouse de l’Esprit Saint.
Surement Dieu ne lui refusera jamais rien,
étant la créature qu’il aime plus que toutes les autres »
« Après la Sainte Eucharistie,
le Saint Rosaire
est
l’arme la plus puissante
pour combattre le Diable …
Le Rosaire est le plus court chemin pour monter au Ciel …
La conversion, n’est autre que le regard porté du bas vers le Haut...»
« Je suis content de mourir car j’ai vécu ma vie sans négliger
une seule minute en choses qui ne plaisent pas à Dieu »
---.
Voir aussi les postes des années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472553
---
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
13 octobre
saint Géraud d'Aurillac ( )
né 855 Aurillac, Massif Central - 909 13 octobre, Saint-Cirgues ou Cézens –
-
-lectures – -
-Office des lectures- - -- –– –
-----.
Jésus avait dit à un jeune homme riche qui, le questionnant, envisageait de se de perfectionner:
Vends tout ce que' tu possèdes, donne le prix aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel.
Même enseignement pour tous ses disciples à qui leur serait confié
des tâches qui allait demander un engagement total.
Les appels divins peuvent être assez divers;
la sainteté est pour tous affaire de détachement,
quel que soit l'état de vie.
La perfection est à ce prix d'un détachement au moins de l'idée
trop facile que l'on se fait d'un salut sans engagement plus ou moins total...
Géraud d'Aurillac qui vécut dans le haut Moyen Age,
parvint à une sainteté engagée au service du prochain.
tout en restant dans le monde et en gardant la propriété de son important domaine.
Il se démarqua toutefois du riche de l'Évangile attaché à ses possessions,
et les renseignements que nous avons de sa vie,
connus par une biographie écrite par Odon, un contemporain --né 878- 942 fête 18 novembre--
l'un des saints Abbés de Cluny,
montrent qu'il s'est conformé à la volonté divine.
Son père le forma à toutes les activités d'un jeune seigneur de son temps :
la chasse, la guerre...
Sa mère lui donna le goût des Saintes Écritures.
- La mère de saint Géraud:
Sainte Adeltrude, mère de saint Géraud, est fêtée le 14 novembre -
Il apprit à lire avec le psautier, qui lui servait de livre de prières et de méditations...
Adolescent, il aspirait à se donner à Dieu dans un monastère,
mais son évêque lui conseilla de rester dans le monde,
voyant en lui un témoin et un modèle¸ et un défenseur des opprimés...
Il y vécut comme il le souhaitait, à la manière d'un moine, tout en demeurant laïc au sein du monde.
Resté célibataire, pour mieux servir les idéaux de son engagement ,
il se plaisait à pratiquer certaines austérités, comme le jeûne.
Il passait de longues heures en prière.
Grand propriétaire foncier, maître de serfs qui cultivaient ses terres,
il se conduisait envers eux comme l'eût fait un père ou un frère
avec un esprit inspiré de l'Évangile, ayant soucis des autres pour leurs besoins et leur défense;
cela n'était certainement pas l'usage de tous les seigneurs de son temps.
Dans sa biographie -(pages-21 et 22: voir plus bas la référence):
«Ce ne fût donc ,
ni par un mouvement de vengeance, comme il est assez ordinaire dans le monde ,
ni pour s'attirer les louanges des hommes ,
mais par un amour tendre pour les Pauvres , qui n'étaient pas en état de se défendre ,
qu'il entreprit cette guerre il considéra que s'il souffrait plus longtemps ces violences,
on le pourrait accuser avec raison d'avoir négligé leurs intérêts ,
contre le précepte de l'Écriture,
(réf en marge: Psaume 81/82: 4:
''Libérez le faible et le pauvre, de la main des impies délivrez-les.'')
qui veut qu'on arrache le pauvre & l'indigent des mains des pécheurs,
& qu'on prenne leur défense contre les Puissances du monde.»
Comme il serait souhaitable qu'il y ait plus de puissants (riches) à pratiquer ce précepte aujourd'hui...
Il s'opposait foncièrement à la guerre en refusant de verser le sang,
même lorsque cette guerre était à la défense d'une juste cause.
Sur ses terres Géraud fonda un monastère.
Ce fut l'abbaye d'Aurillac fondée alors qu'il n'avait pas encore trente ans.
Vers la fin de sa vie, devenu aveugle il n'en continua pas moins à bénir Dieu
qui fait tout concourir au bien de ceux qui l'aiment.
Il mourut dans son château, où il avait vécu avec piété comme dans une cellule de moine.
Il fit des miracles durant sa vie, témoigne son biographe,
qui dit même qu'il en fit beaucoup d'autres après sa mort, lui ayant survécu plus de trente ans...
Il est aussi fêté, connu des chrétiens orthodoxes,
qui parlent de lui comme d'un thaumaturge et qui le fêtent en ce même jour.
---.
-pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences- Écrit en vieux français;
cependant on s'habitue assez rapidement. Exemple de recherche: prenez le mot ''pauvre'' (35 occurrences).
https://books.google.ca/books?id=CS4_s_g1GH0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
14 octobre Saint Calliste 1er (Calixte 1er ) () pape et martyr
Le pape de la bonté
né à Rome - 222 14 octobre Transtévère
16e pape de 217-222
-C'est au 4e siècle que Calixte fut reconnu par l'Église martyr puis canonisé.
-lectures - 2 Corinthiens 3 : 1-6; Jean 21 : 15-17 -
-Office des lectures- -saint Cyprien exhorte l’évêque Fortunat au martyre.
----------------------
-pape de la miséricorde-
Il prêchait le Bon Pasteur
contre Hippolyte qui exigeait
la rigueur envers les pécheurs...
---.
Nous connaissons surtout le pape Calliste (Calixte)
par des écrits de saint Hippolyte,
membre du clergé de Rome, mais aussi pendant plusieurs années,
se croyant dans la vérité, son adversaire acharné.
Ainsi: Au-dessus de la foulée, méprisant la basse caste...
qui à ses yeux ne pouvait se placer aux rangs des dignitaires de l'Église...
Calliste n'était qu'un esclave.
Hyppolite se repentira, mais auparavant il aura été à ses propres yeux
un défenseur de la ''pureté'' de la doctrine
qu'il lui semblait de son devoir de défendre becs et ongles...
Dans ses commentaires, Hyppolite raconte que cet ''esclave'',
qui avait gagné la confiance de son maître,
en bonne confiance parce qu'il était chrétien,
avait eu parmi ses tâches,
de faire des opérations bancaires, ainsi chargé par son maître Carpophore, chrétien,
un haut fonctionnaire de l'empereur commode,
dont il aurait
dilapidé l'argent de celui-ci ...
Puni, il fut envoyé aux mines de Sardaigne, puis délivré, parvint
auprès de Zéphyrin --pape 198-217 --, et ainsi accéda aux plus hautes dignités de l'Église
et que par la suite il put parvenir au Souverain Pontificat...
C'est alors qu'il admît dans ses assemblées tous les mauvais chrétiens qui avaient été
chassés des autres églises et leur permettant de s'abandonner à tous les crimes,
promettant d'accorder lui-même le pardon aux coupables, il aurait donné la communion à tous indistinctement ;
ce serait enfin sous son pontificat qu’on aurait eu l'audace d'administrer un second baptême.
(Voir les Philosophumena cf à la fin... )
Comme il est facile de se laisser berner, et ainsi de berner les autres,
mais Hippolyte admettra un jour ses erreurs.
Beaucoup d'écrits de ce genre circulaient aux premiers siècles, et les meilleurs défenseurs de l'Église, dont Hippolyte,
purent en être contaminés. Toujours est-il que le travail pour conserver l'unité de l'Église,
qui comprend par le fait même la révision de ses propres propos portés aux dénigrement de la saine doctrine,
qui ne peut être que seule celle propulsée par l'Esprit Saint,
préservée à la concertation universelle de l'Église réunie au fil des siècles,
qui dut sans relâche exercer la vigilance pour préserver la droite doctrine,
qui continue sa progression au sein des nations,
tels les développement de l'Église sur la miséricorde et l'accueil des pécheurs
enseignés, pardonnés, responsabilisés personnellement à leur salut,
gardés au privilège de devenir fidèles de l'Église, de confesser chacun ses erreurs,
rassemblés pour le salut et la rédemption promise...
Cela nous démontre que ces erreurs puristes ont été présentes
et durent être rectifiées constamment au cours des siècles...
Avant de reconnaître ses erreurs, Hippolyte avait été
élu ''pape'' par ses partisans opposants,
qui continuèrent à vouloir renverser Calliste
qui avait été seul élu légitimement pape...
--------------
Hippolyte avait donc été antipape 217 - 235-
déposé, dont la déposition fut reconnue par Hippolyte même
pour ainsi se réconcilier avec l'Église après des année de règne invalide-
Il mourra martyr et sera canonisé... fête 13 août- ))
Hippolyte est le seul antipape honoré par l'Église catholique et reconnu saint, il est célébré le 13 août.
- saint Hippolyte:
- Peut-être l'un des plus importants théologiens du 3e siècle
dans l'Église romaine
et le premier antipape (217- 235);
-(ayant reconnu par la suite
que son élection avait été illégitime)-
S'opposant à saint Calixte 1er, (pendant de nombreuses années)
il est alors exilé en Sicile
puis se réconcilie avec l'Église
avant d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
-empereur de 235-238 -
Hippolyte de Rome est traditionnellement un prêtre romain
mort en martyr avec le pape Pontien en 235.
(source: Editions du Cerf)
Mémoire des saints martyrs Pontien, pape,
et Hippolyte, prêtre de Rome.
Celui-ci, théologien de renom, s'était érigé en chef d'une communauté dissidente.
Lors de la persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile
et soumis ensemble aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236.
Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome:
Pontien fut enterré au cimetière de Calliste sur la voie Appiene,
et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.
voie Tiburtina
diaporama par la flèche de droite
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_voies_romaines#/media/Fichier:Italy_topographic_map-ancient_Roman_roads.svg
En voyant ce dernier visuel, on comprend que toutes les voies mènent à Rome...
Le pontificat de Calliste avait duré cinq ans, pendant lequel l'Église
reconnaît comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres
et permet le remariage des veufs ou leur entrée dans le clergé.
De plus, il fait prévaloir l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris celui de relapse.
C'est aussi un financier expérimenté, comme nous l'avons vu...
Calixte mourut le 14 octobre 222 dans le quartier du Transtevere,
victime d'une émeute contre les chrétiens à la suite de l'assassinat en 222 de l'empereur Héliogabale.
Défenestré, puis jeté dans un puits, recouvert de décombres,
il y est retiré par un prêtre quinze jours plus tard.
On l'enterra à la hâte, au pied de l'escalier de la catacombe de Calépode sur la Via Aurelia.
C'est là que les papes, par la suite, jusqu'à Eutychien en 283,
furent inhumés
dans la ''catacombe de Saint-Calixte'' (ou Calliste), à l'exception du pape Corneille.
C'est au 4e siècle que Calixte fut dit martyr puis canonisé.
Ses reliques, avec celles de saint Calépode et de saint Corneille ont été plus tard sont translatées
dans la basilique Sainte-Marie-du-Trastevere et déposées sous le maître-autel.
Certaines des reliques, parmi les trois saints seront ensuite transférées à Fulda
et dans le nord de la France à Cysoing (et de Cysoing à Lambersart).
D'autres reliques de Calixte existent aussi dans la cathédrale Notre-Dame de Reims.
---.
-pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.com.om/books?id=P_dLAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472799
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 17 Oct 2022 - 9:38, édité 1 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
15 octobre Sainte Thérèse d'Avila (mémoire ) docteur de l'Église
née 1515 28 mars - 1582 15 octobre
née à Gotarrendura (Vieille-Castille, Espagne) - + morte à Alba de Tormes (Vieille-Castille, Espagne)
-béatifiée en 1614 par le pape Paul V;
-canonisée en 1622 par le pape Grégoire XV;
-proclamée docteur de L'Église en 1970 par Paul VI;
-elle est aussi vénérée dans l'Église anglicane et l'Église luthérienne-
-lectures - Romains 8: 22-27; Luc 6: 43-45 -
-Office des lectures- --De l'autobiographie de sainte Thérèse.
----------------------
- --De l'autobiographie de sainte Thérèse.
« En présence de Jésus Christ, si bon ami et si bon capitaine
qui s'exposa le premier à la douleur, on peut tout souffrir.
Il nous vient en aide et nous donne des forces ;
jamais il ne nous fait défaut ; c'est un véritable ami.
Et je vois clairement, je l'ai toujours vu depuis,
que pour contenter Dieu en obtenant de lui de grandes faveurs,
il veut que nous tenions tout
de cette humanité sacrée,
en qui sa Majesté a dit mettre toutes ses complaisances.
Je l'ai vu très souvent par expérience : le Seigneur me l'a dit.
J'ai vu clairement que nous devions entrer par cette porte,
si nous voulons que la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets.
Que Votre grâce ne cherche donc pas un autre chemin,
même si vous êtes aux sommets de la contemplation ;
car ici vous êtes en sûreté.
Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre.
Il vous instruira ; considérez sa vie, c'est le meilleur modèle.
Que voulons-nous avoir de mieux à nos côtés qu'un si bon ami
qui ne nous abandonnera pas dans les peines et les tribulations,
comme le font ceux du monde ?
Bienheureux celui qui l'aime et le garde toujours auprès de lui.
Regardons le glorieux saint Paul,
on eût dit que Jésus lui sortait toujours par la bouche,
tant il le gardait présent dans son cœur.
Depuis que j'ai compris cela, j'ai considéré avec attention
quelques saints, grands contemplatifs,
et ils ne suivaient pas d'autre voie.
Saint François le montre par les stigmates,
saint Antoine de Padoue par l'Enfant,
saint Bernard faisait ses délices de l'humanité de Jésus,
sainte Catherine de Sienne, et tant d'autres. ~
Nous devons marcher librement sur ce chemin,
et nous abandonner dans les mains de Dieu ;
si sa Majesté veut nous élever au rang de ses camériers
et nous communiquer ses secrets, y aller de bon cœur. ~
Chaque fois que nous pensons au Christ,
rappelons-nous avec quel amour il nous a fait tant de faveurs,
et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné
en nous donnant ce gage de son amour pour nous :
car amour obtient amour.
Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts,
et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l'amour en nous ;
car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur,
tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort. »
---.
Cette grande mystique espagnole du XVIe siècle,
sainte Thérèse d’Avila avait une vénération particulière pour saint Joseph.
Dans son Livre de la vie, la réformatrice de l’ordre des carmélites confie
qu’elle a souvent demandé une aide à ce chaste époux de Marie.
Elle y évoque les fruits surprenants de ses prières adressées à saint Joseph.
45 occurrences avec le mot ''Joseph''...
https://www.carmel.asso.fr/sites/carmel.asso.fr/IMG/pdf/le_livre_de_la_vie-2.pdf
«Je pris pour avocat et pour protecteur le glorieux saint Joseph et je me recommandai très à
instamment à lui. Son secours éclata d’une manière visible. Ce père et protecteur de mon âme
me tira de l’état où languissait mon corps, comme il m’a arrachée à des périls plus grands d’un
autre genre, qui menaçaient mon honneur et mon salut éternel. Je ne me souviens pas de lui
avoir jamais rien demandé, jusqu’à ce jour, qu’il ne me l’ait accordé. C’est chose admirable que
les grâces insignes dont Dieu m’a comblée, et les dangers... »
---.
Une religieuse carmélite a relaté la mort de sainte Thérèse; elle précise qu'elle répétait souvent :
''Seigneur, je suis fille de l'Église''
et que, au moment de sa mort alors qu'elle recevait le Viatique, elle dit :
''Il est temps de nous voir, mon Aimé, mon Seigneur''.
Et : ''Toujours en oraison, pleine d'allégresse et de joie, la physionomie souriante...
elle rendit son âme à notre Seigneur''.
La mort de Thérèse résumait sa vie.
Le sourire, l'exubérance castillane,
l'endurance au milieu des souffrances physiques
qui la torturèrent sa vie durant,
la sérénité dans sa mission difficile de fondatrice de monastères
et de réformatrice du Carmel,
marquèrent toujours le visage de cette femme,
qui brûlait du plus haut amour et dont l'âme habitait
''seule avec le Seul''
dans les demeures secrètes du Château intérieur.
Demeure 1 - le corporel
Demeure 2 - l'émotionnelle
Demeure 3 - la raison
Demeure 4 - la passion pour Dieu
Demeure 5 - l'union à la volonté de Dieu
Demeure 6 - la nuit de l'esprit
Demeure 7 - le mariage spirituel
occurrences: -château 145 occurrences;
-demeure 152 occurrences-
-Marthe et Marie chapitre 4...
-etc selon le choix...
https://www.arbredor.com/ebooks/ChateauInterieur.pdf
------
Mais jamais l'humble réalisme de la maîtresse de maison ne céda le pas
à l'envol de l'extase et, pour Thérèse, la contemplation aboutissait à l'action,
l'une et l'autre se nourrissant de la soif du Dieu vivant
(antienne d'ouverture:
Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche,
toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant -(Ps 41, 2-3)) :
''Ah! comme il importe dans la vie spirituelle de s'animer d'un grand désir.''
C'est ce qui fait le charme unique de Thérèse de Jésus,
mère des spirituels (Prière avant les lectures à la messe:
Seigneur Dieu, tu as suscité par ton Esprit sainte Thérèse d’Avila
pour montrer à l’Église le chemin de la perfection qu’elle doit rechercher ;
fais-nous trouver notre nourriture dans sa doctrine spirituelle
et brûler du désir d’une vraie sainteté. Par Jésus Christ… — Amen. )
et docteur de l'Église officiellement depuis 1970.
En résumé on peut rappeler:
que Thérèse naquit à Avila (Espagne) en 1515,
qu'elle entra au Carmel de sa ville en 1535, où qu'elle connut une singulière ''conversion'' en 1555.
C'est en 1562 qu'elle ouvrit le premier Carmel réformé
et qu'elle commença sa vie de ''femme errante''
afin de multiplier ses fondations.
Elle mourut à Albe de Tormès en 1582.
---.
- complément biographique des années antérieures:
Les saints du mois d'octobre -
15 octobre– Saint Thérèse d'Avila, (mémoire)
vierge et docteur de l'Église-
( né 1515 Avila 2 janvier- 1582 à Albe de Tormes )
-lectures - Romains 8 : 22-27; Luc 6 : 43-45 -
-Office des lectures- - De l’autobiographie de sainte Thérèse.
----------------------
Très brève biographie...
Grande mystique, femme de prière et d'action, docteur de l'Église
(elle reçut ce titre officiellement en 1970,
après avoir été considérée comme telle depuis des siècles),
Thérèse d'Avila est aussi et surtout connue comme la réformatrice du Carmel.
Thérèse naquit en Castille en 1515.
À la demande de ses supérieurs, elle écrit une relation de sa vie.
Issue d'une vieille famille noble, elle désire consacrée sa vie, dès son plus jeune âge,
jusqu'au martyre s'il le faut,
Le 2 novembre 1535 elle entre au carmel d'Avila, sa ville natale.
-Avila et Albe de Tormes sont à 90 kilomètres de distance-
Mais sa ferveur fût éprouvée et elle avoue elle-même qu'elle n'était plus celle des débuts...
Elle confesse avoir mené, durant vingt-sept ans,
une existence religieuse assez médiocre malgré sa ferveur qui connut des hauts et des bas.
Mais viendra l'heure de Dieu.
Les épreuves intérieures et extérieures, de santé en particulier,
la préparent à recevoir les grâces qui vont la transformer.
Le dessein de Dieu est de la faire réformatrice de l'ordre du Carmel.
Elle va se lancer — ou plutôt se laisser lancer —
dans une aventure qui devait paraître insensée,
À 50'' dans la vidéo vision de l'ange qui lui transperce le coeur:
surtout à cette époque où la femme ne jouissait que de peu de liberté.
Durant des années, malgré les obstacles de toutes sortes, les résistances,
les incompréhensions, soutenue par la force de l'Esprit Saint,
elle va travailler à cette œuvre dont elle a la certitude qu'elle est demandée par Dieu.
Après la fondation d'un petit couvent de réformées à Avila même,
d'autres suivront. Thérèse devient moniale itinérante...
Elle mène sa vie régulière dans un chariot bâché,
(on relate sa vie comme celle d'une aventurière courageuse)
-un genre de roulotte-
avec les quelques religieuses qu'elle emmène
dans les localités où se feront les fondations projetées.
Elle a raconté, dans le livre intitulé Les fondations,
cette étonnante épopée qui se lit comme un roman d'aventure.
Mais la branche masculine du Carmel a besoin, elle aussi,
de retrouver la ferveur d'antan.
Thérèse y travaille également.
Dieu lui envoie des collaborateurs, en particulier saint Jean de la Croix.
-né 1542-1591; fête 14 décembre-
La lutte sera tout aussi dure.
Mais cette maison de prière qu'est le Carmel
se bâtira sur le roc de la Parole de Dieu,
et rien ne pourra plus la renverser.
Femme d'oraison, Thérèse d'Avila, dont la dévotion à saint Joseph
est par ailleurs bien connue, a laissé à la postérité des œuvres spirituelles
qui ont aidé et aident encore des chrétiens dans leur marche vers la perfection.
En 1572, elle vécut le sommet de sa vie spirituelle
par la grâce de ce qu'elle a appelé le «mariage mystique».
Ce couronnement n'a pas fait d'elle une marginale
par rapport à la communauté ecclésiale, bien au contraire.
Au moment de mourir, en 1582,
elle dira dans un murmure : «Je suis fille de l'Église.»
---------------
livre complet
https://books.google.ca/books?id=kJYQAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
livre audio pour ceux dont la voix robotisée n'ennuiera pas trop:
https://archive.org/details/livre-des-fondations-de-therese-de-jesus-davila/a_5_chapitre_4.mp3
--------------------
Le contexte:
---parmi ses oeuvres:
-pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=kJYQAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
-autre-
-pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=iX8swBMwoHkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
tome 2
https://books.google.ca/books?id=BWwrAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 17 Oct 2022 - 9:36, édité 1 fois
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AnneLÉA aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
16 octobre Sainte Marguerite-Marie Alacoque (commémoraison)
née 1647 22 juillet Verosvres, France - 1690 17 octobre Paray-le-Monial, France
petit village de Bourgogne à une trentaine de kilomètres à l'ouest de sa localité natale
-béatifiée en 1864 par le pape Pie IX;
-canonisée en 1920 par le pape Benoît XV-
-lectures - Éphésiens : 14-19; Jean 15: 9-17 -
-Office des lectures- --Lettre de sainte Marguerite-Marie.
------
Marguerite Alacoque est le cinquième enfant
de père et mère Claude Alacoque et Philiberte Lamyn.
'' Son père appartenait à cette portion de la nation française qui , en 1647, n'était rien encore ,
mais qui se préparait à être tout ; qui , en attendant ,
amassait silencieusement la fortune et l'influence , et n'avait encore ,
grâce à Dieu , perdu ni la foi ni les mœurs .
Son habitation , qui subsiste toujours , ne manque pas d'un certain caractère .
Elle se compose de deux vastes corps de logis, séparés par une cour.
Le premier servait à l'habitation des maîtres. On l'appelait vulgairement la maison du cabinet,
parce que là se trouvait le cabinet de M. Alacoque , qui était notaire royal à Lauthecour.
On y voit la chambre où naquit la Bienheureuse ,
transformée aujourd'hui en chapelle et dédiée au sacré Cœur.
-page 28 dans cette biographie:
-doit être mis en pdf avant de chercher par occurrences...
https://books.google.ca/books?id=WXkwAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
_____________________________________
-autre référence:
Maître Jean - Chrysostome Alacoque, conseiller du roi, maire perpétuel du Bois- Sainte-Marie ,
agé de soixante -onze ans , y résidant, duquel après avoir pris le serment en tel cas requis
de dire et déposer vérité sur les faits articulés et à lui lus , sur lesquels il a promis de dire vérité ;
Dépose qu'il est frère aîné de la vénérable sœur Marguerite-Marie Alacoque ,
laquelle est restée sous sa tutelle honoraire l'espace d'environ dix ou douze ans ;
qu'elle est née au village de Lauthecourt, paroisse de Vérosvres , en Charollais,
de maître Claude Alacoque et de demoiselle Philiberte Lamyn ,
leurs père et mère , personnes très - catholiques, le vingt-deux juillet mil six cent quarante - sept;
que dans ladite province du Charollais et dans ledit village de Vérosvres,
la foi orthodoxe et obéissance au Saint-Siège apostolique a toujours été en vigueur,
et que tous ceux qui y naissent y sont baptisés et confirmés au temps convenable,
comme ladite vénérable servante de Dieu Marguerite -Marie Alacoque
y a été baptisée et confirmée ' ; et qu'elle a été.....''
-page 355 dans cette biographie:
-doit être mis en pdf avant de chercher par occurrences...
https://books.google.ca/books?id=El3HDBE2pZAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
__________________________________________________
----.
-doit être mis en pdf avant de chercher par occurrences...
https://books.google.ca/books?id=s6Y570bP5UwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#472837
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À suivre
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AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
un épisode entre Jésus et Marguerite-Marie:
- explicite à partir de 3'50'':
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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AnneLÉA et murielmax aiment ce message
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