(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Ce sera en quelque sorte une suite du Lexique
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t28642p900-lexique-sur-la-priere-ajoutez-vos-citations
avec de nouvelles biographies des saints et prières d'origine...
Une sorte de lexique HISTORIQUE de l'Église... de sa doctrine,
et parfois du sectarisme qu'elle a dû combattre...
-------------------------
Le cœur le premier enseigné
la raison sera DISCIPLE à cette école ...
D'abord comprendre la MESSE:
La messe se déroule suivant quatre parties, d’importance inégale :
La première partie est le rassemblement du peuple de Dieu,
que le prêtre, tenant la place du Christ, oriente vers le Père.
Ce peuple se prépare à la célébration
en reconnaissant son manque de mérite
et la miséricorde de Dieu, qui ne cesse de proposer l’Alliance.
Puis se répondent les
deux parties centrales :
d’abord, l’écoute de la Parole de Dieu,
les lectures tirées de la Bible et commentées ;
puis, le mémorial de la Cène,
ce repas pascal que Jésus-Christ prit avec ses apôtres,
au cours duquel il offrit sa vie au monde
en offrant le pain et le vin ;
il demanda de le faire de nouveau en mémoire de lui
et c’est ce qui s’accomplit lors de la messe.
« Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant :
" Prenez, mangez, ceci est mon corps. "
Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant :
" Buvez-en tous ;car ceci est mon sang,
le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude
en rémission des péchés. »
Matthieu 26: 26-28.
Enfin, nourris aux deux tables de la Parole et de l’eucharistie,
les fidèles sont envoyés dans le monde pour vivre de cette vie qu’ils ont reçue.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t28642p900-lexique-sur-la-priere-ajoutez-vos-citations
avec de nouvelles biographies des saints et prières d'origine...
Une sorte de lexique HISTORIQUE de l'Église... de sa doctrine,
et parfois du sectarisme qu'elle a dû combattre...
-------------------------
Le cœur le premier enseigné
la raison sera DISCIPLE à cette école ...
D'abord comprendre la MESSE:
La messe se déroule suivant quatre parties, d’importance inégale :
La première partie est le rassemblement du peuple de Dieu,
que le prêtre, tenant la place du Christ, oriente vers le Père.
Ce peuple se prépare à la célébration
en reconnaissant son manque de mérite
et la miséricorde de Dieu, qui ne cesse de proposer l’Alliance.
Puis se répondent les
deux parties centrales :
d’abord, l’écoute de la Parole de Dieu,
les lectures tirées de la Bible et commentées ;
puis, le mémorial de la Cène,
ce repas pascal que Jésus-Christ prit avec ses apôtres,
au cours duquel il offrit sa vie au monde
en offrant le pain et le vin ;
il demanda de le faire de nouveau en mémoire de lui
et c’est ce qui s’accomplit lors de la messe.
« Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant :
" Prenez, mangez, ceci est mon corps. "
Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant :
" Buvez-en tous ;car ceci est mon sang,
le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude
en rémission des péchés. »
Matthieu 26: 26-28.
Enfin, nourris aux deux tables de la Parole et de l’eucharistie,
les fidèles sont envoyés dans le monde pour vivre de cette vie qu’ils ont reçue.
Dernière édition par Bryand le Dim 3 Mai 2020 - 14:49, édité 2 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4185
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
- 29 avril fête de sainte Catherine de Sienne (mémoire)
née 1347—1380 29 avril
Docteur de l’Église
-lectures- 1 Jean 1 : 5—2 : 2; Luc 10 : 38-42
Catherine naquit en 1347 à Sienne, dans une famille nombreuse, et assez modeste.
Très tôt, et malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père semble l'avoir mieux comprise—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Avant d'entrer dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène, dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d'une ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches.
Mais cette mortification du corps libérait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
Représentation de Catherine de Sienne pendant la Passion du Christ
Le Christ en Croix avec Catherine de Sienne,
Saint Dominique et un Ange-
Antoine van Dyck, vers 1629, musée royal des beaux-arts (Anvers)
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On nous parle aussi de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
Elle mourut à Rome, le 29 avril 1380. Elle n'avait que trente-trois ans.
-canonisée en 1461.
------------------------
-À la messe du pape de ce matin, 29 avril 2020
( https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44579p30-messe-quotidienne-en-direct-avec-le-pape-francois-tous-les-jours#466269 )
elle est présentée ainsi dans l'introduction avant la messe:
«Aujourd’hui est la fête de Sainte Catherine de Sienne,
Docteur de l’Église, Patronne de l’Europe.
Prions pour l’Europe,
pour l’unité de l’Europe,
pour l’unité de l’Union européenne
afin que tous ensemble nous puissions
aller de l’avant, comme frères. »
------------------------------
Il y a actuellement 36 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
-voir le reportage d'Aleteia:
https://fr.aleteia.org/2018/02/26/qui-sont-les-quatre-seules-femmes-a-etre-declarees-docteur-de-leglise/
avec plusieurs diaporamas sur différents saints.
-----------
née 1347—1380 29 avril
Docteur de l’Église
-lectures- 1 Jean 1 : 5—2 : 2; Luc 10 : 38-42
Catherine naquit en 1347 à Sienne, dans une famille nombreuse, et assez modeste.
Très tôt, et malgré les réticences de sa mère, qui pense pour elle au mariage
— son père semble l'avoir mieux comprise—
elle se consacre entièrement au Seigneur.
Avant d'entrer dans le Tiers ordre dominicain,
elle mène, dans la maison familiale, une vie semblable à celle des Pères du désert.
Trois ans d'une ascèse qui pouvait légitimement effrayer ses proches.
Mais cette mortification du corps libérait l'esprit de celle qui était destinée
à devenir l'une des femmes les plus extraordinaires de son temps ;
peut-être la plus extraordinaire.
Une vie spirituelle intense en fit une intime de Jésus-Christ
avec lequel elle s'unit dans le mariage mystique,
Représentation de Catherine de Sienne pendant la Passion du Christ
Le Christ en Croix avec Catherine de Sienne,
Saint Dominique et un Ange-
Antoine van Dyck, vers 1629, musée royal des beaux-arts (Anvers)
et auquel elle s'identifia jusqu'à recevoir les stigmates de la passion.
On nous parle aussi de miracles eucharistiques :
la vision du Christ dans l'hostie ;
celle-ci qui s'échappe des mains du prêtre et vient directement dans sa bouche...
Sa vie de prière est si intense qu'il serait plus juste de dire qu'elle est devenue tout entière prière.
Cette femme tellement unie au Christ a reçu de lui une mission.
Tout ce qui lui est donné, lorsqu'elle est assise
aux pieds du Seigneur comme Marie de Béthanie,
doit servir à l'ensemble de l'Église.
Le sang précieux de Jésus, qui purifie de tout péché,
symbole sur lequel elle insiste,
ne peut avoir été versé en vain pour personne.
D'abord entourée de disciples attirés par sa vie de prière et de pénitence,
son influence va prendre une ampleur telle que les papes eux-mêmes en bénéficieront.
Elle décidera Grégoire XI, alors en Avignon,
à revenir à Rome qu'elle considère comme
le véritable lieu du siège apostolique.
Son influence s'exercera également dans les affaires publiques.
Elle travaillera à la réconciliation des grands et à la
pacification de l'Italie.
Catherine de Sienne, qui ne savait pas écrire et utilisait des secrétaires,
livra un message théologique et mystique d'une telle valeur, qu'en 1970,
elle fut déclarée docteur de l'Église, en octobre 1970
avec sainte Thérèse d'Avila, en septembre 1970,
par le pape Paul VI.
Elle mourut à Rome, le 29 avril 1380. Elle n'avait que trente-trois ans.
-canonisée en 1461.
------------------------
-À la messe du pape de ce matin, 29 avril 2020
( https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44579p30-messe-quotidienne-en-direct-avec-le-pape-francois-tous-les-jours#466269 )
elle est présentée ainsi dans l'introduction avant la messe:
«Aujourd’hui est la fête de Sainte Catherine de Sienne,
Docteur de l’Église, Patronne de l’Europe.
Prions pour l’Europe,
pour l’unité de l’Europe,
pour l’unité de l’Union européenne
afin que tous ensemble nous puissions
aller de l’avant, comme frères. »
------------------------------
Il y a actuellement 36 docteurs de l'Église,
dont 4 seulement sont des femmes-
1-sainte Thérèse de Jésus (dite d'Avila) - septembre 1970;
1515-1582 -carmélite espagnole;
2-sainte Catherine de Sienne- octobre 1970; / (la seule laïque) /
1347-1380 -dominicaine (tertiaire) italienne;
3-sainte Thérèse de Lisieux (... de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face)-1997;
1873-1897 -carmélite française;
4-sainte Hildegarde de Bingen-2012;....................-bénédictine allemande.
1098-1179
-voir le reportage d'Aleteia:
https://fr.aleteia.org/2018/02/26/qui-sont-les-quatre-seules-femmes-a-etre-declarees-docteur-de-leglise/
avec plusieurs diaporamas sur différents saints.
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-30 avril saint Pie V ( commémoraison ) -lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
(en latin Pius V, en italien Pio V)
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles. )
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
(en latin Pius V, en italien Pio V)
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Avant de devenir pasteur du troupeau de Jésus-Christ,
le futur Pie V, dont la famille était pauvre,
exerça le métier de berger.
Né dans un petit village de Lombardie en 1504,
il entra chez les Dominicains à l'âge de quinze ans.
Après avoir fait de solides études et exercé des fonctions importantes
dans son ordre et dans l'Église,
il fut nommé cardinal.
Au conclave de 1566 il fut élu pape.
Pendant les six années que dura son pontificat,
il eut une influence considérable.
Intègre et énergique, il travailla à mettre en pratique
les décisions du concile de Trente (achevé en 1563)
visant à la réforme de l'Église.
Si le programme du pasteur selon le cœur du Christ,
tracé par saint Pierre dans la première lecture,
fut appliqué, ce fut bien par lui.
Il s'intéressa en particulier à la liturgie.
Il savait que c'est par l'action liturgique
que se forme le peuple chrétien.
Il édita un nouveau missel.
Il promulgue le catéchisme romain en 1566 (catéchisme de Trente); le bréviaire en 1568 /
Missel 1570, en usage pendant quatre siècles.
(Depuis, le Missel Romain:
- Mettons les choses au clair:
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20030317_ordinamento-messale_fr.html
Le Missel romain du Concile Vatican II.
La première édition typique du Missel romain après 1570
qui ne porte plus comme titre Missale romanum ex decreto ss. Concilii Tridentini restitutum
est publiée en 1970 par le pape Paul VI,
qui l'a promulguée par la constitution apostolique Missale romanum du 3 avril 1969 .
Toutefois il DEMEURE ...
-Un témoignage d´une foi inchangée ;
-Une manifestation d´une tradition ininterrompue ;
-Incluant une adaptation aux conditions nouvelles. )
L'une des causes de la déficience des membres du clergé venait de l'ignorance.
Il travailla donc à promouvoir leur formation intellectuelle, surtout théologique.
Il rétablit la discipline afin que les évêques et les prêtres
deviennent, ou redeviennent ce qu'ils doivent être : les modèles du troupeau.
Il eut également une activité politique,
ce qui ne doit pas étonner si l'on se rapporte à l'époque.
Il eut à se mesurer avec Catherine de Médicis en France,
et avec Élisabeth 1ère en Angleterre. (reine de 1559-1603)
Il est surtout connu parce que son nom reste attaché
à la victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont il reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux,
où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
« la Sainte-Ligue », alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende
de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
« Allons rendre grâce à Dieu :
notre armée est victorieuse ».
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de « Secours des chrétiens » (Auxilium Christianorum)".
-------
Annexes:
- catéchisme Trente:
- catéchisme de l'Église catholique aujourd'hui inchangé dans sa doctrine:
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-2 mai saint Athanase ( mémoire ) - -lectures 1 Jean 1 : 5—2 :2; Jean 21 : 15-17
saint Athanase d'Alexandrie
Docteur de l’Église.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
C'est ce qui explique le choix de la première lecture
dans laquelle saint Jean insiste fortement sur le mystère de l'Incarnation.
Votre foi, dit-il, consiste essentiellement
à croire que Jésus est le Fils de Dieu.
La doctrine d'Arius, qui niait la pleine divinité de Jésus,
avait trouvé des défenseurs puissants dans l'entourage des empereurs.
Aussi Athanase fut-il cinq fois exilé.
Jésus avait prophétisé : Vous serez détestés à cause de moi.
Pour l'évêque d'Alexandrie, les persécuteurs furent d'autres chrétiens !
Mais l'activité d'Athanase ne se limita pas à ces luttes doctrinales.
Il fut aussi un pasteur proche de son peuple,
dont il était très aimé. On a pu dire de lui que peu d'hommes
ont été à la fois l'objet de tant de haine et de tant d'amour.
On se doit de mentionner l'influence prodigieuse
de sa biographie de saint Antoine,
père des moines, dont il fut aussi l'ami.
Cette Vie de saint Antoine ne contribua pas seulement à la propagation du monachisme
en Orient comme en Occident,
elle marqua également et durablement
toute la spiritualité de l'Église.
Athanase mourut au mois de mai de l'année 373,
après avoir désigné son frère Pierre comme successeur.
Il avait passé dix-sept de ses quarante-cinq années d'épiscopat en exil.
--------
« La persécution venait tout juste de s'éteindre en Occident (311),
quand l'hérésie la plus radicalement anti-chrétienne secoua l'Église jusqu'en ses fondements :
à Alexandrie, un prêtre nommé Arius se mit à nier la divinité de Jésus Christ.
Un concile se réunit à Nicée, le premier des conciles œcuméniques (325).
Il devait condamner Arius et définir que Jésus est
« Dieu, né de Dieu,
engendré, non pas créé,
consubstantiel au Père ».
La crise allait se développer
durant plus de cinquante années.
À certaines heures tout sembla perdu pour la vraie foi,
mais Dieu lui suscita des défenseurs énergiques.
L'évêque Athanase d'Alexandrie fut le plus grand (préfaces 1, 2, 3).
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni là police,
ni la souffrance.
En quarante-cinq ans d'épiscopat (328-373),
il subit cinq exils, inflexible dans sa foi,
- type achevé du pasteur qui tient tête pour défendre,
mieux que la vie elle-même, les raisons de vivre de son peuple.
L'homme de caractère que fut Athanase
n'était pas seulement intrépide dans l'action,
il savait aussi écrire,
tant pour chanter l'état de virginité
et exalter la vie érémitique
que pour exposer la foi face aux Ariens
ou dire la tendresse de son amour envers le Christ,
Dieu fait homme
en qui il mettait toute son espérance,
car ''Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé'' ».
cf Missel.
----
Symbole de saint Athanase:
Il a fallu être très clair face à la défaillance doctrinale
des évêques ariens qui souhaitaient continuer à propager une doctrine différente.
L'Église se prononça sans ambages sur le fait de nier la divinité du Christ.
Elle consolida son CREDO définitivement.
Tout évêque qui ne proclamerait pas ce CREDO serait démis de ses fonctions et anathématisé.
L'arianisme avait duré plus de cinquante ans au sein de l'Église.
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement
et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle duFils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
une est la divinité,
égale la gloire,
coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais unseul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants,
mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneuret l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais unseul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus
par la vérité chrétienne de confesser que
chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur :
ainsi nous est-il défendu par la religion catholique
de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils,
non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères,
un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur,
rien de plus grand ou de moins grand ;
mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut,
nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dansl’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi dela Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel
de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ
conformément à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions
que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles,
et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Égal au Père selon Sa divinité,
inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme,
Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair,
mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances,
mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme,
ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
À Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps,
et devront rendre compte de leurs actions personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ;
mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement
ne pourra pas être sauvé
.
Gloire au Père...
-------------------
saint Athanase d'Alexandrie
Docteur de l’Église.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Père de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
saint Athanase d'Alexandrie
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
C'est ce qui explique le choix de la première lecture
dans laquelle saint Jean insiste fortement sur le mystère de l'Incarnation.
Votre foi, dit-il, consiste essentiellement
à croire que Jésus est le Fils de Dieu.
La doctrine d'Arius, qui niait la pleine divinité de Jésus,
avait trouvé des défenseurs puissants dans l'entourage des empereurs.
Aussi Athanase fut-il cinq fois exilé.
Jésus avait prophétisé : Vous serez détestés à cause de moi.
Pour l'évêque d'Alexandrie, les persécuteurs furent d'autres chrétiens !
Mais l'activité d'Athanase ne se limita pas à ces luttes doctrinales.
Il fut aussi un pasteur proche de son peuple,
dont il était très aimé. On a pu dire de lui que peu d'hommes
ont été à la fois l'objet de tant de haine et de tant d'amour.
On se doit de mentionner l'influence prodigieuse
de sa biographie de saint Antoine,
père des moines, dont il fut aussi l'ami.
Cette Vie de saint Antoine ne contribua pas seulement à la propagation du monachisme
en Orient comme en Occident,
elle marqua également et durablement
toute la spiritualité de l'Église.
Athanase mourut au mois de mai de l'année 373,
après avoir désigné son frère Pierre comme successeur.
Il avait passé dix-sept de ses quarante-cinq années d'épiscopat en exil.
--------
« La persécution venait tout juste de s'éteindre en Occident (311),
quand l'hérésie la plus radicalement anti-chrétienne secoua l'Église jusqu'en ses fondements :
à Alexandrie, un prêtre nommé Arius se mit à nier la divinité de Jésus Christ.
Un concile se réunit à Nicée, le premier des conciles œcuméniques (325).
Il devait condamner Arius et définir que Jésus est
« Dieu, né de Dieu,
engendré, non pas créé,
consubstantiel au Père ».
La crise allait se développer
durant plus de cinquante années.
À certaines heures tout sembla perdu pour la vraie foi,
mais Dieu lui suscita des défenseurs énergiques.
L'évêque Athanase d'Alexandrie fut le plus grand (préfaces 1, 2, 3).
Athanase ne craignait ni l'empereur,
ni les synodes de plusieurs évêques soumis au pouvoir impérial,
ni là police,
ni la souffrance.
En quarante-cinq ans d'épiscopat (328-373),
il subit cinq exils, inflexible dans sa foi,
- type achevé du pasteur qui tient tête pour défendre,
mieux que la vie elle-même, les raisons de vivre de son peuple.
L'homme de caractère que fut Athanase
n'était pas seulement intrépide dans l'action,
il savait aussi écrire,
tant pour chanter l'état de virginité
et exalter la vie érémitique
que pour exposer la foi face aux Ariens
ou dire la tendresse de son amour envers le Christ,
Dieu fait homme
en qui il mettait toute son espérance,
car ''Dieu s'est fait homme pour que l'homme soit divinisé'' ».
cf Missel.
----
Symbole de saint Athanase:
Il a fallu être très clair face à la défaillance doctrinale
des évêques ariens qui souhaitaient continuer à propager une doctrine différente.
L'Église se prononça sans ambages sur le fait de nier la divinité du Christ.
Elle consolida son CREDO définitivement.
Tout évêque qui ne proclamerait pas ce CREDO serait démis de ses fonctions et anathématisé.
L'arianisme avait duré plus de cinquante ans au sein de l'Église.
Quiconque veut être sauvé doit, avant tout, tenir la foi catholique.
Et celui qui ne l’aura pas conservée inviolablement
et intégralement, sans aucun doute, périra éternellement.
Or la foi catholique consiste à vénérer un seul Dieu dans la Trinité et la Trinité dans l’Unité.
Sans confondre les personnes, ni diviser la substance.
Car, autre est la personne du Père, autre celle duFils, autre celle de l’Esprit-Saint.
Mais du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
une est la divinité,
égale la gloire,
coéternelle la majesté.
Incréé est le Père, incréé le Fils, incréé l’Esprit-Saint.
Immense est le Père, immense le Fils, immense l’Esprit-Saint.
Éternel est le Père, éternel le Fils, éternel l’Esprit-Saint.
Et cependant, il n’y a pas trois éternels, mais unseul éternel.
Ni trois incréés, ni trois immenses, mais un seul incréé et un seul immense.
De même, tout-puissant est le Père, tout-puissant le Fils, tout-puissant le Saint-Esprit.
Et cependant, il n’y a pas trois tout-puissants,
mais un seul tout-puissant.
De même, le Père est Dieu, le Fils est Dieu et l’Esprit-Saint est Dieu.
Et cependant, il n’y a pas trois Dieux, mais un seul Dieu.
De même le Père est Seigneur, le Fils est Seigneuret l’Esprit-Saint est Seigneur.
Et néanmoins, il n’y a pas trois Seigneurs, mais unseul Seigneur.
Car, de même que nous sommes tenus
par la vérité chrétienne de confesser que
chacune des personnes prise à part est Dieu et Seigneur :
ainsi nous est-il défendu par la religion catholique
de dire qu’il y a trois Dieux ou trois Seigneurs.
Le Père n’est ni fait, ni créé, ni engendré d’aucun autre.
Le Fils est du Père seul, non pas fait, ni créé, mais engendré.
L’Esprit-Saint est du Père et du Fils,
non point fait, ni créé, ni engendré, mais procédant.
Il n’y a donc qu’un seul Père, et non trois Pères,
un seul Fils, et non trois Fils, un seul Esprit-Saint et non trois Esprits-Saints.
Et dans cette Trinité, rien d’antérieur ou de postérieur,
rien de plus grand ou de moins grand ;
mais les trois personnes sont toutes coéternelles et coégales entre elles.
En sorte qu’en tout, comme on l’a dit plus haut,
nous devons vénérer l’unité dans la Trinité et la Trinité dansl’unité.
Celui donc qui veut être sauvé doit penser ainsi dela Trinité.
Mais il est nécessaire pour le salut éternel
de croire aussi à l’Incarnation de Notre-Seigneur Jésus-Christ
conformément à la vraie foi.
Il est donc de la rectitude de la foi que nous croyions et confessions
que Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme.
Il est Dieu, engendré de la substance du Père avant les siècles,
et il est homme, né dans le temps de la substance d’une mère.
Dieu parfait et homme parfait : subsistant dans une âme raisonnable et une chair humaine.
Égal au Père selon Sa divinité,
inférieur au Père selon Son humanité.
Et, bien qu’Il soit Dieu et homme,
Il n’est pas deux, mais un seul Christ.
Un, non point par un changement de la divinité en la chair,
mais par assomption de l’humanité en Dieu.
Parfaitement un, non point par confusion de substances,
mais par l’unité de personne.
Car, de même que l’âme raisonnable et la chair ne font qu’un homme,
ainsi Dieu et l’homme n’est qu’un seul Christ.
Qui a souffert pour notre salut, est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts.
Il est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où Il viendra juger les vivants et les morts.
À Son avènement, tous les hommes ressusciteront avec leurs corps,
et devront rendre compte de leurs actions personnelles.
Et ceux qui auront fait le bien iront à la vie éternelle ;
mais ceux qui auront fait le mal iront au feu éternel.
Ceci est la foi catholique. Celui qui ne la garde pas fidèlement et fermement
ne pourra pas être sauvé
.
Gloire au Père...
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Dernière édition par Bryand le Lun 4 Mai 2020 - 21:54, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Concernant la continuation de l'enseignement de l'arianisme par les sectes:
cela dura des siècles. Et encore aujourd'hui...
Étude sur la continuation de l'arianisme:
Première étude: Qu'en fut-il de l'influence de
l'arianisme dans et par l'Islam .
----
1ère référence:
"Comme le voyaient très bien les théologiens du moyen âge
il existe un rapport très étroit entre islam et arianisme :
unité de Dieu et négation de toute incarnation.
La Trinité chrétienne est l’affirmation de la divinité du Christ,
l’arianisme est une protestation contre ce mystère,
Mahomet a repris cette idée et soumis l’Orient à sa croyance.
Du coup on a assimilé protestantisme et mahométisme
et plus tard Mahomet a été considéré comme le père des philosophes du XVIIIème siècle :
le mahométisme est une protestation contre ce qu’il y a de surnaturel dans la doctrine chrétienne,
il donne raison au Coran contre le dogme de la trinité de Nicée. ''
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01345427/document
La perception de l’islam par les élites françaises (1830-1914) Renaud Terme
À suivre.
-------------
Suite:
2e référence: L'arianisme et autres sectaires
hérétiques par les influences de l'Islam.
Suite: Annie Laurent: L'Arabie avant l'Islam
référence principale. Annie Laurent
Qui est Annie Laurent?
Titulaire d'une maîtrise en droit international (1983),
Annie Laurent est également docteur d’État (1986) en science politique
obtenue à l'université Panthéon-Assas.
En 1980, Renée Conan et Annie Laurent vont à la rencontre des femmes qui se mobilisent
dans la lutte antinucléaire de Plogoff. Elles publient un livre Femmes de Plogoff3.
Elle a vécu cinq ans au Liban, où elle éditait le périodique Libanoscopie (1988-1992).
Elle a été nommée par Benoît XVI experte au Synode spécial des évêques
pour le Moyen-Orient, qui s'est tenu à Rome en octobre 2010.
Elle a fonde en 20094 l'association Clarifier, qui vise à « éclairer sur les réalités de l’Islam,
selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y référent »,
et à « promouvoir les conditions et les moyens d’une vie commune pacifique »
. Cette association est entre autres parrainée par Alain Besançon, Rémi Brague, Marc Fromager,
Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj.
Sont conseillers scientifiques le père Pierre Madros,
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, le père Samir Khalil Samir et l’abbé Guy Vandevelde.
----------
L’Arabie avant l’islam
Avant l’apparition de l’islam au VIIe siècle,
le Proche-Orient chrétien était affaibli par de nombreuses hérésies
qui préparèrent le terrain à l’islam. Panorama.
Lorsque l’islam apparut, au VIIe siècle,
le Proche-Orient était déjà largement christianisé,
même si le judaïsme y était encore bien représenté.
Outre l’Asie Mineure et l’Arménie,
le christianisme était implanté
en Palestine,
dans le Croissant fertile (Syrie et Mésopotamie),
dans l’ancienne province romaine d’Arabie (1),
où saint Paul avait séjourné après son baptême (Galates 1: 15-17),
au Yémen, en Égypte et dans le Sinaï.
Les Actes des Apôtres signalent la présence d’Arabes à Jérusalem
le jour de la Pentecôte (Actes 2 : 11).
L’évangélisation était le fruit du travail missionnaire de plusieurs apôtres :
Pierre, Jean, Thomas, Marc, Barthélémy et Paul, bien sûr.
L’Église du Levant était organisée en éparchies (diocèses)
dépendant de quatre patriarcats :
Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople.
Mais la chrétienté orientale
était très affaiblie à cause de ses divisions internes et des rivalités politiques
qui opposaient notamment les deux grands Empires du moment
dans cette région, Byzance et la Perse.
Cette double instabilité favorisa la conquête islamique,
sans que l’on doive pour autant s’en tenir à l’affirmation trop simpliste,
souvent émise, selon laquelle les musulmans auraient été accueillis partout en libérateurs.
La division institutionnelle de la chrétienté universelle avait commencé en 395
lors du partage par Théodose 1er de l’Empire romain
entre ses deux fils,
Honorius, qui reçut l’Occident,
et Arcadius, à qui échut l’Orient.
Cette séparation entraîna une disparité culturelle
entre les deux « poumons » chrétiens,
même si le latin resta langue officielle de toute l’Église jusqu’en 535,
date à laquelle l’Orient adopta le grec,
qui cohabitait déjà là-bas difficilement
avec trois idiomes sémitiques (araméen, syriaque et arabe),
plus l’arménien et le copte.
Greffés sur des divergences exégétiques et dogmatiques,
des querelles de préséance patriarcales,
des calculs politiques,
les malentendus sémantiques entraînèrent des schismes
jusqu’à provoquer les déchirures qui perdurent dans cette
« Arabie, faiseuse d’hérésies »,
selon un dicton ancien cité par les Pères de l’Église.
Le IVe siècle fut d’abord marqué par la crise
provoquée par un prêtre d’Alexandrie, Arius,
qui niait la divinité du Christ.
Bien qu’ayant été condamné par le premier concile œcuménique,
tenu à Nicée en 325,
au cours duquel fut définie la consubstantialité du Fils avec le Père,
l’arianisme connut une expansion
prodigieuse en Orient ainsi qu’en Occident,
du fait de l’empereur Constantin qui réhabilita Arius
et exila Athanase, l’évêque d’Alexandrie,
principal opposant à l’hérésie.
Compte tenu de l’ampleur des emprunts du Coran
à la doctrine arienne et sa négation de la Trinité,
il n’est pas étonnant de lire sous la plume de l’Égyptien Sayyed Qotb (1906-1966),
idéologue des Frères musulmans,
qu’« Arius est le représentant le plus valable du christianisme » (2).
LE NESTORIANISME
Un siècle après,
une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451).
Ce moine syrien,
devenu patriarche de Constantinople en 428,
formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche,
privilégiait l’humanité de Jésus
au détriment de sa divinité,
d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu,
comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie
où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ.
En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie
Theotokos (en grec « qui enfante Dieu »)
et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse,
territoires alors dominés par les Sassanides,
où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien
avec le patriarcat d’Antioche,
situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions,
en fit sa doctrine officielle.
Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses,
notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone,
devinrent elles aussi nestoriennes,
entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique.
La suppression de leur royaume par les Sassanides
les laissera sans défense lors de la conquête islamique.
À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie),
les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle).
Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant,
lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord,
le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon.
(Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille,
respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie,
stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ
et leur union sans confusion.
Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens.
Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures
et revenait donc à nier l’unicité christique.
Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature)
d’un moine syrien, Eutychès,
pour qui la nature humaine du Christ
était absorbée par sa nature divine.
EXTENSION DU MONOPHYSISME
Malgré l’excommunication d’Eutychès
par le patriarche de Constantinople,
Flavien, soutenu théologiquement dans cette démarche par le pape Léon le Grand,
le monophysisme fut cautionné par le patriarche d’Alexandrie, Dioscore.
La déposition de ce dernier par le concile de Chalcédoine (451)
entraîna l’adoption de cette doctrine par l’Église d’Égypte
qui trouvait là le moyen de se dégager de la tutelle politique de Constantinople.
Il faut dire que Justinien, en vue d’unifier l’Empire byzantin
sous l’orthodoxie chalcédonienne,
exerça une sévère répression contre les monophysites.
En 536, l’Église copte s’organisa alors de manière indépendante.
À partir de 617, elle eut à subir les ravages des envahisseurs perses.
À leur départ, dix ans après, le souverain byzantin,
Héraclius, nomma un certain Cyrus, venu du Caucase,
à la fois vice-roi d’Égypte et évêque d’Alexandrie.
Lui aussi s’efforça de contraindre les coptes d’adopter la foi melkite de Chalcédoine,
faisant mourir les récalcitrants dans ce but.
Un événement troublant survint alors : en 629,
Cyrus, croyant peut-être amadouer Mahomet qui convoitait l’Égypte,
lui offrit deux jeunes vierges coptes, Mariam et Shirin.
Le prophète de l’islam fit de Mariam une concubine
qui lui donna son seul fils, Ibrahim.
Le monophysisme se diffusa par ailleurs
parmi les chrétiens de la Syrie intérieure
où, contrairement aux cités hellénisées du rivage méditerranéen,
les populations étaient de culture syriaque.
Cela se fit sous l’impulsion du moine Jacques Baradée.
Évêque d’Édesse, ayant rejeté les canons de Chalcédoine,
ce dernier voulait aussi se soustraire au césaro-papisme byzantin.
Avant sa mort, survenue en 578,
il nomma et ordonna un patriarche monophysite, Paul le Noir,
ainsi que des évêques et des prêtres,
fondant ainsi l’Église jacobite ou « syrienne »
dont le siège était à Antioche.
Ses fidèles furent plutôt bien traités par les Perses
qui avaient envahi la Syrie au début du VIIe siècle
et les utilisaient dans leur hostilité à Byzance.
La conquête arabo-musulmane (634-638)
les débarrassa des deux empires ennemis,
mais il y eut de nombreux passages à l’islam.
Car, malgré une « tolérance dédaigneuse » , prémisse de la dhimmitude,
le califat installé à Damas sut, dans un premier temps,
séduire et rassurer les baptisés en les enrôlant dans son administration.
Enfin, le monophysisme s’implanta
dans les régions méridionales, centrales et occidentales
de la péninsule Arabique,
en particulier au sein de la tribu des Banou Ghassan,
originaire de l’« Arabie heureuse » (l’actuel Yémen),
territoire très tôt évangélisé grâce au voisinage de l’Abyssinie chrétienne,
ce dont témoignent notamment les vestiges d’une cathédrale à Sanaa.
Au-delà de l’hérésie, comme le montrent des études solidement étayées ,
ce christianisme bricolé,
perméable aux évangiles apocryphes
dont le Coran s’inspire,
conservait en outre des relents de paganisme et des superstitions.
Et puis, le mode de vie errant des Bédouins
les privait d’attaches à des institutions stables
et les réduisait à une pratique sacramentelle aléatoire.
La fragilité et la superficialité des chrétientés arabes
les ont certainement empêché d’y voir clair
sur le caractère résolument anti-chrétien de l’islam,
qui semble n’avoir eu aucun mal à les faire tomber dans son escarcelle.
Un phénomène semblable se produira ensuite
dans toute l’Afrique du Nord berbère,
romanisée et minée par l’hérésie,
sous le coup des invasions arabo-musulmanes .
https://lanef.net/2017/11/04/larabie-avant-lislam/
--------------------------
À suivre.
cela dura des siècles. Et encore aujourd'hui...
Étude sur la continuation de l'arianisme:
Première étude: Qu'en fut-il de l'influence de
l'arianisme dans et par l'Islam .
----
1ère référence:
"Comme le voyaient très bien les théologiens du moyen âge
il existe un rapport très étroit entre islam et arianisme :
unité de Dieu et négation de toute incarnation.
La Trinité chrétienne est l’affirmation de la divinité du Christ,
l’arianisme est une protestation contre ce mystère,
Mahomet a repris cette idée et soumis l’Orient à sa croyance.
Du coup on a assimilé protestantisme et mahométisme
et plus tard Mahomet a été considéré comme le père des philosophes du XVIIIème siècle :
le mahométisme est une protestation contre ce qu’il y a de surnaturel dans la doctrine chrétienne,
il donne raison au Coran contre le dogme de la trinité de Nicée. ''
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01345427/document
La perception de l’islam par les élites françaises (1830-1914) Renaud Terme
À suivre.
-------------
Suite:
2e référence: L'arianisme et autres sectaires
hérétiques par les influences de l'Islam.
Suite: Annie Laurent: L'Arabie avant l'Islam
référence principale. Annie Laurent
Qui est Annie Laurent?
Titulaire d'une maîtrise en droit international (1983),
Annie Laurent est également docteur d’État (1986) en science politique
obtenue à l'université Panthéon-Assas.
En 1980, Renée Conan et Annie Laurent vont à la rencontre des femmes qui se mobilisent
dans la lutte antinucléaire de Plogoff. Elles publient un livre Femmes de Plogoff3.
Elle a vécu cinq ans au Liban, où elle éditait le périodique Libanoscopie (1988-1992).
Elle a été nommée par Benoît XVI experte au Synode spécial des évêques
pour le Moyen-Orient, qui s'est tenu à Rome en octobre 2010.
Elle a fonde en 20094 l'association Clarifier, qui vise à « éclairer sur les réalités de l’Islam,
selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y référent »,
et à « promouvoir les conditions et les moyens d’une vie commune pacifique »
. Cette association est entre autres parrainée par Alain Besançon, Rémi Brague, Marc Fromager,
Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj.
Sont conseillers scientifiques le père Pierre Madros,
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, le père Samir Khalil Samir et l’abbé Guy Vandevelde.
----------
L’Arabie avant l’islam
Avant l’apparition de l’islam au VIIe siècle,
le Proche-Orient chrétien était affaibli par de nombreuses hérésies
qui préparèrent le terrain à l’islam. Panorama.
Lorsque l’islam apparut, au VIIe siècle,
le Proche-Orient était déjà largement christianisé,
même si le judaïsme y était encore bien représenté.
Outre l’Asie Mineure et l’Arménie,
le christianisme était implanté
en Palestine,
dans le Croissant fertile (Syrie et Mésopotamie),
dans l’ancienne province romaine d’Arabie (1),
où saint Paul avait séjourné après son baptême (Galates 1: 15-17),
au Yémen, en Égypte et dans le Sinaï.
Les Actes des Apôtres signalent la présence d’Arabes à Jérusalem
le jour de la Pentecôte (Actes 2 : 11).
L’évangélisation était le fruit du travail missionnaire de plusieurs apôtres :
Pierre, Jean, Thomas, Marc, Barthélémy et Paul, bien sûr.
L’Église du Levant était organisée en éparchies (diocèses)
dépendant de quatre patriarcats :
Jérusalem, Antioche, Alexandrie et Constantinople.
Mais la chrétienté orientale
était très affaiblie à cause de ses divisions internes et des rivalités politiques
qui opposaient notamment les deux grands Empires du moment
dans cette région, Byzance et la Perse.
Cette double instabilité favorisa la conquête islamique,
sans que l’on doive pour autant s’en tenir à l’affirmation trop simpliste,
souvent émise, selon laquelle les musulmans auraient été accueillis partout en libérateurs.
La division institutionnelle de la chrétienté universelle avait commencé en 395
lors du partage par Théodose 1er de l’Empire romain
entre ses deux fils,
Honorius, qui reçut l’Occident,
et Arcadius, à qui échut l’Orient.
Cette séparation entraîna une disparité culturelle
entre les deux « poumons » chrétiens,
même si le latin resta langue officielle de toute l’Église jusqu’en 535,
date à laquelle l’Orient adopta le grec,
qui cohabitait déjà là-bas difficilement
avec trois idiomes sémitiques (araméen, syriaque et arabe),
plus l’arménien et le copte.
Greffés sur des divergences exégétiques et dogmatiques,
des querelles de préséance patriarcales,
des calculs politiques,
les malentendus sémantiques entraînèrent des schismes
jusqu’à provoquer les déchirures qui perdurent dans cette
« Arabie, faiseuse d’hérésies »,
selon un dicton ancien cité par les Pères de l’Église.
Le IVe siècle fut d’abord marqué par la crise
provoquée par un prêtre d’Alexandrie, Arius,
qui niait la divinité du Christ.
Bien qu’ayant été condamné par le premier concile œcuménique,
tenu à Nicée en 325,
au cours duquel fut définie la consubstantialité du Fils avec le Père,
l’arianisme connut une expansion
prodigieuse en Orient ainsi qu’en Occident,
du fait de l’empereur Constantin qui réhabilita Arius
et exila Athanase, l’évêque d’Alexandrie,
principal opposant à l’hérésie.
Compte tenu de l’ampleur des emprunts du Coran
à la doctrine arienne et sa négation de la Trinité,
il n’est pas étonnant de lire sous la plume de l’Égyptien Sayyed Qotb (1906-1966),
idéologue des Frères musulmans,
qu’« Arius est le représentant le plus valable du christianisme » (2).
LE NESTORIANISME
Un siècle après,
une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451).
Ce moine syrien,
devenu patriarche de Constantinople en 428,
formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche,
privilégiait l’humanité de Jésus
au détriment de sa divinité,
d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu,
comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie
où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ.
En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie
Theotokos (en grec « qui enfante Dieu »)
et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse,
territoires alors dominés par les Sassanides,
où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien
avec le patriarcat d’Antioche,
situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions,
en fit sa doctrine officielle.
Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses,
notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone,
devinrent elles aussi nestoriennes,
entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique.
La suppression de leur royaume par les Sassanides
les laissera sans défense lors de la conquête islamique.
À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie),
les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle).
Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant,
lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord,
le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon.
(Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille,
respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie,
stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ
et leur union sans confusion.
Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens.
Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures
et revenait donc à nier l’unicité christique.
Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature)
d’un moine syrien, Eutychès,
pour qui la nature humaine du Christ
était absorbée par sa nature divine.
EXTENSION DU MONOPHYSISME
Malgré l’excommunication d’Eutychès
par le patriarche de Constantinople,
Flavien, soutenu théologiquement dans cette démarche par le pape Léon le Grand,
le monophysisme fut cautionné par le patriarche d’Alexandrie, Dioscore.
La déposition de ce dernier par le concile de Chalcédoine (451)
entraîna l’adoption de cette doctrine par l’Église d’Égypte
qui trouvait là le moyen de se dégager de la tutelle politique de Constantinople.
Il faut dire que Justinien, en vue d’unifier l’Empire byzantin
sous l’orthodoxie chalcédonienne,
exerça une sévère répression contre les monophysites.
En 536, l’Église copte s’organisa alors de manière indépendante.
À partir de 617, elle eut à subir les ravages des envahisseurs perses.
À leur départ, dix ans après, le souverain byzantin,
Héraclius, nomma un certain Cyrus, venu du Caucase,
à la fois vice-roi d’Égypte et évêque d’Alexandrie.
Lui aussi s’efforça de contraindre les coptes d’adopter la foi melkite de Chalcédoine,
faisant mourir les récalcitrants dans ce but.
Un événement troublant survint alors : en 629,
Cyrus, croyant peut-être amadouer Mahomet qui convoitait l’Égypte,
lui offrit deux jeunes vierges coptes, Mariam et Shirin.
Le prophète de l’islam fit de Mariam une concubine
qui lui donna son seul fils, Ibrahim.
Le monophysisme se diffusa par ailleurs
parmi les chrétiens de la Syrie intérieure
où, contrairement aux cités hellénisées du rivage méditerranéen,
les populations étaient de culture syriaque.
Cela se fit sous l’impulsion du moine Jacques Baradée.
Évêque d’Édesse, ayant rejeté les canons de Chalcédoine,
ce dernier voulait aussi se soustraire au césaro-papisme byzantin.
Avant sa mort, survenue en 578,
il nomma et ordonna un patriarche monophysite, Paul le Noir,
ainsi que des évêques et des prêtres,
fondant ainsi l’Église jacobite ou « syrienne »
dont le siège était à Antioche.
Ses fidèles furent plutôt bien traités par les Perses
qui avaient envahi la Syrie au début du VIIe siècle
et les utilisaient dans leur hostilité à Byzance.
La conquête arabo-musulmane (634-638)
les débarrassa des deux empires ennemis,
mais il y eut de nombreux passages à l’islam.
Car, malgré une « tolérance dédaigneuse » , prémisse de la dhimmitude,
le califat installé à Damas sut, dans un premier temps,
séduire et rassurer les baptisés en les enrôlant dans son administration.
Enfin, le monophysisme s’implanta
dans les régions méridionales, centrales et occidentales
de la péninsule Arabique,
en particulier au sein de la tribu des Banou Ghassan,
originaire de l’« Arabie heureuse » (l’actuel Yémen),
territoire très tôt évangélisé grâce au voisinage de l’Abyssinie chrétienne,
ce dont témoignent notamment les vestiges d’une cathédrale à Sanaa.
Au-delà de l’hérésie, comme le montrent des études solidement étayées ,
ce christianisme bricolé,
perméable aux évangiles apocryphes
dont le Coran s’inspire,
conservait en outre des relents de paganisme et des superstitions.
Et puis, le mode de vie errant des Bédouins
les privait d’attaches à des institutions stables
et les réduisait à une pratique sacramentelle aléatoire.
La fragilité et la superficialité des chrétientés arabes
les ont certainement empêché d’y voir clair
sur le caractère résolument anti-chrétien de l’islam,
qui semble n’avoir eu aucun mal à les faire tomber dans son escarcelle.
Un phénomène semblable se produira ensuite
dans toute l’Afrique du Nord berbère,
romanisée et minée par l’hérésie,
sous le coup des invasions arabo-musulmanes .
https://lanef.net/2017/11/04/larabie-avant-lislam/
--------------------------
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-4 mai Saint Jean Houghton et ses compagnons
né 1487-1535-—
- (les papes qui ont régné en cette période: VOIR LE TABLEAU )
-ce furent les premiers martyrs de cette histoire; d'autres suivront:
et ainsi se commença sur plus de 1 siècle et demi
une période de persécution
contre les catholiques d'Angleterre.
-D'autres martyrs qui voulurent rester fidèles à l'Église de Rome:
par exemple, aussi en 1535, le chancelier et humaniste Thomas More (fête le 22 juin)-
-le roi d'Angleterre, HENRI VIII (né 1491-1547), avait fait voter par son parlement,
pour des raisons personnels, un ACTE pour être considéré le chef suprême de l'Église d'Angleterre;
le chancelier Cromwell menaça les jurés qui ne voudraient pas retenir le chef d'accusation
de haute trahison contre les accusés de ne pas reconnaître
la suprématie royale contre l'Église de Rome et la papauté.
Jean Houghton subit le martyre en Angleterre, en 1535, avec quatre compagnons,
les tout premiers d'une longue série
dont l'un des plus connus a été l'humaniste laïc Thomas More (fêté le 22 juin).
La décapitation de Thomas More, le 6 juillet 1535.
Ce pays était chrétien catholique, sous l'obédience du pape,
lorsque le roi Henri VIII, pour des raisons surtout personnelles,
se sépara de l'Église catholique romaine.
Il fit voter par son Parlement un Acte selon lequel
le roi
devait être considéré désormais
comme le chef suprême de l'Église d'Angleterre.
La grande majorité de ses sujets accepta passivement cette nouvelle situation religieuse.
D'autant plus que la suprématie royale sur l'Église fut déclarée loi d'État
et son refus considéré comme un acte de haute trahison.
Jean Houghton était né en 1487.
Après avoir exercé le ministère sacerdotal comme prêtre séculier,
il entra dans une Chartreuse dont il devint le prieur.
Son refus de se soumettre aux prétentions du roi, partagé par ses religieux,
et son désir bien arrêté de rester fidèle à Rome,
fut connu d'Henri VIII. Celui-ci le fit enfermer dans la Tour de Londres
avec deux autres prieurs de son ordre,
un religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte,
et un prêtre séculier.
Ils passèrent en jugement.
Les jurés répugnaient à retenir le chef d'accusation de haute trahison,
qui entraînait la peine de mort.
Ils ne s'y résignèrent que sous la menace du célèbre chancelier Cromwell.
« Si vous refusez, leur dit-il, vous subirez vous-mêmes le châtiment des traîtres.»
Jusqu'au dernier moment, on chercha à ébranler la résolution de ces hommes courageux,
qui ne voulaient pas désobéir à leur conscience.
Rien n'y fit.
Ils furent traînés sur une claie depuis la prison jusqu'au lieu de l'exécution.
figuration de ce type de martyre...
Celle-ci ouvrait une période de persécution violente contre les catholiques anglais,
période qui devait durer plus d'un siècle et demi.
--------
Les martyrs d’Angleterre et du pays de Galles
forment un groupe de catholiques anglais et gallois
— la plupart prêtres séculiers ou religieux —
morts par exécution capitale (entre 1535 et 1679)
en raison de leur fidélité à la foi catholique,
particulièrement pour leur attachement au pape, évêque de Rome,
comme chef de l'Église catholique,
refusant leur allégeance au roi (ou à la reine) d'Angleterre
comme autorité religieuse suprême.
Ils sont considérés comme martyrs par l'Église catholique
et furent canonisés ensemble le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI.
Bien que commémorés ensemble le 25 octobre,
ils peuvent être commémorés séparément (comme par exemple Thomas More, 22 juin),
dans le diocèse de leur naissance, au jour anniversaire de leur mort.
Ils représentent toutes les victimes innocentes
des persécutions anti-catholiques
qui ont péri durant une longue période, entre 1535 et 1679.
L'arbre de Tyburn où furent exécutés la plupart des martyrs
----------
C'est l'histoire, le passé, la semence...
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque
où l'on cherche à retrouver
l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution, en particulier
le bienheureux Jean Houghton et ses compagnons,
nous y aider!
_______________________
-AUTRES FÊTES:
SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
__________________
-Les 6 épouses d'Henri VIII:
Agrandir pour mieux voir le tableau... des papes qui ont régné sous le règne d'Henri VIII:
né 1487-1535-—
- (les papes qui ont régné en cette période: VOIR LE TABLEAU )
-ce furent les premiers martyrs de cette histoire; d'autres suivront:
et ainsi se commença sur plus de 1 siècle et demi
une période de persécution
contre les catholiques d'Angleterre.
-D'autres martyrs qui voulurent rester fidèles à l'Église de Rome:
par exemple, aussi en 1535, le chancelier et humaniste Thomas More (fête le 22 juin)-
-le roi d'Angleterre, HENRI VIII (né 1491-1547), avait fait voter par son parlement,
pour des raisons personnels, un ACTE pour être considéré le chef suprême de l'Église d'Angleterre;
le chancelier Cromwell menaça les jurés qui ne voudraient pas retenir le chef d'accusation
de haute trahison contre les accusés de ne pas reconnaître
la suprématie royale contre l'Église de Rome et la papauté.
Jean Houghton subit le martyre en Angleterre, en 1535, avec quatre compagnons,
les tout premiers d'une longue série
dont l'un des plus connus a été l'humaniste laïc Thomas More (fêté le 22 juin).
La décapitation de Thomas More, le 6 juillet 1535.
Ce pays était chrétien catholique, sous l'obédience du pape,
lorsque le roi Henri VIII, pour des raisons surtout personnelles,
se sépara de l'Église catholique romaine.
Il fit voter par son Parlement un Acte selon lequel
le roi
devait être considéré désormais
comme le chef suprême de l'Église d'Angleterre.
La grande majorité de ses sujets accepta passivement cette nouvelle situation religieuse.
D'autant plus que la suprématie royale sur l'Église fut déclarée loi d'État
et son refus considéré comme un acte de haute trahison.
Jean Houghton était né en 1487.
Après avoir exercé le ministère sacerdotal comme prêtre séculier,
il entra dans une Chartreuse dont il devint le prieur.
Son refus de se soumettre aux prétentions du roi, partagé par ses religieux,
et son désir bien arrêté de rester fidèle à Rome,
fut connu d'Henri VIII. Celui-ci le fit enfermer dans la Tour de Londres
avec deux autres prieurs de son ordre,
un religieux de l'ordre de Sainte-Brigitte,
et un prêtre séculier.
Ils passèrent en jugement.
Les jurés répugnaient à retenir le chef d'accusation de haute trahison,
qui entraînait la peine de mort.
Ils ne s'y résignèrent que sous la menace du célèbre chancelier Cromwell.
« Si vous refusez, leur dit-il, vous subirez vous-mêmes le châtiment des traîtres.»
Jusqu'au dernier moment, on chercha à ébranler la résolution de ces hommes courageux,
qui ne voulaient pas désobéir à leur conscience.
Rien n'y fit.
Ils furent traînés sur une claie depuis la prison jusqu'au lieu de l'exécution.
figuration de ce type de martyre...
Celle-ci ouvrait une période de persécution violente contre les catholiques anglais,
période qui devait durer plus d'un siècle et demi.
--------
Les martyrs d’Angleterre et du pays de Galles
forment un groupe de catholiques anglais et gallois
— la plupart prêtres séculiers ou religieux —
morts par exécution capitale (entre 1535 et 1679)
en raison de leur fidélité à la foi catholique,
particulièrement pour leur attachement au pape, évêque de Rome,
comme chef de l'Église catholique,
refusant leur allégeance au roi (ou à la reine) d'Angleterre
comme autorité religieuse suprême.
Ils sont considérés comme martyrs par l'Église catholique
et furent canonisés ensemble le 25 octobre 1970 par le pape Paul VI.
Bien que commémorés ensemble le 25 octobre,
ils peuvent être commémorés séparément (comme par exemple Thomas More, 22 juin),
dans le diocèse de leur naissance, au jour anniversaire de leur mort.
Ils représentent toutes les victimes innocentes
des persécutions anti-catholiques
qui ont péri durant une longue période, entre 1535 et 1679.
L'arbre de Tyburn où furent exécutés la plupart des martyrs
----------
C'est l'histoire, le passé, la semence...
Aujourd'hui nous vivons l'heureuse époque
où l'on cherche à retrouver
l'unité perdue avec nos frères anglicans.
Puissent les victimes de cette persécution, en particulier
le bienheureux Jean Houghton et ses compagnons,
nous y aider!
_______________________
-AUTRES FÊTES:
SAINT SYLVAIN, évêque de Gaza (mort en 307) ;
BIENHEUREUX Jean-Martin Moÿe, missionnaire (mort en 1793).
__________________
-Les 6 épouses d'Henri VIII:
Agrandir pour mieux voir le tableau... des papes qui ont régné sous le règne d'Henri VIII:
Dernière édition par Bryand le Mer 6 Mai 2020 - 12:36, édité 2 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-5 mai Saint Hilaire d'Arles
né v405-449-—
-(Hilarius Arelatensis fut de ces moines-évêques qui contribuèrent
activement à l'enracinement
du christianisme en Gaule.
- Il fut archevêque d’Arles de 430 à sa mort.
-fonda des monastères;
-lutta contre des déviations doctrinales;
-rétablit la discipline ecclésiastique sous son règne...
--------------
Court résumé de sa biographie:
Contrairement à ces hommes et ces femmes qui semblaient,
dès leur naissance, posséder le désir de vie religieuse,
il n'en a pas été ainsi du saint que nous fêtons aujourd'hui.
Hilaire naquit vers 401 dans une famille certainement chrétienne.
Son lieu de naissance est controversé.
Issu d'une riche famille d'origine grecque de Bourgogne,
de Lorraine
ou de Belgique
(probablement la même origine géographique
que son prédécesseur et parent Saint Honorat, un parent qui le prit sous son aile.).
Il a une sœur (ou cousine), Piméniole,
qu'il marie à saint Loup de Troyes, dont tous deux
se consacrèrent consentants à la vie monacale après 7 ans de mariage .
Il étudie l’éloquence et les belles-lettres.
Après ses études, il occupe un poste important dans l'administration impériale.
Attaché au monde et à ses « appâts illusoires »,
il reste alors rétif aux exhortations de saint Honorat (né 365-429--
fêté le 16 janvier) ,
son parent,
(qui fonda l'abbaye de Lérin, dans l'île de Lérins)
pour essayer de l'en détacher.
Celui-ci, dont on peut penser qu'il était inspiré par Dieu,
vint cependant prêcher au jeune fonctionnaire l'excellence de la vie religieuse.
Après des réticences et des hésitations,
Hilaire abandonna le monde et ses attraits.
Il suivit Honorat dans sa solitude, et se plaça sous sa direction.
Quand Honorat fut nommé évêque à Arles, en 425,
notre saint le suivit dans sa ville épiscopale pour le seconder.
Mais il retourna vite dans sa solitude.
Il revint plus tard pour
assister son maître à ses derniers moments.
Il n'avait alors que vingt-neuf ans ;
il fut alors élu successeur évêque d'Arles à la place du défunt.
Hilaire se montra aussi bon évêque qu'il avait été excellent moine.
Il eut bien quelques démêlés
avec le pape saint Léon le Grand.
Mais tout s'arrangea vite.
Quand des saints ont des difficultés entre eux,
c'est à la fois regrettable, et encourageant pour nous
qui ne sommes pas des saints
et ne vivons pas toujours nos relations mutuelles dans la sérénité.
Attentif aux besoins des pauvres,
Hilaire travailla parfois de ses mains pour gagner de quoi les aider.
Il savait se faire tout à tous dans les conversations comme dans sa prédication.
À sa charité et sa bienveillance s'ajoutait le courage
pour réprimander éventuellement les grands de ce monde.
Son biographe nous rapporte qu'un jour il interrompit un sermon
pour reprendre un juge inique qui pénétrait dans l'église.
Qui oserait faire cela aujourd'hui ?
Sans avoir la célébrité de son homonyme de Poitiers,
Hilaire d'Arles eut
une grande influence sur son temps.
Il présida plusieurs conciles régionaux,
fonda des monastères,
lutta contre des déviations doctrinales,
et travailla à rétablir la discipline ecclésiastique.
Il quitta cette vie à la suite d'une maladie, en 449.
C'est également le 5 mai qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---------------------------
Le même jour: SAINTE JUDITH, (ou Jutta)
patronne de la Prusse (morte en 1260.
-Née en Allemagne, son époux meurt dans les croisades.
Après s'être occupée de ses enfants elle devint recluse
en soignant les malades et les chevaliers blessés.
____________________________________________
né v405-449-—
-(Hilarius Arelatensis fut de ces moines-évêques qui contribuèrent
activement à l'enracinement
du christianisme en Gaule.
- Il fut archevêque d’Arles de 430 à sa mort.
-fonda des monastères;
-lutta contre des déviations doctrinales;
-rétablit la discipline ecclésiastique sous son règne...
--------------
Court résumé de sa biographie:
Contrairement à ces hommes et ces femmes qui semblaient,
dès leur naissance, posséder le désir de vie religieuse,
il n'en a pas été ainsi du saint que nous fêtons aujourd'hui.
Hilaire naquit vers 401 dans une famille certainement chrétienne.
Son lieu de naissance est controversé.
Issu d'une riche famille d'origine grecque de Bourgogne,
de Lorraine
ou de Belgique
(probablement la même origine géographique
que son prédécesseur et parent Saint Honorat, un parent qui le prit sous son aile.).
Il a une sœur (ou cousine), Piméniole,
qu'il marie à saint Loup de Troyes, dont tous deux
se consacrèrent consentants à la vie monacale après 7 ans de mariage .
Il étudie l’éloquence et les belles-lettres.
Après ses études, il occupe un poste important dans l'administration impériale.
Attaché au monde et à ses « appâts illusoires »,
il reste alors rétif aux exhortations de saint Honorat (né 365-429--
fêté le 16 janvier) ,
son parent,
(qui fonda l'abbaye de Lérin, dans l'île de Lérins)
pour essayer de l'en détacher.
Celui-ci, dont on peut penser qu'il était inspiré par Dieu,
vint cependant prêcher au jeune fonctionnaire l'excellence de la vie religieuse.
Après des réticences et des hésitations,
Hilaire abandonna le monde et ses attraits.
Il suivit Honorat dans sa solitude, et se plaça sous sa direction.
Quand Honorat fut nommé évêque à Arles, en 425,
notre saint le suivit dans sa ville épiscopale pour le seconder.
Mais il retourna vite dans sa solitude.
Il revint plus tard pour
assister son maître à ses derniers moments.
Il n'avait alors que vingt-neuf ans ;
il fut alors élu successeur évêque d'Arles à la place du défunt.
Hilaire se montra aussi bon évêque qu'il avait été excellent moine.
Il eut bien quelques démêlés
avec le pape saint Léon le Grand.
Mais tout s'arrangea vite.
Quand des saints ont des difficultés entre eux,
c'est à la fois regrettable, et encourageant pour nous
qui ne sommes pas des saints
et ne vivons pas toujours nos relations mutuelles dans la sérénité.
Attentif aux besoins des pauvres,
Hilaire travailla parfois de ses mains pour gagner de quoi les aider.
Il savait se faire tout à tous dans les conversations comme dans sa prédication.
À sa charité et sa bienveillance s'ajoutait le courage
pour réprimander éventuellement les grands de ce monde.
Son biographe nous rapporte qu'un jour il interrompit un sermon
pour reprendre un juge inique qui pénétrait dans l'église.
Qui oserait faire cela aujourd'hui ?
Sans avoir la célébrité de son homonyme de Poitiers,
Hilaire d'Arles eut
une grande influence sur son temps.
Il présida plusieurs conciles régionaux,
fonda des monastères,
lutta contre des déviations doctrinales,
et travailla à rétablir la discipline ecclésiastique.
Il quitta cette vie à la suite d'une maladie, en 449.
C'est également le 5 mai qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
---------------------------
Le même jour: SAINTE JUDITH, (ou Jutta)
patronne de la Prusse (morte en 1260.
-Née en Allemagne, son époux meurt dans les croisades.
Après s'être occupée de ses enfants elle devint recluse
en soignant les malades et les chevaliers blessés.
____________________________________________
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-6 mai Saint Jean devant la Porte Latine
né v10-101-—
-Martyre de saint Jean Porte latine
dans un vitrail de l'église Notre-Dame de Saint-Lô; vers 1500-
-Cette fête n'est plus retenue dans le calendrier...
Pourtant...
--------------
Cette fête de Saint Jean devant la Porte Latine
a disparu de la nouvelle liturgie.
Cela vient sans doute en partie du fait que le récit de cet épisode
de la vie de saint Jean qu'elle commémorait,
ne se présente pas avec toutes les garanties d'authenticité historique souhaitables.
Il en fut par ailleurs ainsi pour d'autres fêtes (mais pour d'autres raisons aussi)
qui ont fait place à d'autres choix...
D'ailleurs elles ne peuvent pas être choisies pour toutes figurer au missel ou aux lectures du bréviaire;
l'on comprendra que dans la vaste étendue des biographies des saints et saintes,
un choix s'impose sans faire de tort à aucune autre
qui peut continuer de prévaloir sélectivement en régions...
Concernant cette ancienne fête qui relate le martyre de saint Jean devant la Porte Latine
cependant on peut constater que des auteurs anciens en ont fait allusion :
Tertullien,
saint Jérôme
et Eusèbe lui-même, lui un historien toujours réputé depuis les temps de l’Antiquité.
Selon la tradition, Jean, vers la fin de sa longue vie,
aurait été arrêté à Éphèse, en l’an 95,
où il est attesté qu'il y demeurait avec Marie la Mère de Jésus,
pour être conduit à Rome.
Il fut mis en présence de l'empereur Domitien,
(15 ans empereur du 14 septembre 81 au 18 septembre 96 )
Celui-ci, dont Tacite a dit qu'il surpassa Néron en cruauté,
s'en prit également aux chrétiens, dont la vertu constituait
un reproche vivant pour lui qui la pratiquait si peu.
Sans égard pour le vieillard qu'était devenu l'Apôtre Jean, (né vers l’an 10, il avait environ 85 ans )
il le fit plonger dans une chaudière
d'huile bouillante ;
Jean n'en ressentit aucun mal;
tel est l'objet de la fête.
Ceci se passait en dehors de la ville, devant la Porte latine.
N’ayant donc subi aucun dommage physique on en déduisit qu’il était un sorcier,
tout comme on prétendait que Jésus faisait des miracles par le pouvoir de la magie ou des démons…
Jean sera alors relégué dans l'île de Patmos,
(où il ne finira pas là ses jours, contrairement à ce
qu’en croient trop facilement quelques-uns qui l'ont déduit… )
l’île est située dans la mer Égée; Jean le dit lui-même dans le livre de l'Apocalypse.
Apocalypse 1 : 9 -
« Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve,
la royauté et la constance, en Jésus.
Je me trouvais dans l'île de Patmos,
à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
…petite île à 50 kilomètres des côtes de l’Asie Mineure.
Rocailleuse et infestée de serpents, de lézards et de scorpions,
l’île n’avait pas grande valeur commerciale;
c’est pourquoi l’Empire romain en avait fait un bagne
où l’on reléguait les pires criminels, les prisonniers politiques,
où ils finissaient leurs jours pour la plupart pour y mourir…
Mais pas Jean... Par la suite de l’assassinat de Domitien (96),
il revint à Éphèse où il mourut de mort naturelle (en l'an 101).
Dans un passage d'évangile bien connu,
Jacques et Jean son frère avaient demandé au Seigneur les premières places dans son royaume.
Jésus leur avait dit alors : Pouvez-vous boire le calice que je vais boire?
Après leur réponse affirmative, il ne leur avait pas promis ces places d'honneur,
mais il leur avait prédit le calice, symbole de la participation à sa passion et à sa mort.
Ce qui arriva très tôt pour Jacques (le Majeur, pour le distingué du cousin du Seigneur –Jacques le Mineur),
dont son martyre est attesté par Luc dans les Actes des Apôtres.
Jean, quant à lui, comme on l’a vu, a échappé
à la mort et à la souffrance de son le supplice.
Cette épreuve et les tribulations qui ont fait de lui un témoin fidèle
peuvent cependant le placer au rang des martyrs et justifient la prophétie du Seigneur. ... »
____________________
Le même jour: sainte Prudence,
religieuse supérieure à Côme (morte en 1492).
Elle était de l'Ordre des ermites de Saint-Augustin
------------------
BIENHEUREUX FRANÇOIS DE MONTMORENCY-LAVAL,
missionnaire au Canada,( 1708).
Premier évêque de Québec
Nommé vicaire de la Nouvelle France en 1658, il arrive dans la ville de Québec en 1659.
Récollets et jésuites étaient déjà en missions depuis 20 ans.
Il y établit un diocèse et des paroisses.
-Fonde le séminaire de Québec;
-lutta contre la vente d’alcool aux Amérindiens,
affrontant les autorités du pays et les commerçants.
________________
- ________________
-Nous parlions du nombre des saints et saintes fêtés chaque jour,
pour démontrer
qu'on ne peut pas présenter à chaque jour
et à chaque fois leurs biographies.
EN VOICI UN EXEMPLE ce 6 mai:
+ de nombreux saints ...
-liste de Nominis des fêtes du jour + incluant deux de celles susmentionnées:
-Bienheureuse Anne-Rose Gattorno
fondatrice de l'Institut des Filles de Sainte-Anne ( 1900)
-Sainte Avoye(IIIe siècle)
-Bienheureux Barthélemy Pucci Franceschi franciscain ( 1330)
-Sainte Bénédicte de Rome religieuse (VIe siècle)
-Saint Colman de Cork (VIIe siècle)
-Saint Eadbert Evêque de Lindisfarne ( 698)
-Bienheureux Édouard Jones et Antoine Middleton
prêtres et martyrs en Angleterre (1590)
-Saint Evode évêque d'Antioche (Ier siècle.)
-Saint François de Laval (susmentionné)
Premier évêque de Québec ( 1708 )
-Saint Germain de La Mer évêque et martyr ( 480)
-Bienheureux Hatta Abbé de Saint Vaast d'Arras ( 699)
-Bienheureux Henri Kaczorowski
et
Casimir Gotynski, martyrs à Dachau ( 1942)
-Vénérable Jacinto Vera évêque de Montevideo (: 1881)
-Saint Jean Porte Latine (susmentionné)
solennité du martyre de l'apôtre et évangéliste (Ier siècle.)
-Saint Job
-Vénérable József Mindszenty
cardinal, archevêque de Esztergom et primat de Hongrie ( 1975)
-Saint Justin
-saint de Bigorre (IVe siècle)
-Saint Lucius de Cyrène
Mentionné parmi les apôtres à Antioche (Ier siècle.)
-Sainte Marie Catherine Troiani
fondatrice d'une famille de franciscaines missionnaires ( 1887)
-Saint Marien
et ses compagnons, martyrs à Lambèse, en Numidie ( 259)
-Saint Pétronax
-Abbé bénédictin au Mont-Cassin ( 747)
-Saint Protogène (Ve siècle)
-Saint Séraphim de Dombos
ermite, fondateur du monastère de Dombos ( 1602)
-Saint Théodote Évêque de Cyrène ( v. 325)
-Saint Vénéré évêque de Milan ( 409)
___________________________________________
né v10-101-—
-Martyre de saint Jean Porte latine
dans un vitrail de l'église Notre-Dame de Saint-Lô; vers 1500-
-Cette fête n'est plus retenue dans le calendrier...
Pourtant...
--------------
Cette fête de Saint Jean devant la Porte Latine
a disparu de la nouvelle liturgie.
Cela vient sans doute en partie du fait que le récit de cet épisode
de la vie de saint Jean qu'elle commémorait,
ne se présente pas avec toutes les garanties d'authenticité historique souhaitables.
Il en fut par ailleurs ainsi pour d'autres fêtes (mais pour d'autres raisons aussi)
qui ont fait place à d'autres choix...
D'ailleurs elles ne peuvent pas être choisies pour toutes figurer au missel ou aux lectures du bréviaire;
l'on comprendra que dans la vaste étendue des biographies des saints et saintes,
un choix s'impose sans faire de tort à aucune autre
qui peut continuer de prévaloir sélectivement en régions...
Concernant cette ancienne fête qui relate le martyre de saint Jean devant la Porte Latine
cependant on peut constater que des auteurs anciens en ont fait allusion :
Tertullien,
saint Jérôme
et Eusèbe lui-même, lui un historien toujours réputé depuis les temps de l’Antiquité.
Selon la tradition, Jean, vers la fin de sa longue vie,
aurait été arrêté à Éphèse, en l’an 95,
où il est attesté qu'il y demeurait avec Marie la Mère de Jésus,
pour être conduit à Rome.
Il fut mis en présence de l'empereur Domitien,
(15 ans empereur du 14 septembre 81 au 18 septembre 96 )
Celui-ci, dont Tacite a dit qu'il surpassa Néron en cruauté,
s'en prit également aux chrétiens, dont la vertu constituait
un reproche vivant pour lui qui la pratiquait si peu.
Sans égard pour le vieillard qu'était devenu l'Apôtre Jean, (né vers l’an 10, il avait environ 85 ans )
il le fit plonger dans une chaudière
d'huile bouillante ;
Jean n'en ressentit aucun mal;
tel est l'objet de la fête.
Ceci se passait en dehors de la ville, devant la Porte latine.
N’ayant donc subi aucun dommage physique on en déduisit qu’il était un sorcier,
tout comme on prétendait que Jésus faisait des miracles par le pouvoir de la magie ou des démons…
Jean sera alors relégué dans l'île de Patmos,
(où il ne finira pas là ses jours, contrairement à ce
qu’en croient trop facilement quelques-uns qui l'ont déduit… )
l’île est située dans la mer Égée; Jean le dit lui-même dans le livre de l'Apocalypse.
Apocalypse 1 : 9 -
« Moi, Jean, votre frère et votre compagnon dans l'épreuve,
la royauté et la constance, en Jésus.
Je me trouvais dans l'île de Patmos,
à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus. »
…petite île à 50 kilomètres des côtes de l’Asie Mineure.
Rocailleuse et infestée de serpents, de lézards et de scorpions,
l’île n’avait pas grande valeur commerciale;
c’est pourquoi l’Empire romain en avait fait un bagne
où l’on reléguait les pires criminels, les prisonniers politiques,
où ils finissaient leurs jours pour la plupart pour y mourir…
Mais pas Jean... Par la suite de l’assassinat de Domitien (96),
il revint à Éphèse où il mourut de mort naturelle (en l'an 101).
Dans un passage d'évangile bien connu,
Jacques et Jean son frère avaient demandé au Seigneur les premières places dans son royaume.
Jésus leur avait dit alors : Pouvez-vous boire le calice que je vais boire?
Après leur réponse affirmative, il ne leur avait pas promis ces places d'honneur,
mais il leur avait prédit le calice, symbole de la participation à sa passion et à sa mort.
Ce qui arriva très tôt pour Jacques (le Majeur, pour le distingué du cousin du Seigneur –Jacques le Mineur),
dont son martyre est attesté par Luc dans les Actes des Apôtres.
Jean, quant à lui, comme on l’a vu, a échappé
à la mort et à la souffrance de son le supplice.
Cette épreuve et les tribulations qui ont fait de lui un témoin fidèle
peuvent cependant le placer au rang des martyrs et justifient la prophétie du Seigneur. ... »
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Le même jour: sainte Prudence,
religieuse supérieure à Côme (morte en 1492).
Elle était de l'Ordre des ermites de Saint-Augustin
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BIENHEUREUX FRANÇOIS DE MONTMORENCY-LAVAL,
missionnaire au Canada,( 1708).
Premier évêque de Québec
Nommé vicaire de la Nouvelle France en 1658, il arrive dans la ville de Québec en 1659.
Récollets et jésuites étaient déjà en missions depuis 20 ans.
Il y établit un diocèse et des paroisses.
-Fonde le séminaire de Québec;
-lutta contre la vente d’alcool aux Amérindiens,
affrontant les autorités du pays et les commerçants.
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-Nous parlions du nombre des saints et saintes fêtés chaque jour,
pour démontrer
qu'on ne peut pas présenter à chaque jour
et à chaque fois leurs biographies.
EN VOICI UN EXEMPLE ce 6 mai:
+ de nombreux saints ...
-liste de Nominis des fêtes du jour + incluant deux de celles susmentionnées:
-Bienheureuse Anne-Rose Gattorno
fondatrice de l'Institut des Filles de Sainte-Anne ( 1900)
-Sainte Avoye(IIIe siècle)
-Bienheureux Barthélemy Pucci Franceschi franciscain ( 1330)
-Sainte Bénédicte de Rome religieuse (VIe siècle)
-Saint Colman de Cork (VIIe siècle)
-Saint Eadbert Evêque de Lindisfarne ( 698)
-Bienheureux Édouard Jones et Antoine Middleton
prêtres et martyrs en Angleterre (1590)
-Saint Evode évêque d'Antioche (Ier siècle.)
-Saint François de Laval (susmentionné)
Premier évêque de Québec ( 1708 )
-Saint Germain de La Mer évêque et martyr ( 480)
-Bienheureux Hatta Abbé de Saint Vaast d'Arras ( 699)
-Bienheureux Henri Kaczorowski
et
Casimir Gotynski, martyrs à Dachau ( 1942)
-Vénérable Jacinto Vera évêque de Montevideo (: 1881)
-Saint Jean Porte Latine (susmentionné)
solennité du martyre de l'apôtre et évangéliste (Ier siècle.)
-Saint Job
-Vénérable József Mindszenty
cardinal, archevêque de Esztergom et primat de Hongrie ( 1975)
-Saint Justin
-saint de Bigorre (IVe siècle)
-Saint Lucius de Cyrène
Mentionné parmi les apôtres à Antioche (Ier siècle.)
-Sainte Marie Catherine Troiani
fondatrice d'une famille de franciscaines missionnaires ( 1887)
-Saint Marien
et ses compagnons, martyrs à Lambèse, en Numidie ( 259)
-Saint Pétronax
-Abbé bénédictin au Mont-Cassin ( 747)
-Saint Protogène (Ve siècle)
-Saint Séraphim de Dombos
ermite, fondateur du monastère de Dombos ( 1602)
-Saint Théodote Évêque de Cyrène ( v. 325)
-Saint Vénéré évêque de Milan ( 409)
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-7 mai Sainte Flavie Domitille
- née ? ------martyre v98 -
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée Peter Paul Rubens (1577–1640)
Le nom de Flavie Domitille a été longtemps associé
à ceux de deux autres martyrs,
Nérée et Achillée,
fêtés seuls maintenant le 12 mai
(avec des dates différentes et erronées à revoir dans certaines biographies) .
Ils auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu par le vœu de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
déçu et furieux de sa décision, la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles :
on les brûla vives.
Quant à Flavie, elle fut rappelée de son exil.
Non pas pour être remise en liberté,
mais pour être jugée.
Condamnée à mort, c'est sous l'empereur Trajan (règne de 98-117)
qu'elle subit le martyre à Terracine, vers l'an 95 (cf dans certaines biographies... ) :
(vers… mais pas avant 98
puisque si elle subit le martyre sous le règne de Trajan
son règne n’a commencé qu'en 98 )…
Les Actes des saints Nérée et Achillée ,
œuvre anonyme d’entre le 5e et le 6e siècle,
ainsi intitulée,
racontent des épisodes de la vie et du martyre
de plusieurs saints canonisés dans les Églises catholique et orthodoxe.
Par exemple :
Domitilla,
Plautilla (sa mère),
Flavius Clemens,
le pape saint Clément de Rome,
saint Pierre (apôtre),
sainte Pétronille (la fille de saint Pierre),
sainte Félicule,
saint Nicomède,
Marcel de Rome,
saints Maron,
Eutychès et Victorin,
saints Sulpice et Servilien,
saintes Euphrosyne
et Théodora et Césaire (diacre).
____________________________________
Le même jour : BIENHEUREUSE GISÈLE, (née 985- 1060) ;
épouse de saint Étienne,
roi de Hongrie ( 1038)- fêté le 16 août.
- premier roi chrétien de Hongrie
Première reine de Hongrie.
Gisèle de Bavière,
elle est la sœur de Henri, empereur allemand.
Leur mariage donna naissance
à saint Emerick ( 1031)--fêté le 4 novembre.
Après la mort de son fils et de son époux elle revint au pays de ses origines :
Niederberg pour entrer au monastère.
Déclarée bienheureuse en 1975.
_____________________________________________
- née ? ------martyre v98 -
Ancient Roman saints Domitilla avec Nérée et Achillée Peter Paul Rubens (1577–1640)
Le nom de Flavie Domitille a été longtemps associé
à ceux de deux autres martyrs,
Nérée et Achillée,
fêtés seuls maintenant le 12 mai
(avec des dates différentes et erronées à revoir dans certaines biographies) .
Ils auraient été au service de l'illustre famille de Flavie
(des serviteurs eunuques valets de chambre).
Famille apparentée à l'empereur Domitien (empereur de 81-96)
Nérée et Achillée furent convertis au christianisme
par l'Apôtre Pierre lui-même.
Flavie Domitille, comme d'autres jeunes filles des débuts du christianisme,
avait décidé, dès son plus jeune âge, de se consacrer à Dieu par le vœu de virginité.
C'est le pape Clément
qui reçut son acte de consécration.
Le fils d'un consul, nommé Aurélien, qui souhaitait l'avoir pour épouse,
déçu et furieux de sa décision, la fit exiler dans l'île Pontiana (Ponza)
avec Nérée et Achillée. Aurélien, qui soupçonnait ceux-ci,
non sans raison d'ailleurs, d'avoir pesé sur le choix de Flavie,
exerça sa vengeance en les faisant mettre à mort.
C'est alors le début d'une période de persécution violente.
Flavie n'en revient pas pour autant sur sa décision,
et doit également défendre sa foi chrétienne.
Non seulement elle y reste fidèle, mais elle convertit deux femmes
qui se trouvaient sur les lieux de son exil.
Cette conversion ne fut pas sans conséquence,
car ces personnes payèrent de leur vie leur refus
de sacrifier aux idoles :
on les brûla vives.
Quant à Flavie, elle fut rappelée de son exil.
Non pas pour être remise en liberté,
mais pour être jugée.
Condamnée à mort, c'est sous l'empereur Trajan (règne de 98-117)
qu'elle subit le martyre à Terracine, vers l'an 95 (cf dans certaines biographies... ) :
(vers… mais pas avant 98
puisque si elle subit le martyre sous le règne de Trajan
son règne n’a commencé qu'en 98 )…
Les Actes des saints Nérée et Achillée ,
œuvre anonyme d’entre le 5e et le 6e siècle,
ainsi intitulée,
racontent des épisodes de la vie et du martyre
de plusieurs saints canonisés dans les Églises catholique et orthodoxe.
Par exemple :
Domitilla,
Plautilla (sa mère),
Flavius Clemens,
le pape saint Clément de Rome,
saint Pierre (apôtre),
sainte Pétronille (la fille de saint Pierre),
sainte Félicule,
saint Nicomède,
Marcel de Rome,
saints Maron,
Eutychès et Victorin,
saints Sulpice et Servilien,
saintes Euphrosyne
et Théodora et Césaire (diacre).
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Le même jour : BIENHEUREUSE GISÈLE, (née 985- 1060) ;
épouse de saint Étienne,
roi de Hongrie ( 1038)- fêté le 16 août.
- premier roi chrétien de Hongrie
Première reine de Hongrie.
Gisèle de Bavière,
elle est la sœur de Henri, empereur allemand.
Leur mariage donna naissance
à saint Emerick ( 1031)--fêté le 4 novembre.
Après la mort de son fils et de son époux elle revint au pays de ses origines :
Niederberg pour entrer au monastère.
Déclarée bienheureuse en 1975.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
8 mai 1945 :
La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie
et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe
marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.
Ce jour est appelé par les anglophones le Victory in Europe Day
ou V-E Day pour « Jour de la Victoire en Europe » ;
le mot Europe est ajouté par les Américains
pour le différencier du Victory over Japan Day ou V-J Day
qui correspond au 2 septembre 1945,
jour de la signature de la capitulation du Japon ;
pour mémoire les pertes humaines
pendant la Seconde Guerre mondiale
ont été de l’ordre de 60 millions de morts.
--------------
-KTO
découvrez leur histoire, à travers
de très nombreux et poignants témoignages,
d'émouvantes images d'archives
ainsi que d'inoubliables séquences tournées
au sein même de lieux de mémoire exceptionnels.
Un magnifique message d'espoir.
Puis
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
cf https://www.ktotv.com/page/pretre-guerre-mondiale
La victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie
et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe
marquée par l'annonce de la capitulation de l'Allemagne.
Ce jour est appelé par les anglophones le Victory in Europe Day
ou V-E Day pour « Jour de la Victoire en Europe » ;
le mot Europe est ajouté par les Américains
pour le différencier du Victory over Japan Day ou V-J Day
qui correspond au 2 septembre 1945,
jour de la signature de la capitulation du Japon ;
pour mémoire les pertes humaines
pendant la Seconde Guerre mondiale
ont été de l’ordre de 60 millions de morts.
--------------
-KTO
En ce 8 mai, découvrez deux documentaires inédits
sur ces prêtres et religieux
qui ont resisté face à la barbarie, et ont donné leur vie pour la paix.
Dans le film documentaire "La Foi jusqu'au Sacrifice", découvrez leur histoire, à travers
de très nombreux et poignants témoignages,
d'émouvantes images d'archives
ainsi que d'inoubliables séquences tournées
au sein même de lieux de mémoire exceptionnels.
Un magnifique message d'espoir.
Dans "Block 26, 8 mois à Dachau",
le père Gérard Pierré témoigne de son quotidien de prêtre à Dachau.
Enfermé avec plusieurs autres frères prêtres dans cet enfer concentrationnaire,
il raconte comment ils ont tenté de maintenir intacte
leur vie spirituelle et sacerdotale, unis aux souffrances des déportés.
A l'occasion de la commémoration
de la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe, le 8 mai 1945
La Foi jusqu'au sacrifice
Une Coproduction KTO / GRAND ANGLE (2019), 52 min.
Au cœur de la seconde guerre mondiale, des prêtres et des religieux ont donné leur vie pour la paix. Ils se sont battus avec héroïsme contre la barbarie. Ils sont morts, souvent jeunes, avant même d'avoir vécu et font l'objet d'un bien fondé devoir de mémoire. Au regard des bouleversements contemporains, leur sacrifice a-t-il été inutile ? Au contraire, à travers de très nombreux et poignants témoignages, d'émouvantes images d'archives ainsi que d'inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels, ce film nous transmet un magnifique message d'espoir.
Puis
BLOCK 26 : 8 mois à Dachau
Production Crescendo Media Films (2020), 52 min.
De 1938 à 1945, près de 3000 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés à Dachau. Regroupés dans des blocks spécifiques – qui conserveront pour l’Histoire le nom de « baraques des prêtres ». – un millier d’entre eux y laisseront la vie. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s’efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Ce sera le cas du père Gérard Pierré, qui était le dernier survivant des prêtres déportés du Block 26 – il est décédé le 3 avril dernier. Il partage ses souvenirs, sa philosophie de vie qui lui a permis de supporter cette détention.
cf https://www.ktotv.com/page/pretre-guerre-mondiale
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-9 mai - Bienheureux Nicolas Albergati
–né 1375— ( 1443)
----------
-alors moine, prieur, dans une communauté de Chartreux,
il dut accepter de devenir évêque de Bologne;
-toutefois il demeura Chatreux; il put continuer de vivre,
autant que cela lui était possible,
comme dans le cloître;
- puis Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France,
dont le but était principalement de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre;
-en 1426 le pape le fit cardinal;
-le fit également son grand pénitencier;
-le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare;
-Au moment où la peste Noire ravage Bologne: Nicolas se dévoue pour ses concitoyens.
Cela ne l'empêche pas de se faire le protecteur de tous... des humanistes ... .
Au concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliation
des Églises d'Orient et d'Occident.
Nicolas est chargé de le présider: ses qualités de négociateur seront fort utiles.
- C'est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise
l'empereur et le patriarche de Constantinople.
-etc.
-béatifié en 1744.
----------
En plus de détails:
Niccolò Albergati, nom francisé en Nicolas Albergati,
né à Bologne, en Émilie-Romagne, Italie,
alors dans les États pontificaux,
(De ces États il ne reste que l'État du Vatican aujourd'hui à l'Église)-
et mort à Sienne le 9 mai 1443)
est un cardinal italien du 15e siècle.
Il est membre de l'ordre des Chartreux..
-
Nicolas Albergati, tout comme saint Pierre de Tarantaise que nous fêtions hier,
fut lui aussi un religieux qui devint évêque.
Ces deux vies, d'ailleurs, se ressemblent beaucoup,
bien qu'elles se situent dans le temps à plus de deux siècles de distance.
Né en 1375 dans une grande famille de Bologne, en Italie,
Nicolas fit des études de droit.
Mais vers l'âge de vingt ans, il quitta le monde et entra dans
une communauté de chartreux.
( L'ordre des Chartreux (en latin : Ordo Cartusiensis) appelé aussi Ordre cartusien,
est un ordre religieux contemplatif à vœux solennels français, de type semi-érémitique,
fondé en 1084 par saint Bruno -fête le 6 octobre- et six compagnons -quatre clercs et deux laïcs-.
Il prend son nom du massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble. )
Il remplit plusieurs charges dans son ordre, et devint prieur.
( Le statut de prieur est une dignité administrative et hiérarchique
au sein d'une communauté religieuse chrétienne.
Le prieur remplace l'abbé, en cas d'absence ;
il n'est pas comme l'abbé, nommé à vie,
et peut même redevenir simple moine. )
L'évêque de Bologne était mort en 1427.
Nicolas dut accepter sa succession.
Son biographe nous dit qu'il ne cessa jamais d'être chartreux.
Non seulement il conserva l'esprit des fils de saint Bruno,
mais il s'efforça de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître.
Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France.
Ce choix avait un but précis, qui montre l'estime du souverain pontife,
et l'exacte connaissance qu'il avait des qualités du chartreux-évêque ;
il s'agissait de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre.
Nicolas s'acquitta avec succès de sa mission.
En 1426, le pape l'appela à Rome et le créa cardinal.
Il le chargea de plusieurs missions qui en firent,
en d'autres endroits de la chrétienté, un artisan de paix.
Puis le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare,
et il en fit son grand pénitencier.
( Dans l'Église catholique, un Pénitencier ou, plus exactement, un prêtre pénitencier,
est un prêtre auquel sont accordés des pouvoirs spéciaux d'absolution
de certains péchés graves (avortement, apostasie, etc. ,
généralement réservés au Saint-Siège. )
Même alors le cardinal Albergati n'oublia pas sa chartreuse,
et il vécut jusqu’à la fin de sa vie, malgré les honneurs,
dans l'humilité, la pauvreté, la mortification.
Il mourut le 9 mai 1443 à la suite d'une maladie qui le fit beaucoup souffrir ;
une souffrance qu'il supporta avec patience et esprit de foi.
Il avait souhaité que son corps reposât près de ceux de ses frères en religion.
C'est donc à la chartreuse de Florence,
dont il avait été jadis prieur, qu'il fut inhumé.
Nicolas fut pleuré dans la ville de Bologne par ses diocésains,
qui ne l'avaient pas oublié.
Tout de suite, on le considéra comme un saint.
Béatifié, son culte, d'abord et longtemps officieux,
devint officiel sous le pontificat de Benoît XIV en 1744.
____________________________________
Le même jour : saint Pacôme,
Saint Pacôme le Grand recevant de l'ange la Règle de son Ordre (icône Byzantine).
(née 292-- 348) ;
né en Thébaïde, Égypte,
il est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien,
c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.
Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique
et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Au contraire de Paul de Thèbes (ermite 227-342) et d'Antoine (ermite 251-356),
ses paires fondateurs du monachisme érémitique,
Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh,
à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi)
dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec.
Pacôme qui parle uniquement le copte,
est d'origine modeste et élevé dans le paganisme.
À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses.
Vers 314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des chrétiens à Thèbes.
-(Thèbes est sur la rive ouest,
vis-à-vis de ( Luxor rive est) sur la carte)-
Le païen qu'il est, profondément touché par la charité
et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent,
se convertit au christianisme et reçoit le baptême.
Selon diverses traditions, il meurt entre le 3 et le 15 mai 348 lors d'une épidémie
qui frappe les monastères égyptiens à partir de Pâques 346.
-naissance du cénobitisme : - (moines vivant en communauté -
contrairement à l'érémitisme,
moines vivant dans la solitude)-
Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse
à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète.
( Palémon fut l'un des premiers ermites au désert de la Haute Égypte
où il s'était retiré durant les persécutions de Dioclétien.
Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia saint Pacôme à la vie monastique
et lui en donna les principes fondamentaux:
veiller et prier dans le jeûne et la solitude,
ce qui sera désormais la règle de vie des Pères du Désert.
Saint Pacôme partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes,
les veilles, le travail manuel et la prière incessante. Palémon forma de nombreux disciples.
Il mourut à Tabenne vers 325. )
Les Vies des SS. Pères des déserts et des saints solitaires - Page 37
Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon,
Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite
auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que,
selon les récits, il entende une voix
dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent.
Encouragé par Palémon, il fondera sa première communauté
avec trois compagnons vers 320.
De nombreux candidats se présentent.
Quelques habitations et un oratoire sont construits,
le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse,
sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde).
Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie,
fonda en effet une communauté de femmes sur la rive opposée.
Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples,
Pacôme fonde encore de six à neuf monastères...
- Pacôme est un bon organisateur.
Ses moines sont groupés — une vingtaine de membres —
sous la direction d'un préposé, assisté d'un second.
Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail
(tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.),
obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun.
Chaque groupe a son pavillon.
Tabennèse fut la maison-mère d'un réseau qui, à sa mort en 348,
comptait déjà neuf établissements d'hommes
et deux de femmes dans la même région,
avec 2000 ou 3000 « Tabennésiotes ».
C'est le premier grand modèle de cénobitisme dans l'Église chrétienne.
À suivre le cas échéant...
__________________________________________
–né 1375— ( 1443)
----------
-alors moine, prieur, dans une communauté de Chartreux,
il dut accepter de devenir évêque de Bologne;
-toutefois il demeura Chatreux; il put continuer de vivre,
autant que cela lui était possible,
comme dans le cloître;
- puis Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France,
dont le but était principalement de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre;
-en 1426 le pape le fit cardinal;
-le fit également son grand pénitencier;
-le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare;
-Au moment où la peste Noire ravage Bologne: Nicolas se dévoue pour ses concitoyens.
Cela ne l'empêche pas de se faire le protecteur de tous... des humanistes ... .
Au concile général se réunit à Ferrare pour la réconciliation
des Églises d'Orient et d'Occident.
Nicolas est chargé de le présider: ses qualités de négociateur seront fort utiles.
- C'est lui qui représente le pape pour recevoir à leur arrivée à Venise
l'empereur et le patriarche de Constantinople.
-etc.
-béatifié en 1744.
----------
En plus de détails:
Niccolò Albergati, nom francisé en Nicolas Albergati,
né à Bologne, en Émilie-Romagne, Italie,
alors dans les États pontificaux,
(De ces États il ne reste que l'État du Vatican aujourd'hui à l'Église)-
et mort à Sienne le 9 mai 1443)
est un cardinal italien du 15e siècle.
Il est membre de l'ordre des Chartreux..
-
Nicolas Albergati, tout comme saint Pierre de Tarantaise que nous fêtions hier,
fut lui aussi un religieux qui devint évêque.
Ces deux vies, d'ailleurs, se ressemblent beaucoup,
bien qu'elles se situent dans le temps à plus de deux siècles de distance.
Né en 1375 dans une grande famille de Bologne, en Italie,
Nicolas fit des études de droit.
Mais vers l'âge de vingt ans, il quitta le monde et entra dans
une communauté de chartreux.
( L'ordre des Chartreux (en latin : Ordo Cartusiensis) appelé aussi Ordre cartusien,
est un ordre religieux contemplatif à vœux solennels français, de type semi-érémitique,
fondé en 1084 par saint Bruno -fête le 6 octobre- et six compagnons -quatre clercs et deux laïcs-.
Il prend son nom du massif de la Chartreuse, au nord de Grenoble. )
Il remplit plusieurs charges dans son ordre, et devint prieur.
( Le statut de prieur est une dignité administrative et hiérarchique
au sein d'une communauté religieuse chrétienne.
Le prieur remplace l'abbé, en cas d'absence ;
il n'est pas comme l'abbé, nommé à vie,
et peut même redevenir simple moine. )
L'évêque de Bologne était mort en 1427.
Nicolas dut accepter sa succession.
Son biographe nous dit qu'il ne cessa jamais d'être chartreux.
Non seulement il conserva l'esprit des fils de saint Bruno,
mais il s'efforça de vivre, autant que cela lui était possible, comme dans le cloître.
Le pape Martin V (Pape de 1417-1431) le nomma nonce en France.
Ce choix avait un but précis, qui montre l'estime du souverain pontife,
et l'exacte connaissance qu'il avait des qualités du chartreux-évêque ;
il s'agissait de rétablir la paix entre la France et l'Angleterre.
Nicolas s'acquitta avec succès de sa mission.
En 1426, le pape l'appela à Rome et le créa cardinal.
Il le chargea de plusieurs missions qui en firent,
en d'autres endroits de la chrétienté, un artisan de paix.
Puis le pape Eugène IV (Pape de 1431-1447) le chargea de présider le concile de Ferrare,
et il en fit son grand pénitencier.
( Dans l'Église catholique, un Pénitencier ou, plus exactement, un prêtre pénitencier,
est un prêtre auquel sont accordés des pouvoirs spéciaux d'absolution
de certains péchés graves (avortement, apostasie, etc. ,
généralement réservés au Saint-Siège. )
Même alors le cardinal Albergati n'oublia pas sa chartreuse,
et il vécut jusqu’à la fin de sa vie, malgré les honneurs,
dans l'humilité, la pauvreté, la mortification.
Il mourut le 9 mai 1443 à la suite d'une maladie qui le fit beaucoup souffrir ;
une souffrance qu'il supporta avec patience et esprit de foi.
Il avait souhaité que son corps reposât près de ceux de ses frères en religion.
C'est donc à la chartreuse de Florence,
dont il avait été jadis prieur, qu'il fut inhumé.
Nicolas fut pleuré dans la ville de Bologne par ses diocésains,
qui ne l'avaient pas oublié.
Tout de suite, on le considéra comme un saint.
Béatifié, son culte, d'abord et longtemps officieux,
devint officiel sous le pontificat de Benoît XIV en 1744.
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Le même jour : saint Pacôme,
Saint Pacôme le Grand recevant de l'ange la Règle de son Ordre (icône Byzantine).
(née 292-- 348) ;
né en Thébaïde, Égypte,
il est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien,
c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.
Ce saint est fêté le 9 mai par l'Église catholique
et le 15 mai par l'Église orthodoxe.
Au contraire de Paul de Thèbes (ermite 227-342) et d'Antoine (ermite 251-356),
ses paires fondateurs du monachisme érémitique,
Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh,
à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi)
dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec.
Pacôme qui parle uniquement le copte,
est d'origine modeste et élevé dans le paganisme.
À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses.
Vers 314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des chrétiens à Thèbes.
-(Thèbes est sur la rive ouest,
vis-à-vis de ( Luxor rive est) sur la carte)-
Le païen qu'il est, profondément touché par la charité
et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent,
se convertit au christianisme et reçoit le baptême.
Selon diverses traditions, il meurt entre le 3 et le 15 mai 348 lors d'une épidémie
qui frappe les monastères égyptiens à partir de Pâques 346.
-naissance du cénobitisme : - (moines vivant en communauté -
contrairement à l'érémitisme,
moines vivant dans la solitude)-
Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse
à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète.
( Palémon fut l'un des premiers ermites au désert de la Haute Égypte
où il s'était retiré durant les persécutions de Dioclétien.
Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia saint Pacôme à la vie monastique
et lui en donna les principes fondamentaux:
veiller et prier dans le jeûne et la solitude,
ce qui sera désormais la règle de vie des Pères du Désert.
Saint Pacôme partagea plusieurs fois ses combats spirituels dans les jeûnes,
les veilles, le travail manuel et la prière incessante. Palémon forma de nombreux disciples.
Il mourut à Tabenne vers 325. )
Les Vies des SS. Pères des déserts et des saints solitaires - Page 37
Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon,
Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite
auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que,
selon les récits, il entende une voix
dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent.
Encouragé par Palémon, il fondera sa première communauté
avec trois compagnons vers 320.
De nombreux candidats se présentent.
Quelques habitations et un oratoire sont construits,
le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse,
sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde).
Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie,
fonda en effet une communauté de femmes sur la rive opposée.
Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples,
Pacôme fonde encore de six à neuf monastères...
- Pacôme est un bon organisateur.
Ses moines sont groupés — une vingtaine de membres —
sous la direction d'un préposé, assisté d'un second.
Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail
(tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.),
obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun.
Chaque groupe a son pavillon.
Tabennèse fut la maison-mère d'un réseau qui, à sa mort en 348,
comptait déjà neuf établissements d'hommes
et deux de femmes dans la même région,
avec 2000 ou 3000 « Tabennésiotes ».
C'est le premier grand modèle de cénobitisme dans l'Église chrétienne.
À suivre le cas échéant...
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
- 12 mai
--Certains calendriers placent saints Nérée et Achillée aujourd'hui :
—voir le 7 mai précédemment...
____________________________
-Brève histoire-
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
Marcel Driot, auteur Le saint du jour, parle des saints abbés de Cluny ,
dans son livre tels quels:
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans son livre le 11 mai,
alors qu'il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
Les saints abbés de Cluny,
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,né v 750-821 11 février
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
_________________________________________________________________
--Certains calendriers placent saints Nérée et Achillée aujourd'hui :
—voir le 7 mai précédemment...
____________________________
-Brève histoire-
--- 11 mai Les saints abbés de Cluny : de 880 — 1156
Marcel Driot, auteur Le saint du jour, parle des saints abbés de Cluny ,
dans son livre tels quels:
5 saints abbés de Cluny
placés ensemble dans son livre le 11 mai,
alors qu'il n'y a que saint Mayeul
4e abbé qui est fêté le 11 mai...
Les premiers saints Abbés
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue catholique-
—saint Mayeul, 4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
-Alors que le 1er abbé ainsi que le 3e n'y est pas:
Le 1er fut saint Bernon(né v 850927 )---devint moine en 880------------------fête 13 janvier)
- saint Bernon:
- Il fonde en 890 le monastère de Gigny,
puis en 909, Guillaume Ier d'Aquitaine
lui confie la fondation de l'abbaye de Cluny.
Il place le monastère sous la règle de saint Benoît
réformée par Benoît d'Aniane.
Il prit l'habit religieux au monastère de Baume-les-Moines
(Abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs),
dont il devint prieur.
Il contribua à diffuser la réforme monastique et réforma plusieurs abbayes,
dont celle de Souvigny.
Cette dernière, ainsi que Déols dans le diocèse de Bourges
et Sauxillanges en Auvergne,
firent partie des principales donations
qui, du temps de son abbatiat,
vinrent enrichir le nouvel établissement.
Il donna sa démission en 926,
et partagea ses abbayes entre Vidon (ou Guy),
son neveu auquel il donna Baume, Gigny et Mouthier-en-Bresse
et à Odon son disciple,
l'ancien chanoine de Tours, Cluny, et, en Berry, Déols et Massay.
- saint Aymard:
- Aymard de Cluny, né en 910, fut le 3e abbé de Cluny
de l'an 942 jusqu'à sa démission en l'an 954,
onze ans avant sa mort le 5 octobre 965.
Il fut nommé à la succession par son prédécesseur Odon de Cluny,
duquel il poursuivit l'œuvre.
Devenu aveugle en 948, il nomme comme coadjuteur Mayeul,
qui dirigera officiellement Cluny à la démission d'Aimar.
Considéré comme bienheureux (revoir la spécification) par l'Église catholique, sa mémoire est fêtée le 19 novembre.
L'histoire se contente souvent de garder en mémoire un abbé d'origine modeste
et un abbatiat court, mais Aymard en six ans d'abbatiat
réussit à augmenter considérablement les possessions et les acquis de l'abbaye de Cluny,
grâce à plus de deux cent cinquante donations
(Odon, en 33 ans, n'en avait obtenu que 84),
principalement dans le Mâconnais,
le Charolais
et la Bresse.
Il faut également en retenir son attachement à l’Ecclesia cluniacensis
attesté par l’acte par lequel il désigne Mayeul
comme son successeur, acte garanti
par plus de deux fois plus de moines
que la cinquantaine que compte sans doute l’abbaye à cette époque.
En agrégeant à l’élection de l’abbé de Cluny
des moines venus d’autres monastères rattachés à Cluny,
il en affirme l’importance sur l’ensemble de l’Ecclesia cluniacensis naissante.
Les saints abbés de Cluny,
Le monachisme des 10e et 11e siècles
est surtout représenté par Cluny , plus précisément même,
par les grands abbés qui s'y succédèrent et accédèrent à la sainteté
reconnue officiellement par l'Église.
Leur rayonnement fut très grand, leur influence
s'étendant également à la société séculière.
— saint Odon, 2e abbé (né v 878-942 18 novembre) fête 18 novembre-catalogue ortho-
né dans une grande famille du Berry, fut d'abord chanoine.
Se sentant appelé à une vie plus austère,
il entra dans un monastère réformé par Benoît d'Aniane,né v 750-821 11 février
- saint Benoît d'Aniane:
- Né en Aquitaine vers 750 dans une famille illustre,
il vécut d'abord à la cour de Pépin III.
À la suite d'un accident où il faillit perdre la vie, il fit le vœu de devenir moine,
et le réalisa malgré l'opposition de son père.
Du fait des circonstances et de sa générosité,
il fut amené à entreprendre une réforme de la vie monastique
qui avait perdu un peu de sa ferveur d'antan.
Il fut encouragé en cela par l'empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne,
qui le mit à la tête de toutes les communautés monastiques de son empire,
et dont il fut par ailleurs un conseiller très écouté.
Attiré personnellement par l'ascèse rigoureuse des moines irlandais,
Benoît d'Aniane voulait l'étendre à l'ensemble du monachisme.
Mais, heureusement ayant découvert la sagesse et la modération
de la Règle de Benoît de Nurcie,
c'est finalement celle-ci, bien adaptée aux besoins de son temps,
qu'il appliquera dans sa réforme des monastères.
De fait, et jusqu'à nos jours, cette Règle s'imposera partout, du moins son esprit.
Elle mènera, et mène encore nombre d'hommes et de femmes à la perfection.
Saint Benoît d'Aniane, dont on a pu dire qu'il a été
le père nourricier
et le second fondateur du monachisme bénédictin,
passa le reste de sa vie à visiter les monastères,
c'est-à-dire à encourager les moines à persévérer.
Il mourut le 11 février 821.
Sa renommée était telle, qu'à l'annonce de sa fin,
des personnages de la cour vinrent à son chevet.
Son biographe ajoute :
«Il y avait aussi près de son lit tant d'évêques, d'abbés et de moines,
que ceux qui le soignaient pouvaient à peine s'approcher.»
Il ne figure pas au calendrier romain, (toutefois à vérifier)
mais il est fêté ce jour dans l'ordre bénédictin.
Son influence y fut telle qu'on a pu voir en lui
le véritable fondateur de la célèbre abbaye.
Ses écrits sont au point de départ de ce qu'on a appelé de «l'esprit clunisien ».
Il mourut en 942.
Il est inscrit au catalogue des saints de l'Église orthodoxe à la date du 18 novembre.
—saint Mayeul,
4e abbé (né v 9 10- 994) ----------fête 11 mai
appartenait à une famille terrienne de Provence.
Entré dans la cléricature, pressenti pour l'épiscopat, il refusa.
C'est alors qu'il entra à Cluny.
Il succéda à l'abbé Aymard en 954.
Durant son long abbatiat
il donna une impulsion aux études et fonda de nouveaux monastères.
Il lui arriva, au cours d'un voyage,
d'être capturé par les Sarrasins
qui le libérèrent contre une rançon.
En juillet 972, sa capture dans les Alpes valaisannes au « pont d'Orsières » par les Sarrasins
entraîne une mobilisation générale de la noblesse provençale
autour du comte Guillaume Ier de Provence.
De nombreux objets de culte et d'orfèvrerie
du trésor de Cluny sont fondus pour payer sa rançon.
Dès sa libération, le comte Guillaume organise « au nom de Mayeul »
une guerre de libération contre les Sarrasins,
qu’il chasse de Provence après la bataille de Tourtour (973).
En 993, ce même prince, se sentant mourir, fait appeler Mayeul à Avignon
pour soulager son âme et donner ou restituer à l'abbaye de Cluny plusieurs domaines.
Il mourut en 994.
—saint Odilon, 5e abbé (név 962- 1048 31 décembre) fête 31 déc OU 1er jan OU 3 jan
d'abord chanoine, comme Odon,
succéda à Mayeul à la charge abbatiale en 994.
Avec lui, Cluny connut l'apogée de sa gloire et de sa puissance.
Cela n'empêcha pas Odilon de s'intéresser aux pauvres.
Par ailleurs, il travailla beaucoup à établir la trêve de Dieu.
C'est lui qui est à l'origine de la journée
consacrée à la prière pour les défunts,
dont il fixa la date au 2 novembre,
le lendemain de la fête de tous les Saints. Il mourut en 1049 (ou 1048).
—saint Hugues, 6e abbé (né 1024- 1109 28 avril) --------fête 29 avril
entra à Cluny à l'âge de quinze ans, passant outre à l'opposition de son père.
Il succéda à Odilon en 1048.
Écouté des plus grands, même du pape,
il travailla à la réforme grégorienne.
Les qualités humaines qui lui sont reconnues ne doivent pas faire oublier
que sa vie spirituelle fut intense.
Il mourut lui aussi en odeur de sainteté, en 1109.
—saint Pierre le Vénérable, 8e abbé (né 1092-1156 25 décembre) (fête non mentionnée)
enfin, fit sa profession l'année de la mort de saint Hugues
Élu Abbé en 1122, il travailla à réunifier l'ordre,
troublé un temps par le gouvernement de l'Abbé Pons de Melgueil (7e abbé de Cluny)
- abbé Pons de Melgueil:
- Brièvement: ... Il est convoqué à Rome par Calixte II,
qui a reçu des plaintes de ses moines.
La raison de cette brusque convocation n'est pas connue avec certitude.
On l'attribue traditionnellement au rejet par Pons du privilège de l'exemption,
qui relève l'abbaye de l'autorité épiscopale ;
on a suggéré plutôt une manœuvre des traditionalistes clunisiens,
s'opposant à sa volonté de réforme disciplinaire.
On ignore s'il a alors donné sa démission
ou s'il a été déposé par le pape.
Pons de Melgueil redevenu simple moine gagne le Mont-Cassin,
puis la Terre sainte.
Selon Orderic Vital, il est accueilli à Jérusalem comme un saint
et se voit confier la Sainte Lance
lors d'une sortie contre les Sarrasins.
Parallèlement, le pape se hâte de lui faire élire un successeur,
l'ordre de Cluny n'étant alors pas en état de rester sans chef.
Hugues II de Cluny lui succède donc en avril 1122.
Mais, déjà âgé, il meurt
au bout de trois mois
et est remplacé par le traditionaliste
Pierre de Montboissier,
que la postérité appellera Pierre le Vénérable.
Pierre le Vénérable fut amené à s'opposer à saint Bernard (né 1090- 1153)-
Il se signala également par une grande bonté
et une grande compréhension.
Il exerça ces belles qualités, notamment vis-à-vis d'Abélard, né 1079- 1142
- Abélard:
- (Abaelardus en latin),
Pierre alias Petrus en religionnote
(né au Pallet près de Nantes
- mort au prieuré Saint-Marcel près de Chalon-sur-Saône),
est un philosophe,
dialecticien
et théologien chrétien,
père de la scolastique
et inventeur du conceptualisme. ...
il est un des principaux acteurs du renouveau des arts du langage
au sortir d'un Haut Moyen Âge carolingien
À développer le cas échéant
dont les thèses avaient été condamnées et qu'il accueillit à Cluny.
Il mourut en 1156.
_________________________________________________________________
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Le 14 mai, le monde en prière pour éradiquer le Covid-19
Il s'agit d'une journée de prière,
de jeûne et d'invocation à Dieu pour l'humanité touchée par la pandémie.
Cette initiative, à laquelle le Pape François s'est joint,
a été promue par le Haut Comité pour la Fraternité humaine.
Giancarlo La Vella - Cité du Vatican
Dans une vidéo réalisée en plusieurs langues,
le Haut Comité pour la Fraternité humaine,
présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot,
invite les frères qui croient en Dieu le Créateur
à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement,
afin que le Très-Haut puisse se tourner vers le monde
qui est confronté au grave danger du Covid-19
et afin qu'il puisse préserver l'humanité,
l'aider à surmonter la pandémie,
à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité,
et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée,
plus humain et plus fraternel.
À l'occasion de la prière du Regina Coeli,
le 3 mai dernier, le Pape François avait apporté
son soutien à l'initiative par ces mots :
«La prière étant une valeur universelle,
j'ai accepté la proposition
du Haut Comité pour la Fraternité humaine
afin que le 14 mai prochain,
les croyants de toutes les religions
s'unissent spirituellement
dans une journée de prière et de jeûne
et d'œuvres de charité,
pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter la pandémie de coronavirus.
Souvenez-vous: le 14 mai, tous les croyants ensemble,
les croyants de différentes traditions,
pour prier, jeûner et faire des œuvres de charité».
Pour sa part, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux,
le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot,
commentant la volonté du Pape d'accepter la proposition du Haut Comité,
avait souligné combien cette pandémie représentait
l’opportunité d'enraciner
la valeur de la fraternité
et de la coexistence dans notre avenir.
______________________
Il s'agit d'une journée de prière,
de jeûne et d'invocation à Dieu pour l'humanité touchée par la pandémie.
Cette initiative, à laquelle le Pape François s'est joint,
a été promue par le Haut Comité pour la Fraternité humaine.
Giancarlo La Vella - Cité du Vatican
Dans une vidéo réalisée en plusieurs langues,
le Haut Comité pour la Fraternité humaine,
présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot,
invite les frères qui croient en Dieu le Créateur
à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement,
afin que le Très-Haut puisse se tourner vers le monde
qui est confronté au grave danger du Covid-19
et afin qu'il puisse préserver l'humanité,
l'aider à surmonter la pandémie,
à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité,
et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée,
plus humain et plus fraternel.
À l'occasion de la prière du Regina Coeli,
le 3 mai dernier, le Pape François avait apporté
son soutien à l'initiative par ces mots :
«La prière étant une valeur universelle,
j'ai accepté la proposition
du Haut Comité pour la Fraternité humaine
afin que le 14 mai prochain,
les croyants de toutes les religions
s'unissent spirituellement
dans une journée de prière et de jeûne
et d'œuvres de charité,
pour implorer Dieu d'aider l'humanité à surmonter la pandémie de coronavirus.
Souvenez-vous: le 14 mai, tous les croyants ensemble,
les croyants de différentes traditions,
pour prier, jeûner et faire des œuvres de charité».
Pour sa part, le président du Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux,
le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot,
commentant la volonté du Pape d'accepter la proposition du Haut Comité,
avait souligné combien cette pandémie représentait
l’opportunité d'enraciner
la valeur de la fraternité
et de la coexistence dans notre avenir.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
--
Le lien spécial qui unit les Papes et Fatima
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
«En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain»:
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la «Dame toute vêtue de blanc»
invite les enfants à prier le chapelet
«pour obtenir la fin de la guerre»
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion,
la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants
sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien noue même une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes mortifères du XXe siècle,
notamment le communisme. Le 31 octobre 1942,
en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée sous
le signe de la paix dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981
Mais c’est indéniablement Jean-Paul II qui entretiendra
le rapport le plus intime avec Fatima;
le Pape Polonais en est persuadé: c’est uniquement à Marie qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
«Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort»,
écrira-t-il d’ailleurs à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
Il s’y rendra à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
Le lien spécial qui unit les Papes et Fatima
L'Église célèbre ce 13 mai la fête de Notre-Dame de Fatima.
Plusieurs Papes se sont rendus au sanctuaire marial du Portugal,
témoignant ainsi d'une étroite connexion entre ce lieu et les successeurs de Pierre.
«En l’anniversaire de la première apparition aux petits voyants de Fatima,
je vous invite à invoquer la Vierge Marie,
afin qu’elle rende chacun persévérant dans l’amour pour Dieu et le prochain»:
ce sont avec ces mots que le Pape François a évoqué,
lors de l’audience générale du mercredi 13 mai,
la fête liturgique de Notre-Dame de Fatima.
Conversion et pénitence
A six reprises au cours de l’année 1917,
la Vierge Marie apparaîtra à Lucia dos Santos,
Jacinta Marto
et son frère Francisco,
trois petits pastoureaux habitant Fatima,
humble localité rurale située à une centaine de kilomètres de Lisbonne, la capitale portugaise.
À chaque fois, la «Dame toute vêtue de blanc»
invite les enfants à prier le chapelet
«pour obtenir la fin de la guerre»
-le monde se débat alors dans les affres de la Première guerre mondiale-,
insistant sur la conversion,
la pénitence
et recommandant de consacrer le monde à son cœur immaculée.
Un secret, en trois parties, leur sera également révélé.
Depuis la reconnaissance officielle des apparitions par l’Église en 1930,
Fatima, devenu l’un des plus importants
sanctuaires mariaux au monde,
ne cesse d’attirer des millions de pèlerins
venus répondre aux appels pressants de la mère de Dieu;
il entretient aussi un lien tout particulier avec les successeurs de Pierre.
Pie XII et Paul VI
Tout commence avec Pie XII, consacré évêque le 13 mai 1917, jour de la première apparition.
Il y verra toute sa vie un signe prophétique.
Le Pape italien noue même une correspondance avec Lucie,
seule voyante ayant survécu, et s’avoue impressionné par les révélations de la Vierge Marie.
Il se sent confirmé dans le combat qu’il mène contre les totalitarismes mortifères du XXe siècle,
notamment le communisme. Le 31 octobre 1942,
en pleine Seconde guerre mondiale,
Pie XII consacre le monde au Cœur Immaculée de Marie,
selon le souhait qu’elle avait émis à Fatima.
Paul VI, quant à lui, se rend à Fatima le 13 mai 1967 pour le 50e anniversaire des apparitions;
une visite inédite de 17 heures placée sous
le signe de la paix dans l’Église et dans le monde,
en présence de centaines de milliers de personnes.
L'attentat du 13 mai 1981
Mais c’est indéniablement Jean-Paul II qui entretiendra
le rapport le plus intime avec Fatima;
le Pape Polonais en est persuadé: c’est uniquement à Marie qu’il doit la vie ce 13 mai 1981,
lorsque les balles tirées par Mehmet Ali Agça le font s’écrouler dans sa papamobile,
au milieu des cris d’effroi des fidèles qu’il saluait à l’occasion de l’audience générale.
«Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile
et le pape agonisant s’arrêta au seuil de la mort»,
écrira-t-il d’ailleurs à ce propos.
Jean-Paul II demandera à ce que le funeste projectile de 9 mm soit enchâssé
dans la couronne d’or de la statue de Notre-Dame de Fatima.
Il s’y rendra à trois reprises: en 1982, en 1991 et en l’an 2000.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
______________________________________
--- 14 mai saint Matthias Apôtre
L’apôtre Matthias par l’atelier de Simone Martini (1319), Met, New York, États-Unis.
( né 1er siècle- 1er siècle )
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
Ce que nous savons de Mathias a été consigné
par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste),
et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort,
et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, rien de sûr de lui ne nous est connu.
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie,
où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée
pour y annoncer l'Évangile.
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle.
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines ;
tout comme ce fut le cas des choix pour élire les Anciens mis à la tête des communautés.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze
tout le temps de la vie publique du Christ,
ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture,
et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines,
c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise est différente.
Quant au choix des Apôtres, leur formation l'exige.
Et ce commandement du Seigneur doit prévaloir dans ''son entreprise'':
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Il est fêté le 9 août dans l'Église orthodoxe.
À suivre
----------------------
Le même jour, le 14 mai:
En fait: pas toujours le 14 mai,
mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques.
- au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie
sous le vocable de Consolatrice des Affligés,
patronne principale du Luxembourg.
Surtout en ce temps d'épidémie, la dévotion rappelle du temps de la Réforme protestante:
L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude pour le maintien du peuple dans la foi catholique menacée par les infiltrations de la Réforme protestante.
Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage,
il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste,
de la famine et de la guerre.
Une autre page:
À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants
se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés
installée dans une chapelle érigée sur le glacis
au-delà des fortifications et consacrée en 1628.
Dès 1639, le premier « Livre des miracles »
mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image.
Comme l’invocation de la Consolatrice remporte
un succès grandissant auprès de la population,
on instaure cette même année une semaine consacrée
plus particulièrement au pèlerinage dont
le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui
le fondement des célébrations annuelles de l’Octave.
En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins,
on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours
à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité.
À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis.
cf- À compléter:
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
--------------------------
Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés
-
Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins
à célébrer les 350 ans de l’élection
de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg,
en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican.
Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg,
qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge
visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire,
où la miséricorde du Seigneur est annoncée
avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans
de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg »,
écrit notamment le pape François :
« Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde,
auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes
qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale.
Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite
les églises,
les communautés,
les maisons de retraite
et les écoles du Luxembourg.
L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg
et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave »,
c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles
à vénérer la Vierge dans la cathédrale,
où est conservée sa statue:
une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________
C'est la Vierge Marie qui fut la première
et la plus grande consolatrice
de son Fils toute sa vie.
vidéo:
--- 14 mai saint Matthias Apôtre
L’apôtre Matthias par l’atelier de Simone Martini (1319), Met, New York, États-Unis.
( né 1er siècle- 1er siècle )
-lecture- Actes 1 : 15-17, 20-26; Jean 15 : 9-17-
Ce que nous savons de Mathias a été consigné
par saint Luc dans les Actes des Apôtres.
Aussi quelques bribes d'écrits dont il ne restent que quelques références par des mentions de saints des premiers siècles qui ne sont au fond sans importance pour authentifier son appartenance apostolique.
Le récit de son élection commence par un discours de Pierre :
Il y a des hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps
où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous.
Il faut que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de la Résurrection
en remplacement de Judas.
Deux candidats sont présentés :
Joseph Barsabbas, surnommé Justus (le juste),
et Mathias. Après avoir prié, on tira au sort,
et c'est Matthias qui est désigné
et il sera désormais associé ''aux Onze'',
au même titre qu'eux, en tant qu'Apôtre désigné.
Ensuite, rien de sûr de lui ne nous est connu.
Une tradition le fait prêcher en Éthiopie,
où il aurait subi le martyre.
Selon une autre tradition, il serait resté en Judée
pour y annoncer l'Évangile.
Quoi qu'il en soit les deux lectures choisies pour sa fête
nous en disent plus que des faits historiques pour alimenter notre vie spirituelle.
Le choix de deux candidats étaient à ne pas douter de grandes qualités humaines ;
tout comme ce fut le cas des choix pour élire les Anciens mis à la tête des communautés.
Pierre précisa l'importance du choix de successeurs, pour compléter les Douze:
un disciple ayant accompagné les Douze
tout le temps de la vie publique du Christ,
ayant reçu le même enseignement.
Le passage de saint Jean, complète la première lecture,
et dit même le plus important.
À travers les délibérations humaines,
c'est l'Esprit du Seigneur lui-même qui choisit les collaborateurs ecclésiaux.
Dans le domaine profane, quand un directeur d'usine ou de compagnie
veut embaucher un collaborateur, il tient compte de sa compétence,
mais il ne lui demande pas : ''M'aimes-tu'' ?
Le but de son recrutement et de son entreprise est différente.
Quant au choix des Apôtres, leur formation l'exige.
Et ce commandement du Seigneur doit prévaloir dans ''son entreprise'':
Aimez-vous les uns les autres et enseigner à mon Église à faire de même.
Il est fêté le 9 août dans l'Église orthodoxe.
À suivre
----------------------
Le même jour, le 14 mai:
En fait: pas toujours le 14 mai,
mais entre le 4e et 6e dimanche de Pâques.
- au Luxembourg, on célèbre la Vierge Marie
sous le vocable de Consolatrice des Affligés,
patronne principale du Luxembourg.
Surtout en ce temps d'épidémie, la dévotion rappelle du temps de la Réforme protestante:
L’invocation de la Consolatrice comme patronne de la Cité et du Duché de Luxembourg se développe devant l’arrière-fond d’une réelle sollicitude pour le maintien du peuple dans la foi catholique menacée par les infiltrations de la Réforme protestante.
Pour les autorités publiques qui favorisent le pèlerinage,
il s’agit avant tout de détourner les fléaux de la peste,
de la famine et de la guerre.
Une autre page:
À partir de 1625, des pèlerins isolés ou des groupes d’étudiants
se rendent auprès de l’image de la Consolatrice des Affligés
installée dans une chapelle érigée sur le glacis
au-delà des fortifications et consacrée en 1628.
Dès 1639, le premier « Livre des miracles »
mentionne des prières exaucées et des guérisons qui ont lieu devant l’image.
Comme l’invocation de la Consolatrice remporte
un succès grandissant auprès de la population,
on instaure cette même année une semaine consacrée
plus particulièrement au pèlerinage dont
le déroulement constitue jusqu’aujourd’hui
le fondement des célébrations annuelles de l’Octave.
En effet, en 1639 c’est la première fois que, pour faire face à l’afflux des pèlerins,
on amène la statue de la Consolatrice pour une durée de huit jours
à l’église des Jésuites à l’intérieur de la cité.
À la fin de cette huitaine, au cours d’une solennelle procession de clôture, la statue est ramenée à la chapelle du Glacis.
cf- À compléter:
https://web.cathol.lu/1/paroisses/par-letzebuerg-notre-dame/cathedrale/la-consolatrice-des-affliges-die-trosterin-der-betrubten/histoire-de-la-veneration-de-la-consolatrice-des-affliges.html
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Luxembourg: pèlerinage de la Vierge consolatrice des affligés
-
Message du pape François pour le 350e anniversaire-
Le pape François encourage les pèlerins
à célébrer les 350 ans de l’élection
de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg,
en cette Année sainte de la miséricorde, indique Radio Vatican.
Le pape a adressé un message à Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg,
qui a souhaité, en cette année jubilaire que la statue de la Vierge
visite les malades et les personnes âgées.
« Il est providentiel qu’en cette année jubilaire,
où la miséricorde du Seigneur est annoncée
avec une ardeur plus intense, nous commémorions les 350 ans
de l’élection de Notre Dame consolatrice des affligés
au rang de patronne du Luxembourg »,
écrit notamment le pape François :
« Ce joyeux jubilé, nous remplit de l’espérance de participer un jour au salut et à la grâce. »
Mgr Hollerich a voulu que la Consolatrice soit, en cette année de la Miséricorde,
auprès des personnes âgées, des malades et de toutes les personnes
qui n’ont pas la possibilité d’aller prier dans la cathédrale.
Il a donc eu l’idée que la statue mariale visite
les églises,
les communautés,
les maisons de retraite
et les écoles du Luxembourg.
L’initiative a été lancée le 8 mai dernier et elle se poursuivra jusqu’en octobre.
La Consolatrice des affligés a été proclamée patronne du Luxembourg
et elle a reçu symboliquement les clefs de la ville, le 16 octobre 1666.
Au même moment naissait la tradition de « l’Octave »,
c’est-à-dire du pèlerinage annuel qui amène les fidèles
à vénérer la Vierge dans la cathédrale,
où est conservée sa statue:
une sculpture en bois de tilleul polychrome, de 73 cm de hauteur et remontant à la fin du XVIe siècle.
_____________________________
C'est la Vierge Marie qui fut la première
et la plus grande consolatrice
de son Fils toute sa vie.
vidéo:
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4185
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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--- 16 mai saint André Bobola
( né 1591-1657 16 mai)
-Un des saints patrons de la Pologne.
L' Eglise catholique vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne .
-Les saints patrons primaires sont:
- la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai;
- saint Adalbert ( 956-997 )-fête 23 avril;
- saint Stanislas de Szczepanów .(1030-1079); -fête 11 avril; (8 mai en Pologne);
-saint patron secondaire:
- saint André Bobola .
- + Dans le passé, plusieurs autres saints
ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
-------
André Bobola
né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657à Janow Polesski (Belarus),
était un prêtre jésuite polonais.
Il travailla pendant son ministère beaucoup au rapprochement entre orthodoxes et catholiques;
il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
Il est l'un des saints patrons de la Pologne.
-Canonisé par le pape Pie XI en 1938.
-------
Bref résumé:
Né dans une famille distinguée de petite noblesse,
André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo
(Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle,
sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise
de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse.
Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale,
jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945,
à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.)
et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Wilno, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323).
Deux ans plus tard, le 31 juillet 1613 il prononça ses premiers vœux religieux
(pauvreté, chasteté, obéissance).
Toujours à Vilnius, il étudie la philosophie pendant trois ans, et obtient son diplôme.
Toutefois, il n'est pas admis à soutenir publiquement sa thèse.
Il effectue alors deux ans d'expérience apostolique et pédagogique
au collège de Braniewo, puis à celui de Polotsk,
avant d'entamer des études de théologie (1618-1622).
En mai 1621 il en réussit l'examen final.
Mais à nouveau, il n'est pas admis à soutenir sa thèse en théologie.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622,
jour de la canonisation à Rome d'Ignace de Loyola
et de François Xavier,
deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus.
À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An,
dernière année de formation jésuite.
Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie.
Ce dernier a dirigé spirituellement le jeune prêtre,
ce qui lui a permis de bien le connaître.
Il le juge assidu dans son travail,
très attentif aux autres,
cherchant à soulager la misère,
et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait reçu.
Il lui reprochait par contre une certaine gourmandise,
et un goût immodéré pour la nourriture et la boisson…
Toutefois, il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants.
-------
Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne,
se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) .
Les chrétiens orthodoxes étaient divisés,
certains souhaitaient un rapprochement avec Rome,
d'autres le refusaient.
Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657-
(était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine.
Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise.
Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende,
symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien.
Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef
des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne)
fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais,
d'uniates et surtout de Juifs,
à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une sorte de croisade contre les catholiques.
Leur but était certainement plus politique que religieux. (?)
Il entra en guerre contre la Pologne,
les motivations politiques, sociales et enfin religieuses
se mêlant pour susciter encore plus de violence.
Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées,
il y a des milliers de morts.
André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent.
Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski.
Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé,
écartelé par des chevaux,
piqué avec des lances pour qu'il reste conscient,
son corps martyrisé est traîné dans toute la ville.
Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
-------------
Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola.
C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses
André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal
qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable
que ne purent briser ni les innombrables fatigues,
ni le malheur des temps,
ni la funeste épidémie
qui durant trois ans ravagea ces contrées.
Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la perfection chrétienne
et d’apporter lumière et soulagement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition.
Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ;
et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides,
il faisait tout pour se concilier leurs habitants,
afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique.
Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625,
et de nouveau quatre ans plus tard,
éclata une peste meurtrière.
Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux,
il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque :
méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades,
mais plus encore au salut de leurs âmes.
Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement
et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine
qu’une foule immense et même des membres de la cour royale
se pressaient pour l’entendre.
C’est pour ce motif qu’on lui donna communément
le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes".
Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir et supporter les contradictions.
De là ces tourments très rudes dont il affligeait son corps,
de là ces jeûnes de plusieurs jours avant de partir en mission.
De là une joie particulière, parce qu’il voyait s’offrir à lui l’occasion
de donner son sang en témoignage de la foi catholique.
Il n’eut pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait.
Car les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparaient d’André
non loin du village de Peredil, près de Ianov.
Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets,
traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait
dans une course douloureuse et sanglante,
il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice.
Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église.
Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit :
« Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique,
je veux mourir dans cette même foi ;
ma foi est la seule vraie ;
elle conduit au salut ;
repentez-vous, faites pénitence,
sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ;
embrassez ma foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces
ne se contentent pas d’infliger à l’athlète du Christ quelques supplices,
mais d’innombrables et cruels tourments ;
pour commencer, ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ;
ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ;
avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine,
sur le dos et sur d’autres parties du corps,
mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi,
ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge,
et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux,
de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre."
--------------------
----------------------
Le même jour, le 16 mai:
Entre autres:
Le même jour saint Honoré, évêque d’Amiens, né 500, 12 juin— 600 16 mai-
Honoré d'Amiens (né le 12 juin 500, mort le 16 mai, ca. 600) est, selon la tradition,
le huitième évêque d'Amiens.
Patron des boulangers et de la Picardie,
il est vénéré comme saint dans l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe.
-Lors d’une procession de ses reliques en 1060,
pour demander que cesse la sécheresse,
la pluie se mit à tomber.
Paris lui a dédié une rue(elle existe encore aujourd’hui) ,
un faubourg, et une église en 1206 (détruite lors de la Révolution)-
-Un gâteau porte son nom,
inventé toutefois au 19e siècle rue St-Honoré : gâteau St-Honoré-
------
-saint Jean Népomucène né 1330- 1383;
-Martyrisé pour ne pas avoir voulu divulguer
le secret de la confession de l'impératrice à son époux Wenceslas...
-------------
À suivre.
_____________________________
--- 16 mai saint André Bobola
( né 1591-1657 16 mai)
-Un des saints patrons de la Pologne.
L' Eglise catholique vénère principalement quatre saints patrons de la Pologne .
-Les saints patrons primaires sont:
- la sainte Vierge Marie la Reine de la Pologne-fête 3 mai;
- saint Adalbert ( 956-997 )-fête 23 avril;
- saint Stanislas de Szczepanów .(1030-1079); -fête 11 avril; (8 mai en Pologne);
-saint patron secondaire:
- saint André Bobola .
- + Dans le passé, plusieurs autres saints
ont également été considérés comme protecteurs de la Pologne...
-------
André Bobola
né à Sandomir (Pologne) et mort (assassiné) le 16 mai 1657à Janow Polesski (Belarus),
était un prêtre jésuite polonais.
Il travailla pendant son ministère beaucoup au rapprochement entre orthodoxes et catholiques;
il fut torturé et assassiné en haine de la foi catholique.
Il est l'un des saints patrons de la Pologne.
-Canonisé par le pape Pie XI en 1938.
-------
Bref résumé:
Né dans une famille distinguée de petite noblesse,
André Bobola, fit ses études jusqu'en 1611 au collège jésuite de Braniewo
(Fondée par les Chevaliers teutoniques au milieu du 13e siècle,
sous le nom allemand de Braunsberg, elle fut sous la vassalité polonaise
de 1466 à 1772, date de son rattachement au royaume de Prusse.
Elle fut l'une des villes principales de la province de Prusse-Orientale,
jusqu’à son annexion à la Pologne en 1945,
à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.)
et entra ensuite au noviciat des Jésuites, à Wilno, aujourd'hui Vilnius (capitale de la Lituanie en 1323).
Deux ans plus tard, le 31 juillet 1613 il prononça ses premiers vœux religieux
(pauvreté, chasteté, obéissance).
Toujours à Vilnius, il étudie la philosophie pendant trois ans, et obtient son diplôme.
Toutefois, il n'est pas admis à soutenir publiquement sa thèse.
Il effectue alors deux ans d'expérience apostolique et pédagogique
au collège de Braniewo, puis à celui de Polotsk,
avant d'entamer des études de théologie (1618-1622).
En mai 1621 il en réussit l'examen final.
Mais à nouveau, il n'est pas admis à soutenir sa thèse en théologie.
Il est ordonné prêtre à Vilnius, le 12 mars 1622,
jour de la canonisation à Rome d'Ignace de Loyola
et de François Xavier,
deux des fondateurs de la Compagnie de Jésus.
À la fin de l'été 1622, André Bobola commence son Troisième An,
dernière année de formation jésuite.
Il le fait sous la direction constante de Philippe Frisius, docteur en théologie.
Ce dernier a dirigé spirituellement le jeune prêtre,
ce qui lui a permis de bien le connaître.
Il le juge assidu dans son travail,
très attentif aux autres,
cherchant à soulager la misère,
et particulièrement attaché à l'Ordre religieux qui l'avait reçu.
Il lui reprochait par contre une certaine gourmandise,
et un goût immodéré pour la nourriture et la boisson…
Toutefois, il le considérait comme l'un de ses meilleurs étudiants.
-------
Au 17e siècle, sur la partie orientale de la Pologne,
se croisaient les influences à la fois de Rome et de Moscou (orthodoxe) .
Les chrétiens orthodoxes étaient divisés,
certains souhaitaient un rapprochement avec Rome,
d'autres le refusaient.
Les Cosaques, avec à leur tête Bogdan Chmielnicki, -né 1595-1657-
(était chef militaire et politique des Cosaques d'Ukraine.
Il organisa un soulèvement massif en 1648 contre la noblesse polonaise.
Bohdan Khmelnytsky deviendra après sa mort une véritable légende,
symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien.
Son hetmanat (titre désignant historiquement le commandant en chef
des armées du grand-duché de Lituanie et du Royaume de Pologne)
fut aussi marqué par des massacres et pogroms de Polonais,
d'uniates et surtout de Juifs,
à l'origine de la mort de plusieurs dizaines de milliers d'entre eux.)
entreprirent de mener une sorte de croisade contre les catholiques.
Leur but était certainement plus politique que religieux. (?)
Il entra en guerre contre la Pologne,
les motivations politiques, sociales et enfin religieuses
se mêlant pour susciter encore plus de violence.
Des monastères et des églises sont détruits, les terres de Dniepr sont dévastées,
il y a des milliers de morts.
André Bobola est considéré comme un prédicateur catholique très influent.
Les Cosaques réussissent à le faire prisonnier, dans les environs de Janow Podlaski.
Là, André est attaché, dénudé, battu, frappé,
écartelé par des chevaux,
piqué avec des lances pour qu'il reste conscient,
son corps martyrisé est traîné dans toute la ville.
Mort, sa dépouille est enterrée dans le sous-sol de l'église des jésuites, à Pinsk.
-------------
Lettre décrétale du Pape Pie XI pour la canonisation d’André Bobola.
C’est le propre du chrétien de faire et souffrir de grandes choses
André Bobola se donna tout entier au ministère sacerdotal
qu’il exerça d’abord à ViInius, puis à Bobrujsk avec un zèle admirable
que ne purent briser ni les innombrables fatigues,
ni le malheur des temps,
ni la funeste épidémie
qui durant trois ans ravagea ces contrées.
Il s’efforçait d’affermir les fidèles dans la perfection chrétienne
et d’apporter lumière et soulagement aux âmes retenues dans les ténèbres de la superstition.
Dans les villes comme dans les campagnes, il enseignait avec soin la doctrine chrétienne ;
et, visitant souvent les maisons des pauvres et les chaumières les plus sordides,
il faisait tout pour se concilier leurs habitants,
afin de pouvoir converser familièrement avec eux des dogmes de la foi catholique.
Il ne négligeait ni les prisonniers, ni les malades auxquels ses consolations ne firent jamais défaut.
L’amour d’André Bobola pour le prochain brilla particulièrement lorsqu’en 1625,
et de nouveau quatre ans plus tard,
éclata une peste meurtrière.
Se faisant tout à tous, aidé par d’autres Pères, toujours joyeux,
il donna de remarquables exemples d’une charité héroïque :
méprisant la contagion, il veilla au salut corporel des malades,
mais plus encore au salut de leurs âmes.
Les jours de fête, dans ses sermons, il remplissait si efficacement
et avec tant de feu le rôle de héraut de la parole divine
qu’une foule immense et même des membres de la cour royale
se pressaient pour l’entendre.
C’est pour ce motif qu’on lui donna communément
le titre de véritable "apôtre et de chasseur d’âmes".
Au zèle d’André pour accroître la gloire de Dieu, s’ajoutait un grand désir de souffrir et supporter les contradictions.
De là ces tourments très rudes dont il affligeait son corps,
de là ces jeûnes de plusieurs jours avant de partir en mission.
De là une joie particulière, parce qu’il voyait s’offrir à lui l’occasion
de donner son sang en témoignage de la foi catholique.
Il n’eut pas à attendre longtemps le combat qu’il souhaitait.
Car les Cosaques, le 16 novembre 1657, s’emparaient d’André
non loin du village de Peredil, près de Ianov.
Frappé à coups de bâton, couvert de soufflets,
traîné avec une corde par un cavalier qui le précédait
dans une course douloureuse et sanglante,
il fut conduit à Ianov pour y être livré au supplice.
Dans ce combat, le martyr polonais égala les plus nobles victoires que célèbre l’Église.
Interrogé s’il était prêtre latin, André répondit :
« Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique,
je veux mourir dans cette même foi ;
ma foi est la seule vraie ;
elle conduit au salut ;
repentez-vous, faites pénitence,
sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ;
embrassez ma foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Rendus plus acharnés par ces paroles, ces hommes féroces
ne se contentent pas d’infliger à l’athlète du Christ quelques supplices,
mais d’innombrables et cruels tourments ;
pour commencer, ils le frappent à coups de fouet et lui mettent sur la tête une couronne d’épines ;
ils le blessent de leurs cimeterres ; ils lui arrachent la peau de la tête ;
avec des torches ardentes, ils lui brûlent les plaies qu’ils lui ont faites sur la poitrine,
sur le dos et sur d’autres parties du corps,
mais cet athlète invincible ne cessant de confesser sa foi,
ils lui coupent le nez et les lèvres, lui arrachant la langue jusque dans la gorge,
et lui crèvent un œil ; enfin André étant déjà près d’expirer, l’un des bourreaux,
de deux coups d’épée, met fin à un si cruel martyre."
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Le même jour, le 16 mai:
Entre autres:
Le même jour saint Honoré, évêque d’Amiens, né 500, 12 juin— 600 16 mai-
Honoré d'Amiens (né le 12 juin 500, mort le 16 mai, ca. 600) est, selon la tradition,
le huitième évêque d'Amiens.
Patron des boulangers et de la Picardie,
il est vénéré comme saint dans l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe.
-Lors d’une procession de ses reliques en 1060,
pour demander que cesse la sécheresse,
la pluie se mit à tomber.
Paris lui a dédié une rue(elle existe encore aujourd’hui) ,
un faubourg, et une église en 1206 (détruite lors de la Révolution)-
-Un gâteau porte son nom,
inventé toutefois au 19e siècle rue St-Honoré : gâteau St-Honoré-
------
-saint Jean Népomucène né 1330- 1383;
-Martyrisé pour ne pas avoir voulu divulguer
le secret de la confession de l'impératrice à son époux Wenceslas...
-------------
À suivre.
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4185
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
______________________________________
Quelques biographies, même celles de plus grande importance,
(pour une raison ou pour une autre)
qui n'auront pas été développées, le seront un peu plus tard...
vers la fin du mois.
Maintenant répertoriée, celle de ce jour, de saint Pascal Baylon,
sera plus élaborée- à suivre-
Afin de favoriser une biographie plus approfondie...
----- 17 mai Saint Pascal Baylon
( né 1540- 1592)
-patron des Congrès eucharistiques-
Quelques biographies, même celles de plus grande importance,
(pour une raison ou pour une autre)
qui n'auront pas été développées, le seront un peu plus tard...
vers la fin du mois.
Maintenant répertoriée, celle de ce jour, de saint Pascal Baylon,
sera plus élaborée- à suivre-
Afin de favoriser une biographie plus approfondie...
----- 17 mai Saint Pascal Baylon
( né 1540- 1592)
-patron des Congrès eucharistiques-
Dernière édition par Bryand le Mer 20 Mai 2020 - 14:37, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4185
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
______________________________________
18 mai Saint Jean 1er
53e pape du 16 août 523-20 mai 525 -
martyr
( né 470- 525-ou 526- 20 mai)
-- Les lectures pour la fête de saint Jean 1er
2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21
- Travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes;
tente d'éviter la guerre de religion de l'empereur Théodoric.
- C'est sous son pontificat que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
--------
Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes.
Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre.
Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome
où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique.
Il fut élu pape le 13 août 523.
Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique.
C'est sous son pontificat que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
Jean se trouva devant une situation difficile,
caractérisée par la poussée de l'arianisme.
Théodoric, qui régnait
alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste.
( Théodoric dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius Theodoricus,
en grec : Θευδερίχος,
parfois en français Thierry1),
né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques
se disant issus du dieu Gaut.
Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)-
Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths.
Le nom de ce dieu scandinave de la guerre
est probablement à l'origine du nom de ce peuple.
Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths,
il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques :
le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST)
et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) ,
d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) .
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait
la doctrine favorisée par l'Église et le pape,
et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs.
Mais à partir de 524,
l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État,
prit des mesures contre les ariens.
Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople
pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 -
l'annulation de ces décrets.
C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite,
et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur,
qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil.
Les plus proches collaborateurs de Théodoric,
ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration,
en firent les premiers frais d'une vengeance:
de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant,
envers la religion et l'Église catholique;
et ainsi ils furent sauvagement mis à mort.
Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple,
n'osa pas l'éliminer publiquement.
Le pape II mourra à Ravenne, de faim et de soif,
dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter.
Des personnes de sa suite subirent le même sort.
Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée.
Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes
pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ.
Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple,
comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas.
----------
Le même jour : saint Éric, roi de Suède ( 1160 18 mai)
martyr
Châsse de saint Éric à la cathédrale d'Uppsala.
Éric le Saint est roi de Suède de 1156 environ à sa mort, le 18 mai 1160.
Peu de choses sont connues de son bref règne.
Assassiné par le prince danois Magnus Henriksen,
il est considéré comme un saint et un sentiment populaire se développe autour de lui
à la fin du 12e siècle, sous le règne de son fils Knut. Fêté le 18 mai,
il est le saint patron de Stockholm
(sa tête figure sur le blason de la ville) et l'un des saints patrons de la Suède.
De Suède nous avons
sainte Brigitte de Suède,
proclamée co-patronne de l'Europe-fête le 23 juillet-
(Il y a 6 co-patrons de l'Europe:
-saint Benoît de Nursie (saint patron de l'Europe depuis le 24 octobre 1964, proclamation de Paul VI)-fête 11 juillet-
- les deux saints Cyrille et Méthode (cosaints patrons de l'Europe depuis le 31 décembre 1980, proclamation de Jean-Paul II)-fête 14 février-
- sainte Brigitte de Suède (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 23 juillet-
-sainte Catherine de Sienne (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 29 avril-
-sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix -ÉDITH STEIN- (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-II -fête 9 août-)
-----
Le même jour: saint Félix de Cantalice, (né 1513- 1587):
-Il y devient ami de plusieurs grands personnages de l'époque, comme Charles Borromée et surtout Philippe Néri
dont il partage les originalités édifiantes. Il se rend célèbre par ses austérités, sa charité et sa verve plaisante.
-En 1580, lorsque la peste frappe Rome,
il est chargé par la municipalité de collecter des fonds en faveur des miséreux.
-Il reste connu sous le nom de « frère Deo Gratias »,
car « Deo gratias » (« je rends grâce à Dieu ») est sa réponse permanente à tous,
qu'ils lui donnent l'aumône ou bien le repoussent.
Lui-même se décrit comme « l'âne des capucins ».
-Lorsqu'il meurt en 1587, le peuple romain réclame aussitôt sa canonisation.
Premier saint de l'Ordre des frères mineurs capucins,
il est le patron des frères non prêtres de cet ordre.
Son corps repose sous l'autel d'une chapelle qui lui est dédiée,
dans l'église de l'Immaculée-Conception, à Rome.__
---------------------
18 mai Saint Jean 1er
53e pape du 16 août 523-20 mai 525 -
martyr
( né 470- 525-ou 526- 20 mai)
-- Les lectures pour la fête de saint Jean 1er
2 Timothée 2 : 8-12 ; `Jean 15 : 18-21
- Travaille au rapprochement des catholiques et des orthodoxes;
tente d'éviter la guerre de religion de l'empereur Théodoric.
- C'est sous son pontificat que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
--------
Ce pape devait mourir martyr assez longtemps après la fin des persécutions païennes.
Il ne resta que deux ans sur le siège de Pierre.
Né en Toscane, (Italie) il vécut à Rome
où, après ses études, il avait embrassé l'état ecclésiastique.
Il fut élu pape le 13 août 523.
Il travailla à embellir les églises et il organisa le culte liturgique.
C'est sous son pontificat que l'on commença
à compter les années à partir de la naissance du Christ.
Jean se trouva devant une situation difficile,
caractérisée par la poussée de l'arianisme.
Théodoric, qui régnait
alors sur l'Italie, avait adopté la doctrine arianiste.
( Théodoric dit le Grand ou l'Amale (en latin : Flāvius Theodoricus,
en grec : Θευδερίχος,
parfois en français Thierry1),
né vers 455 et mort le 30 août 526 à Ravenne, est un roi des Ostrogoths.
Les Amales sont avec les Balthes les deux grands lignages gothiques
se disant issus du dieu Gaut.
Les Balthes (signifiant audacieux en langue gotique)-
Gaut est à l'origine, le dieu principal des Goths.
Le nom de ce dieu scandinave de la guerre
est probablement à l'origine du nom de ce peuple.
Selon la tradition orale des Wisigoths et des Ostrogoths,
il est l'ancêtre des deux principaux lignages gothiques :
le lignage des Amales pour les Ostrogoths (DE L'EST)
et, “de moindre importance” selon Jordanès(historien du 6e siècle) ,
d'origine ostrogothique, le lignage des Balthes pour les Wisigoths (DE l'OUEST) .
- les Goths:
- Les Goths ou Gots (prononciation : sont un peuple germanique
dont les deux branches, les Ostrogoths et les Wisigoths,
engagées à maintes reprises COMME MERCENAIRES
dans des guerres parfois avec et parfois contre Rome
pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité,
constituent au 5e siècle en Europe occidentale
(actuelles Croatie, Italie, France du sud, puis est ,centre, et sud de l'Espagne)
leurs propres royaumes, qui s'effondreront respectivement en 553 et 711
sauf le nord d'Espagne (Les Asturies).
L'origine des Goths est controversée. Au 3e siècle, formant un seul peuple,
ils sont fixés dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie.
Après un premier affrontement avec l'Empire romain
dans le sud-est de l'Europe, ils se séparent en deux groupes :
les Greutunges à l'est et les Tervinges à l'ouest,
plus couramment désignés comme Ostrogoths et Wisigoths,
c'est-à-dire Goths de l'est et de l'ouest respectivement.
Cependant, il se montrait '' tolérant'' envers les catholiques qui suivait
la doctrine favorisée par l'Église et le pape,
et en comptait parmi ses plus proches collaborateurs.
Mais à partir de 524,
l'empereur de Constantinople, voulant unifier l'Église et l'État,
prit des mesures contre les ariens.
Théodoric obligea Jean 1er à se rendre en ambassade à Constantinople
pour obtenir de Justin - empereur byzantin de 518-527 -
l'annulation de ces décrets.
C'était demander au pape d'agir contre son devoir et sa conscience.
Il s'y rendit néanmoins avec une suite,
et fut reçu avec les plus grands honneurs par l'empereur,
qui se prosterna même devant lui.
De retour en Italie, évidemment, l'ambassade n'eut pas bon accueil.
Les plus proches collaborateurs de Théodoric,
ceux catholiques qu'il avait d'abord admis dans son administration,
en firent les premiers frais d'une vengeance:
de ''tolérant'' il devint radicalement intolérant,
envers la religion et l'Église catholique;
et ainsi ils furent sauvagement mis à mort.
Quant à Jean 1er , Théodoric, craignant d'éventuelles réactions du peuple,
n'osa pas l'éliminer publiquement.
Le pape II mourra à Ravenne, de faim et de soif,
dans la prison où Théodoric l'avait fait jeter.
Des personnes de sa suite subirent le même sort.
Jean 1er avait vécu ce que saint Paul demandait à son disciple Timothée.
Comme Paul lui-même, il avait porté les chaînes
pour avoir suivi courageusement l'exemple de son Maître le Christ.
Malgré son très court pontificat, il avait su se faire aimer de son peuple,
comme en témoignent les manifestations qui suivirent son glorieux trépas.
----------
Le même jour : saint Éric, roi de Suède ( 1160 18 mai)
martyr
Châsse de saint Éric à la cathédrale d'Uppsala.
Éric le Saint est roi de Suède de 1156 environ à sa mort, le 18 mai 1160.
Peu de choses sont connues de son bref règne.
Assassiné par le prince danois Magnus Henriksen,
il est considéré comme un saint et un sentiment populaire se développe autour de lui
à la fin du 12e siècle, sous le règne de son fils Knut. Fêté le 18 mai,
il est le saint patron de Stockholm
(sa tête figure sur le blason de la ville) et l'un des saints patrons de la Suède.
De Suède nous avons
sainte Brigitte de Suède,
proclamée co-patronne de l'Europe-fête le 23 juillet-
(Il y a 6 co-patrons de l'Europe:
-saint Benoît de Nursie (saint patron de l'Europe depuis le 24 octobre 1964, proclamation de Paul VI)-fête 11 juillet-
- les deux saints Cyrille et Méthode (cosaints patrons de l'Europe depuis le 31 décembre 1980, proclamation de Jean-Paul II)-fête 14 février-
- sainte Brigitte de Suède (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 23 juillet-
-sainte Catherine de Sienne (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-Paul II)-fête 29 avril-
-sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix -ÉDITH STEIN- (cosainte patronne de l'Europe depuis le 1er octobre 1999, proclamation de Jean-II -fête 9 août-)
-----
Le même jour: saint Félix de Cantalice, (né 1513- 1587):
-Il y devient ami de plusieurs grands personnages de l'époque, comme Charles Borromée et surtout Philippe Néri
dont il partage les originalités édifiantes. Il se rend célèbre par ses austérités, sa charité et sa verve plaisante.
-En 1580, lorsque la peste frappe Rome,
il est chargé par la municipalité de collecter des fonds en faveur des miséreux.
-Il reste connu sous le nom de « frère Deo Gratias »,
car « Deo gratias » (« je rends grâce à Dieu ») est sa réponse permanente à tous,
qu'ils lui donnent l'aumône ou bien le repoussent.
Lui-même se décrit comme « l'âne des capucins ».
-Lorsqu'il meurt en 1587, le peuple romain réclame aussitôt sa canonisation.
Premier saint de l'Ordre des frères mineurs capucins,
il est le patron des frères non prêtres de cet ordre.
Son corps repose sous l'autel d'une chapelle qui lui est dédiée,
dans l'église de l'Immaculée-Conception, à Rome.__
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Dernière édition par Bryand le Mar 2 Juin 2020 - 11:10, édité 2 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
______________________________________
19 mai Saint Yves
( né 1253 17 octobre - 1303-19 mai)
-Yves Hélory de Kermatin-
- lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34
-------------------
-vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ;
Philippe III le Hradi (1270-1285);
Philippe IV le Bel (1285-1314).
-------
-canonisé en 1347 par Clément VI;
-appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes;
-l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse;
-il plaidait pour les pauvres,
les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités;
-en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents
(il fonde ainsi)
en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
---------
Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214- 1270),
au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire
auprès du recteur de Pleubian,
et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz,
son précepteur de sept ans plus âgé que lui.
Premier témoignage de son précepteur:
« De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction.
À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin
à figurer dans les actes de canonisation…
Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian …
hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans.
Il le connaît donc depuis son plus jeune âge,
ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent.
Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves…
Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père
et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même,
avoir été avertie en songe
que son fils deviendrait un saint,
dans le manoir de Kermartin. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie,
à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers
qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces,
et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris,
pour qu’il y suive des enseignements
de philosophie,
de théologie
et de droit,
accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz.
Le voyage étant long et non sans dangers,
le convoi de plusieurs jeunes bretons,
tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris
et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur:
« Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté.
Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire
à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier,
de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres :
en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché,
(…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
à la manière des Cisterciens, de souliers hauts à courroies. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-temoigne-de-la-simplicite-dyves/
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre,
il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires.
Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine.
On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire.
Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier
richement et élégamment vêtu
et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure,
ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres.
Les pauvres devinrent bientôt
l'objet principal de sa sollicitude :
Yves se fit leur avocat,
la voix des sans-voix,
leur défenseur auprès des hommes et de Dieu.
Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu,
en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs,
c'était perdre son temps.
Yves, tel que le raconte
le Sage de l'Ancien Testament,
- c'est la première lecture de notre messe en sa fête:
« Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance
et ne fais pas languir le miséreux.
Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent.
Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré,
ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux.
Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé,
ne détourne pas du pauvre ton regard.
Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux,
ne donne à personne l'occasion de te maudire.
Si quelqu'un te maudit dans sa détresse,
son Créateur exaucera son imprécation.
Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête.
Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur.
Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur
et ne sois pas lâche en rendant la justice.
Sois pour les orphelins un père
et comme un mari pour leurs mères.
Et tu seras comme un fils du Très-Haut
qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu.
Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo :
Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens
(Dicton du XIIIe siècle ).
Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple
autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres,
des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats
et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateur itinérant dans son diocèse.
Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître.
Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante)
est encore bien vivant aujourd’hui,
en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes.
Depuis 1924, il est aussi patron secondaire de la Bretagne.
Chaque année, le jour anniversaire de sa mort,
a lieu le « pardon des pauvres »,
pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
19 mai Saint Yves
( né 1253 17 octobre - 1303-19 mai)
-Yves Hélory de Kermatin-
- lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34
-------------------
-vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ;
Philippe III le Hradi (1270-1285);
Philippe IV le Bel (1285-1314).
-------
-canonisé en 1347 par Clément VI;
-appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes;
-l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse;
-il plaidait pour les pauvres,
les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités;
-en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents
(il fonde ainsi)
en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
---------
Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214- 1270),
au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire
auprès du recteur de Pleubian,
et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz,
son précepteur de sept ans plus âgé que lui.
Premier témoignage de son précepteur:
« De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction.
À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin
à figurer dans les actes de canonisation…
Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian …
hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans.
Il le connaît donc depuis son plus jeune âge,
ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent.
Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves…
Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père
et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même,
avoir été avertie en songe
que son fils deviendrait un saint,
dans le manoir de Kermartin. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie,
à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers
qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces,
et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris,
pour qu’il y suive des enseignements
de philosophie,
de théologie
et de droit,
accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz.
Le voyage étant long et non sans dangers,
le convoi de plusieurs jeunes bretons,
tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris
et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur:
« Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté.
Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire
à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier,
de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres :
en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché,
(…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
à la manière des Cisterciens, de souliers hauts à courroies. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-temoigne-de-la-simplicite-dyves/
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre,
il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires.
Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine.
On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire.
Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier
richement et élégamment vêtu
et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure,
ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres.
Les pauvres devinrent bientôt
l'objet principal de sa sollicitude :
Yves se fit leur avocat,
la voix des sans-voix,
leur défenseur auprès des hommes et de Dieu.
Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu,
en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs,
c'était perdre son temps.
Yves, tel que le raconte
le Sage de l'Ancien Testament,
- c'est la première lecture de notre messe en sa fête:
« Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance
et ne fais pas languir le miséreux.
Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent.
Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré,
ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux.
Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé,
ne détourne pas du pauvre ton regard.
Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux,
ne donne à personne l'occasion de te maudire.
Si quelqu'un te maudit dans sa détresse,
son Créateur exaucera son imprécation.
Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête.
Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur.
Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur
et ne sois pas lâche en rendant la justice.
Sois pour les orphelins un père
et comme un mari pour leurs mères.
Et tu seras comme un fils du Très-Haut
qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu.
Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo :
Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens
(Dicton du XIIIe siècle ).
Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple
autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres,
des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats
et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateur itinérant dans son diocèse.
Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître.
Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante)
est encore bien vivant aujourd’hui,
en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes.
Depuis 1924, il est aussi patron secondaire de la Bretagne.
Chaque année, le jour anniversaire de sa mort,
a lieu le « pardon des pauvres »,
pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
20 mai Saint Bernardin de Sienne (commémoraison)
prêtre,
( né 1380- 1444)
- lectures –Actes 4 : 8-12; Marc 3 : 31-35
-------------------
Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie)
d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi.
Il perd sa mère à l'âge de trois ans,
et son père à l'âge de six ans,
et il est accueilli dans la maison de sa tante Diana.
Il commence ses études à Massa,
puis se rend à Sienne en 1391,
dans la maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils.
Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole,
puis des maîtres Onofrio di Loro
et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
Au cours de son adolescence dont on nous dit que sa beauté physique,
témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore.
Se préparait pour lui le chemin que la Providence lui avait préparé.
En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans,
Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame,
attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala.
En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne.
Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons,
prend l'entière charge de l'hôpital.
Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche,
mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile
et il ne s'en remettra jamais complètement.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie.
Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse
Après un essai négatif de vie érémitique,
deux ans plus tard il entra chez les franciscains.
Bernardin prend l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne,
le 8 septembre 1402.
Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance
de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville,
là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance.
La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza)
se situe dans la campagne proche de Sienne,
sur le Colle della Capriola.
Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain.
Cet aristocrate savait parler à merveille aux gens du petit peuple.
Sa renommée lui attirait les foules.
Partout où il se rendait, les églises étaient trop petites
et il fut amené à prêcher sur les places publiques.
Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs.
D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs
à entrer dans la famille de Jésus, cette famille
à laquelle on accède en faisant la volonté du Père,
en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver,
comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem.
La première lecture de la messe
a été choisie pour cette raison:
« Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens,
puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme
et du moyen par lequel il a été guéri, sachez-le bien,
vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël :
c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen,
celui que vous, vous avez crucifié,
et que Dieu a ressuscité des morts,
c'est par son nom et par nul autre
que cet homme se présente guéri devant vous.
C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée,
et qui est devenue la pierre d'angle.
Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes,
par lequel nous devions être sauvés. " »
Bernardin de Sienne refusa plusieurs fois l'épiscopat,
préférant rester simple prêtre.
Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps,
fut en contact avec les grands de ce monde
et dut aussi assumer des charges importantes dans sa famille religieuse.
Bernardin connut des épreuves.
Il fut dénoncé comme hérétique.
Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans
de multiples biographies de différents saints et saintes.
Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur.
De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444,
alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher.
Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé
six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails...
LE MÊME JOUR : saint Baudile, martyr à Nîmes du 3e siècle…
Nous connaissons peu son histoire dont les détails ne nous sont pas parvenus.
...Il est originaire d'Orléans ;
il décide avec son épouse d'évangéliser la région de Nîmes.
Un jour il interrompt un sacrifice païen, dont les adorateurs l'auraient abattu et décapité à la hache.
Mais ne nous reste qu'une histoire telle que les mentalités aimaient les raconter au cours des siècles :
cependant même si nous ne connaissons pas toute cette histoire, en quelque sorte,
la dévotion envers ce saint a porté fruit: (C'est à ses fruits que vous reconnaîtrez l'arbre)...
D'après la légende, sa tête rebondit trois fois au sol.
À chaque point de chute, une source surgit.
Au-dessus de ces sources est érigée une chapelle,
l'oratoire des Trois-Fontaines.
La dépouille de Baudille est transportée par son épouse
à un lieu appelé Valsainte, et y est enterrée.
Sa sépulture devient rapidement un lieu de pèlerinage.
Une église est construite au IVe siècle et un monastère
qui a existé jusqu'au XVIe siècle.
Son culte se répandit alors très loin de Nîmes :
de nombreuses localités portent son nom
et plus de 400 édifices religieux lui sont consacrés,
en France et en Espagne notamment.
------------------------
prêtre,
( né 1380- 1444)
- lectures –Actes 4 : 8-12; Marc 3 : 31-35
-------------------
Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie)
d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi.
Il perd sa mère à l'âge de trois ans,
et son père à l'âge de six ans,
et il est accueilli dans la maison de sa tante Diana.
Il commence ses études à Massa,
puis se rend à Sienne en 1391,
dans la maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils.
Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole,
puis des maîtres Onofrio di Loro
et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
- Les arts libéraux:
« Terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la connaissance
depuis l'Antiquité hellénistique et romaine était réputée indispensable à l'acquisition de la haute culture.
Les arts libéraux étaient groupés en deux cycles :
le trivium, comprenant la grammaire,
la rhétorique
et la dialectique,
et le quadrivium, groupant les quatre branches des mathématiques
(arithmétique, géométrie, astronomie et musique).
Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin,
la connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable
à l'étude de la théologie fondée sur l'Écriture sainte,
qu'il importait de comprendre et d'interpréter.
Lorsque, après une période de déclin, la culture se réveilla en Occident
au moment de la renaissance carolingienne,
l'enseignement de ces disciplines,
particulièrement du trivium, reprit dans les écoles monastiques et cathédrales.
Il faut attendre la fin du Xe siècle pour assister
à un enseignement systématique du quadrivium dans certains centres,
ainsi à Reims au temps de Gerbert,
puis dans les écoles de Chartres.
La renaissance du XIIe siècle a été, entre autres, celle des arts libéraux
dont l'étude fut stimulée par l'introduction
dans l'enseignement des œuvres d'Aristote
et des scientifiques grecs traduits au préalable en latin.
Quand se formeront les universités,
les « sept colonnes de la sagesse », renforcées par la philosophie
et les sciences de la nature,
constitueront l'objet des études à la faculté des arts. »
Au cours de son adolescence dont on nous dit que sa beauté physique,
témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore.
Se préparait pour lui le chemin que la Providence lui avait préparé.
En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans,
Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame,
attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala.
En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne.
Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons,
prend l'entière charge de l'hôpital.
Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche,
mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile
et il ne s'en remettra jamais complètement.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie.
Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse
Après un essai négatif de vie érémitique,
deux ans plus tard il entra chez les franciscains.
Bernardin prend l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne,
le 8 septembre 1402.
Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance
de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville,
là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance.
La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza)
se situe dans la campagne proche de Sienne,
sur le Colle della Capriola.
Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain.
Cet aristocrate savait parler à merveille aux gens du petit peuple.
Sa renommée lui attirait les foules.
Partout où il se rendait, les églises étaient trop petites
et il fut amené à prêcher sur les places publiques.
Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs.
D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs
à entrer dans la famille de Jésus, cette famille
à laquelle on accède en faisant la volonté du Père,
en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver,
comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem.
La première lecture de la messe
a été choisie pour cette raison:
« Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens,
puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme
et du moyen par lequel il a été guéri, sachez-le bien,
vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël :
c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen,
celui que vous, vous avez crucifié,
et que Dieu a ressuscité des morts,
c'est par son nom et par nul autre
que cet homme se présente guéri devant vous.
C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée,
et qui est devenue la pierre d'angle.
Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes,
par lequel nous devions être sauvés. " »
Bernardin de Sienne refusa plusieurs fois l'épiscopat,
préférant rester simple prêtre.
Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps,
fut en contact avec les grands de ce monde
et dut aussi assumer des charges importantes dans sa famille religieuse.
Bernardin connut des épreuves.
Il fut dénoncé comme hérétique.
Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans
de multiples biographies de différents saints et saintes.
Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur.
De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444,
alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher.
Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé
six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails...
LE MÊME JOUR : saint Baudile, martyr à Nîmes du 3e siècle…
Nous connaissons peu son histoire dont les détails ne nous sont pas parvenus.
...Il est originaire d'Orléans ;
il décide avec son épouse d'évangéliser la région de Nîmes.
Un jour il interrompt un sacrifice païen, dont les adorateurs l'auraient abattu et décapité à la hache.
Mais ne nous reste qu'une histoire telle que les mentalités aimaient les raconter au cours des siècles :
cependant même si nous ne connaissons pas toute cette histoire, en quelque sorte,
la dévotion envers ce saint a porté fruit: (C'est à ses fruits que vous reconnaîtrez l'arbre)...
D'après la légende, sa tête rebondit trois fois au sol.
À chaque point de chute, une source surgit.
Au-dessus de ces sources est érigée une chapelle,
l'oratoire des Trois-Fontaines.
La dépouille de Baudille est transportée par son épouse
à un lieu appelé Valsainte, et y est enterrée.
Sa sépulture devient rapidement un lieu de pèlerinage.
Une église est construite au IVe siècle et un monastère
qui a existé jusqu'au XVIe siècle.
Son culte se répandit alors très loin de Nîmes :
de nombreuses localités portent son nom
et plus de 400 édifices religieux lui sont consacrés,
en France et en Espagne notamment.
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Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
------ 22 mai Sainte Rita de Cascia
( né v 1381- 1457-)
- Elle est réputée exaucer dans les cas désespérés.
-Rita est le diminutif du nom Marguerita; mais le fait
de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini),
(souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet)
que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita''
sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia)
née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie)
et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie),
est une religieuse italienne de l'ordre des Augustins.
Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
Elle fut béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII
puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII.
------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans.
Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri,
vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale).
Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs »,
-Ils étaient nommée les « les porte-paix de Jésus-Christ »-
c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié
pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita.
Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement.
Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement.
Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini,
qu'elle a dû l'épouser en 1399.
Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie.
Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment
il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région.
Une nuit, en 1412, il fut assassiné. par la vendetta
que se livraient deux familles rancunières de Guelfes et Gibelins.
Rita continua de se consacrer à ses enfants
mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père
qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta...
Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre.
Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins.
Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime
ses deux fils moururent de causes naturelles,
emportés par une épidémie de peste,
après avoir imploré le pardon de leur mère.
En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines
au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia.
Mais elle fut refusée au moins deux fois:
les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves.
De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées.
Le monastère avait peur de représailles.
Elle allait être refusées une troisième fois.
Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)-
saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre)
et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition :
elle devait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari.
Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile.
Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia
(elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état :
vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence.
À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche ,
- saint Jacques de la Marche, Fête le 28 novembre né 1394-1476-
Jacques de la Marche est un franciscain observant,
ascète et prédicateur renommé.
Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur
l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale,
dans le contexte difficile des premières réformes catholiques,
des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair,
aux souffrances du Christ.
Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ
devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front.
Stigmatisée par cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée.
Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or »
que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres.
À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres
qui les séparaient du centre de la chrétienté.
Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose.
Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ;
cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses,
symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession.
Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur,
bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle.
Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables.
Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère.
C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ;
surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués.
Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte.
Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles,
quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants.
On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
-------
MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250)
-Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture.
C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui..
Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture
et donnèrent leur vie sans faiblir,
dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
----
Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes:
Julie était issue d'une famille noble de Carthage.
Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population,
Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.
Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule.
Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là
les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne,
demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local,
apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer.
Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.
Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie.
Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche,
symbole d'innocence et de sainteté.
Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.
Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio.
C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur.
(saints en Corse - diocèse d'Ajaccio)
En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
( né v 1381- 1457-)
- Elle est réputée exaucer dans les cas désespérés.
-Rita est le diminutif du nom Marguerita; mais le fait
de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini),
(souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet)
que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita''
sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia)
née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie)
et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie),
est une religieuse italienne de l'ordre des Augustins.
Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
Elle fut béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII
puis canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII.
------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans.
Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri,
vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale).
Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs »,
-Ils étaient nommée les « les porte-paix de Jésus-Christ »-
c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
- La ''vendetta'':
- —La vendetta est définie par le Dictionnaire de l'Académie française
comme un mot emprunté de l’italien [signifiant] haine, hostilité
qui existe dans le bassin méditerranéen et dans les Balkans entre deux familles,
et qui cause souvent des meurtres..
Pour le Robert (2e éd., 1986, t. 9, p. 669),
il s'agit d'une coutume corse, par laquelle les membres de deux familles
ennemies poursuivent une vengeance réciproque jusqu'au crime..
...
Plus généralement, le mot vendetta désigne dans les sociétés claniques de la région méditerranéenne,
la vengeance d'un meurtre ou d'une simple offense
qui implique par obligation de solidarité tous les parents et alliés
jusqu'à un certain degré de parenté ou d'alliance.—
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié
pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita.
Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement.
Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement.
Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini,
qu'elle a dû l'épouser en 1399.
Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie.
Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment
il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région.
Une nuit, en 1412, il fut assassiné. par la vendetta
que se livraient deux familles rancunières de Guelfes et Gibelins.
Rita continua de se consacrer à ses enfants
mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père
qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta...
Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre.
Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins.
Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime
ses deux fils moururent de causes naturelles,
emportés par une épidémie de peste,
après avoir imploré le pardon de leur mère.
En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines
au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia.
Mais elle fut refusée au moins deux fois:
les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves.
De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées.
Le monastère avait peur de représailles.
Elle allait être refusées une troisième fois.
Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)-
saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre)
et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition :
elle devait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari.
Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile.
Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia
(elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état :
vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence.
À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche ,
- saint Jacques de la Marche, Fête le 28 novembre né 1394-1476-
Jacques de la Marche est un franciscain observant,
ascète et prédicateur renommé.
Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur
l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale,
dans le contexte difficile des premières réformes catholiques,
des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair,
aux souffrances du Christ.
Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ
devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front.
Stigmatisée par cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée.
Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or »
que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres.
À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres
qui les séparaient du centre de la chrétienté.
Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose.
Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ;
cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses,
symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession.
Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur,
bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle.
Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables.
Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère.
C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ;
surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués.
Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte.
Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles,
quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants.
On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
-------
MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250)
-Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture.
C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui..
Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture
et donnèrent leur vie sans faiblir,
dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
----
Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes:
Julie était issue d'une famille noble de Carthage.
Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population,
Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.
Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule.
Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là
les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne,
demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local,
apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer.
Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.
Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie.
Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche,
symbole d'innocence et de sainteté.
Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.
Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio.
C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur.
(saints en Corse - diocèse d'Ajaccio)
En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
- Ajaccio:
- – Ajaccio est une commune française,
préfecture du département de la Corse-du-Sud,
préfecture de la Corse et siège de la collectivité territoriale de Corse.
Son aire urbaine comptait 106 488 habitants en 2016.
« Cité impériale » et autrefois « cité du corail ».
Ajaccio est la ville de naissance de Napoléon Bonaparte
mais elle est aussi connue pour être
la première ville française libérée
durant la Seconde Guerre mondiale, le 9 septembre 1943.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
- 23 mai Sainte Jeanne-Antide Thouret
Devise : Dieu Seul
( née 1765 Sancey-le-Long 27 novembre- Naples 1826 24 août-)
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon-
-béatification 23 mai 1926 par Pie XI;
-canonisation 14 janvier 1934 par Pie XI;
-le 24 août est l'anniversaire de sa mort;
et cette date figure dans le calendrier liturgique
de l’Église catholique:
(optionnel avec la date de sa béatification le 23 mai).-
----------
-Jeanne-Antide née dans le diocèse de Besançon,
à Sancey-le-Long,
( 27 novembre 1765 )
( et mourra à Naples, 24 août 1826)
Elle naquit au sein d'une famille pauvre et nombreuse.
Fréquentant peu l'école,
bergère, elle eut l'occasion de découvrir,
en gardant son troupeau,
la richesse que peut receler la solitude
qui favorise l'union à Dieu et permet par la prière,
d'accéder à une profonde vie intérieure.
Dans ses premières années, l'aide qu'elle apporta d'abord à sa mère
la forma aux travaux domestiques
et aux vertus que requiert la tâche d'une maîtresse de maison.
Tout cela la prépara à la vie religieuse,
à laquelle elle ne tarda pas à aspirer.
Il y avait cependant des obstacles.
Dieu, qui avait son plan sur elle, saura les écarter.
Le curé de son village, Sancey-le-Long, discerna en elle
une personne de grande valeur et une âme d'élite.
Il en fit ce qu'on appelle aujourd'hui son aide paroissiale.
Jeanne-Antide ayant le don particulier d’attirer les enfants,
le curé lui fit faire le catéchisme.
Jeanne qui aspirait toujours à devenir religieuse,
en juillet 1787, après avoir hésité un moment entre la vie contemplative et la vie active,
se tourna vers la fondation de saint Vincent de Paul (né1581-1660, canonisé en 1737)
et de Louise de Marillac (pas encore béatifiée et canonisée en ce temps-là) ;
elle devint Fille de la Charité.
Mais arriva la tourmente révolutionnaire.
En 1793, après la dissolution de toutes les communautés caritatives par la Convention
les sœurs devant retourner chacune chez elle,
Jeanne-Antide dut regagner Besançon, à pied car sans aucune ressource
elle mendiait son pain et ce qui aurait pu lui permettre de se déplacer autrement.
Mais elle n'est pas de ceux qui se résignent facilement…
Le zèle pour Dieu la presse de plus en plus et la porte vers l’avant.
Revenue dans son village, malgré les dangers elle ouvre une école gratuite,
où le catéchisme est enseigné.
Son action s’inscrit ainsi, ainsi que l'ont exprimé les nombreux auteurs biographiques,
dans l’important phénomène de ''réaction populaire'' à la déchristianisation,
dans laquelle les femmes ont joué un grand rôle.
Encouragée par les résistances des ruraux de Franche-Comté aux nouveautés révolutionnaires,
Jeanne-Antide organise des messes dominicales dans des greniers
ou des lieux isolés où elle invite des prêtres réfractaires.
Quand la bourrasque commence à s'apaiser,
elle peut songer à la tâche particulière que Dieu lui a confiée.
Aidée et encouragée par des responsables de l'Église,
secondée par quatre compagnes,
elle fonde une nouvelle famille religieuse :
les Sœurs de la Charité de Besançon.
Une congrégation de religieuses dédiées
à l'éducation,
aux soins des malades
et à l'aide aux pauvres.
Les constitutions de la nouvelle famille religieuse sont approuvés le 26 septembre 1807
par Mgr Claude Le Coz, (né 1740- 1815) archevêque de Besançon de 1802-1815.
-cliquer sur les rectangles pour ouvrir:
lui ouvre l'accès du royaume de Naples.
Elle regagne la France après avoir solidement implanté la fondation.
Puis vient l'ultime épreuve qui contribuera, sans aucun doute,
à achever de faire de Jeanne-Antide Thouret une grande sainte.
Sa règle a été approuvée par Rome, mais avec des modifications.
Ceci indispose l'archevêque de Besançon, qui s'en prend à la Mère fondatrice,
allant jusqu'à la chasser de son diocèse.
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
Elle retourne alors à Naples.
C'est là qu'elle meurt, le 24 août 1826.
Elle avait bu au calice d'amertume du Seigneur.
Celui-ci la remercia en bénissant son œuvre.
----
-------
-Le même jour: saint Didier, évêque de Vienne (en France), martyr (607);
-au temps de la reine Brunehaut, envers qui il s'opposait;
Brunehaut est la fille d’Athanagilde Ier, roi des Wisigoths, et de Goswinthe.
Étant princesse wisigothe, elle a été élevée dans la religion arienne.
Elle se serait convertie par la suite (le fut-elle?).
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne.
Reine des Francs- mariage avec Silgebert 1er.
En 566, Silgebert épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild.
En effet, d’après Grégoire de Tours, Sigebert considère que les femmes
de ses frères ne sont pas dignes de leur rang, et que seule la fille d’un roi
peut prétendre au titre de reine d’Austrasie.
Sous l’influence de Sigebert et des prêtres, Brunehaut dut se convertir au catholicisme.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux (mariée sûrement plusieurs fois)
et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil,
puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale,
et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton (et/ou de pierres),
recevant ainsi la couronne du martyre.
-----------
__________________
À suivre-
Devise : Dieu Seul
( née 1765 Sancey-le-Long 27 novembre- Naples 1826 24 août-)
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon-
-béatification 23 mai 1926 par Pie XI;
-canonisation 14 janvier 1934 par Pie XI;
-le 24 août est l'anniversaire de sa mort;
et cette date figure dans le calendrier liturgique
de l’Église catholique:
(optionnel avec la date de sa béatification le 23 mai).-
----------
-Jeanne-Antide née dans le diocèse de Besançon,
à Sancey-le-Long,
( 27 novembre 1765 )
( et mourra à Naples, 24 août 1826)
Elle naquit au sein d'une famille pauvre et nombreuse.
Fréquentant peu l'école,
bergère, elle eut l'occasion de découvrir,
en gardant son troupeau,
la richesse que peut receler la solitude
qui favorise l'union à Dieu et permet par la prière,
d'accéder à une profonde vie intérieure.
Dans ses premières années, l'aide qu'elle apporta d'abord à sa mère
la forma aux travaux domestiques
et aux vertus que requiert la tâche d'une maîtresse de maison.
Tout cela la prépara à la vie religieuse,
à laquelle elle ne tarda pas à aspirer.
Il y avait cependant des obstacles.
Dieu, qui avait son plan sur elle, saura les écarter.
Le curé de son village, Sancey-le-Long, discerna en elle
une personne de grande valeur et une âme d'élite.
Il en fit ce qu'on appelle aujourd'hui son aide paroissiale.
Jeanne-Antide ayant le don particulier d’attirer les enfants,
le curé lui fit faire le catéchisme.
Jeanne qui aspirait toujours à devenir religieuse,
en juillet 1787, après avoir hésité un moment entre la vie contemplative et la vie active,
se tourna vers la fondation de saint Vincent de Paul (né1581-1660, canonisé en 1737)
et de Louise de Marillac (pas encore béatifiée et canonisée en ce temps-là) ;
elle devint Fille de la Charité.
Mais arriva la tourmente révolutionnaire.
En 1793, après la dissolution de toutes les communautés caritatives par la Convention
les sœurs devant retourner chacune chez elle,
Jeanne-Antide dut regagner Besançon, à pied car sans aucune ressource
elle mendiait son pain et ce qui aurait pu lui permettre de se déplacer autrement.
Mais elle n'est pas de ceux qui se résignent facilement…
Le zèle pour Dieu la presse de plus en plus et la porte vers l’avant.
Revenue dans son village, malgré les dangers elle ouvre une école gratuite,
où le catéchisme est enseigné.
Son action s’inscrit ainsi, ainsi que l'ont exprimé les nombreux auteurs biographiques,
dans l’important phénomène de ''réaction populaire'' à la déchristianisation,
dans laquelle les femmes ont joué un grand rôle.
Encouragée par les résistances des ruraux de Franche-Comté aux nouveautés révolutionnaires,
Jeanne-Antide organise des messes dominicales dans des greniers
ou des lieux isolés où elle invite des prêtres réfractaires.
Quand la bourrasque commence à s'apaiser,
elle peut songer à la tâche particulière que Dieu lui a confiée.
Aidée et encouragée par des responsables de l'Église,
secondée par quatre compagnes,
elle fonde une nouvelle famille religieuse :
les Sœurs de la Charité de Besançon.
Une congrégation de religieuses dédiées
à l'éducation,
aux soins des malades
et à l'aide aux pauvres.
Les constitutions de la nouvelle famille religieuse sont approuvés le 26 septembre 1807
par Mgr Claude Le Coz, (né 1740- 1815) archevêque de Besançon de 1802-1815.
-cliquer sur les rectangles pour ouvrir:
- Mais c'est depuis 1799... La communauté était devenue...:
- La chute de Robespierre et la libéralisation qui s’ensuit lui donnent l’occasion de jeter les bases de ce qui sera son œuvre éducative.
Afin de concurrencer l’enseignement républicain,
Jeanne-Antide Thouret ouvre deux écoles
– une pour les filles
–et une pour les garçons
où elle enseigne le catéchisme et la prière,
mais aussi la lecture et l’écriture.
Poussée par les difficultés, elle émigre quelque temps en Suisse,
au côté des Solitaires du père Receveur dont elle apprécie peu la vie austère
et le retrait du monde.
Le 15 août 1795, elle était partie pour quelque temps (d'essai)en Suisse avec les Solitaires du Père Receveur,
(-Antoine-Sylvestre Receveur, né le 28 décembre 1750, à Bonnétage, Doubs, et mort le 7 août 1804, à Cercy-la-Tour, Nièvre, est un prêtre français, fondateur des sœurs de la retraite chrétienne.En 1792, les Gardes Nationaux expulsent les Frères et les Sœurs, qui s'enfuient en Suisse, en Allemagne ou en Italie.)
une communauté errante, avec laquelle elle va parcourir la Suisse et une partie de l'Allemagne.
Arrivée à Passau, sur les bords du Danube, le 24 avril 1797, elle choisit de rentrer.
Elle arrive au Landeron, en Suisse le 24 juin,
après un périple solitaire de plus de 600 kilomètres,
dont de très longues marches à pied.
Là, elle reçoit l'appel de deux prêtres français
qui lui demandent de rentrer en France, à Besançon,
pour s'occuper des enfants non scolarisés et des malades.
Aussi revient-elle en France, investie d’une mission
par deux ecclésiastiques ultramontains qui vont lui servir de directeurs:
créer en Franche-Comté une communauté religieuse de vie active.
On peut donc dater le début des sœurs de charité de Besançon du 11 avril 1799,
jour de l’inauguration d’une école gratuite
dont la vocation
est de promouvoir l’enseignement chrétien.
Il s’agit d’adapter l’école aux nouveaux besoins surgis avec les Lumières,
l’essor de la production littéraire et de la presse,
l’intérêt pour les techniques.
Ainsi, dans cette école destinée aux filles pauvres, Jeanne-Antide Thouret
ne se contente pas de rétablir un enseignement
semblable à celui des petites écoles chrétiennes de jadis,
où la lecture seule était véritablement privilégiée.
Désormais, lecture,
écriture
et arithmétique
viendront compléter le catéchisme
et l’éducation religieuse et morale.
Elle forme des éducatrices, recrutées dans la région,
afin de multiplier les écoles, en même temps que se constitue,
autour du premier établissement scolaire,
tout un appareil d’assistance aux pauvres.
Pour sainte Jeanne-Antide, c’est donc l’école qui sert de base aux œuvres caritatives
et, en ce sens, tout en marchant dans les pas de saint Vincent de Paul,
elle s’en distingue, celui-ci ayant toujours considéré
que le service charitable devait primer l’instruction.
La formation des sœurs
est désormais assurée par Jeanne-Antide,
selon les principes formulés jadis par saint Vincent de Paul,
imposant aux novices aussi bien la prière vocale et mentale
que le service au contact direct des pauvres.
Mais elles doivent aussi s’adonner assidûment
à la lecture,
à l’écriture
et à l’arithmétique,
bases de leur enseignement,
pratiquer les travaux manuels
et acquérir des notions de médecine.
Toutes ces considérations sont contenues dans un
«petit règlement pour tous les jours»
rédigé par elle dès la première année,
ce qui préfigure le rôle de supérieure générale
qu’elle exercera par la suite.
En effet, dès 1802, à la suite du Concordat,
Jeanne se met en devoir de rédiger
les premières constitutions de sa communauté,
justifiant la création,
outre des écoles pour les filles pauvres,
des pensionnats payants pour filles bien nées,
dans le double but de promouvoir l’éducation chrétienne
et d’assurer la vie matérielle de la congrégation.
La dernière partie aborde la délicate question du supérieur de la congrégation,
à une époque où il paraissait incongru
que cette fonction fût assurée par une femme.
Jeanne-Antide n’entendait pas être dessaisie de son œuvre, ni se voir imposer une autorité artificielle.
Le subterfuge fut trouvé par la désignation comme supérieur de l’archevêque Lecoz.
Jeanne-Antide n’avait pas une grande estime pour cet ancien évêque constitutionnel,
mais elle sut habilement utiliser le modernisme du personnage
et l’admiration qu’il vouait à l’œuvre déjà accomplie.
Il se garda de se mêler de ses affaires et lui assura un soutien constant.
L’époque napoléonienne a été celle de la consolidation
de l’institution des sœurs de charité.
Certes, la législation révolutionnaire interdisant les vœux
et frappant les associations d’hommes et de femmes reste en vigueur,
mais les congrégations féminines consacrées
à l’assistance et à l’éducation sont encouragées.
Dès le 22 décembre 1800, Chaptal a autorisé les filles de charité de Paris
à reprendre leurs activités,
et pendant le Consulat, de nombreuses
autres congrégations charitables sont autorisées à leur tour.
Néanmoins, l’État napoléonien conserve
un puissant contrôle sur l’ensemble de ces communautés,
en exigeant, à partir de 1804, l’enregistrement de leurs statuts et règlements par le Conseil d’État.
En échange, elles seront subventionnées.
Les sœurs de charité de Besançon vont profiter largement de ces nouvelles dispositions :
dotées de 8 000 francs annuels par l’État,
elles bénéficient également de l’aide du bureau de bienfaisance de la ville.
L’intérêt de Napoléon pour le service rendu par les sœurs
jusque dans les hôpitaux militaires
s’exprime au travers de la nomination de sa propre mère
Maria Letizia Bonaparte,
née Maria-Letizia Ramolino le 24 août 1750,
morte le 2 février -1836,
est la mère de Napoléon Ier,
connue sous son titre de « Madame Mère ».
au titre de protectrice des sœurs hospitalières,
puis par la convocation, en 1807, d’un chapitre général
réunissant trente-six congrégations,
auquel Jeanne-Antide Thouret participe.
Lorsque, en 1810, Jeanne-Antide quitte la France
pour rejoindre le royaume de Naples
où l’attend une nouvelle mission, le bilan est impressionnant,
ce qui fait écrire aux auteurs que
« l’énergique œuvre d’humanité entreprise par ces jeunes femmes
s’inscrit dans le plus ample phénomène de développement
de l’influence et de l’autorité féminines
qui se manifeste au cours du 19e siècle ».
Cette énergie se déploie aussi dans le royaume de Naples,
sous le règne de Murat, où cinq sœurs de charité, dirigées par leur mère supérieure,
s’installent dans des conditions difficiles.
Elles doivent adapter leur façon de vivre et de pratiquer leur foi
à un pays qui n’a pas les mêmes traditions religieuses.
Les couvents féminins y sont peuplés de sœurs de bonne famille
entourées d’oblates issues de milieux populaires qui leur servent de domestiques.
L’enfermement est la règle et la piété y est souvent une convenance plus qu’une conviction.
Comment, dans ces conditions, arriver à imposer une congrégation de vie active,
ouverte au monde, centralisée et dotée d’une supérieure générale ?
Pourtant la réussite est incontestable,
même si le recrutement reste lent.
La trentaine de sœurs que compte
la communauté dix ans plus tard
s’est investie partout où saint Vincent de Paul avait déjà
donné des développements d’assistance :
hôpitaux, prisons, orphelinats.
Des écoles pour filles pauvres accueillent plus de trois cents élèves,
ce qui constitue une véritable nouveauté dans une région
où l’instruction populaire des filles était jusqu’alors presque inexistante.
Les sœurs sont également présentes dans deux pensionnats féminins.
La mère Thouret a su préserver l’autonomie de la communauté
en rédigeant à deux reprises des règlements, en 1807 et 1820,
approuvés par Rome.
La fin de l’ouvrage est consacrée aux dissensions
qui naissent entre la communauté de Besançon
et celle de Naples,
et qui s’expriment au travers de querelles de personnes.
On en retiendra surtout le fait que
c’est la mort de l’ancien évêque constitutionnel Lecoz
et son remplacement par un prélat ultramontain (pourtant)
et conservateur qui étonnamment entraînent le conflit:
Celui-ci supporte mal l’autorité
dont continue à faire preuve la fondatrice sur l’ensemble des sœurs.
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DE QUEL ARCHEVÊQUE S'AGIT-IL?
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
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Il finit par prendre le contrôle complet des sœurs de Besançon,
interdisant à la mère supérieure de les visiter,
ce qui aboutit à la séparation des deux maisons en 1826.
Elles ne seront à nouveau réunies qu’en 1954.
L’un des mérites de cet ouvrage repose sur le fait qu’il s’agit d’une étude scientifique,
débarrassée de tout préjugé hagiographique,
même si les auteurs ne peuvent cacher l’admiration qu’ils vouent à leur héroïne.
C’est la présence sociale des sœurs de charité de Besançon qui est ici mise en lumière,
sans pour autant délaisser les aspects liés à la spiritualité de la fondatrice.
Même si l’on peut regretter quelques redondances,
sans doute dues au désir des auteurs d’insister sur la continuité de l’œuvre,
il faut reconnaître que cette nouvelle page d’histoire religieuse
est aussi une facette à ne pas négliger de l’histoire culturelle des femmes.
Josiane BOURGUET-ROUVEYRE
Université Paris 1-IHRF
Josiane Bourguet-Rouveyre Belin | « Revue d’histoire moderne & contemporaine » 2009/3 n° 56-3 | pages 196 à 198 ISSN 0048-8003 ISBN 9782701151076
lui ouvre l'accès du royaume de Naples.
Elle regagne la France après avoir solidement implanté la fondation.
Puis vient l'ultime épreuve qui contribuera, sans aucun doute,
à achever de faire de Jeanne-Antide Thouret une grande sainte.
Sa règle a été approuvée par Rome, mais avec des modifications.
Ceci indispose l'archevêque de Besançon, qui s'en prend à la Mère fondatrice,
allant jusqu'à la chasser de son diocèse.
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
- Quel était cet archevêque?:
- l’archevêque Gabriel Cortois de Pressigny,
gallican et ultra-royaliste,
désire déclarer indépendante la congrégation française
et la placer sous sa direction.
Au même moment, que Pie VII reconnaît les constitutions le 23 juillet 1819.
Jeanne-Antide entreprend un voyage en France
espérant obtenir une réconciliation qu'elle croit sans surprise:
c'est un échec,
une scission est faite
entre les deux rameaux, italien et français,
la congrégation française des Sœurs de la charité de Besançon
et
la congrégation napolitaine des Sœurs de la charité
qu’elle gardait selon l’esprit de sa fondation sous le patronage constant de saint Vincent de Paul.
Après la mort de la religieuse, les communautés essaiment.
Le 12 septembre 1844, à la demande du pape Grégoire XVI,
des sœurs viennent gérer un orphelinat
proche de l’hôpital du Saint-Esprit puis en 1850,
les sœurs se chargent des malades de cet hôpital.
Le généralat est transporté de Naples à Rome .
FUSION :
1954 : les Sœurs de la charité de Besançon et les Sœurs de la charité de Rome retrouvent l'unité et fusionnent2.
1993 : Les Sœurs de Notre-Dame de Digne, congrégation elle-même issue d'une fusion de deux instituts en 1969 :
les Sœurs hospitalières de Saint-Martin de Digne fondées en 1852 par mère Saint-Vincent de Paul (Hortense Gelinski)3 d'une scission avec les Sœurs de Notre Dame de Grâce à Aix-en-Provence4. Le but de la congrégation était le soin des orphelins et l'enseignement ;
les Sœurs de la Sainte-Enfance de Jésus et de Marie de Digne fondées en 1836 à Manosque par mère Sainte-Thaïs (Delphine Michel)5.
2000 : les Hospitalières de Besançon, filles de Notre-Dame des sept-Douleurs fondée en 1667 à Besançon6 :
les Hospitalières de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Pontarlier avaient fusionné avec les Hospitalières de Besançon en 19677.
2014 : les Sœurs de Sainte-Marthe de Périgueux fondée en 1643 par Antoinette et Jeanne Juilhard. Quatre instituts ont fusionné avec elles8 :
les Filles de Sainte-Marthe d'Angoulême fondée en 1662 par Hélie Guillebauld. Fusion en 1969 ;
les Sœurs de Sainte-Marthe de Romans fondée en 1815 par mère Marie-Philippine (Hedwige du Vivier). Fusion en 1969 ;
les Sœurs de la doctrine chrétienne de Bordeaux fondée en 1815 par mère Marie-Thérèse Grenier et le père Guillaume Soupre. Fusion en 1971 ;
les Sœurs du Bon Pasteur de la Visitation de Caudéran fondée en 1828 par mère Marie de la Croix (Marie Sutton de Clonard) était une congrégation hospitalière et enseignante de droit diocésain pour l'assistance aux infirmes et aux vieillards. Absorbée en 19719
DIFFUSION :
Les Sœurs de la charité se dédient à l'éducation de la jeunesse, l'assistance aux malades, la visite aux prisonniers, maisons de retraite, foyers d'étudiants, maisons pour malades du sida10.
Elles sont présentes 11:
Europe : Albanie, Espagne, France, Italie, Malte, Moldavie, Royaume-Uni, Roumanie, Suisse.
Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, États-Unis, Paraguay.
Afrique : Cameroun, Égypte, Éthiopie, République centrafricaine, Soudan, Soudan du Sud, Tchad.
Asie : Vietnam, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Pakistan, Syrie, Thaïlande.
En Syrie:
Les Sœurs de la charité font rayonner la francophonie en Syrie.
En 2017, la congrégation comptait 2065 sœurs dans 267 maisons12.
Elle retourne alors à Naples.
C'est là qu'elle meurt, le 24 août 1826.
Elle avait bu au calice d'amertume du Seigneur.
Celui-ci la remercia en bénissant son œuvre.
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-Le même jour: saint Didier, évêque de Vienne (en France), martyr (607);
-au temps de la reine Brunehaut, envers qui il s'opposait;
Brunehaut est la fille d’Athanagilde Ier, roi des Wisigoths, et de Goswinthe.
Étant princesse wisigothe, elle a été élevée dans la religion arienne.
Elle se serait convertie par la suite (le fut-elle?).
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne.
Reine des Francs- mariage avec Silgebert 1er.
En 566, Silgebert épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild.
En effet, d’après Grégoire de Tours, Sigebert considère que les femmes
de ses frères ne sont pas dignes de leur rang, et que seule la fille d’un roi
peut prétendre au titre de reine d’Austrasie.
Sous l’influence de Sigebert et des prêtres, Brunehaut dut se convertir au catholicisme.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux (mariée sûrement plusieurs fois)
et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil,
puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale,
et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton (et/ou de pierres),
recevant ainsi la couronne du martyre.
-----------
__________________
À suivre-
Dernière édition par Bryand le Mar 26 Mai 2020 - 11:46, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
et
Rogatien
( né 3e siècle– 304 ? )
- certaines biographies déduisent
(même avec explication et intention de rectifier)
parfois que leur mort survint en 287 ) –
- Martyrs, de deux frères encore adolescents-
- Patrons de la vile et du diocèse de Nantes.
------------------------
Donatien et Rogatien vivaient au 3e siècle, au temps
de la persécution des empereurs Dioclétien et Maximien Hercule-
-Dioclétien régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305.
—20 novembre 284 - mai 285 (comme usurpateur)
—mai 285 - 1er avril 286 (seul)
—1er avril 286 - 1er mai 305 (comme empereur d'Orient )
En Tétrarchie
(en tout 20 ans, 5 mois et 11 jours)
- Maximien. régna 21 juillet ou 25 juillet2285 - 286 (comme César de Dioclétien)
—1er avril 286 – 1er mai 305 (comme empereur d'Occident)
En Tétrarchie
Fin 306 – (11 novembre 308 / 310 (comme usurpateur)
Le préfet des Gaules Rictius-Varus (cependant mort en 288)
avait lui aussi reçu l'ordre
d'extirper de Gaule cette nouvelle religion appelée christianisme.
--ou ce fut un de ses successeurs
Julien , son successeur,
fit mettre à mort saint Lucien à Beauvais,
et saint Yon dans la province de Lyon.
On a aussi précisé qu'Eutychius et Astérius, nommés dans les actes de saint Victor de Marseille,
furent aussi préfets du prétoire dans les Gaules;
peut-être succédèrent-ils à Julien en 290 ou 291. --
Dans ce but, tous les moyens furent utilisés :
Persuasion par profits : remboursement des frais à ceux qui
offriraient des sacrifices à Apollon et à Jupiter ;
(Apollon, était un dieu grec adopté dans leur panthéon romain;
pour les Grecs il est le fils de Zeus
(dieu équivalent au dieu romain Jupiter
qui gouverne la terre et le ciel
et tous les être vivants ainsi que les autres dieux)
associé aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires
des prêtres de Rome.
Jupiter: Dieu souverain, il a pour attributs l'aigle et la Foudre.
L'Aigle était aussi lié aux présages.
Il se trouve que les Romains étaient constamment
à la recherche de divination qui flattait la puissance romain,
qui leur vint en partie des influences Étrusques.
L'Aigle impérial romain fut associé à la puissance de l'état romain,
appelé à étendre sa domination sur le monde,
comme Jupiter et son aigle régnaient sur les dieux les cieux et les êtres.
Ceux qui auront refusé d'adorer les dieux de l'empire, suite aux menaces,
seraient mis à la torture et la mort...
Donatien et Rogatien encore en pleine adolescence avait été conquis à l'amour de Jésus-Christ
et l'Esprit Saint les renforça pour embrasser le martyre à cette heure de gloire qui les attendait...
Ils vivaient à Nantes
(ils seront appelés par leur biographe «les Enfants nantais »).
Donatien était déjà baptisé;
Rogatien, l'aîné, était encore catéchumène
—lorsque le fonctionnaire chargé d'exécuter les ordres,
le préfet de la région Rictius-Varus
du pouvoir impérial arriva dans cette ville.
Il fut reçu avec joie par les païens.
L'un des païens lui dit: ''Tu viens à temps parmi nous,
pour ramener au culte des dieux ceux que les Juifs
ont entraînés à la suite d'un crucifié.»
Donatien fut le premier dénoncé.
Le fonctionnaire fit alors amener celui-ci, et il l'interrogea.
Il fit sans le vouloir l'éloge indirect de son zèle missionnaire.
«Donatien, lui dit-il, non seulement
tu refuses d'adorer Jupiter et Apollon,
auteurs et conservateurs de notre vie,
mais tu enseignes au peuple qu'il sera sauvé
par la croyance à un crucifié, et tu entraînes un grand nombre à ta suite.''
Puis, sachant que son frère Rogatien n'était pas encore baptisé,
le fit venir afin de tenter par la douceur feinte et les promesses,
de l'empêcher de commettre ce qu'il appela une erreur sacrilège,
l'assurant que les dieux seraient plein d'indulgence pour lui.
Devant la résolution inébranlable du jeune garçon,
il dit aux gardes : ''Que cet imbécile soit réuni à son maître en sottise ;
demain, un coup d'épée vengera, devant tous,
l'injure faite aux dieux et aux princes.»
Les deux frères furent jetés dans un cachot.
Ils n'en sortirent que pour subir la torture et la mort.
Rogatien avait craint de mourir avant d'être baptisé :
à la place du baptême de l'eau il reçut celui du sang.
----
Qu'en était-il de la naissance du peuple français
à cette époque où bientôt il allait naître:
(mais pas encore: les tribus des Francs
sont encore en embryon
sur le point de se constituer en royaume):
(vers 290-330 au temps des saints martyrs qui tire à leur fin
avec la conversion du peuple romain (par les chrétiens)):
La Gaule Belgique:
Dans le cadre de la domination romaine de la Gaule,
le peuple des Namnètes devient la cité des Namnètes (civitas Namnetum),
qui relève d'abord de la province de la Gaule lyonnaise
dont le chef-lieu est Lyon,
ville qui est en même temps la métropole des trois Gaules
(Belgique, Lyonnaise, Aquitaine), la Narbonnaise restant à part.
Les Namnètes (d'où Nantes) étaient une tribu secondaire, située au nord de la Loire et dépendante des puissants Vénètes, qui contrôlaient le débouché de la Loire et le commerce de l'étain avec les îles britanniques (port de Corbilo, encore mal situé, dans la zone de la Grande Brière, encore zone de mer à l'époque).
Les Namnètes n'acquerront de territoire distinct qu'après la conquête de la Gaule par César. Leur territoire sera constitué de la moitié est de celui des Venetes, sur la rive droite de la Loire, et sera inclus dans la province "Lyonnaise IIIème".
dans la vidéo vers 1 minute 00 seconde
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Le martyre des saints Donatien et Rogatien c'était en l'an 304...
... Concernant la date voici cet autre récit:
- En quelle année leur martyre?:
- Il y avait à Nantes, dans l'Armorique , un jeune homme nommé
Donatien, illustre par sa naissance , qui, après avoir reçu le baptême, vivait d'une
manière très-édifiante, et travaillait avec beaucoup de zèle à la
conversion des idolâtres.
Rogatien , son frère aîné, touché de ses exemples et de ses discours ,
se déclara pour le christianisme, et demanda le sacrement de la régénération.
L'absence de l'évêque , qui s'était enfui à cause de la persécution,
l'empêcha d'être baptisé;
mais il le fut bientôt dans son sang.
En effet, il se fit chrétien dans un temps où ce titre coûtait ordinairement la vie.
Le préfet étant arrivé à Nantes,
se préparait à exécuter les ordres de l'Empereur Maximien-Hercule ,
qui portaient que l'on mît à mort tous ceux qui refuseraient
d'adorer Jupiter et Apollon (1),
(la note 1 : — On met les ordres dont il est ici question en 286,
lorsque Maximien vint dans les Gaules pour marcher
contre les Bagaudes,- les Bagaudes:
- En 284 [ ?] ou 286 apparaissent les premières bagaudes dans la Gaule du Nord
à peine remise des ravages de l'invasion germanique de 276.
Des paysans gaulois se révoltent contre l'administration impériale.
Animées entre autres par les prédications des prêcheurs chrétiens contre la domination étrangère,
les bagaudes commencent en Armorique.
Leur nombre grandit très rapidement ; en quelques mois elles atteignent la taille d'une armée
qui s'organise plus ou moins et, par dérision, donne à ses deux principaux meneurs
Aelianus (ou Œlianus) et Amandus les titres de « César » et « Auguste ».
Les bagaudes (en latin : bagaudæ) étaient, dans l'Empire romain, le nom donné aux bandes armées de paysans sans terre, d'esclaves, de soldats déserteurs et de brigands qui rançonnaient le nord-ouest de la Gaule du iiie au ve siècle. Le poids de la fiscalité romaine conjugué à la misère causée par le refroidissement du climat et les pillages des barbares venus du nord semblent être, pour la plupart de ces hommes, les raisons pour se résoudre à vivre de rapines.
Le nom « bagaude » dérive d'un mot celtique qui a donné le breton bagad, qui signifie troupe, groupe, troupeau. Certaines bagaudes se dotent d'une organisation politico-militaire. Dans leur plus grande extension, elles couvrent les deux cinquièmes du territoire de la Gaule (nord-ouest principalement).
-(nord-ouest principalement).
ou dans le temps qu'il allait attaquer Carausius, qui, ayant pris la pourpre (au pouvoir) en Bretagne, sut conserver pendant sept ans la dignité qu'il avait usurpée. Les actes des saints Martyrs disent que ces ordres furent donnés par les Empereurs Dioclétien et Maximien : mais ceci n'est point contradictoire à ce que nous avons dit; on voit par le récit des historiens, qu'on attribuait communément à ces deux princes ce qui était émané d'un seul. Il parait que celui auquel les ordres furent adressés, était le cruel Rictius-Varus, préfet de la Gaule belgique, et peut-être aussi de la Gaule celtique.
Le titre de président que lui donnent les actes des saints Martyrs , n'appartenaient qu'à un gouverneur qui avait droit de vie et de mort. )
Donatien fut accusé devant lui de professer la religion chrétienne , et d'avoir détourné du culte des dieux son frère et plusieurs autres personnes.
On l'arrêta sur-le-champ , et après qu'il eut confessé généreusement sa foi, on l'envoya en prison, où il fut chargé de fers.
On conduisit aussi Rogatien devant le préfet. Les caresses et les menaces n'ayant pu l'ébranler , il fut envoyé en prison avec son frère. Il était inconsolable de n'avoir point eu l'occasion de recevoir le baptême; il espérait toutefois que le baiser de paix que lui donnait son frère pourrait lui tenir lieu de ce sacrement.
Donatien de son côté priait pour lui, demandant que sa foi lui procurât l'effet du baptême , et que l'effusion de son sang suppléât en lui le sacrement de chrismation , c'est-à-dire, de la confirmation.
Ils passèrent l'un et l'autre toute la nuit en prières. Le lendemain, on les vint chercher pour les conduire devant le préfet. Sur la déclaration qu'ils firent d'être prêts à tout souffrir pour le nom de Jésus-Christ, ils furent étendus sur le chevalet; on leur perça ensuite la tête avec des lances , puis on les décapita. Leur martyre arriva vers l'an 287 (1).
(NOTE 1 : Et non en 303, durant la grande persécution, comme quelques-uns se le sont imaginé.
Constance-Chlore et C. Galère-Valère-Maximien, furent créés Césars le 1er Mars 291,
le dernier eut l'Italie en partage, et le premier eut la Gaule au-delà des Alpes,
avec la Bretagne. Constance-Chlore mourut à Yorck le 25 Juillet 306.
Il ne voulut jamais souffrir que l'on condamnât personne à mort pour cause de christianisme,
comme nous l'apprenons de Lactance, De mort persec. c. i5 et 16;
d'Eusèbe, fit. Constant, c. i3, i5 , 16 et 17; de saint Optat, 1. i, de Schism. Donat. etc.
Il suit de là qu'on doit placer avant l'an 291 ,
et dans les commencements du règne de Dioclétien et de Maximien-Hercule,
les chrétiens qui souffrirent sous ces deux princes dans les Gaules et la Bretagne;
tels que saint Géréon,
saint Cassius ,
saint Victor, etc., à Cologne;
saint Justin à Louvres , dans le diocèse de Paris;
saint Fuscien
et saint Victoric à Amiens;
saint Piat à Tournai
saint Lucien à Beauvais ;
saint Quentin à Péronne;
saint Crespin
et saint Crespinien à Soissons , etc-
Lorsque Maximien-Hercule eut fait massacrer la légion Thébéenne,
il envoya Rictius-Varus, avec le titre de préfet,
dans la Gaule belgique
et la Gaule celtique.
Celui-ci persécuta les chrétiens avec une cruauté inouïe, à Trêves, à Amiens, etc.
depuis l'an 286 jusqu'à sa mort, arrivée en 288.
Julien , son successeur, fit mettre à mort saint Lucien à Beauvais,
et saint Yon dans la province de Lyon.
Il paraît qu'Eutychius et Astérius, nommés dans les actes de saint Victor de Marseille,
furent aussi préfets du prétoire dans les Gaules;
peut-être succédèrent-ils à Julien en 290 ou 291.
On croit que Sisinnius Fescenninus, qui fît mourir saint Denis à Paris ,
et saint Nicaise dans le Vexin, était gouverneur de la seconde Lyonnaise,
qui avait alors bien plus d'étendue du côté du nord qu'elle n'en eut dans la suite.
Le juge sous lequel sainte Foi et saint Caprais souffrirent a Agen, se nommait Dacien.
Saint Alban paraît avoir reçu la couronne du martyre dans la Bretagne,
avant l'usurpation de Carausius,
c'est-à-dire, au plus tard en 287.
Ce que dit Eusèbe, 1. 8 , c. i et 4 5 de
la paix dont jouissait l'Église avant la grande persécution,
doit principalement s'entendre de l'Orient.
En effet, Maximien-Hercule persécuta les chrétiens ;
Dioclétien même, dans le voyage qu'il fit à Rome au commencement de son règne,
les persécuta aussi par complaisance pour les Romains.
Prisca sa femme, et Valérie sa fille, qu'il avait mariée à Maximien,
favorisaient le christianisme , si toutefois elles ne l'avaient point embrassé
( Lactance, de mort, persec. c. 5. ),
et il n'y eut que la crainte des tourments qui les détermina , en 303 , à sacrifier aux idoles.
Il est probable qu'elles avaient été instruites l'une et l'autre par Lucien, grand-chambellan de Dioclétien.
Ce Lucien était fort zélé pour la foi. En 1145, Albert, évéque d'Ostie,
transféra les reliques des deux martyrs dans la cathédrale de Nantes.
Elles s'y gardent encore avec beaucoup de vénération.
Voyez leurs actes, qui sont regardés comme authentiques ,
quoiqu'ils paraissent n'avoir été écrits que dans le cinquième siècle.
Ils ont été publiés par D. Buinard, p. 279. Voyez aussi Tillemont, t. IV , p. 49i;
Ceillier, t. III, p. 36i ; Lobineau , Vies des Saintsde la Bretagne, p. 2.)
Qu'en fut-il de leurs reliques?
Question que l'on peut se poser...
Incendie de la basilique Saint-Donatien le 15 juin 2015. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-il-y-47-ans-la-cathedrale-de-nantes-brulait-6311777
On enterra leurs corps près du lieu où ils avaient souffert.
Les chrétiens leur élevèrent depuis un tombeau ,
au pied duquel les évêques de Nantes choisirent leur sépulture.
Vers la fin du cinquième siècle , on bâtit au même à cet endroit
une église qui a été successivement desservie par des moines et des chanoines ,
et qui est aujourd'hui paroissiale.
En 1145, Albert, évéque d'Ostie, transféra les reliques des deux martyrs
dans la cathédrale de Nantes.
Elles s'y gardent encore avec beaucoup de vénération.
______________________ FIN
Leur culte connut par la suite une grande diffusion dans cette région.
Ils sont inscrits au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date du 24 mai.
----------
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
- Les lectures - Ézéchiel 3 : 16-21 ; Mathieu 16 : 13-19
( né 1015 (1020)– 1085 25 mai- )
-157e pape - réformateur de l'Église-
Ildebrando de Soana, (Hildebrand) né vers 1015/1020 et mort le 25 mai 1085 à Salerne (Italie),
est un moine bénédictin toscan
qui devient en 1073 le 157e évêque de Rome et pape sous le nom de Grégoire VII,
succédant à Alexandre II. Connu parfois comme le moine Hildebrand,
il est le principal artisan de la réforme grégorienne,
tout d'abord en tant que conseiller du pape Léon IX
et de ses successeurs, puis sous son propre pontificat.
Il fut conseiller des 152e, 153e, 154e, 155e, 156e papes.
------------------------------------
-LES PAPES (nommés et reconnus) et les antipapes depuis Léon IX:
(jusqu'en 1180 ...):
-+152e pape- Léon IX 12 février 1049— 19 avril 1054-
durée: 5 ans, 2 mois et 7 jours—canonisé en 1087
par le pape Victor III; fête 19 avril;
pape français,
nommé par l’empereur en décembre 1048...
Élu par le peuple RECONNU de ROME le 2 février 1049;
-+153e pape-Victor II 13 avril 1055—28 juillet 1057-
durée: 2 ans, 3 mois et 15 jours;
Victor II Nommé par l’empereur en septembre 1054
(et reconnu par Rome par la suite);
Dernier pape nommé et non élu
directement par l'Église...
-+154e pape-Étienne IX 2 août 1057—29 mars 1058-
durée: 7 mois et 27 jours----canonisé fête 29 mars;
pape français,
élu sans que l’empereur ait été consulté.
Jadis numéroté Étienne X : voir l’explication...
(pour ne pas le confondre avec le pape éphémère:
Étienne, prêtre élu pape en mars 752
pour succéder alors au pape Zacharie;
il était mort d'apoplexie trois jours après,
avant d'avoir pu être consacré évêque de Rome. )
--*ANTIPAPE-
-Benoît X 5 avril 1058—doit RENONCER en 1059 (déposé en 1060 , mort après 1073 );
Élu par la noblesse romaine sans l’avis des cardinaux
et sans attendre le retour d’Hildebrand à Rome
contrairement à une promesse faite à Étienne IX.
-+155e pape-Nicolas II 6 décembre 1058—19 juillet 1061 -
durée: 2 ans, 7 mois et 13 jours;
pape français,
élu à Sienne par les cardinaux ,
il n’était pas cardinal lui-même.
Rentré à Rome ,
il décrète que désormais
seuls les cardinaux-évêques éliront le pape.
-+156e pape-Alexandre II 30 septembre 1061 – 21 avril 1073 -
durée: 11 ans, 6 mois et 22 jours;
Alexandre II
n’était pas cardinal au moment de son élection-
--*ANTIPAPE-
-Honorius II 28 octobre 1061—déposé le 31 mai 1064 (mort en 1071 ou 1072)-
durée: 2 ans, 5 mois et 3 jours-
Nommé à Bâle par l’empereur HENRI IV
qui lui retire son soutien en 1062 ...
-+157e pape-Grégoire VII 30 juin 1073—25 mai 1085 -
durée: 11 ans, 10 mois et 25 jours----canonisé fête 25 mai-
-Il sera est canonisé en 1606 par le pape Paul V-
--pour l'antipape Clément III-(1080-1100)
voir dans le texte plus bas...
-------------------------------
- Hildebrand naquit en Toscane vers 1015,
Ildebrando de Soana, (Hildebrand) né vers 1015/1020
et mort le 25 mai- 1085 à Salerne (Italie),
est un moine bénédictin toscan
peut-être même Abbé du monastère romain de Saint-Paul.
-Parmi les réformateurs de ce monastère:
-Odon de Cluny(né 879-942-fête 18 novembre);
-le moine Hildebrand (Gregory VII);
-le card. Condulmer (Eugene IV- 15e siècle)
qui a lié le monastère a la nouvelle congrégation de Unitate.
Rapport spécial avait le monastère avec les monarques britanniques
qui vénéraient les tombeaux des apôtres et à la fin du moyen âge
ils ont exercé la fonction de protecteurs de l’abbaye
(signe est l’emblème et la devise de l’ordre de la jarretière à côté de celle des Abbés).
En 1837 d. Prosper Guèranger a fait sa profession monastique.
Malgré la Suppression des ordres religieux, les moines de Saint Paul ont pu rester
parce que étaient les gardiens de la basilique.
Le 25 janvier 1959 le Pape Jean XXIII
y a annoncé pour la première fois sa volonté
de convoquer un Concile œcuménique.-
À la mort d'Alexandre II, en 1073, il fut élu pape et prit le nom de Grégoire VII.
Deux problèmes importants et urgents l'attendaient :
-le désordre moral du clergé,
-et ce qu'on a appelé la question des Investitures.
Pour réformer les mœurs du personnel ecclésiastique, Grégoire prit des mesures énergiques,
qui constituèrent aussi le point de départ de la centralisation romaine.
L'autre problème était plus complexe et plus grave encore.
Il s'agissait d'affranchir le pouvoir spirituel du pouvoir temporel.
L'empereur se considérait alors comme le véritable chef de la société chrétienne,
et il était certainement de bonne foi de le croire.
car depuis des siècles, il en était ainsi.
Le temps était venu d'établir ce que plusieurs papes tentent de faire,
depuis Léon IX en particulier.
Mais depuis le temps que l'on tente de le faire,
jamais actions n'avaient été autant concertées,
grâce au moine bénédictin
Hildebrand de Soana .
Mais cette situation paraissait de plus en plus anormale.
Elle était par ailleurs la source de maux internes dont souffrait l'Église.
Le souverain temporel nommait les évêques
et il n'était pas étranger à la nomination des papes ;
tout naturellement, il avait trop souvent en vue
l'intérêt de l'État plus que celui de l'Église.
Et que pouvait-il comprendre sur les exigences de la doctrine?
Son influence ne fut pas moindre avant qu'il soit nommé comme chef de l'Église:
mais ce choix imposait la force de ce moine....
Grégoire, homme énergique, persuadé en outre que la charge confiée
par le Christ à Pierre était passée à ses successeurs,
va réaliser une réforme en profondeur,
qui ira bien plus loin que la seule question des investitures:
il fallait rendre définitivement l'Église aux clercs.
Cette réforme portera d'ailleurs son nom pour la postérité : la réforme grégorienne.
Le nouveau pape avait déjà œuvré dans ce sens
en tant que familier et inspirateur des six papes précédents.
Il sut toutefois se montrer diplomate,
mais sa diplomatie n'avait qu'une haute visée afin de remettre les choses en bon ordre....
Lorsque l'honneur de Dieu et le salut des hommes étaient en jeu,
rien ne pouvait le faire transiger.
Il fut le veilleur dont parle la première lecture.
Ézéchiel 3: 17 " Fils d'homme,
je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche,
tu les avertiras de ma part. " ...
Il entra bientôt en lutte ouverte avec l'empereur germanique Henri IV.
Celui-ci, après une feinte de soumission,
envahit l'Italie, déclare le pape déchu,
et fit élire
un antipape.
-Clément III 25 juin 1080 —8 septembre 1100
Durée de son règne 20 ans, 2 mois et 14 jours
C'est Guilbert de Ravenne-
il n’était pas un cardinal quand il est nommé par l’empereur Henri IV
qui le reconnaît et le soutient jusqu’à sa mort.
Clément III né 1023-1100 (Guibert ou Wibert de Ravenne),
né à Parme (Italie) vers 1023 - 1029
d'une famille liée aux comtes de Canossa,
antipape de 1080 à 1100.
- Guilbert de Ravenne:
- Guibert sert d'abord à la Cour germanique (v. 1054-1055),
avant d'être désigné chancelier impérial d'Italie entre 1058 et 1063.
En tant que représentant du parti impérial,
Guibert soutient l'élection
de l'antipape Honorius II en 1061.
L'empereur Henri IV nomme ensuite Guibert évêque de Ravenne en 1072,
malgré l'opposition du pape Alexandre II,
qui finira par accepter la situation en 1073,
une fois que Guibert se soumet à son autorité.
Peu de temps après l'élection de Hildebrand en tant que pape,
sous le nom de Grégoire VII,
Guibert est devenu l'un des leaders les plus remarqués
de l'opposition aux réformes grégoriennes.
Après avoir assisté au concile de Carême de Grégoire VII,
Guibert refuse d'assister au suivant,
bien qu'il ait promis de le faire.
Un concile d'évêques détrône le pontife,
ce qui engendre une série d'excommunications et de destitutions.
En juin 1080, un concile convoqué par Henri IV à Brixen
destitue Grégoire VII à nouveau
et Guibert est élu pape à sa place.
Bien entendu que n'étant pas reconnu, il est un antipape...
L'empereur marche ensuite sur Rome,
au début de l'année 1084.
Pendant que le Saint-Père est bloqué
par le siège du château Saint-Ange,
Guibert est de nouveau proclamé pape,
sous le nom de Clément III,
et intronisé le 24 mars 1084.
Clément IIIcouronne Henri IV empereur
dans la Basilique Saint-Pierre,
le 31 mars 1084.
Grégoire VII est libéré par l'armée
de son allié normand Robert Guiscard,
et Henri et Clément sont expulsés de Rome.
Cependant, les ravages causés par les Normands
sont tels que Grégoire est chassé de la ville,
et meurt en exil, à Salerne, en 1085.
La même année, plusieurs synodes, dirigés par un légat du pape,
Eudes de Châtillon, (le futur Urbain II),
condamnent les partisans de Henri et Clément III.
Malgré cela, ce dernier continue à figurer comme antipape
sous le bref pontificat de Victor III.
Après la mort de ce dernier,
en septembre 1087,
les partisans de Clément III reprennent le contrôle de Rome pour un moment.
_____________________
______________________________________________________________
aperçu des règnes pontificaux jusqu'en 1181... :
-+158e pape-Victor III -24 mai 1086 – 16 septembre 1087;
Durée: 1 an, 3 mois et 23 jours;
-il sera béatifié en 1887 par le pape Léon XIII-
-+159e pape-Urbain II 12 mars 1088 – 29 juillet 1099;
Durée: 11 ans, 4 mois et 17 jours
Pape français.
Lance le 27 novembre 1095 l'appel de Clermont
à l'origine de la Première croisade.
-Il sera béatifié le 14 juillet 1881 aussi par par le pape Léon XIII
-+160e pape- Pascal II -14 août 1099 – 21 janvier 1118
Durée: 18 ans, 5 mois et 7 jours
---
3 antipape durant le règne de Pascal II:
-- 1- Thierry— septembre 1100 – capturé en janvier 1101 (mort en 1102);
Élu par des partisans de l’antipape Clément III.
N’a pas choisi de nom de règne.
-- 2- Albert—janvier ou février 1101 – capturé quelques jours après;
Élu par les partisans de Thierry.
N’a pas choisi de nom de règne.
-- 3-Sylvestre IV— 18 novembre 1105 – se soumet le 12 ou 13 avril 1111
Élu par la noblesse romaine.
-------------------
-+161e pape- Gélase II- 10 mars 1118 – 29 janvier 1119
Durée: 10 mois et 19 jours
Chassé de Rome par l’empereur Henri V,
se réfugiera à Gaète, puis en France et mourra à Cluny.
-UN ANTIPAPE- Grégoire VIII- 8 mars 1118 – renonce en avril 1121 (mort après août 1137)
Nommé par l’empereur Henri V.
Abandonné par lui après l’élection de Calixte II,
il sera capturé par les Normands et se soumettra.
-+162e pape- Calixte II-2 février 1119 – 13 décembre 1124
Durée: 5 ans, 10 mois et 11 jours
Pape français.
Élu par six cardinaux qui avaient accompagné Gélase II
dans son exil à Cluny, ce choix est ratifié à Rome.
Fils du comte de Bourgogne Guillaume Ier, il n’était pas cardinal.
DES ANTIPAPES continueront à se faire élire
jusqu’en 1180 par périodes irrégulières, (concernant jusqu'au 12e siècle...)
À suivre pour les antipapes des siècles suivants...)
notamment par l’empereur Barberousse…
Frédéric Ier de Hohenstaufen,
dit Frédéric Barberousse (en allemand : Friedrich I.,
Barbarossa, 1122 – 10 juin 1190),
fut empereur romain germanique, roi des Romains, roi d'Italie, duc de Souabe
et duc d'Alsace, comte palatin de Bourgogne.
Sera excommunié par le
-+170e pape Alexandre III- règnera 1159-1181...
L'Église devra longuement lutter encore contre l'invasion
du pouvoir temporel
au cours de nombreuses décennies-
Elle en obtiendra finalement la victoire
dans sa persévérance à combattre le pouvoir temporel des empereurs,
suite à la vaillante entreprise de Grégoire VII...
À suivre
______________________________________________________________
________________________
Eudes de Châtillon, Urbain II,
n'avait pu entrer tout de suite dans la ville.
Le pape effectuera une tentative en 1089,
mais il sera chassé par l'empereur.
C'est seulement en 1093 que le pontife regagnera Rome,
à la faveur des luttes entre Henri IV et ses fils.
L'aire d'influence de Guibert se limite désormais à Ravenne.
À la mort de Urbain II, Guibert tentera à nouveau de prendre Rome.
Mais il sera forcé d'abandonner et mourra le 8 septembre 1100 à Civita' Castellana.
Le pape Grégoire VII fut emprisonné.
Grégoire, réfugié au château Saint-Ange,
où il demeura deux ans, fut libéré par les troupes normandes,
qui obligèrent Henri à s'enfuir.
Malheureusement, les Normands mirent la ville à feu et à sang,
et cela rendit le pape tellement impopulaire qu'il dut se retirer,
d'abord au Mont-Cassin,
puis
à Salerne, où il mourut le 25 mai 1085,
après avoir prononcé ces paroles :
«Je meurs en exil parce que j'ai aimé la justice et haï l'iniquité.»
Mais son travail de réforme se poursuivra et aboutira.
------------------------
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-lecture Philippiens 4 : 4-9; Luc 6 : 43-45
( né v 1515 (21 juillet)– 1595 (26 mai) )
-le ‘’Saint de la joie’’ –
Philippe Néri (en italien : Filippo Neri), né à Florence et mort à Rome,
fondateur de la congrégation de l'Oratoire,
est une figure très importante de la Réforme catholique
entreprise avec le concile de Trente.
Béatifié le 11 mai 1615 par le pape Paul V
et canonisé le 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV.
-------------
-Si l'on veut faire le compte de ses activités il faut ajouter
-il servait dans les hôpitaux;
- il visitait les prisons;
-il s'occupait des pèlerins pauvres
ainsi que de l'enseignement et du catéchisme aux enfants.
--------------------------
À quelle époque sommes-nous?
A cette époque l’hérésie de Luther (1483- 1546) faisait des ravages
dans une grande partie de l’Europe.
Pour arrêter le fléau et répondre à la campagne contre le dogme,
une fois prêtre, ce fondateur, qui ne cessa de faire progresser son oeuvre,
qui avait commencé auprès de clercs qui l'ont fortifié à aller de l'avant,
il demandera à Baronius (qui deviendra un jour son successeur à la tête de l'Oratoire,)
de faire cette œuvre considérable:
étudier et faire connaître correctement toute l’histoire de l’Église
depuis Jésus-Christ, résumant les actes des martyrs,
les vies des Saints,
les écrits des Pères.
Baronius, ce modeste Oratorien recula devant l’immensité de la tâche :
-On ne manque pas d’hommes plus savants et plus capables que moi !
Saint Philippe lui répliquera :
-Faites ce qui vous est ordonné,
laissez le reste. L’ouvrage vous paraît-il difficile ?
Espérez en Dieu, et lui-même le fera.
C’est ainsi qu’ont été écrites
les célèbres Annales ecclésiastiques.
en vue de démentir, dénoncer et démontrer
les faussetés sur l'histoire que les protestants
avaient commencé à répandre dans des livres mensongers;
et afin et rétablir correctement les faits
de l'histoire et l'enseignement de l'Église...
--------
Avant même de devenir prêtre,- il le deviendra tardivement-,
saint Philippe de Néri commença son activité à fonder, aidé par des membres clercs et des compagnons,
des instituts
pour oeuvrer auprès des malades, (des hôpitaux, maisons de convalescences);
puis auprès des pèlerins fatigués par de longs périples... etc
Prenant soin des corps comme des âmes,
son charisme de rassembleur et de fondateur
n'avait cessé de grandir auprès de ceux qui croyaient à son don de fondateur
qui saura profiter au développement des œuvres caritatives de l'Église et de son enseignement,
à cette époque où la Réforme faisait son apparition ...
--------------------
L'Oratoire de Saint Philippe Néri ou Confédération des oratoriens de Saint Philippe Néri
(en latin Confoederatio Oratorii Sancti Philippi Nerii)
est une société de vie apostolique catholique
fondée à Rome par saint Philippe Néri au 16e siècle.
Le petit oratoire du fondateur, où se réunissait le groupe d'origine,
avait donné son nom à la société.
Elle fut érigée de manière canonique par le pape Grégoire XIII le 15 juillet 1575,
en tant que société de prêtres séculiers, sans vœux,
mais vivant en commun,
dans le but
de travailler à la sanctification de ses membres
et à celle de son prochain par la prédication et l'enseignement.
Sa règle fut approuvée par Paul V en 1612.
----------------------
Philippe est le deuxième enfant de Francesco di Filippo da Castelfranco, notaire,
et de Lucrezia de Mosciano, fille d'un menuisier.
Le couple eut quatre enfants :
-Catherine, née le 25 janvier 1514,
-Philippe, né le 21 juillet 1515,
-Élisabeth, née le 7 février 1517
-Antoine, né le 8 septembre 1520.
La mère mourut à la naissance de ce dernier enfant,
alors que Philippe avait cinq ans.
Francesco épouse en secondes noces une femme prénommée Alexandra.
- S’il est vrai qu'un saint triste est un triste saint,
comme le disait un proverbe cité des écrits de saint François de Sales,
thème cher du pape François, comme dans son Exhortation Apostolique
sur L’APPEl à la sainteté :GAUDETE ET EXSULTATE
( qui commence ainsi: « Soyez dans la joie
et l’allégresse » (Mt 5: 12) ),
cela ne s'applique certes pas à saint Philippe Néri.
On l'a appelé le saint de la joie, et même le saint humoriste !
D'une certaine manière, il peut être considéré comme un «fol en Christ»,
à l'image de ces saints russes qui se différenciaient
par leur comportement excentrique sur leurs contemporains.
Dieu, pour conduire les hommes à la sainteté,
ne fait pas abstraction de leur tempérament, il l'utilise.
Philippe, qui naît à Florence le 21 juillet 1515,
sera un enfant joyeux
et farceur, mais aussi très pieux ;
et toutes ces qualités se développeront ensemble.
Dieu saura les utiliser et les rendre attrayantes pour son service :
Âme sincère, Philippe savait rendre utiles ses qualités
et Dieu le favorisera aussi de grâces mystiques.
Très jeune, il connaît de ces emprises de l'Esprit
qui le laissent absorbé dans son pieux univers.
Dès son plus jeune âge, il a toujours aimé pratiquer les vertus chrétiennes.
Sa ferveur, son humilité, sa douceur et son affabilité (qui se développaient avec son tempérament)
le firent aimer de tous: les gens de son entourage l’appelaient communément ''Le bon Philippe''.
À cela s'ajoute la charité bien concrète pour les pauvres,
et le zèle missionnaire dont il souhaitait faire bénéficier
ceux qu'il voyait dans l'indigence qui est aussi (et peut-être surtout) celle de l'âme... :
il lui arrive de parcourir les rues de la ville en interpellant les passants,
les exhortant à la joie de la conversion.
À l'heure du choix pour concrétiser une vocation,
qui ne saurait trop tarder… il n'envisageait pas à devenir prêtre...
À 17 ans, en 1532, ce sont les drames du temps qui l’obligent à s’exiler.
En rejoignant San Germano où vit son oncle, à côté du mont Cassin.
Philippe s’arrête au prieuré de Gaète (à une quarantaine de kilomètre de San Damiano).
C'était toujours avec joie qu'il fréquentait les lieux saints des églises.
Aujourd'hui ce village de San Germano est devenu la ville de Cassino.
Le village se trouve au pied du mont Cassin,
à l'Est de celui-ci, au sommet duquel se trouve l'abbaye territoriale du Mont-Cassin.
- le village de San Germano, ancien nom de la ville de Cassino:
- La ville de Cassino
était autrefois le village de San Germano.
Il était situé dans la province Napolitaine dans la région de Campanie,
et appartenait au district de Terra Di Lavoro, Provincia Di Caserta.
On y comptait le centre du village,
et deux hameaux principaux,
San Michele
et San Antonino.
San Germano était un village très pauvre de l'Italie du Sud, du Mezzogiorno,
dans la montagne de la campagne Napolitaine.
On pouvait y compter une forte présence de la criminalité due à la pauvreté.
Le mafieux Domenico Fuoco, considéré comme
l'un des plus dangereux et des plus déterminés des criminels,
dans les années 1860, a contribué à faire
de la criminalité de l'Italie du Sud ce qu'elle est aujourd'hui.
L'un des plus grands criminels Antonio Ferrara,
figure du grand banditisme du 21e siècle, est originaire de ce village.
et de Jérome Savanarole
(né 1452- 1498) .
Ce dernier, prédicateur réformateur dominicain,
n'a certes pas été compris de la même manière par tous...
Des voix s'élèvent encore aujourd'hui pour
réclamer la réhabilitation de Savonarole
et pourquoi pas ? sa béatification.
---------------
-Fra Angelico (né v 1400- 1455 (fête 18 février)) :
- bienheureux Fra Angelicon, religieux dominicain:
- Guido di Pietro3, en religion Fra Giovanni
(postérieurement connu sous le nom de Fra Angelico,
quelquefois par l'Angelico et de Beato Angelico pour les Italiens)
ou parfois « Le Peintre des anges »
(né à Vicchio di Mugello (Toscane), vers 1400
et mort à Rome (États pontificaux) le 18 février 1455),
est un peintre du Quattrocento de qui Giorgio Vasari disait
qu'il avait un « talent rare et parfait ».
Il était connu de ses contemporains comme Fra Giovanni da Fiesole,
dans les Vies écrites avant 1555, il était déjà connu comme Giovanni Fra Angelico
(« Frère Giovanni l'angélique »).
Bien qu'il eût été toujours appelé "bienheureux",
cependant il n'a été canoniquement béatifié que le 3 octobre 1982,
par le pape Jean-Paul II,
sous le nom de Bienheureux Jean de Fiesole. (fête 18 février)
Religieux dominicain, il a cherché à associer les principes picturaux de la Renaissance
— constructions en perspective et représentation de la figure humaine —
avec les vieilles valeurs médiévales de l'art : sa fonction didactique et la valeur mystique de la lumière.
Son oncle, Romolo de Néri, qui était un très riche marchand
souhaitait le faire hériter de tous ses considérables biens.
Mais Philippe n'en voulait pas...
Il quittait tant l'intérêt pour la richesse que la noblesse familiales lorsqu'il partit de Florence:
Sur le chemin du départ de Florence, Philippe avait déchiré l’arbre généalogique
que son père lui avait remis ! Il quittait ainsi son pays, sa famille...
Ce sera la même chose pour sa parenté.
Cependant jamais il ne reniera ce qu’il doit à Florence :
- une foi vibrante et chaleureuse,
- une foi construite et sereine,
- née de la fréquentation des Dominicains de San Marco,
le couvent enluminé des peintures de Fra Angelico ;
- un amour ardent de Jésus comme Savonarole qu’il admire particulièrement;
- un grand humour ou plutôt l’art de regarder toute chose du bon côté ;
- un grand amour de la République.
C'est ainsi qu'au bout de deux ans, il partit de chez son oncle se sentant
appelé par une vie de perfection totalement dirigée vers Jésus-Christ.
Il s'en va vers Rome, où il n'a ni parent ni ami, sans aucune ressources humaines,
le cœur rempli de Jésus Christ, son seul trésor.
Mais il sait que Dieu pourvoira à tout... (Deus, meus et omnia.)
Et en effet il rencontre
un gentilhomme florentin le directeur des douanes Caccia,
qui le prit, chez lui afin d'aider à ses deux fils dans leur éducation,
car il avait discerné ses bonnes manières et ses précieuses vertus.
Philippe n’accepta qu’une modeste chambre dans laquelle il vécut très pauvrement.
Il va régulièreement d’église en église,
prie et soigne les malades à l’hôpital,
en particulier à l’hôpital St-Jacques des Incurables.
Pendant une année au moins, il suit des cours de philosophie
et de théologie à l’université romaine.
Le jeune homme consacra en même temps ses loisirs
à approfondir ce qu'il apprenait dans les études
qu'il faisait...
Il grandissait dans sa culture et devint d'esprit très cultivé et toujours très sociable;
aussi quoique ses compagnons d’étude
recherchaient son amitié avec empressement,
il restait toujours réservé, craignant de perdre un temps précieux
qu’il voulait conserver pour la prière et à l'étude.
Il n'accordait à ses compagnons que ce que la charité et son devoir lui commandaient.
Il complétait en même temps ses connaissances par
l’approfondissement des Saintes Écritures,
des Pères de l’Église
et du droit canon.
L’étendue de son érudition était telle que ses contemporains le prenaient
pour l’un des plus savants hommes de son siècle.
Puis une année, il vendit ses livres; le temps était venu d'exercer son zèle apostolique.
Il partage ses dix premières années entre les études qu'il fit d'abord,
son travail de précepteur,
la rencontre des jeunes dans les rue de Rome
et de longs moments de solitude
afin de se recueillir dans les églises ou les catacombes.
À 29 ans, il est l’objet d’une effusion de l’Esprit Saint extraordinaire
qui laissera des traces physiques
comme une excroissance du cœur,
mais surtout une grande ferveur qui ne le quittera plus.
À partir de cette Pentecôte 1544,
la vie de Philippe prend un nouvel élan.
Sans perdre sa joie et son bon sens,
son caractère un peu marginal va s’orienter pour le service et la mission.
Il est ordonné prêtre à 36 ans.
son confesseur, Persiano Rosa, avec qui il avait fondé
l'hôpital de la Sainte-Trinité et la confrérie pour les convalescents:
lui dit un jour :
Philippe, il faut maintenant que vous pensiez à la prêtrise.
— Mais je n’en suis pas digne !
— Qui en est digne ? Prêtre vous servirez encore plus utilement l’Église de Jésus-Christ.
C’était un ordre. Par obéissance il reçut la prêtrise à l’âge de trente-six ans.
Après son ordination, il se retira dans la communauté des prêtres de Saint-Jérôme.
Pendant sa première messe son âme reçut des consolations extraordinaires,
son émotion était telle, surtout à l’élévation et à la communion,
que ses mains et tout son corps tremblaient.
Pour ne pas défaillir, il dut s’appuyer sur l’autel.
Souvent il avait des extases, sa messe alors durait deux heures,
pour cette raison, à la fin de sa vie il se détermina à célébrer dans une chapelle privée.
Il rêvait de partir dans les lointaines missions d’Extrême-Orient.
Ayant pour cela consulté un saint religieux, il reçut de lui cette réponse :
« Philippe ne doit chercher les Indes qu’à Rome,
et c’est là que Dieu le destine, lui et ses fils, à sauver les âmes. »
Il fut chargé par ses supérieurs du soin d’entendre les confessions des fidèles.
Il passait des journées
entières au confessionnal ;
--
très doux pour les incroyants,
très indulgent pour les hérétiques,
ainsi il en convertit un grand nombre à Dieu.
Souvent, il lui arrivait de pénétrer miraculeusement dans le fond des cœurs.
Il disait à ceux qui manquaient de sincérité :
''Hâtez-vous de vous délivrer de ce poison par un humble aveu.''
Il disait, pour montrer l’importance de la confession :
''Quand je serais aux portes du paradis,
si j’apprenais qu’un seul pécheur eût besoin de mon ministère,
je laisserais là la cour céleste, et je redescendrais sur terre pour l’entendre.''
C’est pour la conversion des pécheurs qu’il entreprit les ''conférences spirituelles''.
Elles connurent un tel succès, qu’il fonda les ''Prêtres de l’Oratoire''
pour montrer l’importance de l’oraison.
Le pape Grégoire XIII érigea cette société en congrégation en 1575.
Ses disciples, qu’on appela les oratoriens,
devaient travailler de toutes leurs forces à prêcher,
à instruire les ignorants,
leur enseignant les principes de la doctrine chrétienne,
tout en continuant de desservir
l’hôpital des pèlerins de la Sainte-Trinité.
Saint Philippe fut supérieur de cette communauté jusqu’à la fin de sa vie,
mais il s’associa quelques-uns de ses fils spirituels pour l’aider dans ses conférences.
Bientôt, la congrégation de l’Oratoire établit des maisons dans les principales villes d’Italie.
Il entretenait parmi ses disciples l’esprit d’obéissance et de renoncement à la volonté propre disant :
C’est là le plus court et le plus sûr moyen d’arriver à la perfection.
---------------
Sa santé se détériorant de plus en plus,
Philippe Néri démissionne, en décembre 1593, de sa charge de Préposé général,
et l’assemblée plénière de l’Oratoire élit Baronius pour lui succéder.
Mais le saint continue à recevoir dans sa chambre
et descend de temps en temps à l’église pour entendre
la confession de trois ou quatre pauvres vieilles femmes.
Quand ses forces le lui permettent,
il va rendre visite
à des amis dans la peine,
ou à des malades,
leur apportant un petit cadeau.
Au printemps de 1594, la Sainte Vierge lui apparaît dans sa chambre.
Il affirme aux médecins: ''Je n’ai plus besoin de vous. La Madone m’a guéri'',
ce qui se révèle exact.
Philippe a toujours eu une dévotion profonde pour la Sainte Vierge:
''Mes petits enfants, soyez des dévots de Marie,
aime-t-il à recommander: je sais ce que je dis!
Soyez des dévots de Marie !''
Un an plus tard, le 12 mai 1595,
il a un grave malaise et perd connaissance.
En présence de la sainte Eucharistie
apportée par le Père Baronius,
il se ranime soudainement et dit:
''Voici mon Dieu! Donnez-le moi vite!''
Le matin du 26 mai, fête du Très Saint-Sacrement,
très tôt, il demande que l’on fasse venir ceux qui veulent se confesser à lui.
Dans la journée, le médecin lui dit:
''Jamais je ne vous ai vu en aussi bonne santé!''
La nuit suivante, un nouveau malaise survient et tous ses frères accourent à son chevet.
Le Père Baronius fait la recommandation de l’âme à Dieu
et demande la bénédiction du moribond.
Philippe lève la main et reste quelques instants dans cette position,
les yeux tournés vers le ciel;
puis, ayant abaissé la main et fermé les yeux,
il expire aussi tranquillement que quelqu’un qui s’endort.
Grégoire XV l’a canonisé le 12 mars 1622.
Son corps, exposé dans un cercueil en verre,
En 1922, le corps de saint Philippe fut placé dans son actuel cercueil de verre,
à l'occasion du troisième centenaire de sa canonisatio à
La chapelle de St-Philippe Neri;
il est conservé dans “son église” Sainte-Marie in Vallicelli.
À la mort du saint, on comptait sept Oratoires en Italie.
Aujourd’hui existe une fédération d’environ 80 communautés dite “Congré-gation de l’Oratoire”,
comptant environ 500 religieux répartis dans 19 pays.
Ce saint de la joie a vécu à une époque difficile de l’histoire de l’Église
(relâchement moral de nombreux membres du clergé,
Réforme protestante
et bouleversements politiques),
mais il nous enseigne que l’Église,
fondée sur Pierre (cf. Mt 16: 18), ne cesse jamais
d’avoir les promesses de la vie éternelle.
Aller au diaporama:
faire
Une fois rendu suivre les quelques photos avec la flèche de droite:
https://fr.aleteia.org/slideshow/en-images-a-linterieur-de-la-chiesa-nuova-construite-par-saint-philippe-neri-2574
À suivre...
Dernière édition par Bryand le Sam 30 Mai 2020 - 14:36, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Introduction en la fête de sainte Jeanne d'Arc
- 30 mai sainte Jeanne d'Arc
( né 1412 - 1431 ) -
-lecture –Sagesse 8 : 9-15; (ou 1 Corinthiens 1 : 26-31; Matthieu 16 : 24-27
Sagesse 8: 9-15 -
« Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie,
sachant qu'elle me serait une conseillère pour le bien,
et un encouragement dans les soucis et la tristesse.
J'aurai à cause d'elle gloire parmi les foules
et, bien que jeune, honneur auprès des vieillards.
On me trouvera pénétrant dans le jugement
et en présence des grands je serai admiré.
Si je me tais, ils m'attendront, si je parle, ils seront attentifs,
si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.
J'aurai à cause d'elle l'immortalité
et je laisserai un souvenir éternel
à ceux qui viendront après moi.
Je gouvernerai des peuples,
et des nations me seront soumises.
En entendant parler de moi, des souverains terribles auront peur;
je me montrerai bon avec la multitude et vaillant à la guerre. »
1 Corinthiens 1: 26-31 -
« Aussi bien, frères, considérez votre appel :
il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair,
pas beaucoup de puissants,
pas beaucoup de gens bien nés.
Mais ce qu'il y a de fou dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ;
ce qu'il y a de faible dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ;
ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l'on méprise,
voilà ce que Dieu a choisi ;
ce qui n'est pas, pour réduire à rien ce qui est,
afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu.
Car c'est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus
qui est devenu pour nous
sagesse venant de Dieu,
justice,
sanctification
et rédemption,
afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie,
qu'il se glorifie dans le Seigneur. »
Détail d'une statue polychrome de Jeanne d'Arc sculptée
par Prosper d'Épinay (sculpteur français né 1836-1914) en 1901
et installée dans le chœur de la cathédrale de Reims en 1909,
année de béatification de la Pucelle à St-Pierre de Rome par le pape Pie X.
(Canonisé en 1920 par le pape Benoît XV)
Pour les plus passionnés de l'histoire:
À suivre...
- 30 mai sainte Jeanne d'Arc
( né 1412 - 1431 ) -
-lecture –Sagesse 8 : 9-15; (ou 1 Corinthiens 1 : 26-31; Matthieu 16 : 24-27
Sagesse 8: 9-15 -
« Je décidai donc de la prendre pour compagne de ma vie,
sachant qu'elle me serait une conseillère pour le bien,
et un encouragement dans les soucis et la tristesse.
J'aurai à cause d'elle gloire parmi les foules
et, bien que jeune, honneur auprès des vieillards.
On me trouvera pénétrant dans le jugement
et en présence des grands je serai admiré.
Si je me tais, ils m'attendront, si je parle, ils seront attentifs,
si je prolonge mon discours, ils mettront la main sur leur bouche.
J'aurai à cause d'elle l'immortalité
et je laisserai un souvenir éternel
à ceux qui viendront après moi.
Je gouvernerai des peuples,
et des nations me seront soumises.
En entendant parler de moi, des souverains terribles auront peur;
je me montrerai bon avec la multitude et vaillant à la guerre. »
1 Corinthiens 1: 26-31 -
« Aussi bien, frères, considérez votre appel :
il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair,
pas beaucoup de puissants,
pas beaucoup de gens bien nés.
Mais ce qu'il y a de fou dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages ;
ce qu'il y a de faible dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort ;
ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l'on méprise,
voilà ce que Dieu a choisi ;
ce qui n'est pas, pour réduire à rien ce qui est,
afin qu'aucune chair n'aille se glorifier devant Dieu.
Car c'est par Lui que vous êtes dans le Christ Jésus
qui est devenu pour nous
sagesse venant de Dieu,
justice,
sanctification
et rédemption,
afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie,
qu'il se glorifie dans le Seigneur. »
Détail d'une statue polychrome de Jeanne d'Arc sculptée
par Prosper d'Épinay (sculpteur français né 1836-1914) en 1901
et installée dans le chœur de la cathédrale de Reims en 1909,
année de béatification de la Pucelle à St-Pierre de Rome par le pape Pie X.
(Canonisé en 1920 par le pape Benoît XV)
Pour les plus passionnés de l'histoire:
À suivre...
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Pour ceux qui veulent lire le procès:
Les pages se tournent avec un simple clic de souris.
Une fois rendu sur le site:
en bas à droite grossir au zoom choisi...
https://archive.org/details/procsdecondamn02joanuoft/page/2/mode/2up
Le livre est déjà placé à la première journée de son procès.;
on peut revenir en arrière ou aller plus avant
en cliquant d'un simple clic avec la souris
sur la page de droite ou celle de gauche......
Les pages se tournent avec un simple clic de souris.
Une fois rendu sur le site:
en bas à droite grossir au zoom choisi...
https://archive.org/details/procsdecondamn02joanuoft/page/2/mode/2up
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on peut revenir en arrière ou aller plus avant
en cliquant d'un simple clic avec la souris
sur la page de droite ou celle de gauche......
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
L'anneau de Jeanne d'Arc:
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 26 janvier 2011
J’ai plaisir à rappeler que sainte Jeanne d’Arc Mercredi 26 janvier 2011
a eu une profonde influence
sur une jeune sainte de l’époque moderne:
sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.
Dans une vie complètement différente, passée dans la clôture,
la carmélite de Lisieux se sentait très proche de Jeanne,
vivant au cœur de l’Eglise
et participant aux souffrances du Christ
pour le salut du monde.
L’Eglise les a réunies comme patronnes de la France,
après la Vierge Marie.
Sainte Thérèse avait exprimé son désir de mourir comme Jeanne,
en prononçant le Nom de Jésus (Manuscrit B, 3r),
et elle était animée par le même grand amour envers Jésus et son prochain,
vécu dans la virginité consacrée.
Chers frères et sœurs, avec son témoignage lumineux,
sainte Jeanne d’Arc nous invite à un haut degré de la vie chrétienne:
faire de la prière le fil conducteur de nos journées;
avoir pleinement confiance en accomplissant la volonté de Dieu,
quelle qu’elle soit; vivre la charité sans favoritismes,
sans limite et en puisant, comme elle,
dans l’Amour de Jésus un profond amour pour l’Eglise. Merci.
* * *
Chers pèlerins francophones,que le témoignage lumineux
de sainte Jeanne d’Arc,
patronne secondaire de la France
avec sainte Thérèse de Lisieux,
soit un appel à aimer le Christ et à vous engager,
avec foi et détermination,
au service des autres dans la charité!
Bon séjour à tous!
---
À lire plus complètement:
http://mobile.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110126.html
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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