(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Page 13 sur 34 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 23 ... 34
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 septembre
saint Omer
aussi appelé
saint Audomar de Thérouanne
né v 600 Orval, Normandie - 670 1er novembre
La représentation: Saint Omer et le Roi Dagobert ;
Vie de Saint Omer ; XIe siècle, chapitre de la Cathédrale ;
Ms 698. Bibliothèque municipale de Saint-Omer.
-Il est aussi fêté le 1er novembre, date de son décès;
-il était bénédictin;
-il est fêté le 9 septembre au diocèse d'Arras.
-Audomar (Audomarus), connu plus tard sous le nom de saint Omer,
fut nommé évêque de Thérouanne par le roi Dagobert 1er ;
il fonda l’abbaye Saint-Bertin dans la ville qui sera appelée Saint-Omer (Pas-de-Calais).
C'est lui qui consacra prêtre saint Wandrille--né 600- 668 fête 22 juillet--
- Lectures – -
-bréviaire - - .
---.
En notre 21e siècle il est important d'exposer à la face de toutes les nations
ce qu'est l'Église, ce qu'elle a été et quel est son mandat, toujours le même,
celui d'évangéliser sur toute la surface de la Terre.
L'Histoire de l'évangélisation en France en est une d'importance
et on comprendra bien pourquoi elle a été appelée la Fille Aînée de l'Église,
par son travail incessant qui ne recula pas devant le martyre pour le succès de l'Évangélisation.
De nombreux rois y ont participé et ont contribué aux développements de la Foi parmi les nations
L'Église est bien à l'origine de la naissance de la civilisation humanisée
par les victoires de la FOI sur l'ignorance...
Telle ainsi figure une autre page d'histoire
avec, entre autres, la vie de saint Audomar de Thérouanne
et des disciples de son temps
HISTOIRE de la ville de Thérouanne
une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=J7sWAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
CITATION:
«Sous le règne de Dagobert, cette contrée reprend un aspect favorable
par l'extinction définitive de l'idolâtrie ,
et par la promotion éclatante d'Omer à l'épiscopat.
Depuis la mort d'Athalbert , le christianisme s'était insensiblement affaibli
dans le comté de Thérouanne, et les ténèbres du paganisme menaçaient de l'envelopper
d'une manière non moins profonde.
À la vérité , Clotaire II avait fait commencer dans la
capitale de cette contrée la célèbre église de Notre-Dame,
qui
depuis y a servi de cathédrale ;
mais ces immenses travaux avaient été interrompus ,
malgré les vives instances de saint Eloi, --588- 660 fête 1er décembre--
-saint Éloi de Noyon à partir de 27'10''
ami du monarque français , qui dut visiter aussi le bourg de Sithieu ,
puisqu'avant la révolution , on montrait encore dans la cathédrale de Saint-Omer ,
le magnifique calice de ce saint , d'or massif et de plus d'un pied de hauteur.
Le Dictionnaire universel de la France allègue que la construction
de la cathédrale de Thérouanne remonte à l'an 260,
et que Clotaire II ne fit que la rebâtir.
Il ajoute qu'elle était parfaitement belle.
Un plan de ce magnifique monument a été conservé dans les Délices des Pays- Bas.
Il mérite de figurer dans l'album d'un artiste artésien . »
----.
Omer naquit près de Coutances (Manche) au début du 7e siècle, ou la fin du 6e....
Après la mort de sa mère, il entra au monastère de Luxeuil, en
Bourgogne. Fait plutôt d'exception mais non pas unique,
il était accompagné d'un autre candidat à la vie monastique,
son père, devenu veuf...
C'est au monastère de Luxeuil qu'ils se dirigent,
monastère qui avait été fondé au 6e siècle par saint Colomban --né 540-615 fête 23 novembre--
Un Frère de cette communauté, auquel il était lié d'amitié, était Acaire --de Noyon, 640 fête 23 novembre--
(ce saint avait guéri Charles VI de sa folie...)
qui devint évêque de Tournai, dans une région encore à christianiser.
Nous sommes sous le règne de Dagobert, roi des Francs de 629-639.
Ce souverain était le bon roi Dagobert, comme il résultât de sa popularité dans la chanson...
Le souci missionnaire lui tenait fortement à cœur...
Acaire, qui avait aimé à Luxeuil la valeur d' Omer,
obtint facilement que le roi lui confia un évêché.
C'est ainsi qu'Omer notre futur saint s'installa à Boulogne.
La région avait été évangélisée par saint Victrice de Rouen --né 330- entre 407 et 415 fête 7 août--
Mais le travail d'évangélisation était ardu et semblait toujours à refaire;
c'est par la patience de ces évangélisateurs
que ce travail d'Évangélisation se perpétua, eux qui ne reculaient devant aucune difficulté.
Acaire et Omer travaillèrent avec zèle à la conversion de ces régions,
et dans bien des cas à la reconversion de ces gens
qui furent longtemps attachés aux mœurs et croyances ancestrales.
Quelque temps auparavant, des missionnaires venus d'Irlande avaient risqué leur vie dans ces régions
On peut souligner le très grand courage dont firent preuve les deux jeunes évêques œuvrant
dans ces localités de l'Artois et la Flandre.
Omer évangélisa avec l'un de ses disciples , saint Bertin, --né 615-698 fête 5 septembre--
Bertin dirigea longtemps comme abbé le monastère de Sithiu situé à Saint-Omer,
qui avait été fondé par Omer (Audomar).
Il en a été le premier Abbé , monastère qui prendra le nom de Saint-Bertin.
Ses vestiges ont été classés comme monument historique en 1840.
Vers la fin de sa vie Omer était aveugle.
Bertin lui survécut vingt-huit ans .
L'histoire de ses reliques n'est pas moins prodigieuse.
Des sanctuaires voisins se les ont disputées de longs siècles ...
Une querelle qui dura jusqu'au 17e siècle !
On nous parle de vols, et même de luttes sanglantes...
Des vicissitudes qui ne sont certes pas courantes au cours de l'histoire, heureusement...
Saint Omer est aussi inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe.
----.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 10 Sep 2022 - 8:10, édité 3 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 septembre –
saint Pierre Claver - ( )
( né v 1580 - 8 septembre 1654 )-
-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#471502
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 septembre –
(Bhx) Alain de la Roche- – ()
né v 1428 8 septembre - 1475 8 septembre –
--.
voir les années passées
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p90-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#486688
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
10 septembre
saint Nicolas de Talentino
né 1245 - 1305 10 septembre
-canonisé en 1446 par le pape Eugène IV;
-le pape Sixte V (pape 1585-1590) le fit insérer au Bréviaire romain
et recommanda qu’on en fit l'office ;
-Clément X (pape 1670-1676) a ordonné que cet office fut observé ;
Nicolas est un chanoine de l'Ordre des ermites de saint Augustin-
-----
- Lectures – -
-bréviaire - - .
---.
Nicolas né de parents très croyants à Sant'Angelo de Pontano,
un bourg avoisinant Fermo, dans l'actuelle province de Macerata,
dans la Marche d'Ancône, dans un lieu faisant alors partie des États pontificaux;
nous est dévoilé comme un enfant né providentiellement.
Son père et sa mère,
Compagnonus de Guarutti et Amata de Guidiani,
se distinguaient par une très belle et grande piété .
Alors qu'ils souhaitaient avoir un enfant, sa mère, nommée Aimée (son prénom francisé),
était déjà avancée en âge. Un jour, comme elle le faisait couramment,
étant en prière, elle se sentit, de prémonition,
poussée à faire un pèlerinage de dévotion
à saint Nicolas, évêque de Myre, --né v 270-343 fête 6 décembre--
espérant son intercession pour obtenir un fils dont elle promettait, si elle est exaucée,
qu'il serait un parfait imitateur de ce bienheureux au service de l'Église...
En accord avec son mari, elle alla visiter l'église de Saint- Nicolas de Myre ,
à Bari, aux extrémités de l'Italie.
La mère obtint favorablement sa demande et enfanta d'un fils auquel ils donnèrent le nom de Nicolas.
Ainsi naquit Nicola Compagnone.
Nicolas, à l'imitation de son saint patron, pratiquait l'abstinence en jeûnant plusieurs jours dans la semaine.
Encore bien jeune, entendant la prédication d'un chanoine de l'Ordre des Augustins,
attentionné par ce discours, il se senti appelé à entrer dans cet ordre.
Il entra donc dans l'ordre récemment créé des Ermites de Saint-Augustin.
(( Augustin d'Hippone --né 354- 430 fête 28 août--
lui-même n'a jamais eu l'intention de fonder un ordre religieux au sens institutionnel du terme.
Plusieurs familles religieuses de nature différente se réfèrent de la sorte à saint Augustin.
Les unes portent directement son nom et forment un ordre spécifique
(ermites de saint Augustin [OESA],
chanoines réguliers de saint Augustin [CRSA]),
les autres suivent sa règle tout en adoptant en plus des constitutions propres
qui précisent certains détails de l'organisation de leur vie, par exemple les dominicains. ))
(( L'ordre de saint Augustin (auparavant ermites de Saint Augustin en latin Ordo Eremitarum Sancti Augustini)
forment un ordre mendiant appelé aussi ordre des grands augustins.
Le 9 avril 1256 par la bulle Licet ecclesiæ catholicæ1,
le pape Alexandre IV décida de regrouper et d'organiser selon les principes de la règle de saint Augustin
plusieurs groupuscules issus de l'érémitisme du 12e siècle.
Il les plaça sous la direction de Lanfranc.
L'ordre fut définitivement approuvé lors du deuxième concile de Lyon en 1274.
Les augustins se vouaient surtout à la prédication, rivalisant avec les dominicains.
Ils portaient à l'origine un vêtement gris comme les franciscains.
Ils prirent dans la suite un vêtement noir ou blanc, à larges manches,
attaché autour du corps par une ceinture de cuir. ))
Dans sa congrégation, il pratiquait le jeûne et les mortifications,
et ses frères appréciait son humilité et sa charité.
Après avoir visité plusieurs couvents afin d'être montré en exemple de vertus,
puis après avoir reçu la prêtrise à Cingoli des mains de l'évêque d'Osimo,
il fut envoyé en 1279 à Tolentino où il passa ses trente dernières années.
Il s'y employa à prêcher l'Évangile, tant à catéchiser et à confesser.
Sa douceur, autant que sa foi, ramenèrent de nombreuses personnes dans la bonne voie.
Dans son rôle de confesseur, il savait attirer les pécheurs, comme le fera Padre Pio en son temps;
il savait les réconforter, leur donner le goût de rester en état de grâce.
Il offrait au Seigneur de faire pénitence à leur place.
Ses contemporains furent frappés de son amabilité, de sa joie, de sa disponibilité infaillible.
Une de ses pénitentes a dit :
''Il était si bienveillant et humble lorsqu'il écoutait les confessions
qu'il paraissait être un ange.''
Il visitait les malades de Tolentino où il exerçait son ministère, très attentionné pauvres.
Il était homme de prière que l'on était toujours sûr de le retrouver disponible à l'église,
si bien qu'on ne le dérangeait jamais lorsqu'on avait recours à lui.
Il savait que s'occuper du prochain c'est quitter Dieu pour Dieu.
Son biographe nous a rapporté son dernier dialogue avec ses frères.
Il récitait un psaume de louange, et sa voix, même à ce moment,
était si joyeuse; il paraissait si transfiguré qu'on lui demanda :
''D'où vient cette joie, Père ?''
Il répondit :
«''Dieu est là, et Jésus-Christ avec Marie, ainsi que notre Père Augustin qui me dit :
Bravo, bon et fidèle serviteur.''
Son culte se répandit rapidement dans les milieux populaires,
et les miracles les plus divers lui furent attribués :
guérisons des âmes et des corps, libération de prisonniers et même guérisons d'animaux.
À partir de l'Italie, sa popularité gagna, non seulement d'autres pays d'Europe,
mais aussi grandement en Espagne, puis en ses colonies en Amérique latine.
- -----
ANECDOTE:
Quarante ans après sa mort, un religieux , sous- sacristain du couvent de Tolentino ,
brûlé d'un zèle indiscret d'honorer son pays de quelques-unes des saintes reliques de saint Nicolas,
ouvrit la châsse où reposait son corps et en coupa les deux bras.
Il en sortit aussitôt beaucoup de sang, qu'il ramassa le mieux qu'il put
avec empressement pour n'être point découvert ;
et , ayant mis ce riche trésor dans une nappe qu'il avait préparée,
il partit secrètement du couvent ;
mais, après avoir marché toute la nuit en grande vitesse,
il se retrouva prodigieusement désorienté pour se voir être revenu dans le monastère :
ce qui l'obligea de confesser son larcin et d'en demander pardon.
Ce prodige fut cause que les religieux et les habitants de Tolentino apportèrent
à l'avenir plus de précaution afin de conserver ce précieux trésor.
Ils mirent les bras dans une châsse d'argent et dorée,
enrichie de diamants et d'autres pierres précieuses,
qu'ils enserrèrent sur un grand coffre bien fermé et renforcé de bandes de fer.
On voit encore ce coffre rempli d'une si riche dépouille confié à une garde sécurisée de trois clefs:
le convent en a une,
la ville la seconde, et l'l'illustre et dévote famille Mauricia la troisième.
On a remarqué que, lorsque l'Église est menacée de quelque malheur,
ces bras rendent encore du sang,
comme il arriva à la prise de l'île de Chypre par les Turcs ;
un peu auparavant, le bras droit sua du sang
depuis la paume de la main jusqu'au coude .
Le même prodige est arrivé plusieurs autres fois dans de semblables conjonctures.
Cette anecdote se retrouve en partie dans:
-une fois rendu mettre en pdf et procéder pas occurrences:
https://books.google.ca/books?id=zfBEAAAAYAAJ&pg=PA17&lpg=PA17&dq=r%C3%A9flexions+sur+les+%C3%A9crits+de+Nicolas+de+Tolentino&source=bl&ots=G4RoF1Khwj&sig=ACfU3U1etfVxZ_5lEMuPgeNK9Fv3H13e-A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwje2s3O5on6AhWekIkEHQ-WDnUQ6AF6BAgYEAM#v=onepage&q=r%C3%A9flexions%20sur%20les%20%C3%A9crits%20de%20Nicolas%20de%20Tolentino&f=false
-------------.
Raphael a reçu une commande en 1500 pour peindre un grand retable dédié à Saint Nicolas de Tolentino,
pour la chapelle Baronci de l'église Sant'Agostino à Città di Castello.
Le travail sur les peintures a été achevé le 13 septembre 1501.
--------------------------
Saint Nicolas était réputé pour la guérison des malades,
et comme intercesseur pour les âmes du Purgatoire.
Concernant les âmes du purgatoire enseignement de Jésus à Maria Valtorta:
Trois présentations:
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
11 septembre
saint Jean-Gabriel Perboyre
né 1802 6 janvier France - 1840 11 septembre Chine
-Lazariste: Congrégation de la Mission-
-béatifié 10 novembre 1889 Rome par le pape Léon XIII;
-canonisé 2 juin 1996 Rome par le pape Jean-Paul II;
-vénéré à la Chapelle Saint-Vincent-de-Paul de Paris-
-----
- Lectures – -
-bréviaire - - .
---.
Jean-Gabriel Perboyre est né au hameau du Puech, dans le village de Montgesty
près de Cahors (Lot).
Il est l’aîné des huit enfants (dont six entreront en religion)
de père et mère
Pierre Perboyre et Marie Rigal, agriculteurs.
Jean-Gabriel fut orienté vers le sacerdoce du fait de sa piété qui se voit dès son âge le plus tendre.
En 1817, son jeune frère, Louis, rejoint leur petit séminaire dirigé par leur grand-oncle Jacques, prêtre lazariste.
Jean-Gabriel accompagnera son frère alors qu'il est encore très jeune; ce sera pour quelques mois,
le temps nécessaire pour voir son aptitude à cette nouvelle vie.
Il souhaite parfaire son instruction.
il donne déjà des signes de vocation religieuse.
Son cher oncle voudra alors persuader ses parents de lui permettre de poursuivre sa formation en théologie
plutôt que de reprendre la direction de la ferme agricole familiale, comme on l'aurait peut-être souhaité.
Puis Jean-Gabriel Perboyre écrira lui-même alors à son père sur son intention de devenir prêtre.
Il acquiesse et pourra ainsi terminer ses études secondaires avant d'entrer chez les lazaristes
où son frère Louis se trouvait déjà.
Le 20 décembre 1820 il prononce ses vœux chez les Lazaristes.
Son frère Louis avait déjà été envoyé à la mission chinoise.
Cependant il était mort avant d'arriver à destination.
Jean-Gabriel pense à le remplacer.
Mais ses supérieurs avaient d'autres projets pour lui.
Ils avaient besoin de lui à Paris pour leur séminaire, dont il devint l'assistant directeur.
D'ailleurs, sa santé laissait à désirer...
Toutefois son désir d'aller évangéliser les Chinois persista.
Soit! Les supérieurs y consentirent
et le 16 mars 1835 il embarqua avec deux confrères en direction de la mission chinoise...
La mission chinoise était assez ambiguë.
La religion chrétienne était perçue comme ''étrangère'' et en surveillance;
elle était de fait tolérée, et quand même donnant de bonnes perspectives de se développer avantageusement.
Dans cet vaste empire, tout dépendait des autorités locales.
Il put pour un temps exercer son ministère sans trop de difficultés,
toutefois '' avec prudence'', durant quelques années.
-si le visionnement direct ne fonctionne pas:
cliquer sur le mot ''visionnement'':
visionnement
Ce qui devait arriver arriva. Les autorités font volte-face en septembre 1839,
et une persécution violente s'ensuivie.
Arrêté, le missionnaire fut mis en prison.
Après de longs et nombreux interrogatoires, il fut
roué de coups,
torturé pour qu'il apostasie.
Dans une lettre qu'il écrivit entre son arrestation et son exécution,
il raconte son chemin de croix, à la suite et à l'instar de celui de son Maître, le Christ.
Une vingtaine de chrétiens avaient été arrêtés avec lui.
Certains renièrent publiquement leur foi; ce fut une grande douleur pour lui.
Quelques-uns se reprirent par la suite et eurent le courage de le suivre dans le martyre.
Il fut condamné à la strangulation pour avoir introduit une religion étrangère en Chine.
Exécuté en 1840, quelques années plus tard, son corps, recueilli par des fidèles chinois,
revint à Paris à la maison mère.
Des accords entre la Chine et la France, signés en 1846,
mirent fin, pour quelque temps, à la persécution religieuse dans ce pays.
---------------.
Pourra être mis en pdf, une fois sur le site, pour chercher par occurrences les mots de votre choix...-
https://books.google.ca/books?id=qVpIAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19960602_perboyre_fr.html
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
13 septembre
saint Jean Chrysostome
né v 349 Antioche - 404 14 septembre
à Comana du Pont , Pont Polémoniane-
Père et docteur de l'Église
-Les anciens sièges patriarcaux de l’Orient
sont tous représentés au calendrier romain :
Antioche avec Ignace le Martyr ..............--né v 35-110 fête 17 octobre--
Jérusalem ave Cyrille, .................................--né v 315-387 fête 18 mars--
Constantinople avec Grégoire de Naziance --né 329-390 fête 2 janvier--
et Jean Chrysostome --né v 349-404 fête 13 septembre--
Alexandrie avec Athanase ...............................--né v 297-373 fête 2 mai--
et Cyrille ............................--né v 375-444 fête 27 juin--.
En ce temps et par la suite jusqu'à aujourd'hui ces sièges patriarcaux, avec même certaines mésententes,
font tous partie de l'Église universelle. L'Église travaille à son unité : elle est la voix universelle
et la voie au salut des nations, en continuant sa mission confiée par le Seigneur.
-----
- Lectures –2 Corinthiens 4: 10-18; Luc 6: 27-38 -
-bréviaire - -Homélie de saint Jean Chrysostome avant son départ en exil (401-) .
---.
- Homélie de saint Jean Chrysostome avant son départ en exil :
« Les vagues sont violentes, la houle est terrible,
mais nous ne craignons pas d'être engloutis par la mer,
car nous sommes debout sur le roc.
Que la mer soit furieuse, elle ne peut briser ce roc ;
que les flots se soulèvent, ils sont incapables d'engloutir la barque de Jésus.
Que craindrions-nous ? Dites-le-moi.
La mort ? Pour moi, vivre, c'est le Christ, et mourir est un avantage.
L'exil ? La terre appartient au Seigneur, avec tout ce qui la remplit.
La confiscation des biens ?
De même que nous n'avons rien apporté dans ce monde,
nous ne pourrons rien emporter.
Les menaces du monde, je les méprise ; ses faveurs, je m'en moque.
Je ne crains pas la pauvreté, je ne désire pas la richesse ;
je ne crains pas la mort, je ne désire pas vivre, sinon pour vous faire progresser.
C'est à cause de cela que je vous avertis de ce qui se passe,
et j'exhorte votre charité à la confiance. ~
N'entendez-vous pas cette parole du Seigneur :
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux ?
Et là où un peuple aussi nombreux est uni par le lien de la charité,
le Seigneur ne sera pas présent ?
J'ai sa garantie : est-ce à ma propre force que je fais confiance ?
Je possède sa parole : voilà mon appui, voilà ma sécurité, voilà mon havre de paix.
Que l'univers se soulève, je possède cette parole, j'en lis le texte :
voilà mon rempart, voilà ma sécurité.
Quel texte ? Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps.
Le Christ est avec moi : que vais-je craindre ?
Même si les flots de la mer ou la colère des puissants s'élèvent contre moi,
tout cela est aussi peu de chose pour moi qu'une toile d'araignée.
Et sans l'amour que j'ai pour vous, je n'aurais pas refusé de partir aujourd'hui même.
Car je ne cesse de dire :
Seigneur, que ta volonté soit faite.
Non pas ce que veut un tel ou un tel, mais ce que tu veux.
C'est là ma citadelle, c'est là mon roc inébranlable, c'est là mon appui solide.
Que la volonté de Dieu se fasse.
S'il veut que je reste ici, je rends grâce.
Quel que soit le lieu où il me veuille, je le bénis. ~
En quelque lieu que je sois, vous y êtes aussi :
le corps ne se sépare pas de la tête, ni la tête du corps.
Si nous sommes éloignés par la distance, nous sommes unis par la charité
et la mort elle-même ne pourra couper ce lien.
Si mon corps vient à mourir, mon âme restera vivante et se souviendra de mon peuple. ~
Vous êtes mes concitoyens,
vous êtes mes pères,
vous êtes mes frères,
vous êtes mes enfants,
vous êtes mes membres,
vous êtes mon corps,
vous êtes ma lumière,
et même vous êtes plus doux pour moi que la lumière.
En effet, la lumière du soleil ne m'apporte rien de comparable à ce que m'apporte votre charité.
Le soleil m'est utile à présent, mais votre charité me prépare une couronne pour l'avenir. »
à cause de ses grand talents d'orateur
don mis au service de la Parole de Dieu,
écho retentissant qui, inséparable d'un courage que nous trouvons
chez tous les premiers Pères et docteurs de l'Église,
l'amena à dénoncer la corruption de
la cour de Constantinople,
ville dont il était le patriarche.
Ceci lui valut d'être deux fois exilé.
Cette attitude était inspirée par l'amour qu'il portait
à ceux qui se livraient à ces pratiques immorales.
Reprendre les abus, même chez des hommes d'Église,
travailler à réformer les mœurs de la cour,
il s' était attaqué à des comportements incompatibles avec l'esprit de l'Évangile.
Chez lui, la «bouche d'or » parlait
avec l'abondance d'un cœur d'or.
Il a prêché la charité sans se lasser,
surtout envers les plus pauvres, les marginaux de son temps:
«Mettez Dieu au rang de vos esclaves, a-t-il dit, vous donnez par testament la liberté à ceux-ci ;
libérez le Christ de la faim, de la nudité, de la prison.»
Comme Paul il a pu dire :
J'ai cru, c'est pourquoi j'ai-parlé.
Condamné à l'exil dans le Caucase,
il y fut conduit sous bonne garde, et à pied.
Mais il mourut d'épuisement en route, après avoir communié et murmuré :
« Gloire à Dieu en toutes choses.»
Il a vécu ce que disait saint Paul
Nous sommes continuellement livrés à la mort à cause de Jésus.
Mais si l'homme extérieur s'en va en ruine,
l'homme intérieur se renouvelle de jour en jour.
Prophète s'inscrivant dans la lignée des grands envoyés de Dieu,
tel Jean le Baptiste reprenant Hérode, Jean Chrysostome,
par ailleurs auteur d'une œuvre théologique et exégétique de grande valeur,
nous rappelle que ces voix se font toujours entendre de nos jours,
et qu'il faut être attentif à ne pas fermer l'oreille de son cœur.
Mais cette vie chrétienne admirable ne nous donne-t-elle pas encore un autre enseignement ?
N'étant ni évêque, ni docteur de l'Église, ni orateur de talent,
nous, baptisés, n'avons-nous pas cependant, nous aussi,
quelle que soit notre place dans le peuple de Dieu,
à devenir ce prophète qui, déjà que par une vie chrétienne exemplaire,
doit rappeler autour de nous les exigences de l'Évangile ?
C'est même un devoir, ne serait-ce que pour gagner une seule âme...
Jean Chrysostome est fêté le 27 janvier dans l'Église orthodoxe.
peut être mis en pdf une fois rendu...
https://books.google.co.zm/books?id=3xlGAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_vpt_reviews#v=onepage&q&f=false
----.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
14 septembre
La croix glorieuse
- -
-----
Lectures –Nombres 21 : 4-9 OU Philippiens 2 : 6-11; Jean 3 : 13-17 -
-bréviaire : 1ère lecture : Galates 2 : 19—3 : 7, 13-14; 6 : 14-16 -
- Galates 2: 19 ss;3:
« 2: 19 Frères, par la Loi, je suis mort à la Loi afin de vivre pour Dieu ; avec le Christ, je suis crucifié.
20 Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair,
je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
21 Il n’est pas question pour moi de rejeter la grâce de Dieu.
En effet, si c’était par la Loi qu’on devient juste,
alors le Christ serait mort pour rien.
3: 1- Galates stupides, qui donc vous a ensorcelés ?
À vos yeux, pourtant, Jésus Christ a été présenté crucifié.
2- Je n’ai qu’une question à vous poser :
l’Esprit Saint, l’avez-vous reçu pour avoir pratiqué la Loi,
ou pour avoir écouté le message de la foi ?
3- Comment pouvez-vous être aussi insensés ?
Après avoir commencé par l’Esprit, allez-vous, maintenant, finir par la chair ?
4- Auriez-vous vécu de si grandes choses en vain ? Si encore ce n’était qu’en vain !
5- Celui qui vous fait don de l’Esprit et qui réalise des miracles parmi vous,
le fait-il parce que vous pratiquez la Loi,
ou parce que vous écoutez le message de la foi ?
6- C’est ainsi qu’Abraham eut foi en Dieu, et il lui fut accordé d’être juste.
7- Comprenez-le donc : ceux qui se réclament de la foi,
ce sont eux, les fils d’Abraham.
13- Quant à cette malédiction de la Loi, le Christ nous en a rachetés
en devenant, pour nous, objet de malédiction, car il est écrit :
Il est maudit, celui qui est pendu au bois du supplice.
14- Tout cela pour que la bénédiction d’Abraham
s’étende aux nations païennes dans le Christ Jésus,
et que nous recevions, par la foi, l’Esprit qui a été promis.
6: 14- Mais pour moi, que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste ma seule fierté.
Par elle, le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde.
15- Ce qui compte, ce n’est pas d’être circoncis ou incirconcis,
c’est d’être une création nouvelle.
16- Pour tous ceux qui marchent selon cette règle de vie
et
pour l’Israël de Dieu, paix et miséricorde. »
---.
Chaque année le 14 septembre nous célébrons
La Croix glorieuse
1-Nombres 21 : 4-9 « Celui qui regardait vers le serpent de bronze restait en vie ! »
/ OU:
Philippiens 2 : 6-11 « Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté »
2-psaume 77 : 3-4a.c, 34-35, 36-37, 38ab.39 (Ps 77 (78),)
R/ N’oubliez pas les exploits du Seigneur ! (cf. Ps 77 : 7b)
-acclamation Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons :
par ta Croix, tu as racheté le monde. Alléluia.
3- évangile Jean 3 : 13-17 Il faut que le Fils de l’homme
soit élevé -
... '' Et quand j'aurai été élevé ... :
--antienne de la communion : Jean 12 : 32 ... j’attirerai à moi tous les hommes. ''
4---bréviaire Galates 2 : 19—3 : 7, 13-14; 6 : 14-16 La gloire de la croix du Christ.
5-homélie de saint André de Crète La croix, gloire et exaltation du Christ.
- -
_________________________________
--intro : La fête de ce jour
s'appelle plus complètement Exaltation de la sainte Croix.
Conséquemment on lit l’évangile ou Jésus annonce qu’ ''il faut que le Fils de l’homme soit élevé'',
comparant que sa croix est l'annonce de la réalisation
qu'au poteau Moïse avait préfiguré par le serpent de bronze.
L'enseignement dans toute sa compréhension que le serpent de bronze,
a été le signe de salut, opérant dès cette époque lointaine
faisant l’objet de la 1êre lecture,
complété par l'enseignement de saint Paul qui relate que le Fils de Dieu s’est abaissé
jusqu’à la mort sur une croix : ''C’est pourquoi, dit-il, Dieu l’a élevé plus haut que tout. »
Concernant le serpent de bronze
revoir cette séquence (4e semaine du carême année paire):
ouvrir le spoiler:
- ''
---que nous méditions à la 4e semaine de carême année paire:
-antienne d’o. -psaume 17 : 5 … 20. Les flots de la mort m’étreignaient les torrents infernaux me happaient;
dans mon angoisse j’appelai le Seigneur. Lui qui me retire du gouffre des eaux
il m’a libéré, car il m’aime.
1--Jérémie 11 : 18-20 '' Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir ''.
2-psaume 7 : 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b (7,) R/ Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. (7 : 2a)
-acclamation -Jean 3 : 16 Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique.
Tout homme qui croit en lui possède la vie éternelle. .
3-Jean 7 : 40-53 Le Christ viendrait-il de Galilée?
-antienne de la com. : 1 Pierre 1 : 19 Nous avons été rachetés par le sang précieux du Christ,
de l’Agneau sans défaut et sans tache.
4-bréviaire Nombres 20 : 1-13; 21 : 4-9 Le serpent d’airain
5- Actes du IIe concile du Vatican L’Église dans le monde de ce temps. Puissance de la Croix.
--
-_----------__________________________________________
Introduction au missel de la semaine:
« Au seuil de la Messe, la voix du Christ s'élève, douloureuse mais confiante (A 1),
et nous retrouvons les mêmes sentiments
dans la prière de Jérémie,
où le prophète se compare
à l'agneau docile qu'on mène à l'abattoir (L 1).
Le Christ est l'Agneau de Dieu, annoncé préfiguré à l'Exode :
il viendra l' ''Agneau sans défaut et sans tache dont le sang précieux nous a rachetés (A 2),
déjà préfiguré par le sang de l'agneau avait sauvé de la mort les premiers-nés des Hébreux
(Exode 12: 23)
lors du passage de l'Exterminateur.»
---- -- - ------- --- ---- ------- ---- ---
1--Jérémie 11 : 18-20 ''Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir''.
« Seigneur, tu m’as fait savoir, et maintenant je sais,
tu m’as fait voir leurs manœuvres.
Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir,
et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi.
Ils disaient : “Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants,
afin qu’on oublie jusqu’à son nom.”
Seigneur de l’univers, toi qui juges avec justice,
qui scrutes les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras,
car c’est à toi que j’ai remis ma cause. »
--- ------ --- ---- ------- --- ---- --- -------
2-psaume 7 : 2-3, 9bc-10, 11-12a.18b (7,)
R/ Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge. (7 : 2a)
« —Seigneur mon Dieu, tu es mon refuge !
On me poursuit : sauve-moi, délivre-moi !
Sinon ils vont m’égorger, tous ces fauves,
me déchirer, sans que personne me délivre. -----------------------------Ne crains pas
car je suis ton Seigneur!
—Juge-moi, Seigneur, sur ma justice :
mon innocence parle pour moi.
Mets fin à la rage des impies, affermis le juste,
toi qui scrutes les cœurs et les reins, Dieu, le juste.
—J’aurai mon bouclier auprès de Dieu,
le sauveur des cœurs droits.
Dieu juge avec justice ;
je chanterai le nom du Seigneur, le Très-Haut. »
--- ----- --- ----- ---
4-bréviaire Nombres 20 : 1-13; 21 : 4-9 Le serpent d’airain
« 01 Le premier mois de l’année, toute la communauté des fils d’Israël arriva dans le désert de Cine.
Le peuple s’établit à Cadès. C’est là que Miryam mourut et qu’elle fut enterrée.
02 Comme il n’y avait pas d’eau pour la communauté,
ils se rassemblèrent contre Moïse et Aaron.
03 Le peuple chercha querelle à Moïse, en disant :
''Ah ! si seulement nous avions expiré, quand nos frères ont expiré devant le Seigneur !
04 Pourquoi avoir amené l’assemblée du Seigneur dans ce désert
où nous allons mourir, nous et nos bêtes ?
05 Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte,
et nous avoir amenés dans ce lieu de malheur
où l’on ne peut rien semer,
où il n’y a ni figuiers,
ni vignes,
ni grenadiers, et même pas d’eau à boire !''
06 Moïse et Aaron quittèrent l’assemblée et se rendirent à l’entrée de la tente de la Rencontre.
Ils tombèrent face contre terre, et la gloire du Seigneur leur apparut.
07 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
08 « Prends ton bâton de chef et, avec ton frère Aaron, rassemble la communauté.
Puis, sous leurs yeux, vous parlerez au rocher, et il donnera son eau.
Pour eux tu feras jaillir l’eau du rocher, et tu feras boire la communauté et ses bêtes. »
09 Comme il en avait reçu l’ordre, Moïse prit le bâton qui était placé devant le Seigneur.
10 Moïse et Aaron réunirent l’assemblée en face du rocher, et Moïse leur dit :
''Écoutez donc, rebelles. Est-ce que nous pouvons faire jaillir de l’eau pour vous de ce rocher ?''
11 Moïse leva la main et, de son bâton, il frappa le rocher par deux fois :
l’eau jaillit en abondance, et la communauté put boire et abreuver ses bêtes.
12 Le Seigneur dit alors à Moïse et à son frère Aaron :
« Puisque vous n’avez pas eu assez de foi pour manifester ma sainteté devant les fils d’Israël,
vous ne ferez pas entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne.
13 Ce sont les eaux de Mériba (c’est-à-dire : les eaux du Défi) où les fils d’Israël ont défié le Seigneur,
et où le Seigneur a manifesté parmi eux sa sainteté.
21.04 Ils quittèrent Hor-la-Montagne par la route de la mer Rouge en contournant le pays d’Édom.
Mais en chemin, le peuple perdit courage.
05 Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
« Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
----------------- Ne regarde pas en arrière
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
06 Alors le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
07 Le peuple vint vers Moïse et dit :
'' Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur pour qu’il éloigne de nous les serpents. ''
Moïse intercéda pour le peuple,
21.08 et le Seigneur dit à Moïse : « Fais-toi un serpent brûlant,
et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! »
09 Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze, il restait en vie ! »
Jésus Christ prend sur lui tous les péchés de l'humanité!!!
Le serpent d’Airain représente (Jean 3: 14)
Jésus en croix qui a pris
sur lui tous les péchés de l’humanité
représentés au sommet d’un mât...
-voir les images correspondantes à la fête de la Croix Glorieuse-
--- ----- ------- --- ---- ------- --- ------
-5- Actes du IIe concile du Vatican L’Église dans le monde de ce temps.
Puissance de la Croix.
« La Sainte Écriture, en accord avec l'expérience des siècles,
enseigne à la famille humaine que le progrès,
tout en étant un grand bien pour l'homme, entraîne aussi avec lui une sérieuse tentation.
En effet, lorsque la hiérarchie des valeurs est troublée, que le mal se mêle au bien,
les individus et les groupes ne regardent plus que leurs intérêts propres et non ceux des autres.
Ainsi le monde ne se présente pas encore comme le domaine d'une véritable fraternité,
tandis que le pouvoir accru de l'homme menace de détruire le genre humain lui-même. ~
Lorsque l'on demande comment une telle misère peut être surmontée,
les chrétiens reconnaissent que toutes les activités humaines, quotidiennement menacées de ruine par l'orgueil,
par l'amour désordonné de soi, doivent être purifiées et amenées à leur perfection
par la croix et la résurrection du Christ. Racheté par le Christ et devenu une nouvelle créature
dans l'Esprit Saint, l'homme peut et doit, en effet, aimer ces réalités que Dieu lui-même a créées.
Car c'est de Dieu qu'il les reçoit : il rend grâce à son Bienfaiteur,
il use et il jouit de la création dans un esprit de pauvreté et de liberté ;
il est alors introduit dans la possession véritable du monde,
comme quelqu'un qui n'a rien et qui possède tout.
Car tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu.
Le Verbe de Dieu, par qui tout a été fait, s'est fait chair et est venu habiter la terre des hommes.
Homme parfait, il est entré dans l'histoire du monde, l'assumant et la récapitulant en lui.
Lui-même nous révèle que Dieu est amour et nous enseigne en même temps
que la loi fondamentale de la perfection humaine, et donc de la transformation du monde,
est le commandement nouveau de la charité. À ceux qui croient en l'amour divin,
il apporte la certitudeque la route de la charité est ouverte à tous les hommes,
que l'effort pour instaurer une fraternité universelle n'est pas vain.
Il nous avertit aussi que cet amour ne doit pas seulement être recherché par des actions d'éclat,
mais avant tout dans le quotidien de la vie. En acceptant de mourir pour nous tous, pécheurs,
il nous apprend, par son exemple, que nous devons aussi porter cette croix que la chair et le monde
mettent sur les épaules de ceux qui recherchent la justice et la paix.
Constitué Seigneur par sa résurrection, le Christ, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre,
agit désormais dans le cœur des hommes par la puissance de son Esprit ; il n'y suscite pas seulement
le désir du monde futur ; par le fait même, il anime aussi, il purifie et fortifie ces aspirations généreuses
qui poussent la famille humaine à améliorer ses conditions de vie et à soumettre la terre entière
à cette finalité. Sans doute, les dons de l'Esprit sont divers ; il appelle les uns à témoigner ouvertement
du désir de la demeure céleste et à garder vivant ce témoignage dans la famille humaine ;
et il appelle les autres à se vouer au service terrestre des hommes, en préparant par leur ministère
la matière du royaume des cieux. Mais de tous il fait des hommes libres pour que,
renonçant à l'amour égoïste et rassemblant toutes les énergies terrestres au service de la vie humaine,
ils s'élancent vers cet avenir où l'humanité elle-même deviendra une offrande agréable à Dieu. »
Cette image est la plus explicite pour expliquer
ce que nous enseignent saint Jean et les Apôtres;
elle est ici bien expliquée:
-----------
1-Nombres 21 : 4-9 « Celui qui regardait
vers le serpent de bronze
restait en vie ! »
« En ces jours-là, en chemin à travers le désert,
le peuple perdit courage.
Il récrimina contre Dieu et contre Moïse :
''Pourquoi nous avoir fait monter d’Égypte ?
Était-ce pour nous faire mourir dans le désert,
où il n’y a ni pain ni eau ?
Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! ''
Alors le Seigneur envoya contre le peuple
des serpents à la morsure brûlante,
et beaucoup en moururent dans le peuple d’Israël.
Le peuple vint vers Moïse et dit :
'' Nous avons péché,
en récriminant contre le Seigneur et contre toi.
Intercède auprès du Seigneur
pour qu’il éloigne de nous les serpents. ''
Moïse intercéda pour le peuple,
et le Seigneur dit à Moïse :
'' Fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d’un mât :
tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, alors ils vivront ! ''
Moïse fit un serpent de bronze
et le dressa au sommet du mât.
Quand un homme
était mordu par un serpent,
et qu’il regardait vers le serpent de bronze,
il restait en vie ! »
--------
1b-Philippiens 2 : 6-11 « Il s’est abaissé :
c’est pourquoi Dieu l’a exalté »
« Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom,
afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers,
et que toute langue proclame : '' Jésus Christ est Seigneur ''
à la gloire de Dieu le Père. »
------
3- évangile Jean 3 : 13-17 Il faut que le Fils de l’homme soit élevé. ...
« En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :'' Nul n’est monté au ciel sinon
celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit
ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui
ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. »
------
5-homélie de saint André de Crète La croix, gloire et exaltation du Christ.
«Nous célébrons la fête de la Croix,
de cette Croix qui a chassé les ténèbres
et ramené la lumière.
Nous célébrons la fête de la Croix
et, avec le Crucifié,
nous sommes portés vers les hauteurs,
nous laissons sous nos pieds la terre et le péché
pour obtenir les biens du ciel. ~
Quelle grande chose que de posséder la Croix :
celui qui la possède,
possède un trésor. ~
Je viens d’employer le mot de trésor
pour désigner ce qu’on appelle
et qui est réellement
le meilleur et le plus magnifique de tous les biens ;
car c’est en lui,
par lui
et pour lui
que tout l’essentiel de notre salut
consiste et a été restauré pour nous.
En effet, s’il n’y avait pas eu la Croix,
le Christ n’aurait pas été crucifié,
la vie n’aurait pas été clouée au gibet,
et les sources de l’immortalité,
le sang et l’eau
qui purifient le monde,
n’auraient pas jailli de son côté,
le document reconnaissant le péché
n’aurait pas été déchiré,
nous n’aurions pas reçu la liberté,
nous n’aurions pas profité de l’arbre de vie,
le paradis ne se serait pas ouvert. ~
S’il n’y avait pas eu la Croix,
la mort n’aurait pas été terrassée,
l’enfer n’aurait pas été dépouillé de ses armes. ~
La Croix est donc une chose
grande et précieuse.
Grande, parce qu’elle a produit de nombreux biens,
et d’autant plus nombreux que les miracles
et les souffrances du Christ ont triomphé davantage.
C’est une chose précieuse,
parce que la Croix
est à la fois
la souffrance
et le trophée de Dieu.
Elle est sa souffrance, parce que c’est sur elle
qu’il est mort volontairement ;
elle est son trophée, parce que le diable y a été blessé et vaincu,
et que la mort y a été vaincue avec lui ;
les verrous de l’enfer y ont été brisés,
et la Croix est devenue le salut du monde entier. ~
La Croix est appelée la gloire du Christ, et son exaltation.
On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices
que le Christ a endurés pour nous.
Que la Croix soit la gloire du Christ, écoute-le nous le dire lui-même :
Maintenant le Fils de l’homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en lui.
Si Dieu a été glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire.
Et encore : Toi, Père, glorifie-moi de la gloire que j’avais auprès de toi
avant le commencement du monde.
Et encore : Père, glorifie ton nom.
Alors, du ciel vint une voix qui disait :
Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.
Cela désignait la gloire qu’il devait obtenir sur la Croix. ~
Que la Croix soit aussi l’exaltation du Christ, tu l’apprends lorsqu’il dit lui-même :
Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes.
Tu vois : la Croix est la gloire et l’exaltation du Christ. »
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
15 septembre
Notre-Dame des Douleurs
- -
-----
Lectures – Hébreux 5: 7-9; Jean 19: 25-27 (ou Luc 2: 33-35) -
-bréviaire : -
- - -Homélie de saint Bernard: Pour le dimanche après l'Assomption.
---.
Chaque année le 15 septembre, au lendemain de la Croix glorieuse:
Notre-Dame des Douleurs
Avant la réforme liturgique cette fête portait le nom de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
Elle fut d'abord, comme bien d'autres dévotions adoptées universellement par la suite,
l'objet d'une dévotion privée. Le chiffre sept est symbolique.
On choisissait, dans la vie de la Vierge, sept événements plus particulièrement dramatiques,
et l'on méditait ces épisodes de sa vie.
Il y eut des variantes à ce sujet, selon les auteurs, les époques, les lieux.
Puis dans l'Église on finit par établir les mystères suivants,
un peu comme les mystères du Rosaire...
Ce sont:
-La prophétie de Syméon annonçant à Marie que son âme serait transpercée par un glaive;
-la fuite en Égypte -
-la recherche angoissée de Jésus lors de son premier pèlerinage à Jérusalem;
-la rencontre de la Mère et du Fils sur le chemin du Calvaire;
-le crucifiement;
-la descente de croix;
-la mise au tombeau.
D'abord célébrée dans l'ordre des Servites, il faut attendre en 1814 pour que
cette fête devienne universellement présentée
à l'ensemble de l'Église catholique par le pape Pie VII. --pape de 1800- 1823--
- Une page d'histoire concernant cette époque du pape Pie VII:
Cet épisode nous raconte l'hostilité montante provoquée par l'empereur Napoléon contre le souverain pontife...
il voulait inclure les États pontificaux dans son alliance continentale dirigée contre l’Angleterre :
''Votre Sainteté, dit-il au pape le 13 février 1806, est souveraine de Rome, mais j’en suis l’Empereur ;
tous mes ennemis doivent être les siens''...
Mais le Souverain pontife refuse
d’adhérer au blocus continental,
considérant que sa charge de pasteur universel lui impose la neutralité.
La répression impériale s'ensuivit et le ton alla aux menaces, les appliquant :
les États de l’Église sont bientôt réduits au patrimoine de saint Pierre (1806–1808).
Pie VII est forcé de démettre le cardinal Ercole Consalvi de ses fonctions de secrétaire d’État,
Rome étant occupée militairement (2 février 1808) ;
les États pontificaux sont annexés à l’Empire (17 mai 1809) ;
Le pape répond, le 10 juin 1809,
par une bulle d’excommunication Quum memoranda
où il sangle les ''voleurs du patrimoine de Pierre, usurpateurs, fauteurs, conseillants, exécutants »...
La riposte lui attire de nouvelles rigueurs.
À suivre pour cette page d'histoire...
En résumé
Le 19 janvier 1814, Napoléon, par sa situation politique de plus en plus difficile en Europe,
est forcé de restituer les États au pape.
Le 23 janvier, le pape quitte le château de Fontainebleau,
et les cardinaux libérés, (quelques-uns), mais d'autres encore exilés
dans quelques villes françaises jusqu'à la chute de l'empire.
Pie VII traverse la France, où de toute part les foules des villes et des campagnes accourent
et se mettent à genoux au bord de son chemin.
Après un bref séjour à Savone, après un séjour à Nice, puis à Bologne,
il rentre triomphalement à Rome le 24 mai 1814,
le portent avec sa voiture sur leurs épaules après avoir dételé les chevaux,
l'amenant jusqu'à la basilique Saint-Pierre.
Le souverain pontife s’empresse de rétablir le fidèle cardinal Consalvi dans ses fonctions de secrétaire d’État
qu’il avait dû abandonner en 1806 sous la pression de Napoléon. ...
Dans les décisions liturgique, Pie VII accorde en1814, la fête de Notre-Dame des Douleurs (15 septembre),
où elle est universalisée. De plus il institue une fête solennelle en l'honneur de la « Vierge secourable »
sous le titre de Notre-Dame Auxiliatrice, qu'il fixe à perpétuité au 24 mai,
jour anniversaire de son heureux retour dans la ville de Rome.
L'Église catholique, en la personne de son chef captif et exilé, venait donc
(lire la dissertation dans l'encadré précédent)
de traverser des heures douloureuses.
La pape voulut remercier ainsi celle qu'il avait beaucoup priée dans ce temps d'épreuves.
Les lectures ne cherchent pas seulement à nous faire compatir à la souffrance de cette mère
si durement éprouvées: elles veulent nous rappeler
que s'il n'y a qu'un seul Sauveur du monde,
Dieu, a voulu associer la Mère de son Fils à son œuvre de salut.
Jean est le seul évangéliste à nous avoir rapporté cette scène
où l'on voit Marie près de la croix de Jésus.
Celui-ci, voyant sa mère et près 'd'elle le disciple qu'il aimait, lui dit :
Femme, voici ton fils.
Puis il dit au disciple Jean : Voici ta mère.
Jean remplacerait Jésus auprès de sa Mère...
Au-delà d'une disposition qui visait assurément l'assistance terrestre de Marie,
en cette assignation l'évangéliste voit en la Vierge Marie
celle qui était destinée à devenir la mère de toute l'Église,
c'est-à-dire, de tous ceux qui seraient
plongés dans la fontaine de renaissance au baptême
que donne l'Église aux enfants de Dieu renaissant ainsi
de l'eau du sacrement et du feu de l'Esprit Saint.
- - -Homélie de saint Bernard: Pour le dimanche après l'Assomption.
« Le martyre de la Vierge nous est connu tant
par la prophétie de Siméon
que par le récit même de la Passion du Seigneur.
De l'enfant Jésus, ce vieillard disait :
Il sera un signe de division ;
et toi, disait-il à Marie, une épée transpercera ton âme.
Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé ton âme :
il n'aurait pu, sans transpercer celle-ci, pénétrer dans la chair du Fils.
C'est vrai : ce Jésus qui est le tien — qui est à tous, certes, mais à toi tout particulièrement —,
après avoir remis son esprit, ne fut pas atteint dans son âme par la lance meurtrière
sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle lui ouvrit le côté ;
mais c'est ton âme qu'elle transperça.
La sienne assurément n'était plus là mais la tienne ne pouvait s'enfuir.
Ton âme, c'est la force de douleur qui l'a transpercée,
aussi pouvons-nous très justement te proclamer plus que martyre,
puisque ta souffrance de compassion aura certainement dépassé
la souffrance qu'on peut ressentir physiquement.
N'a-t-elle pas été plus qu'une épée pour toi,
n'a-t-elle pas percé ton âme et atteint
jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, cette parole :
Femme, voilà ton fils ?
Ô quel échange ! Jean t'est donné en lieu et place de Jésus,
le serviteur à la place du Seigneur,
le disciple au lieu du Maître,
le fils de Zébédée à la place du Fils de Dieu,
un simple homme au lieu du vrai Dieu.
Comment l'écoute de cette parole ne transpercerait-elle pas ton âme pleine d'affection,
quand le seul souvenir de cette parole brise déjà nos cœurs, qui sont pourtant de roc et de fer ?
Ne vous étonnez pas, frères, qu'on puisse dire de Marie qu'elle a été martyre dans son âme.
S'en étonnerait celui qui aurait oublié comment Paul mentionne,
parmi les fautes les plus graves des païens,
le fait qu'ils ont été sans affection.
Un tel péché était bien loin du cœur de Marie ;
qu'il le soit aussi de ses modestes serviteurs.
Mais on dira peut-être :
ne savait-elle pas d'avance qu'il devait mourir ? — Sans nul doute.
N'espérait-elle pas qu'il ressusciterait aussitôt ? — Oui, assurément.
Et malgré cela elle souffrit de le voir crucifié ? — Oui, et violemment.
Qui donc es-tu, frère, et d'où vient ta sagesse,
pour que tu puisses t’étonner davantage de la compassion de Marie
que de la passion du fils de Marie ?
Lui a pu mourir dans son corps,
et elle, n'aurait-elle pas pu mourir avec lui dans son cœur ?
Voilà (dans la passion du Christ)
ce qu'a accompli une charité telle que personne n'en a éprouvé de plus grande ;
et voici dans la compassion de Marie ce qu'a accompli une charité
qui, après celle de Jésus, n'a pas son pareil. »
---.
Séquence
Stabat Mater dolorosa:
« La Mère douloureuse se tenait debout… »
« Debout, la Mère douloureuse
près de la croix était en larmes
devant son Fils suspendu.
Dans son âme qui gémissait, toute brisée,
endolorie, le glaive était enfoncé.
Qu'elle était triste et affligée,
la Mère entre toutes bénie,
la Mère du Fils unique !
Qu'elle avait mal, qu'elle souffrait,
la tendre Mère,
en contemplant son divin Fils tourmenté !
Quel est celui qui sans pleurer
pourrait voir la Mère du Christ dans un supplice pareil ?
Qui pourrait sans souffrir comme elle
contempler la Mère du Christ
douloureuse avec son Fils ?
Pour les péchés de tout son peuple
elle le vit dans ses tourments,
subissant les coups de fouet.
Elle vit son enfant très cher mourir
dans la désolation alors qu'il rendait l'esprit.
Daigne, ô Mère, source d'amour,
me faire éprouver tes souffrances
pour que je pleure avec toi.
Fais qu'en mon coeur brûle un grand feu
pour mieux aimer le Christ mon Dieu
et que je puisse lui plaire.
Ô sainte Mère, daigne donc graver
les plaies du Crucifié profondément dans mon coeur.
Ton enfant n'était que blessures,
lui qui daigna souffrir pour moi;
donne-moi part à ses peines.
Qu'en bon fils je pleure avec toi,
qu'avec le Christ en croix je souffre,
chacun des jours de ma vie !
Être avec toi près de la croix
et ne faire qu'un avec toi,
c'est le vœu de ma douleur.
Vierge bénie entre les vierges,
pour moi ne sois pas trop sévère
et fais que je souffre avec toi.
Que je porte la mort du Christ,
qu'à sa Passion je sois uni
que je médite ses plaies !
Que de ses plaies je sois blessé,
que je m'enivre de la croix et du sang de ton Enfant !
Pour ne pas brûler dans les flammes,
prends ma défense,
Vierge Marie, au grand jour du jugement.
Christ, quand je partirai d'ici,
fais que j'obtienne par ta Mère
la palme de la victoire.
Au moment où mon corps mourra,
fais qu'à mon âme
soit donnée la gloire du Paradis.
Amen. »
--------
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Ven 16 Sep 2022 - 10:21, édité 2 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Slovaquie: bientôt 200 ans
sous la protection de Notre-Dame des Sept Douleurs.
Ce 15 septembre 2022 marque la mémoire
de Notre-Dame des Douleurs pour l’Église universelle.
Être pèlerin avec la Vierge Marie
La foi de Marie «est une foi qui se met en route», a d’abord souligné le Souverain Pontife.
Après l’annonciation, elle reste humble et vit «ce don reçu comme une mission à accomplir»,
ce qui la met en route vers la maison de sa cousine Élisabeth.
«Et toute sa vie sera une marche à la suite de son Fils, comme première disciple,
jusqu’au Calvaire, au pied de la Croix.
Marie marche toujours»,
a fait remarquer le Pape.
Et François d’inviter les fidèles à rester eux aussi «toujours en pèlerinage à la recherche du Seigneur».
La marche permet de surmonter «la tentation d’une foi statique qui se contente de quelques rites ou de vieilles traditions».
«Au contraire, vous sortez de vous-mêmes, vous portez dans vos sacs les joies et peines,
et vous faites de la vie un pèlerinage d’amour vers Dieu et vers les frères.
Merci pour ce témoignage !»,
s’est exclamé le Saint-Père, exhortant chacun à ne pas s’arrêter.
«Lorsque l'Église s'arrête, elle tombe malade ; lorsque les évêques s'arrêtent, l'Église tombe malade ;
lorsque les prêtres s'arrêtent, le peuple de Dieu tombe malade»,
a-t-il ajouté.
Lumière dans les ténèbres
La foi de Marie est aussi «une foi prophétique».
«La prophétie d’Israël culmine en Marie parce qu’elle porte dans ses entrailles la Parole de Dieu faite chair,
Jésus qui réalise (…) le dessein de Dieu», a précisé François, et cela advient dans la douleur.
«N’oublions pas ceci : on ne peut pas réduire la foi au sucre qui adoucit la vie,
on ne peut pas, a rappelé le Pape. Jésus est un signe de contradiction».
Devant Lui, «on ne peut rester tiède et “jouer sur les deux tableaux”.
L’accueillir signifie accepter qu’il dévoile mes contradictions,
mes idoles, les suggestions du mal ; et qu’il devienne pour moi la résurrection,
celui qui toujours me relève, qui me prend par la main et me fait recommencer».
Le Saint-Père a invité les Slovaques à être eux aussi prophètes,
non pas en se montrant «hostiles au monde», mais des «signes de contradiction»
qui «sachent montrer, par leur vie, la beauté de l’Évangile».
Il s’agit pour cela de privilégier le dialogue, la vie fraternelle,
la solidarité, la préservation de la vie «là où règnent des logiques de mort».
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-09/pape-francois-slovaquie-messe-sastin-notre-dame-sept-douleurs.html
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
16 septembre
saint Corneille et saint Cyprien- – (mémoire)
saint Corneille pape 251- 253 –
- saint Cyprien né à Carthage v 210 - 258 14 septembre à Carthage -
Martyrs
---------------
-lectures : - 2 Corinthiens 4: 7-1; Jean 17: 11-19–
–bréviaire :
-2 LECTURES AU CHOIX :
-- -+---Lettre de saint Cyprien au pape saint Corneille /
OU : -- -+---Actes proconsulaires sur le martyre de saint Cyprien -
-----
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
Dans la liste des saints dont on fait mention dans la première prière eucharistique,
figurent Corneille et Cyprien. Ils ont été associés dans une même célébration
à cause de leur amitié et de leur action commune dans l'Église.
- prière eucharistique 1 :
- Prière Eucharistique I(Canon romain)
Après la préface et le Sanctus, le prêtre poursuit, les mains étendues
Père infiniment bon,
toi vers qui montent nos louanges,
nous te supplions
par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, Il joint les mains
d’accepter et de bénir X Il fait un signe de croix sur le pain et le calice puis étend les mains
ces offrandes saintes.
Nous te les présentons
avant tout pour ta sainte Église catholique:
accorde-lui la paix et protège-la,
daigne la rassembler dans l’unité
et la gouverner par toute la terre;
nous les présentons en même temps
pour ton serviteur le Pape N.,
pour notre évêque N.
et tous ceux qui veillent fidèlement
sur la foi catholique reçue des Apôtres.
Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs (de N. et N.)
et de tous ceux qui sont ici réunis,
dont tu connais la foi et l’attachement.
Il joint les mains, prie en silence, puis il reprend, les mains étendues:
Nous t’offrons pour eux,
ou ils t’offrent pour eux-mêmes et tous les leurs
ce sacrifice de louange,
pour leur propre rédemption,
pour le salut qu’ils espèrent;
et ils te rendent cet hommage,
à toi, Dieu éternel, vivant et vrai.
Textes propres: Dimanche, Noël, Pâques, p. suivante. Les autres variantes se trouvent à leur place dans le Propre.
Dans la communion de toute l’Église,
nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André,
[Jacques et Jean, Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu, Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul, Côme et Damien,]
et tous les saints.
Accorde-nous, par leur prière et leurs mérites,
d’être, toujours et partout,
fort de ton secours et de ta protection.COMMUNICANTES PROPRESLe dimanche
Dans la communion de toute l’Église,
en ce premier jour de la semaine,
nous célébrons le jour
où le Christ est ressuscité d´entre les morts;
et nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
De la Nativité du Seigneur jusqu´au 1er janvier inclus:
Dans la communion de toute l´Église,
nous célébrons (la nuit très sainte) - ou le jour très saint -
où Marie, dans la gloire de sa virginité,
enfanta le Sauveur du monde;
et nous voulons nommer en premier lieu
cette Vierge bienheureuse,
la Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
De la Veillée pascale jusqu´au 2e dimanche de Pâques inclus:
Dans la communion de toute l´Église,
nous célébrons (la nuit très sainte) - ou le jour très saint -
où ressuscita selon la chair
notre Seigneur Jésus Christ;
et nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André.
[Jacques et Jean,
Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu,
Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément,
Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul,
Côme et Damien,] et tous les saints.
Accorde-nous, par leur prière et leurs mérites,
d´être, toujours et partout,
forts de ton secours et de ta protection.
etc.
http://www.clerus.org/clerus/dati/2000-02/14-6/PrexEuch.rtf.html
Corneille mourut en exil en 253, après deux ans seulement d'un pontificat troublé par un schisme,
et victime des attaques de l’antipape Novatien (antipape mars 251 – 258 - -environ 7 ans).
- concernant l'hérésie novatienne:
Novatien né 220-258, il a été le 2e antipape dans l'histoire de l'Église. Il avait été ordonné par le pape Fabien (pape de 236-250, exécuté pendant la persécution sous Dèce... ). Novatien souhaitait devenir pape; mais ce fut Corneille qui fut élu pape lors d'un synode tenu à Rome réunissant 60 évêque qui validèrent son élection pontificale en automne 251; ils excommunièrent Novatien qui s'était fait élire par 3 évêques qu'il avait réussi à gagner pour se faire élire sans mandat officiel.. Il quitta Rome en 253 à la suite de la persécution de l'empereur Trébonien Galle. Il est à l'origine de l'Église novatianiste qui soutenait à sa suite son insistance à refuser la confession ceux qui étaient tombés dans l'idolâtrie quoique repentant; ils leur refusèrent toute possibilité d'absolution et de retour au sein de l'Église.
Quoique de retour à l'Église après avoir été réadmis, le novatianiste se perpétua, ayant fait des adeptes inconditionnels:
La suite cf en partie:
cliquer sur ce lien
-autre cf missel:
voir la fin du spoiler...
«Les novatiens soutiennent donc que l'on doit refuser l'absolution aux apostats,
et même à ceux qui, après leur baptême, sont tombés dans quelque péché grave,
tel que le meurtre ou l'adultère.
Ils finirent par être amenés, en suivant les déductions logiques (rigoristes) de leur doctrine,
à affirmer que l'Église n'a pas le droit de donner l'absolution aux criminels.
Novat, prêtre de Carthage, chassé d'Afrique par son évêque, Cyprien, se joignit à eux...
soutient les idées de Novatien et les fait partager à plusieurs de ses anciens fidèles d'Afrique.
Le rigorisme de Novatien trouve de nombreux adhérents qui se qualifient de cathares (= purs),
se vêtent de blanc, se séparent de la communion du pontife
et reconnaissent Novatien pour leur évêque.
Celui-ci déclare alors la nomination de Corneille irrégulière
et se fait consacrer évêque de Rome par trois évêques de village qu’il a fait boire (dit-on).
Corneille convoque un concile de 60 évêques,
qui se réunit à Rome en 251.
Novatien est excommunié, les évêques qui l'ont ordonné sont déposés
et on confirme les anciens canons touchant les lapsi (= ''tombés''). [ayant droit à l'absolution]-
On continue à recevoir à la pénitence publique ceux qui sont tombés
et qui témoignent du repentir,
et à réduire au rang rétrograde (et non pas excommuniés) de laïcs les évêques ou prêtres apostats.
Novatien, quant à lui, organise son Église, avec sa hiérarchie.
Il ajoute à sa doctrine que les prêtres ne peuvent remettre les péchés mortels et condamne les secondes noces.
Il adopte la doctrine du montanisme.
Les 2 sectes se fusionnent, et compteront des partisans jusqu'au VIIe siècle.
Il est difficile de discerner l'ampleur de leur dissidence (résorbée en bonne partie). Mais leurs idées firent l'affaire de têtes fortes et furent adoptées par l'une ou l'autre dissidence sans liens entre elles, dont beaucoup se convertirent.
AINSI donc: Le montanisme apparait au moment où l'Église s'organise en système.
Ces chrétiens rejetaient le clergé et toute hiérarchie,
pour mieux exalter le martyre.
Le mouvement fondait aussi son système de croyance sur la promesse de Jésus à ses disciples
de leur envoyer, après sa mort, le Paraclet, l'Esprit de vérité,
qui devait les conduire en toute vérité et demeurer éternellement avec eux
pour leur enseigner les choses qu'ils n'avaient pu comprendre auparavant dans leurs vies.
Cette tendance est toujours celle de toutes les sectes protestataires par la suite et d'aujourd'hui...
Montanus se présenta donc comme l'organe du Paraclet.
Il ne prétendait pas être le Paraclet en lui-même, mais être un médium humain en inspiration prophétique permanente.
Tout ce qu'il pense et dit vient de Dieu.
Les paroles qu'il proférait étaient non les siennes, mais toujours celles du Paraclet.
Ainsi, dans un fragment conservé par Épiphane (au ive siècle), et qui lui a été attribué, il déclare :
« Je suis venu non comme un ange ou un ambassadeur, mais comme Dieu le Père. »
...
Novatien quitte Rome en 253 lors de la persécution de Trébonien Galle.
On ne sait rien des circonstances de sa mort vers 258 ...
Il fut peut-être martyrisé... Ses écrits semblent conservé un bon équilibre d'orthodoxie.
L’Église novatienne a perduré jusqu’à sa fusion formelle
avec l’Église catholique au concile œcuménique de Nicée en 325 qui reçoit les novatiens (8e canon).
Toutefois, durant ce concile, un évêque novatien,
Arcesius, argumente pour prouver que l'on ne doit point admettre les grands pécheurs à la communion.
L'empereur Constantin s'écrie alors : ***
« Dresse une échelle, Arcesius, et monte au ciel tout seul ! »
Le novatianisme a des communautés florissantes aux IVe et Ve siècles :
en Occident, où Ambroise et Augustin ont affaire à lui,
et en Orient (Constantinople, Alexandrie).
Citations
Nous refusons la communion aux grands pécheurs, laissant à Dieu seul le pouvoir de leur pardonner. (Asclépiade, évêque novatien)
Les novatiens furent assez influents en Occident
pour que l’évêque Réticius d’Autun rédigeât contre eux un grand volume (315),
pour que le pape Innocent Ier (401 à 417) écrivît à leur sujet à l’évêque Victrice de Rouen,
pour que l’évêque Pacien de Barcelone dût s’en défendre,
pour que saint Ambroise consacrât son traité De pænitentiæ à réfuter leurs doctrines.
Constantin offrit dans un premier temps aux Novatiens des conditions leur facilitant la réconciliation
pour ensuite tenter d’exterminer ceux qui restaient,
mais, à la faveur des persécutions de Julien l’Apostat, ils purent se reconstituer.
Il fallut attendre le Ve siècle pour les voir disparaître d’Occident et le VIIIe siècle pour n’en plus entendre parler en Orient. http://missel.free.fr/Sanctoral/09/16.php »
Cyprien, né vers 210, nous est mieux connu.
Il est l'une des grandes figures de l'Afrique chrétienne des premiers siècles.
Il nous a laissé des lettres et des traités,
l'un en particulier sur l'unité de l'Église, cité au concile Vatican II.
Ancien avocat converti du paganisme, évêque de Carthage (dans la Tunisie actuelle),
par sa forte personnalité et sa valeur théologique,
il eut une influence considérable dans l'Église.
En ces temps troublés où la discipline ecclésiastique se cherchait encore,
son désir de l'unité l'amena à s'opposer un temps au pape.
Ce genre de tensions, si elles sont vécues dans la loyauté et la charité,
sont finalement fécondes.
Nous sommes encore au temps des persécutions.
Après des accalmies, elles reprennent.
Cyprien avait échappé à celle de Dèce. - Dèce empereur 249-251; -
Puis
l'empereur Valérien, - Valérien empereur 253-260-
d'abord tolérant, devint persécuteur à son tour.
Un édit décréta alors la mort pour le clergé.
Le proconsul fit arrêter Cyprien et lui dit:
— « Les très saints empereurs Valérien et Gallien ont daigné
m'adresser une lettre où ils prescrivent
que ceux qui ne reconnaissent pas la religion romaine doivent accomplir
cependant ses cérémonies. Que réponds-tu?»
Cyprien répond :
—«Je suis chrétien , évêque. Je ne connais d'autres dieux que le Dieu unique et vrai ..
C'est lui que je prie jour et nuit... Nous le prions pour tous les hommes.»
Pour cette fois, Cyprien ne fut qu'exilé. ((257))
Au bout d'un an il fut rappelé par un nouveau consul, et interrogé :
—«Es-tu Cyprien ?
— Je le suis.
— La volonté des très saints empereurs est que tu sacrifies.
— Je ne sacrifierai pas !
— Réfléchis.
— Exécute les ordres que tu as reçus.»
Cyprien fut décapité
après avoir fait donner au bourreau vingt-cinq pièces d'or.
La naissance au ciel des amis de Dieu vaut bien qu'on remercie ceux qui y contribuent !
C'était le 14 septembre 258.
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
---
----.
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences le mot de votre choix-
https://books.google.bj/books?id=lMw7AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
17 septembre
saint Robert Bellarmin- – (commémoraison)
né 1542 4 octobre Montepulciano - 1621 17 septembre Rome -
docteur de l’Église
---
-béatifié 13 mai 1923 par le pape Pie XI;
-canonisé 29 juin 1930 par le pape Pie XI;
-mis au rang de docteur de l’Église en 1931 par Pie XI-
-----
-théologien, écrivain et apologiste renommé, bien de son temps
pour répondre aux difficultés que l'Église rencontrât;
-le pape Clément VIII, dont il fût un conseiller,
le créa cardinal-prêtre en 1599, pour bien l'intégré aux rencontres ecclésiales
qui nécessitaient des hommes de talents;
-nommé par la suite archevêque de Capoue et consacré évêque en 1602,
il est rappelé à Rome en 1605 par Paul V;
- membre de la Sacrée congrégation de l'Inquisition romaine universelle,
il participe activement au procès de Giordano Bruno,
condamné le 17 février 1600;
- nous sommes au temps des controverse qu'avait enflammées
les théories astronomiques de Galilée;
- Il participa à l'étude commentée de la Vulgate de saint Jérôme;
- Il fut un grand exégète et rédigea aussi une grammaire hébraïque...
---.
- Lectures –2 Timothée 4: 1-5; Matthieu 5: 13-19 -
-bréviaire - -La montée de l'âme par saint Robert Bellarmin - .
« Seigneur, tu es doux et indulgent, plein de miséricorde:
qui donc refuserait de te servir de tout son cœur,
s'il a commencé à goûter, si peu que ce soit,
la douceur de ton autorité paternelle?
Qu'est-ce que tu ordonnes, Seigneur, à tes serviteurs?
Prenez sur vous mon joug, dis-tu. Et comment est-il, ton joug?
Mon joug est facile à porter, dis-tu, et mon fardeau, léger.
Qui donc ne porterait bien volontiers un joug qui n'accable pas, mais qui encourage;
un fardeau qui n'écrase pas, mais qui réconforte?
Tu as donc ajouté à juste titre :
Et vous trouverez le repos.
Et quel est ton joug qui ne fatigue pas mais donne le repos?
Eh bien, c'est le premier et le plus grand des commandements:
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur.
Qu'y a-t-il de plus facile,
de plus agréable, de plus doux
que d'aimer la bonté, la beauté,
l'amour que tu es parfaitement, Seigneur mon Dieu?
En outre, est-ce que tu ne promets pas une récompense
à ceux qui observent tes commandements plus désirables que l'or et plus doux que le miel du rayon ?
Oui, parfaitement, tu promets une récompense et une récompense infinie,
comme dit ton Apôtre saint Jacques:
Le Seigneur a préparé la couronne de la gloire à ceux qu'il aime.
Et qu'est-ce que la couronne de vie?
Un bien plus grand que ce que nous pouvons concevoir ou désirer.
C'est ainsi que parle saint Paul, s'inspirant d'Isaïe:
L'œil n'a pas vu, l'oreille n'a pas entendu,
le cœur de l'homme n'a pas imaginé
ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment.
Vraiment, il y a grand profit à garder tes commandements.
Non seulement le premier et le plus grand des commandements est profitable à celui qui y obéit,
non pas à Dieu qui le prescrit:
les autres commandements
perfectionnent l'homme obéissant,
le fortifient,
l'éduquent,
le mettent en valeur,
enfin le rendent bon et bienheureux.
Si tu es sage, comprends que tu as été créé pour la gloire de Dieu
et ton salut éternel, que là est ta fin, le centre de ton âme, le trésor de ton cœur.
Si tu parviens à cette fin, tu seras heureux;
si tu y manques, tu seras malheureux.
Estime donc que ton vrai bien, c'est ce qui te fait parvenir jusqu'à ta fin;
le vrai mal, ce qui te la fait manquer.
Succès et échec, richesse et indigence, santé et maladie, honneurs et ignominie, vie et mort:
le sage ne doit ni rechercher les choses pour elles-mêmes, ni les fuir pour elles-mêmes.
Si elles contribuent à la gloire de Dieu et à ton éternelle félicité,
elles sont bonnes et il faut les rechercher;
si elles y font obstacle, elles sont mauvaises et il faut les fuir. »
______________.
Robert-François Bellarmin né à Montepulciano en Toscane était le fils de
père et mère: Vincenzo Bellarmino et Cinthia Cervini sœur du cardinal Marcello Cervini,
futur pape Marcel II pape Marcel II.
– 222e pape quin'avait régné que quelques jours en avril 1555 –
Après avoir rejoint le collège récemment ouvert par les jésuites à Montepulciano
et envisagé d'être médecin, Robert Bellarmin demande officeiellemen d'entrer
à la Compagnie de Jésus le 20 septembre 1560.
Bonne décision de la part des Jésuites, Robert se montre brillant élève;
il fut dispensé du noviciat et fit avec succès les études au Collège romain.
À Louvain (c'est en Belgique)
il termina ses études et il passa du banc de l'élève pour devenir professeur.
Son activité essentielle qui le rendra célèbre, commence dès cette époque :
la défense de la foi catholique,
face aux thèses de la Réforme protestante.
.
Cette chaire de professorat il l'occupera durant douze ans.
Il va enseigner et écrire contre les déformations doctrinales des réformateurs.
Il le fit de telle sorte que ses adversaires loyaux
rendront eux-mêmes hommage à son érudition et à son ton digne et modéré.
Dans le feu des passions d'alors, cela mérite d'être souligné
et d'être mis au compte de la sainteté qu'on lui reconnaissait.
Ses deux ouvrages principaux,
les Controverses
et
le Petit Catéchisme
auront une diffusion extraordinaire en son temps, et une influence durable.
cliquer sur le lien:
http://jesusmarie.free.fr/robert_bellarmin.html
Son Catéchisme sera traduit en une cinquantaine de langues.
-une fois rendu peut être mis en pdf pour chercher pas occurrences:
https://books.google.ca/books?id=R7LavQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Ses talents de controversiste, qui en ont fait un homme célèbre
— « le plus grand petit homme de la terre », disait un cardinal,
faisait allusion à sa petite taille —
Ses autres activités:
Créé cardinal par Clément VIII –231e pape 1592- 1605-
—(Robert Bellarmin faillit par deux fois devenir pape)
il avait été nommé évêque de Capoue.
Résidant peu de temps dans son diocèse:
le pape a avait besoin à la curie.
Des tâches délicates lui furent confiées dans plusieurs domaines.
Malgré sa célébrité il demeurait humble, reconnu bon exemple pour les fidèles
il servait bien de modèle à l'amour de Dieu et du prochain.
D'autres de ses œuvres montrent en Robert Bellarmin un homme d'intense vie intérieure.
L'ascèse et la prière contribuèrent aussi au profil exigé à la sainteté.
Une sainteté que le peuple romain louangerait dès l'annonce de son agonie.
Une foule en pleurs vint auprès du mourant.
Le pape Grégoire XV se déplaça. - 234e pape1621- 1623-
Il mourut à 78 ans.
Son corps repose près de celui de saint Louis de Gonzague -son fils spirituel- --né 1568- 1591 fête 21 juin--
dont il avait été le confesseur.
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim 18 Sep 2022 - 15:30, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
17 septembre
sainte Hildegarde- – ( )
née 1098 16 septembre- 1179 17 septembre -
docteur de l’Église
---
Lectures –-
-au bréviaire - -- -
----
----.
-béatifiée en 1244 par le pape Innocent IV;
-canonisée 10 mai 2012 par le pape Benoît XVI;
-mis au rang de docteur de l'Église 7 octobre 2012 par Benoît XVI-
---.
Hildegarde est la dixième enfant d'une famille noble du Palatinat;
et ses parents, père et mère sont Hildebert et Mechtilde (Mathilde),
les biographies en déduisent qu'ils sont issus du comté de Spanheim.
Ce sont ses parent qui la vouent dès sa naissance au service de Dieu.
Hildegarde révèle avoir reçu les premières visions dans la petite enfance :
Elle dit:
« Dans la troisième année de mon âge j'ai vu une telle lumière
que mon âme en a été ébranlée,
mais à cause de mon enfance je n'ai rien pu en dire ».
Son âme vivait bien à l'abri de tout regard, ses premières expériences mystiques...
Elle est, à l’âge de huit ans, comme il est d'usage assez courant à l'époque,
offerte à l’état religieux de l'ordre de saint Benoît, les bénédictines;
les enfants ainsi offertes devaient recevoir une formation humaine et chrétienne appropriée,
et elle fut ainsi confiée aux soins de la veuve consacrée Uda de Göllheim,
successivement par de Jutta von Sponheim --née 1092- 1136 (béatifiée) fête 22 décembre--
anachorète retirée en clôture dans le monastère bénédictin de Disibodenberg
-monastère qui avait été fondé au 7e siècle par Saint Disibod --né 619-700 fête 8 juillet --
qui vint d’Irlande y chercher la solitude.
constuit sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence.
Vers l'âge de 15 ans, Hildegarde reçut le voile des mains de l’évêque Othon de Bamberg
qui, de 1112 à 1115, avait remplacé l’archevêque Adalbert de Mayence fait prisonnier de l'empereur Henri V.
Hildegarde deviendra Abbesse à la mort de la précédente mère-abbesse Judith, en 1136.
Elle gouverne dès lors la partie réservée aux moniales de ce monastère double;
l'abbaye de Disibodenberg, avait la double autorité d'un Abbé et d'une Abbesse;
plus tard le transfert des moniales se fera nécessaire par l'afflux des vocations,
à Rupertsberg, au confluent du Rhin et de la Nahe, près du petit port de Bingen.
ne pourra pas être mis en pdf- quelques bribes aperçues...
https://books.google.ca/books?id=PTVMDwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
________________________.
Le 7 octobre 2012, le pape Benoît XVI a déclaré sainte Hildegarde de Bingen docteur de l’Église.
Elle fut une visionnaire,
poétesse,
musicienne,
médecin... (elle parle des remèdes par les plantes, remèdes que Dieu donne dans la nature... ... )
Consacrée à Dieu depuis son enfance, elle est considérée, aujourd’hui,
comme le plus grand écrivain féminin du Moyen Âge.
La connaissance encyclopédique des remèdes et des arts
NE DOIT PAS nous faire oublier qu’elle fut d’abord et avant tout, pour l'Église,
une grande théologienne bénéficiant non tant d’une science apprise que
d’une science infuse
à partir de visions qu’elle recevait directement de Dieu.
Malgré ses réticences, elle finira par les transcrire avec les encouragements
des plus hautes autorités spirituelles de son temps.
Parmi ses écrits, le documentaire s’intéresse plus particulièrement
au Scivias,
au Livre des mérites de la vie
et au Livre des œuvres divines,
dont les enluminures, réalisées après sa mort, donnent à voir un peu de cette
« Lumière vivante » qui l’accompagnait sans cesse.
- KTO/
SUNSET PRESSE 2020 -
---------.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 19 Sep 2022 - 10:53, édité 2 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
18 septembre
saint Joseph de Copertino- – ( )
née 1603 17 juin- 1663 18 septembre -
-béatifié 1753 24 février par le pape Benoît XIV;;
-canonisé 1767 16 juillet par le pape Clément XIII-
----.
Lectures –-
-au bréviaire - -- -
----
----.
Saint Joseph de Copertino, son nom de baptême:
Joseph Marie Desa est né dans la région des Pouilles au talon de Italie.
Son père, Joseph Desa, un charpentier, mourut avant la naissance de son fils,
laissant ainsi sa veuve, Francesca Panara, enceinte de Joseph avec des dettes impayées.
Elle sera chassée de son logis; ses meubles, saisis par les huissiers.
Elle mettra son enfant au monde dans une étable.
À l'âge de cinq ans, il était d'une telle piété:
le corps immobile et les yeux levés vers le ciel:
ce qui est rare pour un enfant ordinaire,
sûrement mystérieux pour une âme mystique, possible même chez un enfant.
Joseph n'avait pas la vivacité intellectuelle, et longtemps il cherchera
à se faire accepter dans les communautés religieuses...
Il semblait plutôt inexercé à quelque habileté que ce soit;
inexpert il semblait porté à une muette rêvasserie,
tellement que son entourage le nomma ''a bocca aperta'' -bouche bée-.
Mais d'une telle piété, qu'il faisait beau à regarder.
Il apprit tout de même le métier de cordonnier.
À 17 ans, à l'exemple de deux de ses oncles qui étaient devenus franciscains,
Joseph se présenta chez les franciscains conventuels de Naples,
mais on ne l'admit pas à cause de sa pauvreté intellectuelle.
Les Frères mineurs capucins l'intégrèrent aux frères lais.
Il était si maladroit dans les travaux qu'on lui confiait
qu'ils le congédièrent au bout de huit mois.
On lui reprochait ses extases comme étant des rêveries...
parce qu'il il ne parvenait pas à assumer ses tâches.
Sa mère persuada son frère Jean Donato, franciscain conventuel,
et Joseph fut reçu au couvent de la Grottella au hameau de Balsorano,
près de Copertino, où il fit profession comme frère convers.
On le chargea de s'occuper de la mule du couvent.
Conscient de ses maladresses , il s'appelait lui-même ''frère âne''.
Mais sa piété, son obéissance, ses austérités l'avantageaient...
Il put faire des études et devenir prêtre.
Ses extases n'avaient pas cessées.
Pour cette raison on lui disait plaisamment qu'il n'était guère ''sortable''.
Ces extases attirèrent l'attention du Saint-Office.
Ses examinateurs n'étaient pas habitués à reconnaître ces dons mystiques.
Il lui fut demandé de se présenter devant le Saint-Père Urbain VIII,
qui put bénéficier de le voir en état d'extase:
il le comprit mieux que les inquisiteurs.
Il continua à susciter le doute de certains membres de la congrégation romaine.
En 1653, on le mit à l'écart de sa communauté.
Il faut bien dire que ces grâces mystiques ne facilitaient pas la vie communautaire
(sa messe, comme pour Padre Pio qui lui est postérieur, durait habituellement deux heures).
Cependant sa célébrité allait lui aider: de grands personnages venaient le consulter.
Dans son ordre, on finit par reconnaître qu'il s'agissait d'un saint,
comme ce sera le cas trois siècles plus tard pour cet autre mystique Padre Pio...
Un mot d'un autre pape, Alexandre VII, montre une attention particulière pour ce saint...
Lorsque ses frères en religion voulurent le faire revenir à leur couvent d'Assise,
il refusa en ces termes : «Non, c'est assez d'un saint François à Assise.»
Joseph de Copertino mourut le 17 septembre 1663 à Osimo, près de Lorette.
Ses pieds avaient tant de fois quitté le sol au cours de ses extases,
que l'on peut bien imaginer que son âme s'envola facilement vers le ciel.
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=j6JfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
19 septembre
saint Janvier (commémoraison)
né v 270 - v 305 près de Pouzzoles,
lors de la grande persécution de Dioclétien-
-
-né et enterré sur le territoire de Naples-
-évêque de Bénévent -
- patron de Naples -
-
-lectures – - Sirac le Sage 2 : 1-11; Matthieu 24 : 4-13 -
-Office des lectures- - Homélie de saint Augustin pour l’anniversaire de son ordination épiscopal,-
---------
Ce saint est fêté comme martyr. Évêque de Bénévent, en Campanie,
il a été mis à mort pour sa foi, avec six autres chrétiens, vers 305:
Festus, diacre,
et Desidorius (Didier), lecteur de l'Église de Bénévent,
Sossius, diacre de Misène,
Proculus, diacre de Pouzzoles,
et deux laïcs de cette ville, Eutychès et Acutius.
Enterré sur le territoire de Naples,
sa célébrité est due à un phénomène étonnant,
concernant son sang, conservé
dans la cathédrale, Notre-Dame-de-L'Assomption de Naples -
_________
Saint Janvier né vers 270 à Naples est le descendant d’une ancienne famille romaine patricienne,
la Gens Januari. Il a été ordonné prêtre puis élu évêque de Bénévent en 302.
Vers 303-304, au début de la grande persécution de Dioclétien,
deux de ses diacres, Sosius diacre de Misène
- … dans l'évêché de Bénévent fêté seul aussi 19 septembre. -
et Proculus, diacre de Pouzzoles,
- … dans l'évêché de Bénévent fêté seul aussi 18 octobre -
furent arrêtés avec deux laïcs, de cette ville, Eutychès
et Acutius.
et jetés dans les prisons de Cumes
-Cumes- Cumes (en italien : Cuma ; en grec : Κύμη ou Κύμαι)
est une ancienne cité dite de la Grande-Grèce par les Grecs,
située au bord du golfe de Gaète (mer Tyrrhénienne),
à 12 km à l'ouest de Naples, en Campanie.
C'est aujourd'hui une zone archéologique de première importance,
qui présente des vestiges nombreux et variés,
dont le plus illustre est l'antre de la Sibylle. -
par Dragonce (Dragontius), proconsul de Campanie.
- La fonction de proconsul dans la Rome antique correspond à la
notion actuelle de gouverneur. -
En 305, lorsque Constance et Galère - empereurs 305-306 / 305-311 -
succédèrent à Dioclétien et Maximien, - empereurs 284-305 / 286-305 -
Dragonce fut rappelé à Rome
et remplacé par le proconsul Timothée
et les chrétiens
emprisonnés à Cumes furent relâchés.
Apprenant cette libération, saint Janvier, qui avait partagé la douleur des prisonniers,
quitta son diocèse accompagné
du diacre Festus et du lecteur Desiderius
pour venir partager leur joie. Ils se rejoignirent dans une église
aux environs de Pouzzoles
et l’évêque, assisté de Sosius et Proculus
y célébrait la messe quand il se fit au-dehors un grand bruit,
suivi d’un long silence : une voix lisait le décret de persécution
de Dioclétien que Timothée avait remis en vigueur.
À la sortie de l’église, Janvier guérit une de ses parentes paralytique
et lui confia les deux burettes
qui lui servaient à célébrer la messe ;
alors, avec ses compagnons et la foule, il se rendit à Nola
lors d’une marche qui parut un triomphe.
Mais Timothée l’attendait sur la place de Nola et l’interrogea.
Condamné à mort à l’issue de cet interrogatoire,
saint Janvier sortit indemne du bûcher où on l’avait précipité ;
il fut alors fouetté au sang et jeté en prison
avec Sosius,
Proculus,
Eutyche,
Acuce (Acutius)
Festus
et Desiderius.
Puis les sept condamnés furent menés à l’amphithéâtre de Pouzzoles
(voir -de plus sur recherche Google vue aérienne Maps.Google :
Forum de Solfatara [archive]),
cliquer sur ce lien: CARTE INTERACTIVE-
aussi faire défiler la colonne de photos et explications à gauche du site:
https://mapcarta.com/fr/28375806
pour être donnés en pâture aux fauves
mais les lions, les tigres et les hyènes,
bien qu’affamés, se couchèrent à leurs pieds…
Timothée, pris d’un coup de sang, en perdit la vue mais Janvier la lui rendit…
Devant ce miracle, 5000 des 30000 spectateurs présents
demandèrent à être baptisés par le saint ;
Timothée, quelque peu agacé, ordonna alors qu’on
coupe la tête de Janvier, Proculus et Sosius et rentra dans son palais à Nola.
Les deux diacres furent aussi décapités le 19 septembre 305
dans le forum proche du volcan Vulcano de Pouzzoles
-Après le Vésuve, il est le second grand volcan
actif à proximité immédiate de Naples.
puis il en fut de même pour Janvier après que le saint
eut demandé, ordonné et prié le bourreau,
car ce dernier ne trouvait plus de forces pour faire sa funeste besogne ;
ainsi revigoré, le bourreau coupa non seulement la tête du saint
mais également un de ses doigts.
Le bourreau et les hommes de troupe, partis faire leur rapport à Timothée,
l’auraient trouvé dans son palais pillé et déserté :
le proconsul n’était plus qu’un cadavre informe et pourri…
et le bourreau et ses comparses auraient péri asphyxiés
par les émanations pestilentielles qu’exhalait le corps de Timothée.
La nuit qui suivit le martyre,
la parente paralytique que Janvier avait soignée
(la tradition cite sa nourrice Eusébia )
recueillit du sang de l’évêque martyr avec une éponge,
comme il était d’usage à l’époque, et en remplit les deux fioles
- procession de son sang et de ses reliques:
- Entre 413 et 431, les reliques du martyr furent transportées
dans la banlieue de Naples à la catacombe qui porte son nom
et qui est, sans conteste,
le plus important des cimetières paléo-chrétiens en dehors de Rome.
Dès cette époque, saint Janvier était honoré
comme le protecteur de la ville de Naples,
qui à travers les âges a toujours recouru à lui aux heures de dangers,
spécialement lors des éruptions dévastatrices du Vésuve.
Vers 831, un prince de Bénévent s'empara des reliques du saint et les emporta,
mais en 1497 on les rapporta à Naples,
où elles sont vénérées dans la cathédrale.
À cette date il y avait déjà un siècle qu'on faisait état
du célèbre «miracle du sang de saint Janvier » (attesté depuis 1389).
Dès le haut moyen âge, le culte du saint martyr
avait largement dépassé les frontières de la Campanie.
Il a gagné tous les continents.
L'un des plus beaux sites du monde,
la baie de Rio de Janeiro, atteste sa popularité en Amérique latine.
qui avaient servi à Janvier à célébrer sa dernière messe
puis elle emmena les ampoules chez elle, à Antignano à Naples.
Un aveugle de Pouzzoles à qui saint Janvier avait rendu la vue à l’issue de son martyre
récupéra la tête, le corps et le doigt du martyr
et les plaça dans un coffre qu’il emporta à l’Agro Marciano (Fuorigrotta) à Naples ;
puis, le corps fut ultérieurement transféré dans la catacombe
dite de saint Janvier, toujours à Naples.
Selon la tradition, cela se serait passé le samedi précédant un premier jour de mai au début du 4e siècle. Ce jour-là, sur le chemin de Capodimonte, lorsque la relique passa à Antignano,
la femme plaça les ampoules près du corps et le sang desséché du saint se liquéfia.
Selon une autre tradition, c’est le pape Jean 1er qui fit placer les restes du saint
dans cette catacombe au début du 5e siècle.
--------------------
NOTE: -une fois rendu, transférer en pdf afin de chercher par occurrences saint Janvier-
https://books.google.ca/books?id=8BgNU6DXlWgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
20 septembre
saint Jean-Charles Cornay ()
né 1809 27 février- 1837 20 septembre au Tonkin -
martyr au Tokin, Vietnam
-Le Tonkin, orthographié parfois Tongkin ou Tong-king,
est un nom jadis utilisé pour désigner la partie septentrionale du Viêt Nam actuel.
Localement, le Tonkin est connu sous la dénomination de Bắc Bộ (北圻),
signifiant « frontière nord ».
Les géographes chinois l'appelaient en vietnamien Drang-ngaï,
soit le « royaume du dehors »
par opposition à la Cochinchine, Drang-trong ou « royaume intérieur ».
À partir de 1884, le nom devient celui d'un protectorat français,
l'une des six composantes de l'Indochine française.-
---
-déclaré vénérable le 19 juin 1840 par le pape Grégoire XVI;
- inscrit au martyrologe le 2 juillet 1899 par Léon XIII;
-béatifié le 27 mai 1900 par le pape Léon XIII ;
-canonisé le 19 juin 1988 par le pape Jean-Paul II
-parmi les 117 martyrs du Viêt Nam Jean-Charles Cornay
est le 19e de la liste officielle des Martyrs de l'Église Catholique au Viêt Nam-
Il est fêté aussi le 24 novembre lors de la fête commune des Martyrs du Viêt Nam-
------------
-lectures – - -
-Office des lectures- - - -
---------
Jean-Charles est né de père et mère: Jean-Baptiste Cornay et Françoise Mayaud.
Il est le 3e enfant de trois sœurs et d'un frère:
en rangs:
Élisabeth -1804-1871-
Olympe -1806-1888-
Jean-Charles -1809-1837-
Eugène -1817-1893)-
et Louise 1821-1890-.
Ils ont tous été élevés dans le respect de la foi catholique.
Jean-Charles a été baptisé le 3 mars 1809 en l'église Saint-Pierre-du-Marché de Loudun;
son parrain, son oncle, Henri Mayaud et sa marraine sa tante Thérèse Cornay.
Il étudia d'abord au collège Saint-Louis de Saumur,
puis au Petit-Séminaire - collège des Jésuites de Montmorillon-
et ensuite au Grand Séminaire de Poitiers.
Il était un bon, humble et de caractère paisible.
Il est tonsuré le 1er juin 1828 en la chapelle du Grand Séminaire de Poitiers,
il reçoit les ordres mineurs le 14 juin 1829 en la même chapelle,
et le Sous-Diaconat le 6 juin 1830 en la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Poitiers.
Dès cette année-là malgré les réticences de sa famille,
Jean-Charles choisit de s'inscrire au séminaire des Missions Étrangères de Paris.
Son passage y fut bref en ce séminaire.
Nous somme en un temps d'insécurité. La révolution de Juillet,
est en somme la deuxième révolution française, après celle de 1789.
Elle porte sur le trône un nouveau roi, Louis-Philippe 1er, à la tête d'un nouveau régime,
la monarchie de Juillet, qui succède à la Seconde Restauration.
Cette révolution se déroule sur trois journées, les 27, 28 et 29 juillet 1830, dites « Trois Glorieuses ».
Le séminaire est pris comme cible. Dans une lettre il écrit:
« Hier on a pénétré dans notre séminaire et l'on a affiché sept ou huit billets
portant Mort aux Jésuites de la rue du Bac, et un poignard comme signature ».
Les étapes de sa formation se poursuivent.
En 1831, il est ordonné diacre.
Cette même année, on lui demande de remplacer un autre missionnaire.
Sa destination qui devait être Seu-Tchouan en Chine à 2 000 km de la côte;
il débarqua à Macao après six mois de voyage.
Il devait attendre une autre embarcation;
mais les deux guides qui devaient venir à sa rencontre,
pour lui faire remonter le Yang-Tsé-Kiang afin de gagner le Sichuan,
ne se sont jamais présentés.
Jean-Charles gagne le Tonkin
qui est à cette époque
en pleine persécution en cette année de 1831.
Il sera ordonné prêtre le 26 avril 1834, en secret, par Mgr Joseph Havard, à Hanoï,
après un voyage sur le fleuve Rouge avec un déguisement chinois.
N'ayant aucun espoir de rejoindre la Chine, il choisit demeurer au Tonkin.
Malgré son ministère exigeant, il demeura toujours calme, et même joyeux,
malgré sa santé de plus en plus précaire:
il avait notamment des problèmes ophtalmiques.
La persécution, l'obligeait à changer d'endroits constamment.
En 1837, il fut arrêté suite à une dénonciation:
il est accusé d’être le chef d’une secte désirant renverser le régime,
et de fomenter une rébellion. Il est fait prisonnier.
Attaché à une cangue puis mis en cage;
il subissait ses épreuves en chantant.
Il écrira: « Après cinquante coups on m'a délié.
En arrivant à la prison, j'ai chanté le Salve Regina, le chant à la Vierge ».
Nous te saluons, Reine, mère de miséricorde,
vie, douceur et notre espoir, nous te saluons !
vers toi nous crions, fils d’Eve exilés,
vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Eh bien donc, ô notre avocate,
ces yeux miséricordieux qui sont les tiens, tourne-les vers nous !
Et Jésus, le fruit béni de ton sein,
après cet exil, montre-le nous,
ô clémente, ô bienveillante, ô douce Vierge Marie !
Par décret de l’Empereur Minh Mang, il est condamné à être taillé en morceaux :
avoir les membres puis la tête coupés, sa tête sera exposée trois jours puis jetée au fleuve.
La sentence du roi était ainsi libellée :
«Le nommé Cornay, du royaume de France, est coupable,
comme chef de fausse secte, de vivre caché dans notre royaume
et d'être chef de révolte.
L'édit souverain ordonne qu'il soit haché en morceaux
et que sa tête, après avoir été exposée durant trois jours,
soit jetée dans le fleuve.»
Dans la notice du 18 décembre (fête Bienheureux catéchistes de Tonkin)
sa constance et son courage ont été suivis par les catéchistes
de la mission qui subiront le même sort et parviendront à la même gloire.
Le 20 septembre 1837, mercredi appelé “des Quatre-Temps“,
il est décapité puis ensuite démembré totalement près de la citadelle de Son-Tây,
qui se trouve non loin de Hanoï. Sa tête sera ensuite jetée dans le fleuve.
Au milieu de ses épreuves il a écrit :
« Le Seigneur est fidèle : il attend de nous une confiance totale en ses promesses ».
Il avait écrit à ses parents:
"Lorsque vous recevrez cette lettre, mon cher père, ma chère mère,
ne vous affligez pas de ma mort; en consentant à mon départ,
vous avez déjà fait la plus grande partie du sacrifice".
Ses restes reposent en l'église Saint-Jean-Charles Cornay de Chieu-Ung.
Son martyre détermina la vocation, entre autres,
de saint Théophane Vénard --1829-1861 fête 2 février--
voir antérieurement:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p90-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#478490
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
21 septembre
saint Matthieu (fête)
né 1er siècle Galilée- v 71 soit en Éthiopie, ou soit en Turquie (Hiérapolis) -
------------
-lectures – Éphésiens 4 : 1-13; Matthieu 9 : 9-13 -
-bréviaire : - De la lettre de saint Paul aux Éphésiens 4 : 1-16. Bâtir le corps du Christ dans l’unité-- . .-
-- - - Homélie de saint Bède le Vénérable. Matthieu se leva et suivit Jésus. -
---------
- Homélie de saint Bède le Vénérable. Matthieu se leva et suivit Jésus. :
« Jésus vit un homme assis au bureau de la douane ; son nom était Matthieu.
''Suis-moi'', lui dit-il. Il le vit non pas tant avec les yeux du corps
qu’avec le regard intérieur de sa miséricorde. ~
Il vit le publicain, et parce qu’il le vit d’un regard qui prend pitié et qui choisit,
il lui dit : Suis-moi, c’est-à-dire imite-moi.
En lui demandant de le suivre, il l’invitait moins à marcher derrière lui qu’à vivre comme lui ;
car celui qui déclare demeurer dans le Christ
doit
marcher dans la voie où lui, Jésus, a marché. ~
Matthieu se leva et le suivit.
Rien d’étonnant que le publicain, au premier appel impérieux du Seigneur,
ait abandonné sa recherche de profits terrestres et que, négligeant les biens temporels,
il ait adhéré à celui qu’il voyait dépourvu de toute richesse.
C’est que le Seigneur qui l’appelait de l’extérieur par sa parole
le touchait au plus intime de son âme
en y répandant la lumière de la grâce spirituelle.
Cette lumière devait faire comprendre à Matthieu que celui qui l’appelait
à quitter les biens temporels sur la terre
était en mesure de lui donner dans le ciel un trésor incorruptible. ~
Comme Jésus était à table à la maison,
voilà que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent s’attabler avec lui et ses disciples.
La conversion d’un seul publicain ouvrit la voie de la pénitence
et du pardon à beaucoup de publicains et de pécheurs. ~
Beau présage en vérité :
celui qui devait être plus tard Apôtre et docteur parmi les païens
entraîne à sa suite, lors de sa conversion, tout un groupe de pécheurs sur le chemin du salut ;
et ce ministère de l’Évangile qu’il allait accomplir après avoir progressé dans la vertu,
il l’entreprend dès les premiers débuts de sa foi. ~
Essayons de comprendre plus profondément l’événement relaté ici.
Matthieu n’a pas seulement offert au Seigneur un repas corporel dans sa demeure terrestre;
il lui a bien davantage préparé un festin dans la maison de son cœur par sa foi et son amour ;
comme en témoigne celui qui a dit :
Voici que je me tiens à la porte, et je frappe :
si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui et je prendrai mon repas avec lui, et lui avec moi. ~
Nous ouvrons notre porte pour le recevoir à l’appel de sa voix
lorsque nous donnons notre libre assentiment à ses avertissements intérieurs ou extérieurs
et quand nous mettons à exécution ce que nous avons compris que nous devions faire.
Et il entre pour manger, lui avec nous et nous avec lui,
parce qu’il habite dans le cœur de ses élus,
par la grâce de son amour ;
ainsi il les nourrit sans cesse par la lumière de sa présence
afin qu’ils élèvent progressivement leurs désirs,
et lui-même se nourrit de leur zèle pour le ciel
comme de la plus délicieuse nourriture. »
Matthieu est l'auteur du premier évangile,
dont nous disposons maintenant, parce que l'Église l'a choisi,
comme il se doit de provenir d'elle ce qu'elle rendît officiel...
-lecture de ce jour: Matthieu 9: 9-13:
«Étant sorti, Jésus vit, en passant, un homme assis au bureau de la douane, appelé Matthieu,
et il lui dit : " Suis-moi ! " Et, se levant, il le suivit.
10- Comme il était à table dans la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs
vinrent se mettre à table avec Jésus et ses disciples.
11- Ce qu'ayant vu, les Pharisiens disaient à ses disciples :
" Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? "
12- Mais lui, qui avait entendu, dit : " Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin,
mais les malades.
13- Allez donc apprendre ce que signifie :
C'est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice.
En effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. "»
Il habitait la ville de Capharnaüm.
Les évangélistes nous ont présenté le personnage et ont relaté sa conversion.
Matthieu, appelé aussi Lévy (Lévi) , était publicain.
collecteur des impôts pour l'occupant romain;
et comme les autres collecteurs d'impôt il s'arrangeait pour combler son compte.
Ces publicains étaient considérés comme des pécheurs publics et très mal vus de la population,
qui trimait dur pour gagner leur vie et celle de leurs familles.
Les pharisiens disent aux Apôtres:
Votre Maître mange avec les publicains et les pécheurs.
Cette conversion inspire l'admiration de la force de conversion qui émane de Jésus
dont les premiers appelés-choisis répondent par la spontanéité d'un caractère absolu.
En passant devant le bureau de Lévy, Jésus lui dit:
Suis-moi.
L'homme, alors, se lève, quittant tout, et il le suivit.
Les autres Apôtres en sont étonnés eux-mêmes: ils ont dû réagir à ce choix pour le moins inattendu ?
À ce stade de leur formation, leur étonnement n'a pas dû être très différent
de celui des scribes et des pharisiens.
Cependant par la suite ils ont vite compris ce que dira aussi saint Paul sur l'unité,
qui doit se construire entre tous les hommes, et non seulement,
mais leur compréhension ira en grandissant, car Paul aussi avait été un choisi, tout comme chacun d'eux,
et que tous les hommes, par leur enseignement, auront à comprendre:
quel que soit leur passé, tous seront cimentés à la même charité.
Matthieu, après sa conversion-éclair ne reviendra jamais en arrière.
Sa réponse à l'appel du Seigneur s'approfondira.
Comme pour la plupart des Apôtres,
nous ne savons rien de son itinéraire pas-à-pas, après l'Ascension.
Les traditions divergent à ce sujet.
Mais il avait cette force qui le fit écrire afin que l'Église recueille le témoignage:
On lui a attribué l'évangélisation
de l'Éthiopie,
de la Perse,
de la Syrie...
et de l'Irlande
Dans l'iconographie il est représenté par l'animal en forme d'homme.
Allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel 1 : 10-14 -
parce qu'il commence son évangile par la série des ancêtres de Jésus.
Il est devenu, tout naturellement, le patron des financiers et des percepteurs.
Car évidemment, les professions où l'on brasse de la monnaie ne sont pas toutes malhonnêtes,
même si celle des publicains n'était guère honorable.
Nous pouvons par ailleurs demander à Matthieu-Lévy de nous aider
à acquérir la liberté du coeur vis-à-vis de l'argent.
Il est fêté le 16 novembre dans l'Église orthodoxe.
----
Quand a été rédigé l’Évangile selon Matthieu ?
À quel public était-il destiné ?
Comment est-il construit ?
Matthieu s’adresse surtout à des chrétiens d’origine juive,
de plus en plus rejetés des synagogues.
Ses nombreuses références aux Écritures
signifient que Jésus est bien le messie
annoncé par les prophètes.
Le texte s’organise autour de cinq grands discours,
entrecoupés de rencontres et de miracles
qui appuient les paroles du Christ.
1. La sermon sur la montagne, qui résume l’enseignement de Jésus sur les fondements de la vie chrétienne (chapitres 5 à 7).
2. L’envoi en mission des disciples, qui aborde la question des difficultés du témoignage (ch. 10).
3. Le discours en paraboles sur le Royaume de Dieu, qui appelle à la vigilance, à l’espérance et à la tolérance (ch. 13).
4. Le discours sur l’humilité, qui explique comment vivre en disciple de Jésus. Il insiste sur la prière et le pardon (ch. 18).
5. Le discours sur la fin des temps, qui évoque la persécution et la nécessaire persévérance (ch. 24 à 25).
L’Évangile se clôt sur l’envoi en mission des disciples à toutes les nations .
L’annonce du Royaume s’élargit désormais aux païens.
LISTE dates DES ÉCRITS des 4 évangiles:
Livres Thèmes dates
composition:
Matthieu Jésus, le messie attendu d’Israël 80-90
Marc la vie de Jésus 70
Luc Jésus, attentif aux pauvres
et aux exclus attribué 80-90
Jean Jésus, l’envoyé du Père
sauveur du monde 90-100
Actes des Apôtres, Luc Histoire des
premiers chrétiens 80-90
---.
---.
À Suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
22 septembre
saint Maurice (commémoraison)
et ses compagnons martyrs
né 3e siècle Thèbes-- 286 (287) Agaune, Alpes pennines-
(Thèbes est le nom grec de Ouaset) Égypte
------------
-lectures –Sagesses 3 : 1-9 (ou Apocalypse 7 : 13-17); Matthieu 10 : 28-33
-bréviaire :-- - -La passion des martyrs d’Agaune. par saint Eucher de Lyon.
---------
-saint Maurice est souvent représenté avec la peau blanche...
-
---.
Saint Maurice (commémoraison)
La passion de saint Maurice et de ses compagnons nous vient
d'un récit de l'évêque de Lyon, saint Eucher, -né370- 449 fête 16 novembre--
L'histoire de ces soldats martyrs était transmise de génération en génération,
depuis un récit de l'époque que saint Eucher recueillit, ainsi qu'il le dit, pour que
le combat de ces valeureux disciples du Christ ne tombe pas dans l 'oublie.
- -La passion des martyrs d’Agaune. par saint Eucher de Lyon.:
« Sous Maximien, --il régna 19 ans d'avril 286-mai 305--
qui fut empereur de Rome avec Dioclétien pour collègue,
--qui régna pendant 20 ans de novembre 284-mai 305--
en de nombreuses provinces, des martyrs en foule furent torturés ou mis à mort.
Il y avait dans l’armée, à cette époque, une légion de soldats appelés Thébéens. ~
Ils étaient venus d’Orient d’où on les avait fait venir au secours de Maximien,
car c’étaient d’excellents guerriers, nobles par leur courage,
mais plus nobles par leur foi. ~
Aussi, comme on les avait chargés de persécuter une multitude de chrétiens,
ils furent les seuls à oser condamner cette mission de cruauté
et ils refusèrent d’obéir à des ordres pareils.
Maximien, épuisé par le trajet, se trouvait auprès de Martigny (dans le Valais).
Là, il fut informé par des messagers que cette légion s’était immobilisée dans le défilé d’Agaune,
et son indignation le fit bouillir de fureur. Donc, lorsqu’il connut la réponse des Thébéens,
emporté par sa colère aveugle, il ordonna de tuer un homme sur dix,
afin que les autres, terrifiés par les ordres du souverain, les acceptent par peur.
Il réitère ses décisions et prescrit de forcer les survivants à persécuter les chrétiens.
Lorsque les Thébéens reçoivent cette injonction renouvelée, une clameur s’élève dans le camp :
ils affirment qu’ils n’accepteront jamais une tâche aussi sacrilège,
qu’ils ont toujours détesté l’impiété idolâtre,
qu’ils ont reçu l’initiation des mystères chrétiens,
qu’ils ont été formés dans la religion du vrai Dieu,
et qu’ils préfèrent mourir plutôt que de combattre la foi chrétienne.
En apprenant cette réponse, Maximien ordonne que, de nouveau,
un homme sur dix soit mis à mort et que les autres
n’en soient pas moins forcés d’accomplir la tâche qu’ils rejettent.
Ces ordres à leur tour parviennent au camp :
on tire au sort un homme sur dix et il est exécuté.
Mais le reste de la troupe s’encourageait à persister dans une aussi belle attitude.
Cependant, celui qui fut le plus actif
à encourager la foi fut saint Maurice, le chef de la légion ;
avec ses officiers.
Exupère
et
Candide,
il excitait la ferveur de chacun par ses exhortations et ses avertissements. ~
Les soldats de la légion thébéenne ainsi poussés par leurs chefs et leurs supérieurs
envoient à Maximien un message aussi courageux que religieux, ainsi conçu :
'' Empereur, nous sommes tes soldats,
mais
aussi les serviteurs de Dieu, ce que nous professons hardiment.
À toi nous devons le service militaire, à lui une conscience pure.
Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi,
mais nous estimons que c’est un crime de les ensanglanter en massacrant des innocents.
Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu,
ensuite
nous avons prêté serment envers le souverain.
Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous,
si nous avons rompu le premier.
Tu nous ordonnes de rechercher les chrétiens pour les conduire au supplice.
Désormais tu n’as pas besoin d’en chercher d’autres :
nous professons que nous sommes chrétiens,
nous ne pouvons pas persécuter les chrétiens. ''
Maximien, voyant que ces guerriers
avaient le cœur fixé dans la foi au Christ
et désespérant de pouvoir fléchir leur glorieuse constance,
ordonna, par une seule sentence, de les tuer tous,
et en chargea les troupes qui les entouraient. ~
Ils se faisaient donc frapper en masse, sans même protester ni résister ;
au contraire ils déposaient les armes,
présentaient leur tête aux persécuteurs
et leur gorge ou leur corps découvert aux bourreaux. ~
Ils ne songeaient pas à autre chose qu’à confesser
Celui qui a été conduit à la mort sans protester,
Celui qui, comme l’agneau, n’a pas ouvert la bouche.
Eux-mêmes, comme le troupeau des brebis du Seigneur,
se laissèrent massacrer par les loups qui se ruaient sur eux. »
Ceux-ci faisaient partie de la légion thébaine.
Originaires d'Égypte, ils servaient dans l'armée romaine.
Ils étaient chrétiens.
Maurice est chef de la légion, supérieur hiérarchique,
et chef de file en tant que disciple de Jésus-Christ.
Au récit, ils se trouve à Agaune,
— non loin de Genève, opposés coté est et ouest—
lorsqu'on leur demanda d'agir contre d'autres chrétiens,
et de sacrifier aux idoles.
Ils refusèrent d'accomplir ce qu'ils considéraient comme un sacrilège.
On en fit périr d'abord un certain nombre afin de terrifier les autres.
Mais ceux-ci restèrent inébranlables dans leur résolution.
Finalement tous furent massacrés.
Le culte de saint Maurice et de ses compagnons connut une grande floraison.
Au 9e siècle, leur fête est célébrée à Rome, et partout ailleurs en Occident.
La découverte de leurs restes ne fit qu'ajouter à leur popularité
et à leur gloire posthume.
Une basilique fut construite et reconstruite à l'endroit de leur martyre,
ainsi qu'un monastère.
il y a 50 ans: c'était le 1450e anniversaire /
/ et la vidéo suivante commémorera le 1500e anniversaire -
https://notrehistoire.ch/entries/d7gBZnmBzlE
L'abbaye de Saint-Maurice
À l'occasion du 1450ième anniversaire de sa fondation,
ce documentaire retrace les étapes historiques de l'Abbaye de St-Maurice
qui doit son origine au sanctuaire élevé
sur le tombeau de saint Maurice
et de ses Compagnons martyrs,
soldats thébéens morts
en témoignage de leur foi vers la fin du IIIe siècle.
- carte situation géographique en Suisse:
Agaune prit le nom de Saint-Maurice-en-Velais
et devint le lieu d'un pèlerinage célèbre.
Des ordres militaires se placèrent
sous la protection de saint Maurice et de ses compagnons.
Et pour tout chrétien qui commémore cet anniversaire
c'est en tant que saint Maurice et ses compagnons
soldats du Christ ont combattu jusqu’au don de la vie,
qu'ils constituent un exemple de foi et de charité.
Saint Maurice est aussi commémoré dans l'Église orthodoxe.
----.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Jeu 22 Sep 2022 - 14:13, édité 3 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bonjour de nouveau mon frère en Christ Bryand,Bryand a écrit:Les saints du mois de septembre-
22 septembre
saint Maurice (commémoraison)
et ses compagnons martyrs
né 3e siècle Thèbes-- 286 (287) Agaune, Alpes pennines-
(Thèbes est le nom grec de Ouaset) Égypte
------------
-lectures –Sagesses 3 : 1-9 (ou Apocalypse 7 : 13-17); Matthieu 10 : 28-33
-bréviaire :-- - -La passion des martyrs d’Agaune. par saint Eucher de Lyon.
---------
-saint Maurice est souvent représenté avec la peau blanche...
-
---.
Saint Maurice (commémoraison)
La passion de saint Maurice et de ses compagnons nous vient
d'un récit de l'évêque de Lyon, saint Eucher, -né370- 449 fête 16 novembre--
L'histoire de ces soldats martyrs était transmise de génération en génération,
depuis un récit de l'époque que saint Eucher recueillit, ainsi qu'il le dit, pour que
le combat de ces valeureux disciples du Christ ne tombe pas dans l 'oublie.
- -La passion des martyrs d’Agaune. par saint Eucher de Lyon.:
« Sous Maximien, --il régna 19 ans d'avril 286-mai 305--
qui fut empereur de Rome avec Dioclétien pour collègue,
--qui régna pendant 20 ans de novembre 284-mai 305--
en de nombreuses provinces, des martyrs en foule furent torturés ou mis à mort.
Il y avait dans l’armée, à cette époque, une légion de soldats appelés Thébéens. ~
Ils étaient venus d’Orient d’où on les avait fait venir au secours de Maximien,
car c’étaient d’excellents guerriers, nobles par leur courage,
mais plus nobles par leur foi. ~
Aussi, comme on les avait chargés de persécuter une multitude de chrétiens,
ils furent les seuls à oser condamner cette mission de cruauté
et ils refusèrent d’obéir à des ordres pareils.
Maximien, épuisé par le trajet, se trouvait auprès de Martigny (dans le Valais).
Là, il fut informé par des messagers que cette légion s’était immobilisée dans le défilé d’Agaune,
et son indignation le fit bouillir de fureur. Donc, lorsqu’il connut la réponse des Thébéens,
emporté par sa colère aveugle, il ordonna de tuer un homme sur dix,
afin que les autres, terrifiés par les ordres du souverain, les acceptent par peur.
Il réitère ses décisions et prescrit de forcer les survivants à persécuter les chrétiens.
Lorsque les Thébéens reçoivent cette injonction renouvelée, une clameur s’élève dans le camp :
ils affirment qu’ils n’accepteront jamais une tâche aussi sacrilège,
qu’ils ont toujours détesté l’impiété idolâtre,
qu’ils ont reçu l’initiation des mystères chrétiens,
qu’ils ont été formés dans la religion du vrai Dieu,
et qu’ils préfèrent mourir plutôt que de combattre la foi chrétienne.
En apprenant cette réponse, Maximien ordonne que, de nouveau,
un homme sur dix soit mis à mort et que les autres
n’en soient pas moins forcés d’accomplir la tâche qu’ils rejettent.
Ces ordres à leur tour parviennent au camp :
on tire au sort un homme sur dix et il est exécuté.
Mais le reste de la troupe s’encourageait à persister dans une aussi belle attitude.
Cependant, celui qui fut le plus actif
à encourager la foi fut saint Maurice, le chef de la légion ;
avec ses officiers.
Exupère
et
Candide,
il excitait la ferveur de chacun par ses exhortations et ses avertissements. ~
Les soldats de la légion thébéenne ainsi poussés par leurs chefs et leurs supérieurs
envoient à Maximien un message aussi courageux que religieux, ainsi conçu :
'' Empereur, nous sommes tes soldats,
mais
aussi les serviteurs de Dieu, ce que nous professons hardiment.
À toi nous devons le service militaire, à lui une conscience pure.
Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi,
mais nous estimons que c’est un crime de les ensanglanter en massacrant des innocents.
Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu,
ensuite
nous avons prêté serment envers le souverain.
Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous,
si nous avons rompu le premier.
Tu nous ordonnes de rechercher les chrétiens pour les conduire au supplice.
Désormais tu n’as pas besoin d’en chercher d’autres :
nous professons que nous sommes chrétiens,
nous ne pouvons pas persécuter les chrétiens. ''
Maximien, voyant que ces guerriers
avaient le cœur fixé dans la foi au Christ
et désespérant de pouvoir fléchir leur glorieuse constance,
ordonna, par une seule sentence, de les tuer tous,
et en chargea les troupes qui les entouraient. ~
Ils se faisaient donc frapper en masse, sans même protester ni résister ;
au contraire ils déposaient les armes,
présentaient leur tête aux persécuteurs
et leur gorge ou leur corps découvert aux bourreaux. ~
Ils ne songeaient pas à autre chose qu’à confesser
Celui qui a été conduit à la mort sans protester,
Celui qui, comme l’agneau, n’a pas ouvert la bouche.
Eux-mêmes, comme le troupeau des brebis du Seigneur,
se laissèrent massacrer par les loups qui se ruaient sur eux. »
Ceux-ci faisaient partie de la légion thébaine.
Originaires d'Égypte, ils servaient dans l'armée romaine.
Ils étaient chrétiens.
Maurice est chef de la légion, supérieur hiérarchique,
et chef de file en tant que disciple de Jésus-Christ.
Au récit, ils se trouve à Agaune,
— non loin de Genève, opposés coté est et ouest—
lorsqu'on leur demanda d'agir contre d'autres chrétiens,
et de sacrifier aux idoles.
Ils refusèrent d'accomplir ce qu'ils considéraient comme un sacrilège.
On en fit périr d'abord un certain nombre afin de terrifier les autres.
Mais ceux-ci restèrent inébranlables dans leur résolution.
Finalement tous furent massacrés.
Le culte de saint Maurice et de ses compagnons connut une grande floraison.
Au 9e siècle, leur fête est célébrée solennellement à Rome, et partout ailleurs en Occident.
La découverte de leurs restes ne fit qu'ajouter à leur popularité
et à leur gloire posthume.
Une basilique fut construite et reconstruite à l'endroit de leur martyre,
ainsi qu'un monastère.
https://notrehistoire.ch/entries/d7gBZnmBzlE
Des chanoines réguliers s'établirent en ce lieu, et ils y sont encore.
Agaune prit le nom de Saint-Maurice-en-Velais et devint le lieu d'un pèlerinage célèbre.
Comme on pouvait s'y attendre, des ordres militaires se mirent
sous la protection de saint Maurice et de ses compagnons.
Pour nous, évidemment, c'est en tant que soldats du Christ ayant combattu jusqu’au don de la vie,
qu'ils constituent un exemple de foi et de charité.
Saint Maurice est fêté en ce même jour dans l'Église orthodoxe.
-------------------------
sera complété dans quelques minutes...
Parleras-tu de tous les saints, et de tous les saintes, et bienheureux, et bienheureuses, du Paradis éternel, et infini, de Notre-Sainte Eglise Catholique Romaine toute entière sur ce sujet concernant le lexique sur la prière, et historique des saints ?
Ainsi aussi que des nouveaux saints, saintes, et bienheureux, et bienheureuses, du Paradis éternel et infini ?
Bien fraternellement en Christ,
Ton frère en Christ Moyi
Invité- Invité
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bonjour Moyi.Frère soleil a écrit:
Bonjour de nouveau mon frère en Christ Bryand,
Parleras-tu de tous les saints, et de tous les saintes, et bienheureux, et bienheureuses, du Paradis éternel, et infini, de Notre-Sainte Eglise Catholique Romaine toute entière sur ce sujet concernant le lexique sur la prière, et historique des saints ?
Ainsi aussi que des nouveaux saints, saintes, et bienheureux, et bienheureuses, du Paradis éternel et infini ?
Bien fraternellement en Christ,
Ton frère en Christ Moyi
On s'est parlé de cela...
Non je ne peux parler de tous les saints, mais seulement de quelques-uns des principaux...
À chaque années il s'en ajoutent. On ne peut parler de tous.
Il ne faut pas poster dans le lexique en mp.
Mes mp ne sont pas toujours ouverts pour les raisons que je t'avais données...
Je les ouvre seulement de temps en temps...
Bryand
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
murielmax aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
23 septembre
saint Padre Pio de Pietrelcina (mémoire)
- d'une photo du 19 août 1919-
né 1887 25 mai Pietrelcina, Italie-- 1968 23 septembre San Giovanni Rotondo Italie-
-béatifié 2 mai 1999, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II;
-canonisé 16 juin 2002, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II-
-----------
-lectures – – Galates 2, 19-20; Matthieu 16 : 24-27 - -
-bréviaire :-- - -- -- - -- -+ - : Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-
(Epistolario, II, 87-90, n° 8, édition 1994).
---------
- Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-:
« Le divin artisan s’emploie à préparer des pierres pour construire un temple éternel ;
il taille ces pierres par des coups répétés de son marteau
et les polit soigneusement en leur ôtant tout superflu.
C’est ce que chante notre très douce Mère, la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’Office de la dédicace d’une église.
Et cela se vérifie ainsi.
Chaque âme destinée à la gloire éternelle peut très bien se définir
comme une de ces pierres créées pour le temple éternel.
Quand un entrepreneur veut construire une maison,
il doit au préalable tailler les pierres qui serviront à la construction ;
il y arrive à coups de marteau et de ciseau.
C’est ainsi que le Père céleste agit avec l’âme qu’il a choisie et destinée de toute éternité,
dans sa très grande sagesse et sa Providence, à édifier une demeure éternelle.
Pour régner avec le Christ dans la gloire éternelle,
l’âme doit donc être taillée à grand coups de marteau et de ciseau ;
c’est comme cela que, telles des pierres,
le divin architecte prépare les âmes qu’il a choisies.
Que sont ces coups de marteau et de ciseau ?
Ce sont les ombres, ma sœur,
ce sont les peurs,
les tentations,
les afflictions,
les craintes spirituelles,
et aussi les maladies corporelles.
Rendez donc grâce à l’infinie douceur du Père éternel,
qui s’occupe ainsi de votre âme pour la sauver.
Pourquoi les meilleurs ne se glorifient pas de ces gestes bienveillants appliqués par tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce céleste médecin des âmes
et livrez-vous en toute confiance à ses très saintes mains ;
il vous traite comme quelqu’un qu’il a choisi
pour suivre Jésus de près, jusqu’au sommet du Calvaire.
Moi, je considère que la grâce se manifestera en vous
par la joie et un mouvement très sage de l’âme.
Ne doutez donc pas que tout ce qui arrive à votre âme a été ordonné par le Seigneur.
Ne craignez donc pas que Dieu vous fasse tomber dans quelque mal ou dommage !
Qu’il vous suffise de savoir qu’en toute votre vie,
vous n’avez jamais offensé le Seigneur que vous fréquentez de plus en plus.
Si ce très bienveillant Époux se cache à votre âme,
il le fait, non pas comme vous le croyez, pour se venger de votre perfidie,
mais pour éprouver davantage votre fidélité et votre constance,
et pour remédier en outre à quelque maladie que ne voient pas vos yeux de chair,
maladie ou faute dont aucun juste n’est exempt.
Car il est dit dans la sainte Écriture : Le juste tombe sept fois le jour (Proverbes 24: 16).
Et croyez-moi, si je ne vous savais aussi affligée, je m’en réjouirais moins,
puisque j’en déduirais que le Seigneur vous donne moins de perles...
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui se rapportent à votre manière de vivre,
à savoir que vous n’avez pas écouté les appels divins
et que vous vous êtes opposée aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne vient pas du bon Esprit, mais du mauvais.
Il s’agit là de ruses diaboliques visant à vous éloigner de la perfection,
ou au moins à vous retarder sur son chemin.
Ne perdez pas courage !
Quand Jésus se manifeste à vous, rendez-lui grâces ;
s’il se cache rendez-lui grâces encore.
Tout est délices de l’amour.
Je désire que vous livriez votre esprit avec Jésus sur la croix
et que vous disiez avec lui : Tout est accompli ! (Jean 19: 30) ».
Notre saint est né de père et mère:
Grazio « Orazio » Maria Forgione (né 1860– 1946), cultivateur,
et
Maria Giuseppa « Peppa » Di Nunzio Forgione (1859– 1929),
nom de baptême: Francesco Forgione. Baptisé le lendemain
à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina banlieue de Bénévent (10 kilomètres).
Prénommé Francesco en hommage à François d'Assise.
Son frère aîné, Michele (1882),
et trois sœurs nées après lui:
Felicita (1889),
Pellegrina (1892)
et Grazia (1894).
Dès son jeune âge, c'est un pieux gamin qui n'aime pas trop jouer
avec des camarades au langage irrévérencieux et irréligieux, dont il se plaignait de leur fréquentation...
Francesco eut tôt des révélations mystiques ; à cinq ans, Jésus-Christ lui est apparu.
À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles.
Il ne pouvait envisagé d'être agriculteur comme son père, car sa santé le lui permettait pas...
Sa mère voit plutôt bien en lui un futur prêtre.
Il rejoignit l'Ordre des frères mineurs capucins de Morcone, à l'âge de 15 ans, le 22 janvier 1903.
En raison de sa santé fragile, il doit retourner dans sa famille.
Il fera divers couvents.
Il prononce ses vœux solennels comme novice âgé de 21 ans, le 27 janvier 1909.
Il avait reçu la tonsure des capucins au mois de décembre 1908 ,
puis les ordres mineurs et le sous-diaconat à la cathédrale de Bénévent.
Puis le diaconat le 18 juillet 1909, ordonné au couvent de Morcone;
c'est là qu'il prend le nom de frère Pio, en hommage au pape saint Pie V.
Il a été ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 -
Dès 1911, il fait part à son confesseur des signes de rougeurs
et de ses douleurs vives aux mains et aux pieds.
C'est le 4 septembre 1916 qu'il habitera au couvent de San Giovanni Rotondo.
Le Padre se réveillait à l'aube pour lire le bréviaire.
À l'époque les Cinq stigmates sont maintenant déclarés présentes et visibles,
dont sont faits plusieurs rapports médicaux, mentionnant
qu'elles sont apparus au moine Padre Pio le 20 septembre 1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, il assiste les malades comme infirmier
à la compagnie militaire de l'hôpital Sainte-Trinité de Naples (1915–1917).
À l'époque il souffre d'une bronchite chronique, et les médecins
lui diagnostiquent une tuberculose et, par peur qu'il ne contamine sa compagnie,
le mettent quelques semaines à l'écart de sa communauté.
QUELQUES dates en résumé:
1918 (16 mars) Padre Pio retourne pour toujours au couvent de S. Giovanni Rotondo.
(5 août) Un personnage céleste mystérieux transperce le cœur de Padre Pio d'un coup de lance
lui laissant une blessure qui saigne toujours : c'est la transverbération.
(20 septembre) Il revoit dans un chœur le personnage mystérieux ruisselant de sang
et se retrouve avec des plaies sur les mains, sur le flanc et sur les pieds.
Padre Pio commence à porter sur son corps les stigmates,
signes visibles de la passion du Christ.
1919 La nouvelle de la stigmatisation se répand partout en Italie, et des milliers de pèlerins
arrivent sur le Gargano attirés par le grand charisme de Padre Pio.
(15 mai) Pour la première fois un médecin, le Professeur Luigi Romanelli,
directeur de l'Hôpital de Barletta, examine les stigmates de Padre Pio.
(26 juillet) Le Professeur Amico Bignami, titulaire de la chaire de Pathologie médicale
de l'Université de Rome, l'examine.
(9 octobre) Il se soumet aux examens approfondis du docteur Giorgio Festa,
envoyé par le Général des Capucins, le père Venanzio de Lisle-en-Rigault.
1923 (17 juin) A S. Giovanni Rotondo arrive l'ordre qui interdit à Padre Pio
de célébrer la Messe en public et de répondre aux Épîtres des fidèles qui arrivent au couvent.
(25 juin) Padre Pio célèbre la Messe en privé;
dans l'après-midi un soulèvement populaire se déchaîne.
(26 juin) À nouveau il célèbre dans l'église.
(8 août) L'ordre arrive de déplacer Padre Pio à Ancône.
(17 août) Les autorités ecclésiastiques, inquiètes de l'effervescence des foules,
suspendent le déplacement de Padre Pio.
1925 (22 avril) Le village est de nouveau en effervescence en raison des restrictions imposées
à Padre Pio dans la pratique de la confession.
1933 (16 juillet) Après plus de deux ans Padre Pio célèbre de nouveau la Messe en public.
1940 (9 janvier) La "grande œuvre terrestre" de Padre Pio,
la Maison du Soulagement de la Souffrance, commence.
1956 (5 mai) La "Maison du Soulagement de la Souffrance" est inaugurée.
1968 (22 septembre) Comme il le fait depuis des années,
Padre Pio célèbre la Messe à 5 heures du matin.
C'est sa dernière célébration eucharistique.
(23 septembre) "Jésus, Marie ! Jésus, Marie !" sont ses derniers mots. Padre Pio meurt à 2h30.
(26 septembre) Plus de cent mille personnes participent aux funérailles de Padre Pio.
(27 septembre) La crypte où se trouve le corps de Padre Pio est ouverte aux fidèles.
Depuis, un pèlerinage ininterrompu de fidèles sur sa tombe a lieu.
1983 (20 mars) Le procès en Béatification de Padre Pio s'ouvre officiellement à San Giovanni Rotondo.
1987 (23 mai) Le Pontife Jean Paul Il arrive en pèlerinage à San Giovanni Rotondo et prie sur la tombe de Padre Pio.
1990 (21 janvier) Le procès en Béatification se conclut.
1997 (avril) Padre Pio est déclaré Vénérable.
1999 (2 mai) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Bienheureux.
2002 (16 juin) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Saint.
2004 (1 juillet) Le Sanctuaire de Sain Pio de Pietrelcina est inaugurée à San Giovanni Rotondo.
----.
-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#471760
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bryand a écrit:Les saints du mois de septembre-
23 septembre
saint Padre Pio de Pietrelcina (mémoire)
- d'une photo du 19 août 1919-
né 1887 25 mai Pietrelcina, Italie-- 1968 23 septembre San Giovanni Rotondo Italie-
-béatifié 2 mai 1999, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II;
-canonisé 16 juin 2002, Place Saint-Pierre , par le Pape Jean-Paul II-
-----------
-lectures – – Galates 2, 19-20; Matthieu 16 : 24-27 - -
-bréviaire :-- - -- -- - -- -+ - : Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-
(Epistolario, II, 87-90, n° 8, édition 1994).
---------
- Lettre de Padre Pio à Raffaelina Cerase, 19 mai 1914-:
« Le divin artisan s’emploie à préparer des pierres pour construire un temple éternel ;
il taille ces pierres par des coups répétés de son marteau
et les polit soigneusement en leur ôtant tout superflu.
C’est ce que chante notre très douce Mère, la sainte Église catholique,
dans l’hymne de l’Office de la dédicace d’une église.
Et cela se vérifie ainsi.
Chaque âme destinée à la gloire éternelle peut très bien se définir
comme une de ces pierres créées pour le temple éternel.
Quand un entrepreneur veut construire une maison,
il doit au préalable tailler les pierres qui serviront à la construction ;
il y arrive à coups de marteau et de ciseau.
C’est ainsi que le Père céleste agit avec l’âme qu’il a choisie et destinée de toute éternité,
dans sa très grande sagesse et sa Providence, à édifier une demeure éternelle.
Pour régner avec le Christ dans la gloire éternelle,
l’âme doit donc être taillée à grand coups de marteau et de ciseau ;
c’est comme cela que, telles des pierres,
le divin architecte prépare les âmes qu’il a choisies.
Que sont ces coups de marteau et de ciseau ?
Ce sont les ombres, ma sœur,
ce sont les peurs,
les tentations,
les afflictions,
les craintes spirituelles,
et aussi les maladies corporelles.
Rendez donc grâce à l’infinie douceur du Père éternel,
qui s’occupe ainsi de votre âme pour la sauver.
Pourquoi les meilleurs ne se glorifient pas de ces gestes bienveillants appliqués par tous les pères ?
Ouvrez votre cœur à ce céleste médecin des âmes
et livrez-vous en toute confiance à ses très saintes mains ;
il vous traite comme quelqu’un qu’il a choisi
pour suivre Jésus de près, jusqu’au sommet du Calvaire.
Moi, je considère que la grâce se manifestera en vous
par la joie et un mouvement très sage de l’âme.
Ne doutez donc pas que tout ce qui arrive à votre âme a été ordonné par le Seigneur.
Ne craignez donc pas que Dieu vous fasse tomber dans quelque mal ou dommage !
Qu’il vous suffise de savoir qu’en toute votre vie,
vous n’avez jamais offensé le Seigneur que vous fréquentez de plus en plus.
Si ce très bienveillant Époux se cache à votre âme,
il le fait, non pas comme vous le croyez, pour se venger de votre perfidie,
mais pour éprouver davantage votre fidélité et votre constance,
et pour remédier en outre à quelque maladie que ne voient pas vos yeux de chair,
maladie ou faute dont aucun juste n’est exempt.
Car il est dit dans la sainte Écriture : Le juste tombe sept fois le jour (Proverbes 24: 16).
Et croyez-moi, si je ne vous savais aussi affligée, je m’en réjouirais moins,
puisque j’en déduirais que le Seigneur vous donne moins de perles...
Chassez comme des tentations les doutes contraires…
Chassez aussi les doutes qui se rapportent à votre manière de vivre,
à savoir que vous n’avez pas écouté les appels divins
et que vous vous êtes opposée aux douces invitations de l’Époux.
Tout cela ne vient pas du bon Esprit, mais du mauvais.
Il s’agit là de ruses diaboliques visant à vous éloigner de la perfection,
ou au moins à vous retarder sur son chemin.
Ne perdez pas courage !
Quand Jésus se manifeste à vous, rendez-lui grâces ;
s’il se cache rendez-lui grâces encore.
Tout est délices de l’amour.
Je désire que vous livriez votre esprit avec Jésus sur la croix
et que vous disiez avec lui : Tout est accompli ! (Jean 19: 30) ».
Notre saint est né de père et mère:
Grazio « Orazio » Maria Forgione (né 1860– 1946), cultivateur,
et
Maria Giuseppa « Peppa » Di Nunzio Forgione (1859– 1929),
nom de baptême: Francesco Forgione. Baptisé le lendemain
à l'église Santa Maria degli Angeli (Sainte-Marie-des-Anges) de Pietrelcina banlieue de Bénévent (10 kilomètres).
Prénommé Francesco en hommage à François d'Assise.
Son frère aîné, Michele (1882),
et trois sœurs nées après lui:
Felicita (1889),
Pellegrina (1892)
et Grazia (1894).
Dès son jeune âge, c'est un pieux gamin qui n'aime pas trop jouer
avec des camarades au langage irrévérencieux et irréligieux, dont il se plaignait de leur fréquentation...
Francesco eut tôt des révélations mystiques ; à cinq ans, Jésus-Christ lui est apparu.
À quinze ans, il connaît ses premières extases spirituelles.
Il ne pouvait envisagé d'être agriculteur comme son père, car sa santé le lui permettait pas...
Sa mère voit plutôt bien en lui un futur prêtre.
Il rejoignit l'Ordre des frères mineurs capucins de Morcone, à l'âge de 15 ans, le 22 janvier 1903.
En raison de sa santé fragile, il doit retourner dans sa famille.
Il fera divers couvents.
Il prononce ses vœux solennels comme novice âgé de 21 ans, le 27 janvier 1909.
Il avait reçu la tonsure des capucins au mois de décembre 1908 ,
puis les ordres mineurs et le sous-diaconat à la cathédrale de Bénévent.
Puis le diaconat le 18 juillet 1909, ordonné au couvent de Morcone;
c'est là qu'il prend le nom de frère Pio, en hommage au pape saint Pie V.
Il a été ordonné prêtre à la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910 -
Dès 1911, il fait part à son confesseur des signes de rougeurs
et de ses douleurs vives aux mains et aux pieds.
C'est le 4 septembre 1916 qu'il habitera au couvent de San Giovanni Rotondo.
Le Padre se réveillait à l'aube pour lire le bréviaire.
À l'époque les Cinq stigmates sont maintenant déclarés présentes et visibles,
dont sont faits plusieurs rapports médicaux, mentionnant
qu'elles sont apparus au moine Padre Pio le 20 septembre 1918.
Pendant la Première Guerre mondiale, il assiste les malades comme infirmier
à la compagnie militaire de l'hôpital Sainte-Trinité de Naples (1915–1917).
À l'époque il souffre d'une bronchite chronique, et les médecins
lui diagnostiquent une tuberculose et, par peur qu'il ne contamine sa compagnie,
le mettent quelques semaines à l'écart de sa communauté.
QUELQUES dates en résumé:
1918 (16 mars) Padre Pio retourne pour toujours au couvent de S. Giovanni Rotondo.
(5 août) Un personnage céleste mystérieux transperce le cœur de Padre Pio d'un coup de lance
lui laissant une blessure qui saigne toujours : c'est la transverbération.
(20 septembre) Il revoit dans un chœur le personnage mystérieux ruisselant de sang
et se retrouve avec des plaies sur les mains, sur le flanc et sur les pieds.
Padre Pio commence à porter sur son corps les stigmates,
signes visibles de la passion du Christ.
1919 La nouvelle de la stigmatisation se répand partout en Italie, et des milliers de pèlerins
arrivent sur le Gargano attirés par le grand charisme de Padre Pio.
(15 mai) Pour la première fois un médecin, le Professeur Luigi Romanelli,
directeur de l'Hôpital de Barletta, examine les stigmates de Padre Pio.
(26 juillet) Le Professeur Amico Bignami, titulaire de la chaire de Pathologie médicale
de l'Université de Rome, l'examine.
(9 octobre) Il se soumet aux examens approfondis du docteur Giorgio Festa,
envoyé par le Général des Capucins, le père Venanzio de Lisle-en-Rigault.
1923 (17 juin) A S. Giovanni Rotondo arrive l'ordre qui interdit à Padre Pio
de célébrer la Messe en public et de répondre aux Épîtres des fidèles qui arrivent au couvent.
(25 juin) Padre Pio célèbre la Messe en privé;
dans l'après-midi un soulèvement populaire se déchaîne.
(26 juin) À nouveau il célèbre dans l'église.
(8 août) L'ordre arrive de déplacer Padre Pio à Ancône.
(17 août) Les autorités ecclésiastiques, inquiètes de l'effervescence des foules,
suspendent le déplacement de Padre Pio.
1925 (22 avril) Le village est de nouveau en effervescence en raison des restrictions imposées
à Padre Pio dans la pratique de la confession.
1933 (16 juillet) Après plus de deux ans Padre Pio célèbre de nouveau la Messe en public.
1940 (9 janvier) La "grande œuvre terrestre" de Padre Pio,
la Maison du Soulagement de la Souffrance, commence.
1956 (5 mai) La "Maison du Soulagement de la Souffrance" est inaugurée.
1968 (22 septembre) Comme il le fait depuis des années,
Padre Pio célèbre la Messe à 5 heures du matin.
C'est sa dernière célébration eucharistique.
(23 septembre) "Jésus, Marie ! Jésus, Marie !" sont ses derniers mots. Padre Pio meurt à 2h30.
(26 septembre) Plus de cent mille personnes participent aux funérailles de Padre Pio.
(27 septembre) La crypte où se trouve le corps de Padre Pio est ouverte aux fidèles.
Depuis, un pèlerinage ininterrompu de fidèles sur sa tombe a lieu.
1983 (20 mars) Le procès en Béatification de Padre Pio s'ouvre officiellement à San Giovanni Rotondo.
1987 (23 mai) Le Pontife Jean Paul Il arrive en pèlerinage à San Giovanni Rotondo et prie sur la tombe de Padre Pio.
1990 (21 janvier) Le procès en Béatification se conclut.
1997 (avril) Padre Pio est déclaré Vénérable.
1999 (2 mai) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Bienheureux.
2002 (16 juin) Jean Paul II proclame Padre Pio de Pietrelcina Saint.
2004 (1 juillet) Le Sanctuaire de Sain Pio de Pietrelcina est inaugurée à San Giovanni Rotondo.
----.
-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#471760
---.
À suivre.
Dernière édition par Frère soleil le Dim 23 Oct 2022 - 10:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Pas de mp dans le lexique s'il-te-plaît.Frère soleil a écrit:
---.Je voudrais simplement te demander si tu pourrais activer de nouveau tes messages privés, mon frère en Christ Bryand s'il te plaît ?
Pas de citation non plus qui n'ont de toute façon pas de rapport avec le message...
Cela avait été demandé par l'Administration...
Pour les mp je les ouvrirai mais pas maintenant... Je ne peux répondre à mes interlocuteurs.
Je travaille avec les malades en particulier le samedi.
J'ai peu de temps pour compléter.
Merci de ta compréhension.
Bryand
NE PAS RÉPONDRE AU LEXIQUE...
J'ouvrirai mes mp demain tôt le matin...
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
murielmax aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
24 septembre
saint Gérard Csanad ()
né 980 23 avril Venise- 1046 Buda, Hongrie-
-bénédictin évangélisateur de la Hongrie-
-précepteur d'Émeric, fils du roi Étienne, roi que nous fêtions le 16 août-
-patron de la Hongrie-
-----------
-lectures – - -
-bréviaire :-- -
---------
Nous fêtions le 16 août le roi saint Étienne de Hongrie,
où il fut déjà mentionné le saint d'aujourd'hui, Gérard Csanad, aussi appelé saint Gellert...
Si le roi Etienne fut le principal évangélisateur de ce peuple barbare que l'on disait descendre des Huns,
il ne fut évidemment pas le seul.
Il était en étroite collaboration avec Saint Gérard Csanad,
qui contribua à apporter l'esprit de l'Évangile en ces contrées.
Il était originaire de Vénétie, moine bénédictin,
amené fortuitement à travailler comme missionnaire dans ce pays où naissait la foi chrétienne.
C'est en se rendant en Terre Sainte,
qu' il passa par la Hongrie où le roi Étienne, que nous fêtions le 16 août
qui cherchait des ouvriers apostoliques, sut discerner la valeur de ce bénédictin en qui il voyait un cher évangélisateur,
si bien qu'il le retint chez lui pour lui confier
l'éducation de son fils, Émeric.
- voir le lien dans ce spoiler:
Il le fit élire à l'épiscopat de Csanad;
((—Le comitat de Csanád (en hongrois : Csanád vármegye ; en latin : Comitatus Chanadiensis
ou Comitatus Chenadiensis ; en allemand : Komitat Tschanad) est le nom
d'une subdivision historique du royaume de Hongrie.
Son territoire est actuellement situé à l'ouest de la Roumanie
et au sud-est de la Hongrie. La capitale de ce comitat était la ville de Makó.—))
— diocèse fondé par le roi au sud-est du pays
(aux confins de la Hongrie, de la Roumanie et de la Serbie actuelles).—
Gérard resta en Hongrie jusqu'à sa mort comme missionnaire dans un pays aux mœurs encore barbares,
où il déploya un zèle incessant pour sa christianisation.
Il travailla assidûment en particulier en développant le culte liturgique
qu'il contribua à développer à la compréhension du peuple;
il savait que le culte jouait un rôle important dans l'instruction
par la participation liturgique des fidèles pour animer amener la piété.
Il insista sur la dévotion envers la Vierge Marie...
se conformant d'ailleurs en cela au désir au moins implicite du roi,
dont on a dit, dans la notice qui lui est consacrée,
qu'il avait «une âme mariale».
- ode à saint Gérard:
De la sainte Vierge Marie, reine des anges,
Quel chrétien dignement chantera les louanges ?
Dans le peuple de Dieu, les vrais dévots sont rares.
Au Ciel tous la chérissent, et parmi eux Gérard.
Saint Gérard fut comme la Vierge immaculée,
Tout rempli de grâces et de vertus immenses.
Il prit l’habit de religion dès son enfance,
Ne voulant devant nul sacrifice reculer.
Par amour pour Jésus, il fit un jour le vœu
D’aller en pèlerin démuni visiter
La terre où le Fils daigna se manifester.
En chemin, une voix lui dit : "Là, je te veux".
Gérard était alors arrivé dans les terres
Du saint roi Etienne, qui régnait en Hongrie.
Le roi fut édifié de la vie si austère
Menée dans un désert par l’ascète amaigri.
Il voulut qu’à son fils Émeric, le saint moine
Enseignât l’Evangile et les vertus idoines.
La maison de Hongrie est bénie d’un tel choix :
En odeur de sainteté meurt le fils du roi.
Le roi éleva au rang d’évêque Gérard
Pour prêcher aux païens non loin de Temesvar.
On vit lors la nation idolâtre jadis
Vénérer la Sainte Vierge, adorer son Fils.
Gérard toujours louait, dans ses prédications,
Les gloires de Marie, qu’il nommait "Notre-Dame".
Il l’aima d’autant plus dans les tribulations
Qu’il eut à subir quand Etienne eut rendu l’âme.
Hélas ! Etienne eut de bien tristes successeurs !
Après Pierre on élut Aba, cruel seigneur.
La Hongrie dévastée par mille mercenaires
Est en proie à des fléaux tels ceux de l'enfer !
Aba vint à Chonad de Gérard requérir
Qu'il posât sur son chef le diadème des rois :
"Il n'est pas grand seigneur, c'est un oiseau de proie,
Dit Gérard, ses forfaits offensent Notre Sire !"
D'indignes prélats l'imposteur couronnèrent
Puis tous vers la maison du saint se dirigèrent,
Mille artifices furent par eux employés ;
Aucun d'eux néanmoins ne put le faire ployer.
"Aba, méchant seigneur, le sang par vous versé
Crie vengeance vers Dieu et Lui dit "C''est assez !"
Vous serez tôt frappé par une mort soudaine
Si ne vous repentez en cette quarantaine.
Hélas ! Combien l'orgueil aveugle l'ambitieux !
Oui, vous serez devant le tribunal de Dieu
Dans trois ans convoqué. Mais quels malheurs encore
Frapperont la Hongrie, et ce jusqu'à ma mort !"
C'est l'Esprit du Seigneur qui l'avait inspiré ;
En moins de mille jours, on vit le peuple armé
Déposer le tyran, et Pierre acclamer,
Et Aba sous la main du bourreau expirer.
Versatile est ce peuple : il veut la liberté,
Mais c'est pour embrasser de honteuses passions !
Il voudrait un roi qui donne la permission
D'adorer les idoles : "Elisons Léventé !"
Léventé avec André et Béla, ses frères,
Souscrit au pacte honteux que lui présentèrent
Des gens sans foi ni loi, plus soucieux de plaisir
Et qui ne craignaient pas de Notre Seigneur l'ire.
Occire les chrétiens, abattre leurs églises,
Sacrifier aux démons, n'en faire qu'à sa guise :
Tel était le programme qui leur fut un soir
Présenté par Vatha, idolâtre notoire.
Dans la noble cité d'Albe sont retranchés
Les fidèles du roi, de la loi, de la Foi.
Leur moral est atteint, est tout près de flancher ;
Seuls Gérard et les siens portent sans peur la croix.
Ils étaient trois évêques qui sans peur suivirent
Gérard quand ce dernier voulut à Dieu s'offrir,
Ils s'appelaient Buldi, Benetha et Byskrik ;
Leur projet : combattre pour un Roi pacifique.
De nuit embarqués en une frêle nacelle,
Ils allaient affronter, seuls, la horde cruelle,
Laquelle, à Pest, sous les ordres de Léventé,
Commettait les plus odieuses atrocités.
Gérard voulut à Giod fortifier leur courage
En célébrant avec eux le saint sacrifice :
"Enfants de Jésus-Christ, soyez de digne fils !
Et rendez à Marie le plus grand des hommages !
Nous serons aujourd'hui offerts en libation :
Soyons de vraies victimes de propitiation.
Mes enfants ! Des poignards de l'infâme Vatha,
Un seul survivra : et ce sera Benetha."
Il advint tout ce que Gérard avait prédit.
La sainte procession, sous une pluie de pierres,
S'avance vers ces impies, récitant des prières :
"Seigneur, pardonnez-leur ! Qu'ils ne soient point maudits !"
Les cailloux qu'on lançait contre le saint prélat
Paraissaient ne lui causer aucune offense.
Enfin Vatha vint le percer d'un coup de lance :
C'est en louant Marie que Gérard expira.
Le duc André, venu avec toute sa troupe,
Mit un terme aux actions de la sinistre horde,
Délivra Benetha de la pression du groupe,
Et rétablit dans le pays la Foi et l'ordre.
Pour avoir gardé ferme la Foi durant l'émeute,
Votre nom, Gérard, est l'objet d'un culte ancien.
Votre mérite est grand d'avoir fait de la meute
Des enfants d'Attila un grand peuple chrétien.
Avec l'aide de Dieu, sous votre patronage,
Nous voulons comme vous rendre un digne hommage
A Marie Notre Dame, et pour le christianisme,
Briser net les assauts d'un nouveau paganisme !
Comment un homme si bon pour ce peuple a-t-il pu mourir de mort violente ?
C'est en tant que martyr qu'il figure au martyrologe.
Le successeur du roi Étienne, Pierre Orseolo, son neveu désigné, vit alors son trône usurpé,
et il dut s'enfuir.
L'évêque de Csanad prit courageusement le parti du souverain légitime
et fit campagne contre l'usurpateur.
Celui-ci le fit lapider.
C'est en 1046 qu'il mourut ainsi pour la justice.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
---samedi 24 septembre 2022 25e C Le scandale de la foi.
1-Qohélet 11 : 9—12 : 8 « Souviens-toi de ton Créateur,
aux jours de ta jeunesse,
avant que la poussière retourne à la terre, et le souffle, à Dieu »
2-psaume 89 : 3-4, 5-6, 12-13, 14.17abc (Ps 89 (90),)
R/ D’âge en âge, Seigneur, tu as été notre refuge. (Ps 89 : 1)
-acclamation 2 Timothée 1 : 10 Jésus Christ, notre Sauveur,
a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile
3- évangile Luc 9 : 43-45 « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes.
Les disciples avaient peur de l’interroger sur cette parole »
4---bréviaire Ézéchiel 47 : 1-12 Vivi aquam!
5-commentaire de saint Hilaire de Poitiers sur le psaume 64 Le fleuve d’eau vive
- -
_____________________________________
1-Qohélet 11 : 9—12 : 8 « Souviens-toi de ton Créateur,
aux jours de ta jeunesse,
avant que la poussière retourne à la terre, et le souffle, à Dieu »
--intro : La vanité de la condition humaine est soulignée
par l’opposition entre la vigueur de la jeunesse
et la décrépitude de la vieillesse.
Et malgré la marche inexorable
de l’homme vers la mort,
la nature poursuit son cycle de rajeunissement.
« Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence,
et sois heureux aux jours de ta jeunesse.
Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux !
Mais sache que pour tout cela
Dieu t’appellera en jugement.
Éloigne de ton cœur le chagrin,
écarte de ta chair la souffrance
car l’adolescence
et le printemps de la vie
ne sont que vanité.
Souviens-toi de ton Créateur,
aux jours de ta jeunesse,
avant que viennent les jours mauvais,
et qu’approchent les années dont tu diras :
'' Je ne les aime pas '' ;
avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles,
et que reviennent les nuages après la pluie ;
au jour où tremblent les gardiens de la maison,
où se courbent les hommes vigoureux ;
où les femmes, l’une après l’autre, cessent de moudre,
où le jour baisse aux fenêtres ;
quand la porte se ferme sur la rue,
quand s’éteint la voix de la meule,
quand s’arrête le chant de l’oiseau,
et quand se taisent les chansons ;
lorsqu’on redoute la montée
et qu’on a des frayeurs en chemin ;
l’amandier est en fleurs,
la sauterelle s’alourdit,
et la câpre ne produit aucun effet ;
lorsque l’homme s’en va vers sa maison d’éternité,
et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ;
avant que le fil d’argent se détache,
que la lampe d’or se brise,
que la cruche se casse à la fontaine,
que la poulie se fende sur le puits ;
et que la poussière retourne à la terre
comme elle en vint,
et le souffle de vie,
à Dieu qui l’a donné.
Vanité des vanités, disait Qohèleth, tout est vanité ! »
-----
2-psaume 89 : 3-4, 5-6, 12-13, 14.17abc (Ps 89 (90),)
R/ D’âge en âge, Seigneur,
tu as été notre refuge. (Ps 89 : 1)
—Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
À tes yeux, mille ans sont comme hier,
c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.
—Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
dès le matin, c’est une herbe changeante :
elle fleurit le matin, elle change ;
le soir, elle est fanée, desséchée.
—Apprends-nous la vraie
mesure de nos jours :
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
—Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.
----------
5-commentaire de saint Hilaire de Poitiers
sur le psaume 64 Le fleuve d’eau vive
« Le fleuve de Dieu regorge d’eau, c’est ainsi que tu apprêtes leur nourriture.
Il n’y a pas de doute à avoir sur ce fleuve,
car le Prophète dit aussi :
L’élan du fleuve
réjouit la cité de Dieu.
Et le Seigneur lui-même dit, dans les évangiles :
Celui qui boit de l’eau que je lui donnerai,
des fleuves d’eau vive couleront de son cœur,
jaillissant en vie éternelle.
Et encore : Celui qui croit en moi, comme dit l’Écriture,
des fleuves d’eau vive jailliront de son cœur.
Jésus disait cela de l’Esprit Saint
que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui.
Donc, ce fleuve de Dieu regorge d’eau.
Car nous sommes inondés
par les dons de l’Esprit Saint,
et le fleuve de Dieu, regorgeant d’eau,
se déverse en nous à partir de
cette source de vie.
Et nous avons aussi une nourriture apprêtée.
Quelle est cette nourriture ?
Celle qui nous prépare
à la participation de la vie divine,
au moyen de la communion au Corps sacré
afin de nous établir ensuite dans la communion de ce Corps.
C’est ce que signifie le psaume que nous commentons,
lorsqu’il dit : Tu apprêtes leur nourriture ;
car c’est toi-même qui la prépares :
car cette nourriture nous sauve présentement,
mais elle nous prépare
pour l’avenir.
Nous qui avons reçu par le sacrement de baptême
la nouvelle naissance,
nous éprouvons une grande joie
lorsque nous ressentons en nous
les premières avances de l’Esprit Saint,
lorsque j’éveille en nous l’intelligence des mystères,
la connaissance des prophéties,
la parole de sagesse,
les charismes de guérison
et la domination sur les démons.
Tout cela nous pénètre comme des ondées,
et peu à peu
ce que nous avons semé
se développe en une moisson abondante. »
-----
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
25 septembre
saint Nicolas de Flüe ()-
né 1417 - 1487 21 mars
-béatifié en 1648 par le pape Innocent X1;
-canonisé en 1947 Rome par le pape Pie XII;
-fêté le 25 septembre à la liturgie locale en Suisse et en Allemagne;
-fêté le 21 mars dans toute l'Église-
-il est le saint patron de la Suisse
et de la Garde suisse pontificale;
----.
« Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi
Et donne-moi tout entier à Toi!
Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout
Ce qui me sépare de Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout
Ce qui m'attire à toi. »
Prière de saint Nicolas de Flue -
----------------
--- Lectures –- - - missel propre à la Suisse-
-il est fêté le 21 mars et le 25 septembre
-–Sagesse 7 : 27…— 8.9 missel ; psaume 89 ; Romains 14 : 17-19; Matthieu 19 : 27-29 -
- - - …LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482)
---.
-voir la biographie:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p150-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#490366
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
25 septembre
saint Hermann Contract ()-
né 1013 18 juillet Allshausen, Allemagne - 1054 abbaye de Reichnau, Allemagne -
----------------
--- Lectures –- - - missel propre à la Suisse-
-il est fêté le 21 mars et le 25 septembre
Lecture -–- - -
---.
----.
Il ne faut pas manquer de faire connaître ce grand saint marial dont
nous chantons de ses hymnes si bien connues,
sans savoir qu'elles viennent de lui...
Le travail manuel ne manquait pas dans les monastères bénédictins;
dont les moines fondateurs étaient leurs propres édificateurs,
défricheurs de leur terre qui leur étaient données pour leur grande œuvre de bâtisseur...
Assidus aux travaux manuels toujours liés à leur travail apostolique et intellectuel,
qu'ils faisaient communément dans le même esprit partagé pour rendre gloire à Dieu
et enseigner l'Évangile par leur manière de vivre...
Les plus anciennes règles monastiques, telles que rédigées par saint Benoît,
imposaient des temps de lecture (de textes sacrés),
aux novices qui recevaient une scolarisation
qui nécessitait au minimum une alphabétisation à leurs jeunes recrues.
Au 9e siècle siècle, les monastères plus importants
avaient leurs propres bibliothécaire,
leurs scribes, chroniqueur et écolâtre.
L’écolâtre était chargé de l’école monastique.
Tel était le saint que nous fêtons en ce jour: saint Hermann Contract,
nom qui lui fut donné parce qu'il était perclus: frère Contractus.
Fils du comte von Alshausen dans le pays de Bade en Allemagne,
il vécut, dès l'âge de sept ans, toute sa vie à l'abbaye de Reichenau.
Il ne pouvait marcher seul, aussi était-il porté pour se déplacer...
Il avait été surnommé le Contrefait ou, en latin, Contractus dans on enfance.
On doit à son élève Berthold une courte Vita d'Hermann de Reichenau.
Berthold de Reichenau dit aussi de Constance, --né 1030- 1088--
était un moine bénédictin et un chroniqueur de l’abbaye de Reichenau sur le lac de Constance.
Disciple et ami d’Hermannus Contractus, ce dernier lui confia à sa mort les tablettes de cire
sur lesquelles étaient consignés tous ses écrits principaux.
Hermann demanda à Berthold d’en réviser le contenu avant de les recopier sur parchemin.
Il lui demanda aussi de poursuivre la rédaction de l’histoire du monde qu'il avait commencée
(qui allait de la naissance du Christ à l'an 1054, année où Hermann mourut).
Les seuls écrits existant de Berthold sont la biographie qu'il consacra à son savant maître,
et la « Chronique de Berthold ...
---.
Le moine Hermann parlait très peu; ses mains tenaient difficilement quoi que ce soit...
mais il fut indéniablement l'un des plus grands savants de son temps.
au point qu'on disait de lui être "la Merveille du siècle".
Mathématiques, astronomie, histoire et poésie,
rien ne lui était étranger.
Il inventa un astrolabe,
une machine à calculer,
plusieurs instruments de musique.
"Chantre de la Vierge Marie, il composa le chant "Ave Maris stella"
aussi "l'Alma Redemptoris Mater" et le "Salve Regina".
Salve, Regina, mater misericordiae ; vita, dulcedo et spes nostra, salve.
Salut, ô Reine, Mère de Miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espérance, salut.
Ad te clamamus, exsules filii Evae ;
Vers vous nous élevons nos cris, pauvres exilés, malheureux enfants d'Eve.
Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrymarum valle.
Vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
De grâce donc, ô notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux, convertissez-nous
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exsilium ostende.
Et, après cet exil, montrez-nous Jésus, le fruit béni de vos entrailles.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.
Il disait sur lui-même:
"Je suis le rebut des pauvres du Christ qui marche à la traîne
des philosophes, plus lent d'esprit qu'un ânon."
Les Bollandistes en étudiant sa vie, le reconnaissent bienheureux, sans avoir été dans le martyrologe...
Hermannus Contractus: Sequentia: Grates honos hierarchia-
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA et murielmax aiment ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
26 septembre –
saints Côme et Damien (commémoraison)
né 3e siècle Arabie... - 303 Aigéai (aujourd'hui Yumurtalik)
-saints patrons célestes des médecins.
----------------
-lectures : - 1 Jean 3: 14-18; Matthieu 8: 14-17–
–bréviaire : - ----Homélie de saint Augustin. Pour une fête des martyrs.
- Homélie de saint Augustin. Pour une fête des martyrs.:
« SERMON DE SAINT AUGUSTIN
Le Christ, premier des martyrs.
Les exploits glorieux des martyrs, qui font en tout lieu l'ornement de l'Église,
nous permettent de comprendre par nous-mêmes la vérité de ce que nous avons chanté:
Aux yeux du Seigneur,
la mort de ses saints a un grand prix.
En effet, elle a un grand prix à nos yeux,
et aux yeux de celui pour le nôm duquel ils sont morts.
Mais le prix de toutes ces morts, c'est la mort d'un seul.
Combien de morts a-t-il achetés, en mourant lui seul,
puisque, s'il n'était pas mort, le grain de blé ne se serait pas multiplié?
Vous avez entendu ce qu'il disait lorsqu'il approchait de sa passion,
c'est-à-dire alors qu'il approchait de notre rédemption :
Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul;
mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruits.
Car sur la croix s'est réalisée une affaire grandiose.
C'est là que s'est ouverte
la bourse contenant le prix de notre rançon:
quand son côté a été ouvert par la lance qui le frappait,
ce qui en a jailli, c'est le prix de l'univers.
Les fidèles et les martyrs ont été achetés;
mais la foi des martyrs a fait ses preuves,
leur sang en est témoin.
Ce qui a été dépensé pour eux, ils l'ont rendu, et ils ont accompli la parole de saint Jean:
Le Christ a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Il est dit ailleurs:
Lorsque tu t'assieds à une table magnifique,
regarde bien ce que l'on te sert,
car il faut que tu en prépares autant.
C'est une table magnifique, celle où l'on mange avec le maître du banquet lui-même.
Personne ne nourrit ses invités avec lui-même; c'est ce que fait le Christ Seigneur.
Il est l'hôte qui invite, il est lui-même la nourriture et la boisson.
Les martyrs ont donc fait attention
à ce qu'ils mangeaient et buvaient,
pour pouvoir en rendre autant.
Mais comment auraient-ils pu en rendre autant,
si celui qui a fait la première dépense ne leur avait donné de quoi lui rendre?
Aussi qu'est-ce que nous recommande le psaume où nous avons chanté cette parole:
Aux yeux du Seigneur, la mort de ses saints a un grand prix?
L'homme a considéré combien il a reçu de Dieu;
il a passé en revue combien la grâce du Tout-Puissant l'a comblé:
il l'a créé;
après sa chute, il l'a cherché ;
l'ayant trouvé, il lui a pardonné;
il a aidé ses pauvres forces dans le combat;
il ne l'a pas quitté lorsqu'il défaillait;
lorsqu'il a été vainqueur, il l'a couronné et il s'est donné lui-même en récompense~
Lorsqu'il a considéré tout cela, l'homme s'est écrié:
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait?
J'élèverai la coupe du salut.
Quelle est cette coupe?
La coupe amère et salubre de la passion;
la coupe que le malade craindrait de toucher,
si le médecin n'y avait bu le premier.
Voici quelle est cette coupe,
nous la reconnaissons quand elle s'approche des lèvres du Christ, et qu'il dit:
Père, si c'est possible, que cette coupe passe loin de moi!
C'est de cette coupe que les martyrs ont dit:
J'élèverai la coupe du salut,
et j'invoquerai le nom du Seigneur.
Tu ne crains donc pas de défaillir?
Non, répond-il.
Pourquoi?
Parce que j'invoquerai le nom du Seigneur.
Comment les martyrs seraient-ils victorieux,
si lui-même n'était pas victorieux dans les martyrs,
lui qui a dit:
Réjouissez-vous, car j'ai vaincu le monde.
Le Souverain des cieux dirigeait leur âme et leur langue;
par eux il triomphait du diable sur terre,
et au ciel il couronnait les martyrs.
Heureux ceux qui ont bu ainsi à cette coupe!
Ils sont délivrés de leurs douleurs, ils sont comblés d'honneurs.
Soyez donc attentifs, mes très chers:
ce qui échappe à vos yeux, pensez-y dans votre âme et votre cœurs,
et constatez qu'aux yeux du Seigneur, la mort de ses amis a un grand prix. »
Dans la première prière eucharistique:
Dans la communion de toute l´Église,
nous célébrons (la nuit très sainte) - ou le jour très saint -
où ressuscita selon la chair
notre Seigneur Jésus Christ;
et nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André.
[Jacques et Jean,
Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu,
Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément,
Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul,
Côme et Damien,] et tous les saints.
Accorde-nous, par leur prière et leurs mérites,
d´être, toujours et partout,
forts de ton secours et de ta protection.
----.
C’est au cours de la période des persécutions
des empereurs Dioclétien --286-305-- et Maximien --284-305--
qu'eut lieu le martyre des frères saints Côme et Damien.
Nés en Arabie, ils pratiquèrent tous deux la médecine dans le port maritime d'Aigéai
dans le golfe d'Alexandrette, puis dans la province romaine de Syrie.
Frères de sang inséparables dans la foi au Christ, l'un et l'autre médecins,
ils soignaient gratuitement les malades,
d'où leur surnom communément appliqué ''d'anargyres''
Les saints surnommés ANARGYRES
- Les saints surnommés ANARGYRES:
- Anargyre: une épithète qui devient un surnom pour désigner tous les saints qui soignaient ''sans argents'', charisme thaumaturge et médecins des époques...
Les principaux saints anargyres sont
les saints Côme et Damien, fêtés en ce jour-
saint Pantéleimon né 275- 304, fêté 27 juillet
et saint Julien d'Émèse 284, fêté 6 février
saint Cyr d'Alexandrie 303 fêté 31 janvier .
À partir du xe siècle, un terme similaire est employé pour désigner
un saint guérisseur ou sa tombe
(ou un lieu « l'hôpital gratuit », amisthon iatreion),
comme Luc le Jeune et Athanase l'Athonite ce dernier né 920- 1003, fêté le 5 juillet.
La représentation iconographique habituelle des saints anargyres est un jeune homme,
vêtu sobrement d'une tunique et de la phelonia,
et portant les attributs de sa profession,
de petites boîtes médicinales,
-ici saint Pantéleimon mentionné plus haut-
des étuis d'outils médicaux, des fioles, spatules ou des pinces.
ce qui signifie « sans argent ».
---ce surnom peut faire allusion aux miracles obtenus par leur intercession-
Ils suivaient l'exemple de Jésus qui ne demandait,
pour « honoraires » que la foi.
Comme le Christ également (lecture de l'évangile),
ils chassaient les esprits mauvais,
guérissant ainsi les corps et les âmes.
On retient d'eux qu'ils sont demeurés fidèles à leur foi en dépit de toute
une série de tortures auxquelles ils restèrent insensibles ;
ils furent condamnés à la décapitation.
Leurs trois frères cadets
Antime,
Léonce
et Euprepius,
subiront également le martyre.
Parmi leurs miracles et aussi leurs interventions chirurgicales:
par exemple, la greffe d'une jambe opérée par les saints Côme et Damien,
panneau de la prédelle de la Pala di San Marco de Fra Angelico
au musée national San Marco, Florence.
C'est la plus célèbre de leurs cures ''miraculeuses'' répertoriées,
celle d'une jambe qui avait été prise sur un Maure trépassé,
pour la transplanter... ;
ce qui fit l'objet de nombreuses peintures et miniatures au cours des siècles.
Leur martyre eut lieu en Cilicie d’alors (Asie mineure)...
D'après le récit de leur passion, le préfet Lysias
entendit parler d'eux et des miracles qu'ils accomplissaient sur les malades.
Mais on lui rapporta aussi qu'ils étaient chrétiens
et qu'ils incitaient les gens à ne plus sacrifier aux dieux païens.
Il les envoya chercher pour les interroger
Il les prit pour des magiciens.
—« Vous dépassez, leur dit-il, tous les magiciens.
Enseignez-moi votre art. »
—« Nous ne sommes pas magiciens mais chrétiens,
reprirent-ils, et nous détruisons la puissance de vos divinités. »
Lysias leur promittait les plus grands honneurs s'ils consentaient à renier leur foi.
— '' ... sinon, leur dit-il, vous subirez des tourments et vous serez mis à mort. ''
Ils passèrent la nuit en prison,
pendant laquelle ils ne cessèrent de chanter des psaumes et de prier.
Comparaissant de nouveau devant leur juge, le préfet leur demanda :
— ''Êtes-vous décidés à sacrifier ?'';
ce à quoi ils répondirent :
—''Nous sommes chrétiens et nous ne renierons pas notre Dieu''.
Dans la première lecture Jean rappelle à ses correspondants
les exigences de la charité pour le chrétien :
aimer en vérité c'est aimer en actes.
1 Jean 3 :
«13- Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
14- Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie,
parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
15- Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu'aucun homicide
n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16- À ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous.
Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères.
17- Si quelqu'un, jouissant des biens de ce monde, voit son frère dans la nécessité
et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeurerait-il en lui ?
18- Petits enfants, n'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité.»
Côme et Damien ont pratiqué cet amour par leurs exemples,
en demeurant vrais toute leur vie
par des actes de charité continuels envers tous
et surtout leurs actions pour soulager les malades.
Ils ont aimé la pratique de ce que demande la vérité,
et ira jusqu'à donner leur vie pour que cette seule vérité triomphe de l'erreur.
Leur culte se répandit rapidement après leur mort.
Ce qui est attesté à Rome vers l'an 500
sous le pontificat du pape Symmaque --51e pape 498 - 514--
qui leur fit construire un oratoire.
Le pape Félix IV leur dédiera une basilique
située dans l’ancien Forum de Vespasien, sur le site du Temple de la Paix.
Le temple avec la bibliothèque de la Paix avaient été donnés au pape Félix IV
par le roi Ostrogoth Théodoric le Grand en 527.
Ce sont ces deux bâtiments qui furent transformés en basilique.
On y accédait depuis le Forum romain, par un hall d’entrée avec un plan circulaire (dit le temple de Romulus).
À la 50e '' (seconde)
-visiter l'intérieur de la basilique:
http://www.rome-passion.com/saints-come-damien.html
Leurs noms sont inscrits dans la première prière eucharistique
avec d'autres martyrs, ce qui témoigne de leur popularité.
Tout naturellement ils sont devenus les patrons célestes des médecins.
Dans l'Église orthodoxe, ils sont fêtés,
avec leur mère sainte Théodotie, le 1ernovembre.
----.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
27 septembre –
saint Vincent de Paul (mémoire)
né 1581 24 avril (?) Pouy, Landes - 1660 27 septembre Paris, prieuré de St-Lazarre
-béatifié 1729 par le pape Benoît XIII;
-canonisé 1737 par le pape Clément XII-
----------------
-lectures : - 1 Corinthiens 1: 26-31; Matthieu 9: 35-38 –
–bréviaire : - ---Entretien de saint Vincent avec les Filles de la charité.
---.
- Entretien de saint Vincent avec les Filles de la charité:
« Nous ne devons pas considérer un pauvre paysan
ou une pauvre femme selon leur extérieur,
ni selon ce qui paraît de la portée de leur esprit ;
d’autant que bien souvent ils n’ont presque pas la figure ni l’esprit de personnes raisonnables. ~
Mais tournez la médaille, et vous verrez par les lumières de la foi
que le Fils de Dieu, qui a voulu être pauvre,
nous est représenté par ces pauvres ;
qu’il n’avait presque pas la figure d’un homme en sa Passion,
et qu’il passait pour fou dans l’esprit des Gentils,
et pour pierre de scandale dans celui des Juifs ;
et avec tout cela, il se qualifie l’évangéliste des pauvres : Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Ô Dieu ! qu’il fait beau voir les pauvres,
si nous les considérons en Dieu et dans l’estime que Jésus Christ en a faite !
Mais, si nous les regardons selon les sentiments de la chair et de l’esprit mondain, ils paraîtront méprisables. ~
Dieu aime les pauvres, et par conséquent
il aime ceux qui aiment les pauvres ;
car, lorsqu’on aime bien quelqu’un, on a de l’affection pour ses amis et pour ses serviteurs.
Or la petite Compagnie de la Mission tâche de s’appliquer avec affection à servir les pauvres,
qui sont les bien-aimés de Dieu ;
et aussi nous avons sujet d’espérer que,
pour l’amour d’eux, Dieu nous aimera. ~
Il ne faut pas de retardement en ce qui est du service des pauvres.
Si, à l’heure de votre oraison, le matin, vous devez allez porter une médecine, oh ! allez-y en repos ;
offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l’oraison
qui se fait à la maison, ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude.
Si, quand vous serez de retour,
votre commodité vous permet de faire quelque peu d’oraison
ou de lecture spirituelle, à la bonne heure !
Mais il ne vous faut point inquiéter, ni croire avoir manqué, quand vous la perdrez ;
car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime.
Et s’il y a sujet légitime, mes chères filles, c’est le service du prochain.
Ce n’est point quitter Dieu que quitter Dieu pour Dieu,
c’est-à-dire une œuvre de Dieu pour en faire une autre,
ou de plus grande obligation, ou de plus grand mérite.
Vous quittez l’oraison ou la lecture, ou vous perdez le silence pour assister un pauvre,
oh ! sachez, mes filles, que faire tout cela, c’est le servir. ~
Car, voyez-vous, la charité est par-dessus toutes les règles,
et il faut que toutes se rapportent à celle-là.
C’est une grande dame.
Il faut faire ce qu’elle commande. ~
Allons donc, et nous employons avec un nouvel amour à servir les pauvres,
et même cherchons les plus pauvres et les plus abandonnés ;
reconnaissons devant Dieu que ce sont nos seigneurs et nos maîtres,
et que nous sommes indignes de leur rendre nos petits services. »
Saint Vincent de Paul fait partie de ceux
que Dieu suscita pour travailler au renouveau spirituel du 17e siècle;
et parmi eux il sera même le plus célèbre de son temps, acclamé par les pauvres
et tous ceux qui en furent inspirés et qui ont admiré son œuvre.
Vincent de Paul est né en 1581 (nous sommes alors à la fin des guerres de Religion),
à la ferme de Ranquines près du village du Pouy
commune rebaptisée au 19e (1828) siècle du nom de Saint-Vincent-de-Paul en son honneur...;
elle est située à environ huit kilomètres de la ville de Dax
dans le département des Landes au sud-ouest de la France.
Il commença par garder les troupeaux de son père.
Il y avait à Pouy un ruisseau qu’on appelait Paul,
et, selon l’usage de cette époque, la famille qui vivait près de là fut appelée « de Paul ».
Vincent avait toute sa vie signé « Depaul » en un mot.
Ses parents avaient quelques biens, mais ils étaient de petits paysans.
Le père, Jean de Paul, boitait — ce qui ne l’a nullement empêché de travailler assidûment...
au point même qu'il agrandît son petit domaine
devenant propriétaire de plusieurs fermes des alentours.
Au temps des premiers labeurs ses six enfants (quatre garçons et deux filles, Vincent le troisième-né)
travaillèrent pour aider à la famille, besognant durement pour assister leurs parents.
Jeune garçon il garda les brebis, les vaches et les pourceaux de son père.
Pieux, il aimait prier sous un chêne auprès de la maison du domaine situé au bord du fleuve l’Adour :
lieux où les terres basses se recouvraient deux fois par an.
Le sol donnait du seigle et un peu de millet.
Vincent nous relate de ces repas, où la famille mangeait cette céréale:
« Au pays dont je suis, on est nourri
d’une petite graine appelée millet que l’on met à cuire dans un pot ;
à l’heure du repas, elle est versée dans un vaisseau,
et ceux de la maison viennent autour,
prendre leur réfection, et après, ils vont à l’ouvrage. »
Aux saisons pluvieuses, des mares surgissaient
si bien que le petit berger devait surveiller son troupeau du haut de ses échasses...
voir cette biographie:
https://www.maintenantunehistoire.fr/monsieur-vincent-de-dax-a-paris/
Vincent deviendra prêtre.
Comme beaucoup d'autres à cette époque,
il voit dans le sacerdoce d'abord une bonne situation sociale
bien rémunérée plus qu'un service désintéressé.
Mais cette perception changera peu à peu pour faire place à une véritable vocation.
On découvre en lisant ses biographies à son sujet que ce fut ''lente invasion de la sainteté''.
Quelques rencontres comme celle de saint François de Sales,- (né 1566 - 1622 fête 24 janvier ) –
additionnées de ses prises de conscience des besoins spirituels des populations de la campagne,
vont contribuer à faire de lui le saint dont son temps avait besoin....
Encore au temps des honneurs d'un sacerdoce auprès des nantis
grâce surtout à son introduction dans l'illustre famille des Gondi
(il est devenu le confesseur de Madame de Gondi,
précepteur des enfants,
aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est général),
il quitte cette situation privilégiée pour arriver dans une cure de campagne.
Homme de prière inspirée
il ne pouvait se contenter d'être prêtre d'une seule paroisse.
C'est toute la société qui va devenir sa paroisse.
Il va se faire fondateur.
Ainsi naissent, avec la collaboration de Louise de Marillac,
- (née 1591 12 août - 1660 15 mars- fête 15 mars ) – -
les Filles de la Charité.
-Louise de Marillac née Paris, 12 août 1591 - Paris, 15 mars 1660) était une aristocrate française;
elle devint fondatrice avec saint Vincent de Paul des Filles de la Charité. Béatifiée en 1920,
canonisée en 1934
(200 ans après la canonisation de saint Vincent);
elle sera proclamée Sainte Patronne des œuvres sociales en 1960.-
Saint Vincent de Paul est aussi à l'origine de l'Institut des Prêtres de la Mission,
connus surtout sous le nom de Lazaristes
dont le but était avec la formation du clergé, -trop délaissé à l'époque-
l'évangélisation des campagnes.
Vincent de Paul (Monsieur Vincent, comme on l'appelait)
a su voir, dans la grande misère des foules,
l'appel du Seigneur à en prendre soin.
Il n'a pas seulement travaillé à la soulager ;
il a cherché à appeler ceux qui avaient la possibilité de le faire.
Il a su mettre sa popularité au service de Dieu et de son Église...
Accablé par les infirmités, il mourut à Paris le 27 septembre 1660,
quelques mois après Louise Marillac.
pourra être mis en pdf pour chercher par occurrences...
https://books.google.ca/books?id=sadCAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Jeu 29 Sep 2022 - 9:08, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4188
Age : 62
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
AnneLÉA aime ce message
Page 13 sur 34 • 1 ... 8 ... 12, 13, 14 ... 23 ... 34
» lexique sur la prière; ajoutez vos citations...
» Prière de Bénédiction des sept Saints Refuges.
» lexique maconnique
» Lexique des concepts Juifs