(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
5 novembre
saint Zacharie et sainte Élisabeth ()
-
-lectures - -
-bréviaire - - - -
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-Zacharie et son épouse Élisabeth, parents de Jean le Baptiste,
personnages de la vie des temps bibliques, annonciateurs du Précurseur.
Ils appartiennent à de l'Ancien vers le Nouveau Testament.
C'est par l'évangéliste Luc que nous les connaissons.
Luc nous a rapporté la vision que le prêtre Zacharie eut dans la partie intérieure du Temple
appelée «Le Saint», où il offrait l'encens.
-voir cet extrait:
https://www.theobule.org/video/l-annonce-a-zacharie/276
Élisabeth était stérile, et l'ange Gabriel, connu du peuple Juif,
apparaît dans ce lieu au prêtre qui officiait, et il lui annonça la naissance d'un fils.
Ce sera le futur Précurseur de Jésus-Christ.
«Luc 1:18- Zacharie dit à l'ange : " À quoi connaîtrai-je cela ?
car moi je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. "
19- Et l'ange lui répondit : " Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu,
et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette bonne nouvelle.»
À la suite de cette vision, Zacharie était devenu muet ...
Il le restera jusqu'au moment où l'on circoncira l'enfant.
Punition avoir hésité à croire à la parole de l'ange, comme l'ange le laisse entendre.
Comme il en sera plus tard pour Paul qui devint aveugle sur le chemin de Damas,
il y eût une sorte de retrait temporaire des sens s'effaçant,
permettant à Zacharie d'intérioriser le message reçu d'en Haut ?
Lorsqu'il retrouvera l'usage de la parole, ce qui jaillira de son cœur plein de la présence divine à son prophète,
sera le cantique appelé Bénédictus, jaillira pour bénir Dieu de vson intervention dans la vie de son peuple,
où commence à se réaliser le plan du salut pour tous les hommes.
Luc 1:
«67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser :
68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et délivré son peuple,
69- et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David, son serviteur,
---.
-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487872
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
5 novembre
sainte Sylvie ()
née 520 - 592 Rome
Mère de saint Grégoire 1er, le Grand, grand législateur de l'Église né 540- 604 fête 3 septembre-
-Elle est la sainte patronne protectrice des mères de prêtres...
-lectures - -
-bréviaire - - - -
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-Le même jour le 5 novembre nous fêtons parmi de nombreux autres saints et saintes,
cette sainte que nous aimons sainte Sylvie pour avoir été la mère de saint Grégoire le Grand-
Elle aussi fut ''grande''... : ... dame romaine qui consacra sa vie à son fils,
le grand pape Grégoire. Elle lui fut si attentive qu'elle se préoccupait
même avec grandes attentions de sa santé: elle tenait à se procurer les meilleurs fruits et légumes frais
sur les marchés romains, afin qu'il reçoive aussi une saine alimentation en plus de la meilleure instruction.
Celui-ci rapporte lui-même, dans ses écrits, qu'elle atteignit le sommet de la prière
et de la pénitence et qu'elle fut un exemple excellent pour les autres. Elle mourut vers 590.
On y parle dans les débuts de sainte Sylvie...
---.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
6 novembre
saint Léonard de Noblat ()
-on dit aussi de Noblac; de Noblet; de Limoges-
NE PAS CONFONDRE avec saint Léonard de Port Maurice fêté le 26 novembre...
né 5e-6e siècle - 559 –
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
La vie de saint Léonard fut écrite longtemps après sa mort...
Ce saint connut une popularité répandue
bien au-delà de son diocèse d'origine et du pays (la France).
Il vécut vers le 6e siècle en Limousin.
Sa famille était alliée au roi Clovis,
et selon son biographe, son parrain.
Léonard ne voulut pas faire carrière dans les armes,
et devint un collaborateur de l'évêque de Reims, saint Remi, –né 437-† 533 fête 15 janvier-
qui l'aurait baptisé...
---.
voir les années passées-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487894
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
6 novembre
vénérable Jérôme Le Royer
de La Dauversière ()
né 1597 18 mars La Flèche, - 1659 6 novembre La Flèche - –
(ancienne province d'Anjou) France
-lectures - - -
-bréviaire – -- --- - -. -
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Jérôme Le Royer de La Dauversière est un Vénérable de l'Église catholique :
Le 6 juillet 2007-audience fut concédée au cardinal José Saraiva Martins,
alors préfet de la Congrégation pour les causes des saints;
le pape Benoît XVI autorise la publication d'un décret
reconnaissant les vertus héroïques de ce Serviteur de Dieu.
C'est alors que Jérôme Le Royer de La Dauversière est reconnu comme Vénérable.
La ville de La Flèche, en France, lui rend hommages à différents moments :
-une rue porte son nom;
-un des vitraux de l'église Saint-Thomas rappelle son souvenir;
-une statue de son buste est érigée à l'entrée du parc des Carmes;
- boulevard Montréal et le boulevard du Québec sont nommés en mémoire de ce fondateur;
-au Canada, La rue Le Royer et la place De La Dauversière de la la ville de Montréal
perpétuent son oeuvre;
-il figure en priorité entre autres dans des bas-reliefs du monument
à Maisonneuve de la ville…
À droite, Jérôme Le Royer de La Dauversière.
Bas-relief de la signature de l'acte de fondation de Ville-Marie,
au monument à Maisonneuve de Montréal-
- fondateur de la congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche
----- Les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph sont une congrégation religieuse canadienne
fondée en France en 1636 par Jérôme Le Royer de La Dauversière et Marie de La Ferre
((Marie de la Ferre: née 1589-1652
Le 3 avril 2009, elle est déclarée vénérable par le pape Benoît XVI )).
Les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph
ont été des collaboratrices de Jeanne Mance et sont reconnues pour leurs
travaux pionniers à l'Hôtel-Dieu de Montréal, l'Hôtel-Dieu de Sorel et plusieurs autres Hôtels-Dieu
et hôpitaux canadiens. Elles ont profondément marqué l'histoire de la santé au Canada et ont fondé des hôpitaux à travers
l'Amérique du Nord. Elles ont notamment laissé le musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal.
L'œuvre des Hospitalières déborda largement des frontières du Québec. La majorité des hôpitaux francophones du
Nouveau-Brunswick furent fondés par elles,
notamment l'hôpital/lazaret de Tracadie et le sanatorium de Bathurst.
Le boulevard Saint-Joseph de Montréal est nommé en leur honneur.
-------
- instigateur de fondations dans Ville-Marie, la future Montréal, au Canada,
pour aider aux développements par la présence de l'Église et de communautés.
---.
Un bref résumé pour l'instant
de la vie de ce grand personnage Français
un des colonisateurs au Canada:
Né à La Flèche, en France, le 18 mars 1597, Jérôme Le Royer de La Dauversière
est le fils de Jérôme Le Royer, premier seigneur de La Dauversière et receveur des tailles,
et de Rénée Oudin, dont il reçut le nom de baptême de son père
Vers l'âge de 10 ans, Jérôme débute ses études classiques au Collège des Jésuites de La Flèche.
Il pense à entrer dans les ordres, mais son projet change à la mort de son père, en 1619,
ce qui l'amène à lui succéder comme receveur des tailles.
(En France, sous l'Ancien Régime, la taille est un impôt direct, plutôt impopulaire )-
Son choix n'élimine pas son attachement pour l'Église. En 1630 il se consacre,
avec sa femme ( Il avait épousé en 1621, Jeanne de Baugé)
et ses enfants, à la Saint-Famille.
C'est la confrérie de la Sainte-Famille à La Flèche,
dont le siège fut établi dans la chapelle Saint-Joseph de l'hôpital de La Flèche.
Confrérie qui fut approuvée en 1636 par l'évêque d'Angers Claude de Rueil,
elle admet tous les membres des familles qui veulent en faire partie
pour prier ensemble prenant pour modèle la Sainte Famille.
Son projet grandit: il érige une congrégation de filles hospitalières à La Flèche,
pour venir en aide aux familles pauvres et aux indigents.
La maladie en 1633 le ralentit dans ses démarches pour faire grandir ses œuvres;
mais il s'en remettra et décide de concrétiser son projet qui jette les bases de la confrérie de Saint-Joseph,
à l'origine de l'Institut des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph.
Il rénove l'aumônerie de Sainte-Marguerite, à La Flèche, et la transforme en Hôtel-Dieu.
Jérôme Le Royer de La Dauversière pense à établir son oeuvre en Nouvelle-France
pour évangéliser les Amérindiens.
En 1639, il se rend à Paris et présente son projet au père Charles Lalemant,
procureur des missions des jésuites au Canada.
Il demande ensuite une audience auprès de Pierre Séguier, chancelier de France,
et le rencontre en compagnie de Jean-Jacques Olier,
fondateur du Séminaire de Saint-Sulpice,
qui partage son rêve d'établir une mission dans la colonie.
Ensemble, ils fondent une société missionnaire qui prend le nom de société Notre-Dame de Montréal.
En 1640, la société acquiert l'île de Montréal avec l'aide de Pierre Chevrier, baron de Fancamp.
Jérôme Le Royer de La Dauversière s'occupe du ravitaillement
et du recrutement des colons pour réaliser le projet.
Il choisit notamment Paul de Chomedey de Maisonneuve
pour gouverner la nouvelle mission de Ville-Marie
et
Jeanne Mance pour fonder un hôpital, l'Hôtel-Dieu de Montréal.
Les premiers colons partent de La Rochelle le 9 mai 1641
et fondent Ville-Marie en 1642.
Malgré bien des revers, l'initiateur de la fondation, resté en France,
travaille avec acharnement pour réunir les fonds nécessaires
au fonctionnement de la mission et recruter les colons
qui partent par petits groupes à chaque année.
En 1659, il conduit au port de La Rochelle, trois religieuses hospitalières de La Flèche
pour assister Jeanne Mance à l'Hôtel-Dieu de Montréal.
Il est décédé à La Flèche, le 6 novembre 1659.
---.
mettre en pdf pour chercher par occurrences: par ex ''Dauversière'' 45 occurrences; ''Mance'' plus de 100 occurrences avec les entêtes; ''Maisonneuve'' 56 occurrences; hospitalière(s) 55 occurrences; etc. selon l'idée et la curiosité -
https://books.google.ca/books?id=Ln5BAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
mettre en pdf pour chercher par occurrences; par ex ''Dauversière'' 211 occurrences; ''Mance'' plus de 522 occurrences - etc.
https://books.google.ca/books?id=YbzTAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-Parallèles des développements de la société déjà commencés en Nouvelle-France
par les commerces et relations avec les autochtones.
Inaugurations-
voir dans l'encadré un plus large contexte historique:
- Spoiler:
- Avant et après:
----.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
7 novembre saint Willibrord ()-
Saint Willibrord aux pieds du Pape saint Sergius Ier
qui lui donne la consécration épiscopale pour l'évangélisation
de la Frise, de la Hollande, de la Flandre et du Brabant.
Apôtre de la Frise, premier évêque d'Utrecht
né 658 - 739
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -.Homélie d’Alcuin pour la fête de saint Willibrord -
---.
Homélie d’Alcuin pour la fête de saint Willibrord
-Alcuin né v 735-804 saint fête 20 mai-
-Qui est saint Alcuin?
Alcuin est un poète, un savant et un théologien anglais
qui écrivit ses œuvres en langue latine médiévale.
Il fut l'un des principaux amis et conseillers du roi Charlemagne;
et dirigea la plus grande école de l'Empire carolingien : l'école palatine à Aix-la-Chapelle.
Principal artisan de la Renaissance carolingienne,
Alcuin est selon Éginhard, qui fut son disciple :
« l'homme le plus savant de son temps ».
« Réjouissons-nous dans le Seigneur, frères bien-aimés,
vibrons d'une allégresse spirituelle,
puisque Dieu nous a donné ce grand maître de vie,
ce guide de justice, ce fondateur de notre unité ;
car c'est lui qui nous a rassemblés dans cette sainte bergerie
et qui nous a enseigné la vraie foi.
Que tout le peuple se réjouisse avec nous:
aujourd'hui, il est accouru en foule pour l'anniversaire de notre Père très saint,
il a voulu prendre part aux vigiles de cet homme apostolique,
il a voulu se tenir en présence
de notre Seigneur Jésus Christ,
des saints anges
et de ce bienheureux pontife.
Je vous le demande: que personne
n'ait de doute dans sa foi,
n'hésite à croire qu'il a reçu le pardon
ni que ses demandes obtiendront tout leur effet,
puisque Dieu nous a accordé un si grand protecteur.
Il veut que nous soyons exaucés par son intercession,
et plus nous le prierons avec confiance, plus nous serons rapidement exaucés.
En effet, la foi obtient tout nous en avons sous les yeux des exemples évidents:
ceux de cet homme très saint dont nous célébrons aujourd'hui la fête.
Dès son enfance il a voulu plaire à Dieu par sa foi.
En effet, dans l'ardeur de celle-ci, il a quitté sa patrie,
sa parenté et ses amis pour l'amour de Dieu.
Il a méprisé les biens terrestres pour acquérir les biens célestes.
C'est pourquoi il a obtenu des fruits abondants de son labeur,
il a converti au Christ des peuples en foule,
il a détourné d'une erreur coupable de nombreux païens
et, avec le concours de la grâce divine,
il a fait, des fils de colère, des fils de miséricorde.
Il a fermé l'enfer, il a ouvert le ciel.
Il a parcouru de nombreuses nations pour les amener toutes au chemin de la vérité.
Il s'est dépensé sans compter,
il a affronté des peuples cruels en risquant d'y trouver la couronne empourprée du martyre.
Mais Dieu l'a préservé pour le salut d'un grand nombre,
car il devait obtenir par sa prédication une plus grande gloire
que s'il avait été seul à recevoir la couronne du martyre.
Voyez, frères très chers, comme il est glorieux de suivre le Seigneur.
Pour l'amour du Christ, Willibrord a méprisé la patrie, il a préféré une vie errante,
il tenait pour peu de chose les richesses du siècle, il a aimé volontairement la pauvreté.
Et Si nous savons quelle gloire il a eue ensuite auprès des hommes,
la gloire qu'il possède parmi les anges pour l'éternité est bien préférable.
Les exemples de ce maître très saint doivent
nous tirer de notre torpeur et de notre lâcheté,
nous rendre courageux dans le combat pour la vie céleste,
le mépris des biens qui passent, le désir des biens éternels.
Ce que nous célébrons en lui, il faut le réaliser en nous.
Nous faisons l'éloge de ses combats et de ses travaux.
Rectifions notre marche en suivant ses traces,
car Si nous imitons les exemples de sa sainteté,
nous obtiendrons aussi les récompenses de sa béatitude,
par celui qui l'a couronné et qui nous aidera Jésus Christ, notre Seigneur,
qui vit et règne avec le Père et l'Esprit Saint pour les siècles éternels. »
---.
-voir aussi les années passées-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487895
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
8 novembre sainte Élisabeth de la Trinité ()
née 1880 18 juillet - 1906 9 novembre
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
Élisabeth Catez, en religion Sœur Élisabeth de la Trinité,
née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon,
est une religieuse française, carmélite,
béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
---.
---.
-voir aussi les années passées-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487910
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
8 novembre bienheureux John Duns Scot ()
né v 1265 Duns Écosse - 1308 Cologne Allemagne
surnommé le ''Docteur subtil''
on se plaît aussi à le dire ''docteur marial''
-béatifié 20 mars 1993 par le pape Jean-Paul II;
-Sa tombe se trouve dans l'ancienne église des frères mineurs.
Vénéré par l'ordre franciscain pour sa défense de l'Immaculée Conception,
puis dans le diocèse de Nole (Italie),
Il a laissé un grand nombre d'œuvres...
-théologien philosophe influencé par le style de philosophie de Thomas d'Aquin qui le précède :
Thomas d’Aquin 1226- 1274, il avait tout juste 9 ans lors du décès de ce dernier...
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------
Théologien et philosophe écossais, fondateur de l’école scolastique dite scotiste.
Il est l'une des fierté de l'ordre franciscain;
et influença profondément Guillaume d'Ockham,
de la même manière que Thomas d'Aquin le dominicain fut admiré de son ordre.
L'école scotiste et l'école thomiste seront constamment en conflit,
suivant les rivalités des deux ordres mendiants.
-------
Il entre chez les franciscains en 1280
et il est ordonné prêtre le 17 mars 1291.
Sa formation sera complétée à l'université d'Oxford,
où il recevra pendant deux ans l'enseignement du franciscain Guillaume de Ware,
qui lui deviendra un maître à penser...
C'est entre 1290 et 1300 qu'il composa ses œuvres de logique.
Bachelier sententiaire, il commence sa carrière à Oxford vers 1300-1301,
avec le commentaire des Sentences de Pierre Lombard 1160 ;
-- Pierre Lombard fut un théologien scolastique et un évêque Italien du 12e siècle.
Ses écrits théologiques sur la doctrine de la Transsubstantiation
serviront pour confirmer le dogme de l’Église au Quatrième concile du Latran (1215). --
En 1302, Duns Scot assiste à la question disputée sur la louange de Dieu.
C'est son maître, Gonzalve d'Espagne, qui est en position de disputant,
et l'objectant n'est autre que Maître Eckhart.
Eckhart rapporte la dispute dans un sermon :
« J'ai dit dans l'école que l'intellect était plus noble que la volonté,
bien qu'elles appartinssent l'une et l'autre à cette lumière.
Un maître a dit alors dans une autre école que c'était la volonté qui était plus noble que l'intellect ... ».
En juin 1303, Duns Scot doit quitter la France parce qu'il a refusé de signer une pétition
appelant, à l'initiative du roi de France Philippe le Bel,
à la réunion d'un concile contre le pape Boniface VIII.
À l'initiative de Gonzalve d'Espagne, devenu entretemps Ministre général de l'Ordre,
il regagne Paris vers la fin de l'année 1304, le nouveau pape, Benoît XI,
ayant levé les interdictions qui pesaient sur l'université.
En 1305, il est fait docteur, et en 1306-1307, maître régent,
c'est-à-dire directeur des études du studium franciscain,
maison de formation rattachée à l'université.
Fin 1307, il est envoyé à Cologne et y reçoit la charge de lector principalis
pour l'implantation franciscaine dans cette ville.
C'est là qu'il meurt, le 8 novembre 1308,
laissant inachevée l'Ordinatio, troisième commentaire des Sentences.
---.
La philosophie scotiste est complexe.
Duns Scot, quoique influencé est en opposition, diront les thomistes à l'exposé de saint Thomas,
remarquant son élaboration de l'analogie de l'être;
il amène sa propre doctrine de l'univocité de l'être :
opposition ne veut pas dire que l'adoption de la ''textualisation'' de l'un comme l'autre
du concept de l'être sont dans l'erreur doctrinale, l'exposé demeurant purement philosophique...
La différence entre Dieu et les créatures n'est pas une différence
d'être comme chez Thomas d'Aquin ou Maître Eckhart 1260-1328 son contemporain,
elle tient à ce que Dieu est infini et la créature finie,
sur un même plan ontologique.
L'éthique de Jean Duns Scot met l'accent sur la volonté personnelle et la charité,
dans la lignée d'Augustin et de Bonaventure.
En théologie, le docteur franciscain est surtout connu pour son angélologie,
ainsi que pour sa reconnaissance de l'Immaculée Conception de Marie.
C'est pourquoi on lui donne aussi le surnom, le ''Docteur marial'',
attribution tout autant distinguée à saint Bernard de Clairvaux 1090-1153, son prédécesseur...
En tout cas il
est reconnu bienheureux par l'Église catholique et fêté en ce jour de novembre.
Pour les férus ce sera toujours d'intérêt de lire ses exposés:
-devra être mis en pdf pour chercher par occurrences-
par ex: ''Duns'' 2489 occurrences; ''Thomas'' 431 occurrences; ''Albert'' 9 occurrences; ''Bonaventure'' 44 occurrences; etc.-
https://books.google.ca/books?id=VAwrAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Les philosophes n'ont pas posé beaucoup de choses
qui peuvent néanmoins être connues par la raison naturelle,
et ils posent beaucoup de choses
qui ne peuvent pas être démontrées.
Représentant Par., I. II, d. 1, q.3, n. 11.
Notre philosophe, Paul...
représentant Par. , I.IV, d. 49, q. 2, non. 11.
---.
16 février 2002: Appréciation de Jean-Paul II:
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2002/february/documents/hf_jp-ii_spe_20020216_frati-minori.html
«Duns Scot, avec sa splendide doctrine
sur le primat du Christ,
sur l'Immaculée Conception,
sur la valeur primordiale de la Révélation et du Magistère de l'Église,
sur l'autorité du Pape,
sur la possibilité qu'a la raison humaine de rendre accessible, tout au moins en partie,
les grandes vérités de la foi, d'en démontrer le caractère non contradictoire,
demeure aujourd'hui encore le pilier de la théologie catholique,
un Maître original et riche d'indications
et de sollicitations pour parvenir à une connaissance
toujours plus complète des vérités de la Foi.»
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mer 9 Nov 2022 - 8:24, édité 3 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 novembre
Dédicace de la Basilique du Latran (fête)
-
Les pierres vivantes de l'Église
qui servent à sa construction
---
-lectures : - -lectures -Ézéchiel 47 : 1-2, 8-9, 12; (ou Corinthiens 3 : 9-17;); Jean 2 : 13-22 -
-bréviaire : - 1ère lecture du bréviaire :
- 1 Pierre 2 : 1-17 La pierre vivante et la nation sainte;
- --- - -Homélie de saint Césaire d’Arles pour l’anniversaire d’une dédicace - -
- saint Césaire d’Arles né 470- 543
- Homélie de saint Césaire d'Arles:
« Nous célébrons aujourd’hui dans l’allégresse, frères bien-aimés,
l’anniversaire de cette église, avec la grâce du Christ.
Mais c’est nous qui devons être le temple de Dieu, son temple véritable et vivant.
Les peuples chrétiens ont bien raison de célébrer
avec foi cette solennité de la Mère Église,
car ils savent qu’ils sont renés spirituellement par elle.
Si, par notre première naissance, nous étions pour Dieu des objets de colère,
par la seconde naissance, nous sommes devenus les objets de sa miséricorde.
La première naissance nous a engendrés à la mort,
la seconde nous a rappelés à la vie.
Tous, frères très chers, avant le baptême, nous avons été des temples du diable ;
après le baptême, nous sommes devenus des temples de Dieu ;
et si nous réfléchissons attentivement au salut de notre âme,
nous savons que nous sommes le temple véritable et vivant de Dieu.
Dieu n’habite pas seulement dans des temples faits de la main de l’homme,
ni dans une demeure de bois et de pierres,
mais principalement dans l’âme créée à l’image de Dieu, par la main du Créateur lui-même.
C’est ainsi que saint Paul a dit :
Le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous.
Et puisque le Christ est venu pour chasser le démon de nos cœurs,
afin de se préparer un temple en nous, travaillons autant que nous le pouvons,
avec son aide, à ce qu’il ne subisse pas en nous d’outrage, à cause de nos mauvaises actions.
Car celui qui agit mal outrage le Christ.
Comme je l’ai dit, avant que le Christ nous eût rachetés, nous étions la demeure du démon ;
ensuite nous sommes devenus la demeure de Dieu :
Dieu a daigné faire de nous sa demeure.
Par conséquent, mes très chers, si nous voulons célébrer dans la joie l’anniversaire d’une église,
nous ne devons pas détruire en nous, par de mauvaises actions, les temples vivants de Dieu.
Et je dis cela pour que tous puissent comprendre :
chaque fois que nous venons à l’église, nous devons préparer nos âmes
pour qu’elles soient telles que nous voulons trouver cette église.
Tu veux trouver une basilique brillante ?
Ne souille pas ton âme par la saleté des péchés.
Si tu veux que la basilique soit éclairée, et Dieu aussi le veut,
que la lumière des bonnes œuvres brille en nous,
et celui qui est aux cieux sera glorifié.
De même que tu entres dans cette église, c’est ainsi que Dieu veut entrer dans ton âme,
comme lui-même l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. »
---.
La basilique du Latran est la cathédrale du pape, évêque de Rome...
Cet édifice construit à la demande de Constantin, (construction commencée en 320)
Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano)
est l'une des quatre basiliques majeures de Rome,
édifiée sur le mont Latran.
Son titre exact est d'abord basilique du Très-Saint-Sauveur
et des saints Jean Baptiste et Jean l'Évangéliste.
C'est le premier monumental édifice chrétien construit en Occident,
cathédrale (Siège présidentiel) de l'évêque de Rome, le pape,
tout comme le palais du Latran qui lui est contigu.
Elle est la propriété du Saint-Siège qui bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité.
Cette basilique est par son ancienneté et en dignité
la mère des églises de Rome et du monde.
C'est ce qui est inscrit sur le fronton,
« ... omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput »...
Première église à être publiquement consacrée — le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre 1er —
elle prit progressivement (à partir du9e siècle)
le nom de basilique Saint-Jean par association à son important baptistère voisin,
dédié à saint Jean Baptiste, le plus ancien de Rome.
D'autre part, elle est aussi dédiée à saint Jean l'Évangéliste depuis le 12e siècle.
Pendant plus de dix siècles, les papes (évêques de Rome) résidèrent dans le palais du Latran voisin.
Dans les murs de la basilique se réunirent plus de 250 conciles, dont les cinq conciles œcuméniques du Latran.
Ses immenses portes d'entrée en bronze proviennent de la Curie Julia, réinstallées là au milieu du xviie siècle.
C'est là, également que, dès sa construction, des foules entière y reçurent le baptême en grande liesse.
Années qui précèdent la crise qu'allait amener l'hérésie de l'arianisme qui niait la divinité du Christ.
Il fallait dès lors travailler très fort pour préserver l'unité de doctrine.
On vit surgir dans toutes les villes des églises vers lesquelles les foules convergeaient joyeusement,
pour faire écho à la célébration de dédicace de l'église mère à Rome...
La liturgie excelle à nous faire passer des réalités matérielles aux vérités éternelles de la foi.
Cela est tout spécialement vrai pour ce qui concerne les célébrations de dédicaces d'églises...
Basilique prestigieuse, comme celle que nous fêtons aujourd'hui,
considérée comme la mère et la tête de toutes les autres,
ou pareillement en d' humble églises paroissiales,
ces édifices faits de mains d'hommes, qui ont leur histoire...
Toutes nous disent, par l'intermédiaire de la liturgie de la Parole :
« Regardez-moi donc `en transparence et comme un symbole.
Avec les yeux de la foi, contemplez-moi avec mon véritable visage. »
(cité de l'abbé M. Driot Le saint du jour)
Il convient d'évoquer avant tout ces nuits pascales des 4e et 5e siècles,
où les Romains vinrent par milliers s'unir au corps du Christ,
c'est le sens de notre liturgie bien vivante,
en recevant le baptême et la confirmation dans le baptistère
et en célébrant dans la basilique l'Eucharistie pascale...
Aujourd'hui, la coutume perdure, le pape concélèbre au Latran la messe du soir du Jeudi Saint,
au cours de laquelle il renouvelle le geste du Christ lavant les pieds de ses disciples..
Le successeur de Pierre est à la fois évêque de Rome et chef de l'Église catholique.
Les deux ministères sont inséparables.
C'est pourquoi toutes les Églises de rite romain répandues à travers le monde
aiment célébrer le mystère de l'unique Église du Christ
en la fête de la dédicace de la cathédrale de Rome.
Pour le prophète Ézéchiel, le nouveau temple de Dieu l'Église de Jésus-Christ
- se caractérise par un jaillissement incessant d'eau vive et vivifiante :
les arbres qu'il irrigue ne servent pas seulement à nourrir les saints,
ils rendent également la santé aux malades spirituels que sont les pécheurs.
Ézéchiel 47: 1-2, 8-9, 12 La source de vie qui jaillit du Temple de Dieu.
-La source d'eau vive évoque le baptistère du Latran-
«En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.
L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
Il me dit :
''Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.'' »
---.
1 Corinthiens 3: 9-17 Vous êtes le temple que Dieu construit.
Nous sommes le corps du Christ (Temple qu'il reconstruit en ''trois jour'')-
«Frères,
vous êtes une maison que Dieu construit. Selon la grâce que Dieu m’a donnée,
moi, comme un bon architecte, j’ai posé la pierre de fondation.
Un autre construit dessus. Mais que chacun prenne garde
à la façon dont il contribue à la construction.
La pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre que celle qui s’y trouve : Jésus Christ.
Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu,
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira,
car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.»
---.
Quand nous entrons dans une église, Paul est là pour nous le rappeler par ses écrits:
Quand Jésus chasse les trafiquants de la maison du Père, il fait une action symbolique :
il pense à chacun d'entre nous, membre de son Corps.
Il nous préserve de ceux qui tentent de nous éloigner de notre vocation d'enfants de Dieu
dont nous sommes nés de lui, et
« que l'Engendré de Dieu le garde et le Mauvais n'a pas prise sur lui.»1Jn 5:18-
Dieu garde ceux qui lui sont fidèles:
« Enlevez cela d'ici ! Ne faites pas de cette maison une caverne de brigands.»
---.
Homélie pour la célébration de ce jour:
-entendre cette homélie en suivant le texte-
https://dominicainsmontpellier.fr/jesus-le-nouveau-temple/
L'homélie:
« La question de la destruction du temple et de sa reconstruction
dans le Corps du Christ renvoie à un bouleversement radical concernant
le lieu de présence de Dieu chez les hommes.
Jésus est le nouveau temple, en qui demeure la plénitude de l’Esprit.
Il est devenu, par sa mort et sa résurrection, le sanctuaire de la Présence divine.
Présence du Ressuscité au milieu des siens, qui sauve et qui recrée.
-Présence réelle: C'est le sens de notre liturgie-
La réconciliation avec Dieu ne s’opère plus désormais par les sacrifices prescrits par la Loi
mais
par le don que Jésus fait de lui-même
et par l’envoi de l’Esprit.
Union au Christ, vie dans l’Esprit font loi désormais.
C’est par la sanctification personnelle et communautaire que s’opère la réconciliation avec Dieu.
Les anciennes frontières séparant
le sacré du profane,
le divin de l’humain,
la sainteté du péché, volent en éclat.
Nous changeons de religion à vrai dire même si, il faut le préciser,
l’ancienne Alliance portait déjà en elle une telle nouveauté si radicale.
Dieu est présent au plus quotidien, au plus commun de la vie des hommes,
en tout temps et en tous lieux.
Il l’est au plus intime de son être et de sa vie.
Il est présent là où la pensée humaine et religieuse avait cru
devoir le mettre à l’écart parce qu’il ne pouvait pas y être chez Lui.
Et il y a bien plus encore, car c’est jusqu’à l’inconcevable qu’il s’est rendu présent chez les hommes :
là-même où règne péché, impureté, haine, violence, folie.
Au point que pour le chrétien, c’est cette présence-là
qui constitue la caractéristique incomparable du Dieu auquel il croit.
L’Évangile auquel nous croyons nous ouvre à un insaisissable insensé
bien plus qu’à quelques certitudes qui en épuiseraient le sens.
Il nous engage à exister toujours autrement, hors toute habitude acquise et fatiguée.
L’Évangile est toujours différent de ce que nous avions cru comprendre de lui.
Il nous invite à une découverte chaque fois plus inédite, un jamais encore entrevu jusque-là.
Il ne devrait jamais cesser de nous retourner de l’intérieur.
Il ne devrait jamais finir de nous surprendre, devenant ainsi l’Évangile vivant de notre vie.
Mais précisément, ceci engage tellement notre vie que nous préférons en rester à la vision
d’un Dieu bien domestiqué par nous et rendu par-là tout à fait inoffensif.
Contre ce Dieu inoffensif, Jésus a un jour pris un fouet et renversé tout sur son passage.
Soyons-en les premiers secoués, à en être blessé s’il le faut.
Et être ainsi profondément remis en question.
Mais c’est bien pour que chaque jour nous voie plus émerveillé
que jamais devant l’inépuisable et toujours surprenante nouveauté de l’Évangile.»
---. (voir l'homélie du pape à la messe)-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44919p60-messes-de-partout-homelies-exhortation-temoignages#495565
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
10 novembre– saint Léon 1er le Grand - (mémoire)-
né v 400 Tuscie (ancienne Étrurie), Italie - v 461 Rome
45e pape 29 septembre 440- 10 novembre 461
docteur de l'Église
-lectures : - Sirac le Sage 30 : 6-10; Matthieu 13 : 16-19 -
-bréviaire : ---- - - Homélie de saint Léon Pour l’anniversaire de son épiscopat.
- Homélie de saint Léon Pour l’anniversaire de son épiscopat:
« L'Église universelle est organisée selon des degrés différents,
afin que la diversité des membres assure l'intégrité de ce corps sacré.
Cependant, comme dit l'Apôtre, tous nous ne faisons qu'un dans le Christ.
Aucun de nous n'est séparé d'un autre par sa fonction
au point que la plus modeste partie du corps ne serait pas reliée à la tête.
Donc, dans l'unité de la foi et du baptême,
nous constituons une société sans classes, mes bien-aimés,
et nous avons une même dignité selon le saint Apôtre Pierre,
qui nous dit ces paroles sacrées:
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles
que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
Et plus loin :
Vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte,
le peuple qui appartient à Dieu.
Tous ceux, en effet, qui ont été régénérés dans le Christ,
le signe de la croix en fait des rois,
et l'onction de l'Esprit Saint les consacre prêtres.
Ainsi, en dehors du service particulier de notre ministère,
tous les chrétiens qui vivent en l'Esprit et selon la logique de leur vocation
doivent reconnaître comme participant à la race royale et à l'office sacerdotal.
Qu'y a-t-il en effet d'aussi royal que d'être un esprit soumis à Dieu
qui sache gouverner son corps?
Et qu'y a-t-il d'aussi sacerdotal que de consacrer a Dieu une conscience pure
et d'offrir sur l'autel de son cœur les sacrifices sans tache de la piété?
Cela vous a été donné par la grâce de Dieu en commun avec tous;
et pourtant c'est de votre part une chose religieuse et digne d'éloge que de vous réjouir,
comme d'un honneur qui vous est propre, de l'anniversaire de mon élévation.
C'est ainsi qu'on célèbre dans le corps entier de l'Église
le mystère unique du sacerdoce lorsque l'huile de la bénédiction s'est répandue,
elle a ruisselé plus abondamment, il est vrai, sur les membres supérieurs,
mais ce n est pas avec parcimonie qu'elle atteint aussi les membres les plus bas places.
Par conséquent, mes bien-aimés, s'il y a pour nous, dans ce partage d'un même don,
un grand motif de nous réjouir ensemble,
notre joie aura un objet plus vrai et plus noble ,
si vous ne vous attardez pas à considérer ma médiocrité.
Car il est beaucoup plus utile et plus juste d'élever le regard de votre esprit
pour contempler la gloire du bienheureux Apôtre Pierre,
et de célébrer ce jour en vénérant principalement celui
que la source même de tous les charismes a inondé avec tant d'abondance :
c'est au point qu'ayant été le seul à recevoir de si nombreux biens,
aucun d'eux ne peut se communiquer à qui que ce soit
sans que lui-même y participe. »
---.
-son oeuvre réalisée est connue principalement:
pour son intervention dans les controverses christologiques du 5e siècle :
sa position doctrinale exprimée dans la lettre à Flavien
fut adoptée comme l'exacte doctrine au concile de Chalcédoine en 451.
Face à la désagrégation du pouvoir impérial,
il négocia en 452 avec Attila --roi turco-mongol des Huns né 395-453--
la retraite de son armée
et en 455 avec Genséric il plaidera la survie de Rome.
----.
Mais nous n'avons pas tant de détails sur sa famille et sa jeunesse...
seulement qu'il fut fils d'un dénommé Quintianus, et que devenu membre ecclésial de l'Église,
il est, au temps de son archidiaconat de Rome relié au souverain pontife Célestin 1er (422432)
puis qu'il fit l'homme de confiance de Sixte III (432-440) ...
À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon était en Gaule
demandé par la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit
entre le patrice Aetius et Albinus le préfet du prétoire des Gaules.
Dès lors très considéré de réputation et de son influence très efficace
il est appelé à succéder sur le Siège épiscopal et fut élu pape à l'acclamation du peuple romain...
Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 du mois.
Il prend comme conseiller Pierre Chrysologue, déjà secrétaire du pape précédent, Sixte III
--Pierre de Ravenne né v 380-450 fête 30 juillet
théologien de renommée que lui valut le nom de Chrysologue (Parole d'or).
Il sera déclaré Docteur de l'Église par le pape Benoît XIII en 1729.--
-
Le pape Léon 1er, conscient de la charge qui lui a été confiée de confirmer ses frères
(une formule qui prendrait de plus en plus l'adoption des Pontificat par la suite
celle même que Jean-Paul II aimait employer)...
Il possède au plus haut point la conscience de cette dignité dans l'Église
qui doit travailler fort pour préserver l'unité doctrinale,
constamment combattue par les hérésies et les dissidences;
il renforce cette fonction d'évêque de Rome
dont il justifie la primauté par sa qualité de successeur de Pierre
, qui suivra en rappels constants au cours de son règne.
Ainsi il privilégie ce rappel de la dignité de cette fonction plutôt que la personne qui l'assume.
Ce principe ne sera plus réellement remis en question avant 1054, où les tentatives de divisions feront d'autres dissidences... D'ailleurs, en 445, l'empereur Valentinien III en prend conscience
et reconnaît officiellement la primauté du pape à la suite de la condamnation de l'évêque d'Arles Hilaire.
Léon sera énergique et résolu, constant et dévoué à l'Église à une époque de crise doctrinale
qui l'amènera à clarifier universellement la position officielle de l'Église UNE.
Au concile de Chalcédoine (451), c'est son enseignement
qui fut retenue comme l'expression exacte de la foi chrétienne.
À la défense de la doctrine s'ajoutait la conjoncture politique :
l'empire romain s'effondrait sous les coups des Barbares,
et aucun des empereurs de cette époque n'était en mesure de défaire les envahisseurs,
des nouveaux occupants et de porter secours à la population.
Léon suppléera à tout,
C'est surtout son attitude envers Attila, aux portes de Rome, que l'histoire a retenue.
-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-par ex: ''Attila'': 154 occurrences/ Léon 614 occurrences avec les entêtes/
''Antioche'' 22 occurrences / ''empereur'' 198 occurrences / ''Valentinien'' 27 occurrences / etc. /
/ + tout ce qui vient à l'idée concernant la doctrine: ''incarnation'' 24 occurrences / ''unité'' 25 occurrences /
''Pierre'' et ''pierre'' : 96 occurrences/ etc. /
https://books.google.ca/books?id=9ttAAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Comment a-t-il pu, sans armes, venir à bout de celui que l'on a appelé ''le fléau de Dieu''?
sinon par la force providentielle même de Dieu ?
Un peu de temps après , il parvint à obtenir du roi Genséric, qui régnait sur les Vandales,
qu'il interdise à ses soldats le meurtre et l'incendie.
Le mot « vandalisme », est resté dans notre vocabulaire, et il porte bien l'image de ce qu'ils ont pu perpétrer...
Saint Léon le Grand fut l'ultime défenseur de l'Église et du peuple,
Grand pour l'avoir été également de la civilisation.
Cela demeure inconnu aux écoles qui n'enseignent plus les grandes forces qui ont su combattre les envahisseurs...
Docteur de l'Église, il est l'auteur de nombreuses prières liturgiques et de sermons,
dont l'un, celui de la vigile de Noël, est célèbre.
«Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd'hui, réjouissons-nous...
Que le juste tressaille ; il touche à la victoire.
Que le pécheur se réjouisse ; voici qu'on l'invite au pardon.
Que le païen s'éveille à l'espérance ; il est convié à la vie... ».
Léon le Grand est fêté le 18 février dans l'Église orthodoxe.
LETTRE DU PAPE SAINT LÉON LE GRAND
AU PATRIARCHE Flavien DE CONSTANTINOPLE
SUR L'INCARNATION DU VERBE DE DIEU
DIT
TOME À FLAVIEN
- Lettre à Flavien patriarche de Constantinople:
- INTRODUCTION AU TOME À FLAVIEN
Datée du 13 juin 449 et adressée à Flavien, Patriarche de Constantinople, la lettre de saint Léon le Grand, pape de 440 à 461, comprend un magnifique enseignement sur le Mystère du Christ, Dieu fait homme. Elle est certainement le texte christologique le plus important de l'Antiquité produit par l'Église latine, et l'un des cinq documents dogmatiques sur lesquels s'est fondé le Concile de Chalcédoine de 451 pour aboutir à sa fameuse définition du Christ comme vrai Dieu et vrai homme, une Personne en deux natures (divine et humaine). Cette lettre est en effet d'une si grande valeur doctrinale qu'elle fut lue intégralement lors du Concile et consignée de même dans ses Actes. Le pape la rédigea à l'occasion de l'hérésie d'Eutychès contenue dans cette affirmation qui nie la distinction réelle des natures divine et humaine dans le Christ, et pose l'absorption de la nature humaine par la nature divine : "Je confesse que le Seigneur consistait de deux natures avant l'union, mais après l'union je confesse seulement une nature". En bref, pour Eutychès, le Christ n'est pas véritablement homme.
Après lecture de la lettre du pape lors de la troisième session du concile de Chalcédoine, les évêques présents déclarèrent : "C'est là la foi des Pères. C'est là la foi des Apôtres. Nous croyons tous ainsi. [...] Pierre a parlé par la bouche de Léon".
TEXTE DU TOME À FLAVIEN
Salutation et introduction
Au bien-aimé frère Flavien, évêque de Constantinople, de la part de Léon, évêque.
La lettre que vous m'avez envoyée si tard, à mon grand étonnement, et les actes de votre dernier concile m'ont fait enfin connaître la cause du scandale qui a troublé votre Église, ainsi que la nouvelle hérésie qui s'est élevée contre l'intégrité de la foi. Ces choses, que je ne pouvais comprendre avant, me sont à cette heure parfaitement connues. J'y vois qu'Eutychès, que son nom de prêtre rendait honorable, est grandement imprudent et très ignorant, de sorte qu'on peut lui appliquer ces paroles du prophète : "Il n'a pas voulu avoir l'intelligence pour bien agir ; il a ruminé l'iniquité sur sa couche" (Ps 35, 4). Qu'y a-t-il en effet de plus inique que de se complaire dans l'impiété et de ne pas se rendre à des plus sages et plus doctes que soi ? Ils tombent dans cette folie ceux qui, empêchés de connaître la vérité par quelque obscurité, ne recourent ni à la voix des Prophètes, ni aux épîtres des Apôtres, ni aux autorités de l'Évangile, mais seulement à eux-mêmes. Parce qu'ils ne se sont pas faits disciples de la vérité, ils deviennent alors maîtres d'erreur. En effet, quelle érudition a-t-il acquise des pages sacrées de l'Ancien et du Nouveau Testament, celui qui ne comprend pas même les premières lignes du Symbole [de la foi] ? Ce vieillard ne sait pas encore par coeur ce qui, à travers le monde entier, retentit par la voix des régénérés.
Le Christ en ses deux natures suivant le Credo et l'Écriture Sainte
Ignorant donc ce qu'il faut percevoir de l'incarnation du Verbe de Dieu et ne voulant pas travailler dans le vaste espace des Saintes Écritures pour mériter la lumière de l'intelligence, ils aurait dû au moins écouter avec sollicitude la confession commune et collective par laquelle l'universalité des fidèles fait profession de croire en Dieu le Père Tout-Puissant et en Jésus Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, trois sentences par lesquelles sont détruites les machines de presque tous les hérétiques.
Les deux nativités (éternelle et dans le Temps) du Christ
Quand en effet Dieu est cru, et omnipotent, et Père, on démontre par là même que son Fils lui est coéternel, ne différant en rien du Père, puisqu'il est Dieu né de Dieu, omnipotent né de l'Omnipotent, coéternel né de l'Éternel : non postérieur dans le temps, non inférieur en pouvoir, non dissemblable en gloire, non séparé en essence. Mais en même temps, ce même Fils unique éternel d'un Géniteur éternel est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie. Et cette nativité, qui a eu lieu dans le Temps, n'a rien diminué, rien ajouté à la nativité divine et éternelle, mais s'est complètement dépensée pour la réparation de l'homme qui avait été trompé, afin qu'il vainquît la mort et détruisît, par sa force, le diable qui détenait l'empire de la mort. Nous ne pouvions en effet l'emporter sur l'auteur du péché et de la mort, si celui-là n'avait pas assumé notre nature et ne l'avait faite sienne, lui que ni le péché n'a pu contaminer, ni la mort retenir. Certainement donc, Il a été conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, qui l'a mis au monde en sauvegardant sa virginité, comme elle l'avait sauvegardée quand elle l'a conçu.
La véritable humanité du Christ (un vrai corps humain et une vraie âme humaine)
Mais si Eutychès ne pouvait puiser une intelligence non altérée, en la tirant de cette source toute pure de la foi chrétienne, parce qu'il avait enténébré pour lui, par un aveuglement propre, la splendeur de la vérité évidente, il aurait dû se soumettre à la doctrine évangélique, alors que Matthieu dit : "Livre de la génération de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham" (Mt 1, 1) ; il aurait dû recherché l'instruction de la prédication apostolique et, quand il lisait dans l'épître aux Romains : "Paul, serviteur du Christ Jésus , apôtre par vocation, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu, que d'avance il avait promis par ses prophètes dans les Saintes Écritures, concernant son Fils, issu de la lignée de David selon la chair" (Rm 1, 1-3), il aurait dû reporter une pieuse sollicitude aux pages des Prophètes ; quand il trouvait la promesse de Dieu à Abraham disant : "Dans ta semence, toutes les nations seront bénies" (Gn 22, 18), pour éviter tout doute quant à la référence de cette semence, il aurait dû suivre l'Apôtre disant : "C'est à Abraham que les promesses furent adressées et à sa descendance" (Ga 3, 16). L'Écriture ne dit pas : et aux descendants, comme s'il s'agissait de plusieurs ; elle n'en désigne qu'un : et à ta descendance, c'est-à-dire le Christ. Il aurait dû appréhender aussi par l'oreille intérieure la prédication d'Isaïe qui dit : "Voici que la vierge concevra dans son sein, elle mettra au monde un fils et on l'appellera Emmanuel, qui veut dire Dieu-avec-nous" (Is 7, 14) ; et il aurait dû lire loyalement, du même prophète, les mots : "Un fils nous est né, un fils nous a été donné, le principat repose sur ses épaules ; on proclame son nom : Ange du grand conseil ! Dieu fort ! Prince de paix ! Père du siècle futur !" (Is 9, 6). Et alors il ne parlerait pas d'une manière aussi trompeuse, en disant que le Verbe a pris chair en telle manière que le Christ, né du sein de la Vierge, a eu sans doute forme d'homme, mais n'a pas eu la réalité du corps de sa mère. Ou bien peut-être a-t-il pensé que Notre-Seigneur Jésus Christ n'a pas été de notre nature pour cette raison que l'ange envoyé à la bienheureuse Marie dit : "Le Saint-Esprit viendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre, et c'est pourquoi l'être saint qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Lc 1, 35), dans la supposition que, comme la conception de la Vierge a été une opération divine, la chair de l'être conçu ne pouvait être de la nature de celle qui concevait ? Mais il ne faut pas comprendre cette génération uniquement merveilleuse et merveilleusement unique en ce sens que les propriétés de son espèce aient été écartées par la nouveauté de sa production. Car bien que ce soit le Saint-Esprit qui ait donné fécondité à la Vierge, néanmoins c'est un corps réel qui a été conçu de son corps, et la Sagesse s'étant bâti une maison (cf. Pr 9, 1), "le Verbe est devenu chair et il a habité en nous" (Jn 1, 14) ; ce qui veut dire dans cette chair qu'Il a tirée de l'homme et qu'Il a animée du souffle de la vie rationnelle.
Les deux natures dans l'unité de la Personne du Christ
Ainsi donc, étant maintenues sauves les propriétés de l'une et l'autre nature, et ces propriétés se réunissant dans une seule et même personne, l'humilité a été assumée par la majesté, la faiblesse par la force, la mortalité par l'éternité, et, pour éteindre la dette de notre condition, la nature inviolable s'est unie à la nature passible, en telle sorte que, comme il convenait à notre guérison, un seul et même médiateur de Dieu et des hommes, l'homme Christ Jésus (cf. 1 Tm 2, 5), fût tout à la fois susceptible de mourir selon l'une [la nature humaine], et non susceptible de mourir selon l'autre [la nature divine]. Ainsi donc, c'est dans la nature totale et parfaite d'un homme vrai qu'est né le vrai Dieu, complet dans ce qui lui est propre, complet dans ce qui nous est propre. Par "ce qui nous est propre", j'entends la condition dans laquelle le Créateur nous a établis à l'origine et qu'il a entrepris de restaurer : car de ce que le Trompeur a apporté et que l'homme abusé a accepté, il n'y a nulle trace dans le Sauveur ; et comme Il ne s'était point soumis aux infirmités humaines, Il vécut parmi nous sans participer à nos fautes. Il a assumé la forme d'esclave, sans la souillure du péché, enrichissant l'humain sans diminuer le divin, parce que cet anéantissement, par lequel l'Invisible est rendu visible, et le Créateur et Maître de l'univers a voulu être l'un des mortels, fut une condescendance de miséricorde, non une déficience de Puissance ; ainsi, Lui qui, demeurant dans la forme de Dieu, a fait l'homme, a été fait homme dans la forme d'esclave : l'une et l'autre nature retiennent sans perte leur propriété particulière et, de même que la forme de Dieu n'a pas supprimé la forme d'esclave, de même la forme d'esclave n'a pas amoindri la forme de Dieu.
Comme le diable se glorifiait d'avoir trompé l'homme par sa ruse, de l'avoir privé des Bienfaits de la Divinité, dépouillé de son immortalité et soumis à la mort ; comme il se glorifiait, dis-je, d'avoir trouvé dans son malheur une consolation soeur de son péché et d'avoir ainsi changé à l'aide de la propre sentence de Dieu, par la raison de sa Justice, la condition de l'homme qu'Il avait rendue si glorieuse, le Seigneur, Dieu immuable, dont la bienveillance ne saurait être enchaînée, sut, dans sa Sagesse impénétrable, mettre le comble à ses Bontés pour nous par ce mystère sacré, et empêcher que l'homme, ayant commis la faute par la ruse du diable inique, ne pérît à l'encontre des décrets de la Divinité.
Le mode d'opération des deux natures
Ainsi, le Fils de Dieu entre dans ce monde infime ; Il descend du trône céleste avec toute la Gloire de son Père, et Il naît par un nouvel ordre de choses, par une nouvelle nativité.
Par un nouvel ordre de choses, car, invisible dans ce qui est sien, Il devient visible dans ce qui est nôtre ; insaisissable il a voulu être saisi ; existant avant le temps, Il a commencé d'être dans le temps ; Maître de l'univers, Il couvre d'un voile l'immensité de sa majesté et prend la forme d'esclave ; Dieu impassible, Il n'a pas dédaigné d'être un homme passible, et immortel, de se soumettre aux lois de la mort.
Engendré par une nouvelle nativité, car c'est une vierge inviolée et qui n'a pas connu la concupiscence, qui fournit la matière de sa chair. De sa mère, le Seigneur a assumé la nature humaine, non la faute. D'autre part, en Notre-Seigneur Jésus Christ né du sein d'une vierge, de ce que sa naissance est miraculeuse, il n'en résulte pas que sa nature soit différente de la nôtre. Car celui qui est vrai Dieu est, le même, vrai homme. Car dans cette unité il n'y a pas de mensonge, puisque se rencontrent toutes deux ici l'humilité de l'homme et l'élévation de la déité. De même en effet que Dieu n'est pas changé par son oeuvre de miséricorde, de même l'homme n'est pas consumé par la dignité [de Dieu]. Chaque nature accomplit ce qui lui est propre en communion avec l'autre nature, en ce sens que le Verbe opère ce qui est du Verbe, et la chair met à exécution ce qui est de la chair. L'une des deux resplendit par des miracles, l'autre succombe aux injures. Et de même que le Verbe ne cesse pas d'être en égalité de gloire avec le Père, de même la chair ne renonce pas à la nature de notre race. Car c'est le même, comme il faut le répéter souvent, qui est vrai Fils de Dieu et vrai fils de l'homme. Dieu, car "au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu" (Jn 1, 1) ; homme, car "le Verbe s'est fait chair, et Il a habité en nous" (Jn 1, 14). Dieu, car "toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui" (Jn 1, 3) ; homme, car Il est né d'une femme et soumis à la loi. La nativité de la chair est la manifestation de la nature humaine ; l'accouchement d'une vierge est l'indice d'une puissance divine. Son humble berceau montre qu'Il n'était qu'un petit enfant, et les chants des anges révèlent sa Grandeur toute puissante. Il est, comme les hommes, enveloppé dans des langes, Lui dont l'impie Hérode conspire la mort ; mais Il est le souverain Maître de tous les mortels, Lui devant qui les mages viennent se prosterner avec joie. Quand Il vint recevoir le baptême de Jean, son précurseur, on put s'assurer de la réalité de sa nature divine, par ces mots que Dieu le Père fit retentir du haut des cieux : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui J'ai mis toute mon affection " (Mt 3, 17). Homme, Il est tenté par le diable ; Dieu, Il est servi par les anges. Avoir faim, avoir soif, être fatigué et dormir sont manifestement des traits humains, mais nourrir cinq mille hommes avec cinq pains, donner à la Samaritaine de l'eau vive dont les gorgées font que celui qui boit n'a plus jamais soif, marcher sur la mer avec des pieds qui n'enfoncent pas, aplanir les hautes vagues des flots par une invective à la tempête, c'est sans ambiguïté divin. Pour m'arrêter à ces derniers exemples, ce n'est pas la même nature qui pleure sur la mort de son ami Lazare, le fait sortir du sépulcre et le ressuscite quatre jours après ; qui se laisse attacher à la croix et change le jour en ténèbres et bouleverse les éléments ; qui, fixée par des clous, ouvre les portes du Ciel au bon larron. Ce n'est pas la même nature qui dit : "Moi et mon Père ne sommes qu'un" (Jn 10, 30) ; et ensuite : "Mon Père est plus grand que Moi" (Jn 14, 28). Car bien que, dans Notre-Seigneur Jésus Christ, Dieu et l'homme ne fassent qu'une seule Personne, autre est pourtant ce d'où provient l'injure commune à Dieu et à l'homme, et autre est ce d'où provient la gloire commune. De nous, en effet, il tient l'humanité qui est inférieure au Père, du Père il tient la divinité qui le rend égal au Père.
La communication des propriétés et le Salut par le Christ
En raison donc de cette unité de Personne qu'il faut reconnaître dans deux natures, tout à la fois on lit que le fils de l'homme est descendu du ciel, quand le Fils de Dieu a assumé une chair tirée de la Vierge de laquelle il est né, et, à l'inverse, le Fils de Dieu est dit crucifié et enseveli, bien qu'il ait subi ces choses non dans la divinité même par laquelle le Fils unique est coéternel et consubstantiel au Père, mais dans la faiblesse de la nature humaine. D'où vient que nous professons aussi tous dans le Credo que le Fils unique de Dieu a été crucifié et enseveli, selon ce mot de l'Apôtre : "Car, s'ils avaient su, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire" (1 Co 2, . Quand notre Seigneur et Sauveur a voulu instruire ses disciples par ses interrogations : "Au dire des gens", demande-t-il, "qui est le Fils de l'homme ?" (Mt 16, 13), et après que les disciples Lui avaient dévoilé les diverses opinions des autres, Il demande : "Mais pour vous, qui suis-je ?" (Mt 16, 15), Moi qui suis assurément fils d'homme et que vous voyez dans la forme d'esclave et dans la vérité de la chair, qui dites-vous que Je suis ? Alors le bienheureux Pierre, inspiré par Dieu et destiné par sa confession à être de secours pour toutes les nations, a dit : "Tu es le Christ, Fils du Dieu vivant" (Mt 16, 16). Et c'est à bon droit qu'il a été déclaré bienheureux par le Seigneur et qu'il a tiré, de la Pierre principale, la solidité et de son nom et de son pouvoir, lui qui, par une révélation du Père a confessé le même et comme Fils de Dieu et comme Christ, parce que l'un de ces deux pris à part de l'autre n'était pas de secours au Salut, et qu'il était d'égal péril d'avoir cru que Notre-Seigneur Jésus Christ était ou Dieu seulement sans l'homme, ou homme seulement sans Dieu.
Mais après sa Résurrection, qui fut assurément celle de son vrai corps, car [le corps] ressuscité n'était autre que celui qui avait été crucifié et qui était mort, pourquoi le Seigneur resta-t-Il quarante jours sur la terre, sinon pour que l'intégrité de notre foi soit purifiée de toutes ténèbres ? En effet, Il s'entretenait avec ses disciples, Il habitait et mangeait avec eux, Il permettait à leur avide curiosité de Le palper de leurs propres mains, eux que le doute tourmentait ; c'est pourquoi, les portes étant closes, Il entrait chez ses disciples, et, par son souffle, Il [leur] donnait l'Esprit Saint, et en leur faisant don de la lumière de l'intelligence, Il leur découvrait le sens mystérieux des saintes Écritures. Il leur montrait aussi la blessure de son Côté, les marques des clous et tous les signes de sa Passion très récente, en disant : "Voyez mes Mains et mes Pieds, c'est bien Moi ; touchez-Moi et voyez, car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que J'ai" (Lc 24, 39). C'était pour faire connaître que les propriétés de la nature divine et les propriétés de la nature humaine demeurent distinctes en Lui ; nous saurions ainsi que le Verbe n'est pas ce qu'est la chair, de sorte que nous puissions confesser l'unique Fils de Dieu, Verbe et chair à la fois.
On doit l'estimer trop vide du sacrement de la foi, cet Eutychès, qui n'a pas reconnu notre nature dans le Fils unique de Dieu, ni à l'humilité de la mort, ni à la Gloire de la résurrection. Il n'a pas non plus redouté cette sentence du bienheureux apôtre et évangéliste Jean : "Tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui dissout Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antichrist" (1 Jn 4, 2-3). Qu'est-ce que dissoudre Jésus sinon séparer de lui la nature humaine, et évacuer par de très odieux mensonges l'unique sacrement par lequel nous avons été sauvés ? Se plongeant dans l'obscurité sur la nature du corps du Christ, il est nécessaire que, de par la même cécité, il délire aussi sur sa Passion ; car s'il ne pense pas que la croix de notre Seigneur soit un mensonge et qu'il ne doute pas de la vérité du supplice accueilli pour le Salut du monde, il doit aussi reconnaître la vérité de la chair de Celui dont il croit la mort. Il ne peut pas non plus disconvenir qu'Il n'ait un corps d'homme comme le nôtre, celui qui reconnaît qu'il fut passible ; car la négation de la vérité de la chair est aussi négation de la Passion corporelle. S'il accueille la foi chrétienne et ne ferme pas son oreille à la prédication de l'Évangile, qu'il voie quelle nature fut attachée avec des clous au bois de la croix, et qu'il comprenne d'où coulèrent, après que le soldat eut percé le côté du crucifié d'un coup de lance, l'eau et le sang, afin que l'Église de Dieu fût irriguée par le bain [de la régénération] et par le breuvage [du Sang du Christ]. Qu'il écoute le bienheureux apôtre Pierre prêchant que la sanctification de l'esprit se fait par l'aspersion du Sang du Christ ; qu'il ne lise non plus négligemment ces paroles du même apôtre : "Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le Sang précieux du Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache" (1 P 1, 18-19). De même, qu'il ne résiste pas au témoignage du bienheureux apôtre Jean qui dit : "Le Sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché" (1 Jn 1, 7) ; et encore : "La victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C'est Lui, Jésus Christ, qui est venu par l'eau et le sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage : l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont un" (1 Jn 5, 4-. L'Esprit de sanctification, le sang de la rédemption et l'eau du baptême, qui tous trois sont un et demeurent distincts, rien ne les disjoint de leur connexion ; car l'Église catholique vit et prospère par cette foi que [dans notre Seigneur Jésus Christ] l'humanité ne va pas sans la vraie Divinité, et que la Divinité ne va pas sans une vraie humanité.
Conclusion sur l'erreur d'Eutychès
Aussi, quand Eutychès vous répondit dans son interrogatoire : "Je confesse qu'il y avait deux natures en Notre-Seigneur Jésus Christ avant l'union, mais je confesse qu'il n'en restait qu'une seule après l'union", je m'étonne qu'une profession de foi aussi perverse et aussi absurde n'ait été réprimée par une menace des juges ; qu'une parole si folle, qu'un tel blasphème ait été omis, comme si rien d'offensant n'avait été entendu : car il est aussi impie de dire qu'il y avait, dans le Fils unique de Dieu, deux natures avant l'incarnation, qu'il est malicieux d'affirmer qu'Il n'y avait qu'une seule nature après que le Verbe se fut fait chair. De crainte qu'Eutychès n'estime sa proposition juste et tolérable, parce qu'elle n'est réfutée par aucune de vos sentences, nous t'incitons, très cher frère, à employer ta diligence, afin que, si par inspiration de la miséricorde de Dieu cette affaire aboutit à satisfaction, cet homme imprudent et ignorant soit aussi purgé de cette peste de son intelligence. Comme la suite des actes me l'a fait connaître, il avait presque commencé à revenir de son erreur, lorsque, menacé par votre sentence, il protesta qu'il dirait ce qu'il ne disait point auparavant et qu'il adoptait une doctrine qui n'était pas la sienne. Mais comme il refusa de prononcer l'anathème contre son dogme impie, vous avez compris avec raison qu'il persistait dans son crime et qu'il était convenable de formuler la sentence de sa condamnation. S'il élève contre ce jugement les plaintes d'un coeur fidèle et contrit ; s'il reconnaît, quoique tard, que l'autorité de son évêque l'a frappé avec justice, et si, pour accomplir entièrement l'acte de sa réconciliation avec l'Église du Christ, il condamne toutes ses erreurs de vive voix et par écrit, alors vous ne serez point répréhensible d'user de miséricorde à l'égard de ce pécheur converti, car notre Seigneur est le véritable et bon Pasteur, qui est mort pour ses brebis et qui, étant venu pour sauver et non pour perdre les âmes des hommes, veut que nous imitions sa douce Piété, et que si notre justice sait punir les pécheurs, du moins nous leur accordions leur pardon s'ils prouvent leur repentir. Mais enfin, pour défendre la vraie foi d'une manière efficace, il faut toujours condamner les hérésies dans la personne de ceux qui les professent. Pour suivre cette cause avec piété et fidélité, je vous envoie nos frères Julien, évêque, et René, prêtre, et mon fils, le diacre Hilaire. Je leur ai adjoint notre notaire Dulcitius, dont la foi m'a été souvent prouvée. Nous espérons qu'avec l'aide de la Grâce de Dieu, celui qui est tombé dans l'erreur sera sauvé après avoir condamné son erreur.
Que Dieu vous garde, très cher frère.
-référence-
https://www.guerisonetdelivrance.com/pages/enseignements/sur-le-christ/page-2.html
---.
voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487938
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
11 novembre–
saint Martin de Tours (mémoire)-
évêque de Tours
promoteur du monachisme en Gaule
né 316 Sabaria- 397 8 novembre Cande-Saint-Martin
(écrit aussi Savaria) de Pannonie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
-saint Martin est parmi ceux
qui sont les initiateurs de la France chrétienne;
le premier non-martyr à être canonisé
-lectures : - Michée 6 : 6-8; Matthieu 25 : 31-46 -
-bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère. (Lire cette lettre plus bas au spoiler)
Saint Sulpice Sévère --ordonné prêtre, chroniqueur, né 363- 429 (410?) fête 29 janvier—--
disciple de saint Martin il a écrit plusieurs œuvres... dont la Vie de saint Martin, écrite en 397,
alors que son maître vivait encore... Œuvre qui fut donc écrite quelques mois avant qu'il meure... -
C'est grâce à cette œuvre que son culte sera adopté et diffusé dès le 5e siècle...
« Aujourd'hui Martin, le saint évêque de Tours, est entré dans le repos» (A 1).» -missel-
L'influence de saint Martin a été décisive pour l'évangélisation
de la partie de la France qui s'étend ” au sud de la Loire :
Touraine, Poitou, Saintonge, Auvergne et Berry,
et même pour l'évangélisation du Parisis.
Sans doute la foi en Jésus Christ avait-elle cheminé le long des voies romaines
depuis le temps de saint Irénée (fin du 2ième siècle),
mais le christianisme n'avait encore guère touché que les villes,
quand Martin, le soldat hongrois converti,
vint se mettre à l'école de saint Hilaire (de Poitiers) (en 339)
—saint Hilaire né 315 - 367 fête 13 janvier--
et quand il fonda à Ligugé, près de Poitiers,
le premier monastère de tout l'Occident (360).
C'est Martin qui devait être l'apôtre des campagnes gallo-romaines.
On se souvient qu'il avait partagé son vêtement avec un pauvre à Amiens
et cela avant même d'être baptisé...
Devenu chrétien, il était attiré par la pauvreté des paysans
à qui personne n'avait encore parlé du Christ.
Ordonné évêque de Tours (372), il groupa avec lui des compagnons désireux de vivre de prière,
capable d'alimenter leur action en vue d'évangéliser.
Ce sont des moines des
missionnaires qu'il voulait former pour annoncer aux peuples l’Évangile.
Le monastère de Marmoutiers, aux portes de Tours, est devenu ainsi
un véritable centre d'évangélisation.
Partout il enseignait dans ce monde encore païen mais qui se convertissait massivement.
Il arrachait les arbres sacrés et brisait les idoles des régions où oeuvraient avec lui ses compagnons...
Il mourut à Candes, non loin de Tours, en 397, et son culte se répandit dès le 5° siècle à travers la Gaule.
---.
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
-Pour un bref résumé:
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
- Lettre de Sulpice Sévère:
- -bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
extrait de la lettre
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
-
I — AU PRÊTRE EUSÈBE - CONTRE CEUX QUI SONT JALOUX DES VERTUS DE SAINT MARTIN.
II — AU DIACRE AURÉLIUS - DE LA MORT ET DE L’APPARITION DU BIENHEUREUX MARTIN
III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
Extrait de ... III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
« Martin sut longtemps à l'avance qu'il allait mourir,
et dit à ses frères que la disparition de son corps était imminente.
Auparavant, il dut aller visiter la paroisse de Candes,
car les clercs de cette Église étaient divisés et il désirait y rétablir la paix.
Il n'ignorait pas qu'il était à la fin de sa vie, mais ce motif ne l'empêcha pas de partir,
car il estimait que ses vertus atteindraient leur accomplissement
s'il pouvait rendre la paix à cette Église. ~
Il demeura quelque temps dans ce bourg, ou plutôt dans l'église où il était allé.
Après avoir rétabli la paix entre les clercs, alors qu'il projetait de rentrer au monastère,
il sentit brusquement que ses forces l'abandonnaient.
Il convoqua les frères et leur annonça qu'il allait les quitter.
Alors tous furent accablés par la tristesse
et la peine et se lamentèrent d'une seule voix:
« Père, pourquoi nous abandonnes-tu ?
À qui nous laisses-tu en faisant de nous des orphelins ?
Des loups voraces vont assaillir ton troupeau.
Maintenant que le pasteur est frappé, qui va nous défendre de leurs morsures ?
Nous savons que tu désires rejoindre le Christ, mais tu es sûr de ta récompense
et un peu de délai ne la diminuera pas.
Aie plutôt pitié de nous que tu abandonnes. »
Il fut ému par ces larmes, car il avait toujours été uni au Seigneur
par une très tendre miséricorde,
et l'on rapporte qu'il pleura ;
mais, tourné vers le Seigneur, il ne répondit
à ceux qui pleuraient que cette seule parole :
« Seigneur si je suis encore nécessaire à ton peuple,
je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. » ~
Quel homme au-dessus de tout éloge !
Il n'était pas vaincu par le travail, mais il ne serait pas vaincu par la mort,
car il ne penchait davantage ni d'un côté ni de l'autre :
il ne craignait pas de mourir, et il ne refusait pas de vivre !
il gardait les yeux et les mains levés vers le ciel,
et ne permettait pas à son esprit héroïque d'abandonner la prière.
Et comme les prêtres réunis autour de lui le priaient de soulager son corps en le changeant de côté :
« Laissez-moi, mes frères, disait-il, laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre,
afin que mon esprit s'oriente
vers le chemin qu'il va prendre pour rejoindre le Seigneur. »
Après avoir parlé ainsi, il vit que le démon se tenait près de lui :
« Pourquoi restes-tu là, bête cruelle ?
Tu ne peux rien attendre de moi, maudit ;
le sein d'Abraham va me recevoir. »
En disant cette parole, il rendit au ciel son esprit. ~
Plein de joie, Martin est accueilli dans le sein d'Abraham,
l'humble et pauvre Martin entre au ciel comblé de richesses. »
-NOTE:
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
-si vous naviguez par ce lien
vous y trouverez aussi tout une encyclopédie...
Appréciez!
---.
-pour chercher pas occurrences, il faut mettre en pdf une fois rendu...: ''Martin'' 484 occurrences / ''Antéchrist'' 4 occurrences/
''arbre'' (concernat l'idolâtrie d'un arbre sacré...) 6 occurrences / ''Hilaire'' 7 occurrences / etc. /
https://books.google.ca/books?id=NDxOAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
voir aussi les années passées-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487941
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
12 novembre–
saint Josaphat Kountsevitch (mémoire)-
-saint Josaphat (Jean) Kuntsevych Archevêque de Polotsk et martyr
né v 1580 Volodymyr-Volynsky Ukraine- 1623 12 novembre Vitebsk Biélorussie
Volodymyr-Volynsky est une ville historique
de l'oblast de Volhynie, en Ukraine
-lectures : - -lectures : - Hébreux 10 : 32-36; Jean 11 : 45-52 -
-
-bréviaire : - - --- --Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e centenaire de la mort de saint Josaphat.
---.
- Lettre encyclique de Pie XI:
« L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée
pour être à la plénitude des temps,
comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain
et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques,
elle est reconnaissable à son unité œcuménique.
En effet, le Christ Seigneur a dit :
Comme le Père m'a envoyé, moi aussi , je vous envoie.
Par ces paroles: Les seuls Apôtres ont la charge que lui-même avait reçue de son Père ;
et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un,
rendu solidaire par un double lien très étroit:
intérieurement, par une même foi et par cet amour
qui a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint;
extérieurement, par l'autorité exercée sur tous par un seul,
puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres
à Pierre comme au principe constant et au fondement visible de l'unité.
Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie,
la Providence de Dieu les a consacrées
comme par le sceau de la sainteté et du martyre.
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat,
archevêque de Polotz, du rite slave oriental,
en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre
et le plus noble soutien de l'Orient slave.
Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur
à cette dénomination et qui ait contribué davantage au salut de ces peuples
que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre, du fait surtout
qu'il a versé son sang pour l'unité de la sainte Église.
Il se sentit poussé par un mouvement venu du ciel à restaurer l'unité chrétienne dans le monde entier;
et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure
s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle
le rite slave oriental et l'ordre des moines basiliens.
Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de saint Pierre,
il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union;
en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux,
y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.
Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ;
et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès,
que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent ‘’le voleur des âmes’’. »
L'entente scellée pour l'unité au Concile de Florence (1439) entre les Églises de Rome et de Constantinople
n'avait pas été réellement suivie dans une volonté commune de la part des orthodoxes.
Il ne faut pas s'en étonner. L'effort pour réaliser cette unité, depuis longtemps souhaitée de tous,
sera aussi constant que l'effort de ceux qui tendent à diviser pour régner...
Toutefois des sources d'unité se maintiendront dans la région de Kiev.
Ce qui amènent une fois de plus en 1595 plusieurs évêques à proclamer
au Concile provincial de Brest-Litovsk
le rétablissement de l'union des Églises romaine et orthodoxe (1595).
C'est ainsi que la volonté de L'Église ukrainienne Unie
désire assurer dès lors la présence du monde slave
dans l'unité catholique consciente de l'importance à préserver l'universalité de la part de l'Église tout entière...
Ce fut encore au prix de beaucoup de souffrances.
Le premier sang versé en ce temps fut celui de saint Josephat Kuncewycz.
Né dans l'Église Orthodoxie vers 1580 à Wolodymyr (Ukraine),
Josaphat Kuntsevych était un baptisé de cette Église d'Union dès son enfance.
En 1604 Il se fit moine basilien à Vilna, puis il fut ordonné prêtre.
Homme de caractère, celui qui était devenu l'archimandrite Josaphat ,
s’imposa par sa haute vertu,
sa science théologique,
la vigueur de sa parole
et son attachement au Siège de Rome.
En 1607, il devint archevêque de Polotz et sa personnalité put dès lors donner toute son intensité.
Il tenait des synodes annuels et visitait chacun de ses prêtres,
tout attentif à insister à ce que la liturgie soit célébrée selon toute la splendeur requise,
axée sur l'universalité et le peuple instruit de cette même foi.
Devant le succès de son action apostolique
s'ensuivirent des campagnes de calomnie et l'incitation à la violence fut déclenchée contre sa personne.
Josaphat attendait le martyre avec sérénité (P 1, P 2, P 3).
-intro aux antiennes et prières pour la fête de saint Josaphat-
-Antienne d’ouverture
Fidèles à l’alliance du Seigneur et aux lois de leurs pères, les saints de Dieu
ont persévéré dans l’amour fraternel
car ils avaient toujours un même esprit et une même foi.
Prière de Collecte :
Réveille en ton Église, Seigneur, l’Esprit dont fut rempli saint Josaphat, vrai berger qui donna sa vie pour ses brebis ;
permets qu’avec l’appui de sa prière, et fortifiés par le même Esprit,
nous n’ayons pas peur de donner notre vie pour nos frères. Par Jésus Christ… — Amen.
Prière sur les offrandes
Dieu de toute clémence, répands ta bénédiction sur ces offrandes, rends-nous fermes dans la foi
que saint Josaphat défendit jusqu’à répandre son sang pour toi.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
Antienne de la communion
Qui aura perdu sa vie à cause de moi, dit le Seigneur, la gardera pour toujours. (cf. Mt 10, 39)
Prière après la communion
Puissions-nous, Seigneur, trouver à cette table du ciel un esprit de force et de paix :
qu’à l’exemple de saint Josaphat, nous donnions notre vie
sans réserve pour l’honneur de l’Église et pour son unité.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
Il fut massacré à Vitebsk au cours d'une visite pastorale (1623).
---.
-doit être mis en pdf pour chercher par occurrences- par ex: ''unité'' 89 occurrences /
''catéchis'' (me) nom et verbe, en utilisant seulement les huit lettres mises entre guillemets: 32 occurrences /
''Pierre'' 77 occurrences / ''martyr'' avec les radicaux 73 occurrences / etc. /
-TOME I:
https://books.google.ca/books?id=JaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-TOME II:-doit être mis en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=ZaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
---.
-voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487956
---.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
13 novembre–
saint Stanislas Kostka (
-à ne pas confondre avec saint Stanislas né 1030- mort 1079 patron de la Pologne fêté le 11 avril -
né 1550 28 octobre Rostkowo Pologne- 1568 15 août Rome
-béatifié 1605 par le pape Paul V;
-canonisé 1726 par le pape Benoît XIII;
-saint patron des novices jésuites, des étudiants de la jeunesse; de Pologne-
-
-bréviaire : -
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Message du Pape pour le 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka
Le pape François a adressé un message à un évêque polonais
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de ce jeune novice jésuite
décédé à Rome en 1568, et canonisé en 1726 par le Pape Benoît XIII.
«Chers jeunes, soyez courageux : le monde a besoin
de votre liberté d’esprit,
de votre regard confiant sur le futur,
de votre soif de vérité, de bonté et de beauté.»
Le Pape écrit dans ce message adressé à Mgr Piotr Libera, évêque de Plock:
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka:
«... saint Stanislas fut l’un des enfants
les plus excellents de votre Patrie et de la Compagnie de Jésus» ...
Aux jeunes, dont saint Stanislas est le patron, rappelle le pape:.
«Saint Stanislas vous enseigne cette liberté qui n’est pas une course à l’aveugle,
mais la capacité de discerner le but et de suivre les meilleures voies de comportement et de vie...
Qu’il vous enseigne à chercher toujours avant tout l’amitié avec Jésus,
à lire et à méditer Sa Parole et à accueillir
dans l’Eucharistie sa présence miséricordieuse et puissante,
pour résister aux conditionnements de la mentalité mondaine.»
---.
Saint Stanislas Kostka était un novice jésuite polonais
qui se distancia de sa famille peu à peu, parce qu'elle refusait sa vocation religieuse.
Il persista à vouloir devenir jésuite...
D'origine noble de Mazovie (Pologne)
les membres de la famille occupaient tous des postes importants dans le gouvernement de Pologne.
En 1564, il est envoyé en compagnie de son frère Paul (Pawel)
avec un précepteur du nom de Bilinski qui les accompagne au collège jésuite de Vienne.
Ils y seront pensionnaires pour le temps de leur apprentissage écolier.
De juillet 1564 à mars 1565 ils purent le fréquenter.
Mais le pensionnat jésuite dut fermer ses portes en 1565 parce que ce bâtiment
a été repris aux jésuites et les deux jeunes Kostka, durent quitter les lieux
pour se retrouver à résider dans la maison du sénateur Kimberker. C'était un luthérien.
La coutume qu’avait Stanislas de prier longtemps, jusqu'à tard dans la nuit,
irritait son frère, moins religieux. Lui et d'autres compagnons qui résidaient également chez cet hôte,
lui faisaient des remarques déplaisantes...
Mais Stanislas n'en était que plus pieux. Il recevait fréquemment la communion
(plutôt rare à cette époque) et il aimait à se confier à un confesseur...
Il se confessait ainsi régulièrement.
Excellent élève il apprenait rapidement les langues : l’allemand, le latin
et les éléments de base de la langue grecque.
De grande dévotion envers la Vierge Marie il s'inscrivit
dans la congrégation mariale de Sainte-Barbe …
Avec les membres de cette congrégation qui se réunissaient non seulement pour prier ensemble,
mais aussi pour porter secours aux prisonniers et aux voyageurs dans le besoin,
leur lecture favorite était l’Hortulus animae (le Petit Jardin de l'âme),
un livre de prières et de dévotions d’origine allemande,
mais également populaire en Pologne.
Vienne est à cette époque le théâtre d’affrontements entre catholiques et luthériens;
--petit rappel du temps où nous sommes: Martin Luther né 1483- mort en 1546--
ces derniers sont là très présents dans la ville et très prosélytes.
Stanislas apprécie le rôle de protecteur des jésuites de la doctrine catholique
qu'ils préservent dans cette lutte d’influence.
Déjà à l’âge de 14 ans, inspiré par leur action et leur dévouement,
il souhaitait se joindre à eux, mais à l’époque la règle n’admettait pas des candidats aussi jeunes.
Stanislas tomba malade en décembre 1566; une maladie jugée grave,
il demande à recevoir la communion.
Le propriétaire luthérien de la maison qui les avait accueillis, était plutôt réfractaire à la présence d'un prêtre
dans sa maison... C’est alors que Stanislas connut une heureuse expérience mystique:
se tournant en prière vers sainte Barbe, --née 270- 306 fête 4 décembre--
il en reçoit la visite. Accompagnée de deux anges, la sainte lui apporte la communion.
Peu après, il se rétablit, au grand étonnement de ses proches.
Il attribue cette guérison à sainte Barbe.
Dès ce jour sa décision lui fait poser le geste:
malgré l’opposition farouche de son père, il fait les démarches pour entrer dans la Compagnie de Jésus;
il fut accepté malgré son jeune âge…. Mais les épreuves ne sont pas terminées…
Craignant des mesures répréhensibles contre les jésuites de Pologne,
le prudent provincial d’Autriche refuse de l’admettre au noviciat local.
Par la suite, frappant à plusieurs portes, elles se ferment toutes,
apprenant l’origine de ce candidat de provenance noble et influente
et ainsi tous craignant la réaction du puissant père Jan Kostka.
On tenta de le persuader que voyant sa constance ses parents ne pourront que lui accorder bientôt leur autorisation,
et qu'alors il serait admis.
Mais il répondait qu'il connaissait ses parents mieux que quiconque et qu'il était vain d'attendre leur permission.
Stanislas voyait sa promesse faite au Seigneur plus importante que l’histoire de sa famille,
telle qu’en connût le Seigneur lui-même toujours jugé par sa parenté
qui voyait les choses de ce monde plus importantes que l'engagement religieux ....
Le Père portugais jésuite Francisco Antonio, qui était un confesseur à la cour,
crut en son influence et le soutint dans ses démarches...
Il lui donna une lettre de recommandation pour se présenter à Pierre Canisius, provincial jésuite d’Allemagne,
lui suggérant d'aider Stanislas à être admis dans une autre province par les Jésuites.
Stanislas connaît de nouvelles oppositions par son frère
et quelques autres dont il s’était ralliés;
son précepteur Bilinski en faisait partie, lui dont l’emploi dépendait du père.
Des insultes que subissait déjà Stanislas, cela passa aux mauvais traitements.
C’est alors qu’il prit la fuite.
Le 10 août 1567 , déguisé en mendiant, il part pour Augsbourg,
où il rencontrerait Pierre Canisius --Pierre Canisius né 1521- 1597 fête 21 décembre--
Le lendemain avec ses acolytes , son frère Paul se met à sa poursuite.
Ils ne purent cependant le retrouver…
Stanislas arrive à Augsbourg deux semaines plus tard…
Le Père Canisius comprend ses difficultés et reconnut en ce jeune homme une vocation authentique…
Il l’envoie faire son noviciat à Rome écrivant une lettre de recommandation
au supérieur général, François Borgia -- né 1510- 1572 fête 3 octobre --.
Muni de cette lettre et accompagné de deux autres candidats-novices,
Stanislas Kostka se remet en route le 25 septembre 1567.
Ils font le trajet à pied jusqu’à Rome, effectuant ainsi plus de 1500 km,
et y arrivent un mois plus tard le 25 octobre 1567.
Il put commencer son noviciat.
Son père rancunier, lui manifesta son opprobre.
Il lui fit parvenir une lettre :
« Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka.
Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant.
Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne.
Je vous trouverai où que vous vous cachiez et,
au lieu du collier d’or que je vous préparais
vous aurez des chaînes de fer et croupirez dans un cachot
où vous ne verrez pas la lumière du jour »
Très peiné Stanislas lui fit parvenir à son tour une lettre :
« J’espère qu’avec le temps vous me rendrez votre ancienne affection ».
Stanislas tomba gravement malade.
Au début du mois d’août 1568, il écrit une lettre à la Vierge Marie
lui demandant de l’accueillir le jour de son Assomption au ciel, pressentant sa mort prochaine.
Il garda cette lettre sur lui.
Le 10 août, la fièvre s’empare de lui;
le 13 août, il est porté à l’infirmerie, sa fièvre s’intensifiant, accompagnée de frissons et d’affaiblissent :
c’était le paludisme endémique à Rome. Stanislas Kostka meurt le 15 août 1568, au matin.
Son père n’avait pas renoncé à son fils. Le croyant toujours en vie,
il envoie Paul, l’aîné, à Rome avec l’ordre formel de le ramener par tous les moyens ...
Lorsque Paul arrive au noviciat de Saint-André du Quirinal, il apprend la triste nouvelle.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences- ''Barbe'' 1 occurrence /
''luthérien'' 5 occurrences / ''jésuite'' 21 occurrences /''mort'' 71 occurrences / etc. /
https://books.google.ca/books?id=GKJJAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
14 novembre
Intermède
...
---lundi 14 novembre 2022 33e C –-Vers la lumière
1-Apocalypse 1 : 1-4; 2 : 1-5a '' Rappelle-toi d’où tu es tombé,
convertis-toi ''
2-psaume 1 : 1, 1-2, 3, 4.6 (Ps) R/ Au vainqueur,
je donnerai de goûter à l’arbre de la vie. (Apocalypse 2 : 7)
-acclamation Jean 8 : 12 Je suis la lumière du monde
celui qui marche à ma suite
aura la lumière de la vie. Alléluia.
3- évangile Luc 18 : 35-43 '' —Que veux-tu que je fasse pour toi?
—Seigneur, que je voie! ''
L’aveugle de Jéricho.
4-bréviaire Joël 4 : 1-3, 9-21 Le dernier jugement
puis le bonheur éternel.
J’assemblerai toutes les nations
et je les ferai descendre
dans la vallée nommée le Seigneur juge.
- -+ Traité de saint Fulgence de Ruspe sur le pardon des péchés.
Heureux ceux qui ont part à la première résurrection,
car ils ont participé
et demandé de bénéficier
du temps de la grâce
- -
_____________________________________
1-Apocalypse 1 : 1-4; 2 : 1-5a '' Rappelle-toi d’où tu es tombé,
convertis-toi ''
--intro : Saint Jean salue les sept Églises
auxquelles il adresse son œuvre.
Il écrit ensuite la lettre à l’Église d’Éphèse,
pour lui reprocher le refroidissement de sa charité.
« Révélation de Jésus Christ, que Dieu lui a confiée pour montrer à ses serviteurs
ce qui doit bientôt advenir ;
cette révélation, il l’a fait connaître à son serviteur Jean
par l’envoi de son ange. Jean atteste comme parole de Dieu
et témoignage de Jésus Christ tout ce qu’il a vu.
Heureux celui qui lit,
heureux ceux qui écoutent les paroles de la prophétie
et gardent ce qui est écrit en elle, car le temps est proche.
Jean, aux sept Églises qui sont en Asie mineure :
à vous, la grâce et la paix,
de la part de Celui qui est, qui était et qui vient,
de la part des sept esprits qui sont devant son trône.
J’ai entendu le Seigneur qui me disait :
À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris :
Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite,
qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, / Je persévère
avec Celui qui est sur le trône;
Je dois persister
dans ma fidélité,
pour donner du fuit en son temps:
je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ;
tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ;
tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
Tu ne manques pas de persévérance,
et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé,
convertis-toi, reviens à tes premières actions. »
---
2-psaume 1 : 1, 1-2, 3, 4.6 (Ps) R/ Au vainqueur,
je donnerai de goûter à l’arbre de la vie. (Apocalypse 2 : 7)
—Heureux est l’homme
qui n’entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
—Il est comme un arbre
planté près d’un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu’il entreprend réussira.
Tel n’est pas le sort des méchants.
—Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent.
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
---------
- évangile Luc 18 : 35-43 Que veux-tu que je fasse pour toi?
—Seigneur, que je voie! L’aveugle de Jéricho.
intro : À l’approche de Jéricho, Jésus rend la vue à un aveugle,
en raison de sa foi ardente et persévérante.
« Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait.
On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s’écria :
''Jésus, fils de David, prends pitié de moi !''
Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :
''Fils de David, prends pitié de moi !''
Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :
''Que veux-tu que je fasse pour toi ?''
Il répondit :
''Seigneur, que je retrouve la vue.''
Et Jésus lui dit :
''Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.''
À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela, loua Dieu. »
---.
-intro au bréviaire à la 33e et 34e semaines ordinaires :
Dimanche et lundi de la 33e semaine est lu le livre de Joël / et le restant de la semaine le livre de Zacharie /
-- LES PROPHÈTES DU JUGEMENT ... ont commencé dès l'Ancien Testament
où ils ''dévoilent'' dans le style d'une apocalypse (révélation), ce qu'il adviendra à la fin des nations
et ce qu'il faudra afin d'être préparés pour être reconnus justes et sauvés—
Tous les prophètes d'Israël ont plus ou moins fréquemment évoqué la venue
d’un jour du Seigneur où celui-ci jugerait le monde;
et tous les
événements, heureux ou malheureux, de l'histoire sainte ont été
interprétés comme des signes avant-coureurs de ce jugement final,
qui, lui, n'aura pas de suite puisqu'il sera plénier et définitif.
Les apocalypses, toutes tournées vers les derniers temps,
parlent avec éclat de ce jugement et de sa relative proximité
à travers les bouleversements de l'histoire humaine.
Il est donc normal que nous lisions ces textes les deux dernières semaines de l'année liturgique
où toute notre attention se porte sur la consommation définitive du Royaume de Dieu,
en connexion avec l'Avent tout proche.
Le livre de Daniel dont nous avons lu quelques passages ces derniers jours,
ce livre presque entier, illustre ce thème.
Un extrait de JOËL, ... à l'occasion d'une terrible invasion de sauterelles,
il annonce lui aussi avec éclat la venue de Dieu comme juge ;
par la suite, nous lirons quasi intégralement le prophète relié au nom de ZACHARIE
à partir du chapitre 9 de ce livre.
Sans avoir des caractères apocalyptiques aussi marqués que Daniel,
ces deux derniers prophètes s'y rattachent cependant par plusieurs traits
et surtout par leur caractère résolument eschatologique,
qui leur fait voir comme déjà en cours de réalisation
la venue plénière du Royaume de Dieu, que nous devons constamment garder à l'esprit.
À ce thème le ''second'' Zacharie parle des rudes épreuves qui attendent le peuple élu
jusqu'à la veille même des derniers temps, avec évocation d'un messie humble,
qui sera méprisé et qui connaîtra la douleur.
Si les évangélistes y ont lu, à bon droit, une anticipation de la Passion du Christ,
il est bon de se souvenir que c'est toute l'histoire de l'Église,
qui est associée à cette Passion, et qui continue de réaliser la prophétie :
jusqu'au seuil même du jugement, la lutte ne cessera pas
dirigée inspirée par le Mal, en sorte que réellement
celui qui tiendra jusqu'au bout, celui-là sera sauvé.
Les Apocalypses sont des lettres qui enseignent la persévérance tout en avertissant
de demeurer fidèles au salut promis à ceux qui resteront fidèles à la foi et à l'espérance du salut final.
---.
- -+ Traité de saint Fulgence de Ruspe sur le pardon des péchés.
Heureux ceux qui ont part à la première résurrection.
«Instantanément, en un clin d’œil, quand retentira le signal au dernier jour, car il retentira,
les morts ressusciteront, impérissables, et nous serons transformés.
En disant « nous», saint Paul montre qu'il est uni à ceux qui recevront
le don de la transformation future, et qui sont ses compagnons
dans la communion de l'Église et dans une vie droite.
Il suggère la nature de cette transformation quand il dit :
Car il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable,
il faut que ce qui est mortel revête l'immortalité.
Pour que de tels hommes reçoivent alors cette transformation en juste récompense,
il faut qu'elle soit précédée maintenant par la transformation
qui vient de l'abondance de la grâce. ~
Ceux qui, dans la vie présente, se seront transformés en passant du mal au bien
ont la promesse de cette récompense que sera la transformation future. ~
En eux, c'est donc la grâce qui agit, afin que la justification,
par laquelle nous ressuscitons spirituellement, commence la transformation du don divin;
et ensuite, à la résurrection du corps qui achève la transformation des hommes justifiés,
la glorification demeurera parfaite sans subir de transformation.
La grâce de la justification d'abord,
et ensuite celle de la glorification les transforme de telle sorte
que la glorification demeure en eux immuable et éternelle.
En effet, ils sont transformés ici-bas par la première résurrection,
celle qui les éclaire pour qu'ils se convertissent.
Par elle, ils passent
de la mort à la vie,
du péché à la justice,
de l'incroyance à la foi,
d'une conduite mauvaise à une vie sainte.
C'est pourquoi la seconde mort est sans pouvoir sur eux.
L'Apocalypse dit à leur sujet :
Heureux ceux qui ont part à la première résurrection :
la seconde mort est sans pouvoir sur eux.
Et l'on dit encore dans le même livre :
Le vainqueur ne souffrira aucunement de la seconde mort.
De même que la première résurrection consiste dans la conversion du cœur,
ainsi la seconde mort, dans le supplice éternel.
Aussi chacun doit se hâter de participer à la première résurrection,
s'il ne veut pas être condamné au châtiment de la seconde mort.
Ceux qui, transformés en cette vie par la crainte de Dieu,
passent d'une vie mauvaise à une vie bonne, passent de la mort à la vie ;
et ensuite, leur vie d'abjection sera transformée en gloire. »
-mettre en pdf pour chercher par occurrences- par ex: ''Fulgence'' 367 occurrences /
/ ''le pardon'' 37 occurrences / ''pardon'' 124 occurrences / ''résurrection'' 1117 occurrences /
/ ''ressus'' pour ressusciter et autres radicaux 60 occurrences /
/ ''justif'' pour justification et autres radicaux 99 occurrences / ''seconde mort'' 1 occurrence / etc. /
https://books.google.ca/books?id=0gugAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
----.
- Concernant saint Fulgence:
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
15 novembre–
saint Albert le Grand ()
né v 1200 (entre 1193-1206) - - 1280 15 novembre Cologne
à Lauingen, Bavière, Allemagne-
diocèse d'Augsbourg
- théologien docteur de l’Église
- saint Thomas d'Aquin était son disciple-
-dominicain (Ordre des Prêcheurs)
-béatifié en 1622 par le pape Grégoire XV;
-canonisé en 1931 par le pape Pie XI;
- proclamé docteur de l'Église la même année;
-déclaré saint patron des savants chrétiens en 1941 par Pie XII-
- -lectures—Sirac le Sage 15 : 1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
- --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
- Commentaire de saint Albert sur l'Évangile de Luc:
« Faites cela en mémoire de moi.
Dans cette parole, deux choses sont à relever.
La première, c'est que le Seigneur nous prescrit la pratique de ce sacrement,
ce qu'il signale quand il dit: Faites cela.
La seconde, c'est qu'il doit être le mémorial du Seigneur qui s'en allait pour nous à la mort.
Il dit donc: Faites cela .
Il ne pouvait nous prescrire
rien de plus utile,
rien de plus doux,
rien de plus salubre,
rien de plus aimable,
rien de mieux accordé à la vie éternelle.
Et nous allons le montrer en détail.
Ce Sacrement est utile au pardon des péchés,
et très utile pour que notre vie ait la plénitude de la vie.
Le Père et l'Esprit nous informent à ce qui est utile,
pour que nous recevions sa sainteté.
Or la sainteté se trouve dans le sacrifice de son Fils,
c'est-à-dire lorsque dans le sacrement il s'en offrent au Père pour nous,
et à nous comme notre nourriture.
Pour eux, je me consacre moi-même.
Poussé par l'Esprit Saint, Jésus s'est offert lui-même à Dieu, le Père.
En outre, nous ne pouvons rien faire de plus doux:
Tu as donné à ton peuple un pain venu du ciel,
que tu as préparé, sans aucun travail de leur part,
ayant en mains toutes les délices de la douceur de tous les goûts.
Et la substance que tu donnais, manifestait bien ta douceur envers tes enfants,
puisque, répondant au goût de chacun, elle se transformait selon ta volonté. -Sagesse 16: 20-21-
Rien non plus ne pouvait être prescrit de plus salubre.
En effet, ce sacrement est celui de l'arbre qui porte les fruits de vie ;
qui en mange avec la dévotion d'une foi sincère ne goûtera jamais la mort.
C'est un arbre de vie.
Rien ne pouvait être prescrit de plus aimable.
Ce sacrement réalise l'amour et l'union.
Le plus grand signe d'amour est de se donner en nourriture:
Les gens de ma tente le disaient bien :
Qui nous donnera sa chair pour que nous soyons rassasiés?
C’est comme s’Il disait :
Je les ai tant aimés, et réciproquement,
que je désirais être dans leurs entrailles;
quant à eux, ils désiraient être incorporés à moi pour devenir mes membres.
Ils ne pouvaient être unis à moi, et moi à eux, d'une manière plus intime et plus physique.
Enfin, rien ne pouvait être prescrit qui soit mieux accordé à la vie éternelle.
Car la permanence de la vie éternelle vient de ce que, dans sa douceur,
Dieu se répand lui-même dans les bienheureux. »
---.
Comme étudiant à Bologne où l’avait emmené un de ses oncles,
il fut très attiré par l'enseignement du supérieur des dominicains Jourdain de Saxe
il deviendra par la suite Maître de l’ordre à la mort de saint Dominique en 1221--
Il fit ses études chez les Dominicains de Cologne.
Albert se révéla vite comme un intellectuel de grande valeur.
Il enseignera par la suite à Cologne, à Paris et en Italie.
Il aura pour élève le futur docteur angélique, Thomas d'Aquin
–né 1225 (1226) -1274 fête 28 janvier--
Influencé par son maître Thomas se situera dans la même lignée de recherche intellectuelle :
visant à démontrer que foi et raison peuvent servir à l'apprentissage de la doctrine
car Dieu est l'unique source de la nature et de la grâce.
Albert accueillera - comme le fera plus tard Thomas –
la pensée de maîtres des siècles philosophiques antérieurs,
car Dieu est déjà parmi les hommes (en recherche) bien avant que nous dussions le constater.
Ces dominicains, et d’autres avant eux, ont aimé explorer l’âme de ces philosophes
chercheurs de Dieu par la raison, n’ayant trouvé encore aucun autre moyen plus admirables pour leur époque…
En 1244, nommé à Paris pour obtenir son doctorat de théologie
nous dirions aujourd'hui le dogme et la morale.
C'était l'ensemble des doctrines et l'Église
réunies par le grand professeur de Paris ,
avec les éclaircissements et les amplifications des maîtres postérieurs
qui soumirent les matières à une analyse plus profonde encore,
cherchèrent de nouvelles preuves et résolurent tous les doutes .
Le professeur pouvait apporter en chaire le livre de Pierre Lombard ,
mais à condition d'exposer aux auditeurs , sans aucun secours étranger,
les explications et les développements.
Pendant toute la durée de cette étude, qui embrassait plusieurs années ,
les théologiens s'appelaient Sententiarii , étudiants des sentences.
On exigeait enfin ,
avec la science des saintes Écritures
et
des doctrines de Pierre Lombard , une connaissance parfaite
des ouvrages de ces hommes éclairés
que l'Église vénère comme ses pères et ses docteurs ,
comme les témoins et les interprètes nés de la révélation .
Ne sont-ce pas , en effet , les Pères de l'Église
qui donnent de l'Écriture l'exégèse la plus parfaite et
la plus respectable ?
Leurs écrits sont un arsenal pour le dogme et la morale .
Les œuvres d'Albert prouvent le zèle infatigable avec lequel il puisa à ces sources
pures de la divine sagesse . » (page 39-40 dans le livre référé à la fin)-
En 1256, il entra en lice dans le combat entre les séculiers de l'Université
Rentré à Cologne en 1257,il reprit son enseignement.
Le maître général Jean de Verceil, songea à envoyer Albert à Paris,
Albert le Grand mourut le 15 novembre 1280, bien entouré de ses Frères.
Enfin Pie XI, par la lettre décrétale In thesauris sapientiæ (16 décembre 1931)
La science elle-même, lorsque l'on sait ne pas la repousser d'un revers,
Pie XII, dans une lettre apostolique, l'a proclamé patron céleste
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mer 16 Nov 2022 - 8:17, édité 1 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
15 novembre–
sainte Gertrude de Hackeborn ()
''fondatrice'' précurseur du monastère d'Helfta
née v 1232 - 1291 12 novembre
Sainte Gertrude de Hackeborn, ''fondatrice'',
est celle qui accueillera les autres moniales:
celles principalement connues sont entre autres:
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Gertrude de Hackeborn (1232 - 1291), moniale cistercienne,
est la fondatrice du monastère d'Helfta (Saxe),
haut-lieu de la Mystique rhénane et berceau de la dévotion au Sacré-Cœur.
Gertrude est née dans la puissante famille des barons de Hackeborn,
alliés aux Hohenstaufen et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz.
À dix-neuf ans, elle devint abbesse du monastère cistercien de Rodersdorf
(diocèse d'Halberstadt), où sa sœur de dix ans, Mechtilde, vint la rejoindre en 1251.
C'est l'initiatrice-fondatrice
mère d'accueil des autres moniales de cette école de spiritualité,
dont deux autre seront fêtées demain et le 19 de ce mois...
---.
-voir aux années passées:
Ces moniales sont en lien avec l'enseignement des dominicains d'Albert le Grand... leur contemporain:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488009
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
16 novembre–
sainte Gertrude La Grande (de Helfta) (commémoraison)
née v 1256 - 1302
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-tableau d'hier suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Sainte Gertrude, moniale bénédictine (et) cistercienne
Elle n'était âgée que de cinq ans lorsqu'elle fut présentée par ses parents
dans la communauté où elle restera toute sa vie.
La Règle de saint Benoît prévoyait déjà cette ''présentation'' de petits enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique s'ils le désiraient,
à l'âge prévu, au lieu de retourner dans leur famille.
Ce qui nous étonne tant aujourd’hui était alors considéré comme normal.
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de 25 ans une existence « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila dans ses premières années de la vie au cloître.
« Les années de mon bas âge, de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse,
presque jusqu'à vingt-cinq ans, s'écoulaient dans un fol aveuglement.
Dans mes pensées, mes paroles, mes actions, j'aurais fait sans remords de conscience,
je m'en rends compte aujourd'hui, tout ce qui me plaisait, tout ce qui était permis.
Mais tu me préservais,
soit parce que j'éprouvais naturellement l'horreur du mal et le goût du bien,
soit par les remontrances venues du dehors.
J'aurais ainsi vécu comme une païenne parmi les païens et je n'aurais jamais compris
que toi, mon Dieu, tu récompenses le bien comme tu punis le mal.
Et pourtant, dès l'enfance, dès ma cinquième année,
tu avais choisi de me préparer pour toi, parmi les plus fidèles de tes amis,
dans le cénacle d'un saint monastère.
Pour mon amendement, je t'offre, Père très aimant,
toute la Passion de ton Fils bien-aimé,
depuis l'heure où, couché dans la paille de la crèche,
il fit entendre ses premiers vagissements.»
-voir la référence plus complète au lien qui mène à l'an passé-
...
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Parmi ses visions et révélations,
celles de l'humanité du Fils de Dieu fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
Parmi ses œuvres:
-extraits biographiques et Héraut de l'Amour Divin- cliquer sur la préférence...
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Gertrude/index.htm
-autres choix avec Les exercices de sainte Gertrude ... On n'a qu'à cliquer à la table des matières... -
-colloques et oraisons dans les exercices...
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/gertrude/index.htm
...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101006.html
----------------------.
-autre choix parmi mes préférés pour procéder par occurrences: par ex le mot ''coeur'' 122 occurrences / etc. /
-il faut une fois rendu, placer en pdf...
https://books.google.ca/books?id=pmd38Y02kLEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-tome I
https://books.google.ca/books?id=Z9xPtI_qFEkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
-voir aussi ce site tout d'une page qui permet de chercher par occurrences:
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_3.html
-voir aux années passées et d'autres références intéressantes:
Ces moniales sont en lien avec l'enseignement des dominicains d'Albert le Grand... leur contemporain:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488016
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
16 novembre–
sainte Marguerite d'Écosse ()
née v 1046 Hongrie - 1093 16 novembre château d'Édimbourg Écosse
-canonisée en 1260-
La première référence documentée connue du château d'Édimbourg
fait allusion à la mort du roi Malcolm III d'Écosse en 1093.
Forcée de chercher un asile en Écosse, Marguerite donna l'exemple d'une sainteté courageuse
dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté,
lui offrit sa main et son trône. Marguerite y consentit, moins par inclination
que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ.
Elle avait alors environ vingt-trois ans (1070).
---.
Marguerite était née là où son père avait été exilé afin de l'éloigner du trône d'Angleterre...
c'est-à-dire en Hongrie, pour l'écarter de toute prétention à la succession d'Edward le Confesseur (1045).
Édouard (qui passera à l'histoire sous le nom de Édouard l'Exilé ou Édouard d'Outremer)
est l'un des deux fils du roi Edmond Côte-de-Fer,
qui règne brièvement sur l'Angleterre et lutte pour le trône
avec le Danois Knut le Grand.
Après la mort d'Edmond, en novembre 1016,
Knut s'empara du pouvoir et force les fils de son rival à l'exil,
Édouard et Edmond, alors qu'ils sont encore au berceau.
Les deux princes grandissent à la cour du royaume de Hongrie.
Edmond mourut sans laisser de marque à l'histoire,
quant à Édouard il s'était marié avec une princesse du nom d'Agathe, de qui naîtra Marguerite...
En 1057, l'oncle du père, Édouard le Confesseur devenu entre-temps roi d'Angleterre
- couronné le 3 avril 1043 en la cathédrale de Winchester -
après l'extinction de la lignée de Knut, le rappelle auprès de lui
et le désigne comme son héritier. Marguerite a 9 ans lorsqu'elle la famille revient en Angleterre... -
Mais Édouard meurt seulement deux jours après son retour sur le sol anglais.
Mais la famille de Marguerite, qui était rentrée en Angleterre en 1054, dut
s'enfuir en Écosse après la conquête du pays par le duc de Normandie (1066)-elle a 20 ans...-
Peu après Marguerite devînt reine d'Écosse
par son mariage avec le roi Malcolm III (1070).
Dans le foyer royal, où naquirent huit enfants,
Marguerite fit resplendir une culture chrétienne unie
à un sens politique qui plaisait au roi son époux qui admirait sa charité et ses autres vertus.
Malcom, qui ne savait pas lire, baisait respectueusement les livres de piété de Marguerite.
La reine ne tarda pas à influencer admirablement bien les affaires publiques.
Elle en profita pour extirper des abus qui s'étaient introduits dans la vie religieuse du peuple
et contribua à resserrer les liens entre l'Écosse et le Siège apostolique.
Le Seigneur fit aux deux époux la grâce de n'être pas séparés par la mort.
La reine Marguerite, à Édimbourg, tomba malade déjà depuis six mois lorsque, le 13 novembre 1093,
le roi Malcom et son fils aîné furent tués à Alnwick dans une expédition guerrière.
Elle eut juste le temps d'apprendre la nouvelle, puis elle mourut,
en disant la prière qu'elle aimait de la préparation à la communion.
-------.
- mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-par ex: ''Édouard le Confesseur'' 10 occurrences / ''Marguerite'' 406 occurrences /
/ ''Malcolm'' 158 occurrences / ''pape'' 14 occurrences / ''évêque'' 31 occurrences /
''empereur'' 29 occurrences / ''Normand''; ''normand'' 55 occurrences /
/ ''Pierre Damien'' bénédictin contemporain né 1007- 1072 fête 21 février /''postérité'' 21 occurrences / etc.
https://books.google.ca/books?id=y0LQaYc9Gb8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
17 novembre–
sainte Élisabeth de Hongrie (mémoire)-
née 1207 - 1231 dans la nuit du 16 au 17 novembre
-canonisée 27 mai 1235 par le pape Grégoire IX-
-lectures - - Judith 8 : 2-8; Luc 14 : 25-33 - -
-bréviaire – - - --- - Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte -
- Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte Élisabeth :
-Conrad de Marbourg --né v 1180- 1233--
était un prêtre de l'ordre des Prémontrés. Ses contemporains l'appellent magister,
''maître'' montrant ainsi une formation universitaire, probablement à Paris ou Bologne.
Sa biographie nous le montre homme d'une grande éloquence, très bon théologien,
défenseur zélé de la pureté de la foi catholique et menant une vie ascétique.
Il prêcha la cinquième croisade, proclamée en 1213 par Innocent III.
En 1225, il devient le directeur spirituel d'Élisabeth de Hongrie.
Après la mort d'Élisabeth en 1231, Conrad fut chargé d'examiner
les témoignages relatifs à sa vie et les miracles attribués à son intercession.
« Élisabeth se mit alors à manifester ses vertus.
Toute sa vie, elle avait été la consolatrice des pauvres ;
alors elle devint entièrement le soutien des affamés :
elle ordonna que, près d'un château qui lui appartenait, on construisît un hôpital,
où elle recueillit beaucoup de malades et d'infirmes.
Là, à tous ceux qui demandaient l'aumône, elle distribua largement les bienfaits de sa charité ;
et non seulement à cet endroit, mais encore dans tout le territoire placé sous la juridiction de son mari
et elle épuisa si bien tous ses revenus, provenant des quatre principautés de son mari,
qu'elle finit par vendre tous ses objets de luxe et tous ses vêtements de prix au profit des pauvres.
Elle avait l'habitude de visiter personnellement tous ses malades deux fois par jour, le soir et le matin.
Ainsi elle prenait soin elle-même des plus répugnants ;
elle nourrissait les uns, couchait les autres, en portait certains sur ses épaules
et leur rendait beaucoup d'autres services de bienfaisance.
Son mari, d'heureuse mémoire, n'a jamais manifesté de mauvaise volonté à cet égard.
Enfin, après la mort de son mari, pour tendre à la plus haute perfection
elle me demanda en pleurant de l'autoriser à mendier de porte en porte.
Le jour du vendredi saint, comme les autels étaient dénudés,
les mains posées sur l'autel d'une chapelle de sa ville, où elle avait logé des Frères Mineurs,
en présence de quelques-uns d'entre eux, elle renonça à sa volonté propre, à toute vie mondaine,
et à tout ce que le Sauveur dans l'évangile, nous a conseillé d'abandonner.
Cela fait, voyant qu'elle pourrait être dominée par l'agitation du siècle et la gloire mondaine de cette terre,
où elle avait brillamment vécu du vivant de son mari, elle me suivit malgré moi à Marbourg ;
là elle construisit un hôpital dans la ville, y recueillit les malades et les infirmes
et accueillit à sa table les plus pauvres et les plus méprisés.
Malgré ces œuvres de la vie active, je le dis devant Dieu,
j'ai rarement vu une femme plus contemplative.
En effet, des religieux et des religieuses, comme elle sortait de l'oraison silencieuse,
virent plus d'une fois son visage merveilleusement illuminé,
et ses yeux rayonnant comme le soleil.
Avant sa mort, j'entendis sa confession.
Comme je lui demandais ce qu'il fallait faire de sa fortune et de son mobilier,
elle répondit que tout ce qu'elle paraissait posséder encore appartenait aux pauvres.
Elle me pria de le leur distribuer, excepté une tunique grossière qu'elle portait
et dans laquelle elle voulait être ensevelie.
Ces dispositions prises, elle reçut le corps du Seigneur.
Puis, jusqu'à l'heure de vêpres, elle parlait fréquemment de ce qu'elle avait entendu de meilleur dans la prédication.
Ensuite, en recommandant très pieusement à Dieu toutes les personnes présentes, elle expira très doucement,
comme si elle s'endormait. »
---.
Fille de roi, née en 1207 en Hongrie, Élisabeth fut mariée à l'âge de quatorze ans
à Louis IV de Thuringe qui laissa lui-même la réputation d'un saint.
De cette heureuse union naquirent trois enfants.
Mais l'époux mourut alors qu'Élisabeth n'avait que vingt-deux ans.
Son désir de rester veuve et de vivre désormais pour Dieu seul l'opposa à sa famille.
Mal vue et repoussée des siens, elle les quitta
pour se faire pauvre avec les plus pauvres.
-citation du livre référé:
C'est cette triple notion de l'art chrétien, du véritable
moyen âge et du miracle , que l'Histoire de sainte Élisabeth
a apportée à la France et au monde. Et voilà, à nos yeux ,
ce qui rend ce livre trois fois plus vénérable et trois fois
plus beau.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=PilAAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-fondatrice d'un hôpital: voir le mot ''hôpital'' 41 occurrences /
/ ''Conrad de Marbourg'' 7 occurrences -''Conrad de Mar'' à cause d'un trait d'union: 1 occurrence/
CHAPITRE XIX
COMMENT LE TRÈS MISERICORDIEUX JÉSUS
CONSOLA LA CHÈRE SAINTE ÉLISABETH DANS SA MISÈRE ET SON ABANDON
ET COMMENT LA TRES DOUCE ET TRÈS CLÉMENTE VIERGE MARIE
VINT L'INSTRUIRE ET LA FORTIFIER-page 321 ''Vierge Marie'' 4 occurrences / ''François d'Assise'' 15 occurrences /
/ ''Grégoire IX'' 16 occurrences / ''Église'' 382 occurrences / etc. /
---.
-voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488033
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
18 novembre–
Dédicace des basiliques
de Saint-Pierre et Saint-Paul (commémoraison)-
-saint Pierre avec les clés du Royaume, pour lier et délier...;
saint Paul représenté avec une épée en main,
l’épée de la parole plus tranchante
qu'une épée à deux tranchants...
- --- - -
-lectures -Actes 28: 11-31; Matthieu 14: 22-33 -
-bréviaire – - - --- - Homélie de saint Léon le Grand pour la fête des Apôtres Pierre et Paul.
---.
Les trois basiliques dont celle que nous avons fêté la Dédicace le 9 novembre (du Latran)
-voir précédemment à cette date-
et celles d'aujourd'hui le 18 novembre:
Saint-Pierre (construite sur le cirque de Néron)
et Saint-Paul, éloignées l'une de l'autre de 6 kilomètres;
il est à noter que celle du Latran se situe entre les deux...
Les quatre basiliques majeures de Rome
sont ces trois basiliques, la quatrième étant Sainte-Marie-Majeure.
---.
-bréviaire – - - --- - Homélie de saint Léon le Grand pour la fête des Apôtres Pierre et Paul.
« Aux yeux de Dieu, la mort de ses saints a beaucoup de prix,
et aucun genre de cruauté ne peut détruire la religion fondée par le mystère de la croix du Christ.
L'Église n'est pas diminuée, mais agrandie par les persécutions.
Et le champ du Seigneur se revêt sans cesse d'une moisson plus riche,
lorsque les grains, qui tombent isolés, renaissent multipliés.
Aussi, ces deux germes magnifiques de la semence divine
-saint Pierre et saint Paul- quelle descendance ont-ils fait fructifier :
des milliers de saints martyrs.
Rivalisant avec les triomphes des Apôtres, ils sont, dans notre ville,
une foule empourprée qui rayonne au loin;
ils la couronnent d'un diadème unique, scintillant de pierreries sans nombre.
Certes, mes bien-aimés, une telle protection,
que Dieu a prévue pour nous donner un modèle de patience et pour fortifier notre foi,
doit nous réjouir d'une façon générale lorsque l'on commémore tous les saints.
Mais nous avons raison de nous glorifier avec plus d'allégresse d'avoir des pères aussi éminents:
la grâce de Dieu leur a donné une place si élevée parmi tous les membres de l'Église
qu'elle les a placés comme les deux yeux dans le corps
dont le Christ est la tête.
Lorsqu'il s'agit de leurs mérites et de leurs vertus, qui surpassent tout éloge,
nous ne devons mettre entre eux aucune différence, aucune séparation;
car leur vocation les a rendus pareils,
leur labeur les a rendus semblables,
leur fin les a rendus égaux.
Comme nous l'avons éprouvé nous-mêmes, et comme nos anciens l'ont montré,
nous croyons avec confiance que nous serons toujours aidés par les prières
de nos patrons particuliers pour obtenir la miséricorde de Dieu.
Autant nos péchés personnels nous accablent, autant les mérites de ces Apôtres nous réconfortent.»
-Actes 28: 11-31
«11- Au bout de trois mois, nous prîmes la mer sur un navire qui avait hiverné dans l'île ;
c'était un bateau alexandrin, à l'enseigne des Dioscures.
12- Nous abordâmes à Syracuse et y demeurâmes trois jours.
13- De là, en longeant la côte, nous allâmes à Rhegium. Le jour suivant,
le vent du Sud se leva, et nous parvenions le surlendemain à Puteoli.
14- Y trouvant des frères, nous eûmes la consolation de rester sept jours avec eux.
Et c'est ainsi que nous arrivâmes à Rome.
15- Les frères de cette ville, informés de notre arrivée, vinrent à notre rencontre
jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes.
En les voyant, Paul rendit grâces à Dieu et reprit courage.
16- Quand nous fûmes entrés dans Rome, on permit à Paul de loger
en son particulier avec le soldat qui le gardait.
17- Trois jours après, il convoqua les notables juifs.
Lorsqu'ils furent réunis, il leur dit :
" Frères, alors que je n'avais rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes des pères,
j'ai été arrêté à Jérusalem et livré aux mains des Romains.
18- Enquête faite, ceux-ci voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait rien en moi qui méritât la mort.
19- Mais comme les Juifs s'y opposaient, j'ai été contraint d'en appeler à César,
sans pourtant vouloir accuser en rien ma nation.
20- Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ;
car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte les chaînes que voici. "
21- Ils lui répondirent : " Pour notre compte, nous n'avons reçu à ton sujet aucune lettre de Judée,
et aucun des frères arrivés ici ne nous a rien communiqué ni appris de fâcheux sur ton compte.
22- Mais nous voudrions entendre de ta bouche ce que tu penses ;
car pour ce qui est de ce parti-là, nous savons qu'il rencontre partout la contradiction.
"23- Ils prirent donc jour avec lui et vinrent en plus grand nombre le trouver en son logis.
Dans l'exposé qu'il leur fit,
il rendait témoignage du Royaume de Dieu
et cherchait à les persuader au sujet de Jésus,
en partant de la Loi de Moïse et des Prophètes.
Cela dura depuis le matin jusqu'au soir.
24- Les uns se laissaient persuader par ses paroles,
les autres restaient incrédules.
25- Ils se séparaient sans être d'accord entre eux,
quand Paul dit ce simple mot :
" Elles sont bien vraies les paroles
que l'Esprit Saint a dites à vos pères
par la bouche du prophète Isaïe :
26- Va trouver ce peuple et dis-lui : vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas ;
vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
27- C'est que l'esprit de ce peuple s'est épaissi : ils se sont bouché les oreilles,
ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent,
que leur esprit ne comprenne, qu'ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris !
28- " Sachez-le donc : c'est aux païens qu'a été envoyé ce salut de Dieu.
Eux du moins, ils écouteront. "
30- Paul demeura deux années entières dans le logis qu'il avait loué.
Il recevait tous ceux qui venaient le trouver,
31- proclamant le Royaume de Dieu et enseignant
ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ
avec pleine assurance et sans obstacle.»
---.
Paul ne quittera plus jamais Rome, lieu qui lui était destiné (Actes 23: 11...)
tout comme pour Pierre, où tous deux donnèrent en ces lieux
leur vie pour le salut des âmes et la gloire de Dieu:
voilà pourquoi Rome devînt le lieu du Siège Apostolique de l'Église Universelle.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-par ex: ''basilique'' 288 occurrences / ''Pierre'' 23 occurrences /
/ ''Paul'' 14 occurrences / ''Latran'' 10 occurrences / ''Marie'' 29 occurrences -+ ''majeure'' pour la même basilique: 8 occurrences /
/''histoire'' 22 occurrences / ''pape'' 10 occurrences / ''Constantin'' 37 occurrences / ''empereur'' 12 occurrences / etc. /
https://books.google.ca/books?id=4tEovwEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
----.
-voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488058
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 19 Nov 2022 - 8:13, édité 2 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
19 novembre–
sainte Mechtilde (de Hackeborn) ()
la soeur de sainte Gertrude de Hackeborn que nous fêtions le 15 novembre
et la maîtresse enseignante de saint Gertrude la Grande que nous fêtions le 16 novembre
sainte Mechtilde de Hackeborn enseignant la dévotion au Coeur de Jésus
à sainte Gertrude la Grande qui recueillit ses révélations...
née 1241 - 1298
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-même tableau suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Gertrude de Hackeborn née v 1232 - 1291 12 novembre, fêtée le 15 novembre-
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Après avoir reçu une éducation des plus attentives,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, comme ils étaient enseignés en ce monastère
(on pourrait le comparer à des études classiques des siècles postérieurs)
Mechtilde devient enseignante et cantrix, c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions la rendent titulaire de l'entreprise culturelle du monastère.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta,
une orpheline alors âgée de cinq ans,
dont elle assurât la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durera jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
-déjà en pdf- ex. d'occurrences: ''Gertrude'' 40 occurrences / ''purgatoire'' 25 occurrences / ''pape'' 1 occurrence /
/ ''église'' ou ''Église'' 51 occurrences / ''saint Bernard'' 8 occurrences /
/''coeur'' 677 occurrences / ''pardon'' 31 occurrences / ''âme'' 1005 occurrences / ''prière'' 182 occurrences /
/ ''père'' ou ''Père'' 297 occurrences / ''esprit'' ou ''Esprit'' 199 occurrences / etc. /
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ste_Mechtilde/Revelations%20.pdf
---.
Les âmes du purgatoire:
Le Notre Père de sainte Mechtilde pour les âmes du purgatoire:
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
« Que votre Règne arrive »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d'application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l'éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel Il souhaite ardemment qu'elles deviennent, elles aussi, héritières de son Royaume. Ainsi soit-il.
« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal… »
…et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous. Ainsi soit-il.
-
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
20 novembre
Intermède
...
Nous somme à la dernière semaine liturgique de l'année (C),
...
-dimanche 20 novembre 2022 34e semaine ORD. C— - Dimanche du Christ-Roi.
1-2 Samuel 5 : 1-3 ''Ils donnèrent l’onction à David
pour le faire roi sur Israël.''
2-Psaume 121 : 1-2, 3-4, 5-6 (Ps 121 (122), ) R/ Dans la joie,
nous irons à la maison du Seigneur. (cf. Ps 121 : 1)
3-Colossiens 1: 12-20 ''Dieu nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé.''
-acclamation Marc 11 : 9b, 10a Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Béni soit le Règne qui vient, celui de David notre père. Alléluia.
4- évangile Luc 25 : 35-43 ''Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume.''
5-bréviaire Apocalypse de saint Jean 1 : 4b-6, 10, 12-18; 2 : 26, 28; 3 : 5, 12, 20-21.
Vision du Fils de l’homme.
6-Traité d’Origène sur la prière. Que ton règne vienne.
- -
____________________________________________
1-2 Samuel 5 : 1-3 ''Ils donnèrent l’onction à David
pour le faire roi sur Israël.''
--intro : David s'est taillé une réputation de maquisard parfait,
il est un chef de bande redouté.
Or les tribus du Nord veulent un chef qui les protège efficacement
contre l'ennemi et, par simple calcul politique,
elles viennent demander à David d'être ce roi.
David accepte simplement parce qu'il aime les responsabilités
et qu'il sent au bout de ses doigts la victoire sur les Philistins.
Rien de très religieux dans tout cela,
mais des solutions humaines
à des problèmes humains.
C'est pourtant par le jeu des événements politiques
que Dieu va commencer à préparer le Fils de David.
«En ces jours-là, toutes les tribus d’Israël
vinrent trouver David à Hébron et lui dirent :
''Vois ! Nous sommes de tes os et de ta chair.
Dans le passé déjà, quand Saül était notre roi,
c’est toi qui menais Israël en campagne et le ramenais,
et le Seigneur t’a dit :
‘Tu seras le berger d’Israël mon peuple,
tu seras le chef d’Israël.’ ''
Ainsi, tous les anciens d’Israël vinrent trouver le roi à Hébron.
Le roi David fit alliance avec eux, à Hébron, devant le Seigneur.
Ils donnèrent l’onction à David pour le faire roi sur Israël. »
-----
2-Psaume 121 : 1-2, 3-4, 5-6 (Ps 121 (122), ) R/ Dans la joie,
nous irons à la maison du Seigneur. (cf. Ps 121 : 1)
—Quelle joie quand on m’a dit :
Nous irons à la maison du Seigneur !
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !
—Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus, les tribus du Seigneur,
là qu’Israël doit rendre grâce au nom du Seigneur.
—C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.
Appelez le bonheur sur Jérusalem :
Paix à ceux qui t’aiment !
-----
3-Colossiens 1: 12-20 ''Dieu nous a placés dans
le Royaume de son Fils bien-aimé.''
--intro: Les Colossiens avaient leur philosophie (la gnose) :
ils imaginaient l'énergie divine (la Plénitude)
se répandant par degré vers les anges,
les hommes et la matière.
Ils étaient tentés de mettre le Christ quelque part dans cette hiérarchie.
Paul réagit vivement contre cette annexion du Christ par une philosophie ;
mais il emploie les mots de celle-ci
pour témoigner de la place unique du Christ.
La tentation est permanente :
chercher à faire entrer le Christ
dans un système humain bâti en dehors de lui.
Ou chercher à faire cautionner par le Christ un choix particulier :
il devient alors simple estampille divine sur marchandise humaine.
Il faut avoir le courage de ses idées et de ses choix ;
le Christ n'est pas venu imaginer ou décider à notre place.
Son rôle se situe à un autre niveau
bien plus profond
et bien plus primordial :
il est le premier-né de l'humanité qui,
à travers tous ses choix, cherche à tâtons le vrai Dieu.
Il est là pour éclairer l'homme sur son avenir dernier,
car il est le seul à être né de la mort.
En lui se lève une humanité nouvelle,
une phase inédite et irréversible de l'histoire :
c'est pourquoi émane de lui cette attraction nouvelle.
«Frères, rendez grâce à Dieu le Père,
qui vous a rendus capables d’avoir part
à l’héritage des saints, dans la lumière.
Nous arrachant au pouvoir des ténèbres,
il nous a placés dans
le Royaume de son Fils bien-aimé :
en lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés.
Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né,
avant toute créature : en lui, tout fut créé, dans le ciel et sur la terre.
Les êtres visibles et invisibles, Puissances,
Principautés, Souverainetés, Dominations,
tout est créé par lui et pour lui.
Il est avant toute chose, et tout subsiste en lui.
Il est aussi la tête du corps, la tête de l’Église :
c’est lui le commencement, le premier-né d’entre les morts,
afin qu’il ait en tout la primauté.
Car Dieu a jugé bon qu’habite en lui
toute plénitude et que tout, par le Christ,
lui soit enfin réconcilié,
faisant la paix par le sang de sa Croix,
la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel. »
-----
4- Luc 25 : 35-43 ''Jésus, souviens-toi de moi
quand tu viendras dans ton Royaume.''
--intro : Luc est l’évangéliste de l’amour de Dieu et de sa miséricorde.
On ne s’étonnera pas de constater que c’est à partir
de ces deux attitudes qu’il lit et interprète les événements de la Passion.
Le troisième évangile, en suivant le chemin de croix de Jésus,
part à la découverte de l’amour de Dieu
pour son Fils
et pour tous les hommes,
ennemis compris.
C'est ainsi que Luc ne retient pas les charges
qui pèsent sur les Juifs
et sur les disciples de Jésus :
pourquoi rechercher des responsabilités quand
le sang de Jésus expie tout ?
Ainsi il ne dit pas que les disciples s'endormirent à Gethsémani,
ni qu'ils prirent la fuite au moment de l'arrestation ;
il n'a pas retenu les imprécations du grand prêtre,
ni les sarcasmes des soldats.
Il ne veut pas voir Jésus isolé sur la croix
et prend soin de l'entourer d'amis et de disciples
qui prennent part à sa souffrance.
La Passion devient
un miracle continu de pardon :
Pilate apparaît bien plus innocent dans cet évangile que dans les autres ;
le soldat à l'oreille tranchée est subitement guéri ;
Jésus a encore le temps de regarder Pierre après sa trahison
pour l'amener au repentir.
Il n'est pas jusqu'aux paroles de désespoir
prononcées par Jésus en croix
qui ne se trouvent remplacées, en saint Luc,
par des paroles de pardon et de miséricorde
à l'égard du larron,
des Juifs railleurs
et du centurion lui-même.
La réconciliation est partout
et même deux ennemis aussi irréductibles qu'Hérode et Pilate
profitent de la Passion de Jésus pour se serrer à nouveau la main,
comme le feront, dans l'Église, monde juif et monde païen.
L'amour du Père éclate également
sans cesse à l'égard de son Fils :
Luc modifie le texte de la prière de Jésus à Gethsémani
pour en faire une révélation
de l'intimité de Jésus et de son Père.
Il signale la préoccupation de Dieu :
réconforter son Fils au cours de son agonie.
Si déroutante qu'elle soit,
l'épreuve est présence de Dieu
et sacrement extraordinaire de son amour et de son pardon.
La croix est œuvre de réconciliation
et l'offrande de Jésus est à ce point efficace
qu'elle assemble dans une même unité les pires ennemis.
« En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus,
et le peuple restait là à observer.
Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :
''Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même,
s’il est le Messie de Dieu, l’Élu !''
Les soldats aussi se moquaient de lui ;
s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée,
en disant : ''Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même !''
Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
''Celui-ci est le roi des Juifs.''
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait :
''N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi !''
Mais l’autre lui fit de vifs reproches :
''Tu ne crains donc pas Dieu !
Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste :
après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons.
Mais lui, il n’a rien fait de mal.''
Et il disait :
''Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.''
Jésus lui déclara :
''Amen, je te le dis aujourd’hui:
Avec moi, tu seras dans le Paradis.'' »
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim 20 Nov 2022 - 19:14, édité 3 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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5-bréviaire Apocalypse de saint Jean 1 : 4b-6, 10, 12-18; 2 : 26, 28; 3 : 5, 12, 20-21.
Vision du Fils de l’homme.
--intro : Dans le style des apocalypses,
Jean décrit la venue du Fils de l’homme, en majesté.
Toutes les images visent à nous faire comprendre
que celui qui est mort sur la croix est vraiment le Vivant.
« À vous, la grâce et la paix,
de la part de Celui qui est,
qui était
et qui vient,
de la part des sept esprits qui sont devant son trône,
de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle,
le premier-né des morts,
le prince des rois de la terre.
À lui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang,
qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père,
à lui, la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen.
Je fus saisi en esprit, le jour du Seigneur,
et j’entendis derrière moi une voix forte,
pareille au son d’une trompette.
Je me retournai pour regarder quelle était cette voix qui me parlait.
M’étant retourné, j’ai vu sept chandeliers d’or,
et au milieu des chandeliers un être qui semblait un Fils d’homme,
revêtu d’une longue tunique, une ceinture d’or à hauteur de poitrine ;
sa tête et ses cheveux étaient blancs
comme la laine blanche,
comme la neige,
et ses yeux comme une flamme ardente ;
ses pieds semblaient d’un bronze précieux affiné au creuset,
et sa voix était comme la voix des grandes eaux ;
il avait dans la main droite
sept étoiles ;
de sa bouche sortait un glaive acéré à deux tranchants.
Son visage brillait comme brille le soleil dans sa puissance.
Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort,
mais il posa sur moi sa main droite, en disant :
'' Ne crains pas.
Moi, je suis le Premier et le Dernier,
le Vivant :
j’étais mort, et me voilà vivant pour les siècles des siècles ;
je détiens les clés de la mort et du séjour des morts.
Le vainqueur, celui qui reste fidèle
jusqu'à la fin à ma façon d’agir,
je lui donnerai autorité sur les nations,
Il sera comme moi qui ai reçu autorité de mon Père,
et je lui donnerai l’étoile du matin.
Ainsi, le vainqueur portera des vêtements blancs ;
jamais je n’effacerai son nom du livre de la vie ;
son nom, je le proclamerai
devant mon Père
et devant ses anges.
Du vainqueur, je ferai une colonne au sanctuaire de mon Dieu ;
il n’aura plus jamais à en sortir,
et je graverai sur lui le nom de mon Dieu
et le nom de la ville de mon Dieu,
la Jérusalem nouvelle
qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu,
ainsi que mon nom nouveau.
Voici que je me tiens à la porte, et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui ;
je prendrai mon repas avec lui,
et lui avec moi.
Le vainqueur, je lui donnerai de siéger avec moi sur mon Trône,
comme moi-même, après ma victoire,
j’ai siégé avec mon Père sur son Trône. »
-------
6-Traité d’Origène sur la prière. Que ton règne vienne.
« Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur,
le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer.
On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là.
Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous.
Et en effet, elle est tout près de nous, cette Parole,
elle est dans notre bouche et dans notre cœur.
En ce cas, il est évident que celui qui prie
pour que vienne le règne de Dieu
a raison de prier pour que
ce règne de Dieu germe,
porte du fruit
et s'accomplisse en lui.
Chez tous les saints en lesquels Dieu règne
et qui obéissent à ses lois spirituelles,
il habite comme dans une cité bien organisée :
Père est présent en lui
et le Christ règne avec le Père
dans cette âme parfaite,
selon sa parole :
Nous viendrons chez lui,
nous irons demeurer auprès de lui.
Le règne de Dieu qui est en nous,
alors que nous progressons toujours,
parviendra à sa perfection
lorsque la parole l'Apôtre s'accomplira :
le Christ, après avoir soumis ses ennemis,
remettra son pouvoir royal à Dieu le Père afin que Dieu soit tout en tous.
C'est pourquoi, priant sans cesse
et avec des dispositions divinisées par le Verbe,
nous disons : Notre Père qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié, que ton Règne vienne.
À propos du règne de Dieu, il faut encore remarquer ceci :
Comme il n'y a pas d'union entre la justice et l'impiété,
entre la lumière et les ténèbres,
entre le Christ et Bélial,
le règne du péché est inconciliable avec le règne de Dieu.
Si donc nous voulons que Dieu règne sur nous,
que jamais le péché ne règne dans notre corps mortel.
Mais faisons mourir nos membres qui appartiennent à la terre,
et portons les fruits de l'Esprit.
Ainsi, comme dans un paradis spirituel,
le Seigneur se promènera en nous,
régnant seul sur nous,
avec son Christ.
Celui-ci trônera en nous,
à la droite de la puissance spirituelle,
que nous désirons recevoir,
jusqu'à ce que tous ses ennemis
qui sont en nous
deviennent l'escabeau de ses pieds,
et que soit chassée loin de nous
toute principauté, puissance et souveraineté.
Tout cela peut arriver en chacun de nous
jusqu'à ce que soit détruit le dernier ennemi, la mort,
et que le Christ dise en nous :
Mort, où est ton dard venimeux ?
Enfer, où est ta victoire ?
Dès maintenant donc, que ce qui est périssable en nous
devienne saint et impérissable ;
que ce qui est mortel après la destruction,
revête l'immortalité du Père.
Ainsi Dieu régnera sur nous
et nous serons déjà dans le bonheur
de la nouvelle naissance
et de la résurrection. »
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-------
-bibliothèque numérique-
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2240973
NOTE: La recherche par occurrences peut se faire principalement
par le pilote du site lorsque positionné... (zoom)- (prendre le temps de se familiariser)
(Elle peut se faire par la ''recherche'' de l'ordinateur (moins fiable -mais avec quelques ajustements...)-
-OCCURRENCES: par ex:
''roi'' plusieurs occurrences / ''hypostatique'' 3 occurrences / ''Cyrille'' (d'Alexandrie) 1 occurrence / etc. /
-Concernant l'union hypostatique:
'' Le fondement sur lequel reposent cette dignité et cette puissance de Notre-Seigneur,
saint Cyrille d'Alexandrie le désigne exactement:
II possède, en un mot, la puissance sur toutes les créatures,
non pour l'avoir prise par violence ou par un autre moyen,
mais par essence et par nature (In Lucam, x);
son pouvoir dérive de l'admirable union
que les théologiens appellent
hypostatique. '' (page 6)-
On pourra retrouver aussi par occurrences les citations suivantes:
''En effet, l'Exposition missionnaire a vivement frappé les
esprits; elle a montré le labeur que l'Église s'impose sans
arrêt pour étendre chaque jour le règne de son Époux
sur tous les continents et toutes les îles de l'océan,
même les plus lointaines; elle a représenté les nombreuses régions
que des missionnaires courageux et invincibles ont, au prix
de leurs sueurs et de leur sang, gagnées au catholicisme,
et aussi les immenses territoires qu'il reste à soumettre
à l'empire si bienfaisant de Notre Roi.''
'' ... Notre charge apostolique ... ce sera votre devoir ensuite
de porter à la connaissance des fidèles
ce que Nous disons du culte envers le Christ-Roi
et de le présenter de manière que cette fête annuelle à établir
produise maintenant et à l'avenir de multiples fruits.
La souveraine excellence qui élève le Christ
au-dessus de toutes les créatures
lui fit donner dans un sens spécial le titre de roi;
c'est un usage antique et commun.
C'est ainsi qu'il est appelé
Roi des intelligences humaines,
non pas tant pour la pénétration de son esprit et l'étendue de sa science
que parce qu'i est la Vérité
et qu'il est nécessaire aux hommes de puiser près de lui
la vérité et de la recevoir avec soumission;
Roi des volontés humaines,
car non seulement à la sainteté de la volonté divine
répondent en lui une intégrité
et une obéissance absolument parfaites de la volonté humaine,
mais c'est encore son impulsion, ce sont ses inspirations,
qui présentent à notre libre arbitre les sentiments
qui nous enflamment aux plus nobles actions.
Enfin le Christ est reconnu comme
le Roi des cœurs à cause de la charité suréminente de sa science (Éphésiens 3: 19)
et de sa bienfaisante douceur qui attire les âmes;
car, jusqu'ici, il n'y eut aucun homme qui fût aimé
et il n'y aura jamais aucun homme qui soit aimé
par l'univers entier comme le fut et le sera Jésus-Christ. ''
'' Cette affirmation que le Christ est Roi, ne la lisons-nous pas çà et là dans les Écritures ?
Il est appelé le Dominateur
qui doit sortir de Jacob (Nombres 24: 19),
que le Père a établi roi sur Sion sa montagne sainte,
qui recevra en héritage les nations
et comme domaine les extrémités de la terre (Psaume 2: 8 );
le chant nuptial qui célébrait, sous la forme d'un roi, très riche et très puissant,
le vrai Roi d'Israël encore à venir, contient cette strophe:
Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours;
le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture (Psaume 44 (45): 7 ).
Laissons de côté de nombreux textes semblables.
Dans un autre passage, une prophétie esquissant avec plus de netteté
les traits du Christ annonçait que son règne ne connaîtrait pas
de frontières et qu'il recevrait comme de riches présents la justice et la paix.
En ses jours se lèveront la justice et une paix profonde...
... À ces textes s'ajoutent les nombreux oracles des prophètes,
et tout d'abord ce texte très connu d'Isaïe:
Un enfant nous est né et un fils nous a été donné.
L'empire a été posé sur ses épaules;
et on le nomme Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père éternel, Prince de paix.
Son empire s'étendra et la paix n'aura pas de fin;
il siégera sur le trône de Dieu et possédera son royaume,
pour l'établir et l'affermir par le droit
et la justice dès maintenant et pour toujours (ISAÏE 9: 6).
Les autres prophètes ne rendent pas d'oracles différents de celui d'Isaïe;
ainsi Jérémie prédisant le Rejeton juste qui surgira de la race de David,
ce Fils de David qui régnera avec le titre de Roi
et possédera la sagesse et qui rendra la justice sur terre (JÉRÉMIE 23: 5);
ainsi Daniel qui annonce un royaume établi par le Dieu du ciel,
royaume qui ne sera jamais détruit...
qui subsistera à jamais (DANIEL 2:44),
et il ajoute peu après:
Je regardais dans les visions de la nuit,
et voici que sur les nuées vint comme un Fils d'homme;
il s'avança jusqu'au vieillard et on l'amena devant lui.
Et celui-ci
lui donna puissance, gloire et règne,
et tous les peuples, nations et langues le servirent;
sa domination est une domination éternelle qui ne passera point,
et son royaume ne sera jamais détruit (Daniel 7: 13-14). ''
---.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
21 novembre–
Présentation de Marie au Temple (mémoire)-
-
-lectures : - Proverbes 8 : 22-31 ; Luc 2 : 15-19 --
-bréviaire – - - --- - - Homélie de saint Augustin sur l’Évangile de Matthieu - .
« Faites attention, je vous en supplie, à ce que dit le Christ Seigneur,
étendant la main vers ses disciples : Voici ma mère et mes frères.
Et ensuite : Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m’a envoyé,
c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère.
Est-ce que la Vierge Marie n’a pas fait la volonté du Père,
elle qui a cru par la foi,
qui a été élue pour que le salut naquît d’elle en notre faveur,
qui a été créée dans le Christ avant que le Christ fût créé en elle ?
Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent,
il est plus important pour Marie d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été mère du Christ ;
il été plus avantageux pour elle d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été sa mère.
Donc, Marie était bienheureuse, parce que,
avant même d’enfanter le Maître, elle l’a porté dans son sein. ...»
(suite au lien plus bas qui conduit aux années antérieures)-
-Proverbes 8: 22-31
« " Yahvé m'a créée, prémices de son œuvre, avant ses œuvres les plus anciennes.
23- Dès l'éternité je fus établie, dès le principe, avant l'origine de la terre.
24- Quand les abîmes n'étaient pas, je fus enfantée, quand n'étaient pas les sources aux eaux abondantes.
25- Avant que fussent implantées les montagnes, avant les collines, je fus enfantée;
26- avant qu'il eût fait la terre et la campagne et les premiers éléments du monde.
27- Quand il affermit les cieux, j'étais là, quand il traça un cercle à la surface de l'abîme,
28- quand il condensa les nuées d'en haut, quand se gonflèrent les sources de l'abîme,
29- quand il assigna son terme à la mer - et les eaux n'en franchiront pas le bord -, quand il traça les fondements de la terre,
30- j'étais à ses côtés comme le maître d'œuvre, je faisais ses délices, jour après jour, m'ébattant tout le temps en sa présence,
31- m'ébattant sur la surface de sa terre et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.»
Explication de ce passage par l'enseignement de Jésus à Maria Valtorta:
La note qui va avec cet enseignement qui nous conduit à cette compréhension:
«Nombre de théologiens pensent en effet que les paroles de Proverbes 8,22-31
évoquent à la fois Jésus et Marie.
La Liturgie du 8 décembre fête de l’Immaculée conception, (et en l'occurrence celle d'aujourd'hui)
retient ce texte qui ne peut s’appliquer à Jésus seul
(le Verbe de Dieu par qui tout a été fait).
Le texte décrit en effet une autre personne au féminin (notamment versets 27 à 31)
aux côtés du Créateur.
Certains ont voulu voir une hérésie dans cette attribution à la Vierge Marie,
mais la Liturgie peut-elle être hérétique ?!?
On voit dans ce texte la préscience de Dieu en qui tout existe
(cf. par exemple Éphésiens 1,4 : "Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour".
La préscience de la Passion existe de même dans la Bible, bien avant sa réalisation au temps fixé,
sans parler de la fin des temps. Il en est de même de la création immaculée de l’âme de Marie
infusée dans une chaire humaine au moment voulu. »
Nous conservons également une mémoire de notre création avant que nous eussions été âme et corps...
Cette théologie est à approfondir...
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/Apocalypse.htm
Marie est fille première-née par élection du Père.
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-008.htm#_ftn13
-dans le lien suivant faire l'occurrence ''puînée'' /
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-001.htm
---.
-voir aussi les années passées-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488110
Dernière édition par Bryand le Lun 21 Nov 2022 - 17:28, édité 1 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
21 novembre–
vénérable Emmanuel d'Alzon ()-
né 1835 Le Vigan (Gard) - 1880 Nîmes (Gard) 21 novembre
-surnommé le Lion des Cévennes
-fondateur des Augustins de l’Assomption (1850)
et des Oblates de l'Assomption (1865)
-proclamé vénérable par Jean-Paul II en 1991-
- DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II À L'OCCASION DU CENTENAIRE DE «LA CROIX»:
« ...
2. Vous célébrez le centenaire de La Croix, commémorant sa fondation en juin 1883,
par les Pères Picard et Bailly,
dignes fils du Père Emmanuel d’Alzon, le fondateur des Assomptionnistes.
Vous avez derrière vous une période prodigieuse de vitalité,
dont les archives contiennent des documents précieux
pour toute l’histoire de l’Église en France depuis un siècle.
Il est bon de se souvenir
des initiatives courageuses qui l’ont jalonnée,
des étapes-clef,
des personnalités remarquables comme celles du Père Gabel,
et surtout de l’esprit qui a généralement soutenu les rédacteurs
et qui, dès le premier jour, “montrait la couleur” de La Croix:
l’intention de témoigner haut et clair,
à travers les événements,
de la foi catholique,
de la fidélité à l’Église,
de l’attachement au Pape,
du sens missionnaire,
de la défense des valeurs humaines et chrétiennes,
et cela d’une manière qui atteigne largement le peuple. ...»
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1983/april/documents/hf_jp-ii_spe_19830423_quotidiano-la-croix.html
______________________________
-Autre référence au Père Emmanuel d'Alzon:
« ... Au cours (d'une autre ) rencontre avec les Assomptionnistes,
le secrétaire d’État du Saint-Siège, a interrogé en profondeur
l’histoire au regard des soubresauts de notre époque en pleine mutation,
partant des « intuitions prophétiques » du père Emmanuel d’Alzon,
né immédiatement après la Révolution française. ...»
https://africa.la-croix.com/lexemple-du-pere-emmanuel-dalzon/
- La Croix est un journal quotidien français, fondé en 1883 par la congrégation des Augustins de l'Assomption. :
La Croix est un journal quotidien français,
fondé en 1883 par la congrégation de religieux catholiques
(prêtres et frères) des Augustins de l'Assomption.
Qui sont les Assomptionnistes ?
-reportage de LaCroix-
https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Religieux/Qui-sont-les-Augustins-de-l-Assomption
---.
Emmanuel d'Alzon est né dans les Cévennes,
région fortement marquée par le protestantisme...
Après ses études de séminariste à Montpellier puis à Rome,
il fut ordonné prêtre à Rome le 26 décembre 1834.
Puis i revint en France où il sera nommé vicaire général du diocèse de Nîmes,
et y le demeura pendant quarante-quatre au service de quatre évêques.
En 1844 il reprit à Nîmes le Collège de l'Assomption,
qui enseignait les enfants de l'aristocratie;
ce collège est à l’origine de l’appellation de sa congrégation.
Ce nom ne figurait pas encore au dogme par l’Église catholique.
Par son langage, volontairement populaire;
par ses enseignements
il collabora avec dom Guéranger, Louis Veuillot et d'autres militants du catholicisme
au développement de la doctrine…
Il fonda et dirigea également La Revue de l'Enseignement Chrétien
Il enseignait comme il se devait l'esprit chrétien
par les études classiques et l’exposé de la doctrine afin de combattre
le protestantisme qui sévissait dans la France du Sud,
où il créa l'association Saint-François de Sales.
Avec des prêtres de Nîmes, sur la demande de Mgr Plantier, il vint à Rome auprès du souverain pontife.
C'était le commencement des grands pèlerinages français appelés pèlerinages nationaux,
dont les directeurs furent pendant de nombreuses d'années des religieux de l'ordre
fondé par le Père d'Alzon. Ses « alumnats », ou écoles apostoliques,
permirent de faire des études à des enfants pauvres appelés au sacerdoce,
mais qui, faute d’argent, n’auraient pu être admis dans les séminaires.
Les pères de l’Assomption ouvrirent quinze de ces maisons
qui en vingt-cinq ans fournirent plus de 500 prêtres au clergé séculier.
Pour soutenir ce travail de charité,
le Père d'Alzon fonda l'association Notre-Dame des Vocations,
enrichie de nombreuses indulgences par Pie IX et Léon XIII.
La confrérie, par un diplôme du Saint-Siège fut établie canoniquement
dans la chapelle de l'Université de Nîmes, et reçut l'approbation de nombreux évêques.
Le Père d'Alzon fut très estimé par les papes Grégoire XVI et Pie IX.
En 1863 ce dernier l'envoya à Constantinople pour fonder en Orient
des missions de la Congrégation de l'Assomption.
C'est pour répondre à cet appel précis qu'il fonda en 1865
la congrégation des Oblates de l'Assomption,
religieuses missionnaires qui collaborèrent avec les augustins de l'Assomption.
On proposa plusieurs fois au père d'Alzon l'épiscopat,
mais il refusa toujours pour se consacrer uniquement à sa congrégation.
---.
Méditations pour une retraite - Emmanuel d' Alzon - Google Livres
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-par ex: ''tiédeur'' 12 occurrences :
la tiédeur qui est un des principaux obstacles à nuire à la perfection... / ''obstacle'' 10 occurrences /
/ ''prière'' 33 occurrences / ''union'' 20 occurrences / ''démon'' 1 occurrence /
« Le péché est un principe d'esclavage, et plus je pèche, plus ma volonté diminue.
Par contre, plus je fais le bien, plus ma liberté augmente.
Le démon n'est point libre, il est esclave.» / etc. /
Présentation par l'auteur:
« Les sujets de retraite que j'indique ici sont ceux auxquels je pense que
doivent surtout s'arrêter les membres de notre famille religieuse .
Le plan en lui-même est bien simple.
Après quelques conseils préparatoires, je montre que le but de la retraite
est la conversion et la perfection .
À la conversion correspond surtout la méditation des obstacles qui s'opposent à la vie chrétienne.
Je passe ensuite à la méditation des motifs qui doivent nous déterminer ;
de là , aux moyens pratiques à employer, qui sont autres que les vertus chrétiennes ;
enfin aux résolutions générales à prendre, laissant à chacun
le soin de former, selon son état , les résolutions particulières. »
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
22 novembre–
sainte Cécile de Rome (mémoire)-
née 200 - 230
-lectures - Apocalypse 19 : 1, 5-9; Matthieu 19 : 3-13-
-bréviaire – - - --- --Homélie de saint Augustin sur le psaume 32 -
---.
L'Église reconnait et honore dans sainte Cécile
trois caractères dont la réunion la distingue souverainement
au sein de cette admirable famille des Bienheureux
qui resplendit au ciel et en fait descendre les grâces et les exemples .
Ces trois caractères sont :
la virginité ,
le zèle apostolique, et
le courage surhumain qui lui a fait braver la mort et les supplices ;
triple enseignement que nous apporte cette seule histoire chrétienne .
(en intro à l'œuvre référée à la fin)-
Voir, entre autres, dans les occurrences à la fin,
son enseignement à Tiburce sur la Trinité...
------
Cécile est issue de la noble Familia Coecilia, (les CÆCILIUS )
dont sont issus nombre de sénateurs.
Elle dut se marier avec un jeune patricien romain, Valérien, qu'elle convertit,
ainsi que le frère de celui-ci, Tiburce (Tiburtius),
tous subissant le martyre (Valérien et Tiburce les premiers) en 230 sous l'empereur Alexandre Sévère.
L'Église orthodoxe fête ces trois saints (Cécile, Valérien et Tiburce)
ensemble ce même jour...
Plusieurs faits et gestes sont relatés dans la biographie référée à la fin du texte;
il sera loisible de retrouver par occurrences tout le contexte de cette histoire...
D'aristocratie romaine,
elle l'est ce celle céleste des saints ayant remporté la palme du martyre,
et l'une des plus célèbres saintes vénérées à Rome.
Son culte a été attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Toutes les mentions par occurrences viennent de la même biographie indiquée à la fin...
-''Valérien'' 136 occurrences / (Ce nom peut comprendre d'autres individus de même nom...(?))
-textuellement facile à retrouver:
''CHAPITRE III .
FAMILLE DES CÆCILIUS. SAINTE CÉCILE. ELLE CONSACRE A DIEŲ
SA VIRGINITÉ , ses PARENTS LA PROMETTENT EN MARIAGE.
VALÉRIEN ET TIBURCE .''
''Valérien était le nom du jeune Romain appelé,
selon la pensée des hommes, à recevoir la main de
Cécile. Sa noblesse, sa beauté, les qualités de son
âme semblaient le rendre digne d'un tel honneur,
et il aspirait avec ardeur au jour où il possèderait
enfin celle que tant d'autres jeunes patriciens lui
enviaient.'' (page 36)-
Le soir des noces, (voir les occurrences avec le mot ''noces''; et toutes les autres occurrences proposées...)
elle révéla à Valérien sa promesse de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
- Rencontre de Valérien avec Urbain:
Elle adresse alors ces paroles à Valérien :
« O jeune et tendre ami, j'ai un secret à te confier,
si tu veux à l’instant me jurer que tu le garderas très rigoureusement. »
(pages 46-47 et suivantes pour cet épisode de l'histoire relatée à la biographie référée)-
Valérien jure qu'aucune contrainte ne le forcera à le dévoiler,
qu'aucun motif ne le lui fera trahir.
Alors Cécile lui dit :
« J'ai pour ami un ange de Dieu qui veille sur mon corps :
avec une extrême sollicitude. S'il s'aperçoit le moins du monde que tu me touches,
étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera,
et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ;
mais s'il voit que tu m’aimes d'un amour sincère, il t'aimera comme il m’aime,
et il te montrera sa gloire. »
Alors Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, répondit :
« Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange,
et si je m’assure que c'est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ;
mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. »
Cécile lui dit :
« Si tu veux croire au vrai Dieu, et que tu promettes de te faire baptiser, tu pourras le voir.
Alors, va, sors de la ville par la voie qu'on appelle Appienne,
jusqu'à la troisième colonne milliaire, et tu diras aux pauvres que tu trouveras là :
« Cécile m’envoie vers vous, afin que vous me fassiez voir le saint vieillard Urbain ;
j'ai un message secret à lui transmettre. »
Quand tu seras devant lui, rapporte toutes mes paroles, et après qu'il t'aura purifié, tu reviendras,
et tu verras l’ange lui-même. »
Alors Valérien se mit en chemin, et, d'après les renseignements qu'il avait reçus,
il trouva le saint évêque Urbain caché au milieu des tombeaux des martyrs.
Il lui raconta tout ce que Cécile lui avait dit.
Urbain, étendant alors les mains vers le ciel, s'écrie, les yeux pleins de larmes :
« Seigneur Jésus-Christ, l’auteur des chastes résolutions,
recevez les fruits des semences que vous avez jetées dans le sein de Cécile ;
Seigneur Jésus-Christ, le bon pasteur, Cécile, votre servante, vous a servi comme une éloquente abeille ;
car cet époux, qu'elle a reçu comme un lion féroce, elle vous l’a dressé comme on fait de l’agneau le plus doux. »
Et voici que tout à coup apparut un vieillard couvert de vêtements blancs comme la neige,
et tenant à la main un livre écrit, en lettres d'or. En le voyant, Valérien, saisi de terreur, tombe comme mort.
Relevé par le vieillard, il lit les mots :
« Un Dieu, une foi, un baptême ;
un seul Dieu, père de toutes choses,
qui est au-dessus de nous tous, et au-dessus de tout et en nous tous. »
Quand Valérien eut achevé de lire, le vieillard lui dit :
« Crois-tu qu'il en soit ainsi, ou doutes-tu encore ? »
Valérien s'écria : « Sous le ciel, aucune vérité n'est plus croyable. »
''Seigneur Jésus-Christ, toi qui sèmes de chastes désirs,
voici le fruit de la semence que tu as enfouie dans le cœur de Cécile.
L'époux qu'elle a reçu comme un lion féroce,
elle te l'a amené comme un agneau très doux.'' (page 51)-
Urbain le prépare au baptême et le baptise à Pâques…
Valérien et son frère Tiburce, devenus chrétiens,
furent martyrisés avant Cécile,
mais non sans avoir eux-mêmes converti d'autres païens,
parmi lesquels un fonctionnaire nommé Maxime, et plusieurs de leurs bourreaux.
Quant à Cécile, elle répondit à l'interrogatoire d'Almachius, le préfet de la ville,
avec un courage et une sagesse qui nous fait penser à la prophétie du Seigneur :
Lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude
comment parler ou que dire ;
ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment,
car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
À son juge qui s'étonnait de son intrépidité et lui disait:
«Ignores-tu ma puissance?»
elle répondit : « Toute puissance humaine est comme une outre gonflée de vent, (pages 120-121)-
qu'un simple trou d'aiguille peut dégonfler. »
Almachius la somma de sacrifier aux idoles sous peine de mort.
Elle lui fit remarquer que son droit de vie et de mort lui permettait de faire mourir,
mais qu'il n'avait pas, comme Jésus-Christ, la puissance de faire ressusciter.
Elle subit divers tourments, et elle fut mise à mort.
C'est ainsi qu'elle rejoignit ceux que Jean avait contemplés dans sa vision,
et desquels il dit : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau.
Un détail du récit de sa passion en a fait la patronne céleste des musiciens.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe,
avec Valérien, Tiburce et Maxime.
---.
-doit être mis en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=xWM8XCth7q4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
par ex: -''Valérien'' 136 occurrences / ''noces'' 5 occurrences /
/ ''Urbain'' 112 occurrences / ''Tiburce'' 118 occurrences / ''baptême'' 13 occurrences /
/ + ''baptisé'' + ''baptismal'' et dérivés 12 autres occurrences /
/''martyr'' 431 occurrences / ''Cécile'' plus de 400 occurrences (909 si on inclut les débuts en entête des pages)/
/ ''Almachius'' le préfet persécuteur 80 occurrences / ''idole'' 20 occurrences / ''pape'' 85 occurrences / etc. /
/ avec un peu d'exercice vous aimerez faire la recherche avec vos propres occurrences... /
-enseignement de Cécile à Tiburce sur la Trinité: (pages 65-66)-
... '' ...l'Esprit-Saint, qui procède du Père', l'a animé?.
- « Comment ! s'écria Tiburce, tout à l'heure tu disais , ô Cécile ! que l'on ne doit croire qu'un
seul Dieu qui est dans le ciel , et maintenant tu parles de trois Dieux ! »
Cécile répondit :
« Il n'est qu'un seul Dieu dans sa majesté, et si tu veux concevoir
comment il existe dans une Trinité sainte ,
écoute cette comparaison .
Un homme possède la sagesse;
par sagesse nous entendons le génie , la mémoire et l'intelligence;
le génie qui découvre les vérités ,
la mémoire qui les conserve ,
l'intelligence qui les explore.
Reconnaîtrons-nous pour cela plusieurs sagesses dans le même homme?
Si donc un mortel possède trois facultés dans une seule sagesse,
devrons-nous hésiter à reconnaître une Trinité majestueuse
dans l'unique essence du Dieu tout-puissant'? »
Tiburce , ébloui de l'éclat d'un si haut mystère, s'écria :
« 0 Cécile ! la langue humaine ne saurait s'élever à de si lumineuses explications ;
c'est l'Ange de Dieu qui parle par ta bouche » ...
tant était vive la reconnaissance du jeune homme envers cette divine lumière
dont les rayons commençaient à descendre jusqu'à lui . ''
---.
-voir aussi les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488131
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
23 novembre–
saint Clément de Rome (commémoraison)-
né 1er siècle - 102
-lectures - 1 Pierre 5: 1-4; Jean 21: 15-17
-bréviaire – - - --- --Lettre saint Clément de Rome -
---.
-uni aux premiers Apôtres, il est l'un des 1ers témoins de l'Église apostolique,
qui nous confirment que l'Église est constituée de liens vivants jusqu'à aujourd'hui,
et que ces liens sont incontournables et inaliénables...
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
en évoquant avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul,
colonnes dont l'Église demeure UNIE et reste UNE, par ce ministère,
qui demeure celui qui veille bien concrètement, par les lumières de l'Esprit Saint,
et dont la voix se fait entendre pour l'entendement
de l'unité de l'Église écho de l'universalité de sa mission au sein des nations-
- 1 Pierre 5:
1 Pierre 5
«1- Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux,
témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée.
2- Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte,
mais de bon gré, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ;
3- non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage,
mais en devenant les modèles du troupeau.
4- Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.»
- 2 Pierre 1:
-bréviaire 2 Pierre 1 : 12-21 Rester fidèle à la parole des Apôtres et des prophètes
--intro : C’est sur le témoignage de ceux qui l’ont ‘’vu de leurs yeux’’ que repose notre foi.
«Bien-aimés :
12 Je tiendrai toujours à vous remettre cela en mémoire, bien que vous le sachiez
et que vous soyez affermis dans la vérité qui est déjà là.
13 Et il me paraît juste, tant que je suis ici-bas, de vous tenir éveillés par ces rappels,
14 car je sais que bientôt je partirai d’ici-bas, comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a fait connaître.
15 Mais je veillerai personnellement pour qu’après mon départ
vous puissiez en toute occasion
conserver le souvenir de ces enseignements.
16 En effet, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués
que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ,
mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur.
17 Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique,
lui parvint une voix qui disait :
Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie.
18 Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue
quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.
19 Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ;
vous faites bien de fixer votre attention sur elle,
comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur
jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
20 Car vous savez cette chose primordiale :
pour aucune prophétie de l’Écriture il ne peut y avoir d’interprétation individuelle,
21 puisque ce n’est jamais par la volonté d’un homme qu’un message prophétique a été porté :
c’est portés par l’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=YnCahYli5BsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Clément'' 341 occurrences /
« Ayant donc fondé et édifié l'Église , les bienheureux apôtres
confièrent la charge de l'épiscopat à Lin : c'est ce Lin dont
Paul fait mention dans ses lettres à Timothée. Anaclet lui succède.
Après lui , en troisième lieu à partir des apôtres, Clément obtient
l'épiscopat : il a vu les apôtres et a vécu avec eux; il a encore entendu
leur enseignement et avait sous les yeux leur tradition. Il n'était
pas le seul; beaucoup de ceux qui avaient été instruits par les
apôtres survivaient encore... À ce Clément succède Évariste ; à
Évariste, Alexandre; ensuite Sixte est institué sixième à partir des
apôtres et après lui Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage.» (saint Irénée)-
/ ''Irénée'' plusieurs occurrences (dans des phrases... sans les nombreuses références de paragraphes...)/
/ ''père'' plusieurs occurrences (pour père(s) apostolique(s) ou Dieu... ) /
/''Constantin'' 8 occurrences / ''pape'' 50 occurrences / ''Marie'' 19 occurrences / ''trinité'' 4 occurrences /
''controverse arienne'' page 21:
«Il arrivera même, au début de la controverse arienne, qu'un homme, aussi mal renseigné des réalités chrétiennes
que le sera alors l'empereur Constantin, puisse s'y tromper et assimiler l'Église à une école. Une erreur aussi
monumentale n'est possible qu'à un ignorant ou à un distrait :
dès la période des origines, une Église est tout autre chose qu'une école.
Les deux organismes s'opposent l'un à l'autre comme l'unité à la pluralité. »
/''tradition'' 136 occurrences / ''Corinthiens'' ''Corinthe'' 146 occurrences / ''secte'' 14 occurrences; ''sectateurs'' 1 occurrence /
/ ''hérésie'' ; ''hérétique'' ; '''schisme'' ''schismatique'' plusieurs occurrences /
/ noms de plusieurs Apôtres (écrire le nom de chacun) / etc. /
---.
-voir les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488149
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
23 novembre–
saint Colomban (commémoraison)-
né v 530 Navan, Irlande - v 615 Bobbio Italie
-béatifié 627;
-canonisé 23 novembre 642-
-lectures -1 Rois 16 : 16-21 ; Matthieu 7 : 21-27 -
-bréviaire – - - --- --Instruction spirituelle de saint Colomban-
- Instruction spirituelle de saint Colomban:
« Moïse a écrit dans la Loi:
Dieu fit l'homme à son image et à sa ressemblance.
Considérez, je vous prie, l'importance de cette parole.
Dieu, le tout-puissant, l'invisible, l'incompréhensible, l'indicible, l'inestimable,
en façonnant l'homme avec de la glaise,
l'a ennobli
de l'image de sa propre grandeur.
Quoi de commun entre l'homme et Dieu, entre la glaise et l'esprit?
Car Dieu est esprit.
C'est donc une grande marque d'estime pour l'homme,
que Dieu l'ait gratifié de l'image de son éternité
et de la ressemblance de sa propre vie.
La grandeur de l'homme c'est sa ressemblance avec Dieu,
pourvu qu'il la garde.
Tant que l'âme fera bon usage des vertus semées en elle, elle sera semblable à Dieu.
Toutes les vertus que Dieu a mises en nous lors de notre création,
il nous a enseigné que nous devions les lui rendre.
Il nous demande d'abord d'aimer Dieu de tout notre cœur,
car Il nous a aimés le premier, dès le commencement, avant même que nous soyons.
Aimer Dieu, c'est donc rénover en nous son Image.
Or, il aime Dieu, celui qui garde ses commandements.
Il a dit en effet :
Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Son commandement, c'est l'amour mutuel, selon cette parole :
Mon commandement, c'est que vous vous aimiez
les uns les autres comme moi je vous ai aimés.
Et l'amour véritable ne consiste pas seulement en paroles et discours,
mais en actes et en vérité.
À nous donc, par notre sainteté, de refléter pour notre Dieu,
pour notre Père, son image inviolée, car il est saint et il a dit :
Soyez saints comme je suis saint.
À nous de la refléter avec amour, car il est amour,
et Jean a dit:
Dieu est amour.
Avec tendresse et en vérité, car Dieu est bon et vrai.
Ne soyez pas les peintres d'une image étrangère.
De fait, il peint l'image d'un tyran, celui qui se montre violent, colérique, ou orgueilleux.
Aussi pour au moins ne pas introduire en nous d'images de tyrans,
laissons le Christ peindre en nous son image.
Il l'a peinte lorsqu'il a dit :
Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix.
Mais à quoi nous sert-il de savoir que cette paix est bonne,
si nous ne veillons pas bien sur elle?
Ce qui est très bon est habituellement très fragile
et les biens précieux réclament de plus grands soins et une garde plus vigilante.
Très fragile est la paix qui peut être perdue par une parole légère
ou une infime blessure faite à un frère.
Or, rien ne plaît davantage aux hommes que de parler hors de propos
et de s'occuper de ce qui ne les regarde pas,
de proférer de vains discours et de critiquer les absents.
Dès lors, que ceux qui ne peuvent pas dire:
Le Seigneur m'a donné la langue d'un disciple
pour que je sache réconforter par la parole celui qui est abattu,
que ceux-là se taisent ou, s'ils disent un mot, que ce soit un mot de paix. »
Nous commençons cette histoire avec la vision qu'eut un jour la mère de Colomban,
qui lui annonçait quel serait cet enfant dont elle prît grand soin de son éducation.
-Les références sont, en bonne partie, dans le livre indiqué... :
«Elle, (la mère) aussitôt, de se demander ce que signifiait cette vision et de chercher,
auprès des sages, confirmation de l'heureux augure que sa fierté maternelle en tirait.
Et il lui fut répondu qu'il lui naîtrait un fils, lequel projetterait sur le monde une bienfaisante clarté
et montrerait à ses frères le chemin du salut .
Aussi , avec quelle sollicitude ne veilla- t- elle point
sur la première formation de cette âme qu'elle sentait prédestinée par le Seigneur
à de grandes, à de fécondes entreprises .
Elle ne laissait à personne le soin de garder et d'élever son fils :
elle craignait tant qu'une fâcheuse influence ne vînt ternir cette vertu naissante !
Et , sous une direction si vigilante , selon toute apparence, au logis familial,
Colomban se livra aux études qui convenaient à son âge et à sa condition ,
car il semble avoir appartenu à une noble et riche maison .
Il parcourut le cycle obligé des sept arts libéraux et,
l'esprit mûri et discipliné par la grammaire, la rhétorique , la géométrie,
il aborda les saintes Écritures ' .» (pages 13-14)-
Évoluant et grandissant dans l'esprit d'un saint enseignement,
encouragé par une pieuse et mystique personne il part un jour définitivement de la maison
pour devenir étudiant de Semell à Cluain Inis dans le comté de Donegal.
Vers 20 ans, il devient moine, sous la direction de Comgall,
au monastère de Bangor près de Belfast.
«Comgall , disciple du grand saint Finnian , le patriarche de Clonard ,
venait de fonder en Ultonie, l'Ulster actuel , dans une baie profonde,
sur la côte nord est de l'Irlande, la cité cénobitique de Bangor.
L'abbé était réputé pour l'austérité de sa vie et la sévérité de sa direction ;
la règle était dure et les études y florissaient '.
Ce fut à Bangor que l'insatiable amant de pénitence et d'abnégation
vint chercher la voie de la perfection . » (page 18)-
Un jour, avec la permission de l'Abbé,
il lui fut accordé de choisir «... douze compagnons,
... et la caravane partit , suivie de la bénédiction de l'Abbé et des vœux de tous les frères. »
Il ne savait pas où sa destinée le conduirait. Il partit de sa patrie
comme le fit Abraham avec la Providence comme guide...
C'est ainsi que Colomban abandonna son Irlande natale et débarqua sur le continent.
L'idée de mission dans cet exil pour Dieu fût permanente :
à l'époque, les moines pratiquaient l'apostolat direct.
Notre futur saint travailla ainsi à l'évangélisation des terres encore en grande partie païennes :
La Gaule bénéficia de son inestimable prédication.
Colomban arriva sur le continent dans les années de la décennie 580-590.
Dans les écrits répertoriés,
Colomban et ses compagnons débarquent sur la plage du Guesclin
en Saint-Coulomb près d'Alet (Saint-Malo) en Bretagne. (voir les occurrences) -
Une croix en marquerait le souvenir et un lieu-dit portant le nom d'ermitage
serait une trace que le groupe a séjourné en ce village.
Ensuite, ils se dirigent vers Reims, en passant par Rouen et Noyon.
Colomban souhaite rencontrer Childebert II, le roi d'Austrasie pour solliciter un lieu de séjour.
Il obtient le droit de s'installer dans ce royaume.
Le groupe repart alors vers Châlons-en-Champagne, Langres,
à la recherche d'un endroit propice à leur installation.
Cet homme, dont on a écrit qu'il ne fut pas un saint facile,
devait inévitablement se heurter aux pouvoirs, civil et religieux...
et même au pape (qui était saint Grégoire le Grand).
Mais ce n'était pas par un esprit de rébellion
«...il appelait le souverain pontife : ''le plus bel ornement de l'Église ,
la fleur très auguste de toute l'Europe ... ,
le garde éminent, le maître de la doctrine divine ... » (page 86)-
Il y eut cependant entre Colomban et l'Église franque,
une mésentente (qui date bien avant lui) au sujet de la date de la fête de Pâques,
non encore officiellement fixée. Mésentente qui aboutit devant le Souverain Pontife...
- (voir page 77)-
Ses relations avec le roi montrent en lui un homme courageux.
Il reprocha à Thierry II sa conduite dissolue, refusant de bénir ses illégitimes.
Son intransigeance l'obligea à un nouvel exil, non volontaire celui-là.
Il se réfugia en Italie, et c'est là qu'il mourut, vers 615.
Colomban et ses disciples jouèrent un rôle
considérable dans l'évangélisation de l'Europe.
Ils fondèrent une centaine d'abbayes; des foyers de vie spirituelle,
qui furent aussi des pépinières de missionnaires, tel le célèbre monastère de Luxeuil.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences:
https://books.google.ca/books?id=pm83AAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---. / ''Colomban'' plus de 100 occurrences (excluant les entêtes des pages) / ''monastère'' 53 occurrences /
/''Bretagne'' 4 occurrences / ''Reims'' 1 occurrence / ''Childebert II'' 4 occurrences / ''Grégoire le Grand'' 6 occurrences /
/ ''Thierry II'' 3 occurrences / ''exil'' 22 occurrences /
/ ''Brunehaut'' (c'est Brunehilde) reine régente dont Colomban était en butte contre sa domination...: 30 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
24 novembre–
sainte Flora
et sainte Maria de Cordoue ()-
- 851 24 novembre
-
- - --- -- -
---.
Flore (ou Flora) et Maria de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 novembre 851,
sous le règne d'Abd al-Rahman II durant la persécution
des Maures contre les chrétiens en l’Espagne du 9e siècle.
Abd ar-Rahman II
--Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam (arabe : أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم),
est né en octobre 792 à Tolède. --
Il succède à son père Al-Hakam 1er comme quatrième émir omeyyade de Cordoue en 822.
Il mourra le 22 septembre 852 à Cordoue.
Il est l'arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman 1er .
Son règne est marqué par un essor culturel
mais également par l'apparition de tensions internes et externes
au sein du territoire de l'émirat de Cordoue.
Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes.
Des chrétiens adoptent de gré ou de force la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution,
ainsi que le démontrent les martyres wisigothes martyrisées un mois auparavant
Élodie et Nunilone 851 fête 22 octobre
et huit ans plus tard celui de l'évêque Euloge de Cordoue, ((né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
théologien espagnol qui fait partie des cinquante-huit martyrs de Cordoue,
mis à mort par la loi islamique, notamment au 9e siècle,
sous le règne du fils d'Abd al-Rahman II , Muhammad 1er.
Comme dans l'empire romain, le chef d'accusation est toujours le même:
les chrétiens sont des semeurs de troubles...
Certains sont accusés de perturber les prières dans les mosquées
ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant.
Abd el-Rahman puis son fils réprimeront durement ces troubles....
Sainte Flore et sainte Marie, honorées ensemble aujourd'hui,
l'Église les commémore comme vierges et martyres.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Sainte Flore née à Cordoue, en Espagne, d'un père musulman et d'une mère chrétienne
préférera le martyre à l’abjuration de sa foi.
Abd al-Rahman II (822-852) décréta apostat par le fait même
d'être les enfants chrétiens nés de couples mixtes.
La loi islamique la reconnaissait musulmane,
mais en secret, elle avait été élevée dans la foi chrétienne.
Cela ne restera pas secret indéfiniment…
Comme on devait s’y attendre dans ces temps et lieux de conquêtes islamistes,
toujours intolérants et de fanatismes de soumission à leur charia...
Au 9e siècle, les musulmans envahirent pour conquérir
une grande partie de ce qui est aujourd'hui l'Espagne.
Un vaste territoire était connu sous le nom d'Al-Andalus.
C'est de cette région conquise que 58 chrétiens furent mis à mort pour leur foi.
Les martyrs de Cordoue .
Ces personnes ont été exécutées entre 851 et 859,
tous reconnus coupables d'avoir enfreint la charia;
Leurs crimes furent décrits être de l'apostasie et blasphème
de ne pas proclamer comme foi unique celle de l'islam
et de ne pas reconnaître Mahomet
comme le seul prophète véridique
ou comme la seule vraie religion celle des musulmans.
Tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort et exécutés.
---.
-devra être en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=UVUbv-epOfcC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
/''Flora'' 11 occurrences - on y trouvera dans les deux pages amenées aussi le nom de Maria... /
/ ''Euloge'' 53 occurrences / ''chrétien'' 497 occurrences / ''islam'' 84 occurrences / ''persécution'' 32 occurrences /
/ Abd al-Rahman II- écrit: Abdelrahman II plusieurs occurrences:
- voir page 291 Livre 5 chapitre premier- (l'occurrence donne aussi des paronymes...) /
/ ''Mahomet'' 69 occurrences / etc. /
---.
-voir aussi les années passées-(3 postes subséquents)-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#488177
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
26 novembre–
saint Léonard de Port Maurice ()-
né 1676 Porto-Maurizio Gênes - 1751 Rome
-franciscain des Frères mineurs des Réformés de la stricte observance;
-béatifié 1796 par le pape Pie VI;
-canonisé 1869 par le pape Pie IX-
Port-Maurice est à environ 50 kilomètres de la frontière française. . .
La ville de Port-Maurice se trouve non loin de Gênes et de Nice,
et à peu de distance de la frontière française...
---------.
Ayant une profonde dévotion pour la Vierge Marie,
il popularise et codifie la pratique du Chemin de Croix,
tandis qu'il transmet aux fidèles la pratique
de l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement,
et
la dévotion à l'Immaculée Conception.
Il désire vivement que ce fondement important de la foi chrétienne soit érigé en dogme.
Léonard élève de nombreux chemins de croix publics partout en Italie.
Il va aussi prêcher en Corse, région déchirée entre de multiples partis adverses.
Lors de ses tournées missionnaires dans l'île,
il se fait artisan de paix et parvient même
à réconcilier durablement des familles touchées par la vendetta.
------------------.
-Référé du livre mentionné à la fin: rien de mieux pour les passionnés d'histoire
que de commencer par le milieu familial et social du personnage dont il est question...
Tiré du CHAPITRE I:
Naissance et patrie de saint Léonard ; ses parents ;
son enfance , de 1676 à 1689. (pages 5 et suivantes)-
Port- Maurice , petite ville du diocèse d'Albenga, faisant partie
autrefois de la république de Gênes, en Italie ,
fut le lieu de naissance de saint Léonard dont nous allons voir quelques traits de la
vie et les vertus de ce prédestinés. Né le 20 décembre de l'an 1676,
le même il fut baptisé dans l'église collégiale de Saint-Maurice.
Son nom de baptême: Paul-Jérôme Casanuova .
Ses parents, Dominique Casanuova et Anne- Marie Benza,
étaient d'honnête condition et jouissaient d'une modeste fortune ;
mais ils étaient surtout recommandables par leur vertu .
Un trait suffira pour montrer jusqu'où le père notamment portait la délicatesse de conscience,
et pour cela il faudra se référer au livre biographique où il sera facile de chercher par occurrences...
Paul-Jérôme perdit sa mère dès l'âge de deux ans.
Son père remarié lui donna une excellente belle-mère qui remplaça la maman admirablement.
Dès l'âge le plus tendre, il a été attiré par la vie de prière et de dévotion,
que favorisait sa préférence de s'éloigner des divertissements et des jeux
de l'enfance ; son plus grand plaisir était de construire de petits autels,
et de faire des processions , auxquelles il invitait ses camarades ;
il récitait avec eux des prières, et il entonnait des cantiques et leur faisait souvent de
petits sermons, à la façon d'un prédicateur.
On admirait de voir ce jeune enfant réciter soir et matin , avec joie et ferveur,
son rosaire et d'autres prières, pour rendre à la très sainte Vierge son tribut
d'amour et de vénération . Sa belle-mère s'en réjouissait comme les autres ,
et elle a mérité que le serviteur de Dieu lui rendît plus tard ce témoignage ,
que, pendant les dix ans entiers qui suivirent le décès de sa mère,
et qu'il vécut sous son autorité, en aucune circonstance,
pas même en l'absence de son père, elle ne l'avait chagriné... (page 7 )-
Paul avait atteint l'âge de douze ou treize ans, lorsque la renommée des rares talents de l'enfant
et de son pieux excellent naturel, arriva jusqu'aux oreilles de son oncle paternel ,
Augustin Casanuova. Cet homme, qui jouissait d'une belle fortune , habitait Rome .
Il fit venir son neveu auprès de lui , afin de le faire profiter des ressources
que la capitale du monde chrétien offrirait à sa piété et à ses études . (chapitre 2...)-
il y fit ses études en vue de compléter plus tard celles de médecin....
Mais il pensait de plus en plus à concrétiser sa vie religieuse,
ce qui allait le mettre dans l'embarras devant le membres de sa famille...
Un jour il rencontra dans la rue deux franciscains qui respiraient la pauvreté,
vertu si chère à saint François.
Conquis de telles âmes, il les suivit jusque dans leur couvent...
Il voulut entrer chez ces Frères mineurs, malgré la désapprobation de son oncle :
«Je ne t'ai pas fait venir ici pour que tu deviennes un va-nu-pieds»
tel était pour lui sa perception de la vertu de pauvreté...
qui le menaçait de toutes les façons, jusqu'à le chasser de chez lui
pour le faire habiter chez un parent lointain, Léonard Ponzetti.
Il prît plus tard le nom de Frère Léonard, lorsqu'il entra en religion,
pour honorer ce cousin lointain de l'avoir bien assisté dans ses épreuves...
Là il rêva, comme beaucoup d'autres à cette époque, de la mission chinoise.
Mais c'est dans son propre pays qu'il sera missionnaire,
et un grand missionnaire, puisque, de son vivant, on le nommera 1''Apôtre de l'Italie''.
Tel un nouveau saint François d'Assise, il sera missionnaire itinérant.
Durant quarante ans il parcourut l'Italie pour la convertir...
ou la reconvertir, car, comme en France ou dans d'autres pays,
il fallait ranimer la flamme que l'esprit du monde avait passablement fait faiblir.
Grand prédicateur, il accomplissait, tel un prophète,
des actions symboliques conformes à la sensibilité de l'époque,
comme de se coiffer d'une couronne d'épines,
se flageller symboliquement en public,
en tentant de démontrer à son auditoire la vanité de la vie présente.
«Jeune, où est ton enfance? Elle est passée.
C'est de la poussière tombée.
Homme mûr, où est ton adolescence ? Elle est passée.
C'est de la poussière tombée.
Vieillard, où est ton âge mûr? Il est passé.
C'est toujours de la poussière.
Et ainsi notre vie n'est pas seulement une vie mourante, c'est une vie déjà morte en partie.
Et vous vivez insouciants, comme si vous étiez éternels ! »
Qui pourrait affirmer que cet enseignement n'est pas encore valable?
L'activité de Léonard de Port-Maurice ne se limitait pas à la prédication populaire.
Il prêcha une croisade contre les Turcs
exerça la direction spirituelle, se fit artisan de paix.
Il consola les mères et les veuves dont les fils ou les époux étaient tombés dans les guerres.
Élu supérieur de son couvent, il fut vite relevé de cette charge ;
on comprit que son charisme était autre.
Il mourut le vendredi 26 novembre 1751.
Le pape lui-même le pleura et dit:
''Nous avons perdu un ami, mais avec l'espérance d'avoir gagné un protecteur au ciel.''
Un jour, Léonard de Port-Maurice avait donné à un auditoire ce mot d'ordre
qui résume en fait toute sa vie :
''Rien contre Dieu! Rien sans Dieu! Rien qui ne soit pour Dieu!''
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=GYxeAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
chercher '' naissance et patrie'' 2 occurrences / ''immaculée conception'' 11 occurrences / ''turc'' 5 occurrences /
/''Mahomet'' 1 occurrence / ''musulmans'' 1 occurrence /
/ ''dogme'' 5 occurrences :«La proclamation du dogme de l'Immaculée Conception était à ses yeux
la chose du monde la plus importante . Arrivé à Rome pour la première fois en 1730,
sous le pontificat de Clément XII, il profita de la première occasion d'en entretenir
ce pontife et le supplia en grâce de vouloir bien définir ce grand mystère . »
/ ''Clément XII'' 6 occurrences / ''pape'' 49 occurrences / etc. /
-autre œuvre:-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=UCZNFuCCrioC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''immaculée'' 15 occurrences / -par ex: page 245: «Vous direz donc avec moi :
''Bénie, louée et glorifiée soient l'Immaculée Conception et ta Nativité de Marie !'' »
/ ''bénie'' 12 occurrences (dont 10 qui concernent la Vierge Marie) / ''béni'' (sans le e): 102 occurrences /
/ ''prière'' 129 occurrences : il y a plusieurs prières *** / etc. /
-----.
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