communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
+53
Joannes Maria
AnneLÉA
François Bernon
cj
Philippe-Antoine
prier_chanter_adorer
Isabelle-Marie
territoire en héritage
Florence bm
véronique69
Jacques-2
Marzina
Ange54
koeman
Oïkouméné
LaVermine
Zamie
azais
F123456
Marie Rose
Renee emmanuelle
Philippe Marie
Giannini
violaine
M1234
Fabienne Guerrero
lyne
Fortunatus
Père Nathan
vévette
sga
Pécheur
Scala-Coeli
Delsanto
LandieMarc
Elysé
Chaton8
doucenuit
Erg74
Bretagne
Ayor
anlise
jacqueline
pedroso
tous artisans de paix
Gregory1979
Jean21
Edmond Dantes
RémiJunior
Emmanuel
Neb
Charles-Edouard
Gilles
57 participants
Page 17 sur 17
Page 17 sur 17 • 1 ... 10 ... 15, 16, 17
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Le forum VSJ m'interpelle sur nos "arguments " pour les convaincre que le pape François n'est pas hérétique ... désormais c'est au pape de repondre des calomnies dont il est la cible ...Mais soyons charitables , je leur réponds ...
http://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/correction-filiale-les-accusations-d-heresie-ne-sont-pas-fondees-225878
Frère Thomas Michelet, op
Le texte a fait grand bruit. Dans une correction filiale adressée au pape François le 11 août, rendue publique le 24 septembre, un groupe de laïcs, de clercs et de théologiens l’accuse de propager sept hérésies avec son exhortation Amoris Lætitia.
Ces accusations sont-elles fondées ?
Amoris Lætitia porte-t-elle atteinte au magistère de l’Église ?
Éléments de réponses du père Thomas Michelet op., professeur à l’Angelicum, l’Université Pontificale Saint-Thomas d’Aquin à Rome.
La correction filiale affirme que le pape François a propagé sept hérésies.
Il s’agit d’une accusation grave. Est-ce une première ?
N’exagérons rien. Ce n’est pas la première fois que des chrétiens accusent le pape d’hérésie. C’est même habituel de la part de groupes schismatiques, ou en passe de le devenir, qui justifient ainsi leur rupture.
Dans le cas d’Amoris Lætitia, il y avait déjà eu en juin 2016 un texte de 45 signataires auquel celui-ci fait d’ailleurs référence.
Il dressait une liste de 19 propositions assorties de censures :
- 11 jugées hérétiques et contraires à la Révélation (scandalosa, prava, perversa, perniciosa, impia, blasphema, etc.) ;
- d’autres tombant sous des qualificatifs moins graves (contraires à la foi, téméraires, ou simplement fausses).
La presse s’en était fait un peu l’écho à l’époque, puis on n’en a plus du tout parlé. C’est retombé comme un soufflé.
Le présent texte constitue une sorte de relance, 18 des premiers signataires étant les mêmes.
Pour l’instant, il semble avoir plus de succès. Peut-être est-ce dû à un « choc de simplification » :
- de onze hérésies, on passe à seulement sept (excusez du peu !)
Il y a la force du symbole, le chiffre sept ayant des résonances apocalyptiques.
Sans doute aussi le fait qu’il s’agit d’une pétition que l’on peut signer sur un site internet dédié (233 signataires à ce jour).
Mais souvenons-nous qu’une « supplique au pape François en vue du Synode » à l’initiative du cardinal Burke avait recueilli en 2015 près de 500 000 signatures…
On pourrait se laisser impressionner par la qualité des signataires, souvent des autorités académiques ou civiles, ou des pasteurs.
Mais à y regarder de plus près, il ne s’y trouve aucun théologien de renom, aucun évêque en poste.
Les fameux dubia des quatre cardinaux étaient autrement plus sérieux, s’agissant de proches collaborateurs du pape.
Accuser le pape d’hérésie, c’est évidemment grave.
Mais ça le serait beaucoup plus si ces accusations étaient fondées ; ce qui n’est pas le cas.
Re: Beaucoup de cardinaux, prêtres,sœurs et gens seront excommuniés s’il ne suivent pas le faux prophète
robert adelaide a écrit:@ azais
juste une question ,
pourquoi le site le peuple de la paix , ne fait -il pas l'apologie du texte du pape (AMORIS LAETITIA) ?
puisque ce texte souligne de la controverse , serait vous en mesure de nous dire ce qu'il y a de bon dans ce texte .
PAR CONTRE , si ce texte contient des hérésies , alors , il est légitime de le condamner et de ne pas craindre de démasquer le faux enseignement qui se cache derrière et qui risque d'égarer beaucoup d’âmes .
azais
Je le fais ici sur lechamps puisque vous me le demandez . Quant au forum lepeupledelapaix nous avons eu d'énormes échanges à propos de Amoris Laetitia , dans au moins deux FIL ( je ne ferai pas de publicité .. ) et nous n'avons pas épargné notre souci de faire la vérite , tant il est vrai, et vous le savez, elle a fait baver beaucoup d'encres et induit d'énormes soupçons ..Injustifiés , dont celle d'accusation d'être un forum hérétique puisqu'il soutenait un pape [abstenons nous de certains qualificatifs ] ... sans dénoncer ses hérésies
Voici un article tout récent qui redonne ( et ce n'est pas la première fois mais c'est difficile d'enlever de la tête des gens ce qu'on y a semé ! Et même si apres avoir enfoncé un gros clou ... on l'enlève finalement ...il reste encore le trou .... et le sang coule parfois encore plus ) une apologie comme vous la demandiez
Le Seigneur est bon pour vous et les membres dece forum et pour moi ça m'évite d'aller re re re fouiller dans notre forum ( mais je vous invite à y aller en mode " recherche" avec mot clé "amoris laetitia ")
voici donc l'article
titre " Correction filiale : « les accusations d’hérésie ne sont pas fondées »
ARTICLE | 10/10/2017 | Par Antoine Pasquierhttp://www.famillechretienne.fr/eglise/vie-de-l-eglise/correction-filiale-les-accusations-d-heresie-ne-sont-pas-fondees-225878
Frère Thomas Michelet, op
Le texte a fait grand bruit. Dans une correction filiale adressée au pape François le 11 août, rendue publique le 24 septembre, un groupe de laïcs, de clercs et de théologiens l’accuse de propager sept hérésies avec son exhortation Amoris Lætitia.
Ces accusations sont-elles fondées ?
Amoris Lætitia porte-t-elle atteinte au magistère de l’Église ?
Éléments de réponses du père Thomas Michelet op., professeur à l’Angelicum, l’Université Pontificale Saint-Thomas d’Aquin à Rome.
La correction filiale affirme que le pape François a propagé sept hérésies.
Il s’agit d’une accusation grave. Est-ce une première ?
N’exagérons rien. Ce n’est pas la première fois que des chrétiens accusent le pape d’hérésie. C’est même habituel de la part de groupes schismatiques, ou en passe de le devenir, qui justifient ainsi leur rupture.
Dans le cas d’Amoris Lætitia, il y avait déjà eu en juin 2016 un texte de 45 signataires auquel celui-ci fait d’ailleurs référence.
Il dressait une liste de 19 propositions assorties de censures :
- 11 jugées hérétiques et contraires à la Révélation (scandalosa, prava, perversa, perniciosa, impia, blasphema, etc.) ;
- d’autres tombant sous des qualificatifs moins graves (contraires à la foi, téméraires, ou simplement fausses).
La presse s’en était fait un peu l’écho à l’époque, puis on n’en a plus du tout parlé. C’est retombé comme un soufflé.
Le présent texte constitue une sorte de relance, 18 des premiers signataires étant les mêmes.
Pour l’instant, il semble avoir plus de succès. Peut-être est-ce dû à un « choc de simplification » :
- de onze hérésies, on passe à seulement sept (excusez du peu !)
Il y a la force du symbole, le chiffre sept ayant des résonances apocalyptiques.
Sans doute aussi le fait qu’il s’agit d’une pétition que l’on peut signer sur un site internet dédié (233 signataires à ce jour).
Mais souvenons-nous qu’une « supplique au pape François en vue du Synode » à l’initiative du cardinal Burke avait recueilli en 2015 près de 500 000 signatures…
On pourrait se laisser impressionner par la qualité des signataires, souvent des autorités académiques ou civiles, ou des pasteurs.
Mais à y regarder de plus près, il ne s’y trouve aucun théologien de renom, aucun évêque en poste.
Les fameux dubia des quatre cardinaux étaient autrement plus sérieux, s’agissant de proches collaborateurs du pape.
Accuser le pape d’hérésie, c’est évidemment grave.
Mais ça le serait beaucoup plus si ces accusations étaient fondées ; ce qui n’est pas le cas.
Dernière édition par azais le Dim 15 Oct 2017 - 23:43, édité 1 fois
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
(suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 20:59 sur VSJ
Le pape a-t-il « directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable » comme le laisse entendre la correction ?
L’Abbé Guillaume de Tanoüarn, de l’Institut du Bon Pasteur, déclarait récemment sur les ondes :
« Tout cela me semble disproportionné et déplacé. Le pape est le pape […] Je n’ai jamais vu sous sa plume, ou entendu dans sa prédication, la moindre chose qui puisse ressembler à une hérésie. En réalité, on juge un silence. […] On peut contester les raisons pour lesquelles le pape garde le silence, mais on ne peut pas de ce silence tirer une hérésie. Cela ne me semble pas logique. »
Ce qui est frappant dans ce texte de dénonciation, c’est que contrairement au texte précédent des 45, il ne s’agit pas de citations d’Amoris Lætitia, mais de propositions qui ne se trouvent nulle part dans le texte alors qu’on les met entre guillemets.
Procédé parfaitement malhonnête. Qu’ils produisent donc leurs sources ; et s’ils ne le peuvent, qu’ils se taisent.
Selon les signataires, le pape approuverait que « l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant ». Est-ce juste ?
Ce sont eux qui le disent. Mais ce n’est pas ce que dit le texte, qui parle bien de « situations objectives de péché » (AL 305).
C’est donc toujours un péché, et ça le reste. Mais il faut distinguer le plan objectif et le plan subjectif, l’acte extérieur et les intentions et circonstances.
Voici ce que dit le pape : « À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église » (AL 305).
C’est plutôt une bonne nouvelle. Autrement dit , ce n’est pas parce que l’on est engagé dans une situation peccamineuse que l’on ne peut pas recevoir des grâces – à commencer par des grâces de conversion.
Qu’y trouve-t-on à redire ? En quoi cela n’est-il pas catholique ?
Souvenons-nous de Jésus qui proclamait déjà : « les publicains et les prostituées vous précèdent au Royaume de Dieu ».
Lui aussi a été jugé hérétique et blasphémateur. La logique de l’Évangile bouscule souvent nos habitudes de pensée et nos conceptions de la morale. Prêchez l’amour, et l’on vous crucifiera.
azais Aujourd'hui à 20:59 sur VSJ
Le pape a-t-il « directement ou indirectement approuvé les croyances selon lesquelles l’obéissance à la loi de Dieu peut se trouver être impossible ou non souhaitable » comme le laisse entendre la correction ?
L’Abbé Guillaume de Tanoüarn, de l’Institut du Bon Pasteur, déclarait récemment sur les ondes :
« Tout cela me semble disproportionné et déplacé. Le pape est le pape […] Je n’ai jamais vu sous sa plume, ou entendu dans sa prédication, la moindre chose qui puisse ressembler à une hérésie. En réalité, on juge un silence. […] On peut contester les raisons pour lesquelles le pape garde le silence, mais on ne peut pas de ce silence tirer une hérésie. Cela ne me semble pas logique. »
Ce qui est frappant dans ce texte de dénonciation, c’est que contrairement au texte précédent des 45, il ne s’agit pas de citations d’Amoris Lætitia, mais de propositions qui ne se trouvent nulle part dans le texte alors qu’on les met entre guillemets.
Procédé parfaitement malhonnête. Qu’ils produisent donc leurs sources ; et s’ils ne le peuvent, qu’ils se taisent.
Selon les signataires, le pape approuverait que « l’adultère soit considéré comme compatible avec le fait d’être un catholique pratiquant ». Est-ce juste ?
Ce sont eux qui le disent. Mais ce n’est pas ce que dit le texte, qui parle bien de « situations objectives de péché » (AL 305).
C’est donc toujours un péché, et ça le reste. Mais il faut distinguer le plan objectif et le plan subjectif, l’acte extérieur et les intentions et circonstances.
Voici ce que dit le pape : « À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l’Église » (AL 305).
C’est plutôt une bonne nouvelle. Autrement dit , ce n’est pas parce que l’on est engagé dans une situation peccamineuse que l’on ne peut pas recevoir des grâces – à commencer par des grâces de conversion.
Qu’y trouve-t-on à redire ? En quoi cela n’est-il pas catholique ?
Souvenons-nous de Jésus qui proclamait déjà : « les publicains et les prostituées vous précèdent au Royaume de Dieu ».
Lui aussi a été jugé hérétique et blasphémateur. La logique de l’Évangile bouscule souvent nos habitudes de pensée et nos conceptions de la morale. Prêchez l’amour, et l’on vous crucifiera.
Dernière édition par azais le Dim 15 Oct 2017 - 23:39, édité 1 fois
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
(suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 21:00 sur VSJ
Sur quels textes se basent les signataires ? Ont-ils la même valeur ?
Précisément, on est en peine de trouver à quoi ces signataires peuvent faire allusion.
Au moins, dans le texte de 2016, on citait réellement le texte d’Amoris Lætitia, puis on en donnait une interprétation qui paraissait possible et l’on présentait des textes du magistère dans le sens contraire.
Ici, rien de tel. On prête au pape des propos qu’il n’a pas tenu ; ou s’il l’avait fait, on n’en donne pas les sources, ce qui ne permet pas de les vérifier. On est très deçà du minimum requis pour un travail universitaire ou journalistique. Ce n’est pas sérieux.
Pourquoi Amoris Lætitia suscite-t-elle autant d’oppositions ?
Il faut du temps pour comprendre les changements. Car il y a bien un changement.
= > D’abord d’attitude pastorale :
- accueillir plutôt que rejeter ;
- ne pas fermer des portes, mais ouvrir des chemins.
- Accompagner dans la durée plutôt que de se satisfaire d’une solution instantanée (que ce soit pour donner la communion ou la refuser).
- Bref, rechercher le salut des âmes, plutôt que le confort du pasteur.
=> Ensuite, il y a un changement d’appréciation : il faut discerner pastoralement.
- Autrefois, si l’on était engagé dans une situation de péché public, on était jugé d’office coupable, interdit de communier.
- À présent, on nous demande de discerner à la lumière des consciences, ne pas se contenter des apparences mais voir la réalité des cœurs. Ne pas condamner en bloc, mais voir le bien qui est possible, pour faire progresser vers le bien (via caritatis).
Faut-il s’en offusquer ?
On peut regretter que le texte de l’Exhortation, très long, ne soit pas très précis quant au parcours concret de l’accompagnement, quant aux étapes à franchir et aux conditions à remplir pour retrouver l’accès à la communion pour les divorcés remariés civilement.
Certains ont cru que le pape voulait brader l’enseignement traditionnel, proposer une nouvelle conception du mariage qui ne soit plus catholique, autorisant le divorce ou la communion aux pécheurs publics.
C’est lui faire un mauvais procès.
Le texte ne dit rien de tel, et affirme régulièrement le contraire.
Ce qui est certain, c’est que le pape ne veut pas donner la communion à quelqu’un qui ait un péché grave sur la conscience. Tout ce qu’il demande, c’est de vérifier que tel est bien le cas in concreto, sans se contenter de juger in abstracto.
azais Aujourd'hui à 21:02
Amoris Lætitia porte-t-elle atteinte à l’enseignement traditionnel de l’Église ?
Dom Basile Valuet, préfet des études de l’Abbaye du Barroux, a publié dans la Revue thomiste un long article qui montre qu’Amoris Lætitia n’est en rien une révolution.
Il y voit plutôt un développement homogène de l’enseignement du Magistère sur l’erreur invincible, autrefois appliquée aux seuls païens, et désormais reconnue pour les chrétiens eux-mêmes. Les vérités autrefois évidentes en pays de chrétienté ne sont plus forcément accessibles à tous dans des pays en voie de déchristianisation où les mentalités sont de plus en plus gravement déformées par l’esprit du monde qui les imprègne. Il faut en tenir compte.
Par ailleurs, tout texte du magistère doit être lu dans la lumière de la foi catholique, de l’Écriture, de la Tradition et du Magistère précédent, en marquant davantage la continuité et le développement homogène que la rupture.
Partir du principe qu’il contredit l’enseignement traditionnel de l’Église, c’est se mettre soi-même en rupture avec la Tradition, car c’est adopter une « herméneutique de rupture » que partagent ceux qui veulent la Révolution dans l’Église. Plus on soutiendra qu’Amoris Lætitia permet de faire ce qui était auparavant interdit, plus on donnera du poids à ceux qui le revendiquent. Les contestataires des deux bords se rejoignent ; les extrêmes sont dans un même genre.
azais Aujourd'hui à 21:00 sur VSJ
Sur quels textes se basent les signataires ? Ont-ils la même valeur ?
Précisément, on est en peine de trouver à quoi ces signataires peuvent faire allusion.
Au moins, dans le texte de 2016, on citait réellement le texte d’Amoris Lætitia, puis on en donnait une interprétation qui paraissait possible et l’on présentait des textes du magistère dans le sens contraire.
Ici, rien de tel. On prête au pape des propos qu’il n’a pas tenu ; ou s’il l’avait fait, on n’en donne pas les sources, ce qui ne permet pas de les vérifier. On est très deçà du minimum requis pour un travail universitaire ou journalistique. Ce n’est pas sérieux.
Pourquoi Amoris Lætitia suscite-t-elle autant d’oppositions ?
Il faut du temps pour comprendre les changements. Car il y a bien un changement.
= > D’abord d’attitude pastorale :
- accueillir plutôt que rejeter ;
- ne pas fermer des portes, mais ouvrir des chemins.
- Accompagner dans la durée plutôt que de se satisfaire d’une solution instantanée (que ce soit pour donner la communion ou la refuser).
- Bref, rechercher le salut des âmes, plutôt que le confort du pasteur.
=> Ensuite, il y a un changement d’appréciation : il faut discerner pastoralement.
- Autrefois, si l’on était engagé dans une situation de péché public, on était jugé d’office coupable, interdit de communier.
- À présent, on nous demande de discerner à la lumière des consciences, ne pas se contenter des apparences mais voir la réalité des cœurs. Ne pas condamner en bloc, mais voir le bien qui est possible, pour faire progresser vers le bien (via caritatis).
Faut-il s’en offusquer ?
On peut regretter que le texte de l’Exhortation, très long, ne soit pas très précis quant au parcours concret de l’accompagnement, quant aux étapes à franchir et aux conditions à remplir pour retrouver l’accès à la communion pour les divorcés remariés civilement.
Certains ont cru que le pape voulait brader l’enseignement traditionnel, proposer une nouvelle conception du mariage qui ne soit plus catholique, autorisant le divorce ou la communion aux pécheurs publics.
C’est lui faire un mauvais procès.
Le texte ne dit rien de tel, et affirme régulièrement le contraire.
Ce qui est certain, c’est que le pape ne veut pas donner la communion à quelqu’un qui ait un péché grave sur la conscience. Tout ce qu’il demande, c’est de vérifier que tel est bien le cas in concreto, sans se contenter de juger in abstracto.
azais Aujourd'hui à 21:02
Amoris Lætitia porte-t-elle atteinte à l’enseignement traditionnel de l’Église ?
Dom Basile Valuet, préfet des études de l’Abbaye du Barroux, a publié dans la Revue thomiste un long article qui montre qu’Amoris Lætitia n’est en rien une révolution.
Il y voit plutôt un développement homogène de l’enseignement du Magistère sur l’erreur invincible, autrefois appliquée aux seuls païens, et désormais reconnue pour les chrétiens eux-mêmes. Les vérités autrefois évidentes en pays de chrétienté ne sont plus forcément accessibles à tous dans des pays en voie de déchristianisation où les mentalités sont de plus en plus gravement déformées par l’esprit du monde qui les imprègne. Il faut en tenir compte.
Par ailleurs, tout texte du magistère doit être lu dans la lumière de la foi catholique, de l’Écriture, de la Tradition et du Magistère précédent, en marquant davantage la continuité et le développement homogène que la rupture.
C’est une règle constante d’interprétation dans l'Eglise
. Partir du principe qu’il contredit l’enseignement traditionnel de l’Église, c’est se mettre soi-même en rupture avec la Tradition, car c’est adopter une « herméneutique de rupture » que partagent ceux qui veulent la Révolution dans l’Église. Plus on soutiendra qu’Amoris Lætitia permet de faire ce qui était auparavant interdit, plus on donnera du poids à ceux qui le revendiquent. Les contestataires des deux bords se rejoignent ; les extrêmes sont dans un même genre.
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
(suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 21:02 sur VSJ
Le pape doit-il répondre aux contestataires, ceux de la correction filiale comme aux cardinaux des dubia ?
On ne peut pas reprocher aux quatre cardinaux d’avoir écrit au pape ces fameux dubia.
Ils en avaient parfaitement le droit, et ils l’ont fait selon les règles.
Mais en aucun cas, ils ne devaient les publier. C’est là une faute grave, qui compromet définitivement les chances d’une réponse.
D’une certaine manière, le pape a répondu un an après, le 8 septembre dernier, en supprimant l’Institut Jean-Paul II dont le cardinal Caffara était le fondateur, soit deux jours après sa mort.
Désormais, c’est un nouvel Institut Jean-Paul II qui prend la place, avec un nouveau fondateur.
Si l’on veut savoir comment interpréter Amoris Lætitia, c’est de ce côté-là qu’il faut regarder. Dans le fait que l’on ne se contente pas d’un modèle idéal des familles, mais que l’on doit partir de leur réalité concrète, existentielle, avec les difficultés qui sont les leurs, pour montrer comment un chemin de croissance évangélique peut s’ouvrir pour elles, quelle que soit leur situation.
Dans le cas de la « correction filiale », la lettre aurait été remise au pape le 11 août 2017, et elle a été publiée dès le 24 septembre 2017.
Ce n’est pas raisonnable. Même pour l’administration française, il faut au moins deux mois de silence pour que l’on puisse considérer qu’il s’agit d’un refus (d’ailleurs, depuis 2014, le principe est renversé : le silence vaut accord, sauf exceptions).
Cela montre qu’on ne cherchait pas au fond une vraie réponse, mais plutôt à créer un mouvement d’opinion.
Or l’Église n’est pas une démocratie ; encore moins une société de consommation régie à coups de pressions médiatiques ou de lobbies.
Le pape est souverain : il est libre de répondre ou non.
Exiger de lui une réponse, c’est le mettre à notre niveau.
Le mettre publiquement en situation d’accusé, ce n’est pas faire preuve de respect filial envers notre Saint-Père.
S’il y a manque de respect de la tradition, c’est plutôt là qu’il se trouve.
Antoine Pasquier
azais Aujourd'hui à 21:02 sur VSJ
Le pape doit-il répondre aux contestataires, ceux de la correction filiale comme aux cardinaux des dubia ?
On ne peut pas reprocher aux quatre cardinaux d’avoir écrit au pape ces fameux dubia.
Ils en avaient parfaitement le droit, et ils l’ont fait selon les règles.
Mais en aucun cas, ils ne devaient les publier. C’est là une faute grave, qui compromet définitivement les chances d’une réponse.
D’une certaine manière, le pape a répondu un an après, le 8 septembre dernier, en supprimant l’Institut Jean-Paul II dont le cardinal Caffara était le fondateur, soit deux jours après sa mort.
Désormais, c’est un nouvel Institut Jean-Paul II qui prend la place, avec un nouveau fondateur.
Si l’on veut savoir comment interpréter Amoris Lætitia, c’est de ce côté-là qu’il faut regarder. Dans le fait que l’on ne se contente pas d’un modèle idéal des familles, mais que l’on doit partir de leur réalité concrète, existentielle, avec les difficultés qui sont les leurs, pour montrer comment un chemin de croissance évangélique peut s’ouvrir pour elles, quelle que soit leur situation.
Dans le cas de la « correction filiale », la lettre aurait été remise au pape le 11 août 2017, et elle a été publiée dès le 24 septembre 2017.
Ce n’est pas raisonnable. Même pour l’administration française, il faut au moins deux mois de silence pour que l’on puisse considérer qu’il s’agit d’un refus (d’ailleurs, depuis 2014, le principe est renversé : le silence vaut accord, sauf exceptions).
Cela montre qu’on ne cherchait pas au fond une vraie réponse, mais plutôt à créer un mouvement d’opinion.
Or l’Église n’est pas une démocratie ; encore moins une société de consommation régie à coups de pressions médiatiques ou de lobbies.
Le pape est souverain : il est libre de répondre ou non.
Exiger de lui une réponse, c’est le mettre à notre niveau.
Le mettre publiquement en situation d’accusé, ce n’est pas faire preuve de respect filial envers notre Saint-Père.
S’il y a manque de respect de la tradition, c’est plutôt là qu’il se trouve.
Antoine Pasquier
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
azais a écrit:(suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 21:02 sur VSJ
Le pape doit-il répondre aux contestataires, ceux de la correction filiale comme aux cardinaux des dubia ?
On ne peut pas reprocher aux quatre cardinaux d’avoir écrit au pape ces fameux dubia.
Ils en avaient parfaitement le droit, et ils l’ont fait selon les règles.
Mais en aucun cas, ils ne devaient les publier. C’est là une faute grave, qui compromet définitivement les chances d’une réponse.
D’une certaine manière, le pape a répondu un an après, le 8 septembre dernier, en supprimant l’Institut Jean-Paul II dont le cardinal Caffara était le fondateur, soit deux jours après sa mort.
Désormais, c’est un nouvel Institut Jean-Paul II qui prend la place, avec un nouveau fondateur.
Si l’on veut savoir comment interpréter Amoris Lætitia, c’est de ce côté-là qu’il faut regarder. Dans le fait que l’on ne se contente pas d’un modèle idéal des familles, mais que l’on doit partir de leur réalité concrète, existentielle, avec les difficultés qui sont les leurs, pour montrer comment un chemin de croissance évangélique peut s’ouvrir pour elles, quelle que soit leur situation.
Dans le cas de la « correction filiale », la lettre aurait été remise au pape le 11 août 2017, et elle a été publiée dès le 24 septembre 2017.
Ce n’est pas raisonnable. Même pour l’administration française, il faut au moins deux mois de silence pour que l’on puisse considérer qu’il s’agit d’un refus (d’ailleurs, depuis 2014, le principe est renversé : le silence vaut accord, sauf exceptions).
Cela montre qu’on ne cherchait pas au fond une vraie réponse, mais plutôt à créer un mouvement d’opinion.
Or l’Église n’est pas une démocratie ; encore moins une société de consommation régie à coups de pressions médiatiques ou de lobbies.
Le pape est souverain : il est libre de répondre ou non.
Exiger de lui une réponse, c’est le mettre à notre niveau.
Le mettre publiquement en situation d’accusé, ce n’est pas faire preuve de respect filial envers notre Saint-Père.
S’il y a manque de respect de la tradition, c’est plutôt là qu’il se trouve.
Antoine Pasquier
Pourquoi le Pape répondrait-il ? Il a tout dit dans son écrit, qui ne manque pas d'excellents éclairages et commentaires, et nous en avons posté quelques-uns sur ce forum, tu viens encore de résumer les points principaux, Azais. Tout cela est bien connu maintenant, le reste est polémique, malheureusement une maladie endémique de notre époque.
Pourquoi le Pape répondrait-il à ceux qui refusent d'entrer dans ses vues pastorales, pourquoi perdrait-il son temps et son énergie à de vains débats théoriques, comme un mauvais élève pris en faute ?
Nous savons que sa priorité est la Miséricorde :
“Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité. Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol et un taux de sucre trop haut ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons parler de tout le reste. Soigner les blessures, soigner les blessures… Et il faut commencer par le bas.”
C'est pourquoi dès le premier article de son encyclique il annonce la bonne nouvelle de la guérison : "« le désir de famille reste vif, spécialement chez les jeunes, et motive l’Église ». Orienter ce désir vers sa source authentique exige cependant un très long et difficile travail d'accompagnement. Le Pape ne peut que s'appuyer sur ses pasteurs, mais aussi notre sens de la responsabilité, et faire confiance, comme Jésus l'aurait fait.
"«Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à prétendre nous substituer à elles» (AL 37).
Encourager "l'ouverture à la grâce" plutôt que d'insister seulement sur des questions juridiques, doctrinales ou morales.
Voir la famille dans son dynamisme, ses possibilités de rencontrer l'amour, et donc Dieu, plutôt que comme un idéal inaccessible, etc.
Encore une fois, tout cela est bien connu, de même que la question de la possibilité de donner la communion aux divorcés remariés : qui est-ce qui exclut la possibilité de la grâce, la possibilité d'être saint et d'aimer et de chercher Dieu dans cette situation, qui procède à l'excommunication des divorcés remariés ? Notre Pape François ? Mais ceux qui le font et affirment qu'un divorcé remarié est adultère, ne peut être en état de grâce, etc, devraient peut-être commencer par faire leur examen de conscience.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
je precise cela @Isabelle-Marie à propos de ton dernier paragraphe qui pourrait paraitre aller dans le sens des soupçons qui sont faits à Amoris Laetitia .. et au pape François ... là ou tu veux dire je pense que même si on est exclu de la communion eucharistique , la grâce agit quand même , et l'Eglise ne voue pas à l'Enfer ceux qui dans de telles situations le regrettent , l'assument pour des motifs très variés et tout à fait recevables , et ne cessent pas de vouloir et derechercher la volonté de Dieu et des bras dans l'Eglise qui les accompagne vers la sainteté et la sanctification . Bref l'excomminication est un mot trop fort dans ce texte et je prefererai dire : non accès à la communion , qui n'est pas synonyme de non accès à la Graces ni aux graces de Dieu en ce monde ( alors que l'excommunication pourrait le signifier car il sous entend le peché volontaire , delibéré et entretenu envers et malgré tout , bref le péché mortel ) Des situations de divorce et mariage ensuite peuvent ressortir de definition de péché grave mais pas forcément de péche mortel ...azais a écrit: (suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 21:00 sur VSJ
On prête au pape des propos qu’il n’a pas tenu ; ou s’il l’avait fait, on n’en donne pas les sources, ce qui ne permet pas de les vérifier.
(...)
Certains ont cru que le pape voulait brader l’enseignement traditionnel, proposer une nouvelle conception du mariage qui ne soit plus catholique, autorisant le divorce ou la communion aux pécheurs publics.
C’est lui faire un mauvais procès.
Le texte ne dit rien de tel, et affirme régulièrement le contraire.
Ce qui est certain, c’est que le pape ne veut pas donner la communion à quelqu’un qui ait un péché grave sur la conscience. Tout ce qu’il demande, c’est de vérifier que tel est bien le cas in concreto, sans se contenter de juger in abstracto.
(...)
Par ailleurs, tout texte du magistère doit être lu dans la lumière de la foi catholique, de l’Écriture, de la Tradition et du Magistère précédent, en marquant davantage la continuité et le développement homogène que la rupture.C’est une règle constante d’interprétation dans l'Eglise.
Partir du principe qu’il contredit l’enseignement traditionnel de l’Église, c’est se mettre soi-même en rupture avec la Tradition, car c’est adopter une « herméneutique de rupture » que partagent ceux qui veulent la Révolution dans l’Église. Plus on soutiendra qu’Amoris Lætitia permet de faire ce qui était auparavant interdit, plus on donnera du poids à ceux qui le revendiquent. Les contestataires des deux bords se rejoignent ; les extrêmes sont dans un même genre.
Plus haut on dit aussi que le cardinal Sarah concluait que si il y avait des dérives elles ne viendraient pas ( et elles ne viennent pas )du pape François ni de Amoris Laetitia mais des pretres et des eveques qui enfreignent le doctrine et le discipline de l'Eglise en matière de communion eucharistique e et de respect du sacrement du mariage
C'est ce que j'écrivais d'ailleurs sur le forum Viens Seigneur Jésus cette nuit et que l'administrateur a censuré , tout simplement parce que cela ne servait pas la profession de foi procalmée à laquelle tous les participants de son forum doivent se soumettre : le pape François est le Faux Prophète , l'Antipape et repand ses hérésies pour dissoudre l'Eglise : http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t14353p40-beaucoup-de-cardinaux-pretressoeurs-et-gens-seront-excommunies-sil-ne-suivent-pas-le-faux-prophete#693069
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
texte censuré hier et jugé intolérable par les tenants de la polemiques antipapiste, encouragée par des messagers ...antipapistes!azais a écrit: l'interprétation juste et exacte de Amoris Laetitia par le Cardinal Sarah aidera : le pape François a indiqué que c'est chez ce dernier qu'il fallait chercher l'interprétation juste de ses textes , tout le reste ne concourront qu'a semer le trouble et la confusion ..
copie de cette mise au point , en sus de celles déposées dans le même sens sur tous les FIL du même sujet , quenous considérons comme la réponse définitive sur la position du pape François à propos des divorcés remariés et de leur accès à la communion: INCHANGEE en regard de la position de l'Eglisevoilà ce qui a déjà été posté sur un autre FIL: Re: au sujet des divorcés-remariés par Père Nathan le Mar 12 Avr 2016 - 13:42
Pere Nathan a écrit:Le cardinal Robert Sarah a déclaré, jeudi 7 avril à Rome, que « Les sacrements font aujourd’hui l’objet d’abus et de déformations ». Pour ce préfet de la Congrégation pour le culte divin, la faute reviendrait aux « mauvaises décisions prises délibérément par les prêtres ».A bon entendeur !Principe de lecture catholique du texte pontifical (Cardinal Sarah)
: "Ne trompons pas les gens avec la miséricorde"
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, intervenait à l'Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille lors de la présentation de la série “Famiglia, lavori in corso” (Famille, travaux en cours), un recueil d'essais publié par la maison d'édition Cantagalli, en vue du Synode .
«Si on pense que même dans le rite du baptême, on ne mentionne plus le mot "foi", lorsque les parents sont invités à dire ce qu'on demande pour l'enfant à l'Église de Dieu, on peut comprendre l'ampleur du problème ».Quant au Synode [ sur la famille ], on est invité à ne pas se faire d'illusions sur des changements destinés à faire date : «Les gens croient qu'il y aura une révolution, mais il ne peut pas en être ainsi. Parce que la doctrine n'appartient pas à quelqu'un, mais elle est au Christ ». Il était clair que le cœur réel n'était pas et n'est pas seulement la question des divorcés remariés », mais «si la doctrine de l'Église doit être considérée comme un idéal inaccessible, irréalisable et donc nécessitant un ajustement à la baisse pour être proposée à la société d'aujourd'hui. Si tel est le cas, il faut nécessairement clarifier si l'Évangile ... est une bonne nouvelle pour l'homme ou un fardeau inutile, et qui n'est plus envisageable».
La richesse du catholicisme «ne peut pas être dévoyée par des considérations dictées par un certain pragmatisme et le sentiment commun. La révélation indique à l'humanité la voie de la plénitude,de la félicité. Ignorer ce fait signifierait affirmer la néces-sité de repenser les fondements mêmes de l'action salvifique de l'Église qui se réalise à travers les sacrements ».
Le problème vient aussi de ces «prêtres et évêques» qui contribuent avec leurs propos à «contredire la Parole du Christ». Et cela est «très grave». Permettre au niveau de diocèses spécifiques ce qui n'a pas encore été approuvé par le Synode (la référence était à la pratique suivie dans de nombreuses réalités d'Europe centrale et septentrionale) signifie «profaner le Christ.... Nous trompons les gens en parlant de miséricorde, sans savoir ce que signifie le mot. Le Seigneur pardonne les péchés, mais si nous nous repentons ».
Les divisions qui ont été vues en octobre dernier, «sont toutes occidentales: en Afrique, nous sommes fermes, parce que dans ce continent, il y a beaucoup de gens qui, pour leur foi, ont perdu la vie».
Le cardinal a lancé un appel contre ceux qui -membres du clergé -utilisent un langage incorrect: «C'est une erreur pour l'Église d'utiliser le vocabulaire de l'ONU, nous avons notre propre vocabulaire» (ndlr: allusion au «développement durable»?)
Mise au point également sur une des maximes à la mode depuis 2013, en l'occurrence sortir dans les périphéries. Une proposition correcte, naturellement, mais à une condition : «Il est facile d'aller dans les périphéries, mais cela dépend si l'on y apporte le Christ. Aujourd'hui, il est plus courageux d'être avec le Christ sur la Croix, le martyre. Notre devoir est d'aller à contre-courant » par rapport aux modes du moment, et «ce que dit le monde».
Enfin, une note sur la chute des vocations sacerdotales dans le monde: «Le problème n'est pas qu'il y a peu de prêtres, mais plutôt de comprendre si ces prêtres sont vraiment des prêtres du Christ»
Extraits de la traduction de Benoît - et - moi : «L'Occident s'adapte à ses propres illusions».
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
azais a écrit:je precise cela @Isabelle-Marie à propos de ton dernier paragraphe qui pourrait paraitre aller dans le sens des soupçons qui sont faits à Amoris Laetitia .. et au pape François ... là ou tu veux dire je pense que même si on est exclu de la communion eucharistique , la grâce agit quand même , et l'Eglise ne voue pas à l'Enfer ceux qui dans de telles situations le regrettent , l'assument pour des motifs très variés et tout à fait recevables , et ne cessent pas de vouloir et derechercher la volonté de Dieu et des bras dans l'Eglise qui les accompagne vers la sainteté et la sanctification . Bref l'excomminication est un mot trop fort dans ce texte et je prefererai dire : non accès à la communion , qui n'est pas synonyme de non accès à la Graces ni aux graces de Dieu en ce monde ( alors que l'excommunication pourrait le signifier car il sous entend le peché volontaire , delibéré et entretenu envers et malgré tout , bref le péché mortel ) Des situations de divorce et mariage ensuite peuvent ressortir de definition de péché grave mais pas forcément de péche mortel ...azais a écrit: (suite bis reponse aux accusations d'heresies proférées contre le pape François)
azais Aujourd'hui à 21:00 sur VSJ
On prête au pape des propos qu’il n’a pas tenu ; ou s’il l’avait fait, on n’en donne pas les sources, ce qui ne permet pas de les vérifier.
(...)
Certains ont cru que le pape voulait brader l’enseignement traditionnel, proposer une nouvelle conception du mariage qui ne soit plus catholique, autorisant le divorce ou la communion aux pécheurs publics.
C’est lui faire un mauvais procès.
Le texte ne dit rien de tel, et affirme régulièrement le contraire.
Ce qui est certain, c’est que le pape ne veut pas donner la communion à quelqu’un qui ait un péché grave sur la conscience. Tout ce qu’il demande, c’est de vérifier que tel est bien le cas in concreto, sans se contenter de juger in abstracto.
(...)
Par ailleurs, tout texte du magistère doit être lu dans la lumière de la foi catholique, de l’Écriture, de la Tradition et du Magistère précédent, en marquant davantage la continuité et le développement homogène que la rupture.C’est une règle constante d’interprétation dans l'Eglise.
Partir du principe qu’il contredit l’enseignement traditionnel de l’Église, c’est se mettre soi-même en rupture avec la Tradition, car c’est adopter une « herméneutique de rupture » que partagent ceux qui veulent la Révolution dans l’Église. Plus on soutiendra qu’Amoris Lætitia permet de faire ce qui était auparavant interdit, plus on donnera du poids à ceux qui le revendiquent. Les contestataires des deux bords se rejoignent ; les extrêmes sont dans un même genre.
Plus haut on dit aussi que le cardinal Sarah concluait que si il y avait des dérives elles ne viendraient pas ( et elles ne viennent pas )du pape François ni de Amoris Laetitia mais des pretres et des eveques qui enfreignent le doctrine et le discipline de l'Eglise en matière de communion eucharistique e et de respect du sacrement du mariage
C'est ce que j'écrivais d'ailleurs sur le forum Viens Seigneur Jésus cette nuit et que l'administrateur a censuré , tout simplement parce que cela ne servait pas la profession de foi procalmée à laquelle tous les participants de son forum doivent se soumettre : le pape François est le Faux Prophète , l'Antipape et repand ses hérésies pour dissoudre l'Eglise : http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t14353p40-beaucoup-de-cardinaux-pretressoeurs-et-gens-seront-excommunies-sil-ne-suivent-pas-le-faux-prophete#693069
J'étais consciente de cela, le Pape a bien dit :
"Il n'est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite irrégulière vivent dans une situation de péché mortel, privés de la grâce sanctifiante» et comme on l' a dit, il a entrouvert cette porte de la communion possible, il l'a dit clairement, sachant très bien qu'il provoquait la colère d'un certain nombre.
Toutefois, sans changer la doctrine et après un long travail de discernement pastoral :
"C'est officiel maintenant. Le pape François entrouvre une porte de l'église qui était jusque-là fermée aux divorcés-remariés. S'ils ont, par exemple, subi un divorce, s'ils ont refait leur vie de façon stable et s'ils ont des enfants, s'ils désirent vraiment - au sens d'une quête spirituelle authentique - participer à la communion eucharistique «qui n'est pas un prix destiné aux parfaits mais un généreux remède et un aliment pour les faibles», cela pourra se faire «pour certains cas» au terme d'un chemin de «discernement». Par le biais notamment «d'un examen de conscience» avec un prêtre selon une «logique d'intégration» et non plus «d'exclusion». Car «le confessionnal, écrit le Pape à l'attention de ces divorcés remariés, ne doit pas être une salle de torture mais un lieu de la miséricorde du Seigneur».
Le pape François prévient toutefois dans le document intitulé La joie de l'amour qu'il publie ce vendredi 8 avril et qui magnifie le mariage «définitif» entre un «homme et une femme» que cette ouverture pastorale en cas d'échec n'a rien d'automatique ni ne justifie le divorce. Car, écrit-il, «le divorce est un mal, et l'augmentation du nombre des divorces est très préoccupante». En particulier pour les enfants qu'il ne faut «jamais, jamais, jamais prendre en otage».
article de J-M Guénois, 8/04/2016, Le Figaro
Pour l'excommunication, évidemment que le péché doit être grave et même mortel, et surtout volontaire, commis en pleine connaissance de cause, sans volonté de renoncer au mal, je parlais de ceux qui prétendent que l'Église condamne les divorcés remariés (l'a t-elle fait autrefois ?) ce qui n'est pas le cas du Pape François, cherchant à intégrer et sauver tous les hommes, en les prenant là où ils sont.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Sur la "communion possible " il y a plusieurs modes possibles , et la plus importante est la communion mystique , même si la communion aux espèces consacrées en est la manifestation
Ainsi en restant dans l'obéissance à la discipline de l'église qui demende aux divorcé remariés de ne pas recevoir le corps du Christ , il y a cette communion au corps du christ dont pere Nathan parle magnifiquement et parlaquelle la Grâce agit essentiellement et substantiellement . Plus encore que beaucoup l'immense majorité qui communie ostensiblement mais sans la ferveur suffisante que ceux là qui temoigneront de leur obeissance et respect du sacrement de mariage et de l'eucharistie et rentreront pleinement dans cette grâce eucharistique et la "mangeront " d'une certaine façon tres saintement
pour mémoire :
La vidéo suivante de 15 minutes profitera tout autant aux non divorcés qu'aux catholiques pratiquants https://www.youtube.com/embed/W9vG6nlJYM8
Père Nathan - vivre la communion eucharistique lorsqu'on est empêchésur le roc155 vues
le must sur la communion mystique dans le sacrement de communion eucharistique ( la messe) qui doit être pour tous ceux qui ont accès à la communion un enseignement essentiel pour lui donner toute sa fécondité
Revoyons aussi les propos du cardinal Sarah , qui complètent les citations que tu rappelles à juste titre , pour leuren donner la pleine autorité : il le dit fortement et nettement: le sacrement de l'eucharistie ne sera pas bradé sous peine de faute grave de la part des prêtres et des évêques (pas de ceux qui seront autorisés par eux à communier "comme tout le monde", "sans problème")
Prions donc plutot pour nos prêtres et pour nos évêques !
Et celui du Cardinal Muller :
Ainsi en restant dans l'obéissance à la discipline de l'église qui demende aux divorcé remariés de ne pas recevoir le corps du Christ , il y a cette communion au corps du christ dont pere Nathan parle magnifiquement et parlaquelle la Grâce agit essentiellement et substantiellement . Plus encore que beaucoup l'immense majorité qui communie ostensiblement mais sans la ferveur suffisante que ceux là qui temoigneront de leur obeissance et respect du sacrement de mariage et de l'eucharistie et rentreront pleinement dans cette grâce eucharistique et la "mangeront " d'une certaine façon tres saintement
pour mémoire :
La vidéo suivante de 15 minutes profitera tout autant aux non divorcés qu'aux catholiques pratiquants https://www.youtube.com/embed/W9vG6nlJYM8
Père Nathan - vivre la communion eucharistique lorsqu'on est empêchésur le roc155 vues
le must sur la communion mystique dans le sacrement de communion eucharistique ( la messe) qui doit être pour tous ceux qui ont accès à la communion un enseignement essentiel pour lui donner toute sa fécondité
Revoyons aussi les propos du cardinal Sarah , qui complètent les citations que tu rappelles à juste titre , pour leuren donner la pleine autorité : il le dit fortement et nettement: le sacrement de l'eucharistie ne sera pas bradé sous peine de faute grave de la part des prêtres et des évêques (pas de ceux qui seront autorisés par eux à communier "comme tout le monde", "sans problème")
Prions donc plutot pour nos prêtres et pour nos évêques !
Et celui du Cardinal Muller :
LE CARDINAL MÜLLER SOUTIENT
"AMORIS LAETITIA"
Agrandir cette image
L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi estime que les reproches selon lesquels le pape ne présente pas la juste doctrine «ne correspondent pas à la réalité des faits ». Source : "La Croix", par Nicolas Senèze, 30/10/2017
Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, prend ses distances avec les critiques formulées contre l’exhortation apostolique du pape sur la famille. Il le fait dans une longue introduction au livre du théologien italien Rocco Buttiglione sur Amoris laetitia à paraître le 10 novembre.
« Authentique catholique à l’expertise reconnue dans le champ de la théologie morale », Rocco Buttiglione offre « une réponse claire et convaincante » aux critiques énoncées à propos du chapitre 8 de l’exhortation et l’accès aux sacrements de divorcés remariés, écrit le cardinal Müller, qui avait été écarté au début de l’été par François de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
« Sur la base des critères classiques de la théologie catholique, il offre une réponse raisonnée et non polémique aux cinq dubia des cardinaux », affirme le cardinal. Les reproches selon lesquels le pape ne présente pas la juste doctrine « ne correspondent pas à la réalité des faits », conclut-il.
Dans sa préface, le cardinal Müller rappelle que, dans la tradition catholique, il y a « différents niveaux de sévérité selon le type de péché ». Il rappelle aux « monomaniaques » des péchés liés à la sexualité que « les péchés contre l’esprit peuvent être plus graves que les péchés de chair ».
Citant saint Thomas d’Aquin, il souligne aussi que « l’attribution de la culpabilité dans le jugement de Dieu doit tenir compte des facteurs subjectifs tels que la pleine conscience et la conscience délibérée d’être en infraction grave envers les commandements de Dieu ».
« Circonstances atténuantes »
Cela ne signifie pas qu’« en raison de circonstances atténuantes, un acte objectivement mauvais peut devenir subjectivement bon », explique-t-il néanmoins, mais que « dans l’appréciation de la faute, il peut y avoir des circonstances atténuantes et que les circonstances et les éléments accessoires d’une cohabitation irrégulière semblable au mariage peuvent être présentés devant Dieu avec leur valeur morale dans l’évaluation globale de jugement (par exemple, le soin des enfants en commun qui est un devoir découlant de la loi naturelle) ».
Le cardinal Müller souligne en outre que Amoris laetitia se refuse à entrer dans la casuistique comme dans une vision où l’accès à l’eucharistie des divorcés remariés deviendrait un « droit ».
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Remontée du FIL : cette video merite d'être ré écoutée avant d'aller à la messe dominicale quel que soit notre étatazais a écrit:Sur la "communion possible " il y a plusieurs modes possibles , et la plus importante est la communion mystique , même si la communion aux espèces consacrées en est la manifestation
Ainsi en restant dans l'obéissance à la discipline de l'église qui demende aux divorcé remariés de ne pas recevoir le corps du Christ , il y a cette communion au corps du christ dont pere Nathan parle magnifiquement et parlaquelle la Grâce agit essentiellement et substantiellement . Plus encore que beaucoup l'immense majorité qui communie ostensiblement mais sans la ferveur suffisante que ceux là qui temoigneront de leur obeissance et respect du sacrement de mariage et de l'eucharistie et rentreront pleinement dans cette grâce eucharistique et la "mangeront " d'une certaine façon tres saintement
pour mémoire :
La vidéo suivante de 15 minutes profitera tout autant aux non divorcés qu'aux catholiques pratiquants https://www.youtube.com/embed/W9vG6nlJYM8
Père Nathan - vivre la communion eucharistique lorsqu'on est empêchésur le roc155 vues
le must sur la communion mystique dans le sacrement de communion eucharistique ( la messe) qui doit être pour tous ceux qui ont accès à la communion un enseignement essentiel pour lui donner toute sa fécondité
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
je crois que le pape francois fais un pas en avant pour protéger certaines catégories de gens qui divorce et se remarie , connaitre la violence en des couples toute sa vie n est pas mieux qui emmènerait un décès , mais un personne dans le couple qui se sépare et qu un jour améliore sa situation pour la protection de lui même et des enfants , je suis d accord avec cela vaut mieux préserver la vie que la détruire à jamais . Je ne crois pas que Dieu serait contre surtout qu il a conçu la vie pour qu elle soit agréable et non la détruire
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
En 2019, plus de 3 ans après la publication de l´exhortation apostolique Amoris Lætitia, où en sommes-nous dans l´accompagnement des divorcés-remariés ? Où en est-on avec cette possibilité d´un retour aux sacrements pour certains de ces couples, au cas par cas, sans promulguer pour autant une nouvelle loi généralisée à toute l´Église ? Ce texte du pape François, promulgué après une vaste consultation des catholiques du monde entier et deux réunions du Synode des évêques sur la famille, n´a pas changé la doctrine sur le fond - le mariage chrétien est indissoluble et proposé largement à tous. Le colloque, diffusé ce soir, se veut être un écho parmi d´autres sur ces perspectives, ouvertes par le Saint-Père, d´accompagnement et de discernement du chemin personnel des couples catholiques divorcés-remariés. La famille est pour l´Église terrain fondamental de discussion et de pratique ; ce colloque veut inclure ces deux dimensions. Avec Mgr Jean-Paul Vesco, dominicain et évêque d´Oran ; le père Cédric Burgun, canoniste ; Isabelle de Gaulmyn, journaliste ; Hélène Bricout, maître de conférence au Theologicum de l´Institut Catholique de Paris. Enregistré le 18 mai 2019 au Centre Saint Jean à Boulogne.
François Bernon- MEDIATEUR
- Messages : 744
Localisation : Paris
Inscription : 23/10/2017
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
François Bernon a écrit:
En 2019, plus de 3 ans après la publication de l´exhortation apostolique Amoris Lætitia, où en sommes-nous dans l´accompagnement des divorcés-remariés ? Où en est-on avec cette possibilité d´un retour aux sacrements pour certains de ces couples, au cas par cas, sans promulguer pour autant une nouvelle loi généralisée à toute l´Église ? Ce texte du pape François, promulgué après une vaste consultation des catholiques du monde entier et deux réunions du Synode des évêques sur la famille, n´a pas changé la doctrine sur le fond - le mariage chrétien est indissoluble et proposé largement à tous. Le colloque, diffusé ce soir, se veut être un écho parmi d´autres sur ces perspectives, ouvertes par le Saint-Père, d´accompagnement et de discernement du chemin personnel des couples catholiques divorcés-remariés. La famille est pour l´Église terrain fondamental de discussion et de pratique ; ce colloque veut inclure ces deux dimensions. Avec Mgr Jean-Paul Vesco, dominicain et évêque d´Oran ; le père Cédric Burgun, canoniste ; Isabelle de Gaulmyn, journaliste ; Hélène Bricout, maître de conférence au Theologicum de l´Institut Catholique de Paris. Enregistré le 18 mai 2019 au Centre Saint Jean à Boulogne.
Merci pour l'information
Un certain nombre de remariés se sont convertis ou ont retrouvé la foi et ne peuvent plus revenir en arrière. Je connaissais une dame divorcée-remariée qui ne pouvait pas s'empêcher d'aller communier, elle disait que Jésus ne pouvait lui faire un crime de son désir. Il me semble que pour de telles personnes, sans doute assez nombreuses étant donné la situation actuelle de la famille, un chemin devrait être ouvert. Merci au Saint Père
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Quand Dieu a fait les commandements , ou quand Jésus a parlé aux apôtres et disciples sur ce que tout nous devions savoir pour faire la volonté de Dieu .Cela a été fait pour toutes les générations jusqu'à la fin du monde .Il n'y a pas eu de cas par cas ce fut la loi et ce fut ainsi. Vouloir y changer quelque chose ne vient pas de Dieu mais de la partie humaine d'une personne qui veut plaire ou essayer d'arrondir les coins , on n'arrondit pas les coins avec Dieu fut ce un pape qui le dit et je ne juge en rien les décisions du pape je m'en tiens seulement aux commandements. Écoutez donc avec attention et docilité ce que le Père Nathan dit de cette fameuse question qui divise les catholiques on peut ... on peut pas....
C'est simple Dieu ne le permet pas .Pensez vous que dans sa grande Sagesse il n'a point vue le siècle ou nous vivons oui il le savait très bien qu'un jour arriverait ou les couples pour x raisons se sépareraient , et il n'a rien changé à ses commandements, ni rien prévu pour cela, donc ça veut tout dire .
La communion spirituelle est de beaucoup plus agréable à Dieu qu'une faite en état de péché mortel et dans la communion spirituelle il y a tellement de grâces que Dieu nous apporte , pourquoi risquer notre salut .
C'est simple Dieu ne le permet pas .Pensez vous que dans sa grande Sagesse il n'a point vue le siècle ou nous vivons oui il le savait très bien qu'un jour arriverait ou les couples pour x raisons se sépareraient , et il n'a rien changé à ses commandements, ni rien prévu pour cela, donc ça veut tout dire .
La communion spirituelle est de beaucoup plus agréable à Dieu qu'une faite en état de péché mortel et dans la communion spirituelle il y a tellement de grâces que Dieu nous apporte , pourquoi risquer notre salut .
AnneLÉA- En adoration
- Messages : 2909
Inscription : 23/06/2014
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
AnneLÉA a écrit:Quand Dieu a fait les commandements , ou quand Jésus a parlé aux apôtres et disciples sur ce que tout nous devions savoir pour faire la volonté de Dieu .Cela a été fait pour toutes les générations jusqu'à la fin du monde .Il n'y a pas eu de cas par cas ce fut la loi et ce fut ainsi. Vouloir y changer quelque chose ne vient pas de Dieu mais de la partie humaine d'une personne qui veut plaire ou essayer d'arrondir les coins , on n'arrondit pas les coins avec Dieu fut ce un pape qui le dit et je ne juge en rien les décisions du pape je m'en tiens seulement aux commandements. Écoutez donc avec attention et docilité ce que le Père Nathan dit de cette fameuse question qui divise les catholiques on peut ... on peut pas....
C'est simple Dieu ne le permet pas .Pensez vous que dans sa grande Sagesse il n'a point vue le siècle ou nous vivons oui il le savait très bien qu'un jour arriverait ou les couples pour x raisons se sépareraient , et il n'a rien changé à ses commandements, ni rien prévu pour cela, donc ça veut tout dire .
La communion spirituelle est de beaucoup plus agréable à Dieu qu'une faite en état de péché mortel et dans la communion spirituelle il y a tellement de grâces que Dieu nous apporte , pourquoi risquer notre salut .
Justement le Saint Père n'a jamais dit à ceux qui sont dans le péché mortel de communier, car tous ceux qui sont dans le péché d'adultère ne sont pas tous en état de péché mortel. Comprenez-vous ?
En effet, pour qu'il y ait péché mortel, il faut :
- la matière grave,
- le propos délibéré
- la pleine conscience (ce qui n'est pas toujours le cas dans la pratique).
http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P66.HTM
IV. La gravité du péché : péché mortel et véniel
1854 Il convient d’apprécier les péchés selon leur gravité. Déjà perceptible dans l’Écriture (cf. 1 Jn 5, 16-17), la distinction entre péché mortel et péché véniel s’est imposée dans la tradition de l’Église. L’expérience des hommes la corrobore.
1855 Le péché mortel détruit la charité dans le cœur de l’homme par une infraction grave à la loi de Dieu ; il détourne l’homme de Dieu, qui est sa fin ultime et sa béatitude en Lui préférant un bien inférieur.
Le péché véniel laisse subsister la charité, même s’il l’offense et la blesse.
1856 Le péché mortel, attaquant en nous le principe vital qu’est la charité, nécessite une nouvelle initiative de la miséricorde de Dieu et une conversion du cœur qui s’accomplit normalement dans le cadre du sacrement de la Réconciliation :
Lorsque la volonté se porte à une chose de soi contraire à la charité par laquelle on est ordonné à la fin ultime, le péché par son objet même a de quoi être mortel... qu’il soit contre l’amour de Dieu, comme le blasphème, le parjure, etc. ou contre l’amour du prochain, comme l’homicide, l’adultère, etc ... En revanche, lorsque la volonté du pécheur se porte quelquefois à une chose qui contient en soi un désordre mais n’est cependant pas contraire à l’amour de Dieu et du prochain, tel que parole oiseuse, rire superflu, etc., de tels péchés sont véniels (S. Thomas d’A., s. th. 1-2, 88, 2).
1857 Pour qu’un péché soit mortel trois conditions sont ensemble requises : " Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré " (RP 17).
1858 La matière grave est précisée par les Dix commandements selon la réponse de Jésus au jeune homme riche : " Ne tue pas, ne commets pas d’adultère, ne vole pas, ne porte pas de faux témoignage, ne fais pas de tort, honore ton père et ta mère " (Mc 10, 18). La gravité des péchés est plus ou moins grande : un meurtre est plus grave qu’un vol. La qualité des personnes lésées entre aussi en ligne de compte : la violence exercée contre les parents est de soi plus grave qu’envers un étranger.
1859 Le péché mortel requiert pleine connaissance et entier consentement. Il présuppose la connaissance du caractère peccamineux de l’acte, de son opposition à la Loi de Dieu. Il implique aussi un consentement suffisamment délibéré pour être un choix personnel. L’ignorance affectée et l’endurcissement du cœur (cf. Mc 3, 5-6 ; Lc 16, 19-31) ne diminuent pas, mais augmentent le caractère volontaire du péché.
1860 L’ignorance involontaire peut diminuer sinon excuser l’imputabilité d’une faute grave. Mais nul n’est censé ignorer les principes de la loi morale qui sont inscrits dans la conscience de tout homme. Les impulsions de la sensibilité, les passions peuvent également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de même que des pressions extérieures ou des troubles pathologiques. Le péché par malice, par choix délibéré du mal, est le plus grave.
1861 Le péché mortel est une possibilité radicale de la liberté humaine comme l’amour lui-même. Il entraîne la perte de la charité et la privation de la grâce sanctifiante, c’est-à-dire de l’état de grâce. S’il n’est pas racheté par le repentir et le pardon de Dieu, il cause l’exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l’enfer, notre liberté ayant le pouvoir de faire des choix pour toujours, sans retour. Cependant si nous pouvons juger qu’un acte est en soi une faute grave, nous devons confier le jugement sur les personnes à la justice et à la miséricorde de Dieu.
1862 On commet un péché véniel quand on n’observe pas dans une matière légère la mesure prescrite par la loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi morale en matière grave, mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement.
1863 Le péché véniel affaiblit la charité ; il traduit une affection désordonnée pour des biens créés ; il empêche les progrès de l’âme dans l’exercice des vertus et la pratique du bien moral ; il mérite des peines temporelles. Le péché véniel délibéré et resté sans repentance nous dispose peu à peu à commettre le péché mortel. Cependant le péché véniel ne rompt pas l’Alliance avec Dieu. Il est humainement réparable avec la grâce de Dieu. " Il ne prive pas de la grâce sanctifiante ou déifiante et de la charité, ni par suite, de la béatitude éternelle " (RP 17) :
L’homme ne peut, tant qu’il est dans la chair, éviter tout péché, du moins les péchés légers. Mais ces péchés que nous disons légers, ne les tiens pas pour anodins : si tu les tiens pour anodins quand tu les pèses, tremble quand tu les comptes. Nombre d’objets légers font une grande masse ; nombre de gouttes emplissent un fleuve ; nombre de grains font un monceau. Quelle est alors notre espérance ? Avant tout, la confession ... (S. Augustin, ep. Jo. 1, 6).
1864 " Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis " (Mt 12, 31 ; cf. Mc 3, 29 ; Lc 12, 10). Il n’y a pas de limites à la miséricorde de Dieu, mais qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu par le repentir rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit Saint (cf. DeV 46). Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Je n'ai jamais insinuée ou dis que le pape avait dit de communier en état de péché mortel , je respecte le Saint Père même si je ne pense pas toujours comme lui et je ne critique pas ses décisions , mais je ne suis pas obligé de toujours penser comme lui.
Mais par contre je vous dis et cela ne vient pas de moi mais des commandements , l' adultère est un état de péché mortel, il n'y a pas de cas ou ça l'est ou ça ne l'est pas: l'adultère est un état de péché mortel point.9ème commandement de Dieu
9ème commandement : ne pas désirer la femme et le mari d'autrui
"Tout désir qu'il y a en ton coeur, je le connais. Sois fidèle à ton mari, à ton épouse, vous ne faites qu'un avec moi et rien ne doit détruire ce lien. La chaire est faible, sois vigilant et exigeant devant les tentations. Reste ferme et fort devant elles, ainsi tu en sortiras vainqueur. Demande-moi toutes les aides nécessaires pour ne pas tomber. Ne désire pas et ne touche pas l'époux d'une femme ou l'épouse d'un homme, même si tu penses que cela est pour ton bien ou pour le sien car c'est pure tentation. Tourne ton coeur vers le mien, ne t'en sépare pas, et je te viendrai en aide. Plonge-toi dans la Passion du Christ elle t'aidera à ne pas succomber aux attaques de Satan.Tiens bon, sois fort."
la matière grave,
- le propos délibéré
- la pleine conscience (ce qui n'est pas toujours le cas dans la pratique).
La pleine conscience , vous êtes en train de me dire que lorsque le catholique x s'est marié une première fois il ne savait pas ce qu'il faisait, il n'avait pas la pleine conscience de ce qu'il faisait.. donc les engagements qu'il a pris il n'en connaissait pas les conséquences , il s'est marié comme cela personne ne lui avait dit ce que c',était que le sacrement de mariage il a promis jusqu'à la mort il a dit oui sans se douter qu'il disait oui il n'était pas en pleine conscience de ce qu'il faisait, quand un catholique se marie il a au moins acquis une certaine connaissance de ce qu'est la religion catholique , des commandements ,la base au moins de ce que c'est d'être catholique , Si il avait une conscience pour une première fois il l'a perdu en chemin et ne sait plus rien pour le second mariage , ils savaient sinon ils n'insisteraient pas autant pour avoir le droit de communier. Chacun a des choix à faire dans la vie si difficile qu'ils soient, les conséquences sont là . Ne pensez pas que je suis intransigeante loin de là , mais Dieu est miséricordieux et juste pas l'un sans l'autre si Il a donné ses commandements c'est pour qu'on les respecte si difficiles qu'ils le soient à certains moments. Des catholiques pour en mériter le titre et donner l'exemple on se doit d'être exemplaire et être comme la personne dans la chanson ,je voudrais qu'en me voyant vivre les gens puissent dire voyez comme elle l'aime ( Dieu dans notre cas ) on n'est pas des protestants ou tout autre religion , nous sommes catholiques unis à Dieu par ses commandements.
La personne divorcée Dieu lui dit dans le neuvième commandement
Demande-moi toutes les aides nécessaires pour ne pas tomber. Ne désire pas et ne touche pas l'époux d'une femme ou l'épouse d'un homme, même si tu penses que cela est pour ton bien ou pour le sien car c'est pure tentation. Tourne ton coeur vers le mien, ne t'en sépare pas, et je te viendrai en aide. Plonge-toi dans la Passion du Christ elle t'aidera à ne pas succomber aux attaques de Satan.Tiens bon, sois fort."
Ça veut dire quoi d'après vous, ça veut dire tu as dû te séparé pour x raisons , mais maintenant demeure célibataire chaste ce qui revient à la 3ème vocation ( sacerdoce , mariage célibat ) c'est cela que Dieu attend des divorcés , si on respectait les décisions de Dieu la question des divorcés ne se poseraient même pas , car être chaste et pur c'est cela qui est requis pour recevoir le Très Saint Corps de Jésus.
Mais par contre je vous dis et cela ne vient pas de moi mais des commandements , l' adultère est un état de péché mortel, il n'y a pas de cas ou ça l'est ou ça ne l'est pas: l'adultère est un état de péché mortel point.9ème commandement de Dieu
9ème commandement : ne pas désirer la femme et le mari d'autrui
"Tout désir qu'il y a en ton coeur, je le connais. Sois fidèle à ton mari, à ton épouse, vous ne faites qu'un avec moi et rien ne doit détruire ce lien. La chaire est faible, sois vigilant et exigeant devant les tentations. Reste ferme et fort devant elles, ainsi tu en sortiras vainqueur. Demande-moi toutes les aides nécessaires pour ne pas tomber. Ne désire pas et ne touche pas l'époux d'une femme ou l'épouse d'un homme, même si tu penses que cela est pour ton bien ou pour le sien car c'est pure tentation. Tourne ton coeur vers le mien, ne t'en sépare pas, et je te viendrai en aide. Plonge-toi dans la Passion du Christ elle t'aidera à ne pas succomber aux attaques de Satan.Tiens bon, sois fort."
la matière grave,
- le propos délibéré
- la pleine conscience (ce qui n'est pas toujours le cas dans la pratique).
La pleine conscience , vous êtes en train de me dire que lorsque le catholique x s'est marié une première fois il ne savait pas ce qu'il faisait, il n'avait pas la pleine conscience de ce qu'il faisait.. donc les engagements qu'il a pris il n'en connaissait pas les conséquences , il s'est marié comme cela personne ne lui avait dit ce que c',était que le sacrement de mariage il a promis jusqu'à la mort il a dit oui sans se douter qu'il disait oui il n'était pas en pleine conscience de ce qu'il faisait, quand un catholique se marie il a au moins acquis une certaine connaissance de ce qu'est la religion catholique , des commandements ,la base au moins de ce que c'est d'être catholique , Si il avait une conscience pour une première fois il l'a perdu en chemin et ne sait plus rien pour le second mariage , ils savaient sinon ils n'insisteraient pas autant pour avoir le droit de communier. Chacun a des choix à faire dans la vie si difficile qu'ils soient, les conséquences sont là . Ne pensez pas que je suis intransigeante loin de là , mais Dieu est miséricordieux et juste pas l'un sans l'autre si Il a donné ses commandements c'est pour qu'on les respecte si difficiles qu'ils le soient à certains moments. Des catholiques pour en mériter le titre et donner l'exemple on se doit d'être exemplaire et être comme la personne dans la chanson ,je voudrais qu'en me voyant vivre les gens puissent dire voyez comme elle l'aime ( Dieu dans notre cas ) on n'est pas des protestants ou tout autre religion , nous sommes catholiques unis à Dieu par ses commandements.
La personne divorcée Dieu lui dit dans le neuvième commandement
Demande-moi toutes les aides nécessaires pour ne pas tomber. Ne désire pas et ne touche pas l'époux d'une femme ou l'épouse d'un homme, même si tu penses que cela est pour ton bien ou pour le sien car c'est pure tentation. Tourne ton coeur vers le mien, ne t'en sépare pas, et je te viendrai en aide. Plonge-toi dans la Passion du Christ elle t'aidera à ne pas succomber aux attaques de Satan.Tiens bon, sois fort."
Ça veut dire quoi d'après vous, ça veut dire tu as dû te séparé pour x raisons , mais maintenant demeure célibataire chaste ce qui revient à la 3ème vocation ( sacerdoce , mariage célibat ) c'est cela que Dieu attend des divorcés , si on respectait les décisions de Dieu la question des divorcés ne se poseraient même pas , car être chaste et pur c'est cela qui est requis pour recevoir le Très Saint Corps de Jésus.
AnneLÉA- En adoration
- Messages : 2909
Inscription : 23/06/2014
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Matthieu 19, 4-5
" Il ( Jèsus ) leur repondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, des l'origine, les fit homme et femme, et qu'il dit : Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. Eh bien! ce que Dieu à uni, l'homme ne doit point le séparer "
PAROLE DU SEIGNEUR
---------
Donc , point de divorce, et si divorcé -remarié point de participation à la communion !
malgré les explications ou les sentiments subjectifs du coeur qui puissent surgir .
Les divorcés remariés vivent en adultère, vivent dans le péché, qu'on ne vienne pas dire que l'on peut vivre en frère et sœur, c'est une utopie,c'est irréalisable .
Quoiqu'on en dise même en haut lieu c'est de la désinformation, c'est un contre témoignage !
Que fait -on du sacrement reçu en première noce qui aide tout au long de la vie ceux qui ont prononcé leur échange de consentement devant Dieu et les hommes ?
Balayé, emporté par le vent du modernisme, passé à la trappe des souvenirs éteints !
" Il ( Jèsus ) leur repondit : " N'avez-vous pas lu que le Créateur, des l'origine, les fit homme et femme, et qu'il dit : Ainsi donc l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule chair. Eh bien! ce que Dieu à uni, l'homme ne doit point le séparer "
PAROLE DU SEIGNEUR
---------
Donc , point de divorce, et si divorcé -remarié point de participation à la communion !
malgré les explications ou les sentiments subjectifs du coeur qui puissent surgir .
Les divorcés remariés vivent en adultère, vivent dans le péché, qu'on ne vienne pas dire que l'on peut vivre en frère et sœur, c'est une utopie,c'est irréalisable .
Quoiqu'on en dise même en haut lieu c'est de la désinformation, c'est un contre témoignage !
Que fait -on du sacrement reçu en première noce qui aide tout au long de la vie ceux qui ont prononcé leur échange de consentement devant Dieu et les hommes ?
Balayé, emporté par le vent du modernisme, passé à la trappe des souvenirs éteints !
Dernière édition par Zamie le Jeu 11 Juil 2019 - 0:43, édité 3 fois (Raison : correction et rajout texte .)
Zamie- Enfant de Dieu
- Messages : 3233
Localisation : Sud -Ouest France
Inscription : 19/05/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Le site du Vatican est muet sur ce que le Pape a dit à Bangkok, le 22 novembre 2019 devant les membres de la Compagnie de Jésus.
Pourtant l'enseignement est de taille et confirme la portée magistérielle d'Amoris Laetitia.
"Dans les communautés, il y a des catholiques divorcés et remariés. Comment se comporter pastoralement avec eux?
Je pourrais vous répondre de deux manières: de manière casuistique, qui pourtant n'est pas chrétienne, même si elle peut être ecclésiastique; ou, selon le Magistère de l'Église, comme il est écrit dans le huitième chapitre d’Amoris Laetitia, c'est-à-dire faire un voyage d'accompagnement et de discernement pour trouver des solutions. Et cela n'a rien à voir avec la morale de la situation, mais avec la grande tradition morale de l'Église."
Monastère de Domrémy- Contre la puce électronique
- Messages : 142
Inscription : 27/12/2017
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Monastère de Domrémy a écrit:Le site du Vatican est muet sur ce que le Pape a dit à Bangkok, le 22 novembre 2019 devant les membres de la Compagnie de Jésus.Pourtant l'enseignement est de taille et confirme la portée magistérielle d'Amoris Laetitia."Dans les communautés, il y a des catholiques divorcés et remariés. Comment se comporter pastoralement avec eux?
Je pourrais vous répondre de deux manières: de manière casuistique, qui pourtant n'est pas chrétienne, même si elle peut être ecclésiastique; ou, selon le Magistère de l'Église, comme il est écrit dans le huitième chapitre d’Amoris Laetitia, c'est-à-dire faire un voyage d'accompagnement et de discernement pour trouver des solutions. Et cela n'a rien à voir avec la morale de la situation, mais avec la grande tradition morale de l'Église."
et c'est très bien ! L'autre jour, une dame sur KTO qui a une grande foi témoignait qu'elle ne communiait plus depuis plus de 30 ans parce qu'elle était divorcée-remariée. Mariée trop jeune à 17 ans, elle avait divorcé puis s'était remariée, mais lorsqu'elle parlait à des prêtres, au mieux ils la regardaient d'un air désolé. Elle avait fini par ne pratiquement plus aller à la messe car elle était trop triste de ne pouvoir accéder à la communion.
Un cas parmi beaucoup. Nos frères orthodoxes pratiquent cet accompagnement des personnes divorcées-remariées, en ce sens là le Pape ne fait que rejoindre, comme il le dit "la grande tradition morale de l'Eglise".
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Effectivement les choses sont claires....
La question est sont elles encore catholiques ?
Vous avez bien conscience que nos opinions personnelles ne sont pas en question....
La question est sont elles encore catholiques ?
Vous avez bien conscience que nos opinions personnelles ne sont pas en question....
Monastère de Domrémy- Contre la puce électronique
- Messages : 142
Inscription : 27/12/2017
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Ainsi la réunion privée de Bangkok est donc une réponse aux Dubia...... vous devriez envoyer cette réponse aux deux cardinaux encore vivants. ... je me souviens qu'il y a quelques mois encore la question était moins tranchée même sur le forum....
Monastère de Domrémy- Contre la puce électronique
- Messages : 142
Inscription : 27/12/2017
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Monastère de Domrémy a écrit:Effectivement les choses sont claires....
La question est sont elles encore catholiques ?
Vous avez bien conscience que nos opinions personnelles ne sont pas en question....
Le père Nathan avait examiné la question en théologien, et n'avait rien trouvé d'hérétique ou de répréhensible dans ce texte, à mon souvenir. Le but n'est pas de changer la discipline de l'Eglise mais d'accompagner. Pourquoi douter du discernement des prêtres en ce cas, alors que nous ne le faisons pas pour la confession ?
Beaucoup de mariages à notre époque ne sont pas valides, a dit le Pape François, comme cette dame mariée trop jeune et immature.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Il est évident qu'un mariage fait à des fins folkloriques n'est pas un mariage religieux.
Et Dieu sait qu'il y en a un bon nombre de nos jours.
Une signature n'est pas la validation faite par Dieu. Il sait ce que l'on a dans notre coeur.
Comme la communion d'ailleurs. On peut toujours communier, faut-il encore que Dieu valide cette action.
je me dis, en quoi cela gêne t-il qu'une personne communie alors qu'elle ne le devrait pas ?
gamine on me disait que l'on ne devait même pas communier sans confession;
on doit bien faire un péché par jour sans le vouloir. il faudrait habiter à côté d'un confessionnal !
Et Dieu sait qu'il y en a un bon nombre de nos jours.
Une signature n'est pas la validation faite par Dieu. Il sait ce que l'on a dans notre coeur.
Comme la communion d'ailleurs. On peut toujours communier, faut-il encore que Dieu valide cette action.
je me dis, en quoi cela gêne t-il qu'une personne communie alors qu'elle ne le devrait pas ?
gamine on me disait que l'on ne devait même pas communier sans confession;
on doit bien faire un péché par jour sans le vouloir. il faudrait habiter à côté d'un confessionnal !
granny- Contemplatif
- Messages : 1755
Localisation : aux portes du Médoc
Inscription : 23/04/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
granny a écrit:
je me dis, en quoi cela gêne t-il qu'une personne communie alors qu'elle ne le devrait pas ?
Quiconque mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement aura à répondre du corps et du sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’alors seulement il mange de ce pain et boive à cette coupe ; car quiconque mange et boit indignement, mange et boit sa propre condamnation.
Corinthiens 11. 20-32
granny a écrit:gamine on me disait que l'on ne devait même pas communier sans confession;
on doit bien faire un péché par jour sans le vouloir. il faudrait habiter à côté d'un confessionnal !
Vous ne pouvez communier en état de péché grave.
Maurice d'Elbée- Aime la Divine Volonté
- Messages : 825
Inscription : 06/09/2019
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
On vit une époque extra ordinaire....
Le Pape a dit...
Le père Nathan a dit...
Le seul problème c'est que le Catéchisme de l'Église Catholique..... enfin celui qui est sur le site du Vatican.... dit l'inverse....
Pas besoin de le modifier c'est de la pastorale....
Le Pape a dit...
Le père Nathan a dit...
Le seul problème c'est que le Catéchisme de l'Église Catholique..... enfin celui qui est sur le site du Vatican.... dit l'inverse....
Pas besoin de le modifier c'est de la pastorale....
Monastère de Domrémy- Contre la puce électronique
- Messages : 142
Inscription : 27/12/2017
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Il y a quelque chose qui m’interpelle beaucoup : quand on voit les milliards d’individus qui vivent en concubinage ou avec un simple mariage civil, plus tous les couples adultères, plus les prêtres, évêques et religieux qui ne respectent pas leurs voeux d’abstinence, et je ne parle même pas de tous les crimes et délits commis dans le monde, je me pose la question suivante : combien respectent vraiment les commandements de Dieu de nos jours ?
emma19- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 465
Inscription : 04/06/2018
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
emma19 a écrit:Il y a quelque chose qui m’interpelle beaucoup : quand on voit les milliards d’individus qui vivent en concubinage ou avec un simple mariage civil, plus tous les couples adultères, plus les prêtres, évêques et religieux qui ne respectent pas leurs voeux d’abstinence, et je ne parle même pas de tous les crimes et délits commis dans le monde, je me pose la question suivante : combien respectent vraiment les commandements de Dieu de nos jours ?
Voici une video, qui traite du problème de manière plus générale cependant, et qui s'intitule :
Le catholicisme est-il en voie d'extinction en France ? (par 'le club des hommes en noir')
https://youtu.be/gQx8pIsEEU4
A un moment on souligne qu'un 'petit nombre' peut suffire au redressement catholique - mais il faut alors qu'il soit "suffisant" en 'qualité', tâche essentielle incombant à ce petit nombre ...
.
territoire en héritage- Pour la Paix
- Messages : 3812
Inscription : 04/01/2008
Père Nathan aime ce message
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
St Thomas d’Aquin :
Si tu cherches par où passer, prends le Christ, puisque lui-même est le chemin : C'est le chemin, suivez-le.
Et Augustin commente : « Marche en Le suivant, toi l'homme, et tu parviendras à Dieu ».
Car il vaut mieux boiter sur le chemin que marcher à grands pas hors du chemin.
Car celui qui boite sur le chemin, même s'il n'avance guère, se rapproche du terme ; mais celui qui marche hors du chemin, plus il court vaillamment, plus il s'éloigne du terme.
Merci, St Thomas de nous avoir expliqué !
Si tu cherches par où passer, prends le Christ, puisque lui-même est le chemin : C'est le chemin, suivez-le.
Et Augustin commente : « Marche en Le suivant, toi l'homme, et tu parviendras à Dieu ».
Car il vaut mieux boiter sur le chemin que marcher à grands pas hors du chemin.
Car celui qui boite sur le chemin, même s'il n'avance guère, se rapproche du terme ; mais celui qui marche hors du chemin, plus il court vaillamment, plus il s'éloigne du terme.
Merci, St Thomas de nous avoir expliqué !
emma19 aime ce message
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
territoire en héritage a écrit:
Le catholicisme est-il en voie d'extinction en France ? (par 'le club des hommes en noir')
https://youtu.be/gQx8pIsEEU4
A un moment on souligne qu'un 'petit nombre' peut suffire au redressement catholique - mais il faut alors qu'il soit "suffisant" en 'qualité', tâche essentielle incombant à ce petit nombre ...
.
En tout cas, par Providence divine, il existe de jeunes chrétiens comme Henri « le héros au sac à dos », qui sont le présent et l’avenir de la France chrétienne
Et également, il parait que les demandes de baptêmes d’adultes augmentent de façon exponentielle, si bien que les curés, en sont stupéfaits.
emma19- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 465
Inscription : 04/06/2018
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
emma19 a écrit:territoire en héritage a écrit:
Le catholicisme est-il en voie d'extinction en France ? (par 'le club des hommes en noir')
https://youtu.be/gQx8pIsEEU4
A un moment on souligne qu'un 'petit nombre' peut suffire au redressement catholique - mais il faut alors qu'il soit "suffisant" en 'qualité', tâche essentielle incombant à ce petit nombre ...
.
En tout cas, par Providence divine, il existe de jeunes chrétiens comme Henri « le héros au sac à dos », qui sont le présent et l’avenir de la France chrétienne
Et également, il parait que les demandes de baptêmes d’adultes augmentent de façon exponentielle, si bien que les curés, en sont stupéfaits.
Oui, c'est une chose merveilleuse qui est en train de se passer, au fond nous sommes en train de rebâtir le monde nouveau !
https://twitter.com/DIVIZIO1/status/1667131799536013316
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
- Messages : 8767
Localisation : France
Inscription : 15/07/2016
Page 17 sur 17 • 1 ... 10 ... 15, 16, 17
Sujets similaires
» A propos des divorcés remariés et la communion?
» Le Pape Francois va t-il autorisé la communion aux divorcés-remariés?
» À propos des divorcés remariés et de la FIV
» Les divorcés remariés
» les divorcés remariés ne peuvent pas communier
» Le Pape Francois va t-il autorisé la communion aux divorcés-remariés?
» À propos des divorcés remariés et de la FIV
» Les divorcés remariés
» les divorcés remariés ne peuvent pas communier
Page 17 sur 17
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum