communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
+53
Joannes Maria
AnneLÉA
François Bernon
cj
Philippe-Antoine
prier_chanter_adorer
Isabelle-Marie
territoire en héritage
Florence bm
véronique69
Jacques-2
Marzina
Ange54
koeman
Oïkouméné
LaVermine
Zamie
azais
F123456
Marie Rose
Renee emmanuelle
Philippe Marie
Giannini
violaine
M1234
Fabienne Guerrero
lyne
Fortunatus
Père Nathan
vévette
sga
Pécheur
Scala-Coeli
Delsanto
LandieMarc
Elysé
Chaton8
doucenuit
Erg74
Bretagne
Ayor
anlise
jacqueline
pedroso
tous artisans de paix
Gregory1979
Jean21
Edmond Dantes
RémiJunior
Emmanuel
Neb
Charles-Edouard
Gilles
57 participants
Page 5 sur 17
Page 5 sur 17 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11 ... 17
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Erg74 a écrit:On parle toujours des divorcés remariés, mais il en est de même pour ceux qui vivent maritalement, et ils sont nombreux (jeunes couples non mariés, divorcés non remariés mais en couple). Pourquoi l'Eglise parle t'elle des remariés, car ce remariage n'est qu'une parodie civile ?
En fait je suis plus attaché au sacrement de pénitence qu'à l'Eucharistie car il redonne la grâce.
Maintenant, pensez vous qu'il pourrait sortir de ce synode un ordre aux prêtres de ne plus marier le gens (bien que le prêtre ne soit que le témoin de l'Eglise) si le sacrement du mariage n'est pas compris ?
Le divorcé-remarié est un cas particulier. Ils ne sont pas exclus ni excommuniés comme le dit le pape. Ils participent à la messe comme tout le monde. Ils peuvent d'une certaine façon "communier" en esprit et dans une communion intérieure avec l'assemblée. Je veux dire par là qu'il existe certainement des pistes autres que la communion absolue comme si la sainte eucharistie était un signe de pardon or ce n'est pas le cas. Ce n'est pas non plus un droit. Le débat pré-synodal s'est effectivement focalisé sur ce thème mais pas seulement. Il ne faut pas oublier l'homosexualité.
Vous faites allusion aux jeunes couples non mariés. Certes la situation n'est pas idéale mais ils ne sont pas dans une situation de péchés permanent. D'ailleurs je crois que la travail du prêtre c'est aussi d'encourager les jeunes sur la fidélité et le sacrement du mariage qui est un don de Dieu.
Pour les cas de divorcés en concubinage, l'Eglise demande explicitement la continence parfaite pour respecter le premier sacrement du mariage car la plupart du temps ils ne se séparent pas. Le discernement est difficile mais la communion n'étant pas un droit, la sainte eucharistie doit être prise en Vérité et en conscience.
Il y a effectivement une différence d'approche dans le sacrement du mariage d'une part et le sens de l'eucharistie si j'ai bien compris entre nos deux Eglises. Justement pour éviter de banaliser la Sainte Eucharistie, l'Eglise doit enseigner la rigeur et le respect. Ce que beaucoup de pasteurs ne font plus. Les raisons à cela on les connait tous.
Ce qui va sortir de ce synode je ne sais pas. Emmanuel l'avait abordé. Certainement une meilleure préparation au mariage. Ce serait bien. Expliquer le sens de l'Eucharistie encore une fois et son lien avec le sacrement du mariage. Mais bon tout cela l'Eglise connait. JP2 en a parlé. Benoit 16 en a parlé. Je ne vois ce que l'on peut dire de plus. Pour moi franchement ce synode a permis juste de révéler deux fronts, jusqu'au plus niveau de l'Eglise, qui s'opposent. Et ça c'est pas bon signe.
P+
pedroso- Aime la Divine Volonté
- Messages : 815
Inscription : 17/02/2012
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
doucenuit a écrit:Bonjour,je vous lis car le sujet m'interesse étant moi-même divorcée et étant allée me confesser récemment,cela faisait un bail et plus..et j'en avais une envie urgente étant consciente de la gravité de mes actes (divorce,avortement par r.u je précise car je n'aurai pas pu prendre la décision d'un avortement chirurgical et c'est ce qui m'a induit en erreur à l'époque,l'impression que cela soit fait "proprement" )et donc même si la confession n'a duré qu'une vingtaine de minutes,j'aurai aimé pouvoir parler davantage avec le prêtre,..enfin il manque de prêtres,peut-être est-ce là la raison,toujours est-il que lorsque je lui parlais de mon désir de communier sans le pouvoir à cause de mon divorce il m'a dit que oui je pouvais communier de tps en tps ce qui me laisse un peu perplexe car je m'attendais à un oui ou à un non mais du coup je me demande quand y aller où pas,ceci dit je préfère bien entendu cette réponse à un non catégorique et le Père me suis-je dis à ces raisons et sait ce qu'il dit..je crois que l'essentiel est un profond repentir et si on se retrouve devant le prêtre après tant d'années d'abandon de la foi,cela ne peut être que sincère car ce n'est pas si facile de refaire les premiers pas vers l'église et surtout la confession..Dieu m'y a aidé,la Vierge Marie m'a guidé,Alleluia,Merci Seigneur Jésus
L'Eglise ne valorise pas le divorce c'est un fait. Mais elle admet à la communion les divorcés non remariés ne vivant pas en concubinage. A voir avec le prêtre ou l'évêque je pense.
P+
pedroso- Aime la Divine Volonté
- Messages : 815
Inscription : 17/02/2012
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Extrait d'une prière à notre Seigneur Jésus Christ :
" ... Et maintenant, Ô Sauveur, sauve moi par ta grâce, je t'en supplie; car si tu me sauvais à cause de mes œuvres, ce ne serait plus une grâce ou un don, mais plutôt l'acquittement d'une dette. Mais dans ton infinie compassion, tu as dit":" Celui qui croit en moi vivra et ne verra pas la mort." Si donc la foi en toi peut sauver celui qui n'a plus d'espérance, sauve moi, toi qui est mon Dieu et mon Créateur. Regarde ma foi et non mes œuvres, Ô mon Dieu, car tu ne saurais trouver en moi d’œuvres qui puisse me justifier. Mais accepte que ma foi supplée à toutes les œuvres; fais qu'elle y suffise, pardonne-moi, et accorde-moi d'avoir part à ta gloire éternelle..."
" ... Et maintenant, Ô Sauveur, sauve moi par ta grâce, je t'en supplie; car si tu me sauvais à cause de mes œuvres, ce ne serait plus une grâce ou un don, mais plutôt l'acquittement d'une dette. Mais dans ton infinie compassion, tu as dit":" Celui qui croit en moi vivra et ne verra pas la mort." Si donc la foi en toi peut sauver celui qui n'a plus d'espérance, sauve moi, toi qui est mon Dieu et mon Créateur. Regarde ma foi et non mes œuvres, Ô mon Dieu, car tu ne saurais trouver en moi d’œuvres qui puisse me justifier. Mais accepte que ma foi supplée à toutes les œuvres; fais qu'elle y suffise, pardonne-moi, et accorde-moi d'avoir part à ta gloire éternelle..."
Erg74- Pour le roi
- Messages : 671
Localisation : La Yaute
Inscription : 23/08/2015
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Erg74 a écrit:Trouvé sur "La vie"...
Le retour à l'Eglise des débuts
« Il est indubitable que, dans l’Église des débuts, beaucoup d’Églises locales, en vertu d’un droit coutumier, pratiquaient, après un temps de repentir, la tolérance pastorale, la clémence et l’indulgence. Il faut peut-être également inclure dans le contexte de cette pratique le canon 8 du concile de Nicée (325), tourné contre le rigorisme de Novatien. Ce droit coutumier est expressément signalé par Origène, qui ne le juge pas déraisonnable. De même Basile le Grand, Grégoire de Nazianze et quelques autres y font référence. Ils expliquent le “pas déraisonnable” par l’intention pastorale d’“éviter le pire”. (…) J. Ratzinger a suggéré de reprendre d’une manière nouvelle l’opinion de Basile. Il semble que ce soit une solution appropriée, qui est également à la base des réflexions que je vous livre aujourd’hui. Nous ne pouvons pas faire référence à l’une ou l’autre interprétation historique, qui reste toujours sujette à controverse, pas plus que nous ne pouvons reproduire simplement les solutions de l’Église des débuts dans notre situation présente, qui est complètement différente. Cependant, dans la situation actuelle changée, nous pouvons en reprendre les concepts de base et chercher à les concrétiser aujourd’hui, d’une manière juste et équitable à la lumière de l’Évangile. »
Eviter le pire
« Cette voie possible ne serait pas une solution générale. Ce n’est pas la voie large de la grande masse, mais plutôt la voie étroite de la partie probablement la plus petite des divorcés remariés, sincèrement intéressée par les sacrements. Ne faut-il pas éviter le pire précisément sur ce point ? En effet, lorsque les enfants des divorcés remariés ne voient pas leurs parents s’approcher des sacrements, d’habitude ils ne trouvent pas non plus le chemin vers la confession et vers la communion. Est-ce que nous ne prendrons pas en compte le fait que nous perdrons aussi la génération suivante et peut-être même celle qui viendra ensuite ? Est-ce que notre pratique confirmée ne se montre pas contreproductive ? »
Et un commentaire qui ne manque pas de bon sens:
Lorsque le Christ recommandait de ne pas séparer ce que Dieu avait uni , Il s'adressait au juifs , pour lesquels il était permis de se séparer avec une grande facilité de leur épouse par une simple lettre de répudiation , Il attirait alors leur attention sur le caractère sacré du mariage ce que les premiers chrétiens avaient parfaitement compris ...alors que plus tard l'église en a fait une obligation de vivre seul si la vie de couple devient impossible.
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/sur-les-divorces-remaries-la-theologie-sereine-du-cardinal-kasper-03-03-2014-50491_16.php
C'est la proposition Kasper. Elle est refutée par plusieurs cardinaux en effet. Ce qui fut toléré dans l'église primitive ne doit pas devenir une vérité révélée aujourd'hui parce que justement le contexte religieux et socio-politique était différent. La pastorale et la doctrine sont liées. A partir de là l'Eglise doit toujours se nourrir de la Parole et de la Vérité en ce sens qu'un mal ne peut devenir un bien et inversement.
Le card. Ratzinger avait ouvert beaucoup de pistes en ce sens. C'est un grand pape et il fut un grand théologien.
Il disait ceci lors d'un entretien en 2004:
La proposition d’un jeûne eucharistique (ne pas communier, ndr) à laquelle vous paraissez faire allusion, ne va-t-elle pas contre la tendance des exhortations de nombreux souverains pontifes, à partir de Saint Pie X ?
Cardinal Ratzinger: Non. J’ai déjà fait cette proposition il y quinze ou vingt ans. La première fois dans le contexte de la célébration du Vendredi Saint, jour de jeûne. Nous trouvons les racines de ce jeûne dans l’Évangile de Marc : « Des jours viendront où vous sera enlevé l’époux; alors vous jeûnerez » (Marc, 2, 20). Et déjà au Premier Siècle apparaît le jeûne du Vendredi Saint, expression de notre « compassion » avec le Christ que est mort pour nous sur la Croix.
La deuxième fois que j’ai parlé de cela c’est en affrontant l’argument des divorcés remariés, étant donné qu’aujourd’hui ce sont presque les seuls qui ne peuvent pas accéder à la communion. Chacun de nous devrait méditer sur le fait de savoir s’il doit s’associer, au moins en quelque occasion, à cette situation d’exclusion. De cette façon, nous leur offririons un signe de solidarité et nous aurions une occasion de plus d’approfondissement dans notre vie spirituelle. Je constate que souvent, lors des funérailles, des mariages, on va communier comme si c’était simplement une partie du rite : il y a un repas et il faut manger. Mais de cette façon, on cesse de vivre la profondeur spirituelle de cet événement, qui est toujours un grand défi pour chacun de nous. Je suis bien sûr d’accord avec les grands Papes quand ils disent que nous avons besoin de la communion eucharistique parce qu’il n’y a que le Seigneur qui nous donne ce que nous ne pouvons atteindre par nous-mêmes. Précisément parce que nous sommes insuffisants, nous avons besoin de sa présence. Cependant nous devons éviter un ritualisme superficiel qui dégrade ce geste, et essayer d’approfondir dans sa grandeur.
À propos des divorcés remariés, croyez-vous que la situation d’exclusion pour recevoir la communion va perdurer?
Cardinal Ratzinger : Si le premier mariage est valide et qu’ils vivent dans une union opposée au lien sacramental, l’exclusion subsiste. Il me semble nécessaire, cependant, d’élargir la discussion pour ne pas réduire toute la réalité douloureuse de cette condition uniquement à l’accès à la communion. Il faut aider ces personnes à vivre dans la communion paroissiale, à partager leur souffrance, en leur montrant qu’elles sont aimées et qu’elles appartiennent à l’Église et que l’Église souffre avec elles. Je crois qu’il faut étendre cette responsabilité commune, s’aider réciproquement et que quelques uns portent les poids des autres, de manière très fraternelle.
Voilà aussi une proposition de bon sens qui respecte l'eucharistie et la Ste Parole de Dieu.
et dit encore ceci en 2008 :
Le jugement éthique de l'Église à l'égard du divorce et de l'avortement provoqué est clair et connu de tous: il s'agit de fautes graves qui, à des degrés différents et, abstraction faite de l'évaluation des responsabilités subjectives, lèsent la dignité de la personne humaine, impliquent une profonde injustice dans les rapports humains et sociaux et offensent Dieu lui-même, garant du pacte conjugal et auteur de la vie.
Toutefois l'Église, à l'exemple de son Divin Maître, a toujours en face d'elle des personnes concrètes, surtout les plus faibles et les plus innocentes, qui sont les victimes de l'injustice et des péchés, mais aussi ces hommes et femmes, qui, en ayant accompli ces actes se sont entachés de fautes et en portent les blessures intérieures, cherchant la paix et la possibilité de se reprendre.
À ces personnes l'Église a le devoir primordial de se tenir à leurs côtés avec amour et délicatesse, avec un soin et une attention maternelle, pour annoncer la proximité miséricordieuse de Dieu en Jésus Christ.
"DE L'HUILE SUR LES BLESSURES. RÉPONSE AUX PLAIES DE L'AVORTEMENT ET DU DIVORCE ", organisé par l'Institut Pontifical Jean-Paul II d'étude sur le mariage et la famille.
(Benoît XVI, 4 avril 2008)
Vous voyez bien que l'Eglise catholique n'est pas "fermée" mais elle doit d'abord proclamer la Vérité issue de la Ste Parole même au risque de choquer.
et quant au bon sens
Lorsque le Christ recommandait de ne pas séparer ce que Dieu avait uni , Il s'adressait au juifs , pour lesquels il était permis de se séparer avec une grande facilité de leur épouse par une simple lettre de répudiation , Il attirait alors leur attention sur le caractère sacré du mariage ce que les premiers chrétiens avaient parfaitement compris ...alors que plus tard l'église en a fait une obligation de vivre seul si la vie de couple devient impossible.
Ben écoutez que l'Eglise orthodoxe l'applique. Vous lisez bien le caractère sacré du mariage..indissoluble. Pas de double ou de triple mariage bénie par votre clergé. Ensuite l'Eglise catholique n'oblige pas un divorcé à vivre la solitude. Elle encourage la continence et la chasteté si le divorcé vit en couple. Je sais à notre époque de tentation c'est très difficile la continence contrairement aux premiers siècles. Mais voilà donc un autre argument qui relativise largement les propositions de Kasper.
P+
pedroso- Aime la Divine Volonté
- Messages : 815
Inscription : 17/02/2012
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
erg74, vous pouvez aussi prier Marie pour qu'elle console son fils eucharistique offensé tous les jours par des sacrilèges, la banalisation et le mépris de toutes sortes.
Prière à Marie, Mère de l'Eucharistie
Salut, Marie, douce Mère de l'Eucharistie.
Avec douleur et un grand amour, tu nous as donné
ton Fils Jésus suspendu à la croix.
Faibles créatures que nous sommes,
nous nous attachons à toi
pour être des fils dignes
de ce grand AMOUR et de cette grande DOULEUR.
Aide-nous à être humbles et simples,
aide-nous à aimer tous les hommes,
aide-nous à vivre dans la grâce,
toujours prêts à accueillir
Jésus dans nos coeurs.
Ô Marie, Mère de l'Eucharistie,
nous ne pourrons jamais comprendre par nos propres forces
ce grand mystère d'Amour.
Obtiens-nous la lumière du Saint-Esprit,
car c'est seulement ainsi que nous pourrions comprendre,
ne serait-ce qu'un instant,
l'Amour infini de ton Fils Jésus
qui se donne à nous.
AMEN.
P+
Prière à Marie, Mère de l'Eucharistie
Salut, Marie, douce Mère de l'Eucharistie.
Avec douleur et un grand amour, tu nous as donné
ton Fils Jésus suspendu à la croix.
Faibles créatures que nous sommes,
nous nous attachons à toi
pour être des fils dignes
de ce grand AMOUR et de cette grande DOULEUR.
Aide-nous à être humbles et simples,
aide-nous à aimer tous les hommes,
aide-nous à vivre dans la grâce,
toujours prêts à accueillir
Jésus dans nos coeurs.
Ô Marie, Mère de l'Eucharistie,
nous ne pourrons jamais comprendre par nos propres forces
ce grand mystère d'Amour.
Obtiens-nous la lumière du Saint-Esprit,
car c'est seulement ainsi que nous pourrions comprendre,
ne serait-ce qu'un instant,
l'Amour infini de ton Fils Jésus
qui se donne à nous.
AMEN.
P+
pedroso- Aime la Divine Volonté
- Messages : 815
Inscription : 17/02/2012
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Le pape simplifie et rend gratuites les annulations de mariage catholique
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/09/08/le-pape-simplifie-et-rend-gratuites-les-annulations-de-mariage-catholique
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/09/08/le-pape-simplifie-et-rend-gratuites-les-annulations-de-mariage-catholique
Erg74- Pour le roi
- Messages : 671
Localisation : La Yaute
Inscription : 23/08/2015
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Le père de la FSSPX disait que beaucoup de mariage valides étaient annulés ...
Erg74- Pour le roi
- Messages : 671
Localisation : La Yaute
Inscription : 23/08/2015
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Je suis un peu sceptique quant à la gratuité et la simplification.
cela me semble beaucoup trop facile alors énormément de personnes pourront pour un oui ou pour un non faire cette démarche.
Je l'ai faite et elle a duré un an et demi. Cela m'a coûté en argent et émotionnellement mais je ne le regrette pas.
Mon mari doit encore la faire mais je ne sais pas quelle valeur je lui accorderait s'il devait l'avoir en deux temps trois mouvements...
cela me semble beaucoup trop facile alors énormément de personnes pourront pour un oui ou pour un non faire cette démarche.
Je l'ai faite et elle a duré un an et demi. Cela m'a coûté en argent et émotionnellement mais je ne le regrette pas.
Mon mari doit encore la faire mais je ne sais pas quelle valeur je lui accorderait s'il devait l'avoir en deux temps trois mouvements...
Chaton8- Aime le Rosaire
- Messages : 797
Age : 61
Localisation : Belgique
Inscription : 18/02/2010
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
C'est au juge ecclésiastique d'en décider en fonction de critères très restreints établis par l'Église liés à la validité du consentement au moment de marier les deux époux. En effet, pour qu'un Sacrement soit valide (pas seulement le mariage, mais le baptême et tous les autres), il faut que le rite "fasse ce que l'Église veut".Erg74 a écrit:Le père de la FSSPX disait que beaucoup de mariage valides étaient annulés ...
Pour le baptême, l'Église reconnaît même que celui-ci est valide (mais illicite) dans plusieurs confessions chrétiennes séparées de Rome.
Pour le mariage, la validité repose en grande partie sur un consentement non vicié entre les deux époux. Un mariage peut être invalide, par exemple, si l'on exclut l'un des trois éléments fondamentaux du mariage, soit l'indissolubilité, la fidélité et l'ouverture à la vie.
D'autres motifs d'invalidité s'ajoutent également à ces derniers, comme le mariage sous la contrainte, la tromperie (une soeur jumelle se substitue à sa soeur, un homme se fait passer pour une femme ou vice-versa ), une grave immaturité empêchant le discernement, etc.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Bonjour Chaton,Chaton8 a écrit:Je suis un peu sceptique quant à la gratuité et la simplification.
cela me semble beaucoup trop facile alors énormément de personnes pourront pour un oui ou pour un non faire cette démarche.
Je l'ai faite et elle a duré un an et demi. Cela m'a coûté en argent et émotionnellement mais je ne le regrette pas.
Mon mari doit encore la faire mais je ne sais pas quelle valeur je lui accorderait s'il devait l'avoir en deux temps trois mouvements...
Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il ne faut pas que les procédures en nullité deviennent des "divorces déguisés".
Mais il faut dire que les critères de nullité sont assez serrés et n'ont rien à voir avec les motifs de divorce.
Je crois que le Saint-Père s'inquiète surtout du fait que les riches pourraient se "payer" cette procédure, mais pas les pauvres:
Amicalement,«Dans une matière aussi étroitement liée au salut des âmes, l’Eglise, en se montrant une mère généreuse, manifeste l’amour gratuit du Christ qui a sauvé tous les hommes», affirme le pape. François avait relevé depuis son élection en 2013 l’inégalité des fidèles face aux procédures en nullité, perçues comme réservées aux privilégiés.
Des célébrités comme la princesse Caroline de Monaco ont obtenu la nullité. Mais la procédure est insurmontable et incompréhensible pour de nombreux hommes et femmes, incapables de faire face aux procédures, sans assistance et sans ressources.
Emmanuel
Dernière édition par Emmanuel le Mar 8 Sep 2015 - 16:17, édité 1 fois
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Après la bannalisation de l'avortement, on bannalise le divorce. J'ai très peur que la fin des temps est précipité.
Le shisme dans l'église se prépare et va se produire très vite. On aura d'un coté l'église égaré dans l'esprit du monde et de l'autre le petit reste ( véritable église de Dieu ayant la tradition pour roc) qui sauvera le monde. Mon Dieu que ce vieux monde passe, vienne ton règne...
Le shisme dans l'église se prépare et va se produire très vite. On aura d'un coté l'église égaré dans l'esprit du monde et de l'autre le petit reste ( véritable église de Dieu ayant la tradition pour roc) qui sauvera le monde. Mon Dieu que ce vieux monde passe, vienne ton règne...
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1147
Age : 51
Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Finalement et comme cela a toujours été, ceux qui voudront finauder avec diverses contorsions en contrournant, louvoyant ou en jouant sur les mots tromperont peut être l'Eglise mais pas Dieu.
C'est une affaire de droiture de Conscience et non de règle formaliste (que Jésus avait en horreur) : se mettre en règle sur la lettre mais non sur l'esprit de celle-ci.
De même certains qui ont été par le passé condamnés par les "hommes" ne l'ont peut être pas forcément été par Dieu qui sonde parfaitement les cœurs et les reins.
Amicalement
C'est une affaire de droiture de Conscience et non de règle formaliste (que Jésus avait en horreur) : se mettre en règle sur la lettre mais non sur l'esprit de celle-ci.
De même certains qui ont été par le passé condamnés par les "hommes" ne l'ont peut être pas forcément été par Dieu qui sonde parfaitement les cœurs et les reins.
Amicalement
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Pourriez-vous me dire qui exactement banalise le divorce et de quelle façon celui-ci serait-il banalisé dans l'Église?Elysé a écrit:Après la bannalisation de l'avortement, on bannalise le divorce. J'ai très peur que la fin des temps est précipité.
Le shisme dans l'église se prépare et va se produire très vite. On aura d'un coté l'église égaré dans l'esprit du monde et de l'autre le petit reste ( véritable église de Dieu ayant la tradition pour roc) qui sauvera le monde. Mon Dieu que ce vieux monde passe, vienne ton règne...
Fraternellement,
Emmanuel
Motu proprio
Alors la j avoue que je ne comprend pas ce que le Pape François est en train de faire....
Un mariage ne peut pas être dissous alors on le simplifie et on l annule...
Mais ou va ton ????
Un mariage ne peut pas être dissous alors on le simplifie et on l annule...
Mais ou va ton ????
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
@LandieMarcLandieMarc a écrit:Alors la j avoue que je ne comprend pas ce que le Pape François est en train de faire....
Un mariage ne peut pas être dissous alors on le simplifie et on l annule...
Mais ou va ton ????
"La nullité de mariage" n'a rien à voir avec le divorce. En fait, tous les sacrements doivent remplir, dans leur accomplissement, certains critères de validité. C'est cela et cela seul qui est évalué ici.
On ne peut pas baptiser sans eau, par exemple, ou en ne prononçant pas les paroles "Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit", etc.
Il en va de même pour le mariage. Voici les critères pour évaluer la validité ou l'invalidité d'un mariage. Ceux-ci existent depuis longtemps dans l'Église.
___________________________________________________________
POURQUOI ET COMMENT INTRODUIRE UNE CAUSE EN DECLARATION DE NULLITE DE MARIAGE
1. DEFINITION
Le droit du mariage des chrétiens prévoit l'éventualité de la nullité de ce sacrement. En effet, dans le sacrement de mariage, l’homme et la femme posent, en alliance avec Dieu, un acte humain, c’est-à-dire un acte qui doit être lucide et libre. La connaissance qu’ils ont de l’engagement matrimonial conforme à l’esprit évangélique, ainsi que la volonté de le contracter, doivent donc être exemptes de toute défectuosité grave.
Si le fidèle a quelque doute quant à la validité de son sacrement de mariage, il est en droit de demander à l’Eglise d’examiner son engagement. Cela se fait dans une procédure spéciale appelée “cause en déclaration de nullité de mariage”. La déclaration de nullité de mariage prend en considération une carence grave qui marque le consentement au jour du mariage, et non un échec seulement postmatrimonial.
C’est la raison pour laquelle la longueur de la vie commune, ainsi que le nombre des enfants, ne sont point des obstacles à une telle démarche. De plus, dans une sentence de nullité, personne ne laisse entendre qu’il n’y a jamais eu entre les époux de lien émotionnel, physique, moral ou personnel, ou bien que le passé est effacé comme s’il n’avait jamais existé.
Il est bien entendu que l’Officialité ne “juge” pas les conjoints pour déterminer qui a tort ou qui a raison, mais seulement la qualité de leur consentement, en répondant à la question : “le mariage célébré tel jour en tel lieu entre telles personnes, est-il valide ou non, et cela, pour quel motif ?”
2. POURQUOI UN MARIAGE PEUT-IL ETRE DECLARE NUL ?
Les motifs de la nullité sont appelés “chefs de nullité”.
Ils peuvent ainsi fonder une demande de déclaration de nullité de mariage,
et sont définis par le Code de droit canonique.
Voici les principaux chefs pour lesquels un mariage peut être déclaré nul :
Si le fidèle a quelque doute quant à la validité de son sacrement de mariage, il est en droit de demander à l’Eglise d’examiner son engagement. Cela se fait dans une procédure spéciale appelée “cause en déclaration de nullité de mariage”. La déclaration de nullité de mariage prend en considération une carence grave qui marque le consentement au jour du mariage, et non un échec seulement postmatrimonial.
C’est la raison pour laquelle la longueur de la vie commune, ainsi que le nombre des enfants, ne sont point des obstacles à une telle démarche. De plus, dans une sentence de nullité, personne ne laisse entendre qu’il n’y a jamais eu entre les époux de lien émotionnel, physique, moral ou personnel, ou bien que le passé est effacé comme s’il n’avait jamais existé.
Il est bien entendu que l’Officialité ne “juge” pas les conjoints pour déterminer qui a tort ou qui a raison, mais seulement la qualité de leur consentement, en répondant à la question : “le mariage célébré tel jour en tel lieu entre telles personnes, est-il valide ou non, et cela, pour quel motif ?”
2. POURQUOI UN MARIAGE PEUT-IL ETRE DECLARE NUL ?
Les motifs de la nullité sont appelés “chefs de nullité”.
Ils peuvent ainsi fonder une demande de déclaration de nullité de mariage,
et sont définis par le Code de droit canonique.
Voici les principaux chefs pour lesquels un mariage peut être déclaré nul :
* L'inhabilité matrimoniale
en raison
- soit d'un grave défaut de discernement ("discretio iudicii") :
(Canon 1095 - Sont incapables de contracter mariage les personnes :
1° qui n'ont pas l'usage suffisant de la raison ;
2° qui souffrent d'un grave défaut de discernement concernant les droits et les devoirs essentiels du mariage à donner et à recevoir mutuellement...)
Le discernement suppose l'usage suffisant de l'intelligence et la libre volonté, c'est-à-dire une connaissance pratique de la chose à juger, la capacité de percevoir en qui on est personnellement concerné par cette chose, et la libre volonté d'en accepter pour soi les conséquences.
Le grave défaut de discernement concernant les droits et les devoirs essentiels du mariage rend incapable de contracter mariage. Il peut avoir plusieurs origines : l'immaturité grave, le manque de liberté interne, des pathologies diverses, etc.
- soit d’une incapacité à assumer les obligations essentielles du mariage :
(Canon 1095 - Sont incapables de contracter mariage les personnes :...
3° qui pour des causes de nature psychique ne peuvent assumer les obligations essentielles du mariage.)
Dans ce cas, c'est la capacité du sujet à donner l'objet du mariage qui est mise en cause. Certaines personnes peuvent consentir au mariage mais, pour des raisons de nature psychique, elles se révèlent incapables de remplir l'engagement qu'elles prennent. Autrement dit, il y a chez elle une inhabilité à assumer les obligations essentielles du mariage, à savoir par exemple la communauté de toute la vie, le bien du conjoint, la fidélité, etc...
* L’exclusion
du mariage lui-même
ou d’un de ses éléments essentiels :
du mariage lui-même
ou d’un de ses éléments essentiels :
(Canon 1101 - § 1. Le consentement intérieur est présumé conforme aux paroles et aux signes employés dans la célébration du mariage.
§ 2. Cependant, si l'une ou l'autre partie, ou les deux, par un acte positif de la volonté, excluent le mariage lui-même, ou un de ses éléments essentiels ou une de ses propriétés essentielles, elles contractent invalidement.)
Dans ce cas, il y a contradiction entre le consentement intérieur et les paroles ou signes censés exprimer ce consentement. Les paroles prononcées ("oui") paraissent signifier l'acceptation du mariage chrétien, mais en réalité, il y a exclusion soit du mariage lui-même ou de sa sacramentalité, soit d'un de ses éléments essentiels ou d'une de ses propriétés essentielles, à savoir l'unité du mariage (la fidélité à un seul conjoint), l'indissolubilité (la fidélité toujours) et la procréation. Ainsi, une personne peut exclure l'unité du mariage lorsqu'elle se marie avec la volonté manifeste de ne pas respecter la fidélité conjugale. Elle peut exclure la procréation lorsqu'elle refuse totalement et définitivement la procréation. Enfin, cette personne peut exclure l'indissolubilité lorsqu'elle rejette totalement la perpétuité du lien matrimonial.
§ 2. Cependant, si l'une ou l'autre partie, ou les deux, par un acte positif de la volonté, excluent le mariage lui-même, ou un de ses éléments essentiels ou une de ses propriétés essentielles, elles contractent invalidement.)
Dans ce cas, il y a contradiction entre le consentement intérieur et les paroles ou signes censés exprimer ce consentement. Les paroles prononcées ("oui") paraissent signifier l'acceptation du mariage chrétien, mais en réalité, il y a exclusion soit du mariage lui-même ou de sa sacramentalité, soit d'un de ses éléments essentiels ou d'une de ses propriétés essentielles, à savoir l'unité du mariage (la fidélité à un seul conjoint), l'indissolubilité (la fidélité toujours) et la procréation. Ainsi, une personne peut exclure l'unité du mariage lorsqu'elle se marie avec la volonté manifeste de ne pas respecter la fidélité conjugale. Elle peut exclure la procréation lorsqu'elle refuse totalement et définitivement la procréation. Enfin, cette personne peut exclure l'indissolubilité lorsqu'elle rejette totalement la perpétuité du lien matrimonial.
* L'erreur
(Canon 1097 - § 1. L'erreur sur la personne rend le mariage invalide.
§ 2. L'erreur sur une qualité de la personne, même si elle est cause du contrat, ne rend pas le mariage invalide, à moins que cette qualité ne soit directement et principalement visée.)
D'une manière générale, l'erreur est un vice du consentement susceptible d'entraîner la nullité d'un acte juridique (canon 126).
L'erreur sur la personne est une erreur portant sur l'identité même de cette personne qu'on épouse (Jacob épouse Léa qui en fait s'est substituée à sa soeur Rachel); il s'agit alors d'un vice du consement qui invalide le mariage (canon 1097 §1).
On parle également d'erreur sur une qualité de la personne. S'il n'y a erreur que sur une qualité accidentelle (par exemple le fait d'être riche ou pauvre), le mariage est valide. En revanche, si la qualité est "directement et principalement visée" par l'autre contractant, elle devient substantielle et le consentement matrimonial est vicié (canon 1097 §2).
§ 2. L'erreur sur une qualité de la personne, même si elle est cause du contrat, ne rend pas le mariage invalide, à moins que cette qualité ne soit directement et principalement visée.)
D'une manière générale, l'erreur est un vice du consentement susceptible d'entraîner la nullité d'un acte juridique (canon 126).
L'erreur sur la personne est une erreur portant sur l'identité même de cette personne qu'on épouse (Jacob épouse Léa qui en fait s'est substituée à sa soeur Rachel); il s'agit alors d'un vice du consement qui invalide le mariage (canon 1097 §1).
On parle également d'erreur sur une qualité de la personne. S'il n'y a erreur que sur une qualité accidentelle (par exemple le fait d'être riche ou pauvre), le mariage est valide. En revanche, si la qualité est "directement et principalement visée" par l'autre contractant, elle devient substantielle et le consentement matrimonial est vicié (canon 1097 §2).
* Le dol
(Can. 1098 - La personne qui contracte mariage, trompée par un dol commis en vue d'obtenir le consentement, et portant sur une qualité de l'autre partie, qui de sa nature même peut perturber gravement la communauté de vie conjugale, contracte invalidement.)
Le dol est une tromperie qui entraîne un vice du consentement. Il doit être commis en vue d’obtenir le mariage et doit porter sur une qualité essentielle de l’autre partie (par exemple, lorsqu'un élément de la vie d'un contractant - une maladie, une stérilité - est délibérément caché).
Le dol est une tromperie qui entraîne un vice du consentement. Il doit être commis en vue d’obtenir le mariage et doit porter sur une qualité essentielle de l’autre partie (par exemple, lorsqu'un élément de la vie d'un contractant - une maladie, une stérilité - est délibérément caché).
* La violence ou la crainte grave externe
(Can. 1103 - Est invalide le mariage contracté sous l'effet de la violence ou de la crainte grave externe même si elle n'est pas infligée à dessein, dont une personne ne peut se libérer sans être forcée de choisir le mariage.)
Un des contractants se trouve aux prises avec une pression telle qu'il est "forcé" au mariage. La crainte est l'effet psychologique d'une menace ou d'une contrainte physique ou morale. On parlera par exemple d'une grave crainte "révérentielle" d'un fils ou d'une fille vis-à-vis de ses parents.
Ces chefs de nullité doivent, après instruction, être prouvés.
Source et suite: http://pastoralefamiliale.free.fr/cplnullitesdemariage.htm
Un des contractants se trouve aux prises avec une pression telle qu'il est "forcé" au mariage. La crainte est l'effet psychologique d'une menace ou d'une contrainte physique ou morale. On parlera par exemple d'une grave crainte "révérentielle" d'un fils ou d'une fille vis-à-vis de ses parents.
Ces chefs de nullité doivent, après instruction, être prouvés.
Source et suite: http://pastoralefamiliale.free.fr/cplnullitesdemariage.htm
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Bonjour @LandieMarc
Jésus a dit: "Ce que Dieu a uni, que l'Homme ne le sépare pas".
Mais dans le cas de la nullité, l'Eglise estime que Dieu n'a jamais vraiment uni le couple: le lien entre eux n'est pas valide, l'union n'existe pas réellement.
Par exemple, si une personne a accepté de se marier parce qu'on la menaçait, on va considérer que ce mariage n'est pas sincère, qu'il n'est pas valide: la personne n'a jamais vraiment voulu s'unir devant Dieu avec cette autre personne.
Elle n'a pas vraiment dit "oui" devant Dieu. Elle ne s'est pas sincèrement engagée devant Dieu.
Elle a dit "oui", mais elle pensait "non".
C'est juste un exemple.
Amitiés
Jésus a dit: "Ce que Dieu a uni, que l'Homme ne le sépare pas".
Mais dans le cas de la nullité, l'Eglise estime que Dieu n'a jamais vraiment uni le couple: le lien entre eux n'est pas valide, l'union n'existe pas réellement.
Par exemple, si une personne a accepté de se marier parce qu'on la menaçait, on va considérer que ce mariage n'est pas sincère, qu'il n'est pas valide: la personne n'a jamais vraiment voulu s'unir devant Dieu avec cette autre personne.
Elle n'a pas vraiment dit "oui" devant Dieu. Elle ne s'est pas sincèrement engagée devant Dieu.
Elle a dit "oui", mais elle pensait "non".
C'est juste un exemple.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Je trouve que c'est jouer avec les mots... N'importe qui va pouvoir dire qu'il n'était pas conscient... Ou immature ou forcé... Alors peut être que dans des pays arriérée c'est choses arrivent mais prenons un pays comme la France. Les gens vivent en concubinage souvent des années avant de se marier et un mariage se prépare souvent un an a l avance... Dur de se tromper dans l envie de se " lier " a l autre...
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
N'importe qui va pouvoir dire qu'il n'était pas conscient... Ou immature ou forcé...
C'est pourquoi il y a tout de même des critères de preuves à apporter. Et un juge qui tranchera.
Par ailleurs, on compte aussi sur l'honnêteté des gens: si ce sont des catholiques fervents, ils sont supposés être honnêtes avec Dieu et avec eux-mêmes.
On ne triche pas avec Dieu.
Ils en répondront devant Lui s'ils mentent et font n'importe quoi.
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Par exemple, vous, si vous saviez que votre mariage est valide: est-ce qu'il vous viendrait à l'esprit d'aller mentir à l'Eglise et de prétendre que votre mariage n'était pas valide?
Vous savez bien que Dieu voit tout et que c'est votre âme qui est en jeu.
Chacun doit prendre ses responsabilités. Etre chrétien, c'est aussi savoir admettre la vérité et savoir adopter un comportement qui est correct.
Quand un chrétien se confesse, il prend ses responsabilités.
Quand il s'abstient de communier, parce qu'il sent qu'il n'est pas en état de le faire, il prend ses responsabilités.
Dieu attend de chacun de ses enfants qu'il sache prendre ses responsabilités: c'est cela, être adulte dans la foi.
Amitiés
Vous savez bien que Dieu voit tout et que c'est votre âme qui est en jeu.
Chacun doit prendre ses responsabilités. Etre chrétien, c'est aussi savoir admettre la vérité et savoir adopter un comportement qui est correct.
Quand un chrétien se confesse, il prend ses responsabilités.
Quand il s'abstient de communier, parce qu'il sent qu'il n'est pas en état de le faire, il prend ses responsabilités.
Dieu attend de chacun de ses enfants qu'il sache prendre ses responsabilités: c'est cela, être adulte dans la foi.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Pour faire écho à ce qui est dit ci-dessus, de la même manière, on peut mentir par omission en confession, et recevoir l'absolution.
Mais que vaudra-t-elle, aux yeux de Dieu, cette "absolution" donnée de bonne foi par le prêtre?
Et enfin, pour que tout soit clair, l'annulation de mariage existe déjà dans l'Église et le pape François n'a rien inventé ici.
Il a demandé à ce que l'Église ne fasse pas payer les fidèles pour une demande (qui ne garantit en rien un résultat) et que la procédure elle-même soit moins longue et onéreuse, d'autant plus que ceux qui font ces demandes, s'ils ont raison, n'ont pas accès aux sacrements durant ce temps, ou encore doivent vivre de façon chaste et ne plus avoir d'enfants dans leur foyer.
Fraternellement,
Emmanuel
Mais que vaudra-t-elle, aux yeux de Dieu, cette "absolution" donnée de bonne foi par le prêtre?
Et enfin, pour que tout soit clair, l'annulation de mariage existe déjà dans l'Église et le pape François n'a rien inventé ici.
Il a demandé à ce que l'Église ne fasse pas payer les fidèles pour une demande (qui ne garantit en rien un résultat) et que la procédure elle-même soit moins longue et onéreuse, d'autant plus que ceux qui font ces demandes, s'ils ont raison, n'ont pas accès aux sacrements durant ce temps, ou encore doivent vivre de façon chaste et ne plus avoir d'enfants dans leur foyer.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
De toute façon, cela va favoriser le massacre des familles et conforter l esprit du monde dans ses idées. d ailleurs, les médias franc maçon applaudissent ces merveilleuses décisions.
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1147
Age : 51
Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Ce que je trouve fantastique là-dedans, c'est qu'il n'est question -sauf à avoir "zappé" quelque chose- que des divorcés remariés étant, en leur temps, passés à l'église.
Mais quid des divorcés simplement civils (qui peuvent aussi être des croyants -eh oui! des croyants qui, parce que leur compagne ou compagnon ne l'était pas n'ont pas voulu passer à l'autel lors de leur première union- quid, donc, de ces gens-là qui n'ont aucun problème pour se marier à l'église avec un(e) second(e) époux(se)?
En effet, un mariage simplement civil peut avoir été contracté bien plus sérieusement (même si, pour X raison il y a capotage ultérieur) qu'un mariage religieux.
(valeur de la parole donnée et qui engage ).
De ceci on ne parle pas.
De sorte que l'époux pratiquant, dans notre exemple ci-dessus, ne se verra mettre aucun bâton dans les roues, ne se verra imposer aucune obligation d'apporter la preuve de la nullité de sa première union pour au moins un des motifs évoqués dans les mails ci-dessus, alors que, si on y réfléchit bien, il relève sans aucun doute tout autant de cette obligation qu'une personne mariée précédemment à l'église.
Lui demandera-t-on même de reconnaitre la situation d'adultère dans laquelle il vivait (selon nos normes) précédemment????
(étant entendu que la notion d'adultère serait peut-être (conditionnel) à requalifier avec précision; dans la mesure où ce mot recouvre des situations bien différentes)
( Perso, je ne suis, bien sûr pas pour un mariage dit à l'essai...Mais purée, qu'est-ce qu'il faudrait un peu plus de sérieux dans le sondage des esprits (sinon des coeurs, difficile, lui), dans le sondage de la maturité de ceux qui viennent demander le mariage à l'église. Alors qu'il est clair qu'on accepte parfois (souvent?) la cérémonie nuptiale à l'église pour des gens qui n'ont aucune éducation religieuse solide. Et ne sont pas très costauds psychiquement)
Mais quid des divorcés simplement civils (qui peuvent aussi être des croyants -eh oui! des croyants qui, parce que leur compagne ou compagnon ne l'était pas n'ont pas voulu passer à l'autel lors de leur première union- quid, donc, de ces gens-là qui n'ont aucun problème pour se marier à l'église avec un(e) second(e) époux(se)?
En effet, un mariage simplement civil peut avoir été contracté bien plus sérieusement (même si, pour X raison il y a capotage ultérieur) qu'un mariage religieux.
(valeur de la parole donnée et qui engage ).
De ceci on ne parle pas.
De sorte que l'époux pratiquant, dans notre exemple ci-dessus, ne se verra mettre aucun bâton dans les roues, ne se verra imposer aucune obligation d'apporter la preuve de la nullité de sa première union pour au moins un des motifs évoqués dans les mails ci-dessus, alors que, si on y réfléchit bien, il relève sans aucun doute tout autant de cette obligation qu'une personne mariée précédemment à l'église.
Lui demandera-t-on même de reconnaitre la situation d'adultère dans laquelle il vivait (selon nos normes) précédemment????
(étant entendu que la notion d'adultère serait peut-être (conditionnel) à requalifier avec précision; dans la mesure où ce mot recouvre des situations bien différentes)
( Perso, je ne suis, bien sûr pas pour un mariage dit à l'essai...Mais purée, qu'est-ce qu'il faudrait un peu plus de sérieux dans le sondage des esprits (sinon des coeurs, difficile, lui), dans le sondage de la maturité de ceux qui viennent demander le mariage à l'église. Alors qu'il est clair qu'on accepte parfois (souvent?) la cérémonie nuptiale à l'église pour des gens qui n'ont aucune éducation religieuse solide. Et ne sont pas très costauds psychiquement)
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Remarque vraiment judicieuse qui à ma connaissance n'a jamais soulevée.... en droit on dirait qu'il y a un vide juridique
Je serais curieuse d'avoir les avis sur ce sujet brûlant.
Je serais curieuse d'avoir les avis sur ce sujet brûlant.
Chaton8- Aime le Rosaire
- Messages : 797
Age : 61
Localisation : Belgique
Inscription : 18/02/2010
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Bonjour Chaton,
Je me doutais que vous seriez la première à réagir.
En fait, à plus d'un titre, je connais le problème.. Ne parlons pas de moi mais de ma fille.
Ma fille, croyante, a vécu en concubinage (avec réticence) pendant 5 ans.
Au bout de 5 ans, ayant un enfant, elle a demandé le mariage civil et religieux, à son compagnon.
Son compagnon n'est pas baptisé et est athée déclaré..(il veut bien croire "qu'il y a quelque chose, une force", derrière la Création mais ne veut pas lui donner de nom).
Il n'empêche: elle a obtenu dispense et a pu passer à l'église.
On ne lui a pas demandé de se confesser pour obtenir le sacrement de mariage et elle-même n'a pas songé un instant qu'elle pouvait se considérer comme étant en état d'adultère.
Quant à l'éducation religieuse des enfants, si nous n'avions pas été là (grands-parents) il n'y en aurait pas eu. Ma fille travaillant les jours de catéchisme.
Mieux (ou pire) mon gendre a maintes fois tenté d'insinuer le doute dans l'esprit de ma fille sur les données de la foi.
Tout ceci pouvait, au moins en partie, être su AVANT mariage.
Le résultat?
Elle est en train de divorcer dans des conditions assez lamentables, son mari ayant décidé de partir vivre, je cite: "la vie de célibataire" qu'il estime n'avoir pas pu vivre !!!
Question: est-ce bien raisonnable de marier à l'autel une personne croyante et une personne athée déclarée??
Je peux vous assurer que selon un Père Jésuite que j'ai contacté dernièrement et que je connais bien, son mariage est nul d'une nullité absolue et incontestable.. Problème: il y a eu passage à l'église: même gratuitement, pensez-vous vraiment qu'elle ait envie de faire une démarche de reconnaissance d'invalidité, compte tenu de tout l'émotionnel "négatif" que ceci implique (comme le dit Chaton8)?
Accessoirement, je puis vous assurer aussi qu'autrefois on n'aurait jamais accepté de célébrer de tels mariages à l'église.
Et je pourrais développer.
De tout ceci on peut au moins tirer une conclusion:
Revoir sérieusement la question de la "dispense" liée aux différences de croyance..
Je me doutais que vous seriez la première à réagir.
En fait, à plus d'un titre, je connais le problème.. Ne parlons pas de moi mais de ma fille.
Ma fille, croyante, a vécu en concubinage (avec réticence) pendant 5 ans.
Au bout de 5 ans, ayant un enfant, elle a demandé le mariage civil et religieux, à son compagnon.
Son compagnon n'est pas baptisé et est athée déclaré..(il veut bien croire "qu'il y a quelque chose, une force", derrière la Création mais ne veut pas lui donner de nom).
Il n'empêche: elle a obtenu dispense et a pu passer à l'église.
On ne lui a pas demandé de se confesser pour obtenir le sacrement de mariage et elle-même n'a pas songé un instant qu'elle pouvait se considérer comme étant en état d'adultère.
Quant à l'éducation religieuse des enfants, si nous n'avions pas été là (grands-parents) il n'y en aurait pas eu. Ma fille travaillant les jours de catéchisme.
Mieux (ou pire) mon gendre a maintes fois tenté d'insinuer le doute dans l'esprit de ma fille sur les données de la foi.
Tout ceci pouvait, au moins en partie, être su AVANT mariage.
Le résultat?
Elle est en train de divorcer dans des conditions assez lamentables, son mari ayant décidé de partir vivre, je cite: "la vie de célibataire" qu'il estime n'avoir pas pu vivre !!!
Question: est-ce bien raisonnable de marier à l'autel une personne croyante et une personne athée déclarée??
Je peux vous assurer que selon un Père Jésuite que j'ai contacté dernièrement et que je connais bien, son mariage est nul d'une nullité absolue et incontestable.. Problème: il y a eu passage à l'église: même gratuitement, pensez-vous vraiment qu'elle ait envie de faire une démarche de reconnaissance d'invalidité, compte tenu de tout l'émotionnel "négatif" que ceci implique (comme le dit Chaton8)?
Accessoirement, je puis vous assurer aussi qu'autrefois on n'aurait jamais accepté de célébrer de tels mariages à l'église.
Et je pourrais développer.
De tout ceci on peut au moins tirer une conclusion:
Revoir sérieusement la question de la "dispense" liée aux différences de croyance..
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Alors tout ce que j'écris ne revient pas à méconnaitre les effets de la grâce et à faire l'impasse sur ce que Dieu peut vouloir pour tel ou tel, dans telle ou telle situation.
Y compris dans celle que j'évoque ci-dessus
Tout est envisageable.
Toutefois, peut-on sérieusement penser que, telle la fée transformant la citrouille en carrosse, Dieu transforme systématiquement en success story les inconséquences flagrantes et les bêtises de premier ordre?
Non!
D'où la nécessité d'un sérieux qui semble faire vraiment trop défaut de nos jours dans la préparation au mariage (de nos jours; mais était-ce tellement mieux autrefois?)
Y compris dans celle que j'évoque ci-dessus
Tout est envisageable.
Toutefois, peut-on sérieusement penser que, telle la fée transformant la citrouille en carrosse, Dieu transforme systématiquement en success story les inconséquences flagrantes et les bêtises de premier ordre?
Non!
D'où la nécessité d'un sérieux qui semble faire vraiment trop défaut de nos jours dans la préparation au mariage (de nos jours; mais était-ce tellement mieux autrefois?)
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
au sujet des divorcés-remariés
Bonjour,
J'imagine déjà les foudres suite à ma question, mais bon... je prends le risque d'exposer une solution, une idée, une question que je me pose
Au sujet des divorcés-remariés
Est-ce que la solution pour eux serait de vivre dans la chasteté pour recevoir la Sainte Communion? Pourquoi cette idée n'est jamais abordée?
qu'en pensez-vous?
J'imagine déjà les foudres suite à ma question, mais bon... je prends le risque d'exposer une solution, une idée, une question que je me pose
Au sujet des divorcés-remariés
Est-ce que la solution pour eux serait de vivre dans la chasteté pour recevoir la Sainte Communion? Pourquoi cette idée n'est jamais abordée?
qu'en pensez-vous?
Invité- Invité
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
Bonjour @Eucharistie,
il me semble que normalement, c'est ce qui est préconisé pour ceux qui sont divorcés-remariés. Il nous faudrait un éclaircissement de @Pere Nathan.
il me semble que normalement, c'est ce qui est préconisé pour ceux qui sont divorcés-remariés. Il nous faudrait un éclaircissement de @Pere Nathan.
Scala-Coeli- MEDIATRICE
- Messages : 1794
Localisation : Sud de la France
Inscription : 04/07/2007
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
je ne comprends pas vraiment l'intitulé de la question.
Le péché des divorcés-remariés et d'être divorcés et remariés.
S'ils sont remariés, cela implique qu'ils vivent avec une autre personne dans le péché.
Ils ne doivent donc pas être remariés.
Après il existe des états de vie ou des personnes vivent en commun et dans la chasteté, cela n'a rien à voir avec le mariage.
Le péché des divorcés-remariés et d'être divorcés et remariés.
S'ils sont remariés, cela implique qu'ils vivent avec une autre personne dans le péché.
Ils ne doivent donc pas être remariés.
Après il existe des états de vie ou des personnes vivent en commun et dans la chasteté, cela n'a rien à voir avec le mariage.
Pécheur- Aime la Divine Volonté
- Messages : 867
Inscription : 14/01/2016
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
l'inutilité de la question?
dans mon ancienne paroisse tout les gens disaient "il faut que l'Eglise évolue et permettent au divorcé-remarié d"'acceder à la Communion, les pauvres, etc".....
donc pardonnez-moi de m'interoger en ces temps confus.
dans mon ancienne paroisse tout les gens disaient "il faut que l'Eglise évolue et permettent au divorcé-remarié d"'acceder à la Communion, les pauvres, etc".....
donc pardonnez-moi de m'interoger en ces temps confus.
Invité- Invité
Re: communion des divorcés-remariés: polémique autour de Amoris Laetitia
la question se pose aussi pour ceux qui vivent en concubinage,
c'est mon cas, avant d'être marié on ne doit pas communier ou le faire que si on vit en frère et sœur
Un point important c'est insister sur le devoir d'obéissance et les fruits que cela procure tout comme la communion spirituelle.
On se doit d'avoir un langage de vérité avec le soucis de miséricorde et de tendresse envers les pêcheurs
Le plus dur et le plus beau c'est de relever un pêcheur des ténèbres et des souffrances que lui occasionnent et de les libérer, pauvres esclaves qu'ils sont du mal.
Nous nous devons de montrer le salut aux personnes divorcées remariées qui sont nombreuses, et ce sans les exclure, car les juger serait manquer de charité et nous exposer à un jugement tout aussi sévère
Matthieu 23
Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
N'oublions pas la tendresse du père qui voit revenir son fils prodigue
Bonne soirée
c'est mon cas, avant d'être marié on ne doit pas communier ou le faire que si on vit en frère et sœur
Un point important c'est insister sur le devoir d'obéissance et les fruits que cela procure tout comme la communion spirituelle.
On se doit d'avoir un langage de vérité avec le soucis de miséricorde et de tendresse envers les pêcheurs
Le plus dur et le plus beau c'est de relever un pêcheur des ténèbres et des souffrances que lui occasionnent et de les libérer, pauvres esclaves qu'ils sont du mal.
Nous nous devons de montrer le salut aux personnes divorcées remariées qui sont nombreuses, et ce sans les exclure, car les juger serait manquer de charité et nous exposer à un jugement tout aussi sévère
Matthieu 23
Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
N'oublions pas la tendresse du père qui voit revenir son fils prodigue
Bonne soirée
sga- MEDIATEUR
- Messages : 1336
Inscription : 13/06/2014
Page 5 sur 17 • 1, 2, 3, 4, 5, 6 ... 11 ... 17
Sujets similaires
» A propos des divorcés remariés et la communion?
» Le Pape Francois va t-il autorisé la communion aux divorcés-remariés?
» Le Pape Francois; actualités et autres conversations
» À propos des divorcés remariés et de la FIV
» les divorcés remariés ne peuvent pas communier
» Le Pape Francois va t-il autorisé la communion aux divorcés-remariés?
» Le Pape Francois; actualités et autres conversations
» À propos des divorcés remariés et de la FIV
» les divorcés remariés ne peuvent pas communier
Page 5 sur 17
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum