La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)

Le parlement canadien reçoit un vétéran nazi lors de la visite de Zelensky



Yaroslav Hunka est un ancien membre de la Waffen-SS, la branche militaire des SS créée en 1939 par Adolf Hitler, d’après les recommandations du commandant Heinrich Himmler. Il appartenait à la 14e division de grenadiers, connue sous le nom de division Galice, une unité composée d’Ukrainiens dits “de souche” placée sous le commandement nazi. L’unité fut rebaptisée Première Division ukrainienne avant de se rendre aux Alliés en 1945. Elle serait responsable de l’exécution de civils polonais et juifs. Quelque 600 anciens soldats allemands ont cherché à rejoindre le Canada. Parmi eux, des membres de la division Galice.

Vendredi, lors de la visite de Zelensky au Parlement canadien, toute la salle, unanime, s’est levée pour acclamer ce « vétéran ukrainien » de 98 ans, sous le regard triomphant du couple Zelensky et aux applaudissements de Trudeau (vidéo ici, avec sous-titres français).

Les organisations juives du Canada ont protesté. Alors le président du Parlement s’est confondu en excuses, soulignant qu’il était le seul responsable de cette initiative. L’ambassadeur de Pologne a lui aussi protesté, et demandé des excuses au gouvernement du Canada. Pour une fois que ce n’est pas de la propagande russe…

Pourtant, Crystia Freeland, ministre des Finances et vice-Premier ministre du Canada, en pointe dans le soutien à Zelensky, souriante lors de l’hommage à Yaroslav Hunka, avait un grand-père maternel rédacteur en chef du journal nazi ukrainien basé à Cracovie, qui saluait les exploits de la division SS Galicie et titra sur la « glorieuse victoire allemande » de Dieppe où plus de 3000 soldats canadiens furent tués ou blessés. Son grand-père s’est réfugié aussi au Canada.

L’affaire fait du bruit dans la presse internationale et Justin Trudeau se confond en excuses…

https://lesalonbeige.fr/voila-qui-fait-desordre/

Calex a écrit:

Oui tout à fait
Il y a certainement un lien entre l'Ukraine et les évènements récents et tragiques du Proche Orient, en particulier en Israël dont on ne connait pas à notre niveau tous les tenants et aboutissants, mais qui sont sans nul doute d'inspiration diabolique.

Je vote pour le général Pinatel. J'aime bien la personnalité apparente de cet homme et puis son discours.




Cette histoire de conscription des esprits en faveur d'une autre course à la guerre éventuelle en Europe est une folie, une folie dans la foulée de la précédente folie que fut l'instrumentalisation du nationalisme ukrainien pour provoquer les Russes et rendre la guerre possible, quasi-inévitable, voire même obligatoire.

Quel(s) rapprochement(s) entre Poutine et De Gaulle ? Poutine a beaucoup plus de points communs avec De Gaulle en réalité, que ce dernier avec Macron, qui est "un agent de l'étranger", et coupable de haute trahison, n'hésite pas à expliciter l'auteur (exemple : Alstom)

Comme de Gaulle, Poutine veut sortir du système monétaire international ; contre sa volonté, il a dû s'ancrer du côté de l'Orient, avec les BRICS, face à un Occident complètement essoufflé ; autre point très important de rapprochement : comme de Gaulle, il est pour la concorde des nations, il va même plus loin que lui, et se rencontre aussi en ce domaine avec Donald Trump.

Et ici (vidéo ci-dessous d'un entretien du même auteur, au cercle Aristote) en particulier à partir de 1:00 etc. : De Gaulle représentait les valeurs chrétiennes de la France, or qu'est-ce qui terrorise le plus ce gouvernement, qui nous a annoncé l'avènement de la Bête et a classé sans suite l'enquête sur l'incendie de Notre-Dame ?  

Debunkage par Xavier Moreau d'Alain Bauer, l'éclairé des lumières du Grand Architecte !  


https://odysee.com/@STRATPOL:d/189:db

A propos de ce commentaire, celui en lien avec l'émission de Sud Radio en mars dernier ...

Quel(s) rapprochement(s) entre Poutine et De Gaulle ? Poutine a beaucoup plus de points communs avec De Gaulle en réalité, que ce dernier avec Macron, qui est "un agent de l'étranger", et coupable de haute trahison, n'hésite pas à expliciter l'auteur (exemple : Alstom)

Comme de Gaulle, Poutine veut sortir du système monétaire international ; contre sa volonté, il a dû s'ancrer du côté de l'Orient, avec les BRICS, face à un Occident complètement essoufflé ; autre point très important de rapprochement : comme de Gaulle, il est pour la concorde des nations, il va même plus loin que lui, et se rencontre aussi en ce domaine avec Donald Trump.

Je suis d'accord avec l'observation.

 A quoi je pourrais peut-être ajouter que Poutine, à l'instar du Général disparu, n'est pas tellement un idéologue comme il est un réaliste, le genre de dirigeant qui tient compte de l'histoire du pays et même de l'histoire longue. Comme de Gaulle, Poutine tient compte de la géopolitique; est capable d'entretenir un canal de communication ouvert même avec des pays dans lesquels le système en place ne serait pas à l'image de ce que l'on a chez soi (de Gaulle qui maintenait des liens même avec la Russie soviétique, Poutine avec l'Iran, etc.) Comme de Gaulle, Poutine tient à faire la paix même avec les anciens cadres de l'ex-Union soviétique, et en le sens qu'il ne se livre pas à une chasse aux sorcières contre les anciens staliniens et question de renforcir l'unité du pays, assurer la paix sociale; oui, dans le même que de Gaulle après 1945 et qui se sera occupé délibérément de ficher la paix aux anciens de Vichy, non de par un amour caché pour l'ancien système condamné, plutôt comme par une volonté d'aller de l'avant en s'attachant aussi bien la participation des anciens pour la mettre au profit de la politique nouvelle. Poutine veut restaurer l'honneur et la grandeur de la Russie, comme de Gaulle voulait restaurer l'honneur et la grandeur de la France. Il y a bien une similitude entre l'activité des deux, de même qu'entre le décollage de la Russie post-Eltsine et la bonne marche des affaires en France somme tout au temps du Général. Il y avait bien une direction nationale à la tête du pays. On peut penser dans les deux cas que nous retrouverions là des hommes qui se font une haute conception de leur pays et qui aime son histoire, qui ne tiennent donc pas à ce que leur, de pays, soit tout détraqué, rendu dysfonctionnel, paralysé, avili et à la solde de l'étranger. Je crois que c'est ce qu'aura bien pu sentir un Pierre de Gaulle pour sa part.

Alain Bauer raconte n'importe quoi en effet. C'est une caractéristique des dernières années. Une sorte d'irréalisme véhiculée dans nos médias. Comme si la fiction, le roman ou le mensonge carrément posséderaient tout autant de valeur que des faits vrais. Une sorte de «rien n'est vrai dans le fond» ou alors «l'inverse de n'importe quoi peut être aussi vrai que son contraire». Ce doit être le nihilisme dont Todd veut parler. «Le peuple n'a pas besoin de savoir le vrai, De façon, qu'est-ce que le vrai ? Le vrai c'est bien ce que je décide qui doit être vrai». Ce qui nous vaut nos articles de journalistes orwelliens.

 L'autre jour, je m'arrête un moment pour lire ce qui se disait dans un magazine Le Point à propos de la Russie, Israël, les gens de la LFI et Mélenchon qui sont certainement tous des antisémites et blabla. Un tissu de mensonges, de grossières faussetés. Comme Bauer au sujet de l'économie russe et du pays de Poutine qui serait à la veille de s'effondrer. Mêmes bobards au sujet de l'Irak en 2003 qu'au sujet de Kadhafi en 2011 et qu'au sujet des printemps arabes, mais qu'au sujet du réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine (l'apocalypse planétaire nous guette parce que des sans dents en France s'obstineraient à vouloir utiliser des bagnoles insuffisamment écologiques au lieu de marcher à pied, faire du vélo, etc.) ou encore sur la «bonté» de la culture homosexuelle et etc.

"Il faut être fou pour s'attaquer aux Russes"

"le Général de Gaulle disait que la politique est une affaire de réalité. Et que malgré la communication bon ton, la communication uniformément acceptée et la fabrication de consensus, eh bien on arrive aux réalités !"