La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
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Calex- Combat l'antechrist
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Juridiquement, la CPI est un instrument au service des États-Unis, explique Asselineau qui se sont bien gardés d'ailleurs de ratifier le traité de Rome, au vu des nombreux crimes de guerre dont ils pourraient être accusés.
Madame Colonna, ministre des affaires étrangères est la première à savoir que la Russie ne fait pas partie de la CPI et ne peut donc pas être poursuivie. Elle participe ainsi sciemment au mensonge
Bref il s'agit encore de désinformation orchestrée à des fins de propagande, et il est particulièrement honteux qu'une instance juridique se déshonore en participant à une supercherie.
Madame Colonna, ministre des affaires étrangères est la première à savoir que la Russie ne fait pas partie de la CPI et ne peut donc pas être poursuivie. Elle participe ainsi sciemment au mensonge
Bref il s'agit encore de désinformation orchestrée à des fins de propagande, et il est particulièrement honteux qu'une instance juridique se déshonore en participant à une supercherie.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Zelensky raconte absolument n'importe quoi depuis le début. Vous le savez tout comme moi. Et donc je n'accorde aucune valeur à tous ses racontars.
Quant à monsieur François Asselineau : sa parole mérite d'être entendue et ici comme toujours. Il offre ce don précieux de pouvoir nous démontrer, par A plus B et d'éloquente manière, - oh combien ! - à quel point nos journalistes en général ne font tout simplement pas leur travail, c'est à dire un véritable travail de journaliste ou d'enquêteur réellement intéressé par le vrai et rien que le vrai, en commençant par douter par dessus tout et prioritairement de ces "vérités" que nos hommes de pouvoir souhaitent nous faire entendre pour fourvoyer le citoyen électeur.
La vidéo
Dans la vidéo, François Asselineau rappelle de manière pertinente comment les États-Unis et l'ex-président Bush junior ont été jugés et condamnés in absentia suivant un vrai procès s'étant tenu à Kuala Lumpur en Malaise; condamnés déjà, donc, pour crimes de guerre er crime contre l'humanité, Georges Bush ainsi que Tony Blair, à raison de la guerre criminelle de 2003 imposée à l'Irak sous de faux motifs, et sans l'aval des Nations-Unies bien sûr. Jamais aucun journal de chez nous ni aucun commentateur ne ramèneront-ils ce genre de détail à la surface.
La CPI ou le tribunal de Kuala Lumpur : c'est du pareil au même aux yeux des vrais décideurs de nos principaux pays intéressés (États-Unis, Russie, gouvernement de Kiev, Chine, Angleterre, Israël, Émirats arabes unis, etc.)
Au passage, François Asselineau relèvera quand même aussi, - détail vrai et non négligeable, ignoré par nos journalistes -, que des observateurs de l'ONU appelés en renfort pour faire la lumière sur le terrain, n'auront rien trouvé de probant relevant du «crime contre l'humanité» et que l'on pourrait faire porter aux dirigeants russes.
Beaucoup de bruit pour rien en un mot. Rien si ce n'est dans l'espoir de servir les buts intéressés de propagande. «Tout le monde le sait, le diable s'en doute», dirait un autre. Accréditer dans l'opinion "amie" l'idée que Vladimir Poutine serait rien qu'une autre «face d'ananas» de plus; un autre colonel libyen et gibier de potence. Tout cela est très grossier.
Quant à monsieur François Asselineau : sa parole mérite d'être entendue et ici comme toujours. Il offre ce don précieux de pouvoir nous démontrer, par A plus B et d'éloquente manière, - oh combien ! - à quel point nos journalistes en général ne font tout simplement pas leur travail, c'est à dire un véritable travail de journaliste ou d'enquêteur réellement intéressé par le vrai et rien que le vrai, en commençant par douter par dessus tout et prioritairement de ces "vérités" que nos hommes de pouvoir souhaitent nous faire entendre pour fourvoyer le citoyen électeur.
La vidéo
Dans la vidéo, François Asselineau rappelle de manière pertinente comment les États-Unis et l'ex-président Bush junior ont été jugés et condamnés in absentia suivant un vrai procès s'étant tenu à Kuala Lumpur en Malaise; condamnés déjà, donc, pour crimes de guerre er crime contre l'humanité, Georges Bush ainsi que Tony Blair, à raison de la guerre criminelle de 2003 imposée à l'Irak sous de faux motifs, et sans l'aval des Nations-Unies bien sûr. Jamais aucun journal de chez nous ni aucun commentateur ne ramèneront-ils ce genre de détail à la surface.
La CPI ou le tribunal de Kuala Lumpur : c'est du pareil au même aux yeux des vrais décideurs de nos principaux pays intéressés (États-Unis, Russie, gouvernement de Kiev, Chine, Angleterre, Israël, Émirats arabes unis, etc.)
Au passage, François Asselineau relèvera quand même aussi, - détail vrai et non négligeable, ignoré par nos journalistes -, que des observateurs de l'ONU appelés en renfort pour faire la lumière sur le terrain, n'auront rien trouvé de probant relevant du «crime contre l'humanité» et que l'on pourrait faire porter aux dirigeants russes.
Beaucoup de bruit pour rien en un mot. Rien si ce n'est dans l'espoir de servir les buts intéressés de propagande. «Tout le monde le sait, le diable s'en doute», dirait un autre. Accréditer dans l'opinion "amie" l'idée que Vladimir Poutine serait rien qu'une autre «face d'ananas» de plus; un autre colonel libyen et gibier de potence. Tout cela est très grossier.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Petit aparté.
Concernant le fait que les journalistes ne font pas vraiment leur travail, il ne faut jamais oublier qu'ils sont prisonniers d'un comité de rédaction qui leur dit quel thème et quel reportage doit être fait et qu'un média audiovisuel comme écrit appartient à des actionnaires qui imposent leur ligne éditoriale.
Le cas le plus emblématique est la chaîne d'info continue Cnews (l'ancienne Itélé) qui était au départ une chaîne gauchiste wokiste comme les autres avant que Bolloré la rachète et impose une réorientation de la chaîne notamment sur le plan religieux avec la multiplication d'émission sur l'Eglise. ce qui explique aussi pourquoi elle est la cible de l'ARCOM au passage..
Concernant le fait que les journalistes ne font pas vraiment leur travail, il ne faut jamais oublier qu'ils sont prisonniers d'un comité de rédaction qui leur dit quel thème et quel reportage doit être fait et qu'un média audiovisuel comme écrit appartient à des actionnaires qui imposent leur ligne éditoriale.
Le cas le plus emblématique est la chaîne d'info continue Cnews (l'ancienne Itélé) qui était au départ une chaîne gauchiste wokiste comme les autres avant que Bolloré la rachète et impose une réorientation de la chaîne notamment sur le plan religieux avec la multiplication d'émission sur l'Eglise. ce qui explique aussi pourquoi elle est la cible de l'ARCOM au passage..
vinz 109- Contemplatif
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Pourquoi l'Union européenne nous entraîne vers la guerre ...
https://www.youtube.com/watch?v=3e88OtO6598
Une analyse intéressante de François Asselineau qui, au passage, nous explique comment des Américains hégémonistes ont inventé une nouvelle façon de faire la guerre aux autres, et ce, dès le dix-neuvième siècle !
https://www.youtube.com/watch?v=3e88OtO6598
Une analyse intéressante de François Asselineau qui, au passage, nous explique comment des Américains hégémonistes ont inventé une nouvelle façon de faire la guerre aux autres, et ce, dès le dix-neuvième siècle !
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Trudeau - aider l'Ukraine quoi qu'il en coûte
Trudeau ne fait qu'agir comme un bon serviteur du système en place, téléguidé par l'Amérique de Biden et son Deep State, sans aucunement se soucier, pas le moindrement, de l'avis ou des intérêts réels des citoyens du cru, ses propres concitoyens locaux.
Il n'est jamais question de démocratie, pour toutes les décisions d'importance réelle et qu'elles soient d'ordre économique, militaire ou même religieuse. Par démocratie, j'entendrais toujours de mon côté : prendre des décisions en fonction des intérêts supérieurs de la grande majorité des ressortissants nationaux.
Trudeau promet ici que même les Canadiens devraient souffrir s'il le faut (cf. quoi qu'il en coûte) mais pour qui pour quoi ? pour le bon plaisir de Joe Biden ? pour les intérêts privés d'une clique d'oligarques en Ukraine ? pour les idées de Zelensky ? parce qu'il faut se soumettre aux plans géostratégiques de stratèges à Washington ? Une soumission à des intérêts étrangers resterait précisément le contraire de la démocratie et de la souveraineté nationale.
P.S. Un «quoi qu'il en coûte» démentirait bien cette image de politicien bon enfant, pas du tout extrémiste, n'occupant juste que la tendance du juste milieu, celle du paysan prudent soupesant tous les risques et faisant gaffe à ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Le quoi qu'il en coûte fait ressortir le côté réellement doctrinaire fanatique de type comme Trudeau, ou encore du type qui aurait bien fait son choix, choisi son camp, décidé de ce qui serait le bien pour lui ... et après moi le déluge ! Qu'importe que le pays coule à pic. Tant pis si les contribuables devront dans l'ensemble manger le cuir ramolli de leurs souliers, sacrifier les services publiques.
Lors du passage de Joe Biden à Ottawa, Trudeau a déclaré devant le Parlement : « Le Canada continuera de soutenir l’Ukraine, quoi qu’il en coûte ».
Pardon ? « Quoi qu’il en coûte » ? M. Trudeau réalise-t-il l’ampleur de sa promesse ?
https://www.journaldemontreal.com/2023/03/31/aider-lukraine-quoi-quil-en-coute
Trudeau ne fait qu'agir comme un bon serviteur du système en place, téléguidé par l'Amérique de Biden et son Deep State, sans aucunement se soucier, pas le moindrement, de l'avis ou des intérêts réels des citoyens du cru, ses propres concitoyens locaux.
Il n'est jamais question de démocratie, pour toutes les décisions d'importance réelle et qu'elles soient d'ordre économique, militaire ou même religieuse. Par démocratie, j'entendrais toujours de mon côté : prendre des décisions en fonction des intérêts supérieurs de la grande majorité des ressortissants nationaux.
Trudeau promet ici que même les Canadiens devraient souffrir s'il le faut (cf. quoi qu'il en coûte) mais pour qui pour quoi ? pour le bon plaisir de Joe Biden ? pour les intérêts privés d'une clique d'oligarques en Ukraine ? pour les idées de Zelensky ? parce qu'il faut se soumettre aux plans géostratégiques de stratèges à Washington ? Une soumission à des intérêts étrangers resterait précisément le contraire de la démocratie et de la souveraineté nationale.
P.S. Un «quoi qu'il en coûte» démentirait bien cette image de politicien bon enfant, pas du tout extrémiste, n'occupant juste que la tendance du juste milieu, celle du paysan prudent soupesant tous les risques et faisant gaffe à ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Le quoi qu'il en coûte fait ressortir le côté réellement doctrinaire fanatique de type comme Trudeau, ou encore du type qui aurait bien fait son choix, choisi son camp, décidé de ce qui serait le bien pour lui ... et après moi le déluge ! Qu'importe que le pays coule à pic. Tant pis si les contribuables devront dans l'ensemble manger le cuir ramolli de leurs souliers, sacrifier les services publiques.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
FranceSoir - 29 mars 2023
La dérive violente et dictatoriale de l’Ukraine
Selon le narratif en vogue en Occident, la guerre en Ukraine opposerait un régime dictatorial et impérialiste, la Russie de Vladimir Poutine, à une Ukraine libre et démocratique, qui serait le rempart du monde éclairé face à la barbarie. Voici une série de faits qui démontre pourquoi l’image fabriquée de l’Ukraine semble bien loin de la réalité, une réalité parfois aussi effrayante qu’elle est savamment ignorée par les grands médias occidentaux.
Le 10 octobre 2022, une vidéo a commencé à circuler sur les réseaux sociaux, notamment sur Telegram. Elle montre un homme ukrainien en uniforme, dans un bureau avec le drapeau ukrainien en arrière-plan. Interviewé par une femme, celui-ci se vante d’avoir fait disparaître des civils qui auraient fait des repérages pour les Russes. “Nous n’avons pas eu le temps de les mettre en prison”, dit-il, froidement.
Une énorme masse hérissée de pics trône sur son bureau, ce qui semble être un indicateur de la psychologie du personnage. Les commentaires évoquent “un ogre”. En riant, l’homme ajoute qu’il faudrait faire un nouveau recensement pour connaître le nombre de personnes ainsi disparues… En face de lui, l’intervieweuse reste de marbre.
Sur Twitter, le 11 octobre 2022, le journaliste américain Wyatt Reed, qui travaille entre autres pour Sputnik - un des médias russes brutalement interdits de diffusion par l’Union Européenne - a partagé cette vidéo. Reed se demande combien d’aveux de ce type faudra-t-il avant que les Occidentaux ne se mettent à les prendre au sérieux.
La suite : https://www.francesoir.fr/opinions-politique-societe/la-derive-violente-et-dictatoriale-de-l-ukraine
La dérive violente et dictatoriale de l’Ukraine
Selon le narratif en vogue en Occident, la guerre en Ukraine opposerait un régime dictatorial et impérialiste, la Russie de Vladimir Poutine, à une Ukraine libre et démocratique, qui serait le rempart du monde éclairé face à la barbarie. Voici une série de faits qui démontre pourquoi l’image fabriquée de l’Ukraine semble bien loin de la réalité, une réalité parfois aussi effrayante qu’elle est savamment ignorée par les grands médias occidentaux.
Le 10 octobre 2022, une vidéo a commencé à circuler sur les réseaux sociaux, notamment sur Telegram. Elle montre un homme ukrainien en uniforme, dans un bureau avec le drapeau ukrainien en arrière-plan. Interviewé par une femme, celui-ci se vante d’avoir fait disparaître des civils qui auraient fait des repérages pour les Russes. “Nous n’avons pas eu le temps de les mettre en prison”, dit-il, froidement.
Une énorme masse hérissée de pics trône sur son bureau, ce qui semble être un indicateur de la psychologie du personnage. Les commentaires évoquent “un ogre”. En riant, l’homme ajoute qu’il faudrait faire un nouveau recensement pour connaître le nombre de personnes ainsi disparues… En face de lui, l’intervieweuse reste de marbre.
Sur Twitter, le 11 octobre 2022, le journaliste américain Wyatt Reed, qui travaille entre autres pour Sputnik - un des médias russes brutalement interdits de diffusion par l’Union Européenne - a partagé cette vidéo. Reed se demande combien d’aveux de ce type faudra-t-il avant que les Occidentaux ne se mettent à les prendre au sérieux.
La suite : https://www.francesoir.fr/opinions-politique-societe/la-derive-violente-et-dictatoriale-de-l-ukraine
Calex- Combat l'antechrist
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Hollande confirme
Les humoristes russes Vovan et Lexus, qui piègent les hautes personnalités par téléphone, ont réussi à se faire passer pour Petro Porochenko auprès de « son ami » François Hollande. L’ancien président français confirme avec force à son ancien homologue présumé ce qu’il avait déjà dit à un journal ukrainien sur le fait que les accords de Minsk avaient pour but de tromper Poutine et permettre à l’Ukraine de s’armer pour lui faire la guerre :
« Porochenko » - Quand nous avons signé les accords de Minsk nous savions que la guerre était inévitable (Hollande hoche la tête) mais nous avons eu besoin de nous préparer pendant toues ces années (Hollande hoche la tête), de renforcer notre armée afin d’être prêts à cette guerre. Et les accords de Minsk nous ont donné du temps pour équiper l’armée, et Angela Merkel l’a déclaré récemment.
Hollande - Oui, elle a eu raison de le dire. Parce qu’il y avait l’idée que c’était Poutine qui avait voulu gagner du temps. Non, c’est nous qui voulions gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de se rétablir, de renforcer ses moyens militaires, et c’est pourquoi il faut défendre la négociation de Minsk, dans laquelle tu as joué un rôle très important. Il faut la défendre parce que c’est précisément pendant ces sept ans qu’il y a eu pour l’Ukraine des moyens de se renforcer, et c’est là que Poutine s’est trompé, il a sous-estimé la capacité des Ukrainiens et leur résistance.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2023/04/06/hollande-confirme-6437085.html
Quand François Hollande se fait piéger par des humoristes...
Les humoristes russes Vovan et Lexus, qui piègent les hautes personnalités par téléphone, ont réussi à se faire passer pour Petro Porochenko auprès de « son ami » François Hollande. L’ancien président français confirme avec force à son ancien homologue présumé ce qu’il avait déjà dit à un journal ukrainien sur le fait que les accords de Minsk avaient pour but de tromper Poutine et permettre à l’Ukraine de s’armer pour lui faire la guerre :
« Porochenko » - Quand nous avons signé les accords de Minsk nous savions que la guerre était inévitable (Hollande hoche la tête) mais nous avons eu besoin de nous préparer pendant toues ces années (Hollande hoche la tête), de renforcer notre armée afin d’être prêts à cette guerre. Et les accords de Minsk nous ont donné du temps pour équiper l’armée, et Angela Merkel l’a déclaré récemment.
Hollande - Oui, elle a eu raison de le dire. Parce qu’il y avait l’idée que c’était Poutine qui avait voulu gagner du temps. Non, c’est nous qui voulions gagner du temps pour permettre à l’Ukraine de se rétablir, de renforcer ses moyens militaires, et c’est pourquoi il faut défendre la négociation de Minsk, dans laquelle tu as joué un rôle très important. Il faut la défendre parce que c’est précisément pendant ces sept ans qu’il y a eu pour l’Ukraine des moyens de se renforcer, et c’est là que Poutine s’est trompé, il a sous-estimé la capacité des Ukrainiens et leur résistance.
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2023/04/06/hollande-confirme-6437085.html
Quand François Hollande se fait piéger par des humoristes...
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a visité aux Etats-Unis une entreprise qui fabrique les chars Abrams. Il a déclaré qu’il voulait que soit créé en Pologne un « centre de service paneuropéen pour les chars Abrams, qui les maintiendra en état de préparation au combat ».
Il a également déclaré que la Pologne était prête à produire des munitions à l'uranium appauvri pour l'Ukraine. Précisément pour les chars Abrams : « Nous souhaitons que la production de projectiles à noyau d'uranium appauvri pour les chars Abrams soit également localisée en Pologne. »
Lors d'un entretien avec des journalistes de la télévision publique polonaise, il a fait remarquer que les forces armées ukrainiennes connaissent actuellement une grave pénurie de munitions et que Varsovie participe activement au programme visant à résoudre ce problème : « Ce programme peut être renforcé par le fait que des obus à l'uranium appauvri seront également produits en Pologne. »
Morawiecki ne se demande pas à qui l’Ukraine pourra vendre son blé et son tournesol à l’uranium…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2023/04/13/la-pologne-s-enfonce-6438093.html
Il a également déclaré que la Pologne était prête à produire des munitions à l'uranium appauvri pour l'Ukraine. Précisément pour les chars Abrams : « Nous souhaitons que la production de projectiles à noyau d'uranium appauvri pour les chars Abrams soit également localisée en Pologne. »
Lors d'un entretien avec des journalistes de la télévision publique polonaise, il a fait remarquer que les forces armées ukrainiennes connaissent actuellement une grave pénurie de munitions et que Varsovie participe activement au programme visant à résoudre ce problème : « Ce programme peut être renforcé par le fait que des obus à l'uranium appauvri seront également produits en Pologne. »
Morawiecki ne se demande pas à qui l’Ukraine pourra vendre son blé et son tournesol à l’uranium…
http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2023/04/13/la-pologne-s-enfonce-6438093.html
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Enfant du Père a écrit:
Morawiecki ne se demande pas à qui l’Ukraine pourra vendre son blé et son tournesol à l’uranium…
Ces munitions seront employées dans le Donbass, c'est à dire une région que Marowiecki sait perdue pour l'Ukraine. Peu lui importe donc de contaminer sols et population.
Calex- Combat l'antechrist
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Un texte intéressant de Éric Werner ;
J'y reviendrai pour la suite.
Éric Werner
«La terre entière transformée en champ de bataille»
Chacun voit bien que l’enjeu de la guerre actuelle en Ukraine n’est pas seulement l’Ukraine (se situe-t-elle à l’Est ou à l’Ouest?), mais au-delà le maintien ou non de l’ordre international existant, qui apparaît de plus en plus brinquebalant. Car les rapports de force ont changé ces dernières années: ce que, justement, cette guerre donne à voir. L’Occident ne l’a pas encore perdue. Mais on ne saurait dire non plus qu’il soit en train de la gagner.
D’une certaine manière, la Russie se retrouve aujourd’hui le dos au mur. Les Américains aimeraient bien pouvoir la découper en petits morceaux, ils le disent même ouvertement. Les Russes n’ont donc pas droit à l’erreur. Mais il en va de même de l’Occident: lui aussi se retrouve le dos au mur. S’il perd cette guerre, non seulement il lui faudra renoncer à ses projets en Russie, mais c’est sa suprématie même au niveau planétaire qui se verra contestée (elle l’est déjà, il est vrai): avec à la clé l’instauration d’un nouvel ordre mondial, moins centré qu’il ne l’était jusqu’ici sur l’Occident et en particulier les États-Unis.
Les États-Unis redeviendraient ainsi ce qu’ils étaient au début de leur histoire (disons, jusqu’à la fin du XIXe siècle): une puissance parmi d’autres. Ils devraient compter avec d’autres puissances d’un poids au moins équivalent (Chine, Russie, Inde, etc.), ce qui nous ferait basculer dans un monde multipolaire, avec plusieurs grands États s’équilibrant entre eux. Il ressemblerait en cela à l’ancien ordre westphalien, qui lui aussi était multipolaire, sauf que l’ancien ordre westphalien se limitait à la seule Europe, alors que l’ordre en question s’étendrait à la planète entière. Mais à cette différence près, on se retrouverait dans la même situation.
J'y reviendrai pour la suite.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
L’ordre des espaces contre l’idéologie universaliste
On pourrait aussi se référer à la notion de «grand espace», thématisée par Carl Schmitt dans les années 30 et 40 du siècle dernier. On n’aime pas trop aujourd’hui citer Carl Schmitt, car tout comme Heidegger il a été proche à un moment donné du régime national-socialiste, mais ce n’est pas une raison pour ignorer ses écrits. Ils valent d’être considérés pour eux-mêmes.
Ainsi, en 1939, Carl Schmitt voulait créer «un ordre des espaces (reposant) sur le principe de la non-intervention de puissances étrangères à ces espaces», en opposition, disait-il, à «une idéologie universaliste qui transforme la Terre entière en champ de bataille de ses interventions»(1). Il avait certainement mal choisi son moment pour écrire ce qui précède, mais son évocation d’une idéologie universaliste transformant la Terre entière en champ de bataille reste aujourd’hui encore très parlante: sans doute même davantage encore qu’à l’époque.
Il en va de même de la notion de «grand espace», sauf qu’on ne parlerait plus aujourd’hui de «grand espace», mais plutôt d’«État civilisationnel».
C’est le thème d’un ouvrage récent du politologue anglais Christopher Coker, à qui la revue Eléments a récemment donné la parole(2). La Chine serait un «État civilisationnel», mais aussi la Russie, l’Inde, peut-être même l’Iran, la Turquie, etc. Mais pas l’Europe, dit Christopher Coker, car l’Europe est trop divisée intérieurement. «Les lignes de fracture qui traversent l’Europe, entre le nord et le sud, l’est et l’ouest, les catholiques, les protestants et les orthodoxes, ont réglé la question». De plus, ajoutera-t-on, la référence chrétienne est elle-même devenue très problématique. Les églises se vident, et très peu d’Européens se considèrent encore comme chrétiens. Les Européens n’ont donc même plus cela en commun. Ils n’ont en fait plus rien en commun. Car ce qu’on vient de dire de la référence chrétienne s’appliquerait aussi à la référence culturelle (qu’elle recoupe assez largement). La Cancel culture, ou culture de l’effacement, est passée par là. Du passé faisons table rase.
Certains diront que l’Union européenne est un État civilisationnel en gestation. Mais civilisationnel en quel sens? Pour l’heure, l’UE se focalise avant tout sur le libre-échange. Elle se veut même pionnière en la matière: l’UE comme laboratoire de la globalisation. Elle a beaucoup investi également dans le contrôle social. C’est l’autre facette de l’UE: sa facette policière. On en a une illustration avec le récent projet d’identité numérique de la Commission européenne. La globalisation marchande d’un côté, la société de surveillance de l’autre: tels sont les deux piliers de l’actuelle construction européenne. Si l’UE devait un jour s’ériger en État civilisationnel, c’est sur ce socle-là qu’elle le ferait. L’État de droit est parfois aussi invoqué, mais il serait difficile de parler à son sujet de socle. Je ne porte pas ici de jugement, je dis la réalité. Voyez les violences policières en France.
D’une manière générale, on imagine mal aujourd’hui l’UE prendre ses distances avec les États-Unis, pour se profiler en tant qu’entité autonome, à plus forte raison encore concurrente des États-Unis. Elle les a toujours servis avec zèle, il n’y a donc pas de raisons pour qu’elle ne continue pas à le faire à l’avenir. Ce qui pourrait éventuellement faire bouger les lignes, c’est la situation en Ukraine. On pense en particulier à ce qui se passerait en cas de déroute américaine. L’UE elle-même n’y survivrait probablement pas: ni davantage l’OTAN, le G7, Davos, etc. L’actuelle suprasociété européenne aurait de la peine également à s’en remettre. D’une certaine manière, les compteurs seraient remis à zéro. Mais c’est une simple éventualité. Rien ne nous dit qu’elle se concrétisera jamais.
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
La doctrine Monroe, mais à l’envers
Revenons-en aux «grands espaces». Dans son écrit cité plus haut, Carl Schmitt relève ironiquement que ce sont les États-Unis qui, les premiers, en sont venus à penser la notion de «grand espace». Ils l’ont pensée avec la doctrine Monroe (1823), qui leur a servi à combattre l’interventionnisme des grandes puissances de l’époque (Russie, Angleterre, France, etc.) dans l’espace américain. C’était un instrument de défense contre les ingérences européennes. L’Amérique aux Américains. Quand donc aujourd’hui les Russes, les Chinois, les Indiens, parfois même certains Européens, demandent aux Américains de se mêler de ce qui les regarde, sans en permanence déclencher des guerres aux quatre coins de la planète, ils s’inspirent en fait de la doctrine Monroe. Car la situation s’est entretemps retournée, et ce sont les États-Unis eux-mêmes qui jouent le rôle de puissance interventionniste!
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Pour terminer :
Carl Schmitt résume ainsi ce retournement:
«La transformation du principe de non-ingérence spatialement délimité en un système d’ingérence général, au mépris des espaces constitutifs, a été rendue possible quand Woodrow Wilson a mis à la place de la doctrine initiale et authentique de Monroe l’idéologie de la démocratie libérale et les conceptions qui s’y rattachent, en particulier celle du commerce mondial “libre” et des marchés “libres”.»
En 1939, la puissance américaine était encore en phase ascendante, aujourd’hui elle est très nettement sur le déclin. Mais les problèmes restent les mêmes. Les Américains se réclament de l’universalisme, mais qu’y a-t-il d’universel dans l’universalisme? Les Américains disent qu’ils mènent des guerres justes, en sorte que l’ennemi juste n’existe pas: l’ennemi est toujours injuste. Eux-mêmes, c’est le bien, et les autres le mal. C’est ce schéma même, aujourd’hui, qui se lézarde et part en petits morceaux. On l’a vu il y a une dizaine d’années en Irak, on le voit aujourd’hui en Ukraine. Il n’y a pas d’un côté le bien et de l’autre le mal.
Quant au principe de non-ingérence, on ne peut pas à la fois s’en revendiquer soi-même et dénier aux autres le droit de s’en revendiquer. Ou alors il passe en son contraire: un système, effectivement, d’«ingérence générale». Carl Schmitt met le doigt là où ça fait mal.
(source : Éric Werner, «La terre entière transformée en champ de bataille», Antipresse, 23 avril 2023)
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Je reprends :
Pour ajouter : un rôle de puissance interventionniste pour les États-Unis qui s'appelle aussi officieusement la doctrine Wolfowitz. L'anti-doctrine de Monroe ...
https://en.wikipedia.org/wiki/Wolfowitz_Doctrine
(en anglais)
Traduction :
encore :
Dans son écrit cité plus haut, Carl Schmitt relève ironiquement que ce sont les États-Unis qui, les premiers, en sont venus à penser la notion de «grand espace». Ils l’ont pensée avec la doctrine Monroe (1823), qui leur a servi à combattre l’interventionnisme des grandes puissances de l’époque (Russie, Angleterre, France, etc.) dans l’espace américain. C’était un instrument de défense contre les ingérences européennes. L’Amérique aux Américains. Quand donc aujourd’hui les Russes, les Chinois, les Indiens, parfois même certains Européens, demandent aux Américains de se mêler de ce qui les regarde, sans en permanence déclencher des guerres aux quatre coins de la planète, ils s’inspirent en fait de la doctrine Monroe. Car la situation s’est entretemps retournée, et ce sont les États-Unis eux-mêmes qui jouent le rôle de puissance interventionniste!
Pour ajouter : un rôle de puissance interventionniste pour les États-Unis qui s'appelle aussi officieusement la doctrine Wolfowitz. L'anti-doctrine de Monroe ...
https://en.wikipedia.org/wiki/Wolfowitz_Doctrine
(en anglais)
Traduction :
Wikipedia
La doctrine Wolfowitz est un nom non officiel donné à la version initiale du Defense Planning Guidance pour les années fiscales 1994-1999 (datée du 18 février 1992) publiée par le sous-secrétaire américain à la défense pour la politique Paul Wolfowitz et son adjoint Scooter Libby. Ce document, qui n'était pas destiné à être rendu public, a fait l'objet d'une fuite dans le New York Times le 7 mars 1992 et a déclenché une controverse publique sur la politique étrangère et de défense des États-Unis.
Le document a été largement critiqué comme étant impérialiste, car il décrivait une politique d'unilatéralisme et d'action militaire préventive pour supprimer les menaces potentielles d'autres pays et empêcher les dictatures d'accéder au statut de superpuissance.
Le tollé a été tel que le document a été réécrit à la hâte sous l'étroite supervision du secrétaire américain à la défense Dick Cheney et du président de l'état-major interarmées Colin Powell, avant d'être officiellement publié le 16 avril 1992. Nombre de ses principes sont réapparus dans la doctrine Bush, décrite par le sénateur Edward M. Kennedy comme "un appel à l'impérialisme américain du XXIe siècle qu'aucune autre nation ne peut ou ne devrait accepter".
encore :
Primauté des États-Unis
La doctrine établit le rôle de chef de file des États-Unis dans le nouvel ordre mondial.
Les États-Unis doivent faire preuve du leadership nécessaire pour établir et protéger un nouvel ordre qui promet de convaincre les concurrents potentiels qu'ils n'ont pas besoin d'aspirer à un rôle plus important ou de poursuivre une position plus agressive pour protéger leurs intérêts légitimes. Dans les domaines autres que la défense, nous devons tenir suffisamment compte des intérêts des nations industrielles avancées pour les dissuader de contester notre leadership ou de chercher à renverser l'ordre politique et économique établi. Nous devons maintenir le mécanisme permettant de dissuader les concurrents potentiels d'aspirer à un rôle régional ou mondial plus important.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Bref, tout ça pour dire : cette affaire en Ukraine n'est pas chose insignifiante. Son importance pour le maintient d'un certain ordre international ou son renversement ne peut être sous-estimé.
Sur le plan strictement militaire, dans un entretien récent j'entendais Jacques Baud nous expliquer comment les troupes ukrainiennes se faisaient littéralement massacrer. Le rapport projeté de huit contre un est déjà bien connu. Huit soldats ukrainiens tués pour un soldat russe tombé mais Jacques Baud estimerait plus réaliste un rapport de douze à quinze contre un.
Le problème actuel des dirigeants américains serait que l'industrie de l'armement ne pourrait plus suivre le rythme de l'engagement sur le terrain. Pour donner une idée de ce qui se passe, Baud fait remarquer qu'en Afghanistan les troupes américaines tiraient en moyenne 300 obus par jour or que l'industrie nationale pouvait en produire 400 sur un même ratio : 400 par jour produit ou environ 12 000 nouveaux obus sortant de la chaîne de production chaque mois. Ce sont les chiffres pour les États-Unis. Il explique que les Ukrainiens tirent en moyenne 4000 obus par jour. Trois jours suffisent à consommer la production d'un mois. De leur côté, les Russes en face en tirent 40 000 par jour ! L'artillerie russe décime les opposants. Le différentiel dans les pertes s'expliquant aisément ainsi.
Le gouvernement de Kiev en serait rendu à son onzième tour d'enrôlement forcé de «volontaires» pour le front. Les étudiants étant toujours exemptés de se rapporter au district militaire, les inscriptions dans les universités seraient très populaires et auraient grimpé en flèche depuis l'an dernier, pendant que les autorités auraient durci la loi contre les déserteurs. Comme en 1914, les officiers ukrainiens pourraient exécuter sur place les soldats refusant de se battre. Un signe parmi plusieurs que les défections ou désertions sont significatives en nombre.
Pour l'évaluation des pertes dans les rangs de l'armée russe, Jacques Baud fait remarquer que les chiffres avancés par les adversaires de Poutine en Russie, par des organes financés même par d'anciens oligarques passés en Angleterre, sont dix fois moins élevés que ces projections qu'on trouve dans nos médias. Donc les premiers qui auraient intérêt à gonfler les pertes de l'armée russe confessent des pertes dix fois moindre sur le terrain; plutôt de l'ordre du 20 000 que du 200 000 tués.
Autre chose intéressante, il nous apprend que les Russes n'ont jamais eu l'intention de s'emparer de Kiev au début de l'opération en février-mars 2022, et que cela les Américains le savaient. Pourquoi ? Les Russes avaient positionné 20 000 hommes devant Kiev. Pour fin de comparaison, lors de la bataille de Berlin en 1945 les effectifs russes devant la capitale du Reich se montaient à 1.5 millions d'hommes. La défense allemande en 45 représentait à peu près 50 000 hommes. En 2022, on trouvait donc 20 000 russes armés devant 60 000 ukrainiens en arme, pour une ville ici ayant une taille comparable à celle de Berlin. Le but de ces troupes russes à Kiev consistait seulement à fixer les ennemis sur place, les empêchant d'aller renforcer le secteur du Donbass. Il n'est pas vrai que des pays frontaliers de la Russie craindraient pour vrai un impérialisme russe décidé à faire la conquête des pays voisins, etc. Une preuve de cela en serait l'Estonie qui, toujours d'après ce que raconte Jacques Baud, se serait actuellement désarmé complètement afin de fournir en munitions l'Ukraine. La petite république balte aura livré tout ce qu'elle possédait dans ses réserves; chose impensable si réellement le pays devait s'attendre à devoir subir une invasion russe.
La tactique actuelle de la Russie consisterait donc non pas à se lancer dans une grande offensive pour réaliser un gain de territoire, mais plutôt à se livrer à une guerre d'attrition consistant à broyer tout ce qui se présente devant ou détruire tout le matériel expédié par l'alliance atlantique. L'objectif consisterait simplement à démolir toute capacité militaire et offensive sérieuse du gouvernement ukrainien, les forces pouvant potentiellement représenter une menace pour les républiques de Donetz et de Lughans. La situation reste verrouillée pour le moment. Les anglo-saxons ne voulant pas négocier ni permettent aux Ukrainiens de le faire, les Russes ne pouvant plus prêter le moindre crédit à la parole diplomatique des alliés à l'ouest cf. Merkel et Hollande avouant comment les accords de Minsk avaient pour seul objectif de permettre à l'Ukraine de s'armer, tandis que Zelenski a dit aussi qu'il n'avait jamais eu l'intention de faire appliquer ces accords. Par ailleurs, une loi aurait été votée l'an dernier à Kiev interdisant toutes négociations tant que Poutine serait au pouvoir à Moscou.
Concernant le fait que la Hongrie de Viktor Orban serait «peu chaude» à l'idée d'appuyer l'Ukraine ou boycotter la Russie : l'explication banale colportée dans nos médias serait l'amour que Viktor Orban devrait éprouver envers tous les dictateurs, etc. La réalité serait plutôt qu'il existe une minorité hongroise en Ukraine et que cette dernière se trouve maltraitée par le gouvernement de Kiev. Maltraitée à double titre 1) Déjà par le simple fait qu'on y recruterait parmi elle un bon contingent de chair à canon or que cette minorité ne participe pas non plus de cette virulente antipathie contre les Russes 2) cette minorité se trouve encore actuellement spolié de ses droits en Ukraine, au même titre que les Russes ethniques (russophones) et de par l'armature de nouvelles lois instaurées dans la foulée de 2014. Le droit ne se déclinant plus en Ukraine en fonction de ce que les gens font mais en fonction de ce qu'ils sont = lois raciales. Il y a les vrais Ukrainiens à l'ouest (Lvov, etc.), il y a les autres.
Sur le plan strictement militaire, dans un entretien récent j'entendais Jacques Baud nous expliquer comment les troupes ukrainiennes se faisaient littéralement massacrer. Le rapport projeté de huit contre un est déjà bien connu. Huit soldats ukrainiens tués pour un soldat russe tombé mais Jacques Baud estimerait plus réaliste un rapport de douze à quinze contre un.
Le problème actuel des dirigeants américains serait que l'industrie de l'armement ne pourrait plus suivre le rythme de l'engagement sur le terrain. Pour donner une idée de ce qui se passe, Baud fait remarquer qu'en Afghanistan les troupes américaines tiraient en moyenne 300 obus par jour or que l'industrie nationale pouvait en produire 400 sur un même ratio : 400 par jour produit ou environ 12 000 nouveaux obus sortant de la chaîne de production chaque mois. Ce sont les chiffres pour les États-Unis. Il explique que les Ukrainiens tirent en moyenne 4000 obus par jour. Trois jours suffisent à consommer la production d'un mois. De leur côté, les Russes en face en tirent 40 000 par jour ! L'artillerie russe décime les opposants. Le différentiel dans les pertes s'expliquant aisément ainsi.
Le gouvernement de Kiev en serait rendu à son onzième tour d'enrôlement forcé de «volontaires» pour le front. Les étudiants étant toujours exemptés de se rapporter au district militaire, les inscriptions dans les universités seraient très populaires et auraient grimpé en flèche depuis l'an dernier, pendant que les autorités auraient durci la loi contre les déserteurs. Comme en 1914, les officiers ukrainiens pourraient exécuter sur place les soldats refusant de se battre. Un signe parmi plusieurs que les défections ou désertions sont significatives en nombre.
Pour l'évaluation des pertes dans les rangs de l'armée russe, Jacques Baud fait remarquer que les chiffres avancés par les adversaires de Poutine en Russie, par des organes financés même par d'anciens oligarques passés en Angleterre, sont dix fois moins élevés que ces projections qu'on trouve dans nos médias. Donc les premiers qui auraient intérêt à gonfler les pertes de l'armée russe confessent des pertes dix fois moindre sur le terrain; plutôt de l'ordre du 20 000 que du 200 000 tués.
Autre chose intéressante, il nous apprend que les Russes n'ont jamais eu l'intention de s'emparer de Kiev au début de l'opération en février-mars 2022, et que cela les Américains le savaient. Pourquoi ? Les Russes avaient positionné 20 000 hommes devant Kiev. Pour fin de comparaison, lors de la bataille de Berlin en 1945 les effectifs russes devant la capitale du Reich se montaient à 1.5 millions d'hommes. La défense allemande en 45 représentait à peu près 50 000 hommes. En 2022, on trouvait donc 20 000 russes armés devant 60 000 ukrainiens en arme, pour une ville ici ayant une taille comparable à celle de Berlin. Le but de ces troupes russes à Kiev consistait seulement à fixer les ennemis sur place, les empêchant d'aller renforcer le secteur du Donbass. Il n'est pas vrai que des pays frontaliers de la Russie craindraient pour vrai un impérialisme russe décidé à faire la conquête des pays voisins, etc. Une preuve de cela en serait l'Estonie qui, toujours d'après ce que raconte Jacques Baud, se serait actuellement désarmé complètement afin de fournir en munitions l'Ukraine. La petite république balte aura livré tout ce qu'elle possédait dans ses réserves; chose impensable si réellement le pays devait s'attendre à devoir subir une invasion russe.
La tactique actuelle de la Russie consisterait donc non pas à se lancer dans une grande offensive pour réaliser un gain de territoire, mais plutôt à se livrer à une guerre d'attrition consistant à broyer tout ce qui se présente devant ou détruire tout le matériel expédié par l'alliance atlantique. L'objectif consisterait simplement à démolir toute capacité militaire et offensive sérieuse du gouvernement ukrainien, les forces pouvant potentiellement représenter une menace pour les républiques de Donetz et de Lughans. La situation reste verrouillée pour le moment. Les anglo-saxons ne voulant pas négocier ni permettent aux Ukrainiens de le faire, les Russes ne pouvant plus prêter le moindre crédit à la parole diplomatique des alliés à l'ouest cf. Merkel et Hollande avouant comment les accords de Minsk avaient pour seul objectif de permettre à l'Ukraine de s'armer, tandis que Zelenski a dit aussi qu'il n'avait jamais eu l'intention de faire appliquer ces accords. Par ailleurs, une loi aurait été votée l'an dernier à Kiev interdisant toutes négociations tant que Poutine serait au pouvoir à Moscou.
Concernant le fait que la Hongrie de Viktor Orban serait «peu chaude» à l'idée d'appuyer l'Ukraine ou boycotter la Russie : l'explication banale colportée dans nos médias serait l'amour que Viktor Orban devrait éprouver envers tous les dictateurs, etc. La réalité serait plutôt qu'il existe une minorité hongroise en Ukraine et que cette dernière se trouve maltraitée par le gouvernement de Kiev. Maltraitée à double titre 1) Déjà par le simple fait qu'on y recruterait parmi elle un bon contingent de chair à canon or que cette minorité ne participe pas non plus de cette virulente antipathie contre les Russes 2) cette minorité se trouve encore actuellement spolié de ses droits en Ukraine, au même titre que les Russes ethniques (russophones) et de par l'armature de nouvelles lois instaurées dans la foulée de 2014. Le droit ne se déclinant plus en Ukraine en fonction de ce que les gens font mais en fonction de ce qu'ils sont = lois raciales. Il y a les vrais Ukrainiens à l'ouest (Lvov, etc.), il y a les autres.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evgueni Prigojine a demandé au président russe Vladimir Poutine de mettre fin à la guerre en Ukraine. Dans un message publié sur l'application de messagerie Telegram, l'homme d'affaires demande au chef du Kremlin de déclarer que "Moscou a remporté l'opération militaire spéciale en exterminant une grande partie de la population masculine en Ukraine et en occupant ses territoires".
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
« Qui est le plus grand adversaire de la France, la Russie ? » demande
@UPR_Asselineau
constatant comme F. Mitterrand qui l'énonçait « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique »
https://twitter.com/SierraTango74/status/1656257031492321280
Pour tout voir (5h d'entretien, mais c'est la moyenne des conférences d'Asselineau !)
https://www.youtube.com/watch?v=T6PjBhyhuE8&ab_channel=J%27suispascontentTV
@UPR_Asselineau
constatant comme F. Mitterrand qui l'énonçait « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique »
https://twitter.com/SierraTango74/status/1656257031492321280
Pour tout voir (5h d'entretien, mais c'est la moyenne des conférences d'Asselineau !)
https://www.youtube.com/watch?v=T6PjBhyhuE8&ab_channel=J%27suispascontentTV
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Zelensky en guerrier, François en médiateur et Poutine en critique :
Zelensky tue dans l'œuf la médiation du Pape
Lors de la rencontre de samedi au Vatican, le président ukrainien a répété au pape François qu'il n'était pas intéressé par une médiation car la seule paix possible est la reddition des Russes. Le seul point partagé est l'appel à un effort d'aide humanitaire.
http://www.belgicatho.be/archive/2023/05/15/zelensky-tue-dans-l-oeuf-la-mediation-du-pape-6443162.html
Zelensky tue dans l'œuf la médiation du Pape
Lors de la rencontre de samedi au Vatican, le président ukrainien a répété au pape François qu'il n'était pas intéressé par une médiation car la seule paix possible est la reddition des Russes. Le seul point partagé est l'appel à un effort d'aide humanitaire.
http://www.belgicatho.be/archive/2023/05/15/zelensky-tue-dans-l-oeuf-la-mediation-du-pape-6443162.html
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Fort probable que la présidence d'un Zelensky ne sera plus très longue désormais. Sa contre-offensive risque fort d' achever de mettre au tapis les dernières recrues de l'armée ukrainienne, tout à fait inutilement comme depuis le départ. Quel gâchis de vies humaines !
Quelle espérance pour ce conflit qui implique le monde entier dans une bipolarisation d'un certain ordre mondial ?
Seul le Christianisme pourrait ré-enchanter ce monde de part et d'autre mais les hommes sont trop faibles pour pouvoir le hisser sur les drapeaux des états, soumis aux puissances d'est ou d'ouest.
Il faut espérer une intervention divine forte et pourquoi pas cet avertissement annoncé à Garabandal, si toutefois il s'agissait bien là, de vraies apparitions mariales.
Cet avertissement arriverait au moment d'un synode, nous y sommes et quel synode de malheur nous attend dés cet automne ! Puis il faudrait qu'un pape aille rencontrer le président russe, cela semble se profiler. Wait and see !
Quelle espérance pour ce conflit qui implique le monde entier dans une bipolarisation d'un certain ordre mondial ?
Seul le Christianisme pourrait ré-enchanter ce monde de part et d'autre mais les hommes sont trop faibles pour pouvoir le hisser sur les drapeaux des états, soumis aux puissances d'est ou d'ouest.
Il faut espérer une intervention divine forte et pourquoi pas cet avertissement annoncé à Garabandal, si toutefois il s'agissait bien là, de vraies apparitions mariales.
Cet avertissement arriverait au moment d'un synode, nous y sommes et quel synode de malheur nous attend dés cet automne ! Puis il faudrait qu'un pape aille rencontrer le président russe, cela semble se profiler. Wait and see !
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Images tournées (approximativement 4 semaines) devant la Mosquée-Cathédrale de Moscou (Plus grande mosquée d'Europe)
Invité- Invité
Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Avant qu'il soit président et chef de guerre, il était comédien pacifique :
https://www.armstrongeconomics.com/international-news/ukraine/zelensky-before-he-sold-out-to-the-neocons/
https://www.armstrongeconomics.com/international-news/ukraine/zelensky-before-he-sold-out-to-the-neocons/
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Zelensky a été élu parce qu'il présentait justement une image de pacificateur prêt à transiger avec Moscou. Nombre de ceux qui ont voté pour lui se retrouve actuellement dans les rangs ennemis.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Solide travail d'information de la part de deux généraux français, le cynisme américain est encore une fois souligné :
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Père Nathan aime ce message
Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Du côté de l'information, il y a le commentaire de Slobodan Despot. Très intéressant.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
L'intérêt du commentaire de Despot c'est qu'il nous élève, nous arrache à la bête spontanéité anecdotique du flash-info quotidien, pour nous reconduire à certains fondamentaux de l'histoire et qui ne sera pas la même pour tous, selon que l'on se situe sur l'ancien territoire de l'empire romain d'Occident versus l'ancien empire d'Orient et le monde de la chrétienté orthodoxe. Despot rappelle à quel point le sac de Constantinople par les croisés en 1204 fut un événement traumatique d'importance capital pour les gens d'Europe de l'est. Une sorte de crime monstrueux dont la mise à sac de la Russie défaite et affaiblie du temps de Boris Eltsine pourrait presque en apparaître une redite. On aurait pu croire que les Américains auraient été intéressés de venir en aide pour vrai à la Russie abattue, saisir l'occasion de s'en faire une alliée pour renforcir les liens et asseoir la stabilité de leurs positions dans une sorte de pacte de confiance mutuelle. Au lieu de cela, c'est la voracité qui a prévalu, la soif d'enrichissement personnel de certains, une certaine volonté de puissance et «après moi le déluge !»
Évoquant plus loin son souvenir de 1999 et des 78 jours et nuits de bombardement de Belgrade, il se rappelle avoir dit en onde dans une émission où il était invité mais qu'il enviait les morts de ces bombardements d'une certaine manière du fait que «ceux-ci au moins seront désormais dispensés de devoir continuer à contempler la face de ces monstres froids qui auront ordonné ce genre d'opération». Les monstres sont bien sûr (entre autres) nos politiciens américains et autres types du Département d'État. En effet, la Serbie fut bombardée sévèrement sans que celle-ci ait jamais agressé les États-Unis ou n'importe quel autre pays d'Europe, et ceci en se passant des règles de l'ONU, sans pouvoir évoquer la moindre juridiction internationale. Slobodan Desport fait remonter à ce «haut fait» de l'administration Clinton aux USA le moment de l'abolition des règles internationales. Moscou a bien compris cela.
Et, pour Despot, ce qui se passe en Ukraine (du côté des Américains) se situe bien dans la même perspective de ce qui fut en 1999. Et lui-même note qu'on assiste à une sorte de brutalisation des rapports des USA avec le monde, comme une bête blessée devenant d'autant plus dangereuse qu'elle se sait acculée, et outre cela ne disposant plus pour elle-même en parallèle d'un service diplomatique digne de ce nom. La politique de la canonnière prenant désormais toute la place.
Évoquant plus loin son souvenir de 1999 et des 78 jours et nuits de bombardement de Belgrade, il se rappelle avoir dit en onde dans une émission où il était invité mais qu'il enviait les morts de ces bombardements d'une certaine manière du fait que «ceux-ci au moins seront désormais dispensés de devoir continuer à contempler la face de ces monstres froids qui auront ordonné ce genre d'opération». Les monstres sont bien sûr (entre autres) nos politiciens américains et autres types du Département d'État. En effet, la Serbie fut bombardée sévèrement sans que celle-ci ait jamais agressé les États-Unis ou n'importe quel autre pays d'Europe, et ceci en se passant des règles de l'ONU, sans pouvoir évoquer la moindre juridiction internationale. Slobodan Desport fait remonter à ce «haut fait» de l'administration Clinton aux USA le moment de l'abolition des règles internationales. Moscou a bien compris cela.
Et, pour Despot, ce qui se passe en Ukraine (du côté des Américains) se situe bien dans la même perspective de ce qui fut en 1999. Et lui-même note qu'on assiste à une sorte de brutalisation des rapports des USA avec le monde, comme une bête blessée devenant d'autant plus dangereuse qu'elle se sait acculée, et outre cela ne disposant plus pour elle-même en parallèle d'un service diplomatique digne de ce nom. La politique de la canonnière prenant désormais toute la place.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Le Salon Beige
L’ethnocentrisme protestant zombie au cœur du narcissisme occidental
Selon Emmanuel Todd dans Marianne :
https://lesalonbeige.fr/lethnocentrisme-protestant-zombie-au-coeur-du-narcissisme-occidental/
L’ethnocentrisme protestant zombie au cœur du narcissisme occidental
Selon Emmanuel Todd dans Marianne :
https://lesalonbeige.fr/lethnocentrisme-protestant-zombie-au-coeur-du-narcissisme-occidental/
Calex- Combat l'antechrist
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Re: La guerre en Ukraine sur le front de l’information (ou de la désinformation)
Un commentaire à cet article a été posté sur le site du Salon Beige, que voici :
Comme toutes les analyses capables d’un “pas de côté” et de recul, celle ci est juste.
Le protestantisme a irrigué l’Allemagne, l’Angleterre, les USA puis finalement toute l’UE. Même notre France, fille aînée de l’Eglise, est acquise aux principes hérétiques protestants, sans toujours le savoir. Et enfin, que dire des textes du Concile de V II qui était un conseil oecuménique… Les Eucharisties novel ordo sont très proches du rite protestant…
Le conflit actuel est avant tout (le début ?) une guerre intellectuelle avec d’un côté les progressistes Lgbtmachin, et de l’autre les traditionalistes. D’un côté des chrétiens qui après 100 ans de communisme ont retrouvé la foi, et de l’autre des révolutionnaires maçonniques.
Eu égard la clause ONU d’intervention armée dans le cadre de l’aide d’une population attaquée (« La responsabilité de protéger ». Résolution adoptée définitivement en 2005 par l’ONU via le document A/RES/60/1), la Russie est d’un point de vue législatif international dans son droit. En théorie, car dans la pratique cette clause semble très largement oubliée par ceux la même qui l’ont créé, et qui ici ont des intérêts supérieurs à ce que le conflit continu…
Que la Russie gagne sur un plan militaire et stratégique ne fait aucun doute (question de masse et d’équilibre géopolitique). Aucun chef d’Etat major étranger n’en doute (en off). Quant au plan économique, cible initiale des USA espérant mettre la Russie à genoux, là-aussi les chiffres, y compris de l’OMC !, parlent d’eux-mêmes ! L’UE et les USA ont coupé les ponts, mais 75% de la planète en a profité pour augmenter les transactions et les accords…
Nos dirigeants sont, comme d’habitude depuis 250 ans, non seulement indigents, mais surtout dogmatiques…
Comme toutes les analyses capables d’un “pas de côté” et de recul, celle ci est juste.
Le protestantisme a irrigué l’Allemagne, l’Angleterre, les USA puis finalement toute l’UE. Même notre France, fille aînée de l’Eglise, est acquise aux principes hérétiques protestants, sans toujours le savoir. Et enfin, que dire des textes du Concile de V II qui était un conseil oecuménique… Les Eucharisties novel ordo sont très proches du rite protestant…
Le conflit actuel est avant tout (le début ?) une guerre intellectuelle avec d’un côté les progressistes Lgbtmachin, et de l’autre les traditionalistes. D’un côté des chrétiens qui après 100 ans de communisme ont retrouvé la foi, et de l’autre des révolutionnaires maçonniques.
Eu égard la clause ONU d’intervention armée dans le cadre de l’aide d’une population attaquée (« La responsabilité de protéger ». Résolution adoptée définitivement en 2005 par l’ONU via le document A/RES/60/1), la Russie est d’un point de vue législatif international dans son droit. En théorie, car dans la pratique cette clause semble très largement oubliée par ceux la même qui l’ont créé, et qui ici ont des intérêts supérieurs à ce que le conflit continu…
Que la Russie gagne sur un plan militaire et stratégique ne fait aucun doute (question de masse et d’équilibre géopolitique). Aucun chef d’Etat major étranger n’en doute (en off). Quant au plan économique, cible initiale des USA espérant mettre la Russie à genoux, là-aussi les chiffres, y compris de l’OMC !, parlent d’eux-mêmes ! L’UE et les USA ont coupé les ponts, mais 75% de la planète en a profité pour augmenter les transactions et les accords…
Nos dirigeants sont, comme d’habitude depuis 250 ans, non seulement indigents, mais surtout dogmatiques…
Calex- Combat l'antechrist
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