(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
26 décembre
saint Étienne premier martyr (fête)
- 33 Jérusalem
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-lundi 26 décembre 2022 -
-antienne d’ouverture Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne;
premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.
-Actes 6 : 8-10; 7 : 54-60 '' Voici que je contemple les cieux ouverts ''
-Psaume 30 : 3bc.4b, 6.8a.9b, 17.20cd (Ps 30,) R/ En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. (Ps 30 : 6a)-
-acclamation Psaume 117 : 26a. 27a. Béni soit au nom du Seigneur, celui qui vient ;
Dieu, le Seigneur, nous illumine. Alléluia.
- évangile Matthieu 10 : 17-22 ''Ce n'est pas vous qui parlerez,
c'est l'Esprit de votre Père''.
-antienne de la communion : Actes 7 : 58. Étienne, pendant qu’on le lapidait, faisait cette prière :
'' Seigneur Jésus, reçoit mon esprit ''
4-bréviaire Actes 7 6 : 8-15; 7 : 2a.44-59; 8 : 1a. Lecture : Le martyre d'Étienne
- --- - --Homélie de saint Fulgence de Ruspe. La force de la charité.
- -
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- -Homélie de saint Fulgence de Ruspe. La force de la charité.:
Hier nous avons célébré la naissance temporelle de notre Roi éternel ;
aujourd’hui nous célébrons la passion triomphale de son soldat.
Hier, en effet, notre Roi, revêtu de notre chair,
sortant du palais d’un sein virginal, a daigné visiter notre monde ;
aujourd’hui le soldat sortant de la tente de son corps,
est parti pour le ciel en triomphateur. ~
Notre Roi, alors qu’il est le Très-Haut, est venu vers nous dans l’humilité,
mais il ne pouvait pas venir les mains vides.
Il apportait à ses soldats un don magnifique,
non seulement pour leur confier une richesse considérable,
mais aussi pour les rendre absolument invincibles dans le combat.
Car il leur apportait le don de la charité, qui conduirait les hommes à partager la vie divine.
Ce qu’il apportait, il l’a distribué ; mais lui-même n’y a rien perdu car,
s’il a transformé en richesse la pauvreté de ces fidèles,
lui-même est resté comblé de trésors inépuisables.
La charité qui a fait descendre le Christ du ciel sur la terre,
c’est elle qui a élevé saint Étienne de la terre jusqu’au ciel.
La charité, qui existait d’abord chez le Roi,
c’est elle qui, à sa suite, a resplendi chez le soldat. ~
Étienne, pour obtenir de recevoir la couronne que signifie son nom,
avait pour armes la charité, et grâce à elle il était entièrement vainqueur.
Par l’amour de Dieu, il n’a pas reculé devant l’hostilité des Juifs ;
par l’amour du prochain, il a intercédé pour ceux qui le lapidaient.
Par cette charité, il leur reprochait leur erreur, afin qu’ils se corrigent ;
par cette charité, il priait pour ceux qui le lapidaient, afin que le châtiment leur soit épargné.
Fortifié par la charité, il a vaincu Saul qui s’opposait cruellement à lui
et, après l’avoir eu comme persécuteur sur terre,
il a obtenu de l’avoir pour compagnon dans le ciel.
Sa sainte et persévérante charité désirait gagner à lui par la prière
ceux qu’il n’avait pu convertir par ses avertissements. ~
Et voici que maintenant Paul partage la joie d’Étienne,
il jouit avec Étienne de la gloire du Christ, il exulte avec Étienne, il règne avec lui.
Là où Étienne est allé le premier, mis à mort par la lapidation de Paul,
c’est là que Paul l’a suivi, secouru par les prières d’Étienne.
C’est ici la vraie vie, mes frères, celle où Paul n’est pas accablé pour le meurtre d’Étienne,
mais où Étienne se réjouit de la compagnie de Paul
parce que la charité apporte sa joie à l’un comme à l’autre.
Chez Étienne, la charité a surmonté l’hostilité des Juifs ;
chez Paul, la charité a recouvert une multitude de péchés.
Chez l’un comme chez l’autre, la charité a pareillement obtenu de posséder le royaume des cieux.
La charité est donc la source et l’origine de tous les biens,
une protection invincible, la route qui mène au ciel.
Celui qui marche selon la charité ne pourra ni s’égarer, ni avoir de crainte.
Elle dirige, elle protège, elle conduit au but.
C’est pourquoi, mes frères, puisque le Christ a dressé l’échelle de la charité,
par laquelle tout chrétien peut monter au ciel,
soyez courageusement fidèles à la pure charité,
pratiquez-la entre vous et, en progressant dans la charité, faites votre ascension. »
Étienne fut le premier martyr chrétien par lapidation suivie de la première persécution
précédente de beaucoup d'autres,
comme Jésus l'avait prédit dans l'Évangile.
Étienne figure sur la liste des sept diacres ordonnés par les Apôtres
pour le service de la communauté des premiers fidèles.
Chargés spécialement du service des tables
pour permettre à Pierre et à ses compagnons de s'adonner
plus exclusivement à la prière et à la prédication,
les circonstances amenèrent les diacres à annoncer,
eux aussi, la Bonne Nouvelle du salut.
- discours d'Étienne:
-intro : Étienne est le premier martyr.
Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l’Église.
Choisi comme chef des Sept qui devaient décharger les Apôtres des tâches matérielles,
il prit aussi sa part dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
C’est en témoin du Christ ressuscité,
en imitateur de sa passion, qu’il mourut à Jérusalem.
Actes 6:
« 08 Étienne, rempli de la grâce et de la puissance de Dieu,
09 Intervinrent alors certaines gens de la synagogue dite des Affranchis,
ainsi que des Cyrénéens et des Alexandrins,
et aussi des gens originaires de Cilicie et de la province d’Asie.
Ils se mirent à discuter avec Étienne,
10 mais sans pouvoir résister à la sagesse et à l’Esprit qui le faisaient parler.
11 Alors ils soudoyèrent des hommes pour qu’ils disent :
''Nous l’avons entendu prononcer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu.''
12 Ils ameutèrent le peuple, les anciens et les scribes,
et, s’étant saisis d’Étienne à l’improviste, ils l’amenèrent devant le Conseil suprême.
13 Ils produisirent de faux témoins, qui disaient :
''Cet individu ne cesse de proférer des paroles contre le Lieu saint et contre la Loi.
14 Nous l’avons entendu affirmer que ce Jésus, le Nazaréen,
détruirait le Lieu saint et changerait les coutumes que Moïse nous a transmises.''
15 Tous ceux qui siégeaient au Conseil suprême avaient les yeux fixés sur Étienne,
et ils virent que son visage était comme celui d’un ange.
7: 02a Étienne dit alors : ''Frères et pères, écoutez !
44 Nos pères, dans le désert, avaient la tente.
Elle avait été faite d’après les ordres de Celui qui parlait à Moïse
et qui lui en avait montré le modèle.
45 Après avoir reçu cette tente, nos pères, avec Josué,
la firent entrer dans le pays que les nations possédaient
avant que Dieu les chasse loin du visage de nos pères.
Cela dura jusqu’au temps de David.
46 Celui-ci trouva grâce devant Dieu et il pria afin de trouver une demeure au Dieu de Jacob.
47 Mais ce fut Salomon qui lui construisit une maison.
48 Pourtant, le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme,
comme le dit le prophète :
49 Le ciel est mon trône, et la terre, l’escabeau de mes pieds.
Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, quel sera le lieu de mon repos ?
50 N’est-ce pas ma main qui a fait tout cela ?
51 Vous qui avez la nuque raide,
vous dont le cœur et les oreilles sont fermés à l’Alliance,
depuis toujours vous résistez à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères !
52 Y a-t-il un prophète que vos pères n’aient pas persécuté ?
Ils ont même tué ceux qui annonçaient d’avance la venue du Juste,
celui-là que maintenant vous venez de livrer et d’assassiner.
53 Vous qui aviez reçu la loi sur ordre des anges, vous ne l’avez pas observée.''
54 Ceux qui écoutaient ce discours avaient le cœur exaspéré
et grinçaient des dents contre Étienne.
55 Mais lui, rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard :
il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu.
56 Il déclara : ''Voici que je contemple les cieux ouverts
et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.''
57 Alors ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles.
Tous ensemble, ils se précipitèrent sur lui,
58 l’entraînèrent hors de la ville et se mirent à le lapider.
Les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
59 Étienne, pendant qu’on le lapidait, priait ainsi :
''Seigneur Jésus, reçois mon esprit.''
8.1a Quant à Saul, il approuvait ce meurtre. »
Son témoignage a toujours gardé une valeur exemplaire dans l'Église.
Si Étienne fut choisi comme chef de file des ''sept hommes estimés de tous,
remplis d'Esprit Saint et de sagesse'', qui devaient décharger les Apôtres du service des repas (Actes 6: 2-3),
il ne tarda pas à prendre sa part dans l'annonce de la Bonne Nouvelle (L 1),
ainsi que doit le faire chaque chrétien, au moins en prêchant par une vie digne d'un bon chrétien...
C'est l'Esprit qui le faisait parler et transfigurait son visage face à ses adversaires (cf. L 2).
C'est encore l'Esprit qui lui ferait découvrir comment doit mourir un disciple de Jésus.
Témoin du Christ ressuscité qu'il contemple dans sa gloire,
Étienne n'a d'autre souci que de revivre fidèlement en sa chair la passion du Seigneur.
Mais, alors que Jésus en croix s'adressait à son Père,
c'est Jésus le Fils de Dieu qu'invoque Étienne.
Jésus avait dit : ''Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font'';
Étienne répète :
''Seigneur, ne leur compte pas ce péché'' (L 1, P 1).
Jésus s'était écrié : ''Père, entre tes mains je remets mon esprit '';
Étienne supplie :
''Seigneur Jésus, reçois mon esprit'' (A 2).
Avec Étienne commence l' ''imitation de Jésus Christ''.
L'Esprit lui avait fait comprendre que la mort peut parler plus haut que la vie
et qu’en succombant par fidélité au Seigneur
on devient soi-même ‘’une parole de Dieu’’ (saint Ignace d’Antioche).
----.
---.
On ne peut s'empêcher, en ce jour,
de nous remémorer ce bon Père Jacques Hamel,
mort martyr égorgé pour sa foi et l'amour de Dieu et du prochain:
le 26 juillet 2016 en l'église Saint-Étienne-de Rouvray, Seine Maritime, France...
-ici filmé en 2009, le jour de Noël...
---.
https://www.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2020/documents/papa-francesco_angelus_20201226.html
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
26 décembre
vénérable Jean-Marie de La Mennais ()
-tableau lors de son élection comme Vénérable-
né 1780 8 septembre Saint-Malo, Bretagne -1860 26 décembre Ploërmel, Morbihan-
lecture- -bréviaire
- --- - - aucun-
-Jean-Marie Robert de La Mennais:
-fondateur des Frères de l'Instruction Chrétienne de Ploërmel
et
des Filles de la Providence de St-Brieuc.
-élu vénérable par décret en 1966 par le pape Paul VI-
Le 15 décembre 1966 le pape Paul VI a déclaré l'héroïcité des vertus de Jean-Marie de La Mennais-
---.
Jean-Marie de la Mennais est né à Saint-Malo le 8 septembre 1780.
Son grand-père paternel, qui se nommait Louis-François Robert --né 1717-1804--,
est le fondateur de la Compagnie commerciale et maritime de Saint-Malo.
Son grand-père maternel, Pierre Lorin --1719-1799--
est avocat au Parlement de Paris et subdélégué des juridictions de Saint-Malo.
Son père se nommait Pierre-Louis Robert de la Mennais et sa mère Gratienne Lorin de La Brousse.
La famille eut cinq garçons et une fille:
Louis-Marie 1776-1805,
Pierre Jean 1778-1784,
Jean-Marie 1780-1860 ,
Félicité 1782-1854,
Marie-Joseph 1784-1851
et le dernier Gratien 1785-1818.
Les enfants encore jeunes perdirent leur mère, décédée en 1787.
Jean-Marie sera élevé chez un de ses oncles.
Il vécut sa jeunesse à Saint-Malo, pendant la Révolution,
et il sut venir en aide aux prêtres qui refusaient de prêter serment à la République.
Il a été ordonné sous-diacre le 21 décembre 1801 à Rennes...
Préoccupé par la situation des jeunes et par le manque de lieux d'instruction,
avec ses amis, les chanoines Étienne-Pierre Engerran et Jean Vielle,
ils rouvrent en 1802 le collège de Saint-Malo qui avait été fermé sous la Révolution.
L'établissement accueillait des enfants depuis maternelle jusqu'au lycée.
Ce collège était aussi un séminaire où il enseignait la théologie et la philosophie
à des étudiants à peine plus âgés mais à peine plus lui qui n'avait alors que 22 ans.
Brillant, il a la parole facile et parvient aisément à capter l'attention des étudiants.
Jean-Marie de la Mennais a collaboré au Mémorial catholique
et écrit plusieurs articles. Il en est le premier directeur sur proposition des fondateurs,
Philippe Gerbet et Antoine de Salinis.
Il est secondé par le rédacteur belge Adolphe Bartels
pour la rédaction du journal L'Avenir.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=JEQEAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
faire l'occurrence ''La Mennais'' 38 occurrences / etc. /
(voir aussi l'occurrence ''Avenir'' dans le livre référé plus bas)...
Devenu prêtre le 25 février 1804 à Rennes également, il fut ordonné par Mgr de Maillé.
Il devin vicaire à la cathédrale de Saint-Malo.
Il consacre tout son temps aux paroissiens, prédicateur et confesseur des paroissiens...
Le 15 juillet 1810 il est nommé chanoine
puis en 1815 vicaire de Saint-Brieuc, lors de la mort de l'évêque Mgr Cafarelli,
Au cours de son mandat Il participe activement à la vie chrétienne de son diocèse:
il soutient les monastères,
réforme les séminaires
et prêche les missions populaires.
ll enseigne la théologie aux futurs prêtres du collège de Saint-Malo.
Puis il devient un bref moment vicaire général lorsque Mgr de La Romagère
est nommé administrateur du diocèse de Saint-Brieuc...
Sensible à la condition des enfants
et des jeunes gens au lendemain de la Révolution,
il fonde deux congrégations religieuses au service de l'éducation.
Les Filles de la Providence (1818) sont présentes aujourd'hui en paroisse
et dans des aumôneries, en France et au Canada.
Les Frères de l'instruction chrétienne (1819) animent, avec 10000 collaborateurs,
200 écoles et centres éducatifs au service de 100 000 enfants et jeunes,
dans 24 pays, sur les 5 continents.
La Famille Mennaisienne est en attente de sa béatification.
----.
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Y38XAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Saint-Malo'' 13 occurrences / ''Bretagne'' 190 occurrences / ''Ploërmel'' 435 occurrences / ''Morbihan'' 19 occurrences /
/''fondateur'' 178 occurrences / ''école'' 635 occurrences /
''révolution'' 25 occurrences / ''Avenir'' journal: plusieurs occurrences /
/ ''enfant'' 305 occurrences / ''enfants pauvres'' 8 occurrences / ''pauvre'' 224 occurrences / ''catéchisme'' 52 occurrences / ''catéchiste'' 16 occurrences /
/''instruction chrétienne'' 34 occurrences / ''Frères'' 1374 occurrences / ''Filles de la Providence'' 14 occurrences / ''pape'' 25 occurrence / etc. /
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mer 28 Déc 2022 - 7:52, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
27 décembre
saint Jean, Apôtre et évangéliste (fête)
saint Jean représente le ministère de prophétie,
et saint Pierre le ministère de direction...
qui ne vont pas l'un sans l'autre,
avec tous les autres ministères dans l'Église...
L'Église est hiérarchique d'où tout découle du Christ qui en est le sommet...
né 1er siècle Betsaïde - v 100 Éphèse
«Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l’annonçons à vous aussi,
pour que,
vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Mais notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. » -1 Jean 1:3-4-
''Cette plénitude de la joie, il la fait consister
précisément dans la communion,
dans l’amour,
dans l’unité.'' -saint Augustin-
----
-mardi 27 décembre 2022 -
-antienne d’ouverture : Nous fêtons saint Jean qui reposa sur la poitrine du Seigneur
au cours de la dernière Cène.
Heureux l’Apôtre à qui furent révélés les mystères du Royaume
et qui transmit la parole de vie à toute la terre.
-Prière de Collecte- Seigneur Dieu, tu nous as ouvert les profondeurs ineffables de ton Verbe
grâce au bienheureux apôtre Jean ; nous t’en prions, accorde-nous de saisir
avec une intelligence éclairée la parole qu’il a si bien fait retentir à nos oreilles. Par Jésus… — Amen.
-Prière sur les offrandes- Sanctifie, Seigneur, les offrandes que nous te présentons ;
tandis que nous participons à ce repas eucharistique, accorde-nous de puiser
à la même source les secrets du Verbe éternel que tu révélas
à ton apôtre Jean. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
-1 Jean 1 : 1-4 « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons »
-Psaume 96 : 1-2, 5-6, 11-12 (Ps 96 (97),)
R/ Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ! (Ps 96 : 12a).
-acclamation - À toi, Dieu, notre louange! Nous t’acclamons : tu es Seigneur!
C’est toi que les Apôtres glorifient, Seigneur
- évangile jean 20 : 2-8 « L’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau »
-antienne de la communion … Jean 1 : 14-16 Le Verbe s’est fait chair,
il a établi sa demeure parmi nous.
Tous nous avons eu part à sa plénitude.
Prière après la communion Nous t’en prions, Dieu tout-puissant :
que le Verbe fait chair, proclamé par le bienheureux apôtre Jean,
demeure toujours en nous grâce au sacrement que nous venons de célébrer.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
. -bréviaire -bréviaire 1 Jean 1 : 1—2 : 3 Parole de vie et Lumière de Dieu.
- --- -- -commentaire de saint Augustin sur la première lettre de Jean. La vie s’est manifestée dans la chair.
- -
_____________________________________
- commentaire de saint Augustin sur la première lettre de saint Jean:
« Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu,
ce que nous avons contemplé de nos yeux,
et que nos mains ont touché, c’est le Verbe de la vie.
Y a-t-il quelqu’un qui touche de ses mains le Verbe de la vie,
sinon parce que le Verbe s’est fait chair et qu’il a établi sa demeure parmi nous ?
Or, ce Verbe qui s’est fait chair pour être touché de nos mains,
il a commencé d’être chair dans le sein de la Vierge Marie.
Mais il n’a pas alors commencé d’être le Verbe, car il était depuis le commencement, dit saint Jean.
Voyez comme sa Lettre confirme son Évangile, où naguère vous avez entendu lire :
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu.
Peut-être que certains entendent le Verbe de la vie
comme une formule quelconque pour désigner le Christ,
et non pas
précisément le corps du Christ, que les mains ont touché.
Mais voyez la suite : Oui, la vie s’est manifestée. Le Christ est donc le Verbe de la vie.
Et comment cette vie s’est-elle manifestée ?
Car, si elle était dès le commencement, elle ne s’était pas manifestée aux hommes :
elle s’était manifestée aux Anges, qui la voyaient et qui s’en nourrissaient comme de leur pain.
C’est ce que dit l’Écriture : L’homme a mangé le pain des Anges.
Donc, la Vie elle-même s’est manifestée dans la chair :
elle a été placée, en effet, en état de manifestation
pour qu’une réalité visible seulement par le cœur pût être aussi visible aux yeux,
afin de guérir les cœurs. C’est par le cœur seul qu’on voit le Verbe,
tandis que la chair est vue aussi par les yeux.
C’est la chair qui nous permettait de voir le Verbe.
Le Verbe s’est fait chair, une chair que nous puissions voir,
afin que soit guéri en nous ce qui pourrait voir le Verbe. ~
Nous portons témoignage, dit saint Jean :
nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée en nous,
c’est-à-dire qui s’est manifestée parmi nous ; on dirait plus clairement : qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons.
Que votre charité soit attentive : Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons.
Eux, ils ont vu le Seigneur lui-même présent dans la chair,
ils ont entendu les paroles tombant de sa bouche
et ils nous les ont annoncées.
Mais nous, si nous avons entendu, nous n’avons pas vu.
Sommes-nous donc moins favorisés que ceux qui ont vu et entendu ?
En ce cas, pourquoi ajoute-t-il :
pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous ?
Eux ont vu ;
nous, nous n’avons pas vu ;
et pourtant nous sommes en communion avec eux,
parce que nous avons une foi commune. ~
Et notre communion est avec Dieu le Père et Jésus Christ son Fils.
Et c’est nous qui écrivons cela,
ajoute saint Jean,
pour que vous ayez la plénitude de la joie.
Cette plénitude de la joie, il la fait consister
précisément dans la communion,
dans l’amour,
dans l’unité. »
--intro au missel : « Saint Jean a un lien spécial
avec chacun des aspects du Mystère du Christ.
L'Apôtre ''qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène'' (A 1),
qui reçut Marie pour Mère au pied de la Croix
et qui fut le premier des disciples à croire en la résurrection (L 2),
peut être considéré comme le théologien du Mystère pascal,
et c'est à juste titre que nous lisons chaque jour son Évangile durant le temps de Pâques.
Mais saint Jean est aussi le héraut du Mystère de l'Incarnation (P 1, P 3),
l'homme qui a écrit sous l'inspiration de l'Esprit :
'' Le Verbe s'est fait chair, il a établi sa demeure parmi nous'' (A 2).
Aussi nous est-il bon de célébrer sa fête dans l'octave de Noël
et d'entreprendre aujourd'hui la lecture de la Lettre où il rapporte
''ce qu'il a contemplé de ses yeux» (L 1).
Jean a vécu dans l'intimité du Christ, qu'il avait rencontré sur le bord du Jourdain,
il a été avec Pierre et Jacques le témoin de sa transfiguration et le compagnon de son agonie;
seul de tous les Apôtres, il a vu mourir le Maître
et l'a déposé dans son sépulcre.
Il en a conservé des souvenirs qui devaient illuminer toute sa longue vie.
Il y a découvert avec éblouissement que «''Dieu est Amour''
et que le commandement du Seigneur consiste dans l'amour.»
-1 Jean 1 : 1-4 ''Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons.''
--intro : On commence aujourd’hui la lecture de la 1ère lettre de saint Jean.
Les versets qui l’ouvrent résument avec densité le témoignage de l’Apôtre
qui vécut dans l’intimité de Jésus, le touchant de ses mains (L1),
et qui, arrivé le premier au tombeau du Christ, le matin de Pâques,
fut le premier à croire en sa résurrection (L2).
« Bien-aimés, ce qui était depuis le commencement,
ce que nous avons entendu,
ce que nous avons vu de nos yeux,
ce que nous avons contemplé
et que nos mains ont touché du Verbe de vie,
nous vous l’annonçons.
Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons vue, et nous rendons témoignage :
nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l’annonçons à vous aussi,
pour que,
vous aussi, vous soyez en communion avec nous.
Mais notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et nous écrivons cela, afin que notre joie soit parfaite. »
-Psaume 96 : 1-2, 5-6, 11-12 (Ps 96 (97),) R/ Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ! (Ps 96 : 12a).
—Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l’entourent,
justice et droit sont l’appui de son trône.
—Les montagnes fondaient comme cire devant le Seigneur,
devant le Maître de toute la terre.
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
—Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
. - -bréviaire 1 Jean 1 : 1—2 : 3 Parole de vie et Lumière de Dieu.
-intro : L’Apôtre saint Jean a vécu dans l’intimité du Christ,
qu’il avait rencontré sur le bord du Jourdain;
il a été le témoin de sa transfiguration et de son agonie;
il a vu mourir Jésus et l’a déposé dans son tombeau.
Au matin de Pâques, il a été le premier à croire en sa résurrection.
C’est de tout cela qu’il a transmis dans ses écrits le témoignage ébloui.
«versets 1 à 4 voir la première lecture...
5 Tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons :
Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres.
6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui,
alors que nous marchons dans les ténèbres,
nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité.
7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,
nous sommes en communion les uns avec les autres,
et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché,
nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.
9 Si nous reconnaissons nos péchés,
lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
10 Si nous disons que nous sommes sans péché,
nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous.
2: 1 Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché.
Mais si l’un de nous vient à pécher,
nous avons un défenseur devant le Père :
Jésus Christ, le Juste.
2 C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés,
non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.
3 Voici comment nous savons que nous le connaissons :
si nous gardons ses commandements. »
Foi et fidélité sont inséparables...
Saint Jean, l'auteur du quatrième Évangile,
ainsi que de trois épîtres et du Livre des Révélations -''Apocalypse signifie ‘’révélation’’-
est l’un des Douze. Sa vocation nous a été relatée ainsi :
PÊCHEUR AU LAC DE Tibériade, il travaillait avec son frère Jacques et leur père nommé Zébédée...
lorsqu'il fut choisi pour être des Douze ...
D'abord présent près du Jourdain, disciple du Baptiste,
Jésus arrive, et ce Précurseur-baptiste le fait reconnaître au signe donné par son témoignage
et Jean tout de suite est captivé dès ce moment...
Jean 1:
«35- Le lendemain, Jean (Baptiste) se tenait là, de nouveau, avec deux de ses disciples. -(André et Jean)
ou (Jacques et Jean les fils de Zébédée,
André étant tout de suite parti avertir son frère Simon)-
36- Regardant Jésus qui passait, il dit : " Voici l'agneau de Dieu. "
37- Les deux disciples entendirent ses paroles et suivirent Jésus.
(scène non chronologique puisque Jésus fût auparavant quarante jours au désert...)
38- Jésus se retourna et, voyant qu'ils le suivaient, leur dit :
" Que cherchez-vous ? " Ils lui dirent : " Rabbi - ce qui veut dire Maître -, où demeures-tu ? "»
Jean était là au début et le seul à la fin près de la Croix avec Marie...
Quelques jours après les débuts de cette première rencontre,
Jésus l'interpellera en même temps que les autres premiers disciples futurs apôtres...
qui alors laissant dans la barque leur père avec les ouvriers, suivirent le Maître (Marc 1: 20).
Jean fait partie, avec Pierre et Jacques, du petit groupe de privilégiés
que le Seigneur emmène avec lui dans certaines circonstances particulièrement importantes de sa vie.
Ainsi à la Transfiguration et à l'agonie au Jardin des Oliviers.
D'un tempérament impétueux comme son frère (Jésus les avait surnommé fils du tonnerre),
il dut apprendre à modérer un zèle qui, dans les débuts tout au moins,
n'était pas toujours dans l'esprit du Sermon sur la Montagne.
Un cheminement tout humain...
Jean le plus jeune, des plus impétueux des Apôtres ;
le Seigneur devait appréciait la générosité de ce disciple à l'âme de feu, si semblable à la sienne.
Jean lui-même se désignera comme celui que Jésus aimait.
Nous le retrouvons au pied de la croix, et c'est à lui que le crucifié confiera sa Mère.
Après la résurrection et la Pentecôte, son nom, dans les textes, sera souvent accolé à celui de saint Pierre.
Paul, dans sa lettre aux Galates, le désigne comme l'une des colonnes de l'Église.
Il fut exilé pour sa foi dans l'île de Patmos.
La tradition entame le relais.
Il vécut avec Marie à Éphèse, et joua un rôle important dans cette communauté de l'Asie.
Saint Jérôme nous rapporte que, dans sa vieillesse il ne cessait de répéter :
« Mes petits enfants; aimez-vous les uns les autres.
C'est le commandement du Seigneur, et le mettre en pratique cela suffit. »
Jean 15: 9 ''Demeurez dans mon amour.''
Dans l'iconographie il est traditionnellement symbolisé par un aigle,
par allusion à la célèbre vision du prophète Ézéchiel (1: 10-14),
car il commence son évangile en évoquant
le Verbe préexistant planant sur les hauteurs.
Saint Jean, surnommé le Théologien, est fêté le 8 mai par les chrétiens orthodoxes.
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---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mar 27 Déc 2022 - 19:30, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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AnneLÉA aime ce message
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
C'est pourquoi le Seigneur appelle Maria son Petit Jean.
Jésus est en partage et en colloque depuis des siècles, qui, plus ils avancent,
il nous octroie sa Présence en s'épanchant sur les âmes qu'il aime, comme il le choisit et comme il l'entend.
Et il leur donne la mission d'écrire ce qu'il leur dit...
Nous reconnaissons que la grâce surabonde (Romains 5: 20) de plus en plus, plus les temps avancent,
car avec l'avancée des temps qui se fait insistante et incoercible,
plus les épreuves annoncées se multiplient et plus la grâce, elle aussi annoncée, surabonde comme promis...
Heureux ceux qui croient!
Jésus a présenté cette œuvre lui même dans ses propres mots. Les voici:
---.
Les sept buts de l'œuvre de Maria Valtorta
Tome 10 chapitre 38:
On pourra suivre le texte avec la lecture du narrateur:
Jésus dit :
“Les raisons qui m'ont poussé à éclairer et à dicter les épisodes
et les paroles que j'ai adressées au petit Jean sont multiples,
en plus de la joie de communiquer
une exacte connaissance de Moi à cette âme victime et aimante.
Mais l'âme de tout cela c'est mon amour pour l'Église enseignante et militante
et le désir d'aider les âmes dans leur montée vers la perfection.
De me connaître, cela aide à monter. Ma Parole est Vie.
Je nomme les principales :
1-Les raisons que j'ai dites dans la dictée du 18-1-47 que le petit Jean mettra ici intégralement.
C'est la raison la plus grande car vous allez périr et je veux vous sauver.
La raison la plus profonde du don de cette œuvre,
c'est qu'en ces temps où le modernisme, condamné par mon Saint Vicaire Pie X,
se corrompt pour donner naissance à des doctrines toujours plus nuisibles,
la sainte Église, représentée par mon Vicaire,
ait des ressources de plus pour combattre ceux qui nient:
le caractère surnaturel des dogmes;
la divinité du Christ;
la Vérité du Christ, Dieu et Homme,
réel et parfait comme elle vous a été transmise aussi bien par la foi
que par son histoire (Évangile, Actes des Apôtres, Lettres apostoliques, tradition);
la doctrine de Paul et de Jean et des conciles de Nicée, Éphèse et Chalcédoine,
comme
ma vraie doctrine enseignée verbalement par Moi;
ma science illimitée parce que divine et parfaite;
l'origine divine des dogmes, des Sacrements de l'Église Une, Sainte, Catholique, Apostolique;
l'universalité et la continuité, jusqu'à la fin des siècles, de l'Évangile donné par Moi et pour tous les hommes;
la nature parfaite, dès le début, de ma doctrine
qui ne s'est pas formée comme elle est à travers des transformations successives,
mais est telle qu'elle a été donnée:
Doctrine du Christ, du temps de la Grâce, du Royaume des Cieux et du Royaume de Dieu en vous,
divine, parfaite, immuable, Bonne Nouvelle pour tous ceux qui ont soif de Dieu.
Au dragon rouge aux sept têtes, aux dix cornes et aux sept diadèmes sur sa tête,
qui par la queue tire le tiers des étoiles du ciel et les précipite en bas
- et en vérité je vous dis qu'elles sont précipitées
encore plus bas que sur la terre -
et qui persécute la Femme;
aux bêtes de la mer et de la terre que beaucoup trop adorent,
séduits comme ils le sont par leurs aspects et leurs prodiges,
opposez mon Ange qui vole au milieu du ciel en tenant l'Évangile Éternel
bien ouvert même sur les Pages closes jusqu'ici,
pour que les hommes puissent se sauver, grâce à sa lumière,
des spires du grand serpent aux sept gueules,
qui veut les noyer dans ses ténèbres,
et qu'à mon retour je retrouve encore la foi et la charité dans le cœur de ceux
qui auront persévéré et qu'ils soient plus nombreux que ce que le travail de Satan
et des hommes laisse espérer qu'ils puissent être.
2-Réveiller chez les Prêtres et chez les laïcs
un vif amour pour l'Évangile
et pour ce qui se rapporte au Christ.
Avant tout, une charité renouvelée pour ma Mère,
dans les prières de laquelle réside le secret du salut du monde.
C'est Elle, ma Mère, qui est la victorieuse du Dragon maudit.
Aidez sa puissance par votre amour renouvelé envers Elle
et
par votre foi renouvelée et votre connaissance de ce qui s'y rapporte.
C'est Marie qui a donné au monde le Sauveur.
C'est encore d'Elle que le monde aura le salut.
3-Donner aux maîtres spirituels et aux directeurs d'âmes une aide pour leur ministère,
en étudiant le monde des esprits différents qui a vécu autour de Moi
et des diverses manières dont je me suis servi pour les sauver.
Ce serait en effet une sottise de vouloir employer une méthode unique pour toutes les âmes.
Différente est la manière d'attirer à la Perfection un juste qui y tend spontanément,
de celle
qu'il faut employer pour celui qui est croyant mais pécheur,
de celle
dont il faut user pour un gentil.
Vous en avez tant même parmi vous, si vous arrivez à juger gentils, comme les juge votre Maître,
les pauvres êtres qui ont substitué au vrai Dieu
l'idole de la puissance et de la force,
ou de l'or, ou de la luxure,
ou de l'orgueil de leur savoir.
Et différente est la manière à employer pour sauver les modernes prosélytes,
c'est-à-dire ceux qui ont accepté l'idée chrétienne mais non l'appartenance à la cité chrétienne,
en appartenant aux Églises séparées.
Qu'on ne méprise personne, et moins que toutes autres ces brebis égarées.
Aimez-les et cherchez à les ramener au Bercail Unique
pour que s'accomplisse le désir du Pasteur Jésus.
Certains objecteront en lisant cette œuvre:
"Il ne ressort pas de l'Évangile que Jésus ait eu des contacts
avec des romains ou des grecs, et nous rejetons donc ces pages".
Que de choses ne ressortent pas de l'Évangile,
ou transparaissent à peine derrière d'épais rideaux de silence
que les Évangélistes ont laissé tomber à cause de leur infrangible mentalité d'hébreux
à propos d'épisodes qu'ils n'approuvaient pas!
Croyez-vous connaître tout ce que j'ai fait?
En vérité je vous dis que même après avoir lu et accepté cette illustration de ma vie publique,
vous ne connaissez pas tout de Moi.
J'aurais fait mourir, dans la fatigue d'être le chroniqueur de toutes les journées de mon ministère,
et de toutes les actions accomplies en chacune de ces journées, mon petit Jean
si je lui avais fait connaître tout pour qu'il vous transmette tout!
"Il y a ensuite d'autres choses faites par Jésus dont je crois
que si on les écrivait une par une le monde
ne pourrait contenir les livres que l'on devrait écrire" dit Jean.
À part l'hyperbole, en vérité je vous dis que
si on avait dû écrire
toutes les actions particulières,
toutes mes instructions particulières,
mes pénitences et mes oraisons pour sauver une âme,
il aurait fallu les salles de l'une de vos bibliothèques, et une des plus grandes,
pour contenir les livres qui parlent de Moi.
Et en vérité je vous dis aussi qu'il serait beaucoup plus utile pour vous de mettre au feu
tant de science inutile poussiéreuse et malsaine pour faire place à mes livres,
que de connaître si peu de choses de Moi et d'adorer ainsi à ce point ces imprimés
presque toujours souillés d'impureté et d'hérésie.
4-Ramener à leur vérité les figures du Fils de l'Homme et de Marie,
vrais fils d'Adam pour la chair et le sang, mais d'un Adam innocent.
Comme nous devaient être les fils de l'Homme,
si les premiers Parents n'avaient pas avili leur parfaite humanité
- dans le sens du mot homme, c'est-à-dire de créature
dans laquelle se trouve une double nature,
la nature spirituelle, à l'image et à la ressemblance de Dieu,
et
la nature matérielle -
comme vous savez qu'ils ont fait.
Des sens parfaits, c'est-à-dire soumis à la raison, malgré leur grande finesse.
Dans les sens, j'inclus les sens moraux avec les sens corporels.
Amour complet et donc parfait, à la fois pour l'époux auquel ne l'attache pas la sensualité,
mais seulement le lien d'un amour spirituel,
et pour le Fils, tout aimé, aimé avec toute la perfection d'une femme parfaite
pour l'enfant qui est né d'elle.
C'est ainsi qu'Ève aurait dû aimer: comme Marie:
c'est-à-dire non pour la jouissance charnelle qu'apportait le fils,
mais parce que ce fils était le fils du Créateur
et accomplissement de l'obéissance à son commandement de multiplier l'espèce humaine.
Et aimé avec toute l'ardeur d'une parfaite croyante qui sait que
son Fils est non pas en figure, mais réellement: Fils de Dieu.
À ceux qui trouvent trop affectueux l'amour de Marie pour Jésus,
je dis de considérer qui était Marie:
la Femme sans péché et donc sans tare
pour sa charité envers Dieu, envers ses parents, envers son époux, envers son Fils, envers le prochain,
de considérer ce que voyait sa Mère en Moi en plus que d'y voir le Fils de son sein,
et enfin de considérer la nationalité de Marie.
Race hébraïque, race orientale, et temps très éloignés des temps actuels.
Ainsi de ces éléments ressort l'explication de certaines amplifications verbales de l'amour
qui pour vous peuvent paraître exagérées.
Style fleuri et pompeux, même dans le langage ordinaire,
le style oriental et hébraïque.
Tous les écrits de ce temps et de cette race en sont une preuve,
et le déroulement des siècles n'a pas beaucoup changé le style de l'orient.
Parce que vous, vingt siècles plus tard, et quand la perversité de la vie a tué un si grand amour,
prétendriez-vous que vous devez trouver en ces pages une Marie de Nazareth
telle que la femme indifférente et superficielle de votre temps?
Marie est ce qu'elle est, et on ne change pas
la douce, pure, affectueuse Fille d'Israël,
Épouse de Dieu, Mère virginale de Dieu,
en une femme excessivement, morbidement exaltée, ou une femme glacialement égoïste de votre siècle.
À ceux qui jugent trop affectueux l'amour de Jésus pour Marie,
je dis de considérer qu'en Jésus était Dieu,
et que Dieu Un et Trin prenait son réconfort en aimant Marie,
Celle qui le repayait de la douleur de toute la race humaine,
le moyen pour que Dieu puisse revenir se glorifier de sa Création
et qui donne des habitants à ses Cieux.
Et qu'ils considèrent enfin que tout amour devient coupable quand, et seulement, quand il enfreint l'ordre,
c'est-à-dire quand il va contre la volonté de Dieu et le devoir qu'il faut accomplir.
Or considérez: l'amour de Marie a-t-il fait cela? Mon amour a-t-il fait cela?
M'a-t-elle retenu, par un amour égoïste, de faire toute la Volonté de Dieu?
Est-ce que par un amour désordonné pour ma Mère, j'ai peut-être renié ma mission? Non.
L'un et l'autre amour n'ont eu qu'un seul désir:
que s'accomplisse la Volonté de Dieu pour le salut du monde.
Et la Mère a fait tous les adieux à son Fils, et le Fils a fait tous les adieux à sa Mère,
en livrant son Fils à la croix de l'enseignement public et à la croix du Calvaire,
en livrant sa Mère à la solitude et au déchirement pour qu'elle soit Corédemptrice,
sans tenir compte de notre humanité qui se sentait déchirée
et de notre cœur qui se sentait brisé par la douleur.
Cela est-il de la faiblesse? Du sentimentalisme?
C'est l'amour parfait, ô hommes qui ne savez pas aimer,
et qui ne comprenez plus l'amour et ses voix!
Et cette Œuvre a encore pour but d'éclairer des points
qu'un ensemble complexe de circonstances a couvert de ténèbres
et forme ainsi des zones obscures dans la clarté du tableau évangélique
et des points qui semblent des ruptures,
et ne sont que des points devenus obscurs, entre l'un ou l'autre épisode,
points indéchiffrables et dans l'éclaircissement desquels se trouve la clef
pour comprendre exactement certaines situations qui s'étaient créées
et certaines manières fortes que j'avais dû avoir,
qui contrastaient tellement
avec mes exhortations continuelles
au pardon,
à la douceur
et à l'humilité,
certaines raideurs envers des adversaires entêtés et que rien ne pouvait convertir.
Souvenez-vous tous, qu'après avoir usé de toute sa miséricorde,
Dieu, pour son honneur, sait aussi dire "Cela suffit"
à ceux qui, à cause de sa bonté, se croient permis d'abuser de sa longanimité et de l'éprouver.
On ne se moque pas de Dieu.
C'est une parole ancienne et sage.
5-Connaître exactement la complexité et la durée de ma longue passion,
qui culmine dans la Passion sanglante accomplie en quelques heures,
qui m'avait consumé en un tourment quotidien qui avait duré des lustres et des lustres,
et était allé toujours en grandissant, et avec ma passion celle de ma Mère
à laquelle l'épée de douleur avait transpercé le cœur pendant un temps égal.
Et vous poussez, par cette connaissance, à nous aimer davantage.
6-Montrer la puissance de ma Parole et ses effets différents
selon que celui qui la recevait appartenait à la troupe des gens de bonne volonté
ou à celle de ceux qui avaient une volonté sensuelle qui n'est jamais droite.
Les Apôtres et Judas, voici deux exemples opposés.
Les premiers, très imparfaits, rustres, ignorants, violents, mais de bonne volonté.
Judas, plus instruit que la majorité d'entre eux,
raffiné par la vie dans la capitale et dans le Temple, mais de mauvaise volonté.
Observez l'évolution des premiers dans le Bien, leur montée.
Observez l'évolution du second dans le Mal et sa descente.
Qu'ils observent cette évolution dans la perfection des Onze bons
surtout ceux qui, par un défaut de vision mentale, ont l'habitude de dénaturer la réalité des saints,
en faisant de l'homme qui atteint la sainteté par une lutte dure, très dure, contre les forces lourdes et obscures,
un être contre nature sans passions et sans frémissements, et par conséquent sans mérites.
Car le mérite vient justement de la victoire sur les passions désordonnées et les tentations
que l'on domine grâce à l'amour de Dieu
et pour arriver à la fin dernière:
jouir éternellement de Dieu.
Qu'ils l'observent ceux qui prétendent que le miracle de la conversion doit venir uniquement de Dieu.
Dieu donne les moyens pour se convertir,
mais Il ne violente pas la liberté de l'homme,
et si l'homme ne veut pas se convertir,
c'est inutilement qu'il a ce qui pour un autre sert à la conversion.
Qu'ils considèrent ceux qui examinent, les multiples effets de ma Parole,
non seulement sur l'homme humain, mais aussi sur l'homme spirituel.
Non seulement sur l'homme spirituel, mais aussi sur l'homme humain.
Ma Parole, accueillie avec bonne volonté, transforme l'un et l'autre,
en l'amenant à la perfection extérieure et intérieure.
Les apôtres qui, à cause de leur ignorance et de mon humilité,
traitaient le Fils de l'Homme avec une familiarité excessive
- un bon maître parmi eux, rien de plus, un maître humble et patient
avec lequel il était permis de prendre des libertés excessives;
mais pour eux n'était pas manque de respect:
c'était de l'ignorance et donc excusable -
les apôtres bagarreurs entre eux, égoïstes, jaloux dans leur amour et de mon amour,
impatients avec le peuple, un peu orgueilleux d'être "les Apôtres",
anxieux de l'extraordinaire qui les indique à la foule comme doués d'un pouvoir stupéfiant,
lentement mais continuellement se transforment en hommes nouveaux,
en dominant au début leurs passions pour m'imiter et me faire plaisir,
par la suite
en connaissant toujours plus mon vrai Moi,
en changeant leurs manières et leur amour jusqu'à me voir, m'aimer
et me traiter comme un Seigneur divin.
Sont-ils peut-être encore à la fin de ma vie sur la Terre les compagnons superficiels et joyeux des premiers temps?
Sont-ils, surtout depuis la Résurrection, les amis qui traitent le Fils de l'Homme en Ami?
Non.
Ils sont les ministres du Roi, d'abord.
Ils sont les prêtres de Dieu, ensuite.
Tous différents, complètement transformés.
Qu'ils considèrent cela ceux qui trouveront forte,
et jugeront contre nature la nature des apôtres, telle qu'elle était décrite.
Je n'étais pas un docteur difficile ni un roi orgueilleux,
je n'étais pas un maître qui juge indigne de lui les autres hommes.
J'ai su compatir.
J'ai voulu former en prenant des matières grossières,
remplir de perfections de toutes espèces des vases vides,
prouver que Dieu peut tout,
et d'une pierre tirer un fils d'Abraham, un fils de Dieu,
et d'un rien un maître, pour confondre les maîtres orgueilleux
de leur science qui bien souvent a perdu le parfum de la mienne.
7-Enfin vous faire connaître le mystère de Judas,
ce mystère qui est la chute d'un esprit
que Dieu avait comblé de bienfaits extraordinaires.
Un mystère qui en vérité se répète trop souvent
et qui est la blessure qui fait souffrir le Cœur de votre Jésus.
Vous faire connaître comme on tombe
en se changeant de serviteurs et de fils de Dieu
en
démons et déicides qui tuent Dieu en eux, en tuant la Grâce,
pour vous empêcher de mettre le pied sur des sentiers d'où on tombe dans l'Abîme,
et comment vous enseigner la façon de vous y prendre
pour essayer de retenir les agneaux imprudents qui se poussent vers l'abîme.
Appliquez votre intelligence à étudier la figure horrible et pourtant commune de Judas,
complexe où s'agitent comme des serpents tous les vices capitaux
que vous trouvez et que vous avez à combattre dans tel ou tel.
C'est la leçon que vous devez surtout apprendre,
car ce sera celle qui vous sera la plus utile
dans votre ministère de maîtres spirituels
et de directeurs d'âmes.
Combien, dans tout état de la vie, imitent Judas en se donnant à Satan et rencontrent la mort éternelle!
Sept raisons comme il y a sept parties:
1-Protévangile (de la Conception Immaculée de Marie toujours Vierge à la mort de Saint Joseph).
2-Première année de vie publique.
3-Seconde année de vie publique.
4-Troisième année de vie publique.
5-Pré-Passion (de Tebet à Nisan, c'est-à-dire de l'agonie de Lazare à la Cène de Béthanie).
6-Passion (de l'adieu à Lazare à ma Sépulture, et les jours suivants jusqu'à l'aube pascale).
7-De la Résurrection à la Pentecôte.
Que l'on se conforme à cette division des parties comme je l'indique, et qui est la juste.
Et maintenant?
Que dites-vous à votre Maître?
Vous ne parlez pas à Moi.
Mais vous parlez en votre cœur, et si seulement vous pouvez le faire, vous parlez au petit Jean.
Mais dans aucun de ces deux cas vous ne parlez avec cette justice que je voudrais voir en vous.
Car au petit Jean vous parlez pour lui donner de la peine,
en piétinant la charité envers la chrétienne, votre consœur et l'instrument de Dieu.
En vérité je vous dis encore une fois que ce n'est pas une joie tranquille d'être mon instrument:
c'est une fatigue et un effort continuels, en tout c'est de la douleur
car aux disciples du Maître le monde donne ce qu'il a donné au Maître:
de la douleur, et il faudrait qu'au moins les prêtres,
et spécialement les confrères, aident ces petits martyrs qui avancent sous leur croix…
Et parce qu'en votre cœur, en vous parlant à vous-mêmes,
vous avez une plainte d'orgueil, d'envie, d'incrédulité et autres choses.
Mais je vais donner une réponse à vos plaintes et à vos étonnements scandalisés.
Le soir de la Dernière Cène j'ai dit aux Onze qui m'aimaient:
'' Quand l'Esprit Consolateur sera venu, Il vous rappellera tout ce que je vous ai dit".
Quand je parlais, j'avais toujours présents à l'esprit, en plus de ceux qui étaient là,
tous ceux qui devraient être mes disciples en esprit, et avec vérité et volonté de le vouloir.
L'Esprit Saint, qui déjà par sa Grâce, infuse en vous la faculté de vous rappeler Dieu,
en tirant les âmes de l'hébétement de la Faute Originelle et en les délivrant des obscurcissements
qui, à cause de la triste hérédité d'Adam, enveloppent la clairvoyance des esprits
créés par Dieu pour qu'ils jouissent de la vue et de la connaissance spirituelle,
complète son œuvre de Maître "en rappelant" dans le cœur de ceux qui sont conduits par Lui,
et qui sont les fils de Dieu, ce que j'ai dit, c'est cela qui constitue l'Évangile.
Rappeler ici, c'est éclairer son esprit.
Car ce n'est rien de se rappeler les paroles de l'Évangile si on n'en comprend pas l'esprit.
Et l'esprit de l'Évangile, qui est amour, on peut le faire comprendre de l'Amour,
c'est-à-dire de l'Esprit Saint.
De même qu'Il a été le véritable auteur de l'Évangile,
Il en est aussi le seul Commentateur,
puisque seul l'Auteur d'une œuvre connaît son esprit
et le comprend même s'il ne réussit pas à le faire comprendre à ceux qui la lisent.
Mais là où un auteur humain ne réussit pas, car toute perfection humaine est riche de lacunes,
y arrive l'Esprit très Parfait et très Sage.
En effet, seul l'Esprit Saint, auteur de l'Évangile, est aussi Celui qui le rappelle
et le commente et le complète au fond des âmes des fils de Dieu.
"Le Consolateur, l'Esprit Saint, que le Père vous enverra en mon Nom,
vous enseignera toute chose, vous rappellera tout ce que je vous ai dit". (Jean 14: 26).
"Quand ensuite sera venu cet Esprit de Vérité, Il vous enseignera toute vérité;
car Il ne vous parlera pas de Lui-même, mais Il dira tout ce qu'Il a entendu
et Il vous annoncera l'avenir. Il me glorifiera, car Il recevra de ce qui est mien
et Il vous l'annoncera. Tout ce qu'a le Père est mien;
c'est pour cela que j'ai dit qu'Il recevra de ce qui est mien et Il vous l'annoncera". (Jean 16: 13-15).
Que si vous objectez ensuite que l'Esprit Saint étant le véritable Auteur de l'Évangile,
qu'on ne comprend pas pourquoi Il n'a pas rappelé ce qui est dit dans cette œuvre
et ce que Jean fait comprendre que c'est arrivé par les paroles qui terminent son Évangile,
Je vous réponds que les pensées de Dieu sont différentes de celles des hommes
et qu'elles sont toujours justes et sans appel.
Et encore:
si vous objectez que la révélation est close avec le dernier Apôtre et qu'il n'y avait rien de plus à ajouter,
puisque le même Apôtre dit dans l'Apocalypse:
"Si quelqu'un y ajoute quelque chose, Dieu fera retomber sur lui les plaies écrites dans ce livre" (ch. 22, vers. 18),
et cela peut se comprendre de toute la Révélation dont l’Apocalypse de Jean est le dernier couronnement,
je vous réponds
qu'avec cette œuvre on n'a rien ajouté à la révélation,
mais que l'on a comblé les lacunes qui s'étaient produites par des causes naturelles et des volontés surnaturelles.
Et s'il m'a plu de reconstituer le tableau de ma Divine Charité
comme fait celui qui restaure une mosaïque en remettant les tessères détériorées
ou manquantes pour rendre à la mosaïque sa complète beauté,
et si je me suis réservé de le faire en ce siècle
où l'Humanité se précipite vers l’Abîme de la térèbre et de l'horreur,
pouvez-vous me le défendre?
Pouvez-vous peut-être dire que vous n'en avez pas besoin,
vous dont l'esprit est tellement embrumé, sourd,
affaibli aux lumières, aux voix, aux invitations du Haut?
En vérité vous devriez me bénir d'ajouter de nouvelles lumières à la lumière que vous avez
et qui ne vous suffit plus pour "voir" votre Sauveur.
Pour voir la Voie, la Vérité et la Vie,
et sentir surgir en vous cette spirituelle commotion des justes de mon temps,
pour parvenir à travers cette connaissance à un renouvellement de vos esprits
dans l'amour qui vous sauverait car ce serait une montée vers la perfection.
Je ne dis pas que vous êtes "morts", mais endormis, assoupis,
semblables à des arbres durant le sommeil de l'hiver.
Le Soleil divin vous donne ses splendeurs.
Réveillez-vous et bénissez le Soleil qui se donne,
accueillez-le avec joie pour qu'Il vous réchauffe de la surface à l'intérieur,
vous réveille, vous couvre de fleurs et de fruits.
Levez-vous.
Venez à mon Don.
"Prenez et mangez. Prenez et buvez" ai-je dit aux apôtres.
"Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit:
'Donne-moi à boire', toi-même tu Lui en aurais demandé à Celui qui t'aurait donné de l'eau vive"
ai-je dit à la Samaritaine.
Je le dis encore maintenant:
aux docteurs comme aux samaritains, car les deux classes extrêmes en ont besoin,
et en ont besoin ceux qui sont entre les deux extrêmes.
Les premiers pour n'être pas sous-alimentés et privés de forces même pour eux,
et de nourriture surnaturelle pour ceux qui languissent
faute de connaître Dieu, le Dieu-Homme, le Maître et Sauveur.
Les seconds parce que les âmes ont besoin d'eau vive quand ils périssent loin des sources.
Ceux qui sont entre les premiers et les seconds,
la grande masse de ceux qui ne sont pas en état de péché grave,
mais aussi de ceux qui restent sans avancer, par paresse, tiédeur,
par un concept erroné de la sainteté,
ceux qui pensent surtout à ne pas se damner, à être des pratiquants,
qui se perdent dans un labyrinthe de pratiques superficielles,
mais qui n'osent pas faire un pas sur le chemin raide, escarpé de l'héroïcité,
afin que par cette œuvre ils aient l'impulsion initiale pour sortir de cet immobilisme
et commencer la route héroïque.
C'est Moi qui vous dis ces paroles.
Je vous offre cette nourriture et cette boisson vive.
Ma Parole est Vie.
Et je veux vous avoir dans la Vie, avec Moi.
Et je multiplie ma parole pour contrebalancer les miasmes de Satan
qui détruisent les forces vitales de l'esprit.
Ne me repoussez pas.
J'ai soif de me donner à vous parce que je vous aime.
C'est ma soif inextinguible. J'ai un ardent désir de me communiquer à vous
pour vous préparer au banquet des noces célestes.
Et vous avez besoin de Moi pour ne pas languir,
pour revêtir le vêtement orné pour les Noces de l'Agneau,
pour la grande fête de Dieu lorsque vous aurez surmonté la tribulation
dans ce désert rempli d'embûches, de ronces et de serpents, qu'est la Terre,
pour passer à travers les flammes sans subir de dommages,
fouler aux pieds les reptiles,
absorber les poisons sans en mourir, ayant Moi en vous.
Et je vous dis encore: "Prenez, prenez cette œuvre et 'ne la scellez pas',
mais lisez-la et faites-la lire 'car le temps est proche'" (Ap 25: 10)
"et que celui qui est saint se rende encore plus saint" (Ap 25: 11).
Que la Grâce de votre Seigneur Jésus Christ soit avec tous ceux qui dans ce livre
voient une approche de Moi et demandent qu'elle s'accomplisse,
pour les défendre, avec le cri de l'Amour: "Viens, Seigneur Jésus!".”
Jésus me dit ensuite en particulier :
“En tête de l'œuvre tu mettras le premier chapitre de l'Évangile de Jean,
du premier verset au verset 18 inclus,
intégralement comme c'est écrit.
Jean a écrit ces paroles, comme tu as écrit toutes celles rapportées dans l'œuvre,
sous la dictée de l'Esprit de Dieu.
Il n'y a rien à ajouter ou à enlever
comme il n'y a rien eu à ajouter ou à enlever à l'oraison du notre Père,
ni à ma prière après la dernière Cène.
Toutes les paroles de ces points sont une gemme divine et ne doivent pas être touchées.
Pour ces points, il n'y a qu'une chose à faire:
prier ardemment l'Esprit Saint pour qu'Il vous en éclaire toute la beauté et la sagesse.
Quand ensuite tu arriveras au point où commence ma vie publique,
tu copieras aussi intégralement le premier chapitre de Jean, du verset 19 à 28 inclus
et
le troisième chapitre de Luc du verset 3 à 18 inclus,
l'un à la suite de l'autre comme si c'était un seul chapitre.
Il y a là tout le Précurseur, ascète de paroles peu nombreuses et de dure discipline,
et il n'y a pas autre chose à dire. Puis tu mettras mon Baptême
et tu iras de l'avant comme je l'ai dit, d'une fois à l'autre.
Et ta fatigue est finie.
Maintenant il reste l'amour et la jouissance qui est une récompense.
Mon âme, et que devrais-je te dire?
Tu me demandes avec ton esprit perdu en Moi:
"Et maintenant, Seigneur, que vas-tu faire de moi, ta servante?".
Je pourrais te dire:
"Je vais briser le vase d'argile pour en extraire l'essence et la porter où je suis".
Et ce serait une joie pour nous deux.
Mais j'ai encore besoin de toi pour un peu de temps, et encore un peu de temps, ici,
pour exhaler tes parfums qui sont encore l'odeur du Christ qui habite en toi.
Et alors je te dirai comme pour Jean:
"Si je veux que tu restes jusqu'à ce que je vienne te prendre, que t'importe-t-il de rester?".
Paix à toi, ma petite, mon inlassable voix.
Paix à toi. Paix et bénédiction.
Le Maître te dit: "Merci".
Le Seigneur te dit: "Sois bénie".
Jésus, ton Jésus, te dit: "Je serai toujours avec toi car il m'est doux d'être avec ceux qui m'aiment".
Ma paix, petit Jean. Viens reposer sur ma Poitrine.”
Et avec ces paroles se terminent aussi les conseils pour la rédaction de l'œuvre
et sont données les dernières explications.
Viareggio le 28 avril mille neuf cent quarante sept. Maria Valtorta.
http://www.associationmariavaltorta.fr/p/jesus-dit-les-raisons-qui-mont-pousse.html
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-038.htm
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
28 décembre Les saints Innocents (fête)
- au temps de la naissance du Christ, région de Bethléem –
---.
--mercredi 28 décembre 2022 Temps de Noël A -
-antienne d’ouverture : Pour le Christ les saints Innocent furent mis à mort.
Compagnons de l’Agneau sans tache,
ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi Seigneur.
1-1 Jean 1 : 5—2 : 2 '' Le sang de Jésus nous purifie de tout péché »
2-Psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a.7cd-8 (Ps 123 (124),)
R/ Comme un oiseau, nous avons échappé au filet du chasseur. (Ps 123 : 7ab)
-acclamation : À toi, Dieu, notre louange ! Toi, le Seigneur, nous t’acclamons,
toi, dont témoignent les martyrs. Alléluia.
3- évangile Matthieu 2 : 13-18 '' Hérode envoya tuer tous les enfants de Bethléem ''
-antienne de la communion : Apocalypse 14 : 4 Les enfants de Bethléem
ont été rachetés d’entre les hommes
comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau.
4-bréviaire -Exode 1 : 8-16, 22 Meurtre des enfants des Hébreux en Égypte.
5---Homélie de saint Quodvultdeus aux catéchumènes sur le symbole.
Enfants et témoins du Christ.
- -
_____________________________________
Quelques jours seulement après Noël,
la liturgie célèbre la fête des enfants que le roi Hérode fit tuer.
voir les années passées
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#476814
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
28 décembre
vénérable Benoîte Rencurel ()
née 1647 29 septembre Saint-Étienne d'Avançon - 1718 28 décembre Saint-Étienne d'Avançon –
Marie refuge des pécheurs-
-Notre-Dame du Laus- la fête de Notre-Dame du Laus est le 1er mai;
celle de sa Bergère, Benoite Rencurel le 28 décembre...-
--------------
Bergère à laquelle la Vierge Marie apparut
Les étapes de l'introduction de sa cause furent demandées par Mgr Bernadou,
( par la suite cardinal-archevêque de Sens) alors évêque de Gap:
Le procès s'ouvrit le 11 septembre 1864.
Benoîte Rencurel est la première voyante d'apparition mariale
à voir sa cause de béatification introduite en cour de Rome.
Le 7 septembre 1871, le pape Pie IX déclare Benoîte Rencurel « Vénérable servante de Dieu ».
Le décret sur les écrits a été promulgué le 7 juillet 1896.
Arrêtée en 1913, la cause a été reprise en 1981.
En 1996, une nouvelle demande pour la béatification de Benoîte est introduite à Rome.
Le 3 avril 2009 le pape Benoît XVI,
reconnait l'héroïcité des vertus de Benoîte Rencurel et la déclare « vénérable »-
----.
C'est dans un hameau des Alpes à Saint-Étienne d'Avançon, (aujourd'hui appelé Saint-Étienne-le-Laus)-
où seulement quelques familles vivaient au 17e siècle,
au temps que Benoîte Rencurel vit le jour le 29 septembre 1647, le jour de la fête de saint Michel archange.
Elle fut tout de suite baptisée le lendemain dans l’église paroissiale.
Son père, Guillaume Rancurel, et Catherine Matheron, sa mère ,
habitaient le petit village de St-Etienne , de la Baronnie d'Avançon, en Dauphiné.
Ce pays appartenait à l'ancien diocèse d'Embrun ; aujourd'hui il dépend de Gap, évêché et chef-lieu des Hautes-Alpes.
Simples paysans, les deux époux n'avaient pour toute fortune qu'une chaumière,
un peu de terre, une petite vigne , cultivée par le travail de leurs mains.
Mais s'ils étaient pauvres des biens de ce monde,
ils étaient riches de la foi et de la piété qui faisaient leur premier bonheur...
Le démon connaissait sûrement la sainteté de cette enfant pour lui avoir manifesté
ses mépris à plusieurs occasions au cours sa vie....
C'est ce que sa biographie souligne à plusieurs occasions... (voir les occurrences au livre mentionné)-
Benoîte trouva sur les bancs de l'enseignement du catéchisme et dans les instructions du Prieur,
le surplus d'enseignement religieux qui lui était nécessaire pour l'accomplissement de ses devoirs chrétiens .
Elle écoutait la parole de Dieu avec un profond respect et un grand recueillement.
Lorsqu'on lui parlait de la Sainte Vierge Marie son attention redoublait.
Au nom de Marie , qu'on lui dépeignait si bonne, si tendre, si compatissante,
son cœur s'embrasait d'amour pour Elle, et tout son bonheur eût été de la voir.
Mais , soupirait-elle dans sa profonde humilité :
''Comment la Mère de Dieu se montrerait- elle à une indigne pécheresse ?.... ''
De tels humbles sentiments montrent les progrès de la grâce dans l'âme
de cette enfant qui réfléchissait ainsi à l'âge de six ans .
C'est l'année suivante, âgée de sept ans, qu'elle perdit son père...
Sa mère restait seule à pourvoir pour ses trois enfants, toutes des filles...
Benoîte était la deuxième...
Elle sera la plus courageuse, acquérant avec les années de nouvelles forces, insigne grâce de Dieu
pour soutenir le courage de sa mère et de ses deux sœurs...
La pauvreté des Rencurel devenue encore plus grande après la mort du père,
la famille est chassée du logis où Benoîte avait passée ses premières années.
elle était devenue gardienne de troupeaux.
À 12 ans, elle travaille chez deux maîtres :
Louis Astier, un homme de bien,
et Jean Rolland, cultivateur brutal que Benoîte finira par convertir par sa douceur.
À l'âge de 17 ans, elle ne sait toujours pas lire, ni écrire.
Mais si rester toute sa vie étrangère aux règles de la grammaire et du calcul,
son esprit s'étant de bonne heure ouverts grâce aux enseignements de la foi
et aux mystères les plus sublimes de la Religion,
l'éducation qu'elle reçut des exemples et des simples
recommandations de sa chrétienne et pieuse mère,
qui lui répétait souvent d'être bien sage, lui serviront au centuple compensations.
Elle n'apprit d'autre prière que le Pater, l’Ave et le Credo,
mais sa piété y trouvât son plus solide aliment.
Benoite gardait encore cinq trenteniers de moutons et de chèvres , appartenant à plusieurs maîtres.
Elle conduisait souvent son troupeau sur la montagne de Saint-Maurice voisine du hameau.
Plusieurs fois, elle avait aperçu , dans les environs , un vénérable vieillard au port majestueux ,
à la barbe blanche , revêtu d'une robe éclatante, et portant sur la tête une mître d'or,
mais l'inconnu ne faisait que passer sans rien dire.
Un beau jour de mai , en 1664, Benoite conduisit son troupeau à la montagne,
et en gravit le sommet dans l'espérance d'y trouver de l'eau, car elle avait bien soif.
Sur ce sommet, il y avait une chapelle en ruines .
Benoîte se mit à genoux et récita son chapelet, sans plus penser à sa soif.
Elle priait, lorsque le beau vieillard , apparaissant sur les décombres, s'approche et lui dit :
—Ma fille, que faites-vous là ?
—Messire , répond la Bergère sans se troubler, je garde mon troupeau et prie Dieu ;
je suis venue ici pour chercher un peu d'eau .
—Je vais vous en tirer , reprit le vieillard , en se dirigeant vers un puits qui était proche .
Chemin faisant, Benoite sort un morceau de pain de sa poche
et dit à l'obligeant inconnu :
—j'ai du bon pain ; voulez-vous goûter avec moi ?
—Non, répondit celui-ci.
— Il faut bien que vous en mangiez, reprit l'ingénue, vous êtes si frais et si vermeil !
– — Je ne vis pas du pain de la terre, dit gravement le vieillard .
— Qui êtes-vous donc, demanda-t-elle , vous êtes si beau ... seriez - vous Jésus ?
—Je suis Maurice . J'étais honoré dans cette chapelle, et la voilà croulant de toutes parts .
Mais ceux qui en tirent les revenus en rendront compte à Dieu . Il faut cependant que mon culte se rétablisse .
En parlant ainsi, il présentait de l'eau à la Bergère .
Ensuite il l'engagea à faire son petit repas toute seule ;
il resta longtemps encore avec elle , et satisfit à toutes ses questions même les plus naïves,
comme lorsqu'elle s'informa du nom qu'on donnait à ce qu'il avait sur la tête .
Le soleil se couchait, il était temps de rentrer au village ;
saint Maurice congédia la Bergère et lui recommanda de ne plus ramener son troupeau en ces lieux ,
parce qu'ils faisaient partie d'un autre territoire ; qu'elle allât plutôt dans le vallon de St- Etienne.
—C'est là, ajouta - t-il, que vous verrez la Sainte Vierge .
À ce mot, Benoite s'écrie :
—hélas ! la Sainte Vierge est au ciel !
—Oui, continue le saint vieillard , au ciel et sur la terre quand il lui plait .
Puis pour lui donner une preuve de la vérité de ses paroles , il lui remet un bâton , en lui disant :
—vous verrez au bas de la montagne quatre loups sortir du bois et s'avancer sur votre troupeau ;
menacez-les de cette arme , ils reculeront.
Benoîte partit, et son troupeau bondissait devant elle . Au bas de la montagne, elle vit en effet les loups prédits ,
les mit en fuite comme le saint le lui avait indiqué, et rentra heureuse en pensant au lendemain .
CHAPITRE V dans le livre référé
La Bergère au Vallon des Fours .
- La Belle Dame . Bonheur de Benoite .
Le lendemain, dès l'aurore, Benoîte est sur pied , toute transportée d'allégresse .
Son troupeau, à peine sorti de la bergerie , se précipite de lui-même sur le chemin du vallon désigné par Maurice ,
comme attiré par un séduisant appât . La Bergère n'est pas moins empressée ;
les paroles du Saint retentissaient encore à son oreille et la comblaient de bonheur.
Au fond du vallon , et à l'entrée du bois , il y avait, dans une roche à plâtre en exploitation,
une petite grotte où elle avait coutume de se réfugier pour dire son chapelet.
À peine arrivée en face de la grotte , elle y voit tout à coup une belle Dame tenant un admirable enfant.
Ce spectacle la ravit .
Mais pouvait-il entrer dans une âme aussi simple , malgré son désir
et la prédiction du saint, que la glorieuse Vierge descendrait du ciel pour la visiter !
Elle ne trouve donc rien autre que son ingénuité native pour s'écrier :
—'Belle Dame, que faites -vous là ?
— Voulez-vous acheter du plâtre ?
puis pensant à ce pain qu'elle offre avec tant de plaisir ,
elle lui propose de le tremper à la fontaine, pour l'engager à en manger.
La dame sourit de sa simplicité , et ne dit mot.
—Belle Dame, vous plairait-il de nous donner cet enfant qui nous réjouirait tous ?
La Dame sourit encore , sans répondre, mais elle regarde Benoite avec tant de bonté et de tendresse ,
que l'heureuse fille reste immobile et muette d'admiration ;
elle ne songe plus à interroger celle qui la ravit, ni même à lui demander qui elle est .
La voir encore , la voir toujours, c'est sa nourriture, sa prière , son repos , sa vie .
Le pain , le temps, le troupeau , tout est oublié .
Les étoiles la surprirent à la même place ... Le bêlement de ses brebis vint la rappeler à elle ,
et l'avertir qu'il était temps de se retirer .
Le jour suivant,
même spectacle, même bonheur, même ravissement.
Pendant près de quatre mois, chaque jour, il lui est donné de contempler
Celle dont la vue lui fait un paradis de la terre .
Et, chose singulière ! le troupeau semble partager son bonheur :
c'est en vain qu'on s'efforce de le conduire à d'autres pâturages,
celui des coteaux rocailleux du vallon étant assez maigre,
il ne se trouve bien que là ; il refuse d'en sortir et paraît y profiter.
Pendant la nuit, seul temps qui sépare l'heureuse bergère de l'objet de son amour,
elle en rêve, et tout en rêvant, elle se lève pour aller le voir .
Elle se surprend alors au milieu des ténèbres , courant, les pieds nus,
sur les pierres du chemin, et vêtue à peine .
Pendant qu'elle dort son cœur veille , et l'amour entraîne le corps .
Dès le premier jour, Benoîte n'est plus la même : sa figure est transformée comme son âme ;
quelque chose de céleste s'est uni au charme de sa candeur ;
ses paroles ont une vertu dont on ne peut se rendre compte.
Tout le monde sait, du reste, ce qui fait son bonheur :
elle aimait trop pour se taire. On l'entoure , on l'interroge ;
elle répond à tout avec une simplicité joyeuse qui ébranle ,
et, à voir le changement qui s'est opéré en elle, chacun se dit :
si c'était la Sainte Vierge qu'elle voit !
Quant à l'humble créature, elle ne le savait point encore, et ne pensait pas même à le demander
à Celle qui pouvait si bien le lui apprendre .
Qu'a-t-on besoin de savoir le nom du bonheur qui nous inonde ?
-suite pages 31 et suivantes...
page 39-
Le bruit des merveilleuses apparitions ne tarda pas à sortir des étroites limites de la vallée ;
il franchit les montagnes et se répandit au loin .
C'était le sujet de toutes les conversations dans les villes aussi bien que dans les hameaux.
Le juge de la contrée, M. Grimaud , ne crut pas indigne de ses hautes fonctions de s'enquérir
lui-même de la vérité des faits extraordinaires qui se passaient dans son district .
Il se rendit sur les lieux à cette fin.
Écoutons son récit. À suivre page 39- ...
....
Un mois s'était écoulé depuis la dernière apparition au vallon des Fours .
C'était plus qu'un siècle pour le cœur de Benoite .
Loin de sa bonne et tendre mère , privée des attraits de sa présence et des charmes de sa voix,
la vallée était pour elle un désert et la vie un exil .
Les yeux baignés de larmes, elle errait partout cherchant celle qui seule pouvait lui rendre le bonheur.
Le troupeau s'était déshabitué des sentiers du vallon et courait à l'aventure .
La Bergère le conduisait de préférence au bas du village , changeant de pacage, pour ne pas demeurer dans le même
dans les prairies qui bordent l'Avance . De là, l'œil peut facilement parcourir les deux versants des montagnes,
et elle demandait à tous les vents du ciel s'ils avaient vu sa Bien-Aimée .
Un jour, à la fin du mois de septembre,
tout absorbée du souvenir des amabilités et de la tendresse de Marie,
enflammée d'un ardent désir de la revoir, elle suivait son troupeau le long du grand chemin .
Tout-à- coup, elle voit resplendir une vive lumière de l'autre côté de l'Avance
et à mi-côte du monticule derrière lequel se cache le Laus. -page 44-
/ ''Laus'' 118 occurrences /
La chapelle de Bon-Rencontre -page 46-
Le moment était venu où la Très -Sainte Vierge allait manifester publiquement
ses desseins de miséricorde envers les pécheurs.
Après avoir pris possession de la petite chapelle et du vallon du Laus,
pour y faire comme sa résidence et y tenir cour plénière ,
Elle va attirer les peuples aux pieds de son autel
et confier à sa Bergère privilégiée,
un merveilleux apostolat pour le salut des âmes . -pages 49 et suivantes-
---.
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Q6FfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matière'' occurrence / ''naissance de Benoîte'' occurrence /''Étienne'' pour le village et le nom de l'église: 28 occurrences /
/''Avançon'' 13 occurrences / ''hameau'' 5 occurrences / ''Alpes'' 11 occurrences / ''baptême'' 7 occurrences / ''baptisée'' 1 occurrence /
/ ''démon'' 34 occurrences / ''ennemi'' 16 occurrences /''Louis Astier'' 2 occurrences / ''Jean Rolland'' 1 occurrence / ''Prieur'' 12 occurrences /
/ ''vision'' 42 occurrences / ''rosaire'' 5 occurrences / ''chapelet'' 12 occurrences / ''Maurice'' le saint et la montagne: 7 occurrences / / ''Gap'' 17 occurrences / ''Laus'' 118 occurrences / etc. /
---.
À suivre...
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
29 décembre
saint Thomas Becket ()-
né 1117 (ou 1118) 21 décembre Londres Angleterre - - 1170 29 décembre Canterbury, Kent, Angleterre –
-Archevêque de Cantorbéry (1162-1170)
-assassiné dans sa cathédrale de Cantorbéry-
-
-canonisé 21 février 1173, en la cathédrale de Cantorbéry par le pape Alexandre III;
-il est vénéré par l'Église catholique et la Communion anglicane-
-le roi Henri II, responsable de sa mort, reconnut ses torts publiquement;
ce qui lui valut le ressentiment de certains de ses sujets... dont ses fils -''Henri II'' voir les occurrences ...
–---.
-lecture -au bréviaire- --- - - Lettre de saint Thomas Becket à l’évêque Gilbert.
- Lettre de saint Thomas Becket à l’évêque Gilbert. :
Gilbert Foliot (né vers 11101 – mort le 18 février 1187)
était un moine et prélat médiéval anglais, évêque de Hereford
puis évêque de Londres. Il joua un rôle politique considérable
sous les règnes d’Étienne d'Angleterre et d'Henri II.
Ce Gilbert, c'est Gilbert de Londres:
voir les occurrences ''Gilbert de Londres'' -
Si nous sommes soucieux d'être tels que l'on nous dit,
si nous voulons connaître la signification de notre nom, nous qu'on appelle évêques et pontifes,
il nous faut considérer avec une constante attention
et suivre effectivement les traces
de celui que Dieu a établi pontife pour l'éternité.
Il s'est offert pour nous à son Père sur l'autel de la croix;
de l'observatoire suprême du ciel, il observe constamment les actes et les intentions
qui font agir tous les hommes, lui qui finalement rétribuera chacun selon ses œuvres.
Puisque nous sommes chargés de tenir sa place sur la terre,
nous avons reçu le glorieux nom d'évêques et l'honneur d'une telle charge,
et nous recueillons sur cette terre des avantages qui découlent de nos labeurs spirituels.
Nous avons remplacé les Apôtres et les hommes apostoliques
au sommet de la hiérarchie des Églises,
afin que par notre ministère l'empire du péché et de la mort soit abattu;
afin que l'édifice du Christ, en s'unifiant par la foi et la croissance des vertus,
s'élève pour devenir un temple saint dans le Seigneur.
Et certes, les évêques sont très nombreux.
Nous avons promis, lors de notre consécration,
d'avoir une activité et une vigilance très assidues pour enseigner et nourrir notre troupeau.
Nous le professons chaque jour en paroles,
mais il faudrait que le témoignage de notre action
vienne donner quelque confiance en notre promesse!
Oui, la moisson est abondante, et pour la ramasser et la rentrer dans le grenier du Seigneur,
il ne suffit pas d'un seul ouvrier ni de quelques-uns. Quel que soit le nombre des évêques,
personne cependant ne met en doute que l'Église Romaine soit à la tête
de toutes les Églises, et qu'elle soit la source de la doctrine catholique.
Personne n'ignore que les clés du royaume des cieux ont été confiées à Pierre.
N'est-ce pas dans la foi et l'enseignement de Pierre
que tout l'édifice de l'Église s'élève
jusqu'à ce que nous parvenions tous ensemble à l'unité
dans la foi et la vraie connaissance du Fils de Dieu, à l'état de l'homme parfait?
Il est donc nécessaire qu'il y ait beaucoup d'hommes pour planter, beaucoup pour arroser,
car c'est nécessaire au progrès de la parole et à l'accroissement des peuples.
Le peuple ancien, à qui un seul autel suffisait, a eu nécessairement des maîtres nombreux.
Et maintenant que les nations affluent vers l'Église et s'y réunissent,
le Liban ne suffit pas aux bûchers, et les bêtes, non seulement du Liban,
mais de toute la Judée, ne suffisent pas aux holocaustes.
Quel que soit celui qui arrose ou qui plante,
Dieu ne donne la croissance qu'à celui qui plante dans la foi de Pierre
et en accord avec sa doctrine. C'est à lui que sont déférées les causes majeures du peuple,
pour être examinées par le Pontife Romain.
Les magistrats de notre mère l'Église lui sont subordonnés
de telle sorte qu'ils exercent le pouvoir qui leur a été confié en participant à sa charge pastorale.
Rappelez-vous enfin
comment nos pères ont obtenu le salut,
comment et à travers quelles épreuves l'Église a grandi et s'est étendue;
quelles tempêtes a dû franchir la nef de Pierre qui a le Christ pour pilote;
comment sont parvenus à la couronne ceux dont la foi a brillé davantage dans les épreuves.
C'est ainsi que la foule de tous les saints s'est avancée pour que cette parole soit toujours vraie:
L'athlète ne reçoit la couronne que s'il a lutté selon les règles.
-------
Thomas Becket, ou Thomas À-Becket
ou Thomas de Londres dit saint Thomas de Cantorbéry
fut archevêque de Cantorbéry de 1162 à 1170.
Au cours des années 1160, il est plongé dans un conflit
avec le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt
sur les droits et privilèges de l'Église catholique.
... et conséquemment assassiné par des partisans royalistes...
Canonisé en 1173 trois ans après sa mort
dans la cathédrale de Canterbury,
devenue lieu de pèlerinage.
Il est considéré comme un saint et un martyr
par l'Église catholique
et
l'Église anglicane.
_____________
-Très très bref résumé pour l'instant-
Il était d'origine française, né à Londres d'une famille normande.
Son père et sa mère, nés en Normandie, avaient émigré à Londres...
Il fit de brillantes études à Paris. Rentré en Angleterre, il devient clerc à Cantorbéry,
favorisé de la confiance du vieil archevêque. Il se rend au cours des années pour affaires à Rome
et se rend étudier le droit à Bologne et à Auxerre.
En 1154, il devient archidiacre et chancelier du royaume par la faveur du jeune roi Henri II-
couronné 19 décembre 1154
en l'abbaye de Westminster
Prédécesseur Étienne
Successeur Richard 1er
-décès 1189
Il se montre bon administrateur et, bien que clerc, homme de guerre ;
en 1154, il servit le roi Henri II en qualité de chancelier d'Angleterre;
il devenait ainsi le second personnage du royaume,
le bras droit du roi dont il soutint la politique avec fidélité.
En 1159, il combat vaillamment devant Toulouse et en Normandie.
Après un an de vacance du siège, Thomas est élu, en mai 1162, archevêque de Cantorbéry.
Lorsque le roi lui fit donner le siège primatial de Cantorbéry,
Thomas résilia sa charge de chancelier, afin d'avoir la liberté nécessaire
pour défendre éventuellement les droits de l'Église.
En travaillant à la réforme grégorienne,
qui visait notamment à redonner l'Église aux clercs,
et donc à la retirer du pouvoir royal,
conséquemment se trouva ipso facto en conflit avec son souverain.
En homme d'Église, Thomas s'était transformé également sur le plan personnel.
L'étude, la prière, la méditation de la vie de son prédécesseur saint Anselme (docteur de l’Église),
né 1033 - 1109 fête 21 avril
contribuèrent à lui donner la force dont il eût besoin dans ce combat
qui devait lui valoir la couronne du martyre.
Il fut d'abord contraint à l'exil, en France, à l'abbaye de Pontigny, au diocèse de Sens.
Il y vécut comme un moine.
Il y adopta l'habit monastique.
Cet exil dura six ans.
À la suite d'un simulacre de réconciliation de la part du roi,
il revint à Cantorbéry. Le chroniqueur nota :
à son retour il fut acclamé par des petites gens de son diocèse.
Henri II voulut-il vraiment sa mort ?
Dans un accès de colère il s'était écrié : ‘’Qui me délivrera de ce clerc ?’’
Cette parole suffît à pousser quatre zélés chevaliers royalistes normands au crime.
Un mois seulement après son retour d'exil, Thomas fut assassiné dans sa cathédrale.
Martyrisé en 1170, il fut canonisé en 1173 par le pape Alexandre III.
Son culte connut une grand diffusion, surtout en Normandie.
----.
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.com.ag/books?id=rQ4KW-1r0zEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
tome second
''table des matières'' occurrence / ''archevêque'' 546 occurrences /
/ ''Gilbert de Londres'' 9 occurrences-/''Gilbert Foliot'' 21 occurrences/ / ''Gilbert'' 41 occurrences /
/ ''Henri II'' 60 occurrences /''cathédrale de Cantorbéry'' 2 occurrences /''Cantorbéry'' 237 occurrences / ''martyr'' 90 occurrences /
/''Église'' ou ''église'' 748 occurrences / ''pape'' 320 occurrences /''pape Alexandre'' 20 occurrences /
/ ''Alex'' diminutif Alexandre: 52 occurrences: il s'agit du pape ou d'autres personnages / ''lettre'' 352 occurrences / ''ennemi'' 72 occurrences / etc. /
----.
tome premier
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=X4qiApGzIi4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
vendredi 30 décembre 2022
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
30 décembre
La Sainte Famille (fête)
En 2022 la fête de la Sainte Famille
se célèbre vendredi 30 décembre.
-
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-vendredi 30 décembre 2022 -
-antiennes d'ouverture: Les bergers vinrent en hâte, et ils découvrirent Marie et Joseph,
avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. (Luc 2: 16)-
-Prière de Collecte- Tu as voulu, Seigneur Dieu, que la Sainte Famille nous soit donnée en exemple ;
accorde-nous, dans ta bonté, de pratiquer, comme elle, les vertus familiales
et d’être unis par les liens de ton amour, afin de goûter
la récompense éternelle dans la joie de ta maison. Par Jésus… — Amen
- Prière sur les offrandes En t’offrant, Seigneur, le sacrifice qui nous réconcilie avec toi, nous te supplions humblement :
à la prière de la Vierge, la Mère de Dieu, et à la prière de saint Joseph,
affermis nos familles dans ta grâce et dans ta paix.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
-Siracide 3 : Siracide 3 : 2-6, 12-14 Celui qui craint le Seigneur honore ses parents
-OU BIEN Colossiens 3 : 12-21 Vivre ensemble dans le Seigneur
-Psaume 127 : 1-2, 3, 4-5 (Ps 127 (128)
Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies (Ps 127 : 1)-
-acclamation - – Colossiens : 15a.16a Que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ ;
que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ! Alléluia.
-Matthieu 2 : 13-15, 19-23 Prends l’enfant et bsa mère et fuit en Égypte
-antienne de la communion-Notre Dieu est apparu sur la terre
et il a vécu parmi les hommes. (cf. Baruch 3: 38)-
Prière après la communion Tu refais nos forces, Père très aimant, par le sacrement du ciel :
donne-nous de toujours imiter les vertus de la Sainte Famille et, après les épreuves de cette vie,
d’obtenir avec elle le bonheur sans fin. Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
-bréviaire Lecture : Éphésiens 5 : 21-33 ; 6 : 1-14 L'amour chrétien inaugure de nouvelles relations familiales.
- --- -- -Homélie de PAUL VI à Nazareth (5 janvier 1964) L'exemple de Nazareth-
- -
_____________________________________
Baruch 3:1- «Seigneur tout-puissant, Dieu d'Israël, c'est une âme angoissée, un esprit ébranlé, qui te crie
2- Écoute, Seigneur, aie pitié, car nous avons péché devant toi.
3- Toi, tu trônes éternellement; nous autres, nous périssons pour toujours.
4- Seigneur tout-puissant, Dieu d'Israël, écoute donc la supplication des morts d'Israël,
des fils de ceux qui ont péché contre toi, qui n'ont pas écouté la voix du Seigneur leur Dieu
de sorte que les malheurs se sont attachés à nous.
5- Ne te souviens pas des fautes de nos pères,
mais en cette heure souviens-toi de ta main et de ton Nom.
6- Oui, tu es le Seigneur notre Dieu, et nous voulons te louer, Seigneur.
7- Car tu as mis en nos cœurs ta crainte pour que nous invoquions ton Nom.
Nous voulons te louer en notre exil, puisque nous avons écarté de notre cœur
toute la méchanceté de nos pères qui ont péché devant toi.
8- Nous voici, aujourd'hui encore, en cet exil où tu nous as dispersés pour être un opprobre,
une malédiction, une condamnation, après toutes les fautes de nos pères,
qui s'étaient éloignés du Seigneur notre Dieu.
9- Écoute, Israël, les préceptes de vie, tends l'oreille pour connaître la science.
10- Pourquoi, Israël, pourquoi es-tu au pays de tes ennemis, vieillissant en terre étrangère,
11- te souillant avec les morts, compté parmi ceux qui vont au shéol?
12- C'est que tu abandonnas la Source de la Sagesse!
13- Si tu avais marché dans la voie de Dieu, tu habiterais dans la paix pour toujours.
14- Apprends où est la science,
où est la force,
où est l'intelligence,
pour connaître aussi
où est la longueur de jours et la vie,
où est la lumière des yeux et la paix.
15- Mais qui a découvert son lieu, qui a pénétré en ses trésors?
16- Où sont-ils les chefs des nations et les dominateurs des bêtes de la terre,
17- ceux qui se jouent des oiseaux du ciel, ceux qui accumulent l'argent et l'or
sur quoi les hommes s'appuient, et dont les possessions n'ont pas de fin,
18- ceux qui travaillent l'argent avec grand soin
mais leurs œuvres ne laissent pas de traces?
19- Ils ont disparu, descendus au shéol! D'autres à leur place se sont levés,
20- de plus jeunes ont vu la lumière et ont habité sur la terre
mais la voie de la connaissance ils ne l'ont pas connue,
21- ils n'ont pas compris ses sentiers.
Leurs fils non plus ne l'ont point saisie,
ils sont restés loin de sa voie.
22- On n'a rien su d'elle en Canaan, on ne l'a pas aperçue à Témân;
23- les fils d'Agar en quête d'intelligence ici-bas,
les marchands de Madiân et de Téma,
les diseurs de paraboles et les chercheurs d'intelligence
n'ont pas connu la voie de la sagesse, ne se sont pas rappelés ses sentiers.
24- Qu'elle est grande, Israël,
la demeure de Dieu, qu'il est étendu le lieu de son domaine,
25- grand et sans borne, haut et immense!
26- Là naquirent les géants, fameux dès l'origine, hauts de stature, experts à la guerre;
27- de ceux-là Dieu ne fit pas choix, il ne leur montra pas la voie de la connaissance;
28- ils périrent, car ils n'avaient pas la science, ils périrent par leur folie.
29- Qui monta au ciel pour la saisir
et la faire descendre des nuées?
30- Qui passa la mer pour la découvrir
et la rapporter au prix d'un or très pur?
31- Nul ne connaît sa voie,
nul ne comprend son sentier.
32- Mais Celui qui sait tout la connaît,
il l'a scrutée par son intelligence,
lui qui pour l'éternité a disposé la terre et l'a emplie de bétail,
33- lui qui envoie la lumière, et elle part, qui la rappelle, et elle obéit en tremblant;
34- les étoiles brillent à leur poste, joyeuses
35- les appelle-t-il, elles répondent :
Nous voici! elles brillent avec joie pour leur Créateur.
36- C'est lui qui est notre Dieu aucun autre ne lui est comparable.
37- Il a creusé la voie entière de la connaissance
et l'a montrée à Jacob, son serviteur, à Israël, son bien-aimé;
38- puis elle est apparue sur terre et elle a vécu parmi les hommes.»
---.
- -bréviaire Éphésiens 5 : 21-33; 6 : 1-4
L’amour chrétien inaugure de nouvelles relations familiales
-intro : C’est le mystère de l’amour du Christ pour l’Église,
que Paul évoque à propos des relations familiales.
''Soyez soumis les uns aux autres'' rend chacun responsable et bienfaiteur
et chacun qui donne ainsi, reçoit la même chose des autres:
c'est le principe qui parle de lui-même en raison de sa provenance,
la règle d'or donnée par le Seigneur...
« Frères,
Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ;
22 les femmes, à leur mari, comme au Seigneur Jésus ;
23 car, pour la femme, le mari est la tête, tout comme, pour l’Église, le Christ est la tête,
lui qui est le Sauveur de son corps.
24 Eh bien ! puisque l’Église se soumet au Christ, qu’il en soit toujours
de même pour les femmes à l’égard de leur mari.
25 Vous, les hommes, aimez votre femme à l’exemple du Christ :
il a aimé l’Église, il s’est livré lui-même pour elle,
26 afin de la rendre sainte en la purifiant par le bain de l’eau baptismale,
accompagné d’une parole ;
27 il voulait se la présenter à lui-même, cette Église, resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel ;
il la voulait sainte et immaculée.
28 C’est de la même façon que les maris doivent aimer leur femme :
comme leur propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même.
29 Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin.
C’est ce que fait le Christ pour l’Église,
30 parce que nous sommes les membres de son corps.
Comme dit l’Écriture :
31 À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.
32 Ce mystère est grand :
je le dis en référence au Christ et à l’Église.
33 Pour en revenir à vous, chacun doit aimer sa propre femme comme lui-même,
et la femme doit avoir du respect pour son mari.
6: 1 Vous, les enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car c’est cela qui est juste :
2 Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement qui soit assorti d’une promesse :
3 ainsi tu seras heureux et tu auras longue vie sur la terre.
4 Et vous, les parents, n'irritez pas vos enfants,
mais élevez-les dans la discipline
et des avertissements inspirés par le Seigneur. »
--- -- -Homélie de PAUL VI à Nazareth (5 janvier 1964) L'exemple de Nazareth-
-« Nazareth est l'école où l'on commence à comprendre la vie de Jésus : l'école de l'Évangile.
Ici, on apprend à regarder, à écouter, à méditer et à pénétrer la signification,
si profonde et si mystérieuse, de cette très simple, très humble
et très belle manifestation du Fils de Dieu.
Peut-être apprend-on même insensiblement à imiter.
Ici, on apprend la méthode qui nous permettra de comprendre qui est le Christ.
Ici, on découvre le besoin d'observer le cadre de son séjour parmi nous :
les lieux, les temps, les coutumes, le langage, les pratiques religieuses,
tout ce dont s'est servi Jésus pour se révéler au monde.
Ici, tout parle, tout a un sens.
Ici, à cette école, on comprend la nécessité d'avoir une discipline spirituelle,
si l'on veut suivre l'enseignement de l'Évangile et devenir disciple du Christ.
Oh, comme nous voudrions redevenir enfant et nous remettre
à cette humble et sublime école de Nazareth,
comme nous voudrions près de Marie recommencer à acquérir
la vraie science de la vie et la sagesse supérieure des vérités divines !
Mais nous ne faisons que passer.
Il nous faut laisser ce désir de poursuivre ici l'éducation,
jamais achevée, à l'intelligence de l'Évangile.
Nous ne partirons pas cependant sans avoir recueilli à la hâte,
et comme à la dérobée, quelques brèves leçons de Nazareth.
Une leçon de silence d'abord.
Que renaisse en nous l'estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l'esprit,
en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris
dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée.
Ô silence de Nazareth,
enseigne-nous le recueillement, l'intériorité, la disposition
à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ;
enseigne-nous le besoin et la valeur
des préparations,
de l'étude,
de la méditation,
de la vie personnelle et intérieure,
de la prière que Dieu seul voit dans le secret.
Une leçon de vie familiale.
Que Nazareth nous enseigne ce qu'est la famille,
sa communion d'amour,
son austère et simple beauté,
son caractère sacré et inviolable ;
apprenons de Nazareth comment la formation qu'on y reçoit est douce et irremplaçable ;
apprenons quel est son rôle primordial sur le plan social.
Une leçon de travail.
Nazareth, maison du fils du charpentier,
c'est ici que nous voudrions comprendre et célébrer
la loi sévère et rédemptrice du labeur humain ;
ici, rétablir la conscience de la noblesse du travail ;
ici, rappeler que le travail ne peut pas avoir une fin en lui-même,
mais que sa liberté et sa noblesse lui viennent, en plus de sa valeur économique,
des valeurs qui le finalisent ;
comme nous voudrions enfin saluer
ici tous les travailleurs du monde entier et leur montrer
leur grand modèle, leur frère divin, le prophète
de toutes leurs justes causes, le Christ notre Seigneur. » -
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
31 décembre fête locale 28 novembre
saint Sylvestre 1er ()-
né 3e siècle - 335 31 décembre –
33e pape 314-335 -un des pontificat les plus longs.
-lectures : –1 Jean 2 : 18-21; Jean 1 : 1-18 -
- --- - - - De l’histoire ecclésiastique d’Eusèbe de Césarée 340-
- De l'histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée:
« En toute chose, rendons grâce à Dieu tout-puissant, roi de l'univers;
rendons grâce abondamment aussi au Sauveur et Rédempteur de nos âmes, Jésus Christ;
par lui, nous prions pour avoir une paix ferme et inébranlable,
loin des troubles qui viennent soit de l'extérieur, soit de nos pensées.
Désormais, un jour brillant et limpide, que n'assombrissait aucun nuage,
éclairait par les rayons d'une lumière céleste les Églises du Christ sur toute la terre.
Ceux qui étaient en dehors de notre communauté ne pouvaient pas jouir de l'égalité avec nous;
mais ils recevaient indirectement une participation aux biens qui nous étaient accordés par Dieu.
Pour nous surtout, qui avions placé nos espérances dans le Christ,
une joie inexprimable,
un bonheur divin s'épanouissaient chez tous:
tous ces lieux que l'impiété des tyrans avait ravagés peu auparavant,
nous pouvions les voir revivre après une longue et mortelle dévastation.
Ils se relevaient de leurs ruines jusqu'à une hauteur infinie
et recevaient une splendeur bien plus grande qu'avant la persécution.
Nous avons pu assister à un spectacle attendu et désiré par tous:
des fêtes de dédicace dans chaque ville,
des consécrations d'églises récemment construites.
Pour cela, des évêques se réunissaient, des fidèles accouraient de loin,
les peuples manifestaient leur amitié réciproque,
car les membres du corps du Christ s'unissaient dans l'harmonie d'une seule assemblée.
Selon l'oracle prophétique qui préfigurait mystiquement l'avenir,
c'est ainsi que les ossements se rapprochaient les uns des autres
et de même les jointures, et que l'oracle mystérieux du prophète s'accomplissait véritablement.
Une même force de l'Esprit divin circulait à travers tous les membres;
c'était une seule âme pour tous,
la même et unique ardeur dans la foi,
un seul hymne pour glorifier Dieu.
Oui, c'étaient vraiment un culte parfait de la part des magistrats,
des sacrifices de la part des prêtres,
et, dans l'église, des liturgies dignes de Dieu,
comportant soit le chant des psaumes et l'audition de la parole de Dieu,
soit l'accomplissement de rites mystiques et divins,
symboles inexprimables de la passion du Sauveur.
Une foule où se mêlaient hommes et femmes de tout âge se livrait de tout son cœur
et de toute sa force à la prière et à l'action de grâce,
et avec la plus grande allégresse, honorait Dieu, auteur de tout bien. »
--.
- --------------------------
Sylvestre, pape de la liberté de culte accordée, au temps de Constantin qu'il baptisa.
-----
Saint Sylvestre est le premier pape d’une Église qui, désormais,
ne devra plus se cacher dans les catacombes conséquemment aux persécutions des premiers siècles.
Commencé dès le pontificat précédent, le pape Miltiade 32e pape 311-314, fête le 10 janvier (à revoir)
l'empereur Maxence ordonne la restitution à l'Église des biens, terrains et bâtiments
confisqués en 303 lors de la persécution de Dioclétien.
C'est l'évêque Miltiade (avant son élection) qui rend effective cette restitution à Rome
en envoyant les diacres Cassianus et Strato munis du rescrit impérial auprès du préfet de la Ville.
(Nous y reviendrons le 10 janvier jour de sa fête au calendrier ecclésiastique) ...
En 313, pendant son pontificat
les empereurs Constantin et Licinius donnèrent la pleine liberté de culte aux chrétiens.
Miltiade rencontre probablement Constantin 1er peu après l'élimination de Maxence
à la suite de la bataille du pont Milvius, en octobre 312,
et c'est à cette occasion — ou plus tard — que le nouvel homme fort de l'Empire
offre à l'évêque de Rome le palais de son épouse l'impératrice Fausta sur le Caelius,
le Palais du Latran qui devient, à compter de cette époque,
la résidence pontificale habituelle pendant plusieurs siècles.
En février 313, Constantin 1er et Licinius promulguent l'édit de Milan
à l'écrit duquel ils accordent la liberté de culte aux chrétiens
ainsi que le respect à la liberté des adeptes des autres religions
et
restaurent dorénavant les biens de l'Église...
que toutefois Miltiade ne semble pas avoir eu une quelconque influence sur ces évènements
qui furent définis sous le pontificat de Sylvertre....
L’année 314 Sylvestre, prêtre romain dont on ignore la date de naissance,
monta sur le trône pontifical c'est lui qui marqua
le passage officiel de la Rome païenne à la Rome chrétienne
et assista à la construction des grandes basiliques constantiniennes.
Selon le Liber Ponficalis, ce fut également lui qui suggéra à Constantin
de construire la basilique Saint Pierre, sur la Colline du Vatican,
au-dessus d’un temple préexistant dédié à Apollon, en y enterrant le corps de l’apôtre.
Baptême de Constantin par le pape Sylvestre
Toujours grâce à la collaboration entre Sylvestre et Constantin,
surgirent la Basilique et le Baptistère du Latran,
près de l’ancien palais impérial où le Pontife commença à vivre,
la Basilique de Sessorium (Basilique de Sainte Croix de Jérusalem),
la Basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs.
La mémoire de Sylvestre est, toutefois, liée principalement à l’église titulaire d’Equiti
qui porte le nom d’un prêtre romain dont on dit qu’il a érigé cette église sur sa propriété.
Elle se trouve aujourd’hui près des termes de Trajan à côté de la Domus Aurea.
----
Le nom de Sylvestre est connu de tout le monde, parce que la fête se situe le dernier jour de l'année.
«Du premier janvier à la Sylvestre», est-il dit, pour parler de l'année entière...
Après trois siècles l'Église devait être réorganisée.
Mais la liberté de culte avait aussi été donnée aux dissidences,
et toutes formes de divisions tendaient à vouloir prendre le dessus contre lesquelles il fallût s'organiser...
Rome commence à revêtir alors l'aspect d'une ville chrétienne.
Mais encore fallait-il que l'Autorité soit reconnue telle que l'avait instituée le Christ dans son Unité.
Les donatistes tendaient par l'avis des évêques à vouloir prendre le contrôle
des décisions pour condamner les relaps que les autres évêques
de l'Église voulaient absoudre de cette faute.
D'autre part, condamnée, celle arienne , - Arius: né 256- décès 336 à Constantinople -
cette doctrine renaissait sans cesse du fait surtout qu'elle était soutenue
par les empereurs qui avaient non seulement décidé de la liberté de culte dans l'empire,
mais aussi qu'ils prenaient indistinctement un parti ou l'autre.
Sous le pontificat de Sylvestre, elle fut condamnée encore à Nicée.
Mais c'est au concile de Constantinople, en 381, sous Damase 1er,
qu'elle allait devoir recevoir le coup de grâce.
L'autre problème important au temps de Sylvestre concernait les
rapports entre son pouvoir, spirituel, et le pouvoir temporel.
La ''protection'' de Constantin n'allait pas sans une ingérence dans les affaires de l'Église.
Un problème qui peut nous paraître simple aujourd'hui. Mais la situation était nouvelle,
et donc aucun précédent ne pouvait l'éclairer. Sans doute, à l'époque,
s'agissait-il (et il en sera ainsi pour longtemps encore)
de ces problèmes avec lesquels il faut s'habituer à vivre.
C'est au temps de ce pape que furent construites les grandes églises romaines.
Constantin en prit l'initiative, et l'on ne saurait, ni ici ni ailleurs, lui reprocher son ingérence.
Sylvestre est l'un des premiers saints non martyrs à avoir été
honoré d'un culte public.
Il est inscrit à la date du 2 janvier dans le
----
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LcksAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Sylvestre'' 229 occurrences / ''Constantin'' 1107 occurrences / ''Hélène'' 73 occurrences / ''basilique'' 227 occurrences /
/ ''Église'' ou ''église'' 622 occurrences / ''empire'' 146 occurrences / ''empereur'' 506 occurrences / ''Constantinople'' 102 occurrences /
/ ''baptême'' 141 occurrences /
/ ''bapti'' 120 occurrences- abréviation pour retrouver les mots de la même famille dont baptiser; baptistère; Baptiste; ... /
/ ''Arius'' plusieurs occurrences / ''Donat'' ''donatiste'' plusieurs occurrences /''hérésie'' ''hérésiarque'' 61 occurrences /
/''pape'' 300 occurrences / ''souverain pontife'' plusieurs occurrences /''concile'' 442 occurrences /
/ etc. /
----.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
1er janvier 1er janvier solennité
Sainte Marie Mère de Dieu
-
-------8e jour dans l’octave de la Nativité.
-dimanche 1er janvier 2023 -
-antienne d’ouverture : Isaïe 9 : 1-5 / Luc 1 : 33 Aujourd’hui, sur nous,
la lumière va resplendir car le Seigneur nous est né.
On l’appelle : Dieu admirable, Père du monde nouveau, Prince de la Paix.
Son règne n’aura pas de fin.
-Nombres 6 : 22-27 « Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai »
-psaume 66 : 2-3, 5, 6.8 (Ps 66 (67), ) R/ Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse ! (Ps 66 : 2)
-Galates 4 : 4-7 « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme »
-acclamation – Hébreux 1 : 1-2 À bien des reprises, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils. Alléluia.
- évangile Luc 2 : 16-21 « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né.
Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus »
-antienne de la communion Hébreux 13 : 18 Jésus Christ est le même hier, aujourd’hui et pour les siècles.
-bréviaire Hébreux 2 : 9-17 En tout point Jésus s’est fait semblable à ses frères.
- - ---- - -bréviaire lettre de saint Athanase à Épictète évêque de Corinthe.
En Marie Dieu s’est vraiment fait homme.
- -
_____________________________________
--intro à la solennité : C'est par la maternité virginale de Marie (P 1) que le Verbe s'est fait chair.
En adorant dans l'Enfant de Bethléem le Fils de Dieu fait homme,
nous reconnaissons que Marie est la Mère de Dieu (P 2 et Pr).
Mais si la maternité divine de Marie s'inscrit en filigrane
dans toute la liturgie de la Nativité, les chrétiens des diverses régions
ont aimé à consacrer un jour du temps de Noël à honorer
''la Mère de notre Dieu et Seigneur Jésus Christ'' (Prière eucharistique 1).
L'Église de Rome a choisi pour cet hommage l'octave de la Nativité,
bien avant que ce jour ne marquât en Occident le commencement de l'année.
En saluant la Mère de Jésus (A 1), nous n'oublions pas qu'elle est aussi notre Mère,
la Mère de tous ceux qui ne font qu'un seul corps avec le Christ,
'' la Mère de l'Église '', ainsi que le rappelle la prière après la communion (P 3).
L'hommage rendu à Marie ne relègue pas dans l'ombre les autres aspects de ce jour.
Le huitième jour après la Nativité est celui de la circoncision de l'Enfant
et de l'imposition du Nom de Jésus (évangile).
Le 1er janvier est le jour du Nouvel An :
les années passent, le Christ demeure (A 2).
C'est aussi la journée de la paix (A 1b).
Tout nous ramène constamment au Christ et à sa Mère.
------
--intro : L’évangile rapporte que, le huitième jour après sa naissance,
Jésus fut circoncis, selon la loi de Moïse, et qu’il reçut le nom de Jésus.
Mais le rappel de la visite des bergers à Bethléem permet d’ajouter à cet événement
l’évocation de Marie toute recueillie dans son silence .
En exposant, dans l’épître, que Dieu a envoyé son Fils «né de la femme»,
saint Paul situe le rôle de Marie dans le déroulement du mystère du salut.
Quant à la première lecture, elle invoque le nom du Seigneur sur la nouvelle année et elle implore la paix.
-Nombres 6 : 22-27 « Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai »
«Le Seigneur parla à Moïse. Il dit : ''Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras :
Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront ainsi mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »
-psaume 66 : 2-3, 5, 6.8 (Ps 66 (67), ) R/ Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse ! (Ps 66 : 2)
—Que ton visage s’illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
—Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
sur la terre, tu conduis les nations.
—La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l’adore !
---.
-Galates 4 : 4-7 « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme »
« Frères, lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils,
né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi
et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils :
Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs,
et c'est cet Esprit qui crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils,
tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu. »
- évangile Luc 2 : 16-21 « Ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né.
Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Jésus »
--missel : Marie méditait tous ces événements dans son cœur.
Et huit jours après , l’enfant reçut le nom de Jésus.
« En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem,
et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né
couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu,
selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision,
l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. »
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5-bréviaire Hébreux 2 : 9-17 En tout point Jésus s’est fait semblable à ses frères.
--intro : Chef d’une famille humaine,
le Christ épouse notre nature
pour faire, de nous tous, ses frères et nous libérer du péché.
« ... Mais Jésus, qui a été abaissé un peu au-dessous des anges,
nous le voyons couronné de gloire et d’honneur
à cause de sa Passion et de sa mort.
Si donc il a fait l’expérience de la mort,
c’est, par grâce de Dieu, au profit de tous.
Celui pour qui et par qui tout existe
voulait conduire une multitude de fils jusqu’à la gloire ;
c’est pourquoi il convenait qu’il mène à sa perfection,
par des souffrances, celui qui est à l’origine de leur salut.
Car celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés,
doivent tous avoir même origine ;
pour cette raison, Jésus n’a pas honte
de les appeler ses frères,
quand il dit : Je proclamerai ton nom devant mes frères,
je te chanterai en pleine assemblée,
et encore : Moi, je mettrai ma confiance en lui,
et encore : Me voici, moi
et les enfants que Dieu m’a donnés.
Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé,
lui aussi, pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire
à l’impuissance celui qui possédait
le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable,
et il a rendu libres tous ceux qui, par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge,
ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux
et digne de foi pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple. »
----------
6--bréviaire lettre de saint Athanase à Épictète évêque de Corinthe.
En Marie Dieu s’est vraiment fait homme.
« Le Verbe a pris en charge la descendance d'Abraham,
c'est pourquoi il devait se faire en tous points semblable à ses frères
et prendre un corps pareil au nôtre.
Aussi Marie est-elle vraiment nécessaire
pour qu'il prenne ce corps en elle et l'offre en notre faveur comme étant le sien. ~
L'Écriture rappelle son enfantement et dit :
Elle emmaillota son fils ;
le sein qui l'allaita a été déclaré bienheureux,
et l'on a considéré qu'il est né d'elle comme pour l'offrande d'un sacrifice. ~
Gabriel le lui avait annoncé en termes soigneusement choisis.
Il n'a pas dit, de façon banale :
'' Celui qui va naître en toi ''
pour ne pas faire croire que ce serait un corps extérieur introduit du dehors ;
il a dit : Celui qui va naître de toi,
pour inviter à croire que celui qui allait naître sortirait d'elle. ~
Tout cela s'est fait ainsi pour que le Verbe,
en assumant notre nature
et en l'offrant en sacrifice,
la fasse totalement sienne.
Il a voulu nous revêtir ensuite de sa propre nature,
ce qui permet à saint Paul de dire :
Il faut que cet être corruptible revête l'incorruptibilité,
que cet être mortel revête l'immortalité.
Cela ne s'est pas fait de façon fictive
comme certains hérétiques l'ont encore imaginé :
jamais de la vie !
Le Sauveur est devenu vraiment homme,
et le salut de l'homme tout entier est venu de là. ~
Notre salut n'est pas une apparence,
il n'est pas pour le corps seul, mais
pour l'homme tout entier,
âme et corps,
et ce salut est venu
du Verbe lui-même.
Ce qui est venu de Marie
était donc humain par nature,
selon les Écritures,
et le corps du Seigneur était un vrai corps ;
oui, un vrai corps, puisqu'il était identique au nôtre,
car Marie est notre sœur, puisque nous descendons tous d'Adam. ~
Bien entendu, le Verbe ne s'est pas transformé en chair ;
il a seulement pris notre nature ;
le mot de saint Jean : le Verbe s'est fait chair
ne signifie pas autre chose, ainsi qu'on peut le voir à des expressions analogues,
par exemple chez saint Paul : le Christ s'est fait malédiction pour nous. ~
L'union du Verbe à la nature n'ajoute rien à la Trinité,
tandis que le corps humain a reçu un grand avantage
de sa communion
et de son unité avec le Verbe :
de mortel il est devenu immortel,
de purement humain il est devenu spirituel
et lui qui vient de la terre,
il franchit les portes du ciel.
Certes, même après que le Verbe a pris un corps en Marie,
la Trinité demeure la Trinité,
sans addition ni diminution.
Elle est toujours parfaite :
dans la Trinité on reconnaît l'unique divinité,
et c'est ainsi que dans l'Église on proclame un seul Dieu,
le Père du Verbe. »
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 2 Jan 2023 - 10:18, édité 1 fois
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Jean a été surnommé par les Pères ''le théologien'' pour le distinguer du Baptiste...:
Ici ''le théologien'' enseigne, en chantant,
les premiers rudiments de l'enseignement sur Marie, que les Pères entérineront
compléteront et que l'Église tout entière enseignera universellement...
----.
Jean de Zébédée lève la tête vers le ciel, regarde et rit, et à l'improviste se met à chanter,
activant le mouvement des rames par son chant et le rythmant par celui-ci :
"Salut, Étoile du Matin
Jasmin de la nuit,
Lune d'or de mon Ciel,
Mère sainte de Jésus.
Espérance des navigateurs,
Te rêve celui qui souffre et meurt,
Rayonne, Étoile sainte et pieuse,
Vers celui qui t'aime, ô Marie !..."
Il chante en déployant sa voix de ténor, bienheureux.
—"Mais que fais-tu ? Nous parlons de Jésus et toi tu parles de Marie ?"
demande son frère.
—«"Lui est en elle et elle en Lui. Mais il y a Lui parce qu'il y a eu elle...
Laisse-moi chanter..."
Et il s'y donne, entraînant les autres...
---.
Dixit: inspiré du récit de l'œuvre de Maria Valtorta...
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-006.htm
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
En ce siècle , si justement appelé le siècle de Marie (l'auteur écrit en 1860) il est doux de voir,
après le nom de Jésus , celui de sa sainte Mère,
partout béni ,
partout invoqué comme
le symbole de la confiance, et l'espérance de tous les chrétiens.
On est heureux de penser que celle dont le cœur a brûlé d'un amour si vif et si grand ,
pour mériter de devenir la mère du Fils de Dieu , aura toujours pour nous, ses enfants,
une tendresse maternelle, que rien ne saurait égaler, ni épuiser...
Après le Père céleste qu'elle adore dans le ciel ,
la Religion chrétienne a deux principaux objets de sa piété et de ses devoirs religieux dans l'Église :
Jésus-Christ, Homme-Dieu,
et
Marie , Mère de Jésus- Christ.
Elle honore Jésus-Christ
comme l'auteur qui la fonde,
le Rédempteur qui la rachète,
le chef qui se l'unit,
le divin exemplaire sur laquelle il l'a formée.
Elle l'adore comme son Dieu ,
elle l'aime comme son époux,
elle l'écoute comme son maître,
elle le suit comme sa voie,
l'imite comme sa règle,
et lui adhère inséparablement comme à son chef suprême .
C'est de Jésus-Christ et de sa Sagesse qu'elle reçoit les lumières qui l'éclairent,
c'est de sa Bonté qu'elle reçoit
les grâces qui la sanctifient,
la charité qui l'embrase,
les lois qui la régissent .
C'est de sa Sagesse qu'elle reçoit les règles de sa conduite ;
c'est de sa Sainteté qu'elle reçoit les exemples qu'elle imite ;
enfin c'est de sa Puissance qu'elle reçoit les divins sacrements
qui l'enrichissent de tous les trésors des cieux.
Après ces devoirs suprêmes qui ne sont dus qu’à Jésus-Christ Homme-Dieu,
la Religion porte ses regards sur un être qui est sans doute infiniment inférieur au premier,
mais qu'il lui a plu d'associer à ses Grandeurs et à sa Méditation pour le salut du monde :
cet être , c'est la Vierge Marie !
Marie , que l'Église honore comme la Mère du Fils de Dieu ,
parce qu'Elle le conçut dans son sein virginal,
qu'Elle l'enfanta dans une étable,
qu'Elle le nourrit de son lait .
L'Église honore et aime Marie
à cause de sa maternité divine qui l'élève au-dessus des Anges,
et à cause des bienfaits dont nous comble cette Vierge Immaculée .
En Elle et par Elle , Jésus-Christ est notre chef ;
en Elle et par Elle , Jésus-Christ se fait homme
et devient ainsi
notre frère ,
notre Pontife qui nous réconcilie avec son Père,
notre victime qui nous sauve par son Sang ;
notre Pain céleste qui nous engraisse de sa divinité dans la divine Eucharistie.
Marie est aimée , invoquée partout et toujours par les vrais Chrétiens .
Tous la considèrent dans ses grandeurs pour l'honorer comme Mère de Dieu ;
plusieurs l'envisagent dans ses bienfaits pour la reconnaître
comme leur bienfaitrice, et l'aimer comme leur mère ;
d'autres étudient ses célestes vertus, afin de l'imiter comme leur exemplaire ;
toujours est-il, cependant,
qu'il en est peu qui la considèrent dans ses rapports avec la divine Eucharistie,
pour la remercier de ce don incomparable que par Elle nous avons reçu de Jésus-Christ;
il en est peu qui , dans leurs communions, se proposent Marie comme le plus parfait modèle à imiter.
-extrait de la préface du livre mentionné...
-une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=pAFSY4_Fq80C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''Mère de Dieu'' 14 occurrences / ''Marie'' 395 occurrences /''mère'' nombreuses occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 2 Jan 2023 - 8:21, édité 2 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
C’est au concile d'Éphèse (431) que la Vierge Marie a été proclamée solennellement Mère de Dieu,
parce que Mère de Jésus-Christ
dont nous disons, dans notre Credo :
Il est Dieu, né de Dieu, lumière né de la lumière,
vrai Dieu né du vrai Dieu.
Sans perdre de vue celui qui est à la fois Dieu et homme,
c'est vers sa Mère que nous sommes invités, aujourd'hui,
à tourner nos regards pour contempler en elle le chef-d’œuvre du Dieu rédempteur.
Ce jour, début de l'année civile, a été choisi pour la célébration de la journée de la paix.
Le croyant s'associe aux hommes de bonne volonté pour travailler à la paix du monde,
celle-ci visant surtout l'absence de guerre entre les peuples. Mais le chrétien ne peut en rester là.
Il sait bien que la guerre, avant d'être une absence de paix,
est une absence de Dieu.
Le vieux texte du livre des Nombres (voir la liturgie au 2e poste précédent) choisi comme première lecture,
rapportant la bénédiction du prêtre Aaron sur le peuple d'Israël,
rappelle cela, et cette magnifique formule est toujours valable :
Que le Seigneur tourne vers toi son visage et qu'il t'apporte la paix.
Il s'agit essentiellement de la paix rétablie entre le ciel et la terre,
source de toutes les autres.
Marie, Mère de Dieu, est aussi la Reine de la paix.
Elle n'a cessé de regarder le Seigneur qui a posé sur elle son regard,
elle le dit elle-même dans son Magnificat :
Le Seigneur a jeté les yeux sur son humble servante.
Ainsi la paix a fait en elle sa demeure d'une manière particulière,
et contempler son visage, miroir de son coeur très pur,
c'est recevoir déjà cette paix du ciel.
Avant la réforme liturgique issue de Vatican II,
l'Église célébrait en ce jour la Circoncision du Seigneur.
Un rite qui insérait dans l'Alliance conclue entre Dieu et les hommes.
Cet épisode est rappelé à la fin de l'évangile.
C'est au cours de cette cérémonie que l'on imposait le nom :
L'enfant reçut le nom de Jésus ; ce qui signifie «Dieu sauve ».
Marie, Mère de Dieu, Reine de la paix, est aussi Mère du Sauveur,
et nous savons, par la foi, qu'elle a été associée à cette œuvre du salut.
Luc nous dit qu'elle retenait tous ces événements, les méditant dans son coeur.
Elle les tournait et retournait,
à la manière du laboureur qui tourne et retourne sa terre
pour y enfouir la semence.
En cela elle est notre modèle,
et l'imiter peut faire de cette année qui commence une année de grâce et de paix.
---.
tome premier
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=aWpbYcaqp34C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Éphèse'' 60 occurrences / ''Marie'' 49 occurrences /
/''dogme'' ou ''dogmatique'' 52 occurrences / etc. /
---.
tome deuxième
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.je/books?id=g0sMwiuVYgkC&printsec=frontcover&hl=it&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Éphèse'' 315 occurrences / ''Marie'' 107 occurrences /
/ ''dogme'' ou ''dogmatique'' 84 occurrences / etc. /
---.
-À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
2 janvier (mémoire)
saint Basile le Grand
né 329 Césarée Cappadoce EMPIRE ROMAIN - 379 1er janvier Césarée EMPITRE BYZANTIN
et
saint Grégoire de Naziance
né 329 Naziance Cappadoce EMPIRE ROMAIN - 390 25 janvier Naziance EMPIRE BYZANTIN
-tous les deux nés en 329 , ils avaient sept ou huit ans à la mort de l'empereur Constantin-
-tous les deux évêques et docteurs de l'Église-
-tous les deux furent confrontés à l'hérésie arienne-
----
-lectures : –1 Corinthiens 2 : 10-16; Luc 14 : 25-33-
-au bréviaire : - - - Homélie de saint Grégoire de Naziance pour la mort de saint Basile.
- Homélie de saint Grégoire de Naziance pour la mort de saint Basile. :
« Nous étions ensemble à Athènes.
Comme le courant d’un fleuve, à partir d’une source unique, se divise en plusieurs bras,
Basile et moi, nous nous étions séparés pour aller chercher le savoir dans des régions différentes.
Mais nous nous sommes retrouvés comme à la suite d’un rendez-vous, alors que c’était Dieu qui nous menait. ~
Non seulement je portais personnellement à mon grand Basile beaucoup de respect
parce que je voyais en lui une conduite sérieuse et une parole avisée,
mais j’essayais aussi d’inspirer le même sentiment aux autres,
qui n’avaient pas eu l’occasion de le connaître.
Car pour beaucoup il était déjà digne de vénération,
parce que sa réputation l’avait devancé.
Le résultat de cela ?
C’est qu’il fut à peu près le seul, de tous ceux qui venaient étudier à Athènes,
qui échappa à la loi commune en jouissant d’une estime supérieure à celle qui revient à un nouveau venu.
Ce fut le début de notre amitié ;
de là est née l’étincelle qui nous a unis ;
c’est ainsi que nous avons reçu la blessure de notre amitié mutuelle. ~
Au bout d’un certain temps,
nous nous étions avoué notre passion commune pour la philosophie :
nous n’avions d’ardeur que pour elle.
Alors nous fûmes tout l’un pour l’autre,
ayant même toit,
même table,
même vie,
même horizon,
unissant chaque jour notre commun désir avec plus de chaleur et plus de force. ~
Nous étions conduits par les mêmes espérances
envers la richesse la plus enviée : la science.
Mais il n’y avait entre nous aucune envie, nous ne cherchions que l’émulation.
Il y avait lutte entre nous deux, non pas à qui obtiendrait la première place,
mais comment chacun la céderait à l’autre.
Car chacun considérait l’éloge obtenu par l’autre comme étant le sien.
On aurait cru que nous avions à nous deux une seule âme, responsable de deux corps.
Et s’il ne faut pas croire ceux qui prétendent que tout est dans tout,
il faut nous croire quand nous disons que nous étions l’un dans l’autre et l’un auprès de l’autre.
Nous n’avions tous deux qu’une seule affaire : la vertu,
et notre vie était dirigée vers les espérances futures,
pour nous préparer à quitter ce monde en y renonçant déjà.
C’est dans cette perspective que nous organisions toute notre vie et notre manière de faire.
Nous nous laissions conduire par la loi de Dieu, en nous stimulant mutuellement à l’amour de la vertu.
Et si ce n’est pas trop me vanter que de le dire,
chacun de nous était pour l’autre une règle
et un modèle permettant de distinguer le bien et le mal. ~
Chacun porte un surnom qui lui vient de ses parents ou de son propre fonds,
d’après ses goûts particuliers ou ses occupations.
Mais pour nous, la grande affaire et le grand nom,
c’était d’être chrétiens et d’en porter le nom. »
-deux amis inséparables que le Seigneur a réunis; -
-ils se sont connus à Athènes, y ayant tous deux fait leurs études;
-En fêtant le même jour saint Basile de Césarée
et saint Grégoire de Nazianze
l'Église exalte une vertu à laquelle
les hommes ont toujours rendu hommage, l'amitié. (missel)-
-tous les deux sont confrontés à l'hérésie arienne:
Ils défendent la foi de Nicée contre l’arianisme;
Basile écrit des traités sur le Saint-Esprit,
développant la théologie de la Trinité.
Il cherche autant que possible à pacifier les divisions au sein de l’Église.
Il est considéré avec son frère Grégoire de Nysse (né v 335- 395; fête 9 mars)-
et Grégoire de Nazianze comme l'un des trois « Pères cappadociens ».
-saint Basile: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Naziance: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Nysse: cliquer sur le lien
---.
« Basile de Césarée fut un pasteur et un théologien.
Docteur de l'Église, il est l'auteur d'un important traité sur le Saint-Esprit,
d'où le choix de la première lecture.
- 1 Corinthiens 2:
--1ère lecture 1 Corinthiens 2 : 10-16
« 10 Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation.
Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?
De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu.
12 Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu,
et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés.
13 Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine,
mais que nous apprenons de l’Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles.
14 L’homme, par ses seules capacités,
n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ;
pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre,
car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose.
15 Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen,
mais lui, personne ne peut l’y soumettre.
16 Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire ?
Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ ! »
--Les trois saints hiérarques - Sts. Basile le Grand,
Grégoire le Théologien
et Jean Chrysostome -
sont les saints patrons des écoles et de l'éducation pour les fidèles orthodoxes,
...
au premier rang de ses Docteurs Œcuméniques.
Ce sont « les Trois Hiérarques ».
---.
Basile de Césarée, aussi nommé Saint Basile le Grand
est l'un des grands docteurs œcuméniques.
Docteur de l’Église en Occident,
il a beaucoup participé à l'élaboration de la doctrine de la Trinité.
Il a aussi apporté sa participation à la morale et à la doctrine sociale chrétienne,
en plus de la formation liturgique et à l'organisation de la vie monastique.
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=6E5-sLtlEE4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des lettres de saint Basile'' occurrence /''Grégoire'' plusieurs occurrences / ''pape'' 17 occurrences /
/ ''arien'' 85 occurrences / ''arianisme'' 10 occurrences /''Esprit'' 13 occurrences / ''hérétique'' 81 occurrences / etc. /
+++
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=BvoBDs7prC4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
/''Basile'' 24 occurrences /
/ ''Grégoire'' de Naziance et de Nysse 32 occurrences : NOTE- (Grégoire de Nysse était le frère de Basile) /
/''hérétique'' 23 occurrences / /etc. /
----.
+++
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=633Wxi41GbgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des sermons'' occurrence / ''trinité'' 62 occurrences / etc. /
--- .
voir aussi les autres années:
2021:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p90-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#476849
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
3 janvier
sainte Geneviève (commémoraison)
née v 422 Nanterre Hauts-de-Seine - 512 3 janvier Paris
-elle fut la bienfaitrice de Paris avant d'en devenir la patronne.;
Le peuple et l'Église l'honore pour sa grande charité
et son action protectrice lors de l'invasion des Huns.
---.
-lectures : –Judith 13 :18-20; Luc 10 : 38-42 -
-au bréviaire : - - -Vie de sainte Geneviève (VIe siècle) -
- Vie de sainte Geneviève (VIe siècle):
« En l'année 451, lorsque les Parisiens apprirent qu'Attila, le roi des Huns, s'approchait, dévastant tout sur son passage, pris de panique, ils voulurent fuir avec leurs richesses en des lieux plus sûrs.
Géneviève recommanda à leurs femmes d'imiter plutôt l'exemple de Judith et d'Esther et d'obtenir, à force de jeûnes, de prières et de veilles, l'éloignement du danger. Elles se laissèrent persuader et passèrent des jours et des nuits au Baptistère, dans les veilles, le jeûne et l'oraison. Quant aux maris, Géneviève leur répétait qu'ils ne gagneraient rien à fuir, les lieux où ils comptaient se réfugier devant être sûrement dévastés, tandis que Paris serait, au contraire, préservé.
Les hommes s'élevèrent contre cette fausse prophétesse qui, disaient-ils, prétendaient, avec ses mensonges, les retenir dans une ville promise à la ruine et les empêcher de sauver leurs personnes et leurs biens.
Déjà ils s'apprêtaient à la lapider ou à la jeter à l'eau,
quand survint l'archidiacre d'Auxerre. Celui-ci avait entendu son défunt évêque rendre témoignage de Géneviève. Se mêlant aux réunions où l'on discutait de la façon dont on se déferait d'elle, il apostropha ces furieux:
« Citoyens, leur dit-il, n'allez pas mettre à mort celle dont saint Germain a dit que Dieu l'avait élue dès le sein de sa mère», et il leur montrait les eulogies que le pontife l'avait chargé de lui porter. Les Parisiens craignirent de provoquer la colère de Dieu en faisant mourir l'amie de saint Germain, et ils renoncèrent à leur dessein. Ce qui advint ensuite fit voir que la parole de l'Apôtre est toujours vraie: « Le Seigneur est fidèle à ceux qui mettent en lui leur confiance; il est leur sauvegarde et les préserve de tout mal.»
On se plaît à célébrer les glorieux exploits
d'un saint Martin
et d'un saint Aignan;
le premier qui, près de Worms, se présentant sans armes à deux armées prêtes à s'entre-détruire, parvint à imposer la paix; le second qui, à Orléans, obtint que le général Aetius chassât les Huns de la ville.
Mais ne mérite-t-elle pas autant qu'eux d'être glorifiée, celle qui, par ses prières, éloigna de Paris l'armée barbare et sauva la ville d'une destruction certaine?
Plus de trente ans après, pendant les cinq ans que Paris fut assiégée par les Francs,
la disette fut telle que les habitants mouraient de faim.
Ce fut alors que Géneviève décida d'organiser un convoi fluvial, pour aller chercher des vivres à Arcis-sur-Aube. De nombreux dangers se présentèrent au retour, où le vent poussa les embarcations sur des arbres et des récifs. Elles étaient déjà couchées sur le flanc, s'emplissant d'eau, près de couler au fond. Dans ce nouveau péril, Géneviève leva les bras vers le ciel, appelant le Christ à son aide. Notre Seigneur exauça sa prière, et les onze bateaux qu'elle ramenait chargés de vivres furent sauvés. Dès sa rentrée à Paris, Géneviève se mit à ravitailler la population. Elle donnait à chacun ce qu'elle pouvait; mais les meilleures portions allaient à ceux qui avaient le plus souffert de la faim. À tel point que, souvent, lorsque les jeunes filles (qui étaient ses filles spirituelles et ses collaboratrices) arrivaient au four, elles s'étonnaient de ne pas y retrouver une partie du pain qu'elles y avaient déposé. La plus grande partie des miches enfournées avait disparu. Mais le mystère s'éclaircissait lorsqu'elles rencontraient, par la ville, de nombreux pauvres emportant leurs miches encore chaudes et célébrant la bonté de sainte Géneviève. »
----
Geneviève naquit à Nanterre vers l'an 420 (12 kilomètres en banlieue de Paris).
-à l'ouest de la Seine-
Elle n'avait que sept ans lorsque saint Germain, évêque d'Auxerre,
-- « Saint Germain né 380- 448 fête 31 juillet ;
Germain d'Auxerre ou Germain l’Auxerrois
est un fonctionnaire de l'Empire romain et un religieux gaulois de l'Antiquité tardive,
nommé 6e évêque d'Auxerre en 418. Il lutte contre le pélagianisme,
notamment en Bretagne où il fait deux voyages à 16 ans d'intervalle (430 et 448).
C'est lors de son premier trajet vers la Bretagne,
accompagné par saint Loup, évêque de Troyes,
--né 395- 479 fête 29 juillet--
---.
Au livre référé:
-NAISSANCE DE GENEVIÈVE.
-- SON ÉDUCATION.
[ De 422 ou 423 à 430. ]
Ce fut, vers l'an 422 ou 423 que vint au monde l'illustre patronne de Paris .
Elle naquit à Nanterre, qui n'était alors qu'un petit village
et est aujourd'hui un gros bourg à trois lieues de la capitale.
Son père s'appelait Sévère et sa mère Géronce .
Ils étaient l'un et l'autre du nombre de ces fervents chrétiens qui ont illustré par leurs vertus
les premiers âges de l'Église. Le ciel ayant béni leur mariage par la naissance d'une fille ,
ils lui donnèrent le nom de Geneviève, nom qui dans l'ancienne langue du pays
signifiait Bouche céleste ou Fille du ciel; comme s'ils eussent déjà pressenti
les desseins de la Providence sur cette enfant de bénédiction.
Ses parents, vertueux, élevèrent leur fille dans les vertus chrétiennes et l'enseignement de l'Église.
L'innocente enfant avait à peine atteint sa septième année quand il plut au ciel de rendre déjà
un témoignage éclatant à sa vertu .
Voici à quelle occasion .
L'hérésie de Pélage (voir les 4 occurrences ''Pélage'' dans le livre) faisant de grands ravages en Angleterre,
les évêques des Gaules, appelés au secours de la foi par les fidèles de la Grande-Bretagne,
leur députèrent, conformément au désir du souverain pontife,
saint Germain, évêque d'Auxerre --né v 380- 448 fête 31 juillet--
et saint Loup, évêque de Troyes --né 395- 479 fête 29 juillet-- .
Cette députation eut lieu vers l'an 429 ou 430 ;
ainsi Geneviève devait avoir alors six à sept ans.
Les deux saints évêques, passant près de Nanterre, furent obligés de s'y arrêter
pour prier et prendre quelque nourriture . Comme ils approchaient de l'église,
ils virent accourir en foule les habitants du lieu .
Hommes, femmes, enfants, tous se pressaient autour des évêques, dans le désir de recevoir leur bénédiction .
Touché du zèle de ce bon peuple, saint Germain s'était déjà mis en devoir de leur adresser quelques paroles,
lorsque apercevant Geneviève au milieu de la foule, il fut frappé de l'air de sainteté qui brillait dans son extérieur.
En même temps une inspiration secrète lui fit connaître
les grandes vues de la Providence sur cette âme privilégiée.
Aussitôt le respectable évêque fait approcher l'aimable enfant, lui donne un baiser sur la tête,
la comble de caresses, et demande au peuple quel est son nom, quels sont ses parents.
Le nom de Geneviève est aussitôt prononcé par le peuple, et en même temps ses parents se présentent .
« Est- ce là votre fille ? leur dit l'homme apostolique. Oui , seigneur, répondirent-ils .
Que je vous félicite , reprit S. Germain , d'avoir donné le jour à une si précieuse enfant !
Les anges dans les cieux ont célébré sa naissance par des transports de joie.
Elle sera grande devant le Seigneur.
Une multitude de pécheurs touchés de ses vertus se convertiront, renonceront à leurs désordres,
et par une vie sainte obtiendront la rémission de leurs péchés et les récompenses promises aux serviteurs de Jésus-Christ.»
(suite page 25 au livre mentionné)-
Consécration de Geneviève par l'évêque Félix, 11e évêque de Paris... (page 31)-
Saint Germain vient quelques années plus tard à la rescousse de Geneviève, calomniée (page 41)-
Irruption d'Attila. Nouvelle persécution contre Geneviève en 450-451 (page 42 +)-
-etc. Suivre la table des matières...
---.
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=dIthAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Nanterre'' 28 occurrences / ''Paris'' 501 occurrences /
/ ''Pélage'' 4 occurrences / ''pélagianisme'' 3 occurrences / / ''Germain'' 78 occurrences / ''Loup'' 13 occurrences /
/''Dévotion de sainte Geneviève pour S. Denis. Elle entreprend de bâtir une église sur le tombeau du saint.'' occurrence / ''Denis'' 74 occurrences /
/ NOTE: saint Denis fut le 1er évêque de Paris v 272 (ou entre 250-272 ); évêque martyr, saint patron des rois de France.../
/''évêque'' 287 occurrences / ''pape'' 47 occurrences / ''Grande-Bretagne'' 2 occurrences / ''Angleterre'' 8 occurrences /
/''Félix'' onzième évêque de Paris: occurrence / ''Félix'' d'autres personnages nommés Félix.../
/ ''Attila'' 42 occurrences / ''Huns'' 7 occurrences / ''Childéric'' 42 occurrences /''Clovis'' 184 occurrences / ''Clotilde'' 47 occurrences / ''S. Rémi'' 22 occurrences /
/ ''Alaric'' (c'est Alaric II) 25 occurrences/ etc. /
---.
voir les années passées***:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p90-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#476876
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
4 janvier
sainte Angèle de Foligno ()
née 1248 Foligno - 1309 4 janvier Foligno
Le pape Benoît XIV la tenait pour une mystique
à l'égal et avant même de sainte Thérèse d'Avila 1582 et de saint Jean de la Croix 1591...
-béatification 11 juillet 1701 par le pape Clément XI;
-canonisée 9 octobre 2013 par le pape François (canonisation équipollente)
Une canonisation équipollente est une canonisation décidée par un simple décret du pape
sans que la reconnaissance d'un miracle ne soit nécessaire.
Cette forme de canonisation, codifiée par Benoît XIV au 18e siècle,
nécessite trois éléments :
-la possession ancienne d’un culte lié à la personne à canoniser,
-l’attestation constante et répandue de ses vertus ou de son martyre
par des historiens dignes de foi
-et la réputation ininterrompue d’accomplissement de prodiges.
Lorsque ces conditions sont remplies, le pape peut, de sa propre autorité, par un décret public,
sans procès ni cérémonie de canonisation, procéder à une canonisation équipollente,
c’est-à-dire étendre à l’Église universelle le culte liturgique en l'honneur du bienheureux.
---------------------------------------------
Née à Foligno, petite ville à 8 kilomètres à l'est d'Ombrie, et à 20 kilomètre au sud d'Assise,
dans une riche famille,
Angèle se maria jeune à 20 ans et eut plusieurs fils.
Elle mena d'abord une vie désinvolte, mondaine et insouciante
attirée par les plaisirs ; elle parlera de cette période de son existence,
en ses propres termes comme ''d'une vie de péché''.
Un jour voulant se confesser, prenant conscience de ses nombreux péchés,
elle n'osa tout avouer au prêtre.
Elle alla quand même ensuite communier, tout en sachant
que cette communion était en quelque sorte profanateur,
puisqu'elle avait consciemment décidé de ne pas tout avoué à son confesseur...
Toutefois elle était de ceux qui n'ignorent pas les demi-mesures;
comme tant dans l'insouciance de sa vie passée ainsi en sera-t-il
dans sa conversion qu'elle souhaitera dans une intransigeante totalité.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Foligno/vie.pdf
-On peut chercher par occurrence chacun des mots des titres des chapitres pour se localiser à la page voulue...
Prologue de l'auteur - page 5
Chapitre I Pas spirituels par lesquels Angèle parvint à la connaissance d'elle-même. page 11
Chap. II. Angèle est éprouvée par diverses tentations. page 26
Chap. III. Dieu console Angèle, se fait sentir à elle comme son souverain bien ,
et lui découvre plusieurs de ses perfections. page 35
Chap. IV. Autres consolations et visions d' Angèle. page 55
Chap. V. Angèle est rassurée contre la crainte qu'elle avait d'être dans l'illusion. page 71
Chap. VI. Angèle reçoit sept révélations sur la Passion de Jésus-Christ. page 77
Chap. VII. Sept consolations procurées à Angèle par la sainte Eucharistie. page 95
Chap. VIII. Consolations que procurent à Angèle les apparitions de la Mère de Dieu. page 103
Chap. IX. Fils spirituels d'Angèle. page 105
Chap. X. De la tribulation et de ceux qui n'avancent pas. page 111
-Le Seigneur lui donne une parabole-
Chap. XI. Instructions d'Angèle sur la présence de Dieu. page 122
Chap. XII. Causes et remèdes des illusions. page 128
Chap. XIII. De l'extase , de la connaissance de Dieu et de soi-même. page 133
Chap. XIV. Jésus-Christ , livre de vie ; sa pauvreté. page 147
Chap. XV. Humilité de Jésus-Christ. page 158
Chap. XVI. Vie de Jésus-Christ , carrière continuelle de souffrances supérieures
à tout ce qu'on peut imaginer. page 163
Chap. XII. Avis d'Angèle sur l'Oraison. page 187
Chap. XIII. Avis d'Angèle sur l'humilité. page 196
Chap. XIX. Enseignements d'Angèle sur la Charité. page 205
Chap. XX. Voies, conditions , signes de l'amour. page 221
Chap. XXI. Du très-saint Sacrement de l'Eucharistie. page 232
Chap. XXII. De l'Incarnation du Verbe et des autres bienfaits de Dieu. page 244
Chap. XXIII. Dernière exhortation d'Angèle, son testament et sa mort. page 250
-voir aussi: ''François'' 15 occurrences /''Marie'' 10 occurrences / etc. /
---.
C'est alors qu'elle eut une vision de saint François d'Assise ( né 1182 - 1226 )
fête 4 octobre- qui avait été canonisé en 1228
mort une vingtaine d'années avant sa naissance.
À la suite de cette vision, elle passa de longues heures en prière, prodigua les mortifications
et distribua son argent aux pauvres.
Tout le monde, parmi les siens, la crut folle.
Ensuite elle perdit coup sur coup sa mère, son mari et ses enfants.
Cette épreuve douloureuse acheva de la détacher du monde
et lui permit de se donner à Dieu sans réserve.
Elle entra alors résolument dans la voie de la pénitence et n'eut plus qu'un désir :
en réponse d'amour, accorder sa vie à celle du Christ.
Elle s'engagea dans une vie de pénitence extrême et de prière continuelle.
Elle mena d'abord une vie de recluse avec une compagne,
En 1291, elle fut admise dans le tiers ordre de saint François.
Elle s'immergea alors plus profondément dans la prière,
vit à plusieurs reprises le Christ lui apparaître, dans des manifestations mystiques,
parfois saisissantes, au point que son entourage en fut effrayé.
Elle bénéficia de nombreuses visions de la Passion du Christ, qu'elle vivait de manière très réaliste.
Ces faveurs divines, provoquant l'incompréhension de ses proches, la firent beaucoup souffrir.
Comme il en avait été de son Seigneur, elle se vit traiter couramment de folle
et de possédée du démon.
Par ailleurs, son désir de revenir à l'idéal franciscain des origines n'était pas pour plaire à tous.
Heureusement elle eut des disciples avec lesquels elle pouvait partager;
et c'est entourée de ceux-ci qu'elle mourra paisiblement le 4 janvier 1309.
Elle nous a laissé une relation de sa vie et de ses révélations.
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Foligno/Visions.html
Elle rapporte qu'elle entendit un jour Jésus-Christ lui dire :
« Moi, je ne t'ai pas aimée pour rire. »
« Et je voyais, dit-elle, les œuvres de cet amour et tout le contraire en moi ;
je l'aimais par comédie et non vraiment.
Cela m'était intolérable au point que je croyais mourir.»
Cette intimité avec le Seigneur ne lui faisait pas oublier les hommes ses frères.
«Mon âme, a-t-elle encore écrit, reçut davantage du Seigneur quand je pleurais et souffrais pour les péchés du prochain avec tout mon coeur, que quand je pleurais pour les miens.»
Malgré des voix discordantes, Angèle de Foligno fut considérée comme une sainte de son vivant. Rapidement, ses compatriotes lui rendirent un culte que l'Église approuva et sanctionna,
bien qu'elle n'eût pas été l'objet d'un procès canonique.
Le pape Benoît XIV la tenait pour une mystique
à l'égal de sainte Thérèse d'Avila et de saint Jean de la Croix.
--------
http://voiemystique.free.fr/passion_de_jesus_tab.htm
---.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
--mercredi 4 janvier 2022 Temps de Noël A
-antienne d’ouverture Isaïe 9 : 2 Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre
une lumière a resplendi.
1-1 Jean 3 : 7-10 ''Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché.''
2-psaume 97 : 1, 7-8, 9 (97 (98), R/ La terre tout entière a vu le salut de notre Dieu. (cf. 97 : 3)
-acclamation – Hébreux 1 : 1-2 À bien des reprises, Dieu, dans le passé,
a parlé à nos pères par les prophètes ;
à la fin, en ces jours où nous sommes,
il nous a parlé par son Fils. (cf. He 1, 1-2) . Alléluia.
3- évangile Jean 1 : 35-42 ''Nous avons trouvé le Messie,''
-antienne de la communion 1 Jean 1 : 2 La Vie, qui était auprès du Père,
s'est manifestée, elle nous est apparue.
4-bréviaire Colossiens 3 : 17—4 :1 Un nouveau mode de relation
5-centuries de saint Maxime le Confesseur sur la charité.
Le mystère toujours nouveau.
- -
_____________________________________
--intro : Paix et lumière, tel est le message que nous apporte aujourd'hui la liturgie.
La lumière annoncée par les prophètes (A 1)
a brillé dans la nuit pour les bergers
et, depuis lors, ''elle se lève chaque jour pour le renouveau de nos cœurs'' (P 1).
Cette lumière consiste
dans le mystère même du Verbe incarné,
en qui ''Dieu s'est rendu visible à nos yeux'' (Pr 1),
nous révélant de quel amour nous sommes aimés.
Quant à la paix, que saint Léon célèbre en ces jours comme
''la nourrice de la dilection et la mère de l'unité'',
elle constitue la grâce de Noël par excellence.
Aussi devons-nous, avec l'aide de Dieu, travailler résolument pour elle (P 2)
et d'abord l'accueillir en nos vies.
Depuis le lendemain de Noël jusqu'au 11 janvier 2020:
nous faisons la lecture de la 1ère lettre de saint Jean:
Introduction à la 1ère lettre de saint Jean: (pour faciliter la lecture, agrandir l'image du texte )
1-1 Jean 3 : 7-10 ''Quiconque est né de Dieu ne commet pas le péché.''
--intro : Le péché a son origine dans le diable, l’esprit du mal.
Mais le Christ a détruit ses œuvres.
Celui qui est né de Dieu doit rejeter le péché
et s’attacher à la justice de Dieu et à la charité fraternelle.
« Petits enfants, que nul ne vous égare :
celui qui pratique la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché est du diable,
car, depuis le commencement, le diable est pécheur.
C’est pour détruire les œuvres du diable
que le Fils de Dieu s’est manifesté.
Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché,
car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui :
il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment se manifestent les enfants de Dieu et les enfants du diable :
quiconque ne pratique pas la justice
n’est pas de Dieu,
et pas davantage
celui qui n’aime pas son frère. »
---------
2-psaume 97 : 1, 7-8, 9 (97 (98), R/ La terre tout entière
a vu le salut de notre Dieu. (cf. 97 : 3)
—Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s’est assuré la victoire.
—Que résonnent la mer et sa richesse,
le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains,
que les montagnes chantent leur joie.
—Acclamez le Seigneur, car il vient
pour gouverner la terre,
pour gouverner le monde avec justice
et les peuples avec droiture !
-------
3- évangile Jean 1 : 35-42 ''Nous avons trouvé le Messie.''
--intro : Jean présente Jésus à deux de ses disciples comme le Messie annoncée.
Ceux-ci vont suivre Jésus, puis l’un deux, André, lui amènera son frère Simon.
«En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
''Voici l’Agneau de Dieu.''
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit :
''Que cherchez-vous ?''
Ils lui répondirent : ''Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ?''
Il leur dit : ''Venez, et vous verrez.''
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure, (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre,
était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean
et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
''Nous avons trouvé le Messie'' – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui
et dit : ''Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. »
-------
4-bréviaire Colossiens 3 : 17—4 :1 Un nouveau mode de relation.[/size]
--intro : Tout faire au nom du Seigneur Jésus,
aujourd’hui comme au temps de saint Paul,
commandera un grand respect
de la personne de chacun et de sa liberté.
Ce qui appelle la fidélité
et l'engagement
pour refléter l'amour parfait
que Dieu amène par sa grâce en notre monde.
« Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.
Vous les femmes, soyez soumises à votre mari ; dans le Seigneur, c’est ce qui convient.
Et vous les hommes, aimez votre femme, ne soyez pas désagréables avec elle.
Vous les enfants, obéissez en toute chose à vos parents ; cela est beau dans le Seigneur.
Et vous les parents, n’exaspérez pas vos enfants ; vous risqueriez de les décourager.
Vous les esclaves, obéissez en toute chose à vos maîtres d’ici-bas,
non pas seulement sous leurs yeux, par souci de plaire aux hommes,
mais dans la simplicité de votre cœur, en craignant le Seigneur.
Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur,
comme pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes :
vous savez bien qu’en retour vous recevrez
du Seigneur votre héritage.
C’est le Christ, le Seigneur, que vous servez.
Celui qui fait le mal récoltera le mal qu’il aura fait, car Dieu est impartial.
Vous les maîtres, assurez à vos esclaves la justice et l’équité,
sachant que, vous aussi, vous avez un Maître dans le ciel. »
---------
5-centuries de saint Maxime le Confesseur sur la charité.
Le mystère toujours nouveau.
« La naissance dans la chair du Verbe de Dieu
n'a eu lieu qu'une seule fois ;
mais sa naissance selon l'esprit se produit sans cesse,
ainsi qu'il le désire, chez ceux qui eux aussi le désirent,
à cause de sa bonté envers les hommes.
Il devient un enfant, qui s'adapte à leurs capacités,
et il se manifeste dans la mesure
où celui qui le reçoit est capable de lui faire place.
C'est sans aucune amertume qu'il réduit l'apparence de sa véritable grandeur :
il se conforme à la mesure dont ceux qui désirent le voir sont capables.
Ainsi le Verbe de Dieu se manifeste toujours
de façon adaptée à ceux qui participent à lui,
mais il demeure toujours invisible à tous,
parce que son mystère est au-delà de tout.
C'est pourquoi le divin Apôtre parle avec sagesse lorsqu'il dit,
en considérant la force du mystère :
Jésus Christ est le même, hier et aujourd'hui ;
il le sera pour l'éternité.
Il veut dire que son mystère est toujours nouveau ;
il ne vieillit jamais parce qu'il ne peut être embrassé par aucun esprit.
Le Christ Dieu, lorsqu'il naît, se fait homme
en prenant une chair dotée d'une âme raisonnable.
Lui qui avait accordé aux êtres créés de tirer leur être du néant,
lorsqu'une Vierge l'a mis au monde d'une façon prodigieuse,
il n'a aucunement détruit la preuve de sa virginité. ~
L'étoile venue de l'Orient apparaît
et elle conduit les Mages à l'endroit où se trouve le Verbe incarné ;
elle montre ainsi de façon mystérieuse,
au-delà de son apparence,
qu'elle dépasse la parole contenue dans la Loi et les Prophètes,
et qu'elle conduit les nations
vers la lumière
d'une connaissance supérieure.
En effet, c'est vers la connaissance supérieure du Verbe incarné
que conduit clairement la parole contenue dans la Loi et les Prophètes,
de même que l'étoile, considérée avec piété,
conduit ceux
qui répondent volontiers à l'appel de la grâce. ~
Dieu se fait parfaitement homme,
en n'omettant rien de ce qui appartient à notre nature,
sauf le péché, lequel n'en faisait pas partie.
Il voulait ainsi présenter notre chair comme un appât
pour provoquer le dragon insatiable,
prêt à engloutir cette chair,
devenue pour lui un poison capable de le détruire entièrement,
par la puissance de la divinité cachée en elle.
Et cette même chair deviendrait un remède pour la nature humaine
en la ramenant à la grâce des origines,
par la puissance de la divinité unie à elle.
De même en effet que l'homme avait corrompu sa nature
en absorbant le venin répandu dans l'arbre de la connaissance,
ainsi le démon, en cherchant à manger la chair du Seigneur,
serait détruit par la puissance de la divinité qu'elle contient.
Le grand mystère de Dieu fait homme demeure toujours un mystère. ~
Comment le Verbe incarné est-il essentiellement le Verbe en personne,
en étant substantiellement
la même personne demeurant tout entière dans le Père ?
Comment lui-même, étant entièrement Dieu par nature,
et devenant tout entier homme par nature,
n'est-il aucunement privé d'aucune de ces deux natures :
ni de la nature divine
selon laquelle il est Dieu,
ni de notre nature
selon laquelle il s'est fait homme ?
La foi seule embrasse ces mystères,
car elle est la manière de posséder déjà ces réalités
qui sont au-delà de l'intelligence et de la parole. »
--------
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
5 janvier
saint Siméon Stylite ()
né 390 Kozan Cilicie- 459 5 janvier monastère Saint-Siméon le Stylite Syrie
-lectures : –- -
-au bréviaire : - - ---- - - aucune-
----------
Siméon, fils d'un pauvre berger syrien, était destiné à devenir un sujet d'étonnement,
puis de vénération, non seulement pour les chrétiens,
mais également pour les incroyants
et même pour les hommes les plus barbares de son temps les sarrazins...
---.
Il commença par garder les troupeaux de son père.
Puis il mena une vie de solitude et s'adonna, comme saint Antoine (né 251- 356 fêté le 17 janvier)
à une vie d'austérité plus admirable qu'imitable, même pour les moines de l'époque,
dont le style n'était pourtant pas relâché !
Ainsi, il pratiquait un jeûne complet durant les quarante jours de carême.
Admis dans un monastère, il en fut congédié à cause de cette ascèse jugée excessive.
Puis on se repentit d'avoir chassé un tel homme et on le fit revenir.
Quel but poursuivait-il ?
Un jour, à l'église, il avait entendu la lecture des Béatitudes.
Ce fut le point de départ de son aventure spirituelle.
Comment être de ceux que Jésus qualifie de « bienheureux » ?
Les conseils d'un vieillard, puis un songe, lui donnèrent la réponse.
«Il me semblait, a-t-il raconté en rapportant ce rêve, que je creusais les fondations d'une maison...
Et j'entendis une voix qui me disait :
"Creuse toujours plus profondément !" »
Comme pour Antoine, l'ascèse était le moyen que Dieu avait choisi pour lui,
afin de lui purifier le cœur et d'en faire le réceptacle de l'Esprit.
Beaucoup de personnes recevaient des faveurs divines par son intercession,
et sa renommée se répandit rapidement.
On vint alors de toute parts, et pour échapper aux foules qui le pressaient,
il inventa un nouveau genre de vie (que quelques uns adopteront par la suite)
qui a fait de lui l'un des représentants les plus originaux de l'histoire monastique :
il se fit dresser une colonne sur laquelle il se tint désormais
(d'où son qualificatif de stylite),
bravant les intempéries et les incommodités de toutes sortes,
et qu'il ne quittera plus, même pas pour mourir.
De là il pouvait prêcher aux foules comme du haut d'une chaire, exhortant, donnant des conseils.
Les plus grands, même les empereurs, nous dit-on, le consultaient.
Sa mort, le 5 janvier 459, fut une apothéose.
Les Sarrasins, qui le vénéraient,
vinrent en armes pour tenter de s'emparer de son corps.
Ils furent repoussés et, semble-t-il, il n'y eut heureusement pas de victime.
Saint Siméon Stylite est honoré également des chrétiens orthodoxes qui le fêtent le 1er septembre.
---
- autre visuel-audio:
---.
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=8wNOAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
pages 456-571 ancienne imprimerie
''Saint Siméon Stylite'' 11 occurrences / etc. /
---.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
6 janvier
saint André Corsini ()
né 1302 30 novembre - 1373 6 janvier
-canonisé 29 avril 1629 par le pape Urbain VIII-
-lectures : –- -
-au bréviaire : - - ---- - -aucune
---.
André, né en 1302, fils longtemps désiré des Corsini,
l'une des plus grandes familles de Florence au 14e siècle, fut baptisé du nom du saint du jour.
Ses parents avaient beaucoup prié pour obtenir cet enfant qu'ils consacrèrent à la Sainte Vierge.
Sa mère, la veille de mettre son enfant au monde, fit un rêve :
elle s'était vu enfanter un loup qui se transforma en agneau
en entrant dans l'église des carmes de la ville.
Elle consacra ce fils à la sainte Vierge...
Le songe se révéla prémonitoire.
André attrista d'abord ses parents en menant une vie de désordre moral.
Sa mère lui ayant raconté son rêve, il en fut fortement impressionné.
Dès le lendemain il entra dans l'église des carmes.
se prosternant devant l'image de Notre-Dame du Peuple:
"Glorieuse Vierge Marie, dit-il, voici le loup dévorant
qui Vous prie de le rendre désormais un agneau docile;
il veut Vous servir dans l'Ordre du Carmel."
Aussitôt, il alla prier le supérieur du monastère de l'admettre dans son couvent.
Il avait alors seize ans.
Comme beaucoup de convertis, il s'adonna alors ardemment à l'ascèse et aux pratiques religieuses.
Après avoir prononcé ses vœux, il fut ordonné prêtre,
puis, en raison de ses brillantes dispositions pour l'étude,
il fut envoyé à Paris pour parfaire sa théologie.
Lorsqu'il revint à Florence, il fut élu prieur de son couvent.
cliquer sur le lien-
https://www.gloria.tv/post/KRqEbkDNMaEm4cLmfbcTYQszC
Cependant, à la requête du clergé du diocèse voisin de Fiesole, on le nomma évêque.
André courut alors se cacher à la Chartreuse.
Mais une intervention providentielle le fit découvrir, et il fut contraint d'accepter cette charge.
Devenu évêque, il ne relâcha rien de son austérité.
Il eut jusqu'à la fin de sa vie une sollicitude particulière pour les pauvres de son diocèse.
Il possédait aussi le don d'apaiser les querelles,
et le pape Urbain V l'envoya à Bologne pour y rétablir la paix troublée par des factions.
La Vierge Marie, à qui il avait été consacré, lui annonça le jour de sa mort.
C'est en récitant le premier verset du Nunc dimitis :
Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix,
qu'il retourna à Dieu, le jour de l'Épiphanie 1373.
Jésus avait dit à ses Apôtres :
Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups.
La vie de saint André Corsini et le songe de sa mère,
nous rappellent que le péché fait de nous aussi des loups,
et que pour répondre pleinement à l'appel de Dieu,
il faut travailler à devenir toujours plus parfaitement des membres du bercail du Bon Pasteur.
Notre cœur de croyant grandira, tel celui des Apôtres, et sera transformé peu à peu par la grâce
jusqu'à devenir l'être parfait en Jésus Christ selon le rythme de la correspondance de chacun à l'appel divin
par lequel Dieu désire donné à tous ses enfants à son image un cœur croyant et charitable.
André Corsini y correspondît au cours de sa vie, recevant aussi le don des miracles dans son ministère:
on le voit ici représenté guérissant un aveugle...
4'30'' dans la première vidéo...
--------
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
6 janvier
saint Félix de Nantes ()
Saint Félix sur un vitrail de l'église Saint-Guénolé
de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique).
né v 516 Bourges - 582 8 juin
-lectures : –- -
-au bréviaire : - - ---- - -aucune
---.
-----.
Félix de Nantes fut l'un des évêques les plus importants de Nantes au 6e siècle:
on situe son épiscopat entre 548 et 582.
Deux sources biographique nous le font connaître :
les écrits de Grégoire de Tours, (né 539- 594 fête 17 novembre) qui en fait un tableau assez négatif...
car il n'avait pas de bons rapports avec lui.
et ceux du poète Venance Fortunat,
son ami (évêque de Poitiers né 530-609 fête 14 décembre),
qui fut très élogieux envers lui...
Issu d'une grande famille sénatoriale, il serait le fils d'Eumerius (ou Eumélius) II (527- 549),
son prédécesseur (??) à l'épiscopat nantais, issus d’une famille de l’aristocratie aquitaine.
---.
Saint Félix naquit en Berri , à Bourges , vers l'an 516. Son illustre famille était d'Aquitaine;
c'est ce que que nous l'apprend Venance Fortunat, son ami :
« Votre race , lui dit-il , est des plus hautes et de celles qui ,
ornées des titres les plus anciens et les mieux acquis, brillent dans les âges ,
car quiconque a gouverné les champs aquitaniques
est de votre sang et vous a donné le jour ;
tige vénérable d'une antique souche, vous répandez à votre tour sur l'univers
qui se perd en louanges toute espèce d'illustrations ! »
De ces accents on a conclu qu'il comptait parmi ses ancêtres des consuls et des préfets des Gaules,
et qu'il était petit-fils de ce Magnus Félix ( fils de Magnus, consul en 460) ,
qui avait étudié les lettres humaines avec Sidoine Apollinaire ,
--saint Sidoine Apollinaire: homme politique, évêque et écrivain gallo-romain,
né à Lyon 430 et mort 486 Clermont fête 21 août --
s'était lié avec cet homme célèbre d'une amitié dont on trouve la trace vivante
en ses écrits , et qui , ayant inspiré des sentiments non moins tendres au grand Théodoric ,
entretenait avec cet illustre barbare une correspondance suivie et intime ... (pages 7-8 dans le livre)-
Félix reçut une grande et complète éducation.
Sa vocation ecclésiastique est tardive, ce qui n'était pas rare à l'époque...
Sa famille était étroitement liée au roi de Neustrie de l'époque, Childebert 1er (fils de Clovis et de Clotilde).
Félix reçut Nantes en évêché en succédant à son père (?) (voir occurrences: Eumerius || Eumélius)
en 549 et gouverna la ville.
Sa mission fut d'abord pastorale : évangéliser les campagnes, avec l'aide
de saint Martin de Vertou –né 527- 601 fête 24 octobre-- dans le Pays de Retz
et de saint Friard d'Indret, --fête 1er août--
avec son ami le prêtre Secondel, --14 occurrences dans le livre--
qui évangélisaient les campagnes environnantes.
L'autre mission était de structurer les paroisses rurales,
définies par les deux conciles de Tours en 567
et celui de Paris en 573.
Il fallait relier entre elles les nombreuses églises qui se créaient de toutes parts
dans des propriétés privées. L'axe de la Loire était le chemin privilégié de la christianisation,
et on retrouve des églises mérovingiennes
à Rezé (chapelle Saint-Lupien), Saint-Julien-de-Concelles,
Nantes (Saint-Jean du Baptistère),
Le Cellier, Champtoceaux…,
Et aussi à Machecoul, Pornic, Chéméré, La Plaine-sur-Mer, Rouans…
À la fin du VIe siècle, il y aurait ainsi
près de quarante églises rurales dans le diocèse de Nantes.
Mais Félix n'a pas que des fonctions spirituelles.
Depuis la fin des invasions barbares,
les clercs ecclésiastiques ont pris souvent la place des clercs laïcs
pour gérer le territoire.
Comme beaucoup d’évêques à l’époque mérovingienne,
il assure parallèlement à son action épiscopale des responsabilités publiques.
Ainsi, il commande le creusement d’un nouveau chenal qui porte aujourd'hui son nom
entre les prairies ''de la Madeleine'' et ''de Mauves''
afin de permettre un meilleur accès et le développement du port de Nantes.
Il négocie avec des chefs de guerre bretons du Broërec
tel que Waroch,
puis son fils Canao,
pour faire cesser les pillages et assurer la sécurité tant de la ville que de ses abords.
Il relance l’évangélisation des campagnes environnantes où le paganisme est encore vivace,
en soutenant des missionnaires comme Martin de Vertou
qui développe des lieux de culte à Vertou et Montaigu.
Des oratoires sont construits à Couëron et Savenay.
Mais ce sont les longs travaux d’embellissement de la cathédrale commencée sous son prédécesseur, qu’il dirigea. Il consacre l'édifice le 30 septembre 548.
L'église Saint-Félix porte à présent son nom à Nantes et donne aussi son nom au quartier environnant celle-ci.
---.
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=4LJfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Grégoire de Tours'' 47 occurrences / ''Venance Fortunat'' 2 occurrences + ''Fortunat'' 43 occurrences /
/ ''Eumerius'' 1 occurrence + ''Eumélius'' 8 occurrences / ''évêque'' 149 occurrences / ''Secondel'' 14 occurrences /
/''saint Martin de Vertou'' 2 occurrences / ''saint Friard'' 17 occurrences / ''concile'' 27 occurrences /
/''église'' et ''Église'' 82 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
7 janvier
saint Raymond de Penyafort (commémoraison)
né v 1175 30 novembre - 1275 6 janvier
--résumé quelques brèves bribes :
--entra chez les Dominicains.
--Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation.
--il fonde l’ordre de Notre-Dame de la Merci -voir les occurrences ''ordre de la Mercy'' dans le livre-
avec
saint Pierre Nolasque --né 1181- 1245 fête 6 mai--
pour le rachat des captifs chrétiens des Maures.
--devient le Maître général des Dominicains.
--fut un temps confesseur du pape Grégoire IX.
--Son œuvre qui le caractérise le plus: traité de théologie morale,
stimulé en cela par son immense amour des pécheurs: l'amour miséricordieux.
--auteur du 1er Code de droit canon de l’Église.
---.
-lectures : –-- 2 Corinthiens 5 : 14-20; Matthieu 5 : 17-19 - -
-au bréviaire : - - ---- - -Lettre de saint Raymond aux Sœurs de son Ordre.
- Lettre:
« Saint Paul, prédicateur de la vérité, a dit vrai, sans mensonges lorsqu'il a affirmé:
Tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ seront persécutés.
Je crois donc que personne de cette génération n'en est excepté,
sinon ceux qui ont négligé ou ignoré de vivre dans le monde présent
en hommes raisonnables, justes et pieux.
Mais vous, il ne faut pas que vous soyez comptées parmi ceux dont les maisons
sont en paix, tranquilles et sûres, et que le bâton du Seigneur ne menace pas,
ceux dont la vie s'achève dans le bonheur et qui descendent en paix au séjour des morts.
Votre pureté et votre piété méritent et réclament,
parce que vous êtes agréables à Dieu,
que votre pureté soit purifiée encore davantage,
jusqu'à une transparence parfaite, par des meurtrissures répétées.
Si un double ou un triple glaive vous frappe, il faut admettre que c'est la joie parfaite, et un signe d'amour.
Le glaive à deux tranchants, ce sont combats au-dehors, craintes au-dedans.
Et il est doublé ou triplé au-dedans,
parce que l'esprit malin trouble profondément le cœur
par sa ruse et ses séductions. Et ce genre de combats, vous l'avez suffisamment éprouvé jusqu'ici,
autrement vous n'auriez pas pu parvenir à cette paix et tranquillité intérieure si belle.
Au-dehors, le glaive est doublé ou triplé lorsque surgit sans raison
une persécution ecclésiastique pour des motifs spirituels;
et là, les blessures les plus douloureuses viennent de nos amis.
Telle est cette croix du Christ, désirable et bonne:
saint André, vraiment ''viril'' selon le sens de son nom,
l'a embrassée d'un cœur joyeux;
en elle seule saint Paul, l'instrument de choix,
nous dit que nous devons mettre notre orgueil.
Ayez donc les yeux fixés sur Jésus, qui donne la foi et qui la maintient,
qui a subi la passion de la part des siens malgré sa parfaite innocence,
et qui a été compté au nombre des criminels.
En buvant à la coupe incomparable du Seigneur Jésus,
rendez grâce au Seigneur, donateur de tous les biens.
Que lui-même, le Dieu d'amour et de paix, pacifie vos cœurs et hâte votre voyage,
qu'il vous cache pour un temps dans le secret de sa face, loin des intrigues des hommes;
et cela, jusqu'à ce qu'il vous introduise et vous fasse prendre racine
dans cette plénitude où vous résiderez éternellement,
dans la beauté de la paix, les tentes de la sécurité et le repos de l'abondance. »
----------
- lecture de 2 Corinthiens:
--1ère lecture
2 Corinthiens 5 : 14-20
14- Car l'amour du Christ nous presse, à la pensée que, si un seul est mort pour tous, alors tous sont morts.
15- Et il est mort pour tous, afin que les vivants ne vivent plus pour eux-mêmes,
mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.
16- Ainsi donc, désormais nous ne connaissons personne selon la chair.
Même si nous avons connu le Christ selon la chair,
maintenant ce n'est plus ainsi que nous le connaissons.
17- Si donc quelqu'un est dans le Christ, c'est une création nouvelle :
l'être ancien a disparu, un être nouveau est là.
18- Et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par le Christ
et nous a confié le ministère de la réconciliation.
19- Car c'était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde,
ne tenant plus compte des fautes des hommes,
et mettant en nous la parole de la réconciliation.
20- Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ;
c'est comme si Dieu exhortait par nous.
Nous vous en supplions au nom du Christ : laissez-vous réconcilier avec Dieu.
21- Celui qui n'avait pas connu le péché, Il l'a fait péché pour nous,
afin qu'en lui nous devenions justice de Dieu.
- -court abrégé du missel:
- Raymond était déjà prêtre,
professeur de philosophie et de droit, quand il entra dans l'Ordre des Prêcheurs (1222),
peu après la mort de saint Dominique.
Il devait devenir l'un des maîtres de la théologie morale et du droit canonique de son temps.
C'est lui qui fut chargé d'élaborer les Décrétales de Grégoire IX (1234)
et il est connu pour son zèle à former les prêtres en vue du ministère de la pénitence.
Ce canoniste, maître général de son Ordre, fut aussi un apôtre plein d'audace.
Il eut à cœur en particulier l'apostolat auprès des Juifs
et il favorisa les missions en Afrique du Nord, tant celles des Mercédaires
que des Ordres Mendiants, dans un véritable souci de dialogue avec l'islam...
Il incitait pour cela ceux qui partaient: à apprendre l'arabe et à étudier le coran.
Il mourut à Barcelone, presque centenaire, le 6 janvier 1275,
laissant le souvenir d'un prêtre dont la vie avait été animée d'« un immense amour des pécheurs » (P I).
Raymond fut d'abord professeur de droit.
Il avait hérité de sa famille les plus belles vertus chevaleresques :
bonté, désintéressement, souci des humbles:
il disait des pauvres qu'ils étaient ses créanciers.
Il enseigna à Barcelone, et lorsque les dominicains s'établirent dans cette ville,
il demanda à être admis parmi eux. C'est une vocation tardive;
mais puisqu'il vécut centenaire, Dieu a eu le temps de faire en lui son œuvre ...
Il avait alors quarante-sept ans ; Dieu appelle à toute heure des ouvriers à sa vigne.
Remarqué par un légat du pape, il fut amené à vivre cinq ans à la cour pontificale,
où il devint même le confesseur de Grégoire IX.
Il refusa toujours les honneurs qui lui furent proposés, il désirant rester un ''humble frère prêcheur''.
Sa santé l'ayant obligé à retourner à Barcelone, il ne put refuser la charge de Maître général de son ordre.
Il fonda, avec saint Pierre Nolasque,
l'ordre de Notre-Dame de la Merci,
pour le rachat des chrétiens captifs des Maures.
Mais ce qui le caractérise plus spécialement, c'est son œuvre dans le domaine de la théologie morale.
Il fut stimulé en cela par son immense amour des pécheurs.
Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation,
écrit saint Paul dans la première lecture.
Raymond travailla à l'approfondissement du mystère de l'amour miséricordieux manifesté dans ce sacrement.
L'évangile choisi pour cette fête rappelle qu'il existe une loi donnée par Dieu,
ordonnée également à l'amour, et que l'on ne saurait ignorer.
Un trait de sa biographie nous montre que son amour des pécheurs n'était pas faiblesse.
Séjournant à la cour de Jacques d'Aragon,
il a été témoin du désordre moral dans lequel vivait ce prince
et lui adressa de vives remontrances. Mais en vain.
Raymond prit la résolution de quitter le palais.
Cependant, le prince qui désirait le garder auprès de lui,
donna des ordres afin qu'aucun bateau ne le prît à son bord.
Voyant cela, Raymond se fabriqua un radeau, prenant son manteau en guise de voile.
Dieu aidant, il effectua la traversée.
Le prince, très ébranlé, mit fin à sa vie désordonnée.
Raymond de Penyafort mourut centenaire en 1275,
ayant accompli les projets que Dieu lui avait confié...
---.
--une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence--
https://books.google.ca/books?id=uYMA7fQBaTcC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-anciennes imprimerie et orthographe... Il faut s'habituer: c'est possible...
''Raymond de Pennafort'' 21 occurrences NOTE: l'orthographe diffère dans le livre... / ''Pierre Nolasque'' 176 occurrences /
/ ''ordre de la Mercy'' 171 occurrences /
/ *** ''More'' + Mores c'est l'ancienne orthographe du temps: ce sont les Maures : 847 occurrences /
/''sarrazin'' 39 occurrences / ''turc'' 239 occurrences / etc. /
-page 3- La sacrée Vierge, surnommée par excellence Mère de Miséricorde , procure en qualité de Fondatrice
l'établissement de l'Ordre de la Mercy. L'Église par reconnaissance
lui en consacre une fête particulière tous les ans. (fête de Notre-Dame de la Merci: 24 septembre)-
...
Voilà une faible peinture de l'état déplorable où une infinité de Chrétiens gémissaient l'an 1218
sous la tyrannie des Mores & des Sarrazins , qui s'étaient emparés depuis plus de 400 ans
-- CES étranges misères , où les Israélites se virent réduits en punition de leurs péchés ,
eux aussi pendant 400 ans (Genèse 15: 13 ...) n'ont rien qui approche des barbaries
& des cruautés inouïes que les Chrétiens Enclaves endurèrent des Mores & des Turcs. --
des plus florissantes Provinces d'Espagne. Leurs misères & leurs gémissements
attendrirent le cœur de Dieu , qui choisit des hommes charitables ,
avec lesquels il voulut partager sa qualité glorieuse de Rédempteur ,
les établissant dans son Église , pour appliquer tous leurs soins à procurer la liberté à ces membres affligés.
Quelques personnes pieuses employaient une partie de leurs biens , pour en retirer quelques-uns de la captivité.
S. PIERRE NOLASQUE & plusieurs Gentilshommes , animés du même zèle , faisaient tous leurs efforts ,
pour leur procurer la liberté. Mais ayant épuisé leurs richesses en cette action de charité & de miséricorde ,
Dieu fournit lui-même aux Esclaves Chrétiens un moyen plus assuré & plus durable ,
pour les affranchir de la misère, qui fut de susciter des Rédempteurs , qui s'obligeassent
par un vœu exprès dans un Ordre Religieux de s'employer à les racheter,
aux dépens de leur liberté & de leur vie , des aumônes qu'ils demanderaient aux fidèles ,
pour les retirer de l'Esclavage. ...
-----.
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-----.
Toutes les nations
marcheront vers ta lumière,
Et les rois à ta clarté naissante . . .
1-Isaïe 60 : 1-6 '' La gloire du Seigneur s’est levée sur toi ''
2-psaume 71 : 1-2, 7-8, 10-11, 12-13 (71 (72),)
R/ Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi. cf. 71 : 11
3-Éphésiens 3 : 2-3a, 5-6 '' Il est maintenant révélé
que les nations sont associées
au même héritage,
au partage de la même promesse. ''
-acclamation –Matthieu 2 : 2 Nous avons vu son étoile à l’orient,
et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.
4- évangile Matthieu 2 : 1-12 Nous sommes venus d’Orient adorer le roi.
5-bréviaire Isaïe 60 : 1-22 La gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
6-- Sermon de saint Léon le Grand pour l’Épiphanie.
Dans tout l’univers le Seigneur a fait connaître son salut.
- -
_____________________________________
1-Isaïe 60 : 1-6 '' La gloire du Seigneur s’est levée sur toi ''
--intro : cfé Bible du dimanche éd. du Cerf; éd du Centurion:
«’’Fille de Sion, réjouis-toi!’’
De quoi me réjouirai-je, Église d’aujourd’hui?
Les ténèbres planent toujours sur la terre,
et si les nations marchent vers une clarté naissante,
ce n'est pas vers moi qu'elles se dirigent.
'' Les voilà partis par un autre chemin '',
les mages et leurs trésors.
Non, les peuples ne se rassemblent pas autour de moi,
et mes fils lointains, je ne les vois point venir.
D'ailleurs, que ferais-je des richesses de la mer?
Pourquoi l'or, l'encens et les chameaux?
Se pourrait-il que je sois aussi pauvre et indispensable
qu'un enfant sur la paille ?
Se pourrait-il que j'allume dans le ciel une étoile dansante
pour conduire les peuples vers cet enfant ? »
« Debout, Jérusalem, resplendis !
Elle est venue, ta lumière,
et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Voici que les ténèbres couvrent la terre,
et la nuée obscure couvre les peuples.
Mais sur toi se lève le Seigneur,
sur toi sa gloire apparaît.
Les nations marcheront vers ta lumière,
et les rois, vers la clarté de ton aurore.
Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ;
tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.
Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera.
Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi,
vers toi viendront les richesses des nations.
En grand nombre, des chameaux t’envahiront,
de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha.
Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ;
ils annonceront les exploits du Seigneur. »
--------
2-psaume 71 : 1-2, 7-8, 10-11, 12-13 (71 (72),)
R/ Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi. cf. 71 : 11
—Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice,
qu’il fasse droit aux malheureux !
—En ces jours-là, fleurira la justice,
grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer,
et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !
—Les rois de Tarsis et des Îles apporteront des présents.
Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
—Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
---------
-acclamation –Matthieu 2 : 2 Nous avons vu son étoile à l’orient,
et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.
3-Éphésiens 3 : 2-3a, 5-6 '' Il est maintenant révélé
que les nations sont associées
au même héritage,
au partage de la même promesse. ''
--intro : - « - Le genre humain, '' issu d’un même principe '' (Actes 17 : 26)
réussira-t-il un jour à bâtir une véritable unité
où chacun accueille l'autre,
sans annexer ni coloniser personne ?
On en douterait à ne considérer que l'histoire : étudier l'histoire, c'est étudier des guerres.
Ce qui était caché (ou mystérieux)
a été dévoilé (ou révélé) :
ce bonheur,
cette. union,
cette paix
que les hommes,
en dépit des apparences,
ont tant cherchée depuis la nuit des temps,
sont déjà à notre portée depuis que le Christ est venu :
il a réalisé le dessein caché de Dieu (le mystère) : unir l'humanité.
Il a fallu le Christ pour comprendre
que tout homme, absolument,
quel qu'il soit
et où qu'il soit,
a le droit de vivre cette paix.
Le symbole pourrait en être le partage de la galette des rois
si tous pouvaient avoir la chance de recevoir la couronne.
« Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste
la grâce que Dieu m’a donnée pour vous :
par révélation, il m’a fait connaître le mystère.
Ce mystère n’avait pas été porté
à la connaissance des hommes des générations passées,
comme il a été révélé maintenant
à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit.
Ce mystère, c’est que toutes les nations
sont associées au même héritage,
au même corps,
au partage de la même promesse,
dans le Christ Jésus,
par le moyen de l’Évangile. »
---------
4-Matthieu 2 : 1-12 Nous sommes venus d’Orient adorer le roi.
--intro : cfé Bible du dimanche éd. du Cerf; éd. du Centurion: La foi des païens :
Pourquoi le peuple élu a-t-il persécuté le Christ qu'il avait pourtant suscité ?
Saint Matthieu rappelle que, même enfant,
le Christ était un affront pour son peuple,
et une espérance pour les païens.
En effet, jadis, le roi païen de Moab eut peur des Hébreux au désert.
Il réunit son conseil d'anciens et fit mander Balaam,
un mage païen, venu d'au-delà de l'Euphrate.
Mais lorsqu'il arriva, celui-ci, au lieu de maudire le peuple hébreu,
le bénit de la part de Yahvé,
voyant un '' héros grandir en sa descendance ''
qu'il salua comme '' un astre ''.
Balaam, devant le mécontentement du roi,
dut repartir dans son pays (Nombres 23-24).
Saint Matthieu établit un parallèle ironique
entre Hérode et le roi de Moab,
entre '' les mages venus d'Orient '' et Balaam,
entre le conseil d'anciens et celui des scribes.
Ainsi, conclut-il, aujourd'hui comme hier,
ce sont '' les autres '' qui reconnaissent Jésus pour le Christ,
et ceux qui croient en lui ne sont pas toujours '' à l'intérieur ''.
N'est-ce pas déjà ce qu'avait envisagé Isaïe (Isaïe 60 : 5 ss),
en voyant affluer vers Jérusalem,
la ville sainte, les richesses des nations,
et les meilleurs des païens s'y installer
et reconstruire ses murs (60 : 10).
« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem et demandèrent :
'' Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus
nous prosterner devant lui. ''
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent : '' À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef, qui sera
le berger de mon peuple Israël. ''
Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
'' Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé,
venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi,
me prosterner devant lui. ''
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter
au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents :
de l’or,
de l’encens
et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
--------
5-bréviaire Isaïe 60 : 1-22 La gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
--intro : Jérusalem, lieu de rassemblement
de toutes les nations.
C’est la présence divine qui les attire dans la ville sainte.
Pour l’Église, aujourd’hui, c’est en laissant transparaître cette présence
que s’accomplit sa vocation glorieuse.
Qu’ainsi elle attire tous les hommes pour former
sous la conduite de l’Esprit un nouveau peuple de justes (comme en un seul peuple. . .).
« Debout, Jérusalem, resplendis !
Elle est venue, ta lumière,
et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Voici que les ténèbres couvrent la terre, et la nuée obscure couvre les peuples.
Mais sur toi se lève le Seigneur, sur toi sa gloire apparaît.
Les nations marcheront vers ta lumière,
et les rois,
vers la clarté de ton aurore.
Lève les yeux alentour, et regarde : tous, ils se rassemblent, ils viennent vers toi ;
tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche.
Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera.
Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi,
vers toi viendront les richesses des nations.
En grand nombre, des chameaux t’envahiront, de jeunes chameaux de Madiane et d’Épha.
Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens ;
ils annonceront les exploits du Seigneur.
Tous les troupeaux de Qédar s’assembleront chez toi,
avec les béliers de Nebayoth pour ton service :
sur mon autel, ils seront présentés en sacrifice agréable,
et je donnerai son éclat à la maison de ma splendeur.
Qui sont ceux-là qui volent comme un nuage,
comme des colombes vers leur colombier ?
Oui, les îles mettent leur espoir en moi :
les vaisseaux de Tarsis viennent en tête pour ramener tes fils du lointain,
portant leur argent et leur or,
en hommage au nom du Seigneur ton Dieu,
en hommage au Saint d’Israël, car il t’a donné sa splendeur.
Des étrangers rebâtiront tes remparts,
et leurs rois seront à ton service.
Oui, dans ma colère je t’avais frappée,
mais dans ma bienveillance je t’ai fait miséricorde.
On tiendra toujours tes portes ouvertes, elles ne seront jamais fermées,
ni de jour ni de nuit, afin qu’on fasse entrer chez toi
les richesses des nations et les rois avec leur suite.
Car nation ou royaume qui ne te servirait pas périra ;
ces nations-là seront entièrement dévastées.
La gloire du Liban viendra chez toi :
cyprès, orme et mélèze ensemble,
pour faire resplendir le lieu de mon sanctuaire ;
et ce lieu où je pose mes pieds, je le glorifierai.
Les fils de ceux qui t’humiliaient viendront se courber devant toi ;
tous ceux qui te méprisaient se prosterneront à tes pieds.
Ils t’appelleront ''Ville du Seigneur'', ''Sion du Saint d’Israël''.
Alors que tu étais délaissée, haïe, sans personne qui passe,
je ferai de toi la fierté des siècles,
une joie de génération en génération.
Tu suceras le lait des nations,
tu te gorgeras de la richesse des rois,
et tu sauras que moi, le Seigneur,
je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.
Au lieu de bronze, je ferai venir de l’or,
au lieu de fer, je ferai venir de l’argent,
au lieu de bois, du bronze,
au lieu de pierres, du fer.
Je te donnerai, comme surveillants, la paix,
comme gouvernants, la justice.
On n’entendra plus parler de violence dans ton pays,
de ravages ni de ruines dans tes frontières.
Tu appelleras tes remparts ''Salut'', et tes portes ''Louange''.
Le jour, tu n’auras plus le soleil comme lumière,
et la clarté de la lune ne t’illuminera plus :
le Seigneur sera pour toi lumière éternelle,
ton Dieu sera ta splendeur.
Ton soleil ne se couchera plus, et la lune pour toi ne disparaîtra plus ;
car le Seigneur sera pour toi lumière éternelle, et les jours de ton deuil seront accomplis.
Ton peuple ne comptera que des justes ;
ils posséderont le pays pour toujours, eux,
ce rejeton que j’ai planté,
ouvrage de mes mains qui manifeste ma splendeur.
Le plus petit deviendra un millier, le plus chétif, une nation puissante.
Moi, le Seigneur, je hâterai cela au temps voulu. »
---------
6-- Sermon de saint Léon le Grand pour l’Épiphanie.
Dans tout l’univers le Seigneur a fait connaître son salut.
« La miséricordieuse providence de Dieu a voulu,
sur la fin des temps, venir au secours du monde en détresse.
Elle décida que le salut de toutes les nations se ferait dans le Christ. ~
C’est à propos de ces nations que
le saint patriarche Abraham, autrefois,
reçut la promesse d’une descendance innombrable,
engendrée non par la chair,
mais par la foi ;
aussi est-elle comparée à la multitude des étoiles,
car on doit attendre du père de toutes les nations
une descendance non pas terrestre, mais céleste. ~
Que l’universalité des nations entre donc dans la famille des patriarches ;
que les fils de la promesse reçoivent la bénédiction
en appartenant à la race d’Abraham,
ce qui les fait renoncer à leur filiation charnelle.
En la personne des trois mages,
que tous les peuples adorent le Créateur de l’univers ;
et que Dieu ne soit plus connu seulement en Judée,
mais sur la terre entière afin que partout,
comme en Israël, son nom soit grand. ~
Mes bien-aimés, instruits par les mystères de la grâce divine,
célébrons dans la joie de l’Esprit
le jour de nos débuts et le premier appel des nations.
Rendons grâce au Dieu de miséricorde qui,
selon saint Paul, nous a donné d’avoir part à l’héritage
des saints, dans la lumière ;
nous arrachant au pouvoir des ténèbres,
il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé.
Ainsi que l’annonça le prophète Isaïe :
Le peuple des nations, qui vivait dans les ténèbres,
a vu se lever une grande lumière,
et sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Le même prophète a dit à ce sujet :
Les nations qui ne te connaissaient pas t’invoqueront ;
et les peuples qui t’ignoraient accourront vers toi.
Ce jour-là, Abraham l’a vu, et il s’est réjoui
lorsqu’il découvrit que les fils de sa foi
seraient bénis dans sa descendance,
c’est-à-dire dans le Christ ;
lorsqu’il aperçut dans la foi qu’il serait le père de toutes les nations ;
il rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu
que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis.
Ce jour-là, David le chantait dans les psaumes :
Toutes les nations, que tu as faites,
viendront t’adorer, Seigneur, et rendre gloire à ton nom.
Et encore : Le Seigneur a fait connaître son salut et révélé sa justice aux nations.
Nous savons bien que tout cela s’est réalisé
quand une étoile guida les trois mages,
appelés de leur lointain pays,
pour leur faire connaître et adorer le Roi du ciel et de la terre.
Cette étoile nous invite toujours à suivre cet exemple d’obéissance et à nous soumettre,
autant que nous le pouvons, à cette grâce qui attire tous les hommes vers le Christ. ~
Dans cette recherche, mes bien-aimés, vous devez tous vous entraider
afin de parvenir au royaume de Dieu par la foi droite
et les bonnes actions, et d’y resplendir
comme des fils de lumière ; par Jésus Christ notre Seigneur,
qui vit et règne avec le Père et le Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen. »
-----.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
et commencement du temps ordinaire
1- Isaïe 42 : 1-4, 6-7 ''Voici mon serviteur, qui a toute ma faveur.''
Le peuple en mission, décrit par Isaïe,
préfigure la venue du Christ, lumière des nations.
2-psaume 28 : 1-2, 3ac-4, 3b.9c-10 (Ps 28 (29), )
R/ Le Seigneur bénit son peuple en lui donnant la paix. (Ps 28 : 11b)
3-Actes 10 : 34-38 C’est lui le Seigneur de tous.
-acclamation –Matthieu 3 : 16-17; Psaume 28 : 3 Aujourd’hui, le ciel s’est ouvert,
l’Esprit descend sur Jésus,
et la voix du Père domine les eaux :
''Celui-ci est mon Fils bien-aimé !'' Alléluia.
4- évangile Matthieu 3 : 13-17 ''Dès que Jésus fut baptisé,
il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui''
5-bréviaire Isaïe 42 : 1-9; 49 : 1-9 Le ''serviteur'' de Dieu,
lumière des peuples.
6--sermon de saint Grégoire de Naziance pour la fête des lumières.
Ceux qui voient la lumière sont dans la lumière.
- -
_____________________________________-
Après avoir fêté l'Épiphanie de l'enfance de Jésus,
nous célébrons aujourd'hui dans le Baptême du Seigneur
cet autre Épiphanie qui ouvre sa vie publique.
Ainsi s'achève le temps de Noël, au long duquel
nous avons proclamé notre foi en la divinité de Jésus Christ
et en notre propre divinisation dans le Christ.
Ces deux aspects du mystère de l'incarnation
sont mis en vive lumière dans le baptême de Jésus.
Jésus de Nazareth est descendu dans le Jourdain avec les pécheurs,
et quand il remonte du fleuve, Dieu révèle en lui son Fils bien-aimé,
et
l'Esprit Saint manifeste, en reposant sur lui,
qu'il est le consacré par excellence, l'Oint du Seigneur, le Christ (A 1).
Jean Baptiste peut témoigner :
‘’C'est lui le Fils de Dieu » (A 2).
Et Jean peut dire aussi qu'il est ‘’celui qui enlève le péché du monde’’ (cf. P 2).
Le baptême de Jésus n'est pas seulement la manifestation de sa divinité,
il ‘’nous révèle le baptême nouveau’’ (Pr).
Jésus est descendu dans l'eau pour la sanctifier.
Quand il en remonte, ‘’il ramène en quelque sorte, en, l'élevant avec lui,
le monde submergé’’ (saint Grégoire de Nazianze).
Désormais ceux qui renaîtront ‘’de l’eau et de l'Esprit’’
deviendront des fils adoptifs de Dieu (P 1, 3).
À nous de mériter ce nom, en nous mettant à l'écoute du Fils unique (P 3).
---.
1- Isaïe 42 : 1-4, 6-7 ''Voici mon serviteur, qui a toute ma faveur.''
Le peuple en mission, décrit par Isaïe,
préfigure la venue du Christ, lumière des nations.
--intro : Il est véritable que le ''Serviteur'' représente ici le peuple d'Israël,
à qui il est demandé d’être le serviteur loyal
par qui se réalisera le salut des nations.
Mais il lui sera révélé en son temps l’élément
qui sera capable de rendre
cette demande divine universelle et définitive.
Le peuple est dispersé au sein de nations hostiles,
et cherche la signification religieuse de son destin.
Le Prophète lui répond :
cette dispersion est l'occasion offerte au peuple de '' servir '' Dieu
en se faisant
son porte-parole parmi les païens.
Dans l'histoire du Peuple de Dieu, toute mission se fonde sur une vocation, un appel,
et s'accompagne d'un don de l'Esprit.
Ainsi, '' formé '' par Dieu et animé par l'Esprit,
ce Serviteur accomplit sa mission, dans la fidélité à Dieu, avec la douceur de la véritable force :
il apporte le droit aux nations et délivre les captifs...
Quand l'Esprit reposera sur Jésus à son baptême, Jean-Baptiste,
puis les apôtres, découvriront, dans l'annonce de la voix céleste,
qu'il est ce Serviteur, ce Bien-aimé par qui le Père nous parle
et qui nous apporte l'alliance et le droit, la lumière et la délivrance.
« Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme se complaît.
J'ai mis sur lui mon Esprit, il présentera aux nations le droit.
Il ne crie pas, il n'élève pas le ton, il ne fait pas entendre sa voix dans la rue;
ne brise pas le roseau froissé,
il n'éteint pas la mèche qui faiblit. Fidèlement il présente le droit;
il ne faiblira ni ne se laissera fléchir,
jusqu'à ce qu'il établisse le droit sur la terre,
et les îles attendent son enseignement.
Ainsi parle Dieu, Yahvé, qui a créé les cieux et les a déployés,
qui a affermi la terre et ce qu'elle produit,
qui a donné le souffle au peuple qui l'habite,
et l'Esprit à ceux qui la parcourent.
Moi, Yahvé, je t'ai appelé dans la justice,
je t'ai saisi par la main,
et je t'ai modelé, et j'ai fait de toi l'alliance du peuple,
la lumière des nations,
pour ouvrir les yeux des aveugles,
pour extraire du cachot le prisonnier,
et de la prison ceux qui habitent dans les ténèbres. »
-------
2-psaume 28 : 1-2, 3ac-4, 3b.9c-10 (Ps 28 (29), )
R/ Le Seigneur bénit son peuple en lui donnant la paix. (Ps 28 : 11b)
—Rendez au Seigneur, enfants de Dieu,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
—La voix du Seigneur domine les eaux,
le Seigneur domine la masse des eaux.
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit.
—Le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
Et tous dans son temple s’écrient : « Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !
-----
3-Actes 10 : 34-38 C’est lui le Seigneur de tous.
--intro : Depuis un certain temps déjà
quelques chrétiens d'avant-garde ont pris contact avec des païens
et ont même parfois, un peu rapidement, baptisé l'un ou l'autre d'entre eux.
Mais il faut du temps pour que les esprits se fassent à l'idée de vivre
avec des païens l'aventure commune de l'Évangile.
Poussé malgré lui par l'Esprit, Pierre abat les murs
de la séparation qui, dans chaque ville d'Orient,
se dressait entre la communauté juive et les païens.
Il est temps, puisque le Christ est ressuscité et qu'il est devenu Seigneur :
non plus Messie isolé d'un petit peuple,
mais Seigneur de l'humanité et nouvel Adam :
la résurrection n'est pas la propriété d'Israël. ------ni une propriété de l'Église;
elle est une réalité divine offerte par Dieu
c'est qu' il annonce lui-même qu'il fait bénéficier les païens
des mêmes privilèges spirituels que les apôtres eux-mêmes.
Et aujourd'hui, où trouve-t-on Pierre ?
Là où l'on est suffisamment persuadé de
la portée universelle de la résurrection
pour oser rencontrer les hommes du dehors,
pour partager leur volonté d'absolu et leur enseigner la recherche de vérité.
Là où l'on peut ramener à leurs justes proportions les valeurs propres à l'Église occidentale,
et de son site, entamer le dialogue avec d'autres civilisations.
Là où l'on peut espérer la conversion des autres
parce que l'on s'est ouvert à eux, dans l'espérance conduite par L'Esprit.
---.
« Alors Pierre prit la parole et dit :
" Je constate en vérité que Dieu ne fait pas acception des personnes,
mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable.
Il a envoyé sa parole aux Israélites,
leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ :
c'est lui le Seigneur de tous.
Vous savez ce qui s'est passé dans toute la Judée :
Jésus de Nazareth, ses débuts en Galilée,après le baptême proclamé par Jean ;
comment Dieu l'a oint de l'Esprit Saint et de puissance,
lui qui a passé en faisant le bien
et en guérissant tous ceux qui étaient tombés au pouvoir du diable ;
car Dieu était avec lui.'' »
--------
4- Matthieu 3 : 13-17 ''Dès que Jésus fut baptisé,
il vit l’Esprit de Dieu venir sur lui''
--intro : Si je n'accepte pas le risque de mourir, je renonce à la chance de vivre.
Dans toutes les religions, de la réalité de l'eau est perçue
cette adhésion à la condition humaine, avec toutes ses contradictions.
Jean-Baptiste rappelle à ses compatriotes, qui attendait un Messie qui les soustrairait à la vie terrestre,
qu'il n'est de salut que dans l'acceptation clairvoyante de l'insatisfaisante condition de l'homme.
C'est cela se convertir.
Jésus se plie à cette discipline.
Il aurait pu être le terrible juge de la fin des temps.
Jean-Baptiste l'aurait volontiers dispensé de ce rite :
on peut excuser un juge de ne pas vivre la condition des accusés !
Mais avec Jésus, c'est tout autre: il inaugure ce temps de rendre possible ce qui est impossible, l'inimaginable:
il désire accomplir jusqu'au bout la parole du Précurseur :
c'est librement qu'il se plonge dans la condition terrestre.
---.
« Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée
jusqu’au Jourdain auprès de Jean,
pour être baptisé par lui.
Jean voulait l’en empêcher et disait :
''C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi !''
Mais Jésus lui répondit : ''Laisse faire pour le moment,
car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice.''
Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau,
et voici que les cieux s’ouvrirent :
il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait :
''Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie''. »
Le sens de l'immersion dans le baptême
est compris de l'immersion du baptisé
dans la Mort du Christ pour ressusciter avec lui.
----.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Pape François-Sainte Messe en la fête
du Baptême du Seigneur 12 janvier 2020
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
9 janvier Les deux saints, celui d'aujourd'hui et celui de demain,
sont de la même famille que saint Basile le Grand
que nous fêtions précédemment au 2 janvier...
Nous fêterons la grand-mère (Macrine l'Ancienne) le 14 janvier...
Quant à Macrine la Jeune, la sœur,
elle est fêtée le 19 juillet-
saint Pierre de Sébaste ()
œuvre du peintre-sculpteur Alexandre-Évariste Fragonard (1780-1850)
né 349 - 391
-lectures : – - -
-au bréviaire : - - ---- - -. aucun...
----------
Il est le frère de saint Basile le Grand docteur de l'Église (voir notice du 2 janvier)
ainsi que de saint Grégoire de Nysse docteur de l'Église fêté demain 10 janvier...
-Pierre de Sébaste, né en 349, est le dixième et le dernier enfant
d'une famille assez particulière et grandiose,
puisque en dehors de Pierre lui-même,
plusieurs membres de sa famille furent canonisés:
ses frères Basile le Grand, fête 2 janvier 329-379
Grégoire de Nysse fête 10 janvier 335-395
et sa sœur Macrine fête 19 juillet née 327-379
ainsi que leurs parents...
C'est donc dire que, dès son plus jeune âge, Pierre reçut une éducation chrétienne
de première qualité ainsi qu'un encadrement hors paire.
Le père mourut l'année de sa naissance.
Macrine, aînée, seconda sa mère et
lui servit de précepteur et de conseiller
pour le diriger dans les voies de la perfection.
C'est d'abord elle qui lui apprit à aimer l'Écriture sainte.
Comme sa mère, et avec celle-ci, elle fut pour lui un exemple vivant à l'exercice évangélique.
On ne s'étonnera donc pas, si la vie monastique attira les membres de cette famille.
Pierre devint le responsable d'un monastère près duquel se trouvait
une communauté de moniales à laquelle faisait partie sa sœur.
On nous expose sur la sagesse de son gouvernement et de sa charité envers les pauvres.
Comme ses frères Basile et Grégoire, Pierre devint évêque.
Sur le siège de Sébaste (en Arménie), il continua l'ardent labeur de son prédécesseur pour combattre l'arianisme,
doctrine qui niait la divinité du Christ. Il travailla sans relâche à extirper cette hérésie de son temps.
Nous le retrouvons siégeant au concile de Constantinople en 381, où cette autre hérésie fut condamnée.
Avec Macrine, il assista sa mère à ses derniers moments.
Cette femme admirable fit cette prière avant de mourir :
« Seigneur, je te consacre le premier et le dernier fruit de mon sein...
Je te dédie ces êtres qui sont un don de ta bonté comme les prémices et la dîme de la famille. »
Leurs parents:
Sainte Emmélie 370 et saint Basile l'Ancien -- 349 fêtés ensemble 30 mai--
furent parents donc de cette étonnante famille de saints :
Macrine, Basile le Grand, Grégoire de Nysse et Pierre de Sébaste.
Ils avaient été exilés bannis de Césarée en Cappadoce, au temps de l'empereur Galère Maximien,
et s'étaient retirés dans les forêts du Pont;
au bout d'un certain temps ils rentrèrent à Césarée quand la paix pour l'Église fut rétablie.
Basile l'Ancien et sainte Emmélie
laissent leurs enfants héritiers de leurs vertus.
-tiré en partie du Martyrologe romain.
Pierre de Sébaste mourut en 491.
Sa vie nous rappelle l'importance de la famille pour la sanctification personnelle,
et conséquemment pour l'extension du Règne de Dieu sur la terre par la famille ecclésiale.
------------
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
10 janvier
saint Grégoire de Nysse ()
né v 335- v 395
moine et évêque
Père de l'Église
-lectures : – - -
-au bréviaire : - - ---- - -.
----------
Notice très partielle.
Enfant d'une grande famille de 4 garçons et 5 filles, dont même les parents furent des théologiens,
comptant parmi eux des avocats et rhéteurs; tous rayonnants par leur développement de la théologie doctrinale...
Grégoire est né à Néocésarée (actuelle Niksar en Turquie),
dans la province du Pont-Euxin, mort vers 395, est lui aussi un théologien et un mystique de grande envergure...
Sa grand-mère Macrine l'Ancienne -née v 270-340 fête 14 janvier, -mère de Basile l'Ancien-
avait suivi l'enseignement de Grégoire le Thaumaturge (né v 214 270 fête le 17 novembre )
- Grégoire le Thaumaturge (né vers 214 à Néocésarée et mort vers 270 dans la même ville)
est un ancien évêque de Néocésarée (actuelle Niksar) dans la région du Pont
(aujourd'hui de la mer Noire) où il a largement contribué à la diffusion du christianisme.
Ses écrits ont aidé au développement de la doctrine de la foi,
et il est devenu célèbre pour avoir accompli
un grand nombre de guérisons et de miracles notoires. - ;
qu'elle transmit à ses enfants -
La mère, Emmélie, épouse de Basile l'Ancien, une fois veuve (349, l'année de la naissance de Grégoire de Nysse),
et sa soeur Macrine la Jeune, fêtée 19 juillet...
devinrent religieuses et la maison familiale fut transformée en monastère;
c'est dans ce contexte que les enfants grandirent...
Macrine l'Ancienne était donc la mère de saint Basile l'Ancien, le père de Grégoire, qui épousa Emmélie;
père et mère
de saint Basile de Césarée, dit le Grand, Père de l’Église,
saint Grégoire de Nysse, Père de l'Église,
sainte Macrine la Jeune
et saint Pierre de Sébaste, Père de l'Église.
Basile l'Ancien
avait grandi à Niksar dans le Pont.
Il est célébré le 30 mai avec son épouse sainte Emmélie.
Il tenait une école de rhétorique... (-suite éventuellement-)
----.
L'Église accueille dans ses martyrologes (livre des témoins, en grec "marturos")
et dans ses synaxaires (en grec "sunaxis" assemblée autour d'une personne)
donc sa grand-mère, ses deux parents et cinq de ses frères et sœurs.
Cependant, Grégoire ne commença pas dans cette voie.
Il est un intellectuel, lui aussi passionné de rhétorique,
qui enseigne d'abord la philosophie.
Son épouse l'aimait grandement et ce fut réciproque.
Quand son grand frère, saint Basile de Césarée,
le consacre évêque de Nysse, une petite bourgade rurale de Cappadoce,
cet intellectuel le ressent comme un éloignement qu'il n'apprécie pas d'abord,
mais qu'il accepte comme devoir pour enseigner à un monde si peu chrétien.
Il se heurta comme aussi sa famille aux empereurs, qui soutiennent l'arianisme.
Exilé, il reviendra dans son diocèse à la mort de Valens
et se fera alors le champion de la foi dans la défense de la Trinité.
chercher le mot ''Trinité'' six occurrences- / etc. /
http://jesusmarie.free.fr/gregoire_de_nysse.html
---.
Il sera l'un des principaux artisans de la victoire de la saine doctrine
au concile de Constantinople en 381.
Saint Grégoire de Nysse est sans aucun doute l'un des plus grands théologiens de son temps
d'une ouverture d'esprit rarement égalée.
Ce maître de la théologie contemplative
par ses grands traités spirituels,
est en même temps un pasteur et un catéchète soucieux
de se faire comprendre par tous.
---
Quelques écrits de saint Grégoire de Nysse
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/ma-bibliotheque-virtuelle/biblio-virtuelle-g/gregoire-de-nysse/gregoire-de-nysse-quelques-ecrits.html
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=cxMsAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Le Discours catéchétique n'est pas un exposé complet de la doctrine orthodoxe.
Il s'adresse non aux catéchumènes , mais aux catéchistes,
comme un manuel destiné à fournir une réponse à des objections courantes . occurrence /
''vie de Grégoire'' occurrence : « Grégoire lui-même donne dans sa Vie de Macrina des renseignements précis sur sa famille .
Il avait trois frères et cinq sœurs ...
L'aîné des enfants était Macrina .
Les frères de Grégoire étaient Basile ,
Naucratius qui mena la vie de solitaire ,
et Pierre, le dernier des enfants , qui devint évêque de Sébaste.
Grégoire était plus jeune que Basile : il appelle son frère son maître , et à toute occasion , le traite avec une déférence
où il faut faire une part à la différence d'âge ...
Or Basile est né en 329 , et Grégoire nous apprend que le second de ses frères était Naucratius ...
On peut donc conclure, avec TILLEMONT ..., que la naissance de Grégoire ne doit pas être placée avant l'année 331- » voir suite à l'occurrence-
''Grégoire de Nysse'' 27 occurrences / ''arien'' 17 occurrences / ''arianisme'' 3 occurrences /
/ ''hérésie'' 8 occurrences / ''hérétique'' 2 occurrences /''concile'' 13 occurrences /
/ ''catéchétique'' 130 occurrences / ''catéchèse'' 1 occurrence / ''catéchistes'' 1 occurrence / etc. /
---.
À Suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
11 janvier
saint Théodose le Cénobiarque ()
né 423- 529 en Palestine âgé de 105 ans
-lectures : – - -
-au bréviaire : - - ---- - -.
----------
Il était un fervent opposant des doctrines monophysites,
ce qui lui vaut l'éloignement de la part de l'empereur Anastase 1er ,
après qu'il eut proclamé à l'ambon du Saint-Sépulcre, à la demande des moines palestiniens,
que ceux qui ne recevaient pas le concile de Chalcédoine étaient anathèmes.
Théodose est soutenu dans sa démarche par le pape Félix IV suivi par l'évêque d'Antioche, Éphrem.
-Le monophysisme:
Le monophysisme (du grec monos = unique, et phusis = nature) ou monophysitisme
soutient que le Christ ne possédait qu'une seule nature : la nature divine.
Il refuse que Jésus, consubstantiel à Dieu selon la nature divine,
fut consubstantiel aux hommes selon la nature humaine.
-réflexion scripturaire:
Hébreux 1:
«1- Après avoir, à maintes reprises et sous maintes formes, parlé jadis aux Pères par les prophètes, Dieu,
2- en ces jours qui sont les derniers, nous a parlé par le Fils,
qu'il a établi héritier de toutes choses, par qui aussi il a fait les siècles.
3- Resplendissement de sa gloire, effigie de sa substance,
ce Fils qui soutient l'univers par sa parole puissante,
ayant accompli la purification des péchés,
s'est assis à la droite de la Majesté dans les hauteurs,
4- devenu d'autant supérieur aux anges que le nom qu'il a reçu
en héritage est incomparable au leur.»
Il est bien dit: ''effigie de sa substance'': -latin: figura substantiae-
ce qui ne peut être autre chose que de même nature...
-----
Dans ses premières années, il a visité la Terre Sainte et a rencontré
saint Siméon le Stylite (voir la notice du 5 janvier),
qui le bénit, et prédit l'avenir du service pastoral pour lui.
----
Notice:
Théodose, originaire d'un village de la Cappadoce,
-encore ces lieux bénis dont il fut fait mention à la fête d'hier,
et encore ici, dont les familles propagent et défendent l'essor de la foi-
fut formé lui aussi à la la vie chrétienne par des parents admirables
et entendit l'appel à tout quitter : pays, famille, amis.
En route vers Jérusalem, il alla trouver le célèbre Siméon Stylite (rappel: voir notice du 5 janvier).
Celui-ci lui prédit qu'il deviendrait le berger d'un nombreux troupeau ; et ceci se réalisa.
Cependant, comme beaucoup d'autres futurs fondateurs de communautés,
en particulier saint Benoît, il commença par un long temps de vie solitaire.
Retiré dans une grotte en Palestine, il priait, veillait, jeûnait.
Sa vie attira des candidats à la vie monastique et il fonda pour eux un monastère
dont il devint tout naturellement le supérieur.
D'où le surnom qui lui reste attaché : ''cénobiarque'',
ce qui signifie : chef de communauté.
La caractéristique de sa fondation était
de rassembler des moines de nationalités et de langues différentes.
-page 79 dans le livre référé: « Il (saint Sabas) leur donna aussi un petit oratoire
où ils s'assemblaient pour réciter l'office divin en leur langue ...»
Ce qui démontre bien l'ancienneté de la langue vernaculaire dans l'Église-
Il y eut dans la clôture quatre églises où l'on se réunissait pour dire l'office divin, selon la langue :
grecque,
arménienne,
slave.
La quatrième église était réservée aux «pénitents » (sans qu'il soit précisé).
Nous étions alors au temps des querelles doctrinales,
et Théodose, pour défendre la foi authentique,
fut contraint de s'opposer à l'empereur Anastase,
qui cherchait avant tout, au prix même de la sainte doctrine,
à rétablir la paix troublée dans l'empire.
Théodose fut exilé pour cette prise de position, mais son exil ne dura pas longtemps,
car l'empereur mourut peu après, et son successeur embrassa et défendit la foi orthodoxe.
Le saint fondateur quitta cette terre vers 529 après avoir
supporté avec patience de longues souffrances, dues à ses infirmités.
Une anecdote fait apparaître sa grande humilité.
Un jour il se jeta aux pieds de deux de ses moines en désaccord,
et il refusa de se relever s'ils ne se réconciliaient pas.
Sa confiance en la divine Providence était également admirable.
Alors que la communauté murmurait parce qu'il n'y avait plus de vivres et qu'il l'exhortait,
deux mulets chargés de provisions arrivèrent à la porte du monastère.
Le Seigneur n'a-t-il pas dit à ses disciples :
Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît
( Matthieu 6 : 33) - . »
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wr3zYKT1mMUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matière'' occurrence / pages 193-238: ''chapitre XXIV'' + ''chapitre XXV'' occurrence- : ''saint Théodose le Cénobiarque'' occurrence /
/ ''saint Théodose le Cénobiarque'' 21 occurrences /
page 193: « MARGARIAZZE , village de Cappadoce , est devenu célèbre dans l'histoire monastique par la naissance de saint Théodose ,
... comme le bourg de Mutalasque dans la même province,
l'a été par celle de saint Sabas, --voir au lexique 5 décembre-- son ami particulier,
et son collègue dans le gouvernement des moines de la Palestine. Ce saint , surnommé le Cénobiarque ,
pour le distinguer de saint Théodose l'Antiochien ,
naquit vers l'an 423 sous l'empire de Théodose le jeune.
Son père nommé Procerèse , et sa mère Eulogie étaient d'excellents chrétiens , ...
qui le reçurent de la providence' comme un don de Dieu , selon la signification de son nom.
Ils l'élevèrent avec un grand soin dans la piété dont ils faisaient profession ,
et eurent la consolation de le voir croître sous leurs yeux en mérite et en vertu. » (page 194)-
/ ''hérésie'' 16 occurrences / ''Anastase'' 45 occurrences / ''Calcédoine'' 29 occurrences aujourd'hui orthographié Chalcédoine /
/ ''Éphrem'' 1 occurrence / ''monothélite'' 6 occurrences : les monothélites sont les partisans du monophysisme /
/ ''saint Siméon Stylite'' 1 occurrence / ''moine'' 133 occurrences / ''Palestine'' 94 occurrences /''grotte'' 22 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
12 janvier
sainte Marguerite Bourgeoys (commémoraison)
né 1620 17 avril Troyes- 1700 12 janvier Ville Marie, Nouvelle France
-lectures : – –Deutéronome 6 : 1-9;Marc 9 : 34-37—- -
-au bréviaire : - - ---- - - Testament spirituel de Marguerite Bourgeoys.
- Testament spirituel de Marguerite Bourgeoys:
« Je fais comparaison du collège des apôtres avec la Congrégation,
à une étoile qui est au firmament et un brin de neige qui tombe en forme d'étoile
et qui se fond à la moindre chaleur, et je dis que Notre Seigneur,
voulant Instruire tout le monde de sa doctrine et de son Évangile,
a choisi des hommes grossiers et peu estimés des gens du monde.
La Sainte Vierge, ayant reçu de Dieu le domaine de la Nouvelle-France,
par les prières qui lui ont été faites par les personnes qui ont été les premières, par sa divine bonté,
elle a eu dessein de faire instruire des petites filles en bonnes chrétiennes,
pour en faire ensuite de bonnes mères de famille
et, pour cela, a choisi de pauvres filles sans esprit, sans conduite, sans talent et sans biens.
Les apôtres ont été envoyés, au nom de Notre Seigneur, et ils ont fait des merveilles.
Les filles de la Congrégation sont envoyées faire l'école,
sous la protection de la sainte Vierge,
et elles apprennent aux filles comme si elles étaient bien savantes.
Les apôtres vont sans bourse ni double robe.
Les filles de la Congrégation vont faire l'école sans aucune assurance de leur vie
et le moins de hardes qu'elles peuvent.
Les apôtres se sont confiés en Dieu (qui) les a nourris où il n'y avait point de vivres.
Les filles de la Congrégation laissent le soin de leurs besoins
entre les mains de la Très Sainte Vierge
et elles ne manquent jamais du nécessaire.
Les apôtres ont été infidèles en quittant Notre Seigneur, au temps de sa passion,
et ont eu besoin du Saint Esprit pour les fortifier.
Les filles de la Congrégation sont timides et lentes à se perfectionner,
et elles ont besoin du secours de la très Sainte Vierge
pour obtenir le divin Esprit, pour les encourager.
Les apôtres ont été dans tous les quartiers du monde.
Les filles de la Congrégation sont prêtes d'aller
dans tous les lieux de ce pays où elles seront envoyées.
Les apôtres ont donné leur vie, leurs travaux et tout ce qu'ils pouvaient
prétendre au monde, pour faire connaître Dieu.
Les filles de la Congrégation abandonnent leur santé, leur satisfaction et leur repos,
pour l'instruction des filles à la vie chrétienne et aux bonnes mœurs.
Les apôtres ont attendu le Saint Esprit en prière et retraite.
Les filles de la Congrégation doivent aimer leur chambre après leurs instructions,
pour obtenir les grâces du Saint Esprit.
Les apôtres travaillaient même les nuits pour gagner leur vie et n'être à charge à personne.
Les filles de la Congrégation travaillent pour les mêmes fins.
Les apôtres n'ont jamais repris ce qu'ils ont une fois quitté.
Les filles de la Congrégation ne retournent jamais à leurs biens
quand elles les ont quittés et en laissent la disposition à leur Supérieure.
On demande aux apôtres s'ils boiraient bien le calice.
On demande aux filles de la Congrégation si elles peuvent embrasser la pauvreté et le mépris.
Les apôtres instruisaient gratis et, pour cela, ils se contentaient de peu et se privaient de tout.
Les filles de la Congrégation sont pauvrement partout.
Les apôtres ont prêché l'Évangile.
Les filles de la Congrégation le doivent enseigner en suivant ses maximes
et montrer bon exemple de modestie, de prudence et humilité. »
---.
https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19821031_bourgeoys_fr.html
----------
Dates de sa vie missionnaire:
-17 avril 1620- Naissance et baptême à Troyes, France.
-7 octobre 1640 Lors d'une procession à la Vierge du Rosaire,
une expérience spirituelle transforme le cœur de Marguerite et interpelle sa foi.
'' …je me trouvai si touchée et si changée que je ne me reconnaissais plus.'' (Écrits de marguerite Bourgeoys p. 234)
-16 novembre 1653 Elle arrive à Ville-Marie après une longue traversée de l'Atlantique.
Une épidémie de peste éclate sur le bateau qui l'amène de la France à la Nouvelle-France;
Marguerite soigne les malades et prépare les morts.
-30 avril 1658 Elle ouvre la première école dans une étable de pierre
que lui a donnée Paul Chomedey de Maisonneuve.
Elle enseigna aussi bien aux enfants des colons et des autochtones...
-1658 - 1680 Elle effectue trois voyages en France pour aller chercher des recrues
et voir aux affaires de la Congrégation.
-1671 Le roi Louis XIV autorise l'établissement de la Congrégation de Notre-Dame en Nouvelle-France.
Marguerite revient de France avec six compagnes.
-1675 Fin de la construction de la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours commencée en 1655.
-1676 Monseigneur de Laval autorise Marguerite et ses compagnes institutrices de Ville-Marie
à vivre en communauté sous le nom de « Filles séculières de la Congrégation ».
-24 juin 1698 Les règles de la Congrégation sont définitivement établies.
Les religieuses prononcent leurs vœux et vouent solennellement leur vie au service de Dieu et des gens.
-12 janvier 1700 Marguerite s'éteint à l'âge de 79 ans.
Pour les habitants de Montréal, elle est « Sainte Marguerite ».
-31 octobre 1982 Le pape Jean-Paul II canonise Marguerite Bourgeoys
et donne à l'Église du Canada sa première sainte.
-Aujourd’hui
Les sœurs et les personnes associées à la Congrégation de Notre-Dame
poursuivent l'œuvre de Marguerite Bourgeoys à travers le monde.
------------
- DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II AUX PÈLERINS RÉUNIS POUR LA CANONISATION DES BIENHEUREUSES MARGUERITE BOURGEOYS ET JEANNE DELANOUE Samedi, 30 octobre 1982:
La canonisation de Marguerite Bourgeoys eut lieu le 31 octobre 1982;
à cette occasion Jean-Paul II a évoqué la contribution originale de cette femme
exceptionnelle à la promotion des familles.
---------------------------
Marguerite Bourgeoys naquit à Troyes, en Champagne, le 17 avril 1620,
dans une famille nombreuse.
Très tôt elle manifesta des dons d'éducatrice.
Concernant la vie de ses première années, elle parlera d'une jeunesse « légère »
suivies de ''conversion''. C'est ainsi que le disent la plupart des saints dont nous devinons l'humilité dans leurs propos.
Le 7 octobre 1640, au cours d'une procession
en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire,
elle reçut une grâce à la suite de laquelle, ainsi qu'elle l'a écrit,
elle ''quitta ses ajustements'' et se retira à part du monde
pour ne se donner qu'au service de Dieu et du prochain.
Elle frappa d'abord à la porte d'un carmel, en vain,
puis à celles d'autres maisons religieuses, en vain.
Ce qui l'amena en ces temps qui lui pressait de concrétiser sa vocation d vie religieuse
à faire des vœux privés.
Puis ce fut l'appel missionnaire.
Des rencontres providentielles l'orienteront vers les missions du Canada.
Le risque était grand :
les Iroquois avaient massacré des missionnaires jésuites peu de temps auparavant.
Mais cela ne pouvait faire hésiter la future sainte,
Elle s'embarqua à Saint-Nazaire en 1653,
en un temps où la navigation n'était pas sans danger.
Mais Marguerite savait ce qu'elle faisait et elle faisait toute confiance à la Providence.
qui avait préparé son projet formant en elle son âme dévouée.
Elle savait qu'elle voulait fonder une congrégation pour l'éducation de la jeunesse féminine.
Une telle famille religieuse, mais sans clôture,
proposition qui rendait les responsables de l'Église perplexes et hésitants...
Nous étions à une époque où l'on ne concevait guère des religieuses hors d'un cloître.
Dieu préparait sa réplique:
''La Sainte Vierge, répondra-t-elle aux objections, n'a jamais été cloîtrée.»
Elle obtint entre-temps l'approbation du roi Louis XIV, car son projet intéressait grandement la colonie.
En 1676
Monseigneur de Laval autorise Marguerite et ses compagnes institutrices de Ville-Marie
à vivre en communauté sous le nom de ''Filles séculières de la Congrégation''.
La congrégation des Sœurs de Notre-Dame ne s'occupa pas seulement
de l'éducation des filles de colons,
mais également des filles des autochtones.
La transmission de la foi dans le Dieu dont parle le texte du Deutéronome,
et que Jésus a mieux fait connaître, ignore toutes les frontières,
en particulier celle de la race.
Deutéronome 6:
«1- Tels sont les commandements, les lois et les coutumes
que Yahvé votre Dieu a ordonné de vous enseigner,
afin que vous les mettiez en pratique dans le pays
dont vous allez prendre possession.
2- Ainsi, si tu crains Yahvé ton Dieu tous les jours de ta vie,
si tu observes toutes ses lois et ses commandements que je t'ordonne aujourd'hui,
tu auras longue vie, toi, ton fils et le fils de ton fils.
3- Puisses-tu écouter, Israël, garder et pratiquer ce qui te rendra heureux et te multipliera,
ainsi que te l'a dit Yahvé, le Dieu de tes pères, en te donnant une terre qui ruisselle de lait et de miel !
4- Écoute, Israël : Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé.
5- Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton pouvoir.
6- Que ces paroles que je te dicte aujourd'hui restent dans ton cœur !
7- Tu les répéteras à tes fils, tu les leur diras aussi bien assis dans ta maison
que marchant sur la route, couché aussi bien que debout ;
8- tu les attacheras à ta main comme un signe, sur ton front comme un bandeau ;
9- tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
10- Lorsque Yahvé ton Dieu t'aura conduit au pays qu'il a juré à tes pères,
Abraham, Isaac et Jacob, de te donner, aux villes grandes et prospères que tu n'as pas bâties,
11- aux maisons pleines de toutes sortes de biens, maisons que tu n'as pas remplies,
aux puits que tu n'as pas creusés, aux vignes et aux oliviers que tu n'as pas plantés,
lors donc que tu auras mangé et que tu te seras rassasié,
12- garde-toi d'oublier Yahvé qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude.»
L'Institut se développera, manifestement avec les bénédictions divines.
Comme tous les fondateurs, Marguerite Bourgeoys connut des épreuves de tous ordres ;
elles contribuèrent à enraciner l'œuvre.
Après avoir transmis la congrégation entre des mains subséquentes qui avaient profitées avec l'œuvre,
la fondatrice pouvait s'en aller, sa tâche achevée.
Elle le fit en offrant sa vie pour la guérison d'une maîtresse des novices gravement malade.
Dieu accepta son sacrifice ; c'était le 12 janvier 1700.
------------
Des récits par l'image:
1)
https://archivesvirtuelles-cnd.org/galerie-des-archives
2)
https://archivesvirtuelles-cnd.org/sites/default/files/upload/pdf/odyssee_fr/odyssee-defi-1-7_fr.pdf
---.
https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/PTacIKw4iw5NbNomv5dgYA.pdf#page=5
''naissance'' occurrences #59 et #60 /
«Abraham Bourgeoys et Guillemette Garnier eurent ... neuf enfants, et
non pas seulement huit, comme nous l’avons écrit dans les deux premiers chapitres
de cet ouvrage.
Par les Registres de catholicité de Troyes, nous connaissons les dates des baptêmes,
et sans doute aussi de naissance de leurs fils et filles, dans plusieurs cas au moins,
sauf pour l’aînée, Marie, dont l’acte baptistaire n’a pas été retrouvé. Nous les donnons
ci-dessous d’après les registres de Saint-Jean-au-Marché :
Jérôme, 1618, 21 septembre.
Marguerite, 1620, 17 avril.
Jeanne, 1623, 13 juin.
Thomas, 1624, 7 novembre.
Nicolas, 1626, 28 novembre.
Edouard, 1628, 13 décembre.
Madeleine, 1633, 13 septembre.
Pierre, 1637, 27 mars.
Marguerite Bourgeoys se trouvait donc la sœur de cinq garçons et de trois filles.
Plusieurs des enfants des époux Bourgeoys ont dû mourir en bas âge, lors des épidémies
qui dévastèrent la ville de Troyes.»
/''sainte Vierge'' 83 occurrences / ''Troyes'' 69 occurrences / ''Ville-Marie'' 54 occurrences /''Montréal'' 588 occurrences / ''congrégation'' 758 occurrences /
/''Nouvelle-France'' 63 occurrences / etc. :
- chercher selon toutes les opportunités des mots clés
dans le texte biographique d'aujourd'hui... / ...
- chercher aussi avec les mots qui nous semblent utiles selon la curiosité et l'intérêt... / ...
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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