(Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
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10e semaine ordinaire
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-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
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---Aujourd'hui, vendredi de la 10e semaine ordinaire 16 juin 2023 A - fête Sacré-Cœur de Jésus--antienne d’ouverture-Les pensées de son cœur subsistent d’âge en âge :
il veut délivrer de la mort les âmes de ceux qui le craignent,
et les nourrir aux jours de famine. (cf. Ps 32, 11.18.19)-
Prière de Collecte- Dieu tout-puissant, en glorifiant le Cœur de ton Fils bien-aimé,
nous rappelons les admirables bienfaits de son amour pour nous ;
nous t’en prions, accorde-nous de puiser à cette source divine une surabondance de grâce. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes-Regarde, nous t’en prions, Seigneur, l’amour inexprimable du cœur de ton Fils bien-aimé,
pour que le don que nous t’offrons te soit agréable et contribue à l’expiation de nos péchés.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1--Deutéronome 7 : 6-11 Le Seigneur vous a aimés et vous a choisis.
que ni toi ni tes pères n’aviez connue.''
2-Psaume 102 : 1-2, 3-4, 6-7, 8.10 (Ps 102 (103), )
R/ L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent.
3-2e lecture-1 Jean 4 : 7-16 « Dieu nous a aimés »
- La 2e lecture:
« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu.
Celui qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment l’amour de Dieu s’est manifesté parmi nous :
Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui.
Voici en quoi consiste l’amour :
ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais c’est lui qui nous a aimés,
et il a envoyé son Fils en sacrifice de pardon pour nos péchés.
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres.
Dieu, personne ne l’a jamais vu.
Mais si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous, son amour atteint la perfection.
Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous :
il nous a donné part à son Esprit.
Quant à nous, nous avons vu et nous attestons
que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu,
Dieu demeure en lui, et lui en Dieu.
Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous,
et nous y avons cru.
Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu,
et Dieu demeure en lui. »
-acclamation - cf Matthieu 11 : 29ab-Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur. Alléluia.
4-évangile -Matthieu 11 : 25-30 ‘’Je suis doux et humble de cœur.’’
-antienne de la communion-Si quelqu’un a soif, dit le Seigneur, qu’il vienne à moi, et qu’il boive.
Si quelqu’un croit en moi, de son cœur couleront des fleuves d’eau vive. (cf. Jn 7, 37-38)
Un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. (Jn 19, 34)-
Prière après la communion- Par ce sacrement de ton amour, Seigneur,
fais-nous brûler d’une charité qui nous attire toujours vers ton Fils,
et nous apprenne ainsi à le reconnaître en nos frères. Lui qui… — Amen.
5-bréviaire Romains 8 : 28-39 L’amour de Dieu s’est manifesté en Jésus Christ.
6- -L’arbre de Vie par saint Bonaventure. ‘’En toi est la source de vie’’.---.
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-intro : ‘’Je suis doux et humble de cœur’’.
C’est ainsi que Jésus nous parle aujourd’hui dans l’évangile (3).
Dans sa douceur et son humilité,
qui devaient aller jusqu’à l’acceptation silencieuse de l’humiliation de la croix,
il est la révélation du Dieu Amour :
Dieu, dit saint Jean dans l’épître, a manifesté son amour
en envoyant son Fils pour nous racheter (2).
Mais dès les temps anciens, comme nous le rappelle la 1ère lecture,
Dieu avait préparé les hommes à cette révélation
en sauvant par amour son peuple de l’oppresseur (1).
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1--Deutéronome 7 : 6-11 Le Seigneur vous a aimés et vous a choisis.
« Moïse disait au peuple :
‘’ Tu es un peuple consacré au Seigneur ton Dieu :
c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple, son domaine particulier
parmi tous les peuples de la terre.
Si le Seigneur s’est attaché à vous, s’il vous a choisis,
ce n’est pas que vous soyez le plus nombreux de tous les peuples,
car vous êtes le plus petit de tous.
C’est par amour pour vous, et pour tenir le serment fait à vos pères,
que le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main,
et vous a rachetés de la maison d’esclavage
et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Tu sauras donc que c’est le Seigneur ton Dieu qui est Dieu,
le Dieu vrai qui garde son Alliance et sa fidélité
pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses commandements.
Mais il riposte à ses adversaires en les faisant périr,
et sa riposte est immédiate.
Tu garderas donc le commandement, les décrets et les ordonnances
que je te prescris aujourd’hui de mettre en pratique. »
---.
2-Psaume 102 : 1-2, 3-4, 6-7, 8.10 (Ps 102 (103), )
R/ L’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent est de toujours à toujours
—Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
—Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse.
—Le Seigneur fait œuvre de justice,
il défend le droit des opprimés.
Il révèle ses desseins à Moïse,
aux enfants d’Israël ses hauts faits.
—Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
Il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
---.
4-évangile -Matthieu 11 : 25-30 ‘’Je suis doux et humble de cœur.’’
« En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit :
‘’Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et
celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car moi je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
---.
5-bréviaire Romains 8 : 28-39 L’amour de Dieu s’est manifesté en Jésus Christ.
« 28 Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu,
lui-même fait tout contribuer à leur bien,
puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour.
-Lecture à partir de 4'05'':
29 Ceux que, d’avance, il connaissait,
il les a aussi destinés d’avance à être configurés à l’image de son Fils,
pour que ce Fils soit le premier-né d’une multitude de frères.
30 Ceux qu’il avait destinés d’avance, il les a aussi appelés ;
ceux qu’il a appelés, il en a fait des justes ;
et ceux qu’il a rendus justes, il leur a donné sa gloire.
31 Que dire de plus ?
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32 Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
33 Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité,
il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous :
35 alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?
la détresse ?
l’angoisse ?
la persécution ?
la faim ?
le dénuement ?
le danger ?
le glaive ?
36 En effet, il est écrit :
C’est pour toi qu’on nous massacre sans arrêt, qu’on nous traite en brebis d’abattoir.
37 Mais, en tout cela nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés.
38 J’en ai la certitude :
ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes,
ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances,
39 ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature,
rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu
qui est dans le Christ Jésus
notre Seigneur. »
----.
6- --L’arbre de Vie par saint Bonaventure. ‘’En toi est la source de vie’’.---.
« Considère attentivement, toi qui as été racheté,
quel est celui qui, pour toi, est suspendu à la Croix,
quelle est sa grandeur, quelle est sa sainteté,
lui dont la mort rend la vie à ceux qui sont morts,
lui dont le trépas met en deuil le ciel et la terre,
et fait se briser les pierres les plus dures.
Pour que, du côté du Christ endormi sur la Croix, surgisse l'Église,
et pour que soit accomplie la parole de l'Écriture :
Ils contempleront celui qu'ils ont transpercé,
la sagesse divine a bien voulu que la lance d'un soldat ouvre et transperce ce côté.
Il en sortit du sang et de l'eau,
et c'était le prix de notre salut qui s'écoulait ainsi.
Jailli de sa source, c'est-à-dire du plus profond du cœur du Christ,
il donne aux sacrements de l'Église le pouvoir de conférer la vie de la grâce
et, à ceux qui ont déjà en eux la vie du Christ,
il donne à boire de cette eau vive qui jaillit jusque dans la vie éternelle.
Debout ! toi qui es aimé du Christ,
sois donc comme la colombe qui fait son nid sur le bord de l'abîme.
Et là, comme l'oiseau qui a trouvé un nid, ne te relâche pas de ta vigilance ;
là, comme la tourterelle, viens cacher les enfants de ton amour chaste,
et de cette plaie approche tes lèvres pour puiser de l'eau à la source du Sauveur.
C'est là qu'on trouve la source qui jaillissait au milieu du Paradis
et qui, se partageant en quatre bras puis répandue dans les cœurs aimants,
arrose et féconde la terre tout entière.
À cette source de vie et de lumière,
accours donc, animé d'un brûlant désir, qui que tu sois,
toi qui es donné à Dieu, et de toute ta force, du plus profond de ton cœur,
crie vers lui :
Ô beauté ineffable du Dieu très-haut,
éclat très pur de l'éternelle lumière,
vie qui communique la vie à tous les vivants,
lumière qui donne son éclat à toute lumière,
toi qui conserves dans leur immuable splendeur et leur diversité
les astres qui brillent, depuis la première aurore, devant le trône de ta divinité !
Ô jaillissement éternel et inaccessible, plein de lumière et de douceur,
de cette source cachée à tous les regards humains !
profondeur sans fond, hauteur sans limite,
grandeur incommensurable et pureté inviolable !
C'est de toi que coule ce fleuve qui réjouit la cité de Dieu
et c'est grâce à toi qu'aux accents des acclamations et des actions de grâce,
nous pouvons te chanter le cantique de louange,
car nous pouvons témoigner, par expérience,
qu'en toi est la source de la vie,
et que par ta lumière,
nous verrons la lumière. »
---.
Concernant Le Sacré-Cœur de Jésus :
Révélation à sainte Marguerite-Marie Alacoque-
La sainte du Sacré-Coeur-
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
11e semaine ordinaire
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-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
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---Aujourd'hui, dimanche de la 11e semaine ordinaire 18 juin 2023 A - --antienne d’ouverture-- Écoute, Seigneur, ma voix qui t’appelle ! Sois mon secours, ne m’abandonne pas,
ne me délaisse pas, Dieu, mon salut ! (cf. Ps 26, 7.9)-
Prière de Collecte- Seigneur Dieu, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels :
puisque, mortels et fragiles, nous ne pouvons rien sans toi, donne-nous toujours le secours de ta grâce ;
ainsi pourrons-nous, en observant tes commandements, vouloir et agir de manière à te plaire. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes- Seigneur Dieu, tu donnes à notre humanité la nourriture qui fortifie, et le sacrement qui renouvelle ;
nous t’en prions : fais que ton secours ne manque jamais à nos corps et à nos esprits.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1--Exode 19 : 2-6a ‘’Vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.’’
2-Psaume 100 : 1-2, 3, 5 (Ps 99 (101), 1-2, 3-4, 8-9, 11-12)
R/ Il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau. (Ps 99, 3bc).
3-Romains 5 : 6-11 ‘’Si nous avons été réconciliés par la mort du Fils,
à plus forte raison serons-nous sauvés en recevant sa vie.’’
-acclamation -Marc 1 : 15 Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. Alléluia.
4-évangile -Matthieu 9 : 36 – 10 : 8 ‘’Jésus appela ses douze disciples et les envoya en mission.’’
-antienne de la communion-- Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes, dit le Seigneur. (Jn 17, 11).
J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. (Ps 26, 4)-
Prière après la communion- Cette communion à tes mystères, Seigneur, préfigure l’union des fidèles en toi ;
fais qu’elle produise un fruit d’unité dans ton Église.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
5-bréviaire : Juges 2 : 6—3 : 4 Pour sauver Israël, Dieu suscite des juges.
6- -Commentaire de saint Cyprien sur la prière du Seigneur. Une prière humble et secrète.
—''Dieu écoute non la voix mais le cœur''.
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-intro :
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1--Exode 19 : 2-6a ‘’Vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte.’’
--intro: Dire que Dieu a un Peuple Élu, cela choque-t-il?
Et les autres peuples ? Dans un raisonnement irréfléchi,
il nous semble scandaleux que Dieu choisisse un seul peuple
pour témoigner de sa présence.
Pourtant Dieu est ainsi : il prend parti.
Il a préféré les pauvres pour parler de son amour ;
il a choisi des disciples pour témoigner de la résurrection.
EN FAIT : c’est Dieu qui choisit de s’intégrer dans un commencement
afin d’y faire entrer, un jour, toute l’humanité. Ce commencement est une préparation :
Dieu l’appellera SON PEUPLE… Ce sera, après la prévarication,
le recommencement définitif qui se conclura un jour selon les prophéties
qu’il annoncera par la suite pour le rachat de l’humanité…
Dans son plan de salut, Dieu donnera de connaître l'élu de Dieu
qui devient son délégué, son ‘’prêtre’’, et son peuple sera conduit
et sera contraint lui aussi de prendre des risques :
les événements dont il est le témoin (l'exode ou la résurrection, par exemple)
ne pourront jamais être simplement classés dans les manuels d'histoire
qui ne peuvent que relater en laissant chacun libre de se représenter de qu'il en est...
On ne peut différer sur leur sens...
Il faut apprendre que ces événements sont un engagement perpétuel…
Quand on a vu Dieu à l'œuvre une fois, on le retrouve en tout et en tous.
Tous doivent devenir des engagés responsables de leur salut…
Celui qui a été libéré se sent aussi embauché pour une œuvre de libération.
Celui qui a été élu est aussi acculé à prendre parti.
Son sacerdoce, (tout le peuple est sacerdotal)
en est un d’élection, c'est son engagement.
« En ces jours-là, les fils d’Israël arrivèrent dans le désert du Sinaï,
et ils y établirent leur camp juste en face de la montagne.
Moïse monta vers Dieu.
Le Seigneur l’appela du haut de la montagne :
‘’Tu diras à la maison de Jacob, et tu annonceras aux fils d’Israël :
Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte,
comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle
et vous ai amenés jusqu’à moi.
Maintenant donc, si vous écoutez ma voix et gardez mon alliance,
vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples,
car toute la terre m’appartient ;
mais vous, vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte’’. »
---.
2-Psaume 100 : 1-2, 3, 5 (Ps 99 (101)-
R/ Il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau. (Ps 99, 3bc).
—Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
—Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
—Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.
---.
3-Romains 5 : 6-11 ‘’Si nous avons été réconciliés par la mort du Fils,
à plus forte raison serons-nous sauvés en recevant sa vie.’’
--intro: Petits ou grands espoirs, l'homme ne peut refuser ni cesser d'espérer,
malgré que la vie ne l'encourage pas à l'optimisme.
Mais le fondement de l'expérience du chrétien est solide.
Il résiste aux fluctuations de la vie envers et contre tout, car il sait que Dieu l'aime.
Cette conviction repose sur la preuve que le Christ nous a donnée en mourant pour nous.
Aussi l'espérance est-elle le ressort de la vie des fils de la promesse :
la certitude que celui qui s'est assis à la table des pécheurs,
tient moins compte de notre péché que de notre foi en lui.
En effet, depuis la croix, nous avons la preuve
que Dieu est plus touché par le sang jailli de son Christ
que par notre péché (vv. 8-9).
La résurrection accomplie par lui est irréversible.
« Frères, alors que nous n’étions encore capables de rien,
le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
-Lecture à partir de 0'50'':
Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ;
peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien.
Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous,
alors que nous étions encore pécheurs.
À plus forte raison, maintenant que
le sang du Christ nous a fait devenir des justes,
serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils
alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison,
maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ,
par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation. »
---.
4-évangile -Matthieu 9 : 36 – 10 : 8 ‘’Jésus appela ses douze disciples et les envoya en mission.’’
--intro: Dans l'Ancien Testament,
la moisson évoquait le temps d'un Jugement dernier
où se manifesterait la colère de Dieu contre les fautes des hommes.
Jésus modifie cette notion.
Ce n'est plus la colère, mais la pitié qui domine :
c'est face à des foules épuisées et prostrées comme brebis sans berger
que l'image de la moisson va être utilisée (versets 36-37).
Le nouveau sens donné à la moisson est commenté dans l'évangile de Jean (4 : 34-38).
Jésus explique aux siens :
‘’Je vous ai envoyé moissonner ce pour quoi vous n'avez pas travaillé ;
d'autres ont travaillé et vous, vous recueillez le fruit de leur travail.’’
La moisson, c'est donc la manière de coopérer au travail fini d'un Autre,
d'être associé aux fruits d'un labeur terminé que Dieu complète par la présence de son Esprit.
Matthieu vient de noter (en mettant en évidence)
la pleine et parfaite activité de Jésus (v 35).
C'est dans cette surabondance du travail déjà fait par Jésus
que va s'inscrire l'œuvre des ‘’moissonneurs’’.
Ainsi sont les apôtres :
entièrement héritiers de l'œuvre déjà accomplie par le Seigneur.
Dans le temps de l'Église,
les Douze reprennent le rôle tenu par Jésus au temps de l'Évangile.
Témoins de sa pitié pour les ‘’foules’’,
ils moissonneront ce qu'il a semé
et comme lui parcourront, dans un premier temps,
les chemins de Galilée (cf. v 35).
« En ce temps-là, voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :
‘’La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.’’
Alors Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres :
le premier, Simon, nommé Pierre ;
André son frère ;
Jacques, fils de Zébédée,
et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ;
Thomas
et Matthieu le publicain ;
Jacques,
fils d’Alphée,
et Thaddée ;
Simon le Zélote
et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes :
‘’Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes
et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.’’ »
---.
-TOUTE la semaine de la 11e semaine nous lisons le LIVRE DES JUGES:
-introduction générale:
Une terrible crise politique et religieuse attendait Israël en Terre promise.
Les tribus sont isolées les unes des autres,
séparées par des villes restées au pouvoir des Cananéens.
Le sens national, le meilleur garant de la fidélité religieuse, s'affaiblit,
encore rongé des rivalités de tribus.
Surtout ce peuple de nomades apprend la civilisation paysanne,
et il l'apprend des nations mêmes qu'il a dépossédées,
et pour qui toute fertilité venait de ses dieux locaux.
Comment la foi d'Israël aurait-elle tenu bon dans ces conditions ?
C'est d'ailleurs une loi constante dans l'histoire,
que la civilisation du vaincu s'impose au vainqueur si elle est supérieure,
ce qui est à coup sûr le cas des Cananéens d'alors.
Et pourtant cette période qui aurait dû être celle de l'assimilation des Israélites
verra au contraire la résistance de leur foi, certes bien affaiblie et pleine de compromissions,
mais d'admirables sursauts, dont les héros que la Bible appelle les Juges
sont à la fois les auteurs et les vivants symboles,
empêcheront que cette foi ne disparaisse.
Il suffira de quelques hommes pour la maintenir vivante,
malgré leurs propres infidélités et leurs faiblesses.
Quels que soient nos péchés, restons fermes dans le témoignage de notre foi.
5-bréviaire : Juges 2 : 6—3 : 4 Pour sauver Israël, Dieu suscite des juges.
Dieu n'abandonne pas son œuvre malgré les infidélités.
-intro pour la lecture de ce jour:
Sans s'attacher aux aspects économiques de la crise,
l'auteur des luges en dégage le sens religieux :
toute compromission avec l'idolâtrie du monde est un abandon du Seigneur.
Mais si ingrats que nous soyons, il n'abandonne pas, lui, son œuvre.
«2: 6 Josué renvoya le peuple, et les fils d’Israël se rendirent
chacun dans son héritage pour prendre possession du pays.
7 Le peuple servit le Seigneur pendant toute la vie de Josué
et toute la vie des anciens qui vécurent encore après Josué
et avaient vu toute la grande œuvre du Seigneur pour Israël.
8 Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, mourut à l’âge de cent dix ans.
9 On l’ensevelit dans le territoire qu’il avait reçu en héritage à Timnath-Hèrès,
dans la montagne d’Éphraïm, au nord du mont Gaash.
10 Quand toute cette génération fut à son tour réunie à ses pères,
une autre génération lui succéda, qui ne connaissait pas le Seigneur,
ni l’œuvre qu’il avait faite pour Israël.
11 Les fils d’Israël firent ce qui est mal aux yeux du Seigneur, et ils servirent les Baals.
12 Ils abandonnèrent le Seigneur, le Dieu de leurs pères,
qui les avait fait sortir du pays d’Égypte,
et ils suivirent d’autres dieux parmi ceux des peuples d’alentour.
Ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent le Seigneur.
13 Ils abandonnèrent le Seigneur pour servir Baal et Astarté.
14 Alors la colère du Seigneur s’enflamma contre Israël.
Il les livra aux mains des pillards, les abandonna aux ennemis qui les entouraient,
et ils furent incapables de leur résister.
15 Dans toutes leurs expéditions, la main du Seigneur était contre eux,
pour leur malheur, comme il le leur avait dit,
comme il en avait fait serment.
Ils furent dans une très grande détresse.
16 Alors le Seigneur suscita des juges pour les sauver de la main des pillards.
17 Mais ils n’obéissaient pas non plus à leurs juges.
Ils se prostituèrent en suivant d’autres dieux, ils se prosternèrent devant eux.
Ils ne tardèrent pas à se détourner du chemin
où leurs pères avaient marché en obéissant aux commandements du Seigneur ;
ils n’agirent pas comme eux.
18 Lorsque le Seigneur suscitait pour eux un juge,
le Seigneur était avec le juge,
et il les sauvait de la main de leurs ennemis
aussi longtemps que le juge était en vie ;
car le Seigneur se laissait émouvoir quand ils gémissaient
sous la violence de leurs oppresseurs.
19 Mais quand le juge était mort, ils recommençaient
et poussaient la corruption plus loin que leurs pères :
ils suivaient d’autres dieux, les servaient et se prosternaient devant eux ;
ils ne renonçaient en rien à leurs pratiques ni à leur conduite obstinée.
20 La colère du Seigneur s’enflamma contre Israël.
Il dit :
''Puisque cette nation a transgressé mon alliance,
celle que j’avais prescrite à ses pères, et qu’elle n’a pas écouté ma voix,
21 eh bien moi, je ne déposséderai plus devant Israël aucune des nations
que Josué a laissé subsister avant sa mort.''
22 Ainsi, le Seigneur voulait mettre à l’épreuve les fils d’Israël,
pour voir si, oui ou non, ils marcheraient dans ses chemins, comme l’avaient fait leurs pères.
23 Il avait donc laissé subsister ces nations sans leur enlever trop vite leur territoire,
et il ne les avait pas livrées à la main de Josué.
3: 1 Voici les nations que le Seigneur laissa subsister
afin de mettre par elles à l’épreuve les fils d’Israël, tous
ceux qui n’avaient connu aucune des guerres de Canaan.
2 Elles servirent à instruire les générations des fils d’Israël :
ils apprirent l’art de la guerre, ceux du moins qui ne le connaissaient pas auparavant.
3 Voici ces nations :
cinq princes des Philistins et tous les Cananéens,
les Sidoniens et les Hivvites qui habitaient la montagne du Liban
depuis la montagne de Baal-Hermon jusqu’à l’Entrée-de-Hamath.
4 Ces nations servirent donc à mettre à l’épreuve les fils d’Israël
pour savoir s’ils écouteraient les commandements
que le Seigneur avait donnés à leurs pères par l’intermédiaire de Moïse. »
----.
6- -Commentaire de saint Cyprien sur la prière du Seigneur. Une prière humble et secrète.
—''Dieu écoute non la voix mais le cœur''.
-saint Cyprien de Carthage --né v 200- 258-- est évêque de Carthage et Père de l'Église.
«Chez les hommes qui prient,
la parole et la demande doivent être bien réglées, paisibles et modestes.
Pensons que nous sommes en présence de Dieu.
Il faut que le regard divin trouve plaisir à l'attitude du corps et au ton de la voix.
Autant il est inconvenant de vociférer,
autant il convient de prier avec modestie et réserve.
Le Seigneur nous a ordonné de prier dans le secret,
dans des lieux cachés et retirés et même dans notre chambre.
C'est ce qui s'accorde le mieux avec la foi,
car nous devons savoir
que Dieu est présent partout,
qu'il entend et voit tous les hommes,
que par la plénitude de sa gloire il pénètre dans ce qu'il y a de secret et de caché.
Ainsi est-il écrit :
Moi, je suis un Dieu proche, et non un Dieu lointain.
Si un homme s'enfonce dans des retraites, est-ce que moi, je ne le verrai pas ?
Est-ce que moi, je ne remplis pas le ciel et la terre ?
Et encore :
En tout lieu les regards de Dieu observent les bons et les méchants.
Lorsque, dans l'unité, nous nous rassemblons avec les frères,
et que nous célébrons les sacrifices divins avec le prêtre de Dieu,
nous devons rester attentifs à la modestie et au bon ordre.
Nous ne devons pas éparpiller nos prières en paroles informes
ni jeter vers Dieu avec un bavardage bruyant une requête
qui devrait être recommandée par la modestie.
Car Dieu écoute non la voix mais le cœur.
Et nous n'avons pas à attirer par nos cris l'attention de celui qui voit les pensées.
Le Seigneur le prouve quand il dit :
Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Et dans un autre passage :
Que toutes les Églises le sachent : Moi, je sonde les reins et les cœurs.
Au premier livre des Rois, Anne, qui préfigure l'Église, observe cette règle.
Elle n'implorait pas Dieu à grands cris, mais le priait en silence
et modestement dans le secret de son cœur.
Lorsqu'elle parlait, sa prière était cachée, mais sa foi était manifeste :
elle parlait non des lèvres mais du cœur,
car elle savait que Dieu entend ce langage.
C'est pourquoi elle a obtenu ce qu'elle demandait, car elle suppliait avec foi.
L'Écriture le montre, lorsqu'elle dit :
Elle parlait dans son cœur, elle remuait les lèvres mais on n'entendait pas sa voix et le Seigneur l'exauça.
De même, nous lisons dans les psaumes :
Parlez dans vos cœurs, et sur vos lits regrettez vos fautes.
Par Jérémie, le Saint Esprit nous donne le même enseignement :
C'est dans notre esprit qu'il faut t'adorer, Seigneur.
Celui qui adore, mes frères bien-aimés, ne doit pas ignorer
comment, dans le Temple, à côté du pharisien, priait le publicain.
Il ne levait pas les yeux vers le ciel avec effronterie,
il ne tendait pas les mains avec insolence.
Il se frappait la poitrine,
il reconnaissait ses péchés intérieurs et cachés,
il implorait le secours de la divine miséricorde.
Alors que le pharisien se complaisait en lui-même ;
le publicain obtint d'être sanctifié de préférence à celui-ci.
Car il priait sans mettre l'espérance de son salut dans son innocence
puisque personne n'est innocent.
Mais il priait en confessant ses péchés
et sa prière fut exaucée par celui qui pardonne aux humbles. »
---.
R. Dieu de tendresse qui parle aux humbles,
Père des pauvres et des petits,
Jésus livré pour notre vie.
1. Clarté radieuse du matin,
Espoir d’une aurore nouvelle,
Arbre de vie sur notre terre,
Amour vivant, Emmanuel.
2. Astre levé dans nos ténèbres,
Onction de paix sur nos détresses,
Agneau de Dieu livré pour nous,
Premier né jailli de la mort.
3. Bonne nouvelle pour les hommes,
Libération des opprimés,
Lumière rendue à la terre,
Soleil levant du premier jour.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
19 juin
saint Romuald (commémoraison) - -
né 951Ravenne, Italie —1027 Fabriano monastère de Val di Castro
-
-----.
-fondateur des Camaldules;
-canonisé 1595 par le pape Clément VIII;
-vénéré en particulier à Fabriano, église des camaldules;
-saint thaumaturge, souvent invoqué contre les troubles psychiques-
---.
Saint Romuald de Ravenne est un moine bénédictin fondateur de l'ordre camaldule
(une branche innovatrice autonome),
le dernier des Pères du désert;
avant la réforme du calendrier il était célébré le 7 février (jour de la translation de ses reliques),
puis depuis 1969 le 19 juin (jour de sa mort) comme c'est le cas
pour la plupart des fêtes anniversaires du culte des saints au martyrologe romain...
---.
Un survol en résumé:
- Dans sa Règle saint Benoît s'adresse à celui qui ''vraiment cherche Dieu''.
Romuald fit de ce conseil le guide de sa vie.
Fils de Sergius, duc de Ravenne, il était né dans l'illustre cité au milieu du 10e siècle.
Après une jeunesse comme celle de tous les jeunes un peu dissipés,
il entendit l'appel du Seigneur, qui le dirigeât vers la vie érémitique.
De Classe à Venise, puis de Venise à Cuxa (France) --aussi orthographié autrement, dont Cusan--
(à l'abbaye Saint-Michel)
où il accompagna le doge Pierre Orseolo --aussi orthographié Urséolo--
quand celui-ci renonça au monde (978);
--il s'agit de saint Piero Orseolo né 928-987 fête 10 janvier--
de Cuxa à divers lieux d'Italie, il bâtissait ci et là son ermitage près de quelque abbaye,
pour y mener la vie solitaire tout en chantant l'office avec les moines.
C'est au Val del Castro, puis à Camaldoli, dans les Apennins,
qu'il put réaliser son projet d'une manière durable.
L'Ordre des moines ermites Camaldules innovait
en ce qu'il offrait au chercheur de Dieu le choix entre trois types de vie consacrée :
l’observance commune des moines bénédictins,
la vie d’ermite associée à la louange des Heures en commun,
et la solitude totale des reclus.
---.
Quelques détails de sa vie:
Romuald, né à Ravenne en 951, dans la famille des Honesti, ducs de Ravenne,
et grandit profitant d'une vie agréable , attiré par le goût des joies d'une vie aisée de son milieu aristocrate.
Sa vie adolescente ne laissait rien présager d'une sainteté future.
Une ombre au tableau se peignit qui sera à l'origine de sa conversion.
Un événement marquât profondément et durablement son esprit
sans préjugé jusque là concernant la classe de son milieu.
Cet événement pour Romuald fut le meurtre d'un de ses proches parents, dont il fut témoin.
Le meurtre du duc Serge de Ravenne, commis par son paternel lors d'un duel,
le bouleversa au point qu'il se retira du monde pour faire pénitence réparatrice pour son père.
Il prit l'habit bénédictin dans le monastère de Classe --voir l'occurrence ''monastère de Classe'' dans le livre référé--
où il resta pendant trois ans.
Là, des religieux jugeant sa conduite trop austère complotèrent sa mort.
Averti de ce complot, il se retira dans la solitude, non loin de Venise,
auprès d'un ermite nommé Marin et y passa trois ans.
Dès lors il ne désire que se retirer du monde et fait des séjours dans différents monastères,
sans jamais s'y fixer en raison de la sévérité de son ascèse mal perçue par les autres moines...
En fait Dieu voulait, tel le peuple d'Israël dans le livre d'Osée, l'attirer au désert.
À la suite de ses insuccès il se fit demi ermite.
Les années passeront, et il se mêlera encore au monde et au contact des plus grands de la cité séculière ;
ainsi les empereurs Otton III (orthographie aussi Othon) et Henri II.
À la fin de sa vie, Romuald avait toujours le visage joyeux,
ce qui réjouissait tous ceux qui le rencontraient.
Mais pas tous: il en effrayait certains des dires de son biographe:
Un seigneur à qui il avait reproché les désordres de ses mœurs, dira :
«Jamais l'empereur, ni aucun mortel ne m'ont effrayé autant que Romuald.
Rien qu'à sa vue je perdais mes moyens,
je ne trouvais plus rien à dire même pour me défendre. »
Il possédait une énergie implacable lorsque l'honneur de Dieu
et le bien des hommes étaient en cause.
Il ne recula jamais, comme beaucoup d'autres saints, devant les occasions de martyre.
Avec quelques compagnons il partit pour évangéliser la Hongrie, encore païenne,
et de payer de sa vie son zèle pour Dieu, si c'eût été nécessaire.
Mais la maladie l'obligea à revenir en Italie.
Encore constaté: Dieu avait un autre dessein.
C'est ce qui lui permit de poser les bases de sa fondation.
Il rassembla un groupement d'ermites déjà existant (qui pouvait même comprendre des reclus totament solitaire) :
cela devînt l'ordre des Camaldules, avec trois types de vie consacrée.
Il établit ce monastère dans une haute vallée des Apennins, à Camaldoli.
Il y construisit initialement d'abord cinq ermitages pour les cinq premiers frères,
leur donnant pour règle le silence et le jeûne.
L'œuvre se développerait par la suite.
L'ordre donnera deux grands papes à l'Église au XIXe siècle :
Pie VII et Grégoire XVI.
Quant à Romuald, il mourut très âgé, en 1027, seul dans sa cellule.
Avec saint Bruno, il est honoré comme le père des ermites d’Occident.
Il est inscrit au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=VaZTGwAACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''Pierre Damien'' 8 occurrences -un contemporain qui fut un biographe de saint Romuald:
--saint Pierre Damien né v 1007-1072 fête 21 février-- /
/''Serge'' 15 occurrences - c'est son père /''Ravenne'' 15 occurrences /
/''Honesti'' 3 occurrences /
/''Classe'' 14 occurrences / ''Venise'' 13 occurrences / ''Cusan'' 6 occurrences /''Urséolo'' 7 occurrences /
/''Castro'' 12 occurrences /''Camaldoli'' 16 occurrences -+ mot de même famille: ''camaldolèse'' 4 occurrences /
/''camaldule'' 71 occurrences /''Apennin'' 1 occurrence / ''monastère'' 67 occurrences /''Marin'' 8 occurrences /
/''miracle'' 10 occurrences /''miraculeusement'' ''miraculeux'' ''miraculeuse'' 9 occurrences /
''ermite'' 13 occurrences / ''Othon'' 24 occurrences /''Henri'' 4 occurrences -c'est l'empereur Henri II /
/''Hongrie 8 occurrences /''Évangile'' 1 occurrence /''Russie'' 3 occurrences / /etc./
---.
---.
À suivre.
19 juin
saint Romuald (commémoraison) - -
né 951Ravenne, Italie —1027 Fabriano monastère de Val di Castro
-
-----.
-fondateur des Camaldules;
-canonisé 1595 par le pape Clément VIII;
-vénéré en particulier à Fabriano, église des camaldules;
-saint thaumaturge, souvent invoqué contre les troubles psychiques-
---.
Saint Romuald de Ravenne est un moine bénédictin fondateur de l'ordre camaldule
(une branche innovatrice autonome),
le dernier des Pères du désert;
avant la réforme du calendrier il était célébré le 7 février (jour de la translation de ses reliques),
puis depuis 1969 le 19 juin (jour de sa mort) comme c'est le cas
pour la plupart des fêtes anniversaires du culte des saints au martyrologe romain...
---.
Un survol en résumé:
- Dans sa Règle saint Benoît s'adresse à celui qui ''vraiment cherche Dieu''.
Romuald fit de ce conseil le guide de sa vie.
Fils de Sergius, duc de Ravenne, il était né dans l'illustre cité au milieu du 10e siècle.
Après une jeunesse comme celle de tous les jeunes un peu dissipés,
il entendit l'appel du Seigneur, qui le dirigeât vers la vie érémitique.
De Classe à Venise, puis de Venise à Cuxa (France) --aussi orthographié autrement, dont Cusan--
(à l'abbaye Saint-Michel)
où il accompagna le doge Pierre Orseolo --aussi orthographié Urséolo--
quand celui-ci renonça au monde (978);
--il s'agit de saint Piero Orseolo né 928-987 fête 10 janvier--
de Cuxa à divers lieux d'Italie, il bâtissait ci et là son ermitage près de quelque abbaye,
pour y mener la vie solitaire tout en chantant l'office avec les moines.
C'est au Val del Castro, puis à Camaldoli, dans les Apennins,
qu'il put réaliser son projet d'une manière durable.
L'Ordre des moines ermites Camaldules innovait
en ce qu'il offrait au chercheur de Dieu le choix entre trois types de vie consacrée :
l’observance commune des moines bénédictins,
la vie d’ermite associée à la louange des Heures en commun,
et la solitude totale des reclus.
---.
Quelques détails de sa vie:
Romuald, né à Ravenne en 951, dans la famille des Honesti, ducs de Ravenne,
et grandit profitant d'une vie agréable , attiré par le goût des joies d'une vie aisée de son milieu aristocrate.
Sa vie adolescente ne laissait rien présager d'une sainteté future.
Une ombre au tableau se peignit qui sera à l'origine de sa conversion.
Un événement marquât profondément et durablement son esprit
sans préjugé jusque là concernant la classe de son milieu.
Cet événement pour Romuald fut le meurtre d'un de ses proches parents, dont il fut témoin.
Le meurtre du duc Serge de Ravenne, commis par son paternel lors d'un duel,
le bouleversa au point qu'il se retira du monde pour faire pénitence réparatrice pour son père.
Il prit l'habit bénédictin dans le monastère de Classe --voir l'occurrence ''monastère de Classe'' dans le livre référé--
où il resta pendant trois ans.
Là, des religieux jugeant sa conduite trop austère complotèrent sa mort.
Averti de ce complot, il se retira dans la solitude, non loin de Venise,
auprès d'un ermite nommé Marin et y passa trois ans.
Dès lors il ne désire que se retirer du monde et fait des séjours dans différents monastères,
sans jamais s'y fixer en raison de la sévérité de son ascèse mal perçue par les autres moines...
En fait Dieu voulait, tel le peuple d'Israël dans le livre d'Osée, l'attirer au désert.
À la suite de ses insuccès il se fit demi ermite.
Les années passeront, et il se mêlera encore au monde et au contact des plus grands de la cité séculière ;
ainsi les empereurs Otton III (orthographie aussi Othon) et Henri II.
À la fin de sa vie, Romuald avait toujours le visage joyeux,
ce qui réjouissait tous ceux qui le rencontraient.
Mais pas tous: il en effrayait certains des dires de son biographe:
Un seigneur à qui il avait reproché les désordres de ses mœurs, dira :
«Jamais l'empereur, ni aucun mortel ne m'ont effrayé autant que Romuald.
Rien qu'à sa vue je perdais mes moyens,
je ne trouvais plus rien à dire même pour me défendre. »
Il possédait une énergie implacable lorsque l'honneur de Dieu
et le bien des hommes étaient en cause.
Il ne recula jamais, comme beaucoup d'autres saints, devant les occasions de martyre.
Avec quelques compagnons il partit pour évangéliser la Hongrie, encore païenne,
et de payer de sa vie son zèle pour Dieu, si c'eût été nécessaire.
Mais la maladie l'obligea à revenir en Italie.
Encore constaté: Dieu avait un autre dessein.
C'est ce qui lui permit de poser les bases de sa fondation.
Il rassembla un groupement d'ermites déjà existant (qui pouvait même comprendre des reclus totament solitaire) :
cela devînt l'ordre des Camaldules, avec trois types de vie consacrée.
Il établit ce monastère dans une haute vallée des Apennins, à Camaldoli.
Il y construisit initialement d'abord cinq ermitages pour les cinq premiers frères,
leur donnant pour règle le silence et le jeûne.
L'œuvre se développerait par la suite.
L'ordre donnera deux grands papes à l'Église au XIXe siècle :
Pie VII et Grégoire XVI.
Quant à Romuald, il mourut très âgé, en 1027, seul dans sa cellule.
Avec saint Bruno, il est honoré comme le père des ermites d’Occident.
Il est inscrit au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=VaZTGwAACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''Pierre Damien'' 8 occurrences -un contemporain qui fut un biographe de saint Romuald:
--saint Pierre Damien né v 1007-1072 fête 21 février-- /
/''Serge'' 15 occurrences - c'est son père /''Ravenne'' 15 occurrences /
/''Honesti'' 3 occurrences /
/''Classe'' 14 occurrences / ''Venise'' 13 occurrences / ''Cusan'' 6 occurrences /''Urséolo'' 7 occurrences /
/''Castro'' 12 occurrences /''Camaldoli'' 16 occurrences -+ mot de même famille: ''camaldolèse'' 4 occurrences /
/''camaldule'' 71 occurrences /''Apennin'' 1 occurrence / ''monastère'' 67 occurrences /''Marin'' 8 occurrences /
/''miracle'' 10 occurrences /''miraculeusement'' ''miraculeux'' ''miraculeuse'' 9 occurrences /
''ermite'' 13 occurrences / ''Othon'' 24 occurrences /''Henri'' 4 occurrences -c'est l'empereur Henri II /
/''Hongrie 8 occurrences /''Évangile'' 1 occurrence /''Russie'' 3 occurrences / /etc./
---.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
21 juin
saint Louis de Gonzague (mémoire) -mise à jour-
né 1568, 9 mars Lombardie, Duché de Mantoue - 1591, 21 juin, Rome, États pontificaux -
-béatifié le 12 mai 1604 à Mantoue par Clément VIII;
-canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII, qui le déclara protecteur des étudiants ;
--il est tout particulièrement vénéré chez les étudiants jésuites;
-déclaré saint patron de la jeunesse;
- et Pie XI le nomma en 1926 patron de la jeunesse catholique;
-en 1991, le pape Jean-Paul II le déclare également
saint patron des personnes atteintes du sida -
----.
-lectures: -Apocalypse 21: 5-7; Marc 10. 17-27 -
--- Dernière lettre de saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591) –-
---
Luigi Gonzaga est le premier enfant de don Ferdinand 1er de Gonzague (né 1544- 1586),
seigneur puis marquis de Castiglione
et de Martha de Tana de Santena (1550- 1605),
aîné d'une famille de dix enfants.
C'est sa mère qui prit un soin tout particulier de son éducation religieuse.
Âgé de 13 ans Louis devint page à la cour du roi Philippe II d'Espagne--né 1527-1598--
Habituellement, on le sait tous, la vie de cour côtoie le luxe, et la désinvolture morale
décevra le futur saint profondément ennuyé par ce qui s'y rencontrait.
Il pratiquera déjà des actes de pénitence pour se prémunir
contre le relâchement des mœurs en cette cour espagnole.
Le 2 novembre 1585 il renonça solennellement,
en faveur de son frère cadet Rodolphe II de Castiglione (1569-1593),
à ses droits héréditaires aux marquisats de Mantoue et de Castiglione et partit pour Rome.
Son père, d’abord opposé au choix de cette vocation religieuse, finira par l'accepter...
Louis fut présenté au pape Sixte V, par l'entremise du comte d'Olivarès,
alors ambassadeur d'Espagne auprès du Saint-Siège.
Le pape lui donna sa bénédiction le 23 novembre 1585.
Immédiatement, il se sentit confirmé dans sa vocation
et il entra au noviciat de Saint-André du Quirinal,
sur la colline du Quirinal à Rome.
L'église de cette localité est l’oratoire du noviciat des jésuites;
elle est considérée comme un des bijoux architecturaux du baroque italien.
-diaporama:
cliquer sur les flèches latérales...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sant%27Andrea_al_Quirinale#/media/Fichier:Sant'Andrea_al_Quirinale.jpg
Louis de Gonzague passe six ans à Rome.
Il y prononça ses premiers vœux le 25 novembre 1587, âgé de 19 ans,
suivi du Collège romain où il fit ses études universitaires,
et où il est placé sous la direction spirituelle
de Robert Bellarmin
((Robert Bellarmin --né 1542-1621; docteur de l'Église
-canonisé 29 juin 1930 par le pape Pie XI
-béatification 13 mai 1923 par le pape Pie XI
-déclaré docteur de l'Église en 1931- fêté 17 septembre-))
Par tradition familiale, il est habitué au commandement des chefs ;
dans la vie religieuse, il devra s'habituer à l'obéissance
ce qui ne fut pas sans lutter contre sa volonté propre...
cliquer sur le lien vimeo: activer la vidéo une fois rendu...
https://vimeo.com/140283504
Au cours des années, comme tout autre étudiant jésuite,
il exerça les fonctions de lecteur et d'acolyte.
En dehors de ses études, il passait son temps partagé
à la prière et à des œuvres de charité.
En 1591, une épidémie de peste se déclara à Rome,
et les jésuites du Collège romain se mettent immédiatement au service des malades.
Un témoin relate avoir vu Louis de Gonzague,
surmontant un dégoût personnel, amener un pestiféré sur ses épaules
pour le porter à l’hôpital.
Il sera lui-même atteint par la peste.
Il meurt le 21 juin 1591, âgé de seulement 23 ans.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hGtxwQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Ferdinand'' 6 occurrences -son père /
''Martha'' 4 occurrences -c'est sa mère: Martha de Tana (dona Martha) /
/''Ferdinand Paterno'' 1 occurrence son confesseur / ''Sixte V'' 1 occurrence /
/''Quirinal'' 1 occurrence /''luthérien'' 4 occurrences / ''jésuite'' 38 occurrences /
/''Bellarmin'' 23 occurrences / ''peste'' 2 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
21 juin
saint Louis de Gonzague (mémoire) -mise à jour-
né 1568, 9 mars Lombardie, Duché de Mantoue - 1591, 21 juin, Rome, États pontificaux -
-béatifié le 12 mai 1604 à Mantoue par Clément VIII;
-canonisé le 26 avril 1726 par Benoît XIII, qui le déclara protecteur des étudiants ;
--il est tout particulièrement vénéré chez les étudiants jésuites;
-déclaré saint patron de la jeunesse;
- et Pie XI le nomma en 1926 patron de la jeunesse catholique;
-en 1991, le pape Jean-Paul II le déclare également
saint patron des personnes atteintes du sida -
----.
-lectures: -Apocalypse 21: 5-7; Marc 10. 17-27 -
-
- Dernière lettre de saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591):
« J'implore pour vous, Madame, la grâce
et la consolation constantes du Saint Esprit.
Sans doute, lorsqu'on m'a remis votre lettre,
j'étais encore dans cette région des morts.
Mais maintenant, eh bien, il faut aspirer au ciel,
pour que nous puissions louer le Dieu éternel sur la terre des vivants.
J'espérais depuis longtemps que j'accomplirais ce voyage plus tôt.
Si la charité consiste, comme dit saint Paul,
à pleurer avec ceux qui pleurent,
à être joyeux avec ceux qui sont dans la joie,
il est nécessaire, ma mère, que vous puisiez une immense joie
dans le fait que, par bonté et par faveur envers vous,
le Seigneur m'annonce la véritable allégresse et la paix,
puisque je ne crains plus de jamais le perdre.
Je vous l'avouerai, lorsque je médite sur la bonté divine,
comparable à la mer qui est sans fond et sans rivage,
mon âme tombe dans un abîme ;
engloutie dans une telle immensité,
elle me paraît s'égarer et ne savoir que répondre :
comment ! le Seigneur, après un travail si bref et si mince, m'invite à l'éternel repos !
Du ciel, il m'appelle à la félicité infinie que j'ai recherchée avec tant de négligence,
il veut récompenser les larmes que j'ai versées avec tant de parcimonie.
Pensez-y toujours, Madame, et prenez garde d'offenser cette bonté infinie de Dieu :
c'est ce qui arriverait si vous pleuriez comme un mort
celui qui va vivre en présence de Dieu et qui, par sa prière,
vous aidera beaucoup plus dans vos affaires qu'il ne le ferait en cette vie.
Notre séparation ne durera pas longtemps ;
nous nous reverrons au ciel ;
nous serons unis ensemble à l'auteur de notre salut ;
de tout l'élan de notre âme, nous le louerons
et nous chanterons éternellement ses miséricordes,
en jouissant d'un bonheur éternel.
Le Seigneur nous reprend ce qu'il nous avait prêté
sans autre intention que de nous mettre dans un séjour plus tranquille
et plus sûr et de nous combler des biens que nous désirions pour nous-mêmes.
Si je dis tout cela, c'est seulement pour céder à un désir qui me possède :
que vous, Madame, et tout le reste de la famille,
vous teniez mon départ pour un joyeux bienfait ;
et que vous accompagniez de votre bénédiction maternelle
celui qui fait cette traversée, jusqu'à ce que vous abordiez vous-même
au rivage où résident toutes mes espérances.
Je l'ai fait d'autant plus volontiers qu'il ne me restait plus rien à faire
que de vous témoigner de la façon la plus évidente
l'amour et le respect que je vous dois, comme un fils à sa mère. »
---
Luigi Gonzaga est le premier enfant de don Ferdinand 1er de Gonzague (né 1544- 1586),
seigneur puis marquis de Castiglione
et de Martha de Tana de Santena (1550- 1605),
aîné d'une famille de dix enfants.
C'est sa mère qui prit un soin tout particulier de son éducation religieuse.
Âgé de 13 ans Louis devint page à la cour du roi Philippe II d'Espagne--né 1527-1598--
Habituellement, on le sait tous, la vie de cour côtoie le luxe, et la désinvolture morale
décevra le futur saint profondément ennuyé par ce qui s'y rencontrait.
Il pratiquera déjà des actes de pénitence pour se prémunir
contre le relâchement des mœurs en cette cour espagnole.
Le 2 novembre 1585 il renonça solennellement,
en faveur de son frère cadet Rodolphe II de Castiglione (1569-1593),
à ses droits héréditaires aux marquisats de Mantoue et de Castiglione et partit pour Rome.
Son père, d’abord opposé au choix de cette vocation religieuse, finira par l'accepter...
Louis fut présenté au pape Sixte V, par l'entremise du comte d'Olivarès,
alors ambassadeur d'Espagne auprès du Saint-Siège.
Le pape lui donna sa bénédiction le 23 novembre 1585.
Immédiatement, il se sentit confirmé dans sa vocation
et il entra au noviciat de Saint-André du Quirinal,
sur la colline du Quirinal à Rome.
L'église de cette localité est l’oratoire du noviciat des jésuites;
elle est considérée comme un des bijoux architecturaux du baroque italien.
-diaporama:
cliquer sur les flèches latérales...
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sant%27Andrea_al_Quirinale#/media/Fichier:Sant'Andrea_al_Quirinale.jpg
Louis de Gonzague passe six ans à Rome.
Il y prononça ses premiers vœux le 25 novembre 1587, âgé de 19 ans,
suivi du Collège romain où il fit ses études universitaires,
et où il est placé sous la direction spirituelle
de Robert Bellarmin
((Robert Bellarmin --né 1542-1621; docteur de l'Église
-canonisé 29 juin 1930 par le pape Pie XI
-béatification 13 mai 1923 par le pape Pie XI
-déclaré docteur de l'Église en 1931- fêté 17 septembre-))
Par tradition familiale, il est habitué au commandement des chefs ;
dans la vie religieuse, il devra s'habituer à l'obéissance
ce qui ne fut pas sans lutter contre sa volonté propre...
cliquer sur le lien vimeo: activer la vidéo une fois rendu...
https://vimeo.com/140283504
Au cours des années, comme tout autre étudiant jésuite,
il exerça les fonctions de lecteur et d'acolyte.
En dehors de ses études, il passait son temps partagé
à la prière et à des œuvres de charité.
En 1591, une épidémie de peste se déclara à Rome,
et les jésuites du Collège romain se mettent immédiatement au service des malades.
Un témoin relate avoir vu Louis de Gonzague,
surmontant un dégoût personnel, amener un pestiféré sur ses épaules
pour le porter à l’hôpital.
Il sera lui-même atteint par la peste.
Il meurt le 21 juin 1591, âgé de seulement 23 ans.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hGtxwQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Ferdinand'' 6 occurrences -son père /
''Martha'' 4 occurrences -c'est sa mère: Martha de Tana (dona Martha) /
/''Ferdinand Paterno'' 1 occurrence son confesseur / ''Sixte V'' 1 occurrence /
/''Quirinal'' 1 occurrence /''luthérien'' 4 occurrences / ''jésuite'' 38 occurrences /
/''Bellarmin'' 23 occurrences / ''peste'' 2 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
22 juin
saint Paulin de Nole (commémoraison) -mise à jour-
né v 353, Bordeaux, Gaule Aquitaine - 431, 22 juin, Nola, région napolitaine Italie-
Selon la tradition, figurée sur cette représentation,
c’est à Saint Paulin de Nole
que l’on doit la coutume
de faire annoncer les offices
par la sonnerie des cloches :
l’art de fondre le bronze pour en faire des instruments sonores
était une spécialité de la province de Campanie
d’où le nom de « campana » donné en italien à la cloche
(et le nom de campanile en français,
pour désigner le lieu où sont suspendues les cloches)...
Un campanile est la tour (par exemple d'une église)
qui abrite des cloches servant à appeler les fidèles à la prière.
-----
----.
-lectures: -2 Corinthiens 8: 9-15; Jean 15: 9-17-
--- Lettre de Paulin de Nole à Alypius, évêque de Thagaste
(Alypius, évêque de Thagaste
et ami de saint Augustin d'Hippone)
--saint Alypius né à Thagaste, Algérie,360- 430 . fêté 15 août--
--saint Augustin né à Thagaste Algérie 354- 430, fêté 28 août --
--
–-
Paulin qui est né sous le nom de Meropius Pontius Paulinus, (( Dennis E. Trout, Paulinus of Nola: Life))
est issu d'une famille sénatoriale chrétienne de la région de Bordeaux;
il est le cousin de Mélanie l'Ancienne.
--Mélanie l'Ancienne es née v 350 à Rome
ou peut-être dans la péninsule ibérique v 410 à Jérusalem
faisait partie des Mères du désert, fut abbesse d'un monastère
à Jérusalem sur le mont des Oliviers à la fin du 4e siècle; fêtée 26 janvier--
D'abord disciple du poète Ausone ami de son père,
il était destiné à la carrière politique; il devint consul suffect à Rome en 378,
puis proconsul en Campanie en 379 (ou 381) où allait commencer sa conversion .
C'est à cette occasion qu'il fait construire un hospice à ascétère à Nole,
près de la tombe du martyr saint Félix ( 95 fêté 14 janvier).
Quand Paulin, ce riche aristocrate et haut fonctionnaire romain, devint chrétien,
il avait renoncé à tous ses biens, à sa carrière. Ce fut le retournement complet.
Il fut baptisé en 389 par Delphinus, l'évêque de Bordeaux.
Au grand scandale de ses pairs, il mène d'abord une existence solitaire avec Thérèse,
son épouse, qui vit désormais à ses côtés comme une sœur.
Paulin s'était retiré à Nole, en Campanie (Italie).
Il y vécut dans la pauvreté, après avoir possédé une immense fortune.
À Sulpice Sévère, le biographe de saint Martin,
qui lui avait fait parvenir un cilice, il écrivit :
''Tu as bien fait d'adresser à un pécheur comme moi,
à qui manquent les larmes et l'habit de pénitent,
ce vêtement tissé de poils de chameau...
Ses pointes acérées me rappelleront
qu'il me faut être pénétré d'horreur pour mes péchés.''
C'est là l'humble perception d'un saint de lui-même car Martin de Tours disait de lui :
''Il est presque seul à pratiquer les préceptes de l'Évangile.''
Élu évêque de Nole, il connut la période difficile de l'invasion des Goths.
Il soutint le troupeau de ses fidèles et lui fut un pasteur zélé à sa garde.
Les plus pauvres de son diocèse, surtout, ont pu profiter de sa charité.
Comme tous les saints, il fut éprouvé non seulement par les païens
mais également par les membres du clergé.
Son œuvre littéraire, surtout des poèmes et des lettres, fut très prolifique.
Il est fêté le 23 janvier dans l'Église orthodoxe.
---.
une fois rendu sélectionner la page 31
http://dspace.unive.it/bitstream/handle/10579/6503/Tome%20I.pdf?sequence=1
''table des matières'' occurrence /''Méropius'' 5 occurrences /''Alypius'' 1 occurrence /
/''Saint-Esprit'' 6 occurrences / ''Esprit Saint'' 2 occurrence /''siège'' 10 occurrences /''Bordeaux'' 13 occurrences /
/''Mélanie'' 6 occurrences -la Jeune ou l'Ancienne / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=fwApzQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement à partir de la 103e occurrence / ''Méropius'' 5 occurrences /''Alypius'' 3 occurrences /
/''Saint-Esprit'' 1 occurrence / ''Esprit Saint'' 1 occurrence / ''unité'' 9 occurrences /
/''siège'' 30 occurrences / ''eulogie'' 4 occurrences /''Bordeaux'' 62 occurrences /
/''Mélanie'' 71 occurrences / ''cloche'' 17 occurrences / etc. /
---.
https://gloria.tv/post/8LvUBs8FErHw4F3UJfzt2RoYC
... d'après la catéchèse du pape Benoît XVI:
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071212.html
---
À suivre.
22 juin
saint Paulin de Nole (commémoraison) -mise à jour-
né v 353, Bordeaux, Gaule Aquitaine - 431, 22 juin, Nola, région napolitaine Italie-
Selon la tradition, figurée sur cette représentation,
c’est à Saint Paulin de Nole
que l’on doit la coutume
de faire annoncer les offices
par la sonnerie des cloches :
l’art de fondre le bronze pour en faire des instruments sonores
était une spécialité de la province de Campanie
d’où le nom de « campana » donné en italien à la cloche
(et le nom de campanile en français,
pour désigner le lieu où sont suspendues les cloches)...
Un campanile est la tour (par exemple d'une église)
qui abrite des cloches servant à appeler les fidèles à la prière.
-----
----.
-lectures: -2 Corinthiens 8: 9-15; Jean 15: 9-17-
-
(Alypius, évêque de Thagaste
et ami de saint Augustin d'Hippone)
--saint Alypius né à Thagaste, Algérie,360- 430 . fêté 15 août--
--saint Augustin né à Thagaste Algérie 354- 430, fêté 28 août --
--
- Lettre de Paulin de Nole à Alypius, évêque de Thagaste:
« C'est d'une vraie charité, d'une parfaite dilection
que tu viens de faire preuve à l'égard de ma modeste personne,
seigneur Alypius, appelé à juste titre saint et bienheureux père, très cher ami.
En effet, j'ai reçu par mon messager Julien, qui revenait de Carthage,
une lettre qui m'apportait une si grande lumière venant de ta piété
qu'il m'a semblé non pas y découvrir ta charité envers moi, mais la retrouver.
Car cette charité a jailli de celuiqui nous a destinés à lui dès l'origine du monde,
et en qui nous avons été créés avant de naître,
car c'est lui qui nous a faits et non pas nous,
c'est lui qui a fait ce qui doit venir.
Nous avons donc été formés par sa prescience et son œuvre créatrice,
et nous avons été unis par une charité antérieure à toute connaissance,
afin d'avoir des volontés semblables
et de nous rejoindre dans l'unité de la foi, ou dans la foi en l'unité.
C'est ainsi que nous nous sommes connus l'un l'autre avant de nous voir de nos yeux,
par une révélation de l'esprit. Je me réjouis donc et me glorifie dans le Seigneur:
étant seul et unique, c'est lui qui, à travers le monde entier,
fait agir son amour en tous les siens par le Saint Esprit.
Il a répandu celui-ci sur tout homme:
c'est le fleuve dont le courant fait la joie de sa cité.
Dans cette cité, le Siège Apostolique, à juste titre, a fait de toi un évêque ;
il t'a établi parmi les princes de son peuple ,
et quant à moi, il m'a relevé de la poussière,
il a honoré le pauvre que je suis,
il a voulu que je partage ton sort.
Mais ce qui me réjouit davantage. dans cette faveur de Dieu,
c'est qu'il m'a installé dans la demeure de ton cœur,
il a daigné m'introduire au plus profond de ton affection.
C'est pourquoi je revendique une confiance toute particulière de ta charité,
que doivent exciter nos fonctions et nos charges d'évêques,
et il ne m'est pas permis de t'aimer de façon hésitante et superficielle.
Pour que tu n'ignores rien de moi, sache qu'un pécheur aussi invétéré
n'a pas été tiré jadis des ténèbres et de l'ombre de la mort
pour aspirer le souffle de la vie;
qu'il n'a pas jadis mis la main à la charrue
et pris sa croix avec assez de force pour aller
jusqu'au bout, s'il n'a pas le secours de tes prières.
Ce bienfait mettra le comble à tes mérites si, par ton intercession,
tu allèges mes fardeaux.
En effet, l'homme pieux qui aide l'homme accablé,
car je n'ose dire : ''le frère'', s'élèvera comme une grande cité.
J'ai envoyé à ta sainteté le pain unique en vue de l'unité,
pain dans lequel se trouve aussi l'indivisible Trinité.
Tu feras de ce pain une eulogie, si tu veux bien le recevoir. »
–-
Paulin qui est né sous le nom de Meropius Pontius Paulinus, (( Dennis E. Trout, Paulinus of Nola: Life))
est issu d'une famille sénatoriale chrétienne de la région de Bordeaux;
il est le cousin de Mélanie l'Ancienne.
--Mélanie l'Ancienne es née v 350 à Rome
ou peut-être dans la péninsule ibérique v 410 à Jérusalem
faisait partie des Mères du désert, fut abbesse d'un monastère
à Jérusalem sur le mont des Oliviers à la fin du 4e siècle; fêtée 26 janvier--
D'abord disciple du poète Ausone ami de son père,
il était destiné à la carrière politique; il devint consul suffect à Rome en 378,
puis proconsul en Campanie en 379 (ou 381) où allait commencer sa conversion .
C'est à cette occasion qu'il fait construire un hospice à ascétère à Nole,
près de la tombe du martyr saint Félix ( 95 fêté 14 janvier).
Quand Paulin, ce riche aristocrate et haut fonctionnaire romain, devint chrétien,
il avait renoncé à tous ses biens, à sa carrière. Ce fut le retournement complet.
Il fut baptisé en 389 par Delphinus, l'évêque de Bordeaux.
Au grand scandale de ses pairs, il mène d'abord une existence solitaire avec Thérèse,
son épouse, qui vit désormais à ses côtés comme une sœur.
Paulin s'était retiré à Nole, en Campanie (Italie).
Il y vécut dans la pauvreté, après avoir possédé une immense fortune.
À Sulpice Sévère, le biographe de saint Martin,
qui lui avait fait parvenir un cilice, il écrivit :
''Tu as bien fait d'adresser à un pécheur comme moi,
à qui manquent les larmes et l'habit de pénitent,
ce vêtement tissé de poils de chameau...
Ses pointes acérées me rappelleront
qu'il me faut être pénétré d'horreur pour mes péchés.''
C'est là l'humble perception d'un saint de lui-même car Martin de Tours disait de lui :
''Il est presque seul à pratiquer les préceptes de l'Évangile.''
Élu évêque de Nole, il connut la période difficile de l'invasion des Goths.
Il soutint le troupeau de ses fidèles et lui fut un pasteur zélé à sa garde.
Les plus pauvres de son diocèse, surtout, ont pu profiter de sa charité.
Comme tous les saints, il fut éprouvé non seulement par les païens
mais également par les membres du clergé.
Son œuvre littéraire, surtout des poèmes et des lettres, fut très prolifique.
Il est fêté le 23 janvier dans l'Église orthodoxe.
---.
une fois rendu sélectionner la page 31
http://dspace.unive.it/bitstream/handle/10579/6503/Tome%20I.pdf?sequence=1
''table des matières'' occurrence /''Méropius'' 5 occurrences /''Alypius'' 1 occurrence /
/''Saint-Esprit'' 6 occurrences / ''Esprit Saint'' 2 occurrence /''siège'' 10 occurrences /''Bordeaux'' 13 occurrences /
/''Mélanie'' 6 occurrences -la Jeune ou l'Ancienne / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=fwApzQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' seulement à partir de la 103e occurrence / ''Méropius'' 5 occurrences /''Alypius'' 3 occurrences /
/''Saint-Esprit'' 1 occurrence / ''Esprit Saint'' 1 occurrence / ''unité'' 9 occurrences /
/''siège'' 30 occurrences / ''eulogie'' 4 occurrences /''Bordeaux'' 62 occurrences /
/''Mélanie'' 71 occurrences / ''cloche'' 17 occurrences / etc. /
---.
https://gloria.tv/post/8LvUBs8FErHw4F3UJfzt2RoYC
... d'après la catéchèse du pape Benoît XVI:
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071212.html
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
23 juin
sainte Marie d'Oignies () -mise à jour-
née 1177, Nivelles, Brabant, Belgique- 1213, 23 juin, Oignies , Belgique -
-Mystique et thaumaturge du Brabant.
- contemporaine de François d'Assise 1181- 1226, fêté 4 octobre-
----
-lectures: --
-bréviaire- --- aucun-
--
---.
Marie, née dans une famille bourgeoise de Nivelles, en Belgique,
montra dès son plus jeune âge un grand désir de se consacrer à Dieu,
et de vivre dans la piété, qui se caractérisa tôt par une austérité inhabituelle pour une jeune enfant.
Elle acceptera à 14 ans le mariage préparé par ses parents.
Cependant, avec son époux, Jean, ensemble ils s'entendront
au même idéal de la vie religieuse consacrée dans la chasteté,
se consacrant à Dieu en pratiquant la pauvreté et les œuvres de piété.
Devant la grande déception de leurs parents, comme à toute époque
où les parents désireraient une vie bien nantie selon le monde,
où la religion passe en second, après les exigences sociales,
les époux renoncèrent à leur biens et se mirent au service des plus pauvres,
en occupant tout particulièrement des lépreux.
Ils s’installent à la léproserie de Villebrouck (Willambroux)
où ils passèrent plusieurs années au service des lépreux.
La personnalité de Marie rayonnait; sa vie de mortifications et son dévouement
lui attiraient de nombreux visiteurs qui la consultaient
même pour des conseils de vie spirituelle.
On lui attribuait des miracles, en particulier ceux de lépreux guéris.
Mais Marie désirait se donner encore plus à Dieu...
Avec l’accord de son époux, elle quitta Villebrouck vers 1207
et se joint à une petite communauté de religieuses béguines
installées depuis peu près d’un monastère de chanoines augustiniens
récemment fondé à Oignies
(qui se trouve aujourd'hui dans la commune d'Aiseau-Presles, près de Charleroi).
Dans cet ordre composé de laïques réservé aux femmes,
on ne prononçait pas de vœux spécifiques; on pouvait, de plus, décider librement d'y faire de simples passages.
Cependant une règle de vie animait les communautés de béguines,
qui partageaient les mêmes idéaux de service:
voués à la prière, en travaillant aux soins des malades et à l'enseignement des enfants.
Sa réputation de sainteté se répandit et fit venir de loin les gens pour la consulter.
Ce qui caractérise plus particulièrement la vie de Marie d'Oignies
c'est son ascèse rigoureuse
(son biographe l'a comparée aux Pères du désert),
sa dévotion à la Passion du Christ,
et aussi des phénomènes mystiques : visions, extases.
Elle eut aussi le don des larmes.
Hélas ! il n'est que trop de ces hommes, dont je vous parlais souvent
et dont je ne puis plus vous parler qu'en versant des larmes ;
de ces hommes, ennemis de la croix de Jésus- Christ,
qui se sont fait un Dieu de leur ventre et qui,
n'ayant plus de goût que pour les choses terrestres,
courent en aveugles à leur perte .
Un Vendredi saint, alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de pleurer
en pensant à la Passion de Jésus, un prêtre s'impatienta,
et elle dut quitter l'église.
Elle pria Dieu pour qu'il donne cette même grâce à ce prêtre.
Elle fut exaucée, et il se mit à fondre en larmes sans pouvoir s'arrêter.
Elle avait reçu également le don de prophétie.
Des laïcs et des ecclésiastiques de tous rangs venaient la consulter.
Son biographe, Jacques de Vitry, de l'Ordre des Augustins,
-- créé cardinal en 1228, --né v 1160- 1240--
fut l'un de ceux-là dont la vie fut transformée
et il parlera d'elle comme de sa mère spirituelle,
même lorsqu'il sera devenu évêque et cardinal.
Ainsi parmi les visiteurs de Marie, arrive en 1208 un réputé théologien de Paris,
qui deviendra cardinal plus tard... : c'est ce Jacques de Vitry.
Il est conquis par la personnalité de cette religieuse béguine.
C'est sûrement Dieu qui l'envoie, car elle aussi s'ouvre à lui et elle le choisit
comme confesseur et prédicateur.
Jacques de Vitry renonça à une brillante carrière à Paris
et s’installa à Oignies où l'on peut dire suite à son témoignage
qu'il devient son disciple, tout en étant son confesseur et confident...
Il s'y consacrera jusqu’au décès de la sainte en 1213.
C’est lui qui fera connaître ce que Marie lui révèle dans ses entretiens spirituels.
Excellent écrivain il composa à la demande de l'évêque de Toulouse,
Mgr de Foulques (ce dernier étant un autre visiteur de haut rang de la sainte)
une Vie de Marie d’Oignies, source d'information authentifiant la vie de sainteté de Marie d'Oignies...
Pour Jacques de Vitry, Marie d'Oignies est un exemple de vie spirituelle
dans le diocèse de Liège qu'il perçoit comme une terre de saints.
Il écrivit à Mgr de Foulques :
«Lorsque tu es arrivé dans nos régions, tu as l’impression de te trouver dans une sorte de Terre promise;
traversant le désert, tu as trouvé la Terre promise dans le pays de Liège».
-(cf. sa biographie)-
Marie mourut jeune âgée de 36 ans,
après avoir prédit le jour de sa mort, épuisée par l'ascèse.
Elle quitta ce monde dans l'église d'Oignies en chantant,
comme la Vierge Marie, sa patronne, son Magnificat.
Pour elle aussi Dieu avait fait de grandes choses...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=V1GsjUoKREMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''avertissement'' occurrence / ''Jacques de Vitry'' 27 occurrences/ ''austérité'' 8 occurrences /
/''lépreux'' 3 occurrences / ''Villebrouck'' 1 occurrences / ''Oignies'' 92 occurrences /''monastère'' 19 occurrences /
/''vision'' 9 occurrences / ''miracle'' 17 occurrences / ''extase'' 6 occurrences /''prophétie'' 2 occurrences /
/''confesseur'' 2 occurrences / etc. /
---
À suivre.
23 juin
sainte Marie d'Oignies () -mise à jour-
née 1177, Nivelles, Brabant, Belgique- 1213, 23 juin, Oignies , Belgique -
-Mystique et thaumaturge du Brabant.
- contemporaine de François d'Assise 1181- 1226, fêté 4 octobre-
----
-lectures: --
-bréviaire- -
--
---.
Marie, née dans une famille bourgeoise de Nivelles, en Belgique,
montra dès son plus jeune âge un grand désir de se consacrer à Dieu,
et de vivre dans la piété, qui se caractérisa tôt par une austérité inhabituelle pour une jeune enfant.
Elle acceptera à 14 ans le mariage préparé par ses parents.
Cependant, avec son époux, Jean, ensemble ils s'entendront
au même idéal de la vie religieuse consacrée dans la chasteté,
se consacrant à Dieu en pratiquant la pauvreté et les œuvres de piété.
Devant la grande déception de leurs parents, comme à toute époque
où les parents désireraient une vie bien nantie selon le monde,
où la religion passe en second, après les exigences sociales,
les époux renoncèrent à leur biens et se mirent au service des plus pauvres,
en occupant tout particulièrement des lépreux.
Ils s’installent à la léproserie de Villebrouck (Willambroux)
où ils passèrent plusieurs années au service des lépreux.
La personnalité de Marie rayonnait; sa vie de mortifications et son dévouement
lui attiraient de nombreux visiteurs qui la consultaient
même pour des conseils de vie spirituelle.
On lui attribuait des miracles, en particulier ceux de lépreux guéris.
Mais Marie désirait se donner encore plus à Dieu...
Avec l’accord de son époux, elle quitta Villebrouck vers 1207
et se joint à une petite communauté de religieuses béguines
installées depuis peu près d’un monastère de chanoines augustiniens
récemment fondé à Oignies
(qui se trouve aujourd'hui dans la commune d'Aiseau-Presles, près de Charleroi).
Dans cet ordre composé de laïques réservé aux femmes,
on ne prononçait pas de vœux spécifiques; on pouvait, de plus, décider librement d'y faire de simples passages.
Cependant une règle de vie animait les communautés de béguines,
qui partageaient les mêmes idéaux de service:
voués à la prière, en travaillant aux soins des malades et à l'enseignement des enfants.
Sa réputation de sainteté se répandit et fit venir de loin les gens pour la consulter.
Ce qui caractérise plus particulièrement la vie de Marie d'Oignies
c'est son ascèse rigoureuse
(son biographe l'a comparée aux Pères du désert),
sa dévotion à la Passion du Christ,
et aussi des phénomènes mystiques : visions, extases.
Elle eut aussi le don des larmes.
Hélas ! il n'est que trop de ces hommes, dont je vous parlais souvent
et dont je ne puis plus vous parler qu'en versant des larmes ;
de ces hommes, ennemis de la croix de Jésus- Christ,
qui se sont fait un Dieu de leur ventre et qui,
n'ayant plus de goût que pour les choses terrestres,
courent en aveugles à leur perte .
Un Vendredi saint, alors qu'elle ne pouvait s'empêcher de pleurer
en pensant à la Passion de Jésus, un prêtre s'impatienta,
et elle dut quitter l'église.
Elle pria Dieu pour qu'il donne cette même grâce à ce prêtre.
Elle fut exaucée, et il se mit à fondre en larmes sans pouvoir s'arrêter.
Elle avait reçu également le don de prophétie.
Des laïcs et des ecclésiastiques de tous rangs venaient la consulter.
Son biographe, Jacques de Vitry, de l'Ordre des Augustins,
-- créé cardinal en 1228, --né v 1160- 1240--
fut l'un de ceux-là dont la vie fut transformée
et il parlera d'elle comme de sa mère spirituelle,
même lorsqu'il sera devenu évêque et cardinal.
Ainsi parmi les visiteurs de Marie, arrive en 1208 un réputé théologien de Paris,
qui deviendra cardinal plus tard... : c'est ce Jacques de Vitry.
Il est conquis par la personnalité de cette religieuse béguine.
C'est sûrement Dieu qui l'envoie, car elle aussi s'ouvre à lui et elle le choisit
comme confesseur et prédicateur.
Jacques de Vitry renonça à une brillante carrière à Paris
et s’installa à Oignies où l'on peut dire suite à son témoignage
qu'il devient son disciple, tout en étant son confesseur et confident...
Il s'y consacrera jusqu’au décès de la sainte en 1213.
C’est lui qui fera connaître ce que Marie lui révèle dans ses entretiens spirituels.
Excellent écrivain il composa à la demande de l'évêque de Toulouse,
Mgr de Foulques (ce dernier étant un autre visiteur de haut rang de la sainte)
une Vie de Marie d’Oignies, source d'information authentifiant la vie de sainteté de Marie d'Oignies...
Pour Jacques de Vitry, Marie d'Oignies est un exemple de vie spirituelle
dans le diocèse de Liège qu'il perçoit comme une terre de saints.
Il écrivit à Mgr de Foulques :
«Lorsque tu es arrivé dans nos régions, tu as l’impression de te trouver dans une sorte de Terre promise;
traversant le désert, tu as trouvé la Terre promise dans le pays de Liège».
-(cf. sa biographie)-
Marie mourut jeune âgée de 36 ans,
après avoir prédit le jour de sa mort, épuisée par l'ascèse.
Elle quitta ce monde dans l'église d'Oignies en chantant,
comme la Vierge Marie, sa patronne, son Magnificat.
Pour elle aussi Dieu avait fait de grandes choses...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=V1GsjUoKREMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''avertissement'' occurrence / ''Jacques de Vitry'' 27 occurrences/ ''austérité'' 8 occurrences /
/''lépreux'' 3 occurrences / ''Villebrouck'' 1 occurrences / ''Oignies'' 92 occurrences /''monastère'' 19 occurrences /
/''vision'' 9 occurrences / ''miracle'' 17 occurrences / ''extase'' 6 occurrences /''prophétie'' 2 occurrences /
/''confesseur'' 2 occurrences / etc. /
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4036
Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
24 juin
saint Jean-Baptiste,
naissance du Précurseur du Christ (solennité) -mise à jour-
né - v 28 ou 29 Machéronte, aujourd'hui en Jordanie -
- Lectures –- Isaïe 49 : 1-6; Actes 13 : 22-26; Luc 1 : 57-80
-bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19
+ ----Homélie de saint Augustin pour la nativité de Jean-Baptiste -
------.
Le forteresse d'Hérode où fut décapité saint Jean-Baptiste:
se trouve à Machéronte, aujourd'hui en Jordanie.
---.
Nous fêtons deux fois ce saint Précurseur:
le jour de sa naissance sur terre le 24 juin
et celui de sa naissance au Ciel le 29 août.
Nous connaissons les circonstances de sa venue au monde par l'évangéliste Luc.
Luc 1: 57-80
«57- Quant à Élisabeth, le temps fut accompli où elle devait enfanter,
et elle mit au monde un fils.
58- Ses voisins et ses proches apprirent que le Seigneur avait fait éclater
sa miséricorde à son égard, et ils s'en réjouissaient avec elle.
59- Et il advint, le huitième jour, qu'ils vinrent pour circoncire l'enfant.
On voulait l'appeler Zacharie, du nom de son père ;
60- mais, prenant la parole, sa mère dit :
" Non, il s'appellera Jean. "
61- Et on lui dit : " Il n'y a personne de ta parenté qui porte ce nom ! "
62- Et l'on demandait par signes au père comment il voulait qu'on l'appelât.
63- Celui-ci demanda une tablette et écrivit :
" Jean est son nom " ; et ils en furent tous étonnés.
64-À l'instant même, sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia,
et il parlait et bénissait Dieu.
65- La crainte s'empara de tous leurs voisins,
et dans la montagne de Judée tout entière on racontait toutes ces choses.
66- Tous ceux qui en entendirent parler les mirent dans leur cœur, en disant :
" Que sera donc cet enfant ? "
Et, de fait, la main du Seigneur était avec lui.
67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser :
68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
de ce qu'il a visité et délivré son peuple,
69- et nous a suscité une puissance de salut
dans la maison de David, son serviteur,
70- selon qu'il l'avait annoncé
par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens,
71- pour nous sauver de nos ennemis
et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
72- Ainsi fait-il miséricorde à nos pères,
ainsi se souvient-il de son alliance sainte,
73- du serment qu'il a juré à Abraham,
notre père, de nous accorder
74- que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions
75- en sainteté et justice devant lui, tout au long de nos jours.
76- Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ;
car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies,
77- pour donner à son peuple
la connaissance du salut par la rémission de ses péchés ;
78- grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu,
dans lesquels nous a visités l'Astre d'en haut,
79- pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres
et l'ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix. "
80- Puis l'enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.
Et il demeurait dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.»
Luc fut choisi pour situer historiquement son récit
en nous donnant les noms des grands de l'époque,
pour nous relater l'importance de ce qui se préparait ;
l' événement bien concret prévu pour l'histoire du salut de l'humanité.
Luc présente les parents de Jean :
Zacharie le prêtre
et Élisabeth son épouse.
Celle-ci était stérile et avancée en âge.
Un jour que Zacharie officiait dans le temple,
un ange lui apparut et lui annonça la naissance inespérée.
Consacré à Dieu dès le sein de sa mère,
Jean sera le dernier et le plus grand des prophètes.
Il se situe à la jonction des deux Testaments, de l'Ancien et du Nouveau;
Moïse lui-même avait annoncé la venue de Celui dont il était l'avant-coureur.
Deutéronome 18:15- «Yahvé ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi,
parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez.»
Dans son action de grâce son père Zacharie prédit sa mission :
Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut,
car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer les voies.
Jean sera le Précurseur de Jésus-Christ,
''précurseur'': c'est-à-dire celui qui court en avant, le héraut.
Jean et Jésus étaient petits cousins.
Leur première rencontre se fit lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth,
alors que les deux enfants étaient encore dans le sein de leur mère.
Retiré au désert, Jean,
pour préparer le peuple à accueillir Jésus-Christ et son message,
administrera au peuple le baptême de repentance
Ainsi l'appellera-t-on Baptiste, parce que telle était sa mission
de préparer le peuple en baptisant de ce nouveau baptême en Israël.
C'est pourquoi Jésus se laissera baptiser par lui,
alors qu'il n'avait pas de péché, mais pour porter ceux des hommes
qu'il sanctifierait de cette manière en clouant leurs péchés sur la Croix Rédemptrice...
Jésus fera le plus bel éloge de son Précurseur
lorsqu'on viendra le trouver en son nom,
alors qu'il était en prison pour avoir eu le courage
de reprocher à Hérode sa conduite scandaleuse :
Parmi les enfants de la femme, témoigna-t-il de lui,
il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean-Baptiste.
Paul, dans la seconde lecture, rappelle le rôle qu'il a joué dans le plan du salut,
tout en soulignant son humilité:
Actes 13: 22-26:
Dans la synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs:
«22- Le Seigneur a suscité David comme roi.
C'est à lui qu'il a rendu ce témoignage :
J'ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur,
qui accomplira toutes mes volontés.
23- C'est de sa descendance que, suivant sa promesse,
Dieu a suscité pour Israël Jésus comme Sauveur.
24- Jean, le précurseur, avait préparé son arrivée
en proclamant à l'adresse de tout le peuple d'Israël
un baptême de repentance.
25- Au moment de terminer sa course, Jean disait :
"Celui que vous croyez que je suis, je ne le suis pas ;
mais voici venir après moi celui
dont je ne suis pas digne de délier la sandale. "
26- " Frères, vous les enfants de la race d'Abraham,
et vous ici présents qui craignez Dieu,
c'est à vous que ce message de salut a été envoyé.»
Jean le Précurseur, parce qu'il a mené la vie au désert,
est considéré, avec le prophète Élie,
comme un devancier de la vie monastique et des Pères du désert.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Vw29scOPlTUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''précurseur'' nombreuses occurrences en plus des entêtes /
/''Élisabeth'' 142 occurrences / ''Zacharie'' 273 occurrence /''apôtre'' 122 occurrences /
/''tradition'' 39 occurrences /''martyr'' 37 occurrences /''essénien'' 12 occurrences /
/''Machéronte'' 7 occurrences / ''Jourdain'' 76 occurrences /
/''secte'' 35 occurrences / ''hérésie'' 10 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''persécution'' 7 occurrences /''dogme'' 17 occurrences /
''pape'' 2 occurrences / ''doctrine'' 98 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
24 juin
saint Jean-Baptiste,
naissance du Précurseur du Christ (solennité) -mise à jour-
né - v 28 ou 29 Machéronte, aujourd'hui en Jordanie -
- Lectures –- Isaïe 49 : 1-6; Actes 13 : 22-26; Luc 1 : 57-80
-bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19
+ -
------.
Le forteresse d'Hérode où fut décapité saint Jean-Baptiste:
se trouve à Machéronte, aujourd'hui en Jordanie.
---.
Nous fêtons deux fois ce saint Précurseur:
le jour de sa naissance sur terre le 24 juin
et celui de sa naissance au Ciel le 29 août.
Nous connaissons les circonstances de sa venue au monde par l'évangéliste Luc.
Luc 1: 57-80
«57- Quant à Élisabeth, le temps fut accompli où elle devait enfanter,
et elle mit au monde un fils.
58- Ses voisins et ses proches apprirent que le Seigneur avait fait éclater
sa miséricorde à son égard, et ils s'en réjouissaient avec elle.
59- Et il advint, le huitième jour, qu'ils vinrent pour circoncire l'enfant.
On voulait l'appeler Zacharie, du nom de son père ;
60- mais, prenant la parole, sa mère dit :
" Non, il s'appellera Jean. "
61- Et on lui dit : " Il n'y a personne de ta parenté qui porte ce nom ! "
62- Et l'on demandait par signes au père comment il voulait qu'on l'appelât.
63- Celui-ci demanda une tablette et écrivit :
" Jean est son nom " ; et ils en furent tous étonnés.
64-À l'instant même, sa bouche s'ouvrit et sa langue se délia,
et il parlait et bénissait Dieu.
65- La crainte s'empara de tous leurs voisins,
et dans la montagne de Judée tout entière on racontait toutes ces choses.
66- Tous ceux qui en entendirent parler les mirent dans leur cœur, en disant :
" Que sera donc cet enfant ? "
Et, de fait, la main du Seigneur était avec lui.
67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser :
68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
de ce qu'il a visité et délivré son peuple,
69- et nous a suscité une puissance de salut
dans la maison de David, son serviteur,
70- selon qu'il l'avait annoncé
par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens,
71- pour nous sauver de nos ennemis
et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
72- Ainsi fait-il miséricorde à nos pères,
ainsi se souvient-il de son alliance sainte,
73- du serment qu'il a juré à Abraham,
notre père, de nous accorder
74- que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions
75- en sainteté et justice devant lui, tout au long de nos jours.
76- Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ;
car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies,
77- pour donner à son peuple
la connaissance du salut par la rémission de ses péchés ;
78- grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu,
dans lesquels nous a visités l'Astre d'en haut,
79- pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres
et l'ombre de la mort, afin de guider nos pas dans le chemin de la paix. "
80- Puis l'enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.
Et il demeurait dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.»
Luc fut choisi pour situer historiquement son récit
en nous donnant les noms des grands de l'époque,
pour nous relater l'importance de ce qui se préparait ;
l' événement bien concret prévu pour l'histoire du salut de l'humanité.
Luc présente les parents de Jean :
Zacharie le prêtre
et Élisabeth son épouse.
Celle-ci était stérile et avancée en âge.
Un jour que Zacharie officiait dans le temple,
un ange lui apparut et lui annonça la naissance inespérée.
Consacré à Dieu dès le sein de sa mère,
Jean sera le dernier et le plus grand des prophètes.
Il se situe à la jonction des deux Testaments, de l'Ancien et du Nouveau;
Moïse lui-même avait annoncé la venue de Celui dont il était l'avant-coureur.
Deutéronome 18:15- «Yahvé ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi,
parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez.»
Dans son action de grâce son père Zacharie prédit sa mission :
Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut,
car tu marcheras devant le Seigneur pour lui préparer les voies.
Jean sera le Précurseur de Jésus-Christ,
''précurseur'': c'est-à-dire celui qui court en avant, le héraut.
Jean et Jésus étaient petits cousins.
Leur première rencontre se fit lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth,
alors que les deux enfants étaient encore dans le sein de leur mère.
Retiré au désert, Jean,
pour préparer le peuple à accueillir Jésus-Christ et son message,
administrera au peuple le baptême de repentance
Ainsi l'appellera-t-on Baptiste, parce que telle était sa mission
de préparer le peuple en baptisant de ce nouveau baptême en Israël.
C'est pourquoi Jésus se laissera baptiser par lui,
alors qu'il n'avait pas de péché, mais pour porter ceux des hommes
qu'il sanctifierait de cette manière en clouant leurs péchés sur la Croix Rédemptrice...
Jésus fera le plus bel éloge de son Précurseur
lorsqu'on viendra le trouver en son nom,
alors qu'il était en prison pour avoir eu le courage
de reprocher à Hérode sa conduite scandaleuse :
Parmi les enfants de la femme, témoigna-t-il de lui,
il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean-Baptiste.
Paul, dans la seconde lecture, rappelle le rôle qu'il a joué dans le plan du salut,
tout en soulignant son humilité:
Actes 13: 22-26:
Dans la synagogue d'Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs:
«22- Le Seigneur a suscité David comme roi.
C'est à lui qu'il a rendu ce témoignage :
J'ai trouvé David, fils de Jessé, un homme selon mon cœur,
qui accomplira toutes mes volontés.
23- C'est de sa descendance que, suivant sa promesse,
Dieu a suscité pour Israël Jésus comme Sauveur.
24- Jean, le précurseur, avait préparé son arrivée
en proclamant à l'adresse de tout le peuple d'Israël
un baptême de repentance.
25- Au moment de terminer sa course, Jean disait :
"Celui que vous croyez que je suis, je ne le suis pas ;
mais voici venir après moi celui
dont je ne suis pas digne de délier la sandale. "
26- " Frères, vous les enfants de la race d'Abraham,
et vous ici présents qui craignez Dieu,
c'est à vous que ce message de salut a été envoyé.»
Jean le Précurseur, parce qu'il a mené la vie au désert,
est considéré, avec le prophète Élie,
comme un devancier de la vie monastique et des Pères du désert.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Vw29scOPlTUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''précurseur'' nombreuses occurrences en plus des entêtes /
/''Élisabeth'' 142 occurrences / ''Zacharie'' 273 occurrence /''apôtre'' 122 occurrences /
/''tradition'' 39 occurrences /''martyr'' 37 occurrences /''essénien'' 12 occurrences /
/''Machéronte'' 7 occurrences / ''Jourdain'' 76 occurrences /
/''secte'' 35 occurrences / ''hérésie'' 10 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''persécution'' 7 occurrences /''dogme'' 17 occurrences /
''pape'' 2 occurrences / ''doctrine'' 98 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
25 juin
saint Prosper d'Aquitaine
né v 390 Limoges Aquitaine - v 463 Rome -
- Lectures –-
-bréviaire-- aucun.
+ - - -
------.
C'est un écrivain chrétien, disciple de saint Augustin,
qui appuya son combat contre la doctrine des pélagiens,
--Pélage né Bretagne romaine 360 -418 en Palestine-- un moine ascète breton insulaire
ses idées sur le caractère contingent de la grâce divine
furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
négateurs du salut par la grâce...
Toute sa vie il défendit la doctrine de la grâce de saint Augustin.
C'est aussi le continuateur de la Chronique universelle d'Eusèbe de Césarée
poursuivie ensuite par saint Jérôme.
L'année de sa mort est placée approximativement vers 463.
Saint laïc, qui se fit ''moine'', il devint secrétaire du pape Léon 1er...
Prosper, originaire d'Aquitaine, était marié.
Afin de compléter ses études et ses connaissances religieuses,
il se rendit vers 427 à Marseille (Massalia) où il vécut quelque temps comme frère laïc.
C'est peut-être durant ce séjour qu'il écrivit à son épouse :
''Faisons en sorte, chère amie, que la vie que nous menons soit chrétienne.
Rends-moi les devoirs que je dois te rendre.
Veille sur celui qui doit veiller sur toi. Sois ma consolation dans mes peines.
Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute.
Qu’il ne nous suffise point d’être un seul corps, soyons aussi une seule âme''.
Au même moment, Jean Cassien --360-435 fête 23 juillet--
Dans deux de ses conférences (III : Des trois renoncements, et XIII : De la grâce divine),
il aborda la question de la grâce et de la liberté humaine capable d'accéder à son propre salut.
Réflexion? Méditation?
Les réponses qu'il donne à cette question vont à l'inverse des positions de Saint Augustin,
elles le seront rejetées comme semi-pélagien.
Ses moines évoluèrent par la suite vers la doctrine reconnue par l'Église...
et ses moines donnaient naissance,
en réaction aux derniers écrits augustiniens sur la grâce,
à ce que l'on appellera plus tard, à la fin du 16e siècle, le ''semi-pélagianisme''.
En 429, il correspond avec saint Augustin à ce sujet.
Toute doctrine doit être mesurée en ce qu'elles conduisent vers d'autres déductions...
En 431, il vint à Rome pour vérifier auprès du pape Célestin 1er,
sur les enseignements d’Augustin.
En 440, pendant la première année de son pontificat,
Léon 1er l’appelle auprès de lui comme secrétaire.
Dans son ''De omnium gentium vocatione'' ("L'Appel de toutes les nations'')
en 1 002 hexamètres, dans lequel la question de l'appel des Gentils
est examinée à la lumière de la doctrine de la grâce d'Augustin,
Prosper apparaît comme le premier des augustiniens médiévaux.
Son principal ouvrage est le « De gratia Dei et libero arbitrio » (432),
écrit contre le « Collatio » de Jean Cassien.
Il a également encouragé le pape Célestin à publier une lettre ouverte aux évêques de Gaule,
''Epistola ad episcopos Gallorum'' contre certains membres de l'Église de Gaule.
Il avait déjà ouvert une correspondance avec saint Augustin,
avec son ami Hilaire (ne pas le confondre avec Hilaire d'Arles);
il fit une collection de phrases extraites de ses œuvres,
possiblement la première compilation dogmatique de ce genre,
dans lequel le « Liber Sententiarum » de Pierre Lombard est l'exemple le plus connu.
Il a également versifié en 106 épigrammes, quelques-uns des dits théologiques d'Augustin.
D'importance historique il publia l’« Epitoma Chronicon » (qui couvre la période de 379 à 455)
d'abord composé en 433 et complété plusieurs fois, jusqu’en 455.
En l'absence d'autres sources, il est très utile pour la période de 425 à 455,
publication tirée de l'expérience personnelle de saint Prosper.
Il y donne un exposé détaillé (comparé aux continuateurs suivants) des événements politiques.
Il parcourt les invasions d'Attila de la Gaule (451) et l'Italie (452).
---.
Réflexions sur la doctrine de saint Augustin
qui élèvent les âmes par une telle profondeur de doctrine...
Le salut est une grâce divine.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=R6mHzQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Limoges'' 4 occurrences /''Aquitaine'' 56 occurrences /
/''Marseille'' 32 occurrences /''Cassien'' 156 occurrences /''Augustin'' 1251 occurrences avec les mots de même famille /
/''Célestin Ier'' avec la lettre I... 3 occurrences / ''Célestin'' 76 occurrences /
/''saint Léon'' 185 occurrences /''secrétaire'' 22 occurrences /
/''toutes les nations'' 1 occurrence / ''Pierre Lombard'' 4 occurrences /
/''hérésie'' 110 occurrences /''grâce'' plusieurs occurrences / ''doctrine'' 576 occurrences /''Pélage'' 126 occurrences /
/ etc. /
---.
À suivre.
25 juin
saint Prosper d'Aquitaine
né v 390 Limoges Aquitaine - v 463 Rome -
- Lectures –-
-bréviaire-- aucun.
+ - - -
------.
C'est un écrivain chrétien, disciple de saint Augustin,
qui appuya son combat contre la doctrine des pélagiens,
--Pélage né Bretagne romaine 360 -418 en Palestine-- un moine ascète breton insulaire
ses idées sur le caractère contingent de la grâce divine
furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
négateurs du salut par la grâce...
Toute sa vie il défendit la doctrine de la grâce de saint Augustin.
C'est aussi le continuateur de la Chronique universelle d'Eusèbe de Césarée
poursuivie ensuite par saint Jérôme.
L'année de sa mort est placée approximativement vers 463.
Saint laïc, qui se fit ''moine'', il devint secrétaire du pape Léon 1er...
Prosper, originaire d'Aquitaine, était marié.
Afin de compléter ses études et ses connaissances religieuses,
il se rendit vers 427 à Marseille (Massalia) où il vécut quelque temps comme frère laïc.
C'est peut-être durant ce séjour qu'il écrivit à son épouse :
''Faisons en sorte, chère amie, que la vie que nous menons soit chrétienne.
Rends-moi les devoirs que je dois te rendre.
Veille sur celui qui doit veiller sur toi. Sois ma consolation dans mes peines.
Relève-moi si je tombe, reprends-toi quand je te signale quelque faute.
Qu’il ne nous suffise point d’être un seul corps, soyons aussi une seule âme''.
Au même moment, Jean Cassien --360-435 fête 23 juillet--
Dans deux de ses conférences (III : Des trois renoncements, et XIII : De la grâce divine),
il aborda la question de la grâce et de la liberté humaine capable d'accéder à son propre salut.
Réflexion? Méditation?
Les réponses qu'il donne à cette question vont à l'inverse des positions de Saint Augustin,
elles le seront rejetées comme semi-pélagien.
Ses moines évoluèrent par la suite vers la doctrine reconnue par l'Église...
et ses moines donnaient naissance,
en réaction aux derniers écrits augustiniens sur la grâce,
à ce que l'on appellera plus tard, à la fin du 16e siècle, le ''semi-pélagianisme''.
En 429, il correspond avec saint Augustin à ce sujet.
Toute doctrine doit être mesurée en ce qu'elles conduisent vers d'autres déductions...
En 431, il vint à Rome pour vérifier auprès du pape Célestin 1er,
sur les enseignements d’Augustin.
En 440, pendant la première année de son pontificat,
Léon 1er l’appelle auprès de lui comme secrétaire.
Dans son ''De omnium gentium vocatione'' ("L'Appel de toutes les nations'')
en 1 002 hexamètres, dans lequel la question de l'appel des Gentils
est examinée à la lumière de la doctrine de la grâce d'Augustin,
Prosper apparaît comme le premier des augustiniens médiévaux.
Son principal ouvrage est le « De gratia Dei et libero arbitrio » (432),
écrit contre le « Collatio » de Jean Cassien.
Il a également encouragé le pape Célestin à publier une lettre ouverte aux évêques de Gaule,
''Epistola ad episcopos Gallorum'' contre certains membres de l'Église de Gaule.
Il avait déjà ouvert une correspondance avec saint Augustin,
avec son ami Hilaire (ne pas le confondre avec Hilaire d'Arles);
il fit une collection de phrases extraites de ses œuvres,
possiblement la première compilation dogmatique de ce genre,
dans lequel le « Liber Sententiarum » de Pierre Lombard est l'exemple le plus connu.
Il a également versifié en 106 épigrammes, quelques-uns des dits théologiques d'Augustin.
D'importance historique il publia l’« Epitoma Chronicon » (qui couvre la période de 379 à 455)
d'abord composé en 433 et complété plusieurs fois, jusqu’en 455.
En l'absence d'autres sources, il est très utile pour la période de 425 à 455,
publication tirée de l'expérience personnelle de saint Prosper.
Il y donne un exposé détaillé (comparé aux continuateurs suivants) des événements politiques.
Il parcourt les invasions d'Attila de la Gaule (451) et l'Italie (452).
---.
Réflexions sur la doctrine de saint Augustin
qui élèvent les âmes par une telle profondeur de doctrine...
Le salut est une grâce divine.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=R6mHzQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Limoges'' 4 occurrences /''Aquitaine'' 56 occurrences /
/''Marseille'' 32 occurrences /''Cassien'' 156 occurrences /''Augustin'' 1251 occurrences avec les mots de même famille /
/''Célestin Ier'' avec la lettre I... 3 occurrences / ''Célestin'' 76 occurrences /
/''saint Léon'' 185 occurrences /''secrétaire'' 22 occurrences /
/''toutes les nations'' 1 occurrence / ''Pierre Lombard'' 4 occurrences /
/''hérésie'' 110 occurrences /''grâce'' plusieurs occurrences / ''doctrine'' 576 occurrences /''Pélage'' 126 occurrences /
/ etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
12e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, dimanche de la 12e semaine ordinaire 25 juin 2023 A - --antienne d’ouverture-- Le Seigneur est la force de son peuple, le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, Seigneur, bénis ton héritage, et conduis-le à jamais. (cf. Ps 27, 8-9).
Prière de Collecte- Fais-nous vivre à tout moment, Seigneur, dans l’amour et le respect de ton saint nom,
toi qui ne cesses jamais de guider ceux que tu enracines solidement dans ta charité. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes- Accueille, Seigneur, le sacrifice de louange et de paix ;
accorde-nous d’être purifiés par son action et de t’offrir un cœur qui te plaise.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1-Jérémie 20 : 10-13 Yahvé est avec moi comme un héros puissant
2-Psaume 68 : 8-10, 14, 17, 33-35 R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi. (Ps 68 : 14c)
3-Romains 5 : 12-15 Par Jésus la grâce est sur la multitude
-acclamation - Jean 15 : 26-27 L’Esprit de vérité rendra témoignage en ma faveur, dit le Seigneur.
Et vous aussi, vous allez rendre témoignage. Alléluia.
4-évangile Matthieu 10 : 26-33 Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes
moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père.
-antienne de la communion--Les yeux sur toi, tous, ils espèrent, Seigneur : tu leur donnes la nourriture au temps voulu. (Ps 144, 15).
Je suis le bon pasteur, et je donne ma vie pour mes brebis, dit le Seigneur. (Jn 10, 11.15).
Prière après la communion- Nourris et renouvelés par le corps sacré et le sang précieux de ton Fils,
nous implorons ta bonté, Seigneur : fais que, sûrs de la rédemption,
nous possédions ce que nous aimons célébrer avec ferveur.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
5-bréviaire 1 Samuel 16 : 1-13 Samuel confère l’onction royale à David
6- -Petit traité de Faustin de Rome sur la Trinité Jésus est ‘’Christ’’ par l’onction du Saint Esprit
- -
-_----------__________________________________________-
-intro : ...
---.
-Jérémie 20 : 10-13 Yahvé est avec moi comme un héros puissant
-intro : Ceux qui attendent des paroles apaisantes ou la consolidation
de leur seul prestige sont choqués par le message du prophète.
Jérémie en paiera le prix : il sera seul et traqué.
Mais la foi de Jérémie est plus tenace que leurs menaces :
il pressent qu’à long terme, ses adversaires connaîtront l’échec total;
il devine déjà la faillite de ceux qui refusent son message;
au-delà des apparences, il est sûr de la fidélité de Dieu.
« Moi Jérémie, j’entends les calomnies de la foule :
''Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous côtés.''
Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent :
''Peut-être se laissera-t-il séduire... Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! ''
Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable :
mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas.
Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable.
Seigneur de l’univers,
toi qui scrutes l’homme juste,
toi qui vois les reins et les cœurs,
fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c'est à toi que j’ai remis ma cause.
Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. »
---.
2-Psaume 68 : 8-10, 14.17, 33-35 R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi. (Ps 68 : 14c)
—C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.
—Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
Réponds-moi, Seigneur,
car il est bon, ton amour ;
dans ta grande tendresse, regarde-moi.
—Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
''Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu !''
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !
---.
3-Romains 5 : 12-15 Par Jésus la grâce est sur la multitude.
-intro : Lorsqu'un pays change de régime,
on trouve toujours au sein de la population des gens
qui se raccrochent désespérément à l'ancien,
d'autres qui collaborent délibérément avec le nouveau.
Or l'humanité vient de changer de chef : l'ancien Adam a perdu sa mainmise sur elle ;
sa loi est contestée, l'origine de son pouvoir, révolte à l'égard de Dieu, est abolie ;
la mort en était l'aboutissement.
Le nouveau gouvernement est aux mains du Christ, nouvel Adam
une nouvelle solidarité réunit autour de lui, dans la justice et par grâce,
les hommes qui ratifient ce changement de régime.
« Frères, nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde,
et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes,
étant donné que tous ont péché.
-Lecture à partir de 1'40'':
Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde,
mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.
Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne,
même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam.
Or, Adam préfigure celui qui devait venir.
Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute.
En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul,
combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude,
cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ. »
---.
4-évangile Matthieu 10 : 26-33 Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes
moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père.
-intro : Ne craignez plus, tel est l'unique thème de ces trois paragraphes (versets 26, 28, 31).
Il ne s'agit pas de n'importe quelle crainte :
il s'agit de la peur qui peut saisir le chrétien au moment où il doit confesser sa foi devant les hommes.
Le péril mortel (v. 28) serait alors de garder ''secrète '' (v. 26) la bonne nouvelle
qui doit être portée à la connaissance de tous les hommes.
Ce qui a été confié aux apôtres ne doit pas rester enfermé à l'intérieur de communautés closes ;
cela doit être proclamé au grand jour sur les toits et dans la rue.
Les communautés chrétiennes seront jugées sur cette attitude. La honte, pour elles,
ne serait ni l'échec de la prédication ni la persécution,
ce serait la fuite devant le risque de l'Évangile.
Mais celui qui a le courage de parler passe avec succès l'épreuve du jugement.
« En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres :
-Lecture à partir de 3.45'':
’’Ne craignez pas les hommes ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »
---.
-TOUTE la semaine de la 12e semaine jusqu'à mercredi inclusivement de la 14e
nous lisons les LIVRES DE SAMUEL:
-introduction générale:
---.
5-bréviaire : -bréviaire 1 Samuel 16 : 1-13 Samuel confère l’onction royale à David
-intro: Le double LIVRE DE SAMUEL, sauf dans les quinze premiers chapitres
(qui ne sont pas représentés dans cet office),
est en fait tout centré sur la remarquable et attachante figure du roi David.
C'est une époque très importante de l'histoire du peuple élu.
À l'anarchie politique et religieuse de la période des Juges,
suit l'établissement de la royauté par le prophète Samuel,
au profit de Saül d'abord, puis de David.
Est mise en place une ère d'unification et de prospérité politique et religieuse.
Les ennemis d'Israël, tant intérieurs (les Cananéens) qu'extérieurs (peuples nomades et Philistins)
sont soumis et réduits à la vassalité ;
un royaume d'une importance certaine voit le jour en Palestine.
Cette prospérité, dans laquelle le peuple reconnaît l'œuvre de l'amour du Seigneur,
entraîne l'affermissement de la foi, qui se débarrasse des compromissions de la période précédente :
les sanctuaires cananéens, sans disparaître,
s'effacent devant Jérusalem, devenue par la volonté de David
le sanctuaire national d'où Dieu, présent dans l'Arche d'Alliance,
fait rayonner ses bienfaits.
Le rôle joué par le roi dans ce développement entraîne l'habitude
de voir en lui comme un lieutenant de Dieu,
celui qui doit procurer tous les bienfaits de l'Alliance divine :
c'est le point de départ du messianisme, qui fait du roi
(l'oint du Seigneur, c'est-à-dire le Messie)
l'espérance vivante d'Israël.
Mais plus encore que les grandes transformations de cette époque,
c'est la très riche personnalité de David
qui fait la richesse spirituelle et liturgique de ces livres.
Cette personnalité, fascinante du seul point de vue humain
(rien ne lui manque : habileté, bravoure, grands desseins, don de s'attacher les hommes),
l'est plus encore dans ses dimensions religieuses.
Deux surtout sont exploitées et donneront lieu par la suite à d'importants courants spirituels.
D'abord, par l'importance de son œuvre et la fermeté de sa foi,
il est en sa vie et restera par la suite le type même du messie selon le cœur de Dieu,
à la ressemblance duquel on attendra plus tard le Messie des derniers temps ;
ensuite et surtout, la qualité de sa vie religieuse personnelle très en avance, malgré ses lacunes,
sur celle de son temps, en fera le prototype de l'ami de Dieu,
simple dans sa foi et sa confiance parfaite, et riche en, élans de prière ;
ce n'est pas en vain que le Psautier s'est présenté comme son œuvre
et plus d'un psaume a trouvé sa lointaine origine
dans les sentiments religieux du roi-poète,
ancêtre spirituel des Pauvres d'Israël.
-intro de la lecture d'aujourd'hui:
Sur l’ordre de Dieu, Samuel révèle à David sa vocation future.
Choix déconcertant : Dieu regarde le cœur, non la stature..
« 1 Le Seigneur dit à Samuel :
''Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ?
Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël.
Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars !
Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi.''
2 Samuel répondit : ''Comment faire ? Saül va le savoir, et il me tuera.''
Le Seigneur reprit :
''Emmène avec toi une génisse, et tu diras que tu viens offrir un sacrifice au Seigneur.
3 Tu convoqueras Jessé au sacrifice ; je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire
et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai.''
4 Samuel fit ce qu’avait dit le Seigneur. Quand il parvint à Bethléem,
les anciens de la ville allèrent à sa rencontre en tremblant, et demandèrent :
''Est-ce pour la paix que tu viens ?''
5 Samuel répondit :
''Oui, pour la paix. Je suis venu offrir un sacrifice au Seigneur.
Purifiez-vous, et vous viendrez avec moi au sacrifice.''
Il purifia Jessé et ses fils, et les convoqua au sacrifice.
6 Lorsqu’ils arrivèrent et que Samuel aperçut Éliab, il se dit :
''Sûrement, c’est lui le messie, lui qui recevra l’onction du Seigneur !''
7 Mais le Seigneur dit à Samuel :
''Ne considère pas son apparence ni sa haute taille, car je l’ai écarté.
Dieu ne regarde pas comme les hommes :
les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur.''
8 Jessé appela Abinadab et le présenta à Samuel, qui dit : « Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi. »
9 Jessé présenta Shamma, mais Samuel dit :
''Ce n’est pas lui non plus que le Seigneur a choisi.''
10 Jessé présenta ainsi à Samuel ses sept fils, et Samuel lui dit :
''Le Seigneur n’a choisi aucun de ceux-là.''
11 Alors Samuel dit à Jessé :
''N’as-tu pas d’autres garçons ?''
Jessé répondit :
''Il reste encore le plus jeune, il est en train de garder le troupeau.''
Alors Samuel dit à Jessé :
''Envoie-le chercher : nous ne nous mettrons pas à table tant qu’il ne sera pas arrivé.''
12 Jessé le fit donc venir : le garçon était roux, il avait de beaux yeux, il était beau.
Le Seigneur dit alors :
''Lève-toi, donne-lui l’onction : c’est lui !''
13 Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères.
L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.
Quant à Samuel, il se mit en route et s’en revint à Rama. »
----.
6- -Petit traité de Faustin de Rome sur la Trinité.
Jésus est ‘’Christ’’ par l’onction du Saint Esprit.
«Notre Sauveur est devenu vraiment Christ ou Messie dans son incarnation :
et il demeure vrai roi et vrai prêtre : il est lui-même l'un et l'autre,
car il ne faut en rien diminuer le Sauveur.
Écoutez-le dire qu'il a été fait roi :
J'ai été constitué roi par lui sur Sion, sa sainte montagne.
Écoutez encore le témoignage du Père affirmant qu'il est prêtre.
Tu es prêtre pour toujours, à la manière de Melchisédech.
Aaron fut le premier, sous la Loi ancienne,
à être fait prêtre par l'onction du chrême.
Mais Dieu n'a pas dit : ''à la manière d'Aaron'',
pour qu'on ne croie pas que le sacerdoce du
Sauveur pouvait être donné par une succession.
En effet, le sacerdoce que possédait Aaron demeurait grâce à une succession
mais le sacerdoce du Sauveur ne passe pas à un autre par succession,
parce que lui-même demeure continuellement prêtre,
selon ce qui est écrit :
Tu es prêtre pour toujours, à la manière de Melchisédech.
Il est donc, par son incarnation, sauveur, prêtre et roi.
Mais il a reçu l'onction spirituellement et non matériellement.
Ceux qui, chez les Israélites, étaient prêtres et rois,
recevaient une onction matérielle d'huile qui les faisait prêtres et rois.
Aucun ne possédait à lui seul ces deux titres :
chacun d'eux était ou bien prêtre ou bien roi.
La perfection et la plénitude totales appartiennent exclusivement au Christ,
lui qui était venu accomplir la Loi.
Mais, bien que chacun d'eux n'eût pas les deux titres,
cependant, parce qu'ils avaient reçu matériellement l'onction d'huile, royale ou sacerdotale,
on les appelait messies ou christs.
Tandis que le Sauveur, qui est vraiment le Christ,
a été consacré par l'onction du Saint-Esprit,
pour que s'accomplisse ce qui a été écrit de lui :
C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a consacré par l'onction
avec l'huile d'allégresse, de préférence à tes compagnons.
Il est au-dessus des compagnons qui portent ce nom de ''christs''
à cause de l'onction, parce qu'il a été consacré avec l'huile de joie,
qui ne désigne pas autre chose que le Saint Esprit.
Par le Sauveur lui-même, nous savons que cela est vrai.
Quand il reçut le livre d'Isaïe, il l'ouvrit et y lut :
L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction,
puis il déclara que la prophétie était alors accomplie pour ceux qui l'entendaient.
En outre, Pierre, le prince des Apôtres, nous a enseigné
que ce chrême, par lequel le Seigneur se manifeste comme Christ,
est le Saint Esprit, autrement dit la puissance de Dieu.
Lorsqu'il parlait, dans les Actes des Apôtres,
à cet homme plein de foi et de miséricorde qu'était le centurion,
il dit, entre autres choses :
Cela a commencé en Galilée, après le baptême proclamé par Jean.
Jésus de Nazareth, Dieu l'a consacré par l'Esprit Saint et sa puissance.
Là où il passait, il accomplissait des miracles et des merveilles,
et il délivrait tous ceux qui étaient assiégés par le démon.
Vous voyez que Pierre aussi l'a dit :
Ce Jésus, dans son incarnation, a reçu l'onction qui l'a consacré
par l'Esprit Saint et sa puissance.
C'est pourquoi Jésus lui-même, dans son incarnation, a été fait Christ,
lui que l'onction de l'Esprit Saint a fait roi et prêtre pour toujours.»
---.
Texte de la chanson à méditer:
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
12e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, lundi de la 12e semaine ordinaire 26 juin 2023 A - --antienne d’ouverture-- Le Seigneur s’est fait mon protecteur, il m’a dégagé, mis au large, il m’a libéré, car il m’aime. (cf. Ps 17, 19-20).
Prière de Collecte- Nous t’en prions, Seigneur, accorde-nous de vivre dans un monde où les événements se déroulent
selon ton dessein de paix, et où ton Église connaisse la joie de te servir dans la sérénité. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes-Seigneur Dieu, ce qui est offert en l’honneur de ton nom, c’est toi qui le donnes,
et tu reconnais dans ces offrandes notre attachement à ton service ;
nous implorons ta bonté : que ta largesse, d’où vient notre mérite,
contribue à notre récompense éternelle.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1--Genèse 12 : 1-9 ''Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit.''
2-Psaume 32 : 12-13, 18-19, 20.22 (32 (33),)
R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine. (cf. 32 : 12).
-acclamation -Hébreux 4 : 12 Elle est vivante la parole de Dieu; elle agit avec puissance,
pénétrant les intentions et les pensées du cœur alléluia.
3-évangile Matthieu 7 : 1-5 Enlève d’abord la poutre de ton œil.
-antienne de la communion-Je chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait ; je fêterai le nom du Seigneur, le Très-Haut. (cf. Ps 12, 6 ; 9A, 3).
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde, dit le Seigneur. (Mt 28, 20).
Prière après la communion-Tu nous as rassasiés, Seigneur, par ce don qui nous sauve, et nous implorons ta miséricorde :
par ce même sacrement qui nous fortifie en cette vie, rends-nous, dans ta bonté, participants de la vie éternelle.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
5-bréviaire 1 Samuel 17 : 1-10, 32, 38-51 David offre de se battre contre les Philistins
6- -traité de saint Grégoire de Nysse sur la perfection chrétienne.
Le nom du Christ est celui des chrétiens.
- -
-_----------__________________________________________-
-intro générale au missel : L'histoire des patriarches forme la seconde partie du livre de la Genèse.
Dieu promet à Abraham et à ses descendants
la possession de la Terre promise
et une postérité innombrable.
Les migrations successives des patriarches les conduisent de Palestine en Égypte
et préparent la prise de possession définitive de la Terre sainte.
Le peuple d'Israël sera l'héritier de la promesse faite aux patriarches,
mais, par le mystère du Christ et de l'Église, toutes les nations du monde
sont invitées à partager la dignité de fils d'Abraham
et de membre du peuple élu, et à hériter un jour les biens de la promesse....
1--Genèse 12 : 1-9 ''Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit.''
--intro : Toute l'histoire du salut dépend de l'acte de foi et d'obéissance d'Abraham.
''Par la foi, répondant à l'appel, Abraham obéit et partit pour un pays
qu'il allait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait» (Hébreux 11 : 8 ) .
« En ces jours-là, le Seigneur dit à Abram qui vivait alors en Chaldée :
''Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai.
Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai,
je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction.
Je bénirai ceux qui te béniront ; celui qui te maudira, je le réprouverai.
En toi seront bénies toutes les familles de la terre.''
Abram s’en alla, comme le Seigneur le lui avait dit, et Loth s’en alla avec lui.
Abram avait 75 ans lorsqu’il sortit de Harane.
Il prit sa femme Saraï, son neveu Loth, tous les biens qu’ils avaient acquis,
et les personnes dont ils s’étaient entourés à Harane ;
ils se mirent en route pour Canaan et ils arrivèrent dans ce pays.
Abram traversa le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, au Chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram et dit :
''À ta descendance je donnerai ce pays.''
Et là, Abram bâtit un autel au Seigneur qui lui était apparu.
De là, il se rendit dans la montagne, à l’est de Béthel,
et il planta sa tente, ayant Béthel à l’ouest, et Aï à l’est.
Là, il bâtit un autel au Seigneur et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis, de campement en campement, Abram s’en alla vers le Néguev. »
---.
2-Psaume 32 : 12-13, 18-19, 20.22 (32 (33),)
R/ Heureux le peuple que le Seigneur s’est choisi pour domaine. (cf. 32 : 12).
—Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.
—Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
—Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
---.
3-évangile Matthieu 7 : 1-5 Enlève d’abord la poutre de ton œil.
--intro : Jésus énonce le principe : il ne faut pas juger le prochain.
Puis il prouve son assertion et l’illustre par une petite parabole.
«En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
''Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ;
de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ;
et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Ou encore :
Comment vas-tu dire à ton frère :
“Laisse-moi enlever la paille de ton œil”,
alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair pour enlever la paille
qui est dans l’œil de ton frère. »
---.
5-bréviaire 1 Samuel 17 : 1-10, 32, 38-51 David offre de se battre contre les Philistins.
--intro : L’épisode célèbre de David et Goliath met en présence deux sagesses :
celle de l’homme qui ne s’appui que sur lui-même et sur sa force matérielle,
et celle qui procède du Seigneur.
«1 Les Philistins rassemblèrent leurs armées pour la guerre ;
ils se rassemblèrent à Soko de Juda
et ils établirent leur camp entre Soko et Azéqa, à Éfès-Dammim.
2 Saül et les hommes d’Israël se rassemblèrent et établirent leur camp dans le Val du Térébinthe,
puis se rangèrent en ordre de bataille face aux Philistins.
3 Les Philistins se tenaient sur la montagne d’un côté,
Israël se tenait sur la montagne de l’autre côté ; entre eux il y avait la vallée.
4 Alors sortit des rangs philistins un champion qui s’appelait Goliath.
Originaire de Gath, il mesurait six coudées et un empan.
5 Il avait un casque de bronze sur la tête, il était revêtu d’une cuirasse à écailles ;
la cuirasse pesait cinq mille sicles de bronze.
6 Il avait des jambières de bronze et un javelot de bronze entre les épaules.
7 Le bois de sa lance était comme le rouleau d’un métier à tisser,
et sa pointe pesait six cents sicles de fer. Et devant lui marchait le porte-bouclier.
8 Il s’arrêta et cria vers les lignes d’Israël.
Il leur dit :
''À quoi bon sortir pour vous ranger en ordre de bataille ?
Ne suis-je pas, moi, le Philistin, et vous, les esclaves de Saül ?
Choisissez-vous un homme, et qu’il descende vers moi !
9 S’il est le plus fort en luttant avec moi et qu’il m’abatte, nous deviendrons vos esclaves.
Mais si je suis le plus fort et que je l’abatte, vous deviendrez nos esclaves,
vous nous serez asservis.''
10 Le Philistin ajouta :
''Moi, aujourd’hui, je lance un défi aux lignes d’Israël :
donnez-moi un homme, et nous lutterons l’un contre l’autre !
32 David dit à Saül :
''Que personne ne perde courage à cause de ce Philistin.
Moi, ton serviteur, j’irai me battre avec lui.''
38 Saül revêtit David de ses propres vêtements.
Il lui mit sur la tête un casque de bronze et le revêtit d’une cuirasse.
39 David se mit à la ceinture l’épée de Saül par-dessus ses vêtements.
Il fut incapable de marcher car il n’était pas entraîné.
Et David dit à Saül :
''Je ne peux pas marcher avec tout cela car je ne suis pas entraîné.''
Et il s’en débarrassa.
40 David prit en main son bâton, il se choisit dans le torrent cinq cailloux
bien lisses et les mit dans son sac de berger, dans une poche ;
puis, la fronde à la main, il s’avança vers le Philistin.
41 Le Philistin se mit en marche et, précédé de son porte-bouclier, approcha de David.
42 Lorsqu’il le vit, il le regarda avec mépris car c’était un jeune garçon ;
il était roux et de belle apparence.
43 Le Philistin lui dit :
''Suis-je donc un chien, pour que tu viennes contre moi avec un bâton ?''
Puis il le maudit en invoquant ses dieux.
44 Il dit à David :
''Viens vers moi, que je te donne en pâture aux oiseaux du ciel et aux bêtes sauvages !''
45 David lui répondit :
''Tu viens contre moi avec épée, lance et javelot,
mais moi, je viens contre toi avec
le nom du Seigneur des armées,
le Dieu des troupes d’Israël que tu as défié.
46 Aujourd’hui le Seigneur va te livrer entre mes mains, je vais t’abattre,
te trancher la tête, donner aujourd’hui même les cadavres de l’armée philistine
aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre.
Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël,
47 et tous ces gens rassemblés sauront
que le Seigneur ne donne la victoire ni par l’épée ni par la lance,
mais que le Seigneur est maître du combat,
et qu’il vous livre entre nos mains. »
48 Goliath s’était dressé, s’était mis en marche et s’approchait à la rencontre de David.
Celui-ci s’élança et courut vers les lignes des ennemis à la rencontre du Philistin.
49 Il plongea la main dans son sac, et en retira un caillou qu’il lança avec sa fronde.
Il atteignit le Philistin au front, le caillou s’y enfonça,
et Goliath tomba face contre terre.
50 Ainsi David triompha du Philistin avec une fronde et un caillou :
quand il frappa le Philistin et le mit à mort, il n’avait pas d’épée à la main.
51 Mais David courut ; arrivé près du Philistin,
il lui prit son épée, qu’il tira du fourreau, et le tua en lui coupant la tête.
Quand les Philistins virent que leur héros était mort, ils prirent la fuite. »
----.
6- -traité de saint Grégoire de Nysse sur la perfection chrétienne.
Le nom du Christ est celui des chrétiens.
« Saint Paul, avec plus de précision que personne, a compris qui est le Christ
et a montré, à partir de ce que celui-ci a fait,
comment doivent être ceux qui portent son nom.
Il l'a imité si clairement qu'il a montré en sa personne quelle est la condition de son Seigneur.
Par cette imitation très exacte, il a confondu l'image de son âme
avec son prototype au point que ce n'était plus Paul qui semblait vivre et parler,
mais le Christ lui-même.
Comme il le dit, en prenant admirablement conscience de ses propres avantages :
Puisque vous désirez avoir la preuve que le Christ parle en moi. ~
Et encore :
Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi.
Il nous a donc révélé ce que signifie le nom du Christ,
lorsqu'il nous dit,
que le Christ est puissance de Dieu et Sagesse de Dieu ;
en outre, il l'a appelé
paix et lumière inaccessible où Dieu habite,
sanctification et rédemption,
grand prêtre,
agneau pascal,
pardon pour les âmes,
lumière éclatante de la gloire,
expression parfaite de la substance,
créateur des mondes,
nourriture et boisson spirituelle,
rocher et eau,
fondement de la foi,
pierre angulaire,
image de Dieu invisible,
grand Dieu,
tête du corps qui est l'Église,
premier-né avant toute créature,
premier-né d'entre les morts,
premier-né de la multitude de frères,
médiateur entre Dieu et les hommes,
Fils unique couronné de gloire et d'honneur,
Seigneur de gloire,
commencement de ce qui existe, ~
roi de justice et ensuite roi de paix,
et roi de tous les hommes, avec une puissance royale sans aucune limite.
Il y a encore beaucoup de noms à ajouter à ceux-là,
et leur nombre les rend difficiles à compter.
Mais si nous rassemblons tous ces noms
et si nous rapprochons leurs diverses significations,
ils nous montreront tout ce que signifie le nom de Christ,
si bien que nous pourrons comprendre
toute la grandeur de ce nom inexprimable. ~
Puisque nous avons reçu communication du plus grand,
du plus divin et du premier de tous les noms,
au point que nous sommes honorés du titre même du Christ
en étant appelés ''chrétiens'',
il est nécessaire que tous les noms qui traduisent ce mot
se fassent voir aussi en nous,
afin qu'en nous cette appellation ne soit pas mensongère,
mais qu'elle reçoive le témoignage de notre vie. »
---.
-Philippiens 2 : 6-11 «Lui, de condition divine, ne retient pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu.
Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes.
S'étant comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort,
et à la mort sur une croix !
Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné
le Nom qui est au-dessus de tout nom,
pour que tout, au nom de Jésus,
s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers,
et que toute langue proclame, de Jésus Christ,
qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père. »
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
12e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, mardi de la 12e semaine ordinaire 27 juin 2023 A - --antienne d’ouverture-Regarde-moi, Seigneur, et prends pitié de moi, de moi qui suis seul et misérable.
Vois ma misère et ma peine, enlève tous mes péchés, toi, mon Dieu. (cf. Ps 24, 16.18).
Prière de Collecte- Seigneur Dieu, nous en appelons à ta providence qui, dans ses desseins,
jamais ne se trompe, et nous te supplions humblement :
tout ce qui fait du mal, écarte-le, donne-nous ce qui pourra nous aider. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes- Confiants dans ta tendresse, Seigneur, nous approchons de ton autel
avec respect en apportant nos présents ; puissions-nous, par un effet de ta grâce qui nous purifie,
être renouvelés par ces mystères que nous célébrons.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1--Genèse 13 : 2. 5-18 ''Qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, car nous sommes frères !''
2-Psaume 14 : 2-3a, 3bc- 4ab, 4d-5 (14 (15),)
R/ Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? (14 : 1a).
-acclamation -Jean 8 : 12 Je suis la lumière du monde celui qui marche à ma saute aura la lumière de la vie alléluia
3- évangile Matthieu 7 : 6. 12-14 ''Tout ce que vous voudriez
que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux.''
-antienne de la communion-J’ai crié vers toi, Dieu qui m’as exaucé : incline ton oreille, entends ce que je dis. (cf. Ps 16, 6).
Amen, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière,
croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé, dit le Seigneur. (Mc 11, 23-24).
Prière après la communion- Guide-nous par ton Esprit, nous t’en prions, Seigneur,
toi qui nous as nourris du Corps et du Sang de ton Fils :
accorde-nous de te rendre témoignage, non seulement en paroles et par des discours,
mais aussi en actes et en vérité, pour mériter d’entrer dans le royaume des Cieux.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
4-bréviaire 1 Samuel 17 : 57—18 : 9, 20-30 hostilité de Saül contre David.
5- -traité de saint Grégoire de Nysse sur la perfection chrétienne.
Au nom du Seigneur Jésus Christ.
- -
-_----------__________________________________________-
-intro aux antiennes et prières :La messe s'ouvre dans l'austère prise de conscience de notre misère (A 1).
Mais, face au mal qui est en nous et qui nous cerne de toute part,
le Seigneur nous offre son appui.
Il y a d'abord ''sa providence, qui jamais ne se trompe en ses desseins'' (P 1).
Le Christ nous offre aussi le réconfort de son Eucharistie,
qui nous purifie (P 2) et nous vivifie par le don de l'Esprit (P 3).
La liturgie suggère encore un appui contre toute tentation de découragement,
en nous rappelant la parole de Jésus
sur l'efficacité de la prière,
lorsqu'elle jaillit de la foi (A 2b).
1--Genèse 13 : 2. 5-18 ''Qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, car nous sommes frères !''
--intro : Après qu’Abraham s’est séparé de Lot,
Dieu promet au patriarche de lui donner une descendance nombreuse
et la possession du pays où il séjourne.
Saint Paul voit dans la ‘’descendance’’ d’Abraham l'annonce
et dès lors la présence du Christ lui-même (Galates 3 : 16).
Dans les béatitudes, Jésus montre que la véritable Terre promise
n’est rien d’autre que le Royaume de Dieu (Matthieu 5 : 5).
« Abram était extrêmement riche en troupeaux, en argent et en or.
Loth, qui accompagnait Abram, avait également du petit et du gros bétail, et son propre campement.
Le pays ne leur permettait pas d’habiter ensemble,
car leurs biens étaient trop considérables pour qu’ils puissent habiter ensemble.
Il y eut des disputes entre les bergers d’Abram et ceux de Loth.
Les Cananéens et les Perizzites habitaient aussi le pays.
Abram dit à Loth :
''Surtout, qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens,
car nous sommes frères ! N’as-tu pas tout le pays devant toi ?
Sépare-toi donc de moi. Si tu vas à gauche, j’irai à droite, et si tu vas à droite, j’irai à gauche.''
Loth leva les yeux et il vit que toute la région du Jourdain était bien irriguée.
Avant que le Seigneur détruisît Sodome et Gomorrhe,
elle était comme le jardin du Seigneur, comme le pays d’Égypte, quand on arrive au delta du Nil.
Loth choisit pour lui toute la région du Jourdain et il partit vers l’est.
C’est ainsi qu’ils se séparèrent.
Abram habita dans le pays de Canaan,
et Loth habita dans les villes de la région du Jourdain ;
il poussa ses campements jusqu’à Sodome.
Les gens de Sodome se conduisaient mal, et ils péchaient gravement contre le Seigneur.
Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram :
''Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es,
vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident.
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre :
si l’on pouvait compter les grains de poussière, on pourrait compter tes descendants !
Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large :
c’est à toi que je vais le donner.''
Abram déplaça son campement et alla s’établir aux chênes de Mambré,
près d’Hébron ; et là, il bâtit un autel au Seigneur.»
---.
2-Psaume 14 : 2-3a, 3bc- 4ab, 4d-5 (14 (15),)
R/ Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? (14 : 1a).
—Celui qui se conduit parfaitement,
qui agit avec justice
et dit la vérité selon son cœur.
Il met un frein à sa langue.
—Il ne fait pas de tort à son frère
et n’outrage pas son prochain.
À ses yeux, le réprouvé est méprisable
mais il honore les fidèles du Seigneur.
—Il ne reprend pas sa parole.
Il prête son argent sans intérêt,
n’accepte rien qui nuise à l’innocent.
Qui fait ainsi demeure inébranlable.
---.
3- évangile Matthieu 7 : 6. 12-14 ''Tout ce que vous voudriez
que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux.''
--intro : Jésus inculque le respect des réalités saintes.
Il donne la règle d’or pour le comportement des siens vis-à-du prochain :
traité celui-ci comme on voudrait être traité soi-même.
Il souligne enfin la difficulté du chemin qui conduit à la Vie.
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
''Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ;
ne jetez pas vos perles aux pourceaux,
de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous,
faites-le pour eux, vous aussi :
voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite.
Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ;
et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent.
Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ;
et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
---.
4-bréviaire 1 Samuel 17 : 57—18 : 9, 20-30 hostilité de Saül contre David.
Intro : Dès son entrée à la cour du roi Saül,
David, l’ami de Dieu, voit sa situation grandir.
Il peut bien susciter la jalousie du roi,
tout ce qui sera fait contre lui tournera à son profit.
Ainsi Dieu déjoue les desseins des hommes, (Saül)
quand ils vont à l’encontre de son plan de salut (plan de salut : David).
« 17: 57 Quand David fut de retour, après avoir abattu le Philistin,
Abner le retint et le fit venir devant Saül ; David avait à la main la tête du Philistin.
58 Saül lui demanda :
''Mon garçon, de qui es-tu le fils ''
Et David lui répondit : ''Je suis le fils de ton serviteur Jessé, de Bethléem.''
18: 1 Or dès que David eut fini de parler à Saül,
Jonathan s’attacha de toute son âme à David et il l’aima comme lui-même.
2 Ce jour-là, Saül retint David et ne lui permit pas de retourner chez son père.
3 Et Jonathan conclut une alliance avec David, car il l’aimait comme lui-même.
4 Jonathan se dépouilla du manteau qu’il portait et le donna à David,
ainsi que ses habits, et même son épée, son arc et son ceinturon.
5 Dans ses expéditions, David réussissait partout où l’envoyait Saül,
et Saül le mit à la tête des hommes de guerre.
Il était bien vu de tout le peuple et même des serviteurs de Saül.
6 Au retour de l’armée, lorsque David revint après avoir tué le Philistin,
les femmes sortirent de toutes les villes d’Israël à la rencontre du roi Saül
pour chanter et danser au son des tambourins, des cris de joie et des cymbales.
7 Les femmes dansaient en se renvoyant ce refrain :
''Saül a tué ses milliers, et David, ses dizaines de milliers.''
8 Saül le prit très mal et fut très irrité.
Il disait :
''À David on attribue les dizaines de milliers, et à moi les milliers ;
il ne lui manque plus que la royauté ! »
9 Depuis ce jour-là, Saül regardait David avec méfiance.
-Ce film comporte plus que pour le passage de la lecture d'aujourd'hui:
-se limiter à quelques passages (aléatoires) à partir de 12'20'':
20 Or Mikal, fille de Saül, aimait David.
Saül en fut informé, et cela lui parut une bonne chose.
21 Il se disait : ''Je la lui donnerai, elle sera pour lui un piège,
et la main des Philistins sera contre lui.''
Saül déclara donc à David une deuxième fois :
''Aujourd’hui, tu deviendras mon gendre.''
22 Saül donna cet ordre à ses serviteurs :
''Parlez à David en secret. Dites-lui :
Voici que tu plais au roi, et tous ses serviteurs t’aiment.
Deviens donc le gendre du roi !''
23 Les serviteurs de Saül redirent ces paroles à l’oreille de
David qui déclara :
''Est-ce peu de chose, à vos yeux, de devenir le gendre du roi ?
Or, moi, je suis quelqu’un de pauvre et de peu d’importance.''
24 Les serviteurs de Saül lui rapportèrent ces paroles en disant :
''Voilà comment David a parlé.''
25 Alors Saül reprit :
''Vous direz ceci à David :
Pour sa fille, le roi ne veut pas d’autre paiement que cent prépuces de Philistins,
afin de tirer vengeance de ses ennemis.''
Saül comptait ainsi faire tomber David aux mains des Philistins.
26 Les serviteurs rapportèrent ces paroles à David,
et la chose lui parut bonne pour devenir le gendre du roi.
Le délai n’était pas encore accompli
27 que David se mettait en route, lui et ses hommes,
et qu’il abattait deux cents Philistins.
David rapporta leurs prépuces, il les remit tous au roi,
afin de pouvoir devenir le gendre du roi.
Alors Saül lui donna pour femme sa fille Mikal.
28 Voyant et comprenant que le Seigneur était avec David
et que Mikal, sa propre fille, l’aimait,
29 Saül eut encore plus peur de David
et il éprouva contre lui une hostilité de tous les jours.
30 Les princes des Philistins repartirent en campagne.
Mais, à chacune de leurs campagnes,
David remportait plus de succès que tous les serviteurs de Saül.
Son nom devint très célèbre. »
----.
5- -traité de saint Grégoire de Nysse sur la perfection chrétienne.
Au nom du Seigneur Jésus Christ.
« Trois choses caractérisent la vie du chrétien :
l'action,
la parole,
la pensée.
Parmi elles, la principale est la pensée.
Après la pensée, vient la parole, qui révèle par les mots la pensée imprimée dans l'âme.
Après l'esprit et le langage, vient l'action, qui met en œuvre ce que l'on a pensé.
Lorsque l'une de ces trois choses nous dirige dans le cours de la vie,
il est bien que tout : parole, action et pensée,
soit divinement réglé selon les connaissances qui permettent
de comprendre et de nommer le Christ,
afin que notre action, notre parole ou notre pensée
ne s'écartent pas de ce que ces noms signifient.
Que doit faire celui qui a obtenu de porter le nom magnifique du Christ ?
Rien d'autre que d'examiner en détail ses pensées, ses paroles et ses actions:
est-ce que chacune d'elles tend vers le Christ, ou bien s'éloigne de lui ?
Cet examen se fait de multiples façons.
Les actes, les pensées ou les paroles qui entraînent une passion quelconque,
tout cela n'est aucunement en accord avec le Christ,
mais porte l'empreinte de l'Adversaire,
lui qui plonge les perles de l'âme dans le bourbier des passions,
et fait disparaître l'éclat de la pierre précieuse.
Au contraire, ce qui est exempt de toute disposition due à la passion
regarde vers le chef de la paix spirituelle, qui est le Christ.
C'est en lui, comme à une source pure et incorruptible,
que l'on puise les connaissances qui conduisent à ressembler au modèle primordial ;
ressemblance pareille à celle qui existe
entre l'eau et l'eau,
entre l'eau qui jaillît de la source
et celle qui de là est venue dans l'amphore.
En effet, c'est par nature la même pureté que l'on voit dans le Christ,
et chez celui qui participe au Christ.
Mais chez le Christ elle jaillit de la source,
et celui qui participe du Christ
puise à cette source et fait passer dans la vie la beauté de telles connaissances.
C'est ainsi que l'on voit l'homme caché concorder avec l'homme apparent,
et qu'un bel équilibre de vie s'établit chez ceux
que dirigent les pensées qui poussent à ressembler au Christ.
À mon avis, c'est en cela que consiste la perfection de la vie chrétienne:
obtenir en partage tous les noms qui détaillent la signification du nom du Christ,
par notre âme, notre parole et les activités de notre vie. »
---.
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Mer 28 Juin 2023 - 12:06, édité 1 fois
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
27 juin
saint Cyrille d'Alexandrie (commémoraison) -mise à jour-
né v 375 (380) - 444
-Père de l'Église déclaré docteur de l'Église par Léon XIII en 1882-
---
- Lectures –- Romains 8: 26-30; Jean 10: 27-30 -
-bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19
+ ----Lettre de saint Cyrille à tous les moines d'Égypte avant le concile d'Éphèse (431) -
------.
Nous avons à savoir d'abord que Cyrille, neveu du patriarche Théophile,
dont il reçut de lui sa première formation intellectuelle, exerça son ministère sacerdotale auprès de lui.
Ils ne semblent pas avoir suivi le même chemin par la suite,
que l'oncle adopta pour avoir subséquemment suivi un mauvais parti...
L'oncle mourut-il impénitent ou converti: reste a savoir...
Après la mort de son oncle Cyrille fut désigné pour le remplacer sur le siège d'Alexandrie.
Sa tâche a été ardue et délicate, compte tenu des luttes doctrinales
qui l'attendaient et qui le rendra célèbre,
en fut une de première instance en ces premiers siècles de l'Église.
Elle concernait la Personne de Jésus-Christ.
Nous avons déjà parlé de l'arianisme
qui faisait partie des hérésies que dans les premiers siècles de l'Église les Pères
ont dû nécessairement combattre avec beaucoup de fermeté et d'assiduité.
L'hérésiarque Arius était déjà mort en 336 ...
Au temps de Cyrille, l'Église se heurtait au nestorianisme,
(Nestorius né 381-451)
qui était issu d'une autre hérésie: l'apollinarisme (d'Apollinaire de Laodicée: né 310-390 ).
Cet évêque de Laodicée enseignait que le Christ n'était pas vraiment homme.
En écho , Nestorius, patriarche de Constantinople, niait la divinité du Christ.
CONSÉQUEMMENT ils enseignaient comme inconvenable
le titre de Mère de Dieu donné à la Vierge Marie.
Cyrille se heurta inévitablement au pouvoir impérial
qui soutenait Nestorius, ainsi qu'à des factions hérésiarques de groupes d'enseignants
qui adoptèrent sans avis cette fausse doctrine qu'il fallait rectifier par un concile universel.
Mais Cyrille lutta tout en pacifiant les esprits
en enseignant, exhortant à l'unité, le consensus qui allait délibérer
sur les grands dogmes inséparables à enseigner et à faire connaître leur authentification.
Déjà aux moines d'Égypte il écrivit:
----Lettre de saint Cyrille à tous les moines d'Égypte avant le concile d'Éphèse (431) -
Mais une situation confuse et des intérêt divers furent à l'origine de troubles ensuivis.
Des historiens parlent d'insultes, de mêlées, allant jusqu'aux coups...
Mais l'Église enseigne sans ambages:
Le Père et moi nous sommes un.
Nous sommes destinés à devenir l'image de son Fils.
Ces deux passages, tirés de la liturgie de la Parole, résument bien la pensée et l'œuvre de Cyrille.
C'est au concile d'Éphèse (431) dont il fut la figure la plus marquante,
que sera défini nettement le dogme des deux natures en la seule Personne de Jésus-Christ.
Conséquemment, au même concile la Vierge Marie recevra
solennellement et inséparablement le titre de Mère de Dieu.
-vidéo VODEUS:
cliquer sur le lien:
https://vodeus.tv/video/marie-dieu-a-t-il-besoin-dune-mere-2325
Par la suite de l'énoncé universel (voilà le rôle non transmissible des conciles universels)
extraordinaire fut proclamée ,
aussi bien en Orient qu'en Occident,
la piété mariale.
Suite aux divisions, l'Église doit continuer sa mission
de travailler à l'unité pour faire entendre sa voix universelle...
Écrivain, Cyrille fut aussi un prédicateur de valeur,
dont les sermons constituaient de dures leçons
sur les exigences de la vie chrétienne.
Il est honoré aussi bien par les chrétiens orthodoxes
qui le fêtent le 18 janvier...
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EhAYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Cyrille d'Alexandrie'' 4 occurrences /
/''Cyrille'' 73 occurrences- il peut s'agir d'un autre Cyrille,
dont Cyrille de Jérusalem né v 315-387 (évêque de Jérusalem) fête 18 mars...: docteur de l'Église /
/''Athanase'' 132 occurrences /-Athanase né 297-373 fête 2 mai : Père et docteur de l'Église /
/''concile d'Éphèse'' 58 occurrences /''concile'' 587 occurrences / ''deux natures'' 44 occurrences /
/''Mère de Dieu'' 44 occurrences /''hérésie'' 182 occurrences /''hérésiarque'' 36 occurrences /
/''hérétique'' 107 occurrences /''Mahomet'' 5 occurrences /''islam'' 8 occurrences avec 1 mot de même famille /
/''sarrasin'' 7 occurrences /''pape'' 462 occurrences /''dogme'' 33 occurrences /
/''dogmatique'' ''dogmatiser'' 18 occurrences /''nestor'' et mots de même famille 78 occurrences /
/''Arius'' 28 occurrences /''arianisme'' 9 occurrences / / etc. /
---.
À suivre.
27 juin
saint Cyrille d'Alexandrie (commémoraison) -mise à jour-
né v 375 (380) - 444
-Père de l'Église déclaré docteur de l'Église par Léon XIII en 1882-
---
- Lectures –- Romains 8: 26-30; Jean 10: 27-30 -
-bréviaire-- Jérémie 1 : 4-10, 17-19
+ -
------.
Nous avons à savoir d'abord que Cyrille, neveu du patriarche Théophile,
dont il reçut de lui sa première formation intellectuelle, exerça son ministère sacerdotale auprès de lui.
Ils ne semblent pas avoir suivi le même chemin par la suite,
que l'oncle adopta pour avoir subséquemment suivi un mauvais parti...
L'oncle mourut-il impénitent ou converti: reste a savoir...
Après la mort de son oncle Cyrille fut désigné pour le remplacer sur le siège d'Alexandrie.
Sa tâche a été ardue et délicate, compte tenu des luttes doctrinales
qui l'attendaient et qui le rendra célèbre,
en fut une de première instance en ces premiers siècles de l'Église.
Elle concernait la Personne de Jésus-Christ.
Nous avons déjà parlé de l'arianisme
qui faisait partie des hérésies que dans les premiers siècles de l'Église les Pères
ont dû nécessairement combattre avec beaucoup de fermeté et d'assiduité.
L'hérésiarque Arius était déjà mort en 336 ...
Au temps de Cyrille, l'Église se heurtait au nestorianisme,
(Nestorius né 381-451)
qui était issu d'une autre hérésie: l'apollinarisme (d'Apollinaire de Laodicée: né 310-390 ).
Cet évêque de Laodicée enseignait que le Christ n'était pas vraiment homme.
En écho , Nestorius, patriarche de Constantinople, niait la divinité du Christ.
CONSÉQUEMMENT ils enseignaient comme inconvenable
le titre de Mère de Dieu donné à la Vierge Marie.
Cyrille se heurta inévitablement au pouvoir impérial
qui soutenait Nestorius, ainsi qu'à des factions hérésiarques de groupes d'enseignants
qui adoptèrent sans avis cette fausse doctrine qu'il fallait rectifier par un concile universel.
Mais Cyrille lutta tout en pacifiant les esprits
en enseignant, exhortant à l'unité, le consensus qui allait délibérer
sur les grands dogmes inséparables à enseigner et à faire connaître leur authentification.
Déjà aux moines d'Égypte il écrivit:
-
- Lettre de saint Cyrille :
« Je trouve très surprenant qu'il y ait des gens
pour se demander vraiment si la Sainte Vierge doit être appelée Mère de Dieu.
Car si notre Seigneur Jésus est Dieu,
comment la Vierge qui l'a engendré ne serait-elle pas la 'Mère de Dieu'?
Telle est la foi que nous ont transmise les saints Apôtres,
même s'ils n'ont pas employé cette expression.
C'est l'enseignement que nous avons reçu des saints Pères,
en particulier notre Père de glorieuse mémoire, Athanase.
((saint Athanase né v 297- 373 fêté 2 mai))
Au troisième livre de l'ouvrage qu'il a composé sur la Trinité sainte et consubstantielle,
il donne constamment à la Sainte Vierge le titre de Mère de Dieu.
Si je dois citer ses propres paroles, les voici :
''La sainte Écriture, nous l'avons fait remarquer bien souvent,
se caractérise principalement en ceci, qu'elle présente, au sujet du Sauveur,
une double affirmation:
d'une part qu'il est le Dieu éternel, le Fils, le Verbe,
le Resplendissement et la Sagesse du Père;
d'autre part que dans les derniers temps, pour notre salut,
il a pris chair de la Vierge Marie, Mère de Dieu, et s'est fait homme.''
Et il ajoute un peu plus loin:
''Il y a eu beaucoup de saints et des hommes purs de tout péché:
Jérémie a été sanctifié dès le sein maternel;
Jean Baptiste, encore dans le sein de sa mère,
a tressailli d'allégresse à la voix de Marie, la Mère de Dieu.''
Voilà ce que dit cet homme considérable.
Si digne d'inspirer confiance, car jamais il n'aurait rien dit qui ne fût conforme à la parole de Dieu.
D'ailleurs, l'Écriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair,
c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable.
Le Verbe de Dieu a donc assumé la descendance d'Abraham
et en tirant de la femme son propre corps, s'est uni à la chair et au sang
de telle sorte qu'il n'est plus seulement Dieu,
mais on comprend que par cette union il est devenu homme comme nous.
On doit donc confesser que l'Emmanuel est constitué de deux éléments:
la divinité et l'humanité.
Cependant, il y a un seul Seigneur, Jésus Christ, un seul vrai Fils, qui est tout ensemble Dieu et homme;
non pas un homme divinisé, comme ceux qui le sont par la grâce,
mais vrai Dieu qui s'est manifesté dans la forme humaine pour notre salut.
C'est ce que nous affirme à ce sujet le bienheureux Paul:
Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils;
il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive
pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi
et pour faire de nous des fils adoptifs. »
Mais une situation confuse et des intérêt divers furent à l'origine de troubles ensuivis.
Des historiens parlent d'insultes, de mêlées, allant jusqu'aux coups...
Mais l'Église enseigne sans ambages:
Le Père et moi nous sommes un.
Nous sommes destinés à devenir l'image de son Fils.
Ces deux passages, tirés de la liturgie de la Parole, résument bien la pensée et l'œuvre de Cyrille.
C'est au concile d'Éphèse (431) dont il fut la figure la plus marquante,
que sera défini nettement le dogme des deux natures en la seule Personne de Jésus-Christ.
Conséquemment, au même concile la Vierge Marie recevra
solennellement et inséparablement le titre de Mère de Dieu.
-vidéo VODEUS:
cliquer sur le lien:
https://vodeus.tv/video/marie-dieu-a-t-il-besoin-dune-mere-2325
Par la suite de l'énoncé universel (voilà le rôle non transmissible des conciles universels)
extraordinaire fut proclamée ,
aussi bien en Orient qu'en Occident,
la piété mariale.
- Ce qu'est l'Église universelle:
-partiellement tiré du missel:
-Les anciens sièges patriarcaux de l’Orient
sont tous représentés au calendrier romain :
Antioche avec Ignace le Martyr,
Jérusalem ave Cyrille,
Constantinople avec Grégoire de Naziance et Jean Chrysostome,
Alexandrie avec Athanase et Cyrille.
En ce temps et par la suite jusqu'à aujourd'hui...
Ces sièges patriarcaux, avec même certaines mésententes,
font tous partie de l'Église universelle.
L'Église travaille à son unité sans relâche:
elle est la voix universelle et la voie au salut des nations,
en continuant sa mission confiée par le Seigneur.
Le nom de saint Cyrille d'Alexandrie est attaché avant tout au concile d'Éphèse,
où il fit condamner le patriarche de Constantinople Nestorius
qui niait à Marie le titre de Mère de Dieu (431).
Cyrille était alors évêque de sa ville natale depuis près de vingt ans.
C'était un Africain passionné, ardent à défendre la vérité,
mais peu soucieux de respecter les personnes avec lesquelles il entrait en conflit.
Les contemporains lui ont reproché son caractère dominateur et ses jugements sans nuance.
La postérité lui a été reconnaissante de son combat pour la foi de l'Église
dans le mystère de l'Incarnation,
sans oublier (nécessairement) que la manière dont il dirigea le concile d'Éphèse
dût amena la première rupture de l'unité :
l'Église nestorienne, pauvre et dispersée vit depuis lors
son difficile témoignage au Christ en pays d'Islam
dans une solitude qui constitue un appel à la solidarité de tous les chrétiens.
Mais Cyrille demeure celui qui fut ''invincible défenseur'' (P 1)
et le chantre de la maternité divine de Marie :
''Nous te saluons Marie,
Mère de Dieu, trésor vénérée de l’univers entier,
lumière qui ne s'éteint plus ».
Suite aux divisions, l'Église doit continuer sa mission
de travailler à l'unité pour faire entendre sa voix universelle...
Écrivain, Cyrille fut aussi un prédicateur de valeur,
dont les sermons constituaient de dures leçons
sur les exigences de la vie chrétienne.
Il est honoré aussi bien par les chrétiens orthodoxes
qui le fêtent le 18 janvier...
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EhAYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Cyrille d'Alexandrie'' 4 occurrences /
/''Cyrille'' 73 occurrences- il peut s'agir d'un autre Cyrille,
dont Cyrille de Jérusalem né v 315-387 (évêque de Jérusalem) fête 18 mars...: docteur de l'Église /
/''Athanase'' 132 occurrences /-Athanase né 297-373 fête 2 mai : Père et docteur de l'Église /
/''concile d'Éphèse'' 58 occurrences /''concile'' 587 occurrences / ''deux natures'' 44 occurrences /
/''Mère de Dieu'' 44 occurrences /''hérésie'' 182 occurrences /''hérésiarque'' 36 occurrences /
/''hérétique'' 107 occurrences /''Mahomet'' 5 occurrences /''islam'' 8 occurrences avec 1 mot de même famille /
/''sarrasin'' 7 occurrences /''pape'' 462 occurrences /''dogme'' 33 occurrences /
/''dogmatique'' ''dogmatiser'' 18 occurrences /''nestor'' et mots de même famille 78 occurrences /
/''Arius'' 28 occurrences /''arianisme'' 9 occurrences / / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
12e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, mercredi de la 12e semaine ordinaire 28 juin 2023 A - --antienne d’ouverture-
1-Genèse 15 : 1-12, 17-18a ''Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste''
et ''le Seigneur conclut une alliance avec lui''.
2-Psaume 104 : 1-2, 3-4, 6-7, 8-9 (Ps 104 (105), )
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance. ou : Alléluia ! (Ps 104 : 8a).
-acclamation -Jean 15: 4-5 Demeurez en moi comme je demeure en vous dit le Seigneur.
Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit. Alléluia.
3- évangile Matthieu 7 : 15-20 C’est à leur fruits que vous les reconnaîtrez.
-antienne de la communion-
4-bréviaire 1 Samuel 19 : 8-10; 20 : 1-17 Jonathan aimait David de toute son âme.
5- -traité d’Alfred de Rievaulx sur l’amitié spirituelle La véritable amitié.
- -
-_----------__________________________________________-
-intro aux antiennes et prières :À suivre...
1-Genèse 15 : 1-12, 17-18a ''Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste''
et ''le Seigneur conclut une alliance avec lui''.
--intro : La promesse à Abraham et l’alliance conclue entre Dieu et le patriarche
sont scellés par un sacrifice. Imitant la foi d’Abraham,
les fidèles du Christ sont les vrais fils du patriarche,
les héritiers de la promesse et les membres de l’Alliance.
« En ces jours-là, la parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision :
''Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi.
Ta récompense sera très grande.''
Abram répondit :
''Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant,
et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas.''
Abram dit encore :
''Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier.''
Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram :
''Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang.''
Puis il le fit sortir et lui dit :
''Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… ''
Et il déclara : ''Telle sera ta descendance !''
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste.
Puis il dit :
''Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage.''
Abram répondit :
''Seigneur mon Dieu, comment vais-je savoir que je l’ai en héritage ?''
Le Seigneur lui dit :
''Prends-moi une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans,
un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe.''
Abram prit tous ces animaux, les partagea en deux, et plaça chaque moitié en face de l’autre ;
mais il ne partagea pas les oiseaux.
Comme les rapaces descendaient sur les cadavres, Abram les chassa.
Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux tomba sur Abram,
une sombre et profonde frayeur tomba sur lui.
Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses.
Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les morceaux d’animaux.
Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abram
en ces termes :
''À ta descendance je donne le pays que voici,
depuis le Torrent d'Égypte jusqu'au Grand Fleuve, l'Euphrate.''
---.
2-Psaume 104 : 1-2, 3-4, 6-7, 8-9 (Ps 104 (105), )
R/ Le Seigneur s’est toujours souvenu de son alliance. ou : Alléluia ! (Ps 104 : 8a).
—Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.
—Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.
—Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis,
le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.
—Il s’est toujours souvenu de son alliance,
parole édictée pour mille générations :
promesse faite à Abraham,
garantie par serment à Isaac.
---.
3- évangile Matthieu 7 : 15-20 C’est à leur fruits que vous les reconnaîtrez.
--intro : Jésus met en garde contre les faux prophètes.
Une petite parabole sur l’arbre aux bons
et aux mauvais fruits illustre cet enseignement.
«En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
''Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis,
alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces.
-Lecture à partir de 1'56'':
C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ?
C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits,
et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais.
Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais,
ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.
Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
---.
4-bréviaire 1 Samuel 19 : 8-10; 20 : 1-17 Jonathan aimait David de toute son âme.
--intro : La touchante amitié de David et de Jonathan
met en relief le rayonnement extraordinaire de cet homme,
capable de s’attacher même ceux qui devraient le plus lui en vouloir.
«19: 8 La guerre avait repris. David partit combattre les Philistins.
Il leur porta un coup très dur, et ils s’enfuirent devant lui.
9 Un mauvais esprit envoyé par le Seigneur vint sur Saül,
alors qu’il était assis dans sa maison.
Il tenait sa lance à la main, et David jouait de son instrument.
10 Saül chercha à clouer David au mur avec sa lance,
mais David esquiva le coup de Saül, qui ficha sa lance dans le mur.
-Lecture à partir de 17'30'':
David prit la fuite et fut sauvé cette nuit-là.
20: 1 David s’enfuit de Nayoth-de-Rama et vint dire devant Jonathan :
''Qu’ai-je fait ? Quel est mon péché ?
Quelle est ma faute à l’égard de ton père, pour qu’il en veuille à ma vie ?''
2 Jonathan lui répondit :
''Quelle horreur ! Non, tu ne mourras pas.
Il se trouve que mon père ne fait aucune chose, importante ou non, sans m’en informer.
Alors, pourquoi m’aurait-il caché celle-là ? C’est impossible.''
3 Mais David reprit, en faisant un serment :
''Ton père sait très bien que j’ai trouvé grâce à tes yeux.
Il s’est dit : “Que Jonathan ne sache rien, de peur qu’il ne soit affligé.”
Mais, par le Seigneur vivant et par ta propre vie,
il n’y a qu’un seul pas entre la mort et moi !''
4 Jonathan dit à David :
''À quoi penses-tu ? Je le ferai pour toi.''
5 David répondit à Jonathan :
''Demain, ce sera la nouvelle lune,
et moi, je devrais prendre place auprès du roi pour le repas.
Mais tu me laisseras partir et, après-demain,
je me cacherai dans la campagne jusqu’au soir.
6 Si ton père remarque mon absence, tu diras :
“David a insisté auprès de moi pour faire un saut à Bethléem, sa ville,
car on y célèbre le sacrifice annuel pour tout le clan.”
7 S’il dit :
“C’est bien”, je suis en paix, moi, ton serviteur.
Mais s’il s’enflamme de colère, sache qu’il est résolu au pire.
8 Agis avec fidélité envers ton serviteur,
puisque tu m’as fait entrer dans une alliance du Seigneur avec toi.
Mais si je suis coupable, fais-moi mourir toi-même.
Pourquoi m’obliger à venir devant ton père ?''
9 Jonathan répondit :
''Quelle horreur pour toi ! Mais si vraiment j’apprenais
que mon père est résolu au pire, comment ne pas t’en informer ?''
10 David dit à Jonathan :
''Qui m’informera si ton père te répond avec dureté ?''
11 Jonathan lui répondit :
''Viens ! Sortons dans la campagne.''
Et tous deux sortirent dans la campagne.
12 Alors, Jonathan dit à David :
''Par le Seigneur, le Dieu d’Israël ! Demain et après-demain, à cette heure-ci,
je sonderai les intentions de mon père. Si tout va bien pour David,
et si je n’envoie pas de message pour te le révéler,
13 que le Seigneur amène le malheur sur Jonathan, et pire encore !
Mais s’il fait trouver bon à mon père de te mettre à mal,
je te le révélerai et je te laisserai aller en paix.
Que le Seigneur soit avec toi comme il fut avec mon père !
14 Tant que je vivrai, puisses-tu agir envers moi avec fidélité,
comme le Seigneur, pour que je ne meure pas !
15 Puisses-tu ne jamais retirer ta fidélité de ma maison,
même quand le Seigneur retranchera de la surface du sol
chacun des ennemis de David.''
16 Ainsi Jonathan conclut-il une alliance avec la maison de David,
en disant :
''Le Seigneur demandera des comptes à David – ou plutôt à ses ennemis.''
17 Puis Jonathan fit encore prêter serment à David,
par l’amitié qu’il lui portait, car il l’aimait comme lui-même. »
----.
5- -traité d’Alfred de Rievaulx sur l’amitié spirituelle La véritable amitié.
«Jonathan, le plus remarquable des jeunes hommes,
sans attendre les insignes de la royauté et le pouvoir royal,
fit un pacte avec David, et par amitié institua une égalité
entre le serviteur et le maître. Si bien qu’il préféra à lui-même
celui qui fuyait loin de son père et se cachait au désert,
voué à la mort et destiné à être assassiné.
S’humiliant lui-même et exaltant David, il lui disait :
C’est toi qui seras roi, et moi, j’aurai le second rang après toi.
Quel remarquable miroir de la vraie amitié ! Quelle chose admirable !
Le roi Saül était en fureur contre son serviteur David
et soulevait tout le pays comme pour se défendre
contre un homme qui aurait convoité sa royauté ;
il convainc les prêtres de trahison, les massacre sur la seule base d’un soupçon ;
il fouille les forêts, ratisse les vallées, occupe à main armée les monts et les rochers,
et tous s’engagent à venger l’affront fait au roi.
Seul Jonathan, le seul qui aurait pu, avec plus de raison, porter envie à David,
a estimé devoir résister à son père, organiser la fuite de son ami,
l’aider de ces conseils dans une telle adversité.
Faisant passer l’amitié avant le désir de régner,
il lui dit :
C’est toi qui seras roi, et moi, j’aurai le second rang après toi.
Et remarque comme le père du jeune homme s’efforçait
de faire naître en lui l’envie contre son ami,
en l’accablant d’injures,
en le menaçant d’être privé du trône,
en lui rappelant qu’il allait ainsi perdre l’honneur d’être roi.
En effet, bien qu’une sentence de mort fût portée contre David,
Jonathan n’abandonna pas son ami.
''Pourquoi David, devrait-il mourir ? En quoi a-t-il péché ? Qu’a-t-il fait ?
Il a risqué sa vie en combattant le Philistin, et tu en as été heureux.
Pourquoi donc devrait-il mourir ? ''
À cette voix qui s’oppose à la folle fureur du roi,
celui-ci brandit sa lance pour clouer à la paroi Jonathan,
ajoutant à ses menaces des injures :
Fils d’une mère dévoyée, je sais que tu aimes David,
pour ta honte, et la honte de ta mère adultère.
Puis tout le venin qu’il pouvait jeter dans le cœur du jeune homme,
il le vomit, en ajoutant une phrase qui visait à exciter l’ambition,
à faire naître l’envie, à susciter la jalousie et l’amertume ;
il dit :
Tant que le fils de Jessé continuera de vivre, ton règne restera menacé.
À ces mots, qui ne serait ému, saisi par l’envie ?
Chez quel être humain pourraient-ils ne pas corrompre l’amour,
ne pas diminuer l’affection, ne pas étouffer l’amitié ?
Eh bien, le jeune homme est si rempli d’amour
qu’il reste fidèle au serment de l’amitié, courageux devant les menaces,
patient sous les injures.
En regard de l’amitié, il méprise la royauté, oublie la gloire,
mais se souvient seulement de la grâce.
C’est toi qui seras roi, dit-il à David, et moi, j’aurai le second rang après toi. ~
Voilà la véritable amitié, parfaite, stable, éternelle.
L’envie ne peut la corrompre, ni le soupçon la diminuer, ni l’ambition la dissoudre.
En butte à une telle tentation, elle demeure fidèle ;
sous de tels coups de boutoir, elle reste intacte ;
sous tant d’outrages, elle se montre inflexible ;
déchirée par tant d’injures, elle ne bronche pas.
Va, et toi aussi fait de même. »
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
28 juin
saint Irénée de Lyon (mémoire ) -mise à jour-
né v 120 Smyrne, province romaine d'Asie- v 202 Lugdunum (Lyon), Gaule lyonnaise
évêque de Lyon, martyr
docteur de l'Église
- le 2e évêque de Lyon succédant à saint Pothin de 177 à 202.
-Il fut l’un des fondateurs de l’Église en Gaule;
- Père de l'Église
et le premier occidental à réaliser
une œuvre de théologien systématique-
---.
-De culture et de langue grecques, Irénée est né de parents grecs et chrétiens
à Smyrne en Asie Mineure
aujourd’hui IZMIR en Turquie-
Irénée veut dire ''Pacifique''. Il a bien mérité son nom.
Dans la première lecture, Paul écrit à son disciple Timothée :
Cherche à vivre dans la justice, la foi, l'amour et la paix,
avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur.
L'Apôtre ajoute : Évite les discussions folles et stériles.
Irénée travaillait tous les jours à concrétiser ce programme.
Il fut l’un des fondateurs de l’Église en Gaule
Son ministère est marqué par un temps prolifique missionnaire.
Un grand nombre de diocèses sont fondés par des missionnaires envoyés par Irénée:
c'est le cas de Besançon et Valence, qui doivent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs.
Comme son nom l’indique : il fut un grand ‘’pacificateur’’-
réconciliateur de l’Orient et de l’Occident, ayant pu conseiller
les papes d'éviter les schismes, lorsqu'il ne s'agit pas de matière de foi;
et combien de schismes auraient pu être évités de part et d'autres
au cours des siècles par des conseillers du calibre d'Irénée.
Aujourd'hui l'Église travaille toujours très fort à rechercher l'unité demandée par le Seigneur-
Dans ses écrits théologiques saint Irénée combattit les doctrines non fondées, intangibles,
que sont le panthéisme, le naturalisme, le rationalisme
qui non seulement divisaient et troublaient les chrétiens
mais aussi ruinaient la foi, tels les enseignements de gnostiques
qui s'enseignaient comme des philosophies grecques....
Eusèbe de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique, a écrit de lui :
«Pacifique par son nom et sa conduite,
il exhortait et négociait pour la paix des Églises.
Non seulement avec le pape Victor, (14e pape 189- 198 fête 28 juillet)
mais avec un très grand nombre de responsables d'Églises.»
Il avait été disciple de saint Polycarpe qui avait connu l'Apôtre Jean.
Saint Jérôme dit qu'Irénée fut aussi le disciple de saint Papias
(lui aussi avait été formé par la prédication de plusieurs apôtres).
Eusèbe nous dit de Papias :
« Si quelque part venait quelqu'un qui avait été dans la compagnie des presbytres,
je m'informais des paroles des presbytres :
ce qu'ont dit André
ou Pierre,
ou Philippe,
ou Thomas,
ou Jacques,
ou Jean,
ou Matthieu,
ou quelque autre des disciples du Seigneur ;
et ce que disent Aristion et le presbytre Jean, disciples du Seigneur.
Je ne pensais pas que les choses qui proviennent
des livres me fussent aussi utiles
que ce qui vient d'une parole vivante et durable.
À Lyon, où nous le retrouvons dans plusieurs des références sans les détails sur le moment où il y est arrivé,
il succéda à saint Pothin (1er évêque de Lyon v 150-177- martyr; fête 2 juin )
victime de la persécution de Marc-Aurèle.
saint Pothin a été fêté avec sainte Blandine
et leurs compagnons martyrs-
- voir 2 juin
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p30-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#468404
Il est le premier occidental à réaliser l'élaboration étudiée d'une œuvre de théologie systématique,
en vue de servir de base à l'enseignement aux générations,
donc faisant partie des premiers grands théologiens de l’Église.
Défenseur de la véritable gnose (dans son sens étymologique-
combattant les doctrines erronées de ceux que l’on a appelés ‘’gnostiques’’
aux premiers siècles de l’Église…
-citation de saint Irénée- Il disait aux gnostiques :
‘’Nous vous tendons la main de toute notre âme,
et jamais nous ne cesserons de vous l’offrir.''
Il ne souhaitait pas l'excommunication, mais la conversion, y travaillant assidûment...
ne cessant de prêcher l'importance de l'unité:
pour cela ne fallût-il pas reconnaître et non accusé les chercheurs de la vérité
d'être tous sombrés dans l'hérésie pour simple curiosité intellectuelle.
Ainsi il travaillait en même temps pour l’unité de l’Église,
dont beaucoup prenaient conscience de l'importance de la rectitude doctrinale...
à laquelle il disait être le rôle de l’Église de la rechercher,
même après les divisions qu'il exhortait instamment à éviter si cela était possible…
Il est fêté comme saint et martyr le 28 juin dans l'Église catholique
et le 23 août dans l'Église orthodoxe.
Arrivé en Gaule vers 175, il avait exercé d'abord la fonction de simple pasteur,
et s'associa aux travaux de Pothin, le premier évêque de Lyon.
Quand Pothin périt victime d’une persécution de Marc Aurèle, en 177,
Irénée fut choisi pour le remplacer, comme dit précédemment.
Sa vie épiscopale s'était déroulée à favoriser l'instruction des peuples
et la défense de la vérité par la lutte contre les hérésies des gnostiques principalement
dont, entre autres, la doctrine gnostique-ésotérique de Valentin (mort v 160, qui se convertit avant sa mort- ).
Nous avons vu précédemment son soucis de préserver l'unité de l'Église:
Il intervient auprès de l'évêque de Rome
par exemple lors de la mésentente sur la date de Pâques.
Dans une partie de l'Asie, on célèbrait Pâques le 14 Nisan, comme les juifs.
Ailleurs, Pâques est fêté le dimanche suivant.
Après plusieurs tentatives de résolution au cours du 2e siècle,
l'évêque de Rome Victor 1er (pape 189-198) veut mettre un terme à cette dispute.
Vers 190, il se décide à excommunier les évêques d'Asie.
Par son intervention, Irénée, lui enjoint de laisser chaque Église (Orient-Occident)
libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi.
L'unité ne se règlera pas par des schismes inopportuns.
Nous voyons son rôle de pacificateur... Le conflit ouvert est ainsi évité.
Les Églises orientales prendront progressivement et pacifiquement
l'usage majoritaire communément admis,
laissant le temps à chacune le temps de l’adoption pour favoriser l’unité,
par des célébrations communément admises...
Irénée a dressé la liste de succession des évêques de Rome.
[ Cfr. Contre les hérésies, III, 3, 3 :
« Donc, après avoir fondé et édifié l'Église,
les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ;
c'est de ce Lin que Paul mentionne
dans les épîtres à Timothée [2 Timothée 4: 21 [archive]].
2 Timothée 4: 21-
«Hâte-toi de venir avant l'hiver.
Tu as le salut d'Eubule, de Pudens, de Lin,
de Claudia et de tous les frères.»
Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres,
l'épiscopat échoit à Clément. […] À ce Clément succède Évariste ;
à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ;
après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ;
ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ;
Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère
qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. ». ]
Puis suivront Victor (nommé dans notre biographie)
et ensuite Zéphirin, etc...
Pour l'unité de l'Église Irénée s'est donné corps et âme,
faisant la paix là où surgissait la discorde entre communautés locales,
inviolablement attaché à
-citation de saint Irénée-:
« la plus grande et la plus ancienne » des Églises,
celle qui a été ''fondée à Rome par les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul '' .
D'après les relevés de saint Jérôme au 5e siècle et de Grégoire de Tours au 6e siècle,
il serait mort martyr à Lyon en 202, victime d'un édit de persécution de Septime Sévère.
Ses reliques sont conservées depuis le 5e siècle dans l'église Saint-Irénée,
auprès d'autres martyrs de Lyon,
malgré le sac de l'église par les protestants du baron des Adrets en 1562. …
----
En résumé: Son œuvre théologique fut marquante;
— on a dit qu'il fut le premier à faire la synthèse raisonnée de la foi —
mais aussi son action en faveur de l’unité dans l'Église ;
déjà, de son temps, des courants divergents surgissaient.
Le choix de l'Évangile de ce jour ( Jean 15 : 1-8 )
où Jésus emploie l'image de la vigne (lui-même)
et des sarments (ses disciples),
rappelle ce désir, qui fut le sien.
Dans ses écrits, Irénée a parlé à l'''homme vivant''.
Tel est en effet l'homme que Dieu veut.
Pour lui, comme pour Paul,
l'homme ne vit pas vraiment s'il n'est pas habité, transformé, mû, par l'Esprit Saint,
ce qui suppose la purification de l'homme naturel, ou ''vieil homme'', qui cesse de se diriger lui-même
à d'autres choix que l'unique approfondissement de l'importance
de grandir dans l'unité pour laquelle est mort le Christ. (Jean 11: 52)-
La valeur de son œuvre est telle que ce penseur théologiens
du 2e siècle a été abondamment cité au concile Vatican II.
Lyon étant considérée de son temps comme la capitale des Gaules,
Irénée fut l'un des fondateurs de ses diocèses...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=IjtOtBq3qd8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des livres et des chapitres'' occurrence /''naissance de saint Irénée'' occurrence /
/''Smyrne'' 57 occurrences /''Polycarpe'' 107 occurrences /''Papias'' 4 occurrences /
/''diocèse'' 6 occurrences / ''missionnaire'' 11 occurrences /
/''Église des Gaules'' 2 occurrences /''Besançon'' 7 occurrences / ''Valence'' 12 occurrences /
/''unité'' 33 occurrences /les mots comme: panthéisme; naturalisme; rationalisme occurrence /
/''gnostique'' 48 occurrences -voir aussi le mot gnosticisme: 12 occurrences /
/''Valentin'' 28 occurrences avec les mots de même famille /
/''Marcion'' 24 occurrences avec les mots de même famille /
/ ''histoire ecclésiastique'' 5 occurrences /''Eusèbe'' 41 occurrences /''pape'' 46 occurrences /
/''Lyon'' 238 occurrences /''Pothin'' 89 occurrences /''Gaule'' 135 occurrences /
/ / etc. /
---.
À suivre.
28 juin
saint Irénée de Lyon (mémoire ) -mise à jour-
né v 120 Smyrne, province romaine d'Asie- v 202 Lugdunum (Lyon), Gaule lyonnaise
évêque de Lyon, martyr
docteur de l'Église
- le 2e évêque de Lyon succédant à saint Pothin de 177 à 202.
-Il fut l’un des fondateurs de l’Église en Gaule;
- Père de l'Église
et le premier occidental à réaliser
une œuvre de théologien systématique-
---.
-De culture et de langue grecques, Irénée est né de parents grecs et chrétiens
à Smyrne en Asie Mineure
aujourd’hui IZMIR en Turquie-
Irénée veut dire ''Pacifique''. Il a bien mérité son nom.
Dans la première lecture, Paul écrit à son disciple Timothée :
Cherche à vivre dans la justice, la foi, l'amour et la paix,
avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur.
L'Apôtre ajoute : Évite les discussions folles et stériles.
Irénée travaillait tous les jours à concrétiser ce programme.
Il fut l’un des fondateurs de l’Église en Gaule
Son ministère est marqué par un temps prolifique missionnaire.
Un grand nombre de diocèses sont fondés par des missionnaires envoyés par Irénée:
c'est le cas de Besançon et Valence, qui doivent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs.
Comme son nom l’indique : il fut un grand ‘’pacificateur’’-
réconciliateur de l’Orient et de l’Occident, ayant pu conseiller
les papes d'éviter les schismes, lorsqu'il ne s'agit pas de matière de foi;
et combien de schismes auraient pu être évités de part et d'autres
au cours des siècles par des conseillers du calibre d'Irénée.
Aujourd'hui l'Église travaille toujours très fort à rechercher l'unité demandée par le Seigneur-
- vidéos des années passées:
Dans ses écrits théologiques saint Irénée combattit les doctrines non fondées, intangibles,
que sont le panthéisme, le naturalisme, le rationalisme
qui non seulement divisaient et troublaient les chrétiens
mais aussi ruinaient la foi, tels les enseignements de gnostiques
qui s'enseignaient comme des philosophies grecques....
Eusèbe de Césarée, dans son Histoire ecclésiastique, a écrit de lui :
«Pacifique par son nom et sa conduite,
il exhortait et négociait pour la paix des Églises.
Non seulement avec le pape Victor, (14e pape 189- 198 fête 28 juillet)
mais avec un très grand nombre de responsables d'Églises.»
Il avait été disciple de saint Polycarpe qui avait connu l'Apôtre Jean.
Saint Jérôme dit qu'Irénée fut aussi le disciple de saint Papias
(lui aussi avait été formé par la prédication de plusieurs apôtres).
Eusèbe nous dit de Papias :
« Si quelque part venait quelqu'un qui avait été dans la compagnie des presbytres,
je m'informais des paroles des presbytres :
ce qu'ont dit André
ou Pierre,
ou Philippe,
ou Thomas,
ou Jacques,
ou Jean,
ou Matthieu,
ou quelque autre des disciples du Seigneur ;
et ce que disent Aristion et le presbytre Jean, disciples du Seigneur.
Je ne pensais pas que les choses qui proviennent
des livres me fussent aussi utiles
que ce qui vient d'une parole vivante et durable.
À Lyon, où nous le retrouvons dans plusieurs des références sans les détails sur le moment où il y est arrivé,
il succéda à saint Pothin (1er évêque de Lyon v 150-177- martyr; fête 2 juin )
victime de la persécution de Marc-Aurèle.
saint Pothin a été fêté avec sainte Blandine
et leurs compagnons martyrs-
- voir 2 juin
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p30-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#468404
Il est le premier occidental à réaliser l'élaboration étudiée d'une œuvre de théologie systématique,
en vue de servir de base à l'enseignement aux générations,
donc faisant partie des premiers grands théologiens de l’Église.
Défenseur de la véritable gnose (dans son sens étymologique-
combattant les doctrines erronées de ceux que l’on a appelés ‘’gnostiques’’
aux premiers siècles de l’Église…
-citation de saint Irénée- Il disait aux gnostiques :
‘’Nous vous tendons la main de toute notre âme,
et jamais nous ne cesserons de vous l’offrir.''
Il ne souhaitait pas l'excommunication, mais la conversion, y travaillant assidûment...
ne cessant de prêcher l'importance de l'unité:
pour cela ne fallût-il pas reconnaître et non accusé les chercheurs de la vérité
d'être tous sombrés dans l'hérésie pour simple curiosité intellectuelle.
Ainsi il travaillait en même temps pour l’unité de l’Église,
dont beaucoup prenaient conscience de l'importance de la rectitude doctrinale...
à laquelle il disait être le rôle de l’Église de la rechercher,
même après les divisions qu'il exhortait instamment à éviter si cela était possible…
Il est fêté comme saint et martyr le 28 juin dans l'Église catholique
et le 23 août dans l'Église orthodoxe.
Arrivé en Gaule vers 175, il avait exercé d'abord la fonction de simple pasteur,
et s'associa aux travaux de Pothin, le premier évêque de Lyon.
Quand Pothin périt victime d’une persécution de Marc Aurèle, en 177,
Irénée fut choisi pour le remplacer, comme dit précédemment.
Sa vie épiscopale s'était déroulée à favoriser l'instruction des peuples
et la défense de la vérité par la lutte contre les hérésies des gnostiques principalement
dont, entre autres, la doctrine gnostique-ésotérique de Valentin (mort v 160, qui se convertit avant sa mort- ).
Nous avons vu précédemment son soucis de préserver l'unité de l'Église:
Il intervient auprès de l'évêque de Rome
par exemple lors de la mésentente sur la date de Pâques.
Dans une partie de l'Asie, on célèbrait Pâques le 14 Nisan, comme les juifs.
Ailleurs, Pâques est fêté le dimanche suivant.
Après plusieurs tentatives de résolution au cours du 2e siècle,
l'évêque de Rome Victor 1er (pape 189-198) veut mettre un terme à cette dispute.
Vers 190, il se décide à excommunier les évêques d'Asie.
Par son intervention, Irénée, lui enjoint de laisser chaque Église (Orient-Occident)
libre dans les matières qui ne portent pas sur la Foi.
L'unité ne se règlera pas par des schismes inopportuns.
Nous voyons son rôle de pacificateur... Le conflit ouvert est ainsi évité.
Les Églises orientales prendront progressivement et pacifiquement
l'usage majoritaire communément admis,
laissant le temps à chacune le temps de l’adoption pour favoriser l’unité,
par des célébrations communément admises...
Irénée a dressé la liste de succession des évêques de Rome.
[ Cfr. Contre les hérésies, III, 3, 3 :
« Donc, après avoir fondé et édifié l'Église,
les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ;
c'est de ce Lin que Paul mentionne
dans les épîtres à Timothée [2 Timothée 4: 21 [archive]].
2 Timothée 4: 21-
«Hâte-toi de venir avant l'hiver.
Tu as le salut d'Eubule, de Pudens, de Lin,
de Claudia et de tous les frères.»
Anaclet lui succède. Après lui, en troisième lieu à partir des apôtres,
l'épiscopat échoit à Clément. […] À ce Clément succède Évariste ;
à Évariste, Alexandre ; puis, le sixième à partir des apôtres, Xyste est établi ;
après lui, Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage ;
ensuite Hygin ; ensuite Pie ; après lui, Anicet ;
Soter ayant succédé à Anicet, c'est maintenant Éleuthère
qui, en douzième lieu à partir des apôtres, détient la fonction de l'épiscopat. ». ]
Puis suivront Victor (nommé dans notre biographie)
et ensuite Zéphirin, etc...
Pour l'unité de l'Église Irénée s'est donné corps et âme,
faisant la paix là où surgissait la discorde entre communautés locales,
inviolablement attaché à
-citation de saint Irénée-:
« la plus grande et la plus ancienne » des Églises,
celle qui a été ''fondée à Rome par les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul '' .
D'après les relevés de saint Jérôme au 5e siècle et de Grégoire de Tours au 6e siècle,
il serait mort martyr à Lyon en 202, victime d'un édit de persécution de Septime Sévère.
Ses reliques sont conservées depuis le 5e siècle dans l'église Saint-Irénée,
auprès d'autres martyrs de Lyon,
malgré le sac de l'église par les protestants du baron des Adrets en 1562. …
----
En résumé: Son œuvre théologique fut marquante;
— on a dit qu'il fut le premier à faire la synthèse raisonnée de la foi —
mais aussi son action en faveur de l’unité dans l'Église ;
déjà, de son temps, des courants divergents surgissaient.
Le choix de l'Évangile de ce jour ( Jean 15 : 1-8 )
où Jésus emploie l'image de la vigne (lui-même)
et des sarments (ses disciples),
rappelle ce désir, qui fut le sien.
Dans ses écrits, Irénée a parlé à l'''homme vivant''.
Tel est en effet l'homme que Dieu veut.
Pour lui, comme pour Paul,
l'homme ne vit pas vraiment s'il n'est pas habité, transformé, mû, par l'Esprit Saint,
ce qui suppose la purification de l'homme naturel, ou ''vieil homme'', qui cesse de se diriger lui-même
à d'autres choix que l'unique approfondissement de l'importance
de grandir dans l'unité pour laquelle est mort le Christ. (Jean 11: 52)-
La valeur de son œuvre est telle que ce penseur théologiens
du 2e siècle a été abondamment cité au concile Vatican II.
Lyon étant considérée de son temps comme la capitale des Gaules,
Irénée fut l'un des fondateurs de ses diocèses...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=IjtOtBq3qd8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des livres et des chapitres'' occurrence /''naissance de saint Irénée'' occurrence /
/''Smyrne'' 57 occurrences /''Polycarpe'' 107 occurrences /''Papias'' 4 occurrences /
/''diocèse'' 6 occurrences / ''missionnaire'' 11 occurrences /
/''Église des Gaules'' 2 occurrences /''Besançon'' 7 occurrences / ''Valence'' 12 occurrences /
/''unité'' 33 occurrences /les mots comme: panthéisme; naturalisme; rationalisme occurrence /
/''gnostique'' 48 occurrences -voir aussi le mot gnosticisme: 12 occurrences /
/''Valentin'' 28 occurrences avec les mots de même famille /
/''Marcion'' 24 occurrences avec les mots de même famille /
/ ''histoire ecclésiastique'' 5 occurrences /''Eusèbe'' 41 occurrences /''pape'' 46 occurrences /
/''Lyon'' 238 occurrences /''Pothin'' 89 occurrences /''Gaule'' 135 occurrences /
/ / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
29 juin
saint Pierre et saint Paul (solennité ) -mise à jour-
né - 64 (saint Pierre) à Rome;
né - 67 (saint Paul) à Rome-
---.
- Lectures –Actes 12 : 1-11; 2 Timothée 4 : 6-18; Matthieu 16 : 13-19-
-bréviaire-- ---bréviaire- Galates 1 : 15—2 : 10
+Homélie de saint Augustin pour la fête des Apôtres Pierre et Paul.
Ils ont vu ce qu'ils ont prêché.
------.
Dans les évangiles et les autres textes du Nouveau Testament,
Pierre nous apparaît invariablement comme ''le premier des Apôtres''.
Il est toujours nommé en tête de liste.
Natif de Bethsaïde, pêcheur de son métier,
il travaillait sur le lac de Tibériade lorsque Jésus l'appela
avec son frère André et l'invita à le suivre.
Nous savons aussi qu'il était marié. Il s'appelait Simon avant
qu'un nom représentatif de sa fonction assignée
lui soit assorti lors de l'Ascension du Seigneur...
C'est donc le Seigneur qui lui donna ce surnom de Pierre.
«Sur-nom»: un autre nom bien au-dessus du sien,
et qui indique sa fonction dès lors.
Jésus annoncera déjà après la confession de Césarée de Philippe :
Tu es Pierre (ce qui signifie rocher), sur cette pierre je bâtirai mon Église,
et les forces du Mal seront impuissantes contre elle.
Comme dans chacune des formation des Apôtres,
nous voyons que ''Pierre'', restera ''Simon'',
qui laissera de plus en plus de place à ''Pierre''.
ce qui veut dire l'homme avec ses limites, ses faiblesses,
avant que la stature de l'éducation ne profite,
comme il en sera pour chaque disciple...
Témoin de la Transfiguration, dépositaire des ''clefs'' du Royaume,
chargé du troupeau du Seigneur, sa foi grandira,
et devra être reprise aux yeux de tous,
comme son ministère sera à la fin annoncé devant tout le cortège des Apôtres,
lors du Jour de l'Ascension, où il leur sera demandé d'attendre l'Esprit
qui les guidera vers leurs ministères assemblés à partir de la Pentecôte
en vue de l'enseignement aux nations...
L'Église, elle aussi, a un visage humain qui ne doit pas nous cacher son origine divine ;
à chaque jour des nouveaux baptisés devront grandir avec leurs défauts
jusqu'à la stature parfaite du Christ... (Éphésiens 4: 12-14)-
La tradition nous a préservé ce récit:
où il nous est connu que Pierre vint à Rome
où il subit le martyre par crucifixion en l'an 64.
Paul présenté aussi dans la notice du 25 janvier, qui avait été consacrée à sa conversion.
Après sa rencontre du Seigneur sur le chemin de Damas,
il se donnera tout entier à l'œuvre de l'évangélisation.
Il pourra mettre par écrit ce récit pour demeurer un témoignage:
J'ai travaillé plus que tous les autres, par ses épreuves et son combat incessants.
Il ajoutera, pour faire enseignement:
Non pas moi, mais la grâce de Dieu en moi.
Il parcourut inlassablement l'empire romain, se faisant tout à tous
afin de gagner les hommes au Christ.
Lui aussi sera martyrisé à Rome, décapité, car il était citoyen romain...
Pierre et Paul, bien différents l'un de l'autre, mais avec des ministères qui que complèteront,
comme tous les ministères assignés pour servir au même enseignement,
ils ont été réunis dans une même célébration liturgique solennelle
qui scelle leur profonde amitié. (2 Pierre 3: 15).
L'Église les considère depuis toujours comme ses piliers.
Elle nous propose leur vie et leurs écrits comme moyens de sanctification.
Ils sont aussi fêtés le 29 juin dans l'Église orthodoxe.
---.
-saint Pierre:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Mf5fAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''tables de ce livre'' occurrence // choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
-saint Paul-
2 volumes: premier et deuxième-
Premier
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RlksAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence // choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
Deuxième
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=-nLifoN0mf8C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
À suivre.
29 juin
saint Pierre et saint Paul (solennité ) -mise à jour-
né - 64 (saint Pierre) à Rome;
né - 67 (saint Paul) à Rome-
---.
- Lectures –Actes 12 : 1-11; 2 Timothée 4 : 6-18; Matthieu 16 : 13-19-
-bréviaire-- -
+Homélie de saint Augustin pour la fête des Apôtres Pierre et Paul.
Ils ont vu ce qu'ils ont prêché.
- Homélie de saint Augustin pour la fête de saint Pierre et saint Paul:
Ils ont vu ce qu’ils ont prêché. –
« Le martyre des saints Apôtres Pierre et Paul a fait pour nous de ce jour un jour sacré.
Nous ne parlons pas de quelques martyrs obscurs :
Ce qu’ils proclament a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu’au bout du monde.
Ces martyrs ont vu ce qu’ils ont prêché, après avoir vécu selon la justice,
en proclamant la vérité, en mourant pour la vérité.
C’est le bienheureux Pierre, le premier des Apôtres,
celui qui aimait fougueusement le Christ, qui a eu le bonheur de s’entendre dire :
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre.
Car lui-même venait de dire : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.
Et le Christ lui dit alors :
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.
Sur cette pierre je bâtirai la foi que tu viens de confesser.
Sur cette parole que tu viens de dire :
Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, je bâtirai mon Église.
Car tu es Pierre.
Le nom de Pierre vient de la pierre, et non l’inverse.
Le nom de Pierre vient de la pierre, comme ''chrétien'' vient de Christ. ~
Ainsi que vous le savez, le Seigneur Jésus, avant sa passion,
choisit ses disciples, et leur donna le nom d’Apôtres.
Parmi eux, c’est Pierre qui, presque en toute circonstance,
mérita de personnifier toute l’Église à lui seul.
C’est parce qu’il personnifiait l’Église à lui seul qu’il a eu le bonheur de s’entendre dire :
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux.
En effet, ce n’est pas un homme seul, mais l’Église dans son unité,
qui a reçu ces clefs. Ceci met en relief la prééminence de Pierre,
car il a représenté l’universalité et l’unité de l’Église lorsqu’il lui fut dit :
Je te confie, alors que c’était confié à tous.
En effet, pour que vous sachiez que c’est l’Église qui a reçu les clefs du Royaume des cieux,
écoutez ce que le Seigneur dit à tous ses Apôtres dans un autre endroit :
Recevez l’Esprit Saint.
Et aussitôt : Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ;
tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. ~
Et c’est encore à juste titre que le Seigneur, après sa résurrection,
confia à Pierre en personne la charge de faire paître ses brebis.
Car il n’est pas le seul parmi les disciples
qui méritait de faire paître les brebis du Seigneur ;
mais si le Christ parle à un seul, c’est pour mettre en valeur l’unité.
Et il s’adresse en premier à Pierre parce que Pierre est le premier parmi les Apôtres. ~
Ne sois pas triste, Apôtre, d’être interrogé trois fois :
réponds une fois, réponds deux fois, réponds trois fois.
Que ta confession soit victorieuse trois fois par l’amour,
parce que ta présomption a été trois fois vaincue par la crainte.
Il faut délier trois fois ce que tu avais lié trois fois.
Délie par l’amour ce que tu avais lié par la crainte.
Et cependant le Seigneur, une fois, deux fois, et trois fois,
a confié ses brebis à Pierre. ~
En un même jour, on célèbre la passion de deux Apôtres !
Mais ces deux ne faisaient qu’un :
bien qu’ils aient souffert à des jours différents,
ils ne faisaient qu’un. Pierre a précédé, Paul a suivi. ~
Nous célébrons le jour de fête de ces Apôtres, consacré pour nous par leur sang.
Aimons leur foi, leur vie, leurs labeurs,
leurs souffrances, ce qu’ils confessaient, ce qu’ils prêchaient. »
------.
Dans les évangiles et les autres textes du Nouveau Testament,
Pierre nous apparaît invariablement comme ''le premier des Apôtres''.
Il est toujours nommé en tête de liste.
Natif de Bethsaïde, pêcheur de son métier,
il travaillait sur le lac de Tibériade lorsque Jésus l'appela
avec son frère André et l'invita à le suivre.
Nous savons aussi qu'il était marié. Il s'appelait Simon avant
qu'un nom représentatif de sa fonction assignée
lui soit assorti lors de l'Ascension du Seigneur...
C'est donc le Seigneur qui lui donna ce surnom de Pierre.
«Sur-nom»: un autre nom bien au-dessus du sien,
et qui indique sa fonction dès lors.
Jésus annoncera déjà après la confession de Césarée de Philippe :
Tu es Pierre (ce qui signifie rocher), sur cette pierre je bâtirai mon Église,
et les forces du Mal seront impuissantes contre elle.
Comme dans chacune des formation des Apôtres,
nous voyons que ''Pierre'', restera ''Simon'',
qui laissera de plus en plus de place à ''Pierre''.
ce qui veut dire l'homme avec ses limites, ses faiblesses,
avant que la stature de l'éducation ne profite,
comme il en sera pour chaque disciple...
Témoin de la Transfiguration, dépositaire des ''clefs'' du Royaume,
chargé du troupeau du Seigneur, sa foi grandira,
et devra être reprise aux yeux de tous,
comme son ministère sera à la fin annoncé devant tout le cortège des Apôtres,
lors du Jour de l'Ascension, où il leur sera demandé d'attendre l'Esprit
qui les guidera vers leurs ministères assemblés à partir de la Pentecôte
en vue de l'enseignement aux nations...
L'Église, elle aussi, a un visage humain qui ne doit pas nous cacher son origine divine ;
à chaque jour des nouveaux baptisés devront grandir avec leurs défauts
jusqu'à la stature parfaite du Christ... (Éphésiens 4: 12-14)-
La tradition nous a préservé ce récit:
où il nous est connu que Pierre vint à Rome
où il subit le martyre par crucifixion en l'an 64.
Paul présenté aussi dans la notice du 25 janvier, qui avait été consacrée à sa conversion.
Après sa rencontre du Seigneur sur le chemin de Damas,
il se donnera tout entier à l'œuvre de l'évangélisation.
Il pourra mettre par écrit ce récit pour demeurer un témoignage:
J'ai travaillé plus que tous les autres, par ses épreuves et son combat incessants.
Il ajoutera, pour faire enseignement:
Non pas moi, mais la grâce de Dieu en moi.
Il parcourut inlassablement l'empire romain, se faisant tout à tous
afin de gagner les hommes au Christ.
Lui aussi sera martyrisé à Rome, décapité, car il était citoyen romain...
Pierre et Paul, bien différents l'un de l'autre, mais avec des ministères qui que complèteront,
comme tous les ministères assignés pour servir au même enseignement,
ils ont été réunis dans une même célébration liturgique solennelle
qui scelle leur profonde amitié. (2 Pierre 3: 15).
L'Église les considère depuis toujours comme ses piliers.
Elle nous propose leur vie et leurs écrits comme moyens de sanctification.
Ils sont aussi fêtés le 29 juin dans l'Église orthodoxe.
---.
-saint Pierre:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Mf5fAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''tables de ce livre'' occurrence // choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
-saint Paul-
2 volumes: premier et deuxième-
Premier
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RlksAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence // choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
Deuxième
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=-nLifoN0mf8C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / choisir des occurrences pertinentes / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juin-
30 juin
saints premiers
martyrs de l'Église (commémoraison) -mise à jour-
né ... - 64 et années suivantes des premiers siècles -
-----
-- Lectures –Romains 8 : 31-39; Matthieu 24 : 4-13; psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a. 7cd-8 -
-bréviaire-
+ - - Lettre du pape saint Clément aux Corinthiens. –
---.
Jésus est mort sous le règne de Tibère /
Morts de Pierre (64) et de Paul (67) sous le règne de Néron (mort en se suicidant le 9 juin 68).
---.
L’histoire de Néron nous est connue par Tacite;
il avait été élève du philosophe Sénèque...
L’épître aux Romains, écrite en 57, avait donc été lue
par la communauté à Rome. . .
Romains 8: 31-39:
« Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32- Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous,
comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ?
33- Qui se fera l'accusateur de ceux que Dieu a élus ?
C'est Dieu qui justifie.
34- Qui donc condamnera ?
Le Christ Jésus, celui qui est mort, que dis-je ? ressuscité,
qui est à la droite de Dieu, qui intercède pour nous ?
35- Qui nous séparera de l'amour du Christ ?
la tribulation,
l'angoisse,
la persécution,
la faim,
la nudité,
les périls,
le glaive ?
36- selon le mot de l'Écriture :
À cause de toi, l'on nous met à mort tout le long du jour ;
nous avons passé pour des brebis d'abattoir.
37- Mais en tout cela nous sommes
les grands vainqueurs
par celui qui nous a aimés.
38- Oui, j'en ai l'assurance,
ni mort ni vie, ni anges ni principautés,
ni présent ni avenir, ni puissances,
39- ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature
ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur. »
___________________________________________________________________-
En l'an 64, date à laquelle furent martyrisés massivement les premiers chrétiens de Rome...
-vidéo vodeus
cliquer sur le lien -
https://vodeus.tv/video/rome-ville-des-martyrs-1703
---.
____________________________________________________________________________
Donc,
en l'an 64, date (des débuts) à laquelle furent martyrisés massivement les premiers chrétiens de Rome,
l'empereur régnant était le trop célèbre Néron.
Celui-ci avait eu pour maître le philosophe Sénèque.
Après avoir suivi ses conseils et gouverné avec douceur et sagesse,
il devînt partout, en tous les siècles, celui que l'histoire jugera
comme bourreau fou, criminel tortionnaire et furieux sanguinaire...
L'historien païen Tacite nous en a fait le récit
que nous pouvons reprendre en ses pièces pour préciser
ces événements avec d'autres documents de ce temps .
Tout peut mener aux pires excès dans la folie des grandeurs
perpétrés par Néron qui trouvait certains quartiers de Rome
désuets et mal construits...
Lorsque, en 64, un terrible incendie ordonnée par l'empereur détruisit
en grande parties des quartiers de la ville de Rome
ce dernier prit peur et fit diversion en jetant le blâme
sur les membres d'une secte nouvelle
que l'on considérait comme des ennemis du genre humain,
et que l'on appelait les chrétiens.
Tacite, qui partageait l'opinion de ses contemporains païens
au sujet des disciples du Christ, mais qui n'approuva pas la cruauté de Néron,
nous dévoile que les victimes suppliciées
suite aux accusations contre eux furent « une immense multitude »
Certains ont été cousus dans des peaux de bêtes pour être ensuite livrés aux chiens.
D'autres périrent crucifiés, et d'autres encore,
enduits de poix, servirent de torches
pour éclairer les jardins impériaux
sur la colline du Vatican.
Au cours du 1er siècle après Jésus-Christ,
la colline du Vatican se trouvait en dehors des limites de la ville :
il y eut un cirque romain (le Cirque de Caligula et de Néron
( Cirque situé sur la colline Vaticane))
ainsi qu'un cimetière.
La Basilique Saint-Pierre sera construite sur l'emplacement du cimetière,
le site traditionnel où se trouve la tombe de saint Pierre.
---.
-vidéo vodeus
Deux autres présentations
1/2
cliquer sur le lien:
https://www.lejourduseigneur.com/videos/pierre-et-paul-a-rome-12-2452
---.
cliquer sur le lien:
2 de 2 De Néron à Constantin-
https://vodeus.tv/video/pierre-et-paul-22-de-neron-a-constantin-2453
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=lhgaAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''tables des matières'' occurrence /''index des principaux noms'' occurrence /''Clément de Rome'' 8 occurrences /
''Néron'' 59 occurrences /''Caligula'' 10 occurrences /''empereur'' 264 occurrences /
/''martyre'' 117 occurrences avec un e, désignant la peine du (de la) martyr(e) /
suite des occurrences au livre de D. Rops:
/ ''Tacite'' 21 occurrences / /''Sénèque'' 16 occurrences /''incendie'' 12 occurrences /
/ etc. /
---.
---.
À suivre.
30 juin
saints premiers
martyrs de l'Église (commémoraison) -mise à jour-
né ... - 64 et années suivantes des premiers siècles -
-----
-- Lectures –Romains 8 : 31-39; Matthieu 24 : 4-13; psaume 123 : 2-3, 4-5, 6a. 7cd-8 -
-bréviaire-
- Lettre de saint Clément:
+ - - Lettre du pape saint Clément aux Corinthiens. –
-lettre au bréviaire:
Au lendemain de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, on fait mémoire des chrétiens de Rome
que l'empereur Néron fit périr d'une manière atroce dans le cirque du Vatican:
Sa construction débuta sous le règne de Caligula au 1er siècle, vers 40 ap. J.-C.,
dans ses jardins du Vatican : alors propriété de sa mère Agrippine
sur l'ager Vaticanus, d'où le nom de Cirque du Vatican (Circus Vaticanus).
...
CE PASSSAGE de la lettre de saint Clément de Rome est le témoignage le plus ancien que nous ayons
du martyre de Pierre
(après Jean 21),
dans la communauté romaine:
« Laissons les exemples de l'antiquité pour en venir aux athlètes les plus proches de nous.
Prenons de nobles exemples dans notre génération.
C'est par jalousie et par envie que les colonnes de l'Église les plus hautes
et les plus justes ont été persécutées et ont lutté jusqu'à la mort.
Regardons les saints Apôtres.
Pierre, à cause d'une jalousie injuste a subi de nombreuses souffrances,
et non pas une ou deux ; après avoir ainsi rendu son témoignage,
il s'en est allé au séjour de gloire qu'il avait mérité.
Par suite de la jalousie et de la discorde,
Paul a montré quel prix est réservé à la constance.
Chargé sept fois de chaînes, expulsé, lapidé,
devenu prédicateur de l'Évangile en Orient et en Occident,
il a reçu la renommée qui correspondait à sa foi.
Après avoir enseigné la justice au monde entier jusqu'aux limites de l'Occident,
il a rendu son témoignage devant les autorités ;
c'est ainsi qu'il a quitté ce monde pour s'en aller au séjour de la sainteté,
et devenir un illustre modèle de constance.
À ces hommes qui ont mené une vie sainte
est venue se joindre une grande foule d'élus qui,
par suite de la jalousie, ont subi toutes sortes de mauvais traitements et supplices,
et qui ont donné parmi nous un magnifique exemple.
Par suite de la jalousie, des femmes ont été persécutées :
déguisées en victimes mythologiques,
elles ont subi des outrages atroces et sacrilèges ;
puis elles ont remporté victorieusement la course de la foi,
et elles ont reçu une glorieuse récompense, elles dont le corps était si faible.
C'est la jalousie qui a rendu des épouses étrangères à leurs maris
et qui a fait mentir la parole de notre père Adam :
Voici l'os de mes os et la chair de ma chair.
Jalousie et discorde ont abattu de grandes cités et déraciné de puissantes nations.
Nous vous écrivons ainsi, mes bien-aimés,
non pas seulement pour votre avertissement, mais pour notre propre mise en garde.
Car nous sommes dans la même arène, et le même combat nous attend.
Laissons donc les préoccupations vaines et inutiles
pour nous conformer à la règle glorieuse et vénérable de notre tradition.
Voyons ce qui est beau, ce qui est agréable,
ce qui est digne d'approbation aux yeux de celui qui nous a faits.
Fixons nos regards sur le sang du Christ
et comprenons combien il a de valeur pour son Père,
puisque, répandu pour notre salut,
il a offert au monde entier la grâce de la conversion. »
---.
Jésus est mort sous le règne de Tibère /
Morts de Pierre (64) et de Paul (67) sous le règne de Néron (mort en se suicidant le 9 juin 68).
---.
L’histoire de Néron nous est connue par Tacite;
il avait été élève du philosophe Sénèque...
L’épître aux Romains, écrite en 57, avait donc été lue
par la communauté à Rome. . .
Romains 8: 31-39:
« Que dire après cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
32- Lui qui n'a pas épargné son propre Fils mais l'a livré pour nous tous,
comment avec lui ne nous accordera-t-il pas toute faveur ?
33- Qui se fera l'accusateur de ceux que Dieu a élus ?
C'est Dieu qui justifie.
34- Qui donc condamnera ?
Le Christ Jésus, celui qui est mort, que dis-je ? ressuscité,
qui est à la droite de Dieu, qui intercède pour nous ?
35- Qui nous séparera de l'amour du Christ ?
la tribulation,
l'angoisse,
la persécution,
la faim,
la nudité,
les périls,
le glaive ?
36- selon le mot de l'Écriture :
À cause de toi, l'on nous met à mort tout le long du jour ;
nous avons passé pour des brebis d'abattoir.
37- Mais en tout cela nous sommes
les grands vainqueurs
par celui qui nous a aimés.
38- Oui, j'en ai l'assurance,
ni mort ni vie, ni anges ni principautés,
ni présent ni avenir, ni puissances,
39- ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature
ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu
manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur. »
___________________________________________________________________-
En l'an 64, date à laquelle furent martyrisés massivement les premiers chrétiens de Rome...
-vidéo vodeus
cliquer sur le lien -
https://vodeus.tv/video/rome-ville-des-martyrs-1703
---.
____________________________________________________________________________
Donc,
en l'an 64, date (des débuts) à laquelle furent martyrisés massivement les premiers chrétiens de Rome,
l'empereur régnant était le trop célèbre Néron.
Celui-ci avait eu pour maître le philosophe Sénèque.
Après avoir suivi ses conseils et gouverné avec douceur et sagesse,
il devînt partout, en tous les siècles, celui que l'histoire jugera
comme bourreau fou, criminel tortionnaire et furieux sanguinaire...
L'historien païen Tacite nous en a fait le récit
que nous pouvons reprendre en ses pièces pour préciser
ces événements avec d'autres documents de ce temps .
Tout peut mener aux pires excès dans la folie des grandeurs
perpétrés par Néron qui trouvait certains quartiers de Rome
désuets et mal construits...
Lorsque, en 64, un terrible incendie ordonnée par l'empereur détruisit
en grande parties des quartiers de la ville de Rome
ce dernier prit peur et fit diversion en jetant le blâme
sur les membres d'une secte nouvelle
que l'on considérait comme des ennemis du genre humain,
et que l'on appelait les chrétiens.
Tacite, qui partageait l'opinion de ses contemporains païens
au sujet des disciples du Christ, mais qui n'approuva pas la cruauté de Néron,
nous dévoile que les victimes suppliciées
suite aux accusations contre eux furent « une immense multitude »
Certains ont été cousus dans des peaux de bêtes pour être ensuite livrés aux chiens.
D'autres périrent crucifiés, et d'autres encore,
enduits de poix, servirent de torches
pour éclairer les jardins impériaux
sur la colline du Vatican.
Au cours du 1er siècle après Jésus-Christ,
la colline du Vatican se trouvait en dehors des limites de la ville :
il y eut un cirque romain (le Cirque de Caligula et de Néron
( Cirque situé sur la colline Vaticane))
ainsi qu'un cimetière.
La Basilique Saint-Pierre sera construite sur l'emplacement du cimetière,
le site traditionnel où se trouve la tombe de saint Pierre.
---.
-vidéo vodeus
Deux autres présentations
1/2
cliquer sur le lien:
https://www.lejourduseigneur.com/videos/pierre-et-paul-a-rome-12-2452
---.
cliquer sur le lien:
2 de 2 De Néron à Constantin-
https://vodeus.tv/video/pierre-et-paul-22-de-neron-a-constantin-2453
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=lhgaAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''tables des matières'' occurrence /''index des principaux noms'' occurrence /''Clément de Rome'' 8 occurrences /
''Néron'' 59 occurrences /''Caligula'' 10 occurrences /''empereur'' 264 occurrences /
/''martyre'' 117 occurrences avec un e, désignant la peine du (de la) martyr(e) /
suite des occurrences au livre de D. Rops:
/ ''Tacite'' 21 occurrences / /''Sénèque'' 16 occurrences /''incendie'' 12 occurrences /
/ etc. /
---.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
12e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, samedi 1er juillet de la 12e semaine ordinaire 1er juillet 2023 A - --antienne d’ouverture-Écoute, Seigneur, ma voix qui t’appelle ! Sois mon secours,
ne m’abandonne pas, ne me délaisse pas, Dieu, mon salut ! (cf. Ps 26, 7.9).
Prière de Collecte- Seigneur Dieu, force de ceux qui espèrent en toi, sois favorable à nos appels :
puisque, mortels et fragiles, nous ne pouvons rien sans toi,
donne-nous toujours le secours de ta grâce ;
ainsi pourrons-nous, en observant tes commandements,
vouloir et agir de manière à te plaire. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes- Seigneur Dieu, tu donnes à notre humanité
la nourriture qui fortifie, et le sacrement qui renouvelle ;
nous t’en prions : fais que ton secours ne manque jamais à nos corps et à nos esprits.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1-Genèse 18 : 1-15 ''Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Au moment où je reviendrai chez toi, Sara aura un fils.''
2-Psaume: Au cantique de Luc 1 : 46b- 47, 48-49, 50.53, 54-55)
R/ Le Seigneur se souvient de son amour. (cf. Luc 1 : 54b).
-acclamation -Matthieu 8: 17 Jésus a pris sur lui nos infirmités il s’est chargé de nos infirmités.
3-Matthieu 8 : 5-17 Beaucoup d’hommes viendront de l’Orient et de l’Occident
pour prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob.
-antienne de la communion- J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie. (Ps 26, 4).
Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes, dit le Seigneur. (Jn 17, 11).
Prière après la communion- Cette communion à tes mystères, Seigneur, préfigure l’union des fidèles en toi ;
fais qu’elle produise un fruit d’unité dans ton Église.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
-bréviaire 1 Samuel 26 : 5-25Le beau geste de David
5- -Homélie de saint Grégoire de Nysse sur les béatitudes.
Celui qui purifie son cœur voit en lui-même l'image de Dieu.
- -
-_----------__________________________________________-
-intro aux antiennes et prières :: Dès l’ouverture de la messe un appel monte vers Dieu :
''Ne me quitte pas, ne m'abandonne pas'' (A 1).
Appel de l'homme qui a fait l'expérience de sa faiblesse, de ses limites, de son péché;
appel du chrétien, qui puise dans l'échec une conviction accrue
de sa dépendance absolue par rapport à Dieu,
sans qui ''il ne peut rien'' (P 1).
Mais l'optimisme n'abandonne jamais celui qui se sait racheté par le Christ,
car il attend de lui la grâce ''de vouloir et d'agir de manière à répondre à l'amour''
dont il est aimé, et il trouve à la table eucharistique une nourriture qui refait chaque jour ses forces (P 2).
1-Genèse 18 : 1-15 ''Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Au moment où je reviendrai chez toi, Sara aura un fils.''
--intro : Près du lieu des chênes de Mambré, Dieu apparaît à Abraham sous la forme de trois hommes.
Abraham fait bon accueil à ses hôtes, tandis que la future maternité de Sara est annoncée.
Plusieurs Pères de l’Église, suivis par la liturgie de l’Orient,
ont vu dans les trois hommes une figure voilée de la sainte Trinité.
(note du missel : La célèbre icône de la Trinité
d’André Roublev s’inspire de cette interprétation.)
« En ces jours-là, aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham,
qui était assis à l’entrée de la tente. C’était l’heure la plus chaude du jour.
Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui.
-court épisode : lecture à partir de 25'18'':
Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
Il dit :
''Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux,
ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds,
et vous vous étendrez sous cet arbre.
Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin,
puisque vous êtes passés près de votre serviteur !''
Ils répondirent : ''Fais comme tu l’as dit.''
Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit :
''Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes.''
Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre,
et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer.
Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté,
et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre,
pendant qu’ils mangeaient.
Ils lui demandèrent :
''Où est Sara, ta femme ?''
Il répondit : ''Elle est à l’intérieur de la tente.''
Le voyageur reprit :
''Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance,
et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils.''
Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente.
– Abraham et Sara étaient très avancés en âge,
et Sara avait cessé d’avoir ce qui arrive aux femmes.
Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait :
''J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard !''
Le Seigneur Dieu dit à Abraham :
''Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant :
“Est-ce que vraiment j’aurais un enfant, vieille comme je suis ?”
Y a- t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Au moment où je reviendrai chez toi,
au temps fixé pour la naissance, Sara aura un fils.''
Sara, sidérée par la peur, dit :
''Je n’ai pas ri''!
Mais le Seigneur répliqua : « Si, tu as ri. »
---.
2-Psaume: Au cantique de Luc 1 : 46b- 47, 48-49, 50.53, 54-55.
R/ Le Seigneur se souvient de son amour. (cf. Luc 1 : 54b).
—Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
—Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
—Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
—Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais.
---.
3-Matthieu 8 : 5-17 Beaucoup d’hommes viendront de l’Orient et de l’Occident
pour prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob.
--intro: La foi du centurion romain obtient la guérison de son serviteur.
Jésus y voit l'occasion d'annoncer la conversion des peuples païens.
D’un autre geste il guérit ensuite la belle-mère de Pierre.
Dans un sommaire de l’activité de Jésus, l’évangéliste désire montrer
l’accomplissement des prophéties de l’Écriture.
« En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm,
un centurion s’approcha de lui et le supplia :
''Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement.''
Jésus lui dit :
''Je vais aller moi-même le guérir.''
Le centurion reprit :
''Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit,
mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”,
et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait.''
À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient :
''Amen, je vous le déclare,
chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis :
Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux,
mais les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres du dehors ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.''
Et Jésus dit au centurion :
''Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi.''
Et, à l’heure même, le serviteur fut guéri.
Comme Jésus entrait chez Pierre, dans sa maison, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre.
Il lui toucha la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés.
D’une parole, il expulsa les esprits et,
tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Il a pris nos souffrances il a porté nos maladies. »
---.
Avance au large, ne crains pas les ouragans.
Avance au large, suis le vol des goélands.
Avance au large, au gré des vagues et des courants,
Avance au large et si ta barque bouge un peu,
N'aie pas peur, n'aie pas peur,
Elle est aux mains de Dieu,
Elle est aux mains de Dieu !
1
Si les vagues de la vie
T'entrainent un peu trop loin,
Si les ombres de la nuit
T'éloignent du chemin,
Prends l'Espérance à ton bras,
Et Dieu te guidera !
2
Si la peur de naufrager
T'empêche de partir,
Si ton cœur reste fermé
Par crainte de souffrir,
Prends la Confiance à ton bras,
Et Dieu te portera !
3
Si tu gardes au creux des mains
Le poids de tes regrets,
Si les sables du chagrin
T'enlisent au bord du quai,
Prends la Lumière à ton bras,
Et Dieu t'éveillera !
---.
-bréviaire 1 Samuel 26 : 5-25 Le beau geste de David.
--intro : La magnanimité de David envers son persécuteur s’explique
par la vénération qui déjà marquait la personne de l’oint du Seigneur.
Il n’empêche qu’elle annonce aussi le pardon des offenses,
tel que le Christ le prescrira.
«5 David se mit en route et parvint à l’endroit où campait Saül.
Il vit l’endroit où étaient couchés Saül et Abner, fils de Ner, le chef de son armée.
Saül était couché au milieu du camp, et la troupe campait autour de lui.
6 David prit la parole et dit à Ahimélek le Hittite ainsi qu’à Abishaï, fils de Cerouya, le frère de Joab : « Qui veut descendre avec moi au camp, jusqu’à Saül ? » Abishaï répondit : « Moi, je descendrai avec toi. »
7 David et Abishaï arrivèrent de nuit, près de la troupe. Or, Saül était couché, endormi, au milieu du camp, sa lance plantée en terre près de sa tête ; Abner et ses hommes étaient couchés autour de lui.
8 Alors Abishaï dit à David : « Aujourd’hui Dieu a livré ton ennemi entre tes mains. Laisse-moi donc le clouer à terre avec sa propre lance, d’un seul coup, et je n’aurai pas à m’y reprendre à deux fois. »
9 Mais David dit à Abishaï : « Ne le tue pas ! Qui pourrait demeurer impuni après avoir porté la main sur celui qui a reçu l’onction du Seigneur ? »
10 Puis David ajouta : « Par la vie du Seigneur ! C’est le Seigneur seul qui le frappera, soit que son jour arrive et qu’il meure, soit qu’il descende au combat et qu’il y périsse.
11 Que le Seigneur me préserve de porter la main sur lui, le messie du Seigneur ! Et maintenant, prends donc la lance qui est près de sa tête avec la gourde d’eau, et allons-nous en. »
12 David prit la lance et la gourde d’eau qui étaient près de la tête de Saül, et ils s’en allèrent. Personne ne vit rien, personne ne le sut, personne ne s’éveilla : ils dormaient tous, car le Seigneur avait fait tomber sur eux un sommeil mystérieux.
13 David passa sur l’autre versant de la montagne et s’arrêta sur le sommet, au loin, à bonne distance.
14 Alors David cria en direction de la troupe et d’Abner, fils de Ner : « Ne vas-tu pas répondre, Abner ? » Celui-ci répondit : « Qui es-tu, toi qui appelles le roi ? »
15 David dit à Abner : « N’es-tu pas un homme, toi qui es sans égal en Israël ? Alors pourquoi n’as-tu pas veillé sur le roi, ton maître ? Quelqu’un du peuple est venu pour tuer le roi, ton maître.
16 Ce n’est pas bien, ce que tu as fait là. Par la vie du Seigneur, vous méritez la mort pour n’avoir pas veillé sur votre maître, le messie du Seigneur. Maintenant, regarde où sont la lance du roi et la gourde d’eau qui étaient près de sa tête. »
17 Saül reconnut la voix de David et dit : « Est-ce bien ta voix, mon fils David ? » David répondit : « C’est ma voix, mon seigneur le roi. »
18 Et il continua : « Pourquoi mon seigneur poursuit-il son serviteur ? Qu’ai-je donc fait et quel mal ai-je commis ?
19 Que mon seigneur le roi daigne écouter maintenant les paroles de son serviteur. Si c’est le Seigneur qui t’a excité contre moi, qu’il soit apaisé par l’agréable odeur d’une offrande ! Mais si ce sont des êtres humains, maudits soient-ils devant le Seigneur ! Aujourd’hui ils m’ont expulsé, dépossédé de l’héritage du Seigneur, en disant : “Va servir d’autres dieux !”
20 Et maintenant, que mon sang ne soit pas répandu sur la terre, loin de la face du Seigneur. En effet, le roi d’Israël s’est mis en campagne pour chercher une simple puce, comme on chasse la perdrix dans les montagnes. »
21 Saül dit : « J’ai péché. Reviens, mon fils David ! Je ne te ferai plus de mal, puisque ma vie a été aujourd’hui si précieuse à tes yeux. Oui, j’ai agi comme un fou et je me suis lourdement trompé. »
22 David répondit : « Voici la lance du roi. Qu’un jeune garçon traverse et vienne la prendre !
23 Le Seigneur rendra à chacun selon sa justice et sa fidélité. Aujourd’hui, le Seigneur t’avait livré entre mes mains, mais je n’ai pas voulu porter la main sur le messie du Seigneur.
24 Et de même que ta vie aujourd’hui a eu beaucoup de valeur à mes yeux, de même ma vie en aura beaucoup aux yeux du Seigneur, qui me délivrera de toute angoisse. »
25 Saül dit à David : « Béni sois-tu, mon fils David ! Oui, quoi que tu entreprennes, tu réussiras. » Puis David reprit son chemin, et Saül retourna chez lui. »
----.
5- -Homélie de saint Grégoire de Nysse sur les béatitudes.
Celui qui purifie son cœur voit en lui-même l'image de Dieu.
« La santé du corps est un bien pour la vie humaine.
Or, on est heureux non seulement de connaître la définition de la santé,
mais de vivre en bonne santé.
Car si un homme fait l'éloge de la santé et prend une nourriture malsaine
qui lui gâte le sang, quel profit trouvera-t-il à ces éloges
tandis qu'il est tourmenté par la maladie ?
Comprenons de la même manière l'affirmation que nous avons discutée.
Le Seigneur Jésus ne dit pas
qu'on est heureux de savoir quelque chose au sujet de Dieu,
mais qu'on est heureux de le posséder en soi-même.
En effet, heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Il ne pense pas que Dieu se laisse voir face à face
par celui qui aura purifié le regard de son âme.
Mais peut-être la noblesse de cette parole nous suggère-t-elle
ce qu'une autre parole exprime plus clairement :
Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous.
Voici ce qu'elle nous enseigne :
celui qui a purifié son cœur de toute créature et de tout attachement déréglé
voit l'image de la nature divine dans sa propre beauté.
Il me semble que dans cette brève formule
le Verbe fait tenir l'exhortation suivante :
''Hommes qui avez quelque désir de contempler le vrai Bien,
vous avez entendu dire
que la majesté divine est élevée au-dessus des cieux,
que sa gloire est incompréhensible,
sa beauté inexprimable
et sa nature infinie.
Mais ne désespérez pas de parvenir à contempler l'objet de votre désir.'' ~
Si tu purifies, par un effort de vie parfaite, les souillures attachées à ton cœur,
la beauté divine brillera de nouveau en toi.
C'est ce qui arrive avec un morceau de fer,
lorsque la meule le débarrasse de sa rouille.
Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil.
De même l'homme intérieur, que le Seigneur appelle ''le cœur'',
lorsqu'il aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté,
retrouvera la ressemblance de son modèle, et il sera bon.
Car ce qui ressemble à la Bonté est nécessairement bon.
Donc celui qui se voit lui-même découvre en soi l'objet de son désir.
Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux parce que,
en découvrant sa propre pureté, il découvre, à travers cette image, son modèle.
Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s'ils ne fixent pas le ciel,
voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien
que s'ils regardaient directement le disque solaire.
De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière,
si vous vous retournez vers la grâce de l'image établie en vous dès le commencement,
vous possédez en vous-mêmes ce que vous recherchez.
La pureté, en effet,
la paix de l'âme,
l'éloignement de tout mal, voilà la divinité.
Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu.
Si ton cœur est exempt de tout vice, libre de toute passion, pur de toute souillure,
tu es heureux, car ton regard est clair.
Purifié, tu contemples ce que les yeux non purifiés ne peuvent pas voir.
L'obscurité qui vient de la matière a disparu de tes regards
et, dans l'atmosphère très pure de ton cœur,
tu distingues clairement la bienheureuse vision.
Voici en quoi elle consiste :
pureté, sainteté, simplicité,
tous les rayons lumineux jaillis de la nature divine,
qui nous font voir Dieu. »
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
3 juillet
saint Thomas, Apôtre (fête) -mise à jour-
- Lectures –Éphésiens 2 : 19-22; Jean 20 : 24-29 -
né - v 70 – -
- Lectures –Éphésiens 2 : 19-22;
-psaume 116 : 1,2 R/ Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. (cf. Marc 16 : 15)-
-acclamation ‘’Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !’’ Alléluia. Jean 20 : 29
Jean 20 : 24-29 ‘’Mon Seigneur et mon Dieu!’’
-bréviaire- 1 Corinthiens 1 : 18-31; 2 : 1-15 -
-- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean- Saint Thomas.
- -
_____________________________________
Thomas est natif de Rama de Benjamin, près de Jérusalem.
dans l'oeuvre de Maria Valtorta,
nous y reviendrons. -
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/Thomas.htm#:~:text=Ce%20que%20reprennent%20les%20Actes,'%C3%89glise%20de%20Saint%2DThomas.
_________________
cf- -tiré partiellement du missel:
L'apôtre saint Thomas est le patron des chrétiens dont la foi connaît le doute,
mais qui vont jusqu'au bout dans la profession de cette foi
lorsqu'ils ont reçu un surcroît de lumière par la persévérance de leur effort à croire.
Tout vient progressivement comme un culture qui ne saurait brûler les étapes
ni laisser sans les actes appropriés à une saine récolte...
On perçoit déjà l'esprit critique de Thomas dans son dialogue avec Jésus après la Cène.
Alors que Jésus vient de déclarer à ses Apôtres qu'ils connaissent le chemin du lieu où il va,
Thomas l'interrompt avec une certaine vivacité :
''Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas;
comment pourrions-nous savoir le chemin? '';
ce qui lui vaut la réponse de Jésus :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie;
personne ne vient vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 5-6)-
Et par la suite, on constate l'incrédulité avec laquelle
Thomas accueillit le témoignage unanime des Dix,
qui avaient vu Jésus ressuscité le soir de Pâques.
Mais quand, huit jours après, il dut se rendre à l'évidence
il exprima sa foi avec une telle plénitude
que la profession de foi de Thomas, est devenue celle de l'Église :
''Mon Seigneur et mon Dieu'' (A 1, P 1, P 3).
C'est le constat d'une foi totale qui ira jusqu'au don ultime de soi...
Les chrétiens du Malabar, sur la côte ouest de l'Inde,
revendiquent « Mar Toma »
pour leur premier évangélisateur
et le fondateur de leur Église.
Avec les Églises syriennes, de qui ils ont reçu leur liturgie
ils célèbrent saint Thomas en ce jour, qui doit être celui d'une translation de ses reliques
à Édesse en Mésopotamie
(Urfa en Turquie),
où leur présence était déjà attestée en 232.
Édesse, urḥa en syriaque, Şanlıurfa en turc, al-Ruhâ en arabe,
était la capitale de l'Osroène, un petit État d'abord indépendant (132 av. J.-C. - 216 ap. J.-C.),
devenu province romaine en 216, puis incorporé au diocèse d'Orient, de 244 à la conquête arabe au7e siècle.
---------------------------
-- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean-Saint Thomas Apôtre:
« --intro : C’est lors de la Passion et de la Résurrection de Jésus
que l’Apôtre Thomas révèle sa personnalité.
Au dernier repas, sur une remarque un peu vive de Thomas, Jésus déclare :
‘’Je suis le chemin, la vérité, la vie’’.
L’annonce de la résurrection trouve ''Thomas incrédule,
mais lorsque le Ressuscité lui montre son côté ouvert,
il s’écrie : ‘’ Mon Seigneur et mon Dieu!’’ —
«Thomas, l’un des douze (dont le nom signifie Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Ce disciple était le seul absent. À son retour, quand on lui raconta
ce qui s’était passé, il ne voulut pas le croire.
Le Seigneur vint une seconde fois,
et il présenta au disciple incrédule son côté à toucher,
lui montra ses mains et, en lui montrant les cicatrices de ses blessures,
guérit en lui la blessure de l’incrédulité.
Que remarquez-vous en tout cela, frères très chers ?
Croyez-vous que tout cela
se soit produit par hasard ?
Que ce disciple choisi ait été d’abord absent ;
qu’en arrivant ensuite il entende ce récit ;
qu’en l’entendant, il doute ;
qu’en doutant, il touche,
et qu’en touchant il croie ?
Non, cela ne s’est pas produit par hasard, mais selon un plan divin.
En effet, la clémence divine agit alors d’une manière admirable
pour que ce disciple qui doutait,
tandis qu’il touchait les blessures que son maître portait dans la chair,
guérisse en nous les blessures de l’incrédulité.
En effet l’incrédulité de Thomas
a été plus avantageuse pour notre foi
que
la foi des disciples qui ont cru.
Car, tandis que ce disciple, en touchant, est ramené à la foi,
notre esprit, en dominant toute hésitation, est confirmé dans la foi ; ~
ce disciple, en doutant et en touchant,
est devenu témoin de la réalité de la résurrection. ~
Il toucha donc, et il s’écria :
Mon Mon Seigneur et mon Dieu.
Jésus lui dit :
Parce que tu m’as vu, tu crois.
Or, l’Apôtre Paul a dit :
La foi est la manière de posséder déjà ce qu’on espère,
et de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Il est donc bien clair que la foi fait connaître ce qui ne peut pas se voir.
Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation.
Alors que Thomas a vu,
lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ?
Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu.
Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel.
C’est donc l’homme qu’il a vu,
et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant :
Mon Seigneur et mon Dieu.
Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme,
il a proclamé que celui-ci était Dieu,
et cela, il n’avait pas pu le voir.
Ce qui suit nous donne de la joie :
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Par cette phrase, c’est nous qui sommes spécialement désignés,
nous qui nous attachons par l’esprit à celui que nous n’avons pas vu dans la chair.
Car celui-là croit véritablement, qui met en pratique, par ses actions, ce qu’il croit.
Au contraire, Paul dit de ceux dont la foi est purement nominale :
Ils font profession de connaître Dieu, mais par leurs actes ils le renient.
Et Jacques :
La foi sans les œuvres est morte. »
« ... que tout, au nom de Jésus, s'agenouille,
au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers,
et que toute langue proclame, de Jésus Christ,
qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père. » -Philippiens 2: 10-11 -
---.
À suivre.
3 juillet
saint Thomas, Apôtre (fête) -mise à jour-
- Lectures –Éphésiens 2 : 19-22; Jean 20 : 24-29 -
né - v 70 – -
- Lectures –Éphésiens 2 : 19-22;
-psaume 116 : 1,2 R/ Allez dans le monde entier.
Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. (cf. Marc 16 : 15)-
-acclamation ‘’Thomas, parce que tu m’as vu, tu crois, dit le Seigneur.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !’’ Alléluia. Jean 20 : 29
Jean 20 : 24-29 ‘’Mon Seigneur et mon Dieu!’’
-bréviaire- 1 Corinthiens 1 : 18-31; 2 : 1-15 -
-- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean- Saint Thomas.
- -
_____________________________________
Thomas est natif de Rama de Benjamin, près de Jérusalem.
C'est donc l'un des trois apôtres judéens avec Judas
et Simon le Zélote.
Il est issu d'une famille aisée (Tome 7, chapitre 185) :
son père est un orfèvre réputé.
Joseph d'Arimathie le connaît bien.
Thomas est lui-même orfèvre et pratique occasionnellement ce métier.
En 28, il assiste, comme Judas, à l'expulsion des marchands du Temple
ce qui le décide à suivre Jésus (Tome 2, chapitre 17). Il en devient le 7ième apôtre.
Pour cet épisode biographique et Simon le Zélote.
Il est issu d'une famille aisée (Tome 7, chapitre 185) :
son père est un orfèvre réputé.
Joseph d'Arimathie le connaît bien.
Thomas est lui-même orfèvre et pratique occasionnellement ce métier.
En 28, il assiste, comme Judas, à l'expulsion des marchands du Temple
ce qui le décide à suivre Jésus (Tome 2, chapitre 17). Il en devient le 7ième apôtre.
dans l'oeuvre de Maria Valtorta,
nous y reviendrons. -
https://www.maria-valtorta.org/Personnages/Thomas.htm#:~:text=Ce%20que%20reprennent%20les%20Actes,'%C3%89glise%20de%20Saint%2DThomas.
_________________
cf- -tiré partiellement du missel:
L'apôtre saint Thomas est le patron des chrétiens dont la foi connaît le doute,
mais qui vont jusqu'au bout dans la profession de cette foi
lorsqu'ils ont reçu un surcroît de lumière par la persévérance de leur effort à croire.
Tout vient progressivement comme un culture qui ne saurait brûler les étapes
ni laisser sans les actes appropriés à une saine récolte...
On perçoit déjà l'esprit critique de Thomas dans son dialogue avec Jésus après la Cène.
Alors que Jésus vient de déclarer à ses Apôtres qu'ils connaissent le chemin du lieu où il va,
Thomas l'interrompt avec une certaine vivacité :
''Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas;
comment pourrions-nous savoir le chemin? '';
ce qui lui vaut la réponse de Jésus :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie;
personne ne vient vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 5-6)-
Et par la suite, on constate l'incrédulité avec laquelle
Thomas accueillit le témoignage unanime des Dix,
qui avaient vu Jésus ressuscité le soir de Pâques.
Mais quand, huit jours après, il dut se rendre à l'évidence
il exprima sa foi avec une telle plénitude
que la profession de foi de Thomas, est devenue celle de l'Église :
''Mon Seigneur et mon Dieu'' (A 1, P 1, P 3).
C'est le constat d'une foi totale qui ira jusqu'au don ultime de soi...
Les chrétiens du Malabar, sur la côte ouest de l'Inde,
revendiquent « Mar Toma »
pour leur premier évangélisateur
et le fondateur de leur Église.
Avec les Églises syriennes, de qui ils ont reçu leur liturgie
ils célèbrent saint Thomas en ce jour, qui doit être celui d'une translation de ses reliques
à Édesse en Mésopotamie
(Urfa en Turquie),
où leur présence était déjà attestée en 232.
Édesse, urḥa en syriaque, Şanlıurfa en turc, al-Ruhâ en arabe,
était la capitale de l'Osroène, un petit État d'abord indépendant (132 av. J.-C. - 216 ap. J.-C.),
devenu province romaine en 216, puis incorporé au diocèse d'Orient, de 244 à la conquête arabe au7e siècle.
- ouvrir le spoiler pour une carte interactive:
---------------------------
-- -+Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile de Jean-Saint Thomas Apôtre:
« --intro : C’est lors de la Passion et de la Résurrection de Jésus
que l’Apôtre Thomas révèle sa personnalité.
Au dernier repas, sur une remarque un peu vive de Thomas, Jésus déclare :
‘’Je suis le chemin, la vérité, la vie’’.
L’annonce de la résurrection trouve ''Thomas incrédule,
mais lorsque le Ressuscité lui montre son côté ouvert,
il s’écrie : ‘’ Mon Seigneur et mon Dieu!’’ —
«Thomas, l’un des douze (dont le nom signifie Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Ce disciple était le seul absent. À son retour, quand on lui raconta
ce qui s’était passé, il ne voulut pas le croire.
Le Seigneur vint une seconde fois,
et il présenta au disciple incrédule son côté à toucher,
lui montra ses mains et, en lui montrant les cicatrices de ses blessures,
guérit en lui la blessure de l’incrédulité.
Que remarquez-vous en tout cela, frères très chers ?
Croyez-vous que tout cela
se soit produit par hasard ?
Que ce disciple choisi ait été d’abord absent ;
qu’en arrivant ensuite il entende ce récit ;
qu’en l’entendant, il doute ;
qu’en doutant, il touche,
et qu’en touchant il croie ?
Non, cela ne s’est pas produit par hasard, mais selon un plan divin.
En effet, la clémence divine agit alors d’une manière admirable
pour que ce disciple qui doutait,
tandis qu’il touchait les blessures que son maître portait dans la chair,
guérisse en nous les blessures de l’incrédulité.
En effet l’incrédulité de Thomas
a été plus avantageuse pour notre foi
que
la foi des disciples qui ont cru.
Car, tandis que ce disciple, en touchant, est ramené à la foi,
notre esprit, en dominant toute hésitation, est confirmé dans la foi ; ~
ce disciple, en doutant et en touchant,
est devenu témoin de la réalité de la résurrection. ~
Il toucha donc, et il s’écria :
Mon Mon Seigneur et mon Dieu.
Jésus lui dit :
Parce que tu m’as vu, tu crois.
Or, l’Apôtre Paul a dit :
La foi est la manière de posséder déjà ce qu’on espère,
et de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Il est donc bien clair que la foi fait connaître ce qui ne peut pas se voir.
Ce qu’on voit, en effet, ne produit pas la foi mais la constatation.
Alors que Thomas a vu,
lorsqu’il a touché pourquoi lui est-il dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru ?
Mais ce qu’il a cru n’était pas ce qu’il a vu.
Car la divinité ne peut être vue par l’homme mortel.
C’est donc l’homme qu’il a vu,
et c’est Dieu qu’il a reconnu en disant :
Mon Seigneur et mon Dieu.
Il a donc cru tout en voyant, puisqu’en regardant un vrai homme,
il a proclamé que celui-ci était Dieu,
et cela, il n’avait pas pu le voir.
Ce qui suit nous donne de la joie :
Heureux ceux qui croient sans avoir vu !
Par cette phrase, c’est nous qui sommes spécialement désignés,
nous qui nous attachons par l’esprit à celui que nous n’avons pas vu dans la chair.
Car celui-là croit véritablement, qui met en pratique, par ses actions, ce qu’il croit.
Au contraire, Paul dit de ceux dont la foi est purement nominale :
Ils font profession de connaître Dieu, mais par leurs actes ils le renient.
Et Jacques :
La foi sans les œuvres est morte. »
« ... que tout, au nom de Jésus, s'agenouille,
au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers,
et que toute langue proclame, de Jésus Christ,
qu'il est SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père. » -Philippiens 2: 10-11 -
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
4 juillet
sainte Élisabeth de Portugal (commémoraison) -mise à jour-
née 1271, Saragosse, Royaume d'Aragon (Espagne) - 1336, Estremoz, Royaume du Portugal – -
-béatifiée en 1516 par le pape Léon X;
-canonisée en 1625 par Urbain VIII-
LA REINE A L'ÉVÊQUE DE COIMBRE
«Je déplore, et Dieu seul sait combien cela m'afflige, que
l'on fasse ainsi un parti, une arène politique, de cette religion
si bonne et si nécessaire à tous, riches et pauvres, gouvernants
et gouvernés; et je n'approuverai jamais ceux qui procèdent
ainsi, à quelque parti qu'ils appartiennent.»
---.
- Lectures – 1 Pierre 3 : 1-19; Jean 14 : 23-29 -
- -bréviaire-Homélie de saint Pierre Chrysologue sur la paix.
((saint Pierre Chrysologue né v 380-:cross:450- fête le 30 juillet))
On peut qualifier Élisabeth de Portugal de sainte reine mais aussi de reine de la Paix...
C'est pour ces raisons que les lectures choisies pour sa fête parlent de la paix.
Ce verset l'identifie tout particulières:
«1Pierre 3:9- ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insultesssssssssss.
Bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés,
afin d'hériter la bénédiction.»
Sainte Élisabeth de Portugal fut effectivement avant tout un artisan de paix.
Elle commença à exercer cette qualité très tôt
de manière particulièrement élevée, et même avant d'en avoir conscience,
puisque sa naissance fut l'occasion d'une réconciliation dans sa famille...
comme si Dieu l'avait choisie dès le sein de sa mère pour être apôtre de la paix.
Née en 1271 à Saragosse, elle fut donnée en mariage à Denis, roi de Portugal, à l'âge de douze ans.
Elle avait hérité des vertus de sa grand-tante, Élisabeth de Hongrie,
canonisée, elle aussi... --née 1207-1331 fête 17 novembre -
Devenue reine, elle mena à la cour une existence à l'opposé de celle
de son royal et volage époux -né 1261-1325
À sa mort le roi sera enterré au Monastère de Saint-Denis à Odivelas,
qu'il fondât au cours de son règne.
Elle pratiquait toutes les vertus chrétiennes,
fondant des asiles pour les malheureux.
Elle agit toujours héroïquement au cours de sa vie
jusqu'à prendre soin des enfants illégitimes de Denis.
Le roi, suspecta sans fondement par suite d'une calomnie,
allant jusqu'à l'accuser ouvertement de le tromper avec un page
qui lui servait de secrétaire.
Une intervention providentielle lui fit reconnaître son erreur.
Pardonnant, elle continua à favoriser la paix
qualité charismatique par laquelle ses biographes n'ont pas manqué de l'honorer.
Les relations entre son mari et son fils Alphonse étaient orageuses;
et leurs partisans en arrivèrent aux armes.
Lors d'une bataille, la reine alla jusqu'à se jeter au milieu des combattants.
Elle apaisa de même les querelles entre le roi Denis et son frère.
Elle intercéda aussi pour le réconcilier avec Ferdinand de Castille.
Elle ne se contentait pas d'agir: elle priait, sollicitant pour tous la grâce de Dieu.
Lorsque le roi mourut, Élisabeth, revêtue de l'habit de sainte Claire,
fit le pèlerinage de Compostelle.
Puis, ayant abandonné le trône, elle se retira
près du couvent des clarisses de Coïmbre qu'elle avait fondé.
Sa dernière action fut encore en faveur de la paix.
La guerre avait éclaté entre son fils et son petit-fils.
Partit en voyage dans le but de les réconcilier,
elle tomba malade. Elle mourut le 4 juillet 1336.
Son corps fut enseveli dans l'église des clarisses de Coïmbre.
On la désigna aussitôt sous le nom de «la sainte reine».
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hPARAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Saragosse'' 14 occurrences /''Pierre d'Aragon'' 4 occurrences: son père /
/''Constance'' sa mère: plusieurs occurrences /
/le père de son époux Denis: ''Alphonse III'' plusieurs occurrences + avec le mot Alphonse seul /
/ ''Denis'' son époux: ''D. Denis'' ''Don Denis'' plusieurs occurrences /
/''réconciliation'' 4 occurrences -la reine avait ce charisme de réconcilier.../
/''paix'' plusieurs occurrences-idem /''pape'' 70 occurrences /''chapelle'' 14 occurrences /
/''pauvre'' 34 occurrences /''hospice'' 1 occurrence /''calomnie'' 1 occurrence /
/''Clarisse'' 8 occurrences /''Coïmbre'' 107 occurrences /
/-on la désigna unanimement sous le nom de ''sainte reine'' 23 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
4 juillet
sainte Élisabeth de Portugal (commémoraison) -mise à jour-
née 1271, Saragosse, Royaume d'Aragon (Espagne) - 1336, Estremoz, Royaume du Portugal – -
-béatifiée en 1516 par le pape Léon X;
-canonisée en 1625 par Urbain VIII-
LA REINE A L'ÉVÊQUE DE COIMBRE
«Je déplore, et Dieu seul sait combien cela m'afflige, que
l'on fasse ainsi un parti, une arène politique, de cette religion
si bonne et si nécessaire à tous, riches et pauvres, gouvernants
et gouvernés; et je n'approuverai jamais ceux qui procèdent
ainsi, à quelque parti qu'ils appartiennent.»
---.
- Lectures – 1 Pierre 3 : 1-19; Jean 14 : 23-29 -
- -bréviaire-Homélie de saint Pierre Chrysologue sur la paix.
((saint Pierre Chrysologue né v 380-:cross:450- fête le 30 juillet))
- Homélie de saint Pierre Chrysologue sur la paix. :
Heureux les artisans de paix, dit l’Évangile, ils seront appelés fils de Dieu !
C’est à juste titre que les vertus chrétiennes se développent chez celui
qui maintient la paix chrétienne entre tous ;
on n’obtient le titre de fils de Dieu que si l’on mérite le nom d’artisan de paix.
La paix est ce qui débarrasse l’homme de l’esclavage,
fait de lui un homme libre,
transforme sa condition personnelle aux yeux de Dieu,
fait d’un serviteur un fils, d’un esclave un homme libre.
La paix entre frères est ce que Dieu veut,
ce qui réjouit le Christ,
ce qui accomplit la sainteté,
ce qui règle la justice,
ce qui enseigne la doctrine,
ce qui protège les mœurs,
bref c’est en toutes choses une conduite digne d’éloges.
La paix fait exaucer nos prières,
elle ouvre une route facile et praticable à nos supplications,
elle accomplit parfaitement tous nos désirs.
La paix est la mère de la charité,
le lien de la concorde,
le signe évident d’une âme pure, qui peut réclamer à Dieu tout ce qu’elle veut ;
car elle demande tout ce qu’elle veut
et elle reçoit tout ce qu’elle demande.
La paix doit se conserver par l’obéissance aux commandements du Roi.
Le Christ lui-même a dit :
‘’C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne’’.
Ce qui revient à dire :
Je vous ai quittés dans la paix, je vous retrouverai dans la paix;
en partant, il a voulu donner ce qu’il désirait trouver chez tous lorsqu’il revendrait.
C’est un commandement divin de consacrer ce qu’il a donné :
je ne veux pas autre chose que de retrouver ce que je vous ai laissé en partant.
Planter les racines de la paix, c’est l’œuvre de Dieu ;
arracher entièrement la paix, c’est le travail de l’ennemi.
Car, de même que l’amour fraternel vient de Dieu,
ainsi la haine vient du démon ;
c’est pourquoi il faut condamner la haine, car il est écrit :
"Tout homme qui a de la haine contre son frère est un meurtrier".
Vous voyez pourquoi il faut aimer la paix et chérir la concorde :
ce sont elles qui engendrent et nourrissent la charité.
Vous savez que, selon l’Apôtre, la charité vient de Dieu.
Il est donc séparé de Dieu, celui qui n’a pas la charité. ~
Gardons les commandements, mes frères, car ils sont notre vie;
que la fraternité se maintienne unie par les nœuds d’une profonde paix,
qu’elle se resserre par le lien salutaire d’un amour mutuel de charité,
qui couvre la multitude des péchés.
Il faut donc que tous nos désirs s’attachent à l’amour,
car il peut obtenir tous les bienfaits et toutes les récompenses.
Il faut garder la paix plus que toutes les autres vertus,
parce que Dieu est toujours dans la paix. ~
Aimez la paix, et tout sera dans le calme :
afin que vous obteniez pour nous la récompense et pour vous la joie,
afin que l’Église de Dieu, fondée sur l’unité de la paix,
mène une vie parfaite dans le Christ. »
On peut qualifier Élisabeth de Portugal de sainte reine mais aussi de reine de la Paix...
C'est pour ces raisons que les lectures choisies pour sa fête parlent de la paix.
Ce verset l'identifie tout particulières:
«1Pierre 3:9- ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insultesssssssssss.
Bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés,
afin d'hériter la bénédiction.»
Sainte Élisabeth de Portugal fut effectivement avant tout un artisan de paix.
Elle commença à exercer cette qualité très tôt
de manière particulièrement élevée, et même avant d'en avoir conscience,
puisque sa naissance fut l'occasion d'une réconciliation dans sa famille...
comme si Dieu l'avait choisie dès le sein de sa mère pour être apôtre de la paix.
Née en 1271 à Saragosse, elle fut donnée en mariage à Denis, roi de Portugal, à l'âge de douze ans.
Elle avait hérité des vertus de sa grand-tante, Élisabeth de Hongrie,
canonisée, elle aussi... --née 1207-1331 fête 17 novembre -
Devenue reine, elle mena à la cour une existence à l'opposé de celle
de son royal et volage époux -né 1261-1325
À sa mort le roi sera enterré au Monastère de Saint-Denis à Odivelas,
qu'il fondât au cours de son règne.
Elle pratiquait toutes les vertus chrétiennes,
fondant des asiles pour les malheureux.
Elle agit toujours héroïquement au cours de sa vie
jusqu'à prendre soin des enfants illégitimes de Denis.
Le roi, suspecta sans fondement par suite d'une calomnie,
allant jusqu'à l'accuser ouvertement de le tromper avec un page
qui lui servait de secrétaire.
Une intervention providentielle lui fit reconnaître son erreur.
Pardonnant, elle continua à favoriser la paix
qualité charismatique par laquelle ses biographes n'ont pas manqué de l'honorer.
Les relations entre son mari et son fils Alphonse étaient orageuses;
et leurs partisans en arrivèrent aux armes.
Lors d'une bataille, la reine alla jusqu'à se jeter au milieu des combattants.
Elle apaisa de même les querelles entre le roi Denis et son frère.
Elle intercéda aussi pour le réconcilier avec Ferdinand de Castille.
Elle ne se contentait pas d'agir: elle priait, sollicitant pour tous la grâce de Dieu.
Lorsque le roi mourut, Élisabeth, revêtue de l'habit de sainte Claire,
fit le pèlerinage de Compostelle.
Puis, ayant abandonné le trône, elle se retira
près du couvent des clarisses de Coïmbre qu'elle avait fondé.
Sa dernière action fut encore en faveur de la paix.
La guerre avait éclaté entre son fils et son petit-fils.
Partit en voyage dans le but de les réconcilier,
elle tomba malade. Elle mourut le 4 juillet 1336.
Son corps fut enseveli dans l'église des clarisses de Coïmbre.
On la désigna aussitôt sous le nom de «la sainte reine».
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hPARAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Saragosse'' 14 occurrences /''Pierre d'Aragon'' 4 occurrences: son père /
/''Constance'' sa mère: plusieurs occurrences /
/le père de son époux Denis: ''Alphonse III'' plusieurs occurrences + avec le mot Alphonse seul /
/ ''Denis'' son époux: ''D. Denis'' ''Don Denis'' plusieurs occurrences /
/''réconciliation'' 4 occurrences -la reine avait ce charisme de réconcilier.../
/''paix'' plusieurs occurrences-idem /''pape'' 70 occurrences /''chapelle'' 14 occurrences /
/''pauvre'' 34 occurrences /''hospice'' 1 occurrence /''calomnie'' 1 occurrence /
/''Clarisse'' 8 occurrences /''Coïmbre'' 107 occurrences /
/-on la désigna unanimement sous le nom de ''sainte reine'' 23 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
5 juillet
saint Antoine-Marie Zaccaria, prêtre (commémoraison ) -mise à jour-
né 1502 Crémone, Italie - 1539 Crémone, Italie
-béatifié 3 janvier 1890 par le pape Léon XIII;
-canonisé 15 mai 1897 par le pape Léon XIII-
- Lectures –1 Timothée 4: 12-16; Luc 9: 57-62 -
-- -bréviaire: Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères. (Voir dans le texte)-
---.
Avec deux confrères amis, Jacques Antoine Morigia né 1498- 1546;
et Barthélemy Ferrari,né 1499 1544;
religieux italiens co-fondateurs
de la Société des Clercs réguliers
de Saint-Paul avec Antoine-Marie Zaccaria. ]
-Sous le patronage
de saint Paul Apôtre-
Contemporains de Martin Luther, né 1483 - 1546
voici quelques-uns des premiers principaux initiateurs de la Réforme de L'Église catholique.
Le terme de Contre-Réforme, face à la Réforme protestante,
n'est plus guère usité,
car des réformes ponctuelles ont toujours été nécessaires
dès les premiers temps de l'Église...
-cf missel-
- Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone en 1502
et il y exerça quelque temps la profession médicale
avant de recevoir le sacerdoce (1528).
Il appartient à cette génération de prêtres italiens
qui préparèrent dans leur pays le concile de Trente,
en travaillant à la réforme du clergé et à l'évangélisation du peuple.
Chaque époque a ses besoins propres auxquels il faut
répondre par des institutions nouvelles.
Après Gaétan de Thienne fondateur des théatins
[ Gaétan de Thiène (Vicence, 1480 - Naples, 1547)
est un religieux fondateur de l'ordre des Théatins et
reconnu saint par l'Église catholique. fête 7 août ]
et avant Philippe Neri (né 1515- 1595 fête 26 mai)
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p750-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#500539 ou André Avellino, fête 10 novembre
[ né 1521 mort 1608 ]
Antoine-Marie Zaccaria conçut un type nouveau de vie sacerdotale,
celui du clerc régulier :qui n'est ni un moine, ni un frère mendiant,
mais un prêtre qui vit sous une règle et se lie par des voeux.
Il fonda sa Congrégation à Milan en 1533
sous le patronage de saint Paul,
pour qui il avait une grande dévotion (P 1);
les Pauliens s'étant établis près de l'église de Saint-Barnabé,
on ne tarda pas à les appeler les Barnabites.
Douze ans après la mort prématurée de leur fondateur,
les Barnabites devaient recevoir dans leurs rangs
saint Alexandre Sauli, (fête le 11 octobre)
[ né 1534 - Pavie 11 octobre 1593)
est un clerc régulier de Saint-Paul évêque d'Aléria ,
il est le patron de la ville de Cervione et fêté le 11 octobre1.
... il entre à 17 ans chez les clercs réguliers de Saint-Paul.
Il fait sa profession solennelle le 29 septembre 1554,
et en devient le supérieur général le 19 avril 1567.
Il écrit un catéchisme modèle, crée un séminaire,
réforme le clergé local,
promulgue les décrets du Concile de Trente,
fait construire de nombreuses églises,
et par son souci d'évangélisation, est surnommé l'apôtre de la Corse. ]
qui leur donnerait une forte impulsion
avant de devenir l’un des évêques les plus marquants de la réforme tridentine.
Retenons de saint Antoine-Marie la consigne qu'il donnait à ses frères :
savoir ''servir sans récompense et combattre sans solde, ni ravitaillement assuré''.
---.
Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères.
« Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur,
disait cela de lui-même, des autres Apôtres
et de tous ceux qui professent la vie chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer,
car le serviteur n’est pas plus grand que son maître,
l’esclave n’est pas plus grand que son seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes,
mais ils nous procurent des mérites,
car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle,
tandis qu'ils attirent sur eux la colère divine ;
nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et ne pas nous laisser vaincre par le mal,
mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents,
comme nous y exhorte l'Apôtre,
c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant
notre patience
et notre douceur,
ils reviendront à une meilleure conduite
et seront gagnés par le feu de l'amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde,
selon sa Miséricorde,
pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu,
pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance,
en trouvant notre gloire non seulement
dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu,
mais encore dans nos épreuves.
''Voyez bien quelle est votre vocation'',
frères très chers. Si nous voulons la considérer attentivement,
nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin,
les traces des saints Apôtres et des autres soldats du Christ,
ne refusons pas de participer à leurs souffrances.
''Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée
les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l'origine et au terme de la foi.''
Nous qui avons choisi ce grand Apôtre comme notre guide
et notre père, et qui faisons profession de le suivre,
essayons d'exprimer par notre conduite son enseignement et sa vie.
Il ne faut pas que, sous un tel chef, nous soyons des soldats lâches ou fuyards,
ni que nous soyons les fils dégénérés d’un si noble père. »
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=PB9tCKrNMR0C&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table'' 67e occurrence / ''Crémone'' 53 occurrences /
/''Luther'' 2 occurrences /''concile de Trente'' 2 occurrences /''réforme'' 39 occurrences /
/''Barnabite'' 68 occurrences /''Milan'' 117 occurrences /
/''Alexandre Sauli'' 5 occurrences /''Gaétan'' 7 occurrences - c'est saint Gaétan de Thiène /
/''André Avellino'' 1 occurrence /''Philippe de Néri'' 8 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
5 juillet
saint Antoine-Marie Zaccaria, prêtre (commémoraison ) -mise à jour-
né 1502 Crémone, Italie - 1539 Crémone, Italie
-béatifié 3 janvier 1890 par le pape Léon XIII;
-canonisé 15 mai 1897 par le pape Léon XIII-
- Lectures –1 Timothée 4: 12-16; Luc 9: 57-62 -
-- -bréviaire: Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères. (Voir dans le texte)-
---.
Avec deux confrères amis, Jacques Antoine Morigia né 1498- 1546;
et Barthélemy Ferrari,né 1499 1544;
religieux italiens co-fondateurs
de la Société des Clercs réguliers
de Saint-Paul avec Antoine-Marie Zaccaria. ]
-Sous le patronage
de saint Paul Apôtre-
Contemporains de Martin Luther, né 1483 - 1546
voici quelques-uns des premiers principaux initiateurs de la Réforme de L'Église catholique.
Le terme de Contre-Réforme, face à la Réforme protestante,
n'est plus guère usité,
car des réformes ponctuelles ont toujours été nécessaires
dès les premiers temps de l'Église...
-cf missel-
- Antoine-Marie Zaccaria naquit à Crémone en 1502
et il y exerça quelque temps la profession médicale
avant de recevoir le sacerdoce (1528).
Il appartient à cette génération de prêtres italiens
qui préparèrent dans leur pays le concile de Trente,
en travaillant à la réforme du clergé et à l'évangélisation du peuple.
Chaque époque a ses besoins propres auxquels il faut
répondre par des institutions nouvelles.
Après Gaétan de Thienne fondateur des théatins
[ Gaétan de Thiène (Vicence, 1480 - Naples, 1547)
est un religieux fondateur de l'ordre des Théatins et
reconnu saint par l'Église catholique. fête 7 août ]
et avant Philippe Neri (né 1515- 1595 fête 26 mai)
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p750-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#500539 ou André Avellino, fête 10 novembre
[ né 1521 mort 1608 ]
Antoine-Marie Zaccaria conçut un type nouveau de vie sacerdotale,
celui du clerc régulier :qui n'est ni un moine, ni un frère mendiant,
mais un prêtre qui vit sous une règle et se lie par des voeux.
Il fonda sa Congrégation à Milan en 1533
sous le patronage de saint Paul,
pour qui il avait une grande dévotion (P 1);
les Pauliens s'étant établis près de l'église de Saint-Barnabé,
on ne tarda pas à les appeler les Barnabites.
Douze ans après la mort prématurée de leur fondateur,
les Barnabites devaient recevoir dans leurs rangs
saint Alexandre Sauli, (fête le 11 octobre)
[ né 1534 - Pavie 11 octobre 1593)
est un clerc régulier de Saint-Paul évêque d'Aléria ,
il est le patron de la ville de Cervione et fêté le 11 octobre1.
... il entre à 17 ans chez les clercs réguliers de Saint-Paul.
Il fait sa profession solennelle le 29 septembre 1554,
et en devient le supérieur général le 19 avril 1567.
Il écrit un catéchisme modèle, crée un séminaire,
réforme le clergé local,
promulgue les décrets du Concile de Trente,
fait construire de nombreuses églises,
et par son souci d'évangélisation, est surnommé l'apôtre de la Corse. ]
qui leur donnerait une forte impulsion
avant de devenir l’un des évêques les plus marquants de la réforme tridentine.
Retenons de saint Antoine-Marie la consigne qu'il donnait à ses frères :
savoir ''servir sans récompense et combattre sans solde, ni ravitaillement assuré''.
---.
Homélie de saint Antoine-Marie à ses confrères.
« Nous sommes fous à cause du Christ ; saint Paul, notre guide et notre protecteur,
disait cela de lui-même, des autres Apôtres
et de tous ceux qui professent la vie chrétienne et apostolique.
Mais, frères très chers, cela ne doit pas nous étonner ou nous effrayer,
car le serviteur n’est pas plus grand que son maître,
l’esclave n’est pas plus grand que son seigneur.
Ceux qui s'opposent à nous se font tort à eux-mêmes,
mais ils nous procurent des mérites,
car ils embellissent notre couronne de gloire éternelle,
tandis qu'ils attirent sur eux la colère divine ;
nous devons donc les plaindre et les aimer plutôt que les détester et les haïr.
Nous devons même prier pour eux et ne pas nous laisser vaincre par le mal,
mais vaincre le mal par le bien et amasser sur leurs têtes des charbons ardents,
comme nous y exhorte l'Apôtre,
c'est-à-dire leur prodiguer des témoignages d'affection.
C'est ainsi qu'en voyant
notre patience
et notre douceur,
ils reviendront à une meilleure conduite
et seront gagnés par le feu de l'amour envers Dieu.
Malgré notre indignité, Dieu nous a choisis en nous tirant du monde,
selon sa Miséricorde,
pour que nous le servions en progressant de vertu en vertu,
pour que nous méritions beaucoup de fruit par la persévérance,
en trouvant notre gloire non seulement
dans l'espérance de la gloire des fils de Dieu,
mais encore dans nos épreuves.
''Voyez bien quelle est votre vocation'',
frères très chers. Si nous voulons la considérer attentivement,
nous verrons facilement ce qu'elle exige.
Nous qui avons entrepris de suivre, quoique de loin,
les traces des saints Apôtres et des autres soldats du Christ,
ne refusons pas de participer à leurs souffrances.
''Courons avec endurance l’épreuve qui nous est proposée
les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l'origine et au terme de la foi.''
Nous qui avons choisi ce grand Apôtre comme notre guide
et notre père, et qui faisons profession de le suivre,
essayons d'exprimer par notre conduite son enseignement et sa vie.
Il ne faut pas que, sous un tel chef, nous soyons des soldats lâches ou fuyards,
ni que nous soyons les fils dégénérés d’un si noble père. »
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=PB9tCKrNMR0C&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table'' 67e occurrence / ''Crémone'' 53 occurrences /
/''Luther'' 2 occurrences /''concile de Trente'' 2 occurrences /''réforme'' 39 occurrences /
/''Barnabite'' 68 occurrences /''Milan'' 117 occurrences /
/''Alexandre Sauli'' 5 occurrences /''Gaétan'' 7 occurrences - c'est saint Gaétan de Thiène /
/''André Avellino'' 1 occurrence /''Philippe de Néri'' 8 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4036
Age : 61
Localisation : Canada, Prov. Qué. Montréal
Inscription : 14/07/2013
Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
8 juillet
bienheureux Pierre l'Hermite prêtre ( ) - -
-orthographié aussi l'Ermite-
né v 1053 Amiens, Somme - 1115 Huy , abbaye de Neufmoustier, Belgique, auj. prov. de Liège
-Autres noms qu'on lui donne: Pierre d’Amiens ou Pierre d'Achères.
- Lectures –-
-- -- aucun -
---.
-biographie très partielle à compléter avec les 3 livres suggérés, selon l'intérêt de chacun...
Pierre l’Ermite, orthographié aussi L’Hermite,
on l'appelle aussi sous d'autres noms: Pierre d’Amiens ou Pierre d’Achères.
Moine français qui prêcha la première croisade
sous l’appel d’Urbain II au concile de Clermont
et qui la dirigea comme la principale croisade populaires de 1096.
Il échappa au massacre des croisés de Civitot, rejoignit la croisade des barons,
la suivit jusqu’à Jérusalem, mais dit quitter les lieux au moment de la prise de la ville.
Le 27 novembre 1095, le pape Urbain II, pape français, lança un appel solennel à la Chrétienté
pour inciter leurs barons à partir en expédition pour délivrer les Lieux saints.
L’idée de la croisade grandit à travers tout le pays
aux harangues des prédicateurs qui rassemblèrent les foules
dont un grand nombre parmi elles décida de partir.
L’un des prédicateurs les plus connus est Pierre l’Ermite,
qui commença sa prédication dans le Berry, puis l’Orléanais,
puis en Champagne, suivie de la Lorraine et la Rhénanie,
emmenant quinze mille pèlerins, soutenues par quelques chevaliers
dont Gautier Sans-Avoir. Arrivé à Cologne le 12 avril 1096,
il continua de prêcher auprès des populations allemandes,
tandis que Gautier Sans-Avoir
conduisit les pèlerins en direction de Constantinople. -voir les occurrences ''Constantinople''-
Ayant persuadé un certain nombre d’Allemands de partir,
il quitta Cologne à la tête
d’environ douze mille croisés le 19 avril 1096
et traversa le Saint-Empire et la Hongrie en suivant le Danube.
NOTE: faire toutes les occurrences choisies et voulues
à placer dans chacun des livres référés...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=f_efAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Urbain II'' 8 occurrences /''Clermont'' 21 occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.tt/books?id=eeNTPWfKcpQC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
''table'' 59e occurrence seulement /''Urbain II'' 29 occurrences /''Clermont'' 6 occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LCM5AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Urbain II'' 8 occurrences /''Clermont'' 10 occurrences /
/''Pierre l'Ermite'' 17 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
8 juillet
bienheureux Pierre l'Hermite prêtre ( ) - -
-orthographié aussi l'Ermite-
né v 1053 Amiens, Somme - 1115 Huy , abbaye de Neufmoustier, Belgique, auj. prov. de Liège
-Autres noms qu'on lui donne: Pierre d’Amiens ou Pierre d'Achères.
- Lectures –-
-- -- aucun -
---.
-biographie très partielle à compléter avec les 3 livres suggérés, selon l'intérêt de chacun...
Pierre l’Ermite, orthographié aussi L’Hermite,
on l'appelle aussi sous d'autres noms: Pierre d’Amiens ou Pierre d’Achères.
Moine français qui prêcha la première croisade
sous l’appel d’Urbain II au concile de Clermont
et qui la dirigea comme la principale croisade populaires de 1096.
Il échappa au massacre des croisés de Civitot, rejoignit la croisade des barons,
la suivit jusqu’à Jérusalem, mais dit quitter les lieux au moment de la prise de la ville.
Le 27 novembre 1095, le pape Urbain II, pape français, lança un appel solennel à la Chrétienté
pour inciter leurs barons à partir en expédition pour délivrer les Lieux saints.
L’idée de la croisade grandit à travers tout le pays
aux harangues des prédicateurs qui rassemblèrent les foules
dont un grand nombre parmi elles décida de partir.
L’un des prédicateurs les plus connus est Pierre l’Ermite,
qui commença sa prédication dans le Berry, puis l’Orléanais,
puis en Champagne, suivie de la Lorraine et la Rhénanie,
emmenant quinze mille pèlerins, soutenues par quelques chevaliers
dont Gautier Sans-Avoir. Arrivé à Cologne le 12 avril 1096,
il continua de prêcher auprès des populations allemandes,
tandis que Gautier Sans-Avoir
conduisit les pèlerins en direction de Constantinople. -voir les occurrences ''Constantinople''-
Ayant persuadé un certain nombre d’Allemands de partir,
il quitta Cologne à la tête
d’environ douze mille croisés le 19 avril 1096
et traversa le Saint-Empire et la Hongrie en suivant le Danube.
NOTE: faire toutes les occurrences choisies et voulues
à placer dans chacun des livres référés...
---.
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https://books.google.ca/books?id=f_efAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Urbain II'' 8 occurrences /''Clermont'' 21 occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.tt/books?id=eeNTPWfKcpQC&printsec=frontcover#v=onepage&q&f=false
''table'' 59e occurrence seulement /''Urbain II'' 29 occurrences /''Clermont'' 6 occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LCM5AQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Urbain II'' 8 occurrences /''Clermont'' 10 occurrences /
/''Pierre l'Ermite'' 17 occurrences / etc. /
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
8 juillet
saint Thibault de Marly () -mise à jour-
né 13e s Marly-le-Roi France - 1247 abbaye Vaux-de-Cernay, France
Maison de Montmorency
-canonisé 1270; recanonisé 1710 par le pape Clément XI-
Thibaut de Marly, mort en 1247, est un moine cistercien français de l'abbaye des Vaux-de-Cernay,
dont il est abbé de 1235 à sa mort.
Canonisé en 1270, il est liturgiquement commémoré le 8 juillet.
L'abbaye des Vaux-de-Cernay est un ancien monastère cistercien
datant du 12e siècle. Elle se situe dans le diocèse de Versailles,
dans les communes de Cernay-la-Ville et d'Auffargis,
dans le département des Yvelines et la région d'Île-de-France,
à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris.
L'abbaye se situe dans la forêt de l'Yveline
en vallée de Chevreuse,
à proximité de la forêt de Rambouillet.
Comme ce fut le cas pour tant d'autres constructions religieuses
l'abbaye est fermée par le pouvoir révolutionnaire français
et les moines en sont chassés (vers 1791).
Vendus comme biens nationaux,
les bâtiments sont bientôt démantelés comme carrières de pierre.
Ce qui demeure encore debout, au 21e siècle,
témoigne de l'ancienne grandeur de l'abbaye cistercienne.
Les vestiges de l'abbaye sont classés au titre des monuments historiques en 1994. ]
----------------
- Fils du croisé Bouchard de Marly,
et de Mathilde de Châteaufort (petite fille du roi Louis VI),
né au château de Marly, il reçoit comme tout noble une éducation militaire
mais dans un milieu très chrétien.
Dès son plus jeune âge, il manifeste une grande dévotion à la Sainte Vierge
dont il dit qu'elle est « sa bonne Mère et sa chère Maîtresse ».
Il s'intéresse aussi beaucoup aux monastères dont son père est un grand bienfaiteur :
les Vaux de Cernay et Port-Royal.
Proche de la famille royale, il pratique le métier des armes et devient chevalier
à la cour de Philippe Auguste.
-roi de France (capétiens) 1180-1223-
Nous sommes au temps de la croisade des albigeois...
-C'est à l'abbé des Vaux-de-Cernay, Thomas (1210-1229),
qu'il parle en premier de son désir de vie religieuse.
Toutefois, ce dernier le met en garde, lui faisant valoir la sévérité d'une vie cistercienne
par rapport à celle que mène le jeune homme auparavant.
En 1226, Thibaut entre tout de même toutefois à l'abbaye des Vaux-de-Cernay qui représente son idéal de vie.
Dès 1230, il est nommé prieur par l'abbé Richard,
et il est élu abbé à son tour, à la mort de celui-ci 1235.
Dès lors, il accomplit de multiples tâches, depuis
l'agrandissement de l'abbaye, travaux obligés par le nombre croissant des moines,
jusqu'à l'entretien des bâtiments existants.
Toujours vêtu d'habits rustiques et élimés,
il dit que ce manque de luxe convient exactement à ce qu'avait demandé Saint Bernard.
Sa dévotion à la Sainte Vierge est intense.
Il exige que sur les livres de chœur, son nom soit écrit en lettres rouges :
« Nom suave de la bienheureuse Vierge,
Nom béni,
Nom vénérable,
Nom ineffable,
Nom aimable dans toute l'éternité ».
À ceux qui lui reprochent cette dévotion qu'ils trouvent envahissante, il répond :
« Sachez que je n'aime la Sainte Vierge autant que je fais,
que parce qu'elle est la Mère de mon Seigneur Jésus-Christ ;
que si elle ne l'était point,
je ne l'aimerais pas plus que les autres saintes vierges.
Ainsi, c'est Jésus-Christ même que j'aime, que j'honore et que je révère en elle ».
-CHARGE-
Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris,
lui confie la direction spirituelle des moniales de Port-Royal, en 1236,
il est chargé de l'inspection de l'abbaye de la Joie-lès-Nemours,
tandis que le chapitre général de 1237 lui confie la direction
celle de Notre-Dame du Trésor dans le Vexin.
Il a aussi à diriger l'abbaye d'hommes de Breuil-Benoît près d'Évreux.
Ayant entendu parler de la sainteté de l'abbé des Vaux de Cernay,
le roi Louis IX (qui sera lui aussi canonisé), le réclame à la cour
( -Louis IX- 1226-1270 )
et lui demande de prier afin que lui et la reine Marguerite de Provence
aient une descendance.
Le 11 juillet 1240, la reine met au monde sa première fille, Blanche, qui meurt en bas âge,
mais qui a de nombreux frères et sœurs.
- (Son successeur sera Philippe III)-
Le roi et la reine, reconnaissants, dotent richement l'abbaye des Vaux de Cernay.
Dalle funéraire de Thibaut de Marly apposée dans la nef latérale sud
de l'église de l'abbaye des Vaux-de-Cernay.
Thibaut est accaparé par d'autres charges
qui l'obligent à s'absenter de son abbaye,
il le déplore en disant :
« O mon âme, ton Bien-Aimé, celui que tu cherches et que tu désires n'est pas ici ;
retournons, je te prie, à Vaux-de-Cernay,
c'est là que tu le trouveras, que tu converseras avec lui
et que tu auras le bonheur de le voir par la foi dans l'oraison,
en attendant que tu le voies face à face et tel qu'il est en lui-même.
Retourne, Sunamite, à ton monastère, retournes-y promptement,
et là tu adoreras ton Dieu avec plus de dévotion et de sûreté ! ».
Malade depuis quelque temps, il meurt le 27 juillet 1247
et est enterré dans la salle du chapitre avec ses prédécesseurs.
Sur sa tombe les moines posent un simple dalle ornée
d'une crosse et de cette courte inscription disposée en équerre sur le côté droit :
« Hic jacet Theobaldus abbas » (« Ci-gît l'abbé Thibauld »).
Après sa mort, les pèlerins accourent en foule ;
la reine et son fils, le roi Philippe III le Hardi, (roi capétien 1270-1285) -roi pieux-
viennent plusieurs fois visiter le tombeau.
Comme ils ne peuvent pas entrer dans la salle du chapitre voir la tombe du saint,
on transfère ses restes en 1261 dans la chapelle de l'infirmerie.
----
À suivre.
8 juillet
saint Thibault de Marly () -mise à jour-
né 13e s Marly-le-Roi France - 1247 abbaye Vaux-de-Cernay, France
Maison de Montmorency
-canonisé 1270; recanonisé 1710 par le pape Clément XI-
Thibaut de Marly, mort en 1247, est un moine cistercien français de l'abbaye des Vaux-de-Cernay,
dont il est abbé de 1235 à sa mort.
Canonisé en 1270, il est liturgiquement commémoré le 8 juillet.
L'abbaye des Vaux-de-Cernay est un ancien monastère cistercien
datant du 12e siècle. Elle se situe dans le diocèse de Versailles,
dans les communes de Cernay-la-Ville et d'Auffargis,
dans le département des Yvelines et la région d'Île-de-France,
à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Paris.
L'abbaye se situe dans la forêt de l'Yveline
en vallée de Chevreuse,
à proximité de la forêt de Rambouillet.
Comme ce fut le cas pour tant d'autres constructions religieuses
l'abbaye est fermée par le pouvoir révolutionnaire français
et les moines en sont chassés (vers 1791).
Vendus comme biens nationaux,
les bâtiments sont bientôt démantelés comme carrières de pierre.
Ce qui demeure encore debout, au 21e siècle,
témoigne de l'ancienne grandeur de l'abbaye cistercienne.
Les vestiges de l'abbaye sont classés au titre des monuments historiques en 1994. ]
----------------
- Fils du croisé Bouchard de Marly,
et de Mathilde de Châteaufort (petite fille du roi Louis VI),
né au château de Marly, il reçoit comme tout noble une éducation militaire
mais dans un milieu très chrétien.
Dès son plus jeune âge, il manifeste une grande dévotion à la Sainte Vierge
dont il dit qu'elle est « sa bonne Mère et sa chère Maîtresse ».
Il s'intéresse aussi beaucoup aux monastères dont son père est un grand bienfaiteur :
les Vaux de Cernay et Port-Royal.
Proche de la famille royale, il pratique le métier des armes et devient chevalier
à la cour de Philippe Auguste.
-roi de France (capétiens) 1180-1223-
Nous sommes au temps de la croisade des albigeois...
-C'est à l'abbé des Vaux-de-Cernay, Thomas (1210-1229),
qu'il parle en premier de son désir de vie religieuse.
Toutefois, ce dernier le met en garde, lui faisant valoir la sévérité d'une vie cistercienne
par rapport à celle que mène le jeune homme auparavant.
En 1226, Thibaut entre tout de même toutefois à l'abbaye des Vaux-de-Cernay qui représente son idéal de vie.
Dès 1230, il est nommé prieur par l'abbé Richard,
et il est élu abbé à son tour, à la mort de celui-ci 1235.
Dès lors, il accomplit de multiples tâches, depuis
l'agrandissement de l'abbaye, travaux obligés par le nombre croissant des moines,
jusqu'à l'entretien des bâtiments existants.
Toujours vêtu d'habits rustiques et élimés,
il dit que ce manque de luxe convient exactement à ce qu'avait demandé Saint Bernard.
Sa dévotion à la Sainte Vierge est intense.
Il exige que sur les livres de chœur, son nom soit écrit en lettres rouges :
« Nom suave de la bienheureuse Vierge,
Nom béni,
Nom vénérable,
Nom ineffable,
Nom aimable dans toute l'éternité ».
À ceux qui lui reprochent cette dévotion qu'ils trouvent envahissante, il répond :
« Sachez que je n'aime la Sainte Vierge autant que je fais,
que parce qu'elle est la Mère de mon Seigneur Jésus-Christ ;
que si elle ne l'était point,
je ne l'aimerais pas plus que les autres saintes vierges.
Ainsi, c'est Jésus-Christ même que j'aime, que j'honore et que je révère en elle ».
-CHARGE-
Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris,
lui confie la direction spirituelle des moniales de Port-Royal, en 1236,
il est chargé de l'inspection de l'abbaye de la Joie-lès-Nemours,
tandis que le chapitre général de 1237 lui confie la direction
celle de Notre-Dame du Trésor dans le Vexin.
Il a aussi à diriger l'abbaye d'hommes de Breuil-Benoît près d'Évreux.
Ayant entendu parler de la sainteté de l'abbé des Vaux de Cernay,
le roi Louis IX (qui sera lui aussi canonisé), le réclame à la cour
( -Louis IX- 1226-1270 )
et lui demande de prier afin que lui et la reine Marguerite de Provence
aient une descendance.
Le 11 juillet 1240, la reine met au monde sa première fille, Blanche, qui meurt en bas âge,
mais qui a de nombreux frères et sœurs.
- (Son successeur sera Philippe III)-
Le roi et la reine, reconnaissants, dotent richement l'abbaye des Vaux de Cernay.
Dalle funéraire de Thibaut de Marly apposée dans la nef latérale sud
de l'église de l'abbaye des Vaux-de-Cernay.
Thibaut est accaparé par d'autres charges
qui l'obligent à s'absenter de son abbaye,
il le déplore en disant :
« O mon âme, ton Bien-Aimé, celui que tu cherches et que tu désires n'est pas ici ;
retournons, je te prie, à Vaux-de-Cernay,
c'est là que tu le trouveras, que tu converseras avec lui
et que tu auras le bonheur de le voir par la foi dans l'oraison,
en attendant que tu le voies face à face et tel qu'il est en lui-même.
Retourne, Sunamite, à ton monastère, retournes-y promptement,
et là tu adoreras ton Dieu avec plus de dévotion et de sûreté ! ».
Malade depuis quelque temps, il meurt le 27 juillet 1247
et est enterré dans la salle du chapitre avec ses prédécesseurs.
Sur sa tombe les moines posent un simple dalle ornée
d'une crosse et de cette courte inscription disposée en équerre sur le côté droit :
« Hic jacet Theobaldus abbas » (« Ci-gît l'abbé Thibauld »).
Après sa mort, les pèlerins accourent en foule ;
la reine et son fils, le roi Philippe III le Hardi, (roi capétien 1270-1285) -roi pieux-
viennent plusieurs fois visiter le tombeau.
Comme ils ne peuvent pas entrer dans la salle du chapitre voir la tombe du saint,
on transfère ses restes en 1261 dans la chapelle de l'infirmerie.
----
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
9 juillet
sainte Véronique Giuliani () -mise à jour-
née 1660 27 décembre Mercatello sul Metero, Itali - 1727 9 juillet Città di Castello, Italie
États pontificaux États pontificaux – -
-clarisse capucine1677-1727-
-béatifiée 1804 par le pape Pie VII;
-canonisée 1839 par le pape Grégoire XVI-
------.
Véronique Giuliani
est une mystique capucine
et l'une des grandes représentantes italiennes de l'époque de la mystique entre le 16e et le 18e siècle.
-Elle reçut des stigmates du Christ-
-Père Pio considérait sainte Véronique Giuliani
comme sa ''Maîtresse dans la sainteté'' -
-Pie IX lisant pour la première fois le journal de sainte Véronique s'écrie:
''Ce n'est pas une sainte ordinaire, c'est une très grande sainte.''
--------------
Véronique naquit en Italie le 27 décembre 1660.
Elle était la septième fille d'une famille dont la mère lui fut un modèles sainteté;
son père n'était pas porté à la piété.
L'enfant aurait manifesté très tôt une dévotion exceptionnelle,
puisque — selon la comtesse Marie de Villermont, qui écrivit sa biographie — elle aurait refusé le sein aux jours de jeûne
-voir le troisième volume plus bas ''sein''/
et aurait été si pressée de louer son créateur et sauveur,
qu'elle commença à parler dès l'âge de cinq mois !
Benedetta, sa mère, accomplit avant de mourir, une action symbolique :
elle légua à ses cinq filles encore vivantes les cinq plaies du Seigneur
— Véronique recevra, le moment venu, celle du côté :
toute sa vie, de fait, elle sera marquée par
une dévotion particulière à la Passion du Sauveur,
qu'elle développera peu à peu jusqu'à l'appel que le Seigneur lui fera.
Ursule tel était le nom de baptême de la future Véronique-voir le troisième volume ''Ursule''-
avait alors quatre ans lorsque sa mère mourut.
Elle fut livrée à elle-même, car après la mort de son épouse, le père négligea l'éducation de ses enfants;
adolescente, elle n'avait pas encore appris à lire facilement;
même si elle commença à parler à l'âge de 5 mois...
lire et écrire ne suivit pas selon l'âge où les autres enfants le savaient mieux...
Son âme dévote la préservera de faire de mauvais choix.
Vint le moment plus insistant de l'appel du Seigneur.
Elle se mit à prier longuement. Elle se sentit attirée à demander son entrée,
chez les clarisses de Citta di Castello (en Ombrie), que son père consentit à lui accorder;
elle prit l'habit, le 28 octobre 1677, sous le nom de Sœur Véronique.
Elle est âgée de17 ans.
Les épreuves de la vie commune ne lui seront pas épargnées.
D'autres sortes d'épreuves lui vinrent de l'extérieur.
Nommée Maîtresse des novices,
elle assumera cette charge tout en menant une vie mystique exceptionnelle,
et le Vendredi saint de l'année 1697,
elle reçut les stigmates de la Passion.
Ces grâces lui valurent des difficultés
avec le Saint-Office, méfiant.
On lui retira même la direction du noviciat.
Elle supporta tout avec tant d'humilité qu'on finit par la laisser en paix.
-ouvrir le document:
Quelques années plus tard, elle fut à nouveau nommée Maîtresse des novices,
puis, en 1716, elle fut élue Abbesse.
Une charge qu'elle exerça jusqu'à sa mort, le 9 juillet 1727, un vendredi.
Elle avait reçu de la Vierge Marie une consigne
que tout responsable de communauté peut prendre à son compte :
«Ne regarde ni le passé ni l'avenir, gouverne avec amour et par amour,
sans respect humain ni recherche de toi, mais avec Dieu, en Dieu, pour Dieu. »
La relation qu'elle a faite de sa vie révèle une âme de feu,
avide de s'unir au Christ souffrant pour le salut du monde ;
sans que cela nuise à la paix et à la joie qu'elle rayonnait autour d'elle.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=PNxLAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Véronique'' quelques occurrences / etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=b9MdpvqMR4EC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''stigmates'' plusieurs occurrences / ''Véronique Giuliani'' quelques 19 occurrences / etc. /
---.
-déjà en PDF chercher par occurrence-
http://jesusmarie.free.fr/veronique_guiliani.htm
''table des matières'' occurrence /''naissance de Véronique'' 5 occurrences /
/''stigmates'' 54 occurrences / ''Véronique Giuliani'' 6 occurrences -''Véronique'' 876 occurrences / etc. /
----.
À suivre
9 juillet
sainte Véronique Giuliani () -mise à jour-
née 1660 27 décembre Mercatello sul Metero, Itali - 1727 9 juillet Città di Castello, Italie
États pontificaux États pontificaux – -
-clarisse capucine1677-1727-
-béatifiée 1804 par le pape Pie VII;
-canonisée 1839 par le pape Grégoire XVI-
------.
Véronique Giuliani
est une mystique capucine
et l'une des grandes représentantes italiennes de l'époque de la mystique entre le 16e et le 18e siècle.
-Elle reçut des stigmates du Christ-
-Père Pio considérait sainte Véronique Giuliani
comme sa ''Maîtresse dans la sainteté'' -
-Pie IX lisant pour la première fois le journal de sainte Véronique s'écrie:
''Ce n'est pas une sainte ordinaire, c'est une très grande sainte.''
--------------
Véronique naquit en Italie le 27 décembre 1660.
Elle était la septième fille d'une famille dont la mère lui fut un modèles sainteté;
son père n'était pas porté à la piété.
L'enfant aurait manifesté très tôt une dévotion exceptionnelle,
puisque — selon la comtesse Marie de Villermont, qui écrivit sa biographie — elle aurait refusé le sein aux jours de jeûne
-voir le troisième volume plus bas ''sein''/
et aurait été si pressée de louer son créateur et sauveur,
qu'elle commença à parler dès l'âge de cinq mois !
Benedetta, sa mère, accomplit avant de mourir, une action symbolique :
elle légua à ses cinq filles encore vivantes les cinq plaies du Seigneur
— Véronique recevra, le moment venu, celle du côté :
toute sa vie, de fait, elle sera marquée par
une dévotion particulière à la Passion du Sauveur,
qu'elle développera peu à peu jusqu'à l'appel que le Seigneur lui fera.
Ursule tel était le nom de baptême de la future Véronique-voir le troisième volume ''Ursule''-
avait alors quatre ans lorsque sa mère mourut.
Elle fut livrée à elle-même, car après la mort de son épouse, le père négligea l'éducation de ses enfants;
adolescente, elle n'avait pas encore appris à lire facilement;
même si elle commença à parler à l'âge de 5 mois...
lire et écrire ne suivit pas selon l'âge où les autres enfants le savaient mieux...
Son âme dévote la préservera de faire de mauvais choix.
Vint le moment plus insistant de l'appel du Seigneur.
Elle se mit à prier longuement. Elle se sentit attirée à demander son entrée,
chez les clarisses de Citta di Castello (en Ombrie), que son père consentit à lui accorder;
elle prit l'habit, le 28 octobre 1677, sous le nom de Sœur Véronique.
Elle est âgée de17 ans.
Les épreuves de la vie commune ne lui seront pas épargnées.
D'autres sortes d'épreuves lui vinrent de l'extérieur.
Nommée Maîtresse des novices,
elle assumera cette charge tout en menant une vie mystique exceptionnelle,
et le Vendredi saint de l'année 1697,
elle reçut les stigmates de la Passion.
Ces grâces lui valurent des difficultés
avec le Saint-Office, méfiant.
On lui retira même la direction du noviciat.
Elle supporta tout avec tant d'humilité qu'on finit par la laisser en paix.
-ouvrir le document:
- Le Seigneur parle de sainte Véronique Giuliani à Maria Valtorta le 2 juin 1944 :
" ... La troisième est Véronique[17] (voir la note 17 à la fin de ce texte: ) ,
clarisse capucine.
Elle est la "voix" qui disait en Italie
ce que Marguerite-Marie disait en France.
Toutes les deux ont vaincu le philosophisme
-( Philosophisme : courant de pensée qui,
au nom de la raison, conteste la religion, l'ordre établi),
ennemi de la Vérité, plus encore que ne l’a fait l’Église par ses condamnations;
elles l’ont vaincu par la force de leur amour,
qui prêchait la vérité de ce qu’elles avaient vu et entendu.
C’est pourquoi elles ont été tourmentées par les hommes aveugles.
Or combien qui auraient dû voir étaient au nombre des aveugles !
Combien de consacrés parmi eux !
Mais elles, mes messagères, mes voix,
avaient été créées dans ce but.
Et elles ont accompli cela parce que faire ma volonté était leur joie.
-LA NOTE 17: [17] Il s’agit de sainte Véronique Giuliani,
clarisse capucine (1660-1727).
Elle rédigea son journal publié sous le titre
"Il Tesoro Nascosto" (Le Trésor caché).
Ses dernières paroles furent :
"L’Amour s’est laissé rencontrer !
C’est la raison de ma langueur.
Dites-le à toutes : j’ai trouvé l’Amour !".
-puisé dans - http://www.maria-valtorta.org/Quaderni/440602.htm#_ftnref17
Quelques années plus tard, elle fut à nouveau nommée Maîtresse des novices,
puis, en 1716, elle fut élue Abbesse.
Une charge qu'elle exerça jusqu'à sa mort, le 9 juillet 1727, un vendredi.
Elle avait reçu de la Vierge Marie une consigne
que tout responsable de communauté peut prendre à son compte :
«Ne regarde ni le passé ni l'avenir, gouverne avec amour et par amour,
sans respect humain ni recherche de toi, mais avec Dieu, en Dieu, pour Dieu. »
La relation qu'elle a faite de sa vie révèle une âme de feu,
avide de s'unir au Christ souffrant pour le salut du monde ;
sans que cela nuise à la paix et à la joie qu'elle rayonnait autour d'elle.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=PNxLAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Véronique'' quelques occurrences / etc. /
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https://books.google.ca/books?id=b9MdpvqMR4EC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''stigmates'' plusieurs occurrences / ''Véronique Giuliani'' quelques 19 occurrences / etc. /
---.
-déjà en PDF chercher par occurrence-
http://jesusmarie.free.fr/veronique_guiliani.htm
''table des matières'' occurrence /''naissance de Véronique'' 5 occurrences /
/''stigmates'' 54 occurrences / ''Véronique Giuliani'' 6 occurrences -''Véronique'' 876 occurrences / etc. /
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À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
10 juillet
bienheureux Pacifique () -mise à jour-
né 1158 Ascoli Piceno, Marches, Italie - 1234 10 juillet Pas-de-Calais, France
-Nom à sa naissance: Guglielmo Divini, fut un poète troubadour avant de devenir franciscain;
son nom de Frère Pacifique lui fut donné par saint François. --saint François né 1182-1226;
-ordre des Frères Mineurs-
Troubadour converti par saint François d'Assise
qui en fit l'un de ses plus chers compagnons et l'envoya en France;
il ne faut pas s'étonner que la poésie de saint François lui vient de Frère Pacifique...
Cette poésie les frères franciscains l'ont toujours mise à l'honneur.
L'empereur lui-même, de passage à Rome,
l'avait couronné (lorsqu'il était Guglielmo Divini; devenu plus tard Frère Pacifique)
"prince des poètes" lors d'une cérémonie au Capitole.
« Auprès du jeune prince était un homme célèbre;
le trouvère de l'empereur d'Allemagne,
surnommé le Prince des Poètes.
Ne fut-il pas chargé de l'éducation de saint Louis?
Ce gentilhomme italien, qui avait embrassé la carrière ecclésiastique
à la suite d'un sermon de saint François d'Assise,
remplissait, sous le nom modeste de Père Pacifique,
la fonction de précepteur de l'élève royal;
... il connaissait les merveilles du mont Cassin;
n'avait-on pas conséquemment, à la cour même de France,
un homme compétent, capable de seconder les vues de la fille d'Alphonse IX?
Tour à tour poète, religieux, homme d'austérité,
le Père Pacifique mettait en musique « le Cantico del Sole » ...
-ce n'est pas la version (le chant tel quel)de frère Pacifique-
- mais elle y est inspirée de celles du moyen-âge
qui suivirent (nombreuses) jusqu'à celles d'aujourd'hui...
et il émettait des opinions sur l'architecture et l'art chrétien;
il avait ce qu'eurent éminemment les fondateurs d'ordres religieux,
c'est-à-dire l'instinct des beaux sites,
les plus en harmonie avec les nécessités des monastères,
les plus à l'abri des vains bruits de la terre,
les plus capables de favoriser
les communications de l'âme avec Dieu
et de retremper la foi de l'homme aux sources vives de la nature,
pour remonter ensuite du spectacle de la création à la sublime idée du Créateur. » (Histoire de Royaumont)-
Sa vie de troubadour n'a pas été d'abord à chanter la vie chrétienne...
Il lui faudra le jour où il rencontrera saint François pour lui faire chavirer son âme...
Il se convertit vers l'âge de 50 ans.
En 1217, François l'envoya à Paris pour y implanter l'Ordre
tant étaient grandes sa confiance et son estime pour frère Pacifique.
...
Ce fut lui qui donna, en première édition chantée,
le "Cantique du soleil" que saint François venait de composer. (Nominis)
Assise était déchirée entre les partisans de l'évêque et ceux du podestat.
(-Podestat: Titre donné au Moyen Âge au premier magistrat
de certaines villes d'Italie et du midi de la France.-)
Au moment où se déroulait une querelle sur la place publique,
l'ancien troubadour se mit à chanter :
"Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes les créatures ".
Le podestat écoutait pieusement et quand il entendit :
"Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent et persévèrent dans la paix,
car par Toi, ô Très-Haut, ils seront couronnés."
Le podestat alla se jeter aux pieds de l'évêque
pour lui demander pardon et l'évêque le releva en disant :
" Moi aussi, je te demande pardon.
Excuse-moi de mon manque d'humilité."
"Chante, ton cœur dit mieux ainsi la joie de l'amour de Dieu qui est en toi.
Chante pour t'unir au chant de la beauté de l'Univers où Dieu te fait vivre.
Chante parce que la Sagesse de Dieu s'est réjouie
d'être au milieu des hommes,
comme le dit le livre de la Sagesse."
(Lectionnaire Emmaüs)-
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=nOT7MQbZ6X4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacifique'' plusieurs occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences / ''hérétique'' 9 occurrences /''cantique'' 39 occurrences /''poésie'' 161 occurrences /
/''troubadour'' 13 occurrences /''poète'' 165 occurrences / etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=FDVPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacifique'' plusieurs occurrences / etc. /
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=PdvuGQZrIpUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique des matières'' occurrence / ''Pacifique'' 2 occurrences / etc. /
----.
À suivre
10 juillet
bienheureux Pacifique () -mise à jour-
né 1158 Ascoli Piceno, Marches, Italie - 1234 10 juillet Pas-de-Calais, France
-Nom à sa naissance: Guglielmo Divini, fut un poète troubadour avant de devenir franciscain;
son nom de Frère Pacifique lui fut donné par saint François. --saint François né 1182-1226;
-ordre des Frères Mineurs-
Troubadour converti par saint François d'Assise
qui en fit l'un de ses plus chers compagnons et l'envoya en France;
il ne faut pas s'étonner que la poésie de saint François lui vient de Frère Pacifique...
Cette poésie les frères franciscains l'ont toujours mise à l'honneur.
L'empereur lui-même, de passage à Rome,
l'avait couronné (lorsqu'il était Guglielmo Divini; devenu plus tard Frère Pacifique)
"prince des poètes" lors d'une cérémonie au Capitole.
« Auprès du jeune prince était un homme célèbre;
le trouvère de l'empereur d'Allemagne,
surnommé le Prince des Poètes.
Ne fut-il pas chargé de l'éducation de saint Louis?
Ce gentilhomme italien, qui avait embrassé la carrière ecclésiastique
à la suite d'un sermon de saint François d'Assise,
remplissait, sous le nom modeste de Père Pacifique,
la fonction de précepteur de l'élève royal;
... il connaissait les merveilles du mont Cassin;
n'avait-on pas conséquemment, à la cour même de France,
un homme compétent, capable de seconder les vues de la fille d'Alphonse IX?
Tour à tour poète, religieux, homme d'austérité,
le Père Pacifique mettait en musique « le Cantico del Sole » ...
-ce n'est pas la version (le chant tel quel)de frère Pacifique-
- mais elle y est inspirée de celles du moyen-âge
qui suivirent (nombreuses) jusqu'à celles d'aujourd'hui...
et il émettait des opinions sur l'architecture et l'art chrétien;
il avait ce qu'eurent éminemment les fondateurs d'ordres religieux,
c'est-à-dire l'instinct des beaux sites,
les plus en harmonie avec les nécessités des monastères,
les plus à l'abri des vains bruits de la terre,
les plus capables de favoriser
les communications de l'âme avec Dieu
et de retremper la foi de l'homme aux sources vives de la nature,
pour remonter ensuite du spectacle de la création à la sublime idée du Créateur. » (Histoire de Royaumont)-
Sa vie de troubadour n'a pas été d'abord à chanter la vie chrétienne...
Il lui faudra le jour où il rencontrera saint François pour lui faire chavirer son âme...
Il se convertit vers l'âge de 50 ans.
En 1217, François l'envoya à Paris pour y implanter l'Ordre
tant étaient grandes sa confiance et son estime pour frère Pacifique.
...
Ce fut lui qui donna, en première édition chantée,
le "Cantique du soleil" que saint François venait de composer. (Nominis)
Assise était déchirée entre les partisans de l'évêque et ceux du podestat.
(-Podestat: Titre donné au Moyen Âge au premier magistrat
de certaines villes d'Italie et du midi de la France.-)
Au moment où se déroulait une querelle sur la place publique,
l'ancien troubadour se mit à chanter :
"Loué sois-tu, Seigneur, pour toutes les créatures ".
Le podestat écoutait pieusement et quand il entendit :
"Loué sois-tu, Seigneur, pour ceux qui pardonnent et persévèrent dans la paix,
car par Toi, ô Très-Haut, ils seront couronnés."
Le podestat alla se jeter aux pieds de l'évêque
pour lui demander pardon et l'évêque le releva en disant :
" Moi aussi, je te demande pardon.
Excuse-moi de mon manque d'humilité."
"Chante, ton cœur dit mieux ainsi la joie de l'amour de Dieu qui est en toi.
Chante pour t'unir au chant de la beauté de l'Univers où Dieu te fait vivre.
Chante parce que la Sagesse de Dieu s'est réjouie
d'être au milieu des hommes,
comme le dit le livre de la Sagesse."
(Lectionnaire Emmaüs)-
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=nOT7MQbZ6X4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacifique'' plusieurs occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences / ''hérétique'' 9 occurrences /''cantique'' 39 occurrences /''poésie'' 161 occurrences /
/''troubadour'' 13 occurrences /''poète'' 165 occurrences / etc. /
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https://books.google.ca/books?id=FDVPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Pacifique'' plusieurs occurrences / etc. /
----.
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https://books.google.ca/books?id=PdvuGQZrIpUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique des matières'' occurrence / ''Pacifique'' 2 occurrences / etc. /
----.
À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
11 juillet
saint Benoît,abbé,
Patron de l'Europe (mémoire) -mise à jour-
né v 480 Nursie- 547 23 mars abbaye au Mont-Cassin, Italie
Nursie, alors royaume d'Odoacre
(chef de guerre de l'empire romain);
actuellement Norcia, Ombrie, Italie
- Lectures –- Proverbes 2 : 1-19; psaume 33 : 2-3, 4-5, 6-7, 8-9
R/ Je bénirai le Seigneur toujours et partout;
-Matthieu 19 : 27-29;
-bréviairePrologue de la Règle de saint Benoît- Lecture plus bas dans le texte...
Patriarche des moines d'Occident,
Benoît a été proclamé patron de l'Europe par Paul VI. (1964)
Jean-Paul II lui a associé,
pour cette tâche, saints Cyrille et Méthode. (1980)
Benoît de Nursie est fêté le 14 mars dans l'Église orthodoxe.
-----.
-- Benoît naquit vers 480 à Norcia, (Norsie aussi orthographié Nursie)
en Italie, dans la province de Nursie,
à 170 kilomètres au nord-ouest de Rome.
Il nous est connu par cet important document les Dialogues de Grégoire le Grand.
Après avoir étudié à Rome, déçu par ce qu'il vit de dissolution autour de lui,
voulant rompre avec le monde, rompit également ses études
et il se retira dans une grotte à Subiaco,
''désirant plaire à Dieu seul''.
Pendant ces trois années sa réputation de saint homme qui grandissait
attira le peuple en foule qui accourut pour le voir.
Parmi ceux qui venaient le voir, attirés par sa sainteté, certains désirèrent se joindre à lui.
Sollicité même pour devenir abbé dans un monastère du nord de l'Italie,
il finit par accepter. Cependant les moines, en désaccord avec les règles qu'il imposa,
tentèrent de l'empoisonner, ne trouvant pas d'autres moyens pour s'en défaire.
Il bénit la coupe empoisonnée qu'on lui présenta et la coupe se rompit.
En vers:
Prière exorciste de saint Benoît
Que la Sainte Croix soit ma lumière!
Que le Dragon ne soit pas mon chef!
Arrière Satan!
Ne me persuade pas de tes vanités!
Ton breuvage est mauvais!
Bois toi-même ton poison!
-----.
Devant cette hostilité des moines,
il gagna la Campanie et s'établit au Mont-Cassin,
d'où devaient rayonner sa sainteté et se répandre sa Règle.
Après des essais malheureux qui contribuèrent à faire mûrir son expérience d'homme,
il fonda ses propres monastères douze monastères et les dota d'une Règle dont
on a toujours loué la sagesse humaine et surnaturelle.
Fidèle reflet de l'Évangile, elle a inspiré et inspire encore aujourd'hui
des chrétiens dans tous les états de vie, et pas seulement les moines et les Moniales.
Il a voulu fonder des lieux d'enseignement où l'on apprît à ''servir le Seigneur'',
en ''ne préférant rien à l'amour de Dieu''
et en marchant ''d'un cœur libre sur le chemin de ses commandements'' (P 1);
il a fait de la concorde fraternelle et de la paix
l'âme de toute vie de communauté (P 2),
insistant par-dessus tout sur le service de Dieu dans la prière (Opus Dei)
et la disponibilité envers les frères,
en qui on doit toujours ''découvrir le Christ'' (P 3).
«L'homme de Dieu, Benoît, parmi tant d'œuvres miraculeuses qui le rendirent illustre en ce monde,
brilla aussi grandement par la doctrine.
Il écrivit une Règle des Moines remarquable de discrétion et riche d'enseignement.»
C'est ainsi que s'exprime son biographe.
Ses miracles révèlent sa confiance inébranlable en la divine Providence.
Il fut l'homme de Dieu «rempli de l'esprit de tous les justes de l'Ancien Testament ».
Il fut le chercheur de trésor dont parle la première lecture.
Un trésor que l'on n'a jamais fini de découvrir.
En quoi consiste cette sagesse dont Benoît fut rempli ?
Essentiellement à établir — ou à rétablir — une hiérarchie des valeurs
entre le monde présent et le monde à venir.
Saint Grégoire nous a rapporté une vision de Benoît:
Une nuit, alors que les frères dormaient, Benoît veillait (priait).
Une lumière descendit, et il vit le monde entier ramassé dans un seul de ses rayons.
Dieu lui faisait comprendre la petitesse des choses d'ici-bas,
comparées aux biens de l'éternité.
Benoît mourut peu de temps après cette vision, vers 543.
Son œuvre devait connaître le développement qu'on lui connaît au travers des siècles.
Le monachisme bénédictin influencera l'Église d'Occident tout entière,
et donnera de construire de très nombreux monastères qui formeront d'innombrables saints;
parmi eux beaucoup ont été canonisés.
L'œuvre civilisatrice des moines est bien connue.
------.
Prologue de la Règle de saint Benoît-
« Avant tout, demande à Dieu
par une très instante prière qu’Il mène à bonne fin tout bien que tu entreprends.
Ainsi, Celui qui a déjà daigné nous admettre au nombre de ses enfants
n’aura pas sujet, un jour, de s’affliger de notre mauvaise conduite.
Car, en tout temps, il faut avoir un tel soin d’employer à son service les biens qu’Il a mis en nous,
que non seulement il n’ait pas lieu, comme un père offensé, de priver ses fils de leur héritage,
mais encore qu’Il ne soit pas obligé, comme un maître redoutable et irrité de nos méfaits,
de nous livrer à la punition éternelle, tels de très mauvais serviteurs
qui n’auraient pas voulu le suivre pour entrer dans la gloire.
Levons-nous donc enfin, l’Écriture nous y invite :
L’heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil.
Ouvrons les yeux à la lumière qui divinise.
Ayons les oreilles attentives à l’avertissement que Dieu nous adresse chaque jour :
Si vous entendez aujourd’hui sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs,
et ailleurs :
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
Et que dit-il ? Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur.
Courez, pendant que vous avez la lumière de la vie,
de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent.
Le Seigneur, cherchant son ouvrier dans la multitude du peuple à laquelle il fait entendre ces appels,
dit encore :
Quel est celui qui désire la vie et souhaite voir des jours heureux ?
Que si, à cette demande, tu lui réponds :
''C’est moi'', Dieu te réplique :
Si tu veux jouir de la vie véritable et éternelle,
garde ta langue du mal et tes lèvres de toute parole trompeuse ;
détourne-toi du mal et fais le bien ;
recherche la paix et poursuis-la.
Et lorsque vous agirez de la sorte, mes yeux veilleront sur vous
et mes oreilles seront attentives à vos prières,
et avant même que vous ne m’invoquiez, je vous dirai :
Me voici. Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ?
Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie.
Ceignons donc nos reins par la foi
et
la pratique des bonnes œuvres ;
sous la conduite de l’Évangile, avançons sur ses chemins,
afin de mériter de voir un jour celui qui nous a appelés dans son royaume.
Si nous voulons habiter dans le tabernacle de ce royaume,
sachons qu’on n’y parvient que si l’on y court par les bonnes actions. ~
Comme il y a un zèle amer, mauvais, qui sépare de Dieu et conduit en enfer,
de même il y a un bon zèle qui éloigne des vices, et conduit à Dieu et à la vie éternelle.
C’est ce zèle que les moines doivent pratiquer avec une ardente charité,
c’est-à-dire : ils s’honoreront mutuellement de leurs prévenances ;
ils supporteront très patiemment les infirmités d’autrui,
tant celles du corps que celles de l’esprit ;
ils s’obéiront à l’envi les uns aux autres ;
nul ne recherchera ce qu’il juge utile pour soi,
mais bien plutôt ce qui l’est pour autrui ;
ils se rendront chastement les devoirs de la charité fraternelle ;
ils auront pour Dieu une crainte inspirée par l’amour ;
ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère ;
ils ne préféreront absolument rien au Christ,
qui veut nous conduire tous ensemble à la Vie éternelle. »
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=KaRBMC0ZvEAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''Nursie'' 1 occurrence /etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=S4JQAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/ ''Livre premier'' + ''Livre deuxième'' + ''Livre troisième'' occurrences /
/principalement: ''Livre deuxième'' occurrence //''Norsie'' 8 occurrence /etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=0iYJAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence/etc. /
-----.
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''table des chapitres'' occurrence /etc. /
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Supplément:
Au site suivant choisir au tableau la sélection de 1 à 40:
Une fois dans le site, cliquer sur les différents nombres à ce tableau, vers le bas:
http://oblaturesm.ca/sbnursie.php
---.
---.
À suivre
11 juillet
saint Benoît,abbé,
Patron de l'Europe (mémoire) -mise à jour-
né v 480 Nursie- 547 23 mars abbaye au Mont-Cassin, Italie
Nursie, alors royaume d'Odoacre
(chef de guerre de l'empire romain);
actuellement Norcia, Ombrie, Italie
- carte interractive pour Norcia:
- Lectures –- Proverbes 2 : 1-19; psaume 33 : 2-3, 4-5, 6-7, 8-9
R/ Je bénirai le Seigneur toujours et partout;
-Matthieu 19 : 27-29;
-bréviairePrologue de la Règle de saint Benoît- Lecture plus bas dans le texte...
Patriarche des moines d'Occident,
Benoît a été proclamé patron de l'Europe par Paul VI. (1964)
Jean-Paul II lui a associé,
pour cette tâche, saints Cyrille et Méthode. (1980)
Benoît de Nursie est fêté le 14 mars dans l'Église orthodoxe.
-----.
-- Benoît naquit vers 480 à Norcia, (Norsie aussi orthographié Nursie)
en Italie, dans la province de Nursie,
à 170 kilomètres au nord-ouest de Rome.
Il nous est connu par cet important document les Dialogues de Grégoire le Grand.
Après avoir étudié à Rome, déçu par ce qu'il vit de dissolution autour de lui,
voulant rompre avec le monde, rompit également ses études
et il se retira dans une grotte à Subiaco,
''désirant plaire à Dieu seul''.
Pendant ces trois années sa réputation de saint homme qui grandissait
attira le peuple en foule qui accourut pour le voir.
Parmi ceux qui venaient le voir, attirés par sa sainteté, certains désirèrent se joindre à lui.
Sollicité même pour devenir abbé dans un monastère du nord de l'Italie,
il finit par accepter. Cependant les moines, en désaccord avec les règles qu'il imposa,
tentèrent de l'empoisonner, ne trouvant pas d'autres moyens pour s'en défaire.
Il bénit la coupe empoisonnée qu'on lui présenta et la coupe se rompit.
En vers:
Prière exorciste de saint Benoît
Que la Sainte Croix soit ma lumière!
Que le Dragon ne soit pas mon chef!
Arrière Satan!
Ne me persuade pas de tes vanités!
Ton breuvage est mauvais!
Bois toi-même ton poison!
-----.
Devant cette hostilité des moines,
il gagna la Campanie et s'établit au Mont-Cassin,
d'où devaient rayonner sa sainteté et se répandre sa Règle.
Après des essais malheureux qui contribuèrent à faire mûrir son expérience d'homme,
il fonda ses propres monastères douze monastères et les dota d'une Règle dont
on a toujours loué la sagesse humaine et surnaturelle.
Fidèle reflet de l'Évangile, elle a inspiré et inspire encore aujourd'hui
des chrétiens dans tous les états de vie, et pas seulement les moines et les Moniales.
Il a voulu fonder des lieux d'enseignement où l'on apprît à ''servir le Seigneur'',
en ''ne préférant rien à l'amour de Dieu''
et en marchant ''d'un cœur libre sur le chemin de ses commandements'' (P 1);
il a fait de la concorde fraternelle et de la paix
l'âme de toute vie de communauté (P 2),
insistant par-dessus tout sur le service de Dieu dans la prière (Opus Dei)
et la disponibilité envers les frères,
en qui on doit toujours ''découvrir le Christ'' (P 3).
«L'homme de Dieu, Benoît, parmi tant d'œuvres miraculeuses qui le rendirent illustre en ce monde,
brilla aussi grandement par la doctrine.
Il écrivit une Règle des Moines remarquable de discrétion et riche d'enseignement.»
C'est ainsi que s'exprime son biographe.
Ses miracles révèlent sa confiance inébranlable en la divine Providence.
Il fut l'homme de Dieu «rempli de l'esprit de tous les justes de l'Ancien Testament ».
Il fut le chercheur de trésor dont parle la première lecture.
Un trésor que l'on n'a jamais fini de découvrir.
En quoi consiste cette sagesse dont Benoît fut rempli ?
Essentiellement à établir — ou à rétablir — une hiérarchie des valeurs
entre le monde présent et le monde à venir.
Saint Grégoire nous a rapporté une vision de Benoît:
Une nuit, alors que les frères dormaient, Benoît veillait (priait).
Une lumière descendit, et il vit le monde entier ramassé dans un seul de ses rayons.
Dieu lui faisait comprendre la petitesse des choses d'ici-bas,
comparées aux biens de l'éternité.
Benoît mourut peu de temps après cette vision, vers 543.
Son œuvre devait connaître le développement qu'on lui connaît au travers des siècles.
Le monachisme bénédictin influencera l'Église d'Occident tout entière,
et donnera de construire de très nombreux monastères qui formeront d'innombrables saints;
parmi eux beaucoup ont été canonisés.
L'œuvre civilisatrice des moines est bien connue.
------.
Prologue de la Règle de saint Benoît-
« Avant tout, demande à Dieu
par une très instante prière qu’Il mène à bonne fin tout bien que tu entreprends.
Ainsi, Celui qui a déjà daigné nous admettre au nombre de ses enfants
n’aura pas sujet, un jour, de s’affliger de notre mauvaise conduite.
Car, en tout temps, il faut avoir un tel soin d’employer à son service les biens qu’Il a mis en nous,
que non seulement il n’ait pas lieu, comme un père offensé, de priver ses fils de leur héritage,
mais encore qu’Il ne soit pas obligé, comme un maître redoutable et irrité de nos méfaits,
de nous livrer à la punition éternelle, tels de très mauvais serviteurs
qui n’auraient pas voulu le suivre pour entrer dans la gloire.
Levons-nous donc enfin, l’Écriture nous y invite :
L’heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil.
Ouvrons les yeux à la lumière qui divinise.
Ayons les oreilles attentives à l’avertissement que Dieu nous adresse chaque jour :
Si vous entendez aujourd’hui sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs,
et ailleurs :
Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.
Et que dit-il ? Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur.
Courez, pendant que vous avez la lumière de la vie,
de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent.
Le Seigneur, cherchant son ouvrier dans la multitude du peuple à laquelle il fait entendre ces appels,
dit encore :
Quel est celui qui désire la vie et souhaite voir des jours heureux ?
Que si, à cette demande, tu lui réponds :
''C’est moi'', Dieu te réplique :
Si tu veux jouir de la vie véritable et éternelle,
garde ta langue du mal et tes lèvres de toute parole trompeuse ;
détourne-toi du mal et fais le bien ;
recherche la paix et poursuis-la.
Et lorsque vous agirez de la sorte, mes yeux veilleront sur vous
et mes oreilles seront attentives à vos prières,
et avant même que vous ne m’invoquiez, je vous dirai :
Me voici. Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ?
Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie.
Ceignons donc nos reins par la foi
et
la pratique des bonnes œuvres ;
sous la conduite de l’Évangile, avançons sur ses chemins,
afin de mériter de voir un jour celui qui nous a appelés dans son royaume.
Si nous voulons habiter dans le tabernacle de ce royaume,
sachons qu’on n’y parvient que si l’on y court par les bonnes actions. ~
Comme il y a un zèle amer, mauvais, qui sépare de Dieu et conduit en enfer,
de même il y a un bon zèle qui éloigne des vices, et conduit à Dieu et à la vie éternelle.
C’est ce zèle que les moines doivent pratiquer avec une ardente charité,
c’est-à-dire : ils s’honoreront mutuellement de leurs prévenances ;
ils supporteront très patiemment les infirmités d’autrui,
tant celles du corps que celles de l’esprit ;
ils s’obéiront à l’envi les uns aux autres ;
nul ne recherchera ce qu’il juge utile pour soi,
mais bien plutôt ce qui l’est pour autrui ;
ils se rendront chastement les devoirs de la charité fraternelle ;
ils auront pour Dieu une crainte inspirée par l’amour ;
ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère ;
ils ne préféreront absolument rien au Christ,
qui veut nous conduire tous ensemble à la Vie éternelle. »
-----.
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''table des chapitres'' occurrence /''Nursie'' 1 occurrence /etc. /
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''table des matières'' occurrence /
/ ''Livre premier'' + ''Livre deuxième'' + ''Livre troisième'' occurrences /
/principalement: ''Livre deuxième'' occurrence //''Norsie'' 8 occurrence /etc. /
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''table des matières'' occurrence/etc. /
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À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
14 juillet
saint Camille de Lellis (commémoraison) -mise à jour-
né 1550, Bucchinico, royaume de Naples- 1614 Rome, États pontificaux-
-béatifié en 1742 par le pape Benoît XIV;
-canonisé en 1746 par le pape Benoît XIV-
-il est, avec Jean de Dieu, patron des hôpitaux...
---.
- Lectures –Tobie 12 : 6-13; Luc 10 : 25-37 -
-- La vie du P. Camille de Lellis par son compagnon S. Cicatelli.
---
En 1550, est né un précurseur du fondateur de la Croix-Rouge.
Ses religieux, d'ailleurs, porteront sur leur habit une croix de même couleur.
Cette croix fut choisie et autorisée sur l'habit des Camilliens
par le pape Sixte Quint le 20 juin 1586.
Camille, encouragé par les marques de bonté et de bienveillance que lui donnait le Souverain Pontife,
s'enhardit à lui demander, pour lui et tous les siens, la permission de porter une croix d'étoffe rouge
adaptée à la soutane et au manteau, afin qu'ils fussent distingués des autres Clercs Réguliers.
Le Souverain Pontife acquiesça de grand cœur à sa demande, ajoutant qu'il était juste que l'Institut,
étant différent des autres, l'habit le fût aussi, et lui ordonna de dresser un Mémoire. (cf dans le livre plus bas...)-
Le premier biographe du saint, le Père Sanzio Cicatelli, explique qu'en 1620 :
« C’est pour trois raisons qu’il plut à notre père (fondateur)
que nous portions la Croix sur notre vêtement,
comme notre entreprise et symbole.
La première, pour faire la distinction par rapport à l’habit de la Compagnie de Jésus.
La deuxième pour faire connaître au monde que nous tous marqués de cette empreinte du Christ,
nous sommes comme des esclaves vendus et voués au service des malades pauvres.
Et la troisième, pour démontrer que celle-ci est religion de croix,
c’est-à-dire de la mort, de souffrances et de fatigue,
pour que ceux qui voudront suivre ce mode de vie
sachent d’avance qu’ils viennent embrasser la croix,
se renier eux-mêmes et suivre le Christ jusqu’à la mort ».
---
La mère de Camille était morte alors qu'il était âgé de 13 ans
et son éducation fut négligée par la suite.
Le père de Camille était officier militaire,
qui avait servi dans les armées napolitaines et aussi dans les armées françaises.
C'est pourquoi Camille devint lui-même soldat,
au service de Venise puis de Naples jusqu'en 1574...
Il en avait d'ailleurs le physique, sa stature montrait une force de la nature
— il mesurait presque deux mètres !
Son régiment fut dissous.
Pendant six ans, il mena une vie désordonné, quelque peu brutal et précipité.
Il aimait le jeu au point qu'il fut un joueur compulsif
perdant plus souvent l'argent qu'il jouait, au point qu'il vivait le plus souvent dans la misère.
Un moine capucin avait remarqué en lui un bon candidat
et l'incita à demander son admission dans cet ordre.
Il fut toutefois refusé par le supérieur...
Il partit pour Rome, où il obtint un emploi à l'Hôpital Saint-Jacques des Incurables.
Ce qui l'avait surtout incité à s'y rendre avait été d'abord ses plaies qu'il endurait:
des abcès à un pied dont il souffrait depuis des années...
Là encore il fut chassé de l'hôpital à cause de son tempérament querelleur
et de sa passion à jouer à l'argent...
De nouveau il devint soldat vénitien :
il prit part à la campagne contre les Turcs en 1569 ,
notamment à la bataille de Lépante le 7 octobre 1571.
Après la guerre, il fut employé par les capucins à Manfredonia
dans un nouveau bâtiment qu'ils étaient en train de construire.
Sa vieille habitude du jeu continua à le poursuivre,
jusqu'à ce qu'une harangue du gardien du couvent l'eût si bien décidé
qu'il résolut de se défaire de cette passion du jeu définitivement.
Il fut admis dans l'ordre comme frère lai,
mais il fut bientôt écarté en raison de son infirmité.
Il repart pour Rome, où il fut de nouveau admis à l'hôpital
Saint-Jacques des Incurables.
Il y devint infirmier et, ayant gagné la confiance des responsables hospitaliers
par sa piété et sa sagesse, il fut nommé directeur de l'hôpital.
Il commence à ressembler au vieux Tobie
et au Samaritain dont parlent les lectures choisies pour sa fête.
Dans cette fonction, il essaya de fonder un ordre d'infirmiers laïcs,
mais là encore, il rencontre des oppositions à ses projets...
Sur le conseil de ses amis, parmi lesquels
son guide spirituel, saint Philippe Néri, --né 1515- 1595, fête 26 mai--
il fera des études pour devenir prêtre...
À l'âge de 32 ans il étudia le latin au collège des Jésuites de Rome puis compléta sa théologie .
Ordonné prêtre, il célébra sa première messe dans la chapelle de l’hôpital Saint-Jacques des Incurables,
le 10 juin 1584, dont les directeurs le nommèrent chapelain de la Madonnina des Miracles.
Il établit ensuite son ordre, les "Pères de la Bonne Mort" (1585)
''Pères du Bien mourir'' -voir cette occurrence dans le livre-
et imposa aux membres le vœu de se consacrer aux malades,
même au péril de la vie ; leur travail ne se limitait pas aux hôpitaux,
il incluait le soin des malades à domicile.
Le pape Sixte-Quint confirma la congrégation en 1586
et décréta qu'il devrait y avoir élection d'un supérieur général tous les trois ans.
Camille fut naturellement le premier et après lui ce fut le P. Oppertis.
Deux ans plus tard une maison religieuse fut établie à Naples
où deux membres de la communauté devinrent
martyrs de charité
en mourant dans un vaisseau qui avait été mis en quarantaine
dans le port en assistant les malades.
En 1591 Grégoire XIV érigea la congrégation en ordre religieux,
avec tous les privilèges des ordres mendiants.
La congrégation obtint à nouveau confirmation par Clément VIII, en 1592.
Ses plaies au pied qui avait empêché le Père Camille
d'entrer autrefois chez les Capucins continuèrent de l'affliger
mais il ne permettait pas qu'on se préoccupe de lui.
Arrivant à sortir de son lit que péniblement
il allait encore visiter les malades.
Lors de la terrible inondation du Tibre, en 1598, faisant fi de ses propres souffrances,
il avait transporté en lieu sûr, sur son dos, par un escalier difficile, plus de deux cents malades.
Il démissionna du généralat de l'ordre en 1607
pour avoir plus de temps à consacrer aux malades et aux pauvres.
Il avait fondé de nombreuses maisons dans différentes villes d'Italie.
Son biographe affirme qu'il avait eu le don de miracles et de prophéties.
Il mourut à l'âge de 64 ans en prononçant un appel vibrant
à ses frères en religion.
Il fut enterré près du maître-autel de
l'église de sainte Marie-Madeleine, à Rome
et, quand les miracles qui lui avaient été attribués eurent été officiellement reconnus,
son corps fut placé sous l'autel lui-même.
Dans leur charte de profession les Camilliens disent à Dieu :
''Je vous promets de servir les pauvres malades,
vos fils et mes frères, tout le temps de ma vie,
avec le plus de charité possible.''
Lorsqu'il mourut, le lundi 14 juillet 1614, sa famille religieuse comptait déjà
15 maisons,
8 hôpitaux,
plus de 250 profès.
Il est, avec Jean de Dieu, patron des hôpitaux...
---
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
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''table des chapitres'' occurrence / ''Cicatelli'' 12 occurrences -son disciple son principal biographe /
/''rouge'' 2 occurrences -concernant la croix rouge que les membres de la communauté portaient sur leur habit /
/''capucin'' 23 occurrences /''Incurables'' plusieurs occurrences -concernant entre autres l'hôpital des Incurables/
/''turc'' 11 occurrences /''Lépante'' 1 occurrence /''musulman'' 2 occurrences /
/''Manfredonia'' 12 occurrences/''frère lai'' 1 occurrence -mais il deviendra prêtre: ''10 juin'' ''1584''... occurrences /
/''Philippe de Néri'' 9 occurrences /''Pères du Bien mourir'' 1 occurrence / etc. /
---
À suivre.
14 juillet
saint Camille de Lellis (commémoraison) -mise à jour-
né 1550, Bucchinico, royaume de Naples- 1614 Rome, États pontificaux-
-béatifié en 1742 par le pape Benoît XIV;
-canonisé en 1746 par le pape Benoît XIV-
-il est, avec Jean de Dieu, patron des hôpitaux...
---.
- Lectures –Tobie 12 : 6-13; Luc 10 : 25-37 -
-
---
- La vie du Père Camille de Lellis par son copmpagnon S. Cicatelli:
---.« Je dois commencer par la charité comme étant la racine de toutes les vertus
et un charisme plus familier à Camille que tous les autres.
Je dirai donc qu'il a été embrasé par l'ardeur de cette vertu
non seulement envers Dieu, mais aussi envers son prochain
et spécialement envers les malades.
C'est au point qu'il lui suffisait de les apercevoir pour sentir
son cœur se fondre de tendresse et oublier entièrement tous les plaisirs,
les agréments et les attachements terrestres.
Il paraissait, lorsqu'il servait n'importe quel malade,
comme s'absorber et se consumer dans son extrême ferveur.
Il aurait volontiers pris sur lui leur accablement ou n'importe lequel de leurs maux
pour soulager leurs douleurs ou guérir leurs maladies.
Il voyait en eux la personne du Christ avec une telle vivacité d'imagination
que souvent, en servant leur nourriture, il les considérait comme étant ses christs,
au point qu'il implorait d'eux la grâce et le pardon de ses péchés.
Il se tenait devant eux avec autant de respect
que s'il avait été réellement et personnellement en présence du Seigneur.
Dans ses entretiens, il introduisait le thème de la charité
plus fréquemment et avec plus de ferveur qu'aucun autre,
et il aurait voulu pouvoir la faire entrer dans le cœur de tous les hommes.
Pour enflammer chez ses religieux l'amour de cette vertu primordiale,
il avait l'habitude de leur répéter ces paroles très douces du Christ :
J'étais malade, et vous m'avez visité.
Il semblait vraiment avoir ces paroles gravées dans son cœur,
tant il les prononçait et les répétait.
La charité de Camille était si vive et si largement ouverte
qu'il étreignait dans sa bonté et sa bienveillance
non seulement les malades et les moribonds,
mais d'une façon générale tous les pauvres et les malheureux.
Enfin il avait dans son cœur une si grande tendresse pour les indigents
qu'il avait coutume de dire :
''Puisque les pauvres passent inaperçus dans le monde,
il faut que des hommes se dépensent à les découvrir
et à les faire sortir de terre,
pour leur faire du bien et leur montrer de la miséricorde. »
En 1550, est né un précurseur du fondateur de la Croix-Rouge.
Ses religieux, d'ailleurs, porteront sur leur habit une croix de même couleur.
Cette croix fut choisie et autorisée sur l'habit des Camilliens
par le pape Sixte Quint le 20 juin 1586.
Camille, encouragé par les marques de bonté et de bienveillance que lui donnait le Souverain Pontife,
s'enhardit à lui demander, pour lui et tous les siens, la permission de porter une croix d'étoffe rouge
adaptée à la soutane et au manteau, afin qu'ils fussent distingués des autres Clercs Réguliers.
Le Souverain Pontife acquiesça de grand cœur à sa demande, ajoutant qu'il était juste que l'Institut,
étant différent des autres, l'habit le fût aussi, et lui ordonna de dresser un Mémoire. (cf dans le livre plus bas...)-
Le premier biographe du saint, le Père Sanzio Cicatelli, explique qu'en 1620 :
« C’est pour trois raisons qu’il plut à notre père (fondateur)
que nous portions la Croix sur notre vêtement,
comme notre entreprise et symbole.
La première, pour faire la distinction par rapport à l’habit de la Compagnie de Jésus.
La deuxième pour faire connaître au monde que nous tous marqués de cette empreinte du Christ,
nous sommes comme des esclaves vendus et voués au service des malades pauvres.
Et la troisième, pour démontrer que celle-ci est religion de croix,
c’est-à-dire de la mort, de souffrances et de fatigue,
pour que ceux qui voudront suivre ce mode de vie
sachent d’avance qu’ils viennent embrasser la croix,
se renier eux-mêmes et suivre le Christ jusqu’à la mort ».
---
La mère de Camille était morte alors qu'il était âgé de 13 ans
et son éducation fut négligée par la suite.
Le père de Camille était officier militaire,
qui avait servi dans les armées napolitaines et aussi dans les armées françaises.
C'est pourquoi Camille devint lui-même soldat,
au service de Venise puis de Naples jusqu'en 1574...
Il en avait d'ailleurs le physique, sa stature montrait une force de la nature
— il mesurait presque deux mètres !
Son régiment fut dissous.
Pendant six ans, il mena une vie désordonné, quelque peu brutal et précipité.
Il aimait le jeu au point qu'il fut un joueur compulsif
perdant plus souvent l'argent qu'il jouait, au point qu'il vivait le plus souvent dans la misère.
Un moine capucin avait remarqué en lui un bon candidat
et l'incita à demander son admission dans cet ordre.
Il fut toutefois refusé par le supérieur...
Il partit pour Rome, où il obtint un emploi à l'Hôpital Saint-Jacques des Incurables.
Ce qui l'avait surtout incité à s'y rendre avait été d'abord ses plaies qu'il endurait:
des abcès à un pied dont il souffrait depuis des années...
Là encore il fut chassé de l'hôpital à cause de son tempérament querelleur
et de sa passion à jouer à l'argent...
De nouveau il devint soldat vénitien :
il prit part à la campagne contre les Turcs en 1569 ,
notamment à la bataille de Lépante le 7 octobre 1571.
- NOTE:
- période contemporaine parallèle]
Dans la notice du 30 avril, en la fête de saint Pie V,
nous retrouvons ces quelques précisions sur la bataille de Lépante
-30 avril saint Pie V
[size=10](en latin Pius V, en italien Pio V)
( commémoraison )
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
-lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
La victoire de Lépante, / (rappelée également lors de la fête
de Notre-Dame du Rosaire, le 7 octobre) /
(( La flotte turque, réputée invincible,
sera écrasée à Lépante le 7 octobre 1571. ))
remportée par les forces chrétiennes sur l'Islam ;
victoire dont le pape reçut miraculeusement la révélation sur le moment même.
Il mourut l'année suivante, en 1572.
Pierre, m'aimes-tu ?
Telle est la question que Jésus avait posée au premier pape.
Pie V a répondu positivement par toute sa vie.
Et ce n'est pas seulement « de loin » qu'il s'est occupé avec amour du troupeau qui lui a été confié.
Il fut très près de son peuple, recevant les pauvres, les écoutant, les encourageant.
Il n'oublia jamais qu'il était issu d'une famille très modeste,
et qu'il appartenait à un ordre religieux, où l'on fait vœu de pauvreté.
Il vécut sur le siège de Pierre comme un pauvre.
__________________
La victoire de Lépante en 1571 mit une limite aux conquêtes musulmanes.
Cette victoire fut attribuée à la prière du Rosaire,
qui était une dévotion encore récente dans la population catholique.
Le 29 janvier 1965, l'époque des invasions étant révolue depuis longtemps,
Paul VI a rendu aux Turcs l'étendard de Lépante...
Au 16e siècle siècle l'Empire Ottoman en expansion constitue une menace pour l'Europe occidentale.
Dans un contexte peu favorable,
le pape Pie V réussit finalement à établir en mai 1571
''la Sainte-Ligue'', alliance de l'Espagne, Venise et Malte,
qu'il consacre en la Basilique Saint-Pierre.
Une flotte imposante est réunie, qui est confiée à don Juan d'Autriche, frère de Philippe II d'Espagne.
Afin d'implorer la protection céleste sur la flotte,
Pie V ordonne un jubilé solennel,
un jeûne et la prière publique du Rosaire.
La bataille décisive a lieu le 7 octobre 1571,
dans le golfe de Lépante, à la sortie du détroit de Corinthe.
Elle met aux prises 213 galères espagnoles et vénitiennes
et quelques 300 vaisseaux turcs.
Cent mille hommes environ combattent dans chaque camp.
La flotte chrétienne remporte une victoire complète,
grâce à de l'artillerie lourde embarquée.
Presque toutes les galères ennemies sont prises ou coulées.
L'amiral turc Ali Pacha est décapité.
Quinze mille captifs chrétiens sont libérés.
À peine un tiers de la flotte turque peut repartir,
brisant ainsi la légende de l'invincibilité de la flotte musulmane.
Le soir de la bataille, le pape Pie V va brusquement de son bureau à la fenêtre,
où il semble contempler un spectacle.
Puis il se retourne et dit aux prélats qui l'entourent :
''Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse''.
C'était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir,
mais la nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome
que 19 jours plus tard, le 26 octobre,
confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.
Cette importante victoire navale a été considérée
comme un miracle obtenu par la prière du Rosaire,
dans laquelle toute la chrétienté s’était alors impliquée
à la demande du pape dominicain
(on se souviendra que la dévotion au Rosaire était un fruit de l’ordre de saint Dominique).
Après Lépante, Pie V ajouta aux Litanies de la très Sainte Vierge,
une invocation supplémentaire :
« Secours des chrétiens, priez pour nous »,
et il ordonna l'institution de la fête de Notre-Dame des Victoires
que Grégoire XIII 226ᵉ pape 1572 - 1585
fera ensuite célébrer, sous le nom de fête du Rosaire,
chaque premier dimanche d'octobre dans toutes les églises.
Au sein du peuple catholique la victoire de Lépante contribua ainsi
au rapide essor de la dévotion du Rosaire.
Depuis lors, l’Église continue d’honorer, chaque 7 octobre, la Vierge du Rosaire,
qu’elle invoque en ce jour sous les vocables de « Notre Dame de la Victoire (de Lépante) »
ou de ''Secours des chrétiens'' (Auxilium Christianorum)".
-------
...
-cette notice plus complète:
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints?highlight=mont+carmel+lexique#15072
Après la guerre, il fut employé par les capucins à Manfredonia
dans un nouveau bâtiment qu'ils étaient en train de construire.
Sa vieille habitude du jeu continua à le poursuivre,
jusqu'à ce qu'une harangue du gardien du couvent l'eût si bien décidé
qu'il résolut de se défaire de cette passion du jeu définitivement.
Il fut admis dans l'ordre comme frère lai,
mais il fut bientôt écarté en raison de son infirmité.
Il repart pour Rome, où il fut de nouveau admis à l'hôpital
Saint-Jacques des Incurables.
Il y devint infirmier et, ayant gagné la confiance des responsables hospitaliers
par sa piété et sa sagesse, il fut nommé directeur de l'hôpital.
Il commence à ressembler au vieux Tobie
et au Samaritain dont parlent les lectures choisies pour sa fête.
Dans cette fonction, il essaya de fonder un ordre d'infirmiers laïcs,
mais là encore, il rencontre des oppositions à ses projets...
Sur le conseil de ses amis, parmi lesquels
son guide spirituel, saint Philippe Néri, --né 1515- 1595, fête 26 mai--
il fera des études pour devenir prêtre...
À l'âge de 32 ans il étudia le latin au collège des Jésuites de Rome puis compléta sa théologie .
Ordonné prêtre, il célébra sa première messe dans la chapelle de l’hôpital Saint-Jacques des Incurables,
le 10 juin 1584, dont les directeurs le nommèrent chapelain de la Madonnina des Miracles.
Il établit ensuite son ordre, les "Pères de la Bonne Mort" (1585)
''Pères du Bien mourir'' -voir cette occurrence dans le livre-
et imposa aux membres le vœu de se consacrer aux malades,
même au péril de la vie ; leur travail ne se limitait pas aux hôpitaux,
il incluait le soin des malades à domicile.
Le pape Sixte-Quint confirma la congrégation en 1586
et décréta qu'il devrait y avoir élection d'un supérieur général tous les trois ans.
Camille fut naturellement le premier et après lui ce fut le P. Oppertis.
- Rencontre des Supérieurs Majeurs de l’Ordre Camillien Rome, 14-18 mars 2019:
L’HISTOIRE DES SUPERIEURS ET DES CHAPITRES GENERAUX CAMILLIENS : Quelques notes historiques et de curiosité !
https://www.camilliani.org/wp-content/uploads/2019/03/franese.pdf
Deux ans plus tard une maison religieuse fut établie à Naples
où deux membres de la communauté devinrent
martyrs de charité
en mourant dans un vaisseau qui avait été mis en quarantaine
dans le port en assistant les malades.
En 1591 Grégoire XIV érigea la congrégation en ordre religieux,
avec tous les privilèges des ordres mendiants.
La congrégation obtint à nouveau confirmation par Clément VIII, en 1592.
Ses plaies au pied qui avait empêché le Père Camille
d'entrer autrefois chez les Capucins continuèrent de l'affliger
mais il ne permettait pas qu'on se préoccupe de lui.
Arrivant à sortir de son lit que péniblement
il allait encore visiter les malades.
Lors de la terrible inondation du Tibre, en 1598, faisant fi de ses propres souffrances,
il avait transporté en lieu sûr, sur son dos, par un escalier difficile, plus de deux cents malades.
Il démissionna du généralat de l'ordre en 1607
pour avoir plus de temps à consacrer aux malades et aux pauvres.
Il avait fondé de nombreuses maisons dans différentes villes d'Italie.
Son biographe affirme qu'il avait eu le don de miracles et de prophéties.
Il mourut à l'âge de 64 ans en prononçant un appel vibrant
à ses frères en religion.
Il fut enterré près du maître-autel de
l'église de sainte Marie-Madeleine, à Rome
et, quand les miracles qui lui avaient été attribués eurent été officiellement reconnus,
son corps fut placé sous l'autel lui-même.
Dans leur charte de profession les Camilliens disent à Dieu :
''Je vous promets de servir les pauvres malades,
vos fils et mes frères, tout le temps de ma vie,
avec le plus de charité possible.''
Lorsqu'il mourut, le lundi 14 juillet 1614, sa famille religieuse comptait déjà
15 maisons,
8 hôpitaux,
plus de 250 profès.
Il est, avec Jean de Dieu, patron des hôpitaux...
---
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ht/books?id=0UBP0iwy2kwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence / ''Cicatelli'' 12 occurrences -son disciple son principal biographe /
/''rouge'' 2 occurrences -concernant la croix rouge que les membres de la communauté portaient sur leur habit /
/''capucin'' 23 occurrences /''Incurables'' plusieurs occurrences -concernant entre autres l'hôpital des Incurables/
/''turc'' 11 occurrences /''Lépante'' 1 occurrence /''musulman'' 2 occurrences /
/''Manfredonia'' 12 occurrences/''frère lai'' 1 occurrence -mais il deviendra prêtre: ''10 juin'' ''1584''... occurrences /
/''Philippe de Néri'' 9 occurrences /''Pères du Bien mourir'' 1 occurrence / etc. /
---
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
15 juillet
saint Bonaventure (mémoire) -mise à jour-
né v 1217 Bagnorea, Italie - 1274 15 juillet, Lyon France, Royaume d'Arles
évêque
et docteur de l’Église
Son nom de baptême Giovanni Fidanza;
-né à Bagnorea, aujourd'hui appelé Bagnoregio
-de l'Ordre des Frères mineurs de saint François;
-théologien, archevêque, cardinal, Docteur de l'Église, ministre général des Franciscains,
il est, tout comme Jean Duns Scot et Thomas d'Aquin,
l'une des colonnes de la théologie au Moyen Âge.
Surnommé le Docteur séraphique ;
-canonisé en 1482
- Lectures –Éphésiens 3 : 14-19; Jean 14 : 6-14 -
- -L’itinéraire de l’âme vers Dieu par saint Bonaventure –
-
- Né sous le nom de Giovanni da Fidanza, (Jen Fidanza / orthographié parfois Fidenza)-
il prit le nom de Bonaventure (selon le souvenir qu’il garda comme un oracle
de ce que lui avait dit un jour, dans son enfance, François d'Assise)
lors de son entrée dans les ordres.
En 1248, Bonaventure obtient sa licence,
ce qui l'autorise à enseigner à son tour à l'Université.
- Théologien, (docteur en théologie en 1257 - reçoit son doctorat la même année
que Thomas d'Aquin reçut le sien)
- Commentaire sur les sentences (1253-1257)
- En 1256, la hargne répétée des universitaires à l'égard des ordres mendiants l'oblige à quitter son poste.
Après la condamnation de Guillaume DUMONT de Saint-Amour,
Bonaventure a reçu son doctorat...
principal adversaire des Mendiants,
- Le breviloquium (Condensé, 1257)
- archevêque-cardinal, (1273)
- docteur de l'Église, (1482)
- ministre général des Franciscains (1257)
il est, à l'instar de Jean Duns Scot
et Thomas d'Aquin, surnommé le ''Docteur angélique''
l'un des piliers de la théologie au Moyen Âge.
Bonaventure sera surnommé le ''Docteur séraphique'', canonisé en 1482...
-----.
-parmi ses oeuvres:
Œuvres spirituelles de S. Bonaventure], traduites par l'abbé Berthaumier, Paris, Louis Vivès, 1854, 6 vol. [2] [archive]
Les sept dons du Saint-Esprit, trad. Marc Ozilou, Cerf, 1997. [3] [archive]
Commentaire sur les sentences (1253-1257), t. I : Questions sur Dieu, trad. Marc Ozilou, PUF, 2002, 288 p.
Le breviloquium (Condensé, 1257), Editions franciscaines, 1968, 8 vol. [4] [archive]
Intuition et raison. Choix de sermons, Editions grégoriennes, 2006, 302 p.
Itinéraire de l'esprit vers Dieu (Itinerarium mentis in Deum, 1259), trad. H. Duméry, Vrin, 1960. [5] [archive]
Les dix commandements, trad. Marc Ozilou, Desclée, 1995, 205 p.
Les six jours de la Création (Collationes in Hexaemeron), trad. Marc Ozilou, Desclée/Cerf, 1991.
Les six lumières de la connaissance humaine, trad. Michaud-Quantin, Editions franciscaines, 1971.
Les sept paroles de Jésus en croix, trad. abbé Berthaumier, 1854 [6] [archive]
Le livre de l'amour, trad. abbé Berthaumier, 1854 [7] [archive]
-----------------
COMMENT LUI VINT CE NOM?
Selon une tradition du 15e siècle, le jeune Giovanni, gravement malade,
aurait été apporté à François d'Assise, lequel se serait écrié en le voyant :
« O buona ventura! » (« quelle chance ! »).
En résumé:
Son père, médecin, l’envoie étudier les arts à la Sorbonne en 1236.
Il rejoint l'Ordre des frères mineurs en 1243.
Il entreprend les études de théologie
sous la houlette d'Alexandre de Hales, grand théologien devenu franciscain,
puis d'Eudes Rigaud.
Intellectuel de talent;
il enseigne à l'Université de Paris en même temps que Thomas d'Aquin.
Grand spirituel, il se montre également administrateur de valeur
lorsqu'il est élu supérieur de sa famille religieuse,
qui compte déjà plus de trente-cinq mille membres,
disséminés un peu partout dans le monde.
Il était impossible qu'une telle quantité d'hommes aient le même point de vue
sur la manière de vivre l'idéal franciscain ...
Certains s'opposent à sa théologie; mais ce n'est le lot que de toutes les écoles de théologie;
ce qui à mon sens ne fait qu'enrichir ce qu'il y a à clarifier de la doctrine;
la théologie étant au service de la doctrine,
elle est tout comme elle confiée à l'Église qui en a bien vérifié la valeur.
Bonaventure laisse le souvenir d'un pacificateur.
Le pape ne l’a-t-il pas référé au concile de Lyon pour concilier l’Église orthodoxe (1273)-
Il est alors chargé par Grégoire X (184e pape 1271-1276-)
de préparer le 2e concile de Lyon, qui s'ouvre le 7 mai 1274 .
Pour cette occasion
en 1273, Bonaventure est consacré cardinal-évêque d'Albano par le pape…
En 1274 l'année suivante, Bonaventure quitte la tête des franciscains
et est alors remplacé
par Jérôme d'Ascoli, futur Nicolas IV qui deviendra le 191e pape.
Bonaventure mourra au concile, que son secrétaire croit qu'il fût empoisonné…
Bonaventure est l'auteur d'une vie de saint François d'Assise
et de traités doctrinaux qui lui ont valu le titre de docteur de l'Église.
Sur le plan théologique, il n’était pas en total accord avec son contempotrain Thomas d'Aquin,
chacun d'eux mettant l'accent différemment sur la manière d'atteindre la vérité.
Jésus a dit à ses disciples : Je suis la Vérité, l'évangile de cette fête le rappelle.
Mais il existe des moyens d'approche divers,
non exclusifs, qui servent le même Seigneur et la même Église,
tout comme le sont les différents charismes dans l'Église.
Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout amour.
Ainsi parlait Paul aux Éphésiens dans un texte magnifique.
Cet amour du Christ, saint Bonaventure s'est efforcé de le pénétrer
toujours plus profondément, selon son génie propre,
et il a cherché à le communiquer aux autres.
Son nom qui est devenu la réalité qu'il a vécue : la bonne aventure de la sainteté.
--------
Introduction
en l'honneur de la Vierge Marie:
dont nous la fêtons demain sous le vocable de Notre-Dame du Mont-Carmel-
--------
Au 16e siècle, les deux docteurs et réformateurs de l'Ordre du Carmel,
sainte Thérèse d'Avila né 1515 - 1582 fête 15 octobre-
et saint Jean de la Croix, né 1547 - 1591 fête 14 décembre-
firent de la montée du Carmel le symbole
de ce que saint Bonaventure appelait
''itinéraire vers Dieu''. (voir au bréviaire au début)-
---.
-NOTE: -utiliser aussi les mots des textes de la dissertation en plus de ces quelques-uns suggérés ...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=n6BfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 87e occurrence /''Fidenza'' 3 occurrences- écrit avec un e et non un a comme dans le livre suivant.../
/''docteur'' 217 occurrences /''d'Aquin'' 58 occurrences /''Guillaume de Saint-Amour'' 4 occurrences /
/ etc./
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LkENAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Fidanza'' 4 occurrences /''docteur'' 47 occurrences /
/''Aquin'' 59 occurrences /''Guillaume de Saint-Amour'' 2 occurrences / etc. /
---.
À suivre
15 juillet
saint Bonaventure (mémoire) -mise à jour-
né v 1217 Bagnorea, Italie - 1274 15 juillet, Lyon France, Royaume d'Arles
évêque
et docteur de l’Église
Son nom de baptême Giovanni Fidanza;
-né à Bagnorea, aujourd'hui appelé Bagnoregio
- carte interactive de son lieu de naissance :
-de l'Ordre des Frères mineurs de saint François;
-théologien, archevêque, cardinal, Docteur de l'Église, ministre général des Franciscains,
il est, tout comme Jean Duns Scot et Thomas d'Aquin,
l'une des colonnes de la théologie au Moyen Âge.
Surnommé le Docteur séraphique ;
-canonisé en 1482
- Lectures –Éphésiens 3 : 14-19; Jean 14 : 6-14 -
- -L’itinéraire de l’âme vers Dieu par saint Bonaventure –
-
- L'itinéraire de l'âme vers Dieu par saint Bonaventure:
-intro au bréviaire :
Fils de saint François d’Assise dont il écrivit la vie,
ministre général de l’ordre des Mineurs auquel il donna son organisation,
Bonaventure de Bagnorea (1221-1274) fut aussi un théologien d’une rare profondeur.
À l’école de saint Augustin, il scruta et enseigna l’Itinéraire de l’âme vers Dieu.
Devenu cardinal-évêque d’Ostie, il mourut au concile de Lyon.
« Le Christ est le chemin et la porte,
l'échelle et le véhicule il est le propitiatoire posé sur l'arche de Dieu
et le mystère caché depuis le commencement.
Celui qui tourne résolument et pleinement ses yeux vers le Christ
en le regardant suspendu à la croix, avec foi, espérance et charité,
dévotion, admiration, exultation, reconnaissance, louange et jubilation,
celui-là célèbre la Pâque avec lui, c'est-à-dire qu'il se met en route
pour traverser la mer Rouge grâce au bâton de la croix.
Quittant l'Égypte, il entre au désert pour y goûter la manne cachée
et reposer avec le Christ au tombeau, comme mort extérieurement
mais expérimentant dans la mesure où le permet l'état de voyageur
- ce qui a été dit sur la croix au larron compagnon du Christ
Aujourd'hui avec moi tu seras dans le paradis.
En cette traversée, si l'on veut être parfait,
il importe de laisser là toute spéculation intellectuelle.
Toute la pointe du désir doit être transportée et transformée en Dieu.
Voilà le secret des secrets,
que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit,
que nul ne reçoit sauf celui qui le désire,
et que nul ne désire, sinon celui qui au plus profond
est enflammé par l'Esprit Saint
que le Christ a envoyé sur la terre.
Et c'est pourquoi l'Apôtre dit que cette mystérieuse sagesse est révélée par l'Esprit Saint.
Si tu cherches comment cela se produit,
interroge la grâce et non le savoir,
ton aspiration profonde et non pas ton intellect,
le gémissement de ta prière
et non ta passion pour la lecture;
interroge l'Époux et non le professeur,
Dieu et non l'homme,
l'obscurité et non la clarté;
non point ce qui luit
mais le feu qui embrase tout l'être et le transporte en Dieu
avec une onction sublime et un élan plein d'ardeur.
Ce feu est en réalité Dieu lui-même dont la fournaise est à Jérusalem.
C'est le Christ qui l'a allumé dans la ferveur brûlante de sa Passion.
Et seul peut le percevoir celui qui dit avec Job:
Mon âme a choisi le gibet, et mes os, la mort.
Celui qui aime cette mort de la croix peut voir Dieu;
car elle ne laisse aucun doute, cette parole de vérité:
L'homme ne peut me voir et vivre.
Mourons donc, entrons dans l'obscurité,
imposons silence à nos soucis, à nos convoitises et à notre imagination.
Passons avec le Christ crucifié de ce monde au Père.
Et quand le Père se sera manifesté, disons avec Philippe: Cela nous suffit.
Écoutons avec Paul: Ma grâce te suffit.
Exultons en disant avec David:
Ma chair et mon cœur peuvent défaillir :
le roc de mon cœur et mon héritage, c'est Dieu pour toujours.
Béni soit le Seigneur pour l'éternité, et que tout le peuple réponde : Amen, amen. »
- Né sous le nom de Giovanni da Fidanza, (Jen Fidanza / orthographié parfois Fidenza)-
il prit le nom de Bonaventure (selon le souvenir qu’il garda comme un oracle
de ce que lui avait dit un jour, dans son enfance, François d'Assise)
lors de son entrée dans les ordres.
En 1248, Bonaventure obtient sa licence,
ce qui l'autorise à enseigner à son tour à l'Université.
- Théologien, (docteur en théologie en 1257 - reçoit son doctorat la même année
que Thomas d'Aquin reçut le sien)
- Commentaire sur les sentences (1253-1257)
- En 1256, la hargne répétée des universitaires à l'égard des ordres mendiants l'oblige à quitter son poste.
Après la condamnation de Guillaume DUMONT de Saint-Amour,
Bonaventure a reçu son doctorat...
- Guillaume de Saint-Amour:
- Guillaume de Saint-Amour,
né à Saint-Amour en 1202
et mort dans cette même ville le 13 septembre 1272,
est un théologien français, représentant de la pensée scolastique du 13e siècle,
surtout connu pour
ses attaques contre les ordres mendiants.
Guillaume Dumont voit le jour en 1202 à Saint-Amour (Jura),
avant de gagner le chapitre cathédral de Mâcon puis l'université de Paris
où il devient maître en sacra pagina et exerce,
vers 1250-1252, la fonction de régent de la faculté de théologie.
Il est l'auteur en 1255
d'un pamphlet contre les nouveaux ordres mendiants
(franciscains puis dominicains) :
Tractatus brevis de periculis novissimorum temporum
(Bref traité sur les périls de la fin du monde).
Ce pamphlet doit beaucoup à l'injustice que ressent Guillaume de Saint-Amour
face au succès de ces ordres qui captent
de plus en plus les oblations, cens et droits
et autre portion canonique constituant l'essentiel de ses revenus.
En 1257, le pape Alexandre IV le condamne
et Louis IX l'expulse de France.
Il meurt le 13 septembre 1272. À suivre-
principal adversaire des Mendiants,
- Le breviloquium (Condensé, 1257)
- archevêque-cardinal, (1273)
- docteur de l'Église, (1482)
- ministre général des Franciscains (1257)
il est, à l'instar de Jean Duns Scot
- Jean Duns Scot:
- [[ Jean Duns Scot (vers 1266 à Duns - 1308 à Cologne),
dit aussi John Duns Scotus en anglais,
Johannes Duns Scotus en allemand, surnommé le ''Docteur subtil'' (Doctor subtilis),
est un théologien et philosophe écossais,
fondateur de l’école scolastique dite scotiste.
Il fut la fierté de l'ordre franciscain,
et influença profondément Guillaume d'Ockham,
de la même manière que Thomas d'Aquin le dominicain fut admiré de son ordre.
L'école scotiste et l'école thomiste seront constamment en conflit,
suivant les rivalités des deux ordres mendiants. ]]
et Thomas d'Aquin, surnommé le ''Docteur angélique''
l'un des piliers de la théologie au Moyen Âge.
Bonaventure sera surnommé le ''Docteur séraphique'', canonisé en 1482...
-----.
-parmi ses oeuvres:
Œuvres spirituelles de S. Bonaventure], traduites par l'abbé Berthaumier, Paris, Louis Vivès, 1854, 6 vol. [2] [archive]
Les sept dons du Saint-Esprit, trad. Marc Ozilou, Cerf, 1997. [3] [archive]
Commentaire sur les sentences (1253-1257), t. I : Questions sur Dieu, trad. Marc Ozilou, PUF, 2002, 288 p.
Le breviloquium (Condensé, 1257), Editions franciscaines, 1968, 8 vol. [4] [archive]
Intuition et raison. Choix de sermons, Editions grégoriennes, 2006, 302 p.
Itinéraire de l'esprit vers Dieu (Itinerarium mentis in Deum, 1259), trad. H. Duméry, Vrin, 1960. [5] [archive]
Les dix commandements, trad. Marc Ozilou, Desclée, 1995, 205 p.
Les six jours de la Création (Collationes in Hexaemeron), trad. Marc Ozilou, Desclée/Cerf, 1991.
Les six lumières de la connaissance humaine, trad. Michaud-Quantin, Editions franciscaines, 1971.
Les sept paroles de Jésus en croix, trad. abbé Berthaumier, 1854 [6] [archive]
Le livre de l'amour, trad. abbé Berthaumier, 1854 [7] [archive]
-----------------
COMMENT LUI VINT CE NOM?
Selon une tradition du 15e siècle, le jeune Giovanni, gravement malade,
aurait été apporté à François d'Assise, lequel se serait écrié en le voyant :
« O buona ventura! » (« quelle chance ! »).
En résumé:
Son père, médecin, l’envoie étudier les arts à la Sorbonne en 1236.
Il rejoint l'Ordre des frères mineurs en 1243.
Il entreprend les études de théologie
sous la houlette d'Alexandre de Hales, grand théologien devenu franciscain,
- Alexandre de Hales:
- [[ Alexandre de Hales (en latin Halensis),
surnommé Doctor Irrefragabilis et Theologorum Monarcha,
est un philosophe et un théologien scolastique anglais.
Il naquit en 1180 à Hales, dans le Shropshire, en Angleterre,
entre 1180 et 1186 et mourut à Paris le 21 août 1245.
Il fit ses études à Paris, devint maître ès arts avant 1210, puis maître en théologie.
En 1236, il entra dans l'ordre franciscain et devint le premier théologien de l'ordre.
Sa chaire fut reprise par son élève Jean de la Rochelle
Alexandre fut le premier à produire un commentaire des Sentences de Pierre Lombard.
Sa Summa universæ theologiæ (d'abord imprimé à Venise, 1475)
fut entreprise à la demande du pape Innocent IV
et reçut son approbation. Elle fut terminée par les disciples d'Alexandre après sa mort.
C'est un travail indépendant, donnant une triple série d'autorités
— ceux qui disent oui (thèse),
ceux qui disent non (antithèse)
et vient enfin la réconciliation ou jugement (synthèse).
Les autorités sont choisies non seulement dans la Bible et chez les Pères,
mais aussi parmi les poètes grecs, latins et arabes
ainsi que les philosophes et les théologiens récents.
Dans sa première partie il traite des doctrines concernant Dieu et ses attributs ;
dans sa seconde, celles qui concernent la Création et le péché ;
dans sa troisième, celles qui concernent la rédemption et la réparation ;
et, dans sa quatrième et dernière, celles qui concernent les sacrements.
Pour reconnaître ses efforts, on a donné à Alexandre
le titre de « Doctor Irrefragabilis » (Docteur irréfragable). ]]
puis d'Eudes Rigaud.
- Eudes Rigaud:
- Eudes Rigaud est né dans une famille de la petite noblesse
qui possédait le fief de Courquetaine près de Brie-Comte-Robert.
Il a deux frères : Pierre, chevalier,
et Adam, franciscain.
Une de ses sœurs, Marie, moniale bénédictine,
devient abbesse du Paraclet (1249-1266).
Son neveu Adam Rigaud deviendra doyen du chapitre de Rouen.
Il entre chez les Frères mineurs franciscains vers 1230/1236
avant de rapidement devenir l'un des plus grands intellectuels de l'ordre.
Il est, avec Alexandre de Halès,
Jean de la Rochelle et Robert de La Bassée,
l'un des rédacteurs de la règle de saint François en 1241.
Il rédige comme tant d'autres un commentaire des Sentences de Pierre Lombard.
Il étudie à Paris et suit l'enseignement d'Alexandre de Halès,
philosophe et théologien scholastique anglais,
et reçoit sa maîtrise en théologie en 1242.
Il succède à Jean de La Rochelle et Alexandre de Halès,
tous deux morts en 1245,
comme maître régent à Paris en septembre 1245
et devient l'un des professeurs de Bonaventure de Bagnoregio.
Il quitte en 1246 Paris pour Rouen où il est nommé gardien du couvent des Cordeliers.
Ce maître en théologie fut élu archevêque de ce diocèse en 1247,
probablement grâce à l'appui du roi Louis IX.
L'élection d'un franciscain au siège le plus convoité du royaume,
avec environ 12 000 livres par an, est exceptionnel.
Il est sacré à Lyon en mars 1248 par Innocent IV
et fait son entrée à Rouen le 19 avril 1248.
À suivre...
Intellectuel de talent;
il enseigne à l'Université de Paris en même temps que Thomas d'Aquin.
Grand spirituel, il se montre également administrateur de valeur
lorsqu'il est élu supérieur de sa famille religieuse,
qui compte déjà plus de trente-cinq mille membres,
disséminés un peu partout dans le monde.
Il était impossible qu'une telle quantité d'hommes aient le même point de vue
sur la manière de vivre l'idéal franciscain ...
Certains s'opposent à sa théologie; mais ce n'est le lot que de toutes les écoles de théologie;
ce qui à mon sens ne fait qu'enrichir ce qu'il y a à clarifier de la doctrine;
la théologie étant au service de la doctrine,
elle est tout comme elle confiée à l'Église qui en a bien vérifié la valeur.
Bonaventure laisse le souvenir d'un pacificateur.
Le pape ne l’a-t-il pas référé au concile de Lyon pour concilier l’Église orthodoxe (1273)-
Il est alors chargé par Grégoire X (184e pape 1271-1276-)
de préparer le 2e concile de Lyon, qui s'ouvre le 7 mai 1274 .
Pour cette occasion
en 1273, Bonaventure est consacré cardinal-évêque d'Albano par le pape…
En 1274 l'année suivante, Bonaventure quitte la tête des franciscains
et est alors remplacé
par Jérôme d'Ascoli, futur Nicolas IV qui deviendra le 191e pape.
Bonaventure mourra au concile, que son secrétaire croit qu'il fût empoisonné…
Bonaventure est l'auteur d'une vie de saint François d'Assise
et de traités doctrinaux qui lui ont valu le titre de docteur de l'Église.
Sur le plan théologique, il n’était pas en total accord avec son contempotrain Thomas d'Aquin,
chacun d'eux mettant l'accent différemment sur la manière d'atteindre la vérité.
Jésus a dit à ses disciples : Je suis la Vérité, l'évangile de cette fête le rappelle.
Mais il existe des moyens d'approche divers,
non exclusifs, qui servent le même Seigneur et la même Église,
tout comme le sont les différents charismes dans l'Église.
Vous connaîtrez l'amour du Christ qui surpasse tout amour.
Ainsi parlait Paul aux Éphésiens dans un texte magnifique.
Cet amour du Christ, saint Bonaventure s'est efforcé de le pénétrer
toujours plus profondément, selon son génie propre,
et il a cherché à le communiquer aux autres.
Son nom qui est devenu la réalité qu'il a vécue : la bonne aventure de la sainteté.
--------
Introduction
en l'honneur de la Vierge Marie:
dont nous la fêtons demain sous le vocable de Notre-Dame du Mont-Carmel-
--------
Au 16e siècle, les deux docteurs et réformateurs de l'Ordre du Carmel,
sainte Thérèse d'Avila né 1515 - 1582 fête 15 octobre-
et saint Jean de la Croix, né 1547 - 1591 fête 14 décembre-
firent de la montée du Carmel le symbole
de ce que saint Bonaventure appelait
''itinéraire vers Dieu''. (voir au bréviaire au début)-
---.
-NOTE: -utiliser aussi les mots des textes de la dissertation en plus de ces quelques-uns suggérés ...
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=n6BfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 87e occurrence /''Fidenza'' 3 occurrences- écrit avec un e et non un a comme dans le livre suivant.../
/''docteur'' 217 occurrences /''d'Aquin'' 58 occurrences /''Guillaume de Saint-Amour'' 4 occurrences /
/ etc./
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=LkENAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Fidanza'' 4 occurrences /''docteur'' 47 occurrences /
/''Aquin'' 59 occurrences /''Guillaume de Saint-Amour'' 2 occurrences / etc. /
---.
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
16 juillet
Notre-Dame
du Mont Carmel (commémoraison)
-lecture- Zacharie 2 : 14-17; Luc 2 : 15-19;
- -Sermon de saint Léon le Grand pour la Nativité– La Vierge choisie.
ouvrir le spoiler
L’objet de cette fête, comme d'ailleurs son origine, est assez particulière.
Qui ou que fêtons-nous exactement en ce jour ?
La Vierge Marie en tant que patronne et donc protectrice spéciale,
d'une nouvelle famille religieuse, fondée vers le 12e siècle :
le célèbre ordre du Carmel.
Le Carmel se répandit en Occident,
mais son berceau fut le Mont qui porte ce nom, en Palestine.
Un lieu géographique biblique, où des ermites chrétiens vécurent selon l'esprit du prophète Élie,
dont on sait le zèle jaloux pour le Dieu unique qui s'était révélé au peuple d'Israël.
Ces ermites consacraient leur vie à la prière d'adoration.
On comprend qu'ils aient choisi Marie comme modèle,
elle qui méditait sans cesse dans son coeur les événements du salut,
comme nous le rappelle saint Luc.
Les carmes, les carmélites surtout,
parce qu'elles ne font pas d'apostolat direct,
continuent cette tradition de contemplation et d'adoration
dont l'Église militante,
insérée dans le monde comme le levain dans la pâte,
a besoin pour que son activité ne devienne jamais de l'activisme.
Mais le 16 juillet nous commémorons plus précisément une apparition de la Vierge Marie
à un général de l'ordre,
Simon Stock, en 1251. —Simon Stock né 1164 - 1265 -fête 16 mai et 17 juillet (Bordeaux)
PLUS DE PRÉCISION DEMAIN EN LA FÊTE DE saint Simon Stock.-
-
La Sainte Mère de Dieu promit sa bénédiction spéciale
à ceux qui porteraient l'habit du Carmel, religieux ou non
(cet habit, pour les membres de la confrérie rattachée à l'ordre,
consistait en un vêtement symbolique appelé ''scapulaire'').
Au début du 17e siècle, le 16 juillet devint pour les carmes une fête particulière.
C'est le pape Benoît XIII qui l'étendit, en 1726, à l'Église universelle.
Cette famille religieuse a produit beaucoup de fruits précieux pour l'Église :
Jean de la Croix, né 1547 - 1591 fête 14 décembre-
Thérèse de Lisieux, née 1873 - 1897 fête 1er octobre -
Élisabeth de la Trinité, née 1880 - 1906 fête 8 novembre -
pour ne citer qu'eux et elle en produira bien d'autres encore,
que l'on ne peut que se réjouir de célébrer cette fête avec ceux qui en sont les membres.
----.
16 Juillet NOTRE DAME DU MONT CARMEL
La beauté du Carmel est chantée dans la Bible (Cant. des Cant.)
et déjà cette montagne évoquait pour Jérémie la venue de Dieu (Jr 46, 13).
C’est là que le prophète Elie rendit témoignage au Dieu unique
contre les prophètes de Baal, là aussi qu’attirés par les grottes,
vinrent trouver refuge d’innombrables ermites.
Les moines devenus ensuite plus nombreux reçurent, là, en 1212,
une règle qui est à l’origine de l’ordre du Carmel.
Nous célébrons en ce 16 juillet le souvenir du jour où,
selon la tradition des Carmes, Saint Simon Stock
(fêté dépendamment le 16 et le 17 juillet -voir demain-),
premier général de l’Ordre, reçut des mains de la Vierge le “scapulaire”.
Beaucoup de chrétiens s’en revêtiront à sa suite,
comme un signe tangible de la protection invisible de la Vierge Marie.
N’hésitons pas à nous tourner vers Marie, mère de tous les hommes,
et à la ''prendre chez nous'' comme le dit l’Apôtre Jean...
-suite:
pour un office liturgique:
https://www.lpj.org/cached_uploads/view/2020/03/21/n-d-mont-carmel-16-07-1584802749.pdf
----.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=AgWRkCLzNSoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 25e occurrence /''Carmel'' 59 occurrences /
/''Simon Stoch'' nom de famille terminé avec un ''h'' 11 occurrences - il sera fêté demain le 17 juillet /
/''Palestine'' 1 occurrence /''Élie'' 10 occurrences /''Marie'' 91 occurrences / etc./
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=eabayTTMm9sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 5e occurrence /''Carmel'' 14 occurrences /''Simon'' c'est saint Simon Stock 9 occurrences /
/''Marie'' 67 occurrences / ''seizième de juillet'' 1 occurrence / etc. /
---.
À suivre
16 juillet
Notre-Dame
du Mont Carmel (commémoraison)
-lecture- Zacharie 2 : 14-17; Luc 2 : 15-19;
- -Sermon de saint Léon le Grand pour la Nativité– La Vierge choisie.
ouvrir le spoiler
- Sermon de saint Léon le Grand pour la Nativité– La Vierge choisie.:
-intro: Aux temps anciens, le Mont Carmel fut lié à la geste d'Éli.
Au 13e siècle, des hommes, brûlant comme le prophète ''de zèle pour le Dieu vivant'',
y menèrent la vie érémitique, puis ils se groupèrent sous une règle commune (1209).
Ce fut l'origine de l'Ordre du Carmel, qui se mit sous la protection de Marie,
la Vierge de Nazareth et la Mère des contemplatifs.
Une Vierge est choisie, de la maison royale de David.
Pour porter en elle un enfant aussi saint, ce fils à la fois divin et humain,
elle devait le concevoir spirituellement, avant de le concevoir corporellement.
Dans l'ignorance du plan de Dieu, elle aurait pu s'effrayer de phénomènes extraordinaires ;
c'est pourquoi elle apprend, dans son entretien avec l'ange,
que ce serait en elle l'œuvre du Saint-Esprit.
Elle ne craint pas pour sa pureté, elle qui va bientôt enfanter Dieu.
Pourquoi serait-elle désespérée par cette conception inouïe,
puisqu'on lui promet que ce sera réalisé par la vertu divine ?
La confiance de sa foi est confirmée par l'attestation d'un miracle antérieur,
celui de la fécondité accordée à Élisabeth contre toute attente :
puisque Dieu avait accordé à une femme stérile de concevoir,
on ne pouvait douter qu'il l'accorde à une vierge.
Donc, le Verbe de Dieu, Dieu lui-même,
le Fils de Dieu lui au commencement était auprès de Dieu,
par qui tout a été fait et sans qui rien ne s'est fait,
s'est fait homme pour délivrer l'homme de la mort éternelle ;
il s'est abaissé iusqu'à prendre l'humilité de notre condition sans dommage pour sa majesté ;
en demeurant ce qu'il était et en assumant ce qu'il n'était pas,
il a uni une véritable nature l'esclave à la nature selon laquelle il est égal au Père :
il a oint si étroitement ces deux natures
que sa gloire ne peut anéantir la nature inférieure,
ni l'union avec celle-ci avilir a nature supérieure.
Donc, ce qui est propre à chaque nature demeure intégralement,
et se rejoint en une seule personne :
l'humilité est accueillie par la majesté,
la faiblesse par la force,
la mortalité par l'éternité.
Pour payer la dette de notre condition, la nature au-dessus de toute atteinte
est unie à la nature capable de souffrir,
le vrai Dieu et le vrai homme s'associent dans l'unité du Seigneur Jésus.
Ainsi, comme il le fallait pour nous guérir,
le seul et unique médiateur entre Dieu et les hommes
pouvait mourir par l'action des hommes
et ressusciter par l'action de Dieu.
Il était donc tout à fait justifié que l'enfantement du salut
ne causât aucun dommage à l'intégrité de la vierge :
la venue au monde de la Vérité a été la gardienne de sa pureté.
Telle est, mes bien-aimés, la naissance qui convenait au Christ,
vertu de Dieu et sagesse de Dieu:
par elle, il s'accordait à notre humanité tout en gardant la prééminence de sa divinité.
S'il n'était pas vrai Dieu, il ne nous apporterait pas le remède.
S'il n'était pas vrai homme, il ne nous montrerait pas l'exemple.
À la naissance du Seigneur, les anges bondissent de joie et chantent :
Gloire à Dieu au plus haut des cieux ;
ils annoncent : Paix sur la terre aux hommes que Dieu aime.
Ils voient en effet la Jérusalem céleste
qui se construit avec toutes les nations du monde.
Combien la pauvre humanité doit-elle se réjouir devant cette œuvre inouïe de la bonté divine,
puisque celle-ci inspire une telle joie à la nature sublime des anges eux-mêmes !»
L’objet de cette fête, comme d'ailleurs son origine, est assez particulière.
Qui ou que fêtons-nous exactement en ce jour ?
La Vierge Marie en tant que patronne et donc protectrice spéciale,
d'une nouvelle famille religieuse, fondée vers le 12e siècle :
le célèbre ordre du Carmel.
Le Carmel se répandit en Occident,
mais son berceau fut le Mont qui porte ce nom, en Palestine.
Un lieu géographique biblique, où des ermites chrétiens vécurent selon l'esprit du prophète Élie,
dont on sait le zèle jaloux pour le Dieu unique qui s'était révélé au peuple d'Israël.
Ces ermites consacraient leur vie à la prière d'adoration.
On comprend qu'ils aient choisi Marie comme modèle,
elle qui méditait sans cesse dans son coeur les événements du salut,
comme nous le rappelle saint Luc.
Les carmes, les carmélites surtout,
parce qu'elles ne font pas d'apostolat direct,
continuent cette tradition de contemplation et d'adoration
dont l'Église militante,
insérée dans le monde comme le levain dans la pâte,
a besoin pour que son activité ne devienne jamais de l'activisme.
Mais le 16 juillet nous commémorons plus précisément une apparition de la Vierge Marie
à un général de l'ordre,
Simon Stock, en 1251. —Simon Stock né 1164 - 1265 -fête 16 mai et 17 juillet (Bordeaux)
PLUS DE PRÉCISION DEMAIN EN LA FÊTE DE saint Simon Stock.-
-
La Sainte Mère de Dieu promit sa bénédiction spéciale
à ceux qui porteraient l'habit du Carmel, religieux ou non
(cet habit, pour les membres de la confrérie rattachée à l'ordre,
consistait en un vêtement symbolique appelé ''scapulaire'').
Au début du 17e siècle, le 16 juillet devint pour les carmes une fête particulière.
C'est le pape Benoît XIII qui l'étendit, en 1726, à l'Église universelle.
Cette famille religieuse a produit beaucoup de fruits précieux pour l'Église :
Jean de la Croix, né 1547 - 1591 fête 14 décembre-
Thérèse de Lisieux, née 1873 - 1897 fête 1er octobre -
Élisabeth de la Trinité, née 1880 - 1906 fête 8 novembre -
pour ne citer qu'eux et elle en produira bien d'autres encore,
que l'on ne peut que se réjouir de célébrer cette fête avec ceux qui en sont les membres.
----.
16 Juillet NOTRE DAME DU MONT CARMEL
La beauté du Carmel est chantée dans la Bible (Cant. des Cant.)
et déjà cette montagne évoquait pour Jérémie la venue de Dieu (Jr 46, 13).
C’est là que le prophète Elie rendit témoignage au Dieu unique
contre les prophètes de Baal, là aussi qu’attirés par les grottes,
vinrent trouver refuge d’innombrables ermites.
Les moines devenus ensuite plus nombreux reçurent, là, en 1212,
une règle qui est à l’origine de l’ordre du Carmel.
Nous célébrons en ce 16 juillet le souvenir du jour où,
selon la tradition des Carmes, Saint Simon Stock
(fêté dépendamment le 16 et le 17 juillet -voir demain-),
premier général de l’Ordre, reçut des mains de la Vierge le “scapulaire”.
Beaucoup de chrétiens s’en revêtiront à sa suite,
comme un signe tangible de la protection invisible de la Vierge Marie.
N’hésitons pas à nous tourner vers Marie, mère de tous les hommes,
et à la ''prendre chez nous'' comme le dit l’Apôtre Jean...
-suite:
pour un office liturgique:
https://www.lpj.org/cached_uploads/view/2020/03/21/n-d-mont-carmel-16-07-1584802749.pdf
----.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=AgWRkCLzNSoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 25e occurrence /''Carmel'' 59 occurrences /
/''Simon Stoch'' nom de famille terminé avec un ''h'' 11 occurrences - il sera fêté demain le 17 juillet /
/''Palestine'' 1 occurrence /''Élie'' 10 occurrences /''Marie'' 91 occurrences / etc./
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=eabayTTMm9sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 5e occurrence /''Carmel'' 14 occurrences /''Simon'' c'est saint Simon Stock 9 occurrences /
/''Marie'' 67 occurrences / ''seizième de juillet'' 1 occurrence / etc. /
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À suivre
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
-Intermède-
Retour aux semaines ordinaires
15e semaine ordinaire
--
-Nous sommes tous en mission pour témoigner de notre foi-
-quelques extraits-
______________________________________________________________
-
---Aujourd'hui, dimanche 16 juillet de la 15e semaine ordinaire A - --antienne d’ouverture-Moi, par ta justice, je verrai ta face ;
quand ta gloire se manifestera, je serai rassasié. (cf. Ps 16, 15).
Prière de Collecte- Seigneur Dieu, tu montres aux égarés la lumière de ta vérité
pour qu’ils puissent reprendre le bon chemin ;
donne à tous ceux qui se déclarent chrétiens de rejeter ce qui est contraire
à ce nom et de rechercher ce qui lui fait honneur. Par Jésus… — Amen.
Prière sur les offrandes- Regarde, Seigneur, les dons de l’Église qui te supplie :
accorde à tes fidèles qui vont les recevoir la grâce d’une sainteté plus grande.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
1--Isaïe 55 : 10-11 ''La pluie fait germer la terre''.
2-psaume 64 : 10abcd, 10e-11, 12-13, 14 (64/65)
R/ Tu visites la terre et tu l’abreuves, Seigneur, tu bénis les semailles. (cf. Ps 64 : 10a.11c)
3-Romains 8 : 18-23 ''La création attend avec impatience
la révélation des fils de Dieu.''
-acclamation : La semence est la parole de Dieu ; le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours. Alléluia.
4-Matthieu 13 : 1-23 « Le semeur sortit pour semer »
-antienne de la communion-Le passereau lui-même s’est trouvé une maison,
et la tourterelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l’univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils te loueront pour les siècles des siècles. (cf. Ps 83, 4-5).
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi,
et moi, je demeure en lui, dit le Seigneur. (Jn 6: 56)-
Prière après la communion- Nous avons reçu tes bienfaits, Seigneur, et nous te supplions :
chaque fois que nous célébrons ce mystère, fais grandir en nous ton œuvre de salut.
Par le Christ, notre Seigneur. — Amen.
5-bréviaire 1 Rois 16 : 29-34; 17 : 1-16 Élie inaugure son ministère avec Akhab
6- -traité de saint Ambroise sur les mystères.
Catéchèse des rites qui précèdent le baptême.
- -
-_----------__________________________________________-
1-Isaïe 55 : 10-11 ''La pluie fait germer la terre''.
-intro - Parlez, parlez, il en restera toujours quelque chose.
Efficacité du verbe : puissance étonnante du discours qui mobilise les hommes
pour le meilleur et pour le pire : sauvetages et pogroms, conciles et croisades.
Mais aussi parole donnée, par laquelle on se sent lié et comme ensemencé.
De fait, la parole échangée ouvre un avenir à ceux qui s'aiment,
la prise de la parole crée une situation irréversible,
et les pourparlers officiels définissent un nouveau mode d'existence entre les peuples.
La parole de Dieu, enfouie dans la Bible, annoncée dans la prédication,
partagée en réunion, révélée en Jésus, le Verbe,
cette Parole serait-elle moins féconde ?
«Ainsi parle le Seigneur :
''La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas
-Lecture à partir de 1'54'':
sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer,
donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat,
sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
---.
2-psaume 64 : 10abcd, 10e-11, 12-13, 14 (64/65)
R/ Tu visites la terre et tu l’abreuves, Seigneur, tu bénis les semailles. (cf. Ps 64 : 10a.11c)
—Tu visites la terre et tu l’abreuves,
tu la combles de richesses ;
les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau,
tu prépares les moissons.
—Ainsi, tu prépares la terre,
tu arroses les sillons ;
tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,
tu bénis les semailles.
—Tu couronnes une année de bienfaits,
sur ton passage, ruisselle l’abondance.
Au désert, les pâturages ruissellent,
les collines débordent d’allégresse.
—Les herbages se parent de troupeaux
et les plaines se couvrent de blé.
Tout exulte et chante !
---.
3-Romains 8 : 18-23 ''La création attend avec impatience
la révélation des fils de Dieu.''
-intro : Nous ne savons pas 'où va notre monde.
Comment ne pas être angoissés devant les souffrances et les incertitudes du temps présent ?
Pourtant, face à la mort et à la souffrance, le chrétien ne reste pas sans espérance.
Comprenons : pour le moment nous voyons l'envers du décor ;
discernons en toute souffrance, non la douleur de l'agonie, mais celle de la naissance.
Le chrétien se rend compte qu'en lui-même il faut un long temps
et de nombreux détours pour que se construise
peu à peu sa personnalité nouvelle de fils de Dieu.
De même, il croit que quelque chose se construit secrètement dans le monde,
qui apparaîtra un jour en pleine lumière.
Nous ne voyons pas où va notre monde,
mais dans la foi, nous savons qu'il ne peut échapper aux mains de Dieu.
L'amour de Dieu ne saurait renoncer à le libérer, à le transformer.
Il aura le dernier mot.
L'Eucharistie est une ''messe sur le monde en devenir''.
«Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure
entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
Lecture à partir de 2'38'':
En effet la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
Car la création a été soumise au pouvoir du néant,
non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir.
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation,
pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière gémit,
elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
Et elle n’est pas seule.
Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ;
nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint,
mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps. »
---.
4-évangile Matthieu 13 : 1-23 ''Le semeur sortit pour semer.''
-intro : Comme des militants blasés, déçus parce qu'aucun résultat
tangible ne fait écho à une action épuisante, les apôtres se demandent
si Jésus ne se fait pas illusion : le Royaume ne vient pas,
mais l'ironie, le scepticisme ou l'opposition franche, eux, ne se font pas attendre.
Ne soyez pas surpris, leur répond Jésus :
Je suis le Semeur. En effet, selon les usages agraires de l'Orient ancien,
on semait avant de retourner la terre, quitte à nettoyer le champ,
après coup, de ses pierres et de ses épines.
Semer était toujours un pari sur la moisson.
Ainsi, Jésus sème dans les endroits les plus insolites.
Certains nettoient le champ,
d'autres moissonneront, mais plus tard.
Une chose reste certaine :
ce qui sera récolté viendra de l'énergie de la semence,
dont la nature même est de se multiplier.
Ainsi le dynamisme de la Parole de Dieu porte la promesse du Royaume,
comme les semailles portent celle de la moisson.
Comme les sages de l'antiquité, Jésus pose une énigme:
qu'est-ce qui d'un seul, produit cent ?
Qu'est-ce qui a des débuts humbles et un avenir prometteur ?
Qu'est-ce qui enrichit le fertile et appauvrit l'aride (v. 12) ?
Il y a plusieurs réponses justes, toutes équivalentes :
la semence, la Parole de Dieu, Jésus lui-même.
Une explication plus approfondie (18-23) propose une autre lecture de la parabole,
en transformant l'énigme en une parabole utilisant l'image des terrains,
qui donne à chaque image une signification précise.
Toutefois, il ne s'agit pas de morale (vertus et bonnes dispositions),
mais de sagesse :
écouter, comprendre, porter des fruits, sont les caractéristiques
de l'intelligence qui met en pratique.
« Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes qu’il monta dans une barque où il s’assit ;
toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
''Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ;
ils ont levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende !''
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
''Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?''
Il leur répondit :
''À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux,
mais ce n’est pas donné à ceux-là.
À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ;
à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles, c’est
parce qu’ils regardent sans regarder,
et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe :
Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas.
Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille,
ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent,
que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent, – et moi, je les guérirai.
Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient,
et vos oreilles puisqu’elles entendent !
Amen, je vous le dis :
beaucoup de prophètes et de justes ont désiré
voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Vous donc,
écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre,
le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son cœur :
celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux,
c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment :
quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole,
il trébuche aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est celui qui entend la Parole ;
mais le souci du monde et la séduction de la richesse étouffent la Parole,
qui ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre,
c’est celui qui entend la Parole et la comprend :
il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
---.
-bréviaire 1 Rois 16 : 29-34; 17 : 1-16 Élie inaugure son ministère avec Akhab.
«16.29 Acab, fils d’Omri, devint donc roi sur Israël,
la trente-huitième année du règne d’Asa, roi de Juda.
Acab, fils d’Omri, régna sur Israël, à Samarie, pendant vingt-deux années.
30 Acab, fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur,
plus encore que tous ceux qui l’avaient précédé.
31 Son moindre tort fut d’imiter les péchés de Jéroboam, fils de Nebath,
car il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal, roi des Sidoniens,
et il alla servir Baal et se prosterner devant lui.
32 Il lui dressa un autel, dans le temple de Baal qu’il avait construit à Samarie.
33 Acab fabriqua aussi le Poteau sacré d’Ashéra.
Par ses actions Acab ne cessa
de provoquer l’indignation du Seigneur, Dieu d’Israël,
plus encore que tous les rois d’Israël qui l’avaient précédé.
34 C’est de son temps que Hiël de Béthel rebâtit Jéricho :
au prix d’Abiram, son premier-né, il en posa les fondations ;
au prix de Segoub, son cadet, il en fixa les portes,
conformément à la malédiction que le Seigneur avait dite
par l’intermédiaire de Josué, fils de Noun.
17: 1 Le prophète Élie, de Tishbé en Galaad, dit au roi Acab :
''Par le Seigneur qui est vivant, par le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur,
pendant plusieurs années il n’y aura pas de rosée ni de pluie,
à moins que j’en donne l’ordre.''
2 La parole du Seigneur lui fut adressée :
3 ''Va-t’en d’ici, dirige-toi vers l’est,
et cache-toi près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain.
4 Tu boiras au torrent, et j’ordonne aux corbeaux de t’apporter ta nourriture.''
5 Le prophète fit ce que le Seigneur lui avait dit,
et alla s’établir près du torrent de Kérith, qui se jette dans le Jourdain.
6 Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande,
matin et soir, et le prophète buvait au torrent.
7 Au bout d’un certain temps, il ne tombait plus une goutte de pluie dans tout le pays,
et le torrent où buvait le prophète finit par être à sec.
8 Alors la parole du Seigneur lui fut adressée :
9 ''Lève-toi, va à Sarepta, dans le pays de Sidon ; tu y habiteras ;
il y a là une veuve que j’ai chargée de te nourrir.''
10 Le prophète Élie partit pour Sarepta, et il parvint à l’entrée de la ville.
Une veuve ramassait du bois ; il l’appela et lui dit :
''Veux-tu me puiser, avec ta cruche, un peu d’eau pour que je boive ?''
11 Elle alla en puiser. Il lui dit encore :
''Apporte-moi aussi un morceau de pain.''
12 Elle répondit :
''Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain.
J’ai seulement, dans une jarre,
une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase.
Je ramasse deux morceaux de bois, je rentre préparer
pour moi et pour mon fils ce qui nous reste.
Nous le mangerons, et puis nous mourrons. »
13 Élie lui dit alors :
''N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit.
Mais d’abord cuis-moi une petite galette et apporte-la moi ;
ensuite tu en feras pour toi et ton fils.
14 Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra,
jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre.''
15 La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé,
et pendant longtemps, le prophète, elle-même et son fils eurent à manger.
16 Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas,
ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire d’Élie. »
----.
Enseignement sur le temps des prophètes en Israël-
-intro aux lectures du bréviaire pour la 15e semaine ordinaire:
Les lectures de cette semaine (comme celle de vendredi dernier)
sont extraites du double LIVRE DES ROIS,
avec un extrait du second LIVRE DES CHRONIQUES qui leur est parallèle.
Mais de ces livres qui nous racontent
toute l'histoire des royaumes d'Israël et de Juda pendant trois siècles et demi (931-587),
les extraits figurant à cet office n'ont retenu qu'un épisode unique;
ce qui concerne le prophète Élie, la grande personnalité religieuse du IX' siècle.
C'est le temps où les peuples voisins se constituent en de puissants empires
— l'Égypte et Aram tout d'abord, puis les Assyriens et en dernier lieu Babylone —
dont le voisinage va peser de plus en plus lourd sur les destinées du peuple élu.
Le jeu des alliances et des conflits va conduire les rois d'Israël et de Juda
à des compromissions de plus en plus évidentes, au détriment de la pureté de la foi ;
à cela s'ajoutera pour le royaume du nord le syncrétisme religieux
et le retour au culte des hauts-lieux avec leurs pratiques
souvent peu orthodoxes, en réaction contre l'attraction de Jérusalem,
le sanctuaire de la capitale rivale ;
enfin le prestige des dieux des peuples voisins et victorieux
achèvera de faire vaciller la foi israélite.
Et les rois se montrent de plus en plus impropres à redresser la situation.
Ce sont d'autres hommes qui vont prendre le relais : les prophètes.
Suscités par l'Esprit de Dieu, non seulement ils continueront à témoigner,
en face du relâchement général, des exigences de Dieu et de la nécessité de la foi,
mais ils en approfondiront sans cesse le contenu,
en nous révélant Dieu dans ses rapports avec les hommes.
C'est désormais chez eux que l'histoire religieuse trouve ses lignes de force essentielles,
et les rois eux-mêmes ne seront grands aux yeux de Dieu que dans la mesure
où ils en seront les disciples..
Élie est le premier de ces grands inspirés.
À une des plus sombres époques du royaume d'Israël,
celle où des alliances de famille avec les Phéniciens
favoriseront la diffusion du culte du Baal de Tyr,
il se dresse presque seul contre l'idolâtrie envahissante et,
en approfondissant la théologie du vrai Dieu,
prépare les réformes et les tournants historiques
dont son disciple Élisée sera un des réalisateurs.
----.
5- -traité de saint Ambroise sur les mystères.
Catéchèse des rites qui précèdent le baptême.
- traité de saint Ambroise sur les mystères:
« Nous avons donné chaque jour aux catéchumènes depuis le début du Carême
des instructions sur la morale, tandis qu'on lisait
soit la vie des patriarches,
soit les préceptes des Proverbes.
Nous voulions que par cette instruction et cette éducation
vous preniez l'habitude d'entrer dans la voie des ancêtres,
de suivre le même chemin et d'obéir aux ordres de Dieu :
ainsi, une fois renouvelés par le baptême,
vous garderiez ce genre de vie qui convient à ceux qui en ont été lavés.
À présent, le temps où nous sommes, après Pâques et le baptême,
nous invite à parler des mystères et à vous dévoiler le sens même des sacrements.
Si nous avions eu l'idée de le suggérer alors que vous n'étiez pas encore initiés,
on aurait jugé que nous commettions une trahison plutôt que de dévoiler une tradition.
En outre, la lumière des mystères elle-même envahit ceux qui ne s'y attendent pas,
plus facilement que s'ils avaient été prévenus par une instruction quelconque.
Ouvrez donc vos oreilles et recueillez la bonne odeur de vie éternelle
qu'exhale pour vous le don des sacrements.
Nous vous l'avons notifié lorsque nous disions, en célébrant le ''mystère de l'ouverture'' :
''Effata, c'est-à-dire ouvre-toi'',
afin que tous ceux qui vont accéder à la grâce comprennent
les interrogations qu'on leur posera et se souviennent des réponses qu'ils auront à faire.
Ce mystère, le Christ l'a célébré dans l'Évangile,
comme nous le lisons, quand il a guéri le sourd-muet. ~
Après cela, on t'a ouvert le Saint des saints
et tu es entré dans le sanctuaire de la nouvelle naissance.
Rappelle-toi les interrogations qu'on t'a faites, souviens-toi de tes réponses.
Tu as renoncé au diable et à ses œuvres, au monde, à son luxe et à ses plaisirs.
Ta parole est conservée, non pas dans les tombeaux des morts, mais dans le livre des vivants.
Là tu as vu le diacre, tu as vu le prêtre, tu as vu l'évêque.
Ne fais pas attention à leur aspect physique, mais à la grâce de leur ministère.
Tu as parlé en présence des anges, ainsi qu'il est écrit :
C'est aux lèvres du prêtre de garder le savoir,
c'est de sa bouche qu'on réclame la loi,
car il est l'ange du Seigneur tout-puissant.
Il n'y a pas à s'y tromper, il n'y a pas à le nier,
c'est l'ange qui annonce le règne du Christ, qui annonce la vie éternelle.
Ne le juge pas d'après son apparence, mais d'après son rôle.
Considère ce qu'il t'a transmis, apprécie sa fonction, reconnais sa dignité.
Tu es donc entré pour regarder ton adversaire,
à qui tu as décidé de renoncer en lui faisant face,
et tu te tournes vers l'orient ;
car celui qui renonce au diable se tourne vers le Christ,
il le regarde droit dans les yeux. »
---.
---.
À suivre.
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: (Nouveau) Lexique sur la PRIÈRE et lexique HISTORIQUE des SAINTS
Les saints du mois de juillet-
17 juillet
Nous pourrions dater la fête de saint Simon les 16 et 17 juillet en lien avec
Notre-Dame du Mont Carmel (fêtée hier)
________________________________________________________________________________
SUITE-
en ce 17 juillet, le bienheureux est fêté à Bordeaux
saint Simon Stock -mise à jour-
né 1164 Kent, Angleterre - 1265 12 mai Bordeaux, France, Duché de Guyenne
-mort centenaire;
-Saint Simon Stock est le saint patron des Carmes Déchaux d’Angleterre;
-sa vénération a été reconnue par l'Église-
-----.
Sa naissance:
Simon naquit l'an 1164 , en Angleterre, dans le comté de Kent,
au château d'Harford , dont son père était gouverneur, et reçut
sur les fonts de baptême le nom de Simon. pages 21 et suivantes dans le premier livre référé plus bas-
-----.
Carme anglais du 13e siècle, il reçut de la Vierge Marie le scapulaire
en signe de prédilection et de protection, à une époque où l'avenir du Carmel
en Europe demandait d'être ravivé causé par la passation en des mains
qui auraient peut-être voulu donner d'autres buts que ceux des origines...
Simon Stock, choisi pour amener cet éclairage afin de résister au changement,
est vénéré aujourd'hui par les carmes
et dans de nombreuses communautés de fidèles de plusieurs diocèses;
sa vénération a été approuvée par l'Église
et sa dévotion reconnue et reliée à Notre-Dame du Mont Carmel.
C'est à partir de 1423 que la dévotion à Simon Stock est davantage considérée
et le saint se démarquera en se faisant connaître; son culte liturgique est célébré à Bordeaux.
À partir de 1458, son culte est aussi célébré
en Irlande
et en Angleterre.
Ses reliques sont diffusées:
par exemple: le tibia a été transféré en Angleterre dans les années 1860,
à l'église des Carmes à Kensington,
une partie du crâne a été transférée à Aylesford (Kent) en 1950.
Il est solennellement vénéré dans l'Ordre du Carmel depuis 1564.
S'il est considéré comme "bienheureux" dans l'Église catholique,
il a le titre de "saint" qui a été accordé dans l'Ordre du Carmel,
et autorisé et diffusé universellement à la dévotion des fidèles.
-----.
Simon Stock est un carme Anglais du 13e siècle.
Il est compté parmi les premiers Généraux de l'ordre,
Sa grande notoriété vient d'une vision
qu'il a eue de la Vierge Marie lui remettant le Scapulaire.
Il est fêté le 16 mai ou localement le 17 juillet.
-HISTOIRE ET TRADITION :
Simon Stock est né dans le Kent en 1164.
La mémoire ''populaire'' veut que son nom "Stock", qui signifie "tronc d'arbre",
découle du fait que, dès l'âge de douze ans,
il ait vécu comme un ermite dans le tronc d'un chêne creux.
-voir l'occurrence ''tronc'' dans le premier livre référé-
Mais Stock est le véritable nom de sa famille...
D'après toutes les sources ,
son nom d'origine est Jean de Stock
-voir l'occurrence ''Jean de Stock'' dans le premier livre référé-
(Simon Stock est son nouveau nom pris lors de son entrée dans l'ordre du Carmel).
Avant son entrée au Carmel, vivant dans la solitude il la quittait de temps en temps
pour prêcher la pénitence au peuple voisin.
Sur l'entrée de Simon Stock dans l’ordre du Carmel,
il existe différentes traditions, parfois contradictoires :
Selon une biographie
Simon Stock n'a reçu l'habit de l'ordre
qu'après l'arrivée des premiers carmes à Aylesford, dans le Kent.
priorat d'Aylesford (Kent)
En attendant un temps plus favorable, un de ces pieux solitaires venu du Mont-Carmel, nommé
Radwlph de Fresburn ou RaoulFresburn, Anglais de nation , qui avait encore à sa disposition de
grands biens en Angleterre, en employa une partie, de l'avis de Simon de Stock, à former une
Solitude dans une forêt de Aylesford au comté de Kent.
C'est dans ce lieu que notre saint se retira, aussitôt que les cellules furent bâties ; c'est là
qu'il reçut l'habit de l'Ordre des mains du bienheureux Alain , alors Prieur de cette solitude.
-page 74 dans le premier livre référé-
Après son entrée dans l'ordre, il est allé à Rome, et de là il partit au mont Carmel
où il y demeura pendant plusieurs années .
Mais, quelques années après son arrivée sur les pentes du mont Carmel,
et à la suite de la conquête de la Palestine par Saladin (chute de Jérusalem en 1187),
les ermites ont dû partir se réfugier en Europe
car leur sécurité ne pouvait plus être assurée dans leur ermitage.
Simon Stock rentre alors en Europe avec les autres ermites .
Il participe au 1er concile œcuménique de Lyon en 1245 .
-LA VISION DU SCAPULAIRE-
La grande renommée de Simon Stock est liée
à l'apparition qu'il a eu à Cambridge (Angleterre), le 16 juillet 1251,
à une époque où l'Ordre du Carmel traverse une période difficile
(perte de membres,
questions sur la nouvelle forme et/ou mission à donner à l'ordre
qui ne peut plus être un ordre érémitique).
Dans sa vision, la Vierge Marie lui remet un scapulaire
pour tous les membres de son ordre.
Elle lui dit
''Recevez, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon Ordre,
c'est le signe particulier de ma faveur,
que j'ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel.
Celui qui meurt revêtu de cet habit
sera préservé du feu éternel » .
Cette promesse raffermit les membres de l'Ordre et attire de nombreuses arrivées.
Les plus anciennes diffusions de ces écrits, relatant cette apparition,
ont commencé à être répandues au 15e siècle...
Malgré son grand âge, il montre encore (il mourra centenaire à 101 ans)
une énergie remarquable comme Général de l'Ordre,
et il fait beaucoup pour le bénéfice de son ordre.
Il est considéré comme le plus célèbre des responsables de l'Ordre du Carmel .
Il fonda de nombreuses communautés du Carmel,
en particulier dans les villes universitaires telles que Cambridge,
ou Oxford en 1248,
et aussi dans le sud et l'ouest de l'Europe
(Paris en 1260,
Bologne en 1260).
Il influence la révision de la Règle de l'Ordre
afin de faire évoluer l'ordre des Carmélites
d'un ordre d'ermites en un ordre de frères mendiants .
Il fait approuver cette révision par le pape Innocent IV .
Il obtient également du pape Innocent IV une lettre de protection de l'ordre
(face aux diverses attaques et difficultés) .
Il a ainsi été considéré comme un des plus ardents défenseurs de l'ordre
lors du retour en Europe des ermites ,
trouvant pour l'ordre un nouveau style d'organisation
(vie en communauté monastique au lieu d'une vie d'ermite),
et une promesse de protection toute spéciale de la Vierge Marie
pour ses membres. L'ordre qui était menacé de disparaitre
a alors connu une nouvelle vague d’expansion.
-SA MORT_
Plus que centenaire, il meurt de vieillesse à Bordeaux en 1265,
dans une des maisons de l'ordre alors qu'il effectue une visite aux Carmes de cette région.
Ses ultimes paroles furent :
''Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort'',
paroles qui devinrent liturgiques
et que l’Église ajouta par la suite à l'Ave Maria,
le ''Je vous salue, Marie'' actuel.
-SES RELIQUES-
Son corps est d'abord conservé chez les carmes de Bordeaux.
Des miracles sont signalés sur sa tombe durant le premier siècle après sa mort
ce qui expliquerait peut être le début de son culte à Bordeaux durant cette période.
Durant la Révolution ses reliques sont cachées par le Père Soupre
pour éviter leur profanation et destruction par les révolutionnaires.
Plus tard, il fut déposé dans la chapelle de Notre-Dame du Mont-Carmel de la cathédrale,
sous l'autel de Notre-Dame de la Nef .
Les reliques du saint sont encore conservées dans la cathédrale de Bordeaux.
-------
-LE SCAPULAIRE-
Au départ, le scapulaire était un grand vêtement de couleur brune, porté par-dessus l’habit du moine.
Le scapulaire était réservé aux membres du Carmel.
Avec le temps, le port du scapulaire a été ouvert aux chrétiens laïques,
et sa taille a été réduite à un petit carré de tissus
pour pouvoir être porté (autour du cou) sous ses vêtements en toute discrétion.
Aux 15e- 16e siècles, la dévotion du scapulaire était très répandue dans la population,
et il existait de très nombreuses Confréries de pénitents rassemblant
les chrétiens portant ce scapulaire.
Il existe aujourd'hui 18 scapulaires différents,
mais le plus connu est le scapulaire brun de Notre-Dame du Mont Carmel.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wLjyib84P2sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''scapulaire'' 89 occurrences /''Kent'' 4 occurrences /
/''relique'' 25 occurrences /''Mont-Carmel'' 18 occurrences /''mahométans'' 1 occurrences /
/''Palestine'' 12 occurrences /''Sarrasins'' 5 occurrences /''croisade'' 5 occurrences /
/''concile'' 7 occurrences /''Jérusalem'' 2 occurrences /''vision'' 12 occurrences / etc. /
----.
-choisir des occurrences-
https://www.maintenantunehistoire.fr/saint-simon-stock/
/''scapulaire'' 36 occurrences /''Mont-Carmel'' 8 occurrences /
/''Palestine'' 1 occurrence / ''Turc'' 1 occurrence /''croisade'' 3 occurrences /
/''Jérusalem'' 3 occurrences / etc. /
-----.
À suivre
17 juillet
Nous pourrions dater la fête de saint Simon les 16 et 17 juillet en lien avec
Notre-Dame du Mont Carmel (fêtée hier)
________________________________________________________________________________
SUITE-
en ce 17 juillet, le bienheureux est fêté à Bordeaux
saint Simon Stock -mise à jour-
né 1164 Kent, Angleterre - 1265 12 mai Bordeaux, France, Duché de Guyenne
-mort centenaire;
-Saint Simon Stock est le saint patron des Carmes Déchaux d’Angleterre;
-sa vénération a été reconnue par l'Église-
-----.
Celui qui mourra revêtu du saint Scapulaire
sera préservé des feux éternels;
c'est un signe de salut,
une sauvegarde dans les périls
et le gage d'une paix et d'une protection spéciale
jusqu'à la fin des siècles.
(Paroles de la sainte Vierge à saint Simon Stock)
-----------------.Sa naissance:
Simon naquit l'an 1164 , en Angleterre, dans le comté de Kent,
au château d'Harford , dont son père était gouverneur, et reçut
sur les fonts de baptême le nom de Simon. pages 21 et suivantes dans le premier livre référé plus bas-
-----.
Carme anglais du 13e siècle, il reçut de la Vierge Marie le scapulaire
en signe de prédilection et de protection, à une époque où l'avenir du Carmel
en Europe demandait d'être ravivé causé par la passation en des mains
qui auraient peut-être voulu donner d'autres buts que ceux des origines...
Simon Stock, choisi pour amener cet éclairage afin de résister au changement,
est vénéré aujourd'hui par les carmes
et dans de nombreuses communautés de fidèles de plusieurs diocèses;
sa vénération a été approuvée par l'Église
et sa dévotion reconnue et reliée à Notre-Dame du Mont Carmel.
C'est à partir de 1423 que la dévotion à Simon Stock est davantage considérée
et le saint se démarquera en se faisant connaître; son culte liturgique est célébré à Bordeaux.
À partir de 1458, son culte est aussi célébré
en Irlande
et en Angleterre.
Ses reliques sont diffusées:
par exemple: le tibia a été transféré en Angleterre dans les années 1860,
à l'église des Carmes à Kensington,
une partie du crâne a été transférée à Aylesford (Kent) en 1950.
Il est solennellement vénéré dans l'Ordre du Carmel depuis 1564.
S'il est considéré comme "bienheureux" dans l'Église catholique,
il a le titre de "saint" qui a été accordé dans l'Ordre du Carmel,
et autorisé et diffusé universellement à la dévotion des fidèles.
-----.
Simon Stock est un carme Anglais du 13e siècle.
Il est compté parmi les premiers Généraux de l'ordre,
- Les Prieurs Généraux de l'ordre:
Prieurs Généraux de tout l’Ordre
1154-1200 : saint Berthold fête le 29 mars
né 1155 à Limoges au Grand Sud-Ouest de la France
- 1195 au Mont Carmel en Palestine-
D'après la tradition, saint Berthold, après s'être engagé lors des croisades,
part vivre en ermite sur le mont Carmel.
Il est le fondateur de la première communauté érémitique
du mont Carmel qui deviendra l'ordre du Carmel.
Berthold devient le premier prieur général de l'ordre.
Peu d'éléments biographiques précis sont connus sur sa vie : la tradition (carmélitaine)
a complété quelques éléments de sa vie... .
Selon la tradition, Berthold de Solignac
aurait été parent d'Aymeric de Malifaye, Patriarche d'Antioche (1141 - †1193).
La tradition raconte qu'engagé lors des croisades,
il se promet d'entrer en religion si les armées chrétiennes sont victorieuses.
De fait, il accomplit sa promesse et réalise son vœu
en se faisant ermite sur le mont Carmel, en Palestine vers 1155.
Il fonde et dirige une communauté d'ermites
en s'appuyant sur l'exemple du prophète Élie
et en confiant son œuvre à Marie.
Une chapelle dédiée à la Vierge Marie est construite au centre des ermitages.
L'église prend le nom de Notre-Dame du Mont-Carmel
qui rapidement, va donner le nom à cette communauté.
Fondateur de l'ordre du Carmel,
Berthold a été nommé Prieur général
de la communauté par le patriarche d'Antioche.
-----.
LA SUITE DES PRIEURS:
Cette liste serait à revérifier...
1200-1232 : saint Brocard
1232-1237 : saint Cyrille
1237-1249 : Berthold II
1249-1256 : Geoffroy
1256-1257 : Alain
1257-1266 : saint Simon Stock
1266-1271 : bienheureux Nicolas Le Français
1271-1277 : Radulphe Fresburn
1277-1294 : Pierre de Millaud
1294-1297 : Raymond de L’Isle
1297-1318 : Gerardo de Bologne
1318-1321 : Guy Terreni
1321-1330 : Giovanni d’Alerio
1330-1342 : Pierre de Casa
1342-1358 : Pierre-Raymond de Grasse
1358-1375 : Giovanni Ballistari
1375-1381 : Bernard Olery (ou Bernardin Olsense22)
Prieurs généraux (fidèles aux papes de Rome)
1381-1386 : Michele Aignani
1386-1404 : Jean de Raude
1404-1411 : Matteo de Bologne
Prieurs généraux (fidèles aux papes d’Avignon)
1381-1384 : Bernard Olery (2)
1384-1389 : Raymond de Vaquerie
1389-1411 : Jean Le Gros (1)
Prieurs généraux de tout l’Ordre
1411-1430 : Jean Le Gros (2)
1430-1433 : Bartolomeo Roquali
1433-1434 : Natale Bencesi
1434-1450 : Jean Faci
1450-1471 : Jean Soreth
1471-1481 : Cristoforo Martignoni
1481-1503 : Guillaume de Domoquercy
1503-1512 : Pons de Raynaud
1512-1513 : Pierre Terrasse
1513-1516 : Baptiste Spagnoli
1516-1517 : Giovanni Batista de Parme
1517-1523 : Bernardino Landucci
1523-1562 : Nicolas Audet
1562-1578 : Giovanni Batista Rossi
1578-1592 : Giovanni Batista Caffardi
1592-1596 : Giovanni Stefano Chizzola
1596-1612 : Enrico Silvio
1612-1623 : Sebastiano Fantoni
1623-1631 : Gregorio Canali
1631-1642 : Teodoro Straccio
1642-1643 : Alberto Massari
1643-1647 : Leone Bonfigli
1647-1648 : Vacance
1648-1654 : Giovanni Antonio Filippini
1654-1660 : Mario Venturini
1660-1666 : Girolamo Ari
1666-1674 : Matteo Orlandi
1674-1676 : Francesco Scannapieco
1676-1680 : Vacance
1680-1682 : Ferdinando Tartaglia
1682-1686 : Angelo Monsignani
1686-1692 : Paolo di Sant’Ignazio
1692-1698 : Juan González Feyjóo de Villalobos
1698-1704 : Carlo Filiberto Berberi
1704-1710 : Angelo de Cambolas
1710-1716 : Pedro Tomás Sanchez
1716-1722 : Carlo Cornaccioli
1722-1728 : Gaspare Pizzolanti
1728-1730 : Antoine Feydeau
1730-1731 : Vacance
1731-1738 : Ludovico Benzoni
1738-1742 : Nicola Ricchiuti
1742-1756 : Luigi Laghi
1756-1762 : Gioacchino Pontalti
1762-1768 : Mariano Ventimiglia
1768-1780 : José Alberto Ximenez
1780-1788 : Andrea Andras
1788-1790 : Giovanni Tufano
1792-1794 : Vacance
1794-1805 : Rocco Melchor
1805-1807 : Vacance
1807-1814 : Timoteo Maria Ascensi
1814-1819 : Vacance
1819-1825 : Luigi Antonio Faro
1825-1832 : Manuel Regidor y Brihuega
1832-1838 : Luigi Calamata
1838-1841 : Giuseppe Cataldi
1841-1843 : Giuseppe Palma
1843-1849 : Agostino Maria Ferrara
1849-1954 : Giuseppe Raimondo Lobina
1854-1863 : Girolamo Priori
1863-1889 : Vacance
1889-1900 : Luigi Galli
1900-1902 : Simone Maria Bernardini
1902-1919 : Pius Maria Mayer
1919-1931 : Elija Magennis
1931-1947 : Hilary Maria Doswold
1947-1959 : Kilian Lynch
1959-1971 : Kilian Healy
1971-1983 : Falco Giuseppe Thuis
1983-1995 : John Maley
1995-2007 : Joseph Chalmers
2007-2019 : Fernando Millán y Romeral
depuis 2019 : Miceal O'Neill
Sa grande notoriété vient d'une vision
qu'il a eue de la Vierge Marie lui remettant le Scapulaire.
Il est fêté le 16 mai ou localement le 17 juillet.
-HISTOIRE ET TRADITION :
Simon Stock est né dans le Kent en 1164.
La mémoire ''populaire'' veut que son nom "Stock", qui signifie "tronc d'arbre",
découle du fait que, dès l'âge de douze ans,
il ait vécu comme un ermite dans le tronc d'un chêne creux.
-voir l'occurrence ''tronc'' dans le premier livre référé-
Mais Stock est le véritable nom de sa famille...
D'après toutes les sources ,
son nom d'origine est Jean de Stock
-voir l'occurrence ''Jean de Stock'' dans le premier livre référé-
(Simon Stock est son nouveau nom pris lors de son entrée dans l'ordre du Carmel).
Avant son entrée au Carmel, vivant dans la solitude il la quittait de temps en temps
pour prêcher la pénitence au peuple voisin.
Sur l'entrée de Simon Stock dans l’ordre du Carmel,
il existe différentes traditions, parfois contradictoires :
Selon une biographie
Simon Stock n'a reçu l'habit de l'ordre
qu'après l'arrivée des premiers carmes à Aylesford, dans le Kent.
priorat d'Aylesford (Kent)
En attendant un temps plus favorable, un de ces pieux solitaires venu du Mont-Carmel, nommé
Radwlph de Fresburn ou RaoulFresburn, Anglais de nation , qui avait encore à sa disposition de
grands biens en Angleterre, en employa une partie, de l'avis de Simon de Stock, à former une
Solitude dans une forêt de Aylesford au comté de Kent.
C'est dans ce lieu que notre saint se retira, aussitôt que les cellules furent bâties ; c'est là
qu'il reçut l'habit de l'Ordre des mains du bienheureux Alain , alors Prieur de cette solitude.
-page 74 dans le premier livre référé-
Après son entrée dans l'ordre, il est allé à Rome, et de là il partit au mont Carmel
où il y demeura pendant plusieurs années .
Mais, quelques années après son arrivée sur les pentes du mont Carmel,
et à la suite de la conquête de la Palestine par Saladin (chute de Jérusalem en 1187),
- Saladin de la dynastie ayyoubide:
(( Saladin1 ou Ṣalāḥ ad-Dīn Yūsuf (en arabe: صلاح الدين يوسف) et Selahedînê Eyûbî (en kurde: سەلاحەدینی ئەییووبی), né à Tikrit en 1138 et mort à Damas le 4 mars 11932, est le premier dirigeant de la dynastie ayyoubide, qui a régné en Égypte de 1169 à 1250
et en Syrie de 1174 à 1260.
D'origine kurde, Saladin va parallèlement mener
les campagnes militaires musulmanes
contre les différents États latins d'Orient.
Lui-même dirige l'Égypte de 1169 à 1193,
Damas de 1174 à 1193
et Alep de 1183 à 1193.
Son nom, an-Nāsir, signifie en arabe « celui qui reçoit la victoire de Dieu »
et Saladin signifie encore en arabe la « rectitude de la Foi ».
Il est connu pour avoir été le
principal adversaire des Francs
installés durant le dernier tiers du 12e siècle
et l’artisan de la reconquête de Jérusalem par les musulmans en 1187. ))
(( Le siège de Jérusalem par l’armée de Saladin
a lieu du 20 septembre au 2 octobre 1187.
À partir de 7' 50'':
Il se termine par la reprise de Jérusalem aux croisés
et la chute presque totale du royaume de Jérusalem.
Il est, malgré le rétablissement officialisé
du droit de passage des pèlerinages chrétiens
(objet principal de la première croisade),
une cause de la troisième croisade. ))
les ermites ont dû partir se réfugier en Europe
car leur sécurité ne pouvait plus être assurée dans leur ermitage.
Simon Stock rentre alors en Europe avec les autres ermites .
Il participe au 1er concile œcuménique de Lyon en 1245 .
-LA VISION DU SCAPULAIRE-
La grande renommée de Simon Stock est liée
à l'apparition qu'il a eu à Cambridge (Angleterre), le 16 juillet 1251,
à une époque où l'Ordre du Carmel traverse une période difficile
(perte de membres,
questions sur la nouvelle forme et/ou mission à donner à l'ordre
qui ne peut plus être un ordre érémitique).
Dans sa vision, la Vierge Marie lui remet un scapulaire
pour tous les membres de son ordre.
Elle lui dit
''Recevez, mon fils bien-aimé, ce scapulaire pour mon Ordre,
c'est le signe particulier de ma faveur,
que j'ai obtenu pour toi et pour mes fils du Mont-Carmel.
Celui qui meurt revêtu de cet habit
sera préservé du feu éternel » .
Cette promesse raffermit les membres de l'Ordre et attire de nombreuses arrivées.
Les plus anciennes diffusions de ces écrits, relatant cette apparition,
ont commencé à être répandues au 15e siècle...
Malgré son grand âge, il montre encore (il mourra centenaire à 101 ans)
une énergie remarquable comme Général de l'Ordre,
et il fait beaucoup pour le bénéfice de son ordre.
Il est considéré comme le plus célèbre des responsables de l'Ordre du Carmel .
Il fonda de nombreuses communautés du Carmel,
en particulier dans les villes universitaires telles que Cambridge,
ou Oxford en 1248,
et aussi dans le sud et l'ouest de l'Europe
(Paris en 1260,
Bologne en 1260).
Il influence la révision de la Règle de l'Ordre
afin de faire évoluer l'ordre des Carmélites
d'un ordre d'ermites en un ordre de frères mendiants .
Il fait approuver cette révision par le pape Innocent IV .
Il obtient également du pape Innocent IV une lettre de protection de l'ordre
(face aux diverses attaques et difficultés) .
Il a ainsi été considéré comme un des plus ardents défenseurs de l'ordre
lors du retour en Europe des ermites ,
trouvant pour l'ordre un nouveau style d'organisation
(vie en communauté monastique au lieu d'une vie d'ermite),
et une promesse de protection toute spéciale de la Vierge Marie
pour ses membres. L'ordre qui était menacé de disparaitre
a alors connu une nouvelle vague d’expansion.
-SA MORT_
Plus que centenaire, il meurt de vieillesse à Bordeaux en 1265,
dans une des maisons de l'ordre alors qu'il effectue une visite aux Carmes de cette région.
Ses ultimes paroles furent :
''Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs,
maintenant et à l'heure de notre mort'',
paroles qui devinrent liturgiques
et que l’Église ajouta par la suite à l'Ave Maria,
le ''Je vous salue, Marie'' actuel.
-SES RELIQUES-
Son corps est d'abord conservé chez les carmes de Bordeaux.
Des miracles sont signalés sur sa tombe durant le premier siècle après sa mort
ce qui expliquerait peut être le début de son culte à Bordeaux durant cette période.
Durant la Révolution ses reliques sont cachées par le Père Soupre
pour éviter leur profanation et destruction par les révolutionnaires.
Plus tard, il fut déposé dans la chapelle de Notre-Dame du Mont-Carmel de la cathédrale,
sous l'autel de Notre-Dame de la Nef .
Les reliques du saint sont encore conservées dans la cathédrale de Bordeaux.
-------
-LE SCAPULAIRE-
Au départ, le scapulaire était un grand vêtement de couleur brune, porté par-dessus l’habit du moine.
Le scapulaire était réservé aux membres du Carmel.
Avec le temps, le port du scapulaire a été ouvert aux chrétiens laïques,
et sa taille a été réduite à un petit carré de tissus
pour pouvoir être porté (autour du cou) sous ses vêtements en toute discrétion.
Aux 15e- 16e siècles, la dévotion du scapulaire était très répandue dans la population,
et il existait de très nombreuses Confréries de pénitents rassemblant
les chrétiens portant ce scapulaire.
Il existe aujourd'hui 18 scapulaires différents,
mais le plus connu est le scapulaire brun de Notre-Dame du Mont Carmel.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wLjyib84P2sC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''scapulaire'' 89 occurrences /''Kent'' 4 occurrences /
/''relique'' 25 occurrences /''Mont-Carmel'' 18 occurrences /''mahométans'' 1 occurrences /
/''Palestine'' 12 occurrences /''Sarrasins'' 5 occurrences /''croisade'' 5 occurrences /
/''concile'' 7 occurrences /''Jérusalem'' 2 occurrences /''vision'' 12 occurrences / etc. /
----.
-choisir des occurrences-
https://www.maintenantunehistoire.fr/saint-simon-stock/
/''scapulaire'' 36 occurrences /''Mont-Carmel'' 8 occurrences /
/''Palestine'' 1 occurrence / ''Turc'' 1 occurrence /''croisade'' 3 occurrences /
/''Jérusalem'' 3 occurrences / etc. /
-----.
À suivre
Bryand- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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