Le synode sur l'Amazonie
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Pour clore le sujet, du moins en ce qui me concerne, on peut essayer de mettre en pratique le conseil de JESUS à l'une de ses messagères, Françoise. Il date un peu mais il reste d'actualité :
: le 16.7.2003
"Dans le silence, Je peux vous offrir le discernement, la clairvoyance pour naviguer au milieu de ce monde, vous évitant ainsi beaucoup de faux pas.
Pour avoir la lumière, entrez dans le silence et l'humilité".
: le 16.7.2003
"Dans le silence, Je peux vous offrir le discernement, la clairvoyance pour naviguer au milieu de ce monde, vous évitant ainsi beaucoup de faux pas.
Pour avoir la lumière, entrez dans le silence et l'humilité".
véronique69- Contemplatif
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Re: Le synode sur l'Amazonie
ce qui pourra clore ce sujet est la décision de notre pape François face à ce texte... qui lui est présenté.
j'attends donc dans la prière. j'en tirerai ensuite les conclusions qui s'impose dans ma fidélité envers lui dans tout ce qui est "ex cathedra".
espérons qu'il soit inspiré entièrement par l'esprit saint.
j'attends donc dans la prière. j'en tirerai ensuite les conclusions qui s'impose dans ma fidélité envers lui dans tout ce qui est "ex cathedra".
espérons qu'il soit inspiré entièrement par l'esprit saint.
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Pas mal comme test,
L'épreuve
Si tout ce qui se passe actuellement dans l'Église vous fait perdre la paix, vous échouez au test...
https://www.pierre-et-les-loups.net/c-est-une-epreuve-547.html
L'épreuve
Si tout ce qui se passe actuellement dans l'Église vous fait perdre la paix, vous échouez au test...
https://www.pierre-et-les-loups.net/c-est-une-epreuve-547.html
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:Franchement je n'ai vraiment pas l'impression que nous avons lu le même document...Isabelle-Marie a écrit:"Le document final de l’assemblée spéciale des évêques sur l’Amazonie met l’accent sur l’attention que l’Église doit porter au cri de la terre, au cri des pauvres et des peuples amazoniens pour une conversion intégrale: pastorale, culturelle, écologique et sociale. «Une conversion aux multiples dimensions est nécessaire, souligne l’évêque de Santissima Conceição do Araguaia, au Brésil, pour que l’Église puisse être pleinement mère et sœur de ces peuples».
Une conversion pastorale est nécessaire parce qu’«une partie de nos structures n’est plus adaptée à la situation actuelle». Il y a par exemple «des choses à revoir au niveau de la catéchèse et de l’annonce de l’Évangile». La conversion culturelle est elle importante pour «permettre de rencontrer les peuples indigènes comme des frères».
La conversion écologique est également une dimension fondamentale. «Nous devons prendre beaucoup plus à cœur, au niveau diocésain et paroissial, ce combat pour qu’une conscience écologique grandisse, inspirée par l’Évangile». Mgr You insiste enfin sur la conversion sociale pour faire face à des comportements «prédateurs». L’Église est alors appelée à être «une alliée de ces peuples d’Amazonie».
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synode-amazonie-mgr-you-commente-le-document-final.html
le Saint Père nous met sur un chemin de conversion, à mon sens pas seulement concernant la nature extérieure, la maison commune que nous partageons pour le meilleur et pour le pire avec nos frères, mais aussi intérieure car combien de chrétiens se sont détournés avec mépris lorsque Humanae Vitae de Paul VI est paru qui maintenant battent le pavé contre la PMA, GPA etc, pourtant la simple conséquence d'une acceptation première. De la même manière si nous ne changeons pas de paradigme (dire non au tout technologique et marchand) bref si nous ne nous convertissons pas, nous d'abord les chrétiens qui sommes censés être le sel de la terre, nous laisserons l'ennemi détruire nos âmes, les générations futures et une grande partie de l'humanité. Notre responsabilité est grande et ceux qui prétendent que ce Synode n'était qu'un passe-temps pour amuser la galerie sont loin du compte.
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html
A travers son document Amoris Laetitia notamment, le pape François a beaucoup parlé des préservations de l'amour naturel, qui vient de Dieu, au sein de la famille. Et il dit aussi :
« la défense de la terre n’a d’autre finalité que la défense de la vie » Il me semble que le Pape nous invite à la suite de Saint François, à nous défaire des esclavages et dépendances de la vie moderne et à retrouver une vie sobre, au côté des plus pauvres !
Merci encore pour vos interventions, dans l'attente des décisions finales qui appartiennent au Saint Père
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Le synode sur l'Amazonie
purgatoire2000 a écrit:Joannes Maria a écrit:POUR RAPPEL LA PAROLE DE DIEU DANS LA SAINTE ÉCRITURE EST TRÈS CLAIRE :Ce sont les péchés de l'homme qui bouleversent l'équilibre de la nature : réflexion selon Jr 5,24-25
par Joannes Maria le Jeu 27 Sep - 20:41
Livre de Jérémie chapitre 5,24-25 :
24 Ils n’ont pas dit en leur cœur : « Craignons le Seigneur notre Dieu, lui qui nous donne la pluie en sa saison, celle du printemps et celle de l’automne, lui qui assure les semaines prévues pour la moisson. »
25 Vos fautes ont dérangé tout cela, vos péchés vous ont privés de ces bienfaits.
Conclusion : Dieu dit que nos péchés agissent sur l'ordre qu'Il a Lui-même établi sur la nature et le climat.
Avons-nous un peu d'humilité pour le reconnaître ou suivons-nous orgueilleusement Satan, le Prince de ce monde et les funestes conséquences qui en découlent ?
Joannes Maria, voici un exemple des conséquences du péché de l'Homme contre Dieu sur notre environnement, la nature, notre vie, notre nourriture.
Message de la Vierge de la Salette :
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder.
Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu.
C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.
Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres.Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.
Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine.
Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.
Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.
S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.
Dieu attend de nous la pénitence, la conversion c'est à dire la véritable conversion dans la foi aux coeurs immaculée et sacré de Jésus et Marie. Cessons le péché contre Dieu et vous verrez, la nature, notre environnement s'en porteront mieux.
Parfaitement, merci, que Dieu nous bénisse.
Votre serviteur dans l'Eglise servante.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:ce qui pourra clore ce sujet est la décision de notre pape François face à ce texte... qui lui est présenté.
j'attends donc dans la prière. j'en tirerai ensuite les conclusions qui s'impose dans ma fidélité envers lui dans tout ce qui est "ex cathedra".
espérons qu'il soit inspiré entièrement par l'esprit saint.
http://jeanderoquefort.free.fr/escorial_le_saint_pere_est_toujours_dirige_par_l_esprit_saint.html
La Vierge des Douleurs à l'Escorial en Espagne :
Le Saint Père est toujours dirigé par l'Esprit Saint
De l'ouvrage « L'Escorial - Messages 1985 - 1991 » :
- extrait du message donné le 6 octobre 1990, page 224 :
« [...] Que d'ignorance ! Comment pensez-vous qu'un dirigeant de l'Eglise puisse être élu par les hommes ?
Le Saint Père est toujours dirigé par l'Esprit Saint. Quand un Pape est élu sur la Terre, c'est l'Esprit...l'Esprit divin qui le choisit pour qu'il puisse diriger l'Eglise, parce que l'Eglise est sainte et pour la diriger il faut nommer un homme saint.
L'Eglise sera conduite par un homme consacré à Dieu, même si ce sont les laïcs qui vont relever l'Eglise ; l'essentiel c'est qu'il doit être un homme choisi par Dieu et qui Lui a consacré sa vie ».
NB : Culte autorisé par la Sainte Église à l'Escorial, donc de grâce, merci de ne pas dire que cela n'est pas de Dieu.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
oui j'ai bien dit "entièrement"Joannes Maria a écrit:Nicolas-p a écrit:ce qui pourra clore ce sujet est la décision de notre pape François face à ce texte... qui lui est présenté.
j'attends donc dans la prière. j'en tirerai ensuite les conclusions qui s'impose dans ma fidélité envers lui dans tout ce qui est "ex cathedra".
espérons qu'il soit inspiré entièrement par l'esprit saint.
http://jeanderoquefort.free.fr/escorial_le_saint_pere_est_toujours_dirige_par_l_esprit_saint.htmlLa Vierge des Douleurs à l'Escorial en Espagne :Le Saint Père est toujours dirigé par l'Esprit Saint
De l'ouvrage « L'Escorial - Messages 1985 - 1991 » :
- extrait du message donné le 6 octobre 1990, page 224 :
« [...] Que d'ignorance ! Comment pensez-vous qu'un dirigeant de l'Eglise puisse être élu par les hommes ?
Le Saint Père est toujours dirigé par l'Esprit Saint. Quand un Pape est élu sur la Terre, c'est l'Esprit...l'Esprit divin qui le choisit pour qu'il puisse diriger l'Eglise, parce que l'Eglise est sainte et pour la diriger il faut nommer un homme saint.
L'Eglise sera conduite par un homme consacré à Dieu, même si ce sont les laïcs qui vont relever l'Eglise ; l'essentiel c'est qu'il doit être un homme choisi par Dieu et qui Lui a consacré sa vie ».
NB : Culte autorisé par la Sainte Église à l'Escorial, donc de grâce, merci de ne pas dire que cela n'est pas de Dieu.
qu'il le soit toujours, oui mais entièrement et à tout moment de sa vie??
lorsqu'il s'exprime "ex cathedra", bien sur puisque le seigneur nous l'a promis . il est donc impossible qu'il se trompe.
mais, étant donné qu'il est pécheur comme nous tous, je suppose qu'a certain moment il n'est pas forcément bien inspiré. et si il s'exprime en dehors du magistère, qu'il donne son opinion personnelle, il faudra l’interpréter comme tel.
j'attends que la pape s'exprime puis que les théologiens s'expriment.
de toute façon rien ne résume mieux que cela l'attitude à avoir:
je cite:
paroles de Sainte Catherine de Sienne :
"Même si le Pape était Satan incarné, nous ne devons pas nous révolter contre lui... Je sais très bien que beaucoup tentent de se justifier en fanfaronnant : « Ils sont tellement corrompus et font toutes les oeuvres du mal ! » Mais Dieu a ordonné que, même si les prêtres, les pasteurs et le Christ-sur-terre (le Saint Père, Vicaire du Christ, ndt) étaient le mal incarné, nous leur devons obéissance et soumission, non pas à cause de leur personne, mais par amour pour Dieu et pour l'obéissance que nous devons avoir envers Lui.
— St. Catherine of Siena, SCS, p. 201-202, p. 222, (cité dans Apostolic Digest, par Michael Malone, Livre 5 : « The Book of Obedience », chapitre 1: « There is No Salvation Without Personal Submission to the Pope »)
https://www.pierre-et-les-loups.net/bizarreries-vaticanes-552.html?show=
https://maxencecaron.fr/wp-content/uploads/2010/09/LE-DIALOGUE-DE-SAINTE-CATHERINE-DE-SIENNE.pdf
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Re: Le synode sur l'Amazonie
tlig77 a écrit:Concernant ces amulettes amazoniennes voilà ce que j'en pense :
Clairement il n'y a pas d'idolâtrie de la part de l'église corps-mystique c'est impossible, sauf peut être dans le coeur de certains prélats (église institutionnelle) et dans ce cas c'est une partie du clergé qui se retourne en arrière, on ne peut pas le contrôler c'est un fait, chacun est libre.
Pour ce qui concerne les amulettes à proprement parler. Un évêque d'amérique latine à clairement rappelé que certaines sont maléficiées et sont de véritables incantation ésotérique aux divinité paîennes.
Encore une fois la culture oui. Cependant aucune culture n'est pure comme l'a dit le pape françois à la clôture du synode. Et l'exorcisme est aussi une fonction de l'église peut être un peu oubliée...
Oui, merci.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
oui merci aussi.tlig77 a écrit:Concernant ces amulettes amazoniennes voilà ce que j'en pense :
Clairement il n'y a pas d'idolâtrie de la part de l'église corps-mystique c'est impossible, sauf peut être dans le coeur de certains prélats (église institutionnelle) et dans ce cas c'est une partie du clergé qui se retourne en arrière, on ne peut pas le contrôler c'est un fait, chacun est libre.
Pour ce qui concerne les amulettes à proprement parler. Un évêque d'amérique latine à clairement rappelé que certaines sont maléficiées et sont de véritables incantation ésotérique aux divinité paîennes.
Encore une fois la culture oui. Cependant aucune culture n'est pure comme l'a dit le pape françois à la clôture du synode. Et l'exorcisme est aussi une fonction de l'église peut être un peu oubliée...
par contre un moine s'est prosterné devant: cela bien sur n'engage que cette personne et non le pape.
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
tlig77 a écrit:Concernant ces amulettes amazoniennes voilà ce que j'en pense :
Clairement il n'y a pas d'idolâtrie de la part de l'église corps-mystique c'est impossible, sauf peut être dans le coeur de certains prélats (église institutionnelle) et dans ce cas c'est une partie du clergé qui se retourne en arrière, on ne peut pas le contrôler c'est un fait, chacun est libre.
Pour ce qui concerne les amulettes à proprement parler. Un évêque d'amérique latine à clairement rappelé que certaines sont maléficiées et sont de véritables incantation ésotérique aux divinité paîennes.
Encore une fois la culture oui. Cependant aucune culture n'est pure comme l'a dit le pape françois à la clôture du synode. Et l'exorcisme est aussi une fonction de l'église peut être un peu oubliée...
C'est juste. Toute l'église n'est pas idolâtre et encore heureux car ce ne serait plus l'église du Christ mais une autre.
Maintenant c'est vrai aussi que certains prélats sont dans la confusion et entraînent dans leur sillage des âmes. C'est une situation triste.
Le pape est entouré de prélats pas forcément de bons conseils je dirais.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Synodalité, ministères, rôle actif des laïcs et vie
La participation des laïcs, tant dans la consultation que dans la prise de décision, à la vie et à la mission de l'Église devrait être renforcée et élargie à partir de la promotion et de la délégation de «ministères aux hommes et aux femmes de manière équitable».
Évitant l’individualisme, peut-être par rotation des tâches, «l'évêque peut confier, avec un mandat à durée déterminée, en l'absence de prêtres, l'exercice de la pastorale des communautés à une personne non investie du caractère sacerdotal, qui est membre de la communauté elle-même». La responsabilité de la communauté restera du ressort du prêtre.
L'heure de la femme
En même temps, il reconnaît le «ministère» confié par Jésus aux femmes et appelle à une révision du Motu Proprio Ministeria quædam de saint Paul VI, afin que les femmes bien formées et préparées puissent aussi «recevoir les ministères du lecteur et de l’acolyte, entre autres, qui peuvent être réalisés».
Plus précisément, dans les contextes où les communautés catholiques sont dirigées par des femmes, la création d'un «ministère établi des femmes comme leaders communautaires» est nécessaire. Le Synode souligne que les nombreuses consultations en Amazonie ont sollicité le «diaconat permanent pour les femmes», un thème très présent dans les débats au Vatican.
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html?fbclid=IwAR0HcIuyPTmIujavYeugb0rxqJOMNN9zOfM0APHdD6
Bien au-delà de cette affaire de statues/idolâtrie ou pas .. autre est ma préoccupation . En lisant ceci , voilà que j'ai peur .. très peur .
(On verra bien ce que cela donnera. Les conclusions demain en diront un peu plus. Le pape décidera l’année prochaine des changements à venir non seulement pour l'amazonie mais aussi pour l'Eglise entière, pour le monde entier même car tout est lié disent-ils. Personne n'est dupe de cette affaire. Si le pape permet des statuts particulier à une église locale alors ce sera l'ouverture de la boite de pandore.
Mais je peux dés à présent dire qu'il n'ira pas contre un certain nombre de changements radicaux. Au delà des aspects politiques et sociaux, il acceptera l'ordination des hommes mariés, il donnera un statut particulier ou "ministère officiel" aux femmes "amazoniennes", il modifiera la liturgie au regard des cultures et des traditions locales.
Le pape validera ces choix s'ils sont votés parce qu'il a prévenu. Il a prévenu qu'il ne craignait pas le schisme ! Cela signifie donc qu'il est prêt à tout pour changer la face de l'Eglise catholique.)
La participation des laïcs, tant dans la consultation que dans la prise de décision, à la vie et à la mission de l'Église devrait être renforcée et élargie à partir de la promotion et de la délégation de «ministères aux hommes et aux femmes de manière équitable».
Évitant l’individualisme, peut-être par rotation des tâches, «l'évêque peut confier, avec un mandat à durée déterminée, en l'absence de prêtres, l'exercice de la pastorale des communautés à une personne non investie du caractère sacerdotal, qui est membre de la communauté elle-même». La responsabilité de la communauté restera du ressort du prêtre.
L'heure de la femme
En même temps, il reconnaît le «ministère» confié par Jésus aux femmes et appelle à une révision du Motu Proprio Ministeria quædam de saint Paul VI, afin que les femmes bien formées et préparées puissent aussi «recevoir les ministères du lecteur et de l’acolyte, entre autres, qui peuvent être réalisés».
Plus précisément, dans les contextes où les communautés catholiques sont dirigées par des femmes, la création d'un «ministère établi des femmes comme leaders communautaires» est nécessaire. Le Synode souligne que les nombreuses consultations en Amazonie ont sollicité le «diaconat permanent pour les femmes», un thème très présent dans les débats au Vatican.
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html?fbclid=IwAR0HcIuyPTmIujavYeugb0rxqJOMNN9zOfM0APHdD6
Bien au-delà de cette affaire de statues/idolâtrie ou pas .. autre est ma préoccupation . En lisant ceci , voilà que j'ai peur .. très peur .
(On verra bien ce que cela donnera. Les conclusions demain en diront un peu plus. Le pape décidera l’année prochaine des changements à venir non seulement pour l'amazonie mais aussi pour l'Eglise entière, pour le monde entier même car tout est lié disent-ils. Personne n'est dupe de cette affaire. Si le pape permet des statuts particulier à une église locale alors ce sera l'ouverture de la boite de pandore.
Mais je peux dés à présent dire qu'il n'ira pas contre un certain nombre de changements radicaux. Au delà des aspects politiques et sociaux, il acceptera l'ordination des hommes mariés, il donnera un statut particulier ou "ministère officiel" aux femmes "amazoniennes", il modifiera la liturgie au regard des cultures et des traditions locales.
Le pape validera ces choix s'ils sont votés parce qu'il a prévenu. Il a prévenu qu'il ne craignait pas le schisme ! Cela signifie donc qu'il est prêt à tout pour changer la face de l'Eglise catholique.)
bryanmarkiewicz- J'adore l'Eucharistie
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Re: Le synode sur l'Amazonie
https://fr.zenit.org/articles/aucune-culture-nest-pure-seul-levangile-est-pur-explique-le-pape-francois/
Le pape François devant l'image de la Vierge de Guadalupe L'Osservatore Romano
Marie, modèle d’inculturation, pas de « conquête »
octobre 27, 2019 14:50Anita BourdinMarie, Synodes des évêques
Aucune culture n’est « pure », seul l’Evangile est « pur » explique le pape François, au terme du synode sur l’Amazonie, avant l’angélus de ce 27 octobre 2019. Il lit l’inculturation comme purification des cultures par l’Evangile, mais loin d’une logique de « conquête »: c’est un chemin de « courage humble ».
« Pour le chemin à venir, invoquons la Vierge Marie, vénérée et aimée en tant que reine d’Amazonie », a dit le pape avant de prier l’angélus dominical depuis la fenêtre du bureau qui donne Place Saint-Pierre.
Le pape a indiqué un chemin d’inculturation qui n’est pas « conquête »: la Vierge Marie est devenue »Reine de l’Amazonie », « non par la conquête mais par «inculturation»: avec le courage humble de la mère, elle est devenue la protectrice de ses « petits », la défense des opprimés. Toujours en allant à la culture des peuples ».
Le pape est revenue sur la modestie nécessaire aux cultures, à l’école de la Vierge Marie: « Il n’y a pas de culture standard, il n’y a pas de culture pure qui purifie les autres. »
Pour le pape, ce qui est pur et purifie les cultures, c’est l’Evangile: « Il y a l’Evangile, pur, qui s’inculture. »
Le pape s’est tourné vers la Vierge Marie: « À elle, qui a pris soin de Jésus dans la pauvre maison de Nazareth, confions les enfants les plus pauvres et notre maison commune ».
Ce n’est pas un hasard si le pape a présenté Marie comme modèle de l’inculturation de l’Evangile dans les cultures des peuples: n’est-elle pas apparue sous les traits d’une femme enceinte, métisse, à saint Juan Diego, indigène du Mexique, en 1531, la Vierge de Guadalupe ?
Un signe de cette inculturation: la crosse amazonienne que le pape aurait promis d’utiliser lors de la messe finale du synode. Le pape s’appuyait sur une crosse en bois sculpté par un artiste de Bahia, il y a une vingtaine d’années, portant la croix du Christ: le pape l’a reçue de Mgr Franz Joseph Meinrad Merkel, « Dom Francisco », un Spiritain allemand, évêque d’Humaità (Brésil). L’évêque amazonien la lui a remise au début du synode dans le hall de la Salle Paul VI.
Le synode a été marqué par un peu d’incompréhension sur les questions d’inculturation: des statuettes représentant la fécondité et la vie – l’antique « Pachamama » des Incas – ont été considérées par des catholiques italiens comme des idoles et ils s’en sont emparés dans l’église de la Traspontina où elles étaient exposées, et ils les ont jetées dans le Tibre, lundi 21 octobre. Ce qui a blessé les baptisés ainsi soupçonnés d’idolâtrie.
Le pape François a voulu lui-même dissiper le malentendu en affirmant, le 25 octobre, qu’il n’y avait « aucune intention idolâtre ». Et, en tant qu’évêque de Rome, il a demandé pardon à ceux qui ont été offensés par ce geste.
Un membre du peuple Ashaninca, Delio Siticonatzi Camaiteri, a pour sa part répondu par une profession de foi devant la presse internationale, le 24 octobre, avouant qu’il voyait les occidentaux « un peu préoccupés », il a donc aussi voulu dissiper tout doute: « Le Centre, c’est le Christ! C’est lui qui nous unit ».
Le préfet du Dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, a déclaré, lors d’un des points presse quotidiens, le 21 octobre: «Nous avons déjà répété à plusieurs reprises en cet endroit que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre “mère”». A propos de leur « disparition » dans le Tibre il ajoutait : « C’est un geste qui, me semble-t-il, contredit l’esprit de dialogue qui devrait toujours animer tout le monde, je ne sais pas quoi dire d’autre si ce n’est que c’était un vol, et que le fait parle peut-être de lui-même ».
Que deviendront les trois statuettes récupérées dans le Tibre par les carabiniers? Avec les autres objets amazoniens présents lors des différentes célébrations liturgique ou cérémonies du synode – canoé, rames, filets, perroquets – elles seront placées dans le musée de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, à la demande du cardinal préfet, Fernando Filoni.
Le pape François devant l'image de la Vierge de Guadalupe L'Osservatore Romano
Aucune culture n’est « pure », seul l’Evangile est « pur » explique le pape François
Marie, modèle d’inculturation, pas de « conquête »
octobre 27, 2019 14:50Anita BourdinMarie, Synodes des évêques
Aucune culture n’est « pure », seul l’Evangile est « pur » explique le pape François, au terme du synode sur l’Amazonie, avant l’angélus de ce 27 octobre 2019. Il lit l’inculturation comme purification des cultures par l’Evangile, mais loin d’une logique de « conquête »: c’est un chemin de « courage humble ».
« Pour le chemin à venir, invoquons la Vierge Marie, vénérée et aimée en tant que reine d’Amazonie », a dit le pape avant de prier l’angélus dominical depuis la fenêtre du bureau qui donne Place Saint-Pierre.
Le pape a indiqué un chemin d’inculturation qui n’est pas « conquête »: la Vierge Marie est devenue »Reine de l’Amazonie », « non par la conquête mais par «inculturation»: avec le courage humble de la mère, elle est devenue la protectrice de ses « petits », la défense des opprimés. Toujours en allant à la culture des peuples ».
Le pape est revenue sur la modestie nécessaire aux cultures, à l’école de la Vierge Marie: « Il n’y a pas de culture standard, il n’y a pas de culture pure qui purifie les autres. »
Pour le pape, ce qui est pur et purifie les cultures, c’est l’Evangile: « Il y a l’Evangile, pur, qui s’inculture. »
Le pape s’est tourné vers la Vierge Marie: « À elle, qui a pris soin de Jésus dans la pauvre maison de Nazareth, confions les enfants les plus pauvres et notre maison commune ».
Ce n’est pas un hasard si le pape a présenté Marie comme modèle de l’inculturation de l’Evangile dans les cultures des peuples: n’est-elle pas apparue sous les traits d’une femme enceinte, métisse, à saint Juan Diego, indigène du Mexique, en 1531, la Vierge de Guadalupe ?
Un signe de cette inculturation: la crosse amazonienne que le pape aurait promis d’utiliser lors de la messe finale du synode. Le pape s’appuyait sur une crosse en bois sculpté par un artiste de Bahia, il y a une vingtaine d’années, portant la croix du Christ: le pape l’a reçue de Mgr Franz Joseph Meinrad Merkel, « Dom Francisco », un Spiritain allemand, évêque d’Humaità (Brésil). L’évêque amazonien la lui a remise au début du synode dans le hall de la Salle Paul VI.
Le synode a été marqué par un peu d’incompréhension sur les questions d’inculturation: des statuettes représentant la fécondité et la vie – l’antique « Pachamama » des Incas – ont été considérées par des catholiques italiens comme des idoles et ils s’en sont emparés dans l’église de la Traspontina où elles étaient exposées, et ils les ont jetées dans le Tibre, lundi 21 octobre. Ce qui a blessé les baptisés ainsi soupçonnés d’idolâtrie.
Le pape François a voulu lui-même dissiper le malentendu en affirmant, le 25 octobre, qu’il n’y avait « aucune intention idolâtre ». Et, en tant qu’évêque de Rome, il a demandé pardon à ceux qui ont été offensés par ce geste.
Un membre du peuple Ashaninca, Delio Siticonatzi Camaiteri, a pour sa part répondu par une profession de foi devant la presse internationale, le 24 octobre, avouant qu’il voyait les occidentaux « un peu préoccupés », il a donc aussi voulu dissiper tout doute: « Le Centre, c’est le Christ! C’est lui qui nous unit ».
Le préfet du Dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, a déclaré, lors d’un des points presse quotidiens, le 21 octobre: «Nous avons déjà répété à plusieurs reprises en cet endroit que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre “mère”». A propos de leur « disparition » dans le Tibre il ajoutait : « C’est un geste qui, me semble-t-il, contredit l’esprit de dialogue qui devrait toujours animer tout le monde, je ne sais pas quoi dire d’autre si ce n’est que c’était un vol, et que le fait parle peut-être de lui-même ».
Que deviendront les trois statuettes récupérées dans le Tibre par les carabiniers? Avec les autres objets amazoniens présents lors des différentes célébrations liturgique ou cérémonies du synode – canoé, rames, filets, perroquets – elles seront placées dans le musée de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, à la demande du cardinal préfet, Fernando Filoni.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Pour reprendre ce que dit @tlig77, il faut bien évidemment une intention idolâtre pour qu'il y ait péché d’idolâtrie.
Comme le dit le Saint Père François : il n’y avait « aucune intention idolâtre ».
Le débat est clos.
Comme le dit le Saint Père François : il n’y avait « aucune intention idolâtre ».
Le débat est clos.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:Pour reprendre ce que dit @tlig77, il faut bien évidemment une intention idolâtre pour qu'il y ait péché d’idolâtrie.
Comme le dit le Saint Père François : il n’y avait « aucune intention idolâtre ».
Le débat est clos.
intention idolâtre ou pas..., le sujet c'est le synode:
le débat sera clos quand le saint père aura rendu ses conclusions sur ce synode.
prions et attendons
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
L'Assemblée spéciale du Synode des évêques sur l'Amazonie se clôt ce dimanche 27 octobre avec une messe en la Basilique Saint-Pierre. Pendant 3 semaines, évêques, auditeurs et experts, représentants des ordres religieux ont prié et débattu pour tracer de « nouveaux chemins pour l'Eglise et pour l'écologie intégrale ». Leurs échanges sont rassemblés dans un document final. Et les propositions votées par les Pères Synodaux sont transmises au pape François qui décidera de les retenir ou de les amender dans un texte officiel. Ecoute du cri de la terre et des pauvres, préservation des cultures autochtones, place des femmes, Eucharistie et ordination d'hommes mariés, éducation et flux migratoires... Que retenir parmi les nombreux thèmes abordés ? Déjà en amont, ce synode spécial était marqué par le paradoxe de traiter de problématiques locales avec des réflexions de portée universelle. Quelles propositions ont été formulées ? Pour quelles perspectives missionnaires ? Dans cette édition spéciale, la rédaction de KTO dessine un tout premier bilan avec Mgr Alfredo Vizcarrar, vicaire apostolique de Jaèn au Pérou, et Mgr Dominique You, évêque de Santissima Conceição do Araguaia au Brésil.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
MERCI DE BIEN LIRE L'INTEGRALITE DE CETTE FANTASTIQUE HOMÉLIE DU SAINT PÈRE FRANCOIS QUI MARQUE LA FIN DU SYNODE, CELA FERA DU BIEN A CHACUN ET TOUS, SURTOUT CEUX QUI ACCUSENT LE SAINT PÈRE D’IDOLÂTRIE OU DE COUVRIR CELLE-CI :
https://fr.zenit.org/articles/synode-pour-lamazonie-regarder-la-realite-differemment-homelie-du-pape-francois/
Voici la traduction officielle de l’homélie du pape François, prononcée en italien.
Homélie du pape François
La Parole de Dieu nous aide aujourd’hui à prier à travers trois personnages : dans la parabole de Jésus, le pharisien et le publicain prient ; dans la première Lecture, on parle de la prière du pauvre.
1. La prière du pharisien commence ainsi : « Mon Dieu, je te rends grâce ». C’est un très bon début parce que la meilleure prière est la prière de gratitude, celle de louange. Mais nous voyons immédiatement le motif pour lequel il rend grâce : « parce que je ne suis pas comme les autres hommes » (Lc 18, 11). Et il explique aussi le motif : il jeûne deux fois par semaine, alors que c’était obligatoire une fois par an ; il verse le dixième de tout ce qu’il a, or la dîme était prescrite seulement pour les produits les plus importants (cf. Dt 14, 22 ss). En somme, il se vante parce qu’il accomplit au mieux des préceptes particuliers. Mais il oublie le plus grand : aimer Dieu et le prochain (cf. Mt 22, 36-40). Trop sûr de lui-même, de sa capacité d’observer les commandements, de ses mérites et de ses vertus, il est centré sur lui-même. Le drame de cet homme, c’est qu’il est dépourvu d’amour. Mais même les meilleures choses, sans amour, ne servent à rien, comme dit saint Paul (cf. 1 Co 13). Et sans amour, quel est le résultat ? C’est qu’à la fin, au lieu de prier, il se loue lui-même. En fait, il ne demande rien au Seigneur parce qu’il ne se sent pas dans le besoin ou redevable, mais il se sent créditeur. Il est dans le temple de Dieu, mais il pratique la religion du moi. Et tant de groupes ‘‘illustres’’, de ‘‘chrétiens catholiques’’, sont sur ce chemin !
Et en plus de Dieu, il oublie le prochain, mieux il le méprise : pour lui, le prochain est vil, il n’a pas de valeur. Lui se considère meilleur que les autres qu’il appelle, littéralement, “les restants, les restes” (“loipoi”, Lc 18, 11). C’est-à-dire qu’ils sont “des restes”, des déchets dont il faut s’éloigner. Que de fois ne voyons-nous pas cette dynamique en acte dans la vie et dans l’histoire ! Que de fois celui qui est devant, comme le pharisien par rapport au publicain, n’élève-t-il pas des murs pour accroitre les distances, en rendant les autres encore plus des déchets. Ou bien en les considérant rétrogrades et vils, il méprise leurs traditions, il efface leurs histoires, il occupe leurs territoires, usurpe leurs biens. Que de prétendues supériorités qui se transforment en oppressions et en exploitations, même aujourd’hui – nous l’avons vu durant le Synode lorsque nous avons parlé de l’exploitation de la création, des gens, des populations de l’Amazonie, de la traite des personnes, du commerce des personnes ! Les erreurs du passé n’ont pas suffi pour qu’on arrête de détruire les autres et d’infliger des blessures à nos frères et à notre sœur terre : nous l’avons vu dans le visage défiguré de l’Amazonie. La religion du moi continue, hypocrite avec ses rites et ses “prières” – bien des gens sont catholiques, se déclarent catholiques mais ont oublié d’être chrétiens et humains -, elle oublie le vrai culte à Dieu qui passe toujours par l’amour du prochain. Même des chrétiens qui prient et vont à la messe le dimanche sont adeptes de cette religion du moi. Nous pouvons nous examiner intérieurement pour voir si, même pour nous, quelqu’un est inférieur, jetable, même seulement en paroles. Prions pour demander la grâce de ne pas nous considérer supérieurs, de ne pas nous croire en règle, de ne pas devenir cyniques et moqueurs. Demandons à Jésus de nous guérir de la propension à dire du mal et à nous plaindre des autres, de la propension à mépriser quelqu’un : ce sont des choses qui déplaisent à Dieu. Et providentiellement, aujourd’hui, prennent part avec nous à cette Messe non seulement les indigènes de l’Amazonie, mais aussi les plus pauvres des sociétés développées, nos frères et sœurs malades de la Communauté de l’Arche. Ils sont avec nous, au premier rang.
2. Passons à l’autre prière. La prière du publicain nous aide au contraire à comprendre ce qui plaît à Dieu. Il ne commence pas par ses mérites, mais par ses lacunes ; non pas par sa richesse, mais par sa pauvreté : ce n’est pas une pauvreté économique – les publicains étaient riches et gagnaient même injustement, au dépens de leurs compatriotes – mais il sent une pauvreté de vie, parce qu’on ne vit jamais bien dans le péché. Cet homme qui exploite les autres se reconnaît pauvre devant Dieu et le Seigneur écoute sa prière, faite simplement de sept paroles mais traduisant des attitudes vraies. En fait, pendant que le pharisien était devant et debout (cf. v. 11), le publicain se tient à distance et “n’ose même pas lever les yeux vers le ciel”, parce qu’il croit que le Ciel existe et est grand, tandis que lui se sent petit. Et “il se frappe la poitrine” (cf. v. 13), parce que dans la poitrine il y a le cœur. Sa prière naît précisément du cœur, est transparente : il met devant Dieu son cœur, pas les apparences. Prier, c’est se laisser regarder de l’intérieur par Dieu – c’est Dieu qui me regarde quand je prie –, sans feintes, sans excuses, sans justifications. Souvent nous font rire les repentirs remplis de justifications. Plus qu’un repentir, cela ressemble à une auto-canonisation. En effet, c’est du diable que viennent opacité et fausseté – ce sont les justifications -, de Dieu lumière et vérité, la transparence de mon cœur. C’était beau et je vous suis très reconnaissant, chers Pères et Frères synodaux, d’avoir dialogué, durant ces semaines, de tout cœur, avec sincérité et franchise, en mettant devant Dieu et nos frères les fatigues et les espérances.
Aujourd’hui, en regardant le publicain, nous redécouvrons d’où repartir : de la conviction d’avoir tous besoin du salut. C’est le premier pas de la religion de Dieu qui est miséricorde envers celui qui se reconnaît misérable. Au contraire, la racine de toute faute spirituelle, comme enseignaient les anciens moines, c’est de se croire juste. Se considérer juste, c’est laisser Dieu, l’unique juste, hors de la maison. Cette attitude de départ est si importante que Jésus nous l’illustre par une comparaison paradoxale, en mettant ensemble dans la parabole la personne la plus pieuse et la plus dévote de l’époque, le pharisien, et le pécheur public par excellence, le publicain. Et le jugement est inversé : celui qui est bon mais présomptueux échoue ; celui qui est mauvais mais humble est exalté par Dieu. Si nous nous examinons intérieurement avec sincérité, nous voyons en nous tous les deux, le publicain et le pharisien. Nous sommes un peu publicains, parce que nous sommes pécheurs, et un peu pharisiens, parce que nous sommes présomptueux, capables de nous justifier nous-mêmes, champions dans des justifications artificielles ! Avec les autres, ça fonctionne souvent, mais pas avec Dieu. Avec Dieu, ce procédé ne fonctionne pas. Prions pour demander la grâce de sentir que nous avons besoin de miséricorde, que nous sommes intérieurement pauvres. C’est aussi pourquoi, ça nous fait du bien de fréquenter les pauvres, pour nous rappeler d’être pauvres, pour nous rappeler que c’est seulement dans un climat de pauvreté intérieure que le salut de Dieu agit.
3. Nous arrivons ainsi à la prière du pauvre, de la première Lecture. Cette prière, dit Ben Sira le Sage, « traverse les nuées » (35, 21). Tandis que la prière de celui qui se considère juste reste à terre, écrasée par les forces de gravité de l’égoïsme, celle du pauvre monte directement vers Dieu. Le sens de la foi du peuple de Dieu a vu dans les pauvres “les portiers du Ciel” : ce sensus fidei qui manque dans la déclaration [du pharisien]. Ce sont eux qui nous ouvriront toutes grandes ou non les portes de la vie éternelle, eux qui se ne sont pas vus comme des patrons en cette vie, qui ne se sont pas mis eux-mêmes avant les autres, qui ont eu seulement en Dieu leur richesse. Ils sont des icônes vivantes de la prophétie chrétienne.
Durant ce Synode, nous avons eu la grâce d’écouter les voix des pauvres et de réfléchir sur la précarité de leurs vies, menacées par des modèles de développement prédateurs. Et pourtant, précisément dans cette situation, beaucoup nous ont témoigné qu’il est possible de regarder la réalité différemment, en l’accueillant à mains ouvertes comme un don, en considérant la création non pas comme un moyen à exploiter, mais comme une maison à protéger, en ayant confiance en Dieu. Il est Père et, Ben Sira le Sage le dit encore, « il écoute la prière de l’opprimé » (v. 16). Et bien des fois, même dans l’Eglise, les voix des pauvres ne sont pas écoutées, voire sont bafouées ou sont réduites au silence parce qu’elles sont gênantes. Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c’est le cri d’espérance de l’Eglise. Le cri des pauvres, c’est le cri de l’espérance de l’Église. En faisant nôtre leur cri, notre prière aussi, nous en sommes certains, traversera les nuages.
Copyright – Librairie éditrice du Vatican – 2019
octobre 27, 2019 11:00Pape François
https://fr.zenit.org/articles/synode-pour-lamazonie-regarder-la-realite-differemment-homelie-du-pape-francois/
Voici la traduction officielle de l’homélie du pape François, prononcée en italien.
Homélie du pape François
La Parole de Dieu nous aide aujourd’hui à prier à travers trois personnages : dans la parabole de Jésus, le pharisien et le publicain prient ; dans la première Lecture, on parle de la prière du pauvre.
1. La prière du pharisien commence ainsi : « Mon Dieu, je te rends grâce ». C’est un très bon début parce que la meilleure prière est la prière de gratitude, celle de louange. Mais nous voyons immédiatement le motif pour lequel il rend grâce : « parce que je ne suis pas comme les autres hommes » (Lc 18, 11). Et il explique aussi le motif : il jeûne deux fois par semaine, alors que c’était obligatoire une fois par an ; il verse le dixième de tout ce qu’il a, or la dîme était prescrite seulement pour les produits les plus importants (cf. Dt 14, 22 ss). En somme, il se vante parce qu’il accomplit au mieux des préceptes particuliers. Mais il oublie le plus grand : aimer Dieu et le prochain (cf. Mt 22, 36-40). Trop sûr de lui-même, de sa capacité d’observer les commandements, de ses mérites et de ses vertus, il est centré sur lui-même. Le drame de cet homme, c’est qu’il est dépourvu d’amour. Mais même les meilleures choses, sans amour, ne servent à rien, comme dit saint Paul (cf. 1 Co 13). Et sans amour, quel est le résultat ? C’est qu’à la fin, au lieu de prier, il se loue lui-même. En fait, il ne demande rien au Seigneur parce qu’il ne se sent pas dans le besoin ou redevable, mais il se sent créditeur. Il est dans le temple de Dieu, mais il pratique la religion du moi. Et tant de groupes ‘‘illustres’’, de ‘‘chrétiens catholiques’’, sont sur ce chemin !
Et en plus de Dieu, il oublie le prochain, mieux il le méprise : pour lui, le prochain est vil, il n’a pas de valeur. Lui se considère meilleur que les autres qu’il appelle, littéralement, “les restants, les restes” (“loipoi”, Lc 18, 11). C’est-à-dire qu’ils sont “des restes”, des déchets dont il faut s’éloigner. Que de fois ne voyons-nous pas cette dynamique en acte dans la vie et dans l’histoire ! Que de fois celui qui est devant, comme le pharisien par rapport au publicain, n’élève-t-il pas des murs pour accroitre les distances, en rendant les autres encore plus des déchets. Ou bien en les considérant rétrogrades et vils, il méprise leurs traditions, il efface leurs histoires, il occupe leurs territoires, usurpe leurs biens. Que de prétendues supériorités qui se transforment en oppressions et en exploitations, même aujourd’hui – nous l’avons vu durant le Synode lorsque nous avons parlé de l’exploitation de la création, des gens, des populations de l’Amazonie, de la traite des personnes, du commerce des personnes ! Les erreurs du passé n’ont pas suffi pour qu’on arrête de détruire les autres et d’infliger des blessures à nos frères et à notre sœur terre : nous l’avons vu dans le visage défiguré de l’Amazonie. La religion du moi continue, hypocrite avec ses rites et ses “prières” – bien des gens sont catholiques, se déclarent catholiques mais ont oublié d’être chrétiens et humains -, elle oublie le vrai culte à Dieu qui passe toujours par l’amour du prochain. Même des chrétiens qui prient et vont à la messe le dimanche sont adeptes de cette religion du moi. Nous pouvons nous examiner intérieurement pour voir si, même pour nous, quelqu’un est inférieur, jetable, même seulement en paroles. Prions pour demander la grâce de ne pas nous considérer supérieurs, de ne pas nous croire en règle, de ne pas devenir cyniques et moqueurs. Demandons à Jésus de nous guérir de la propension à dire du mal et à nous plaindre des autres, de la propension à mépriser quelqu’un : ce sont des choses qui déplaisent à Dieu. Et providentiellement, aujourd’hui, prennent part avec nous à cette Messe non seulement les indigènes de l’Amazonie, mais aussi les plus pauvres des sociétés développées, nos frères et sœurs malades de la Communauté de l’Arche. Ils sont avec nous, au premier rang.
2. Passons à l’autre prière. La prière du publicain nous aide au contraire à comprendre ce qui plaît à Dieu. Il ne commence pas par ses mérites, mais par ses lacunes ; non pas par sa richesse, mais par sa pauvreté : ce n’est pas une pauvreté économique – les publicains étaient riches et gagnaient même injustement, au dépens de leurs compatriotes – mais il sent une pauvreté de vie, parce qu’on ne vit jamais bien dans le péché. Cet homme qui exploite les autres se reconnaît pauvre devant Dieu et le Seigneur écoute sa prière, faite simplement de sept paroles mais traduisant des attitudes vraies. En fait, pendant que le pharisien était devant et debout (cf. v. 11), le publicain se tient à distance et “n’ose même pas lever les yeux vers le ciel”, parce qu’il croit que le Ciel existe et est grand, tandis que lui se sent petit. Et “il se frappe la poitrine” (cf. v. 13), parce que dans la poitrine il y a le cœur. Sa prière naît précisément du cœur, est transparente : il met devant Dieu son cœur, pas les apparences. Prier, c’est se laisser regarder de l’intérieur par Dieu – c’est Dieu qui me regarde quand je prie –, sans feintes, sans excuses, sans justifications. Souvent nous font rire les repentirs remplis de justifications. Plus qu’un repentir, cela ressemble à une auto-canonisation. En effet, c’est du diable que viennent opacité et fausseté – ce sont les justifications -, de Dieu lumière et vérité, la transparence de mon cœur. C’était beau et je vous suis très reconnaissant, chers Pères et Frères synodaux, d’avoir dialogué, durant ces semaines, de tout cœur, avec sincérité et franchise, en mettant devant Dieu et nos frères les fatigues et les espérances.
Aujourd’hui, en regardant le publicain, nous redécouvrons d’où repartir : de la conviction d’avoir tous besoin du salut. C’est le premier pas de la religion de Dieu qui est miséricorde envers celui qui se reconnaît misérable. Au contraire, la racine de toute faute spirituelle, comme enseignaient les anciens moines, c’est de se croire juste. Se considérer juste, c’est laisser Dieu, l’unique juste, hors de la maison. Cette attitude de départ est si importante que Jésus nous l’illustre par une comparaison paradoxale, en mettant ensemble dans la parabole la personne la plus pieuse et la plus dévote de l’époque, le pharisien, et le pécheur public par excellence, le publicain. Et le jugement est inversé : celui qui est bon mais présomptueux échoue ; celui qui est mauvais mais humble est exalté par Dieu. Si nous nous examinons intérieurement avec sincérité, nous voyons en nous tous les deux, le publicain et le pharisien. Nous sommes un peu publicains, parce que nous sommes pécheurs, et un peu pharisiens, parce que nous sommes présomptueux, capables de nous justifier nous-mêmes, champions dans des justifications artificielles ! Avec les autres, ça fonctionne souvent, mais pas avec Dieu. Avec Dieu, ce procédé ne fonctionne pas. Prions pour demander la grâce de sentir que nous avons besoin de miséricorde, que nous sommes intérieurement pauvres. C’est aussi pourquoi, ça nous fait du bien de fréquenter les pauvres, pour nous rappeler d’être pauvres, pour nous rappeler que c’est seulement dans un climat de pauvreté intérieure que le salut de Dieu agit.
3. Nous arrivons ainsi à la prière du pauvre, de la première Lecture. Cette prière, dit Ben Sira le Sage, « traverse les nuées » (35, 21). Tandis que la prière de celui qui se considère juste reste à terre, écrasée par les forces de gravité de l’égoïsme, celle du pauvre monte directement vers Dieu. Le sens de la foi du peuple de Dieu a vu dans les pauvres “les portiers du Ciel” : ce sensus fidei qui manque dans la déclaration [du pharisien]. Ce sont eux qui nous ouvriront toutes grandes ou non les portes de la vie éternelle, eux qui se ne sont pas vus comme des patrons en cette vie, qui ne se sont pas mis eux-mêmes avant les autres, qui ont eu seulement en Dieu leur richesse. Ils sont des icônes vivantes de la prophétie chrétienne.
Durant ce Synode, nous avons eu la grâce d’écouter les voix des pauvres et de réfléchir sur la précarité de leurs vies, menacées par des modèles de développement prédateurs. Et pourtant, précisément dans cette situation, beaucoup nous ont témoigné qu’il est possible de regarder la réalité différemment, en l’accueillant à mains ouvertes comme un don, en considérant la création non pas comme un moyen à exploiter, mais comme une maison à protéger, en ayant confiance en Dieu. Il est Père et, Ben Sira le Sage le dit encore, « il écoute la prière de l’opprimé » (v. 16). Et bien des fois, même dans l’Eglise, les voix des pauvres ne sont pas écoutées, voire sont bafouées ou sont réduites au silence parce qu’elles sont gênantes. Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c’est le cri d’espérance de l’Eglise. Le cri des pauvres, c’est le cri de l’espérance de l’Église. En faisant nôtre leur cri, notre prière aussi, nous en sommes certains, traversera les nuages.
Copyright – Librairie éditrice du Vatican – 2019
octobre 27, 2019 11:00Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
https://fr.zenit.org/articles/pas-dintentions-idolatriques-le-pape-francois-evoque-le-vol-des-statues-de-la-pachamama/
Il demande pardon aux personnes offensées par leur enlèvement
octobre 25, 2019 18:46Anita BourdinPape François
Le pape François a demandé pardon “aux personnes offensées” par la disparition des statuettes amazoniennes de l’église de la Vierge du Carmel de la Traspontina, lundi dernier, 21 octobre 2019. Le pape déclare clairement qu’il n’y avait pas d’ “intentions idolâtres” dans la présence de ces statues. Il ajoute qu’elles ont été retrouvées intactes par les carabiniers.
Précisément, cinq statuettes ont été jetées dans le Tibre, et 3 ont été repêchées: mise en sécurité, elles sont destinées, avec ces objets amazoniens, au musée de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, à la demande du cardinal préfet, Fernando Filoni.
Le pape s’est exprimé en italien, au terme de la prière qui a ouvert les travaux en salle du synode, ce vendredi 25 octobre 2019, à 16h30. Un “pool” de journalistes est admis à la prière qui précède les travaux – qui se déroulent, eux, à huis-clos – et ils ont été témoins de cette intervention du pape François, dont Brian Roewe, qui a publié un enregistrement audio sur Twitter.
Le pape a parlé – il le précise – puisque cela “s’est produit à Rome”, en tant “qu’évêque de Rome, de ce diocèse”. Il a affirmé que les statuettes de la “Pachamama” – le pape prononce le nom – (l’ancienne déesse de la fertilité pour les Incas, ndlr), étaient exposées dans l’église “sans intentions idolâtres”.
Il regrette le « battage médiatique » soulevé par la présence de ces statuettes et leur enlèvement pour les jeter dans le Tibre.
Le geste de jeter des objets dans un fleuve peut être en effet interprété comme un geste d’exorcisme pour quelque chose de perçu comme « diabolique », lorsqu’on ne peut pas les détruire autrement. Le cardinal Ludwig Müller a, par exemple, interprété la présence de ces statuettes comme de l’« idolâtrie ». Cependant, il n’y a eu aucun honneur rendu aux statues, aucun geste « idolâtrique », comme en témoignent les vidéos, a redit Paolo Ruffini en rencontrant la presse.
Le pape indique que les statues ont été “retrouvées sur le Tibre” et qu’elles “n’ont pas été endommagées”: de fait, on voit qu’elles flottent sur la vidéo du vol mise en ligne sur YouTube, avec force catéchèse sur l’idolâtrie.
Il s’agit de la représentation, en bois sculpté, d’une femme enceinte – l’enfant étant représenté en rouge -, et d’un symbole de la vie qui appartient à la culture amazonienne, avait expliqué le préfet du Dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, lors d’un des points presse quotidiens, le 21 octobre: «Nous avons déjà répété à plusieurs reprises en cet endroit que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre “mère”». A propos de leur « disparition » dans le Tibre il ajoutait : « C’est un geste qui, me semble-t-il, contredit l’esprit de dialogue qui devrait toujours animer tout le monde, je ne sais pas quoi dire d’autre si ce n’est que c’était un vol, et que le fait parle peut-être de lui-même ».
A l’avant veille de l’ouverture du synode, les statuettes ont également été présentes dans les jardins du Vatican, en la fête de François d’Assise, le 4 octobre, et lors du chemin de croix, où ont aussi été portés des souvenirs des martyrs amazoniens: ils ont préféré la mort plutôt que de renier le Christ, comme il a été rappelé lors du point presse d’aujourd’hui, où le nom de la religieuse – des soeurs de Namur – Dorothy Stang, assassinée au Brésil, a été évoqué. L’Osservatore Romano lui avait rendu hommage il y a quelques mois.
Un représentant des catholiques d’Amazonie a lui-même voulu écarter toute équivoque en faisant une profession de foi émouvante – en espagnol – devant la presse internationale le 24 octobre: il voyait les “doutes” chez des personnes peu familières avec l’Amazonie catholique et il a cherché à les dissiper. « Le centre, c’est le Christ », c’est lui qui « nous unit » a-t-il notamment proclamé avec force et émotion. Il s’appelle Delio Siticonatzi Camaiteri, il est membre du peuple Ashaninca, dans l’Amazonie péruvienne.
La présence de ce symbole dans les rites catholiques manifeste aussi une option pastorale de l’Eglise qui, tout en passant les cultures au crible de l’Ancien et du Nouveau Testament – les Dix commandements et les Béatitudes, pour faire court – , cherche à recueillir avec respect ce qui en elles témoigne déjà de la présence du Créateur, source de toute vie, et des « semences du Verbe », traces du Christ au-delà des frontières visibles de l’Eglise, pierres d’attente pour l’annonce de l’Evangile.
Cette purification et cette intégration pourraient conduire à la reconnaissance d’un « rite amazonien » estiment des pères du synode – comme il y a par exemple en Inde des rites syro-malankare et syro-malabare – : ce pourrait être l’une des propositions présentées par le synode au pape François.
Voici le texte complet, traduit par nos soins, mais transcrit par le Saint-Siège en fin d’après midi, des paroles du pape François lors de la 15e congrégation générale en Salle du synode, à la fin de la prière:
Bonjour, je voudrais dire un mot sur les statues de la Pachamama qui ont été enlevées de l’église de la Traspontina, qui étaient là sans intentions idolâtres et qui ont été jetées dans le Tibre.
Tout d’abord, cela s’est passé à Rome et en tant qu’évêque du diocèse, je demande pardon aux personnes qui ont été offensées par ce geste.
J’annonce ensuite que les statues, qui ont suscité tant de battage médiatique, ont été retrouvées dans le Tibre. Les statues ne sont pas endommagées.
Le commandant des carabiniers souhaite qu’on diffuse l’information de cette découverte avant que la nouvelle ne soit rendue publique. À l’heure actuelle, la nouvelle est confidentielle et les statues sont conservées dans les bureaux du commandant des carabiniers italiens.
Le commandement des carabiniers sera heureux de suivre toute indication que l’on voudra donner sur la façon dont cette nouvelle est publiée et sur les autres initiatives que l’on voudra prendre à ce sujet, par exemple, dit le commandant, « l’exposition des statues pendant la messe de clôture du synode « , on verra. Je charge le secrétaire d’État de répondre à cela.
C’est une bonne nouvelle, merci.
(c) Traduction de Zenit, Anita Bourdin
octobre 25, 2019 18:46Pape François
“Pas d’intentions idolâtres”: le pape François annonce que les statuettes amazoniennes sont intactes
Il demande pardon aux personnes offensées par leur enlèvement
octobre 25, 2019 18:46Anita BourdinPape François
Le pape François a demandé pardon “aux personnes offensées” par la disparition des statuettes amazoniennes de l’église de la Vierge du Carmel de la Traspontina, lundi dernier, 21 octobre 2019. Le pape déclare clairement qu’il n’y avait pas d’ “intentions idolâtres” dans la présence de ces statues. Il ajoute qu’elles ont été retrouvées intactes par les carabiniers.
Précisément, cinq statuettes ont été jetées dans le Tibre, et 3 ont été repêchées: mise en sécurité, elles sont destinées, avec ces objets amazoniens, au musée de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, à la demande du cardinal préfet, Fernando Filoni.
Le pape s’est exprimé en italien, au terme de la prière qui a ouvert les travaux en salle du synode, ce vendredi 25 octobre 2019, à 16h30. Un “pool” de journalistes est admis à la prière qui précède les travaux – qui se déroulent, eux, à huis-clos – et ils ont été témoins de cette intervention du pape François, dont Brian Roewe, qui a publié un enregistrement audio sur Twitter.
Le pape a parlé – il le précise – puisque cela “s’est produit à Rome”, en tant “qu’évêque de Rome, de ce diocèse”. Il a affirmé que les statuettes de la “Pachamama” – le pape prononce le nom – (l’ancienne déesse de la fertilité pour les Incas, ndlr), étaient exposées dans l’église “sans intentions idolâtres”.
Il regrette le « battage médiatique » soulevé par la présence de ces statuettes et leur enlèvement pour les jeter dans le Tibre.
Le geste de jeter des objets dans un fleuve peut être en effet interprété comme un geste d’exorcisme pour quelque chose de perçu comme « diabolique », lorsqu’on ne peut pas les détruire autrement. Le cardinal Ludwig Müller a, par exemple, interprété la présence de ces statuettes comme de l’« idolâtrie ». Cependant, il n’y a eu aucun honneur rendu aux statues, aucun geste « idolâtrique », comme en témoignent les vidéos, a redit Paolo Ruffini en rencontrant la presse.
Le pape indique que les statues ont été “retrouvées sur le Tibre” et qu’elles “n’ont pas été endommagées”: de fait, on voit qu’elles flottent sur la vidéo du vol mise en ligne sur YouTube, avec force catéchèse sur l’idolâtrie.
Il s’agit de la représentation, en bois sculpté, d’une femme enceinte – l’enfant étant représenté en rouge -, et d’un symbole de la vie qui appartient à la culture amazonienne, avait expliqué le préfet du Dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, lors d’un des points presse quotidiens, le 21 octobre: «Nous avons déjà répété à plusieurs reprises en cet endroit que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre “mère”». A propos de leur « disparition » dans le Tibre il ajoutait : « C’est un geste qui, me semble-t-il, contredit l’esprit de dialogue qui devrait toujours animer tout le monde, je ne sais pas quoi dire d’autre si ce n’est que c’était un vol, et que le fait parle peut-être de lui-même ».
A l’avant veille de l’ouverture du synode, les statuettes ont également été présentes dans les jardins du Vatican, en la fête de François d’Assise, le 4 octobre, et lors du chemin de croix, où ont aussi été portés des souvenirs des martyrs amazoniens: ils ont préféré la mort plutôt que de renier le Christ, comme il a été rappelé lors du point presse d’aujourd’hui, où le nom de la religieuse – des soeurs de Namur – Dorothy Stang, assassinée au Brésil, a été évoqué. L’Osservatore Romano lui avait rendu hommage il y a quelques mois.
Un représentant des catholiques d’Amazonie a lui-même voulu écarter toute équivoque en faisant une profession de foi émouvante – en espagnol – devant la presse internationale le 24 octobre: il voyait les “doutes” chez des personnes peu familières avec l’Amazonie catholique et il a cherché à les dissiper. « Le centre, c’est le Christ », c’est lui qui « nous unit » a-t-il notamment proclamé avec force et émotion. Il s’appelle Delio Siticonatzi Camaiteri, il est membre du peuple Ashaninca, dans l’Amazonie péruvienne.
La présence de ce symbole dans les rites catholiques manifeste aussi une option pastorale de l’Eglise qui, tout en passant les cultures au crible de l’Ancien et du Nouveau Testament – les Dix commandements et les Béatitudes, pour faire court – , cherche à recueillir avec respect ce qui en elles témoigne déjà de la présence du Créateur, source de toute vie, et des « semences du Verbe », traces du Christ au-delà des frontières visibles de l’Eglise, pierres d’attente pour l’annonce de l’Evangile.
Cette purification et cette intégration pourraient conduire à la reconnaissance d’un « rite amazonien » estiment des pères du synode – comme il y a par exemple en Inde des rites syro-malankare et syro-malabare – : ce pourrait être l’une des propositions présentées par le synode au pape François.
Voici le texte complet, traduit par nos soins, mais transcrit par le Saint-Siège en fin d’après midi, des paroles du pape François lors de la 15e congrégation générale en Salle du synode, à la fin de la prière:
Bonjour, je voudrais dire un mot sur les statues de la Pachamama qui ont été enlevées de l’église de la Traspontina, qui étaient là sans intentions idolâtres et qui ont été jetées dans le Tibre.
Tout d’abord, cela s’est passé à Rome et en tant qu’évêque du diocèse, je demande pardon aux personnes qui ont été offensées par ce geste.
J’annonce ensuite que les statues, qui ont suscité tant de battage médiatique, ont été retrouvées dans le Tibre. Les statues ne sont pas endommagées.
Le commandant des carabiniers souhaite qu’on diffuse l’information de cette découverte avant que la nouvelle ne soit rendue publique. À l’heure actuelle, la nouvelle est confidentielle et les statues sont conservées dans les bureaux du commandant des carabiniers italiens.
Le commandement des carabiniers sera heureux de suivre toute indication que l’on voudra donner sur la façon dont cette nouvelle est publiée et sur les autres initiatives que l’on voudra prendre à ce sujet, par exemple, dit le commandant, « l’exposition des statues pendant la messe de clôture du synode « , on verra. Je charge le secrétaire d’État de répondre à cela.
C’est une bonne nouvelle, merci.
(c) Traduction de Zenit, Anita Bourdin
octobre 25, 2019 18:46Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
très beau, très vrai.Joannes Maria a écrit:MERCI DE BIEN LIRE L'INTEGRALITE DE CETTE FANTASTIQUE HOMÉLIE DU SAINT PÈRE FRANCOIS QUI MARQUE LA FIN DU SYNODE, CELA FERA DU BIEN A CHACUN ET TOUS, SURTOUT CEUX QUI ACCUSENT LE SAINT PÈRE D’IDOLÂTRIE OU DE COUVRIR CELLE-CI :
https://fr.zenit.org/articles/synode-pour-lamazonie-regarder-la-realite-differemment-homelie-du-pape-francois/
Voici la traduction officielle de l’homélie du pape François, prononcée en italien.
Homélie du pape François
La Parole de Dieu nous aide aujourd’hui à prier à travers trois personnages : dans la parabole de Jésus, le pharisien et le publicain prient ; dans la première Lecture, on parle de la prière du pauvre.
1. La prière du pharisien commence ainsi : « Mon Dieu, je te rends grâce ». C’est un très bon début parce que la meilleure prière est la prière de gratitude, celle de louange. Mais nous voyons immédiatement le motif pour lequel il rend grâce : « parce que je ne suis pas comme les autres hommes » (Lc 18, 11). Et il explique aussi le motif : il jeûne deux fois par semaine, alors que c’était obligatoire une fois par an ; il verse le dixième de tout ce qu’il a, or la dîme était prescrite seulement pour les produits les plus importants (cf. Dt 14, 22 ss). En somme, il se vante parce qu’il accomplit au mieux des préceptes particuliers. Mais il oublie le plus grand : aimer Dieu et le prochain (cf. Mt 22, 36-40). Trop sûr de lui-même, de sa capacité d’observer les commandements, de ses mérites et de ses vertus, il est centré sur lui-même. Le drame de cet homme, c’est qu’il est dépourvu d’amour. Mais même les meilleures choses, sans amour, ne servent à rien, comme dit saint Paul (cf. 1 Co 13). Et sans amour, quel est le résultat ? C’est qu’à la fin, au lieu de prier, il se loue lui-même. En fait, il ne demande rien au Seigneur parce qu’il ne se sent pas dans le besoin ou redevable, mais il se sent créditeur. Il est dans le temple de Dieu, mais il pratique la religion du moi. Et tant de groupes ‘‘illustres’’, de ‘‘chrétiens catholiques’’, sont sur ce chemin !
Et en plus de Dieu, il oublie le prochain, mieux il le méprise : pour lui, le prochain est vil, il n’a pas de valeur. Lui se considère meilleur que les autres qu’il appelle, littéralement, “les restants, les restes” (“loipoi”, Lc 18, 11). C’est-à-dire qu’ils sont “des restes”, des déchets dont il faut s’éloigner. Que de fois ne voyons-nous pas cette dynamique en acte dans la vie et dans l’histoire ! Que de fois celui qui est devant, comme le pharisien par rapport au publicain, n’élève-t-il pas des murs pour accroitre les distances, en rendant les autres encore plus des déchets. Ou bien en les considérant rétrogrades et vils, il méprise leurs traditions, il efface leurs histoires, il occupe leurs territoires, usurpe leurs biens. Que de prétendues supériorités qui se transforment en oppressions et en exploitations, même aujourd’hui – nous l’avons vu durant le Synode lorsque nous avons parlé de l’exploitation de la création, des gens, des populations de l’Amazonie, de la traite des personnes, du commerce des personnes ! Les erreurs du passé n’ont pas suffi pour qu’on arrête de détruire les autres et d’infliger des blessures à nos frères et à notre sœur terre : nous l’avons vu dans le visage défiguré de l’Amazonie. La religion du moi continue, hypocrite avec ses rites et ses “prières” – bien des gens sont catholiques, se déclarent catholiques mais ont oublié d’être chrétiens et humains -, elle oublie le vrai culte à Dieu qui passe toujours par l’amour du prochain. Même des chrétiens qui prient et vont à la messe le dimanche sont adeptes de cette religion du moi. Nous pouvons nous examiner intérieurement pour voir si, même pour nous, quelqu’un est inférieur, jetable, même seulement en paroles. Prions pour demander la grâce de ne pas nous considérer supérieurs, de ne pas nous croire en règle, de ne pas devenir cyniques et moqueurs. Demandons à Jésus de nous guérir de la propension à dire du mal et à nous plaindre des autres, de la propension à mépriser quelqu’un : ce sont des choses qui déplaisent à Dieu. Et providentiellement, aujourd’hui, prennent part avec nous à cette Messe non seulement les indigènes de l’Amazonie, mais aussi les plus pauvres des sociétés développées, nos frères et sœurs malades de la Communauté de l’Arche. Ils sont avec nous, au premier rang.
2. Passons à l’autre prière. La prière du publicain nous aide au contraire à comprendre ce qui plaît à Dieu. Il ne commence pas par ses mérites, mais par ses lacunes ; non pas par sa richesse, mais par sa pauvreté : ce n’est pas une pauvreté économique – les publicains étaient riches et gagnaient même injustement, au dépens de leurs compatriotes – mais il sent une pauvreté de vie, parce qu’on ne vit jamais bien dans le péché. Cet homme qui exploite les autres se reconnaît pauvre devant Dieu et le Seigneur écoute sa prière, faite simplement de sept paroles mais traduisant des attitudes vraies. En fait, pendant que le pharisien était devant et debout (cf. v. 11), le publicain se tient à distance et “n’ose même pas lever les yeux vers le ciel”, parce qu’il croit que le Ciel existe et est grand, tandis que lui se sent petit. Et “il se frappe la poitrine” (cf. v. 13), parce que dans la poitrine il y a le cœur. Sa prière naît précisément du cœur, est transparente : il met devant Dieu son cœur, pas les apparences. Prier, c’est se laisser regarder de l’intérieur par Dieu – c’est Dieu qui me regarde quand je prie –, sans feintes, sans excuses, sans justifications. Souvent nous font rire les repentirs remplis de justifications. Plus qu’un repentir, cela ressemble à une auto-canonisation. En effet, c’est du diable que viennent opacité et fausseté – ce sont les justifications -, de Dieu lumière et vérité, la transparence de mon cœur. C’était beau et je vous suis très reconnaissant, chers Pères et Frères synodaux, d’avoir dialogué, durant ces semaines, de tout cœur, avec sincérité et franchise, en mettant devant Dieu et nos frères les fatigues et les espérances.
Aujourd’hui, en regardant le publicain, nous redécouvrons d’où repartir : de la conviction d’avoir tous besoin du salut. C’est le premier pas de la religion de Dieu qui est miséricorde envers celui qui se reconnaît misérable. Au contraire, la racine de toute faute spirituelle, comme enseignaient les anciens moines, c’est de se croire juste. Se considérer juste, c’est laisser Dieu, l’unique juste, hors de la maison. Cette attitude de départ est si importante que Jésus nous l’illustre par une comparaison paradoxale, en mettant ensemble dans la parabole la personne la plus pieuse et la plus dévote de l’époque, le pharisien, et le pécheur public par excellence, le publicain. Et le jugement est inversé : celui qui est bon mais présomptueux échoue ; celui qui est mauvais mais humble est exalté par Dieu. Si nous nous examinons intérieurement avec sincérité, nous voyons en nous tous les deux, le publicain et le pharisien. Nous sommes un peu publicains, parce que nous sommes pécheurs, et un peu pharisiens, parce que nous sommes présomptueux, capables de nous justifier nous-mêmes, champions dans des justifications artificielles ! Avec les autres, ça fonctionne souvent, mais pas avec Dieu. Avec Dieu, ce procédé ne fonctionne pas. Prions pour demander la grâce de sentir que nous avons besoin de miséricorde, que nous sommes intérieurement pauvres. C’est aussi pourquoi, ça nous fait du bien de fréquenter les pauvres, pour nous rappeler d’être pauvres, pour nous rappeler que c’est seulement dans un climat de pauvreté intérieure que le salut de Dieu agit.
3. Nous arrivons ainsi à la prière du pauvre, de la première Lecture. Cette prière, dit Ben Sira le Sage, « traverse les nuées » (35, 21). Tandis que la prière de celui qui se considère juste reste à terre, écrasée par les forces de gravité de l’égoïsme, celle du pauvre monte directement vers Dieu. Le sens de la foi du peuple de Dieu a vu dans les pauvres “les portiers du Ciel” : ce sensus fidei qui manque dans la déclaration [du pharisien]. Ce sont eux qui nous ouvriront toutes grandes ou non les portes de la vie éternelle, eux qui se ne sont pas vus comme des patrons en cette vie, qui ne se sont pas mis eux-mêmes avant les autres, qui ont eu seulement en Dieu leur richesse. Ils sont des icônes vivantes de la prophétie chrétienne.
Durant ce Synode, nous avons eu la grâce d’écouter les voix des pauvres et de réfléchir sur la précarité de leurs vies, menacées par des modèles de développement prédateurs. Et pourtant, précisément dans cette situation, beaucoup nous ont témoigné qu’il est possible de regarder la réalité différemment, en l’accueillant à mains ouvertes comme un don, en considérant la création non pas comme un moyen à exploiter, mais comme une maison à protéger, en ayant confiance en Dieu. Il est Père et, Ben Sira le Sage le dit encore, « il écoute la prière de l’opprimé » (v. 16). Et bien des fois, même dans l’Eglise, les voix des pauvres ne sont pas écoutées, voire sont bafouées ou sont réduites au silence parce qu’elles sont gênantes. Prions pour demander la grâce de savoir écouter le cri des pauvres : c’est le cri d’espérance de l’Eglise. Le cri des pauvres, c’est le cri de l’espérance de l’Église. En faisant nôtre leur cri, notre prière aussi, nous en sommes certains, traversera les nuages.
Copyright – Librairie éditrice du Vatican – 2019
octobre 27, 2019 11:00Pape François
merci pour la traduction!
attendons les conclusions
je garderai quand même en tête les paroles de sainte Brigitte de suède au xiv° siècle je cite:(voir lien)
"La Très-Sainte Vierge lui montra comment l'ineffable dignité du prêtre, appelé à consacrer le Corps sacré du Fils de Dieu, était incompatible avec une union charnelle; et elle termina par ces graves paroles . «Apprends que si un Pape se montrait disposé à autoriser le mariage des prêtres, il s'attirerait un jugement terrible; Dieu le frapperait de cécité et surdité spirituelles; il ne pourrait plus rien. dire, ni rien . faire, ni rien goûter dans l'ordre surnaturel; et, en outre, après sa mort, son âme serait précipitée au fond de l'enfer, pour y rester éternellement la proie des démons. Oui, lors même que le saint Pape Grégoire eût établi cette loi, il n'aurait jamais obtenu miséricorde devant Dieu, à moins qu'il ne l'eût rapportée humblement, avant de mourir (1). »"
même si il s'agit ici non pas de mariage des prêtres mais d'ordonner prêtres des hommes déjà mariés....:
Quid de l'union charnelle?? leur sera elle interdite? (continence physique définitive et obligatoire?)
Quid du risque étant qu'en suite par soucis d'équité cela soit accordé aux prêtres????
sans oublier je cite:
"Voici quelle est à cet égard la vraie foi catholique. Si le Pape, qui est exempt d'hérésie, vient à se rendre coupable d'autres péchés, jamais ces péchés ni d'autres œuvres plus ou moins mauvaises ne le rendront indigne an point d'entamer la plénitude de son autorité, ou de lui faire perdre la pleine,puissance de lier et de délier. Ce pouvoir lui a été transmis par saint Pierre, qui l'a reçu de Dieu même. Et si même plus d'un Pape n'a point trouvé miséricorde au tribunal de Dieu, les décisions qu'il a rendues sur la terre, n'en sont pas moins justes et sages; elles gardent leur valeur, et sont approuvées et ratifiées par Dieu (1)."
donc confiance!
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque-monastique/bibliotheque/saints/brigitte/brigitte02.htm#_Toc14618140
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Jusqu'à présent toutes les craintes que vous avez manifesté se trouvent infondées, le voyez-vous, sachant que vous disiez attendre la fin du synode avec des mots comme "je crains le pire".
Et oui comme le dit le Saint Père, nous sommes dans les temps de l'apostasie universelle, donc il n'est pas étonnant d'observer notre manque de foi, ce qui n'est évidemment jamais une vertu.
Que Dieu nous bénisse.
Et oui comme le dit le Saint Père, nous sommes dans les temps de l'apostasie universelle, donc il n'est pas étonnant d'observer notre manque de foi, ce qui n'est évidemment jamais une vertu.
Que Dieu nous bénisse.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
nous verrons bien...Joannes Maria a écrit:Jusqu'à présent toutes les craintes que vous avez manifesté se trouvent infondées, le voyez-vous, sachant que vous disiez attendre la fin du synode avec des mots comme "je crains le pire".
Et oui comme le dit le Saint Père, nous sommes dans les temps de l'apostasie universelle, donc il n'est pas étonnant d'observer notre manque de foi, ce qui n'est évidemment jamais une vertu.
Que Dieu nous bénisse.
que vous ayez raison (et moi tord) sera ma plus grande joie.
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:Pour reprendre ce que dit @tlig77, il faut bien évidemment une intention idolâtre pour qu'il y ait péché d’idolâtrie.
Comme le dit le Saint Père François : il n’y avait « aucune intention idolâtre ».
Le débat est clos.
Le débat est clos pour vous en effet. Genre passons à autre chose ! pourquoi pas.
il n'y a avait aucune intention idolâtre certes mais il y a eu des gestes et des comportements idolâtres aussi bien dans le jardin et dans une église. On va dire que le débat est clos puisque sinon on va repartir pour un tour. Personnellement le débat n'est pas clos. Le doute est de mise. Certes le pape s'est exprimé. Mais le pape est un jésuite.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:Jusqu'à présent toutes les craintes que vous avez manifesté se trouvent infondées, le voyez-vous, sachant que vous disiez attendre la fin du synode avec des mots comme "je crains le pire".
Et oui comme le dit le Saint Père, nous sommes dans les temps de l'apostasie universelle, donc il n'est pas étonnant d'observer notre manque de foi, ce qui n'est évidemment jamais une vertu.
Que Dieu nous bénisse.
C'est faux Joannes Maria. Toutes les accusations sont fondées sauf que le pape dit le contraire. Personnellement j'en prends note humblement. Nous sommes dans les temps de la confusion. Viendra le temps de l'apostasie. Mais l'apostasie dans le Christ pas dans le pape.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:
très beau, très vrai.
merci pour la traduction!
attendons les conclusions
je garderai quand même en tête les paroles de sainte Brigitte de suède au xiv° siècle je cite:(voir lien)
"La Très-Sainte Vierge lui montra comment l'ineffable dignité du prêtre, appelé à consacrer le Corps sacré du Fils de Dieu, était incompatible avec une union charnelle; et elle termina par ces graves paroles . «Apprends que si un Pape se montrait disposé à autoriser le mariage des prêtres, il s'attirerait un jugement terrible; Dieu le frapperait de cécité et surdité spirituelles; il ne pourrait plus rien. dire, ni rien . faire, ni rien goûter dans l'ordre surnaturel; et, en outre, après sa mort, son âme serait précipitée au fond de l'enfer, pour y rester éternellement la proie des démons. Oui, lors même que le saint Pape Grégoire eût établi cette loi, il n'aurait jamais obtenu miséricorde devant Dieu, à moins qu'il ne l'eût rapportée humblement, avant de mourir (1). »"
même si il s'agit ici non pas de mariage des prêtres mais d'ordonner prêtres des hommes déjà mariés....:
Quid de l'union charnelle?? leur sera elle interdite? (continence physique définitive et obligatoire?)
Quid du risque étant qu'en suite par soucis d'équité cela soit accordé aux prêtres????
sans oublier je cite:
"Voici quelle est à cet égard la vraie foi catholique. Si le Pape, qui est exempt d'hérésie, vient à se rendre coupable d'autres péchés, jamais ces péchés ni d'autres œuvres plus ou moins mauvaises ne le rendront indigne an point d'entamer la plénitude de son autorité, ou de lui faire perdre la pleine,puissance de lier et de délier. Ce pouvoir lui a été transmis par saint Pierre, qui l'a reçu de Dieu même. Et si même plus d'un Pape n'a point trouvé miséricorde au tribunal de Dieu, les décisions qu'il a rendues sur la terre, n'en sont pas moins justes et sages; elles gardent leur valeur, et sont approuvées et ratifiées par Dieu (1)."
donc confiance!
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque-monastique/bibliotheque/saints/brigitte/brigitte02.htm#_Toc14618140
perso je ne trouve pas les homélies du pape François de bonne facture. J'ai été trop bercé par celles des papes précédents qui étaient d'un niveau supérieur et qui me touchaient plus. Enfin bref c'est détail.
La citation de Ste Brigitte de Suède est incroyable. Elle est claire et nette. Donc pas touche au célibat des prêtres ! qu'il soit pape ou pas. C'est du sérieux venant de la Mère de Dieu en personne. Et du coup vos questions sont légitimes.
Quid de l'union charnelle?? leur sera elle interdite? (continence physique définitive et obligatoire?)
Normalement c'est interdit. Ils doivent vivre dans la continence parfaite pour respecter l'esprit de chasteté des prêtres. Donc c'est aussi un point sur lequel il y aura des débats à n'en plus et des remous à venir dont l'Eglise n'a pas besoin. Sans parler des hommes mariés bi-sexuels. Comment gérer ces cas rare mais tout peut arriver ?
Quid du risque étant qu'en suite par soucis d'équité cela soit accordé aux prêtres????
C'est le risque en effet mais on essaye de na pas trop en parler. De toute façon il existe déjà des prêtres vivant avec des femmes ou des hommes d'ailleurs. Permettre d'ordonner des hommes mariés sera la prochaine catastrophe à venir pour l'Eglise de Dieu.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
purgatoire2000 a écrit:Joannes Maria a écrit:Pour reprendre ce que dit @tlig77, il faut bien évidemment une intention idolâtre pour qu'il y ait péché d’idolâtrie.
Comme le dit le Saint Père François : il n’y avait « aucune intention idolâtre ».
Le débat est clos.
Le débat est clos pour vous en effet. Genre passons à autre chose ! pourquoi pas.
il n'y a avait aucune intention idolâtre certes mais il y a eu des gestes et des comportements idolâtres aussi bien dans le jardin et dans une église. On va dire que le débat est clos puisque sinon on va repartir pour un tour. Personnellement le débat n'est pas clos. Le doute est de mise. Certes le pape s'est exprimé. Mais le pape est un jésuite.
Donc vous êtes au-dessus du Vicaire du Christ c'est cela ?
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:purgatoire2000 a écrit:
Le débat est clos pour vous en effet. Genre passons à autre chose ! pourquoi pas.
il n'y a avait aucune intention idolâtre certes mais il y a eu des gestes et des comportements idolâtres aussi bien dans le jardin et dans une église. On va dire que le débat est clos puisque sinon on va repartir pour un tour. Personnellement le débat n'est pas clos. Le doute est de mise. Certes le pape s'est exprimé. Mais le pape est un jésuite.
Donc vous êtes au-dessus du Vicaire du Christ c'est cela ?
Non mais on nous prends pour des billes. Toutes les images le montrent et le prouvent et nous catholiques on serait en situation de cécité totale ou de naïveté compulsive. Je suis pas grand chose mais le mensonge n' a pas sa place au sein de notre église.
Le pape dit ce qu'il veut c'est son droit. Je ne suis pas obliger de croire tout ce qu'il peut dire. Lui-même est sans doute manipulé par son entourage mais en tout cas les faits sont têtus comme dirait un ami idéologique des théologiens de la libération :Lénine !
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Re: Le synode sur l'Amazonie
En effet, la rébellion contre le Vicaire du Christ vient toujours de Satan, c'est l'esprit de l'Antichrist.
Je puis vous assurer que celui qui n'est pas d'accord avec cela, lutte contre Dieu, quelque soient les "fausses bonnes raisons" que l'on avance.
Nous sommes entrés dans le temps final de la lutte entre le Ciel et l'Enfer.
L'enjeu est ni plus ni moins que notre vie éternelle.
Déjà purgatoire2000, adhérez-vous à l'intégralité du Concile Vatican II ou non ?
Je puis vous assurer que celui qui n'est pas d'accord avec cela, lutte contre Dieu, quelque soient les "fausses bonnes raisons" que l'on avance.
Nous sommes entrés dans le temps final de la lutte entre le Ciel et l'Enfer.
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:
je garderai quand même en tête les paroles de sainte Brigitte de suède au xiv° siècle je cite:(voir lien)
"La Très-Sainte Vierge lui montra comment l'ineffable dignité du prêtre, appelé à consacrer le Corps sacré du Fils de Dieu, était incompatible avec une union charnelle; et elle termina par ces graves paroles . «Apprends que si un Pape se montrait disposé à autoriser le mariage des prêtres, il s'attirerait un jugement terrible; Dieu le frapperait de cécité et surdité spirituelles; il ne pourrait plus rien. dire, ni rien . faire, ni rien goûter dans l'ordre surnaturel; et, en outre, après sa mort, son âme serait précipitée au fond de l'enfer, pour y rester éternellement la proie des démons. Oui, lors même que le saint Pape Grégoire eût établi cette loi, il n'aurait jamais obtenu miséricorde devant Dieu, à moins qu'il ne l'eût rapportée humblement, avant de mourir (1). »"
Merci Nicolas-p pour ce passage magnifique de Ste Brigitte de Suède qui en dit long sur la volonté de Dieu de garder intact le célibat des prêtre. Avec cette citation vous touchez du doigt les futurs problèmes que va rencontrer l'église du christ.
J'ai en effet regardé à quel pape St Grégoire la Sainte Mère de Dieu fait allusion. Il s'agit en effet du pape Grégoire VII et les actions qu'il a faite pour rétablir le respect du célibat des prêtres.
Grégoire VII imposa au XIe siècle de choisir le clergé parmi les célibataires en Occident. Cette consigne sera peu respectée jusqu'au XIIe siècle. L'église recrute ses prêtres parmi des hommes déjà mariés. Les synodes célébrés de Léon IX à Urbain II promulguent cette législation, le pape Grégoire VII réitère le caractère obligatoire du célibat des prêtres et condamne en 1079 toutes les tentatives de justifier historiquement et théologiquement le mariage des prêtres.
On comprend mieux maintenant la mise en garde de la Mère de Dieu sur la volonté de préserver cette consigne et la condamnation ipso facto de celui, aussi pape qu'il est, qui détournera cet enseignement. Les conséquences seront fâcheuses pour l'église qui sera désorientée parce que ce pape sera frappé de "surdité et de cécité spirituelle et surnaturelle". Voilà ce qui nous attend si des hommes mariés sont ordonnés prêtres !
Dernière édition par purgatoire2000 le Mar 29 Oct 2019 - 21:02, édité 1 fois
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:En effet, la rébellion contre le Vicaire du Christ vient toujours de Satan, c'est l'esprit de l'Antichrist.
Je puis vous assurer que celui qui n'est pas d'accord avec cela, lutte contre Dieu, quelque soient les "fausses bonnes raisons" que l'on avance.
Nous sommes entrés dans le temps final de la lutte entre le Ciel et l'Enfer.
L'enjeu est ni plus ni moins que notre vie éternelle.
Déjà purgatoire2000, adhérez-vous à l'intégralité du Concile Vatican II ou non ?
Joannes Maria, je suis catholique et je suis un enfant du concile vatican 2 comme beaucoup sur ce forum. Je n'ai aucun soucis avec cela bien au contraire.
Mon soucis c'est la Vérité. Et là on ne nous dit pas la vérité. L'église ne nous dit pas la vérité. C'est triste et cela annonce de mauvaises choses pour notre église. Croyez-moi beaucoup de catholiques refuseront les choix qui vont venir parce qu'il en va, comme vous le dites, de la vie des âmes des pécheurs.
Je ne sais pas si le pape est manipulé ou pas en tout cas il n'a pas le droit de nous mentir.
purgatoire2000- Pour le roi
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