Le synode sur l'Amazonie
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Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Jnsr est l'écriture sainte? NONJoannes Maria a écrit:@tlig77
voici d'ailleurs suite à notre échange, un passage très clair donné par Notre Seigneur Jésus à Jnsr sur le fait que Dieu veuille que même les animaux ne soient plus tués "ni pour vous amuser, ni pour vous nourrir"
Du dixième fascicule des « Messages depuis le Secret de Marie » :
- extrait du message « Le Seigneur a parlé » donné le 6 juillet 2008, pages 59 et 60 :
« Écoutez le Seigneur. La Voix du Seigneur est pure, claire limpide comme Ses Oeuvres. Le Seigneur a parlé. Écris. Je détruirai toutes les œuvres de Mes ennemis et Je dresserai Ma Tente parmi vous. Je bâtirai ce Monde où la jeune pousse grandit librement, où l’animal ne succombe pas à la main criminelle et où l’enfant, de tout jeune Me suivra. Je ne veux plus que personne succombe au Mal.
Après ce Temps, la Paix reviendra. Vous ne connaîtrez plus le malheur. Mais avant, Dieu ne veut pas que l’homme voie ce que l’Éternel fera de Sa Terre.
Comme à Lazare, Je lui redonnerai Vie : "Terre ! Sors de ton tombeau où t’ont jetée les hommes ; toi la Mère qui les as nourris".
Alors Mon Cœur Sacré et Saint ne regardera plus en arrière mais Se penchera sur ce présent qui renaît de ses cendres : le Feu a purifié toute la Terre. Heureux ceux qui viendront l’habiter. Je ferai descendre des nues tous ceux que J’ai préservés pour ce Nouveau Temps et la Terre sera repeuplée de tous ses habitants qui, comme elle, seront transformés. Heureux ceux qui M’ont obéi et suivi car la Joie est à présent à leur porte et dans leur demeure gardée par Mon Ange.
Aussi vrai que J’ai fait la Terre et le Ciel, aussi vrai que les Cieux sont éloignés de la Terre, Je jure que Mes enfants ne feront plus de mal. C’est pourquoi Mon choix sera tel.
Aucun animal ne sera plus tué, ni pour vous amuser, ni pour vous nourrir. Je vous donnerai les fruits de la terre et vous n’aurez plus besoin de penser au lendemain. Vous aurez le nécessaire et J’enlèverai toute envie à celui qui désirerait obtenir plus que ne suffit à la journée entière. La Main du Seigneur connaît le Partage et J’y veillerai.
Le Seigneur a parlé. Écoutez-Le ! Enfants de tous les pays, Je vous rassemble aujourd’hui car vous êtes Miens et solennellement J’ai fait la Promesse : vous tiendrez ces Temps de malheur qui arrivent, sans pleurs ni peurs car l’Éternel vous en a fait le Serment. Je vous protègerai, Je vous conduirai et vous préserverai de tout Mal jusqu’à ce que le Mal disparaisse de partout. Parole du Seigneur.
Mes Messagers seront vos accompagnateurs, jour et nuit, pour traverser la Plaine du Malheur dont vous alliez faire votre propre tombe. Comme à Lazare, Dieu vous a crié : "Sors de là, car Je te veux en Vie", et vous m’avez obéi. Heureux celui qui garde en lui la Parole du Seigneur !
Mon enfant, la Vertu est Une comme Dieu est Un et Ma Parole vous est donnée solennellement. Gardez-la toujours. Je reviendrai lorsque l’Heure sonnera pour vous emmener, vous préserver, vous garder sur Mon Divin Sacré Cœur. Sortis de là, Je conduirai chacun là où je le lui désignerai. Ce sera la Temps de la Paix et de l’Amour.
Vous franchirez les Ravins profonds de la Haine face à Mes ennemis et les forêts qui vous accueilleront seront les murs de Mes remparts. De cela, ne vous en préoccupez pas. Mes ennemis seront pour vous des êtres qui n’auront plus de pouvoir. Je ne permettrai plus au Mal d’habiter avec le Bien.
Soyez toujours du Seigneur ! Pour le moment, le reste n’est pas nécessaire à connaître. Je vous expliquerai au fur et à mesure. Mais sachez que Ma Promesse est Éternelle. Je vous aime et Je vous sauverai ».
Jnsr est un Dogme de foi:? NON
Jnsr est un mystique reconnu ?: NON
Même les mystiques de toute façon peuvent se tromper, même les plus grands.
Et vous présentez cela comme une vérité absolue?
Faut il devenir vegan? ( être en accord avec vos " prophéties ")
Et l'agneau pascal dans la bible?
Jésus lui même mangeait avec ses disciples du poisson ( multiplication des pains et poissons...) de la viande...
Il serait temps d'ouvrir les yeux et d'être capable de faire la différence entre ce qui relève du dogme, de la foi du magistère et ce qui relève de la simple opinion personnelle.
Errare humanum est. .. ( je vous laisse deviner la suite...)
Dernière édition par Nicolas-p le Sam 26 Oct 2019 - 21:02, édité 5 fois
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Je comprends votre agacement.tlig77 a écrit:Joannes Maria a écrit:@tlig77
voici d'ailleurs suite à notre échange, un passage très clair donné par Notre Seigneur Jésus à Jnsr sur le fait que Dieu veuille que même les animaux ne soient plus tués "ni pour vous amuser, ni pour vous nourrir"
Du dixième fascicule des « Messages depuis le Secret de Marie » :
- extrait du message « Le Seigneur a parlé » donné le 6 juillet 2008, pages 59 et 60 :
« Écoutez le Seigneur. La Voix du Seigneur est pure, claire limpide comme Ses Oeuvres. Le Seigneur a parlé. Écris. Je détruirai toutes les œuvres de Mes ennemis et Je dresserai Ma Tente parmi vous. Je bâtirai ce Monde où la jeune pousse grandit librement, où l’animal ne succombe pas à la main criminelle et où l’enfant, de tout jeune Me suivra. Je ne veux plus que personne succombe au Mal.
Après ce Temps, la Paix reviendra. Vous ne connaîtrez plus le malheur. Mais avant, Dieu ne veut pas que l’homme voie ce que l’Éternel fera de Sa Terre.
Comme à Lazare, Je lui redonnerai Vie : "Terre ! Sors de ton tombeau où t’ont jetée les hommes ; toi la Mère qui les as nourris".
Alors Mon Cœur Sacré et Saint ne regardera plus en arrière mais Se penchera sur ce présent qui renaît de ses cendres : le Feu a purifié toute la Terre. Heureux ceux qui viendront l’habiter. Je ferai descendre des nues tous ceux que J’ai préservés pour ce Nouveau Temps et la Terre sera repeuplée de tous ses habitants qui, comme elle, seront transformés. Heureux ceux qui M’ont obéi et suivi car la Joie est à présent à leur porte et dans leur demeure gardée par Mon Ange.
Aussi vrai que J’ai fait la Terre et le Ciel, aussi vrai que les Cieux sont éloignés de la Terre, Je jure que Mes enfants ne feront plus de mal. C’est pourquoi Mon choix sera tel.
Aucun animal ne sera plus tué, ni pour vous amuser, ni pour vous nourrir. Je vous donnerai les fruits de la terre et vous n’aurez plus besoin de penser au lendemain. Vous aurez le nécessaire et J’enlèverai toute envie à celui qui désirerait obtenir plus que ne suffit à la journée entière. La Main du Seigneur connaît le Partage et J’y veillerai.
Le Seigneur a parlé. Écoutez-Le ! Enfants de tous les pays, Je vous rassemble aujourd’hui car vous êtes Miens et solennellement J’ai fait la Promesse : vous tiendrez ces Temps de malheur qui arrivent, sans pleurs ni peurs car l’Éternel vous en a fait le Serment. Je vous protègerai, Je vous conduirai et vous préserverai de tout Mal jusqu’à ce que le Mal disparaisse de partout. Parole du Seigneur.
Mes Messagers seront vos accompagnateurs, jour et nuit, pour traverser la Plaine du Malheur dont vous alliez faire votre propre tombe. Comme à Lazare, Dieu vous a crié : "Sors de là, car Je te veux en Vie", et vous m’avez obéi. Heureux celui qui garde en lui la Parole du Seigneur !
Mon enfant, la Vertu est Une comme Dieu est Un et Ma Parole vous est donnée solennellement. Gardez-la toujours. Je reviendrai lorsque l’Heure sonnera pour vous emmener, vous préserver, vous garder sur Mon Divin Sacré Cœur. Sortis de là, Je conduirai chacun là où je le lui désignerai. Ce sera la Temps de la Paix et de l’Amour.
Vous franchirez les Ravins profonds de la Haine face à Mes ennemis et les forêts qui vous accueilleront seront les murs de Mes remparts. De cela, ne vous en préoccupez pas. Mes ennemis seront pour vous des êtres qui n’auront plus de pouvoir. Je ne permettrai plus au Mal d’habiter avec le Bien.
Soyez toujours du Seigneur ! Pour le moment, le reste n’est pas nécessaire à connaître. Je vous expliquerai au fur et à mesure. Mais sachez que Ma Promesse est Éternelle. Je vous aime et Je vous sauverai ».
...
Je pense que vous avez cerné la personnalité de celui ( ou ceux) qui interviennent sous ce pseudo (tenter de réorienter vers son site millenariste).
Pour avoir essayé : toute discussion est impossible si on n'est pas d'accord.
Dommage car sorti de cela, ses interventions peuvent être très intéressantes et pertinentes avec un savoir certain.
Dernière édition par Nicolas-p le Sam 26 Oct 2019 - 20:21, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:En outre je réponds à ma question (puisque personne ne le fait) :
Oui un pyromane détruit la nature en mettant le feu à une forêt, ce qui est bien évidemment un péché.
Nul panthéisme dans ces propos.
Un pyromane est une personne que l'on peut classer dans les malades mentaux. Qu'en pensez-vous ?
purgatoire2000- Pour le roi
- Messages : 615
Inscription : 04/03/2019
Re: Le synode sur l'Amazonie
Que tout homme a une conscience morale, vous comme le pyromane et qu'il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien, comme l'enseigne infailliblement la Sainte Église du Christ.
Comprenne qui pourra.
Rm 2,1-29 :
01 De même, toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois : quand tu juges les autres, tu te condamnes toi-même car tu fais comme eux, toi qui juges.
02 Or, nous savons que Dieu juge selon la vérité ceux qui font de telles choses.
03 Et toi, l’homme qui juge ceux qui font de telles choses et les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ?
04 Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de longanimité et de patience, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ?
05 Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour ce jour de colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu,
06 lui qui rendra à chacun selon ses œuvres.
07 Ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable, recevront la vie éternelle ;
08 mais les intrigants, qui se refusent à la vérité pour se donner à l’injustice, subiront la colère et la fureur.
09 Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen.
10 Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen.
11 Car Dieu est impartial.
12 En effet, tous ceux qui ont péché sans la loi de Moïse périront aussi sans la Loi ; et tous ceux qui ont péché en ayant la Loi seront jugés au moyen de la Loi.
13 Car ce n’est pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui pratiquent la Loi, ceux-là seront justifiés.
14 Quand des païens qui n’ont pas la Loi pratiquent spontanément ce que prescrit la Loi, eux qui n’ont pas la Loi sont à eux-mêmes leur propre loi.
15 Ils montrent ainsi que la façon d’agir prescrite par la Loi est inscrite dans leur cœur, et leur conscience en témoigne, ainsi que les arguments par lesquels ils se condamnent ou s’approuvent les uns les autres.
16 Cela apparaîtra le jour où ce qui est caché dans les hommes sera jugé par Dieu conformément à l’Évangile que j’annonce par le Christ Jésus.
17 Mais toi qui portes le nom de Juif, qui te reposes sur la Loi, qui mets ta fierté en Dieu,
18 toi qui connais sa volonté et qui discernes l’essentiel parce que tu es à l’école de la Loi,
19 toi qui es convaincu d’être toi-même guide des aveugles, lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,
20 éducateur des insensés, maître des tout-petits, toi qui es convaincu de posséder dans la Loi l’expression même de la connaissance et de la vérité,
21 bref, toi qui instruis les autres, tu ne t’instruis pas toi-même ! toi qui proclames qu’il ne faut pas voler, tu voles !
22 toi qui dis de ne pas commettre l’adultère, tu le commets ! toi qui as horreur des idoles, tu pilles leurs temples !
23 toi qui mets ta fierté dans la Loi, tu déshonores Dieu en transgressant la Loi,
24 car, comme le dit l’Écriture, à cause de vous, le nom de Dieu est bafoué parmi les nations.
25 Sans doute, la circoncision est utile si tu pratiques la Loi ; mais si tu transgresses la Loi, malgré ta circoncision tu es devenu non-circoncis.
26 À l’inverse si le non-circoncis garde les préceptes de la Loi, ne sera-t-il pas considéré comme s’il était circoncis ?
27 Celui qui n’est pas circoncis dans son corps mais qui accomplit la Loi te jugera, toi qui transgresses la Loi tout en ayant la lettre de la Loi et la circoncision.
28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;
29 mais c’est ce qui est caché qui fait le Juif : sa circoncision est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Comprenne qui pourra.
Rm 2,1-29 :
01 De même, toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois : quand tu juges les autres, tu te condamnes toi-même car tu fais comme eux, toi qui juges.
02 Or, nous savons que Dieu juge selon la vérité ceux qui font de telles choses.
03 Et toi, l’homme qui juge ceux qui font de telles choses et les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ?
04 Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de longanimité et de patience, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ?
05 Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour ce jour de colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu,
06 lui qui rendra à chacun selon ses œuvres.
07 Ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l’honneur et une existence impérissable, recevront la vie éternelle ;
08 mais les intrigants, qui se refusent à la vérité pour se donner à l’injustice, subiront la colère et la fureur.
09 Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui commet le mal, le Juif d’abord, et le païen.
10 Mais gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, le Juif d’abord, et le païen.
11 Car Dieu est impartial.
12 En effet, tous ceux qui ont péché sans la loi de Moïse périront aussi sans la Loi ; et tous ceux qui ont péché en ayant la Loi seront jugés au moyen de la Loi.
13 Car ce n’est pas ceux qui écoutent la Loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui pratiquent la Loi, ceux-là seront justifiés.
14 Quand des païens qui n’ont pas la Loi pratiquent spontanément ce que prescrit la Loi, eux qui n’ont pas la Loi sont à eux-mêmes leur propre loi.
15 Ils montrent ainsi que la façon d’agir prescrite par la Loi est inscrite dans leur cœur, et leur conscience en témoigne, ainsi que les arguments par lesquels ils se condamnent ou s’approuvent les uns les autres.
16 Cela apparaîtra le jour où ce qui est caché dans les hommes sera jugé par Dieu conformément à l’Évangile que j’annonce par le Christ Jésus.
17 Mais toi qui portes le nom de Juif, qui te reposes sur la Loi, qui mets ta fierté en Dieu,
18 toi qui connais sa volonté et qui discernes l’essentiel parce que tu es à l’école de la Loi,
19 toi qui es convaincu d’être toi-même guide des aveugles, lumière de ceux qui sont dans les ténèbres,
20 éducateur des insensés, maître des tout-petits, toi qui es convaincu de posséder dans la Loi l’expression même de la connaissance et de la vérité,
21 bref, toi qui instruis les autres, tu ne t’instruis pas toi-même ! toi qui proclames qu’il ne faut pas voler, tu voles !
22 toi qui dis de ne pas commettre l’adultère, tu le commets ! toi qui as horreur des idoles, tu pilles leurs temples !
23 toi qui mets ta fierté dans la Loi, tu déshonores Dieu en transgressant la Loi,
24 car, comme le dit l’Écriture, à cause de vous, le nom de Dieu est bafoué parmi les nations.
25 Sans doute, la circoncision est utile si tu pratiques la Loi ; mais si tu transgresses la Loi, malgré ta circoncision tu es devenu non-circoncis.
26 À l’inverse si le non-circoncis garde les préceptes de la Loi, ne sera-t-il pas considéré comme s’il était circoncis ?
27 Celui qui n’est pas circoncis dans son corps mais qui accomplit la Loi te jugera, toi qui transgresses la Loi tout en ayant la lettre de la Loi et la circoncision.
28 Ce n’est pas ce qui est visible qui fait le Juif, ce n’est pas la marque visible dans la chair qui fait la circoncision ;
29 mais c’est ce qui est caché qui fait le Juif : sa circoncision est celle du cœur, selon l’Esprit et non selon la lettre, et sa louange ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
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Dernière édition par Isabelle-Marie le Dim 27 Oct 2019 - 11:00, édité 1 fois
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Le synode sur l'Amazonie
https://www.la-croix.com/Religion/Quest-peche-ecologique-certains-voudraient-integrer-theologie-catholique-2019-10-16-1201054732
Qu’est-ce que le « péché écologique », que certains voudraient intégrer à la théologie catholique ?
La question du péché écologique a été abordée depuis le début des travaux du Synode. Deligne
Qu’est-ce que le « péché écologique », que certains voudraient intégrer à la théologie catholique ?
Le « péché écologique », ou « péché envers la Création », fait partie des questions discutées au cours des travaux du Synode pour l’Amazonie, qui se tient à Rome jusqu’au 27 octobre. Si la notion n’est pas nouvelle, certains réclament qu’elle soit désormais intégrée au « tissu même » de la théologie.
- Mélinée Le Priol, à Rome,
- le 16/10/2019 à 15:21
- Modifié le 16/10/2019 à 18:25
La question du péché écologique a été abordée depuis le début des travaux du Synode. Deligne
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: Le synode sur l'Amazonie
@tlig77 notamment
A lecture de ce qui suit, chacun peut vérifier que ma vision est parfaitement dans l'orthodoxie, la droite ligne du développement actuel de la doctrine catholique sur ce que l'on appelle ou appellera désormais "péché écologique".
A vous cher tlig, d'en bien prendre note, car vos positions vont tendre de plus en plus à l'hétérodoxie catholique et le sont déjà, selon les exemples concrets que vous citez de "bonne destruction" de la nature selon vous.
En effet, avec le Saint Père, je suis un peu en avance sur mon temps.
Pour revenir à ce que vous présentiez comme bons exemples, je prends soin de copier ici ce qui est particulièrement erroné dans vos propos, tout en concluant :
Votre citation :
"Les pompiers pyromanes enflamment une foret pour avoir du travail, leur intention première n'est pas de blesser Dieu, mais de subsister dans la précarité de leur emploi" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Quand des gens enflamment l'amazonie pour avoir du travail car sinon ils meurent de faim, ils ne blesse pas Dieu" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Des pyromanes qui font ça purement et simplement je crois qu'il n'y en a pas beaucoup, il y a toujours des histoire d'argent derrière" même chez moi des jeunes avaient été repérés sur 12 feux de forêts après notre signalement et n'avaient aucun intérêt financier à mettre le feu
Ces trois exemples montrent votre erreur, car selon l'enseignement de la Sainte Église, la conscience morale de tout homme doit être dirigé selon la règle : qu'il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
http://www.vatican.va/archive/compendium_ccc/documents/archive_2005_compendium-ccc_fr.html#LE%20SALUT%20DE%20DIEU%20:%20LA%20LOI%20ET%20LA%20GR%C3%82CE
375. Quelles normes la conscience doit-elle toujours suivre?
1789
Les trois règles principales sont : 1) Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien; 2 ) La Règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, vous aussi » (Mt 7,12); 3) La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience, même si cela ne signifie pas accepter comme un bien ce qui est objectivement un mal.
Le « péché écologique » bientôt reconnu par le Vatican
Les évêques actuellement réunis en synode sur l'Amazonie appellent à une conversion écologique. Ils lancent un appel pour une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ».
Le Pape François a déclaré en septembre dernier que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité, en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Vincenzo PINTO/AFP
Par Olivier Tosseri
Publié le 18 oct. 2019 à 6h27
La liste des péchés capitaux pourrait bientôt en compter un huitième. Le « péché écologique » pourrait en effet être prochainement inscrit dans le droit canon, le « code de lois » de l'Eglise catholique, comme le demandent les évêques réunis actuellement au Vatican pour un synode sur l'Amazonie .
Les prélats lancent un appel pour refuser « l'individualisme ou l'indifférence qui nous font regarder la réalité comme des spectateurs, comme sur un écran » et demandent une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ». Ces thèmes doivent donc faire l'objet d'une littérature théologique plus approfondie.
Le Pape ne pourra qu'approuver, lui qui, lors d'un voyage en Afrique en septembre, avait déclaré une nouvelle fois que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Le pape François s'engage pour le climat
François avait dès 2016 évoqué le péché écologique en expliquant qu'un « crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ». Un an auparavant, il avait déjà signé sa seconde encyclique Laudato Si - dont le sous-titre était « Sur la sauvegarde de la maison commune » - consacrée aux questions environnementales et sociales, à l'écologie intégrale et à la préservation de la Création. Le pape l'adressait à « toutes les personnes de bonne volonté », mais également « à chaque personne qui habite cette planète ». Appelant chacun à agir rapidement et globalement. Un souci pour l'écologie que partageait déjà son prédécesseur Benoît XVI multipliant les appels en ce sens, ce qui lui avait valu le surnom de « Pape Vert ».
A lecture de ce qui suit, chacun peut vérifier que ma vision est parfaitement dans l'orthodoxie, la droite ligne du développement actuel de la doctrine catholique sur ce que l'on appelle ou appellera désormais "péché écologique".
A vous cher tlig, d'en bien prendre note, car vos positions vont tendre de plus en plus à l'hétérodoxie catholique et le sont déjà, selon les exemples concrets que vous citez de "bonne destruction" de la nature selon vous.
En effet, avec le Saint Père, je suis un peu en avance sur mon temps.
Pour revenir à ce que vous présentiez comme bons exemples, je prends soin de copier ici ce qui est particulièrement erroné dans vos propos, tout en concluant :
Votre citation :
"Les pompiers pyromanes enflamment une foret pour avoir du travail, leur intention première n'est pas de blesser Dieu, mais de subsister dans la précarité de leur emploi" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Quand des gens enflamment l'amazonie pour avoir du travail car sinon ils meurent de faim, ils ne blesse pas Dieu" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Des pyromanes qui font ça purement et simplement je crois qu'il n'y en a pas beaucoup, il y a toujours des histoire d'argent derrière" même chez moi des jeunes avaient été repérés sur 12 feux de forêts après notre signalement et n'avaient aucun intérêt financier à mettre le feu
Ces trois exemples montrent votre erreur, car selon l'enseignement de la Sainte Église, la conscience morale de tout homme doit être dirigé selon la règle : qu'il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
http://www.vatican.va/archive/compendium_ccc/documents/archive_2005_compendium-ccc_fr.html#LE%20SALUT%20DE%20DIEU%20:%20LA%20LOI%20ET%20LA%20GR%C3%82CE
375. Quelles normes la conscience doit-elle toujours suivre?
1789
Les trois règles principales sont : 1) Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien; 2 ) La Règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, vous aussi » (Mt 7,12); 3) La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience, même si cela ne signifie pas accepter comme un bien ce qui est objectivement un mal.
Le « péché écologique » bientôt reconnu par le Vatican
Les évêques actuellement réunis en synode sur l'Amazonie appellent à une conversion écologique. Ils lancent un appel pour une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ».
Le Pape François a déclaré en septembre dernier que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité, en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Vincenzo PINTO/AFP
Par Olivier Tosseri
Publié le 18 oct. 2019 à 6h27
La liste des péchés capitaux pourrait bientôt en compter un huitième. Le « péché écologique » pourrait en effet être prochainement inscrit dans le droit canon, le « code de lois » de l'Eglise catholique, comme le demandent les évêques réunis actuellement au Vatican pour un synode sur l'Amazonie .
Les prélats lancent un appel pour refuser « l'individualisme ou l'indifférence qui nous font regarder la réalité comme des spectateurs, comme sur un écran » et demandent une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ». Ces thèmes doivent donc faire l'objet d'une littérature théologique plus approfondie.
Volontarisme papal
Le Pape ne pourra qu'approuver, lui qui, lors d'un voyage en Afrique en septembre, avait déclaré une nouvelle fois que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Le pape François s'engage pour le climat
François avait dès 2016 évoqué le péché écologique en expliquant qu'un « crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ». Un an auparavant, il avait déjà signé sa seconde encyclique Laudato Si - dont le sous-titre était « Sur la sauvegarde de la maison commune » - consacrée aux questions environnementales et sociales, à l'écologie intégrale et à la préservation de la Création. Le pape l'adressait à « toutes les personnes de bonne volonté », mais également « à chaque personne qui habite cette planète ». Appelant chacun à agir rapidement et globalement. Un souci pour l'écologie que partageait déjà son prédécesseur Benoît XVI multipliant les appels en ce sens, ce qui lui avait valu le surnom de « Pape Vert ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: Le synode sur l'Amazonie
Un autre article :
https://www.lesalonbeige.fr/on-ne-samuse-plus/
Un site de plus que certains vont vouloir boycotter...
https://www.lesalonbeige.fr/on-ne-samuse-plus/
Un site de plus que certains vont vouloir boycotter...
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Si Dieu me le permet et en ai le temps, j'essaierais d'argumenter sur le fait qu'avant le péché originel, nos premiers parents n'avaient pas besoin de tuer des animaux pour vivre et que les animaux féroces que nous connaissons aujourd'hui ne se mangeaient pas entre eux mais étaient tous herbivores.
Dans cette attente, je vous laisse avec de bonnes lectures, le premier de la mystique catholique, le second de l'orthodoxie qui rejoint la vision catholique :
http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre23.htm
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Dimanche-de-l-expulsion-d-Adam-du-Paradis_a4997.html
Archevêque Job de Telmessos
En cette veille du début du Grand Carême, le Triode nous invite à méditer cette fois-ci non pas sur une parabole évangélique, mais sur un texte tiré du tout premier livre de l’Ancien Testament, de la Genèse.
En effet, il retrace d’une manière poétique le récit de la deuxième création (Gn 2, 4-25), avec la dure épreuve de la liberté de l’homme (Gn 3, 1-13) qui a conduit à l’expulsion d’Adam du Paradis (Gn 3, 14-24).
Il est clair que dans le récit biblique, aussi bien que dans le commentaire qu’en ont fait les Pères de l’Église, de même que l’hymnographie du Triode, Adam est un personnage qui récapitule l’humanité toute entière de la même manière que le fait le Christ. C’est saint Paul nous en donne la clef de lecture, lorsqu’il dit que « de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co 15, 22).
Il en découle donc que l’histoire d’Adam est aussi notre propre histoire personnelle, et c’est pourquoi l’hymnographe chante : « Mon créateur, le Seigneur, prenant du limon de la terre, m’a formé. Il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, de toutes choses visibles sur terre il m’établit comme chef et des Anges il m’a fait le concitoyen. Mais Satan, par l’entremise du serpent, perfidement m’a pris à l’hameçon et de la gloire divine m’a séparé, me livrant sur terre à la mort. Mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi » (vêpres, lucernaire).
Il n’est donc pas surprenant que le Triode commémore Adam pleurant devant les portes fermées du Paradis au tout début du Grand Carême qui nous mène vers la Passion et la résurrection du Christ, dont l’œuvre salvifique nous ouvre de nouveau les portes du Paradis : « Hélas, je me suis dépouillé de l’habit divin, Seigneur, en transgressant ton commandement, sur le conseil de l’ennemi. Je me suis revêtu des feuilles du figuier et des tuniques de peau. J’ai mangé mon pain à la sueur de mon front et, par ma faute, la terre fut condamnée à porter épines et chardons, mais toi, Seigneur né de la Vierge en ces derniers temps, rappelle-moi pour me faire entrer de nouveau dans le Paradis » (vêpres, lucernaire).
Le Christ, nouvel Adam, vient restaurer et sauver sa créature et la création tout entière
Saint Paul présente le Christ Rédempteur comme le nouvel Adam. Il nous dit que « le premier homme, Adam, a été fait âme vivante », alors que le nouvel Adam « esprit vivant ». « Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel ». Et il nous assure que « de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Co 15, 45-49). Le Christ, nouvel Adam, qui est le Verbe de Dieu par qui tout a été créé, vient restaurer et sauver sa créature et la création tout entière. Car Dieu, comme Il l’a dit par la bouche du prophète Ézéchiel, « ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie » (Éz 33, 11).
C’est précisément cette idée que développe l’hymnographe : « Adam fut chassé du Paradis à cause du fruit défendu. Assis devant la porte, il gémissait à grands cris, d’une voix plaintive, et disait : Hélas, que m’est-il arrivé, malheureux que je suis ? J’ai transgressé le seul commandement du Seigneur, et me voilà privé de toute sorte de biens. Paradis si délectable qui pour moi fus planté et qu’Ève fit fermer, supplie ton créateur qui est aussi le mien de me combler de tes fleurs. Et le Sauveur lui répondit : Je ne veux pas détruire ma création, mais je veux qu’elle soit sauvée et marche vers la connaissance de la vérité, car je ne rejette pas celui qui vient à moi » (Vêpres, apostiches).
La leçon du récit de l’expulsion d’Adam du Paradis est une invitation à jeûner
L’hymnographie du Triode met ainsi en relation le premier Adam, chassé du Paradis pour avoir transgressé l’unique commandement divin en mangeant du fruit de l’arbre défendu, et le Christ, nouvel Adam, qui pendu tel un fruit à l’arbre de la Croix nous donne de nouveau accès au Paradis : « Ceux que tu avais d’abord chassés du Paradis, pour avoir goûté au fruit défendu, Seigneur, tu les y mènes de nouveau par ta Croix et ta Passion, mon Sauveur et mon Dieu. Aussi donne-nous la force de parvenir saintement au terme de ce jeûne, pour adorer ta divine Résurrection en accomplissant la Pâque du salut, par l’intercession de la Mère qui t’enfanta » (Matines, exapostilaire).
C’est d’ailleurs pourquoi l’hymnographe se permet de décrire ainsi l’expulsion d’Adam du Paradis avec ces détails : « Le soleil cacha ses rayons, la lune et les étoiles en sang furent changées, les montagnes frémirent, les collines tremblèrent quand fut fermé le Paradis. Adam sortit, la tête entre les mains et disant : Dieu de tendresse, après ma faute aie pitié de moi » (Vêpres, Litie). Ces répercussions cosmiques absentes du récit de la Genèse ne sont pas sans nous rappeler celles de la Crucifixion qui ouvrent, même au Larron, les portes du Paradis (Lc 23, 39-43), lorsque le soleil s’éclipse, que l’obscurité se fit sur toute la terre, que la terre trembla et que rochers se fendirent (cf. Mt 27, 45-51 et Lc 23, 44) alors que le Christ crucifié sur l’arbre de la Croix planté sur « le lieu du Crâne », que l’iconographie chrétienne identifie comme celui d’Adam.
La cause de l’expulsion d’Adam du Paradis fut, selon le récit de la Genèse, la désobéissance de l’unique commandement divin de ne pas manger du fruit de l’arbre défendu. L’hymnographe y voit le premier péché de gourmandise : « Adam fut privé des délices du Paradis par l’amertume du fruit. Sa gourmandise lui fit rejeter le commandement du Seigneur. Il fut condamné à travailler la terre dont il était lui-même formé. À la sueur de son front il dut gagner le pain qu’il mangeait. Aussi, gardons la tempérance, pour ne pas devoir comme lui pleurer devant la porte du Paradis, mais efforçons-nous d’y entrer » (Matines, cathisme).
Il n’est donc pas un hasard que le Triode fasse mention de ce récit biblique à la veille de l’entrée dans le jeûne du Grand Carême. La leçon du récit de l’expulsion d’Adam du Paradis est donc une invitation à jeûner : « Adam, pour sa désobéissance, fut chassé du Paradis et de ses délices fut privé, car les paroles de la femme l’ont trompé ; et, nu, il était assis devant le jardin et pleurait. Aussi, recevons tous avec zèle ce temps, jeûnons et obéissons aux évangéliques enseignements, afin d’être agréables au Christ et d’habiter de nouveau dans le Paradis ».
La pratique du jeûne est aussi vieille que l’humanité
La tradition chrétienne a d’ailleurs vu dans le premier commandement divin au Paradis celui de la pratique du jeûne. C’est ce qui a permis à saint Basile le Grand de dire que la pratique du jeûne est aussi vieille que l’humanité, et de nous instruire : « Respectez l’ancienneté du jeûne qui a commencé avec le premier homme, qui a été prescrit dans le paradis terrestre. […] Le jeûne est une fidèle image de la vie du paradis terrestre, non seulement parce que le premier homme vivait comme les anges, et qu’il parvenait à leur ressembler en se contentant de peu ; mais encore parce que tous ces besoins, fruits de l’industrie humaine, étaient ignorés dans le paradis terrestre. On n’y buvait pas de vin, on n’y tuait pas d’animaux, on n’y connaissait pas tout ce qui tourmente l’esprit des malheureux mortels.
C’est parce que nous n’avons pas jeûné, que nous avons été chassés du paradis : jeûnons donc pour y rentrer » (Basile de Césarée, Homélie sur le jeûne 1, 3). Et c’est la raison pour laquelle le Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe (Crète, 2016) a souligné l’importance du jeûne et de son observance aujourd’hui en soulignant qu’il était une institution divine : « Le jeûne est un commandement divin (Gn 2, 16-17).
Selon saint Basile, le jeûne a le même âge que l’humanité ; car il a été instauré dans le paradis. Il constitue un grand combat spirituel et la meilleure expression de l’idéal ascétique de l’Orthodoxie. […] Le jeûne est exalté dans le Triode comme don divin, grâce pleine de lumière, arme invincible, fondement des combats spirituels, meilleure voie vers le bien, nourriture de l’âme, aide accordée par Dieu, source de toute méditation, imitation d’une vie impérissable et semblable à celle des anges, mère de tous les biens et de toutes les vertus » (L’importance du jeûne et son observance aujourd’hui, 1).
Ainsi, le Triode accueille dans la joie et l’action de grâce la période du jeûne de quarante jours qui précède la sainte et grande semaine de la Passion du Christ, comme une période bénie qui nous ramène à la Maison de notre Père que nous devons traverser dans la prière et la charité : « Je te rends grâce, Seigneur, de tout mon cœur, j’énonce toutes tes merveilles.
Il est ouvert, le stade des vertus, y entrent ceux qui veulent s’exercer. Au combat du Carême préparez-vous : ceux qui luttent avec courage recevront la couronne méritée. Prenons l’armure de la croix pour combattre l’ennemi, tenant la foi pour inébranlable rempart, pour cuirasse la prière et pour casque la charité, pour glaive le jeûne qui retranche toute méchanceté de nos cœurs. Qui fait ainsi recevra la couronne en vérité des mains du Christ tout-puissant, au jour du jugement » (Matines,laudes).
Dans cette attente, je vous laisse avec de bonnes lectures, le premier de la mystique catholique, le second de l'orthodoxie qui rejoint la vision catholique :
http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre23.htm
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Dimanche-de-l-expulsion-d-Adam-du-Paradis_a4997.html
Archevêque Job de Telmessos
En cette veille du début du Grand Carême, le Triode nous invite à méditer cette fois-ci non pas sur une parabole évangélique, mais sur un texte tiré du tout premier livre de l’Ancien Testament, de la Genèse.
En effet, il retrace d’une manière poétique le récit de la deuxième création (Gn 2, 4-25), avec la dure épreuve de la liberté de l’homme (Gn 3, 1-13) qui a conduit à l’expulsion d’Adam du Paradis (Gn 3, 14-24).
Il est clair que dans le récit biblique, aussi bien que dans le commentaire qu’en ont fait les Pères de l’Église, de même que l’hymnographie du Triode, Adam est un personnage qui récapitule l’humanité toute entière de la même manière que le fait le Christ. C’est saint Paul nous en donne la clef de lecture, lorsqu’il dit que « de même que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront dans le Christ » (1 Co 15, 22).
Il en découle donc que l’histoire d’Adam est aussi notre propre histoire personnelle, et c’est pourquoi l’hymnographe chante : « Mon créateur, le Seigneur, prenant du limon de la terre, m’a formé. Il m’a donné une âme par son souffle vivifiant, de toutes choses visibles sur terre il m’établit comme chef et des Anges il m’a fait le concitoyen. Mais Satan, par l’entremise du serpent, perfidement m’a pris à l’hameçon et de la gloire divine m’a séparé, me livrant sur terre à la mort. Mais toi, Seigneur de tendresse, rappelle-moi vers toi » (vêpres, lucernaire).
Il n’est donc pas surprenant que le Triode commémore Adam pleurant devant les portes fermées du Paradis au tout début du Grand Carême qui nous mène vers la Passion et la résurrection du Christ, dont l’œuvre salvifique nous ouvre de nouveau les portes du Paradis : « Hélas, je me suis dépouillé de l’habit divin, Seigneur, en transgressant ton commandement, sur le conseil de l’ennemi. Je me suis revêtu des feuilles du figuier et des tuniques de peau. J’ai mangé mon pain à la sueur de mon front et, par ma faute, la terre fut condamnée à porter épines et chardons, mais toi, Seigneur né de la Vierge en ces derniers temps, rappelle-moi pour me faire entrer de nouveau dans le Paradis » (vêpres, lucernaire).
Le Christ, nouvel Adam, vient restaurer et sauver sa créature et la création tout entière
Saint Paul présente le Christ Rédempteur comme le nouvel Adam. Il nous dit que « le premier homme, Adam, a été fait âme vivante », alors que le nouvel Adam « esprit vivant ». « Le premier homme, issu du sol, est terrestre, le second, lui, vient du ciel ». Et il nous assure que « de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Co 15, 45-49). Le Christ, nouvel Adam, qui est le Verbe de Dieu par qui tout a été créé, vient restaurer et sauver sa créature et la création tout entière. Car Dieu, comme Il l’a dit par la bouche du prophète Ézéchiel, « ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais à la conversion du méchant qui change de conduite pour avoir la vie » (Éz 33, 11).
C’est précisément cette idée que développe l’hymnographe : « Adam fut chassé du Paradis à cause du fruit défendu. Assis devant la porte, il gémissait à grands cris, d’une voix plaintive, et disait : Hélas, que m’est-il arrivé, malheureux que je suis ? J’ai transgressé le seul commandement du Seigneur, et me voilà privé de toute sorte de biens. Paradis si délectable qui pour moi fus planté et qu’Ève fit fermer, supplie ton créateur qui est aussi le mien de me combler de tes fleurs. Et le Sauveur lui répondit : Je ne veux pas détruire ma création, mais je veux qu’elle soit sauvée et marche vers la connaissance de la vérité, car je ne rejette pas celui qui vient à moi » (Vêpres, apostiches).
La leçon du récit de l’expulsion d’Adam du Paradis est une invitation à jeûner
L’hymnographie du Triode met ainsi en relation le premier Adam, chassé du Paradis pour avoir transgressé l’unique commandement divin en mangeant du fruit de l’arbre défendu, et le Christ, nouvel Adam, qui pendu tel un fruit à l’arbre de la Croix nous donne de nouveau accès au Paradis : « Ceux que tu avais d’abord chassés du Paradis, pour avoir goûté au fruit défendu, Seigneur, tu les y mènes de nouveau par ta Croix et ta Passion, mon Sauveur et mon Dieu. Aussi donne-nous la force de parvenir saintement au terme de ce jeûne, pour adorer ta divine Résurrection en accomplissant la Pâque du salut, par l’intercession de la Mère qui t’enfanta » (Matines, exapostilaire).
C’est d’ailleurs pourquoi l’hymnographe se permet de décrire ainsi l’expulsion d’Adam du Paradis avec ces détails : « Le soleil cacha ses rayons, la lune et les étoiles en sang furent changées, les montagnes frémirent, les collines tremblèrent quand fut fermé le Paradis. Adam sortit, la tête entre les mains et disant : Dieu de tendresse, après ma faute aie pitié de moi » (Vêpres, Litie). Ces répercussions cosmiques absentes du récit de la Genèse ne sont pas sans nous rappeler celles de la Crucifixion qui ouvrent, même au Larron, les portes du Paradis (Lc 23, 39-43), lorsque le soleil s’éclipse, que l’obscurité se fit sur toute la terre, que la terre trembla et que rochers se fendirent (cf. Mt 27, 45-51 et Lc 23, 44) alors que le Christ crucifié sur l’arbre de la Croix planté sur « le lieu du Crâne », que l’iconographie chrétienne identifie comme celui d’Adam.
La cause de l’expulsion d’Adam du Paradis fut, selon le récit de la Genèse, la désobéissance de l’unique commandement divin de ne pas manger du fruit de l’arbre défendu. L’hymnographe y voit le premier péché de gourmandise : « Adam fut privé des délices du Paradis par l’amertume du fruit. Sa gourmandise lui fit rejeter le commandement du Seigneur. Il fut condamné à travailler la terre dont il était lui-même formé. À la sueur de son front il dut gagner le pain qu’il mangeait. Aussi, gardons la tempérance, pour ne pas devoir comme lui pleurer devant la porte du Paradis, mais efforçons-nous d’y entrer » (Matines, cathisme).
Il n’est donc pas un hasard que le Triode fasse mention de ce récit biblique à la veille de l’entrée dans le jeûne du Grand Carême. La leçon du récit de l’expulsion d’Adam du Paradis est donc une invitation à jeûner : « Adam, pour sa désobéissance, fut chassé du Paradis et de ses délices fut privé, car les paroles de la femme l’ont trompé ; et, nu, il était assis devant le jardin et pleurait. Aussi, recevons tous avec zèle ce temps, jeûnons et obéissons aux évangéliques enseignements, afin d’être agréables au Christ et d’habiter de nouveau dans le Paradis ».
La pratique du jeûne est aussi vieille que l’humanité
La tradition chrétienne a d’ailleurs vu dans le premier commandement divin au Paradis celui de la pratique du jeûne. C’est ce qui a permis à saint Basile le Grand de dire que la pratique du jeûne est aussi vieille que l’humanité, et de nous instruire : « Respectez l’ancienneté du jeûne qui a commencé avec le premier homme, qui a été prescrit dans le paradis terrestre. […] Le jeûne est une fidèle image de la vie du paradis terrestre, non seulement parce que le premier homme vivait comme les anges, et qu’il parvenait à leur ressembler en se contentant de peu ; mais encore parce que tous ces besoins, fruits de l’industrie humaine, étaient ignorés dans le paradis terrestre. On n’y buvait pas de vin, on n’y tuait pas d’animaux, on n’y connaissait pas tout ce qui tourmente l’esprit des malheureux mortels.
C’est parce que nous n’avons pas jeûné, que nous avons été chassés du paradis : jeûnons donc pour y rentrer » (Basile de Césarée, Homélie sur le jeûne 1, 3). Et c’est la raison pour laquelle le Saint et Grand Concile de l’Église orthodoxe (Crète, 2016) a souligné l’importance du jeûne et de son observance aujourd’hui en soulignant qu’il était une institution divine : « Le jeûne est un commandement divin (Gn 2, 16-17).
Selon saint Basile, le jeûne a le même âge que l’humanité ; car il a été instauré dans le paradis. Il constitue un grand combat spirituel et la meilleure expression de l’idéal ascétique de l’Orthodoxie. […] Le jeûne est exalté dans le Triode comme don divin, grâce pleine de lumière, arme invincible, fondement des combats spirituels, meilleure voie vers le bien, nourriture de l’âme, aide accordée par Dieu, source de toute méditation, imitation d’une vie impérissable et semblable à celle des anges, mère de tous les biens et de toutes les vertus » (L’importance du jeûne et son observance aujourd’hui, 1).
Ainsi, le Triode accueille dans la joie et l’action de grâce la période du jeûne de quarante jours qui précède la sainte et grande semaine de la Passion du Christ, comme une période bénie qui nous ramène à la Maison de notre Père que nous devons traverser dans la prière et la charité : « Je te rends grâce, Seigneur, de tout mon cœur, j’énonce toutes tes merveilles.
Il est ouvert, le stade des vertus, y entrent ceux qui veulent s’exercer. Au combat du Carême préparez-vous : ceux qui luttent avec courage recevront la couronne méritée. Prenons l’armure de la croix pour combattre l’ennemi, tenant la foi pour inébranlable rempart, pour cuirasse la prière et pour casque la charité, pour glaive le jeûne qui retranche toute méchanceté de nos cœurs. Qui fait ainsi recevra la couronne en vérité des mains du Christ tout-puissant, au jour du jugement » (Matines,laudes).
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:Un autre article :
https://www.lesalonbeige.fr/on-ne-samuse-plus/
Un site de plus que certains vont vouloir boycotter...
Je suis là, n'ayez crainte, même si je n'ai que quelques minutes ce matin, Sainte Messe oblige.
Vous aimez visiblement les questions-réponses qui acceptent et demandent un oui ou un non, en voici :
Est-ce que le Saint Père François a commis un acte d’idolâtrie ?
Bien évidemment non, il ne s'est prosterné devant aucune idole et les indigènes ont embrassé la terre, exactement comme le faisait Saint Jean-Paul II lorsqu'il arrivait dans un pays pour une visite apostolique.
D'ailleurs, la célébration marquait aussi le 40ème anniversaire de la proclamation de Saint François comme patron des écologistes (le 29 novembre) par le Pape Saint Jean-Paul II.
L'Évangile peut sauver les peuples et la terre d’Amazonie
Conversion et mission sont le fil rouge du Document final produit par le Synode des évêques sur l'Amazonie.
Andrea Tornielli – Cité du Vatican
«Nous avons notre vision du cosmos, notre façon de voir le monde qui nous entoure. La nature nous rapproche de Dieu. Cela nous rapproche du visage de Dieu dans notre culture, dans notre vie. Nous, en tant qu'indigènes, nous vivons en harmonie avec tous les êtres vivants... N'endurcissez pas votre cœur, adoucissez-le. C'est l'invitation de Jésus à vivre ensemble. Nous croyons en un seul Dieu. Nous devons rester unis. C'est ce que nous désirons en tant qu'indigènes. Nous avons nos propres rites, mais ce rite doit s'articuler au centre qu'est Jésus Christ».
L'un des témoignages les plus forts et les plus vivants, parmi ceux entendus par les participants au Synode des évêques sur l’Amazonie, a été offert par Delio Siticonatzi Camaiteri, membre du peuple Ashaninca.
Une fois de plus, ce que le Pape François a enseigné à maintes reprises à travers son magistère se vérifie : nous sortons pour proclamer l'Évangile et être proches des plus pauvres, des rejetés et des sans défense, non pour «apporter» quelque chose mais avant tout pour être évangélisés, c'est-à-dire, pour rencontrer le visage du Dieu de Jésus Christ sur le visage de nos frères.
Le Document final du Synode, fruit du discernement commun des évêques d’Amazonie et d'autres parties du monde réunis par le Successeur de Pierre, présente ainsi le fil rouge d'une triple conversion: écologique, culturelle et synodale. Une triple conversion pour en réaliser une quatrième: la conversion pastorale en vue d'annoncer avec un zèle missionnaire renouvelé l'Évangile de Jésus Christ sur ces terres. En effet, à la base de ces quatre conversions existe «la seule conversion à l'Évangile vivant, qui est Jésus Christ», relève le Document final.
Les drames noués dans cet immense territoire peu peuplé, traversé par des rivières et riche en biodiversité, et défini comme «cœur biologique» de la planète, sont un exemple des drames que nous vivons à notre époque… À l'image du changement climatique, de la déforestation, de l'épuisement vertigineux des ressources, de l'abandon dans lequel vivent les peuples autochtones, des défis représentés par la croissance des périphéries des métropoles, des migrations internes et externes ou des violences perpétrées sur les plus faibles. Les chrétiens sont donc interpellés et rappelés à leurs responsabilités.
Le Document final montre clairement cette nécessité d'un changement de rythme. Celui-ci ne pourra jamais résulter simplement de stratégies marketing missionnaires ou de nouvelles structures ecclésiales. Il faut retourner à la source, à ce «centre» dont Delio est témoin avec passion.
L'Amazonie a besoin, avant tout, de la surabondance de la grâce, et des hommes et des femmes qui aiment Jésus, le découvrent dans les visages, les drames, et les blessures des peuples oubliés et exploités.
Tout ce que les évêques ont livré au Pape dans le Document trouve son contexte et sa lumière dans la conversion proposée par François depuis le début de son pontificat dans l'exhortation Evangelii gaudium: la création de réseaux ecclésiaux pour les communautés amazoniennes à la création d'organismes spécifiques pour rassembler les évêques de la région, de la proposition de nouveaux ministères laïcs pour les femmes, véritables piliers de nombreuses communautés à l'invitation adressée aux communautés religieuses d'envoyer des missionnaires dans ces pays, ou encore la nécessité de mieux «inculturer» dans la liturgie les traditions et les langues des peuples autochtones, jusqu'à la proposition de relancer le diaconat permanent, en étudiant aussi la possibilité d'arriver à l'ordination sacerdotale des diacres permanents mariés.
Le Synode, qui se conclut après avoir écouté «le cri des peuples amazoniens», n'a pas été une rencontre «politique»: il s'agissait d'un événement ecclésial à l'écoute de l'Esprit Saint, pour chercher de nouvelles voies d'évangélisation, dans la conscience que tout est lié. Et dans la conscience que, pour les chrétiens, l'intérêt et le souci pour la protection des pauvres et des exclus, de même que pour la sauvegarde de la création, ne sont pas des options, mais découlent du cœur même de notre foi.
Enfin, de ce Synode émerge un appel à l'unité de toute l'Église, pour marcher ensemble, guidés par l'Esprit Saint. C'est l'appel qui vient de Delio et des indigènes d'Amazonie: «N'endurcissez pas vos cœurs... Ceci est l'invitation de Jésus. Elle nous invite à vivre ensemble... Nous devons rester unis... en ce centre qu'est Jésus Christ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Saint Thomas sur le paradis, intéressant à lire : http://jesusmarie.free.fr/1a_q_102.htm
Mais c’est le contraire. Car il est dit dans la Genèse (2, 15) : Dieu prit l’homme et le plaça dans le paradis.
Conclusion L’homme a été créé hors du paradis, la grâce de Dieu l’y a ensuite transporté, et il aurait dû passer de là dans le ciel après avoir été spiritualisé.
Il faut répondre que le paradis était un lieu qui convenait à l’homme pour y habiter en raison de l’immortalité dont il jouissait dans son état primitif. Car cette immortalité n’était pas dans l’homme une conséquence de sa nature, mais c’était l’effet d’un don surnaturel de Dieu. Par conséquent, pour qu’on rapportât cet attribut à la grâce de Dieu et non à la nature humaine, Dieu créa l’homme hors du paradis, il l’y plaça ensuite pour y passer tout le temps que durerait sa vie animale, et il devait le faire monter au ciel aussitôt qu’il serait parvenu à la vie spirituelle.
Je pense pouvoir conclure : puisque l'homme est mortel depuis le péché originel, le paradis original ne convient plus pour nous!
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Sur le salon beige, "on ne s'amuse plus" cité par nicolas-p, photo d'un religieux prosterné, par fraternité humaine avec un homme à plumes en face de lui (un chamane peut-être ?),devant la Pachamama et autres, (présente à la messe de clôture pour demander pardon ? ) :
souhaitons que la nouvelle évangélisation revue et corrigée par la nécessité de l'inculturation soit aussi orientée vers l'adoration et le prosternement devant JESUS-EUCHARISTE et la vénération de N.D de Guadalupe…
(écrit avant la sûrement très sage réponse de JM qu'on lira ultérieurement)
souhaitons que la nouvelle évangélisation revue et corrigée par la nécessité de l'inculturation soit aussi orientée vers l'adoration et le prosternement devant JESUS-EUCHARISTE et la vénération de N.D de Guadalupe…
(écrit avant la sûrement très sage réponse de JM qu'on lira ultérieurement)
véronique69- Contemplatif
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Dernière édition par véronique69 le Dim 27 Oct 2019 - 13:04, édité 4 fois
véronique69- Contemplatif
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Oui.véronique69 a écrit:Sur le salon beige, "on ne s'amuse plus" cité par nicolas-p, photo d'un religieux prosterné, par fraternité humaine avec un homme à plumes en face de lui (un chamane peut-être ?),devant la Pachamama et autres, (présente à la messe de clôture pour demander pardon ? ) :
souhaitons que la nouvelle évangélisation revue et corrigée par la nécessité de l'inculturation soit aussi orientée vers l'adoration et le prosternement devant JESUS-EUCHARISTE et la vénération de N.D de Guadalupe…
(écrit avant la sûrement très sage réponse de JM qu'on lira ultérieurement)
J'aurais bien aimé les voir se prosterner devant le christ en croix.
Comme je l'ai dit: que le pape fut surpris ou non au courant pouvait se concevoir.
Mais qu'après tout cela il annonce que ces idoles (car qui oserait ici même dire que ce ne sont pas des idoles sui représentent de faux dieux...) soient mises au centre de la messe pose question.
Jésus-Christ est il au même niveau que ces croyances ?
Doit on les associer dans une messe catholique ?
Qui oserait amener des statuettes païennes ( afrique, Océanie , moyen orient ) dans une messe?
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
véronique69 a écrit:Sur le salon beige, "on ne s'amuse plus" cité par nicolas-p, photo d'un religieux prosterné, par fraternité humaine avec un homme à plumes en face de lui (un chamane peut-être ?),devant la Pachamama et autres, (présente à la messe de clôture pour demander pardon ? ) :
souhaitons que la nouvelle évangélisation revue et corrigée par la nécessité de l'inculturation soit aussi orientée vers l'adoration et le prosternement devant JESUS-EUCHARISTE et la vénération de N.D de Guadalupe…
(écrit avant la sûrement très sage réponse de JM qu'on lira ultérieurement)
Ce n'est pas à l'honneur du Salon Beige d'envoyer régulièrement des flêches empoisonnées (pas besoin d'être un indigène pour ça !) vers le Saint Père. Les Traditionalistes ont toujours un train de retard, figés qu'ils sont dans le passé.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Pas faux...Isabelle-Marie a écrit:véronique69 a écrit:Sur le salon beige, "on ne s'amuse plus" cité par nicolas-p, photo d'un religieux prosterné, par fraternité humaine avec un homme à plumes en face de lui (un chamane peut-être ?),devant la Pachamama et autres, (présente à la messe de clôture pour demander pardon ? ) :
souhaitons que la nouvelle évangélisation revue et corrigée par la nécessité de l'inculturation soit aussi orientée vers l'adoration et le prosternement devant JESUS-EUCHARISTE et la vénération de N.D de Guadalupe…
(écrit avant la sûrement très sage réponse de JM qu'on lira ultérieurement)
Ce n'est pas à l'honneur du Salon Beige d'envoyer régulièrement des flêches empoisonnées (pas besoin d'être un indigène pour ça !) vers le Saint Père. Les Traditionalistes ont toujours un train de retard, figés qu'ils sont dans le passé.
Mais cela pose question quand même et pas que de la part de traditionalistes.
Nous verrons bien.
L'avenir nous apportera la réponse.
Un autre lien pourtant assez "papophile"
https://www.pierre-et-les-loups.net/reflexion-sobre-au-sujet-de-ces-idoles-553.html?show=#is-page
Je cite:
" Le problème — le graveproblème — est que plusieurs personnes présentes à la cérémonie, parmi lesquelles au moins un moine, se prosternèrent face contre terre devant ce que le Vatican nous dit être des images profanes. Dans le langage [et la foi] de l'Église, une telle prosternation est réservée à Dieu seul"
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Voici le document final du Synode sur l'Amazonie :
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:@tlig77 notamment
A lecture de ce qui suit, chacun peut vérifier que ma vision est parfaitement dans l'orthodoxie, la droite ligne du développement actuel de la doctrine catholique sur ce que l'on appelle ou appellera désormais "péché écologique".
A vous cher tlig, d'en bien prendre note, car vos positions vont tendre de plus en plus à l'hétérodoxie catholique et le sont déjà, selon les exemples concrets que vous citez de "bonne destruction" de la nature selon vous.
En effet, avec le Saint Père, je suis un peu en avance sur mon temps.
Pour revenir à ce que vous présentiez comme bons exemples, je prends soin de copier ici ce qui est particulièrement erroné dans vos propos, tout en concluant :
Votre citation :
"Les pompiers pyromanes enflamment une foret pour avoir du travail, leur intention première n'est pas de blesser Dieu, mais de subsister dans la précarité de leur emploi" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Quand des gens enflamment l'amazonie pour avoir du travail car sinon ils meurent de faim, ils ne blesse pas Dieu" erroné selon l'enseignement de la Sainte Église
"Des pyromanes qui font ça purement et simplement je crois qu'il n'y en a pas beaucoup, il y a toujours des histoire d'argent derrière" même chez moi des jeunes avaient été repérés sur 12 feux de forêts après notre signalement et n'avaient aucun intérêt financier à mettre le feu
Ces trois exemples montrent votre erreur, car selon l'enseignement de la Sainte Église, la conscience morale de tout homme doit être dirigé selon la règle : qu'il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien.
http://www.vatican.va/archive/compendium_ccc/documents/archive_2005_compendium-ccc_fr.html#LE%20SALUT%20DE%20DIEU%20:%20LA%20LOI%20ET%20LA%20GR%C3%82CE
375. Quelles normes la conscience doit-elle toujours suivre?
1789
Les trois règles principales sont : 1) Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien; 2 ) La Règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, vous aussi » (Mt 7,12); 3) La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience, même si cela ne signifie pas accepter comme un bien ce qui est objectivement un mal.
Le « péché écologique » bientôt reconnu par le Vatican
Les évêques actuellement réunis en synode sur l'Amazonie appellent à une conversion écologique. Ils lancent un appel pour une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ».
Le Pape François a déclaré en septembre dernier que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité, en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Vincenzo PINTO/AFP
Par Olivier Tosseri
Publié le 18 oct. 2019 à 6h27
La liste des péchés capitaux pourrait bientôt en compter un huitième. Le « péché écologique » pourrait en effet être prochainement inscrit dans le droit canon, le « code de lois » de l'Eglise catholique, comme le demandent les évêques réunis actuellement au Vatican pour un synode sur l'Amazonie .
Les prélats lancent un appel pour refuser « l'individualisme ou l'indifférence qui nous font regarder la réalité comme des spectateurs, comme sur un écran » et demandent une « conversion écologique centrée sur la responsabilité et sur une écologie intégrale qui place au centre avant tout la dignité humaine, trop souvent piétinée ». Ces thèmes doivent donc faire l'objet d'une littérature théologique plus approfondie.Volontarisme papal
Le Pape ne pourra qu'approuver, lui qui, lors d'un voyage en Afrique en septembre, avait déclaré une nouvelle fois que l'Eglise avait trop longtemps insisté sur les questions de morale et de sexualité en négligeant de dénoncer les violations de la dignité humaine et de l'environnement.
Le pape François s'engage pour le climat
François avait dès 2016 évoqué le péché écologique en expliquant qu'un « crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ». Un an auparavant, il avait déjà signé sa seconde encyclique Laudato Si - dont le sous-titre était « Sur la sauvegarde de la maison commune » - consacrée aux questions environnementales et sociales, à l'écologie intégrale et à la préservation de la Création. Le pape l'adressait à « toutes les personnes de bonne volonté », mais également « à chaque personne qui habite cette planète ». Appelant chacun à agir rapidement et globalement. Un souci pour l'écologie que partageait déjà son prédécesseur Benoît XVI multipliant les appels en ce sens, ce qui lui avait valu le surnom de « Pape Vert ».
Je veux citer ici la parole de Dieu : Matthieu 23:4
4 mais ils lient des fardeaux pesants et difficiles à porter, et les mettent sur les épaules des hommes, tandis qu’eux-mêmes, ils ne veulent pas les remuer du doigt.
Un nouveau péché à confesser. quel joie en effet ! Quel fardeau surtout pour les pauvres que nous sommes. Quel injustice également. Quel culpabilisation du peuple chrétien que cela engendrera. Et peut être même quel fanatisme que cela peut produire. Car aussi bien le fanatisme religieux existe aussi le fanatisme écologique existe aussi. Combiner les deux devient du totalitarisme. Je suis du même avis que Tlig77 en effet. Je ne vais reprendre ce qu'il a déjà expliquer. Mais l'essentiel maintenant est de redéfinir le "mal". Qu'est-ce que le mal dans le domaine écologique ? Vous allez me répondre ceci : « crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ». D'abord cette phrase ne vient pas du pape ni d'un évêque catholique mais de l'orthodoxe Bartholomei. C'est un détail important pour moi. Ensuite il faudrait définir les contours de ce fameux "crime".
Si nous étions des laïcs, un crime nous mènerait devant la cour d'assise en France, c'est à dire une condamnation sévère au bout. Or on parle ici de la nature, des animaux, de l'air, de l'eau etc.. oui c'est important mais il y a des limites dans la manière de qualifier des transgressions. Ici on dépasse largement les limites. Alors pourquoi le terme de "crime" a été utilisé par cet orthodoxe et accepté par le pape visiblement. Parce qu'il considère véritablement que la nature, les animaux etc..sont égaux à la nature humaine. La nature dans son ensemble est personnifiée, idéalisée. Et c'est là que je dis non. Je refuse cette vision panthéiste de la foi catholique.
Le second point est important aussi pour moi et s'articulent autour de plusieurs questions. En quoi suis-je obliger d'accepter ce nouveau péché ? est-ce véritablement une évolution de la doctrine ? Le pape s'est-il exprimer en la matière ex-cathedra ? est-ce que l'infaillibilité du pape est engagée dans le domaine de l’écologie ?
Je ne suis pas contre le pape personnellement mais je peux m'opposer à ce qu'il peut dire ou enseigner si son infaillibilité n'est pas engager. Je doute que l'écologie soit concerné d'autant plus qu'elle prend une telle place de nos jours qu'elle laisse peu de place à l'essentiel : la conversion des pécheurs.
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:Si Dieu me le permet et en ai le temps, j'essaierais d'argumenter sur le fait qu'avant le péché originel, nos premiers parents n'avaient pas besoin de tuer des animaux pour vivre et que les animaux féroces que nous connaissons aujourd'hui ne se mangeaient pas entre eux mais étaient tous herbivores.
Dans cette attente, je vous laisse avec de bonnes lectures, le premier de la mystique catholique, le second de l'orthodoxie qui rejoint la vision catholique :
http://www.maria-valtorta.org/Epitre/Epitre23.htm
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Dimanche-de-l-expulsion-d-Adam-du-Paradis_a4997.html
Joannes Maria, c'est quoi l'idée ? devenir vegan ! quel rapport entre l'écologie et le véganisme et surtout le catholicisme ?
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Re: Le synode sur l'Amazonie
De ce que j'en ai lu:Scala-Coeli a écrit:Voici le document final du Synode sur l'Amazonie :
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html
Diaconat féminin, se rapprocher des cultures Amazonieennes païennes, écologie ( planter des arbres, manger moins de viande, tri selectif) notion de terre mère ( gaia?) Écrit noir sur blanc, etc...
Droit de l'homme ?: terme maçonnique à la base.
Rite amazonien??: c'est quoi.?? Et un rite africain, un rite égyptien ou rite papou aussi???
Ou est le christ dans ce texte, ou parle t' on de Jésus de la trinité.? D'adhésion à la foi catholique? D'amour de DIEU avant tout?
Ou parle t'on d'envoyer des prêtres ( d'autres continents comme les catholiques l'on fait depuis des siècles ) pour les aider?
On dirait un texte de Greenpeace ou des écolos voir new age :
Je cite:
"d'adapter la liturgie en valorisant la vision du monde, les traditions, les symboles et les rites présents dans la région, il est demandé à cet organisme de constituer une commission compétente pour étudier l'élaboration d'un rite amazonien qui puisse exprimer «le patrimoine liturgique, théologique, disciplinaire et spirituel de l'Amazonie»"
L'homme d'abord... et DIEU ?
Je laisse les théologiens dirent et interpréter le sens de tout cela.
C'est troublant.
Je n'irai pas plus loin dans ce que je ressens face à cela.
Que chacun lise ce texte et à la lumière de sa conscience , de sa foi personnelle, de son obéissance à notre pape François dans tout ce qui est ex cathedra, de sa loyaute et amour du à DIEU avant tout.
dans le silence prions pour le salut de l'église catholique.
Prions pour que notre pape inspiré par l'esprit saint face les bons choix.
Dernière édition par Nicolas-p le Dim 27 Oct 2019 - 16:49, édité 1 fois
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Joannes Maria a écrit:
Je suis là, n'ayez crainte, même si je n'ai que quelques minutes ce matin, Sainte Messe oblige.
Vous aimez visiblement les questions-réponses qui acceptent et demandent un oui ou un non, en voici :
Est-ce que le Saint Père François a commis un acte d’idolâtrie ?
Bien évidemment non, il ne s'est prosterné devant aucune idole et les indigènes ont embrassé la terre, exactement comme le faisait Saint Jean-Paul II lorsqu'il arrivait dans un pays pour une visite apostolique.
D'ailleurs, la célébration marquait aussi le 40ème anniversaire de la proclamation de Saint François comme patron des écologistes (le 29 novembre) par le Pape Saint Jean-Paul II.
L'Évangile peut sauver les peuples et la terre d’Amazonie
Conversion et mission sont le fil rouge du Document final produit par le Synode des évêques sur l'Amazonie.
Il y a des zones d'ombres et des zones de lumières. Les zones de lumières nous montrent très bien les évènements. Le pape ne se prosterne pas et n'adore pas les idoles. D'autres catholiques l'ont fait devant caméra. Le pape par contre a béni l'idole présenté par le chamane. Vous avez certainement une explication.
Vous allez nous dire que St JP2 a embrassé le coran donc c'est la même chose. Le pape quand il embrasse le sol il bénit d'une certaine façon le territoire sur lequel il vient au nom du vrai dieu. Il ne le fait pas devant une déesse.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: Le synode sur l'Amazonie
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/pont-messages/2016/documents/papa-francesco_20160901_messaggio-giornata-cura-creato.html
En union avec les frères et les sœurs orthodoxes, et avec l’adhésion d’autres Églises et Communautés chrétiennes, l’Église catholique célèbre aujourd’hui l’annuelle « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création ». Cette occasion entend offrir « à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’Il a confiée à nos soins et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons ».[1]
Il est très encourageant que la préoccupation pour l’avenir de notre planète soit partagée par les Églises et les Communautés chrétiennes avec d’autres religions. En effet, au cours des dernières années, de nombreuses initiatives ont été prises par des Autorités religieuses et par des organisations pour sensibiliser encore plus l’opinion publique aux dangers de l’exploitation irresponsable de la planète. Je voudrais mentionner ici le Patriarche Bartholomée et son prédécesseur Dimitrios, qui pendant de nombreuses années se sont prononcés constamment contre le péché de provoquer des dommages à la création, attirant l’attention sur la crise morale et spirituelle qui est à la base des problèmes environnementaux et de la dégradation.
Répondant à l’attention croissante pour l’intégrité de la création, la Troisième Assemblée Œcuménique Européenne (Sibiu, 2007), proposait de célébrer un « Temps pour la Création » d’une durée de cinq semaines entre le 1er septembre (mémoire orthodoxe de la divine création) et le 4 octobre (mémoire de François d’Assise dans l’Église catholique et dans certaines autres traditions occidentales). A partir de ce moment cette initiative, avec l’appui du Conseil Mondial des Églises, a inspiré de nombreuses activités œcuméniques dans diverses parties du monde. Ce doit être aussi un motif de joie le fait que dans le monde entier des initiatives similaires, qui promeuvent la justice environnementale, la sollicitude envers les pauvres et l’engagement responsable à l’égard de la société, font se rencontrer des personnes, surtout des jeunes, de divers contextes religieux. Chrétiens et non-chrétiens, personnes de foi et de bonne volonté, nous devons être unis pour montrer de la miséricorde envers notre maison commune – la terre – et valoriser pleinement le monde dans lequel nous vivons comme lieu de partage et de communion.
1. La terre crie…
Avec ce Message, je renouvelle le dialogue avec chaque personne qui habite cette planète au sujet des souffrances qui affligent les pauvres et la dévastation de l’environnement. Dieu nous a fait don d’un jardin luxuriant, mais nous sommes en train de le transformer en une étendue polluée de « décombres, de déserts et de saletés » (Enc. Laudato sì, n. 161). Nous ne pouvons pas nous résigner ou être indifférents à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes, souvent provoquées par nos comportements irresponsables et égoïstes. « A cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit » (ibid. n. 33).
La planète continue à se réchauffer, en partie à cause de l’activité humaine : 2015 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée et probablement 2016 le sera encore plus. Cela provoque sécheresse, inondations, incendies et événements météorologiques extrêmes toujours plus graves. Les changements climatiques contribuent aussi à la crise poignante des migrants forcés. Les pauvres du monde, qui sont aussi les moins responsables des changements climatiques, sont les plus vulnérables et en subissent déjà les effets.
Comme l’écologie intégrale le met en évidence, les êtres humains sont profondément liés les uns aux autres et à la création dans son ensemble. Quand nous maltraitons la nature, nous maltraitons aussi les êtres humains. En même temps, chaque créature a sa valeur propre intrinsèque qui doit être respectée. Écoutons « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (ibid. n. 49), et cherchons à comprendre attentivement comment pouvoir assurer une réponse adéquate et rapide.
2. …parce que nous avons péché
Dieu nous a donné la terre pour la cultiver et la garder (cf. Gn 2, 15) avec respect et équilibre. La cultiver « trop » – c’est-à-dire en l’exploitant de manière aveugle et égoïste –, et la garder peu est un péché.
Avec courage le cher Patriarche Œcuménique Bartholomée a, à maintes reprises et prophétiquement, mis en lumière nos péchés contre la création : « Que les hommes détruisent la diversité biologique dans la création de Dieu ; que les hommes dégradent l’intégrité de la terre en provoquant le changement climatique, en dépouillant la terre de ses forêts naturelles ou en détruisant ses zones humides ; que les hommes polluent les eaux, le sol, l’air : tout cela, ce sont des péchés ». En effet, « un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ».[sup][2][/sup]
Face à ce qui arrive à notre maison, puisse le Jubilé de la Miséricorde appeler les fidèles chrétiens « à une profonde conversion intérieure » (Enc. Laudato sì, n. 217), soutenue de façon particulière par le Sacrement de la Pénitence. En cette Année jubilaire, apprenons à chercher la miséricorde de Dieu pour les péchés contre la création que jusqu’à maintenant nous n’avons pas su reconnaître et confesser ; et engageons-nous à accomplir des pas concrets sur la route de la conversion écologique, qui demande une claire prise de conscience de notre responsabilité à l’égard de nous-mêmes, du prochain, de la création et du Créateur (cf. ibid. nn. 10 ; 229).
3. Examen de conscience et repentir
Le premier pas sur ce chemin est toujours un examen de conscience, qui « implique gratitude et gratuité, c'est-à-dire une reconnaissance du monde comme don reçu de l'amour du Père, ce qui a pour conséquence des attitudes gratuites de renoncement et des attitudes généreuses […] Cette conversion implique aussi la conscience amoureuse de ne pas être déconnecté des autres créatures, de former avec les autres êtres de l'univers une belle communion universelle. Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l'intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres » (ibid. n. 220).
A ce Père plein de miséricorde et de bonté, qui attend le retour de chacun de ses enfants, nous pouvons nous adresser en reconnaissant nos péchés envers la création, les pauvres et les générations futures. « Dans la mesure où tous nous causons de petits préjudices écologiques », nous sommes appelés à reconnaître « notre contribution, petite ou grande, à la défiguration et à la destruction de la création ».[3] C’est le premier pas sur le chemin de la conversion.
En l’an 2000, qui fut aussi une Année jubilaire, mon prédécesseur saint Jean-Paul II a invité les catholiques à reconnaître leurs torts pour l’intolérance religieuse passée et présente, ainsi que pour les injustices commises envers les Juifs, les femmes, les peuples indigènes, les immigrés, les pauvres et les enfants à naître. En ce Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’invite chacun à faire de même. Comme individus, désormais habitués à des styles de vie entrainés soit par une culture mal comprise du bien-être soit par un « désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire » (ibid. n. 123), et comme participants d’un système « qui a imposé la logique du profit à n’importe quel prix, sans penser à l’exclusion sociale ou à la destruction de la nature »,[4] repentons-nous du mal que nous faisons à notre maison commune.
Après un sérieux examen de conscience et habités par ce repentir, nous pouvons confesser nos péchés contre le Créateur, contre la création, contre nos frères et nos sœurs. « Le catéchisme de l’Église catholique nous fait voir le confessionnal comme un lieu où la vérité nous rend libres pour une rencontre ».[5] Nous savons que « Dieu est plus grand que notre péché »,[6] que tous les péchés, y compris ceux contre la création. Nous les confessons parce que nous sommes repentants et que nous voulons changer. Et la grâce miséricordieuse de Dieu que nous recevons dans le Sacrement nous aidera à le faire.
4. Changer de route
L’examen de conscience, le repentir et la confession au Père riche en miséricorde conduisent à un ferme propos de changer de vie. Et cela doit se traduire en attitudes et comportements concrets plus respectueux de la création, comme par exemple de faire un usage raisonnable du plastique et du papier, de ne pas gaspiller l’eau, la nourriture et l’énergie électrique, de trier les déchets, de traiter avec soin les autres êtres vivants, d’utiliser les transports publics et de partager un même véhicule entre plusieurs personnes, et ainsi de suite (cf. Enc. Laudato sì, n. 211). Nous ne devons pas croire que ces efforts sont trop petits pour améliorer le monde. Ces actions « suscitent sur cette terre un bien qui tend à se répandre toujours, parfois de façon invisible » (ibid., n. 212) et encouragent « un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation » (ibid., n. 222).
Egalement l’intention de changer de vie doit imprégner notre manière de contribuer à construire la culture et la société dont nous faisons partie : en effet « la préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion » (ibid., n. 228). L’économie et la politique, la société et la culture ne peuvent pas être dominées par une mentalité du court terme et de la recherche d’un gain financier ou électoral immédiat. Elles doivent au contraire être d’urgence réorientées vers le bien commun, qui comprend la durabilité et la sauvegarde de la création.
Un cas concret est celui de la “dette écologique” entre le Nord et le Sud du monde (cf. ibid., nn. 51-52). Sa restitution demanderait de prendre soin de l’environnement des pays plus pauvres, leur fournissant des ressources financières et une assistance technique qui les aident à gérer les conséquences des changements climatiques et à promouvoir le développement durable.
La protection de la maison commune demande un consensus politique croissant. En ce sens, c’est un motif de satisfaction qu’en septembre 2015 les pays du monde aient adopté les Objectifs de Développement durable, et que, en décembre 2015, ils aient approuvé l’Accord de Paris sur les changements climatiques, qui fixe l’objectif exigeant mais fondamental de contenir l’augmentation de la température globale. Maintenant les gouvernements ont le devoir de respecter les engagements qu’ils ont pris, tandis que les entreprises doivent assumer leur part de façon responsable, et il revient aux citoyens d’exiger qu’il en soit ainsi, et qu’on vise même des objectifs toujours plus ambitieux.
Changer de route consiste donc à « respecter scrupuleusement le commandement originel de préserver la création de tout mal, soit pour notre bien soit pour le bien des autres êtres humains ».[7] Une question peut nous aider à ne pas perdre de vue l’objectif : « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent » (Enc. Laudato sì, n. 160).
5. Une nouvelle œuvre de miséricorde
« Rien n’unit davantage à Dieu qu’un acte de miséricorde – qu’il s’agisse de la miséricorde avec laquelle le Seigneur nous pardonne nos péchés, ou qu’il s’agisse de la grâce qu’il nous accorde pour pratiquer les œuvres de miséricorde en son nom ».[8]
Paraphrasant saint Jacques, « la miséricorde sans les œuvres est morte en elle-même. […] A cause des mutations de notre univers mondialisé, certaines pauvretés matérielles et spirituelles se sont multipliées : laissons donc place à l’imagination de la charité pour distinguer de nouvelles modalités d’action. De cette façon, la voie de la miséricorde deviendra toujours plus concrète ».[9]
La vie chrétienne inclut la pratique des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles traditionnelles.[10] « Il est vrai que nous pensons d’habitude aux œuvres de miséricorde, séparément, et en tant que liées à une œuvre : hôpitaux pour les malades, cantines pour ceux qui ont faim, maisons d’accueil pour ceux qui sont dans la rue, écoles pour ceux qui ont besoin d’instruction, le confessionnal et la direction spirituelle pour celui qui a besoin de conseil et de pardon… Mais si nous les regardons ensemble, le message est que l’objet de la miséricorde est la vie humaine elle-même et dans sa totalité ».[11]
Évidemment la vie humaine elle-même et dans sa totalité comprend la sauvegarde de la maison commune. Donc, je me permets de proposer un complément aux deux listes traditionnelles des sept œuvres de miséricorde, ajoutant à chacune la sauvegarde de la maison commune.
Comme œuvre de miséricorde spirituelle, la sauvegarde de la maison commune demande « la contemplation reconnaissante du monde » (Enc. Laudato sì, n. 214) qui « nous permet de découvrir à travers chaque chose un enseignement que Dieu veut nous transmettre » (ibid., n. 85). Comme œuvre de miséricorde corporelle, la sauvegarde de la maison commune demande les « simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme […] et se manifeste dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur » (ibid., nn. 230-231).
6. En conclusion, prions
Malgré nos péchés et les terribles défis que nous avons face à nous, ne perdons jamais l’espérance : « Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés […] parce qu’il s’est définitivement uni à notre terre, et son amour nous porte toujours à trouver de nouveaux chemins » (ibid., nn. 13 ; 245). En particulier le 1er septembre, et ensuite pour tout le reste de l’année, nous prions :
« Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux. […]
Ô Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde
comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre (ibid., n. 246).
Ô Dieu de miséricorde, accorde-nous de recevoir ton pardon
et de transmettre ta miséricorde dans toute notre maison commune.
Loué sois-tu.
Amen.
[1] Lettre pour l’institution de la « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création », 6 août 2015.
[2] Discours à Santa Barbara, Californie (8 novembre 1997).
[3] Bartholomée I, Message pour la Journée de prière pour la sauvegarde de la création (1er septembre 2012).
[4] Discours, IIème Rencontre mondiale des Mouvements populaires, Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), 9 juillet 2015.
[5] Troisième méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Paul-hors-les murs, 2 juin 2016.
[6] Audience générale, 30 mars 2016.
[7] Bartholomée I, Message pour la Journée de prière pour la sauvegarde de la création (1er septembre 2012).
[8] Première méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Jean de Latran, 2 juin 2016.
[9] Audience générale, 30 juin 2016.
[10] Les œuvres corporelles sont : donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir ceux qui sont nus ; loger les pèlerins ; visiter les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts. Les œuvres spirituelles sont : conseiller ceux qui doutent ; enseigner aux ignorants ; exhorter les pécheurs ; consoler les affligés ; pardonner les offenses ; supporter patiemment les personnes importunes ; prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
[11] Troisième méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Paul-hors-les murs, 2 juin 2016.
PAPE FRANÇOIS
Message pour la deuxième Journée mondiale de prière
pour la sauvegarde de la création
pour la sauvegarde de la création
1er septembre 2016
Usons de miséricorde envers notre maison commune
En union avec les frères et les sœurs orthodoxes, et avec l’adhésion d’autres Églises et Communautés chrétiennes, l’Église catholique célèbre aujourd’hui l’annuelle « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création ». Cette occasion entend offrir « à chacun des croyants et aux communautés la précieuse opportunité de renouveler leur adhésion personnelle à leur vocation de gardiens de la création, en rendant grâce à Dieu pour l’œuvre merveilleuse qu’Il a confiée à nos soins et en invoquant son aide pour la protection de la création et sa miséricorde pour les péchés commis contre le monde dans lequel nous vivons ».[1]
Il est très encourageant que la préoccupation pour l’avenir de notre planète soit partagée par les Églises et les Communautés chrétiennes avec d’autres religions. En effet, au cours des dernières années, de nombreuses initiatives ont été prises par des Autorités religieuses et par des organisations pour sensibiliser encore plus l’opinion publique aux dangers de l’exploitation irresponsable de la planète. Je voudrais mentionner ici le Patriarche Bartholomée et son prédécesseur Dimitrios, qui pendant de nombreuses années se sont prononcés constamment contre le péché de provoquer des dommages à la création, attirant l’attention sur la crise morale et spirituelle qui est à la base des problèmes environnementaux et de la dégradation.
Répondant à l’attention croissante pour l’intégrité de la création, la Troisième Assemblée Œcuménique Européenne (Sibiu, 2007), proposait de célébrer un « Temps pour la Création » d’une durée de cinq semaines entre le 1er septembre (mémoire orthodoxe de la divine création) et le 4 octobre (mémoire de François d’Assise dans l’Église catholique et dans certaines autres traditions occidentales). A partir de ce moment cette initiative, avec l’appui du Conseil Mondial des Églises, a inspiré de nombreuses activités œcuméniques dans diverses parties du monde. Ce doit être aussi un motif de joie le fait que dans le monde entier des initiatives similaires, qui promeuvent la justice environnementale, la sollicitude envers les pauvres et l’engagement responsable à l’égard de la société, font se rencontrer des personnes, surtout des jeunes, de divers contextes religieux. Chrétiens et non-chrétiens, personnes de foi et de bonne volonté, nous devons être unis pour montrer de la miséricorde envers notre maison commune – la terre – et valoriser pleinement le monde dans lequel nous vivons comme lieu de partage et de communion.
1. La terre crie…
Avec ce Message, je renouvelle le dialogue avec chaque personne qui habite cette planète au sujet des souffrances qui affligent les pauvres et la dévastation de l’environnement. Dieu nous a fait don d’un jardin luxuriant, mais nous sommes en train de le transformer en une étendue polluée de « décombres, de déserts et de saletés » (Enc. Laudato sì, n. 161). Nous ne pouvons pas nous résigner ou être indifférents à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes, souvent provoquées par nos comportements irresponsables et égoïstes. « A cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit » (ibid. n. 33).
La planète continue à se réchauffer, en partie à cause de l’activité humaine : 2015 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée et probablement 2016 le sera encore plus. Cela provoque sécheresse, inondations, incendies et événements météorologiques extrêmes toujours plus graves. Les changements climatiques contribuent aussi à la crise poignante des migrants forcés. Les pauvres du monde, qui sont aussi les moins responsables des changements climatiques, sont les plus vulnérables et en subissent déjà les effets.
Comme l’écologie intégrale le met en évidence, les êtres humains sont profondément liés les uns aux autres et à la création dans son ensemble. Quand nous maltraitons la nature, nous maltraitons aussi les êtres humains. En même temps, chaque créature a sa valeur propre intrinsèque qui doit être respectée. Écoutons « tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres » (ibid. n. 49), et cherchons à comprendre attentivement comment pouvoir assurer une réponse adéquate et rapide.
2. …parce que nous avons péché
Dieu nous a donné la terre pour la cultiver et la garder (cf. Gn 2, 15) avec respect et équilibre. La cultiver « trop » – c’est-à-dire en l’exploitant de manière aveugle et égoïste –, et la garder peu est un péché.
Avec courage le cher Patriarche Œcuménique Bartholomée a, à maintes reprises et prophétiquement, mis en lumière nos péchés contre la création : « Que les hommes détruisent la diversité biologique dans la création de Dieu ; que les hommes dégradent l’intégrité de la terre en provoquant le changement climatique, en dépouillant la terre de ses forêts naturelles ou en détruisant ses zones humides ; que les hommes polluent les eaux, le sol, l’air : tout cela, ce sont des péchés ». En effet, « un crime contre la nature est un crime contre nous-mêmes et un péché contre Dieu ».[sup][2][/sup]
Face à ce qui arrive à notre maison, puisse le Jubilé de la Miséricorde appeler les fidèles chrétiens « à une profonde conversion intérieure » (Enc. Laudato sì, n. 217), soutenue de façon particulière par le Sacrement de la Pénitence. En cette Année jubilaire, apprenons à chercher la miséricorde de Dieu pour les péchés contre la création que jusqu’à maintenant nous n’avons pas su reconnaître et confesser ; et engageons-nous à accomplir des pas concrets sur la route de la conversion écologique, qui demande une claire prise de conscience de notre responsabilité à l’égard de nous-mêmes, du prochain, de la création et du Créateur (cf. ibid. nn. 10 ; 229).
3. Examen de conscience et repentir
Le premier pas sur ce chemin est toujours un examen de conscience, qui « implique gratitude et gratuité, c'est-à-dire une reconnaissance du monde comme don reçu de l'amour du Père, ce qui a pour conséquence des attitudes gratuites de renoncement et des attitudes généreuses […] Cette conversion implique aussi la conscience amoureuse de ne pas être déconnecté des autres créatures, de former avec les autres êtres de l'univers une belle communion universelle. Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l'intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres » (ibid. n. 220).
A ce Père plein de miséricorde et de bonté, qui attend le retour de chacun de ses enfants, nous pouvons nous adresser en reconnaissant nos péchés envers la création, les pauvres et les générations futures. « Dans la mesure où tous nous causons de petits préjudices écologiques », nous sommes appelés à reconnaître « notre contribution, petite ou grande, à la défiguration et à la destruction de la création ».[3] C’est le premier pas sur le chemin de la conversion.
En l’an 2000, qui fut aussi une Année jubilaire, mon prédécesseur saint Jean-Paul II a invité les catholiques à reconnaître leurs torts pour l’intolérance religieuse passée et présente, ainsi que pour les injustices commises envers les Juifs, les femmes, les peuples indigènes, les immigrés, les pauvres et les enfants à naître. En ce Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, j’invite chacun à faire de même. Comme individus, désormais habitués à des styles de vie entrainés soit par une culture mal comprise du bien-être soit par un « désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire » (ibid. n. 123), et comme participants d’un système « qui a imposé la logique du profit à n’importe quel prix, sans penser à l’exclusion sociale ou à la destruction de la nature »,[4] repentons-nous du mal que nous faisons à notre maison commune.
Après un sérieux examen de conscience et habités par ce repentir, nous pouvons confesser nos péchés contre le Créateur, contre la création, contre nos frères et nos sœurs. « Le catéchisme de l’Église catholique nous fait voir le confessionnal comme un lieu où la vérité nous rend libres pour une rencontre ».[5] Nous savons que « Dieu est plus grand que notre péché »,[6] que tous les péchés, y compris ceux contre la création. Nous les confessons parce que nous sommes repentants et que nous voulons changer. Et la grâce miséricordieuse de Dieu que nous recevons dans le Sacrement nous aidera à le faire.
4. Changer de route
L’examen de conscience, le repentir et la confession au Père riche en miséricorde conduisent à un ferme propos de changer de vie. Et cela doit se traduire en attitudes et comportements concrets plus respectueux de la création, comme par exemple de faire un usage raisonnable du plastique et du papier, de ne pas gaspiller l’eau, la nourriture et l’énergie électrique, de trier les déchets, de traiter avec soin les autres êtres vivants, d’utiliser les transports publics et de partager un même véhicule entre plusieurs personnes, et ainsi de suite (cf. Enc. Laudato sì, n. 211). Nous ne devons pas croire que ces efforts sont trop petits pour améliorer le monde. Ces actions « suscitent sur cette terre un bien qui tend à se répandre toujours, parfois de façon invisible » (ibid., n. 212) et encouragent « un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation » (ibid., n. 222).
Egalement l’intention de changer de vie doit imprégner notre manière de contribuer à construire la culture et la société dont nous faisons partie : en effet « la préservation de la nature fait partie d’un style de vie qui implique une capacité de cohabitation et de communion » (ibid., n. 228). L’économie et la politique, la société et la culture ne peuvent pas être dominées par une mentalité du court terme et de la recherche d’un gain financier ou électoral immédiat. Elles doivent au contraire être d’urgence réorientées vers le bien commun, qui comprend la durabilité et la sauvegarde de la création.
Un cas concret est celui de la “dette écologique” entre le Nord et le Sud du monde (cf. ibid., nn. 51-52). Sa restitution demanderait de prendre soin de l’environnement des pays plus pauvres, leur fournissant des ressources financières et une assistance technique qui les aident à gérer les conséquences des changements climatiques et à promouvoir le développement durable.
La protection de la maison commune demande un consensus politique croissant. En ce sens, c’est un motif de satisfaction qu’en septembre 2015 les pays du monde aient adopté les Objectifs de Développement durable, et que, en décembre 2015, ils aient approuvé l’Accord de Paris sur les changements climatiques, qui fixe l’objectif exigeant mais fondamental de contenir l’augmentation de la température globale. Maintenant les gouvernements ont le devoir de respecter les engagements qu’ils ont pris, tandis que les entreprises doivent assumer leur part de façon responsable, et il revient aux citoyens d’exiger qu’il en soit ainsi, et qu’on vise même des objectifs toujours plus ambitieux.
Changer de route consiste donc à « respecter scrupuleusement le commandement originel de préserver la création de tout mal, soit pour notre bien soit pour le bien des autres êtres humains ».[7] Une question peut nous aider à ne pas perdre de vue l’objectif : « Quel genre de monde voulons-nous laisser à ceux qui nous succèdent, aux enfants qui grandissent » (Enc. Laudato sì, n. 160).
5. Une nouvelle œuvre de miséricorde
« Rien n’unit davantage à Dieu qu’un acte de miséricorde – qu’il s’agisse de la miséricorde avec laquelle le Seigneur nous pardonne nos péchés, ou qu’il s’agisse de la grâce qu’il nous accorde pour pratiquer les œuvres de miséricorde en son nom ».[8]
Paraphrasant saint Jacques, « la miséricorde sans les œuvres est morte en elle-même. […] A cause des mutations de notre univers mondialisé, certaines pauvretés matérielles et spirituelles se sont multipliées : laissons donc place à l’imagination de la charité pour distinguer de nouvelles modalités d’action. De cette façon, la voie de la miséricorde deviendra toujours plus concrète ».[9]
La vie chrétienne inclut la pratique des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles traditionnelles.[10] « Il est vrai que nous pensons d’habitude aux œuvres de miséricorde, séparément, et en tant que liées à une œuvre : hôpitaux pour les malades, cantines pour ceux qui ont faim, maisons d’accueil pour ceux qui sont dans la rue, écoles pour ceux qui ont besoin d’instruction, le confessionnal et la direction spirituelle pour celui qui a besoin de conseil et de pardon… Mais si nous les regardons ensemble, le message est que l’objet de la miséricorde est la vie humaine elle-même et dans sa totalité ».[11]
Évidemment la vie humaine elle-même et dans sa totalité comprend la sauvegarde de la maison commune. Donc, je me permets de proposer un complément aux deux listes traditionnelles des sept œuvres de miséricorde, ajoutant à chacune la sauvegarde de la maison commune.
Comme œuvre de miséricorde spirituelle, la sauvegarde de la maison commune demande « la contemplation reconnaissante du monde » (Enc. Laudato sì, n. 214) qui « nous permet de découvrir à travers chaque chose un enseignement que Dieu veut nous transmettre » (ibid., n. 85). Comme œuvre de miséricorde corporelle, la sauvegarde de la maison commune demande les « simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme […] et se manifeste dans toutes les actions qui essaient de construire un monde meilleur » (ibid., nn. 230-231).
6. En conclusion, prions
Malgré nos péchés et les terribles défis que nous avons face à nous, ne perdons jamais l’espérance : « Le Créateur ne nous abandonne pas, jamais il ne fait marche arrière dans son projet d’amour, il ne se repent pas de nous avoir créés […] parce qu’il s’est définitivement uni à notre terre, et son amour nous porte toujours à trouver de nouveaux chemins » (ibid., nn. 13 ; 245). En particulier le 1er septembre, et ensuite pour tout le reste de l’année, nous prions :
« Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre
qui valent tant à tes yeux. […]
Ô Dieu d’amour, montre-nous notre place dans ce monde
comme instruments de ton affection pour tous les êtres de cette terre (ibid., n. 246).
Ô Dieu de miséricorde, accorde-nous de recevoir ton pardon
et de transmettre ta miséricorde dans toute notre maison commune.
Loué sois-tu.
Amen.
[1] Lettre pour l’institution de la « Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la création », 6 août 2015.
[2] Discours à Santa Barbara, Californie (8 novembre 1997).
[3] Bartholomée I, Message pour la Journée de prière pour la sauvegarde de la création (1er septembre 2012).
[4] Discours, IIème Rencontre mondiale des Mouvements populaires, Santa Cruz de la Sierra (Bolivie), 9 juillet 2015.
[5] Troisième méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Paul-hors-les murs, 2 juin 2016.
[6] Audience générale, 30 mars 2016.
[7] Bartholomée I, Message pour la Journée de prière pour la sauvegarde de la création (1er septembre 2012).
[8] Première méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Jean de Latran, 2 juin 2016.
[9] Audience générale, 30 juin 2016.
[10] Les œuvres corporelles sont : donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir ceux qui sont nus ; loger les pèlerins ; visiter les malades ; visiter les prisonniers ; ensevelir les morts. Les œuvres spirituelles sont : conseiller ceux qui doutent ; enseigner aux ignorants ; exhorter les pécheurs ; consoler les affligés ; pardonner les offenses ; supporter patiemment les personnes importunes ; prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
[11] Troisième méditation, Retraite spirituelle à l’occasion du Jubilé des prêtres, Basilique Saint-Paul-hors-les murs, 2 juin 2016.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
Nicolas-p a écrit:De ce que j'en ai lu:Scala-Coeli a écrit:Voici le document final du Synode sur l'Amazonie :
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synthese-document-final-synode-amazonie.html
Diaconat féminin, se rapprocher des cultures Amazonieennes païennes, écologie ( planter des arbres, manger moins de viande, tri selectif) notion de terre mère ( gaia?) Écrit noir sur blanc, etc...
Droit de l'homme ?: terme maçonnique à la base.
Rite amazonien??: c'est quoi.?? Et un rite africain, un rite égyptien ou rite papou aussi???
Ou est le christ dans ce texte, ou parle t' on de Jésus de la trinité.? D'adhésion à la foi catholique? D'amour de DIEU avant tout?
Ou parle t'on d'envoyer des prêtres ( d'autres continents comme les catholiques l'on fait depuis des siècles ) pour les aider?
On dirait un texte de Greenpeace ou des écolos voir new age :
Je cite:
"d'adapter la liturgie en valorisant la vision du monde, les traditions, les symboles et les rites présents dans la région, il est demandé à cet organisme de constituer une commission compétente pour étudier l'élaboration d'un rite amazonien qui puisse exprimer «le patrimoine liturgique, théologique, disciplinaire et spirituel de l'Amazonie»"
L'homme d'abord... et DIEU ?
Je laisse les théologiens dirent et interpréter le sens de tout cela.
C'est troublant.
Je n'irai pas plus moin dans ce que je ressens face à cela.
Que chacun lise et à la lumière de sa conscience , de sa foi personnelle, de son obéissance à notre pape François dans tout ce qui est ex cathedra, de sa loyaute et amour du à DIEU avant tout .
dans le silence prions pour le salut de l'église catholique.
Prions pour que notre pape inspiré par l'esprit saint face les bons choix.
Merci de vos réflexions, @Nicolas-p
Il y a un problème avec cette notion d'écologie dont tous les médias et la société nous abreuvent.
Au début du document, il est question du "changement climatique causé par l'homme"... Pourquoi culpabiliser ainsi l'homme ? La planète a des cycles, de refroidissements et de réchauffement, tout ceci indépendamment de l'action de l'homme.
Le Synode rappelle «l'urgence de développer des politiques énergétiques qui réduisent drastiquement les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz liés au changement climatique».
Drastiquement, rien que ça. Le CO2 a été diabolisé, alors que c'est ce qui nourrit les végétaux ! S'il n'y a pas de CO2, les plantes ne grandissent pas... Beaucoup d'écolos semblent avoir oublié cette notion simple.
J'ai été frappée par l'idée d'écologie intégrale qui soit la "seule voie possible" pour sauver la région. Qu'est-ce à dire ?
Quant à la forêt amazonienne vue comme le cœur de l'équilibre de la planète, c'est une notion à relativiser... Dans de nombreux pays et régions du monde, il y a eu historiquement des reboisement, des forêts plantées par l'homme, là où à l'origine il n'y en avait pas (un exemple français, les alpes qui étaient comme son nom l'indique des alpages dépourvus de forêts, aujourd'hui, il n'y a quasiment que des arbres et peu de clairières...). L'homme sait maîtriser son environnement et exploiter les ressources de manière optimale, ce n'est pas toujours le prédateur ou le pirate égoïste tel qu'on le décrit. Alors oui, il y a des endroits où cela n'est pas toujours respecté (et pas forcément en Amazonie d'ailleurs, savez-vous que le Sahara n'est pas un désert naturel ?)
Il y a aussi le fait de "sauver" la planète ? La planète n'est pas en train de se (faire) détruire. Nous n'avons rien à sauver du tout. N'est-ce pas Dieu qui sauve ? Nous devons prendre soin et entretenir la planète qui est un don de Dieu. Entretenir, ça suppose cultiver, couper, quand c'est nécessaire. Il suffit de voir comment on s'occupe d'un jardin, pour la planète, c'est la même chose mais à plus grande échelle.
Ce discours binaire (l'homme destructeur de la nature) est plutôt effrayant et à titre personnel quelle est l'utilité d'introduire le péché écologique ? Le péché en lui-même n'est-il pas suffisant ? Y a-t-il besoin de le redéfinir ? Comme le disait @tlig77, le fait de l'intention définit déjà ce qu'est un péché.
Il y a des tas d'espèces de végétaux et d'animaux qui ont disparu et ce n'est pas pour autant le fait de l'homme.
Scala-Coeli- MEDIATRICE
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Re: Le synode sur l'Amazonie
Plusieurs mystiques au cours des siècles derniers ont annoncé ( avec toutes les réserves à avoir vis a vis des révélations privées ) que la religion de l'antechrist serait une religion d'apparence catholique bienveillante et surtout centrée sur l'homme :
Homme avant tout, tout pour l'homme et son bien être, une fausse paix etc...
En apparence cela semblera louable. DIEU remisé au placard et le christ à un vague personnage historique ( il ne sera pas directement nié ce serait trop gros, trop évident , ce sera subtile pour mieux tromper )
Ceux qui croient que l' antechrist vomira officiellement et par devant sur le christ son naïf. Tout se fera par derrière. Il faut bien tromper en premier les catholiques,surtout les plus aguerris les autres sont déjà acquis...et aveugles et prêt à suivre n'importe qui.
Peut-être que je lis de travers, je vous laisse à tous le soin d'apporter vos réflexions sur ce texte mais tout exclusivement tout est centré sur l'homme il me semble, ce que veut l'homme ( Amazonien en l'occurrence ) ses desiderata, ses demandes ( nature, écologie...rites, )
Est ce un ballon d'essai voulu par certains ? Prémices de ce qui nous attend?
Certes nous n'en sommes pas là ( j'espère )
Le pape va t'il entériner cela?
Va t'il au contraire y mettre un terme?
Va t'il dénoncer certaines choses et donner à l'Amazonie ce que l'esprit saint lui soufflera?
Va t'il désavouer certains qui poussent à une nouvelle église ?
Se taire?
Les conforter?
Les jours qui viennent seront cruciaux pour discerner.
Homme avant tout, tout pour l'homme et son bien être, une fausse paix etc...
En apparence cela semblera louable. DIEU remisé au placard et le christ à un vague personnage historique ( il ne sera pas directement nié ce serait trop gros, trop évident , ce sera subtile pour mieux tromper )
Ceux qui croient que l' antechrist vomira officiellement et par devant sur le christ son naïf. Tout se fera par derrière. Il faut bien tromper en premier les catholiques,surtout les plus aguerris les autres sont déjà acquis...et aveugles et prêt à suivre n'importe qui.
Peut-être que je lis de travers, je vous laisse à tous le soin d'apporter vos réflexions sur ce texte mais tout exclusivement tout est centré sur l'homme il me semble, ce que veut l'homme ( Amazonien en l'occurrence ) ses desiderata, ses demandes ( nature, écologie...rites, )
Est ce un ballon d'essai voulu par certains ? Prémices de ce qui nous attend?
Certes nous n'en sommes pas là ( j'espère )
Le pape va t'il entériner cela?
Va t'il au contraire y mettre un terme?
Va t'il dénoncer certaines choses et donner à l'Amazonie ce que l'esprit saint lui soufflera?
Va t'il désavouer certains qui poussent à une nouvelle église ?
Se taire?
Les conforter?
Les jours qui viennent seront cruciaux pour discerner.
Dernière édition par Nicolas-p le Dim 27 Oct 2019 - 16:52, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le synode sur l'Amazonie
merci à nicolas-p pour ce juste questionnement à notre avis (de peu d'importance certes par rapport au discernement éclairé et juste de la modération)
véronique69- Contemplatif
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Re: Le synode sur l'Amazonie
POUR RAPPEL LA PAROLE DE DIEU DANS LA SAINTE ÉCRITURE EST TRÈS CLAIRE :
par Joannes Maria le Jeu 27 Sep - 20:41
Livre de Jérémie chapitre 5,24-25 :
24 Ils n’ont pas dit en leur cœur : « Craignons le Seigneur notre Dieu, lui qui nous donne la pluie en sa saison, celle du printemps et celle de l’automne, lui qui assure les semaines prévues pour la moisson. »
25 Vos fautes ont dérangé tout cela, vos péchés vous ont privés de ces bienfaits.
Conclusion : Dieu dit que nos péchés agissent sur l'ordre qu'Il a Lui-même établi sur la nature et le climat.
Avons-nous un peu d'humilité pour le reconnaître ou suivons-nous orgueilleusement Satan, le Prince de ce monde et les funestes conséquences qui en découlent ?
Ce sont les péchés de l'homme qui bouleversent l'équilibre de la nature : réflexion selon Jr 5,24-25
par Joannes Maria le Jeu 27 Sep - 20:41
Livre de Jérémie chapitre 5,24-25 :
24 Ils n’ont pas dit en leur cœur : « Craignons le Seigneur notre Dieu, lui qui nous donne la pluie en sa saison, celle du printemps et celle de l’automne, lui qui assure les semaines prévues pour la moisson. »
25 Vos fautes ont dérangé tout cela, vos péchés vous ont privés de ces bienfaits.
Conclusion : Dieu dit que nos péchés agissent sur l'ordre qu'Il a Lui-même établi sur la nature et le climat.
Avons-nous un peu d'humilité pour le reconnaître ou suivons-nous orgueilleusement Satan, le Prince de ce monde et les funestes conséquences qui en découlent ?
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
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