VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe/2019-09/pape-sainte-marthe-20-septembre-2019.html
Homélie à Sainte-Marthe: cultiver la proximité et non les divisions idéologiques
Lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a demandé de prier pour les prêtres et les évêques, en les exhortant à quatre formes de proximité.
Debora Donnini – Cité du Vatican
Le Pape a poursuivi son commentaire de la lettre de saint Paul au jeune évêque Timothée, en montrant que l’apôtre exhorte à vivre le ministère épiscopal comme un don. L’attrait de l’argent, les bavardages, les médisances, les «discussions stupides» affaiblissent la vie ministérielle, a averti François. «Quand un ministre, qu’il soit prêtre, diacre, évêque, commence à s’attacher à l’argent, il se lie à la racine de tous les maux», a averti le Pape en rappelant que saint Paul expliquait que l’avidité de l’argent est la racine de tous les maux.
Au contraire, les ministres ordonnés doivent centrer leur attention sur quatre «proximités». Tout d’abord, l’évêque doit être «un homme de proximité à Dieu». Le Pape a ainsi rappelé que quand les apôtres ont «inventé» les diacres, Pierre avait justifié la création de ce service spécifique en disant que la responsabilité de «la prière» et de «l’annonce de la Parole» incombait aux apôtres eux-mêmes. Le premier devoir d’un évêque est donc de prier: «il donne la force», et il réveille aussi «la conscience de ce don, que nous ne devons pas négliger, qui est le ministère».
La seconde proximité à laquelle est ensuite appelé l’évêque concerne ses prêtres et diacres, qui sont ses plus proches collaborateurs. «Tu dois aimer d’abord les plus proches, qui sont tes prêtres et tes diacres», a souligné l’évêque de Rome : «C’est triste quand un évêque oublie ses prêtres», a-t-il rappelé en martelant qu’aucun coup de téléphone d’un prêtre à son évêque ne devait rester sans suite.
Le troisième niveau de proximité concerne les prêtres entre eux, qui doivent eux aussi vivre «la proximité entre eux, et non les divisions. Le diable entre par-là pour diviser le presbyterium», a-t-il averti, en pointant les groupes de prêtres, les clans, qui se forment parfois sur la base de sympathies idéologiques et fragilisent l’Église en la fracturant.
Enfin, le quatrième niveau de proximité concerne la relation au peuple de Dieu. «Dans sa deuxième Lettre, Paul commence en disant à Timothée de ne pas oublier sa maman et sa grand-mère», c’est-à-dire de ne pas oublier d’où il est venu, d’où le Seigneur l’a appelé, a expliqué François. «N’oublie pas ton peuple, n’oublie pas tes racines ! Et maintenant, comme évêque et comme prêtre, il faut toujours être proche du peuple de Dieu. Quand un évêque se détache du peuple de Dieu, il finit dans une atmosphère d’idéologies qui n’ont rien à voir avec le ministère: ce n’est pas un ministre, ce n’est pas un serviteur. Il a oublié le don gratuit qui lui a été donné.»
En conclusion, le Pape a renouvelé son invitation à ne pas oublier ces «quatre proximités», en incluant celle du collège épiscopal et presbytéral: la proximité à Dieu, la prière ; la proximité aux prêtres de la part de l’évêque et des prêtres avec leur évêque ; la proximité des prêtres entre eux et des évêques entre eux ; et enfin, la proximité au peuple de Dieu. Et tous les fidèles sont appelés à prier pour ceux qui ont la responsabilité de les conduire «sur la voie du salut».
«Est-ce que vous priez pour vos prêtres, pour le curé, pour le vicaire, ou vous le critiquez, seulement ? Il faut toujours prier pour les prêtres et pour les évêques, pour que nous tous – le Pape est un évêque – nous sachions prendre soin de ce don avec cette proximité», a-t-il conclu.
Homélie à Sainte-Marthe: cultiver la proximité et non les divisions idéologiques
Lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a demandé de prier pour les prêtres et les évêques, en les exhortant à quatre formes de proximité.
Debora Donnini – Cité du Vatican
Le Pape a poursuivi son commentaire de la lettre de saint Paul au jeune évêque Timothée, en montrant que l’apôtre exhorte à vivre le ministère épiscopal comme un don. L’attrait de l’argent, les bavardages, les médisances, les «discussions stupides» affaiblissent la vie ministérielle, a averti François. «Quand un ministre, qu’il soit prêtre, diacre, évêque, commence à s’attacher à l’argent, il se lie à la racine de tous les maux», a averti le Pape en rappelant que saint Paul expliquait que l’avidité de l’argent est la racine de tous les maux.
Au contraire, les ministres ordonnés doivent centrer leur attention sur quatre «proximités». Tout d’abord, l’évêque doit être «un homme de proximité à Dieu». Le Pape a ainsi rappelé que quand les apôtres ont «inventé» les diacres, Pierre avait justifié la création de ce service spécifique en disant que la responsabilité de «la prière» et de «l’annonce de la Parole» incombait aux apôtres eux-mêmes. Le premier devoir d’un évêque est donc de prier: «il donne la force», et il réveille aussi «la conscience de ce don, que nous ne devons pas négliger, qui est le ministère».
Pour une fraternité concrète entre évêques, prêtres et diacres
La seconde proximité à laquelle est ensuite appelé l’évêque concerne ses prêtres et diacres, qui sont ses plus proches collaborateurs. «Tu dois aimer d’abord les plus proches, qui sont tes prêtres et tes diacres», a souligné l’évêque de Rome : «C’est triste quand un évêque oublie ses prêtres», a-t-il rappelé en martelant qu’aucun coup de téléphone d’un prêtre à son évêque ne devait rester sans suite.
Le troisième niveau de proximité concerne les prêtres entre eux, qui doivent eux aussi vivre «la proximité entre eux, et non les divisions. Le diable entre par-là pour diviser le presbyterium», a-t-il averti, en pointant les groupes de prêtres, les clans, qui se forment parfois sur la base de sympathies idéologiques et fragilisent l’Église en la fracturant.
Enfin, le quatrième niveau de proximité concerne la relation au peuple de Dieu. «Dans sa deuxième Lettre, Paul commence en disant à Timothée de ne pas oublier sa maman et sa grand-mère», c’est-à-dire de ne pas oublier d’où il est venu, d’où le Seigneur l’a appelé, a expliqué François. «N’oublie pas ton peuple, n’oublie pas tes racines ! Et maintenant, comme évêque et comme prêtre, il faut toujours être proche du peuple de Dieu. Quand un évêque se détache du peuple de Dieu, il finit dans une atmosphère d’idéologies qui n’ont rien à voir avec le ministère: ce n’est pas un ministre, ce n’est pas un serviteur. Il a oublié le don gratuit qui lui a été donné.»
La responsabilité du peuple de Dieu vis-à-vis des ministres ordonnés
En conclusion, le Pape a renouvelé son invitation à ne pas oublier ces «quatre proximités», en incluant celle du collège épiscopal et presbytéral: la proximité à Dieu, la prière ; la proximité aux prêtres de la part de l’évêque et des prêtres avec leur évêque ; la proximité des prêtres entre eux et des évêques entre eux ; et enfin, la proximité au peuple de Dieu. Et tous les fidèles sont appelés à prier pour ceux qui ont la responsabilité de les conduire «sur la voie du salut».
«Est-ce que vous priez pour vos prêtres, pour le curé, pour le vicaire, ou vous le critiquez, seulement ? Il faut toujours prier pour les prêtres et pour les évêques, pour que nous tous – le Pape est un évêque – nous sachions prendre soin de ce don avec cette proximité», a-t-il conclu.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/sainte-therese-de-lisieux-et-le-pape-francois-entretien-avec-elisabeth-de-baudouin/
Sainte Thérèse de Lisieux et le pape François: entretien avec Elisabeth de Baudoüin
«J’ai horreur de la feintise… moi, je dis la vérité tout entière»
octobre 01, 2019 00:05Anita BourdinPape François, Publication, Saints, bienheureux
Le pape François a choisi d’ouvrir le Mois missionnaire extraordinaire, ce mardi 1er octobre 2019, en la fête de sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), carmélite française, docteur de l’Eglise: c’est donc à point nommé qu’Elisabeth de Baudoüin publie son « Thérèse et François » aux éditions Salvator: on saisit alors l’importance de Thérèse de l’Enfant Jésus dans la vie de Jorge Mario Bergoglio, premier pape jésuite.
La préface est de Guzman Qarriquiry Lecour, de l’Uruguay, et la post-face du cardinal canadien Marc Ouellet – préfet de la Congrégation pour les évêques -, soit le vice-président et le président de la Commission pour l’Amérique latine: deux proches du pape François.
Elisabeth de Baudoüin, a bien voulu présenter son « Thérèse et François » en avant-première aux lecteurs de Zenit.
AB
Zenit – Elisabeth de Baudoüin, vous publiez chez Salvator un livre original sur le pape François, intitulé : « Thérèse et François ». Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
Rendons à César ce qui est à César : Ce n’est pas mon idée, c’est une commande de mon éditeur, avec qui j’avais réalisé un premier ouvrage (« Les saints nous conduisent à Jésus », entretien avec François-Marie Léthel, ocd, Salvator 2017). Lui-même aurait voulu faire ce livre sur le lien entre le pape argentin et la carmélite française, mais il dut y renoncer, faute de temps. A Rome, quelqu’un appelait aussi de tous ses vœux la parution d’un ouvrage sur ce sujet : Guzmán Carriquiry Lecour, Vice-président de la Commission pour l’Amérique latine, ami de longue date de Jorge Mario Bergoglio. Il pensait qu’un tel livre était important pour faire comprendre la personnalité de François et éclairer son pontificat. C’était aussi l’avis du cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, qui a postfacé cet ouvrage. Restait à trouver quelqu’un qui connaisse au moins un peu à la fois Thérèse et François. C’était mon cas : je « fréquente » Thérèse de Lisieux depuis longtemps et comme journaliste, j’ai suivi François depuis son élection sur le trône de Pierre. A ce titre, je savais qu’il était attaché à la carmélite normande et cela m’intriguait. C’est pourquoi quand on me l’a proposé, j’ai accepté de relever le défi.
Le pape François dit qu’il est » ami de Thérèse de l’Enfant Jésus « . Comment cela se traduit-il ?
Il vit avec elle comme on vit avec une personne vivante – ce qu’elle est pleinement – dans la communion des saints, car elle est au Ciel et lui sur la terre. Il parle avec elle, lui expose ses problèmes – qui sont le plus souvent ceux des autres – et a fréquemment recours à son intercession. Il lui confie toute sorte de causes, notamment à travers la « dévotion des roses », très répandue en Amérique latine. Il a une très grande confiance en elle. Cette amitié n’est pas à sens unique : Thérèse l’exauce et l’aide, comme il l’a rappelé récemment aux carmélites de Madagascar, en s’appuyant sur un épisode de la vie de la carmélite : celui où elle raconte comment elle aide une sœur âgée – sœur Saint-Pierre ! – à se rendre au réfectoire. Le Pape a commenté : autrefois, Thérèse a aidé une vieille religieuse et aujourd’hui, elle aide un vieux… et ce vieux, c’est le Pape, c’est moi !
Qu’est-ce qui les rapproche ?
Beaucoup de choses ! Un même « style », fait de simplicité, d’authenticité et de franchise, le même art de tout positiver. Quand Thérèse dit : « J’ai horreur de la feintise (JEV 61) … moi, je dis la vérité tout entière, qu’on ne vienne pas me trouver, si l’on ne veut pas la savoir (JEV, 23) », on pense d’emblée à François, notamment dans ses rencontres avec les journalistes ! et quand ce dernier déclare : « Dieu nous veut positifs, reconnaissants et pas trop compliqué (Gaudete et Exsultate), Thérèse, simplifiée à l’extrême par l’Esprit Saint, réaffirme du haut du Ciel : « Tout est grâce » ! Ce sont aussi deux audacieux qui rament souvent à « contre-courant », au risque de choquer ou d’être incompris. Mais leurs gestes et paroles se sont révélées ou se révèleront prophétiques. Ils n’ont pas une vision étriquée ni comptable de la foi. Ils voient grand et vont à l’essentiel, en s’appuyant tous deux sur la Miséricorde : celle d’un Dieu qui aime ses enfants d’un amour infini et « pardonne tout », comme l’a dit François lors du premier angélus de son pontificat. Pour autant, tous deux sont enracinés dans le quotidien et ont une vision très concrète de la vie chrétienne. Ce sont aussi deux missionnaires « au sommet » : elle comme patronne des missions, lui comme premier pape jésuite de l’histoire de l’Eglise. C’est un puissant trait d’union, qui les rapproche indéniablement. François le manifeste clairement en lançant, ce 1er octobre jour de sa fête, un Mois missionnaire extraordinaire.
Quel message ces deux grands missionnaires nous délivrent-ils, à travers leur vie et leur enseignement ?
Tous deux auraient voulu être des missionnaires au sens classique du terme : en partant au bout du monde. Leur rêve n’ayant pu se réaliser, Ils se sont en quelque sorte « vengés », en devenant des maîtres et des leaders dans ce domaine ! Ils nous rappellent que la mission n’est pas une option, que tout chrétien, quelle que soit sa vocation et sa place dans l’Eglise, est appelé à être un missionnaire, et qu’il n’est pas nécessaire de partir aux antipodes pour évangéliser : la mission commence « à la maison » et « à genoux ». C’est la grande leçon de Thérèse, qui a même vécu cela de façon exclusive. Entrée au Carmel à 15 ans pour sauver les âmes et prier pour ceux qui évangélisent – les prêtres dont les missionnaires – elle s’y est employée à fond, avec les armes de la prière et du sacrifice. A un degré tellement héroïque, que cette religieuse cloîtrée morte à 24 ans a été déclarée patronne des missions, à l’égal d’un jésuite missionnaire « de terrain », saint François Xavier. François, lui, n’a de cesse de rappeler que la prière et le sacrifice ne sont pas le monopole des contemplatifs, mais l’âme incontournable de tout apostolat. Pas d’évangélisation possible sans une profonde vie spirituelle, insiste-t-il, à temps et à contretemps. Chacun d’eux le dit à sa façon : l’évangélisation se fait par attraction, à travers l’exemple, le témoignage et la communion des saints. François met en garde contre le prosélytisme, Thérèse fait briller ces paroles du Cantique des Cantiques : « Attire-moi, nous courons », qui rappelle que toute âme qui s’élève élève le monde.
Quelle place Thérèse tient-elle dans le ministère du Pasteur de l’Eglise universelle ?
François, qui fréquente Thérèse depuis longtemps, a une connaissance approfondie de sa vie et de sa doctrine. Il considère la trente-troisième docteur de l’Eglise comme une maîtresse de vie spirituelle. Il la cite souvent en ce sens, que ce soit dans ses homélies, ses discours ou ses écrits. Elle est présente, explicitement ou implicitement, dans tous les grands textes de son pontificat, en particulier son exhortation apostolique sur la sainteté, Gaudete et exsultate. François est inspiré par la « petite voie de confiance et d’amour et de sanctification à travers les petites choses » vécue et proposée par la carmélite. Il a à cœur de la promouvoir. Quelque soixante ans après l’appel universel à la sainteté lancé par le concile Vatican II, il la re-propose clairement à toute l’Eglise, comme chemin de sanctification pour tous.
Votre livre est sorti en librairie le 26 septembre dernier. Qu’en pensent les premiers lecteurs ?
On m’a dit qu’il se lit facilement, qu’il donne envie de mieux connaître Thérèse et ses écrits, qu’il montre François sous un jour nouveau et le rend sympathique et attachant. On ne peut pas me faire de plus beaux compliments.
Sainte Thérèse de Lisieux et le pape François: entretien avec Elisabeth de Baudoüin
«J’ai horreur de la feintise… moi, je dis la vérité tout entière»
octobre 01, 2019 00:05Anita BourdinPape François, Publication, Saints, bienheureux
Le pape François a choisi d’ouvrir le Mois missionnaire extraordinaire, ce mardi 1er octobre 2019, en la fête de sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897), carmélite française, docteur de l’Eglise: c’est donc à point nommé qu’Elisabeth de Baudoüin publie son « Thérèse et François » aux éditions Salvator: on saisit alors l’importance de Thérèse de l’Enfant Jésus dans la vie de Jorge Mario Bergoglio, premier pape jésuite.
La préface est de Guzman Qarriquiry Lecour, de l’Uruguay, et la post-face du cardinal canadien Marc Ouellet – préfet de la Congrégation pour les évêques -, soit le vice-président et le président de la Commission pour l’Amérique latine: deux proches du pape François.
Elisabeth de Baudoüin, a bien voulu présenter son « Thérèse et François » en avant-première aux lecteurs de Zenit.
AB
Zenit – Elisabeth de Baudoüin, vous publiez chez Salvator un livre original sur le pape François, intitulé : « Thérèse et François ». Comment vous est venue l’idée de ce livre ?
Rendons à César ce qui est à César : Ce n’est pas mon idée, c’est une commande de mon éditeur, avec qui j’avais réalisé un premier ouvrage (« Les saints nous conduisent à Jésus », entretien avec François-Marie Léthel, ocd, Salvator 2017). Lui-même aurait voulu faire ce livre sur le lien entre le pape argentin et la carmélite française, mais il dut y renoncer, faute de temps. A Rome, quelqu’un appelait aussi de tous ses vœux la parution d’un ouvrage sur ce sujet : Guzmán Carriquiry Lecour, Vice-président de la Commission pour l’Amérique latine, ami de longue date de Jorge Mario Bergoglio. Il pensait qu’un tel livre était important pour faire comprendre la personnalité de François et éclairer son pontificat. C’était aussi l’avis du cardinal Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, qui a postfacé cet ouvrage. Restait à trouver quelqu’un qui connaisse au moins un peu à la fois Thérèse et François. C’était mon cas : je « fréquente » Thérèse de Lisieux depuis longtemps et comme journaliste, j’ai suivi François depuis son élection sur le trône de Pierre. A ce titre, je savais qu’il était attaché à la carmélite normande et cela m’intriguait. C’est pourquoi quand on me l’a proposé, j’ai accepté de relever le défi.
Le pape François dit qu’il est » ami de Thérèse de l’Enfant Jésus « . Comment cela se traduit-il ?
Il vit avec elle comme on vit avec une personne vivante – ce qu’elle est pleinement – dans la communion des saints, car elle est au Ciel et lui sur la terre. Il parle avec elle, lui expose ses problèmes – qui sont le plus souvent ceux des autres – et a fréquemment recours à son intercession. Il lui confie toute sorte de causes, notamment à travers la « dévotion des roses », très répandue en Amérique latine. Il a une très grande confiance en elle. Cette amitié n’est pas à sens unique : Thérèse l’exauce et l’aide, comme il l’a rappelé récemment aux carmélites de Madagascar, en s’appuyant sur un épisode de la vie de la carmélite : celui où elle raconte comment elle aide une sœur âgée – sœur Saint-Pierre ! – à se rendre au réfectoire. Le Pape a commenté : autrefois, Thérèse a aidé une vieille religieuse et aujourd’hui, elle aide un vieux… et ce vieux, c’est le Pape, c’est moi !
Qu’est-ce qui les rapproche ?
Beaucoup de choses ! Un même « style », fait de simplicité, d’authenticité et de franchise, le même art de tout positiver. Quand Thérèse dit : « J’ai horreur de la feintise (JEV 61) … moi, je dis la vérité tout entière, qu’on ne vienne pas me trouver, si l’on ne veut pas la savoir (JEV, 23) », on pense d’emblée à François, notamment dans ses rencontres avec les journalistes ! et quand ce dernier déclare : « Dieu nous veut positifs, reconnaissants et pas trop compliqué (Gaudete et Exsultate), Thérèse, simplifiée à l’extrême par l’Esprit Saint, réaffirme du haut du Ciel : « Tout est grâce » ! Ce sont aussi deux audacieux qui rament souvent à « contre-courant », au risque de choquer ou d’être incompris. Mais leurs gestes et paroles se sont révélées ou se révèleront prophétiques. Ils n’ont pas une vision étriquée ni comptable de la foi. Ils voient grand et vont à l’essentiel, en s’appuyant tous deux sur la Miséricorde : celle d’un Dieu qui aime ses enfants d’un amour infini et « pardonne tout », comme l’a dit François lors du premier angélus de son pontificat. Pour autant, tous deux sont enracinés dans le quotidien et ont une vision très concrète de la vie chrétienne. Ce sont aussi deux missionnaires « au sommet » : elle comme patronne des missions, lui comme premier pape jésuite de l’histoire de l’Eglise. C’est un puissant trait d’union, qui les rapproche indéniablement. François le manifeste clairement en lançant, ce 1er octobre jour de sa fête, un Mois missionnaire extraordinaire.
Quel message ces deux grands missionnaires nous délivrent-ils, à travers leur vie et leur enseignement ?
Tous deux auraient voulu être des missionnaires au sens classique du terme : en partant au bout du monde. Leur rêve n’ayant pu se réaliser, Ils se sont en quelque sorte « vengés », en devenant des maîtres et des leaders dans ce domaine ! Ils nous rappellent que la mission n’est pas une option, que tout chrétien, quelle que soit sa vocation et sa place dans l’Eglise, est appelé à être un missionnaire, et qu’il n’est pas nécessaire de partir aux antipodes pour évangéliser : la mission commence « à la maison » et « à genoux ». C’est la grande leçon de Thérèse, qui a même vécu cela de façon exclusive. Entrée au Carmel à 15 ans pour sauver les âmes et prier pour ceux qui évangélisent – les prêtres dont les missionnaires – elle s’y est employée à fond, avec les armes de la prière et du sacrifice. A un degré tellement héroïque, que cette religieuse cloîtrée morte à 24 ans a été déclarée patronne des missions, à l’égal d’un jésuite missionnaire « de terrain », saint François Xavier. François, lui, n’a de cesse de rappeler que la prière et le sacrifice ne sont pas le monopole des contemplatifs, mais l’âme incontournable de tout apostolat. Pas d’évangélisation possible sans une profonde vie spirituelle, insiste-t-il, à temps et à contretemps. Chacun d’eux le dit à sa façon : l’évangélisation se fait par attraction, à travers l’exemple, le témoignage et la communion des saints. François met en garde contre le prosélytisme, Thérèse fait briller ces paroles du Cantique des Cantiques : « Attire-moi, nous courons », qui rappelle que toute âme qui s’élève élève le monde.
Quelle place Thérèse tient-elle dans le ministère du Pasteur de l’Eglise universelle ?
François, qui fréquente Thérèse depuis longtemps, a une connaissance approfondie de sa vie et de sa doctrine. Il considère la trente-troisième docteur de l’Eglise comme une maîtresse de vie spirituelle. Il la cite souvent en ce sens, que ce soit dans ses homélies, ses discours ou ses écrits. Elle est présente, explicitement ou implicitement, dans tous les grands textes de son pontificat, en particulier son exhortation apostolique sur la sainteté, Gaudete et exsultate. François est inspiré par la « petite voie de confiance et d’amour et de sanctification à travers les petites choses » vécue et proposée par la carmélite. Il a à cœur de la promouvoir. Quelque soixante ans après l’appel universel à la sainteté lancé par le concile Vatican II, il la re-propose clairement à toute l’Eglise, comme chemin de sanctification pour tous.
Votre livre est sorti en librairie le 26 septembre dernier. Qu’en pensent les premiers lecteurs ?
On m’a dit qu’il se lit facilement, qu’il donne envie de mieux connaître Thérèse et ses écrits, qu’il montre François sous un jour nouveau et le rend sympathique et attachant. On ne peut pas me faire de plus beaux compliments.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/saints-anges-gardiens-dieu-accompagne-le-chemin-de-chacun/
Salutations à l’audience générale
octobre 02, 2019 12:31Anne KurianAudience générale, Pape François
« Que leur présence renforce en vous la certitude que Dieu accompagne le chemin de vie de chacun » : c’est le vœu du pape François ce 2 octobre 2019, pour la fête des saints Anges gardiens.
A l’audience générale qu’il présidait place Saint-Pierre, le pape a aussi souhaité : « Qu’ils vous soutiennent pour annoncer et vivre l’Evangile du Christ pour un monde renouvelé dans l’amour de Dieu. »
L’an dernier, le pape avait consacré son homélie du 2 octobre 2018 à la figure de l’Ange gardien, « un pont » entre Dieu et l’homme, un compagnon, une « boussole qui ressemble à l’humain et qui nous aide à regarder là où nous devons aller ».
Il a évoqué trois dangers contre lesquels l’Ange gardien est un défenseur. D’abord, « celui de ne pas marcher » : « Tant de personnes, a-t-il fait observer, ne savent pas comment marcher ou ont peur de se risquer, et s’arrêtent. Mais nous savons que la règle est que celui qui est immobile dans la vie, finit par se corrompre. Comme l’eau : quand l’eau est stagnante, les moustiques arrivent, ils pondent, et tout se corrompt. Tout. L’Ange nous aide, nous pousse à marcher. »
Deuxième danger : « se tromper de route », un danger « facile à corriger » seulement « au début ». Troisième danger : quitter la route, se disperser, aller « d’un côté et de l’autre comme dans un labyrinthe » qui « prend au piège ». L’Ange gardien a pour mission de « nous aider à ne pas nous tromper de chemin et à marcher ».
Le pape a souligné l’ »autorité » de l’Ange et a invité à « écouter ses inspirations ». Et de demander : « Parlez-vous avec votre Ange ? Connaissez-vous le nom de votre Ange ? Vous laissez-vous conduire par la main sur le chemin ou pousser pour vous mettre en mouvement ? »
Dans le « mystère de la protection de l’Ange », a-t-il aussi souligné, il y a « la contemplation de Dieu Père. » « Notre Ange n’est pas seulement avec nous, il voit Dieu le Père. Il est en relation avec Lui. Il est le pont quotidien, de l’heure de notre lever à l’heure de notre coucher, qui nous accompagne et qui est en relation avec le Père et avec nous. L’Ange est la porte quotidienne de la transcendance, de la rencontre avec le Père… parce qu’il regarde le Père, il connaît le chemin. N’oublions pas ces compagnons de route. »
Dans la journée, le pape avait publié ce tweet : « »La présence de l’Ange gardien dans notre vie n’est pas seulement pour nous aider sur le chemin, mais pour nous faire voir où nous devons arriver. »
octobre 02, 2019 12:31Audience générale, Pape François
Saints Anges gardiens : Dieu accompagne le chemin de chacun
Salutations à l’audience générale
octobre 02, 2019 12:31Anne KurianAudience générale, Pape François
« Que leur présence renforce en vous la certitude que Dieu accompagne le chemin de vie de chacun » : c’est le vœu du pape François ce 2 octobre 2019, pour la fête des saints Anges gardiens.
A l’audience générale qu’il présidait place Saint-Pierre, le pape a aussi souhaité : « Qu’ils vous soutiennent pour annoncer et vivre l’Evangile du Christ pour un monde renouvelé dans l’amour de Dieu. »
L’an dernier, le pape avait consacré son homélie du 2 octobre 2018 à la figure de l’Ange gardien, « un pont » entre Dieu et l’homme, un compagnon, une « boussole qui ressemble à l’humain et qui nous aide à regarder là où nous devons aller ».
Il a évoqué trois dangers contre lesquels l’Ange gardien est un défenseur. D’abord, « celui de ne pas marcher » : « Tant de personnes, a-t-il fait observer, ne savent pas comment marcher ou ont peur de se risquer, et s’arrêtent. Mais nous savons que la règle est que celui qui est immobile dans la vie, finit par se corrompre. Comme l’eau : quand l’eau est stagnante, les moustiques arrivent, ils pondent, et tout se corrompt. Tout. L’Ange nous aide, nous pousse à marcher. »
Deuxième danger : « se tromper de route », un danger « facile à corriger » seulement « au début ». Troisième danger : quitter la route, se disperser, aller « d’un côté et de l’autre comme dans un labyrinthe » qui « prend au piège ». L’Ange gardien a pour mission de « nous aider à ne pas nous tromper de chemin et à marcher ».
Le pape a souligné l’ »autorité » de l’Ange et a invité à « écouter ses inspirations ». Et de demander : « Parlez-vous avec votre Ange ? Connaissez-vous le nom de votre Ange ? Vous laissez-vous conduire par la main sur le chemin ou pousser pour vous mettre en mouvement ? »
Dans le « mystère de la protection de l’Ange », a-t-il aussi souligné, il y a « la contemplation de Dieu Père. » « Notre Ange n’est pas seulement avec nous, il voit Dieu le Père. Il est en relation avec Lui. Il est le pont quotidien, de l’heure de notre lever à l’heure de notre coucher, qui nous accompagne et qui est en relation avec le Père et avec nous. L’Ange est la porte quotidienne de la transcendance, de la rencontre avec le Père… parce qu’il regarde le Père, il connaît le chemin. N’oublions pas ces compagnons de route. »
Dans la journée, le pape avait publié ce tweet : « »La présence de l’Ange gardien dans notre vie n’est pas seulement pour nous aider sur le chemin, mais pour nous faire voir où nous devons arriver. »
octobre 02, 2019 12:31Audience générale, Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/st-francois-dassise-celebration-avec-le-pape-dans-les-jardins-du-vatican/?utm_medium=email&utm_campaign=4102018%20-%20S%20Franois%20veille%20sur%20le%20synode%20et%20lAmazonie%201570209334%20ZNP&utm_content=4102018%20-%20S%20Franois%20veille%20sur%20le%20synode%20et%20lAmazonie%201570209334%20ZNP+CID_4092021c1ec612ea4f8ff2cdb0bccc19&utm_source=Editions&utm_term=Conscration%20du%20synode%20pour%20lAmazonie%20%20la%20prire%20de%20saint%20Franois
Plantation d’un arbre avec des représentants indigènes
octobre 04, 2019 16:20Anne KurianPape François, Rome
Le pape François a participé à une célébration autour de la Création, sous le soleil des Jardins du Vatican, ce 4 octobre 2019, en la fête de saint François d’Assise.
L’initiative concluait le “Temps de la Création”, proposé par le pape argentin du 1er septembre – Journée de prière pour l’environnement – à la fête du Poverello. Le pape était entouré de franciscains et de représentants indigènes de l’Amazonie, qui ont interprété une danse rituelle autour du thème de la nature.
Le pape a ensuite symboliquement planté et arrosé un chêne vert provenant d’Assise, avec des pelletées de terre apportées de divers coins du monde : d’Amazonie, d’Inde – en mémoire des plus vulnérables aux changements climatiques – de terres de migrants, de terres de victimes de trafic, etc.
Pour les 40 ans de la proclamation de François d’Assise comme saint patron des écologistes, le pape lui a consacré le synode imminent sur l’Amazonie (6-27 octobre). Il a conclu la rencontre par la prière du Notre Père en espagnol, sans prononcer le texte prévu pour l’occasion.
Parmi les nombreux intervenants, le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, a rappelé le Message du pape pour le 1er septembre, dont le mot-clé était « saison », soulignant qu’il était temps de poser « des gestes prophétiques » : il doit y avoir, a-t-il dit, une “saison” pour la sagesse. Et le cardinal de mettre en garde : « Le chaos avec la Parole de Dieu devient Cosmos. Inversement, le Cosmos sans la Parole de Dieu devient le chaos ! »
octobre 04, 2019 16:20Pape François, Rome
Consécration du synode pour l’Amazonie à la prière de saint François
Plantation d’un arbre avec des représentants indigènes
octobre 04, 2019 16:20Anne KurianPape François, Rome
Le pape François a participé à une célébration autour de la Création, sous le soleil des Jardins du Vatican, ce 4 octobre 2019, en la fête de saint François d’Assise.
L’initiative concluait le “Temps de la Création”, proposé par le pape argentin du 1er septembre – Journée de prière pour l’environnement – à la fête du Poverello. Le pape était entouré de franciscains et de représentants indigènes de l’Amazonie, qui ont interprété une danse rituelle autour du thème de la nature.
Le pape a ensuite symboliquement planté et arrosé un chêne vert provenant d’Assise, avec des pelletées de terre apportées de divers coins du monde : d’Amazonie, d’Inde – en mémoire des plus vulnérables aux changements climatiques – de terres de migrants, de terres de victimes de trafic, etc.
Pour les 40 ans de la proclamation de François d’Assise comme saint patron des écologistes, le pape lui a consacré le synode imminent sur l’Amazonie (6-27 octobre). Il a conclu la rencontre par la prière du Notre Père en espagnol, sans prononcer le texte prévu pour l’occasion.
Parmi les nombreux intervenants, le cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral, a rappelé le Message du pape pour le 1er septembre, dont le mot-clé était « saison », soulignant qu’il était temps de poser « des gestes prophétiques » : il doit y avoir, a-t-il dit, une “saison” pour la sagesse. Et le cardinal de mettre en garde : « Le chaos avec la Parole de Dieu devient Cosmos. Inversement, le Cosmos sans la Parole de Dieu devient le chaos ! »
octobre 04, 2019 16:20Pape François, Rome
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/ouverture-du-synode-sur-lamazonie-le-pape-recommande-la-prudence-audacieuse/?utm_medium=email&utm_campaign=6%20octobre%202019%20-%20Ouverture%20du%20Synode%20sur%20lAmazonie%201570371442%20ZNP&utm_content=6%20octobre%202019%20-%20Ouverture%20du%20Synode%20sur%20lAmazonie%201570371442%20ZNP+CID_71ca69bc37535fe00268ddc55b2fa74b&utm_source=Editions&utm_term=Ouverture%20du%20Synode%20sur%20lAmazonie%20%20le%20pape%20recommande%20la%20%20prudence%20audacieuse
Un feu sur la terre (Homélie intégrale)
octobre 06, 2019 11:35Anne KurianRome, Synodes des évêques
La « prudence audacieuse » : c’est ce que recommande le pape François aux 184 Pères synodaux, en ouvrant le Synode des évêques sur l’Amazonie, ce 6 octobre 2019. Il s’agit de vivre « un amour brûlant envers Dieu et envers nos frères », car « Jésus n’est pas venu apporter la brise du soir, mais un feu sur la terre ».
« Nous sommes évêques, parce que nous avons reçu un don de Dieu, a souligné le pape dans son homélie, lors de la messe en la basilique Saint-Pierre. Nous n’avons pas signé un accord, nous n’avons pas reçu en main un contrat de travail, mais l’imposition des mains, pour être à notre tour des mains levées qui intercèdent auprès du Seigneur et des mains tendues à nos frères. »
Il a appelé à entretenir le « feu de la mission », sans rester « immobile » ni « laisser les choses aller sans agir ». La prudence, a-t-il expliqué, « ce n’est pas l’indécision, ce n’est pas une attitude défensive. C’est la vertu du Pasteur qui, pour servir avec sagesse, sait discerner, est sensible à la nouveauté de l’Esprit. »
Le pape a aussi mis en garde contre « l’avidité des nouveaux colonialismes » : « Le feu allumé par des intérêts qui détruisent, comme celui qui a récemment dévasté l’Amazonie, n’est pas celui de l’Évangile. Le feu de Dieu est une chaleur qui attire et rassemble dans l’unité. Il se nourrit de partage, non de profits. »
« On sert l’Évangile non pas avec la puissance du monde, mais avec la seule force de Dieu, a-t-il affirmé en conclusion : en restant toujours dans l’amour humble, en croyant que l’unique manière de posséder vraiment la vie, c’est de la perdre par amour. »
Durant cette célébration à laquelle étaient présents des représentants de peuples indigènes en habits traditionnels – qui ont participé à la procession des offrandes – les lectures ont été lues en espagnol et en portugais, langues des pays de la région amazonienne.
Homélie du Pape François
L’Apôtre Paul, le plus grand missionnaire de l’histoire de l’Église, nous aide à ‘‘faire Synode’’, à ‘‘marcher ensemble’’ : ce qu’il écrit à Timothée semble adressé à nous, Pasteurs au service du peuple de Dieu.
D’abord, il dit : « Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains » (2 Tm 1, 6). Nous sommes évêques, parce que nous avons reçu un don de Dieu. Nous n’avons pas signé un accord, nous n’avons pas reçu en main un contrat de travail, mais l’imposition des mains, pour être à notre tour des mains levées qui intercèdent auprès du Seigneur et des mains tendues à nos frères. Nous avons reçu un don pour être des dons. Un don ne s’achète pas, ne s’échange pas et ne se vend pas : on le reçoit et on l’offre. Si nous nous l’approprions, si nous nous mettons au centre et ne mettons pas au centre le don, en tant que Pasteurs nous devenons des fonctionnaires : nous faisons du don une fonction et la gratuité disparaît, et ainsi nous finissons par servir nous-mêmes et par nous servir de l’Église. Notre vie, au contraire, en raison du don reçu, est pour servir. L’Évangile, qui parle de ‘‘serviteurs inutiles’’ (Lc 17, 10), le rappelle : une expression qui peut signifier aussi ‘‘serviteurs sans profit’’. Cela signifie que nous n’agissons pas pour obtenir un profit, un gain personnel, mais parce que nous avons reçu gratuitement et donnons gratuitement (cf. Mt 10, . Notre joie sera toute dans le service, car nous avons été servis par Dieu, qui s’est fait notre serviteur. Chers frères, ayons conscience d’être appelés ici pour servir en mettant au centre le don de Dieu !
Pour que nous soyons fidèles à cet appel que nous avons reçu, à notre mission, saint Paul nous rappelle que le don doit être ravivé. Le verbe qu’il utilise est intéressant : raviver, littéralement, c’est ‘‘donner vie à un feu’’ [anazopurein]. Le don que nous avons reçu est un feu, c’est un amour brûlant envers Dieu et envers nos frères. Le feu ne s’entretient pas tout seul, il meurt s’il n’est pas maintenu en vie, il s’éteint s’il est recouvert de cendre. Si tout reste immobile, si ce qui rythme nos jours, c’est le ‘‘on a toujours fait comme ça’’, le don disparaît, suffoqué par les cendres des craintes et par la préoccupation de défendre le status quo. Mais « en aucune façon, l’Église ne peut se limiter à une pastorale de l’‘‘entretien’’ en faveur de ceux qui connaissent déjà l’Évangile du Christ. L’élan missionnaire est un signe clair de la maturité d’une communauté ecclésiale » (Benoît XVI, Exhort. ap. Post-syn. Verbum Domini, n. 95). Jésus n’est pas venu apporter la brise du soir, mais un feu sur la terre.
Le feu qui ravive le don, c’est l’Esprit Saint, qui donne la vie. C’est pourquoi saint Paul poursuit : « Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit Saint qui habite en nous » (2 Tm 1, 14). Et encore : « ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération » (v. 7). Ce n’est pas un esprit de timidité, mais de prudence : Paul oppose la prudence à la timidité. En quoi consiste alors cette prudence de l’Esprit ? Comme l’enseigne le Catéchisme, la prudence « ne se confond ni avec la timidité ou la peur » mais elle « est la vertu qui dispose la raison pratique à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir » (n. 1806). La prudence, ce n’est pas l’indécision, ce n’est pas une attitude défensive. C’est la vertu du Pasteur qui, pour servir avec sagesse, sait discerner, est sensible à la nouveauté de l’Esprit. Alors, raviver le don dans le feu de l’Esprit, c’est le contraire du fait de laisser les choses aller sans agir. Et être fidèle à la nouveauté de l’Esprit, c’est une grâce que nous devons demander dans la prière.
Lui, qui fait toutes choses nouvelles, qu’il nous donne sa prudence audacieuse ; qu’il inspire notre Synode pour qu’il renouvelle les chemins pour l’Église en Amazonie, afin que ne s’éteigne pas le feu de la mission.
Le feu de Dieu, comme dans l’épisode du buisson ardent, brûle mais ne se consume pas (cf. Ex 3, 2). C’est un feu d’amour qui éclaire, réchauffe et donne vie, ce n’est pas un feu qui embrase et dévore. Quand les peuples et les cultures s’anéantissent sans amour et sans respect, ce n’est pas le feu de Dieu, mais le feu du monde. Et pourtant, que de fois le don de Dieu au lieu d’être offert est-il imposé, que de fois y a-t-il eu colonisation au lieu d’évangélisation ! Que Dieu nous préserve de l’avidité des nouveaux colonialismes ! Le feu allumé par des intérêts qui détruisent, comme celui qui a récemment dévasté l’Amazonie, n’est pas celui de l’Évangile. Le feu de Dieu est une chaleur qui attire et rassemble dans l’unité. Il se nourrit de partage, non de profits. Le feu dévastateur, au contraire, embrase quand on ne veut défendre que des idées personnelles, constituer son propre groupe, brûler les diversités pour uniformiser tous et tout.
Il faut raviver le don ; accueillir la prudence audacieuse de l’Esprit, fidèle à sa nouveauté ; saint Paul exprime une dernière exhortation : « N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, […] mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile » (2 Tm 1, . Il demande de témoigner de l’Évangile, de souffrir pour l’Évangile, en un mot de vivre pour l’Évangile. L’annonce de l’Évangile est le critère principal pour la vie de l’Église. Peu après, Paul écrit : « Je suis déjà offert en sacrifice » (4, 6). Annoncer l’Évangile, c’est vivre l’offrande, c’est témoigner jusqu’au bout, c’est se faire tout à tous (cf. 1 Co 9, 22), c’est aimer jusqu’au martyre. Dans le Collège cardinalice, certains ont souffert le martyre… En effet, souligne l’Apôtre, on sert l’Évangile non pas avec la puissance du monde, mais avec la seule force de Dieu : en restant toujours dans l’amour humble, en croyant que l’unique manière de posséder vraiment la vie, c’est de la perdre par amour.
Chers frères et sœurs, regardons ensemble Jésus Crucifié, son cœur transpercé pour nous. Commençons par-là, car c’est de là qu’a surgi le don qui nous a générés ; c’est de là qu’a jailli l’Esprit qui renouvelle (cf. Jn 19, 30). Sentons-nous appelés à partir de là, tous et chacun, à donner la vie. Tant de frères et sœurs en Amazonie portent de lourdes croix et attendent la consolation libératrice de l’Évangile, la caresse amoureuse de l’Église. (…) Pour eux, pour ceux qui ont donné leur vie… avec eux, marchons ensemble !
Librairie éditrice du Vatican
octobre 06, 2019 11:35Rome, Synodes des évêques
Ouverture du Synode sur l’Amazonie : le pape recommande la « prudence audacieuse »
Un feu sur la terre (Homélie intégrale)
octobre 06, 2019 11:35Anne KurianRome, Synodes des évêques
La « prudence audacieuse » : c’est ce que recommande le pape François aux 184 Pères synodaux, en ouvrant le Synode des évêques sur l’Amazonie, ce 6 octobre 2019. Il s’agit de vivre « un amour brûlant envers Dieu et envers nos frères », car « Jésus n’est pas venu apporter la brise du soir, mais un feu sur la terre ».
« Nous sommes évêques, parce que nous avons reçu un don de Dieu, a souligné le pape dans son homélie, lors de la messe en la basilique Saint-Pierre. Nous n’avons pas signé un accord, nous n’avons pas reçu en main un contrat de travail, mais l’imposition des mains, pour être à notre tour des mains levées qui intercèdent auprès du Seigneur et des mains tendues à nos frères. »
Il a appelé à entretenir le « feu de la mission », sans rester « immobile » ni « laisser les choses aller sans agir ». La prudence, a-t-il expliqué, « ce n’est pas l’indécision, ce n’est pas une attitude défensive. C’est la vertu du Pasteur qui, pour servir avec sagesse, sait discerner, est sensible à la nouveauté de l’Esprit. »
Le pape a aussi mis en garde contre « l’avidité des nouveaux colonialismes » : « Le feu allumé par des intérêts qui détruisent, comme celui qui a récemment dévasté l’Amazonie, n’est pas celui de l’Évangile. Le feu de Dieu est une chaleur qui attire et rassemble dans l’unité. Il se nourrit de partage, non de profits. »
« On sert l’Évangile non pas avec la puissance du monde, mais avec la seule force de Dieu, a-t-il affirmé en conclusion : en restant toujours dans l’amour humble, en croyant que l’unique manière de posséder vraiment la vie, c’est de la perdre par amour. »
Durant cette célébration à laquelle étaient présents des représentants de peuples indigènes en habits traditionnels – qui ont participé à la procession des offrandes – les lectures ont été lues en espagnol et en portugais, langues des pays de la région amazonienne.
Homélie du Pape François
L’Apôtre Paul, le plus grand missionnaire de l’histoire de l’Église, nous aide à ‘‘faire Synode’’, à ‘‘marcher ensemble’’ : ce qu’il écrit à Timothée semble adressé à nous, Pasteurs au service du peuple de Dieu.
D’abord, il dit : « Voilà pourquoi, je te le rappelle, ravive le don gratuit de Dieu, ce don qui est en toi depuis que je t’ai imposé les mains » (2 Tm 1, 6). Nous sommes évêques, parce que nous avons reçu un don de Dieu. Nous n’avons pas signé un accord, nous n’avons pas reçu en main un contrat de travail, mais l’imposition des mains, pour être à notre tour des mains levées qui intercèdent auprès du Seigneur et des mains tendues à nos frères. Nous avons reçu un don pour être des dons. Un don ne s’achète pas, ne s’échange pas et ne se vend pas : on le reçoit et on l’offre. Si nous nous l’approprions, si nous nous mettons au centre et ne mettons pas au centre le don, en tant que Pasteurs nous devenons des fonctionnaires : nous faisons du don une fonction et la gratuité disparaît, et ainsi nous finissons par servir nous-mêmes et par nous servir de l’Église. Notre vie, au contraire, en raison du don reçu, est pour servir. L’Évangile, qui parle de ‘‘serviteurs inutiles’’ (Lc 17, 10), le rappelle : une expression qui peut signifier aussi ‘‘serviteurs sans profit’’. Cela signifie que nous n’agissons pas pour obtenir un profit, un gain personnel, mais parce que nous avons reçu gratuitement et donnons gratuitement (cf. Mt 10, . Notre joie sera toute dans le service, car nous avons été servis par Dieu, qui s’est fait notre serviteur. Chers frères, ayons conscience d’être appelés ici pour servir en mettant au centre le don de Dieu !
Pour que nous soyons fidèles à cet appel que nous avons reçu, à notre mission, saint Paul nous rappelle que le don doit être ravivé. Le verbe qu’il utilise est intéressant : raviver, littéralement, c’est ‘‘donner vie à un feu’’ [anazopurein]. Le don que nous avons reçu est un feu, c’est un amour brûlant envers Dieu et envers nos frères. Le feu ne s’entretient pas tout seul, il meurt s’il n’est pas maintenu en vie, il s’éteint s’il est recouvert de cendre. Si tout reste immobile, si ce qui rythme nos jours, c’est le ‘‘on a toujours fait comme ça’’, le don disparaît, suffoqué par les cendres des craintes et par la préoccupation de défendre le status quo. Mais « en aucune façon, l’Église ne peut se limiter à une pastorale de l’‘‘entretien’’ en faveur de ceux qui connaissent déjà l’Évangile du Christ. L’élan missionnaire est un signe clair de la maturité d’une communauté ecclésiale » (Benoît XVI, Exhort. ap. Post-syn. Verbum Domini, n. 95). Jésus n’est pas venu apporter la brise du soir, mais un feu sur la terre.
Le feu qui ravive le don, c’est l’Esprit Saint, qui donne la vie. C’est pourquoi saint Paul poursuit : « Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit Saint qui habite en nous » (2 Tm 1, 14). Et encore : « ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de pondération » (v. 7). Ce n’est pas un esprit de timidité, mais de prudence : Paul oppose la prudence à la timidité. En quoi consiste alors cette prudence de l’Esprit ? Comme l’enseigne le Catéchisme, la prudence « ne se confond ni avec la timidité ou la peur » mais elle « est la vertu qui dispose la raison pratique à discerner en toute circonstance notre véritable bien et à choisir les justes moyens de l’accomplir » (n. 1806). La prudence, ce n’est pas l’indécision, ce n’est pas une attitude défensive. C’est la vertu du Pasteur qui, pour servir avec sagesse, sait discerner, est sensible à la nouveauté de l’Esprit. Alors, raviver le don dans le feu de l’Esprit, c’est le contraire du fait de laisser les choses aller sans agir. Et être fidèle à la nouveauté de l’Esprit, c’est une grâce que nous devons demander dans la prière.
Lui, qui fait toutes choses nouvelles, qu’il nous donne sa prudence audacieuse ; qu’il inspire notre Synode pour qu’il renouvelle les chemins pour l’Église en Amazonie, afin que ne s’éteigne pas le feu de la mission.
Le feu de Dieu, comme dans l’épisode du buisson ardent, brûle mais ne se consume pas (cf. Ex 3, 2). C’est un feu d’amour qui éclaire, réchauffe et donne vie, ce n’est pas un feu qui embrase et dévore. Quand les peuples et les cultures s’anéantissent sans amour et sans respect, ce n’est pas le feu de Dieu, mais le feu du monde. Et pourtant, que de fois le don de Dieu au lieu d’être offert est-il imposé, que de fois y a-t-il eu colonisation au lieu d’évangélisation ! Que Dieu nous préserve de l’avidité des nouveaux colonialismes ! Le feu allumé par des intérêts qui détruisent, comme celui qui a récemment dévasté l’Amazonie, n’est pas celui de l’Évangile. Le feu de Dieu est une chaleur qui attire et rassemble dans l’unité. Il se nourrit de partage, non de profits. Le feu dévastateur, au contraire, embrase quand on ne veut défendre que des idées personnelles, constituer son propre groupe, brûler les diversités pour uniformiser tous et tout.
Il faut raviver le don ; accueillir la prudence audacieuse de l’Esprit, fidèle à sa nouveauté ; saint Paul exprime une dernière exhortation : « N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur, […] mais, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile » (2 Tm 1, . Il demande de témoigner de l’Évangile, de souffrir pour l’Évangile, en un mot de vivre pour l’Évangile. L’annonce de l’Évangile est le critère principal pour la vie de l’Église. Peu après, Paul écrit : « Je suis déjà offert en sacrifice » (4, 6). Annoncer l’Évangile, c’est vivre l’offrande, c’est témoigner jusqu’au bout, c’est se faire tout à tous (cf. 1 Co 9, 22), c’est aimer jusqu’au martyre. Dans le Collège cardinalice, certains ont souffert le martyre… En effet, souligne l’Apôtre, on sert l’Évangile non pas avec la puissance du monde, mais avec la seule force de Dieu : en restant toujours dans l’amour humble, en croyant que l’unique manière de posséder vraiment la vie, c’est de la perdre par amour.
Chers frères et sœurs, regardons ensemble Jésus Crucifié, son cœur transpercé pour nous. Commençons par-là, car c’est de là qu’a surgi le don qui nous a générés ; c’est de là qu’a jailli l’Esprit qui renouvelle (cf. Jn 19, 30). Sentons-nous appelés à partir de là, tous et chacun, à donner la vie. Tant de frères et sœurs en Amazonie portent de lourdes croix et attendent la consolation libératrice de l’Évangile, la caresse amoureuse de l’Église. (…) Pour eux, pour ceux qui ont donné leur vie… avec eux, marchons ensemble !
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/visite-des-nouveaux-cardinaux-au-pape-emerite.html
À l’issue du Consistoire public ordinaire de ce samedi en la basilique Saint-Pierre, le Pape François et les nouveaux cardinaux se sont rendus au monastère “Mater Ecclesiae” pour y rencontrer le Pape émérite.
Comme lors du dernier consistoire en juin 2018, le Pape et les treize nouveaux cardinaux se sont rendus en minibus jusqu’au monastère «Mater Ecclesiae», au cœur des Jardins du Vatican, où vit le Pape émérite Benoît XVI, retiré en prière.
Les treize cardinaux créés par François ont pu brièvement saluer Benoît XVI qui leur a rappelé la valeur de la fidélité au Pape, affirme le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Le Pape émérite et François leur ont ensuite imparti leur bénédiction.
Au terme de cette rencontre, les cardinaux sont retournés en salle Paul VI ou sein du Palais apostolique afin de recevoir les visites de courtoisie qui leur étaient rendues. Le Pape François est lui rentré à Sainte-Marthe.
Joseph Ratzinger rappelle aux cardinaux créés la valeur de la fidélité au Pape
À l’issue du Consistoire public ordinaire de ce samedi en la basilique Saint-Pierre, le Pape François et les nouveaux cardinaux se sont rendus au monastère “Mater Ecclesiae” pour y rencontrer le Pape émérite.
Comme lors du dernier consistoire en juin 2018, le Pape et les treize nouveaux cardinaux se sont rendus en minibus jusqu’au monastère «Mater Ecclesiae», au cœur des Jardins du Vatican, où vit le Pape émérite Benoît XVI, retiré en prière.
Les treize cardinaux créés par François ont pu brièvement saluer Benoît XVI qui leur a rappelé la valeur de la fidélité au Pape, affirme le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni.
Le Pape émérite et François leur ont ensuite imparti leur bénédiction.
Au terme de cette rencontre, les cardinaux sont retournés en salle Paul VI ou sein du Palais apostolique afin de recevoir les visites de courtoisie qui leur étaient rendues. Le Pape François est lui rentré à Sainte-Marthe.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/angelus-rien-nest-impossible-a-celui-qui-a-la-foi/?utm_medium=email&utm_campaign=6%20octobre%202019%20-%20Ouverture%20du%20Synode%20sur%20lAmazonie%201570371442%20ZNP&utm_content=6%20octobre%202019%20-%20Ouverture%20du%20Synode%20sur%20lAmazonie%201570371442%20ZNP+CID_71ca69bc37535fe00268ddc55b2fa74b&utm_source=Editions&utm_term=Anglus%20%20%20rien%20nest%20impossible%20%20celui%20qui%20a%20la%20foi
Paroles du pape avant la prière mariale (Traduction intégrale)
octobre 06, 2019 12:42Anne KurianAngélus et Regina Caeli, Pape François
« Rien n’est impossible à celui qui a la foi, parce qu’il ne s’en remet pas à ses propres forces mais à Dieu, qui peut tout », a affirmé le pape François à l’angélus de ce dimanche midi, 6 octobre 2019.
Introduisant la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a invité les chrétiens à cultiver « une foi qui n’est pas orgueilleuse et sûre d’elle », qjui « ne fait pas semblant d’être celle d’un grand croyant » mais une foi qui « sent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s’abandonne à Lui avec une pleine confiance ».
Comment savoir si notre foi est sincère ? s’est demandé le pape. Par « le service », « l’attitude de disponibilité » vis-à-vis de Dieu. L’homme de foi en effet « se remet complètement à la volonté (de Dieu), sans calculs ni prétentions ».
Méditation du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le passage évangélique du jour (cf. Lc 17,5-10) présente le thème de la foi, introduit par la demande des disciples : « Fais grandir en nous la foi ! » (v. 6). Une belle prière que nous devrions prier souvent dans la journée : « Fais grandir en nous la foi ! » Jésus répond par deux images : la graine de moutarde et le serviteur disponible. «Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.» (v. 6). Le mûrier est un arbre robuste, bien enraciné dans la terre et résistant aux vents. Jésus, donc, veut faire comprendre que la foi, même petite, peut avoir la force de déraciner un mûrier ; et puis de le planter dans la mer, ce qui est encore plus improbable : mais rien n’est impossible à celui qui a la foi, parce qu’il ne s’en remet pas à ses propres forces mais à Dieu, qui peut tout.
La foi comparable au grain de moutarde est une foi qui n’est pas orgueilleuse et sûre d’elle, elle ne fait pas semblant d’être celle d’un grand croyant en faisant parfois des grimaces ! C’est une foi qui dans son humilité sent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s’abandonne à Lui avec une pleine confiance. C’est la foi qui nous donne la capacité de regarder avec espérance les hauts et les bas de la vie, qui nous aide à accepter aussi les échecs et les souffrances, dans la conscience que le mal n’a jamais le dernier mot.
Comment pouvons-nous savoir si nous avons vraiment la foi, c’est-à-dire si notre foi, même minuscule, est sincère, pure, franche ? Jésus l’explique en indiquant quelle est la mesure de la foi : le service. Il le fait par une parabole qui semble un peu déconcertante au premier abord, parce qu’elle présente la figure d’un maître tyrannique et indifférent, qui n’a pas pitié de son serviteur qui rentre fatigué des champs, mais lui ordonne de lui préparer à manger. Ce n’est qu’après lui qu’il pourra se reposer et manger. Mais cette façon de faire du maître fait ressortir le vrai centre de la parabole, c’est-à-dire l’attitude de disponibilité du serviteur. Jésus veut dire que l’homme de foi est comme cela à l’égard de Dieu: il se remet complètement à sa volonté, sans calculs ni prétentions.
Cette attitude envers Dieu se reflète aussi dans la façon de se comporter en communauté : elle se reflète dans la joie d’être au service les uns des autres, en trouvant sa récompense en cela, et non pas dans les reconnaissances et dans les bénéfices qui peuvent en découler. C’est ce qu’enseigne Jésus à la fin de ce récit : « Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ » (v. 10).
Serviteurs inutiles, c’est-à-dire sans prétention d’être remerciés, sans revendications. “Nous sommes de simples serviteurs” est une expression d’humilité et de disponibilité qui fait beaucoup de bien à l’Eglise et qui rappelle l’attitude juste pour agir en elle : le service humble, dont Jésus nous a donné l’exemple, en lavant les pieds de ses disciples (cf Jn 13,3-17).
Que la Vierge Marie, femme de foi, nous aide à aller sur cette route. Nous nous adressons à elle à la veille de la fête de la Vierge du Rosaire, en communion avec les fidèles rassemblés à Pompéi pour la traditionnelle Supplique.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
octobre 06, 2019 12:42Angélus et Regina Caeli, Pape François
Angélus : « rien n’est impossible à celui qui a la foi »
Paroles du pape avant la prière mariale (Traduction intégrale)
octobre 06, 2019 12:42Anne KurianAngélus et Regina Caeli, Pape François
« Rien n’est impossible à celui qui a la foi, parce qu’il ne s’en remet pas à ses propres forces mais à Dieu, qui peut tout », a affirmé le pape François à l’angélus de ce dimanche midi, 6 octobre 2019.
Introduisant la prière mariale place Saint-Pierre, le pape a invité les chrétiens à cultiver « une foi qui n’est pas orgueilleuse et sûre d’elle », qjui « ne fait pas semblant d’être celle d’un grand croyant » mais une foi qui « sent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s’abandonne à Lui avec une pleine confiance ».
Comment savoir si notre foi est sincère ? s’est demandé le pape. Par « le service », « l’attitude de disponibilité » vis-à-vis de Dieu. L’homme de foi en effet « se remet complètement à la volonté (de Dieu), sans calculs ni prétentions ».
Méditation du pape François
Chers frères et sœurs, bonjour !
Le passage évangélique du jour (cf. Lc 17,5-10) présente le thème de la foi, introduit par la demande des disciples : « Fais grandir en nous la foi ! » (v. 6). Une belle prière que nous devrions prier souvent dans la journée : « Fais grandir en nous la foi ! » Jésus répond par deux images : la graine de moutarde et le serviteur disponible. «Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : ‘Déracine-toi et va te planter dans la mer’, et il vous aurait obéi.» (v. 6). Le mûrier est un arbre robuste, bien enraciné dans la terre et résistant aux vents. Jésus, donc, veut faire comprendre que la foi, même petite, peut avoir la force de déraciner un mûrier ; et puis de le planter dans la mer, ce qui est encore plus improbable : mais rien n’est impossible à celui qui a la foi, parce qu’il ne s’en remet pas à ses propres forces mais à Dieu, qui peut tout.
La foi comparable au grain de moutarde est une foi qui n’est pas orgueilleuse et sûre d’elle, elle ne fait pas semblant d’être celle d’un grand croyant en faisant parfois des grimaces ! C’est une foi qui dans son humilité sent un grand besoin de Dieu et, dans sa petitesse, s’abandonne à Lui avec une pleine confiance. C’est la foi qui nous donne la capacité de regarder avec espérance les hauts et les bas de la vie, qui nous aide à accepter aussi les échecs et les souffrances, dans la conscience que le mal n’a jamais le dernier mot.
Comment pouvons-nous savoir si nous avons vraiment la foi, c’est-à-dire si notre foi, même minuscule, est sincère, pure, franche ? Jésus l’explique en indiquant quelle est la mesure de la foi : le service. Il le fait par une parabole qui semble un peu déconcertante au premier abord, parce qu’elle présente la figure d’un maître tyrannique et indifférent, qui n’a pas pitié de son serviteur qui rentre fatigué des champs, mais lui ordonne de lui préparer à manger. Ce n’est qu’après lui qu’il pourra se reposer et manger. Mais cette façon de faire du maître fait ressortir le vrai centre de la parabole, c’est-à-dire l’attitude de disponibilité du serviteur. Jésus veut dire que l’homme de foi est comme cela à l’égard de Dieu: il se remet complètement à sa volonté, sans calculs ni prétentions.
Cette attitude envers Dieu se reflète aussi dans la façon de se comporter en communauté : elle se reflète dans la joie d’être au service les uns des autres, en trouvant sa récompense en cela, et non pas dans les reconnaissances et dans les bénéfices qui peuvent en découler. C’est ce qu’enseigne Jésus à la fin de ce récit : « Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : ‘Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir’ » (v. 10).
Serviteurs inutiles, c’est-à-dire sans prétention d’être remerciés, sans revendications. “Nous sommes de simples serviteurs” est une expression d’humilité et de disponibilité qui fait beaucoup de bien à l’Eglise et qui rappelle l’attitude juste pour agir en elle : le service humble, dont Jésus nous a donné l’exemple, en lavant les pieds de ses disciples (cf Jn 13,3-17).
Que la Vierge Marie, femme de foi, nous aide à aller sur cette route. Nous nous adressons à elle à la veille de la fête de la Vierge du Rosaire, en communion avec les fidèles rassemblés à Pompéi pour la traditionnelle Supplique.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
octobre 06, 2019 12:42Angélus et Regina Caeli, Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/sainte-marthe-le-remede-a-lhypocrisie/?utm_medium=email&utm_campaign=15%20octobre%202019%20-%20Dire%20la%20vrit%20devant%20Dieu%201571159234%20ZNP&utm_content=15%20octobre%202019%20-%20Dire%20la%20vrit%20devant%20Dieu%201571159234%20ZNP+CID_37509fc5fa0d0434cb8a7d6baf16eac9&utm_source=Editions&utm_term=Sainte-Marthe%20%20le%20remde%20%20lhypocrisie
Sainte-Marthe : le remède à l’hypocrisie
Dire la vérité devant Dieu
octobre 15, 2019 11:27Anne KurianPape François
Le remède à l’hypocrisie ? Dire « la vérité devant Dieu », a répondu le pape François à la messe qu’il célébrait ce 15 octobre 2019 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
« Il existe une attitude que le Seigneur ne tolère pas : l’hypocrisie », c’est-à-dire « apparaître de façon à être un autre », a expliqué le pape dans son homélie rapportée par Vatican News. « De l’extérieur, tu es parfait, ou plutôt amidonné par la correction, mais à l’intérieur tu es autre chose. »
« L’attitude hypocrite, a-t-il poursuivi, vient du grand menteur, le diable » : il est le « grand hypocrite » et les hypocrites sont ses « héritiers ». « L’hypocrisie est le langage du diable, c’est le langage du mal qui entre dans notre cœur et est semé par le diable… Jésus aime démasquer l’hypocrisie. Il sait que c’est cette attitude hypocrite qui le conduira à la mort, parce que l’hypocrite ne réfléchit pas à utiliser des moyens licites ou non, il continue : la calomnie ? “Calomnions”; le faux témoignage ? “Cherchons un faux témoin”. »
A l’attention de ceux qui pensent être exempts d’hypocrisie, le pape a prévenu : « Le langage hypocrite… est commun, il est quotidien. Paraître d’une façon et être autre chose. Dans la lutte pour le pouvoir, par exemple, les envies, les jalousies te font paraître d’une certaine façon mais à l’intérieur il y a le poison pour tuer, parce que l’hypocrisie tue toujours, tôt ou tard elle tue. »
Le remède à l’hypocrisie ? Dire « la vérité devant Dieu. Et s’accuser soi-même ». « Nous devons apprendre à nous accuser : “J’ai fait ceci, je pense cela, méchamment… Je suis jaloux, je voudrais détruire celui-ci…”, tout ce qui est en nous, le dire devant Dieu. C’est un exercice spirituel qui n’est pas commun, qui n’est pas habituel, mais essayons de le faire : nous accuser nous-mêmes, nous voir dans le péché, dans les hypocrisies, dans la méchanceté qui est dans nos cœurs… et dire au Seigneur : “Mais regarde Seigneur, comment je suis !”, et le dire avec humilité. »
« Un chrétien qui ne sait pas s’accuser lui-même n’est pas un bon chrétien », a conclu le pape.
octobre 15, 2019 11:27Pape François
Sainte-Marthe : le remède à l’hypocrisie
Dire la vérité devant Dieu
octobre 15, 2019 11:27Anne KurianPape François
Le remède à l’hypocrisie ? Dire « la vérité devant Dieu », a répondu le pape François à la messe qu’il célébrait ce 15 octobre 2019 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
« Il existe une attitude que le Seigneur ne tolère pas : l’hypocrisie », c’est-à-dire « apparaître de façon à être un autre », a expliqué le pape dans son homélie rapportée par Vatican News. « De l’extérieur, tu es parfait, ou plutôt amidonné par la correction, mais à l’intérieur tu es autre chose. »
« L’attitude hypocrite, a-t-il poursuivi, vient du grand menteur, le diable » : il est le « grand hypocrite » et les hypocrites sont ses « héritiers ». « L’hypocrisie est le langage du diable, c’est le langage du mal qui entre dans notre cœur et est semé par le diable… Jésus aime démasquer l’hypocrisie. Il sait que c’est cette attitude hypocrite qui le conduira à la mort, parce que l’hypocrite ne réfléchit pas à utiliser des moyens licites ou non, il continue : la calomnie ? “Calomnions”; le faux témoignage ? “Cherchons un faux témoin”. »
A l’attention de ceux qui pensent être exempts d’hypocrisie, le pape a prévenu : « Le langage hypocrite… est commun, il est quotidien. Paraître d’une façon et être autre chose. Dans la lutte pour le pouvoir, par exemple, les envies, les jalousies te font paraître d’une certaine façon mais à l’intérieur il y a le poison pour tuer, parce que l’hypocrisie tue toujours, tôt ou tard elle tue. »
Le remède à l’hypocrisie ? Dire « la vérité devant Dieu. Et s’accuser soi-même ». « Nous devons apprendre à nous accuser : “J’ai fait ceci, je pense cela, méchamment… Je suis jaloux, je voudrais détruire celui-ci…”, tout ce qui est en nous, le dire devant Dieu. C’est un exercice spirituel qui n’est pas commun, qui n’est pas habituel, mais essayons de le faire : nous accuser nous-mêmes, nous voir dans le péché, dans les hypocrisies, dans la méchanceté qui est dans nos cœurs… et dire au Seigneur : “Mais regarde Seigneur, comment je suis !”, et le dire avec humilité. »
« Un chrétien qui ne sait pas s’accuser lui-même n’est pas un bon chrétien », a conclu le pape.
octobre 15, 2019 11:27Pape François
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
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Le pape François parle à son diocèse (traduction complète)
« Personne n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu »
novembre 09, 2019 18:28Anita BourdinPape François
Le pape François invite son diocèse à annoncer l’Evangile avec espérance: « Personne, même blessé par le mal, n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu. De manière souvent mystérieuse mais réelle, le Seigneur ouvre de nouvelles perspectives aux cœurs, aux désirs de vérité, de bonté et de beauté ».
Le pape a présidé la messe de la fête de la dédicace de la basilique papale du Latran, sa cathédrale, ce samedi 9 novembre 2019, à 17h30.
L’ordinaire de la messe, nouvelle composition, aux accents des choeurs slaves, accompagnait la célébration, chanté par des séminaristes de trois séminaires romains.
Le pape invite son diocèse à ne pas entretenir d’angoisse de « performance » mais à agir avec » légèreté spirituelle » et à « saisir la présence et l’action de Dieu dans la ville. C’est une contemplation qui naît de l’amour. »
Il ne faut pas se laisser « bloquer », car les blocages face à l’Evangile sont toujours limités: « il ne faut pas se laisser bloquer, mais plutôt garder la conviction que Dieu a besoin de trois jours pour ressusciter son Fils dans le cœur de l’homme ».
Pour le pape, les chrétiens qui vivent à Rome « ressemblent au fleuve qui coule du temple: ils portent une Parole de vie et d’espérance capable de rendre féconds les déserts des cœurs, comme le torrent décrit dans la vision d’Ezéchiel ».
A 17h, le pape avait rendu hommage aux victimes de la misère, sur le parvis de la basilique, en priant, avec des représentants d’ATD-Quart Monde, la prière universelle du p. Joseph Wresinski, composée pour la messe du 17 octobre 1987, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La « dalle » en l’honneur des « victimes de la misère » a été placée là sous le pontificat de Jean-Paul II et elle rappelle la Dalle du parvis des droits de l’homme du Trocadéro, à Paris, où Jean-Paul II s’est arrêté le 21 août 1997, rendant hommage au p. Wresinski, fondateur d’ATD.
A la fin de la célébration, le pape a imposé les mains aux forces vives de son diocèse pour qu’il soit renouvelé dans les dons de l’Esprit Saint et le zèle à annoncer l’Evangile. Puis il est allé confier son diocèse à la Vierge Marie, par une prière et « la Vierge de l’écoute » qui est aussi la « Vierge de l’action », avant le chant du Salve Regina.
Voici notre traduction, rapide, de travail, de l’homélie du pape François, prononcée en italien.
AB
Chant du Salve Regina, capture @ Vatican Media
Homélie du pape François
Ce soir, je voudrais tirer de la Parole de Dieu trois versets à vous donner afin que vous puissiez en faire l’objet de votre méditation et de votre prière.
Le premier, je sens qu’il s’adresse à tous, à toute la communauté diocésaine de Rome. C’est le verset du psaume responsorial: « Un fleuve et ses canaux encouragent la cité de Dieu » (46,5). Les chrétiens qui vivent dans cette ville ressemblent au fleuve qui coule du temple: ils portent une Parole de vie et d’espérance capable de rendre féconds les déserts des cœurs, comme le torrent décrit dans la vision d’Ezéchiel (cf. ch. 47) féconde le désert de l’Araba et purifie les eaux salées et sans vie de la mer Morte. L’important c’est que le ruisseau sorte du temple et se dirige vers des terres d’apparence hostile. La ville ne peut que se réjouir lorsqu’elle voit les chrétiens devenir de joyeux annonceurs, déterminés à partager avec d’autres les trésors de la Parole de Dieu et à œuvrer pour le bien commun. La terre qui semblait destinée à l’aridité pour toujours révèle un potentiel extraordinaire: elle devient un jardin avec des arbres à feuillage persistant, et des feuilles et des fruits dotés d’un pouvoir médicinal. Ezéchiel explique la raison de tant de fécondité: « Leurs eaux coulent du sanctuaire » (47,12). Dieu est le secret de cette nouvelle force de vie!
Puisse le Seigneur se réjouir de nous voir en mouvement, prompts à écouter de tout son cœur ses pauvres qui crient vers lui. Que l’Eglise mère de Rome puisse éprouver la consolation de voir une fois de plus l’obéissance et le courage de ses enfants pleins d’enthousiasme pour cette nouvelle saison d’évangélisation. Rencontrer les autres, entrer en dialogue avec eux, les écouter avec humilité, gratuité et pauvreté de cœur … Je vous invite à vivre tout cela non pas comme un effort lourd, mais avec une légèreté spirituelle: au lieu de se laisser perdre dans les angoisses de performance, il est plus important d’élargir la perception pour saisir la présence et l’action de Dieu dans la ville. C’est une contemplation qui naît de l’amour.
À vous, prêtres, je veux dédier un verset de la deuxième lecture, de la Première lettre aux Corinthiens: « Nul ne peut poser un fondement autre que celui qui existe déjà, à savoir Jésus-Christ » (3,11). Telle est votre tâche, le cœur de votre ministère: aider la communauté à rester toujours aux pieds du Seigneur pour écouter la Parole; l’éloigner de toute mondanité, des mauvais compromis; garder le fondement et la racine sainte de l’édifice spirituel; la défendre des loups voraces, de ceux qui voudraient la faire dévier de la voie de l’Évangile. Comme Paul, vous êtes aussi de « sages architectes » (cf. 3, 10), sages parce que bien conscients que toute autre idée ou réalité que nous voudrions placer à la fondation de l’Église à la place de l’Évangile pourrait peut-être nous garantir plus de succès, peut-être des gratifications immédiates, mais impliquerait inévitablement l’effondrement de tout l’édifice spirituel!
Depuis que je suis évêque de Rome, j’ai appris à connaître de plus près beaucoup d’entre vous: j’admire votre foi et votre amour pour le Seigneur, votre proximité aux personnes et votre générosité dans le soin des pauvres. Vous connaissez les quartiers de la ville comme personne et vous gardez dans votre coeur les visages, les sourires et les larmes de tant de personnes. Vous avez mis de côté les oppositions idéologiques et les protagonismes personnels pour faire place à ce que Dieu vous demande. Le réalisme de qui a les pieds sur terre et qui sait « comment vont les choses de ce monde » ne vous a pas empêchés de voler haut avec le Seigneur et de rêver grand. Que Dieu vous bénisse. Puisse la joie de l’intimité avec lui être la récompense la plus vraie pour tout le bien que vous faites quotidiennement.
Et enfin un verset pour vous, membres des équipes pastorales, qui êtes ici pour recevoir un mandat particulier de l’évêque. Je ne pouvais le choisir que dans l’Évangile (Jn 2, 13-22), où Jésus se comporte d’une manière divinement provocatrice. Afin de secouer le caractère obtus des hommes et de les amener à opérer des changements radicaux, Dieu choisit parfois d’agir avec force pour rompre la situation. Par son action, Jésus veut produire un changement de rythme, un inversion de direction. Beaucoup de saints ont eu le même style: certains de leurs comportements, incompréhensibles pour une logique humaine, étaient le résultat d’intuitions suscitées par l’Esprit et visaient à provoquer leurs contemporains et à les aider à comprendre que « mes pensées ne sont pas vos pensées », dit Dieu par le prophète Isaïe (55,.
Pour bien comprendre l’épisode évangélique d’aujourd’hui, il faut souligner un détail important. Les vendeurs étaient dans le parvis des païens, un endroit accessible aux non-Juifs. Ce parvis avait même été transformé en marché. Mais Dieu veut que son temple soit une maison de prière pour tous les peuples (cf. Is 56,7). D’où la décision de Jésus de renverser les tables des changeurs et de chasser les animaux. Cette purification du sanctuaire était nécessaire pour qu’Israël redécouvre sa vocation: être une lumière pour tous les peuples, un petit peuple choisi pour servir le salut que Dieu veut donner à tous. Jésus sait que cette provocation lui coûtera très cher. Et quand ils lui demandent: « Quel signe nous montre-tu pour faire ces choses? » (v. 18), le Seigneur répond en disant: « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » (v. 19).
Et c’est précisément le verset que je veux vous confier ce soir, à vos équipes pastorales. Vous avez pour tâche d’aider vos communautés et vos agents pastoraux à rejoindre tous les habitants de la ville, en identifiant de nouveaux moyens de rencontrer ceux qui sont loin de la foi et de l’Église. Mais, en faisant ce service, amenez-y cette conscience, cette confiance: il n’y a pas de cœur humain dans lequel Christ ne veut pas et ne puisse pas renaître. Dans nos vies de pécheurs, nous nous trouvons souvent en train de nous détourner du Seigneur et d’éteindre l’Esprit. Nous détruisons le temple de Dieu qui est chacun de nous. Pourtant, ce n’est pas une situation définitive: il faut trois jours au Seigneur pour reconstruire son temple en nous!
Personne, même blessé par le mal, n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu. De manière souvent mystérieuse mais réelle, le Seigneur ouvre de nouvelles perspectives aux cœurs, des désirs de vérité, de bonté et de beauté qui ouvrent l’espace à l’évangélisation. On peut parfois rencontrer des méfiances et de l’hostilité: il ne faut pas se laisser bloquer, mais plutôt garder la conviction que Dieu a besoin de trois jours pour ressusciter son Fils dans le cœur de l’homme. C’est aussi l’histoire de certains d’entre nous: des conversions profondes, fruit de l’action imprévisible de la grâce! Le Concile Vatican II dit dans Gaudium et spes: « Le Christ est mort pour tous et la vocation ultime de l’homme est effectivement une, divine; nous devons donc soutenir que le Saint-Esprit donne à tous la possibilité d’être associé, comme Dieu le sait, au mystère pascal « (n. 22).
Que le Seigneur nous donne à faire l’expérience de tout cela dans notre action d’évangélisation. Puissions-nous grandir dans la foi dans le mystère pascal et être associés à son « zèle » pour notre maison. Bonne route!
Copyright de la traduction – Zenit, Anita Bourdin
novembre 09, 2019 18:28Pape François
Le pape François parle à son diocèse (traduction complète)
« Personne n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu »
novembre 09, 2019 18:28Anita BourdinPape François
Le pape François invite son diocèse à annoncer l’Evangile avec espérance: « Personne, même blessé par le mal, n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu. De manière souvent mystérieuse mais réelle, le Seigneur ouvre de nouvelles perspectives aux cœurs, aux désirs de vérité, de bonté et de beauté ».
Le pape a présidé la messe de la fête de la dédicace de la basilique papale du Latran, sa cathédrale, ce samedi 9 novembre 2019, à 17h30.
L’ordinaire de la messe, nouvelle composition, aux accents des choeurs slaves, accompagnait la célébration, chanté par des séminaristes de trois séminaires romains.
Le pape invite son diocèse à ne pas entretenir d’angoisse de « performance » mais à agir avec » légèreté spirituelle » et à « saisir la présence et l’action de Dieu dans la ville. C’est une contemplation qui naît de l’amour. »
Il ne faut pas se laisser « bloquer », car les blocages face à l’Evangile sont toujours limités: « il ne faut pas se laisser bloquer, mais plutôt garder la conviction que Dieu a besoin de trois jours pour ressusciter son Fils dans le cœur de l’homme ».
Pour le pape, les chrétiens qui vivent à Rome « ressemblent au fleuve qui coule du temple: ils portent une Parole de vie et d’espérance capable de rendre féconds les déserts des cœurs, comme le torrent décrit dans la vision d’Ezéchiel ».
A 17h, le pape avait rendu hommage aux victimes de la misère, sur le parvis de la basilique, en priant, avec des représentants d’ATD-Quart Monde, la prière universelle du p. Joseph Wresinski, composée pour la messe du 17 octobre 1987, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
La « dalle » en l’honneur des « victimes de la misère » a été placée là sous le pontificat de Jean-Paul II et elle rappelle la Dalle du parvis des droits de l’homme du Trocadéro, à Paris, où Jean-Paul II s’est arrêté le 21 août 1997, rendant hommage au p. Wresinski, fondateur d’ATD.
A la fin de la célébration, le pape a imposé les mains aux forces vives de son diocèse pour qu’il soit renouvelé dans les dons de l’Esprit Saint et le zèle à annoncer l’Evangile. Puis il est allé confier son diocèse à la Vierge Marie, par une prière et « la Vierge de l’écoute » qui est aussi la « Vierge de l’action », avant le chant du Salve Regina.
Voici notre traduction, rapide, de travail, de l’homélie du pape François, prononcée en italien.
AB
Chant du Salve Regina, capture @ Vatican Media
Homélie du pape François
Ce soir, je voudrais tirer de la Parole de Dieu trois versets à vous donner afin que vous puissiez en faire l’objet de votre méditation et de votre prière.
Le premier, je sens qu’il s’adresse à tous, à toute la communauté diocésaine de Rome. C’est le verset du psaume responsorial: « Un fleuve et ses canaux encouragent la cité de Dieu » (46,5). Les chrétiens qui vivent dans cette ville ressemblent au fleuve qui coule du temple: ils portent une Parole de vie et d’espérance capable de rendre féconds les déserts des cœurs, comme le torrent décrit dans la vision d’Ezéchiel (cf. ch. 47) féconde le désert de l’Araba et purifie les eaux salées et sans vie de la mer Morte. L’important c’est que le ruisseau sorte du temple et se dirige vers des terres d’apparence hostile. La ville ne peut que se réjouir lorsqu’elle voit les chrétiens devenir de joyeux annonceurs, déterminés à partager avec d’autres les trésors de la Parole de Dieu et à œuvrer pour le bien commun. La terre qui semblait destinée à l’aridité pour toujours révèle un potentiel extraordinaire: elle devient un jardin avec des arbres à feuillage persistant, et des feuilles et des fruits dotés d’un pouvoir médicinal. Ezéchiel explique la raison de tant de fécondité: « Leurs eaux coulent du sanctuaire » (47,12). Dieu est le secret de cette nouvelle force de vie!
Puisse le Seigneur se réjouir de nous voir en mouvement, prompts à écouter de tout son cœur ses pauvres qui crient vers lui. Que l’Eglise mère de Rome puisse éprouver la consolation de voir une fois de plus l’obéissance et le courage de ses enfants pleins d’enthousiasme pour cette nouvelle saison d’évangélisation. Rencontrer les autres, entrer en dialogue avec eux, les écouter avec humilité, gratuité et pauvreté de cœur … Je vous invite à vivre tout cela non pas comme un effort lourd, mais avec une légèreté spirituelle: au lieu de se laisser perdre dans les angoisses de performance, il est plus important d’élargir la perception pour saisir la présence et l’action de Dieu dans la ville. C’est une contemplation qui naît de l’amour.
À vous, prêtres, je veux dédier un verset de la deuxième lecture, de la Première lettre aux Corinthiens: « Nul ne peut poser un fondement autre que celui qui existe déjà, à savoir Jésus-Christ » (3,11). Telle est votre tâche, le cœur de votre ministère: aider la communauté à rester toujours aux pieds du Seigneur pour écouter la Parole; l’éloigner de toute mondanité, des mauvais compromis; garder le fondement et la racine sainte de l’édifice spirituel; la défendre des loups voraces, de ceux qui voudraient la faire dévier de la voie de l’Évangile. Comme Paul, vous êtes aussi de « sages architectes » (cf. 3, 10), sages parce que bien conscients que toute autre idée ou réalité que nous voudrions placer à la fondation de l’Église à la place de l’Évangile pourrait peut-être nous garantir plus de succès, peut-être des gratifications immédiates, mais impliquerait inévitablement l’effondrement de tout l’édifice spirituel!
Depuis que je suis évêque de Rome, j’ai appris à connaître de plus près beaucoup d’entre vous: j’admire votre foi et votre amour pour le Seigneur, votre proximité aux personnes et votre générosité dans le soin des pauvres. Vous connaissez les quartiers de la ville comme personne et vous gardez dans votre coeur les visages, les sourires et les larmes de tant de personnes. Vous avez mis de côté les oppositions idéologiques et les protagonismes personnels pour faire place à ce que Dieu vous demande. Le réalisme de qui a les pieds sur terre et qui sait « comment vont les choses de ce monde » ne vous a pas empêchés de voler haut avec le Seigneur et de rêver grand. Que Dieu vous bénisse. Puisse la joie de l’intimité avec lui être la récompense la plus vraie pour tout le bien que vous faites quotidiennement.
Et enfin un verset pour vous, membres des équipes pastorales, qui êtes ici pour recevoir un mandat particulier de l’évêque. Je ne pouvais le choisir que dans l’Évangile (Jn 2, 13-22), où Jésus se comporte d’une manière divinement provocatrice. Afin de secouer le caractère obtus des hommes et de les amener à opérer des changements radicaux, Dieu choisit parfois d’agir avec force pour rompre la situation. Par son action, Jésus veut produire un changement de rythme, un inversion de direction. Beaucoup de saints ont eu le même style: certains de leurs comportements, incompréhensibles pour une logique humaine, étaient le résultat d’intuitions suscitées par l’Esprit et visaient à provoquer leurs contemporains et à les aider à comprendre que « mes pensées ne sont pas vos pensées », dit Dieu par le prophète Isaïe (55,.
Pour bien comprendre l’épisode évangélique d’aujourd’hui, il faut souligner un détail important. Les vendeurs étaient dans le parvis des païens, un endroit accessible aux non-Juifs. Ce parvis avait même été transformé en marché. Mais Dieu veut que son temple soit une maison de prière pour tous les peuples (cf. Is 56,7). D’où la décision de Jésus de renverser les tables des changeurs et de chasser les animaux. Cette purification du sanctuaire était nécessaire pour qu’Israël redécouvre sa vocation: être une lumière pour tous les peuples, un petit peuple choisi pour servir le salut que Dieu veut donner à tous. Jésus sait que cette provocation lui coûtera très cher. Et quand ils lui demandent: « Quel signe nous montre-tu pour faire ces choses? » (v. 18), le Seigneur répond en disant: « Détruisez ce temple et en trois jours je le relèverai » (v. 19).
Et c’est précisément le verset que je veux vous confier ce soir, à vos équipes pastorales. Vous avez pour tâche d’aider vos communautés et vos agents pastoraux à rejoindre tous les habitants de la ville, en identifiant de nouveaux moyens de rencontrer ceux qui sont loin de la foi et de l’Église. Mais, en faisant ce service, amenez-y cette conscience, cette confiance: il n’y a pas de cœur humain dans lequel Christ ne veut pas et ne puisse pas renaître. Dans nos vies de pécheurs, nous nous trouvons souvent en train de nous détourner du Seigneur et d’éteindre l’Esprit. Nous détruisons le temple de Dieu qui est chacun de nous. Pourtant, ce n’est pas une situation définitive: il faut trois jours au Seigneur pour reconstruire son temple en nous!
Personne, même blessé par le mal, n’est condamné sur cette terre à être séparé à jamais de Dieu. De manière souvent mystérieuse mais réelle, le Seigneur ouvre de nouvelles perspectives aux cœurs, des désirs de vérité, de bonté et de beauté qui ouvrent l’espace à l’évangélisation. On peut parfois rencontrer des méfiances et de l’hostilité: il ne faut pas se laisser bloquer, mais plutôt garder la conviction que Dieu a besoin de trois jours pour ressusciter son Fils dans le cœur de l’homme. C’est aussi l’histoire de certains d’entre nous: des conversions profondes, fruit de l’action imprévisible de la grâce! Le Concile Vatican II dit dans Gaudium et spes: « Le Christ est mort pour tous et la vocation ultime de l’homme est effectivement une, divine; nous devons donc soutenir que le Saint-Esprit donne à tous la possibilité d’être associé, comme Dieu le sait, au mystère pascal « (n. 22).
Que le Seigneur nous donne à faire l’expérience de tout cela dans notre action d’évangélisation. Puissions-nous grandir dans la foi dans le mystère pascal et être associés à son « zèle » pour notre maison. Bonne route!
Copyright de la traduction – Zenit, Anita Bourdin
novembre 09, 2019 18:28Pape François
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/sainte-marthe-une-vie-chretienne-fondee-sur-les-apparences-secroule/?utm_medium=email&utm_campaign=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP&utm_content=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP+CID_9375e98b5c038517ec10c4464977509e&utm_source=Editions&utm_term=Sainte-Marthe%20%20une%20vie%20chrtienne%20fonde%20sur%20les%20apparences%20scroule
décembre 05, 2019 12:36Anne KurianPape François
Une vie chrétienne fondée sur les apparences s’écroule lorsque vient la tempête, a mis en garde le pape François en célébrant la messe à la Maison Sainte-Marthe, ce 5 décembre 2019.
Commentant l’Evangile du jour ( Mt7,21.24-27) où Jésus compare l’homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc et l’insensé qui l’a construite sur le sable, le pape a médité sur « la sagesse et la faiblesse ».
Le roc, a-t-il affirmé, c’est le Seigneur : « Celui qui se confie au Seigneur sera toujours en sécurité, parce que ses fondations sont sur le roc. C’est ce que dit Jésus dans l’Evangile. Il parle d’un homme sage qui a construit sa maison sur un roc, c’est-à-dire sur la confiance dans le Seigneur, sur les choses sérieuses. Cette confiance est un matériau noble, parce que les fondations de cette construction de notre vie sont solides, fortes. »
Quant à l’insensé qui préfère le sable : « Notre vie peut être aussi comme cela, quand mes fondations ne sont pas fortes, a-t-il fait observer. La tempête arrive – et nous avons tous des tempêtes dans la vie, tous, du pape au dernier, tous – et nous ne pouvons pas résister. »
A ceux qui pensent « que changer de vie revient à se maquiller », le pape rétorque : « Changer de vie, c’est changer les fondements de sa vie, en les mettant sur le roc qu’est Jésus. “Je voudrais restaurer cette construction, ce palais, parce qu’il est très laid et je voudrais l’embellir un peu et consolider ses fondations”. Mais si je refais le maquillage… ça tombera. Avec les apparences, la vie chrétienne s’écroule. »
« Nous ne pouvons pas construire notre vie sur des choses passagères, sur les apparences, sur le fait de faire semblant que tout va bien. Allons au rocher où est notre salut. Et là nous serons tous heureux », a conclu le pape.
décembre 05, 2019 12:36Pape François
Sainte-Marthe : une vie chrétienne fondée sur les apparences s’écroule
Eloge de la … solidité
Eloge de la … solidité
décembre 05, 2019 12:36Anne KurianPape François
Une vie chrétienne fondée sur les apparences s’écroule lorsque vient la tempête, a mis en garde le pape François en célébrant la messe à la Maison Sainte-Marthe, ce 5 décembre 2019.
Commentant l’Evangile du jour ( Mt7,21.24-27) où Jésus compare l’homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc et l’insensé qui l’a construite sur le sable, le pape a médité sur « la sagesse et la faiblesse ».
Le roc, a-t-il affirmé, c’est le Seigneur : « Celui qui se confie au Seigneur sera toujours en sécurité, parce que ses fondations sont sur le roc. C’est ce que dit Jésus dans l’Evangile. Il parle d’un homme sage qui a construit sa maison sur un roc, c’est-à-dire sur la confiance dans le Seigneur, sur les choses sérieuses. Cette confiance est un matériau noble, parce que les fondations de cette construction de notre vie sont solides, fortes. »
Quant à l’insensé qui préfère le sable : « Notre vie peut être aussi comme cela, quand mes fondations ne sont pas fortes, a-t-il fait observer. La tempête arrive – et nous avons tous des tempêtes dans la vie, tous, du pape au dernier, tous – et nous ne pouvons pas résister. »
A ceux qui pensent « que changer de vie revient à se maquiller », le pape rétorque : « Changer de vie, c’est changer les fondements de sa vie, en les mettant sur le roc qu’est Jésus. “Je voudrais restaurer cette construction, ce palais, parce qu’il est très laid et je voudrais l’embellir un peu et consolider ses fondations”. Mais si je refais le maquillage… ça tombera. Avec les apparences, la vie chrétienne s’écroule. »
« Nous ne pouvons pas construire notre vie sur des choses passagères, sur les apparences, sur le fait de faire semblant que tout va bien. Allons au rocher où est notre salut. Et là nous serons tous heureux », a conclu le pape.
décembre 05, 2019 12:36Pape François
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/la-creche-de-noel-pour-communiquer-levangile-aujourdhui-trauction-complete/?utm_medium=email&utm_campaign=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP&utm_content=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP+CID_9375e98b5c038517ec10c4464977509e&utm_source=Editions&utm_term=La%20crche%20de%20Nol%20pour%20communiquer%20lvangile%20aujourdhui%20traduction%20complte
La crèche « est une manière authentique de communiquer l’Évangile » aujourd’hui, « un signe simple et admirable de notre foi et qui ne doit pas être perdu », a déclaré le pape François aux délégations provenant des régions de Trente et de Venise, qu’il a reçues en audience pour leur don de l’arbre de Noël et de la crèche installés sur la Place Saint-Pierre, ce jeudi 5 décembre 2019, dans la Salle Paul V.
Le pape a remercié et surtout encouragé les donateurs et les populations des parties du nord-est de l’Italie, dévastées à l’automne 2018 par de graves intempéries. « Le sapin rouge que vous avez voulu donner représente un signe d’espérance surtout pour vos forêts, afin qu’elles puissent être le plus tôt possible nettoyées et permettre ainsi de commencer l’oeuvre de reforestation ».
« Les troncs en bois, provenant de zones frappées par les violents orages, qui servent d’arrière-plan au paysage, soulignent la précarité dans laquelle s’est trouvée la Sainte Famille en cette nuit de Bethléem », a-t-il aussi commenté. Et la crèche elle-même « aidera les visiteurs à goûter la richesse spirituelle de la naissance du Sauveur. »
Voici notre traduction intégrale, de l’italien, du message du pape François.
HG
Discours du pape François
Chers frères et soeurs,
Je suis heureux de vous accueillir le jour où sont présentés la crèche et l’arbre de Noël, installés sur la Place Saint-Pierre, liés par le souvenir commun de la tempête de l’automne dernier qui a dévasté de nombreuses zones du Triveneto. Je vous salue tous, en commençant par mes frères évêques, que je remercie pour leurs paroles. J’exprime ma vive reconnaissance aux Autorités civiles, qui ont soutenu le don de ces deux symboles religieux de Noël. Ils expriment l’affection du peuple des provinces de Trente, Vicence et Trévise, en signe de certaines localités des territoires des diocèses de Trente, Padoue et Vittorio Veneto.
La rencontre de ce jour m’offre l’occasion de renouveler mes encouragements à vos populations, qui ont subi l’année dernière une calamité naturelle dévastatrice, déforestant des zones entières de bois. Ce sont des événements qui effraient, qui sont des signaux d’alarme que nous envoie la création, et qui nous demandent de prendre immédiatement des décisions efficaces pour la sauvegarde de notre maison commune.
Ce soir, les lumières qui ornent l’arbre seront allumées. Il restera à côté de la crèche jusqu’à la fin des fêtes de Noël et l’un et l’autre seront admirés par les nombreux pèlerins, provenant de partout dans le monde. Merci, chers amis, pour ces dons, et aussi pour les arbres plus petits destinés à d’autres endroits du Vatican. J’ai appris avec plaisir que, pour remplacer les plantes qui seront enlevées, 40 sapins seront replantés afin de réintégrer les bois gravement abîmés par la tempête de 2018. Le sapin rouge que vous avez voulu donner représente un signe d’espérance surtout pour vos forêts, afin qu’elles puissent être le plus tôt possible nettoyées et permettre ainsi de commencer l’oeuvre de reforestation.
La crèche, réalisée presqu’entièrement en bois et composée d’éléments architecturaux caractéristiques de la tradition de Trente, aidera les visiteurs à goûter la richesse spirituelle de la naissance du Sauveur. Les troncs en bois, provenant de zones frappées par les violents orages, qui servent d’arrière-plan au paysage, soulignent la précarité dans laquelle s’est trouvée la Sainte Famille en cette nuit de Bethléem. La crèche artistique de Conegliano, installée dans la Salle Paul VI, aidera aussi à contempler l’humble grotte où est né le Sauveur.
Comme vous le savez, il y a quelques jours, je suis allé à Greccio visiter le lieu où saint François a fait la première crèche. Là-bas, j’ai publié une Lettre précisément sur la crèche, qui est un signe simple et admirable de notre foi et qui ne doit pas être perdu, au contraire, il est beau qu’il soit transmis par les parents à leurs enfants, et par les grands-parents à leurs petits-enfants. C’est une manière authentique de communiquer l’Évangile, dans un monde qui semble parfois avoir peur de se souvenir de ce qu’est vraiment Noël, et qui efface les signes chrétiens pour ne garder que ceux d’un imaginaire banal et commercial.
Chers amis, je vous souhaite de tout coeur, ainsi qu’à vos concitoyens et à tous les habitants de vos régions, de fêter la Nativité du Seigneur dans la sérénité et la fraternité. Que la Vierge Marie, qui a accueilli le Fils de Dieu dans la faiblesse de la nature humaine, nous aide à le contempler dans le visage de celui qui souffre, et qu’elle nous soutienne dans notre engagement à être solidaires avec les personnes les plus fragiles et les plus faibles. Je vous bénis de tout coeur et je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. Merci !
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
décembre 05, 2019 15:00Pape François, Rome
La crèche de Noël, pour communiquer l’Évangile aujourd’hui (traduction complète)
Le Pape François reçoit les mécènes de la crèche et du sapin de Noël 2019
décembre 05, 2019 15:00Hélène GinabatPape François, Rome
Le Pape François reçoit les mécènes de la crèche et du sapin de Noël 2019
décembre 05, 2019 15:00Hélène GinabatPape François, Rome
La crèche « est une manière authentique de communiquer l’Évangile » aujourd’hui, « un signe simple et admirable de notre foi et qui ne doit pas être perdu », a déclaré le pape François aux délégations provenant des régions de Trente et de Venise, qu’il a reçues en audience pour leur don de l’arbre de Noël et de la crèche installés sur la Place Saint-Pierre, ce jeudi 5 décembre 2019, dans la Salle Paul V.
Le pape a remercié et surtout encouragé les donateurs et les populations des parties du nord-est de l’Italie, dévastées à l’automne 2018 par de graves intempéries. « Le sapin rouge que vous avez voulu donner représente un signe d’espérance surtout pour vos forêts, afin qu’elles puissent être le plus tôt possible nettoyées et permettre ainsi de commencer l’oeuvre de reforestation ».
« Les troncs en bois, provenant de zones frappées par les violents orages, qui servent d’arrière-plan au paysage, soulignent la précarité dans laquelle s’est trouvée la Sainte Famille en cette nuit de Bethléem », a-t-il aussi commenté. Et la crèche elle-même « aidera les visiteurs à goûter la richesse spirituelle de la naissance du Sauveur. »
Voici notre traduction intégrale, de l’italien, du message du pape François.
HG
Discours du pape François
Chers frères et soeurs,
Je suis heureux de vous accueillir le jour où sont présentés la crèche et l’arbre de Noël, installés sur la Place Saint-Pierre, liés par le souvenir commun de la tempête de l’automne dernier qui a dévasté de nombreuses zones du Triveneto. Je vous salue tous, en commençant par mes frères évêques, que je remercie pour leurs paroles. J’exprime ma vive reconnaissance aux Autorités civiles, qui ont soutenu le don de ces deux symboles religieux de Noël. Ils expriment l’affection du peuple des provinces de Trente, Vicence et Trévise, en signe de certaines localités des territoires des diocèses de Trente, Padoue et Vittorio Veneto.
La rencontre de ce jour m’offre l’occasion de renouveler mes encouragements à vos populations, qui ont subi l’année dernière une calamité naturelle dévastatrice, déforestant des zones entières de bois. Ce sont des événements qui effraient, qui sont des signaux d’alarme que nous envoie la création, et qui nous demandent de prendre immédiatement des décisions efficaces pour la sauvegarde de notre maison commune.
Ce soir, les lumières qui ornent l’arbre seront allumées. Il restera à côté de la crèche jusqu’à la fin des fêtes de Noël et l’un et l’autre seront admirés par les nombreux pèlerins, provenant de partout dans le monde. Merci, chers amis, pour ces dons, et aussi pour les arbres plus petits destinés à d’autres endroits du Vatican. J’ai appris avec plaisir que, pour remplacer les plantes qui seront enlevées, 40 sapins seront replantés afin de réintégrer les bois gravement abîmés par la tempête de 2018. Le sapin rouge que vous avez voulu donner représente un signe d’espérance surtout pour vos forêts, afin qu’elles puissent être le plus tôt possible nettoyées et permettre ainsi de commencer l’oeuvre de reforestation.
La crèche, réalisée presqu’entièrement en bois et composée d’éléments architecturaux caractéristiques de la tradition de Trente, aidera les visiteurs à goûter la richesse spirituelle de la naissance du Sauveur. Les troncs en bois, provenant de zones frappées par les violents orages, qui servent d’arrière-plan au paysage, soulignent la précarité dans laquelle s’est trouvée la Sainte Famille en cette nuit de Bethléem. La crèche artistique de Conegliano, installée dans la Salle Paul VI, aidera aussi à contempler l’humble grotte où est né le Sauveur.
Comme vous le savez, il y a quelques jours, je suis allé à Greccio visiter le lieu où saint François a fait la première crèche. Là-bas, j’ai publié une Lettre précisément sur la crèche, qui est un signe simple et admirable de notre foi et qui ne doit pas être perdu, au contraire, il est beau qu’il soit transmis par les parents à leurs enfants, et par les grands-parents à leurs petits-enfants. C’est une manière authentique de communiquer l’Évangile, dans un monde qui semble parfois avoir peur de se souvenir de ce qu’est vraiment Noël, et qui efface les signes chrétiens pour ne garder que ceux d’un imaginaire banal et commercial.
Chers amis, je vous souhaite de tout coeur, ainsi qu’à vos concitoyens et à tous les habitants de vos régions, de fêter la Nativité du Seigneur dans la sérénité et la fraternité. Que la Vierge Marie, qui a accueilli le Fils de Dieu dans la faiblesse de la nature humaine, nous aide à le contempler dans le visage de celui qui souffre, et qu’elle nous soutienne dans notre engagement à être solidaires avec les personnes les plus fragiles et les plus faibles. Je vous bénis de tout coeur et je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. Merci !
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
décembre 05, 2019 15:00Pape François, Rome
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/lettre-sur-la-creche-1-10-stupeur-et-emerveillement/?utm_medium=email&utm_campaign=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP&utm_content=5122019%20-%20Pour%20une%20Journe%20mondiale%20de%20la%20Fraternit%20humaine%201575571842%20ZNP+CID_9375e98b5c038517ec10c4464977509e&utm_source=Editions&utm_term=Lettre%20sur%20la%20crche%20de%20Nol%20110%20%20stupeur%20et%20merveillement
décembre 05, 2019 09:27Anne KurianPape François
« Stupeur et émerveillement » : le pape François parle en ces termes des sentiments qui sont éveillés devant la crèche, au moment de Noël.
Dans sa lettre apostolique « Admirabile signum » signée le 1er décembre 2019 à Greccio – lieu de la première crèche vivante de saint François – il souhaite que la tradition de la crèche soit redécouverte.
Lettre sur la crèche (1/10)
« Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.
Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques… C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée. »
Librairie éditrice du Vatican
décembre 05, 2019 09:27Pape François
Lettre sur la crèche de Noël (1/10) : stupeur et émerveillement
Que cette tradition soit redécouverte
Que cette tradition soit redécouverte
décembre 05, 2019 09:27Anne KurianPape François
« Stupeur et émerveillement » : le pape François parle en ces termes des sentiments qui sont éveillés devant la crèche, au moment de Noël.
Dans sa lettre apostolique « Admirabile signum » signée le 1er décembre 2019 à Greccio – lieu de la première crèche vivante de saint François – il souhaite que la tradition de la crèche soit redécouverte.
Lettre sur la crèche (1/10)
« Le merveilleux signe de la crèche, si chère au peuple chrétien, suscite toujours stupeur et émerveillement. Représenter l’événement de la naissance de Jésus, équivaut à annoncer le mystère de l’Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. La crèche, en effet, est comme un Évangile vivant, qui découle des pages de la Sainte Écriture. En contemplant la scène de Noël, nous sommes invités à nous mettre spirituellement en chemin, attirés par l’humilité de Celui qui s’est fait homme pour rencontrer chaque homme. Et, nous découvrons qu’Il nous aime jusqu’au point de s’unir à nous, pour que nous aussi nous puissions nous unir à Lui.
Par cette lettre je voudrais soutenir la belle tradition de nos familles qui, dans les jours qui précèdent Noël, préparent la crèche. Tout comme la coutume de l’installer sur les lieux de travail, dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, sur les places publiques… C’est vraiment un exercice d’imagination créative, qui utilise les matériaux les plus variés pour créer de petits chefs-d’œuvre de beauté. On l’apprend dès notre enfance : quand papa et maman, ensemble avec les grands-parents, transmettent cette habitude joyeuse qui possède en soi une riche spiritualité populaire. Je souhaite que cette pratique ne se perde pas ; mais au contraire, j’espère que là où elle est tombée en désuétude, elle puisse être redécouverte et revitalisée. »
Librairie éditrice du Vatican
décembre 05, 2019 09:27Pape François
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/immaculee-conception-le-pape-confie-a-marie-ceux-qui-pensent-que-dieu-na-pas-de-temps-a-perdre-avec-eux/
Immaculée conception : le Pape confie à Marie ceux qui pensent que Dieu n’a pas de temps à perdre avec eux
Traditionnelle prière place d’Espagne
décembre 08, 2019 17:48Anne KurianPape François
« Je te confie tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde entier, sont opprimés par le manque de confiance, par le découragement à cause du péché ; tous ceux qui pensent que pour eux il n’y a plus d’espérance, que leurs fautes sont trop nombreuses et trop grandes, et que Dieu n’a certainement pas de temps à perdre avec eux. »
C’est la prière du pape François à la Vierge Marie, ce 8 décembre 2019. E l’honneur de l’Immaculée conception, le pape s’est rendu à la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure, puis, selon la tradition romaine, place d’Espagne, où il a rendu hommage à la Vierge couronnée.
« Tu es aussi l’Immaculée, la pleine de grâce, et tu peux refléter, jusque dans les ténèbres les plus obscures, un rayon de la lumière du Christ ressuscité », a-t-il dit dans sa prière, en affirmant que le modèle de Marie rappelait que « nous ne sommes pas faits pour le mal, mais pour le bien, pour l’amour, pour Dieu ! »
Prière du pape à Marie Immaculée
O Marie Immaculée,
nous nous rassemblons encore une fois autour de toi.
Plus nous avançons dans la vie
et plus notre gratitude augmente envers Dieu,
qui vous a donné comme mère à nous, qui sommes pécheurs,
Toi, qui es l’Immaculée.
Parmi tous les êtres humains, tu es l’unique
préservée du péché, en tant que mère de Jésus,
Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
Mais ton privilège singulier
t’a été donné pour notre bien à tous, tes enfants.
En effet, en te regardant, nous voyons la victoire du Christ,
la victoire de l’amour de Dieu sur le mal :
où abondait le péché, c’est-à-dire dans le cœur humain,
la grâce a surabondé,
par la douce puissance du Cœur de Jésus.
Toi, Mère, tu nous rappelles que nous sommes pécheurs,
mais nous ne sommes plus esclaves du péché !
Ton Fils, par son Sacrifice,
a brisé la domination du mal, il a vaincu le monde.
Cela raconte à toutes les générations ton cœur
pur comme le ciel où le vent a dissout les nuages.
Et ainsi tu nous rappelles que ce n’est pas la même chose
d’être pécheurs et d’être corrompus : c’est très différent.
Une chose est de tomber, mais ensuite, repentis,
de se relever avec l’aide de la miséricorde de Dieu.
Autre chose est la connivence hypocrite avec le mal,
la corruption du cœur, qui se montre extérieurement irréprochable,
mais à l’intérieur est plein de mauvaises intentions et d’égoïsmes mesquins.
Ta pureté limpide nous appelle à la sincérité,
à la transparence, à la simplicité.
Comme nous avons besoin d’être libérés
de la corruption du cœur, qui est le plus grave danger !
Cela nous semble impossible, tant nous y sommes enclins,
mais c’est à portée de main. Il suffit d’élever le regard
vers ton sourire de Mère, à ta beauté préservée,
pour sentir à nouveau que nous ne sommes pas faits pour le mal,
mais pour le bien, pour l’amour, pour Dieu !
C’est pourquoi, O Vierge Marie,
aujourd’hui je te confie tous ceux qui, dans cette ville
et dans le monde entier, sont opprimés par le manque de confiance,
par le découragement à cause du péché ;
tous ceux qui pensent que pour eux il n’y a plus d’espérance,
que leurs fautes sont trop nombreuses et trop grandes,
et que Dieu n’a certainement pas de temps à perdre avec eux.
Je te les confie, non seulement parce que tu es mère,
et qu’en tant que telle tu ne cesses jamais d’aimer tes enfants,
mais tu es aussi l’Immaculée, la pleine de grâce,
et tu peux refléter, jusque dans les ténèbres les plus obscures,
un rayon de la lumière du Christ ressuscité.
Lui et Lui seul rompt les chaînes du mal,
libère des dépendances les plus acharnées,
dissout les liens les plus criminels,
attendrit les cœurs les plus endurcis.
Et si cela arrive à l’intérieur des personnes,
combien cela change le visage des cités !
Dans les petits gestes et dans les grands choix,
les cercles vicieux se font peu à peu vertueux,
la qualité de la vie devient meilleure,
et le climat social plus respirable.
Nous te remercions, Mère Immaculée,
de nous rappeler que, par l’amour de Jésus Christ,
nous ne sommes plus esclaves du péché,
mais libres, libres d’aimer, libres d’apprécier,
de nous entraider comme frères, même différents les uns des autres
– grâce à Dieu, différents les uns des autres !
Merci parce que, par ta candeur, tu nous encourages
à ne pas avoir honte du bien, mais du mal ; tu nous aides à tenir éloigné de nous le malin,
qui par la ruse nous attire à lui, dans des spirales de mort ;
tu nous donnes la douce mémoire que nous sommes enfants de Dieu,
Père d’immense bonté,
source éternelle de vie, de beauté et d’amour. Amen.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
décembre 08, 2019 17:48Pape François
Immaculée conception : le Pape confie à Marie ceux qui pensent que Dieu n’a pas de temps à perdre avec eux
Traditionnelle prière place d’Espagne
décembre 08, 2019 17:48Anne KurianPape François
« Je te confie tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde entier, sont opprimés par le manque de confiance, par le découragement à cause du péché ; tous ceux qui pensent que pour eux il n’y a plus d’espérance, que leurs fautes sont trop nombreuses et trop grandes, et que Dieu n’a certainement pas de temps à perdre avec eux. »
C’est la prière du pape François à la Vierge Marie, ce 8 décembre 2019. E l’honneur de l’Immaculée conception, le pape s’est rendu à la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure, puis, selon la tradition romaine, place d’Espagne, où il a rendu hommage à la Vierge couronnée.
« Tu es aussi l’Immaculée, la pleine de grâce, et tu peux refléter, jusque dans les ténèbres les plus obscures, un rayon de la lumière du Christ ressuscité », a-t-il dit dans sa prière, en affirmant que le modèle de Marie rappelait que « nous ne sommes pas faits pour le mal, mais pour le bien, pour l’amour, pour Dieu ! »
Prière du pape à Marie Immaculée
O Marie Immaculée,
nous nous rassemblons encore une fois autour de toi.
Plus nous avançons dans la vie
et plus notre gratitude augmente envers Dieu,
qui vous a donné comme mère à nous, qui sommes pécheurs,
Toi, qui es l’Immaculée.
Parmi tous les êtres humains, tu es l’unique
préservée du péché, en tant que mère de Jésus,
Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.
Mais ton privilège singulier
t’a été donné pour notre bien à tous, tes enfants.
En effet, en te regardant, nous voyons la victoire du Christ,
la victoire de l’amour de Dieu sur le mal :
où abondait le péché, c’est-à-dire dans le cœur humain,
la grâce a surabondé,
par la douce puissance du Cœur de Jésus.
Toi, Mère, tu nous rappelles que nous sommes pécheurs,
mais nous ne sommes plus esclaves du péché !
Ton Fils, par son Sacrifice,
a brisé la domination du mal, il a vaincu le monde.
Cela raconte à toutes les générations ton cœur
pur comme le ciel où le vent a dissout les nuages.
Et ainsi tu nous rappelles que ce n’est pas la même chose
d’être pécheurs et d’être corrompus : c’est très différent.
Une chose est de tomber, mais ensuite, repentis,
de se relever avec l’aide de la miséricorde de Dieu.
Autre chose est la connivence hypocrite avec le mal,
la corruption du cœur, qui se montre extérieurement irréprochable,
mais à l’intérieur est plein de mauvaises intentions et d’égoïsmes mesquins.
Ta pureté limpide nous appelle à la sincérité,
à la transparence, à la simplicité.
Comme nous avons besoin d’être libérés
de la corruption du cœur, qui est le plus grave danger !
Cela nous semble impossible, tant nous y sommes enclins,
mais c’est à portée de main. Il suffit d’élever le regard
vers ton sourire de Mère, à ta beauté préservée,
pour sentir à nouveau que nous ne sommes pas faits pour le mal,
mais pour le bien, pour l’amour, pour Dieu !
C’est pourquoi, O Vierge Marie,
aujourd’hui je te confie tous ceux qui, dans cette ville
et dans le monde entier, sont opprimés par le manque de confiance,
par le découragement à cause du péché ;
tous ceux qui pensent que pour eux il n’y a plus d’espérance,
que leurs fautes sont trop nombreuses et trop grandes,
et que Dieu n’a certainement pas de temps à perdre avec eux.
Je te les confie, non seulement parce que tu es mère,
et qu’en tant que telle tu ne cesses jamais d’aimer tes enfants,
mais tu es aussi l’Immaculée, la pleine de grâce,
et tu peux refléter, jusque dans les ténèbres les plus obscures,
un rayon de la lumière du Christ ressuscité.
Lui et Lui seul rompt les chaînes du mal,
libère des dépendances les plus acharnées,
dissout les liens les plus criminels,
attendrit les cœurs les plus endurcis.
Et si cela arrive à l’intérieur des personnes,
combien cela change le visage des cités !
Dans les petits gestes et dans les grands choix,
les cercles vicieux se font peu à peu vertueux,
la qualité de la vie devient meilleure,
et le climat social plus respirable.
Nous te remercions, Mère Immaculée,
de nous rappeler que, par l’amour de Jésus Christ,
nous ne sommes plus esclaves du péché,
mais libres, libres d’aimer, libres d’apprécier,
de nous entraider comme frères, même différents les uns des autres
– grâce à Dieu, différents les uns des autres !
Merci parce que, par ta candeur, tu nous encourages
à ne pas avoir honte du bien, mais du mal ; tu nous aides à tenir éloigné de nous le malin,
qui par la ruse nous attire à lui, dans des spirales de mort ;
tu nous donnes la douce mémoire que nous sommes enfants de Dieu,
Père d’immense bonté,
source éternelle de vie, de beauté et d’amour. Amen.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
décembre 08, 2019 17:48Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/angelus-le-bien-se-fait-dans-le-silence-de-facon-cachee/
Angélus : le bien se fait « dans le silence, de façon cachée »
Méditation pour l’Immaculée conception (Traduction intégrale)
décembre 08, 2019 12:29Anne KurianAngélus et Regina Caeli, Pape François
« Les œuvres de miséricorde se font dans le silence, de façon cachée, sans se vanter de les faire », a souligné le pape François à l’angélus qu’il présidait place Saint-Pierre ce 9 décembre 2019, pour la fête de l’Immaculée conception.
Méditant sur l’Evangile de la fête, avant la prière mariale, le pape a noté que Marie était « la “toute belle”, la “toute sainte”, mais sans la moindre ombre d’autosatisfaction » : « Elle est humble. Elle est un chef d’oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi. »
« La disponibilité envers Dieu se rencontre dans la disponibilité à se charger des besoins du prochain, a-t-il ajouté. Tout cela sans bruit et sans ostentation, sans chercher les places d’honneur, sans publicité, parce que la charité et les œuvres de miséricorde n’ont pas besoin d’être présentées comme un trophée. »
Voici notre traduction de ses paroles.
Méditation du pape
Chers frères et sœurs, bonjour !
Aujourd’hui nous célébrons la solennité de Marie Immaculée, qui est fêtée dans le contexte de l’Avent, temps d’attente : Dieu accomplira ce qu’il a promis. Mais dans cette fête il nous est annoncé que quelque chose est déjà accompli, dans la personne et dans la vie de la Vierge Marie. Nous regardons aujourd’hui le début de cet accomplissement, avant même la naissance de la Mère du Seigneur. En effet, son immaculée conception nous conduit à ce moment précis où la vie de Marie a commencé à palpiter dans le sein de sa mère : l’amour sanctifiant de Dieu était déjà présent là, en la préservant de la contamination du mal qui est l’héritage commun de la famille humaine.
Dans l’Évangile d’aujourd’hui résonne le salut de l’Ange à Marie : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28). Dieu l’a toujours pensée et voulue, dans son insondable dessein, comme une créature pleine de grâce, c’est-à-dire comblée de son amour. Mais pour être comblé il faut faire de la place, se vider, s’effacer. Comme l’a fait Marie, qui a su se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et se fier totalement à sa volonté, en l’accueillant sans réserve dans sa vie. Si bien qu’en elle la Parole s’est faite chair. Cela a été possible grâce à son “oui”. A l’ange qui lui demande sa disponibilité à devenir la mère de Jésus, Marie répond : « Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. » (v. 38).
Marie ne se perd pas dans les raisonnements, elle ne met pas des obstacles au Seigneur, mais elle se confie et laisse de la place à l’action de l’Esprit Saint avec promptitude. Elle met tout de suite à disposition de Dieu tout son être et son histoire personnelle, pour que la Parole et la volonté de Dieu les modèlent et les conduisent à leur accomplissement. Ainsi, en correspondant parfaitement au projet de Dieu sur elle, Marie devient la “toute belle”, la “toute sainte”, mais sans la moindre ombre d’autosatisfaction. Elle est humble. Elle est un chef d’oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi.
J’aime aussi souligner les mots avec lesquels Marie se définit en se remettant à Dieu : elle se professe «la servante du Seigneur ». Le“oui” de Marie à Dieu assume depuis le début l’attitude du service, de l’attention aux besoins d’autrui. La visite à Elisabeth, qui suit immédiatement l’Annonciation, en témoigne concrètement. La disponibilité envers Dieu se rencontre dans la disponibilité à se charger des besoins du prochain. Tout cela sans bruit et sans ostentation, sans chercher les places d’honneur, sans publicité, parce que la charité et les œuvres de miséricorde n’ont pas besoin d’être présentées comme un trophée. Les œuvres de miséricorde se font dans le silence, de façon cachée, sans se vanter de les faire. Dans nos communautés aussi, nous sommes appelés à suivre l’exemple de Marie, en pratiquant le style de la discrétion et de la vie cachée.
Que la fête de notre Mère nous aide à faire de toute notre vie un “oui” à Dieu, un “oui” fait d’adoration envers Lui et de gestes quotidiens d’amour et de service.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
décembre 08, 2019 12:29Angélus et Regina Caeli, Pape François
Angélus : le bien se fait « dans le silence, de façon cachée »
Méditation pour l’Immaculée conception (Traduction intégrale)
décembre 08, 2019 12:29Anne KurianAngélus et Regina Caeli, Pape François
« Les œuvres de miséricorde se font dans le silence, de façon cachée, sans se vanter de les faire », a souligné le pape François à l’angélus qu’il présidait place Saint-Pierre ce 9 décembre 2019, pour la fête de l’Immaculée conception.
Méditant sur l’Evangile de la fête, avant la prière mariale, le pape a noté que Marie était « la “toute belle”, la “toute sainte”, mais sans la moindre ombre d’autosatisfaction » : « Elle est humble. Elle est un chef d’oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi. »
« La disponibilité envers Dieu se rencontre dans la disponibilité à se charger des besoins du prochain, a-t-il ajouté. Tout cela sans bruit et sans ostentation, sans chercher les places d’honneur, sans publicité, parce que la charité et les œuvres de miséricorde n’ont pas besoin d’être présentées comme un trophée. »
Voici notre traduction de ses paroles.
Méditation du pape
Chers frères et sœurs, bonjour !
Aujourd’hui nous célébrons la solennité de Marie Immaculée, qui est fêtée dans le contexte de l’Avent, temps d’attente : Dieu accomplira ce qu’il a promis. Mais dans cette fête il nous est annoncé que quelque chose est déjà accompli, dans la personne et dans la vie de la Vierge Marie. Nous regardons aujourd’hui le début de cet accomplissement, avant même la naissance de la Mère du Seigneur. En effet, son immaculée conception nous conduit à ce moment précis où la vie de Marie a commencé à palpiter dans le sein de sa mère : l’amour sanctifiant de Dieu était déjà présent là, en la préservant de la contamination du mal qui est l’héritage commun de la famille humaine.
Dans l’Évangile d’aujourd’hui résonne le salut de l’Ange à Marie : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1,28). Dieu l’a toujours pensée et voulue, dans son insondable dessein, comme une créature pleine de grâce, c’est-à-dire comblée de son amour. Mais pour être comblé il faut faire de la place, se vider, s’effacer. Comme l’a fait Marie, qui a su se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu et se fier totalement à sa volonté, en l’accueillant sans réserve dans sa vie. Si bien qu’en elle la Parole s’est faite chair. Cela a été possible grâce à son “oui”. A l’ange qui lui demande sa disponibilité à devenir la mère de Jésus, Marie répond : « Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. » (v. 38).
Marie ne se perd pas dans les raisonnements, elle ne met pas des obstacles au Seigneur, mais elle se confie et laisse de la place à l’action de l’Esprit Saint avec promptitude. Elle met tout de suite à disposition de Dieu tout son être et son histoire personnelle, pour que la Parole et la volonté de Dieu les modèlent et les conduisent à leur accomplissement. Ainsi, en correspondant parfaitement au projet de Dieu sur elle, Marie devient la “toute belle”, la “toute sainte”, mais sans la moindre ombre d’autosatisfaction. Elle est humble. Elle est un chef d’oeuvre, mais en restant humble, petite, pauvre. En elle se reflète la beauté de Dieu qui est tout amour, grâce, don de soi.
J’aime aussi souligner les mots avec lesquels Marie se définit en se remettant à Dieu : elle se professe «la servante du Seigneur ». Le“oui” de Marie à Dieu assume depuis le début l’attitude du service, de l’attention aux besoins d’autrui. La visite à Elisabeth, qui suit immédiatement l’Annonciation, en témoigne concrètement. La disponibilité envers Dieu se rencontre dans la disponibilité à se charger des besoins du prochain. Tout cela sans bruit et sans ostentation, sans chercher les places d’honneur, sans publicité, parce que la charité et les œuvres de miséricorde n’ont pas besoin d’être présentées comme un trophée. Les œuvres de miséricorde se font dans le silence, de façon cachée, sans se vanter de les faire. Dans nos communautés aussi, nous sommes appelés à suivre l’exemple de Marie, en pratiquant le style de la discrétion et de la vie cachée.
Que la fête de notre Mère nous aide à faire de toute notre vie un “oui” à Dieu, un “oui” fait d’adoration envers Lui et de gestes quotidiens d’amour et de service.
Traduction de Zenit, Anne Kurian
décembre 08, 2019 12:29Angélus et Regina Caeli, Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.aleteia.org/2016/05/06/voila-pourquoi-le-diable-deteste-le-pape/
Voilà pourquoi le diable déteste le Pape
Antoine Mekary/Aleteia
Sœur Theresa Aletheia Noble | 06 mai 2016
Le diable hait beaucoup de choses. Mais, tel un menteur, il éprouve de la haine. Qu’abhorre-t-il par-dessus tout ? Dieu, qui est Vérité. Ainsi que tout ce qui Le rappelle et tout ce qu’il a perdu. Il me déteste moi, vous, mais réserve une haine toute particulière à certains.
Le diable hait Marie. Rien n’est plus spécial qu’une mère. Et il s’agit là de la mère de Dieu. Le diable ne peut supporter qu’Il se soit incarné dans le ventre d’une femme ordinaire, que celle-ci soit couronnée Reine des cieux et de la terre.
Le diable déteste les prières. Mais aussi Jésus et tous les hommes choisis par Dieu par la voie de l’ordination. Les prêtres portent la marque indélébile de la configuration du Christ dans leur esprit et le diable exècre ce signe divin à travers le monde.
Mais il est un prêtre qu’il a en horreur : l’homme qui dirige l’Église, le Vicaire du Christ sur terre : le Pape.
Le Pape ne doit pas être parfait pour être symbole d’unité… Pierre ne l’était pas !
Les hommes voient le Pape comme le président ou le PDG de l’Église catholique, celui qui détient tous les pouvoirs. Notre vision de la hiérarchie est cependant entachée par notre concupiscence. Elle diffère de celle du Dieu incarné dans le ventre d’une femme.
Je considère le Pape comme l’élément central qui nous rassemble tous, qui réunit les voyageurs en partance pour le Paradis. Le Souverain pontife est le signe de notre union au sein d’une même Église.
Je vais certainement être accusée d’ultramontanisme exacerbé. Mais le Pape ne doit pas être parfait pour être symbole d’unité. Pierre ne l’était pas. Il n’a même pas besoin d’être bon. Regardez le pontificat de Benoît IX au XIème siècle. Si les Papes modernes vous dérangent, que dire alors d’un Pape cherchant à vendre la papauté et accusé de viol ? Ou encore d’Alexandre VI, père de plusieurs enfants et coupable d’inceste ? La survie de notre Église, malgré ces hommes, tient du miracle.
Le diable aspire à voir les chrétiens désunis
La papauté reste gardienne de la vérité et symbole d’unité de notre Église. L’on pourrait débattre du rôle du Pape dans un monde moderne. Il y aurait beaucoup à dire du « culte de la personnalité » qui élève la papauté au-deçà de son rôle théologique supposé au sein de l’Église. Mais par-delà les discussions pratiques et théoriques, le rôle unificateur du Pape demeure et perdurera à travers les âges.
C’est bien cette unité qui cristallise la haine du diable, lui qui aime la division. L’étymologie du terme original « diable » signifie « jeter en travers ». Le diable aspire à voir les chrétiens désunis. C’est pourquoi il veut détruire la papauté : de l’intérieur, de l’extérieur, par la violence, les confusions, les mensonges, les faiblesses du Pape lui-même…
Mais Dieu protège son Église et préservera la papauté des attaques du diable. Prions pour le Pape.
Divine Trinité, Union de trois personnes, protégez le Pape (François). Préservez -le de tout danger et enveloppez-le de la lumière de votre amour et vérité infinis. Protégez-le de toute attaque diabolique, violente ou malveillante. Donnez-lui la grâce, comme Pierre, pour alimenter ses moutons du lait nourricier de la vérité. Puisse-t-il aider l’Eglise à transmettre la lumière de l’Evangile et demeurer un symbole puissant d’unité dans un monde divisé.
Voilà pourquoi le diable déteste le Pape
Antoine Mekary/Aleteia
Sœur Theresa Aletheia Noble | 06 mai 2016
Le diable vous déteste, vous et moi. Mais il réserve une haine toute particulière à certains
Le diable hait beaucoup de choses. Mais, tel un menteur, il éprouve de la haine. Qu’abhorre-t-il par-dessus tout ? Dieu, qui est Vérité. Ainsi que tout ce qui Le rappelle et tout ce qu’il a perdu. Il me déteste moi, vous, mais réserve une haine toute particulière à certains.
Le diable hait Marie. Rien n’est plus spécial qu’une mère. Et il s’agit là de la mère de Dieu. Le diable ne peut supporter qu’Il se soit incarné dans le ventre d’une femme ordinaire, que celle-ci soit couronnée Reine des cieux et de la terre.
Le diable déteste les prières. Mais aussi Jésus et tous les hommes choisis par Dieu par la voie de l’ordination. Les prêtres portent la marque indélébile de la configuration du Christ dans leur esprit et le diable exècre ce signe divin à travers le monde.
Mais il est un prêtre qu’il a en horreur : l’homme qui dirige l’Église, le Vicaire du Christ sur terre : le Pape.
Le Pape ne doit pas être parfait pour être symbole d’unité… Pierre ne l’était pas !
Les hommes voient le Pape comme le président ou le PDG de l’Église catholique, celui qui détient tous les pouvoirs. Notre vision de la hiérarchie est cependant entachée par notre concupiscence. Elle diffère de celle du Dieu incarné dans le ventre d’une femme.
Je considère le Pape comme l’élément central qui nous rassemble tous, qui réunit les voyageurs en partance pour le Paradis. Le Souverain pontife est le signe de notre union au sein d’une même Église.
Je vais certainement être accusée d’ultramontanisme exacerbé. Mais le Pape ne doit pas être parfait pour être symbole d’unité. Pierre ne l’était pas. Il n’a même pas besoin d’être bon. Regardez le pontificat de Benoît IX au XIème siècle. Si les Papes modernes vous dérangent, que dire alors d’un Pape cherchant à vendre la papauté et accusé de viol ? Ou encore d’Alexandre VI, père de plusieurs enfants et coupable d’inceste ? La survie de notre Église, malgré ces hommes, tient du miracle.
Le diable aspire à voir les chrétiens désunis
La papauté reste gardienne de la vérité et symbole d’unité de notre Église. L’on pourrait débattre du rôle du Pape dans un monde moderne. Il y aurait beaucoup à dire du « culte de la personnalité » qui élève la papauté au-deçà de son rôle théologique supposé au sein de l’Église. Mais par-delà les discussions pratiques et théoriques, le rôle unificateur du Pape demeure et perdurera à travers les âges.
C’est bien cette unité qui cristallise la haine du diable, lui qui aime la division. L’étymologie du terme original « diable » signifie « jeter en travers ». Le diable aspire à voir les chrétiens désunis. C’est pourquoi il veut détruire la papauté : de l’intérieur, de l’extérieur, par la violence, les confusions, les mensonges, les faiblesses du Pape lui-même…
Mais Dieu protège son Église et préservera la papauté des attaques du diable. Prions pour le Pape.
Divine Trinité, Union de trois personnes, protégez le Pape (François). Préservez -le de tout danger et enveloppez-le de la lumière de votre amour et vérité infinis. Protégez-le de toute attaque diabolique, violente ou malveillante. Donnez-lui la grâce, comme Pierre, pour alimenter ses moutons du lait nourricier de la vérité. Puisse-t-il aider l’Eglise à transmettre la lumière de l’Evangile et demeurer un symbole puissant d’unité dans un monde divisé.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/monde/news/2019-12/bilan-2019-annee-pape-francois.html
Une année intense pour François, avec de nombreux voyages et de nombreuses rencontres personnelles, dans un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la miséricorde de Dieu.
Sergio Centofanti - Cité du Vatican
Cette année encore, le Pape François a livré à ceux qui l’écoutent une catéchèse simple, pour tous, sur l'amour de Dieu. La tâche la plus importante est d'annoncer l'Évangile, répète-t-il souvent, et en 2019 il l'a fait à travers 41 audiences générales (avec les cycles sur le Notre Père et les Actes des Apôtres), 56 Angélus et Regina Coeli, plus de 60 homélies dans des célébrations publiques, 44 homélies à Sainte-Marthe, et environ 260 discours publics, sans compter les nombreux messages, lettres, documents et interviews qui ont parfois donné lieu à des livres.
La certitude de l’amour de Dieu
Il rappelle à tous qu'au fondement de notre vie il y a une certitude consolante : Dieu nous aime et en Jésus il a donné sa vie pour nous. C'est le message central de toute sa mission, comme il le martelait dès 2013 dans Evangelii gaudium, texte “programmatique” de son pontificat. Il nous invite à nous souvenir de la «foi simple et robuste» des mères et des grands-mères, qui «leur a donné la force et la constance pour aller de l'avant et ne pas laisser leurs bras tomber», «une foi faite maison qui passe inaperçue, mais qui construit progressivement le royaume de Dieu». Une foi qui ne se laisse pas confondre, car elle est fondée sur l'essentiel de l'Évangile.
Foi et idolâtrie
François nous exhorte à adorer le seul vrai Dieu, Un et Trine, dans une société qui devient de plus en plus païenne. «L'idolâtrie, dit-il, n'est pas seulement d'aller dans un temple païen et d'adorer une statue. Non, l'idolâtrie est une attitude du cœur, c'est quand vous préférez quelque chose parce que c'est plus confortable pour vous et vous oubliez le Seigneur». Les idoles ont changé de nom, mais elles sont plus présentes que jamais : l'idole de l'argent, du succès, de la carrière, de la réalisation de soi, du plaisir, et toutes ces idoles qui promettent le bonheur mais ne le donnent pas, au contraire, elles nous asservissent, elles volent notre amour. Les idoles promettent la vie mais l'enlèvent, alors que le vrai Dieu ne demande pas la vie, mais la donne, avertit le Pape.
Le pharisien en nous ne se laisse pas corriger
Les paroles du Pape sont parfois fortes, comme Jésus a su le faire. Après tout, il est son vicaire. Comme Lui, il admoneste particulièrement l'attitude pharisienne de ceux qui se considèrent justes, plus orthodoxes, meilleurs que les autres. C'est «la religion de l'ego», avec ses rites et ses prières, de ceux qui «se confessent catholiques, mais ont oublié d'être chrétiens et humains», ont oublié de rendre «le vrai culte à Dieu, qui passe toujours par l'amour du prochain». François propose le chemin de l'autoaccusation : en chacun de nous, observe-t-il, le pharisien se lève toujours, présomptueux, champion pour se justifier. Mais la voie de la foi est toujours d'avoir l'humilité de se laisser corriger.
Douceur contre les attaques
Comme les paroles fortes de Jésus, celles du Pape ont aussi un double effet : on en sort converti ou encore plus endurci. D'où la résistance interne et les attaques. Francis n'a pas peur d'un schisme, a-t-il dit pendant le vol de retour d'Afrique. «Aujourd'hui, remarque-t-il, nous avons de nombreuses écoles de rigidité dans l'Église, qui ne sont pas des schismes mais des pseudo-schismes, qui finiront mal», car derrière cette attitude rigide «il n'y a pas la sainteté de l'Évangile».
Le Pape nous invite à répondre au mal par le bien, à «être doux avec les personnes qui sont tentées de faire ces attaques», parce qu'elles traversent un problème et doivent donc être accompagnées «avec douceur». Ils craignent que l'Église d'aujourd'hui ne soit plus catholique, ils mettent dans la bouche du Pontife des paroles jamais dites : mais aucun dogme n'a changé, il n'y a qu'un pas en avant dans l'accueil et la miséricorde, et les dévotions n'ont pas été annulées, il n'y a que l'invitation à les vivre avec le cœur. Avec l'exhortation à marcher en union de peuple, afin que le développement de la doctrine soit toujours uni à la vraie Tradition. Dans le contexte actuel, la vraie question est en fait: les chrétiens réussiront-ils à être miséricordieux entre eux ?
Synode sur l'Amazonie : la conversion à Jésus
En octobre dernier s'est tenu le Synode pour l’Amazonie. Le Pape a répété à plusieurs reprises le mot «conversion», une dynamique qui a trouvé sa place dans le Document final comme principale exhortation de l'assemblée. Le Synode a demandé une quadruple conversion : synodale, parce que l'Église doit de plus en plus se situer dans une marche commune, et non divisée ou seule ; culturelle, parce qu'il faut savoir parler aux différentes cultures ; écologique, parce que l'exploitation égoïste de l'environnement conduit à la destruction des peuples ; pastorale, parce que l'annonce de l'Évangile est urgente. À la base de ces quatre conversions se trouve la seule conversion à l'Evangile vivant, qui est Jésus. La vraie conversion est de se mettre à l'écart, dit François, de se décentrer, de mettre le Christ au centre et de laisser l'Esprit Saint être le protagoniste de notre vie.
Lutte contre les abus, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église
La rencontre de février au Vatican peut être définie comme historique : les responsables des Églises de tous les continents ont fait face au fléau de la maltraitance des enfants dans l'Église et l'ont fait devant le monde entier avec un effort de courage et de transparence qui devrait inspirer d’autres institutions. Dans son discours à la fin de la rencontre, François a rappelé, en citant les données, que la majorité des abus sont perpétrés par des membres de la famille et des éducateurs, donc dans les domaines domestique, scolaire, sportif et ecclésial, sans parler du fléau du tourisme sexuel et d'autres violences.
Mais le fait que ce soit «un problème universel et transversal que l'on retrouve malheureusement partout», a-t-il dit, «ne diminue pas sa monstruosité au sein de l'Église», où il devient encore au contraire encore plus grave et scandaleux, «car il va à l'encontre de son autorité morale et de sa crédibilité éthique». Avec le Motu proprio Vos estis lux mundi, le Pape établit de nouvelles procédures pour signaler les abus, le harcèlement et la violence, et pour s'assurer que les évêques et les supérieurs religieux rendent compte de leurs actions.
Une obligation est introduite pour les clercs et les religieux de signaler les abus. Chaque diocèse doit se doter d'un système facilement accessible au public pour recevoir les rapports. Francis a également aboli le secret pontifical pour ces cas et a modifié la règle concernant le crime de pornographie enfantine pour inclure dans le cas de "delicta graviora" - les crimes les plus graves - la détention et la distribution d'images pornographiques impliquant des mineurs jusqu'à l'âge de 18 ans.
Réforme : plus de structures missionnaires
Le travail du Conseil des Cardinaux (le C6) pour réformer la Curie Romaine afin que toutes les structures de l'Eglise soient plus missionnaires se poursuit. L'examen du projet de la nouvelle Constitution apostolique, dont le titre provisoire est "Praedicate Evangelium" pour signifier que le service principal à fournir par le Saint-Siège est celui de l'annonce de l'Évangile, est en cours d'achèvement. Le Pape a réformé, entre-temps, le rôle du Doyen du Collège des Cardinaux : il a accepté la démission du cardinal Sodano, en fonction depuis 2005, et avec un Motu proprio il a fixé le principe d’un mandat quinquennal pour cette fonction jusqu’alors à durée indéterminée.
Que l'argent soit au service de l'Evangile et des pauvres
La réforme dans le domaine financier progresse également, en termes de transparence et de maîtrise des coûts. Le pape François renouvelle le Statut de l'IOR : la figure du Commissaire aux comptes pour la vérification des comptes selon les normes internationales est introduite de façon permanente. Les principes catholiques qui sous-tendent la mission de l'IOR sont précisés, afin qu'elle soit plus fidèle à sa mission originelle. Le jésuite Juan Antonio Guerrero Alves a été nommé préfet du Secrétariat à l'économie. Le Pape autorise une enquête de la justice vaticane sur diverses personnes au service du Saint-Siège concernant certaines opérations financières. Et au sujet du Denier de Saint-Pierre, il précise que c'est une bonne administration de rentabiliser l'argent reçu et de ne pas le mettre dans le tiroir. Mais l'investissement doit toujours être «moral», pour que l'argent soit au service de l'évangélisation et des pauvres.
Redécouvrir la Parole de Dieu pour connaître Jésus
Avec la Lettre apostolique Aperuit illis, datée du 30 septembre, le Pape institue le dimanche de la Parole de Dieu, un jour spécial pour exhorter tous les fidèles à lire et à méditer la Bible, car - comme le disait saint Jérôme – «l'ignorance des Ecriture, c’est l'ignorance du Christ». Il est nécessaire de redécouvrir l'importance fondamentale d'une Parole qui change la vie. La nomination solennelle est fixée chaque année au troisième dimanche du temps ordinaire : en 2020, ce sera donc le 26 janvier.
La belle tradition de la crèche ne doit jamais être perdue
Le 1er décembre, François a signé à Greccio la Lettre apostolique Admirabile signum, dans laquelle il exhorte à redécouvrir et à revitaliser la belle tradition de la crèche. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, écrit-il, c'est annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. C'est un acte d'évangélisation, beau à voir «dans les lieux de travail, les écoles, les hôpitaux, les prisons, les places».
Les chrétiens persécutés sont plus nombreux aujourd'hui qu'hier
Francis ne se lasse pas de dénoncer les persécutions anti-chrétiennes. Aujourd'hui, répète-t-il, il y a plus de martyrs qu'aux premiers jours du christianisme. En janvier, la Cour suprême du Pakistan a acquitté définitivement Asia Bibi de l'accusation injuste de blasphème, pour laquelle elle avait été condamnée à mort. Cette femme, catholique et mère de cinq enfants, était en prison depuis 2009. Elle quitte le pays avec sa famille. Tant Benoît XVI que le pape François avaient suivi l'affaire avec une grande discrétion, pour des raisons de sécurité. Une des filles, Eisham, avait rencontré François l'année dernière en lui apportant le baiser de sa mère. Le Pape lui a dit : « Je pense très souvent à ta mère et je prie pour elle ».
Le 21 avril, le dimanche de Pâques est endeuillé par une attaque des extrémistes islamistes contre les Eglises chrétiennes du Sri Lanka, qui provoque la mort de plus de 250 personnes en prière. L'appel du Pape arrive le même jour. Mais François a également dénoncé les attaques contre d'autres religions, comme celle contre les mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars, qui a fait plus de 50 victimes.
Défendre la famille et la vie, chaque vie
Le Pape, le 25 mars à Lorette, a rappelé que, particulièrement pour le monde d'aujourd'hui, «la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme revêt une importance et une mission essentielles». Le regard du Pape est à 360 degrés : la vie, les droits et la dignité sont toujours défendus, des enfants à naître à ceux qui souffrent de la faim ou de la violence, des malades et des personnes âgées aux migrants qui risquent de mourir en quête d'un avenir meilleur. La justice n'est pas sélective, elle n'est pas pour certaines catégories humaines et d'autres ne le sont pas, elle est universelle.
Aux jeunes : découvrir l'amour de Dieu et aller à contre-courant
Cette année, le Pape a publié l'Exhortation Apostolique Christus vivit, fruit du Synode sur la Jeunesse célébré au Vatican en octobre 2018. C'est l'incipit : «Le Christ vit. Il est notre espoir et la plus belle jeunesse de ce monde. (...) C'est pourquoi les premiers mots que je veux adresser à chaque jeune chrétien sont Il vit et vous veut vivant !» François propose des «chemins de fraternité» pour vivre la foi, en évitant «le risque d'être fermé en petits groupes». Il invite les jeunes à vivre un engagement social au contact des pauvres et à être les protagonistes du changement vers une civilisation plus juste et fraternelle. Enfin, il les exhorte à devenir des «missionnaires courageux», témoignant partout de l'Évangile par leur vie, allant même à contre-courant, surtout face aux «colonisations idéologiques».
Voyages internationaux : la paix pour le monde
En cette année 2019, François a effectué 7 voyages internationaux visitant 11 pays sur 4 continents, une année record pour ses missions extra-italiennes. Il a annoncé l'Évangile de la joie au Panama pour les JMJ ; aux Émirats arabes unis, il a signé le Document sur la Fraternité humaine avec le Grand Imam d'al Azhar ; au Maroc, il a rappelé l'importance du dialogue interreligieux ; en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Roumanie, il a parlé de l'unité des chrétiens ; au Mozambique, à Madagascar et à Maurice, il a élevé fortement la voix pour défendre les pauvres et la Création ; en Thaïlande, il a lancé des appels pour la promotion des droits des femmes et des enfants, et au Japon, un voyage centré sur la paix, il a répété qu'il est immoral non seulement d'utiliser mais aussi de posséder des armes nucléaires.
Saints et bienheureux : martyrs, laïcs et avec la pourpre
Cette année aussi, il y a eu de nombreuses canonisations et béatifications. D’une façon exceptionnelle, le Pape a personnellement présidé à Blaj la messe de béatification de sept évêques de l'Église gréco-catholique de Roumanie, des martyrs du régime communiste ; d'autres encore, comme l'évêque argentin Enrique Angelelli et ses compagnons, parmi lesquels le prêtre français Gabriel Longueville, ont été victimes de dictatures de droite. Mais il y a aussi des saints laïcs, comme la Suissesse Marguerite Bays, qui ont vécu leur vocation dans la famille, au milieu de mille difficultés. Et il y a des saints cardinaux, comme John Henry Newman, un anglican converti à la foi catholique.
Cinquante ans d’un sacerdoce touché par la miséricorde de Dieu
En 2019, le Pape a célébré 50 ans de sacerdoce. Sa vocation remonte au 21 septembre 1953, mémoire de saint Matthieu, le publicain converti par Jésus : lors d'une confession, il a fait une profonde expérience de la miséricorde de Dieu. C'est une joie immense qui le pousse à prendre une décision pour toujours: devenir prêtre pour rendre aux autres la miséricorde reçue.
Le prêtre, dit François, vit parmi les gens avec le cœur miséricordieux de Jésus. Aujourd'hui, c'est le temps de la miséricorde. L'Église l'a compris de plus en plus ces dernières décennies dans son cheminement historique : avec Jean XXIII, elle fait un pas important dans cette direction, poursuivi par tous ses successeurs, en particulier par Jean-Paul II qui a institué le Dimanche de la Miséricorde Divine, inspiré par Sainte Faustine Kowalska.
L’année 2019 du Pape François : certitude de la foi et lutte contre les idolâtries
Une année intense pour François, avec de nombreux voyages et de nombreuses rencontres personnelles, dans un seul but : annoncer la bonne nouvelle de la miséricorde de Dieu.
Sergio Centofanti - Cité du Vatican
Cette année encore, le Pape François a livré à ceux qui l’écoutent une catéchèse simple, pour tous, sur l'amour de Dieu. La tâche la plus importante est d'annoncer l'Évangile, répète-t-il souvent, et en 2019 il l'a fait à travers 41 audiences générales (avec les cycles sur le Notre Père et les Actes des Apôtres), 56 Angélus et Regina Coeli, plus de 60 homélies dans des célébrations publiques, 44 homélies à Sainte-Marthe, et environ 260 discours publics, sans compter les nombreux messages, lettres, documents et interviews qui ont parfois donné lieu à des livres.
La certitude de l’amour de Dieu
Il rappelle à tous qu'au fondement de notre vie il y a une certitude consolante : Dieu nous aime et en Jésus il a donné sa vie pour nous. C'est le message central de toute sa mission, comme il le martelait dès 2013 dans Evangelii gaudium, texte “programmatique” de son pontificat. Il nous invite à nous souvenir de la «foi simple et robuste» des mères et des grands-mères, qui «leur a donné la force et la constance pour aller de l'avant et ne pas laisser leurs bras tomber», «une foi faite maison qui passe inaperçue, mais qui construit progressivement le royaume de Dieu». Une foi qui ne se laisse pas confondre, car elle est fondée sur l'essentiel de l'Évangile.
Foi et idolâtrie
François nous exhorte à adorer le seul vrai Dieu, Un et Trine, dans une société qui devient de plus en plus païenne. «L'idolâtrie, dit-il, n'est pas seulement d'aller dans un temple païen et d'adorer une statue. Non, l'idolâtrie est une attitude du cœur, c'est quand vous préférez quelque chose parce que c'est plus confortable pour vous et vous oubliez le Seigneur». Les idoles ont changé de nom, mais elles sont plus présentes que jamais : l'idole de l'argent, du succès, de la carrière, de la réalisation de soi, du plaisir, et toutes ces idoles qui promettent le bonheur mais ne le donnent pas, au contraire, elles nous asservissent, elles volent notre amour. Les idoles promettent la vie mais l'enlèvent, alors que le vrai Dieu ne demande pas la vie, mais la donne, avertit le Pape.
Le pharisien en nous ne se laisse pas corriger
Les paroles du Pape sont parfois fortes, comme Jésus a su le faire. Après tout, il est son vicaire. Comme Lui, il admoneste particulièrement l'attitude pharisienne de ceux qui se considèrent justes, plus orthodoxes, meilleurs que les autres. C'est «la religion de l'ego», avec ses rites et ses prières, de ceux qui «se confessent catholiques, mais ont oublié d'être chrétiens et humains», ont oublié de rendre «le vrai culte à Dieu, qui passe toujours par l'amour du prochain». François propose le chemin de l'autoaccusation : en chacun de nous, observe-t-il, le pharisien se lève toujours, présomptueux, champion pour se justifier. Mais la voie de la foi est toujours d'avoir l'humilité de se laisser corriger.
Douceur contre les attaques
Comme les paroles fortes de Jésus, celles du Pape ont aussi un double effet : on en sort converti ou encore plus endurci. D'où la résistance interne et les attaques. Francis n'a pas peur d'un schisme, a-t-il dit pendant le vol de retour d'Afrique. «Aujourd'hui, remarque-t-il, nous avons de nombreuses écoles de rigidité dans l'Église, qui ne sont pas des schismes mais des pseudo-schismes, qui finiront mal», car derrière cette attitude rigide «il n'y a pas la sainteté de l'Évangile».
Le Pape nous invite à répondre au mal par le bien, à «être doux avec les personnes qui sont tentées de faire ces attaques», parce qu'elles traversent un problème et doivent donc être accompagnées «avec douceur». Ils craignent que l'Église d'aujourd'hui ne soit plus catholique, ils mettent dans la bouche du Pontife des paroles jamais dites : mais aucun dogme n'a changé, il n'y a qu'un pas en avant dans l'accueil et la miséricorde, et les dévotions n'ont pas été annulées, il n'y a que l'invitation à les vivre avec le cœur. Avec l'exhortation à marcher en union de peuple, afin que le développement de la doctrine soit toujours uni à la vraie Tradition. Dans le contexte actuel, la vraie question est en fait: les chrétiens réussiront-ils à être miséricordieux entre eux ?
Synode sur l'Amazonie : la conversion à Jésus
En octobre dernier s'est tenu le Synode pour l’Amazonie. Le Pape a répété à plusieurs reprises le mot «conversion», une dynamique qui a trouvé sa place dans le Document final comme principale exhortation de l'assemblée. Le Synode a demandé une quadruple conversion : synodale, parce que l'Église doit de plus en plus se situer dans une marche commune, et non divisée ou seule ; culturelle, parce qu'il faut savoir parler aux différentes cultures ; écologique, parce que l'exploitation égoïste de l'environnement conduit à la destruction des peuples ; pastorale, parce que l'annonce de l'Évangile est urgente. À la base de ces quatre conversions se trouve la seule conversion à l'Evangile vivant, qui est Jésus. La vraie conversion est de se mettre à l'écart, dit François, de se décentrer, de mettre le Christ au centre et de laisser l'Esprit Saint être le protagoniste de notre vie.
Lutte contre les abus, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église
La rencontre de février au Vatican peut être définie comme historique : les responsables des Églises de tous les continents ont fait face au fléau de la maltraitance des enfants dans l'Église et l'ont fait devant le monde entier avec un effort de courage et de transparence qui devrait inspirer d’autres institutions. Dans son discours à la fin de la rencontre, François a rappelé, en citant les données, que la majorité des abus sont perpétrés par des membres de la famille et des éducateurs, donc dans les domaines domestique, scolaire, sportif et ecclésial, sans parler du fléau du tourisme sexuel et d'autres violences.
Mais le fait que ce soit «un problème universel et transversal que l'on retrouve malheureusement partout», a-t-il dit, «ne diminue pas sa monstruosité au sein de l'Église», où il devient encore au contraire encore plus grave et scandaleux, «car il va à l'encontre de son autorité morale et de sa crédibilité éthique». Avec le Motu proprio Vos estis lux mundi, le Pape établit de nouvelles procédures pour signaler les abus, le harcèlement et la violence, et pour s'assurer que les évêques et les supérieurs religieux rendent compte de leurs actions.
Une obligation est introduite pour les clercs et les religieux de signaler les abus. Chaque diocèse doit se doter d'un système facilement accessible au public pour recevoir les rapports. Francis a également aboli le secret pontifical pour ces cas et a modifié la règle concernant le crime de pornographie enfantine pour inclure dans le cas de "delicta graviora" - les crimes les plus graves - la détention et la distribution d'images pornographiques impliquant des mineurs jusqu'à l'âge de 18 ans.
Réforme : plus de structures missionnaires
Le travail du Conseil des Cardinaux (le C6) pour réformer la Curie Romaine afin que toutes les structures de l'Eglise soient plus missionnaires se poursuit. L'examen du projet de la nouvelle Constitution apostolique, dont le titre provisoire est "Praedicate Evangelium" pour signifier que le service principal à fournir par le Saint-Siège est celui de l'annonce de l'Évangile, est en cours d'achèvement. Le Pape a réformé, entre-temps, le rôle du Doyen du Collège des Cardinaux : il a accepté la démission du cardinal Sodano, en fonction depuis 2005, et avec un Motu proprio il a fixé le principe d’un mandat quinquennal pour cette fonction jusqu’alors à durée indéterminée.
Que l'argent soit au service de l'Evangile et des pauvres
La réforme dans le domaine financier progresse également, en termes de transparence et de maîtrise des coûts. Le pape François renouvelle le Statut de l'IOR : la figure du Commissaire aux comptes pour la vérification des comptes selon les normes internationales est introduite de façon permanente. Les principes catholiques qui sous-tendent la mission de l'IOR sont précisés, afin qu'elle soit plus fidèle à sa mission originelle. Le jésuite Juan Antonio Guerrero Alves a été nommé préfet du Secrétariat à l'économie. Le Pape autorise une enquête de la justice vaticane sur diverses personnes au service du Saint-Siège concernant certaines opérations financières. Et au sujet du Denier de Saint-Pierre, il précise que c'est une bonne administration de rentabiliser l'argent reçu et de ne pas le mettre dans le tiroir. Mais l'investissement doit toujours être «moral», pour que l'argent soit au service de l'évangélisation et des pauvres.
Redécouvrir la Parole de Dieu pour connaître Jésus
Avec la Lettre apostolique Aperuit illis, datée du 30 septembre, le Pape institue le dimanche de la Parole de Dieu, un jour spécial pour exhorter tous les fidèles à lire et à méditer la Bible, car - comme le disait saint Jérôme – «l'ignorance des Ecriture, c’est l'ignorance du Christ». Il est nécessaire de redécouvrir l'importance fondamentale d'une Parole qui change la vie. La nomination solennelle est fixée chaque année au troisième dimanche du temps ordinaire : en 2020, ce sera donc le 26 janvier.
La belle tradition de la crèche ne doit jamais être perdue
Le 1er décembre, François a signé à Greccio la Lettre apostolique Admirabile signum, dans laquelle il exhorte à redécouvrir et à revitaliser la belle tradition de la crèche. Représenter l'événement de la naissance de Jésus, écrit-il, c'est annoncer le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu avec simplicité et joie. C'est un acte d'évangélisation, beau à voir «dans les lieux de travail, les écoles, les hôpitaux, les prisons, les places».
Les chrétiens persécutés sont plus nombreux aujourd'hui qu'hier
Francis ne se lasse pas de dénoncer les persécutions anti-chrétiennes. Aujourd'hui, répète-t-il, il y a plus de martyrs qu'aux premiers jours du christianisme. En janvier, la Cour suprême du Pakistan a acquitté définitivement Asia Bibi de l'accusation injuste de blasphème, pour laquelle elle avait été condamnée à mort. Cette femme, catholique et mère de cinq enfants, était en prison depuis 2009. Elle quitte le pays avec sa famille. Tant Benoît XVI que le pape François avaient suivi l'affaire avec une grande discrétion, pour des raisons de sécurité. Une des filles, Eisham, avait rencontré François l'année dernière en lui apportant le baiser de sa mère. Le Pape lui a dit : « Je pense très souvent à ta mère et je prie pour elle ».
Le 21 avril, le dimanche de Pâques est endeuillé par une attaque des extrémistes islamistes contre les Eglises chrétiennes du Sri Lanka, qui provoque la mort de plus de 250 personnes en prière. L'appel du Pape arrive le même jour. Mais François a également dénoncé les attaques contre d'autres religions, comme celle contre les mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars, qui a fait plus de 50 victimes.
Défendre la famille et la vie, chaque vie
Le Pape, le 25 mars à Lorette, a rappelé que, particulièrement pour le monde d'aujourd'hui, «la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme revêt une importance et une mission essentielles». Le regard du Pape est à 360 degrés : la vie, les droits et la dignité sont toujours défendus, des enfants à naître à ceux qui souffrent de la faim ou de la violence, des malades et des personnes âgées aux migrants qui risquent de mourir en quête d'un avenir meilleur. La justice n'est pas sélective, elle n'est pas pour certaines catégories humaines et d'autres ne le sont pas, elle est universelle.
Aux jeunes : découvrir l'amour de Dieu et aller à contre-courant
Cette année, le Pape a publié l'Exhortation Apostolique Christus vivit, fruit du Synode sur la Jeunesse célébré au Vatican en octobre 2018. C'est l'incipit : «Le Christ vit. Il est notre espoir et la plus belle jeunesse de ce monde. (...) C'est pourquoi les premiers mots que je veux adresser à chaque jeune chrétien sont Il vit et vous veut vivant !» François propose des «chemins de fraternité» pour vivre la foi, en évitant «le risque d'être fermé en petits groupes». Il invite les jeunes à vivre un engagement social au contact des pauvres et à être les protagonistes du changement vers une civilisation plus juste et fraternelle. Enfin, il les exhorte à devenir des «missionnaires courageux», témoignant partout de l'Évangile par leur vie, allant même à contre-courant, surtout face aux «colonisations idéologiques».
Voyages internationaux : la paix pour le monde
En cette année 2019, François a effectué 7 voyages internationaux visitant 11 pays sur 4 continents, une année record pour ses missions extra-italiennes. Il a annoncé l'Évangile de la joie au Panama pour les JMJ ; aux Émirats arabes unis, il a signé le Document sur la Fraternité humaine avec le Grand Imam d'al Azhar ; au Maroc, il a rappelé l'importance du dialogue interreligieux ; en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Roumanie, il a parlé de l'unité des chrétiens ; au Mozambique, à Madagascar et à Maurice, il a élevé fortement la voix pour défendre les pauvres et la Création ; en Thaïlande, il a lancé des appels pour la promotion des droits des femmes et des enfants, et au Japon, un voyage centré sur la paix, il a répété qu'il est immoral non seulement d'utiliser mais aussi de posséder des armes nucléaires.
Saints et bienheureux : martyrs, laïcs et avec la pourpre
Cette année aussi, il y a eu de nombreuses canonisations et béatifications. D’une façon exceptionnelle, le Pape a personnellement présidé à Blaj la messe de béatification de sept évêques de l'Église gréco-catholique de Roumanie, des martyrs du régime communiste ; d'autres encore, comme l'évêque argentin Enrique Angelelli et ses compagnons, parmi lesquels le prêtre français Gabriel Longueville, ont été victimes de dictatures de droite. Mais il y a aussi des saints laïcs, comme la Suissesse Marguerite Bays, qui ont vécu leur vocation dans la famille, au milieu de mille difficultés. Et il y a des saints cardinaux, comme John Henry Newman, un anglican converti à la foi catholique.
Cinquante ans d’un sacerdoce touché par la miséricorde de Dieu
En 2019, le Pape a célébré 50 ans de sacerdoce. Sa vocation remonte au 21 septembre 1953, mémoire de saint Matthieu, le publicain converti par Jésus : lors d'une confession, il a fait une profonde expérience de la miséricorde de Dieu. C'est une joie immense qui le pousse à prendre une décision pour toujours: devenir prêtre pour rendre aux autres la miséricorde reçue.
Le prêtre, dit François, vit parmi les gens avec le cœur miséricordieux de Jésus. Aujourd'hui, c'est le temps de la miséricorde. L'Église l'a compris de plus en plus ces dernières décennies dans son cheminement historique : avec Jean XXIII, elle fait un pas important dans cette direction, poursuivi par tous ses successeurs, en particulier par Jean-Paul II qui a institué le Dimanche de la Miséricorde Divine, inspiré par Sainte Faustine Kowalska.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Appel à un nouvel humanisme, une fausse charité, une éducation mondialisée... Ecoutez bien et prenez des notes s'il le faut. Chaque mot de ce texte est important, pesé, mesuré, impossible à tordre. Ce qui est dit est dit. Où est notre Seigneur durant ces 4 minutes d'appel au nouvel ordre mondial? Le 14 mai s'ouvriront les portes de l'enfer. Que celui qui a des oreilles entende. Là, je ne vois pas comment les Bergolâtres pourront trouver une justification catholique à cette horreur. Si cet appel vous convient, alors vous n'êtes plus du Christ.
régis63- J'adore l'Eucharistie
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Où est la différence sur le fond?
https://www.la-croix.com/Archives/Ce-Jour-la/Le-1er-janvier-1990-Jean-Paul-II-fait-l-eloge-de-l-ecologie-2015-06-15-1323659
https://www.la-croix.com/Archives/Ce-Jour-la/Le-1er-janvier-1990-Jean-Paul-II-fait-l-eloge-de-l-ecologie-2015-06-15-1323659
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
régis63 a écrit:Appel à un nouvel humanisme, une fausse charité, une éducation mondialisée... Ecoutez bien et prenez des notes s'il le faut. Chaque mot de ce texte est important, pesé, mesuré, impossible à tordre. Ce qui est dit est dit. Où est notre Seigneur durant ces 4 minutes d'appel au nouvel ordre mondial? Le 14 mai s'ouvriront les portes de l'enfer. Que celui qui a des oreilles entende. Là, je ne vois pas comment les Bergolâtres pourront trouver une justification catholique à cette horreur. Si cet appel vous convient, alors vous n'êtes plus du Christ.
Ben !! que voulez que l'on dise de plus. Il parait qu'il est inspiré par l'esprit Saint. Et puis en 4 min il n' a pas le temps de parler de Dieu. L'écologie ne concerne pas Dieu c'est bien connu (péché écologique).
C'est très sérieux. On parle d'éducation écologique, d'éducation universelle (non catholique !!??). Moi quand on commence à parler d'éducation je tique parce que là on touche aux libertés fondamentales que tout parent possède en matière d'éducation. EN l’occurrence concernant l’idéologie actuelle sur la responsabilité humaine dans le dérèglement climatique, je suis en opposition complète car trop sectaire et catégorique.
J'ai entendu un discours politique mais n'en a t-il pas le droit ?
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Philippe-Antoine a écrit:Où est la différence sur le fond?
https://www.la-croix.com/Archives/Ce-Jour-la/Le-1er-janvier-1990-Jean-Paul-II-fait-l-eloge-de-l-ecologie-2015-06-15-1323659
Le saint pape Jean Paul 2 cite la Bible !!
Le pape François n'a pas eu le temps de le faire. On peut le comprendre rassurez-vous.
purgatoire2000- Pour le roi
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Mais si. François aussi parle de la Bible
https://www.cath.ch/newsf/pape-francois-la-bible-est-le-meilleur-vaccin-contre-le-repli-sur-soi/
https://www.cath.ch/newsf/pape-francois-la-bible-est-le-meilleur-vaccin-contre-le-repli-sur-soi/
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
régis63 a écrit:Appel à un nouvel humanisme, une fausse charité, une éducation mondialisée... Ecoutez bien et prenez des notes s'il le faut. Chaque mot de ce texte est important, pesé, mesuré, impossible à tordre. Ce qui est dit est dit. Où est notre Seigneur durant ces 4 minutes d'appel au nouvel ordre mondial? Le 14 mai s'ouvriront les portes de l'enfer. Que celui qui a des oreilles entende. Là, je ne vois pas comment les Bergolâtres pourront trouver une justification catholique à cette horreur. Si cet appel vous convient, alors vous n'êtes plus du Christ.
Et si vous vous trompiez ? et si le Pape François était un très grand Pape ? Bien sûr qu'il l'est, et pour ma part j'en rends grâce au Seigneur !
Le monde entier le regarde, l'accueille et sait qu'il parle au nom du Christ ! Tout ce qu'il dit, et d'abord la citation de Laudato Si, réfère au Christ et Le met au centre.
Aujourd'hui dans son homélie notre curé expliquait combien ce Pape nous ramène aux origines de l'esprit du Concile Vatican II, pour amener le monde entier à la découverte de la joie de l'Évangile, mais que de bâtons dans les roues on lui met !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Isabelle Marie, j'ai rarement vu un tel déni. Je ne pensais pas vous répondre, car sur ce forum, discuter ne sert à rien. Même si l'on vient avec une preuve formelle, la réalité y est tordue et manipulée.
Mais présentement, c'est grave, les masques tombent. Chaque mot de cet appel du 14 mai est antéchrist. Et Laudato si, que j'ai lu contrairement à beaucoup de ceux qui en parlent, est un condensé des manipulations pseudo-scientifiques du GIEC, qui épouse la nouvelle religion écologiste mondialiste d'un point de vue christique, comme d'autres le font d'un point de vue bouddhiste ou islamiste. C'est un texte totalement, à 100% antéchrist, contraire à l'économie de la Création voulue par Dieu.
Ecoutez cet appel de Bergoglio; écoutez ce qu'il dit, froidement, factuellement. Cessez d'essayer d'y déceler un Christ Sauveur qui n'y est pas. Ces mots sont terrifiants, ils entérinent la mort de l'Eglise sous couvert d'écologie et de maison commune. Ils ouvrent l'ère de la nouvelle Babel. L'éducation qui y est proposée et requise n'est pas celle du salut à la Croix.
Si vous considérez que cet homme propose ici l'éternité offerte par Jésus, alors soit vous n'avez pas écouté; soit vous êtes malhonnête; soit vous êtes tellement terrifiée à l'idée que votre petite construction religieuse rose bonbon ne soit pas celle que vous idéalisez que votre cerveau a cessé de fonctionner.
Ouvrez les yeux! Les gentilles communautés religieuses sont fondées par des pervers narcissiques, violeurs et prévaricateurs. Même s'il y a des saints dedans, leur enseignement est vicié et mensonger. Le bon pape Benoit 16 n'a pas démissionné parce qu'il était fatigué, mais sous la contrainte. Il n'y a qu'un pape, c'est lui et lui seul. JP I a été assassiné. Et Bergoglio est un manipulateur perfide; d'ailleurs, il l'avoue lui-même. L'Eglise, la véritable, celle de Jésus, je sais que vous en êtes proche, chère Isabelle Marie. Alors de grâce, réveillez-vous et ne tombez pas dans les griffes démoniaques. L'appel du 14 mai ne vient en aucun cas de l'Esprit Saint.
Mais présentement, c'est grave, les masques tombent. Chaque mot de cet appel du 14 mai est antéchrist. Et Laudato si, que j'ai lu contrairement à beaucoup de ceux qui en parlent, est un condensé des manipulations pseudo-scientifiques du GIEC, qui épouse la nouvelle religion écologiste mondialiste d'un point de vue christique, comme d'autres le font d'un point de vue bouddhiste ou islamiste. C'est un texte totalement, à 100% antéchrist, contraire à l'économie de la Création voulue par Dieu.
Ecoutez cet appel de Bergoglio; écoutez ce qu'il dit, froidement, factuellement. Cessez d'essayer d'y déceler un Christ Sauveur qui n'y est pas. Ces mots sont terrifiants, ils entérinent la mort de l'Eglise sous couvert d'écologie et de maison commune. Ils ouvrent l'ère de la nouvelle Babel. L'éducation qui y est proposée et requise n'est pas celle du salut à la Croix.
Si vous considérez que cet homme propose ici l'éternité offerte par Jésus, alors soit vous n'avez pas écouté; soit vous êtes malhonnête; soit vous êtes tellement terrifiée à l'idée que votre petite construction religieuse rose bonbon ne soit pas celle que vous idéalisez que votre cerveau a cessé de fonctionner.
Ouvrez les yeux! Les gentilles communautés religieuses sont fondées par des pervers narcissiques, violeurs et prévaricateurs. Même s'il y a des saints dedans, leur enseignement est vicié et mensonger. Le bon pape Benoit 16 n'a pas démissionné parce qu'il était fatigué, mais sous la contrainte. Il n'y a qu'un pape, c'est lui et lui seul. JP I a été assassiné. Et Bergoglio est un manipulateur perfide; d'ailleurs, il l'avoue lui-même. L'Eglise, la véritable, celle de Jésus, je sais que vous en êtes proche, chère Isabelle Marie. Alors de grâce, réveillez-vous et ne tombez pas dans les griffes démoniaques. L'appel du 14 mai ne vient en aucun cas de l'Esprit Saint.
régis63- J'adore l'Eucharistie
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Isabelle-Marie a écrit:régis63 a écrit:Appel à un nouvel humanisme, une fausse charité, une éducation mondialisée... Ecoutez bien et prenez des notes s'il le faut. Chaque mot de ce texte est important, pesé, mesuré, impossible à tordre. Ce qui est dit est dit. Où est notre Seigneur durant ces 4 minutes d'appel au nouvel ordre mondial? Le 14 mai s'ouvriront les portes de l'enfer. Que celui qui a des oreilles entende. Là, je ne vois pas comment les Bergolâtres pourront trouver une justification catholique à cette horreur. Si cet appel vous convient, alors vous n'êtes plus du Christ.
Et si vous vous trompiez ? et si le Pape François était un très grand Pape ? Bien sûr qu'il l'est, et pour ma part j'en rends grâce au Seigneur !
Le monde entier le regarde, l'accueille et sait qu'il parle au nom du Christ ! Tout ce qu'il dit, et d'abord la citation de Laudato Si, réfère au Christ et Le met au centre.
Aujourd'hui dans son homélie notre curé expliquait combien ce Pape nous ramène aux origines de l'esprit du Concile Vatican II, pour amener le monde entier à la découverte de la joie de l'Évangile, mais que de bâtons dans les roues on lui met !
Le Pape François est un très grand homme et un Saint à n'en pas douter. Malheureusement le péché aveugle et après on ne sait plus où se trouve la Vérité.
Notre Seigneur Jésus a dit, je suis doux et humble de cœur. Sachant qu'Il est la Vérité, si nous n'avons pas cette attitude chrétienne de base, nous sommes dans les filets de Satan, que l'on veuille se l'avouer ou non.
Dieu nous demande d'être ferme envers le péché et doux envers le pécheur, c'est ce que je fais par ces quelques mots en vous assurant de ma prière.
Dieu a dit, Je ne suis pas venu pour juger mais pour vous sauver.
Qui sommes-nous donc pour juger notre prochain et à fortiori le Pape ?
Chaque fois que nous commençons nos phrases par : "il est", "ils sont" "ce sont" nous jugeons nos frères et sœurs et nous nous mettons plus haut que Dieu. Après il est normal que nous n'ayons plus la lumière et que nous en arrivions à nous en prendre au Pape, lui le doux Christ de la terre.
Dire que le Pape promeut ou pire, déclenche le Nouvel Ordre Mondial est complètement diabolique, telle est la triste réalité.
Que Dieu nous bénisse, nous garde et nous protège de nous-même en premier lieu, car souvent nous faisons de notre ego de notre moi un Dieu comme le Christ notre Seigneur l'explique clairement à Luisa Piccarreta.
Avec tout mon amour fraternel pour vous cher Régis.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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