VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
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VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
http://jeanderoquefort.free.fr/mise_en_garde_par_rapport_aux_sites_de_la_voix_de_dieu_et_du_forum_viens_seigneur_jesus.html
MERCI A LA MODÉRATION DE VEILLER A NE PAS EFFACER CE POST AFIN QUE TOUT LE MONDE PUISSE BÉNÉFICIER DES MISES A JOUR EN DIRECT ICI :
Chers amis,
cher toutes et tous,
cet article a pour but de détruire les œuvres du Diable selon 1 Jn 3,8, car presque 100 % de ce que l'on lit et entend sur internet concernant le Saint Père François est FAUX, il convient le savoir.
Je vais donc donner avec l'aide et la grâce de Dieu les véritables informations, qui sont, il est vrai, difficilement accessibles, tellement le travail de Satan à travers la FM est grand dans tous les médias de masse, y compris catholiques.
MERCI A LA MODÉRATION DE VEILLER A NE PAS EFFACER CE POST AFIN QUE TOUT LE MONDE PUISSE BÉNÉFICIER DES MISES A JOUR EN DIRECT ICI :
Chers amis,
cher toutes et tous,
cet article a pour but de détruire les œuvres du Diable selon 1 Jn 3,8, car presque 100 % de ce que l'on lit et entend sur internet concernant le Saint Père François est FAUX, il convient le savoir.
Je vais donc donner avec l'aide et la grâce de Dieu les véritables informations, qui sont, il est vrai, difficilement accessibles, tellement le travail de Satan à travers la FM est grand dans tous les médias de masse, y compris catholiques.
Dernière édition par Joannes Maria le Ven 14 Juin 2019 - 14:23, édité 2 fois
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Pour commencer, sur Amoris Leatitia, LA CONFUSION EST TOTALE.
Voici quelques points fondamentaux, qui permettront de comprendre que le Saint Père François, ne change évidemment EN RIEN la doctrine de la Sainte Église, comme on voudrait nous le faire croire ; bien au contraire.
Voici quelques points fondamentaux, qui permettront de comprendre que le Saint Père François, ne change évidemment EN RIEN la doctrine de la Sainte Église, comme on voudrait nous le faire croire ; bien au contraire.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Source : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-pape-demande-la-fidelite-au-mariage-et-a-la-pretrise
Le Pape demande la fidélité au mariage et à la prêtrise
Article rédigé par Denis Lensel, le 13 novembre 2014
Alors que des rumeurs les plus fantaisistes circulent sur un changement possible de la doctrine catholique sur le mariage, le Pape François a soutenu d’une façon très vigoureuse l’engagement fidèle dans le sacrement du mariage comme dans le sacerdoce des prêtres : "La famille chrétienne, le mariage, n'ont jamais été aussi attaqués qu'en ce moment", a-t-il déploré. C'était lors d’une rencontre à Rome avec 7500 pèlerins du Mouvement apostolique de Schönstatt qui fêtait son centième anniversaire.
« DIRE LES CHOSES CLAIREMENT » et « accompagner » les couples et en particulier les futurs époux par une sérieuse préparation au mariage, telles sont les deux pistes que le Saint-Père a indiquées en ce qui concerne la défense de la famille. Il a lancé à ce sujet ce cri d’alarme : « La famille chrétienne, la famille, le mariage, n’ont jamais été aussi attaqués qu’en ce moment ». En tant que pasteur de l’Église catholique, il a observé avec gravité : « Combien de familles sont blessées, combien de mariages cassés, que de relativisme dans la conception du sacrement du mariage ». Et il a remarqué « une crise de la famille » où elle « prend des coups qui la blessent de tous les côtés ».
Ne pas oublier l’engagement « pour toujours »
Quant à la préparation des fiancés au mariage, le Pape François a signalé qu’elle ne peut pas s’effectuer seulement « avec deux rencontres et deux conférences », car en ce cas, « c’est un péché d’omission de notre part, de la part des prêtres et des laïcs qui tiennent en principe à sauver la famille »… Et il a rappelé qu’il faut « faire comprendre » aux futurs époux « ce qu’ils sont en train de faire », de façon à ce qu’ils évitent de se marier « sans savoir ce que signifient les choses qu’ils se promettent », mais au contraire qu’ils puissent prendre conscience que c’est « pour toujours ».
D’une manière comparable, le Saint-Père a souligné la nécessité absolue d’éviter la désastreuse « culture du provisoire » constatée parfois même chez certains prêtres ou futurs prêtres aujourd’hui. Il a observé que des jeunes déclarent aujourd’hui à des évêques vouloir devenir prêtres « seulement pour dix ans ». Le Pape François regrette profondément qu’à l’heure actuelle, beaucoup de choses se déroulent « comme si on avait oublié le "pour toujours" »…
Le témoignage suprême de ceux qui ont donné leur vie
Le Pape François s’exprimait ainsi devant des milliers de représentants de l’admirable mouvement spirituel marial allemand de Schönstatt : ce mouvement fondé en 1914 a donné plusieurs martyrs à l’Église catholique et au monde à l’époque du nazisme néo-païen.
Parmi eux, le bienheureux Karl Leisner, séminariste du diocèse de Münster déporté à Dachau pour son opposition à Hitler et secrètement ordonné prêtre par un évêque français compagnon de détention, Mgr Piguet, ou bien le père Heinz Dresbach, le bienheureux Gerhard Hirschfelder et le père Heinrich König, tous trois morts à Dachau, ce camp de concentration nazi où la Gestapo envoyait la plupart des prêtres qui résistaient à l’idéologie du paganisme d’alors.
Ou encore l’abbé Franz Reinisch, un autre prêtre allemand décapité par le régime hitlérien en 1942.
Il n’est pas indifférent de constater que c’est devant les héritiers de ces résistants spirituels, de ces héros et des ces martyrs que le pape François a lancé cet appel vital à défendre la famille, le mariage et le sacerdoce, menacés par une offensive mondiale d’une violence délétère sans précédent.
Denis Lensel
Le Pape demande la fidélité au mariage et à la prêtrise
Article rédigé par Denis Lensel, le 13 novembre 2014
Alors que des rumeurs les plus fantaisistes circulent sur un changement possible de la doctrine catholique sur le mariage, le Pape François a soutenu d’une façon très vigoureuse l’engagement fidèle dans le sacrement du mariage comme dans le sacerdoce des prêtres : "La famille chrétienne, le mariage, n'ont jamais été aussi attaqués qu'en ce moment", a-t-il déploré. C'était lors d’une rencontre à Rome avec 7500 pèlerins du Mouvement apostolique de Schönstatt qui fêtait son centième anniversaire.
« DIRE LES CHOSES CLAIREMENT » et « accompagner » les couples et en particulier les futurs époux par une sérieuse préparation au mariage, telles sont les deux pistes que le Saint-Père a indiquées en ce qui concerne la défense de la famille. Il a lancé à ce sujet ce cri d’alarme : « La famille chrétienne, la famille, le mariage, n’ont jamais été aussi attaqués qu’en ce moment ». En tant que pasteur de l’Église catholique, il a observé avec gravité : « Combien de familles sont blessées, combien de mariages cassés, que de relativisme dans la conception du sacrement du mariage ». Et il a remarqué « une crise de la famille » où elle « prend des coups qui la blessent de tous les côtés ».
Ne pas oublier l’engagement « pour toujours »
Quant à la préparation des fiancés au mariage, le Pape François a signalé qu’elle ne peut pas s’effectuer seulement « avec deux rencontres et deux conférences », car en ce cas, « c’est un péché d’omission de notre part, de la part des prêtres et des laïcs qui tiennent en principe à sauver la famille »… Et il a rappelé qu’il faut « faire comprendre » aux futurs époux « ce qu’ils sont en train de faire », de façon à ce qu’ils évitent de se marier « sans savoir ce que signifient les choses qu’ils se promettent », mais au contraire qu’ils puissent prendre conscience que c’est « pour toujours ».
D’une manière comparable, le Saint-Père a souligné la nécessité absolue d’éviter la désastreuse « culture du provisoire » constatée parfois même chez certains prêtres ou futurs prêtres aujourd’hui. Il a observé que des jeunes déclarent aujourd’hui à des évêques vouloir devenir prêtres « seulement pour dix ans ». Le Pape François regrette profondément qu’à l’heure actuelle, beaucoup de choses se déroulent « comme si on avait oublié le "pour toujours" »…
Le témoignage suprême de ceux qui ont donné leur vie
Le Pape François s’exprimait ainsi devant des milliers de représentants de l’admirable mouvement spirituel marial allemand de Schönstatt : ce mouvement fondé en 1914 a donné plusieurs martyrs à l’Église catholique et au monde à l’époque du nazisme néo-païen.
Parmi eux, le bienheureux Karl Leisner, séminariste du diocèse de Münster déporté à Dachau pour son opposition à Hitler et secrètement ordonné prêtre par un évêque français compagnon de détention, Mgr Piguet, ou bien le père Heinz Dresbach, le bienheureux Gerhard Hirschfelder et le père Heinrich König, tous trois morts à Dachau, ce camp de concentration nazi où la Gestapo envoyait la plupart des prêtres qui résistaient à l’idéologie du paganisme d’alors.
Ou encore l’abbé Franz Reinisch, un autre prêtre allemand décapité par le régime hitlérien en 1942.
Il n’est pas indifférent de constater que c’est devant les héritiers de ces résistants spirituels, de ces héros et des ces martyrs que le pape François a lancé cet appel vital à défendre la famille, le mariage et le sacerdoce, menacés par une offensive mondiale d’une violence délétère sans précédent.
Denis Lensel
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Le rappel du Pape François sur le mariage
29 septembre 2014
Lors d’un discours tenu devant les évêques espagnols qui lui rendaient la traditionnelle visite ad limina, le Pape, en plein pendant la tourmente autour de la question des divorcés remariés, et alors que le synode approche à grands pas, a affirmé : « une personne qui s’est mariée à l’église puis qui divorce et se remarie civilement ne peut en aucun cas recevoir la communion eucharistique. Ainsi en a décidé Jésus et aucun pape n’a le pouvoir de modifier cet enseignement ». Il faut à nouveau constater qu’il y a de grandes chances pour que le souverain Pontife ne soit pas le progressiste révolutionnaire que les médias ne cessent de célébrer.
Source: proliturgia.org
29 septembre 2014
Lors d’un discours tenu devant les évêques espagnols qui lui rendaient la traditionnelle visite ad limina, le Pape, en plein pendant la tourmente autour de la question des divorcés remariés, et alors que le synode approche à grands pas, a affirmé : « une personne qui s’est mariée à l’église puis qui divorce et se remarie civilement ne peut en aucun cas recevoir la communion eucharistique. Ainsi en a décidé Jésus et aucun pape n’a le pouvoir de modifier cet enseignement ». Il faut à nouveau constater qu’il y a de grandes chances pour que le souverain Pontife ne soit pas le progressiste révolutionnaire que les médias ne cessent de célébrer.
Source: proliturgia.org
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Dès que le temps nous le permet, nous viendrions enrichir ce fil peu à peu.
Vos serviteurs.
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Source : http://www.zenit.org/fr/articles/ce-qui-s-est-vraiment-passe-au-synode-d-octobre-2014
Ce qui s'est vraiment passé au synode d'octobre 2014
Catéchèse du 10 décembre 2014 (texte intégral)
Rome, 11 décembre 2014
« Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.
Le Pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».
A.K.
Catéchèse du Pape François
Chers frères et sœurs, bonjour,
Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !
Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.
Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.
Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas. C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait. Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’« Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.
Aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage, c’est-à-dire: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et l’ouverture à la vie (cf. Conc. Oecum. Vat. II, Gaudium et spes, 48; Code de Droit Canon, 1055-1056). Tout cela n’a pas été touché.
Toutes les interventions ont été rassemblées et l’on est passé à la seconde phase, soit à l’élaboration d’un brouillon que l’on appelle Rapport après discussion. C’est le cardinal Erdő, encore une fois, qui en était chargé. Ce rapport s’articulait en trois points: écoute du contexte et des défis de la famille ; regard fixé sur le Christ et l’Évangile de la famille ; échanges sur les perspectives pastorales.
Cette première proposition de synthèse a été suivie d’une discussion en groupes, qui fut le troisième moment. Les groupes, comme toujours, étaient répartis selon les langues, car c’est mieux comme ça, on communique mieux : italien, anglais, espagnol et français. Chaque groupe à la fin de son travail a présenté un rapport, et tous les rapports des groupes ont été aussitôt publiés. Tout a été donné, par souci de transparence, pour que l’on sache ce qui se passait.
A ce moment-là – c’est la quatrième phase – une commission a examiné toutes les suggestions fournies par les groupes linguistiques et procédé à la rédaction du Rapport final, qui a conservé le schéma précédent – écoute de la réalité, regard sur l’Évangile et engagement pastoral – mais en essayant de tirer le suc des discussions de chaque groupe. Comme toujours, un Message final du synode a été approuvé, plus court et plus accessible que le rapport.
Voilà comment s’est passée l’assemblée synodale. Certains d’entre vous peuvent me demander : « Les pères se sont-ils disputés ? ». Mais, je ne sais pas s’ils se sont disputés, mais qu’ils ont parlé fort, ça oui, vraiment. C’est cela être libre, et c’est la liberté que l’on trouve dans l’Église. Tout s’est passé « cum Petro et sub Petro », c’est-à-dire en présence du pape, qui est une garantie de liberté et de confiance pour tous, une garantie d’orthodoxie. Et à la fin, je suis intervenu, pour lire une brève synthèse sur cette expérience synodale.
Donc, on compte trois documents officiels sortis du synode: le Message final, le rapport final et le discours final du pape. Il n’y en a pas d’autres.
Le rapport final, qui a été le point d’arrivée de toute la réflexion des diocèses jusqu’à ce moment, a été publié hier et envoyé aux conférences épiscopales, qui pourront en discuter dans l’optique de la prochaine assemblée, l’assemblée ordinaire, en octobre 2015. Je dis que ce rapport a été publié hier – même s’il a déjà été publié avant – car hier il a été envoyé avec les questions adressées aux conférences épiscopales, devenant ainsi les Lineamenta du prochain Synode.
Il faut savoir que le synode n’est pas un parlement, où le représentant de cette Église, de cette Église, de cette Église, vient… Oui le représentant vient, mais la structure n’est pas parlementaire, elle est totalement différente. Le synode est un espace protégé afin que l’Esprit Saint puisse agir; il n’y a pas eu d’affrontements entre factions comme dans un parlement, mais des échanges entre évêques, après un long travail de préparation, qui se poursuivront pour le bien des familles, de l’Église et de la société. C’est tout un processus, le parcours normal d’un synode. A présent cette Relatio repart dans les Églises particulières qui poursuivront ce travail de prière, de réflexion et de discussion fraternelle de manière à préparer la prochaine assemblée. C’est cela le synode des évêques. Nous le confions à la protection de la Vierge notre Mère. Qu’Elle nous aide à faire la volonté de Dieu en prenant les décisions pastorales qui aideront davantage et mieux la famille. Je vous demande d’accompagner par la prière ce parcours synodal jusqu’au prochain synode. Que le Seigneur nous éclaire, qu’Il nous conduise vers la maturité de ce que, comme Synode, nous devons dire à toutes les Églises. Et sur ce point votre prière est importante.
Traduction de Zenit
(11 décembre 2014) Innovative Media Inc.
Ce qui s'est vraiment passé au synode d'octobre 2014
Catéchèse du 10 décembre 2014 (texte intégral)
Rome, 11 décembre 2014
« Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.
Le Pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».
A.K.
Catéchèse du Pape François
Chers frères et sœurs, bonjour,
Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !
Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.
Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.
Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas. C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait. Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’« Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.
Aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage, c’est-à-dire: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et l’ouverture à la vie (cf. Conc. Oecum. Vat. II, Gaudium et spes, 48; Code de Droit Canon, 1055-1056). Tout cela n’a pas été touché.
Toutes les interventions ont été rassemblées et l’on est passé à la seconde phase, soit à l’élaboration d’un brouillon que l’on appelle Rapport après discussion. C’est le cardinal Erdő, encore une fois, qui en était chargé. Ce rapport s’articulait en trois points: écoute du contexte et des défis de la famille ; regard fixé sur le Christ et l’Évangile de la famille ; échanges sur les perspectives pastorales.
Cette première proposition de synthèse a été suivie d’une discussion en groupes, qui fut le troisième moment. Les groupes, comme toujours, étaient répartis selon les langues, car c’est mieux comme ça, on communique mieux : italien, anglais, espagnol et français. Chaque groupe à la fin de son travail a présenté un rapport, et tous les rapports des groupes ont été aussitôt publiés. Tout a été donné, par souci de transparence, pour que l’on sache ce qui se passait.
A ce moment-là – c’est la quatrième phase – une commission a examiné toutes les suggestions fournies par les groupes linguistiques et procédé à la rédaction du Rapport final, qui a conservé le schéma précédent – écoute de la réalité, regard sur l’Évangile et engagement pastoral – mais en essayant de tirer le suc des discussions de chaque groupe. Comme toujours, un Message final du synode a été approuvé, plus court et plus accessible que le rapport.
Voilà comment s’est passée l’assemblée synodale. Certains d’entre vous peuvent me demander : « Les pères se sont-ils disputés ? ». Mais, je ne sais pas s’ils se sont disputés, mais qu’ils ont parlé fort, ça oui, vraiment. C’est cela être libre, et c’est la liberté que l’on trouve dans l’Église. Tout s’est passé « cum Petro et sub Petro », c’est-à-dire en présence du pape, qui est une garantie de liberté et de confiance pour tous, une garantie d’orthodoxie. Et à la fin, je suis intervenu, pour lire une brève synthèse sur cette expérience synodale.
Donc, on compte trois documents officiels sortis du synode: le Message final, le rapport final et le discours final du pape. Il n’y en a pas d’autres.
Le rapport final, qui a été le point d’arrivée de toute la réflexion des diocèses jusqu’à ce moment, a été publié hier et envoyé aux conférences épiscopales, qui pourront en discuter dans l’optique de la prochaine assemblée, l’assemblée ordinaire, en octobre 2015. Je dis que ce rapport a été publié hier – même s’il a déjà été publié avant – car hier il a été envoyé avec les questions adressées aux conférences épiscopales, devenant ainsi les Lineamenta du prochain Synode.
Il faut savoir que le synode n’est pas un parlement, où le représentant de cette Église, de cette Église, de cette Église, vient… Oui le représentant vient, mais la structure n’est pas parlementaire, elle est totalement différente. Le synode est un espace protégé afin que l’Esprit Saint puisse agir; il n’y a pas eu d’affrontements entre factions comme dans un parlement, mais des échanges entre évêques, après un long travail de préparation, qui se poursuivront pour le bien des familles, de l’Église et de la société. C’est tout un processus, le parcours normal d’un synode. A présent cette Relatio repart dans les Églises particulières qui poursuivront ce travail de prière, de réflexion et de discussion fraternelle de manière à préparer la prochaine assemblée. C’est cela le synode des évêques. Nous le confions à la protection de la Vierge notre Mère. Qu’Elle nous aide à faire la volonté de Dieu en prenant les décisions pastorales qui aideront davantage et mieux la famille. Je vous demande d’accompagner par la prière ce parcours synodal jusqu’au prochain synode. Que le Seigneur nous éclaire, qu’Il nous conduise vers la maturité de ce que, comme Synode, nous devons dire à toutes les Églises. Et sur ce point votre prière est importante.
Traduction de Zenit
(11 décembre 2014) Innovative Media Inc.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
« [...] Priez aussi pour le Saint Père François et le Saint Père Benoît XVI, votre Pape émérite, c'est très important et pour tous Mes consacrés. Un jour, pas lointain, vous allez comprendre pourquoi, en ces temps qui sont les derniers, les deux Papes sont ensemble, pourquoi Dieu l'a voulu ainsi. Priez pour eux, priez aussi pour tous vos frères et sœurs du monde entier sans aucune exception ».
Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 24 juillet 2013
« Je viens, avec le cri de mon Cœur Immaculé, vous demander de prier pour votre Mère l’Église, de prier pour le vicaire de mon Fils, le Pape François. Priez pour les prêtres, les consacrés, pour qu'ils puissent lui rester fidèles [au Pape François] et obéissants, pour qu'ils restent fidèles aux Commandements, à la saine doctrine. C'est votre devoir de prier pour eux, il faut les soutenir ; ne les jugez pas, ne les condamnez pas, ils sont d'autres Christ ».
Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 11 septembre 2013
« Priez pour mes fils de prédilection, mes consacrés, mais surtout pour le Saint-Père François : il a besoin de vos prières. On va tout faire pour le diffamer ; il va beaucoup souffrir, car les loups veulent le dévorer ; ils ont cru qu'il serait une proie facile à avaler. Mon Vicaire à l'audace et la fermeté de dire la Vérité, il n'a pas accepté le modernisme proposé. Priez pour lui, mes enfants, car sa vie peut être en danger ; on ne veut pas de lui, soutenez-le par vos prières ».
Extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus à Sulema le 28 novembre 2013
Dans son message du 15 mai 2013 la Très Sainte Vierge Marie confiait à Edson d'Itapiranga que le Pape émérite Benoît XVI et le Saint Père François sont les deux témoins, les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre selon Ap 11,4
http://jeanderoquefort.free.fr/les_deux_temoins_du_chapitre_11_de_l_apocalypse_sont_les_papes_francois_et_benoit.html
Les deux témoins du chapitre 11 de l'Apocalypse sont par excellence les Papes François et Benoît XVI
La Très Sainte Vierge Marie à Edson Glauber, témoin des apparitions d'Itapiranga au Brésil reconnues par Mgr Carillo Gritti le 31 mai 2009 :
- extrait du message du 15 mai 2013 :
« Les temps sont difficiles pour l’Église et pour le monde. Mais Dieu vient toujours en aide à tous Ses enfants, car Sa grâce et Son secours ne manqueront jamais. Vous vivez actuellement le temps où les deux Papes sont proches l'un de l'autre et s'aident mutuellement : l'un dans le silence, la prière et l'adoration, offrant ses souffrances pour l'autre qui doit guider, parler, agir et témoigner des enseignements de mon Fils Jésus auprès de tous. Deux vies, deux flammes brûlent pour le bien de l'Eglise et du monde. Mon fils Benoît XVI vous donne l'exemple de savoir se renoncer, de se sacrifier et de prier pour le bien de l'Eglise et du Pape actuel, ce que beaucoup ne font pas. Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre (Ap 11,4) ».
Voici le texte original en langue Portugaise :
Os tempos sao diflceis para a Igreja e para o mundo, mas Deus sempre vem em auxllio de todos os seus filhos, pois a sua graça e o seu auxllio divinos jamais faltarao. Este é o tempo que dois Papas estao perto um do outro e se ajudam mutuamente: um no silêncio, na oraçao, na adoraçao, oferecendo os seus sofrimentos pelo outro que deve guiar, falar, agir e testemunhar os ensinamentos de meu Filho Jesus a todos. Duas vidas, duas chamas acesas pelo bem da Igreja e do mundo. Meu filho Bento XVI lhes da o exemplo de saber renunciar, de sacrificar-se e de rezar pelo Bem da Igreja e pelo Papa atual, coisa que muitos nao fazem.
Essas duas testemunhas sâo as duas oliveiras e os dois candelabros que estâo diante do Senhor da terra (Ap 11,4).
Source : http://www.santuariodeitapiranga.com.br/mensagens-download/mensagens-2013/download.html
http://jeanderoquefort.free.fr/3_9_0_deux_temoins.html
Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 24 juillet 2013
« Je viens, avec le cri de mon Cœur Immaculé, vous demander de prier pour votre Mère l’Église, de prier pour le vicaire de mon Fils, le Pape François. Priez pour les prêtres, les consacrés, pour qu'ils puissent lui rester fidèles [au Pape François] et obéissants, pour qu'ils restent fidèles aux Commandements, à la saine doctrine. C'est votre devoir de prier pour eux, il faut les soutenir ; ne les jugez pas, ne les condamnez pas, ils sont d'autres Christ ».
Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 11 septembre 2013
« Priez pour mes fils de prédilection, mes consacrés, mais surtout pour le Saint-Père François : il a besoin de vos prières. On va tout faire pour le diffamer ; il va beaucoup souffrir, car les loups veulent le dévorer ; ils ont cru qu'il serait une proie facile à avaler. Mon Vicaire à l'audace et la fermeté de dire la Vérité, il n'a pas accepté le modernisme proposé. Priez pour lui, mes enfants, car sa vie peut être en danger ; on ne veut pas de lui, soutenez-le par vos prières ».
Extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus à Sulema le 28 novembre 2013
Dans son message du 15 mai 2013 la Très Sainte Vierge Marie confiait à Edson d'Itapiranga que le Pape émérite Benoît XVI et le Saint Père François sont les deux témoins, les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre selon Ap 11,4
http://jeanderoquefort.free.fr/les_deux_temoins_du_chapitre_11_de_l_apocalypse_sont_les_papes_francois_et_benoit.html
Les deux témoins du chapitre 11 de l'Apocalypse sont par excellence les Papes François et Benoît XVI
La Très Sainte Vierge Marie à Edson Glauber, témoin des apparitions d'Itapiranga au Brésil reconnues par Mgr Carillo Gritti le 31 mai 2009 :
- extrait du message du 15 mai 2013 :
« Les temps sont difficiles pour l’Église et pour le monde. Mais Dieu vient toujours en aide à tous Ses enfants, car Sa grâce et Son secours ne manqueront jamais. Vous vivez actuellement le temps où les deux Papes sont proches l'un de l'autre et s'aident mutuellement : l'un dans le silence, la prière et l'adoration, offrant ses souffrances pour l'autre qui doit guider, parler, agir et témoigner des enseignements de mon Fils Jésus auprès de tous. Deux vies, deux flammes brûlent pour le bien de l'Eglise et du monde. Mon fils Benoît XVI vous donne l'exemple de savoir se renoncer, de se sacrifier et de prier pour le bien de l'Eglise et du Pape actuel, ce que beaucoup ne font pas. Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre (Ap 11,4) ».
Voici le texte original en langue Portugaise :
Os tempos sao diflceis para a Igreja e para o mundo, mas Deus sempre vem em auxllio de todos os seus filhos, pois a sua graça e o seu auxllio divinos jamais faltarao. Este é o tempo que dois Papas estao perto um do outro e se ajudam mutuamente: um no silêncio, na oraçao, na adoraçao, oferecendo os seus sofrimentos pelo outro que deve guiar, falar, agir e testemunhar os ensinamentos de meu Filho Jesus a todos. Duas vidas, duas chamas acesas pelo bem da Igreja e do mundo. Meu filho Bento XVI lhes da o exemplo de saber renunciar, de sacrificar-se e de rezar pelo Bem da Igreja e pelo Papa atual, coisa que muitos nao fazem.
Essas duas testemunhas sâo as duas oliveiras e os dois candelabros que estâo diante do Senhor da terra (Ap 11,4).
Source : http://www.santuariodeitapiranga.com.br/mensagens-download/mensagens-2013/download.html
http://jeanderoquefort.free.fr/3_9_0_deux_temoins.html
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/06/pape-fran%C3%A7ois-la-franc-ma%C3%A7onnerie-dominait-ce-fut-lun-des-pires-moments.html
Pape François : "La franc-maçonnerie dominait ... Ce fut l'un des pires moments"
A Turin, le pape a rencontré des jeunes. Répondant aux questions de trois d'entre eux sur la signification de l'amour, de la confiance dans la vie et de l'importance du partage des idéaux, il a écarté le discours qu'il avait préparé. Voici un résumé de ses réponses :
''L'amour, la vie, les amis...ces trois mots sont importants pour la vie et tous les trois ont pour racine commune la volonté de vivre. L'amour a deux niveaux: Tout d'abord, l'amour est plus dans les actes que dans les paroles... Rappelez-vous que Dieu a commencé à parler de l'amour quand il s'est engagé envers son peuple, quand il a fait une alliance avec lui, quand il l'a sauvé. Ce sont des gestes faits d'amour, des actes d'amour".
Ensuite "l'amour est toujours quelque chose d'offert, de communiqué. Il faut savoir écouter et répondre à l'amour, qui est dialogue et communion... L'amour n'est ni sourd ni muet. Il communique" mais est "très respectueux de la personne, n'utilise pas l'autre, car il est chaste et respecte le caractère sacré de l'autre. Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que vous n'attendiez pas: Faites l'effort de vivre un amour chaste. Ceci est la conséquence de ce que...l'amour se sacrifie pour l'autre. L'amour est un service. Lorsque Jésus a lavé les pieds de ses apôtre, leur a enseigné qu'ils étaient destinés à se servir mutuellement''.
On constate souvent un sentiment de méfiance face à la vie, "parce que certaines situations nous semblent peu dignes d'être vécues."
''Je vous comprends lorsque vous dites de ne pas avoir confiance dans la vie. Nous vivons aujourd'hui la culture du déchet. Ce qui est inutile économiquement est jeté... Avec cette culture de rejet peut on encore compter sur la vie?... Un jeune qui ne peut travailler ou étudier a honte de ne pouvoir fonder un foyer... Combien de jeunes se suicident? Combien vont combattre au côté de terroristes, pour au moins faire quelque chose, avoir un idéal?... Voilà pourquoi Jésus a dit de ne pas placer dans les richesses et dans le pouvoir notre sécurité. Comment puis-je vivre une vie qui ne détruit pas, une vie qui ne rejette pas les gens? Comment puis-je vivre une vie qui me déçoit tant?... Nous devons aller de l'avant avec nos projets et construire une vie ne déçoive pas. Etre impliqué dans un projet pour construire quelque chose aide à vivre... Abandonnez le sentiment de méfiance envers la vie...et allez s'il le faut à contre-courant... Vous les jeunes qui vivez" le marasme économique, rejetez les "valeurs consuméristes et hédonistes qui sont des bulles de savon. Elles ne conduisent pas au progrès. Faîtes des choses constructives, même modestes, pour" répondre à vos idéaux. Ce sera le meilleur antidote à cette méfiance de la vie, la meilleure réponse à une culture qui ne propose que le plaisir... Le secret est de bien comprendre où l'on vit, sur cette terre... A la fin du XIX siècle, les conditions de la jeunesse étaient terribles. La franc-maçonnerie dominait et l'Eglise ne pouvait pas faire grand chose. Il y avait l'anti-cléricalisme et même le satanisme... Ce fut l'un des pires moments et des pires endroits de l'histoire de l'Italie... Or c'est à cette époque que se sont manifestés beaucoup de saints" en Piémont. Pourquoi? "Parce qu'ils ont réalisé qu'ils devaient aller à l'encontre de cette culture et de ce mode de vie. Il faut vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je la regarde pour ce qu'elle est et la fait mienne, au service des autres''.
Pape François : "La franc-maçonnerie dominait ... Ce fut l'un des pires moments"
A Turin, le pape a rencontré des jeunes. Répondant aux questions de trois d'entre eux sur la signification de l'amour, de la confiance dans la vie et de l'importance du partage des idéaux, il a écarté le discours qu'il avait préparé. Voici un résumé de ses réponses :
''L'amour, la vie, les amis...ces trois mots sont importants pour la vie et tous les trois ont pour racine commune la volonté de vivre. L'amour a deux niveaux: Tout d'abord, l'amour est plus dans les actes que dans les paroles... Rappelez-vous que Dieu a commencé à parler de l'amour quand il s'est engagé envers son peuple, quand il a fait une alliance avec lui, quand il l'a sauvé. Ce sont des gestes faits d'amour, des actes d'amour".
Ensuite "l'amour est toujours quelque chose d'offert, de communiqué. Il faut savoir écouter et répondre à l'amour, qui est dialogue et communion... L'amour n'est ni sourd ni muet. Il communique" mais est "très respectueux de la personne, n'utilise pas l'autre, car il est chaste et respecte le caractère sacré de l'autre. Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que vous n'attendiez pas: Faites l'effort de vivre un amour chaste. Ceci est la conséquence de ce que...l'amour se sacrifie pour l'autre. L'amour est un service. Lorsque Jésus a lavé les pieds de ses apôtre, leur a enseigné qu'ils étaient destinés à se servir mutuellement''.
On constate souvent un sentiment de méfiance face à la vie, "parce que certaines situations nous semblent peu dignes d'être vécues."
''Je vous comprends lorsque vous dites de ne pas avoir confiance dans la vie. Nous vivons aujourd'hui la culture du déchet. Ce qui est inutile économiquement est jeté... Avec cette culture de rejet peut on encore compter sur la vie?... Un jeune qui ne peut travailler ou étudier a honte de ne pouvoir fonder un foyer... Combien de jeunes se suicident? Combien vont combattre au côté de terroristes, pour au moins faire quelque chose, avoir un idéal?... Voilà pourquoi Jésus a dit de ne pas placer dans les richesses et dans le pouvoir notre sécurité. Comment puis-je vivre une vie qui ne détruit pas, une vie qui ne rejette pas les gens? Comment puis-je vivre une vie qui me déçoit tant?... Nous devons aller de l'avant avec nos projets et construire une vie ne déçoive pas. Etre impliqué dans un projet pour construire quelque chose aide à vivre... Abandonnez le sentiment de méfiance envers la vie...et allez s'il le faut à contre-courant... Vous les jeunes qui vivez" le marasme économique, rejetez les "valeurs consuméristes et hédonistes qui sont des bulles de savon. Elles ne conduisent pas au progrès. Faîtes des choses constructives, même modestes, pour" répondre à vos idéaux. Ce sera le meilleur antidote à cette méfiance de la vie, la meilleure réponse à une culture qui ne propose que le plaisir... Le secret est de bien comprendre où l'on vit, sur cette terre... A la fin du XIX siècle, les conditions de la jeunesse étaient terribles. La franc-maçonnerie dominait et l'Eglise ne pouvait pas faire grand chose. Il y avait l'anti-cléricalisme et même le satanisme... Ce fut l'un des pires moments et des pires endroits de l'histoire de l'Italie... Or c'est à cette époque que se sont manifestés beaucoup de saints" en Piémont. Pourquoi? "Parce qu'ils ont réalisé qu'ils devaient aller à l'encontre de cette culture et de ce mode de vie. Il faut vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je la regarde pour ce qu'elle est et la fait mienne, au service des autres''.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Joannes Maria a écrit:Source : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/06/pape-fran%C3%A7ois-la-franc-ma%C3%A7onnerie-dominait-ce-fut-lun-des-pires-moments.html
Pape François : "La franc-maçonnerie dominait ... Ce fut l'un des pires moments"
A Turin, le pape a rencontré des jeunes. Répondant aux questions de trois d'entre eux sur la signification de l'amour, de la confiance dans la vie et de l'importance du partage des idéaux, il a écarté le discours qu'il avait préparé. Voici un résumé de ses réponses :
''L'amour, la vie, les amis...ces trois mots sont importants pour la vie et tous les trois ont pour racine commune la volonté de vivre. L'amour a deux niveaux: Tout d'abord, l'amour est plus dans les actes que dans les paroles... Rappelez-vous que Dieu a commencé à parler de l'amour quand il s'est engagé envers son peuple, quand il a fait une alliance avec lui, quand il l'a sauvé. Ce sont des gestes faits d'amour, des actes d'amour".
Ensuite "l'amour est toujours quelque chose d'offert, de communiqué. Il faut savoir écouter et répondre à l'amour, qui est dialogue et communion... L'amour n'est ni sourd ni muet. Il communique" mais est "très respectueux de la personne, n'utilise pas l'autre, car il est chaste et respecte le caractère sacré de l'autre. Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que vous n'attendiez pas: Faites l'effort de vivre un amour chaste. Ceci est la conséquence de ce que...l'amour se sacrifie pour l'autre. L'amour est un service. Lorsque Jésus a lavé les pieds de ses apôtre, leur a enseigné qu'ils étaient destinés à se servir mutuellement''.
On constate souvent un sentiment de méfiance face à la vie, "parce que certaines situations nous semblent peu dignes d'être vécues."
''Je vous comprends lorsque vous dites de ne pas avoir confiance dans la vie. Nous vivons aujourd'hui la culture du déchet. Ce qui est inutile économiquement est jeté... Avec cette culture de rejet peut on encore compter sur la vie?... Un jeune qui ne peut travailler ou étudier a honte de ne pouvoir fonder un foyer... Combien de jeunes se suicident? Combien vont combattre au côté de terroristes, pour au moins faire quelque chose, avoir un idéal?... Voilà pourquoi Jésus a dit de ne pas placer dans les richesses et dans le pouvoir notre sécurité. Comment puis-je vivre une vie qui ne détruit pas, une vie qui ne rejette pas les gens? Comment puis-je vivre une vie qui me déçoit tant?... Nous devons aller de l'avant avec nos projets et construire une vie ne déçoive pas. Etre impliqué dans un projet pour construire quelque chose aide à vivre... Abandonnez le sentiment de méfiance envers la vie...et allez s'il le faut à contre-courant... Vous les jeunes qui vivez" le marasme économique, rejetez les "valeurs consuméristes et hédonistes qui sont des bulles de savon. Elles ne conduisent pas au progrès. Faîtes des choses constructives, même modestes, pour" répondre à vos idéaux. Ce sera le meilleur antidote à cette méfiance de la vie, la meilleure réponse à une culture qui ne propose que le plaisir... Le secret est de bien comprendre où l'on vit, sur cette terre... A la fin du XIX siècle, les conditions de la jeunesse étaient terribles. La franc-maçonnerie dominait et l'Eglise ne pouvait pas faire grand chose. Il y avait l'anti-cléricalisme et même le satanisme... Ce fut l'un des pires moments et des pires endroits de l'histoire de l'Italie... Or c'est à cette époque que se sont manifestés beaucoup de saints" en Piémont. Pourquoi? "Parce qu'ils ont réalisé qu'ils devaient aller à l'encontre de cette culture et de ce mode de vie. Il faut vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je la regarde pour ce qu'elle est et la fait mienne, au service des autres''.
Les conditions de la jeunesse sont peut-être encore plus terribles aujourd'hui et la franc-maçonnerie est toujours là, c'est donc que les saints fleurissent ! Beau message d'espérance que nous offre le Saint Père !
Merci @Joannès Maria, ce Fil est nécessaire, indispensable !
Union de prières pour notre Saint Père !
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/moyen-orient-le-pape-francois-evoque-les-guerres-et-la-colere-de-dieu/?utm_medium=email&utm_campaign=10%20juin%202019%20-%20Le%20pape%20Franois%20espre%20se%20rendre%20en%20Irak%201560202776%20ZNP&utm_content=10%20juin%202019%20-%20Le%20pape%20Franois%20espre%20se%20rendre%20en%20Irak%201560202776%20ZNP+CID_e7604234d1d29865bc03a4f43ffc84f8&utm_source=Editions&utm_term=Moyen-Orient%20%20le%20pape%20Franois%20voque%20les%20guerres%20et%20%20la%20colre%20de%20Dieu
Moyen-Orient : le pape François évoque les guerres et « la colère de Dieu »
Audience avec la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises orientales
juin 10, 2019 18:48Hélène GinabatÉglises orientales, Pape François
« Parfois je pense (…) à la colère de Dieu qui se déchaînera contre les responsables des pays qui parlent de paix et qui vendent des armes pour faire ces guerres. Cette hypocrisie est un péché », a déclaré le pape François en évoquant en particulier la situation en Syrie, en Irak, en Ukraine et en Terre Sainte où il espère les « efforts sincères de tous les acteurs locaux et internationaux pour que l’on parvienne bientôt à une coexistence pacifique dans le respect de tous ceux qui habitent cette Terre, signe pour tous de la bénédiction du Seigneur ».
Le pape François a reçu en audience les participants à la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises orientales (R.O.A.C.O.), rassemblés à Rome à l’occasion de la 92ème Assemblée plénière de la ROACO., ce lundi 10 juin 2019, dans la Salle du Consistoire du Palais apostolique du Vatican. À cette occasion, il a annoncé sa « volonté » de se rendre en Irak « l’année prochaine ».
Le pape a aussi exhorté ses auditeurs à « poursuivre et augmenter » leur engagement en faveur des jeunes afin qu’ils puissent « grandir en humanité, libres des colonisations idéologiques, le cœur et l’esprit ouvert, appréciant leurs racines nationales et ecclésiales et désireux d’un avenir de paix et de prospérité, qui ne laisse personne en arrière et ne discrimine personne ». « Je suis certain, a-t-il affirmé, que les jeunes ressentent fortement l’appel à cette fraternité sincère et respectueuse de chacun ».
Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François.
HG
Discours du pape François
Chers amis,
Je suis heureux de vous accueillir au début des travaux de la 92ème Assemblée plénière de la ROACO. Je salue le cardinal Leonardo Sandri et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées et, avec lui, tout le personnel du dicastère et vous, membres des Agences qui vous réunissez de partout dans le monde en portant dans le cœur le présent et l’avenir des Églises orientales catholiques.
Depuis notre dernière rencontre, pour moi aussi différentes occasions se sont présentées de rencontrer des réalités liées au travail de la Congrégation et de chacun de vous : je pense aux récents voyages apostoliques en Bulgarie, Macédoine du Nord et Roumanie, mais surtout à la grande journée de prière et de dialogue avec mes frères, les patriarches du Moyen-Orient, le 7 juillet dernier à Bari. Ces jours-ci, les interventions des représentants pontificaux de certains pays, ainsi que les rapporteurs qui ont été choisis, vous aideront à vous mettre à l’écoute du cri de tous ceux qui, ces dernières années, se sont fait voler l’espérance : je pense avec tristesse, encore une fois, au drame de la Syrie et aux nuages denses qui semblent s’amonceler sur elle dans certaines zones encore instables et où demeure élevé le risque d’une crise humanitaire encore plus grande. Les personnes qui n’ont pas de nourriture, celles qui n’ont pas de soins médicaux, qui n’ont pas d’école, les orphelins, les blessés et les veuves élèvent leur voix vers le ciel. Si le cœur des hommes est insensible, celui de Dieu ne l’est pas, blessé par la haine et par la violence qui peuvent se déchaîner parmi ses créatures, toujours capable de se laisser émouvoir et de prendre soin d’elles avec la tendresse et la force d’un père qui protège et qui guide. Mais parfois je pense aussi à la colère de Dieu qui se déchaînera contre les responsables des pays qui parlent de paix et qui vendent des armes pour faire ces guerres. Cette hypocrisie est un péché.
Une pensée insistante m’accompagne quand je pense à l’Irak – où j’ai la volonté d’aller l’année prochaine – pour que ce pays puisse regarder devant lui grâce à la participation pacifique et partagée à la construction du bien commun de toutes les composantes, y compris religieuse, de la société et ne retombe pas dans des tensions provoquées par les conflits latents entre les puissances régionales. Et je n’oublie pas l’Ukraine, pour que sa population puisse trouver la paix et dont j’ai cherché à apaiser les blessures causées par le conflit, avec l’initiative caritative à laquelle beaucoup de réalités ecclésiales ont contribué. En Terre Sainte, j’espère que la récente annonce d’une seconde phase d’études des restaurations du Saint-Sépulcre, qui voit côte à côte les communautés chrétiennes du Statu quo, sera accompagnée des efforts sincères de tous les acteurs locaux et internationaux pour que l’on parvienne bientôt à une coexistence pacifique dans le respect de tous ceux qui habitent cette Terre, signe pour tous de la bénédiction du Seigneur.
Les personnes en fuite, amassées sur les bateaux, en quête d’espérance, crient sans savoir quels ports pourront les accueillir, dans une Europe qui ouvre pourtant ses ports aux embarcations qui doivent charger des armements sophistiqués et coûteux, capables de produire des dévastations qui n’épargnent même pas les enfants. C’est là l’hypocrisie dont j’ai parlé. Nous sommes ici, conscients que le cri d’Abel monte jusqu’à Dieu, comme nous le rappelions justement à Bari il y a un an, en priant ensemble pour nos fidèles du Moyen-Orient.
Avec les lamentations et les pleurs, vous entendrez ces jours-ci des voix d’espérance et de consolations : ce sont les échos de cette inlassable œuvre de charité rendue possible notamment à travers chacun de vous et les organismes que vous représentez. Elle manifeste le visage de l’Église et contribue à la rendre vivante, en particulier en nourrissant l’espérance pour les jeunes générations. Les jeunes ont le droit d’entendre annoncer la parole fascinante et exigeante du Christ et, comme nous avons eu l’occasion de le partager pendant l’assemblée du Synode des évêques en octobre dernier, lorsqu’ils rencontrent un témoin authentique et crédible, ils n’ont pas peur de le suivre et de s’interroger sur leur vocation. Je vous prie de poursuivre et d’augmenter votre engagement pour que, dans les pays et les situations que vous soutenez, les jeunes puissent grandir en humanité, libres des colonisations idéologiques, le cœur et l’esprit ouvert, appréciant leurs racines nationales et ecclésiales et désireux d’un avenir de paix et de prospérité, qui ne laisse personne en arrière et ne discrimine personne. Cette année, les jeunes d’Éthiopie et d’Érytrée – après la paix tant désirée entre les deux pays – abandonnant les armes, entendent combien sont vraies les paroles du psaume : « Tu as changé mon deuil en une danse » (30, 12). Je suis certain que les jeunes ressentent fortement l’appel à cette fraternité sincère et respectueuse de chacun, que nous avons rappelé avec le Document signé à Abou Dhabi avec le grand imam d’Al-Ahzar. Aidez-moi à le faire connaître et à diffuser cette alliance qui est bonne pour l’avenir de l’humanité. Et engageons-nous tous à préserver ces réalités qui en vivent le message depuis déjà des années, avec une pensée particulière pour les institutions de formation, les écoles et universités, si précieuses spécialement au Liban et dans tout le Moyen-Orient, laboratoires authentiques de coexistence et gymnase d’humanité auquel tous doivent pouvoir facilement accéder.
Je vous remercie pour tout ce que vous faites. Je prie pour vous. Et vous, s’il vous plaît, continuez de prier pour moi. Merci.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Moyen-Orient : le pape François évoque les guerres et « la colère de Dieu »
Audience avec la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises orientales
juin 10, 2019 18:48Hélène GinabatÉglises orientales, Pape François
« Parfois je pense (…) à la colère de Dieu qui se déchaînera contre les responsables des pays qui parlent de paix et qui vendent des armes pour faire ces guerres. Cette hypocrisie est un péché », a déclaré le pape François en évoquant en particulier la situation en Syrie, en Irak, en Ukraine et en Terre Sainte où il espère les « efforts sincères de tous les acteurs locaux et internationaux pour que l’on parvienne bientôt à une coexistence pacifique dans le respect de tous ceux qui habitent cette Terre, signe pour tous de la bénédiction du Seigneur ».
Le pape François a reçu en audience les participants à la Réunion des Œuvres d’Aide aux Églises orientales (R.O.A.C.O.), rassemblés à Rome à l’occasion de la 92ème Assemblée plénière de la ROACO., ce lundi 10 juin 2019, dans la Salle du Consistoire du Palais apostolique du Vatican. À cette occasion, il a annoncé sa « volonté » de se rendre en Irak « l’année prochaine ».
Le pape a aussi exhorté ses auditeurs à « poursuivre et augmenter » leur engagement en faveur des jeunes afin qu’ils puissent « grandir en humanité, libres des colonisations idéologiques, le cœur et l’esprit ouvert, appréciant leurs racines nationales et ecclésiales et désireux d’un avenir de paix et de prospérité, qui ne laisse personne en arrière et ne discrimine personne ». « Je suis certain, a-t-il affirmé, que les jeunes ressentent fortement l’appel à cette fraternité sincère et respectueuse de chacun ».
Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François.
HG
Discours du pape François
Chers amis,
Je suis heureux de vous accueillir au début des travaux de la 92ème Assemblée plénière de la ROACO. Je salue le cardinal Leonardo Sandri et je le remercie pour les paroles qu’il m’a adressées et, avec lui, tout le personnel du dicastère et vous, membres des Agences qui vous réunissez de partout dans le monde en portant dans le cœur le présent et l’avenir des Églises orientales catholiques.
Depuis notre dernière rencontre, pour moi aussi différentes occasions se sont présentées de rencontrer des réalités liées au travail de la Congrégation et de chacun de vous : je pense aux récents voyages apostoliques en Bulgarie, Macédoine du Nord et Roumanie, mais surtout à la grande journée de prière et de dialogue avec mes frères, les patriarches du Moyen-Orient, le 7 juillet dernier à Bari. Ces jours-ci, les interventions des représentants pontificaux de certains pays, ainsi que les rapporteurs qui ont été choisis, vous aideront à vous mettre à l’écoute du cri de tous ceux qui, ces dernières années, se sont fait voler l’espérance : je pense avec tristesse, encore une fois, au drame de la Syrie et aux nuages denses qui semblent s’amonceler sur elle dans certaines zones encore instables et où demeure élevé le risque d’une crise humanitaire encore plus grande. Les personnes qui n’ont pas de nourriture, celles qui n’ont pas de soins médicaux, qui n’ont pas d’école, les orphelins, les blessés et les veuves élèvent leur voix vers le ciel. Si le cœur des hommes est insensible, celui de Dieu ne l’est pas, blessé par la haine et par la violence qui peuvent se déchaîner parmi ses créatures, toujours capable de se laisser émouvoir et de prendre soin d’elles avec la tendresse et la force d’un père qui protège et qui guide. Mais parfois je pense aussi à la colère de Dieu qui se déchaînera contre les responsables des pays qui parlent de paix et qui vendent des armes pour faire ces guerres. Cette hypocrisie est un péché.
Une pensée insistante m’accompagne quand je pense à l’Irak – où j’ai la volonté d’aller l’année prochaine – pour que ce pays puisse regarder devant lui grâce à la participation pacifique et partagée à la construction du bien commun de toutes les composantes, y compris religieuse, de la société et ne retombe pas dans des tensions provoquées par les conflits latents entre les puissances régionales. Et je n’oublie pas l’Ukraine, pour que sa population puisse trouver la paix et dont j’ai cherché à apaiser les blessures causées par le conflit, avec l’initiative caritative à laquelle beaucoup de réalités ecclésiales ont contribué. En Terre Sainte, j’espère que la récente annonce d’une seconde phase d’études des restaurations du Saint-Sépulcre, qui voit côte à côte les communautés chrétiennes du Statu quo, sera accompagnée des efforts sincères de tous les acteurs locaux et internationaux pour que l’on parvienne bientôt à une coexistence pacifique dans le respect de tous ceux qui habitent cette Terre, signe pour tous de la bénédiction du Seigneur.
Les personnes en fuite, amassées sur les bateaux, en quête d’espérance, crient sans savoir quels ports pourront les accueillir, dans une Europe qui ouvre pourtant ses ports aux embarcations qui doivent charger des armements sophistiqués et coûteux, capables de produire des dévastations qui n’épargnent même pas les enfants. C’est là l’hypocrisie dont j’ai parlé. Nous sommes ici, conscients que le cri d’Abel monte jusqu’à Dieu, comme nous le rappelions justement à Bari il y a un an, en priant ensemble pour nos fidèles du Moyen-Orient.
Avec les lamentations et les pleurs, vous entendrez ces jours-ci des voix d’espérance et de consolations : ce sont les échos de cette inlassable œuvre de charité rendue possible notamment à travers chacun de vous et les organismes que vous représentez. Elle manifeste le visage de l’Église et contribue à la rendre vivante, en particulier en nourrissant l’espérance pour les jeunes générations. Les jeunes ont le droit d’entendre annoncer la parole fascinante et exigeante du Christ et, comme nous avons eu l’occasion de le partager pendant l’assemblée du Synode des évêques en octobre dernier, lorsqu’ils rencontrent un témoin authentique et crédible, ils n’ont pas peur de le suivre et de s’interroger sur leur vocation. Je vous prie de poursuivre et d’augmenter votre engagement pour que, dans les pays et les situations que vous soutenez, les jeunes puissent grandir en humanité, libres des colonisations idéologiques, le cœur et l’esprit ouvert, appréciant leurs racines nationales et ecclésiales et désireux d’un avenir de paix et de prospérité, qui ne laisse personne en arrière et ne discrimine personne. Cette année, les jeunes d’Éthiopie et d’Érytrée – après la paix tant désirée entre les deux pays – abandonnant les armes, entendent combien sont vraies les paroles du psaume : « Tu as changé mon deuil en une danse » (30, 12). Je suis certain que les jeunes ressentent fortement l’appel à cette fraternité sincère et respectueuse de chacun, que nous avons rappelé avec le Document signé à Abou Dhabi avec le grand imam d’Al-Ahzar. Aidez-moi à le faire connaître et à diffuser cette alliance qui est bonne pour l’avenir de l’humanité. Et engageons-nous tous à préserver ces réalités qui en vivent le message depuis déjà des années, avec une pensée particulière pour les institutions de formation, les écoles et universités, si précieuses spécialement au Liban et dans tout le Moyen-Orient, laboratoires authentiques de coexistence et gymnase d’humanité auquel tous doivent pouvoir facilement accéder.
Je vous remercie pour tout ce que vous faites. Je prie pour vous. Et vous, s’il vous plaît, continuez de prier pour moi. Merci.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Pour revenir à Amoris laetitia que presque personne ne comprend comme il se doit.
Merci de suivre ce lien :
http://diocese64.org/actualites/item/1040-amoris-laetitia-l-analyse-de-mgr-aillet
Amoris Laetitia : l'analyse de Mgr Aillet
A l'occasion de la publication de "Amoris Laetitia", le 8 avril 2016, Mgr Marc Aillet présente cette exhortation apostolique du pape François sur l'amour dans la famille. (in Notre Église n°70 - Mai 2016)
Amoris Laetitia est une véritable Somme sur la vie conjugale et familiale qui s’appuie certes sur les relations des deux Synodes de 2014 et de 2015, mais qui porte aussi la marque très personnelle du pape François : c’est un directeur spirituel qui accompagne les couples et les familles dans leur vie concrète. L’attention à la réalité concrète est en effet soulignée avec insistance et constitue comme le fil conducteur de l’ensemble du document pontifical. Il les rejoint là où ils en sont de leur engagement. S’il leur propose l’Idéal exigeant du mariage et de la famille, tel qu’il est révélé dans l'Écriture Sainte et dans la tradition de l'Église, il cherche à le rendre attrayant et applicable en se tenant au plus près de la vie quotidienne. Il fait preuve de réalisme, non seulement en n’éludant aucune difficulté, mais encore en bon jésuite, « directeur de conscience », en proposant des voies pour discerner comment la loi valable pour tous est applicable dans les cas particuliers.
Une exhortation apostolique en neuf chapitres :
Dans les trois premiers chapitres, le pape François puise abondamment dans les relations des deux Synodes de 2014 et de 2015, pour planter le décor de son exhortation apostolique sur l’amour dans le mariage et poser les fondations de son propos : « À la lumière de la Parole » (chapitre 1), où il recueille ce qu’en dit l'Écriture ; « La réalité et les défis de la famille » (chapitre 2), où il offre une synthèse de la situation actuelle de la famille et de ses principaux défis ; « Le regard posé sur Jésus : la vocation de la famille » (chapitre 3), où il souligne, à partir de l’enseignement de l'Église, la vocation de la famille appelée à l’union et à la procréation. Suivent deux chapitres de facture très personnelle, où il distille ses propres catéchèses sur la famille et se réfère avec attention à ses prédécesseurs, en particulier saint Jean Paul II dans ses catéchèses sur l’amour et le mariage, connues sous le titre de Théologie du corps : « L’amour dans le mariage » (chapitre 4), le plus volumineux, et « Un mariage qui devient fécond » (chapitre 5). Les époux et parents trouveront dans ces deux chapitres des indications très concrètes et exaltantes pour vivre au quotidien la sainteté du mariage et de la famille. Puis il en tire « Quelques perspectives pastorales » (chapitre 6) qui retiendront particulièrement l’attention des prêtres et autres acteurs de la pastorale familiale, en matière de formation des ministres ordonnés et séminaristes, de préparation des fiancés au mariage et d’accompagnement des couples depuis les premières années de mariage jusqu’à la mort, en passant par les crises et difficultés, voire les ruptures et autres situations complexes. Dans le chapitre suivant : « Renforcer l’éducation des enfants » (chapitre 7), le pape François veut montrer que la famille n’est pas seulement le sanctuaire de l’amour et de la vie, qui nécessite une préparation attentive, mais le lieu de l’éducation des enfants : il y insiste non seulement sur la formation morale et l’éducation sexuelle des enfants, mais aussi sur la transmission de la foi. Le chapitre 8, intitulé : «Accompagner, discerner et intégrer la fragilité», était le plus attendu ; le pape François y cherche à poser les bases d’une pastorale de la miséricorde en direction des situations dites « irrégulières », en particulier les fidèles divorcés et engagés dans une nouvelle union civile. Restait à dessiner les contours d’une « Spiritualité matrimoniale et familiale » (chapitre 9), avant de conclure avec la prière à la Sainte Famille.
La parole de Dieu : une compagne de voyage
Son approche biblique, qui ne laisse aucun grand texte au hasard et qui se contente de donner un « bref aperçu », ne manque pas d’originalité, en insérant le discours sur la famille dans la perspective de l’histoire du Salut, qui abonde « en familles, en générations, en histoires d’amour et en crises familiales » (n. , depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Le ton est donné à une approche qui se veut existentielle : « La Parole de Dieu ne se présente pas comme une séquence de thèses abstraites, mais comme une compagne de voyage » (n. 22). La Parole de Dieu permet à toute famille d’entrer de plain-pied dans l’histoire du salut, avec ses rêves, ses tâtonnements, ses crises et ses souffrances, mais en fixant toujours le but du chemin.
C’est une donnée fondamentale : elle augure de la dimension essentiellement pastorale de ce document qui cherche à rejoindre les couples et les familles là où ils en sont du chemin et à les accompagner dans des processus de croissance. C’est ce que j’appellerais pour ma part la pastorale des disciples d’Emmaüs que Jésus accompagne, chemin faisant, en les guidant à la lumière de la Parole : leurs cœurs s’ouvrent progressivement à l’intelligence du Mystère qui leur est révélé en Jésus-Christ, ce qui ne saurait aller sans une expérience de la Croix.
Le droit inaliénable à la vie
Le pape François, qui veut davantage promouvoir la bonne nouvelle du mariage et de la famille que de se cantonner à une « pastorale des échecs », adopte un ton résolument positif : il s’agit moins de dénoncer le mal que de promouvoir le bien. Dans une salutaire réaction d’autocritique, il souligne que la manière, parfois négative, dont on a pu présenter par le passé les convictions chrétiennes ou traiter les personnes, a pu provoquer ce dont nous nous plaignons aujourd’hui (cf. n. 36).
Pour autant, il n’élude aucune question épineuse, y compris celles qui sont débattues dans le contexte sociétal d’aujourd’hui, et il n’hésite pas à porter une parole qui est à « contre-courant ». En ce sens il juge sévèrement « les interventions coercitives de l'État en faveur de la contraception, de la stérilisation ou même de l’avortement » (n. 42). En invitant à redécouvrir le message de l’encyclique Humanae vitae de Paul VI, il en souligne l’actualité et le caractère prophétique en matière de régulation des naissances (n. 82) ; il ira jusqu’à encourager « le recours aux méthodes fondés sur les rythmes naturels de fécondité » (n. 222). Il ne badine pas sur le droit inaliénable à la vie : il dénonce une mentalité antinataliste et des politiques mondiales de santé reproductive qui conduisent à un inquiétant déclin démographique (n. 42). Il exprime surtout un grand oui à la vie : « La valeur d’une vie humaine est si grande, et le droit à la vie de l’enfant innocent qui grandit dans le sein maternel est si inaliénable qu’on ne peut d’aucune manière envisager comme un droit sur son propre corps la possibilité de prendre des décisions concernant cette vie qui est une fin en elle-même et qui ne peut jamais être l’objet de domination de la part d’un autre être humain » (n. 83). Il insiste pour dire que la vie est toujours un don de Dieu, même quand elle n’est pas désirée par ses parents : « Tout enfant est dans le cœur de Dieu, depuis toujours, et au moment où il est conçu, se réalise l’éternel rêve du Créateur. Pensons à ce que vaut cet embryon dès l’instant où il est conçu ! » (n. 168). D’où la préconisation de moyens concrets, comme l’adoption, pour accueillir dignement ce don de Dieu.
Les défis lancés à l'Eglise par le monde
Pour les défis, il relève qu’on ne saurait comparer placidement au mariage les unions de fait ou entre personnes de même sexe, où l’on ne se rend pas clairement compte que « seule l’union exclusive et indissoluble entre un homme et une femme remplit une fonction sociale pleine, du fait qu’elle est un engagement stable et permet la fécondité » (n. 52). Il constate, dans de nombreux pays, la progression de « la destruction juridique de la famille » (n. 53). Il s’inquiète de certaines formes de féminisme inadéquates, comme celle qui s’exprime dans « le phénomène des mères porteuses, ou l’instrumentalisation et la marchandisation du corps féminin dans la culture médiatique actuelle » (n. 54), tout en saluant toute vraie valorisation de la femme. Il dénonce l’idéologie du gender qui « induit des projets éducatifs et des orientations législatives qui encouragent une identité personnelle et une intimité affective radicalement coupées de la diversité biologique entre masculin et féminin » (n. 56).
La charité théologale des époux
Le quatrième chapitre sur l’amour dans le mariage mériterait d’être approfondi pour lui-même. Il commence par un commentaire très concret, verset par verset, de l’hymne à la charité de saint Paul (1 Co 13,4-7), conçu essentiellement comme une lumière pour éclairer pas à pas l’itinéraire des époux chrétiens, selon une loi de croissance qui est précisément celle de l’amour sous l’impulsion de la grâce. D’où l’insistance sur « la charité conjugale » appelée à assumer, moyennant le dialogue, «un amour humain passionné» qui intègre une «dimension érotique», déjà bien définie par saint Jean Paul II dans sa théologie du corps et par Benoît XVI dans son encyclique Deus Caritas est. C’est encore la même charité conjugale qui permettra aux époux de résister à l’épreuve du temps, en induisant une « transformation de l’amour » pour s’inscrire dans la durée.
Un père, une mère
Dans le quatrième chapitre, je relève ici seulement l’insistance du pape François sur la nécessité de l’amour d’un père et d’une mère : « Tout enfant a le droit de recevoir l’amour d’une mère et d’un père, tous deux nécessaires pour sa maturation intégrale et harmonieuse » (n. 172). S’ensuivent des considérations pleines de bon sens sur la spécificité de la maternité et de la paternité et sur leur apport propre dans la croissance d’un enfant. Ce qui est complété dans le chapitre 7 sur l’éducation des enfants. Il faudra consacrer un dossier au chapitre 6, « Quelques perspectives pastorales », tant il offre une mine d’éléments pour structurer une pastorale familiale. Je propose que nous y revenions ultérieurement.
Les situations irrégulières et la discipline sacramentelle
Il convient ici de s’arrêter plus longuement sur le chapitre 8 : « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité », tant il est emblématique de la logique de miséricorde qui traverse tout le document. Il constitue, à n’en pas douter, un commentaire personnel, un développement de type pastoral, de l’enseignement de ses prédécesseurs, en particulier saint Jean Paul II dans l’exhortation apostolique post synodale Familiaris Consortio, et plus spécialement le n. 84 qui traitait de la question des fidèles divorcés-remariés.
La grande question est de savoir comment proposer la perfection du mariage et de la famille chrétienne à des couples qui de fait en sont encore très loin, ou bien parce qu’ils sont engagés dans des unions de fait ou un mariage civil, ou bien parce qu’après un divorce, ils ont contracté une nouvelle union. Comment discerner dans leur situation des « éléments constructifs » pour les accompagner sur un chemin de croissance vers la plénitude du sacrement de mariage ? Comment les aider, pour ce faire, à accueillir et à intégrer progressivement dans leur vie les dons de Dieu, à savoir la loi et la grâce, que l'Église leur offre toujours ?
Une attitude de miséricorde
La réponse privilégiée et insistante que donne le pape François est d’abord d’ordre pastoral : il s’agit d’adopter l’attitude pleine de miséricorde de Jésus envers les pécheurs, en évitant de juger ou de condamner, en faisant usage de cet instrument pastoral que saint Jean Paul II appelait « la loi de gradualité », qui ne doit pas être confondue avec la gradualité de la loi (n. 295). Il s’agit, non d’exclure, mais « d’intégrer tout le monde », en aidant « chacun à trouver sa propre manière de faire partie de la communauté ecclésiale, pour qu’il se sente objet d’une miséricorde “imméritée, inconditionnelle et gratuite” (n.297) : et cela passe toujours par une écoute attentive de l'Évangile et un appel à la conversion, pour rejoindre ce que les Pères Synodaux ont appelé « la divine pédagogie de la grâce ».
Pas de nouvelle législation canonique
Dans les nn. 298, 299 et 300, le pape François tente d’appliquer cette attitude à la situation spécifique des fidèles divorcés remariés. En s’appuyant sur Familiaris Consortio 84, où saint Jean Paul II exhortait les pasteurs à « bien discerner les diverses situations », il invite à voir, « en évitant toute occasion de scandale », quelles situations d’exclusion actuellement pratiquées dans les domaines liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel, peuvent être dépassées (n. 299).
Pour avancer dans cette logique d’intégration et fidèle au principe selon lequel une norme générale ne saurait s’appliquer dans tous les cas particuliers, le pape François se refuse à donner une nouvelle législation de type canonique (n. 300). Cela signifie-t-il que la normative édictée par ses prédécesseurs sur la non admission des divorcés remariés aux sacrements de Réconciliation et d’Eucharistie reste en vigueur ? Notons d’emblée que la question de l’admission aux sacrements pour ces fidèles n’est pas abordée. Et lorsque l’on trouve dans la note 351 que l’aide de l'Église pourrait aller, dans des cas particuliers, jusqu’aux sacrements, il s’agit, sans aucune préconisation pratique, des situations irrégulières en général. D’ailleurs, comme on l’a dit, une simple note de bas de page pourrait-elle sérieusement apporter un changement de discipline aussi radical ?
Un discernement attentif
Le discours du Pape François repose essentiellement sur la question du discernement, dont on a déjà dit qu’il doit être diversifié selon les situations. Pour cela, il demande aux prêtres « d’accompagner les personnes intéressées sur la voie du discernement selon l’enseignement de l'Église et les orientations de l’évêque »(n. 300).
S’il insiste, en bon directeur spirituel, pour que ce discernement s’effectue dans le « colloque avec le prêtre dans le for interne » et conduise à un « examen de conscience » sur les circonstances ou les conséquences du divorce et de la nouvelle union civile, il rappelle aussi que « la formation d’un jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d’une participation plus entière à la vie de l'Église et sur les étapes à accomplir pour la favoriser et la faire grandir » - sans jamais préciser de quel ordre pourra être cette participation plus entière – « ne pourra jamais s’exonérer des exigences de vérité et de charité de l'Évangile proposées par l'Église » (n. 300). On voit qu’on ne saurait s’accommoder d’un discernement à la va-vite et qu’il devra s’inscrire dans le temps, exigeant un accompagnement onéreux de la part du pasteur. D’ailleurs si l’on se rappelle le principe énoncé plus haut par le pape François :
« Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à pré- tendre nous substituer à elles » (n. 37), on comprendra aisément que « concéder rapidement des exceptions » (n. 300), comme on a parfois déjà pris l’habitude de le faire dans certaines pratiques pastorales, précisément au nom de la conscience personnelle, serait une manière de se substituer à la conscience, en tout cas d’empêcher que se fasse le discernement requis. D’où « les conditions nécessaires d’humilité, de discrétion, d’amour de l'Église et de son enseignement » rappelées par le pape François pour éviter le risque de « messages erronés » ou de donner l’impression « que l'Église entretient une double morale » (n. 300).
Au sujet des circonstances atténuantes
Sans doute le Pape s’engage-t-il ensuite à déterminer des circonstances atténuantes, dont l’incidence peut aller jusqu’à supprimer l’imputabilité subjective du péché, selon une doctrine morale bien ancrée dans la tradition de l'Église. Cela suffirait-il pour autant à exonérer de la norme générale indiquée par la discipline en vigueur dans l'Église, en matière d’admission aux sacrements ? On pourrait le penser, lorsque le pape François affirme : « À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l'Église » (n. 305).
Et c’est là que la note 351 précise que « dans certains cas, il peut s’agir de l’aide des sacrements ». Toutefois, cela n’est pas dit explicitement, même si certains semblent s’autoriser de ces réflexions théologiques pour en tirer de telles conséquences pratiques, de même que le pape François ne rejette jamais explicitement la discipline en vigueur rappelée par ses prédécesseurs en s’appuyant sur l’autorité même de l'Écriture sainte et la tradition constante de l'Église (cf. Familiaris consortio n. 84 et Sacramentum Caritatis n. 29). Il cherche surtout à pousser le plus loin possible la logique de la miséricorde pastorale, en n’hésitant pas à stigmatiser une application froide et rigide de la norme morale à tous les cas particuliers dans une attitude plus pharisaïque qu’évangélique.
Mais peut-on reprocher cette attitude pharisaïque à ceux qui s’en tiennent à la discipline sacramentelle en vigueur ? Oui, s’ils se réfugient derrière cette norme pour exclure et ne pas « se salir avec la boue de la route » ou « chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains ». Non, si par un accompagnement patient et attentif, ils prennent à bras le corps la réalité concrète de la vie des gens, en acceptant vraiment « d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse » (n. 308). L’exigence avec laquelle saint Jean Paul II et Benoît XVI nous invitaient à présenter la discipline sacramentelle en vigueur aux fidèles divorcés remariés, n’est pas moins une manière d’exercer la miséricorde en ouvrant pour eux un itinéraire de croissance, moyennant un vrai chemin d’intériorité, sous l’éclairage patient de la Parole de Dieu lue en Église.
Une réflexion qui mérite d’être complétée
On ne saurait en effet, selon la mise en garde du Saint-Père lui-même au tout début de son exhortation apostolique, « tirer des conclusions excessives à partir de certaines réflexions théologiques » (n. 2). La réflexion théologique ici présente, qui détermine les conditions de l’imputabilité subjective du péché, insiste tellement sur les circonstances atténuantes ou sur les conséquences de nos actes, qu’elle pourrait faire croire que l’appréciation des seules circonstances suffit pour déterminer la moralité de nos actes et conduire ainsi à un changement radical dans la discipline sacramentelle de l'Église.
Mais, outre que le pape François ne va pas explicitement dans ce sens, la réflexion théologique de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia sur les circonstances atténuantes et l’imputabilité subjective, devra être complétée par l’enseignement magistériel de l’encyclique Veritatis splendor sur l’acte moral (nn. 71-83), pour que, comme dit le psalmiste, « amour et vérité se rencontrent » (Ps 84). La considération des circonstances nécessite encore celle de l’objet de l’acte moral et de l’intention de la fin qui, pour être bonne, doit être ordonnée à la fin ultime. Alors, on doit s’accorder sur l’existence d’actes « intrinsèquement mauvais » (n. 80) et de « normes qui interdisent ces actes et qui obligent semper et pro semper, c’est-à-dire sans aucune exception » (n. 82) : « Si les actes sont intrinsèquement mauvais, une intention bonne ou des circonstances particulières peuvent en atténuer la malice, mais ne peuvent pas la supprimer. [...] De ce fait, les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte subjectivement honnête ou défendable comme choix » (n. 81).
St Jean Paul II explicite bien par ailleurs le propos du Pape François sur « le risque qu’un discernement donné conduise à penser que l'Église entretient une double morale » (n. 300) : « Pour justifier de telles positions, certains ont proposé une sorte de double statut de la vérité morale. En plus du niveau doctrinal et abstrait, il faudrait reconnaître l’originalité d’une certaine considération existentielle plus concrète.
Celle-ci, compte tenu des circonstances et de la situation, pourrait légitimement fonder des exceptions à la règle générale et permettre ainsi d’accomplir pratiquement, avec une bonne conscience, ce que la loi morale qualifie d’intrinsèquement mauvais. Ainsi s’instaure dans certains cas une séparation, voire une opposition, entre la doctrine du précepte valable en général et la norme de la conscience de chacun, qui déciderait effectivement, en dernière instance, du bien et du mal. Sur ce fondement, on prétend établir la légitimité de solutions prétendument «pastorales », contraires aux enseignements du Magistère, et justifier une herméneutique « créatrice », d’après laquelle la conscience morale ne serait nullement obligée, dans tous les cas, par un précepte négatif particulier » (n. 56).
Quelle conception de la morale ?
Tout dépend de la conception que l’on se fait de la morale. Selon une conception volontariste, la loi est conçue comme une limite imposée de l’extérieur à la liberté, avec la force de l’obligation : alors il s’agit, dans les cas particuliers, appelés « cas de conscience », de déterminer si la loi, qui est par nature générale et n’embrasse pas tous les cas particuliers, oblige la liberté. De cette conception, qui a vu le jour dans un contexte nominaliste où l’on avait perdu le sens d’une nature humaine ordonnée de l’intérieur à la fin ultime de la vie humaine, c’est-à-dire où l’on avait perdu le sens de la finalité de l’agir, est née la morale « casuistique », où il s’agit, avec l’aide d’un « directeur de conscience », de discerner dans quelle mesure il faut dans tel cas particulier favoriser plutôt la loi ou plutôt la liberté.
Cette conception a engendré deux sortes de morales opposées, mais qui se rejoignent dans la même dialectique de la loi et de la liberté : la morale de l’obligation, à laquelle s’est identifiée la morale catholique depuis le Concile de Trente, et qui prétend « tout résoudre en appliquant des normes générales » (Amoris Lætitia n. 2), et la morale de la conscience ou de la situation, qui donne à la conscience individuelle d’être l’instance ultime du jugement moral.
Mais ce n’est pas la conception de la morale chrétienne telle que les Pères de l'Église et les docteurs du Moyen Age l’ont édifiée à partir de l'Écriture Sainte. Je note que le Concile Vatican II a précisément réhabilité cette conception de la morale où la loi morale est intérieure à la liberté, à titre d’inclinations naturelles qu’il revient à la raison de déchiffrer et de formuler sous forme de préceptes, pour en faire la boussole intérieure de son agir le plus concret. La Constitution pastorale Gaudium et Spes l’exprime de manière particulièrement limpide : « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera » (n. 16). Le « moment opportun » est précisément le moment du jugement pratique émis par la vertu de prudence qui consiste en un amour du bien – moyennant la rectitude de la volonté ajustée précisément au bien – qui voit ici et maintenant ce qu’il faut faire, eu égard à la loi morale et aux circonstances. Cela suppose évidemment une formation de la conscience et un progrès dans la vertu qui est l’objet même de l’éducation morale à laquelle l'Église ne saurait se dérober.
L’intention résolument pastorale du pape François
Le pape François n’ignore pas cet enseignement traditionnel de l’Eglise qui a été rappelé aux évêques de manière magistrale par saint Jean Paul II dans l’encyclique Veritatis splendor et qui demeure une référence obligée en matière de jugement moral pour « orienter les fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu » (Amoris Lætitia n. 300). On peut comprendre que dans la volonté de faire de l'Église « un hôpital de campagne », pour parer au plus pressé et rejoindre toutes les situations les plus blessées, le pape François n’ait pas cherché à reprendre une réflexion théologique aussi élaborée.
L’erreur serait de s’en tenir à la réflexion théologique incomplète qu’il propose pour en tirer des conclusions pratiques excessives, allant dans le sens d’un changement radical de la discipline sacramentelle en vigueur, ce que le Pape ne fait pas. On manquerait d’ailleurs à l’objectif pastoral que le Saint-Père a donné à son exhortation, où il cherche surtout, et à promouvoir concrètement la sainteté du mariage et de la famille, et à encourager les pasteurs à se situer résolument dans « la logique de la miséricorde pastorale ».
Qu'en est-il de l'admission des fidèles divorcés remariés à la communion sacramentelle ?
S’il ne parle pas explicitement de l’admission des fidèles divorcés remariés à la communion sacramentelle, c’est précisément parce que son intention déborde largement ce sujet. Dans l’avion le ramenant de Grèce, il répondait à un journaliste :
« Lorsque j’ai convoqué le premier Synode, la grande préoccupation de la majorité des média était : les divorcés remariés pourront-ils recevoir la communion ? Et puisque moi, je ne suis pas un saint, cela m’a un peu agacé, et aussi un peu attristé. Parce que je pense : mais ce média qui dit ça, ça, ça, il ne se rend pas compte que ce n’est pas cela le problème important ? Il ne se rend pas compte que la famille dans le monde entier, est en crise ? Et la famille est la base de la société ! Il ne se rend pas compte que les jeunes ne veulent plus se marier ? Il ne se rend pas compte que la baisse de natalité en Europe fait pleurer ? Il ne se rend pas compte que le manque de travail et que les possibilités de travail font que le papa et la maman prennent un travail chacun et les enfants grandissent seuls et n’apprennent pas à grandir en dialogue avec le papa et la maman ? Voilà les grands problèmes ! ».
De même, il ne dénonce pas non plus la discipline en vigueur. Et pour cause, puisqu’elle a été constamment rappelée par ses prédécesseurs : Saint Jean Paul II, dans Familiaris Consortio n. 84 et Benoît XVI, dans Sacramentum caritatis n. 29. Chacun rappelle que la pratique ou la discipline de l'Église – discipline vient de disciple – est « fondée dans l'Écriture sainte ». Il serait bien difficile de dénoncer une telle discipline, quand on sait qu’elle repose sur le lien intrinsèque entre l’Eucharistie et le Mariage. L’état d’infidélité matrimoniale, quelle qu’en soit l’imputabilité subjective ou les circonstances atténuantes, est en effet incompatible avec la communion sacramentelle qui consiste précisément, pour les époux, à s’unir à l’alliance indissoluble et fidèle du Christ et de l'Église dans laquelle ils sont entrés librement et sans contrainte – jusqu’à preuve du contraire par une éventuelle déclaration de nullité – au jour de leur mariage sacramentel indissoluble.
D’ailleurs, si ce lien n’est jamais évoqué pour les divorcés remariés, il l’est en revanche pour les fidèles divorcés qui demeurent fidèles à leur mariage : « En même temps, les personnes divorcées mais non remariées, qui sont souvent des témoins de la fidélité conjugale, doivent être encouragées à trouver dans l’Eucharistie la nourriture qui les soutienne dans leur état » (n. 242). Un indice discret mais réel que dans l’esprit du pape François cette doctrine demeure.
Dans son livre Le nom de Dieu est miséricorde, il loue même l’attitude d’un homme divorcé remarié « qui allait à la messe tous les dimanches, qui se confessait et disait au prêtre : “Je sais que vous ne pouvez pas me donner l’absolution, mais j’ai péché en ceci et en cela, donnez- moi une bénédiction” » : « C’est cela, un homme religieusement formé » (p. 40). Puis, reprenant les indications de ses prédécesseurs, il insiste sur la via caritatis : « En toute circonstance, face à ceux qui ont des difficultés à vivre pleinement la loi divine, doit résonner l’invitation à parcourir la via caritatis. La charité fraternelle est la première loi des chrétiens (cf. Jn 15,12 ; Ga 5,14) » (n. 306). En revenant du Mexique, le pape François a évoqué l’attitude d’un couple de divorcés remariés qui l’avait impressionné : « Et ces deux personnes étaient heureuses ! Elles ont utilisé une très belle expression : “Nous ne faisons pas la communion eucharistique, mais nous faisons la communion lors des visites à l’hôpital, en effectuant ce service-là, ou bien ce- lui-ci...”. Leur intégration est restée là. S’il y a quelque chose de plus, le Seigneur le leur dira, mais... c’est un chemin, c’est un parcours ».
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Amoris Laetitia : l'analyse de Mgr Aillet
A l'occasion de la publication de "Amoris Laetitia", le 8 avril 2016, Mgr Marc Aillet présente cette exhortation apostolique du pape François sur l'amour dans la famille. (in Notre Église n°70 - Mai 2016)
Amoris Laetitia est une véritable Somme sur la vie conjugale et familiale qui s’appuie certes sur les relations des deux Synodes de 2014 et de 2015, mais qui porte aussi la marque très personnelle du pape François : c’est un directeur spirituel qui accompagne les couples et les familles dans leur vie concrète. L’attention à la réalité concrète est en effet soulignée avec insistance et constitue comme le fil conducteur de l’ensemble du document pontifical. Il les rejoint là où ils en sont de leur engagement. S’il leur propose l’Idéal exigeant du mariage et de la famille, tel qu’il est révélé dans l'Écriture Sainte et dans la tradition de l'Église, il cherche à le rendre attrayant et applicable en se tenant au plus près de la vie quotidienne. Il fait preuve de réalisme, non seulement en n’éludant aucune difficulté, mais encore en bon jésuite, « directeur de conscience », en proposant des voies pour discerner comment la loi valable pour tous est applicable dans les cas particuliers.
Une exhortation apostolique en neuf chapitres :
Dans les trois premiers chapitres, le pape François puise abondamment dans les relations des deux Synodes de 2014 et de 2015, pour planter le décor de son exhortation apostolique sur l’amour dans le mariage et poser les fondations de son propos : « À la lumière de la Parole » (chapitre 1), où il recueille ce qu’en dit l'Écriture ; « La réalité et les défis de la famille » (chapitre 2), où il offre une synthèse de la situation actuelle de la famille et de ses principaux défis ; « Le regard posé sur Jésus : la vocation de la famille » (chapitre 3), où il souligne, à partir de l’enseignement de l'Église, la vocation de la famille appelée à l’union et à la procréation. Suivent deux chapitres de facture très personnelle, où il distille ses propres catéchèses sur la famille et se réfère avec attention à ses prédécesseurs, en particulier saint Jean Paul II dans ses catéchèses sur l’amour et le mariage, connues sous le titre de Théologie du corps : « L’amour dans le mariage » (chapitre 4), le plus volumineux, et « Un mariage qui devient fécond » (chapitre 5). Les époux et parents trouveront dans ces deux chapitres des indications très concrètes et exaltantes pour vivre au quotidien la sainteté du mariage et de la famille. Puis il en tire « Quelques perspectives pastorales » (chapitre 6) qui retiendront particulièrement l’attention des prêtres et autres acteurs de la pastorale familiale, en matière de formation des ministres ordonnés et séminaristes, de préparation des fiancés au mariage et d’accompagnement des couples depuis les premières années de mariage jusqu’à la mort, en passant par les crises et difficultés, voire les ruptures et autres situations complexes. Dans le chapitre suivant : « Renforcer l’éducation des enfants » (chapitre 7), le pape François veut montrer que la famille n’est pas seulement le sanctuaire de l’amour et de la vie, qui nécessite une préparation attentive, mais le lieu de l’éducation des enfants : il y insiste non seulement sur la formation morale et l’éducation sexuelle des enfants, mais aussi sur la transmission de la foi. Le chapitre 8, intitulé : «Accompagner, discerner et intégrer la fragilité», était le plus attendu ; le pape François y cherche à poser les bases d’une pastorale de la miséricorde en direction des situations dites « irrégulières », en particulier les fidèles divorcés et engagés dans une nouvelle union civile. Restait à dessiner les contours d’une « Spiritualité matrimoniale et familiale » (chapitre 9), avant de conclure avec la prière à la Sainte Famille.
La parole de Dieu : une compagne de voyage
Son approche biblique, qui ne laisse aucun grand texte au hasard et qui se contente de donner un « bref aperçu », ne manque pas d’originalité, en insérant le discours sur la famille dans la perspective de l’histoire du Salut, qui abonde « en familles, en générations, en histoires d’amour et en crises familiales » (n. , depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Le ton est donné à une approche qui se veut existentielle : « La Parole de Dieu ne se présente pas comme une séquence de thèses abstraites, mais comme une compagne de voyage » (n. 22). La Parole de Dieu permet à toute famille d’entrer de plain-pied dans l’histoire du salut, avec ses rêves, ses tâtonnements, ses crises et ses souffrances, mais en fixant toujours le but du chemin.
C’est une donnée fondamentale : elle augure de la dimension essentiellement pastorale de ce document qui cherche à rejoindre les couples et les familles là où ils en sont du chemin et à les accompagner dans des processus de croissance. C’est ce que j’appellerais pour ma part la pastorale des disciples d’Emmaüs que Jésus accompagne, chemin faisant, en les guidant à la lumière de la Parole : leurs cœurs s’ouvrent progressivement à l’intelligence du Mystère qui leur est révélé en Jésus-Christ, ce qui ne saurait aller sans une expérience de la Croix.
Le droit inaliénable à la vie
Le pape François, qui veut davantage promouvoir la bonne nouvelle du mariage et de la famille que de se cantonner à une « pastorale des échecs », adopte un ton résolument positif : il s’agit moins de dénoncer le mal que de promouvoir le bien. Dans une salutaire réaction d’autocritique, il souligne que la manière, parfois négative, dont on a pu présenter par le passé les convictions chrétiennes ou traiter les personnes, a pu provoquer ce dont nous nous plaignons aujourd’hui (cf. n. 36).
Pour autant, il n’élude aucune question épineuse, y compris celles qui sont débattues dans le contexte sociétal d’aujourd’hui, et il n’hésite pas à porter une parole qui est à « contre-courant ». En ce sens il juge sévèrement « les interventions coercitives de l'État en faveur de la contraception, de la stérilisation ou même de l’avortement » (n. 42). En invitant à redécouvrir le message de l’encyclique Humanae vitae de Paul VI, il en souligne l’actualité et le caractère prophétique en matière de régulation des naissances (n. 82) ; il ira jusqu’à encourager « le recours aux méthodes fondés sur les rythmes naturels de fécondité » (n. 222). Il ne badine pas sur le droit inaliénable à la vie : il dénonce une mentalité antinataliste et des politiques mondiales de santé reproductive qui conduisent à un inquiétant déclin démographique (n. 42). Il exprime surtout un grand oui à la vie : « La valeur d’une vie humaine est si grande, et le droit à la vie de l’enfant innocent qui grandit dans le sein maternel est si inaliénable qu’on ne peut d’aucune manière envisager comme un droit sur son propre corps la possibilité de prendre des décisions concernant cette vie qui est une fin en elle-même et qui ne peut jamais être l’objet de domination de la part d’un autre être humain » (n. 83). Il insiste pour dire que la vie est toujours un don de Dieu, même quand elle n’est pas désirée par ses parents : « Tout enfant est dans le cœur de Dieu, depuis toujours, et au moment où il est conçu, se réalise l’éternel rêve du Créateur. Pensons à ce que vaut cet embryon dès l’instant où il est conçu ! » (n. 168). D’où la préconisation de moyens concrets, comme l’adoption, pour accueillir dignement ce don de Dieu.
Les défis lancés à l'Eglise par le monde
Pour les défis, il relève qu’on ne saurait comparer placidement au mariage les unions de fait ou entre personnes de même sexe, où l’on ne se rend pas clairement compte que « seule l’union exclusive et indissoluble entre un homme et une femme remplit une fonction sociale pleine, du fait qu’elle est un engagement stable et permet la fécondité » (n. 52). Il constate, dans de nombreux pays, la progression de « la destruction juridique de la famille » (n. 53). Il s’inquiète de certaines formes de féminisme inadéquates, comme celle qui s’exprime dans « le phénomène des mères porteuses, ou l’instrumentalisation et la marchandisation du corps féminin dans la culture médiatique actuelle » (n. 54), tout en saluant toute vraie valorisation de la femme. Il dénonce l’idéologie du gender qui « induit des projets éducatifs et des orientations législatives qui encouragent une identité personnelle et une intimité affective radicalement coupées de la diversité biologique entre masculin et féminin » (n. 56).
La charité théologale des époux
Le quatrième chapitre sur l’amour dans le mariage mériterait d’être approfondi pour lui-même. Il commence par un commentaire très concret, verset par verset, de l’hymne à la charité de saint Paul (1 Co 13,4-7), conçu essentiellement comme une lumière pour éclairer pas à pas l’itinéraire des époux chrétiens, selon une loi de croissance qui est précisément celle de l’amour sous l’impulsion de la grâce. D’où l’insistance sur « la charité conjugale » appelée à assumer, moyennant le dialogue, «un amour humain passionné» qui intègre une «dimension érotique», déjà bien définie par saint Jean Paul II dans sa théologie du corps et par Benoît XVI dans son encyclique Deus Caritas est. C’est encore la même charité conjugale qui permettra aux époux de résister à l’épreuve du temps, en induisant une « transformation de l’amour » pour s’inscrire dans la durée.
Un père, une mère
Dans le quatrième chapitre, je relève ici seulement l’insistance du pape François sur la nécessité de l’amour d’un père et d’une mère : « Tout enfant a le droit de recevoir l’amour d’une mère et d’un père, tous deux nécessaires pour sa maturation intégrale et harmonieuse » (n. 172). S’ensuivent des considérations pleines de bon sens sur la spécificité de la maternité et de la paternité et sur leur apport propre dans la croissance d’un enfant. Ce qui est complété dans le chapitre 7 sur l’éducation des enfants. Il faudra consacrer un dossier au chapitre 6, « Quelques perspectives pastorales », tant il offre une mine d’éléments pour structurer une pastorale familiale. Je propose que nous y revenions ultérieurement.
Les situations irrégulières et la discipline sacramentelle
Il convient ici de s’arrêter plus longuement sur le chapitre 8 : « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité », tant il est emblématique de la logique de miséricorde qui traverse tout le document. Il constitue, à n’en pas douter, un commentaire personnel, un développement de type pastoral, de l’enseignement de ses prédécesseurs, en particulier saint Jean Paul II dans l’exhortation apostolique post synodale Familiaris Consortio, et plus spécialement le n. 84 qui traitait de la question des fidèles divorcés-remariés.
La grande question est de savoir comment proposer la perfection du mariage et de la famille chrétienne à des couples qui de fait en sont encore très loin, ou bien parce qu’ils sont engagés dans des unions de fait ou un mariage civil, ou bien parce qu’après un divorce, ils ont contracté une nouvelle union. Comment discerner dans leur situation des « éléments constructifs » pour les accompagner sur un chemin de croissance vers la plénitude du sacrement de mariage ? Comment les aider, pour ce faire, à accueillir et à intégrer progressivement dans leur vie les dons de Dieu, à savoir la loi et la grâce, que l'Église leur offre toujours ?
Une attitude de miséricorde
La réponse privilégiée et insistante que donne le pape François est d’abord d’ordre pastoral : il s’agit d’adopter l’attitude pleine de miséricorde de Jésus envers les pécheurs, en évitant de juger ou de condamner, en faisant usage de cet instrument pastoral que saint Jean Paul II appelait « la loi de gradualité », qui ne doit pas être confondue avec la gradualité de la loi (n. 295). Il s’agit, non d’exclure, mais « d’intégrer tout le monde », en aidant « chacun à trouver sa propre manière de faire partie de la communauté ecclésiale, pour qu’il se sente objet d’une miséricorde “imméritée, inconditionnelle et gratuite” (n.297) : et cela passe toujours par une écoute attentive de l'Évangile et un appel à la conversion, pour rejoindre ce que les Pères Synodaux ont appelé « la divine pédagogie de la grâce ».
Pas de nouvelle législation canonique
Dans les nn. 298, 299 et 300, le pape François tente d’appliquer cette attitude à la situation spécifique des fidèles divorcés remariés. En s’appuyant sur Familiaris Consortio 84, où saint Jean Paul II exhortait les pasteurs à « bien discerner les diverses situations », il invite à voir, « en évitant toute occasion de scandale », quelles situations d’exclusion actuellement pratiquées dans les domaines liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel, peuvent être dépassées (n. 299).
Pour avancer dans cette logique d’intégration et fidèle au principe selon lequel une norme générale ne saurait s’appliquer dans tous les cas particuliers, le pape François se refuse à donner une nouvelle législation de type canonique (n. 300). Cela signifie-t-il que la normative édictée par ses prédécesseurs sur la non admission des divorcés remariés aux sacrements de Réconciliation et d’Eucharistie reste en vigueur ? Notons d’emblée que la question de l’admission aux sacrements pour ces fidèles n’est pas abordée. Et lorsque l’on trouve dans la note 351 que l’aide de l'Église pourrait aller, dans des cas particuliers, jusqu’aux sacrements, il s’agit, sans aucune préconisation pratique, des situations irrégulières en général. D’ailleurs, comme on l’a dit, une simple note de bas de page pourrait-elle sérieusement apporter un changement de discipline aussi radical ?
Un discernement attentif
Le discours du Pape François repose essentiellement sur la question du discernement, dont on a déjà dit qu’il doit être diversifié selon les situations. Pour cela, il demande aux prêtres « d’accompagner les personnes intéressées sur la voie du discernement selon l’enseignement de l'Église et les orientations de l’évêque »(n. 300).
S’il insiste, en bon directeur spirituel, pour que ce discernement s’effectue dans le « colloque avec le prêtre dans le for interne » et conduise à un « examen de conscience » sur les circonstances ou les conséquences du divorce et de la nouvelle union civile, il rappelle aussi que « la formation d’un jugement correct sur ce qui entrave la possibilité d’une participation plus entière à la vie de l'Église et sur les étapes à accomplir pour la favoriser et la faire grandir » - sans jamais préciser de quel ordre pourra être cette participation plus entière – « ne pourra jamais s’exonérer des exigences de vérité et de charité de l'Évangile proposées par l'Église » (n. 300). On voit qu’on ne saurait s’accommoder d’un discernement à la va-vite et qu’il devra s’inscrire dans le temps, exigeant un accompagnement onéreux de la part du pasteur. D’ailleurs si l’on se rappelle le principe énoncé plus haut par le pape François :
« Nous sommes appelés à former les consciences, mais non à pré- tendre nous substituer à elles » (n. 37), on comprendra aisément que « concéder rapidement des exceptions » (n. 300), comme on a parfois déjà pris l’habitude de le faire dans certaines pratiques pastorales, précisément au nom de la conscience personnelle, serait une manière de se substituer à la conscience, en tout cas d’empêcher que se fasse le discernement requis. D’où « les conditions nécessaires d’humilité, de discrétion, d’amour de l'Église et de son enseignement » rappelées par le pape François pour éviter le risque de « messages erronés » ou de donner l’impression « que l'Église entretient une double morale » (n. 300).
Au sujet des circonstances atténuantes
Sans doute le Pape s’engage-t-il ensuite à déterminer des circonstances atténuantes, dont l’incidence peut aller jusqu’à supprimer l’imputabilité subjective du péché, selon une doctrine morale bien ancrée dans la tradition de l'Église. Cela suffirait-il pour autant à exonérer de la norme générale indiquée par la discipline en vigueur dans l'Église, en matière d’admission aux sacrements ? On pourrait le penser, lorsque le pape François affirme : « À cause des conditionnements ou des facteurs atténuants, il est possible que, dans une situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement – l’on puisse vivre dans la grâce de Dieu, qu’on puisse aimer, et qu’on puisse également grandir dans la vie de la grâce et dans la charité, en recevant à cet effet l’aide de l'Église » (n. 305).
Et c’est là que la note 351 précise que « dans certains cas, il peut s’agir de l’aide des sacrements ». Toutefois, cela n’est pas dit explicitement, même si certains semblent s’autoriser de ces réflexions théologiques pour en tirer de telles conséquences pratiques, de même que le pape François ne rejette jamais explicitement la discipline en vigueur rappelée par ses prédécesseurs en s’appuyant sur l’autorité même de l'Écriture sainte et la tradition constante de l'Église (cf. Familiaris consortio n. 84 et Sacramentum Caritatis n. 29). Il cherche surtout à pousser le plus loin possible la logique de la miséricorde pastorale, en n’hésitant pas à stigmatiser une application froide et rigide de la norme morale à tous les cas particuliers dans une attitude plus pharisaïque qu’évangélique.
Mais peut-on reprocher cette attitude pharisaïque à ceux qui s’en tiennent à la discipline sacramentelle en vigueur ? Oui, s’ils se réfugient derrière cette norme pour exclure et ne pas « se salir avec la boue de la route » ou « chercher ces abris personnels ou communautaires qui nous permettent de nous garder distants du cœur des drames humains ». Non, si par un accompagnement patient et attentif, ils prennent à bras le corps la réalité concrète de la vie des gens, en acceptant vraiment « d’entrer en contact avec l’existence concrète des autres et de connaître la force de la tendresse » (n. 308). L’exigence avec laquelle saint Jean Paul II et Benoît XVI nous invitaient à présenter la discipline sacramentelle en vigueur aux fidèles divorcés remariés, n’est pas moins une manière d’exercer la miséricorde en ouvrant pour eux un itinéraire de croissance, moyennant un vrai chemin d’intériorité, sous l’éclairage patient de la Parole de Dieu lue en Église.
Une réflexion qui mérite d’être complétée
On ne saurait en effet, selon la mise en garde du Saint-Père lui-même au tout début de son exhortation apostolique, « tirer des conclusions excessives à partir de certaines réflexions théologiques » (n. 2). La réflexion théologique ici présente, qui détermine les conditions de l’imputabilité subjective du péché, insiste tellement sur les circonstances atténuantes ou sur les conséquences de nos actes, qu’elle pourrait faire croire que l’appréciation des seules circonstances suffit pour déterminer la moralité de nos actes et conduire ainsi à un changement radical dans la discipline sacramentelle de l'Église.
Mais, outre que le pape François ne va pas explicitement dans ce sens, la réflexion théologique de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia sur les circonstances atténuantes et l’imputabilité subjective, devra être complétée par l’enseignement magistériel de l’encyclique Veritatis splendor sur l’acte moral (nn. 71-83), pour que, comme dit le psalmiste, « amour et vérité se rencontrent » (Ps 84). La considération des circonstances nécessite encore celle de l’objet de l’acte moral et de l’intention de la fin qui, pour être bonne, doit être ordonnée à la fin ultime. Alors, on doit s’accorder sur l’existence d’actes « intrinsèquement mauvais » (n. 80) et de « normes qui interdisent ces actes et qui obligent semper et pro semper, c’est-à-dire sans aucune exception » (n. 82) : « Si les actes sont intrinsèquement mauvais, une intention bonne ou des circonstances particulières peuvent en atténuer la malice, mais ne peuvent pas la supprimer. [...] De ce fait, les circonstances ou les intentions ne pourront jamais transformer un acte intrinsèquement malhonnête de par son objet en un acte subjectivement honnête ou défendable comme choix » (n. 81).
St Jean Paul II explicite bien par ailleurs le propos du Pape François sur « le risque qu’un discernement donné conduise à penser que l'Église entretient une double morale » (n. 300) : « Pour justifier de telles positions, certains ont proposé une sorte de double statut de la vérité morale. En plus du niveau doctrinal et abstrait, il faudrait reconnaître l’originalité d’une certaine considération existentielle plus concrète.
Celle-ci, compte tenu des circonstances et de la situation, pourrait légitimement fonder des exceptions à la règle générale et permettre ainsi d’accomplir pratiquement, avec une bonne conscience, ce que la loi morale qualifie d’intrinsèquement mauvais. Ainsi s’instaure dans certains cas une séparation, voire une opposition, entre la doctrine du précepte valable en général et la norme de la conscience de chacun, qui déciderait effectivement, en dernière instance, du bien et du mal. Sur ce fondement, on prétend établir la légitimité de solutions prétendument «pastorales », contraires aux enseignements du Magistère, et justifier une herméneutique « créatrice », d’après laquelle la conscience morale ne serait nullement obligée, dans tous les cas, par un précepte négatif particulier » (n. 56).
Quelle conception de la morale ?
Tout dépend de la conception que l’on se fait de la morale. Selon une conception volontariste, la loi est conçue comme une limite imposée de l’extérieur à la liberté, avec la force de l’obligation : alors il s’agit, dans les cas particuliers, appelés « cas de conscience », de déterminer si la loi, qui est par nature générale et n’embrasse pas tous les cas particuliers, oblige la liberté. De cette conception, qui a vu le jour dans un contexte nominaliste où l’on avait perdu le sens d’une nature humaine ordonnée de l’intérieur à la fin ultime de la vie humaine, c’est-à-dire où l’on avait perdu le sens de la finalité de l’agir, est née la morale « casuistique », où il s’agit, avec l’aide d’un « directeur de conscience », de discerner dans quelle mesure il faut dans tel cas particulier favoriser plutôt la loi ou plutôt la liberté.
Cette conception a engendré deux sortes de morales opposées, mais qui se rejoignent dans la même dialectique de la loi et de la liberté : la morale de l’obligation, à laquelle s’est identifiée la morale catholique depuis le Concile de Trente, et qui prétend « tout résoudre en appliquant des normes générales » (Amoris Lætitia n. 2), et la morale de la conscience ou de la situation, qui donne à la conscience individuelle d’être l’instance ultime du jugement moral.
Mais ce n’est pas la conception de la morale chrétienne telle que les Pères de l'Église et les docteurs du Moyen Age l’ont édifiée à partir de l'Écriture Sainte. Je note que le Concile Vatican II a précisément réhabilité cette conception de la morale où la loi morale est intérieure à la liberté, à titre d’inclinations naturelles qu’il revient à la raison de déchiffrer et de formuler sous forme de préceptes, pour en faire la boussole intérieure de son agir le plus concret. La Constitution pastorale Gaudium et Spes l’exprime de manière particulièrement limpide : « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera » (n. 16). Le « moment opportun » est précisément le moment du jugement pratique émis par la vertu de prudence qui consiste en un amour du bien – moyennant la rectitude de la volonté ajustée précisément au bien – qui voit ici et maintenant ce qu’il faut faire, eu égard à la loi morale et aux circonstances. Cela suppose évidemment une formation de la conscience et un progrès dans la vertu qui est l’objet même de l’éducation morale à laquelle l'Église ne saurait se dérober.
L’intention résolument pastorale du pape François
Le pape François n’ignore pas cet enseignement traditionnel de l’Eglise qui a été rappelé aux évêques de manière magistrale par saint Jean Paul II dans l’encyclique Veritatis splendor et qui demeure une référence obligée en matière de jugement moral pour « orienter les fidèles à la prise de conscience de leur situation devant Dieu » (Amoris Lætitia n. 300). On peut comprendre que dans la volonté de faire de l'Église « un hôpital de campagne », pour parer au plus pressé et rejoindre toutes les situations les plus blessées, le pape François n’ait pas cherché à reprendre une réflexion théologique aussi élaborée.
L’erreur serait de s’en tenir à la réflexion théologique incomplète qu’il propose pour en tirer des conclusions pratiques excessives, allant dans le sens d’un changement radical de la discipline sacramentelle en vigueur, ce que le Pape ne fait pas. On manquerait d’ailleurs à l’objectif pastoral que le Saint-Père a donné à son exhortation, où il cherche surtout, et à promouvoir concrètement la sainteté du mariage et de la famille, et à encourager les pasteurs à se situer résolument dans « la logique de la miséricorde pastorale ».
Qu'en est-il de l'admission des fidèles divorcés remariés à la communion sacramentelle ?
S’il ne parle pas explicitement de l’admission des fidèles divorcés remariés à la communion sacramentelle, c’est précisément parce que son intention déborde largement ce sujet. Dans l’avion le ramenant de Grèce, il répondait à un journaliste :
« Lorsque j’ai convoqué le premier Synode, la grande préoccupation de la majorité des média était : les divorcés remariés pourront-ils recevoir la communion ? Et puisque moi, je ne suis pas un saint, cela m’a un peu agacé, et aussi un peu attristé. Parce que je pense : mais ce média qui dit ça, ça, ça, il ne se rend pas compte que ce n’est pas cela le problème important ? Il ne se rend pas compte que la famille dans le monde entier, est en crise ? Et la famille est la base de la société ! Il ne se rend pas compte que les jeunes ne veulent plus se marier ? Il ne se rend pas compte que la baisse de natalité en Europe fait pleurer ? Il ne se rend pas compte que le manque de travail et que les possibilités de travail font que le papa et la maman prennent un travail chacun et les enfants grandissent seuls et n’apprennent pas à grandir en dialogue avec le papa et la maman ? Voilà les grands problèmes ! ».
De même, il ne dénonce pas non plus la discipline en vigueur. Et pour cause, puisqu’elle a été constamment rappelée par ses prédécesseurs : Saint Jean Paul II, dans Familiaris Consortio n. 84 et Benoît XVI, dans Sacramentum caritatis n. 29. Chacun rappelle que la pratique ou la discipline de l'Église – discipline vient de disciple – est « fondée dans l'Écriture sainte ». Il serait bien difficile de dénoncer une telle discipline, quand on sait qu’elle repose sur le lien intrinsèque entre l’Eucharistie et le Mariage. L’état d’infidélité matrimoniale, quelle qu’en soit l’imputabilité subjective ou les circonstances atténuantes, est en effet incompatible avec la communion sacramentelle qui consiste précisément, pour les époux, à s’unir à l’alliance indissoluble et fidèle du Christ et de l'Église dans laquelle ils sont entrés librement et sans contrainte – jusqu’à preuve du contraire par une éventuelle déclaration de nullité – au jour de leur mariage sacramentel indissoluble.
D’ailleurs, si ce lien n’est jamais évoqué pour les divorcés remariés, il l’est en revanche pour les fidèles divorcés qui demeurent fidèles à leur mariage : « En même temps, les personnes divorcées mais non remariées, qui sont souvent des témoins de la fidélité conjugale, doivent être encouragées à trouver dans l’Eucharistie la nourriture qui les soutienne dans leur état » (n. 242). Un indice discret mais réel que dans l’esprit du pape François cette doctrine demeure.
Dans son livre Le nom de Dieu est miséricorde, il loue même l’attitude d’un homme divorcé remarié « qui allait à la messe tous les dimanches, qui se confessait et disait au prêtre : “Je sais que vous ne pouvez pas me donner l’absolution, mais j’ai péché en ceci et en cela, donnez- moi une bénédiction” » : « C’est cela, un homme religieusement formé » (p. 40). Puis, reprenant les indications de ses prédécesseurs, il insiste sur la via caritatis : « En toute circonstance, face à ceux qui ont des difficultés à vivre pleinement la loi divine, doit résonner l’invitation à parcourir la via caritatis. La charité fraternelle est la première loi des chrétiens (cf. Jn 15,12 ; Ga 5,14) » (n. 306). En revenant du Mexique, le pape François a évoqué l’attitude d’un couple de divorcés remariés qui l’avait impressionné : « Et ces deux personnes étaient heureuses ! Elles ont utilisé une très belle expression : “Nous ne faisons pas la communion eucharistique, mais nous faisons la communion lors des visites à l’hôpital, en effectuant ce service-là, ou bien ce- lui-ci...”. Leur intégration est restée là. S’il y a quelque chose de plus, le Seigneur le leur dira, mais... c’est un chemin, c’est un parcours ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Voici un message extrêmement clair de la Très Sainte Vierge Marie donné à Don Stefano Gobbi en 1976, où déjà la Mère de Dieu nous dit que Satan fait tout pour nous faire croire que le Pape trahit la Vérité, ce qui est encore pire aujourd'hui sous le pontificat du Saint Père François :
Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :
- extrait du message n° 108 « Votre Reine et votre Chef » donné le 22 août 1976, pages 119 et 120 :
« j) "Je suis votre Chef"
k) Vous, mes fils de prédilection, vous devez donc écouter ma voix, vous rendre dociles à mes instructions ; surtout vous devez être prêts et soumis à mes ordres.
l) Je veux faire de vous des enfants qui veulent, qui savent toujours obéir.
m) L'obéissance et la docilité : voilà l'uniforme dont Je veux vous revêtir.
n) Mes ordres, Je vous les communiquerai par la voix de ceux que mon Fils a placés au gouvernement de son Église le Pape et la Hiérarchie unie à lui.
o) Aujourd'hui, comme mon Cœur de Maman est blessé et affligé en voyant que des Prêtres, et même des Évêques, n'obéissent plus aux ordres du Vicaire de mon Fils Jésus !
p) Tout royaume divisé contre lui-même est destiné à la défaite et à la ruine.
q) Ceux de mes pauvres fils qui n'obéissent pas, qui se rebellent, sont déjà victimes de la forme la plus subtile et la plus insidieuse de l'orgueil et cheminent vers la mort.
r) A quel point Satan, mon Adversaire dès le commencement, réussit aujourd'hui à vous tromper et à vous séduire !
s) Il vous donne l'impression d'être les gardiens de la tradition et les défenseurs de la foi alors que vous êtes les premiers à faire naufrage dans la foi et à vous laisser imperceptiblement glisser dans l'erreur.
t) Il vous persuade que le Pape trahit la Vérité et ainsi, Satan démolit le fondement sur lequel est bâtie l'Église et grâce auquel la Vérité se maintient intacte au cours des siècles.
u) Il va jusqu'à vous faire penser que, Moi-même, Je n'approuve pas l'action du Pape, et c'est ainsi qu'en mon nom, sont diffusées des critiques acerbes contre la personne et l'œuvre du Saint Père.
v) Prêtres, fils de ma prédilection maternelle, soyez prudents, soyez attentifs, soyez clairvoyants car la ténèbre désormais envahit tout.
w) Comment la Maman peut elle publiquement critiquer les décisions du Saint Père, quand lui seul a grâce d'état pour l'exercice de ce sublime ministère ?
x) J'ai été silence à la voix de mon Fils ; J'ai été silence à la voix des Apôtres. Maintenant, Je suis silence d'Amour à la voix du Pape : afin qu'elle se répande de plus en plus, qu'elle soit écoutée de tous et toujours accueillie par les âmes.
y) C'est pourquoi Je suis toujours auprès de la personne de mon premier fils de prédilection, le Vicaire de mon Fils Jésus.
z) Par mon silence, Je l'aide à parler.
A) Par mon silence, Je donne force à sa parole même.
B) Mes fils Prêtres, revenez, revenez à l'amour, à l'obéissance envers le Pape, à la communion avec lui !
C) Ainsi seulement, vous pourrez appartenir à ma cohorte dont Je suis la Reine et le Chef.
D) Ainsi seulement, vous pourrez entendre mes ordres que Je donnerai par la voix même du Pape.
E) Ainsi seulement, vous pourrez combattre avec Moi en vue de la victoire certaine ; autrement, vous êtes déjà en route vers la défaite.
(...)
F) Je vous revêtirai de ma propre docilité intérieure et vous serez toujours obéissants ; Je ferai ainsi de vous des instruments aptes à ma bataille et vous verrez finalement ma victoire royale ».
En espérant que cela soit désormais clair pour nous toutes et tous ici, on ne peut faire plus précis, plus juste et plus vrai que les Paroles mêmes de la Reine du Ciel et de la terre, l'Immaculée Conception, notre tendre et si bonne Maman du Ciel.
Voulons nous l'écouter et nous sauver, ou préférons nous écouter notre gros moi et risquer la damnation éternelle ?
Nous sommes prévenus.
Vos serviteurs en Jésus et Marie.
Du recueil « Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge » :
- extrait du message n° 108 « Votre Reine et votre Chef » donné le 22 août 1976, pages 119 et 120 :
« j) "Je suis votre Chef"
k) Vous, mes fils de prédilection, vous devez donc écouter ma voix, vous rendre dociles à mes instructions ; surtout vous devez être prêts et soumis à mes ordres.
l) Je veux faire de vous des enfants qui veulent, qui savent toujours obéir.
m) L'obéissance et la docilité : voilà l'uniforme dont Je veux vous revêtir.
n) Mes ordres, Je vous les communiquerai par la voix de ceux que mon Fils a placés au gouvernement de son Église le Pape et la Hiérarchie unie à lui.
o) Aujourd'hui, comme mon Cœur de Maman est blessé et affligé en voyant que des Prêtres, et même des Évêques, n'obéissent plus aux ordres du Vicaire de mon Fils Jésus !
p) Tout royaume divisé contre lui-même est destiné à la défaite et à la ruine.
q) Ceux de mes pauvres fils qui n'obéissent pas, qui se rebellent, sont déjà victimes de la forme la plus subtile et la plus insidieuse de l'orgueil et cheminent vers la mort.
r) A quel point Satan, mon Adversaire dès le commencement, réussit aujourd'hui à vous tromper et à vous séduire !
s) Il vous donne l'impression d'être les gardiens de la tradition et les défenseurs de la foi alors que vous êtes les premiers à faire naufrage dans la foi et à vous laisser imperceptiblement glisser dans l'erreur.
t) Il vous persuade que le Pape trahit la Vérité et ainsi, Satan démolit le fondement sur lequel est bâtie l'Église et grâce auquel la Vérité se maintient intacte au cours des siècles.
u) Il va jusqu'à vous faire penser que, Moi-même, Je n'approuve pas l'action du Pape, et c'est ainsi qu'en mon nom, sont diffusées des critiques acerbes contre la personne et l'œuvre du Saint Père.
v) Prêtres, fils de ma prédilection maternelle, soyez prudents, soyez attentifs, soyez clairvoyants car la ténèbre désormais envahit tout.
w) Comment la Maman peut elle publiquement critiquer les décisions du Saint Père, quand lui seul a grâce d'état pour l'exercice de ce sublime ministère ?
x) J'ai été silence à la voix de mon Fils ; J'ai été silence à la voix des Apôtres. Maintenant, Je suis silence d'Amour à la voix du Pape : afin qu'elle se répande de plus en plus, qu'elle soit écoutée de tous et toujours accueillie par les âmes.
y) C'est pourquoi Je suis toujours auprès de la personne de mon premier fils de prédilection, le Vicaire de mon Fils Jésus.
z) Par mon silence, Je l'aide à parler.
A) Par mon silence, Je donne force à sa parole même.
B) Mes fils Prêtres, revenez, revenez à l'amour, à l'obéissance envers le Pape, à la communion avec lui !
C) Ainsi seulement, vous pourrez appartenir à ma cohorte dont Je suis la Reine et le Chef.
D) Ainsi seulement, vous pourrez entendre mes ordres que Je donnerai par la voix même du Pape.
E) Ainsi seulement, vous pourrez combattre avec Moi en vue de la victoire certaine ; autrement, vous êtes déjà en route vers la défaite.
(...)
F) Je vous revêtirai de ma propre docilité intérieure et vous serez toujours obéissants ; Je ferai ainsi de vous des instruments aptes à ma bataille et vous verrez finalement ma victoire royale ».
En espérant que cela soit désormais clair pour nous toutes et tous ici, on ne peut faire plus précis, plus juste et plus vrai que les Paroles mêmes de la Reine du Ciel et de la terre, l'Immaculée Conception, notre tendre et si bonne Maman du Ciel.
Voulons nous l'écouter et nous sauver, ou préférons nous écouter notre gros moi et risquer la damnation éternelle ?
Nous sommes prévenus.
Vos serviteurs en Jésus et Marie.
Dernière édition par Joannes Maria le Ven 14 Juin 2019 - 18:17, édité 1 fois
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.20minutes.fr/monde/2385615-20181202-pape-francois-dit-inquiet-mode-homosexualite-eglise
Le Pape François se dit «inquiet» de la «mode» de l'homosexualité dans l'Eglise
RELIGION Un document officiel de 2005 interdit l’accès à la prêtrise à tout homme présentant des tendances homosexuelles...
20 Minutes avec AFP
Publié le 02/12/18 à 07h56 — Mis à jour le 02/12/18 à 07h56
Le Pape François.
Le pape François s’est dit « inquiet » du nombre de prêtres et de religieux gays, estimant que l’Eglise catholique risquait d’être gagnée par la « mode » de l’homosexualité, dans un livre d’entretiens paru samedi en Italie.
« L’homosexualité est une question très grave qui doit faire l’objet d’un discernement adéquat des candidats » à la prêtrise et à la vie religieuse, a déclaré le pontife argentin dans ce livre intitulé La force d’une vocation, qui doit être publié dans dix langues.
« Dans nos sociétés, il semble même que l’homosexualité soit à la mode et cette mentalité, d’une certaine manière, influe aussi sur la vie de l’Eglise », a-t-il ajouté. « C’est quelque chose qui m’inquiète ».
« Dans la prêtrise, il n’y a pas de place pour ce type d’affection »
Dès son élection en 2013, le pape François a adopté un ton plus accueillant avec les homosexuels, lançant son désormais célèbre « qui suis-je pour juger ? » et en recevant des couples gays. Mais sa position sur l’homosexualité reste celle de l’Eglise. Un document officiel de 2005 interdit l’accès à la prêtrise à tout homme présentant des tendances homosexuelles, même si de nombreux évêques choisissent de fermer les yeux, en particulier en raison de la chute drastique des vocations dans une grande partie du monde occidental.
Dans le livre d’entretiens, François demande cependant aux responsables des séminaires et des noviciats de garder les yeux ouverts et de détecter même les candidats susceptibles de développer « plus tard » ces tendances.
« Dans la vie consacrée et la prêtrise, il n’y a pas de place pour ce type d’affection. C’est pourquoi l’Eglise recommande que les personnes ayant ce type de tendance profondément ancrée ne soient pas acceptées dans le ministère ou la vie religieuse », explique le pontife argentin.
« Vivre intégralement le célibat »
Les homosexuels qui sont déjà prêtres, religieux ou religieuses « doivent être incités à vivre intégralement le célibat, et surtout à être parfaitement responsables, en cherchant à ne jamais créer de scandale dans leur communauté ou parmi les fidèles en vivant une double vie », ajoute le pape. « Il vaut mieux qu’ils abandonnent le ministère ou la vie consacrée plutôt que de vivre une double vie », insiste-t-il.
Cet été, le Vatican a été fortement secoué par la démission du cardinal Theodore McCarrick, 88 ans, ex-archevêque de Washington, accusé d’agressions sexuelles sur un adolescent remontant aux années 1970. Le pape a ordonné une enquête approfondie dans les archives du Saint-Siège pour comprendre comment cet homme qui invitait régulièrement des séminaristes et des jeunes prêtres dans son lit avait pu faire une si prestigieuse carrière.
Le Pape François se dit «inquiet» de la «mode» de l'homosexualité dans l'Eglise
RELIGION Un document officiel de 2005 interdit l’accès à la prêtrise à tout homme présentant des tendances homosexuelles...
20 Minutes avec AFP
Publié le 02/12/18 à 07h56 — Mis à jour le 02/12/18 à 07h56
Le Pape François.
Le pape François s’est dit « inquiet » du nombre de prêtres et de religieux gays, estimant que l’Eglise catholique risquait d’être gagnée par la « mode » de l’homosexualité, dans un livre d’entretiens paru samedi en Italie.
« L’homosexualité est une question très grave qui doit faire l’objet d’un discernement adéquat des candidats » à la prêtrise et à la vie religieuse, a déclaré le pontife argentin dans ce livre intitulé La force d’une vocation, qui doit être publié dans dix langues.
« Dans nos sociétés, il semble même que l’homosexualité soit à la mode et cette mentalité, d’une certaine manière, influe aussi sur la vie de l’Eglise », a-t-il ajouté. « C’est quelque chose qui m’inquiète ».
« Dans la prêtrise, il n’y a pas de place pour ce type d’affection »
Dès son élection en 2013, le pape François a adopté un ton plus accueillant avec les homosexuels, lançant son désormais célèbre « qui suis-je pour juger ? » et en recevant des couples gays. Mais sa position sur l’homosexualité reste celle de l’Eglise. Un document officiel de 2005 interdit l’accès à la prêtrise à tout homme présentant des tendances homosexuelles, même si de nombreux évêques choisissent de fermer les yeux, en particulier en raison de la chute drastique des vocations dans une grande partie du monde occidental.
Dans le livre d’entretiens, François demande cependant aux responsables des séminaires et des noviciats de garder les yeux ouverts et de détecter même les candidats susceptibles de développer « plus tard » ces tendances.
« Dans la vie consacrée et la prêtrise, il n’y a pas de place pour ce type d’affection. C’est pourquoi l’Eglise recommande que les personnes ayant ce type de tendance profondément ancrée ne soient pas acceptées dans le ministère ou la vie religieuse », explique le pontife argentin.
« Vivre intégralement le célibat »
Les homosexuels qui sont déjà prêtres, religieux ou religieuses « doivent être incités à vivre intégralement le célibat, et surtout à être parfaitement responsables, en cherchant à ne jamais créer de scandale dans leur communauté ou parmi les fidèles en vivant une double vie », ajoute le pape. « Il vaut mieux qu’ils abandonnent le ministère ou la vie consacrée plutôt que de vivre une double vie », insiste-t-il.
Cet été, le Vatican a été fortement secoué par la démission du cardinal Theodore McCarrick, 88 ans, ex-archevêque de Washington, accusé d’agressions sexuelles sur un adolescent remontant aux années 1970. Le pape a ordonné une enquête approfondie dans les archives du Saint-Siège pour comprendre comment cet homme qui invitait régulièrement des séminaristes et des jeunes prêtres dans son lit avait pu faire une si prestigieuse carrière.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
http://jeanderoquefort.free.fr/mise_en_garde_par_rapport_aux_sites_de_la_voix_de_dieu_et_du_forum_viens_seigneur_jesus.html
Mise en garde par rapport aux erreurs véhiculées sur les sites
de la Voix de Dieu (le magazine virtuel des derniers temps)
et le forum Viens Seigneur Jésus
qui s'opposent ouvertement à la personne et au ministère
du Vicaire du Christ, notre si bon, grand, doux et miséricordieux
Saint Père François
Page en construction qui sera affinée, développée et enrichie peu à peu
Le Saint Père François, notre sûre boussole qui nous montre le Christ notre Dieu et le chemin vers le Ciel
Chers amis, chers toutes et tous en Jésus et Marie,
ayant la grâce de réaliser une bonne partie de mon apostolat sur internet, il convient de savoir que la très grande majorité des sites internet dits "chrétiens catholiques" sont dans une totale confusion voulue et entretenue par Satan et consorts concernant le ministère et la personne du Vicaire du Christ, le Saint Père François.
Ainsi, sans aucune crainte, la très grande majorité des intervenants sur internet, qui bien tristement s'affichent catholiques, s'attaquent ouvertement au Saint Père François, ce qui, aux yeux de Dieu est extrêmement grave et peut mener à la damnation éternelle si un chemin de repentance sincère n'est pas engagé, sachant que l'art de Satan notre ennemi commum, est de nous faire croire que l'on fait le bien alors que l'on travaille à la destruction de l'Eglise du Christ et à la division, qui vient toujours du Diviseur, le Diable, qui est le menteur et le Père du mensonge (Cf. Jn 8,44), le Prince de ce monde qui séduit la majorité des hommes et des nations (pour le peu de temps qui lui reste) par son pouvoir maléfique et trompeur, se déguisant en ange de lumière tout en voulant se faire plus grand que le Vrai Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Il est malheureusement dans l'air du temps pour beaucoup de chrétiens, de critiquer les propos et positions du Saint Père François, surtout de façon très affirmée par ceux qui s'affichent les "vrais catholiques" détenteurs de la tradition, je veux surtout parler des frères traditionalistes Lefebvristes, pour lesquels je prie quotideinnement afin qu'il reviennnent à Pierre et donc à la Vérité qu'est le Christ, avant que le temps de la Sainte Miséricorde Divine ne s'achève très prochainement, après l'Avertissement et le grand miracle de Garabandal.
Exemple d'articles sur le site de la Voix de Dieu qui viennent et sont voulus par Satan pour diffamer, discréditer et tenter de détruire le ministère et l'apostolat si fructueux du Vicaire du Christ, le Saint Père François
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/06/03/francois-est-un-heretique
François est un hérétique
03/06/2019 par lavoixdedieu
François est un hérétique, mais il n’existe aucun automatisme lui faisant perdre son poste
Le pape François « a fait beaucoup de déclarations hérétiques », a confié le célèbre philosophe autrichien Josef Seifert à Gloria.tv (vidéo ci-dessous, en allemand).
Seifert souligne que la liste des sept hérésies figurant dans la lettre d’avril de quatre-vingts érudits n’est « pas exhaustive ». Il se souvient que François a également affirmé que les âmes maléfiques disparaissent après la mort ou que l’enfer est vide.
La déclaration d’Abou Dhabi est pour Seifert « plus qu’hérétique, c’est en réalité apostatique ».
Seifert pense qu’un pape qui répand des hérésies objectives perd son poste. Cependant, il n’existe aucune autorité compétente pour juger un pape. Par conséquent, seul un pape ultérieur pourra condamner François.
Certains professeurs de l’Église, comme le jésuite Robert Bellarmine, soutiennent qu’un pape hérétique perd automatiquement ses fonctions, mais cela n’a jamais été l’enseignement officiel de l’Église, ajoute Seifert.
Contre espoir, il espère que François se rétractera avec ses hérésies, faute de quoi il risque d’être condamné rétrospectivement et d’être « supprimé de la liste des papes ».
Dans une remarque parallèle, Seifert fait allusion au climat de peur qui règne dans l’Église, citant un évêque qui lui aurait dit qu’il perdrait probablement son diocèse s’il exprimait quelque critique que ce soit.
https://gloria.tv/article/AXs3PB6Zotka2B9BwPfTM4Qjb
NB : Le site de la Voix de Dieu, tire largement ses sources de Gloria.tv qui est ouvertement un site qui a été récupépé par les frères traditionalistes Lefebvristes qui s'opposent au Saint Concile Vatican II et à tous les Papes depuis lors, en les traitant tous d'hérétiques voire d'apostats, alors qu'ils ont tous été canonisés, sauf les Saint Pères Benoît et François qui sont encore vivants, et qui, donc, ne peuvent l'être à ce jour.
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/05/31/francois-perd-la-memoire-blaspheme-dieu-qui-veut-que-les-transsexuels-soient-ainsi/
François « perd la mémoire », blasphème Dieu qui « veut que les transsexuels soient ainsi »
31/05/2019 par lavoixdedieu
« Au sujet de McCarrick, je ne savais rien, bien sûr, rien, rien, rien « , a menti le pape François devant les caméras de la chaîne mexicaine Televisa le 28 mai.
Plus tôt cette année, le cardinal moderniste Theodore McCarrick, 88 ans, a été condemned sans un procès d' »abus » non spécifiés.
Il y a 270 jours, Mgr Viganò, archevêque dénonciateur, a déclaré qu’il avait informé François le 23 juin 2013 au sujet de McCarrick.
Maintenant, François proteste et dit ne pas se souvenir de cette rencontre et de son contenu explosif, n’appelant Viganò à ce point que « celui qui a parlé ». François a une longue histoire de mensonge en public. Il dit qu’il a gardé le silence si longtemps parce que « le Seigneur nous a enseigné cette voie et je la suis ».
Confronté à l’affaire Zanchetta case, un évêque argentin, accusé d’abus homosexuels, promu et protégé par François, il a répondu par un torrent de mots qualifiant la promotion de Zanchetta au Vatican de « parquage » en Italie.
Parlant des travestis, François a dit qu’il leur dirait « la vérité » qu’il formule ainsi : « Dieu te veut comme ça, règle ça avec Dieu. »
François a regretté sa déclaration d’août 2016 selon laquelle les enfants ayant des problèmes homosexuels devraient être envoyés chez un psychiatre. En déformant ses paroles, il prétend qu’il voulait dire qu’ils devraient être envoyés à un « professionnel » pour examiner si elles ont effectivement une tendance homosexuelle.
https://gloria.tv/article/YRg79R3zxckW6PgnDBjyghc3A
On peut tout de suite noter que le site de la Voix de Dieu suit toujours le grand et redoutable faux prophète Maria (de la) divine miséricorde, ce qui est d'autant plus grave, que cette personne a ouvertement avoué la supercherie et avait dupé ses lecteurs comme le montrent les articles publiés en leur temps sur mon site :
Source : http://jeanderoquefort.free.fr/maria_divine_misericorde_la_supercherie_revelee.html
Maria Divine Miséricorde - La supercherie révélée
Source : http://catholicwatchdogs.e-monsite.com/pages/maria-de-la-divine-misericorde.html#DxYHlT0GpP3ldlse.99
Prise au piège, la fraudeuse avoue avoir berné ses fanatiques
Pendant plus de quatre ans, Mary Carberry a réussi à berner une multitude impressionnante de lecteurs, dont plusieurs catholiques (même de la tradition) en prétendant recevoir des messages privilégiés en provenance du Ciel.
Le reportage du Irish Mail du 1er février 2015
Se présentant sous le pseudonyme de Maria de la Divine Miséricorde et prétendant être la "dernière de la lignée des prophètes", la fausse visionnaire, résidente de Dublin (Irlande), livra le contenu de ses prétendues révélations sur son site internet, fréquenté quotidiennement par des au-delà de 425 000 lecteurs. Au total, plus de 1 200 messages ont été diffusés sur son site.
Mary Carberry est aussi une femme d'affaires à la tête d'une compagnie de relations publiques qu'elle opère sous le nom de Mary McGovern. L'on comprendra que les fausses révélations furent donc commercialisées par la vente, entre autres des livres de ses "visions" ainsi que des "médailles du salut" toutes inventées par Carberry, lesquelles furent distribuées dans plusieurs pays à travers le monde. Un sceau, supposément inspiré par la Vierge Marie et devant être béni, était également censé protéger les adeptes (en fait, le logo de couleur rouge était l'oeuvre d'un spécialiste en arts graphiques de San Diego).
Comment Mary Carberry a-t-elle pu créer une page Facebook au nom de "Maria de la Divine Miséricorde" le 2 juin 2010, alors que c'est six mois plus tard qu'elle allait apprendre - supposément de la voix du Seigneur - qu'elle devrait désormais utiliser ce nom ?
Autrefois reliée à un médium nommé Joe Coleman, Mary McGovern s'associa à un dentiste millionnaire retraité du nom de Breffni Cully pour le projet de Maria de la Divine Miséricorde, en 2010. Elle commenca à attirer l'attention du journaliste du journal Irish Mail, Michael O'Farrell, en février 2015. Suite aux recherches du journaliste, on compara électroniquement la voix de McGovern à celle de Maria de la Divine Miséricorde, via l'expertise d'un spécialiste américain, pour finalement conclure hors de tout doute que Maria McGovern et Maria de la Divine Miséricorde étaient en fait une seule et même personne.
En avil 2014, l'archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, dénonçait les messages de la fausse visionnaire, geste qui fut imité par sept autres prélats de l'Église catholique :
Mgr Denis J Hart (Australie)
Mgr Peter Fabbro (Canada)
Mgr Stephen Secka (Slovaquie)
Mgr Richard. J. Malone (États-Unis)
Mgr Mark Coleridge (Australie)
Mgr Greg O’Kelly (Autralie)
Mgr Andreas Laun (Autriche)
La révélation de la fraude fit la une du Irish Mail du 20 mars 2015 (photo ci-dessus). Le même jour, Mary McGovern fut captée par les caméras de sécurité de certains commerces en train d'acheter plus de 300 copies de l'édition du journal pour les faire disparaître (photo ci-dessous).
Mary Carberry achetant de multiples copies du Irish Mail publiant le récit de sa fraude
Appelé à justifier ses actions, Maria McGovern expliqua que le projet n'était pas son idée et qu'elle avait agi pour le compte de "quelqu'un d'autre". Elle s'est dite heureuse que toute cette affaire soit enfin terminée:
"Je n'en pouvais plus de toute cette machination. J'en suis désolée. Mais si, dorénavent, vous croyez toujours à cette merde, c'est votre affaire..." - Mary Carberry (Irish Mail, 1er février 2015)
Le site de Maria de la Divine Miséricorde ferma le 21 mars 2015.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré la révélation de l'arnaque et les aveux de Mary Carberry, plusieurs fanatiques continuent tout de même de croire aux messages.
Un livre a d'ailleurs été écrit sur le suje, The Outing of Mary Carberry - Exposing the woman behind the secret "visionary" Maria Divine Mercy. Il est disponible gratuitement sur le net à cette adresse : https://midwaystreet.files.wordpress.com/2015/04/outing-of-mary-carberry-010615.pdf
dont les visions et messages ont été fermement condamnés par l'Archevêque de Dublin, Monseigneur Diarmuid Martin :
Source : http://jeanderoquefort.free.fr/les_visions_et_messages_de_maria_divine_misericorde_declares_non_authentiques_par_l_archeveque_de_dublin.html
Les prétendus visions et messages de Maria Divine Miséricorde sont déclarés non authentiques par l'Archevêque de Dublin, Monseigneur Diarmuid Martin
Source : http://myriamir.wordpress.com/2014/04/19/maria-de-la-divine-misericorde-est-condamnee-par-larcheveque-de-dublin
Nous vous présentons ici « dans son intégralité » la déclaration originale de l’Archevêché de Dublin concernant Maria de la Divine Miséricorde :
DÉCLARATION DE L’ARCHIDIOCÈSE DE DUBLIN
SUR LA PRÉTENDUE VISIONNAIRE
« MARIA DE LA DIVINE MISÉRICORDE »
Les demandes d’éclaircissement sont parvenues à l’Archidiocèse de Dublin concernant l’authenticité des visions et des messages présumément reçus par une personne qui se dit « Maria de la Divine Miséricorde » et qui peut vivre dans l’Archidiocèse de Dublin.
Monseigneur Diarmuid Martin tient à préciser que ces messages et visions présumées n’ont pas l’approbation ecclésiastique et la plupart des textes sont en contradiction avec la théologie Catholique.
Ces messages ne doivent pas être promus ni être utilisés au sein des associations de l’Église catholique.
SOURCE ORIGINALE : http://www.dublindiocese.ie/content/statement-maria-divine-mercy
PS : « Mes frères et soeurs, remercions Jésus d’avoir incité son Église à statuer sur une situation qui prêtait à controverse entre nous tous depuis longtemps. Et prions pour la personne qui vient de recevoir cette décision difficile de l’Église pour elle. Elle est notre soeur ».
Pour autant, le site de la Voix de Dieu ne fait absolument pas amende honorable, et pire encore, le comble du compble, continu sciemment a publié massivement ces très graves faux messages, comme on peut le vérifier et ainsi semer une très grande confusion voulue par Satan dans l'esprit de beaucoup de fidèles catholiques :
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/05/30/maria-de-la-d-misericorde-vous-mon-eglise-serez-jetes-pendant-1260-jours-dans-le-desert-ou-vous-prendrez-refuge/
La Messe se transformera radicalement sous la direction du Faux Prophète
30/05/2019 par lavoixdedieu
Le site La Voix de Dieu veut remercier Dieu de nous expliquer l’Apocalypse par son prophète Maria de la D. Miséricorde.
Maria de la Divine Miséricorde
Maria de la Divine Miséricorde
Le reste de Mon Église, les deux Témoins, cités dans le Livre de la Révélation
15 avril 2012 à 19h16
« Ma chère fille bien-aimée, Je sais que certains de ces messages vous sont incompréhensibles mais vous devez avoir confiance en Moi et savoir que Je dois révéler le contenu du Livre de la Révélation afin que les âmes sachent ce qu’il va arriver dans ces temps.
À vous qui avez peu de Foi mais acceptez Ma Parole, qui vous est donnée par l’intermédiaire de ce prophète, sachez que votre humilité et votre désir, nés d’un amour pur pour Moi, vous ont amenés plus près de Mon Sacré Cœur.
Vous êtes Mon reste d’Église, Vous êtes l’Église dont il est fait référence dans le Livre de la Révélation.
Vous êtes le produit d’une femme qui a donné naissance à un enfant mâle et qui a été rejetée dans le désert où vous serez isolés, pourtant unis comme un, pour proclamer Ma Sainte Parole et prêcher les véritables Évangiles. La femme a donné le jour à Ma véritable Église, Mon troupeau fidèle,qui ne sera pas induit en erreur par le Faux Prophète.
Vous, Mon Église, serez jetés pendant 1260 jours dans le désert où vous prendrez refuge. (Note : cela correspond bien aux trois ans et demi de l’Antéchrist où le sacrifice sera interdit)
Mais avec le don du Saint Esprit vous serez nourris des fruits de Mon amour.
Ce seront les membres fidèles de Mes Églises Chrétiennes, y compris Mes serviteurs sacrés et ceux de Mes disciples qui rejetteront le Faux Prophète, qui devront rassembler Mon Église.
Vous devrez M’honorer en secret car la Messe se transformera radicalement sous la direction du Faux Prophète.
Vous êtes Mes vrais disciples et toutes les grâces du Ciel se déversent sur vos précieuses âmes.
Comme Je vous aime, les enfants, et comme vous allégez Mes souffrances.
Mais comme J’ai le coeur meurtri à cause de certains de Mes disciples qui refuseront de M’écouter.
Ils seront attirés dans un piège par le Faux Prophète et tomberont dans les Ténèbres sans que Je puisse les sauver.
C’est de leur propre volonté qu’ils Me gifleront au visage.
Mon Reste d’Église devra propager la Parole à Mes autres enfants, y compris à ceux qui ne Me connaissent pas du tout.
Vous, Mon petit Reste d’Église, devrez proclamer Mes prophéties et Ma Sainte Parole à ceux qui ne sont pas Chrétiens ou qui ne connaissent pas les Dix Commandements.
Votre mission sera de vous assurer que la Sainte Bible est lue et comprise.
Ce sera à vous d’informer le monde de la signification pleine et entière des Sceaux contenus dans le Livre de la Révélation que Je révèlerai à Maria de la Miséricorde Divine.
Les Deux Témoins du Livre de la Révélation: Vous, Mes disciples, êtes l’un des Deux Témoins dont il est fait référence dans le Livre de la Révélation et qui seront protégés par le Ciel.
Ma Parole, donnée à vous, Mon petit Reste d’Église, pourra être rejetée comme un corps mort, mais Elle ne mourra jamais.
Les Juifs seront le second des Deux Témoins.
Les deux lampes sont Mes Églises Chrétiennes, la véritable Église Traditionnelle, et ceux de Mes disciples qui seront rejetés par le Faux Prophète.
Les deux Oliviers sont l’Israël de l’Ancienne Jérusalem et le Nouvel Israël.
Eux, les Juifs, reconnaîtront enfin que Je suis le Messie et leur prédication de la vérité sera également rejetée par le Faux Prophète et l’Antichrist pour qu’elle se décompose comme un corps mort.
Une fois encore,cette race choisie ne mourra pas.
Tous les deux vous sentirez vaincus mais cela ne sera pas le cas parce que vous formerez, avec toutes les autres religions, la seule véritable Églisela Nouvelle Jérusalem qui renaîtra de ses Cendres.
Vous survivrez à la terrible monarchie infernale qui surgira sous le double commandement du Faux Prophète et de l’Antichrist, qui seront tous les deux jetés dans le lac de feu qui est l’Enfer.
Cette persécution ne durera pas longtemps et vous recevrez grande force et protection.
Vous serez aidés et de nombreux chefs surgiront parmi vous pour vous guider dans cette période.
Beaucoup d’entre vous deviendront des Saints dans Mon Nouveau Paradis et, ayant aidé à construire Mon Reste d’Église sur terre, règneront avec Moi dans le Nouveau Ciel et Terre qui émergera à Mon Second Avènement.
Ceux d’entre vous qui ne sont pas avec Moi auront un très court laps de temps pour choisir.
Soit vous serez pour le Faux Prophète et contre Moi, soit vous serez pour Moi.
(Note de la Voix de Dieu : par cette prophétie le Seigneur nous demande d’être fidèle à sa doctrine et ainsi nous seront pour Lui ou alors nous serons pour le Faux Prophète et nous accepterons tout ce qui est contraire à la vraie doctrine du Christ, un relativisme total)
Si vous choisissez la première voie,votre âme sera volée par le Tentateur. Cela semble sévère mais c’est la vérité.
La preuve de Ma présence sera donnée à tous les enfants de Dieu pendant l’Avertissement.
Priez pour que vous acceptiez alors la vérité que c’est Moi,
Votre Jésus bien-aimé, qui vous appelle depuis les Cieux afin d’ouvrir vos yeux pour que vous puissiez voir, et pour que vous puissiez écouter, pour que vous puissiez entendre avant qu’il ne soit trop tard.
Votre Jésus bien-aimé »
Note de La Voix de Dieu : si vous étudiez bien l’Apocalypse, vous allez comprendre ce message et son importance car nous sommes en pleine Apocalypse et les trois ans et demi de l’Antéchrist sont très très proches… Les 1260 jours du règne de Satan avant les 1000 ans de paix.
http://marseillan.over-blog.com/tag/maria%20de%20la%20divine%20misericorde/
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/06/02/dr-kedlly-bowring-theologien-defend-les-messages-de-maria-de-la-divine-misericorde/
Dr Kedlly Bowring, théologien défend les messages de Maria de la Divine Miséricorde
02/06/2019 par lavoixdedieu
Marie de la Divine Miséricorde : Docteur Kedlly Bowring, théologien et auteurs de Best Sellers nous parle d’elle
Nous vous avions déjà présenté cet article, important, et j’ai pensé qu’il serait important de le remettre en mémoire pour nos nouveaux abonnés et visiteurs.
Le docteur Kedlly Bowring est un théologien catholique. Il est auteur à succès de livres catholiques (Best Sellers) tels que « The Secrets, Chastisement and Triumph » (Les secrets, le Châtiment et le Triomphe) et « The Great Battle Has begun » (Le grand combat a commencé).
Les messages de “Maria Divine Mercy (MDM)”, Marie de la Miséricorde Divine qu’elle a supposément reçus de sources célestes sont plausibles. J’ai examiné tous les messages ainsi que toutes les évaluations publiées et les critiques de ses messages… et je n’ai trouvé aucune erreur dans les messages présentés. Et les évaluations négatives de MDM publiés par ses critiques ont été, pour le mieux, inconcluants et peu convaincants.
Je n’ai pas trouvé que ses messages contredisent aucune doctrine ou qu’ils contiennent une véritable erreur.
D’une autre part, plusieurs de ses prophéties ont été accomplies, et ses messages sont conformes à d’autres sources légitimes contemporaines de prophétie.
Les Prières des Croisades de MDM ont le même statut que ses messages présentés, tel qu’indiqués plus haut, et il semble donc qu’il est permissive de les prier.
Critique et Désobéissance au Pape
Nous pouvons nous demander si ce serait acceptable de critiquer le Pape. La réponse est ‘oui’. Un exemple de ceci nous est donné dans L’Écriture par S. Paul qui a confronté le Pape S. Pierre, et a écrit au sujet de la rencontre et nous dit : « Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il s’était donné tort. » (Galates 2:11-14)
Thomas d’Aquin confirme, disant : « Lorsqu’il y a danger imminent pour la Foi, les prélats doivent être questionnés, même publiquement, par leurs sujets. »
En expliquant comme il est correct de résister aux ecclésiastiques errants, même les papes, S. Augustin écrit : « Il est possible pour les sujets d’avoir l’audace de résister à leurs supérieurs sans crainte, alors qu’ils parlent en toute charité pour défendre la vérité. »
Les Papes eux-mêmes enseignent ceci.
Le Vénérable Pie IX dit : « Si un pape à venir enseigne quelque chose qui est contraire à la Foi Catholique, ne le suivez pas. »
Même si la majorité suivait le Pape dans l’hérésie, et « Même si les fidèles catholiques à la Tradition seraient réduits à une poignée, ce sont eux qui sont la véritable Église de Jésus-Christ, » dit S. Athanase.
S. Robert Bellarmin écrit même ce qui suit : « Comme il est de droit de résister au pape qui attaque le corps, il est aussi de droit de résister à celui qui attaque les âmes ou qui brouille l’ordre civil, ou, par-dessus tout, qui tente de détruire l’Église, Je dis qu’il est de droit de lui résister en ne faisant pas ce qu’il commande et d’empêcher que sa volonté soit mise à exécution. »
Note spéciale d’une personne qui a fait de la théologie
Si le Pape François nous demande de jeûner ou de prier à telle intention : nous allons lui obéir. Mais s’il nous demande de désobéir à la Loi de Dieu, nous ne devons pas obéir, parce que nous condamnerions notre âme comme lui même condamne la sienne en se mettant au dessus de la loi de Dieu. Aucun catholique ne peut accepter ce que le pape a mis en place : la communion pour les personnes en situation d’irrégularité. (divorcés remariés, concubins, couples homosexuels…) Ceci n’est pas acceptable, puisque Dieu exige d’abord le repentir sincère et la confession avant de pouvoir prendre l’Eucharistie.
N’oublions pas que Dieu est Saint et qu’il est Pur…. et qu’il ne s’unit pas à une âme souillée par le péché mortel sans qu’elle ne soit d’abord repentie et sans qu’elle ait reconnue sa faute auprès d’un prêtre.
Donc il est clair que le pape trompe les fidèles catholiques en les laissant communier.
Le pape sera coupable de la perte de beaucoup d’âmes.
Il y aura deux camps dans l’Eglise : le « petit reste » qui va continuer à obéir aux commandements de Dieu et qui refusera tout changement de consécration pendant la messe et il y aura le camp des catholiques tièdes qui vont tout accepter de la part du pape et qui seront ainsi damnés avec lui.
Tout catholique doit rester fidèle aux enseignements
Le pape François est le faux prophète de l’Apocalypse.
Nous pensons fortement que François est un antipape maçonnique, qu’il est le Faux Prophète dont parle l’Apocalypse et même s’il y a un dernier pape après lui, ce sera aussi un autre antipape.
Apocalypse 19, 20 Mais la Bête fut capturée, avec le faux prophète – celui qui accomplit au service de la Bête des prodiges par lesquels il fourvoyait les gens ayant reçu la marque de la Bête et les adorateurs de son image, – on les jeta tous deux, vivants, dans l’étang de feu, de soufre embrasé. (Bible de Jérusalem)
On peut lire tous les livres de Maria gratuitement sur ce lien :
www.internetgebetskreis.com/fr/messages/
On peut écouter en audio/vidéo toutes les vidéos sur ce lien :
www.youtube.com/channel/UCqfVKUX1tftdQX…
Conclusion :
Une très grande part des sites qui s'affichent tristement catholiques, s'en prennent directement au ministère et à la personne du Saint Père François, en étant même convaincus que "François est un antipape maçonnique" !
Par orgueil, ils pensent pourtant représenter et être le "petit reste fidèle", mais c'est exactement le contraire, car ils sont dans les filets du Diable qui les trompent afin de diviser toujours plus la Sainte Eglise du Christ, et n'étant pas assez petits n'ont pas la Sainte et Divine Lumière de la Vérité donnée par le Saint Esprit pour voir, reconnaître leurs erreurs et demander pardon.
Nous pouvons aisément montrer qu'il en est bien ainsi, car tous les véritables messages et vrais prophètes nous demandent de suivre envers et contre tous le Saint Père François qui est notre sûre boussole en cette fin des temps, qui n'a pas accepté le modernisme proposé et qui est diffamé en permanence et calomnié !
Au très Saints Noms et redoutables Noms de Jésus et de Marie que tout ce grand mal soit détruit ! Amen !
Maranatha !
Le Seigneur vient ! Viens Seigneur Jésus.
Et voici que Je viens. Amen.
http://jeanderoquefort.free.fr/appel_mondial_a_la_priere_pour_le_pape_francois_et_ses_detracteurs.html
Paroles de Notre Seigneur Jésus et de la Très Sainte Vierge Marie
au sujet du Saint Père François
De l'ouvrage « Tout vous a déjà été dit » :
- extrait du message donné à Jnsr le 9 mai 2013, pages 385 et 386 (ne se trouve pas sur internet) :
« Notre Saint Père Benoît XVI n'a failli aucune de ses lois [en référence à son Dieu et Maître]...
Notre nouveau Pape François a soulevé bien des quiproquos à son sujet. Adopté d'office par certains, admis sous réserve par d'autres, débonnaire envers tous et d'une humilité même choquante (il a refusé les habits consacrés à son rang de chef de l'Eglise Catholique et Romaine) le Seigneur a veiller à remettre les choses en place. Si notre précédent Pape Benoît XVI n'a jamais abandonné Son Eglise sans jamais offenser quelqu'un, il partit avec la confiance en Dieu et on a pu comprendre jusqu'où pouvait aller Son Amour pour Lui. Il a toujours suivi le chemin de Son Divin Maître et n'a jamais désobéi à Sa Divine Volonté.
Son Règne fut court, spirituel et très vertueux. "Tout pour déplaire à certains!..." pensa le Seigneur. Il est temps de "sortir l'Agneau" de parmi les loups, qui n'ont pas réussi jusqu'à présent à lui prendre son esprit en otage ! Et l"Esprit Divin" s'occupa de tout ce qui suivit...
Le trône de Pierre fut vacant...Pas pour longtemps...Et tout sembla si naturel, que la foule même pouvait se tromper, lorsque le trône fut occupé par ce Pape actuel François...
Qui est en vérité ce Pape "humble à l'extrême" ?...
Comme l'habit ne fait pas le moine, il refusa l'habit, les chaussures et les ornements papaux...Ce qui mit certains, fort joyeux d'avoir un pape pauvre comme eux, d'autres sceptiques, d'autres perplexes ?...Ce n'était pas encore Celui qu'ils auraient souhaité...Après être allé le chercher si loin !...
Mais notre Pape François savait bien qu'Il allait représenter, pour ces derniers temps, "Noé" et qu'Il était là pour construire spirituellement l'Arche de Noé en avertissant toute la famille humaine qu'étant toute appelée, il n'était plus temps de tergiverser à droite et à gauche...Pour Dieu, il n'y a qu'un Seul Peuple, les enfants de Dieu, et une Seule Religion : L'Amour inconditionnel.
Avis à Tous les Francs-Maçons et aux Sans Papier...Dieu vous attend ! Faites-vous inscrire, pour entrer dans l'Arche du derniers secours...Ceci est de la part du Seigneur Jésus-Christ ! Venez dans son Eglise ! ».
- Du mensuel « Stella Maris » n ° 508 de décembre 2013, page 27 :
La Très Sainte Vierge Marie au Frère Elie dans la nuit du Vendredi Saint 29 mars au sujet du Pape François :
Elle, souriante, lui a répondu: « Il a été choisi par le Saint-Esprit pour ouvrir tant d’églises fermées…».
Du journal l'Appel du Ciel d'octobre 2014, page 30 :
Actuellement, la Très Sainte Vierge Marie donne chaque mois un certain nombre de messages à Ses confidents du monde entier. Ces derniers temps, Elle nous demande de prier particulièrement « pour la paix qui est menacée »mais aussi « pour Son bien-aimé Saint Père ». A Medjugorje, Marie, Reine de la Paix et de la Réconciliation, a donné un message à Ivan concernant la mission du Pape François, qui consiste à apporter la paix au monde qui se trouve en grand danger en raison de graves conflits...
La veille du jour où le Pape François s’est dit prêt à se rendre personnellement en Irak, Marie est apparue à Ivan et lui a donné le message suivant :
« Chers enfants, aujourd’hui Je vous appelle d’une manière particulière : priez pour la paix. Ouvrez-vous à l’Esprit Saint, chers enfants, que l’Esprit Saint vous guide. Chers enfants, actuellement, Je vous demande de prier particulièrement pour Mon bien-aimé Saint Père, pour sa mission : la mission de paix. En tant que votre Mère, Je prie pour vous tous et intercède auprès de Mon Fils pour chacun de vous. Merci, chers enfants, aujourd’hui encore, d’avoir répondu à Mon appel ».
Le lendemain, Marie s’est de nouveau manifestée à Ivan et, avec une insistance rarement constatée en 33 ans d’apparitions selon Son confident, Elle a appelé à la persévérance dans la prière, particulièrement en ce moment où Satan veut détruire Ses plans :
« Mes chers enfants, aujourd’hui encore, Je Me réjouis avec vous tous. Je vois vos cœurs remplis de joie ; Je vois aussi que vos champs sont labourés, ils sont bien cultivés. Mais, chers enfants, vous devez travailler vos cœurs de la même façon que ces champs, pour ouvrir vos cœurs à l’action de l’Esprit Saint, parce que Je prie et demande des grâces divines pour vous. Persévérez dans la prière surtout en ce moment où Satan veut détruire Mes plans. Soyez assurés, chers enfants, qu’en tant que votre Mère, Je suis toujours aussi proche de vous. Je prie avec vous et J’intercède auprès de Mon Fils pour chacun de vous. Merci, chers enfants, car aujourd’hui encore, vous avez répondu à Mon appel ».
Auparavant, Marie avait déjà donné le message suivant à Pedro Regis :
« Chers enfants, la paix du monde est menacée. Agenouillez-vous et priez, car ce n’est qu’ainsi que vous atteindrez la vraie paix. L’humanité se dirige vers un grand abîme et c’est maintenant le moment de votre retour au Seigneur. Le Moyen-Orient sera secoué par le grand holocauste atomique. Les moments de douelurs pour l'humanité s’approchent. Je suis venue du Ciel pour vous appeler à la conversion. Ouvrez vos cœurs et acceptez la volonté de Dieu dans votre vie. Ne reculez pas. Avancez par la voie que Je vous ai indiquée... Soyez dans la paix ».
Extrait du message « Priez, priez, Je vous le demande » donné le 13 octobre 2013 à la Fille du Oui à Jésus :
« Le Pape, votre Pape François 1er, a été choisi par le Ciel : il garde sur ses épaules la Croix pour vous donner un exemple d'amour, un exemple de paix, un exemple d'accomplissement ».
Source : http://lafilleduouiajesus.org/paroles_13octobre2013.html
Du volume 3 de Sulema sur « L'illumination des consciences » :
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 14 mars 2013, page 45 :
« Ne jugez pas pour ne pas être jugés, ne vous jugez pas [...]. Priez les uns pour les autres, priez pour Mes fils de prédilection, pour tous Mes consacrés, pour votre nouveau Pape François. N'oubliez pas mon Benoît XVI, priez pour lui, c'est votre devoir et surtout, priez pour rester debout jusqu'à la fin, car Je suis déjà sur Mon chemin de retour ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 31 mai 2013, page 82 :
« Si vous entendez des bruits de guerre, priez, priez pour le Saint Père François, pour Mes fils de prédilection, pour les religieux et les religieuses qui me seront fidèles, et resteront fidèles, jusqu'à la fin ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 24 juin 2013, page 111 :
« Oh, Mes enfants ! Priez, priez, priez pour votre Pape François, pour Benoît XVI, votre Pape émérite, pour Mes fils de prédilection, pour tous vos consacrés ; il faut les soutenir par vos prières. Priez pour obtenir la grâce de la persévérance finale, afin d'aller jusqu'au bout et ne pas vous décourager. Fermer la porte à la peur, car la peur est l'arme de Mon adversaire utilise en ce moment ; il sait que, par la peur, on ferme la porte à toutes les grâces. Oui, Mes enfants, c'est la peur qui vous paralyse, qui vous rend aveugles et sourds ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 juin 2013, page 135 :
« Quand Benoît XVI a donné sa démission, vous êtes entrés dans l'accomplissement des prophéties. Priez pour lui, il est votre Pape émérite, priez pour le Pape François, priez pour Mes prêtres, Je vous les confie, priez pour tous Mes consacrés ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 24 juillet 2013, page 154 :
« [...] Priez aussi pour le Saint Père François et le Saint Père Benoît XVI, votre Pape émérite, c'est très important et pour tous Mes consacrés. Un jour, pas lointain, vous allez comprendre pourquoi, en ces temps qui sont les derniers, les deux Papes sont ensemble, pourquoi Dieu l'a voulu ainsi. Priez pour eux, priez aussi pour tous vos frères et soeurs du monde entier sans aucune exception ».
- extrait du message donné par par Notre Seigneur Jésus le 6 septembre 2013, page 173 :
« [...] Priez et laissez-Moi faire le reste, faites tout ce que Je vous dirai de faire ; continuez votre route sans rien comprendre, laissez-Moi vous conduire. J'ai entendu le cri de votre coeur. Préparez-vous à vivre cette journée de prière[du lendemain, le 7 septembre 2013], de jeûne et adoration qui vous a été demandée par mon Vicaire le Pape François, écoutez-le et priez pour la paix dans le monde. Priez, priez, priez pour la paix, Mes enfants ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 7 septembre 2013, page 173 :
« Aujourd'hui, le Vicaire de mon Fils, le Pape François, vous a demandé une journée de prière, de jeûne, car il a bien compris le sérieux de cette situation. A Fatima, J'ai demandé de faire pénitence, de réciter le Rosaire pour demander la paix dans le monde ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 11 septembre 2013, page 176 :
« Je viens, avec le cri de mon Coeur Immaculé, vous demander de prier pour votre Mère l'Eglise, de prier pour le vicaire de mon Fils, le Pape François. Priez pour les prêtres, les consacrés, pour qu'ils puissent lui rester fidèles [au Pape François] et obéissants, pour qu'ils restent fidèles aux Commandements, à la saine doctrine. C'est votre devoir de prier pour eux, il faut les soutenir ; ne les jugez pas, ne les condamnez pas, ils sont d'autres Christ ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 25 septembre 2013, page 187 :
« Voyez-vous, Mes enfants, on ne veut rien savoir de Moi, mon seul Nom dérange. On est gêné, on ne veut plus afficher sa foi ; porter ma Croix, cela vous gêne. Oh, Mes enfants, priez, priez, priez ! Vous avez vu le fruit de la prière quand le Saint Père François vous a demandé une journée de prière et de jeûne (1). Par la prière, vous pouvez arrêter ou retarder une guerre, un évènement, mais, pour cela, il faut que vous soyez unis, que vous croyiez ; il faut vous soutenir les uns les autres par la prière et l'adoration ».
Note (1) :
La Nasa a relevé un calme inhabituel dans le Ciel après la journée de prière du 7 septembre 2013. Le lendemain de la journée de jeûne et de prière pour la paix, un phénomène étrange est survenu : les scientifiques ont observé avec surprise, que la planète était dans un calme absolu. Le 8 septembre à midi, heure de passage du satellite, le ciel de tous les océans sont apparus étrangement calme. Il n'y avait ni ouragans, ni cyclones ou tempêtes tropicales dans les bassins de l'Atlantique, du Pacifique ou l'océan Indien.
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 septembre 2013, page 192 :
« Priez, priez, priez pour votre Mère l'Eglise, Elle a besoin devous. Priez pour votre Saint Père François, et n'oubliez pas votre Pape émérite Benoît XVI, Mes fils de prédilection et Mes consacrés. Je vous le demande : cessez de juger, de vous juger vous-même, cessez de tout vouloir savoir, de tout contrôler, non, Mes enfants, laissez-Moi prendre soin de vous ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 novembre 2013, page 276 :
« Priez pour mes fils de prédilection, mes consacrés, mais surtout pour le Saint-Père François : il a besoin de vos prières. On va tout faire pour le diffamer ; il va beaucoup souffrir, car les loups veulent le dévorer ; ils ont cru qu'il serait une proie facile à avaler. Mon Vicaire à l'audace et la fermeté de dire la Vérité, il n'a pas accepté le modernisme proposé. Priez pour lui, mes enfants, car sa vie peut être en danger ; on ne veut pas de lui, soutenez-le par vos prières ».
TOUS LES MESSAGES QUI CRITIQUENT OUVERTEMENT ET SANS CRAINTE LE SAINT PERE FRANCOIS OU LA SAINTE EGLISE DU CHRIST, VIENNENT TOUJOURS DE SATAN
Pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus voici ce que Dieu Lui-même exprime clairement à Vassula Ryden dans son dernier ouvrage :
A travers Vassula Ryden, Dieu nous demande de ne pas nous laisser induire en erreur en écoutant les fausses prophéties qui critiquent ouvertement et sans crainte le Pape François, l'accusant d'être un faux Pape ou pire encore d'être l'Antéchrist
De l'ouvrage « Le Ciel existe, mais l'Enfer aussi » :
- extrait des pages 200 et 201 :
Le message qui va suivre m’a été donné le 17 mars 1993. C’était vingt ans presque jour pour jour avant l’élection d’un nouveau pontife, le Pape François. Ce message est un avertissement de ne pas nous laisser induire en erreur en écoutant de fausses prophéties qui, de droite et de gauche, le critiquent ouvertement, sans crainte, d’être un « faux pape » ou pire encore, d’être l’Antéchrist. A cause de son ouverture à l’Esprit, beaucoup ne sont pas d’accord et geignent. Ses homélies sont osées, balayant les vieux préjugés et les rigidités à s’incliner pour réaliser l’unité.
Puisque c’est un long message, je n’en ai reproduit ici que quelques lignes :
« Moi, Jésus Christ, Je désire avertir Mes prêtres, Mes évêques et Mes cardinaux ; Je désire avertir toute Ma Maison d’une grande tribulation ; Mon Eglise s’approche d’une grande tribulation ; rappelez-vous, Je vous ai choisis par Mon Esprit sanctifiant, pour Me glorifier ; Je vous ai choisis depuis le commencement pour être les robustes piliers de Mon Eglise et pour vivre avec foi dans la Vérité ; Je vous ai choisis pour partager Ma Gloire et pour paître Mes agneaux ;
Je vous dis solennellement que bientôt, vous serez éprouvés par le feu ; priez et jeûnez afin de ne pas être mis à l'épreuve ; restez fermes et gardez les traditions qui vous ont été enseignées ; obéissez à Mon pape quoi qu'il arrive ; restez-lui fidèles et Je vous donnerai les grâces et la force dont vous aurez besoin ; Je vous conjure de lui rester fidèles et de vous garder de quiconque se rebelle contre lui ; par-dessus tout, n’écoutez jamais quiconque le rejette ; ne permettez jamais à votre amour pour lui de manquer de sincérité ;
bientôt, vous serez confrontés à une épreuve telle que vous n'en avez jamais connue auparavant ; Mes ennemis essaieront, par des paroles insidieuses, de vous acheter pour eux ; le démon est déjà à l'œuvre et la Destruction n'est pas loin de vous ; le pape aura beaucoup à souffrir ; c'est pourquoi, vous serez tous persécutés parce que vous proclamez la Vérité et parce que vous êtes obéissants à Mon pape ; c'est également pourquoi ils vous haïssent, parce que leurs actes sont mauvais et vraiment tous ceux qui œuvrent pour le mal haïssent la Lumière et L'évitent par crainte que leur action de destruction soit mise à jour ».
Source : https://myriamir.wordpress.com/2019/06/14/messages-de-la-madone-de-zaro-ischia-italie-recus-le-8-juin-2019par-simona-et-angela-priez-pour-mon-pape-bien-aime-francois-priez-le-seigneur-pour-lui-afin-quil-soit-toujours-re/
Messages de la Madone de Zaro (Ischia-Italie) reçus le 8 Juin 2019…Par Simona et Angela. Priez pour mon Pape bien-aimé François : Priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint. De Lui dépendent de graves décisions…Priez pour Lui mes enfants.
notre dame de Zaro-Ischia
Simona
J’ai vu Maman, elle était toute vêtue de blanc, sur la tête un léger voile qui lui arrivait sur les épaules, sur les épaules un long manteau blanc qui arrivait jusqu’aux pieds déchaussés, ceux-ci reposaient sur une roche nue, autour de la taille Maman portait une ceinture d’or, les bras étaient ouverts en signe d’accueil.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, je me joins une fois encore à vous en ce lieu qui m’est si cher, lieu de grâces et bénédictions pour vous demander encore de prier,
– prier pour mon Église bien-aimée,
prière pour mes enfants de prédilection tant aimés,
priez pour mon Pape bien-aimé François :
priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint.
De Lui dépendent de graves décisions, priez pour Lui mes enfants.
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Mes enfants je suis encore parmi vous par grâce infinie de Dieu, par son vouloir je me joins à vous, pour vous apporter
la paix, l’amour, le joie, l’espérance, la vraie paix que seul le Seigneur peut vous donner, L’amour infini que le Père a pour chacun de vous,
la Joie qui remplis vos cœurs quand vous laissez entrer le Christ dans votre vie, l’espérance d’une vie pleine du Seigneur,
l’espérance que sur cette terre soit accomplie la volonté de Dieu, qui choisit toujours ce qui a de mieux pour vous.
Il vous aime et veut que ce qui est bien pour vous, Ce qui vous conduit au salut, ce qui vous conduit à une vie pleine et joyeuse, remplie du Christ, pleine de toute bénédiction.
Mais tout cela mes enfants est seulement possible si vous donnez votre Oui et laissez l’Esprit Saint demeurer en vous, que vous ouvrez votre cœur et vous laissez modeler par l’amour infini du Père.
Mes enfants, une fois encore je vous prie ;
laissez-vous aimer,
laissez-vous porter dans les bras aux moments les plus durs de votre vie,
laissez-moi porter avec vous ensemble votre croix de chaque jour, de façon qu’à chaque pas le Seigneur vous donne la force pour affronter un jour nouveau, pas à pas, jour après jour.
Mes enfants je vous aime, je vous aime.
A présent je vous donne ma Sainte bénédiction.
Merci d’être accourus à moi. »
Ce soir, la Maman s’est présentée comme la Reine et Mère de tous les peuples.
Son vêtement était rose antique et un grand manteau vert-azur la recouvrait et recouvrait même la tête. Le manteau était très grand et une légère brise le remuait. Maman avait les mains jointes en signe de prière, entre les mains un long rosaire blanc et lumineux qui descendait jusqu’aux pieds. Maman avait les pieds déchaussés, ils s’appuyaient sur le monde, dessus le monde un grand dragon, que Maman tenait fermement avec son pied droit ; le Dragon secouait fortement la queue, la battait avec force comme s’il voulait se libérer. Maman a fait glisser le manteau et en laissant glisser le manteau, elle l’a recouvert.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, merci d’être présent ce soir encore pour m’accueillir et répondre à mon appel.
Enfants très aimés, je suis une fois encore ici par l’amour infini que mon fils Jésus a pour chacun d’entre vous, je suis ici parce que je vous aime, je suis ici pour vous faire déjà goûter les joies du paradis.
Mes enfants, vous êtes appelés à
affronter beaucoup d’épreuves,
vous êtes appelés à souffrir beaucoup,
mais ne vous effrayez pas, je suis ici, je suis près de vous et
je vous tiens par la main, ne vous effrayez pas.
Enfants, vous devez apprendre à vous confier et
vous fier plus à Dieu.
Beaucoup de vous, au moment de l’épreuve s’éloignent, mais ce n’est pas ce que je vous ai enseigné ; chaque fois que je vous dis soyez fort et n’ayez pas peur,
les épreuves que vous devrez supporter seront nombreuses.
Vous serez confrontés à beaucoup de choix,
mais ce sera l’Esprit Saint qui vous guidera et vous fera comprendre le chemin à prendre.
Apprenez à prier davantage l’Esprit Saint, laissez-vous guider par Lui.
Vous agissez de manière impulsive sans même penser à prier. La prière vous aidera à expérimenter combien Dieu vous aime et combien forte est sa présence.
– Apprenez à rester en silence devant le Saint Sacrement de l’autel ;
– devant Jésus n’utilisez pas tant de paroles,
– mais servez-vous de votre cœur,
ouvrez vos cœurs, ouvrez tout grand vos cœurs,
faites entrer la source de son amour.
Soyez petits, humbles, vivez davantage l’évangile.
Je suis ici pour vous aider mais s’il n’y a pas une minimum d’effort de votre part, ce sera difficile de pouvoir le faire.
Dieu n’oblige pas, Il demande.
Mes enfants des temps durs vous attendent,
priez beaucoup pour l’Église,
priez pour mes choisis et préférés,
priez pour les familles qui sont si chères à mon cœur Immaculé et au Sacré cœur de Jésus.
Priez afin que se forment des groupes de prière.
La prière doit être votre arme contre le mal, l’unique et vraie arme.
Dieu est amour, Dieu est paix, Dieu est miséricorde. »
A la fin j’ai prié avec Maman et puis elle nous a tous béni.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
http://cenacolimariapellegrina.blogspot.com/
Mise en garde par rapport aux erreurs véhiculées sur les sites
de la Voix de Dieu (le magazine virtuel des derniers temps)
et le forum Viens Seigneur Jésus
qui s'opposent ouvertement à la personne et au ministère
du Vicaire du Christ, notre si bon, grand, doux et miséricordieux
Saint Père François
Page en construction qui sera affinée, développée et enrichie peu à peu
Le Saint Père François, notre sûre boussole qui nous montre le Christ notre Dieu et le chemin vers le Ciel
Chers amis, chers toutes et tous en Jésus et Marie,
ayant la grâce de réaliser une bonne partie de mon apostolat sur internet, il convient de savoir que la très grande majorité des sites internet dits "chrétiens catholiques" sont dans une totale confusion voulue et entretenue par Satan et consorts concernant le ministère et la personne du Vicaire du Christ, le Saint Père François.
Ainsi, sans aucune crainte, la très grande majorité des intervenants sur internet, qui bien tristement s'affichent catholiques, s'attaquent ouvertement au Saint Père François, ce qui, aux yeux de Dieu est extrêmement grave et peut mener à la damnation éternelle si un chemin de repentance sincère n'est pas engagé, sachant que l'art de Satan notre ennemi commum, est de nous faire croire que l'on fait le bien alors que l'on travaille à la destruction de l'Eglise du Christ et à la division, qui vient toujours du Diviseur, le Diable, qui est le menteur et le Père du mensonge (Cf. Jn 8,44), le Prince de ce monde qui séduit la majorité des hommes et des nations (pour le peu de temps qui lui reste) par son pouvoir maléfique et trompeur, se déguisant en ange de lumière tout en voulant se faire plus grand que le Vrai Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Il est malheureusement dans l'air du temps pour beaucoup de chrétiens, de critiquer les propos et positions du Saint Père François, surtout de façon très affirmée par ceux qui s'affichent les "vrais catholiques" détenteurs de la tradition, je veux surtout parler des frères traditionalistes Lefebvristes, pour lesquels je prie quotideinnement afin qu'il reviennnent à Pierre et donc à la Vérité qu'est le Christ, avant que le temps de la Sainte Miséricorde Divine ne s'achève très prochainement, après l'Avertissement et le grand miracle de Garabandal.
Exemple d'articles sur le site de la Voix de Dieu qui viennent et sont voulus par Satan pour diffamer, discréditer et tenter de détruire le ministère et l'apostolat si fructueux du Vicaire du Christ, le Saint Père François
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/06/03/francois-est-un-heretique
François est un hérétique
03/06/2019 par lavoixdedieu
François est un hérétique, mais il n’existe aucun automatisme lui faisant perdre son poste
Le pape François « a fait beaucoup de déclarations hérétiques », a confié le célèbre philosophe autrichien Josef Seifert à Gloria.tv (vidéo ci-dessous, en allemand).
Seifert souligne que la liste des sept hérésies figurant dans la lettre d’avril de quatre-vingts érudits n’est « pas exhaustive ». Il se souvient que François a également affirmé que les âmes maléfiques disparaissent après la mort ou que l’enfer est vide.
La déclaration d’Abou Dhabi est pour Seifert « plus qu’hérétique, c’est en réalité apostatique ».
Seifert pense qu’un pape qui répand des hérésies objectives perd son poste. Cependant, il n’existe aucune autorité compétente pour juger un pape. Par conséquent, seul un pape ultérieur pourra condamner François.
Certains professeurs de l’Église, comme le jésuite Robert Bellarmine, soutiennent qu’un pape hérétique perd automatiquement ses fonctions, mais cela n’a jamais été l’enseignement officiel de l’Église, ajoute Seifert.
Contre espoir, il espère que François se rétractera avec ses hérésies, faute de quoi il risque d’être condamné rétrospectivement et d’être « supprimé de la liste des papes ».
Dans une remarque parallèle, Seifert fait allusion au climat de peur qui règne dans l’Église, citant un évêque qui lui aurait dit qu’il perdrait probablement son diocèse s’il exprimait quelque critique que ce soit.
https://gloria.tv/article/AXs3PB6Zotka2B9BwPfTM4Qjb
NB : Le site de la Voix de Dieu, tire largement ses sources de Gloria.tv qui est ouvertement un site qui a été récupépé par les frères traditionalistes Lefebvristes qui s'opposent au Saint Concile Vatican II et à tous les Papes depuis lors, en les traitant tous d'hérétiques voire d'apostats, alors qu'ils ont tous été canonisés, sauf les Saint Pères Benoît et François qui sont encore vivants, et qui, donc, ne peuvent l'être à ce jour.
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/05/31/francois-perd-la-memoire-blaspheme-dieu-qui-veut-que-les-transsexuels-soient-ainsi/
François « perd la mémoire », blasphème Dieu qui « veut que les transsexuels soient ainsi »
31/05/2019 par lavoixdedieu
« Au sujet de McCarrick, je ne savais rien, bien sûr, rien, rien, rien « , a menti le pape François devant les caméras de la chaîne mexicaine Televisa le 28 mai.
Plus tôt cette année, le cardinal moderniste Theodore McCarrick, 88 ans, a été condemned sans un procès d' »abus » non spécifiés.
Il y a 270 jours, Mgr Viganò, archevêque dénonciateur, a déclaré qu’il avait informé François le 23 juin 2013 au sujet de McCarrick.
Maintenant, François proteste et dit ne pas se souvenir de cette rencontre et de son contenu explosif, n’appelant Viganò à ce point que « celui qui a parlé ». François a une longue histoire de mensonge en public. Il dit qu’il a gardé le silence si longtemps parce que « le Seigneur nous a enseigné cette voie et je la suis ».
Confronté à l’affaire Zanchetta case, un évêque argentin, accusé d’abus homosexuels, promu et protégé par François, il a répondu par un torrent de mots qualifiant la promotion de Zanchetta au Vatican de « parquage » en Italie.
Parlant des travestis, François a dit qu’il leur dirait « la vérité » qu’il formule ainsi : « Dieu te veut comme ça, règle ça avec Dieu. »
François a regretté sa déclaration d’août 2016 selon laquelle les enfants ayant des problèmes homosexuels devraient être envoyés chez un psychiatre. En déformant ses paroles, il prétend qu’il voulait dire qu’ils devraient être envoyés à un « professionnel » pour examiner si elles ont effectivement une tendance homosexuelle.
https://gloria.tv/article/YRg79R3zxckW6PgnDBjyghc3A
On peut tout de suite noter que le site de la Voix de Dieu suit toujours le grand et redoutable faux prophète Maria (de la) divine miséricorde, ce qui est d'autant plus grave, que cette personne a ouvertement avoué la supercherie et avait dupé ses lecteurs comme le montrent les articles publiés en leur temps sur mon site :
Source : http://jeanderoquefort.free.fr/maria_divine_misericorde_la_supercherie_revelee.html
Maria Divine Miséricorde - La supercherie révélée
Source : http://catholicwatchdogs.e-monsite.com/pages/maria-de-la-divine-misericorde.html#DxYHlT0GpP3ldlse.99
Prise au piège, la fraudeuse avoue avoir berné ses fanatiques
Pendant plus de quatre ans, Mary Carberry a réussi à berner une multitude impressionnante de lecteurs, dont plusieurs catholiques (même de la tradition) en prétendant recevoir des messages privilégiés en provenance du Ciel.
Le reportage du Irish Mail du 1er février 2015
Se présentant sous le pseudonyme de Maria de la Divine Miséricorde et prétendant être la "dernière de la lignée des prophètes", la fausse visionnaire, résidente de Dublin (Irlande), livra le contenu de ses prétendues révélations sur son site internet, fréquenté quotidiennement par des au-delà de 425 000 lecteurs. Au total, plus de 1 200 messages ont été diffusés sur son site.
Mary Carberry est aussi une femme d'affaires à la tête d'une compagnie de relations publiques qu'elle opère sous le nom de Mary McGovern. L'on comprendra que les fausses révélations furent donc commercialisées par la vente, entre autres des livres de ses "visions" ainsi que des "médailles du salut" toutes inventées par Carberry, lesquelles furent distribuées dans plusieurs pays à travers le monde. Un sceau, supposément inspiré par la Vierge Marie et devant être béni, était également censé protéger les adeptes (en fait, le logo de couleur rouge était l'oeuvre d'un spécialiste en arts graphiques de San Diego).
Comment Mary Carberry a-t-elle pu créer une page Facebook au nom de "Maria de la Divine Miséricorde" le 2 juin 2010, alors que c'est six mois plus tard qu'elle allait apprendre - supposément de la voix du Seigneur - qu'elle devrait désormais utiliser ce nom ?
Autrefois reliée à un médium nommé Joe Coleman, Mary McGovern s'associa à un dentiste millionnaire retraité du nom de Breffni Cully pour le projet de Maria de la Divine Miséricorde, en 2010. Elle commenca à attirer l'attention du journaliste du journal Irish Mail, Michael O'Farrell, en février 2015. Suite aux recherches du journaliste, on compara électroniquement la voix de McGovern à celle de Maria de la Divine Miséricorde, via l'expertise d'un spécialiste américain, pour finalement conclure hors de tout doute que Maria McGovern et Maria de la Divine Miséricorde étaient en fait une seule et même personne.
En avil 2014, l'archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin, dénonçait les messages de la fausse visionnaire, geste qui fut imité par sept autres prélats de l'Église catholique :
Mgr Denis J Hart (Australie)
Mgr Peter Fabbro (Canada)
Mgr Stephen Secka (Slovaquie)
Mgr Richard. J. Malone (États-Unis)
Mgr Mark Coleridge (Australie)
Mgr Greg O’Kelly (Autralie)
Mgr Andreas Laun (Autriche)
La révélation de la fraude fit la une du Irish Mail du 20 mars 2015 (photo ci-dessus). Le même jour, Mary McGovern fut captée par les caméras de sécurité de certains commerces en train d'acheter plus de 300 copies de l'édition du journal pour les faire disparaître (photo ci-dessous).
Mary Carberry achetant de multiples copies du Irish Mail publiant le récit de sa fraude
Appelé à justifier ses actions, Maria McGovern expliqua que le projet n'était pas son idée et qu'elle avait agi pour le compte de "quelqu'un d'autre". Elle s'est dite heureuse que toute cette affaire soit enfin terminée:
"Je n'en pouvais plus de toute cette machination. J'en suis désolée. Mais si, dorénavent, vous croyez toujours à cette merde, c'est votre affaire..." - Mary Carberry (Irish Mail, 1er février 2015)
Le site de Maria de la Divine Miséricorde ferma le 21 mars 2015.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, malgré la révélation de l'arnaque et les aveux de Mary Carberry, plusieurs fanatiques continuent tout de même de croire aux messages.
Un livre a d'ailleurs été écrit sur le suje, The Outing of Mary Carberry - Exposing the woman behind the secret "visionary" Maria Divine Mercy. Il est disponible gratuitement sur le net à cette adresse : https://midwaystreet.files.wordpress.com/2015/04/outing-of-mary-carberry-010615.pdf
dont les visions et messages ont été fermement condamnés par l'Archevêque de Dublin, Monseigneur Diarmuid Martin :
Source : http://jeanderoquefort.free.fr/les_visions_et_messages_de_maria_divine_misericorde_declares_non_authentiques_par_l_archeveque_de_dublin.html
Les prétendus visions et messages de Maria Divine Miséricorde sont déclarés non authentiques par l'Archevêque de Dublin, Monseigneur Diarmuid Martin
Source : http://myriamir.wordpress.com/2014/04/19/maria-de-la-divine-misericorde-est-condamnee-par-larcheveque-de-dublin
Nous vous présentons ici « dans son intégralité » la déclaration originale de l’Archevêché de Dublin concernant Maria de la Divine Miséricorde :
DÉCLARATION DE L’ARCHIDIOCÈSE DE DUBLIN
SUR LA PRÉTENDUE VISIONNAIRE
« MARIA DE LA DIVINE MISÉRICORDE »
Les demandes d’éclaircissement sont parvenues à l’Archidiocèse de Dublin concernant l’authenticité des visions et des messages présumément reçus par une personne qui se dit « Maria de la Divine Miséricorde » et qui peut vivre dans l’Archidiocèse de Dublin.
Monseigneur Diarmuid Martin tient à préciser que ces messages et visions présumées n’ont pas l’approbation ecclésiastique et la plupart des textes sont en contradiction avec la théologie Catholique.
Ces messages ne doivent pas être promus ni être utilisés au sein des associations de l’Église catholique.
SOURCE ORIGINALE : http://www.dublindiocese.ie/content/statement-maria-divine-mercy
PS : « Mes frères et soeurs, remercions Jésus d’avoir incité son Église à statuer sur une situation qui prêtait à controverse entre nous tous depuis longtemps. Et prions pour la personne qui vient de recevoir cette décision difficile de l’Église pour elle. Elle est notre soeur ».
Pour autant, le site de la Voix de Dieu ne fait absolument pas amende honorable, et pire encore, le comble du compble, continu sciemment a publié massivement ces très graves faux messages, comme on peut le vérifier et ainsi semer une très grande confusion voulue par Satan dans l'esprit de beaucoup de fidèles catholiques :
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/05/30/maria-de-la-d-misericorde-vous-mon-eglise-serez-jetes-pendant-1260-jours-dans-le-desert-ou-vous-prendrez-refuge/
La Messe se transformera radicalement sous la direction du Faux Prophète
30/05/2019 par lavoixdedieu
Le site La Voix de Dieu veut remercier Dieu de nous expliquer l’Apocalypse par son prophète Maria de la D. Miséricorde.
Maria de la Divine Miséricorde
Maria de la Divine Miséricorde
Le reste de Mon Église, les deux Témoins, cités dans le Livre de la Révélation
15 avril 2012 à 19h16
« Ma chère fille bien-aimée, Je sais que certains de ces messages vous sont incompréhensibles mais vous devez avoir confiance en Moi et savoir que Je dois révéler le contenu du Livre de la Révélation afin que les âmes sachent ce qu’il va arriver dans ces temps.
À vous qui avez peu de Foi mais acceptez Ma Parole, qui vous est donnée par l’intermédiaire de ce prophète, sachez que votre humilité et votre désir, nés d’un amour pur pour Moi, vous ont amenés plus près de Mon Sacré Cœur.
Vous êtes Mon reste d’Église, Vous êtes l’Église dont il est fait référence dans le Livre de la Révélation.
Vous êtes le produit d’une femme qui a donné naissance à un enfant mâle et qui a été rejetée dans le désert où vous serez isolés, pourtant unis comme un, pour proclamer Ma Sainte Parole et prêcher les véritables Évangiles. La femme a donné le jour à Ma véritable Église, Mon troupeau fidèle,qui ne sera pas induit en erreur par le Faux Prophète.
Vous, Mon Église, serez jetés pendant 1260 jours dans le désert où vous prendrez refuge. (Note : cela correspond bien aux trois ans et demi de l’Antéchrist où le sacrifice sera interdit)
Mais avec le don du Saint Esprit vous serez nourris des fruits de Mon amour.
Ce seront les membres fidèles de Mes Églises Chrétiennes, y compris Mes serviteurs sacrés et ceux de Mes disciples qui rejetteront le Faux Prophète, qui devront rassembler Mon Église.
Vous devrez M’honorer en secret car la Messe se transformera radicalement sous la direction du Faux Prophète.
Vous êtes Mes vrais disciples et toutes les grâces du Ciel se déversent sur vos précieuses âmes.
Comme Je vous aime, les enfants, et comme vous allégez Mes souffrances.
Mais comme J’ai le coeur meurtri à cause de certains de Mes disciples qui refuseront de M’écouter.
Ils seront attirés dans un piège par le Faux Prophète et tomberont dans les Ténèbres sans que Je puisse les sauver.
C’est de leur propre volonté qu’ils Me gifleront au visage.
Mon Reste d’Église devra propager la Parole à Mes autres enfants, y compris à ceux qui ne Me connaissent pas du tout.
Vous, Mon petit Reste d’Église, devrez proclamer Mes prophéties et Ma Sainte Parole à ceux qui ne sont pas Chrétiens ou qui ne connaissent pas les Dix Commandements.
Votre mission sera de vous assurer que la Sainte Bible est lue et comprise.
Ce sera à vous d’informer le monde de la signification pleine et entière des Sceaux contenus dans le Livre de la Révélation que Je révèlerai à Maria de la Miséricorde Divine.
Les Deux Témoins du Livre de la Révélation: Vous, Mes disciples, êtes l’un des Deux Témoins dont il est fait référence dans le Livre de la Révélation et qui seront protégés par le Ciel.
Ma Parole, donnée à vous, Mon petit Reste d’Église, pourra être rejetée comme un corps mort, mais Elle ne mourra jamais.
Les Juifs seront le second des Deux Témoins.
Les deux lampes sont Mes Églises Chrétiennes, la véritable Église Traditionnelle, et ceux de Mes disciples qui seront rejetés par le Faux Prophète.
Les deux Oliviers sont l’Israël de l’Ancienne Jérusalem et le Nouvel Israël.
Eux, les Juifs, reconnaîtront enfin que Je suis le Messie et leur prédication de la vérité sera également rejetée par le Faux Prophète et l’Antichrist pour qu’elle se décompose comme un corps mort.
Une fois encore,cette race choisie ne mourra pas.
Tous les deux vous sentirez vaincus mais cela ne sera pas le cas parce que vous formerez, avec toutes les autres religions, la seule véritable Églisela Nouvelle Jérusalem qui renaîtra de ses Cendres.
Vous survivrez à la terrible monarchie infernale qui surgira sous le double commandement du Faux Prophète et de l’Antichrist, qui seront tous les deux jetés dans le lac de feu qui est l’Enfer.
Cette persécution ne durera pas longtemps et vous recevrez grande force et protection.
Vous serez aidés et de nombreux chefs surgiront parmi vous pour vous guider dans cette période.
Beaucoup d’entre vous deviendront des Saints dans Mon Nouveau Paradis et, ayant aidé à construire Mon Reste d’Église sur terre, règneront avec Moi dans le Nouveau Ciel et Terre qui émergera à Mon Second Avènement.
Ceux d’entre vous qui ne sont pas avec Moi auront un très court laps de temps pour choisir.
Soit vous serez pour le Faux Prophète et contre Moi, soit vous serez pour Moi.
(Note de la Voix de Dieu : par cette prophétie le Seigneur nous demande d’être fidèle à sa doctrine et ainsi nous seront pour Lui ou alors nous serons pour le Faux Prophète et nous accepterons tout ce qui est contraire à la vraie doctrine du Christ, un relativisme total)
Si vous choisissez la première voie,votre âme sera volée par le Tentateur. Cela semble sévère mais c’est la vérité.
La preuve de Ma présence sera donnée à tous les enfants de Dieu pendant l’Avertissement.
Priez pour que vous acceptiez alors la vérité que c’est Moi,
Votre Jésus bien-aimé, qui vous appelle depuis les Cieux afin d’ouvrir vos yeux pour que vous puissiez voir, et pour que vous puissiez écouter, pour que vous puissiez entendre avant qu’il ne soit trop tard.
Votre Jésus bien-aimé »
Note de La Voix de Dieu : si vous étudiez bien l’Apocalypse, vous allez comprendre ce message et son importance car nous sommes en pleine Apocalypse et les trois ans et demi de l’Antéchrist sont très très proches… Les 1260 jours du règne de Satan avant les 1000 ans de paix.
http://marseillan.over-blog.com/tag/maria%20de%20la%20divine%20misericorde/
Source : https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2019/06/02/dr-kedlly-bowring-theologien-defend-les-messages-de-maria-de-la-divine-misericorde/
Dr Kedlly Bowring, théologien défend les messages de Maria de la Divine Miséricorde
02/06/2019 par lavoixdedieu
Marie de la Divine Miséricorde : Docteur Kedlly Bowring, théologien et auteurs de Best Sellers nous parle d’elle
Nous vous avions déjà présenté cet article, important, et j’ai pensé qu’il serait important de le remettre en mémoire pour nos nouveaux abonnés et visiteurs.
Le docteur Kedlly Bowring est un théologien catholique. Il est auteur à succès de livres catholiques (Best Sellers) tels que « The Secrets, Chastisement and Triumph » (Les secrets, le Châtiment et le Triomphe) et « The Great Battle Has begun » (Le grand combat a commencé).
Les messages de “Maria Divine Mercy (MDM)”, Marie de la Miséricorde Divine qu’elle a supposément reçus de sources célestes sont plausibles. J’ai examiné tous les messages ainsi que toutes les évaluations publiées et les critiques de ses messages… et je n’ai trouvé aucune erreur dans les messages présentés. Et les évaluations négatives de MDM publiés par ses critiques ont été, pour le mieux, inconcluants et peu convaincants.
Je n’ai pas trouvé que ses messages contredisent aucune doctrine ou qu’ils contiennent une véritable erreur.
D’une autre part, plusieurs de ses prophéties ont été accomplies, et ses messages sont conformes à d’autres sources légitimes contemporaines de prophétie.
Les Prières des Croisades de MDM ont le même statut que ses messages présentés, tel qu’indiqués plus haut, et il semble donc qu’il est permissive de les prier.
Critique et Désobéissance au Pape
Nous pouvons nous demander si ce serait acceptable de critiquer le Pape. La réponse est ‘oui’. Un exemple de ceci nous est donné dans L’Écriture par S. Paul qui a confronté le Pape S. Pierre, et a écrit au sujet de la rencontre et nous dit : « Mais quand Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il s’était donné tort. » (Galates 2:11-14)
Thomas d’Aquin confirme, disant : « Lorsqu’il y a danger imminent pour la Foi, les prélats doivent être questionnés, même publiquement, par leurs sujets. »
En expliquant comme il est correct de résister aux ecclésiastiques errants, même les papes, S. Augustin écrit : « Il est possible pour les sujets d’avoir l’audace de résister à leurs supérieurs sans crainte, alors qu’ils parlent en toute charité pour défendre la vérité. »
Les Papes eux-mêmes enseignent ceci.
Le Vénérable Pie IX dit : « Si un pape à venir enseigne quelque chose qui est contraire à la Foi Catholique, ne le suivez pas. »
Même si la majorité suivait le Pape dans l’hérésie, et « Même si les fidèles catholiques à la Tradition seraient réduits à une poignée, ce sont eux qui sont la véritable Église de Jésus-Christ, » dit S. Athanase.
S. Robert Bellarmin écrit même ce qui suit : « Comme il est de droit de résister au pape qui attaque le corps, il est aussi de droit de résister à celui qui attaque les âmes ou qui brouille l’ordre civil, ou, par-dessus tout, qui tente de détruire l’Église, Je dis qu’il est de droit de lui résister en ne faisant pas ce qu’il commande et d’empêcher que sa volonté soit mise à exécution. »
Note spéciale d’une personne qui a fait de la théologie
Si le Pape François nous demande de jeûner ou de prier à telle intention : nous allons lui obéir. Mais s’il nous demande de désobéir à la Loi de Dieu, nous ne devons pas obéir, parce que nous condamnerions notre âme comme lui même condamne la sienne en se mettant au dessus de la loi de Dieu. Aucun catholique ne peut accepter ce que le pape a mis en place : la communion pour les personnes en situation d’irrégularité. (divorcés remariés, concubins, couples homosexuels…) Ceci n’est pas acceptable, puisque Dieu exige d’abord le repentir sincère et la confession avant de pouvoir prendre l’Eucharistie.
N’oublions pas que Dieu est Saint et qu’il est Pur…. et qu’il ne s’unit pas à une âme souillée par le péché mortel sans qu’elle ne soit d’abord repentie et sans qu’elle ait reconnue sa faute auprès d’un prêtre.
Donc il est clair que le pape trompe les fidèles catholiques en les laissant communier.
Le pape sera coupable de la perte de beaucoup d’âmes.
Il y aura deux camps dans l’Eglise : le « petit reste » qui va continuer à obéir aux commandements de Dieu et qui refusera tout changement de consécration pendant la messe et il y aura le camp des catholiques tièdes qui vont tout accepter de la part du pape et qui seront ainsi damnés avec lui.
Tout catholique doit rester fidèle aux enseignements
Le pape François est le faux prophète de l’Apocalypse.
Nous pensons fortement que François est un antipape maçonnique, qu’il est le Faux Prophète dont parle l’Apocalypse et même s’il y a un dernier pape après lui, ce sera aussi un autre antipape.
Apocalypse 19, 20 Mais la Bête fut capturée, avec le faux prophète – celui qui accomplit au service de la Bête des prodiges par lesquels il fourvoyait les gens ayant reçu la marque de la Bête et les adorateurs de son image, – on les jeta tous deux, vivants, dans l’étang de feu, de soufre embrasé. (Bible de Jérusalem)
On peut lire tous les livres de Maria gratuitement sur ce lien :
www.internetgebetskreis.com/fr/messages/
On peut écouter en audio/vidéo toutes les vidéos sur ce lien :
www.youtube.com/channel/UCqfVKUX1tftdQX…
Conclusion :
Une très grande part des sites qui s'affichent tristement catholiques, s'en prennent directement au ministère et à la personne du Saint Père François, en étant même convaincus que "François est un antipape maçonnique" !
Par orgueil, ils pensent pourtant représenter et être le "petit reste fidèle", mais c'est exactement le contraire, car ils sont dans les filets du Diable qui les trompent afin de diviser toujours plus la Sainte Eglise du Christ, et n'étant pas assez petits n'ont pas la Sainte et Divine Lumière de la Vérité donnée par le Saint Esprit pour voir, reconnaître leurs erreurs et demander pardon.
Nous pouvons aisément montrer qu'il en est bien ainsi, car tous les véritables messages et vrais prophètes nous demandent de suivre envers et contre tous le Saint Père François qui est notre sûre boussole en cette fin des temps, qui n'a pas accepté le modernisme proposé et qui est diffamé en permanence et calomnié !
Au très Saints Noms et redoutables Noms de Jésus et de Marie que tout ce grand mal soit détruit ! Amen !
Maranatha !
Le Seigneur vient ! Viens Seigneur Jésus.
Et voici que Je viens. Amen.
http://jeanderoquefort.free.fr/appel_mondial_a_la_priere_pour_le_pape_francois_et_ses_detracteurs.html
Paroles de Notre Seigneur Jésus et de la Très Sainte Vierge Marie
au sujet du Saint Père François
De l'ouvrage « Tout vous a déjà été dit » :
- extrait du message donné à Jnsr le 9 mai 2013, pages 385 et 386 (ne se trouve pas sur internet) :
« Notre Saint Père Benoît XVI n'a failli aucune de ses lois [en référence à son Dieu et Maître]...
Notre nouveau Pape François a soulevé bien des quiproquos à son sujet. Adopté d'office par certains, admis sous réserve par d'autres, débonnaire envers tous et d'une humilité même choquante (il a refusé les habits consacrés à son rang de chef de l'Eglise Catholique et Romaine) le Seigneur a veiller à remettre les choses en place. Si notre précédent Pape Benoît XVI n'a jamais abandonné Son Eglise sans jamais offenser quelqu'un, il partit avec la confiance en Dieu et on a pu comprendre jusqu'où pouvait aller Son Amour pour Lui. Il a toujours suivi le chemin de Son Divin Maître et n'a jamais désobéi à Sa Divine Volonté.
Son Règne fut court, spirituel et très vertueux. "Tout pour déplaire à certains!..." pensa le Seigneur. Il est temps de "sortir l'Agneau" de parmi les loups, qui n'ont pas réussi jusqu'à présent à lui prendre son esprit en otage ! Et l"Esprit Divin" s'occupa de tout ce qui suivit...
Le trône de Pierre fut vacant...Pas pour longtemps...Et tout sembla si naturel, que la foule même pouvait se tromper, lorsque le trône fut occupé par ce Pape actuel François...
Qui est en vérité ce Pape "humble à l'extrême" ?...
Comme l'habit ne fait pas le moine, il refusa l'habit, les chaussures et les ornements papaux...Ce qui mit certains, fort joyeux d'avoir un pape pauvre comme eux, d'autres sceptiques, d'autres perplexes ?...Ce n'était pas encore Celui qu'ils auraient souhaité...Après être allé le chercher si loin !...
Mais notre Pape François savait bien qu'Il allait représenter, pour ces derniers temps, "Noé" et qu'Il était là pour construire spirituellement l'Arche de Noé en avertissant toute la famille humaine qu'étant toute appelée, il n'était plus temps de tergiverser à droite et à gauche...Pour Dieu, il n'y a qu'un Seul Peuple, les enfants de Dieu, et une Seule Religion : L'Amour inconditionnel.
Avis à Tous les Francs-Maçons et aux Sans Papier...Dieu vous attend ! Faites-vous inscrire, pour entrer dans l'Arche du derniers secours...Ceci est de la part du Seigneur Jésus-Christ ! Venez dans son Eglise ! ».
- Du mensuel « Stella Maris » n ° 508 de décembre 2013, page 27 :
La Très Sainte Vierge Marie au Frère Elie dans la nuit du Vendredi Saint 29 mars au sujet du Pape François :
Elle, souriante, lui a répondu: « Il a été choisi par le Saint-Esprit pour ouvrir tant d’églises fermées…».
Du journal l'Appel du Ciel d'octobre 2014, page 30 :
Actuellement, la Très Sainte Vierge Marie donne chaque mois un certain nombre de messages à Ses confidents du monde entier. Ces derniers temps, Elle nous demande de prier particulièrement « pour la paix qui est menacée »mais aussi « pour Son bien-aimé Saint Père ». A Medjugorje, Marie, Reine de la Paix et de la Réconciliation, a donné un message à Ivan concernant la mission du Pape François, qui consiste à apporter la paix au monde qui se trouve en grand danger en raison de graves conflits...
La veille du jour où le Pape François s’est dit prêt à se rendre personnellement en Irak, Marie est apparue à Ivan et lui a donné le message suivant :
« Chers enfants, aujourd’hui Je vous appelle d’une manière particulière : priez pour la paix. Ouvrez-vous à l’Esprit Saint, chers enfants, que l’Esprit Saint vous guide. Chers enfants, actuellement, Je vous demande de prier particulièrement pour Mon bien-aimé Saint Père, pour sa mission : la mission de paix. En tant que votre Mère, Je prie pour vous tous et intercède auprès de Mon Fils pour chacun de vous. Merci, chers enfants, aujourd’hui encore, d’avoir répondu à Mon appel ».
Le lendemain, Marie s’est de nouveau manifestée à Ivan et, avec une insistance rarement constatée en 33 ans d’apparitions selon Son confident, Elle a appelé à la persévérance dans la prière, particulièrement en ce moment où Satan veut détruire Ses plans :
« Mes chers enfants, aujourd’hui encore, Je Me réjouis avec vous tous. Je vois vos cœurs remplis de joie ; Je vois aussi que vos champs sont labourés, ils sont bien cultivés. Mais, chers enfants, vous devez travailler vos cœurs de la même façon que ces champs, pour ouvrir vos cœurs à l’action de l’Esprit Saint, parce que Je prie et demande des grâces divines pour vous. Persévérez dans la prière surtout en ce moment où Satan veut détruire Mes plans. Soyez assurés, chers enfants, qu’en tant que votre Mère, Je suis toujours aussi proche de vous. Je prie avec vous et J’intercède auprès de Mon Fils pour chacun de vous. Merci, chers enfants, car aujourd’hui encore, vous avez répondu à Mon appel ».
Auparavant, Marie avait déjà donné le message suivant à Pedro Regis :
« Chers enfants, la paix du monde est menacée. Agenouillez-vous et priez, car ce n’est qu’ainsi que vous atteindrez la vraie paix. L’humanité se dirige vers un grand abîme et c’est maintenant le moment de votre retour au Seigneur. Le Moyen-Orient sera secoué par le grand holocauste atomique. Les moments de douelurs pour l'humanité s’approchent. Je suis venue du Ciel pour vous appeler à la conversion. Ouvrez vos cœurs et acceptez la volonté de Dieu dans votre vie. Ne reculez pas. Avancez par la voie que Je vous ai indiquée... Soyez dans la paix ».
Extrait du message « Priez, priez, Je vous le demande » donné le 13 octobre 2013 à la Fille du Oui à Jésus :
« Le Pape, votre Pape François 1er, a été choisi par le Ciel : il garde sur ses épaules la Croix pour vous donner un exemple d'amour, un exemple de paix, un exemple d'accomplissement ».
Source : http://lafilleduouiajesus.org/paroles_13octobre2013.html
Du volume 3 de Sulema sur « L'illumination des consciences » :
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 14 mars 2013, page 45 :
« Ne jugez pas pour ne pas être jugés, ne vous jugez pas [...]. Priez les uns pour les autres, priez pour Mes fils de prédilection, pour tous Mes consacrés, pour votre nouveau Pape François. N'oubliez pas mon Benoît XVI, priez pour lui, c'est votre devoir et surtout, priez pour rester debout jusqu'à la fin, car Je suis déjà sur Mon chemin de retour ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 31 mai 2013, page 82 :
« Si vous entendez des bruits de guerre, priez, priez pour le Saint Père François, pour Mes fils de prédilection, pour les religieux et les religieuses qui me seront fidèles, et resteront fidèles, jusqu'à la fin ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 24 juin 2013, page 111 :
« Oh, Mes enfants ! Priez, priez, priez pour votre Pape François, pour Benoît XVI, votre Pape émérite, pour Mes fils de prédilection, pour tous vos consacrés ; il faut les soutenir par vos prières. Priez pour obtenir la grâce de la persévérance finale, afin d'aller jusqu'au bout et ne pas vous décourager. Fermer la porte à la peur, car la peur est l'arme de Mon adversaire utilise en ce moment ; il sait que, par la peur, on ferme la porte à toutes les grâces. Oui, Mes enfants, c'est la peur qui vous paralyse, qui vous rend aveugles et sourds ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 juin 2013, page 135 :
« Quand Benoît XVI a donné sa démission, vous êtes entrés dans l'accomplissement des prophéties. Priez pour lui, il est votre Pape émérite, priez pour le Pape François, priez pour Mes prêtres, Je vous les confie, priez pour tous Mes consacrés ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 24 juillet 2013, page 154 :
« [...] Priez aussi pour le Saint Père François et le Saint Père Benoît XVI, votre Pape émérite, c'est très important et pour tous Mes consacrés. Un jour, pas lointain, vous allez comprendre pourquoi, en ces temps qui sont les derniers, les deux Papes sont ensemble, pourquoi Dieu l'a voulu ainsi. Priez pour eux, priez aussi pour tous vos frères et soeurs du monde entier sans aucune exception ».
- extrait du message donné par par Notre Seigneur Jésus le 6 septembre 2013, page 173 :
« [...] Priez et laissez-Moi faire le reste, faites tout ce que Je vous dirai de faire ; continuez votre route sans rien comprendre, laissez-Moi vous conduire. J'ai entendu le cri de votre coeur. Préparez-vous à vivre cette journée de prière[du lendemain, le 7 septembre 2013], de jeûne et adoration qui vous a été demandée par mon Vicaire le Pape François, écoutez-le et priez pour la paix dans le monde. Priez, priez, priez pour la paix, Mes enfants ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 7 septembre 2013, page 173 :
« Aujourd'hui, le Vicaire de mon Fils, le Pape François, vous a demandé une journée de prière, de jeûne, car il a bien compris le sérieux de cette situation. A Fatima, J'ai demandé de faire pénitence, de réciter le Rosaire pour demander la paix dans le monde ».
- extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie le 11 septembre 2013, page 176 :
« Je viens, avec le cri de mon Coeur Immaculé, vous demander de prier pour votre Mère l'Eglise, de prier pour le vicaire de mon Fils, le Pape François. Priez pour les prêtres, les consacrés, pour qu'ils puissent lui rester fidèles [au Pape François] et obéissants, pour qu'ils restent fidèles aux Commandements, à la saine doctrine. C'est votre devoir de prier pour eux, il faut les soutenir ; ne les jugez pas, ne les condamnez pas, ils sont d'autres Christ ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 25 septembre 2013, page 187 :
« Voyez-vous, Mes enfants, on ne veut rien savoir de Moi, mon seul Nom dérange. On est gêné, on ne veut plus afficher sa foi ; porter ma Croix, cela vous gêne. Oh, Mes enfants, priez, priez, priez ! Vous avez vu le fruit de la prière quand le Saint Père François vous a demandé une journée de prière et de jeûne (1). Par la prière, vous pouvez arrêter ou retarder une guerre, un évènement, mais, pour cela, il faut que vous soyez unis, que vous croyiez ; il faut vous soutenir les uns les autres par la prière et l'adoration ».
Note (1) :
La Nasa a relevé un calme inhabituel dans le Ciel après la journée de prière du 7 septembre 2013. Le lendemain de la journée de jeûne et de prière pour la paix, un phénomène étrange est survenu : les scientifiques ont observé avec surprise, que la planète était dans un calme absolu. Le 8 septembre à midi, heure de passage du satellite, le ciel de tous les océans sont apparus étrangement calme. Il n'y avait ni ouragans, ni cyclones ou tempêtes tropicales dans les bassins de l'Atlantique, du Pacifique ou l'océan Indien.
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 septembre 2013, page 192 :
« Priez, priez, priez pour votre Mère l'Eglise, Elle a besoin devous. Priez pour votre Saint Père François, et n'oubliez pas votre Pape émérite Benoît XVI, Mes fils de prédilection et Mes consacrés. Je vous le demande : cessez de juger, de vous juger vous-même, cessez de tout vouloir savoir, de tout contrôler, non, Mes enfants, laissez-Moi prendre soin de vous ».
- extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus le 28 novembre 2013, page 276 :
« Priez pour mes fils de prédilection, mes consacrés, mais surtout pour le Saint-Père François : il a besoin de vos prières. On va tout faire pour le diffamer ; il va beaucoup souffrir, car les loups veulent le dévorer ; ils ont cru qu'il serait une proie facile à avaler. Mon Vicaire à l'audace et la fermeté de dire la Vérité, il n'a pas accepté le modernisme proposé. Priez pour lui, mes enfants, car sa vie peut être en danger ; on ne veut pas de lui, soutenez-le par vos prières ».
TOUS LES MESSAGES QUI CRITIQUENT OUVERTEMENT ET SANS CRAINTE LE SAINT PERE FRANCOIS OU LA SAINTE EGLISE DU CHRIST, VIENNENT TOUJOURS DE SATAN
Pour ceux qui ne seraient encore pas convaincus voici ce que Dieu Lui-même exprime clairement à Vassula Ryden dans son dernier ouvrage :
A travers Vassula Ryden, Dieu nous demande de ne pas nous laisser induire en erreur en écoutant les fausses prophéties qui critiquent ouvertement et sans crainte le Pape François, l'accusant d'être un faux Pape ou pire encore d'être l'Antéchrist
De l'ouvrage « Le Ciel existe, mais l'Enfer aussi » :
- extrait des pages 200 et 201 :
Le message qui va suivre m’a été donné le 17 mars 1993. C’était vingt ans presque jour pour jour avant l’élection d’un nouveau pontife, le Pape François. Ce message est un avertissement de ne pas nous laisser induire en erreur en écoutant de fausses prophéties qui, de droite et de gauche, le critiquent ouvertement, sans crainte, d’être un « faux pape » ou pire encore, d’être l’Antéchrist. A cause de son ouverture à l’Esprit, beaucoup ne sont pas d’accord et geignent. Ses homélies sont osées, balayant les vieux préjugés et les rigidités à s’incliner pour réaliser l’unité.
Puisque c’est un long message, je n’en ai reproduit ici que quelques lignes :
« Moi, Jésus Christ, Je désire avertir Mes prêtres, Mes évêques et Mes cardinaux ; Je désire avertir toute Ma Maison d’une grande tribulation ; Mon Eglise s’approche d’une grande tribulation ; rappelez-vous, Je vous ai choisis par Mon Esprit sanctifiant, pour Me glorifier ; Je vous ai choisis depuis le commencement pour être les robustes piliers de Mon Eglise et pour vivre avec foi dans la Vérité ; Je vous ai choisis pour partager Ma Gloire et pour paître Mes agneaux ;
Je vous dis solennellement que bientôt, vous serez éprouvés par le feu ; priez et jeûnez afin de ne pas être mis à l'épreuve ; restez fermes et gardez les traditions qui vous ont été enseignées ; obéissez à Mon pape quoi qu'il arrive ; restez-lui fidèles et Je vous donnerai les grâces et la force dont vous aurez besoin ; Je vous conjure de lui rester fidèles et de vous garder de quiconque se rebelle contre lui ; par-dessus tout, n’écoutez jamais quiconque le rejette ; ne permettez jamais à votre amour pour lui de manquer de sincérité ;
bientôt, vous serez confrontés à une épreuve telle que vous n'en avez jamais connue auparavant ; Mes ennemis essaieront, par des paroles insidieuses, de vous acheter pour eux ; le démon est déjà à l'œuvre et la Destruction n'est pas loin de vous ; le pape aura beaucoup à souffrir ; c'est pourquoi, vous serez tous persécutés parce que vous proclamez la Vérité et parce que vous êtes obéissants à Mon pape ; c'est également pourquoi ils vous haïssent, parce que leurs actes sont mauvais et vraiment tous ceux qui œuvrent pour le mal haïssent la Lumière et L'évitent par crainte que leur action de destruction soit mise à jour ».
Source : https://myriamir.wordpress.com/2019/06/14/messages-de-la-madone-de-zaro-ischia-italie-recus-le-8-juin-2019par-simona-et-angela-priez-pour-mon-pape-bien-aime-francois-priez-le-seigneur-pour-lui-afin-quil-soit-toujours-re/
Messages de la Madone de Zaro (Ischia-Italie) reçus le 8 Juin 2019…Par Simona et Angela. Priez pour mon Pape bien-aimé François : Priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint. De Lui dépendent de graves décisions…Priez pour Lui mes enfants.
notre dame de Zaro-Ischia
Simona
J’ai vu Maman, elle était toute vêtue de blanc, sur la tête un léger voile qui lui arrivait sur les épaules, sur les épaules un long manteau blanc qui arrivait jusqu’aux pieds déchaussés, ceux-ci reposaient sur une roche nue, autour de la taille Maman portait une ceinture d’or, les bras étaient ouverts en signe d’accueil.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, je me joins une fois encore à vous en ce lieu qui m’est si cher, lieu de grâces et bénédictions pour vous demander encore de prier,
– prier pour mon Église bien-aimée,
prière pour mes enfants de prédilection tant aimés,
priez pour mon Pape bien-aimé François :
priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint.
De Lui dépendent de graves décisions, priez pour Lui mes enfants.
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Mes enfants je suis encore parmi vous par grâce infinie de Dieu, par son vouloir je me joins à vous, pour vous apporter
la paix, l’amour, le joie, l’espérance, la vraie paix que seul le Seigneur peut vous donner, L’amour infini que le Père a pour chacun de vous,
la Joie qui remplis vos cœurs quand vous laissez entrer le Christ dans votre vie, l’espérance d’une vie pleine du Seigneur,
l’espérance que sur cette terre soit accomplie la volonté de Dieu, qui choisit toujours ce qui a de mieux pour vous.
Il vous aime et veut que ce qui est bien pour vous, Ce qui vous conduit au salut, ce qui vous conduit à une vie pleine et joyeuse, remplie du Christ, pleine de toute bénédiction.
Mais tout cela mes enfants est seulement possible si vous donnez votre Oui et laissez l’Esprit Saint demeurer en vous, que vous ouvrez votre cœur et vous laissez modeler par l’amour infini du Père.
Mes enfants, une fois encore je vous prie ;
laissez-vous aimer,
laissez-vous porter dans les bras aux moments les plus durs de votre vie,
laissez-moi porter avec vous ensemble votre croix de chaque jour, de façon qu’à chaque pas le Seigneur vous donne la force pour affronter un jour nouveau, pas à pas, jour après jour.
Mes enfants je vous aime, je vous aime.
A présent je vous donne ma Sainte bénédiction.
Merci d’être accourus à moi. »
Ce soir, la Maman s’est présentée comme la Reine et Mère de tous les peuples.
Son vêtement était rose antique et un grand manteau vert-azur la recouvrait et recouvrait même la tête. Le manteau était très grand et une légère brise le remuait. Maman avait les mains jointes en signe de prière, entre les mains un long rosaire blanc et lumineux qui descendait jusqu’aux pieds. Maman avait les pieds déchaussés, ils s’appuyaient sur le monde, dessus le monde un grand dragon, que Maman tenait fermement avec son pied droit ; le Dragon secouait fortement la queue, la battait avec force comme s’il voulait se libérer. Maman a fait glisser le manteau et en laissant glisser le manteau, elle l’a recouvert.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, merci d’être présent ce soir encore pour m’accueillir et répondre à mon appel.
Enfants très aimés, je suis une fois encore ici par l’amour infini que mon fils Jésus a pour chacun d’entre vous, je suis ici parce que je vous aime, je suis ici pour vous faire déjà goûter les joies du paradis.
Mes enfants, vous êtes appelés à
affronter beaucoup d’épreuves,
vous êtes appelés à souffrir beaucoup,
mais ne vous effrayez pas, je suis ici, je suis près de vous et
je vous tiens par la main, ne vous effrayez pas.
Enfants, vous devez apprendre à vous confier et
vous fier plus à Dieu.
Beaucoup de vous, au moment de l’épreuve s’éloignent, mais ce n’est pas ce que je vous ai enseigné ; chaque fois que je vous dis soyez fort et n’ayez pas peur,
les épreuves que vous devrez supporter seront nombreuses.
Vous serez confrontés à beaucoup de choix,
mais ce sera l’Esprit Saint qui vous guidera et vous fera comprendre le chemin à prendre.
Apprenez à prier davantage l’Esprit Saint, laissez-vous guider par Lui.
Vous agissez de manière impulsive sans même penser à prier. La prière vous aidera à expérimenter combien Dieu vous aime et combien forte est sa présence.
– Apprenez à rester en silence devant le Saint Sacrement de l’autel ;
– devant Jésus n’utilisez pas tant de paroles,
– mais servez-vous de votre cœur,
ouvrez vos cœurs, ouvrez tout grand vos cœurs,
faites entrer la source de son amour.
Soyez petits, humbles, vivez davantage l’évangile.
Je suis ici pour vous aider mais s’il n’y a pas une minimum d’effort de votre part, ce sera difficile de pouvoir le faire.
Dieu n’oblige pas, Il demande.
Mes enfants des temps durs vous attendent,
priez beaucoup pour l’Église,
priez pour mes choisis et préférés,
priez pour les familles qui sont si chères à mon cœur Immaculé et au Sacré cœur de Jésus.
Priez afin que se forment des groupes de prière.
La prière doit être votre arme contre le mal, l’unique et vraie arme.
Dieu est amour, Dieu est paix, Dieu est miséricorde. »
A la fin j’ai prié avec Maman et puis elle nous a tous béni.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
http://cenacolimariapellegrina.blogspot.com/
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
http://jeanderoquefort.free.fr/mise_en_garde_par_rapport_aux_sites_de_la_voix_de_dieu_et_du_forum_viens_seigneur_jesus.html
MERCI A LA MODÉRATION DE VEILLER A NE PAS EFFACER CE POST AFIN QUE TOUT LE MONDE PUISSE BÉNÉFICIER DES MISES A JOUR EN DIRECT ICI :
MERCI A LA MODÉRATION DE VEILLER A NE PAS EFFACER CE POST AFIN QUE TOUT LE MONDE PUISSE BÉNÉFICIER DES MISES A JOUR EN DIRECT ICI :
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
On y est!
(...) viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.(...) (2 Timothée 4:3)
(...) viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.(...) (2 Timothée 4:3)
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
Philippe-Antoine a écrit:On y est!
(...) viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.(...) (2 Timothée 4:3)
Parfaitement, cher frère bien-aimé, Philippe-Antoine, on en est là, on ne supporte plus la saine doctrine, car Satan veut nous faire croire que le Pape François est un mondialiste, FM, apostat, renégat, traître, etc...
Croyez-vous qu'un tel Pape (si c'était le cas) puisse déclarer universellement, Marie Mère de l’Église, titre tant combattu par les FM, demanderait de dire la prière à Saint Michel Archange, demanderait la récitation du Rosaire, dénoncerait le Diable et ses manœuvres pour nous amener en Enfer dans ses interventions et homélies ?
La réponse est claire et certaine : ABSOLUMENT PAS.
Chacun est responsable de sa destinée éternelle.
Attention, la Vérité en cette fin des temps, comme annoncée dans la Sainte Ecriture, n'est certainement PAS chez le plus grand nombre.
http://jeanderoquefort.free.fr/3_7_0_petit_reste_fidele.html
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
http://jeanderoquefort.free.fr/notre_dame_des_cieux_zaro_ischia_italie.html
Notre-Dame des Cieux à Zaro (Ischia - Italie)
"Ma Fille, à Saint Pierre, il y aura une grave et terrible scission. Regarde, les murs sont tachés de sang, le sang des martyrs, il y aura le chaos. Si vous ne priez pas, tout cela se produira très bientôt.
Mes fils, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de mes disciples de la terre pour cette douloureuse bataille.
Fils, priez beaucoup pour le Pape François, il est très douloureusement touché par tout ce qui l'entoure ; des temps très durs l'attendent.
Priez beaucoup pour le Saint Père (François), sa tâche est ardue et il a un grand besoin du soutien de votre prière. Il devra rassembler le troupeau dispersé. Priez pour sa tâche qui n'est pas facile car il doit prendre de nombreuses décisions importantes pour le monde entier et pour l'humanité. Priez pour lui et pour toute l'Eglise.
Priez de façon particulière pour l'Eglise et pour mon fils bien-aimé le Pape François, ne vous faites pas confondre par les fausses idéologies, mais faites arriver ses paroles (au Saint Père François), directement à votre cœur, faites-vous inonder de sa grâce et de son amour. Il a une charge difficile et un devoir à accomplir, car il doit réunir les peuples et les gens de toute race, il devra préparer le Peuple de Dieu pour l'ultime bataille.
Petits enfants, le monde est sous la menace d'un grand danger, la guerre !...Priez et écoutez ce que mon fils de prédilection, le Pape François, vous invite à dire dans la prière. Priez pour lui et pour l'Eglise entière.
Fils, le monde est entouré par le prince de ce monde (Satan). En ce moment il est très fort et vous, si vous ne priez pas avec le cœur et continuez à pécher, vous lui donnez de la force. Fils le mal se chasse par le bien, non avec un autre mal".
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi/45-messaggi-2014
Messaggio 26 Giugno - dato ad Angela
Questo pomeriggio ho visto Mamma tutta vestita di bianco, anche il manto che l’avvolgeva era bianco, ma tempestato di stelle. La Mamma aveva tra le mani la corona del Santo Rosario, sotto i piedi il mondo, Lei era scalza, sul mondo c’era il dragone, che Lei schiacciava con il piede destro.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, grazie che anche quest’oggi avete risposto a questa mia chiamata.
Figli, questo bosco benedetto è stato scelto da mio Figlio Gesù per donarvi la mia presenza, in mezzo a voi.
Vi amo figli, vi amo immensamente e se sono qui è per donarvi la Pace.
Figli vi prego: oggi, in questo momento, fatevi immergere tutti nel cuore di Dio, fatevi appartenenti a Dio, fate dimorare Dio in voi! Così potrete avere tutto quello di cui avete bisogno.
Figli, Dio è Amore, ma se in voi non c’è amore, Lui non può dimorare in voi."
Poi la Mamma mi ha fatto vedere questa visione :
La chiesa di Roma.
Mamma aveva una lacrima che Le rigava il volto fino ad arrivare giù ai piedi.
"Figlia mia, in San Pietro vi sarà una grave e tremenda scissione : guarda le mura, sono sporche di sangue, sangue dei martiri; vi sarà subbuglio. Se voi non pregate, tutto questo accadrà molto presto.
Figli miei, ho bisogno di voi, ho bisogno dei miei discepoli terreni per questa dolorosa battaglia.
Figli, pregate molto per Papa Francesco, lui è molto addolorato per tutto quello che lo circonda; tempi duri lo attendono."
La cupola di San Pietro era piena di fumo. Popoli in subbuglio riuniti in piazza San Pietro, tumulti di gente. C’erano razze che si scontravano tra loro. Era buio, non c’era luce, molti combattevano e tanti erano distesi a terra privi di vita. Il dragone passava in mezzo ai cadaveri e sghignazzava ; era molto felice. La gente cercava di comunicare tra loro, ma non si comprendevano. La terra tremava, tremava tutto.
Ad un certo punto la Madonna con un grande manto ha avvolto tutto e tutti.
"Pregate, pregate, pregate! Prima dovranno accadere tutte queste cose e tante altre, infine il mio Cuore Immacolato trionferà.
Oggi guarisco e lenisco le vostre ferite e in modo particolare benedico i cenacoli di preghiera e tutti coloro che si prodigano per il mio Figlio Gesù."
Infine la Mamma ha benedetto tutti in modo particolare nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo." Amen
Messaggio 26 Giugno - dato a Simona
Oggi ho visto Mamma tutta vestita di bianco, con un manto lungo che Le avvolgeva fin giù i piedi. Sul capo un velo bianco e la corona da regina; tra le mani, giunte in preghiera, aveva una corona del Santo Rosario molto lunga, fatta di madreperla; alla fine della corona c’era un Crocifisso d’argento e dietro la Croce moltissimi raggi dorati.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, sono gioiosa nel vedervi qui, nel mio bosco benedetto.
Pregate, figli miei, pregate con il cuore, siate pronti a dire il vostro si al Signore.
Ahimè, figli miei, dure sono le vostre teste e chiusi i vostri cuori.
Quando dico queste cose, figli miei, quando lascio questi messaggi, non pensate che io lo dica per altri, per popoli lontani. lo dico per voi, figli miei. Non sentitevi giudicati - questo è un compito che spetta solo a Dio Padre - io sono qui per ammonirvi, per prendervi per mano e guidarvi, affinchè siate tutti salvi.
Figli miei, se vi chiedo preghiera, è per voi, è per la vostra salvezza. Dio Padre Onnipotente non ha bisogno delle vostre preghiere, ma nella Sua immensa Grazia vi concede la grazia e il dono della preghiera."
Mentre Mamma diceva questo avevo una visione :
Un poco distante da Mamma, alla Sua sinistra, c’era l’antico nemico, come un piccolo drago che nutrito dai nostri peccati e dalle nostre cattiverie diventava sempre più grande, infine un dragone, pronto a distruggere e divorare la Santa Chiesa di Dio, ma dalle preghiere nostre, che salgono al cielo, ecco San Michele Arcangelo, magnifico nella sua potenza, vestito come un guerriero, con la spada di fuoco nella destra e con le ali enormi e magnifiche, venire in soccorso della Santa Chiesa di Dio ed iniziare una forte battaglia contro il maligno.
Poi Mamma ha continuato il messaggio:
"Figli miei amati, vi chedo preghiera, preghiera per la mia amata Chiesa, un grande scisma ci sarà in essa e questa sarà la causa di molti problemi, di grandi ripercussioni sui miei figli prediletti. Pregate, figli miei, per l’unità della Famiglia di Dio, per l’unità dei suoi figli.
Adesso vi dò la mia santa benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
Intenzioni di preghiera:
- preghiamo per l'unità della Chiesa e per Papa Francesco;
- chiediamo a Dio la conversione di tutti noi;
- preghiamo per i sacerdoti e la loro santificazione;
- preghiamo per la pace tra i popoli e per il trionfo del Cuore Immacolato di Maria.
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi/45-messaggi-2014/331-messaggi-dicembre-2014
Messaggio 26 dicembre dato a Simona
Ho visto Mamma, tutta vestita di bianco, con il manto azzurro e il velo bianco sul capo, intorno al capo aveva la corona di dodici stelle e tra le braccia aveva Gesù Bambino addormentato.
Sia lodato Gesù Cristo
"Figli, guardate l’immenso amore di Dio: non ha considerato gelosamente la Sua Divinità, ma si è reso piccolo, fino ad incarnarsi e a nascere piccolo, come voi siete piccoli, debole, come voi siete deboli, nudo, come voi siete nudi, indifeso, come voi siete indefesi, affamato, come voi siete affamati, tutto ciò per essere vicino a voi, per farvi capire quanto Egli vi ama, ma, ahimè, figli miei, troppe volte voi vi dimenticate di essere piccoli, nudi, affamati, indifesi, infreddoliti e credete di poter bastare a voi stessi, dimenticandovi di Dio, girandogli le spalle, abbandonandolo.
Figli miei, Io vi amo.
Il mio e vostro Gesù è nato, è morto, è risorto per ciascuno di voi.
Dio Pare è Padre buono e amorevole, sa ciò di cui avete bisogno.
Figli miei, imparate a pregare con il cuore, a dire Sia fatta la Tua volontà.Il Signore legge i vostri cuori e capisce i vostri sentimenti e vi ama di un amore ineguagliabile.
Se solo, figli miei, apriste i vostri cuori lasciandovi inondare dall’Amore di Dio, se solo capiste che tutto ciò è per voi, per il vostro bene...
Figli, Dio Padre permette le prove per fortificarvi. Imparate, figli miei, a sorridere anche nel pianto e nel dolore perché, se offrite tutto al Signore, Egli vi aiuterà donandovi Pace e Amore.
Adesso vi do la mia Santa Benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
Messaggio 26 dicembre dato ad Angela
Questo pomeriggio Mamma si è presentata tutta vestita di bianco, un grande manto azzurro la avvolgeva, sul capo una corona da regina, nella mano destra aveva una lunga corona del rosario lucentissima, i piedi scalzi poggiavano su di una roccia, con sotto un corso d'acqua. Mamma aveva un bel sorriso, il suo volto era preoccupato. Mi ha detto: "figlia oggi vengo a voi come Regina di tutti popoli."
Sia lodato Gesù Cristo.
"Pace, pace, pace.
Cari figli, grazie che anche quest'oggi avete risposto a questa mia chiamata. Figli, oggi sono in mezzo a voi e ancora una volta vi chiedo preghiera.
Pregate figlioli, pregate per la Chiesa, pregate per la pace nel mondo.
Figlioli, oggi vi imploro preghiera, vi prego di non farlo solo con le labbra, ma con il vostro cuore. Figli, fate palpitare il vostro cuore d'amore per il mio e vostro Gesù.
Figlioli, il mondo incombe in un grave pericolo, la guerra...! Pregate e ascoltate quello che il mio figlio prediletto, Papa Francesco vi invita a dire nella preghiera. Pregate per lui e per la Chiesa intera.
Figli, il mondo è circondato e avvolto dal principe di questo mondo. Lui in questo periodo è molto forte e voi, se non pregate con il cuore e continuate a peccare, gli date forza. Figli, il male si sconfigge con il bene, non con altrettanto male.
Figlioli pregate molto, non stancatevi di pregare, la vostra vita diventi preghiera, imparate a sostare davanti al Santissimo Sacramento, fate salde le vostre ginocchia e riempitevi la bocca di benedizioni.
Imparate a stringere tra le mani il Santo Rosario e pregate."
Poi la mamma detto:
"Vi sarà un fortissimo terremoto in California, e anche tutta l'Italia tremerà. Voi pregate e non temete..."
Nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo.
Amen
Intenzioni di preghiera :
- preghiamo per la Chiesa e per il Papa;
- preghiamo chiedendo il dono di accogliere Gesù;
- preghiamo per la pace nel mondo, a partire dalle famiglie;
- affidiamo al Signore ogni Sua opera ed in particolare i cenacoli di preghiera voluti dalla Mamma celeste.
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi-dell-8/47-messaggi-dell-8-2014/330-messaggi-8-dicembre
MESSAGGIO 8 DICEMBRE 2014 DATO A SIMONA
Ho visto Mamma tutta vestita di bianco, con i bordi del vestito dorati, in vita aveva una cintura d'oro, un lungo manto bianco con i bordi dorati che dal capo le scendeva fin giù ai piedi e veniva tenuto aperto da un leggero soffio di vento. Aveva le braccia aperte in segno di accoglienza,intorno al capo aveva la corona di dodici stelle, i piedi scalzi poggiavano sul mondo e sotto il suo piede destro c'era l'antico nemico in forma di serpente.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli vi ringrazio che siete qui nel mio bosco benedetto, in questo giorno a me caro.
Figli miei vi amo, figli dirigete i vostri passi su quelli di mio figlio Gesù, seguite le sue orme! Figli, il mio amato Gesù è morto per ciascuno di voi, per liberarvi da ogni male, per donarvi la salvezza.
Figli miei vi amo!
Figli pregate, stringete la corona del santo rosario tra le mani.
Figli miei, pregate per la mia amata Chiesa, gravi decisioni dipendono da essa. Figli pregate, una grave minaccia si avvicina dalla Siria, duri sono i tempi che vi attendono, molti miei figli si allontaneranno e mi tradiranno.
Figli miei, non sono una madre catastrofica, se vi dico ciò è perché vi amo e vi metto in guardia, la preghiera vi serve per rafforzarvi cosi che possiate essere miei veri apostoli, portatori di luce. Figli miei vi amo.
Adesso vi do la mia santa benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
MESSAGGIO 8 DICEMBRE 2014 DATO AD ANGELA
Oggi si è presentata Mamma come l'Immacolata Concezione.
Il suo vestito bianco era morbido e bellissimo, sul capo un grande manto azzurro che la avvolgeva completamente, alla vita una cinta d'oro, sul capo una corona di dodici stelle.
Aveva le mani giunte, in preghiera, tra le mani un lungo rosario bianco, di luce, sotto i suoi piedi la mezza luna.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, vi amo, vi amo immensamente e gioisco con voi.
Figli miei, oggi sento i vostri cuori aperti ad accogliere la parola. Vi amo così tanto che oggi vi dono tante grazie e tocco i vostri capi e vi benedico tutti.
Figlioli, quando capirete che questo è un luogo di grazie? Non pensate a quello che dice la gente che è lontana, ma siate veri testimoni dell'amore e della grazia che mio Figlio vi dona ogni volta che mi manda in mezzo a voi.
Figlioli amatissimi, vi prego di impegnarvi di passare per la via stretta.
Gesù mio Figlio è morto in croce per voi e lo farebbe ancora senza tirarsi indietro... e voi, sareste disposti a dare la vostra vita per un vostro fratello? Sareste disposti a morire per un vostro nemico, sapendo di poterlo salvare? ....Non credo! (Mamma ha iniziato a piangere):
Pregate, pregate, pregate. Non giudicate, ma pregate.
Pregate in modo particolare per la Chiesa e per il mio amato figlio Papa Francesco, non fatevi confondere le idee da false ideologie, ma fate arrivare le sue parole diritte al vostro cuore, fatevi inondare dalla sua grazia e dal suo amore. Egli ha un arduo compito da mandare avanti, dovrà riunire popoli e genti di ogni razza, dovrà preparare il popolo di Dio per l'ultima battaglia.
Pregate contro le false bellezze che vi si presentano, solo quando c'è la grande difficoltà è lì che veramente regna la Parola di Dio."
Poi la Mamma ha benedetto tutti in modo particolare. Nel nome del Padre del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.
Traduction en français
- Extrait du message donné le 26 juin 2014 à Angela :
« Fils, Dieu est Amour, mais si en vous il n'y a pas l'amour, Il ne peut demeurer en vous.
Puis la Maman m'a donné cette vision : l'Eglise de Rome.
Maman avait une larme qui coulait sur son visage jusqu'au bout de ses pieds.
Ma Fille, à Saint Pierre, il y aura une grave et terrible scission. Regarde, les murs sont tachés de sang, le sang des martyrs, il y aura le chaos. Si vous ne priez pas, tout cela se produira très bientôt.
Mes fils, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de mes disciples de la terre pour cette douloureuse bataille.
Fils, priez beaucoup pour le Pape François, il est très douloureusement touché par tout ce qui l'entoure ; des temps très durs l'attendent.
(Vision
La Coupole de Saint Pierre était pleine de fumée. Les peuples, dans la tourmente s'étaient réunis place Saint-Pierre. Il y avait tant de personnes.
Elles s'affrontaient entre elles. Il faisait sombre, il n'y avait pas de lumière, beaucoup se battaient et d'autres jonchaient le sol, privées de vie. Le Dragon passait au milieu des cadavres et riait ; il était très heureux.
Les gens cherchaient à communiquer entre eux, mais ils ne se comprennaient pas. La terre tremblait, tout tremblait.
A un certain moment la Madonne avec un grand manteau a voulu tout recouvrir avec Son grand manteau.
Priez, priez, priez ! Avant, toutes ces choses doivent arriver et bien d'autres encore, mais à la fin mon Coeur Immaculé triomphera ».
- Extrait du message donné le 26 juin 2014 à Simona :
A venir.
- Extrait du message donné le 8 juillet 2014 à Angela :
« Priez, Mes enfants, priez pour mon Eglise bien-aimée qui vivra des heures d'angoisses, bien des moments difficiles l'attendent ; priez pour le Pape, sa tâche est ardue et il a un grand besoin du soutien de votre prière. Priez, Mes enfants, la prière est votre arme, utilisez-la, Mes enfants ».
- Extrait du message donné le 8 juillet 2014 à Simona :
« Priez, Mes enfants, priez ! Priez beaucoup pour l'Eglise et pour Mon fils François. Mes enfants, il a une tâche énorme. Je vous le redis encore, il devra rassembler le troupeau dispersé. Priez pour l'Eglise et pour Mes intentions. Mes enfants, priez pour Ma pauvre Eglise et ses pasteurs ».
- Extrait du message donné le 8 octobre 2014 à Angela :
« Mes enfants, priez beaucoup pour le Saint-Père, priez pour sa tâche qui n'est pas facile car il doit prendre de nombreuses décisions importantes pour le monde entier et pour l'humanité. Priez pour lui et pour toute l'Eglise ».
- Extrait du message donné le 8 décembre 2014 à Angela :
« Priez de façon particulière pour l'Eglise et pour mon fils bien-aimé le Pape François, ne vous faites pas confondre par les fausses idéologies, mais faites arriver ses paroles (au Saint Père François), directement à votre coeur, faites-vous inonder de sa grâce et de son amour. Il a une charge difficile et un devoir à accomplir, car il doit réunir les peuples et les gens de toute race, il devra préparer le Peuple de Dieu pour l'ultime bataille ».
- Extrait du message donné le 26 décembre 2014 à Angela :
« Petits enfants, le monde est sous la menace d'un grand danger, la guerre !...Priez et écoutez ce que mon fils de predilection, le Pape François, vous invite à dire dans la prière. Priez pour lui et pour l'Eglise entière.
Fils, le monde est entouré par le prince de ce monde (Satan). En ce moment il est très fort et vous, si vous ne priez pas avec le coeur et continuez à pécher, vous lui donnez de la force. Fils le mal se chasse par le bien, non avec un autre mal ».
Source : https://myriamir.wordpress.com/2019/06/14/messages-de-la-madone-de-zaro-ischia-italie-recus-le-8-juin-2019par-simona-et-angela-priez-pour-mon-pape-bien-aime-francois-priez-le-seigneur-pour-lui-afin-quil-soit-toujours-re/
Messages de la Madone de Zaro (Ischia-Italie) reçus le 8 Juin 2019…Par Simona et Angela. Priez pour mon Pape bien-aimé François : Priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint. De Lui dépendent de graves décisions…Priez pour Lui mes enfants.
notre dame de Zaro-Ischia
Simona
J’ai vu Maman, elle était toute vêtue de blanc, sur la tête un léger voile qui lui arrivait sur les épaules, sur les épaules un long manteau blanc qui arrivait jusqu’aux pieds déchaussés, ceux-ci reposaient sur une roche nue, autour de la taille Maman portait une ceinture d’or, les bras étaient ouverts en signe d’accueil.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, je me joins une fois encore à vous en ce lieu qui m’est si cher, lieu de grâces et bénédictions pour vous demander encore de prier,
– prier pour mon Église bien-aimée,
prière pour mes enfants de prédilection tant aimés,
priez pour mon Pape bien-aimé François :
priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint.
De Lui dépendent de graves décisions, priez pour Lui mes enfants.
pape-francois-300x300-1
Mes enfants je suis encore parmi vous par grâce infinie de Dieu, par son vouloir je me joins à vous, pour vous apporter
la paix, l’amour, le joie, l’espérance, la vraie paix que seul le Seigneur peut vous donner, L’amour infini que le Père a pour chacun de vous,
la Joie qui remplis vos cœurs quand vous laissez entrer le Christ dans votre vie, l’espérance d’une vie pleine du Seigneur,
l’espérance que sur cette terre soit accomplie la volonté de Dieu, qui choisit toujours ce qui a de mieux pour vous.
Il vous aime et veut que ce qui est bien pour vous, Ce qui vous conduit au salut, ce qui vous conduit à une vie pleine et joyeuse, remplie du Christ, pleine de toute bénédiction.
Mais tout cela mes enfants est seulement possible si vous donnez votre Oui et laissez l’Esprit Saint demeurer en vous, que vous ouvrez votre cœur et vous laissez modeler par l’amour infini du Père.
Mes enfants, une fois encore je vous prie ;
laissez-vous aimer,
laissez-vous porter dans les bras aux moments les plus durs de votre vie,
laissez-moi porter avec vous ensemble votre croix de chaque jour, de façon qu’à chaque pas le Seigneur vous donne la force pour affronter un jour nouveau, pas à pas, jour après jour.
Mes enfants je vous aime, je vous aime.
A présent je vous donne ma Sainte bénédiction.
Merci d’être accourus à moi. »
MARIE ISCHIA ZARO VERT ROSE
Angela
Ce soir, la Maman s’est présentée comme la Reine et Mère de tous les peuples.
Son vêtement était rose antique et un grand manteau vert-azur la recouvrait et recouvrait même la tête. Le manteau était très grand et une légère brise le remuait. Maman avait les mains jointes en signe de prière, entre les mains un long rosaire blanc et lumineux qui descendait jusqu’aux pieds. Maman avait les pieds déchaussés, ils s’appuyaient sur le monde, dessus le monde un grand dragon, que Maman tenait fermement avec son pied droit ; le Dragon secouait fortement la queue, la battait avec force comme s’il voulait se libérer. Maman a fait glisser le manteau et en laissant glisser le manteau, elle l’a recouvert.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, merci d’être présent ce soir encore pour m’accueillir et répondre à mon appel.
Enfants très aimés, je suis une fois encore ici par l’amour infini que mon fils Jésus a pour chacun d’entre vous, je suis ici parce que je vous aime, je suis ici pour vous faire déjà goûter les joies du paradis.
Mes enfants, vous êtes appelés à
affronter beaucoup d’épreuves,
vous êtes appelés à souffrir beaucoup,
mais ne vous effrayez pas, je suis ici, je suis près de vous et
je vous tiens par la main, ne vous effrayez pas.
Enfants, vous devez apprendre à vous confier et
vous fier plus à Dieu.
esprit-saint
Beaucoup de vous, au moment de l’épreuve s’éloignent, mais ce n’est pas ce que je vous ai enseigné ; chaque fois que je vous dis soyez fort et n’ayez pas peur,
les épreuves que vous devrez supporter seront nombreuses.
Vous serez confrontés à beaucoup de choix,
mais ce sera l’Esprit Saint qui vous guidera et vous fera comprendre le chemin à prendre.
Apprenez à prier davantage l’Esprit Saint, laissez-vous guider par Lui.
Vous agissez de manière impulsive sans même penser à prier. La prière vous aidera à expérimenter combien Dieu vous aime et combien forte est sa présence.
– Apprenez à rester en silence devant le Saint Sacrement de l’autel ;
– devant Jésus n’utilisez pas tant de paroles,
– mais servez-vous de votre cœur,
ouvrez vos cœurs, ouvrez tout grand vos cœurs,
faites entrer la source de son amour.
Soyez petits, humbles, vivez davantage l’évangile.
Je suis ici pour vous aider mais s’il n’y a pas une minimum d’effort de votre part, ce sera difficile de pouvoir le faire.
Dieu n’oblige pas, Il demande.
Mes enfants des temps durs vous attendent,
priez beaucoup pour l’Église,
priez pour mes choisis et préférés,
priez pour les familles qui sont si chères à mon cœur Immaculé et au Sacré cœur de Jésus.
Priez afin que se forment des groupes de prière.
La prière doit être votre arme contre le mal, l’unique et vraie arme.
Dieu est amour, Dieu est paix, Dieu est miséricorde. »
A la fin j’ai prié avec Maman et puis elle nous a tous béni.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
http://cenacolimariapellegrina.blogspot.com/
Notre-Dame des Cieux à Zaro (Ischia - Italie)
"Ma Fille, à Saint Pierre, il y aura une grave et terrible scission. Regarde, les murs sont tachés de sang, le sang des martyrs, il y aura le chaos. Si vous ne priez pas, tout cela se produira très bientôt.
Mes fils, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de mes disciples de la terre pour cette douloureuse bataille.
Fils, priez beaucoup pour le Pape François, il est très douloureusement touché par tout ce qui l'entoure ; des temps très durs l'attendent.
Priez beaucoup pour le Saint Père (François), sa tâche est ardue et il a un grand besoin du soutien de votre prière. Il devra rassembler le troupeau dispersé. Priez pour sa tâche qui n'est pas facile car il doit prendre de nombreuses décisions importantes pour le monde entier et pour l'humanité. Priez pour lui et pour toute l'Eglise.
Priez de façon particulière pour l'Eglise et pour mon fils bien-aimé le Pape François, ne vous faites pas confondre par les fausses idéologies, mais faites arriver ses paroles (au Saint Père François), directement à votre cœur, faites-vous inonder de sa grâce et de son amour. Il a une charge difficile et un devoir à accomplir, car il doit réunir les peuples et les gens de toute race, il devra préparer le Peuple de Dieu pour l'ultime bataille.
Petits enfants, le monde est sous la menace d'un grand danger, la guerre !...Priez et écoutez ce que mon fils de prédilection, le Pape François, vous invite à dire dans la prière. Priez pour lui et pour l'Eglise entière.
Fils, le monde est entouré par le prince de ce monde (Satan). En ce moment il est très fort et vous, si vous ne priez pas avec le cœur et continuez à pécher, vous lui donnez de la force. Fils le mal se chasse par le bien, non avec un autre mal".
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi/45-messaggi-2014
Messaggio 26 Giugno - dato ad Angela
Questo pomeriggio ho visto Mamma tutta vestita di bianco, anche il manto che l’avvolgeva era bianco, ma tempestato di stelle. La Mamma aveva tra le mani la corona del Santo Rosario, sotto i piedi il mondo, Lei era scalza, sul mondo c’era il dragone, che Lei schiacciava con il piede destro.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, grazie che anche quest’oggi avete risposto a questa mia chiamata.
Figli, questo bosco benedetto è stato scelto da mio Figlio Gesù per donarvi la mia presenza, in mezzo a voi.
Vi amo figli, vi amo immensamente e se sono qui è per donarvi la Pace.
Figli vi prego: oggi, in questo momento, fatevi immergere tutti nel cuore di Dio, fatevi appartenenti a Dio, fate dimorare Dio in voi! Così potrete avere tutto quello di cui avete bisogno.
Figli, Dio è Amore, ma se in voi non c’è amore, Lui non può dimorare in voi."
Poi la Mamma mi ha fatto vedere questa visione :
La chiesa di Roma.
Mamma aveva una lacrima che Le rigava il volto fino ad arrivare giù ai piedi.
"Figlia mia, in San Pietro vi sarà una grave e tremenda scissione : guarda le mura, sono sporche di sangue, sangue dei martiri; vi sarà subbuglio. Se voi non pregate, tutto questo accadrà molto presto.
Figli miei, ho bisogno di voi, ho bisogno dei miei discepoli terreni per questa dolorosa battaglia.
Figli, pregate molto per Papa Francesco, lui è molto addolorato per tutto quello che lo circonda; tempi duri lo attendono."
La cupola di San Pietro era piena di fumo. Popoli in subbuglio riuniti in piazza San Pietro, tumulti di gente. C’erano razze che si scontravano tra loro. Era buio, non c’era luce, molti combattevano e tanti erano distesi a terra privi di vita. Il dragone passava in mezzo ai cadaveri e sghignazzava ; era molto felice. La gente cercava di comunicare tra loro, ma non si comprendevano. La terra tremava, tremava tutto.
Ad un certo punto la Madonna con un grande manto ha avvolto tutto e tutti.
"Pregate, pregate, pregate! Prima dovranno accadere tutte queste cose e tante altre, infine il mio Cuore Immacolato trionferà.
Oggi guarisco e lenisco le vostre ferite e in modo particolare benedico i cenacoli di preghiera e tutti coloro che si prodigano per il mio Figlio Gesù."
Infine la Mamma ha benedetto tutti in modo particolare nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo." Amen
Messaggio 26 Giugno - dato a Simona
Oggi ho visto Mamma tutta vestita di bianco, con un manto lungo che Le avvolgeva fin giù i piedi. Sul capo un velo bianco e la corona da regina; tra le mani, giunte in preghiera, aveva una corona del Santo Rosario molto lunga, fatta di madreperla; alla fine della corona c’era un Crocifisso d’argento e dietro la Croce moltissimi raggi dorati.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, sono gioiosa nel vedervi qui, nel mio bosco benedetto.
Pregate, figli miei, pregate con il cuore, siate pronti a dire il vostro si al Signore.
Ahimè, figli miei, dure sono le vostre teste e chiusi i vostri cuori.
Quando dico queste cose, figli miei, quando lascio questi messaggi, non pensate che io lo dica per altri, per popoli lontani. lo dico per voi, figli miei. Non sentitevi giudicati - questo è un compito che spetta solo a Dio Padre - io sono qui per ammonirvi, per prendervi per mano e guidarvi, affinchè siate tutti salvi.
Figli miei, se vi chiedo preghiera, è per voi, è per la vostra salvezza. Dio Padre Onnipotente non ha bisogno delle vostre preghiere, ma nella Sua immensa Grazia vi concede la grazia e il dono della preghiera."
Mentre Mamma diceva questo avevo una visione :
Un poco distante da Mamma, alla Sua sinistra, c’era l’antico nemico, come un piccolo drago che nutrito dai nostri peccati e dalle nostre cattiverie diventava sempre più grande, infine un dragone, pronto a distruggere e divorare la Santa Chiesa di Dio, ma dalle preghiere nostre, che salgono al cielo, ecco San Michele Arcangelo, magnifico nella sua potenza, vestito come un guerriero, con la spada di fuoco nella destra e con le ali enormi e magnifiche, venire in soccorso della Santa Chiesa di Dio ed iniziare una forte battaglia contro il maligno.
Poi Mamma ha continuato il messaggio:
"Figli miei amati, vi chedo preghiera, preghiera per la mia amata Chiesa, un grande scisma ci sarà in essa e questa sarà la causa di molti problemi, di grandi ripercussioni sui miei figli prediletti. Pregate, figli miei, per l’unità della Famiglia di Dio, per l’unità dei suoi figli.
Adesso vi dò la mia santa benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
Intenzioni di preghiera:
- preghiamo per l'unità della Chiesa e per Papa Francesco;
- chiediamo a Dio la conversione di tutti noi;
- preghiamo per i sacerdoti e la loro santificazione;
- preghiamo per la pace tra i popoli e per il trionfo del Cuore Immacolato di Maria.
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi/45-messaggi-2014/331-messaggi-dicembre-2014
Messaggio 26 dicembre dato a Simona
Ho visto Mamma, tutta vestita di bianco, con il manto azzurro e il velo bianco sul capo, intorno al capo aveva la corona di dodici stelle e tra le braccia aveva Gesù Bambino addormentato.
Sia lodato Gesù Cristo
"Figli, guardate l’immenso amore di Dio: non ha considerato gelosamente la Sua Divinità, ma si è reso piccolo, fino ad incarnarsi e a nascere piccolo, come voi siete piccoli, debole, come voi siete deboli, nudo, come voi siete nudi, indifeso, come voi siete indefesi, affamato, come voi siete affamati, tutto ciò per essere vicino a voi, per farvi capire quanto Egli vi ama, ma, ahimè, figli miei, troppe volte voi vi dimenticate di essere piccoli, nudi, affamati, indifesi, infreddoliti e credete di poter bastare a voi stessi, dimenticandovi di Dio, girandogli le spalle, abbandonandolo.
Figli miei, Io vi amo.
Il mio e vostro Gesù è nato, è morto, è risorto per ciascuno di voi.
Dio Pare è Padre buono e amorevole, sa ciò di cui avete bisogno.
Figli miei, imparate a pregare con il cuore, a dire Sia fatta la Tua volontà.Il Signore legge i vostri cuori e capisce i vostri sentimenti e vi ama di un amore ineguagliabile.
Se solo, figli miei, apriste i vostri cuori lasciandovi inondare dall’Amore di Dio, se solo capiste che tutto ciò è per voi, per il vostro bene...
Figli, Dio Padre permette le prove per fortificarvi. Imparate, figli miei, a sorridere anche nel pianto e nel dolore perché, se offrite tutto al Signore, Egli vi aiuterà donandovi Pace e Amore.
Adesso vi do la mia Santa Benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
Messaggio 26 dicembre dato ad Angela
Questo pomeriggio Mamma si è presentata tutta vestita di bianco, un grande manto azzurro la avvolgeva, sul capo una corona da regina, nella mano destra aveva una lunga corona del rosario lucentissima, i piedi scalzi poggiavano su di una roccia, con sotto un corso d'acqua. Mamma aveva un bel sorriso, il suo volto era preoccupato. Mi ha detto: "figlia oggi vengo a voi come Regina di tutti popoli."
Sia lodato Gesù Cristo.
"Pace, pace, pace.
Cari figli, grazie che anche quest'oggi avete risposto a questa mia chiamata. Figli, oggi sono in mezzo a voi e ancora una volta vi chiedo preghiera.
Pregate figlioli, pregate per la Chiesa, pregate per la pace nel mondo.
Figlioli, oggi vi imploro preghiera, vi prego di non farlo solo con le labbra, ma con il vostro cuore. Figli, fate palpitare il vostro cuore d'amore per il mio e vostro Gesù.
Figlioli, il mondo incombe in un grave pericolo, la guerra...! Pregate e ascoltate quello che il mio figlio prediletto, Papa Francesco vi invita a dire nella preghiera. Pregate per lui e per la Chiesa intera.
Figli, il mondo è circondato e avvolto dal principe di questo mondo. Lui in questo periodo è molto forte e voi, se non pregate con il cuore e continuate a peccare, gli date forza. Figli, il male si sconfigge con il bene, non con altrettanto male.
Figlioli pregate molto, non stancatevi di pregare, la vostra vita diventi preghiera, imparate a sostare davanti al Santissimo Sacramento, fate salde le vostre ginocchia e riempitevi la bocca di benedizioni.
Imparate a stringere tra le mani il Santo Rosario e pregate."
Poi la mamma detto:
"Vi sarà un fortissimo terremoto in California, e anche tutta l'Italia tremerà. Voi pregate e non temete..."
Nel nome del Padre, del Figlio e dello Spirito Santo.
Amen
Intenzioni di preghiera :
- preghiamo per la Chiesa e per il Papa;
- preghiamo chiedendo il dono di accogliere Gesù;
- preghiamo per la pace nel mondo, a partire dalle famiglie;
- affidiamo al Signore ogni Sua opera ed in particolare i cenacoli di preghiera voluti dalla Mamma celeste.
Source : http://www.madonnadizaro.it/archivio-messaggi-dell-8/47-messaggi-dell-8-2014/330-messaggi-8-dicembre
MESSAGGIO 8 DICEMBRE 2014 DATO A SIMONA
Ho visto Mamma tutta vestita di bianco, con i bordi del vestito dorati, in vita aveva una cintura d'oro, un lungo manto bianco con i bordi dorati che dal capo le scendeva fin giù ai piedi e veniva tenuto aperto da un leggero soffio di vento. Aveva le braccia aperte in segno di accoglienza,intorno al capo aveva la corona di dodici stelle, i piedi scalzi poggiavano sul mondo e sotto il suo piede destro c'era l'antico nemico in forma di serpente.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli vi ringrazio che siete qui nel mio bosco benedetto, in questo giorno a me caro.
Figli miei vi amo, figli dirigete i vostri passi su quelli di mio figlio Gesù, seguite le sue orme! Figli, il mio amato Gesù è morto per ciascuno di voi, per liberarvi da ogni male, per donarvi la salvezza.
Figli miei vi amo!
Figli pregate, stringete la corona del santo rosario tra le mani.
Figli miei, pregate per la mia amata Chiesa, gravi decisioni dipendono da essa. Figli pregate, una grave minaccia si avvicina dalla Siria, duri sono i tempi che vi attendono, molti miei figli si allontaneranno e mi tradiranno.
Figli miei, non sono una madre catastrofica, se vi dico ciò è perché vi amo e vi metto in guardia, la preghiera vi serve per rafforzarvi cosi che possiate essere miei veri apostoli, portatori di luce. Figli miei vi amo.
Adesso vi do la mia santa benedizione.
Grazie per essere accorsi a me."
MESSAGGIO 8 DICEMBRE 2014 DATO AD ANGELA
Oggi si è presentata Mamma come l'Immacolata Concezione.
Il suo vestito bianco era morbido e bellissimo, sul capo un grande manto azzurro che la avvolgeva completamente, alla vita una cinta d'oro, sul capo una corona di dodici stelle.
Aveva le mani giunte, in preghiera, tra le mani un lungo rosario bianco, di luce, sotto i suoi piedi la mezza luna.
Sia lodato Gesù Cristo
"Cari figli, vi amo, vi amo immensamente e gioisco con voi.
Figli miei, oggi sento i vostri cuori aperti ad accogliere la parola. Vi amo così tanto che oggi vi dono tante grazie e tocco i vostri capi e vi benedico tutti.
Figlioli, quando capirete che questo è un luogo di grazie? Non pensate a quello che dice la gente che è lontana, ma siate veri testimoni dell'amore e della grazia che mio Figlio vi dona ogni volta che mi manda in mezzo a voi.
Figlioli amatissimi, vi prego di impegnarvi di passare per la via stretta.
Gesù mio Figlio è morto in croce per voi e lo farebbe ancora senza tirarsi indietro... e voi, sareste disposti a dare la vostra vita per un vostro fratello? Sareste disposti a morire per un vostro nemico, sapendo di poterlo salvare? ....Non credo! (Mamma ha iniziato a piangere):
Pregate, pregate, pregate. Non giudicate, ma pregate.
Pregate in modo particolare per la Chiesa e per il mio amato figlio Papa Francesco, non fatevi confondere le idee da false ideologie, ma fate arrivare le sue parole diritte al vostro cuore, fatevi inondare dalla sua grazia e dal suo amore. Egli ha un arduo compito da mandare avanti, dovrà riunire popoli e genti di ogni razza, dovrà preparare il popolo di Dio per l'ultima battaglia.
Pregate contro le false bellezze che vi si presentano, solo quando c'è la grande difficoltà è lì che veramente regna la Parola di Dio."
Poi la Mamma ha benedetto tutti in modo particolare. Nel nome del Padre del Figlio e dello Spirito Santo. Amen.
Traduction en français
- Extrait du message donné le 26 juin 2014 à Angela :
« Fils, Dieu est Amour, mais si en vous il n'y a pas l'amour, Il ne peut demeurer en vous.
Puis la Maman m'a donné cette vision : l'Eglise de Rome.
Maman avait une larme qui coulait sur son visage jusqu'au bout de ses pieds.
Ma Fille, à Saint Pierre, il y aura une grave et terrible scission. Regarde, les murs sont tachés de sang, le sang des martyrs, il y aura le chaos. Si vous ne priez pas, tout cela se produira très bientôt.
Mes fils, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de mes disciples de la terre pour cette douloureuse bataille.
Fils, priez beaucoup pour le Pape François, il est très douloureusement touché par tout ce qui l'entoure ; des temps très durs l'attendent.
(Vision
La Coupole de Saint Pierre était pleine de fumée. Les peuples, dans la tourmente s'étaient réunis place Saint-Pierre. Il y avait tant de personnes.
Elles s'affrontaient entre elles. Il faisait sombre, il n'y avait pas de lumière, beaucoup se battaient et d'autres jonchaient le sol, privées de vie. Le Dragon passait au milieu des cadavres et riait ; il était très heureux.
Les gens cherchaient à communiquer entre eux, mais ils ne se comprennaient pas. La terre tremblait, tout tremblait.
A un certain moment la Madonne avec un grand manteau a voulu tout recouvrir avec Son grand manteau.
Priez, priez, priez ! Avant, toutes ces choses doivent arriver et bien d'autres encore, mais à la fin mon Coeur Immaculé triomphera ».
- Extrait du message donné le 26 juin 2014 à Simona :
A venir.
- Extrait du message donné le 8 juillet 2014 à Angela :
« Priez, Mes enfants, priez pour mon Eglise bien-aimée qui vivra des heures d'angoisses, bien des moments difficiles l'attendent ; priez pour le Pape, sa tâche est ardue et il a un grand besoin du soutien de votre prière. Priez, Mes enfants, la prière est votre arme, utilisez-la, Mes enfants ».
- Extrait du message donné le 8 juillet 2014 à Simona :
« Priez, Mes enfants, priez ! Priez beaucoup pour l'Eglise et pour Mon fils François. Mes enfants, il a une tâche énorme. Je vous le redis encore, il devra rassembler le troupeau dispersé. Priez pour l'Eglise et pour Mes intentions. Mes enfants, priez pour Ma pauvre Eglise et ses pasteurs ».
- Extrait du message donné le 8 octobre 2014 à Angela :
« Mes enfants, priez beaucoup pour le Saint-Père, priez pour sa tâche qui n'est pas facile car il doit prendre de nombreuses décisions importantes pour le monde entier et pour l'humanité. Priez pour lui et pour toute l'Eglise ».
- Extrait du message donné le 8 décembre 2014 à Angela :
« Priez de façon particulière pour l'Eglise et pour mon fils bien-aimé le Pape François, ne vous faites pas confondre par les fausses idéologies, mais faites arriver ses paroles (au Saint Père François), directement à votre coeur, faites-vous inonder de sa grâce et de son amour. Il a une charge difficile et un devoir à accomplir, car il doit réunir les peuples et les gens de toute race, il devra préparer le Peuple de Dieu pour l'ultime bataille ».
- Extrait du message donné le 26 décembre 2014 à Angela :
« Petits enfants, le monde est sous la menace d'un grand danger, la guerre !...Priez et écoutez ce que mon fils de predilection, le Pape François, vous invite à dire dans la prière. Priez pour lui et pour l'Eglise entière.
Fils, le monde est entouré par le prince de ce monde (Satan). En ce moment il est très fort et vous, si vous ne priez pas avec le coeur et continuez à pécher, vous lui donnez de la force. Fils le mal se chasse par le bien, non avec un autre mal ».
Source : https://myriamir.wordpress.com/2019/06/14/messages-de-la-madone-de-zaro-ischia-italie-recus-le-8-juin-2019par-simona-et-angela-priez-pour-mon-pape-bien-aime-francois-priez-le-seigneur-pour-lui-afin-quil-soit-toujours-re/
Messages de la Madone de Zaro (Ischia-Italie) reçus le 8 Juin 2019…Par Simona et Angela. Priez pour mon Pape bien-aimé François : Priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint. De Lui dépendent de graves décisions…Priez pour Lui mes enfants.
notre dame de Zaro-Ischia
Simona
J’ai vu Maman, elle était toute vêtue de blanc, sur la tête un léger voile qui lui arrivait sur les épaules, sur les épaules un long manteau blanc qui arrivait jusqu’aux pieds déchaussés, ceux-ci reposaient sur une roche nue, autour de la taille Maman portait une ceinture d’or, les bras étaient ouverts en signe d’accueil.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, je me joins une fois encore à vous en ce lieu qui m’est si cher, lieu de grâces et bénédictions pour vous demander encore de prier,
– prier pour mon Église bien-aimée,
prière pour mes enfants de prédilection tant aimés,
priez pour mon Pape bien-aimé François :
priez le Seigneur pour Lui, afin qu’il soit toujours rempli de l’Esprit Saint.
De Lui dépendent de graves décisions, priez pour Lui mes enfants.
pape-francois-300x300-1
Mes enfants je suis encore parmi vous par grâce infinie de Dieu, par son vouloir je me joins à vous, pour vous apporter
la paix, l’amour, le joie, l’espérance, la vraie paix que seul le Seigneur peut vous donner, L’amour infini que le Père a pour chacun de vous,
la Joie qui remplis vos cœurs quand vous laissez entrer le Christ dans votre vie, l’espérance d’une vie pleine du Seigneur,
l’espérance que sur cette terre soit accomplie la volonté de Dieu, qui choisit toujours ce qui a de mieux pour vous.
Il vous aime et veut que ce qui est bien pour vous, Ce qui vous conduit au salut, ce qui vous conduit à une vie pleine et joyeuse, remplie du Christ, pleine de toute bénédiction.
Mais tout cela mes enfants est seulement possible si vous donnez votre Oui et laissez l’Esprit Saint demeurer en vous, que vous ouvrez votre cœur et vous laissez modeler par l’amour infini du Père.
Mes enfants, une fois encore je vous prie ;
laissez-vous aimer,
laissez-vous porter dans les bras aux moments les plus durs de votre vie,
laissez-moi porter avec vous ensemble votre croix de chaque jour, de façon qu’à chaque pas le Seigneur vous donne la force pour affronter un jour nouveau, pas à pas, jour après jour.
Mes enfants je vous aime, je vous aime.
A présent je vous donne ma Sainte bénédiction.
Merci d’être accourus à moi. »
MARIE ISCHIA ZARO VERT ROSE
Angela
Ce soir, la Maman s’est présentée comme la Reine et Mère de tous les peuples.
Son vêtement était rose antique et un grand manteau vert-azur la recouvrait et recouvrait même la tête. Le manteau était très grand et une légère brise le remuait. Maman avait les mains jointes en signe de prière, entre les mains un long rosaire blanc et lumineux qui descendait jusqu’aux pieds. Maman avait les pieds déchaussés, ils s’appuyaient sur le monde, dessus le monde un grand dragon, que Maman tenait fermement avec son pied droit ; le Dragon secouait fortement la queue, la battait avec force comme s’il voulait se libérer. Maman a fait glisser le manteau et en laissant glisser le manteau, elle l’a recouvert.
Louez soit Jésus Christ !
« Mes chers enfants, merci d’être présent ce soir encore pour m’accueillir et répondre à mon appel.
Enfants très aimés, je suis une fois encore ici par l’amour infini que mon fils Jésus a pour chacun d’entre vous, je suis ici parce que je vous aime, je suis ici pour vous faire déjà goûter les joies du paradis.
Mes enfants, vous êtes appelés à
affronter beaucoup d’épreuves,
vous êtes appelés à souffrir beaucoup,
mais ne vous effrayez pas, je suis ici, je suis près de vous et
je vous tiens par la main, ne vous effrayez pas.
Enfants, vous devez apprendre à vous confier et
vous fier plus à Dieu.
esprit-saint
Beaucoup de vous, au moment de l’épreuve s’éloignent, mais ce n’est pas ce que je vous ai enseigné ; chaque fois que je vous dis soyez fort et n’ayez pas peur,
les épreuves que vous devrez supporter seront nombreuses.
Vous serez confrontés à beaucoup de choix,
mais ce sera l’Esprit Saint qui vous guidera et vous fera comprendre le chemin à prendre.
Apprenez à prier davantage l’Esprit Saint, laissez-vous guider par Lui.
Vous agissez de manière impulsive sans même penser à prier. La prière vous aidera à expérimenter combien Dieu vous aime et combien forte est sa présence.
– Apprenez à rester en silence devant le Saint Sacrement de l’autel ;
– devant Jésus n’utilisez pas tant de paroles,
– mais servez-vous de votre cœur,
ouvrez vos cœurs, ouvrez tout grand vos cœurs,
faites entrer la source de son amour.
Soyez petits, humbles, vivez davantage l’évangile.
Je suis ici pour vous aider mais s’il n’y a pas une minimum d’effort de votre part, ce sera difficile de pouvoir le faire.
Dieu n’oblige pas, Il demande.
Mes enfants des temps durs vous attendent,
priez beaucoup pour l’Église,
priez pour mes choisis et préférés,
priez pour les familles qui sont si chères à mon cœur Immaculé et au Sacré cœur de Jésus.
Priez afin que se forment des groupes de prière.
La prière doit être votre arme contre le mal, l’unique et vraie arme.
Dieu est amour, Dieu est paix, Dieu est miséricorde. »
A la fin j’ai prié avec Maman et puis elle nous a tous béni.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.
http://cenacolimariapellegrina.blogspot.com/
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.infocatho.fr/lantechrist-selon-le-pape-francois/
L’Antéchrist selon le Pape François
Xavier Ravier - Nov 14, 2016
Alors que les médias présentent le pape François comme un homme doux, bon et attentif aux pauvres, aux réfugiés, aux démunis et à toutes les formes d’exclusion, curieusement son discours sur le démon et les péchés est totalement ignoré. C’est pourtant bien un seul et même discours puisque le démon conduit au péché et au mal qui gangrènent le monde et en font un monde perclus d’exclusions.
Or depuis son accession sur le trône de saint Pierre, le pape François ne cesse de montrer du doigt le démon et le péché. Ses homélies de la maison Sainte-Marthe, regorgent de ses dénonciations sans ambiguïté. Plus encore que ses deux prédécesseurs, il pointe du doigt le péché dans nos actions quotidiennes, au point que, parfois, il pourrait sembler moralisateur.
Ce 11 novembre le pape est allé à la racine du péché, mettant à l’index l’Antéchrist. Un nom violent que l’on croyait oublié et passé de mode, tant on le laisse aux millénaristes de tous poils.
Pourtant, l’Antéchrist existe bel et bien et s’oppose au Christ Lui-même, le défigure, le combat, comme il le fit sur la Croix, ou contre saint Michel. Et ce matin, le Saint-Père en donne une des facettes les plus insidieuses et pourtant les plus centrales : l’Antéchrist nie l’Incarnation comme critère de l’amour chrétien.
« Un amour qui ne reconnaît pas que Jésus est venu dans la chair, n’est pas l’amour que Dieu nous commande. C’est un amour mondain, c’est un amour philosophique, c’est un amour abstrait, c’est un amour soft. Non ! Le critère de l’amour chrétien est l’Incarnation du Verbe. Celui qui dit que l’amour chrétien est autre chose, celui-là est l’Antéchrist ! Celui qui ne reconnait pas que le Verbe est venu en chair. Et ceci est notre vérité : Dieu a envoyé son Fils, il s’est incarné et a fait une vie comme nous. Aimer comme Jésus a aimé, aimer comme Jésus nous l’a enseignés, aimer derrière l’exemple de Jésus, aimer, en cheminer sur la route de Jésus. Et la route de Jésus, c’est de donner la vie. »
« L’unique manière d’aimer comme Jésus a aimé, a poursuivi le Pape, c’est de sortir continuellement de son propre égoïsme et d’aller au service des autres. »Et ceci parce que l’amour chrétien « est un amour concret, parce que la présence de Dieu en Jésus-Christ est concrète ».
« Cette façon d’aller outre est un mystère : c’est sortir du Mystère de l’Incarnation du Verbe, du Mystère de l’Église (…). Les idéologies sur l’amour (…) qui retirent à l’Église la chair du Christ (…) désincarnent l’Église ». « ”Oui, oui, je suis catholique, je suis chrétien, oui, j’aime tout le monde d’un amour universel”… Mais c’est tellement éthéré. Un amour est toujours du dedans, concret, et ne va pas outre cette doctrine de l’Incarnation du Verbe. »
Le pape rappelle qu’aimer dans l’absolu n’est pas aimer. Dire qu’il faut accueillir les pauvres et ne pas le faire revient à aimer de façon idéologique et non en acte et en vérité.
Bien entendu, aimer n’est pas un sentiment, il est le don de tout notre être à Dieu. L’amour des hommes pour Dieu se traduit par notre charité envers les hommes, mais pour être vrai, il faut que cet amour soit bien sur “le chemin, la vérité et la vie”. Il ne faudrait pas déconnecter les propos du Saint-Père de leur source. L’Incarnation du Verbe suppose certes de contempler l’Incarnation, mais aussi le Verbe, sans quoi nous transformerions l’appel du pape en activisme qui est une autre forme d’idéologie, mais aussi de fuite.
L’Antéchrist selon le Pape François
Xavier Ravier - Nov 14, 2016
Alors que les médias présentent le pape François comme un homme doux, bon et attentif aux pauvres, aux réfugiés, aux démunis et à toutes les formes d’exclusion, curieusement son discours sur le démon et les péchés est totalement ignoré. C’est pourtant bien un seul et même discours puisque le démon conduit au péché et au mal qui gangrènent le monde et en font un monde perclus d’exclusions.
Or depuis son accession sur le trône de saint Pierre, le pape François ne cesse de montrer du doigt le démon et le péché. Ses homélies de la maison Sainte-Marthe, regorgent de ses dénonciations sans ambiguïté. Plus encore que ses deux prédécesseurs, il pointe du doigt le péché dans nos actions quotidiennes, au point que, parfois, il pourrait sembler moralisateur.
Ce 11 novembre le pape est allé à la racine du péché, mettant à l’index l’Antéchrist. Un nom violent que l’on croyait oublié et passé de mode, tant on le laisse aux millénaristes de tous poils.
Pourtant, l’Antéchrist existe bel et bien et s’oppose au Christ Lui-même, le défigure, le combat, comme il le fit sur la Croix, ou contre saint Michel. Et ce matin, le Saint-Père en donne une des facettes les plus insidieuses et pourtant les plus centrales : l’Antéchrist nie l’Incarnation comme critère de l’amour chrétien.
« Un amour qui ne reconnaît pas que Jésus est venu dans la chair, n’est pas l’amour que Dieu nous commande. C’est un amour mondain, c’est un amour philosophique, c’est un amour abstrait, c’est un amour soft. Non ! Le critère de l’amour chrétien est l’Incarnation du Verbe. Celui qui dit que l’amour chrétien est autre chose, celui-là est l’Antéchrist ! Celui qui ne reconnait pas que le Verbe est venu en chair. Et ceci est notre vérité : Dieu a envoyé son Fils, il s’est incarné et a fait une vie comme nous. Aimer comme Jésus a aimé, aimer comme Jésus nous l’a enseignés, aimer derrière l’exemple de Jésus, aimer, en cheminer sur la route de Jésus. Et la route de Jésus, c’est de donner la vie. »
« L’unique manière d’aimer comme Jésus a aimé, a poursuivi le Pape, c’est de sortir continuellement de son propre égoïsme et d’aller au service des autres. »Et ceci parce que l’amour chrétien « est un amour concret, parce que la présence de Dieu en Jésus-Christ est concrète ».
« Cette façon d’aller outre est un mystère : c’est sortir du Mystère de l’Incarnation du Verbe, du Mystère de l’Église (…). Les idéologies sur l’amour (…) qui retirent à l’Église la chair du Christ (…) désincarnent l’Église ». « ”Oui, oui, je suis catholique, je suis chrétien, oui, j’aime tout le monde d’un amour universel”… Mais c’est tellement éthéré. Un amour est toujours du dedans, concret, et ne va pas outre cette doctrine de l’Incarnation du Verbe. »
Le pape rappelle qu’aimer dans l’absolu n’est pas aimer. Dire qu’il faut accueillir les pauvres et ne pas le faire revient à aimer de façon idéologique et non en acte et en vérité.
Bien entendu, aimer n’est pas un sentiment, il est le don de tout notre être à Dieu. L’amour des hommes pour Dieu se traduit par notre charité envers les hommes, mais pour être vrai, il faut que cet amour soit bien sur “le chemin, la vérité et la vie”. Il ne faudrait pas déconnecter les propos du Saint-Père de leur source. L’Incarnation du Verbe suppose certes de contempler l’Incarnation, mais aussi le Verbe, sans quoi nous transformerions l’appel du pape en activisme qui est une autre forme d’idéologie, mais aussi de fuite.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Vatican
Audience privée avec le Pape François
Pour nos 70 ans, le Saint-Père nous reçoit au Vatican, dans la résidence Santa Marta où il a choisi de vivre.
Caroline Pigozzi Paris Match
Toutes les portes s’ouvrent sur son passage mais celle-là, il tient à la pousser lui-même. S’il règne sur une communauté de plus d’un milliard de fidèles, ce jésuite n’a jamais oublié son vœu d’humilité. Loin de la solennité du palais pontifical, il vit, travaille et célèbre la messe dans la résidence dépouillée édifiée, à l’origine, pour héberger les ecclésiastiques de passage. C’est avec cette même simplicité que François a accepté de fêter l’anniversaire de notre magazine qui, depuis Pie XII, a toujours consacré une place essentielle aux Souverains Pontifes. En octobre 2015, Sa Sainteté nous avait déjà accordé sa première interview française. Cette année, au cours de l’entretien, il s’exclame : « 70 ans, c’est beau ! »
Un appel divin
Le 1er mai, à 15 h 30, quand mon portable a sonné et que j’ai entendu un chaleureux « Buongiorno Carolina », j’ai cru reconnaître la voix du Pape, mais cela semblait impensable. Alors je suis restée muette. Devant ce silence, mon interlocuteur a poursuivi : « C’est Papa Francesco. Tout d’abord, excusez-moi, c’est ma faute, je n’avais pas fait assez attention à votre lettre mais j’imaginais bien que vous seriez chez vous aujourd’hui. J’avoue avoir été très occupé avec la semaine pascale et la visite dans les Balkans. Quelle est votre date butoir pour ce reportage ? Je regarde attentivement mon emploi du temps et je vous rappelle. En attendant, je ne vous dis pas “bon travail” puisque c’est la fête des travailleurs. Enfin, essayez quand même de trouver un petit moment pour prier pour moi. On se voit bientôt. »
L’idée d’un sujet prestigieux avec l’évêque de Rome était née deux mois auparavant. Cinquante couvertures et d’innombrables articles ayant été consacrés aux Souverains Pontifes depuis Pie XII en 1949, il nous paraissait donc important d’inviter le successeur de Pierre à participer, à sa manière, au 70e anniversaire du journal. C’est pourquoi j’avais osé lui glisser discrètement à l’oreille, dans l’Airbus nous conduisant au Maroc, le 30 mars dernier : « Très Saint-Père, ce serait un grand honneur si vous acceptiez de nous recevoir à l’occasion de cet événement. » Il avait souri : « Je vais réfléchir. Pourquoi pas ! » Je sais comment Jorge Mario Bergoglio fronce les sourcils dès qu’il n’est pas content, de ce fait j’étais optimiste, même si je suis consciente qu’il est le chef d’État le plus sollicité de la planète.
Le 21 mai, à 7 h 37, surprise ! Sur mon portable s’est affiché un e-mail intitulé « Del Papa Francesco ». « Cara Carolina, je vous attends le 25 à 16 h à Santa Marta… »
Trois jours plus tard, avec Guillaume Clavières, directeur de la photo, et Virginie Clavières, photographe, nous étions à Rome. Sa Sainteté allait nous accueillir sans protocole. Les rendez-vous du samedi après-midi, où le Pape mène un autre rythme, sont parmi ceux qui ne figurent pas sur l’agenda officiel. La semaine, comme le souligne Hernan Reyes Alcaide, confrère uruguayo-argentin qui le suit au quotidien, avait été fort chargée. « Avec, notamment, la visite des membres de la Conférence épiscopale italienne, de la présidente de l’Assemblée nationale bulgare, la présentation des lettres de créance de neuf nouveaux ambassadeurs, la célébration d’une messe pour Caritas, l’accueil de 5000 membres de la Fédération italienne de football… » et, bien sûr, l’audience générale du mercredi, place Saint-Pierre, qui réunit quelque 20 000 fidèles, dont beaucoup de prêtres et de religieuses, venus écouter sa catéchèse et assister à son grand tour en papamobile. C’est également le moment où lui sont présentées les personnalités, d’horizons très divers, ayant pris place au premier rang. Cette parenthèse hebdomadaire avec les pèlerins procure à l’ancien cardinal archevêque de Buenos Aires des moments de bonheur. Lui qui tient à garder un contact direct avec le monde extérieur retrouve alors ses vieux réflexes d’homme de terrain. Il bénit les jeunes mariés, réconforte les malades, embrasse les enfants, plaisante, pose pour des photos de groupe, employant le ton de la confidence comme s’il s’adressait à chacun en particulier.
L'arrivée
Le samedi 25 mai, nous nous présentons vêtus de sombre, selon la règle, devant la porta del Sant’Uffizio. Les grilles franchies, un garde suisse, dans son seyant uniforme jaune et bleu, vérifie nos identités, avant le barrage de la gendarmerie pontificale. Nous marchons jusqu’à Santa Marta, la résidence hôtelière du Saint-Siège, construite à l’époque de Karol Wojtyla. Loin de la solennité des palais officiels, c’est le lieu où le pape argentin a choisi d’habiter au lendemain de son élection le 13 mars 2013. Il craignait de se sentir enfermé dans le décor grandiose des appartements pontificaux, et a encore récemment déclaré : « Le gouvernement du Vatican reste la dernière cour européenne de monarchie absolue, les autres étant désormais des monarchies constitutionnelles. C’est pourquoi cette structure doit disparaître. »
Le Saint-Père occupe au deuxième étage une suite de trois pièces dotée d’un mobilier fonctionnel. Il prend la plupart de ses repas dans la salle à manger commune du rez-de-chaussée. Sa table se trouve à l’écart, sur la gauche, et il a parfois des invités. Bien qu’il soit servi, il lui arrive, afin de respirer l’atmosphère ambiante, d’aller réchauffer ses pâtes au micro-ondes. C’est le moment où chacun l’imite pour tenter de l’aborder, de le saluer. Une singulière procession !
Nous voici enfin devant Santa Marta, un bâtiment moderne. Nous n’avons croisé personne, car seuls quelques monsignori travaillent le week-end. Un huissier nous fait entrer dans un petit salon. Et, soudain, à 16 h précises, le Souverain Pontife ouvre la porte. Il n’est accompagné ni de son secrétaire particulier, ni de membres de la sécurité ou de ses deux majordomes. Avec François, issu du Nouveau Monde, l’usage n’est plus de se prosterner et de baiser l’anneau papal. On fait juste un léger mouvement de tête en signe de respect. Il porte de grosses chaussures, confortablement usées, et sa soutane laisse entrevoir son pantalon noir de jésuite. Il se dirige vers nous. Je m’adresse à lui en italien, lui présente l’équipe de Paris Match et lui offre du champagne. « Santita, ce sera pour fêter notre anniversaire avec vos amis. » Ça l’amuse. Il nous rappelle que, d’après la légende, c’est un moine bénédictin qui aurait inventé le champagne, puis il pose la bouteille sur une table basse. Je me permets de lui demander : « Pourrait-on changer de pièce, celle-là est triste et il n’y a pas trop de recul… – J’ai tout mon temps », répond-il, affable, pour nous rassurer.
Précieuse autographe
Il nous emmène dans une salle de réception, je lui présente le montage photographique avec les 50 fameuses unes. « C’est beau, ça ; 50 couvertures, ce n’est pas rien ! » s’exclame-t-il. Il les regarde attentivement, sans chercher les trois où il figure. Je les lui indique, mais il est visiblement davantage intéressé par les autres et surtout celles de Paul VI, « un grand ami de la France », insiste-t-il. Faisant le calcul, il précise, le regard malicieux : « Quand votre journal a été fondé, j’avais 12 ans et demi ! » Puis il prend le document sous le bras, s’installe au bureau, me demande de choisir un feutre et ajoute : « Dois-je employer l’italien ou l’espagnol ? – C’est vous qui décidez, très Saint-Père. – L’espagnol est ma langue maternelle. » Il commence à écrire. « Je m’aperçois que je suis spontanément passé de l’espagnol à l’italien ! » Résultat : « À Paris Match, pour son 70e anniversaire, mes meilleurs vœux, avec ma bénédiction. Fraternellement. »
Il me confie ensuite pourquoi il ne s’est pas rendu à Paris quand Notre-Dame a brûlé. « Même lorsqu’il y a des attentats perpétrés dans les églises par l’État islamique, je condamne vigoureusement les actes terroristes, prie pour les victimes, leurs familles et toute la communauté chrétienne, mais ne me déplace pas. Le Pape doit appliquer les mêmes règles partout. Je l’ai expliqué au président Macron qui l’a compris. » J’en profite pour lui demander s’il viendra un jour dans notre pays. « J’y pense… J’aimerais bien mais, pour l’heure, d’autres ont davantage besoin de moi. Ah ! Teresina ! » Ses yeux brillent. Thérèse de Lisieux est une des saintes que le Pape vénère. J’enchaîne : « Très Saint-Père, pourquoi y a-t-il ici ce tableau de la Vierge, « Marie qui défait les nœuds » ? – Celui-ci est une reproduction de la peinture de Schmidtner. L’original se trouve dans une église bavaroise. Connaissez-vous son histoire ? – Mal. Pourriez-vous nous la raconter. – Il y a plein de nœuds dans la vie : au quotidien, en famille, autour de soi… L’important, c’est d’arriver à les défaire, raison pour laquelle j’aime cette représentation de la Madone au grand ruban blanc qu’il faut réussir à dénouer avec grâce. – Et l’icône de la Vierge du silence qui se trouve entre les deux ascenseurs du palais apostolique ? – Je l’ai fait placer là car c’est un symbole fort. Savoir se taire, éviter les bavardages ; quand on parle des autres, on est tenté d’en dire du mal, ce qui signifie souvent les détruire. Mieux vaut s’abstenir de faire des commentaires sur autrui. Restez ici, je vais remonter dans mon appartement pour vous rapporter le petit livre de la Vierge du silence. » C’est à ce moment-là que je lui offre un ouvrage sur sainte Thérèse de Lisieux.
Cadeau apprécié
Il prononce quelques phrases en français. « Je l’ai appris à l’Alliance française quand j’étais jeune, malheureusement, j’ai presque tout oublié. – Peut-être, mais vous avez un bon accent. » Il a l’air étonné. Je lui raconte que mon père était piémontais ; il s’exprime alors en dialecte piémontais : « C’est celui qu’employait ma grand-mère paternelle. » S’ensuit une conversation privée… Il observe la « boîte à lumière » de la photographe. Rien ne lui échappe. « C’est original, cette forme ronde ! – Très Saint-Père, Virginie avait peur que le rendez-vous tombe le jour où elle devenait grand-mère. – Vous êtes déjà grand-mère ! Je vais chercher un cadeau pour votre petit-fils, comment s’appelle-t-il ? » Le Pape sort d’un pas décidé, remonte chez lui, revient avec une médaille, un chapelet pour le bébé, le livre sur la Vierge du silence pour chacun de nous et, spécialement à mon attention, un recueil de ses poésies piémontaises préférées et ses textes sur l’Europe.
Nous sommes comblés. Impressionnés par sa vitalité, et pourtant… à 82 ans, le pasteur de l’Église universelle est confronté à des scandales en cascade. Multiples affaires de pédophilie, d’argent sale concernant des cardinaux, des évêques et des prêtres sur plusieurs continents, religieuses victimes d’abus sexuels… Il encaisse et continue de tracer sa route. Plus pragmatique que dogmatique, il tente de réformer l’Église, qu’il veut plus humble, plus transparente, moins centralisée, laissant davantage de place aux conférences épiscopales. Avoir l’ambition de simplifier ainsi ces structures – dicastères et conseils pontificaux – est impopulaire, d’autant que privilège de la souveraineté absolue, il exige des résultats. Depuis ses débuts, il n’a guère ménagé la curie. Chaque cardinal a en mémoire l’impitoyable discours, vif sur le fond comme dans la forme, qu’il prononça le 22 décembre 2014 dans la salle Clémentine, dressant la liste des 15 maladies qui affectaient le gouvernement de l’Église et poussant les membres du Sacré Collège à un examen de conscience radical. Douloureux pour les princes de l’Église ; passionnant, en revanche, pour nous qu’il ne cesse de surprendre.
De bons réflexes
Quelques jours à peine avant la sortie de ce numéro historique, nous autres vaticanistes accompagnions le Saint-Père dans l’avion papal en Roumanie. C’est, pour ma part, le 24e pays visité à ses côtés, toujours une belle aventure. Malgré des réveils extrêmement matinaux et un emploi du temps épuisant, le Saint-Père semble plus alerte que nous. Attentif, réactif au cours de la mythique conférence de presse à 10 000 mètres d’altitude, il écoute nos questions, l’air faussement candide, lui, l’une des personnalités les mieux informées sur terre. Se concentrant tel un sportif de haut niveau, réflexe de leader habitué aux foules, il scrute l’arrière de la cabine, nous répond sans hésiter, rebondit cette fois-ci sur l’Europe : « L’Europe doit parler, elle ne doit pas dire : “Nous sommes unis et c’est à Bruxelles d’aller de l’avant.” Nous sommes tous responsables de l’Union européenne. […] L’alternance de sa présidence n’est pas un geste de courtoisie, c’est un symbole de la responsabilité que chaque pays a sur l’Europe. […] Si elle ne regarde pas attentivement les défis futurs, elle souffrira, sera rabaissée. […] L’Europe a besoin d’avoir sa propre identité, de surmonter les divisions et les frontières. […] Pensez à l’Europe divisée de l’entre-deux-guerres. Tirons une leçon de l’Histoire : une fois de plus, l’homme est le seul animal qui tombe deux fois dans le même trou. »
Journaliste accréditée au Vatican depuis 23 ans, mon émotion est toujours aussi grande lorsque je suis en face de Sa Sainteté. Si l’homme en blanc capte la lumière, cette proximité entraîne, surtout, son lot de surprises. Et plus encore avec François. Lui qui m’a émue dès le lendemain de son élection en regardant dans les yeux les sans-abri, des migrants pour nombre d’entre eux, qui campaient sur des cartons devant la salle de presse du Saint-Siège. Je les ai alors vus relever la tête avec dignité. Grâce à eux, j’ai compris qu’il se passait autre chose avec ce jésuite altermondialiste au service des exclus en Argentine. Au Vatican aussi, il allait sans doute faire son « métier » autrement et d’abord aux « périphéries », martelant sans cesse qu’« exclure des migrants est un signe de déclin moral ».
Exquise courtoisie, le Souverain Pontife n’a jamais consulté sa montre, ne fût-ce que furtivement, au cours de ces 35 minutes passées trop vite. Avec un timbre de voix apaisant, une façon sympathique de parler italien en y glissant souvent des tournures de phrase espagnoles, il transmet tant de joie qu’il nous ferait presque oublier que nous nous trouvons face au chef spirituel qui règne sur 1,313 milliard de catholiques.
Le Saint-Père ouvre lui-même la porte, prend soin d’éteindre la lumière. Nous traversons ensemble le vaste hall en marbre jusqu’à l’ascenseur. Il sourit et nous lance un chaleureux « Adiós ! ». Une ancienne tradition prévoit que, sur le courrier envoyé à l’évêque de Rome, soit inscrit à droite de l’enveloppe « F.R. », « Felicemente Regnante » (« Régnant avec félicité »). En quittant le pape François, je me suis fait la réflexion que cette formule protocolaire s’appliquait vraiment à lui.
Vatican
Audience privée avec le Pape François
Pour nos 70 ans, le Saint-Père nous reçoit au Vatican, dans la résidence Santa Marta où il a choisi de vivre.
Caroline Pigozzi Paris Match
Toutes les portes s’ouvrent sur son passage mais celle-là, il tient à la pousser lui-même. S’il règne sur une communauté de plus d’un milliard de fidèles, ce jésuite n’a jamais oublié son vœu d’humilité. Loin de la solennité du palais pontifical, il vit, travaille et célèbre la messe dans la résidence dépouillée édifiée, à l’origine, pour héberger les ecclésiastiques de passage. C’est avec cette même simplicité que François a accepté de fêter l’anniversaire de notre magazine qui, depuis Pie XII, a toujours consacré une place essentielle aux Souverains Pontifes. En octobre 2015, Sa Sainteté nous avait déjà accordé sa première interview française. Cette année, au cours de l’entretien, il s’exclame : « 70 ans, c’est beau ! »
Un appel divin
Le 1er mai, à 15 h 30, quand mon portable a sonné et que j’ai entendu un chaleureux « Buongiorno Carolina », j’ai cru reconnaître la voix du Pape, mais cela semblait impensable. Alors je suis restée muette. Devant ce silence, mon interlocuteur a poursuivi : « C’est Papa Francesco. Tout d’abord, excusez-moi, c’est ma faute, je n’avais pas fait assez attention à votre lettre mais j’imaginais bien que vous seriez chez vous aujourd’hui. J’avoue avoir été très occupé avec la semaine pascale et la visite dans les Balkans. Quelle est votre date butoir pour ce reportage ? Je regarde attentivement mon emploi du temps et je vous rappelle. En attendant, je ne vous dis pas “bon travail” puisque c’est la fête des travailleurs. Enfin, essayez quand même de trouver un petit moment pour prier pour moi. On se voit bientôt. »
L’idée d’un sujet prestigieux avec l’évêque de Rome était née deux mois auparavant. Cinquante couvertures et d’innombrables articles ayant été consacrés aux Souverains Pontifes depuis Pie XII en 1949, il nous paraissait donc important d’inviter le successeur de Pierre à participer, à sa manière, au 70e anniversaire du journal. C’est pourquoi j’avais osé lui glisser discrètement à l’oreille, dans l’Airbus nous conduisant au Maroc, le 30 mars dernier : « Très Saint-Père, ce serait un grand honneur si vous acceptiez de nous recevoir à l’occasion de cet événement. » Il avait souri : « Je vais réfléchir. Pourquoi pas ! » Je sais comment Jorge Mario Bergoglio fronce les sourcils dès qu’il n’est pas content, de ce fait j’étais optimiste, même si je suis consciente qu’il est le chef d’État le plus sollicité de la planète.
Le 21 mai, à 7 h 37, surprise ! Sur mon portable s’est affiché un e-mail intitulé « Del Papa Francesco ». « Cara Carolina, je vous attends le 25 à 16 h à Santa Marta… »
Trois jours plus tard, avec Guillaume Clavières, directeur de la photo, et Virginie Clavières, photographe, nous étions à Rome. Sa Sainteté allait nous accueillir sans protocole. Les rendez-vous du samedi après-midi, où le Pape mène un autre rythme, sont parmi ceux qui ne figurent pas sur l’agenda officiel. La semaine, comme le souligne Hernan Reyes Alcaide, confrère uruguayo-argentin qui le suit au quotidien, avait été fort chargée. « Avec, notamment, la visite des membres de la Conférence épiscopale italienne, de la présidente de l’Assemblée nationale bulgare, la présentation des lettres de créance de neuf nouveaux ambassadeurs, la célébration d’une messe pour Caritas, l’accueil de 5000 membres de la Fédération italienne de football… » et, bien sûr, l’audience générale du mercredi, place Saint-Pierre, qui réunit quelque 20 000 fidèles, dont beaucoup de prêtres et de religieuses, venus écouter sa catéchèse et assister à son grand tour en papamobile. C’est également le moment où lui sont présentées les personnalités, d’horizons très divers, ayant pris place au premier rang. Cette parenthèse hebdomadaire avec les pèlerins procure à l’ancien cardinal archevêque de Buenos Aires des moments de bonheur. Lui qui tient à garder un contact direct avec le monde extérieur retrouve alors ses vieux réflexes d’homme de terrain. Il bénit les jeunes mariés, réconforte les malades, embrasse les enfants, plaisante, pose pour des photos de groupe, employant le ton de la confidence comme s’il s’adressait à chacun en particulier.
L'arrivée
Le samedi 25 mai, nous nous présentons vêtus de sombre, selon la règle, devant la porta del Sant’Uffizio. Les grilles franchies, un garde suisse, dans son seyant uniforme jaune et bleu, vérifie nos identités, avant le barrage de la gendarmerie pontificale. Nous marchons jusqu’à Santa Marta, la résidence hôtelière du Saint-Siège, construite à l’époque de Karol Wojtyla. Loin de la solennité des palais officiels, c’est le lieu où le pape argentin a choisi d’habiter au lendemain de son élection le 13 mars 2013. Il craignait de se sentir enfermé dans le décor grandiose des appartements pontificaux, et a encore récemment déclaré : « Le gouvernement du Vatican reste la dernière cour européenne de monarchie absolue, les autres étant désormais des monarchies constitutionnelles. C’est pourquoi cette structure doit disparaître. »
Le Saint-Père occupe au deuxième étage une suite de trois pièces dotée d’un mobilier fonctionnel. Il prend la plupart de ses repas dans la salle à manger commune du rez-de-chaussée. Sa table se trouve à l’écart, sur la gauche, et il a parfois des invités. Bien qu’il soit servi, il lui arrive, afin de respirer l’atmosphère ambiante, d’aller réchauffer ses pâtes au micro-ondes. C’est le moment où chacun l’imite pour tenter de l’aborder, de le saluer. Une singulière procession !
Nous voici enfin devant Santa Marta, un bâtiment moderne. Nous n’avons croisé personne, car seuls quelques monsignori travaillent le week-end. Un huissier nous fait entrer dans un petit salon. Et, soudain, à 16 h précises, le Souverain Pontife ouvre la porte. Il n’est accompagné ni de son secrétaire particulier, ni de membres de la sécurité ou de ses deux majordomes. Avec François, issu du Nouveau Monde, l’usage n’est plus de se prosterner et de baiser l’anneau papal. On fait juste un léger mouvement de tête en signe de respect. Il porte de grosses chaussures, confortablement usées, et sa soutane laisse entrevoir son pantalon noir de jésuite. Il se dirige vers nous. Je m’adresse à lui en italien, lui présente l’équipe de Paris Match et lui offre du champagne. « Santita, ce sera pour fêter notre anniversaire avec vos amis. » Ça l’amuse. Il nous rappelle que, d’après la légende, c’est un moine bénédictin qui aurait inventé le champagne, puis il pose la bouteille sur une table basse. Je me permets de lui demander : « Pourrait-on changer de pièce, celle-là est triste et il n’y a pas trop de recul… – J’ai tout mon temps », répond-il, affable, pour nous rassurer.
Précieuse autographe
Il nous emmène dans une salle de réception, je lui présente le montage photographique avec les 50 fameuses unes. « C’est beau, ça ; 50 couvertures, ce n’est pas rien ! » s’exclame-t-il. Il les regarde attentivement, sans chercher les trois où il figure. Je les lui indique, mais il est visiblement davantage intéressé par les autres et surtout celles de Paul VI, « un grand ami de la France », insiste-t-il. Faisant le calcul, il précise, le regard malicieux : « Quand votre journal a été fondé, j’avais 12 ans et demi ! » Puis il prend le document sous le bras, s’installe au bureau, me demande de choisir un feutre et ajoute : « Dois-je employer l’italien ou l’espagnol ? – C’est vous qui décidez, très Saint-Père. – L’espagnol est ma langue maternelle. » Il commence à écrire. « Je m’aperçois que je suis spontanément passé de l’espagnol à l’italien ! » Résultat : « À Paris Match, pour son 70e anniversaire, mes meilleurs vœux, avec ma bénédiction. Fraternellement. »
Il me confie ensuite pourquoi il ne s’est pas rendu à Paris quand Notre-Dame a brûlé. « Même lorsqu’il y a des attentats perpétrés dans les églises par l’État islamique, je condamne vigoureusement les actes terroristes, prie pour les victimes, leurs familles et toute la communauté chrétienne, mais ne me déplace pas. Le Pape doit appliquer les mêmes règles partout. Je l’ai expliqué au président Macron qui l’a compris. » J’en profite pour lui demander s’il viendra un jour dans notre pays. « J’y pense… J’aimerais bien mais, pour l’heure, d’autres ont davantage besoin de moi. Ah ! Teresina ! » Ses yeux brillent. Thérèse de Lisieux est une des saintes que le Pape vénère. J’enchaîne : « Très Saint-Père, pourquoi y a-t-il ici ce tableau de la Vierge, « Marie qui défait les nœuds » ? – Celui-ci est une reproduction de la peinture de Schmidtner. L’original se trouve dans une église bavaroise. Connaissez-vous son histoire ? – Mal. Pourriez-vous nous la raconter. – Il y a plein de nœuds dans la vie : au quotidien, en famille, autour de soi… L’important, c’est d’arriver à les défaire, raison pour laquelle j’aime cette représentation de la Madone au grand ruban blanc qu’il faut réussir à dénouer avec grâce. – Et l’icône de la Vierge du silence qui se trouve entre les deux ascenseurs du palais apostolique ? – Je l’ai fait placer là car c’est un symbole fort. Savoir se taire, éviter les bavardages ; quand on parle des autres, on est tenté d’en dire du mal, ce qui signifie souvent les détruire. Mieux vaut s’abstenir de faire des commentaires sur autrui. Restez ici, je vais remonter dans mon appartement pour vous rapporter le petit livre de la Vierge du silence. » C’est à ce moment-là que je lui offre un ouvrage sur sainte Thérèse de Lisieux.
Cadeau apprécié
Il prononce quelques phrases en français. « Je l’ai appris à l’Alliance française quand j’étais jeune, malheureusement, j’ai presque tout oublié. – Peut-être, mais vous avez un bon accent. » Il a l’air étonné. Je lui raconte que mon père était piémontais ; il s’exprime alors en dialecte piémontais : « C’est celui qu’employait ma grand-mère paternelle. » S’ensuit une conversation privée… Il observe la « boîte à lumière » de la photographe. Rien ne lui échappe. « C’est original, cette forme ronde ! – Très Saint-Père, Virginie avait peur que le rendez-vous tombe le jour où elle devenait grand-mère. – Vous êtes déjà grand-mère ! Je vais chercher un cadeau pour votre petit-fils, comment s’appelle-t-il ? » Le Pape sort d’un pas décidé, remonte chez lui, revient avec une médaille, un chapelet pour le bébé, le livre sur la Vierge du silence pour chacun de nous et, spécialement à mon attention, un recueil de ses poésies piémontaises préférées et ses textes sur l’Europe.
Nous sommes comblés. Impressionnés par sa vitalité, et pourtant… à 82 ans, le pasteur de l’Église universelle est confronté à des scandales en cascade. Multiples affaires de pédophilie, d’argent sale concernant des cardinaux, des évêques et des prêtres sur plusieurs continents, religieuses victimes d’abus sexuels… Il encaisse et continue de tracer sa route. Plus pragmatique que dogmatique, il tente de réformer l’Église, qu’il veut plus humble, plus transparente, moins centralisée, laissant davantage de place aux conférences épiscopales. Avoir l’ambition de simplifier ainsi ces structures – dicastères et conseils pontificaux – est impopulaire, d’autant que privilège de la souveraineté absolue, il exige des résultats. Depuis ses débuts, il n’a guère ménagé la curie. Chaque cardinal a en mémoire l’impitoyable discours, vif sur le fond comme dans la forme, qu’il prononça le 22 décembre 2014 dans la salle Clémentine, dressant la liste des 15 maladies qui affectaient le gouvernement de l’Église et poussant les membres du Sacré Collège à un examen de conscience radical. Douloureux pour les princes de l’Église ; passionnant, en revanche, pour nous qu’il ne cesse de surprendre.
De bons réflexes
Quelques jours à peine avant la sortie de ce numéro historique, nous autres vaticanistes accompagnions le Saint-Père dans l’avion papal en Roumanie. C’est, pour ma part, le 24e pays visité à ses côtés, toujours une belle aventure. Malgré des réveils extrêmement matinaux et un emploi du temps épuisant, le Saint-Père semble plus alerte que nous. Attentif, réactif au cours de la mythique conférence de presse à 10 000 mètres d’altitude, il écoute nos questions, l’air faussement candide, lui, l’une des personnalités les mieux informées sur terre. Se concentrant tel un sportif de haut niveau, réflexe de leader habitué aux foules, il scrute l’arrière de la cabine, nous répond sans hésiter, rebondit cette fois-ci sur l’Europe : « L’Europe doit parler, elle ne doit pas dire : “Nous sommes unis et c’est à Bruxelles d’aller de l’avant.” Nous sommes tous responsables de l’Union européenne. […] L’alternance de sa présidence n’est pas un geste de courtoisie, c’est un symbole de la responsabilité que chaque pays a sur l’Europe. […] Si elle ne regarde pas attentivement les défis futurs, elle souffrira, sera rabaissée. […] L’Europe a besoin d’avoir sa propre identité, de surmonter les divisions et les frontières. […] Pensez à l’Europe divisée de l’entre-deux-guerres. Tirons une leçon de l’Histoire : une fois de plus, l’homme est le seul animal qui tombe deux fois dans le même trou. »
Journaliste accréditée au Vatican depuis 23 ans, mon émotion est toujours aussi grande lorsque je suis en face de Sa Sainteté. Si l’homme en blanc capte la lumière, cette proximité entraîne, surtout, son lot de surprises. Et plus encore avec François. Lui qui m’a émue dès le lendemain de son élection en regardant dans les yeux les sans-abri, des migrants pour nombre d’entre eux, qui campaient sur des cartons devant la salle de presse du Saint-Siège. Je les ai alors vus relever la tête avec dignité. Grâce à eux, j’ai compris qu’il se passait autre chose avec ce jésuite altermondialiste au service des exclus en Argentine. Au Vatican aussi, il allait sans doute faire son « métier » autrement et d’abord aux « périphéries », martelant sans cesse qu’« exclure des migrants est un signe de déclin moral ».
Exquise courtoisie, le Souverain Pontife n’a jamais consulté sa montre, ne fût-ce que furtivement, au cours de ces 35 minutes passées trop vite. Avec un timbre de voix apaisant, une façon sympathique de parler italien en y glissant souvent des tournures de phrase espagnoles, il transmet tant de joie qu’il nous ferait presque oublier que nous nous trouvons face au chef spirituel qui règne sur 1,313 milliard de catholiques.
Le Saint-Père ouvre lui-même la porte, prend soin d’éteindre la lumière. Nous traversons ensemble le vaste hall en marbre jusqu’à l’ascenseur. Il sourit et nous lance un chaleureux « Adiós ! ». Une ancienne tradition prévoit que, sur le courrier envoyé à l’évêque de Rome, soit inscrit à droite de l’enveloppe « F.R. », « Felicemente Regnante » (« Régnant avec félicité »). En quittant le pape François, je me suis fait la réflexion que cette formule protocolaire s’appliquait vraiment à lui.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/italie-lamour-est-le-vrai-lien-social-affirme-le-pape/
Italie : « l’amour est le vrai lien social », affirme le pape
Message pour le centenaire de l’appel « À tous les hommes libres et forts »
juin 17, 2019 18:05Hugues de WarrenPape François
Pour don Luigi Sturzo (1871-1959), prêtre et homme politique italien, « la moralisation de la vie publique est liée à une conception religieuse de la vie, dont dérive le sens de la responsabilité morale et de la solidarité sociale. Pour lui l’amour est le vrai lien social, le motif inspirateur de toute son activité ».
C’est ce que le pape François a écrit dans un message aux participants du congrès international organisé à l’occasion du centenaire de l’appel du prêtre intitulé « À tous les hommes libres et forts », qui s’est tenu le 14 et 16 juin 2019, à Caltagirone, ville natale de don Luigi Sturzo.
Le pape a rappelé que don Sturzo était « en opposition avec ceux qui soutenaient un dualisme entre éthique et politique, entre Évangile et société humaine et qui limitaient la loi de l’amour à la vie privée ». « Le fait de faire une bonne ou mauvaise politique », écrivait don Luigi, « dépend de la rectitude de l’intention, de la validité des fins à atteindre et des moyens honnêtes qui sont utilisés ».
Le centenaire de l’appel, a expliqué le pape, « nous donne l’occasion de réfléchir sur la conception chrétienne de la vie sociale et sur la charité dans la vie publique selon la pensée, la vie et les œuvres du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo ».
Voici notre traduction du message du pape.
MD
Message du pape François
Chers frères et sœurs,
Je salue cordialement tous les participants à la Convention internationale qui se tiendra à Caltagirone, ville natale du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo, à l’occasion du centenaire de l’appel « À tous les hommes libres et forts ». Je remercie le Comité de promotion scientifique et le Comité organisateur d’avoir donné vie à cette estimable initiative, en union avec toutes les organisations, mouvements, associations, institutions académiques et culturelles qui sont présentes dans un esprit de collaboration.
C’est une heureuse intuition d’honorer « unis et ensemble » un anniversaire si important pour l’histoire de l’Italie et de l’Europe, en relisant avec une contribution large et qualifiée d’idées, d’expériences et de bonnes pratiques, les douze points qui constituaient le programme de l’appel, afin d’en ressentir la valeur et l’actualité et de réaffirmer sa faisabilité, à travers un nouveau dialogue culturel et social qui soit inspiré, hier comme aujourd’hui, « des solides principes du christianisme ».
A l’occasion de la Ve Convention nationale de l’Église italienne, j’ai souligné l’importance de cette méthode, qui est à la base du grand engagement prodigué par don Luigi Sturzo et par les laïcs chrétiens de l’époque, avant la formulation de « l’appel ». « La société italienne se construit quand ses différentes richesses culturelles peuvent dialoguer d’une manière constructive : la richesse populaire, académique, des jeunes, de la technologie, de l’économie, de la politique, celle des médias [….]. En outre, rappelez-vous que le meilleur moyen pour dialoguer ce n’est pas de parler et discuter, mais de faire quelque chose ensemble, de construire ensemble, de faire des projets : pas seuls, entre catholiques, mais ensemble avec toutes les bonnes volontés » (Florence, 10 novembre 2015). Il me semble qu’il est possible de voir dans votre initiative une réponse à ces paroles et, par conséquent, je vous encourage à poursuivre sur cette route au nom de la culture de la rencontre et du dialogue qui me tient tant à cœur.
Ce centenaire nous donne l’occasion de réfléchir sur la conception chrétienne de la vie sociale et sur la charité dans la vie publique selon la pensée, la vie et les œuvres du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo. Pour le prêtre de Caltagirone, l’objectif d’informer chrétiennement la vie sociale et politique appartient surtout aux laïcs chrétiens qui, à travers leur engagement et dans la liberté de leur compétences dans un certain environnement, actualisent les enseignements sociaux de l’Église, en élaborant une synthèse créative entre la foi et l’histoire qui trouve son point d’appui dans l’amour naturel vivifié par la grâce divine.
En opposition avec ceux qui soutenaient un dualisme entre éthique et politique, entre Évangile et société humaine et qui limitaient la loi de l’amour à la vie privée, don Sturzo affirmait : « la loi de l’amour n’est pas une loi politique ; elle réside bien dans l’Église, elle réside bien en famille, elle réside bien dans les relations privées. C’est vrai qu’aujourd’hui beaucoup, même les chrétiens mitigés, se posent en impétueux censeurs de ceux qui s’occupent de vie publique ; et ils définissent la politique comme une source du mal, un élément de corruption, un déchaînement de passions. Et on doit donc s’en éloigner. Ceux-là confondent les mauvaises méthodes avec celles qui, au contraire, sont dédiées à la participation des citoyens à la vie de leur pays. Le fait de faire une bonne ou une mauvaise politique, du point de vue suggestif de celui qui la fait, dépend de la rectitude de l’intention, de la validité des fins à atteindre et des moyens honnêtes qui sont utilisés en l’occurrence. C’est ainsi que raisonnent les chrétiens de tous les temps et de tous pays. Avec cet esprit, l’amour du prochain en politique doit être celui de la maison et ne doit pas être exclu comme un étranger : ni expédié en le jetant par la fenêtre, comme un intrus. L’amour du prochain ne consiste pas en des paroles, ni à faire les yeux doux, mais dans les œuvres et dans la vérité » (Cf. « Il cittadino di Brescia », 30 août 1925 : La Vera vita. Sociologia del sopranaturale, Bologne 1943).
Pour don Sturzo, la moralisation de la vie publique est liée à une conception religieuse de la vie, dont dérive le sens de la responsabilité morale et de la solidarité sociale. Pour lui l’amour est le vrai lien social, le motif inspirateur de toute son activité. D’une manière assez originale, il cherche à réaliser une pratique chrétienne de la politique, basée sur un rapport correct entre éthique et vie théologale, entre dimension spirituelle et dimension sociale.
Dans cette perspective on comprend que saint Jean-Paul II ait parlé de don Luigi Sturzo comme un « infatigable promoteur du message social chrétien et défenseur passionné de la liberté civile » (Discours à l’Université de Palerme, 20 novembre 1982 : Enseignements V, 3 [1982], 1355). Mon vénérable prédécesseur l’indiqua comme modèle aux séminaristes et aux prêtres : « Que la vie, l’enseignement et l’exemple de Don Luigi Sturzo – lequel dans la pleine fidélité à son charisme sacerdotal sut ancrer pas seulement chez les siciliens mais aussi chez les catholiques italiens le sens du droit et du devoir de la participation à la vie politique et sociale, à la lumière de l’enseignement de l’Église – soient présents et inspirent leur apostolat d’évangélisation et de promotion humaine » (Discours aux évêques de Sicile en visite « ad Limina Apostolum », 11 décembre 1981 : Enseignements IV, 2 [1981], 907).
Luigi Sturzo, avant d’être politicien, sociologue et littérateur prolixe, était un prêtre obéissant à l’Église, un homme de Dieu qui a lutté courageusement pour défendre et incarner les enseignements évangéliques dans sa terre de Sicile, pendant ses longues années d’exil en Angleterre et aux États-Unis et dans les dernières années de sa vie à Rome.
Dans son testament spirituel, rédigé le 7 octobre 1958, il écrivait : « À ceux qui m’ont critiqué pour mon activité politique, pour mon amour de la liberté, mon attachement à la démocratie, je dois ajouter, que cette vie de bataille et de tribulations n’est pas venue de ma volonté, ni d’un désir d’objectif terrestre ni de satisfaction humaine : ils ont été portés par les événements ». Et il ajoutait : « Je reconnais la difficulté de maintenir la vie sacerdotale intacte de passions humaines et Dieu sait combien les expériences pratiques de 60 années d’une telle vie m’ont été amères ; mais j’ai offert à Dieu et tout adressé à sa gloire et j’ai cherché en tout à m’en tenir au service de la vérité ».
Son enseignement et son témoignage de foi ne doivent pas être oubliés, surtout en un temps où il est demandé à la politique d’être éclairée pour affronter la grave crise anthropologique. Les points cardinaux de l’anthropologie sociale strurzienne sont donc rappelés : le primat de la personne sur la société, de la société sur l’État et de la morale sur la politique ; la centralité de la famille ; la défense de la propriété avec sa fonction sociale en tant qu’exigence de liberté ; l’importance du travail comme droit et devoir de chaque homme ; la construction d’une paix juste à travers la création d’une vraie communauté internationale. Ces valeurs se basent sur le présupposé que le christianisme est un message de salut qui s’incarne dans l’histoire, qui s’adresse à tout l’homme et doit influencer positivement la vie morale aussi bien privée que publique.
À distance de cent années de l’appel « À tous les hommes libres et forts », la Convention qui s’ouvre à Caltagirone renvoie à un engagement créatif et responsable des chrétiens, appelés à interpréter les signes des temps à la lumière de l’Évangile, afin de réaliser une pratique sociale et politique animée par la foi et vécue comme une exigence intrinsèque de la charité. Je pense surtout aux jeunes, pour qu’ils soient engagés de manière adéquate, afin qu’ils puissent porter une nouvelle passion, une nouvelle compétence, un nouvel élan pour l’engagement social et politique. Avec cette espérance, je souhaite que vos journées de travail et de réflexion soient profitables et portent des fruits abondants et durables. A tous j’adresse de tout cœur ma bénédiction, en vous demandant de continuer à prier.
Traduction de Zenit, Hugues de Warren
juin 17, 2019 18:05Pape François
Italie : « l’amour est le vrai lien social », affirme le pape
Message pour le centenaire de l’appel « À tous les hommes libres et forts »
juin 17, 2019 18:05Hugues de WarrenPape François
Pour don Luigi Sturzo (1871-1959), prêtre et homme politique italien, « la moralisation de la vie publique est liée à une conception religieuse de la vie, dont dérive le sens de la responsabilité morale et de la solidarité sociale. Pour lui l’amour est le vrai lien social, le motif inspirateur de toute son activité ».
C’est ce que le pape François a écrit dans un message aux participants du congrès international organisé à l’occasion du centenaire de l’appel du prêtre intitulé « À tous les hommes libres et forts », qui s’est tenu le 14 et 16 juin 2019, à Caltagirone, ville natale de don Luigi Sturzo.
Le pape a rappelé que don Sturzo était « en opposition avec ceux qui soutenaient un dualisme entre éthique et politique, entre Évangile et société humaine et qui limitaient la loi de l’amour à la vie privée ». « Le fait de faire une bonne ou mauvaise politique », écrivait don Luigi, « dépend de la rectitude de l’intention, de la validité des fins à atteindre et des moyens honnêtes qui sont utilisés ».
Le centenaire de l’appel, a expliqué le pape, « nous donne l’occasion de réfléchir sur la conception chrétienne de la vie sociale et sur la charité dans la vie publique selon la pensée, la vie et les œuvres du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo ».
Voici notre traduction du message du pape.
MD
Message du pape François
Chers frères et sœurs,
Je salue cordialement tous les participants à la Convention internationale qui se tiendra à Caltagirone, ville natale du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo, à l’occasion du centenaire de l’appel « À tous les hommes libres et forts ». Je remercie le Comité de promotion scientifique et le Comité organisateur d’avoir donné vie à cette estimable initiative, en union avec toutes les organisations, mouvements, associations, institutions académiques et culturelles qui sont présentes dans un esprit de collaboration.
C’est une heureuse intuition d’honorer « unis et ensemble » un anniversaire si important pour l’histoire de l’Italie et de l’Europe, en relisant avec une contribution large et qualifiée d’idées, d’expériences et de bonnes pratiques, les douze points qui constituaient le programme de l’appel, afin d’en ressentir la valeur et l’actualité et de réaffirmer sa faisabilité, à travers un nouveau dialogue culturel et social qui soit inspiré, hier comme aujourd’hui, « des solides principes du christianisme ».
A l’occasion de la Ve Convention nationale de l’Église italienne, j’ai souligné l’importance de cette méthode, qui est à la base du grand engagement prodigué par don Luigi Sturzo et par les laïcs chrétiens de l’époque, avant la formulation de « l’appel ». « La société italienne se construit quand ses différentes richesses culturelles peuvent dialoguer d’une manière constructive : la richesse populaire, académique, des jeunes, de la technologie, de l’économie, de la politique, celle des médias [….]. En outre, rappelez-vous que le meilleur moyen pour dialoguer ce n’est pas de parler et discuter, mais de faire quelque chose ensemble, de construire ensemble, de faire des projets : pas seuls, entre catholiques, mais ensemble avec toutes les bonnes volontés » (Florence, 10 novembre 2015). Il me semble qu’il est possible de voir dans votre initiative une réponse à ces paroles et, par conséquent, je vous encourage à poursuivre sur cette route au nom de la culture de la rencontre et du dialogue qui me tient tant à cœur.
Ce centenaire nous donne l’occasion de réfléchir sur la conception chrétienne de la vie sociale et sur la charité dans la vie publique selon la pensée, la vie et les œuvres du serviteur de Dieu don Luigi Sturzo. Pour le prêtre de Caltagirone, l’objectif d’informer chrétiennement la vie sociale et politique appartient surtout aux laïcs chrétiens qui, à travers leur engagement et dans la liberté de leur compétences dans un certain environnement, actualisent les enseignements sociaux de l’Église, en élaborant une synthèse créative entre la foi et l’histoire qui trouve son point d’appui dans l’amour naturel vivifié par la grâce divine.
En opposition avec ceux qui soutenaient un dualisme entre éthique et politique, entre Évangile et société humaine et qui limitaient la loi de l’amour à la vie privée, don Sturzo affirmait : « la loi de l’amour n’est pas une loi politique ; elle réside bien dans l’Église, elle réside bien en famille, elle réside bien dans les relations privées. C’est vrai qu’aujourd’hui beaucoup, même les chrétiens mitigés, se posent en impétueux censeurs de ceux qui s’occupent de vie publique ; et ils définissent la politique comme une source du mal, un élément de corruption, un déchaînement de passions. Et on doit donc s’en éloigner. Ceux-là confondent les mauvaises méthodes avec celles qui, au contraire, sont dédiées à la participation des citoyens à la vie de leur pays. Le fait de faire une bonne ou une mauvaise politique, du point de vue suggestif de celui qui la fait, dépend de la rectitude de l’intention, de la validité des fins à atteindre et des moyens honnêtes qui sont utilisés en l’occurrence. C’est ainsi que raisonnent les chrétiens de tous les temps et de tous pays. Avec cet esprit, l’amour du prochain en politique doit être celui de la maison et ne doit pas être exclu comme un étranger : ni expédié en le jetant par la fenêtre, comme un intrus. L’amour du prochain ne consiste pas en des paroles, ni à faire les yeux doux, mais dans les œuvres et dans la vérité » (Cf. « Il cittadino di Brescia », 30 août 1925 : La Vera vita. Sociologia del sopranaturale, Bologne 1943).
Pour don Sturzo, la moralisation de la vie publique est liée à une conception religieuse de la vie, dont dérive le sens de la responsabilité morale et de la solidarité sociale. Pour lui l’amour est le vrai lien social, le motif inspirateur de toute son activité. D’une manière assez originale, il cherche à réaliser une pratique chrétienne de la politique, basée sur un rapport correct entre éthique et vie théologale, entre dimension spirituelle et dimension sociale.
Dans cette perspective on comprend que saint Jean-Paul II ait parlé de don Luigi Sturzo comme un « infatigable promoteur du message social chrétien et défenseur passionné de la liberté civile » (Discours à l’Université de Palerme, 20 novembre 1982 : Enseignements V, 3 [1982], 1355). Mon vénérable prédécesseur l’indiqua comme modèle aux séminaristes et aux prêtres : « Que la vie, l’enseignement et l’exemple de Don Luigi Sturzo – lequel dans la pleine fidélité à son charisme sacerdotal sut ancrer pas seulement chez les siciliens mais aussi chez les catholiques italiens le sens du droit et du devoir de la participation à la vie politique et sociale, à la lumière de l’enseignement de l’Église – soient présents et inspirent leur apostolat d’évangélisation et de promotion humaine » (Discours aux évêques de Sicile en visite « ad Limina Apostolum », 11 décembre 1981 : Enseignements IV, 2 [1981], 907).
Luigi Sturzo, avant d’être politicien, sociologue et littérateur prolixe, était un prêtre obéissant à l’Église, un homme de Dieu qui a lutté courageusement pour défendre et incarner les enseignements évangéliques dans sa terre de Sicile, pendant ses longues années d’exil en Angleterre et aux États-Unis et dans les dernières années de sa vie à Rome.
Dans son testament spirituel, rédigé le 7 octobre 1958, il écrivait : « À ceux qui m’ont critiqué pour mon activité politique, pour mon amour de la liberté, mon attachement à la démocratie, je dois ajouter, que cette vie de bataille et de tribulations n’est pas venue de ma volonté, ni d’un désir d’objectif terrestre ni de satisfaction humaine : ils ont été portés par les événements ». Et il ajoutait : « Je reconnais la difficulté de maintenir la vie sacerdotale intacte de passions humaines et Dieu sait combien les expériences pratiques de 60 années d’une telle vie m’ont été amères ; mais j’ai offert à Dieu et tout adressé à sa gloire et j’ai cherché en tout à m’en tenir au service de la vérité ».
Son enseignement et son témoignage de foi ne doivent pas être oubliés, surtout en un temps où il est demandé à la politique d’être éclairée pour affronter la grave crise anthropologique. Les points cardinaux de l’anthropologie sociale strurzienne sont donc rappelés : le primat de la personne sur la société, de la société sur l’État et de la morale sur la politique ; la centralité de la famille ; la défense de la propriété avec sa fonction sociale en tant qu’exigence de liberté ; l’importance du travail comme droit et devoir de chaque homme ; la construction d’une paix juste à travers la création d’une vraie communauté internationale. Ces valeurs se basent sur le présupposé que le christianisme est un message de salut qui s’incarne dans l’histoire, qui s’adresse à tout l’homme et doit influencer positivement la vie morale aussi bien privée que publique.
À distance de cent années de l’appel « À tous les hommes libres et forts », la Convention qui s’ouvre à Caltagirone renvoie à un engagement créatif et responsable des chrétiens, appelés à interpréter les signes des temps à la lumière de l’Évangile, afin de réaliser une pratique sociale et politique animée par la foi et vécue comme une exigence intrinsèque de la charité. Je pense surtout aux jeunes, pour qu’ils soient engagés de manière adéquate, afin qu’ils puissent porter une nouvelle passion, une nouvelle compétence, un nouvel élan pour l’engagement social et politique. Avec cette espérance, je souhaite que vos journées de travail et de réflexion soient profitables et portent des fruits abondants et durables. A tous j’adresse de tout cœur ma bénédiction, en vous demandant de continuer à prier.
Traduction de Zenit, Hugues de Warren
juin 17, 2019 18:05Pape François
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/il-ny-a-pas-de-justice-dans-liniquite-rappelle-le-pape-francois/
« Il n’y a pas de justice dans l’iniquité », rappelle le Pape François (traduction complète)
Sommet des juges panaméricains sur les droits sociaux, à Rome
juin 20, 2019 18:27Hélène GinabatPape François
Le pape François appelle de ses vœux une démocratie qui s’exprime « dans des actions concrètes qui veillent sur la dignité de tous les habitants, selon la logique du bien commun, dans un appel à la solidarité et une option préférentielle pour les pauvres ». « Cela exige, estime-t-il, « les efforts des plus hautes autorités et, naturellement, du pouvoir judiciaire, pour réduire la distance entre la reconnaissance juridique et la pratique de celui-ci. Il n’y a pas de démocratie avec la faim, ni de développement avec la pauvreté, ni de justice dans l’iniquité ».
Le pape François a prononcé un discours au Sommet des juges panaméricains sur les droits sociaux et la doctrine franciscaine, le mardi 4 juin 2019, à la Via Pia ou ‘Casina Pio IV’, dans les Jardins du Vatican. Il les a invités à « mobiliser toute l’imagination juridique afin de repenser les institutions et de faire face aux nouvelles réalités sociales qui sont vécues ».
« Votre mission, noble et grave exige de se consacrer au service de la justice et du bien commun, avec l’appel constant à faire en sorte que les droits des personnes, et spécialement des plus vulnérables, soient respectés et garantis », a aussi dit le pape. « Vous contribuez ainsi à faire en sorte que les États ne renoncent pas à leur fonction la plus sublime et la plus essentielle : prendre en charge le bien commun de leur peuple ».
L’intégrité des juges fera l’objet de l’intention de prière du pape François en juillet prochain: « Pour que ceux qui administrent la justice, œuvrent avec intégrité, et que l’injustice qui traverse le monde n’ait pas le dernier mot ».
Voici notre traduction du discours prononcé par le pape.
HG
Discours du pape François
Mesdames et Messieurs,
C’est une source de joie et aussi d’espérance de vous rencontrer à ce Sommet où vous vous êtes donné un rendez-vous qui ne se limite pas seulement à vous, mais qui rappelle le travail que vous réalisez avec avocats, consultants, procurateurs, défenseurs, fonctionnaires et qui rappelle aussi vos peuples, avec le désir et la recherche sincère afin de garantir que la justice, et en particulier la justice sociale, puisse rejoindre tout le monde. Votre mission, noble et grave, exige de se consacrer au service de la justice et du bien commun, avec l’appel constant à faire en sorte que les droits des personnes, et spécialement des plus vulnérables, soient respectés et garantis. Vous contribuez ainsi à faire en sorte que les États ne renoncent pas à leur fonction la plus sublime et la plus essentielle : prendre en charge le bien commun de leur peuple. « L’expérience nous montre, faisait observer Jean XXIII, que si l’autorité n’agit pas opportunément en matière économique, sociale ou culturelle, des inégalités s’accentuent entre les citoyens, surtout à notre époque, au point que les droits fondamentaux de la personne restent sans portée efficace » (Lettre encyclique, Pacem in terris, n.63).
Je loue cette initiative de se réunir, comme celle aussi que vous avez lancée l’année dernière dans la ville de Buenos Aires, dans laquelle plus de 300 magistrats et huissiers de justice ont délibéré sur les droits sociaux à la lumière d’Evangelii gaudium, de Laudato si’ et du Discours aux Mouvements populaires à Santa Cruz de la Sierra. Il en est sorti un ensemble intéressant de vecteurs pour le développement de la mission qui est entre vos mains. Cela nous rappelle l’importance et, pourquoi pas, la nécessité d’affronter les problèmes de fond que vos sociétés traversent et qui, comme nous le savons, ne peuvent pas être résolus simplement par des actions isolées ou des actes volontaires d’une personne ou d’un pays, mais qui exigent la création d’un nouveau climat ; c’est-à-dire d’une culture marquée par des leaderships commun et courageux qui sachent impliquer d’autres personnes et d’autres groupes, jusqu’à ce qu’ils portent du fruit dans des événements historiques importants (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.223), capables d’ouvrir des chemins aux générations actuelles ainsi qu’ aux générations futures, semant les conditions pour dépasser les dynamiques d’exclusion et de ségrégation, afin que l’iniquité n’ait pas le dernier mot (cf. Lettre encyclique Laudato si’, nn.53 et 164). Nos peuples réclament ce type d’initiatives qui aident à abandonner tout attitude passive ou de spectateur, comme si l’histoire présente et future devait être déterminée et racontée par les autres.
Nous vivons une phase historique de changements où est mise en jeu l’âme de nos peuples. Un temps de crise – crise : patience chinoise, risques, dangers et opportunités ; c’est ambivalent, très sage cela – temps de crise où se vérifie un paradoxe : d’un côté un développement normatif phénoménal, de l’autre une détérioration dans la jouissance effective des droits consacrés au niveau mondial. C’est comme le début des nominalismes, cela commence toujours ainsi. En outre, chaque fois, et avec une plus grande fréquence, les sociétés adoptent des formes anomiques de fait, surtout par rapport aux lois qui régulent les droits sociaux et le font avec différents arguments. Cette anomie se fonde, par exemple, sur des insuffisances budgétaires, sur l’impossibilité de générer des bénéfices ou sur le caractère programmatique plutôt qu’opérationnel de ceux-ci. Je suis préoccupé en constatant que des voix s’élèvent, surtout de certains « doctrinaires », qui cherchent à « expliquer » que les droits sociaux sont désormais « vieux », qu’ils sont passés de mode et qu’ils n’ont rien à apporter à nos sociétés. De cette façon, ils confirment des politiques économiques et sociales qui poussent nos peuples à accepter et à justifier l’inégalité et l’indignité. L’injustice et le manque d’opportunités tangibles et concrètes derrière tant d’analyses incapables de se mettre dans les pieds de l’autre – et je dis ‘pieds’ et non ‘chaussures’ parce que, dans de nombreux cas, ces personnes n’en ont pas – est aussi une manière de générer de la violence : silencieuse, mais de la violence tout de même. L’excessive normativité nominaliste, indépendantiste, aboutit toujours à la violence.
« Aujourd’hui, nous vivons dans d’immenses villes qui affichent leur modernité avec orgueil et même avec vanité. Des villes » – orgueilleuses de leur révolution technologique et numérique – « qui offrent d’innombrables plaisirs et bien-être pour une heureuse minorité, mais qui nie un logement à des milliers de nos voisins et frères, même des enfants, et on les appelle, élégamment, “personnes sans domicile fixe”. Il est curieux de voir que dans le monde des injustices, les euphémismes abondent » (Rencontre mondiale des Mouvements populaires, 28 octobre 2014). On dirait que les Garanties constitutionnelles et les Traités internationaux ratifiés dans la pratique n’ont pas de valeur universelle.
L’ « injustice sociale naturalisée » – autrement dit comme quelque chose de naturel (et donc rendu invisible) – dont nous nous souvenons et que nous reconnaissons uniquement quand « quelques-uns font du bruit dans la rue » et qu’ils sont rapidement catalogués comme dangereux et agaçants – finit par passer sous silence une histoire de reports et d’oublis. Permettez-moi de le dire, ceci est un des grands obstacles que rencontre le pacte social et qui affaiblit le système démocratique. Pour un sain développement, un système politique et économique a besoin de garantir que la démocratie n’est pas seulement nominale, mais qu’on peut la voir façonnée dans des actions concrètes qui veillent sur la dignité de tous les habitants, selon la logique du bien commun, dans un appel à la solidarité et une option préférentielle pour les pauvres (cf. Lettre encyclique Laudato si’, n.158). Cela exige les efforts des plus hautes autorités et, naturellement, du pouvoir judiciaire, pour réduire la distance entre la reconnaissance juridique et la pratique de celui-ci. Il n’y a pas de démocratie avec la faim, ni de développement avec la pauvreté, ni de justice dans l’iniquité.
Bien souvent l’égalité nominale de beaucoup de nos déclarations et de nos actions ne fait rien d’autre que cacher et reproduire une inégalité réelle et sous-jacente et révèle que l’on est face à un possible ordre fictif. L’économie des cartes, la démocratie « avec des mots » et la démocratie multimédia concentrée génèrent une bulle qui conditionne tous les regards et toutes les options de l’aube au coucher du soleil (cf. Roberto Andrés Gallardo, Derechos sociales y doctrina franciscana, 14). Un ordre fictif qui rend égaux dans sa virtualité mais qui, concrètement, amplifie et augmente la logique et les structures de l’exclusion-expulsion, parce qu’il empêche un contact et un engagement réel avec l’autre. Il empêche le concret ou la prise en charge du concret.
Tout le monde ne part pas du même point au moment de penser l’ordre social. Cela nous interroge et nous impose de penser de nouveaux chemins afin que l’égalité devant la loi ne dégénère pas dans une propension de l’injustice. Dans un monde de virtualités, de changements et de fragmentation – nous sommes à l’époque du virtuel – les droits sociaux ne peuvent être seulement des exhortations ou des appellations nominales, mais ils doivent être un phare et une boussole sur le chemin parce que « l’état de santé des institutions d’une société comporte des conséquences pour l’environnement et pour la qualité de la vie humaine » (Lettre encyclique Laudato si’, n.142). On nous demande lucidité de diagnostic et capacité de décision devant le conflit, on nous demande de ne pas nous laisser dominer par l’inertie ou par une attitude stérile comme ceux qui le regardent, le nient ou l’annulent et vont de l’avant comme s’il ne s’était rien passé, s’en lavent les mains pour pouvoir continuer leur vie habituelle. D’autres entrent tellement dans le conflit qu’ils en restent prisonniers, qu’ils perdent les horizons et projettent sur les institutions leurs propres confusions et insatisfactions. Nous sommes invités à regarde le conflit en face, à le subir et à le résoudre, en le transformant en un maillon d’un nouveau processus (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.227).
Quand on affronte le conflit, il apparaît clairement que nous avons un engagement vis-à-vis de nos frères pour faire fonctionner les droits sociaux, en nous engageant à chercher à démonter tous les arguments qui portent atteinte à leur mise en œuvre, et cela par le biais de l’application ou de la création d’une législation capable d’élever les personnes à travers la reconnaissance de leur dignité. Les vides législatifs, d’une législation inadéquate ou de l’accessibilité et la mise en œuvre de celle-ci, créent des cercles vicieux qui privent les personnes et les familles des garanties nécessaires à leur développement et à leur bien-être.
Ces vides sont des générateurs de corruption et trouvent dans le pauvre et dans l’environnement leurs premières et principales victimes.
Nous savons que le droit n’est pas seulement la loi ou les normes, mais aussi une pratique qui configure les liens, qui les transforme, d’une certaine manière, en « auteurs » du droit chaque fois qu’ils se confrontent aux personnes et à la réalité. Et ceci invite à mobiliser toute l’imagination juridique afin de repenser les institutions et de faire face aux nouvelles réalités sociales qui sont vécues (cf. Horacio Corti, Derechos sociales y doctrina franciscana, 106). En ce sens, il est très important que les personnes qui se présentent dans votre bureau et à votre table de travail sentent que vous êtes arrivés avant eux, que vous êtes arrivés les premiers, que vous les connaissez et les comprenez dans leur situation particulière, mais surtout que vous les reconnaissez dans leur pleine citoyenneté et dans leur potentiel à être des agents de changement et de transformation. Ne perdons jamais de vue que les secteurs populaires ne sont pas d’abord un problème, mais une partie active du visage de nos communautés et de nos nations, qu’ils ont tous les droits à participer à la recherche et à la construction de solutions inclusives. « La structure politique et institutionnelle n’existe pas seulement pour éviter les mauvaises pratiques, mais pour encourager les bonnes pratiques, pour stimuler la créativité qui cherche de nouvelles voies et pour faciliter des initiatives personnelles et collectives (Lettre encyclique Laudato si’, n.177).
Il est important de faire en sorte que, dès le commencement de la formation professionnelle, les acteurs légaux puissent le faire en contact concret avec les réalités qu’ils serviront un jour, les connaissant personnellement et comprenant les injustices contre lesquelles ils devront agir un jour. Il est aussi nécessaire de distinguer tous les moyens et mécanismes afin que les jeunes provenant de situations d’exclusion ou de marginalisation puissent eux-mêmes réussir à se former, afin de pouvoir assumer le protagonisme nécessaire. On a beaucoup parlé pour eux, maintenant nous devons aussi les écouter et leur donner la parole dans ces rencontres. Il me vient à l’esprit le leitmotiv implicite de tout paternalisme juridique et social : tout pour le peuple mais rien contre le peuple. Ces mesures nous permettront d’instaurer une culture de la rencontre « parce qu’on n’aime ni les concepts ni les idées […]. Se donner, se donner authentiquement vient de ce qu’on aime les hommes et les femmes, les enfants et les personnes âgées et les communautés : des visages, des visages et des noms qui remplissent le cœur » (II Rencontre mondiale des Mouvements populaires, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015).
Je profite de cette opportunité de vous rencontrer pour vous faire part de ma préoccupation au sujet d’une nouvelle forme d’intervention exogène dans les scénarios politiques des pays à travers l’utilisation indue de procédures légales et de typifications judiciaires. Le ‘lawfare’, outre qu’il met gravement en danger la démocratie des pays, est généralement utilisé pour miner les processus politiques émergents et pour inciter à la violation systématique des droits sociaux. Pour garantir la qualité institutionnelle des États, il est fondamental de détecter et de neutraliser ce type de pratiques qui découlent d’une activité judiciaire impropre combinée à des opérations multimédiatiques parallèles. Sur ce point, je ne m’arrête pas, mais le jugement médiatique préalable, nous le connaissons tous.
Ceci nous rappelle que, dans un bon nombre de cas, la défense des droits sociaux, ou la priorité qui leur est accordée sur d’autres types d’intérêts vous conduira à vous opposer non seulement à un système injuste mais aussi à un puissant système de communication du pouvoir qui faussera souvent la portée de vos décisions, mettra votre honnêteté en doute ainsi que votre probité, et l’on pourra carrément vous faire un procès. C’est une bataille asymétrique et usante dans laquelle, pour vaincre, il faut maintenir non seulement la force, mais aussi la créativité et une souplesse adéquate. Si souvent, les juges, hommes et femmes, doivent affronter dans la solitude les murs de la diffamation et du déshonneur, sinon de la calomnie !
Il faut certainement une grande intégrité pour pouvoir les surmonter. « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice car le Royaume de Dieu est à eux » (Mt 5,10), disait Jésus. En ce sens, je me réjouis que l’un des objectifs de cette rencontre soit la création d’un Comité permanent panaméricain de Juges pour les Droits sociaux, qui ait parmi ses objectifs celui de surmonter la solitude dans la magistrature, offrant soutien et assistance réciproque, pour revitaliser l’exercice de votre mission. La véritable sagesse ne s’obtient pas par une simple accumulation de données – ceci est de l’encyclopédisme – une accumulation qui finit par saturer et créer la confusion, dans une sorte de contamination environnementale, mais elle s’obtient par la réflexion, le dialogue et la rencontre généreuse entre les personnes, cette confrontation adulte et saine qui nous fait tous grandir (cf. Lettre encyclique Laudato si’, n.47).
En 2015, j’ai dit aux membres des Mouvements populaires : Vous avez « un rôle essentiel, non seulement en exigeant ou en réclamant, mais fondamentalement en créant. Vous êtes des poètes sociaux : des créateurs de travail, des bâtisseurs de maisons, des producteurs de denrées alimentaires, surtout pour ceux qui sont écartés du marché mondial (II Rencontre mondiale des Mouvements populaire, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015). Chers magistrats, vous avez un rôle essentiel ; permettez-moi de vous dire que vous êtes aussi des poètes, vous êtes des poètes sociaux quand vous n’avez pas peur d’ « être des protagonistes dans la transformation du système judiciaire basé sur la valeur, sur la justice et sur le primat de la dignité de la personne humaine » (Nicolás Vargas, Derechos humanos y doctrina franciscana, 230) sur tout autre type d’intérêt et de justification.
Je voudrais conclure en vous disant : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; heureux les artisans de paix » (Mt 5,6 et 9). Merci.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
juin 20, 2019 18:27Pape François
About Hélène Ginabat
« Il n’y a pas de justice dans l’iniquité », rappelle le Pape François (traduction complète)
Sommet des juges panaméricains sur les droits sociaux, à Rome
juin 20, 2019 18:27Hélène GinabatPape François
Le pape François appelle de ses vœux une démocratie qui s’exprime « dans des actions concrètes qui veillent sur la dignité de tous les habitants, selon la logique du bien commun, dans un appel à la solidarité et une option préférentielle pour les pauvres ». « Cela exige, estime-t-il, « les efforts des plus hautes autorités et, naturellement, du pouvoir judiciaire, pour réduire la distance entre la reconnaissance juridique et la pratique de celui-ci. Il n’y a pas de démocratie avec la faim, ni de développement avec la pauvreté, ni de justice dans l’iniquité ».
Le pape François a prononcé un discours au Sommet des juges panaméricains sur les droits sociaux et la doctrine franciscaine, le mardi 4 juin 2019, à la Via Pia ou ‘Casina Pio IV’, dans les Jardins du Vatican. Il les a invités à « mobiliser toute l’imagination juridique afin de repenser les institutions et de faire face aux nouvelles réalités sociales qui sont vécues ».
« Votre mission, noble et grave exige de se consacrer au service de la justice et du bien commun, avec l’appel constant à faire en sorte que les droits des personnes, et spécialement des plus vulnérables, soient respectés et garantis », a aussi dit le pape. « Vous contribuez ainsi à faire en sorte que les États ne renoncent pas à leur fonction la plus sublime et la plus essentielle : prendre en charge le bien commun de leur peuple ».
L’intégrité des juges fera l’objet de l’intention de prière du pape François en juillet prochain: « Pour que ceux qui administrent la justice, œuvrent avec intégrité, et que l’injustice qui traverse le monde n’ait pas le dernier mot ».
Voici notre traduction du discours prononcé par le pape.
HG
Discours du pape François
Mesdames et Messieurs,
C’est une source de joie et aussi d’espérance de vous rencontrer à ce Sommet où vous vous êtes donné un rendez-vous qui ne se limite pas seulement à vous, mais qui rappelle le travail que vous réalisez avec avocats, consultants, procurateurs, défenseurs, fonctionnaires et qui rappelle aussi vos peuples, avec le désir et la recherche sincère afin de garantir que la justice, et en particulier la justice sociale, puisse rejoindre tout le monde. Votre mission, noble et grave, exige de se consacrer au service de la justice et du bien commun, avec l’appel constant à faire en sorte que les droits des personnes, et spécialement des plus vulnérables, soient respectés et garantis. Vous contribuez ainsi à faire en sorte que les États ne renoncent pas à leur fonction la plus sublime et la plus essentielle : prendre en charge le bien commun de leur peuple. « L’expérience nous montre, faisait observer Jean XXIII, que si l’autorité n’agit pas opportunément en matière économique, sociale ou culturelle, des inégalités s’accentuent entre les citoyens, surtout à notre époque, au point que les droits fondamentaux de la personne restent sans portée efficace » (Lettre encyclique, Pacem in terris, n.63).
Je loue cette initiative de se réunir, comme celle aussi que vous avez lancée l’année dernière dans la ville de Buenos Aires, dans laquelle plus de 300 magistrats et huissiers de justice ont délibéré sur les droits sociaux à la lumière d’Evangelii gaudium, de Laudato si’ et du Discours aux Mouvements populaires à Santa Cruz de la Sierra. Il en est sorti un ensemble intéressant de vecteurs pour le développement de la mission qui est entre vos mains. Cela nous rappelle l’importance et, pourquoi pas, la nécessité d’affronter les problèmes de fond que vos sociétés traversent et qui, comme nous le savons, ne peuvent pas être résolus simplement par des actions isolées ou des actes volontaires d’une personne ou d’un pays, mais qui exigent la création d’un nouveau climat ; c’est-à-dire d’une culture marquée par des leaderships commun et courageux qui sachent impliquer d’autres personnes et d’autres groupes, jusqu’à ce qu’ils portent du fruit dans des événements historiques importants (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.223), capables d’ouvrir des chemins aux générations actuelles ainsi qu’ aux générations futures, semant les conditions pour dépasser les dynamiques d’exclusion et de ségrégation, afin que l’iniquité n’ait pas le dernier mot (cf. Lettre encyclique Laudato si’, nn.53 et 164). Nos peuples réclament ce type d’initiatives qui aident à abandonner tout attitude passive ou de spectateur, comme si l’histoire présente et future devait être déterminée et racontée par les autres.
Nous vivons une phase historique de changements où est mise en jeu l’âme de nos peuples. Un temps de crise – crise : patience chinoise, risques, dangers et opportunités ; c’est ambivalent, très sage cela – temps de crise où se vérifie un paradoxe : d’un côté un développement normatif phénoménal, de l’autre une détérioration dans la jouissance effective des droits consacrés au niveau mondial. C’est comme le début des nominalismes, cela commence toujours ainsi. En outre, chaque fois, et avec une plus grande fréquence, les sociétés adoptent des formes anomiques de fait, surtout par rapport aux lois qui régulent les droits sociaux et le font avec différents arguments. Cette anomie se fonde, par exemple, sur des insuffisances budgétaires, sur l’impossibilité de générer des bénéfices ou sur le caractère programmatique plutôt qu’opérationnel de ceux-ci. Je suis préoccupé en constatant que des voix s’élèvent, surtout de certains « doctrinaires », qui cherchent à « expliquer » que les droits sociaux sont désormais « vieux », qu’ils sont passés de mode et qu’ils n’ont rien à apporter à nos sociétés. De cette façon, ils confirment des politiques économiques et sociales qui poussent nos peuples à accepter et à justifier l’inégalité et l’indignité. L’injustice et le manque d’opportunités tangibles et concrètes derrière tant d’analyses incapables de se mettre dans les pieds de l’autre – et je dis ‘pieds’ et non ‘chaussures’ parce que, dans de nombreux cas, ces personnes n’en ont pas – est aussi une manière de générer de la violence : silencieuse, mais de la violence tout de même. L’excessive normativité nominaliste, indépendantiste, aboutit toujours à la violence.
« Aujourd’hui, nous vivons dans d’immenses villes qui affichent leur modernité avec orgueil et même avec vanité. Des villes » – orgueilleuses de leur révolution technologique et numérique – « qui offrent d’innombrables plaisirs et bien-être pour une heureuse minorité, mais qui nie un logement à des milliers de nos voisins et frères, même des enfants, et on les appelle, élégamment, “personnes sans domicile fixe”. Il est curieux de voir que dans le monde des injustices, les euphémismes abondent » (Rencontre mondiale des Mouvements populaires, 28 octobre 2014). On dirait que les Garanties constitutionnelles et les Traités internationaux ratifiés dans la pratique n’ont pas de valeur universelle.
L’ « injustice sociale naturalisée » – autrement dit comme quelque chose de naturel (et donc rendu invisible) – dont nous nous souvenons et que nous reconnaissons uniquement quand « quelques-uns font du bruit dans la rue » et qu’ils sont rapidement catalogués comme dangereux et agaçants – finit par passer sous silence une histoire de reports et d’oublis. Permettez-moi de le dire, ceci est un des grands obstacles que rencontre le pacte social et qui affaiblit le système démocratique. Pour un sain développement, un système politique et économique a besoin de garantir que la démocratie n’est pas seulement nominale, mais qu’on peut la voir façonnée dans des actions concrètes qui veillent sur la dignité de tous les habitants, selon la logique du bien commun, dans un appel à la solidarité et une option préférentielle pour les pauvres (cf. Lettre encyclique Laudato si’, n.158). Cela exige les efforts des plus hautes autorités et, naturellement, du pouvoir judiciaire, pour réduire la distance entre la reconnaissance juridique et la pratique de celui-ci. Il n’y a pas de démocratie avec la faim, ni de développement avec la pauvreté, ni de justice dans l’iniquité.
Bien souvent l’égalité nominale de beaucoup de nos déclarations et de nos actions ne fait rien d’autre que cacher et reproduire une inégalité réelle et sous-jacente et révèle que l’on est face à un possible ordre fictif. L’économie des cartes, la démocratie « avec des mots » et la démocratie multimédia concentrée génèrent une bulle qui conditionne tous les regards et toutes les options de l’aube au coucher du soleil (cf. Roberto Andrés Gallardo, Derechos sociales y doctrina franciscana, 14). Un ordre fictif qui rend égaux dans sa virtualité mais qui, concrètement, amplifie et augmente la logique et les structures de l’exclusion-expulsion, parce qu’il empêche un contact et un engagement réel avec l’autre. Il empêche le concret ou la prise en charge du concret.
Tout le monde ne part pas du même point au moment de penser l’ordre social. Cela nous interroge et nous impose de penser de nouveaux chemins afin que l’égalité devant la loi ne dégénère pas dans une propension de l’injustice. Dans un monde de virtualités, de changements et de fragmentation – nous sommes à l’époque du virtuel – les droits sociaux ne peuvent être seulement des exhortations ou des appellations nominales, mais ils doivent être un phare et une boussole sur le chemin parce que « l’état de santé des institutions d’une société comporte des conséquences pour l’environnement et pour la qualité de la vie humaine » (Lettre encyclique Laudato si’, n.142). On nous demande lucidité de diagnostic et capacité de décision devant le conflit, on nous demande de ne pas nous laisser dominer par l’inertie ou par une attitude stérile comme ceux qui le regardent, le nient ou l’annulent et vont de l’avant comme s’il ne s’était rien passé, s’en lavent les mains pour pouvoir continuer leur vie habituelle. D’autres entrent tellement dans le conflit qu’ils en restent prisonniers, qu’ils perdent les horizons et projettent sur les institutions leurs propres confusions et insatisfactions. Nous sommes invités à regarde le conflit en face, à le subir et à le résoudre, en le transformant en un maillon d’un nouveau processus (cf. Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.227).
Quand on affronte le conflit, il apparaît clairement que nous avons un engagement vis-à-vis de nos frères pour faire fonctionner les droits sociaux, en nous engageant à chercher à démonter tous les arguments qui portent atteinte à leur mise en œuvre, et cela par le biais de l’application ou de la création d’une législation capable d’élever les personnes à travers la reconnaissance de leur dignité. Les vides législatifs, d’une législation inadéquate ou de l’accessibilité et la mise en œuvre de celle-ci, créent des cercles vicieux qui privent les personnes et les familles des garanties nécessaires à leur développement et à leur bien-être.
Ces vides sont des générateurs de corruption et trouvent dans le pauvre et dans l’environnement leurs premières et principales victimes.
Nous savons que le droit n’est pas seulement la loi ou les normes, mais aussi une pratique qui configure les liens, qui les transforme, d’une certaine manière, en « auteurs » du droit chaque fois qu’ils se confrontent aux personnes et à la réalité. Et ceci invite à mobiliser toute l’imagination juridique afin de repenser les institutions et de faire face aux nouvelles réalités sociales qui sont vécues (cf. Horacio Corti, Derechos sociales y doctrina franciscana, 106). En ce sens, il est très important que les personnes qui se présentent dans votre bureau et à votre table de travail sentent que vous êtes arrivés avant eux, que vous êtes arrivés les premiers, que vous les connaissez et les comprenez dans leur situation particulière, mais surtout que vous les reconnaissez dans leur pleine citoyenneté et dans leur potentiel à être des agents de changement et de transformation. Ne perdons jamais de vue que les secteurs populaires ne sont pas d’abord un problème, mais une partie active du visage de nos communautés et de nos nations, qu’ils ont tous les droits à participer à la recherche et à la construction de solutions inclusives. « La structure politique et institutionnelle n’existe pas seulement pour éviter les mauvaises pratiques, mais pour encourager les bonnes pratiques, pour stimuler la créativité qui cherche de nouvelles voies et pour faciliter des initiatives personnelles et collectives (Lettre encyclique Laudato si’, n.177).
Il est important de faire en sorte que, dès le commencement de la formation professionnelle, les acteurs légaux puissent le faire en contact concret avec les réalités qu’ils serviront un jour, les connaissant personnellement et comprenant les injustices contre lesquelles ils devront agir un jour. Il est aussi nécessaire de distinguer tous les moyens et mécanismes afin que les jeunes provenant de situations d’exclusion ou de marginalisation puissent eux-mêmes réussir à se former, afin de pouvoir assumer le protagonisme nécessaire. On a beaucoup parlé pour eux, maintenant nous devons aussi les écouter et leur donner la parole dans ces rencontres. Il me vient à l’esprit le leitmotiv implicite de tout paternalisme juridique et social : tout pour le peuple mais rien contre le peuple. Ces mesures nous permettront d’instaurer une culture de la rencontre « parce qu’on n’aime ni les concepts ni les idées […]. Se donner, se donner authentiquement vient de ce qu’on aime les hommes et les femmes, les enfants et les personnes âgées et les communautés : des visages, des visages et des noms qui remplissent le cœur » (II Rencontre mondiale des Mouvements populaires, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015).
Je profite de cette opportunité de vous rencontrer pour vous faire part de ma préoccupation au sujet d’une nouvelle forme d’intervention exogène dans les scénarios politiques des pays à travers l’utilisation indue de procédures légales et de typifications judiciaires. Le ‘lawfare’, outre qu’il met gravement en danger la démocratie des pays, est généralement utilisé pour miner les processus politiques émergents et pour inciter à la violation systématique des droits sociaux. Pour garantir la qualité institutionnelle des États, il est fondamental de détecter et de neutraliser ce type de pratiques qui découlent d’une activité judiciaire impropre combinée à des opérations multimédiatiques parallèles. Sur ce point, je ne m’arrête pas, mais le jugement médiatique préalable, nous le connaissons tous.
Ceci nous rappelle que, dans un bon nombre de cas, la défense des droits sociaux, ou la priorité qui leur est accordée sur d’autres types d’intérêts vous conduira à vous opposer non seulement à un système injuste mais aussi à un puissant système de communication du pouvoir qui faussera souvent la portée de vos décisions, mettra votre honnêteté en doute ainsi que votre probité, et l’on pourra carrément vous faire un procès. C’est une bataille asymétrique et usante dans laquelle, pour vaincre, il faut maintenir non seulement la force, mais aussi la créativité et une souplesse adéquate. Si souvent, les juges, hommes et femmes, doivent affronter dans la solitude les murs de la diffamation et du déshonneur, sinon de la calomnie !
Il faut certainement une grande intégrité pour pouvoir les surmonter. « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice car le Royaume de Dieu est à eux » (Mt 5,10), disait Jésus. En ce sens, je me réjouis que l’un des objectifs de cette rencontre soit la création d’un Comité permanent panaméricain de Juges pour les Droits sociaux, qui ait parmi ses objectifs celui de surmonter la solitude dans la magistrature, offrant soutien et assistance réciproque, pour revitaliser l’exercice de votre mission. La véritable sagesse ne s’obtient pas par une simple accumulation de données – ceci est de l’encyclopédisme – une accumulation qui finit par saturer et créer la confusion, dans une sorte de contamination environnementale, mais elle s’obtient par la réflexion, le dialogue et la rencontre généreuse entre les personnes, cette confrontation adulte et saine qui nous fait tous grandir (cf. Lettre encyclique Laudato si’, n.47).
En 2015, j’ai dit aux membres des Mouvements populaires : Vous avez « un rôle essentiel, non seulement en exigeant ou en réclamant, mais fondamentalement en créant. Vous êtes des poètes sociaux : des créateurs de travail, des bâtisseurs de maisons, des producteurs de denrées alimentaires, surtout pour ceux qui sont écartés du marché mondial (II Rencontre mondiale des Mouvements populaire, Santa Cruz de la Sierra, 9 juillet 2015). Chers magistrats, vous avez un rôle essentiel ; permettez-moi de vous dire que vous êtes aussi des poètes, vous êtes des poètes sociaux quand vous n’avez pas peur d’ « être des protagonistes dans la transformation du système judiciaire basé sur la valeur, sur la justice et sur le primat de la dignité de la personne humaine » (Nicolás Vargas, Derechos humanos y doctrina franciscana, 230) sur tout autre type d’intérêt et de justification.
Je voudrais conclure en vous disant : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; heureux les artisans de paix » (Mt 5,6 et 9). Merci.
Traduction de Zenit, Hélène Ginabat
juin 20, 2019 18:27Pape François
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Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/amoris-laetitia-un-document-a-lire-tout-entier-et-depuis-le-debut-affirme-le-pape/
Amoris laetitia : un document à lire tout entier et depuis le début, affirme le Pape
Lettre au théologien anglais Stephen Walford
août 23, 2018 16:11Marina DroujininaPape François
Les problèmes de la famille sont traités dans l’exhortation apostolique Amoris laetitia avec « une herméneutique qui vient du document tout entier, et qui est l’herméneutique magistérielle de l’Église, toujours en continuité (et sans fractures) et toujours en cours de maturation », affirme le pape François.
Il a écrit une lettre, datée du 1er août 2017, au théologien anglais Stephen Walford – époux et père de cinq enfants – en le remerciant pour son livre « Le pape François, la famille et le divorce. En défense de la vérité et de la miséricorde » (Pope Francis, the family and divorce. In Defense of Truth and Mercy). La lettre, qui sera publiée comme préface de l’ouvrage, a été publiée sur le site de la Civiltà Cattolica le 21 août 2018.
« L’exhortation Amoris laetitia est un tout, écrit le pape François, ce qui signifie que, pour en comprendre le message, il faut la lire tout entière et depuis le début. Ceci parce qu’il y a un développement de réflexion théologique et de la manière dont les problèmes sont abordés. On ne peut pas la considérer comme un vademecum sur les différents arguments traités. Si l’exhortation n’est pas lue intégralement tout entière et dans l’ordre des sujets dans lequel elle a été écrite, elle ne sera pas comprise ou sa compréhension sera biaisée ».
Dans sa lettre, le pape François explique la préparation de l’exhortation : « Amoris Laetitia, écrit-il, est le fruit d’un long parcours ecclésial qui a impliqué deux Synodes et une consultation avec les Églises locales à travers les conférences épiscopales. Des instituts de vie consacrée et d’autres institutions, telles que les universités catholiques et les associations de laïcs, ont également participé à cette consultation. Toute l’Église a prié, réfléchi et, avec simplicité, offert diverses contributions. Les deux Synodes ont présenté leurs conclusions. »
« Ce qui m’a frappé le plus dans ce processus, poursuit le pape François, c’est le désir de rechercher la volonté de Dieu pour mieux servir l’Église. (…) Cela s’est produit par la réflexion, l’échange de points de vue, la prière et le discernement. Il y avait bien sûr des tentations durant ce parcours, mais le bon esprit a prévalu. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
août 23, 2018 16:11Pape François
Amoris laetitia : un document à lire tout entier et depuis le début, affirme le Pape
Lettre au théologien anglais Stephen Walford
août 23, 2018 16:11Marina DroujininaPape François
Les problèmes de la famille sont traités dans l’exhortation apostolique Amoris laetitia avec « une herméneutique qui vient du document tout entier, et qui est l’herméneutique magistérielle de l’Église, toujours en continuité (et sans fractures) et toujours en cours de maturation », affirme le pape François.
Il a écrit une lettre, datée du 1er août 2017, au théologien anglais Stephen Walford – époux et père de cinq enfants – en le remerciant pour son livre « Le pape François, la famille et le divorce. En défense de la vérité et de la miséricorde » (Pope Francis, the family and divorce. In Defense of Truth and Mercy). La lettre, qui sera publiée comme préface de l’ouvrage, a été publiée sur le site de la Civiltà Cattolica le 21 août 2018.
« L’exhortation Amoris laetitia est un tout, écrit le pape François, ce qui signifie que, pour en comprendre le message, il faut la lire tout entière et depuis le début. Ceci parce qu’il y a un développement de réflexion théologique et de la manière dont les problèmes sont abordés. On ne peut pas la considérer comme un vademecum sur les différents arguments traités. Si l’exhortation n’est pas lue intégralement tout entière et dans l’ordre des sujets dans lequel elle a été écrite, elle ne sera pas comprise ou sa compréhension sera biaisée ».
Dans sa lettre, le pape François explique la préparation de l’exhortation : « Amoris Laetitia, écrit-il, est le fruit d’un long parcours ecclésial qui a impliqué deux Synodes et une consultation avec les Églises locales à travers les conférences épiscopales. Des instituts de vie consacrée et d’autres institutions, telles que les universités catholiques et les associations de laïcs, ont également participé à cette consultation. Toute l’Église a prié, réfléchi et, avec simplicité, offert diverses contributions. Les deux Synodes ont présenté leurs conclusions. »
« Ce qui m’a frappé le plus dans ce processus, poursuit le pape François, c’est le désir de rechercher la volonté de Dieu pour mieux servir l’Église. (…) Cela s’est produit par la réflexion, l’échange de points de vue, la prière et le discernement. Il y avait bien sûr des tentations durant ce parcours, mais le bon esprit a prévalu. »
Avec une traduction d’Hélène Ginabat
août 23, 2018 16:11Pape François
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/leucharistie-antidote-a-la-voracite-texte-complet/
L’Eucharistie, antidote à la « voracité » (texte complet)
Le Pape François invite à « confiance en Dieu et en sa Providence »
juin 23, 2019 18:24Anita BourdinPape François
A l’occasion de la messe de la fête du Saint-Sacrement, le Pape François a invité les baptisés à « redécouvrir deux verbes simples et essentiels pour la vie de chaque jour : dire et donner ». La vie eucharistique, comme antidote en quelque sorte, à la « voracité ».
Le pape François a présidé la messe de la « Fête-Dieu » ou du Saint-Sacrement, ou « Corpus Domini », sur le parvis de l’église Santa Maria Consolatrice, dans le quartier romain de Casal Bertone, à 18h.
Dire, pour le pape, donc « bénir » et « dire du bien ».
« C’est important que, nous les Pasteurs, nous nous souvenions de bénir le peuple de Dieu. Chers prêtres, n’ayez pas peur de bénir, le Seigneur désire dire du bien de son peuple, il est content de faire sentir son amour pour nous », a fait observer le pape.
Le pape a invité à renoncer autant à « l’arrogance » qu’à « l’amertume », dans la logique de l’Eucharistie: « Ne nous laissons pas contaminer par l’arrogance, ne nous laissons pas envahir par l’amertume, nous qui mangeons le Pain qui porte en soi toute douceur. »
Le pape a invité à promouvoir une économie du « don » et non pas de « l’avoir » et de la « voracité »: « L’“économie” de l’Évangile multiplie en partageant, nourrit en distribuant, ne satisfait pas la voracité de quelques-uns, mais donne la vie au monde. Ce n’est pas avoir, mais donner le verbe de Jésus. »
Et la clef c’est, explique le pape, non pas « de la magie », mais « la confiance en Dieu et en sa providence ».
La procession du Saint-Sacrement a ensuite été conduite par le cardinal vicaire du pape pour Rome, Angelo De Donatis, dans les rues du quartier, jusqu’au terrain de sport “Roma 6”, qui jouxte une structure d’accueil gérée par les Missionnaires de la Charité (soeurs de Mère Teresa) , la « Casa Serena ». La bénédiction eucharistique papale a conclu la procession.
Le pape avait quitté la Maison Sainte-Marthe du Vatican à 17h20 et il est reparti du terrain de sport vers 19h40.
Le pape a ensuite fait poster ce tweet sur son compte @Pontifex_fr: « Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. L’Eucharistie est une école de bénédiction. #CorpusDomini« .
Voici la traduction officielle du Vatican de l’homélie prononcée par le pape François.
AB
Corpus Domini, 23 juin 2019 @ Vatican Media
Corpus Domini, 23 juin 2019 @ Vatican Media
Homélie du pape François
La Parole de Dieu nous aide aujourd’hui à redécouvrir deux verbes simples et essentiels pour la vie de chaque jour : dire et donner.
Dire. Melchisédech, dans la première Lecture, dit : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut et béni soit le Dieu très-haut » (Gn 14, 19-20). Le dire de Melchisédech est de bénir. Il bénit Abraham, celui en qui seront bénies toutes les familles de la terre (cf. Gn 12, 3 ; Ga 3, . Tout part de la bénédiction : les paroles de bien engendrent une histoire de bien. La même chose arrive dans l’évangile : avant de multiplier les pains, Jésus les bénit : « il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples » (Lc 9, 16). La bénédiction fait des cinq pains la nourriture pour une multitude : elle fait jaillir une cascade de bien.
Pourquoi bénir fait du bien ? Parce que c’est transformer la parole en don. Quand on bénit, on ne fait pas quelque chose pour soi, mais pour les autres. Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. Melchisédech a fait ainsi, en disant spontanément du bien d’Abraham, sans que celui ait dit ou fait quelque chose pour lui. Ainsi a fait Jésus, en montrant la signification de la bénédiction avec la distribution gratuite des pains. Combien de fois nous aussi, nous avons été bénis, à l’église ou dans nos maisons, combien de fois nous avons reçu des paroles qui nous ont fait du bien, ou un signe de croix sur le front…Nous sommes devenus bénis le jour de notre Baptême, et à la fin de chaque Messe nous sommes bénis. L’Eucharistie est une école de bénédiction. Dieu dit du bien de nous, ses enfants aimés, et ainsi il nous encourage à aller de l’avant. Et nous bénissons Dieu dans nos assemblées (cf. Ps 68, 27), en retrouvant le goût de la louange qui libère et guérit le cœur. Nous venons à la Messe avec la certitude d’être bénis par le Seigneur et nous sortons pour bénir à notre tour, pour être des canaux de bien dans le monde.
C’est important que, nous les Pasteurs, nous nous souvenions de bénir le peuple de Dieu. Chers prêtres, n’ayez pas peur de bénir, le Seigneur désire dire du bien de son peuple, il est content de faire sentir son amour pour nous. Et seulement en tant que bénis nous pouvons bénir les autres avec la même onction d’amour. C’est triste au contraire de voir avec quelle facilité aujourd’hui, on maudit, on méprise, on insulte. Pris par trop de frénésie, on ne se contient pas et on déverse sa colère sur tout et sur tous. Souvent malheureusement, celui qui crie le plus et plus fort, celui qui est le plus en colère semble avoir raison et créer un consensus. Ne nous laissons pas contaminer par l’arrogance, ne nous laissons pas envahir par l’amertume, nous qui mangeons le Pain qui porte en soi toute douceur. Le peuple de Dieu aime la louange, il ne vit pas de plaintes ; il est fait pour les bénédictions, non pour les lamentations. Devant l’Eucharistie, Jésus qui s’est fait Pain, ce Pain humble qui contient le tout de l’Église, apprenons à bénir ce que nous avons, à louer Dieu, à bénir et à ne pas maudire notre passé, à offrir de bonnes paroles aux autres.
Le second verbe est donner. Au “dire” fait suite le “donner”, comme Abraham qui, béni par Melchisédech, « lui donna le dixième de tout » (Gn 14, 20). Comme pour Jésus qui, après avoir récité la bénédiction, donnait le pain pour qu’il fût distribué, en dévoilant ainsi la signification la plus belle : le pain n’est pas seulement un produit de consommation, c’est un moyen de partage. En fait, de manière surprenante, dans le récit de la multiplication des pains, on ne parle jamais de multiplier. Au contraire, les verbes utilisés sont : “rompre, donner, distribuer” (cf. Lc 9, 16). En somme, on ne souligne pas la multiplication, mais le partage. C’est important : Jésus ne fait pas de magie, il ne transforme pas les cinq pains en cinq mille pour dire après : “Maintenant distribuez-les”. Non. Jésus prie, bénit ces cinq pains et commence à les rompre, en se confiant au Père. Et ces cinq pains ne finissent plus. Ce n’est pas de la magie, c’est la confiance en Dieu et en sa providence.
Dans le monde, on cherche toujours à augmenter les gains, à gonfler les factures…Oui, mais à quelle fin ? C’est le donner ou l’avoir ? Le partager ou l’accumuler ? L’“économie” de l’Évangile multiplie en partageant, nourrit en distribuant, ne satisfait pas la voracité de quelques-uns, mais donne la vie au monde (cf. Jn 6, 33). Ce n’est pas avoir, mais donner le verbe de Jésus.
Elle est péremptoire la demande qu’il fait à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Lc 9, 13). Essayons d’imaginer les raisonnements qu’ont dû faire les disciples : “Nous n’avons pas de pain pour nous et nous devons penser aux autres ? Pourquoi devons-nous leur donner à manger, s’ils sont venus écouter notre Maître ? S’ils n’ont pas amené à manger, qu’ils rentrent chez eux, ou bien qu’ils nous donnent de l’argent et nous achèterons”. Ce ne sont pas des raisonnements faux, mais ce ne sont pas ceux de Jésus, qui ne veut rien entendre : donnez-leur vous-mêmes à manger. Ce que nous avons porte du fruit si nous le donnons – voilà ce que veut nous dire Jésus – ; et peu importe que cela soit peu ou beaucoup. Le Seigneur fait de grandes choses avec notre petitesse, comme avec les cinq pains. Il n’accomplit pas de prodiges par des actions spectaculaires, mais avec des choses humbles, en rompant avec ses mains, en donnant, en distribuant, en partageant. Dieu est une toute-puissance humble, faite seulement d’amour. Et l’amour fait de grandes choses avec des petites choses. L’Eucharistie nous l’enseigne : là, il y a Dieu contenu dans un morceau de pain. Simple et essentiel, Pain rompu et partagé, l’Eucharistie que nous recevons nous transmet le mode de pensée de Dieu. Et elle nous amène à nous donner nous-mêmes aux autres. C’est l’antidote contre le “ça me plaît, mais ça ne me regarde pas”, contre le “je n’ai pas de temps, je ne peux pas, ce n’est pas mon affaire”.
Dans notre ville affamée d’amour et d’attention, qui souffre de dégradation et d’abandon, face à de nombreuses personnes âgées seules, à des familles en difficulté, à des jeunes qui ont du mal à gagner leur vie et à alimenter leurs rêves, le Seigneur te dit : “ Donne-leur toi-même à manger”. Et tu peux répondre : “J’ai peu de choses, je n’en suis pas capable”. Ce n’est pas vrai, ton peu de choses est beaucoup aux yeux de Jésus, si tu ne le gardes pas pour toi, si tu le mets en jeu. Et tu n’es pas seul : tu as l’Eucharistie, le Pain du chemin, le Pain de Jésus. Même ce soir nous serons nourris par son Corps donné. Si nous l’accueillons avec le cœur, ce Pain libèrera en nous la force de l’amour : nous nous sentirons bénis et aimés, et nous voudrons bénir et aimer, en commençant par ici, par notre ville, par les rues que ce soir nous emprunterons. Le Seigneur vient dans nos rues pour dire-du bien, dire du bien de nous et pour nous donner du courage, nous donner du courage. Il nous demande d’être bénédiction et don.
Librairie éditrice du Vatican
L’Eucharistie, antidote à la « voracité » (texte complet)
Le Pape François invite à « confiance en Dieu et en sa Providence »
juin 23, 2019 18:24Anita BourdinPape François
A l’occasion de la messe de la fête du Saint-Sacrement, le Pape François a invité les baptisés à « redécouvrir deux verbes simples et essentiels pour la vie de chaque jour : dire et donner ». La vie eucharistique, comme antidote en quelque sorte, à la « voracité ».
Le pape François a présidé la messe de la « Fête-Dieu » ou du Saint-Sacrement, ou « Corpus Domini », sur le parvis de l’église Santa Maria Consolatrice, dans le quartier romain de Casal Bertone, à 18h.
Dire, pour le pape, donc « bénir » et « dire du bien ».
« C’est important que, nous les Pasteurs, nous nous souvenions de bénir le peuple de Dieu. Chers prêtres, n’ayez pas peur de bénir, le Seigneur désire dire du bien de son peuple, il est content de faire sentir son amour pour nous », a fait observer le pape.
Le pape a invité à renoncer autant à « l’arrogance » qu’à « l’amertume », dans la logique de l’Eucharistie: « Ne nous laissons pas contaminer par l’arrogance, ne nous laissons pas envahir par l’amertume, nous qui mangeons le Pain qui porte en soi toute douceur. »
Le pape a invité à promouvoir une économie du « don » et non pas de « l’avoir » et de la « voracité »: « L’“économie” de l’Évangile multiplie en partageant, nourrit en distribuant, ne satisfait pas la voracité de quelques-uns, mais donne la vie au monde. Ce n’est pas avoir, mais donner le verbe de Jésus. »
Et la clef c’est, explique le pape, non pas « de la magie », mais « la confiance en Dieu et en sa providence ».
La procession du Saint-Sacrement a ensuite été conduite par le cardinal vicaire du pape pour Rome, Angelo De Donatis, dans les rues du quartier, jusqu’au terrain de sport “Roma 6”, qui jouxte une structure d’accueil gérée par les Missionnaires de la Charité (soeurs de Mère Teresa) , la « Casa Serena ». La bénédiction eucharistique papale a conclu la procession.
Le pape avait quitté la Maison Sainte-Marthe du Vatican à 17h20 et il est reparti du terrain de sport vers 19h40.
Le pape a ensuite fait poster ce tweet sur son compte @Pontifex_fr: « Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. L’Eucharistie est une école de bénédiction. #CorpusDomini« .
Voici la traduction officielle du Vatican de l’homélie prononcée par le pape François.
AB
Corpus Domini, 23 juin 2019 @ Vatican Media
Corpus Domini, 23 juin 2019 @ Vatican Media
Homélie du pape François
La Parole de Dieu nous aide aujourd’hui à redécouvrir deux verbes simples et essentiels pour la vie de chaque jour : dire et donner.
Dire. Melchisédech, dans la première Lecture, dit : « Béni soit Abram par le Dieu très-haut et béni soit le Dieu très-haut » (Gn 14, 19-20). Le dire de Melchisédech est de bénir. Il bénit Abraham, celui en qui seront bénies toutes les familles de la terre (cf. Gn 12, 3 ; Ga 3, . Tout part de la bénédiction : les paroles de bien engendrent une histoire de bien. La même chose arrive dans l’évangile : avant de multiplier les pains, Jésus les bénit : « il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples » (Lc 9, 16). La bénédiction fait des cinq pains la nourriture pour une multitude : elle fait jaillir une cascade de bien.
Pourquoi bénir fait du bien ? Parce que c’est transformer la parole en don. Quand on bénit, on ne fait pas quelque chose pour soi, mais pour les autres. Bénir n’est pas dire de belles paroles, ce n’est pas utiliser des paroles de circonstance ; c’est dire du bien, dire avec amour. Melchisédech a fait ainsi, en disant spontanément du bien d’Abraham, sans que celui ait dit ou fait quelque chose pour lui. Ainsi a fait Jésus, en montrant la signification de la bénédiction avec la distribution gratuite des pains. Combien de fois nous aussi, nous avons été bénis, à l’église ou dans nos maisons, combien de fois nous avons reçu des paroles qui nous ont fait du bien, ou un signe de croix sur le front…Nous sommes devenus bénis le jour de notre Baptême, et à la fin de chaque Messe nous sommes bénis. L’Eucharistie est une école de bénédiction. Dieu dit du bien de nous, ses enfants aimés, et ainsi il nous encourage à aller de l’avant. Et nous bénissons Dieu dans nos assemblées (cf. Ps 68, 27), en retrouvant le goût de la louange qui libère et guérit le cœur. Nous venons à la Messe avec la certitude d’être bénis par le Seigneur et nous sortons pour bénir à notre tour, pour être des canaux de bien dans le monde.
C’est important que, nous les Pasteurs, nous nous souvenions de bénir le peuple de Dieu. Chers prêtres, n’ayez pas peur de bénir, le Seigneur désire dire du bien de son peuple, il est content de faire sentir son amour pour nous. Et seulement en tant que bénis nous pouvons bénir les autres avec la même onction d’amour. C’est triste au contraire de voir avec quelle facilité aujourd’hui, on maudit, on méprise, on insulte. Pris par trop de frénésie, on ne se contient pas et on déverse sa colère sur tout et sur tous. Souvent malheureusement, celui qui crie le plus et plus fort, celui qui est le plus en colère semble avoir raison et créer un consensus. Ne nous laissons pas contaminer par l’arrogance, ne nous laissons pas envahir par l’amertume, nous qui mangeons le Pain qui porte en soi toute douceur. Le peuple de Dieu aime la louange, il ne vit pas de plaintes ; il est fait pour les bénédictions, non pour les lamentations. Devant l’Eucharistie, Jésus qui s’est fait Pain, ce Pain humble qui contient le tout de l’Église, apprenons à bénir ce que nous avons, à louer Dieu, à bénir et à ne pas maudire notre passé, à offrir de bonnes paroles aux autres.
Le second verbe est donner. Au “dire” fait suite le “donner”, comme Abraham qui, béni par Melchisédech, « lui donna le dixième de tout » (Gn 14, 20). Comme pour Jésus qui, après avoir récité la bénédiction, donnait le pain pour qu’il fût distribué, en dévoilant ainsi la signification la plus belle : le pain n’est pas seulement un produit de consommation, c’est un moyen de partage. En fait, de manière surprenante, dans le récit de la multiplication des pains, on ne parle jamais de multiplier. Au contraire, les verbes utilisés sont : “rompre, donner, distribuer” (cf. Lc 9, 16). En somme, on ne souligne pas la multiplication, mais le partage. C’est important : Jésus ne fait pas de magie, il ne transforme pas les cinq pains en cinq mille pour dire après : “Maintenant distribuez-les”. Non. Jésus prie, bénit ces cinq pains et commence à les rompre, en se confiant au Père. Et ces cinq pains ne finissent plus. Ce n’est pas de la magie, c’est la confiance en Dieu et en sa providence.
Dans le monde, on cherche toujours à augmenter les gains, à gonfler les factures…Oui, mais à quelle fin ? C’est le donner ou l’avoir ? Le partager ou l’accumuler ? L’“économie” de l’Évangile multiplie en partageant, nourrit en distribuant, ne satisfait pas la voracité de quelques-uns, mais donne la vie au monde (cf. Jn 6, 33). Ce n’est pas avoir, mais donner le verbe de Jésus.
Elle est péremptoire la demande qu’il fait à ses disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Lc 9, 13). Essayons d’imaginer les raisonnements qu’ont dû faire les disciples : “Nous n’avons pas de pain pour nous et nous devons penser aux autres ? Pourquoi devons-nous leur donner à manger, s’ils sont venus écouter notre Maître ? S’ils n’ont pas amené à manger, qu’ils rentrent chez eux, ou bien qu’ils nous donnent de l’argent et nous achèterons”. Ce ne sont pas des raisonnements faux, mais ce ne sont pas ceux de Jésus, qui ne veut rien entendre : donnez-leur vous-mêmes à manger. Ce que nous avons porte du fruit si nous le donnons – voilà ce que veut nous dire Jésus – ; et peu importe que cela soit peu ou beaucoup. Le Seigneur fait de grandes choses avec notre petitesse, comme avec les cinq pains. Il n’accomplit pas de prodiges par des actions spectaculaires, mais avec des choses humbles, en rompant avec ses mains, en donnant, en distribuant, en partageant. Dieu est une toute-puissance humble, faite seulement d’amour. Et l’amour fait de grandes choses avec des petites choses. L’Eucharistie nous l’enseigne : là, il y a Dieu contenu dans un morceau de pain. Simple et essentiel, Pain rompu et partagé, l’Eucharistie que nous recevons nous transmet le mode de pensée de Dieu. Et elle nous amène à nous donner nous-mêmes aux autres. C’est l’antidote contre le “ça me plaît, mais ça ne me regarde pas”, contre le “je n’ai pas de temps, je ne peux pas, ce n’est pas mon affaire”.
Dans notre ville affamée d’amour et d’attention, qui souffre de dégradation et d’abandon, face à de nombreuses personnes âgées seules, à des familles en difficulté, à des jeunes qui ont du mal à gagner leur vie et à alimenter leurs rêves, le Seigneur te dit : “ Donne-leur toi-même à manger”. Et tu peux répondre : “J’ai peu de choses, je n’en suis pas capable”. Ce n’est pas vrai, ton peu de choses est beaucoup aux yeux de Jésus, si tu ne le gardes pas pour toi, si tu le mets en jeu. Et tu n’es pas seul : tu as l’Eucharistie, le Pain du chemin, le Pain de Jésus. Même ce soir nous serons nourris par son Corps donné. Si nous l’accueillons avec le cœur, ce Pain libèrera en nous la force de l’amour : nous nous sentirons bénis et aimés, et nous voudrons bénir et aimer, en commençant par ici, par notre ville, par les rues que ce soir nous emprunterons. Le Seigneur vient dans nos rues pour dire-du bien, dire du bien de nous et pour nous donner du courage, nous donner du courage. Il nous demande d’être bénédiction et don.
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://fr.zenit.org/articles/ordination-de-mgr-lorenzelli-ceux-qui-sont-loin-de-leglise-sont-aussi-confies-a-leveque/
Ordination de Mgr Lorenzelli : ceux qui sont loin de l’Église sont aussi confiés à l’évêque
Pour le pape, le premier travail de l’évêque, c’est de prier
juin 22, 2019 23:11Anita BourdinPape François
La mission de l’évêque, c’est avant tout la « prière » déclare le pape François, sinon, c’est un « mercenaire ». Et ceux qui sont loin de l’Eglise font aussi partie de ceux qui lui sont confiés par Dieu.
Le pape François a présidé l’ordination épiscopale de Mgr Alberto Riccardo Lorenzelli en la basilique Saint-Pierre, ce samedi 22 juin 2019 : un prêtre argentin né en 1953, a été nommé le 22 mai dernier évêque auxiliaire de Santiago du Chili.
« N’oubliez pas que le premier travail de l’évêque c’est la prière, a dit notamment le pape: c’est ce que saint Pierre a dit le jour de l’institution des diacres: ‘Pour nous, la prière et la proclamation de la Parole’. Un évêque qui ne prie pas est un mercenaire. »
Le pape a invité l’évêque à la pastorale de ceux qui sont encore loin du Christ et à avoir le souci des Eglises les plus démunies: « Accorde une attention particulière à ceux qui n’appartiennent pas au troupeau du Christ, car eux aussi t’ont été confiés dans le Seigneur. Rappelle-toi que dans l’Église catholique, unis dans le lien de la charité, tu es unis au Collège des évêques et tu dois porter en toi la sollicitude de toutes les Églises, en secourant généreusement ceux qui ont le plus besoin d’aide ».
Après le chant du « Veni Creator », le nouvel évêque a été présenté par le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation des évêques qui a demandé son ordination: « Très Saint-Père, la Sainte Église catholique demande qu’il soit ordonné évêque le prêtre Alberto Riccardo Lorenzelli Rossi ».
Le pape François a notamment souligné, dans son homélie, comment les douze apôtres ont été dans le monde par le Christ pour annoncer l’Evangile à tous les peuples et comment la succession ininterrompue d’évêques, d’ordination en ordination, permet que « l’œuvre du Sauveur se poursuive et se développe jusqu’à nos jours ».
Et à travers eux, le Christ se rend présent et continue à « prêcher l’Evangile du salut » grâce au ministère de l’évêque et Il sanctifie les croyants « par les sacrements de la foi », et « augmente son corps », l’Église, par de nouveaux membres. Dans « la sagesse et la prudence de l’évêque », le Christ conduit ainsi « le peuple de Dieu en pèlerinage terrestre vers le bonheur éternel ».
Le pape a par ailleurs invité le nouvel évêque à ne jamais oublier ses « racines », sa « mère » et sa « famille ».
Il a ensuite insisté, comme à l’accoutumée, sur le fait que l’épiscopat est le « un service » et non « un honneur » : l’évêque est appelé à « servir » et non à « dominer ».
L’évêque, a insisté le pape, est aussi un « pasteur », à l’instar du Bon Pasteur qui, pour ses brebis « n’a pas hésité à donner sa vie », il est aussi un « père » et un « frère ». Il a recommandé à l’évêque de manifester un « amour de père et de frère » envers tous ceux qui lui sont confiés : « Avant tout les prêtres et les diacres, tes collaborateurs. Les prochains les plus proche de l’évêque sont les prêtres et les diacres. Proche des prêtres: tout proche! Que quand ils te cherchent, ils te trouvent immédiatement, sans bureaucratie: directement. Mais sois aussi proches des pauvres, des sans défense et de ceux qui ont besoin d’hospitalité et d’aide. Exhorte les fidèles à coopérer à l’engagement apostolique et écoute-les volontiers. »
Ordination de Mgr Lorenzelli : ceux qui sont loin de l’Église sont aussi confiés à l’évêque
Pour le pape, le premier travail de l’évêque, c’est de prier
juin 22, 2019 23:11Anita BourdinPape François
La mission de l’évêque, c’est avant tout la « prière » déclare le pape François, sinon, c’est un « mercenaire ». Et ceux qui sont loin de l’Eglise font aussi partie de ceux qui lui sont confiés par Dieu.
Le pape François a présidé l’ordination épiscopale de Mgr Alberto Riccardo Lorenzelli en la basilique Saint-Pierre, ce samedi 22 juin 2019 : un prêtre argentin né en 1953, a été nommé le 22 mai dernier évêque auxiliaire de Santiago du Chili.
« N’oubliez pas que le premier travail de l’évêque c’est la prière, a dit notamment le pape: c’est ce que saint Pierre a dit le jour de l’institution des diacres: ‘Pour nous, la prière et la proclamation de la Parole’. Un évêque qui ne prie pas est un mercenaire. »
Le pape a invité l’évêque à la pastorale de ceux qui sont encore loin du Christ et à avoir le souci des Eglises les plus démunies: « Accorde une attention particulière à ceux qui n’appartiennent pas au troupeau du Christ, car eux aussi t’ont été confiés dans le Seigneur. Rappelle-toi que dans l’Église catholique, unis dans le lien de la charité, tu es unis au Collège des évêques et tu dois porter en toi la sollicitude de toutes les Églises, en secourant généreusement ceux qui ont le plus besoin d’aide ».
Après le chant du « Veni Creator », le nouvel évêque a été présenté par le cardinal Marc Ouellet, préfet de la congrégation des évêques qui a demandé son ordination: « Très Saint-Père, la Sainte Église catholique demande qu’il soit ordonné évêque le prêtre Alberto Riccardo Lorenzelli Rossi ».
Le pape François a notamment souligné, dans son homélie, comment les douze apôtres ont été dans le monde par le Christ pour annoncer l’Evangile à tous les peuples et comment la succession ininterrompue d’évêques, d’ordination en ordination, permet que « l’œuvre du Sauveur se poursuive et se développe jusqu’à nos jours ».
Et à travers eux, le Christ se rend présent et continue à « prêcher l’Evangile du salut » grâce au ministère de l’évêque et Il sanctifie les croyants « par les sacrements de la foi », et « augmente son corps », l’Église, par de nouveaux membres. Dans « la sagesse et la prudence de l’évêque », le Christ conduit ainsi « le peuple de Dieu en pèlerinage terrestre vers le bonheur éternel ».
Le pape a par ailleurs invité le nouvel évêque à ne jamais oublier ses « racines », sa « mère » et sa « famille ».
Il a ensuite insisté, comme à l’accoutumée, sur le fait que l’épiscopat est le « un service » et non « un honneur » : l’évêque est appelé à « servir » et non à « dominer ».
L’évêque, a insisté le pape, est aussi un « pasteur », à l’instar du Bon Pasteur qui, pour ses brebis « n’a pas hésité à donner sa vie », il est aussi un « père » et un « frère ». Il a recommandé à l’évêque de manifester un « amour de père et de frère » envers tous ceux qui lui sont confiés : « Avant tout les prêtres et les diacres, tes collaborateurs. Les prochains les plus proche de l’évêque sont les prêtres et les diacres. Proche des prêtres: tout proche! Que quand ils te cherchent, ils te trouvent immédiatement, sans bureaucratie: directement. Mais sois aussi proches des pauvres, des sans défense et de ceux qui ont besoin d’hospitalité et d’aide. Exhorte les fidèles à coopérer à l’engagement apostolique et écoute-les volontiers. »
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe.html
Homélie à Sainte Marthe : le rapport de gratuité avec Dieu nous aide à servir les autres
Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité : le Pape François l’a rappelé ce mardi matin dans son homélie, alors qu'il célébrait sa messe quotidienne en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Debora Donnini- Cité du Vatican
Le Pape a centré son homélie sur la gratuité de Dieu, et par conséquent, sur celle dont nous devons faire montre à l’égard des autres, que ce soit par le témoignage ou le service. L’invitation est donc d’élargir son cœur, afin que la grâce puisse y pénétrer.
La vocation est de servir, non de «se servir de»
En ce mardi 11 juin, où l’Église fait mémoire de Saint Barnabé, le Pape a choisi de commenter un passage de l’Évangile selon Saint Matthieu (10, 7-13) sur la mission des apôtres et de chaque chrétien. «Un chrétien ne peut rester en place», car la vie chrétienne consiste «à faire route, toujours», rappelle le Pape en commentant ces paroles de Jésus: «Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons». Voici donc en quoi consiste la mission: il s’agit d’une vie de service.
«La vie chrétienne est faite pour servir. Il est triste de voir des chrétiens qui, au début de leur conversion (…) servent le peuple de Dieu, et ensuite finissent par s’en servir. Cela fait beaucoup de mal au peuple de Dieu. Car la vocation est de ‘servir’, non de ‘se servir de’».
Élargir le cœur
La vie chrétienne est aussi une «vie de gratuité». Toujours dans le même passage évangélique, le Seigneur va au cœur du salut: «vous avez reçu gratuitement. Donnez gratuitement». Le salut «ne s’achète pas», «il nous est donné gratuitement», rappelle le Pape, en soulignant que «Dieu nous sauve gratis», «Il ne nous fait pas payer». Ce que Dieu a fait avec nous, «nous devons le faire avec les autres». Cette gratuité de Dieu est «une des choses les plus belles».
«Le Seigneur est plein de dons à nous donner. Il demande seulement une chose : que notre cœur s’ouvre. Lorsque nous disons ‘Notre Père’ et que nous prions, il ouvre notre cœur, afin que cette gratuité prenne sa place. Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité. Parfois, quand nous avons besoin de quelque chose de spirituel ou d’une grâce, nous disons ‘maintenant je vais jeûner, je vais faire pénitence, je vais faire une neuvaine…’. C’est bien, mais attention: ce n’est pas pour ‘payer’ la grâce, ni pour en ‘faire l’acquisition’, mais pour élargir ton cœur, afin que la grâce vienne. La grâce est gratuite».
Tous les dons de Dieu sont gratuits, a encore insisté le Souverain Pontife, avant de mettre en garde contre le risque de fermeture du cœur, qui devient ensuite incapable de recevoir autant d’amour gratuit. Il n’est pas besoin de marchander avec Dieu, a-t-il affirmé, «avec Dieu, on ne discute pas».
Donner gratuitement
Vient enfin l’invitation à donner gratuitement. Et cela, souligne François, est spécialement «pour nous, pasteurs de l’Église», «pour ne pas vendre la grâce». «Cela fait beaucoup de mal» lorsqu’on trouve des pasteurs qui font des affaires avec la grâce de Dieu, a-t-il déploré. La grâce étant gratuite, elle doit être donnée gratuitement. Dans notre vie spirituelle, nous aurons cette tentation d’aborder la question du «paiement» avec Dieu, voire de marchander avec Lui. Or le Seigneur n’emprunte pas ce chemin, au contraire. «Ce rapport de gratuité avec Dieu nous aidera à l’avoir ensuite avec les autres, que ce soit dans le témoignage chrétien, dans le service ou dans la vie pastorale de ceux qui sont pasteurs du peuple de Dieu. Sur la route. La vie chrétienne, c’est partir. Prêcher, servir, mais ne pas ‘se servir de’. Servez et donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement». Et le Pape d’inviter à élargir notre cœur, afin que la gratuité de Dieu, la gratuité de ses grâces et de ses dons puissent y parvenir.
Homélie à Sainte Marthe : le rapport de gratuité avec Dieu nous aide à servir les autres
Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité : le Pape François l’a rappelé ce mardi matin dans son homélie, alors qu'il célébrait sa messe quotidienne en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Debora Donnini- Cité du Vatican
Le Pape a centré son homélie sur la gratuité de Dieu, et par conséquent, sur celle dont nous devons faire montre à l’égard des autres, que ce soit par le témoignage ou le service. L’invitation est donc d’élargir son cœur, afin que la grâce puisse y pénétrer.
La vocation est de servir, non de «se servir de»
En ce mardi 11 juin, où l’Église fait mémoire de Saint Barnabé, le Pape a choisi de commenter un passage de l’Évangile selon Saint Matthieu (10, 7-13) sur la mission des apôtres et de chaque chrétien. «Un chrétien ne peut rester en place», car la vie chrétienne consiste «à faire route, toujours», rappelle le Pape en commentant ces paroles de Jésus: «Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons». Voici donc en quoi consiste la mission: il s’agit d’une vie de service.
«La vie chrétienne est faite pour servir. Il est triste de voir des chrétiens qui, au début de leur conversion (…) servent le peuple de Dieu, et ensuite finissent par s’en servir. Cela fait beaucoup de mal au peuple de Dieu. Car la vocation est de ‘servir’, non de ‘se servir de’».
Élargir le cœur
La vie chrétienne est aussi une «vie de gratuité». Toujours dans le même passage évangélique, le Seigneur va au cœur du salut: «vous avez reçu gratuitement. Donnez gratuitement». Le salut «ne s’achète pas», «il nous est donné gratuitement», rappelle le Pape, en soulignant que «Dieu nous sauve gratis», «Il ne nous fait pas payer». Ce que Dieu a fait avec nous, «nous devons le faire avec les autres». Cette gratuité de Dieu est «une des choses les plus belles».
«Le Seigneur est plein de dons à nous donner. Il demande seulement une chose : que notre cœur s’ouvre. Lorsque nous disons ‘Notre Père’ et que nous prions, il ouvre notre cœur, afin que cette gratuité prenne sa place. Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité. Parfois, quand nous avons besoin de quelque chose de spirituel ou d’une grâce, nous disons ‘maintenant je vais jeûner, je vais faire pénitence, je vais faire une neuvaine…’. C’est bien, mais attention: ce n’est pas pour ‘payer’ la grâce, ni pour en ‘faire l’acquisition’, mais pour élargir ton cœur, afin que la grâce vienne. La grâce est gratuite».
Tous les dons de Dieu sont gratuits, a encore insisté le Souverain Pontife, avant de mettre en garde contre le risque de fermeture du cœur, qui devient ensuite incapable de recevoir autant d’amour gratuit. Il n’est pas besoin de marchander avec Dieu, a-t-il affirmé, «avec Dieu, on ne discute pas».
Donner gratuitement
Vient enfin l’invitation à donner gratuitement. Et cela, souligne François, est spécialement «pour nous, pasteurs de l’Église», «pour ne pas vendre la grâce». «Cela fait beaucoup de mal» lorsqu’on trouve des pasteurs qui font des affaires avec la grâce de Dieu, a-t-il déploré. La grâce étant gratuite, elle doit être donnée gratuitement. Dans notre vie spirituelle, nous aurons cette tentation d’aborder la question du «paiement» avec Dieu, voire de marchander avec Lui. Or le Seigneur n’emprunte pas ce chemin, au contraire. «Ce rapport de gratuité avec Dieu nous aidera à l’avoir ensuite avec les autres, que ce soit dans le témoignage chrétien, dans le service ou dans la vie pastorale de ceux qui sont pasteurs du peuple de Dieu. Sur la route. La vie chrétienne, c’est partir. Prêcher, servir, mais ne pas ‘se servir de’. Servez et donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement». Et le Pape d’inviter à élargir notre cœur, afin que la gratuité de Dieu, la gratuité de ses grâces et de ses dons puissent y parvenir.
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Homélie à Sainte-Marthe: les chrétiens doivent être amoureux de la loi de Dieu
Lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe, le Pape s’est appuyé sur la Lecture du jour qui évoque la conversion de Paul sur le chemin de Damas, pour faire comprendre la valeur de l’ouverture de notre cœur à la voix de Dieu.
Gabriella Ceraso – Cité du Vatican
La conversion de Saul sur le chemin de Damas, appelé par la voix du Seigneur, constitue un «changement de page dans l’histoire du Salut», et signe l’ouverture aux «païens, aux gentils, à ceux qui n’étaient pas israélites». C’est «la porte ouverte sur l’universalité de l’Église». Le Pape François l’a souligné lors de la messe de ce matin à la Maison Sainte-Marthe, en évoquant le passage des Actes des Apôtres qui évoque le choix de Jésus de changer la vie d’un homme, jusqu’alors persécuteur des chrétiens.
L’Apôtre des Gentils, devenu aveugle, est resté trois jours à Damas sans eau ni nourriture, jusqu’à ce que Ananias, envoyé par le Seigneur, ne vienne lui rendre la vue en lui donnant la possibilité de commencer le chemin de conversion et de prédication en étant «rempli de l’Esprit Saint».
Cohérence et zèle
Paul était «un homme fort» et «amoureux de la pureté de la loi», mais il était «honnête», et, même s’il était «caractériel», il était «cohérent».
«Avant tout, il était cohérent parce qu’il était un homme ouvert à Dieu. S’il persécutait les chrétiens, c’est parce qu’il était convaincu que Dieu le voulait», a remarqué le Pape. Peut-être que son tempérament était têtu, mais pas son âme. Paul était «ouvert aux suggestions de Dieu». Avec le «feu intérieur», il incarcérait et tuait les chrétiens, mais «une fois qu’il a entendu la voix du Seigneur, il est devenu comme un enfant, il se laissait porter».
«Aveugle, il s’est laissé mener à Damas, il a jeûné trois jours, il a attendu que le Seigneur parle… Toutes ces convictions qu’il avait sont restées silencieuses, en attendant la voix du Seigneur : “Qu’est-ce que je dois faire, Seigneur ?”. Et il va à la rencontre à Damas, à la rencontre de cet autre homme docile, et il se laisse catéchiser comme un enfant, il se laisse baptiser comme un enfant. Et ensuite il reprend des forces et qu’est-ce qu’il fait ? Il se tait. Il s’en va en Arabie pour prier, nous ne savons pas combien de temps, peut-être des années. La docilité. L’ouverture à la voix de Dieu et la docilité», a martelé le Pape en saluant la disponibilité des sœurs de Cottolengo, présentes dans l’assistance pour cette messe, à l’occasion de leurs 50 ans de vie religieuse, ainsi que des prêtres érythréens en mission en Italie.
Le charisme chrétien du petit et du grand
«Persévérer. Et ceci est un signal de l’Église. Je voudrais remercier aujourd’hui, à travers vous, tant d’hommes et de femmes, courageux, qui risquent leur vie, qui vont de l’avant, et qui cherchent de nouvelles routes dans la vie de l’Église», a souligné François. Il faut aller de l’avant «dans la profondeur de la prière, dans la profondeur de la docilité, du cœur ouvert à la voix de Dieu. C’est ainsi que se font les vrais changements dans l’Église, avec des personnes qui savent lutter dans le petit et dans le grand.»
Le chrétien doit donc avoir «ce charisme du petit et du grand», a conclu le Pape François, en adressant une prière à saint Paul, à la fin de son homélie, pour lui demander «la grâce de la docilité à la voix du Seigneur et du cœur ouvert au Seigneur; la grâce de ne pas avoir peur de faire de grandes choses, d’aller de l’avant, à condition d’avoir la délicatesse de prendre soin des petites choses».
Homélie à Sainte-Marthe: les chrétiens doivent être amoureux de la loi de Dieu
Lors de la messe célébrée à la Maison Sainte-Marthe, le Pape s’est appuyé sur la Lecture du jour qui évoque la conversion de Paul sur le chemin de Damas, pour faire comprendre la valeur de l’ouverture de notre cœur à la voix de Dieu.
Gabriella Ceraso – Cité du Vatican
La conversion de Saul sur le chemin de Damas, appelé par la voix du Seigneur, constitue un «changement de page dans l’histoire du Salut», et signe l’ouverture aux «païens, aux gentils, à ceux qui n’étaient pas israélites». C’est «la porte ouverte sur l’universalité de l’Église». Le Pape François l’a souligné lors de la messe de ce matin à la Maison Sainte-Marthe, en évoquant le passage des Actes des Apôtres qui évoque le choix de Jésus de changer la vie d’un homme, jusqu’alors persécuteur des chrétiens.
L’Apôtre des Gentils, devenu aveugle, est resté trois jours à Damas sans eau ni nourriture, jusqu’à ce que Ananias, envoyé par le Seigneur, ne vienne lui rendre la vue en lui donnant la possibilité de commencer le chemin de conversion et de prédication en étant «rempli de l’Esprit Saint».
Cohérence et zèle
Paul était «un homme fort» et «amoureux de la pureté de la loi», mais il était «honnête», et, même s’il était «caractériel», il était «cohérent».
«Avant tout, il était cohérent parce qu’il était un homme ouvert à Dieu. S’il persécutait les chrétiens, c’est parce qu’il était convaincu que Dieu le voulait», a remarqué le Pape. Peut-être que son tempérament était têtu, mais pas son âme. Paul était «ouvert aux suggestions de Dieu». Avec le «feu intérieur», il incarcérait et tuait les chrétiens, mais «une fois qu’il a entendu la voix du Seigneur, il est devenu comme un enfant, il se laissait porter».
«Aveugle, il s’est laissé mener à Damas, il a jeûné trois jours, il a attendu que le Seigneur parle… Toutes ces convictions qu’il avait sont restées silencieuses, en attendant la voix du Seigneur : “Qu’est-ce que je dois faire, Seigneur ?”. Et il va à la rencontre à Damas, à la rencontre de cet autre homme docile, et il se laisse catéchiser comme un enfant, il se laisse baptiser comme un enfant. Et ensuite il reprend des forces et qu’est-ce qu’il fait ? Il se tait. Il s’en va en Arabie pour prier, nous ne savons pas combien de temps, peut-être des années. La docilité. L’ouverture à la voix de Dieu et la docilité», a martelé le Pape en saluant la disponibilité des sœurs de Cottolengo, présentes dans l’assistance pour cette messe, à l’occasion de leurs 50 ans de vie religieuse, ainsi que des prêtres érythréens en mission en Italie.
Le charisme chrétien du petit et du grand
«Persévérer. Et ceci est un signal de l’Église. Je voudrais remercier aujourd’hui, à travers vous, tant d’hommes et de femmes, courageux, qui risquent leur vie, qui vont de l’avant, et qui cherchent de nouvelles routes dans la vie de l’Église», a souligné François. Il faut aller de l’avant «dans la profondeur de la prière, dans la profondeur de la docilité, du cœur ouvert à la voix de Dieu. C’est ainsi que se font les vrais changements dans l’Église, avec des personnes qui savent lutter dans le petit et dans le grand.»
Le chrétien doit donc avoir «ce charisme du petit et du grand», a conclu le Pape François, en adressant une prière à saint Paul, à la fin de son homélie, pour lui demander «la grâce de la docilité à la voix du Seigneur et du cœur ouvert au Seigneur; la grâce de ne pas avoir peur de faire de grandes choses, d’aller de l’avant, à condition d’avoir la délicatesse de prendre soin des petites choses».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe/2019-06/homelie-sainte-marthe-rapport-gratuite-avec-dieu-servir.html
Homélie à Sainte Marthe: le rapport de gratuité avec Dieu nous aide à servir les autres
Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité : le Pape François l’a rappelé ce mardi matin dans son homélie, alors qu'il célébrait sa messe quotidienne en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Debora Donnini- Cité du Vatican
Le Pape a centré son homélie sur la gratuité de Dieu, et par conséquent, sur celle dont nous devons faire montre à l’égard des autres, que ce soit par le témoignage ou le service. L’invitation est donc d’élargir son cœur, afin que la grâce puisse y pénétrer.
La vocation est de servir, non de «se servir de»
En ce mardi 11 juin, où l’Église fait mémoire de Saint Barnabé, le Pape a choisi de commenter un passage de l’Évangile selon Saint Matthieu (10, 7-13) sur la mission des apôtres et de chaque chrétien. «Un chrétien ne peut rester en place», car la vie chrétienne consiste «à faire route, toujours», rappelle le Pape en commentant ces paroles de Jésus: «Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons». Voici donc en quoi consiste la mission: il s’agit d’une vie de service.
«La vie chrétienne est faite pour servir. Il est triste de voir des chrétiens qui, au début de leur conversion (…) servent le peuple de Dieu, et ensuite finissent par s’en servir. Cela fait beaucoup de mal au peuple de Dieu. Car la vocation est de ‘servir’, non de ‘se servir de’».
Élargir le cœur
La vie chrétienne est aussi une «vie de gratuité». Toujours dans le même passage évangélique, le Seigneur va au cœur du salut: «vous avez reçu gratuitement. Donnez gratuitement». Le salut «ne s’achète pas», «il nous est donné gratuitement», rappelle le Pape, en soulignant que «Dieu nous sauve gratis», «Il ne nous fait pas payer». Ce que Dieu a fait avec nous, «nous devons le faire avec les autres». Cette gratuité de Dieu est «une des choses les plus belles».
«Le Seigneur est plein de dons à nous donner. Il demande seulement une chose : que notre cœur s’ouvre. Lorsque nous disons ‘Notre Père’ et que nous prions, il ouvre notre cœur, afin que cette gratuité prenne sa place. Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité. Parfois, quand nous avons besoin de quelque chose de spirituel ou d’une grâce, nous disons ‘maintenant je vais jeûner, je vais faire pénitence, je vais faire une neuvaine…’. C’est bien, mais attention: ce n’est pas pour ‘payer’ la grâce, ni pour en ‘faire l’acquisition’, mais pour élargir ton cœur, afin que la grâce vienne. La grâce est gratuite».
Tous les dons de Dieu sont gratuits, a encore insisté le Souverain Pontife, avant de mettre en garde contre le risque de fermeture du cœur, qui devient ensuite incapable de recevoir autant d’amour gratuit. Il n’est pas besoin de marchander avec Dieu, a-t-il affirmé, «avec Dieu, on ne discute pas».
Donner gratuitement
Vient enfin l’invitation à donner gratuitement. Et cela, souligne François, est spécialement «pour nous, pasteurs de l’Église», «pour ne pas vendre la grâce». «Cela fait beaucoup de mal» lorsqu’on trouve des pasteurs qui font des affaires avec la grâce de Dieu, a-t-il déploré. La grâce étant gratuite, elle doit être donnée gratuitement. Dans notre vie spirituelle, nous aurons cette tentation d’aborder la question du «paiement» avec Dieu, voire de marchander avec Lui. Or le Seigneur n’emprunte pas ce chemin, au contraire. «Ce rapport de gratuité avec Dieu nous aidera à l’avoir ensuite avec les autres, que ce soit dans le témoignage chrétien, dans le service ou dans la vie pastorale de ceux qui sont pasteurs du peuple de Dieu. Sur la route. La vie chrétienne, c’est partir. Prêcher, servir, mais ne pas ‘se servir de’. Servez et donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement». Et le Pape d’inviter à élargir notre cœur, afin que la gratuité de Dieu, la gratuité de ses grâces et de ses dons puissent y parvenir.
Homélie à Sainte Marthe: le rapport de gratuité avec Dieu nous aide à servir les autres
Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité : le Pape François l’a rappelé ce mardi matin dans son homélie, alors qu'il célébrait sa messe quotidienne en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Debora Donnini- Cité du Vatican
Le Pape a centré son homélie sur la gratuité de Dieu, et par conséquent, sur celle dont nous devons faire montre à l’égard des autres, que ce soit par le témoignage ou le service. L’invitation est donc d’élargir son cœur, afin que la grâce puisse y pénétrer.
La vocation est de servir, non de «se servir de»
En ce mardi 11 juin, où l’Église fait mémoire de Saint Barnabé, le Pape a choisi de commenter un passage de l’Évangile selon Saint Matthieu (10, 7-13) sur la mission des apôtres et de chaque chrétien. «Un chrétien ne peut rester en place», car la vie chrétienne consiste «à faire route, toujours», rappelle le Pape en commentant ces paroles de Jésus: «Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons». Voici donc en quoi consiste la mission: il s’agit d’une vie de service.
«La vie chrétienne est faite pour servir. Il est triste de voir des chrétiens qui, au début de leur conversion (…) servent le peuple de Dieu, et ensuite finissent par s’en servir. Cela fait beaucoup de mal au peuple de Dieu. Car la vocation est de ‘servir’, non de ‘se servir de’».
Élargir le cœur
La vie chrétienne est aussi une «vie de gratuité». Toujours dans le même passage évangélique, le Seigneur va au cœur du salut: «vous avez reçu gratuitement. Donnez gratuitement». Le salut «ne s’achète pas», «il nous est donné gratuitement», rappelle le Pape, en soulignant que «Dieu nous sauve gratis», «Il ne nous fait pas payer». Ce que Dieu a fait avec nous, «nous devons le faire avec les autres». Cette gratuité de Dieu est «une des choses les plus belles».
«Le Seigneur est plein de dons à nous donner. Il demande seulement une chose : que notre cœur s’ouvre. Lorsque nous disons ‘Notre Père’ et que nous prions, il ouvre notre cœur, afin que cette gratuité prenne sa place. Il n’y a pas de relation à Dieu en-dehors de la gratuité. Parfois, quand nous avons besoin de quelque chose de spirituel ou d’une grâce, nous disons ‘maintenant je vais jeûner, je vais faire pénitence, je vais faire une neuvaine…’. C’est bien, mais attention: ce n’est pas pour ‘payer’ la grâce, ni pour en ‘faire l’acquisition’, mais pour élargir ton cœur, afin que la grâce vienne. La grâce est gratuite».
Tous les dons de Dieu sont gratuits, a encore insisté le Souverain Pontife, avant de mettre en garde contre le risque de fermeture du cœur, qui devient ensuite incapable de recevoir autant d’amour gratuit. Il n’est pas besoin de marchander avec Dieu, a-t-il affirmé, «avec Dieu, on ne discute pas».
Donner gratuitement
Vient enfin l’invitation à donner gratuitement. Et cela, souligne François, est spécialement «pour nous, pasteurs de l’Église», «pour ne pas vendre la grâce». «Cela fait beaucoup de mal» lorsqu’on trouve des pasteurs qui font des affaires avec la grâce de Dieu, a-t-il déploré. La grâce étant gratuite, elle doit être donnée gratuitement. Dans notre vie spirituelle, nous aurons cette tentation d’aborder la question du «paiement» avec Dieu, voire de marchander avec Lui. Or le Seigneur n’emprunte pas ce chemin, au contraire. «Ce rapport de gratuité avec Dieu nous aidera à l’avoir ensuite avec les autres, que ce soit dans le témoignage chrétien, dans le service ou dans la vie pastorale de ceux qui sont pasteurs du peuple de Dieu. Sur la route. La vie chrétienne, c’est partir. Prêcher, servir, mais ne pas ‘se servir de’. Servez et donnez gratuitement ce que vous avez reçu gratuitement». Et le Pape d’inviter à élargir notre cœur, afin que la gratuité de Dieu, la gratuité de ses grâces et de ses dons puissent y parvenir.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: VERITABLE INFORMATION SUR CE QUE DIT ET FAIT LE PAPE FRANCOIS PAR OPPOSITION AUX INFOS DES MEDIAS
https://www.vaticannews.va/fr/pape-francois/messe-sainte-marthe/2019-04/messe-sainte-marthe-consolation-esperance-desolation-echec.html
Messe à Sainte-Marthe: l'insatisfaction, un mépris de l'espérance chrétienne
La fatigue spirituelle que peuvent éprouver les chrétiens était le thème saillant de l’homélie prononcée par le Saint-Père ce mardi matin. Une invitation à ne pas céder à la tentation de l’échec, mais à choisir plutôt de cultiver l’espérance.
Barbara Castelli – Cité du Vatican
C’est la première lecture, issue du livre des Nombres (Nb 21, 4-9), que le Pape François a d’abord évoquée ce matin, approfondissant le thème de la «fatigue».
L’esprit d’insatisfaction conduit aux idoles
Parfois, a-t-il relevé, les chrétiens «préfèrent l’échec» qui ouvre la voie aux lamentations et à l’insatisfaction, terrain «parfait pour la semence du diable». «Mais en chemin, le peuple perdit courage», rapporte l’Écriture. «L’enthousiasme» et l’«espérance» des Hébreux fuyant l’esclavage semblent avoir disparu peu après leur départ d’Égypte, à tel point qu’ils récriminent «contre Dieu et contre Moïse». «L’esprit de fatigue nous enlève l’espérance, a souligné le Souverain Pontife, la fatigue est sélective: elle nous fait toujours voir le mauvais côté de ce que nous sommes en train de vivre, et oublier les choses bonnes que nous avons reçues». «Et nous, quand nous sommes dans la désolation, nous ne supportons pas le voyage et nous cherchons refuge dans les idoles ou dans les murmures, ou tant d’autres choses», a-t-il poursuivi. L’esprit de fatigue «nous conduit aussi à une façon de vivre insatisfait: l’esprit d’insatisfaction. Tout ne nous plaît pas, tout va mal». Jésus lui-même y fait référence lorsqu’il explique «que nous sommes comme des enfants qui jouent».
Retrouver le goût de l’espérance
Le Pape est ensuite revenu sur ces chrétiens qui ont «peur des consolations», «peur de l’espérance», «peur des caresses du Seigneur». Leur comportement est favorable aux agissements du diable. Ils en viennent à mener «une vie de pleureuses ratées». Telle est «la vie de tant de chrétiens», a continué François. «Ils vivent en se lamentant, ils vivent en critiquant, ils vivent dans le murmure, ils vivent insatisfaits». Ils s’attachent «à l’échec, c’est-à-dire la désolation». Mais la désolation vient «du serpent, le serpent ancien, celui du Paradis terrestre», a précisé le Souverain Pontife. Le même serpent qui «avait séduit Ève, et c’est une manière de faire voir le serpent que l’on a à l’intérieur, qui mord toujours dans la désolation».
Passer sa vie à se lamenter, c’est le propre de ceux qui «ne supportent pas l’espérance», «ne supportent pas la résurrection de Jésus». Le Saint-Père a invité l’assemblée à se rappeler d’une phrase: «Mais en chemin, le peuple perdit courage». Regrettant que l’on soit souvent «plus attaché à l’insatisfaction, à la fatigue, à l’échec», François a conclu en priant pour que «le Seigneur nous libère de cette maladie».
Messe à Sainte-Marthe: l'insatisfaction, un mépris de l'espérance chrétienne
La fatigue spirituelle que peuvent éprouver les chrétiens était le thème saillant de l’homélie prononcée par le Saint-Père ce mardi matin. Une invitation à ne pas céder à la tentation de l’échec, mais à choisir plutôt de cultiver l’espérance.
Barbara Castelli – Cité du Vatican
C’est la première lecture, issue du livre des Nombres (Nb 21, 4-9), que le Pape François a d’abord évoquée ce matin, approfondissant le thème de la «fatigue».
L’esprit d’insatisfaction conduit aux idoles
Parfois, a-t-il relevé, les chrétiens «préfèrent l’échec» qui ouvre la voie aux lamentations et à l’insatisfaction, terrain «parfait pour la semence du diable». «Mais en chemin, le peuple perdit courage», rapporte l’Écriture. «L’enthousiasme» et l’«espérance» des Hébreux fuyant l’esclavage semblent avoir disparu peu après leur départ d’Égypte, à tel point qu’ils récriminent «contre Dieu et contre Moïse». «L’esprit de fatigue nous enlève l’espérance, a souligné le Souverain Pontife, la fatigue est sélective: elle nous fait toujours voir le mauvais côté de ce que nous sommes en train de vivre, et oublier les choses bonnes que nous avons reçues». «Et nous, quand nous sommes dans la désolation, nous ne supportons pas le voyage et nous cherchons refuge dans les idoles ou dans les murmures, ou tant d’autres choses», a-t-il poursuivi. L’esprit de fatigue «nous conduit aussi à une façon de vivre insatisfait: l’esprit d’insatisfaction. Tout ne nous plaît pas, tout va mal». Jésus lui-même y fait référence lorsqu’il explique «que nous sommes comme des enfants qui jouent».
Retrouver le goût de l’espérance
Le Pape est ensuite revenu sur ces chrétiens qui ont «peur des consolations», «peur de l’espérance», «peur des caresses du Seigneur». Leur comportement est favorable aux agissements du diable. Ils en viennent à mener «une vie de pleureuses ratées». Telle est «la vie de tant de chrétiens», a continué François. «Ils vivent en se lamentant, ils vivent en critiquant, ils vivent dans le murmure, ils vivent insatisfaits». Ils s’attachent «à l’échec, c’est-à-dire la désolation». Mais la désolation vient «du serpent, le serpent ancien, celui du Paradis terrestre», a précisé le Souverain Pontife. Le même serpent qui «avait séduit Ève, et c’est une manière de faire voir le serpent que l’on a à l’intérieur, qui mord toujours dans la désolation».
Passer sa vie à se lamenter, c’est le propre de ceux qui «ne supportent pas l’espérance», «ne supportent pas la résurrection de Jésus». Le Saint-Père a invité l’assemblée à se rappeler d’une phrase: «Mais en chemin, le peuple perdit courage». Regrettant que l’on soit souvent «plus attaché à l’insatisfaction, à la fatigue, à l’échec», François a conclu en priant pour que «le Seigneur nous libère de cette maladie».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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