Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
@Joannes Maria a écrit:@BENEDICTE 2 a écrit:CITATION
"""est-ce une question de pureté de la main ou de la langue """
on me répond souvent ,que la langue commet plus de péchés que la main ........
je leur réponds""après avoir pris l'hostie dans la main ,vous la mettez ou ???"""
Amen ! Très bonne réponse ! C'est la vérité toute crue, nous pouvons en manger beaucoup, il n'y a pas de risque d'indigestion
Une chose est certaine : Louis Pasteur aurait refusé de recevoir la communion dans la main, lui qui refusait de serrer les mains par souci d'hygiène à une époque où les antibiotiques n'existaient pas.
Calex- Combat l'antechrist
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Le Père Nathan a déjà répondu .... c'est vers cela que l'on doit tendreCalex a écrit:@Joannes Maria a écrit:@BENEDICTE 2 a écrit:CITATION
"""est-ce une question de pureté de la main ou de la langue """
on me répond souvent ,que la langue commet plus de péchés que la main ........
je leur réponds""après avoir pris l'hostie dans la main ,vous la mettez ou ???"""
Amen ! Très bonne réponse ! C'est la vérité toute crue, nous pouvons en manger beaucoup, il n'y a pas de risque d'indigestion
j'ai déjà entendu dans ma paroisse se commentaire ( il finit dans la bouche) , mais il faut aussi penser que nous mettons nos "gros doigts" et notre main ... pardonnez ma vulgarité mais le geste me met de plus en plus très mal a l'aise (Il nous appelle, Il transcende..)
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
n'y a t il pas une différence entre les mains du prêtre et les mains du laïc ? mains et langue : ni plus ni moins purs ou impurs : est-ce un argument recevable ? est-ce qu'on n'occulte pas le fait que les mains du prêtre qui peut agir "in persona Christi" sont des mains CONSACREES ?
véronique69- Contemplatif
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
entièrement d'accordvéronique69 a écrit:n'y a t il pas une différence entre les mains du prêtre et les mains du laïc ? mains et langue : ni plus ni moins purs ou impurs : est-ce un argument recevable ? est-ce qu'on n'occulte pas le fait que les mains du prêtre qui peut agir "in persona Christi" sont des mains CONSACREES ?
lors des MESSES avant Vatican II ,le prètre ne touchait l'Hostie consacrée qu'avec deux doigts ,et avec ces deux doigts ,il ne touchait rien d'autre jusqu'à la fin de la distribution de la communion .......
BENEDICTE 2- Aime la Divine Volonté
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Philippe-Antoine a écrit:Calex a écrit:A la messe, nous serrons 20 mains à l'occasion du geste de paix, puis dans nos mains souillées il faudrait recevoir Celui qui est mort dans de terribles souffrance pour nous sauver ?
Il me semble que le Christ mérite un peu plus d'égard que cela.
Là encore, il est intéressant de noter que la pratique de la communion dans la main est surtout propre à l'Europe de l'ouest, c'est-à-dire là où la foi catholique est en train de disparaître.
Oui mais comprends en quoi nos langues seraient-elles plus "pures" et plus "dignes" que nos mains pour recevoir le Corps du Christ? On pèche aussi (et peut-être même surtout) avec sa langue!!!
Il n'y a pas que ca, regardez cette vidéo (vers le milieu) :
https://gloria.tv/embed/frame/height/432/video/WbUfuxXVcFHP2L6CmFB7kb3Dm/width/768
Le prêtre a un gant noir pour bien montrer les parcelles d'hostie qui restent lorsqu'il prend
l'hostie..Infime parcelle soit-elle, elle reste le corps du Christ...
Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Calex a écrit:
[...]
Une chose est certaine : Louis Pasteur aurait refusé de recevoir la communion dans la main, lui qui refusait de serrer les mains par souci d'hygiène à une époque où les antibiotiques n'existaient pas.
Avez vous des "sources" pour confirmer cela?...par ce que je croyais (naïvement) qu'avant Vatican II (hormis peut-être dans les premiers siècles de l'Eglise) la pratique de la communion dans la main n'existait pas, ou bien si cela était le cas, ce devait être vraiment rarissime! Sauf erreur de ma part Pasteur etait déjà mort avant le Concile!
Plus serieusement, dès lors que c'est autorisé par l'Eglise, honnêtement je ne vois pas pourquoi nous aurions plus de scrupules à communier dans la main que dans la bouche. Pour moi, c'est un faux débat de plus qui ne fait que diviser encore plus les chrétiens sur quelque chose qui n'est absolument pas fondamentale. À mon sens, ce n'est pas tant la façon de communier qui importe aux yeux du Seigneur que les dispositions de l'âme lorsque que nous recevons le Corps du Christ. En effet, nous pouvons mentir à soi-même et aux autres par notre attitude extérieure, mais pas devant Dieu! De plus, nous risquons par là de juger notre frère en regardant comment il communie (un tel est un "vilain tradi" parce qu' il communie dans la bouche, tel autre un "abominable moderniste" parce qu'il communie dans la main!)
Le Corps mystique du Christ est au-dessus de tous ces clivages fondés sur ces critères purement humains.
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Je me suis posé la question de la communion dans la main pour la première fois hier en allant recevoir le corps du Christ
comme dans la plupart des églises on peut la recevoir des deux façons
finalement j'ai choisi de la recevoir comme je faisais d'habitude, dans la main
évidemment je n'ignore pas que cela peut permettre des sacrilèges, quelqu'un peut emmener l'hostie à des fins de blasphème
le plus grand sacrilège n'a-t-il pas été la mise à mort avec tortures avant (les coups, le fouet et ce n'était pas qu'une simple lanière le fouet romain, les injures avant et pendant la crucifixion)
mais ça on en est tous responsables, pas que les juifs d'alors, pas que les romains d'alors
Jésus l'a accepté librement pour nous racheter depuis le premier homme homme créé jusqu'au dernier de la fin du monde
communier dans la bouche ou dans la main, quand on le fait par provocation en se complaisant au péché mortel, (ce qui est différent de communier en état de péché en comptant sur l'amour de Jésus reçu pour nous aider) ou sans foi, uniquement pour faire comme les autres, c'est pareil
pour moi la communion dans la main ça me permet de regarder l'hostie quelques secondes avec amour, avec gratitude, avec tendresse, plein de joie
sur la langue on peut tout aussi bien prendre le temps d'en faire autant d'ailleurs ces quelques secondes de pensées aimantes avant de l'absorber
Quand Jésus a parlé de sa croix à Pierre et que Pierre s'y opposait, Jésus lui a dit "Passes derrière moi satan (adjectif, il ne lui a pas dit qu'il était un diable, mais que ce type d'attitude n'était pas envisageable car elle formait de l'adversité au projet de Dieu, il fallait faire totale confiance même dans ce qui choque en s'alignant derrière Jésus)
de même aujourd'hui, si certains, dont moi, sont pleins de joie de contempler Jésus dans la main, pourquoi penser que Jésus l'interdirait quand il est hostie alors qu'il l'a accepté quand il était en chair et en os parmi nous
il y a autre chose à prendre en compte, tout dépens des circonstances, de votre entourage, je ne sais plus si c'est de Saint Paul, le disciple rigoureux qui a utilisé sa rigidité pour la gloire du Christ après l'avoir utilisée contre ses disciples, ou de Saint Jean l'apôtre de l'amour, tout est est permis, mais si ça choque (scandalise, risque de perdre) ton frère faible à côté de toi, abstiens toi pour lui.
Si vous avez peur de communier dans la main et que vous aimeriez, pensez alors à la Sainte Vierge qui a reçu sur ses genoux, dans ses bras, dans ses mains le corps de son Fils Jésus décloué de la croix.
comme dans la plupart des églises on peut la recevoir des deux façons
finalement j'ai choisi de la recevoir comme je faisais d'habitude, dans la main
évidemment je n'ignore pas que cela peut permettre des sacrilèges, quelqu'un peut emmener l'hostie à des fins de blasphème
le plus grand sacrilège n'a-t-il pas été la mise à mort avec tortures avant (les coups, le fouet et ce n'était pas qu'une simple lanière le fouet romain, les injures avant et pendant la crucifixion)
mais ça on en est tous responsables, pas que les juifs d'alors, pas que les romains d'alors
Jésus l'a accepté librement pour nous racheter depuis le premier homme homme créé jusqu'au dernier de la fin du monde
communier dans la bouche ou dans la main, quand on le fait par provocation en se complaisant au péché mortel, (ce qui est différent de communier en état de péché en comptant sur l'amour de Jésus reçu pour nous aider) ou sans foi, uniquement pour faire comme les autres, c'est pareil
pour moi la communion dans la main ça me permet de regarder l'hostie quelques secondes avec amour, avec gratitude, avec tendresse, plein de joie
sur la langue on peut tout aussi bien prendre le temps d'en faire autant d'ailleurs ces quelques secondes de pensées aimantes avant de l'absorber
Quand Jésus a parlé de sa croix à Pierre et que Pierre s'y opposait, Jésus lui a dit "Passes derrière moi satan (adjectif, il ne lui a pas dit qu'il était un diable, mais que ce type d'attitude n'était pas envisageable car elle formait de l'adversité au projet de Dieu, il fallait faire totale confiance même dans ce qui choque en s'alignant derrière Jésus)
de même aujourd'hui, si certains, dont moi, sont pleins de joie de contempler Jésus dans la main, pourquoi penser que Jésus l'interdirait quand il est hostie alors qu'il l'a accepté quand il était en chair et en os parmi nous
il y a autre chose à prendre en compte, tout dépens des circonstances, de votre entourage, je ne sais plus si c'est de Saint Paul, le disciple rigoureux qui a utilisé sa rigidité pour la gloire du Christ après l'avoir utilisée contre ses disciples, ou de Saint Jean l'apôtre de l'amour, tout est est permis, mais si ça choque (scandalise, risque de perdre) ton frère faible à côté de toi, abstiens toi pour lui.
Si vous avez peur de communier dans la main et que vous aimeriez, pensez alors à la Sainte Vierge qui a reçu sur ses genoux, dans ses bras, dans ses mains le corps de son Fils Jésus décloué de la croix.
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Certes, ce sont les mains du prêtre qui sont l'instrument pour consacrer ll'hostie, nous sommes d'accord, mais en prenant avec sa main une hostie déjà consacrée avant le la mettre en bouche, le fidèle n'a pas non plus la prétention de la consacrer lui-même!!! Je ne vois pas trop où est le problème, sinon que de penser que ce sont nos mains qui ne sont pas "dignes" de toucher l'hostie consacrée.véronique69 a écrit:n'y a t il pas une différence entre les mains du prêtre et les mains du laïc ? mains et langue : ni plus ni moins purs ou impurs : est-ce un argument recevable ? est-ce qu'on n'occulte pas le fait que les mains du prêtre qui peut agir "in persona Christi" sont des mains CONSACREES ?
Donc, (à mon sens) que l'hostie consacrée passe par la main ou directement déposée par le prêtre sur la langue du fidèle ça change quoi?
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Cher Philippe-Antoine
Je vous recommande de lire le livre de Maria Simma
La communion dans la main change tout. Outre qu’une partie du corps non consacrée supplémentaire (en p’us De la langue) touche le corps du Christ cela donne un sens de désacralisation à bcp de nos contemporains qui n’ont qu’une foi molle (Mélanie Calvat de La Salette « vers l’an 2000 les trois quarts de la France auront perdu la Foi et le dernier quart ne l’aura que mollement »)
En outre il y a des raisons de penser que le Christ s’unit à l’ame dès le passage des lèvres donc sans vrai contact direct avec la langue (cas de Marthe Robin qui montre physiquement ce qui peut-être se passe spirituellement)
Cordialement
Je vous recommande de lire le livre de Maria Simma
La communion dans la main change tout. Outre qu’une partie du corps non consacrée supplémentaire (en p’us De la langue) touche le corps du Christ cela donne un sens de désacralisation à bcp de nos contemporains qui n’ont qu’une foi molle (Mélanie Calvat de La Salette « vers l’an 2000 les trois quarts de la France auront perdu la Foi et le dernier quart ne l’aura que mollement »)
En outre il y a des raisons de penser que le Christ s’unit à l’ame dès le passage des lèvres donc sans vrai contact direct avec la langue (cas de Marthe Robin qui montre physiquement ce qui peut-être se passe spirituellement)
Cordialement
GAD2001- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
pendant longtemps j'ai communié avec l'hostie dans la main,
je voyais de temps temps des gens qui toussaient, enrhumés, et j'avais peur d'être contaminée juste après une personne !
maintenant j'avais un flacon de produit pour désinfecter mes mains ! Juste avant la communion je le faisais délicatement sans que personne ne voit rien !!
J'ai en effet pensé qu'avoir les mains remplies de microbes souillaient l'hostie et sa valeur sacrée
je voyais de temps temps des gens qui toussaient, enrhumés, et j'avais peur d'être contaminée juste après une personne !
maintenant j'avais un flacon de produit pour désinfecter mes mains ! Juste avant la communion je le faisais délicatement sans que personne ne voit rien !!
J'ai en effet pensé qu'avoir les mains remplies de microbes souillaient l'hostie et sa valeur sacrée
granny- Contemplatif
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
granny les mains remplies de microbes souillaient l'hostie et sa valeur sacrée
ça part d'une bonne intention
vous ne faites ni bien ni mal du moment que vous respectez le corps, le sang, l'âme et la divinité du Seigneur
sauf si vous en faisiez un scrupule qui vous fasse perdre de vue l'essentiel, relisez le passage où Jésus reprochaient aux pharisiens de ne purifier que la coupe et leurs mains, de n'avoir que des gestes d'hommes, d'honorer seulement des lèvres et d'avoir leur coeur loin du Seigneur ce qui n'est pas votre cas
ça part d'une bonne intention
vous ne faites ni bien ni mal du moment que vous respectez le corps, le sang, l'âme et la divinité du Seigneur
sauf si vous en faisiez un scrupule qui vous fasse perdre de vue l'essentiel, relisez le passage où Jésus reprochaient aux pharisiens de ne purifier que la coupe et leurs mains, de n'avoir que des gestes d'hommes, d'honorer seulement des lèvres et d'avoir leur coeur loin du Seigneur ce qui n'est pas votre cas
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Ci-après quelques éléments de réflexion que j'ai trouvé sur internet qui me paraissent pleins de bon sens :
"""""""Communion sur la langue et sur la main - Dispositions requises, notion de choix - Hygiène.
par le père François Lapointe, Oblat de la Vierge Marie, religieux québécois desservant de la chapelle Ste-Rita à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine)
lundi 20 mars 2017
La présente réflexion ne porte pas sur la question suivante : ‘’Doit-on communier sur la langue ou dans la main ?’’, mais bien sur les dispositions requises, la notion de choix et la question de l’hygiène et de la propreté. Il s’agit d’une réflexion collective où plusieurs prêtres, oblats ou séculiers, furent consultés et donnèrent leur avis.
Jésus donne le pain et le vin consacrés alors que ses disciples sont allongés et accoudés au sol, sur des coussins, près d’une table basse... Jésus n’a donc probablement pas donné la communion ni sur la langue ni dans la main à chacun de ses disciples. Les apôtres ont « pris » : « Prenez et mangez », « Prenez et buvez ». Cela veut dire que Jésus n’a pas privilégié l’une de nos manières de communier, Il a fait autrement, selon les coutumes de l’époque et les circonstances de la Cène. Il était libre !
Dans l’une de ses Catéchèses, saint Cyrille (315-386), évêque de Jérusalem, écrit : « (...) Quand donc tu t’approches pour le recevoir, ne t’avance pas sans respect, les mains grandes ouvertes et les doigts écartés. Mais puisque sur ta main droite va reposer le Roi, fais-lui un trône de ta main gauche, et dans le creux de ta main reçois le Corps du Christ et réponds : Amen ! (...) » L’hostie se reçoit donc sur l’une des mains, alors que l’autre la porte à la bouche. Elle ne se prend pas de la main du ministre de la communion : c’est un Don qui se reçoit. En cela, il est un geste d’adoration, digne et respectueux. Ainsi, durant le premier millénaire, on communiait habituellement, mais pas exclusivement, dans la main…
C’est au Moyen Âge qu’on voulut réserver aux prêtres le contact direct avec les choses saintes. Cette pureté donnera naissance à de véritables excès, au Québec et en France, où les laïcs – et nous sommes au XXe siècle – ne pouvaient en aucun cas toucher le calice ou la patène sans commettre un péché véniel (France) ou mortel (Québec)… même vides, sans la présence des Saintes Espèces. De plus, il ne fallait surtout pas, disait-on parfois, que l’hostie touche les dents ni le palais sous peine de péché très grave (Québec)… Un simple discernement de « bon sens » nous permet de voir ici une profonde exagération, un non-sens, une déformation, une importance exagérée donnée à quelque chose de secondaire… Pourtant Jésus disait, rappelons-le ceci : « Prenez et mangez-en tous… » Le verbe grec utilisé ici devrait plutôt être « mastiquer », moins élégant probablement que « manger » mais tout de même révélateur du sens voulu par Jésus. Toujours est-il que nos ancêtres communiaient alors sur la langue... mais de plus en plus rarement. Indignité morale d’un côté et – peut-être ? – les risques de maladie de l’autre suscitèrent un tel éloignement et une pratique rituelle de plus en plus détachée de la Parole de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi ».
L’Eucharistie devenant la « messe du prêtre » et non celle d’un peuple en marche : pas de concélébration évidemment pour les prêtres et, pour les laïcs, plutôt des actes de dévotion comme le chapelet ou le Chemin de Croix, durant le Sacrifice, impensable aujourd’hui. Vatican II retournera aux sources.
Fort heureusement, alors que le fait de communier était devenu rarissime, sauf une fois l’an, rappelons-nous, le XIXe siècle voit renaître le désir de communier plus souvent, même en semaine, ce que Pie X autorisera pour le bien de tous en 1905. C’est en effet le 20 décembre 1905 que le pape Pie X mit fin, par le décret Sacra tridentina synodus, à des siècles de communion (très) rare. Dès saint Ambroise en effet (fin du IVe siècle), apparaissent les traces d’un relâchement des chrétiens envers la communion. Le mouvement s’amplifia au Moyen Âge, si bien que le quatrième concile du Latran (1215) édicta ce qui devint un des « commandements de l’Église » : « Dieu ton Sauveur tu recevras au moins à Pâques dignement. » Un concile ? Si un concile a dû rappeler aux chrétiens de communier au moins une fois par an, on imagine l’état de la pratique ! Ce ne sont donc pas les jansénistes (XVIIe siècle) qui, par leur rigorisme, comme on les en accuse souvent, sont à l’origine de cette abstinence. Nous voyons ici une sensibilité qui donnera au moins le devoir de communier une fois l’an, après s’être confessé. Mais une loi édictée amène souvent, au fil des siècles, à une interprétation étroite, restrictive, abusive. Tout prêtre de cette longue période, jusqu’au Concile Vatican II, ne s’attendait plus à ce que l’on communie à la messe. En donnant l’autorisation de communier aux enfant de plus de 7 ans, Pie X amorce un mouvement inverse. On s’oriente de plus en plus vers un assouplissement des règles en vigueur afin de redécouvrir la valeur essentielle pour tout chrétien de communier.
À partir de 1953, on assouplit notamment les règles du jeûne eucharistique. Et Vatican II accordera même la communion sous les deux espèces (Constitution sur la liturgie, n. 55), rendue plus accessible encore par la nouvelle édition du Missel romain en 2002.
Venons-en maintenant à l’objet de cette réflexion sur les conditions actuelles d’un mieux faire concernant la communion. La réception de la communion, dans la main et sur la langue, doit se faire selon les dispositions requises : dignement et respectueusement, en état de grâce, après un jeûne d’au moins une heure, avant la messe, en lien avec une vie chrétienne cohérente, animée par l’Évangile du Christ.
Saint Justin disait, à juste titre, dans son Apologie (1, 66, 1-2) : « Parce que ce pain et ce vin ont été, selon l’expression ancienne, "eucharistiés", nous appelons cette nourriture Eucharistie et personne ne peut y prendre part s’il ne croit pas à la vérité de ce qu’on enseigne chez nous, s’il n’a reçu le bain pour la rémission des péchés et la nouvelle naissance et s’il ne vit selon les préceptes du Christ. »
Forts de cette conviction due à la grandeur de l’Eucharistie, nous savons pertinemment que le fait de communier est indissociable de l’écoute de la Parole de Dieu proclamée à chaque messe. Ne devrions-nous pas nous abstenir de communier si nous arrivons en retard à la messe, par négligence ou paresse ou mauvaise organisation de son temps, sauf si un devoir de charité nous y oblige ? Un retard justifié, c’est plutôt rare, disons-le !
Communier sur la langue ou dans la main devrait être envisagé par chacun comme deux manières de faire qui impliquent, autant dans un cas que dans l’autre, une grande dignité et un grand respect de notre part. Nous sommes devant un mystère qui nous dépasse tout en nous englobant.
Il serait donc incongru, voire nuisible pour la vie spirituelle elle-même, de privilégier l’une en dénigrant l’autre, encore pire, en jugeant ceux et celles qui ne font pas comme moi.
Communier est et restera toujours un acte libre, en conscience, qui se traduit aussi par ma manière non exclusive de communier. Je ne devrais pas être conditionné par une piété déformée, acquise par une connaissance partielle, un préjugé, parfois par la lecture ou les propos rapportés par des révélations privées, approuvées ou non par l’Église. Je n’ai pas non plus à faire de « prosélytisme ». Ici, seul le Magistère est guide et le pape en fait partie en tant que premier législateur. De Paul VI à François, aucun pape n’est allé à l’encontre des directives émises par l’Église bien que chacun ait fait selon sa sensibilité, parfois du moment, suscitant ainsi une communion entre tous et chacun : on a vu Jean-Paul II, par exemple, donner la communion autant dans la main que sur la langue, selon les circonstances. Il était libre intérieurement !
Ma manière de communier ne devrait jamais être l’occasion de « montrer » aux autres ce qu’ils devraient faire… L’attitude fondamentale devrait être une sainte indifférence autant pour soi que pour les autres. Je me permets de communier selon mon attitude présente qui pourrait être autrement lors de la communion suivante. Il peut être très opportun, par exemple, voire nécessaire, de communier sur la langue si, on nous excusera de la trivialité du propos, je n’ai pas eu le temps de me laver les mains ; et si je n’ai pas eu le temps de m’assurer d’une hygiène buccale irréprochable, je communie sur la main. Nous ne sommes pas des anges : hygiène et propreté s’imposent ! S’ajuster, selon les circonstances, demande une liberté intérieure !
Je ne puis communier d’une manière en disant que l’autre manière est inappropriée ou « sale », voire irrespectueuse ou non voulue par Dieu ou certains saints ou théologiens ou juristes : on jugerait ainsi l’Église et ceux qui sont morts martyrs de l’Eucharistie. Nous savons tous que nous péchons plus souvent en usant de notre langue comparativement aux péchés commis par nos mains. Mais dans les deux cas, l’Écriture dit bien : « Je veillerai sur moi en toutes choses, pour ne point pécher par la langue » [Ps 38] ou encore : « Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas » [Mc 9,41]. Et oui, nous sommes capables du mieux comme du pire et l’on peut se perdre en usant mal de l’un comme de l’autre.
Nous aurions intérêt à regarder la beauté et la signification de nos mains. Organes de la préhension, du toucher et de l’action, les mains réfèrent à l’activité, à la créativité, à la prise de possession, à la connaissance par l’expérience, à la puissance d’accomplissement. Instruments de la maîtrise de soi et du monde. La main peut donner ou prendre. Elle peut exprimer un soutien chaleureux et réconfortant, calmer, pacifier, ordonner, caresser, battre la mesure ou simplement toucher. Mais elle peut aider comme elle peut nuire. Elle révèle ainsi la qualité de ses sentiments les plus directs et les plus francs. Les mains sont les servantes silencieuses et obéissantes de l’esprit, le nôtre, donnant forme à ses choix. Elles se laissent diriger de l’intérieur. Situées à l’extrémité des bras, les mains représentent le stade final par lequel les actes se réalisent, précisant leur degré d’achèvement et de finesse. Elles éclairent comment le conceptuel devient réel ou comment une idée se manifeste concrètement. Elles assurent une large part du langage non verbal, ponctuant puissamment les paroles. Elles révèlent comment on se traite ou traite autrui, comment on interagit avec les autres, comment on se lie au monde, comment on veut créer, toucher, prendre ou partager. On aurait intérêt également à penser à ce qu’est notre notre langue. Elle est constituée de 17 muscles, c’est l’organe le plus puissant du corps. Elle a aussi une grande valeur symbolique : elle est toujours l’instrument par lequel l’homme dit ou chante la gloire de Dieu, manifeste l’affection du cœur, soutient l’éprouvé, donne les conseils, encourage, montre sa compassion, etc. Les mains et la langue ont été créées par Dieu, pour notre bien et celui des autres. Elles sont dignes d’éloge et de respect car nous sommes image et ressemblance de Dieu.
Si je communie sur la main je mets bien ma main gauche sous ma main droite (ou l’inverse), les deux étant propres, et, dès réception de l’Hostie, je la prends et la dépose sur la langue, devant le ministre de l’eucharistie, qu’il soit prêtre ou non. Un fidèle non ordonné, si des motifs y invitent, comme le trop grand nombre de communiants, peut en effet être député en qualité de « ministre extraordinaire » pour distribuer la Communion. L’autorisation peut venir de l’évêque ou du prêtre qui préside la célébration eucharistique. Certains disent qu’un laïc n’a pas les mains consacrées mais le diacre non plus. Et pourtant, on y va ! S’obstiner à recevoir l’Hostie consacrée de la main seule du prêtre en allant jusqu’à refuser de communier si tel n’est pas le cas reste une vision restrictive du Sacrement et une interprétation personnelle qui n’a rien à voir avec la vision et l’interprétation de l’Église. On a parfois des attitudes ou des raisonnements illogiques qui vont jusqu’à juger l’Église en dénigrant les prêtres qui demandent l’aide d’un laïc...
Si je communie sur la langue, je fais le nécessaire pour être propre – dents nettoyées, langue brossée, gorge gargarisée et pas seulement du matin – et je ne touche jamais les doigts du prêtre ni ne lui expire en plein visage. Est-il nécessaire de vous rappeler qu’au moment de la communion le ministre qui distribue est très proche du communiant et qu’une absence d’hygiène buccale dans l’heure qui précède la communion peut créer un véritable inconfort chez ce dernier. Il est alors plus respectueux de communier sur la main que d’observer une manière de faire qui mène directement à un manque de charité élémentaire envers le ministre de l’Eucharistie. La grâce n’enlève pas les microbes, davantage présents, et en plus grand nombre, sur la langue – et les lèvres – avec le risque plus accentué d’un contact physique. Il faut savoir que pour le prêtre cela crée un véritable malaise – alors qu’humecté par la salive d’une personne et/ou du rouge à lèvres, il doit immédiatement donner l’Hostie à la personne suivante – et parfois même la nausée – l’haleine est parfois insupportable : odeur de malpropreté, ail, maladies des muqueuses, alcool, tabac, etc. Nous n’inventons rien malheureusement.
Si je fais le signe de Croix, avant ou après la réception de la communion, je dois simplement savoir que ce n’est pas nécessaire puisqu’il ne comporte pas un sens ordonné et édicté par la liturgie. On doit s’approcher de l’Eucharistie alors que notre cœur y est déjà disposé, par la liturgie de la Parole – entendue et méditée – et par la Prière Eucharistique elle-même, et celui-ci s’incline alors intérieurement, sans nécessité de l’accompagner d’un geste physique, comme la génuflexion. Vu de l’extérieur, ce geste se fait souvent derrière la personne qui précède (!) : en plus de risquer de « casser » le mouvement de la communion et de « diviser » ainsi les communiants entre ceux qui le font et les autres. [On ne juge pas ici de l’intention des personnes.]. Il n’est pas nécessaire non plus de se mettre à genoux sauf si cela a été préparé, par exemple par la présence d’une table de communion ou d’un prie-Dieu.
Rappelons-nous que le Concile Vatican II a resitué ce geste — être à genoux – dans sa perspective pénitentielle ou sacrificielle : on se met bien à genoux au rite pénitentiel, ou à la consécration du Pain et du Vin car, ici, nous sommes en présence du Christ en Croix. C’est pourquoi le rituel en vigueur n’en parle pas au moment de la communion car communier n’est pas une pénitence, mais bien la célébration d’une rencontre, un véritable geste de résurrection, un geste qui fait vivre : la position debout est donc celle actuellement encouragée par l’Église car elle donne sens au geste qui se pose, communier au Christ, précédemment mort en Croix mais désormais à jamais vivant… D’ailleurs, à ce sujet, nos frères orthodoxes communient toujours debout, et même ils y restent pendant toute la liturgie, car c’est l’attitude, disent-ils, de celui qui est ressuscité, avec le Christ, par les sacrements.
Comme l’Église l’a fait, au moment du Concile Vatican II, sachons remettre du sens aux gestes que nous posons, et qui sont édictés et voulus par la liturgie, tout en éliminant le plus possible les gestes qui n’ont pas de sens – du moins là où on le fait – ou qui sont inutiles.
Le fait de communier sur la langue et sur la main importe peu, disons-le, si « l’hygiène » , morale et physique, est assurée ; le plus important reste notre adhésion au Christ, le fait qu’Il se donne en nourriture, qu’Il est « corps et sang » du pèlerin que je suis et que nous sommes tous ensemble. Le « Pain partagé » m’inscrit alors dans un davantage possible, en cherchant à me libérer, à m’élever, en me rapprochant de Lui mais aussi des autres. Saint Léon le Grand, pape et docteur de l’Église, disait :
« Je puise ma force dans l’intercession inlassable du Prêtre tout-puissant et éternel qui,
semblable à nous mais égal au Père,
a abaissé sa divinité jusqu’au niveau de l’homme
et a élevé l’humanité jusqu’au niveau de Dieu »""""""""""
"""""""Communion sur la langue et sur la main - Dispositions requises, notion de choix - Hygiène.
par le père François Lapointe, Oblat de la Vierge Marie, religieux québécois desservant de la chapelle Ste-Rita à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine)
lundi 20 mars 2017
La présente réflexion ne porte pas sur la question suivante : ‘’Doit-on communier sur la langue ou dans la main ?’’, mais bien sur les dispositions requises, la notion de choix et la question de l’hygiène et de la propreté. Il s’agit d’une réflexion collective où plusieurs prêtres, oblats ou séculiers, furent consultés et donnèrent leur avis.
Jésus donne le pain et le vin consacrés alors que ses disciples sont allongés et accoudés au sol, sur des coussins, près d’une table basse... Jésus n’a donc probablement pas donné la communion ni sur la langue ni dans la main à chacun de ses disciples. Les apôtres ont « pris » : « Prenez et mangez », « Prenez et buvez ». Cela veut dire que Jésus n’a pas privilégié l’une de nos manières de communier, Il a fait autrement, selon les coutumes de l’époque et les circonstances de la Cène. Il était libre !
Dans l’une de ses Catéchèses, saint Cyrille (315-386), évêque de Jérusalem, écrit : « (...) Quand donc tu t’approches pour le recevoir, ne t’avance pas sans respect, les mains grandes ouvertes et les doigts écartés. Mais puisque sur ta main droite va reposer le Roi, fais-lui un trône de ta main gauche, et dans le creux de ta main reçois le Corps du Christ et réponds : Amen ! (...) » L’hostie se reçoit donc sur l’une des mains, alors que l’autre la porte à la bouche. Elle ne se prend pas de la main du ministre de la communion : c’est un Don qui se reçoit. En cela, il est un geste d’adoration, digne et respectueux. Ainsi, durant le premier millénaire, on communiait habituellement, mais pas exclusivement, dans la main…
C’est au Moyen Âge qu’on voulut réserver aux prêtres le contact direct avec les choses saintes. Cette pureté donnera naissance à de véritables excès, au Québec et en France, où les laïcs – et nous sommes au XXe siècle – ne pouvaient en aucun cas toucher le calice ou la patène sans commettre un péché véniel (France) ou mortel (Québec)… même vides, sans la présence des Saintes Espèces. De plus, il ne fallait surtout pas, disait-on parfois, que l’hostie touche les dents ni le palais sous peine de péché très grave (Québec)… Un simple discernement de « bon sens » nous permet de voir ici une profonde exagération, un non-sens, une déformation, une importance exagérée donnée à quelque chose de secondaire… Pourtant Jésus disait, rappelons-le ceci : « Prenez et mangez-en tous… » Le verbe grec utilisé ici devrait plutôt être « mastiquer », moins élégant probablement que « manger » mais tout de même révélateur du sens voulu par Jésus. Toujours est-il que nos ancêtres communiaient alors sur la langue... mais de plus en plus rarement. Indignité morale d’un côté et – peut-être ? – les risques de maladie de l’autre suscitèrent un tel éloignement et une pratique rituelle de plus en plus détachée de la Parole de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi ».
L’Eucharistie devenant la « messe du prêtre » et non celle d’un peuple en marche : pas de concélébration évidemment pour les prêtres et, pour les laïcs, plutôt des actes de dévotion comme le chapelet ou le Chemin de Croix, durant le Sacrifice, impensable aujourd’hui. Vatican II retournera aux sources.
Fort heureusement, alors que le fait de communier était devenu rarissime, sauf une fois l’an, rappelons-nous, le XIXe siècle voit renaître le désir de communier plus souvent, même en semaine, ce que Pie X autorisera pour le bien de tous en 1905. C’est en effet le 20 décembre 1905 que le pape Pie X mit fin, par le décret Sacra tridentina synodus, à des siècles de communion (très) rare. Dès saint Ambroise en effet (fin du IVe siècle), apparaissent les traces d’un relâchement des chrétiens envers la communion. Le mouvement s’amplifia au Moyen Âge, si bien que le quatrième concile du Latran (1215) édicta ce qui devint un des « commandements de l’Église » : « Dieu ton Sauveur tu recevras au moins à Pâques dignement. » Un concile ? Si un concile a dû rappeler aux chrétiens de communier au moins une fois par an, on imagine l’état de la pratique ! Ce ne sont donc pas les jansénistes (XVIIe siècle) qui, par leur rigorisme, comme on les en accuse souvent, sont à l’origine de cette abstinence. Nous voyons ici une sensibilité qui donnera au moins le devoir de communier une fois l’an, après s’être confessé. Mais une loi édictée amène souvent, au fil des siècles, à une interprétation étroite, restrictive, abusive. Tout prêtre de cette longue période, jusqu’au Concile Vatican II, ne s’attendait plus à ce que l’on communie à la messe. En donnant l’autorisation de communier aux enfant de plus de 7 ans, Pie X amorce un mouvement inverse. On s’oriente de plus en plus vers un assouplissement des règles en vigueur afin de redécouvrir la valeur essentielle pour tout chrétien de communier.
À partir de 1953, on assouplit notamment les règles du jeûne eucharistique. Et Vatican II accordera même la communion sous les deux espèces (Constitution sur la liturgie, n. 55), rendue plus accessible encore par la nouvelle édition du Missel romain en 2002.
Venons-en maintenant à l’objet de cette réflexion sur les conditions actuelles d’un mieux faire concernant la communion. La réception de la communion, dans la main et sur la langue, doit se faire selon les dispositions requises : dignement et respectueusement, en état de grâce, après un jeûne d’au moins une heure, avant la messe, en lien avec une vie chrétienne cohérente, animée par l’Évangile du Christ.
Saint Justin disait, à juste titre, dans son Apologie (1, 66, 1-2) : « Parce que ce pain et ce vin ont été, selon l’expression ancienne, "eucharistiés", nous appelons cette nourriture Eucharistie et personne ne peut y prendre part s’il ne croit pas à la vérité de ce qu’on enseigne chez nous, s’il n’a reçu le bain pour la rémission des péchés et la nouvelle naissance et s’il ne vit selon les préceptes du Christ. »
Forts de cette conviction due à la grandeur de l’Eucharistie, nous savons pertinemment que le fait de communier est indissociable de l’écoute de la Parole de Dieu proclamée à chaque messe. Ne devrions-nous pas nous abstenir de communier si nous arrivons en retard à la messe, par négligence ou paresse ou mauvaise organisation de son temps, sauf si un devoir de charité nous y oblige ? Un retard justifié, c’est plutôt rare, disons-le !
Communier sur la langue ou dans la main devrait être envisagé par chacun comme deux manières de faire qui impliquent, autant dans un cas que dans l’autre, une grande dignité et un grand respect de notre part. Nous sommes devant un mystère qui nous dépasse tout en nous englobant.
Il serait donc incongru, voire nuisible pour la vie spirituelle elle-même, de privilégier l’une en dénigrant l’autre, encore pire, en jugeant ceux et celles qui ne font pas comme moi.
Communier est et restera toujours un acte libre, en conscience, qui se traduit aussi par ma manière non exclusive de communier. Je ne devrais pas être conditionné par une piété déformée, acquise par une connaissance partielle, un préjugé, parfois par la lecture ou les propos rapportés par des révélations privées, approuvées ou non par l’Église. Je n’ai pas non plus à faire de « prosélytisme ». Ici, seul le Magistère est guide et le pape en fait partie en tant que premier législateur. De Paul VI à François, aucun pape n’est allé à l’encontre des directives émises par l’Église bien que chacun ait fait selon sa sensibilité, parfois du moment, suscitant ainsi une communion entre tous et chacun : on a vu Jean-Paul II, par exemple, donner la communion autant dans la main que sur la langue, selon les circonstances. Il était libre intérieurement !
Ma manière de communier ne devrait jamais être l’occasion de « montrer » aux autres ce qu’ils devraient faire… L’attitude fondamentale devrait être une sainte indifférence autant pour soi que pour les autres. Je me permets de communier selon mon attitude présente qui pourrait être autrement lors de la communion suivante. Il peut être très opportun, par exemple, voire nécessaire, de communier sur la langue si, on nous excusera de la trivialité du propos, je n’ai pas eu le temps de me laver les mains ; et si je n’ai pas eu le temps de m’assurer d’une hygiène buccale irréprochable, je communie sur la main. Nous ne sommes pas des anges : hygiène et propreté s’imposent ! S’ajuster, selon les circonstances, demande une liberté intérieure !
Je ne puis communier d’une manière en disant que l’autre manière est inappropriée ou « sale », voire irrespectueuse ou non voulue par Dieu ou certains saints ou théologiens ou juristes : on jugerait ainsi l’Église et ceux qui sont morts martyrs de l’Eucharistie. Nous savons tous que nous péchons plus souvent en usant de notre langue comparativement aux péchés commis par nos mains. Mais dans les deux cas, l’Écriture dit bien : « Je veillerai sur moi en toutes choses, pour ne point pécher par la langue » [Ps 38] ou encore : « Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas » [Mc 9,41]. Et oui, nous sommes capables du mieux comme du pire et l’on peut se perdre en usant mal de l’un comme de l’autre.
Nous aurions intérêt à regarder la beauté et la signification de nos mains. Organes de la préhension, du toucher et de l’action, les mains réfèrent à l’activité, à la créativité, à la prise de possession, à la connaissance par l’expérience, à la puissance d’accomplissement. Instruments de la maîtrise de soi et du monde. La main peut donner ou prendre. Elle peut exprimer un soutien chaleureux et réconfortant, calmer, pacifier, ordonner, caresser, battre la mesure ou simplement toucher. Mais elle peut aider comme elle peut nuire. Elle révèle ainsi la qualité de ses sentiments les plus directs et les plus francs. Les mains sont les servantes silencieuses et obéissantes de l’esprit, le nôtre, donnant forme à ses choix. Elles se laissent diriger de l’intérieur. Situées à l’extrémité des bras, les mains représentent le stade final par lequel les actes se réalisent, précisant leur degré d’achèvement et de finesse. Elles éclairent comment le conceptuel devient réel ou comment une idée se manifeste concrètement. Elles assurent une large part du langage non verbal, ponctuant puissamment les paroles. Elles révèlent comment on se traite ou traite autrui, comment on interagit avec les autres, comment on se lie au monde, comment on veut créer, toucher, prendre ou partager. On aurait intérêt également à penser à ce qu’est notre notre langue. Elle est constituée de 17 muscles, c’est l’organe le plus puissant du corps. Elle a aussi une grande valeur symbolique : elle est toujours l’instrument par lequel l’homme dit ou chante la gloire de Dieu, manifeste l’affection du cœur, soutient l’éprouvé, donne les conseils, encourage, montre sa compassion, etc. Les mains et la langue ont été créées par Dieu, pour notre bien et celui des autres. Elles sont dignes d’éloge et de respect car nous sommes image et ressemblance de Dieu.
Si je communie sur la main je mets bien ma main gauche sous ma main droite (ou l’inverse), les deux étant propres, et, dès réception de l’Hostie, je la prends et la dépose sur la langue, devant le ministre de l’eucharistie, qu’il soit prêtre ou non. Un fidèle non ordonné, si des motifs y invitent, comme le trop grand nombre de communiants, peut en effet être député en qualité de « ministre extraordinaire » pour distribuer la Communion. L’autorisation peut venir de l’évêque ou du prêtre qui préside la célébration eucharistique. Certains disent qu’un laïc n’a pas les mains consacrées mais le diacre non plus. Et pourtant, on y va ! S’obstiner à recevoir l’Hostie consacrée de la main seule du prêtre en allant jusqu’à refuser de communier si tel n’est pas le cas reste une vision restrictive du Sacrement et une interprétation personnelle qui n’a rien à voir avec la vision et l’interprétation de l’Église. On a parfois des attitudes ou des raisonnements illogiques qui vont jusqu’à juger l’Église en dénigrant les prêtres qui demandent l’aide d’un laïc...
Si je communie sur la langue, je fais le nécessaire pour être propre – dents nettoyées, langue brossée, gorge gargarisée et pas seulement du matin – et je ne touche jamais les doigts du prêtre ni ne lui expire en plein visage. Est-il nécessaire de vous rappeler qu’au moment de la communion le ministre qui distribue est très proche du communiant et qu’une absence d’hygiène buccale dans l’heure qui précède la communion peut créer un véritable inconfort chez ce dernier. Il est alors plus respectueux de communier sur la main que d’observer une manière de faire qui mène directement à un manque de charité élémentaire envers le ministre de l’Eucharistie. La grâce n’enlève pas les microbes, davantage présents, et en plus grand nombre, sur la langue – et les lèvres – avec le risque plus accentué d’un contact physique. Il faut savoir que pour le prêtre cela crée un véritable malaise – alors qu’humecté par la salive d’une personne et/ou du rouge à lèvres, il doit immédiatement donner l’Hostie à la personne suivante – et parfois même la nausée – l’haleine est parfois insupportable : odeur de malpropreté, ail, maladies des muqueuses, alcool, tabac, etc. Nous n’inventons rien malheureusement.
Si je fais le signe de Croix, avant ou après la réception de la communion, je dois simplement savoir que ce n’est pas nécessaire puisqu’il ne comporte pas un sens ordonné et édicté par la liturgie. On doit s’approcher de l’Eucharistie alors que notre cœur y est déjà disposé, par la liturgie de la Parole – entendue et méditée – et par la Prière Eucharistique elle-même, et celui-ci s’incline alors intérieurement, sans nécessité de l’accompagner d’un geste physique, comme la génuflexion. Vu de l’extérieur, ce geste se fait souvent derrière la personne qui précède (!) : en plus de risquer de « casser » le mouvement de la communion et de « diviser » ainsi les communiants entre ceux qui le font et les autres. [On ne juge pas ici de l’intention des personnes.]. Il n’est pas nécessaire non plus de se mettre à genoux sauf si cela a été préparé, par exemple par la présence d’une table de communion ou d’un prie-Dieu.
Rappelons-nous que le Concile Vatican II a resitué ce geste — être à genoux – dans sa perspective pénitentielle ou sacrificielle : on se met bien à genoux au rite pénitentiel, ou à la consécration du Pain et du Vin car, ici, nous sommes en présence du Christ en Croix. C’est pourquoi le rituel en vigueur n’en parle pas au moment de la communion car communier n’est pas une pénitence, mais bien la célébration d’une rencontre, un véritable geste de résurrection, un geste qui fait vivre : la position debout est donc celle actuellement encouragée par l’Église car elle donne sens au geste qui se pose, communier au Christ, précédemment mort en Croix mais désormais à jamais vivant… D’ailleurs, à ce sujet, nos frères orthodoxes communient toujours debout, et même ils y restent pendant toute la liturgie, car c’est l’attitude, disent-ils, de celui qui est ressuscité, avec le Christ, par les sacrements.
Comme l’Église l’a fait, au moment du Concile Vatican II, sachons remettre du sens aux gestes que nous posons, et qui sont édictés et voulus par la liturgie, tout en éliminant le plus possible les gestes qui n’ont pas de sens – du moins là où on le fait – ou qui sont inutiles.
Le fait de communier sur la langue et sur la main importe peu, disons-le, si « l’hygiène » , morale et physique, est assurée ; le plus important reste notre adhésion au Christ, le fait qu’Il se donne en nourriture, qu’Il est « corps et sang » du pèlerin que je suis et que nous sommes tous ensemble. Le « Pain partagé » m’inscrit alors dans un davantage possible, en cherchant à me libérer, à m’élever, en me rapprochant de Lui mais aussi des autres. Saint Léon le Grand, pape et docteur de l’Église, disait :
« Je puise ma force dans l’intercession inlassable du Prêtre tout-puissant et éternel qui,
semblable à nous mais égal au Père,
a abaissé sa divinité jusqu’au niveau de l’homme
et a élevé l’humanité jusqu’au niveau de Dieu »""""""""""
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Philippe-Antoine a écrit:Ci-après quelques éléments de réflexion que j'ai trouvé sur internet qui me paraissent pleins de bon sens :
"""""""Communion sur la langue et sur la main - Dispositions requises, notion de choix - Hygiène.
par le père François Lapointe, Oblat de la Vierge Marie, religieux québécois desservant de la chapelle Ste-Rita à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine)
lundi 20 mars 2017
La présente réflexion ne porte pas sur la question suivante : ‘’Doit-on communier sur la langue ou dans la main ?’’, mais bien sur les dispositions requises, la notion de choix et la question de l’hygiène et de la propreté. Il s’agit d’une réflexion collective où plusieurs prêtres, oblats ou séculiers, furent consultés et donnèrent leur avis.
Jésus donne le pain et le vin consacrés alors que ses disciples sont allongés et accoudés au sol, sur des coussins, près d’une table basse... Jésus n’a donc probablement pas donné la communion ni sur la langue ni dans la main à chacun de ses disciples. Les apôtres ont « pris » : « Prenez et mangez », « Prenez et buvez ». Cela veut dire que Jésus n’a pas privilégié l’une de nos manières de communier, Il a fait autrement, selon les coutumes de l’époque et les circonstances de la Cène. Il était libre !
Dans l’une de ses Catéchèses, saint Cyrille (315-386), évêque de Jérusalem, écrit : « (...) Quand donc tu t’approches pour le recevoir, ne t’avance pas sans respect, les mains grandes ouvertes et les doigts écartés. Mais puisque sur ta main droite va reposer le Roi, fais-lui un trône de ta main gauche, et dans le creux de ta main reçois le Corps du Christ et réponds : Amen ! (...) » L’hostie se reçoit donc sur l’une des mains, alors que l’autre la porte à la bouche. Elle ne se prend pas de la main du ministre de la communion : c’est un Don qui se reçoit. En cela, il est un geste d’adoration, digne et respectueux. Ainsi, durant le premier millénaire, on communiait habituellement, mais pas exclusivement, dans la main…
C’est au Moyen Âge qu’on voulut réserver aux prêtres le contact direct avec les choses saintes. Cette pureté donnera naissance à de véritables excès, au Québec et en France, où les laïcs – et nous sommes au XXe siècle – ne pouvaient en aucun cas toucher le calice ou la patène sans commettre un péché véniel (France) ou mortel (Québec)… même vides, sans la présence des Saintes Espèces. De plus, il ne fallait surtout pas, disait-on parfois, que l’hostie touche les dents ni le palais sous peine de péché très grave (Québec)… Un simple discernement de « bon sens » nous permet de voir ici une profonde exagération, un non-sens, une déformation, une importance exagérée donnée à quelque chose de secondaire… Pourtant Jésus disait, rappelons-le ceci : « Prenez et mangez-en tous… » Le verbe grec utilisé ici devrait plutôt être « mastiquer », moins élégant probablement que « manger » mais tout de même révélateur du sens voulu par Jésus. Toujours est-il que nos ancêtres communiaient alors sur la langue... mais de plus en plus rarement. Indignité morale d’un côté et – peut-être ? – les risques de maladie de l’autre suscitèrent un tel éloignement et une pratique rituelle de plus en plus détachée de la Parole de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi ».
L’Eucharistie devenant la « messe du prêtre » et non celle d’un peuple en marche : pas de concélébration évidemment pour les prêtres et, pour les laïcs, plutôt des actes de dévotion comme le chapelet ou le Chemin de Croix, durant le Sacrifice, impensable aujourd’hui. Vatican II retournera aux sources.
Fort heureusement, alors que le fait de communier était devenu rarissime, sauf une fois l’an, rappelons-nous, le XIXe siècle voit renaître le désir de communier plus souvent, même en semaine, ce que Pie X autorisera pour le bien de tous en 1905. C’est en effet le 20 décembre 1905 que le pape Pie X mit fin, par le décret Sacra tridentina synodus, à des siècles de communion (très) rare. Dès saint Ambroise en effet (fin du IVe siècle), apparaissent les traces d’un relâchement des chrétiens envers la communion. Le mouvement s’amplifia au Moyen Âge, si bien que le quatrième concile du Latran (1215) édicta ce qui devint un des « commandements de l’Église » : « Dieu ton Sauveur tu recevras au moins à Pâques dignement. » Un concile ? Si un concile a dû rappeler aux chrétiens de communier au moins une fois par an, on imagine l’état de la pratique ! Ce ne sont donc pas les jansénistes (XVIIe siècle) qui, par leur rigorisme, comme on les en accuse souvent, sont à l’origine de cette abstinence. Nous voyons ici une sensibilité qui donnera au moins le devoir de communier une fois l’an, après s’être confessé. Mais une loi édictée amène souvent, au fil des siècles, à une interprétation étroite, restrictive, abusive. Tout prêtre de cette longue période, jusqu’au Concile Vatican II, ne s’attendait plus à ce que l’on communie à la messe. En donnant l’autorisation de communier aux enfant de plus de 7 ans, Pie X amorce un mouvement inverse. On s’oriente de plus en plus vers un assouplissement des règles en vigueur afin de redécouvrir la valeur essentielle pour tout chrétien de communier.
À partir de 1953, on assouplit notamment les règles du jeûne eucharistique. Et Vatican II accordera même la communion sous les deux espèces (Constitution sur la liturgie, n. 55), rendue plus accessible encore par la nouvelle édition du Missel romain en 2002.
Venons-en maintenant à l’objet de cette réflexion sur les conditions actuelles d’un mieux faire concernant la communion. La réception de la communion, dans la main et sur la langue, doit se faire selon les dispositions requises : dignement et respectueusement, en état de grâce, après un jeûne d’au moins une heure, avant la messe, en lien avec une vie chrétienne cohérente, animée par l’Évangile du Christ.
Saint Justin disait, à juste titre, dans son Apologie (1, 66, 1-2) : « Parce que ce pain et ce vin ont été, selon l’expression ancienne, "eucharistiés", nous appelons cette nourriture Eucharistie et personne ne peut y prendre part s’il ne croit pas à la vérité de ce qu’on enseigne chez nous, s’il n’a reçu le bain pour la rémission des péchés et la nouvelle naissance et s’il ne vit selon les préceptes du Christ. »
Forts de cette conviction due à la grandeur de l’Eucharistie, nous savons pertinemment que le fait de communier est indissociable de l’écoute de la Parole de Dieu proclamée à chaque messe. Ne devrions-nous pas nous abstenir de communier si nous arrivons en retard à la messe, par négligence ou paresse ou mauvaise organisation de son temps, sauf si un devoir de charité nous y oblige ? Un retard justifié, c’est plutôt rare, disons-le !
Communier sur la langue ou dans la main devrait être envisagé par chacun comme deux manières de faire qui impliquent, autant dans un cas que dans l’autre, une grande dignité et un grand respect de notre part. Nous sommes devant un mystère qui nous dépasse tout en nous englobant.
Il serait donc incongru, voire nuisible pour la vie spirituelle elle-même, de privilégier l’une en dénigrant l’autre, encore pire, en jugeant ceux et celles qui ne font pas comme moi.
Communier est et restera toujours un acte libre, en conscience, qui se traduit aussi par ma manière non exclusive de communier. Je ne devrais pas être conditionné par une piété déformée, acquise par une connaissance partielle, un préjugé, parfois par la lecture ou les propos rapportés par des révélations privées, approuvées ou non par l’Église. Je n’ai pas non plus à faire de « prosélytisme ». Ici, seul le Magistère est guide et le pape en fait partie en tant que premier législateur. De Paul VI à François, aucun pape n’est allé à l’encontre des directives émises par l’Église bien que chacun ait fait selon sa sensibilité, parfois du moment, suscitant ainsi une communion entre tous et chacun : on a vu Jean-Paul II, par exemple, donner la communion autant dans la main que sur la langue, selon les circonstances. Il était libre intérieurement !
Ma manière de communier ne devrait jamais être l’occasion de « montrer » aux autres ce qu’ils devraient faire… L’attitude fondamentale devrait être une sainte indifférence autant pour soi que pour les autres. Je me permets de communier selon mon attitude présente qui pourrait être autrement lors de la communion suivante. Il peut être très opportun, par exemple, voire nécessaire, de communier sur la langue si, on nous excusera de la trivialité du propos, je n’ai pas eu le temps de me laver les mains ; et si je n’ai pas eu le temps de m’assurer d’une hygiène buccale irréprochable, je communie sur la main. Nous ne sommes pas des anges : hygiène et propreté s’imposent ! S’ajuster, selon les circonstances, demande une liberté intérieure !
Je ne puis communier d’une manière en disant que l’autre manière est inappropriée ou « sale », voire irrespectueuse ou non voulue par Dieu ou certains saints ou théologiens ou juristes : on jugerait ainsi l’Église et ceux qui sont morts martyrs de l’Eucharistie. Nous savons tous que nous péchons plus souvent en usant de notre langue comparativement aux péchés commis par nos mains. Mais dans les deux cas, l’Écriture dit bien : « Je veillerai sur moi en toutes choses, pour ne point pécher par la langue » [Ps 38] ou encore : « Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s’éteint pas » [Mc 9,41]. Et oui, nous sommes capables du mieux comme du pire et l’on peut se perdre en usant mal de l’un comme de l’autre.
Nous aurions intérêt à regarder la beauté et la signification de nos mains. Organes de la préhension, du toucher et de l’action, les mains réfèrent à l’activité, à la créativité, à la prise de possession, à la connaissance par l’expérience, à la puissance d’accomplissement. Instruments de la maîtrise de soi et du monde. La main peut donner ou prendre. Elle peut exprimer un soutien chaleureux et réconfortant, calmer, pacifier, ordonner, caresser, battre la mesure ou simplement toucher. Mais elle peut aider comme elle peut nuire. Elle révèle ainsi la qualité de ses sentiments les plus directs et les plus francs. Les mains sont les servantes silencieuses et obéissantes de l’esprit, le nôtre, donnant forme à ses choix. Elles se laissent diriger de l’intérieur. Situées à l’extrémité des bras, les mains représentent le stade final par lequel les actes se réalisent, précisant leur degré d’achèvement et de finesse. Elles éclairent comment le conceptuel devient réel ou comment une idée se manifeste concrètement. Elles assurent une large part du langage non verbal, ponctuant puissamment les paroles. Elles révèlent comment on se traite ou traite autrui, comment on interagit avec les autres, comment on se lie au monde, comment on veut créer, toucher, prendre ou partager. On aurait intérêt également à penser à ce qu’est notre notre langue. Elle est constituée de 17 muscles, c’est l’organe le plus puissant du corps. Elle a aussi une grande valeur symbolique : elle est toujours l’instrument par lequel l’homme dit ou chante la gloire de Dieu, manifeste l’affection du cœur, soutient l’éprouvé, donne les conseils, encourage, montre sa compassion, etc. Les mains et la langue ont été créées par Dieu, pour notre bien et celui des autres. Elles sont dignes d’éloge et de respect car nous sommes image et ressemblance de Dieu.
Si je communie sur la main je mets bien ma main gauche sous ma main droite (ou l’inverse), les deux étant propres, et, dès réception de l’Hostie, je la prends et la dépose sur la langue, devant le ministre de l’eucharistie, qu’il soit prêtre ou non. Un fidèle non ordonné, si des motifs y invitent, comme le trop grand nombre de communiants, peut en effet être député en qualité de « ministre extraordinaire » pour distribuer la Communion. L’autorisation peut venir de l’évêque ou du prêtre qui préside la célébration eucharistique. Certains disent qu’un laïc n’a pas les mains consacrées mais le diacre non plus. Et pourtant, on y va ! S’obstiner à recevoir l’Hostie consacrée de la main seule du prêtre en allant jusqu’à refuser de communier si tel n’est pas le cas reste une vision restrictive du Sacrement et une interprétation personnelle qui n’a rien à voir avec la vision et l’interprétation de l’Église. On a parfois des attitudes ou des raisonnements illogiques qui vont jusqu’à juger l’Église en dénigrant les prêtres qui demandent l’aide d’un laïc...
Si je communie sur la langue, je fais le nécessaire pour être propre – dents nettoyées, langue brossée, gorge gargarisée et pas seulement du matin – et je ne touche jamais les doigts du prêtre ni ne lui expire en plein visage. Est-il nécessaire de vous rappeler qu’au moment de la communion le ministre qui distribue est très proche du communiant et qu’une absence d’hygiène buccale dans l’heure qui précède la communion peut créer un véritable inconfort chez ce dernier. Il est alors plus respectueux de communier sur la main que d’observer une manière de faire qui mène directement à un manque de charité élémentaire envers le ministre de l’Eucharistie. La grâce n’enlève pas les microbes, davantage présents, et en plus grand nombre, sur la langue – et les lèvres – avec le risque plus accentué d’un contact physique. Il faut savoir que pour le prêtre cela crée un véritable malaise – alors qu’humecté par la salive d’une personne et/ou du rouge à lèvres, il doit immédiatement donner l’Hostie à la personne suivante – et parfois même la nausée – l’haleine est parfois insupportable : odeur de malpropreté, ail, maladies des muqueuses, alcool, tabac, etc. Nous n’inventons rien malheureusement.
Si je fais le signe de Croix, avant ou après la réception de la communion, je dois simplement savoir que ce n’est pas nécessaire puisqu’il ne comporte pas un sens ordonné et édicté par la liturgie. On doit s’approcher de l’Eucharistie alors que notre cœur y est déjà disposé, par la liturgie de la Parole – entendue et méditée – et par la Prière Eucharistique elle-même, et celui-ci s’incline alors intérieurement, sans nécessité de l’accompagner d’un geste physique, comme la génuflexion. Vu de l’extérieur, ce geste se fait souvent derrière la personne qui précède (!) : en plus de risquer de « casser » le mouvement de la communion et de « diviser » ainsi les communiants entre ceux qui le font et les autres. [On ne juge pas ici de l’intention des personnes.]. Il n’est pas nécessaire non plus de se mettre à genoux sauf si cela a été préparé, par exemple par la présence d’une table de communion ou d’un prie-Dieu.
Rappelons-nous que le Concile Vatican II a resitué ce geste — être à genoux – dans sa perspective pénitentielle ou sacrificielle : on se met bien à genoux au rite pénitentiel, ou à la consécration du Pain et du Vin car, ici, nous sommes en présence du Christ en Croix. C’est pourquoi le rituel en vigueur n’en parle pas au moment de la communion car communier n’est pas une pénitence, mais bien la célébration d’une rencontre, un véritable geste de résurrection, un geste qui fait vivre : la position debout est donc celle actuellement encouragée par l’Église car elle donne sens au geste qui se pose, communier au Christ, précédemment mort en Croix mais désormais à jamais vivant… D’ailleurs, à ce sujet, nos frères orthodoxes communient toujours debout, et même ils y restent pendant toute la liturgie, car c’est l’attitude, disent-ils, de celui qui est ressuscité, avec le Christ, par les sacrements.
Comme l’Église l’a fait, au moment du Concile Vatican II, sachons remettre du sens aux gestes que nous posons, et qui sont édictés et voulus par la liturgie, tout en éliminant le plus possible les gestes qui n’ont pas de sens – du moins là où on le fait – ou qui sont inutiles.
Le fait de communier sur la langue et sur la main importe peu, disons-le, si « l’hygiène » , morale et physique, est assurée ; le plus important reste notre adhésion au Christ, le fait qu’Il se donne en nourriture, qu’Il est « corps et sang » du pèlerin que je suis et que nous sommes tous ensemble. Le « Pain partagé » m’inscrit alors dans un davantage possible, en cherchant à me libérer, à m’élever, en me rapprochant de Lui mais aussi des autres. Saint Léon le Grand, pape et docteur de l’Église, disait :
« Je puise ma force dans l’intercession inlassable du Prêtre tout-puissant et éternel qui,
semblable à nous mais égal au Père,
a abaissé sa divinité jusqu’au niveau de l’homme
et a élevé l’humanité jusqu’au niveau de Dieu »""""""""""
http://jeanderoquefort.free.fr/notre_seigneur_jesus_a_monique_marie_pour_la_sainte_communion.html
Tout ce qui est dit ci-dessus est quasiment totalement faux et erroné.
Voilà ce que nous dit la mystique Maria Simma (1915-2004) d'après les révélations des âmes du Purgatoire elles-mêmes :
Du « Quatrième Cahier de Maria Simma - Les victoires de Satan - Comment le combattre », page 23 :
« Vous savez vous-même par expérience que recevoir la Sainte Communion debout et dans la main a été la cause de bien des discordes et parfois même de querelles dans de bonnes familles catholiques. Pensez-y réellement ! Cette détresse et ce manque de respect viennent-ils de Dieu ou de Satan ? Oui recevoir la communion debout et dans la main est l’œuvre de Satan, et il y a pour cela bien des preuves ! Celui qui ne le voit pas est frappé d'aveuglement.
On prend alors excuse qu'il faudrait s'y soumettre par amour fraternel. Non, ce qui contredit l'amour de Dieu ne devrait pas être fait par amour du prochain ! L'amour du prochain ne peut pas aller jusqu'à insulter Dieu ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Oui recevoir la communion debout et dans la main est l’œuvre de Satan, et il y a pour cela bien des preuves ! a écrit:
Faut tout de même pas exagérer!!
Vos paroles sont vraiment fortes et puis chacun fait ce qu'il veut en conscience!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Prenez la vidéo à 1h14 à peu près
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Marie du 65 a écrit:
Faut tout de même pas exagérer!!
Vos paroles sont vraiment fortes et puis chacun fait ce qu'il veut en conscience!!
Ce sont les âmes du Purgatoire qui nous disent la vérité par l'intermédiaire de la célèbre mystique Maria Simma, je fais bien remarquer que ce n'est aucunement un avis ou une réflexion personnelle, mais bien ce que le Ciel nous dit.
Bien amicalement en Jésus et Marie.
Jean.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Oui ok j'ai compris mais tout de même dire que c'est l'oeuvre de Satan c'est un peu fort!!!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Marie je pense un peu pareil,
je pense que satan s'acharne surtout pour anéantir la ferveur personnes bien ancrée dans la foi ! il attend tout le long du chemin, mais je crois ne doit pas trop se préoccuper de nos mains.
je pense que satan s'acharne surtout pour anéantir la ferveur personnes bien ancrée dans la foi ! il attend tout le long du chemin, mais je crois ne doit pas trop se préoccuper de nos mains.
granny- Contemplatif
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
granny a écrit:Marie je pense un peu pareil,
je pense que satan s'acharne surtout pour anéantir la ferveur personnes bien ancrée dans la foi ! il attend tout le long du chemin, mais je crois ne doit pas trop se préoccuper de nos mains.
oui granny bien sûr le malin (excusez moi je n'aime pas le mot satan)est là pour nous faire défaillir et je sais de quoi je parle, les attaques à la Grotte durant mon bénévolat ont été terribles mais je ne me suis jamais laissée prendre(je pourrai faire un livre là-dessus mais bon la question n'est pas là)!
Je pense que chaque personne est libre de communier dans la main ou pas, pour ma part je communie debout et dans la main et je pense ne pas être moins bonne Catholique que ceux qui communient à la bouche!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Nous devons nous méfier de la "foi" sans les œuvres et ne pas oublier que l'eucharistie est et doit devenir le point culminant, ainsi que l’obéissance et la confiance a nos supérieurs, ici en l’occurrence le père Nathan qui à publié un document qui est déjà passé dans le rang des oublie, Les prêtres de la vidéo de la messe de Lourdes ne peuvent être prit en otage ou pour justifier nos propres choix, le fidèle étant celui qui reçoit reste libre.(d'ailleurs nous voyons dans celle-ci des fidèles qui reçoivent la communion dans la bouche...)
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
pour le mot malin, je dis aussi ce mot.
granny- Contemplatif
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Oui à Lourdes les Chapelains disent malin également,
j'ai du prendre le pli!!
j'ai du prendre le pli!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Les prêtres de la vidéo de la messe de Lourdes ne peuvent être prit en otage ou pour justifier nos propres choix, le fidèle étant celui qui reçoit reste libre.(d'ailleurs nous voyons dans celle-ci des fidèles qui reçoivent la communion dans la bouche...) a écrit:
Non ils ne sont pas pris en otage je voulais simplement par cette vidéo vous montrer qu'il y a plus de personnes qui prennent la communion dans le main que dans la bouche, vous avez du mal visionner la vidéo et ceci n'est qu'un exemple!!
Et encore une fois chacun sa conscience!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
@GAD2001
@Joannes Maria
Pardonnez-moi si je n'ai jamais lu Maria Simma et n'ai pas non plus l'intention de le faire parce que je préfère me fier à ce que dit l'Eglise plutôt qu'aux révélations privées et aussi et surtout parce les communications avec les morts est une pratique dangereuse! Qui vous dit en effet que c'est bien avec les âmes du purgatoire que cette personne communiquait?
Prier pour les défunts est une pieuse pratique, certes! mais recevoir des soi-disant "messages du Ciel " de la part de personnes disparues...la je dis méfiance!!!! même si ces messages ont toutes les apparences de la Vérité car nous savons bien que le démon peut aussi se déguiser en ange de lumière pour mieux nous égarer!
Cordialement
@Joannes Maria
Pardonnez-moi si je n'ai jamais lu Maria Simma et n'ai pas non plus l'intention de le faire parce que je préfère me fier à ce que dit l'Eglise plutôt qu'aux révélations privées et aussi et surtout parce les communications avec les morts est une pratique dangereuse! Qui vous dit en effet que c'est bien avec les âmes du purgatoire que cette personne communiquait?
Prier pour les défunts est une pieuse pratique, certes! mais recevoir des soi-disant "messages du Ciel " de la part de personnes disparues...la je dis méfiance!!!! même si ces messages ont toutes les apparences de la Vérité car nous savons bien que le démon peut aussi se déguiser en ange de lumière pour mieux nous égarer!
Cordialement
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Marie du 65 a écrit:
Et encore une fois chacun sa conscience!![/color]
Oui tout-à- fait, Marie!
C'est d'ailleurs ce qu'explique très bien le Père François Lapointe dans le message plus haut, notamment:
"[...]Communier sur la langue ou dans la main devrait être envisagé par chacun comme deux manières de faire qui impliquent, autant dans un cas que dans l’autre, une grande dignité et un grand respect de notre part. Nous sommes devant un mystère qui nous dépasse tout en nous englobant [...]
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Justement aucun Souverain Pontife n'a voulu de la communion dans la main, c'est un fait historique irréfutable.
Tous les vrais mystiques catholiques disent également la même chose, et Notre Seigneur Jésus a donné Lui-même la bouchée à ses apôtres durant la Sainte Cène.
http://jeanderoquefort.free.fr/notre_seigneur_jesus_a_monique_marie_pour_la_sainte_communion.html
Après il faut savoir être petit et humble pour obéir à Dieu et à Sa Très Sainte Volonté et non à notre propre ego, notre moi, notre volonté humaine marquée par le péché.
Votre serviteur dans l’Église servante.
Jean.
Tous les vrais mystiques catholiques disent également la même chose, et Notre Seigneur Jésus a donné Lui-même la bouchée à ses apôtres durant la Sainte Cène.
http://jeanderoquefort.free.fr/notre_seigneur_jesus_a_monique_marie_pour_la_sainte_communion.html
Après il faut savoir être petit et humble pour obéir à Dieu et à Sa Très Sainte Volonté et non à notre propre ego, notre moi, notre volonté humaine marquée par le péché.
Votre serviteur dans l’Église servante.
Jean.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
exactementJoannes Maria a écrit:
Après il faut savoir être petit et humble pour obéir à Dieu et à Sa Très Sainte Volonté et non à notre propre ego, notre moi, notre volonté humaine marquée par le péché.
Votre serviteur dans l’Église servante.
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Joannes Maria a écrit:
Après il faut savoir être petit et humble pour obéir à Dieu et à Sa Très Sainte Volonté et non à notre propre ego, notre moi, notre volonté humaine marquée par le péché.
C'est très juste. D'ailleurs le plus souvent ceux qui ne veulent pas recevoir la communion sur la langue sont aussi ceux qui ne s'agenouillent pas durant la messe. Leur égo estime que leur pantalon mérite davantage d'égard que le Christ.
Calex- Combat l'antechrist
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Joannes Maria a écrit:Justement aucun Souverain Pontife n'a voulu de la communion dans la main, c'est un fait historique irréfutable.
Tous les vrais mystiques catholiques disent également la même chose, et Notre Seigneur Jésus a donné Lui-même la bouchée à ses apôtres durant la Sainte Cène.
http://jeanderoquefort.free.fr/notre_seigneur_jesus_a_monique_marie_pour_la_sainte_communion.html
Après il faut savoir être petit et humble pour obéir à Dieu et à Sa Très Sainte Volonté et non à notre propre ego, notre moi, notre volonté humaine marquée par le péché.
Votre serviteur dans l’Église servante.
Jean.
Merci pour le lien où l'on peut lire notamment:
"""La nouvelle manière de communier ne devra pas être imposée d'une manière qui exclurait l'usage traditionnel. Il importe notamment que chaque fidèle ait la possibilité de recevoir la Communion sur la langue, là où sera concédé légitimement le nouvel usage et lorsque viendront communier en même temps d'autres personnes qui recevront l'Hostie dans la main. En effet, les deux manières de communier peuvent coexister sans difficulté dans la même action liturgique. Cela, pour que personne ne trouve dans le nouveau rite une cause de trouble à sa propre sensibilité spirituelle envers l'Eucharistie et pour que ce Sacrement, de sa nature source et cause d'unité, ne devienne pas une occasion de désaccord entre les fidèles"""
Justement si "les 2 manières de communier peuvent coexister dans la même liturgie," je ne vois pas où est le problème!
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Question au Père Nathan: communion dans la main et interdiction communion sur la langue
Pourquoi débattre sans fin sur une question sur laquelle il n'y aura pas de consensus. Comme dit Marie du 65, "chacun sa conscience". Il serait PEUT-ETRE plus judicieux de dire par exemple la belle prière Hymne aux Tabernacles composée par Alexandrina Da Costa dont la vie a été consacrée à la réparation eucharistique...
véronique69- Contemplatif
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