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Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme

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Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 Empty Re: Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme

Message par territoire en héritage Lun 3 Oct 2016 - 0:28


Oïkouméné a écrit:@Zamie
...
Pour le chapelet, le purgatoire et autres ce ne sont pas des dogmes de foi.
...


Attention que le Purgatoire est dogme de foi :


http://fr.aleteia.org/2015/10/25/qui-peut-garantir-quun-defunt-est-au-ciel/


Le purgatoire est dogme de foi. « Nous définissons en vertu de l’autorité apostolique: que, selon la disposition générale de Dieu, les âmes de tous les saints (…) et de tous les autres fidèles morts après avoir reçu le saint baptême du Christ, et en qui il n’y aura rien à purifier lorsqu’ils mourront (…) ; ou s’il y a eu ou s’il y aura quelque chose à purifier, lorsque, après leur mort, elles auront été purifiées (…) avant même de reprendre leurs corps et avant même le jugement et cela depuis l’Ascension de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ au ciel, ont été, sont et seront au ciel, au Royaume des cieux et au paradis céleste avec le Christ, réunis dans la compagnie des saints anges. Et que depuis la Passion et la mort du Seigneur Jésus Christ, elles ont vu et voient l’essence divine d’une vision intuitive et même face à face sans la médiation d’aucune créature » (Benoît XII : Const. Benedictus Deus : DS 1000; cf. LG 49).

http://www.totus-tuus.fr/article-24811470.html


Cette croyance dans l’existence du Purgatoire est un dogme de l’Eglise catholique. C’est-à-dire : une vérité que celle-ci estime divinement révélée. C’est pourquoi il n’est pas permis à un fidèle catholique de la contester. C’est ce qu’ont affirmé très explicitement les conciles de Florence et de Trente.

Concile de Florence – 1439 : « Nous déclarons que les âmes des véritables Pénitents, morts dans la charité de Dieu, avant que d'avoir fait de dignes fruits de pénitence pour expier leurs péchés de commission ou d'omission, sont purifiés après leur mort par les peines du Purgatoire ».

Concile de Trente – 1545-1563 : « Si quelqu'un dit qu'à tout pécheur pénitent qui a reçu la grâce de la justification, l'offense est tellement remise et l'obligation à la peine éternelle tellement effacée et abolie, qu'il ne lui reste aucune peine temporelle à payer, soit en cette vie, soit en l'autre dans le Purgatoire, avant que l'entrée au Royaume du Ciel puisse lui être ouverte, qu'il soit anathème » (c’est-à-dire hors du Corps de la Pensée de l’Eglise universelle).

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P2I.HTM

III. La purification finale ou Purgatoire

1030 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel .

1031 L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur :

Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu’il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu’affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu’un a prononcé un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12, 31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur (S. Grégoire le Grand, dial. 4, 39).

1032 Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Maccabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856 Wink, afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts :

Portons-leur secours et faisons leur commémoraison. Si les fils de Job ont été purifiés par le sacrifice de leur père (cf. Jb 1, 5), pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts leur apportent quelque consolation ? N’hésitons pas à porter secours à ceux qui sont partis et à offrir nos prières pour eux (S. Jean Chrysostome, hom. in 1 Cor. 41, 5 : PG 61, 361C).


Luther a abandonné le Purgatoire influencé probablement par le refus de la pratique de l'octroi des indulgences mais le problème c'est que dans la foulée il a abandonné les indulgences elles-mêmes puis la remise générale des âmes du Purgatoire c'est-à-dire l'existence même du Purgatoire cf. à ce sujet l'article très bien fouillé et expliquant la progressivité de l'abandon du Purgatoire, par ce lien :

http://jesusmarie.free.fr/purgatoire_theologie_concile_trente.html

Ensuite un peu en "crescendo" et suivant, disons, sa "logique" il a abandonné le sacrement de la Réconciliation, puis la Transubstantiation c'est-à-dire en réalité l'Eucharistie elle-même ! ... sans compter le sacrement de l'Ordre et l'abandon du célibat des prêtres puisque, étant lui-même prêtre catholique, il s'est marié avec une religieuse Catherine de Bore et ils eurent six enfants.
Egalement, excommunié par le pape Léon X, il se permit d'"excommunier le pape" sans compter le schisme qu'il provoqua suivi de guerres - mauvais fruits ... - ainsi que ses propos ou actes violents etc ...

Pour ceux maintenant que cela intéresse et qui connaissent l'oeuvre donnée à Vassula une référence :

http://www.tlig.org/frmsg/frm213.html

Honorez la Reine du Ciel

22 décembre 1987

Vassula, le temps est venu d'unir Mon Église. Réunissez-vous, bien-aimés. Venez rebâtir ces anciennes ruines. Rebâtissez Ma première Fondation, une Fondation établie par Ma Propre Main. Honorez Ma Mère comme Moi, qui suis le Verbe et au-dessus de tout, Je l'honore . Ne désirerais-Je donc pas que vous, qui n'êtes que cendres et poussière, La reconnaissiez comme Reine du Ciel et L'honoriez? Ma douleur d'aujourd'hui est de voir combien Ma Création reconnaît peu Son importance. Beaucoup de Mes disciples, qui se sont complètement isolés sous le nom de Luther, doivent retourner à Pierre.

Seigneur! Ils seront scandalisés!

Vassula, Je les mettrai à genoux pour vénérer Ma Mère. C'est Moi, le Seigneur, qui parle: Je les inclinerai! Quand ils seront inclinés, Je ferai briller Ma Lumière sur eux et les relèverai. Je fortifierai vos tiges et vous serez comme un jardin irrigué, comme une source dont les eaux ne tarissent jamais. Je rebâtirai Ma Fondation.

Viens, bien-aimée, sois docile et douce comme maintenant, pour que Je grave sur toi Mes Paroles. Viens. N'oublie jamais Ma Sainte Présence .


ou de même pour ceux qui connaissent l'oeuvre donnée à Luz Amparo Cuevas à l'Escorial :

http://jesusmarie.free.fr/apparition_escorial_1996_fr_et_esp.html

Quelle souffrance, mes enfants : mes temples sont fermés pendant le jour, et mes prêtres sont davantage des fonctionnaires dans le monde que des pasteurs de mon Eglise ! Je veux que vous rassembliez toutes ces âmes qui sont séparées du troupeau et que vous les rameniez au troupeau, car il n’y a qu’un seul troupeau avec un seul pasteur qui est le successeur de Pierre.
Enseignez à toutes les églises et à toutes les religions à s’unir à vous, mes enfants, car l’Eglise a été fondée par Jésus-Christ, et c’est Pierre qui en est devenu le représentant. Que tous s’unissent à la Chaire de Pierre. Qu’ils viennent de n’importe où, du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, tous seront reçus dans l’Eglise. Mais qu’ils ne restent pas dans leur erreur, ma fille. Regarde comme Luther a trompé des foules et des foules d’âmes, et regarde où il les a entraînées…
Amparo : Ah ! Ah ! mon Dieu ! Ah ! mon Dieu ! Mon Dieu, mon Dieu ! Ah ! mon Dieu ! Ah ! combien ! Ah ! combien ! Toutes se sont laissées entraîner par lui ! Hélas ! Hélas !
Notre Seigneur : Ah ! pasteurs de mon Eglise, soyez fermes et forts, car il y a beaucoup de travail dans l’Eglise ! Travaillez et ne restez pas dans la tiédeur, car celui qui est tiède n’a pas de force, et il ne travaille pas pour Dieu. Il travaille pour le monde, pour ses goûts et ses plaisirs. Soyez fermes, pasteurs, nos Cœurs vous aiment ! Reprenez le chemin de votre ministère, avec fermeté et avec force ! Enseignez aux âmes la vérité, mes enfants. Les hommes vivent dans le mensonge, ils effacent la moitié de l’Evangile. Il faut enseigner aux hommes la vérité de l’Evangile. Ne soyez pas lâches, mes enfants. Abandonnez le Monde, abandonnez la chair, les passions, et que chacun de vous vive dans la grâce ; et vous ne vous convertissez pas, vous ne vous convertissez pas comme Sodome et Gomorrhe, comme la Rome païenne. Ah ! mes enfants, c’est bien pour cela que mon Evangile dit que beaucoup seront appelés et peu seront élus. Vous adorez l’homme et vous outragez Dieu.
Soyez de bons chrétiens, mes enfants, formez une communauté comme les bons chrétiens. Si vous pensiez un petit peu, mes enfants, que votre temps sur terre est passager, qu’il y a une éternité, et qui vaut plus que le temps…


L'unité est plus que souhaitable entre les chrétiens mais l'oecuménisme ne doit pas être syncrétisme - l'unité véritable n'est pas à n'importe quel prix comme le dit bien Ayor, et en particulier certainement pas en abandonnant les dogmes ou la doctrine ...



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Message par Gilles Lun 3 Oct 2016 - 0:50

Évêque


L’eucharistie

Comment Luther comprenait le repas du Seigneur

140. Pour les luthériens comme les catholiques, le repas du Seigneur est un don précieux où les chrétiens trouvent nourriture et consolation pour eux-mêmes, et dans lequel l’Église est sans cesse rassemblée et édifiée. Les polémiques relatives au sacrement sont d’autant plus sources de souffrance.

141. Pour Luther, le sacrement du repas du Seigneur est un testamentum, la promesse de quelqu’un qui va mourir, ce dont rend compte la version latine des paroles d’institution. Tout d’abord, Luther considérait la promesse de Christ (testamentum) comme une promesse de grâce et de pardon des péchés. Mais, lors du débat avec Huldrych Zwingli, il insista sur sa conviction que le Christ se donne lui-même, qu’il donne son corps et son sang, qui sont réellement présents. Ce n’est pas la foi qui rend le Christ présent ; c’est Christ qui se donne lui-même aux communiants, qui donne son corps et son sang, qu’ils le croient ou non. Ainsi, l’opposition de Luther à la doctrine de son époque n’était pas qu’il niait la présence réelle de Jésus-Christ, mais était plutôt relative à la compréhension de la « transformation » lors du repas du Seigneur.

La présence réelle du Christ


142. Le quatrième Concile de Latran (1215) utilisait le verbe transubstantiare, qui implique une distinction entre la substance et ses accidents[46]. Bien que Luther pouvait admettre ceci comme explication possible de ce qui se passe lors du repas du Seigneur, pour lui cette explication philosophique ne pouvait s’imposer à tous les chrétiens. En tout cas, Luther lui-même accordait beaucoup d’importance à la présence réelle de Christ dans le sacrement.


143. Pour Luther, le corps et le sang de Christ étaient présents « dans, avec et sous » les espèces du pain et du vin. Il y a un échange de propriétés (communicatio idiomatum) entre le corps et le sang de Christ, et le pain et le vin. Cela crée une union sacramentelle entre le pain et le corps de Christ, le vin et le sang de Christ. Ce nouveau type d’union, dû à l’échange des propriétés, est analogue à l’union de la nature divine et humaine en Christ. Luther comparait aussi cette union sacramentelle à l’union du fer et du feu dans un fer incandescent.

144. A cause de la façon dont il comprenait les paroles d’institution (« Buvez-en tous » Mt 26,27), Luther critiquait la pratique interdisant aux laïcs de recevoir la communion sous les deux espèces, pain et vin. Il ne pensait pas que, dans ce cas, les laïcs ne recevaient que la moitié de Christ, mais il affirmait que c’était tout le Christ qu’ils recevraient sous l’une ou l’autre des deux formes. Cependant, il refusait le droit à l’Église de priver les laïcs du vin, dans la mesure où les paroles d’institution sont très claires sur ce point. Les catholiques rappellent aux luthériens que des raisons pastorales étaient la principale motivation pour introduire la communion sous une seule espèce.

145. Pour Luther, le repas du Seigneur était aussi un événement communautaire, un vrai repas, où les éléments bénis devaient être consommés, non pas conservés après la célébration. Il exhortait à tout consommer, pour que la question de la durée de la présence de Christ ne se pose même pas[47].

Le sacrifice eucharistique


146. L’objection principale de Luther face à la doctrine catholique de l’eucharistie concernait la compréhension de la messe comme un sacrifice. La théologie de l’eucharistie comme réelle commémoration (anamnesis, Realgedächtnis), au cours de laquelle l’unique sacrifice de Christ, suffisant une fois pour toutes (He 9,1-10.18), devient réalité pour les fidèles qui participent, n’était plus correctement comprise à la fin du Moyen Âge. Pour beaucoup, la célébration de la messe était un autre sacrifice qui venait s’ajouter au sacrifice unique de Christ. D’après une théorie de Duns Scot, on pensait que la multiplication du nombre de messes avait comme effet une multiplication de la grâce, et que cette grâce multipliée s’appliquait aux individus. C’est la raison pour laquelle, du temps de Luther, par exemple, des milliers de messes privées étaient célébrées chaque année à l’église du château de Wittenberg.

147. Luther insistait pour dire que, selon les paroles de l’institution, Christ se donne lui-même lors du repas à ceux qui le reçoivent, et que, en tant que don, il ne peut qu’être reçu par la foi, mais non offert. Si Christ était offert à Dieu, la structure interne et l’orientation de l’eucharistie seraient inversées. À ses yeux, comprendre l’eucharistie comme sacrifice serait lui donner le statut de bonne œuvre que nous accomplissons et offrons à Dieu. Son argumentation était : de même que nous ne pouvons pas être baptisés à la place de quelqu’un d’autre, nous ne pouvons pas participer à l’eucharistie au nom de, et pour le bénéfice de quelqu’un d’autre. Au lieu de recevoir le plus précieux don : Christ lui-même s’offrant à nous, nous tenterions d’offrir quelque chose à Dieu, transformant ainsi un don divin en œuvre humaine.

148. Cependant, Luther percevait un élément sacrificiel dans la messe : le sacrifice de reconnaissance et de louange. C’est un sacrifice dans la mesure où, en rendant grâce, une personne reconnaît qu’elle a besoin de ce don, et que sa situation ne changera que si elle reçoit ce don. Donc, la vraie réception par la foi contient une dimension active qu’il ne faut pas sous-estimer.

Préoccupations catholiques à propos de l’eucharistie


149. Du côté catholique, le rejet par Luther du concept de « transsubstantiation » suscitait des doutes quant à savoir si la doctrine de la présence réelle de Christ avait été pleinement reconnue dans sa théologie. Bien que le Concile de Trente ait admis que nous ne puissions pas vraiment exprimer avec des mots le mode de sa présence, et ait distingué la doctrine de la conversion des éléments de son explication technique, il déclara aussi que « ce changement a été
justement et proprement appelé, par la sainte Église catholique, transsubstantiation »[48]. Aux yeux des catholiques, ce concept semblait être le meilleur garant du maintien de la présence réelle de Jésus-Christ dans les espèces du pain et du vin, et de l’assurance de la présence de la pleine réalité de Jésus-Christ dans chacune des espèces. Quand les catholiques insistent sur une transformation des éléments créés eux-mêmes, ils veulent souligner le pouvoir créateur de Dieu qui fait advenir la nouvelle création au milieu de l’ancienne.

150. Le Concile de Trente soutenait certes la pratique de l’adoration du Saint sacrement, mais il considérait comme base fondamentale que l’objet essentiel de l’eucharistie était la communion des fidèles. L’eucharistie était instituée par Christ pour être consommée comme aliment spirituel[49].

151. En conséquence de la perte d’un concept global de commémoration, les catholiques se retrouvaient face à un manque de catégories adéquates pour exprimer le caractère sacrificiel de l’eucharistie. Liés à une tradition qui remontait au temps des Pères de l’Église, les catholiques ne voulaient pas abandonner l’identification de l’eucharistie à un réel sacrifice, et pourtant ils avaient du mal à identifier ce sacrifice eucharistique avec le sacrifice unique de Christ. Il fallut le renouveau de la théologie sacramentelle et liturgique du Concile Vatican II pour revitaliser le concept de commémoration (anamnesis) (Constitution du la liturgie [= SC] 47 ; LG 3).

152. Dans leur dialogue œcuménique, les luthériens comme les catholiques ont pu profiter des avancées du mouvement liturgique et de nouvelles réflexions théologiques. Grâce à la remise à l’honneur de la notion d’anamnesis, les deux ont été amenés à une meilleure compréhension de la façon dont le sacrement de l’eucharistie comme mémorial rend effectivement présents les événements du salut et, en particulier, le sacrifice du Christ. Les catholiques ont pu apprécier, dans la liturgie eucharistique, les diverses formes de la présence de Christ, telles que sa présence dans sa parole et dans l’assemblée (SC 7). A la lumière de l’ineffabilité du mystère de l’eucharistie, les catholiques ont appris à réévaluer diverses expressions de foi en la présence réelle de Jésus-Christ dans le sacrement. Les luthériens ont acquis une conscience nouvelle des raisons de traiter les éléments sacrés avec respect après la célébration.

Le dialogue luthéro-catholique à propos de l’eucharistie


153. La question de la réalité de la présence de Jésus-Christ dans le repas du Seigneur n’est pas un sujet de controverse entre catholiques et luthériens. Le dialogue luthéro-catholique sur l’eucharistie a pu déclarer : « La tradition luthérienne reprend la tradition catholique selon laquelle les éléments consacrés ne restent pas simplement du pain et du vin, mais, par la puissance de la parole créatrice, sont donnés comme corps et sang de Christ. En ce sens, les luthériens pourraient aussi occasionnellement parler, comme le fait la tradition grecque, d’un « changement » [50]. Et les catholiques et les luthériens « s’opposent à un mode de présence spatial ou naturel ainsi qu’à une compréhension purement commémorative ou figurative du sacrement » (Le Repas du Seigneur § 16)[51].

La compréhension commune de la présence réelle de Christ.


154. Luthériens et catholiques peuvent affirmer ensemble la présence réelle de Jésus-Christ dans le repas du Seigneur : « Dans le sacrement de l’Eucharistie, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est pleinement et entièrement présent, avec son Corps et son Sang, sous le signe du pain et du vin » (Le Repas du Seigneur § 16). Cette déclaration commune affirme tous les éléments essentiels de la foi dans la présence eucharistique de Jésus-Christ, sans adopter la terminologie conceptuelle de la transsubstantiation. Ainsi tous deux comprennent que « le Seigneur glorifié devient présent dans la Cène, dans son corps et son sang livrés, avec sa divinité et son humanité, par la parole de promesse, dans le pain et le vin offerts pour le repas, par la puissance du Saint Esprit pour être reçu par la communauté »[52].

155. À la question de la présence réelle de Jésus-Christ, et de sa compréhension théologique, s’ajoute la question de la durée de cette présence, et également la question de l’adoration de Christ encore présent dans le sacrement après la célébration. « En ce qui concerne la durée de la présence eucharistique, les différences se font jour aussi dans la pratique liturgique. Catholiques et luthériens confessent ensemble que la présence eucharistique du Seigneur Jésus-Christ est destinée à sa réception dans la foi, mais que, pour autant, elle ne se limite pas à l’instant de la réception ; et également, qu’elle ne dépend pas davantage de la foi du communiant, quoi qu’il en soit du fait que c’est bien à elle qu’elle est ordonnée » (Le Repas du Seigneur § 52).

156. Le document Le Repas du Seigneur exigeait que les luthériens traitent respectueusement les éléments eucharistiques qui restent après la célébration du repas. En même temps, il mettait les catholiques en garde contre une pratique d’adoration eucharistique afin qu’elle « ne contredise pas la conviction commune du caractère de repas qu’a l’eucharistie » (Le Repas du Seigneur § 55)[53].


Une convergence dans la compréhension du sacrifice eucharistique


157. Par rapport au point le plus important pour les réformateurs, le sacrifice eucharistique, le dialogue luthéro-catholique a déclaré comme principe de base : « Catholiques et luthériens confessent ensemble que, dans le Repas du Seigneur, Jésus-Christ “est présent comme le Crucifié, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification, comme la victime offerte en sacrifice une fois pour toutes pour les péchés du monde”. Ce sacrifice ne peut être ni continué, ni réitéré, ni remplacé, ni complété ; mais il peut et doit, chaque fois à nouveau, être efficace au sein de la communauté. C’est sur le mode et la mesure de cette efficience qu’il y a entre nous des interprétations différentes » (Le Repas du Seigneur § 56).

158. Le concept d’anamnèse a été utile pour résoudre la question controversée de savoir comment mettre en relation le sacrifice, suffisant une fois pour toutes, de Jésus-Christ, et le repas du Seigneur : « Lorsque dans le culte il est fait mémoire des actes salvifiques de Dieu, ceux-ci deviennent eux-mêmes présents dans la puissance de l’Esprit, et la communauté qui les célèbre est unie à celle de jadis, qui les a vécus elle-même. Tel est aussi le sens de l’ordre donné par le Christ lors de la Cène : dans l’annonce de sa mort salvifique, faite avec ses propres paroles lors de la reprise du repas qu’il a célébré, s’accomplit le « mémorial » dans lequel la Parole de Jésus et son œuvre de salut deviennent elles-mêmes présentes »[54].


159. La réussite décisive fut de surmonter la séparation entre sacrificium (le sacrifice de Jésus-Christ) et sacramentum (le sacrement). Si Jésus-Christ est réellement présent dans le repas du Seigneur, alors sa vie, ses souffrances, sa mort et sa résurrection sont aussi réellement présents dans son corps, et ainsi par le repas du Seigneur est « réellement rendu présent l’événement de la croix. »[55]. Ce n’est pas seulement l’effet de l’événement sur la croix, mais bien l’événement lui-même qui est présent dans le repas du Seigneur, et pour autant le repas n’est ni une répétition ni un complément à l’événement de la croix. Cet événement unique est présent sous une modalité sacramentelle. La forme liturgique de la sainte cène doit, cependant, exclure tout ce qui pourrait donner l’impression d’une répétition ou d’un complément du sacrifice de la croix. Si la compréhension du repas du Seigneur comme vrai mémorial est prise au sérieux, de manière consistante, les différences dans la compréhension du sacrifice eucharistique sont acceptables pour les catholiques et les luthériens.

La communion sous les deux espèces et le ministère de présidence de l’eucharistie


160. Depuis l’époque de la Réforme, la coupe pour les laïcs a caractérisé la pratique des cultes luthériens. Ainsi, pendant longtemps, cette pratique distinguait visiblement le repas du Seigneur luthérien de la pratique catholique qui consistait à offrir la communion aux laïcs seulement sous les espèces du pain. Aujourd’hui on peut affirmer le principe suivant : « catholiques et luthériens sont convaincus ensemble que le pain et le vin font tous deux partie de la forme complète de l’eucharistie » (Le Repas du Seigneur § 64). Ceci dit, des différences demeurent dans la pratique du repas du Seigneur.

161. Puisque la question de la présidence de la célébration eucharistique est d’une grande importance œcuménique, la nécessité d’un ministre désigné par l’Église est un point commun significatif identifié par le dialogue : « Catholiques et luthériens sont convaincus qu’il appartient à l’eucharistie d’être présidée par un ministre mandaté par l’Église » (Le Repas du Seigneur § 65). Ceci dit, catholiques et luthériens comprennent encore ce ministère différemment.

Source : Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 PkeysDu conflit à la communion. Commémoration luthéro-catholique ...

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Message par pedroso Lun 3 Oct 2016 - 9:14



Le sujet n'est pas les erreurs des protestants mais le message véhiculé par la présence même du pape à cette commémoration de la réforme luthérienne.
Je répète encore une fois pour avoir une idée de comparaison. Imaginer une commémoration de la Contre-réforme catholique vous pensez réellement une présence protestante à ce type de "fête".

Je pense sincèrement que le pape est sous l'influence excessive de cardinaux libéraux allemands. Sa présence à cette date précise est un message fort. Comment l'interpréter voilà toute la question. Que cela aille dans le sens d'un meilleurs dialogue bon certes mais on dialogue depuis des lustres et rien n'avance sinon les prières communes. Il y a tant de blocages théologiques qu'à moins d'un miracle, les choses ne changeront pas de si tôt.

Son discours on peut le prévoir un peu. S'il y va à cette date précise c'est qu'il voit dans la réforme un côté positif pour le christianisme. Mais attendons !


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Message par M1234 Lun 3 Oct 2016 - 9:34

pedroso a écrit:

Le sujet n'est pas les erreurs des protestants mais le message véhiculé par la présence même du pape à cette commémoration de la réforme luthérienne.
Je répète encore une fois pour avoir une idée de comparaison. Imaginer une commémoration de la Contre-réforme catholique vous pensez réellement une présence protestante à ce type de "fête".

Je pense sincèrement que le pape est sous l'influence excessive de cardinaux libéraux allemands. Sa présence à cette date précise est un message fort. Comment l'interpréter voilà toute la question. Que cela aille dans le sens d'un meilleurs dialogue bon certes mais on dialogue depuis des lustres et rien n'avance sinon les prières communes. Il y a tant de blocages théologiques qu'à moins d'un miracle, les choses ne changeront pas de si tôt.

Son discours on peut le prévoir un peu. S'il y va à cette date précise c'est qu'il voit dans la réforme un côté positif pour le christianisme. Mais attendons !


P+

Bonjour Pedroso,
Merci pour votre participation, cependant, le fil dévie encore une fois sur notre Pape François, un fil a été crée à cet effet
,https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37889p30-je-prefere-me-tromper-en-suivant-le-pape-que-d-avoir-raison-contre-lui
 il serait souhaitable d'intervenir ici dans le cadre du sujet nommé ci-dessus, à savoir,Luther!!(pardon, Catholiques et Protestants)
Merci de votre compréhension
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Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 Empty Re: Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme

Message par pedroso Lun 3 Oct 2016 - 21:46

Gilles a écrit:L’eucharistie
Comment Luther comprenait le repas du Seigneur
Tout ce développement ne sont que des consensus c'est à dire des compromis pour afficher une forme d'unité de façade. Ce sont des compromis qui couteront chère à l'église catholique concernant la valeur vitale de la Sainte Eucharistie. Léon XIII dans Satis cognitum rappelle qu’on perd la foi en en niant un seul article. En reformulant les définitions on finit par vider de tout leur sens le fondement même de la théologie catholique. Tout ce compromis sur les vérités catholiques me rappelle les paroles de la dame de tous les peuples (Akita) :
L'action du diable s'infiltrera même dans l'Église, de sorte qu'on verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, des évêques contre d'autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs confrères, les églises, les autels saccagés, l'Église sera pleine de ceux qui acceptent les compromis et le démon poussera beaucoup de prêtres et de consacrés à quitter le service du Seigneur.
Le démon s'acharne surtout contre les âmes consacrées à DIEU. La perspective de la perte de nombreuses âmes est la cause de ma tristesse. Si les péchés croissent en nombre et en gravité, il n'y aura plus de pardon pour ceux-ci.

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Message par tous artisans de paix Mar 4 Oct 2016 - 2:41

Bonjour à tous,   Un article à lire:
http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-ira-en-suede-pour-les-500-ans-de-la-reforme-26-01-2016-70066_16.php

Où l'on apprend qu'en décembre 2014, le pape a reçu une petite délégation de l'Eglise évangélique luthérienne. A cette occasion, le pape a évoqué la commémoration des 500 ans de la Réforme.  Il a exprimé le souhait que catholiques et luthériens profitent de cette occasion pour faire "une intime demande de pardon" pour "leurs fautes réciproques".

Ainsi, tel que je le comprends, la participation des catholiques et du pape à cette commémoration n'a pas pour but de célébrer Luther ou sa réforme, mais plutôt de profiter de la date - symbolique de la fracture entre frères - pour panser et mettre du baume sur les blessures. On fait mémoire d'un épisode douloureux, on évoque les blessures infligées de part et d'autres depuis cet épisode et on demande pardon. Pas de réconciliation, sans pardon.
Matthieu 5
 
23 Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
24 laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Alors, bien sûr, on pourrait argumenter longtemps sur la responsabilité principale des fautes:
- Qui est le plus responsable dans cette histoire?
- Qui a commencé le premier?
- Qui a le plus de torts? Etc...

Mais "C'est lui qui a commencé, c'est pas moi!", ça, ce sont des enfantillages. Le Seigneur ne souhaite pas les disputes. Il veut de l'humilité. Il veut de la responsabilité. Il veut que l'on sache reconnaître ses torts, il veut que l'on sache faire des efforts de réconciliation. Il veut que l'on sache éteindre le brasier de la haine et de la colère, plutôt que de l'alimenter par des querelles et des accusations réciproques...

Je rappelle qu'en vertu de la parabole du pharisien et du publicain (Luc 18, 9-14), celui qui est juste aux yeux de Dieu, ce n'est pas celui qui pense être parfait, n'avoir rien à se reprocher et qui pointe les torts de l'autre. Celui qui est juste aux yeux de Dieu, c'est celui qui sait reconnaître humblement ses torts et demander pardon.
Luc 18
09 À l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
10 « Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
11 Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
12 Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
13 Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
14 Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Par ailleurs, l'article émet l'hypothèse que le pape François profitera peut-être aussi de l'occasion pour canoniser une luthérienne suédoise, qui s'est convertie au catholicisme, est devenue religieuse et a restauré la congrégation des soeurs "brigittines": Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957).

Je ne sais pas s'il le fera. Mais le fait que cette hypothèse soit émise montre, en tout cas, que le pape n'a pas décidé de "protestantisme" l'Eglise catholique, de renoncer aux sacrements ou aux dogmes de notre foi. Ce n'est bien évidemment pas du tout l'intention. Que les inquiets se rassurent! Very Happy

Zamie a écrit:Beaucoup de choses nous opposent avec les protestants ,des choses spécifiques à notre Eglise : sacrement,messe,Vierge marie,âmes du purgatoire,présence réelle,dévotion à la Vierge par le chapelet.
Et le mariage gay?L'église protestante suédoise et ailleurs l'autorise ......... Que dit le pape François aux protestants sur ces "choses" ?
Eh bien, justement: l'article en parle! En mai 2015, le pape avait de nouveau évoqué la commémoration des 500 ans de la Réforme. Toutefois, comme l'Eglise luthérienne reconnaît le mariage homosexuel depuis 2009 (y compris celui des prêtres), le pape avait "assuré que ce thème ne pouvait être tu ou ignoré « de peur de mettre en danger le consensus œcuménique ». Il avait alors mis en garde devant le « péché » de nouvelles « différences confessionnelles »".

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Message par tous artisans de paix Mar 4 Oct 2016 - 14:06

tous artisans de paix a écrit:Par ailleurs, l'article émet l'hypothèse que le pape François profitera peut-être aussi de l'occasion pour canoniser une luthérienne suédoise, qui s'est convertie au catholicisme, est devenue religieuse et a restauré la congrégation des soeurs "brigittines": Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957).
Oups! Il semblerait que j'aie un train de retard: le pape a canonisé cette religieuse au mois de juin. Very Happy
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-canonise-une-lutherienne-convertie-et-un-mystique-polonais-2016-06-05-1200766489
                                               Eh bien, dans un contexte où on parle de commémorer les 500 ans de la Réforme, cette canonisation envoie, je pense, un message important: il ne s'agit pas du tout de renier la foi catholique, mais simplement de faire un effort de réconciliation.  

Par ailleurs, je voudrais revenir sur un point: Imaginons deux enfants, deux frères, qui se disputent et se battent. Le père intervient pour les calmer et il leur demande de faire la paix. Mais l'un des enfants répond: "Il ne fait que m'embêter tout le temps, il me dit des choses méchantes, il me tape..."
Et l'autre dit: "Il se moque de moi, il me colle tout le temps, il me vole mes jouets..."
     Alors, le père se tourne vers le plus petit et il lui dit: "Bon d'accord, je sais que ton frère a des torts envers toi. Mais quand même...Est-ce qu'il n'a pas aussi des qualités? Est-ce que tu n'as rien de gentil à dire sur ton frère?"

Le petit réfléchit un instant et puis, avec réticence, il dit: "Ben... des fois, à l'école, il me défend quand on m'embête".
- Ah! Fait le Père. Ton frère a donc aussi des qualités!
Puis le Père se tourne vers l'aîné et il lui dit: "Et toi? Tu n'as pas de gentilles choses à dire sur ton frère?"
- Mais il me colle tout le temps, papa! Il ne me laisse jamais tranquille! Il est toujours derrière moi! se plaint l'enfant
- Je sais bien, mais ton frère est encore petit. Il ne fait pas que t'embêter, si?
- Ben... non. Des fois, il partage son goûter avec moi.

Et voilà. C'est la première étape de la réconciliation: ne pas se focaliser sur le négatif et faire des efforts pour essayer de trouver du positif chez l'autre. Ensuite, le père va progressivement amener les deux enfants à se demander réciproquement pardon et à se réconcilier. Je crois qu'ici, il se passe la même chose. Plutôt que de se focaliser sur le négatif, ce qui ne pourrait avoir pour effet que de braquer l'autre, on va essayer de voir le positif ou de lui trouver des circonstances atténuantes.

Ainsi, le cardinal qui avait déclaré que l'intention de Luther, au départ, n'était pas nécessairement de créer un schisme, mais plutôt de réformer l'Eglise déjà existante, parce qu'il estimait (sur certains points peut-être à raison, sur d'autres à tort) qu'il y avait des choses à corriger. Même si, ensuite, les choses se sont emballées et qu'il y a eu schisme, etc.

.. Il s'agit, sans renier la vérité, d'essayer de trouver une circonstance atténuante. Plutôt que de pointer le négatif, on va essayer d’œuvrer à la réconciliation, C'est une première étape, avant de pouvoir se demander réciproquement pardon et de pouvoir avancer.

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Message par Surleroc Mar 4 Oct 2016 - 16:06

Chers Amis,
La célébration de cet évènement devrait être un jour de célébration réparatrice dans l'Eglise Catholique et non pas une mémoire confusionnelle de plus dans l'histoire.
Ce schisme est l'accomplissement du second 6 de l'Apocalypse. Des catholiques face à cet évènement ne mesurent pas à quel point il fut une catastrophe universelle et la source toujours actuelle des malheurs de notre société et de toute l'humanité. Ce fut la première porte ouverte aux idéologies, car par quelque bout que vous prenez la Réforme-Protestante vous trouverez toujours le premier levier de la révolution de 1789 renforcé par le jansénisme...
Ce schisme, cette hérésie majeure, est la première intrusion idéologique dans les sociétés chrétiennes; il a amené une esthétique de l'homme et de sa société déconnectée de Dieu, car excluant toute intériorité de l'Amour divin qu'il remplaça par une morale si sèche qu'elle ne pouvait que devenir l'assise esthétique de toutes les idéologies criminogènes.
Ce schisme a fait de l'homme un orphelin de Dieu et surtout un orphelin de sa Mère qui devient la nôtre par adoption au baptême (cf. les travaux du Père Emile Neubert)
On ne peut que pleurer sur cet évènement tragique. Et il n'y a pas à se sentir coupable de quoi que ce soit envers lui, car quel que soit les circonstances qui l'ont favorisé, il s'agit bien de l'oeuvre du Malin au moyen d'hommes et de femmes qui ont déclaré la guerre à Dieu en déclarant la guerre à l'Eglise.
Luther ne maîtrisait pas ses sens et en avait assez de se confesser... Il se suicida en se pendant à son baldaquin.
Calvin voulait fonder une société plus libérale pour échapper aux exigences morales de l'Eglise en matière de transaction bancaires...
Henri VIII menait une vie de débauche et cruelle, il exécuta l'un des plans de la société secrète ébionite juive dont le siège était en partie la City de Londres depuis la mort du roi Etienne.
Les courants de la Réforme-Protestante sont, malgré leur diversité, l'émanation de la synagogue ébionite et non de tous les juifs, ce sont ceux qui gouvernent réellement Israël et ont fait démissionner le Pape Benoît XVI via la pression d'une banque Suisse.
Non, il n'y a pas à célébrer cet évènement.
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Message par Gilles Mar 4 Oct 2016 - 16:36

[info  hors sujet


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Message par Oïkouméné Mar 4 Oct 2016 - 19:20

[info hors sujet


Dernière édition par azais le Mar 18 Oct 2016 - 19:57, édité 1 fois (Raison : hors sujet suite precedent)
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Message par Gilles Mar 4 Oct 2016 - 19:47

[quote=[hors sujet ][/quote]


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Message par AnneLÉA Mar 4 Oct 2016 - 20:41

surleroc.org a écrit:Chers Amis,
La célébration de cet évènement devrait être un jour de célébration réparatrice dans l'Eglise Catholique et non pas une mémoire confusionnelle de plus dans l'histoire.
Ce schisme est l'accomplissement du second 6 de l'Apocalypse. Des catholiques face à cet évènement ne mesurent pas à quel point il fut une catastrophe universelle et la source toujours actuelle des malheurs de notre société et de toute l'humanité. Ce fut la première porte ouverte aux idéologies, car par quelque bout que vous prenez la Réforme-Protestante vous trouverez toujours le premier levier de la révolution de 1789 renforcé par le jansénisme...
Ce schisme, cette hérésie majeure, est la première intrusion idéologique dans les sociétés chrétiennes; il a amené une esthétique de l'homme et de sa société déconnectée de Dieu, car excluant toute intériorité de l'Amour divin qu'il remplaça par une morale  si sèche qu'elle ne pouvait que devenir l'assise esthétique de toutes les idéologies criminogènes.
Ce schisme a fait de l'homme un orphelin de Dieu et surtout un orphelin de sa Mère qui devient la nôtre par adoption au baptême (cf. les travaux du Père Emile Neubert)
On ne peut que pleurer sur cet évènement tragique. Et il n'y a pas à se sentir coupable de quoi que ce soit envers lui, car quel que soit les circonstances qui l'ont favorisé, il s'agit bien de l'oeuvre du Malin au moyen d'hommes et de femmes qui ont déclaré la guerre à Dieu en déclarant la guerre à l'Eglise.
Luther ne maîtrisait pas ses sens et en avait assez de se confesser... Il se suicida en se pendant à son baldaquin.
Calvin voulait fonder une société plus libérale pour échapper aux exigences morales de l'Eglise en matière de transaction bancaires...
Henri VIII menait une vie de débauche et cruelle, il exécuta l'un des plans de la société secrète ébionite juive dont le siège était en partie la City de Londres depuis la mort du roi Etienne.
Les courants de la Réforme-Protestante sont, malgré leur diversité, l'émanation de la synagogue ébionite et non de tous les juifs, ce sont ceux qui  gouvernent réellement Israël et ont fait démissionner le Pape Benoît XVI via la pression d'une banque Suisse.
Non, il n'y a pas à célébrer cet évènement.

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Tout est si bien dit et tout est dit pour ce sujet.
Les catholiques s'écrasent et font des courbettes ont peur de dire les vraies choses que Jésus nous a enseigné ainsi que pour suivre sa vraie doctrine.
Moi mes parents maintenant décédés que je considérais  et que je considère encore comme  d'excellents catholiques m'ont instruits dans la vraie religion catholique que leurs parents leur avaient transmis, quand c'est oui c'est oui et quand c'est non c'est non, les commandements de Dieu étaient à l'honneur chez nous, et on était fiers de se dire et de vivre en vrai catholique.
Les protestants existaient près de chez nous , nous étions polis envers eux comme pour tout le monde d'ailleurs; mais de leurs théories nous nous en éloignions de peur d'en être contaminées car ce ne sont pas celles de notre si belle Église dont nous faisions parties.
Mes parents, comme les saints dont j'ai beaucoup lu sur leurs  vies protégeaient leur âme de tout ce qui pouvait les écarter du droit chemin, mauvaises lectures , mauvais voisinages ,etc. car ils savaient que pour aller rejoindre Dieu dans sa si belle demeure tout devait converger vers Lui, non s'éparpiller dans des chemins ténébreux. Faut ramener à Dieu les brebis égarés et perdus , non festoyer avec eux de peur de se laisser prendre à leur jeux, ou que s' insinue sournoisement en nous leurs idéologies. Faut pas oublier que satan est fort plus que fort en ces temps qui sont les nôtres, plus il arrache d'âmes à Dieu plus il est fier , c'est pour cela que nous devons être plus que prudent dans tout ce que nous faisons disons lisons et pensons. si on veut demeurer dans le chemin étroit qui mène vers notre bon papa bon Dieu.

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Message par Sofoyal Mar 4 Oct 2016 - 20:59

surleroc.org a écrit:Chers Amis,
La célébration de cet évènement devrait être un jour de célébration réparatrice dans l'Eglise Catholique et non pas une mémoire confusionnelle de plus dans l'histoire.
Ce schisme est l'accomplissement du second 6 de l'Apocalypse. Des catholiques face à cet évènement ne mesurent pas à quel point il fut une catastrophe universelle et la source toujours actuelle des malheurs de notre société et de toute l'humanité. Ce fut la première porte ouverte aux idéologies, car par quelque bout que vous prenez la Réforme-Protestante vous trouverez toujours le premier levier de la révolution de 1789 renforcé par le jansénisme...
Ce schisme, cette hérésie majeure, est la première intrusion idéologique dans les sociétés chrétiennes; il a amené une esthétique de l'homme et de sa société déconnectée de Dieu, car excluant toute intériorité de l'Amour divin qu'il remplaça par une morale  si sèche qu'elle ne pouvait que devenir l'assise esthétique de toutes les idéologies criminogènes.
Ce schisme a fait de l'homme un orphelin de Dieu et surtout un orphelin de sa Mère qui devient la nôtre par adoption au baptême (cf. les travaux du Père Emile Neubert)
On ne peut que pleurer sur cet évènement tragique. Et il n'y a pas à se sentir coupable de quoi que ce soit envers lui, car quel que soit les circonstances qui l'ont favorisé, il s'agit bien de l'oeuvre du Malin au moyen d'hommes et de femmes qui ont déclaré la guerre à Dieu en déclarant la guerre à l'Eglise.
Luther ne maîtrisait pas ses sens et en avait assez de se confesser... Il se suicida en se pendant à son baldaquin.
Calvin voulait fonder une société plus libérale pour échapper aux exigences morales de l'Eglise en matière de transaction bancaires...
Henri VIII menait une vie de débauche et cruelle, il exécuta l'un des plans de la société secrète ébionite juive dont le siège était en partie la City de Londres depuis la mort du roi Etienne.
Les courants de la Réforme-Protestante sont, malgré leur diversité, l'émanation de la synagogue ébionite et non de tous les juifs, ce sont ceux qui  gouvernent réellement Israël et ont fait démissionner le Pape Benoît XVI via la pression d'une banque Suisse.
Non, il n'y a pas à célébrer cet évènement.

Un jour de célébration réparatrice dans l'Eglise: Certainement.

Pour le reste il est visible que la pensée qui anime ce message est théorique et simplement partisane.
Il s'y reflète une méconnaissance (voulue?) du peuple Luthérien.

Ce sont des Chrétiens: leurs prières, leurs rites, leurs hymnes pieux, leur nourriture biblique régulière et leurs vies, en témoignent largement.

Si le schisme est un malheur pour eux même comme pour l'Eglise Catholique,
et au premier chef pour la tête mystique de l'Eglise,
ce n'est pas une raison pour les mésestimer volontairement.

La charité chrétienne et le discernement chrétien s'y opposent fermement,
et préviennent de l'égarement spirituel au sein de L'Eglise catholique.

La Verge du Souverain Pontife dirige, sur ce sujet, dans la bonne direction.


Dernière édition par Sofoyal le Mar 4 Oct 2016 - 22:40, édité 1 fois
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Message par Sofoyal Mar 4 Oct 2016 - 21:17

L'héritage d'un homme profondément marqué de Luthéranisme,
aura enrichi l'humanité entière.
Et ce n'est pas que de la théorie.
C'est l'amour Divin chaud et vibrant
c'est la paix Divine lumineuse et profonde.

Non, ce n'est pas que de la théorie.
Tout comme la vie mesurée, grave et austère de bon nombre de chrétiens Luthériens.

Alors... De grâce!

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Message par AnneLÉA Mar 4 Oct 2016 - 21:48

Je ne dis pas qu'il n'y a pas de bonnes et sincères personnes, ceux qui sont né dans cette religion, la pratique certainement très bien , mais ce n'est pas la religion de Dieu.
La religion de Dieu c'est la religion Catholique, donc en temps que catholique nous avons le devoir strict de les amener à notre religion catholique, la seule la vraie .Une Sainte, Catholique et (apostolique==( qui vient des apôtres. qui concerne la propagation de la foi chrétienne.
Dieu a dit vous ne pouvez servir 2 maîtres à la fois.
Nous avons donc à propager la foi chrétienne non à se laisser imposer celle des autres.
Notre principale source de force est dans l'Eucharistie , le vrai corps et sang du Christ , pour les luthérien il en est rien de tel.
Seule l'église Catholique en est le dépositaire.

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Message par Sofoyal Mar 4 Oct 2016 - 23:00

Le culte luthérien.
Qui pourrait ne pas y reconnaitre  le culte de chrétiens de fait?
Lisez autant que vous voulez vous instruire de la question.
Ce n'est qu'en le reconnaissant que la douloureuse déchirure pourra être réparée.
Code:
Le culte luthérien
Présentation du culte luthérien, extrait du livret de l’inspecteur ecclésiastique Albert Greiner et du pasteur Jacques Fischer

Qu’est-ce que le culte?

C’est une audience à laquelle le Roi des rois convoque son peuple. Ce matin, il nous a convoqués avec la chrétienté toute entière parce que ce jour est l’anniversaire hebdomadaire de la résurrection du Christ, pour que nous nous retrouvions tous dans la joie et la disponibilité, prêts à l’écouter et à le servir.

La cloche sonne: «Rassemblez, rassemblez mon peuple», tout le village, tout le quartier, tous savent que le peuple de Dieu s’assemble. Dans cette affaire, tout part de Dieu. Rien de nos sentiments, de nos bonnes ou mauvaises dispositions, des idées que nous avons maintenant à l’esprit à cause des évènements qui viennent de se dérouler ou de ceux que nous prévoyons. Avouons-le, seuls, de nous-mêmes, nous ne serions pas venus: on s’habitue très bien, n’est-ce pas, à ne pas venir au culte? Nous sommes convoqués, non à cause de nos mérites, mais par pure grâce, et pendant tout ce culte, Dieu s’offre à nous, il nous sert par sa Parole et dans le sacrement, sa présence qui donne la vie. Voilà ce qu’il nous offre par amour. Nous appelons notre culte  » service divin « , car Dieu nous sert. Il a préparé pour chacun tout ce dont il a besoin.

Et c’est un service aussi parce que Dieu… nous appelle à notre tour à le servir, à lui répondre. Nous c’est-à-dire un peuple, non pas quelques individus juxtaposés, mais un peuple rassemblé auquel le Seigneur accorde son audience.

Certes, il y a et doit y avoir des rencontres individuelles, celles où, seul avec Dieu, nous prions et écoutons sa Parole. Chez nous, séparés. Mais ici, il s’agit d’une rencontre collective. Et c’est une grande force d’être un peuple. Nous pouvons nous appuyer les uns sur les autres, les uns sur la prière des autres. C’est pour cela que nous entrons dans un dialogue serré, pressé, car la Parole du Seigneur veut nous arracher à notre passivité ; elle nous réveille, elle nous interpelle ; elle réclame une réponse de tous. Aussi veut-elle que nous soyons tous actifs, et pas seulement le pasteur ou le lecteur ; ensemble nous allons participer à cet échange de vie, et participer à la vie du Christ.

Voilà pourquoi il y a une surabondance de petits chants liturgiques que nous appelons précisément des répons parce qu’à travers eux, nous répondons à l’appel du Christ par notre louange, notre prière, afin de lui offrir notre vie, pour qu’elle soit fécondée par l’Esprit et qu’elle nous rende capables de le servir encore avec des forces nouvelles tout au long de cette semaine.

L’ouverture du service divin :

L’invocation :

Notre service s’ouvre, comme on ouvre une fenêtre au matin sur le paysage lavé par la nuit finissante, par cette formule venue de la Parole elle-même: au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. C’est déjà une confession de foi : nous ne voulons connaître ici qu’un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, dont le nom a été prononcé sur nous à notre baptême pour nous marquer de son sceau éternel.

Nous ne disposons pas de Dieu, et pourtant nous sommes certains de sa présence. Il l’a promise et il tient sa promesse – la Bible l’atteste tout au long de l’histoire qu’elle conte. Cette certitude, nous l’affirmons en chantant l’un des mots les plus importants de toute la liturgie, et ce mot, c’est : Amen. En le disant et le répétant (et nous devons le prononcer tous ensemble à la fin de chaque prière de notre office), nous montrons que si un seul parle, c’est toute la communauté qui prie par sa bouche. Ce mot universel, à la fois familier aux juifs, aux musulmans et aux chrétiens, ce mot que nos réformateurs ont conservé tel quel, sans le traduire, nous vient des lointains bibliques et il a une signification très riche. Il exprime d’abord la fidélité, la vérité, la solidité. (Il est encore aujourd’hui employé en hébreu moderne pour parler des fondations d’une maison, de ce qui est ferme et assuré). Esaïe parle du  » Dieu de l’Amen  » (Es 65, 16), ce Dieu qui réalise avec fidélité ce qu’il a annoncé car  » la fidélité du Seigneur subsiste à jamais  » (Ps 117). Jésus lui-même nous est présenté dans l’Apocalypse (3,14) comme  » l’Amen, le témoin fidèle et véridique « . Le verbe croire et le mot fidélité viennent du même mot hébreu Amen. En le disant nous proclamons donc  » C’est ferme de ton côté, Seigneur, qu’il en soit ainsi du mien ! « , comme l’écrivait Luther dans son petit catéchisme: « C’est ce que je crois fermement ! « . Amen exprime ainsi notre confiance en Celui qui nous aime et dont nous avons tout à attendre, c’est une espèce de chèque en blanc que nous présentons au Seigneur. Convaincus de sa richesse spirituelle, nous prononcerons notre Amen avec force, avec foi, avec enthousiasme, avec joie.

L’introït :

Puisqu’il est le Roi, le Seigneur, le centre de toute cette célébration et qu’il nous reçoit en audience, c’est lui qui prend la Parole, il prononce les premiers mots en toute chose, lui le premier, Dieu premier servi. Ces premiers mots nous situent d’emblée dans la louange, puisque ce sont les mots du psaume choisi pour ce dimanche et qu’on appelle l’Introït. Et la merveille nous apparaît de suite, promesse de Dieu réalisée qui disait :  » Je mettrai mes paroles dans ta bouche « , car cette Parole de Dieu, venant des psaumes, devient sur nos lèvres une prière que nous pouvons dire avec le Seigneur.

Autrefois, dans l’Eglise ancienne, on chantait ce psaume en entier, au lieu de n’en lire que quelques versets comme aujourd’hui. Ce chant accompagnait l’entrée des officiants dans l’Eglise. C’est la suite de toute la prière d’Israël, scandée, mesurée, exprimée par le chant des psaumes au Temple de Jérusalem comme dans les synagogues de la dispersion. Aussi devrions-nous le chanter, car le lire est aussi bâtard que de lire un cantique au lieu de le chanter. Chaque dimanche a son thème particulier : l’Introït en  » annonce en quelque sorte la couleur  » et lui donne son nom. C’est des premiers mots latins de l’Introït que viennent les titres des dimanches (Oculi, Judica, etc. qu’on désignait ainsi autrefois, coutume aujourd’hui disparue). Ces psaumes sont communs à la grande majorité de la chrétienté, catholique romaine, anglicane et luthérienne, et deviennent ainsi signe d’unité déjà réalisée : sur cette terre, ce matin, des millions de chrétiens ont accueillis par Dieu avec les mêmes paroles. Heureux alors d’avoir chanté, que pourrions-nous faire d’autre que d’acclamer ? Toujours debout, éblouis par la splendeur de sa majesté comme par la richesse de sa grâce, nous chantons l’hymne glorieux qui ajoute au psaume la note de la nouvelle alliance ; à la voix de l’ancien testament se joint celle de la communauté chrétienne : Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. !

Adoration :

Le culte n’est pas une étude biblique intellectuelle, il est contemplation, adoration. Sortis de nos contingences humaines, nous voici entraînés dans le mouvement de la vie éternelle en rendant au Dieu trois fois saint la gloire qui lui revient depuis l’origine du monde et qui lui reviendra toujours. Gloire au Père, au Fils et au saint-Esprit : nous l’acclamons, c’est merveilleux, nous sommes illuminés par cette splendeur de Dieu qui sort de sa Parole et nous ne pouvons rien faire d’autre qu’entrer dans cette vie, cette vie qui dure d’éternité en éternité, comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

Confession des péchés :

« Nul ne peut voir Dieu et vivre ». La rencontre de Dieu avec l’homme est toujours un drame, qui fait s’écrier le prophète Esaïe (6 : 5) « Malheur à moi qui suis pêcheur, malheur à moi, je suis perdu », ou à l’apôtre Pierre réalisant la divinité du Christ: « Seigneur, retire toi de moi, car je suis un homme pêcheur » (Lc 5,8). La confrontation de la gloire éternelle avec la misère de l’homme est toujours terrible, car « il est terrible de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hb 10,31). Sans le Christ, il n’y aurait pas de rencontre possible, et pourtant même avec lui le face à face est tragique, et nous ne pouvons que nous écrouler, car nous méritons la mort. Notre révolte se dévoile, elle est mise à nu, il nous faut reconnaître notre péché parce que la croix du Christ qui se dresse là révèle notre faute.

Mais notre service ne se fait pas en vase clos, il n’est pas célébré essentiellement pour nous mettre nous-mêmes en règle, pour avoir la conscience tranquille, mais pour qu’à la place de tous ceux qui l’ignorent, nous confessions leur péché en même temps que le nôtre, c’est-à-dire celui du monde: les guerres, les duretés des hommes, leur manque de générosité, les conflits sociaux, nos démêlés avec notre voisin, tout cela est présent dans notre confession des péchés. Nous déposons là nos fardeaux avant d’entrer louer le Seigneur. Il s’agit de recevoir sa Parole, de la méditer, de prendre la Cène dignement, et pour cela il faut nous préparer. Or cette préparation, c’est beaucoup plus que ces quelques minutes de confession cultuelle.

Cela est tellement vrai que la confession en commun au culte dominical n’existait pas dans l’Eglise ancienne. La communauté primitive avait conscience d’être l’épouse sainte et rachetée du Ressuscité vivant et lumineux de Pâques. Elle vivait consciente de sa faute, mais pardonnée. Ce n’est qu’au Moyen Age, et par des détours compliqués, qu’elle s’est introduite dans la messe romaine. Luther en avait complètement rejeté l’usage. Parce que la Réforme n’a jamais rejeté la confession privée, véritable préparation à l’office, parce que Luther demandait que l’on se préparât la veille chez soi, elle était inutile dans le service.

Cependant, la vie moderne, la disparition quasi totale de la confession privée, militent en faveur du maintien de cette confession dont nous avons besoin. Car on ne vient pas au repas du Seigneur sans discernement.

Absolution :

En vérité, nous n’avons d’autre espoir que la pitié de Dieu, et au moment où se lève la hache du bourreau, – car c’est la mort que nous avons méritée, pas cette mort spirituelle et irréelle dont nous parlons souvent, la mort réelle – à ce moment dramatique semblable à celui où Abraham lève son couteau sur Isaac, amors retentit une parole invraisemblable, parole de Dieu lui-même par la bouche de son serviteur: Grâce et pardon vous sont donnés! Nouvelle inouïe et miraculeuse, alors que l’on n’attendait que la colère divine: Tu es pardonné. J’efface tes péchés comme une nuée. L’inattendu arrive, il n’y a aucune condition, accepter ce qui est déjà préparé dans l’amour du Père et par le sacrifice du Fils; il est même interdit de douter, car Jésus-Christ lui-même parle: « Même si un ange du ciel annonçait un autre Evangile, qu’il soit anathème! » (Gal 1,8).

Alors, nous ne pouvons que répondre dans l’exultation, avec les anges de Noël: Gloria in excelsis Deo! Car c’est dans cette nuit-là que tout s’est joué, Jésus est venu pour vivre, souffrir, mourir et ressusciter; Dieu nous regarde à travers Lui dans son infinie miséricorde qui désormais remplit toute la terre. Notre joie éclate, qui n’est pas une émotion superficielle, ni personnelle, mais la joie de la création rachetée, sauvée, aimée.

Prière de collecte :

Réconciliés, nous pouvons prier, nous pouvons alors parler nous-mêmes: c’est le second élément qui va marquer la couleur de ce dimanche, qui va varier chaque dimanche, et qu’on appelle la collecte: autrefois, dans l’Eglise ancienne, on invitait les fidèles à prier chacun en silence, puis l’officiant rassemblait, « collectait » la prière de tous en une courte oraison qui la concluait. D’une structure simple et biblique, cette prière se rapporte aux lectures, au thème de ce jour, au temps de l’année où l’on se trouve. Elle nous prépare à l’audition des lectures pour les recevoir avec profit. Aussi confions-nous cette prière au Christ, notre avocat auprès de Dieu, pour qu’Il la saisisse et la porte comme sa propre prière aux pieds du trône divin d’où va jaillir la Parole de Vie.

Lectures :

Dieu va nous nourrir dans cette halte: il parle, et il parle longuement. Sans cette parole, le culte ne serait plus rencontre entre Dieu et son peuple, mais seulement monologue humain. Notre liturgie ne serait plus réponse, mais quête à l’aveuglette et désespoir. Le cène ne serait pas le couronnement du culte, mais un mystère non déchiffré, et même, au pire, un acte magique! Certes cette Parole ne résume pas tout le culte, il y a d’autres aspects, mais sans elle ce culte serait comme vidé de sa substance et on ne verrait pas ce qui le distingue d’un culte non chrétien.

Il est cependant difficile de découper ainsi notre service, car en vérité, notre certitude c’est que toute la liturgie, dans ses textes et son déroulement, qu’elle soit dite, chantée, monologuée ou prononcée en commun, tout cela est exclusivement et uniquement fondé sur l’Ecriture. Il n’est pas jusqu’au plus petit mot chanté: Amen, Seigneur aie pitié, gloire à Dieu, qui avant d’être prononcé par nous n’ait été entendu sur les lèvres d’un témoin biblique. Oui, tout le culte chrétien est porté par cette Parole, trame de la liturgie, lumière de l’eucharistie, car « la foi vient de ce qu’on entend ». La Parole, puissante, efficace, retentit comme au premier jour: « Et Dieu dit ». Elle nous crée de nouveau: elle est toujours créatrice aujourd’hui; l’audience accordée se solennise pourtant dans une proclamation de la Parole du Maître souverain.

La première est celle de l’Ancien Testament, la seule Ecriture qui existait au temps de Jésus. La prophétie éclaire la venue du Christ, comme celui-ci éclaire la prophétie.

Voici ensuite l’Epître, seconde lecture, plongée dans le problème de la pratique quotidienne de la vie chrétienne, elle nous éclaire sur bien des problèmes courants, elle nous instruit, nous exhorte et nous encourage.

Puis nous nous levons. Voici, en dernier lieu, comme on place toujours le plus digne à la fin du cortège, l’Evangile, celui qu’Origène appelait la « couronne de l’Ecriture ».

Ces trois lectures ne sont pas confiées à la fantaisie du lecteur ou du pasteur: elles sont choisies pour être réparties sur l’ensemble des dimanches de l’année, afin qu’en trois ans, chaque fois et toujours à nouveau nous ayons fait le tour de la vie du Christ et des grands thèmes bibliques, comme le soleil tourne autour de la terre et en éclaire toutes les faces.

Prédication :

Après les lectures, vient la prédication qui va reprendre la Parole et l’expliquer, comme autrefois le Seigneur Jésus entrait dans la synagogue, à Nazareth par exemple, et prenant le rouleau du prophète, expliquait qu’aujourd’hui se réalisait la prophétie. En effet, il s’agit bien d’un moment prophétique: non un souvenir d’événements passés, mais de ce que aujourd’hui, ici et maintenant, veut dire pour nous la Parole du Seigneur.

Certes, cette Parole ne change pas, ce Maître reste identique à lui-même. Mais le monde, et nous-mêmes, nous changeons. Il faut toujours à nouveau que cette Parole nous soit appliquée et ses conséquences révisées en fonction de ce que nous sommes et de ce que nous vivons aujourd’hui, non pas hier, mais aujourd’hui. La prédication est le moyen que Dieu emploie pour intervenir directement dans la vie des fidèles et dans la vie de l’Eglise pour consoler, redresser, réformer, mettre en question. Cette Parole n’est pas la propriété de l’Eglise ; elle lui est toujours extérieure, elle lui est adressée du dehors, du Dieu vivant, qui veut que nous la recevions pour la rendre au monde. Si la lecture de l’Ecriture était comme la mort et la résurrection, la prédication est comme l’Incarnation, la naissance de Jésus qui passe par Marie et à travers elle est donnée au monde. La Parole libre et souveraine nous est donnée pour que, tissée de notre chair, elle pénètre dans ce monde des hommes en commençant par nous.

En dépit du caractère humain de son témoignage, la prédication n’est pas une simple méditation sur la Parole ; elle est la proclamation même de cette parole, elle est un miracle de Dieu. Luther disait avec une belle liberté et obstination: « Un prédicateur n’a pas à chercher le pardon quand il a prêché, mais il doit dire avec Jérémie, joyeusement : Seigneur, tu le sais, ce qui est sorti de ma bouche est juste, et avec Paul : j’ai été prophète de Jésus-Christ dans cette prédication, il s’agit de la Parole de Dieu et non de la mienne. Celui qui ne peut se glorifier de cela, qu’il renonce à prêcher, car alors il est menteur et blasphémateur ».

La prédication représente un moment nécessaire de notre service : le royaume de Dieu n’est pas encore là, et l’Eglise, qui est encore dans le monde, a besoin des lumières de cette Parole pour être guidée, consolée, fortifiée. Elle a besoin dans son combat d’être mise en garde, enseignée, encouragée. Aussi faut-il savoir écouter et recevoir. Certes, le pasteur a une terrible responsabilité en montant en chaire. J’en connais qui tremblent chaque fois. Et c’est pourquoi il passe du temps, de ce précieux temps de la semaine, à se préparer, averti que tout ce qu’il dira doit d’abord être soumis à Dieu « pour approbation ». C’est là sa vocation première, il doit y consacrer beaucoup de son temps.

Mais le pasteur ne suffit pas à faire un bon sermon. Il y faut une communauté attentive. Et d’abord bien préparée. Si un musicien répète pendant des heures, si un athlète s’entraîne longtemps, un chrétien aussi se prépare à rencontrer son Seigneur. Il faut profiter encore de ces moments de silence avant et pendant le culte pour y entrer et se recueillir et être prêt, comme le dit l’apôtre Jacques, « à recevoir avec douceur la Parole ». Recevoir, quand Dieu donne, requiert de notre part beaucoup d’humilité, car il vient à nous comme il le veut et non comme nous le voulons.

Entendre signifie être confronté à Dieu et être appelé à prendre une décision, pour vivre à nouveau ce sermon dans notre vie quotidienne. Il peut y avoir des moments de grande sécheresse spirituelle. Bonhœffer écrivait : « nous ne devons pas être troublés par de telles expériences, mais concentrer notre attention sur la Parole et lui laisser son action propre. Ne se pourrait-il pas que Dieu lui-même nous envoie ces heures de sécheresse pour que nous puissions être à nouveau amenés à attendre tout de sa Parole ? »

Dieu parle, à nous de l’écouter dans l’humilité et dans la joie.

Le Credo :

Après l’Introït, la Confession des péchés et l’Absolution, les lectures et la prédication, voici le moment du Credo.

Le credo n’est pas destiné au visiteur distrait qui, par hasard, entrerait dans une église. Il est là comme un grand chant de louange et d’amour de celui qui a goûté la bonté de Dieu : Seigneur, tu viens de nous donner ta Parole, tu nous as instruits, édifiés, fortifiés, consolés, nous nous donnons à toi.

Que ce credo soit toujours le même ne gêne pas. Tout au contraire. Quand deux êtres s’aiment, ils se disent toujours à peu près la même chose, tout au long de leur vie. Ils se disent qu’ils s’aiment et ils ne cherchent pas sans cesse des mots nouveaux ; ils savent bien qu’ils s’aiment, pourtant ils le redisent, parce que si cela va sans dire, cela va aussi tellement mieux en le disant.

Dieu sait aussi qu’il nous a envoyé son Fils, né de la Vierge Marie, mais la joie de l’amour fait chanter à tous devant Dieu : voilà, oui voilà ce que tu as fait pour nous, voilà, tu es beau et tout cela est magnifique, et voilà comme je t’aime, et voilà comment je crois en toi. Notre confession de foi est vraiment une prière, tout comme nos cantiques : avec ses paroles à elle, l’Eglise rend à Dieu la Parole qu’Il lui a adressée et comme on ne peut lire la Bible entière chaque dimanche, la confession de la foi répond par tout ce qui n’a pu être annoncé ce jour-là, elle est en quelque sorte le sommaire de la foi chrétienne.

En confessant la foi, nous nous offrons, car le credo nous engage. Dire je crois ne signifie pas seulement dire que j’admets la réalité de ce que je vais énumérer, cela veut dire aussi que je risque ma vie, je joue mon existence sur tout cela, et que je renonce à tout ce que je ne vais pas proclamer.

Il y a là, comme dans bien d’autres parties du service, une vertu explosive qui nous fait sortir de notre péché, lequel consiste, comme disait Luther, à être recroquevillé sur soi-même. Dans le credo, notre vision dépasse notre clocher, pour nous conduire à l’Eglise universelle qui n’est ni luthérienne, ni réformée, ni romaine, ni orthodoxe, mais l’Eglise du Christ, ou encore l’Eglise catholique puisque ce mot veut dire universel. Il y a là une unanimité qui ouvre les portes à la foi et à la vérité. Unis par un même amour, nous confessons la foi de l’Eglise universelle. Le Credo nous donne la possibilité d’entrer dans cette vérité qu’aucun de nous ne possède tout seul. Voilà notre unité, celle de ceux qui ont écouté la Parole et manifestent qu’ils l’ont entendue et vont rencontrer celui qui parle dans ce repas de sa présence. C’est aussi tout cela que nous proclamons dans nos cantiques, qui prolongent une tradition très ancienne de la synagogue comme de toute l’Eglise au cours des siècles. Ils marquent notre grande espérance et la jubilation de ceux qui savent que dans le royaume nous chanterons la gloire du Seigneur et que nous serons dans la joie pour l’éternité. Déjà nous participons à la joie céleste !

Offrande :

Notre offrande des biens matériels se situe dans la perspective de la foi. C’est pourquoi nous la présentons légitimement au moment où l’on présente les espèces de la cène. Si nous voulions retourner ici aux coutumes anciennes, nous retrouverions cette magnifique tradition qui consistait à apporter le pain et le vin en même temps que l’on apporte les offrandes des fidèles. Car celles-ci sont aussi le signe de notre unité et de notre fraternité. L’offrande a toujours fait partie du culte chrétien depuis les origines. Nous venons comme les Mages de Noël portant l’or, l’encens et la myrrhe, comme la femme qui oignit les pieds de Jésus d’un parfum de grand prix, comme Joseph d’Arimathée offrant son tombeau. Dans cette perspective, il ne peut plus s’agir d’une aumône sortie à la hâte du porte-monnaie et jetée rapidement dans la quêteuse. Ce ne peut plus être qu’une offrande préparée soigneusement avant de venir. Nous prions le Seigneur qu’il veuille bien l’accepter, comme le signe de notre consécration à son service.

Prière universelle :

Cette offrande de nous-mêmes, cette consécration, ce sacrifice, cet engagement au service du Seigneur va se poursuivre dans la prière qui est l’un des grands offices de l’Eglise pour le monde et pour Dieu. Il s’agit là aussi de mener le combat de la foi pour le monde. L’Eglise est là non pour se complaire en elle-même, mais pour le salut du monde et son occupation primordiale sera la prière. L’histoire de l’Eglise, c’est l’histoire de l’exaucement de sa prière.

Sur la croix tout est accompli. Et chaque fois que l’Eglise se rassemble pour « proclamer la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne », elle proclame du même coup la fin et l’échec de ce monde, et elle confesse que la vie prend son sens dans la mort et la résurrection du Christ. La prière est le grand démenti que nous jetons à la face du monde qui prétend faire son salut tout seul et par lui-même.

Dire gloire à Dieu, c’est protester contre les puissants qui prétendent combler l’attente des hommes, c’est déclarer qu’ils sont dépouillés de leur orgueil et que le Christ a triomphé d’eux par la croix. La prière est donc pour nous un acte foncièrement politique qui rappelle que ce n’est pas à nous ou au monde, mais à Dieu qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire. Cela ne peut manquer d’avoir des conséquences dans notre vie.

Nous devrons manifester Dieu dans le monde. Dès lors, pour que nous soyons aptes à le faire, pour que notre existence soit garantie, nous osons présenter nos requêtes. Demandez et l’on vous donnera…

Liturgie de l’Eucharistie :

Voici maintenant la grande joie de la rencontre : ce qui nous a été annoncé va nous être donné, celui qui nous a parlé va maintenant entrer en nous, il va montrer de manière sensible sa présence à son peuple : « Il est grand le mystère de la foi ».  C’est ce culte-là que le Seigneur Jésus lui-même a institué. C’est pour cela surtout que les chrétiens se sont réunis, c’est à ce banquet – là que nous sommes invités. Jamais les apôtres n’auraient eu l’idée de célébrer le service dominical sans la communion, ils auraient cru s’être arrêtés en route ! Car à la synagogue, on invoquait, on lisait l’Ecriture, on prêchait, on priait, on chantait les hymnes et on bénissait. Rien de nouveau dans cette partie du culte où nous faisons de même, rien de nouveau même dans le début de la liturgie de la Cène, où les paroles de la synagogue reviennent encore : Rendons grâces, disait Israël, au Seigneur notre Dieu, et l’on répondait : Béni soit le nom du Seigneur maintenant et à jamais. Rien de nouveau donc et même oecuménisme élargi : unis aux juifs célébrant la Pâque, nous faisons comme eux.  Mais alors qu’y a-t-il de spécifiquement chrétien dans ce culte ?  C’est précisément la Sainte Cène qui, pour diverses raisons, avait disparu des services ordinaires de nos Eglises, et qui y a repris sa place, comme il est légitime, car le Seigneur l’a voulu ainsi, et il sait mieux que nous ce qu’il nous faut. Il ne dit pas « Ne faites pas ceci, ne faites pas cela… » Il dit : « Faites ceci en mémorial de moi ». Luther a raison d’affirmer, même si cela ne plaît pas à nos modernes amis de la tolérance et aux ennemis des affirmations tranchées : « Celui qui n’obéit pas n’a pas droit au titre de chrétien ». Un culte sans Cène serait un ministère de Jésus sans la croix.  N’opposons pas parole et sacrement. C’est la même parole qui maintenant va vivre ici, mais en acte, en signe, en vie. Il veut nous lier à lui, il vient habiter en nous. La Parole nous visait tous, mais le sacrement nous saisit, bien que communautaire, d’abord individuellement. Et ce faisant, elle nous réunit en un seul corps, car c’est là notre vocation d’Eglise.  L’apôtre Paul nous dit : « Nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps ». La Cène atteint précisément cet objectif, et le même apôtre dit encore : « Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps, car nous participons tous à ce pain unique ». Tout le drame du salut revit ici : le passé, l’avenir, et le présent, la mort du Christ et sa résurrection, la communion aujourd’hui avec le Christ-Roi, le royaume où nous serons de nouveau autour de lui comme autour de cet autel, tout cela est résumé dans l’acte sacramentel.  Notre célébration est ici conforme à la grande tradition chrétienne. S’il est vrai que nous ne pouvons pas encore officiellement communier avec nos frères catholiques romains ou orthodoxes, car il y faut une communion complète dans la foi, nous avons déjà une unité dans la célébration commune, semblable, vestige de l’unité passée et pierre d’attente de l’unité future.  Notre célébration, comme celle de la messe romaine, remonte à l’Eglise primitive, telle que nous la décrivent les textes anciens : après le service de la Parole, on apporte à celui qui préside l’assemblée des frères le pain et le vin avec une coupe d’eau. Il les prend, loue et glorifie le Père de l’univers par le nom du Fils et de l’Esprit Saint, répète les paroles du Christ et distribue le sacrement.  L’Eglise des premiers siècles célébrait ce repas dans une grande allégresse et c’est pourquoi on l’a nommé « eucharistie », qui signifie : « actions de grâces ».  Nous voici entraînés dans la grande joie céleste -, notre adoration, en communion avec tous les chrétiens, s’élargit de plus en plus dans l’intimité du Dieu vivant.  Cette joie nous unit à tous les chrétiens qui nous ont précédés auprès du Seigneur. Nous sommes unis à ceux de cette paroisse qui nous ont qu ittés après avoir achevé leur course dans la foi, unis aussi à tous les chrétiens du monde, orthodoxes, anglicans, protestants, catholiques qui ce même jour, ici et sur toute la terre, chantent cette même louange -, mais également aux anges et à toutes les créatures de Dieu qui, toutes frontières abolies, louent Dieu pour son oeuvre créatrice et pour sa Rédemption offerte. Dans cette grande communion, nous revivons la soirée de la chambre haute où le Seigneur en célébrant la Cène prit du pain et rendit grâces.

Préface :

Ainsi, dans la prière de préface, prononcée par le célébrant, nous rendons grâces pour toute I’?uvre de Dieu créateur et sauveur, et c’est un peu comme une nouvelle confession de foi qui rappelle tout ce que Dieu a fait pour nous, et qui nous entraîne dans le chant de l’hymne des chérubins : « Saint, Saint, Saint, » combiné avec l’hymne de l’entrée de Jésus à Jérusalem : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » et l’acclamation « Hosanna », déjà chantée à la synagogue qui veut dire « le Seigneur sauve », car c’est cela qu’il est venu faire ici bas, et qu’il vient encore accomplir parmi nous. Nous réalisons ici la prière « Que ton nom soit sanctifié » : du Temple de Jérusalem la louange passe désormais au Temple de la Création. Dans la joie et l’adoration nous acclamons celui qui vient maintenant vers nous, comme s’il parcourait l’allée centrale de notre sanctuaire par laquelle nous aussi à sa suite nous allons nous acheminer vers le rendez-vous de l’autel.

Consécration :

Voici enfin le moment solennel, où nous devons nous agenouiller dans le respect et l’humilité, l’avant-dernier échelon de la montée, qui va faire entendre les paroles mêmes du Christ, paroles efficaces et centre de toute célébration. Le Christ lui-même refait le geste de la nuit sainte où, ayant été trahi, il prit du pain…  C’est la prière du Fils au Père, dans son corps qui est l’Eglise. Mais cette prière s’adresse aussi à l’Esprit (il y a une épiclèse, car l’Esprit intercède pour nous). Ainsi la prière eucharistique du Christ nous fait entrer dans le mystère de la Trinité. S’il n’y a qu’à laisser le Christ entrer en nous, on priera cependant l’Esprit parce que l’Eglise ne dispose pas de Dieu, elle est la servante qui tend la main du mendiant.  Il est clair que nous n’offrons plus de sacrifice, si ce n’est celui de notre louange, car celui du Christ est l’éternel et parfait sacrifice offert une fois pour toutes et qu’on ne peut pas répéter. Il n’y a ici ni acte magique ni transformation, mais un acte d’obéissance, rappel de la promesse de celui qui tient ses engagements et ne ment jamais. Voici que dans, avec et sous le pain, dans, avec et sous le vin, le corps et le sang du Seigneur, c’est-à-dire sa vie nous sont offerts.  En recevant ce corps du Christ, nous allons redevenir l’Eglise, le corps du Christ. La tête, le Christ, donne sa vie au corps de l’Eglise, par le Saint Esprit. Le Christ vient vivre dans son corps. C’est une réalité concrète. Il n’y a qu’à entrer dans sa prière. Il vient en nous. Comme il va assumer les espèces, les remplir, il va nous emplir de sa présence, nous prendre en charge, reconstituer son corps.  Qui fait cela ? Ce n’est pas le pasteur, ce n’est même pas la foi des fidèles, ce n’est pas la bénédiction ni le geste de l’officiant, c’est le Seigneur lui-m me qui se sert de la voix et du geste du pasteur pour agir lui-même, par son Saint-Esprit que nous allons donc invoquer et qui va nous aider à croire dur comme fer que le Christ est présent pour nous, pour le pardon de nos péchés.  C’est le moment de l’adoration, c’est le moment « que toute créature fasse silence » pour contempler l’insondable mystère qui nous unit au Christ et nous unit les uns aux autres. Il y a le mystère du Christ : ce n’est pas ici le moment d’étudier…… de rationaliser l’inexplicable, c’est le moment de prier et d’adorer en silence. Il est grand le mystère de la foi.

Anamnèse

Cette adoration va se prolonger dans une dernière prière qui est mémorial, non pas simple souvenir, mais actualisation : nous sommes rendus contemporains de la Croix, nous sommes dans la chambre haute, c’est aujourd’hui que le Christ est mort et ressuscité pour nous. Alléluia !  La liturgie nous fait contemporains du Christ, de sa croix, de son trône.  Mais si elle fait du passé un présent, elle nous fait entrer en avance dans le royaume à venir que le Christ nous a préparé à la droite du Père : par lui monte notre prière, avec lui car il est vraiment présent, parce qu’il vient en nous.

Notre Père

Et notre adoration s’épanouit dans la prière du Christ, celle qu’il nous a donnée comme on donne le meilleur à ses enfants, et que nous cueillons sur ses lèvres pour la dire avec lui : Notre Père qui es aux cieux…  Avec amour nous allons dire cette prière en tant qu’Eglise, épouse du Christ.  La liturgie est nuptiale : on se donne à lui, on prie sa prière, car on l’attend, on le sait à la porte, il va entrer dans le sanctuaire où, comme une épouse, l’Eglise a tout préparé pour Lui et dressé sa table. Et on invite tous les amis a se joindre au banquet.   »Si tu présentes ton offrande à l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère ». C’est le thème de la réconciliation qui va maintenant dominer cette ultime approche : Ce qui est passé est englouti dans l’amour de Dieu, et c’est réconciliés avec lui ayant fait la paix avec nos frères, que nous allons pouvoir nous avancer vers l’autel, duquel autrefois partait le baiser de paix que chacun donnait à J’autre et qui faisait le tour de la communauté dans un grand élan d’amour et de joie : « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous ». Là aussi, notre engagement devrait se concrétiser par un grand, un énorme « Amen » d’adhésion et de témoignage.  Réconciliée, l’Eglise va s’avancer dans un mélange de joie, d’adoration et aussi d’humilité : voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.  Nous n’en aurons jamais fini d’être des pécheurs pardonnés, et nous le dirons encore en nous inclinant avec le Centurion : « Seigneur je ne suis pas digne… dis seulement une parole ».  Puis nous nous mettrons en route, comme en marche vers le royaume, pour nous approcher du Seigneur lui-même et recevoir ensemble notre nourriture. Ensemble, réunis comme les épis et les grappes pressés, moulus et rassemblés, oui, viens Seigneur Jésus ! (Maranatha, en araméen : viens Seigneur). Les premiers chrétiens vivaient dans J’attente ardente du retour du Christ.  L’Eucharistie anticipe le retour puisqu’elle est la présence du ressuscité.

Action de grâce

Et voici que l’audience du Roi des rois se termine. La grande affaire maintenant est de rendre grâce, et dans cette expression là il y a le mot rendre: rapporter à Dieu dans le service des frères cette grâce qui nous est faite, demeurer dans le Seigneur afin qu’il demeure en nous et rayonne autour de nous.

La Sainte Cène nous a mis en état de mission – le sacré et le profane ne sont pas séparés: le Christ est descendu au milieu de nous, il a pris comme véhicule de sa présence réelle la nourriture ordinaire de chaque jour. Alors nous allons toute cette semaine lutter contre cette dichotomie, cette séparation du sacré et du profane et démontrer qu’en vérité «Dieu a réconcilié par Christ toutes choses avec lui-même, sur la terre et dans les cieux».

Il y aura des tentations et des chutes, mais nous avons reçu une force nouvelle, vu, touché, reçu le Seigneur en personne. Nous allons prier… et il va fermer l’audience comme il l’a ouverte lui-même, il va reprendre la Parole, en nous faisant donner par son serviteur sa bénédiction.

Bénédiction

Cette bénédiction est plus qu’un souhait, elle donne la certitude que c’est ce Dieu-là, avec qui nous venons de passer une heure, qui nous bénit. Elle est le fondement de toute notre vie de la semaine, car elle nous renvoie chez nous, à notre travail, avec la présence du Dieu vivant et avec sa force. Voilà une certitude: tu nouis bénis. Cette bénédiction, aide-nous à la faire partager aux autres.

Joyeusement nous répondons dans l’illumination de la gloire éternelle et dans la prière silencieuse de reconnaissance.

Le dernier mot sera «Paix!» Allez dans la paix… Comme Marie gardait toutes ces choses et les repassait… et dehors, la liturgie sur le parvis, ce sera aussi la rencontre de la grande famille paroissiale qui ouvre nos cœurs au souci des autres et à la joie partagée.
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Message par Oïkouméné Mar 4 Oct 2016 - 23:26

Bonsoir AnneLEA
Votre réaction me fait penser à ce que nous enseignaient les religieuses chez qui j'allais à l'école. C'était en 19s59 (donc pré-concile Vatican II). C'étaient de merveilleuses éducatrices qui nous faisaient partager leur savoir. En matière de religion c'était la même chose. C'est avec elles que j'ai appris à prier, appris la vie de Jésus et de Marie. Grâce à elles j'ai appris l'histoire de la Réforme. Bien entendu la religieuse qui nous faisait ce cours n'omettait pas de dire "que les réformés n'étaient pas dans le vrai". Bref cette brave sœur m'a donné l'intérêt pour l'œcuménisme. La semaine de l'Unité existait mais elle nous faisait prier pour le retour de ces "méchants protestants" à la "vraie religion".
Je respecte vos convictions même si je ne suis pas d'accord. Non les catholiques "romains" ne font pas des courbettes aux autres chrétiens. Ils dialoguent depuis longtemps (pas pour les convertir mais pour se connaître en profondeur). Ce dialogue cela fait plus de soixante-dix ans qu'il a commencé.
Que pensez-vous de St Jean XXIII ? de St Jean-Paul II du Bienheureux Paul VI et maintenant notre pape François ? ." Le vrai œcuménisme, a t'il dit lors de la conférence de presse dans l'avion au retour de son dernier voyage, c'est de travailler ensemble sur tout ce que nous pouvons faire".
50ans après la Réforme, il y a prescription. Pourquoi condamner ?
@ Sofoyal :
Merci pour votre post.
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Message par Gilles Mer 5 Oct 2016 - 0:31

AnneLÉA a écrit:Notre principale source de force est dans l'Eucharistie , le vrai corps et sang du Christ , pour les luthérien il en est rien de tel.

[info doublon long article copie collé et video déjà déposés plus haut : on pourra s'y reporter :
L’eucharistie
Comment Luther comprenait le repas du Seigneur

Source : Site officiel du vatican Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 PkeysDu conflit à la communion. Commémoration luthéro-catholique ...
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Message par M1234 Mer 5 Oct 2016 - 8:59

@Gilles
STP il nous serait agréable que tu n'écrives plus avec ces grosses lettres rouges, tu as de bons sujets mais moi-même je ne les lis pas cela me fatigue les yeux!
Amitiés
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Message par M1234 Mer 5 Oct 2016 - 9:02

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Message par azais Mer 5 Oct 2016 - 11:03

"La réussite décisive fut de surmonter la séparation entre sacrificiel (le sacrifice de Jésus-Christ) et sacramentel (le sacrement)."

En tout état de cause , c'est bien ce qui empêche que l'eucharistie soit un sacrement , c'est la non reconnaissance par l'Eglise de la succession apostolique qui elle seule permet de réaliser le sacrement . il n'y a pas de sacrement de l'Ordre pour les luthériens 

Même dans l'eglise catholique , la foi du laic non ordonné  ne "fait " pas le sacrement même s'il emploie les paroles de la Cène  De ce point de vue, ce qu'exprime  @AnnaLéa, n'est pas faux ... du tout . ce qui importe c'est la réalité du sacrement , et non ce qu'on croit du mode de présence : transsubstantiation ... ou un autre mode 


Dernière édition par azais le Mar 18 Oct 2016 - 20:03, édité 1 fois

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Message par Zamie Mer 5 Oct 2016 - 12:32

Mais que va faire le pape François dans cette galère ?
"Il sera de plus accueilli par une Église (luthérienne) de Suède très moderne : profondément démocratique, dirigée depuis 2013 par une femme, Antje Jackelén, elle ordonne des femmes prêtres depuis 1960 et compte au moins deux évêques ouvertement homosexuels."

Le dialogue œcuménique occupe beaucoup le temps d'ecclésiastiques et de laïcs,mais chacipun reste sur ces positions.

Seule l'Eglise catholique donne le Corps du Christ à la messe ET le dimanche est loin d'être un rassemblement où l'on fête l'anniversaire de la résurrection !!

Les papes Jean -Paul II et Benoît XVI rappelaient que la doctrine catholique prévaut sur les autres .Le pape François suit il ses prédécesseurs?

NON à cette commémoration !!
Le moine apostât Luther a ouvert une brèche où se sont engouffrés divisions ,guerres .
L'Eglise a mis en place la Contre Réforme qui a réveillé les consciences et ouvert des vocations .
A quand une fête de la contre -réforme ?
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Message par Gilles Mer 5 Oct 2016 - 15:14

Marie du 65 a écrit:@Gilles
STP il nous serait agréable que tu n'écrives plus avec ces grosses lettres rouges, tu as de bons sujets mais moi-même je ne les lis pas cela me fatigue les yeux!
Amitiés
J'ai répondu ici :
Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 Fleche-bas
PADRE PIO ET LE PURGATOIRE...
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Message par M1234 Mer 5 Oct 2016 - 15:30

Oh Merci Gilles j'avais pas vu!!
Amitiés
Coucou
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Message par Surleroc Mer 5 Oct 2016 - 16:38

Sofyal à écrit :
Un jour de célébration réparatrice dans l'Eglise: Certainement.
Pour le reste il est visible que la pensée qui anime ce message est théorique et simplement partisane.
Il s'y reflète une méconnaissance (voulue?) du peuple Luthérien.
Ce sont des Chrétiens: leurs prières, leurs rites, leurs hymnes pieux, leur nourriture biblique régulière et leurs vies, en témoignent largement.
Si le schisme est un malheur pour eux même comme pour l'Eglise Catholique,
et au premier chef pour la tête mystique de l'Eglise,
ce n'est pas une raison pour les mésestimer volontairement.
La charité chrétienne et le discernement chrétien s'y opposent fermement,
et préviennent de l'égarement spirituel au sein de L'Eglise catholique.
La Verge du Souverain Pontife dirige, sur ce sujet, dans la bonne direction.

Je vous invite à bien relire mon message et de me relever les passage où j'ai manqué de charité et d'intolérance. J'ai dit la vérité sur ce schisme et je l'ai fait en m'appuyant sur les évidences historiques, je ne m'en suis pas pris aux personnes, mais à la substance des faits dans leur vérité.
Cessez d'intervenir avec votre persiflage habituel... Pour une fois faites preuve de rigueur intellectuelle !
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Message par Sofoyal Mer 5 Oct 2016 - 19:14

Pensez aussi à vous relire @surleroc.org,
et mettez vous quelques instant seulement dans la peau d'un luthérien, ou même de Luther lui même,
sachant que vous êtes appelé à coopérer au salut des âmes.

C'est vous qui persiflez présentement@"surleroc.org"
Et je ne vous en tient pas rigueur.
La charité m'appelle à d'autres devoirs plus plaisants.

Veuillez noter que j'ai réagi à votre pensée et non à ce que vous êtes.
Je ne m'intéresse qu'à réagir selon mes convictions.

Vous avez le droit d'être un intellectuel @surleroc.org
Moi, je ne le suis pas.
Je suis un simple couvreur-zingueur.
Mais je suis chrétien et je défend la vérité quand j'estime que je le dois.
et vos accusations n'offensent, hélas, que vous même.

En espérant que cette réponse vous sera utile,
et en vous souhaitant un excellent rétablissement.
J'ai appris vos derniers ennuis de santé, dont je me félicite que vous y ayez réchappé.

La charité chrétienne est finalement plus élevée encore que le reste... Décidément...

Que cela vaille pour l'Eglise Luthérienne.
Ce sera sage.

En partage, quelque notes de musique d'un brave et noble Luthérien dans l'âme...
J.S Bach: "La passion selon Saint Jean."
Pour plonger dans les profondeurs bibliques et bien s'y reposer.

Oserais-je la formule "Fraternellement"?...
Et comment faire autrement?
Même à un luthérien je dirais "Frère".
Et avec peu de réserve.
Alors...
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Message par Gilles Mer 5 Oct 2016 - 19:25

Catholiques & Protestants commémoreront les 500 ans de la Réforme - Page 2 P1510619

[infodDoublon avec Gilles le Dim 2 Oct 2016 - 18:06 


Dernière édition par azais le Mer 5 Oct 2016 - 20:14, édité 1 fois (Raison : doublon avec Gilles le Dim 2 Oct 2016 - 18:06)
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Message par Sofoyal Mer 5 Oct 2016 - 20:29

Les notes citées plus haut que j'ai failli oublier:
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Message par azais Mer 5 Oct 2016 - 20:54

tous artisans de paix a écrit:
tous artisans de paix a écrit: comique
Par ailleurs, l'article émet l'hypothèse que le pape François profitera peut-être aussi de l'occasion pour canoniser une luthérienne suédoise, qui s'est convertie au catholicisme, est devenue religieuse et a restauré la congrégation des soeurs "brigittines": Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957).
Oups! Il semblerait que j'aie un train de retard: le pape a canonisé cette religieuse au mois de juin. Very Happy
http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-canonise-une-lutherienne-convertie-et-un-mystique-polonais-2016-06-05-120076648 ....... Eh bien, dans un contexte où on parle de commémorer les 500 ans de la Réforme, cette canonisation envoie, je pense, un message important: il ne s'agit pas du tout de renier la foi catholique, mais simplement de faire un effort de réconciliation.  

Par ailleurs, je voudrais revenir sur un point: Imaginons deux enfants, deux frères, qui se disputent et se battent. Le père intervient pour les calmer et il leur demande de faire la paix. Mais l'un des enfants répond: "Il ne fait que m'embêter tout le temps, il me dit des choses méchantes, il me tape..."
Et l'autre dit: "Il se moque de moi, il me colle tout le temps, il me vole mes jouets..."
     Alors, le père se tourne vers le plus petit et il lui dit: "Bon d'accord, je sais que ton frère a des torts envers toi. Mais quand même...Est-ce qu'il n'a pas aussi des qualités? Est-ce que tu n'as rien de gentil à dire sur ton frère?"
Le petit réfléchit un instant et puis, avec réticence, il dit: "Ben... des fois, à l'école, il me défend quand on m'embête".
- Ah! Fait le Père. Ton frère a donc aussi des qualités!
Puis le Père se tourne vers l'aîné et il lui dit: "Et toi? Tu n'as pas de gentilles choses à dire sur ton frère?"
- Mais il me colle tout le temps, papa! Il ne me laisse jamais tranquille! Il est toujours derrière moi! se plaint l'enfant
- Je sais bien, mais ton frère est encore petit. Il ne fait pas que t'embêter, si?
- Ben... non. Des fois, il partage son goûter avec moi.


Et voilà. C'est la première étape de la réconciliation: ne pas se focaliser sur le négatif et faire des efforts pour essayer de trouver du positif chez l'autre. Ensuite, le père va progressivement amener les deux enfants à se demander réciproquement pardon et à se réconcilier.
Je crois qu'ici, il se passe la même chose. Plutôt que de se focaliser sur le négatif, ce qui ne pourrait avoir pour effet que de braquer l'autre, ESSAYONS de voir le positif ou trouver des circonstances atténuantes.

Ainsi, le cardinal qui avait déclaré que l'intention de Luther, au départ, n'était pas nécessairement de créer un schisme, mais plutôt de réformer l'Eglise déjà existante, parce qu'il estimait (sur certains points peut-être à raison, sur d'autres à tort) qu'il y avait des choses à corriger. Même si, ensuite, les choses se sont emballées et qu'il y a eu schisme, etc.

.. Il s'agit, sans renier la vérité, d'essayer de trouver une circonstance atténuante...on va essayer d’œuvrer à la réconciliation, C'est une 1è étape, avant de pouvoir se demander réciproquement pardon et de pouvoir avancer.
 
Merci à @"artisan de paix"  c'est ce que tout le monde pense ici ...  malgré les points de vue qui s'entrechoquent à cette occasion . 

Console  Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console 

Non il n'y a pas de mésestime vis à vis de nos frères et amis luthériens à dire ce qui a "justifié " un séisme de fait qui a séparé des chrétiens de l'Eglise successeur des Apôtres  et créé de douloureux conflits parfois sanglants .. 
Oui nous pouvons parler de rencontre de réconciliation réparatrice 
Non rejetons résolument les accusations de persiflage qui se font la courte échelle... la vérité des faits passés ne s'oppose pas à un chemin qui s'inscrit dans la voie engagée par le pape François en témoin de la Miséricorde  Divine qui est ineffable et insondable pour peu que chacun en emprunte cette voie... : J-18

Console  Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console Console

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Message par Oïkouméné Mer 5 Oct 2016 - 22:05

@ Gilles,
Tu te  répètes. Tu avais publié ce post le 3 octobre. Merci quand même.
@ Azais
Merci pour votre intervention. 500 ans après faut-il reprocher cette erreur de parcours (encore que... - je vais me prendre une volée de bois vert -)?
Soyons Miséricordieux comme le Père. Aller dans un temple protestant pour prier ce n'est pas un péché.
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