Père Spirituel: † "Je me présente" †
+98
Jeanne Marie
Desiderius Ulixes
Eleric
Scala-Coeli
Calex
Buni
apolline
françoise dumoulin
Gaethan
jacques58fan
nglevallun
spiri
Philippe Emmanuel
Yeshoua
Bouvines
Vero88
brigitte57
lacolombe
Chris29
vase d'argile
Isabelle-Marie
Marmhonie
veryoui
apissponsalis
véronique69
Filledelavierge
régis63
Delsanto
Jeannedelamontagne
Trinité
chantchant
Zamie
LaVermine
Tante Hermance
Fortunatus
Ayor
blanche
Coowar Claude
Pécheur
é123
BéatriceP
Hélène vie et amour
Renee emmanuelle
pax et bonum
Gilles
Philippe-Antoine
Vent Nouveau
vévette
CROS
territoire en héritage
marieangesl
jbrouquerol
apis
limond
azais
Horacio@
Joannes Maria
Catherine Jouenne
Sofoyal
Ginette Boudreau
fonreg
marie-victoire
notredameduchateau
MichelDeto
ViveJésusChrist
MAJONAMI
anlise
jacob
euskara
Benoit
Josiane
Philippe Marie
prendspitiedemoipecheur
Bryand
fleur
Manuela
JackM
violaine
Oïkouméné
Liza2028
Mariam
jacques de Moissac
AnneLÉA
doucenuit
Coquelicot
myrdhin
COLLET
F123456
Charles-Edouard
Jean21
pedroso
M1234
carine
Séraphin
emmanuel langelin
Elysé
Erg74
Père Nathan
102 participants
Page 14 sur 28
Page 14 sur 28 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 21 ... 28
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Hélène : vous pouvez suivre ou approfondir le Père Nathan, désormais officialisé par la Congrégation des frères de Saint Jean comme étant le Père Patrick de Vergeron, dit « Patrick de Montmorin »
Ses ouvrages ne seront donc plus désormais grevés du poids de l’anonymat qu’ils voulaient lui imposer jusqu’à ces jours : Alleluiah!
C’est contrairement aux apparences une décision qui libère le Père Patrick de la demande qui lui fut imposée de camoufler à chacune de ses productions son appartenance à la Congrégation des frères de Saint Jean … Au motif que ses travaux ne « représentaient pas la PENSEE de la Congrégation » en deux points
- 1/ Ses travaux proposaient la recherche une voie pour établir de manière démonstrative et en Sagesse l’idée de l’ANIMATION IMMEDIATE dès la première Cellule: laquelle recherche a été interdite par le père fondateur à partir de 1994… Pour lui Dieu crée l’âme spirituelle bien après : lorsque le corps est suffisamment formé ( avec tout ce que cela implique, tout le monde le comprend : c’est par exemple sous cette autorisation formelle que la congélation des embryons a été ipso facto mise en route par un législateur catholique pratiquant conseillé par les frères !!!). )
- 2/ Ses publications et son travail inlassable, à la demande du Saint Père lui-même et de l’Ordinaire (supérieur de la Congrégation Saint Jean) demande exprimée même si contraire aux directives idéologiques imposées aux membres de ladite Congrégation …. se sont concentrés sur la question du CLONAGE humain qui se trouvait hélas encouragé par eux à être libéralisé dans sa « recherche en laboratoire » par le fait même d’un apostolat « johannique » omniprésent devant les milieux philosophiques, bio-éthiques, scientifiques, et politiques qui les sollicitaient… Leur « leçon » a été suivie unanimement par : l’Association Lejeune, l’Emmanuel, Famille Chrétienne, Béatitudes, les principaux organes au Vatican en charge de ces questions (à l’exception bien sûr du Saint Père qui s’est trouvé complètement isolé ad intra et muselé après son affirmation de février 1998) : un désastre universel
La levée de l’anonymat par décision des frères constitue donc un évènement positif qui puisse permettre que soit brisée cette unanimité meshomique : un début (on peut rêver) de repentir pour sortir d’une Apologétique idéo-mancique qui a imposé son diktat quasi universel pendant 23 ans
Ses ouvrages ne seront donc plus désormais grevés du poids de l’anonymat qu’ils voulaient lui imposer jusqu’à ces jours : Alleluiah!
C’est contrairement aux apparences une décision qui libère le Père Patrick de la demande qui lui fut imposée de camoufler à chacune de ses productions son appartenance à la Congrégation des frères de Saint Jean … Au motif que ses travaux ne « représentaient pas la PENSEE de la Congrégation » en deux points
- 1/ Ses travaux proposaient la recherche une voie pour établir de manière démonstrative et en Sagesse l’idée de l’ANIMATION IMMEDIATE dès la première Cellule: laquelle recherche a été interdite par le père fondateur à partir de 1994… Pour lui Dieu crée l’âme spirituelle bien après : lorsque le corps est suffisamment formé ( avec tout ce que cela implique, tout le monde le comprend : c’est par exemple sous cette autorisation formelle que la congélation des embryons a été ipso facto mise en route par un législateur catholique pratiquant conseillé par les frères !!!). )
- 2/ Ses publications et son travail inlassable, à la demande du Saint Père lui-même et de l’Ordinaire (supérieur de la Congrégation Saint Jean) demande exprimée même si contraire aux directives idéologiques imposées aux membres de ladite Congrégation …. se sont concentrés sur la question du CLONAGE humain qui se trouvait hélas encouragé par eux à être libéralisé dans sa « recherche en laboratoire » par le fait même d’un apostolat « johannique » omniprésent devant les milieux philosophiques, bio-éthiques, scientifiques, et politiques qui les sollicitaient… Leur « leçon » a été suivie unanimement par : l’Association Lejeune, l’Emmanuel, Famille Chrétienne, Béatitudes, les principaux organes au Vatican en charge de ces questions (à l’exception bien sûr du Saint Père qui s’est trouvé complètement isolé ad intra et muselé après son affirmation de février 1998) : un désastre universel
La levée de l’anonymat par décision des frères constitue donc un évènement positif qui puisse permettre que soit brisée cette unanimité meshomique : un début (on peut rêver) de repentir pour sortir d’une Apologétique idéo-mancique qui a imposé son diktat quasi universel pendant 23 ans
régis63- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 257
Inscription : 11/05/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Hélène : vous pouvez suivre ou approfondir le Père Nathan, désormais officialisé par la Congrégation des frères de Saint Jean comme étant le Père Patrick de Vergeron, dit « Patrick de Montmorin » Ses ouvrages ne seront donc plus désormais grevés du poids de l’anonymat qu’ils voulaient lui imposer jusqu’à ces jours : Alleluiah! a écrit:
Et bien un bon début cela fera taire les mauvaises langues
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
régis63 a écrit:Hélène : vous pouvez suivre ou approfondir le Père Nathan, désormais officialisé par la Congrégation des frères de Saint Jean comme étant le Père Patrick de Vergeron, dit « Patrick de Montmorin »
Ses ouvrages ne seront donc plus désormais grevés du poids de l’anonymat qu’ils voulaient lui imposer jusqu’à ces jours : Alleluiah!
C’est contrairement aux apparences une décision qui libère le Père Patrick de la demande qui lui fut imposée de camoufler à chacune de ses productions son appartenance à la Congrégation des frères de Saint Jean … Au motif que ses travaux ne « représentaient pas la PENSEE de la Congrégation » en deux points
- 1/ Ses travaux proposaient la recherche une voie pour établir de manière démonstrative et en Sagesse l’idée de l’ANIMATION IMMEDIATE dès la première Cellule: laquelle recherche a été interdite par le père fondateur à partir de 1994… Pour lui Dieu crée l’âme spirituelle bien après : lorsque le corps est suffisamment formé ( avec tout ce que cela implique, tout le monde le comprend : c’est par exemple sous cette autorisation formelle que la congélation des embryons a été ipso facto mise en route par un législateur catholique pratiquant conseillé par les frères !!!). )
- 2/ Ses publications et son travail inlassable, à la demande du Saint Père lui-même et de l’Ordinaire (supérieur de la Congrégation Saint Jean) demande exprimée même si contraire aux directives idéologiques imposées aux membres de ladite Congrégation …. se sont concentrés sur la question du CLONAGE humain qui se trouvait hélas encouragé par eux à être libéralisé dans sa « recherche en laboratoire » par le fait même d’un apostolat « johannique » omniprésent devant les milieux philosophiques, bio-éthiques, scientifiques, et politiques qui les sollicitaient… Leur « leçon » a été suivie unanimement par : l’Association Lejeune, l’Emmanuel, Famille Chrétienne, Béatitudes, les principaux organes au Vatican en charge de ces questions (à l’exception bien sûr du Saint Père qui s’est trouvé complètement isolé ad intra et muselé après son affirmation de février 1998) : un désastre universel
La levée de l’anonymat par décision des frères constitue donc un évènement positif qui puisse permettre que soit brisée cette unanimité meshomique : un début (on peut rêver) de repentir pour sortir d’une Apologétique idéo-mancique qui a imposé son diktat quasi universel pendant 23 ans
Merci régis63 pour ce trésor que vous nous servez là!!
C'est de l'Or
Si vous avez pour nous des perles de cette qualité , n'hésitez pas !
Il n'y a que vous pour ce genre d'info: merci !
marie-victoire- Veut-etre un saint/e
- Messages : 222
Age : 65
Localisation : Auvergne
Inscription : 09/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Je pensais que l'animation immédiate de l'embryon dès la première cellule fécondée ne posait aucun problème dans l'Eglise.Et je suis surpris que l'on puisse en discuter.
A+
A+
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7672
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
pax et bonum a écrit:Je pensais que l'animation immédiate de l'embryon dès la première cellule fécondée ne posait aucun problème dans l'Eglise.Et je suis surpris que l'on puisse en discuter.A+
Vous avez touché du doigt le point sensible !!
en effet TOUT LE PROBLEME EST LA
(voir le fil qui explique tout ce que le silence dogmatique de l'Eglise sur cette question a pu engendrer et engendre encore, paralysée qu'elle est par une immense majorité de "théologiens")
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t11241p60-actualite-sur-le-clonage-humain#359343 et suivants
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
@pax et bonum Je pensais que l'animation immédiate de l'embryon dès la première cellule fécondée ne posait aucun problème dans
@"regis63" OUI, MERCI BEAUCOUP, REGIS.
Excuse-moi de ne pas avoir répondu avant,mais je suis souvent un peu dépassée par l'informatique de ce site - et mes messages qui disparaissent parfois à l'instant où je vais les envoyer. CAR cela me prend trop de temps!
Effectivement la plupart des gens tombent des nues en apprenant que l'on puisse mettre en doute de telles réalités que l'animation immédiate!
Comprendre que le CLONAGE constitue à faire des expérimentations sur des embryons humain/animal, etc. ANTI-NATUREL (ANTI-ECOLOGIQUE?) est donc une agression au Créateur, (auquel la majorité ne croit même plus?!) est compréhensible aussi du plus grand nombre. On n'a pas besoin de sortir de ENA ? Il faut vulgariser les informations. On fait des scandales pour tout et n'importe quoi ? QUI OSERA AFFRONTER LES ACTUALITES AVEC CES VERITES ? LES IMAGES ABONDENT!
Excusez-moi, peut-être que je suis trop simpliste?!
Mais consolons-nous. Beaucoup de 'prêtres de la base' comprennent parfaitement le drame. Quand on leur demande d'inclure dans le Memento des morts de leurs Messes l'offrande de ces petites victimes non-nés oubliés, ils opinent volontiers du chef!
C'est moins compliqué que de faire un discours!
J'ai beaucoup apprécié le sérieux de vos émissions avec Père Patrick, avec des questions pertinentes et profondes.
@"regis63" OUI, MERCI BEAUCOUP, REGIS.
Excuse-moi de ne pas avoir répondu avant,mais je suis souvent un peu dépassée par l'informatique de ce site - et mes messages qui disparaissent parfois à l'instant où je vais les envoyer. CAR cela me prend trop de temps!
Effectivement la plupart des gens tombent des nues en apprenant que l'on puisse mettre en doute de telles réalités que l'animation immédiate!
Comprendre que le CLONAGE constitue à faire des expérimentations sur des embryons humain/animal, etc. ANTI-NATUREL (ANTI-ECOLOGIQUE?) est donc une agression au Créateur, (auquel la majorité ne croit même plus?!) est compréhensible aussi du plus grand nombre. On n'a pas besoin de sortir de ENA ? Il faut vulgariser les informations. On fait des scandales pour tout et n'importe quoi ? QUI OSERA AFFRONTER LES ACTUALITES AVEC CES VERITES ? LES IMAGES ABONDENT!
Excusez-moi, peut-être que je suis trop simpliste?!
Mais consolons-nous. Beaucoup de 'prêtres de la base' comprennent parfaitement le drame. Quand on leur demande d'inclure dans le Memento des morts de leurs Messes l'offrande de ces petites victimes non-nés oubliés, ils opinent volontiers du chef!
C'est moins compliqué que de faire un discours!
J'ai beaucoup apprécié le sérieux de vos émissions avec Père Patrick, avec des questions pertinentes et profondes.
Hélène vie et amour- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 313
Inscription : 05/02/2016
D'accord avec Helen avec cette précision
Vous vouliez sans doute dire, Helen, plus précisément , que :
Comprendre que d'un côté, le CLONAGE constitue ....
UNE AGRESSION CARACTERISEE ET DIRECTE CONTRE DIEU DANS LE SANCTUAIRE DE LA VIE qui Lui est réservé à LUI SEUL
et que les questions qu'ils appellent bioéthiques, concernant par exemple à faire des expérimentations sur des embryons humain/animal, etc. ANTI-NATUREL (ANTI-ECOLOGIQUE?) ne sont donc pas une agression DIRECTE au Créateur, (auquel la majorité ne croit même plus?!)
ET DONC QUE LA DIFFERENCE DE L'UN à L'AUTRE ( attaquer Dieu Lui même et attaquer l'écologie humaine ou animale ) est compréhensible aussi du plus grand nombre.
Comprendre que d'un côté, le CLONAGE constitue ....
UNE AGRESSION CARACTERISEE ET DIRECTE CONTRE DIEU DANS LE SANCTUAIRE DE LA VIE qui Lui est réservé à LUI SEUL
et que les questions qu'ils appellent bioéthiques, concernant par exemple à faire des expérimentations sur des embryons humain/animal, etc. ANTI-NATUREL (ANTI-ECOLOGIQUE?) ne sont donc pas une agression DIRECTE au Créateur, (auquel la majorité ne croit même plus?!)
ET DONC QUE LA DIFFERENCE DE L'UN à L'AUTRE ( attaquer Dieu Lui même et attaquer l'écologie humaine ou animale ) est compréhensible aussi du plus grand nombre.
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
excellente intervention, Jeannedelamontagne !
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Jeannedelamontagne a écrit:Vous vouliez sans doute dire, Helen, plus précisément , que :
Comprendre que d'un côté, le CLONAGE constitue ....
UNE AGRESSION CARACTERISEE ET DIRECTE CONTRE DIEU DANS LE SANCTUAIRE DE LA VIE qui Lui est réservé à LUI SEUL
et que les questions qu'ils appellent bioéthiques, concernant par exemple à faire des expérimentations sur des embryons humain/animal, etc. ANTI-NATUREL (ANTI-ECOLOGIQUE?) ne sont donc pas une agression DIRECTE au Créateur, (auquel la majorité ne croit même plus?!)
ET DONC QUE LA DIFFERENCE DE L'UN à L'AUTRE ( attaquer Dieu Lui même et attaquer l'écologie humaine ou animale ) est compréhensible aussi du plus grand nombre.
oUI? jEANNEDELAMONTAGNE
c'est probablement mieux exprimé ainsi! Merci!
EN FAIT, ce que je voulais dire est que pour convaincre il faut avoir un auditoire ? S'adresser dans le vide ne sert à rien ?
Il faut rencontrer les interlocuteurs - les gens qui écoutent leur TV, leur radio, LA où ils en sont: capables de s'émouvoir. S'ils ne croient pas qu'il y a un CREATEUR on peut les émouvoir sur un plan NATUREL. Les MEDIAS cherchent à nous manipuler. JOUONS de FINESSE ?
Exemple: En 1995, à l'instigation du Professeur Ney et Marie Pieters, assistante du Professeur Jérôme Lejeune, (qui nous a d'ailleurs beaucoup aidé ensuite pour les 'non-nés' §témoignages sur son site), avaient mis un grand article sur le syndrome post-avortement dans SANTE MAGAZINE, je crois. A leur stupéfaction, le téléphone n'a pas cessé de sonner pendant 4 jours, de femmes rendues conscientes de LEURS cas.
Il faut s'adresser là où il y a de l'écoute! par exemple SANTE? ECOLOGIE ? MONSTRUOSITES? ANTI-NATUREL ? DESTRUCTURATION DE L'HUMANITE? CONSEQUENCES SUR L'HUMANITE DU FUTUR. Il faut sensibiliser avant de convaincre?
L'appréciation et contrition de l'offense et agression suprême envers DIEU CREATEUR ne pourra venir que lorsqu'ils accepteront qu'il y en a Un et ne viendra peut-être qu'autrement
Un examen attentifs des youtubes avec le plus d'écoute devraient démontrer sur quels sujets l'écoute se dirige ? N'est-ce pas le Saint Esprit, en réponse à la prière du monde, qui ensuite donnera l'ouverture nécessaire pour atteindre les cœurs et les âmes - par la raison?
L'essentiel ne serait-ce pas de faire comprendre le MAL du CLONAGE HUMAIN instrumentalisation de cellules embryonnaires humaines vivantes?
Peut-être suis-je trop pragmatique ?
Hélène vie et amour- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 313
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
"Fortifiés par le Pain du Ciel, nous te supplions, Seigneur: grâce à cette nourriture, saint Jean-Marie Vianney endurait sans faiblir toutes les contradictions: puissions-nous, par ses mérites et comme lui progresser de jour en jour et parvenir enfin jusqu'à toi"
par Jésus le Christ Notre seigneur AMEN
Je trouve que ça présente bien nos prêtres n'est-ce-pas ?
On cherche
"le saint curé de la toile"
les révolutionnaires ont fait disparaitre notre curé
ils préfèrent les prêtres constitutionnels
par Jésus le Christ Notre seigneur AMEN
Je trouve que ça présente bien nos prêtres n'est-ce-pas ?
On cherche
"le saint curé de la toile"
les révolutionnaires ont fait disparaitre notre curé
ils préfèrent les prêtres constitutionnels
jbrouquerol- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 171
Inscription : 19/03/2009
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Catherine a mis en ligne un sermon du padre de l'an dernier, même date : riche idée, catherine et merci à vous !
HOMELIE du 1er Août 2015 au soir : St ALPHONSE DE LIGUORI
Marthe Robin ; St Alphonse de Liguori fondateur des Rédemptoristes, les explications spirituelles de la vie surnaturelle face au péché ; St Thomas d’Aquin ; St Jean-Baptiste ; l’Eucharistie ; un exemple de pénitence ; la théologie morale ; méditation de St Jean-Paul II ; ‘le petit cheveu’ qui empêche le mariage spirituel ; la grâce de persévérance finale ; question d’une fidèle ; sans le péché Satan n’aurait aucun pouvoir ; tout se termine par l’Amour, la Lumière, la Libération, le Pardon
HOMELIE du 1er Août 2015 au soir : St ALPHONSE DE LIGUORI
Marthe Robin ; St Alphonse de Liguori fondateur des Rédemptoristes, les explications spirituelles de la vie surnaturelle face au péché ; St Thomas d’Aquin ; St Jean-Baptiste ; l’Eucharistie ; un exemple de pénitence ; la théologie morale ; méditation de St Jean-Paul II ; ‘le petit cheveu’ qui empêche le mariage spirituel ; la grâce de persévérance finale ; question d’une fidèle ; sans le péché Satan n’aurait aucun pouvoir ; tout se termine par l’Amour, la Lumière, la Libération, le Pardon
jbrouquerol- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 171
Inscription : 19/03/2009
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Merci pour ses homélies!
Sans le péché Satan n’aurait aucun pouvoir ; tout se termine par l’Amour, la Lumière, la Libération, le Pardon
Profitons totalement de cette année de la Miséricorde!!!
Et en plus il y a la grâce du Puy en Velay cette année!
Dernier délai le 15 aout 2016 ( la prochaine fois : 2157 !!)
http://www.jubiledupuyenvelay2016.cef.fr/jubile-du-puy-en-velay-2016/les-jubiles-dr18.html
Par ailleurs voici désormais à sa place le cadeau que nous fait Catherine :
(son compte Gloria tv nous donne les homélies que nous avons captées du père patrick en ... 2015 ou avant encore ... tout en suivant les mêmes évangiles qu'aujourd'hui : abonnez vous à son compte
https://gloria.tv/cath.jouenne )
Sans le péché Satan n’aurait aucun pouvoir ; tout se termine par l’Amour, la Lumière, la Libération, le Pardon
Profitons totalement de cette année de la Miséricorde!!!
Et en plus il y a la grâce du Puy en Velay cette année!
Dernier délai le 15 aout 2016 ( la prochaine fois : 2157 !!)
http://www.jubiledupuyenvelay2016.cef.fr/jubile-du-puy-en-velay-2016/les-jubiles-dr18.html
Par ailleurs voici désormais à sa place le cadeau que nous fait Catherine :
(son compte Gloria tv nous donne les homélies que nous avons captées du père patrick en ... 2015 ou avant encore ... tout en suivant les mêmes évangiles qu'aujourd'hui : abonnez vous à son compte
https://gloria.tv/cath.jouenne )
Catherine Jouenne a écrit:jbrouquerol a écrit:Et vous, Catherine, Transfiguration approchant, vous nous trouverez bien un prône autorisé n'est-ce-pas du pere spirituel émérite de la Transfiguration AVANT le 6 aout des années glorieuses
que nous puissions nous y préparer ....
Voici le prône de notre bien-aimé Père pour la Fête de la Transfiguration le 6 août 2015
http://catholiquedu.free.fr/2015/2015Homelie6AoutTransfiguration.mp3
Bonne Fête de la Transfiguration à toute notre humanité
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Pour aujourd'hui, voici l'homélie du 5 Août 2015
Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ selon Saint Matthieu 15, 21-28
L’Evangile est le même que le 3 Août de cette année.
Marie ; méditation de St Jean Chrysostome ; Jésus et la Cananéenne ; les miettes ; l’Eucharistie ; les enfants et le Roi ; les 50000 aigles royaux le 3 août 2015 ; la foi, la charité et l’Amour incréé
Catherine Jouenne- MEDIATRICE
- Messages : 1303
Age : 60
Localisation : France
Inscription : 07/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Voici une remontée pour le forum du prône de notre père Emerite pour la Fête de la Transfiguration les 6 août 2015
http://catholiquedu.free.fr/2015/2015Homelie6AoutTransfiguration.mp3 (pour télécharger)
Bonne Fête de la Transfiguration à toute notre humanité
et aussi le texte d'une méditation du Rosaire vivant à l'ermitage ND de Domanova
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/TRANSFIGURATION.htm
(pour lire)
@Pere emerite
http://catholiquedu.free.fr/2015/2015Homelie6AoutTransfiguration.mp3 (pour télécharger)
Bonne Fête de la Transfiguration à toute notre humanité
et aussi le texte d'une méditation du Rosaire vivant à l'ermitage ND de Domanova
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/TRANSFIGURATION.htm
(pour lire)
@Pere emerite
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Merci Jeannedelamontagne!! nous allons pouvoir écouter cela tranquillement!!!
Bonne Fête de la Transfiguration!!!
Amitiés
Bonne Fête de la Transfiguration!!!
Amitiés
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Merci bien Jeanne
Et pour écouter l'audio
en lisant la méditation du Mystère de la Transfiguration du Seigneur,
4e Mystère lumineux du Rosaire vivant enregistré en 2002 et 2003
pendant l'Année du Rosaire proclamée par le Saint-Père Jean-Paul II :
http://catholiquedu.free.fr/
Cliquez sur la perle bleue n°16 Audio : Bible, Mystères et autres
Ou directement : http://catholiquedu.free.fr/meditation_audio.html
Voici un extrait de la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae de Jean-Paul II le 16 octobre 2002
"9. « Et il fut transfiguré devant eux : son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L'épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu'à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c'est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l'expérience toujours nouvelle de l'amour du Père et pour jouir de la joie de l'Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul : « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit Saint » (2 Co 3, 18)."
Et pour écouter l'audio
en lisant la méditation du Mystère de la Transfiguration du Seigneur,
4e Mystère lumineux du Rosaire vivant enregistré en 2002 et 2003
pendant l'Année du Rosaire proclamée par le Saint-Père Jean-Paul II :
http://catholiquedu.free.fr/
Cliquez sur la perle bleue n°16 Audio : Bible, Mystères et autres
Ou directement : http://catholiquedu.free.fr/meditation_audio.html
Voici un extrait de la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae de Jean-Paul II le 16 octobre 2002
"9. « Et il fut transfiguré devant eux : son visage devint brillant comme le soleil » (Mt 17, 2). L'épisode évangélique de la transfiguration du Christ, dans lequel les trois Apôtres Pierre, Jacques et Jean apparaissent comme ravis par la beauté du Rédempteur, peut être considéré comme icône de la contemplation chrétienne. Fixer les yeux sur le visage du Christ, en reconnaître le mystère dans le chemin ordinaire et douloureux de son humanité, jusqu'à en percevoir la splendeur divine définitivement manifestée dans le Ressuscité glorifié à la droite du Père, tel est le devoir de tout disciple du Christ; c'est donc aussi notre devoir. En contemplant ce visage, nous nous préparons à accueillir le mystère de la vie trinitaire, pour faire l'expérience toujours nouvelle de l'amour du Père et pour jouir de la joie de l'Esprit Saint. Se réalise ainsi pour nous la parole de saint Paul : « Nous reflétons tous la gloire du Seigneur, et nous sommes transfigurés en son image, avec une gloire de plus en plus grande, par l'action du Seigneur qui est Esprit Saint » (2 Co 3, 18)."
Catherine Jouenne- MEDIATRICE
- Messages : 1303
Age : 60
Localisation : France
Inscription : 07/02/2016
Extraits de la préparation au baptême enseigné par le père Emérite
Quand le père Émérite était à Notre Dame de Doma Nova, une quinzaine d'entre nous pendant la période de 2002 et 2004, ont eu la grâce de se préparer au baptême dans ce sanctuaire. Le père Émérite nous y a préparé très bien! Pour ceux déjà baptisé ça a donné une approfondissement magnifique de la foi. En quelques étapes je voudrais vous donner quelques passages des ses enseignements avec bien sur des exercices à notre portée!
En dessous un extrait de la préparation au Baptême présentant les cinq sens externes de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain (la présentation de nos trois puissances spirituelles suivra puisque les exercices proposés dans ce fil sont pour les retrouvailles avec nos trois puissances spirituelles) :
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui : comment Jésus va-t-il être très proche de toutes nos puissances ? Les prochaines fois, je voudrais regarder comment pénétrer à l’intérieur de Jésus, et ensuite comment nous sommes entièrement transformés en Jésus, et c’est lui qui transforme tout à travers nous à l’intérieur même de Dieu. Ce sont les trois moments de la foi. Jésus est tout pour nous.
Le premier moment : j’adhère à Jésus, je crois que Jésus est tout pour moi, parce que c’est vrai (ce n’est pas parce que c’est mon idée, parce que c’est sympathique ou que cela nous fait du bien). Quand nous disons cela, le mensonge disparaît, toutes nos fausses constructions s’effondrent devant le regard de Jésus, toutes nos faussetés s’effacent. Il nous faut nous mettre sous le regard de Jésus, sous le toucher de Jésus.
Pour adhérer à Jésus, il faut que rien ne m’en empêche : si je prends du scotch adhésif magique invisible, et s’il y a une grosse bulle, ou s’il y a une mouche collée, ça n’adhère pas. Il faut que ça adhère partout, qu’on ne voie même plus qu’il y a du scotch : Jésus et nous, sommes Un. Je disparais en Jésus, et pourtant je suis bien là, mais on ne voit que Jésus. Jésus a tout fait pour nous, avec nous, en nous, et notre réponse à Jésus est d’adhérer à lui. Or nous, nous sommes toujours en train de nous décoller de Jésus : quand vous prenez un trip d’acide ou d’extasie, ou quand vous partez en astral, vous décollez.
Notre réponse : entrer dans cette unité très simple, grâce à des exercices.
Vous allez me dire : « comment respirer avec Jésus, vu que déjà je ne sais plus respirer avec moi-même, je ne sais plus bailler, ni dormir, ni manger, ni réfléchir, ni faire mémoire, trouver mon cœur spirituel, faire circuler librement mon sang… ».
Il faut quand même apprendre à redevenir simple et vivant pour adhérer à Jésus.
Et c’est pour cela qu’il faut renoncer au péché : plus nous sommes dans le péché, moins c’est facile d’adhérer à Jésus, parce que plus nous sommes dans le péché, plus les puissances de notre vie humaine s’amortissent, s’inhibent, se tordent, se replient sur elles-mêmes, sont anéanties et laissent la place à quelque chose qui est homicide, mensonger, même si c’est séduisant.
Mais renoncer au péché n’est pas un problème : le seul problème est d’adhérer à Jésus, et c’est simple.
Je vous propose quelques exercices spirituels, incarnés, humains, en présence de Dieu.
Nous avons à l’intérieur de nous toutes sortes de puissances.
« Mais je ne savais pas, mon Père, qu’il y a avait des puissances dans l’être humain que je suis !
- Alors je vais te dire quelles sont ces douze puissances : j’ai en moi 5 sens externes (la vue, l’audition, l’odorat, le toucher, le goût), 4 puissances sensitives (imagination, mémoire, sens commun, cogitative) et 3 puissances spirituelles (intelligence contemplative, cœur spirituel, memoria Dei). Les apôtres de ma foi sont mes douze puissances. Je vais passer successivement d’un apôtre à l’autre, et chaque apôtre va suivre Jésus, adhérer à Jésus, se coller à Jésus et être les membres vivants de Jésus dans le monde.
Voilà donc un très bel exercice d’adhésion à Jésus : je vais utiliser successivement chacune de ces douze puissances, en prenant 1 minute pour chacune d’entre elles, en commençant toujours par le corps (sens externes). Impossible de faire plus facile ! Jésus a tout fait : il se colle à moi, et je me colle à lui par chacune de ces puissances. C’est pour cela que nous prions en collant vraiment (et pas mollement) les mains l’une à l’autre pour adhérer à Jésus, (et après, en repliant et en croisant les doigts pour pénétrer en Jésus), pour adhérer à Jésus par le cœur : c’est une flamme, tous les espaces sont brûlés.
* Les 5 puissances de sensibilité externes sont les 5 puissances humaines du corps de l’homme :
- Le goût. Quand un enfant adhère de ses lèvres, de sa langue, de son palais, au sein de sa mère, il utilise son sens externe du goût pour adhérer à ce qui le nourrit. Jésus me nourrit : pendant une minute, je deviens ce petit nourrisson qui est abreuvé, qui savoure tous les goûts de Jésus, toute la nourriture de Jésus. Saint Bernard a avoué qu’il était tellement collé à Jésus avec ce schème du bébé dont je viens de vous parler, que la Vierge lui a manifesté son lait maternel, glorieux, céleste, immaculé, divinement pur, et il s’est nourri du lait de Jésus dans le sein glorieux de la Vierge qui est la résurrection de Jésus. Qui a bu au lait glorieux de la résurrection de Jésus dans le sein immaculé de la Vierge ? Si vous ne l’avez pas fait, ça ne fait pas scotch ! Je mets ma bouche sur le Verbe éternel de Dieu qui prend chair, je me nourris de ce sein du Père qui me nourrit de l’incarnation de Jésus dans le goût de ma langue d’enfant, et il faut que mon sens du goût puisse participer à cette adhésion à Jésus.
- Le regard. Tu cours vers le Baptême, tu cours derrière Jésus autant que tu peux, et d’un seul coup Jésus s’arrête, alors tu t’arrêtes, et Jésus se retourne vers toi et te regarde : tu te mets sous le regard de Jésus, et qu’il n’y ait que les yeux de Jésus. Voilà un exercice admirable, et extraordinairement simple, mais je ne le fais pas en fermant les yeux (on n’utilise pas ses sens externes par l’imaginaire). Le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie, il a pris corps humain, avec un regard, et il n’avait pas besoin de fermer les yeux, lui, pour me regarder. A raison de quoi je regarde Jésus les yeux ouverts, et je laisse Jésus me regarder. Qu’y a-t-il de plus simple ? Je profite de n’importe quelle occasion pour cela. Une icône va m’aider, les yeux ouverts, à voir du dedans la divinité universelle incarnée et simple du regard de Jésus passer par derrière l’icône pour me regarder, et je vois Jésus et il n’y a plus que Jésus qui me regarde et moi qui regarde le regard de Jésus. Il est facile d’utiliser l’exposition du Sanctissime Sacrement pour voir le regard lumineux, simple, humain, limpide, le regard vraiment extraordinaire de Jésus. Je peux aussi utiliser le témoignage des Saints qui disent comment ils se mettent sous le regard de Jésus : « dès que j’ai vu son regard se poser sur moi… quand j’ai vu ses yeux, j’ai compris qu’un seul de ses regards limpides… ». Ce n’est pas du tout comme quand l’Ange Gabriel est apparu au prophète Daniel qui a été immédiatement écrasé par le poids de gloire de l’Ange Gabriel. Non, le regard de Jésus me réveille, m’élève en face de lui, et le seul fait de regarder les yeux de Jésus, je voudrais m’engloutir dans ses yeux : un seul de ses regards suffirait à combler des milliards de paradis.
- L’ouïe. Pour adhérer à Jésus le sens de l’ouïe est de la plus haute importance. Dans l’adhésion à Jésus, tout ce que le corps engrange spirituellement par l’ouïe, par le son de sa voix, est extraordinaire. J’entends la voix de la sainteté glorifiée, la voix de Marie, la voix de Jésus dans la résurrection de la femme. Il ne faut pas oublier que la femme, l’Epouse, est sortie de l’homme, la nouvelle Eve glorieuse est sortie du côté d’Adam. La gloire de l’Assomption émane de l’intérieur du corps de Jésus. C’est par la foi que je vais m’exercer, et c’est une connaissance qui va venir à l’intérieur de moi à travers le silence vivant et extérieur de l’organe de l’ouïe. Je n’écoute pas la voix de Jésus en fermant mes oreilles, de même que je ne regarde pas le visage de Jésus en fermant les yeux. J’utilise mes oreilles en passant par la médiation de l’air silencieux, vivant, de la présence, et quand j’entends ce profond silence de la délicatesse de la présence de Jésus, j’entends le son glorieux de sa voix et c’est cela qui compte pour moi, parce que je suis le disciple vivant et le frère vivant de Jésus vivant, et je deviens le membre vivant de Jésus vivant. Vu la délicatesse quasi infinie de la résurrection de Jésus, le son des cordes vocales glorieuses de Jésus est quasi infiniment délicat, mais je peux l’entendre par la foi, en adhérant au son glorieux de sa voix.
- Le toucher. Jésus l’a dit à Thomas : « touche-moi, plonge ta main dans mon côté, touche ma plaie du cœur ». Pour venir à la lumière de la naissance, l’enfant doit bien sortir par ce trou, par une plaie, par un passage. Je sens les plaies de Jésus, je rentre dedans, je passe dans les plaies de Jésus, je sens cet enveloppement du corps de Jésus : Jésus m’a enveloppé de ses plaies. Je touche Jésus, je laisse Jésus me toucher. Je garde les yeux ouverts, pour ne pas imaginer. Au plan spirituel, le sens du toucher a ceci d’intéressant qu’il atteint l’existence de la personne : saint Thomas d’Aquin dit que le toucher atteint immédiatement l’hypostase (si je te touche, je prends conscience que tu existes, et je touche ton hypostase). Comment faire ? Je vais embrasser Jésus, j’embrasse un crucifix, je comprends qu’il y a de Jésus à moi une proximité très grande. Comme Marie-Madeleine, quand je vois un calvaire, je me mets au pied de la croix et je touche les pieds de Jésus (toucher les pieds de Jésus est typique du catéchumène). Je porte Jésus enfant (comme saint Antoine de Padoue) : par la foi, je dis à Jésus : « j’adhère à toi, je te prends dans mes bras ». Plus nous connaissons Jésus, plus nous voyons qu’il se présente de la manière la plus parfaitement lui-même en étant petit enfant. Dans ses manifestations depuis 2.000 ans, le Seigneur ne se présente pratiquement plus qu’enfant, et c’est pour cela que nous voyons surtout la sainte Vierge. Je pense à certaines petites carmélites qui prennent Jésus enfant : elles font oraison avec Jésus qui vient de naître, avec Jésus enfant. Et c’est lui, ce n’est pas de l’imagination. Et Dieu permet quelque fois qu’il y ait des miracles : pour saint Antoine de Padoue, c’était Jésus enfant. Il proclamait la Parole de Dieu, il l’expliquait, mais ce qui comptait pour lui était de toucher Jésus, et Jésus se trouvait dans ses bras, petit enfant. Saint Antoine de Padoue est représenté avec la Bible et Jésus enfant qui sort de la Bible. Une minute, pour qu’il y ait avec Jésus un contact physique de proximité, ou il y ait le moins possible peur, de distance. Nous le disons bien : « j’ai prié, et j’ai été touché par Jésus ». Dieu nous touche par Jésus. Même avant l’Incarnation du Seigneur, quand les hommes étaient touchés par Dieu, Dieu passait par Jésus pour les toucher. Quand Abel s’est sacrifié, Dieu est passé par l’onction messianique de Jésus pour toucher Abel dans son cœur : Jésus sur la croix regardait Abel, Jésus ressuscité regarde Abel et va vers lui, et Abel s’est laissé toucher par le Messie. Abraham a été touché par Dieu, mais c’est Jésus qui est venu. Dieu n’a pas voulu toucher à quelconque existence matérielle sans passer par Jésus : tout a été créé à travers Jésus, dans le Principe tout a été créé, le ciel, les étoiles, le soleil, le paysage, l’air, le feu, un sentiment qui jaillit.
- L’odorat. L’odeur de Jésus. Je respire Jésus, comme je respire une rose, ou de la terre meuble mouillée avec de la salive, du vin, de l’eau. Quand vous serez dans un grand jardin bien entretenu, avec beaucoup de fleurs, laissez-vous guider : vous serez spontanément attirés par les meilleures odeurs. Il faut réveiller le sens de l’odorat qui est probablement le plus abîmé, parce que la foi s’est éteinte et du coup l’odorat ne s’exerce plus. Il faudrait faire pour les catéchumènes trois jours de respiration surnaturelle des sens externes. La foi est dans la direction de la cause finale, et le sens de l’odorat est le sens du corps de l’homme qui s’exerce le mieux lorsqu’il est réveillé spirituellement. L’odorat fait que quelqu’un t’attire. « Quand je serai élevé sur la croix, quand mon cœur sera ouvert, que je me manifesterai à vous, ils verront celui qu’ils ont transpercé, ils seront tous attirés ». C’est l’odeur du Christ, quelque chose émane du Sacré Cœur, le Sacré Cœur se sent, le cœur de Marie se sent ; quand quelqu’un palpite dans le cœur de Marie, cela se sent. L’odeur du Seigneur, l’odeur des pommes, l’odeur des gâteaux de raisins, l’odeur des aromates, de l’encens. Toutes ces odeurs, si elles enclenchent en moi un mouvement pour aller vers quelque chose d’autre qui m’attire, ont été établies par le Créateur dans le Christ. Par la résurrection, Jésus de sa mort est venu traverser toutes les formes d’odeurs qui sont dans le diaphane cosmique et les a établies à l’intérieur de la divinité glorieuse de sa résurrection au-delà de nos sens. Ce qui fait que les odeurs ont désormais une fonction surnaturelle. Il n’y a pas de problème de perte de l’odorat : le seul problème qui se pose est la réponse de la foi.
Le jour où nous comprenons que tous nos problèmes n’existent que parce que nous ne donnons pas la réponse de la foi, le jour où nous donnons la réponse de la foi, tout s’éteint et il n’y a plus que Jésus, ce jour-là nous commençons à rentrer dans la grande catéchèse de l’union avec le Seigneur.
Je commence donc toujours à adhérer à Jésus par mes cinq sens externes, parce que je suis incarné, parce que je ne veux pas être en dehors de la communion concrète et réelle des personnes, donc c’est à travers mon corps et le corps de Jésus que je rentre personnellement dans la personne de Jésus. Il faut bien commencer par le corps, sinon je ne commence rien du tout, et, étant déconnecté par rapport à mes 5 sens externes, je risque de faire du métapsychique. Je suis déconnecté parce que le sécateur a coupé tout ce qui était vérité, tout ce qui était le point de vue spirituel du corps : à cause du péché, le corps humain n’est plus spirituel, les sens externes ne sont plus du tout humains et s’expriment de manière inversée par rapport à la vie, à la lumière, à l’attraction, au diaphane de l’air, à l’ouverture du cosmos, et c’est pour cela qu’il faut commencer par les sens externes. A ce moment-là mon corps va pouvoir s’intérioriser spirituellement, et je vais pouvoir utiliser mon imaginaire.
La suite avec les 4 sens de sensibilité internes et les 3 puissances spirituelles sera pour les jours qui viennent.........
@Pere emerite
En dessous un extrait de la préparation au Baptême présentant les cinq sens externes de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain (la présentation de nos trois puissances spirituelles suivra puisque les exercices proposés dans ce fil sont pour les retrouvailles avec nos trois puissances spirituelles) :
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui : comment Jésus va-t-il être très proche de toutes nos puissances ? Les prochaines fois, je voudrais regarder comment pénétrer à l’intérieur de Jésus, et ensuite comment nous sommes entièrement transformés en Jésus, et c’est lui qui transforme tout à travers nous à l’intérieur même de Dieu. Ce sont les trois moments de la foi. Jésus est tout pour nous.
Le premier moment : j’adhère à Jésus, je crois que Jésus est tout pour moi, parce que c’est vrai (ce n’est pas parce que c’est mon idée, parce que c’est sympathique ou que cela nous fait du bien). Quand nous disons cela, le mensonge disparaît, toutes nos fausses constructions s’effondrent devant le regard de Jésus, toutes nos faussetés s’effacent. Il nous faut nous mettre sous le regard de Jésus, sous le toucher de Jésus.
Pour adhérer à Jésus, il faut que rien ne m’en empêche : si je prends du scotch adhésif magique invisible, et s’il y a une grosse bulle, ou s’il y a une mouche collée, ça n’adhère pas. Il faut que ça adhère partout, qu’on ne voie même plus qu’il y a du scotch : Jésus et nous, sommes Un. Je disparais en Jésus, et pourtant je suis bien là, mais on ne voit que Jésus. Jésus a tout fait pour nous, avec nous, en nous, et notre réponse à Jésus est d’adhérer à lui. Or nous, nous sommes toujours en train de nous décoller de Jésus : quand vous prenez un trip d’acide ou d’extasie, ou quand vous partez en astral, vous décollez.
Notre réponse : entrer dans cette unité très simple, grâce à des exercices.
Vous allez me dire : « comment respirer avec Jésus, vu que déjà je ne sais plus respirer avec moi-même, je ne sais plus bailler, ni dormir, ni manger, ni réfléchir, ni faire mémoire, trouver mon cœur spirituel, faire circuler librement mon sang… ».
Il faut quand même apprendre à redevenir simple et vivant pour adhérer à Jésus.
Et c’est pour cela qu’il faut renoncer au péché : plus nous sommes dans le péché, moins c’est facile d’adhérer à Jésus, parce que plus nous sommes dans le péché, plus les puissances de notre vie humaine s’amortissent, s’inhibent, se tordent, se replient sur elles-mêmes, sont anéanties et laissent la place à quelque chose qui est homicide, mensonger, même si c’est séduisant.
Mais renoncer au péché n’est pas un problème : le seul problème est d’adhérer à Jésus, et c’est simple.
Je vous propose quelques exercices spirituels, incarnés, humains, en présence de Dieu.
Nous avons à l’intérieur de nous toutes sortes de puissances.
« Mais je ne savais pas, mon Père, qu’il y a avait des puissances dans l’être humain que je suis !
- Alors je vais te dire quelles sont ces douze puissances : j’ai en moi 5 sens externes (la vue, l’audition, l’odorat, le toucher, le goût), 4 puissances sensitives (imagination, mémoire, sens commun, cogitative) et 3 puissances spirituelles (intelligence contemplative, cœur spirituel, memoria Dei). Les apôtres de ma foi sont mes douze puissances. Je vais passer successivement d’un apôtre à l’autre, et chaque apôtre va suivre Jésus, adhérer à Jésus, se coller à Jésus et être les membres vivants de Jésus dans le monde.
Voilà donc un très bel exercice d’adhésion à Jésus : je vais utiliser successivement chacune de ces douze puissances, en prenant 1 minute pour chacune d’entre elles, en commençant toujours par le corps (sens externes). Impossible de faire plus facile ! Jésus a tout fait : il se colle à moi, et je me colle à lui par chacune de ces puissances. C’est pour cela que nous prions en collant vraiment (et pas mollement) les mains l’une à l’autre pour adhérer à Jésus, (et après, en repliant et en croisant les doigts pour pénétrer en Jésus), pour adhérer à Jésus par le cœur : c’est une flamme, tous les espaces sont brûlés.
* Les 5 puissances de sensibilité externes sont les 5 puissances humaines du corps de l’homme :
- Le goût. Quand un enfant adhère de ses lèvres, de sa langue, de son palais, au sein de sa mère, il utilise son sens externe du goût pour adhérer à ce qui le nourrit. Jésus me nourrit : pendant une minute, je deviens ce petit nourrisson qui est abreuvé, qui savoure tous les goûts de Jésus, toute la nourriture de Jésus. Saint Bernard a avoué qu’il était tellement collé à Jésus avec ce schème du bébé dont je viens de vous parler, que la Vierge lui a manifesté son lait maternel, glorieux, céleste, immaculé, divinement pur, et il s’est nourri du lait de Jésus dans le sein glorieux de la Vierge qui est la résurrection de Jésus. Qui a bu au lait glorieux de la résurrection de Jésus dans le sein immaculé de la Vierge ? Si vous ne l’avez pas fait, ça ne fait pas scotch ! Je mets ma bouche sur le Verbe éternel de Dieu qui prend chair, je me nourris de ce sein du Père qui me nourrit de l’incarnation de Jésus dans le goût de ma langue d’enfant, et il faut que mon sens du goût puisse participer à cette adhésion à Jésus.
- Le regard. Tu cours vers le Baptême, tu cours derrière Jésus autant que tu peux, et d’un seul coup Jésus s’arrête, alors tu t’arrêtes, et Jésus se retourne vers toi et te regarde : tu te mets sous le regard de Jésus, et qu’il n’y ait que les yeux de Jésus. Voilà un exercice admirable, et extraordinairement simple, mais je ne le fais pas en fermant les yeux (on n’utilise pas ses sens externes par l’imaginaire). Le Verbe de Dieu a pris chair de la Vierge Marie, il a pris corps humain, avec un regard, et il n’avait pas besoin de fermer les yeux, lui, pour me regarder. A raison de quoi je regarde Jésus les yeux ouverts, et je laisse Jésus me regarder. Qu’y a-t-il de plus simple ? Je profite de n’importe quelle occasion pour cela. Une icône va m’aider, les yeux ouverts, à voir du dedans la divinité universelle incarnée et simple du regard de Jésus passer par derrière l’icône pour me regarder, et je vois Jésus et il n’y a plus que Jésus qui me regarde et moi qui regarde le regard de Jésus. Il est facile d’utiliser l’exposition du Sanctissime Sacrement pour voir le regard lumineux, simple, humain, limpide, le regard vraiment extraordinaire de Jésus. Je peux aussi utiliser le témoignage des Saints qui disent comment ils se mettent sous le regard de Jésus : « dès que j’ai vu son regard se poser sur moi… quand j’ai vu ses yeux, j’ai compris qu’un seul de ses regards limpides… ». Ce n’est pas du tout comme quand l’Ange Gabriel est apparu au prophète Daniel qui a été immédiatement écrasé par le poids de gloire de l’Ange Gabriel. Non, le regard de Jésus me réveille, m’élève en face de lui, et le seul fait de regarder les yeux de Jésus, je voudrais m’engloutir dans ses yeux : un seul de ses regards suffirait à combler des milliards de paradis.
- L’ouïe. Pour adhérer à Jésus le sens de l’ouïe est de la plus haute importance. Dans l’adhésion à Jésus, tout ce que le corps engrange spirituellement par l’ouïe, par le son de sa voix, est extraordinaire. J’entends la voix de la sainteté glorifiée, la voix de Marie, la voix de Jésus dans la résurrection de la femme. Il ne faut pas oublier que la femme, l’Epouse, est sortie de l’homme, la nouvelle Eve glorieuse est sortie du côté d’Adam. La gloire de l’Assomption émane de l’intérieur du corps de Jésus. C’est par la foi que je vais m’exercer, et c’est une connaissance qui va venir à l’intérieur de moi à travers le silence vivant et extérieur de l’organe de l’ouïe. Je n’écoute pas la voix de Jésus en fermant mes oreilles, de même que je ne regarde pas le visage de Jésus en fermant les yeux. J’utilise mes oreilles en passant par la médiation de l’air silencieux, vivant, de la présence, et quand j’entends ce profond silence de la délicatesse de la présence de Jésus, j’entends le son glorieux de sa voix et c’est cela qui compte pour moi, parce que je suis le disciple vivant et le frère vivant de Jésus vivant, et je deviens le membre vivant de Jésus vivant. Vu la délicatesse quasi infinie de la résurrection de Jésus, le son des cordes vocales glorieuses de Jésus est quasi infiniment délicat, mais je peux l’entendre par la foi, en adhérant au son glorieux de sa voix.
- Le toucher. Jésus l’a dit à Thomas : « touche-moi, plonge ta main dans mon côté, touche ma plaie du cœur ». Pour venir à la lumière de la naissance, l’enfant doit bien sortir par ce trou, par une plaie, par un passage. Je sens les plaies de Jésus, je rentre dedans, je passe dans les plaies de Jésus, je sens cet enveloppement du corps de Jésus : Jésus m’a enveloppé de ses plaies. Je touche Jésus, je laisse Jésus me toucher. Je garde les yeux ouverts, pour ne pas imaginer. Au plan spirituel, le sens du toucher a ceci d’intéressant qu’il atteint l’existence de la personne : saint Thomas d’Aquin dit que le toucher atteint immédiatement l’hypostase (si je te touche, je prends conscience que tu existes, et je touche ton hypostase). Comment faire ? Je vais embrasser Jésus, j’embrasse un crucifix, je comprends qu’il y a de Jésus à moi une proximité très grande. Comme Marie-Madeleine, quand je vois un calvaire, je me mets au pied de la croix et je touche les pieds de Jésus (toucher les pieds de Jésus est typique du catéchumène). Je porte Jésus enfant (comme saint Antoine de Padoue) : par la foi, je dis à Jésus : « j’adhère à toi, je te prends dans mes bras ». Plus nous connaissons Jésus, plus nous voyons qu’il se présente de la manière la plus parfaitement lui-même en étant petit enfant. Dans ses manifestations depuis 2.000 ans, le Seigneur ne se présente pratiquement plus qu’enfant, et c’est pour cela que nous voyons surtout la sainte Vierge. Je pense à certaines petites carmélites qui prennent Jésus enfant : elles font oraison avec Jésus qui vient de naître, avec Jésus enfant. Et c’est lui, ce n’est pas de l’imagination. Et Dieu permet quelque fois qu’il y ait des miracles : pour saint Antoine de Padoue, c’était Jésus enfant. Il proclamait la Parole de Dieu, il l’expliquait, mais ce qui comptait pour lui était de toucher Jésus, et Jésus se trouvait dans ses bras, petit enfant. Saint Antoine de Padoue est représenté avec la Bible et Jésus enfant qui sort de la Bible. Une minute, pour qu’il y ait avec Jésus un contact physique de proximité, ou il y ait le moins possible peur, de distance. Nous le disons bien : « j’ai prié, et j’ai été touché par Jésus ». Dieu nous touche par Jésus. Même avant l’Incarnation du Seigneur, quand les hommes étaient touchés par Dieu, Dieu passait par Jésus pour les toucher. Quand Abel s’est sacrifié, Dieu est passé par l’onction messianique de Jésus pour toucher Abel dans son cœur : Jésus sur la croix regardait Abel, Jésus ressuscité regarde Abel et va vers lui, et Abel s’est laissé toucher par le Messie. Abraham a été touché par Dieu, mais c’est Jésus qui est venu. Dieu n’a pas voulu toucher à quelconque existence matérielle sans passer par Jésus : tout a été créé à travers Jésus, dans le Principe tout a été créé, le ciel, les étoiles, le soleil, le paysage, l’air, le feu, un sentiment qui jaillit.
- L’odorat. L’odeur de Jésus. Je respire Jésus, comme je respire une rose, ou de la terre meuble mouillée avec de la salive, du vin, de l’eau. Quand vous serez dans un grand jardin bien entretenu, avec beaucoup de fleurs, laissez-vous guider : vous serez spontanément attirés par les meilleures odeurs. Il faut réveiller le sens de l’odorat qui est probablement le plus abîmé, parce que la foi s’est éteinte et du coup l’odorat ne s’exerce plus. Il faudrait faire pour les catéchumènes trois jours de respiration surnaturelle des sens externes. La foi est dans la direction de la cause finale, et le sens de l’odorat est le sens du corps de l’homme qui s’exerce le mieux lorsqu’il est réveillé spirituellement. L’odorat fait que quelqu’un t’attire. « Quand je serai élevé sur la croix, quand mon cœur sera ouvert, que je me manifesterai à vous, ils verront celui qu’ils ont transpercé, ils seront tous attirés ». C’est l’odeur du Christ, quelque chose émane du Sacré Cœur, le Sacré Cœur se sent, le cœur de Marie se sent ; quand quelqu’un palpite dans le cœur de Marie, cela se sent. L’odeur du Seigneur, l’odeur des pommes, l’odeur des gâteaux de raisins, l’odeur des aromates, de l’encens. Toutes ces odeurs, si elles enclenchent en moi un mouvement pour aller vers quelque chose d’autre qui m’attire, ont été établies par le Créateur dans le Christ. Par la résurrection, Jésus de sa mort est venu traverser toutes les formes d’odeurs qui sont dans le diaphane cosmique et les a établies à l’intérieur de la divinité glorieuse de sa résurrection au-delà de nos sens. Ce qui fait que les odeurs ont désormais une fonction surnaturelle. Il n’y a pas de problème de perte de l’odorat : le seul problème qui se pose est la réponse de la foi.
Le jour où nous comprenons que tous nos problèmes n’existent que parce que nous ne donnons pas la réponse de la foi, le jour où nous donnons la réponse de la foi, tout s’éteint et il n’y a plus que Jésus, ce jour-là nous commençons à rentrer dans la grande catéchèse de l’union avec le Seigneur.
Je commence donc toujours à adhérer à Jésus par mes cinq sens externes, parce que je suis incarné, parce que je ne veux pas être en dehors de la communion concrète et réelle des personnes, donc c’est à travers mon corps et le corps de Jésus que je rentre personnellement dans la personne de Jésus. Il faut bien commencer par le corps, sinon je ne commence rien du tout, et, étant déconnecté par rapport à mes 5 sens externes, je risque de faire du métapsychique. Je suis déconnecté parce que le sécateur a coupé tout ce qui était vérité, tout ce qui était le point de vue spirituel du corps : à cause du péché, le corps humain n’est plus spirituel, les sens externes ne sont plus du tout humains et s’expriment de manière inversée par rapport à la vie, à la lumière, à l’attraction, au diaphane de l’air, à l’ouverture du cosmos, et c’est pour cela qu’il faut commencer par les sens externes. A ce moment-là mon corps va pouvoir s’intérioriser spirituellement, et je vais pouvoir utiliser mon imaginaire.
La suite avec les 4 sens de sensibilité internes et les 3 puissances spirituelles sera pour les jours qui viennent.........
@Pere emerite
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
EXTRAITS DE LA PRÉPARATION AU BAPTÊME ENSEIGNÉ PAR LE PÈRE EMÉRITE
Quand le père Émérite était à Notre Dame de Doma Nova, une quinzaine d'entre nous pendant la période de 2002 et 2004, ont eu la grâce de se préparer au baptême dans ce sanctuaire. Le père Émérite nous y a préparé très bien! Pour ceux déjà baptisé ça a donné une approfondissement magnifique de la foi. En quelques étapes je voudrais vous donner quelques passages des ses enseignements avec bien sur des exercices à notre portée!
En dessous la suite avec extrait de la préparation au Baptême présentant les 4 sens de sensibilité interne de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain (la présentation de nos trois puissances spirituelles suivra puisque les exercices proposés dans ce fil sont pour les retrouvailles avec nos trois puissances spirituelles) :
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui,
voilà la suite:
* 4 sens de sensibilité internes :
- L’imagination.
Notre imagination est très abîmée par le péché, et par des choses qui sont foncièrement diaboliques : il faut que le monde de l’image qui est en nous soit guéri, sacralisé. L’image ressemblance de Dieu qui est en Jésus doit pénétrer dans l’image ressemblance de Dieu qui est dans notre imaginaire. Il est bon de faire de la méditation de l’imaginaire pour sa sacralisation (mais toujours après avoir adhéré à Jésus par les 5 sens externes). Saint Thomas d’Aquin dit que si l’imagination adhère par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu, alors par l’imagination, Dieu et moi, à l’intime de nous-mêmes, œuvrons de la même manière, et Dieu crée le premier jour, le ciel et la terre. Je peux assister à la création du monde, à la création du premier homme et de la première femme. Et ce n’est pas une imagination, car quand Dieu le fait et qu’il me le révèle, il me le donne par la foi, et je peux vivre cela par la lumière surnaturelle de la foi. Je suis là, j’assiste au paradis terrestre, j’assiste à l’entrée de Marie à l’intérieur de sa maison à Nazareth lorsqu’elle vient préparer le repas pour sa moitié sponsale (voilà une imagination très intéressante), j’assiste à ces actes extérieurs et intérieurs qui se réalisent entre eux deux dans l’unité sponsale (que cette imagination-là est belle !), j’assiste par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu : j’assiste à la flagellation du Seigneur. J’assiste par la foi, par anticipation, par appropriation, à ce qui se passe lorsque au dernier jour, venant de la gloire de la vision béatifique, je suis entièrement engolfé par la puissance de Dieu dans un petit tas de restes cellulaires cadavériques et que je ressuscite corporellement d’entre les morts). Je vais méditer en utilisant toute ma puissance imaginative, toutes ces révélations auxquelles je crois dans le Christ Jésus Notre Seigneur. Tout m’a été donné, c’est une vérité absolue, elle se réalisera, que j’y croie ou pas. Mais pour pouvoir en vivre, j’y crois, parce que ce qui m’intéresse, c’est la vérité incarnée de mon monde d’aujourd’hui dans le monde réel de Dieu, de la résurrection du Seigneur, et de ma propre mission, de ma propre réalité actuelle. Il faut remercier beaucoup saint Ignace de Loyola et Ruysbroeck l’Admirable, pour nous avoir enseigné ces voies d’accès pour l’utilisation de l’imaginaire.
- La mémoire
La mémoire est la deuxième puissance de la vie sensitive, et la septième puissance de l’homme. Ma mémoire me permet de me rappeler ce qui m’est arrivé, et de le revivre. J’ai été créé par Dieu dans le sein de ma mère, je suis né au 9e mois, j’ai reçu le Baptême, étant bébé, ou je ne l’ai pas reçu. Sur les 123 enfants qui ont été créés par Dieu au même instant que moi dans le monde, il n’y en a eu que 23 qui ont été baptisés, et moi je faisais partie de ceux qui n’ont pas été baptisés. Il y a une connexion entre tous ceux qui ont été conçus par Dieu dans le même instant sur toute la terre. Donc je peux très bien me rappeler que je n’ai pas été baptisé : chaque fois que les 23 autres ont été baptisés, forcément à des moments différents, à chaque fois, j’ai su que je n’étais pas baptisé. Je vais utiliser ma mémoire spirituelle. J’ai eu dans ma vie des visites du Seigneur : « en priant, j’ai eu une évidence de Dieu », je peux me rappeler de cela. Je vais utiliser ma mémoire pour Jésus. Je vais me rappeler que Jésus a dit : « Venez à moi, vous qui ployez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai le repos… », je m’en rappelle, je le répète et je le vis comme si je l’entendais pour la première fois. J’ai entendu Jésus dire : « ceci est mon corps, livré pour vous » et je vais faire mémoire, je vais faire sonner ces Paroles dans ma mémoire pour qu’elles adhèrent à ma mémoire, pour que tous les instants entre le moment où je l’ai entendu pour la première fois et maintenant quand j’en fais mémoire, soient ressoudés ensemble dans la mémoire de cette Parole vivante de Jésus : je suis réconcilié dans tous les instants où j’ai été séparé de Jésus parce que je n’en faisais pas mémoire.
- Le sens commun
Le sens commun est une puissance de sensibilité interne en l’homme (bien que le chien, le lion, et surtout l’aigle, l’aient aussi) qui est un écho en un de toutes les entrées dues aux cinq sens externes, il permet de regarder ce que toutes les pénétrations, toutes les adhésions, tous les échanges de corps à corps, de chair à chair, de sang à sang, de personne à personne (par exemple entre un bébé et sa mère), réalisent à l’intérieur de ma sensibilité interne. Beaucoup de personnes ont perdu le sens commun, et je reconnais que cela demande beaucoup d’exercice pour se réveiller dans son humanité dans le sens commun. C’est une puissance qui établit l’unité entre l’intérieur et l’extérieur, entre la nature et la vie, entre l’être (j’existe) et la vie. Il faut sentir cette puissance et voir à quel point elle est géniale. Si en plus j’utilise la lumière surnaturelle de la foi par la médiation du sens commun, c’est-à-dire tout ce que je ressens quand Jésus me parle, quand j’ai l’odeur de Jésus, quand j’ai le goût de Jésus, quand j’ai la voix de Jésus, quand je touche Jésus et suis touché par Jésus, quand je respire Jésus, quelque chose à l’intérieur de moi vit physiquement et sensiblement : c’est le sens commun. Je suis rassemblé dans tout mon sens commun dans le sens commun de Jésus et le sens commun de Jésus devient mon sens commun. Ce n’est pas la foi, mais je fais cet exercice humain pour adhérer à la foi : je commence à avoir le sens commun qui mène à la foi, et du coup mon humanité vit dans le Christ Jésus. Essayez de faire cela avec Asmodée ou Hitler, ça ne marchera pas, avec Jospin, ou Clinton, ou Johnny, ça ne marchera pas non plus, mais avec Satan ou l’anti-Christ, ça marchera très bien, tout seul et sans effort. Mais par la foi, cela demande l’effort de la liberté et de la santé humaine.
- La cogitative.
Une fois que j’ai redressé mon imaginaire dans la sainteté de ce qui était visiblement visible et admirable, extasiant, dans toutes ces beautés, ces splendeurs des formes et des couleurs de Jésus ressuscité, de Jésus vivant sur la terre, de Jésus créant dans l’immaculation d’un cœur pur voyant tout dans la lumière divine de Jésus humain, alors je peux entrer dans la quatrième puissance de sensibilité humaine qui s’appelle la cogitative : je rassemble tout cela dans la main de mon principe intérieur, ce principe à l’intérieur de moi qui est l’ensemble de la lumière de mon âme, et l’ensemble de la lumière de mon âme saisissant tout ce qui est à l’intérieur de mes puissances externes et de ma sensibilité interne. Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de spirituel, et je n’ai fait que des exercices qui relèvent de l’animal. Il ne faudra surtout pas s’arrêter à cela : « Moi, je suis croyant, mon Père, regardez tout ce que j’ai fait, même la cogitative ! Et mon âme quand même, mon âme liée à l’incarnation de mon humanité dans le principe de toute ma vie sensitive, toute ma passion, tout mon concupiscible, tout mon irascible, tout mes désirs, toutes mes puissances de plaisir, d’audace, de conquête, toutes mes victoires sur la peur, sur l’espoir, la force de mon âme, la lumière qui dépasse la force de la lumière qui actue le cosmos lui-même, je le vois bien, avec cette cogitative-là » (cette cogitative est ce qui est utilisé dans les exercices de rassemblement dans le Nouvel Age). C’est animal, mais c’est très important de le faire : il faut effectivement rassembler toute cette lumière de puissance de l’âme lumineuse, incarnée, sensible, psychique, là où elle s’identifie et même dépasse la puissance de la lumière qui actue tout le diaphane cosmique, et où elle atteint toutes les forces de ce qui actue l’intimité et le principe de tout et chaque être vivant en particulier, et tous ensemble, et là, voilà, j’adhère et je rentre dans la cogitative de Jésus. Je vois que toutes ces puissances dépassent largement (et sont un appel au dépassement de) tout ce qui est sensible, de tout ce qui est visible. Je dois faire un exercice de cogitative précisément pour atteindre en Jésus toute sa présence réelle, humaine, incarnée, de sa cogitative, qui dès l’instant de l’Incarnation a pris possession de toutes ces forces dans sa cogitative parfaite d’enfant, et au moment de la croix, et encore plus à la résurrection, parce que l’homme est crée par Dieu dans sa puissance pour régner sur la création toute entière, pour être présent. Et pour cela il faut bien sûr qu’il soit totalement éveillé dans les huit puissances précédentes : la cogitative rassemble tout cela, pour donner la force d’ouverture aux puissances spirituelles de l’homme.
La suite avec les 3 puissances spirituelles (la dignité de l'être humain) sera pour les jours qui viennent.........
@Pere emerite
En dessous la suite avec extrait de la préparation au Baptême présentant les 4 sens de sensibilité interne de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain (la présentation de nos trois puissances spirituelles suivra puisque les exercices proposés dans ce fil sont pour les retrouvailles avec nos trois puissances spirituelles) :
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui,
voilà la suite:
* 4 sens de sensibilité internes :
- L’imagination.
Notre imagination est très abîmée par le péché, et par des choses qui sont foncièrement diaboliques : il faut que le monde de l’image qui est en nous soit guéri, sacralisé. L’image ressemblance de Dieu qui est en Jésus doit pénétrer dans l’image ressemblance de Dieu qui est dans notre imaginaire. Il est bon de faire de la méditation de l’imaginaire pour sa sacralisation (mais toujours après avoir adhéré à Jésus par les 5 sens externes). Saint Thomas d’Aquin dit que si l’imagination adhère par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu, alors par l’imagination, Dieu et moi, à l’intime de nous-mêmes, œuvrons de la même manière, et Dieu crée le premier jour, le ciel et la terre. Je peux assister à la création du monde, à la création du premier homme et de la première femme. Et ce n’est pas une imagination, car quand Dieu le fait et qu’il me le révèle, il me le donne par la foi, et je peux vivre cela par la lumière surnaturelle de la foi. Je suis là, j’assiste au paradis terrestre, j’assiste à l’entrée de Marie à l’intérieur de sa maison à Nazareth lorsqu’elle vient préparer le repas pour sa moitié sponsale (voilà une imagination très intéressante), j’assiste à ces actes extérieurs et intérieurs qui se réalisent entre eux deux dans l’unité sponsale (que cette imagination-là est belle !), j’assiste par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu : j’assiste à la flagellation du Seigneur. J’assiste par la foi, par anticipation, par appropriation, à ce qui se passe lorsque au dernier jour, venant de la gloire de la vision béatifique, je suis entièrement engolfé par la puissance de Dieu dans un petit tas de restes cellulaires cadavériques et que je ressuscite corporellement d’entre les morts). Je vais méditer en utilisant toute ma puissance imaginative, toutes ces révélations auxquelles je crois dans le Christ Jésus Notre Seigneur. Tout m’a été donné, c’est une vérité absolue, elle se réalisera, que j’y croie ou pas. Mais pour pouvoir en vivre, j’y crois, parce que ce qui m’intéresse, c’est la vérité incarnée de mon monde d’aujourd’hui dans le monde réel de Dieu, de la résurrection du Seigneur, et de ma propre mission, de ma propre réalité actuelle. Il faut remercier beaucoup saint Ignace de Loyola et Ruysbroeck l’Admirable, pour nous avoir enseigné ces voies d’accès pour l’utilisation de l’imaginaire.
- La mémoire
La mémoire est la deuxième puissance de la vie sensitive, et la septième puissance de l’homme. Ma mémoire me permet de me rappeler ce qui m’est arrivé, et de le revivre. J’ai été créé par Dieu dans le sein de ma mère, je suis né au 9e mois, j’ai reçu le Baptême, étant bébé, ou je ne l’ai pas reçu. Sur les 123 enfants qui ont été créés par Dieu au même instant que moi dans le monde, il n’y en a eu que 23 qui ont été baptisés, et moi je faisais partie de ceux qui n’ont pas été baptisés. Il y a une connexion entre tous ceux qui ont été conçus par Dieu dans le même instant sur toute la terre. Donc je peux très bien me rappeler que je n’ai pas été baptisé : chaque fois que les 23 autres ont été baptisés, forcément à des moments différents, à chaque fois, j’ai su que je n’étais pas baptisé. Je vais utiliser ma mémoire spirituelle. J’ai eu dans ma vie des visites du Seigneur : « en priant, j’ai eu une évidence de Dieu », je peux me rappeler de cela. Je vais utiliser ma mémoire pour Jésus. Je vais me rappeler que Jésus a dit : « Venez à moi, vous qui ployez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai le repos… », je m’en rappelle, je le répète et je le vis comme si je l’entendais pour la première fois. J’ai entendu Jésus dire : « ceci est mon corps, livré pour vous » et je vais faire mémoire, je vais faire sonner ces Paroles dans ma mémoire pour qu’elles adhèrent à ma mémoire, pour que tous les instants entre le moment où je l’ai entendu pour la première fois et maintenant quand j’en fais mémoire, soient ressoudés ensemble dans la mémoire de cette Parole vivante de Jésus : je suis réconcilié dans tous les instants où j’ai été séparé de Jésus parce que je n’en faisais pas mémoire.
- Le sens commun
Le sens commun est une puissance de sensibilité interne en l’homme (bien que le chien, le lion, et surtout l’aigle, l’aient aussi) qui est un écho en un de toutes les entrées dues aux cinq sens externes, il permet de regarder ce que toutes les pénétrations, toutes les adhésions, tous les échanges de corps à corps, de chair à chair, de sang à sang, de personne à personne (par exemple entre un bébé et sa mère), réalisent à l’intérieur de ma sensibilité interne. Beaucoup de personnes ont perdu le sens commun, et je reconnais que cela demande beaucoup d’exercice pour se réveiller dans son humanité dans le sens commun. C’est une puissance qui établit l’unité entre l’intérieur et l’extérieur, entre la nature et la vie, entre l’être (j’existe) et la vie. Il faut sentir cette puissance et voir à quel point elle est géniale. Si en plus j’utilise la lumière surnaturelle de la foi par la médiation du sens commun, c’est-à-dire tout ce que je ressens quand Jésus me parle, quand j’ai l’odeur de Jésus, quand j’ai le goût de Jésus, quand j’ai la voix de Jésus, quand je touche Jésus et suis touché par Jésus, quand je respire Jésus, quelque chose à l’intérieur de moi vit physiquement et sensiblement : c’est le sens commun. Je suis rassemblé dans tout mon sens commun dans le sens commun de Jésus et le sens commun de Jésus devient mon sens commun. Ce n’est pas la foi, mais je fais cet exercice humain pour adhérer à la foi : je commence à avoir le sens commun qui mène à la foi, et du coup mon humanité vit dans le Christ Jésus. Essayez de faire cela avec Asmodée ou Hitler, ça ne marchera pas, avec Jospin, ou Clinton, ou Johnny, ça ne marchera pas non plus, mais avec Satan ou l’anti-Christ, ça marchera très bien, tout seul et sans effort. Mais par la foi, cela demande l’effort de la liberté et de la santé humaine.
- La cogitative.
Une fois que j’ai redressé mon imaginaire dans la sainteté de ce qui était visiblement visible et admirable, extasiant, dans toutes ces beautés, ces splendeurs des formes et des couleurs de Jésus ressuscité, de Jésus vivant sur la terre, de Jésus créant dans l’immaculation d’un cœur pur voyant tout dans la lumière divine de Jésus humain, alors je peux entrer dans la quatrième puissance de sensibilité humaine qui s’appelle la cogitative : je rassemble tout cela dans la main de mon principe intérieur, ce principe à l’intérieur de moi qui est l’ensemble de la lumière de mon âme, et l’ensemble de la lumière de mon âme saisissant tout ce qui est à l’intérieur de mes puissances externes et de ma sensibilité interne. Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de spirituel, et je n’ai fait que des exercices qui relèvent de l’animal. Il ne faudra surtout pas s’arrêter à cela : « Moi, je suis croyant, mon Père, regardez tout ce que j’ai fait, même la cogitative ! Et mon âme quand même, mon âme liée à l’incarnation de mon humanité dans le principe de toute ma vie sensitive, toute ma passion, tout mon concupiscible, tout mon irascible, tout mes désirs, toutes mes puissances de plaisir, d’audace, de conquête, toutes mes victoires sur la peur, sur l’espoir, la force de mon âme, la lumière qui dépasse la force de la lumière qui actue le cosmos lui-même, je le vois bien, avec cette cogitative-là » (cette cogitative est ce qui est utilisé dans les exercices de rassemblement dans le Nouvel Age). C’est animal, mais c’est très important de le faire : il faut effectivement rassembler toute cette lumière de puissance de l’âme lumineuse, incarnée, sensible, psychique, là où elle s’identifie et même dépasse la puissance de la lumière qui actue tout le diaphane cosmique, et où elle atteint toutes les forces de ce qui actue l’intimité et le principe de tout et chaque être vivant en particulier, et tous ensemble, et là, voilà, j’adhère et je rentre dans la cogitative de Jésus. Je vois que toutes ces puissances dépassent largement (et sont un appel au dépassement de) tout ce qui est sensible, de tout ce qui est visible. Je dois faire un exercice de cogitative précisément pour atteindre en Jésus toute sa présence réelle, humaine, incarnée, de sa cogitative, qui dès l’instant de l’Incarnation a pris possession de toutes ces forces dans sa cogitative parfaite d’enfant, et au moment de la croix, et encore plus à la résurrection, parce que l’homme est crée par Dieu dans sa puissance pour régner sur la création toute entière, pour être présent. Et pour cela il faut bien sûr qu’il soit totalement éveillé dans les huit puissances précédentes : la cogitative rassemble tout cela, pour donner la force d’ouverture aux puissances spirituelles de l’homme.
La suite avec les 3 puissances spirituelles (la dignité de l'être humain) sera pour les jours qui viennent.........
@Pere emerite
Dernière édition par Jeannedelamontagne le Jeu 11 Aoû 2016 - 3:15, édité 1 fois
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Merci jeannedelamontagne
Ce sera mon livre de chevet pour ce soir!!
Amitiés!!
Ce sera mon livre de chevet pour ce soir!!
Amitiés!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
je me present le pere spirituel émerite
MERCI JEANNEDELAMONTAGNE§ SUPER! ET MERCI AU PERE EMERITE! JUSTEMENT CA TOMBAIT A PÏC POUR QUELSQU4UN EN BESOIN D'ENSEIGNEMENT!
Jeannedelamontagne a écrit:Quand le père Émérite était à Notre Dame de Doma Nova, une quinzaine d'entre nous pendant la période de 2002 et 2004, ont eu la grâce de se préparer au baptême dans ce sanctuaire. Le père Émérite nous y a préparé très bien! Pour ceux déjà baptisé ça a donné une approfondissement magnifique de la foi. En quelques étapes je voudrais vous donner quelques passages des ses enseignements avec bien sur des exercices à notre portée!
En dessous la suite avec extrait de la préparation au Baptême présentant les 4 sens de sensibilité interne de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain (la présentation de nos trois puissances spirituelles suivra puisque les exercices proposés dans ce fil sont pour les retrouvailles avec nos trois puissances spirituelles) :
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui,
voilà la suite:
* 4 sens de sensibilité internes :
- L’imagination.
Notre imagination est très abîmée par le péché, et par des choses qui sont foncièrement diaboliques : il faut que le monde de l’image qui est en nous soit guéri, sacralisé. L’image ressemblance de Dieu qui est en Jésus doit pénétrer dans l’image ressemblance de Dieu qui est dans notre imaginaire. Il est bon de faire de la méditation de l’imaginaire pour sa sacralisation (mais toujours après avoir adhéré à Jésus par les 5 sens externes). Saint Thomas d’Aquin dit que si l’imagination adhère par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu, alors par l’imagination, Dieu et moi, à l’intime de nous-mêmes, œuvrons de la même manière, et Dieu crée le premier jour, le ciel et la terre. Je peux assister à la création du monde, à la création du premier homme et de la première femme. Et ce n’est pas une imagination, car quand Dieu le fait et qu’il me le révèle, il me le donne par la foi, et je peux vivre cela par la lumière surnaturelle de la foi. Je suis là, j’assiste au paradis terrestre, j’assiste à l’entrée de Marie à l’intérieur de sa maison à Nazareth lorsqu’elle vient préparer le repas pour sa moitié sponsale (voilà une imagination très intéressante), j’assiste à ces actes extérieurs et intérieurs qui se réalisent entre eux deux dans l’unité sponsale (que cette imagination-là est belle !), j’assiste par la foi à tout ce qui a été révélé par Dieu : j’assiste à la flagellation du Seigneur. J’assiste par la foi, par anticipation, par appropriation, à ce qui se passe lorsque au dernier jour, venant de la gloire de la vision béatifique, je suis entièrement engolfé par la puissance de Dieu dans un petit tas de restes cellulaires cadavériques et que je ressuscite corporellement d’entre les morts). Je vais méditer en utilisant toute ma puissance imaginative, toutes ces révélations auxquelles je crois dans le Christ Jésus Notre Seigneur. Tout m’a été donné, c’est une vérité absolue, elle se réalisera, que j’y croie ou pas. Mais pour pouvoir en vivre, j’y crois, parce que ce qui m’intéresse, c’est la vérité incarnée de mon monde d’aujourd’hui dans le monde réel de Dieu, de la résurrection du Seigneur, et de ma propre mission, de ma propre réalité actuelle. Il faut remercier beaucoup saint Ignace de Loyola et Ruysbroeck l’Admirable, pour nous avoir enseigné ces voies d’accès pour l’utilisation de l’imaginaire.
- La mémoire
La mémoire est la deuxième puissance de la vie sensitive, et la septième puissance de l’homme. Ma mémoire me permet de me rappeler ce qui m’est arrivé, et de le revivre. J’ai été créé par Dieu dans le sein de ma mère, je suis né au 9e mois, j’ai reçu le Baptême, étant bébé, ou je ne l’ai pas reçu. Sur les 123 enfants qui ont été créés par Dieu au même instant que moi dans le monde, il n’y en a eu que 23 qui ont été baptisés, et moi je faisais partie de ceux qui n’ont pas été baptisés. Il y a une connexion entre tous ceux qui ont été conçus par Dieu dans le même instant sur toute la terre. Donc je peux très bien me rappeler que je n’ai pas été baptisé : chaque fois que les 23 autres ont été baptisés, forcément à des moments différents, à chaque fois, j’ai su que je n’étais pas baptisé. Je vais utiliser ma mémoire spirituelle. J’ai eu dans ma vie des visites du Seigneur : « en priant, j’ai eu une évidence de Dieu », je peux me rappeler de cela. Je vais utiliser ma mémoire pour Jésus. Je vais me rappeler que Jésus a dit : « Venez à moi, vous qui ployez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai le repos… », je m’en rappelle, je le répète et je le vis comme si je l’entendais pour la première fois. J’ai entendu Jésus dire : « ceci est mon corps, livré pour vous » et je vais faire mémoire, je vais faire sonner ces Paroles dans ma mémoire pour qu’elles adhèrent à ma mémoire, pour que tous les instants entre le moment où je l’ai entendu pour la première fois et maintenant quand j’en fais mémoire, soient ressoudés ensemble dans la mémoire de cette Parole vivante de Jésus : je suis réconcilié dans tous les instants où j’ai été séparé de Jésus parce que je n’en faisais pas mémoire.
- Le sens commun est une puissance de sensibilité interne en l’homme (bien que le chien, le lion, et surtout l’aigle, l’aient aussi) qui est un écho en un de toutes les entrées dues aux cinq sens externes, il permet de regarder ce que toutes les pénétrations, toutes les adhésions, tous les échanges de corps à corps, de chair à chair, de sang à sang, de personne à personne (par exemple entre un bébé et sa mère), réalisent à l’intérieur de ma sensibilité interne. Beaucoup de personnes ont perdu le sens commun, et je reconnais que cela demande beaucoup d’exercice pour se réveiller dans son humanité dans le sens commun. C’est une puissance qui établit l’unité entre l’intérieur et l’extérieur, entre la nature et la vie, entre l’être (j’existe) et la vie. Il faut sentir cette puissance et voir à quel point elle est géniale. Si en plus j’utilise la lumière surnaturelle de la foi par la médiation du sens commun, c’est-à-dire tout ce que je ressens quand Jésus me parle, quand j’ai l’odeur de Jésus, quand j’ai le goût de Jésus, quand j’ai la voix de Jésus, quand je touche Jésus et suis touché par Jésus, quand je respire Jésus, quelque chose à l’intérieur de moi vit physiquement et sensiblement : c’est le sens commun. Je suis rassemblé dans tout mon sens commun dans le sens commun de Jésus et le sens commun de Jésus devient mon sens commun. Ce n’est pas la foi, mais je fais cet exercice humain pour adhérer à la foi : je commence à avoir le sens commun qui mène à la foi, et du coup mon humanité vit dans le Christ Jésus. Essayez de faire cela avec Asmodée ou Hitler, ça ne marchera pas, avec Jospin, ou Clinton, ou Johnny, ça ne marchera pas non plus, mais avec Satan ou l’anti-Christ, ça marchera très bien, tout seul et sans effort. Mais par la foi, cela demande l’effort de la liberté et de la santé humaine.
- La cogitative.
Une fois que j’ai redressé mon imaginaire dans la sainteté de ce qui était visiblement visible et admirable, extasiant, dans toutes ces beautés, ces splendeurs des formes et des couleurs de Jésus ressuscité, de Jésus vivant sur la terre, de Jésus créant dans l’immaculation d’un cœur pur voyant tout dans la lumière divine de Jésus humain, alors je peux entrer dans la quatrième puissance de sensibilité humaine qui s’appelle la cogitative : je rassemble tout cela dans la main de mon principe intérieur, ce principe à l’intérieur de moi qui est l’ensemble de la lumière de mon âme, et l’ensemble de la lumière de mon âme saisissant tout ce qui est à l’intérieur de mes puissances externes et de ma sensibilité interne. Jusqu’à maintenant, il n’y a rien eu de spirituel, et je n’ai fait que des exercices qui relèvent de l’animal. Il ne faudra surtout pas s’arrêter à cela : « Moi, je suis croyant, mon Père, regardez tout ce que j’ai fait, même la cogitative ! Et mon âme quand même, mon âme liée à l’incarnation de mon humanité dans le principe de toute ma vie sensitive, toute ma passion, tout mon concupiscible, tout mon irascible, tout mes désirs, toutes mes puissances de plaisir, d’audace, de conquête, toutes mes victoires sur la peur, sur l’espoir, la force de mon âme, la lumière qui dépasse la force de la lumière qui actue le cosmos lui-même, je le vois bien, avec cette cogitative-là » (cette cogitative est ce qui est utilisé dans les exercices de rassemblement dans le Nouvel Age). C’est animal, mais c’est très important de le faire : il faut effectivement rassembler toute cette lumière de puissance de l’âme lumineuse, incarnée, sensible, psychique, là où elle s’identifie et même dépasse la puissance de la lumière qui actue tout le diaphane cosmique, et où elle atteint toutes les forces de ce qui actue l’intimité et le principe de tout et chaque être vivant en particulier, et tous ensemble, et là, voilà, j’adhère et je rentre dans la cogitative de Jésus. Je vois que toutes ces puissances dépassent largement (et sont un appel au dépassement de) tout ce qui est sensible, de tout ce qui est visible. Je dois faire un exercice de cogitative précisément pour atteindre en Jésus toute sa présence réelle, humaine, incarnée, de sa cogitative, qui dès l’instant de l’Incarnation a pris possession de toutes ces forces dans sa cogitative parfaite d’enfant, et au moment de la croix, et encore plus à la résurrection, parce que l’homme est crée par Dieu dans sa puissance pour régner sur la création toute entière, pour être présent. Et pour cela il faut bien sûr qu’il soit totalement éveillé dans les huit puissances précédentes : la cogitative rassemble tout cela, pour donner la force d’ouverture aux puissances spirituelles de l’homme.
La suite avec les 3 puissances spirituelles (la dignité de l'être humain) sera pour les jours qui viennent.........
@Pere emerite
Hélène vie et amour- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 313
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
La suite avec extrait de la préparation au Baptême présentant les trois puissances spirituel de l'être humain qui font partie des douze puissances de l'être humain
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui,
voilà la suite:
* Les puissances spirituelles de l’homme sont :
- La vie spirituelle contemplative :
L’homme est un être intelligent, il est capable d’intus ligere, de lire de l’intérieur la substance de toute chose, de l’atteindre, de la voir, de la comprendre, de l’assimiler et d’en vivre comme d’une nourriture spirituelle. Nous avons la dignité de personne. Si nous n’arrivons pas à exercer cette puissance spirituelle de l’intelligence, c’est que nous n’avons pas encore fait l’expérience de ce en quoi l’homme est supérieur au lion ou au canard… « Moi, j’ai appelé mon enfant Donald »… Donc l’intelligence est contemplative, et elle fait que nous sommes des êtres humains qui cherchons la vérité et pouvons la toucher, l’aimer, la regarder. « Ah non, à chacun sa vérité : regarde, l’âne ne comprend pas les choses comme mon chien ». Mais « à chacun sa vérité », c’est bon pour les bêtes. La charité dans l’intelligence, c’est l’amour de la vérité, et la haine dans l’intelligence, la haine de l’esprit de l’homme, c’est la tolérance. Nous devons être tolérants dans notre cœur (nous ne jugeons personne), mais jamais dans notre esprit. Par l’intelligence, nous savons si nous aimons la vérité ou si nous ne l’aimons pas. Nous savons si nous cherchons la vérité, si nous savons qu’elle existe, si nous avons été touché par la vérité, ou bien que nous n’avons pas été touchés et que nous ne cherchons pas la vérité. Il faut absolument que notre intelligence soit éveillée à la recherche de la vérité et qu’elle soit touchée par l’existence de la vérité, parce que la vérité existe évidemment. La vérité est le réel, et ce qu’il y a de plus réel dans la vérité, c’est spirituel. Toucher de l’intérieur la substance de la vérité, c’est le propre de la vie humaine : voilà ce que disent tous les sages païens (je ne range pas les penseurs parmi les sages, parce qu’un penseur pense sa pensée, tandis qu’un sage est reconnu comme tel par toute l’humanité). Quelle contemplation reste-t-il, s’il n’y a pas la contemplation de la vérité ? La contemplation artistique (« je contemple Dieu dans les harmonies de la nature »), ce n’est pas encore humain : regardez un beau TGV qui passe à toute allure… et la vache qui le regarde passer. La contemplation spirituelle demande d’être capable de chercher et de saisir intus, à l’intérieur, la substance d’une chose. Contempler quelqu’un que j’aime, ce n’est pas dire : « Ah oui, finalement, il est quand même beau gosse, il est plaisant, donc je le contemple »…, c’est atteindre dedans lui, de l’intérieur, la substance de la personne qui est en lui : c’est la substance que je vois, que je touche, que je pénètre. Je la vois, je l’atteins, et du coup je la contemple et je m’en nourris. Je vis de lui dans sa substance. C’est le propre de l’homme. Pour Dieu : je me touche, je vois que j’existe, mon existence est suspendue à l’acte créateur de Dieu. L’intérieur de mon existence vient de l’intérieur de l’existence de Dieu, je rentre dedans, je touche de l’intérieur la substance de l’existence de Dieu : je la vois, je la contemple, je l’assimile et j’en vis. C’est l’intelligence qui me permet cela, et le moyen le plus facile d’exercer mon intelligence est de faire cet acte d’adoration naturelle. Maintenant, je fais un acte d’intelligence avec Jésus, pour que mon intelligence touche la substance de Jésus, à l’intérieur de toute la Personne et de la vie de Jésus, je saisis sa substance pour rencontrer humainement Jésus et sortir du troupeau bêlant. Mais je dois passer par l’approche incarnée de sa sensibilité, de sa vie, son règne humain, et enfin sa substance, pour rencontrer Jésus personnellement, pour m’approcher, pour aller en direction de la foi. Mon intelligence adhère à Jésus par cet acte d’adoration, et l’existence de Jésus m’est évidente, et je touche l’existence de Jésus grâce à mon intelligence. Et je regarde cette substance intérieure qui fait la substance même de tout Jésus, et c’est elle qui nourrit mon esprit dans l’amitié humaine avec Jésus. Nous allons mettre en commun, chacun, Jésus et moi, notre substance et il y aura une communion humaine de personnes. Je peux le faire par la foi : si j’ai déjà la lumière surnaturelle de la foi qui s’exerce librement en moi, je pénètre immédiatement la plénitude de la substance du Christ. Je peux le faire par compassion, par solidarité avec tous ceux qui n’ont pas reçu la lumière surnaturelle de la foi, et c’est l’exercice admirable du catéchuménat : emporter dans notre exercice, avec nous, tous ceux qui doivent être emportés pour pouvoir ouvrir toutes les portes de la lumière de la communion de la foi, et donc de la résolution de tous les problèmes du monde grâce à notre démarche qui est catholique, universelle et efficace par elle-même. Après cette magnifique démarche, quand je touche de l’intérieur ce qui est invisiblement substantiel dans Jésus, alors j’adhère à cette substance, et je reste 53 secondes à contempler Jésus. C’est le propre de l’intelligence de pouvoir durer un peu. Du coup, nous pouvons passer de l’esprit au cœur spirituel.
- Le cœur spirituel :
Il faut commencer par l’esprit, car l’affectivité ne peut pas aimer quelque chose qu’elle ne voit pas. Si je veux aimer spirituellement, humainement Jésus, je dois d’abord le voir dans l’amitié spirituelle de la communion humaine des personnes. Ayant contemplé Jésus, je descends dans le fond du cœur et j’aime Jésus avec une affectivité spirituelle, c’est-à-dire un amour qui vienne de la racine même de ma capacité à mourir d’amour. Il y a dans l’homme une puissance qu’on ne trouve nulle part ailleurs, pas même dans le monde angélique, c’est cette capacité d’atteindre le cœur spirituel, et cette découverte du cœur spirituel se fait par l’esprit : il faut d’abord être contemplatif. Une fois que par la contemplation je suis uni à Jésus, je suis capable de descendre dans le fond de mon cœur pour découvrir, connaître, expérimenter cette capacité à mourir pour celui que j’aime. C’est une puissance de santé humaine fondamentale. L’homme a été créé pour le don de soi : il est don. A l’intérieur de moi, je peux trouver ce petit ressort qui fait que je suis donné, que j’ai donné ma vie dans l’amitié amoureuse d’une communion flamboyante d’amour humain dans la communion des personnes avec Jésus. Je fais cela humainement, philosophiquement, et je le fais aussi par la foi. Une fois que je contemple Jésus et que je l’aime, je deviens de plus en plus libre : ayant exercé ces 11 puissance avec Jésus, humainement, mes puissances sont libres, actives (et non plus inhibées), elles s’unissent de plus en plus, elles s’établissent dans ma liberté spirituelle que Dieu conçoit.
-La Mémoire de Dieu:
La liberté spirituelle est conçue par Dieu. Je suis conçu par le Père, le Fils et le Saint Esprit, liberté vivante et lumineuse d’amour. Je suis conçu de l’éternité divine, dans l’instant présent, conscience d’amour, conscience libre. Saint Augustin appelle cette 12e puissance la Memoria Dei, la mémoire de Dieu, puissance véritablement extraordinaire. Combien d’êtres humains respirent dans cette 3e puissance de la nature humaine ? Pas beaucoup. Dès que je fais vivre spirituellement ma puissance naturelle humaine normale, je suis libéré de mon enfermement, de mon emprisonnement. Par la foi, je vais mettre autant qu’il est possible la Memoria Dei de Jésus, sa mémoire humaine spirituelle, dans ma mémoire humaine, pour qu’il n’y ait qu’une seule liberté, une seule puissance de lumière éternelle, conçue dans le Créateur : c’est la mémoire suprême, la liberté suprême, l’acte de respiration dans mon identité, les retrouvailles avec ma mission, les retrouvailles avec mon corps, avec ma substance, avec mon acte pur, avec ce qui fait exploser toutes mes opinions, toutes mes impressions, tous mes péchés, toutes mes suspicions, tous mes jugements, tous mes repliements, toutes mes schizophrénies. La Memoria Dei, l’innocence divine, jamais perturbée, toujours présente : il faut faire mémoire de soi dans le Christ Jésus Notre Seigneur.
Une fois que j’aurai donné une minute de respiration, d’union, avec Jésus dans chacune de ces douze puissances, je le ferai les douze ensemble dans la treizième minute. La quatorzième minute, j’arrive au sommet de mon chemin de croix, et j’arrive à la créature parfaite : je m’unis à ce qu’il y a de plus parfait dans la création, la plénitude de mon humanité avec Jésus. Je commence à adhérer par la foi au fait que c’est Jésus, avec qui je suis profondément uni, qui est le Créateur de tout ce qui existe. J’adhère à cela, et ensemble, parce qu’il ne me lâche pas lorsqu’il crée le monde, je participe à la vie de Jésus, parce que si Jésus est venu, c’est pour me donner sa vie. Et donc je vais commencer à rentrer dans l’acte de foi.
Tout ce que je vous dis là est expliqué par saint Augustin.
La prière de saint Jean Gabriel Perboyre est très belle. Saint Jean Gabriel Perboyre, professeur de philosophie lazariste, patron de la Chine, a été crucifié en Chine le 11 septembre 1840, un vendredi à 15 heures, après 3 ans d’évangélisation, trahi par un de ses catéchistes pour 30 pièces d’argent local. Les ténèbres se sont faites sur 300 km à la ronde, et toute la journée du lendemain il a fallu s’allumer aux bougies. Le 13 septembre dans l’après-midi, le ciel s’est un peu écarté, la croix glorieuse de Notre Seigneur Jésus Christ est apparue : 200 millions de Chinois l’ont vue, jusqu’à Pékin. Alors il a été sorti de la croix et a été enterré, pour la fête de la Croix glorieuse le 14 septembre. Pourquoi la mort de Jésus dans cet homme a-t-elle produit de tels miracles des astres, des éléments, et du monde angélique ? Parce que c’est Jésus, c’est Dieu qui vit dans ses élus. Dès que je suis en adhésion avec Jésus, c’est Dieu qui vit en moi et moi qui vit en Dieu. Et l’homme aussi qui est intégré à la communion des personnes éternelles en Dieu.
Toute sa vie il priait ainsi : « Seigneur, fais en sorte que toute mon imagination soit ton imagination, que toute ma mémoire soit ta mémoire, que tout mon cœur, toute ma volonté, ma force d’amour spirituel extatique soit ton cœur, ta force, que mon intelligence soit ton intelligence, que mes yeux soient tes yeux… ».
Et tous les saints, tous les chrétiens, tous les gens saints d’esprit et raisonnables prient ainsi. Pourquoi serait-on toujours une limace qui se plaint d’être mal, d’être malheureux, de n’avoir que des misères, de ne pas y arriver… ?
C’est Jésus crucifié qui m’intéresse : la mémoire, la substance de Jésus crucifié, l’incarnation, l’imagination de Jésus crucifié. Jésus sur la croix s’imagine que je le rejoindrai, parce que je ne l’ai pas encore rejoint tout à fait. Alors je prends l’imagination de Jésus, le sens du toucher de Jésus crucifié, et j’oublie mon furoncle et le fait que je sente mal la vibration dans mon jardin…
Une fois que j’ai fait tout ce cheminement, je passe à la quinzième étape : je peux rentrer dans la foi et dans la vie de Jésus, je commence le catéchisme pour vivre et revivre avec lui toute sa vie. C’est extraordinaire :
Je lis la Haggadah de Luc, de Jean, de Matthieu, de Marc, je rentre dans l’incarnation de Jésus.
Je rentre dans le Bereshit de la Bible pour voir comment Jésus est là dans son onction messianique, dans sa présence personnelle de substance, pour créer le ciel et la terre. Je rentre dans la vie de Jésus pour me manifester à Abel avec lui, pour me manifester dans la nuée lumineuse au peuple de Dieu, pour me manifester à Pharaon, pour me manifester dans le buisson ardent, pour me manifester à Abraham, pour me manifester à travers du minéral, parce que Jésus est dans le Principe même du monde minéral : avec le bâton de Moïse, il s’unit à Moïse, lui donne l’élan et frappe le rocher et lui-même dans le rocher s’ouvre et l’eau sort dans le désert.
Je lis l’ancien testament et tout ce qui s’est passé dans la vie de Jésus depuis le Principe de la création du monde jusqu’à la transsubstantiation eucharistique. Et un à un, tranquillement, je vais connaître (con-naître : naître ensemble à) la vie de Jésus. Ce que Jésus a fait est quand même incroyable !
Mon peuple est dans le désert, alors je vais me manifester à Josué, à Moïse, dans la tente de réunion, et je parle avec une voix extraordinaire, et je donne, lettre après lettre, la Torah à Moïse : je vis cela avec Jésus, de l’intérieur de Jésus.
Pas besoin d’aller au cinéma ! Je peux le faire parce que j’ai donné tous mes sens externes dans l’adhésion, j’ai donné toute mon imagination purifiée, ma mémoire sensible, mon irascible, mon concupiscible, mon sens commun, ma cogitative, mon intelligence, ma communion des personnes, mon cœur humain, ma mémoire de Dieu et ma liberté, j’ai donné ma foi pour adhérer, alors avec Jésus, je le fais, et je vous assure que je vis cela avec lui, je vais connaître la vie de Jésus, je vais faire mon catéchuménat. Le catéchuménat, c’est Jésus et pas autre chose.
Jésus s’est mis, par la foi, dans une communion totale de foi avec David, il a pris cinq petits galets, une petite fronde, et a visé Goliath. Moi, je vais faire cela avec Jésus. Et l’onction d’union surabondante que David a eue avec le Messie : il a chanté les 150 psaumes de Jésus à l’avance. Ces psaumes ont été donnés à David et ont été écrits mille ans avant l’Incarnation, pour Jésus crucifié : les prières que Jésus murmurait en portant sa croix étaient les psaumes ; et même en étant flagellé, il priait les psaumes.
Il en est de même des prophètes : la Bible vient de Jésus et de la foi en Jésus. Et je vais vivre la vie de Jésus quand il communique la Révélation de Dieu à travers l’homme inspiré, dans sa communion avec Jésus. Je vais aller avec Jésus jusqu’à Daniel, jusqu’à l’Ange Gabriel, jusqu’à l’Immaculée Conception, jusqu’à la conception de l’unité sponsale de Anne avec Joachim, dans la glorieuse unité sponsale de la spiration du Saint Esprit pour présider à ce qui est sorti de Jésus : l’Immaculée Conception. Je vais assister avec Jésus à la naissance de l’Immaculée Conception. Ce buisson ardent qui a commencé avec l’Immaculée Conception et qui ne s’éteindra jamais est quand même incroyable : c’est Jésus qui est dans l’Immaculée Conception, Jésus dans son cœur enflammé, qui ne s’éteindra jamais, attirant tout à lui, qui commence et prend visage de femme dans la création de Marie, une créature. Mais ce qui est divin en Marie, dans l’Immaculée Conception, c’est Jésus, c’est cette communion de Jésus avec elle pour la créer Immaculée Conception, pour la créer absolution vivante. Je suis présent avec Jésus dans son onction messianique jusqu’à l’instant de l’Incarnation : avec Jésus je vais être Incarnation de Jésus dans le sein de Marie. Je vais être moi-même complètement moulé par la foi de Marie en membre vivant de Jésus lui-même. Je vais être moi-même conçu par Marie dans son sein immaculé comme Jésus, avec Jésus, sans distinction avec lui, et je vais vivre ce qu’il vit. Et je serai le fils de la Mère de Dieu.
Je vais vivre la vie de Jésus, parce que si Dieu est passé par Marie, je ne vais pas dire :
« Moi, c’est Dieu directement, Bouddha a bien fait comme ça, il est devenu divin quoi… donc il n’y a qu’à faire comme lui. Je crois quand même à la Bible, moi c’est la Bible qui compte, ne me parlez pas de Marie ».
- Mais… la Bible sans Jésus… tu n’as pas un problème ?
- Moi, c’est direct : je me confesse directement, je me fais Dieu, je reçois l’absolution, et c’est bon.
- Ecoute, d’abord, tu commences par le sens des yeux, puis après, les oreilles…
- Mais pour rentrer dans la grâce, pourquoi est-ce que je passerais par Marie ? Ce n’est pas la peine.
- Dieu, lui, est passé par Marie, et toi tu n’as pas besoin ? Dans l’Apocalypse, il est écrit : « ceux qui suivent l’Agneau de Dieu partout où il va », et nous suivons l’Agneau partout où il va. Dieu est allé dans la création, dans le Principe, dans le buisson ardent, dans l’onction messianique, dans la Torah, dans le culte, dans l’absolution qui avait lieu dans le Temple de Jérusalem, dans le germe de la grâce qui pardonnait chaque année tous les péchés du peuple de Dieu, et enfin par l’Immaculée Conception : il est rentré par Marie, et moi, je le suis. Dieu est passé par là.
- Mais moi, non, je ne fais pas comme Dieu, moi c’est direct, j’ai trouvé un autre chemin que celui de Jésus.
- C’est intéressant, mais Dieu est passé par Marie, donc moi aussi. Dieu est passé par les Commandements de la Torah.
- Bon, Jésus d’accord, il me pardonne tous mes péchés et tout est réglé, mais les Commandements, c’est impossible, moi je continue à pécher, parce que sinon, ce n’est pas drôle !
- Dieu est passé par la Torah, par les Commandements, il est passé par Moïse, par l’homme. Je suis Jésus et je vis ce qu’il vit. Jésus engendre les Mitsvot, il engendre l’Immaculée Conception et est lui-même conçu dans l’Immaculée Conception, et je passe pour être conçu en Marie et devenir fils de Marie, fils de l’Eglise, fils des sacrements. Jésus se met en dépendance transsubstantielle des sacrements jusqu’à la fin du monde, et toi, tu n’aurais pas besoin de sacrements ?
- La papauté, l’inquisition, les croisades, les orgies, les tortures, la culpabilisation, voilà ce que sont les sacrements…
- Dieu est soumis et passe par les sacrements pour réaliser l’œuvre de la résurrection universelle, donc je suis Jésus jusque dans la transsubstantiation et dans son épanouissement dans le fruit surnaturel de gloire au-delà de ce monde. Je suis la vie de Jésus, je m’imprègne de manière incarnée et vivante, chair, sang, de ce que Jésus a vécu et de tout ce que je peux en savoir. Au moins les vingt mystères du Rosaire vivants : je serais vraiment désolé que tu ne puisses pas rentrer dans ce que Jésus a vécu, par exemple, dans le mystère de Gethsémani, de manière vivante, comme l’Eglise l’enseigne. Tu vois ? Notre vie, c’est de vivre avec Jésus.
Voilà donc la première étape du catéchuménat, que je vous propose de vivre jusqu’à vendredi prochain. A ce moment-là, nous passerons à la deuxième étape : de l’adhésion à Jésus, je passe à l’union vivante, divine, de la grâce, avec Jésus. Nous verrons cela la prochaine fois.
Et pour nous qui avons été baptisés, nous n’avons peut-être pas fait l’œuvre de la foi qui permet au Baptême d’avoir sa fécondité vivante dans notre chair, notre sang, notre vie spirituelle et notre sainteté divine et surnaturelle. A ce moment-là, il faut refaire le parcours. Que ce soit pour des catéchumènes ou pour des néophytes, il faut faire cela et vivre de Jésus. Il n’y a que Jésus qui compte pour nous.
A un moment donné, Jésus s’est rassemblé de manière vraiment extraordinaire dans un cœur humain, et c’est la fête d’aujourd’hui. Un autre parcours serait très beau à faire, une fois que vous aurez fait ce parcours que je viens de vous expliquer : ce serait de faire un parcours équivalent en ne prenant que le cœur de Jésus et le vôtre.
Dieu prend chair dans le sang pur de la Vierge pour se créer un corps humain, il est dans la vision béatifique, et il palpite tellement vite qu’au bout de dix-neuf jours, c’est un cœur qui bat, gros comme mon pouce, entouré de peau. Un embryon de dix-neuf jours est un seul organe : un cœur qui bat, entouré de peau. Pourquoi ? C’est à cause de Jésus, parce que toute la création a été faite à travers Jésus, pour Jésus, par Jésus, en Jésus. Il a été conçu dans le sein de la Vierge Marie dans la vision béatifique, lumière de gloire : cela veut dire que dans sa conscience d’amour originel, quand il était ce début d’origine neuf mois avant la naissance, tout a palpité dans sa mémoire génétique, dans son corps pour que cette gloire de la vision béatifique dans son corps devienne vraiment le cœur. Au bout de dix-neuf jours, huit mois et demi avant la naissance, avant Noël, c’était tout de suite un petit cœur qui battait dans la vision béatifique.
Et je ne peux pas vivre avec Jésus ?
Les lois de la nature font que l’être humain commence du point de vue de l’amour, à palpiter dans la vision béatifique, dans la lumière de gloire, puis que dix-neuf jours après, le premier organe soit un cœur. Le premier organe, la première palpitation de la conscience d’amour incarné (la lumière de gloire), la première palpitation organique humaine pleinement consciente d’amour, c’est un cœur petit comme un pouce. N’importe quel savant scientifique comprend. Il n’y a que Jésus. Quelqu’un peut-il trouver une autre explication ?
S’il n’y avait pas la lumière de vision béatifique dans l’Adam qui est Jésus et qui est conçu par Dieu, et en qui tout a été créé, il serait bien normal que tout n’aille pas vers la palpitation d’un cœur divin incarné, et la protogenèse humaine se serait passée tout autrement. Tout le monde peut comprendre cela.
Dès que le cœur de Jésus a commencé à battre, petit cœur spirituel animé par son intelligence contemplative irriguée par la lumière de vision béatifique, il a rencontré Jean-Baptiste, pour la sanctification de Jean-Baptiste.
Alors je vais vivre avec Jésus la vie de son cœur qui bat dans la vision béatifique. Mon cœur va se développer avec son cœur et faire ces choses que je n’ai pas fait quand j’étais embryon (je n’y ai pas pensé… mais ma mère aurait pu me l’enseigner : si ma mère avait été pleinement chrétienne, au dix-neuf jours, mon petit cœur aurait pu vivre ce que vivait le cœur de Jésus, en communion avec lui ; mais il n’y a pas beaucoup de mères chrétiennes).
Je peux donc faire le parcours du cœur avec Jésus. C’est aussi un mouvement d’adhésion, premier mouvement de la foi : aller vers la foi en adhérant à Jésus, en ayant une seule vie avec ce que Jésus vit dans ma propre vie, et que ma propre vie soit dans la vie de Jésus par la foi, mais d’une manière vraiment spirituelle, incarnée, et surtout pas métapsychique et imaginaire : pas de régression (« Je me barre, je vois très bien, je vis avec Jésus… », surtout si j’ai pris pas mal d’extasie ou de LSD dans ma vie), il faut abolir la régression. C’est en ce moment, en cet instant, actuellement, avec mes sens externes, tel que je suis, par la foi : j’adhère à Jésus.
Si vous voulez être sûr d’être dans la vérité actuelle, sans régression métapsychique, la clé est l’intelligence. Gardez vos sens externes éveillés par le sens du toucher, en voyant que vous existez, que vous êtes suspendus à l’acte créateur de Dieu, que votre existence est capable de rentrer dans sa propre substance et du coup pénétrer la substance de l’existence de Dieu : du coup vous êtes dans un état d’adoration vis à vis du créateur. Avec ce réveil spirituel qui vient de l’adoration, vous vivez l’union avec Jésus.
Par contre, vous partez dans un grand voyage métapsychique quand vous êtes dans votre baignoire avec de la mousse, vous flottez… est-ce que vous êtes dans le cœur de Jésus ?… Il est facile de vérifier si en un clin d’œil vous pouvez faire un acte d’adoration, ou si au contraire il faut faire un énorme effort… pour sortir de la baignoire.
L’acte d’adoration n’est pas métapsychique, parce que dans l’acte d’adoration votre sens externe le plus fondamental (le sens du toucher) et votre sens interne le plus fondamental (l’intelligence spirituelle) sont éveillés, et quand les deux agissent dans l’adoration, vous êtes sûrs de ne pas être en régression métapsychique, et aucune division ne s’opère en vous. C’est pourquoi le premier Commandement de Dieu est : « Tu adoreras ton Créateur et tu n’adoreras que Lui. ».
Je vais spirituellement dans le sens de la foi pour commencer à adhérer à Jésus, et je commence à adhérer à Jésus lorsque je mène avec Jésus la vie de Jésus pour la vivre avec lui, et connaître avec lui ce qu’il a vécu.
Ensuite, je peux passer de l’adhésion de la foi à l’acte de foi qui part de l’adhésion pour rentrer dans un acte intérieur surnaturel dans le mystère bien vivant, lucide, très facile à comprendre, de Jésus, Dieu vivant et incarné.
Et cet acte de foi, s’il va jusqu’au bout, me justifie (me donne la grâce). La foi anéantit tout ce qui n’est pas vie divine, tout ce qui n’est pas vie humaine, tout ce qui est en dehors de Dieu, tout ce qui est en dehors du bien.
Le Pape disait quand il est venu en France : « Comment faudra-t-il résoudre les problèmes du monde ? Il n’y a aucun problème du monde à résoudre. Le seul problème à résoudre est la réponse de la foi. Quand il y a la réponse de la foi, les problèmes disparaissent. »
Alors, pas la peine de perdre du temps à essayer de résoudre des problèmes mondiaux qui n’ont pas d’autre résolution que la réponse de la foi.
Il n’y a que Jésus qui sauve.
Comment adhérer à Jésus pour vivre de Jésus, voilà ce sur quoi je voudrais m’arrêter aujourd’hui,
voilà la suite:
* Les puissances spirituelles de l’homme sont :
- La vie spirituelle contemplative :
L’homme est un être intelligent, il est capable d’intus ligere, de lire de l’intérieur la substance de toute chose, de l’atteindre, de la voir, de la comprendre, de l’assimiler et d’en vivre comme d’une nourriture spirituelle. Nous avons la dignité de personne. Si nous n’arrivons pas à exercer cette puissance spirituelle de l’intelligence, c’est que nous n’avons pas encore fait l’expérience de ce en quoi l’homme est supérieur au lion ou au canard… « Moi, j’ai appelé mon enfant Donald »… Donc l’intelligence est contemplative, et elle fait que nous sommes des êtres humains qui cherchons la vérité et pouvons la toucher, l’aimer, la regarder. « Ah non, à chacun sa vérité : regarde, l’âne ne comprend pas les choses comme mon chien ». Mais « à chacun sa vérité », c’est bon pour les bêtes. La charité dans l’intelligence, c’est l’amour de la vérité, et la haine dans l’intelligence, la haine de l’esprit de l’homme, c’est la tolérance. Nous devons être tolérants dans notre cœur (nous ne jugeons personne), mais jamais dans notre esprit. Par l’intelligence, nous savons si nous aimons la vérité ou si nous ne l’aimons pas. Nous savons si nous cherchons la vérité, si nous savons qu’elle existe, si nous avons été touché par la vérité, ou bien que nous n’avons pas été touchés et que nous ne cherchons pas la vérité. Il faut absolument que notre intelligence soit éveillée à la recherche de la vérité et qu’elle soit touchée par l’existence de la vérité, parce que la vérité existe évidemment. La vérité est le réel, et ce qu’il y a de plus réel dans la vérité, c’est spirituel. Toucher de l’intérieur la substance de la vérité, c’est le propre de la vie humaine : voilà ce que disent tous les sages païens (je ne range pas les penseurs parmi les sages, parce qu’un penseur pense sa pensée, tandis qu’un sage est reconnu comme tel par toute l’humanité). Quelle contemplation reste-t-il, s’il n’y a pas la contemplation de la vérité ? La contemplation artistique (« je contemple Dieu dans les harmonies de la nature »), ce n’est pas encore humain : regardez un beau TGV qui passe à toute allure… et la vache qui le regarde passer. La contemplation spirituelle demande d’être capable de chercher et de saisir intus, à l’intérieur, la substance d’une chose. Contempler quelqu’un que j’aime, ce n’est pas dire : « Ah oui, finalement, il est quand même beau gosse, il est plaisant, donc je le contemple »…, c’est atteindre dedans lui, de l’intérieur, la substance de la personne qui est en lui : c’est la substance que je vois, que je touche, que je pénètre. Je la vois, je l’atteins, et du coup je la contemple et je m’en nourris. Je vis de lui dans sa substance. C’est le propre de l’homme. Pour Dieu : je me touche, je vois que j’existe, mon existence est suspendue à l’acte créateur de Dieu. L’intérieur de mon existence vient de l’intérieur de l’existence de Dieu, je rentre dedans, je touche de l’intérieur la substance de l’existence de Dieu : je la vois, je la contemple, je l’assimile et j’en vis. C’est l’intelligence qui me permet cela, et le moyen le plus facile d’exercer mon intelligence est de faire cet acte d’adoration naturelle. Maintenant, je fais un acte d’intelligence avec Jésus, pour que mon intelligence touche la substance de Jésus, à l’intérieur de toute la Personne et de la vie de Jésus, je saisis sa substance pour rencontrer humainement Jésus et sortir du troupeau bêlant. Mais je dois passer par l’approche incarnée de sa sensibilité, de sa vie, son règne humain, et enfin sa substance, pour rencontrer Jésus personnellement, pour m’approcher, pour aller en direction de la foi. Mon intelligence adhère à Jésus par cet acte d’adoration, et l’existence de Jésus m’est évidente, et je touche l’existence de Jésus grâce à mon intelligence. Et je regarde cette substance intérieure qui fait la substance même de tout Jésus, et c’est elle qui nourrit mon esprit dans l’amitié humaine avec Jésus. Nous allons mettre en commun, chacun, Jésus et moi, notre substance et il y aura une communion humaine de personnes. Je peux le faire par la foi : si j’ai déjà la lumière surnaturelle de la foi qui s’exerce librement en moi, je pénètre immédiatement la plénitude de la substance du Christ. Je peux le faire par compassion, par solidarité avec tous ceux qui n’ont pas reçu la lumière surnaturelle de la foi, et c’est l’exercice admirable du catéchuménat : emporter dans notre exercice, avec nous, tous ceux qui doivent être emportés pour pouvoir ouvrir toutes les portes de la lumière de la communion de la foi, et donc de la résolution de tous les problèmes du monde grâce à notre démarche qui est catholique, universelle et efficace par elle-même. Après cette magnifique démarche, quand je touche de l’intérieur ce qui est invisiblement substantiel dans Jésus, alors j’adhère à cette substance, et je reste 53 secondes à contempler Jésus. C’est le propre de l’intelligence de pouvoir durer un peu. Du coup, nous pouvons passer de l’esprit au cœur spirituel.
- Le cœur spirituel :
Il faut commencer par l’esprit, car l’affectivité ne peut pas aimer quelque chose qu’elle ne voit pas. Si je veux aimer spirituellement, humainement Jésus, je dois d’abord le voir dans l’amitié spirituelle de la communion humaine des personnes. Ayant contemplé Jésus, je descends dans le fond du cœur et j’aime Jésus avec une affectivité spirituelle, c’est-à-dire un amour qui vienne de la racine même de ma capacité à mourir d’amour. Il y a dans l’homme une puissance qu’on ne trouve nulle part ailleurs, pas même dans le monde angélique, c’est cette capacité d’atteindre le cœur spirituel, et cette découverte du cœur spirituel se fait par l’esprit : il faut d’abord être contemplatif. Une fois que par la contemplation je suis uni à Jésus, je suis capable de descendre dans le fond de mon cœur pour découvrir, connaître, expérimenter cette capacité à mourir pour celui que j’aime. C’est une puissance de santé humaine fondamentale. L’homme a été créé pour le don de soi : il est don. A l’intérieur de moi, je peux trouver ce petit ressort qui fait que je suis donné, que j’ai donné ma vie dans l’amitié amoureuse d’une communion flamboyante d’amour humain dans la communion des personnes avec Jésus. Je fais cela humainement, philosophiquement, et je le fais aussi par la foi. Une fois que je contemple Jésus et que je l’aime, je deviens de plus en plus libre : ayant exercé ces 11 puissance avec Jésus, humainement, mes puissances sont libres, actives (et non plus inhibées), elles s’unissent de plus en plus, elles s’établissent dans ma liberté spirituelle que Dieu conçoit.
-La Mémoire de Dieu:
La liberté spirituelle est conçue par Dieu. Je suis conçu par le Père, le Fils et le Saint Esprit, liberté vivante et lumineuse d’amour. Je suis conçu de l’éternité divine, dans l’instant présent, conscience d’amour, conscience libre. Saint Augustin appelle cette 12e puissance la Memoria Dei, la mémoire de Dieu, puissance véritablement extraordinaire. Combien d’êtres humains respirent dans cette 3e puissance de la nature humaine ? Pas beaucoup. Dès que je fais vivre spirituellement ma puissance naturelle humaine normale, je suis libéré de mon enfermement, de mon emprisonnement. Par la foi, je vais mettre autant qu’il est possible la Memoria Dei de Jésus, sa mémoire humaine spirituelle, dans ma mémoire humaine, pour qu’il n’y ait qu’une seule liberté, une seule puissance de lumière éternelle, conçue dans le Créateur : c’est la mémoire suprême, la liberté suprême, l’acte de respiration dans mon identité, les retrouvailles avec ma mission, les retrouvailles avec mon corps, avec ma substance, avec mon acte pur, avec ce qui fait exploser toutes mes opinions, toutes mes impressions, tous mes péchés, toutes mes suspicions, tous mes jugements, tous mes repliements, toutes mes schizophrénies. La Memoria Dei, l’innocence divine, jamais perturbée, toujours présente : il faut faire mémoire de soi dans le Christ Jésus Notre Seigneur.
Une fois que j’aurai donné une minute de respiration, d’union, avec Jésus dans chacune de ces douze puissances, je le ferai les douze ensemble dans la treizième minute. La quatorzième minute, j’arrive au sommet de mon chemin de croix, et j’arrive à la créature parfaite : je m’unis à ce qu’il y a de plus parfait dans la création, la plénitude de mon humanité avec Jésus. Je commence à adhérer par la foi au fait que c’est Jésus, avec qui je suis profondément uni, qui est le Créateur de tout ce qui existe. J’adhère à cela, et ensemble, parce qu’il ne me lâche pas lorsqu’il crée le monde, je participe à la vie de Jésus, parce que si Jésus est venu, c’est pour me donner sa vie. Et donc je vais commencer à rentrer dans l’acte de foi.
Tout ce que je vous dis là est expliqué par saint Augustin.
La prière de saint Jean Gabriel Perboyre est très belle. Saint Jean Gabriel Perboyre, professeur de philosophie lazariste, patron de la Chine, a été crucifié en Chine le 11 septembre 1840, un vendredi à 15 heures, après 3 ans d’évangélisation, trahi par un de ses catéchistes pour 30 pièces d’argent local. Les ténèbres se sont faites sur 300 km à la ronde, et toute la journée du lendemain il a fallu s’allumer aux bougies. Le 13 septembre dans l’après-midi, le ciel s’est un peu écarté, la croix glorieuse de Notre Seigneur Jésus Christ est apparue : 200 millions de Chinois l’ont vue, jusqu’à Pékin. Alors il a été sorti de la croix et a été enterré, pour la fête de la Croix glorieuse le 14 septembre. Pourquoi la mort de Jésus dans cet homme a-t-elle produit de tels miracles des astres, des éléments, et du monde angélique ? Parce que c’est Jésus, c’est Dieu qui vit dans ses élus. Dès que je suis en adhésion avec Jésus, c’est Dieu qui vit en moi et moi qui vit en Dieu. Et l’homme aussi qui est intégré à la communion des personnes éternelles en Dieu.
Toute sa vie il priait ainsi : « Seigneur, fais en sorte que toute mon imagination soit ton imagination, que toute ma mémoire soit ta mémoire, que tout mon cœur, toute ma volonté, ma force d’amour spirituel extatique soit ton cœur, ta force, que mon intelligence soit ton intelligence, que mes yeux soient tes yeux… ».
Et tous les saints, tous les chrétiens, tous les gens saints d’esprit et raisonnables prient ainsi. Pourquoi serait-on toujours une limace qui se plaint d’être mal, d’être malheureux, de n’avoir que des misères, de ne pas y arriver… ?
C’est Jésus crucifié qui m’intéresse : la mémoire, la substance de Jésus crucifié, l’incarnation, l’imagination de Jésus crucifié. Jésus sur la croix s’imagine que je le rejoindrai, parce que je ne l’ai pas encore rejoint tout à fait. Alors je prends l’imagination de Jésus, le sens du toucher de Jésus crucifié, et j’oublie mon furoncle et le fait que je sente mal la vibration dans mon jardin…
Une fois que j’ai fait tout ce cheminement, je passe à la quinzième étape : je peux rentrer dans la foi et dans la vie de Jésus, je commence le catéchisme pour vivre et revivre avec lui toute sa vie. C’est extraordinaire :
Je lis la Haggadah de Luc, de Jean, de Matthieu, de Marc, je rentre dans l’incarnation de Jésus.
Je rentre dans le Bereshit de la Bible pour voir comment Jésus est là dans son onction messianique, dans sa présence personnelle de substance, pour créer le ciel et la terre. Je rentre dans la vie de Jésus pour me manifester à Abel avec lui, pour me manifester dans la nuée lumineuse au peuple de Dieu, pour me manifester à Pharaon, pour me manifester dans le buisson ardent, pour me manifester à Abraham, pour me manifester à travers du minéral, parce que Jésus est dans le Principe même du monde minéral : avec le bâton de Moïse, il s’unit à Moïse, lui donne l’élan et frappe le rocher et lui-même dans le rocher s’ouvre et l’eau sort dans le désert.
Je lis l’ancien testament et tout ce qui s’est passé dans la vie de Jésus depuis le Principe de la création du monde jusqu’à la transsubstantiation eucharistique. Et un à un, tranquillement, je vais connaître (con-naître : naître ensemble à) la vie de Jésus. Ce que Jésus a fait est quand même incroyable !
Mon peuple est dans le désert, alors je vais me manifester à Josué, à Moïse, dans la tente de réunion, et je parle avec une voix extraordinaire, et je donne, lettre après lettre, la Torah à Moïse : je vis cela avec Jésus, de l’intérieur de Jésus.
Pas besoin d’aller au cinéma ! Je peux le faire parce que j’ai donné tous mes sens externes dans l’adhésion, j’ai donné toute mon imagination purifiée, ma mémoire sensible, mon irascible, mon concupiscible, mon sens commun, ma cogitative, mon intelligence, ma communion des personnes, mon cœur humain, ma mémoire de Dieu et ma liberté, j’ai donné ma foi pour adhérer, alors avec Jésus, je le fais, et je vous assure que je vis cela avec lui, je vais connaître la vie de Jésus, je vais faire mon catéchuménat. Le catéchuménat, c’est Jésus et pas autre chose.
Jésus s’est mis, par la foi, dans une communion totale de foi avec David, il a pris cinq petits galets, une petite fronde, et a visé Goliath. Moi, je vais faire cela avec Jésus. Et l’onction d’union surabondante que David a eue avec le Messie : il a chanté les 150 psaumes de Jésus à l’avance. Ces psaumes ont été donnés à David et ont été écrits mille ans avant l’Incarnation, pour Jésus crucifié : les prières que Jésus murmurait en portant sa croix étaient les psaumes ; et même en étant flagellé, il priait les psaumes.
Il en est de même des prophètes : la Bible vient de Jésus et de la foi en Jésus. Et je vais vivre la vie de Jésus quand il communique la Révélation de Dieu à travers l’homme inspiré, dans sa communion avec Jésus. Je vais aller avec Jésus jusqu’à Daniel, jusqu’à l’Ange Gabriel, jusqu’à l’Immaculée Conception, jusqu’à la conception de l’unité sponsale de Anne avec Joachim, dans la glorieuse unité sponsale de la spiration du Saint Esprit pour présider à ce qui est sorti de Jésus : l’Immaculée Conception. Je vais assister avec Jésus à la naissance de l’Immaculée Conception. Ce buisson ardent qui a commencé avec l’Immaculée Conception et qui ne s’éteindra jamais est quand même incroyable : c’est Jésus qui est dans l’Immaculée Conception, Jésus dans son cœur enflammé, qui ne s’éteindra jamais, attirant tout à lui, qui commence et prend visage de femme dans la création de Marie, une créature. Mais ce qui est divin en Marie, dans l’Immaculée Conception, c’est Jésus, c’est cette communion de Jésus avec elle pour la créer Immaculée Conception, pour la créer absolution vivante. Je suis présent avec Jésus dans son onction messianique jusqu’à l’instant de l’Incarnation : avec Jésus je vais être Incarnation de Jésus dans le sein de Marie. Je vais être moi-même complètement moulé par la foi de Marie en membre vivant de Jésus lui-même. Je vais être moi-même conçu par Marie dans son sein immaculé comme Jésus, avec Jésus, sans distinction avec lui, et je vais vivre ce qu’il vit. Et je serai le fils de la Mère de Dieu.
Je vais vivre la vie de Jésus, parce que si Dieu est passé par Marie, je ne vais pas dire :
« Moi, c’est Dieu directement, Bouddha a bien fait comme ça, il est devenu divin quoi… donc il n’y a qu’à faire comme lui. Je crois quand même à la Bible, moi c’est la Bible qui compte, ne me parlez pas de Marie ».
- Mais… la Bible sans Jésus… tu n’as pas un problème ?
- Moi, c’est direct : je me confesse directement, je me fais Dieu, je reçois l’absolution, et c’est bon.
- Ecoute, d’abord, tu commences par le sens des yeux, puis après, les oreilles…
- Mais pour rentrer dans la grâce, pourquoi est-ce que je passerais par Marie ? Ce n’est pas la peine.
- Dieu, lui, est passé par Marie, et toi tu n’as pas besoin ? Dans l’Apocalypse, il est écrit : « ceux qui suivent l’Agneau de Dieu partout où il va », et nous suivons l’Agneau partout où il va. Dieu est allé dans la création, dans le Principe, dans le buisson ardent, dans l’onction messianique, dans la Torah, dans le culte, dans l’absolution qui avait lieu dans le Temple de Jérusalem, dans le germe de la grâce qui pardonnait chaque année tous les péchés du peuple de Dieu, et enfin par l’Immaculée Conception : il est rentré par Marie, et moi, je le suis. Dieu est passé par là.
- Mais moi, non, je ne fais pas comme Dieu, moi c’est direct, j’ai trouvé un autre chemin que celui de Jésus.
- C’est intéressant, mais Dieu est passé par Marie, donc moi aussi. Dieu est passé par les Commandements de la Torah.
- Bon, Jésus d’accord, il me pardonne tous mes péchés et tout est réglé, mais les Commandements, c’est impossible, moi je continue à pécher, parce que sinon, ce n’est pas drôle !
- Dieu est passé par la Torah, par les Commandements, il est passé par Moïse, par l’homme. Je suis Jésus et je vis ce qu’il vit. Jésus engendre les Mitsvot, il engendre l’Immaculée Conception et est lui-même conçu dans l’Immaculée Conception, et je passe pour être conçu en Marie et devenir fils de Marie, fils de l’Eglise, fils des sacrements. Jésus se met en dépendance transsubstantielle des sacrements jusqu’à la fin du monde, et toi, tu n’aurais pas besoin de sacrements ?
- La papauté, l’inquisition, les croisades, les orgies, les tortures, la culpabilisation, voilà ce que sont les sacrements…
- Dieu est soumis et passe par les sacrements pour réaliser l’œuvre de la résurrection universelle, donc je suis Jésus jusque dans la transsubstantiation et dans son épanouissement dans le fruit surnaturel de gloire au-delà de ce monde. Je suis la vie de Jésus, je m’imprègne de manière incarnée et vivante, chair, sang, de ce que Jésus a vécu et de tout ce que je peux en savoir. Au moins les vingt mystères du Rosaire vivants : je serais vraiment désolé que tu ne puisses pas rentrer dans ce que Jésus a vécu, par exemple, dans le mystère de Gethsémani, de manière vivante, comme l’Eglise l’enseigne. Tu vois ? Notre vie, c’est de vivre avec Jésus.
Voilà donc la première étape du catéchuménat, que je vous propose de vivre jusqu’à vendredi prochain. A ce moment-là, nous passerons à la deuxième étape : de l’adhésion à Jésus, je passe à l’union vivante, divine, de la grâce, avec Jésus. Nous verrons cela la prochaine fois.
Et pour nous qui avons été baptisés, nous n’avons peut-être pas fait l’œuvre de la foi qui permet au Baptême d’avoir sa fécondité vivante dans notre chair, notre sang, notre vie spirituelle et notre sainteté divine et surnaturelle. A ce moment-là, il faut refaire le parcours. Que ce soit pour des catéchumènes ou pour des néophytes, il faut faire cela et vivre de Jésus. Il n’y a que Jésus qui compte pour nous.
A un moment donné, Jésus s’est rassemblé de manière vraiment extraordinaire dans un cœur humain, et c’est la fête d’aujourd’hui. Un autre parcours serait très beau à faire, une fois que vous aurez fait ce parcours que je viens de vous expliquer : ce serait de faire un parcours équivalent en ne prenant que le cœur de Jésus et le vôtre.
Dieu prend chair dans le sang pur de la Vierge pour se créer un corps humain, il est dans la vision béatifique, et il palpite tellement vite qu’au bout de dix-neuf jours, c’est un cœur qui bat, gros comme mon pouce, entouré de peau. Un embryon de dix-neuf jours est un seul organe : un cœur qui bat, entouré de peau. Pourquoi ? C’est à cause de Jésus, parce que toute la création a été faite à travers Jésus, pour Jésus, par Jésus, en Jésus. Il a été conçu dans le sein de la Vierge Marie dans la vision béatifique, lumière de gloire : cela veut dire que dans sa conscience d’amour originel, quand il était ce début d’origine neuf mois avant la naissance, tout a palpité dans sa mémoire génétique, dans son corps pour que cette gloire de la vision béatifique dans son corps devienne vraiment le cœur. Au bout de dix-neuf jours, huit mois et demi avant la naissance, avant Noël, c’était tout de suite un petit cœur qui battait dans la vision béatifique.
Et je ne peux pas vivre avec Jésus ?
Les lois de la nature font que l’être humain commence du point de vue de l’amour, à palpiter dans la vision béatifique, dans la lumière de gloire, puis que dix-neuf jours après, le premier organe soit un cœur. Le premier organe, la première palpitation de la conscience d’amour incarné (la lumière de gloire), la première palpitation organique humaine pleinement consciente d’amour, c’est un cœur petit comme un pouce. N’importe quel savant scientifique comprend. Il n’y a que Jésus. Quelqu’un peut-il trouver une autre explication ?
S’il n’y avait pas la lumière de vision béatifique dans l’Adam qui est Jésus et qui est conçu par Dieu, et en qui tout a été créé, il serait bien normal que tout n’aille pas vers la palpitation d’un cœur divin incarné, et la protogenèse humaine se serait passée tout autrement. Tout le monde peut comprendre cela.
Dès que le cœur de Jésus a commencé à battre, petit cœur spirituel animé par son intelligence contemplative irriguée par la lumière de vision béatifique, il a rencontré Jean-Baptiste, pour la sanctification de Jean-Baptiste.
Alors je vais vivre avec Jésus la vie de son cœur qui bat dans la vision béatifique. Mon cœur va se développer avec son cœur et faire ces choses que je n’ai pas fait quand j’étais embryon (je n’y ai pas pensé… mais ma mère aurait pu me l’enseigner : si ma mère avait été pleinement chrétienne, au dix-neuf jours, mon petit cœur aurait pu vivre ce que vivait le cœur de Jésus, en communion avec lui ; mais il n’y a pas beaucoup de mères chrétiennes).
Je peux donc faire le parcours du cœur avec Jésus. C’est aussi un mouvement d’adhésion, premier mouvement de la foi : aller vers la foi en adhérant à Jésus, en ayant une seule vie avec ce que Jésus vit dans ma propre vie, et que ma propre vie soit dans la vie de Jésus par la foi, mais d’une manière vraiment spirituelle, incarnée, et surtout pas métapsychique et imaginaire : pas de régression (« Je me barre, je vois très bien, je vis avec Jésus… », surtout si j’ai pris pas mal d’extasie ou de LSD dans ma vie), il faut abolir la régression. C’est en ce moment, en cet instant, actuellement, avec mes sens externes, tel que je suis, par la foi : j’adhère à Jésus.
Si vous voulez être sûr d’être dans la vérité actuelle, sans régression métapsychique, la clé est l’intelligence. Gardez vos sens externes éveillés par le sens du toucher, en voyant que vous existez, que vous êtes suspendus à l’acte créateur de Dieu, que votre existence est capable de rentrer dans sa propre substance et du coup pénétrer la substance de l’existence de Dieu : du coup vous êtes dans un état d’adoration vis à vis du créateur. Avec ce réveil spirituel qui vient de l’adoration, vous vivez l’union avec Jésus.
Par contre, vous partez dans un grand voyage métapsychique quand vous êtes dans votre baignoire avec de la mousse, vous flottez… est-ce que vous êtes dans le cœur de Jésus ?… Il est facile de vérifier si en un clin d’œil vous pouvez faire un acte d’adoration, ou si au contraire il faut faire un énorme effort… pour sortir de la baignoire.
L’acte d’adoration n’est pas métapsychique, parce que dans l’acte d’adoration votre sens externe le plus fondamental (le sens du toucher) et votre sens interne le plus fondamental (l’intelligence spirituelle) sont éveillés, et quand les deux agissent dans l’adoration, vous êtes sûrs de ne pas être en régression métapsychique, et aucune division ne s’opère en vous. C’est pourquoi le premier Commandement de Dieu est : « Tu adoreras ton Créateur et tu n’adoreras que Lui. ».
Je vais spirituellement dans le sens de la foi pour commencer à adhérer à Jésus, et je commence à adhérer à Jésus lorsque je mène avec Jésus la vie de Jésus pour la vivre avec lui, et connaître avec lui ce qu’il a vécu.
Ensuite, je peux passer de l’adhésion de la foi à l’acte de foi qui part de l’adhésion pour rentrer dans un acte intérieur surnaturel dans le mystère bien vivant, lucide, très facile à comprendre, de Jésus, Dieu vivant et incarné.
Et cet acte de foi, s’il va jusqu’au bout, me justifie (me donne la grâce). La foi anéantit tout ce qui n’est pas vie divine, tout ce qui n’est pas vie humaine, tout ce qui est en dehors de Dieu, tout ce qui est en dehors du bien.
Le Pape disait quand il est venu en France : « Comment faudra-t-il résoudre les problèmes du monde ? Il n’y a aucun problème du monde à résoudre. Le seul problème à résoudre est la réponse de la foi. Quand il y a la réponse de la foi, les problèmes disparaissent. »
Alors, pas la peine de perdre du temps à essayer de résoudre des problèmes mondiaux qui n’ont pas d’autre résolution que la réponse de la foi.
Il n’y a que Jésus qui sauve.
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
L'ACTE de FOI
Suite des extraits préparation baptême par notre père Émérite à Notre Dame de Doma Nova
La foi consiste à pénétrer dedans Jésus : nous croyons en, c’est à dire au dedans de, à l’intérieur de Jésus, nous rentrons dedans l’intérieur de Jésus, dedans sa Personne, dans ce qu’il y a d’unique au monde, et au ciel et sur la terre, en Jésus : cette intériorité de la Sainteté surnaturelle de Dieu. Jésus a dit à Thomas : « Fais pénétrer ta main au dedans de la blessure de mon côté ». Pour qu’il y ait la découverte de Dieu lui-même, nous devons rentrer à l’intérieur du mystère de Jésus, dans ces torrents immédiatement perceptibles de la divinité éternelle de la Personne de Jésus. Jésus est Dieu, il est le Saint des Saints, la Sainteté elle-même.
Une fois que nous avons rencontré Jésus, que Jésus nous touche vraiment, une porte s’ouvre, il nous appelle, nous le savons, même si nous ne ressentons rien, nous le rencontrons, nous ouvrons toutes nos portes, nous rentrons dedans l’intérieur de lui et nous voyons que Jésus ne cesse, à l’intérieur de lui-même, de manifester Dieu : c’est Dieu qui est manifesté à l’intérieur de Jésus.
Il va nous falloir apprendre à faire cette deuxième partie de l’acte de foi qui est l’acte de foi lui-même.
Saint Augustin dit qu’adhérer par la foi, c’est dire : « Je crois Dieu, je crois en Dieu et je crois à Dieu ». Je crois Dieu : je crois ce que Dieu me dit : « Voici mon Fils, écoutez-le », donc j’accueille et je rencontre Jésus. Je crois en Dieu : je rentre à l’intérieur de la Personne de Jésus, en communion avec lui de l’intérieur de lui-même, et je découvre la Révélation : Dieu se dévoile personnellement et pleinement.
Que découvrons-nous quand nous rentrons à l’intérieur de la Personne de Jésus par l’esprit, par ce regard tout simple de la vie intérieure ? Quand nous nous laissons aller au-dedans du Seigneur et quand en sa présence, nous rentrons dans la communion profonde avec lui, nous découvrons par la foi une première chose : Jésus est pleinement homme, et cette humanité (chair, sang, affectivité, intelligence, mémoire, puissance humaine, science infuse…), il la reçoit directement d’une source, comme une source fait dégager des torrents d’eaux vives, et cette source est Dieu. Il est lui-même conjoint à Dieu. La foi, la sainte Ecriture, Jésus lui-même, l’Eglise, et nous quand nous rentrons en lui, nous découvrons cela.
Tout le problème, quand nous avons une expérience divine avec Jésus, est de trouver la formulation la plus juste qui soit : cette formulation est celle de la sainte Ecriture et celle que Jésus nous a laissée à travers son corps mystique.
Quand nous rentrons en communion profonde avec Jésus, d’un seul coup nous sommes immergés dans sa Personne et nous nous apercevons que sa Personne est Dieu, que sa Personne n’est pas créée, et que Jésus n’est pas une personne humaine. Jésus est pleinement homme et totalement Dieu. L’unité entre l’humanité de Jésus et la nature divine incréée de Dieu existant plénièrement avant la création du monde, cette unité-là est si forte qu’elle fait disparaître l’unité créée d’un être humain.
Quand Dieu nous crée, nous sommes une personne humaine : Dieu crée à partir de lui une vie spirituelle immortelle qui absorbe dans l’unité totale, personnelle, insécable, le corps, l’âme, l’intelligence et l’esprit de cette personne. Tout cela forme une seule hypostase, une seule substance, une seule personne humaine : l’être créé par Dieu fait vivre de manière indivisible le corps, le sang, la chair, l’âme, l’esprit, l’intelligence et toutes les puissances d’une personne.
Quand nous rencontrons Jésus, quand nous lisons bien la Haggadah de Jésus de manière à le rencontrer, quand nous prions de manière à être en communion de personnes profonde avec Jésus, quand nous disons : « Oui, j’adhère complètement à Jésus et je rentre totalement en communion avec Jésus » (quand de notre côté nous ne repoussons pas la foi), par la foi nous nous rendons compte que Jésus n’est pas une personne humaine. C’est ce que nous disons dans le Credo : « Engendré, non pas créé, de même nature substantielle que le Père, et par lui tout a été créé ». C’est une expérience extraordinaire qu’il faut absolument faire : nous rentrons dans cette contemplation que Jésus n’est pas une personne humaine, mais qu’il est Dieu né de Dieu, qu’il est la vie divine elle-même avant la création du monde, de même substance que Dieu le Père, et qu’il a pris chair pour nous sauver.
C’est l’exercice spirituel de ceux qui ne mettent plus d’obstacles.
Il faut reconnaître que sur le plan spirituel, l’humanité souffre d’une grande souffrance qui est psychologique : le refoulement. Le refoulement le plus fondamental de l’être humain nous vient du sentiment de culpabilité. Le sentiment de culpabilité est psychologique, il n’est pas spirituel. Et il faut faire sauter ce refoulement, parce que nous n’avons pas le droit de rester emprisonnés dans un monde psychique animal, à cause du sentiment de culpabilité. Dieu ne veut pas du sentiment de culpabilité, ni des résultats du sentiment de culpabilité qui opère un refoulement. Le refoulement principal touche la foi : refouler la possibilité de recevoir la lumière divine, surnaturelle, qui dépasse toutes les capacités de notre intelligence, mais qui nous éclaire dans notre intelligence et qui nous fait voir. Le jour où nous disons librement : « Je veux voir Dieu » tout en étant en communion profonde avec Jésus, va naître en nous la liberté fondamentale de l’enfant de l’homme que nous sommes. Nous pouvons enfin nous épanouir dans la puissance obédientielle de notre intelligence humaine, parce que notre intelligence humaine est faite pour voir Dieu par la lumière surnaturelle.
Mais si notre intelligence ne s’ouvre pas à la lumière surnaturelle, elle ne pourra pas voir Dieu. Un moyen très commode de nous écarter de la vision de Dieu est de refouler la foi, dans un refoulement psychologique, et de dire : « Moi, Dieu, je ne l’ai jamais vu ». C’est comme le pilote qui conduit son avion en coupant le radar et qui dit qu’il ne voit rien. Celui qui n’a pas la foi est obligé de tomber dans le péché… et donc dans les mains de qui ? Chacun est libre, et spirituellement, dans notre intelligence humaine profonde qui a une dignité extraordinaire, nous savons très bien entre les mains de qui nous risquons de nous mettre, mais notre orgueil nous aveugle toujours. Il faut avoir cette simplicité d’être libre et de mettre toutes les richesses que Dieu nous a données de notre côté et de nous mettre nous-mêmes dans toutes les richesses de Dieu : c’est l’acte de foi.
Une fois que nous avons adhéré à Jésus, nous pénétrons à l’intérieur de lui, nous rentrons dans une communion profonde avec lui et nous disons : « Je veux voir, je dis oui ».
A ce moment-là, une lumière apparaît au-dedans de notre personne profonde, de notre hypostase, de notre unité de corps, d’âme, d’esprit et d’intelligence, une lumière qui de l’intérieur transforme notre vision, qui fait que nous voyons, sans voir, que c’est Dieu qui est là. C’est le mystère de l’Incarnation : Dieu s’est fait homme. Quand nous rentrons en Jésus, nous voyons qu’il y a deux natures (la nature humaine et la nature divine) et une seule hypostase. (L'union hypostatique)
La dernière méditation (explication de 12 puissances humaines) était très importante parce qu’elle nous a permis de passer par tous les compartiments humains de la rencontre avec Jésus. C’est délicieux, génial, extraordinaire, fantastique à faire, pour retrouver les capacités de notre amitié humaine, car nous avons perdu nos qualités de cœur, de corps, d’âme, d’esprit et d’humanité pour rentrer en amitié profonde et en communion avec une autre humanité. C’est capital, parce que s’il n’y a pas d’amour humain, il ne peut pas y avoir de vision divine. C’est pour cela que la première étape est d’adhérer à Jésus avec tout ce qui est humain en nous, et avec tout ce qui est humain en lui : il est pleinement homme. Mais il est envoyé par Dieu. Et c’est lui-même qui s’est constitué cette humanité, et il est lui-même Dieu.
Si nous rentrons dans tous les compartiments de l’humanité de Jésus et que nous constatons à l’intérieur de Jésus son regard extraordinaire, sa voix toute-puissante, son odeur toute enivrante, son rayonnement humain qui surabonde de sérénité, si nous rentrons à l’intérieur de Jésus sans aucunement forcer, si nous constatons en Jésus toute son affectivité ouverte, sa bienveillance surabondante, sa miséricorde inépuisable, sa capacité à détendre (il nous détend de tous les côtés) : nous nous apercevons en rentrant dans Jésus que tout ce qui est humain en lui, les 12 puissances que nous avons vues la dernière fois, tout est entièrement aspiré dans son hypostase, tourné vers sa Personne, tout est tourné en lui en Dieu. Son regard, son intelligence, toute sa présence, sa vibration, tout le bruit qu’il fait, sont entièrement absorbés, focalisés, engloutis dans sa Personne en Dieu : tout est pour Dieu. Son regard est pour Dieu ; son odeur, c’est vers Dieu qu’elle attire de l’intérieur ; le moindre mouvement d’affection qui est en lui est inépuisablement englouti à l’intérieur de lui en Dieu.
Voilà ce que nous allons découvrir dans l’acte de foi : tout en Jésus est Dieu, tout en Jésus est centré sur Dieu, tout en Jésus est aspiré sur Dieu, expire en Dieu, aspire Dieu, inspire Dieu, conspire à Dieu. Du coup, Dieu met tout l’intérieur de Jésus sous l’influence de Dieu, et c’est pour cela que Jésus est plénitude de grâce sanctifiante : il n’y a rien en Jésus qui ne soit sous l’influence totale de la vie divine.
Suite acte de foi pour les jours qui viennent.......
@Pere emerite
Comment faire un acte de foi (après le réveil de nos 12 puissances humaines)
La foi consiste à pénétrer dedans Jésus : nous croyons en, c’est à dire au dedans de, à l’intérieur de Jésus, nous rentrons dedans l’intérieur de Jésus, dedans sa Personne, dans ce qu’il y a d’unique au monde, et au ciel et sur la terre, en Jésus : cette intériorité de la Sainteté surnaturelle de Dieu. Jésus a dit à Thomas : « Fais pénétrer ta main au dedans de la blessure de mon côté ». Pour qu’il y ait la découverte de Dieu lui-même, nous devons rentrer à l’intérieur du mystère de Jésus, dans ces torrents immédiatement perceptibles de la divinité éternelle de la Personne de Jésus. Jésus est Dieu, il est le Saint des Saints, la Sainteté elle-même.
Une fois que nous avons rencontré Jésus, que Jésus nous touche vraiment, une porte s’ouvre, il nous appelle, nous le savons, même si nous ne ressentons rien, nous le rencontrons, nous ouvrons toutes nos portes, nous rentrons dedans l’intérieur de lui et nous voyons que Jésus ne cesse, à l’intérieur de lui-même, de manifester Dieu : c’est Dieu qui est manifesté à l’intérieur de Jésus.
Il va nous falloir apprendre à faire cette deuxième partie de l’acte de foi qui est l’acte de foi lui-même.
Saint Augustin dit qu’adhérer par la foi, c’est dire : « Je crois Dieu, je crois en Dieu et je crois à Dieu ». Je crois Dieu : je crois ce que Dieu me dit : « Voici mon Fils, écoutez-le », donc j’accueille et je rencontre Jésus. Je crois en Dieu : je rentre à l’intérieur de la Personne de Jésus, en communion avec lui de l’intérieur de lui-même, et je découvre la Révélation : Dieu se dévoile personnellement et pleinement.
Que découvrons-nous quand nous rentrons à l’intérieur de la Personne de Jésus par l’esprit, par ce regard tout simple de la vie intérieure ? Quand nous nous laissons aller au-dedans du Seigneur et quand en sa présence, nous rentrons dans la communion profonde avec lui, nous découvrons par la foi une première chose : Jésus est pleinement homme, et cette humanité (chair, sang, affectivité, intelligence, mémoire, puissance humaine, science infuse…), il la reçoit directement d’une source, comme une source fait dégager des torrents d’eaux vives, et cette source est Dieu. Il est lui-même conjoint à Dieu. La foi, la sainte Ecriture, Jésus lui-même, l’Eglise, et nous quand nous rentrons en lui, nous découvrons cela.
Tout le problème, quand nous avons une expérience divine avec Jésus, est de trouver la formulation la plus juste qui soit : cette formulation est celle de la sainte Ecriture et celle que Jésus nous a laissée à travers son corps mystique.
Quand nous rentrons en communion profonde avec Jésus, d’un seul coup nous sommes immergés dans sa Personne et nous nous apercevons que sa Personne est Dieu, que sa Personne n’est pas créée, et que Jésus n’est pas une personne humaine. Jésus est pleinement homme et totalement Dieu. L’unité entre l’humanité de Jésus et la nature divine incréée de Dieu existant plénièrement avant la création du monde, cette unité-là est si forte qu’elle fait disparaître l’unité créée d’un être humain.
Quand Dieu nous crée, nous sommes une personne humaine : Dieu crée à partir de lui une vie spirituelle immortelle qui absorbe dans l’unité totale, personnelle, insécable, le corps, l’âme, l’intelligence et l’esprit de cette personne. Tout cela forme une seule hypostase, une seule substance, une seule personne humaine : l’être créé par Dieu fait vivre de manière indivisible le corps, le sang, la chair, l’âme, l’esprit, l’intelligence et toutes les puissances d’une personne.
Quand nous rencontrons Jésus, quand nous lisons bien la Haggadah de Jésus de manière à le rencontrer, quand nous prions de manière à être en communion de personnes profonde avec Jésus, quand nous disons : « Oui, j’adhère complètement à Jésus et je rentre totalement en communion avec Jésus » (quand de notre côté nous ne repoussons pas la foi), par la foi nous nous rendons compte que Jésus n’est pas une personne humaine. C’est ce que nous disons dans le Credo : « Engendré, non pas créé, de même nature substantielle que le Père, et par lui tout a été créé ». C’est une expérience extraordinaire qu’il faut absolument faire : nous rentrons dans cette contemplation que Jésus n’est pas une personne humaine, mais qu’il est Dieu né de Dieu, qu’il est la vie divine elle-même avant la création du monde, de même substance que Dieu le Père, et qu’il a pris chair pour nous sauver.
C’est l’exercice spirituel de ceux qui ne mettent plus d’obstacles.
Il faut reconnaître que sur le plan spirituel, l’humanité souffre d’une grande souffrance qui est psychologique : le refoulement. Le refoulement le plus fondamental de l’être humain nous vient du sentiment de culpabilité. Le sentiment de culpabilité est psychologique, il n’est pas spirituel. Et il faut faire sauter ce refoulement, parce que nous n’avons pas le droit de rester emprisonnés dans un monde psychique animal, à cause du sentiment de culpabilité. Dieu ne veut pas du sentiment de culpabilité, ni des résultats du sentiment de culpabilité qui opère un refoulement. Le refoulement principal touche la foi : refouler la possibilité de recevoir la lumière divine, surnaturelle, qui dépasse toutes les capacités de notre intelligence, mais qui nous éclaire dans notre intelligence et qui nous fait voir. Le jour où nous disons librement : « Je veux voir Dieu » tout en étant en communion profonde avec Jésus, va naître en nous la liberté fondamentale de l’enfant de l’homme que nous sommes. Nous pouvons enfin nous épanouir dans la puissance obédientielle de notre intelligence humaine, parce que notre intelligence humaine est faite pour voir Dieu par la lumière surnaturelle.
Mais si notre intelligence ne s’ouvre pas à la lumière surnaturelle, elle ne pourra pas voir Dieu. Un moyen très commode de nous écarter de la vision de Dieu est de refouler la foi, dans un refoulement psychologique, et de dire : « Moi, Dieu, je ne l’ai jamais vu ». C’est comme le pilote qui conduit son avion en coupant le radar et qui dit qu’il ne voit rien. Celui qui n’a pas la foi est obligé de tomber dans le péché… et donc dans les mains de qui ? Chacun est libre, et spirituellement, dans notre intelligence humaine profonde qui a une dignité extraordinaire, nous savons très bien entre les mains de qui nous risquons de nous mettre, mais notre orgueil nous aveugle toujours. Il faut avoir cette simplicité d’être libre et de mettre toutes les richesses que Dieu nous a données de notre côté et de nous mettre nous-mêmes dans toutes les richesses de Dieu : c’est l’acte de foi.
Une fois que nous avons adhéré à Jésus, nous pénétrons à l’intérieur de lui, nous rentrons dans une communion profonde avec lui et nous disons : « Je veux voir, je dis oui ».
A ce moment-là, une lumière apparaît au-dedans de notre personne profonde, de notre hypostase, de notre unité de corps, d’âme, d’esprit et d’intelligence, une lumière qui de l’intérieur transforme notre vision, qui fait que nous voyons, sans voir, que c’est Dieu qui est là. C’est le mystère de l’Incarnation : Dieu s’est fait homme. Quand nous rentrons en Jésus, nous voyons qu’il y a deux natures (la nature humaine et la nature divine) et une seule hypostase. (L'union hypostatique)
La dernière méditation (explication de 12 puissances humaines) était très importante parce qu’elle nous a permis de passer par tous les compartiments humains de la rencontre avec Jésus. C’est délicieux, génial, extraordinaire, fantastique à faire, pour retrouver les capacités de notre amitié humaine, car nous avons perdu nos qualités de cœur, de corps, d’âme, d’esprit et d’humanité pour rentrer en amitié profonde et en communion avec une autre humanité. C’est capital, parce que s’il n’y a pas d’amour humain, il ne peut pas y avoir de vision divine. C’est pour cela que la première étape est d’adhérer à Jésus avec tout ce qui est humain en nous, et avec tout ce qui est humain en lui : il est pleinement homme. Mais il est envoyé par Dieu. Et c’est lui-même qui s’est constitué cette humanité, et il est lui-même Dieu.
Si nous rentrons dans tous les compartiments de l’humanité de Jésus et que nous constatons à l’intérieur de Jésus son regard extraordinaire, sa voix toute-puissante, son odeur toute enivrante, son rayonnement humain qui surabonde de sérénité, si nous rentrons à l’intérieur de Jésus sans aucunement forcer, si nous constatons en Jésus toute son affectivité ouverte, sa bienveillance surabondante, sa miséricorde inépuisable, sa capacité à détendre (il nous détend de tous les côtés) : nous nous apercevons en rentrant dans Jésus que tout ce qui est humain en lui, les 12 puissances que nous avons vues la dernière fois, tout est entièrement aspiré dans son hypostase, tourné vers sa Personne, tout est tourné en lui en Dieu. Son regard, son intelligence, toute sa présence, sa vibration, tout le bruit qu’il fait, sont entièrement absorbés, focalisés, engloutis dans sa Personne en Dieu : tout est pour Dieu. Son regard est pour Dieu ; son odeur, c’est vers Dieu qu’elle attire de l’intérieur ; le moindre mouvement d’affection qui est en lui est inépuisablement englouti à l’intérieur de lui en Dieu.
Voilà ce que nous allons découvrir dans l’acte de foi : tout en Jésus est Dieu, tout en Jésus est centré sur Dieu, tout en Jésus est aspiré sur Dieu, expire en Dieu, aspire Dieu, inspire Dieu, conspire à Dieu. Du coup, Dieu met tout l’intérieur de Jésus sous l’influence de Dieu, et c’est pour cela que Jésus est plénitude de grâce sanctifiante : il n’y a rien en Jésus qui ne soit sous l’influence totale de la vie divine.
Suite acte de foi pour les jours qui viennent.......
@Pere emerite
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Mon Père, pendant la Préparation au Baptême 2002-2004 nous avons enregistré votre magnifique Homélie pour la Solennité de l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie, le Vendredi 15 Août 2003,
nous la donnons ici pour toutes les personnes qui aiment vous écouter :
Pour les personnes qui aiment lire et pour les personnes qui ont des difficultés à écouter les audios, le texte est sur http://catholiquedu.free.fr/2003/HomelieAssomption15Aout2003.pdf
MERCI MON PERE
nous la donnons ici pour toutes les personnes qui aiment vous écouter :
Pour les personnes qui aiment lire et pour les personnes qui ont des difficultés à écouter les audios, le texte est sur http://catholiquedu.free.fr/2003/HomelieAssomption15Aout2003.pdf
MERCI MON PERE
Catherine Jouenne- MEDIATRICE
- Messages : 1303
Age : 60
Localisation : France
Inscription : 07/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Merci Catherine d'avoir repêcher dans les archives cette Homélie magnifique!!!!
Etre assumé avec elle!!!
Etre assumé avec elle!!!
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Pour la Fête de Saint Bathélémy, voici une homélie lumineuse du 24 août 2015,
l'Evangile (Jean 1, 45-51) est le même que cette année
L'Apocalypse apostolique ; le véritable fils de l'Israël du Fils de l'Homme ; Montée et Descente émanent de la Sponsalité de l’Épouse et de l'Esprit Saint ; la spiritualité des Apôtres des derniers temps est une spiritualité contemplative qui opère la "trans-Jérusalémisation"
Catherine Jouenne- MEDIATRICE
- Messages : 1303
Age : 60
Localisation : France
Inscription : 07/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
merci pour ces beaux passages à méditer. Merci à vous Jeannedelamontagne et merci au père émérite pour son œuvre spirituelle. En union de prières. Marie-Ange
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
Catherine Jouenne a écrit:
Pour la Fête de Saint Bathélémy, voici une homélie lumineuse du 24 août 2015,
l'Evangile (Jean 1, 45-51) est le même que cette année
L'Apocalypse apostolique ; le véritable fils de l'Israël du Fils de l'Homme ; Montée et Descente émanent de la Sponsalité de l’Épouse et de l'Esprit Saint ; la spiritualité des Apôtres des derniers temps est une spiritualité contemplative qui opère la "trans-Jérusalémisation"
Merci @Catherine et @Père emerite
pour ce partage
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
suite enseignement dans 'module d'enseignements....'
Suite d'enseignement Acte de foi se trouve dans le fil
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35077p60-module-d-enseignements-et-d-exercices-pour-chaque-etape
@marieangesl
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t35077p60-module-d-enseignements-et-d-exercices-pour-chaque-etape
@marieangesl
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
- Messages : 559
Age : 59
Localisation : Pyrenées
Inscription : 05/02/2016
Re: Père Spirituel: † "Je me présente" †
azais a écrit:le pape est très intelligent ... moi beaucoup beaucoup moins ...
s'il faut tout lire , de ce qu'il déclare et écrit , moi je crois que j'aurai du mal à mettre en application, à prier , à faire oraison , à tout faire de ce que je dois de mes devoirs d'état ...
je ne sais pas pourquoi je dis ça ici et maintenant : peut être parce que finalement c'est aussi ça que le pape François nous encourage à faire : pas seulement l'écouter , mais entrer et comprendre le mouvement du Salut ....
Alors je rajoute une homélie ancienne du pere émérite (qques mois) sur la signification symbolique de la canonisation (par le pape françois)
azais- MEDIATEUR
- Messages : 9459
Age : 73
Inscription : 10/02/2016
Page 14 sur 28 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 21 ... 28
Sujets similaires
» Echanges, questions durant le parcours, entre tous et chacun
» Inscription pour parcours spirituel de 4 semaines avec le père Nathan
» Actualité sur le clonage humain
» Le Père DEROBERT, fils spirituel de PADRE PIO
» Mise au point définitive concernant le père spirituel du forum
» Inscription pour parcours spirituel de 4 semaines avec le père Nathan
» Actualité sur le clonage humain
» Le Père DEROBERT, fils spirituel de PADRE PIO
» Mise au point définitive concernant le père spirituel du forum
Page 14 sur 28
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum