Actualité sur le clonage humain
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CLONAGE URGENCE
Bonjour à tous,
je vous invite à aller sur le site catholique du net, dans la rubrique Nouveautés 2009, ou vous pourrez écouter l'interview du père P.Nathan. Le lien est: CLONAGE par Patrick Nathan/Dr Labaki-Radio Espérance ......
Seul le cardinal Barbarin en France mesure l'urgence de ce message.
Amitiés,
fifils d'Abba.
je vous invite à aller sur le site catholique du net, dans la rubrique Nouveautés 2009, ou vous pourrez écouter l'interview du père P.Nathan. Le lien est: CLONAGE par Patrick Nathan/Dr Labaki-Radio Espérance ......
Seul le cardinal Barbarin en France mesure l'urgence de ce message.
Amitiés,
fifils d'Abba.
mettemberg.sarah@neuf.fr- Débutant
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Inscription : 18/06/2010
Le Clonage Humain - Transgression Suprême
Le clonage de l’homme
Interview du Père Patrick N. par le Docteur Labaki
transmise par Radio Espérance, juin 2009
Chers amis auditeurs de Radio Espérance, nous avons rencontré, au cours de ces Fêtes du Sacré-Cœur à Paray le monial, le Père Patrick qui va nous parler d’un groupe de travail spécial mais très Intéressant auquel il participe.
Mon Père, que faites-vous en dehors de votre vie de prêtre ?
Père Patrick
Je suis donné comme tous les prêtres à la prière, à l’union à Dieu, à l’amour de Dieu, à cette union vivante avec le Seigneur, avec le Père, et je participe, comme tous les chrétiens voudraient le faire du reste, mais à temps plein, si je puis dire, nuit et jour, à cette union avec la puissance créatrice de Dieu pour que la lumière de la grâce puisse se répandre partout.
Je suis moine, depuis trente-trois ans, et nous, les moines, nous ne faisons pas grand-chose, nous ne sommes utiles à rien, nous ne servons à rien, nous ne faisons pas beaucoup de travail, nous n’avons pas un salaire à la fin du mois, nous ne faisons pas de plus-value. Dans nos mains, au fond, nous avons décidé qu’il n’y ait rien, nous faisons avec l’Esprit de pauvreté, nous sommes pauvres, nous n’avons plus rien dans les mains, mais grâce à cela, nous avons Dieu dans nos mains. Du coup, nous allons travailler avec Dieu, et ce qui va nous préoccuper dans tout ce qui se passe dans le monde, c’est cette Présence réelle, vivante, lumineuse de Dieu. C’est peut-être pour cela que vous me posez la question : qu’est-ce que vous faîtes d’autre ?
Docteur Labaki
Qu’est-ce que vous faites d’autre ? Vous avez évoqué un groupe de travail.
Père Patrick
Oui, sur le plan du travail, c’est un travail spirituel, métaphysique et divin. Vous m’interrogez plus spécifiquement parce que nous avons constitué un groupe de travail, depuis une dizaine d’années, sur la question du clonage de l’homme. Ce groupe s’appelle Vigilance Clonage International, il est sous l’égide de l’Institut de Nazareth qui a été fondé par le Pape Pie XII et qui sert de feed-back et feedforward entre l’Eglise de Rome et la chrétienté de base, de France en particulier. Nous avons constitué durant l’Année Sainte, un peu à la demande du Saint-Père, un groupe de travail sur la question très pénible, très difficile, très ardue, très aiguisée aussi, enfin très paniquant il faut le dire, du clonage humain. Notre groupe de travail était composé essentiellement de médecins, de personnes qui s’intéressaient aux questions de la médecine, de la vie, d’ingénieurs en génie biologique, de philosophes, et moi-même étais le théologien du groupe. Nous avons travaillé avec certains dicastères
à Rome en particulier, et nous avons fait un travail essentiellement de vigilance, d’observation, découvrant immédiatement d’ailleurs qu’il y avait une désinformation radicale, dès le départ, sur cette question du clonage humain, et que pratiquement aucun média, même les chrétiens, n’avait l’air de suivre ce qui se passait. C’est un peu comme cela que nous avons commencé à travailler.
Docteur Labaki
Pour commencer, pourriez-vous nous définir, de façon simple pour les auditeurs, ce qu’est le clonage ?
Père Patrick
Le clonage de l’homme. Le clonage de l’animal existe depuis longtemps : déjà à l’époque d’Hitler, on savait faire du clonage de souris. Depuis 1940, on a fait de gros progrès, et donc on s’investit dans la production d’un être humain par méthode de clonage.
Comment est-ce qu’on fait du clonage ? Le clonage consiste à prendre un œuf, dit ovule, vivant féminin, à retirer de cet œuf tout le patrimoine génétique de la maman, à empêcher qu’il y ait un patrimoine paternel qui rentre, et à déposer dedans un génome, c’est-à-dire le moteur génétique d’un être humain qui existe déjà et dont on va fabriquer une copie humaine. Il s’agit donc de la création artificielle d’un jumeau : au lieu que ce soit un jumeau naturel, ce sera un jumeau artificiel. On va donc s’introduire dans le sanctuaire de la vie où commence l’être humain, pour créer un être humain cloné.
Docteur Labaki
Quels risques cela soulève-t-il ?
Père Patrick
Le clonage humain est dans une perspective légale, universelle, puisqu’il y a maintenant soixante à soixante-dix pays qui s’engagent dans la production d’êtres humains nouveaux à partir de la technique du clonage.
L’O.N.U., le 8 mars 2005, a déclaré officiellement, dans l’unanimité des peuples et des représentations des nations, que le clonage est l’interdit métaphysique absolu, mais que tout le monde peut le faire. Cette chose montre que nous sommes entrés depuis le 8 mars 2005, dans une ère nouvelle sur le bouleversement ontologique que cela peut représenter.
Il y a énormément d’inconvénients. Ces inconvénients, c’est la question que vous posez, sont de divers ordres : il y a des inconvénients bien sûr sur le plan biologique, sur le plan des risques épidémiques, sur le plan de la brisure des champs morphogénétiques de toute l’humanité, et aussi des risques d’ordre médical, d’ordre biologique, c’est pourquoi l’on essaie de creuser sur cette question à travers de grands mouvements de discussion que l’on appelle la bioéthique ou les comités de Bioéthique. Mais tout ces inconvénients ne sont rien, absolument rien, à côté de l’inconvénient principal qui est que l’on agresse non pas les lois de la nature humaine, ni les lois de la nature tout court, mais que l’on vient agresser en faisant le clonage, dans le sanctuaire qui Lui est réservé à Lui seul, Dieu Lui-même, dans le seul lieu et au seul instant où Il apparaît pour créer, et donc c’est une abomination contre le Créateur dans l’instant même où Il apparaît dans notre monde, d’après la Sainte Ecriture, mais aussi d’après la philosophie païenne d’Aristote, par exemple, la philosophie courante. Ce n’est donc pas seulement une agression contre les lois profondes et essentielles de la vie, c’est aussi, surtout, un grand coup donné, une brisure de ce qui se passe dans les sources transcendantales de la vie que nous appelons Dieu, et donc c’est ce que l’on appelle, dans la Sainte Ecriture, d’un terme précis.
Docteur Labaki
Vous avez parlé des comités de bioéthique. Dans le passé, c’est l’Eglise qui fixait les règles du jeu, la morale universelle de la société. Avant d’aborder bien sûr la position de l’Eglise officielle, est-ce que l’Eglise, finalement, n’est pas passée au second plan, n’est plus qu’un acteur parmi les décideurs sur un sujet aussi crucial ?
Père Patrick
Vous faites bien de poser la question. Il y a des comités de bioéthiques républicains, laïcs, sur base de laïcité, c’est-à-dire d’absence de considérations religieuses, lesquels invitent les représentants de religions. Par exemple en France un comité de bioéthique a été créé par Monsieur Jospin. Monsieur Jospin a signé le 25 ou 26 décembre 1999 cette décision qu’il a prise de rendre possible le clonage humain, et il a constitué en même temps un comité de bioéthique national. A l’heure où il a signé est né un vent extraordinaire du côté de l’Australie et Nouméa, ce vent est parti au Pôle Nord, il a rencontré une dépression qui a amplifié le mouvement, il est reparti vers le Pôle Sud, puis il est parti sur la France et il a déraciné soixante dix millions d’arbres, ce qui est la seule fois que cela s’est produit dans toute l’histoire de la terre de la Gaule. C’est pour dire que quand on commence à décider d’agresser le Créateur Lui-même, il y a des signes providentiels étonnants qui se produisent. En France, l’université de bioéthique principale a été fondée par Monsieur Mattei, qui a été le ministre de la santé qui a présidé à la loi française qui autorise le clonage reproductif thérapeutique scientifique et import-export. Cet homme qui est d’ailleurs catholique pratiquant, mais qui n’a pas l’air de comprendre que c’est une abomination contre Dieu, a fondé l’université, a formé des jeunes pour faire de la bioéthique. C’est le propre auteur de l’abomination qui crée des comités de bioéthique. Pour faire quoi ? Tout simplement pour orienter la réflexion sur les questions scientifiques, épistémologiques, pour que ce soit une éthique de la science et que ce ne soit pas une éthique de l’homme dans sa conscience, ni encore moins une éthique biblique, évidemment. L’aspect biblique, ou l’aspect chrétien, ou l’aspect judéo-chrétien est exclu. Par contre, nous faisons de la bioéthique dans l’Eglise catholique, il y a pour cela une Académie Pontificale.
Docteur Labaki
Quelle est la position de l’Eglise ? La position officielle ? Vous avez dit que l’on en parle dans la Bible, dans les Ecritures Saintes. Expliquez-vous.
Père Patrick
Première question : la position de l’Eglise. L’Eglise a pour la première fois, et c’est pour cela que vous m’interrogez aujourd’hui, dans un document officiel du Magistère, condamné le clonage de l’homme seulement en décembre dernier, le 12 décembre, 12.12 à 12 heures. C’est un document qui avait été fait par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, signé par lui, le 6 juin à 18 heures (666) et le Pape a dit non, ce document ne doit pas sortir le 6 juin à 6 heures, il sortira le 12. 12 à 12 h.
Docteur Labaki
Le nombre de la bête ?
Père Patrick
Surtout pas le chiffre de la pyramide, mais le chiffre des apôtres dans toutes les dimensions de l’homme. C’est extraordinaire et amusant en même temps que le Pape ait décidé que ce document sorte pour condamner le clonage. Le clonage humain est condamné. Il est condamné de manière très subtile. Par exemple les textes qui montrent qu’il s’agit d’une agression et de l’agression terminale de l’humanité contre le Créateur ne sont pas cités dans le dernier document. Ce n’est déjà pas mal qu’on commence à oser parler du clonage au niveau universel, au monde. Le paragraphe juste avant concerne les manipulations génétiques et indique qu’il s’agit d’une agression contre le Créateur, et tout de suite après ça débouche sur le clonage : le clonage n’est pas une chose possible. Après, on explique pourquoi il s’agit d’une abomination selon les lois ontologiques de la nature. Mais le texte ne dit pas encore, parce que c’est réservé au Saint-Père, le Saint-Père se le réserve dans une Encyclique, un texte du Magistère beaucoup plus puissant, que le clonage est la transgression suprême, la transgression ultime, la transgression finale. Cette expression que je suis en train d’employer est une expression biblique et je vous la donne parce que l’Eglise n’est pas seulement Rome, c’est aussi les différents Patriarcats. Par exemple en France, quand la loi du 6 août 2004 est sortie, elle a condamné le principe du clonage humain, c’est évident. Parce que 95% des Français sont archi-angoissés et ne veulent pas entendre parler d’un clonage humain dans la loi, et comme nous sommes dans un pays démocratique, on a fait une loi pour dire que le clonage humain est un crime contre l’espèce humaine, mais en même temps les articles l’autorisent [reproductif}, l’autorisent [thérapeutique], l’autorisent [scientifique-recherche]. C’est une espèce de sacrilège dévastateur camouflé. L’Archevêque Primat des Gaules, le Cardinal Barbarin, a dit ce jour-là dans un communiqué : « Il s’agit là de la Transgression sans précédent, de la Transgression suprême ».
Voilà la position de l’Eglise, qui va de plus en plus se manifester ; et j’espère, justement, que grâce aux images des media, de plus en plus, cette transgression entrera dans nos coeurs, par exemple lorsque nous allons va vivre de l’Eucharistie : …. pour demander pardon ! Pourquoi ? J’en viens maintenant à la Bible.
Docteur Labaki
Oui, venons-en à la Bible.
Père Patrick
Tout est dans la Sainte Ecriture. Dans la Sainte Ecriture, il y a la notion de péché, il y a la notion de mal, il y a aussi une troisième notion : le Saint-Père Jean-Paul II, et le Pape Benoît XVI le reprend, citait la culture de mort, qui est une espèce de péché collectif ; et plus encore que cela, il y a la transgression. Voilà ce que nous dit le théologien. Dans la Sainte Ecriture, il n’y a que trois transgressions. Une transgression est plus qu’un péché : elle concerne une décision unanime, libre, pour tous les temps jusqu’à la fin du monde, de toute l’humanité contre Dieu.
- Première transgression : péché originel, sous l’influence de Satan qui dit à l’humanité : « Oui, c’est l’interdit, mais faites-le quand même ». Ça, c’est contre l’Esprit de Dieu.
- Deuxième transgression : toute l’humanité représentée par Rome et par le Sanhédrin pour la question religieuse, agresse, abomine le Fils de Dieu dans le Messie.
- Troisième transgression, contre le Père : c’est la transgression suprême. Cela fait des milliers d’années qu’on se demande quand aurait lieu cette transgression. Quand on pose la question à Jésus, dans l’Evangile de saint Marc, dans l’Evangile de saint Matthieu par exemple : « Quand aura lieu cette transgression, quand aura lieu la fin ? », Jésus dit : « Lisez le prophète Daniel lorsqu’il parle de l’abomination de la désolation ». Il va donc falloir que je vous explique quel est ce passage du prophète Daniel qui explique noir sur blanc ce que c’est que ce Shikoutsim Meshomem, en hébreu, qu’on traduit par Transgression dévastatrice contre Dieu, Abomination de la désolation, ou Sacrilège dévastateur, selon les traductions.
Docteur Labaki
Père Patrick, vous parlez de la position du prophète Daniel au sujet du clonage. N’est-ce pas un peu surprenant que ce thème soit déjà évoqué il y a des siècles ?
Père Patrick
Deux mille cinq cents trente ans. Et déjà le Ciel, à travers la médiation de l’Archange Gabriel, le glorieux Ange de la Face, s’est détaché de la Face de Dieu deux fois dans l’histoire du monde, et jusqu’à la fin du monde ce ne sera que deux fois. La fois que nous connaissons est quand il s’est déplacé pour l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus Christ. Là, l’Ange Gabriel se déplace. Et il se déplace aussi pour expliquer ce que la Bible nomme Shikoutsim Meshomem en hébreu, c'est-à-dire la fameuse Transgression finale, terminale, que les Pères de l’Eglise vont appeler Transgression suprême, transgression ultime, la fameuse transgression contre la Paternité vivante de Dieu.
Vous trouverez donc ce passage dans le chapitre 9, versets 26 et 27, du prophète Daniel. Il y a une multitude de traductions. Ce texte doit être traduit à partir de l’hébreu. En prenant l’hébreu d’une part, et en prenant d’autre part la traduction canonique de l’Eglise des apôtres, et notamment, bien sûr celle de saint Jérôme, qui est très proche de l’interprétation rabbinique, on en arrive à dire ceci : Le prophète Daniel dit : « Ecoutez ! Quant à parler du jour du Seigneur et de la fin, je ne veux pas en parler. Seigneur, Vous avez dit par des tas de prophètes que l’agneau sera avec le lion, le scorpion, le petit nourrisson avec le serpent, tout ira bien. Que de prophètes Vous avez fait parler, et en fait il ne se passe rien. Donc moi je ne veux pas, sauf si Vous me dites quand. » Daniel fait un jeûne de vingt et un jours, il ne mange rien, et après son jeûne (je vais très vite) l’Ange Gabriel apparaît, un pied sur l’Euphrate, un pied sur la terre, une apparition tellement glorieuse que Daniel qui est pourtant habitué aux apparitions tombe dans un quasi coma. Un fils d’homme s’approche de lui, il s’agit bien sûr du Messie, lui pose la main sur les lèvres et lui donne un peu de force pour écouter.
L’Ange Gabriel lui dit, verset 25, l’année exacte de la naissance de Jésus : « Lorsque la parole sera prononcée par le pontife suprême : « Reconstruisez les murs de Jérusalem », comptez soixante-deux semaines d’années » : 438 ans après la parole de Cyrus qui effectivement quelques dizaines d’années après, l’a dit (vous le trouvez dans le Livre de Néhémie et dans le Livre d’Esdras), vous tombez en moins cinq avant Jésus Christ, c’est-à-dire l’année exacte de la naissance de Jésus.
Voilà pourquoi, quand les rois mages sont arrivés chez Hérode, ils lui ont dit : « Bien sûr c’est l’année…. Et même, le lieu, c’est Bethlehem ». Tout le monde savait l’année exacte de la naissance du Messie à cause de cette apparition de l’Ange Gabriel au prophète Daniel.
Mais comme la question du prophète Daniel était : « Quand est-ce qu’aura lieu la fin ? » et non pas le début, puisque l’arrivée du Messie est le début, l’Ange Gabriel lui précise : « Avec Lui, le Messie, Jésus, ce ne sera pas la fin. Le jour du Seigneur ne sera pas avec Lui. Ce ne sera pas avec Lui. Il sera supprimé. Et après, il y aura une immense dévastation par un roi guide de l’empire romain, le temple sera détruit. » Le prophète Daniel entendant cela dit : « Comme ça ? Même avec le Christ, le Messie, la dévastation sera pire encore ? Mais alors, où est le jour du Seigneur de paix, de victoire de Dieu ? »
Alors il y a un moment de silence. Les rabbins, quand ils commentent ce passage, disent : « C’est une question de période, et les périodes sont de deux mille ans » et ajoutent : « Il faudra attendre le Shikoutsim Meshomem, l’Abomination de la Désolation, en correspondance avec la naissance de Jésus, la Transgression suprême, deux mille ans après, en fonction de la destruction du Messie, la crucifixion, de la destruction, la disparition de l’Hostie vivante et du Sacrifice parfait (traduction de Saint Jérôme), et les Pères de l’Eglise ont dit : « Le règne absolu et terminal de l’Anti-Christ sur toute la terre », et enfin, après cela, correspondant à la destruction du temple de Jérusalem et à la dispersion d’Israël, le Jour du Seigneur.
Donc l’Ange Gabriel fait dater le commencement de la Parousie à l’Abomination de la désolation, et nous pouvons dire que cette Abomination de la désolation s’est réalisée le 8 mars 2005.
Permettez que je vous communique un point de traduction qui précise pourquoi il s’agit du clonage.
Docteur Labaki :
Voilà, c’est ça, parce qu’on pourrait dire que cela désigne bien d’autres choses !
Père Patrick :
Oui, par exemple cela pourrait désigner l’arme nucléaire, la bombe atomique à Hiroshima, on pourrait dire que l’abomination désigne le fait de dire la messe de manière véritablement immonde dan les sanctuaires chrétiens, etc.… Or, voici, et c’est cela qui est extraordinaire : nous sommes aujourd’hui capables, grâce à la sémantique [puisque nous sommes dans le pays des Phéniciens, la Phénicie étant à la base de l’écriture, depuis six mille ans], nous sommes capables de savoir que Moïse, lorsqu’il s’exprimait en langage sémitique, parlait une langue monosyllabique. Le pluri syllabisme est venu après le passage sur Israël, sur la terre promise.
Aujourd’hui, il y a un Centre d’études qui date de soixante ans, où des scientifiques travaillent là-dessus : le Centre d’Etudes Scientifiques et Historiques à partir de l’Ecriture. Ils prennent un texte de la Bible en hébreu, ils le phonétisent, et ils en donnent la traduction à partir du langage courant.
Docteur Labaki :
C’est un centre catholique ?
Père Patrick
Oui. Il s’agit du C.E.S.H.E. … Et le C.E.S.H.E. a bien sûr pris ce passage, qui est un passage clé de toute l’histoire du monde et de sa relation avec Dieu, et il l’a traduit. Et voici la traduction : au lieu de dire : « Il y aura l’abomination de la désolation, le Sacrifice et l’Hostie vivante seront supprimés, puis ce sera le jour du Seigneur », au lieu que nous ayons ces versets que vous avez en français, en arabe ou en anglais, vous avez évidemment quatre fois plus de mots, puisque c’est monosyllabique [par exemple l’expression hébraïque pluri syllabique ‘Shi-qou-ts-im-mesh-om-mem’ se décompose en sept monosyllabes], donc l’explication est plus grande. La traduction de ce que dit l’Ange Gabriel en langage sémitique parlé monosyllabique est : « Voici que les hommes poursuivront par orgueil scientifique et voudront se rebeller contre Dieu en rentrant dans le sanctuaire du corps originel de l’homme, en utilisant des particules (cela peut se traduire par cellules aussi) vivantes féminines d’innocence, en utilisant des cellules très très froides (nous disons, nous, cellules congelées) pour établir, au lieu de la procréation avec Dieu, des copies humaines. Et comment pourront-ils faire, puisqu’ils ne sont pas Dieu, pour créer une âme ? » [1]
Nous avons là, par l’Ange Gabriel au prophète Daniel, la description technique, il y a deux mille cinq cents trente ans, du clonage humain. Pourquoi est-ce que c’est la Transgression suprême ? Je vous donne un exemple : si tous les prêtres du monde célébraient la messe avec le Corps du Christ pour le briser aux puissances des ténèbres sataniques, est-ce que ce serait la Transgression suprême ?
Réponse : non, parce qu’on n’atteindrait pas à travers ça Dieu directement, il y aurait encore le voile du sacrement. Tandis qu’ici - c’est ce que l’Ange Gabriel explique au prophète Daniel - nous sommes dans le sanctuaire de la vie où Dieu apparaît : dans cet instant-là (ce milliardième de seconde), dans ce lieu là, Il apparaît … Et le Pape Pie XII de glorieuse mémoire avait dit que quand Dieu apparaît dans ce sanctuaire pour créer, Il apparaît sans aucune médiation - sans aucun intermédiaire : quand on rentre là, on rentre dans le coeur de la Présence créatrice de Dieu sans aucun voile.
Voilà pourquoi il s’agit du Sacrilège suprême. Et donc les conséquences seront bien sûr, le déferlement, comme a dit Jésus, de la dévastation la plus grave que la création ait jamais connue depuis le début jusqu’à la fin du monde.
Docteur Labaki
Père Patrick, nous pourrions évoquer à ce sujet cette phrase de la littérature française : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! » .Nous vous souhaitons beaucoup de courage dans votre croisade… contre le clonage…
Père Patrick
C’est la croisade de tous les chrétiens !!! Et j’ajoute ceci : l’exigence que cela implique, c’est que tous les chrétiens désormais doivent demander pardon à Dieu le Père parce que nous ne savons plus ce que nous faisons. Il faut qu’il y ait des chrétiens qui demandent pardon. En communion avec les successeurs des Apôtres…
Radio Espérance
Vous nous avez bien expliqué, mon Père, quelle était cette grave agression contre Dieu que ce clonage humain constitue. Mais est-ce qu’il y aurait actuellement… ? Vous nous avez parlé d’une intervention du Pape Benoît XVI le dimanche de la Trinité. Qu’a-t-il dit ? Que se passe-t-il avec ces dix ans de retard que nous avons ? Y aurait-il quelque chose de nouveau, sur le plan ecclésiastique, concernant le clonage humain ?
Père Patrick
Oui, il y a eu un document que Rome a sorti pour condamner le clonage pour la première fois à l’occasion du vingtième anniversaire de Donum Vitae, c’est ce à quoi nous venons de faire allusion. Et lorsque nous sommes, nous, en ce moment en train de parler, nous nous situons après le dimanche de la Très Sainte Trinité, nous sommes tout baignés par la lumière de l’Amour du Christ et du Père et du Saint Esprit dans la Charité universelle de Dieu et des hommes en une seule flambée d’Amour, et notre petit groupe de travail sur la transgression suprême est dans un état de joie extrême.
Pourquoi ?
Parce que le Pape Benoît XVI a fait un sermon pour le dimanche de la Très Sainte Trinité, et vous faites allusion à ce sermon : il a parlé de la Très Sainte Trinité, trois Personnes, une seule nature, une seule vie, et d’un seul coup, au milieu de son discours, apparaît comme, si l’on peut dire, des cheveux sur la soupe, mais c’est la manière extraordinaire du Pape Benoît XVI, son intelligence tout à fait remarquable, pour dire de manière extrêmement simple, aussi important que le mystère de la Très
Sainte Trinité, la Présence créatrice de Dieu dès le départ. Il dit d’un seul coup que la Très Sainte Trinité imprime son image et sa ressemblance vivantes dans l’être humain lorsqu’Elle le crée, il dit (j’essaie de citer de mémoire) que l’analogie biologique (et la biologie n’a pourtant rien à voir avec la Très Sainte Trinité), l’analogie biologique sur le génome nous donne la preuve de cette animation vivante de l’image de la Très Sainte Trinité dans l’être humain créé par Dieu. Ce qui est important, c’est que c’est la première fois que le Pape Benoît XVI parle du génome comme étant animé et vivifié de manière vivante et réelle par l’image vivante de la Très Sainte Trinité, ce qui veut dire dans son langage que l’âme spirituelle est créée au moment de la création du génome. C’est le génome qui porte précisément cette espèce d’extraordinaire trinité sponsale du père et de la mère qui disparaissent dans l’unité sponsale ontologique des deux, ces trois disparaissant pour la création en un du génome, et c’est pour cela que c’est l’image de la Très Sainte Trinité : trois en un, un en trois.
Et quand il dit cette phrase, il reprend une autre phrase qui a été une véritable révolution copernicienne de la pensée dans l’Eglise chrétienne sur la question de l’origine de l’homme, et qui date du 24 février 1998. C’était son prédécesseur, Karol Wojtila, de très glorieuse mémoire, qui a dit ce jour-là, dans un discours à l’Académie Pontificale pour la Vie, que c’est au moment où le patrimoine génétique de l’homme et de la femme se conjoignent que se constitue un génome. Et ce génome (la phrase précédente disait que l’âme spirituelle était créée par Dieu) est revêtu, enveloppé, d’une dignité anthropologique ontologique qui trouve son fondement dans l’âme spirituelle créée par Dieu qui imprègne et vivifie, anime ce génome. Ce jour-là, le Pape Jean-Paul II a indiqué l’instant, le milliardième de seconde exact où Dieu apparaît du dedans de sa Présence créatrice dans le temps de l’humanité pour créer, et il a indiqué où est le fameux Sanctuaire du Père, de la Paternité de Dieu. Il a indiqué pour la première fois la clé de la lecture exégétique, si je puis dire, par le Magistère de l’Eglise, de la fameuse prophétie de l’Ange Gabriel sur le Temple, le Saint des Saints réservé à Dieu seul dans l’univers, où Il apparaît pour créer, bénir et donner la vie.
De ce point de vue-là, cet écho chez le Pape Benoît XVI est une véritable joie, parce qu’elle s’inscrit dans un contexte très difficile sur la question du clonage. Pourquoi cela a-t-il été si difficile, si je puis dire, de comprendre ce qui se passe en dessous du clonage ? Pourquoi est-ce que dans tous les cercles de bioéthique chrétiens, pourquoi est-ce que les théologiens, pourquoi est-ce que même les métaphysiciens, dès qu’il s’agit du clonage, ne peuvent pas en parler, n’y arrivent pas ? Et même s’ils
entendent parler de cette dimension métaphysique du bouleversement ontologique définitif qu’opère le clonage, pourquoi y a-t-il cette espèce d’angoisse, cette inhibition, cette incapacité ni d’en parler, ni de le comprendre, ni d’y penser ?
C’est parce que cela provoque en nous des angoisses tellement profondes, qui sont presque en deçà de notre propre création, que nous sommes presque paralysés. C’est la première raison. La seconde raison est qu’il y a aussi un problème d’ordre théologique. C’est l’histoire de l’Eglise.
Notre groupe de travail de Vigilance Clonage a réalisé un sondage à la sortie des églises pour interroger le sensus fidei des fidèles. Vous savez que le Concile Vatican II a dit que l’infaillibilité peut se lire dans l’explicitation du sensus fidei, le sens de la foi des fidèles. Si par exemple tous les fidèles disent : « Ça, c’est vrai », alors c’est infaillible. Nous avons un jour eu l’idée d’interroger environ cinq mille fidèles à la sortie des églises dans toute la France [3], et près de 90% des fidèles disaient : « Je sais, je crois, je suis sûr que Dieu crée l’âme spirituelle dès le départ » : animation immédiate. Mais si nous interrogions, à la même époque, les théologiens, les philosophes, les jésuites, les dominicains, les frères de saint Jean, les franciscains, et même les dicastères romains ( la question du clonage , absente de Donum Vitae, ne les avait pas suffisamment interpelés [2] ) , la proportion était inverse : ceux-ci proclamaient et enseignaient, et beaucoup enseignent encore aujourd’hui, que l’animation, c’est-à-dire l’Acte créateur de Dieu de l’âme spirituelle, ne peut se faire que quand le corps est formé, c’est-à-dire quatorze à vingt jours après la fécondation. Nous avions donc une lutte profonde, souterraine… C’est un sujet tellement inouï, et nous n’arrivions pas à faire venir à la surface quelque chose de définitif. Nous n’avons toujours pas, dans l’Eglise, proclamé quelque chose de définitif puisque les phrases, les sentences que je vous indique des Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ne sont que des déclarations, elles n’engagent pas le magistère infaillible de l’Eglise, elles ne sont pas revêtues de l’autorité du Magistère, donc les théologiens continuent à dire : « Mais non, l’animation est tardive.. ».
C’est à cause de cela qu’il y a comme une espèce de silence, de paralysie qui fait que nous n’avançons pas, et elle tient beaucoup plus à ce que sainte Catherine de Sienne dirait : nous sommes tellement dans cette odeur de néant qui a précédé notre existence que, quand la question du clonage vient, entre ces deux moments du néant et de la Présence lumineuse créatrice de Dieu dans notre existence, nous sommes dans une métaphysique d’angoisse, mais d’angoisse qui nous prend cette fois ci substantiellement. Le fond du problème est là.
Si nous ne prenons pas cela en main dans notre vie spirituelle : « Mais oui, je veux prendre en main mon corps originel, l’Acte créateur de Dieu sur moi, j’en ai une mémoire vivante et lumineuse en moi, c’est ce qui me donne ma liberté pour le temps et pour l’éternité » - je suis en train de citer saint Augustin -, à ce moment-là, si je n’arrive pas à faire cela, alors il ne me reste plus que cette angoisse, il ne me reste plus que cette inhibition, et cette inhibition va se centupler : c’est ce que l’Ange Gabriel
appelle le Meshom, c’est-à-dire le renversement intérieur de notre vie spirituelle qui, tellement paralysée, va aller vers une direction de dévastation. Voilà l’enjeu, sur le plan concret, des conséquences du Shikoutsim Meshomem sur notre vie spirituelle.
Le pape dit : « Allez, c’est le génome !». Oui, en avant ! Cela veut dire : reprenons en main notre corps originel, reprenons en main la Paternité de Dieu dans notre corps vivant, reprenons en main la liberté du don, reprenons en main la prière pour rejoindre le Père dans notre corps actuel, dans notre âme, dans notre esprit, reprenons-le, et replongeons-nous dans l’Acte créateur de Dieu, demandons pardon au Père pour ce que l’humanité est en train de faire contre Lui. A ce moment-là nous
renversons et nous allons au-delà du Meshom, de la transgression suprême, comme il a fallu qu’Adam et Eve aillent au-delà du péché originel dans l’espérance du Sauveur.
Radio Espérance
Merci mon Père. Nous espérons, et nous prions pour que ce qu’a dit notre Saint-Père le dimanche de la Trinité puisse avoir peut-être une suite plus développée, engageant son infaillibilité.
Père Patrick
Oui, il faut prier pour cela, c’est sûr. Il faut d’abord, surtout, se réjouir grandement, parce que le Pape Benoît XVI est théologien, et donc, que ce soit un Pape théologien, après que c’ait été un Pape philosophe, qui dise cela, c’est un très grand évènement, qui nous pousse, nous, à ne plus avoir aucun doute sur le fait que le clonage est une transgression suprême. Elle exige des chrétiens, à chaque messe, à chaque fois qu’ils vont voir Jésus déchiré sur l’autel dans son Sacrifice immaculé, divin et parfait, à chaque fois il faut qu’ils s’investissent dans cette Union hypostatique déchirée, offerte et victimale, pour qu’Il puisse dire pardon avec nous au Père. Il n’y a que Lui qui peut demander pardon au Père : « Pardon, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Nous ne pouvons pas demander pardon, c’est impossible. Seul Dieu peut demander pardon à Dieu sur une agression directe contre Dieu. Même les chrétiens ne peuvent pas le faire. Ils ne peuvent le faire qu’en se joignant au Verbe de Dieu dans la TransVerbération victimale de la messe, dans la communion, ils peuvent laisser le Verbe de Dieu demander pardon au Père. Il faut qu’ils apprennent à demander pardon, à se repentir, de manière à obtenir de Dieu la réponse de grâce qui y correspond, parce que là où il y a péché, la grâce surabonde, là où il y a la transgression, à ce moment-là ce sont les torrents de la Gloire de Dieu qui vont surabonder.
Radio Espérance
Merci mon Père, au nom de tous les auditeurs. Prions, offrons nos communions à cette intention.
Père Patrick
C’est ce que l’on appelle le repentir mondial. Des messes de repentir mondial, des pèlerinages de repentir mondial, des Jéricho de repentir mondial dans le monde entier commencent à surgir ça et là, à cause de ça. Si vous avez une famille, faites célébrer une messe de repentir mondial pour que tous les membres de votre famille puissent aller au-delà de la désolation métaphysique induite par le shikoutsim meshomem.
Radio Espérance
Merci beaucoup mon Père. Merci encore d’être venu là nous expliquer.
Père Patrick
C’est moi qui vous remercie. Soyez béni et soyez en paix.
Radio Espérance
Merci de votre bénédiction aussi mon Père.
[1] Texte exact de la traduction du texte hébreu oralisé en monosyllabique par le CESHE : «26. A l’époque de la fin, la science s'imposera et l'emportera sur le spirituel. En commençant par la méthode d’avortement, touchant à la vie, ils atteindront l'âme [au moment où elle est] créée par Dieu. Le démon mènera le monde vers la corruption et la mort. 27. Le démon rassemblera des individus grâce à son intelligence maligne et son esprit infidèle. À cette époque, l'homme de science créera des fœtus avec des semences et des cellules congelées inanimées auxquelles il donnera vie ; mais, comment pourra-t-i1 créer une âme ? Son savoir théorique ne pourra rivaliser avec l'Amour et la Science de Dieu. Avant la fin des temps, le malin, 1'usurpateur de Dieu, travaillera à faire naître charnellement par suite de mutations scientifiques de semences et cellules fabriquées occupant le lieu de la féminité [ovule mère] et
de l’innocence [ovule fécondé] pour la pire des abominations : négation du principe de la conception-procréation désirée par Dieu,
fabrication de copies à partir de particules congelées »
[2] remarque du responsable de l’Institut Nazareth en France au propos de l’interview concernant le sondage du Sensus Fidei.
Pour les données du sondage, une simple correction à 75% mettrait le contenu du document de l’interview de Radio Espérance en accord avec la vérité des chiffres extraits selon les critères rigoureux établis par l'Eglise pour retenir une expression valide du sensus fidei. Conduit par l'Institut Nazareth sous le contrôle de la Maison Pontificale, il y avait 2 sources de recueil: le sondage au sortir des messes paroissiales et internet. Parmi les répondeurs "pratiquants", ceux qui professaient leur foi en l'animation immédiate se répartissent en: 89,6% sur le net, et 67% en paroisse. Si 75% donnaient une réponse expresse et très précise ( 97% si pour ceux dont la réponse était plutôt en faveur de l’animation immédiate, bien qu’exprimée moins expressément et précisément) c'est bien l'immense et écrasante majorité qui écartaient le sentiment d'une création tardive de l'âme dans le processus embryonnaire, la marge de ces hésitations montrant le nombre de ceux qui ne savaient trop comment exprimer cette conviction négative"
Le différentiel « net- paroisse » tient au fait que les carnets d'adresses de diffusion sur la toile peuvent tordre les résultats, dans un sens comme dans l'autre. Ici, on peut dire que c'était dans le sens le plus favorable, mais précisément, nous avons fait interrompre l'accès internet à la grille de sondage sur site suite à la remarque d'un ami statisticien qui a alerté contre le risque d'un effet inverse très violent qui pouvait être provoqué par des éléments hostiles qui auraient pu faire littéralement inonder le site de réponses parfaitement orientées : pour ce motif, la voie internet ne peut pas convenir à l'établissement fiable du sensus fidei de manière scientifiquement et spirituellement satisfaisante.
[3] la parenthèse dans le texte de l’interview est rajoutée, en supprimant les noms de personnes.
Concernant le point de vue des dicastères, régulièrement instruits de l’évolution de la loi en France depuis 2001, il convient de ne pas faire l'amalgame des dicastères romains avec les philosophes de différents ordres ou instituts tenant de l'animation tardive. Le théologien de la Maison Pontificale a, à maintes fois, rappelé que si théologiquement il n'y avait pas d'obstacle majeur à la Foi de l’Eglise en l’animation immédiate, la philosophie buttait encore sur des questions qui paraissaient insolubles en l'état, malgré l’affirmation de sa foi personnelle et celle de philosophes catholiques en l'animation immédiate, ils se trouvaient acculés à croire au mystère sans pouvoir le démontrer
A partir de l’affirmation qu’un Mystère de Foi est, au sens de l'Eglise, une Vérité démonstrative (ce qui est vrai en théologie dogmatique),l'origine du courant prônant l’animation tardive s’appuie sur le fait qu’il ne serait pas possible de faire la démonstration de l’animation immédiate, laquelle ne saurait jamais appartenir à la Sagesse enseignante de l'Eglise. Pour autant des démonstrations philosophiques, métaphysiques et théologiques ont été avancées en faveur de l’animation immédiate que ce courant récuse, réduisant cette vérité de foi traditionnelle à être la seule dans l’Eglise qui oblige à être agnostique. Pour autant, en effet, l'animation immédiate reste et a toujours été une vérité de foi traditionnelle au sens de l'Eglise. De plus se restreindre au principe de vérité seulement démonstrative ne serait pas une position justifiée pour les tenants de l’animation tardive si l’on se réfère, par exemple, à l’énonciation du dogme de l’Assomption en 1950, face aux courants modernistes qui prévalaient (Pie XII ayant alors fait appel au sensum fidei sur cette vérité de la foi traditionnelle dans l’Eglise depuis 20 siècles avant de promulguer le dogme de l’Assomption).
De ce fait, croyant en l'avancée de la pensée pour l'édification de l'intelligence de la Foi, l’Eglise est patiente vis à vis des philosophes qui se situaient en dehors de cette foi traditionnelle de l'Eglise depuis les Pères. De fait, la philosophie peut apporter une démonstration éclatante de l'animation immédiate, sans tronquer la force de sa réflexion ce qui ne servirait que l'adversaire de La Vérité... En toute rigueur, il est toujours juste d'affirmer que l'âme humaine ne peut habiter qu'un corps humain Ainsi Saint Thomas d’Aquin dit clairement que ce corps est vraiment humain (donc animé) dès lors qu’est connue la différenciation sexuelle : en son temps, cela était clair 40 à 80 jours après la conception, aujourd’hui, la science sait qu’elle est présente dès l’apparition du génome. Par ailleurs, il est passionnant de constater en biologie les développements et preuves scientifiques de l'unicité de l'homme et de sa puissance de relation dès le stade de la première cellule initiale, plus prégnantes que la seule apparence morphologique à laquelle les anciens étaient limités dans leur capacité d'investigation fine. C'est seulement aujourd'hui que notre regard, supporté par l'évolution des sciences, peut reconnaître les traits de l'homme individualisé dès le premier instant de la constitution du génome de la première cellule, comme l'a si admirablement exprimé JP II en 1998.(…) Ainsi avons-nous aussi eu la joie de retrouver dans la déclaration de Benoît XVI sur l'animation le mot à mot d'une note laissée au Père Cottier 10 ans plus tôt aux vêpres du dernier 1er samedi de l’Avent désormais consacré à la Vie, dans laquelle le génome de par sa capacité de relation permettait de le considérer pleinement comme une personne humaine. (source Institut Nazareth et Père Patrick)
Interview du Père Patrick N. par le Docteur Labaki
transmise par Radio Espérance, juin 2009
Chers amis auditeurs de Radio Espérance, nous avons rencontré, au cours de ces Fêtes du Sacré-Cœur à Paray le monial, le Père Patrick qui va nous parler d’un groupe de travail spécial mais très Intéressant auquel il participe.
Mon Père, que faites-vous en dehors de votre vie de prêtre ?
Père Patrick
Je suis donné comme tous les prêtres à la prière, à l’union à Dieu, à l’amour de Dieu, à cette union vivante avec le Seigneur, avec le Père, et je participe, comme tous les chrétiens voudraient le faire du reste, mais à temps plein, si je puis dire, nuit et jour, à cette union avec la puissance créatrice de Dieu pour que la lumière de la grâce puisse se répandre partout.
Je suis moine, depuis trente-trois ans, et nous, les moines, nous ne faisons pas grand-chose, nous ne sommes utiles à rien, nous ne servons à rien, nous ne faisons pas beaucoup de travail, nous n’avons pas un salaire à la fin du mois, nous ne faisons pas de plus-value. Dans nos mains, au fond, nous avons décidé qu’il n’y ait rien, nous faisons avec l’Esprit de pauvreté, nous sommes pauvres, nous n’avons plus rien dans les mains, mais grâce à cela, nous avons Dieu dans nos mains. Du coup, nous allons travailler avec Dieu, et ce qui va nous préoccuper dans tout ce qui se passe dans le monde, c’est cette Présence réelle, vivante, lumineuse de Dieu. C’est peut-être pour cela que vous me posez la question : qu’est-ce que vous faîtes d’autre ?
Docteur Labaki
Qu’est-ce que vous faites d’autre ? Vous avez évoqué un groupe de travail.
Père Patrick
Oui, sur le plan du travail, c’est un travail spirituel, métaphysique et divin. Vous m’interrogez plus spécifiquement parce que nous avons constitué un groupe de travail, depuis une dizaine d’années, sur la question du clonage de l’homme. Ce groupe s’appelle Vigilance Clonage International, il est sous l’égide de l’Institut de Nazareth qui a été fondé par le Pape Pie XII et qui sert de feed-back et feedforward entre l’Eglise de Rome et la chrétienté de base, de France en particulier. Nous avons constitué durant l’Année Sainte, un peu à la demande du Saint-Père, un groupe de travail sur la question très pénible, très difficile, très ardue, très aiguisée aussi, enfin très paniquant il faut le dire, du clonage humain. Notre groupe de travail était composé essentiellement de médecins, de personnes qui s’intéressaient aux questions de la médecine, de la vie, d’ingénieurs en génie biologique, de philosophes, et moi-même étais le théologien du groupe. Nous avons travaillé avec certains dicastères
à Rome en particulier, et nous avons fait un travail essentiellement de vigilance, d’observation, découvrant immédiatement d’ailleurs qu’il y avait une désinformation radicale, dès le départ, sur cette question du clonage humain, et que pratiquement aucun média, même les chrétiens, n’avait l’air de suivre ce qui se passait. C’est un peu comme cela que nous avons commencé à travailler.
Docteur Labaki
Pour commencer, pourriez-vous nous définir, de façon simple pour les auditeurs, ce qu’est le clonage ?
Père Patrick
Le clonage de l’homme. Le clonage de l’animal existe depuis longtemps : déjà à l’époque d’Hitler, on savait faire du clonage de souris. Depuis 1940, on a fait de gros progrès, et donc on s’investit dans la production d’un être humain par méthode de clonage.
Comment est-ce qu’on fait du clonage ? Le clonage consiste à prendre un œuf, dit ovule, vivant féminin, à retirer de cet œuf tout le patrimoine génétique de la maman, à empêcher qu’il y ait un patrimoine paternel qui rentre, et à déposer dedans un génome, c’est-à-dire le moteur génétique d’un être humain qui existe déjà et dont on va fabriquer une copie humaine. Il s’agit donc de la création artificielle d’un jumeau : au lieu que ce soit un jumeau naturel, ce sera un jumeau artificiel. On va donc s’introduire dans le sanctuaire de la vie où commence l’être humain, pour créer un être humain cloné.
Docteur Labaki
Quels risques cela soulève-t-il ?
Père Patrick
Le clonage humain est dans une perspective légale, universelle, puisqu’il y a maintenant soixante à soixante-dix pays qui s’engagent dans la production d’êtres humains nouveaux à partir de la technique du clonage.
L’O.N.U., le 8 mars 2005, a déclaré officiellement, dans l’unanimité des peuples et des représentations des nations, que le clonage est l’interdit métaphysique absolu, mais que tout le monde peut le faire. Cette chose montre que nous sommes entrés depuis le 8 mars 2005, dans une ère nouvelle sur le bouleversement ontologique que cela peut représenter.
Il y a énormément d’inconvénients. Ces inconvénients, c’est la question que vous posez, sont de divers ordres : il y a des inconvénients bien sûr sur le plan biologique, sur le plan des risques épidémiques, sur le plan de la brisure des champs morphogénétiques de toute l’humanité, et aussi des risques d’ordre médical, d’ordre biologique, c’est pourquoi l’on essaie de creuser sur cette question à travers de grands mouvements de discussion que l’on appelle la bioéthique ou les comités de Bioéthique. Mais tout ces inconvénients ne sont rien, absolument rien, à côté de l’inconvénient principal qui est que l’on agresse non pas les lois de la nature humaine, ni les lois de la nature tout court, mais que l’on vient agresser en faisant le clonage, dans le sanctuaire qui Lui est réservé à Lui seul, Dieu Lui-même, dans le seul lieu et au seul instant où Il apparaît pour créer, et donc c’est une abomination contre le Créateur dans l’instant même où Il apparaît dans notre monde, d’après la Sainte Ecriture, mais aussi d’après la philosophie païenne d’Aristote, par exemple, la philosophie courante. Ce n’est donc pas seulement une agression contre les lois profondes et essentielles de la vie, c’est aussi, surtout, un grand coup donné, une brisure de ce qui se passe dans les sources transcendantales de la vie que nous appelons Dieu, et donc c’est ce que l’on appelle, dans la Sainte Ecriture, d’un terme précis.
Docteur Labaki
Vous avez parlé des comités de bioéthique. Dans le passé, c’est l’Eglise qui fixait les règles du jeu, la morale universelle de la société. Avant d’aborder bien sûr la position de l’Eglise officielle, est-ce que l’Eglise, finalement, n’est pas passée au second plan, n’est plus qu’un acteur parmi les décideurs sur un sujet aussi crucial ?
Père Patrick
Vous faites bien de poser la question. Il y a des comités de bioéthiques républicains, laïcs, sur base de laïcité, c’est-à-dire d’absence de considérations religieuses, lesquels invitent les représentants de religions. Par exemple en France un comité de bioéthique a été créé par Monsieur Jospin. Monsieur Jospin a signé le 25 ou 26 décembre 1999 cette décision qu’il a prise de rendre possible le clonage humain, et il a constitué en même temps un comité de bioéthique national. A l’heure où il a signé est né un vent extraordinaire du côté de l’Australie et Nouméa, ce vent est parti au Pôle Nord, il a rencontré une dépression qui a amplifié le mouvement, il est reparti vers le Pôle Sud, puis il est parti sur la France et il a déraciné soixante dix millions d’arbres, ce qui est la seule fois que cela s’est produit dans toute l’histoire de la terre de la Gaule. C’est pour dire que quand on commence à décider d’agresser le Créateur Lui-même, il y a des signes providentiels étonnants qui se produisent. En France, l’université de bioéthique principale a été fondée par Monsieur Mattei, qui a été le ministre de la santé qui a présidé à la loi française qui autorise le clonage reproductif thérapeutique scientifique et import-export. Cet homme qui est d’ailleurs catholique pratiquant, mais qui n’a pas l’air de comprendre que c’est une abomination contre Dieu, a fondé l’université, a formé des jeunes pour faire de la bioéthique. C’est le propre auteur de l’abomination qui crée des comités de bioéthique. Pour faire quoi ? Tout simplement pour orienter la réflexion sur les questions scientifiques, épistémologiques, pour que ce soit une éthique de la science et que ce ne soit pas une éthique de l’homme dans sa conscience, ni encore moins une éthique biblique, évidemment. L’aspect biblique, ou l’aspect chrétien, ou l’aspect judéo-chrétien est exclu. Par contre, nous faisons de la bioéthique dans l’Eglise catholique, il y a pour cela une Académie Pontificale.
Docteur Labaki
Quelle est la position de l’Eglise ? La position officielle ? Vous avez dit que l’on en parle dans la Bible, dans les Ecritures Saintes. Expliquez-vous.
Père Patrick
Première question : la position de l’Eglise. L’Eglise a pour la première fois, et c’est pour cela que vous m’interrogez aujourd’hui, dans un document officiel du Magistère, condamné le clonage de l’homme seulement en décembre dernier, le 12 décembre, 12.12 à 12 heures. C’est un document qui avait été fait par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, signé par lui, le 6 juin à 18 heures (666) et le Pape a dit non, ce document ne doit pas sortir le 6 juin à 6 heures, il sortira le 12. 12 à 12 h.
Docteur Labaki
Le nombre de la bête ?
Père Patrick
Surtout pas le chiffre de la pyramide, mais le chiffre des apôtres dans toutes les dimensions de l’homme. C’est extraordinaire et amusant en même temps que le Pape ait décidé que ce document sorte pour condamner le clonage. Le clonage humain est condamné. Il est condamné de manière très subtile. Par exemple les textes qui montrent qu’il s’agit d’une agression et de l’agression terminale de l’humanité contre le Créateur ne sont pas cités dans le dernier document. Ce n’est déjà pas mal qu’on commence à oser parler du clonage au niveau universel, au monde. Le paragraphe juste avant concerne les manipulations génétiques et indique qu’il s’agit d’une agression contre le Créateur, et tout de suite après ça débouche sur le clonage : le clonage n’est pas une chose possible. Après, on explique pourquoi il s’agit d’une abomination selon les lois ontologiques de la nature. Mais le texte ne dit pas encore, parce que c’est réservé au Saint-Père, le Saint-Père se le réserve dans une Encyclique, un texte du Magistère beaucoup plus puissant, que le clonage est la transgression suprême, la transgression ultime, la transgression finale. Cette expression que je suis en train d’employer est une expression biblique et je vous la donne parce que l’Eglise n’est pas seulement Rome, c’est aussi les différents Patriarcats. Par exemple en France, quand la loi du 6 août 2004 est sortie, elle a condamné le principe du clonage humain, c’est évident. Parce que 95% des Français sont archi-angoissés et ne veulent pas entendre parler d’un clonage humain dans la loi, et comme nous sommes dans un pays démocratique, on a fait une loi pour dire que le clonage humain est un crime contre l’espèce humaine, mais en même temps les articles l’autorisent [reproductif}, l’autorisent [thérapeutique], l’autorisent [scientifique-recherche]. C’est une espèce de sacrilège dévastateur camouflé. L’Archevêque Primat des Gaules, le Cardinal Barbarin, a dit ce jour-là dans un communiqué : « Il s’agit là de la Transgression sans précédent, de la Transgression suprême ».
Voilà la position de l’Eglise, qui va de plus en plus se manifester ; et j’espère, justement, que grâce aux images des media, de plus en plus, cette transgression entrera dans nos coeurs, par exemple lorsque nous allons va vivre de l’Eucharistie : …. pour demander pardon ! Pourquoi ? J’en viens maintenant à la Bible.
Docteur Labaki
Oui, venons-en à la Bible.
Père Patrick
Tout est dans la Sainte Ecriture. Dans la Sainte Ecriture, il y a la notion de péché, il y a la notion de mal, il y a aussi une troisième notion : le Saint-Père Jean-Paul II, et le Pape Benoît XVI le reprend, citait la culture de mort, qui est une espèce de péché collectif ; et plus encore que cela, il y a la transgression. Voilà ce que nous dit le théologien. Dans la Sainte Ecriture, il n’y a que trois transgressions. Une transgression est plus qu’un péché : elle concerne une décision unanime, libre, pour tous les temps jusqu’à la fin du monde, de toute l’humanité contre Dieu.
- Première transgression : péché originel, sous l’influence de Satan qui dit à l’humanité : « Oui, c’est l’interdit, mais faites-le quand même ». Ça, c’est contre l’Esprit de Dieu.
- Deuxième transgression : toute l’humanité représentée par Rome et par le Sanhédrin pour la question religieuse, agresse, abomine le Fils de Dieu dans le Messie.
- Troisième transgression, contre le Père : c’est la transgression suprême. Cela fait des milliers d’années qu’on se demande quand aurait lieu cette transgression. Quand on pose la question à Jésus, dans l’Evangile de saint Marc, dans l’Evangile de saint Matthieu par exemple : « Quand aura lieu cette transgression, quand aura lieu la fin ? », Jésus dit : « Lisez le prophète Daniel lorsqu’il parle de l’abomination de la désolation ». Il va donc falloir que je vous explique quel est ce passage du prophète Daniel qui explique noir sur blanc ce que c’est que ce Shikoutsim Meshomem, en hébreu, qu’on traduit par Transgression dévastatrice contre Dieu, Abomination de la désolation, ou Sacrilège dévastateur, selon les traductions.
Docteur Labaki
Père Patrick, vous parlez de la position du prophète Daniel au sujet du clonage. N’est-ce pas un peu surprenant que ce thème soit déjà évoqué il y a des siècles ?
Père Patrick
Deux mille cinq cents trente ans. Et déjà le Ciel, à travers la médiation de l’Archange Gabriel, le glorieux Ange de la Face, s’est détaché de la Face de Dieu deux fois dans l’histoire du monde, et jusqu’à la fin du monde ce ne sera que deux fois. La fois que nous connaissons est quand il s’est déplacé pour l’Incarnation de Notre Seigneur Jésus Christ. Là, l’Ange Gabriel se déplace. Et il se déplace aussi pour expliquer ce que la Bible nomme Shikoutsim Meshomem en hébreu, c'est-à-dire la fameuse Transgression finale, terminale, que les Pères de l’Eglise vont appeler Transgression suprême, transgression ultime, la fameuse transgression contre la Paternité vivante de Dieu.
Vous trouverez donc ce passage dans le chapitre 9, versets 26 et 27, du prophète Daniel. Il y a une multitude de traductions. Ce texte doit être traduit à partir de l’hébreu. En prenant l’hébreu d’une part, et en prenant d’autre part la traduction canonique de l’Eglise des apôtres, et notamment, bien sûr celle de saint Jérôme, qui est très proche de l’interprétation rabbinique, on en arrive à dire ceci : Le prophète Daniel dit : « Ecoutez ! Quant à parler du jour du Seigneur et de la fin, je ne veux pas en parler. Seigneur, Vous avez dit par des tas de prophètes que l’agneau sera avec le lion, le scorpion, le petit nourrisson avec le serpent, tout ira bien. Que de prophètes Vous avez fait parler, et en fait il ne se passe rien. Donc moi je ne veux pas, sauf si Vous me dites quand. » Daniel fait un jeûne de vingt et un jours, il ne mange rien, et après son jeûne (je vais très vite) l’Ange Gabriel apparaît, un pied sur l’Euphrate, un pied sur la terre, une apparition tellement glorieuse que Daniel qui est pourtant habitué aux apparitions tombe dans un quasi coma. Un fils d’homme s’approche de lui, il s’agit bien sûr du Messie, lui pose la main sur les lèvres et lui donne un peu de force pour écouter.
L’Ange Gabriel lui dit, verset 25, l’année exacte de la naissance de Jésus : « Lorsque la parole sera prononcée par le pontife suprême : « Reconstruisez les murs de Jérusalem », comptez soixante-deux semaines d’années » : 438 ans après la parole de Cyrus qui effectivement quelques dizaines d’années après, l’a dit (vous le trouvez dans le Livre de Néhémie et dans le Livre d’Esdras), vous tombez en moins cinq avant Jésus Christ, c’est-à-dire l’année exacte de la naissance de Jésus.
Voilà pourquoi, quand les rois mages sont arrivés chez Hérode, ils lui ont dit : « Bien sûr c’est l’année…. Et même, le lieu, c’est Bethlehem ». Tout le monde savait l’année exacte de la naissance du Messie à cause de cette apparition de l’Ange Gabriel au prophète Daniel.
Mais comme la question du prophète Daniel était : « Quand est-ce qu’aura lieu la fin ? » et non pas le début, puisque l’arrivée du Messie est le début, l’Ange Gabriel lui précise : « Avec Lui, le Messie, Jésus, ce ne sera pas la fin. Le jour du Seigneur ne sera pas avec Lui. Ce ne sera pas avec Lui. Il sera supprimé. Et après, il y aura une immense dévastation par un roi guide de l’empire romain, le temple sera détruit. » Le prophète Daniel entendant cela dit : « Comme ça ? Même avec le Christ, le Messie, la dévastation sera pire encore ? Mais alors, où est le jour du Seigneur de paix, de victoire de Dieu ? »
Alors il y a un moment de silence. Les rabbins, quand ils commentent ce passage, disent : « C’est une question de période, et les périodes sont de deux mille ans » et ajoutent : « Il faudra attendre le Shikoutsim Meshomem, l’Abomination de la Désolation, en correspondance avec la naissance de Jésus, la Transgression suprême, deux mille ans après, en fonction de la destruction du Messie, la crucifixion, de la destruction, la disparition de l’Hostie vivante et du Sacrifice parfait (traduction de Saint Jérôme), et les Pères de l’Eglise ont dit : « Le règne absolu et terminal de l’Anti-Christ sur toute la terre », et enfin, après cela, correspondant à la destruction du temple de Jérusalem et à la dispersion d’Israël, le Jour du Seigneur.
Donc l’Ange Gabriel fait dater le commencement de la Parousie à l’Abomination de la désolation, et nous pouvons dire que cette Abomination de la désolation s’est réalisée le 8 mars 2005.
Permettez que je vous communique un point de traduction qui précise pourquoi il s’agit du clonage.
Docteur Labaki :
Voilà, c’est ça, parce qu’on pourrait dire que cela désigne bien d’autres choses !
Père Patrick :
Oui, par exemple cela pourrait désigner l’arme nucléaire, la bombe atomique à Hiroshima, on pourrait dire que l’abomination désigne le fait de dire la messe de manière véritablement immonde dan les sanctuaires chrétiens, etc.… Or, voici, et c’est cela qui est extraordinaire : nous sommes aujourd’hui capables, grâce à la sémantique [puisque nous sommes dans le pays des Phéniciens, la Phénicie étant à la base de l’écriture, depuis six mille ans], nous sommes capables de savoir que Moïse, lorsqu’il s’exprimait en langage sémitique, parlait une langue monosyllabique. Le pluri syllabisme est venu après le passage sur Israël, sur la terre promise.
Aujourd’hui, il y a un Centre d’études qui date de soixante ans, où des scientifiques travaillent là-dessus : le Centre d’Etudes Scientifiques et Historiques à partir de l’Ecriture. Ils prennent un texte de la Bible en hébreu, ils le phonétisent, et ils en donnent la traduction à partir du langage courant.
Docteur Labaki :
C’est un centre catholique ?
Père Patrick
Oui. Il s’agit du C.E.S.H.E. … Et le C.E.S.H.E. a bien sûr pris ce passage, qui est un passage clé de toute l’histoire du monde et de sa relation avec Dieu, et il l’a traduit. Et voici la traduction : au lieu de dire : « Il y aura l’abomination de la désolation, le Sacrifice et l’Hostie vivante seront supprimés, puis ce sera le jour du Seigneur », au lieu que nous ayons ces versets que vous avez en français, en arabe ou en anglais, vous avez évidemment quatre fois plus de mots, puisque c’est monosyllabique [par exemple l’expression hébraïque pluri syllabique ‘Shi-qou-ts-im-mesh-om-mem’ se décompose en sept monosyllabes], donc l’explication est plus grande. La traduction de ce que dit l’Ange Gabriel en langage sémitique parlé monosyllabique est : « Voici que les hommes poursuivront par orgueil scientifique et voudront se rebeller contre Dieu en rentrant dans le sanctuaire du corps originel de l’homme, en utilisant des particules (cela peut se traduire par cellules aussi) vivantes féminines d’innocence, en utilisant des cellules très très froides (nous disons, nous, cellules congelées) pour établir, au lieu de la procréation avec Dieu, des copies humaines. Et comment pourront-ils faire, puisqu’ils ne sont pas Dieu, pour créer une âme ? » [1]
Nous avons là, par l’Ange Gabriel au prophète Daniel, la description technique, il y a deux mille cinq cents trente ans, du clonage humain. Pourquoi est-ce que c’est la Transgression suprême ? Je vous donne un exemple : si tous les prêtres du monde célébraient la messe avec le Corps du Christ pour le briser aux puissances des ténèbres sataniques, est-ce que ce serait la Transgression suprême ?
Réponse : non, parce qu’on n’atteindrait pas à travers ça Dieu directement, il y aurait encore le voile du sacrement. Tandis qu’ici - c’est ce que l’Ange Gabriel explique au prophète Daniel - nous sommes dans le sanctuaire de la vie où Dieu apparaît : dans cet instant-là (ce milliardième de seconde), dans ce lieu là, Il apparaît … Et le Pape Pie XII de glorieuse mémoire avait dit que quand Dieu apparaît dans ce sanctuaire pour créer, Il apparaît sans aucune médiation - sans aucun intermédiaire : quand on rentre là, on rentre dans le coeur de la Présence créatrice de Dieu sans aucun voile.
Voilà pourquoi il s’agit du Sacrilège suprême. Et donc les conséquences seront bien sûr, le déferlement, comme a dit Jésus, de la dévastation la plus grave que la création ait jamais connue depuis le début jusqu’à la fin du monde.
Docteur Labaki
Père Patrick, nous pourrions évoquer à ce sujet cette phrase de la littérature française : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! » .Nous vous souhaitons beaucoup de courage dans votre croisade… contre le clonage…
Père Patrick
C’est la croisade de tous les chrétiens !!! Et j’ajoute ceci : l’exigence que cela implique, c’est que tous les chrétiens désormais doivent demander pardon à Dieu le Père parce que nous ne savons plus ce que nous faisons. Il faut qu’il y ait des chrétiens qui demandent pardon. En communion avec les successeurs des Apôtres…
Radio Espérance
Vous nous avez bien expliqué, mon Père, quelle était cette grave agression contre Dieu que ce clonage humain constitue. Mais est-ce qu’il y aurait actuellement… ? Vous nous avez parlé d’une intervention du Pape Benoît XVI le dimanche de la Trinité. Qu’a-t-il dit ? Que se passe-t-il avec ces dix ans de retard que nous avons ? Y aurait-il quelque chose de nouveau, sur le plan ecclésiastique, concernant le clonage humain ?
Père Patrick
Oui, il y a eu un document que Rome a sorti pour condamner le clonage pour la première fois à l’occasion du vingtième anniversaire de Donum Vitae, c’est ce à quoi nous venons de faire allusion. Et lorsque nous sommes, nous, en ce moment en train de parler, nous nous situons après le dimanche de la Très Sainte Trinité, nous sommes tout baignés par la lumière de l’Amour du Christ et du Père et du Saint Esprit dans la Charité universelle de Dieu et des hommes en une seule flambée d’Amour, et notre petit groupe de travail sur la transgression suprême est dans un état de joie extrême.
Pourquoi ?
Parce que le Pape Benoît XVI a fait un sermon pour le dimanche de la Très Sainte Trinité, et vous faites allusion à ce sermon : il a parlé de la Très Sainte Trinité, trois Personnes, une seule nature, une seule vie, et d’un seul coup, au milieu de son discours, apparaît comme, si l’on peut dire, des cheveux sur la soupe, mais c’est la manière extraordinaire du Pape Benoît XVI, son intelligence tout à fait remarquable, pour dire de manière extrêmement simple, aussi important que le mystère de la Très
Sainte Trinité, la Présence créatrice de Dieu dès le départ. Il dit d’un seul coup que la Très Sainte Trinité imprime son image et sa ressemblance vivantes dans l’être humain lorsqu’Elle le crée, il dit (j’essaie de citer de mémoire) que l’analogie biologique (et la biologie n’a pourtant rien à voir avec la Très Sainte Trinité), l’analogie biologique sur le génome nous donne la preuve de cette animation vivante de l’image de la Très Sainte Trinité dans l’être humain créé par Dieu. Ce qui est important, c’est que c’est la première fois que le Pape Benoît XVI parle du génome comme étant animé et vivifié de manière vivante et réelle par l’image vivante de la Très Sainte Trinité, ce qui veut dire dans son langage que l’âme spirituelle est créée au moment de la création du génome. C’est le génome qui porte précisément cette espèce d’extraordinaire trinité sponsale du père et de la mère qui disparaissent dans l’unité sponsale ontologique des deux, ces trois disparaissant pour la création en un du génome, et c’est pour cela que c’est l’image de la Très Sainte Trinité : trois en un, un en trois.
Et quand il dit cette phrase, il reprend une autre phrase qui a été une véritable révolution copernicienne de la pensée dans l’Eglise chrétienne sur la question de l’origine de l’homme, et qui date du 24 février 1998. C’était son prédécesseur, Karol Wojtila, de très glorieuse mémoire, qui a dit ce jour-là, dans un discours à l’Académie Pontificale pour la Vie, que c’est au moment où le patrimoine génétique de l’homme et de la femme se conjoignent que se constitue un génome. Et ce génome (la phrase précédente disait que l’âme spirituelle était créée par Dieu) est revêtu, enveloppé, d’une dignité anthropologique ontologique qui trouve son fondement dans l’âme spirituelle créée par Dieu qui imprègne et vivifie, anime ce génome. Ce jour-là, le Pape Jean-Paul II a indiqué l’instant, le milliardième de seconde exact où Dieu apparaît du dedans de sa Présence créatrice dans le temps de l’humanité pour créer, et il a indiqué où est le fameux Sanctuaire du Père, de la Paternité de Dieu. Il a indiqué pour la première fois la clé de la lecture exégétique, si je puis dire, par le Magistère de l’Eglise, de la fameuse prophétie de l’Ange Gabriel sur le Temple, le Saint des Saints réservé à Dieu seul dans l’univers, où Il apparaît pour créer, bénir et donner la vie.
De ce point de vue-là, cet écho chez le Pape Benoît XVI est une véritable joie, parce qu’elle s’inscrit dans un contexte très difficile sur la question du clonage. Pourquoi cela a-t-il été si difficile, si je puis dire, de comprendre ce qui se passe en dessous du clonage ? Pourquoi est-ce que dans tous les cercles de bioéthique chrétiens, pourquoi est-ce que les théologiens, pourquoi est-ce que même les métaphysiciens, dès qu’il s’agit du clonage, ne peuvent pas en parler, n’y arrivent pas ? Et même s’ils
entendent parler de cette dimension métaphysique du bouleversement ontologique définitif qu’opère le clonage, pourquoi y a-t-il cette espèce d’angoisse, cette inhibition, cette incapacité ni d’en parler, ni de le comprendre, ni d’y penser ?
C’est parce que cela provoque en nous des angoisses tellement profondes, qui sont presque en deçà de notre propre création, que nous sommes presque paralysés. C’est la première raison. La seconde raison est qu’il y a aussi un problème d’ordre théologique. C’est l’histoire de l’Eglise.
Notre groupe de travail de Vigilance Clonage a réalisé un sondage à la sortie des églises pour interroger le sensus fidei des fidèles. Vous savez que le Concile Vatican II a dit que l’infaillibilité peut se lire dans l’explicitation du sensus fidei, le sens de la foi des fidèles. Si par exemple tous les fidèles disent : « Ça, c’est vrai », alors c’est infaillible. Nous avons un jour eu l’idée d’interroger environ cinq mille fidèles à la sortie des églises dans toute la France [3], et près de 90% des fidèles disaient : « Je sais, je crois, je suis sûr que Dieu crée l’âme spirituelle dès le départ » : animation immédiate. Mais si nous interrogions, à la même époque, les théologiens, les philosophes, les jésuites, les dominicains, les frères de saint Jean, les franciscains, et même les dicastères romains ( la question du clonage , absente de Donum Vitae, ne les avait pas suffisamment interpelés [2] ) , la proportion était inverse : ceux-ci proclamaient et enseignaient, et beaucoup enseignent encore aujourd’hui, que l’animation, c’est-à-dire l’Acte créateur de Dieu de l’âme spirituelle, ne peut se faire que quand le corps est formé, c’est-à-dire quatorze à vingt jours après la fécondation. Nous avions donc une lutte profonde, souterraine… C’est un sujet tellement inouï, et nous n’arrivions pas à faire venir à la surface quelque chose de définitif. Nous n’avons toujours pas, dans l’Eglise, proclamé quelque chose de définitif puisque les phrases, les sentences que je vous indique des Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ne sont que des déclarations, elles n’engagent pas le magistère infaillible de l’Eglise, elles ne sont pas revêtues de l’autorité du Magistère, donc les théologiens continuent à dire : « Mais non, l’animation est tardive.. ».
C’est à cause de cela qu’il y a comme une espèce de silence, de paralysie qui fait que nous n’avançons pas, et elle tient beaucoup plus à ce que sainte Catherine de Sienne dirait : nous sommes tellement dans cette odeur de néant qui a précédé notre existence que, quand la question du clonage vient, entre ces deux moments du néant et de la Présence lumineuse créatrice de Dieu dans notre existence, nous sommes dans une métaphysique d’angoisse, mais d’angoisse qui nous prend cette fois ci substantiellement. Le fond du problème est là.
Si nous ne prenons pas cela en main dans notre vie spirituelle : « Mais oui, je veux prendre en main mon corps originel, l’Acte créateur de Dieu sur moi, j’en ai une mémoire vivante et lumineuse en moi, c’est ce qui me donne ma liberté pour le temps et pour l’éternité » - je suis en train de citer saint Augustin -, à ce moment-là, si je n’arrive pas à faire cela, alors il ne me reste plus que cette angoisse, il ne me reste plus que cette inhibition, et cette inhibition va se centupler : c’est ce que l’Ange Gabriel
appelle le Meshom, c’est-à-dire le renversement intérieur de notre vie spirituelle qui, tellement paralysée, va aller vers une direction de dévastation. Voilà l’enjeu, sur le plan concret, des conséquences du Shikoutsim Meshomem sur notre vie spirituelle.
Le pape dit : « Allez, c’est le génome !». Oui, en avant ! Cela veut dire : reprenons en main notre corps originel, reprenons en main la Paternité de Dieu dans notre corps vivant, reprenons en main la liberté du don, reprenons en main la prière pour rejoindre le Père dans notre corps actuel, dans notre âme, dans notre esprit, reprenons-le, et replongeons-nous dans l’Acte créateur de Dieu, demandons pardon au Père pour ce que l’humanité est en train de faire contre Lui. A ce moment-là nous
renversons et nous allons au-delà du Meshom, de la transgression suprême, comme il a fallu qu’Adam et Eve aillent au-delà du péché originel dans l’espérance du Sauveur.
Radio Espérance
Merci mon Père. Nous espérons, et nous prions pour que ce qu’a dit notre Saint-Père le dimanche de la Trinité puisse avoir peut-être une suite plus développée, engageant son infaillibilité.
Père Patrick
Oui, il faut prier pour cela, c’est sûr. Il faut d’abord, surtout, se réjouir grandement, parce que le Pape Benoît XVI est théologien, et donc, que ce soit un Pape théologien, après que c’ait été un Pape philosophe, qui dise cela, c’est un très grand évènement, qui nous pousse, nous, à ne plus avoir aucun doute sur le fait que le clonage est une transgression suprême. Elle exige des chrétiens, à chaque messe, à chaque fois qu’ils vont voir Jésus déchiré sur l’autel dans son Sacrifice immaculé, divin et parfait, à chaque fois il faut qu’ils s’investissent dans cette Union hypostatique déchirée, offerte et victimale, pour qu’Il puisse dire pardon avec nous au Père. Il n’y a que Lui qui peut demander pardon au Père : « Pardon, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Nous ne pouvons pas demander pardon, c’est impossible. Seul Dieu peut demander pardon à Dieu sur une agression directe contre Dieu. Même les chrétiens ne peuvent pas le faire. Ils ne peuvent le faire qu’en se joignant au Verbe de Dieu dans la TransVerbération victimale de la messe, dans la communion, ils peuvent laisser le Verbe de Dieu demander pardon au Père. Il faut qu’ils apprennent à demander pardon, à se repentir, de manière à obtenir de Dieu la réponse de grâce qui y correspond, parce que là où il y a péché, la grâce surabonde, là où il y a la transgression, à ce moment-là ce sont les torrents de la Gloire de Dieu qui vont surabonder.
Radio Espérance
Merci mon Père, au nom de tous les auditeurs. Prions, offrons nos communions à cette intention.
Père Patrick
C’est ce que l’on appelle le repentir mondial. Des messes de repentir mondial, des pèlerinages de repentir mondial, des Jéricho de repentir mondial dans le monde entier commencent à surgir ça et là, à cause de ça. Si vous avez une famille, faites célébrer une messe de repentir mondial pour que tous les membres de votre famille puissent aller au-delà de la désolation métaphysique induite par le shikoutsim meshomem.
Radio Espérance
Merci beaucoup mon Père. Merci encore d’être venu là nous expliquer.
Père Patrick
C’est moi qui vous remercie. Soyez béni et soyez en paix.
Radio Espérance
Merci de votre bénédiction aussi mon Père.
[1] Texte exact de la traduction du texte hébreu oralisé en monosyllabique par le CESHE : «26. A l’époque de la fin, la science s'imposera et l'emportera sur le spirituel. En commençant par la méthode d’avortement, touchant à la vie, ils atteindront l'âme [au moment où elle est] créée par Dieu. Le démon mènera le monde vers la corruption et la mort. 27. Le démon rassemblera des individus grâce à son intelligence maligne et son esprit infidèle. À cette époque, l'homme de science créera des fœtus avec des semences et des cellules congelées inanimées auxquelles il donnera vie ; mais, comment pourra-t-i1 créer une âme ? Son savoir théorique ne pourra rivaliser avec l'Amour et la Science de Dieu. Avant la fin des temps, le malin, 1'usurpateur de Dieu, travaillera à faire naître charnellement par suite de mutations scientifiques de semences et cellules fabriquées occupant le lieu de la féminité [ovule mère] et
de l’innocence [ovule fécondé] pour la pire des abominations : négation du principe de la conception-procréation désirée par Dieu,
fabrication de copies à partir de particules congelées »
[2] remarque du responsable de l’Institut Nazareth en France au propos de l’interview concernant le sondage du Sensus Fidei.
Pour les données du sondage, une simple correction à 75% mettrait le contenu du document de l’interview de Radio Espérance en accord avec la vérité des chiffres extraits selon les critères rigoureux établis par l'Eglise pour retenir une expression valide du sensus fidei. Conduit par l'Institut Nazareth sous le contrôle de la Maison Pontificale, il y avait 2 sources de recueil: le sondage au sortir des messes paroissiales et internet. Parmi les répondeurs "pratiquants", ceux qui professaient leur foi en l'animation immédiate se répartissent en: 89,6% sur le net, et 67% en paroisse. Si 75% donnaient une réponse expresse et très précise ( 97% si pour ceux dont la réponse était plutôt en faveur de l’animation immédiate, bien qu’exprimée moins expressément et précisément) c'est bien l'immense et écrasante majorité qui écartaient le sentiment d'une création tardive de l'âme dans le processus embryonnaire, la marge de ces hésitations montrant le nombre de ceux qui ne savaient trop comment exprimer cette conviction négative"
Le différentiel « net- paroisse » tient au fait que les carnets d'adresses de diffusion sur la toile peuvent tordre les résultats, dans un sens comme dans l'autre. Ici, on peut dire que c'était dans le sens le plus favorable, mais précisément, nous avons fait interrompre l'accès internet à la grille de sondage sur site suite à la remarque d'un ami statisticien qui a alerté contre le risque d'un effet inverse très violent qui pouvait être provoqué par des éléments hostiles qui auraient pu faire littéralement inonder le site de réponses parfaitement orientées : pour ce motif, la voie internet ne peut pas convenir à l'établissement fiable du sensus fidei de manière scientifiquement et spirituellement satisfaisante.
[3] la parenthèse dans le texte de l’interview est rajoutée, en supprimant les noms de personnes.
Concernant le point de vue des dicastères, régulièrement instruits de l’évolution de la loi en France depuis 2001, il convient de ne pas faire l'amalgame des dicastères romains avec les philosophes de différents ordres ou instituts tenant de l'animation tardive. Le théologien de la Maison Pontificale a, à maintes fois, rappelé que si théologiquement il n'y avait pas d'obstacle majeur à la Foi de l’Eglise en l’animation immédiate, la philosophie buttait encore sur des questions qui paraissaient insolubles en l'état, malgré l’affirmation de sa foi personnelle et celle de philosophes catholiques en l'animation immédiate, ils se trouvaient acculés à croire au mystère sans pouvoir le démontrer
A partir de l’affirmation qu’un Mystère de Foi est, au sens de l'Eglise, une Vérité démonstrative (ce qui est vrai en théologie dogmatique),l'origine du courant prônant l’animation tardive s’appuie sur le fait qu’il ne serait pas possible de faire la démonstration de l’animation immédiate, laquelle ne saurait jamais appartenir à la Sagesse enseignante de l'Eglise. Pour autant des démonstrations philosophiques, métaphysiques et théologiques ont été avancées en faveur de l’animation immédiate que ce courant récuse, réduisant cette vérité de foi traditionnelle à être la seule dans l’Eglise qui oblige à être agnostique. Pour autant, en effet, l'animation immédiate reste et a toujours été une vérité de foi traditionnelle au sens de l'Eglise. De plus se restreindre au principe de vérité seulement démonstrative ne serait pas une position justifiée pour les tenants de l’animation tardive si l’on se réfère, par exemple, à l’énonciation du dogme de l’Assomption en 1950, face aux courants modernistes qui prévalaient (Pie XII ayant alors fait appel au sensum fidei sur cette vérité de la foi traditionnelle dans l’Eglise depuis 20 siècles avant de promulguer le dogme de l’Assomption).
De ce fait, croyant en l'avancée de la pensée pour l'édification de l'intelligence de la Foi, l’Eglise est patiente vis à vis des philosophes qui se situaient en dehors de cette foi traditionnelle de l'Eglise depuis les Pères. De fait, la philosophie peut apporter une démonstration éclatante de l'animation immédiate, sans tronquer la force de sa réflexion ce qui ne servirait que l'adversaire de La Vérité... En toute rigueur, il est toujours juste d'affirmer que l'âme humaine ne peut habiter qu'un corps humain Ainsi Saint Thomas d’Aquin dit clairement que ce corps est vraiment humain (donc animé) dès lors qu’est connue la différenciation sexuelle : en son temps, cela était clair 40 à 80 jours après la conception, aujourd’hui, la science sait qu’elle est présente dès l’apparition du génome. Par ailleurs, il est passionnant de constater en biologie les développements et preuves scientifiques de l'unicité de l'homme et de sa puissance de relation dès le stade de la première cellule initiale, plus prégnantes que la seule apparence morphologique à laquelle les anciens étaient limités dans leur capacité d'investigation fine. C'est seulement aujourd'hui que notre regard, supporté par l'évolution des sciences, peut reconnaître les traits de l'homme individualisé dès le premier instant de la constitution du génome de la première cellule, comme l'a si admirablement exprimé JP II en 1998.(…) Ainsi avons-nous aussi eu la joie de retrouver dans la déclaration de Benoît XVI sur l'animation le mot à mot d'une note laissée au Père Cottier 10 ans plus tôt aux vêpres du dernier 1er samedi de l’Avent désormais consacré à la Vie, dans laquelle le génome de par sa capacité de relation permettait de le considérer pleinement comme une personne humaine. (source Institut Nazareth et Père Patrick)
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Re: Actualité sur le clonage humain
Copie d'un courrier à Madame Elisabeth Montfort.
Madame Elisabeth Montfort, suite a votre colloque du 19 janvier, je me permets de vous envoyer ce courrier pour vous faire part de mes réflexions et interrogations.
A) Sur la révision de la loi bioéthique de 2004, si j'ai bien compris, pouvons nous dire que :
1°) ...avec le succès des thérapies avec les cellules souches adultes (CSA) gratuites et largement disponibles (sang de cordon ombilical, cellules de la peau etc.) pour traiter l’essentiel des maladies graves les plus courantes , la recherche sur les cellules souches d'embryons (CSE) a pu être limitée, mais il semble au contraire que cette réalité scientifique a appelé le législateur à formuler des dispositions qui auront pour effet de continuer la voie engagée sur les CSE, y compris si des alternatives thérapeutiques sont démontrées avec d’autres méthodes ( cellules souches adultes ) et si elles sont moins coûteuses.
2°) En conséquence le projet de loi bioéthique de 2004 - qui envisage donc de lever la limitation qui existait (en cas de recherche thérapeutique avec des cellules souches: CS = CSA + CSE) si des alternatives étaient possibles avec des CSA- propose , dans le nouveau projet que la recherche sur les embryons soit autorisée non plus « à des visées thérapeutiques » mais avec , nouveau terme, « à des visées médicales ». Comprenant que comme vous le disiez "médical" constituait une modification sémantique beaucoup plus vaste que celle contenue dans le domaine thérapeutique, cette « révision » ouvrirait totalement les vannes des recherches embryonnaires (CSE), malgré son déficit en « thérapeutique » (conséquences graves et non maitrisées de toutes sortes telles que l’induction systématique de risque de cancer etc..) , ce pour répondre a une « soif » en terme de recherche fondamentale ou de « maitrise » de méthode de procréation nouvelle, que le terme « médical » cache ?
3°) Si en fait "recherche sur les cellules souches embryonnaires à des fins thérapeutiques " = "clonage humain thérapeutique" , les « politiques » n’évoquant plus le terme de clonage humain thérapeutique (pour que soit occulté ce risque qui est tabou, et très préjudiciable politiquement car tous les français sont contre le clonage humain), le projet de loi ouvre largement la recherche sur les embryons ( c'est-à-dire en réalité aussi :leur production par la technique du clonage de cellules totipotentes humaines)
5°) les chercheurs eux même disaient en 2003 et 2004 (de Mattei à Axel Kahn) que si la loi autorisait (plus largement) le clonage thérapeutique on ne pourra jamais empêcher le clonage reproductif (c’est à dire de mener à terme un clone humain, je crois même qu’Axel Kahn employait l'image de barrage hydraulique digue qui ne pouvait qu'amener à une rupture dévastatrice inéluctable), [à l'instar des embryons congelés en surnombre « inutiles » «qui aujourd'hui poussent le législateur dans le dilemme : on les supprime après x années, ou « au moins ils seront utiles » pour la « recherche » ? Et, si plus de 380 000 seraient aujourd’hui congelés, et que le législateur peut dire qu’il n'y a plus de place pour les suivants, être amené à régler ce problème en les ‘donnant’ à la recherche", y compris pour progresser vers l'AMP (assistance médicale à la procréation), quand bien même il n’est pas niable qu’il s’agisse d’êtres humains, ou si on les laissait se développer normalement des personnes humaines et des citoyens remarquables), C'étaient d'ailleurs dans les discussions en 2002 -2004 ce qu'on entendait dans les commissions bioéthiques et les discussions à l'AN]
B) Vous comprenez que ,à travers mes questions, sourd une légère question substantielle: c'est que ce projet de loi et les discussions , qui semblent monopoliser les esprits des lobby, ne parle pas du danger de l'autorisation plus effective - et en réalité plus cachée ou occultée que jamais - du clonage humain dans les laboratoires de recherche "médicale" ( ne parlions nous pas hier de totalitarisme et d'eugénisme admis , à l'instar de ce que l'Allemagne par son histoire reprouve, malgré l’hypocrisie des ses importations depuis 2003 des CSE depuis Israël)
Le mot de clonage humain est il donc banni des cercles de pensée politique et au-delà philosophique ou éthique ?
Pour ma part ayant fait une pause dans mon travail au sein de vigilance clonage ( groupe informel de spécialistes lié à Rome , bio généticiens , juristes , "politiques " et ecclésiologique avec le père Patrick dont je le crois vraiment , le contenu reflète bien la position des deux derniers papes) après le vote de la loi de 2004 et le soutien du Vatican dans son travail à l'ONU sur le sujet avec Mgr Migliore en 2005, je mesure l'écart qui s'est creusé en 6 ans en la matière, et cela me parait préjudiciable au combat de mise en perspective des dangers de cette proposition de loi
J'ai le sentiment que les députés pourraient encore aujourd’hui être interpellés, en ré-argumentant de notre coté en tant que citoyens, comme nous l'avons fait continûment sur 3 ans et malgré la mise en retrait ou à l’écart de ceux qui militaient trop directement sur les dangers, la nature, et la réalité des permissions accordées au clonage humain en tant que tel dans les textes de loi ( M JF Mattei a du de ce fait proposer l'article de principe qui fait du clonage humain reproductif un crime contre l’espèce humaine , tout en y dérogeant tout de suite après dans le corps des textes de la loi par des dérogations qui aujourd'hui semblent devoir être très largement étendues ) , par des éclairages et des propositions concrètes permettant de le canaliser , l'interdire , le pénaliser (hélas fort peu de ces propositions ont été écoutées ou considérées encore moins introduites lors des auditions de 2003-2004)
Ne pas (ou ne plus) utiliser l’alerte des députés sur le risque de voir se lever une menace de clonage humain possible par le législateur , argument "politique" majeur et porteur ( « la loi menace d'autoriser ouvertement la production de clones humains » ) , qui remet en lumière ce que l'opinion reprouve (et que la loi condamne d’ailleurs fondamentalement en ses préambules, non sans devoir signaler de graves ambiguités que les dérogations de la loi ouvrent en contrevenant à ce crime contre l’espèce humaine), c’est s’interdire le chemin politique le plus efficace pour convaincre des députés , qui ne sont pas tous tordus …
Chacun pourrait- il leur écrire (avec une lettre ou mail du type) :
"ce projet de loi ne doit pas pouvoir ouvrir la porte au clonage humain à l'insu du peuple français , et pouvez vous me répondre Monsieur le Député si vous comptez agir pour éviter cela: par exemple en créant ou en rejoignant un courant parlementaire qui pousse à ce que par le remplacement du terme de recherche à des fins thérapeutiques par celui de recherche à des fins médicales (et d'AMP), soit rejeté (1), et, à défaut, d’affirmer par un article que le recours au clonage est aujourd'hui obsolète, et pour ce motif, ce n'est pas même un moratoire sur le clonage qu'il faut viser, mais purement et simplement son interdiction la plus formelle.
(1) il faut demander l'application de la loi du 4 aout 2004 : il n'y a eu aucun progrès thérapeutique majeur enregistré, et l'alternative existe, avec peut-être même une meilleure efficacité...Ce qui est à dire fortement, c'est que la médecine n'a plus besoin du clonage, les CSE ne se montrent pas les meilleures candidates et surtout, même si on voulait en disposer, il y a d'autres sources d'approvisionnements directement accessibles avec le sang de cordon ou le placenta, à bien moindre coût qu'une production d'embryon à fin de recherche.
Enfin, si ce but n’est pas atteint, cela doit nous rendre cette abomination encore plus détestable et d’inviter largement à refuser de voter cette révision de loi, si cela n'est pas fait , compte tenu de la gravité « des modifications de la loi de bioéthique à effet libératoire de la création de clones humains »
Ne pourrait-on pas rajouter à l’éclairage du député interpellé que «si la loi de 2004 proclame fortement que le clonage humain reproductif est un crime contre l'espèce humaine, donc l’humanité, alors que doit penser le public des dites dispositions des articles dérogatoires de la loi, s’ils en contredisent ouvertement le principe (à l'instar de beaucoup de lois françaises depuis 40 ans)"?
C) Pour terminer je vous joins, comme je vous l'ai promis hier en nous quittant, le fichier qui reproduit et précise le fond de l'interview à radio Espérance fait en 2009 (il n'a pas à être distribué à des profanes : je vous le joins à titre d'information pour les catholiques convaincus et attachés à la pensée des papes). Le père Patrick appartient (a toujours appartenu) à la Communauté St Jean mais avec au sein de cette Communauté a laquelle il appartient, la question est très disp(c)utée, car le principe de l'animation posée par JP II - et Benoit XVI [*]- est remis en cause par un courant dominant à St Jean depuis 1994, qui peu à peu devrait s'atténuer la demande des dicastères à St Jean permettant de l’espérer, avec son nouveau père supérieur).
Il a été introduit, dans ce texte d'interview à Radio Esperance en 2009, cette semaine, des notes que je vous encourage à lire et qui explicitent la question de la position actuelle ecclésiale romaine en particulier, et mise en accord sur ce point, après discussion, entre le père Patrick et Yves Dupoyet bio généticien (dans le souci de sauvegarder la pensée des dicastères et du pape, grâce aux liens privilégiés sur les sujets de défense de la vie qu’ils entretiennent avec eux)
L'interview porte bien sur le sujet évoqué hier (la révision de loi Bioéthique) mais pas son objet. Elle visait à éclairer les auditeurs catholiques ( et non des électeurs ou des députés ) et insister sur la gravité ,du point de vue le la Foi, du clonage humain et de son autorisation légale, sans protestation (non possible pour Rome dans l’état actuel des responsabilités qui incombent aux églises particulières) de l'Eglise (donc des fidèles catholiques, et évidemment, des représentants de l'Eglise) ; sa vision des responsables catholiques et philosophiques n'étant pas "suffisamment consensuelle" avec celle des deux derniers papes, en France du moins , sur cette question pourtant cruciale y compris lorsqu'elle est (a été) interrogée sur ce point (commissions bioéthiques, semaines sociales de 2003 etc.) ...
C'est par ailleurs , une impression que je retire du colloque du 19 janvier que le sujet du clonage humain , la transgression de son interdit et l’évocation de l’atteinte même à l’espèce humaine qui se joue en ce moment était totalement absente : à la tribune, comme dans la salle, on y a parlé de dignité de la vie humaine , de l'eugénisme d'enfants détectés trisomiques, de dons de gamètes males avec levée d'anonymat de mère porteuse donc de dignité de la femme, de distinction parentalité intentionnelle, ou effective , de paternité reliée à d'autres réalités juridiques comme le pacs l'union libre et le mariage ... toutes choses évidemment qui demandent un travail constant et acharné pour expliquer et convaincre les parlementaires (ce que fait fondation liberté politique vous même et d'autres) , mais de clonage humain ?
Je serais heureux de pouvoir en parler avec vous et recueillir vos réactions.
Bien cordialement et avec toute mon admiration et ma prière pour le combat que vous menez et que je sais très prenant et difficile.
Vigilance Clonage
[*du C] probablement du à l'écart de position entre la pensée traditionnelle de l’Eglise (affirmée par le pape Jean Paul II en 1998) et les philosophes et catholiques en France sur le point essentiel de l'animation immédiate, qui, vous le comprenez bien, est une vérité de foi difficile à recevoir, face au consensus, depuis 50 ans, qui s’appuie sur le principe de l’animation tardive pour «tolérer » , « excuser » ou lever la transgression de la loi morale de respect dû à la personne humaine dès sa conception ( entendue justement comme le moment où il reçoit une âme humaine donc spirituelle) les dérogations en matière d’IVG (en 1973 , la loi a fixé à 40 jours ou 6 semaine le seuil , car il correspondait à la position des théologiens interrogés ), de stérilet , pilule abortives etc., et , a fortiori, de clonage humain. Pire dans ce dernier cas, puisque alors cette technique rentrerait frontalement en "concurrence " avec l'Acte Créateur divin de la personne : par le don de son « âme spirituelle qui imprègne et vivifie le génome des son apparition » (JP II février 1998) qui est fait " immédiate" en italien (Encyclique Sui Generis de Pie XII), c'est-à-dire sans autre intermédiaire que Dieu lui même ]
Nous pourrions ajouter bien d’autres textes (Donum Vitae) qui en condamnant l’avortement affirme qu’il s’agit bien d’une atteinte à la personne humaine présente dès la conception.
Tout récemment Benoit XVI aux vêpres du 1er Samedi de l’Avent 2010, qu’il a institué pour en faire un jour de prière pour la Vie dans tous les diocèses, s’exprimait ainsi : « En ce qui concerne l'embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d'interagir avec sa mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l'organisme. Il ne s'agit pas d'une accumulation de matériel biologique, mais d'un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, d'un nouvel individu de l'espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère. Nous pouvons affirmer, avec l'antique auteur chrétien Tertullien : « Il est déjà un homme, celui qui le sera » (Apologétique, IX, . Il n'y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception ».Le génome est biologiquement reconnu comme communicant avec sa mère dès son apparition, preuve biologique de la parentalité active réelle de l’enfant
NB j'ai été "fédérateur du réseau, informel, vigilance clonage de 2000 à 2004 , un peu éteint depuis, ce qui explique mon choc après le colloque d'hier ... J'ai fait partie des "commandos du pape" aux conférences de l'ONU dans les années 90 à la demande de cardinaux , puis ai poursuivi l'action de lobby au PE car j'habitais Strasbourg (du temps ou Françoise Sellier était député)
Madame Elisabeth Montfort, suite a votre colloque du 19 janvier, je me permets de vous envoyer ce courrier pour vous faire part de mes réflexions et interrogations.
A) Sur la révision de la loi bioéthique de 2004, si j'ai bien compris, pouvons nous dire que :
1°) ...avec le succès des thérapies avec les cellules souches adultes (CSA) gratuites et largement disponibles (sang de cordon ombilical, cellules de la peau etc.) pour traiter l’essentiel des maladies graves les plus courantes , la recherche sur les cellules souches d'embryons (CSE) a pu être limitée, mais il semble au contraire que cette réalité scientifique a appelé le législateur à formuler des dispositions qui auront pour effet de continuer la voie engagée sur les CSE, y compris si des alternatives thérapeutiques sont démontrées avec d’autres méthodes ( cellules souches adultes ) et si elles sont moins coûteuses.
2°) En conséquence le projet de loi bioéthique de 2004 - qui envisage donc de lever la limitation qui existait (en cas de recherche thérapeutique avec des cellules souches: CS = CSA + CSE) si des alternatives étaient possibles avec des CSA- propose , dans le nouveau projet que la recherche sur les embryons soit autorisée non plus « à des visées thérapeutiques » mais avec , nouveau terme, « à des visées médicales ». Comprenant que comme vous le disiez "médical" constituait une modification sémantique beaucoup plus vaste que celle contenue dans le domaine thérapeutique, cette « révision » ouvrirait totalement les vannes des recherches embryonnaires (CSE), malgré son déficit en « thérapeutique » (conséquences graves et non maitrisées de toutes sortes telles que l’induction systématique de risque de cancer etc..) , ce pour répondre a une « soif » en terme de recherche fondamentale ou de « maitrise » de méthode de procréation nouvelle, que le terme « médical » cache ?
3°) Si en fait "recherche sur les cellules souches embryonnaires à des fins thérapeutiques " = "clonage humain thérapeutique" , les « politiques » n’évoquant plus le terme de clonage humain thérapeutique (pour que soit occulté ce risque qui est tabou, et très préjudiciable politiquement car tous les français sont contre le clonage humain), le projet de loi ouvre largement la recherche sur les embryons ( c'est-à-dire en réalité aussi :leur production par la technique du clonage de cellules totipotentes humaines)
5°) les chercheurs eux même disaient en 2003 et 2004 (de Mattei à Axel Kahn) que si la loi autorisait (plus largement) le clonage thérapeutique on ne pourra jamais empêcher le clonage reproductif (c’est à dire de mener à terme un clone humain, je crois même qu’Axel Kahn employait l'image de barrage hydraulique digue qui ne pouvait qu'amener à une rupture dévastatrice inéluctable), [à l'instar des embryons congelés en surnombre « inutiles » «qui aujourd'hui poussent le législateur dans le dilemme : on les supprime après x années, ou « au moins ils seront utiles » pour la « recherche » ? Et, si plus de 380 000 seraient aujourd’hui congelés, et que le législateur peut dire qu’il n'y a plus de place pour les suivants, être amené à régler ce problème en les ‘donnant’ à la recherche", y compris pour progresser vers l'AMP (assistance médicale à la procréation), quand bien même il n’est pas niable qu’il s’agisse d’êtres humains, ou si on les laissait se développer normalement des personnes humaines et des citoyens remarquables), C'étaient d'ailleurs dans les discussions en 2002 -2004 ce qu'on entendait dans les commissions bioéthiques et les discussions à l'AN]
B) Vous comprenez que ,à travers mes questions, sourd une légère question substantielle: c'est que ce projet de loi et les discussions , qui semblent monopoliser les esprits des lobby, ne parle pas du danger de l'autorisation plus effective - et en réalité plus cachée ou occultée que jamais - du clonage humain dans les laboratoires de recherche "médicale" ( ne parlions nous pas hier de totalitarisme et d'eugénisme admis , à l'instar de ce que l'Allemagne par son histoire reprouve, malgré l’hypocrisie des ses importations depuis 2003 des CSE depuis Israël)
Le mot de clonage humain est il donc banni des cercles de pensée politique et au-delà philosophique ou éthique ?
Pour ma part ayant fait une pause dans mon travail au sein de vigilance clonage ( groupe informel de spécialistes lié à Rome , bio généticiens , juristes , "politiques " et ecclésiologique avec le père Patrick dont je le crois vraiment , le contenu reflète bien la position des deux derniers papes) après le vote de la loi de 2004 et le soutien du Vatican dans son travail à l'ONU sur le sujet avec Mgr Migliore en 2005, je mesure l'écart qui s'est creusé en 6 ans en la matière, et cela me parait préjudiciable au combat de mise en perspective des dangers de cette proposition de loi
J'ai le sentiment que les députés pourraient encore aujourd’hui être interpellés, en ré-argumentant de notre coté en tant que citoyens, comme nous l'avons fait continûment sur 3 ans et malgré la mise en retrait ou à l’écart de ceux qui militaient trop directement sur les dangers, la nature, et la réalité des permissions accordées au clonage humain en tant que tel dans les textes de loi ( M JF Mattei a du de ce fait proposer l'article de principe qui fait du clonage humain reproductif un crime contre l’espèce humaine , tout en y dérogeant tout de suite après dans le corps des textes de la loi par des dérogations qui aujourd'hui semblent devoir être très largement étendues ) , par des éclairages et des propositions concrètes permettant de le canaliser , l'interdire , le pénaliser (hélas fort peu de ces propositions ont été écoutées ou considérées encore moins introduites lors des auditions de 2003-2004)
Ne pas (ou ne plus) utiliser l’alerte des députés sur le risque de voir se lever une menace de clonage humain possible par le législateur , argument "politique" majeur et porteur ( « la loi menace d'autoriser ouvertement la production de clones humains » ) , qui remet en lumière ce que l'opinion reprouve (et que la loi condamne d’ailleurs fondamentalement en ses préambules, non sans devoir signaler de graves ambiguités que les dérogations de la loi ouvrent en contrevenant à ce crime contre l’espèce humaine), c’est s’interdire le chemin politique le plus efficace pour convaincre des députés , qui ne sont pas tous tordus …
Chacun pourrait- il leur écrire (avec une lettre ou mail du type) :
"ce projet de loi ne doit pas pouvoir ouvrir la porte au clonage humain à l'insu du peuple français , et pouvez vous me répondre Monsieur le Député si vous comptez agir pour éviter cela: par exemple en créant ou en rejoignant un courant parlementaire qui pousse à ce que par le remplacement du terme de recherche à des fins thérapeutiques par celui de recherche à des fins médicales (et d'AMP), soit rejeté (1), et, à défaut, d’affirmer par un article que le recours au clonage est aujourd'hui obsolète, et pour ce motif, ce n'est pas même un moratoire sur le clonage qu'il faut viser, mais purement et simplement son interdiction la plus formelle.
(1) il faut demander l'application de la loi du 4 aout 2004 : il n'y a eu aucun progrès thérapeutique majeur enregistré, et l'alternative existe, avec peut-être même une meilleure efficacité...Ce qui est à dire fortement, c'est que la médecine n'a plus besoin du clonage, les CSE ne se montrent pas les meilleures candidates et surtout, même si on voulait en disposer, il y a d'autres sources d'approvisionnements directement accessibles avec le sang de cordon ou le placenta, à bien moindre coût qu'une production d'embryon à fin de recherche.
Enfin, si ce but n’est pas atteint, cela doit nous rendre cette abomination encore plus détestable et d’inviter largement à refuser de voter cette révision de loi, si cela n'est pas fait , compte tenu de la gravité « des modifications de la loi de bioéthique à effet libératoire de la création de clones humains »
Ne pourrait-on pas rajouter à l’éclairage du député interpellé que «si la loi de 2004 proclame fortement que le clonage humain reproductif est un crime contre l'espèce humaine, donc l’humanité, alors que doit penser le public des dites dispositions des articles dérogatoires de la loi, s’ils en contredisent ouvertement le principe (à l'instar de beaucoup de lois françaises depuis 40 ans)"?
C) Pour terminer je vous joins, comme je vous l'ai promis hier en nous quittant, le fichier qui reproduit et précise le fond de l'interview à radio Espérance fait en 2009 (il n'a pas à être distribué à des profanes : je vous le joins à titre d'information pour les catholiques convaincus et attachés à la pensée des papes). Le père Patrick appartient (a toujours appartenu) à la Communauté St Jean mais avec au sein de cette Communauté a laquelle il appartient, la question est très disp(c)utée, car le principe de l'animation posée par JP II - et Benoit XVI [*]- est remis en cause par un courant dominant à St Jean depuis 1994, qui peu à peu devrait s'atténuer la demande des dicastères à St Jean permettant de l’espérer, avec son nouveau père supérieur).
Il a été introduit, dans ce texte d'interview à Radio Esperance en 2009, cette semaine, des notes que je vous encourage à lire et qui explicitent la question de la position actuelle ecclésiale romaine en particulier, et mise en accord sur ce point, après discussion, entre le père Patrick et Yves Dupoyet bio généticien (dans le souci de sauvegarder la pensée des dicastères et du pape, grâce aux liens privilégiés sur les sujets de défense de la vie qu’ils entretiennent avec eux)
L'interview porte bien sur le sujet évoqué hier (la révision de loi Bioéthique) mais pas son objet. Elle visait à éclairer les auditeurs catholiques ( et non des électeurs ou des députés ) et insister sur la gravité ,du point de vue le la Foi, du clonage humain et de son autorisation légale, sans protestation (non possible pour Rome dans l’état actuel des responsabilités qui incombent aux églises particulières) de l'Eglise (donc des fidèles catholiques, et évidemment, des représentants de l'Eglise) ; sa vision des responsables catholiques et philosophiques n'étant pas "suffisamment consensuelle" avec celle des deux derniers papes, en France du moins , sur cette question pourtant cruciale y compris lorsqu'elle est (a été) interrogée sur ce point (commissions bioéthiques, semaines sociales de 2003 etc.) ...
C'est par ailleurs , une impression que je retire du colloque du 19 janvier que le sujet du clonage humain , la transgression de son interdit et l’évocation de l’atteinte même à l’espèce humaine qui se joue en ce moment était totalement absente : à la tribune, comme dans la salle, on y a parlé de dignité de la vie humaine , de l'eugénisme d'enfants détectés trisomiques, de dons de gamètes males avec levée d'anonymat de mère porteuse donc de dignité de la femme, de distinction parentalité intentionnelle, ou effective , de paternité reliée à d'autres réalités juridiques comme le pacs l'union libre et le mariage ... toutes choses évidemment qui demandent un travail constant et acharné pour expliquer et convaincre les parlementaires (ce que fait fondation liberté politique vous même et d'autres) , mais de clonage humain ?
Je serais heureux de pouvoir en parler avec vous et recueillir vos réactions.
Bien cordialement et avec toute mon admiration et ma prière pour le combat que vous menez et que je sais très prenant et difficile.
Vigilance Clonage
[*du C] probablement du à l'écart de position entre la pensée traditionnelle de l’Eglise (affirmée par le pape Jean Paul II en 1998) et les philosophes et catholiques en France sur le point essentiel de l'animation immédiate, qui, vous le comprenez bien, est une vérité de foi difficile à recevoir, face au consensus, depuis 50 ans, qui s’appuie sur le principe de l’animation tardive pour «tolérer » , « excuser » ou lever la transgression de la loi morale de respect dû à la personne humaine dès sa conception ( entendue justement comme le moment où il reçoit une âme humaine donc spirituelle) les dérogations en matière d’IVG (en 1973 , la loi a fixé à 40 jours ou 6 semaine le seuil , car il correspondait à la position des théologiens interrogés ), de stérilet , pilule abortives etc., et , a fortiori, de clonage humain. Pire dans ce dernier cas, puisque alors cette technique rentrerait frontalement en "concurrence " avec l'Acte Créateur divin de la personne : par le don de son « âme spirituelle qui imprègne et vivifie le génome des son apparition » (JP II février 1998) qui est fait " immédiate" en italien (Encyclique Sui Generis de Pie XII), c'est-à-dire sans autre intermédiaire que Dieu lui même ]
Nous pourrions ajouter bien d’autres textes (Donum Vitae) qui en condamnant l’avortement affirme qu’il s’agit bien d’une atteinte à la personne humaine présente dès la conception.
Tout récemment Benoit XVI aux vêpres du 1er Samedi de l’Avent 2010, qu’il a institué pour en faire un jour de prière pour la Vie dans tous les diocèses, s’exprimait ainsi : « En ce qui concerne l'embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d'interagir avec sa mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l'organisme. Il ne s'agit pas d'une accumulation de matériel biologique, mais d'un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, d'un nouvel individu de l'espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère. Nous pouvons affirmer, avec l'antique auteur chrétien Tertullien : « Il est déjà un homme, celui qui le sera » (Apologétique, IX, . Il n'y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception ».Le génome est biologiquement reconnu comme communicant avec sa mère dès son apparition, preuve biologique de la parentalité active réelle de l’enfant
NB j'ai été "fédérateur du réseau, informel, vigilance clonage de 2000 à 2004 , un peu éteint depuis, ce qui explique mon choc après le colloque d'hier ... J'ai fait partie des "commandos du pape" aux conférences de l'ONU dans les années 90 à la demande de cardinaux , puis ai poursuivi l'action de lobby au PE car j'habitais Strasbourg (du temps ou Françoise Sellier était député)
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Re: Actualité sur le clonage humain
Loi Bioéthique = Clonage humain
Chaîne de prière pendant la révision de la loi sur la bioéthique :
L'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
vous invite à participer à une chaîne de prières ( voir clic sur lien ci apres )
du mardi 8 au jeudi 10 février 2011
pendant le débat parlementaire
sur la révision de la loi bioéthique en France
(la loi risque d'autoriser le production d'embryons manipulations de ces derniers et énorme, la technique du clonage humain ce que, incroyablement, personne ni aucun député ne saura si personne - y compris vous leur electeur ne le lui dit par mail : cherchez son mail !!).
Ajoutez a cette inscription à cette chaine de prière (et écrire à votre deputé ! et invitez vos amis à le faire !!!) de toute importance :
- 30 ème anniversaire de l'entrée au ciel de Marthe Robin, demain dimanche ;
- et la neuvaine a ND de Lourdes, lieu privilégié et par qui la conception humaine doit être protégée contre toute agression.
(et le clonage humain en est un* , comme la manipulation et la production d'embryons " a des fins médicales ")
Affectueusement à tous
Vigilance Clonage
Chaîne de prière pendant la révision de la loi sur la bioéthique :
L'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
vous invite à participer à une chaîne de prières ( voir clic sur lien ci apres )
du mardi 8 au jeudi 10 février 2011
pendant le débat parlementaire
sur la révision de la loi bioéthique en France
(la loi risque d'autoriser le production d'embryons manipulations de ces derniers et énorme, la technique du clonage humain ce que, incroyablement, personne ni aucun député ne saura si personne - y compris vous leur electeur ne le lui dit par mail : cherchez son mail !!).
Ajoutez a cette inscription à cette chaine de prière (et écrire à votre deputé ! et invitez vos amis à le faire !!!) de toute importance :
- 30 ème anniversaire de l'entrée au ciel de Marthe Robin, demain dimanche ;
- et la neuvaine a ND de Lourdes, lieu privilégié et par qui la conception humaine doit être protégée contre toute agression.
(et le clonage humain en est un* , comme la manipulation et la production d'embryons " a des fins médicales ")
Affectueusement à tous
Vigilance Clonage
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Re: Actualité sur le clonage humain
Merci pour cette prière à Marthe tres tres providentielle !!
La loi bioethique ( debat du mardi 8 au jeudi 10 ) est discutée en plein dans la neuvaine de Marthe qui commence aujourd'hui 6 fevrier pour son 30 è anniversaire et celle de ND de loudes et de l'Immaculée Conception qui se termine le 11 fevrier ... UN SIGNE que Marie et Marthe appellent le maximum de ses enfants à faire venir le miracle nécessaire cette semaine (comme il l'a été pour l'euthanasie il ya 10 jours au Sénat )
Veni Creator Spiritus !!! ( pourquoi ne pas le dire 9 fois tous ces trois jours de debat parlementaires pour y associer les 9 choeurs des Anges qui servent Marie jour et nuit , adorent la Trinité sans cesse !)Veni Creator Spiritus "+ intercession double de Marthe Robin "nous te déposons cette question si grave pour demander à ND de Lourdes et de l'Immaculée Conception d'intervenir elle meme aupres des députés et sénateurs dans les débats qui auront lieu pendant leurs deux neuvaines ( Marthe du 6 au 14 fevrier , ND de LOurdes du 3 au 11 fevrier !!), pour que soit préservé ce lieu privilégié de tout Création d'être humain dont la conception humaine doit être protégée contre toute agression profanatrice
( et le clonage humain en est un , comme la manipulation et la production d'embryons " a des fins medicales " )
Je suggère que vous ecriviez à AdV pour leur dire bravo pour leur petition (voir mon dernier mail donnant le lien du diocèse de toulon sur lequel vous trouverez cette petition) .... Mais aussi leur demander d'inclure que la loi va aussi autoriser le clonage : qu'il convient d'en avertir si possible tous leurs adhérents pour éclairer sur ce point leurs députés et ceux qui agissent aupres d'eux !!
Je rappelle la proposition que je vous faisais de "courrier à mon deputé" ( si vous ne le faites pas c'est tres dommages qui, le fera ?):
Chacun pourrait- il leur écrire (avec une lettre ou mail du type) :
"ce projet de loi ne doit pas pouvoir ouvrir la porte au clonage humain à l'insu du peuple français , et pouvez vous me répondre Monsieur le Député si vous comptez agir pour éviter cela: par exemple en créant ou en rejoignant un courant parlementaire qui pousse à ce que soit rejeté (1) le remplacement projeté du terme de « recherche à des fins thérapeutiques » par celui de « recherche à des fins médicales (et d'AMP) », et, à défaut et même en sus, d’affirmer par un article que le recours au clonage humain (aujourd'hui obsolète du point de vue de sa « finalité thérapeutique ») ne soit pas l’objet d’un moratoire, mais qui vise purement et simplement son interdiction la plus formelle.
Enfin, si ce but n’est pas atteint, cela doit nous rendre cette abomination encore plus détestable et d’inviter largement à refuser de voter cette révision de loi, si cela n'est pas fait, compte tenu de la gravité « des modifications de la loi de bioéthique à effet libératoire de la création de clones humains »
(1) il faut demander l'application de la loi du 4 aout 2004 : il n'y a eu aucun progrès thérapeutique majeur enregistré, et l'alternative existe, avec peut-être même une meilleure efficacité...Ce qui est à dire fortement, c'est que la médecine n'a plus besoin du clonage, les CSE ne se montrent pas les meilleures candidates et bien sûr, même si on voulait en disposer, il y a d'autres sources d'approvisionnements directement accessibles avec le sang de cordon ou le placenta, à bien moindre coût qu'une production d'embryon humains à fins de recherche, que l’éthique condamne (pourquoi alors ne pas utiliser des animaux, quand bien même l’espèce animale, forte de ses puissants lobby est mieux protégée) .
De plus, il ne faudrait pas que le législateur oublie de veiller à ne pas enfreindre le principe fondamental, inscrit dans la loi de 2004 , considérant le clonage humain reproductif comme un « crime contre l’espèce humaine »
Ne pourrait-on pas rajouter pour éclairer ou convaincre chaque député que «si la loi de 2004 proclame fortement que le clonage humain reproductif est un crime contre l'espèce humaine, donc l’humanité, alors que doit penser le public des dites dispositions des articles dérogatoires de la loi, s’ils en contredisent ouvertement le principe (à l'instar de beaucoup de lois françaises depuis 40 ans)"?
Bien à vous
Vigilance Clonage
---- Message d'origine ----
Objet : MARTHE ROBIN /bonne nouvelle !
Date : 06/02/2011 19:58:16
Bonne fête des 30 ans de Marthe Robin
Incroyable
Le nonce était a Châteauneuf
La cause est positive pour Marthe Ca y est !
6 février - Italie. Mater Pietatis. - Mort de Marthe Robin (+ 1981)
O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France.
Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.
O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agi.
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission. Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d'eux et de tous.
Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d'amour.
Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Cœur immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes de France, intercédez pour nous.
Marthe Robin (1902-1981)
La loi bioethique ( debat du mardi 8 au jeudi 10 ) est discutée en plein dans la neuvaine de Marthe qui commence aujourd'hui 6 fevrier pour son 30 è anniversaire et celle de ND de loudes et de l'Immaculée Conception qui se termine le 11 fevrier ... UN SIGNE que Marie et Marthe appellent le maximum de ses enfants à faire venir le miracle nécessaire cette semaine (comme il l'a été pour l'euthanasie il ya 10 jours au Sénat )
Veni Creator Spiritus !!! ( pourquoi ne pas le dire 9 fois tous ces trois jours de debat parlementaires pour y associer les 9 choeurs des Anges qui servent Marie jour et nuit , adorent la Trinité sans cesse !)Veni Creator Spiritus "+ intercession double de Marthe Robin "nous te déposons cette question si grave pour demander à ND de Lourdes et de l'Immaculée Conception d'intervenir elle meme aupres des députés et sénateurs dans les débats qui auront lieu pendant leurs deux neuvaines ( Marthe du 6 au 14 fevrier , ND de LOurdes du 3 au 11 fevrier !!), pour que soit préservé ce lieu privilégié de tout Création d'être humain dont la conception humaine doit être protégée contre toute agression profanatrice
( et le clonage humain en est un , comme la manipulation et la production d'embryons " a des fins medicales " )
Je suggère que vous ecriviez à AdV pour leur dire bravo pour leur petition (voir mon dernier mail donnant le lien du diocèse de toulon sur lequel vous trouverez cette petition) .... Mais aussi leur demander d'inclure que la loi va aussi autoriser le clonage : qu'il convient d'en avertir si possible tous leurs adhérents pour éclairer sur ce point leurs députés et ceux qui agissent aupres d'eux !!
Je rappelle la proposition que je vous faisais de "courrier à mon deputé" ( si vous ne le faites pas c'est tres dommages qui, le fera ?):
Chacun pourrait- il leur écrire (avec une lettre ou mail du type) :
"ce projet de loi ne doit pas pouvoir ouvrir la porte au clonage humain à l'insu du peuple français , et pouvez vous me répondre Monsieur le Député si vous comptez agir pour éviter cela: par exemple en créant ou en rejoignant un courant parlementaire qui pousse à ce que soit rejeté (1) le remplacement projeté du terme de « recherche à des fins thérapeutiques » par celui de « recherche à des fins médicales (et d'AMP) », et, à défaut et même en sus, d’affirmer par un article que le recours au clonage humain (aujourd'hui obsolète du point de vue de sa « finalité thérapeutique ») ne soit pas l’objet d’un moratoire, mais qui vise purement et simplement son interdiction la plus formelle.
Enfin, si ce but n’est pas atteint, cela doit nous rendre cette abomination encore plus détestable et d’inviter largement à refuser de voter cette révision de loi, si cela n'est pas fait, compte tenu de la gravité « des modifications de la loi de bioéthique à effet libératoire de la création de clones humains »
(1) il faut demander l'application de la loi du 4 aout 2004 : il n'y a eu aucun progrès thérapeutique majeur enregistré, et l'alternative existe, avec peut-être même une meilleure efficacité...Ce qui est à dire fortement, c'est que la médecine n'a plus besoin du clonage, les CSE ne se montrent pas les meilleures candidates et bien sûr, même si on voulait en disposer, il y a d'autres sources d'approvisionnements directement accessibles avec le sang de cordon ou le placenta, à bien moindre coût qu'une production d'embryon humains à fins de recherche, que l’éthique condamne (pourquoi alors ne pas utiliser des animaux, quand bien même l’espèce animale, forte de ses puissants lobby est mieux protégée) .
De plus, il ne faudrait pas que le législateur oublie de veiller à ne pas enfreindre le principe fondamental, inscrit dans la loi de 2004 , considérant le clonage humain reproductif comme un « crime contre l’espèce humaine »
Ne pourrait-on pas rajouter pour éclairer ou convaincre chaque député que «si la loi de 2004 proclame fortement que le clonage humain reproductif est un crime contre l'espèce humaine, donc l’humanité, alors que doit penser le public des dites dispositions des articles dérogatoires de la loi, s’ils en contredisent ouvertement le principe (à l'instar de beaucoup de lois françaises depuis 40 ans)"?
Bien à vous
Vigilance Clonage
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Objet : MARTHE ROBIN /bonne nouvelle !
Date : 06/02/2011 19:58:16
Bonne fête des 30 ans de Marthe Robin
Incroyable
Le nonce était a Châteauneuf
La cause est positive pour Marthe Ca y est !
6 février - Italie. Mater Pietatis. - Mort de Marthe Robin (+ 1981)
O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France.
Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.
O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agi.
Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission. Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d'eux et de tous.
Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d'amour.
Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper.
Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Cœur immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes de France, intercédez pour nous.
Marthe Robin (1902-1981)
Dernière édition par Hercule le Mer 16 Fév 2011 - 17:07, édité 1 fois
Her- En adoration
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Re: Actualité sur le clonage humain
ne Réaction et une Analyse de Vigilance Clonage du 16 février 2011 :
A juste titre genethique.org fait remarquer que la création d'embryon est doublement autorisée dans le projet de loi à travers deux articles distincts , l'article 23 qui ouvre la recherche sur les embryons à des fins médicales (progrès medicaux majeurs) Et les modalités et conditions d'accès de l'AMP à la création d'embryons pour la recherche sous reserve d'obtention du consentement des "parents". Il ne sera même plus besoin d'ovocytes (dont le commerce est encore interdit, mais pas hors France) puisque un laboratoire français sait developper des embryons sur des milieux cellulaires
Bien entendu la création d'embryon par la technique du clonage (développement d'une cellule totipotente sur tapis cellulaire) est inclue dans cette libéralisation : le projet de loi autorise implicitement , tel qu'il est, le clonage (re)productif que la loi Bioéthique condamne explicitement comme "un crime contre l'espèce humaine"
Vigilance clonage-advb (16 fevrier 2011)
PJ : extraits de Genethique.org : Vers la création d'embryons pour l’industrie de la fécondation ? du Mardi 15 fevrier 2011(...) le projet de loi de bioéthique français va tout organiser pour en donner une « autorisation implicite » et « favoriser les besoins de l'industrie de la procréation ».
Conditions d'AMP modifiées
Via l'article L2141.3 (...) La conception d'embryons n'est donc plus exclusivement permise pour remédier à l'infertilité mais pour permettre la réalisation des techniques d'AMP, ce qui introduit l'espace/temps de la création d'embryon pour la recherche.
Dans un des rapports de l'OPECST, on apprenait aussi que plusieurs demandes d'autorisation d'essais cliniques sur les techniques de fécondation et de congélation sont déposées auprès de l'AFSSAPS ... Le projet de loi,pour contourner l'interdit,présente ces recherches comme de simples améliorations de techniques.
Recherche à visée médicale
L'article 23 de l'actuel projet de loi, traitant de la recherche sur l'embryon, en proposant de substituer à thérapeutique, la notion de médical pour obtenir les dérogations de recherche sur l'embryon signe évidemment un chèque en blanc à la recherche sur l'embryon dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation. Le dernier verrou d'ordre général saute.
Accroître les stocks d'embryons pour la recherche
Les modalités du consentement du couple à la recherche sur ses embryons, (article R. 2151-4 du décret d'application relatif à la recherche sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires signé le 6 février 2006), permettent la création d'embryons pour la recherche(...) Le nouvel étalon or c'est l'ovocyte et une fois levé ce dernier obstacle, tout sera en place pour permettre en France l'épanouissement de l'industrie de la procréation (exemples aux Etats-Unis, on peut acheter des ovocytes de 2 500 à 50 000 USD, selon les critères morphologiques et raciaux de la "vendeuse": marché estimé à 3 milliards USD par an aux Etats-Unis, sans compter le reste du monde).Par ailleurs on peut se passer des ovocytes,dont le commerce est , encore, interdit en France: Endocell (laboratoire français)permet à partir de cellules prélevées sur la muqueuse utérine de la femme, de fournir un tapis cellulaire apportant tous les facteurs de croissance nécessaires au développement de l'embryon in vitro jusqu'au stade de blastocyste. Autorisé à la mise sur le marché en 2007 par l'AFSSAPS, Endocell aurait été testé sur près de 300 femmes et aurait donné lieu à une trentaine de naissances. On comprend mieux que Jean Leonetti ait déclaré dans le Journal du dimanche (7/11/2010) : il faut "offrir aux chercheurs une liberté maximale et leur permettre d'améliorer les conditions de fécondation - ce qui ne peut se faire qu'en maniant l'embryon".
Conclusion
Malgré quelques hésitations de principe, et sous couvert de simple amélioration de techniques, le projet de loi met en place un système qui ne permettra plus aucun contrôle des manipulations sur l'embryon dans le cadre de l'AMP. Les débats sur la levée de l'interdiction de recherche sur l'embryon seront sans objet si ces recherches sur l'embryon et leur création dans le cadre de l'AMP sont autorisées. C'est un abandon programmé de tout contrôle, amplifié par un transfert de pouvoir vers l'ABM.
Le législateur saura-t-il protéger l'embryon contre les convoitises ?
Vigilance Clonage
A juste titre genethique.org fait remarquer que la création d'embryon est doublement autorisée dans le projet de loi à travers deux articles distincts , l'article 23 qui ouvre la recherche sur les embryons à des fins médicales (progrès medicaux majeurs) Et les modalités et conditions d'accès de l'AMP à la création d'embryons pour la recherche sous reserve d'obtention du consentement des "parents". Il ne sera même plus besoin d'ovocytes (dont le commerce est encore interdit, mais pas hors France) puisque un laboratoire français sait developper des embryons sur des milieux cellulaires
Bien entendu la création d'embryon par la technique du clonage (développement d'une cellule totipotente sur tapis cellulaire) est inclue dans cette libéralisation : le projet de loi autorise implicitement , tel qu'il est, le clonage (re)productif que la loi Bioéthique condamne explicitement comme "un crime contre l'espèce humaine"
Vigilance clonage-advb (16 fevrier 2011)
PJ : extraits de Genethique.org : Vers la création d'embryons pour l’industrie de la fécondation ? du Mardi 15 fevrier 2011(...) le projet de loi de bioéthique français va tout organiser pour en donner une « autorisation implicite » et « favoriser les besoins de l'industrie de la procréation ».
Conditions d'AMP modifiées
Via l'article L2141.3 (...) La conception d'embryons n'est donc plus exclusivement permise pour remédier à l'infertilité mais pour permettre la réalisation des techniques d'AMP, ce qui introduit l'espace/temps de la création d'embryon pour la recherche.
Dans un des rapports de l'OPECST, on apprenait aussi que plusieurs demandes d'autorisation d'essais cliniques sur les techniques de fécondation et de congélation sont déposées auprès de l'AFSSAPS ... Le projet de loi,pour contourner l'interdit,présente ces recherches comme de simples améliorations de techniques.
Recherche à visée médicale
L'article 23 de l'actuel projet de loi, traitant de la recherche sur l'embryon, en proposant de substituer à thérapeutique, la notion de médical pour obtenir les dérogations de recherche sur l'embryon signe évidemment un chèque en blanc à la recherche sur l'embryon dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation. Le dernier verrou d'ordre général saute.
Accroître les stocks d'embryons pour la recherche
Les modalités du consentement du couple à la recherche sur ses embryons, (article R. 2151-4 du décret d'application relatif à la recherche sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires signé le 6 février 2006), permettent la création d'embryons pour la recherche(...) Le nouvel étalon or c'est l'ovocyte et une fois levé ce dernier obstacle, tout sera en place pour permettre en France l'épanouissement de l'industrie de la procréation (exemples aux Etats-Unis, on peut acheter des ovocytes de 2 500 à 50 000 USD, selon les critères morphologiques et raciaux de la "vendeuse": marché estimé à 3 milliards USD par an aux Etats-Unis, sans compter le reste du monde).Par ailleurs on peut se passer des ovocytes,dont le commerce est , encore, interdit en France: Endocell (laboratoire français)permet à partir de cellules prélevées sur la muqueuse utérine de la femme, de fournir un tapis cellulaire apportant tous les facteurs de croissance nécessaires au développement de l'embryon in vitro jusqu'au stade de blastocyste. Autorisé à la mise sur le marché en 2007 par l'AFSSAPS, Endocell aurait été testé sur près de 300 femmes et aurait donné lieu à une trentaine de naissances. On comprend mieux que Jean Leonetti ait déclaré dans le Journal du dimanche (7/11/2010) : il faut "offrir aux chercheurs une liberté maximale et leur permettre d'améliorer les conditions de fécondation - ce qui ne peut se faire qu'en maniant l'embryon".
Conclusion
Malgré quelques hésitations de principe, et sous couvert de simple amélioration de techniques, le projet de loi met en place un système qui ne permettra plus aucun contrôle des manipulations sur l'embryon dans le cadre de l'AMP. Les débats sur la levée de l'interdiction de recherche sur l'embryon seront sans objet si ces recherches sur l'embryon et leur création dans le cadre de l'AMP sont autorisées. C'est un abandon programmé de tout contrôle, amplifié par un transfert de pouvoir vers l'ABM.
Le législateur saura-t-il protéger l'embryon contre les convoitises ?
Vigilance Clonage
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Lettre ouverte de l'Association catholique...
Lettre ouverte de l'Association catholique des infirmières et Médecins. Le 23 mai.
Monsieur de Député,
Une fois de plus vous aurez à vous positionner sur l'usage de cellules souches prélevées sur les
embryons ainsi que sur les expérimentations effectuées sur ceux-ci.
Les recherches sur les cellules souches embryonnaires sont en France essentiellement effectuées
par le Pr Marc Peschanski qui œuvre dans le cadre de l'Inserm, du Généthon (payé par le
Téléthon), ainsi que par I Stem. Il a été aussi officiellement chargé de ce type de recherches par
l'Europe en 2008. Il travaille au Génopole d'Evry.
Pour comprendre ses orientations, il faut savoir que Marc Peschanski est un militant trotskiste. Il
déclare lui-même vouloir mettre ses recherches au service de l'idéologie politique (Le Monde, 20
mars 2007). C'est un militant de Lutte Ouvrière. Qu'importent pour lui ses échecs. Son objectif
est l'usage de l'être humain dans ses micro-dimensions, comme d'un simple matériau.
1991. Il fait ses premières expériences dans la maladie de Huntington (mouvements involontaires
et incoordonnés). Ce sont des neurones de fœtus vivants provenant d'IVG (Inserm 861) qui sont
implantés dans le cerveau de patients. Echec. A cette époque les premières implantations de
cellules souches embryonnaires chez les myopathes seront des échecs de même.
1996. En première mondiale, il greffe cette fois-ci des cellules souches embryonnaires, toujours
dans le cadre de la maladie de Huntington. Après un mieux de trois ans, les quatre patients
retomberont dans le même état. Ils feront des cancérisations du cerveau et des rejets. Tels sont les
inconvénients majeurs des greffes de cellules souches embryonnaires. Certains journaux parleront
de « catastrophe ». Nouvel échec.
2002. Marc Peschanski présente un succès dans le cadre des greffes de cellules souches
embryonnaires dans le cerveau de 15 parkinsoniens. Annonces en première page des journaux. Il
explique à Europe I que les prélèvements sont faits sur des fœtus vivants « selon des conditions
éthiques ». Très vite les malades présentent des maux de tête, des mouvements incoordonnés. Ils
supplient d'être débarrassés de la greffe. C'est impossible. Ils mourront aussi vite que les
personnes du groupe témoin dans des souffrances indicibles. Nouvel échec. A cette époque, il
s'agit pour Peschanski de faire pression sur le législateur dans le cadre du renouvellement des lois
de bioéthique de 2004.
2004. Peschanski va visiter le laboratoire du Dr Hwang à Séoul. Il revient persuadé de la qualité
de ses recherches et de la nécessité du clonage. Il fera une conférence dans ce sens en 2005 à la «
Semaine du Cerveau ».
2005. Il fait une déclaration devant la Commission parlementaire des choix scientifiques. Il
déclare que le clonage est nécessaire à l'industrie cosmétique. Apparemment il est déjà en relation
avec des laboratoires privés.
2005 (nov.). On apprend que Hwang est un escroc. Et qu'il a truqué ses résultats. Peschanski
continuera de le défendre jusqu'au bout. Le clonage reproductif sera interdit par l'ONU l'année
suivante. A noter que Hwang a été embauché par Kadhafi, avant les évènements récents de
Lybie. 2009. Peschanski annonce avoir développé des nappes de cellules souches embryonnaires
permettant de traiter les brûlures. Cette annonce lui permet d'être la vedette du Téléthon. Il
annonce des « résultats rapides » que l'on ne verra pas. Echec probable non avoué. Conjointement
à Monaco il est présenté deux résultats de découvertes déjà utilisées permettant de soigner
l'épidermolyse bulleuse (décollement de la peau comme dans les brûlures). Ce sont des cellules
provenant de la peau elle-même, appelées iPS (cellules pluripotentes induites) qui sont utilisées.
2010. Il lance un nouveau programme de recherche sur les cellules souches sans demander la
dérogation prévue par la loi. Lors d'un procès, la Justice lui donnera raison sans que le législateur
ne pipe mot.
2011. Une fois de plus nous sommes dans le cadre de la révision des lois de bioéthique. Comme
d'habitude, Peschanski essaye de faire pression sur le législateur. Il argue d'avoir découvert deux
« facteurs de désordre potentiellement utiles » pour soigner la myotonie de Steinert. Demain on
rasera gratis. Conjointement la Fondation Lejeune dénonce sa collusion financière avec le
laboratoire pharmaceutique Roche.
Pourquoi le Pr Peschanski change-t-il toujours de cible thérapeutique ? Tout simplement parce
qu'il va d'échec en échec. Et pendant ce temps la recherche sur les cellules souches dites adultes
(sang du cordon, moelle osseuse, cellules iPS de la peau) progresse à toute vitesse. Elle permet
actuellement de soigner environ 80 maladies. Simple exemple : l'équipe du Dr Morrisey de
l'Université de Pensylvanie a orienté des cellules iPS obtenues à partir de cellules souches de la
peau, vers la réalisation de cellules du foie, du cœur et des reins. Ce chercheur va très loin en
affirmant qu'il sera possible de créer rapidement un véritable magasin de chacun de nos tissus
(Science Daily. 10/04/11). Mais d'autres biologistes américains ont réussi déjà à reconstituer ces
organes chacun de son côté à partir de cellules souches « adultes ». La France prend un retard
considérable dans ce domaine.
Enfin la directive du 22 septembre 2010 fixe comme objectif aux Etats membres le
remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques
par des approches alternatives, le texte visant aussi bien les animaux nés que "leurs formes
embryonnaires et fœtales".» La recherche sur les embryons d'animaux, c'est non. Les
embryons humains auront-ils les mêmes droits ?
Enfin, si Peschanski réussissait par miracle à obtenir un traitement issu de la manipulation
embryonnaire, il faut savoir que la législation actuelle Européenne ne permet pas le
brevetage de produits élaborés à partir d'embryons.
En espérant vous avoir intéressé à l'heure où vous pouvez décider qu'un être humain dans
ses débuts peut être un simple objet d'expérimentation.
Dr Jean-Pierre Dickès
Monsieur de Député,
Une fois de plus vous aurez à vous positionner sur l'usage de cellules souches prélevées sur les
embryons ainsi que sur les expérimentations effectuées sur ceux-ci.
Les recherches sur les cellules souches embryonnaires sont en France essentiellement effectuées
par le Pr Marc Peschanski qui œuvre dans le cadre de l'Inserm, du Généthon (payé par le
Téléthon), ainsi que par I Stem. Il a été aussi officiellement chargé de ce type de recherches par
l'Europe en 2008. Il travaille au Génopole d'Evry.
Pour comprendre ses orientations, il faut savoir que Marc Peschanski est un militant trotskiste. Il
déclare lui-même vouloir mettre ses recherches au service de l'idéologie politique (Le Monde, 20
mars 2007). C'est un militant de Lutte Ouvrière. Qu'importent pour lui ses échecs. Son objectif
est l'usage de l'être humain dans ses micro-dimensions, comme d'un simple matériau.
1991. Il fait ses premières expériences dans la maladie de Huntington (mouvements involontaires
et incoordonnés). Ce sont des neurones de fœtus vivants provenant d'IVG (Inserm 861) qui sont
implantés dans le cerveau de patients. Echec. A cette époque les premières implantations de
cellules souches embryonnaires chez les myopathes seront des échecs de même.
1996. En première mondiale, il greffe cette fois-ci des cellules souches embryonnaires, toujours
dans le cadre de la maladie de Huntington. Après un mieux de trois ans, les quatre patients
retomberont dans le même état. Ils feront des cancérisations du cerveau et des rejets. Tels sont les
inconvénients majeurs des greffes de cellules souches embryonnaires. Certains journaux parleront
de « catastrophe ». Nouvel échec.
2002. Marc Peschanski présente un succès dans le cadre des greffes de cellules souches
embryonnaires dans le cerveau de 15 parkinsoniens. Annonces en première page des journaux. Il
explique à Europe I que les prélèvements sont faits sur des fœtus vivants « selon des conditions
éthiques ». Très vite les malades présentent des maux de tête, des mouvements incoordonnés. Ils
supplient d'être débarrassés de la greffe. C'est impossible. Ils mourront aussi vite que les
personnes du groupe témoin dans des souffrances indicibles. Nouvel échec. A cette époque, il
s'agit pour Peschanski de faire pression sur le législateur dans le cadre du renouvellement des lois
de bioéthique de 2004.
2004. Peschanski va visiter le laboratoire du Dr Hwang à Séoul. Il revient persuadé de la qualité
de ses recherches et de la nécessité du clonage. Il fera une conférence dans ce sens en 2005 à la «
Semaine du Cerveau ».
2005. Il fait une déclaration devant la Commission parlementaire des choix scientifiques. Il
déclare que le clonage est nécessaire à l'industrie cosmétique. Apparemment il est déjà en relation
avec des laboratoires privés.
2005 (nov.). On apprend que Hwang est un escroc. Et qu'il a truqué ses résultats. Peschanski
continuera de le défendre jusqu'au bout. Le clonage reproductif sera interdit par l'ONU l'année
suivante. A noter que Hwang a été embauché par Kadhafi, avant les évènements récents de
Lybie. 2009. Peschanski annonce avoir développé des nappes de cellules souches embryonnaires
permettant de traiter les brûlures. Cette annonce lui permet d'être la vedette du Téléthon. Il
annonce des « résultats rapides » que l'on ne verra pas. Echec probable non avoué. Conjointement
à Monaco il est présenté deux résultats de découvertes déjà utilisées permettant de soigner
l'épidermolyse bulleuse (décollement de la peau comme dans les brûlures). Ce sont des cellules
provenant de la peau elle-même, appelées iPS (cellules pluripotentes induites) qui sont utilisées.
2010. Il lance un nouveau programme de recherche sur les cellules souches sans demander la
dérogation prévue par la loi. Lors d'un procès, la Justice lui donnera raison sans que le législateur
ne pipe mot.
2011. Une fois de plus nous sommes dans le cadre de la révision des lois de bioéthique. Comme
d'habitude, Peschanski essaye de faire pression sur le législateur. Il argue d'avoir découvert deux
« facteurs de désordre potentiellement utiles » pour soigner la myotonie de Steinert. Demain on
rasera gratis. Conjointement la Fondation Lejeune dénonce sa collusion financière avec le
laboratoire pharmaceutique Roche.
Pourquoi le Pr Peschanski change-t-il toujours de cible thérapeutique ? Tout simplement parce
qu'il va d'échec en échec. Et pendant ce temps la recherche sur les cellules souches dites adultes
(sang du cordon, moelle osseuse, cellules iPS de la peau) progresse à toute vitesse. Elle permet
actuellement de soigner environ 80 maladies. Simple exemple : l'équipe du Dr Morrisey de
l'Université de Pensylvanie a orienté des cellules iPS obtenues à partir de cellules souches de la
peau, vers la réalisation de cellules du foie, du cœur et des reins. Ce chercheur va très loin en
affirmant qu'il sera possible de créer rapidement un véritable magasin de chacun de nos tissus
(Science Daily. 10/04/11). Mais d'autres biologistes américains ont réussi déjà à reconstituer ces
organes chacun de son côté à partir de cellules souches « adultes ». La France prend un retard
considérable dans ce domaine.
Enfin la directive du 22 septembre 2010 fixe comme objectif aux Etats membres le
remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques
par des approches alternatives, le texte visant aussi bien les animaux nés que "leurs formes
embryonnaires et fœtales".» La recherche sur les embryons d'animaux, c'est non. Les
embryons humains auront-ils les mêmes droits ?
Enfin, si Peschanski réussissait par miracle à obtenir un traitement issu de la manipulation
embryonnaire, il faut savoir que la législation actuelle Européenne ne permet pas le
brevetage de produits élaborés à partir d'embryons.
En espérant vous avoir intéressé à l'heure où vous pouvez décider qu'un être humain dans
ses débuts peut être un simple objet d'expérimentation.
Dr Jean-Pierre Dickès
Actualité sur le clonage humain
Toutes l'actualité sur le clonage.
Le 19 novembre 2004, la session de la sixième commission de l’assemblée générale de l’ONU, chargée d’élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain, s’est achevée sans trouver d’accord, malgré une large majorité (3/4) se déclarant contre toute forme de clonage. La Belgique a proposé de travailler sur une simple déclaration, non contraignante, interdisant le clonage "d’êtres humains". La proposition de la Belgique, notamment appuyée par la Chine, le Japon, le Royaume Uni et la France, prévoit l'interdiction du clonage reproductif seul et laisse chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage d'embryons pour la recherche. L’Italie a proposé un amendement invitant à « interdire toute tentative de créer la vie humaine par le clonage et toute recherche visant à y parvenir ». Finalement, la commission a décidé d'abandonner le vote d'une convention et a proposé de créer un groupe de travail chargé d’élaborer en février 2005 « une déclaration des Nations Unies sur le clonage », sur la base de l'amendement italien.
La proposition du Costa Rica, soutenue par plus de 60 pays (dont les États-Unis et le Vatican), demande l'interdiction de toute forme de clonage, à savoir le clonage d'embryons pour faire naître un enfant (dit clonage reproductif) et le clonage d'embryons pour la recherche (dit clonage thérapeutique). Elle fait valoir qu'il s'agit du même clonage, reproduisant toujours un embryon.
Le 18 février 2005, la Commission juridique (Sixième Commission) a adopté par 71 voix pour, 35 voix contre et 43 abstentions le texte du Honduras qui recommande à l’Assemblée générale d’inviter les États "à adopter toutes les mesures voulues pour protéger comme il convient la vie humaine dans l’application des sciences de la vie et à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine".
Le 8 mars 2005, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des Nations Unies sur le clonage des êtres humains, non contraignante. Le texte encourage les gouvernements à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine. Le texte a été adopté à une large majorité : 84 voix pour, 34 contre et 37 abstentions. Un encouragement noyé de laxisme implicite, puisqu'il ne s'agit que d'une simple déclaration, à l'opposé du projet unanime du 12 décembre 2001: Dans les jours qui suivent, le Brésil, comprenant la leçon, décide de se lancer lui aussi dans la course du clonage humain…
Unesco 2005 Précision apportée par l'Unesco sur le clonage dit thérapeutique : "Comme la notion de « thérapeutique » suggère des applications bénéfiques possibles, ce qui à l'heure actuelle semble totalement injustifié, il est préférable de supprimer cette connotation positive et d'utiliser une terminologie plus neutre, à savoir le « clonage à des fins de recherche".
Le 19 novembre 2004, la session de la sixième commission de l’assemblée générale de l’ONU, chargée d’élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain, s’est achevée sans trouver d’accord, malgré une large majorité (3/4) se déclarant contre toute forme de clonage. La Belgique a proposé de travailler sur une simple déclaration, non contraignante, interdisant le clonage "d’êtres humains". La proposition de la Belgique, notamment appuyée par la Chine, le Japon, le Royaume Uni et la France, prévoit l'interdiction du clonage reproductif seul et laisse chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage d'embryons pour la recherche. L’Italie a proposé un amendement invitant à « interdire toute tentative de créer la vie humaine par le clonage et toute recherche visant à y parvenir ». Finalement, la commission a décidé d'abandonner le vote d'une convention et a proposé de créer un groupe de travail chargé d’élaborer en février 2005 « une déclaration des Nations Unies sur le clonage », sur la base de l'amendement italien.
La proposition du Costa Rica, soutenue par plus de 60 pays (dont les États-Unis et le Vatican), demande l'interdiction de toute forme de clonage, à savoir le clonage d'embryons pour faire naître un enfant (dit clonage reproductif) et le clonage d'embryons pour la recherche (dit clonage thérapeutique). Elle fait valoir qu'il s'agit du même clonage, reproduisant toujours un embryon.
Le 18 février 2005, la Commission juridique (Sixième Commission) a adopté par 71 voix pour, 35 voix contre et 43 abstentions le texte du Honduras qui recommande à l’Assemblée générale d’inviter les États "à adopter toutes les mesures voulues pour protéger comme il convient la vie humaine dans l’application des sciences de la vie et à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine".
Le 8 mars 2005, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des Nations Unies sur le clonage des êtres humains, non contraignante. Le texte encourage les gouvernements à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine. Le texte a été adopté à une large majorité : 84 voix pour, 34 contre et 37 abstentions. Un encouragement noyé de laxisme implicite, puisqu'il ne s'agit que d'une simple déclaration, à l'opposé du projet unanime du 12 décembre 2001: Dans les jours qui suivent, le Brésil, comprenant la leçon, décide de se lancer lui aussi dans la course du clonage humain…
Unesco 2005 Précision apportée par l'Unesco sur le clonage dit thérapeutique : "Comme la notion de « thérapeutique » suggère des applications bénéfiques possibles, ce qui à l'heure actuelle semble totalement injustifié, il est préférable de supprimer cette connotation positive et d'utiliser une terminologie plus neutre, à savoir le « clonage à des fins de recherche".
Re: Actualité sur le clonage humain
Genèse de la position de l'ONU : 2001-2005 : La question du clonage d’êtres humains figure à l’ordre du jour de l’ONU depuis le 12 décembre 2001, date à laquelle l’Assemblée générale a créé le Comité spécial chargé des travaux préliminaires en vue de l’élaboration d’une convention internationale contre le clonage d’êtres humains à des fins de reproduction.
Les partisans d’une interdiction totale du clonage humain qui allait se décider unanimement au second semestre 2003, se sont vus opposer l'intervention musclée de la France, partisan d’une interdiction limitée au clonage reproductif. La France a pris cette initiative par l'envoi de son ministre des affaires étrangères, fit interrompre le processus d'une convention qui se préparait à cet interdiction totale du clonage humain. Une intense activité diplomatique qui aboutit à la suspension du texte.
Puis, une politique d'alliances permettant à la France de se cacher derrière des pays islamiques, puis derrière la Belgique: En novembre 2003, faute d’accord, la question fut reportée, sur proposition de l’Organisation de la Conférence islamique.
Les partisans d’une interdiction totale du clonage humain qui allait se décider unanimement au second semestre 2003, se sont vus opposer l'intervention musclée de la France, partisan d’une interdiction limitée au clonage reproductif. La France a pris cette initiative par l'envoi de son ministre des affaires étrangères, fit interrompre le processus d'une convention qui se préparait à cet interdiction totale du clonage humain. Une intense activité diplomatique qui aboutit à la suspension du texte.
Puis, une politique d'alliances permettant à la France de se cacher derrière des pays islamiques, puis derrière la Belgique: En novembre 2003, faute d’accord, la question fut reportée, sur proposition de l’Organisation de la Conférence islamique.
Re: Actualité sur le clonage humain
Des scientifiques créent des embryons humains sans sperme:::::
Paul de Sousa, de l'université d'Edimbourg, a annoncé au BA Science Festival à Dublin que son équipe a réussi à créer des "embryons vierges", ou parthénotes, en stimulant un ovule humain pour qu'il commence à se diviser comme un embryon sans addition de matériel génétique d'une cellule spermatique mâle. Cette annonce survient le lendemain du jour où l'Autorité britannique de fécondation et d'embryologie humaines (Human Fertilisation and Embryology Authority - HFEA) a autorisé le transfert de composants d'un embryon humain à un ovule non fécondé provenant d'une autre femme, repoussant ainsi plus loin encore les frontières de la recherche reproductive. L'on espère que la conception de ces embryons vierges ouvrira la voie à une nouvelle manière de cultiver des cellules et des tissus prélevés sur des femmes en vue de réaliser toute une série d'expérimentations et de traitements. L'équipe d'Edimbourg, qui travaille à l'institut Roslin où la brebis Dolly a été clonée, a utilisé environ 300 ovules humains de donneuses volontaires pour obtenir une demi-douzaine de blastocystes dits parthénogénotes - des embryons humains formés d'environ 50 cellules, qui peuvent être utilisés comme source de cellules souches. Dans la reproduction normale, les ovules rejettent la moitié de leur matériel génétique pour se préparer à recevoir le complément mâle fourni par une cellule spermatique. Pour fabriquer des parthénotes, les ovules ont été cultivés en laboratoire de façon à ce qu'ils conservent la totalité de leurs chromosomes; la moitié environ sont parvenus à maturité avec succès et ont pu être stimulés par un choc électrique pour qu'ils se divisent. Mais cinq sur cent seulement ont atteint le stade du blastocyste, et avec la moitié seulement du nombre habituel de cellules. Rejetant les objections concernant l'efficacité du processus, Paul de Sousa a déclaré: "C'est une question de nombres. Cela dépend uniquement de la quantité de tissu dont on peut disposer pour l'expérimentation." Les embryons ont été cultivés selon un processus appelé "parthénogenèse", ce qui signifie "naissance vierge" en grec; la parthénogenèse est naturelle dans les plantes et chez certains animaux comme les abeilles et les fourmis et même chez certains lézards. Comme pour les autres mammifères, ce processus n'existe pas chez les êtres humains: en effet, pour que le développement de l'embryon parvienne pleinement à son terme, il faut obligatoirement que les gènes de la mère et du père soient impliqués, cette condition étant réalisée par un mécanisme de régulation des gènes appelé "imprinting parental". Jusqu'ici, les scientifiques n'avaient artificiellement obtenu des parthénotes qu'à partir de souris et de singes, ces expériences aboutissant très souvent à un développement anormal. Les gènes soumis à l'empreinte génomique parentale sont des gènes dont l'expression est déterminée par le parent dont ils proviennent; ces gènes violent la règle habituelle de l'héritage qui veut que les deux ensembles de gènes parentaux soient également exprimés. D'après les comptages les plus récents, le nombre de ces gènes soumis à empreinte s'établit chez les mammifères à environ 80. Comme la plupart d'entre eux sont réprimés, ou bien c'est le gène maternel qui est exprimé exclusivement parce que le gène paternel est soumis à empreinte, ou vice versa. Le processus commence pendant la formation des gamètes lorsque, chez le mâle, certains gènes sont soumis à empreinte dans le sperme en développement et que, chez la femelle, d'autres gènes le sont dans l'ovule en développement. Toutes les cellules de l'embryon qui en résulte possèderont la même série de gènes soumis à empreinte provenant de son père et de sa mère, à l'exception des cellules ("germoplasme") destinées à se développer pour devenir des gamètes (ovules ou cellules spermatiques), dans lesquels tous les gènes - maternels et paternels - soumis à empreinte sont "effacés". L'imprinting est un processus très important: la transmission délibérée (expérimentale sur des souris) ou accidentelle (chez l'homme) de deux copies d'un chromosome particulier de l'un des parents et aucune transmission de l'autre parent est généralement fatale; de même, la transmission de deux copies de l'un des gènes maternels et aucune copie de l'un des gènes paternels (ou vice versa) peut provoquer de graves défauts de développement. De plus, l'absence d'imprinting dans les cellules somatiques peut induire un cancer. C'est pourquoi les scientifiques sont intéressés par l'utilisation de cellules de parthénotes, car elles pourraient éclaircir la question du clonage, un processus qui interrompt l'imprinting, et celle des liens entre imprinting défectueux et maladie. La parthénogenèse offre également la possibilité de cultiver des cellules prélevées chez des femmes souffrant de graves maladies génétiques et d'étudier en détail les effets de ces maladies sur les cellules. En théorie, les cellules souches obtenues par cette méthode pourraient être utilisées pour cultiver des tissus de remplacement pour les femmes ayant développé certaines maladies. Paul de Sousa a déclaré à la réunion du BA que "pour le moment, nous n'avons pas réussi à obtenir de cellules souches à partir de ces embryons, mais cela reste notre ambition". Certains scientifiques ont émis l'idée que l'utilisation de parthénotes dans la recherche pourrait éviter les objections des groupes pro-vie, mais vu les déclarations de consternation de ces groupes à la presse, Paul de Sousa ne partage pas ce point de vue et a déclaré que "toute personne ayant une perspective pro-vie considérera toujours l'utilisation d'ovules et d'embryons à des fins non reproductives comme inadmissible". Paul de Sousa a également souligné qu'il n'y a aucun projet d'implantation de ces embryons pour créer une grossesse et que, de toute manière, les termes de leur licence de recherche leur interdit de le faire. D'autres voix ont exprimé des doutes pour des motifs techniques, prétendant que le degré de manipulation génétique requis pour réaliser la parthénogenèse rend cette voie vers les cellules souches embryonnaires inutilement complexe, au point que même le clonage d'embryons humains semblerait constituer une approche plus directe: Paul de Sousa pense cependant que, pendant les premiers stades de la recherche sur les cellules souches, les scientifiques doivent garder ouvertes plusieurs options possibles. "Nous voulons obtenir ces lignes de cellules principalement à des fins de recherche, a-t-il déclaré. Le clonage comme la parthénogenèse créent des cellules présentant des perturbations, et il est très possible que celles-ci signifient que les lignes de cellules souches clonées ne sont pas appropriées pour l'élaboration de modèles thérapeutiques ou de recherche.
Zeit 2005
Interdiction du clonage à l'ONU : échec de la convention : Quand la petite minorité l'emporte... La session de la sixième commission de l'assemblée générale de l'ONU, chargée d'élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain, s'est achevée le 19 novembre sans trouver d'accord, malgré une large majorité (3/4) se déclarant contre toute forme de clonage. En effet, d'un côté, derrière le Costa Rica, la grande majorité des pays (62 pays) dont les Etats-Unis, sont partisans de l'interdiction de toute forme de clonage humain (reproductif et dit thérapeutique), de l'autre, derrière la Belgique, 22 pays dont la France, ne veulent interdire que le clonage reproductif et laisser chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage thérapeutique. L'Organisation de la conférence islamique, (OCI) quant à elle, par la voix de son représentant officiel, la Turquie, souhaite un consensus sur la question. La Turquie, à titre individuel, s'est déclarée favorable à la proposition belge. Mais les avis divergent au sein de la Conférence : les pays de la Ligue arabe (inclus dans l'OCI) ont signé en juin 2004 un projet d'interdiction totale du clonage humain. ONU : Vers une simple déclaration : Après avoir évité un vote sur l'interdiction du clonage, la Belgique a proposé de travailler sur une simple déclaration interdisant le clonage "d'êtres humains". L'Italie a proposé un amendement invitant à « interdire toute tentative de créer la vie humaine par le clonage et toute recherche visant à y parvenir ». Finalement, la commission, suivant la proposition de la Belgique, elle-même à la remorque de la France et de l'Espagne, chefs de file des pays ne souhaitant pas interdire le clonage thérapeutique, a décidé d'abandonner le vote d'une convention et a proposé de créer un groupe de travail chargé d'élaborer en février 2005 « une déclaration des Nations Unies sur le clonage », sur la base de l'amendement italien. Mais quel que soit le texte définitif retenu, rappelons qu'une déclaration, à la différence d'une convention, n'est pas contraignante... L'ONU malgré une très large majorité, a échoué dans sa volonté d'interdire le clonage humain au niveau mondial ! 19/11/04
Paul de Sousa, de l'université d'Edimbourg, a annoncé au BA Science Festival à Dublin que son équipe a réussi à créer des "embryons vierges", ou parthénotes, en stimulant un ovule humain pour qu'il commence à se diviser comme un embryon sans addition de matériel génétique d'une cellule spermatique mâle. Cette annonce survient le lendemain du jour où l'Autorité britannique de fécondation et d'embryologie humaines (Human Fertilisation and Embryology Authority - HFEA) a autorisé le transfert de composants d'un embryon humain à un ovule non fécondé provenant d'une autre femme, repoussant ainsi plus loin encore les frontières de la recherche reproductive. L'on espère que la conception de ces embryons vierges ouvrira la voie à une nouvelle manière de cultiver des cellules et des tissus prélevés sur des femmes en vue de réaliser toute une série d'expérimentations et de traitements. L'équipe d'Edimbourg, qui travaille à l'institut Roslin où la brebis Dolly a été clonée, a utilisé environ 300 ovules humains de donneuses volontaires pour obtenir une demi-douzaine de blastocystes dits parthénogénotes - des embryons humains formés d'environ 50 cellules, qui peuvent être utilisés comme source de cellules souches. Dans la reproduction normale, les ovules rejettent la moitié de leur matériel génétique pour se préparer à recevoir le complément mâle fourni par une cellule spermatique. Pour fabriquer des parthénotes, les ovules ont été cultivés en laboratoire de façon à ce qu'ils conservent la totalité de leurs chromosomes; la moitié environ sont parvenus à maturité avec succès et ont pu être stimulés par un choc électrique pour qu'ils se divisent. Mais cinq sur cent seulement ont atteint le stade du blastocyste, et avec la moitié seulement du nombre habituel de cellules. Rejetant les objections concernant l'efficacité du processus, Paul de Sousa a déclaré: "C'est une question de nombres. Cela dépend uniquement de la quantité de tissu dont on peut disposer pour l'expérimentation." Les embryons ont été cultivés selon un processus appelé "parthénogenèse", ce qui signifie "naissance vierge" en grec; la parthénogenèse est naturelle dans les plantes et chez certains animaux comme les abeilles et les fourmis et même chez certains lézards. Comme pour les autres mammifères, ce processus n'existe pas chez les êtres humains: en effet, pour que le développement de l'embryon parvienne pleinement à son terme, il faut obligatoirement que les gènes de la mère et du père soient impliqués, cette condition étant réalisée par un mécanisme de régulation des gènes appelé "imprinting parental". Jusqu'ici, les scientifiques n'avaient artificiellement obtenu des parthénotes qu'à partir de souris et de singes, ces expériences aboutissant très souvent à un développement anormal. Les gènes soumis à l'empreinte génomique parentale sont des gènes dont l'expression est déterminée par le parent dont ils proviennent; ces gènes violent la règle habituelle de l'héritage qui veut que les deux ensembles de gènes parentaux soient également exprimés. D'après les comptages les plus récents, le nombre de ces gènes soumis à empreinte s'établit chez les mammifères à environ 80. Comme la plupart d'entre eux sont réprimés, ou bien c'est le gène maternel qui est exprimé exclusivement parce que le gène paternel est soumis à empreinte, ou vice versa. Le processus commence pendant la formation des gamètes lorsque, chez le mâle, certains gènes sont soumis à empreinte dans le sperme en développement et que, chez la femelle, d'autres gènes le sont dans l'ovule en développement. Toutes les cellules de l'embryon qui en résulte possèderont la même série de gènes soumis à empreinte provenant de son père et de sa mère, à l'exception des cellules ("germoplasme") destinées à se développer pour devenir des gamètes (ovules ou cellules spermatiques), dans lesquels tous les gènes - maternels et paternels - soumis à empreinte sont "effacés". L'imprinting est un processus très important: la transmission délibérée (expérimentale sur des souris) ou accidentelle (chez l'homme) de deux copies d'un chromosome particulier de l'un des parents et aucune transmission de l'autre parent est généralement fatale; de même, la transmission de deux copies de l'un des gènes maternels et aucune copie de l'un des gènes paternels (ou vice versa) peut provoquer de graves défauts de développement. De plus, l'absence d'imprinting dans les cellules somatiques peut induire un cancer. C'est pourquoi les scientifiques sont intéressés par l'utilisation de cellules de parthénotes, car elles pourraient éclaircir la question du clonage, un processus qui interrompt l'imprinting, et celle des liens entre imprinting défectueux et maladie. La parthénogenèse offre également la possibilité de cultiver des cellules prélevées chez des femmes souffrant de graves maladies génétiques et d'étudier en détail les effets de ces maladies sur les cellules. En théorie, les cellules souches obtenues par cette méthode pourraient être utilisées pour cultiver des tissus de remplacement pour les femmes ayant développé certaines maladies. Paul de Sousa a déclaré à la réunion du BA que "pour le moment, nous n'avons pas réussi à obtenir de cellules souches à partir de ces embryons, mais cela reste notre ambition". Certains scientifiques ont émis l'idée que l'utilisation de parthénotes dans la recherche pourrait éviter les objections des groupes pro-vie, mais vu les déclarations de consternation de ces groupes à la presse, Paul de Sousa ne partage pas ce point de vue et a déclaré que "toute personne ayant une perspective pro-vie considérera toujours l'utilisation d'ovules et d'embryons à des fins non reproductives comme inadmissible". Paul de Sousa a également souligné qu'il n'y a aucun projet d'implantation de ces embryons pour créer une grossesse et que, de toute manière, les termes de leur licence de recherche leur interdit de le faire. D'autres voix ont exprimé des doutes pour des motifs techniques, prétendant que le degré de manipulation génétique requis pour réaliser la parthénogenèse rend cette voie vers les cellules souches embryonnaires inutilement complexe, au point que même le clonage d'embryons humains semblerait constituer une approche plus directe: Paul de Sousa pense cependant que, pendant les premiers stades de la recherche sur les cellules souches, les scientifiques doivent garder ouvertes plusieurs options possibles. "Nous voulons obtenir ces lignes de cellules principalement à des fins de recherche, a-t-il déclaré. Le clonage comme la parthénogenèse créent des cellules présentant des perturbations, et il est très possible que celles-ci signifient que les lignes de cellules souches clonées ne sont pas appropriées pour l'élaboration de modèles thérapeutiques ou de recherche.
Zeit 2005
Interdiction du clonage à l'ONU : échec de la convention : Quand la petite minorité l'emporte... La session de la sixième commission de l'assemblée générale de l'ONU, chargée d'élaborer une convention internationale interdisant le clonage humain, s'est achevée le 19 novembre sans trouver d'accord, malgré une large majorité (3/4) se déclarant contre toute forme de clonage. En effet, d'un côté, derrière le Costa Rica, la grande majorité des pays (62 pays) dont les Etats-Unis, sont partisans de l'interdiction de toute forme de clonage humain (reproductif et dit thérapeutique), de l'autre, derrière la Belgique, 22 pays dont la France, ne veulent interdire que le clonage reproductif et laisser chaque pays se doter de sa propre législation en ce qui concerne le clonage thérapeutique. L'Organisation de la conférence islamique, (OCI) quant à elle, par la voix de son représentant officiel, la Turquie, souhaite un consensus sur la question. La Turquie, à titre individuel, s'est déclarée favorable à la proposition belge. Mais les avis divergent au sein de la Conférence : les pays de la Ligue arabe (inclus dans l'OCI) ont signé en juin 2004 un projet d'interdiction totale du clonage humain. ONU : Vers une simple déclaration : Après avoir évité un vote sur l'interdiction du clonage, la Belgique a proposé de travailler sur une simple déclaration interdisant le clonage "d'êtres humains". L'Italie a proposé un amendement invitant à « interdire toute tentative de créer la vie humaine par le clonage et toute recherche visant à y parvenir ». Finalement, la commission, suivant la proposition de la Belgique, elle-même à la remorque de la France et de l'Espagne, chefs de file des pays ne souhaitant pas interdire le clonage thérapeutique, a décidé d'abandonner le vote d'une convention et a proposé de créer un groupe de travail chargé d'élaborer en février 2005 « une déclaration des Nations Unies sur le clonage », sur la base de l'amendement italien. Mais quel que soit le texte définitif retenu, rappelons qu'une déclaration, à la différence d'une convention, n'est pas contraignante... L'ONU malgré une très large majorité, a échoué dans sa volonté d'interdire le clonage humain au niveau mondial ! 19/11/04
Re: Actualité sur le clonage humain
Le magazine "La Vie" revient sur la première greffe de cellules souches adultes ayant permis de soigner la main d'un ouvrier irradié . Il compare également les avancées constatées entre les cellules souches embryonnaires et les cellules souches adultes (CSA). Le magazine rappelle que, malgré les résultats des CSA, la majorité des chercheurs en France reste favorable à l'utilisation des cellules souches embryonnaires. Jacques Hatzfeld, qui travaille au CNRS sur les 2 types de cellules, affirme qu'elles sont complémentaires : "si l'on ne travaille pas sur les cellules embryonnaires, on ne comprendra jamais les cellules adultes". Pourtant des résultats intéressants ont déjà été observés sur les cellules souches adultes. Ainsi, en 2002, aux Etats-Unis, une chercheuse avait isolé dans la moelle osseuse de la souris des cellules capables de fabriquer n'importe quel organe. "Le rêve du chercheur devenait réalité" explique Didier Montarras de l'Institut Pasteur. Depuis, personne n'a réussi à reproduire l'expérience. S'opposant au lobby des chercheurs français en faveur de la recherche sur l'embryon, Alain Privat, directeur à l'Inserm et spécialiste international des lésions de la moelle épinière, est l'un des rares en France à travailler sur les cellules souches adultes. Il dénonce "le lobbying en faveur des cellules embryonnaires qui ne correspond pas à une réalité thérapeutique. Dans mon domaine, nous sommes de plus en plus près du but avec les CSA qui permettront un jour, je l'espère, de réaliser des autogreffes de neurones pour réparer la moelle épinière. C'est vrai que l'expérience menée en 2002 sur la souris est difficile à reproduire. Mais pas impossible. Je regrette que la communauté scientifique ne travaille pas assez sur les CSA et préfère mettre en avant les cellules embryonnaires" explique-t-il. Claude Huriet, ancien sénateur, président de l'Institut Curie et auteur d'un rapport sur les cellules souches en 2000, est encore plus sévère : "on constate chez certains chercheurs une attitude non scientifique, un a priori pour contester l'existence même des CSA". Il aurait souhaité que ces cellules deviennent "grande cause nationale" et bénéficient de financements avant d'autoriser la recherche sur l'embryon. Il s'insurge : "on ne peut pas affirmer un principe aussi fort qu'une interdiction et accepter de transiger pendant 5 ans. Qu'allons nous dire aux chercheurs en 2009 ? : "Arrêtez tout ?" Cela n'a pas de sens". Avril 2005
France : accélération de la recherche sur les cellules souches embryonnaires : Alors que l'Agence de biomédecine, prévue par la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique, n'est toujours pas mise en place, trois arrêtés signés le 16 février 2005 par le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et François d'Aubert, ministre de la Recherche, manifestent la volonté du gouvernement de développer la recherche sur les cellules souches embryonnaires (JO, 3 mars 2005). Les deux premiers autorisent l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) à importer de Suède (Société Cellartis AB) une lignée de cellules souches embryonnaires humaines et à mettre en œuvre le protocole de recherche en vue d'effectuer des recherches sur les potentialités des cellules neuronales dans le traitement de la maladie de Huntington. Un troisième arrêté autorise l'association Généthon à conserver et à céder dans les conditions prévues par la loi des cellules souches embryonnaires humaines importées…. Le premier programme à bénéficier de cette autorisation est le projet I-Stem, dirigé par le Pr Marc Peschanski, né d'un partenariat entre l'Inserm et l'université d'Evry, financé majoritairement par l'AFM. L'action gouvernementale s'inscrit-elle dans la mouvance européenne, du moins telle qu'elle semble s'exprimer aujourd'hui au Parlement européen ? Celui-ci vient d'adopter, le 10 mars 2005, une Résolution destinée, à titre principal, à condamner les trafics d'ovules humains et, au delà, à mettre en garde contre les risques de dérive de la recherche sur l'embryon et le clonage pour se concentrer sur l'utilisation des cellules souches adultes. 10 mars 2005
ONU. Après l'échec d'une Convention contre le clonage, l'ONU choisit le laxisme de la simple déclaration.. [ Comme le serpent de l'arbre originel, cette voix internationale indique l'interdit tout en y ouvrant largement les portes: la"transgression sans précédent" est consommée]. 8 mars 2005
La revue Nature médecine du 23 janvier dernier, un articulet du Quotidien du Médecin du 27 janvier nous apprend que les lignées de souches embryonnaires humaines sont toutes contaminées par une molécule non humaine. (Université de San Diego et Salk Institute de Jolla). Il s’agit d’une molécule animale (Neu5GC) qui s’est incorporée aux cellules embryonnaires dans les milieux de cultures. Et alors l’organisme par ses défenses immunitaires rejettera les cellules ou les détruira à coup sûr. Autrement dit ces lignées sont bonnes à mettre à la poubelle car inutilisables. [ Alors, pour tous ces savants anglais qui cherchent sans trouver depuis des années dans cette direction, pour les français dont les ambitions et la soif de succès font reprocher à Chirac de n'autoriser le clonage embryonnaire que sous autorisation d'une agence gouvernementale, pour ceux de Singapour qui prétendent faire un biopole mondial de l’expérimentation sur l’embryon, la désillusion doit être grande. "Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées". La mariée était trop belle… Mais gageons que ces adeptes de Melmoth persisteront dans leurs fantasmes]. 23 janvier 2005
"Clonage ou parthénogénèse? Réflexion et question pour nos lecteurs, nos métaphysiciens et nos théologiens: "un embryon "parthénote" a-t-il, comme un embryon cloné classique, une ame créée par Dieu? "Notre première réponse est: non, me semble-t-il, parce qu'un être humain ne peut se produire par reproduction du type des végétaux Voir cet article :
France : accélération de la recherche sur les cellules souches embryonnaires : Alors que l'Agence de biomédecine, prévue par la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique, n'est toujours pas mise en place, trois arrêtés signés le 16 février 2005 par le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy et François d'Aubert, ministre de la Recherche, manifestent la volonté du gouvernement de développer la recherche sur les cellules souches embryonnaires (JO, 3 mars 2005). Les deux premiers autorisent l'INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) à importer de Suède (Société Cellartis AB) une lignée de cellules souches embryonnaires humaines et à mettre en œuvre le protocole de recherche en vue d'effectuer des recherches sur les potentialités des cellules neuronales dans le traitement de la maladie de Huntington. Un troisième arrêté autorise l'association Généthon à conserver et à céder dans les conditions prévues par la loi des cellules souches embryonnaires humaines importées…. Le premier programme à bénéficier de cette autorisation est le projet I-Stem, dirigé par le Pr Marc Peschanski, né d'un partenariat entre l'Inserm et l'université d'Evry, financé majoritairement par l'AFM. L'action gouvernementale s'inscrit-elle dans la mouvance européenne, du moins telle qu'elle semble s'exprimer aujourd'hui au Parlement européen ? Celui-ci vient d'adopter, le 10 mars 2005, une Résolution destinée, à titre principal, à condamner les trafics d'ovules humains et, au delà, à mettre en garde contre les risques de dérive de la recherche sur l'embryon et le clonage pour se concentrer sur l'utilisation des cellules souches adultes. 10 mars 2005
ONU. Après l'échec d'une Convention contre le clonage, l'ONU choisit le laxisme de la simple déclaration.. [ Comme le serpent de l'arbre originel, cette voix internationale indique l'interdit tout en y ouvrant largement les portes: la"transgression sans précédent" est consommée]. 8 mars 2005
La revue Nature médecine du 23 janvier dernier, un articulet du Quotidien du Médecin du 27 janvier nous apprend que les lignées de souches embryonnaires humaines sont toutes contaminées par une molécule non humaine. (Université de San Diego et Salk Institute de Jolla). Il s’agit d’une molécule animale (Neu5GC) qui s’est incorporée aux cellules embryonnaires dans les milieux de cultures. Et alors l’organisme par ses défenses immunitaires rejettera les cellules ou les détruira à coup sûr. Autrement dit ces lignées sont bonnes à mettre à la poubelle car inutilisables. [ Alors, pour tous ces savants anglais qui cherchent sans trouver depuis des années dans cette direction, pour les français dont les ambitions et la soif de succès font reprocher à Chirac de n'autoriser le clonage embryonnaire que sous autorisation d'une agence gouvernementale, pour ceux de Singapour qui prétendent faire un biopole mondial de l’expérimentation sur l’embryon, la désillusion doit être grande. "Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées". La mariée était trop belle… Mais gageons que ces adeptes de Melmoth persisteront dans leurs fantasmes]. 23 janvier 2005
"Clonage ou parthénogénèse? Réflexion et question pour nos lecteurs, nos métaphysiciens et nos théologiens: "un embryon "parthénote" a-t-il, comme un embryon cloné classique, une ame créée par Dieu? "Notre première réponse est: non, me semble-t-il, parce qu'un être humain ne peut se produire par reproduction du type des végétaux Voir cet article :
Re: Actualité sur le clonage humain
L'agence de biomédecine, prévue par la "loi d'abomination" du 6 août 2004", a été officiellement créée le 4 mai 2005. Rappelons que la loi du 6 août est dite "d'abomination" car elle permet le clonage à des fins thérapeutiques et à des fins reproductrices dans certaines conditions. C'est l'action humaine dans le sanctuaire sacré du génome humain. La nouvelle agence de biomédecine a la charge : * d'autoriser ou non la conservation et les recherches sur les cellules souches embryonnaires, * de délivrer les autorisations des centres de diagnostic prénatal et préimplantatoire, (diagnostics qui aboutissent aux avortements des embryons "non retenus". * d'agréer les praticiens réalisant des procréations médicalement assistées, * et de couvrir les activités de l'Etablissement Français des Greffes (EFG) Ainsi s'organisera la "médecine" européenne autour de l'exemple "culturel" français. Il conviendrait de réfléchir à l'évolution de la médecine dans les années 30 en Allemagne nazie...et de suivre l'exemple de Monseigneur Von Galen, qu'évoquait Marc Ferro, dans une émission d'Arte, le 17 juillet 1994 (cf La Croix du 23.08.94). Marc Ferro rappelait alors qu'en septembre 1939, alors que la guerre à peine commencée accaparait l'attention, "le reischleiter Bühler et le Docteur Brandt sont chargés (par Hitler) de conférer, à certains médecins choisis par eux, le pouvoir d'accorder la délivrance par la mort à certains malades qui, après un examen médical approfondi, auront été déclarés incurables. Le Fuhrer réalise ainsi un vieux projet déjà exprimé dans Mein Kampf . Mais il en avait eu d'autres mis en place par le régime, comme la stérilisation des personnes déclarées "malades mentales" (si elle s'opposaient au régime!), ou les diverses expérimentations humaines... Du côté protestant, la Cité de Béthel recueille et protège 800 "incurables". Du côté catholique, l'épiscopat allemand exprime son opposition absolue au programme d'extermination et Monseigneur Von Galen, évêque de Münster, proclame en chaire : "gare bientôt aux estropiés, aux invalides du travail et de la guerre, et malheur à notre peuple si le commandement '"tu ne tueras pas" est transgressé". Cet évêque, surnommé le "lion de Münster", appella à la résistance passive: "... "Nous éviterons tout contact suivi avec ceux qui provoquent la Justice divine". Que dirait-il aujourd'hui devant la création de l'Agence de Biomédecine française... qui agréera les médecins et les centres habilités aux expérimentations humaines sur embryons... et jusqu'au clonage ? Il convient de lire les quatre tomes de Phillipe Aziz : Les Médecins de la Mort, publiés sous la direction de Jean Dumont, aux Editions Famot, de Genève, en 1976, qui montrent bien la dramatique évolution de la mentalité en Allemagne pendant la "montée en puissance du nazisme". Aujourd'hui, c'est toute l'Europe qui est contaminée par la "Culture de Mort", pour reprendre l'expression de Jean Paul II. Et il conviendrait aussi de créer un Colloque sur : "Les médecins nazis hier et aujourd'hui". La Confédération Nationale des Familles Chrétiennes propose comme date de ces colloques annuels, celle du 6 Août, pour rappeler la date de la "loi d'abomination" française. 4 mai 2005
Re: Actualité sur le clonage humain
Les recherches du Dr Hwang "sont fausses" : La "percée mondiale" du Sud-coréen Hwang Woo-suk dans le domaine du clonage à des fins scientifiques ou thérapeutiques n'en était pas une, a conclu jeudi 29 décembre une commission d'enquête.
"Nous avons découvert que Hwang et son équipe n'ont aucune donnée scientifique pour prouver qu'ils ont bien produit des lignées de cellules souches correspondant spécifiquement à l'ADN d'une personne", a annoncé la commission de l'Université de Séoul, six jours après avoir révélé la falsification d'un article du même professeur sur le sujet dans la revue américaine Science en mai 2005. L'article annonçait comme une "première mondiale" l'isolement, à partir d'embryons humains obtenus par clonage, de 11 lignées de cellules souches possédant chacune le patrimoine génétique de leur donneur. Mais, la semaine dernière, la commission a accusé le Dr Hwang, jadis adulé par tout un pays, d'avoir manipulé des photographies et des données de deux lignées de cellules afin de faire croire que son équipe avait extrait 11 lignées. Le chercheur avait alors démissionné de son poste à l'université, le ministère de la science et de la technologie, qui a alloué à ses recherches 40 millions de dollars depuis 2002, présentant ses excuses et précisant qu'il ne bénéficierait plus du soutien de l'Etat. Après avoir examiné les cellules qui avaient été congelées, la commission d'enquête a mis en pièce jeudi l'authenticité de la percée scientifique elle-même. "Les test ADN ont démontré qu'il n'existait pas de cellules souches spéficiques à chaque personne", a indiqué Roh Jung-Hye la porte-parole cette commission composée de neuf membres. Les cinq échantillons soumis à analyse proviennent en fait d'un même donneur. Les experts vont désormais se pencher sur les précédents travaux du scientifique : le clonage d'une vache en 1999 et, en août 2005, d'un lévrier afghan baptisé "Snuppy" (pour Séoul National University Puppy). AFP décembre 2005
ROME, Vendredi 9 septembre 2005 (ZENIT.org) – Une technique de clonage qui « viole la législation internationale sur les embryons humains » : le président de l’Académie pontificale pour la Vie (academiavita.org), Mgr Elio Sgreccia, a exprimé sa préoccupation, ce vendredi, au micro de Radio Vatican, à la nouvelle du projet de clonage, en Grande Bretagne, à partir de l'ADN de deux mères. « Moralement inacceptable », explique Mgr Sgreccia, arguments à l’appui. Une équipe de l’université britannique de Newcastle, vient en effet de recevoir l’autorisation de cloner un embryon humain avec une technique nouvelle : utiliser le « matériel génétique de deux mères », selon une annonce de la BBC, le 8 septembre. Cette technique consiste à transférer le noyau d’un embryon humain dans un ovule non fertilisé d’une seconde femme. Le but de l’opération est, affirment certains chercheurs, d’empêcher des mères de communiquer certaines maladies génétiques au fœtus.Mgr Sgreccia explique les raisons qui rendent cette expérience comme « moralement inacceptable », et souligne qu’elle « viole la législation internationale sur les embryons humains ». « Avant tout, je dois dire qu’il s’agit d’une expérience dont l’issue reste à voir. En deuxième lieu, du point de vue moral, il y a au moins trois éléments illicites ». Et d’expliquer : « Le premier est qu’il s’agit de faire un véritable clonage : on transfère un ovule pris d’une cellule d’embryon. Le deuxième est que cet embryon, dont on prend le noyau, est supprimé et abandonné. Le troisième est que l’on créé un nouvel embryon et qu’on le transfère dans la femme qui devient une mère porteuse ». Mgr Sgreccia conclut à une convergence d’interdits « sur lesquels le jugement de la morale et pas seulement, -estime-t-il- catholique, est complètement négatif ». ["Notons la date choisie par ces désinspirés du 8 septembre, pour la Nativité de la VIERGE Marie!!! "Le communiqué de Zenit indique que l'opération du clonage, "au niveau des Nations Unies, a été interdit" .... -"MAIS NON! MGR SGRECCIA: "IL A AU CONTRAIRE ETE TOLERE (TOUT EN ETANT RECONNU COMME MORALEMENT INNACCEPTABLE) PAR L'ONU LE 8 MARS 2005, et c'est bien là ce qui nous préoccupe, voir en particulier cette réflexion résumée: "Désolation métaphysique : Clonage contre l’Arbre de Vie" ]
"Nous avons découvert que Hwang et son équipe n'ont aucune donnée scientifique pour prouver qu'ils ont bien produit des lignées de cellules souches correspondant spécifiquement à l'ADN d'une personne", a annoncé la commission de l'Université de Séoul, six jours après avoir révélé la falsification d'un article du même professeur sur le sujet dans la revue américaine Science en mai 2005. L'article annonçait comme une "première mondiale" l'isolement, à partir d'embryons humains obtenus par clonage, de 11 lignées de cellules souches possédant chacune le patrimoine génétique de leur donneur. Mais, la semaine dernière, la commission a accusé le Dr Hwang, jadis adulé par tout un pays, d'avoir manipulé des photographies et des données de deux lignées de cellules afin de faire croire que son équipe avait extrait 11 lignées. Le chercheur avait alors démissionné de son poste à l'université, le ministère de la science et de la technologie, qui a alloué à ses recherches 40 millions de dollars depuis 2002, présentant ses excuses et précisant qu'il ne bénéficierait plus du soutien de l'Etat. Après avoir examiné les cellules qui avaient été congelées, la commission d'enquête a mis en pièce jeudi l'authenticité de la percée scientifique elle-même. "Les test ADN ont démontré qu'il n'existait pas de cellules souches spéficiques à chaque personne", a indiqué Roh Jung-Hye la porte-parole cette commission composée de neuf membres. Les cinq échantillons soumis à analyse proviennent en fait d'un même donneur. Les experts vont désormais se pencher sur les précédents travaux du scientifique : le clonage d'une vache en 1999 et, en août 2005, d'un lévrier afghan baptisé "Snuppy" (pour Séoul National University Puppy). AFP décembre 2005
ROME, Vendredi 9 septembre 2005 (ZENIT.org) – Une technique de clonage qui « viole la législation internationale sur les embryons humains » : le président de l’Académie pontificale pour la Vie (academiavita.org), Mgr Elio Sgreccia, a exprimé sa préoccupation, ce vendredi, au micro de Radio Vatican, à la nouvelle du projet de clonage, en Grande Bretagne, à partir de l'ADN de deux mères. « Moralement inacceptable », explique Mgr Sgreccia, arguments à l’appui. Une équipe de l’université britannique de Newcastle, vient en effet de recevoir l’autorisation de cloner un embryon humain avec une technique nouvelle : utiliser le « matériel génétique de deux mères », selon une annonce de la BBC, le 8 septembre. Cette technique consiste à transférer le noyau d’un embryon humain dans un ovule non fertilisé d’une seconde femme. Le but de l’opération est, affirment certains chercheurs, d’empêcher des mères de communiquer certaines maladies génétiques au fœtus.Mgr Sgreccia explique les raisons qui rendent cette expérience comme « moralement inacceptable », et souligne qu’elle « viole la législation internationale sur les embryons humains ». « Avant tout, je dois dire qu’il s’agit d’une expérience dont l’issue reste à voir. En deuxième lieu, du point de vue moral, il y a au moins trois éléments illicites ». Et d’expliquer : « Le premier est qu’il s’agit de faire un véritable clonage : on transfère un ovule pris d’une cellule d’embryon. Le deuxième est que cet embryon, dont on prend le noyau, est supprimé et abandonné. Le troisième est que l’on créé un nouvel embryon et qu’on le transfère dans la femme qui devient une mère porteuse ». Mgr Sgreccia conclut à une convergence d’interdits « sur lesquels le jugement de la morale et pas seulement, -estime-t-il- catholique, est complètement négatif ». ["Notons la date choisie par ces désinspirés du 8 septembre, pour la Nativité de la VIERGE Marie!!! "Le communiqué de Zenit indique que l'opération du clonage, "au niveau des Nations Unies, a été interdit" .... -"MAIS NON! MGR SGRECCIA: "IL A AU CONTRAIRE ETE TOLERE (TOUT EN ETANT RECONNU COMME MORALEMENT INNACCEPTABLE) PAR L'ONU LE 8 MARS 2005, et c'est bien là ce qui nous préoccupe, voir en particulier cette réflexion résumée: "Désolation métaphysique : Clonage contre l’Arbre de Vie" ]
Re: Actualité sur le clonage humain
Parmi tant d'autres, voici venir sur nos téléscripteurs le Projet de clonage d'embryons à partir d'ovules de lapin et de cellules humaines (PAPIER GENERAL) GB-clonage-cellule-souche LEAD 12-01-2006 21:36:46 Pays : GBR GLGL FRS1297 30677 /AFP-XA10 LONDRES, 12 jan 2006 (AFP) - Des chercheurs de l'université londonienne de King's College ont annoncé jeudi leur intention de cloner des embryons à partir d'ovules de lapins et de noyaux de cellules humaines. Ces embryons seraient certes majoritairement constitués de matière issue du lapin, mais ils seraient commandés par l'ADN humain, a précisé le professeur Chris Shaw, le responsable de cette équipe de scientifiques. Ces embryons seraient uniquement utilisés dans le cadre de la recherche sur le développement des cellules souches et sur les maladies génétiques. Aux termes de la législation actuelle, ils ne seraient pas autorisés à se développer au-delà de 14 jours et ne pourraient en aucun cas être implantés dans l'utérus d'une femme. Reconnaissant avoir besoin d'une autorisation formelle de l'Autorité britannique pour la fertilité humaine et l'embryologie (HFEA), le professeur Shaw a expliqué "vouloir trouver des ressources de rechange afin de se procurer des ovules". "La fertilité des lapins est légendaire, et il pourrait être possible d'utiliser des cellules humaines et de transférer le noyau de ces cellules dans des ovules de lapins", a expliqué le chercheur: "Légalement, la situation n'est pas claire, mais c'est quelque chose dont nous aimerions discuter avec la HFEA". Le professeur Shaw et ses homologues de King's College détiennent une licence commune avec l'équipe du professeur Ian Wilmut, au Roslin Institute d'Edimbourg, en Ecosse, pour cloner des embryons humains à des fins thérapeutiques. Le professeur Wilmut est le créateur de la brebis Dolly, en 1996. Mais le manque d'ovules humains disponibles pour ces recherches est la grande difficulté rencontrée par les chercheurs britanniques. Actuellement, leur seule ressource réside dans les ovules abandonnés à la suite de procédures de fécondations in-vitro. Le professeur Shaw a précisé que des expériences consistant à mélanger ADN humain et ovules de lapins avaient déjà été réalisées en Chine, par l'équipe du professeur Sheng Huizhen à l'Université de médecine numéro deux de Shanghai. Cette équipe affirme avoir ainsi déjà créé plus de 100 embryons, et ceux-ci auraient survécu jusqu'à acquérir le statut de blastocystes, ce qui correspond au stade du développement embryonnaire précoce (de cinq à sept jours chez l'homme). Au moment de la publication de l'article sur les recherches du professeur Sheng, en 2004, dans la revue Cell Research, de nombreux experts avaient souligné le manque de détails fournis par l'équipe chinoise. Semblant en faveur d'un feu vert à la demande du professeur Shaw, le docteur Chris O'Toole, membre de la HFEA, a reconnu jeudi soir que la question était difficile: "Mélanger du matériel humain et animal est une question complexe, qui n'est pas mentionnée directement et implicitement par la législation actuelle". "Mais nous attendons avec impatience un cadre de travail plus clair et plus souple, à la suite de la révision de l'actuelle législation sur la fertilité engagée par le gouvernement", a plaidé le médecin. Le gouvernement travailliste de Tony Blair a lancé une vaste consultation sur la nécessité de réviser la loi de 1990 sur la procréation assistée, afin de tenir compte des progrès de la science et de l'évolution des moeurs, avec notamment la question des couples homosexuels. Dans certains cercles, la demande du professeur Shaw a en tout cas provoqué la colère jeudi. Selon le professeur David King, directeur de l'association "Alerte génétique humaine", ces scientifiques "vont éroder encore un peu plus le respect que nous estimons dû à l'embryon humain". Jusqu'à aujourd'hui, en Grande-Bretagne, seule l'équipe du professeur Miodrag Stojkovic, de l'Institut de génétique humaine de l'université de Newcastle (nord de l'Angleterre), a réussi à produire des embryons clonés, en mai 2005. ol/sym eaf AFP 122139 12 jan 2006 (AFP)
Re: Actualité sur le clonage humain
France : Six équipes de biologistes travaillant dans des structures publiques ont obtenu de l'Agence de biomédecine l'autorisation de mener des recherches sur les cellules souches d'embryons humains .Des 12 équipes qui en avaient fait la demande, aucune n'a été refusée par l'Agence de biomédecine. Six ont été retenues, cinq sont en cours d'instruction et une s'est retirée. Sur ces six équipes retenues, cinq sont de l'Inserm et de l'Institut Pasteur et travailleront sur des lignées de cellules souches embryonnaires importées. Pour la première fois, une équipe (codirigée par Marc Peschanski et Stéphane Viville) tentera sur le territoire national de créer à partir d'embryons humains des lignées de cellules souches embryonnaires. Ces autorisations sont données près de cinq mois après la publication du décret d'application du 7 février 2006 et près de 2 ans après le vote des lois de bioéthique de 2004. La revue genetique.org reconnaît à cette occasion que la loi du 6 aout 2004 libéralisait bien le clonage humain en tant que tel. 21/06/06
La Commission des affaires juridiques du Parlement européen s'est opposée à tout financement européen de la recherche sur l'embryon dans le cadre du 7ème programme cadre de la recherche. Cette décision a été votée par 16 voix (Autriche, Pologne, Allemagne,...) contre 6 (et 3 abstentions). La décision de la Commission des affaires juridiques était attendue. Le financement de la recherche sur les embryons par l'Union européenne relève également de ses compétences qui sont étendues aux questions éthiques liées aux nouvelles technologies, dans le cadre d'une coopération renforcée avec les commissions compétentes. La Commission s'est appuyée sur des considérations légales : "Les États membres font preuve d'une grande diversité quant à l'acceptabilité éthique des divers domaines de recherche, comme en témoigne leur législation nationale conformément au principe de subsidiarité. En particulier, les dispositions réglementaires et l'application de la législation relatives à la recherche utilisant des embryons humains et des cellules souches embryonnaires humaines diffèrent considérablement d'un État membre à l'autre. De telles recherches ne devraient pas faire l'objet d'un financement communautaire". Ainsi la Commission demande à ce qu'aucun financement au titre du 7ème programme-cadre soit accordé aux activités visant à cloner des embryons humains, à modifier le patrimoine génétique d'êtres humains et à créer puis détruire des embryons humains à des fins de recherche. Le Dr Peter Liese, démocrate européen, président du groupe de travail en bioéthique de son parti majoritaire au Parlement, a déclaré que le Conseil européen et la Commission européenne devraient prendre leur responsabilité. Il s'est félicité de la décision de la Commission des affaires juridiques qui allaient relancer les discussions sur la position de l'Europe en matière de bioéthique. 6/05/06
Le Pr Claude Sureau, président honoraire de l’Académie nationale de Médecine et membre du Comité consultatif national d’éthique, revient sur le cas de Natalie Evans, jeune femme britannique qui réclamait auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) la restitution d'embryons congelés pour les implanter dans son utérus malgré l’opposition de son ex-conjoint. La CEDH a rejeté la requête de la jeune femme tout en demandant que les embryons soient toujours conservés. Pour le droit français, cet embryon "n’est rien. Il n’appartient à personne". Pour le Pr Sureau, cette affaire "révèle bien le malaise actuel concernant l’"être prénatal" qu’il s’agisse de l’embryon in vitro (…) ou de l’embryon implanté qui doit demeurer soumis aux règles sages de la loi Veil, ou du fœtus viable dont on ne peut accepter que la destruction accidentelle soit judiciairement considérée comme un "non –évènement"". Le Pr Sureau appelle à une réflexion sur le "statut de l’être prénatal". Le Figaro (Pr Claude Sureau) 18/03/06
La Commission des affaires juridiques du Parlement européen s'est opposée à tout financement européen de la recherche sur l'embryon dans le cadre du 7ème programme cadre de la recherche. Cette décision a été votée par 16 voix (Autriche, Pologne, Allemagne,...) contre 6 (et 3 abstentions). La décision de la Commission des affaires juridiques était attendue. Le financement de la recherche sur les embryons par l'Union européenne relève également de ses compétences qui sont étendues aux questions éthiques liées aux nouvelles technologies, dans le cadre d'une coopération renforcée avec les commissions compétentes. La Commission s'est appuyée sur des considérations légales : "Les États membres font preuve d'une grande diversité quant à l'acceptabilité éthique des divers domaines de recherche, comme en témoigne leur législation nationale conformément au principe de subsidiarité. En particulier, les dispositions réglementaires et l'application de la législation relatives à la recherche utilisant des embryons humains et des cellules souches embryonnaires humaines diffèrent considérablement d'un État membre à l'autre. De telles recherches ne devraient pas faire l'objet d'un financement communautaire". Ainsi la Commission demande à ce qu'aucun financement au titre du 7ème programme-cadre soit accordé aux activités visant à cloner des embryons humains, à modifier le patrimoine génétique d'êtres humains et à créer puis détruire des embryons humains à des fins de recherche. Le Dr Peter Liese, démocrate européen, président du groupe de travail en bioéthique de son parti majoritaire au Parlement, a déclaré que le Conseil européen et la Commission européenne devraient prendre leur responsabilité. Il s'est félicité de la décision de la Commission des affaires juridiques qui allaient relancer les discussions sur la position de l'Europe en matière de bioéthique. 6/05/06
Le Pr Claude Sureau, président honoraire de l’Académie nationale de Médecine et membre du Comité consultatif national d’éthique, revient sur le cas de Natalie Evans, jeune femme britannique qui réclamait auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) la restitution d'embryons congelés pour les implanter dans son utérus malgré l’opposition de son ex-conjoint. La CEDH a rejeté la requête de la jeune femme tout en demandant que les embryons soient toujours conservés. Pour le droit français, cet embryon "n’est rien. Il n’appartient à personne". Pour le Pr Sureau, cette affaire "révèle bien le malaise actuel concernant l’"être prénatal" qu’il s’agisse de l’embryon in vitro (…) ou de l’embryon implanté qui doit demeurer soumis aux règles sages de la loi Veil, ou du fœtus viable dont on ne peut accepter que la destruction accidentelle soit judiciairement considérée comme un "non –évènement"". Le Pr Sureau appelle à une réflexion sur le "statut de l’être prénatal". Le Figaro (Pr Claude Sureau) 18/03/06
Re: Actualité sur le clonage humain
En dépit des pressions médiatiques et scientifiques, le président américain George W. Bush, fidèle à ses opinions, a posé son veto pour bloquer le vote du Sénat prévoyant d'étendre le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Le Sénat américain a adopté mardi 18 juillet cette loi à 63 voix contre 37 , suite à de longs débats où les clivages politiques traditionnels furent dépassés. 19 républicains se sont joints pour ce vote à la minorité démocrate. Seule une majorité des deux tiers n'aurait pas permis au président de poser son veto. George W. Bush a donc légalement posé son veto, pour la première fois de sa présidence. Des 1 116 lois signées depuis son entrée en fonction, il a menacé d'un veto 141 fois, sans y avoir recours. Le Sénat a voté deux autres textes auxquels ne s'opposent pas la Maison Blanche. L'un sur l'aide à la recherche à partir de cellules souches non embryonnaires, l'autre interdisant "l'élevage de foetus" ("foetus farming") c'est à dire la création d'embryons pour la recherche. Le président américain a expliqué, devant des enfants "flocons de neige", nés de don d'embryon, que la loi sur le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires "franchit une frontière morale que notre société doit respecter". Évoquant "un choix entre la science et l'éthique", il a défendu les voies de recherche qui ne supposent pas la destruction d'un embryon rappelant que son administration avait voté un budget de 90 millions de dollars en faveur de la recherche sur les cellules souches non embryonnaires. En 2001, le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires avait été limité à la recherche sur 64 lignées cellulaires, 21 ont été utilisées par les scientifiques. G. Bush a rappelé que chaque embryon, même congelé et "sans projet parental" (tel qu'il en existe 400 000 aujourd'hui aux Etat-Unis), est une vie humaine unique. "Nous pouvons le voir dans chacun des enfants qui nous entourent aujourd'hui" a-t-il rajouté en désignant les enfants "flocons de neige". Il a appelé les couples stériles à s'engager dans l'adoption d'embryon. G. Bush a rajouté que l'application d'une telle loi obligerait tous les citoyens à participer à la recherche sur les cellules souches embryonnaires et donc à la destruction d'embryons. Tony Show, le porte parole de la Maison Blanche, a ajouté : "le président considère qu'il est inapproprié pour le gouvernement fédéral de financer ce que beaucoup de personnes considèrent comme un meurtre". Conscient que les embryons congelés "sans projet parental" sont voués à la destruction, il explique "c'est une tragédie", mais G. Bush ne peut pas laisser tuer un être vivant pour l'intérêt de la recherche. Pour la communauté scientifique, l'argent public est indispensable car les grands laboratoires pharmaceutiques n'investissent pas sur des recherches dont les applications pratiques sont lointaines et la rentabilité jugée trop aléatoire. William Haseltine, PDG de Human Genome Science, explique : "il faudra de vingt à trente ans avant que les cellules souches puissent être utilisées pour des application médicales de routine. La commercialisation de ces traitements est si lointaine que j'ai simplement décidé de ne pas investir dans ces recherches". 18/07/06
Re: Actualité sur le clonage humain
2010:- Dans un des rapports de l'OPECST, on apprenait ainsi que plusieurs demandes d'autorisation d'essais cliniques sur les techniques de fécondation et de congélation sont déposées auprès de l'AFSSAPS ... Le projet de loi, pour contourner l'interdit, présente ces recherches comme de simples améliorations de techniques. Olivier Harduin réagit le premier pour signaler qu'il s'agit là de CLONAGE: la lectio de Viglance Clonage se répercute même dans Genethique.org....L’Opecst venait de rendre public son rapport, rédigé par Alain Claeys (PS) et Jean-Sébastien Vialatte (UMP), préconisant la légalisation sans aucune restriction de la recherche sur l’embryon ainsi que la création de clones humains et chimères homme-animal !!.
2009 : Notes sur l'Instruction Dignitas humanae: Rome condamne le clonage humain (12/12/2008 à 12h) -extraits: §4 : (…) Le corps d’un être humain, dès les premiers stades de son existence, n’est jamais réductible à l’ensemble de ses cellules (…) le fruit de la génération humaine… à partir de la constitution du zygote, exige le respect inconditionnel moralement dû à l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle. - §27 in fine: (ingénierie génétique) : Dans la tentative de créer un nouveau type d’homme, se manifeste une dimension idéologique selon laquelle l’homme entend se substituer au Créateur…§28 : Le clonage humain: (…) Plusieurs organismes au niveau national et international ont exprimé des jugements négatifs sur le clonage humain, et, dans la plupart des pays il a été interdit. Le clonage humain est intrinsèquement illicitee dans la mesure où, en portant à l’’extrême le caractère négatif du jugement éthique relatif aux techniques de fécondation artificielle, il entend donner origine à un nouvel être humain sans aucun lien avec l’acte de don réciproque entre deux époux (…) §29 : (…[or]... ) l’originalité de chaque personne dérive de la relation particulière entre Dieu et l’’homme dès les premiers instants de son existence. Ceci oblige à en respecter la singularité et l’intégrité, y compris aux plans biologiques et génétiques. Chacun d’entre nous rencontre dans l’autre un être humain qui doit son existence et ses caractéristiques propres à l’amour de Dieu, dont seul l’amour entre les époux constitue une médiation conforme au dessein du Créateur et Père céleste. - Le texte stigmatise également le clonage hybride homme-animal pour des raisons de dignité et de santé...
2008- L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - LONDRES - Le biologiste américain Craig Venter est parvenu à réaliser en laboratoire un chromosome de synthèse, premier pas vers la création d'une forme de vie artificielle, affirme samedi le quotidien le Guardian. Craig Venter s'apprête à en faire l'annonce officielle prochainement, peut-être dès lundi lors de l'assemblée générale de son institut à San Diego (Californie), précise le journal : "Il s'agit d'un pas philosophique important dans l'histoire de nos espèces", a déclaré le biologiste, un des pionniers du séquençage du génome humain, cité par le Guardian. "Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l'écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n'avions jamais envisagées avant", a ajouté Craig Venter..
Le chromosome, que lui et son équipe d'une vingtaine de scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire, copie les parties essentielles de l'ADN de la bactérie Mycoplasma genitalium et a été baptisé par ses créateurs Mycoplasma laboratorium. Dans l'étape finale du processus, il sera transplanté dans une cellule vivante dont il devrait "prendre le contrôle" devenant ainsi en réalité une nouvelle forme de vie, précise le journal. Le Guardian cite encore Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer "le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi". "Cela peut apporter sa contribution à l'humanité avec par exemple de nouveaux médicaments ou (constituer) une menace énorme avec (la création) d'armes biologiques", a ajouté Pat Mooney, qui estime que cette nouvelle avancée scientifique représente un "défi énorme", plein de risques, pour la société humaine et ses gouvernements.
Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi : L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - LONDRES - Le biologiste américain Craig Venter est parvenu à réaliser en laboratoire un chromosome de synthèse, premier pas vers la création d'une forme de vie artificielle, affirme samedi le quotidien le Guardian. Craig Venter s'apprête à en faire l'annonce officielle prochainement, peut-être dès lundi lors de l'assemblée générale de son institut à San Diego (Californie), précise le journal : "Il s'agit d'un pas philosophique important dans l'histoire de nos espèces", a déclaré le biologiste, un des pionniers du séquençage du génome humain, cité par le Guardian. "Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l'écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n'avions jamais envisagées avant", a ajouté Craig Venter..
Le chromosome, que lui et son équipe d'une vingtaine de scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire, copie les parties essentielles de l'ADN de la bactérie Mycoplasma genitalium et a été baptisé par ses créateurs Mycoplasma laboratorium. Dans l'étape finale du processus, il sera transplanté dans une cellule vivante dont il devrait "prendre le contrôle" devenant ainsi en réalité une nouvelle forme de vie, précise le journal. Le Guardian cite encore Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer "le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi". "Cela peut apporter sa contribution à l'humanité avec par exemple de nouveaux médicaments ou (constituer) une menace énorme avec (la création) d'armes biologiques", a ajouté Pat Mooney, qui estime que cette nouvelle avancée scientifique représente un "défi énorme", plein de risques, pour la société humaine et ses gouvernements. AFP - Samedi 6-10-2007
La Commission européenne a approuvé jeudi le financement, à hauteur d'un million d'euros, d'un registre européen de lignées de cellules souches embryonnaires humaines. Le Projet a pour but de : "fournir des informations exhaustives sur l'ensemble des lignées de cellules souches embryonnaires humaines disponibles en Europe". Pour Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche, "ce registre joue un rôle important en ce qu'il permettra d'utiliser au mieux les lignées de cellules souches existantes et d'éviter toute création inutile de nouvelles lignées". "Il contribuera également à l'adoption de normes internationales communes pour la standardisation et la caractérisation de ces cellules souches, ce qui est essentiel pour progresser vers le développement de nouveaux traitements et thérapies." …. Actuellement, 81 lignées de cellules souches embryonnaires sont utilisées dans des projets soutenus par l'Union européenne. L'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, les Pays-Bas, la République Tchèque, le Royaume-Uni et la Suède sont les dix pays membres associés au projet. Tous ces pays font déjà de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. L'Australie, les Etats-Unis, Israël, la Suisse et la Turquie seront aussi associés au projet. 29/03/07
L'autorité britannique pour la fertilisation et l'embryologie humaine (HFEA) refusait d'autoriser la création in vitro de chimères embryonnaires, mi humaine, mi animal, destinées à la recherche. Elle décidait de s'en remettre à l'avis de l'opinion publique en organisant une consultation publique sur le caractère éthique de la création de ces chimères. Celles-ci seraient obtenues en introduisant le noyau de cellules humaines dans des ovocytes d'animaux, des espèces lapine ou bovine. En France, Xavier Bertrand a annoncé la tenue d'Etats généraux de la bioéthique au premier semestre 2008 en préalable à la révision des lois de bioéthique de 2009. Un comité d'organisation réunissant médecins, philosophes, psychologues, représentants d'associations de patients et d'élus sera alors constitué. Ces deux événements montrent l'émergence d'initiatives démocratiques au niveau de la bioéthique. En Grande-Bretagne, cette consultation témoigne d'une prise de conscience et du malaise émergeant en matière de recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines dans ce pays à l'éthique pragmatique. Actuellement, en France, on constate que les responsables politiques refusent de prendre position sur les sujets de bioéthique dont les enjeux sont immenses. Le silence des candidats à l'élection présidentielle est particulièrement assourdissant. Le Monde 24/02/07
Pierre-Olivier Arduin, instituteur de 34 ans, titulaire d’un master en bioéthique , responsable de la commission bioéthique de son diocèse, affirme qu’« il ne semble plus possible aujourd’hui de participer au financement de ce grand show médiatique ». Le mot de « boycott » n’apparaît pas, mais l’idée y est. À quelques semaines du Téléthon, le document dénonce « la grande stratégie eugéniste mise en scène » par la promotion du diagnostic préimplantatoire, le financement de la recherche sur les embryons et le militantisme de l’Association française contre les myopathies (AFM) pour la dépénalisation du clonage. - « La fin, aussi noble soit-elle, ne justifie pas tous les moyens, a souligné Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille (dans Pèlerin du 30 novembre).
Or, la recherche sur les cellules souches embryonnaires ( traduisez : clonage humain ) et le dépistage des embryons malades sont contraires à notre vision de la dignité humaine. » De son côté, Mgr Jean-Charles Descubes (Rouen), président du Conseil épiscopal pour les questions familiales et sociales, a redit (sur France 3 Haute-Normandie, le 27 novembre) que « pour un chrétien, tout ce qui est légal n’est pas forcément moral ». Merci, Pierre-Olivier ! Décembre 2006
Le Conseil européen doit voter lundi 24 juillet sur le financement communautaire des recherches sur les cellules souches embryonnaires dans le cadre du 7ème PCRD (2007-2013). L'Allemagne s'est déjà prononcée en annonçant jeudi 20 juillet qu'elle s'opposerait à tous nouveaux financements communautaires de la recherche sur l'embryon. L'Allemagne, déjà soutenue par le Luxembourg, Malte, la Pologne et la Slovaquie, a appelé tous les pays membres et notamment l'Italie à faire de même. "Les subventions de l'Union européenne pour la recherche ne doivent pas être utilisées pour tuer l'embryon", a déclaré Annette Schavan, ministre allemande de la recherche. Lors du dernier budget (6ème PCRD 2002-2006), 8 projets de recherche sur les cellules souches embryonnaires et plus de 100 sur les cellules souches adultes avaient été financés. Life News (Steven Ertelt) 20/07/06
2009 : Notes sur l'Instruction Dignitas humanae: Rome condamne le clonage humain (12/12/2008 à 12h) -extraits: §4 : (…) Le corps d’un être humain, dès les premiers stades de son existence, n’est jamais réductible à l’ensemble de ses cellules (…) le fruit de la génération humaine… à partir de la constitution du zygote, exige le respect inconditionnel moralement dû à l’être humain dans sa totalité corporelle et spirituelle. - §27 in fine: (ingénierie génétique) : Dans la tentative de créer un nouveau type d’homme, se manifeste une dimension idéologique selon laquelle l’homme entend se substituer au Créateur…§28 : Le clonage humain: (…) Plusieurs organismes au niveau national et international ont exprimé des jugements négatifs sur le clonage humain, et, dans la plupart des pays il a été interdit. Le clonage humain est intrinsèquement illicitee dans la mesure où, en portant à l’’extrême le caractère négatif du jugement éthique relatif aux techniques de fécondation artificielle, il entend donner origine à un nouvel être humain sans aucun lien avec l’acte de don réciproque entre deux époux (…) §29 : (…[or]... ) l’originalité de chaque personne dérive de la relation particulière entre Dieu et l’’homme dès les premiers instants de son existence. Ceci oblige à en respecter la singularité et l’intégrité, y compris aux plans biologiques et génétiques. Chacun d’entre nous rencontre dans l’autre un être humain qui doit son existence et ses caractéristiques propres à l’amour de Dieu, dont seul l’amour entre les époux constitue une médiation conforme au dessein du Créateur et Père céleste. - Le texte stigmatise également le clonage hybride homme-animal pour des raisons de dignité et de santé...
2008- L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - LONDRES - Le biologiste américain Craig Venter est parvenu à réaliser en laboratoire un chromosome de synthèse, premier pas vers la création d'une forme de vie artificielle, affirme samedi le quotidien le Guardian. Craig Venter s'apprête à en faire l'annonce officielle prochainement, peut-être dès lundi lors de l'assemblée générale de son institut à San Diego (Californie), précise le journal : "Il s'agit d'un pas philosophique important dans l'histoire de nos espèces", a déclaré le biologiste, un des pionniers du séquençage du génome humain, cité par le Guardian. "Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l'écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n'avions jamais envisagées avant", a ajouté Craig Venter..
Le chromosome, que lui et son équipe d'une vingtaine de scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire, copie les parties essentielles de l'ADN de la bactérie Mycoplasma genitalium et a été baptisé par ses créateurs Mycoplasma laboratorium. Dans l'étape finale du processus, il sera transplanté dans une cellule vivante dont il devrait "prendre le contrôle" devenant ainsi en réalité une nouvelle forme de vie, précise le journal. Le Guardian cite encore Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer "le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi". "Cela peut apporter sa contribution à l'humanité avec par exemple de nouveaux médicaments ou (constituer) une menace énorme avec (la création) d'armes biologiques", a ajouté Pat Mooney, qui estime que cette nouvelle avancée scientifique représente un "défi énorme", plein de risques, pour la société humaine et ses gouvernements.
Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi : L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - LONDRES - Le biologiste américain Craig Venter est parvenu à réaliser en laboratoire un chromosome de synthèse, premier pas vers la création d'une forme de vie artificielle, affirme samedi le quotidien le Guardian. Craig Venter s'apprête à en faire l'annonce officielle prochainement, peut-être dès lundi lors de l'assemblée générale de son institut à San Diego (Californie), précise le journal : "Il s'agit d'un pas philosophique important dans l'histoire de nos espèces", a déclaré le biologiste, un des pionniers du séquençage du génome humain, cité par le Guardian. "Nous sommes en train de passer de la lecture du code génétique à la capacité de l'écrire. Cela nous donne la possibilité hypothétique de faire des choses que nous n'avions jamais envisagées avant", a ajouté Craig Venter..
Le chromosome, que lui et son équipe d'une vingtaine de scientifiques sont parvenus à créer en laboratoire, copie les parties essentielles de l'ADN de la bactérie Mycoplasma genitalium et a été baptisé par ses créateurs Mycoplasma laboratorium. Dans l'étape finale du processus, il sera transplanté dans une cellule vivante dont il devrait "prendre le contrôle" devenant ainsi en réalité une nouvelle forme de vie, précise le journal. Le Guardian cite encore Pat Mooney, directeur d'ETC Group, une organisation canadienne de bioéthique, selon qui Craig Venter est en train de créer "le châssis sur lequel il sera possible de construire pratiquement n'importe quoi". "Cela peut apporter sa contribution à l'humanité avec par exemple de nouveaux médicaments ou (constituer) une menace énorme avec (la création) d'armes biologiques", a ajouté Pat Mooney, qui estime que cette nouvelle avancée scientifique représente un "défi énorme", plein de risques, pour la société humaine et ses gouvernements. AFP - Samedi 6-10-2007
La Commission européenne a approuvé jeudi le financement, à hauteur d'un million d'euros, d'un registre européen de lignées de cellules souches embryonnaires humaines. Le Projet a pour but de : "fournir des informations exhaustives sur l'ensemble des lignées de cellules souches embryonnaires humaines disponibles en Europe". Pour Janez Potočnik, commissaire chargé de la science et de la recherche, "ce registre joue un rôle important en ce qu'il permettra d'utiliser au mieux les lignées de cellules souches existantes et d'éviter toute création inutile de nouvelles lignées". "Il contribuera également à l'adoption de normes internationales communes pour la standardisation et la caractérisation de ces cellules souches, ce qui est essentiel pour progresser vers le développement de nouveaux traitements et thérapies." …. Actuellement, 81 lignées de cellules souches embryonnaires sont utilisées dans des projets soutenus par l'Union européenne. L'Allemagne, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, les Pays-Bas, la République Tchèque, le Royaume-Uni et la Suède sont les dix pays membres associés au projet. Tous ces pays font déjà de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines. L'Australie, les Etats-Unis, Israël, la Suisse et la Turquie seront aussi associés au projet. 29/03/07
L'autorité britannique pour la fertilisation et l'embryologie humaine (HFEA) refusait d'autoriser la création in vitro de chimères embryonnaires, mi humaine, mi animal, destinées à la recherche. Elle décidait de s'en remettre à l'avis de l'opinion publique en organisant une consultation publique sur le caractère éthique de la création de ces chimères. Celles-ci seraient obtenues en introduisant le noyau de cellules humaines dans des ovocytes d'animaux, des espèces lapine ou bovine. En France, Xavier Bertrand a annoncé la tenue d'Etats généraux de la bioéthique au premier semestre 2008 en préalable à la révision des lois de bioéthique de 2009. Un comité d'organisation réunissant médecins, philosophes, psychologues, représentants d'associations de patients et d'élus sera alors constitué. Ces deux événements montrent l'émergence d'initiatives démocratiques au niveau de la bioéthique. En Grande-Bretagne, cette consultation témoigne d'une prise de conscience et du malaise émergeant en matière de recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines dans ce pays à l'éthique pragmatique. Actuellement, en France, on constate que les responsables politiques refusent de prendre position sur les sujets de bioéthique dont les enjeux sont immenses. Le silence des candidats à l'élection présidentielle est particulièrement assourdissant. Le Monde 24/02/07
Pierre-Olivier Arduin, instituteur de 34 ans, titulaire d’un master en bioéthique , responsable de la commission bioéthique de son diocèse, affirme qu’« il ne semble plus possible aujourd’hui de participer au financement de ce grand show médiatique ». Le mot de « boycott » n’apparaît pas, mais l’idée y est. À quelques semaines du Téléthon, le document dénonce « la grande stratégie eugéniste mise en scène » par la promotion du diagnostic préimplantatoire, le financement de la recherche sur les embryons et le militantisme de l’Association française contre les myopathies (AFM) pour la dépénalisation du clonage. - « La fin, aussi noble soit-elle, ne justifie pas tous les moyens, a souligné Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille (dans Pèlerin du 30 novembre).
Or, la recherche sur les cellules souches embryonnaires ( traduisez : clonage humain ) et le dépistage des embryons malades sont contraires à notre vision de la dignité humaine. » De son côté, Mgr Jean-Charles Descubes (Rouen), président du Conseil épiscopal pour les questions familiales et sociales, a redit (sur France 3 Haute-Normandie, le 27 novembre) que « pour un chrétien, tout ce qui est légal n’est pas forcément moral ». Merci, Pierre-Olivier ! Décembre 2006
Le Conseil européen doit voter lundi 24 juillet sur le financement communautaire des recherches sur les cellules souches embryonnaires dans le cadre du 7ème PCRD (2007-2013). L'Allemagne s'est déjà prononcée en annonçant jeudi 20 juillet qu'elle s'opposerait à tous nouveaux financements communautaires de la recherche sur l'embryon. L'Allemagne, déjà soutenue par le Luxembourg, Malte, la Pologne et la Slovaquie, a appelé tous les pays membres et notamment l'Italie à faire de même. "Les subventions de l'Union européenne pour la recherche ne doivent pas être utilisées pour tuer l'embryon", a déclaré Annette Schavan, ministre allemande de la recherche. Lors du dernier budget (6ème PCRD 2002-2006), 8 projets de recherche sur les cellules souches embryonnaires et plus de 100 sur les cellules souches adultes avaient été financés. Life News (Steven Ertelt) 20/07/06
Re: Actualité sur le clonage humain
Mai 2011: l’Assemblée nationale se propose de rendre possible la création d'embryons artificiels, et là de suivre leur évolution au-delà du stade de leur constitution, voire jusqu'à leur naissance. Autant dire que passant d'un embryon conçu par clonage à un embryon artificiel, s'ils sont fait dans les mêmes laboratoires, le biopouvoir contrôlera les "échanges" d’un stade de développement à un autre ... et ainsi l'ensemble du processus sera maitrisé pour faire des clones de A à Z. Mr Kahn le disait : si on maîtrise le clonage thérapeutique, on ne pourra plus empêcher le clonage reproductif…Si ce processus législatif ne l’empêche pas, la recherche sur les embryons bénéficiera d’une véritable libéralisation de toutes les étapes du clonage humain proprement dit.
Avril 2011: La création d'embryon est doublement autorisée dans la révision de la loi 2004 à travers deux articles distincts.. Elle est désormais possible lorsqu’elle « est susceptible de permettre des progrès médicaux majeurs » (article 23 de l’actuel projet), ( rappel : la loi 2004 disait : en cas de « progrès thérapeutiques »). … Clause aggravante : vote de modalités et conditions d'accès de l'AMP à la création d'embryons pour la recherche sous réserve d'obtention du consentement des "parents".
- Il ne sera même plus besoin d'ovocytes (dont le commerce est encore interdit, mais pas hors France) puisque un laboratoire français sait développer des embryons sur des milieux cellulaires .[On peut en effet se passer des ovocytes, dont le commerce est encore interdit en France: Endocell (laboratoire français) permet à partir de cellules prélevées sur la muqueuse utérine de la femme, de fournir un tapis cellulaire apportant tous les facteurs de croissance nécessaires au développement de l'embryon in vitro jusqu'au stade de blastocyste. Autorisé à la mise sur le marché en 2007 par l'AFSSAPS, Endocell aurait été testé sur près de 300 femmes et aurait donné lieu à une trentaine de naissances]. Ainsi, le développement après création d'embryon par la technique du clonage (développement d'une cellule totipotente clonée, par exemple, sur tapis cellulaire) est ipso facto inclue dans cette libéralisation : le projet de loi autorise implicitement, tel qu'il est, le clonage de l’homme, que la loi Bioéthique condamnait de manière purement théorique en préambule des entendus de la loi, en l’explicitant et qualifiant de "crime contre l'espèce humaine" - Le projet de loi de bioéthique français organiser des Conditions d'AMP modifiées pour donner une «autorisation implicite» plus élargie à la technique de création d’embryons ( non spécifiée, bien entendu la technique utilisée ) et «favoriser les besoins de l'industrie de la procréation» : Via l'article L2141.3 (...) La conception d'embryons n'est donc plus exclusivement permise pour remédier à l'infertilité mais pour permettre la réalisation des techniques d'AMP. Ce qui introduit l'espace/temps de la création d'embryon pour la recherche : le développement de l’embryon créé en laboratoire… - Recherche à visée médicale: Le dernier verrou d'ordre général saute : L'article 23 de l'actuel projet de loi, traitant de la recherche sur l'embryon, en proposant de substituer à « thérapeutique », la notion de « médical » pour obtenir les dérogations de recherche sur l'embryon signe évidemment un chèque en blanc à la recherche sur l'embryon dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation. . - Accroître les stocks d'embryons pour la recherche: Les modalités du consentement du couple à la recherche sur ses embryons, (article R. 2151-4 du décret d'application relatif à la recherche sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires signé le 6 février 2006), permettent la création d'embryons pour la recherche (...) En somme, 153000 enfants congelés en France, ce n’est pas assez ! Le nouvel étalon or c'est l'ovocyte et une fois levé ce dernier obstacle, tout sera en place pour permettre en France l'épanouissement de l'industrie de la procréation (exemple marché estimé à 3 milliards USD par an aux Etats-Unis de 2,5 à 50 k$US/ovocyte, sans compter le reste du monde). [Par ailleurs notez que l’on peut se passer des ovocytes … pour la recherche]
- Levée donc de l’interdiction de recherche sur l’embryon contre l’avis du gouvernement et malgré l’opposition de certains sénateurs NC et UMP : En résumé, malgré quelques discussions de principe, sous prétexte d’amélioration des techniques, le projet de loi met en place un système qui ne permettra plus aucun contrôle des manipulations sur l'embryon, en l’élargissant pour ainsi dire au domaine commun : dans le cadre de l'AMP. La levée des interdictions de recherche sur l'embryon se lit dans ce fait que ces recherches sur l'embryon et leur création dans le cadre de l'AMP sont autorisées. C'est un abandon programmé de tout contrôle, amplifié par un transfert de pouvoir vers l'ABM. C’est surtout une inversion radicale du principe de protection.
- L’organisation d’un dépistage prénatal obligatoire pour les médecins intègre une stratégie d’adoption de la problématique d’eugénisme. . La Commission des affaires sociales du Sénat a rejeté l'amendement sur le dépistage prénatal (DPN) voté à l'Assemblée nationale le 15 février dernier disposant que les médecins proposent le DPN aux femmes enceintes "lorsque les conditions médicales le nécessitent… Imaginez que le DPN existât depuis longtemps, et que l'on ait ainsi pratiqué cette sélection de l'enfant sans maladie, de grands génies comme Mozart (maladie de la Tourette), Einstein (cerveau hypertrophié), Lincoln et Mendelssohn (maladie de Marfan), Beethoven (maladie de Paget), Toulouse- Lautrec (difformité des jambes), Petrucciani (maladie osseuse), Kierkegaard (bossu dès l'enfance) etc., auraient été éliminés avant même de voir le jour. . Pourtant, « Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite » (Article 16-4). Faudra-t-il donc finir par réviser tous les principes de la loi civile ? - Rupture radicale avec le choix de la France de respecter la vie et la dignité de l’embryon humain dès le commencement de son développement : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » (Article 16 du code civil) : . Suppression du régime d’interdiction pour la création, la recherche, le développement ( clonage y compris ) pour un régime d’autorisation de la recherche sur les embryons. Voir Communqué de VIGILANCE CLONAGE avril 2011.
Avril 2011: La création d'embryon est doublement autorisée dans la révision de la loi 2004 à travers deux articles distincts.. Elle est désormais possible lorsqu’elle « est susceptible de permettre des progrès médicaux majeurs » (article 23 de l’actuel projet), ( rappel : la loi 2004 disait : en cas de « progrès thérapeutiques »). … Clause aggravante : vote de modalités et conditions d'accès de l'AMP à la création d'embryons pour la recherche sous réserve d'obtention du consentement des "parents".
- Il ne sera même plus besoin d'ovocytes (dont le commerce est encore interdit, mais pas hors France) puisque un laboratoire français sait développer des embryons sur des milieux cellulaires .[On peut en effet se passer des ovocytes, dont le commerce est encore interdit en France: Endocell (laboratoire français) permet à partir de cellules prélevées sur la muqueuse utérine de la femme, de fournir un tapis cellulaire apportant tous les facteurs de croissance nécessaires au développement de l'embryon in vitro jusqu'au stade de blastocyste. Autorisé à la mise sur le marché en 2007 par l'AFSSAPS, Endocell aurait été testé sur près de 300 femmes et aurait donné lieu à une trentaine de naissances]. Ainsi, le développement après création d'embryon par la technique du clonage (développement d'une cellule totipotente clonée, par exemple, sur tapis cellulaire) est ipso facto inclue dans cette libéralisation : le projet de loi autorise implicitement, tel qu'il est, le clonage de l’homme, que la loi Bioéthique condamnait de manière purement théorique en préambule des entendus de la loi, en l’explicitant et qualifiant de "crime contre l'espèce humaine" - Le projet de loi de bioéthique français organiser des Conditions d'AMP modifiées pour donner une «autorisation implicite» plus élargie à la technique de création d’embryons ( non spécifiée, bien entendu la technique utilisée ) et «favoriser les besoins de l'industrie de la procréation» : Via l'article L2141.3 (...) La conception d'embryons n'est donc plus exclusivement permise pour remédier à l'infertilité mais pour permettre la réalisation des techniques d'AMP. Ce qui introduit l'espace/temps de la création d'embryon pour la recherche : le développement de l’embryon créé en laboratoire… - Recherche à visée médicale: Le dernier verrou d'ordre général saute : L'article 23 de l'actuel projet de loi, traitant de la recherche sur l'embryon, en proposant de substituer à « thérapeutique », la notion de « médical » pour obtenir les dérogations de recherche sur l'embryon signe évidemment un chèque en blanc à la recherche sur l'embryon dans le cadre de l'Assistance médicale à la procréation. . - Accroître les stocks d'embryons pour la recherche: Les modalités du consentement du couple à la recherche sur ses embryons, (article R. 2151-4 du décret d'application relatif à la recherche sur l'embryon et sur les cellules embryonnaires signé le 6 février 2006), permettent la création d'embryons pour la recherche (...) En somme, 153000 enfants congelés en France, ce n’est pas assez ! Le nouvel étalon or c'est l'ovocyte et une fois levé ce dernier obstacle, tout sera en place pour permettre en France l'épanouissement de l'industrie de la procréation (exemple marché estimé à 3 milliards USD par an aux Etats-Unis de 2,5 à 50 k$US/ovocyte, sans compter le reste du monde). [Par ailleurs notez que l’on peut se passer des ovocytes … pour la recherche]
- Levée donc de l’interdiction de recherche sur l’embryon contre l’avis du gouvernement et malgré l’opposition de certains sénateurs NC et UMP : En résumé, malgré quelques discussions de principe, sous prétexte d’amélioration des techniques, le projet de loi met en place un système qui ne permettra plus aucun contrôle des manipulations sur l'embryon, en l’élargissant pour ainsi dire au domaine commun : dans le cadre de l'AMP. La levée des interdictions de recherche sur l'embryon se lit dans ce fait que ces recherches sur l'embryon et leur création dans le cadre de l'AMP sont autorisées. C'est un abandon programmé de tout contrôle, amplifié par un transfert de pouvoir vers l'ABM. C’est surtout une inversion radicale du principe de protection.
- L’organisation d’un dépistage prénatal obligatoire pour les médecins intègre une stratégie d’adoption de la problématique d’eugénisme. . La Commission des affaires sociales du Sénat a rejeté l'amendement sur le dépistage prénatal (DPN) voté à l'Assemblée nationale le 15 février dernier disposant que les médecins proposent le DPN aux femmes enceintes "lorsque les conditions médicales le nécessitent… Imaginez que le DPN existât depuis longtemps, et que l'on ait ainsi pratiqué cette sélection de l'enfant sans maladie, de grands génies comme Mozart (maladie de la Tourette), Einstein (cerveau hypertrophié), Lincoln et Mendelssohn (maladie de Marfan), Beethoven (maladie de Paget), Toulouse- Lautrec (difformité des jambes), Petrucciani (maladie osseuse), Kierkegaard (bossu dès l'enfance) etc., auraient été éliminés avant même de voir le jour. . Pourtant, « Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite » (Article 16-4). Faudra-t-il donc finir par réviser tous les principes de la loi civile ? - Rupture radicale avec le choix de la France de respecter la vie et la dignité de l’embryon humain dès le commencement de son développement : « La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » (Article 16 du code civil) : . Suppression du régime d’interdiction pour la création, la recherche, le développement ( clonage y compris ) pour un régime d’autorisation de la recherche sur les embryons. Voir Communqué de VIGILANCE CLONAGE avril 2011.
Re: Actualité sur le clonage humain
Des animaux clonés aux humains, l’histoire d’une quête scientifique: en bref :
1996 : Ian Wilmut et son équipe du Roslin Institute (Écosse) font naître la brebis Dolly, premier mammifère obtenu par transfert de noyau de cellule adulte. 1997 : Ian Wilmut et son équipe récidivent avec Polly, brebis clonée et transgénique. – L’équipe de Don Wolf, dans l’Oregon (états-Unis), réussit à cloner un singe rhésus par transfert du noyau d’une cellule embryonnaire. 1998 : Marguerite, première vache française clonée, naît dans une ferme de l’Inra (Institut national de recherche agronomique). 1999 : Des chercheurs coréens clonent une cellule somatique de femme infertile. Ils laissent l’embryon résultant se développer jusqu’au stade de quatre cellules.
2000 : Les premiers cochons clonés sont obtenus par transfert de noyau de cellule adulte.
2001 : La firme américaine Advanced Cell Technology crée un clone humain qui ne dépasse pas le stade de six cellules. – La Grande-Bretagne autorise les chercheurs à entreprendre des essais de clonage thérapeutique, sous réserve d’autorisation préalable. 2002 : Au Texas, Max Westhusin et son équipe réussissent à cloner un chat domestique. – Le 27 décembre, la secte des raëliens annonce « la naissance du premier clone humain », qui se révélera être une supercherie. 2003 : Le cheval Prométhée, premier animal cloné porté par sa mère génétique, naît en Italie. 2004 : En Corée, l’équipe du professeur Hwang Woo-suk annonce avoir formé par clonage une lignée de cellules souches embryonnaires. 2005 : L’ONU adopte le 8 mars une déclaration condamnant mais n'interdisant pas le clonage humain. – L'équipe du professeur Miodrag Stojkovic, de l'Institut de génétique humaine de l'université de Newcastle (nord de l'Angleterre), a réussi à produire des embryons clonés. – L’équipe du professeur Hwang annonce la production de 11 lignées de cellules souches embryonnaires. Il se révèle bientôt que les résultats ont été falsifiés. 2006 King's College, Pr. Shaw : Londres rend officielle en janvier la production de clonage par croisement animal-homme - Juin : Six équipes de chercheurs sont autorisés par l'Agence gouvernementale de bio médecine à travailler sur clonage humain en France – Décembre : Le téléthon remis en cause à cause de ses travaux en direction du clonage humain - 2007 : La Commission européenne approuve en mars le financement, à hauteur d'un million d'euros, d'un registre européen de lignées de cellules souches embryonnaires humaines : la course au clonage mobilise 10 des Etats membres -2008- L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - 2009 : Première condamnation officielle du clonage par Rome: l'Instruction Dignitas humanae- en préparation des Etats généraux français de bioéthique pour la révision de la loi courant 2009 - 2010: L’Opecst venait de rendre public son rapport, rédigé par Alain Claeys (PS) et Jean-Sébastien Vialatte (UMP), préconisant la légalisation sans aucune restriction de la recherche sur l’embryon ainsi que la création de clones humains et chimères homme-animal. - 2011: Les Etats Généraux a assourdi Mr Leonetti : Jean Leonetti n’a rien entendu des débats de bio éthique : il a déclaré dans le Journal du dimanche (7/11/2010) : il faut "offrir aux chercheurs une liberté maximale et leur permettre d'améliorer les conditions de fécondation" - Revision de la loi : en mai au Parlement 50 députés se mobilisent sur la tribune de Valeurs Actuelles; le clonage homme-animal est interdit; la création d'embryons artificiels envisagée...
1996 : Ian Wilmut et son équipe du Roslin Institute (Écosse) font naître la brebis Dolly, premier mammifère obtenu par transfert de noyau de cellule adulte. 1997 : Ian Wilmut et son équipe récidivent avec Polly, brebis clonée et transgénique. – L’équipe de Don Wolf, dans l’Oregon (états-Unis), réussit à cloner un singe rhésus par transfert du noyau d’une cellule embryonnaire. 1998 : Marguerite, première vache française clonée, naît dans une ferme de l’Inra (Institut national de recherche agronomique). 1999 : Des chercheurs coréens clonent une cellule somatique de femme infertile. Ils laissent l’embryon résultant se développer jusqu’au stade de quatre cellules.
2000 : Les premiers cochons clonés sont obtenus par transfert de noyau de cellule adulte.
2001 : La firme américaine Advanced Cell Technology crée un clone humain qui ne dépasse pas le stade de six cellules. – La Grande-Bretagne autorise les chercheurs à entreprendre des essais de clonage thérapeutique, sous réserve d’autorisation préalable. 2002 : Au Texas, Max Westhusin et son équipe réussissent à cloner un chat domestique. – Le 27 décembre, la secte des raëliens annonce « la naissance du premier clone humain », qui se révélera être une supercherie. 2003 : Le cheval Prométhée, premier animal cloné porté par sa mère génétique, naît en Italie. 2004 : En Corée, l’équipe du professeur Hwang Woo-suk annonce avoir formé par clonage une lignée de cellules souches embryonnaires. 2005 : L’ONU adopte le 8 mars une déclaration condamnant mais n'interdisant pas le clonage humain. – L'équipe du professeur Miodrag Stojkovic, de l'Institut de génétique humaine de l'université de Newcastle (nord de l'Angleterre), a réussi à produire des embryons clonés. – L’équipe du professeur Hwang annonce la production de 11 lignées de cellules souches embryonnaires. Il se révèle bientôt que les résultats ont été falsifiés. 2006 King's College, Pr. Shaw : Londres rend officielle en janvier la production de clonage par croisement animal-homme - Juin : Six équipes de chercheurs sont autorisés par l'Agence gouvernementale de bio médecine à travailler sur clonage humain en France – Décembre : Le téléthon remis en cause à cause de ses travaux en direction du clonage humain - 2007 : La Commission européenne approuve en mars le financement, à hauteur d'un million d'euros, d'un registre européen de lignées de cellules souches embryonnaires humaines : la course au clonage mobilise 10 des Etats membres -2008- L'Américain Craig Venter réalise un chromosome de synthèse - 2009 : Première condamnation officielle du clonage par Rome: l'Instruction Dignitas humanae- en préparation des Etats généraux français de bioéthique pour la révision de la loi courant 2009 - 2010: L’Opecst venait de rendre public son rapport, rédigé par Alain Claeys (PS) et Jean-Sébastien Vialatte (UMP), préconisant la légalisation sans aucune restriction de la recherche sur l’embryon ainsi que la création de clones humains et chimères homme-animal. - 2011: Les Etats Généraux a assourdi Mr Leonetti : Jean Leonetti n’a rien entendu des débats de bio éthique : il a déclaré dans le Journal du dimanche (7/11/2010) : il faut "offrir aux chercheurs une liberté maximale et leur permettre d'améliorer les conditions de fécondation" - Revision de la loi : en mai au Parlement 50 députés se mobilisent sur la tribune de Valeurs Actuelles; le clonage homme-animal est interdit; la création d'embryons artificiels envisagée...
Re: Actualité sur le clonage humain
Lisez la position du Vatican:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/documents/rc_pa_acdlife_doc_30091997_clon_fr.html
Lisez aussi cet article sur les conséquences du clonage:
Quels sont les risques que l’on encoure ?
La technique du clonage reproductif reste aléatoire. Son taux de réussite est très faible : quelques naissances pour une centaine d’ovocytes reconstitués. De plus, les clones présentent souvent des dérèglements du développement et la mortalité post-natale est très forte. On pense que ces échecs peuvent être dus à une mauvaise réactivation des programmes génétiques dans le noyau transféré. Mettre au monde des animaux clonés en bonne santé s'avère être une opération plus difficile que prévu rapportent des scientifiques dans un article publié par The New York Times du 25 mars 2001. Les clones sont souvent gravement atteints : défauts cardiaques, retards de développement, dysfonctionnement du système immunitaire, problèmes de poumons, obésités soudaines à partir d'un stade de développement, arrêts du développement d'embryons ou de fœtus... En somme, moins de 3 % des tentatives de clonage réussissent. Selon des spécialistes du clonage et des biologistes du développement, le processus de clonage semble entraîner l'altération de gènes, d'où la survenue d'un nombre indéterminé de problèmes imprévisibles à n'importe quel moment du développement.
Mais d’autres facteurs rentrent en ligne de compte : l’environnement du noyau quand il est introduit dans l’ovocyte, le milieu dans lequel a été cultivé l’embryon avant d’être transplanté, l’environnement du fœtus dans le ventre de la mère porteuse. La technique du clonage permet de montrer que dès le tout début du développement d’un embryon, l’environnement joue un rôle important.
Dans ces conditions et jusqu'à résolution des problèmes, il est hors de question de cloner des êtres humains déclarent certains scientifiques. Cela "serait moralement indéfendable" affirme le Dr Brigid Hogan, professeur de biologie cellulaire au Vanderbilt University Medical Center (Nashville, Etats-Unis).
Il était inévitable qu'un jour ou l'autre, personnes certains individus abusent de cette connaissance. Dans plusieurs pays du monde, des soi-disant médecins ont déjà annoncé leur intention de cloner un bébé.
Si le clonage est votre unique chance d'avoir un enfant, y auriez-vous recours ? Et qui aimeriez-vous connaître, le clone ou l'original ? Pourriez-vous reconnaître un enfant cloné parmi des enfants " naturels " ?
Le clonage reproductif peut être également la cause de nouvelles formes d'esclavage, de nouvelles discriminations et de nouvelles et profondes souffrances., les hommes se mettrais à cloner des hommes soi disant « inférieur » et créerais alors des colonies entières d’hommes nés que pour servir.
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_academies/acdlife/documents/rc_pa_acdlife_doc_30091997_clon_fr.html
Lisez aussi cet article sur les conséquences du clonage:
Quels sont les risques que l’on encoure ?
La technique du clonage reproductif reste aléatoire. Son taux de réussite est très faible : quelques naissances pour une centaine d’ovocytes reconstitués. De plus, les clones présentent souvent des dérèglements du développement et la mortalité post-natale est très forte. On pense que ces échecs peuvent être dus à une mauvaise réactivation des programmes génétiques dans le noyau transféré. Mettre au monde des animaux clonés en bonne santé s'avère être une opération plus difficile que prévu rapportent des scientifiques dans un article publié par The New York Times du 25 mars 2001. Les clones sont souvent gravement atteints : défauts cardiaques, retards de développement, dysfonctionnement du système immunitaire, problèmes de poumons, obésités soudaines à partir d'un stade de développement, arrêts du développement d'embryons ou de fœtus... En somme, moins de 3 % des tentatives de clonage réussissent. Selon des spécialistes du clonage et des biologistes du développement, le processus de clonage semble entraîner l'altération de gènes, d'où la survenue d'un nombre indéterminé de problèmes imprévisibles à n'importe quel moment du développement.
Mais d’autres facteurs rentrent en ligne de compte : l’environnement du noyau quand il est introduit dans l’ovocyte, le milieu dans lequel a été cultivé l’embryon avant d’être transplanté, l’environnement du fœtus dans le ventre de la mère porteuse. La technique du clonage permet de montrer que dès le tout début du développement d’un embryon, l’environnement joue un rôle important.
Dans ces conditions et jusqu'à résolution des problèmes, il est hors de question de cloner des êtres humains déclarent certains scientifiques. Cela "serait moralement indéfendable" affirme le Dr Brigid Hogan, professeur de biologie cellulaire au Vanderbilt University Medical Center (Nashville, Etats-Unis).
Il était inévitable qu'un jour ou l'autre, personnes certains individus abusent de cette connaissance. Dans plusieurs pays du monde, des soi-disant médecins ont déjà annoncé leur intention de cloner un bébé.
Si le clonage est votre unique chance d'avoir un enfant, y auriez-vous recours ? Et qui aimeriez-vous connaître, le clone ou l'original ? Pourriez-vous reconnaître un enfant cloné parmi des enfants " naturels " ?
Le clonage reproductif peut être également la cause de nouvelles formes d'esclavage, de nouvelles discriminations et de nouvelles et profondes souffrances., les hommes se mettrais à cloner des hommes soi disant « inférieur » et créerais alors des colonies entières d’hommes nés que pour servir.
Lotfi- Dans la prière
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Re: Actualité sur le clonage humain
hélas très certainement cela se fera ,quelqu’un travail dans l'ombre c'est un projet à long terme,espérons qu'il échouera !
jlv- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Actualité sur le clonage humain
@Charles - Edouard
Merci et bravo pour ce.... long.... travail de recherche qui demande pour bien le lire ...temps et ettention...car c'est un sujet très grave dont il est évident reviendra d'actualité ....l' homme voulant devenir DIEU !
Personnellement je dis : HARO ! sur ces expériences contre nature et contre Dieu
En partage
Maud
Merci et bravo pour ce.... long.... travail de recherche qui demande pour bien le lire ...temps et ettention...car c'est un sujet très grave dont il est évident reviendra d'actualité ....l' homme voulant devenir DIEU !
Personnellement je dis : HARO ! sur ces expériences contre nature et contre Dieu
En partage
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Actualité sur le clonage humain
Depuis longtemps, les chercheurs veulent prolonger la vie humaine à n'importe quel prix et de n'importe quelle façon, notamment en greffant comme ce fût fait récemment des organes d'animaux (porc) sur des êtres humains.
Ceci va à l'encontre du respect envers notre Créateur qui est seul habilité à donner la vie comme Il le souhaite; mélanger homme et animaux est contre sa loi, et Dieu n'a pas créé un homme hybride avec un animal.
Les messages de Sainte Bernadette de Lourdes ont été clairs à ce sujet: lorsque l'homme ira sur la lune, et qu'il essaiera de fabriquer artificiellement des êtres humains, ou de mélanger la nature humaine à la nature animale, alors Dieu interviendra, Il ne laissera pas cela se faire.
Ceci nous indique clairement où nous en sommes.
Cette fin est proche, ou plutôt le début du renouveau est proche.
Ceci va à l'encontre du respect envers notre Créateur qui est seul habilité à donner la vie comme Il le souhaite; mélanger homme et animaux est contre sa loi, et Dieu n'a pas créé un homme hybride avec un animal.
Les messages de Sainte Bernadette de Lourdes ont été clairs à ce sujet: lorsque l'homme ira sur la lune, et qu'il essaiera de fabriquer artificiellement des êtres humains, ou de mélanger la nature humaine à la nature animale, alors Dieu interviendra, Il ne laissera pas cela se faire.
Ceci nous indique clairement où nous en sommes.
Cette fin est proche, ou plutôt le début du renouveau est proche.
lardida- Combat l'antechrist
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Inscription : 23/08/2011
Le mal vous inspire ?
Comment imaginer qu'une création de l'amour de notre DIEU TOUT PUISSANT, Puisse se mettre à l'étude pour devenir..."LE CRÉATEUR"...ORGUEIL RIDICULE!!!
Avec des espérance a ce niveaux, le mal satanique en est l'inspirateur heureux...
BEURRKK
Mireille
Miredu02- Avec les chérubins
- Messages : 54
Inscription : 08/11/2010
Re: Actualité sur le clonage humain
l'orgueil, je crois que sur se sujet il est a l'oeuvre se premier péché.
car vouloir creer une choses c'est se prendre pour Dieu et donc faire comme Lucifer durant sa révolte.
Que Dieu Tout Puissant ai pitié de nous et mette fin a ses abomination
car vouloir creer une choses c'est se prendre pour Dieu et donc faire comme Lucifer durant sa révolte.
Que Dieu Tout Puissant ai pitié de nous et mette fin a ses abomination
Nicolas77- Contemplatif
- Messages : 1754
Age : 37
Localisation : Seine et Marne
Inscription : 06/05/2011
Re: actualité sur le clonage humain
Merci, pour ce beau travail,
l'homme cherche toujours à se mettre à la place du Créateur,
La Création de Dieu est le le sera telle qu'Il l'a voulu, toute vie naissante,arrive avec
son ADN de création si elle faite selon la loi Divine, de l'accouplement de l'homme et
d'une femme ou des animaux. L'orgueil de l'homme dans cette soif de pouvoir est déjà
néfaste à l'humanité mais risque de nous faire perdre toute identifcation de notre personne et j'en passe. Que Dieu le Père puisse intervenir et aie pitié de notre terre.
l'homme cherche toujours à se mettre à la place du Créateur,
La Création de Dieu est le le sera telle qu'Il l'a voulu, toute vie naissante,arrive avec
son ADN de création si elle faite selon la loi Divine, de l'accouplement de l'homme et
d'une femme ou des animaux. L'orgueil de l'homme dans cette soif de pouvoir est déjà
néfaste à l'humanité mais risque de nous faire perdre toute identifcation de notre personne et j'en passe. Que Dieu le Père puisse intervenir et aie pitié de notre terre.
Josiane- Avec les chérubins
- Messages : 65
Inscription : 17/09/2011
Bravo pour cette mise en ligne
Je me rappelle d'un texte de septembre 1991 où le Christ aurait inspiré à Vassula un texte expliquant ce qui se passera dans les 20 minutes de l'Avertissement: ces minutes eschatologiques doivent surgir à cause de cette Abomination dont a parlé le prophète Daniel, et dont tu parles ici avec justesse. Ce texte est à lire, pour comprendre plus simplement pourquoi lorsque l'humanité s'autorise officiellement et unanimement de pénétrer dans le Saint des Saints réservé à Dieu Seul dans le corps de l'homme ( 8 mars 2005 ), cela marque le début du "MESHOM" c'est à dire de la Désolation métaphysique qui s'inscrit dans l'Histoire de l'humanité ... jusqu'à la fin du monde ( d'après ce que Jésus en dit dans deux Evangiles). mais aussi, cela oblige, pour ainsi dire le Seigneur à ouvrir le mystère des temps en nous donnant la Grâce de l'Avertissement, comme Il avait donné la secousse de la Tour de Babel à tous les hommes de l'époque, de la même manière, et au même moment pour chacun.
Ceux que cela intéresse liront ce texte certes apocryphe de septembre 1991, et les exercices spirituels proposés pour s'y préparer de manière catholique et théologale
http://catholiquedu.free.fr/2008/Agape17.pdf mais aussi 16 et 18
Ceux que cela intéresse liront ce texte certes apocryphe de septembre 1991, et les exercices spirituels proposés pour s'y préparer de manière catholique et théologale
http://catholiquedu.free.fr/2008/Agape17.pdf mais aussi 16 et 18
MYMYSTIC- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1716
Age : 101
Localisation : hors du monde
Inscription : 11/10/2008
Re: Actualité sur le clonage humain
Ils veulent prolonger la vie pour une seule et unique raison , ils ont peur du jugement de dieu , ils savent que le jour du jugement pour eux ne fera pas le poids face a leurs pêchés !! La balance penchera du coté de l'abime !!! Aussi veulent ils éviter l'heure du jugement ... Peine perdue
Soldat de Christ 1- Aime la Bible
- Messages : 17
Inscription : 28/12/2012
Re: Actualité sur le clonage humain
Depuis 2012, les chevaux issus de clones ont été autorisés à participer aux compétitions officielles.
La société cryozotech (orthographe exacte ?) crée en toute légalité des clones de chevaux champions, morts, stériles, ou castrés.
Ce sont leurs poulains qui commencent à apparaitre sur les terrains de concours, créant d'abord la surprise puis peu à peu, la banalisation de la chose.
Etant donné le coût élevé de ces animaux champions, l'insémination en frais ou en congelé, le transfert d'embryon, les mères porteuses etc, étaient déjà des pratiques courantes dans le milieu de l'élevage depuis plusieurs dizaines d'années.
La société cryozotech (orthographe exacte ?) crée en toute légalité des clones de chevaux champions, morts, stériles, ou castrés.
Ce sont leurs poulains qui commencent à apparaitre sur les terrains de concours, créant d'abord la surprise puis peu à peu, la banalisation de la chose.
Etant donné le coût élevé de ces animaux champions, l'insémination en frais ou en congelé, le transfert d'embryon, les mères porteuses etc, étaient déjà des pratiques courantes dans le milieu de l'élevage depuis plusieurs dizaines d'années.
Doolin- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Inscription : 01/12/2012
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