Signe dans la Bible
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Re: Signe dans la Bible
Au pied des plantes
Les arbres et les fruits
Silence, ça pousse
Évangile selon saint Matthieu 6, 28-34
Au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ?
Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : " Qu'allons-nous manger ? " ou bien : " Qu'allons-nous boire ? " ou encore : " Avec quoi nous habiller ? "
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Silence, ça pousse
« Pourquoi se faire tant de soucis ?… Demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » Tout est dit. Dieu pourvoit au bien de ceux qui ont la foi. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux et contempler les merveilles de sa création. Les lys par exemple, ils ne font que pousser là où le vent les a semés. Ils n’ont rien d’autre à faire qu’embaumer et embellir le paysage.
Même le Roi Salomon n’était pas si beau, si bien vêtu, tout roi qu’il était !
Le lys pousse sans se faire de soucis. Il obéit tout simplement au rythme de la nature. D’année en année, il refleurit sur nos terrasses ou nos balcons… quel spectacle que ce miracle de la nature et quel parfum !
Dans leurs maximes, les Pères du désert racontent l’histoire d’un moine à qui on avait demandé de planter un bâton de bois sec dans le sable et de l’arroser chaque jour. La source était si éloignée de sa cellule qu’il devait partir le soir pour aller chercher l’eau et ne rentrait que le lendemain matin. Pendant trois ans, il accomplit fidèlement le commandement de son maître. À la fin de cette période, le bâton se mit soudain à bourgeonner et à fructifier. L’ancien cueillit un fruit, l’emporta dans l’église et invita les moines à en manger, en disant : " Venez, et goûtez le fruit de l’obéissance ".
En bref, ce que le lys nous partage ici, comme le moine des Pères du désert, c’est son obéissance totale et inconditionnelle. Dans le langage des fleurs, le lys signifie la douceur et la pureté des sentiments. Le Seigneur n’en attend pas moins de nous : douceur et pureté…
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Les arbres et les fruits
Silence, ça pousse
Évangile selon saint Matthieu 6, 28-34
Au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ?
Observez comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas habillé comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : " Qu'allons-nous manger ? " ou bien : " Qu'allons-nous boire ? " ou encore : " Avec quoi nous habiller ? "
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.
Méditation
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui,
et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous ?
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui,
et qui demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous ?
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Silence, ça pousse
« Pourquoi se faire tant de soucis ?… Demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine. » Tout est dit. Dieu pourvoit au bien de ceux qui ont la foi. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux et contempler les merveilles de sa création. Les lys par exemple, ils ne font que pousser là où le vent les a semés. Ils n’ont rien d’autre à faire qu’embaumer et embellir le paysage.
Même le Roi Salomon n’était pas si beau, si bien vêtu, tout roi qu’il était !
Le lys pousse sans se faire de soucis. Il obéit tout simplement au rythme de la nature. D’année en année, il refleurit sur nos terrasses ou nos balcons… quel spectacle que ce miracle de la nature et quel parfum !
Dans leurs maximes, les Pères du désert racontent l’histoire d’un moine à qui on avait demandé de planter un bâton de bois sec dans le sable et de l’arroser chaque jour. La source était si éloignée de sa cellule qu’il devait partir le soir pour aller chercher l’eau et ne rentrait que le lendemain matin. Pendant trois ans, il accomplit fidèlement le commandement de son maître. À la fin de cette période, le bâton se mit soudain à bourgeonner et à fructifier. L’ancien cueillit un fruit, l’emporta dans l’église et invita les moines à en manger, en disant : " Venez, et goûtez le fruit de l’obéissance ".
En bref, ce que le lys nous partage ici, comme le moine des Pères du désert, c’est son obéissance totale et inconditionnelle. Dans le langage des fleurs, le lys signifie la douceur et la pureté des sentiments. Le Seigneur n’en attend pas moins de nous : douceur et pureté…
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
L’argent
La drachme perdue
Évangile selon saint Luc 15. 8-10
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! "
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Conversion
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, cette parabole est si brève. Et pourtant tout y est : l’essentiel. Une femme possède dix pièces d’argent et pas plus : en perdre une, c’est probablement une perte immense . Et elle va se donner du mal pour la retrouver…
Cette parabole tient en trois versets modèles du genre, si bien construits ! Tout y est : d’un côté, la femme qui se réjouit, de l’autre la joie devant les anges de Dieu ; d’un côté la pièce d’argent retrouvée, de l’autre le pécheur qui se convertit.
Cette femme met tant d’énergie et de soin pour la retrouver : faire la lumière dans son logis, la balayer et chercher, chercher jusqu’à ce qu'elle ait retrouvée sa pièce.
Nous y sommes, avec ce texte, Luc ne nous ouvre-t-il pas un chemin vers la conversion ? Cette pièce perdue ce pourrait être moi, perdue aussi.
D’abord, reconnaître qu’on a perdu quelque chose ; ensuite faire la lumière ; et puis balayer, chercher avec soin… et trouver ce qui était perdu. Et si nous nous mettions dans les pas de cette femme : je dis à Dieu mon désir de conversion, j’examine mon cœur, je peux prendre aussi appui sur la Parole de Dieu pour cela, laborieusement parce que c’est toujours difficile d’être en vérité : je confesse l’amour de Dieu en même temps que mon péché, j’accueille le pardon de Dieu, la pièce retrouvée, pour en être le témoin auprès de tous… est-ce que j’ai le courage ou même seulement l’idée d’être ce témoin du pardon reçu, de la pièce retrouvée ? La femme de la parabole va même jusqu’à inviter ses amies pour fêter l’événement et se réjouir avec elles.
Je crois que je vais proposer cela au curé de ma paroisse pour les prochaines journées de la réconciliation : organiser un énorme banquet en fin de journée, pour célébrer l’alliance avec le Seigneur retrouvé, l’amour renouvelé ! On s’accueillera mutuellement comme une véritable communauté en marche… et les jeunes pourraient bien jouer un peu de musique… celle des anges de Dieu !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
L’argent
La drachme perdue
Évangile selon saint Luc 15. 8-10
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Quand elle l'a retrouvée, elle réunit ses amies et ses voisines et leur dit : " Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! "
De même, je vous le dis : Il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit.
Méditation
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu'à ce qu'elle la retrouve ?
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Conversion
Si une femme a dix pièces d'argent et en perd une, cette parabole est si brève. Et pourtant tout y est : l’essentiel. Une femme possède dix pièces d’argent et pas plus : en perdre une, c’est probablement une perte immense . Et elle va se donner du mal pour la retrouver…
Cette parabole tient en trois versets modèles du genre, si bien construits ! Tout y est : d’un côté, la femme qui se réjouit, de l’autre la joie devant les anges de Dieu ; d’un côté la pièce d’argent retrouvée, de l’autre le pécheur qui se convertit.
Cette femme met tant d’énergie et de soin pour la retrouver : faire la lumière dans son logis, la balayer et chercher, chercher jusqu’à ce qu'elle ait retrouvée sa pièce.
Nous y sommes, avec ce texte, Luc ne nous ouvre-t-il pas un chemin vers la conversion ? Cette pièce perdue ce pourrait être moi, perdue aussi.
D’abord, reconnaître qu’on a perdu quelque chose ; ensuite faire la lumière ; et puis balayer, chercher avec soin… et trouver ce qui était perdu. Et si nous nous mettions dans les pas de cette femme : je dis à Dieu mon désir de conversion, j’examine mon cœur, je peux prendre aussi appui sur la Parole de Dieu pour cela, laborieusement parce que c’est toujours difficile d’être en vérité : je confesse l’amour de Dieu en même temps que mon péché, j’accueille le pardon de Dieu, la pièce retrouvée, pour en être le témoin auprès de tous… est-ce que j’ai le courage ou même seulement l’idée d’être ce témoin du pardon reçu, de la pièce retrouvée ? La femme de la parabole va même jusqu’à inviter ses amies pour fêter l’événement et se réjouir avec elles.
Je crois que je vais proposer cela au curé de ma paroisse pour les prochaines journées de la réconciliation : organiser un énorme banquet en fin de journée, pour célébrer l’alliance avec le Seigneur retrouvé, l’amour renouvelé ! On s’accueillera mutuellement comme une véritable communauté en marche… et les jeunes pourraient bien jouer un peu de musique… celle des anges de Dieu !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
Le visage du pauvre
Livre de Tobie 4, 5-11
Chaque jour, mon enfant, souviens-toi du Seigneur. Garde-toi de pécher et de transgresser ses commandements. Fais ce qui est juste tous les jours de ta vie et ne marche pas dans les voies de l’injustice. Car ceux qui agissent selon la vérité réussiront dans leurs entreprises. À tous ceux qui pratiquent la justice, fais l’aumône avec les biens qui t’appartiennent.
Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi. Mon fils, agis suivant ce que tu as : si tu es dans l’abondance, donne davantage ; mais si tu as peu, donne selon le peu que tu as.
Quand tu fais l’aumône, mon fils, n’aie aucun doute : tu te constitues un beau trésor pour les jours de détresse, car l’aumône délivre de la mort et empêche d’aller dans les ténèbres. Pour tous ceux qui la pratiquent, elle est une bonne offrande devant le Dieu Très-Haut.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Transmission
« Souviens-toi mon enfant ». C’est une phrase qu’on a parfois eu la chance d’entendre de ses aînées. « Souviens-toi mon enfant. » c’est une phrase qu’on aurait préféré ne pas entendre aussi vite, quand le seuil de la vie s’annonce et qu’un aîné vous invite à l’écouter pour vous livrer ses souvenirs.
Après l’Exil, le peuple juif est isolé dans un milieu étranger où il est difficile de rester fidèle à Dieu et d’observer sa loi. « Souviens-toi mon enfant ». Quel patrimoine Tobit pourrait-il bien avoir à transmettre à son fils Tobie. En exil qu’emporte-t-on avec soi ? Que construit-on sur la terre qui vous accueille ? Ce que Tobit souhaite transmettre à son fils n’a pas de valeur financière ou immobilière. Ce qu’il veut lui transmettre a bien plus de valeur. Dans l’exil, et malgré l’hostilité, Tobit a su rester parfaitement fidèle à Dieu. Tobit est un homme plein de sagesse et de piété envers Dieu, de bonté envers les autres.
« Souviens-toi mon fils ». Ce que Tobit souhaite transmettre à son fils est immense et tient en un tout petit mot : sa foi en Dieu. Il lui transmet ces conseils précieux : la fidélité envers la famille, une conduite juste et sans péché, la pratique de la charité envers son prochain. J’aime la manière dont il développe ce thème de la charité : une belle leçon de diaconie pour nous tous : pratiquer l’aumône, agir selon la vérité, ne détourner son visage d’aucun pauvre et reconnaître en chacun le visage de Dieu, rester confiant et en tout cela « se constituer un beau trésor pour les jours de détresse ».
Sages conseils d’un père à son fils. Et nous, quels conseils pourrions-nous transmettre ? Sur quoi avons-nous bâti notre vie ? Quelle est notre foi ? Dans notre travail, nos engagements, notre vie de famille, comment témoignons-nous de notre foi ?
C’est une sorte de « devoir de vacances » que nous pouvons nous fixer ? Qu’en dites-vous ? Rassurez-vous les copies ne seront pas ramassées à la rentrée ! Ce devoir de transmettre, c’est l’histoire de chacun, le secret de notre relation aux autres et à Dieu.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Le visage du pauvre
Livre de Tobie 4, 5-11
Chaque jour, mon enfant, souviens-toi du Seigneur. Garde-toi de pécher et de transgresser ses commandements. Fais ce qui est juste tous les jours de ta vie et ne marche pas dans les voies de l’injustice. Car ceux qui agissent selon la vérité réussiront dans leurs entreprises. À tous ceux qui pratiquent la justice, fais l’aumône avec les biens qui t’appartiennent.
Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi. Mon fils, agis suivant ce que tu as : si tu es dans l’abondance, donne davantage ; mais si tu as peu, donne selon le peu que tu as.
Quand tu fais l’aumône, mon fils, n’aie aucun doute : tu te constitues un beau trésor pour les jours de détresse, car l’aumône délivre de la mort et empêche d’aller dans les ténèbres. Pour tous ceux qui la pratiquent, elle est une bonne offrande devant le Dieu Très-Haut.
Méditation
Chaque jour, mon enfant, souviens-toi du Seigneur. Garde-toi de pécher et
de transgresser ses commandements. Fais ce qui est juste tous les jours
de ta vie et ne marche pas dans les voies de l’injustice.
Chaque jour, mon enfant, souviens-toi du Seigneur. Garde-toi de pécher et
de transgresser ses commandements. Fais ce qui est juste tous les jours
de ta vie et ne marche pas dans les voies de l’injustice.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Transmission
« Souviens-toi mon enfant ». C’est une phrase qu’on a parfois eu la chance d’entendre de ses aînées. « Souviens-toi mon enfant. » c’est une phrase qu’on aurait préféré ne pas entendre aussi vite, quand le seuil de la vie s’annonce et qu’un aîné vous invite à l’écouter pour vous livrer ses souvenirs.
Après l’Exil, le peuple juif est isolé dans un milieu étranger où il est difficile de rester fidèle à Dieu et d’observer sa loi. « Souviens-toi mon enfant ». Quel patrimoine Tobit pourrait-il bien avoir à transmettre à son fils Tobie. En exil qu’emporte-t-on avec soi ? Que construit-on sur la terre qui vous accueille ? Ce que Tobit souhaite transmettre à son fils n’a pas de valeur financière ou immobilière. Ce qu’il veut lui transmettre a bien plus de valeur. Dans l’exil, et malgré l’hostilité, Tobit a su rester parfaitement fidèle à Dieu. Tobit est un homme plein de sagesse et de piété envers Dieu, de bonté envers les autres.
« Souviens-toi mon fils ». Ce que Tobit souhaite transmettre à son fils est immense et tient en un tout petit mot : sa foi en Dieu. Il lui transmet ces conseils précieux : la fidélité envers la famille, une conduite juste et sans péché, la pratique de la charité envers son prochain. J’aime la manière dont il développe ce thème de la charité : une belle leçon de diaconie pour nous tous : pratiquer l’aumône, agir selon la vérité, ne détourner son visage d’aucun pauvre et reconnaître en chacun le visage de Dieu, rester confiant et en tout cela « se constituer un beau trésor pour les jours de détresse ».
Sages conseils d’un père à son fils. Et nous, quels conseils pourrions-nous transmettre ? Sur quoi avons-nous bâti notre vie ? Quelle est notre foi ? Dans notre travail, nos engagements, notre vie de famille, comment témoignons-nous de notre foi ?
C’est une sorte de « devoir de vacances » que nous pouvons nous fixer ? Qu’en dites-vous ? Rassurez-vous les copies ne seront pas ramassées à la rentrée ! Ce devoir de transmettre, c’est l’histoire de chacun, le secret de notre relation aux autres et à Dieu.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
Le travail
Les ouvriers de la onzième heure
Évangile selon saint Matthieu 20. 1-16
Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. " Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : " Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? " Ils lui répondirent : " Parce que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : "Allez, vous aussi, à ma vigne. "
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. " Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : " Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! " Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : " Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? "
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
Être est la question
L’ouvrier, celui qui œuvre à la vigne, n’est pas embauché au regard de ses compétences ou de ses diplômes. Le travail est assez simple pour que tout le monde puisse collaborer suivant qui il est, et le nombre d’heures travaillées n’a pas d’importance. Étonnant patron qui ne sélectionne pas ses employés, les rétribue tous de la même somme, sans tenir compte du temps passé à le servir, et qui, en plus, déclare donner ce qui est juste. La pièce d’argent n’est donc pas un salaire. Ce qui est donné par le maître de la vigne le Seigneur est d’un autre ordre : sans doute le don de la vie.
Nous ne sommes donc pas dans un contrat contraignant et un calcul serré, mais, à l’opposé : dans le vivant débordant et surabondant. S’il apparaît identique pour tout le monde, le denier est en réalité parfaitement personnalisé et dépendant de celui qui le reçoit. Alors à chacun de se déterminer face à cette gratification. Vous pouvez réagir comme les râleurs de la parabole et exiger avec colère et jalousie de recevoir ce qui vous revient à cause de votre labeur, ce à quoi vous estimez avoir droit parce que vous avez obéi aux commandements toute votre vie, et revendiquer le ciel… Ou bien, nous pouvons préférer recevoir les libéralités prodigues de la miséricorde en abondance.
La question n’est donc pas d’être de la première ou de la dernière heure, mais d’être. D’être dans l’heure présente. C'est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Le travail
Les ouvriers de la onzième heure
Évangile selon saint Matthieu 20. 1-16
Le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne. Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste. " Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même. Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : " Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? " Ils lui répondirent : " Parce que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : "Allez, vous aussi, à ma vigne. "
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers. " Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : " Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! " Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : " Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? "
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.
Méditation
"Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi :
n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ?"
"Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi :
n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ?"
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
Être est la question
L’ouvrier, celui qui œuvre à la vigne, n’est pas embauché au regard de ses compétences ou de ses diplômes. Le travail est assez simple pour que tout le monde puisse collaborer suivant qui il est, et le nombre d’heures travaillées n’a pas d’importance. Étonnant patron qui ne sélectionne pas ses employés, les rétribue tous de la même somme, sans tenir compte du temps passé à le servir, et qui, en plus, déclare donner ce qui est juste. La pièce d’argent n’est donc pas un salaire. Ce qui est donné par le maître de la vigne le Seigneur est d’un autre ordre : sans doute le don de la vie.
Nous ne sommes donc pas dans un contrat contraignant et un calcul serré, mais, à l’opposé : dans le vivant débordant et surabondant. S’il apparaît identique pour tout le monde, le denier est en réalité parfaitement personnalisé et dépendant de celui qui le reçoit. Alors à chacun de se déterminer face à cette gratification. Vous pouvez réagir comme les râleurs de la parabole et exiger avec colère et jalousie de recevoir ce qui vous revient à cause de votre labeur, ce à quoi vous estimez avoir droit parce que vous avez obéi aux commandements toute votre vie, et revendiquer le ciel… Ou bien, nous pouvons préférer recevoir les libéralités prodigues de la miséricorde en abondance.
La question n’est donc pas d’être de la première ou de la dernière heure, mais d’être. D’être dans l’heure présente. C'est ainsi que les derniers seront premiers et les premiers derniers.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
Le travail
Pêcheurs d'hommes
Évangile selon saint Matthieu 4, 17-23
Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
Professionnalisme
Jésus appelle derrière lui des hommes et des femmes à partir de leur existence très concrète, et il leur demandent simplement de faire pour Lui ce qu’ils savent le mieux faire, par exemple pêcher, parce qu’ils sont experts en pêche. À Judas le cupide, il donnera les cordons de la bourse, à ceux qui savent écrire, il abandonnera la rédaction des évangiles, à Saul de Tarse le pharisien, il confiera la prédication universelle, à Madeleine qui aime en professionnelle, il la glorifiera dans son amour…
Jésus rencontre deux paires de frères, l’appel, ce qu’on nomme la vocation, se passe en famille et très spontanément. Pas de vision ou d’audition spectaculaires, bonnement un homme passe et les interpellent, et ils le suivent. Il s’agit bien comme à l’ordinaire d’une destination individuelle singulière qui tient compte de la personne entière, plutôt que d’un destin exceptionnel hors du commun.
Nos deux tandems, Simon et André et les Zébédée, s’ils ont couru si promptement derrière Jésus, ce n’est pas par héroïsme remarquable, mais peut-être d’abord parce qu’ils ont été séduits, et surtout parce qu’ils n’étaient pas satisfaits de la vie qu’ils menaient ; parce qu’ils désiraient autre chose, parce qu’ils avaient de l’ambition. Jésus les choisit tels qu’ils sont et « fera avec » tout au long de son ministère. La révélation qu’il apporte s’inscrit dans une humanité et une histoire personnelle et unique, et ne va jamais contre cette humanité, mais œuvre de concert avec elle.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Le travail
Pêcheurs d'hommes
Évangile selon saint Matthieu 4, 17-23
Jésus se mit à proclamer : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute infirmité dans le peuple.
Méditation
Jésus leur dit : « Venez derrière moi,
et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Jésus leur dit : « Venez derrière moi,
et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
Professionnalisme
Jésus appelle derrière lui des hommes et des femmes à partir de leur existence très concrète, et il leur demandent simplement de faire pour Lui ce qu’ils savent le mieux faire, par exemple pêcher, parce qu’ils sont experts en pêche. À Judas le cupide, il donnera les cordons de la bourse, à ceux qui savent écrire, il abandonnera la rédaction des évangiles, à Saul de Tarse le pharisien, il confiera la prédication universelle, à Madeleine qui aime en professionnelle, il la glorifiera dans son amour…
Jésus rencontre deux paires de frères, l’appel, ce qu’on nomme la vocation, se passe en famille et très spontanément. Pas de vision ou d’audition spectaculaires, bonnement un homme passe et les interpellent, et ils le suivent. Il s’agit bien comme à l’ordinaire d’une destination individuelle singulière qui tient compte de la personne entière, plutôt que d’un destin exceptionnel hors du commun.
Nos deux tandems, Simon et André et les Zébédée, s’ils ont couru si promptement derrière Jésus, ce n’est pas par héroïsme remarquable, mais peut-être d’abord parce qu’ils ont été séduits, et surtout parce qu’ils n’étaient pas satisfaits de la vie qu’ils menaient ; parce qu’ils désiraient autre chose, parce qu’ils avaient de l’ambition. Jésus les choisit tels qu’ils sont et « fera avec » tout au long de son ministère. La révélation qu’il apporte s’inscrit dans une humanité et une histoire personnelle et unique, et ne va jamais contre cette humanité, mais œuvre de concert avec elle.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
Le travail
La foi du centurion
Évangile selon saint Matthieu 8. 5-13
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : "Va", et il va, à un autre : "Viens", et il vient, et à mon esclave : "Fais ceci", et il le fait. »
A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même.
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
En soi
L’officier romain, lui même soumis à une autorité qu’il exerce sur d’autres, regarde et comprend les affaires de Dieu à la lumière de son métier de soldat et de son expérience. Et Jésus, pour cela, l’admire et le donne en exemple. La vie spirituelle n’est pas différente de la vie, ni étrangère à elle. Ne cherchons pas Dieu ailleurs et surtout pas dans l’abstraction. Dieu s’est incarné, dans la chair d’un homme, et nous n’avons pas d’autre chemin que de le retrouver dans notre propre incarnation. Entendons le mot « chair » comme contenant tout l’être, comme l’unité indissociable de tout ce qui nous constitue vivant et unique : corps, esprit, âme, intelligence, sensibilité, instinct, mémoire, héritages multiples, désir, histoire, parole, éducation, relations, métier. Ce qui permet d’être et de dire « je suis ». Tout cela sert notre compréhension de Dieu et de sa Parole. Ne cherchons pas ailleurs !
C’est ce qu’indique Jésus au centurion romain quand il lui demande simplement de rentrer chez lui et que tout se passe pour lui selon sa foi. Et c’est ainsi que Jésus entrera sous son toit, car nul ne peut être indigne au point qu’il ne puisse venir demeurer chez lui. Si jamais cela arrivait, la miséricorde apportée par le Christ le ferait digne.
Rentre chez toi, entre en toi, habite qui tu es, dans la vérité de toi. N’aie pas peur, rien en toi n’est menaçant, tout est au service de ton chemin avec Dieu, même ton péché, à la condition que tu marches toujours avec Lui.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Le travail
La foi du centurion
Évangile selon saint Matthieu 8. 5-13
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : "Va", et il va, à un autre : "Viens", et il vient, et à mon esclave : "Fais ceci", et il le fait. »
A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même.
Méditation
Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi. »
Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi. »
frère Jean-Pierre Brice Olivier, Couvent de l'Annonciation
En soi
L’officier romain, lui même soumis à une autorité qu’il exerce sur d’autres, regarde et comprend les affaires de Dieu à la lumière de son métier de soldat et de son expérience. Et Jésus, pour cela, l’admire et le donne en exemple. La vie spirituelle n’est pas différente de la vie, ni étrangère à elle. Ne cherchons pas Dieu ailleurs et surtout pas dans l’abstraction. Dieu s’est incarné, dans la chair d’un homme, et nous n’avons pas d’autre chemin que de le retrouver dans notre propre incarnation. Entendons le mot « chair » comme contenant tout l’être, comme l’unité indissociable de tout ce qui nous constitue vivant et unique : corps, esprit, âme, intelligence, sensibilité, instinct, mémoire, héritages multiples, désir, histoire, parole, éducation, relations, métier. Ce qui permet d’être et de dire « je suis ». Tout cela sert notre compréhension de Dieu et de sa Parole. Ne cherchons pas ailleurs !
C’est ce qu’indique Jésus au centurion romain quand il lui demande simplement de rentrer chez lui et que tout se passe pour lui selon sa foi. Et c’est ainsi que Jésus entrera sous son toit, car nul ne peut être indigne au point qu’il ne puisse venir demeurer chez lui. Si jamais cela arrivait, la miséricorde apportée par le Christ le ferait digne.
Rentre chez toi, entre en toi, habite qui tu es, dans la vérité de toi. N’aie pas peur, rien en toi n’est menaçant, tout est au service de ton chemin avec Dieu, même ton péché, à la condition que tu marches toujours avec Lui.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
La valeur
Cultive la Sagesse
Livre du Siracide 6,18-37
Mon fils, dès ta jeunesse, accueille l’instruction, et jusqu’à l’âge des cheveux blancs tu trouveras la sagesse. Comme celui qui laboure et fait les semailles, cultive-la et attends ses bons fruits. Tu peineras un peu pour la travailler, mais bientôt, tu mangeras de ses produits.
Aux ignorants, elle semble terriblement dure, et qui n’a pas d’intelligence n’y persévère pas : elle pèse sur lui comme une lourde pierre, et il ne tarde pas à la rejeter. Car la sagesse mérite bien son nom : elle n’est pas accessible au grand nombre. Écoute, mon fils, et reçois mon avis ; ne rejette pas mon conseil.
Engage tes pieds dans les entraves de la sagesse et ton cou dans son carcan. Incline ton épaule pour la porter et ne te rebiffe pas contre ses liens. Viens à elle de toute ton âme, et de toute ta force suis ses chemins. Mets-toi sur sa trace et cherche-la : elle se fera connaître, et, quand tu l’auras saisie, ne la laisse pas s’échapper.
Pour finir, tu trouveras en elle ton repos, et elle deviendra ta joie. Alors, ses entraves seront pour toi une puissante protection, et son carcan, un vêtement de gloire. Son joug est une parure d’or, ses liens sont un ruban de pourpre. Tu la porteras comme un vêtement de gloire, tu la ceindras comme une couronne d’allégresse. Si tu le veux, mon fils, tu deviendras instruit ; à force d’application, tu auras du savoir-faire. Si tu prends plaisir à écouter, tu apprendras, et si tu prêtes l’oreille, tu deviendras sage.
Tiens-toi dans la compagnie des anciens ; si tu trouves un sage, attache-toi à lui. Écoute volontiers tout discours qui vient de Dieu, et ne néglige aucun proverbe sensé. Si tu vois quelqu’un de bon sens, cours vers lui dès le matin, et que tes pieds usent le seuil de sa porte. Réfléchis aux préceptes du Seigneur, applique-toi toujours à étudier ses commandements ; lui-même affermira ton cœur, et ton désir de sagesse sera comblé.
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
Cultive la sagesse
J’ai couru, bien longtemps, convaincu d’être libre. Vagabond débonnaire, fier de n’avoir nulle part, ni toit pour m’abriter, ni terre pour planter quelques maigres racines. Plus j’allais, plus j’aimais l’allure de ma course, le vent qui me grisait, l’imprévisible route. Je flambais les chemins, on m’admirait partout. A d’autres la peine des labeurs, les tâches répétées. Je les prenais de haut, riant du pauvre monde. Trop rapide pour qu’aucun ne puisse m’arrêter, questionner mon chemin. Je courais, aimant la course elle-même plus que là où menaient mes pas désordonnés.
Jusqu’au jour où le souffle finit par me manquer et où la route soudain m’est apparue banale. Jusqu’au moment terrible où je compris enfin que je courais en rond, tournoyant sur moi-même, je n’allais nulle part, je bâtissais en rêve, ma vie n'était que vent. Personne dans ma course, pour parler avec moi, pour m’instruire des choses survolées sans comprendre. Alors en un instant, au hasard du chemin, je me suis arrêté. Le choc fut terrible. Je vis, en me penchant, tout un monde inconnu. Les détails sublimes invisibles en courant. Je cherchais, en mendiant, un homme pour m’instruire. Cela, qu’est ce que c’est ? Et ceci ? Le sage que je trouvais restait d’abord muet. Alors mes questions épousèrent sa mesure. Elles devinrent plus rares, plus subtiles aussi : Pourquoi cela est-il ? Et où cela va-t-il ? Ma course devenait un chemin intérieur, creusé profondément au centre de moi-même. Pour rejoindre le monde.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
La valeur
Cultive la Sagesse
Livre du Siracide 6,18-37
Mon fils, dès ta jeunesse, accueille l’instruction, et jusqu’à l’âge des cheveux blancs tu trouveras la sagesse. Comme celui qui laboure et fait les semailles, cultive-la et attends ses bons fruits. Tu peineras un peu pour la travailler, mais bientôt, tu mangeras de ses produits.
Aux ignorants, elle semble terriblement dure, et qui n’a pas d’intelligence n’y persévère pas : elle pèse sur lui comme une lourde pierre, et il ne tarde pas à la rejeter. Car la sagesse mérite bien son nom : elle n’est pas accessible au grand nombre. Écoute, mon fils, et reçois mon avis ; ne rejette pas mon conseil.
Engage tes pieds dans les entraves de la sagesse et ton cou dans son carcan. Incline ton épaule pour la porter et ne te rebiffe pas contre ses liens. Viens à elle de toute ton âme, et de toute ta force suis ses chemins. Mets-toi sur sa trace et cherche-la : elle se fera connaître, et, quand tu l’auras saisie, ne la laisse pas s’échapper.
Pour finir, tu trouveras en elle ton repos, et elle deviendra ta joie. Alors, ses entraves seront pour toi une puissante protection, et son carcan, un vêtement de gloire. Son joug est une parure d’or, ses liens sont un ruban de pourpre. Tu la porteras comme un vêtement de gloire, tu la ceindras comme une couronne d’allégresse. Si tu le veux, mon fils, tu deviendras instruit ; à force d’application, tu auras du savoir-faire. Si tu prends plaisir à écouter, tu apprendras, et si tu prêtes l’oreille, tu deviendras sage.
Tiens-toi dans la compagnie des anciens ; si tu trouves un sage, attache-toi à lui. Écoute volontiers tout discours qui vient de Dieu, et ne néglige aucun proverbe sensé. Si tu vois quelqu’un de bon sens, cours vers lui dès le matin, et que tes pieds usent le seuil de sa porte. Réfléchis aux préceptes du Seigneur, applique-toi toujours à étudier ses commandements ; lui-même affermira ton cœur, et ton désir de sagesse sera comblé.
Méditation
Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi. »
Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi,
que tout se passe pour toi selon ta foi. »
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
Cultive la sagesse
J’ai couru, bien longtemps, convaincu d’être libre. Vagabond débonnaire, fier de n’avoir nulle part, ni toit pour m’abriter, ni terre pour planter quelques maigres racines. Plus j’allais, plus j’aimais l’allure de ma course, le vent qui me grisait, l’imprévisible route. Je flambais les chemins, on m’admirait partout. A d’autres la peine des labeurs, les tâches répétées. Je les prenais de haut, riant du pauvre monde. Trop rapide pour qu’aucun ne puisse m’arrêter, questionner mon chemin. Je courais, aimant la course elle-même plus que là où menaient mes pas désordonnés.
Jusqu’au jour où le souffle finit par me manquer et où la route soudain m’est apparue banale. Jusqu’au moment terrible où je compris enfin que je courais en rond, tournoyant sur moi-même, je n’allais nulle part, je bâtissais en rêve, ma vie n'était que vent. Personne dans ma course, pour parler avec moi, pour m’instruire des choses survolées sans comprendre. Alors en un instant, au hasard du chemin, je me suis arrêté. Le choc fut terrible. Je vis, en me penchant, tout un monde inconnu. Les détails sublimes invisibles en courant. Je cherchais, en mendiant, un homme pour m’instruire. Cela, qu’est ce que c’est ? Et ceci ? Le sage que je trouvais restait d’abord muet. Alors mes questions épousèrent sa mesure. Elles devinrent plus rares, plus subtiles aussi : Pourquoi cela est-il ? Et où cela va-t-il ? Ma course devenait un chemin intérieur, creusé profondément au centre de moi-même. Pour rejoindre le monde.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Sur la société
La valeur
L’économe fidèle et avisé
Évangile selon saint Luc 12. 42-48
Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : "Mon maître tarde à venir", et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
L’économe fidèle
Le maître était parti il y a longtemps déjà. C’est à peine si ses traits restaient en ma mémoire. Déjà sa voix aimée n’était plus familière. De lui j’avais tout appris. Je crois que sa confiance m’avait bien fait grandir. Un jour, sans prévenir, il me remit son bien, n’acceptant de ma part aucune remontrance. Je me savais indigne de l’auguste héritage : « Je ne le mérite pas ! » - « Qui parle de mérite ? », répondit mon bon maître. « Je donne à qui je veux. Je pars. Je reviendrai. »
Dans ma grande surprise je ne demandai pas l’heure de son retour. Les jours passèrent. Je m’appliquais, inquiet, au travail confié. Tout tremblant à la tâche, de peur qu’à son retour, le maître courroucé ne trouve ses affaires comme il les eut souhaitées. Je craignais sa colère.
Quelques mois écoulés, la crainte s’estompa. Scrupuleux, je tenais néanmoins à redoubler d’effort. Le devoir de bien faire, la fierté du gérant constatant alentour le bon train des affaires. Le devoir m’obligeait. Et puis, les ans passèrent. Apaisé désormais, j’avais plus de douceur pour ceux qui travaillaient, fidèles, à mes côtés. Et le maître, distant, me paraissait meilleur. Je n’avais plus la crainte d’un retour courroucé, l’orgueil s’était éteint, ne restait que l’amour, pur, désintéressé. Je ne le craignais plus, pas plus que je l’enviais. Il me tardait seulement de lui dire : merci.
C’est alors qu’il revint, démontrant sa patience. Il attendit longtemps, que s’épura mon cœur. « Tu étais serviteur : tu seras mon ami. »
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
La valeur
L’économe fidèle et avisé
Évangile selon saint Luc 12. 42-48
Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ? Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens. Mais si le même serviteur se dit : "Mon maître tarde à venir", et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.
Méditation
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant,
trouvera à son travail.
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant,
trouvera à son travail.
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
L’économe fidèle
Le maître était parti il y a longtemps déjà. C’est à peine si ses traits restaient en ma mémoire. Déjà sa voix aimée n’était plus familière. De lui j’avais tout appris. Je crois que sa confiance m’avait bien fait grandir. Un jour, sans prévenir, il me remit son bien, n’acceptant de ma part aucune remontrance. Je me savais indigne de l’auguste héritage : « Je ne le mérite pas ! » - « Qui parle de mérite ? », répondit mon bon maître. « Je donne à qui je veux. Je pars. Je reviendrai. »
Dans ma grande surprise je ne demandai pas l’heure de son retour. Les jours passèrent. Je m’appliquais, inquiet, au travail confié. Tout tremblant à la tâche, de peur qu’à son retour, le maître courroucé ne trouve ses affaires comme il les eut souhaitées. Je craignais sa colère.
Quelques mois écoulés, la crainte s’estompa. Scrupuleux, je tenais néanmoins à redoubler d’effort. Le devoir de bien faire, la fierté du gérant constatant alentour le bon train des affaires. Le devoir m’obligeait. Et puis, les ans passèrent. Apaisé désormais, j’avais plus de douceur pour ceux qui travaillaient, fidèles, à mes côtés. Et le maître, distant, me paraissait meilleur. Je n’avais plus la crainte d’un retour courroucé, l’orgueil s’était éteint, ne restait que l’amour, pur, désintéressé. Je ne le craignais plus, pas plus que je l’enviais. Il me tardait seulement de lui dire : merci.
C’est alors qu’il revint, démontrant sa patience. Il attendit longtemps, que s’épura mon cœur. « Tu étais serviteur : tu seras mon ami. »
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
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Re: Signe dans la Bible
Sur la société
La valeur
Celui qui sert
Évangile selon saint Luc 22. 23-27
Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait livrer Jésus.
Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert.
Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
Le serviteur inattendu
Hier, et avant-hier, c’était moi de corvée. Quelle peine n’avais-je pas eu pour trouver à manger pour notre petit groupe. Ils pouvaient bien, les autres, écouter sans relâche les paroles du Maître, goûter à ses propos. Je sentais moi aussi, que montait la tension. L’inquiétude et la peur malmenaient notre entente. La fatigue érodait notre vieille concorde. Le tentateur rôdait, prêt à briser nos liens. Le pouvoir bientôt échapperait au Christ ? Une place était à prendre, l’occasion idéale de faire valoir ses droits. « J’étais moi avec lui sur la montagne sainte ! » « Sur le bord de la plage, il m’appela d’abord ». Les arguments fusèrent, si bien que j’oubliais mon poste de service. Le débat nous brûlait, il devenait féroce.
Un serviteur distrait me bouscula soudain. J’allais le rabrouer, de fort méchante humeur. Je tournais donc la tête pour soulager mes nerfs sur l’innocente victime, quand : stupeur. Jésus, là, devant moi, le tablier noué. Personne n’avait vu que, désertant la table, il s’était mis, sans bruit, tous à nous servir. « Prenez donc ma place, elle est là, au milieu ! » Son siège resté vide, au centre de la pièce, imposait le silence. Nous voulions l’empêcher de poursuivre sa tâche, réclamant un peu tard le rôle de serviteur. Mais Lui, paisiblement, souriait. Nous comprenions enfin, un peu mieux, son message.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
La valeur
Celui qui sert
Évangile selon saint Luc 22. 23-27
Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d'entre eux allait livrer Jésus.
Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?
Mais il leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d'entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert.
Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Méditation
«Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
«Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Frère Franck Dubois, Couvent de Lille
Le serviteur inattendu
Hier, et avant-hier, c’était moi de corvée. Quelle peine n’avais-je pas eu pour trouver à manger pour notre petit groupe. Ils pouvaient bien, les autres, écouter sans relâche les paroles du Maître, goûter à ses propos. Je sentais moi aussi, que montait la tension. L’inquiétude et la peur malmenaient notre entente. La fatigue érodait notre vieille concorde. Le tentateur rôdait, prêt à briser nos liens. Le pouvoir bientôt échapperait au Christ ? Une place était à prendre, l’occasion idéale de faire valoir ses droits. « J’étais moi avec lui sur la montagne sainte ! » « Sur le bord de la plage, il m’appela d’abord ». Les arguments fusèrent, si bien que j’oubliais mon poste de service. Le débat nous brûlait, il devenait féroce.
Un serviteur distrait me bouscula soudain. J’allais le rabrouer, de fort méchante humeur. Je tournais donc la tête pour soulager mes nerfs sur l’innocente victime, quand : stupeur. Jésus, là, devant moi, le tablier noué. Personne n’avait vu que, désertant la table, il s’était mis, sans bruit, tous à nous servir. « Prenez donc ma place, elle est là, au milieu ! » Son siège resté vide, au centre de la pièce, imposait le silence. Nous voulions l’empêcher de poursuivre sa tâche, réclamant un peu tard le rôle de serviteur. Mais Lui, paisiblement, souriait. Nous comprenions enfin, un peu mieux, son message.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
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Re: Signe dans la Bible
Par le corps
L'œil
La lampe du corps
Évangile selon saint Matthieu 6,22-24
La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Mon œil, mon GPS
« La lampe du corps, c’est l’œil. » Bon pied, bon œil, on avance plus facilement sur les chemins et dans la vie, aussi me direz-vous.
La lampe du corps dont nous parle Matthieu me fait penser aux phares de nos côtes maritimes.
Hier, les marins se guidaient grâce aux feux des phares pour éviter les zones dangereuses près des côtes, ou à l’entrée des ports.
Majestueux, les phares attirent notre regard de jour comme de nuit, au rythme immuable de leur feu… C’est comme si cette silhouette élancée silhouette du phare nous faisait un clin d’œil. Les atteindre n’est pas toujours chose aisée. Il faut se donner de la peine, cela se mérite. Au bout d’une jetée, tout au bout d’une pointe escarpée, au loin sur un îlot rocheux… seuls face à la mer.
Tous les guides touristiques vous le diront, ne vous contentez pas de les regarder à distance, approchez-les, visitez-les, vous ne serez pas déçus.
Si l’œil, c’est la lampe du corps, alors pourquoi ne pas entreprendre cette randonnée et partir à la rencontre de notre corps. Redécouvrir, qui je suis, au rythme immuable de ma respiration. Inspirer, se recentrer sur soi-même. Expirer, s’ouvrir au monde.
Quelle est ma silhouette spirituelle ? Est-ce que je m’affiche majestueuse, inabordable au bout du bout de ma vie ?
De jour, comme de nuit, quels signes est-ce que je donne au monde qui m’entoure ? Quel est mon feu ? De quelle énergie est-ce que je m’alimente ?
Hier, les phares. Aujourd’hui, c’est GPS en mains qu’on trouve son chemin. GPS comme « Guidé par le Seigneur ». Le Seigneur, mon GPS particulier.
N’oubliez pas de mettre à jour régulièrement ce GPS, dans la prière, l’écoute de la Parole, les sacrements, le service du frère !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
L'œil
La lampe du corps
Évangile selon saint Matthieu 6,22-24
La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles seront grandes, les ténèbres ! Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent.
Méditation
La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide,
ton corps tout entier sera dans la lumière.
La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide,
ton corps tout entier sera dans la lumière.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Mon œil, mon GPS
« La lampe du corps, c’est l’œil. » Bon pied, bon œil, on avance plus facilement sur les chemins et dans la vie, aussi me direz-vous.
La lampe du corps dont nous parle Matthieu me fait penser aux phares de nos côtes maritimes.
Hier, les marins se guidaient grâce aux feux des phares pour éviter les zones dangereuses près des côtes, ou à l’entrée des ports.
Majestueux, les phares attirent notre regard de jour comme de nuit, au rythme immuable de leur feu… C’est comme si cette silhouette élancée silhouette du phare nous faisait un clin d’œil. Les atteindre n’est pas toujours chose aisée. Il faut se donner de la peine, cela se mérite. Au bout d’une jetée, tout au bout d’une pointe escarpée, au loin sur un îlot rocheux… seuls face à la mer.
Tous les guides touristiques vous le diront, ne vous contentez pas de les regarder à distance, approchez-les, visitez-les, vous ne serez pas déçus.
Si l’œil, c’est la lampe du corps, alors pourquoi ne pas entreprendre cette randonnée et partir à la rencontre de notre corps. Redécouvrir, qui je suis, au rythme immuable de ma respiration. Inspirer, se recentrer sur soi-même. Expirer, s’ouvrir au monde.
Quelle est ma silhouette spirituelle ? Est-ce que je m’affiche majestueuse, inabordable au bout du bout de ma vie ?
De jour, comme de nuit, quels signes est-ce que je donne au monde qui m’entoure ? Quel est mon feu ? De quelle énergie est-ce que je m’alimente ?
Hier, les phares. Aujourd’hui, c’est GPS en mains qu’on trouve son chemin. GPS comme « Guidé par le Seigneur ». Le Seigneur, mon GPS particulier.
N’oubliez pas de mettre à jour régulièrement ce GPS, dans la prière, l’écoute de la Parole, les sacrements, le service du frère !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
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Re: Signe dans la Bible
Par le corps
L'œil
Bartimée
Évangile selon saint Marc 10, 46-52
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier :
« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. »
Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Appeler, être appelé, la même adrénaline silencieuse
« Un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. » Quoi de plus improbable que cette situation ? Assis au bord du chemin et à la sortie de Jéricho, un jour de grande foule. Que peut-il bien se passer ?
Bartimée est aveugle mais n’a pas perdu tous les sens. Il ne voit pas, mais il entend celui que la rumeur populaire conduit jusqu’à lui : Jésus de Nazareth. Il l’appelle. Il est appelé à son tour et tout aveugle qu’il est, il court vers Jésus.
Fermez les yeux, écoutez. La bande-son suffira, ici, à découvrir les rebondissements de l’intrigue. Ils sont trois acteurs : Bartimée, Jésus, les disciples. Chacun à son tour prend la parole : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » « Appelez-le » « Confiance lève-toi, il t’appelle. »
Faisons ensemble une petite expérience : sur votre téléphone combien d’applications avez-vous qui servent à appeler et à être appelé ?. Les appels, nous en avons tous les jours et à chaque fois, ils déclenchent les mêmes sensations, la même adrénaline silencieuse, la curiosité de savoir qui nous appelle et pourquoi.
Au Livre de la Genèse, Dieu appelle et donne sens à la Création. « Au commencement était la Parole » *, Dieu appelle et par sa parole il donne sens à l’existant. Et lorsque Dieu nous appelle, c’est par notre prénom. Et il nous donne aussi un sens au cœur de sa création.
Dans l’évangile de Marc, avez-vous noté comment les disciples se font porte-voix de Jésus : « Appelez-le. » Et eux de traduire, dans leurs mots : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » Jésus reprend la parole et sa parole est performative, comme on dit : « Va, ta foi t’a sauvé ». La parole de Jésus fait que l’aveugle retrouve la vue.
Quels appels entendrons-nous aujourd’hui ? De quels appels serons-nous les porte-voix aujourd’hui ?
Ayant retrouvé la vue, découvert un sens à notre vie, pour cette journée qui commence, sommes-nous prêts à suivre Jésus ? Nous sommes tous appelés à nous mettre en marche. Confiance, il nous appelle !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
L'œil
Bartimée
Évangile selon saint Marc 10, 46-52
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier :
« Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! » Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? Rabbouni, que je voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. »
Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.
Méditation
Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier.
Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth,
il se mit à crier.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Appeler, être appelé, la même adrénaline silencieuse
« Un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. » Quoi de plus improbable que cette situation ? Assis au bord du chemin et à la sortie de Jéricho, un jour de grande foule. Que peut-il bien se passer ?
Bartimée est aveugle mais n’a pas perdu tous les sens. Il ne voit pas, mais il entend celui que la rumeur populaire conduit jusqu’à lui : Jésus de Nazareth. Il l’appelle. Il est appelé à son tour et tout aveugle qu’il est, il court vers Jésus.
Fermez les yeux, écoutez. La bande-son suffira, ici, à découvrir les rebondissements de l’intrigue. Ils sont trois acteurs : Bartimée, Jésus, les disciples. Chacun à son tour prend la parole : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » « Appelez-le » « Confiance lève-toi, il t’appelle. »
Faisons ensemble une petite expérience : sur votre téléphone combien d’applications avez-vous qui servent à appeler et à être appelé ?. Les appels, nous en avons tous les jours et à chaque fois, ils déclenchent les mêmes sensations, la même adrénaline silencieuse, la curiosité de savoir qui nous appelle et pourquoi.
Au Livre de la Genèse, Dieu appelle et donne sens à la Création. « Au commencement était la Parole » *, Dieu appelle et par sa parole il donne sens à l’existant. Et lorsque Dieu nous appelle, c’est par notre prénom. Et il nous donne aussi un sens au cœur de sa création.
Dans l’évangile de Marc, avez-vous noté comment les disciples se font porte-voix de Jésus : « Appelez-le. » Et eux de traduire, dans leurs mots : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » Jésus reprend la parole et sa parole est performative, comme on dit : « Va, ta foi t’a sauvé ». La parole de Jésus fait que l’aveugle retrouve la vue.
Quels appels entendrons-nous aujourd’hui ? De quels appels serons-nous les porte-voix aujourd’hui ?
Ayant retrouvé la vue, découvert un sens à notre vie, pour cette journée qui commence, sommes-nous prêts à suivre Jésus ? Nous sommes tous appelés à nous mettre en marche. Confiance, il nous appelle !
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
Re: Signe dans la Bible
Par le corps
L'œil
Polychromies finales
Évangile selon saint Jean 3,1-3
Voyez comme il est grand l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Plein feux sur la source
« Nous le verrons tel qu’il est ». A Poitiers, tout l’été, la façade de Notre-Dame-La-Grande est illuminée, chaque soir à la tombée de la nuit. Et c’est toujours magique de sentir la tension monter dans la foule en attendant que la façade s’illumine. Doucement, les couleurs montent, le silence se fait. On ouvre grands les yeux pour découvrir une explosion de couleurs qui révèlent tous les détails de la façade abîmée par le temps. Les apôtres reprennent visages, les colonnes refleurissent…
Le silence, et puis un doux murmure où chacun commente avec son voisin ce qu’il découvre.
Vient ensuite le moment que je préfère. Les gens se retournent pour découvrir la source lumineuse, le projecteur qui leur offre tant de merveilles. C’est comme s’ils revenaient à la source. Et quelle source !
Les uns ne verront qu’une prouesse technique, les autres rendront grâce pour tant de beauté. Moi, je veux voir dans ce projecteur niché entre deux fenêtres, LA source, ma source, mon moteur, mon carburant, appelez cela comme vous voudrez.
A Poitiers, sur la façade de Notre Dame la Grande, les soirs de Polychromies, on découvre toute l’histoire du salut, d’Adam et Eve à la naissance du Christ, de l’Ancien au Nouveau Testament. Et le Christ en gloire qui domine l’ensemble de la composition. Là-haut, au sommet de l’édifice. C’est lui le secret, la source de tout.
Quelles couleurs est-ce que je décide de mettre aujourd’hui dans ma vie ? Choisissez bien, la palette est large : Chaque couleur a un sens. Chaque couleur est porteuse de symbole.
Rouge pourpre, couleur de Dieu et du manteau de Marie en iconographie. Rouge vif, symbole du sang des martyrs. Brun, couleur de la terre, symbole d’humilité, de la fragilité humaine. Jaune, couleur de la lumière et de la vie, symbole de l’éternité. Noir, absence de couleur, absence de Dieu. Blanc, rassemblement des couleurs, humanité rassemblée dans Christ. Bleu, couleur de l’eau, de la vie, symbole de l’humanité du Christ. Or, signe de richesse, symbole de la lumière de Dieu.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
L'œil
Polychromies finales
Évangile selon saint Jean 3,1-3
Voyez comme il est grand l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement.
Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est. Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur.
Méditation
Lorsque le Fils de Dieu paraîtra,
nous serons semblables à lui
parce que nous le verrons tel qu'il est.
Lorsque le Fils de Dieu paraîtra,
nous serons semblables à lui
parce que nous le verrons tel qu'il est.
sœur Anne-Claire Dangeard, Communauté de Poitiers
Plein feux sur la source
« Nous le verrons tel qu’il est ». A Poitiers, tout l’été, la façade de Notre-Dame-La-Grande est illuminée, chaque soir à la tombée de la nuit. Et c’est toujours magique de sentir la tension monter dans la foule en attendant que la façade s’illumine. Doucement, les couleurs montent, le silence se fait. On ouvre grands les yeux pour découvrir une explosion de couleurs qui révèlent tous les détails de la façade abîmée par le temps. Les apôtres reprennent visages, les colonnes refleurissent…
Le silence, et puis un doux murmure où chacun commente avec son voisin ce qu’il découvre.
Vient ensuite le moment que je préfère. Les gens se retournent pour découvrir la source lumineuse, le projecteur qui leur offre tant de merveilles. C’est comme s’ils revenaient à la source. Et quelle source !
Les uns ne verront qu’une prouesse technique, les autres rendront grâce pour tant de beauté. Moi, je veux voir dans ce projecteur niché entre deux fenêtres, LA source, ma source, mon moteur, mon carburant, appelez cela comme vous voudrez.
A Poitiers, sur la façade de Notre Dame la Grande, les soirs de Polychromies, on découvre toute l’histoire du salut, d’Adam et Eve à la naissance du Christ, de l’Ancien au Nouveau Testament. Et le Christ en gloire qui domine l’ensemble de la composition. Là-haut, au sommet de l’édifice. C’est lui le secret, la source de tout.
Quelles couleurs est-ce que je décide de mettre aujourd’hui dans ma vie ? Choisissez bien, la palette est large : Chaque couleur a un sens. Chaque couleur est porteuse de symbole.
Rouge pourpre, couleur de Dieu et du manteau de Marie en iconographie. Rouge vif, symbole du sang des martyrs. Brun, couleur de la terre, symbole d’humilité, de la fragilité humaine. Jaune, couleur de la lumière et de la vie, symbole de l’éternité. Noir, absence de couleur, absence de Dieu. Blanc, rassemblement des couleurs, humanité rassemblée dans Christ. Bleu, couleur de l’eau, de la vie, symbole de l’humanité du Christ. Or, signe de richesse, symbole de la lumière de Dieu.
Méditation enregistrée dans un studio de RCF Nord de France
Invité- Invité
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