Re: Éphéméride de l'Eglise

par **Cinci** Ven 23 Fév 2024 - 12:38

Enfant du Père a écrit:Un vrai dialogue catholique serait celui qui cherche à évangéliser, à annoncer ce qu'est la rédemption opérée par notre sauveur en vue d'enseigner les ignorants. Ainsi ceux-ci pourraient choisir en connaissance de cause entre Salut ou damnation.

Je ne crois pas que l'on puisse parler de dialogue dans le cas d'une campagne d'évangélisation. L'apôtre missionnaire reste celui qui détient la vérité et vient comme la transmettre à un auditoire qui se doit d'être bon publique en retour idéalement. En cas de résistance des auditeurs, on qualifiera volontiers ces résistants de mauvaises têtes, d'individus charnels, d'impies, personnes prises dans le filet du diable, de mal inspirés ou ne sachant juste pas manifester les bonnes dispositions pour l'heure en tout cas, etc.

Car un vrai dialogue bannit absolument toutes formes de censures (exception faite pour la violence naturellement, la violence verbale), les contraintes ou les empêchements. Oui, pas de censure. Jamais. Non pas même la plus doucereuse ou d'apparence la plus pieuse.

Quand on dialogue, on se doit d'être un interlocuteur capable d'encaisser les affirmations ou déclarations même les plus contraires à ce que l'on pourrait croire vrai intuitivement, logiquement, doctrinalement ou dogmatiquement. Un vrai dialogue représente un espace dans lequel se trouve mis comme en suspension même les choses les plus sacrées à quoi l'on voudrait bien croire. Il ne s'agit pas de renoncer à croire à ce que l'on veut tenir pour vrai au départ, mais au moins d'écouter ce que l'autre en face aurait à dire, et alors d'accorder aussi à cet autre la possibilité toute théorique (c'est au moins ça) que son histoire pourrait être vraie. Comme si lui-même pourrai être dans le vrai et moi dans l'erreur. Un vrai dialogue suppose aussi la possibilité réelle qu'un des interlocuteurs et même plus d'un puisse aboutir à une position finale pour le moment pouvant être différente de celle du début. Le dialogue implique que la vérité soit comme la valeur première et quitte même pour cela à ce qu'en bout de ligne il me faille changer de religion (à la limite) ou de me faire chrétien si je ne l'étais pas, voire ne plus confesser aucune religion, etc.

Je veux dire que cette affaire de dialogue reste un truc étranger à des considérations d'ordre purement confessionnel, les soucis de préserver l'orthodoxie du credo, pour sauver son âme en s'accrochant à ces seuls vérités que le fidèle devrait admettre. étranger à ce besoin de construire une petite bulle dans laquelle pouvoir bien se sentir entre amis qui pensent tous pareillement. Car la nécessité d'enseignement, la «défense de la foi», la bulle protectrice : tout cela chasse le dialogue, l'étouffe littéralement et le tue.

par **Enfant du Père** Ven 23 Fév 2024 - 13:39

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogue

L'étymologie du mot étant souvent enfouie sous les ronces du temps; il faut toujours tenter de retrouver le sens originel du mot.

Disons que le chrétien véritablement missionnaire nourri de son catéchisme et de sa prière quotidienne saura toujours profiter d'un dialogue pour semer la vérité lorsque un peu de bonne terre se découvre.
Au contraire le chrétien moderniste n'aura en tête que le consensus qui tue le Saint Esprit; sa semence hybride ne vivra qu'une saison.

par **Cinci** Dim 25 Fév 2024 - 16:15

Concernant le cardinal Ouellet et sa déclaration ...

Quand il dirait que l'ère du christianisme serait terminée, je crois qu'il dirait à peu près rien d'autre que «cela» qu'un philosophe et ami de Paul VI disait déjà depuis longtemps soit Jacques Maritain. Il s'agissait de penser que l'ère de l'Église constantinienne était terminée, savoir la société «sacrale», avec le pouvoir civil compris comme une sorte d'autorité épiscopale de l'extérieur, pour faire respecter l'ordre et les valeurs chrétiennes. Le pouvoir civil devant marcher main dans la main avec le pouvoir apostolique à Rome et au moins pour tous ces éléments ou champs de compétence tombant sous le jugement de l'Église cf. le credo religieux, la morale publique; et puis jusqu'à quel point il serait possible ou pas mais d'enseigner ceci-cela, dans les écoles ou à l'université, etc.

Dans le cas du cardinal Ouellet, sa déclaration pourrait sans doute se comprendre comme une mise à jour de ce qui était déjà connu dans l'Église depuis un bon moment, pour signifier aux conservateurs et autres traditionalistes de jeter du lest, de ne pas se faire des accroires, pour nourrir de vains espoirs en une sorte de retour en arrière. Tous devraient comprendre une bonne fois que la société libérale a remporté la mise, triomphé et pu manger définitivement le morceau.

Que la seule option disponible qui reste pour les fidèles n'est que celle d'accepter de se plier à toutes les réformes, pour faire en sorte que l'Église catholique se moule au cadre idéologique ambiant, vainqueur et installé en place pour durer longtemps. Faire peau neuve afin, - donc -, de pouvoir continuer d'entretenir un certain dialogue ou conserver une influence même minime du côté des décideurs. Faudrait accepter de parler la langue de ceux-là. Il s'agit d'un plaidoyer pro domo pour la politique ecclésiastique de «pape François»; ce qui aura naturellement pour effet de hérisser les poils de bras des animateurs du site Benoit-et-Moi ou défriser les restes de chevelure de traditionalistes de tendances variées.

Le «nouveau» paradigme n'est rien d'autre que le libéralisme. C'est dire, par exemple, que l'avortement serait sans doute un mal, pas l'idéal ni non plus ce qu'il y a de mieux mais tout en permettant de facto, comme d'une manière légitime et acceptable, que tous et toutes puissent recourir tantôt à une telle mesure, sans plus de jugements sur la décision de la personne ou sur elle-même. C'est à la personne de juger et de décider elle-même. Dans le nouveau paradigme, l'Église ne peut pas servir des remontrances au gouvernement civil, aux avocats ou militants d'en face.

Sa déclaration n'offre rien d'inédit mais se présenterait plutôt comme un rappel des exigences présentes plus explicitement dans l'Église catholique depuis les années 1950, depuis l'après-guerre.

par **azais** Lun 26 Fév 2024 - 14:36

je ne pense pas qu'elles obtiendront de ministère de diaconat tel qu il s'entend aujourd'hui avec des diacres masculins ...

Des services et missions ( dont plusieurs confiées a des religieuses qui existent déjà sans aucun doute d'ailleurs ) et que ces missions soient circonscrites et définies peut être justement un acte qui serait une des confirmations de ce qu'il est juste et bon de préciser faute d'avoir ete fait ( non parce que certains ont déjà anticipe ou acte quelque chose de non valide doctrinale ment ou liturgiquement parlant , mais parce que c'est juste et divinement inspiré )

par **Père Nathan** Lun 26 Fév 2024 - 19:02

le pape François a déjà dit
"je préfère mourir plutôt que de voir accéder les femmes au sacrement de l'Ordre

JP II a en effet engagé l'infaillibilité sur cette question
( JPII a engagé l'infaillibilité de Pierre que deux fois dans tout son pontificat)

par **Enfant du Père** Mar 27 Fév 2024 - 16:37

azais a écrit:je ne pense pas qu'elles obtiendront de ministère de diaconat tel qu il s'entend aujourd'hui avec des diacres masculins ...

En 2015, un an avant la sortie d'Amoris Laetitia, un bon prêtre, conciliaire mais grand connaisseur de la vraie foi, me disait : " Je ne pense pas que l'an prochain on autorisera la communion sacramentelle aux divorcés-remariés; cela fera comme avec Paul VI au sujet de la contraception, le pape sortira un document qui interdira cette possibilité ". On a vu ce qu'il en a été !

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calomnie interdite sur le forum
"la communion sacramentelle aux divorcés-remariés" est toujours aujourd'hui INTERDITE
"la contraception condamnée par Paul VI" reste plus que jamais interdite , en certains cas elle est ornée en plus de l'excommunication
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par **azais** Mar 27 Fév 2024 - 19:43

Enfant du Père a écrit:
azais a écrit:je ne pense pas qu'elles obtiendront de ministère de diaconat tel qu il s'entend aujourd'hui avec des diacres masculins ...
En 2015, un an avant la sortie d'Amoris Laetitia, un bon prêtre, conciliaire mais grand connaisseur de la vraie foi, me disait : " Je ne pense pas que l'an prochain on autorisera la communion sacramentelle aux divorcés-remariés; cela fera comme avec Paul VI au sujet de la contraception, le pape sortira un document qui interdira cette possibilité ". On a vu ce qu'il en a été !

comme quoi ce n'est pas le vatican qui par ses écrits arrête le tsunami des péchés civilisationnels et societaux : Humanae vitae et les encycliques qui ont abondé n'ont pas empêché que les citoyens n'en fassent que bon leur semblait en matière sexualité , c voire ont muselé les prêtres pasteurs de prétendre leur dire quoique ce soit ni de leur faire des leçons ... en effet et c'est avec le progrès de "la science " de pire en pire

quant à la communion sacramentelle des divorcés remariés , elle est interdite , ce qui n'empêche certainement pas ceux qui sont en infraction avec la doctrine et la règle enseignée par l'Eglise en la matière .

Mais je ne vois pas le rapport avec le diaconat féminin qui n'est pas à l'ordre du jour ( sinon dans les médias laïcs qui se prennent pour le pape... et leurs manipulateurs et diffuseurs de confusion ) et à en écouter ce que Jean Paul II en a dit , ou le Pape François suite aux prétentions synodales dans certains pays , pourquoi faire des prédictions , n'y a t il pas d'autres choses à faire , à commencer par nous convertir et comment ! au lieu de dicter ce que doivent faire nos pasteurs ... ?

par **Enfant du Père** Mer 28 Fév 2024 - 9:48

Enfant du Père a écrit:
azais a écrit:je ne pense pas qu'elles obtiendront de ministère de diaconat tel qu il s'entend aujourd'hui avec des diacres masculins ...

En 2015, un an avant la sortie d'Amoris Laetitia, un bon prêtre, conciliaire mais grand connaisseur de la vraie foi, me disait : " Je ne pense pas que l'an prochain on autorisera la communion sacramentelle aux divorcés-remariés; cela fera comme avec Paul VI au sujet de la contraception, le pape sortira un document qui interdira cette possibilité ". On a vu ce qu'il en a été !

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calomnie interdite sur le forum
"la communion sacramentelle aux divorcés-remariés" est toujours aujourd'hui INTERDITE
"la contraception condamnée par Paul VI" reste plus que jamais interdite , en certains cas elle est ornée en plus de l'excommunication
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Lorsque le calomniateur allait encore à la messe dans l'église conciliaire, il a assisté tant et tant de fois à la communion de fidèles divorcés-remariés, phénomène accéléré depuis Amoris Laetitia...
Mais bien entendu, officiellement c'est interdit !
Que dirait Jésus-Christ face à ceux qui soutiennent cette soi-disant "pastorale", il dirait : " Hypocrites ! "...

par **Cinci** Jeu 29 Fév 2024 - 15:10

A propos ...

Le cardinal Coccopalmerio et l'archevêque de Milan participeront à une manifestation organisée par les francs-maçons

On peut faire un petit rappel ici, je l'espère, concernant le cardinal Coccopalmiero. Il s'agit du prélat lié à cette affaire scandaleuse mêlant drogue et orgie homosexuelle. A l'été 2017, la gendarmerie du Vatican était intervenue pour mettre fin à cette sauterie particulière qui se déroulait dans un des appartements abritant le siège de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Vous avez bien lu. Le secrétaire du cardinal Coccopalmiero était du nombre des fêtards, mais son supérieur immédiat Mgr Coccopalmiero y était aussi.

[...]

Coccopalmerio était présent lors de la fête « slam » dans l’appartement de son secrétaire Luigi Capozzi

On sait déjà, selon une source bien informée citée par LifeSite, que l’appartement attribué au secrétaire du cardinal l’avait été contre la volonté du cardinal Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, sur intervention personnelle du pape François – une petite note envoyée depuis la Casa Santa Marta signée de sa main annonçait au cardinal allemand que l’appartement n’était plus libre, ayant été réservé au cardinal Coccopalmerio au bénéfice de son secrétaire…

La bienveillance du cardinal Coccopalmerio à l’égard des homosexuels est parfaitement établie. Cet ancien évêque auxiliaire de Milan où il travaillait sous les ordres du cardinal Carlo Martini a déclaré lors d’un entretien avec le blog vaticaniste Rossoporpora de Giuseppe Rusconi en 2014 : « Si je rencontre un couple homosexuel, je remarque immédiatement que leur relation est illicite : c’est ce que dit la doctrine, et je le réaffirme avec une certitude absolue. Cependant, si je m’arrête à la doctrine, je ne vois plus les personnes. Mais si je vois que les deux personnes s’aiment véritablement, accomplissent des actes de charité au service de ceux qui sont dans le besoin par exemple, (…) alors je peux également dire que, quoique la relation demeure illicite, il surgit également des éléments positifs chez ces deux personnes. Au lieu de fermer nos yeux à ces réalités positives, je les mets au premier plan. C’est cela, être objectif et reconnaître objectivement les éléments positifs d’une certaine relation qui est elle-même illicite. »

https://reinformation.tv/cardinal-coccopalmerio-present-fete-drogue-sexe-homosexuel-pape-smits-88946-2

/

Sur l'objet en question et qui sera plutôt la rencontre avec des porte-paroles de la maçonnerie en février 2024 :

Les organisateurs parlent d’une rencontre « qui peut se définir comme historique où sera abordé la relation centenaire et complexe entre l’Eglise catholique et la maçonnerie ». Stefano Bisi proposera notamment un exposé sur « la maçonnerie entre Ratzinger et Bergoglio ».

Le Grand Orient d’Italie se réjouit même d’un « important moment de dialogue qui permettra aux religieux et aux maçons de discuter librement de la possibilité de concilier les valeurs maçonniques et catholiques ». Voilà qui est clair : au-delà de la discussion, il s’agit bien d’un rapprochement ou en tout cas d’une tentative en ce sens, malgré les multiples condamnations historiques de la franc-maçonnerie par l’Eglise.

https://reinformation.tv/coccopalmerio-rencontre-eglise-franc-maconnerie-smits/

Un petit article du 26 février 2024, ici, fait un bref survol des positions de divers intervenants dans le dossier et dont celle de Mgr Coccopalmiero bien sûr, qui est désormais retraité mais à qui l'on continue quand même de déléguer certaines activités.

[...]

L’objectif de la conférence tenue à huis clos, était précisément le dialogue à renouer dans la ligne d’un fameux article rédigé en 2016 par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, intitulé « Chers frères maçons ».

Un appel à la réconciliation avec la franc-maçonnerie qui avait créé un tel émoi au Vatican que le pape François lui-même a dû réaffirmer quelques mois plus tard l’incompatibilité entre l’Eglise et les doctrines maçonniques.

[...]

Ainsi, selon plusieurs comptes rendus, le cardinal Coccopalmiero – ancien évêque auxiliaire à Milan à l’époque du cardinal Carlo Maria Martini (1927-2012) – a déclaré se demander « s’il n’est pas possible de penser à une discussion permanente, afin que nous puissions mieux traiter les uns avec les autres ». Le haut prélat s’est également réjoui de ce qu’il estime être une « évolution dans la compréhension mutuelle ».

https://fsspx.news/fr/news/prelats-et-francs-macons-se-reunissent-milan-42686

et enfin ...

Du côté de Mgr Delpini, on percevait un certain malaise : l’archevêque du plus vaste diocèse d’Europe est arrivé à la réunion avec quarante-cinq minutes d’un retard qui en dit long sur ses dispositions, soulignant dans l’une de ses déclarations que le but de telles rencontres n’était pas de « donner l’absolution » à la franc-maçonnerie.

Une position assez dissonante par rapport aux propos de Mgr Stagliano : le progressiste président de l’Académie de théologie a préféré laisser de côté l’aspect doctrinal et privilégier la dimension pastorale pour tisser des liens avec les maçons. « Qui suis-je pour juger que l’humaine condition ne puisse pas être touchée par la miséricorde que Dieu fait pleuvoir sur les justes et les injustes », a déclaré le prélat, prenant les accents de l’hôte de Sainte-Marthe.

Rappelons que depuis la bulle In Eminenti promulguée par le pape Clément XII en 1738 qui excommunie pour la première fois les francs-maçons, l’Eglise s’est de très nombreuses fois élevée contre la franc-maçonnerie en raison de l’indifférentisme et du naturalisme sur lesquels elle est fondée, et aussi en raison du secret qui l’entoure.

Des condamnations encore réitérées après le concile Vatican II, en 1983 ainsi qu’en novembre 2023 notamment.

par **azais** Jeu 29 Fév 2024 - 15:45

Enfant du Père a écrit:
Enfant du Père a écrit:
azais a écrit:je ne pense pas qu'elles obtiendront de ministère de diaconat tel qu il s'entend aujourd'hui avec des diacres masculins ...

En 2015, un an avant la sortie d'Amoris Laetitia, un bon prêtre, conciliaire mais grand connaisseur de la vraie foi, me disait : " Je ne pense pas que l'an prochain on autorisera la communion sacramentelle aux divorcés-remariés; cela fera comme avec Paul VI au sujet de la contraception, le pape sortira un document qui interdira cette possibilité ". On a vu ce qu'il en a été !

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calomnie interdite sur le forum
"la communion sacramentelle aux divorcés-remariés" est toujours aujourd'hui INTERDITE
"la contraception condamnée par Paul VI" reste plus que jamais interdite , en certains cas elle est ornée en plus de l'excommunication
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Lorsque le calomniateur allait encore à la messe dans l'église conciliaire, il a assisté tant et tant de fois à la communion de fidèles divorcés-remariés, phénomène accéléré depuis Amoris Laetitia...
Mais bien entendu, officiellement c'est interdit !
Que dirait Jésus-Christ face à ceux qui soutiennent cette soi-disant "pastorale", il dirait : " Hypocrites ! "...

c'est le principe m^me des choses qui sont interdites, il se trouvera toujours des coupables d'infraction ....
ce n'est pas un motif de dire que l'Eglise est hypocrite en maintenant son interdiction , une telle allusion est déplacée et blesse l'Eglise et dans vos propos l'Eglise "post conciliaire

Jésus a dit laissez pousser le bon gain et l'Ivraie (dans Mon Eglise ), à la moisson les anges sépareront le bon grain de l'ivraie qui sera jeté au feu
l'Eglise va t elle désobéir à Jésus pour vous satisfaire ?

le Bon grain ce sont les fidèles , l'Ivraie ce sont les infidèles : ceux qui sont en état de péché mortel (3 conditions pour ce), les excommuniés ( qui transgressent l'interdit de communion) les hérétiques ( propagateurs de vérités contraires a l'enseignement de l'Eglise en matière de foi de doctrine et de moeurs), les apostats (qui renoncent à suivre la doctrine et l'enseignement de l'Eglise), les schismatiques ( qui se séparent de la communion de l'Eglise : les trois blancheurs )

par **Cinci** Jeu 29 Fév 2024 - 20:14

ce n'est pas un motif de dire que l'Eglise est hypocrite en maintenant son interdiction [...]

Mais Enfant du Père ne dit pas qu'il y aurait hypocrisie à maintenir une interdiction.

Parler d'hypocrisie suggère une dynamique semblable : celui qui maintient l'interdiction par le moyen de l'écrit ou la parole (aucun mal jusqu'ici) et s'en trouve à exprimer un implicite «Je m'oppose !» (très bien) se révèle dans les faits, en pratique, comme à tolérer très bien, à accepter ou s'y montrer vraiment compréhensif envers les contrevenants. Je dis une chose, j'en fais une autre (= hypocrisie)

«Le vol c'est mal. Nous nous opposerons au vol. On ne va pas encourager le vol. L'enseignement de l'Église et blabla.» Et ... et il y aurait en pratique que l'évêque laisse son neveu piger dans la caisse, ou se montre irrésolu à dénoncer pour vrai l'agir et la disposition du coupable, préférant ne pas juger, se dire incompétent ou encore qu'il aurait chose plus importante (L'orgueil par exemple) que ce mal qui serait en fait un mal bénin. Je penserais que seul le bien que je peux faire importe, pas le mal qui ne compte pas.

En principe, je dirais que je suis contre, en réalité, je serais plutôt indifférent ou préoccupé d'atteindre un autre objectif plus discret (me faire aimer ou accepter par X ou Y; obtenir de l'avancement pour ma carrière, me plier à une autre moral que celle enseignée mais sans le dire, etc.) Jouer sur deux tableaux.

Mgr Coccopalmiero pourrait peut-être servir ici de modèle concret. «Je serai chargé d'aider à réprimer les abus dans l'Église, mais en pratique ...»

par **Enfant du Père** Aujourd'hui à 11:04

Partage d'un article pour nous aider à réfléchir en Eglise :
Mgr Strickland : Une « compréhension confuse de l'autorité » a envahi l'Église

Chers frères et sœurs en Christ,

« Roma locuta ; causa finita est ! « Rome a parlé ; l’affaire est terminée !

Dans les lettres pastorales que j'ai publiées, j'ai abordé de nombreux problèmes auxquels nous sommes confrontés dans une crise toujours croissante dans l'Église et dans le monde. En tant qu’évêque catholique, ma principale préoccupation est toujours l’Église – le Corps mystique du Christ – mais il est clair que la crise actuelle dans laquelle nous nous trouvons touche non seulement l’Église, mais tous les aspects de l’humanité. Lorsque l’Église est faible et que sa direction terrestre est sérieusement corrompue, elle laisse tous les aspects de la communauté humaine vulnérables au mal, et nous constatons cette vulnérabilité à chaque instant. Aussi graves que soient tous les problèmes sur lesquels j’ai écrit, il n’y a rien de plus grave que la compréhension déformée de l’autorité et de l’obéissance que nous trouvons aujourd’hui si répandue.
Lire :
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/opinion/bishop-strickland-a-confused-understanding-of-authority-has-invaded-the-church/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

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