✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 03 Février 2017 : Fête de Saint Blaise de Sébaste, Évêque et martyr en Arménie († v. 320).
De telles chandelles sont utilisées pour la Bénédiction des gorges pendant le jour de sa Fête, qui tombe dans l'Église Occidentale le 03 Février et dans l'Église Orientale le 11 Février.
La coutume veut que l’on allume deux cierges Bénis croisés sur la gorge du fidèle qui prie pour sa guérison.
On tenait les bougies devant la gorge et on prononçait les mots suivants Per intercessionem Sancti Blasii liberet te Deus a malo gutteris et a quovis alio malo in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti
[Par l'intercession de Saint Blaise que Dieu te libère de ce mal de gorge et de tout autre mal au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit].
Martyr en Arménie (✝ 320)
Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie.
Il était médecin quand il fut choisit comme Évêque de Sébaste. Il fit d'une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages.
Ce pourquoi il fut remarqué par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d'animaux sauvages qu'il devait livrer pour les jeux du cirque.
Il fit arrêter Saint Blaise et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.
A lire: «De St Blaise à Jean Cocteau : le chemin de la simplicité» - diocèse de Metz.
L’église Saint-Eucaire de Metz (quartier Outre-Seille) est chaque année le cadre du traditionnel pèlerinage de la Saint Blaise.
Près de 4 000 personnes y assistent, venant vénérer les reliques de Saint Blaise, sorties exceptionnellement le jour de la Fête de son martyr. Plus de 10 000 petits pains sont également bénis à cette occasion. (3 février 2011)http://metz.catholique.fr/?option=com_content&task=view&id=659&Itemid=76
A Metz, la Fête de Saint Blaise trouve un nouveau sens. (saint-jacques.info)http://www.saint-jacques.info/Blaise_Metz.htm
"La croix Saint-Blaise a retrouvé sa place (Savigny-sur-Clairis, lYonne.fr, 23 août 2011), érigée en 1120, année où les reliques de Saint Blaise ont été ramenées d'Arménie par des pèlerins revenant de Palestine.
Saint Blaise a fortement marqué la paroisse au Moyen-âge: une source, une croix et une maison portent alors son nom.
Les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle, vénéraient particulièrement Saint Blaise, dont on retrouve l'évocation sur de très nombreuses étapes. Savigny en fait partie."
Un internaute nous écrit: "il sauva miraculeusement un enfant mourant d'un œdème à la gorge dû à une arête de poisson."
Mémoire de Saint Blaise, Évêque de Sébaste en Arménie et martyr, qui souffrit pour le nom de Chrétien.
La tradition place son martyre sous l’empereur Licinius, vers 320.
Martyrologe romain.
La coutume veut que l’on allume deux cierges Bénis croisés sur la gorge du fidèle qui prie pour sa guérison.
On tenait les bougies devant la gorge et on prononçait les mots suivants Per intercessionem Sancti Blasii liberet te Deus a malo gutteris et a quovis alio malo in nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti
[Par l'intercession de Saint Blaise que Dieu te libère de ce mal de gorge et de tout autre mal au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit].
Martyr en Arménie (✝ 320)
Il naquit, vécut et mourut, dit-on, en Arménie.
Il était médecin quand il fut choisit comme Évêque de Sébaste. Il fit d'une caverne du mont Argée sa résidence épiscopale et y guérissait aussi bien les hommes que les bêtes sauvages.
Ce pourquoi il fut remarqué par le gouverneur de la Cappadoce qui avait besoin d'animaux sauvages qu'il devait livrer pour les jeux du cirque.
Il fit arrêter Saint Blaise et voulut le noyer dans un étang. Ce qui ne fut pas possible. Blaise marchait sur les eaux. Revenu sur la berge, il fut décapité.
A lire: «De St Blaise à Jean Cocteau : le chemin de la simplicité» - diocèse de Metz.
L’église Saint-Eucaire de Metz (quartier Outre-Seille) est chaque année le cadre du traditionnel pèlerinage de la Saint Blaise.
Près de 4 000 personnes y assistent, venant vénérer les reliques de Saint Blaise, sorties exceptionnellement le jour de la Fête de son martyr. Plus de 10 000 petits pains sont également bénis à cette occasion. (3 février 2011)http://metz.catholique.fr/?option=com_content&task=view&id=659&Itemid=76
A Metz, la Fête de Saint Blaise trouve un nouveau sens. (saint-jacques.info)http://www.saint-jacques.info/Blaise_Metz.htm
"La croix Saint-Blaise a retrouvé sa place (Savigny-sur-Clairis, lYonne.fr, 23 août 2011), érigée en 1120, année où les reliques de Saint Blaise ont été ramenées d'Arménie par des pèlerins revenant de Palestine.
Saint Blaise a fortement marqué la paroisse au Moyen-âge: une source, une croix et une maison portent alors son nom.
Les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle, vénéraient particulièrement Saint Blaise, dont on retrouve l'évocation sur de très nombreuses étapes. Savigny en fait partie."
Un internaute nous écrit: "il sauva miraculeusement un enfant mourant d'un œdème à la gorge dû à une arête de poisson."
Mémoire de Saint Blaise, Évêque de Sébaste en Arménie et martyr, qui souffrit pour le nom de Chrétien.
La tradition place son martyre sous l’empereur Licinius, vers 320.
Martyrologe romain.
Blaise fut l'un des Saints autrefois les plus populaires et les plus célèbres par l'efficacité de leur intercession.
D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux Chrétien, il devint Évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.
Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa Bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.
Blaise saisi peu de temps après comme Chrétien, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ.
Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie ! »
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, il est rappelé au tribunal : “Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis : ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle”.
« Ces statues que tu adores, reprend l'Évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer. ».
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps.
La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit : « Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde ; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle. »
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson.
Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
D'abord très habile médecin, et en même temps très vertueux Chrétien, il devint Évêque de Sébaste, en Arménie, par le choix du peuple, qui l'entourait d'une grande estime.
Mais Blaise, inspiré de Dieu, quitta bientôt son siège épiscopal pour s'enfuir sur une montagne solitaire ; il y avait pour compagnie les bêtes fauves qui venaient chaque jour visiter et caresser l'homme de Dieu, et recevoir, avec sa Bénédiction, la guérison de leurs maux.
Il fut rencontré en son désert par des païens qui, surpris de trouver un homme familièrement entouré de lions, de tigres, de loups et d'ours, allèrent raconter cette nouvelle au gouverneur.
Blaise saisi peu de temps après comme Chrétien, exprima sa joie profonde, à la pensée de souffrir pour Jésus-Christ.
Arrivé devant le gouverneur : « Insensé, lui dit-il, penses-tu me séparer de Dieu par tes tourments ? Non, non, le Seigneur est avec moi, c'est Lui qui me fortifie ! »
Les bourreaux le frappèrent à coups de verges et le jetèrent en prison. Quelques jours après, il est rappelé au tribunal : “Choisis, Blaise, lui dit le juge, choisis entre deux partis : ou bien adore nos dieux, et alors tu seras notre ami, ou bien, si tu refuses, tu seras livré aux supplices et tu périras d'une mort cruelle”.
« Ces statues que tu adores, reprend l'Évêque, ne sont pas des dieux, mais les organes du démon, je ne puis donc les adorer. ».
Le tyran, le voyant inflexible, ordonna de l'attacher à un chevalet, puis il fit apporter des peignes de fer, avec lesquels on lui déchira le dos et tout le corps.
La victime, se tournant toute sanglante vers le gouverneur, lui dit : « Déjà voisin du Ciel, je méprise toutes les choses de ce monde ; je me ris de vous et de vos supplices. Ces tourments ne dureront qu'un instant, tandis que la récompense sera éternelle. »
Après de nouveaux interrogatoires inutiles, Blaise fut jeté dans le lac voisin pour y être noyé ; mais il fit le signe de la Croix et marcha sur les eaux comme sur un terrain solide. Le glorieux martyr eut enfin la tête tranchée.
Tandis qu'il était en prison on lui avait amené un enfant sur le point d'être étouffé par une arête de poisson.
Blaise le guérit. C'est sans doute pour ce fait qu'on l'invoque spécialement pour les maux de gorge.
Pour un approfondissement biographique
Autre approfondissement biographique
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 04 Février 2017 : Fête de Sainte Véronique, femme ayant essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (1er s.).
Sainte Véronique. Statue en marbre de Carrare de 5 m de haut faite par Francesco Mochi réalisée entre 1629 et 1639 pour la basilique Saint-Pierre de Rome en Italie.
Selon la tradition Chrétienne, sainte femme Juive qui aurait essuyé le visage du Christ lors de sa montée au Calvaire.
Le morceau d'étoffe blanche dont elle se servit aurait gardé l'empreinte de la face de Jésus. Ce voile de Véronique est conservé à Saint-Pierre de Rome.
Fête le 4 Février.
CHEMIN DE CROIX
Sainte Véronique essuie le visage de Jésus.
Jésus, tu étais plein de sueur et de sang quand cette sainte femme t'a apporté un peu de fraîcheur et de réconfort.
Oh Jésus ! Apprends-moi à donner un peu fraîcheur et de réconfort à ceux que je vois dans le besoin.
Chemin de la Croix
médité par
Père Jean-Grégoire de la Trinité, O.D.M.
à l'occasion d'un Vendredi-Saint
Sixième station
Véronique essuie le visage de Jésus
* Nous t'adorons, Ô Christ et nous Te bénissons !
* Par ta sainte Croix, Tu as racheté le monde
La foule se moque de Jésus, le frappe et le bouscule. Mais Véronique, femme au cœur droit, sait qu'Il est innocent.
Bravant la meute déchaînée, elle se précipite et essuie le visage de Jésus. Forte de sa Foi, elle ne craint personne.
- Seigneur Jésus, que Ta grâce assure ma Foi, pour que jamais de Toi je ne rougisse, et que toujours et partout, sans hésitation, je Te rendre témoignage.
Notre Père...
Je vous salue...
Gloire au Père...
* Par tes Saintes blessures, nous t'en prions,
* Seigneur Jésus, prends pitié de nous.
Le Voile de Véronique.
Aucun récit évangélique ne fait allusion à Véronique, que certaines traditions anciennes citent pour avoir essuyé le Visage du Christ au cours de Sa montée au Golgotha, l'image du Saint Visage restant "imprimée" sur le tissu.
Ce prénom de Véronique pourrait venir d'un mélange de latin-grec, "vera icon", ce qui signifie "véritable image".
Pour certains, cette tradition ne serait d'ailleurs qu'une légende, à rapprocher de l'histoire du Mandylion.
L'apocryphe "La mort de Pilate" raconte à l'appui de cette thèse que Le Christ imprima son visage sur une toile qu'il donna à Véronique.
Les preuves historiques de l'histoire du voile remontent au VIII° siècle, au cours duquel le Pape Jean VII le plaça dans un oratoire qu'il fit construire au Vatican.
Exposé au XII° siècle au Latran, le voile fut transféré au début du XVII° à la Basilique Saint Pierre de Rome, où il fut l'objet d'une dernière ostension en 1854.
Il n'a fait l'objet d'aucune étude scientifique, mais les copies conservées à Rome et à Gênes rappellent l'image du Saint Suaire.
Selon la tradition Chrétienne, sainte femme Juive qui aurait essuyé le visage du Christ lors de sa montée au Calvaire.
Le morceau d'étoffe blanche dont elle se servit aurait gardé l'empreinte de la face de Jésus. Ce voile de Véronique est conservé à Saint-Pierre de Rome.
Fête le 4 Février.
CHEMIN DE CROIX
Sainte Véronique essuie le visage de Jésus.
Jésus, tu étais plein de sueur et de sang quand cette sainte femme t'a apporté un peu de fraîcheur et de réconfort.
Oh Jésus ! Apprends-moi à donner un peu fraîcheur et de réconfort à ceux que je vois dans le besoin.
Chemin de la Croix
médité par
Père Jean-Grégoire de la Trinité, O.D.M.
à l'occasion d'un Vendredi-Saint
Sixième station
Véronique essuie le visage de Jésus
* Nous t'adorons, Ô Christ et nous Te bénissons !
* Par ta sainte Croix, Tu as racheté le monde
La foule se moque de Jésus, le frappe et le bouscule. Mais Véronique, femme au cœur droit, sait qu'Il est innocent.
Bravant la meute déchaînée, elle se précipite et essuie le visage de Jésus. Forte de sa Foi, elle ne craint personne.
- Seigneur Jésus, que Ta grâce assure ma Foi, pour que jamais de Toi je ne rougisse, et que toujours et partout, sans hésitation, je Te rendre témoignage.
Notre Père...
Je vous salue...
Gloire au Père...
* Par tes Saintes blessures, nous t'en prions,
* Seigneur Jésus, prends pitié de nous.
Le Voile de Véronique.
Aucun récit évangélique ne fait allusion à Véronique, que certaines traditions anciennes citent pour avoir essuyé le Visage du Christ au cours de Sa montée au Golgotha, l'image du Saint Visage restant "imprimée" sur le tissu.
Ce prénom de Véronique pourrait venir d'un mélange de latin-grec, "vera icon", ce qui signifie "véritable image".
Pour certains, cette tradition ne serait d'ailleurs qu'une légende, à rapprocher de l'histoire du Mandylion.
L'apocryphe "La mort de Pilate" raconte à l'appui de cette thèse que Le Christ imprima son visage sur une toile qu'il donna à Véronique.
Les preuves historiques de l'histoire du voile remontent au VIII° siècle, au cours duquel le Pape Jean VII le plaça dans un oratoire qu'il fit construire au Vatican.
Exposé au XII° siècle au Latran, le voile fut transféré au début du XVII° à la Basilique Saint Pierre de Rome, où il fut l'objet d'une dernière ostension en 1854.
Il n'a fait l'objet d'aucune étude scientifique, mais les copies conservées à Rome et à Gênes rappellent l'image du Saint Suaire.
Baie 21 - église Saint Pierre Apôtre - Montréal - QC - CA
La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face.
Selon la tradition latine, Ste Véronique était la femme qui essuya le visage ensanglanté du Seigneur portant sa Croix vers le Golgotha.
Les traits du Sauveur restèrent imprimés sur le linge, qui fut ainsi considéré comme une des images "non faites de main d'homme".
Mais selon un très ancien écrit apocryphe, les Actes de Pilate, Véronique (Bérénice) était bien l'Hémorroïsse qui, étant en possession d'un portrait du Christ, alla le présenter à l'Empereur Tibère à Rome.
A sa mort, la précieuse image aurait été transmise à St Clément.
Selon la tradition orientale, elle serait l'hémorroïsse guérie par le Christ (Matthieu 9. 20). Selon Saint Eusèbe de Césarée, en témoignage d'action de grâces, elle aurait fait couler une statue de bronze qui représentait Le Christ prenant la main d'une femme agenouillée.
C'est l'unique exemple de la vénération d'une statue dans la tradition Orthodoxe.
Cette effigie du Christ fut abattue sur ordre de Julien l'Apostat, lors de sa tentative de restauration du paganisme.
Sainte Véronique (l’hémorroïsse) était originaire de Césarée de Philippe (Panéas). Elle fut guérie par Notre Seigneur Jésus-Christ d'un flux de sang qui l'affligeait depuis de longues années (cf. Mat. 9:20).
En témoignage d'action de grâces, elle fit couler une statue de bronze qui représentait le Christ tendant la main à une femme agenouillée devant lui.
À ses pieds, sur la stèle — où l'on pouvait lire l'inscription: À Dieu, Sauveur du monde — poussait une plante qui avait la vertu de guérir toutes les maladies.
Véronique plaça cette statue devant sa maison, afin que tous les passants la vénèrent et gardent présente à l'esprit la mémoire de son modèle, le Dieu-Homme.
Ayant mené le reste de sa vie de manière sainte et agréable à Dieu, elle s'endormit en paix, pour jouir de la Face du Seigneur.
La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face.
Selon la tradition latine, Ste Véronique était la femme qui essuya le visage ensanglanté du Seigneur portant sa Croix vers le Golgotha.
Les traits du Sauveur restèrent imprimés sur le linge, qui fut ainsi considéré comme une des images "non faites de main d'homme".
Mais selon un très ancien écrit apocryphe, les Actes de Pilate, Véronique (Bérénice) était bien l'Hémorroïsse qui, étant en possession d'un portrait du Christ, alla le présenter à l'Empereur Tibère à Rome.
A sa mort, la précieuse image aurait été transmise à St Clément.
Selon la tradition orientale, elle serait l'hémorroïsse guérie par le Christ (Matthieu 9. 20). Selon Saint Eusèbe de Césarée, en témoignage d'action de grâces, elle aurait fait couler une statue de bronze qui représentait Le Christ prenant la main d'une femme agenouillée.
C'est l'unique exemple de la vénération d'une statue dans la tradition Orthodoxe.
Cette effigie du Christ fut abattue sur ordre de Julien l'Apostat, lors de sa tentative de restauration du paganisme.
Sainte Véronique (l’hémorroïsse) était originaire de Césarée de Philippe (Panéas). Elle fut guérie par Notre Seigneur Jésus-Christ d'un flux de sang qui l'affligeait depuis de longues années (cf. Mat. 9:20).
En témoignage d'action de grâces, elle fit couler une statue de bronze qui représentait le Christ tendant la main à une femme agenouillée devant lui.
À ses pieds, sur la stèle — où l'on pouvait lire l'inscription: À Dieu, Sauveur du monde — poussait une plante qui avait la vertu de guérir toutes les maladies.
Véronique plaça cette statue devant sa maison, afin que tous les passants la vénèrent et gardent présente à l'esprit la mémoire de son modèle, le Dieu-Homme.
Ayant mené le reste de sa vie de manière sainte et agréable à Dieu, elle s'endormit en paix, pour jouir de la Face du Seigneur.
Selon les Révélations de Jésus à Maria Valtorta :
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Nike.htm
Niké ou Niqué (Sainte Véronique)
Disciple dédiée aux œuvres de charité.
Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l’Évangile ne mentionne pas l’épisode.
Sur la Via Dolorosa, (Véro)Nique tend à Jésus un linge pour qu’il s’essuie le visage : il y demeure miraculeusement marqué.
Ici, la force de la Tradition a authentifié le fait.
Présentation générale.
Femme hébraïque de la Diaspora. Revenue récemment à Jéricho où elle a acquis des terres pour être près de la Cité Sainte. Ces terres sont situées en dehors de la ville et entre Jéricho et Jérusalem (8.39)
"C'est bien. Mais que veux-tu, au juste ? - T'aider dans les pauvres et, comme je puis, te faire aimer et connaître. Je connais beaucoup de colonies de la Diaspora, car j'ai suivi mon mari dans ses affaires commerciales. J'ai des moyens et je me contente de peu." Ce sera désormais sa vocation (5.63).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-063.htm
Il la charge de prendre régulièrement soin d'Élie l’essénienhttp://www.maria-valtorta.org/Personnages/ElieEssenien.htm retiré comme Ermite au Carit, un massif désertique près de Jéricho. "À chaque lune y aller comme si c'était un rite. Il l'est. C'est un rite d'amour fraternel" (5.72).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-072.htm
De même, elle hérite de la garde d'Egla,http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Egla.htm une esclave israélite rachetée par Claudia Procula :http://www.maria-valtorta.org/Personnages/ClaudiaProcula.htm Jésus la fait conduire chez Nike. "Elle m'en a tant prié, et c'est une juste prière. La veuve sans enfants aura elle aussi un saint amour, et la fillette sans parents une mère vraiment Israélite" (6.78)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2006/06-078.htm
C'est tout naturellement qu'elle porte appui à son voisin Zachée le publicain dans son œuvre de charité destinée à la reconversion des pécheurs et des marginaux. (7.219 http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-219.htmet 7.221)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-221.htm
Riche propriétaire, elle souhaite mettre à disposition de la troupe apostolique les fruits de sa terre (7.229).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-229.htm Elle fera plus, sa maison sera un refuge pour les disciples persécutés (10.34).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-034.htm
Caractère et aspect.
Veuve de 40 ans sans enfants.
Nike met à la disposition des apôtres et disciples les fruits de sa riche propriété située sur la route de Jéricho à Jérusalem (8.39). http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2008/08-039.htm
Tous, à qui mieux mieux, louent son accueil : "De bons fruits ! dit l'un.
- Et une bonne disciple, dit l'autre.
- Une belle maison, sans luxe, mais sans misère, reprend un troisième.
- Et dirigée par une femme qui exerce une douce autorité. Ordre, propreté, respect et aussi tendresse.
- Quels beaux champs elle a autour ! Une richesse !" (7.229).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-229.htm
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Nike.htm
Niké ou Niqué (Sainte Véronique)
Disciple dédiée aux œuvres de charité.
Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l’Évangile ne mentionne pas l’épisode.
Sur la Via Dolorosa, (Véro)Nique tend à Jésus un linge pour qu’il s’essuie le visage : il y demeure miraculeusement marqué.
Ici, la force de la Tradition a authentifié le fait.
Présentation générale.
Femme hébraïque de la Diaspora. Revenue récemment à Jéricho où elle a acquis des terres pour être près de la Cité Sainte. Ces terres sont situées en dehors de la ville et entre Jéricho et Jérusalem (8.39)
"C'est bien. Mais que veux-tu, au juste ? - T'aider dans les pauvres et, comme je puis, te faire aimer et connaître. Je connais beaucoup de colonies de la Diaspora, car j'ai suivi mon mari dans ses affaires commerciales. J'ai des moyens et je me contente de peu." Ce sera désormais sa vocation (5.63).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-063.htm
Il la charge de prendre régulièrement soin d'Élie l’essénienhttp://www.maria-valtorta.org/Personnages/ElieEssenien.htm retiré comme Ermite au Carit, un massif désertique près de Jéricho. "À chaque lune y aller comme si c'était un rite. Il l'est. C'est un rite d'amour fraternel" (5.72).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-072.htm
De même, elle hérite de la garde d'Egla,http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Egla.htm une esclave israélite rachetée par Claudia Procula :http://www.maria-valtorta.org/Personnages/ClaudiaProcula.htm Jésus la fait conduire chez Nike. "Elle m'en a tant prié, et c'est une juste prière. La veuve sans enfants aura elle aussi un saint amour, et la fillette sans parents une mère vraiment Israélite" (6.78)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2006/06-078.htm
C'est tout naturellement qu'elle porte appui à son voisin Zachée le publicain dans son œuvre de charité destinée à la reconversion des pécheurs et des marginaux. (7.219 http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-219.htmet 7.221)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-221.htm
Riche propriétaire, elle souhaite mettre à disposition de la troupe apostolique les fruits de sa terre (7.229).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-229.htm Elle fera plus, sa maison sera un refuge pour les disciples persécutés (10.34).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-034.htm
Caractère et aspect.
Veuve de 40 ans sans enfants.
Nike met à la disposition des apôtres et disciples les fruits de sa riche propriété située sur la route de Jéricho à Jérusalem (8.39). http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2008/08-039.htm
Tous, à qui mieux mieux, louent son accueil : "De bons fruits ! dit l'un.
- Et une bonne disciple, dit l'autre.
- Une belle maison, sans luxe, mais sans misère, reprend un troisième.
- Et dirigée par une femme qui exerce une douce autorité. Ordre, propreté, respect et aussi tendresse.
- Quels beaux champs elle a autour ! Une richesse !" (7.229).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-229.htm
Domenico Fetti (Roman, 1589 - 1623)
Le voile de Véronique
Le voile de Véronique
En savoir plus sur ce personnage.
Légende et tradition la donnent mariée à Zachée, émigrant avec lui en Gaule à Soulac-sur-mer en Gironde où elle meurt, en l'an 70 dit-on, et où ses reliques sont vénérées depuis le Moyen-âge (Basilique Notre-Dame de la fin des Terres).
Veuf, Zachée aurait alors émigré dans le Quercy, à Roc Amadour.
En rapprochant ces informations des données de Maria Valtorta, on peut dire que son union, même platonique, avec Zachée est plausible : tout les deux sont de Jéricho et se consacrent à l'apostolat envers les éprouvés, fondant tous les deux un "foyer de charité.
Leur émigration en Gaule est possible. Lors des premières persécutions il y a eu une vague d'émigration http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Gaule.htm(la famille de Béthanie par exemple), toutefois un débarquement en Gironde interroge : ce n'est pas la route maritime la plus directe en venant de Palestine.
Dans la légende, Véronique est parfois identifiée à l'hémorroïsse guérie par Jésus. On lui attribue alors le nom de Bérénice d'où dériverait le nom de Véronique.
Ces derniers éléments sont infirmés par les écrits de Maria Valtorta.
Légende et tradition la donnent mariée à Zachée, émigrant avec lui en Gaule à Soulac-sur-mer en Gironde où elle meurt, en l'an 70 dit-on, et où ses reliques sont vénérées depuis le Moyen-âge (Basilique Notre-Dame de la fin des Terres).
Veuf, Zachée aurait alors émigré dans le Quercy, à Roc Amadour.
En rapprochant ces informations des données de Maria Valtorta, on peut dire que son union, même platonique, avec Zachée est plausible : tout les deux sont de Jéricho et se consacrent à l'apostolat envers les éprouvés, fondant tous les deux un "foyer de charité.
Leur émigration en Gaule est possible. Lors des premières persécutions il y a eu une vague d'émigration http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Gaule.htm(la famille de Béthanie par exemple), toutefois un débarquement en Gironde interroge : ce n'est pas la route maritime la plus directe en venant de Palestine.
Dans la légende, Véronique est parfois identifiée à l'hémorroïsse guérie par Jésus. On lui attribue alors le nom de Bérénice d'où dériverait le nom de Véronique.
Ces derniers éléments sont infirmés par les écrits de Maria Valtorta.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Sainte Véronique, ou Niké, dans l'oeuvre de Maria Valtorta :
http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Nike.htm
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Thierry- Aime la Divine Volonté
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 05 Février 2017 : Fête de Sainte Agathe de Catane, vierge et martyre en Sicile (✝ 251).
Vitrail de l'église de Lignières (diocèse de Bourges): Sainte Agathe conduite au supplice pour s'être refusée aux hommages du gouverneur Quintionnus.
Martyre en Sicile (✝ 251)
Son nom signifie "bonté"
Cette belle jeune fille serait née en Sicile.
Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion.
Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûre: elle garda jusqu'à la mort la pureté qu'elle avait vouée au seul Christ.
Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique avec Sainte Lucie, Sainte Agnès et Sainte Cécile.
Mémoire de Sainte Agathe, vierge et martyre. À Catane en Sicile, encore jeune fille, quand sévit la persécution de Dèce, vers 250, elle conserva son corps pur et sa Foi intacte dans le martyre, offrant au Christ Seigneur le témoignage de sa vie.
Martyrologe romain.
Martyre en Sicile (✝ 251)
Son nom signifie "bonté"
Cette belle jeune fille serait née en Sicile.
Le gouverneur de Palerme ou de Catane la convoitait et, malgré une entremetteuse, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion.
Les bourreaux rivalisèrent de sadisme pour la vaincre. Une seule chose est sûre: elle garda jusqu'à la mort la pureté qu'elle avait vouée au seul Christ.
Elle y gagna sa place dans le canon romain de la Prière Eucharistique avec Sainte Lucie, Sainte Agnès et Sainte Cécile.
Mémoire de Sainte Agathe, vierge et martyre. À Catane en Sicile, encore jeune fille, quand sévit la persécution de Dèce, vers 250, elle conserva son corps pur et sa Foi intacte dans le martyre, offrant au Christ Seigneur le témoignage de sa vie.
Martyrologe romain.
Deux villes de Sicile, Palerme et Catane, se disputent l'honneur d'avoir donné naissance à Sainte Agathe ; ce qui est certain, c'est qu'elle fut martyrisée à Catane, sous l'empereur Dèce.
Dénoncée au préteur Quintianus, comme Chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia.
Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.
Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
« Qui es-tu ?
- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des Chrétiens ?
- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »
Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments.
Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein.
Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »
Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, Saint Pierre lui apparut et la guérit au Nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô Mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.
Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »
Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande.
Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës.
Dénoncée au préteur Quintianus, comme Chrétienne, Agathe lui fut amenée. La beauté de la jeune fille le séduisit ; il conçut pour elle une passion criminelle et crut venir à bout de son dessein en la remettant aux mains d'une femme débauchée, nommée Aphrodisia.
Celle-ci employa son art et son artifice afin de séduire Agathe, sans pouvoir y réussir ; et après un mois de tentatives, elle s'en fut trouver le préfet pour lui annoncer l'inutilité de ses efforts.
Le juge alors fit comparaître la servante du Seigneur devant son tribunal.
« Qui es-tu ?
- Je suis noble et d'une illustre famille, toute ma parenté le fait assez connaître.
- Pourquoi donc suis-tu la chétive condition des Chrétiens ?
- Parce que la véritable noblesse s'acquiert avec Jésus-Christ dont je me dis la servante.
- Quoi donc ! Sommes-nous dégradés de noblesse pour mépriser ton Crucifié ?
- Oui, tu perds la véritable liberté en te faisant esclave du démon jusqu'au point d'adorer des pierres pour lui faire honneur. »
Afin d'apprendre à la jeune fille à mieux parler, Quintianus la fit frapper sur la joue, et commanda qu'on la conduisît en prison, lui disant qu'elle eut à se préparer à renier Jésus-Christ ou à mourir dans les tourments.
Le lendemain, le juge essaya de gagner Agathe par des promesses, mais il la trouva inébranlable, et ses réponses excitèrent tellement la rage du persécuteur, que, sur son ordre, on lui arracha un sein.
Elle dit à Quintianus : « N'as-tu pas honte, ô cruel tyran, de me faire souffrir de cette façon, toi qui as sucé ta première nourriture du sein d'une femme ? »
Quand elle fut rentrée dans la prison, où le préfet avait défendu de lui rien donner, Saint Pierre lui apparut et la guérit au Nom du Sauveur ; la Sainte s'écria : « Je vous rends grâces, ô Mon Seigneur Jésus-Christ, de ce qu'il vous a plu de m'envoyer votre Apôtre afin de guérir mes plaies et de me rendre ce que le bourreau m'avait arraché » et la prison fut remplie d'une si éclatante lumière que les gardiens s'enfuirent épouvantés, laissant les portes ouvertes.
Les autres prisonniers conseillaient à Agathe de prendre la fuite, mais elle répondit : « Dieu me garde de quitter le champ de bataille et de m'enfuir en voyant une si belle occasion de remporter la victoire sur mes ennemis. »
Quatre jours après, Agathe fut ramenée devant le juge qui, la voyant saine et sauve, fut rempli d'étonnement ; sa rage n'en devint que plus grande.
Par son ordre, on roula Agathe sur des têts de pots cassés et sur des charbons, en même temps que l'on perçait son corps de pointes aiguës.
Pendant ce supplice, un tremblement de terre survint, et les principaux ministres de la cruauté de Quintianus furent écrasés.
La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison.
Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre Miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'Amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.
Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de Sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. »
Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.
La dévotion à Sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane.
Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.
La ville, épouvantée, vit là un châtiment du Ciel, et le persécuteur, craignant qu'on ne lui enlevât sa victime, se hâta de la renvoyer en prison.
Quand elle y fut rentrée, Agathe dit : « Ouvrez, Seigneur, les bras de votre Miséricorde, et recevez mon esprit qui désire vous posséder avec tous les transports d'Amour dont il est capable » et en achevant ces mots elle expira.
Aussitôt que la nouvelle de cette mort se fut répandue, toute la ville accourut pour honorer les restes de Sainte Agathe, et au moment où on voulut la mettre dans le tombeau, cent Anges, sous la figure de jeunes hommes, apparurent, et au front d'Agathe inscrivirent ces mots : « C'est une âme sainte ; elle a rendu un honneur volontaire à Dieu et elle est la rédemption de sa patrie. »
Quintianus, de son côté, était parti pour se mettre en possession des biens de la servante de Dieu, mais au passage d'une rivière, un cheval le mordit au visage et un autre, à coups de pieds, le précipita dans l'eau où il se noya.
La dévotion à Sainte Agathe ne tarda pas à se répandre partout, mais nulle part elle ne fut plus honorée qu'à Catane.
Plusieurs fois sa protection a sauvé cette ville des éruptions de l'Etna, et pour cela il suffisait aux habitants de donner, comme barrière aux torrents de lave qui descendaient de la montagne, un objet qui avait touché le corps de la Sainte.
Une autre litanie du XIII° siècle disait : Sainte Agathe, vierge pucelle, qui souffris en ta mamelle, tu y souffris pour Dieu amour, prie pour moi Notre Seigneur ; tandis qu'ailleurs on l'invoquait ainsi :
Sainte Agathe, vierge piteuse, qui souffris peine douloureuse pour Jésus-Christ en ta poitrine, prie Dieu qu'il me donne son amour fine.
Sainte Agathe, vierge piteuse, qui souffris peine douloureuse pour Jésus-Christ en ta poitrine, prie Dieu qu'il me donne son amour fine.
SAINTE AGATHE, VIERGE
Agathe, vierge de race noble et très belle de corps, honorait sans cesse Dieu en toute sainteté dans la ville de Catane.
Or, Quintien, consulaire en Sicile, homme ignoble, voluptueux, avare et adonné à l’idolâtrie, faisait tous ses efforts pour se rendre maître d'Agathe (Bréviaire).
Comme il était de basse extraction, il espérait en imposer en s'unissant à une personne noble; étant voluptueux, il aurait joui de sa beauté; en s'emparant de ses biens, il satisfaisait son avarice; puisqu'il était idolâtre, il la contraindrait d'immoler aux dieux.
Il se la fit donc amener.
Arrivée en sa présence, et ayant connu son inébranlable résolution, il la livra entre les mains d'une femme de mauvaise vie nommée Aphrodisie, et à ses neuf filles débauchées comme leur mère, afin que, dans l’espace de trente jours, elles la fissent changer de résolution.
Elles espéraient; soit par de belles promesses, soit par des menaces violentes, qu'elles la détourneraient de son bon propos.
La bienheureuse Agathe leur dit : « Ma volonté est assise sur la pierre et a J.-C. pour base ; vos paroles sont comme le vent, vos promesses comme la pluie, les terreurs que vous m’inspirez comme les fleuves.
Quels que soient leurs efforts, les fondements de ma maison restent solides, rien ne pourra l’abattre. »
En s'exprimant de la sorte, elle ne cessait de pleurer et chaque jour elle priait avec le désir de parvenir à la palme du martyre.
Aphrodisie voyant Agathe rester inébranlable dit à Quintien : « Amollir les pierres, et donner au fer, la flexibilité du plomb serait plus facile que de détourner l’âme de cette jeune fille des pratiques Chrétiennes et de la faire changer. »
Alors Quintien la fit venir et lui dit: «De quelle condition es-tu? Elle, répondit « Je suis noble et même d'une illustre famille, comme ma parenté en fait foi. * »
Quintien lui dit : « Si tu es noble, pourquoi, par ta conduite as-tu des habitudes de personne servile ? »
« C'est, dit-elle, que je suis servante de J.-C., voilà pourquoi je parais être une personne servile.»
Quintien : «Puisque tu es noble, comment te dis-tu servante? » Elle répondit : « La souveraine noblesse, c'est d'être engagée au service de J.-C. »
Quintien : « Choisis le parti que tu voudras, ou de sacrifier aux dieux, ou d'endurer différents supplices. »
Agathe lui répondit: « Que ta femme ressemble à ta déesse Vénus, et toi-même, sois tel que l’a été ton dieu Jupiter. »
Alors Quintien ordonna de la souffleter avec force en disant : « N'injurie pas ton juge par tes plaisanteries téméraires. »
Agathe répliqua : «Je m’étonne qu'un homme prudent comme toi en soit arrivé à ce point de folie d'appeler tes dieux ceux dont tu ne voudrais pas que ta femme, ou bien toi, suivissiez les exemples, puisque tu dis que c'est te faire injure que de te souhaiter de vivre comme eux.
En, effet si tes dieux sont bons, je ne t'ai souhaité que du bien ; mais si tu as horreur de leur ressembler, tu partages mes sentiments. »
Quintien « Qu'ai je besoin d'entendre une série de propos superflus ? Ou sacrifie aux dieux, ou je vais te faire mourir par toute espèce de supplices. »
Agathe : « Si tu me fais espérer d'être livrée aux bêtes, en entendant le nom de J.-C., elles s'adouciront ; si tu emploies le feu, les anges répandront du ciel sur moi une rosée salutaire ; si tu m’infliges plaies et tortures, je possède en moi Le Saint-Esprit par la puissance duquel je méprise tout. »
Alors le consul la fit jeter en prison, parce qu'elle le confondait publiquement par ses discours.
Elle y alla avec grande liesse et gloire, comme si elle fût invitée à un festin; et elle recommandait son combat au Seigneur.
Le jour suivant, Quintien lui dit : « Renie le Christ et adore les dieux. » Sur son refus, il la fit suspendre à un chevalet et torturer.
Agathe dit : « Dans ces supplices, ma délectation est celle d'un homme qui apprend une bonne nouvelle, ou qui voit une personne longtemps attendue, ou qui a découvert de grands trésors.
Le froment ne peut être serré au grenier qu'après avoir été fortement battu pour être séparé de sa balle; de même mon âme ne peut entrer au paradis avec la palme du martyre que mon corps n'ait été déchiré avec violence par les bourreaux. »
Quintien en colère lui fit tordre les mamelles et ordonna qu'après les avoir longtemps tenaillées, on les lui arrachât.
Agathe lui dit : « Impie, cruel et affreux tyran, n'as-tu pas honte de mutiler dans une femme ce que tu as sucé toi-même dans ta mère?
J'ai dans mon âme des mamelles toutes saines avec lesquelles je nourris tous mes sens; et que j'ai consacrées au Seigneur dès mon enfance. »
Alors il commanda qu'on la fît rentrer en son cachot avec défense d'y laisser pénétrer les médecins, et de ne lui servir ni pain, ni eau.
Et voilà que vers le milieu de la nuit, se présente à elle un vieillard précédé d'un enfant qui portait un flambeau, et ayant à la main divers médicaments.
Et il lui dit : « Quoique ce magistrat insensé t'ait accablée de tourments, tu l’as encore tourmenté davantage par tes réponses, et quoiqu'il t'ait tordu ton sein; mais son opulence se changera en amertume : or comme j'étais présent lors de toutes tes tortures, j'ai vu que ta mamelle pourrait être guérie. »
Agathe lui dit : « Je n'ai jamais employé la médecine pour mon corps, et ce me serait honte de perdre un avantage que j'ai conservé si longtemps. »
Le vieillard : « Ma fille, je suis Chrétien, n'aie pas de honte. »
Agathe : « Et qui me pourrait donner de la honte, puisque vous êtes un vieillard fort avancé en âge ?
D’ailleurs mon corps est si horriblement déchiré que personne ne pourrait concevoir pour moi aucune volupté : mais je vous rends grâces, mon seigneur et père, de l’honneur que vous me faites en vous intéressant à moi. »
« Et pourquoi donc, répliqua le vieillard, ne me laisses-tu pas te guérir? »
« Parce que, répondit Agathe, j'ai Mon Seigneur J.-C. qui d'une seule parole guérit et rétablit toutes choses. C'est lui, s'il le veut, qui peut me guérir à l’instant. »
Et le vieillard lui dit en souriant : « Et je suis son Apôtre; et c'est Lui-même qui m’a envoyé vers toi; sache que, en son Nom, tu es guérie.
« Aussitôt l’Apôtre Saint Pierre disparut.
La bienheureuse Agathe se prosterna et rendit grâces à Dieu ; elle se trouva guérie par tout son corps et sa mamelle était rétablie sur sa poitrine.
Or, effrayés de l’immense lumière qui avait paru, les gardes avaient pris la fuite en laissant le cachot ouvert, alors quelques personnes la prièrent de s'en aller.
« A Dieu ne plaise que je m’enfuie, dit-elle, et que je perde la couronne de patience! Je mettrais mes gardiens dans les tribulations. »
Quatre jours après, Quintien lui dit d'adorer les dieux afin qu'elle n'eût pas à endurer de plus grands supplices.
Agathe lui répondit : « Tes paroles sont insensées et vaines; elles souillent l’air et sont iniques, Misérable sans intelligence; comment veux-tu que j'adore des pierres et que je répudie le Dieu du Ciel qui m’a guérie? »
Quintien : « Et qui t'a guérie?». Agathe : «J.-C., Le Fils de Dieu.» Quintien ; « Tu oses encore proférer le Nom du Christ que je ne veux pas entendre ? »
Agathe : « Tant que je vivrai, j'invoquerai J.-C. du cœur et des lèvres. »
Quintien : « Je vais voir si Le Christ te guérira. »
Et il ordonna qu'on parsemât la place de fragments de pots cassés, que sur ces tessons on répandit des charbons ardents, puis qu'on la roulât toute nue dessus.
Pendant qu'on le faisait, voici qu'il survient un affreux tremblement de terre ; il ébranla tellement la ville entière que deux conseillers de Quintien furent écrasés sous les ruines du palais et que tout le peuple accourut vers le consul en criant que c'était uniquement pour l’injuste cruauté exercée contre Agathe que l’on souffrait ainsi.
Quintien craignant et le tremblement de terre, et une sédition du peuple, fit reconduire Agathe en prison; où elle fit cette prière :
« Seigneur J.-C., qui m’avez créée, et m’avez gardée dès mon enfance, qui avez préservé mon cœur de souillure, qui l’avez sauvegardé contre l’amour du siècle, et qui m’avez fait vaincre les tourments, en m’octroyant la vertu de patience, recevez mon esprit et permettez-moi de parvenir jusqu'à votre Miséricorde. »
Après avoir adressé cette prière, elle jeta un grand cri, et rendit l’esprit vers l’an du Seigneur 253, sous l’empire de Dèce.
Au moment où les fidèles ensevelissaient son corps avec des aromates et le mettaient dans le sarcophage, apparut un jeune homme vêtu de soieries, accompagné de plus de cent autres hommes fort beaux; ornés de riches vêtements blancs, qu'on n'avait jamais vus dans le pays; il s'approcha du corps de la Sainte, à la tête de laquelle il plaça une tablette de marbre ; après quoi il disparut aussitôt.
Or, cette table, partait cette inscription : « Ame sainte, généreuse, honneur de Dieu, et libératrice de sa patrie.»
En voici le sens : Elle eut une âme sainte; elle s'offrit généreusement, elle rendit honneur à Dieu, et elle délivra sa patrie.
Quand ce miracle eut été divulgué, les gentils eux-mêmes et les Juifs commencèrent à grandement vénérer son sépulcre.
Pour Quintien, comme il allait faire l’inventaire des richesses de la Sainte, deux de ses chevaux prirent le mors aux dents et se mirent à ruer; l’un le mordit et l’autre le frappa du pied et le fit tomber dans un fleuve, sans qu'on ait pu jamais retrouver son corps.
Un an après, vers le jour de la Fête de Sainte Agathe, une montagne très haute qui est près de la ville (l’Etna), fit éruption et vomit du feu qui descendait comme un torrent de la montagne, mettait en fusion les rochers et la terre, et venait avec impétuosité sur la ville.
Alors une multitude de païens descendirent de la montagne, coururent au sépulcre de la Sainte, prirent le voile dont il était couvert et le placèrent devant le feu.
Le jour du martyre de cette vierge le feu s'arrêta subitement et ne s'avança pas. Voici ce que dit Saint Ambroise en parlant de cette vierge, en sa préface:
« O heureuse et illustre vierge qui mérita de purifier son sang par, un généreux martyre pour la gloire du Seigneur!
O glorieuse et noble vierge, illustrée d'une double gloire, pour avoir fait toutes sortes de miracles au, milieu des plus cruels tourments, et qui, forte d'un secours mystérieux, a mérité d'être guérie par la visite de l’apôtre!
Les Cieux reçurent cette épouse du Christ ; ses restes mortels sont l’objet d'un glorieux respect. Le chœur des anges y proclame la sainteté de son âme et lui attribue la délivrance de sa patrie.»
Agathe, vierge de race noble et très belle de corps, honorait sans cesse Dieu en toute sainteté dans la ville de Catane.
Or, Quintien, consulaire en Sicile, homme ignoble, voluptueux, avare et adonné à l’idolâtrie, faisait tous ses efforts pour se rendre maître d'Agathe (Bréviaire).
Comme il était de basse extraction, il espérait en imposer en s'unissant à une personne noble; étant voluptueux, il aurait joui de sa beauté; en s'emparant de ses biens, il satisfaisait son avarice; puisqu'il était idolâtre, il la contraindrait d'immoler aux dieux.
Il se la fit donc amener.
Arrivée en sa présence, et ayant connu son inébranlable résolution, il la livra entre les mains d'une femme de mauvaise vie nommée Aphrodisie, et à ses neuf filles débauchées comme leur mère, afin que, dans l’espace de trente jours, elles la fissent changer de résolution.
Elles espéraient; soit par de belles promesses, soit par des menaces violentes, qu'elles la détourneraient de son bon propos.
La bienheureuse Agathe leur dit : « Ma volonté est assise sur la pierre et a J.-C. pour base ; vos paroles sont comme le vent, vos promesses comme la pluie, les terreurs que vous m’inspirez comme les fleuves.
Quels que soient leurs efforts, les fondements de ma maison restent solides, rien ne pourra l’abattre. »
En s'exprimant de la sorte, elle ne cessait de pleurer et chaque jour elle priait avec le désir de parvenir à la palme du martyre.
Aphrodisie voyant Agathe rester inébranlable dit à Quintien : « Amollir les pierres, et donner au fer, la flexibilité du plomb serait plus facile que de détourner l’âme de cette jeune fille des pratiques Chrétiennes et de la faire changer. »
Alors Quintien la fit venir et lui dit: «De quelle condition es-tu? Elle, répondit « Je suis noble et même d'une illustre famille, comme ma parenté en fait foi. * »
Quintien lui dit : « Si tu es noble, pourquoi, par ta conduite as-tu des habitudes de personne servile ? »
« C'est, dit-elle, que je suis servante de J.-C., voilà pourquoi je parais être une personne servile.»
Quintien : «Puisque tu es noble, comment te dis-tu servante? » Elle répondit : « La souveraine noblesse, c'est d'être engagée au service de J.-C. »
Quintien : « Choisis le parti que tu voudras, ou de sacrifier aux dieux, ou d'endurer différents supplices. »
Agathe lui répondit: « Que ta femme ressemble à ta déesse Vénus, et toi-même, sois tel que l’a été ton dieu Jupiter. »
Alors Quintien ordonna de la souffleter avec force en disant : « N'injurie pas ton juge par tes plaisanteries téméraires. »
Agathe répliqua : «Je m’étonne qu'un homme prudent comme toi en soit arrivé à ce point de folie d'appeler tes dieux ceux dont tu ne voudrais pas que ta femme, ou bien toi, suivissiez les exemples, puisque tu dis que c'est te faire injure que de te souhaiter de vivre comme eux.
En, effet si tes dieux sont bons, je ne t'ai souhaité que du bien ; mais si tu as horreur de leur ressembler, tu partages mes sentiments. »
Quintien « Qu'ai je besoin d'entendre une série de propos superflus ? Ou sacrifie aux dieux, ou je vais te faire mourir par toute espèce de supplices. »
Agathe : « Si tu me fais espérer d'être livrée aux bêtes, en entendant le nom de J.-C., elles s'adouciront ; si tu emploies le feu, les anges répandront du ciel sur moi une rosée salutaire ; si tu m’infliges plaies et tortures, je possède en moi Le Saint-Esprit par la puissance duquel je méprise tout. »
Alors le consul la fit jeter en prison, parce qu'elle le confondait publiquement par ses discours.
Elle y alla avec grande liesse et gloire, comme si elle fût invitée à un festin; et elle recommandait son combat au Seigneur.
Le jour suivant, Quintien lui dit : « Renie le Christ et adore les dieux. » Sur son refus, il la fit suspendre à un chevalet et torturer.
Agathe dit : « Dans ces supplices, ma délectation est celle d'un homme qui apprend une bonne nouvelle, ou qui voit une personne longtemps attendue, ou qui a découvert de grands trésors.
Le froment ne peut être serré au grenier qu'après avoir été fortement battu pour être séparé de sa balle; de même mon âme ne peut entrer au paradis avec la palme du martyre que mon corps n'ait été déchiré avec violence par les bourreaux. »
Quintien en colère lui fit tordre les mamelles et ordonna qu'après les avoir longtemps tenaillées, on les lui arrachât.
Agathe lui dit : « Impie, cruel et affreux tyran, n'as-tu pas honte de mutiler dans une femme ce que tu as sucé toi-même dans ta mère?
J'ai dans mon âme des mamelles toutes saines avec lesquelles je nourris tous mes sens; et que j'ai consacrées au Seigneur dès mon enfance. »
Alors il commanda qu'on la fît rentrer en son cachot avec défense d'y laisser pénétrer les médecins, et de ne lui servir ni pain, ni eau.
Et voilà que vers le milieu de la nuit, se présente à elle un vieillard précédé d'un enfant qui portait un flambeau, et ayant à la main divers médicaments.
Et il lui dit : « Quoique ce magistrat insensé t'ait accablée de tourments, tu l’as encore tourmenté davantage par tes réponses, et quoiqu'il t'ait tordu ton sein; mais son opulence se changera en amertume : or comme j'étais présent lors de toutes tes tortures, j'ai vu que ta mamelle pourrait être guérie. »
Agathe lui dit : « Je n'ai jamais employé la médecine pour mon corps, et ce me serait honte de perdre un avantage que j'ai conservé si longtemps. »
Le vieillard : « Ma fille, je suis Chrétien, n'aie pas de honte. »
Agathe : « Et qui me pourrait donner de la honte, puisque vous êtes un vieillard fort avancé en âge ?
D’ailleurs mon corps est si horriblement déchiré que personne ne pourrait concevoir pour moi aucune volupté : mais je vous rends grâces, mon seigneur et père, de l’honneur que vous me faites en vous intéressant à moi. »
« Et pourquoi donc, répliqua le vieillard, ne me laisses-tu pas te guérir? »
« Parce que, répondit Agathe, j'ai Mon Seigneur J.-C. qui d'une seule parole guérit et rétablit toutes choses. C'est lui, s'il le veut, qui peut me guérir à l’instant. »
Et le vieillard lui dit en souriant : « Et je suis son Apôtre; et c'est Lui-même qui m’a envoyé vers toi; sache que, en son Nom, tu es guérie.
« Aussitôt l’Apôtre Saint Pierre disparut.
La bienheureuse Agathe se prosterna et rendit grâces à Dieu ; elle se trouva guérie par tout son corps et sa mamelle était rétablie sur sa poitrine.
Or, effrayés de l’immense lumière qui avait paru, les gardes avaient pris la fuite en laissant le cachot ouvert, alors quelques personnes la prièrent de s'en aller.
« A Dieu ne plaise que je m’enfuie, dit-elle, et que je perde la couronne de patience! Je mettrais mes gardiens dans les tribulations. »
Quatre jours après, Quintien lui dit d'adorer les dieux afin qu'elle n'eût pas à endurer de plus grands supplices.
Agathe lui répondit : « Tes paroles sont insensées et vaines; elles souillent l’air et sont iniques, Misérable sans intelligence; comment veux-tu que j'adore des pierres et que je répudie le Dieu du Ciel qui m’a guérie? »
Quintien : « Et qui t'a guérie?». Agathe : «J.-C., Le Fils de Dieu.» Quintien ; « Tu oses encore proférer le Nom du Christ que je ne veux pas entendre ? »
Agathe : « Tant que je vivrai, j'invoquerai J.-C. du cœur et des lèvres. »
Quintien : « Je vais voir si Le Christ te guérira. »
Et il ordonna qu'on parsemât la place de fragments de pots cassés, que sur ces tessons on répandit des charbons ardents, puis qu'on la roulât toute nue dessus.
Pendant qu'on le faisait, voici qu'il survient un affreux tremblement de terre ; il ébranla tellement la ville entière que deux conseillers de Quintien furent écrasés sous les ruines du palais et que tout le peuple accourut vers le consul en criant que c'était uniquement pour l’injuste cruauté exercée contre Agathe que l’on souffrait ainsi.
Quintien craignant et le tremblement de terre, et une sédition du peuple, fit reconduire Agathe en prison; où elle fit cette prière :
« Seigneur J.-C., qui m’avez créée, et m’avez gardée dès mon enfance, qui avez préservé mon cœur de souillure, qui l’avez sauvegardé contre l’amour du siècle, et qui m’avez fait vaincre les tourments, en m’octroyant la vertu de patience, recevez mon esprit et permettez-moi de parvenir jusqu'à votre Miséricorde. »
Après avoir adressé cette prière, elle jeta un grand cri, et rendit l’esprit vers l’an du Seigneur 253, sous l’empire de Dèce.
Au moment où les fidèles ensevelissaient son corps avec des aromates et le mettaient dans le sarcophage, apparut un jeune homme vêtu de soieries, accompagné de plus de cent autres hommes fort beaux; ornés de riches vêtements blancs, qu'on n'avait jamais vus dans le pays; il s'approcha du corps de la Sainte, à la tête de laquelle il plaça une tablette de marbre ; après quoi il disparut aussitôt.
Or, cette table, partait cette inscription : « Ame sainte, généreuse, honneur de Dieu, et libératrice de sa patrie.»
En voici le sens : Elle eut une âme sainte; elle s'offrit généreusement, elle rendit honneur à Dieu, et elle délivra sa patrie.
Quand ce miracle eut été divulgué, les gentils eux-mêmes et les Juifs commencèrent à grandement vénérer son sépulcre.
Pour Quintien, comme il allait faire l’inventaire des richesses de la Sainte, deux de ses chevaux prirent le mors aux dents et se mirent à ruer; l’un le mordit et l’autre le frappa du pied et le fit tomber dans un fleuve, sans qu'on ait pu jamais retrouver son corps.
Un an après, vers le jour de la Fête de Sainte Agathe, une montagne très haute qui est près de la ville (l’Etna), fit éruption et vomit du feu qui descendait comme un torrent de la montagne, mettait en fusion les rochers et la terre, et venait avec impétuosité sur la ville.
Alors une multitude de païens descendirent de la montagne, coururent au sépulcre de la Sainte, prirent le voile dont il était couvert et le placèrent devant le feu.
Le jour du martyre de cette vierge le feu s'arrêta subitement et ne s'avança pas. Voici ce que dit Saint Ambroise en parlant de cette vierge, en sa préface:
« O heureuse et illustre vierge qui mérita de purifier son sang par, un généreux martyre pour la gloire du Seigneur!
O glorieuse et noble vierge, illustrée d'une double gloire, pour avoir fait toutes sortes de miracles au, milieu des plus cruels tourments, et qui, forte d'un secours mystérieux, a mérité d'être guérie par la visite de l’apôtre!
Les Cieux reçurent cette épouse du Christ ; ses restes mortels sont l’objet d'un glorieux respect. Le chœur des anges y proclame la sainteté de son âme et lui attribue la délivrance de sa patrie.»
Un an après sa mort, l'Etnahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de Catane.
Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.
Depuis, on invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies.
Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la ville.
Depuis, on invoque son nom pour se protéger des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou des incendies.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 06 Février 2017 : Fête de la Vénérable Marthe Robin, vierge, Mystique stigmatisée et Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité, « victime » offerte pour l’Amour de Dieu (1902-1981).
Vénérable Marthe Robin
Elle naquit et vécut toute sa vie à Châteauneuf- de-Galaure. Elle tomba malade jeune, d'une maladie évolutive qui la rendit aveugle et complètement paralysée au bout de vingt ans.Elle ne quittait pas son lit, ne pouvant ni dormir ni manger, seule l’Eucharistie la nourrissait.
Mais elle recevait, consolait et guidait ses innombrables visiteurs.
En 1936 elle demanda, “de la part de Dieu”, à un Prêtre lyonnais, le Père Finet, la Fondation d’un premier Foyer de Charité : plus d’une soixantaine suivront.
Elle naquit et vécut toute sa vie à Châteauneuf- de-Galaure. Elle tomba malade jeune, d'une maladie évolutive qui la rendit aveugle et complètement paralysée au bout de vingt ans.Elle ne quittait pas son lit, ne pouvant ni dormir ni manger, seule l’Eucharistie la nourrissait.
Mais elle recevait, consolait et guidait ses innombrables visiteurs.
En 1936 elle demanda, “de la part de Dieu”, à un Prêtre lyonnais, le Père Finet, la Fondation d’un premier Foyer de Charité : plus d’une soixantaine suivront.
"Seigneur, fais taire en moi ce qui n’est pas de Toi, ce qui n’est pas Ta Présence, toute pure, toute paisible.
Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par ton silence ma nature trop impatiente à Te parler, trop encline à l’action extérieure et bruyante.
Impose même ton silence à ma prière.
Rends-la gratuite et vraiment confiante en Ta seule grâce.
Fais descendre Ton silence jusqu’au fond de mon être, et fais remonter ce silence en pur élan vers Toi, en hommage d’Amour."
Impose silence à mes désirs, à mes caprices, à mes rêves d’évasion, à la violence de mes passions.
Couvre par ton silence ma nature trop impatiente à Te parler, trop encline à l’action extérieure et bruyante.
Impose même ton silence à ma prière.
Rends-la gratuite et vraiment confiante en Ta seule grâce.
Fais descendre Ton silence jusqu’au fond de mon être, et fais remonter ce silence en pur élan vers Toi, en hommage d’Amour."
Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité (✝ 1981)
Marthe Robin, laïque, Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité (1902-1981)
Marthe Robin et Jeanne Mance,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12921/Venerable-Jeanne-Mance.html nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014http://www.news.va/fr/news/marthe-robin-et-jeanne-mance-nouvelles-servantes-d
Mystique née le 13 Mars 1902 et morte le 6 Février 1981; elle a fondé avec l'Abbé Georges Finet les Foyers de Charité en 1936.
Marthe Robin est née dans une famille de petits agriculteurs, à la ferme des Moilles à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme.
Handicapée à partir de l’âge de 16 ans, elle a une vie mystique intense, tout en étant très présente à la vie du monde et de l’Église et à tous ceux qui venaient lui demander conseils.
Au cœur de sa souffrance, elle fait l'expérience de l'Amour et de la Bonté de Dieu, bénéficiant de Grâces mystiques intenses.
Le rayonnement de sa vie attire à elle de nombreux visiteurs...
- Marthe Robin, le site officielhttp://www.martherobin.com/
- Communiqué de presse du 8 novembre 2014http://www.martherobin.com/site/mentions/communiques-presse/Communique_presse_Marthe-Robin_2014.pdf
- Portrait de Marthe Robin par Mgr Marchandhttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/saints/temoins/370228-marthe-robin-1902-1981/
- Portail officiel des Foyers de charitéhttp://www.foyer-de-charite.com/index.php
- Vie de Marthe Robin, Une vie simple, brisée et donnée...
- Trois prières de Marthe Robinhttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres-pour-notre-temps/370226-trois-prieres-de-marthe-robin/
- diocèse de Valencehttp://valence.cef.fr/Marthe-Robin-declaree-venerable.html
"Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites
ssier presse complet et retentissement spirituel (PDF).
Marthe Robin, laïque, Fondatrice de l'Association des Foyers de Charité (1902-1981)
Marthe Robin et Jeanne Mance,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12921/Venerable-Jeanne-Mance.html nouvelles Servantes de Dieu, décret du 8 novembre 2014http://www.news.va/fr/news/marthe-robin-et-jeanne-mance-nouvelles-servantes-d
Mystique née le 13 Mars 1902 et morte le 6 Février 1981; elle a fondé avec l'Abbé Georges Finet les Foyers de Charité en 1936.
Marthe Robin est née dans une famille de petits agriculteurs, à la ferme des Moilles à Châteauneuf de Galaure dans la Drôme.
Handicapée à partir de l’âge de 16 ans, elle a une vie mystique intense, tout en étant très présente à la vie du monde et de l’Église et à tous ceux qui venaient lui demander conseils.
Au cœur de sa souffrance, elle fait l'expérience de l'Amour et de la Bonté de Dieu, bénéficiant de Grâces mystiques intenses.
Le rayonnement de sa vie attire à elle de nombreux visiteurs...
- Marthe Robin, le site officielhttp://www.martherobin.com/
- Communiqué de presse du 8 novembre 2014http://www.martherobin.com/site/mentions/communiques-presse/Communique_presse_Marthe-Robin_2014.pdf
- Portrait de Marthe Robin par Mgr Marchandhttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/saints/temoins/370228-marthe-robin-1902-1981/
- Portail officiel des Foyers de charitéhttp://www.foyer-de-charite.com/index.php
- Vie de Marthe Robin, Une vie simple, brisée et donnée...
- Trois prières de Marthe Robinhttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres-pour-notre-temps/370226-trois-prieres-de-marthe-robin/
- diocèse de Valencehttp://valence.cef.fr/Marthe-Robin-declaree-venerable.html
"Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites
ssier presse complet et retentissement spirituel (PDF).
BIOGRAPHIE de Marthe Robin
Marthe Robin, née le 13 Mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), dans le quartier de Moïlles, et décédée le 6 février 1981, était une mystique française, inédique et stigmatisée.
Elle était le sixième enfant de Joseph Robin et d’Amélie-Célestine Chosson, agriculteurs.
De 1909 à 1916 son état de santé ne lui permit plus de fréquenter l’école que de façon irrégulière.
En 1911, elle fit sa première Communion et en 1916 quitta l'école pour travailler à la maison et dans les champs comme c'était alors le cas pour les filles de son âge.
En 1918, elle est victime d'une encéphalite léthargique (résultant de la fameuse grippe espagnole qui fit plus de ravages en Europe entre 1918 et 1930 que la guerre de 14-18 elle-même) qui la laisse dans le coma pendant 27 mois.
En 1921, après avoir reçu l’extrême-onction, son état s'améliora et elle put marcher avec des béquilles.
Elle a 20 ans lorsqu'elle vit une première expérience mystique et ressent un appel à offrir sa vie pour « la conversion des pécheurs et la sanctification des âmes ».
Elle accomplit alors deux pèlerinages, commençant à se découvrir une vocation particulière à la souffrance.
Le 15 octobre 1925, elle écrivit sa Consécration totale à Dieu : « Je me remets à Vous sans réserve et sans détour ».
En 1926, elle tomba gravement malade et à partir du 25 mars 1928, ses jambes restèrent définitivement paralysées.
Depuis ce jour-là, il lui fut impossible d'absorber de la nourriture, si ce n’est la communion, ni de dormir.
Après le 2 février 1929, ses bras aussi furent paralysés.
En 1930, elle entre dans le tiers-ordre Franciscain. Un mois plus tard, Jésus lui apparaît.
Dans le même temps, elle reçoit les stigmates et, à partir de là, vécut régulièrement, du jeudi au vendredi, la Passion du Christ d’une façon si intense que le sang lui sortait du front et des yeux.
À seize ans, elle aurait dit à son père, (parlant d'elle-même...), en lui montrant une simple Croix de bois vide du Christ: « il n'y a personne, on s'y mettra ».
A partir de 1940, elle est paralysée des quatre membres et a perdu la vue.
Elle vit recluse dans la chambre de la ferme familiale, alitée en permanence, ne boit pas, ne dort pas et ne se nourrit que d'hosties consacrées jusqu'à son décès en 1981.
Sous son impulsion, fut ouverte le 12 octobre 1934 une école chrétienne pour filles, suivie plus tard d’un collège et d’une école ménagère.
Le 10 février 1936, elle exprima le désir que fussent construits des Foyers de Charité qui devaient être des Communautés de Prêtres et de laïcs, réunis pour des exercices spirituels, qui porteraient témoignage de la Lumière, de l’amour du prochain et de l’amour de Dieu par une vie de prière et de travail dans le monde.
Les premiers exercices pour femmes commencèrent à l'école le 7 septembre de la même année.
Par la suite furent proposés des exercices auxquels participaient hommes et femmes, ce qui était alors une grande nouveauté.
Le 17 mai 1948, un bâtiment propre était construit à Châteauneuf-de-Galaure pour le Foyer de Charité.
Quasi inconnue sa vie durant, après son enterrement, (le 12 février 1981, auquel assistèrent 6 Évêques et environ 7 000 personnes), les consignes de discrétion autour de Marthe Robin furent implicitement levées, et des récits de sa vie furent largement diffusés de par le monde.
Une enquête diocésaine en vue de sa Béatification est ouverte en 1991, et déposée à Rome en 1996.
La décision finale n'a pas été prise à ce jour.
De nombreux Foyers de Charité furent construits d’abord en France et plus tard dans le monde entier, comme par exemple en Suisse (1969 à Bex) et en Allemagne (1972 à Gunzenbach, dans la commune de Mömbris).
En 2002 existaient plus de 70 établissements. En 2004 on commença à construire deux foyers en Autriche.
Les réflexions et les prières, qu'elle rédigeait elle-même au début et dictait par la suite, sont très connues surtout dans le Catholicisme français.
Elle recevait de nombreuses visites de personnes qui appréciaient ses conseils, comme Estelle Satabin, Jean Guitton, Marcel Clément, Marie-Dominique Philippe, Thomas Philippe... et c’est ainsi qu’elle exerça une grande influence dans l'apparition de nouvelles Communautés, comme par exemple la Communauté Saint Jean, la Communauté de l'Arche, la Communauté de l'Emmanuel et la Communauté des Béatitudes.
Marthe Robin recevait l'hostie au maximum deux fois par semaine. Il est dit qu'elle ne l'avalait pas.
Des médecins auraient constaté, ainsi que ceux qui étaient présents auprès d'elle, que Mme Robin, n'avait pas de métabolisme.
Ces témoins affirment que l’hostie se précipitait des doigts du Prêtre vers Mme Robin et disparaissait immédiatement au contact de sa bouche.
Sa maladie aurait atrophié son œsophage à plusieurs périodes de sa vie lui interdisant d'avaler quoi que ce soit.
Il est prétendu que des médecins ont étudié le cas de Marthe Robin, de son inédie et de ses stigmates.
L'Église est prudente sur ces phénomènes mystiques. On pense également à Thérèse Neumann, pour laquelle a été introduit auprès du Vatican un procès en Béatification qui, là non plus, n'a pas abouti à ce jour.
Le charisme de Marthe Robin procédait, entre autre, du discernement : Elle pénétrait les cœurs et les âmes, trouvait le mot juste, le conseil, l'encouragement des petits et des grands qui venaient chercher une direction de vie auprès d'elle.
Elle avait également des lumières particulières sur la façon dont le monde tournerait : la guerre, une nouvelle pentecôte sur l'Église, la place de la France dans le monde...
La France tombera très bas. Plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil […]. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu et criera vers Lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver.
La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de L'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.
Marthe Robin, née le 13 Mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), dans le quartier de Moïlles, et décédée le 6 février 1981, était une mystique française, inédique et stigmatisée.
Elle était le sixième enfant de Joseph Robin et d’Amélie-Célestine Chosson, agriculteurs.
De 1909 à 1916 son état de santé ne lui permit plus de fréquenter l’école que de façon irrégulière.
En 1911, elle fit sa première Communion et en 1916 quitta l'école pour travailler à la maison et dans les champs comme c'était alors le cas pour les filles de son âge.
En 1918, elle est victime d'une encéphalite léthargique (résultant de la fameuse grippe espagnole qui fit plus de ravages en Europe entre 1918 et 1930 que la guerre de 14-18 elle-même) qui la laisse dans le coma pendant 27 mois.
En 1921, après avoir reçu l’extrême-onction, son état s'améliora et elle put marcher avec des béquilles.
Elle a 20 ans lorsqu'elle vit une première expérience mystique et ressent un appel à offrir sa vie pour « la conversion des pécheurs et la sanctification des âmes ».
Elle accomplit alors deux pèlerinages, commençant à se découvrir une vocation particulière à la souffrance.
Le 15 octobre 1925, elle écrivit sa Consécration totale à Dieu : « Je me remets à Vous sans réserve et sans détour ».
En 1926, elle tomba gravement malade et à partir du 25 mars 1928, ses jambes restèrent définitivement paralysées.
Depuis ce jour-là, il lui fut impossible d'absorber de la nourriture, si ce n’est la communion, ni de dormir.
Après le 2 février 1929, ses bras aussi furent paralysés.
En 1930, elle entre dans le tiers-ordre Franciscain. Un mois plus tard, Jésus lui apparaît.
Dans le même temps, elle reçoit les stigmates et, à partir de là, vécut régulièrement, du jeudi au vendredi, la Passion du Christ d’une façon si intense que le sang lui sortait du front et des yeux.
À seize ans, elle aurait dit à son père, (parlant d'elle-même...), en lui montrant une simple Croix de bois vide du Christ: « il n'y a personne, on s'y mettra ».
A partir de 1940, elle est paralysée des quatre membres et a perdu la vue.
Elle vit recluse dans la chambre de la ferme familiale, alitée en permanence, ne boit pas, ne dort pas et ne se nourrit que d'hosties consacrées jusqu'à son décès en 1981.
Sous son impulsion, fut ouverte le 12 octobre 1934 une école chrétienne pour filles, suivie plus tard d’un collège et d’une école ménagère.
Le 10 février 1936, elle exprima le désir que fussent construits des Foyers de Charité qui devaient être des Communautés de Prêtres et de laïcs, réunis pour des exercices spirituels, qui porteraient témoignage de la Lumière, de l’amour du prochain et de l’amour de Dieu par une vie de prière et de travail dans le monde.
Les premiers exercices pour femmes commencèrent à l'école le 7 septembre de la même année.
Par la suite furent proposés des exercices auxquels participaient hommes et femmes, ce qui était alors une grande nouveauté.
Le 17 mai 1948, un bâtiment propre était construit à Châteauneuf-de-Galaure pour le Foyer de Charité.
Quasi inconnue sa vie durant, après son enterrement, (le 12 février 1981, auquel assistèrent 6 Évêques et environ 7 000 personnes), les consignes de discrétion autour de Marthe Robin furent implicitement levées, et des récits de sa vie furent largement diffusés de par le monde.
Une enquête diocésaine en vue de sa Béatification est ouverte en 1991, et déposée à Rome en 1996.
La décision finale n'a pas été prise à ce jour.
De nombreux Foyers de Charité furent construits d’abord en France et plus tard dans le monde entier, comme par exemple en Suisse (1969 à Bex) et en Allemagne (1972 à Gunzenbach, dans la commune de Mömbris).
En 2002 existaient plus de 70 établissements. En 2004 on commença à construire deux foyers en Autriche.
Les réflexions et les prières, qu'elle rédigeait elle-même au début et dictait par la suite, sont très connues surtout dans le Catholicisme français.
Elle recevait de nombreuses visites de personnes qui appréciaient ses conseils, comme Estelle Satabin, Jean Guitton, Marcel Clément, Marie-Dominique Philippe, Thomas Philippe... et c’est ainsi qu’elle exerça une grande influence dans l'apparition de nouvelles Communautés, comme par exemple la Communauté Saint Jean, la Communauté de l'Arche, la Communauté de l'Emmanuel et la Communauté des Béatitudes.
Marthe Robin recevait l'hostie au maximum deux fois par semaine. Il est dit qu'elle ne l'avalait pas.
Des médecins auraient constaté, ainsi que ceux qui étaient présents auprès d'elle, que Mme Robin, n'avait pas de métabolisme.
Ces témoins affirment que l’hostie se précipitait des doigts du Prêtre vers Mme Robin et disparaissait immédiatement au contact de sa bouche.
Sa maladie aurait atrophié son œsophage à plusieurs périodes de sa vie lui interdisant d'avaler quoi que ce soit.
Il est prétendu que des médecins ont étudié le cas de Marthe Robin, de son inédie et de ses stigmates.
L'Église est prudente sur ces phénomènes mystiques. On pense également à Thérèse Neumann, pour laquelle a été introduit auprès du Vatican un procès en Béatification qui, là non plus, n'a pas abouti à ce jour.
Le charisme de Marthe Robin procédait, entre autre, du discernement : Elle pénétrait les cœurs et les âmes, trouvait le mot juste, le conseil, l'encouragement des petits et des grands qui venaient chercher une direction de vie auprès d'elle.
Elle avait également des lumières particulières sur la façon dont le monde tournerait : la guerre, une nouvelle pentecôte sur l'Église, la place de la France dans le monde...
La France tombera très bas. Plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil […]. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu et criera vers Lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver.
La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de L'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.
MARTHE ROBIN est née le 13 mars 1902 à Châteauneuf de Galaure, petit village du Nord du département de la Drôme.
Ses parents, JOSEPH ROBIN et CÉLESTINE CHOSSON, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres.
Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette.
En 1903, la famille ROBIN connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, CLÉMENCE, en mourut, et MARTHE en resta fragile.
Ses parents étaient connus pour leur sociabilité et leur simplicité. Son enfance fut celle d’une fillette ordinaire de la campagne.
En 1909, MARTHE prit le chemin de l'école, au bas du village de Châteauneuf. Elle fut vraisemblablement bonne élève, faisant preuve d’une mémoire et d’une curiosité d’esprit au-dessus de la moyenne.
Elle était souvent malade, ainsi sa santé ne lui permit pas d'accomplir une scolarité suivie : aussi elle ne put passer le Certificat d'Études, mais cela n’affectait en rien sa gaieté naturelle.
A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, MARTHE ROBIN reçut le Sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912.
Dès son enfance, elle a eu, pour la SAINTE VIERGE une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie.
MARIE sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et de la ferme.
En 1918, MARTHE ROBIN ressent les premiers effets de la maladie qui ne la quittera plus : une encéphalite.
MARTHE commence à souffrir de maux de tête, suivis rapidement d’évanouissements, puis d’une paralysie des deux jambes.
Elle entre souvent dans un sommeil profond, soulagement durant des journées de souffrance, pendant presque deux ans.
Un début de guérison se produit à 19 ans, le jour de l’ANNONCIATION : la compagne de MARTHE dans sa chambre est réveillée par un grand bruit, voit une grande lumière.
MARTHE lui confie avoir également vu à cet instant la SAINTE VIERGE. Mais sa santé reste très précaire, et elle passe ses journées dans l’immobilité, lisant et brodant.
Tout est fait pour la soigner : visites à plusieurs médecins, soins, cure de bains résineux à Saint Péray en Ardèche.
Pour pouvoir acheter les médicaments prescrits, MARTHE ROBIN coud et brode pour quelques personnes qui lui demandent de travailler pour elles, car son travail est toujours particulièrement soigné.
Dix ans de luttes contre la maladie, avec espoirs de guérisons et rechutes désespérantes.
La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais :
«c’est à la souffrance qu’il faut te préparer».
Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à DIEU.
Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même.
C’est à partir de ce moment, MARTHE l’a confié elle-même à une amie, que la SAINTE VIERGE commence à la combler de grâces.
A l’âge de 23 ans, elle s’abandonne entièrement à la Volonté divine, et offre sa vie à DIEU, dans un texte extraordinaire de Consécration.
Et c’est à partir de ce moment que sa vie de souffrance s’intensifie. Elle tombe moins d’un an après dans le coma, pendant 3 semaines.
C’est pendant ces moments que SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX lui apparaît trois fois, et lui révèle sa mission pour le monde entier.
Mais le corps plongé dans toute cette souffrance, elle conserve inébranlablement son humour, sa joie intérieure, baignée par l’Amour de son Seigneur.
Elle devient paralysée des jambes, et grabataire, elle est condamnée à restée constamment alitée, dans sa chambre.
Elle a 26 ans, et y restera jusqu’à sa mort à 78 ans.
A partir de cette période, elle ne mangera plus, n’absorbant pour seule nourriture, qu’une hostie qu’on lui apporte une à deux fois par semaine. L’hostie, par un phénomène étrange, n’est pas déglutie, mais entre comme happée.
Les apparitions de la SAINTE VIERGE se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de MARTHE.
Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à MARTHE, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...).
A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, MARTHE perd l’usage de ses mains.
A 28 ans, JÉSUS apparaît à MARTHE, et lui demande :
«Veux-tu être comme Moi ?».
Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps.
Elle saigne des pieds, des mains, et du cœur.
Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision.
Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix.
Le vendredi qui suivit, MARTHE commença à vivre la Passion de JÉSUS.
Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’EUCHARISTIE.
Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon.
Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec JÉSUS, et parlait au PÈRE... puis entrait dans une extase profonde.
Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher.
Ses visions de la vie de JÉSUS, son Amour total pour la création du PÈRE, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun.
Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1.000.000 de personnes !
Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps.
Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel.
Avec le Père GEORGES FINET, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936.
«Oh VIERGE MARIE, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie.
Je ne demande pas que DIEU fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur»
«De mon DIEU, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.».
Écoutons le Père FINET qui a vécu ses derniers instants :
«C’était un vendredi. J’étais venu dans sa chambre, la veille, à dix-sept heures.
Depuis quelques semaines, MARTHE était plus douloureuse que jadis. Mais personne ne pensait qu’elle allait mourir.
Elle me disait qu’il (Lucifer) lui faisait la vie dure, qu’elle était projetée jusqu’à terre. De fait, en entrant dans sa chambre, je la trouvai étendue sur le sol, ce qui n’était jamais arrivé.
Je priais la personne qui était dans la pièce voisine de venir m’aider à la relever. Son bras était déjà froid.
Et j’entendis MARTHE me dire :
« Il m’a tuée».
(…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier.
Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin.
Il arriva vers huit heures du soir et il dit :
«Elle est morte».
MARTHE ROBIN meurt le Vendredi 6 Février 1981. Sa cause de Béatification fut introduite en 1991.
Ses parents, JOSEPH ROBIN et CÉLESTINE CHOSSON, y possédaient, au quartier des Moïlles, une modeste maison construite en pisé, entourée de 13 hectares de terres.
Il fallait travailler dur pour subvenir aux besoins d'une famille de 6 enfants, dont elle était la cadette.
En 1903, la famille ROBIN connut l'épreuve d'une épidémie de fièvre typhoïde. Parmi les enfants atteints, l'avant-dernière, CLÉMENCE, en mourut, et MARTHE en resta fragile.
Ses parents étaient connus pour leur sociabilité et leur simplicité. Son enfance fut celle d’une fillette ordinaire de la campagne.
En 1909, MARTHE prit le chemin de l'école, au bas du village de Châteauneuf. Elle fut vraisemblablement bonne élève, faisant preuve d’une mémoire et d’une curiosité d’esprit au-dessus de la moyenne.
Elle était souvent malade, ainsi sa santé ne lui permit pas d'accomplir une scolarité suivie : aussi elle ne put passer le Certificat d'Études, mais cela n’affectait en rien sa gaieté naturelle.
A la paroisse de Châteauneuf-de-Galaure, MARTHE ROBIN reçut le Sacrement de Confirmation en 1911, fit sa première Communion, le 15 Août 1912.
Dès son enfance, elle a eu, pour la SAINTE VIERGE une affection filiale et c'est bien souvent qu'elle la prie.
MARIE sera toujours pour elle Mère et Éducatrice. En 1914, elle quitte l'école du village et prend part aux travaux de la maison et de la ferme.
En 1918, MARTHE ROBIN ressent les premiers effets de la maladie qui ne la quittera plus : une encéphalite.
MARTHE commence à souffrir de maux de tête, suivis rapidement d’évanouissements, puis d’une paralysie des deux jambes.
Elle entre souvent dans un sommeil profond, soulagement durant des journées de souffrance, pendant presque deux ans.
Un début de guérison se produit à 19 ans, le jour de l’ANNONCIATION : la compagne de MARTHE dans sa chambre est réveillée par un grand bruit, voit une grande lumière.
MARTHE lui confie avoir également vu à cet instant la SAINTE VIERGE. Mais sa santé reste très précaire, et elle passe ses journées dans l’immobilité, lisant et brodant.
Tout est fait pour la soigner : visites à plusieurs médecins, soins, cure de bains résineux à Saint Péray en Ardèche.
Pour pouvoir acheter les médicaments prescrits, MARTHE ROBIN coud et brode pour quelques personnes qui lui demandent de travailler pour elles, car son travail est toujours particulièrement soigné.
Dix ans de luttes contre la maladie, avec espoirs de guérisons et rechutes désespérantes.
La découverte d’un livre dans un grenier fait basculer sa vie, lorsque ses yeux tombent sur une phrase qui la marque à tout jamais :
«c’est à la souffrance qu’il faut te préparer».
Elle sait à ce moment là que pour elle, c’est ce chemin qui a été choisi. Elle a vingt ans, et décide de tout donner à DIEU.
Elle devait se rendre à Lourdes, pour un pèlerinage plein d’espoir de guérison, mais elle cède sa place à une autre malade de Châteauneuf, s’oubliant elle-même.
C’est à partir de ce moment, MARTHE l’a confié elle-même à une amie, que la SAINTE VIERGE commence à la combler de grâces.
A l’âge de 23 ans, elle s’abandonne entièrement à la Volonté divine, et offre sa vie à DIEU, dans un texte extraordinaire de Consécration.
Et c’est à partir de ce moment que sa vie de souffrance s’intensifie. Elle tombe moins d’un an après dans le coma, pendant 3 semaines.
C’est pendant ces moments que SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX lui apparaît trois fois, et lui révèle sa mission pour le monde entier.
Mais le corps plongé dans toute cette souffrance, elle conserve inébranlablement son humour, sa joie intérieure, baignée par l’Amour de son Seigneur.
Elle devient paralysée des jambes, et grabataire, elle est condamnée à restée constamment alitée, dans sa chambre.
Elle a 26 ans, et y restera jusqu’à sa mort à 78 ans.
A partir de cette période, elle ne mangera plus, n’absorbant pour seule nourriture, qu’une hostie qu’on lui apporte une à deux fois par semaine. L’hostie, par un phénomène étrange, n’est pas déglutie, mais entre comme happée.
Les apparitions de la SAINTE VIERGE se font de plus en plus fréquentes dans la chambre de MARTHE.
Mais la contrepartie ne se fait pas attendre, et le démon s’attaque à MARTHE, lui causant même des dommages physiques (dents cassées, coups...).
A 27 ans, un an après sa paralysie des jambes, MARTHE perd l’usage de ses mains.
A 28 ans, JÉSUS apparaît à MARTHE, et lui demande :
«Veux-tu être comme Moi ?».
Est-il besoin d’imaginer sa réponse ? Quelques mois plus tard, les marques de la crucifixion apparaissent sur son corps.
Elle saigne des pieds, des mains, et du cœur.
Puis une autre fois, elle saigne abondamment de la tête, sa couronne d’épines lui ayant été enfoncée par Jésus dans une vision.
Puis «enfin», elle se sentit une autre fois complètement disloquée, comme placée sur la croix.
Le vendredi qui suivit, MARTHE commença à vivre la Passion de JÉSUS.
Cet événement se renouvela chaque semaine, pendant 50 ans... avec pour seule nourriture l’EUCHARISTIE.
Chaque jeudi, commençaient les souffrances de la Passion. Ainsi que les attaques du démon.
Mais irrémédiablement, elle entrait ensuite dans une phase d’identification totale avec JÉSUS, et parlait au PÈRE... puis entrait dans une extase profonde.
Vie de souffrance, vie de service à tous ceux qui ont eu le privilège de l’approcher.
Ses visions de la vie de JÉSUS, son Amour total pour la création du PÈRE, son sacrifice permanent au bonheur des autres, au cours d’une vie hors du commun.
Dans cette chambre de prières et de souffrances, elle reçoit plus de 1.000.000 de personnes !
Elle a connu quelques-unes des personnalités les plus remarquables de son temps.
Elle a changé la vie de centaines de gens, éclairant, consolant, encourageant, en restant une âme simple, avenante, directe, pourvue d'un bon sens, d'un humour, et, d'une intelligence du cœur et des choses qui en faisait un être exceptionnel.
Avec le Père GEORGES FINET, elle fonde les Foyers de Charité, dont le premier à Châteauneuf en septembre 1936.
«Oh VIERGE MARIE, faites que je sois chaque jour plus docile, plus patiente, plus simple. Qu’on m’ignore et qu’on m’oublie.
Je ne demande pas que DIEU fasse en moi des choses visibles, mais uniquement d’être une humble enfant, douce et humble de cœur»
«De mon DIEU, je suis le calice : ma mission est de Le faire aimer en débordant d’amour, il faut donc que je saisisse toutes les occasions pour répandre lumière et vérité.».
Écoutons le Père FINET qui a vécu ses derniers instants :
«C’était un vendredi. J’étais venu dans sa chambre, la veille, à dix-sept heures.
Depuis quelques semaines, MARTHE était plus douloureuse que jadis. Mais personne ne pensait qu’elle allait mourir.
Elle me disait qu’il (Lucifer) lui faisait la vie dure, qu’elle était projetée jusqu’à terre. De fait, en entrant dans sa chambre, je la trouvai étendue sur le sol, ce qui n’était jamais arrivé.
Je priais la personne qui était dans la pièce voisine de venir m’aider à la relever. Son bras était déjà froid.
Et j’entendis MARTHE me dire :
« Il m’a tuée».
(…) À nous deux, nous la prîmes et nous la posâmes sur le lit. Son second bras était aussi froid que le premier.
Je mis un miroir sur ses lèvres, je ne recueillis aucun souffle. Alors, on alla prévenir le médecin.
Il arriva vers huit heures du soir et il dit :
«Elle est morte».
MARTHE ROBIN meurt le Vendredi 6 Février 1981. Sa cause de Béatification fut introduite en 1991.
MARTHE ROBIN voulait absorber l’impureté du monde pour l’en délivrer. Comme SAINTE THÉRÈSE DE LISIEUX, elle s’est offerte en holocauste sur l’autel du monde.
Le terme Holocauste (du grec : «brûler tout entier») est une traduction du terme hébreu olah qui signifie «ce qui est offert en sacrifice».
Dans l’holocauste la créature est entièrement consumée ; elle est comme vidée de son sang.
C’est dans l’holocauste que peut se réaliser la plus parfaite donation de soi-même.
JEAN GUITTON dit de MARTHE ROBIN qu’elle était plongée dans le mystère du sang.
.
En écrivant sur MARTHE ROBIN, JEAN GUITTON a pris conscience de l’importance de la question du sacrifice qui heurte tellement la conscience moderne, et de la nécessité de la soumettre à une réflexion approfondie.
C’est pourquoi son portrait contient de longs développements sur ce thème majeur.
«Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Église.»
De ces visions, nous citons l’avenir glorieux qu’elle a prophétisé :
«Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon Nom sera glorifié dans le monde entier.
Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus je me complairai à briser l’orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire.
En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré-Cœur de JÉSUS et celui du Cœur immaculé de MARIE.
On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée.
Prend courage ! Car le Royaume de DIEU approche. Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré.»
Et en 1936, MARTHE confie cette prophétie concernant la FRANCE, au Père FINET, le co-fondateur des Foyers de Charité :
«La FRANCE tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisie.
Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de DIEU. Alors elle criera vers lui, et c'est la SAINTE VIERGE qui viendra la sauver.
La FRANCE retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l’Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'ESPRIT-SAINT, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.»
PAROLES DE MARTHE ROBIN
Le terme Holocauste (du grec : «brûler tout entier») est une traduction du terme hébreu olah qui signifie «ce qui est offert en sacrifice».
Dans l’holocauste la créature est entièrement consumée ; elle est comme vidée de son sang.
C’est dans l’holocauste que peut se réaliser la plus parfaite donation de soi-même.
JEAN GUITTON dit de MARTHE ROBIN qu’elle était plongée dans le mystère du sang.
.
En écrivant sur MARTHE ROBIN, JEAN GUITTON a pris conscience de l’importance de la question du sacrifice qui heurte tellement la conscience moderne, et de la nécessité de la soumettre à une réflexion approfondie.
C’est pourquoi son portrait contient de longs développements sur ce thème majeur.
«Je souffre, disait-elle, mais je suis heureuse de pouvoir offrir mes souffrances pour la patrie, pour les pécheurs et pour l’Église.»
De ces visions, nous citons l’avenir glorieux qu’elle a prophétisé :
«Je joue avec les projets des hommes ; ma main droite prépare des miracles et mon Nom sera glorifié dans le monde entier.
Plus la terre sera hostile à tout ce qui est surnaturel, plus je me complairai à briser l’orgueil des impies, le fait en sera autant plus admirable et extraordinaire.
En lieux et place du trône de la bête seront dressés deux trônes glorieux : celui du Sacré-Cœur de JÉSUS et celui du Cœur immaculé de MARIE.
On reconnaîtra que ni le pouvoir humain, ni les démons, ni le génie de l’industrie ne mettront fin à la guerre, mais celle-ci ne se terminera que lorsque la réparation sera consommée.
Prend courage ! Car le Royaume de DIEU approche. Il commencera par quelque chose d’aussi soudain qu’inespéré.»
Et en 1936, MARTHE confie cette prophétie concernant la FRANCE, au Père FINET, le co-fondateur des Foyers de Charité :
«La FRANCE tombera très bas, plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu'elle se sera choisie.
Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien.
Mais dans sa détresse, elle se souviendra de DIEU. Alors elle criera vers lui, et c'est la SAINTE VIERGE qui viendra la sauver.
La FRANCE retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l’Église, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'ESPRIT-SAINT, et elle enverra à nouveau des Missionnaires dans le monde entier.»
PAROLES DE MARTHE ROBIN
Certains croient qu'ils n'ont plus la Foi,
mais ils l'ont sous des cendres.
Il faut souffler pour raviver la flamme.
Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites.
On ne croit plus quand on ne prie plus.
Foi, espérance, charité sont données au Baptême.
Il faut cultiver ce don par la prière.
C'est la SAINTE VIERGE qui nous l'apprendra.
Par l'amour le cœur se dilate,
par l'amour l'âme triomphe,
par l'amour notre vie est fortifiée, affermie.
Chercher DIEU c'est la Foi...
le trouver, c'est l'espérance...
le connaître, c'est l'amour...
le sentir, c'est la paix...
le goûter, c'est la joie...
le posséder, c'est l'ivresse....
La paix,
c'est un sentiment suave et profond dans l'âme,
lequel ne vient que de DIEU...
La paix durable et profonde
naît dans la prière
elle est semblable à un ruisseau qui coule,
limpide, calme et paisible entre deux rives fleuries.
La prière est le parfum qui charme,
la fraîcheur qui captive,
l'aimant qui attire,
la grâce qui enivre,
la douceur qui enchante.
Si l'âme est triste, elle la relève,
si elle dort, elle l'éveille,
si elle est joyeuse, elle la modère,
si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin
qui doucement descend sur elle
et la ravit en DIEU.
Aimer ! C'est sans retour se dévouer sans cesse, c'est se laisser trahir sans jamais se venger, c'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse l'abandon de soi-même et ne jamais changer.
Aimer ! C'est ennoblir sa pensée et son être, c'est réchauffer son cœur et c'est le ranimer, c'est un parfum si pur qu'il charme, qu'il pénètre, c'est un ravissement qu'on ne peut exprimer.
Aimer ! C'est accomplir un vœu de la nature, qui trace la route au but mystérieux.
C'est obéir à DIEU qu'aimer sa créature, de tous les sentiments, c'est le plus glorieux.
C'est dans la souffrance que la Foi est lumière, que l'espérance s'affirme, que l'amour grandit.
mais ils l'ont sous des cendres.
Il faut souffler pour raviver la flamme.
Il y a rarement de grandes choses à faire.
Il y en a beaucoup de petites.
Il faut être ambitieux pour les petites.
On ne croit plus quand on ne prie plus.
Foi, espérance, charité sont données au Baptême.
Il faut cultiver ce don par la prière.
C'est la SAINTE VIERGE qui nous l'apprendra.
Par l'amour le cœur se dilate,
par l'amour l'âme triomphe,
par l'amour notre vie est fortifiée, affermie.
Chercher DIEU c'est la Foi...
le trouver, c'est l'espérance...
le connaître, c'est l'amour...
le sentir, c'est la paix...
le goûter, c'est la joie...
le posséder, c'est l'ivresse....
La paix,
c'est un sentiment suave et profond dans l'âme,
lequel ne vient que de DIEU...
La paix durable et profonde
naît dans la prière
elle est semblable à un ruisseau qui coule,
limpide, calme et paisible entre deux rives fleuries.
La prière est le parfum qui charme,
la fraîcheur qui captive,
l'aimant qui attire,
la grâce qui enivre,
la douceur qui enchante.
Si l'âme est triste, elle la relève,
si elle dort, elle l'éveille,
si elle est joyeuse, elle la modère,
si elle est dans les ténèbres, c'est le rayon divin
qui doucement descend sur elle
et la ravit en DIEU.
Aimer ! C'est sans retour se dévouer sans cesse, c'est se laisser trahir sans jamais se venger, c'est plus que se donner, c'est faire avec noblesse l'abandon de soi-même et ne jamais changer.
Aimer ! C'est ennoblir sa pensée et son être, c'est réchauffer son cœur et c'est le ranimer, c'est un parfum si pur qu'il charme, qu'il pénètre, c'est un ravissement qu'on ne peut exprimer.
Aimer ! C'est accomplir un vœu de la nature, qui trace la route au but mystérieux.
C'est obéir à DIEU qu'aimer sa créature, de tous les sentiments, c'est le plus glorieux.
C'est dans la souffrance que la Foi est lumière, que l'espérance s'affirme, que l'amour grandit.
Le témoignage du Père Finet sur le retour au Père de Marthe :
« Le 1er novembre 1980, le démon lui brisa la colonne vertébrale si bien qu'elle souffrait terriblement et ne pouvait plus bouger, ce qui n'empêchait pas le démon de la secouer dans tous les sens.
En plus, il lui faisait taper sa tête couronnée d'épines contre le meuble derrière son divan, souffrance terrible.
On voit encore sur ce meuble les quelques marques d'épines. En outre, quand le démon faisait cela plusieurs fois, moi-même ou Mgr Pic avons essayé de la retenir sous les deux bras mais elle s'échappait, et d'autres fois, j'arrivais difficilement à la retenir.
Pendant qu'elle connaissait ainsi cette souffrance, me voici arrivé au 3 février 1981, et cette fois le démon a tapé la tête de Marthe sur le plancher.
La Vierge Marie a tout remis en place et Marthe m'a demandé de mettre deux coussins pour que sa tête ne tapât pas sur le bois.
Marthe ne pouvait à peu près plus parler, le démon lui ayant dit depuis le mois de novembre passé : “Je t'aurai jusqu'au bout”.
J'ai pu lui donner la Communion comme chaque mercredi soir et dès le jeudi matin, je l'ai sortie de l'extase sans même qu'elle puisse me parler.
Lorsque je la quittai le jeudi soir après avoir prié auprès d'elle, j'étais très inquiet à cause des menaces du démon.
Et quand je suis revenu dans l'après-midi du vendredi, comme je le faisais chaque fois, j'ai trouvé Marthe jetée hors de son lit, sur le plancher, sa tête et son corps recouvert de sa chemise étaient étendus sur le sol.
J'ai appelé Henriette pour m'aider à la remettre sur son divan, ses deux bras étaient glacés. Là, j'ai cru entendre une parole intérieure : “Il m'a tuée”.
“Oh ! Me suis-je dit, le démon l'a tuée, la Sainte Vierge va nous la rendre”. Nous l'avons replacée sur son divan, son corps était raide, sa bouche restait ouverte sans que nous puissions la fermer.
Nous l'avons couverte de plusieurs couvertures pour la réchauffer et pendant deux heures de suite, j'ai prié la Sainte Vierge pour qu'elle nous la rende et comme rien ne changeait, j'ai pris un miroir et je l'ai placé devant sa bouche : elle ne respirait plus…
« Le 1er novembre 1980, le démon lui brisa la colonne vertébrale si bien qu'elle souffrait terriblement et ne pouvait plus bouger, ce qui n'empêchait pas le démon de la secouer dans tous les sens.
En plus, il lui faisait taper sa tête couronnée d'épines contre le meuble derrière son divan, souffrance terrible.
On voit encore sur ce meuble les quelques marques d'épines. En outre, quand le démon faisait cela plusieurs fois, moi-même ou Mgr Pic avons essayé de la retenir sous les deux bras mais elle s'échappait, et d'autres fois, j'arrivais difficilement à la retenir.
Pendant qu'elle connaissait ainsi cette souffrance, me voici arrivé au 3 février 1981, et cette fois le démon a tapé la tête de Marthe sur le plancher.
La Vierge Marie a tout remis en place et Marthe m'a demandé de mettre deux coussins pour que sa tête ne tapât pas sur le bois.
Marthe ne pouvait à peu près plus parler, le démon lui ayant dit depuis le mois de novembre passé : “Je t'aurai jusqu'au bout”.
J'ai pu lui donner la Communion comme chaque mercredi soir et dès le jeudi matin, je l'ai sortie de l'extase sans même qu'elle puisse me parler.
Lorsque je la quittai le jeudi soir après avoir prié auprès d'elle, j'étais très inquiet à cause des menaces du démon.
Et quand je suis revenu dans l'après-midi du vendredi, comme je le faisais chaque fois, j'ai trouvé Marthe jetée hors de son lit, sur le plancher, sa tête et son corps recouvert de sa chemise étaient étendus sur le sol.
J'ai appelé Henriette pour m'aider à la remettre sur son divan, ses deux bras étaient glacés. Là, j'ai cru entendre une parole intérieure : “Il m'a tuée”.
“Oh ! Me suis-je dit, le démon l'a tuée, la Sainte Vierge va nous la rendre”. Nous l'avons replacée sur son divan, son corps était raide, sa bouche restait ouverte sans que nous puissions la fermer.
Nous l'avons couverte de plusieurs couvertures pour la réchauffer et pendant deux heures de suite, j'ai prié la Sainte Vierge pour qu'elle nous la rende et comme rien ne changeait, j'ai pris un miroir et je l'ai placé devant sa bouche : elle ne respirait plus…
Le Vatican reconnait ses vertus héroïques
(Site officiel) > > > Vénérable Marthe Robinhttp://www.martherobin.com/site/actualites/heroicite-des-vertus-139.htm
Autre lien:
http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Le-Vatican-reconnait-les-vertus-heroiques-de-Marthe-Robin-2014-11-08-1234309
(Site officiel) > > > Vénérable Marthe Robinhttp://www.martherobin.com/site/actualites/heroicite-des-vertus-139.htm
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 07 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Eugénie Smet (Marie de la Providence), Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (✝ 1871).
Marie de la Providence (dans le siècle Eugénie Smet), née à Lille (Nord) le 25 Mars 1825, se consacra, après ses études, au catéchisme de sa paroisse.
Soutenu par Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, elle fonda à Paris, le 27 Décembre 1856, la Congrégation des « Auxiliatrices des âmes du Purgatoire », Congrégation vouée à la Prière pour le soulagement des âmes souffrantes.
Les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire font également le catéchisme aux enfants et partent en Missions.
Soutenu par Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, elle fonda à Paris, le 27 Décembre 1856, la Congrégation des « Auxiliatrices des âmes du Purgatoire », Congrégation vouée à la Prière pour le soulagement des âmes souffrantes.
Les Auxiliatrices des âmes du Purgatoire font également le catéchisme aux enfants et partent en Missions.
Fondatrice des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire (✝ 1871)
en religion Marie de la Providence.
Née à Lille où elle avait voulu fonder un Institut religieux destiné à se dévouer en priorité aux Âmes du Purgatoire, elle répondit à des sollicitations qui venaient de Paris.
Son Institut connut des débuts difficiles, jusqu'au jour où elle reçut l'autorisation de Rome.
Elle orienta ses Religieuses vers toutes les tâches qui pouvaient répondre aux besoins multiples des plus défavorisés.
"Que la charité envers les âmes souffrantes s’unisse intimement chez Eugénie Smet à l’apostolat le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu voulut lui donner" Pie XII
Marie de la Providence - site des auxiliatrices ->
"...Les soins gratuits des pauvres à domicile constituent l’activité principale de l’institut naissant, auquel les laïcs sont, dès le départ, associés..."
Pie XII l’a Béatifiée en 1957. Source: Bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet) - diocèse de Paris
À Paris, en 1871, la Bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet), vierge, qui fonda la Congrégation des Auxiliatrices du Purgatoire, dans une totale confiance en la Providence.
Martyrologe romain.
Quelle bonté de Dieu envers l'Église… envers les malades pauvres et les pécheurs qui trouvent, dans ses membres, des servantes et des apôtres… envers les pauvres en inclinant vers eux le cœur des riches par l'intermédiaire de ce petit institut qui se pose comme un trait d’union entre les deux pointes extrêmes de l'échelle sociale.
Bienheureuse Marie de la Providence.
en religion Marie de la Providence.
Née à Lille où elle avait voulu fonder un Institut religieux destiné à se dévouer en priorité aux Âmes du Purgatoire, elle répondit à des sollicitations qui venaient de Paris.
Son Institut connut des débuts difficiles, jusqu'au jour où elle reçut l'autorisation de Rome.
Elle orienta ses Religieuses vers toutes les tâches qui pouvaient répondre aux besoins multiples des plus défavorisés.
"Que la charité envers les âmes souffrantes s’unisse intimement chez Eugénie Smet à l’apostolat le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu voulut lui donner" Pie XII
Marie de la Providence - site des auxiliatrices ->
"...Les soins gratuits des pauvres à domicile constituent l’activité principale de l’institut naissant, auquel les laïcs sont, dès le départ, associés..."
Pie XII l’a Béatifiée en 1957. Source: Bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet) - diocèse de Paris
À Paris, en 1871, la Bienheureuse Marie de la Providence (Eugénie Smet), vierge, qui fonda la Congrégation des Auxiliatrices du Purgatoire, dans une totale confiance en la Providence.
Martyrologe romain.
Quelle bonté de Dieu envers l'Église… envers les malades pauvres et les pécheurs qui trouvent, dans ses membres, des servantes et des apôtres… envers les pauvres en inclinant vers eux le cœur des riches par l'intermédiaire de ce petit institut qui se pose comme un trait d’union entre les deux pointes extrêmes de l'échelle sociale.
Bienheureuse Marie de la Providence.
Portrait de Marie de la Providence
Eugénie SMET a choisi comme nom de Religieuse Marie de la Providence, nom qui exprime bien le visage de Dieu auquel elle croit et sur qui elle fonde sa vie.
Née d’une famille enracinée dans une longue tradition de Foi, Eugénie est à la fois une femme de continuité et de rupture dans l’Église de son temps.
Elle reconnaît très tôt que Dieu intervient dans son histoire personnelle et la comble de bienfaits, se révélant ainsi comme Providence.
La relation d’Eugénie à Dieu est une relation de confiance et d’abandon total, fondée sur la certitude, acquise par l’expérience, que Dieu lui est fidèle.
Toute sa vie, elle lira les événements qui surviennent comme des signes que Dieu lui donne pour lui faire connaître sa volonté.
Animée d’une Foi qui déplace les montagnes et d’un amour de la vie communicatif, elle attend tout de Dieu et désire en retour tout lui donner.
Elle s’y emploie par de multiples activités, mais aucune ne répond à ce qu’elle cherche : aider tous les hommes, quels qu’ils soient, à rencontrer Dieu.
Pourtant un chemin va s’ouvrir : grâce à la mystérieuse solidarité qui unit les vivants et les morts, Eugénie découvre qu’il est possible de se mettre, d’un même mouvement, au service des « plus délaissés de ce monde et de l’autre ».
Elle fonde alors les Auxiliatrices du Purgatoire, pour une mission universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit » ; « aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la Terre ».
Bientôt l’Institut reçoit comme un don de Dieu ce qui lui permet de prendre réellement corps : l’insertion dans une grande tradition spirituelle, celle dont saint Ignace de Loyola fut l’initiateur.
Elle exprime sa Foi à travers la piété de son temps.
Or le XIXe siècle est une époque fortement marquée par la dévotion aux âmes du Purgatoire.
Cette dévotion s’exprime souvent par une insistance sur la nécessité de souffrir et d’expier en ce monde, pour abréger les souffrances après la mort.
Eugénie découvre très jeune une telle dévotion, mais elle la transforme de l’intérieur, en reconnaissant le mystère du Purgatoire comme celui d’une expérience radicale de l’amour.
Elle peut alors fonder un Institut ayant pour tâche principale de permettre à tous les hommes, vivants et morts, de faire l’expérience de la rencontre de Dieu comme expérience de l’Amour.
Dans cet esprit elle invite les Auxiliatrices à ne pas se lier à une œuvre particulière et à ne se laisser arrêter par aucune frontière pas même celle de la mort.
La mission est universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit » ; « aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la Terre ».
Elle reçoit comme un don de Dieu ce qui lui permet de prendre réellement corps : l’insertion dans une grande tradition spirituelle, celle dont Saint Ignace de Loyola fut l’initiateur.
Les étapes de la vie de Marie de la Providence
25 mars 1825
elle naît à Lille
1836-1843
elle est élevée au Sacré-Cœur de Lille
1843-1853
elle mène une vie apostolique intense à Loos-lez-Lille
1er-2 novembre 1853
elle découvre sa mission dans l’Église
1855
le curé d’Ars la confirme dans sa mission
19 janvier 1856
elle arrive à Paris et fonde l’Institut des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire
1859
elle adopte la spiritualité ignatienne (les Règles et les Constitutions de la Compagnie de Jésus)
1863
fondation de la maison de Nantes
4 août 1867
appel pour la mission de Chine
1869
fondation de la maison de Bruxelles
7 février 1871
elle meurt à Paris, à l’âge de 45 ans
1957
elle est béatifiée par Pie XII
« Que la Charité envers les âmes souffrantes s’unisse intimement chez Eugénie Smet à l’apostolat le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu voulut lui donner »
Pie XII.
Eugénie SMET a choisi comme nom de Religieuse Marie de la Providence, nom qui exprime bien le visage de Dieu auquel elle croit et sur qui elle fonde sa vie.
Née d’une famille enracinée dans une longue tradition de Foi, Eugénie est à la fois une femme de continuité et de rupture dans l’Église de son temps.
Elle reconnaît très tôt que Dieu intervient dans son histoire personnelle et la comble de bienfaits, se révélant ainsi comme Providence.
La relation d’Eugénie à Dieu est une relation de confiance et d’abandon total, fondée sur la certitude, acquise par l’expérience, que Dieu lui est fidèle.
Toute sa vie, elle lira les événements qui surviennent comme des signes que Dieu lui donne pour lui faire connaître sa volonté.
Animée d’une Foi qui déplace les montagnes et d’un amour de la vie communicatif, elle attend tout de Dieu et désire en retour tout lui donner.
Elle s’y emploie par de multiples activités, mais aucune ne répond à ce qu’elle cherche : aider tous les hommes, quels qu’ils soient, à rencontrer Dieu.
Pourtant un chemin va s’ouvrir : grâce à la mystérieuse solidarité qui unit les vivants et les morts, Eugénie découvre qu’il est possible de se mettre, d’un même mouvement, au service des « plus délaissés de ce monde et de l’autre ».
Elle fonde alors les Auxiliatrices du Purgatoire, pour une mission universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit » ; « aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la Terre ».
Bientôt l’Institut reçoit comme un don de Dieu ce qui lui permet de prendre réellement corps : l’insertion dans une grande tradition spirituelle, celle dont saint Ignace de Loyola fut l’initiateur.
Elle exprime sa Foi à travers la piété de son temps.
Or le XIXe siècle est une époque fortement marquée par la dévotion aux âmes du Purgatoire.
Cette dévotion s’exprime souvent par une insistance sur la nécessité de souffrir et d’expier en ce monde, pour abréger les souffrances après la mort.
Eugénie découvre très jeune une telle dévotion, mais elle la transforme de l’intérieur, en reconnaissant le mystère du Purgatoire comme celui d’une expérience radicale de l’amour.
Elle peut alors fonder un Institut ayant pour tâche principale de permettre à tous les hommes, vivants et morts, de faire l’expérience de la rencontre de Dieu comme expérience de l’Amour.
Dans cet esprit elle invite les Auxiliatrices à ne pas se lier à une œuvre particulière et à ne se laisser arrêter par aucune frontière pas même celle de la mort.
La mission est universelle : « aider à tout bien quel qu’il soit » ; « aller des profondeurs du Purgatoire jusqu’aux dernières limites de la Terre ».
Elle reçoit comme un don de Dieu ce qui lui permet de prendre réellement corps : l’insertion dans une grande tradition spirituelle, celle dont Saint Ignace de Loyola fut l’initiateur.
Les étapes de la vie de Marie de la Providence
25 mars 1825
elle naît à Lille
1836-1843
elle est élevée au Sacré-Cœur de Lille
1843-1853
elle mène une vie apostolique intense à Loos-lez-Lille
1er-2 novembre 1853
elle découvre sa mission dans l’Église
1855
le curé d’Ars la confirme dans sa mission
19 janvier 1856
elle arrive à Paris et fonde l’Institut des Auxiliatrices des âmes du Purgatoire
1859
elle adopte la spiritualité ignatienne (les Règles et les Constitutions de la Compagnie de Jésus)
1863
fondation de la maison de Nantes
4 août 1867
appel pour la mission de Chine
1869
fondation de la maison de Bruxelles
7 février 1871
elle meurt à Paris, à l’âge de 45 ans
1957
elle est béatifiée par Pie XII
« Que la Charité envers les âmes souffrantes s’unisse intimement chez Eugénie Smet à l’apostolat le plus concret, le plus actif, le plus universel, voilà sans aucun doute un trait saillant de sa physionomie spirituelle et le cachet particulier que Dieu voulut lui donner »
Pie XII.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 08 Février 2017 : Fête de Sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise puis Religieuse Canossienne (1869-1947).
Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947)
Originaire du Soudan, elle est faite prisonnière par des négriers arabes à l'âge de neuf ans.
Ceux-ci lui donneront le nom de "Bakhita", qui signifie « fortunée, heureuse ».
Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage.
A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut finalement achetée par le consul italien Monsieur Legnani.
Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de 9 ans, on la traitait d’une manière aimable sans brutalité.
Celui-ci la donna par la suite en "cadeau" à une famille amie qui l'emmena en Italie.
Elle fut plus tard confiée aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise.
C’est là que Bakhita reconnut ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était ».
Elle reçut le Baptême, la Confirmation et la Communion le 9 Janvier 1890, et bientôt, elle entrait dans la Congrégation des Canossiennes à Vérone sous le nom de Joséphine.
Dans les différents Couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristie.
Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio.
Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ». La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de Foi, de Bonté et d’Espérance.
A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ».
Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio.
Son corps est resté intact et souple dans la mort, survenue après plus de 50 ans de profession Religieuse.
Originaire du Soudan, elle est faite prisonnière par des négriers arabes à l'âge de neuf ans.
Ceux-ci lui donneront le nom de "Bakhita", qui signifie « fortunée, heureuse ».
Vendue et revendue plusieurs fois sur les marchés, elle connut les humiliations, les souffrances physiques et morales de l’esclavage.
A Khartoum, capitale du Soudan, Bakhita fut finalement achetée par le consul italien Monsieur Legnani.
Pour la première fois, depuis son enlèvement à l’âge de 9 ans, on la traitait d’une manière aimable sans brutalité.
Celui-ci la donna par la suite en "cadeau" à une famille amie qui l'emmena en Italie.
Elle fut plus tard confiée aux Sœurs Canossiennes de l’institut des Catéchumènes à Venise.
C’est là que Bakhita reconnut ce Dieu que depuis son enfance « elle sentait dans son cœur sans savoir qui il était ».
Elle reçut le Baptême, la Confirmation et la Communion le 9 Janvier 1890, et bientôt, elle entrait dans la Congrégation des Canossiennes à Vérone sous le nom de Joséphine.
Dans les différents Couvents où elle vécut, elle n’occupa que des emplois modestes : cuisinière, chargée de porterie, lingère, brodeuse, sacristie.
Son humilité, sa simplicité et son sourire constant lui gagnèrent le cœur de tous les habitants de Schio.
Ils l’appellent « notre Sainte Mère Brunette ». La vieillesse, la maladie arrivèrent, mais Bakhita continua à offrir un témoignage de Foi, de Bonté et d’Espérance.
A ceux qui la visitaient et lui demandaient comment elle se portait, en souriant elle répondait : « Comme le Maître veut ».
Elle décéda en 1947 dans la maison de Schio.
Son corps est resté intact et souple dans la mort, survenue après plus de 50 ans de profession Religieuse.
Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis Religieuse.
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le Pape Saint Jean Paul II a Béatifié Joséphine Bakhita le 17 Mai 1992. Elle a été déclarée Sainte le 1er Octobre 2000.
Bonté et ferveur missionnairehttp://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010112_bakhita_fr.html
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le Pape Saint Jean Paul II a Béatifié Joséphine Bakhita le 17 Mai 1992. Elle a été déclarée Sainte le 1er Octobre 2000.
Bonté et ferveur missionnairehttp://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010112_bakhita_fr.html
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse. Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté: Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l’Afrique, fais, o Jésus, qu’eux aussi te connaissent et t’aiment!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous, tous les pauvres Noirs de l’Afrique, fais, o Jésus, qu’eux aussi te connaissent et t’aiment!
Joséphine (Giuseppina) Bakhita naît au Soudan en 1869, dans une famille nombreuse : elle eut 4 sœurs et 3 frères.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.
En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui l'a pris en affection au point de l'emmener avec lui en Italie.
Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.
Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.
Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes.
Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».
En 1902 Sœur Bakhita rejoint la Communauté que la Congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza.
Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.
Sœur Joséphine vécut 51 ans de Vie Religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique Charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.
Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des Religieuses ou sur les maisons de Schio.
En effet, la ville n'est pas touchée.
Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible.
A une Religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité.
Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus.
Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois…
Au Ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet.
Au Paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »
La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le procès pour la cause de Canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er Décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
Giuseppina Bakhita a été Béatifiée le 17 Mai 1992 et Canonisée, par le même Pape, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er Octobre 2000.
Alors qu'elle n'avait que 9 ans, elle fut enlevée par des négriers : vendue à plusieurs reprises sur les marchés africains, elle connut les atrocités d'un esclavage qui laissa dans son corps les signes profonds de la cruauté humaine : on a dénombré jusqu' à 144 cicatrices des sévices subis.
En 1883, Joséphine fut acquise par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani. Dès lors sa vie commença à changer radicalement : elle trouva en lui quelqu'un de bon, qui l'a pris en affection au point de l'emmener avec lui en Italie.
Quelques temps après elle fut confiée à une famille amie du consul qui prit grand soin d'elle.
Baptisée le 9 janvier 1890, elle fit part de son désir de se donner totalement au Seigneur : « Si vous saviez quelle grande joie c'est de connaître Dieu » aimait-elle répéter.
Le 8 décembre 1896, Bakhita (qui signifie « Heureuse ») fit ses premiers vœux chez les Sœurs Canossiennes.
Ce jour-là elle rédigea cette prière :
« O Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous et à grands cris Ta Bonté, combien d'âmes je pourrai Te conquérir ! Tout d' abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave... tous les pauvres noirs de l'Afrique... Fais, ô Jésus, qu'eux aussi Te connaissent et T'aiment ».
En 1902 Sœur Bakhita rejoint la Communauté que la Congrégation a ouverte à Schio, une petite ville de province de Vicenza.
Elle y reste, presque sans interruption, jusqu'en 1947, année de sa mort, en faisant avec grande générosité les travaux les plus ordinaires : cuisine, buanderie, réception.
Sœur Joséphine vécut 51 ans de Vie Religieuse, se laissant conduire par l'obéissance dans son travail humble et caché mais riche d'authentique Charité et de prière. Toutes ses consœurs remarqueront sa patience, sa joie et son intelligence.
Pendant la guerre 1940-45 la ville de Schio est la cible de plusieurs bombardements. Aux Sœurs qui l'invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle dit : « Non, je n'ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m'a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu'il me sauve aussi des bombes ? »
Elle assure d'ailleurs qu'aucune bombe ne tombera sur l'école des Religieuses ou sur les maisons de Schio.
En effet, la ville n'est pas touchée.
Elle accepte avec une joyeuse sérénité la maladie qui rend sa respiration difficile et sa marche pénible.
A une Religieuse qui l'assiste, elle confie : « Je m'en vais lentement, lentement, pas à pas vers l'éternité.
Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L'une contient mes dettes, l'autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus.
Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois…
Au Ciel j'irai avec Jésus et j'obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le Patron me le permet.
Au Paradis j'aurai du pouvoir et j'obtiendrai pour tous beaucoup de grâces… »
La « Mère Noire - Madre Moretta (en italien) » - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient - s'éteint le 8 Février 1947.
Le procès pour la cause de Canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er Décembre 1978, l'Église publia le décret sur l'héroïcité de ses vertus.
Giuseppina Bakhita a été Béatifiée le 17 Mai 1992 et Canonisée, par le même Pape, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 1er Octobre 2000.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Merci et bonsoir
Comment prier Sainte Bernadette (ce dimanche) svp? C'est pour mon grand-père à l'hôpital et pour la santé psychique d'un ami
merci par avnce
Comment prier Sainte Bernadette (ce dimanche) svp? C'est pour mon grand-père à l'hôpital et pour la santé psychique d'un ami
merci par avnce
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonsoir Jacques,
J'ai répondu à votre question sur un autre fil mais j'ai omis de vous poster une autre Prière, je vais y remédier
Amitiés
J'ai répondu à votre question sur un autre fil mais j'ai omis de vous poster une autre Prière, je vais y remédier
Amitiés
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 09 Février 2017 : Fête de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie († 249).
Saint-Pol-de-Léon : Cathédrale Saint-Paul-Aurélien, statue en bois de Sainte Apolline, patronne des dentistes (pour la torturer, ses persécuteurs lui arrachèrent les dents).
Sainte Apolline
Martyre à Alexandrie (✝ 249)
ou Apollonie.
Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d'un moment où l'empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux Chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu'ils soient punis pour ces meurtres.
Saint Denis d'Alexandrie,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/157/Saint-Denys-d-Alexandrie.html dans une lettre à son ami Fabien, Évêque d'Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d'une émeute.
Elle n'était plus jeune, et c'est pourquoi ils s'amusèrent à l'édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu'ils venaient d'allumer si elle ne reniait pas sa Foi.
Brûlée par le feu de l'Amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes.
Apolline (... 249 ?) Vierge diaconesse d'Alexandrie, martyrisée sous Dèce. En raison de son historicité douteuse, le culte de cette sainte est limité aux usages locaux depuis 1970. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
A lire aussi: Sainte Apollonie (Apolline) dans la légende dorée de Voraginehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/067.htm
Elle est représentée sur un timbre autrichien émis le 11 Octobre 1982 pour le 70e congrès mondial des dentistes. Sur ce timbre, on la voit tenant une dent extraite et lisant un livre. Apolline - les timbres et les légendes.
"Près de Fribourg (Suisse) existe une chapelle mentionnée pour la première fois en 1147 dédiée à Ste Apolline.
Cette petite chapelle se trouve à côté d'un pont datant du XVIe siècle, le pont de Ste Apolline sur le territoire de la commune de Villars-sur-Glâne.
Ce magnifique témoin de l'architecture vernaculaire est composé essentiellement de tuf. Il se situait sur un important axe de circulation au Moyen-âge, note l'archéologue Jean-Pierre Dewarrat.
Aujourd'hui il est interdit de circulation, mais il est emprunté par des centaines de pèlerins de Compostelle.
Il est peu courant de trouver une petite chapelle à côté d'un pont.
De nombreuses dents cariées ont été trouvées dans le périmètre prouvant que Ste Apolline, vierge et martyre du IIIe siècle, était très aimée."
Commémoraison de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie. Au témoignage de l’Évêque Saint Denis, la dernière année de l’empereur Philippe, en 249, dans une émeute, les païens se saisirent d’elle, lui firent tomber toutes les dents en lui frappant les mâchoires, puis menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne prononçait pas avec eux des formules impies.
Elle délibéra un moment en elle-même, puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s’élança dans le feu, plus prompte à affronter la mort que ses persécuteurs à préparer le supplice.
Martyrologe romain.
Sainte Apolline
Martyre à Alexandrie (✝ 249)
ou Apollonie.
Vierge et martyre à Alexandrie en Égypte lors d'un moment où l'empereur Dèce, sans organiser une véritable persécution, laissait les païens donner la chasse aux Chrétiens et les tuer comme ils voulaient, sans qu'ils soient punis pour ces meurtres.
Saint Denis d'Alexandrie,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/157/Saint-Denys-d-Alexandrie.html dans une lettre à son ami Fabien, Évêque d'Antioche, raconte comment elle fut prise par les païens au cours d'une émeute.
Elle n'était plus jeune, et c'est pourquoi ils s'amusèrent à l'édenter. Ils lui brisèrent une à une toutes les dents puis la menacèrent de la jeter vivante dans le bûcher qu'ils venaient d'allumer si elle ne reniait pas sa Foi.
Brûlée par le feu de l'Amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes.
Apolline (... 249 ?) Vierge diaconesse d'Alexandrie, martyrisée sous Dèce. En raison de son historicité douteuse, le culte de cette sainte est limité aux usages locaux depuis 1970. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
A lire aussi: Sainte Apollonie (Apolline) dans la légende dorée de Voraginehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome02/067.htm
Elle est représentée sur un timbre autrichien émis le 11 Octobre 1982 pour le 70e congrès mondial des dentistes. Sur ce timbre, on la voit tenant une dent extraite et lisant un livre. Apolline - les timbres et les légendes.
"Près de Fribourg (Suisse) existe une chapelle mentionnée pour la première fois en 1147 dédiée à Ste Apolline.
Cette petite chapelle se trouve à côté d'un pont datant du XVIe siècle, le pont de Ste Apolline sur le territoire de la commune de Villars-sur-Glâne.
Ce magnifique témoin de l'architecture vernaculaire est composé essentiellement de tuf. Il se situait sur un important axe de circulation au Moyen-âge, note l'archéologue Jean-Pierre Dewarrat.
Aujourd'hui il est interdit de circulation, mais il est emprunté par des centaines de pèlerins de Compostelle.
Il est peu courant de trouver une petite chapelle à côté d'un pont.
De nombreuses dents cariées ont été trouvées dans le périmètre prouvant que Ste Apolline, vierge et martyre du IIIe siècle, était très aimée."
Commémoraison de Sainte Apolline, vierge et martyre à Alexandrie. Au témoignage de l’Évêque Saint Denis, la dernière année de l’empereur Philippe, en 249, dans une émeute, les païens se saisirent d’elle, lui firent tomber toutes les dents en lui frappant les mâchoires, puis menacèrent de la jeter vivante dans un bûcher si elle ne prononçait pas avec eux des formules impies.
Elle délibéra un moment en elle-même, puis, offrant sa vie en sacrifice, elle s’élança dans le feu, plus prompte à affronter la mort que ses persécuteurs à préparer le supplice.
Martyrologe romain.
Sainte Apolline aux tenailles.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170209&id=13358&fd=0
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170209&id=13358&fd=0
Brûlée par le feu de l'Amour du Christ, elle s'excusa auprès d'eux de ne pouvoir le renier, puis elle s'élança d'elle-même dans les flammes.
Ste Apolline est la patronne des dentistes et est invoquée pour le soulagement des rages de dents et pour la guérison des caries.
Ste Apolline est la patronne des dentistes et est invoquée pour le soulagement des rages de dents et pour la guérison des caries.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 10 Février 2017 : Fête de Sainte Scholastique, Moniale, sœur de Saint Benoît (480-543).
Illustration: Anne d'Autriche et ses fils priant devant Saint Benoît et Sainte Scholastique (Philippe de Champaigne, XVIIe siècle).
Sainte Scholastique
Moniale, sœur de Saint Benoît (+ 543)
Sœur jumelle de saint Benoît,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1483/Saint-Benoit.html elle se consacra comme lui au Seigneur et vint habiter non loin de son frère dans un Monastère au pied du Mont-Cassin. Elle le rencontre une fois par an, dans une petite maison située à mi-chemin.
C'est là que, trois jours avant sa mort, désirant passer sa nuit en entretiens spirituels avec son frère, elle obtient du Ciel un orage si violent qu'il empêche saint Benoit de partir.
Elle est patronne de l'église du Mans.
Mémoire de Sainte Scholastique, vierge. Sœur de Saint Benoît, consacrée à Dieu dès son enfance, elle eut en Dieu un seul cœur avec son frère, au point qu’une fois par an ils passaient ensemble toute une journée en louange de Dieu et en saints entretiens.
Vers 547 elle fut, en ce jour, mise au tombeau que Saint Benoît avait préparé pour lui-même au Mont-Cassin.
Martyrologe romain.
"- Que Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur! Qu’as-tu fait là!
- Voilà, je t’ai prié, tu n’as pas voulu m’entendre. J’ai prié mon Seigneur, et il m’a écoutée."
Dialogue de Saint Benoît et Sainte Scholastique, selon Saint Grégoire le Grand.
Sainte Scholastique
Moniale, sœur de Saint Benoît (+ 543)
Sœur jumelle de saint Benoît,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1483/Saint-Benoit.html elle se consacra comme lui au Seigneur et vint habiter non loin de son frère dans un Monastère au pied du Mont-Cassin. Elle le rencontre une fois par an, dans une petite maison située à mi-chemin.
C'est là que, trois jours avant sa mort, désirant passer sa nuit en entretiens spirituels avec son frère, elle obtient du Ciel un orage si violent qu'il empêche saint Benoit de partir.
Elle est patronne de l'église du Mans.
Mémoire de Sainte Scholastique, vierge. Sœur de Saint Benoît, consacrée à Dieu dès son enfance, elle eut en Dieu un seul cœur avec son frère, au point qu’une fois par an ils passaient ensemble toute une journée en louange de Dieu et en saints entretiens.
Vers 547 elle fut, en ce jour, mise au tombeau que Saint Benoît avait préparé pour lui-même au Mont-Cassin.
Martyrologe romain.
"- Que Dieu tout puissant te pardonne, ma sœur! Qu’as-tu fait là!
- Voilà, je t’ai prié, tu n’as pas voulu m’entendre. J’ai prié mon Seigneur, et il m’a écoutée."
Dialogue de Saint Benoît et Sainte Scholastique, selon Saint Grégoire le Grand.
Sainte Scholastique
Moniale, sœur de Saint Benoît
(480-543)
Scholastique était la sœur de Saint Benoît, patriarche des Moines d'Occident.
Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu.
Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ.
Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.
Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la Sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où Saint Benoît et Sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.
Le 9 Février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la Sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la Vie Céleste. “Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon Couvent” ».
Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes.
Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le Ciel fût auparavant serein et sans nuage
« Qu'avez-vous fait, ma sœur ? dit l'homme de Dieu.
“Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce.” »
Moniale, sœur de Saint Benoît
(480-543)
Scholastique était la sœur de Saint Benoît, patriarche des Moines d'Occident.
Jeune encore, elle fit, au foyer paternel, de grands progrès dans la vertu.
Loin d'imiter les illusions des filles du siècle, elle méprisa la beauté, les richesses, l'alliance des plus grands princes pour s'allier à Jésus-Christ.
Suivre Benoît dans la solitude était son unique aspiration. Elle se consacra à Dieu dès sa plus tendre jeunesse, et elle se rapprocha de son frère, quand il se fut établi au Mont-Cassin, afin de profiter de ses leçons et de ses exemples.
Benoît ne consentait à voir sa sœur qu'une fois par an, avant le carême, et alors la Sainte sortait de son cloître, et le frère, de son côté, allait au-devant de la sœur ; ils se rejoignaient sur le flanc de la montagne, et on voit encore le petit sanctuaire érigé, croit-on, sur les ruines de la chaumière où Saint Benoît et Sainte Scholastique eurent leur suprême entretien resté si célèbre.
Le 9 Février 543, Scholastique était allée visiter son frère, comme de coutume. La journée se passa dans de grandes conversations, et la nuit arriva sans qu'ils s'en aperçussent. « Il est trop tard pour vous retirer, dit la Sainte à son frère ; parlons jusqu'à l'aurore des joies de la Vie Céleste. “Que dites-vous là, ma sœur ? reprit Benoît ; je ne puis passer la nuit hors de mon Couvent” ».
Scholastique, affligée de ce refus, se pencha sur la table, et, la tête entre ses mains, pria Dieu en versant d'abondantes larmes.
Sa prière fut si promptement exaucée, que le tonnerre grondait déjà quand elle releva la tête, et que la pluie tombait par torrents, bien que le Ciel fût auparavant serein et sans nuage
« Qu'avez-vous fait, ma sœur ? dit l'homme de Dieu.
“Je vous ai supplié, dit Scholastique, et vous n'avez pas voulu m'écouter ; j'ai invoqué Notre-Seigneur, et voilà qu'il m'exauce.” »
Dans l'impossibilité de sortir, Benoît resta par force ; les deux Saints veillèrent toute la nuit, s'entretenant du Bonheur des élus.
Le lendemain, la vierge retourna à son Couvent, et, Benoît à son Monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.
Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.
Le lendemain, la vierge retourna à son Couvent, et, Benoît à son Monastère ; mais le troisième jour, l'homme de Dieu, dans sa cellule, élevant les yeux en haut, vit l'âme de sa sœur s'envoler dans les airs sous la forme d'une colombe.
Benoît voulut faire déposer le corps de sa sœur dans le tombeau qu'il avait préparé pour lui, afin que leurs corps fussent unis dans la mort comme leurs âmes l'avaient été dans la vie.
Sous l’aspect d’une colombe, l’âme innocente de Sainte Scholastique s’envola vers le Ciel ; puissions-nous, nous aussi, vivre dans l’innocence et parvenir aux Joies éternelles.
Lecture
Scholastique adressa à Benoît cette Prière : « Je t’en prie vraiment : ne me quitte pas durant cette nuit, mais attardons-nous jusqu’au matin pour goûter, dans nos échanges, les joies du Ciel ».
Mais lui répondit : « Mais que dis-tu, ma sœur ? Je ne puis absolument pas passer la nuit en dehors du Monastère ».
A la réponse négative de son frère, Scholastique posa ses mains jointes sur la table, y appuya sa tête et se plongea dans une profonde Prière. Quand elle releva la tête de la table, un orage se déchaîna et ni le vénérable Benoît ni les Moines qui l’accompagnaient ne purent mettre le pied hors de l’hôtellerie.
Benoît fut contraint contre sa volonté à demeurer là. C’est ainsi qu’ils passèrent toute la nuit à veiller et leurs âmes furent comblées par leurs saints conciliabules.
Il ne faut pas s’étonner qu’une femme, mue par le désir de s’entretenir plus longuement avec son frère, ait eu plus de pouvoir que lui : en effet, selon que Jean nous l’enseigne : « Dieu est Amour » : rien de plus juste alors que celle-ci qui aimait davantage ait eu plus de pouvoir.
(Grégoire le Grand, Dialogues 2,33).
Lecture
Scholastique adressa à Benoît cette Prière : « Je t’en prie vraiment : ne me quitte pas durant cette nuit, mais attardons-nous jusqu’au matin pour goûter, dans nos échanges, les joies du Ciel ».
Mais lui répondit : « Mais que dis-tu, ma sœur ? Je ne puis absolument pas passer la nuit en dehors du Monastère ».
A la réponse négative de son frère, Scholastique posa ses mains jointes sur la table, y appuya sa tête et se plongea dans une profonde Prière. Quand elle releva la tête de la table, un orage se déchaîna et ni le vénérable Benoît ni les Moines qui l’accompagnaient ne purent mettre le pied hors de l’hôtellerie.
Benoît fut contraint contre sa volonté à demeurer là. C’est ainsi qu’ils passèrent toute la nuit à veiller et leurs âmes furent comblées par leurs saints conciliabules.
Il ne faut pas s’étonner qu’une femme, mue par le désir de s’entretenir plus longuement avec son frère, ait eu plus de pouvoir que lui : en effet, selon que Jean nous l’enseigne : « Dieu est Amour » : rien de plus juste alors que celle-ci qui aimait davantage ait eu plus de pouvoir.
(Grégoire le Grand, Dialogues 2,33).
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/septuagesime/040.htm
La vie de Scholastique s'est écoulée ici-bas, sans laisser d'autre trace que le gracieux souvenir de cette colombe qui, se dirigeant vers le Ciel d'un vol innocent et rapide, avertit le frère que la sœur le devançait de quelques jours dans l'asile de l'éternelle félicité.
C'est à peu près tout ce qui nous reste sur cette admirable Epouse du Sauveur, avec le touchant récit dans lequel saint Grégoire le Grand nous a retracé l'ineffable débat qui s'éleva entre le frère et la sœur, trois jours avant que celle-ci fût conviée aux noces du Ciel.
Mais que de merveilles cette scène incomparable ne nous révèle-t-elle pas! Qui ne comprendra tout aussitôt l'âme de Scholastique à la tendre naïveté de ses désirs, à sa douce et ferme confiance envers Dieu, à l'aimable facilité avec laquelle elle triomphe de son frère, en appelant Dieu même à son secours?
Les anciens vantaient la mélodie des accents du cygne à sa dernière heure; la colombe du cloître Bénédictin, prête à s'envoler de cette terre, ne l'emporte-t-elle pas sur le cygne en charme et en douceur ?
Mais où donc la timide vierge puisa-t-elle cette force qui la rendit capable de résister au vœu de son frère, en qui elle révérait son maître et son oracle? qui donc l'avertit que sa prière n'était pas téméraire, et qu'il pouvait y avoir en ce moment quelque chose de meilleur que la sévère fidélité de Benoît à la Règle sainte qu'il avait donnée, et qu'il devait soutenir par son exemple ?
Saint Grégoire nous répondra. Ne nous étonnons pas, dit ce grand Docteur, qu'une sœur qui désirait voir plus longtemps son frère, ait eu en ce moment plus de pouvoir que lui-même sur le cœur de Dieu ; car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour, et il était juste que celle qui aimait davantage se montrât plus puissante que celui qui se trouva aimer moins. »
Sainte Scholastique sera donc, dans les jours où nous sommes, l'apôtre de la charité fraternelle.
Elle nous animera à l'amour de nos semblables, que Dieu veut voir se réveiller en nous, en même temps que nous travaillons à revenir à Lui.
La sainte Église nous fait lire aujourd'hui la narration que Saint Grégoire a consacrée à la dernière entrevue du frère et de la sœur.
Du second livre des Dialogues de saint Grégoire, Pape.
Scholastique était sœur du vénérable Père Benoît. Consacrée au Seigneur tout-puissant dès son enfance, elle avait coutume de venir visiter son frère une fois chaque année.
L'homme de Dieu descendait pour la recevoir dans une maison dépendante du monastère, non loin de la porte. Scholastique étant donc venue une fois, selon sa coutume, son vénérable frère descendit vers elle avec ses disciples.
Ils passèrent tout le jour dans les louanges de Dieu et les pieux entretiens ; et, quand la nuit fut venue, ils prirent ensemble leur repas.
Comme ils étaient encore à table, et que le temps s'écoulait vite dans leur entretien sur les choses divines, la vierge sacrée adressa cette Prière à Benoît : « Je te prie, mon frère, de ne me pas abandonner cette nuit, afin que nous puissions jusqu'au matin parler encore des joies de la vie Céleste. »
Le saint lui répondit : « Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis en aucune façon passer la nuit hors du Monastère. »
Dans ce moment, le Ciel était si pur qu'il n'y paraissait aucun nuage. La servante de Dieu, ayant entendu le refus de son frère, appuya sur la table ses doigts entrelacés ; et, cachant son visage dans ses mains, elle s'adressa au Seigneur tout-puissant.
Au moment où elle releva la tête, des éclairs, un violent coup de tonnerre, une pluie à torrents, se déclarèrent tout à coup : au point que ni le vénérable Benoit, ni les frères qui étaient avec lui ne purent mettre le pied hors du lieu où ils étaient.
La pieuse servante de Dieu, pendant qu'elle avait tenu sa tête appuyée sur ses mains, avait versé sur la table un ruisseau de larmes ; il n'en avait pas fallu davantage pour charger de nuages le ciel serein jusqu'à cette heure.
Après la Prière de la Sainte, l'orage ne s'était pas fait longtemps attendre ; mais cette Prière et les torrents de pluie qu'elle amenait s'étaient si parfaitement rencontrés ensemble, que, au même instant où Scholastique levait sa tête de dessus la table, le tonnerre grondait déjà : en sorte qu'un même instant vit la sainte faire ce mouvement, et la pluie tomber du ciel. Quand elle releva la tête, éclairs et tonnerre éclatèrent avec une telle force et l'inondation fut telle que ni le vénérable Benoît, ni les frères qui l'accompagnaient ne purent mettre le pied dehors pour remonter au Monastère.
Scholastique avait répandu sur la table des fleuves de larmes qui avaient attiré un déluge de pluie !
Au milieu des éclairs, du tonnerre et du déluge de pluie, Benoît, contrarié, commença à se plaindre : « Que Le Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur ! Que viens-tu de faire? »
Elle répondit : « Je t'ai adressé une demande, et tu n'as pas voulu m'écouter : j'ai eu recours à Mon Dieu, et il m'a exaucée. Maintenant sors, si tu peux, laisse-moi, et retourne à ton Monastère. »
Mais le Saint était dans l'impossibilité de sortir de la maison, et lui qui n'avait pas voulu y rester volontairement, demeura contre son gré.
Ainsi, les deux Saints passèrent la nuit entière dans les veilles, et reprenant leurs pieux entretiens sur la vie spirituelle, ils se rassasièrent à loisir par l'échange des sentiments qu'ils éprouvaient.
Le lendemain, la vénérable Mère retourna à son Monastère, et l'homme de Dieu reprit le chemin de son cloître.
Trois jours après, étant dans sa cellule, et ayant élevé ses yeux en haut, il vit l'âme de sa sœur, qui venait de briser les liens du corps, et qui, sous la forme d'une colombe, se dirigeait vers les hauteurs mystérieuses du Ciel.
Ravi dé joie pour la Gloire dont elle était entrée en possession, il rendit grâces au Dieu tout-puissant par des hymnes et des cantiques, et annonça aux frères le trépas de Scholastique.
Il les envoya aussitôt au lieu qu'elle avait habité, afin qu'ils apportassent le corps au Monastère, et qu'il fût déposé dans le tombeau qu'il s'était préparé pour lui-même.
Il arriva ainsi que ceux dont l'âme avait toujours été unie en Dieu ne furent point séparés par la mort, leurs corps n'ayant eu qu'un même tombeau.
C'est à peu près tout ce qui nous reste sur cette admirable Epouse du Sauveur, avec le touchant récit dans lequel saint Grégoire le Grand nous a retracé l'ineffable débat qui s'éleva entre le frère et la sœur, trois jours avant que celle-ci fût conviée aux noces du Ciel.
Mais que de merveilles cette scène incomparable ne nous révèle-t-elle pas! Qui ne comprendra tout aussitôt l'âme de Scholastique à la tendre naïveté de ses désirs, à sa douce et ferme confiance envers Dieu, à l'aimable facilité avec laquelle elle triomphe de son frère, en appelant Dieu même à son secours?
Les anciens vantaient la mélodie des accents du cygne à sa dernière heure; la colombe du cloître Bénédictin, prête à s'envoler de cette terre, ne l'emporte-t-elle pas sur le cygne en charme et en douceur ?
Mais où donc la timide vierge puisa-t-elle cette force qui la rendit capable de résister au vœu de son frère, en qui elle révérait son maître et son oracle? qui donc l'avertit que sa prière n'était pas téméraire, et qu'il pouvait y avoir en ce moment quelque chose de meilleur que la sévère fidélité de Benoît à la Règle sainte qu'il avait donnée, et qu'il devait soutenir par son exemple ?
Saint Grégoire nous répondra. Ne nous étonnons pas, dit ce grand Docteur, qu'une sœur qui désirait voir plus longtemps son frère, ait eu en ce moment plus de pouvoir que lui-même sur le cœur de Dieu ; car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour, et il était juste que celle qui aimait davantage se montrât plus puissante que celui qui se trouva aimer moins. »
Sainte Scholastique sera donc, dans les jours où nous sommes, l'apôtre de la charité fraternelle.
Elle nous animera à l'amour de nos semblables, que Dieu veut voir se réveiller en nous, en même temps que nous travaillons à revenir à Lui.
La sainte Église nous fait lire aujourd'hui la narration que Saint Grégoire a consacrée à la dernière entrevue du frère et de la sœur.
Du second livre des Dialogues de saint Grégoire, Pape.
Scholastique était sœur du vénérable Père Benoît. Consacrée au Seigneur tout-puissant dès son enfance, elle avait coutume de venir visiter son frère une fois chaque année.
L'homme de Dieu descendait pour la recevoir dans une maison dépendante du monastère, non loin de la porte. Scholastique étant donc venue une fois, selon sa coutume, son vénérable frère descendit vers elle avec ses disciples.
Ils passèrent tout le jour dans les louanges de Dieu et les pieux entretiens ; et, quand la nuit fut venue, ils prirent ensemble leur repas.
Comme ils étaient encore à table, et que le temps s'écoulait vite dans leur entretien sur les choses divines, la vierge sacrée adressa cette Prière à Benoît : « Je te prie, mon frère, de ne me pas abandonner cette nuit, afin que nous puissions jusqu'au matin parler encore des joies de la vie Céleste. »
Le saint lui répondit : « Que dis-tu là, ma sœur ? Je ne puis en aucune façon passer la nuit hors du Monastère. »
Dans ce moment, le Ciel était si pur qu'il n'y paraissait aucun nuage. La servante de Dieu, ayant entendu le refus de son frère, appuya sur la table ses doigts entrelacés ; et, cachant son visage dans ses mains, elle s'adressa au Seigneur tout-puissant.
Au moment où elle releva la tête, des éclairs, un violent coup de tonnerre, une pluie à torrents, se déclarèrent tout à coup : au point que ni le vénérable Benoit, ni les frères qui étaient avec lui ne purent mettre le pied hors du lieu où ils étaient.
La pieuse servante de Dieu, pendant qu'elle avait tenu sa tête appuyée sur ses mains, avait versé sur la table un ruisseau de larmes ; il n'en avait pas fallu davantage pour charger de nuages le ciel serein jusqu'à cette heure.
Après la Prière de la Sainte, l'orage ne s'était pas fait longtemps attendre ; mais cette Prière et les torrents de pluie qu'elle amenait s'étaient si parfaitement rencontrés ensemble, que, au même instant où Scholastique levait sa tête de dessus la table, le tonnerre grondait déjà : en sorte qu'un même instant vit la sainte faire ce mouvement, et la pluie tomber du ciel. Quand elle releva la tête, éclairs et tonnerre éclatèrent avec une telle force et l'inondation fut telle que ni le vénérable Benoît, ni les frères qui l'accompagnaient ne purent mettre le pied dehors pour remonter au Monastère.
Scholastique avait répandu sur la table des fleuves de larmes qui avaient attiré un déluge de pluie !
Au milieu des éclairs, du tonnerre et du déluge de pluie, Benoît, contrarié, commença à se plaindre : « Que Le Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur ! Que viens-tu de faire? »
Elle répondit : « Je t'ai adressé une demande, et tu n'as pas voulu m'écouter : j'ai eu recours à Mon Dieu, et il m'a exaucée. Maintenant sors, si tu peux, laisse-moi, et retourne à ton Monastère. »
Mais le Saint était dans l'impossibilité de sortir de la maison, et lui qui n'avait pas voulu y rester volontairement, demeura contre son gré.
Ainsi, les deux Saints passèrent la nuit entière dans les veilles, et reprenant leurs pieux entretiens sur la vie spirituelle, ils se rassasièrent à loisir par l'échange des sentiments qu'ils éprouvaient.
Le lendemain, la vénérable Mère retourna à son Monastère, et l'homme de Dieu reprit le chemin de son cloître.
Trois jours après, étant dans sa cellule, et ayant élevé ses yeux en haut, il vit l'âme de sa sœur, qui venait de briser les liens du corps, et qui, sous la forme d'une colombe, se dirigeait vers les hauteurs mystérieuses du Ciel.
Ravi dé joie pour la Gloire dont elle était entrée en possession, il rendit grâces au Dieu tout-puissant par des hymnes et des cantiques, et annonça aux frères le trépas de Scholastique.
Il les envoya aussitôt au lieu qu'elle avait habité, afin qu'ils apportassent le corps au Monastère, et qu'il fût déposé dans le tombeau qu'il s'était préparé pour lui-même.
Il arriva ainsi que ceux dont l'âme avait toujours été unie en Dieu ne furent point séparés par la mort, leurs corps n'ayant eu qu'un même tombeau.
HYMNE.
Heureuse épouse du Christ, Scholastique, colombe des vierges, les habitants du Ciel te comblent de louanges ; nos cœurs te saluent en faisant monter vers toi l'hommage d'un joyeux concert.
Tu foulas aux pieds les honneurs du monde et ses couronnes ; dirigée par les enseignements de ton frère et les préceptes de sa Règle sainte, attirée par l'odeur des grâces célestes, tu appris de bonne heure à prendre le chemin de la patrie.
O force invincible de l'Amour ! O victoire à jamais glorieuse, en ce jour où par la force de tes larmes tu fais descendre les pluies du ciel, et contrains le Patriarche de Nursie à continuer ses entretiens célestes.
Aujourd'hui tu brilles, au plus haut des Cieux, de l'éclat de cette lumière vers laquelle tu soupirais ; les feux de la Charité, les splendeurs de la grâce embellissent ton front; unie à l'Epoux, tu reposes au sein de la gloire.
Daigne donc maintenant écarter du cœur des fidèles les nuages d'ici-bas, afin que le Soleil éternel, versant sur nous sa splendeur sereine, nous comble des joies de la lumière sans fin.
Chantons Gloire au Père et Gloire au Fils unique; hommage égal au Paraclet Divin ; honneur éternel à celui qui créa les siècles et qui les gouverne.
Amen.
Heureuse épouse du Christ, Scholastique, colombe des vierges, les habitants du Ciel te comblent de louanges ; nos cœurs te saluent en faisant monter vers toi l'hommage d'un joyeux concert.
Tu foulas aux pieds les honneurs du monde et ses couronnes ; dirigée par les enseignements de ton frère et les préceptes de sa Règle sainte, attirée par l'odeur des grâces célestes, tu appris de bonne heure à prendre le chemin de la patrie.
O force invincible de l'Amour ! O victoire à jamais glorieuse, en ce jour où par la force de tes larmes tu fais descendre les pluies du ciel, et contrains le Patriarche de Nursie à continuer ses entretiens célestes.
Aujourd'hui tu brilles, au plus haut des Cieux, de l'éclat de cette lumière vers laquelle tu soupirais ; les feux de la Charité, les splendeurs de la grâce embellissent ton front; unie à l'Epoux, tu reposes au sein de la gloire.
Daigne donc maintenant écarter du cœur des fidèles les nuages d'ici-bas, afin que le Soleil éternel, versant sur nous sa splendeur sereine, nous comble des joies de la lumière sans fin.
Chantons Gloire au Père et Gloire au Fils unique; hommage égal au Paraclet Divin ; honneur éternel à celui qui créa les siècles et qui les gouverne.
Amen.
HYMNE.
Les ombres de la nuit disparaissent, le jour désiré se lève, auquel l'Epoux éternel s'unit à la vierge Scholastique.
Le temps des frimas est passé, les nuages pluvieux ont disparu, les plaines du ciel s'émaillent de fleurs éternelles.
A l'appel du Dieu qui est amour, la bien-aimée déploie ses ailes ; conviée au baiser mystique, la colombe s'élance d'un vol rapide.
Que tu es belle dans ta marche triomphante, fille chérie du grand Roi ! L'œil de ton frère contemple ton départ ; son cœur rend grâces au Dieu éternel.
De sa droite l'Epoux la presse sur son sein ; elle recueille les couronnes qui lui sont dues ; plongée dans un fleuve de gloire, elle s'enivre des joies divines.
O Christ, fleur des vallons, que tous les siècles vous adorent, avec le Père et le Paraclet, dans toute l'étendue de cet univers. Amen.
Colombe chérie de l'Epoux, que votre vol fut rapide, lorsque, quittant cette terre d'exil, vous prîtes votre essor vers Lui !
L'œil de votre illustre frère, qui vous suivit un instant, vous perdit bientôt de vue ; mais toute la cour Céleste tressaillit de joie à votre entrée.
Vous êtes maintenant à la source de cet amour qui remplissait votre cœur, et rendait ses désirs tout-puissants sur celui de votre Epoux.
Désaltérez-vous éternellement à cette fontaine de vie; et que votre suave blancheur devienne toujours plus pure et plus éclatante, dans la compagnie de ces autres colombes, vierges de l'Agneau comme vous, et qui forment un si noble essaim autour des lis du jardin Céleste.
Souvenez-vous cependant de cette terre désolée qui a été pour vous, comme elle l'est pour nous, le lieu d'épreuve où vous avez mérité vos honneurs.
Ici-bas, cachée dans le creux de la pierre, comme parle le divin Cantique, vous n'avez pas déployé vos ailes, parce que rien n'y était digne de ce trésor d'amour que Dieu Lui-même avait versé dans votre cœur.
Timide devant les hommes, simple et innocente, vous ignoriez à quel point vous aviez « blessé le cœur de l’Epoux. »
Vous traitiez avec Lui dans l'humilité et la confiance d'une âme qu'aucun remords n'agita jamais, et il se rendait à vos désirs par une aimable condescendance; et Benoit, chargé d'années et de mérites, Benoit accoutumé à voir la nature obéir à ses ordres, était vaincu par vous, dans une lutte où votre simplicité avait vu plus loin que sa profonde sagesse.
Qui donc vous avait révélé, ô Scholastique, ce sens sublime qui, en ce jour-là, vous fit paraître plus sage que le grand homme choisi de Dieu pour être la règle vivante des parfaits?
Ce fut celui-là même qui avait élu Benoît comme l'une des colonnes de la Religion, mais qui voulut montrer que la sainte tendresse d'une charité pure l'emporte encore à ses yeux sur la plus rigoureuse fidélité à des lois qui n'ont été faites que pour aider à conduire les hommes au but que votre cœur avait déjà atteint.
Benoît, l'ami de Dieu, le comprit; et bientôt, reprenant le cours de leur Céleste entretien, vos deux âmes se confondirent dans la douceur de cet amour incréé qui venait de se révéler et de se glorifier lui-même avec tant d'éclat.
Mais vous étiez mûre pour le Ciel, ô Scholastique ; votre Amour n'avait plus rien de terrestre ; il vous attirait en haut.
Encore quelques heures, et la voix de l'Epoux allait vous faire entendre ces paroles de l'immortel Cantique, que L'Esprit-Saint semble avoir dictées pour vous: « Lève-toi, ô mon amie, ma belle, et viens; ma colombe, montre-moi ton visage; que ta voix résonne à mon oreille ; car ta voix est douce, et ton visage est plein d'attraits. » Dans votre départ de la terre, ne nous oubliez pas, ô Scholastique !
Nos âmes sont appelées à vous suivre, bien qu'elles n'aient pas les mêmes charmes aux yeux de l'Epoux.
Moins fortunées que la vôtre, il leur faut se purifier longtemps pour être admises dans le séjour où elles contempleront votre félicité.
Votre prière força les nuées du ciel à envoyer leur pluie sur la terre ; qu'elle obtienne pour nous les larmes de la Pénitence.
Vos délices furent dans les entretiens sur la vie éternelle ; rompez nos conversations futiles et dangereuses ; faites-nous goûter ces discours du Ciel, dans lesquels les âmes aspirent à s'unir à Dieu.
Vous aviez trouvé le secret de cette Charité fraternelle dont la tendresse même est un parfum de vertu qui réjouit le cœur de Dieu ; ouvrez nos cœurs à l'Amour de nos frères ; chassez-en la froideur et l'indifférence, et faites-nous aimer comme Dieu veut que nous aimions.
Mais, ô colombe de la solitude, souvenez-vous de l'arbre sous les rameaux duquel s'est abritée votre vie.
Le cloître Bénédictin vous réclame, non seulement comme la sœur, mais encore comme la fille de son auguste Patriarche.
Du haut du Ciel, contemplez les débris de cet arbre autrefois si vigoureux et si fécond, à l'ombre duquel les nations de l'Occident se sont reposées durant tant de siècles.
De toutes parts, la hache dévastatrice de l'impiété s'est plu à frapper dans ses branches et dans ses racines.
Ses ruines sont partout ; elles jonchent le sol de l'Europe entière. Cependant, nous savons qu'il doit revivre, qu'il poussera de nouveaux rameaux, et que votre Divin Epoux, ô Scholastique, a daigné enchaîner le sort de cet arbre antique aux destinées mêmes de l'Église. Priez pour que la sève première revive en lui; protégez d'un soin maternel les faibles rejetons qu'il produit encore ; défendez-les de l'orage, Bénissez-les, et rendez-les dignes de la confiance que l'Église daigne avoir en eux.
Les ombres de la nuit disparaissent, le jour désiré se lève, auquel l'Epoux éternel s'unit à la vierge Scholastique.
Le temps des frimas est passé, les nuages pluvieux ont disparu, les plaines du ciel s'émaillent de fleurs éternelles.
A l'appel du Dieu qui est amour, la bien-aimée déploie ses ailes ; conviée au baiser mystique, la colombe s'élance d'un vol rapide.
Que tu es belle dans ta marche triomphante, fille chérie du grand Roi ! L'œil de ton frère contemple ton départ ; son cœur rend grâces au Dieu éternel.
De sa droite l'Epoux la presse sur son sein ; elle recueille les couronnes qui lui sont dues ; plongée dans un fleuve de gloire, elle s'enivre des joies divines.
O Christ, fleur des vallons, que tous les siècles vous adorent, avec le Père et le Paraclet, dans toute l'étendue de cet univers. Amen.
Colombe chérie de l'Epoux, que votre vol fut rapide, lorsque, quittant cette terre d'exil, vous prîtes votre essor vers Lui !
L'œil de votre illustre frère, qui vous suivit un instant, vous perdit bientôt de vue ; mais toute la cour Céleste tressaillit de joie à votre entrée.
Vous êtes maintenant à la source de cet amour qui remplissait votre cœur, et rendait ses désirs tout-puissants sur celui de votre Epoux.
Désaltérez-vous éternellement à cette fontaine de vie; et que votre suave blancheur devienne toujours plus pure et plus éclatante, dans la compagnie de ces autres colombes, vierges de l'Agneau comme vous, et qui forment un si noble essaim autour des lis du jardin Céleste.
Souvenez-vous cependant de cette terre désolée qui a été pour vous, comme elle l'est pour nous, le lieu d'épreuve où vous avez mérité vos honneurs.
Ici-bas, cachée dans le creux de la pierre, comme parle le divin Cantique, vous n'avez pas déployé vos ailes, parce que rien n'y était digne de ce trésor d'amour que Dieu Lui-même avait versé dans votre cœur.
Timide devant les hommes, simple et innocente, vous ignoriez à quel point vous aviez « blessé le cœur de l’Epoux. »
Vous traitiez avec Lui dans l'humilité et la confiance d'une âme qu'aucun remords n'agita jamais, et il se rendait à vos désirs par une aimable condescendance; et Benoit, chargé d'années et de mérites, Benoit accoutumé à voir la nature obéir à ses ordres, était vaincu par vous, dans une lutte où votre simplicité avait vu plus loin que sa profonde sagesse.
Qui donc vous avait révélé, ô Scholastique, ce sens sublime qui, en ce jour-là, vous fit paraître plus sage que le grand homme choisi de Dieu pour être la règle vivante des parfaits?
Ce fut celui-là même qui avait élu Benoît comme l'une des colonnes de la Religion, mais qui voulut montrer que la sainte tendresse d'une charité pure l'emporte encore à ses yeux sur la plus rigoureuse fidélité à des lois qui n'ont été faites que pour aider à conduire les hommes au but que votre cœur avait déjà atteint.
Benoît, l'ami de Dieu, le comprit; et bientôt, reprenant le cours de leur Céleste entretien, vos deux âmes se confondirent dans la douceur de cet amour incréé qui venait de se révéler et de se glorifier lui-même avec tant d'éclat.
Mais vous étiez mûre pour le Ciel, ô Scholastique ; votre Amour n'avait plus rien de terrestre ; il vous attirait en haut.
Encore quelques heures, et la voix de l'Epoux allait vous faire entendre ces paroles de l'immortel Cantique, que L'Esprit-Saint semble avoir dictées pour vous: « Lève-toi, ô mon amie, ma belle, et viens; ma colombe, montre-moi ton visage; que ta voix résonne à mon oreille ; car ta voix est douce, et ton visage est plein d'attraits. » Dans votre départ de la terre, ne nous oubliez pas, ô Scholastique !
Nos âmes sont appelées à vous suivre, bien qu'elles n'aient pas les mêmes charmes aux yeux de l'Epoux.
Moins fortunées que la vôtre, il leur faut se purifier longtemps pour être admises dans le séjour où elles contempleront votre félicité.
Votre prière força les nuées du ciel à envoyer leur pluie sur la terre ; qu'elle obtienne pour nous les larmes de la Pénitence.
Vos délices furent dans les entretiens sur la vie éternelle ; rompez nos conversations futiles et dangereuses ; faites-nous goûter ces discours du Ciel, dans lesquels les âmes aspirent à s'unir à Dieu.
Vous aviez trouvé le secret de cette Charité fraternelle dont la tendresse même est un parfum de vertu qui réjouit le cœur de Dieu ; ouvrez nos cœurs à l'Amour de nos frères ; chassez-en la froideur et l'indifférence, et faites-nous aimer comme Dieu veut que nous aimions.
Mais, ô colombe de la solitude, souvenez-vous de l'arbre sous les rameaux duquel s'est abritée votre vie.
Le cloître Bénédictin vous réclame, non seulement comme la sœur, mais encore comme la fille de son auguste Patriarche.
Du haut du Ciel, contemplez les débris de cet arbre autrefois si vigoureux et si fécond, à l'ombre duquel les nations de l'Occident se sont reposées durant tant de siècles.
De toutes parts, la hache dévastatrice de l'impiété s'est plu à frapper dans ses branches et dans ses racines.
Ses ruines sont partout ; elles jonchent le sol de l'Europe entière. Cependant, nous savons qu'il doit revivre, qu'il poussera de nouveaux rameaux, et que votre Divin Epoux, ô Scholastique, a daigné enchaîner le sort de cet arbre antique aux destinées mêmes de l'Église. Priez pour que la sève première revive en lui; protégez d'un soin maternel les faibles rejetons qu'il produit encore ; défendez-les de l'orage, Bénissez-les, et rendez-les dignes de la confiance que l'Église daigne avoir en eux.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Egalement ce jour :
Fête de la Bienheureuse Anne Katherine Emmerick
Anna Katharina Emmerick naît le 8 septembre 1774, dans la communauté d'agriculteurs de Flamschen près de Coesfeld (Allemagne).
Elle grandit au sein d'une famille de neuf frères et sœurs. Dès sa plus tendre enfance elle dut aider aux travaux domestiques et agricoles. Elle ne fréquenta que quelques temps l'école, mais elle possédait une bonne instruction dans le domaine religieux. Très rapidement ses parents s'aperçurent de sa vocation à la prière et à la vie religieuse.
Elle travailla trois ans dans une grande ferme des environs, puis apprit la couture et retourna vivre chez ses parents. Elle demanda ensuite à être admise dans divers monastères, mais elle fut refusée car elle ne possédait pas de don particulier. Toutefois, les clarisses de Münster l'acceptèrent à la condition qu'elle apprenne à jouer de l'orgue. Ses parents l'autorisèrent alors à aller vivre dans la famille de l'organiste Söntgen de Coesfeld pour faire son apprentissage ; mais elle n'eut jamais la possibilité d'apprendre l'orgue, car la pauvreté de la famille la poussa à travailler afin de les aider à vivre.
En 1802, elle réussit finalement à entrer au monastère d'Agnetenberg, près de Dülmen, avec son amie Klara Söntgen. Elle prononça ses vœux l'année suivante, participant à la vie monastique avec ferveur, toujours prête à accomplir les travaux les plus durs que personne ne voulait faire. Mais, de 1802 à 1811, elle tomba fréquemment malade et dut supporter de grandes douleurs.
En 1811, le monastère d'Agnetenberg fut fermé, elle devint alors domestique chez l'abbé Lambert, un prêtre qui avait fui la Révolution française et qui vivait à Dülmen. Mais elle tomba à nouveau malade et ne quitta plus son lit. Elle fit alors venir sa plus jeune sœur qui, sous sa direction, s'occupait de la maison.
C'est au cours de cette période qu'elle reçut les stigmates. Ce fait ne pouvait pas rester caché ; le docteur Franz Wesener l'examina et en resta profondément impressionné, devenant son ami fidèle au cours des années qui suivirent.
Une caractéristique de sa personnalité était l'amour qu'elle éprouvait pour son prochain. Elle cherchait toujours à aider les autres, même sans pouvoir se lever de son lit, où elle cousait des vêtements pour les enfants pauvres. De nombreuses personnalités, qui participaient au mouvement de renouveau de l'Église au début du XIX siècle, cherchèrent à la rencontrer.
La rencontre avec Clemens Brentano (poète et écrivain allemand) fut particulièrement significative. A partir de 1818, il lui rendit visite chaque jour pendant cinq ans, dessinant ses visions qu'il publia ensuite. Au cours de l'été 1823, la santé d'Anna Katharina déclina et, la mort approchant, elle décida d'unir sa souffrance à celle de Jésus, en l'offrant pour la rédemption des hommes.
Elle meurt le 9 février 1824.
La vie d'Anna Katharina fut caractérisée par une profonde union avec le Christ ; les stigmates qu'elle portait en furent la preuve. Elle éprouva également une profonde dévotion à l'égard de Marie. À travers la foi et l'amour elle servit l'œuvre de la rédemption, disant à ce propos : « J'ai toujours considéré le service au prochain comme la plus haute vertu. Dans ma jeunesse, j'ai prié Dieu afin qu'il veuille bien me donner la force de servir mon prochain et d'être utile. A présent je sais qu'il a exaucé ma prière. »
Anna Katharina Emmerick a été béatifiée le 3 octobre 2004, par saint Jean-Paul II
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 11 Février 2017 : Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858).
Journée Mondiale du Malade.
Journée Mondiale du Malade.
Notre-Dame de Lourdes, en apparaissant à Sainte Bernadette du 11 Février au 16 Juillet 1858 et en se proclamant « Je suis l’Immaculée Conception » confirme la Fête de l’Immaculée Conception définie 3 ans plus tôt, le 08 Décembre 1854, par le Bienheureux Pape Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus, dogme de l’Église Catholique).
Notre-Dame de Lourdes
La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 Février et le 16 Juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs.
Elle lui demande d'établir un lieu de Prière et de Pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX: "Je suis l'Immaculée Conception".
Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Église accepte le message de la Vierge Marie.
Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
Site internet des sanctuaires Notre-Dame de Lourdes.http://fr.lourdes-france.org/
"Du 11 Février au 16 Juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’Évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite.
Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse).http://www.catholique65.fr/actualites
Saints du diocèse de Tarbes et Lourdes, fichier pdf.http://nominis.cef.fr/contenus/saintsdioceseTarbesetLourdes.pdf
"Il est normal que Marie, Mère et modèle de l'Église, soit invoquée et vénérée comme Salus Infirmorum.
Première et parfaite disciple de son fils, elle a toujours fait preuve en accompagnant le cheminement de l'Église d'une sollicitude particulière pour qui souffre...
En célébrant les apparitions de Lourdes, lieu choisi par Marie pour manifester sa sollicitude maternelle envers les malades, la liturgie re-propose justement le Magnificat...qui n'est pas le cantique de ceux à qui sourit la fortune.
Il est le merci de ceux qui connaissent les drames de la vie et mettent leur confiance dans l'œuvre Rédemptrice de Dieu...
Comme Marie, l'Église porte en elle les drames humains et la consolation Divine au long de l'histoire...
Acceptée et offerte, partagée sincèrement et gratuitement, la souffrance devient un miracle de l'amour..." Benoît XVI, le 11 février 2010 (source: VIS 100212 520)
Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, Sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles.
Martyrologe romain
Dieu notre Père,
parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
la créature parfaite, «l’Immaculée Conception».
Ici, à Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.
http://fr.lourdes-france.org/prier/neuvaines/priere-jubile-2008
La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 Février et le 16 Juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs.
Elle lui demande d'établir un lieu de Prière et de Pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX: "Je suis l'Immaculée Conception".
Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Église accepte le message de la Vierge Marie.
Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
Site internet des sanctuaires Notre-Dame de Lourdes.http://fr.lourdes-france.org/
"Du 11 Février au 16 Juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’Évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite.
Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse).http://www.catholique65.fr/actualites
Saints du diocèse de Tarbes et Lourdes, fichier pdf.http://nominis.cef.fr/contenus/saintsdioceseTarbesetLourdes.pdf
"Il est normal que Marie, Mère et modèle de l'Église, soit invoquée et vénérée comme Salus Infirmorum.
Première et parfaite disciple de son fils, elle a toujours fait preuve en accompagnant le cheminement de l'Église d'une sollicitude particulière pour qui souffre...
En célébrant les apparitions de Lourdes, lieu choisi par Marie pour manifester sa sollicitude maternelle envers les malades, la liturgie re-propose justement le Magnificat...qui n'est pas le cantique de ceux à qui sourit la fortune.
Il est le merci de ceux qui connaissent les drames de la vie et mettent leur confiance dans l'œuvre Rédemptrice de Dieu...
Comme Marie, l'Église porte en elle les drames humains et la consolation Divine au long de l'histoire...
Acceptée et offerte, partagée sincèrement et gratuitement, la souffrance devient un miracle de l'amour..." Benoît XVI, le 11 février 2010 (source: VIS 100212 520)
Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, Sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles.
Martyrologe romain
Dieu notre Père,
parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
la créature parfaite, «l’Immaculée Conception».
Ici, à Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.
http://fr.lourdes-france.org/prier/neuvaines/priere-jubile-2008
Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 Décembre 1854 (dogme de l’Église Catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l'Église.
Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 Février au 16 Juillet, à une petite fille de Lourdes.
L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie.
L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.
La seizième fois, le 25 Mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute Divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »).
C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la Prière et à la Pénitence.
À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions.
Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.
De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la Foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement Catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.
La Piété Catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa Basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.
Benoît XVI
Angélus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 Février 2007
Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 Février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale.
En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la Prière et à la Pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15)
Ce Sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le Salut du monde, en les unissant à celles du Christ Crucifié.
Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Saint Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la Fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades.
Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée.
Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.
Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une Célébration Eucharistique.
Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle.
Je voudrais maintenant, à travers la Prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.
Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 Février au 16 Juillet, à une petite fille de Lourdes.
L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie.
L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.
La seizième fois, le 25 Mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute Divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »).
C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la Prière et à la Pénitence.
À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions.
Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.
De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la Foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement Catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.
La Piété Catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa Basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.
Benoît XVI
Angélus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 Février 2007
Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 Février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale.
En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la Prière et à la Pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15)
Ce Sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le Salut du monde, en les unissant à celles du Christ Crucifié.
Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Saint Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la Fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades.
Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée.
Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.
Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une Célébration Eucharistique.
Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle.
Je voudrais maintenant, à travers la Prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.
Journée mondiale du malade du 11 Février 2014 : le message du Pape.
"Avec Le Christ, la souffrance n'a plus le dernier mot"
La 22ème Journée mondiale des malades sera célébrée le 11 Février 2014, comme chaque année en la Fête de Notre Dame de Lourdes.
Le Pape François vient d'en délivrer le message.
Il a pour thème: "Foi et Charité : « Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16)".
Le message du Pape François pour la Journée mondiale du malade du 11 Février 2014
Chers frères et sœurs,
1. À l’occasion de la 22ème Journée mondiale des malades, qui aura cette année pour thème « Foi et Charité :
‘Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16), je m’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent.
L’Église reconnaît en vous, chers malades, une présence spéciale du Christ souffrant. C’est ainsi : à côté, ou plutôt dans notre souffrance, il y a celle de Jésus, qui en porte le poids avec nous et qui en révèle le sens.
Quand Le Fils de Dieu est monté sur la Croix, il a détruit la solitude de la souffrance et il en a illuminé l’obscurité.
De cette façon, nous sommes placés devant le mystère de l’Amour de Dieu pour nous, qui nous donne de l’espérance et du courage ; de l’espérance, parce que dans le dessein d’Amour de Dieu, même la nuit de la douleur s’ouvre à la Lumière de Pâques, et du courage, pour affronter toute adversité en sa compagnie, unis à Lui.
2. Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant Lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension.
Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec Le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives.
Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme Le Père a donné son Fils par Amour, et que Le Fils s’est donné Lui-même avec le même Amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères.
La Foi dans Le Dieu Bon devient bonté, la Foi dans Le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis.
La preuve d’une Foi authentique dans Le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé.
3. Par le Baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent.
« A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16).
Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde.
Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au Cœur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu.
4. Pour grandir dans la Tendresse et dans la Charité respectueuse et délicate, nous avons un modèle Chrétien vers qui diriger notre regard en toute assurance.
C’est la Mère de Jésus et notre Mère, attentive à la voix de Dieu et aux besoins et difficultés de ses enfants.
Marie, poussée par la Miséricorde Divine qui s’est faite chair en elle, s’oublie elle-même et se met rapidement en route, de la Galilée vers la Judée, pour rencontrer et aider sa cousine Elisabeth ; elle intercède auprès de son Fils aux noces de Cana, quand elle voit que le vin de la fête vient à manquer ; elle porte en son cœur, tout au long du pèlerinage de sa vie, les paroles du vieillard Siméon qui l’avertissent qu’une épée transpercera son âme et elle demeure forte au pied de la Croix de Jésus.
Elle sait, elle, comment marcher sur ce chemin et c’est pour cela qu’elle est la Mère de tous les malades et souffrants.
Nous pouvons nous adresser à elle avec confiance et dévotion filiale, certains qu’elle nous assistera, qu’elle nous soutiendra et ne nous abandonnera pas.
Elle est la mère du Crucifié ressuscité ; elle reste auprès de nos croix et nous accompagne sur le chemin qui mène à la résurrection et à la vie en plénitude.
5. Saint Jean, le disciple qui se tenait avec Marie au pied de la Croix, nous ramène aux sources de la Foi et de la Charité, au cœur de Dieu qui « est Amour » (1 Jn 4,8.16) et nous rappelle que nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas nos frères.
Celui qui se tient sous la Croix avec Marie apprend à aimer comme Jésus. La Croix « est la certitude de l’Amour fidèle de Dieu pour nous.
Un Amour si grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter, qu’il entre aussi dans la mort pour la vaincre et nous sauver…
La Croix du Christ invite aussi à se laisser contaminer par cet Amour, elle nous enseigne à regarder toujours l’autre avec Miséricorde et Amour, surtout celui qui souffre, qui a besoin d’aide » (Chemin de Croix avec les jeunes, Rio de Janeiro, 26 Juillet 2013).
Je confie cette 22ème Journée mondiale des malades à l’intercession de Marie, afin qu’elle aide les personnes malades à vivre leur souffrance en communion avec Jésus-Christ, et qu’elle soutienne ceux qui les soigne.
À tous, aux malades, aux professionnels de la santé et aux volontaires, je donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.
Au Vatican, le 6 Décembre 2013.
Source : www.zenit.org
"Avec Le Christ, la souffrance n'a plus le dernier mot"
La 22ème Journée mondiale des malades sera célébrée le 11 Février 2014, comme chaque année en la Fête de Notre Dame de Lourdes.
Le Pape François vient d'en délivrer le message.
Il a pour thème: "Foi et Charité : « Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16)".
Le message du Pape François pour la Journée mondiale du malade du 11 Février 2014
Chers frères et sœurs,
1. À l’occasion de la 22ème Journée mondiale des malades, qui aura cette année pour thème « Foi et Charité :
‘Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16), je m’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent.
L’Église reconnaît en vous, chers malades, une présence spéciale du Christ souffrant. C’est ainsi : à côté, ou plutôt dans notre souffrance, il y a celle de Jésus, qui en porte le poids avec nous et qui en révèle le sens.
Quand Le Fils de Dieu est monté sur la Croix, il a détruit la solitude de la souffrance et il en a illuminé l’obscurité.
De cette façon, nous sommes placés devant le mystère de l’Amour de Dieu pour nous, qui nous donne de l’espérance et du courage ; de l’espérance, parce que dans le dessein d’Amour de Dieu, même la nuit de la douleur s’ouvre à la Lumière de Pâques, et du courage, pour affronter toute adversité en sa compagnie, unis à Lui.
2. Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant Lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension.
Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec Le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives.
Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme Le Père a donné son Fils par Amour, et que Le Fils s’est donné Lui-même avec le même Amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères.
La Foi dans Le Dieu Bon devient bonté, la Foi dans Le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis.
La preuve d’une Foi authentique dans Le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé.
3. Par le Baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent.
« A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16).
Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde.
Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au Cœur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu.
4. Pour grandir dans la Tendresse et dans la Charité respectueuse et délicate, nous avons un modèle Chrétien vers qui diriger notre regard en toute assurance.
C’est la Mère de Jésus et notre Mère, attentive à la voix de Dieu et aux besoins et difficultés de ses enfants.
Marie, poussée par la Miséricorde Divine qui s’est faite chair en elle, s’oublie elle-même et se met rapidement en route, de la Galilée vers la Judée, pour rencontrer et aider sa cousine Elisabeth ; elle intercède auprès de son Fils aux noces de Cana, quand elle voit que le vin de la fête vient à manquer ; elle porte en son cœur, tout au long du pèlerinage de sa vie, les paroles du vieillard Siméon qui l’avertissent qu’une épée transpercera son âme et elle demeure forte au pied de la Croix de Jésus.
Elle sait, elle, comment marcher sur ce chemin et c’est pour cela qu’elle est la Mère de tous les malades et souffrants.
Nous pouvons nous adresser à elle avec confiance et dévotion filiale, certains qu’elle nous assistera, qu’elle nous soutiendra et ne nous abandonnera pas.
Elle est la mère du Crucifié ressuscité ; elle reste auprès de nos croix et nous accompagne sur le chemin qui mène à la résurrection et à la vie en plénitude.
5. Saint Jean, le disciple qui se tenait avec Marie au pied de la Croix, nous ramène aux sources de la Foi et de la Charité, au cœur de Dieu qui « est Amour » (1 Jn 4,8.16) et nous rappelle que nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas nos frères.
Celui qui se tient sous la Croix avec Marie apprend à aimer comme Jésus. La Croix « est la certitude de l’Amour fidèle de Dieu pour nous.
Un Amour si grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter, qu’il entre aussi dans la mort pour la vaincre et nous sauver…
La Croix du Christ invite aussi à se laisser contaminer par cet Amour, elle nous enseigne à regarder toujours l’autre avec Miséricorde et Amour, surtout celui qui souffre, qui a besoin d’aide » (Chemin de Croix avec les jeunes, Rio de Janeiro, 26 Juillet 2013).
Je confie cette 22ème Journée mondiale des malades à l’intercession de Marie, afin qu’elle aide les personnes malades à vivre leur souffrance en communion avec Jésus-Christ, et qu’elle soutienne ceux qui les soigne.
À tous, aux malades, aux professionnels de la santé et aux volontaires, je donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.
Au Vatican, le 6 Décembre 2013.
Source : www.zenit.org
Extraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II
le 11 Février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
pour célébrer la mémoire de la première apparition
de la Vierge de Lourdes
Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire.
Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.
Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.
Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le Salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre Salut éternel.
Son Amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.
A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.
Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.
A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).
Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils Divin ?
Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère.
A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.
Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience Chrétienne.
A Lourdes, on apprend à souffrir comme Le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.
A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec Le Christ. Pourvu qu'on la vive avec Le Christ. Soutenus par Marie.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement.
C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour.
A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la Justice Divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour Miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris (n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.
le 11 Février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
pour célébrer la mémoire de la première apparition
de la Vierge de Lourdes
Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire.
Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.
Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.
Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le Salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre Salut éternel.
Son Amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.
A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.
Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.
A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).
Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils Divin ?
Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère.
A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.
Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience Chrétienne.
A Lourdes, on apprend à souffrir comme Le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.
A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec Le Christ. Pourvu qu'on la vive avec Le Christ. Soutenus par Marie.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement.
C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour.
A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la Justice Divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour Miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris (n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.
MEDITATION
Il semble que le seul maintien d'une personne, son attitude, nous la révèlent tout entière, comme si son extérieur semblait sculpter son âme.
Certes, la Vierge de Lourdes, en se montrant à sainte Bernadette, vient nous apporter un message qui redit l'essentiel de l'Evangile : Prière et Pénitence.
Presque toutes les apparitions de la Sainte Vierge reprennent cet enseignement qui, pour en être capital, est trop souvent bien vite oublié.
Mais, avant de l’entendre, il suffit de la regarder pour recevoir sa leçon : la révélation de son état d'âme à l'image duquel ses enfants doivent se conformer afin de porter la ressemblance maternelle.
Contemplons cette image de l'Immaculée, tant reproduite dans nos églises, regardons dans le recueillement son visage, ses mains, ses pieds. Avant que de parler, elle apparaît et sa seule apparition comporte une leçon morale.
Notre-Dame de Lourdes regarde le Ciel. Dans ce visage, les yeux, qui sont le sens le plus parlant, sont levés vers Dieu et semblent porter tout son être vers Dieu seul d'un même élan total.
Ainsi, vient-elle nous révéler son nom d'Immaculée, en nous rappelant aux lois fondamentales de la Prière et de la Pénitence.
Sa seule attitude nous livre son âme et nous invite à y faire la nôtre semblable par le seul mystérieux attrait de sa Beauté morale.
Beau reflet de son privilège d'Immaculée, que ce don entier d'elle-même à Dieu. Ce privilège, que notre pauvre langage humain exprime d'une façon négative : « immaculée, sans tache, sans péché », est une réalité positive, profonde et splendide.
Il s’agit d’une plénitude de Grâce de la part de Dieu à laquelle correspond l'offrande totale de Marie au Seigneur.
Cette attitude d'âme est celle à laquelle nous devons tendre. Enfants de Dieu, parce que nous tenons du Seigneur et la vie naturelle et la Vie surnaturelle, le premier mouvement en tout et toujours doit être de s'orienter vers Dieu.
Dès nos premières leçons de catéchisme, nous avons appris que Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir et lui plaire, aussi, quelle que soit notre vocation, notre état, nos occupations, tout ce qui fait notre vie cherche Dieu et aboutit à Lui.
A peine avons-nous commencé notre chapelet, qu’en récitant le Pater, reçu de la bouche de Jésus, nous affirmons ne pas vouloir autre chose que sanctifier le Nom Divin, que faire advenir son Règne et que faire sa Volonté.
Le saint apôtre Paul, entrant plus avant dans le détail de nos vies, jusqu’aux actions les plus simples et les plus naturelles, dira : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez et quoi que vous fassiez, faites tout pour la Gloire de Dieu » (I Corinthiens X 31).
Les saints, singulièrement les fondateurs d'Ordres, ont tracé à leurs disciples un chemin de perfection.
Si, à première vue, ces chemins peuvent paraître différents, en réalité, tous, avec des expressions semblables, portent au même but : saint Ignace de Loyola veut que ses Jésuites travaillent « pour la plus grande Gloire de Dieu », comme saint Louis-Marie Grignion de Montfort veut que ses religieux n’aient en tête que « Dieu seul », comme sainte Anne-Marie Javouhey ordonne ses religieuses à « la sainte Volonté de Dieu. »
Voilà, en définitive, ce que nous dit, la figure extatique de la Vierge de Massabielle au regard fixé vers Dieu.
Habituellement, lorsqu’elle apparaissait à sainte Bernadette, l'Immaculée avait les mains jointes sur sa poitrine, même s’il lui arriva d'ouvrir les bras.
Lorsqu’elle égrainait son chapelet avec Bernadette, tout le temps que la voyante le récitait, ses mains devenaient jointes aux doigts entrelacés.
Mains jointes paume contre paume, ou mains jointes aux doigts entrelacés, c'est toujours l’attitude de la Prière. Par là, elle nous souligne que la Prière est le moyen de rester fixés à Dieu et de nous unir à Lui.
Par la Prière, mouvement de l'esprit et du cœur, avant d'être mouvement des lèvres, se fait notre union à Dieu.
Par la Foi, l'Adoration, la demande, la Prière donne à tout le reste de notre activité valeur d'hommage à Dieu.
Reconnaissons que la faiblesse de nos conceptions et de nos interprétations humaines nous font souvent négliger la Prière ; sous prétexte que le saint apôtre Jacques nous enseigne que la
Foi sans les œuvres est une Foi morte, bien des Chrétiens n'accordent pas leur vie extérieure à leurs pratiques de Piété ; sous prétexte qu'il existe des dévots égoïstes, paresseux, orgueilleux, avares, médisants et peu charitables, les beaux esprits entendent minimiser le rôle cultuel de la religion et la veulent concentrer dans les activités extérieures ; c'est tout juste s’ils ne placent pas ce que le monde appelait autrefois l’honnête homme, sans aucune religion et vaguement altruiste, au-dessus du Catholique pratiquant et observant.
Assurément, Jésus Lui-même demandait des « adorateurs en esprit et en vérité »; il dit à des pharisiens, hypocrites : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi » ; il déclara : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la Volonté de mon Père qui m'a envoyé. »
Mais n'oublions pas non plus qu'il a recommandé : « Il faut toujours prier ».
Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours Prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la Prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de Lui et doit aller à Lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la Prière des humbles.
Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or.
Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure.
Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la Paix ! »
Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'Amour, de l'Amour de Dieu et du prochain, du double Amour qui se résout en un seul, la Charité, vertu théologale.
Mais symbole de son Amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes.
Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la Prière, s'achève dans l'Amour véritable, non celui des mots mais celui des actes.
Parfait modèle de la pleine Justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres.
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle !
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la Pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte !
Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la Contemplation de Marie à l'activité de Marthe.
Et, à son exemple, l'âme Chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix.
Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens Célestes ?
Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification !
Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de Miséricorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande Gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi.
Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude.
S
on image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la Prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la Charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste.
Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’Amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le Cœur de Jésus, pour aimer avec Lui. Amen.
Abbé Chr.Ph Chanut.
Il semble que le seul maintien d'une personne, son attitude, nous la révèlent tout entière, comme si son extérieur semblait sculpter son âme.
Certes, la Vierge de Lourdes, en se montrant à sainte Bernadette, vient nous apporter un message qui redit l'essentiel de l'Evangile : Prière et Pénitence.
Presque toutes les apparitions de la Sainte Vierge reprennent cet enseignement qui, pour en être capital, est trop souvent bien vite oublié.
Mais, avant de l’entendre, il suffit de la regarder pour recevoir sa leçon : la révélation de son état d'âme à l'image duquel ses enfants doivent se conformer afin de porter la ressemblance maternelle.
Contemplons cette image de l'Immaculée, tant reproduite dans nos églises, regardons dans le recueillement son visage, ses mains, ses pieds. Avant que de parler, elle apparaît et sa seule apparition comporte une leçon morale.
Notre-Dame de Lourdes regarde le Ciel. Dans ce visage, les yeux, qui sont le sens le plus parlant, sont levés vers Dieu et semblent porter tout son être vers Dieu seul d'un même élan total.
Ainsi, vient-elle nous révéler son nom d'Immaculée, en nous rappelant aux lois fondamentales de la Prière et de la Pénitence.
Sa seule attitude nous livre son âme et nous invite à y faire la nôtre semblable par le seul mystérieux attrait de sa Beauté morale.
Beau reflet de son privilège d'Immaculée, que ce don entier d'elle-même à Dieu. Ce privilège, que notre pauvre langage humain exprime d'une façon négative : « immaculée, sans tache, sans péché », est une réalité positive, profonde et splendide.
Il s’agit d’une plénitude de Grâce de la part de Dieu à laquelle correspond l'offrande totale de Marie au Seigneur.
Cette attitude d'âme est celle à laquelle nous devons tendre. Enfants de Dieu, parce que nous tenons du Seigneur et la vie naturelle et la Vie surnaturelle, le premier mouvement en tout et toujours doit être de s'orienter vers Dieu.
Dès nos premières leçons de catéchisme, nous avons appris que Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir et lui plaire, aussi, quelle que soit notre vocation, notre état, nos occupations, tout ce qui fait notre vie cherche Dieu et aboutit à Lui.
A peine avons-nous commencé notre chapelet, qu’en récitant le Pater, reçu de la bouche de Jésus, nous affirmons ne pas vouloir autre chose que sanctifier le Nom Divin, que faire advenir son Règne et que faire sa Volonté.
Le saint apôtre Paul, entrant plus avant dans le détail de nos vies, jusqu’aux actions les plus simples et les plus naturelles, dira : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez et quoi que vous fassiez, faites tout pour la Gloire de Dieu » (I Corinthiens X 31).
Les saints, singulièrement les fondateurs d'Ordres, ont tracé à leurs disciples un chemin de perfection.
Si, à première vue, ces chemins peuvent paraître différents, en réalité, tous, avec des expressions semblables, portent au même but : saint Ignace de Loyola veut que ses Jésuites travaillent « pour la plus grande Gloire de Dieu », comme saint Louis-Marie Grignion de Montfort veut que ses religieux n’aient en tête que « Dieu seul », comme sainte Anne-Marie Javouhey ordonne ses religieuses à « la sainte Volonté de Dieu. »
Voilà, en définitive, ce que nous dit, la figure extatique de la Vierge de Massabielle au regard fixé vers Dieu.
Habituellement, lorsqu’elle apparaissait à sainte Bernadette, l'Immaculée avait les mains jointes sur sa poitrine, même s’il lui arriva d'ouvrir les bras.
Lorsqu’elle égrainait son chapelet avec Bernadette, tout le temps que la voyante le récitait, ses mains devenaient jointes aux doigts entrelacés.
Mains jointes paume contre paume, ou mains jointes aux doigts entrelacés, c'est toujours l’attitude de la Prière. Par là, elle nous souligne que la Prière est le moyen de rester fixés à Dieu et de nous unir à Lui.
Par la Prière, mouvement de l'esprit et du cœur, avant d'être mouvement des lèvres, se fait notre union à Dieu.
Par la Foi, l'Adoration, la demande, la Prière donne à tout le reste de notre activité valeur d'hommage à Dieu.
Reconnaissons que la faiblesse de nos conceptions et de nos interprétations humaines nous font souvent négliger la Prière ; sous prétexte que le saint apôtre Jacques nous enseigne que la
Foi sans les œuvres est une Foi morte, bien des Chrétiens n'accordent pas leur vie extérieure à leurs pratiques de Piété ; sous prétexte qu'il existe des dévots égoïstes, paresseux, orgueilleux, avares, médisants et peu charitables, les beaux esprits entendent minimiser le rôle cultuel de la religion et la veulent concentrer dans les activités extérieures ; c'est tout juste s’ils ne placent pas ce que le monde appelait autrefois l’honnête homme, sans aucune religion et vaguement altruiste, au-dessus du Catholique pratiquant et observant.
Assurément, Jésus Lui-même demandait des « adorateurs en esprit et en vérité »; il dit à des pharisiens, hypocrites : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi » ; il déclara : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la Volonté de mon Père qui m'a envoyé. »
Mais n'oublions pas non plus qu'il a recommandé : « Il faut toujours prier ».
Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours Prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la Prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de Lui et doit aller à Lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la Prière des humbles.
Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or.
Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure.
Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la Paix ! »
Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'Amour, de l'Amour de Dieu et du prochain, du double Amour qui se résout en un seul, la Charité, vertu théologale.
Mais symbole de son Amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes.
Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la Prière, s'achève dans l'Amour véritable, non celui des mots mais celui des actes.
Parfait modèle de la pleine Justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres.
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle !
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la Pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte !
Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la Contemplation de Marie à l'activité de Marthe.
Et, à son exemple, l'âme Chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix.
Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens Célestes ?
Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification !
Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de Miséricorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande Gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi.
Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude.
S
on image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la Prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la Charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste.
Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’Amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le Cœur de Jésus, pour aimer avec Lui. Amen.
Abbé Chr.Ph Chanut.
Notre Dame de Lourdes
1858
Les paroles de la Vierge Marie à Lourdes :
— “Ce n'est pas nécessaire”. (En réponse à la question de Bernadette : « Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ? »)
— “Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours”.
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre.”
— “Pénitence ! pénitence ! pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs”
— “Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Première apparition : Jeudi 11 Février 1858
Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte :
“J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied”.
Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Deuxième apparition : Dimanche 14 Février 1858
Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite.
La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Troisième apparition : Jeudi 18 Février 1858
Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit :
— “Ce n'est pas nécessaire”, et elle ajoute :
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?”
Quatrième apparition : Vendredi 19 Février 1858
Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.
Cinquième apparition : Samedi 20 Février 1858
La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.
Sixième apparition : Dimanche 21 Février 1858
La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’“AQUERO” (cela).
Septième apparition : Mardi 23 Février 1858
Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret “rien que pour elle”.
Huitième apparition : Mercredi 24 Février 1858
Message de la Dame :
“Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !”
Neuvième apparition : Jeudi 25 Février 1858
Trois cents personnes sont présentes.
“Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Bernadette raconte : “Elle me dit d'aller boire à la source (…) je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai”.
Devant la foule qui lui demande : “Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?” Elle répond seulement : “C'est pour les pécheurs”.
Dixième apparition : Samedi 27 Février 1858
Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Onzième apparition : Dimanche 28 Février 1858
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Douzième apparition : Lundi 1er Mars 1858
Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Treizième apparition : Mardi 2 Mars 1858
La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : “Allez dire aux Prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle”.
Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.
Quatorzième apparition : Mercredi 3 Mars 1858
Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas. Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : “Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte”.
Quinzième apparition : Jeudi 4 Mars 1858
La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant 20 jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte, elle n'en ressent plus l'irrésistible invitation.
Seizième apparition : Jeudi 25 Mars 1858
La vision révèle son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas.
Bernadette raconte : "elle leva les yeux au Ciel, joignant en signe de Prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre et me dit :
“Je suis l'Immaculée Conception” [“que soy era immaculada councepciou”]
La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas.
Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne un des privilèges accordé par Dieu à la Sainte Vierge.
Quatre ans plus tôt, en 1854, le Pape Pie IX en avait fait une vérité certaine de la Foi Catholique : un dogme.
Dix-septième apparition : Mercredi 7 Avril 1858
Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoura longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.
Dix-huitième apparition et dernière apparition : jeudi 16 Juillet 1858
Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais son accès est interdit et fermé par une palissade.
Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave. Elle voit la Vierge qui se présente à elle sous l'apparence de Notre Dame du Mont Carmel.
“Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !”
Les Papes et Lourdes
http://nouvl.evangelisation.free.fr/lourdes.htm#Les_papes_et_Lourdes
1858
Les paroles de la Vierge Marie à Lourdes :
— “Ce n'est pas nécessaire”. (En réponse à la question de Bernadette : « Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ? »)
— “Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours”.
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre.”
— “Pénitence ! pénitence ! pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs”
— “Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Première apparition : Jeudi 11 Février 1858
Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte :
“J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied”.
Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Deuxième apparition : Dimanche 14 Février 1858
Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite.
La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Troisième apparition : Jeudi 18 Février 1858
Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit :
— “Ce n'est pas nécessaire”, et elle ajoute :
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?”
Quatrième apparition : Vendredi 19 Février 1858
Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.
Cinquième apparition : Samedi 20 Février 1858
La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.
Sixième apparition : Dimanche 21 Février 1858
La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’“AQUERO” (cela).
Septième apparition : Mardi 23 Février 1858
Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret “rien que pour elle”.
Huitième apparition : Mercredi 24 Février 1858
Message de la Dame :
“Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !”
Neuvième apparition : Jeudi 25 Février 1858
Trois cents personnes sont présentes.
“Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Bernadette raconte : “Elle me dit d'aller boire à la source (…) je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai”.
Devant la foule qui lui demande : “Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?” Elle répond seulement : “C'est pour les pécheurs”.
Dixième apparition : Samedi 27 Février 1858
Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Onzième apparition : Dimanche 28 Février 1858
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Douzième apparition : Lundi 1er Mars 1858
Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Treizième apparition : Mardi 2 Mars 1858
La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : “Allez dire aux Prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle”.
Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.
Quatorzième apparition : Mercredi 3 Mars 1858
Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas. Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : “Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte”.
Quinzième apparition : Jeudi 4 Mars 1858
La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant 20 jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte, elle n'en ressent plus l'irrésistible invitation.
Seizième apparition : Jeudi 25 Mars 1858
La vision révèle son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas.
Bernadette raconte : "elle leva les yeux au Ciel, joignant en signe de Prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre et me dit :
“Je suis l'Immaculée Conception” [“que soy era immaculada councepciou”]
La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas.
Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne un des privilèges accordé par Dieu à la Sainte Vierge.
Quatre ans plus tôt, en 1854, le Pape Pie IX en avait fait une vérité certaine de la Foi Catholique : un dogme.
Dix-septième apparition : Mercredi 7 Avril 1858
Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoura longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.
Dix-huitième apparition et dernière apparition : jeudi 16 Juillet 1858
Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais son accès est interdit et fermé par une palissade.
Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave. Elle voit la Vierge qui se présente à elle sous l'apparence de Notre Dame du Mont Carmel.
“Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !”
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 12 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Ombeline, Moniale Cistercienne - Sœur de Saint Bernard (✝ v. 1135).
Selon le martyrologe de Cîteaux (qui ne concerne que les Moines et Moniales de cet Ordre), elle est fêtée le 12 Février, date qui ne correspond à aucun événement particulier de sa vie. Elle est fêtée le 21 Août selon le martyrologe de France, car elle n'apparait pas au martyrologe romain.
Selon le martyrologe de Cîteaux (qui ne concerne que les Moines et Moniales de cet Ordre), elle est fêtée le 12 Février, date qui ne correspond à aucun événement particulier de sa vie. Elle est fêtée le 21 Août selon le martyrologe de France, car elle n'apparait pas au martyrologe romain.
Ombeline, tableau du peintre salinois Adrien Richard. Cest une des rares sinon l’unique représentation de cette sainte. Elle se trouve dans l’église d’Orgelet, dans le Jura.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9866/Bienheureuse-Ombeline.html
Bienheureuse Ombeline
Moniale Cistercienne - Sœur de Saint Bernard (✝ v. 1135)
Humbeline ou Hombeline
Alors que son père et ses six frères se sont Consacrés à Dieu à l'Abbaye de Cîteaux, en Bourgogne, Hombeline épouse un seigneur et mène une vie particulièrement dissipée et mondaine.
Saint Bernard provoque en elle le choc décisif qui entraîne sa conversion en refusant de la recevoir un jour où elle vient lui rendre visite au Monastère en grand équipage.
Après ces quelques années de vie frivole, elle suit donc l'exemple de ses frères et embrasse la vie Monastique.
Moniale Cistercienne à Jully-les-Nonnains, Bourgogne, Hombeline meurt dans la paix de Dieu en 1135.
Elle eut la consolation d'assister à la sainte mort de son frère.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9866/Bienheureuse-Ombeline.html
Bienheureuse Ombeline
Moniale Cistercienne - Sœur de Saint Bernard (✝ v. 1135)
Humbeline ou Hombeline
Alors que son père et ses six frères se sont Consacrés à Dieu à l'Abbaye de Cîteaux, en Bourgogne, Hombeline épouse un seigneur et mène une vie particulièrement dissipée et mondaine.
Saint Bernard provoque en elle le choc décisif qui entraîne sa conversion en refusant de la recevoir un jour où elle vient lui rendre visite au Monastère en grand équipage.
Après ces quelques années de vie frivole, elle suit donc l'exemple de ses frères et embrasse la vie Monastique.
Moniale Cistercienne à Jully-les-Nonnains, Bourgogne, Hombeline meurt dans la paix de Dieu en 1135.
Elle eut la consolation d'assister à la sainte mort de son frère.
"Hombeline (ou Ombeline), sœur de Saint Bernard, naquit en 1092 à Fontaine les Dijon.
Mariée au frère de la duchesse de Lorraine, et jouissant d’une grande fortune, elle menait grande vie.
Son frère, Saint Bernard, lui en fit le reproche et elle changea de conduite.
Elle entra (avec l’accord de son mari) chez les Bénédictines de Jully, près de Ravières. Elle devint Prieure de ce Monastère qui fut vite trop petit pour accueillir les nouvelles Sœurs: aussi fonda-t-elle un nouveau Monastère à Crisenon (paroisse de Prégilbert). Elle mourut en 1141 et fut enterrée à Jully."
Ses reliques sont à Jully-les-Nonnains.
Hombeline - diocèse de Sens-Auxerrehttp://www.yonne.catholique.fr/
L'Ordre de Cîteaux la mentionne en son calendrier le 12 Février.http://www.ocso.org/?lang=fr&option=com_content&view=article&id=105&Itemid=132
Au Monastère de Juilly dans le diocèse de Troyes, en 1136, la Bienheureuse Ombeline, Prieure de ce Couvent, que son Frère Saint Bernard, Abbé de Clairvaux, avait heureusement détournée des plaisirs du monde, et qui s’était donnée, avec le consentement de son époux, à la vie Monastique.
Martyrologe romain
Mariée au frère de la duchesse de Lorraine, et jouissant d’une grande fortune, elle menait grande vie.
Son frère, Saint Bernard, lui en fit le reproche et elle changea de conduite.
Elle entra (avec l’accord de son mari) chez les Bénédictines de Jully, près de Ravières. Elle devint Prieure de ce Monastère qui fut vite trop petit pour accueillir les nouvelles Sœurs: aussi fonda-t-elle un nouveau Monastère à Crisenon (paroisse de Prégilbert). Elle mourut en 1141 et fut enterrée à Jully."
Ses reliques sont à Jully-les-Nonnains.
Hombeline - diocèse de Sens-Auxerrehttp://www.yonne.catholique.fr/
L'Ordre de Cîteaux la mentionne en son calendrier le 12 Février.http://www.ocso.org/?lang=fr&option=com_content&view=article&id=105&Itemid=132
Au Monastère de Juilly dans le diocèse de Troyes, en 1136, la Bienheureuse Ombeline, Prieure de ce Couvent, que son Frère Saint Bernard, Abbé de Clairvaux, avait heureusement détournée des plaisirs du monde, et qui s’était donnée, avec le consentement de son époux, à la vie Monastique.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 13 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Eustochium de Padoue, Religieuse Bénédictine (✝ 1468).
Religieuse Bénédictine (✝ 1468)
Elle était fille d'une Religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa Vie Monastique.
Eustochium reçut le nom de Lucrèce Bellini et devint à son tour Religieuse à 17 ans.
Fille du péché, elle se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés: emprisonnée, nourrie de pain et d'eau seulement, humiliations et brutalités.
Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Peut-être, grâce à cette “patience et humilité”, la “malheureuse” enfant put faire sa profession Religieuse et être par la même occasion considérée comme une Sœur parmi d’autres Sœurs, ce qui ne semble pas avoir été le cas, car elle continua enfermée dans le “secret”, comme une possédée qu’elle était, mais, comme toujours Le Seigneur veille et, ô surprise inouïe : lorsqu'elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le Nom de Jésus qui s'y était gravé.
Elle fut Béatifiée longtemps après sa mort, par le Pape Clément XIII, le 22 Mars 1760. Elle est toujours vénérée à Padoue.
À Padoue en Vénétie, l’an 1469, la Bienheureuse Eustochium (Lucrèce Bellini), vierge de l’Ordre de Saint Benoît.
Martyrologe romain.
Il y a des vies de Saints qui semblent irréelles, voire appartenir à la “Légende dorée”. Celle-ci en est une.
Non point qu’elle soit remplie d’invraisemblables descriptions et miracles, mais parce que la vie de cette Bienheureuse est elle-même une succession de choses si extraordinaires que l’on aurait presque envie de ne pas y croire.
Et pourtant, c’est une réalité : elle a bel et bien existé et vécut dans notre monde, dans une période certes particulière, mais aussi remplie d’autres Saints et Saintes de Dieu qui ne doivent rien au hasard ni à la bienveillance des historiens.
Lisons plutôt :
Elle était fille d'une Religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa vie Monastique.
Devant la femme adultère que les Juifs voulaient lapider, Jésus ne dit rien, mais écrivit par terre, sur le sable de l’endroit où Il se trouvait alors, quelques mots et, un à un “en commençant par les plus âgés”, tous ceux qui voulaient lapider la femme, s’en sont allés.
Faisons-en autant envers cette Religieuse qui, malgré son péché, fut l’instrument qui donna à l’Église une nouvelle Bienheureuse.
Le fruit de son péché reçut le nom de Lucrèce Bellini. Était-ce le nom du père ? Nul ne le sait, mais ce qui est vrai, c’est que cette fillette, dont nul ne voulait prendre soin, finit, avec le temps, par devenir à son tour Religieuse : elle n’avait alors que 17 ans.
Consciente de son état de “fille du péché”, Eustochium de Padoue (c’est sous ce nom qu’elle est passée à la postérité) se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés : emprisonnée, nourrie de pain et d'eau seulement, humiliations et brutalités, que malheureusement l’Église d’alors cautionnait. Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Peut-être, grâce à cette “patience et humilité”, la “malheureuse” enfant put faire sa profession Religieuse et être par la même occasion considérée comme une Sœur parmi d’autres Sœurs, ce qui ne semble pas avoir été le cas, car elle continua enfermée dans le “secret”, comme une possédée qu’elle était, mais, comme toujours Le Seigneur veille et, ô surprise inouïe : lorsqu'elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le Nom de Jésus qui s'y était gravé.
Elle fut Béatifiée longtemps après sa mort, par le Pape Clément XIII, le 22 Mars 1760.
Elle est toujours vénérée à Padoue.
https://fr.zenit.org/articles/le-nom-de-jesus-imprime-sur-le-coeur/
Le Nom de Jésus imprimé sur le cœur
L’incroyable destinée de la Bienheureuse Eustochium de Padoue.
Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire, entre autres, de la Bienheureuse Eustochium de Padoue, vierge (1433-1459), qui eut le Nom de Jésus imprimé sur le cœur.
L’histoire d’Eustochium Bellini est aussi incroyable que documentée et riche d’enseignements à chaque moment : un appel à la conversion du regard sur autrui. Heureuse coïncidence avec le début du Carême….
Une Moniale avait peut-être rompu son vœu de Chasteté ou avait subi un viol: l’enfant naquit et fut Baptisée au Monastère, sous le nom de Lucrèce.
L’Évêque apprit la naissance, dispersa la Communauté, et éloigna l’enfant de sa mère.
Cependant Lucrèce put aller à l’école au Monastère et demanda à y devenir Moniale. L’Évêque approuva. Elle prit le nom d’Eustochium en l’honneur de la disciple de Saint Jérôme.
Mais un trouble psychologique faisait alterner en elle moments de douceur et crises de violence contre elle-même.
On crut à une possession: elle fut attachée, privée de nourriture et de boisson. L’Abbesse tomba malade: on l’accusa.
La population voulait brûler la “sorcière”.
L’Évêque la mit à l’abri d’une cellule, au pain et à l’eau, pendant trois mois. L’Abbesse guérit.
Eustochium survécut, en pleine possession de ses facultés mentales. On voulut alors la persuader de se marier.
Mais elle choisit de rester au Couvent, et elle y édifia ses compagnes par sa patience et sa dévotion.
Épuisée, elle s’endormit en Dieu à l’âge de 26 ans: le Nom de Jésus était imprimé comme par le feu sur son cœur.
Apparitions et miracles eurent lieu sur sa tombe et son corps exhumé fut retrouvé intact.
Elle était fille d'une Religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa Vie Monastique.
Eustochium reçut le nom de Lucrèce Bellini et devint à son tour Religieuse à 17 ans.
Fille du péché, elle se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés: emprisonnée, nourrie de pain et d'eau seulement, humiliations et brutalités.
Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Peut-être, grâce à cette “patience et humilité”, la “malheureuse” enfant put faire sa profession Religieuse et être par la même occasion considérée comme une Sœur parmi d’autres Sœurs, ce qui ne semble pas avoir été le cas, car elle continua enfermée dans le “secret”, comme une possédée qu’elle était, mais, comme toujours Le Seigneur veille et, ô surprise inouïe : lorsqu'elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le Nom de Jésus qui s'y était gravé.
Elle fut Béatifiée longtemps après sa mort, par le Pape Clément XIII, le 22 Mars 1760. Elle est toujours vénérée à Padoue.
À Padoue en Vénétie, l’an 1469, la Bienheureuse Eustochium (Lucrèce Bellini), vierge de l’Ordre de Saint Benoît.
Martyrologe romain.
Il y a des vies de Saints qui semblent irréelles, voire appartenir à la “Légende dorée”. Celle-ci en est une.
Non point qu’elle soit remplie d’invraisemblables descriptions et miracles, mais parce que la vie de cette Bienheureuse est elle-même une succession de choses si extraordinaires que l’on aurait presque envie de ne pas y croire.
Et pourtant, c’est une réalité : elle a bel et bien existé et vécut dans notre monde, dans une période certes particulière, mais aussi remplie d’autres Saints et Saintes de Dieu qui ne doivent rien au hasard ni à la bienveillance des historiens.
Lisons plutôt :
Elle était fille d'une Religieuse de Padoue qui avait eu un moment d'égarement dans sa vie Monastique.
Devant la femme adultère que les Juifs voulaient lapider, Jésus ne dit rien, mais écrivit par terre, sur le sable de l’endroit où Il se trouvait alors, quelques mots et, un à un “en commençant par les plus âgés”, tous ceux qui voulaient lapider la femme, s’en sont allés.
Faisons-en autant envers cette Religieuse qui, malgré son péché, fut l’instrument qui donna à l’Église une nouvelle Bienheureuse.
Le fruit de son péché reçut le nom de Lucrèce Bellini. Était-ce le nom du père ? Nul ne le sait, mais ce qui est vrai, c’est que cette fillette, dont nul ne voulait prendre soin, finit, avec le temps, par devenir à son tour Religieuse : elle n’avait alors que 17 ans.
Consciente de son état de “fille du péché”, Eustochium de Padoue (c’est sous ce nom qu’elle est passée à la postérité) se sentait possédée du démon et souffrit les mauvais traitements infligés à cette époque aux possédés : emprisonnée, nourrie de pain et d'eau seulement, humiliations et brutalités, que malheureusement l’Église d’alors cautionnait. Elle vécut tout cela avec patience et humilité.
Peut-être, grâce à cette “patience et humilité”, la “malheureuse” enfant put faire sa profession Religieuse et être par la même occasion considérée comme une Sœur parmi d’autres Sœurs, ce qui ne semble pas avoir été le cas, car elle continua enfermée dans le “secret”, comme une possédée qu’elle était, mais, comme toujours Le Seigneur veille et, ô surprise inouïe : lorsqu'elle mourut à vingt-quatre ans, on découvrit sur sa poitrine le Nom de Jésus qui s'y était gravé.
Elle fut Béatifiée longtemps après sa mort, par le Pape Clément XIII, le 22 Mars 1760.
Elle est toujours vénérée à Padoue.
https://fr.zenit.org/articles/le-nom-de-jesus-imprime-sur-le-coeur/
Le Nom de Jésus imprimé sur le cœur
L’incroyable destinée de la Bienheureuse Eustochium de Padoue.
Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire, entre autres, de la Bienheureuse Eustochium de Padoue, vierge (1433-1459), qui eut le Nom de Jésus imprimé sur le cœur.
L’histoire d’Eustochium Bellini est aussi incroyable que documentée et riche d’enseignements à chaque moment : un appel à la conversion du regard sur autrui. Heureuse coïncidence avec le début du Carême….
Une Moniale avait peut-être rompu son vœu de Chasteté ou avait subi un viol: l’enfant naquit et fut Baptisée au Monastère, sous le nom de Lucrèce.
L’Évêque apprit la naissance, dispersa la Communauté, et éloigna l’enfant de sa mère.
Cependant Lucrèce put aller à l’école au Monastère et demanda à y devenir Moniale. L’Évêque approuva. Elle prit le nom d’Eustochium en l’honneur de la disciple de Saint Jérôme.
Mais un trouble psychologique faisait alterner en elle moments de douceur et crises de violence contre elle-même.
On crut à une possession: elle fut attachée, privée de nourriture et de boisson. L’Abbesse tomba malade: on l’accusa.
La population voulait brûler la “sorcière”.
L’Évêque la mit à l’abri d’une cellule, au pain et à l’eau, pendant trois mois. L’Abbesse guérit.
Eustochium survécut, en pleine possession de ses facultés mentales. On voulut alors la persuader de se marier.
Mais elle choisit de rester au Couvent, et elle y édifia ses compagnes par sa patience et sa dévotion.
Épuisée, elle s’endormit en Dieu à l’âge de 26 ans: le Nom de Jésus était imprimé comme par le feu sur son cœur.
Apparitions et miracles eurent lieu sur sa tombe et son corps exhumé fut retrouvé intact.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 14 Février 2017 : Fête des Saints Cyrille et Méthode, Apôtres des Slaves, Co-Patrons de l'Europe (IXe siècle).
Saints Cyrille et Méthode sont Patrons de l'Europe avec Saint Benoît de Nursie, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Saints Cyrille et Méthode sont Patrons de l'Europe avec Saint Benoît de Nursie, Sainte Brigitte de Suède, Sainte Catherine de Sienne et Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein).
Saint Cyrille et saint Méthode, icône de Bucarest (XIXe siècle).
Cyrille ou Constantin le Philosophe, (né vers 827-828 à Thessalonique https://fr.wikipedia.org/wiki/Thessaloniqueet décédé le 14 Février 869 à Rome) et son frère Méthode, Évêque de Sirmiumhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Sirmium (né vers 815-820 à Thessalonique et décédé le 6 avril 885 en Grande Moravie,https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande-Moravie probablement à Velehrad), https://fr.wikipedia.org/wiki/Star%C3%A9_M%C4%9Bsto_(district_d%27Uhersk%C3%A9_Hradi%C5%A1t%C4%9B)sont connus comme « les Apôtres des Slaves », c'est-à-dire ceux qui ont évangélisé les peuples slaves de l'Europe centrale.
L'Église Catholique Célèbre la Fête (En Europe, mémoire obligatoire ailleurs) des deux Saints le 14 Février. L'Église orthodoxe https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_orthodoxeFête la natalice de Cyrille le 14 Février, celle de Méthode le 6 Avril, et la synaxe des deux Saints « égaux aux apôtres » le 11 Mai, mais le calendrier traditionnel Catholique (forme extraordinaire) ainsi que l'Église Catholique de République tchèque https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_tch%C3%A8queet de Slovaquie https://fr.wikipedia.org/wiki/Slovaquieles fêtent le 5 Juillet.
Le 2 Juin 1985, le Pape Saint Jean-Paul II les a proclamés Co-Patrons de l’Europe, avec Saint Benoît…
Cyrille ou Constantin le Philosophe, (né vers 827-828 à Thessalonique https://fr.wikipedia.org/wiki/Thessaloniqueet décédé le 14 Février 869 à Rome) et son frère Méthode, Évêque de Sirmiumhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Sirmium (né vers 815-820 à Thessalonique et décédé le 6 avril 885 en Grande Moravie,https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande-Moravie probablement à Velehrad), https://fr.wikipedia.org/wiki/Star%C3%A9_M%C4%9Bsto_(district_d%27Uhersk%C3%A9_Hradi%C5%A1t%C4%9B)sont connus comme « les Apôtres des Slaves », c'est-à-dire ceux qui ont évangélisé les peuples slaves de l'Europe centrale.
L'Église Catholique Célèbre la Fête (En Europe, mémoire obligatoire ailleurs) des deux Saints le 14 Février. L'Église orthodoxe https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_orthodoxeFête la natalice de Cyrille le 14 Février, celle de Méthode le 6 Avril, et la synaxe des deux Saints « égaux aux apôtres » le 11 Mai, mais le calendrier traditionnel Catholique (forme extraordinaire) ainsi que l'Église Catholique de République tchèque https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_tch%C3%A8queet de Slovaquie https://fr.wikipedia.org/wiki/Slovaquieles fêtent le 5 Juillet.
Le 2 Juin 1985, le Pape Saint Jean-Paul II les a proclamés Co-Patrons de l’Europe, avec Saint Benoît…
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient Chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit Monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au Judaïsme.
Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres.
Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue.
Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre Religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre Moine.
Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques.
Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire.
Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales.
Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère.
Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands.
Lui aussi aura la confiance des Papes qui l'ont nommé Évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au Pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés Co-Patrons de l'Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix - Sainte Édith Stein.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1483/Saint-Benoit.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1054/Sainte-Catherine-de-Sienne.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1552/Sainte-Brigitte-de-Suede.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7859/Sainte-Therese-Benedicte-de-La-Croix.html
Les Églises d'Orient font mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l'Europe Orientale le 11 Mai. L'Église d'Occident les fête le 14 Février.
"De culture grecque et de tradition orientale, d'une mission à l'origine très politique, les deux frères vont faire un stage d'immersion culturelle permettant l'émancipation culturelle, concevant le nouvel alphabet le cyrillique.
Ils adoptent la langue slave pour les offices. Ils ont rendus les slaves membres à part entière de l'Église, refusant de choisir Rome ou Constantinople." La Croix 08/04
Cyrille et Méthode, apôtres des slaves et co-patrons de l'Europe, ont été évoqués par Benoît XVI à l'occasion de l'audience générale du 17 juillet 2009...http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090617.html
"Le profil spirituel des frères de Salonique se révèle surtout dans l'attrait de Cyrille pour les écrits de Grégoire de Naziance,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.html dont il apprit la valeur du langage pour la transmission de la Révélation...
Cyrille et Méthode avaient travaillé au projet de traduire en slavon les dogmes chrétiens.. .d'où la nécessité d'utiliser des lettres plus conforme que le grec à la langue parlée.
C'est ainsi que naquit l'alphabet glagolitique, plus tard appelé cyrillique en l'honneur de saint Cyrille...
Cyrille et Méthode avaient compris qu'un peuple ne peut considérer avoir reçu pleinement la Révélation avant de l'avoir entendue et lue dans sa langue.
Tous deux sont la référence de ce qu'on nomme inculturation, en vertu de laquelle les peuples doivent imprimer dans leur culture propre le message révélé et exprimer la vérité du Salut dans sa langue... En cela l'Église voit en eux une source d'inspiration et d'action toujours valable".
Mémoire (en Europe: Fête) des Saints Cyrille, Moine, et Méthode, Évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la Foi Chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints.
Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s’appelait Constantin, atteint par la maladie se fit Moine et s’endormit dans Le Seigneur en ce jour, l’an 869.
Méthode, ordonné Évêque de Sirmium par le Pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 Avril 885.
Martyrologe romain.
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient Chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit Monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au Judaïsme.
Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres.
Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue.
Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre Religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre Moine.
Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques.
Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire.
Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales.
Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère.
Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands.
Lui aussi aura la confiance des Papes qui l'ont nommé Évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au Pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés Co-Patrons de l'Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix - Sainte Édith Stein.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1483/Saint-Benoit.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1054/Sainte-Catherine-de-Sienne.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1552/Sainte-Brigitte-de-Suede.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7859/Sainte-Therese-Benedicte-de-La-Croix.html
Les Églises d'Orient font mémoire de ces deux grands évangélisateurs de l'Europe Orientale le 11 Mai. L'Église d'Occident les fête le 14 Février.
"De culture grecque et de tradition orientale, d'une mission à l'origine très politique, les deux frères vont faire un stage d'immersion culturelle permettant l'émancipation culturelle, concevant le nouvel alphabet le cyrillique.
Ils adoptent la langue slave pour les offices. Ils ont rendus les slaves membres à part entière de l'Église, refusant de choisir Rome ou Constantinople." La Croix 08/04
Cyrille et Méthode, apôtres des slaves et co-patrons de l'Europe, ont été évoqués par Benoît XVI à l'occasion de l'audience générale du 17 juillet 2009...http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090617.html
"Le profil spirituel des frères de Salonique se révèle surtout dans l'attrait de Cyrille pour les écrits de Grégoire de Naziance,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.html dont il apprit la valeur du langage pour la transmission de la Révélation...
Cyrille et Méthode avaient travaillé au projet de traduire en slavon les dogmes chrétiens.. .d'où la nécessité d'utiliser des lettres plus conforme que le grec à la langue parlée.
C'est ainsi que naquit l'alphabet glagolitique, plus tard appelé cyrillique en l'honneur de saint Cyrille...
Cyrille et Méthode avaient compris qu'un peuple ne peut considérer avoir reçu pleinement la Révélation avant de l'avoir entendue et lue dans sa langue.
Tous deux sont la référence de ce qu'on nomme inculturation, en vertu de laquelle les peuples doivent imprimer dans leur culture propre le message révélé et exprimer la vérité du Salut dans sa langue... En cela l'Église voit en eux une source d'inspiration et d'action toujours valable".
Mémoire (en Europe: Fête) des Saints Cyrille, Moine, et Méthode, Évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la Foi Chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints.
Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s’appelait Constantin, atteint par la maladie se fit Moine et s’endormit dans Le Seigneur en ce jour, l’an 869.
Méthode, ordonné Évêque de Sirmium par le Pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 Avril 885.
Martyrologe romain.
Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies Liturgiques ; mais ils se défendirent victorieusement auprès du Pape Adrien II.
Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de Saint Clément ; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal.
Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire.
Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de Saint Clément ; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal.
Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire.
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 17 juin 2009
Saints Cyrille et Méthode
Chers frères et sœurs,
Je voudrais parler aujourd'hui des Saints Cyrille et Méthode, frères de sang et dans la Foi, appelés apôtres des Slaves.
Cyrille naquit à Thessalonique, du magistrat de l'empire Léon en 826/827: il était le plus jeune de sept enfants.
Dans son enfance, il apprit la langue slave. A l'âge de quatorze ans, il fut envoyé à Constantinople pour y être éduqué et fut le compagnon du jeune empereur Michel III.
Au cours de ces années, il fut initié aux diverses matières universitaires, parmi lesquelles la dialectique, ayant comme maître Photios.
Après avoir refusé un brillant mariage, il décida de recevoir les ordres sacrés et devint "bibliothécaire" auprès du Patriarcat.
Peu après, désirant se retirer dans la solitude, il alla se cacher dans un Monastère, mais il fut bientôt découvert et on lui confia l'enseignement des sciences sacrées et profanes, une fonction qu'il accomplit si bien qu'elle lui valut le surnom de "philosophe".
Entre-temps, son frère Michel (né aux alentours de 815), après une carrière administrative en Macédoine, abandonna le monde vers 850 pour se retirer dans la vie Monastique sur le mont Olympe en Bithynie, où il reçut le nom de Méthode (le nom Monastique devait commencer par la même lettre que le nom de Baptême) et devint higoumène du Monastère de Polychron.
Attiré par l'exemple de son frère, Cyrille aussi décida de quitter l'enseignement et de se rendre sur le mont Olympe pour méditer et prier.
Quelques années plus tard, cependant (vers 861), le gouvernement impérial le chargea d'une mission auprès des khazars de la Mer d'Azov, qui demandèrent que leur soit envoyé un homme de lettres qui sache dialoguer avec les juifs et les sarrasins.
Cyrille, accompagné de son frère Méthode, s'arrêta longuement en Crimée, où il apprit l'hébreu.
Là, il rechercha également le corps du Pape Clément 1er, qui y avait été exilé. Il trouva sa tombe, et lorsque son frère reprit le chemin du retour, il porta avec lui les précieuses reliques.
Arrivés à Constantinople, les deux frères furent envoyés en Moravie par l'empereur Michel III, auquel le prince moldave Ratislav avait adressé une requête précise: "Notre peuple - lui avait-il dit - depuis qu'il a rejeté le paganisme, observe la loi Chrétienne; mais nous n'avons pas de maître qui soit en mesure de nous expliquer la véritable Foi dans notre langue".
La mission connut très vite un succès insolite.
En traduisant la Liturgie dans la langue Slave, les deux frères gagnèrent une grande sympathie auprès du peuple.
Toutefois, cela suscita à leur égard l'hostilité du clergé franc, qui était arrivé précédemment en Moravie et qui considérait le territoire comme appartenant à sa juridiction ecclésiale.
Pour se justifier, en 867, les deux frères se rendirent à Rome.
Au cours du voyage, ils s'arrêtèrent à Venise, où eut lieu une discussion animée avec les défenseurs de ce que l'on appelait l'"hérésie trilingue": ceux-ci considéraient qu'il n'y avait que trois langues dans lesquelles on pouvait licitement louer Dieu: l'hébreu, le grec et le latin.
Bien sûr, les deux frères s'opposèrent à cela avec force. A Rome, Cyrille et Méthode furent reçus par le Pape Adrien II, qui alla à leur rencontre en procession, pour accueillir dignement les reliques de Saint Clément.
Le Pape avait également compris la grande importance de leur mission exceptionnelle. A partir du milieu du premier millénaire, en effet, les slaves s'étaient installés en très grand nombre sur ces territoires placés entre les deux parties de l'Empire romain, orientale et occidentale, qui étaient déjà en tension entre elles.
Le Pape comprit que les peuples slaves auraient pu jouer le rôle de pont, contribuant ainsi à maintenir l'union entre les Chrétiens de l'une et l'autre partie de l'Empire. Il n'hésita donc pas à approuver la mission des deux Frères dans la Grande Moravie, en acceptant l'usage de la langue slave dans la Liturgie.
Les livres slaves furent déposés sur l'autel de Sainte-Marie de Phatmé (Sainte-Marie-Majeure) et la Liturgie en langue slave fut célébrée dans les Basiliques Saint-Pierre, Saint-André, Saint-Paul.
Malheureusement, à Rome, Cyrille tomba gravement malade. Sentant la mort s'approcher, il voulut se consacrer entièrement à Dieu comme Moine dans l'un des Monastères grecs de la Ville (probablement près de Sainte-Praxède) et prit le nom monastique de Cyrille (son nom de Baptême était Constantin).
Il pria ensuite avec insistance son frère Méthode, qui entre-temps avait été consacré Évêque, de ne pas abandonner la mission en Moravie et de retourner parmi ces populations.
Il s'adressa à Dieu à travers cette invocation: "Seigneur, Mon Dieu..., exauce ma Prière et conserve dans la fidélité le troupeau auquel tu m'avais envoyé...
Libère-les de l'hérésie des trois langues, rassemble-les tous dans l'unité, et rends le peuple que tu as choisi concorde dans la véritable Foi et dans la droite confession".
Il mourut le 14 Février 869.
Fidèle à l'engagement pris avec son frère, Méthode revint en 870 en Moravie et en Pannonie (aujourd'hui la Hongrie), où il retrouva à nouveau la violente aversion des missionnaires francs qui l'emprisonnèrent.
Il ne perdit pas courage et lorsqu'il fut libéré en 873, il se prodigua activement dans l'organisation de l'Église, en suivant la formation d'un groupe de disciples.
Ce fut grâce à eux si la crise qui se déchaîna à la mort de Méthode, qui eut lieu le 6 Avril 885, put être surmontée: persécutés et mis en prison, certains de ces disciples furent vendus comme esclaves et conduits à Venise, où ils furent rachetés par un fonctionnaire constantinopolitain, qui leur permit de repartir dans les pays des slaves balkaniques. Accueillis en Bulgarie, ils purent poursuivre la mission commencée par Méthode, en diffusant l'Évangile dans la "terre de la Rus'".
Dieu, dans sa mystérieuse providence, utilisait ainsi la persécution pour sauver l'œuvre des Saints frères.
De cette dernière, il reste également la documentation littéraire. Il suffit de penser à des œuvres telles que l'Évangéliaire (épisodes liturgiques du Nouveau Testament), le Psautier, différents textes liturgiques en langue slave, auxquels travaillèrent les deux frères.
Après la mort de Cyrille, on doit à Méthode et à ses disciples, entre autres, la traduction de toute l'Écriture Sainte, le Nomocanon et le Livre des Pères.
Voulant à présent résumer brièvement le profil spirituel des deux frères, on doit tout d'abord remarquer la passion avec laquelle Cyrille aborda les écrits de Saint Grégoire de Nazianze, apprenant à son école la valeur de la langue dans la transmission de la Révélation.
Saint Grégoire avait exprimé le désir que Le Christ parle à travers lui: "Je suis le serviteur du Verbe, c'est pourquoi je me mets au service de la Parole". Voulant imiter Grégoire dans ce service, Cyrille demanda au Christ de vouloir parler en slave à travers lui.
Il introduit son œuvre de traduction par l'invocation solennelle: "Ecoutez, ô vous tous les peuples slaves, écoutez la Parole qui vint de Dieu, la Parole qui nourrit les âmes, la Parole qui conduit à la connaissance de Dieu".
En réalité, déjà quelques années avant que le prince de Moravie ne demande à l'empereur Michel III l'envoi de Missionnaires dans sa terre, il semble que Cyrille et son frère Méthode, entourés d'un groupe de disciples, travaillaient au projet de recueillir les dogmes Chrétiens dans des livres écrits en langue slave.
Apparut alors clairement l'exigence de nouveaux signes graphiques, plus proches de la langue parlée: c'est ainsi que naquit l'alphabet glagolithique qui, modifié par la suite, fut ensuite désigné sous le nom de "cyrillique" en l'honneur de son inspirateur.
Ce fut un événement décisif pour le développement de la civilisation slave en général. Cyrille et Méthode étaient convaincus que chaque peuple ne pouvait pas considérer avoir pleinement reçu la Révélation tant qu'il ne l'avait pas entendue dans sa propre langue et lue dans les caractères propres à son alphabet.
C'est à Méthode que revient le mérite d'avoir fait en sorte que l'œuvre entreprise avec son frère ne soit pas brusquement interrompue.
Alors que Cyrille, le "Philosophe", avait tendance à la Contemplation, il était plutôt porté vers la vie active.
C'est grâce à cela qu'il put établir les présupposés de l'affirmation successive de ce que nous pourrions appeler l'"idée cyrillo-méthodienne": celle-ci accompagna les peuples slaves pendant les diverses périodes historiques, favorisant le développement culturel, national et religieux.
C'est ce que reconnaissait déjà le Pape Pie XI dans la Lettre apostolique Quod Sanctum Cyrillum, dans laquelle il qualifiait les deux frères: "fils de l'Orient, byzantins de patrie, grecs d'origine, romains par leur mission, slaves par leurs fruits apostoliques" (AAS 19 [1927] 93-96).
Le rôle historique qu'ils jouèrent a ensuite été officiellement proclamé par le Pape Saint Jean-Paul II qui, dans la Lettre apostolique Egregiae virtutis viri, les a déclarés Co-Patrons de l'Europe avec saint Benoît (AAS 73 [1981] 258-262).
En effet, Cyrille et Méthode constituent un exemple classique de ce que l'on indique aujourd'hui par le terme d'"inculturation": chaque peuple doit introduire dans sa propre culture le message révélé et en exprimer la vérité salvifique avec le langage qui lui est propre.
Cela suppose un travail de "traduction" très exigeant, car il demande l'identification de termes adaptés pour reproposer, sans la trahir, la richesse de la Parole révélée.
Les deux Saints Frères ont laissé de cela un témoignage significatif au plus haut point, vers lequel l'Église se tourne aujourd'hui aussi, pour en tirer son inspiration et son orientation.
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je salue particulièrement les paroisses et les jeunes ainsi que les étudiants de Nice.
Que le témoignage des Saints Cyrille et Méthode soit pour vous une source de Lumière et d’Espérance afin que vous demeuriez fidèles à la Foi que vous avez reçue.
Avec ma Bénédiction apostolique!
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 17 juin 2009
Saints Cyrille et Méthode
Chers frères et sœurs,
Je voudrais parler aujourd'hui des Saints Cyrille et Méthode, frères de sang et dans la Foi, appelés apôtres des Slaves.
Cyrille naquit à Thessalonique, du magistrat de l'empire Léon en 826/827: il était le plus jeune de sept enfants.
Dans son enfance, il apprit la langue slave. A l'âge de quatorze ans, il fut envoyé à Constantinople pour y être éduqué et fut le compagnon du jeune empereur Michel III.
Au cours de ces années, il fut initié aux diverses matières universitaires, parmi lesquelles la dialectique, ayant comme maître Photios.
Après avoir refusé un brillant mariage, il décida de recevoir les ordres sacrés et devint "bibliothécaire" auprès du Patriarcat.
Peu après, désirant se retirer dans la solitude, il alla se cacher dans un Monastère, mais il fut bientôt découvert et on lui confia l'enseignement des sciences sacrées et profanes, une fonction qu'il accomplit si bien qu'elle lui valut le surnom de "philosophe".
Entre-temps, son frère Michel (né aux alentours de 815), après une carrière administrative en Macédoine, abandonna le monde vers 850 pour se retirer dans la vie Monastique sur le mont Olympe en Bithynie, où il reçut le nom de Méthode (le nom Monastique devait commencer par la même lettre que le nom de Baptême) et devint higoumène du Monastère de Polychron.
Attiré par l'exemple de son frère, Cyrille aussi décida de quitter l'enseignement et de se rendre sur le mont Olympe pour méditer et prier.
Quelques années plus tard, cependant (vers 861), le gouvernement impérial le chargea d'une mission auprès des khazars de la Mer d'Azov, qui demandèrent que leur soit envoyé un homme de lettres qui sache dialoguer avec les juifs et les sarrasins.
Cyrille, accompagné de son frère Méthode, s'arrêta longuement en Crimée, où il apprit l'hébreu.
Là, il rechercha également le corps du Pape Clément 1er, qui y avait été exilé. Il trouva sa tombe, et lorsque son frère reprit le chemin du retour, il porta avec lui les précieuses reliques.
Arrivés à Constantinople, les deux frères furent envoyés en Moravie par l'empereur Michel III, auquel le prince moldave Ratislav avait adressé une requête précise: "Notre peuple - lui avait-il dit - depuis qu'il a rejeté le paganisme, observe la loi Chrétienne; mais nous n'avons pas de maître qui soit en mesure de nous expliquer la véritable Foi dans notre langue".
La mission connut très vite un succès insolite.
En traduisant la Liturgie dans la langue Slave, les deux frères gagnèrent une grande sympathie auprès du peuple.
Toutefois, cela suscita à leur égard l'hostilité du clergé franc, qui était arrivé précédemment en Moravie et qui considérait le territoire comme appartenant à sa juridiction ecclésiale.
Pour se justifier, en 867, les deux frères se rendirent à Rome.
Au cours du voyage, ils s'arrêtèrent à Venise, où eut lieu une discussion animée avec les défenseurs de ce que l'on appelait l'"hérésie trilingue": ceux-ci considéraient qu'il n'y avait que trois langues dans lesquelles on pouvait licitement louer Dieu: l'hébreu, le grec et le latin.
Bien sûr, les deux frères s'opposèrent à cela avec force. A Rome, Cyrille et Méthode furent reçus par le Pape Adrien II, qui alla à leur rencontre en procession, pour accueillir dignement les reliques de Saint Clément.
Le Pape avait également compris la grande importance de leur mission exceptionnelle. A partir du milieu du premier millénaire, en effet, les slaves s'étaient installés en très grand nombre sur ces territoires placés entre les deux parties de l'Empire romain, orientale et occidentale, qui étaient déjà en tension entre elles.
Le Pape comprit que les peuples slaves auraient pu jouer le rôle de pont, contribuant ainsi à maintenir l'union entre les Chrétiens de l'une et l'autre partie de l'Empire. Il n'hésita donc pas à approuver la mission des deux Frères dans la Grande Moravie, en acceptant l'usage de la langue slave dans la Liturgie.
Les livres slaves furent déposés sur l'autel de Sainte-Marie de Phatmé (Sainte-Marie-Majeure) et la Liturgie en langue slave fut célébrée dans les Basiliques Saint-Pierre, Saint-André, Saint-Paul.
Malheureusement, à Rome, Cyrille tomba gravement malade. Sentant la mort s'approcher, il voulut se consacrer entièrement à Dieu comme Moine dans l'un des Monastères grecs de la Ville (probablement près de Sainte-Praxède) et prit le nom monastique de Cyrille (son nom de Baptême était Constantin).
Il pria ensuite avec insistance son frère Méthode, qui entre-temps avait été consacré Évêque, de ne pas abandonner la mission en Moravie et de retourner parmi ces populations.
Il s'adressa à Dieu à travers cette invocation: "Seigneur, Mon Dieu..., exauce ma Prière et conserve dans la fidélité le troupeau auquel tu m'avais envoyé...
Libère-les de l'hérésie des trois langues, rassemble-les tous dans l'unité, et rends le peuple que tu as choisi concorde dans la véritable Foi et dans la droite confession".
Il mourut le 14 Février 869.
Fidèle à l'engagement pris avec son frère, Méthode revint en 870 en Moravie et en Pannonie (aujourd'hui la Hongrie), où il retrouva à nouveau la violente aversion des missionnaires francs qui l'emprisonnèrent.
Il ne perdit pas courage et lorsqu'il fut libéré en 873, il se prodigua activement dans l'organisation de l'Église, en suivant la formation d'un groupe de disciples.
Ce fut grâce à eux si la crise qui se déchaîna à la mort de Méthode, qui eut lieu le 6 Avril 885, put être surmontée: persécutés et mis en prison, certains de ces disciples furent vendus comme esclaves et conduits à Venise, où ils furent rachetés par un fonctionnaire constantinopolitain, qui leur permit de repartir dans les pays des slaves balkaniques. Accueillis en Bulgarie, ils purent poursuivre la mission commencée par Méthode, en diffusant l'Évangile dans la "terre de la Rus'".
Dieu, dans sa mystérieuse providence, utilisait ainsi la persécution pour sauver l'œuvre des Saints frères.
De cette dernière, il reste également la documentation littéraire. Il suffit de penser à des œuvres telles que l'Évangéliaire (épisodes liturgiques du Nouveau Testament), le Psautier, différents textes liturgiques en langue slave, auxquels travaillèrent les deux frères.
Après la mort de Cyrille, on doit à Méthode et à ses disciples, entre autres, la traduction de toute l'Écriture Sainte, le Nomocanon et le Livre des Pères.
Voulant à présent résumer brièvement le profil spirituel des deux frères, on doit tout d'abord remarquer la passion avec laquelle Cyrille aborda les écrits de Saint Grégoire de Nazianze, apprenant à son école la valeur de la langue dans la transmission de la Révélation.
Saint Grégoire avait exprimé le désir que Le Christ parle à travers lui: "Je suis le serviteur du Verbe, c'est pourquoi je me mets au service de la Parole". Voulant imiter Grégoire dans ce service, Cyrille demanda au Christ de vouloir parler en slave à travers lui.
Il introduit son œuvre de traduction par l'invocation solennelle: "Ecoutez, ô vous tous les peuples slaves, écoutez la Parole qui vint de Dieu, la Parole qui nourrit les âmes, la Parole qui conduit à la connaissance de Dieu".
En réalité, déjà quelques années avant que le prince de Moravie ne demande à l'empereur Michel III l'envoi de Missionnaires dans sa terre, il semble que Cyrille et son frère Méthode, entourés d'un groupe de disciples, travaillaient au projet de recueillir les dogmes Chrétiens dans des livres écrits en langue slave.
Apparut alors clairement l'exigence de nouveaux signes graphiques, plus proches de la langue parlée: c'est ainsi que naquit l'alphabet glagolithique qui, modifié par la suite, fut ensuite désigné sous le nom de "cyrillique" en l'honneur de son inspirateur.
Ce fut un événement décisif pour le développement de la civilisation slave en général. Cyrille et Méthode étaient convaincus que chaque peuple ne pouvait pas considérer avoir pleinement reçu la Révélation tant qu'il ne l'avait pas entendue dans sa propre langue et lue dans les caractères propres à son alphabet.
C'est à Méthode que revient le mérite d'avoir fait en sorte que l'œuvre entreprise avec son frère ne soit pas brusquement interrompue.
Alors que Cyrille, le "Philosophe", avait tendance à la Contemplation, il était plutôt porté vers la vie active.
C'est grâce à cela qu'il put établir les présupposés de l'affirmation successive de ce que nous pourrions appeler l'"idée cyrillo-méthodienne": celle-ci accompagna les peuples slaves pendant les diverses périodes historiques, favorisant le développement culturel, national et religieux.
C'est ce que reconnaissait déjà le Pape Pie XI dans la Lettre apostolique Quod Sanctum Cyrillum, dans laquelle il qualifiait les deux frères: "fils de l'Orient, byzantins de patrie, grecs d'origine, romains par leur mission, slaves par leurs fruits apostoliques" (AAS 19 [1927] 93-96).
Le rôle historique qu'ils jouèrent a ensuite été officiellement proclamé par le Pape Saint Jean-Paul II qui, dans la Lettre apostolique Egregiae virtutis viri, les a déclarés Co-Patrons de l'Europe avec saint Benoît (AAS 73 [1981] 258-262).
En effet, Cyrille et Méthode constituent un exemple classique de ce que l'on indique aujourd'hui par le terme d'"inculturation": chaque peuple doit introduire dans sa propre culture le message révélé et en exprimer la vérité salvifique avec le langage qui lui est propre.
Cela suppose un travail de "traduction" très exigeant, car il demande l'identification de termes adaptés pour reproposer, sans la trahir, la richesse de la Parole révélée.
Les deux Saints Frères ont laissé de cela un témoignage significatif au plus haut point, vers lequel l'Église se tourne aujourd'hui aussi, pour en tirer son inspiration et son orientation.
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je salue particulièrement les paroisses et les jeunes ainsi que les étudiants de Nice.
Que le témoignage des Saints Cyrille et Méthode soit pour vous une source de Lumière et d’Espérance afin que vous demeuriez fidèles à la Foi que vous avez reçue.
Avec ma Bénédiction apostolique!
Statues de Cyrille et Méthode à Samara (Russie).
http://missel.free.fr/Sanctoral/02/14.php.
Biographie
Puisqu'ils étaient frères et que les circonstances les avaient amenés à entreprendre la même tâche - l'évangélisation des pays slaves - les biographies de Saint Cyrille et de Saint Méthode ne peuvent être dissociés.
Les Francs s'étant rendus maîtres des territoires Croates et Slavons, après que Charlemagne eut soumis les Avars (vers 790), atteignirent ceux des Bulgares.
C'est à l'Évêque de Salzbourg que Charlemagne confia la juridiction sur les pays slaves auxquels il imposa le latin.
Le prince Rastislav qui régnait sur la Moravie, accrut sa puissance de telle façon que ses voisins Francs et Bulgares, Louis le Germanique et le prince Boris, s'allièrent contre lui et les Bulgares reçurent des missionnaires francs.
Menacé par l'empire d'Occident, Rastislav s'allia avec l'empereur byzantin, Michel III, et lui demanda des Missionnaires sachant la langue slave car le peuple de Moravie ne connaissait pas le grec : Notre pays est Baptisé et nous n'avons pas de maître pour nous prêcher, nous instruire et nous expliquer les livres saints.
Nous ne comprenons ni la langue grecque, ni la langue latine : les uns nous instruisent d'une façon et les autres d'une autre ; aussi ne comprenons-nous pas le sens des livres sacrés et leur énergie.
Envoyez-nous dons des maîtres qui soient capables de nous expliquer la lettre des livres sacrés et leur esprit.
Nous autres Slaves, nous sommes un peuple simple et nous n'avons personne pour nous enseigner la vérité. Désigne-nous donc, généreux monarque, un homme capable de nous parler.
Michel III fit appel à deux frères, Cyrille et Méthode, qui avaient fait leurs études à Constantinople, et les envoya en Moravie (861). Cyrille, né à Salonique en 827, polyglotte et grammairien, connaissait bien le dialecte slave.
Peu après, les Slaves de Moravie, alliés aux Byzantins, entrent en guerre contre les Bulgares, alliés aux Francs.
Les Bulgares sont vite battus par les Byzantins et doivent renoncer à l'alliance franque, mais Louis le Germanique impose sa suzeraineté à la Moravie.
Cyrille et Méthode, en territoire slave, à la demande d'un prince slave, prêchant et écrivant en slavon, sont cependant isolés au milieu de l'Empire franc qui n'admettait que la Liturgie latine. Le Pape Nicolas I°, homme droit, simple et énergique, soucieux de l'évangélisation profonde des peuples slaves, encourage les Bulgares au point que le prince Boris renvoie les Missionnaires grecs et francs pour les remplacer par des Missionnaires romains.
Cyrille et Méthode sont invités à se rendre à Rome où ils apportent les reliques du Saint Pape et martyr Clément 1er qu'ils ont découvertes en Crimée.
On rapporte que, passant à Venise, Cyrille est pris à partie par des gens qui prétendent que Dieu ne peut être loué qu'en hébreu, en grec ou en latin ; il leur rétorque que depuis longtemps les Arméniens, les Éthiopiens, les Égyptiens, les Persans, les Syriens et bien d'autres encore emploient leur langue nationale tant pour la liturgie que pour la traduction des livres Saints.
Lorsqu'ils arrivent à Rome, Nicolas I° est mort, mais son successeur, Adrien II, approuve entièrement leur action et les fait, dit-on, sacrer Évêques.
Le Pape approuve l'usage de la Liturgie slavonne dans l'Église de Moravie et fait déposer l'évangéliaire slavon sur l'autel de Sainte Marie Majeure.
Quelque temps plus tard, Cyrille fait sa profession Monastique mais meurt cinquante jours plus tard, le 14 Février 869, sans avoir pu rejoindre sa mission. Son tombeau est à Rome, dans l'Église Saint Clément.
Méthode part pour la Pannonie où il est Évêque, puis Archevêque de Sirmium. Or, à peine est-il arrivé dans son diocèse qu'il est arrêté par des troupes bavaroises ; accusé d'hérésie et d'imposture il comparaît devant un tribunal présidé par l'Archevêque de Salzbourg où il est condamné à la captivité dans un Monastère bavarois.
Lorsque, deux et demi plus tard, le nouveau Pape, Jean VIII, apprend l'incarcération de Méthode, il envoie un Évêque et exige en termes violents que Méthode soit libéré (873). Provisoirement, jusqu'à être plus amplement informé, suspend l'emploi du slavon dans la Liturgie, mais, deux ans plus tard, il écrit (880) :
Ce n'est pas contraire à la Foi, ni à la doctrine, de chanter la Messe en langue slavonne ou de lire le Saint Évangile, les leçons divines du Nouveau et de l'Ancien Testament ou encore de chanter les diverses parties de la liturgie en langue slavonne.
Méthode se rend près de l'empereur Basile I° pour rendre compte de sa juridiction spirituelle sur la Bulgarie et la Serbie qui dépendent alors de Byzance où il reçoit un accueil triomphal. De retour en Moravie, Méthode désigne son successeur, Gorazd, puis, le 6 Avril 885, meurt, probablement à Velehrad.
De nos jours, l'alphabet dit cyrillique, en hommage au génie des deux frères, est utilisé par plus de 250 millions de personnes réparties entre le groupe oriental (russe et ukrainien) et le groupe méridional (bulgare et serbe) ; le groupe occidental (tchèque et polonais) emploie les caractères latins avec cependant quelques lettres modifiées par des signes destinés à préciser la prononciation.
http://missel.free.fr/Sanctoral/02/14.php.
Biographie
Puisqu'ils étaient frères et que les circonstances les avaient amenés à entreprendre la même tâche - l'évangélisation des pays slaves - les biographies de Saint Cyrille et de Saint Méthode ne peuvent être dissociés.
Les Francs s'étant rendus maîtres des territoires Croates et Slavons, après que Charlemagne eut soumis les Avars (vers 790), atteignirent ceux des Bulgares.
C'est à l'Évêque de Salzbourg que Charlemagne confia la juridiction sur les pays slaves auxquels il imposa le latin.
Le prince Rastislav qui régnait sur la Moravie, accrut sa puissance de telle façon que ses voisins Francs et Bulgares, Louis le Germanique et le prince Boris, s'allièrent contre lui et les Bulgares reçurent des missionnaires francs.
Menacé par l'empire d'Occident, Rastislav s'allia avec l'empereur byzantin, Michel III, et lui demanda des Missionnaires sachant la langue slave car le peuple de Moravie ne connaissait pas le grec : Notre pays est Baptisé et nous n'avons pas de maître pour nous prêcher, nous instruire et nous expliquer les livres saints.
Nous ne comprenons ni la langue grecque, ni la langue latine : les uns nous instruisent d'une façon et les autres d'une autre ; aussi ne comprenons-nous pas le sens des livres sacrés et leur énergie.
Envoyez-nous dons des maîtres qui soient capables de nous expliquer la lettre des livres sacrés et leur esprit.
Nous autres Slaves, nous sommes un peuple simple et nous n'avons personne pour nous enseigner la vérité. Désigne-nous donc, généreux monarque, un homme capable de nous parler.
Michel III fit appel à deux frères, Cyrille et Méthode, qui avaient fait leurs études à Constantinople, et les envoya en Moravie (861). Cyrille, né à Salonique en 827, polyglotte et grammairien, connaissait bien le dialecte slave.
Peu après, les Slaves de Moravie, alliés aux Byzantins, entrent en guerre contre les Bulgares, alliés aux Francs.
Les Bulgares sont vite battus par les Byzantins et doivent renoncer à l'alliance franque, mais Louis le Germanique impose sa suzeraineté à la Moravie.
Cyrille et Méthode, en territoire slave, à la demande d'un prince slave, prêchant et écrivant en slavon, sont cependant isolés au milieu de l'Empire franc qui n'admettait que la Liturgie latine. Le Pape Nicolas I°, homme droit, simple et énergique, soucieux de l'évangélisation profonde des peuples slaves, encourage les Bulgares au point que le prince Boris renvoie les Missionnaires grecs et francs pour les remplacer par des Missionnaires romains.
Cyrille et Méthode sont invités à se rendre à Rome où ils apportent les reliques du Saint Pape et martyr Clément 1er qu'ils ont découvertes en Crimée.
On rapporte que, passant à Venise, Cyrille est pris à partie par des gens qui prétendent que Dieu ne peut être loué qu'en hébreu, en grec ou en latin ; il leur rétorque que depuis longtemps les Arméniens, les Éthiopiens, les Égyptiens, les Persans, les Syriens et bien d'autres encore emploient leur langue nationale tant pour la liturgie que pour la traduction des livres Saints.
Lorsqu'ils arrivent à Rome, Nicolas I° est mort, mais son successeur, Adrien II, approuve entièrement leur action et les fait, dit-on, sacrer Évêques.
Le Pape approuve l'usage de la Liturgie slavonne dans l'Église de Moravie et fait déposer l'évangéliaire slavon sur l'autel de Sainte Marie Majeure.
Quelque temps plus tard, Cyrille fait sa profession Monastique mais meurt cinquante jours plus tard, le 14 Février 869, sans avoir pu rejoindre sa mission. Son tombeau est à Rome, dans l'Église Saint Clément.
Méthode part pour la Pannonie où il est Évêque, puis Archevêque de Sirmium. Or, à peine est-il arrivé dans son diocèse qu'il est arrêté par des troupes bavaroises ; accusé d'hérésie et d'imposture il comparaît devant un tribunal présidé par l'Archevêque de Salzbourg où il est condamné à la captivité dans un Monastère bavarois.
Lorsque, deux et demi plus tard, le nouveau Pape, Jean VIII, apprend l'incarcération de Méthode, il envoie un Évêque et exige en termes violents que Méthode soit libéré (873). Provisoirement, jusqu'à être plus amplement informé, suspend l'emploi du slavon dans la Liturgie, mais, deux ans plus tard, il écrit (880) :
Ce n'est pas contraire à la Foi, ni à la doctrine, de chanter la Messe en langue slavonne ou de lire le Saint Évangile, les leçons divines du Nouveau et de l'Ancien Testament ou encore de chanter les diverses parties de la liturgie en langue slavonne.
Méthode se rend près de l'empereur Basile I° pour rendre compte de sa juridiction spirituelle sur la Bulgarie et la Serbie qui dépendent alors de Byzance où il reçoit un accueil triomphal. De retour en Moravie, Méthode désigne son successeur, Gorazd, puis, le 6 Avril 885, meurt, probablement à Velehrad.
De nos jours, l'alphabet dit cyrillique, en hommage au génie des deux frères, est utilisé par plus de 250 millions de personnes réparties entre le groupe oriental (russe et ukrainien) et le groupe méridional (bulgare et serbe) ; le groupe occidental (tchèque et polonais) emploie les caractères latins avec cependant quelques lettres modifiées par des signes destinés à préciser la prononciation.
Anecdote dans notre monde d’aujourd’hui qui veut supprimer La Croix de Jésus partout où elle se trouve pour que les Chrétiens ne soient plus protégés par ce qu’elle représente.
http://fr.novopress.info/126393/faut-il-quil-ny-ait-pas-de-croix-sur-les-pieces-de-monnaie-europeennes/.
http://fr.novopress.info/126393/faut-il-quil-ny-ait-pas-de-croix-sur-les-pieces-de-monnaie-europeennes/
Faut-il qu’il n’y ait pas de Croix sur les pièces de monnaie européenne
BRATISLAVA (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – La commission européenne ne veut pas de Crucifix et d’auréoles sur les euros.
L’épiscopat slovaque a protesté contre la position de la Commission européenne exigeant que la pièce commémorative slovaque de deux euros programmée pour l’année prochaine (2013) et représentant les Saints Cyrille et Méthode soit amputée du Crucifix et des auréoles des deux Saints, qui étaient prévus dans le projet de la pièce.
Le porte-parole de l’épiscopat slovaque, le P. Jozef Kovaczik, a déclaré : « Il s’agit là d’un manque de respect de la tradition Chrétienne européenne ».
« Vivons-nous réellement dans un État de droit ou dans un système totalitaire où l’on nous dicte quels attributs sont autorisés ?».
Il rappelle que « dès 1988, avant la Révolution [contre le communisme], les fidèles slovaques ont risqué leur vie par l’annonce des œuvres et de l’enseignement des deux Saints ».
Pendant la période communiste, les autorités demandaient aux peintres et aux sculpteurs de représenter Cyrille et Méthode sans auréole.
Un argument de plus pour ceux qui comme Vladimir Bukovsky -un important leader des dissidents de l’ex-URSS qui a passé 12 ans de sa vie en prison et en “hôpital psychiatrique” spécial- voient dans le fonctionnement actuel de l’Union Européenne une grande analogie avec celui de l’Union Soviétique.
http://fr.novopress.info/126393/faut-il-quil-ny-ait-pas-de-croix-sur-les-pieces-de-monnaie-europeennes/.
http://fr.novopress.info/126393/faut-il-quil-ny-ait-pas-de-croix-sur-les-pieces-de-monnaie-europeennes/
Faut-il qu’il n’y ait pas de Croix sur les pièces de monnaie européenne
BRATISLAVA (NOVOpress/Bulletin de réinformation) – La commission européenne ne veut pas de Crucifix et d’auréoles sur les euros.
L’épiscopat slovaque a protesté contre la position de la Commission européenne exigeant que la pièce commémorative slovaque de deux euros programmée pour l’année prochaine (2013) et représentant les Saints Cyrille et Méthode soit amputée du Crucifix et des auréoles des deux Saints, qui étaient prévus dans le projet de la pièce.
Le porte-parole de l’épiscopat slovaque, le P. Jozef Kovaczik, a déclaré : « Il s’agit là d’un manque de respect de la tradition Chrétienne européenne ».
« Vivons-nous réellement dans un État de droit ou dans un système totalitaire où l’on nous dicte quels attributs sont autorisés ?».
Il rappelle que « dès 1988, avant la Révolution [contre le communisme], les fidèles slovaques ont risqué leur vie par l’annonce des œuvres et de l’enseignement des deux Saints ».
Pendant la période communiste, les autorités demandaient aux peintres et aux sculpteurs de représenter Cyrille et Méthode sans auréole.
Un argument de plus pour ceux qui comme Vladimir Bukovsky -un important leader des dissidents de l’ex-URSS qui a passé 12 ans de sa vie en prison et en “hôpital psychiatrique” spécial- voient dans le fonctionnement actuel de l’Union Européenne une grande analogie avec celui de l’Union Soviétique.
http://www.zenit.org/fr/articles/slovaquie-l-euro-de-cyrille-et-methode-fin-d-une-polemique.
Slovaquie : l'Euro de Cyrille et Méthode, fin d'une polémique
Reconnaissance des racines chrétiennes du pays
ROME, jeudi 29 Novembre 2012 (ZENIT.org) – Les effigies des Saints frères apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, seront bien gravées sur une pièce de monnaie en euro de Slovaquie, a annoncé la banque centrale du pays, mettant fin à une polémique. La Conférence épiscopale slovaque exprime sa satisfaction.
Cette pièce de monnaie commémorative sera émise à l’occasion du 1150e anniversaire de l’arrivée des frères de Thessalonique dans la région de la Grande Moravie.
Pour les Évêques, le design de la pièce, représentant les deux Saints Missionnaires portant une auréole et sur leurs vêtements des Croix, « respecte les racines Chrétiennes de la nation », rapporte l’agence de la conférence épiscopale italienne SIR.
Le design de cette pièce avait été critiqué par certaines instances de la Communauté européenne, qui avaient demandé de supprimer les symboles religieux.
La Banque centrale slovaque, qui avait d’abord accédé à cette demande, a finalement retenu le projet initial, après les protestations de l’Église Catholique et de diverses institutions et figures de la vie sociale et politique slovaque.
Les Évêques slovaques accueillent donc favorablement la décision de la Banque centrale slovaque : « Ne pas vouloir représenter les Saints Cyrille et Méthode avec les symboles religieux qui les caractérisent est un manque de respect vis-à-vis des habitants de la Slovaquie et des valeurs Chrétiennes ».
Selon le P. Anton Ziolkovsky, secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale, on ne peut séparer les Saints Cyrille et Méthode de leur Mission : “Nous espérons que nos motivations légitimes seront désormais respectées par la Commission européenne”.
Slovaquie : l'Euro de Cyrille et Méthode, fin d'une polémique
Reconnaissance des racines chrétiennes du pays
ROME, jeudi 29 Novembre 2012 (ZENIT.org) – Les effigies des Saints frères apôtres des Slaves, Cyrille et Méthode, seront bien gravées sur une pièce de monnaie en euro de Slovaquie, a annoncé la banque centrale du pays, mettant fin à une polémique. La Conférence épiscopale slovaque exprime sa satisfaction.
Cette pièce de monnaie commémorative sera émise à l’occasion du 1150e anniversaire de l’arrivée des frères de Thessalonique dans la région de la Grande Moravie.
Pour les Évêques, le design de la pièce, représentant les deux Saints Missionnaires portant une auréole et sur leurs vêtements des Croix, « respecte les racines Chrétiennes de la nation », rapporte l’agence de la conférence épiscopale italienne SIR.
Le design de cette pièce avait été critiqué par certaines instances de la Communauté européenne, qui avaient demandé de supprimer les symboles religieux.
La Banque centrale slovaque, qui avait d’abord accédé à cette demande, a finalement retenu le projet initial, après les protestations de l’Église Catholique et de diverses institutions et figures de la vie sociale et politique slovaque.
Les Évêques slovaques accueillent donc favorablement la décision de la Banque centrale slovaque : « Ne pas vouloir représenter les Saints Cyrille et Méthode avec les symboles religieux qui les caractérisent est un manque de respect vis-à-vis des habitants de la Slovaquie et des valeurs Chrétiennes ».
Selon le P. Anton Ziolkovsky, secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale, on ne peut séparer les Saints Cyrille et Méthode de leur Mission : “Nous espérons que nos motivations légitimes seront désormais respectées par la Commission européenne”.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 15 Février 2017 : Fête de Saint Claude La Colombière, Jésuite, Confesseur de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1641- ✝ 1682).
Jésuite, Confesseur de Sainte Marguerite-Marie (✝ 1682)http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2028/Sainte-Marguerite-Marie-Alacoque.html
Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites.
Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le Confesseur du Couvent de la Visitation.
Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide Religieuse, Marguerite-Marie, qui croyait avoir reçu les confidences du Cœur de Jésus.
Elle la confie au Père de la Colombière.
Le Prêtre et la Moniale se comprennent tout de suite: "Je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami", avait dit Jésus à Marguerite-Marie.
C’est ainsi que le jeune Jésuite devient l’instrument par lequel Le Christ va diffuser dans l’Église le culte de son Cœur transpercé, révélé à Sainte Marguerite-Marie.
Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d’York, il passe deux ans en Angleterre d’où il est banni à cause de calomnies.
Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial.
Marguerite-Marie l’a prévenu: "Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays."
C’est là qu’il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1596/Saint-Ignace-de-Loyola.htmlet celle de saint François de Sales.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html
Patron de la paroisse Saint Claude en Val d'Ozon.http://www.saintclaudeenvaldozon-lyon.catholique.fr/spip.php?article89
À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1682, Saint Claude La Colombière, Prêtre de la Compagnie de Jésus, homme entièrement donné à la Prière, qui dirigea bien des fidèles à l’Amour de Dieu par ses conseils sûrs et droits.
Martyrologe romain
A tout moment, j’attrape ces folles passions qui agitent ce pauvre cœur… Je demande à Dieu qu’il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier ; mais je suis résolu d’attendre avec douceur qu’il lui plaise faire cette merveille, car je suis bien convaincu que cela n’appartient qu’à Lui seul.
Saint Claude de la Colombière - Retraites.
Né près de Lyon dans une famille bourgeoise, Claude entre à 17 ans dans la Compagnie de Jésus, les Jésuites.
Dès sa profession solennelle en 1674, il est affecté au petit collège de Paray-le-Monial où il devient le Confesseur du Couvent de la Visitation.
Il a 34 ans. La supérieure des Visitandines avait alors fort à faire avec une timide Religieuse, Marguerite-Marie, qui croyait avoir reçu les confidences du Cœur de Jésus.
Elle la confie au Père de la Colombière.
Le Prêtre et la Moniale se comprennent tout de suite: "Je t’enverrai mon fidèle serviteur et parfait ami", avait dit Jésus à Marguerite-Marie.
C’est ainsi que le jeune Jésuite devient l’instrument par lequel Le Christ va diffuser dans l’Église le culte de son Cœur transpercé, révélé à Sainte Marguerite-Marie.
Nommé en 1675 prédicateur de la duchesse d’York, il passe deux ans en Angleterre d’où il est banni à cause de calomnies.
Accablé par la tuberculose, il retourne à Paray-le-Monial.
Marguerite-Marie l’a prévenu: "Notre-Seigneur m’a dit qu’il voulait le sacrifice de votre vie en ce pays."
C’est là qu’il meurt à 41 ans. Ses écrits expriment une belle harmonie entre la spiritualité de saint Ignace de Loyola http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1596/Saint-Ignace-de-Loyola.htmlet celle de saint François de Sales.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html
Patron de la paroisse Saint Claude en Val d'Ozon.http://www.saintclaudeenvaldozon-lyon.catholique.fr/spip.php?article89
À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1682, Saint Claude La Colombière, Prêtre de la Compagnie de Jésus, homme entièrement donné à la Prière, qui dirigea bien des fidèles à l’Amour de Dieu par ses conseils sûrs et droits.
Martyrologe romain
A tout moment, j’attrape ces folles passions qui agitent ce pauvre cœur… Je demande à Dieu qu’il me fasse connaître ce que je dois faire pour son service et pour me purifier ; mais je suis résolu d’attendre avec douceur qu’il lui plaise faire cette merveille, car je suis bien convaincu que cela n’appartient qu’à Lui seul.
Saint Claude de la Colombière - Retraites.
Claude La Colombière, troisième enfant du notaire Bertrand La Colombière et Marguerite Coindat, naquit le 2 Février 1641 à St. Symphorien d'Ozon dans le Dauphiné.
Quatre des six enfants de cette famille profondément Chrétienne entrent dans la Vie Religieuse, dont Claude.
Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 Octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus.
Après quinze ans de Vie Religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son Ordre sous peine de péché.
Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.
En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la Communauté.
Confesseur des Religieuses du Couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.
« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur Lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie.
Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’Amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal :
« Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ».
Quand la Sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.
Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York.
Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé.
Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la Vie Mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.
Quand la tuberculose l’emporte, le 15 Février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.
Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (Canonisée le 13 Mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.
La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la Chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la Fête du Sacré-Cœur.
Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :
Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
Lettres spirituelles, Lyon, 1715.
Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :
Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection 'Christus', Paris, 1962
Claude La Colombière a été Béatifié, le 16 Juin 1929, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisé, le 31 Mai 1992, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Quatre des six enfants de cette famille profondément Chrétienne entrent dans la Vie Religieuse, dont Claude.
Un de ses frères, Joseph La Colombière, fut vicaire général au Canada.
Après des études au collège de la Sainte Trinité de Lyon, Claude entra le 25 Octobre 1658 au noviciat de la Compagnie de Jésus.
Après quinze ans de Vie Religieuse, cherchant la plus haute perfection spirituelle, il fit le vœu d'observer fidèlement la règle et les constitutions de son Ordre sous peine de péché.
Ceux qui vécurent avec lui purent certifier que ce vœu fut observé avec la plus grande exactitude.
En 1675, Claude La Colombière, arrive à Paray comme supérieur de la Communauté.
Confesseur des Religieuses du Couvent de la Visitation, il rencontre alors Marguerite-Marie Alacoque : il prend nettement position en faveur de la voyante et la soutient dans sa mission.
« Mon fidèle serviteur et parfait ami » : c’est par ces mots étonnants que Notre-Seigneur Lui-même avait désigné Claude La Colombière à Marguerite-Marie.
Et il était en effet bien préparé à comprendre le message de l’Amour de Dieu. Bien avant de venir à Paray, il avait écrit dans son journal :
« Je veux que mon cœur ne soit désormais que dans celui de Jésus et de Marie, ou que celui de Jésus et de Marie soient dans le mien afin qu’ils lui communiquent leurs mouvements, et qu’il ne s’agite et qu’il ne s’émeuve que conformément à l’impression qu’il recevra de ces Cœurs ».
Quand la Sœur Marguerite-Marie Alacoque lui ouvre sa conscience, Claude voit en elle l’œuvre de Dieu, la rassure et l’encourage.
Mais dès l’année suivante, il part pour Londres en qualité de prédicateur de Marie Beatrice de Modène, duchesse d’York.
Bientôt éclate en Angleterre la « Terreur papiste » : Claude est calomnieusement accusé, jeté en prison pendant trois semaines, frôle le martyre et finalement est expulsé.
Il revient en France phtisique et presque mourant. Il ne retournera à Paray que pour de brefs séjours qui lui permettront de réconforter Sœur Marguerite-Marie dont la Vie Mystique se heurte toujours au scepticisme de son entourage.
Quand la tuberculose l’emporte, le 15 Février 1682, il n’a que 41 ans mais la mission est accomplie.
Deux ans plus tard, paraît en librairie la Retraite spirituelle du Père Claude La Colombière : ce modeste opuscule va merveilleusement ouvrir les voies à la mission de Marguerite-Marie (Canonisée le 13 Mai 1920) et au message du Cœur de Jésus.
La « dévotion au Sacré-Cœur » va se répandre dans toute la Chrétienté et en 1899, le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) instituera la Fête du Sacré-Cœur.
Claude La Colombière a laissé de très nombreux écrits :
Sermons (3 vol.), Lyon, 1684.
Réflexions chrétiennes, Lyon, 1684.
Retraite spirituelle, Lyon, 1684.
Lettres spirituelles, Lyon, 1715.
Des éditions complètes de ses œuvres ont été publiées plusieurs fois :
Œuvres du R. P. Claude de la Colombière, Avignon, 1832 ; Paris, 1864.
Œuvres complètes (6 vol.), Grenoble, 1900-1902.
Écrits spirituels (éd. par André Ravier), Collection 'Christus', Paris, 1962
Claude La Colombière a été Béatifié, le 16 Juin 1929, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisé, le 31 Mai 1992, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Même au cœur des plus grands dangers, il eut la consolation de voir plusieurs conversions, au point d'avouer, après un an: "Je pourrais écrire un livre sur la Miséricorde dont Dieu m'a rendu témoin depuis que je suis ici".
Un travail si intense et un climat pernicieux eurent raison de sa santé; des symptômes d'une grave affection pulmonaire commencèrent à se manifester. Cependant Claude continua courageusement son genre de vie.
A la fin de 1678, il fut arrêté a l'improviste sous l'accusation calomnieuse de complot papiste.
Après deux jours, on l'enferma dans la sinistre prison de King's Bench, où il resta trois semaines, en proie à de graves privations, jusqu'à ce qu'un décret royal lui signifiât son expulsion de l'Angleterre.
Toutes ses souffrances rendirent encore plus précaire son état de santé, qui, avec des hauts et des bas, ne fit qu'empirer à son retour en France.
Pendant l'été 1681, déjà très gravement atteint, il fut renvoyé à Paray.
Et le 15 Février 1682, premier Dimanche du Carême, à la soirée, il fut pris d'un crachement de sang qui mit fin à ses jours.
Le Pape Pie XI a Béatifié Claude La Colombière le 16 Juin 1929.
Son charisme, aux dires de S. Marguerite Marie Alacoque, fut d'élever les âmes à Dieu, en suivant le chemin de l'Amour et de la Miséricorde que Le Christ nous révèle dans l'Évangile.
Un travail si intense et un climat pernicieux eurent raison de sa santé; des symptômes d'une grave affection pulmonaire commencèrent à se manifester. Cependant Claude continua courageusement son genre de vie.
A la fin de 1678, il fut arrêté a l'improviste sous l'accusation calomnieuse de complot papiste.
Après deux jours, on l'enferma dans la sinistre prison de King's Bench, où il resta trois semaines, en proie à de graves privations, jusqu'à ce qu'un décret royal lui signifiât son expulsion de l'Angleterre.
Toutes ses souffrances rendirent encore plus précaire son état de santé, qui, avec des hauts et des bas, ne fit qu'empirer à son retour en France.
Pendant l'été 1681, déjà très gravement atteint, il fut renvoyé à Paray.
Et le 15 Février 1682, premier Dimanche du Carême, à la soirée, il fut pris d'un crachement de sang qui mit fin à ses jours.
Le Pape Pie XI a Béatifié Claude La Colombière le 16 Juin 1929.
Son charisme, aux dires de S. Marguerite Marie Alacoque, fut d'élever les âmes à Dieu, en suivant le chemin de l'Amour et de la Miséricorde que Le Christ nous révèle dans l'Évangile.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 16 Février 2017 : Fête de Sainte Julienne de Nicomédie, Martyre en Bithynie (4ème s.).
Fille du païen Africanus, elle est promise en mariage à un noble nommé Évilase.
Pour essayer de le décourager, elle exige qu’il devienne d’abord préfet de Nicomédie.
Lorsqu’il y parvient, elle lui demande ensuite de devenir Chrétien, sachant qu’il lui sera impossible de remplir cette condition.
Son père, qui déteste les Chrétiens, la force à changer d’avis, mais elle refuse toujours.
Comme ces événements se passent durant la période de persécutions de Maximin, Évilase la fait arrêter, traduire devant le tribunal, et elle est martyrisée.
Pour essayer de le décourager, elle exige qu’il devienne d’abord préfet de Nicomédie.
Lorsqu’il y parvient, elle lui demande ensuite de devenir Chrétien, sachant qu’il lui sera impossible de remplir cette condition.
Son père, qui déteste les Chrétiens, la force à changer d’avis, mais elle refuse toujours.
Comme ces événements se passent durant la période de persécutions de Maximin, Évilase la fait arrêter, traduire devant le tribunal, et elle est martyrisée.
Martyre en Bithynie (4ème s.)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamnée par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale.
Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices:
"Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée.
- Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale.
Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible.
Son amant devint son tortionnaire.
Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses."
Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure."
Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ.
Ils furent sur le champ décapités.
Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne.
Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée.
Cette Sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d’Évry)http://catholique-evry.cef.fr/Le-Val-saint-Germain,620
Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches».
Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’un art populaire et naïf.
La légende doréehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/045.htm
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamnée par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale.
Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices:
"Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée.
- Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale.
Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible.
Son amant devint son tortionnaire.
Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. "Voici mes caresses."
Il la fit pendre par les cheveux qu'elle en eût le cuir chevelu arraché. "Voici ta coiffure."
Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ.
Ils furent sur le champ décapités.
Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne.
Sainte Julienne de Nicomédie fut martyrisée au troisième siècle en étant plongée dans une cuve de plomb fondu, devenu tiède à son contact, puis elle fut décapitée.
Cette Sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. (diocèse d’Évry)http://catholique-evry.cef.fr/Le-Val-saint-Germain,620
Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des «souches».
Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’un art populaire et naïf.
La légende doréehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/045.htm
SAINTE JULIENNE
(Bollandus a démontré que les actes de Sainte Julienne sont authentiques).
Julienne qui avait été fiancée à Euloge, préfet de Nicomédie, ne voulut s'unir à lui qu'à la condition expresse qu'il recevrait la Foi de J.-C.
Son père la fit dépouiller, et frapper rudement, puis il la livra au préfet.
Celui-ci dit à sa femme. « Ma très chère Julienne, pourquoi m’as-tu trompé au point de me renier de cette façon? »
Elle lui répondit : « Quand tu adoreras Mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître. »
Le préfet lui dit : « Ma maîtresse, je ne puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête. »
Julienne reprit: « Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel?
Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. »
Alors le préfet la fit très durement frapper de verges, et pendre par les cheveux pendant un demi-jour, puis il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu.
Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison : Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et lui dit: «Julienne, je suis l’ange du Seigneur qui m’a envoyé vers vous afin que je vous exhorte à sacrifier aux dieux, pour que vous ne soyez pas si longtemps tourmentée et que vous ne mouriez pas dans des supplices si cruels. »
Alors Julienne se mit à pleurer et elle pria en disant: « Seigneur mon Dieu, ne me laissez pas périr; mais faites-moi connaître quel est celui qui me donne de semblables conseils. »
Une voix se fit entendre à elle et lui: dit de se saisir de lui, et de le forcer' à confesser qui il était.
Quand elle l’eut tenu et qu'elle lui eut demandé qui il était, il lui dit qu'il était le démon et que son père l’avait envoyé pour la tromper.
Julienne lui dit : « Et qui est ton père? »
Il répondit : « C'est Beelzébuth qui nous fait commettre toute sorte de mal, et nous fait fouetter rudement, chaque fois que nous avons été vaincus par les Chrétiens ; aussi je sais que je suis venu ici pour mon malheur, parce que je n'ai pu te dompter. »
Entre autres aveux, il dit qu'il était principalement tenu loin des Chrétiens quand on célébrait le mystère du Corps du Seigneur, comme aussi dans le moment des Prières et des prédications.
Alors Julienne 'lui lia les mains derrière le dos et le jetant par terre, elle le frappa très durement avec la chaîne qui lui servait de lien.
Le diable poussait des cris et la priait en disant: « Madame Julienne, ayez pitié de moi. »
Sur ces entrefaites le préfet, fit tirer Julienne de prison, et en sortant elle traînait derrière elle le démon lié ; or, celui-ci la priait en disant : « Ma dame Julienne, ne me rendez pas davantage ridicule; je ne pourrai plus désormais avoir le dessus sur qui que ce soit : on dit les Chrétiens miséricordieux et vous n'avez aucune miséricorde pour moi. » Elle le traîna ainsi à travers toute la place et ensuite elle le jeta dans une latrine.
Arrivée en présence du préfet, elle fut étendue sur une roue, d'une manière si brutale que tous ses os furent disloqués et que la moelle en sortait : mais un ange du Seigneur brisa la roue et la guérit en un instant.
Ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités, les hommes au nombre de cinq cents et les femmes de cent trente.
Après quoi Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu; mais le plomb se changea en un bain tempéré.
Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure.
Alors il ordonna de lui couper le cou. Comme on là conduisait à l’endroit où elle devait être exécutée, le démon, qu'elle avait battu, apparut sous la figure d'un jeune homme et criait en disant :
« Ne l’épargnez pas, parce qu'elle a méprisé vos dieux et qu'elle m’a frappé cette nuit avec violence ; rendez-lui donc ce qu'elle a mérité. »
Or, comme Julienne levait les yeux pour voir quel était celui qui parlait de la sorte, le démon s'écria en prenant la fuite : « Hélas! Hélas ! Que je suis misérable ! Je pense encore qu'elle veut me prendre et me lier. »
Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes.
Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.
(Bollandus a démontré que les actes de Sainte Julienne sont authentiques).
Julienne qui avait été fiancée à Euloge, préfet de Nicomédie, ne voulut s'unir à lui qu'à la condition expresse qu'il recevrait la Foi de J.-C.
Son père la fit dépouiller, et frapper rudement, puis il la livra au préfet.
Celui-ci dit à sa femme. « Ma très chère Julienne, pourquoi m’as-tu trompé au point de me renier de cette façon? »
Elle lui répondit : « Quand tu adoreras Mon Dieu, j'acquiescerai à tes désirs, autrement tu ne seras jamais mon maître. »
Le préfet lui dit : « Ma maîtresse, je ne puis faire cela, parce que l’empereur me ferait couper la tête. »
Julienne reprit: « Si tu crains de la sorte un empereur mortel, comment veux-tu que je ne craigne pas un empereur qui est immortel?
Fais tout ce que tu veux, mais tu ne pourras pas me surprendre. »
Alors le préfet la fit très durement frapper de verges, et pendre par les cheveux pendant un demi-jour, puis il ordonna de lui verser sur la tête du plomb fondu.
Ce tourment, ne lui ayant fait aucun mal, il l’enchaîna et l’enferma dans une prison : Le diable la vint trouver sous la figure d'un ange, et lui dit: «Julienne, je suis l’ange du Seigneur qui m’a envoyé vers vous afin que je vous exhorte à sacrifier aux dieux, pour que vous ne soyez pas si longtemps tourmentée et que vous ne mouriez pas dans des supplices si cruels. »
Alors Julienne se mit à pleurer et elle pria en disant: « Seigneur mon Dieu, ne me laissez pas périr; mais faites-moi connaître quel est celui qui me donne de semblables conseils. »
Une voix se fit entendre à elle et lui: dit de se saisir de lui, et de le forcer' à confesser qui il était.
Quand elle l’eut tenu et qu'elle lui eut demandé qui il était, il lui dit qu'il était le démon et que son père l’avait envoyé pour la tromper.
Julienne lui dit : « Et qui est ton père? »
Il répondit : « C'est Beelzébuth qui nous fait commettre toute sorte de mal, et nous fait fouetter rudement, chaque fois que nous avons été vaincus par les Chrétiens ; aussi je sais que je suis venu ici pour mon malheur, parce que je n'ai pu te dompter. »
Entre autres aveux, il dit qu'il était principalement tenu loin des Chrétiens quand on célébrait le mystère du Corps du Seigneur, comme aussi dans le moment des Prières et des prédications.
Alors Julienne 'lui lia les mains derrière le dos et le jetant par terre, elle le frappa très durement avec la chaîne qui lui servait de lien.
Le diable poussait des cris et la priait en disant: « Madame Julienne, ayez pitié de moi. »
Sur ces entrefaites le préfet, fit tirer Julienne de prison, et en sortant elle traînait derrière elle le démon lié ; or, celui-ci la priait en disant : « Ma dame Julienne, ne me rendez pas davantage ridicule; je ne pourrai plus désormais avoir le dessus sur qui que ce soit : on dit les Chrétiens miséricordieux et vous n'avez aucune miséricorde pour moi. » Elle le traîna ainsi à travers toute la place et ensuite elle le jeta dans une latrine.
Arrivée en présence du préfet, elle fut étendue sur une roue, d'une manière si brutale que tous ses os furent disloqués et que la moelle en sortait : mais un ange du Seigneur brisa la roue et la guérit en un instant.
Ceux qui furent témoins de ce prodige crurent et furent décapités, les hommes au nombre de cinq cents et les femmes de cent trente.
Après quoi Julienne fut jetée dans une chaudière pleine de plomb fondu; mais le plomb se changea en un bain tempéré.
Le préfet maudit ses dieux, de ne pouvoir punir une jeune fille qui leur infligeait une si grande injure.
Alors il ordonna de lui couper le cou. Comme on là conduisait à l’endroit où elle devait être exécutée, le démon, qu'elle avait battu, apparut sous la figure d'un jeune homme et criait en disant :
« Ne l’épargnez pas, parce qu'elle a méprisé vos dieux et qu'elle m’a frappé cette nuit avec violence ; rendez-lui donc ce qu'elle a mérité. »
Or, comme Julienne levait les yeux pour voir quel était celui qui parlait de la sorte, le démon s'écria en prenant la fuite : « Hélas! Hélas ! Que je suis misérable ! Je pense encore qu'elle veut me prendre et me lier. »
Après que sainte Julienne eut été décapitée, le préfet fut englouti au fond de la mer dans une tempête avec trente-quatre hommes.
Leurs corps, ayant été vomis par les flots, furent dévorés par les bêtes et les oiseaux.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 17 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-Ordre des Minimes (✝ 1857).
Elle a été Béatifiée le 17 Septembre 2016.
Elle a été Béatifiée le 17 Septembre 2016.
Elle a été Béatifiée le 17 Septembre 2016 en la Basilique de la Sainte Trinité de Saccargia à Codrongianos, en Sardaigne (Italie), par le Cardinal Angelo Amato, représentant du Pape François.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12849/Bienheureuse-Elisabetta-Sanna.html
Bienheureuse Élisabetta Sanna
Veuve italienne du Tiers-ordre des Minimes (✝ 1857)
Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-Ordre des Minimes (1788 - 1857), promulgation du décret relatif aux vertus héroïques le 27 janvier 2014http://www.news.va/fr/news/promulgation-de-decrets-10. - Béatification d’une veuve italienne, Élisabeth Sanna, qui ouvrit les portes de sa maison aux plus pauvres et aux malades: Le Pape autorise de nouvelles béatifications et canonisations, 22 janvier 2016.http://www.news.va/fr/news/le-pape-autorise-de-nouvelles-beatifications-et-ca
Née le 23 Avril 1788 dans une famille d'agriculteurs pieux en Sardaigne, à l'âge de trois mois une épidémie de variole la laisse paralysée des bras.
Elle supporte son handicap avec courage et est assidue au catéchisme.
Elle aimerait être Religieuse mais son handicap l'en empêche et à 20 ans elle épouse Antonio et leur famille est un modèle.
Ils ont sept enfants dont deux meurent à un jeune âge puis c'est Antonio qui meurt le 25 Janvier 1825 la laissant avec ses cinq enfants, l'aîné a 17 ans.
Elle intensifie sa vie de Prière et de Charité sans négliger sa famille.
En 1831, elle part en pèlerinage à Rome et devient un des premiers membres de l'Union Catholique fondée par Saint Vincent Pallotti.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/485/Saint-Vincent-Pallotti.html Elle se consacre complètement au service des malades et des pauvres.
Elle meurt âgée et malade le 17 Février 1857.
En italien:
-
- Venerabile Elisabetta Sanna (1788-1857): Madre e apostola del Signore - Salésiens de Don Bosco.http://www.donbosco-torino.it/ita/Kairos/Santi_di_oggi/08-09/06-Elisabetta_Sanna.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12849/Bienheureuse-Elisabetta-Sanna.html
Bienheureuse Élisabetta Sanna
Veuve italienne du Tiers-ordre des Minimes (✝ 1857)
Élisabetta Sanna, veuve italienne du Tiers-Ordre des Minimes (1788 - 1857), promulgation du décret relatif aux vertus héroïques le 27 janvier 2014http://www.news.va/fr/news/promulgation-de-decrets-10. - Béatification d’une veuve italienne, Élisabeth Sanna, qui ouvrit les portes de sa maison aux plus pauvres et aux malades: Le Pape autorise de nouvelles béatifications et canonisations, 22 janvier 2016.http://www.news.va/fr/news/le-pape-autorise-de-nouvelles-beatifications-et-ca
Née le 23 Avril 1788 dans une famille d'agriculteurs pieux en Sardaigne, à l'âge de trois mois une épidémie de variole la laisse paralysée des bras.
Elle supporte son handicap avec courage et est assidue au catéchisme.
Elle aimerait être Religieuse mais son handicap l'en empêche et à 20 ans elle épouse Antonio et leur famille est un modèle.
Ils ont sept enfants dont deux meurent à un jeune âge puis c'est Antonio qui meurt le 25 Janvier 1825 la laissant avec ses cinq enfants, l'aîné a 17 ans.
Elle intensifie sa vie de Prière et de Charité sans négliger sa famille.
En 1831, elle part en pèlerinage à Rome et devient un des premiers membres de l'Union Catholique fondée par Saint Vincent Pallotti.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/485/Saint-Vincent-Pallotti.html Elle se consacre complètement au service des malades et des pauvres.
Elle meurt âgée et malade le 17 Février 1857.
En italien:
-
- Venerabile Elisabetta Sanna (1788-1857): Madre e apostola del Signore - Salésiens de Don Bosco.http://www.donbosco-torino.it/ita/Kairos/Santi_di_oggi/08-09/06-Elisabetta_Sanna.html
Elle a vu Dieu dans tout et l'adorait en toutes choses.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170217&id=17290&fd=0
Elle deviendra par la suite membre du Tiers-Ordre Franciscain. Toute sa vie se basera sur une profonde spiritualité tirée de Saint François d'Assise.
Attirée par la Vie Religieuse, on lui refuse à cause de son handicap. Elle se marie à l'âge de 20 ans avec Antonio Porcu.
Ils vivent ensemble une vie conjugale rythmée par une pratique religieuse assidue. Leur union donnera le jour à sept enfants, dont deux mourront en bas âge.
En 1825, Antonio meurt prématurément. Elle supporte avec courage la responsabilité d'élever seule ses enfants.
Devenue veuve, elle intensifie sa Vie Religieuse et se met à la disposition de nombreuses œuvres de charité.
En 1831, elle effectue un pèlerinage à Rome et deviendra l'une des premiers membres de l'Union de l'action catholique, fondée en 1835, par Saint Vincent Pallotti. Élisabetta Sanna se met alors au service des malades et des plus nécessiteux.
1858 (puis 1994) : ouverture de la cause en Béatification et Canonisation.
27 Janvier 2014 : le Pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013) lui attribue le titre de Vénérable.
21 Janvier 2016 : reconnaissance d'un miracle, par son intercession, et signature du décret de Béatification par le Saint-Père.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170217&id=17290&fd=0
Elle deviendra par la suite membre du Tiers-Ordre Franciscain. Toute sa vie se basera sur une profonde spiritualité tirée de Saint François d'Assise.
Attirée par la Vie Religieuse, on lui refuse à cause de son handicap. Elle se marie à l'âge de 20 ans avec Antonio Porcu.
Ils vivent ensemble une vie conjugale rythmée par une pratique religieuse assidue. Leur union donnera le jour à sept enfants, dont deux mourront en bas âge.
En 1825, Antonio meurt prématurément. Elle supporte avec courage la responsabilité d'élever seule ses enfants.
Devenue veuve, elle intensifie sa Vie Religieuse et se met à la disposition de nombreuses œuvres de charité.
En 1831, elle effectue un pèlerinage à Rome et deviendra l'une des premiers membres de l'Union de l'action catholique, fondée en 1835, par Saint Vincent Pallotti. Élisabetta Sanna se met alors au service des malades et des plus nécessiteux.
1858 (puis 1994) : ouverture de la cause en Béatification et Canonisation.
27 Janvier 2014 : le Pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013) lui attribue le titre de Vénérable.
21 Janvier 2016 : reconnaissance d'un miracle, par son intercession, et signature du décret de Béatification par le Saint-Père.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 18 Février 2017 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), voyante de Lourdes, vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
(L’année 2016 fêtait les 150 ans de l’arrivée de Sainte Bernadette à Nevers, le 07 Juillet 1866).
(L’année 2016 fêtait les 150 ans de l’arrivée de Sainte Bernadette à Nevers, le 07 Juillet 1866).
Portrait authentique de Sainte Bernadette Soubirous.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170218&id=13349&fd=0
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge
(1844-1879)
Cette date a été choisie car c'est un 18 Février que la Vierge Marie lui dit :« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première Communion.
En Février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre Février et Juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est Béatifiée le 14 Juin 1925 puis Canonisée le 8 Décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170218&id=13349&fd=0
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge
(1844-1879)
Cette date a été choisie car c'est un 18 Février que la Vierge Marie lui dit :« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première Communion.
En Février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre Février et Juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est Béatifiée le 14 Juin 1925 puis Canonisée le 8 Décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Pour un approfondissement : >>> Sainte-Bernadettehttp://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/
>>> Bernadette Soubirous | Lourdeshttps://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous
Pour un approfondissement : >>> Sainte-Bernadettehttp://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/
>>> Bernadette Soubirous | Lourdeshttps://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous
Sainte Bernadette Soubirous
Jeune fille à laquelle la Vierge Marie apparut (✝ 1879)
- Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879)http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/ De santé fragile, mais entourée de l'amour des siens et d'une Foi solide, cette adolescente de quatorze ans rencontra la Vierge à dix-huit reprises à la grotte de Massabielle. Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
- "Bernadette Soubirous naquit au moulin de Boly, au pied du château fort de Lourdes le 7 janvier 1844, de François Soubirous, meunier, et de Louise Castérot.
Elle avait 14 ans quand l’Immaculée l’appellera à être sa confidente et sa messagère, en février 1858.
Elle rentrait alors de Bartrès, où elle avait passé quatre mois chez sa nourrice. Elle habitait alors avec ses parents, ses frères et sœur dans une profonde misère au Cachot.
Elle était simple et de santé fragile, mais pleine de bon sens et de joie de vivre. Elle désirait plus que tout faire sa première Communion.
Le 11 Février 1858, alors qu’elle était partie chercher du bois avec sa sœur et une voisine près du rocher de Massabielle, dans la partie supérieure de la grotte, lui apparaît une belle Dame vêtue de blanc. Jusqu’au 16 Juillet, 18 apparitions.
Le sommet de toutes: le jeudi 25 Mars, Fête de l’Annonciationhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/856/Annonciation.html où la Vierge Marie se présenta à elle comme étant 'l’Immaculée Conception'.
Sainte Bernadette devint célèbre, on parla de miracles... Mais la petite bigourdane choisit de se retirer du monde.
Elle partit pour Nevers où elle vivra avec ses Sœurs dans l’humilité et la prière, la souffrance aussi, loin de Lourdes et de la grotte de Massabielle.
Elle mourut le 16 Avril 1879 et fut Canonisée en 1933." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse)http://www.catholique65.fr/actualites
Sainte Bernadette (Lourdes 1844 - Nevers 1879) ... En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879.
(diocèse de Nevers)http://www.nievre.catholique.fr/bernadette/bernadette.html
À Nevers, en 1879, Sainte Bernadette Soubirous, vierge. Née à Lourdes d’une famille très pauvre, elle ressentit, toute jeune fille, la présence de la Vierge Marie immaculée dans la grotte de Massabielle, et par la suite, ayant pris l’habit de Religieuse, elle mena à Nevers une vie humble et cachée.
Martyrologe romain.
Jeune fille à laquelle la Vierge Marie apparut (✝ 1879)
- Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879)http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/ De santé fragile, mais entourée de l'amour des siens et d'une Foi solide, cette adolescente de quatorze ans rencontra la Vierge à dix-huit reprises à la grotte de Massabielle. Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
- "Bernadette Soubirous naquit au moulin de Boly, au pied du château fort de Lourdes le 7 janvier 1844, de François Soubirous, meunier, et de Louise Castérot.
Elle avait 14 ans quand l’Immaculée l’appellera à être sa confidente et sa messagère, en février 1858.
Elle rentrait alors de Bartrès, où elle avait passé quatre mois chez sa nourrice. Elle habitait alors avec ses parents, ses frères et sœur dans une profonde misère au Cachot.
Elle était simple et de santé fragile, mais pleine de bon sens et de joie de vivre. Elle désirait plus que tout faire sa première Communion.
Le 11 Février 1858, alors qu’elle était partie chercher du bois avec sa sœur et une voisine près du rocher de Massabielle, dans la partie supérieure de la grotte, lui apparaît une belle Dame vêtue de blanc. Jusqu’au 16 Juillet, 18 apparitions.
Le sommet de toutes: le jeudi 25 Mars, Fête de l’Annonciationhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/856/Annonciation.html où la Vierge Marie se présenta à elle comme étant 'l’Immaculée Conception'.
Sainte Bernadette devint célèbre, on parla de miracles... Mais la petite bigourdane choisit de se retirer du monde.
Elle partit pour Nevers où elle vivra avec ses Sœurs dans l’humilité et la prière, la souffrance aussi, loin de Lourdes et de la grotte de Massabielle.
Elle mourut le 16 Avril 1879 et fut Canonisée en 1933." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse)http://www.catholique65.fr/actualites
Sainte Bernadette (Lourdes 1844 - Nevers 1879) ... En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879.
(diocèse de Nevers)http://www.nievre.catholique.fr/bernadette/bernadette.html
À Nevers, en 1879, Sainte Bernadette Soubirous, vierge. Née à Lourdes d’une famille très pauvre, elle ressentit, toute jeune fille, la présence de la Vierge Marie immaculée dans la grotte de Massabielle, et par la suite, ayant pris l’habit de Religieuse, elle mena à Nevers une vie humble et cachée.
Martyrologe romain.
Qui es-tu Bernadette ?
Bernadette à Lourdes
Bernadette à Lourdes : 1844 - 1866
- 1844 - 1858 : son enfance, sa famille, le temps des Apparitions
- 1858 - 1866 : après les Apparitions, avec les Sœurs de la Charité de Nevers à l'Hospice de Lourdes
A Lourdes, tu es une adolescente de ton temps...
De Lourdes à Nevers, du Moulin de Boly à Saint-Gildard, de sa naissance le 7 Janvier 1844 à sa mort le 16 avril 1879, que de bouleversements dans la vie de Bernadette SOUBIROUS !
Fille aînée d'un meunier ruiné que l'extrême pauvreté fera injustement jeter en prison, elle vit de masure en masure jusqu'au Cachot.
Bernadette à Lourdes
Bernadette à Lourdes : 1844 - 1866
- 1844 - 1858 : son enfance, sa famille, le temps des Apparitions
- 1858 - 1866 : après les Apparitions, avec les Sœurs de la Charité de Nevers à l'Hospice de Lourdes
A Lourdes, tu es une adolescente de ton temps...
De Lourdes à Nevers, du Moulin de Boly à Saint-Gildard, de sa naissance le 7 Janvier 1844 à sa mort le 16 avril 1879, que de bouleversements dans la vie de Bernadette SOUBIROUS !
Fille aînée d'un meunier ruiné que l'extrême pauvreté fera injustement jeter en prison, elle vit de masure en masure jusqu'au Cachot.
Le "Cachot"
Elle connaît la maladie, la faim, l'exclusion, l'incertitude des lendemains, le mépris de la part de ceux qui ont tout. Elle sait à peine lire et écrire.
C'est une adolescente de son temps qui subit les conséquences de l'industrialisation naissante.
L'amour des siens et la Foi en Dieu, la font marcher, digne, dans les rues de Lourdes.
Au cœur de cette réalité, Bernadette fait l'expérience inattendue de la rencontre avec " La Dame de Massabielle ".
Dieu lui donne de connaître Son Amour qui bouleverse l'ordre établi par les Hommes : à l'heure où tous ceux qui savent tout et qui détiennent le pouvoir, affirment avec une belle assurance que la raison suffit pour refaire le monde, Il va chercher une gamine qui ne comprend même pas le français.
"C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie "
Ainsi, le 11 Février 1858, tout a commencé par un bruit comme un coup de vent. La Vierge Marie apparaît pour la première fois à Bernadette à la Grotte de Massabielle, à Lourdes.
" Voulez-vous me faire la grâce de venir ici quinze jours? "
La belle Demoiselle a dit " vous "...et Bernadette a dit " oui ". Librement.
" Oui ", sans inquiétude quand de grands médecins très savants, venus tout exprès pour la voir, parlent d'elle avec des mots énormes " catalepsie, hystérie "…
" Oui " sans peur quand on la menace de prison.
" Oui " sans trouble devant ceux qui la traitent de menteuse ou qui l'appellent " la jolie Sainte " en voulant lui arracher un bout de foulard, de robe ou une mèche de cheveux.
"Oui " avec humilité mais debout quand elle sollicite son entrée dans une Congrégation présente dans des hôpitaux, des hospices et des écoles, alors qu'elle est sans savoir, sans savoir-faire, sans bagage…
Bernadette à Nevers
Bernadette à Nevers : 1866 - 1879
- arrivée à Saint-Gildard le 7 Juillet 1866
- profession Religieuse le 30 Octobre 1867
- Bernadette meurt le 16 Avril 1879
Bernadette reconnue Sainte par l'Église :
- 8 Décembre 1933
A Nevers, tu deviens un témoin privilégié de l'Amour de Dieu pour tout homme
Le soir du 7 Juillet 1866, Bernadette franchit le seuil de Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers qu'elle avait connue à l'Hospice à Lourdes et prend ainsi le chemin d'Évangile proposé par la Congrégation qu'elle a choisie.
Elle connaît la maladie, la faim, l'exclusion, l'incertitude des lendemains, le mépris de la part de ceux qui ont tout. Elle sait à peine lire et écrire.
C'est une adolescente de son temps qui subit les conséquences de l'industrialisation naissante.
L'amour des siens et la Foi en Dieu, la font marcher, digne, dans les rues de Lourdes.
Au cœur de cette réalité, Bernadette fait l'expérience inattendue de la rencontre avec " La Dame de Massabielle ".
Dieu lui donne de connaître Son Amour qui bouleverse l'ordre établi par les Hommes : à l'heure où tous ceux qui savent tout et qui détiennent le pouvoir, affirment avec une belle assurance que la raison suffit pour refaire le monde, Il va chercher une gamine qui ne comprend même pas le français.
"C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie "
Ainsi, le 11 Février 1858, tout a commencé par un bruit comme un coup de vent. La Vierge Marie apparaît pour la première fois à Bernadette à la Grotte de Massabielle, à Lourdes.
" Voulez-vous me faire la grâce de venir ici quinze jours? "
La belle Demoiselle a dit " vous "...et Bernadette a dit " oui ". Librement.
" Oui ", sans inquiétude quand de grands médecins très savants, venus tout exprès pour la voir, parlent d'elle avec des mots énormes " catalepsie, hystérie "…
" Oui " sans peur quand on la menace de prison.
" Oui " sans trouble devant ceux qui la traitent de menteuse ou qui l'appellent " la jolie Sainte " en voulant lui arracher un bout de foulard, de robe ou une mèche de cheveux.
"Oui " avec humilité mais debout quand elle sollicite son entrée dans une Congrégation présente dans des hôpitaux, des hospices et des écoles, alors qu'elle est sans savoir, sans savoir-faire, sans bagage…
Bernadette à Nevers
Bernadette à Nevers : 1866 - 1879
- arrivée à Saint-Gildard le 7 Juillet 1866
- profession Religieuse le 30 Octobre 1867
- Bernadette meurt le 16 Avril 1879
Bernadette reconnue Sainte par l'Église :
- 8 Décembre 1933
A Nevers, tu deviens un témoin privilégié de l'Amour de Dieu pour tout homme
Le soir du 7 Juillet 1866, Bernadette franchit le seuil de Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers qu'elle avait connue à l'Hospice à Lourdes et prend ainsi le chemin d'Évangile proposé par la Congrégation qu'elle a choisie.
Dieu est Charité "
A son arrivée, Bernadette a pu lire ces mots, gravés dans la pierre du fronton de la Maison.
Ils rejoignent l'expérience déjà inscrite dans son cœur : celle de l'Amour surprenant de Dieu pour tout homme.
Pendant 13 ans, Bernadette restera à Saint-Gildard, successivement aide-infirmière, responsable de l'infirmerie, sacristine mais souvent malade elle-même…
A Nevers, dans une vie humble et cachée, elle portera dans son être une profonde solidarité avec les plus pauvres.
Attachée à Jésus qui a aimé jusqu'à donner Sa vie, elle cherchera à traduire dans chacun de ses gestes et de ses mots, le désir de son cœur :
" Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant "
Souvent malade dans les derniers temps de sa vie, Bernadette fait de longs séjours à l'infirmerie Sainte Croix.
" On la quitte plus fort et plus assuré qu'on est venu "
Comme les malades, Bernadette connaît l'humiliation de la dépendance, la souffrance de l'inutilité, mais de cette humiliation, de cette souffrance, elle fait un lieu d'ouverture aux autres, un lieu de solidarité profonde avec tous ceux qui vivent la même traversée :
" ...Assurément, je n'aurai pas choisi cette inaction où je suis réduite. "
" Ma prière est ma seule arme..."
Bernadette n'est ni passive, ni repliée sur elle-même. Elle reste en perpétuel éveil pour ne pas se laisser immerger dans la souffrance.
Ses proches décrivent combien " les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu ; les os du genou rongés par une carie dévorante ".
Ces semaines vécues à l'infirmerie Sainte Croix, sont pour Bernadette, un temps d'épreuve physique bien sûr mais aussi d'épreuve spirituelle, de " nuit " de la Foi. Mais sa force, sa confiance, elle va les demander à Jésus, les puiser en Jésus sur la Croix.
A son arrivée, Bernadette a pu lire ces mots, gravés dans la pierre du fronton de la Maison.
Ils rejoignent l'expérience déjà inscrite dans son cœur : celle de l'Amour surprenant de Dieu pour tout homme.
Pendant 13 ans, Bernadette restera à Saint-Gildard, successivement aide-infirmière, responsable de l'infirmerie, sacristine mais souvent malade elle-même…
A Nevers, dans une vie humble et cachée, elle portera dans son être une profonde solidarité avec les plus pauvres.
Attachée à Jésus qui a aimé jusqu'à donner Sa vie, elle cherchera à traduire dans chacun de ses gestes et de ses mots, le désir de son cœur :
" Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant "
Souvent malade dans les derniers temps de sa vie, Bernadette fait de longs séjours à l'infirmerie Sainte Croix.
" On la quitte plus fort et plus assuré qu'on est venu "
Comme les malades, Bernadette connaît l'humiliation de la dépendance, la souffrance de l'inutilité, mais de cette humiliation, de cette souffrance, elle fait un lieu d'ouverture aux autres, un lieu de solidarité profonde avec tous ceux qui vivent la même traversée :
" ...Assurément, je n'aurai pas choisi cette inaction où je suis réduite. "
" Ma prière est ma seule arme..."
Bernadette n'est ni passive, ni repliée sur elle-même. Elle reste en perpétuel éveil pour ne pas se laisser immerger dans la souffrance.
Ses proches décrivent combien " les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu ; les os du genou rongés par une carie dévorante ".
Ces semaines vécues à l'infirmerie Sainte Croix, sont pour Bernadette, un temps d'épreuve physique bien sûr mais aussi d'épreuve spirituelle, de " nuit " de la Foi. Mais sa force, sa confiance, elle va les demander à Jésus, les puiser en Jésus sur la Croix.
Le 16 Avril 1879 mourait Bernadette...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé Le 16 Avril 1879 mourait Bernadette...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé Le 16 Avril 1879 mourait Bernadette...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé...
Aujourd'hui, qu'as-tu à nous dire, Bernadette ?
"Tout être humain est précieux aux yeux de Dieu"
Telle est l'expérience que Bernadette a faite,
Tel est le message dont témoigne toute sa vie,
Tel est le message que, des milliers de pèlerins du monde entier viennent accueillir chaque année à Saint-Gildard.
Un message simple que nous avons du mal à entendre en ce début de IIIème millénaire où une société compétitive menace le Respect, la Dignité, la Solidarité, le Partage, la Justice.
Pour avancer sur ces chemins d'humanité que tu nous ouvres, s'il te plaît Bernadette, prête-nous tes sabots.
"Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant"
"Tout être humain est précieux aux yeux de Dieu"
Telle est l'expérience que Bernadette a faite,
Tel est le message dont témoigne toute sa vie,
Tel est le message que, des milliers de pèlerins du monde entier viennent accueillir chaque année à Saint-Gildard.
Un message simple que nous avons du mal à entendre en ce début de IIIème millénaire où une société compétitive menace le Respect, la Dignité, la Solidarité, le Partage, la Justice.
Pour avancer sur ces chemins d'humanité que tu nous ouvres, s'il te plaît Bernadette, prête-nous tes sabots.
"Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant"
Le 18 Novembre 1923 eut lieu dans la salle ducale au Palais du Vatican la cérémonie de lecture solennelle du Décret sur l'héroïcité des vertus de la Vénérable Bernadette Soubirous. Cette Cause « intéresse l'univers Catholique tout entier » à cause des rapports qui la rattachent au grand fait de Lourdes, et dans une lettre à ses diocésains Mgr. Chatelus, Évêque de Nevers, déclare qu'elle est « particulièrement chère au Pape [ancien pèlerin de Lourdes], qui en possède tous les détails et en désire le succès ».
Sur cette question : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance et leurs annexes, ont été pratiquées à un degré héroïque ? »
Quand on parcourt la vie de la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard Soubirous - vie qui s'acheva dans le court espace de trente-cinq ans, - il est impossible, si on examine avec soin et jusque dans le détail la manière de vivre et d'agir de la Vénérable, de n'y pas rencontrer quelques imperfections ou défauts, mêlés aux actes des vertus chrétiennes.
C'est pourquoi, afin d'être à même de porter sur la question posée un jugement exact, deux points, semble-t-il, sont à élucider et à résoudre.
Premièrement : La preuve de l'héroïcité des vertus pratiquées par Sœur Marie-Bernard ressort-elle suffisamment et légitimement des faits ?
Deuxièmement : Cette preuve ne souffre-t-elle aucun préjudice de la présence desdites imperfections ?
Sur cette question : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance et leurs annexes, ont été pratiquées à un degré héroïque ? »
Quand on parcourt la vie de la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard Soubirous - vie qui s'acheva dans le court espace de trente-cinq ans, - il est impossible, si on examine avec soin et jusque dans le détail la manière de vivre et d'agir de la Vénérable, de n'y pas rencontrer quelques imperfections ou défauts, mêlés aux actes des vertus chrétiennes.
C'est pourquoi, afin d'être à même de porter sur la question posée un jugement exact, deux points, semble-t-il, sont à élucider et à résoudre.
Premièrement : La preuve de l'héroïcité des vertus pratiquées par Sœur Marie-Bernard ressort-elle suffisamment et légitimement des faits ?
Deuxièmement : Cette preuve ne souffre-t-elle aucun préjudice de la présence desdites imperfections ?
Enfance de Bernadette.
Pour reprendre les choses d'un peu plus haut dans l'histoire de notre Vénérable, nous la voyons d'abord naître dans un humble village de montagne, de parents pieux, et de modeste condition, bientôt contraints de subir tous les inconvénients de la pauvreté.
L'enfant n'en fut naturellement pas exempte : de là cette santé fragile dont elle eut à souffrir dès ses premières années.
Néanmoins, à peine son âge le lui permet-elle, qu'elle n'hésite pas à entrer en service et à garder les troupeaux pour subvenir selon son pouvoir aux besoins de sa famille et venir en aide à ses parents.
On comprend qu'au milieu des occupations de la vie des champs la jeune fille n'eut guère le moyen de corriger ce que pouvait avoir d'un peu rude sa nature d'enfant de la montagne. Cependant, sans n’avoir reçu aucune éducation humaine, elle faisait de surprenants progrès dans la pratique de toutes les vertus domestiques et surpassait les jeunes filles de son âge et de sa condition par son ardeur pour la piété et son zèle à apprendre la doctrine Chrétienne, l'Oraison dominicale, la Salutation angélique, le Symbole et les autres Prières.
C'était un bonheur et un charme de la voir et de lui parler ; son visage, sa conversation, toute sa démarche respiraient cette candeur d'âme naïve, fruit de la simplicité et de l'innocence, et toute entière fondée sur l'humilité.
C'est pourquoi Dieu, « qui choisit ce qui est faible en ce monde pour confondre ce qui est fort » (I Cor, I 27), a élu cette jeune enfant pauvre, cachée et inconnue du monde, pour être l'instrument de sa toute-puissance dans l'incomparable prodige qui s'accomplit à Lourdes, près la grotte de Massabielle, et jeta un si vif éclat sur le milieu du XIX° siècle.
La Voyante de Massabielle.
Cette jeune enfant, dont il a été question jusqu'ici, et dont nous venons d'esquisser le portrait physique et moral, se reconnaît aisément, et le nom si populaire de Bernadette se présente de lui-même à l'esprit.
C'est Bernadette, en effet, qui, par un privilège de la divine Bonté, fut favorisée, en l'an 1858, des apparitions réitérées de la Bienheureuse Vierge Marie : apparitions par lesquelles fut confirmé le dogme Catholique de l'Immaculée-Conception de cette même Bienheureuse Vierge, défini et promulgué, quatre ans auparavant, par le Pape Pie IX, de sainte mémoire [3].
Du 11 février 1858, en effet, jusqu'au 16 juillet de cette même année, plusieurs apparitions eurent lieu, durant lesquelles la Bienheureuse Vierge Marie se montra à Bernadette, l'entretint souvent et, avec la plus grande bienveillance, l'exhorta à prier pour les pécheurs, à baiser la terre, à faire Pénitence, et lui ordonna de faire savoir aux Prêtres qu'elle voulait qu'on lui élevât en cet endroit un sanctuaire, où l'on viendrait lui adresser des supplications solennelles. Elle lui enjoignit en outre de boire de l'eau d'une fontaine encore cachée sous terre, mais prête à jaillir, et de s'y laver.
Il y eut d'autres faits, que nous omettons. Celui-ci toutefois ne saurait être passé sous silence : comme Bernadette insistait pour savoir le nom de celle qu'elle avait été jugée digne de contempler si souvent, la Bienheureuse Vierge Marie, joignant les mains à la hauteur de la poitrine, et élevant les yeux au Ciel, répondit : « Je suis l'Immaculée Conception. »
Or, ceci se passait le 25 mars, jour de la Fête de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie, dans lequel l'Eglise honore également le mystère de l'Incarnation. Cette coïncidence souligne ainsi avec autant d'opportunité que d'éloquence le lien étroit qui existe entre la Maternité Divine et l'Immaculée Conception.
L'épreuve
Il serait trop long de rapporter ici tout ce que Bernadette eut à souffrir pour défendre la réalité de ces apparitions surnaturelles.
Cette réalité fut reconnue d'abord par l'Évêque de Tarbes [4], après une enquête juridique, puis confirmée d'une manière éclatante par les célèbres miracles qui suivirent bientôt. Il arriva ce qu'on pouvait prévoir ; le nom et l'histoire du sanctuaire de Lourdes devinrent irrévocablement associés au nom et au souvenir de Bernadette.
On comprend aisément que la voyante allait se trouver alors exposée à une forte tentation, et ses vertus subir une redoutable épreuve, surtout son esprit de pauvreté et son humilité.
Mais rassurons-nous. Admirons plutôt ce souci constant qu'elle a de se dérober à la curiosité des pèlerins, qui rivalisaient d'adresse pour la voir, la visiter, la combler de cadeaux, et de fuir les louanges et les applaudissements des hommes.
La Sœur Marie-Bernard
C'est encore dans cette louable intention que Bernadette se retira dans l'hospice que les si dévouées Sœurs de la Charité et de l'Instruction Chrétienne de Nevers [5] dirigeaient à Lourdes, et que, après quelques années passées dans cet établissement, instruite et formée par les Sœurs, elle sollicita et obtint d'être admise dans leur Congrégation.
Elle se rendit donc à la maison-mère de la Congrégation, à Nevers, et, après son temps de probation, y prononça ses vœux ; son nom de Bernadette fut changé en celui de Sœur Marie-Bernard.
C'est en s'acquittant avec une sainte ardeur de toutes les charges et obligations propres à son nouvel état que Sœur Marie-Bernard devint le modèle des sœurs de Nevers, ses compagnes, dans l'intimité desquelles elle passa les treize dernières années de sa vie.
Conclusion : l'héroïcité des vertus de Bernadette.
Nous avons là, comme en un germe fécond, tous les éléments d'une réponse motivée à la double question posée.
Le zèle ardent et inlassable, en effet, avec lequel Sœur Marie-Bernard n'a cessé de tendre à la perfection dans tous ses actes ; la victoire éclatante qu'avec le secours de la grâce Divine elle a remportée sur elle-même, tant par le soin vigilant qu'elle mit à se préserver de la vaine gloire, à laquelle l'exposait la grande notoriété de son nom, que par le courage joyeux et ardent avec lequel elle s'efforça de réprimer et d'adoucir sa rudesse native ; son entrée dans l'état religieux, où elle progressa chaque jour en perfection : tout cela nous fournit manifestement la démonstration nécessaire et désirée de l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Les légères imperfections ne nuisent pas à cette héroïcité.
Et la valeur de cette démonstration n'est en aucune façon infirmée par ce fait qu'elle n'est pas parvenue à ce résultat du premier coup, que dans le chemin de la perfection, où elle s'était résolument engagée, elle a pu laisser parfois paraître quelques imperfections ou défauts ; car, selon la sentence bien connue de saint Grégoire le Grand, et qui trouve ici son application, « lorsque nous nous détournons de l'amour de cette vie corruptible, c'est " comme pas à pas " que notre cœur s'achemine vers les réalités invisibles. Partis des régions inférieures, nous n'atteignons jamais le sommet " du premier coup " ; car, dans sa poursuite de la perfection, notre âme, en perpétuelle ascension, ne parvient au but que lentement et " par degrés ».
La Cause de Bernadette intéresse tout l'univers Catholique.
Aussi le jugement de cette Cause de choix fut-il des plus faciles à porter, même en appliquant les règles les plus rigoureuses.
Son heureuse issue réjouira à juste titre à la fois le diocèse de Nevers, qui vit les dernières années de Sœur Marie-Bernard et garde ses restes sacrés, et le diocèse de Tarbes et Lourdes, qui la vit naître, et où elle passa son enfance et sa jeunesse, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans. Mais cette Cause ne saurait rester renfermée dans ces étroites limites. Elle intéresse l'univers Catholique tout entier.
Partout où règne et fleurit le culte de la Vierge Immaculée de Lourdes, les fidèles accueilleront avec la plus grande joie la nouvelle de la promulgation du présent Décret apostolique, qui termine l'enquête commencée il y a deux ans sur l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Ses étapes.
Les deux Congrégations antepréparatoire et préparatoire, furent en effet suivies de la Congrégation générale, qui se réunit le 7 août dernier, en présence de Notre Très Saint Père le Pape Pie XI.
Dans cette Congrégation, S. Em. le Cardinal Antoine Vico, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, en lieu et place du Révérendissime rapporteur [6] le Cardinal Nicolas Marini, d'illustre mémoire, décédé quelques jours auparavant, soumit à la discussion le Doute suivant : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes ? »
Leurs Eminences les Cardinaux et les pères consulteurs donnèrent chacun à leur tour leur avis.
Notre Très Saint Père le Pape, après avoir entendu avec joie et pesé avec attention ces avis, se réserva le soin de prononcer lui-même le jugement suprême.
Puis il exhorta tous les assistants à implorer, en attendant, avec lui, la lumière Divine par de ferventes Prières.
Lorsqu'il eut décidé de manifester son intention, il désigna ce jour du XXVI° dimanche après la Pentecôte.
C'est pourquoi, après avoir célébré avec une grande dévotion les Saints Mystères, il manda au Vatican S. Em. le cardinal Vico, Évêque de Porto et de Sainte-Rufine, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites et rapporteur de la Cause, le R. P. Ange Mariani, promoteur général de la Foi, et moi-même, secrétaire soussigné ; puis en leur présence il fit solennellement cette déclaration :
« Il est bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué, à un degré héroïque, les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes. »
Il ordonna en conséquence que ce Décret fût proclamé et enregistré dans les Actes de la Sacrée Congrégation des Rites, le quatorzième jour des Calendes de décembre de l'année MDCCCCXXIII
Pour reprendre les choses d'un peu plus haut dans l'histoire de notre Vénérable, nous la voyons d'abord naître dans un humble village de montagne, de parents pieux, et de modeste condition, bientôt contraints de subir tous les inconvénients de la pauvreté.
L'enfant n'en fut naturellement pas exempte : de là cette santé fragile dont elle eut à souffrir dès ses premières années.
Néanmoins, à peine son âge le lui permet-elle, qu'elle n'hésite pas à entrer en service et à garder les troupeaux pour subvenir selon son pouvoir aux besoins de sa famille et venir en aide à ses parents.
On comprend qu'au milieu des occupations de la vie des champs la jeune fille n'eut guère le moyen de corriger ce que pouvait avoir d'un peu rude sa nature d'enfant de la montagne. Cependant, sans n’avoir reçu aucune éducation humaine, elle faisait de surprenants progrès dans la pratique de toutes les vertus domestiques et surpassait les jeunes filles de son âge et de sa condition par son ardeur pour la piété et son zèle à apprendre la doctrine Chrétienne, l'Oraison dominicale, la Salutation angélique, le Symbole et les autres Prières.
C'était un bonheur et un charme de la voir et de lui parler ; son visage, sa conversation, toute sa démarche respiraient cette candeur d'âme naïve, fruit de la simplicité et de l'innocence, et toute entière fondée sur l'humilité.
C'est pourquoi Dieu, « qui choisit ce qui est faible en ce monde pour confondre ce qui est fort » (I Cor, I 27), a élu cette jeune enfant pauvre, cachée et inconnue du monde, pour être l'instrument de sa toute-puissance dans l'incomparable prodige qui s'accomplit à Lourdes, près la grotte de Massabielle, et jeta un si vif éclat sur le milieu du XIX° siècle.
La Voyante de Massabielle.
Cette jeune enfant, dont il a été question jusqu'ici, et dont nous venons d'esquisser le portrait physique et moral, se reconnaît aisément, et le nom si populaire de Bernadette se présente de lui-même à l'esprit.
C'est Bernadette, en effet, qui, par un privilège de la divine Bonté, fut favorisée, en l'an 1858, des apparitions réitérées de la Bienheureuse Vierge Marie : apparitions par lesquelles fut confirmé le dogme Catholique de l'Immaculée-Conception de cette même Bienheureuse Vierge, défini et promulgué, quatre ans auparavant, par le Pape Pie IX, de sainte mémoire [3].
Du 11 février 1858, en effet, jusqu'au 16 juillet de cette même année, plusieurs apparitions eurent lieu, durant lesquelles la Bienheureuse Vierge Marie se montra à Bernadette, l'entretint souvent et, avec la plus grande bienveillance, l'exhorta à prier pour les pécheurs, à baiser la terre, à faire Pénitence, et lui ordonna de faire savoir aux Prêtres qu'elle voulait qu'on lui élevât en cet endroit un sanctuaire, où l'on viendrait lui adresser des supplications solennelles. Elle lui enjoignit en outre de boire de l'eau d'une fontaine encore cachée sous terre, mais prête à jaillir, et de s'y laver.
Il y eut d'autres faits, que nous omettons. Celui-ci toutefois ne saurait être passé sous silence : comme Bernadette insistait pour savoir le nom de celle qu'elle avait été jugée digne de contempler si souvent, la Bienheureuse Vierge Marie, joignant les mains à la hauteur de la poitrine, et élevant les yeux au Ciel, répondit : « Je suis l'Immaculée Conception. »
Or, ceci se passait le 25 mars, jour de la Fête de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie, dans lequel l'Eglise honore également le mystère de l'Incarnation. Cette coïncidence souligne ainsi avec autant d'opportunité que d'éloquence le lien étroit qui existe entre la Maternité Divine et l'Immaculée Conception.
L'épreuve
Il serait trop long de rapporter ici tout ce que Bernadette eut à souffrir pour défendre la réalité de ces apparitions surnaturelles.
Cette réalité fut reconnue d'abord par l'Évêque de Tarbes [4], après une enquête juridique, puis confirmée d'une manière éclatante par les célèbres miracles qui suivirent bientôt. Il arriva ce qu'on pouvait prévoir ; le nom et l'histoire du sanctuaire de Lourdes devinrent irrévocablement associés au nom et au souvenir de Bernadette.
On comprend aisément que la voyante allait se trouver alors exposée à une forte tentation, et ses vertus subir une redoutable épreuve, surtout son esprit de pauvreté et son humilité.
Mais rassurons-nous. Admirons plutôt ce souci constant qu'elle a de se dérober à la curiosité des pèlerins, qui rivalisaient d'adresse pour la voir, la visiter, la combler de cadeaux, et de fuir les louanges et les applaudissements des hommes.
La Sœur Marie-Bernard
C'est encore dans cette louable intention que Bernadette se retira dans l'hospice que les si dévouées Sœurs de la Charité et de l'Instruction Chrétienne de Nevers [5] dirigeaient à Lourdes, et que, après quelques années passées dans cet établissement, instruite et formée par les Sœurs, elle sollicita et obtint d'être admise dans leur Congrégation.
Elle se rendit donc à la maison-mère de la Congrégation, à Nevers, et, après son temps de probation, y prononça ses vœux ; son nom de Bernadette fut changé en celui de Sœur Marie-Bernard.
C'est en s'acquittant avec une sainte ardeur de toutes les charges et obligations propres à son nouvel état que Sœur Marie-Bernard devint le modèle des sœurs de Nevers, ses compagnes, dans l'intimité desquelles elle passa les treize dernières années de sa vie.
Conclusion : l'héroïcité des vertus de Bernadette.
Nous avons là, comme en un germe fécond, tous les éléments d'une réponse motivée à la double question posée.
Le zèle ardent et inlassable, en effet, avec lequel Sœur Marie-Bernard n'a cessé de tendre à la perfection dans tous ses actes ; la victoire éclatante qu'avec le secours de la grâce Divine elle a remportée sur elle-même, tant par le soin vigilant qu'elle mit à se préserver de la vaine gloire, à laquelle l'exposait la grande notoriété de son nom, que par le courage joyeux et ardent avec lequel elle s'efforça de réprimer et d'adoucir sa rudesse native ; son entrée dans l'état religieux, où elle progressa chaque jour en perfection : tout cela nous fournit manifestement la démonstration nécessaire et désirée de l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Les légères imperfections ne nuisent pas à cette héroïcité.
Et la valeur de cette démonstration n'est en aucune façon infirmée par ce fait qu'elle n'est pas parvenue à ce résultat du premier coup, que dans le chemin de la perfection, où elle s'était résolument engagée, elle a pu laisser parfois paraître quelques imperfections ou défauts ; car, selon la sentence bien connue de saint Grégoire le Grand, et qui trouve ici son application, « lorsque nous nous détournons de l'amour de cette vie corruptible, c'est " comme pas à pas " que notre cœur s'achemine vers les réalités invisibles. Partis des régions inférieures, nous n'atteignons jamais le sommet " du premier coup " ; car, dans sa poursuite de la perfection, notre âme, en perpétuelle ascension, ne parvient au but que lentement et " par degrés ».
La Cause de Bernadette intéresse tout l'univers Catholique.
Aussi le jugement de cette Cause de choix fut-il des plus faciles à porter, même en appliquant les règles les plus rigoureuses.
Son heureuse issue réjouira à juste titre à la fois le diocèse de Nevers, qui vit les dernières années de Sœur Marie-Bernard et garde ses restes sacrés, et le diocèse de Tarbes et Lourdes, qui la vit naître, et où elle passa son enfance et sa jeunesse, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans. Mais cette Cause ne saurait rester renfermée dans ces étroites limites. Elle intéresse l'univers Catholique tout entier.
Partout où règne et fleurit le culte de la Vierge Immaculée de Lourdes, les fidèles accueilleront avec la plus grande joie la nouvelle de la promulgation du présent Décret apostolique, qui termine l'enquête commencée il y a deux ans sur l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Ses étapes.
Les deux Congrégations antepréparatoire et préparatoire, furent en effet suivies de la Congrégation générale, qui se réunit le 7 août dernier, en présence de Notre Très Saint Père le Pape Pie XI.
Dans cette Congrégation, S. Em. le Cardinal Antoine Vico, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, en lieu et place du Révérendissime rapporteur [6] le Cardinal Nicolas Marini, d'illustre mémoire, décédé quelques jours auparavant, soumit à la discussion le Doute suivant : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes ? »
Leurs Eminences les Cardinaux et les pères consulteurs donnèrent chacun à leur tour leur avis.
Notre Très Saint Père le Pape, après avoir entendu avec joie et pesé avec attention ces avis, se réserva le soin de prononcer lui-même le jugement suprême.
Puis il exhorta tous les assistants à implorer, en attendant, avec lui, la lumière Divine par de ferventes Prières.
Lorsqu'il eut décidé de manifester son intention, il désigna ce jour du XXVI° dimanche après la Pentecôte.
C'est pourquoi, après avoir célébré avec une grande dévotion les Saints Mystères, il manda au Vatican S. Em. le cardinal Vico, Évêque de Porto et de Sainte-Rufine, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites et rapporteur de la Cause, le R. P. Ange Mariani, promoteur général de la Foi, et moi-même, secrétaire soussigné ; puis en leur présence il fit solennellement cette déclaration :
« Il est bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué, à un degré héroïque, les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes. »
Il ordonna en conséquence que ce Décret fût proclamé et enregistré dans les Actes de la Sacrée Congrégation des Rites, le quatorzième jour des Calendes de décembre de l'année MDCCCCXXIII
O Jésus et Marie, faites que toute ma consolation en ce monde soit de vous aimer et de souffrir pour les pécheurs.
Divine Mère, offrez-moi à Jésus. Prenez mon cœur et enfoncez-le dans le Cœur de Jésus.
O Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus ; faites qu'à votre exemple je sois généreuse dans tous les sacrifices que Notre Seigneur pourra me demander dans le cours de ma vie.
Ma Mère, venez à mon aide. Accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus.
Union, union intime avec Lui, comme saint Jean, dans la Pureté et dans l'Amour. Ainsi toute à Jésus, qu'il me sera doux de mourir avec Jésus.
Mon âme, réjouissez-vous d'avoir un trait de ressemblance avec Jésus : rester cachée dans l'impuissance.
Porter la Croix cachée dans mon cœur à l'exemple de Marie ; oui, j'irai au parloir avec joie quoique mon âme soit dans la tristesse.
Je dirai : mon Dieu, j'y vais, mais à condition qu'une âme sortira du Purgatoire ou que vous convertirez un pécheur.
Divine Mère, offrez-moi à Jésus. Prenez mon cœur et enfoncez-le dans le Cœur de Jésus.
O Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus ; faites qu'à votre exemple je sois généreuse dans tous les sacrifices que Notre Seigneur pourra me demander dans le cours de ma vie.
Ma Mère, venez à mon aide. Accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus.
Union, union intime avec Lui, comme saint Jean, dans la Pureté et dans l'Amour. Ainsi toute à Jésus, qu'il me sera doux de mourir avec Jésus.
Mon âme, réjouissez-vous d'avoir un trait de ressemblance avec Jésus : rester cachée dans l'impuissance.
Porter la Croix cachée dans mon cœur à l'exemple de Marie ; oui, j'irai au parloir avec joie quoique mon âme soit dans la tristesse.
Je dirai : mon Dieu, j'y vais, mais à condition qu'une âme sortira du Purgatoire ou que vous convertirez un pécheur.
Prière à Sainte Bernadette
Ô Sainte Bernadette, qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l'Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de Pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel.
Ainsi soit-il.
Ô Sainte Bernadette, qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l'Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de Pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel.
Ainsi soit-il.
Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
http://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/corps-de-bernadette
Le corps intact de Bernadette, à Nevers
L'instruction de la cause de Béatification de Bernadette, décédée à Nevers le 16 Avril 1879, va nécessiter l’exhumation du corps.
Cela se fait en trois temps : Septembre 1909, Avril 1919 et Avril 1925. A la grande surprise des observateurs, le corps de Bernadette est découvert intact.
Un véritable mystère qui n'est cependant pas unique au monde. La science et la médecine émettent des hypothèses.
http://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/corps-de-bernadette
Le corps intact de Bernadette, à Nevers
L'instruction de la cause de Béatification de Bernadette, décédée à Nevers le 16 Avril 1879, va nécessiter l’exhumation du corps.
Cela se fait en trois temps : Septembre 1909, Avril 1919 et Avril 1925. A la grande surprise des observateurs, le corps de Bernadette est découvert intact.
Un véritable mystère qui n'est cependant pas unique au monde. La science et la médecine émettent des hypothèses.
La châsse de verre et de bronze de Sainte Bernadette de Lourdes, à Nevers.
Téléversé par Rabanus Flavus
Depuis le 3 août 1925, le corps de Bernadette repose dans une châsse de verre située dans la chapelle de l'ancien Couvent Saint-Gildard, à Nevers.
Le site est celui de la maison-mère des Sœurs de la Charité, appelée maintenant "Espace-Bernadette-Soubirous-Nevers".
Sur le visage et sur les mains de Bernadette ont été déposés de très fins masques de cire.
«Les pèlerins qui défilent à Nevers devant la châsse où demeure ce corps en attente de la résurrection perçoivent là un témoignage de cette destinée : la lumière y a jailli de la nuit, et le bonheur, du malheur, comme la Gloire de la Croix du Christ».
Père René Laurentin
Une petite châsse dans les Sanctuaires de Lourdes.
Il existe dans les Sanctuaires de Lourdes une petite châsse contenant des reliques de Bernadette : elle est située, à l'année, dans une petite chapelle située à l'entrée de la crypte, sous la Basilique de l'Immaculée Conception.
Chaque année, le 18 Février, la châsse est portée en procession dans les rues de la Cité Mariale.
Téléversé par Rabanus Flavus
Depuis le 3 août 1925, le corps de Bernadette repose dans une châsse de verre située dans la chapelle de l'ancien Couvent Saint-Gildard, à Nevers.
Le site est celui de la maison-mère des Sœurs de la Charité, appelée maintenant "Espace-Bernadette-Soubirous-Nevers".
Sur le visage et sur les mains de Bernadette ont été déposés de très fins masques de cire.
«Les pèlerins qui défilent à Nevers devant la châsse où demeure ce corps en attente de la résurrection perçoivent là un témoignage de cette destinée : la lumière y a jailli de la nuit, et le bonheur, du malheur, comme la Gloire de la Croix du Christ».
Père René Laurentin
Une petite châsse dans les Sanctuaires de Lourdes.
Il existe dans les Sanctuaires de Lourdes une petite châsse contenant des reliques de Bernadette : elle est située, à l'année, dans une petite chapelle située à l'entrée de la crypte, sous la Basilique de l'Immaculée Conception.
Chaque année, le 18 Février, la châsse est portée en procession dans les rues de la Cité Mariale.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Oui;C'est le département où je résideMarie du 65 a écrit:Samedi 18 Février 2017 : Fête de Sainte Bernadette Soubirous (Sœur Marie-Bernard), voyante de Lourdes, vierge, Religieuse des Sœurs de la Charité de Nevers (1844-1879).
(L’année 2016 fêtait les 150 ans de l’arrivée de Sainte Bernadette à Nevers, le 07 Juillet 1866).Portrait authentique de Sainte Bernadette Soubirous.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170218&id=13349&fd=0
Sainte Bernadette Soubirous
Vierge
(1844-1879)
Cette date a été choisie car c'est un 18 Février que la Vierge Marie lui dit :« Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre. » Bernadette avait quatorze ans lorsqu'elle vit pour la première fois la Vierge.
Fille aînée d'une famille de meuniers que l'arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette Soubirous est accueillie en janvier 1858 à l'Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première Communion.
En Février 1858, alors qu'elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes.
Dix-huit apparitions auront ainsi lieu entre Février et Juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains.
En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879 à trente-cinq ans.
Elle est Béatifiée le 14 Juin 1925 puis Canonisée le 8 Décembre 1933, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
Pour un approfondissement : >>> Sainte-Bernadettehttp://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/
>>> Bernadette Soubirous | Lourdeshttps://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirousSainte Bernadette Soubirous
Jeune fille à laquelle la Vierge Marie apparut (✝ 1879)
- Sainte Bernadette Soubirous (1844-1879)http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/ De santé fragile, mais entourée de l'amour des siens et d'une Foi solide, cette adolescente de quatorze ans rencontra la Vierge à dix-huit reprises à la grotte de Massabielle. Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
- "Bernadette Soubirous naquit au moulin de Boly, au pied du château fort de Lourdes le 7 janvier 1844, de François Soubirous, meunier, et de Louise Castérot.
Elle avait 14 ans quand l’Immaculée l’appellera à être sa confidente et sa messagère, en février 1858.
Elle rentrait alors de Bartrès, où elle avait passé quatre mois chez sa nourrice. Elle habitait alors avec ses parents, ses frères et sœur dans une profonde misère au Cachot.
Elle était simple et de santé fragile, mais pleine de bon sens et de joie de vivre. Elle désirait plus que tout faire sa première Communion.
Le 11 Février 1858, alors qu’elle était partie chercher du bois avec sa sœur et une voisine près du rocher de Massabielle, dans la partie supérieure de la grotte, lui apparaît une belle Dame vêtue de blanc. Jusqu’au 16 Juillet, 18 apparitions.
Le sommet de toutes: le jeudi 25 Mars, Fête de l’Annonciationhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/856/Annonciation.html où la Vierge Marie se présenta à elle comme étant 'l’Immaculée Conception'.
Sainte Bernadette devint célèbre, on parla de miracles... Mais la petite bigourdane choisit de se retirer du monde.
Elle partit pour Nevers où elle vivra avec ses Sœurs dans l’humilité et la prière, la souffrance aussi, loin de Lourdes et de la grotte de Massabielle.
Elle mourut le 16 Avril 1879 et fut Canonisée en 1933." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse)http://www.catholique65.fr/actualites
Sainte Bernadette (Lourdes 1844 - Nevers 1879) ... En Juillet 1866, voulant réaliser son désir de Vie Religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées.
Elle meurt le 16 Avril 1879.
(diocèse de Nevers)http://www.nievre.catholique.fr/bernadette/bernadette.html
À Nevers, en 1879, Sainte Bernadette Soubirous, vierge. Née à Lourdes d’une famille très pauvre, elle ressentit, toute jeune fille, la présence de la Vierge Marie immaculée dans la grotte de Massabielle, et par la suite, ayant pris l’habit de Religieuse, elle mena à Nevers une vie humble et cachée.
Martyrologe romain.Qui es-tu Bernadette ?
Bernadette à Lourdes
Bernadette à Lourdes : 1844 - 1866
- 1844 - 1858 : son enfance, sa famille, le temps des Apparitions
- 1858 - 1866 : après les Apparitions, avec les Sœurs de la Charité de Nevers à l'Hospice de Lourdes
A Lourdes, tu es une adolescente de ton temps...
De Lourdes à Nevers, du Moulin de Boly à Saint-Gildard, de sa naissance le 7 Janvier 1844 à sa mort le 16 avril 1879, que de bouleversements dans la vie de Bernadette SOUBIROUS !
Fille aînée d'un meunier ruiné que l'extrême pauvreté fera injustement jeter en prison, elle vit de masure en masure jusqu'au Cachot.Le "Cachot"
Elle connaît la maladie, la faim, l'exclusion, l'incertitude des lendemains, le mépris de la part de ceux qui ont tout. Elle sait à peine lire et écrire.
C'est une adolescente de son temps qui subit les conséquences de l'industrialisation naissante.
L'amour des siens et la Foi en Dieu, la font marcher, digne, dans les rues de Lourdes.
Au cœur de cette réalité, Bernadette fait l'expérience inattendue de la rencontre avec " La Dame de Massabielle ".
Dieu lui donne de connaître Son Amour qui bouleverse l'ordre établi par les Hommes : à l'heure où tous ceux qui savent tout et qui détiennent le pouvoir, affirment avec une belle assurance que la raison suffit pour refaire le monde, Il va chercher une gamine qui ne comprend même pas le français.
"C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie "
Ainsi, le 11 Février 1858, tout a commencé par un bruit comme un coup de vent. La Vierge Marie apparaît pour la première fois à Bernadette à la Grotte de Massabielle, à Lourdes.
" Voulez-vous me faire la grâce de venir ici quinze jours? "
La belle Demoiselle a dit " vous "...et Bernadette a dit " oui ". Librement.
" Oui ", sans inquiétude quand de grands médecins très savants, venus tout exprès pour la voir, parlent d'elle avec des mots énormes " catalepsie, hystérie "…
" Oui " sans peur quand on la menace de prison.
" Oui " sans trouble devant ceux qui la traitent de menteuse ou qui l'appellent " la jolie Sainte " en voulant lui arracher un bout de foulard, de robe ou une mèche de cheveux.
"Oui " avec humilité mais debout quand elle sollicite son entrée dans une Congrégation présente dans des hôpitaux, des hospices et des écoles, alors qu'elle est sans savoir, sans savoir-faire, sans bagage…
Bernadette à Nevers
Bernadette à Nevers : 1866 - 1879
- arrivée à Saint-Gildard le 7 Juillet 1866
- profession Religieuse le 30 Octobre 1867
- Bernadette meurt le 16 Avril 1879
Bernadette reconnue Sainte par l'Église :
- 8 Décembre 1933
A Nevers, tu deviens un témoin privilégié de l'Amour de Dieu pour tout homme
Le soir du 7 Juillet 1866, Bernadette franchit le seuil de Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers qu'elle avait connue à l'Hospice à Lourdes et prend ainsi le chemin d'Évangile proposé par la Congrégation qu'elle a choisie.Dieu est Charité "
A son arrivée, Bernadette a pu lire ces mots, gravés dans la pierre du fronton de la Maison.
Ils rejoignent l'expérience déjà inscrite dans son cœur : celle de l'Amour surprenant de Dieu pour tout homme.
Pendant 13 ans, Bernadette restera à Saint-Gildard, successivement aide-infirmière, responsable de l'infirmerie, sacristine mais souvent malade elle-même…
A Nevers, dans une vie humble et cachée, elle portera dans son être une profonde solidarité avec les plus pauvres.
Attachée à Jésus qui a aimé jusqu'à donner Sa vie, elle cherchera à traduire dans chacun de ses gestes et de ses mots, le désir de son cœur :
" Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant "
Souvent malade dans les derniers temps de sa vie, Bernadette fait de longs séjours à l'infirmerie Sainte Croix.
" On la quitte plus fort et plus assuré qu'on est venu "
Comme les malades, Bernadette connaît l'humiliation de la dépendance, la souffrance de l'inutilité, mais de cette humiliation, de cette souffrance, elle fait un lieu d'ouverture aux autres, un lieu de solidarité profonde avec tous ceux qui vivent la même traversée :
" ...Assurément, je n'aurai pas choisi cette inaction où je suis réduite. "
" Ma prière est ma seule arme..."
Bernadette n'est ni passive, ni repliée sur elle-même. Elle reste en perpétuel éveil pour ne pas se laisser immerger dans la souffrance.
Ses proches décrivent combien " les souffrances de sa dernière maladie étaient atroces. La poitrine épuisée était tout en feu ; les os du genou rongés par une carie dévorante ".
Ces semaines vécues à l'infirmerie Sainte Croix, sont pour Bernadette, un temps d'épreuve physique bien sûr mais aussi d'épreuve spirituelle, de " nuit " de la Foi. Mais sa force, sa confiance, elle va les demander à Jésus, les puiser en Jésus sur la Croix.Le 16 Avril 1879 mourait Bernadette...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé Le 16 Avril 1879 mourait Bernadette...
Le Mercredi 16 Avril 1879, dans la semaine de Pâques, au milieu de l'après midi, c'est " l'heure " où l'aventure intérieure de Bernadette arrive à son accomplissement.
Comme Jésus, elle remet sa vie entre les mains de Dieu, ce Dieu qui est " notre Père et qui a pour nous une tendresse infinie ".
Le 16 Avril 1879....dans la Semaine de Pâques, la semaine de la Résurrection du Christ, au milieu de l'après-midi, l'aventure intérieure de Bernadette arriva à son accomplissement.
Ce Mercredi de Pâques, Bernadette remet le souffle de toute sa vie entre les mains de Dieu, ce Père plein de tendresse dont elle a expérimenté l'Amour bouleversant.
A Lourdes, à travers ses rencontres avec la Dame, elle, l'adolescente ignorante, marginalisée a fait l'expérience d'être respectée, reconnue, choisie.
Au cours de sa vie de Sœur de la Charité de Nevers, elle a appris à livrer sa vie joyeusement, avec Jésus le Serviteur, dans un quotidien simple, ordinaire, banal.
Sa mort est le dernier acte d'une longue route de confiance dans le Père, à la suite de Jésus, le Fils Bien-Aimé...Aujourd'hui, qu'as-tu à nous dire, Bernadette ?
"Tout être humain est précieux aux yeux de Dieu"
Telle est l'expérience que Bernadette a faite,
Tel est le message dont témoigne toute sa vie,
Tel est le message que, des milliers de pèlerins du monde entier viennent accueillir chaque année à Saint-Gildard.
Un message simple que nous avons du mal à entendre en ce début de IIIème millénaire où une société compétitive menace le Respect, la Dignité, la Solidarité, le Partage, la Justice.
Pour avancer sur ces chemins d'humanité que tu nous ouvres, s'il te plaît Bernadette, prête-nous tes sabots.
"Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant"Le 18 Novembre 1923 eut lieu dans la salle ducale au Palais du Vatican la cérémonie de lecture solennelle du Décret sur l'héroïcité des vertus de la Vénérable Bernadette Soubirous. Cette Cause « intéresse l'univers Catholique tout entier » à cause des rapports qui la rattachent au grand fait de Lourdes, et dans une lettre à ses diocésains Mgr. Chatelus, Évêque de Nevers, déclare qu'elle est « particulièrement chère au Pape [ancien pèlerin de Lourdes], qui en possède tous les détails et en désire le succès ».
Sur cette question : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance et leurs annexes, ont été pratiquées à un degré héroïque ? »
Quand on parcourt la vie de la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard Soubirous - vie qui s'acheva dans le court espace de trente-cinq ans, - il est impossible, si on examine avec soin et jusque dans le détail la manière de vivre et d'agir de la Vénérable, de n'y pas rencontrer quelques imperfections ou défauts, mêlés aux actes des vertus chrétiennes.
C'est pourquoi, afin d'être à même de porter sur la question posée un jugement exact, deux points, semble-t-il, sont à élucider et à résoudre.
Premièrement : La preuve de l'héroïcité des vertus pratiquées par Sœur Marie-Bernard ressort-elle suffisamment et légitimement des faits ?
Deuxièmement : Cette preuve ne souffre-t-elle aucun préjudice de la présence desdites imperfections ?Enfance de Bernadette.
Pour reprendre les choses d'un peu plus haut dans l'histoire de notre Vénérable, nous la voyons d'abord naître dans un humble village de montagne, de parents pieux, et de modeste condition, bientôt contraints de subir tous les inconvénients de la pauvreté.
L'enfant n'en fut naturellement pas exempte : de là cette santé fragile dont elle eut à souffrir dès ses premières années.
Néanmoins, à peine son âge le lui permet-elle, qu'elle n'hésite pas à entrer en service et à garder les troupeaux pour subvenir selon son pouvoir aux besoins de sa famille et venir en aide à ses parents.
On comprend qu'au milieu des occupations de la vie des champs la jeune fille n'eut guère le moyen de corriger ce que pouvait avoir d'un peu rude sa nature d'enfant de la montagne. Cependant, sans n’avoir reçu aucune éducation humaine, elle faisait de surprenants progrès dans la pratique de toutes les vertus domestiques et surpassait les jeunes filles de son âge et de sa condition par son ardeur pour la piété et son zèle à apprendre la doctrine Chrétienne, l'Oraison dominicale, la Salutation angélique, le Symbole et les autres Prières.
C'était un bonheur et un charme de la voir et de lui parler ; son visage, sa conversation, toute sa démarche respiraient cette candeur d'âme naïve, fruit de la simplicité et de l'innocence, et toute entière fondée sur l'humilité.
C'est pourquoi Dieu, « qui choisit ce qui est faible en ce monde pour confondre ce qui est fort » (I Cor, I 27), a élu cette jeune enfant pauvre, cachée et inconnue du monde, pour être l'instrument de sa toute-puissance dans l'incomparable prodige qui s'accomplit à Lourdes, près la grotte de Massabielle, et jeta un si vif éclat sur le milieu du XIX° siècle.
La Voyante de Massabielle.
Cette jeune enfant, dont il a été question jusqu'ici, et dont nous venons d'esquisser le portrait physique et moral, se reconnaît aisément, et le nom si populaire de Bernadette se présente de lui-même à l'esprit.
C'est Bernadette, en effet, qui, par un privilège de la divine Bonté, fut favorisée, en l'an 1858, des apparitions réitérées de la Bienheureuse Vierge Marie : apparitions par lesquelles fut confirmé le dogme Catholique de l'Immaculée-Conception de cette même Bienheureuse Vierge, défini et promulgué, quatre ans auparavant, par le Pape Pie IX, de sainte mémoire [3].
Du 11 février 1858, en effet, jusqu'au 16 juillet de cette même année, plusieurs apparitions eurent lieu, durant lesquelles la Bienheureuse Vierge Marie se montra à Bernadette, l'entretint souvent et, avec la plus grande bienveillance, l'exhorta à prier pour les pécheurs, à baiser la terre, à faire Pénitence, et lui ordonna de faire savoir aux Prêtres qu'elle voulait qu'on lui élevât en cet endroit un sanctuaire, où l'on viendrait lui adresser des supplications solennelles. Elle lui enjoignit en outre de boire de l'eau d'une fontaine encore cachée sous terre, mais prête à jaillir, et de s'y laver.
Il y eut d'autres faits, que nous omettons. Celui-ci toutefois ne saurait être passé sous silence : comme Bernadette insistait pour savoir le nom de celle qu'elle avait été jugée digne de contempler si souvent, la Bienheureuse Vierge Marie, joignant les mains à la hauteur de la poitrine, et élevant les yeux au Ciel, répondit : « Je suis l'Immaculée Conception. »
Or, ceci se passait le 25 mars, jour de la Fête de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie, dans lequel l'Eglise honore également le mystère de l'Incarnation. Cette coïncidence souligne ainsi avec autant d'opportunité que d'éloquence le lien étroit qui existe entre la Maternité Divine et l'Immaculée Conception.
L'épreuve
Il serait trop long de rapporter ici tout ce que Bernadette eut à souffrir pour défendre la réalité de ces apparitions surnaturelles.
Cette réalité fut reconnue d'abord par l'Évêque de Tarbes [4], après une enquête juridique, puis confirmée d'une manière éclatante par les célèbres miracles qui suivirent bientôt. Il arriva ce qu'on pouvait prévoir ; le nom et l'histoire du sanctuaire de Lourdes devinrent irrévocablement associés au nom et au souvenir de Bernadette.
On comprend aisément que la voyante allait se trouver alors exposée à une forte tentation, et ses vertus subir une redoutable épreuve, surtout son esprit de pauvreté et son humilité.
Mais rassurons-nous. Admirons plutôt ce souci constant qu'elle a de se dérober à la curiosité des pèlerins, qui rivalisaient d'adresse pour la voir, la visiter, la combler de cadeaux, et de fuir les louanges et les applaudissements des hommes.
La Sœur Marie-Bernard
C'est encore dans cette louable intention que Bernadette se retira dans l'hospice que les si dévouées Sœurs de la Charité et de l'Instruction Chrétienne de Nevers [5] dirigeaient à Lourdes, et que, après quelques années passées dans cet établissement, instruite et formée par les Sœurs, elle sollicita et obtint d'être admise dans leur Congrégation.
Elle se rendit donc à la maison-mère de la Congrégation, à Nevers, et, après son temps de probation, y prononça ses vœux ; son nom de Bernadette fut changé en celui de Sœur Marie-Bernard.
C'est en s'acquittant avec une sainte ardeur de toutes les charges et obligations propres à son nouvel état que Sœur Marie-Bernard devint le modèle des sœurs de Nevers, ses compagnes, dans l'intimité desquelles elle passa les treize dernières années de sa vie.
Conclusion : l'héroïcité des vertus de Bernadette.
Nous avons là, comme en un germe fécond, tous les éléments d'une réponse motivée à la double question posée.
Le zèle ardent et inlassable, en effet, avec lequel Sœur Marie-Bernard n'a cessé de tendre à la perfection dans tous ses actes ; la victoire éclatante qu'avec le secours de la grâce Divine elle a remportée sur elle-même, tant par le soin vigilant qu'elle mit à se préserver de la vaine gloire, à laquelle l'exposait la grande notoriété de son nom, que par le courage joyeux et ardent avec lequel elle s'efforça de réprimer et d'adoucir sa rudesse native ; son entrée dans l'état religieux, où elle progressa chaque jour en perfection : tout cela nous fournit manifestement la démonstration nécessaire et désirée de l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Les légères imperfections ne nuisent pas à cette héroïcité.
Et la valeur de cette démonstration n'est en aucune façon infirmée par ce fait qu'elle n'est pas parvenue à ce résultat du premier coup, que dans le chemin de la perfection, où elle s'était résolument engagée, elle a pu laisser parfois paraître quelques imperfections ou défauts ; car, selon la sentence bien connue de saint Grégoire le Grand, et qui trouve ici son application, « lorsque nous nous détournons de l'amour de cette vie corruptible, c'est " comme pas à pas " que notre cœur s'achemine vers les réalités invisibles. Partis des régions inférieures, nous n'atteignons jamais le sommet " du premier coup " ; car, dans sa poursuite de la perfection, notre âme, en perpétuelle ascension, ne parvient au but que lentement et " par degrés ».
La Cause de Bernadette intéresse tout l'univers Catholique.
Aussi le jugement de cette Cause de choix fut-il des plus faciles à porter, même en appliquant les règles les plus rigoureuses.
Son heureuse issue réjouira à juste titre à la fois le diocèse de Nevers, qui vit les dernières années de Sœur Marie-Bernard et garde ses restes sacrés, et le diocèse de Tarbes et Lourdes, qui la vit naître, et où elle passa son enfance et sa jeunesse, jusqu'à l'âge de vingt-deux ans. Mais cette Cause ne saurait rester renfermée dans ces étroites limites. Elle intéresse l'univers Catholique tout entier.
Partout où règne et fleurit le culte de la Vierge Immaculée de Lourdes, les fidèles accueilleront avec la plus grande joie la nouvelle de la promulgation du présent Décret apostolique, qui termine l'enquête commencée il y a deux ans sur l'héroïcité des vertus de Sœur Marie-Bernard.
Ses étapes.
Les deux Congrégations antepréparatoire et préparatoire, furent en effet suivies de la Congrégation générale, qui se réunit le 7 août dernier, en présence de Notre Très Saint Père le Pape Pie XI.
Dans cette Congrégation, S. Em. le Cardinal Antoine Vico, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites, en lieu et place du Révérendissime rapporteur [6] le Cardinal Nicolas Marini, d'illustre mémoire, décédé quelques jours auparavant, soumit à la discussion le Doute suivant : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué à un degré héroïque les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes ? »
Leurs Eminences les Cardinaux et les pères consulteurs donnèrent chacun à leur tour leur avis.
Notre Très Saint Père le Pape, après avoir entendu avec joie et pesé avec attention ces avis, se réserva le soin de prononcer lui-même le jugement suprême.
Puis il exhorta tous les assistants à implorer, en attendant, avec lui, la lumière Divine par de ferventes Prières.
Lorsqu'il eut décidé de manifester son intention, il désigna ce jour du XXVI° dimanche après la Pentecôte.
C'est pourquoi, après avoir célébré avec une grande dévotion les Saints Mystères, il manda au Vatican S. Em. le cardinal Vico, Évêque de Porto et de Sainte-Rufine, préfet de la Sacrée Congrégation des Rites et rapporteur de la Cause, le R. P. Ange Mariani, promoteur général de la Foi, et moi-même, secrétaire soussigné ; puis en leur présence il fit solennellement cette déclaration :
« Il est bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que la Vénérable Servante de Dieu Sœur Marie-Bernard a pratiqué, à un degré héroïque, les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance, et leurs annexes. »
Il ordonna en conséquence que ce Décret fût proclamé et enregistré dans les Actes de la Sacrée Congrégation des Rites, le quatorzième jour des Calendes de décembre de l'année MDCCCCXXIIIO Jésus et Marie, faites que toute ma consolation en ce monde soit de vous aimer et de souffrir pour les pécheurs.
Divine Mère, offrez-moi à Jésus. Prenez mon cœur et enfoncez-le dans le Cœur de Jésus.
O Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus ; faites qu'à votre exemple je sois généreuse dans tous les sacrifices que Notre Seigneur pourra me demander dans le cours de ma vie.
Ma Mère, venez à mon aide. Accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus.
Union, union intime avec Lui, comme saint Jean, dans la Pureté et dans l'Amour. Ainsi toute à Jésus, qu'il me sera doux de mourir avec Jésus.
Mon âme, réjouissez-vous d'avoir un trait de ressemblance avec Jésus : rester cachée dans l'impuissance.
Porter la Croix cachée dans mon cœur à l'exemple de Marie ; oui, j'irai au parloir avec joie quoique mon âme soit dans la tristesse.
Je dirai : mon Dieu, j'y vais, mais à condition qu'une âme sortira du Purgatoire ou que vous convertirez un pécheur.Prière à Sainte Bernadette
Ô Sainte Bernadette, qui simple et pure enfant, avez dix-huit fois, à Lourdes, contemplé la beauté et reçu les confidences de l'Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cacher dans le Cloître de Nevers et vous y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de Pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira nous aussi à la vision de Dieu et de Marie au Ciel.
Ainsi soit-il.Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette.
http://fr.lourdes-france.org/approfondir/bernadette-soubirous/corps-de-bernadette
Le corps intact de Bernadette, à Nevers
L'instruction de la cause de Béatification de Bernadette, décédée à Nevers le 16 Avril 1879, va nécessiter l’exhumation du corps.
Cela se fait en trois temps : Septembre 1909, Avril 1919 et Avril 1925. A la grande surprise des observateurs, le corps de Bernadette est découvert intact.
Un véritable mystère qui n'est cependant pas unique au monde. La science et la médecine émettent des hypothèses.La châsse de verre et de bronze de Sainte Bernadette de Lourdes, à Nevers.
Téléversé par Rabanus Flavus
Depuis le 3 août 1925, le corps de Bernadette repose dans une châsse de verre située dans la chapelle de l'ancien Couvent Saint-Gildard, à Nevers.
Le site est celui de la maison-mère des Sœurs de la Charité, appelée maintenant "Espace-Bernadette-Soubirous-Nevers".
Sur le visage et sur les mains de Bernadette ont été déposés de très fins masques de cire.
«Les pèlerins qui défilent à Nevers devant la châsse où demeure ce corps en attente de la résurrection perçoivent là un témoignage de cette destinée : la lumière y a jailli de la nuit, et le bonheur, du malheur, comme la Gloire de la Croix du Christ».
Père René Laurentin
Une petite châsse dans les Sanctuaires de Lourdes.
Il existe dans les Sanctuaires de Lourdes une petite châsse contenant des reliques de Bernadette : elle est située, à l'année, dans une petite chapelle située à l'entrée de la crypte, sous la Basilique de l'Immaculée Conception.
Chaque année, le 18 Février, la châsse est portée en procession dans les rues de la Cité Mariale.
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Critique élogieuse du film de 2011 "Je m'appelle Bernadette"
http://michelhuvetdixit.canalblog.com/archives/2011/12/09/22925482.html
http://michelhuvetdixit.canalblog.com/archives/2011/12/09/22925482.html
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 19 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Élisabeth Picenardi, Servite de Marie (✝ 1468).
Servite de Marie (✝ 1468)
"Élisabeth naît à Crémone vers 1428. Demeurant près de l’église des Servites, elle a souvent l’occasion de rencontrer les Frères de notre Ordre, dont elle revêt l’Habit.
Élisabeth rend témoignage par son Amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son Amour de l’Eucharistie.
Elle meurt en 1468, Pie VII approuva son culte en 1804."
(Site de l’Ordre des frères Serviteurs de Marie).
À Mantoue en Lombardie, l’an 1468, la Bienheureuse Élisabeth Picenardi, vierge, qui mena dans la maison de son père une vie consacrée à Dieu sous l’habit de l’Ordre des Servites de Marie, dans la plus grande dévotion à la Vierge Marie, s’approchant fréquemment de la Sainte Communion et s’appliquant assidûment à la liturgie des Heures et à la méditation des Saintes Écritures.
Martyrologe romain.
"Élisabeth naît à Crémone vers 1428. Demeurant près de l’église des Servites, elle a souvent l’occasion de rencontrer les Frères de notre Ordre, dont elle revêt l’Habit.
Élisabeth rend témoignage par son Amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de prière et son Amour de l’Eucharistie.
Elle meurt en 1468, Pie VII approuva son culte en 1804."
(Site de l’Ordre des frères Serviteurs de Marie).
À Mantoue en Lombardie, l’an 1468, la Bienheureuse Élisabeth Picenardi, vierge, qui mena dans la maison de son père une vie consacrée à Dieu sous l’habit de l’Ordre des Servites de Marie, dans la plus grande dévotion à la Vierge Marie, s’approchant fréquemment de la Sainte Communion et s’appliquant assidûment à la liturgie des Heures et à la méditation des Saintes Écritures.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170219&id=14654&fd=0
Élisabeth (nom de Baptême Bartolomea) naît à Crémone (en Lombardie) entre 1428 et 1430, de Leonardo Picenardi et Paola Nuvoloni.
Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague. Élisabeth est donc élevée dans cette ville.
Elle demeure dans une maison proche de l’église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l’Observance.
Elle a donc souvent l’occasion de rencontrer des membres de l’Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.
Comme son père voulait la marier à l’un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage.
À l’âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l’habit des Mantelées, comme on disait alors.
D’abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi Religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina.
Jusqu’à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l’église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.
Élisabeth rend témoignage par son Amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de Prière et son Amour de l’Eucharistie.
Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu’elle décide de garder la virginité à son exemple.
Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu’elle estime tant.
Bien qu’accablée de plusieurs maladies, elle s’impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaîne de fer.
Dans la veille et la Prière, elle attend Le Christ, son Époux. Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le Salut des hommes, en célébrant l’Office Divin, répandu par les Frères mendiants.
Contrairement à l’usage de son temps, elle Communie souvent des mains du Frère Barnabé de Mantoue. Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le Sacrement de Pénitence.
Sa réputation de sainteté se répand si bien que ses concitoyens viennent la consulter. Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l’intercession de notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.
Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.
Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l’heure de sa mort. Avant de s’en aller vers Le Seigneur, raconte l’auteur de sa Legenda, alors qu’elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique Céleste.
Elle manifeste de diverses manières son amour de l’Ordre. En particulier, un an avant sa mort, le 19 Février 1468, elle lègue par testament aux Frères du Couvent Saint-Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange Divine et une somme de 300 ducats.
D’abord enseveli dans l’église Saint-Barnabé, son corps est transféré au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone, après la destruction du Couvent.
En 1804, le Pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites la faculté de célébrer la Messe et l’office de la Bienheureuse.
Élisabeth (nom de Baptême Bartolomea) naît à Crémone (en Lombardie) entre 1428 et 1430, de Leonardo Picenardi et Paola Nuvoloni.
Peu après sa naissance, son père déménage avec sa famille à Mantoue pour être au service du marquis de Gonzague. Élisabeth est donc élevée dans cette ville.
Elle demeure dans une maison proche de l’église Saint-Barnabé desservie par les frères Serviteurs de Marie de l’Observance.
Elle a donc souvent l’occasion de rencontrer des membres de l’Ordre, ce qui sans aucun doute influence sa formation spirituelle de jeune fille.
Comme son père voulait la marier à l’un des princes de la ville, Élisabeth, qui désirait garder la virginité, refuse ce mariage.
À l’âge de vingt ans, elle se consacre à Dieu et revêt l’habit des Mantelées, comme on disait alors.
D’abord, dans la maison paternelle, elle mène une vie quasi Religieuse. Puis, à la mort de son père, elle va vivre chez sa sœur Orsina.
Jusqu’à sa mort, elle demeure chez elle, non loin de l’église des Servites, dans une cellule qui lui était réservée.
Élisabeth rend témoignage par son Amour de la Vierge Marie, sa chasteté, sa pénitence, son esprit de Prière et son Amour de l’Eucharistie.
Elle est tellement attachée à la Mère du Christ qu’elle décide de garder la virginité à son exemple.
Dans sa dernière agonie, elle remercie Dieu et la Vierge de mourir en ayant gardé la virginité qu’elle estime tant.
Bien qu’accablée de plusieurs maladies, elle s’impose de rudes pénitences, portant continuellement un cilice et une chaîne de fer.
Dans la veille et la Prière, elle attend Le Christ, son Époux. Elle chante les louanges de Dieu et intercède pour le Salut des hommes, en célébrant l’Office Divin, répandu par les Frères mendiants.
Contrairement à l’usage de son temps, elle Communie souvent des mains du Frère Barnabé de Mantoue. Vers la fin de sa vie, elle reçoit tous les jours le Sacrement de Pénitence.
Sa réputation de sainteté se répand si bien que ses concitoyens viennent la consulter. Leur ayant souvent obtenu des faveurs de Dieu par l’intercession de notre Dame, elle est considérée comme leur porte-parole auprès de la Mère de Dieu.
Plusieurs jeunes filles suivent son exemple et imitent son mode de vie. Elles constitueront plus tard un groupe du Tiers-Ordre régulier.
Favorisée du don de prophétie, Élisabeth prédit le jour et l’heure de sa mort. Avant de s’en aller vers Le Seigneur, raconte l’auteur de sa Legenda, alors qu’elle souffre de violentes douleurs, on la voit réconfortée comme par une vision de Jésus et de sa Mère et par une musique Céleste.
Elle manifeste de diverses manières son amour de l’Ordre. En particulier, un an avant sa mort, le 19 Février 1468, elle lègue par testament aux Frères du Couvent Saint-Barnabé le bréviaire dont elle se servait pour célébrer la louange Divine et une somme de 300 ducats.
D’abord enseveli dans l’église Saint-Barnabé, son corps est transféré au village de Tordei Picenardi, dans la région de Crémone, après la destruction du Couvent.
En 1804, le Pape Pie VII accorde à tout l’Ordre des Servites la faculté de célébrer la Messe et l’office de la Bienheureuse.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 20 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Jacinthe (Hyacinthe) Marto et du Bienheureux Francisco Marto, son frère, deux des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima (✝ 1920).
Fête de Francisco Marto, frère de Jacinthe, le 04 Avril (Dies natalis), mais le Pape Saint Jean-Paul II a fixé la Célébration commune de leur Fête au 20 Février, jour du décès de Jacinthe (Martyrologe romain).
Fête de Francisco Marto, frère de Jacinthe, le 04 Avril (Dies natalis), mais le Pape Saint Jean-Paul II a fixé la Célébration commune de leur Fête au 20 Février, jour du décès de Jacinthe (Martyrologe romain).
Bienheureuse Jacinthe (Hyacinthe) Marto
Une des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima. (✝ 1920)
Une des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2011/Notre-Dame-de-Fatima.html Elle mourut à dix ans d'une maladie qu'elle supporta avec patience et dévotion à la Vierge Marie.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima.html
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
"Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie, comme destinataires de son message.
Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions, mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux Bienheureux. François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme Contemplative ; alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable."
(Source: Il y aura des saints parmi les enfants - Jean-Paul II, Audience Générale du Mercredi 17 Mai 2000 - site du Vatican).http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cevang/p_missionary_works/infantia/documents/rc_ic_infantia_doc_20011025_boletin9p9_fr.html
À Aljustrel près de Fatima, au Portugal, en 1920, la Bienheureuse Hyacinthe Marto. Encore toute jeune enfant, elle supporta avec patience la maladie dont elle était affectée et témoigna de toutes ses forces de sa piété envers la Vierge Marie.
Martyrologe romain
"Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté", avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : "Il y aura des Saints parmi les enfants".
Une des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima. (✝ 1920)
Une des enfants auxquels la Sainte Vierge apparut à Fatima.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2011/Notre-Dame-de-Fatima.html Elle mourut à dix ans d'une maladie qu'elle supporta avec patience et dévotion à la Vierge Marie.
- Homélie de sa sainteté le pape Jean-Paul II pour la béatification des vénérables Jacinthe et François, pastoureaux de Fátima, au sanctuaire de Notre-Dame du Rosaire de Fátima, Samedi 13 mai 2000.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/travels/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000513_beatification-fatima.html
"Je te bénis, Père, d'avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits.
Je te bénis, ô Père, pour tous tes tout-petits, à commencer par la Vierge Marie, ton humble Servante, jusqu'aux pastoureaux François et Jacinthe.
Que le message de leur vie reste toujours ardent pour illuminer le chemin de l'humanité!"
"Comme à Lourdes, à Fatima également la Vierge a choisi des enfants, François, Jacinthe et Lucie, comme destinataires de son message.
Ils l'ont accueillie si fidèlement qu'ils méritent non seulement d'être reconnus comme témoins crédibles des apparitions, mais de devenir eux-mêmes un exemple de vie évangélique.
Lucie, leur cousine à peine plus âgée encore vivante, a tracé des portraits significatifs des deux nouveaux Bienheureux. François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme Contemplative ; alors que Jacinthe était vive, plutôt susceptible, mais très douce et aimable."
(Source: Il y aura des saints parmi les enfants - Jean-Paul II, Audience Générale du Mercredi 17 Mai 2000 - site du Vatican).http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cevang/p_missionary_works/infantia/documents/rc_ic_infantia_doc_20011025_boletin9p9_fr.html
À Aljustrel près de Fatima, au Portugal, en 1920, la Bienheureuse Hyacinthe Marto. Encore toute jeune enfant, elle supporta avec patience la maladie dont elle était affectée et témoigna de toutes ses forces de sa piété envers la Vierge Marie.
Martyrologe romain
"Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté", avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : "Il y aura des Saints parmi les enfants".
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 21 Février 2017 : Fête de Saint Pierre Damien, Cardinal-Évêque d'Ostie, Légat du Pape, Docteur de l'Église (1007-✝ 1072).
Saint Pierre Damien
Évêque d'Ostie, Docteur de l'Église (✝ 1072)
Confesseur et Docteur de l'Église.
Il est originaire de Ravenne. Dernier enfant d'une famille pauvre, orphelin très jeune, souvent maltraité, il connut la faim dans son enfance.
Tout en gardant les porcs, il étudie et cet écrivain-né est aidé par son frère Damien qui lui donne la possibilité de faire de brillantes études, ce pourquoi il prendra son nom.
Très doué, il est d'abord enseignant, rhéteur riche et prestigieux.
La rencontre de deux ermites l'amène dans un petit ermitage fondé selon l'idéal de saint Romuald.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1352/Saint-Romuald.html
Il s'y voue à la Prière, à l'ascèse, à l'étude des Saintes Écritures, à la Contemplation, à la prédication aussi.
Son Monastère lui demande d'être un maître en exégèse en même temps qu'il est un maître de la vie spirituelle.
Nommé Prieur à Font-Avellane, il est en relation avec les grands Monastères de son époque, comme Cluny ou le Mont-Cassin.
L'Église connaît une période difficile où bien des clercs, Prêtres et Moines, mènent une vie débauchée, en tous cas relâchée.
En 1057, il est nommé Cardinal-Évêque d'Ostie et chargé de mission à Milan, Cluny, Francfort, etc ...
Il soutient les Papes dans leur action réformatrice, mais Léon IX est obligé de le tenir à l'écart à cause de bien des Évêques.
Plus tard, les Papes suivants lui donneront d'importantes missions officielles de conciliation et de réforme. Ses écrits spirituels, ouvrages, lettres et sermons ont fait de lui un Docteur de l'Église.
Héritiers de Pierre Damien
Le Saint-Père a reçu le 1 Décembre 2008 le recteur, les professeurs, les étudiants et le personnel de l'Université de Parme (Italie).
Dans son discours, il a parlé de la leçon que nous a laissée saint Pierre Damien (1007-1072) qui a fait une partie de ses études à Parme et qui fut un réformateur de son temps.
Il a dit aussi que ceux qui font des études universitaires "doivent être sensibles au patrimoine spirituel de saint Pierre Damien..., de son heureuse synthèse entre la vie d'ermite et l'activité ecclésiale, du rapport harmonieux entre les deux aspects fondamentaux de l'existence humaine que sont la solitude et la communion...
Les nouvelles générations -a-t-il ajouté- sont aujourd'hui fortement exposées à un double risque dû principalement à la diffusion des nouvelles technologies informatiques: d'une part, le danger de voir de plus en plus se réduire sa capacité de concentration et d'application mentale sur le plan personnel, d'autre part, celui de s'isoler individuellement dans une réalité toujours plus virtuelle.
C'est ainsi que la dimension sociale éclate en mille morceaux, pendant que la dimension personnelle se replie sur elle-même et tend à se fermer à toute relation constructive avec les autres".
Après avoir rappelé que le Cardinal Pierre Damien "fut un des grands réformateurs de l'Église d'après l'an 1000", le Pape a souligné que "toute véritable réforme doit surtout être spirituelle et morale, et doit venir de notre conscience...
Si nous voulons d'un meilleur environnement humain en qualité et efficacité, il faut, avant tout, que chacun commence par se réformer lui-même, en corrigeant ce qui peut nuire au bien commun ou, en quelque sorte, lui faire barrage...
L'objectif de l'œuvre réformatrice de Saint Pierre Damien et de ses contemporains était de faire en sorte que l'Église devienne plus libre, avant tout sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan historique.
De la même façon, une réforme universitaire n'est valable que si elle se confronte à la liberté : la liberté d'enseignement, la liberté de recherche, la liberté de l'institution académique au regard des pouvoirs économiques et politiques.
Cela ne signifie pas l'isolement de l'université par rapport à la société, ni qu'elle doive être sa propre référence, ni, non plus, la poursuite d'intérêts privés en profitant des ressources publiques...
Selon l'Évangile et la tradition de l'Église, est vraiment libre toute personne, communauté ou institution qui répond pleinement à sa nature et à sa vocation". (source: VIS 081201)
A lire aussi André Cantin, Saint Pierre Damien (1007-1072) http://lyon.catholique.fr/?Saint-Pierre-DamienAutrefois - aujourd’hui, Éditions du Cerf, 2006.
Benoît XVI a évoqué le 9 Septembre 2009 Saint Pierre Damien (Ravenne 1007- Faenza 1072), un Moine qui soutint ardemment la réforme de l'Eglise engagée au XIe siècle par la papauté.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090909.html
Saint Pierre Damien fut en tout un "Moine", vivant selon des principes d'austérité que l'on pourrait considérer de nos jours comme excessifs.
"Il œuvra afin que la vie religieuse propose une témoignage vivant du primat de Dieu et un appel à la sanctification de tous, loin de tout compromis mondain.
Il s'investit totalement, avec grande cohérence et grande sévérité, dans la réforme grégorienne, plaçant toutes ses forces, physiques comme spirituelles, au service du Christ et de l'Église".
Mémoire de Saint Pierre Damien, Évêque d’Ostie et Docteur de l’Église. Entré dans le 'désert' de Font-Avellane, il se fit le promoteur ardent de la vie religieuse et, à une époque difficile de réforme de l’Église, il rappela avec force les Moines à la sainteté de la Contemplation, les clercs à une vie sans reproche, le peuple à la communion avec le Siège apostolique.
Il mourut à Faenza, en Romagne, le 22 Février 1072.
Martyrologe romain.
Évêque d'Ostie, Docteur de l'Église (✝ 1072)
Confesseur et Docteur de l'Église.
Il est originaire de Ravenne. Dernier enfant d'une famille pauvre, orphelin très jeune, souvent maltraité, il connut la faim dans son enfance.
Tout en gardant les porcs, il étudie et cet écrivain-né est aidé par son frère Damien qui lui donne la possibilité de faire de brillantes études, ce pourquoi il prendra son nom.
Très doué, il est d'abord enseignant, rhéteur riche et prestigieux.
La rencontre de deux ermites l'amène dans un petit ermitage fondé selon l'idéal de saint Romuald.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1352/Saint-Romuald.html
Il s'y voue à la Prière, à l'ascèse, à l'étude des Saintes Écritures, à la Contemplation, à la prédication aussi.
Son Monastère lui demande d'être un maître en exégèse en même temps qu'il est un maître de la vie spirituelle.
Nommé Prieur à Font-Avellane, il est en relation avec les grands Monastères de son époque, comme Cluny ou le Mont-Cassin.
L'Église connaît une période difficile où bien des clercs, Prêtres et Moines, mènent une vie débauchée, en tous cas relâchée.
En 1057, il est nommé Cardinal-Évêque d'Ostie et chargé de mission à Milan, Cluny, Francfort, etc ...
Il soutient les Papes dans leur action réformatrice, mais Léon IX est obligé de le tenir à l'écart à cause de bien des Évêques.
Plus tard, les Papes suivants lui donneront d'importantes missions officielles de conciliation et de réforme. Ses écrits spirituels, ouvrages, lettres et sermons ont fait de lui un Docteur de l'Église.
Héritiers de Pierre Damien
Le Saint-Père a reçu le 1 Décembre 2008 le recteur, les professeurs, les étudiants et le personnel de l'Université de Parme (Italie).
Dans son discours, il a parlé de la leçon que nous a laissée saint Pierre Damien (1007-1072) qui a fait une partie de ses études à Parme et qui fut un réformateur de son temps.
Il a dit aussi que ceux qui font des études universitaires "doivent être sensibles au patrimoine spirituel de saint Pierre Damien..., de son heureuse synthèse entre la vie d'ermite et l'activité ecclésiale, du rapport harmonieux entre les deux aspects fondamentaux de l'existence humaine que sont la solitude et la communion...
Les nouvelles générations -a-t-il ajouté- sont aujourd'hui fortement exposées à un double risque dû principalement à la diffusion des nouvelles technologies informatiques: d'une part, le danger de voir de plus en plus se réduire sa capacité de concentration et d'application mentale sur le plan personnel, d'autre part, celui de s'isoler individuellement dans une réalité toujours plus virtuelle.
C'est ainsi que la dimension sociale éclate en mille morceaux, pendant que la dimension personnelle se replie sur elle-même et tend à se fermer à toute relation constructive avec les autres".
Après avoir rappelé que le Cardinal Pierre Damien "fut un des grands réformateurs de l'Église d'après l'an 1000", le Pape a souligné que "toute véritable réforme doit surtout être spirituelle et morale, et doit venir de notre conscience...
Si nous voulons d'un meilleur environnement humain en qualité et efficacité, il faut, avant tout, que chacun commence par se réformer lui-même, en corrigeant ce qui peut nuire au bien commun ou, en quelque sorte, lui faire barrage...
L'objectif de l'œuvre réformatrice de Saint Pierre Damien et de ses contemporains était de faire en sorte que l'Église devienne plus libre, avant tout sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan historique.
De la même façon, une réforme universitaire n'est valable que si elle se confronte à la liberté : la liberté d'enseignement, la liberté de recherche, la liberté de l'institution académique au regard des pouvoirs économiques et politiques.
Cela ne signifie pas l'isolement de l'université par rapport à la société, ni qu'elle doive être sa propre référence, ni, non plus, la poursuite d'intérêts privés en profitant des ressources publiques...
Selon l'Évangile et la tradition de l'Église, est vraiment libre toute personne, communauté ou institution qui répond pleinement à sa nature et à sa vocation". (source: VIS 081201)
A lire aussi André Cantin, Saint Pierre Damien (1007-1072) http://lyon.catholique.fr/?Saint-Pierre-DamienAutrefois - aujourd’hui, Éditions du Cerf, 2006.
Benoît XVI a évoqué le 9 Septembre 2009 Saint Pierre Damien (Ravenne 1007- Faenza 1072), un Moine qui soutint ardemment la réforme de l'Eglise engagée au XIe siècle par la papauté.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090909.html
Saint Pierre Damien fut en tout un "Moine", vivant selon des principes d'austérité que l'on pourrait considérer de nos jours comme excessifs.
"Il œuvra afin que la vie religieuse propose une témoignage vivant du primat de Dieu et un appel à la sanctification de tous, loin de tout compromis mondain.
Il s'investit totalement, avec grande cohérence et grande sévérité, dans la réforme grégorienne, plaçant toutes ses forces, physiques comme spirituelles, au service du Christ et de l'Église".
Mémoire de Saint Pierre Damien, Évêque d’Ostie et Docteur de l’Église. Entré dans le 'désert' de Font-Avellane, il se fit le promoteur ardent de la vie religieuse et, à une époque difficile de réforme de l’Église, il rappela avec force les Moines à la sainteté de la Contemplation, les clercs à une vie sans reproche, le peuple à la communion avec le Siège apostolique.
Il mourut à Faenza, en Romagne, le 22 Février 1072.
Martyrologe romain.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090909.html
Prodigieusement intelligent, il gagne ses grades et devient un professeur très renommé.
Cependant, Pierre Damien, assailli de violentes tentations d’orgueil et de sensualité, ne voit pas d’autres moyens d’échapper aux dangers du monde que d’entrer chez les Moines Camaldules de l’Abbaye Sainte-Croix de Fonte Avellana, aux confins de la Marche et de l’Ombrie, où il s'adonne à une vie extrêmement austère (1035).
Appelé par ses supérieurs à restaurer et à renforcer la discipline, il prêche dans son couvent et dans d'autres.
Il est élu prieur de Fonte Avellana (1043) d'où il fonde d'autres monastères. Le savant Pierre Damien ne manque pas d’avertir ses moines : « prenons garde à la science qui ne vire point en amour. Souvent, le désir de trop embrasser intellectuellement peut devenir dangereux pour la vie spirituelle. »
Soucieux des intérêts de l'Église, il dénonce à Grégoire VI (1045-1046) les clercs et les Évêques incontinents et simoniaques dont la race avait augmenté démesurément sous le lamentable pontificat de Benoît IX (1032-1045).
Conseiller de Clément II (1046-1047), il lui écrit : « Travaillez à relever la justice qu'on foule aux pieds avec mépris ; usez des rigueurs de la discipline ecclésiastiques pour que les méchants soient humiliés et que les humbles se reprennent à l'espérance. »
Près d'être condamné par Léon IX (1048-1054) circonvenu par ses ennemis, Pierre Damien écrit au Pape : « Je ne cherche la faveur d'aucun mortel ; je ne crains la colère de personne ; je n'invoque que le témoignage de ma propre conscience. »
Après avoir déserté la cour pontificale pendant la fin du pontificat de Léon IX et celui de Victor II (1055-1057), il est rappelé d'Ostie par Etienne IX (1057-1058) qui le fait Cardinal-Évêque ; il dénonce l'élection de Benoît X (1058-1059) entachée de simonie et, avec Hildebrand (futur saint Grégoire VII), après avoir contribué à l'élection de Nicolas II (1059-1061), il obtient le décret de 1059 qui réserve l'élection du Pape aux seuls Cardinaux.
A peine a-t-il fait l'élection d'Alexandre II (1061-1073) qu'il se retire dans son Monastère dont il doit bien vite partir pour veiller sur l'Église déchirée par le schisme de l'antipape Honorius II (condamné en 1062).
« Nous n'en connaissons pas dont l'autorité soit plus grande, après la nôtre, dans l'Église Romaine, dit Alexandre II, il est notre œil et le ferme appui du siège apostolique. »
Il est envoyé comme légat à Milan (1059), en France (1063), à Florence (1063), puis en Germanie (1069).
Après avoir remis de l’ordre dans le diocèse de Ravenne dont le défunt Archevêque Henri a soutenu l’antipape, Pierre Damien, terrassé par la fièvre, au Monastère Sainte-Marie-des-Anges, à Faenza, le 22
Février 1072.
Cependant, Pierre Damien, assailli de violentes tentations d’orgueil et de sensualité, ne voit pas d’autres moyens d’échapper aux dangers du monde que d’entrer chez les Moines Camaldules de l’Abbaye Sainte-Croix de Fonte Avellana, aux confins de la Marche et de l’Ombrie, où il s'adonne à une vie extrêmement austère (1035).
Appelé par ses supérieurs à restaurer et à renforcer la discipline, il prêche dans son couvent et dans d'autres.
Il est élu prieur de Fonte Avellana (1043) d'où il fonde d'autres monastères. Le savant Pierre Damien ne manque pas d’avertir ses moines : « prenons garde à la science qui ne vire point en amour. Souvent, le désir de trop embrasser intellectuellement peut devenir dangereux pour la vie spirituelle. »
Soucieux des intérêts de l'Église, il dénonce à Grégoire VI (1045-1046) les clercs et les Évêques incontinents et simoniaques dont la race avait augmenté démesurément sous le lamentable pontificat de Benoît IX (1032-1045).
Conseiller de Clément II (1046-1047), il lui écrit : « Travaillez à relever la justice qu'on foule aux pieds avec mépris ; usez des rigueurs de la discipline ecclésiastiques pour que les méchants soient humiliés et que les humbles se reprennent à l'espérance. »
Près d'être condamné par Léon IX (1048-1054) circonvenu par ses ennemis, Pierre Damien écrit au Pape : « Je ne cherche la faveur d'aucun mortel ; je ne crains la colère de personne ; je n'invoque que le témoignage de ma propre conscience. »
Après avoir déserté la cour pontificale pendant la fin du pontificat de Léon IX et celui de Victor II (1055-1057), il est rappelé d'Ostie par Etienne IX (1057-1058) qui le fait Cardinal-Évêque ; il dénonce l'élection de Benoît X (1058-1059) entachée de simonie et, avec Hildebrand (futur saint Grégoire VII), après avoir contribué à l'élection de Nicolas II (1059-1061), il obtient le décret de 1059 qui réserve l'élection du Pape aux seuls Cardinaux.
A peine a-t-il fait l'élection d'Alexandre II (1061-1073) qu'il se retire dans son Monastère dont il doit bien vite partir pour veiller sur l'Église déchirée par le schisme de l'antipape Honorius II (condamné en 1062).
« Nous n'en connaissons pas dont l'autorité soit plus grande, après la nôtre, dans l'Église Romaine, dit Alexandre II, il est notre œil et le ferme appui du siège apostolique. »
Il est envoyé comme légat à Milan (1059), en France (1063), à Florence (1063), puis en Germanie (1069).
Après avoir remis de l’ordre dans le diocèse de Ravenne dont le défunt Archevêque Henri a soutenu l’antipape, Pierre Damien, terrassé par la fièvre, au Monastère Sainte-Marie-des-Anges, à Faenza, le 22
Février 1072.
Lecture
Qui donnera à mes yeux une source pour pleurer ? Couvrez-vous d’un voile de larmes, ô mes pupilles : malheur à moi, je suis tombé !
Les gouttes de la mer, le sable du lido, n’ont d’égal que la multitude de mes péchés : plus nombreux que les étoiles et que les gouttes de pluie, ils pèsent plus que les montagnes.
Je suis indigne de voir de mes yeux le ciel, je ne mérite pas de prononcer de mes lèvres le nom de Dieu.
Je m’efforce à pleurer mais mon cœur reste de pierre. Je persiste dans la prière, mais mon esprit se perd n’importe où. Je cherche la lumière et voici que les ténèbres de mon esprit pervers me rejoignent.
Je pleure ma pauvre âme blessée à mort : toi, qui par ta mort as réduit à néant l’empire de la mort, ressuscite-la !
Par tes entrailles de miséricorde je te supplie : libère-moi des rêts du péché. Je mérite le mépris : prodigue-moi ton pardon, ô source de piété.
Rends-moi toujours obéissant à tes commandements, et conduis-moi vers la vie du Ciel, toi qui, avec Le Père et L’Esprit-Saint dispose toute chose dans nos vies.
(Pierre Damien, Poèmes)
Qui donnera à mes yeux une source pour pleurer ? Couvrez-vous d’un voile de larmes, ô mes pupilles : malheur à moi, je suis tombé !
Les gouttes de la mer, le sable du lido, n’ont d’égal que la multitude de mes péchés : plus nombreux que les étoiles et que les gouttes de pluie, ils pèsent plus que les montagnes.
Je suis indigne de voir de mes yeux le ciel, je ne mérite pas de prononcer de mes lèvres le nom de Dieu.
Je m’efforce à pleurer mais mon cœur reste de pierre. Je persiste dans la prière, mais mon esprit se perd n’importe où. Je cherche la lumière et voici que les ténèbres de mon esprit pervers me rejoignent.
Je pleure ma pauvre âme blessée à mort : toi, qui par ta mort as réduit à néant l’empire de la mort, ressuscite-la !
Par tes entrailles de miséricorde je te supplie : libère-moi des rêts du péché. Je mérite le mépris : prodigue-moi ton pardon, ô source de piété.
Rends-moi toujours obéissant à tes commandements, et conduis-moi vers la vie du Ciel, toi qui, avec Le Père et L’Esprit-Saint dispose toute chose dans nos vies.
(Pierre Damien, Poèmes)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 22 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Isabelle de France, vierge et Fondatrice des « Clarisses Urbanistes », sœur de Saint Louis (1225-1270).
Statue d'Isabelle de France sous le porche de Saint-Germain-l'Auxerrois
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/684/Bienheureuse-Isabelle-de-France.html
Bienheureuse Isabelle de France
Religieuse Clarisse, sœur de Saint Louis (✝ 1270)http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1735/Saint-Louis.html
Ce n'est pas une princesse de légende. Nous avons d'elle le portrait vivant qu'a écrit l'une de ses dames d'honneur, Agnès d'Harcourt, qui deviendra par la suite Abbesse de Longchamp.
Dès son plus jeune âge, cette sœur du roi saint Louis fut attirée par les choses Célestes. Elle était gracieuse et belle en sa jeunesse, mais de santé chétive.
Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres.
Elle réussit à ne point se laisser marier à Conrad, le fils de l'empereur Frédéric II, malgré les instances du Pape.
Après la mort de Blanche de Castille elle résolut de vivre à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du Couvent de Longchamp qu'elle avait bâti à Paris pour les Clarisses et qu'elle consacra à "l'Humilité de Notre-Dame."
Elle y mena une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de Religion.
Fêtée au propre de France le 22 Février et que Paris fête le 24 février...
La Bienheureuse Isabelle (1225-1270), sœur de Saint Louis, est née à Paris de Louis VIII et de Blanche de Castille.
Dès son plus jeune âge, elle fut attirée par les choses Célestes. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres... (saints diocésains - diocèse de Nanterre)
Sœur du roi Saint Louis, elle resta à la cour tant que vécut sa mère Blanche de Castille. Elle y tint son rang avec simplicité mais aussi avec dignité. Elle s'occupait surtout des pauvres, des malades et des lépreux.
Puis elle fonda le Monastère des Religieuses Clarisses "Notre-Dame de l'humilité", sur la plaine de Longchamp, grâce à l'appui royal.
Saint Bonaventure http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1513/Saint-Bonaventure.htmlrédigea la règle de ces Moniales. Isabelle resta simple laïque, habitant à côté du Monastère dans la piété, l'austérité et la prière.
À Longchamp aux environs de Paris, en 1270, la Bienheureuse Isabelle, vierge. Sœur du roi Saint Louis, elle refusa des noces princières, méprisa les délices du monde et fonda un Couvent de Sœurs Mineures, avec lesquelles elle vécut pour Dieu dans l’humilité et la pauvreté.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/684/Bienheureuse-Isabelle-de-France.html
Bienheureuse Isabelle de France
Religieuse Clarisse, sœur de Saint Louis (✝ 1270)http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1735/Saint-Louis.html
Ce n'est pas une princesse de légende. Nous avons d'elle le portrait vivant qu'a écrit l'une de ses dames d'honneur, Agnès d'Harcourt, qui deviendra par la suite Abbesse de Longchamp.
Dès son plus jeune âge, cette sœur du roi saint Louis fut attirée par les choses Célestes. Elle était gracieuse et belle en sa jeunesse, mais de santé chétive.
Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres.
Elle réussit à ne point se laisser marier à Conrad, le fils de l'empereur Frédéric II, malgré les instances du Pape.
Après la mort de Blanche de Castille elle résolut de vivre à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du Couvent de Longchamp qu'elle avait bâti à Paris pour les Clarisses et qu'elle consacra à "l'Humilité de Notre-Dame."
Elle y mena une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de Religion.
Fêtée au propre de France le 22 Février et que Paris fête le 24 février...
La Bienheureuse Isabelle (1225-1270), sœur de Saint Louis, est née à Paris de Louis VIII et de Blanche de Castille.
Dès son plus jeune âge, elle fut attirée par les choses Célestes. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres... (saints diocésains - diocèse de Nanterre)
Sœur du roi Saint Louis, elle resta à la cour tant que vécut sa mère Blanche de Castille. Elle y tint son rang avec simplicité mais aussi avec dignité. Elle s'occupait surtout des pauvres, des malades et des lépreux.
Puis elle fonda le Monastère des Religieuses Clarisses "Notre-Dame de l'humilité", sur la plaine de Longchamp, grâce à l'appui royal.
Saint Bonaventure http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1513/Saint-Bonaventure.htmlrédigea la règle de ces Moniales. Isabelle resta simple laïque, habitant à côté du Monastère dans la piété, l'austérité et la prière.
À Longchamp aux environs de Paris, en 1270, la Bienheureuse Isabelle, vierge. Sœur du roi Saint Louis, elle refusa des noces princières, méprisa les délices du monde et fonda un Couvent de Sœurs Mineures, avec lesquelles elle vécut pour Dieu dans l’humilité et la pauvreté.
Isabelle de France, fille du roi de France Louis VIII, le Lion, et de Blanche de Castille, est morte sans alliance ni postérité.
Sœur cadette de Saint Louis IX, Isabelle reçut, comme son frère, une éducation Chrétienne très forte : dès son plus jeune âge elle se fit remarquer par sa piété et sa tempérance.
Pour des raisons politiques, son père voulait la marier au comte Hugues de la Marche qui préféra épouser Yolande, la fille du comte de Bretagne.
Le Pape Innocent IV (Sinibaldo Fieschi, 1243-1254) souhaitait la voir épouser le fils de Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Saint Empire.
Ce prince Conrad était en titre mais non en fait, roi de Jérusalem, et devait hériter de l'Empire. Isabelle refusa ce parti et fit connaître à sa famille et au Pape qu'elle souhaitait garder la virginité.
Le Pape comprit son dessein, et lui accorda, par bulle (26 Mai 1254) l'autorisation de se mettre sous la tutelle spirituelle de Religieux Franciscains.
Un an plus tard, elle entreprit la construction d'un Monastère, dans la forêt de Rouvray (le bois de Boulogne), proche de Paris, sur un terrain concédé par son frère, le roi Louis IX.
Celui-ci, très attaché à sa sœur, l'avait autorisée à consacrer une somme de trente mille livres, soit la somme qu'elle aurait eue comme dot, pour la construction du Monastère.
Le Monastère de Longchamp fut achevé en 1259, et accueillit les premières Clarisses (de l'obédience de Saint-Damien), venues du Monastère de Reims, le 23 Juin 1260.
En s'inspirant de la Règle écrite par Claire d'Assise, elle avait composé elle-même une règle, un peu moins sévère, qui fut approuvée par Alexandre IV (2 Février 1259).
Saint Bonaventure, ministre général des Franciscains et d'autres Frères l'avaient conseillée ; il prêcha plusieurs fois à Longchamp et rédigea un traité de vie spirituelle dédié à Isabelle : de Perfectione vitae ad sorores (La vie parfaite, pour les Sœurs).
Le Monastère fut consacré à l'Humilité de la Bienheureuse Vierge Marie.
À partir de 1260, Isabelle vint s'installer dans une petite maison, construite pour elle dans l'enclos du Monastère, pour partager la vie et la prière des Sœurs, mais elle ne fit jamais profession Religieuse.
En 1263, elle obtint du Pape Urbain IV, un remaniement de la Règle. Cette dernière rédaction fut adoptée par plusieurs Monastères, en France et en Italie (Clarisses Urbanistes).
Isabelle mourut le 22 Février 1270 et fut enterrée dans l'église du Monastère. Après la mort de Saint Louis (à Tunis, la même année), Charles d'Anjou, frère du roi et d'Isabelle, demanda à une dame de compagnie d'Isabelle d'écrire sa vie, en vue de sa Canonisation.
Agnès d'Harcourt publia ce récit hagiographique, vers 1280, mais Isabelle ne fut Béatifiée qu'en 1521, par le Pape Léon X (bulle Piis omnium).
Sœur cadette de Saint Louis IX, Isabelle reçut, comme son frère, une éducation Chrétienne très forte : dès son plus jeune âge elle se fit remarquer par sa piété et sa tempérance.
Pour des raisons politiques, son père voulait la marier au comte Hugues de la Marche qui préféra épouser Yolande, la fille du comte de Bretagne.
Le Pape Innocent IV (Sinibaldo Fieschi, 1243-1254) souhaitait la voir épouser le fils de Frédéric II de Hohenstaufen, empereur du Saint Empire.
Ce prince Conrad était en titre mais non en fait, roi de Jérusalem, et devait hériter de l'Empire. Isabelle refusa ce parti et fit connaître à sa famille et au Pape qu'elle souhaitait garder la virginité.
Le Pape comprit son dessein, et lui accorda, par bulle (26 Mai 1254) l'autorisation de se mettre sous la tutelle spirituelle de Religieux Franciscains.
Un an plus tard, elle entreprit la construction d'un Monastère, dans la forêt de Rouvray (le bois de Boulogne), proche de Paris, sur un terrain concédé par son frère, le roi Louis IX.
Celui-ci, très attaché à sa sœur, l'avait autorisée à consacrer une somme de trente mille livres, soit la somme qu'elle aurait eue comme dot, pour la construction du Monastère.
Le Monastère de Longchamp fut achevé en 1259, et accueillit les premières Clarisses (de l'obédience de Saint-Damien), venues du Monastère de Reims, le 23 Juin 1260.
En s'inspirant de la Règle écrite par Claire d'Assise, elle avait composé elle-même une règle, un peu moins sévère, qui fut approuvée par Alexandre IV (2 Février 1259).
Saint Bonaventure, ministre général des Franciscains et d'autres Frères l'avaient conseillée ; il prêcha plusieurs fois à Longchamp et rédigea un traité de vie spirituelle dédié à Isabelle : de Perfectione vitae ad sorores (La vie parfaite, pour les Sœurs).
Le Monastère fut consacré à l'Humilité de la Bienheureuse Vierge Marie.
À partir de 1260, Isabelle vint s'installer dans une petite maison, construite pour elle dans l'enclos du Monastère, pour partager la vie et la prière des Sœurs, mais elle ne fit jamais profession Religieuse.
En 1263, elle obtint du Pape Urbain IV, un remaniement de la Règle. Cette dernière rédaction fut adoptée par plusieurs Monastères, en France et en Italie (Clarisses Urbanistes).
Isabelle mourut le 22 Février 1270 et fut enterrée dans l'église du Monastère. Après la mort de Saint Louis (à Tunis, la même année), Charles d'Anjou, frère du roi et d'Isabelle, demanda à une dame de compagnie d'Isabelle d'écrire sa vie, en vue de sa Canonisation.
Agnès d'Harcourt publia ce récit hagiographique, vers 1280, mais Isabelle ne fut Béatifiée qu'en 1521, par le Pape Léon X (bulle Piis omnium).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 23 Février 2017 : Fête de Saint Polycarpe, Évêque de Smyrne et martyr (✝ 167).
Icônes de Saint Polycarpe de Smyrne, Évêque, Hiéromartyr. (II°s).
Presbytera Anna
http://presbyteraanna.blogspot.com/2012/03/icones-de-saint-polycarpe-de-smyrne.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/690/Saint-Polycarpe.html
Saint Polycarpe
Évêque de Smyrne (✝ 167)
Évêque et martyr.
Dans sa jeunesse, il connut l'apôtre Saint Jean dont il est devenu le disciple. Évêque de Smyrne, il transmettra la tradition johannique au jeune Irénée, le futur Évêque de Lyon.
Lorsqu'éclate la persécution commandée par Marc-Aurèle, l'empereur-philosophe, Saint Polycarpe est très âgé.
Il est plein de noblesse devant le proconsul :"Voilà bientôt quatre-vingt six ans que je sers Le Christ, et il ne m'a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon roi et mon sauveur ?" Il est alors brûlé vif, "comme un pain dans le four" selon son expression.
Mémoire de Saint Polycarpe, Évêque et martyr, disciple de Saint Jean et le dernier témoin de l’âge apostolique.
À l’âge de quatre-vingt-six ans, l’an 167, sous les empereurs Marc Antoine et Lucius Aurèle Commode, dans l’amphithéâtre de Smyrne, devant le proconsul et tout le peuple, il fut livré aux flammes, et sur le bûcher rendit grâce à Dieu Le Père qui l’avait jugé digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer à la coupe du Christ.
Martyrologe romain
Seigneur Dieu tout puissant, Père de Jésus Christ ton enfant bien-aimé, de qui nous avons reçu connaissance de ton Nom, Toi, le Dieu des anges, des puissances et de toute la création, ainsi que de la race des justes qui vivent en ta présence, je Te bénis de m’avoir jugé digne de ce jour et de cette heure afin de me faire prendre part au nombre de tes témoins, et de participer au Calice de Ton Christ pour la Résurrection de la Vie éternelle de l’âme et du corps.
Paroles de Saint Polycarpe au moment de sa mort.
Presbytera Anna
http://presbyteraanna.blogspot.com/2012/03/icones-de-saint-polycarpe-de-smyrne.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/690/Saint-Polycarpe.html
Saint Polycarpe
Évêque de Smyrne (✝ 167)
Évêque et martyr.
Dans sa jeunesse, il connut l'apôtre Saint Jean dont il est devenu le disciple. Évêque de Smyrne, il transmettra la tradition johannique au jeune Irénée, le futur Évêque de Lyon.
Lorsqu'éclate la persécution commandée par Marc-Aurèle, l'empereur-philosophe, Saint Polycarpe est très âgé.
Il est plein de noblesse devant le proconsul :"Voilà bientôt quatre-vingt six ans que je sers Le Christ, et il ne m'a fait aucun mal. Comment pourrais-je outrager mon roi et mon sauveur ?" Il est alors brûlé vif, "comme un pain dans le four" selon son expression.
Mémoire de Saint Polycarpe, Évêque et martyr, disciple de Saint Jean et le dernier témoin de l’âge apostolique.
À l’âge de quatre-vingt-six ans, l’an 167, sous les empereurs Marc Antoine et Lucius Aurèle Commode, dans l’amphithéâtre de Smyrne, devant le proconsul et tout le peuple, il fut livré aux flammes, et sur le bûcher rendit grâce à Dieu Le Père qui l’avait jugé digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer à la coupe du Christ.
Martyrologe romain
Seigneur Dieu tout puissant, Père de Jésus Christ ton enfant bien-aimé, de qui nous avons reçu connaissance de ton Nom, Toi, le Dieu des anges, des puissances et de toute la création, ainsi que de la race des justes qui vivent en ta présence, je Te bénis de m’avoir jugé digne de ce jour et de cette heure afin de me faire prendre part au nombre de tes témoins, et de participer au Calice de Ton Christ pour la Résurrection de la Vie éternelle de l’âme et du corps.
Paroles de Saint Polycarpe au moment de sa mort.
Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'apôtre Saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi Évêque de Smyrne.
Homme de grande Foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine Chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit : « Ne me connaissez-vous pas ? “Si, répondit l'Évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan.” »
Une telle âme était préparée au martyre.
Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les Chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait :
« Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? “Oui, je le suis.” Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis Le Christ, et tu seras libre.
“Il y quatre-vingt-six ans que je le sers et il ne m'a fait que du bien ; comment pourrais-je le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.”
Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? “Fais-les venir ! ”
Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler.
“Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.” »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule s'écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais on arrêta qu'il serait brûlé vif.
Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : « C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera. »
Le Saint lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans ne lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs.
À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
Homme de grande Foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine Chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit : « Ne me connaissez-vous pas ? “Si, répondit l'Évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan.” »
Une telle âme était préparée au martyre.
Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. À l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les Chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait :
« Courage, Polycarpe, combats en homme de cœur ! »
Le proconsul lui demanda : « Es-tu Polycarpe ? “Oui, je le suis.” Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis Le Christ, et tu seras libre.
“Il y quatre-vingt-six ans que je le sers et il ne m'a fait que du bien ; comment pourrais-je le maudire ? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur.”
Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer ? “Fais-les venir ! ”
Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler.
“Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout.” »
De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule s'écrie : « Il est digne de mort. Polycarpe aux lions ! » Mais on arrêta qu'il serait brûlé vif.
Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : « C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera. »
Le Saint lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans ne lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs.
À cette vue, les bourreaux lui percent le cœur avec une épée.
Pour un approfondissement
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 24 Février 2017 : Fête de la Bse Ascensión del Corazón de Jesús (Florentina Nicol Goñi), Vierge et Co-Fondatrice des « Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire » (1868-1940).
Espagnole, Co-Fondatrice et première supérieure générale des Missionnaires Dominicaines du Rosaire (✝ 1940).
Ascensión del Corazón de Jesús, espagnole, Co-Fondatrice et première supérieure générale des Missionnaires Dominicaines du Rosaire.
Béatification, 14 mai 2005
"La Bienheureuse Ascensión du Coeur de Jésus est l'une des grandes missionnaires du siècle dernier...
Son premier domaine d'apostolat fut l'enseignement dans le collège jouxtant le Monastère. Les sources des témoins s'en souviennent comme d'une excellente éducatrice, gentille et forte, compréhensive et exigeante...
Mais Le Seigneur avait des projets différents pour elle. A l'âge de quarante-cinq ans il l'appela à devenir missionnaire au Pérou.
Avec un enthousiasme juvénile et une totale confiance dans la Providence, elle quitta sa patrie et se consacra à l'évangélisation du monde, commençant par le continent américain...
Soutenue par une Foi vive et une fervente dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et à la Madone du Rosaire, elle se consacra au Salut des âmes jusqu'à se sacrifier elle-même. Elle exhortait souvent ses filles à en faire tout autant, leur disant que l'on ne sauve pas les âmes sans se sacrifier soi-même..."
Homélie du cardinal José Saraiva Martinshttp://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170224&id=14674&fd=0
Bse Ascensión del Corazón de Jesús
Vierge et Co-Fondatrice des
« Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire »
Ascensión del Corazón de Jesús (1868-1940) - Biographie - site du Vatican.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050514_nicol_fr.html
ASCENSIÓN DEL CORAZÓN DE JESÚS NICOL GOÑI
(1868-1940)
Ascensión del Corazón de Jesús, dans le siècle Florentina Nicol Goñi, dernière fille de Juan Nicol, commerçant de chaussures, et Agueda Goñi, naît à Tafalla (Navarre, Espagne) le 14 Mars 1868.
Elle découvrit encore enfant sa vocation en fréquentant l'Ecole des Dominicaines du Tiers Ordre à Huesca, où elle suivit des études.
Le 22 Octobre 1885, elle entra au noviciat de la communauté des religieuses de Santa Rosa de Huesca, puis elle devint enseignante dans l'école de la communauté.
En 1912, le gouvernement ferma l'école et Mère Ascension accepta de partir travailler avec les autres sœurs de la Communauté des Mères de Huesca dans la mission d'"Urubamba y Madre de Dios", au Pérou à la suite de l'invitation missionnaire du Père dominicain Ramón Zubieta.
Au Pérou, les Religieuses espagnoles entrèrent dans la Communauté de Notre-Dame du "Patrocinio" de Lima, où la Mère Ascensión fut nommée Prieure, malgré de nombreuses difficultés dues à l'intégration des nouvelles venues.
En 1918, le Père Theissling, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, suggéra la Fondation d'une nouvelle Congrégation, qui prit le nom de "Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire", dont les premières constitutions furent approuvées le 27 septembre et qui fut érigée le 5 octobre de la même année à Lima. La Mère Ascensión en fut nommé Supérieure générale.
Le 25 mars de l'année suivante le Pape Benoît XV annexa l'Ordre à la Congrégation des Frères Prêcheurs.
L'inauguration du Collège de Sonsonete, au Salvador, marqua le moment de l'autonomie de la Congrégation qui accomplissait une œuvre remarquable d'éducation à une époque où le monde fut successivement tourmenté par la Guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et la révolution communiste en Chine.
Au cours des années, la Congrégation prit la forme d'une institution internationale; en 1926 elle accepta de diriger le Collège national de Cuzco, ainsi que diverses écoles et le Collège national d'Arequipa, jouant un rôle important dans l'éducation civile en plus de l'éducation religieuse.
En 1932, l'appel Missionnaire conduisit les Sœurs de la Congrégation en Chine avec Mère Ascensión à leur tête, qui se rendit dans ce pays à plusieurs reprises.
Lors du troisième Chapitre général celle-ci fut à nouveau élue supérieure générale, mais quelques temps plus tard se déclara la maladie qui devait la conduire à la mort.
Elle s'éteignit à Pampelune le 24 Février 1940, entourée d'une grande réputation de sainteté.
Ascensión del Corazón de Jesús a été Béatifiée le 14 Mai 2005, dans la Basilique de Saint Pierre à Rome, par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Lors de la Béatification de Mère Ascensión del Corazón de Jesús, la Congrégation comptait 785 Religieuses dans 21 pays des cinq continents.
Mère Ascension Nicol Goñi
Co-Fondatrice des Dominicaines Missionnaires du Rosaire
Mère Ascension est née à Tafalla, Navarre (Espagne) le 14 mars 1868. Au Baptême elle reçut le prénom de Florentina.
Sa première éducation fut celle des familles Chrétiennes de l’époque. Elle était la dernière de quatre frères.
A 14 ans, elle alla au Collège – Internat de Sainte Rose de Lima, dans la ville de Huesca. Son premier contact avec la vie religieuse Dominicaine éveilla en elle un grand point d’interrogation sur sa vocation.
Quand elle prit la décision de se faire religieuse, après avoir fini ses études, elle décida de revenir une année à la maison familiale, pour mieux clarifier son option.
Après ce temps de réflexion elle retourna au Collège, en 1885, pour commencer son noviciat. Une année plus tard elle fera ses premiers vœux et y resta travailler comme professeur, tâche à laquelle elle se donna pendant vingt huit ans.
Avec ses Sœurs, elle partageait le grand désir d’aller vers les personnes les plus pauvres, même dans les pays lointains dont elle avait des nouvelles par les revues missionnaires de l’époque.
Le Royaume devient son souci
L’Etat dépouilla la communauté de Huesca de l’École Normale et de celle de Gradué que les Sœurs dirigeaient, toutes deux passèrent au gouvernement de la Province.
Ainsi les Sœurs furent privées d’une grande partie de leur travail et de leur apostolat. Depuis longtemps, toutes souhaitaient collaborer avec les missions et ceci en fut l’occasion: elles écrivirent en Amérique et aux Philippines pour offrir leurs services.
En 1913, arriva à Huesca le Serviteur de Dieu Ramón Zubieta O.P., venant du Vicariat Apostolique de Puerto Maldonado, qui se trouve dans la zone forestière, au Pérou.
Il tenait en mains la lettre que les Sœurs avaient écrite elles-mêmes, proposant leur collaboration.
Mère Ascension, qui souhaitait vivement s’offrir à Dieu «pour tout sacrifice», donna son Nom et fut acceptée.
En novembre 1913 partit la première expédition. Le groupe était formé de 5 Sœurs et 3 Missionnaires, ils arrivèrent au Pérou le 30 décembre.
Ils étaient accompagnés par Monseigner Zubieta, expert en voyage et expéditions difficiles. Les religieuses s’installèrent au Couvent-Beaterio des Dominicaines du Patrocinio, à Lima. Ce logement était provisoire pour attendre de partir au Vicariat Apostolique qui venait d’être fondé.
Évangéliser á partir des pauvres
Mère Ascension, avec deux autres religieuses, partit dans la montagne pour sa première expédition.
Cette nouvelle suscita une grande admiration à Lima. Jusqu’alors, personne n’avait osé réaliser un voyage aussi long et dangereux.
Elles devaient traverser la chaîne de montagnes des Andes et ensuite naviguer sur de grandes rivières.
Il leur a fallu 24 jours de voyage avant d’arriver à leur première mission et elles ont compris ce qu’était être religieuse missionnaire.
En 1915, elles arrivèrent à Puerto Maldonado, petit village entre deux grandes rivières la Madre de Dios et le Tambopata, Toute la communication, avec la population se faisait á travers ces rivières.
Les Sœurs furent reçues avec grande joie et sympathie. Elles vont aider à l’éducation de la femme et des enfants, jusque là, peu habituelle dans cette zone forestière.
Mère Ascension a fait l’expérience de la présence de Dieu au milieu de la forêt et des pauvres. Les grands sacrifices de sa nouvelle vie n’avaient pour elle aucune importance, comparés à la grande joie qu’elle ressentait dans sa vie missionnaire.
Les pauvres...critères de confrontation
Elle se sentait heureuse dans la mission, sa «préférence pour les humbles» et petits, la comblait de joie.
Quelques jours après son arrivée á Maldonado, elle ouvrit un collège pour les filles et peu après un internat pour les plus nécessiteuses, dispersées dans la forêt.
Arrivèrent les premières filles de la tribu Baraya qui restèrent à l’internat. Celui-ci fut vite rempli et rapidement la situation sociale qui se vivait dans la forêt fit resurgit l’affrontement entre natives et étrangères.
Les Sœurs optèrent pour les natives et décidèrent qu’il y aurait un lieu pour accueillir toutes celles qui voulaient venir, mais en donnant la priorité aux natives.
Tout de suite, des malades graves vinrent demander de l’aide. Les Sœurs, sans moyens adéquats, les reçurent dans leur maison, en attendant de trouver une autre solution.
Elles-mêmes les visitaient et leur donnaient quelques remèdes. Interpellées par les besoins de cette nouvelle situation, elles commencèrent d’autres formes d’apostolat.
Mère Ascension vivait d’une Foi profonde et était très fidèle á la Prière. Elle a compris que Le Seigneur était avec elle sur son «chemin».
Elle sentait sa présence en elle et dialoguait avec Lui. Elle Le trouvait dans ses jours de voyages en bateau, sur le cheval, sur la pirogue et quand elle découvrait la beauté de la nature. Elle sentait sa présence surtout lorsqu’elle était avec les jeunes filles, les malades qu’elle devait soigner, les femmes qui vivaient autrement que ce qu’elle avait connu.
L’expérience de Dieu était si forte qu’elle disait «Il m’est très difficile d’expliquer ce que mon âme expérimente. Jamais je me suis sentie si près de Dieu comme dans ces mois passés sur la montagne».
Remarque : Mère Ascension Nicol Goni est Béatifiée avec Mère Marianne Cope le Samedi soir 14 Mai 2005, veille de la Pentecôte, au cours d’une Eucharistie présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour le Culte des Saints.
C’est la première Béatification de Benoît XVI, qui reprend la tradition de déléguer un Cardinal pour la cérémonie, au début de laquelle celui-ci lit le décret du Pape. (Mais le Saint-Père continuera à présider personnellement les cérémonies de Canonisations.)
En effet Paul VI, en 1971 avait décidé de Béatifier lui-même le Prêtre Polonais Maximilien Kolbe.
Et Jean-Paul II avait continué dans cette ligne en présidant toutes les Béatifications.
Cette décision de Benoît XVI permet de mieux mettre en valeur les Canonisations qui offrent un Saint pour le culte de l’Église universelle, tandis qu’une Béatification n’ouvre le culte, en principe, que pour l’Église locale.
Ascensión del Corazón de Jesús, espagnole, Co-Fondatrice et première supérieure générale des Missionnaires Dominicaines du Rosaire.
Béatification, 14 mai 2005
"La Bienheureuse Ascensión du Coeur de Jésus est l'une des grandes missionnaires du siècle dernier...
Son premier domaine d'apostolat fut l'enseignement dans le collège jouxtant le Monastère. Les sources des témoins s'en souviennent comme d'une excellente éducatrice, gentille et forte, compréhensive et exigeante...
Mais Le Seigneur avait des projets différents pour elle. A l'âge de quarante-cinq ans il l'appela à devenir missionnaire au Pérou.
Avec un enthousiasme juvénile et une totale confiance dans la Providence, elle quitta sa patrie et se consacra à l'évangélisation du monde, commençant par le continent américain...
Soutenue par une Foi vive et une fervente dévotion au Sacré-Cœur de Jésus et à la Madone du Rosaire, elle se consacra au Salut des âmes jusqu'à se sacrifier elle-même. Elle exhortait souvent ses filles à en faire tout autant, leur disant que l'on ne sauve pas les âmes sans se sacrifier soi-même..."
Homélie du cardinal José Saraiva Martinshttp://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170224&id=14674&fd=0
Bse Ascensión del Corazón de Jesús
Vierge et Co-Fondatrice des
« Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire »
Ascensión del Corazón de Jesús (1868-1940) - Biographie - site du Vatican.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050514_nicol_fr.html
ASCENSIÓN DEL CORAZÓN DE JESÚS NICOL GOÑI
(1868-1940)
Ascensión del Corazón de Jesús, dans le siècle Florentina Nicol Goñi, dernière fille de Juan Nicol, commerçant de chaussures, et Agueda Goñi, naît à Tafalla (Navarre, Espagne) le 14 Mars 1868.
Elle découvrit encore enfant sa vocation en fréquentant l'Ecole des Dominicaines du Tiers Ordre à Huesca, où elle suivit des études.
Le 22 Octobre 1885, elle entra au noviciat de la communauté des religieuses de Santa Rosa de Huesca, puis elle devint enseignante dans l'école de la communauté.
En 1912, le gouvernement ferma l'école et Mère Ascension accepta de partir travailler avec les autres sœurs de la Communauté des Mères de Huesca dans la mission d'"Urubamba y Madre de Dios", au Pérou à la suite de l'invitation missionnaire du Père dominicain Ramón Zubieta.
Au Pérou, les Religieuses espagnoles entrèrent dans la Communauté de Notre-Dame du "Patrocinio" de Lima, où la Mère Ascensión fut nommée Prieure, malgré de nombreuses difficultés dues à l'intégration des nouvelles venues.
En 1918, le Père Theissling, de l'Ordre des Frères Prêcheurs, suggéra la Fondation d'une nouvelle Congrégation, qui prit le nom de "Missionnaires Dominicaines du Très Saint Rosaire", dont les premières constitutions furent approuvées le 27 septembre et qui fut érigée le 5 octobre de la même année à Lima. La Mère Ascensión en fut nommé Supérieure générale.
Le 25 mars de l'année suivante le Pape Benoît XV annexa l'Ordre à la Congrégation des Frères Prêcheurs.
L'inauguration du Collège de Sonsonete, au Salvador, marqua le moment de l'autonomie de la Congrégation qui accomplissait une œuvre remarquable d'éducation à une époque où le monde fut successivement tourmenté par la Guerre civile espagnole, la Deuxième Guerre mondiale et la révolution communiste en Chine.
Au cours des années, la Congrégation prit la forme d'une institution internationale; en 1926 elle accepta de diriger le Collège national de Cuzco, ainsi que diverses écoles et le Collège national d'Arequipa, jouant un rôle important dans l'éducation civile en plus de l'éducation religieuse.
En 1932, l'appel Missionnaire conduisit les Sœurs de la Congrégation en Chine avec Mère Ascensión à leur tête, qui se rendit dans ce pays à plusieurs reprises.
Lors du troisième Chapitre général celle-ci fut à nouveau élue supérieure générale, mais quelques temps plus tard se déclara la maladie qui devait la conduire à la mort.
Elle s'éteignit à Pampelune le 24 Février 1940, entourée d'une grande réputation de sainteté.
Ascensión del Corazón de Jesús a été Béatifiée le 14 Mai 2005, dans la Basilique de Saint Pierre à Rome, par le Card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Lors de la Béatification de Mère Ascensión del Corazón de Jesús, la Congrégation comptait 785 Religieuses dans 21 pays des cinq continents.
Mère Ascension Nicol Goñi
Co-Fondatrice des Dominicaines Missionnaires du Rosaire
Mère Ascension est née à Tafalla, Navarre (Espagne) le 14 mars 1868. Au Baptême elle reçut le prénom de Florentina.
Sa première éducation fut celle des familles Chrétiennes de l’époque. Elle était la dernière de quatre frères.
A 14 ans, elle alla au Collège – Internat de Sainte Rose de Lima, dans la ville de Huesca. Son premier contact avec la vie religieuse Dominicaine éveilla en elle un grand point d’interrogation sur sa vocation.
Quand elle prit la décision de se faire religieuse, après avoir fini ses études, elle décida de revenir une année à la maison familiale, pour mieux clarifier son option.
Après ce temps de réflexion elle retourna au Collège, en 1885, pour commencer son noviciat. Une année plus tard elle fera ses premiers vœux et y resta travailler comme professeur, tâche à laquelle elle se donna pendant vingt huit ans.
Avec ses Sœurs, elle partageait le grand désir d’aller vers les personnes les plus pauvres, même dans les pays lointains dont elle avait des nouvelles par les revues missionnaires de l’époque.
Le Royaume devient son souci
L’Etat dépouilla la communauté de Huesca de l’École Normale et de celle de Gradué que les Sœurs dirigeaient, toutes deux passèrent au gouvernement de la Province.
Ainsi les Sœurs furent privées d’une grande partie de leur travail et de leur apostolat. Depuis longtemps, toutes souhaitaient collaborer avec les missions et ceci en fut l’occasion: elles écrivirent en Amérique et aux Philippines pour offrir leurs services.
En 1913, arriva à Huesca le Serviteur de Dieu Ramón Zubieta O.P., venant du Vicariat Apostolique de Puerto Maldonado, qui se trouve dans la zone forestière, au Pérou.
Il tenait en mains la lettre que les Sœurs avaient écrite elles-mêmes, proposant leur collaboration.
Mère Ascension, qui souhaitait vivement s’offrir à Dieu «pour tout sacrifice», donna son Nom et fut acceptée.
En novembre 1913 partit la première expédition. Le groupe était formé de 5 Sœurs et 3 Missionnaires, ils arrivèrent au Pérou le 30 décembre.
Ils étaient accompagnés par Monseigner Zubieta, expert en voyage et expéditions difficiles. Les religieuses s’installèrent au Couvent-Beaterio des Dominicaines du Patrocinio, à Lima. Ce logement était provisoire pour attendre de partir au Vicariat Apostolique qui venait d’être fondé.
Évangéliser á partir des pauvres
Mère Ascension, avec deux autres religieuses, partit dans la montagne pour sa première expédition.
Cette nouvelle suscita une grande admiration à Lima. Jusqu’alors, personne n’avait osé réaliser un voyage aussi long et dangereux.
Elles devaient traverser la chaîne de montagnes des Andes et ensuite naviguer sur de grandes rivières.
Il leur a fallu 24 jours de voyage avant d’arriver à leur première mission et elles ont compris ce qu’était être religieuse missionnaire.
En 1915, elles arrivèrent à Puerto Maldonado, petit village entre deux grandes rivières la Madre de Dios et le Tambopata, Toute la communication, avec la population se faisait á travers ces rivières.
Les Sœurs furent reçues avec grande joie et sympathie. Elles vont aider à l’éducation de la femme et des enfants, jusque là, peu habituelle dans cette zone forestière.
Mère Ascension a fait l’expérience de la présence de Dieu au milieu de la forêt et des pauvres. Les grands sacrifices de sa nouvelle vie n’avaient pour elle aucune importance, comparés à la grande joie qu’elle ressentait dans sa vie missionnaire.
Les pauvres...critères de confrontation
Elle se sentait heureuse dans la mission, sa «préférence pour les humbles» et petits, la comblait de joie.
Quelques jours après son arrivée á Maldonado, elle ouvrit un collège pour les filles et peu après un internat pour les plus nécessiteuses, dispersées dans la forêt.
Arrivèrent les premières filles de la tribu Baraya qui restèrent à l’internat. Celui-ci fut vite rempli et rapidement la situation sociale qui se vivait dans la forêt fit resurgit l’affrontement entre natives et étrangères.
Les Sœurs optèrent pour les natives et décidèrent qu’il y aurait un lieu pour accueillir toutes celles qui voulaient venir, mais en donnant la priorité aux natives.
Tout de suite, des malades graves vinrent demander de l’aide. Les Sœurs, sans moyens adéquats, les reçurent dans leur maison, en attendant de trouver une autre solution.
Elles-mêmes les visitaient et leur donnaient quelques remèdes. Interpellées par les besoins de cette nouvelle situation, elles commencèrent d’autres formes d’apostolat.
Mère Ascension vivait d’une Foi profonde et était très fidèle á la Prière. Elle a compris que Le Seigneur était avec elle sur son «chemin».
Elle sentait sa présence en elle et dialoguait avec Lui. Elle Le trouvait dans ses jours de voyages en bateau, sur le cheval, sur la pirogue et quand elle découvrait la beauté de la nature. Elle sentait sa présence surtout lorsqu’elle était avec les jeunes filles, les malades qu’elle devait soigner, les femmes qui vivaient autrement que ce qu’elle avait connu.
L’expérience de Dieu était si forte qu’elle disait «Il m’est très difficile d’expliquer ce que mon âme expérimente. Jamais je me suis sentie si près de Dieu comme dans ces mois passés sur la montagne».
Remarque : Mère Ascension Nicol Goni est Béatifiée avec Mère Marianne Cope le Samedi soir 14 Mai 2005, veille de la Pentecôte, au cours d’une Eucharistie présidée par le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour le Culte des Saints.
C’est la première Béatification de Benoît XVI, qui reprend la tradition de déléguer un Cardinal pour la cérémonie, au début de laquelle celui-ci lit le décret du Pape. (Mais le Saint-Père continuera à présider personnellement les cérémonies de Canonisations.)
En effet Paul VI, en 1971 avait décidé de Béatifier lui-même le Prêtre Polonais Maximilien Kolbe.
Et Jean-Paul II avait continué dans cette ligne en présidant toutes les Béatifications.
Cette décision de Benoît XVI permet de mieux mettre en valeur les Canonisations qui offrent un Saint pour le culte de l’Église universelle, tandis qu’une Béatification n’ouvre le culte, en principe, que pour l’Église locale.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 25 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Maria Ludovica De Angelis, Sœur de la Congrégation des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde (✝ 1962).
Maria Ludovica De Angelis
Née Antonina De Angelis, Sœur professe de la Congrégation des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde.
Béatification, 3 Octobre 2004
"...De sa figure se détachent son cœur de mère, ses qualités de guide et le courage qui est le propre des saints.
Elle éprouva à l'égard des enfants malades un amour concret et généreux, en faisant face à des sacrifices pour les réconforter; pour ses collaborateurs à l'Hôpital de La Plata*, elle fut un modèle de joie et de responsabilité, en créant une atmosphère familiale; pour ses consœurs, elle fut un authentique exemple en tant que Fille de Notre-Dame de la Miséricorde.
En toute chose, elle fut soutenue par la Prière, en faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur..." Homélie de Jean-Paul II .http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html
* en Argentine.
"...Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 Février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital 'Supérieure Ludovica'."
Maria Ludovica De Angelis (1880-1962) - Biographie - site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_de-angelis_fr.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170225&id=14681&fd=0
Maria Ludovica De Angelis naquit le 24 Octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la Baptisèrent du prénom d'Antonina.
Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.
Le 7 Décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...».
Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (Canonisée le 12 Juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.
Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 Novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica.
Trois ans après son entrée, le 14 Novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 Décembre suivant.
A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.
Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient.
Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.
Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la Communauté.
Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants.
Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de Miséricorde, œuvrant pour que le message de l'Amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.
Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ».
Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse.
Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.
Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 Février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».
Maria Ludovica De Angelis a été Béatifiée le 3 Octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_fr.html Joseph-Marie Cassant, http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_cassant_fr.htmlAnna Katharina Emmerick http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_emmerick_fr.htmlCharles d'Autriche),http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_charles-austria_fr.html
par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Née Antonina De Angelis, Sœur professe de la Congrégation des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde.
Béatification, 3 Octobre 2004
"...De sa figure se détachent son cœur de mère, ses qualités de guide et le courage qui est le propre des saints.
Elle éprouva à l'égard des enfants malades un amour concret et généreux, en faisant face à des sacrifices pour les réconforter; pour ses collaborateurs à l'Hôpital de La Plata*, elle fut un modèle de joie et de responsabilité, en créant une atmosphère familiale; pour ses consœurs, elle fut un authentique exemple en tant que Fille de Notre-Dame de la Miséricorde.
En toute chose, elle fut soutenue par la Prière, en faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur..." Homélie de Jean-Paul II .http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html
* en Argentine.
"...Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 Février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital 'Supérieure Ludovica'."
Maria Ludovica De Angelis (1880-1962) - Biographie - site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_de-angelis_fr.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170225&id=14681&fd=0
Maria Ludovica De Angelis naquit le 24 Octobre 1880 en Italie, à San Gregorio, petit village des Abruzzes. Elle fut l'aînée de huit enfants et ses parents la Baptisèrent du prénom d'Antonina.
Elle vécut toute son enfance à la campagne, et dut travailler durement dès son plus jeune âge, mais elle manifesta toujours une profonde sensibilité.
Le 7 Décembre de l'année de sa naissance, devait s'éteindre à Savone une femme exceptionnelle qui avait choisi de donner un sens à sa vie en suivant les traces de Celui qui avait dit : « Soyez miséricordieux... » et « tout ce que vous ferez à un seul parmi mes frères, c'est à moi que vous le ferez...».
Il s'agissait de Sœur Maria Giuseppa Rossello (Canonisée le 12 Juin 1949), qui avait fondé en 1837, à Savone, l'Institut des Filles de Notre-Dame de la Miséricorde, dont le charisme agissait dans le monde.
Les propositions de vie de la Mère Rossello trouvèrent un écho dans le cœur d'Antonina qui entra chez les Filles de la Miséricorde le 14 Novembre 1904, et prit le nom de Sœur Maria Ludovica.
Trois ans après son entrée, le 14 Novembre 1907, elle fut envoyée à Buenos Aires, où elle arriva le 4 Décembre suivant.
A partir de ce moment, sa vie fut une floraison continue d'humbles gestes silencieux, d'actes discrets et généreux.
Sœur Ludovica ne possédait pas une grande culture, toutefois, elle arriva à réaliser de grandes choses sous les yeux émerveillés de ceux qui l'entouraient.
Elle ne formulait pas de programmes ou de stratégies, mais elle se donnait de toute son âme.
Elle fut affectée à l'hôpital des enfants, qu'elle adopta comme sa famille. Elle y occupa tout d'abord la fonction de cuisinière ; puis, elle devint l'administratrice et enfin, responsable de la Communauté.
Elle réussit à faire en sorte que le personnel de l'hôpital se transforme progressivement en une grande famille unie par un seul but : le bien des enfants.
Sereine, active, décidée, courageuse dans les initiatives, forte dans les épreuves et dans la maladie, son inséparable chapelet entre les mains, le regard et le cœur tournés vers Dieu, toujours souriante, Sœur Ludovica devint à son insu, par sa bonté sans limite, un inlassable instrument de Miséricorde, œuvrant pour que le message de l'Amour de Dieu parvienne à chacun de ses fils.
Son seul programme était une phrase qui revenait sans cesse : « Faire du bien à tous, à n'importe qui ».
Réussissant à obtenir des aides financières avec l'assistance de Dieu, Sœur Ludovica fit réaliser des salles d'opérations, des chambres pour les malades ; elle acheta de nouveaux équipements et fit construire un bâtiment neuf à Mar del Plata pour la convalescence des enfants, ainsi qu'une Chapelle, aujourd'hui devenue paroisse.
Pour finir, elle créa une ferme à City Bell, afin que les enfants malades aient toujours une nourriture saine.
Sœur Maria Ludovica fut une amie et une confidente, une conseillère et une mère, un guide et un réconfort pour des centaines et des centaines de personnes de toutes les conditions sociales, pendant 54 ans.
Elle mourut le 25 Février 1962, mais son souvenir resta bien vivant, en particulier au sein de tout le personnel médical de l'Hôpital des Enfants, qui a aujourd'hui pris le nom d'Hôpital « Supérieure Ludovica ».
Maria Ludovica De Angelis a été Béatifiée le 3 Octobre 2004, dans la Chapelle Papale à Rome, avec quatre autres serviteurs de Dieu (Pierre Vigne,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_fr.html Joseph-Marie Cassant, http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_cassant_fr.htmlAnna Katharina Emmerick http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_emmerick_fr.htmlCharles d'Autriche),http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_charles-austria_fr.html
par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
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