✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
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Le Pape : Le dimanche doit être libre pour la famille et pour Dieu.
Le dimanche doit être libre pour la famille et pour Dieu
Benoît XVI espère que le récent rassemblement de Milan suscite un regain d’intérêt à l’égard de la famille. A l’audience générale ce mercredi, le Pape est revenu sur la VII° rencontre internationale des familles à laquelle il a lui-même participé les trois derniers jours, du 1er au 3 juin. Plus d’un million de personnes ont pacifiquement envahi les rues de Milan, témoignant de la beauté de la famille. Pour Benoît XVI, c’est un message d’espérance pour l’humanité. La cause de la famille est aussi celle de l’homme et de la civilisation – a-t-il relevé. Devant des milliers de personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre, le Pape a parlé d’Épiphanie éloquente de la famille, dans la diversité de ses expressions mais dans l’unicité de son identité : une communion d’amour, fondée sur le mariage, appelée à être le sanctuaire de la vie, petite Eglise, cellule de la société. L’amour fidèle, pour toujours et ouvert à la vie, est exigeant – a reconnu Benoît XVI – mais il est possible de le vivre, et de le vivre dans la joie. Le Pape souhaite également que les familles participent à la mission de l’Eglise et à la construction de la société.
Revenant sur le concert à la Scala de Milan, il a souligné que les notes de la neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven ont exprimé l’universalité et la fraternité que l’Église ne cesse de promouvoir en annonçant l’Evangile. Benoît XVI n’a pas manqué d’évoquer les souffrances causées par la crise économique. Par ailleurs, il a une nouvelle fois tourné ses pensées vers les sinistrés du tremblement de terre en Italie. Dieu est proche des hommes, Il partage leurs souffrances –a-t-il dit.
Enfin, il a remercié publiquement le président du Conseil italien, Mario Monti, qui était présent, dimanche à la messe conclusive de la rencontre.
Texte de l’allocution prononcée par le Pape en français:
Chers frères et sœurs, la rencontre avec les familles à Milan a été un évènement inoubliable dont je remercie Dieu. La famille est l’avenir de l’humanité ; les jeunes y apprennent les valeurs qui donnent sens à leur existence, ils naissent et grandissent dans cette communauté de vie et d’amour que Dieu a voulue pour l’homme et la femme. À la suite des témoignages des couples et des enfants de divers continents, j’ai rappelé que, pour surmonter les difficultés rencontrées par la famille, il faut préserver le temps en famille, menacé par une prédominance des engagements dus au travail. Le dimanche, jour du Seigneur, doit être libre pour la famille et libre pour Dieu.
Je remercie les Autorités et les milanais qui m’ont accueilli avec tant de chaleur dans leur ville. L’hymne à la joie de Beethoven a résonné comme un écho de la fraternité et de l’universalité du message de l’Évangile que l’Église propose inlassablement. J’ai invité les adolescents enthousiastes à accueillir les dons du Saint-Esprit pour grandir en chrétien et dire « oui » à l’Évangile de Jésus. Chers amis, ces jours ont été une Épiphanie de la famille. Que la communauté ecclésiale soit toujours plus une famille reflétant la beauté de la Sainte Trinité et capable d’évangéliser par le rayonnement de l’amour vécu, seule force qui peut transformer le monde !
********************
Je salue les pèlerins francophones, particulièrement le groupe de la Province ecclésiastique de Montpellier avec ses pasteurs, les jeunes de Jeunesse-Lumière, et les collégiens de Bussy-Saint-Georges. Que chacune de vos familles soit toujours un lieu de communion, de pardon et de joie ! Bon pèlerinage à tous !
(radiovatican)
Benoît XVI espère que le récent rassemblement de Milan suscite un regain d’intérêt à l’égard de la famille. A l’audience générale ce mercredi, le Pape est revenu sur la VII° rencontre internationale des familles à laquelle il a lui-même participé les trois derniers jours, du 1er au 3 juin. Plus d’un million de personnes ont pacifiquement envahi les rues de Milan, témoignant de la beauté de la famille. Pour Benoît XVI, c’est un message d’espérance pour l’humanité. La cause de la famille est aussi celle de l’homme et de la civilisation – a-t-il relevé. Devant des milliers de personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre, le Pape a parlé d’Épiphanie éloquente de la famille, dans la diversité de ses expressions mais dans l’unicité de son identité : une communion d’amour, fondée sur le mariage, appelée à être le sanctuaire de la vie, petite Eglise, cellule de la société. L’amour fidèle, pour toujours et ouvert à la vie, est exigeant – a reconnu Benoît XVI – mais il est possible de le vivre, et de le vivre dans la joie. Le Pape souhaite également que les familles participent à la mission de l’Eglise et à la construction de la société.
Revenant sur le concert à la Scala de Milan, il a souligné que les notes de la neuvième symphonie de Ludwig van Beethoven ont exprimé l’universalité et la fraternité que l’Église ne cesse de promouvoir en annonçant l’Evangile. Benoît XVI n’a pas manqué d’évoquer les souffrances causées par la crise économique. Par ailleurs, il a une nouvelle fois tourné ses pensées vers les sinistrés du tremblement de terre en Italie. Dieu est proche des hommes, Il partage leurs souffrances –a-t-il dit.
Enfin, il a remercié publiquement le président du Conseil italien, Mario Monti, qui était présent, dimanche à la messe conclusive de la rencontre.
Texte de l’allocution prononcée par le Pape en français:
Chers frères et sœurs, la rencontre avec les familles à Milan a été un évènement inoubliable dont je remercie Dieu. La famille est l’avenir de l’humanité ; les jeunes y apprennent les valeurs qui donnent sens à leur existence, ils naissent et grandissent dans cette communauté de vie et d’amour que Dieu a voulue pour l’homme et la femme. À la suite des témoignages des couples et des enfants de divers continents, j’ai rappelé que, pour surmonter les difficultés rencontrées par la famille, il faut préserver le temps en famille, menacé par une prédominance des engagements dus au travail. Le dimanche, jour du Seigneur, doit être libre pour la famille et libre pour Dieu.
Je remercie les Autorités et les milanais qui m’ont accueilli avec tant de chaleur dans leur ville. L’hymne à la joie de Beethoven a résonné comme un écho de la fraternité et de l’universalité du message de l’Évangile que l’Église propose inlassablement. J’ai invité les adolescents enthousiastes à accueillir les dons du Saint-Esprit pour grandir en chrétien et dire « oui » à l’Évangile de Jésus. Chers amis, ces jours ont été une Épiphanie de la famille. Que la communauté ecclésiale soit toujours plus une famille reflétant la beauté de la Sainte Trinité et capable d’évangéliser par le rayonnement de l’amour vécu, seule force qui peut transformer le monde !
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Je salue les pèlerins francophones, particulièrement le groupe de la Province ecclésiastique de Montpellier avec ses pasteurs, les jeunes de Jeunesse-Lumière, et les collégiens de Bussy-Saint-Georges. Que chacune de vos familles soit toujours un lieu de communion, de pardon et de joie ! Bon pèlerinage à tous !
(radiovatican)
sylvia- Avec les anges
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le débat sur le célibat des prêtres relancé ? - Ajout: désinformation
Le débat sur le célibat des prêtres relancé ?
Le Vatican ferait-il sa révolution ? S'il est encore trop tôt pour tirer un premier bilan des actions du pape nouvellement élu, certains ecclésiastiques prennent les devants sur des questions longtemps restées en suspens. Le numéro 2 de l'Eglise catholique, Pietro Parolin, a jeté un pavé dans la mare en relançant le débat sur le célibat des prêtres. Dans une interview accordée au journal vénézuélien "El Universal", il a déclaré que le célibat "n'est pas un dogme et on peut en discuter car c'est une tradition ecclésiastique".
"Esprit démocratique"
L'actuel nonce apostolique profite de la réorganisation de la Curie romaine pour donner son point de vue sur ce sujet épineux. Il a toutefois pris des pincettes en rappelant que cette révolution, si elle a lieu, ne se ferait pas du jour au lendemain et qu'elle ne devrait pas diviser les catholiques du monde. "L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser», a poursuivi l'ecclésiastique. Il faut "tenir compte, au moment de prendre des décisions, de ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise)" de même que "de l'ouverture à l'air du temps", a-t-il déclaré.
Le souci de cet ecclésiastique d'insuffler un "esprit démocratique" au Vatican, et laisser toutes les tendances s'exprimer librement, sera-t-il entendu par le pape François ?
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/vatican-le-debat-sur-le-celibat-des-pretres-relance
De ma part une petite question: est-ce le moment?
Le Vatican ferait-il sa révolution ? S'il est encore trop tôt pour tirer un premier bilan des actions du pape nouvellement élu, certains ecclésiastiques prennent les devants sur des questions longtemps restées en suspens. Le numéro 2 de l'Eglise catholique, Pietro Parolin, a jeté un pavé dans la mare en relançant le débat sur le célibat des prêtres. Dans une interview accordée au journal vénézuélien "El Universal", il a déclaré que le célibat "n'est pas un dogme et on peut en discuter car c'est une tradition ecclésiastique".
"Esprit démocratique"
L'actuel nonce apostolique profite de la réorganisation de la Curie romaine pour donner son point de vue sur ce sujet épineux. Il a toutefois pris des pincettes en rappelant que cette révolution, si elle a lieu, ne se ferait pas du jour au lendemain et qu'elle ne devrait pas diviser les catholiques du monde. "L'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape (...) et toutes ces décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser», a poursuivi l'ecclésiastique. Il faut "tenir compte, au moment de prendre des décisions, de ces critères (la volonté de Dieu, l'histoire de l'Eglise)" de même que "de l'ouverture à l'air du temps", a-t-il déclaré.
Le souci de cet ecclésiastique d'insuffler un "esprit démocratique" au Vatican, et laisser toutes les tendances s'exprimer librement, sera-t-il entendu par le pape François ?
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/vatican-le-debat-sur-le-celibat-des-pretres-relance
De ma part une petite question: est-ce le moment?
C54637- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pfff on en a déjà débattu de long en large sur un autre fil!!
Bin non ce n'est pas le moment et non seulement ça il ne devrait vraiment pas en être question, "ouverture à l'air du temps" : du n'importe quoi !!
Bin non ce n'est pas le moment et non seulement ça il ne devrait vraiment pas en être question, "ouverture à l'air du temps" : du n'importe quoi !!
Chaton8- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
"L'air du temps" me fait penser à "l'esprit du monde" que l'Évangile combat. Et donc non il ne faut jamais écouter cet esprit en quoique ce soit, puisqu'il ne vient pas de Dieu.
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bonjour,
Je suis de l'avis d'Emmanuel,l'Esprit du Monde ne vient pas de Dieu,nous ne devons pas suivre cet exemple.
Le célibat des prêtres a toujours été pourquoi faudrait-il que cela change.
Les prêtres sont au service de l'Eglise.
Marie.
Je suis de l'avis d'Emmanuel,l'Esprit du Monde ne vient pas de Dieu,nous ne devons pas suivre cet exemple.
Le célibat des prêtres a toujours été pourquoi faudrait-il que cela change.
Les prêtres sont au service de l'Eglise.
Marie.
Invité- Invité
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Suite:
Désinformation sur le célibat des prêtres
La presse relaie de façon complaisante un minuscule extrait de l'entretien donné par Mgr Parolin, le prochain Secrétaire d'Etat du Vatican, à propos du célibat des prêtres, qui n'est pas un dogme et que l'on pourrait donc discuter. La réponse de l'actuel nonce au Venezuela est plus développée :
"[...] Le célibat [des prêtres] n'est pas ....
- Ce n'est pas un dogme de l'Église et il peut être discuté parce que c'est une tradition de l'Eglise.
- Qui vient de quelle époque ?
- Dès les premiers siècles. Après, sa mise en œuvre s'est faite tout au long du premier millénaire, et depuis, le Concile de Trente a insisté là-dessus. C'est une tradition et ce concept réside dans l'Eglise parce que tout au long des siècles il y a eu des événements qui ont contribué à développer la Révélation de Dieu. Elle s'est terminée avec la mort du dernier Apôtre (St. Jean). Ce qui s'est passé ensuite est une croissance dans la compréhension de la Révélation.
- En parlant de célibat ...
L'effort consenti par l'Eglise pour adopter le célibat ecclésiastique doit être pris en considération. Personne ne peut dire simplement que c'est du passé. [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/d%C3%A9sinformation-sur-le-c%C3%A9libat-des-pr%C3%AAtres.html
Je suis désolée. C'est cela lire des médias officiels.
Désinformation sur le célibat des prêtres
La presse relaie de façon complaisante un minuscule extrait de l'entretien donné par Mgr Parolin, le prochain Secrétaire d'Etat du Vatican, à propos du célibat des prêtres, qui n'est pas un dogme et que l'on pourrait donc discuter. La réponse de l'actuel nonce au Venezuela est plus développée :
"[...] Le célibat [des prêtres] n'est pas ....
- Ce n'est pas un dogme de l'Église et il peut être discuté parce que c'est une tradition de l'Eglise.
- Qui vient de quelle époque ?
- Dès les premiers siècles. Après, sa mise en œuvre s'est faite tout au long du premier millénaire, et depuis, le Concile de Trente a insisté là-dessus. C'est une tradition et ce concept réside dans l'Eglise parce que tout au long des siècles il y a eu des événements qui ont contribué à développer la Révélation de Dieu. Elle s'est terminée avec la mort du dernier Apôtre (St. Jean). Ce qui s'est passé ensuite est une croissance dans la compréhension de la Révélation.
- En parlant de célibat ...
L'effort consenti par l'Eglise pour adopter le célibat ecclésiastique doit être pris en considération. Personne ne peut dire simplement que c'est du passé. [...]"
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/d%C3%A9sinformation-sur-le-c%C3%A9libat-des-pr%C3%AAtres.html
Je suis désolée. C'est cela lire des médias officiels.
C54637- Aime le Rosaire
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Inscription : 26/02/2013
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
"L'air du temps" est l air des égouts, du crime, des avortements, de l infidélité, de la destruction de la famille et de la civilisation, c'est l'air du materialisme blasphémateur laïcacard egoiste et démoniaque, bref, l'air du temps, c'est l'ère du diable.
Que l'Eglise se mette au diapason du diable et des âneries populaires dues à une ignorance totale et à un esprit corrompu, impur, dévergondé, et tout est fini. Apres avoir crucifié Jésus, l'homme aura détruit l'Eglise.
Il est très evident que le fait d'etre célibataire, pour un pretre, est une donnée spirituelle subtile et indispensable pour la transmission de la Grâce du Christ, car le degré de détachement du prêtre envers la matiere correspond à l'attachement envers Dieu. Et cet attachement à Dieu, ce détachement à la matiere, correspond donc à une transparence de l âme, à une ouverture du coeur envers tous, qui laissera passer la Lumière de Dieu vers le prêtre, pour que ce dernier la rebascule sur les fidèles. Casser la pureté de l'intermédiaire, donc du prêtre, c est à mon avis détruire la messe et l eglise, ni plus ni moins.
Ce n est pas seulement la sexualité qui pose probleme, c est surtout l attachement envers la matiere et le corps qui rend egoiste et ferme le coeur.(et empeche la Lumiere de passer). Ainsi, si le pretre serait riche et egoiste, alors meme qu il serait celibataire, ca n irait pas du tout non plus car il serait attaché au monde par un autre biais, celui de l argent, et cela le rendrait impropre a sa fonction. (si on entre dans le detail : garder l'argent pour soi alors que d'autres meurent dehors, c est fermer son coeur et bloquer la Lumière. Et pratiquer la sexualité, c est diriger l'âme et l'élan vital vers la matiere, vers le monde et sa continuité, et non vers la transcendance de la matiere et vers Dieu. Et l attachement materiel issu de ces comportements affaiblit l homme et le rend tiède envers Dieu, ce qui diminue grandement sa demande interieure de Lumière, qu il ne pourra donc pas recevoir, ni transmettre aux autres....).
Il est donc tres evident que le concile de Trente et les 1ers siecles etaient bien plus eclairés que nous, ces gens ayant pratiqué la vie monacale et ayant vérifié EN PRATIQUE tout ce que dessus.
Donc, le célibat des prêtres n est en effet pas du tout un "dogme intellectuel", c est bien plus que ça, c est une connaissance directe issue de la pratique ascétique et de la Lumière du Christ.
Et une autre chose est tres importante à dénoncer :
Qui pousse dans nos sociétés à ce que le celibat des pretres disparaisse ? Qui ne comprend RIEN DU TOUT au rôle de la solitude spirituelle ?
Qui ne sait pas du tout ce qu est un monastère ? Qui donc est opposé directement au catholicisme ?
Réponse :
-- Le protestantisme (qui est un retour démoniaque au judaisme et a son devergondage envers le sexe et l argent. Voyez l egoisme hysterique et décomplexé des pays anglo-saxons, voyez leur faux puritanisme hypocrite qui n est que libertinage et pourriture de l esprit).
-- le judaisme (pour les memes raisons).
-- l'islam (idem. Relation pourrie a l argent, au commerce, et incomprehension TOTALE de ce qu est un monastere et le célibat. Sauf les Soufis qui sont autrement plus fins, plus sinceres et plus proches de nous).
Protestantisme, judaisme, islam, n ont pas du tout de monastère, ne poussent donc JAMAIS a la transcendance de la matiere vers Dieu, et c est une tres mauvaise influence que nous avons a nos portes et chez nous.
-- la franc maconnerie est d origine judaique, voyez le resultat.
-- le materialisme athée et laicard, bon, là, il n y a rien a dire, c est l entreprise meme du diable, c est le fond des enfers. A noter simplement que ce materialisme est tres alimenté par l influence detestable du protestantisme anglo saxon, par le judaisme et la franc maconnerie. (je trouve que le vrai lslam est au contraire une aide contre ces influences, a part pour le rapport a l argent, dans une certaine mesure).
Je crois qu il est bon de connaitre et d analyser toutes les influences des differentes philo et religions du monde, car l exterieur a un impact considerable sur nos comportements et lois.
Et c est d autant plus indispensable que les gens les plus eloignés du catholicisme sont precisément les plus proches physiquement de nous !
Bonne soirée.
Que l'Eglise se mette au diapason du diable et des âneries populaires dues à une ignorance totale et à un esprit corrompu, impur, dévergondé, et tout est fini. Apres avoir crucifié Jésus, l'homme aura détruit l'Eglise.
Il est très evident que le fait d'etre célibataire, pour un pretre, est une donnée spirituelle subtile et indispensable pour la transmission de la Grâce du Christ, car le degré de détachement du prêtre envers la matiere correspond à l'attachement envers Dieu. Et cet attachement à Dieu, ce détachement à la matiere, correspond donc à une transparence de l âme, à une ouverture du coeur envers tous, qui laissera passer la Lumière de Dieu vers le prêtre, pour que ce dernier la rebascule sur les fidèles. Casser la pureté de l'intermédiaire, donc du prêtre, c est à mon avis détruire la messe et l eglise, ni plus ni moins.
Ce n est pas seulement la sexualité qui pose probleme, c est surtout l attachement envers la matiere et le corps qui rend egoiste et ferme le coeur.(et empeche la Lumiere de passer). Ainsi, si le pretre serait riche et egoiste, alors meme qu il serait celibataire, ca n irait pas du tout non plus car il serait attaché au monde par un autre biais, celui de l argent, et cela le rendrait impropre a sa fonction. (si on entre dans le detail : garder l'argent pour soi alors que d'autres meurent dehors, c est fermer son coeur et bloquer la Lumière. Et pratiquer la sexualité, c est diriger l'âme et l'élan vital vers la matiere, vers le monde et sa continuité, et non vers la transcendance de la matiere et vers Dieu. Et l attachement materiel issu de ces comportements affaiblit l homme et le rend tiède envers Dieu, ce qui diminue grandement sa demande interieure de Lumière, qu il ne pourra donc pas recevoir, ni transmettre aux autres....).
Il est donc tres evident que le concile de Trente et les 1ers siecles etaient bien plus eclairés que nous, ces gens ayant pratiqué la vie monacale et ayant vérifié EN PRATIQUE tout ce que dessus.
Donc, le célibat des prêtres n est en effet pas du tout un "dogme intellectuel", c est bien plus que ça, c est une connaissance directe issue de la pratique ascétique et de la Lumière du Christ.
Et une autre chose est tres importante à dénoncer :
Qui pousse dans nos sociétés à ce que le celibat des pretres disparaisse ? Qui ne comprend RIEN DU TOUT au rôle de la solitude spirituelle ?
Qui ne sait pas du tout ce qu est un monastère ? Qui donc est opposé directement au catholicisme ?
Réponse :
-- Le protestantisme (qui est un retour démoniaque au judaisme et a son devergondage envers le sexe et l argent. Voyez l egoisme hysterique et décomplexé des pays anglo-saxons, voyez leur faux puritanisme hypocrite qui n est que libertinage et pourriture de l esprit).
-- le judaisme (pour les memes raisons).
-- l'islam (idem. Relation pourrie a l argent, au commerce, et incomprehension TOTALE de ce qu est un monastere et le célibat. Sauf les Soufis qui sont autrement plus fins, plus sinceres et plus proches de nous).
Protestantisme, judaisme, islam, n ont pas du tout de monastère, ne poussent donc JAMAIS a la transcendance de la matiere vers Dieu, et c est une tres mauvaise influence que nous avons a nos portes et chez nous.
-- la franc maconnerie est d origine judaique, voyez le resultat.
-- le materialisme athée et laicard, bon, là, il n y a rien a dire, c est l entreprise meme du diable, c est le fond des enfers. A noter simplement que ce materialisme est tres alimenté par l influence detestable du protestantisme anglo saxon, par le judaisme et la franc maconnerie. (je trouve que le vrai lslam est au contraire une aide contre ces influences, a part pour le rapport a l argent, dans une certaine mesure).
Je crois qu il est bon de connaitre et d analyser toutes les influences des differentes philo et religions du monde, car l exterieur a un impact considerable sur nos comportements et lois.
Et c est d autant plus indispensable que les gens les plus eloignés du catholicisme sont precisément les plus proches physiquement de nous !
Bonne soirée.
Samaritain- Pour le roi
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Inscription : 11/02/2012
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le dernier message, au secours!
On voit à quel point il est imprudent de toucher à ce sujet au risque de tout détruire!
On voit à quel point il est imprudent de toucher à ce sujet au risque de tout détruire!
C54637- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Claire1 a écrit:Le dernier message, au secours!
On voit à quel point il est imprudent de toucher à ce sujet au risque de tout détruire!
Ah! Une belle diatribe, ventrebleu!
Bon, ceci dit, oui, il y a déjà un fil sur le sujet..
Perso je ne suis pas pour le mariage des prêtres.
Et je ne me fais pas de souci: ce n'est pas pour demain..
Ou alors, je mange le chapeau qu'il me reste à m'acheter...
Delsanto- En adoration
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Inscription : 05/02/2013
Pourquoi la question du mariage des prêtres est relancée
Avant son élection, le pape François s'était déclaré « favorable au maintien du célibat ».
L'interview accordée à un journal du Venezuela El Universal, par Mgr Pietro Parolin, nonce apostolique dans ce pays, avant son départ pour Rome où il va devenir le 15 octobre secrétaire d'État, donc bras droit du pape François, a relancé le débat sur le célibat sacerdotal dans l'Église catholique latine. En répondant à une question sur ce thème, ce haut prélat affirme que le célibat n'est pas «un dogme», que son principe «peut être discuté» et que «certaines modifications» peuvent être apportées. Il ajoute que c'est l'un des «défis» du pontificat mais que le Pape reste le garant de «l'unité de l'Église» et qu'aucune décision ne peut intervenir sans «tenir compte» des raisons pour lesquelles l'Église latine maintient cette discipline millénaire.
Pour sensationnelles qu'elles apparaissent, les déclarations de Mgr Parolin reflètent les propos les plus ordinaires circulant à tout moment et à tous les niveaux de l'Église catholique à ce sujet. Le célibat sacerdotal dans l'Église catholique n'est effectivement pas une question de doctrine. Des prêtres mariés existent dans les Églises catholiques orientales, au Liban en particulier mais aussi en République tchèque (l'Église a accepté des prêtres mariés sous le régime communiste) et dans le nouvel ordinariat créé par Benoît XVI qui accueillent des Anglicans dans l'Église catholique. C'est une question de «discipline» ecclésiastique, selon la terminologie en usage. Ce qui signifie qu'elle n'est pas coulée dans le marbre. Mais Mgr Parolin insiste beaucoup - ce qui n'a pas toujours été retenu par les agences de presse - pour rappeler que ce n'est pas «l'esprit du temps» qui décidera d'une évolution.
• Le pape François va-t-il suspendre le célibat sacerdotal?
Dans le livre-interview avec le rabbin Abraham Skorka, publié en 2010 en Argentine (et cette année chez Robert Laffont - Sur la terre comme au ciel), le cardinal Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires, livre précisément sa pensée sur le sujet. Ce document est suffisamment récent pour être valide: «Pour l'instant, nous maintenons fermement la discipline du célibat. Certains, non sans pragmatisme, disent que cela nous fait perdre de la main-d'œuvre. Si, hypothétiquement, le catholicisme revenait sur la question du célibat, je crois que ce serait pour des raisons culturelles (comme en Orient), pas dans l'absolu. Pour l'instant, je suis favorable au maintien du célibat, avec ses avantages et ses inconvénients, parce que, sur dix siècles, on a eu plus d'expériences positives que de défaillances. Il se trouve que les scandales sont immédiatement visibles. La tradition ne manque pas de poids, de validité. Les prêtres catholiques en sont venus à choisir le célibat de façon progressive. Jusqu'en 1100, certains optaient en ce sens, d'autres non. Les Églises orientales ont suivi la tradition du choix individuel, alors que l'Occident a fait le choix inverse. C'est une question de discipline, pas de foi. Cela peut changer.»
• Pourquoi ce débat est-il lancé maintenant?
Quatre facteurs expliquent ce débat qui a été abordé, sans aucun tabou et comme beaucoup d'autres, lors du préconclave de mars 2013 où les cardinaux dressaient un diagnostic de l'état de l'Église catholique pour définir, avant de l'élire, le portrait-robot du Pape. Le premier est la crise structurelle des vocations, hors Afrique et Asie. Elle touche à présent l'Italie ce qui a créé un traumatisme vraiment ressenti cette fois au Vatican. La moindre quantité de candidats va toutefois de pair avec une hausse de leur qualité. Second facteur: les conséquences de la crise de la pédophilie des années 2000 d'une minorité de prêtres. Le célibat, en tant que tel, n'implique pas ce genre de comportements qui résulte d'un trouble profond de la personnalité. Mais l'ampleur du problème a conduit l'Église à revoir les conditions de l'équilibre humain de ses prêtres et à être plus sélective et exigeante pour l'admission des candidats au sacerdoce. Troisième facteur: l'abolition du célibat sacerdotal figure à l'agenda d'une vision progressiste de l'Église. Avec le pape François, cette tendance se sent, à tort ou à raison, le vent en poupe. D'où des pressions internes et externes à l'Église - les questions de l'interview l'attestent - pour faire avancer certains dossiers. Dernier point. Les paroles de Mgr Parolin, son profil, tout comme la mission qui l'attend s'inscrivent dans un contexte, un climat et une perspective de «réforme» qui agitent de façon assez inédite toute l'Église catholique ces derniers temps.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/12/01016-20130912ARTFIG00636-pourquoi-la-question-du-mariage-des-pretres-est-relancee.php
L'interview accordée à un journal du Venezuela El Universal, par Mgr Pietro Parolin, nonce apostolique dans ce pays, avant son départ pour Rome où il va devenir le 15 octobre secrétaire d'État, donc bras droit du pape François, a relancé le débat sur le célibat sacerdotal dans l'Église catholique latine. En répondant à une question sur ce thème, ce haut prélat affirme que le célibat n'est pas «un dogme», que son principe «peut être discuté» et que «certaines modifications» peuvent être apportées. Il ajoute que c'est l'un des «défis» du pontificat mais que le Pape reste le garant de «l'unité de l'Église» et qu'aucune décision ne peut intervenir sans «tenir compte» des raisons pour lesquelles l'Église latine maintient cette discipline millénaire.
Pour sensationnelles qu'elles apparaissent, les déclarations de Mgr Parolin reflètent les propos les plus ordinaires circulant à tout moment et à tous les niveaux de l'Église catholique à ce sujet. Le célibat sacerdotal dans l'Église catholique n'est effectivement pas une question de doctrine. Des prêtres mariés existent dans les Églises catholiques orientales, au Liban en particulier mais aussi en République tchèque (l'Église a accepté des prêtres mariés sous le régime communiste) et dans le nouvel ordinariat créé par Benoît XVI qui accueillent des Anglicans dans l'Église catholique. C'est une question de «discipline» ecclésiastique, selon la terminologie en usage. Ce qui signifie qu'elle n'est pas coulée dans le marbre. Mais Mgr Parolin insiste beaucoup - ce qui n'a pas toujours été retenu par les agences de presse - pour rappeler que ce n'est pas «l'esprit du temps» qui décidera d'une évolution.
• Le pape François va-t-il suspendre le célibat sacerdotal?
Dans le livre-interview avec le rabbin Abraham Skorka, publié en 2010 en Argentine (et cette année chez Robert Laffont - Sur la terre comme au ciel), le cardinal Bergoglio, alors archevêque de Buenos Aires, livre précisément sa pensée sur le sujet. Ce document est suffisamment récent pour être valide: «Pour l'instant, nous maintenons fermement la discipline du célibat. Certains, non sans pragmatisme, disent que cela nous fait perdre de la main-d'œuvre. Si, hypothétiquement, le catholicisme revenait sur la question du célibat, je crois que ce serait pour des raisons culturelles (comme en Orient), pas dans l'absolu. Pour l'instant, je suis favorable au maintien du célibat, avec ses avantages et ses inconvénients, parce que, sur dix siècles, on a eu plus d'expériences positives que de défaillances. Il se trouve que les scandales sont immédiatement visibles. La tradition ne manque pas de poids, de validité. Les prêtres catholiques en sont venus à choisir le célibat de façon progressive. Jusqu'en 1100, certains optaient en ce sens, d'autres non. Les Églises orientales ont suivi la tradition du choix individuel, alors que l'Occident a fait le choix inverse. C'est une question de discipline, pas de foi. Cela peut changer.»
• Pourquoi ce débat est-il lancé maintenant?
Quatre facteurs expliquent ce débat qui a été abordé, sans aucun tabou et comme beaucoup d'autres, lors du préconclave de mars 2013 où les cardinaux dressaient un diagnostic de l'état de l'Église catholique pour définir, avant de l'élire, le portrait-robot du Pape. Le premier est la crise structurelle des vocations, hors Afrique et Asie. Elle touche à présent l'Italie ce qui a créé un traumatisme vraiment ressenti cette fois au Vatican. La moindre quantité de candidats va toutefois de pair avec une hausse de leur qualité. Second facteur: les conséquences de la crise de la pédophilie des années 2000 d'une minorité de prêtres. Le célibat, en tant que tel, n'implique pas ce genre de comportements qui résulte d'un trouble profond de la personnalité. Mais l'ampleur du problème a conduit l'Église à revoir les conditions de l'équilibre humain de ses prêtres et à être plus sélective et exigeante pour l'admission des candidats au sacerdoce. Troisième facteur: l'abolition du célibat sacerdotal figure à l'agenda d'une vision progressiste de l'Église. Avec le pape François, cette tendance se sent, à tort ou à raison, le vent en poupe. D'où des pressions internes et externes à l'Église - les questions de l'interview l'attestent - pour faire avancer certains dossiers. Dernier point. Les paroles de Mgr Parolin, son profil, tout comme la mission qui l'attend s'inscrivent dans un contexte, un climat et une perspective de «réforme» qui agitent de façon assez inédite toute l'Église catholique ces derniers temps.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/12/01016-20130912ARTFIG00636-pourquoi-la-question-du-mariage-des-pretres-est-relancee.php
lardida- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bonsoir Lardida,
Merci pour ses renseignements.
Est-ce que vous avez pu lire l'interview en espagnole pour savoir si ces informations sont exagérées?
http://www.eluniversal.com//nacional-y-politica/130908/pietro-parolin-la-renovacion-implica-una-vuelta-al-cristianismo-primit
Info ou intoxe?
Merci pour ses renseignements.
Est-ce que vous avez pu lire l'interview en espagnole pour savoir si ces informations sont exagérées?
http://www.eluniversal.com//nacional-y-politica/130908/pietro-parolin-la-renovacion-implica-una-vuelta-al-cristianismo-primit
Info ou intoxe?
C54637- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Ces fils se croisent, je ne l'avais pas vu hier. Merci.
A propósito del celibato...
-El esfuerzo que hizo la Iglesia para estatuir el celibato eclesiástico debe ser considerado. No se puede decir, sencillamente, que pertenece al pasado. Es un gran desafío para el Papa porque él posee el ministerio de la unidad y todas esas decisiones deben asumirse como una forma de unir a la Iglesia, no de dividirla. Entonces se puede hablar, reflexionar y profundizar sobre estos temas que no son de fe definida y pensar en algunas modificaciones, pero siempre al servicio de la unidad y todo según la voluntad de Dios. No es lo que me plazca sino de ser fieles a lo que Dios quiere para su Iglesia.
Grand défi pour le Pape que le célibat des prêtres. Il y a lieu de considérer les efforts de l'Eglise pour statuer sur la question qui reste d'actualité. Le Ministère du Pape est d'unir l'Eglise non de la diviser; en ce sens, on peut parler, réfléchir, discuter de ces thèmes et penser à certaines modifications mais toujours pour l'unité de l'Eglise selon la volonté de Dieu.
Il me semble que la réflexion s'ouvre quoique le Pape soit fermement opposé au mariage des prêtres. Mgr Parolin souhaiterait un nouveau Concile et est d'avis que le célibat ecclésiastique n'est pas un dogme de foi mais une tradition de l'Eglise qui peut être sujette à modifications.
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A propósito del celibato...
-El esfuerzo que hizo la Iglesia para estatuir el celibato eclesiástico debe ser considerado. No se puede decir, sencillamente, que pertenece al pasado. Es un gran desafío para el Papa porque él posee el ministerio de la unidad y todas esas decisiones deben asumirse como una forma de unir a la Iglesia, no de dividirla. Entonces se puede hablar, reflexionar y profundizar sobre estos temas que no son de fe definida y pensar en algunas modificaciones, pero siempre al servicio de la unidad y todo según la voluntad de Dios. No es lo que me plazca sino de ser fieles a lo que Dios quiere para su Iglesia.
Grand défi pour le Pape que le célibat des prêtres. Il y a lieu de considérer les efforts de l'Eglise pour statuer sur la question qui reste d'actualité. Le Ministère du Pape est d'unir l'Eglise non de la diviser; en ce sens, on peut parler, réfléchir, discuter de ces thèmes et penser à certaines modifications mais toujours pour l'unité de l'Eglise selon la volonté de Dieu.
Il me semble que la réflexion s'ouvre quoique le Pape soit fermement opposé au mariage des prêtres. Mgr Parolin souhaiterait un nouveau Concile et est d'avis que le célibat ecclésiastique n'est pas un dogme de foi mais une tradition de l'Eglise qui peut être sujette à modifications.
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lardida- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bonjour Claire,
J'ai lu une bonne partie de cet article qui est assez long, et c'est une entrevue de fond. Lorsque le futur secrétaire d'état du pape parle, c'est dans le contexte d'une question sur ce qui est totalement figé dans l'Église (les dogmes) et ce qui pourrait théoriquement être changé.
C'est le journaliste, qui pose des questions très axées sur les préoccupations modernistes, qui amène la question, et Mgr Parolin ne fait que répondre à chacune d'elle (il y a beaucoup plus de questions que celle du célibat) dans l'hypothétique, sans se mouiller, en disant que théoriquement c'est faisable, mais il ne prend pas de position.
Je dirais qu'on a vraiment exagéré en créant des articles à partir de cela et en disant que la question du célibat sacerdotal était relancée, et que l'entrevue au complet était menée par une personne aux vues progressistes, d'où la teneur des questions, ce qui a forcé Mgr Parolin à répondre sur ce terrain où ensuite la moindre phrase sera analysée ou utilisée pour faire parler.
Donc, selon ma lecture, tout ceci est fort exagéré.
D'ailleurs, Mgr Parolin explique qu'il n'avait rencontré le Pape qu'une fois dans sa vie, et qu'il ignore pourquoi il a été choisi pour ce poste. Il n'est pas encore entré en fonction, et il n'est donc certainement pas au parfum des préoccupations actuelles du Pape. Lui-même ne démontre aucune préoccupation pour la question du célibat sacerdotal, mais le journaliste insiste longuement sur ce point.
Fraternellement,
Emmanuel
J'ai lu une bonne partie de cet article qui est assez long, et c'est une entrevue de fond. Lorsque le futur secrétaire d'état du pape parle, c'est dans le contexte d'une question sur ce qui est totalement figé dans l'Église (les dogmes) et ce qui pourrait théoriquement être changé.
C'est le journaliste, qui pose des questions très axées sur les préoccupations modernistes, qui amène la question, et Mgr Parolin ne fait que répondre à chacune d'elle (il y a beaucoup plus de questions que celle du célibat) dans l'hypothétique, sans se mouiller, en disant que théoriquement c'est faisable, mais il ne prend pas de position.
Je dirais qu'on a vraiment exagéré en créant des articles à partir de cela et en disant que la question du célibat sacerdotal était relancée, et que l'entrevue au complet était menée par une personne aux vues progressistes, d'où la teneur des questions, ce qui a forcé Mgr Parolin à répondre sur ce terrain où ensuite la moindre phrase sera analysée ou utilisée pour faire parler.
Donc, selon ma lecture, tout ceci est fort exagéré.
D'ailleurs, Mgr Parolin explique qu'il n'avait rencontré le Pape qu'une fois dans sa vie, et qu'il ignore pourquoi il a été choisi pour ce poste. Il n'est pas encore entré en fonction, et il n'est donc certainement pas au parfum des préoccupations actuelles du Pape. Lui-même ne démontre aucune préoccupation pour la question du célibat sacerdotal, mais le journaliste insiste longuement sur ce point.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
J'ai récemment rencontré un prêtre catholique en soutane, marié, avec son épouse. De fait, il était pasteur protestant, marié, avant de se convertir au catholicisme.
Il semble qu'il y ait des dispositions spéciales et exceptionnelles dans ce cas de figure..
Il semble qu'il y ait des dispositions spéciales et exceptionnelles dans ce cas de figure..
lardida- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Oui, cela est pratique courante pour les papes, lors de la conversion d'anciens prêtres anglicans ou d'anciens pasteurs protestants à la religion catholique, et qui souhaiteraient continuer à être pasteurs d'âmes mais dans l'Église catholique, de permettre des exceptions pour ces personnes déjà mariées, en leur accordant le droit a l'ordination sacerdotale.lardida a écrit:J'ai récemment rencontré un prêtre catholique en soutane, marié, avec son épouse. De fait, il était pasteur protestant, marié, avant de se convertir au catholicisme.
Il semble qu'il y ait des dispositions spéciales et exceptionnelles dans ce cas de figure..
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Les médias ont largement relaté cette information,plusieurs liens ont été postés afin que l'on puisse comprendre à juste titre le sens de cette info.
Mrg Parolin n'a pas de fonction pour le moment,je pense qu'il faut attendre la suite des évènement.
Mrg Parolin n'a pas de fonction pour le moment,je pense qu'il faut attendre la suite des évènement.
Invité- Invité
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Merci beaucoup pour vos réponses!
A suivre donc.
A suivre donc.
C54637- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Oui, c'est très juste, ce qui est à mettre en cause, ce n'est pas du tout le futur (?) secrétaire du Vatican, mais bien les médias qui ont sur-réagi à une de ses vagues réponses, afin de gêner l'Eglise, de pousser vers le bas en lui demandant un changement destructeur.
A ce sujet, il est important de faire une remarque sur une manipulation des medias :
Ils racontent que le célibat des prêtres est du uniquement a une volonté de l Eglise, dans les 1ers siècles, de protéger ses biens, qui appartenaient aux curés, afin de ne pas les dilapider par le biais de mariages et d héritages.
C'est vrai, sauf que ce n'est pas du tout la seule raison, puisque c'etait aussi principalement pour que le prêtre se consacre entierement a Dieu, afin d avoir le coeur pur et de transmettre plus de Lumiere aux fidèles. Et d'ailleurs, le fait d'avoir créé des monastères montre bien que l'Eglise avait compris le rôle spirituel du célibat, le rôle du silence intérieur et de la solitude. (rappelons que le judaisme, l islam et les protestants n'ont pas de monastère car ils n'ont strictement rien compris au rôle de l'ascèse solitaire, ils ne savent pas que dans le silence intérieur, la Grâce divine survient et permet d'aller au-delà des instincts, sexuels et autres, et c'est une très très grosse lacune de ces religions).
Il est tres difficile de courir 2 lièvres a la fois (le Christ a dit qu'on ne pouvait pas avoir deux maitres), et aller a Dieu n est pas un job a mi-temps mais un élan total de l esprit et de l âme.
Donc, la création des monastères et le célibat des prêtres sont des oeuvres de Lumière, inspirées par Dieu à l'Eglise.
Et donc, les medias et les décadents laïcs qui poussent au mariage des prêtres sont fortement inspirées par le diable, ni plus ni moins.
A ce sujet, il est important de faire une remarque sur une manipulation des medias :
Ils racontent que le célibat des prêtres est du uniquement a une volonté de l Eglise, dans les 1ers siècles, de protéger ses biens, qui appartenaient aux curés, afin de ne pas les dilapider par le biais de mariages et d héritages.
C'est vrai, sauf que ce n'est pas du tout la seule raison, puisque c'etait aussi principalement pour que le prêtre se consacre entierement a Dieu, afin d avoir le coeur pur et de transmettre plus de Lumiere aux fidèles. Et d'ailleurs, le fait d'avoir créé des monastères montre bien que l'Eglise avait compris le rôle spirituel du célibat, le rôle du silence intérieur et de la solitude. (rappelons que le judaisme, l islam et les protestants n'ont pas de monastère car ils n'ont strictement rien compris au rôle de l'ascèse solitaire, ils ne savent pas que dans le silence intérieur, la Grâce divine survient et permet d'aller au-delà des instincts, sexuels et autres, et c'est une très très grosse lacune de ces religions).
Il est tres difficile de courir 2 lièvres a la fois (le Christ a dit qu'on ne pouvait pas avoir deux maitres), et aller a Dieu n est pas un job a mi-temps mais un élan total de l esprit et de l âme.
Donc, la création des monastères et le célibat des prêtres sont des oeuvres de Lumière, inspirées par Dieu à l'Eglise.
Et donc, les medias et les décadents laïcs qui poussent au mariage des prêtres sont fortement inspirées par le diable, ni plus ni moins.
Samaritain- Pour le roi
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
On en a déjà parlé...
La question est:vers où alllons-nous?
Vers un progrès ou vers une régression?
L'Orthodoxie ordonne des hommes mariés et,certainement,sous certaines conditions.
Il s'agit là d'une progression,du passage d'un état de vie laïque à un état supérieur de consécration,de sacerdoce.
Mais que l'on veuille que des prêtres prennent femme et tout l'entourage:les enfants,propriétés privées,autonomie dans l'obéïssance hiérarchique,dispersion dans l'ordre de la vie spirituelle,sans parler des problèmes de sexualité,il s'agit là du passage à un état de vie moindre,donc d'une rétrogradation.
L'expression actuelle et officielle:"réduire à l'état laïc" dit bien la chose!
Il faut ajouter que chez les pasteurs protestants qui peuvent se marier,le problème des vocations es le même.
Le problème des vocations sacerdotales ne se règlera pas par les confidences sur l'oreiller!
A Bientôt!
La question est:vers où alllons-nous?
Vers un progrès ou vers une régression?
L'Orthodoxie ordonne des hommes mariés et,certainement,sous certaines conditions.
Il s'agit là d'une progression,du passage d'un état de vie laïque à un état supérieur de consécration,de sacerdoce.
Mais que l'on veuille que des prêtres prennent femme et tout l'entourage:les enfants,propriétés privées,autonomie dans l'obéïssance hiérarchique,dispersion dans l'ordre de la vie spirituelle,sans parler des problèmes de sexualité,il s'agit là du passage à un état de vie moindre,donc d'une rétrogradation.
L'expression actuelle et officielle:"réduire à l'état laïc" dit bien la chose!
Il faut ajouter que chez les pasteurs protestants qui peuvent se marier,le problème des vocations es le même.
Le problème des vocations sacerdotales ne se règlera pas par les confidences sur l'oreiller!
A Bientôt!
pax et bonum- Avec les anges
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Célibat des prêtres : une « discussion » en vue au Vatican ?
12 septembre 2013
Pietro Parolin, le 4 septembre à Caracas. Jorge Silva/Reuters
Célibat des prêtres : une « discussion » en vue au Vatican ?
Une petite phrase sur le célibat des prêtres, prononcée par le nouveau numéro deux du Vatican, Pietro Parolin, actuellement nonce apostolique au Venezuela, annonce-t-elle un changement majeur dans la "tradition" de l’Eglise catholique ? Difficile pour l’heure de trancher. Dans un entretien publié par le journal vénézuélien El Universal, le 8 septembre, le secrétaire d’Etat, qui prendra ses fonctions le 15 octobre, rappelle que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme" et que cette "tradition ecclésiastique peut être discutée".
Ce sujet a déjà été abordé sous cet angle par plusieurs cardinaux ces dernières années, notamment comme une réponse possible à la crise des vocations dans les pays occidentaux, mais les plus hautes instances vaticanes, peu convaincues par l'argument, avaient immédiatement fermé la porte, ce que le pape actuel n’a, pour l’heure, pas encore fait.
Jamais ce sujet n’avait été abordé à un si haut niveau dans le gouvernement du Vatican, mais, nuance toutefois Mgr Parolin, "l'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape, qui est à la tête du ministère de l'unité, et toutes les décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser", a poursuivi Mgr Parolin. "Aussi nous pouvons parler, réfléchir et approfondir ces sujets et songer à des modifications, mais toujours en tenant compte de l’unité, de la volonté de Dieu (…) ou de l'ouverture à l'air du temps".
L'idée originale de Jorge Bergoglio en 2012
Depuis que le concile de Trente, tenu au milieu du XVIe siècle, a "renforcé" cette mesure, appliquée progressivement dans l'Église catholique romaine "au cours du premier millénaire", tous les papes ont réaffirmé cette règle, qui ne concerne pas les Eglises d'Orient. Dans les Eglises orientales, des hommes mariés peuvent devenir prêtres (pas évêques) mais un homme déjà entré dans les ordres ne peut pas se marier.
S’il n’a jamais abordé ce sujet en tant que pape, Jorge Bergoglio s’était déclaré en 2012, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires, favorable "au maintien à l'heure actuelle, du célibat avec ses avantages et ses inconvénients". Si changement il doit y avoir, ajoutait-il, "ce sera pour des raisons culturelles, dans un endroit précis et pas de manière universelle". Une approche originale qui, si elle était appliquée en Occident, serait difficilement tenable avec l’exigence "d’unité de l’Eglise" que Mgr Parolin a rappelée dans l’entretien.
Au-delà de cette sortie sur le célibat, Mgr Parolin inscrit clairement le nouveau pontificat dans la continuité. "L’Eglise ne peut jamais changer au point de s’adapter totalement au monde", assure-t-il. "L’Eglise a une constitution, une structure, un contenu qui sont ceux de la foi, et personne ne peut les changer".
Stéphanie Le Bars
Pietro Parolin, le 4 septembre à Caracas. Jorge Silva/Reuters
Célibat des prêtres : une « discussion » en vue au Vatican ?
Une petite phrase sur le célibat des prêtres, prononcée par le nouveau numéro deux du Vatican, Pietro Parolin, actuellement nonce apostolique au Venezuela, annonce-t-elle un changement majeur dans la "tradition" de l’Eglise catholique ? Difficile pour l’heure de trancher. Dans un entretien publié par le journal vénézuélien El Universal, le 8 septembre, le secrétaire d’Etat, qui prendra ses fonctions le 15 octobre, rappelle que le célibat des prêtres "n'est pas un dogme" et que cette "tradition ecclésiastique peut être discutée".
Ce sujet a déjà été abordé sous cet angle par plusieurs cardinaux ces dernières années, notamment comme une réponse possible à la crise des vocations dans les pays occidentaux, mais les plus hautes instances vaticanes, peu convaincues par l'argument, avaient immédiatement fermé la porte, ce que le pape actuel n’a, pour l’heure, pas encore fait.
Jamais ce sujet n’avait été abordé à un si haut niveau dans le gouvernement du Vatican, mais, nuance toutefois Mgr Parolin, "l'effort qu'a fait l'Eglise pour instaurer le célibat des prêtres doit être considéré. On ne peut pas dire, simplement, qu'il appartient au passé. C'est un grand défi pour le pape, qui est à la tête du ministère de l'unité, et toutes les décisions doivent être prises dans le but d'unir l'Eglise, pas de la diviser", a poursuivi Mgr Parolin. "Aussi nous pouvons parler, réfléchir et approfondir ces sujets et songer à des modifications, mais toujours en tenant compte de l’unité, de la volonté de Dieu (…) ou de l'ouverture à l'air du temps".
L'idée originale de Jorge Bergoglio en 2012
Depuis que le concile de Trente, tenu au milieu du XVIe siècle, a "renforcé" cette mesure, appliquée progressivement dans l'Église catholique romaine "au cours du premier millénaire", tous les papes ont réaffirmé cette règle, qui ne concerne pas les Eglises d'Orient. Dans les Eglises orientales, des hommes mariés peuvent devenir prêtres (pas évêques) mais un homme déjà entré dans les ordres ne peut pas se marier.
S’il n’a jamais abordé ce sujet en tant que pape, Jorge Bergoglio s’était déclaré en 2012, alors qu’il était archevêque de Buenos Aires, favorable "au maintien à l'heure actuelle, du célibat avec ses avantages et ses inconvénients". Si changement il doit y avoir, ajoutait-il, "ce sera pour des raisons culturelles, dans un endroit précis et pas de manière universelle". Une approche originale qui, si elle était appliquée en Occident, serait difficilement tenable avec l’exigence "d’unité de l’Eglise" que Mgr Parolin a rappelée dans l’entretien.
Au-delà de cette sortie sur le célibat, Mgr Parolin inscrit clairement le nouveau pontificat dans la continuité. "L’Eglise ne peut jamais changer au point de s’adapter totalement au monde", assure-t-il. "L’Eglise a une constitution, une structure, un contenu qui sont ceux de la foi, et personne ne peut les changer".
Stéphanie Le Bars
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
En ce qui concerne le mariage des prêtres, c'est plutôt l'ouverture des conséquences aux dangers et dérives qui en découlent qui est très dangereuse.
Si on marie les prêtres il y aura forcément des mariages malheureux ça et là. La revendication suivante sera un jour le divorce.
Tout comme le mariage homosexuel, entraîne à sa suite les adoptions de pauvres gosses qu'ont rien demandé à personne, ensuite des divorces, etc ...
Si on marie les prêtres il y aura forcément des mariages malheureux ça et là. La revendication suivante sera un jour le divorce.
Tout comme le mariage homosexuel, entraîne à sa suite les adoptions de pauvres gosses qu'ont rien demandé à personne, ensuite des divorces, etc ...
Jean21- Pour la Paix
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
C'est ce que je penseSi on marie les prêtres il y aura forcément des mariages malheureux ça et là. La revendication suivante sera un jour le divorce.
Après les divorces, les foyers brisés reconstitués, les concubinages à tout vent,les mariages homo, reste le mariage des prêtres les foyers des prêtres brisés etc etc....
Ensuite? On demandera le droit de divorcer pour les prêtres,de se remarier et peut-être aussi le droit de se marier entre prêtres, pour le bien de l'Eglise bien sur!
On va penser que j'exagère, mais oui, je crois que c'est satan qui harcelle pour le mariage des prêtres, faisant croire que cela arrangera le manque de vocations
Le manque de vocations vient du manque de foyers vraiment chrétiens, du manque de foi dans nos foyers
Le concubinage était soit disant un essai afin de limiter les divorces
Il n' y a jamais eu autant de divorces!
moralité, on pèche gravement et pour rien.
On prend la pillule à tout vent ettrès jeune, il n' y a jamais eu autant d'avortements
Non vraiment, satan nous prend pour des idiots.
Seigneur Jésus,préserve notre Eglise des embuches de l'enfer
protège notre pape et nos prêtres
Marie Rose- En adoration
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Si j'étais farouchement opposé à l'Eglise et que je veuille que ce soit l'Eglise elle-même qui vienne un jour proposer l'acceptation du divorce, je ferais tout pour qu'elle marie ses prêtres ...
Jean21- Pour la Paix
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Marie Rose- En adoration
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Relecture de l'interview du pape François: relation pastorale et miséricorde
Entretien avec Mgr Tony Anatrella
Rome, 23 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin | 611 clics
L’interview, donnée par le pape François dans plusieurs revues jésuites, a suscité un grand enthousiasme dans les médias et en même temps de nombreuses interrogations. Pour les lecteurs de Zenit, Mgr Tony Anatrella met en perspective le discours du Saint-Père après avoir donné la semaine dernière quelques repères pour comprendre les propos de Mgr Parolin sur le célibat (cf. Zenit du 16 septembre 2013).
Mgr Tony Anatrella est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur des Conseils pontificaux pour la famille et pour la santé, membre de la Commission internationale d’enquête sur Medjugorje de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il enseigne et consulte également à Paris.
Zenit - Quelles ont été vos premières réactions à l’interview du pape François ?
Mgr Tony Anatrella - Je ferai trois remarques.
1. Quelle est la nature de ce texte ? Il s’agit d’une interview et non pas d’une encyclique et encore moins d’une Instruction adressée à toute l’Église. Le Pape s’exprime librement sur divers sujets en soulignant l’importance de la miséricorde. Il se livre aussi personnellement comme pour mieux se faire connaître.
2. Les commentaires qui s’en sont suivis dans la presse viennent obscurcir et fausser le sens de sa parole. Le texte de 30 pages qu’il faut lire, est d’une grande richesse et aborde divers sujets concernant son histoire personnelle, son ministère ainsi que les écrits des théologiens, des philosophes et des romanciers, voire d’artistes qui l’ont intellectuellement nourri. Les médias n’ont retenu que quelques fragments de paragraphes qui vont dans le sens de l’air du temps. Ils recomposent ensuite un autre récit en oubliant l’essentiel du message. N’est-ce pas une manœuvre pour valider et justifier des situations qui ne devraient plus être considérées comme des problèmes dans la société actuelle ? Une fois encore on assiste à une manipulation du discours qui frôle la désinformation. Les propos du Pape ont subi le même sort que ceux de Mgr Parolin alors qu’ils sont des signes de contradiction.
3. François insiste sur le fait qu’il est nécessaire de s’occuper des « blessés » et d’être attentif à leur besoin spirituel là où des médias ont fait croire que le Pape invitait à délaisser les « dogmes » pour s’intéresser aux personnes. En réalité, c’est une invitation à être proche de ceux qui veulent mieux connaître, aimer et suivre le Christ. François nous dit que l’esprit de magnanimité (être clément) part toujours de ce qui est petit plutôt que d’être contenu par le plus grand. « Ne pas être enfermé par le plus grand, mais être contenu par le plus petit, c’est cela qui est divin. J’ai beaucoup réfléchi sur cette phrase pour l’exercice du gouvernement en tant que supérieur : ne pas être limité par l’espace le plus grand, mais être en mesure de demeurer dans l’espace le plus limité. Cette vertu du grand et du petit, c’est ce que j’appelle la magnanimité À partir de l’espace où nous sommes, elle nous fait toujours regarder l’horizon. C’est faire les petites choses de tous les jours avec un cœur grand ouvert à Dieu et aux autres. C’est valoriser les petites choses à l’intérieur de grands horizons, ceux du Royaume de Dieu. »
Après divers bouleversements culturels qui ont entraîné des crises et des drames humains, voire des choix de vie en forme d’impasse sous le couvert de la libération des mœurs et du libéralisme économique, le Pape François en appelle à « la révolution de la grâce » et souligne que l’Église doit se faire chaleureuse et proche des blessés de la vie, et trouver des voies par lesquelles des hommes et des femmes ne se sentent pas abandonnés et puissent se reconnaître en Dieu.
Une fois de plus, des médias imaginent l’Église à l’image du monde alors que l’Église cherche à ressembler au Christ et à transmettre son message de vie puisqu’il est « la vie éternelle ».
Ce n’est pas la première fois qu’un pape s’exprime sous forme d’interview ...
En effet et ici le Pape François nous recentre sur notre attachement au Christ et sur l’expression directe de notre foi dans la vie quotidienne. Les papes précédents nous avaient déjà habitués à recevoir des interviews publiées dans des livres d’entretien avec un journaliste.
Ainsi Benoît XVI dans « Lumière du monde » (2010) appelait à la conversion et affirmait : « L’un des éléments de cette conversion consiste à remettre Dieu à la première place. Alors tout devient différent. Il faut aussi réfléchir de nouveau aux paroles de Dieu, pour laisser leur lumière entrer comme des réalités dans notre vie. Nous devons, pour ainsi dire, oser faire l’expérience de Dieu pour le laisser agir à l’intérieur de notre société. … C’était la préoccupation de Jean-Paul II, rendre manifeste notre regard en direction du Christ qui vient »
C’est en vivant de la pensée du Christ à l’intérieur de nous-mêmes que nous trouverons « les mots et les images » pour évangéliser, rejoindre et donner de l’intelligibilité aux enjeux de ce temps. Il y a ainsi une continuité et une vive actualisation de la nécessité de faire connaître le Christ que poursuit le Saint-Père.
Suivre le Christ n’est-ce pas changer de vie ?
Oui car l’idée chrétienne soutenue par le Pape François est que toute réforme doit commencer par s’interroger et, si besoin, changer sa manière d’être. Se mettre face à Dieu, prendre la mesure de ce que l’on est et de ce à quoi l’on est appelé à être et à vivre. Cela vaut aussi bien pour des chrétiens que pour tous les hommes. Dans un monde marqué par le mensonge, la déloyauté, la manipulation et l’instrumentalisation de la vie humaine qui fait que beaucoup de citoyens n’ont plus confiance dans le discours social et politique, le Pape nous invite à en venir aux questions de base : « Que fais-tu de Dieu révélé en Jésus Christ ? Que fais-tu de la vie ? Que fais-tu de ta vie ? Que fais-tu des autres ? La réponse à ces questions nous invite à nous recentrer sur notre intériorité et à découvrir que l’auto-construction de soi en solitaire (idéologie queer du genre) n’existe pas. Nous nous développons par rapport à un Autre et par rapport aux autres.
Les réflexions du Pape François rejoignent d’ailleurs le mouvement des « Veilleurs » en France car, comme je l’avais déjà dit en 2012 et 2013 à Zenit, il incarne une nouvelle forme de résistance ontologique là où l’être de la personne est menacé par une conception asexuée du couple, du mariage et de la famille. Un déni de notre incarnation, et encore davantage de l’Incarnation du Christ. Le pouvoir politique est complétement dépassé par cette revendication anthropologique qui émane du cœur de l’être. Il tente de régenter les institutions de contrôle comme le Conseil National d’Éthique avec des personnalités qui lui sont favorables, en le transformant en un simple Comité de commissaires politiques. Ou encore de réprimer le mouvement des « Veilleurs » par un surcroît de policiers face à des gens pacifiques et par des arrestations arbitraires et, semble-t-il, illégales. On n’arrête pas les mouvements de la vie intérieure quand ils sont fondés sur le sens de l’être de l’homme. C’est cette révolution évangélique qui est venue à bout du marxisme et du communisme en Pologne et lors de l’effondrement du mur de Berlin.
Refonder sa manière d’être à partir du Christ qui rejoint l’humanité, est un grand signe d’espérance. En ce sens les propos du Pape sont révolutionnaires.
Les propos les plus cités concernent la situation des divorcés remariés, des femmes qui ont vécu un avortement ou des personnes homosexuelles ?
Oui. Certains médias oublient l’invitation de François à changer sa manière d’être, en affirmant comme on a pu le lire et l’entendre : « le Pape pardonne aux femmes qui avortent, aux divorcés remariés et tend la main aux homosexuels ». Bien entendu la miséricorde est offerte à tous ceux qui veulent mieux connaître, s’approcher et vivre du Christ. Or pour être pardonné encore faut-il demander pardon dans le sacrement de la réconciliation et changer sa manière d’être. Quant aux personnes homosexuelles, elles ne sont pas rejetées par l’Église. Toutes les personnes peuvent être rejointes là où elles en sont dans leur vie et sont appelées à découvrir l’appel du Christ à mener une vie riche de l’espérance de la Résurrection. Il ajoute que la position de l’Église est connue sur toutes ces questions, mais cela veut dire aussi que toutes les personnes sont au centre de l’amour du Christ et que nous avons à « les accompagner dans la miséricorde ».
Le pape ne dit-il pas à sa façon ce que dit le Catéchisme ?
Bien sûr. Il renvoie au Catéchisme de l’Église Catholique notamment aux nn. 2357 à 2358 où il est dit : « Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur leurs difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition ».
Sans avoir à créer une pastorale particulière pour ces personnes, les prêtres, dans le meilleur des cas, les accompagnent dans leur cheminement afin de correspondre à une relation authentique au Christ.
Et pour les couples qui se sont unis par un mariage sacramentel à l’église, qui ont divorcé et se sont remariés ?
Le Pape souligne l’importance de la miséricorde à leur égard afin de trouver des voies grâce auxquelles ils peuvent assumer leur situation chrétiennement et dans la fidélité à l’Église. Il est intéressant de mentionner que tout un travail pastoral se fait déjà à leur égard. Le Père Jacques Nourrissat, du diocèse de Dijon, a inventé il y a bientôt quarante ans la pastorale de la miséricorde en direction de ces personnes au Québec (Canada). De très nombreux chrétiens ont ainsi été aidés dans cet accompagnement pastoral. Revenu en France, il a développé cette tâche pastorale en créant un groupe de prêtres et de laïcs qui œuvrent en ce sens. Il a écrit un livre avec les Pères Éric Jacquinet et Gérard Berliet, et Marie-Pierre Martin « Fidèles jusqu’à l’audace – divorcés-remariés un chemin nouveau dans l’Église – éditions Salvator (2008). Cette orientation correspond tout à fait à ce que le Pape François appelle de ses vœux dans l’ignorance des médias ! (suppr.)
Les médias généralistes n’ont pas toujours les connaissances et les moyens de traiter l’information religieuse …
Sans aucun doute. Les raccourcis médiatiques en disent long sur la machine à interpréter qui fonctionne dans de nombreux médias. La plupart sont déconnectés de toute culture chrétienne et ne savent pas expliquer la pensée ecclésiale. Leur présentation est souvent réduite à une problématique politique. De plus, ils font intervenir à la radio ou à la télévision des sociologiques ou des « historiens » des religions qui souvent colportent des clichés. Pire, quand ils ne savent pas, ils inventent. Des commentaires qui s’écartent de ce que dit le Saint-Père.
Le plus grave est le conditionnement dans lequel nous sommes où les autorités doivent gouverner sous le regard constant des médias, ce qui n’est pas sain et source de confusions. Des médias sont tellement dans la hantise de « la nouveauté » qu’ils appellent le Pape à des changements structurels alors que la priorité est dans le changement de l’attitude d’esprit (le service de l’Église et des hommes), le reste viendra par la suite.
De la même façon des erreurs de traduction n’ont pas été relevées. Le pape n’a pas dit qu’il n’est « pas de droite », mais qu’il n’est pas « conservateur », ce qui n’est pas la même chose.
Le mode de communication du pape François est-il nouveau ?
C’est ce que retiennent à juste raison les médias. Le Pape a le sens de la formule quand il dit aux jeunes ce dimanche 22 septembre en Sardaigne « de ne pas vendre leur vie à la mort ». Il a un langage direct sur tous les problèmes de la société actuelle et même sur lui-même. Il se remet ainsi en question en critiquant l’attitude autoritaire qu’il pouvait avoir en étant plus jeune. Il souligne que la première décision n’est pas toujours la bonne mais qu’il faut savoir consulter, étudier, discerner et décider. En ce sens il reconnaît qu’il a pu se tromper dans son mode de gouvernement mais certainement pas dans le contenu même de la foi. Ceci pour répondre à ceux qui disent que le Pape « doute » ou qu’il n’a pas peur de se tromper ! Il ne doute pas de Jésus Christ.
On peut dire qu'il adopte une attitude pastorale ?
Le ton est résolument pastoral parce que le Pape nous rappelle que nous sommes fondés sur l’espérance du Christ. Là aussi, il ne convient pas de dissocier la pastorale de la théologie qui l’inspire. Les vérités de la foi et les exigences morales à hiérarchiser sont à transmettre selon leur importance et l’état des consciences. Il est indispensable de faire œuvre de pédagogie afin de faire comprendre les exigences morales alors que des hommes ont à peine engagé leur relation au Christ et à peine saisi les enjeux du Salut. La découverte et la méditation de la Parole de Dieu qui change notre regard sur nous-mêmes et sur le monde, se fait progressivement.
La relation pastorale est souvent complexe dans un monde sécularisé qui ignore Dieu et ne retient que les exigences morales de l’Église transmises par le prisme des médias sans qu’elles soient en lien avec la foi au Christ. Il y a là un piège et une séduction qui risquent de fausser la relation pastorale en voulant à tout prix donner une bonne image de l’Église. Le Christ n’a pas cherché à cultiver une bonne image : il a fini sur la croix, le rejet suprême ! Il s’est montré attentif avec la samaritaine, avec la femme adultère et le jeune homme riche tout en prononçant des paroles qui mettent dans la lumière de la vérité de Dieu. Jean-Paul II rappelait dans Veritatis splendor (n. 56) que l’on ne peut pas adopter des attitudes ou prendre des décisions pastorales en contradiction avec l’Enseignement de l’Église. C’est pourquoi, le Pape François invite toute l’Église à être enracinée dans le Christ et à privilégier la relation à l’autre, les relations à la périphérie de la société avec les délaissés et les blessés de la vie pour leur être activement présents et annoncer la Parole du Christ puisqu’il est méconnu. Il faut le dire et le répéter, ce qui est premier est la connaissance et l’expérience de l’amour de Dieu, et ensuite suivront les exigences à mettre en pratique pour vivre des joies de l’Évangile. Une catéchèse classique.
Les propos du pape François ont néanmoins provoqué un grand enthousiasme dans de nombreux médias qui y voient une rupture avec ses prédécesseurs: peut-on aller jusque-là ?
C’est toujours réjouissant de voir la parole du Pape accueillie et valorisée positivement. Il faut néanmoins rester prudent car des médias mettent facilement au pilori ce qu’ils ont dans un premier temps starisé. Le pontificat de Jean-Paul II est exemplaire à ce sujet. En ce qui concerne le Pape François qui se dit être « fils de l’Église », il n’y a pas de rupture avec ses prédécesseurs et l’Enseignement de l’Église, mais un nouveau style. Celui-ci est lié non seulement à sa personnalité mais aussi à son enracinement sud-américain où l’affectivité a une large place dans les relations, et à son expérience pastorale. Il représente une véritable bouffée d’exigences évangéliques qui libère. Il nous dit d’une façon directe et très concrète comment vivre notre foi chrétienne dans la fidélité à l’Église. Ses propos sont forts et nous interrogent profondément. Si Jean-Paul II a voulu insister sur l’importance du cadre porteur anthropologique de la culture contemporaine, Benoît XVI nous recentrer sur les fondements de la foi christique, François nous interroge sur la mise en œuvre de la foi vécue à partir d’une relation intime et authentique au Christ.
Autrement dit et avant de répondre à des revendications de certains divorcés remariés et de personnes homosexuelles, la question est celle de savoir ce que chacun vit du Christ, où en-est-il de son histoire et de son histoire spirituelle ? A-t-il seulement découvert le Christ, Fils de Dieu, et sa mission de salut à laquelle tout homme est appelé à bénéficier quelle que soit sa situation personnelle ? Il faut en venir à ce point nodal et à sa place dans l’Église puisque celle-ci accueille chacun.
Le Pape adopte un style direct et communiquant pour faire entendre le message de l’Évangile porté et interprété par l’Église.
Mais le style tranche avec celui de ses prédécesseurs qui étaient davantage des « enseignants », doit-on y voir une contradiction ?
Non ! Permettez-moi de commencer par une incise. J’ai toujours été frappé de voir que l’Église recevait souvent un Pape qui réponde aux enjeux anthropologiques et religieux du monde. Un signe du Saint Esprit ! Que nous dit le Pape François ? La pensée de l’Église est largement fondée et développée afin de proposer à ceux qui veulent connaître et vivre du message du Christ d’en avoir une bonne intelligence. Nous disposons dans la doctrine chrétienne d’un trésor pour cheminer avec le Christ et apprendre à vivre de la vie éternelle du ressuscité avec toutes les conséquences anthropologiques et morales que cela implique. Fort de cette richesse, le Pape nous invite à sortir à la rencontre des uns et des autres en tenant compte de leur histoire personnelle, de leurs attentes et de leurs peines, mais aussi des impasses de leur existence. Le Saint-Père souligne un grand principe de l’Évangélisation : La découverte de la foi au Christ est toujours première par rapport à ses conséquences morales qui rejoignent d’ailleurs la morale naturelle, c’est-à-dire les grands principes qui nous humanisent et que le Christ accomplit, en ce sens il n’y a pas de morale religieuse au nom du christianisme.
Autrement dit, en prenant une attitude résolument pastorale, le Pape ne fait pas abstraction de l’Enseignement de l’Église. Bien au contraire, la pastorale est fondée et découle de la Parole du Christ portée par son Église. Il n’y a donc pas de contradiction entre doctrine et pastorale, mais un accent au plus haut niveau institutionnel de l’Église qui renforce des perspectives déjà à l’œuvre dans le ministère du prêtre.
Un malentendu ne risque-t-il pas de se développer entre l’attitude de miséricorde que le pape souligne et la reconnaissance de choix et de comportements qui posent question ?
En effet la miséricorde ce n’est pas cautionner un comportement, être complaisant et complice de situations problématiques ou encore condescendant. La question n’est pas là.
Il s’agit d’abord de déplacer le curseur d’une conduite singulière sur la personne elle-même qui est bien plus grande que ses actes. Il s’agit là d’un principe chrétien qui a toujours du mal à influencer les esprits prompts à juger et à condamner de façon irrémédiable. Il y ainsi des censeurs et des procureurs qui disent du mal et instruisent en permanence des procès contre les autres, en particulier dans les médias. L’Église « mise en accusation », y tient une bonne place.
Il faut s’interroger afin de savoir ce que représente la miséricorde ? Certains l’entendent sur un registre affectif en s’imaginant qu’il suffit d’être gentil avec tout le monde et tout accepter au nom de la tolérance. Il ne s’agit pas de promouvoir une pastorale des « bisounours » au risque d’être davantage dans une relation affective que sociale. C’est ainsi que s’infantilise parfois la relation pastorale. Bien entendu, la gentillesse fait partie des conditions de la civilité. Elle peut être une composante sans pour autant définir la miséricorde. Pas davantage la pitié ne saurait se confondre avec elle et encore moins les demies vérités source d’ambiguïtés.
Qu’est-ce que la miséricorde ?
La miséricorde est une attitude biblique qui trouve son origine en Dieu et manifeste l’attachement et l’amour de Dieu pour l’homme. Elle exprime sa bonté à l’image du père du fils prodigue qui accueille, relève et pardonne à l’homme qui se donne la liberté de solliciter son pardon. Dieu est toujours prêt à pardonner, encore faut-il l’écouter, le regarder et le lui demander. Le sacrement de la Réconciliation est ainsi ce haut lieu où le pécheur reçoit la grâce de Dieu. Il lui ouvre les bras et lui redonne vie. Le Christ ne cesse de le dire : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Matthieu 5, 48).
La miséricorde exige donc de développer une relation authentique avec l’autre en l’accueillant pour lui-même plutôt que de lui reprocher ses actes. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’actes répréhensibles sur lesquels la Justice civile ou/et canonique se penchent. Il serait naïf de croire que le discernement est aboli et que la loi morale n’existe plus : en réalité, il s’agit d’autre chose. Quand le Pape dit que nous n’avons pas à juger, cela ne veut pas dire que nous n’avons pas, par exemple, à comprendre les raisons psychologiques d’un comportement homosexuel ou encore à évaluer moralement une attitude, mais que nous ne pouvons pas décider du destin spirituel d’une personne qui est du seul pouvoir de Dieu.
Quel rapport la miséricorde a-t-elle avec la vérité ?
Une fois de plus la miséricorde est indissociable de la vérité, mais celle-ci se découvre de façon graduelle. Je reçois souvent dans un cadre clinique et non pas pastoral, des femmes qui se posent la question de l’avortement ou qui ont avorté, d’autres personnes qui ont pu avoir des pratiques homosexuelles ou d’autres qui ont vécu des adultères en disant : « je regrette ce que j’ai vécu il y a quelques années parce que je n’avais pas conscience du sens de ces actes comme je les réalise aujourd’hui », ou encore d’autres qui sont dans un vécu homosexuel. Des personnes qu’il convient d’accueillir avec attention et délicatesse en les écoutant analyser leur vécu qu’elles veulent clarifier, intégrer, voire dépasser. Elles parviennent à se dire à elles-mêmes des vérités qu’elles ne pouvaient pas exprimer et assumer à un moment si particulier de leur histoire. Nous ne sommes pas là pour les juger en les enfermant dans des catégories, mais pour les accompagner à faire la vérité sur elles-mêmes. Comment faire cette vérité, si la personne ne se sent pas accueillie et estimée ? C’est bien dans cette attitude d’esprit d’ouverture que travaillent aussi bien des psychanalystes que des prêtres afin de trouver des chemins de liberté. Je le répète : nous ne sommes pas là pour juger leur destin !
Le pape affirme qu’il ne faut pas « insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et aux méthodes contraceptives ». Cela veut-il dire qu’il va y avoir un fléchissement ?
Certainement pas, mais il faut lever des confusions que l’on retrouve dans les médias. Il a notamment dit non pas de se taire, « mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis ». La plupart des médias qui le citent oublient cette phrase. Des clichés sont ainsi maniés facilement en affirmant : « l’Église met l’accent sur l’Évangile et non plus sur la doctrine » alors qu’il n’y a pas d’opposition et que l’une découle de l’autre.
L’attitude pastorale découle bien de l’Enseignement de l’Église et oriente la relation pastorale afin d’accueillir et de trouver, si possible, des voies de passage vers Dieu. Après, ce que la personne en fait ne dépend pas du prêtre et surtout pas, comme dit le Pape, « d’une ingérence spirituelle ». Nous sommes partagés entre « l’enfant prodigue » qui revient et change de vie et « le jeune homme riche » que le Christ voit s’éloigner avec tristesse. Nous sommes ici face à des situations individuelles qui, psychologiquement et moralement, ne peuvent pas être abordées de la même façon lorsque la question prend une dimension légale et sociale.
D’ailleurs après avoir dit combien les femmes qui ont vécu un avortement doivent être accueillies avec miséricorde, ce que font déjà des prêtres et de nombreuses associations chrétiennes depuis de nombreuses années en subissant de violentes critiques de la part des responsables politiques et des services sociaux, le Pape a trouvé « le contexte précis » pour s’exprimer en recevant au Vatican une association de gynécologues catholiques (20 septembre 2013) et ne s’est pas privé de parler de l’avortement en les appelant à lutter contre cette « culture du rejet » et du « déchet ». Il affirme : « Cet engagement pour la vie exige d’aller à contre-courant, en payant de sa personne ». Auparavant, il leur avait déclaré : « Chaque enfant non né, mais injustement condamné à être avorté, possède le visage du Seigneur qui, avant de naître puis à peine né, a fait l’expérience du refus du monde. Et chaque personne âgée, même si elle est malade ou en fin de vie, porte en elle le visage du Christ. On ne peut les éliminer ! »
L’attitude de miséricorde pour la personne n’empêche pas d’être clairvoyant sur les enjeux sociaux « des Saints Innocents » voués à la destruction.
L’attitude envers des personnes homosexuelles et le mariage sera-t-elle la même ?
Il en sera de même avec la question contestable du « mariage » homosexuel qui crée une structure sociale en contradiction avec la différence sexuelle au fondement du couple et de la famille, et la question de l’accompagnement des personnes homosexuelles au plan pastoral, ce qui est autre chose. Mais toute la pastorale de l’Église ne peut pas être orientée sur ce sujet, ce qui n’est pas le cas dans les diocèses.
L’annonce de l’Évangile, du Salut en Jésus Christ et de la conversion doit être première et ensuite faire comprendre que tous les « modes » de vie ne sont pas compatibles avec l’Évangile. Si une personne homosexuelle « est pleine de bonne volonté devant le Seigneur » disait le Pape, qui suis-je pour la juger » ? Il ne validait pas la conduite et les mœurs sexuelles, mais il ne jugeait pas son destin spirituel.
Autrement dit, nous sommes ici dans l’articulation de l’Enseignement de l’Église avec la pastorale en laissant entendre que tous sont invités à faire partie de la famille de Dieu dont personne n’est exclu. Nous sommes appelés à nous convertir, c’est-à-dire à accepter la nouveauté de Dieu : tel est le message de l’Évangile. Jean-Paul II dans Splendeur de la vérité (1993) et l’Évangile de la vie (1995) puis Benoît XVI dans Dieu est amour (2005), l’avaient fortement fondé et souligné dans le Christ. L’enjeu est de se découvrir sauvé en Jésus Christ et appelé à vivre de la joie de l’amour de Dieu, puis de s’interroger sur les conséquences de la foi dans notre vie et notre histoire.
À la suite des déclarations du pape des revendications se sont manifestées de la part de personnes homosexuelles ou divorcées et remariées...
En effet nous avons entendu sur les radios et les chaînes de télévision des déclarations qui ne coïncidaient pas toujours avec ce que disait le Pape François. Une femme vivant avec une autre femme et à la tête d’une association, a dit qu’elle recevait les paroles du Pape comme « une bénédiction pour sa relation homosexuelle ». Ou encore à la télévision un militant d’une autre association homosexuelle sommait l’Église en France de prendre des décisions pour reconnaître les homosexuels. L’Église ne peut reconnaître, accueillir et estimer que des personnes et non pas des « modes » de vie. Il y a ici une confusion entre le fait de dire « vous faites partie de l’Église » et de recevoir nécessairement l’agrément de son mode de vie. De plus, tout en étant intégré à l’Église, il peut y avoir certaines incompatibilités entre son mode de vie et des responsabilités que confie l’Église à certaines conditions. D’où l’importance d’accompagner ces personnes qui sont dans des situations particulières.
Il en sera de même avec les divorcés remariés ?
Oui. On a également entendu dans les médias que « les divorcés étaient excommuniés », ce qui est inexact. On peut être divorcé tout en recevant les sacrements alors que ce n’est plus possible dans le cas d’un remariage civil. Le Pape a dit aux prêtres de Rome que cette question devait être traitée « avec justice ».
Autrement dit, de nombreux mariages ont été engagés sur la base d’une immaturité psychologique et dans la méconnaissance des obligations du mariage. Les chrétiens oublient que l’Église est une société de droits régulée par le Code de droit canonique inspiré de l’Évangile. Ils peuvent ainsi faire des démarches auprès de l’Officialité de leur diocèse afin que soit étudiée l’hypothèse d’une déclaration de nullité juridique de leur mariage. Je réalise un certain nombre d’expertises dans lesquelles on constate divers problèmes psychologiques qui ont faussé le discernement au moment du mariage et pour d’autres des difficultés qui avaient été masquées et qui ont rendu nul le consentement.
Mais là encore le problème est ailleurs, il est pastoral. La préparation au mariage doit être complètement revue. Auparavant, une sérieuse catéchèse doit être faite dans le cadre du catéchisme permanent des chrétiens afin de comprendre ce qu’est le mariage, ce à quoi il engage et qu’elle est sa signification chrétienne. Celui-ci renvoie évidement à la façon dont la foi et le lien au Christ sont vécus et approfondis au sein de l’Église.
Quelles perspectives ouvre cette interview du pape François ?
Tous sont assurés de la miséricorde et de la proximité de l’Église pour savoir qu’ils sont les aimés de Dieu. Mais en croyant que cette attitude pastorale s’accompagnera d’une reconnaissance de certains modes de vie, on risque de s’installer dans de fausses attentes et d’être déçu. La préoccupation première de la relation pastorale est l’accueil de la personne au nom du Christ. Face à lui et dans l’Église, elles n’ont pas à se déconsidérer alors que le Christ les rejoint dans leur dignité et bien au-delà de leur situation et de leurs actes.
http://www.zenit.org/fr/articles/relecture-de-l-interview-du-pape-francois-relation-pastorale-et-misericorde
Entretien avec Mgr Tony Anatrella
Rome, 23 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin | 611 clics
L’interview, donnée par le pape François dans plusieurs revues jésuites, a suscité un grand enthousiasme dans les médias et en même temps de nombreuses interrogations. Pour les lecteurs de Zenit, Mgr Tony Anatrella met en perspective le discours du Saint-Père après avoir donné la semaine dernière quelques repères pour comprendre les propos de Mgr Parolin sur le célibat (cf. Zenit du 16 septembre 2013).
Mgr Tony Anatrella est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur des Conseils pontificaux pour la famille et pour la santé, membre de la Commission internationale d’enquête sur Medjugorje de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il enseigne et consulte également à Paris.
Zenit - Quelles ont été vos premières réactions à l’interview du pape François ?
Mgr Tony Anatrella - Je ferai trois remarques.
1. Quelle est la nature de ce texte ? Il s’agit d’une interview et non pas d’une encyclique et encore moins d’une Instruction adressée à toute l’Église. Le Pape s’exprime librement sur divers sujets en soulignant l’importance de la miséricorde. Il se livre aussi personnellement comme pour mieux se faire connaître.
2. Les commentaires qui s’en sont suivis dans la presse viennent obscurcir et fausser le sens de sa parole. Le texte de 30 pages qu’il faut lire, est d’une grande richesse et aborde divers sujets concernant son histoire personnelle, son ministère ainsi que les écrits des théologiens, des philosophes et des romanciers, voire d’artistes qui l’ont intellectuellement nourri. Les médias n’ont retenu que quelques fragments de paragraphes qui vont dans le sens de l’air du temps. Ils recomposent ensuite un autre récit en oubliant l’essentiel du message. N’est-ce pas une manœuvre pour valider et justifier des situations qui ne devraient plus être considérées comme des problèmes dans la société actuelle ? Une fois encore on assiste à une manipulation du discours qui frôle la désinformation. Les propos du Pape ont subi le même sort que ceux de Mgr Parolin alors qu’ils sont des signes de contradiction.
3. François insiste sur le fait qu’il est nécessaire de s’occuper des « blessés » et d’être attentif à leur besoin spirituel là où des médias ont fait croire que le Pape invitait à délaisser les « dogmes » pour s’intéresser aux personnes. En réalité, c’est une invitation à être proche de ceux qui veulent mieux connaître, aimer et suivre le Christ. François nous dit que l’esprit de magnanimité (être clément) part toujours de ce qui est petit plutôt que d’être contenu par le plus grand. « Ne pas être enfermé par le plus grand, mais être contenu par le plus petit, c’est cela qui est divin. J’ai beaucoup réfléchi sur cette phrase pour l’exercice du gouvernement en tant que supérieur : ne pas être limité par l’espace le plus grand, mais être en mesure de demeurer dans l’espace le plus limité. Cette vertu du grand et du petit, c’est ce que j’appelle la magnanimité À partir de l’espace où nous sommes, elle nous fait toujours regarder l’horizon. C’est faire les petites choses de tous les jours avec un cœur grand ouvert à Dieu et aux autres. C’est valoriser les petites choses à l’intérieur de grands horizons, ceux du Royaume de Dieu. »
Après divers bouleversements culturels qui ont entraîné des crises et des drames humains, voire des choix de vie en forme d’impasse sous le couvert de la libération des mœurs et du libéralisme économique, le Pape François en appelle à « la révolution de la grâce » et souligne que l’Église doit se faire chaleureuse et proche des blessés de la vie, et trouver des voies par lesquelles des hommes et des femmes ne se sentent pas abandonnés et puissent se reconnaître en Dieu.
Une fois de plus, des médias imaginent l’Église à l’image du monde alors que l’Église cherche à ressembler au Christ et à transmettre son message de vie puisqu’il est « la vie éternelle ».
Ce n’est pas la première fois qu’un pape s’exprime sous forme d’interview ...
En effet et ici le Pape François nous recentre sur notre attachement au Christ et sur l’expression directe de notre foi dans la vie quotidienne. Les papes précédents nous avaient déjà habitués à recevoir des interviews publiées dans des livres d’entretien avec un journaliste.
Ainsi Benoît XVI dans « Lumière du monde » (2010) appelait à la conversion et affirmait : « L’un des éléments de cette conversion consiste à remettre Dieu à la première place. Alors tout devient différent. Il faut aussi réfléchir de nouveau aux paroles de Dieu, pour laisser leur lumière entrer comme des réalités dans notre vie. Nous devons, pour ainsi dire, oser faire l’expérience de Dieu pour le laisser agir à l’intérieur de notre société. … C’était la préoccupation de Jean-Paul II, rendre manifeste notre regard en direction du Christ qui vient »
C’est en vivant de la pensée du Christ à l’intérieur de nous-mêmes que nous trouverons « les mots et les images » pour évangéliser, rejoindre et donner de l’intelligibilité aux enjeux de ce temps. Il y a ainsi une continuité et une vive actualisation de la nécessité de faire connaître le Christ que poursuit le Saint-Père.
Suivre le Christ n’est-ce pas changer de vie ?
Oui car l’idée chrétienne soutenue par le Pape François est que toute réforme doit commencer par s’interroger et, si besoin, changer sa manière d’être. Se mettre face à Dieu, prendre la mesure de ce que l’on est et de ce à quoi l’on est appelé à être et à vivre. Cela vaut aussi bien pour des chrétiens que pour tous les hommes. Dans un monde marqué par le mensonge, la déloyauté, la manipulation et l’instrumentalisation de la vie humaine qui fait que beaucoup de citoyens n’ont plus confiance dans le discours social et politique, le Pape nous invite à en venir aux questions de base : « Que fais-tu de Dieu révélé en Jésus Christ ? Que fais-tu de la vie ? Que fais-tu de ta vie ? Que fais-tu des autres ? La réponse à ces questions nous invite à nous recentrer sur notre intériorité et à découvrir que l’auto-construction de soi en solitaire (idéologie queer du genre) n’existe pas. Nous nous développons par rapport à un Autre et par rapport aux autres.
Les réflexions du Pape François rejoignent d’ailleurs le mouvement des « Veilleurs » en France car, comme je l’avais déjà dit en 2012 et 2013 à Zenit, il incarne une nouvelle forme de résistance ontologique là où l’être de la personne est menacé par une conception asexuée du couple, du mariage et de la famille. Un déni de notre incarnation, et encore davantage de l’Incarnation du Christ. Le pouvoir politique est complétement dépassé par cette revendication anthropologique qui émane du cœur de l’être. Il tente de régenter les institutions de contrôle comme le Conseil National d’Éthique avec des personnalités qui lui sont favorables, en le transformant en un simple Comité de commissaires politiques. Ou encore de réprimer le mouvement des « Veilleurs » par un surcroît de policiers face à des gens pacifiques et par des arrestations arbitraires et, semble-t-il, illégales. On n’arrête pas les mouvements de la vie intérieure quand ils sont fondés sur le sens de l’être de l’homme. C’est cette révolution évangélique qui est venue à bout du marxisme et du communisme en Pologne et lors de l’effondrement du mur de Berlin.
Refonder sa manière d’être à partir du Christ qui rejoint l’humanité, est un grand signe d’espérance. En ce sens les propos du Pape sont révolutionnaires.
Les propos les plus cités concernent la situation des divorcés remariés, des femmes qui ont vécu un avortement ou des personnes homosexuelles ?
Oui. Certains médias oublient l’invitation de François à changer sa manière d’être, en affirmant comme on a pu le lire et l’entendre : « le Pape pardonne aux femmes qui avortent, aux divorcés remariés et tend la main aux homosexuels ». Bien entendu la miséricorde est offerte à tous ceux qui veulent mieux connaître, s’approcher et vivre du Christ. Or pour être pardonné encore faut-il demander pardon dans le sacrement de la réconciliation et changer sa manière d’être. Quant aux personnes homosexuelles, elles ne sont pas rejetées par l’Église. Toutes les personnes peuvent être rejointes là où elles en sont dans leur vie et sont appelées à découvrir l’appel du Christ à mener une vie riche de l’espérance de la Résurrection. Il ajoute que la position de l’Église est connue sur toutes ces questions, mais cela veut dire aussi que toutes les personnes sont au centre de l’amour du Christ et que nous avons à « les accompagner dans la miséricorde ».
Le pape ne dit-il pas à sa façon ce que dit le Catéchisme ?
Bien sûr. Il renvoie au Catéchisme de l’Église Catholique notamment aux nn. 2357 à 2358 où il est dit : « Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur leurs difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition ».
Sans avoir à créer une pastorale particulière pour ces personnes, les prêtres, dans le meilleur des cas, les accompagnent dans leur cheminement afin de correspondre à une relation authentique au Christ.
Et pour les couples qui se sont unis par un mariage sacramentel à l’église, qui ont divorcé et se sont remariés ?
Le Pape souligne l’importance de la miséricorde à leur égard afin de trouver des voies grâce auxquelles ils peuvent assumer leur situation chrétiennement et dans la fidélité à l’Église. Il est intéressant de mentionner que tout un travail pastoral se fait déjà à leur égard. Le Père Jacques Nourrissat, du diocèse de Dijon, a inventé il y a bientôt quarante ans la pastorale de la miséricorde en direction de ces personnes au Québec (Canada). De très nombreux chrétiens ont ainsi été aidés dans cet accompagnement pastoral. Revenu en France, il a développé cette tâche pastorale en créant un groupe de prêtres et de laïcs qui œuvrent en ce sens. Il a écrit un livre avec les Pères Éric Jacquinet et Gérard Berliet, et Marie-Pierre Martin « Fidèles jusqu’à l’audace – divorcés-remariés un chemin nouveau dans l’Église – éditions Salvator (2008). Cette orientation correspond tout à fait à ce que le Pape François appelle de ses vœux dans l’ignorance des médias ! (suppr.)
Les médias généralistes n’ont pas toujours les connaissances et les moyens de traiter l’information religieuse …
Sans aucun doute. Les raccourcis médiatiques en disent long sur la machine à interpréter qui fonctionne dans de nombreux médias. La plupart sont déconnectés de toute culture chrétienne et ne savent pas expliquer la pensée ecclésiale. Leur présentation est souvent réduite à une problématique politique. De plus, ils font intervenir à la radio ou à la télévision des sociologiques ou des « historiens » des religions qui souvent colportent des clichés. Pire, quand ils ne savent pas, ils inventent. Des commentaires qui s’écartent de ce que dit le Saint-Père.
Le plus grave est le conditionnement dans lequel nous sommes où les autorités doivent gouverner sous le regard constant des médias, ce qui n’est pas sain et source de confusions. Des médias sont tellement dans la hantise de « la nouveauté » qu’ils appellent le Pape à des changements structurels alors que la priorité est dans le changement de l’attitude d’esprit (le service de l’Église et des hommes), le reste viendra par la suite.
De la même façon des erreurs de traduction n’ont pas été relevées. Le pape n’a pas dit qu’il n’est « pas de droite », mais qu’il n’est pas « conservateur », ce qui n’est pas la même chose.
Le mode de communication du pape François est-il nouveau ?
C’est ce que retiennent à juste raison les médias. Le Pape a le sens de la formule quand il dit aux jeunes ce dimanche 22 septembre en Sardaigne « de ne pas vendre leur vie à la mort ». Il a un langage direct sur tous les problèmes de la société actuelle et même sur lui-même. Il se remet ainsi en question en critiquant l’attitude autoritaire qu’il pouvait avoir en étant plus jeune. Il souligne que la première décision n’est pas toujours la bonne mais qu’il faut savoir consulter, étudier, discerner et décider. En ce sens il reconnaît qu’il a pu se tromper dans son mode de gouvernement mais certainement pas dans le contenu même de la foi. Ceci pour répondre à ceux qui disent que le Pape « doute » ou qu’il n’a pas peur de se tromper ! Il ne doute pas de Jésus Christ.
On peut dire qu'il adopte une attitude pastorale ?
Le ton est résolument pastoral parce que le Pape nous rappelle que nous sommes fondés sur l’espérance du Christ. Là aussi, il ne convient pas de dissocier la pastorale de la théologie qui l’inspire. Les vérités de la foi et les exigences morales à hiérarchiser sont à transmettre selon leur importance et l’état des consciences. Il est indispensable de faire œuvre de pédagogie afin de faire comprendre les exigences morales alors que des hommes ont à peine engagé leur relation au Christ et à peine saisi les enjeux du Salut. La découverte et la méditation de la Parole de Dieu qui change notre regard sur nous-mêmes et sur le monde, se fait progressivement.
La relation pastorale est souvent complexe dans un monde sécularisé qui ignore Dieu et ne retient que les exigences morales de l’Église transmises par le prisme des médias sans qu’elles soient en lien avec la foi au Christ. Il y a là un piège et une séduction qui risquent de fausser la relation pastorale en voulant à tout prix donner une bonne image de l’Église. Le Christ n’a pas cherché à cultiver une bonne image : il a fini sur la croix, le rejet suprême ! Il s’est montré attentif avec la samaritaine, avec la femme adultère et le jeune homme riche tout en prononçant des paroles qui mettent dans la lumière de la vérité de Dieu. Jean-Paul II rappelait dans Veritatis splendor (n. 56) que l’on ne peut pas adopter des attitudes ou prendre des décisions pastorales en contradiction avec l’Enseignement de l’Église. C’est pourquoi, le Pape François invite toute l’Église à être enracinée dans le Christ et à privilégier la relation à l’autre, les relations à la périphérie de la société avec les délaissés et les blessés de la vie pour leur être activement présents et annoncer la Parole du Christ puisqu’il est méconnu. Il faut le dire et le répéter, ce qui est premier est la connaissance et l’expérience de l’amour de Dieu, et ensuite suivront les exigences à mettre en pratique pour vivre des joies de l’Évangile. Une catéchèse classique.
Les propos du pape François ont néanmoins provoqué un grand enthousiasme dans de nombreux médias qui y voient une rupture avec ses prédécesseurs: peut-on aller jusque-là ?
C’est toujours réjouissant de voir la parole du Pape accueillie et valorisée positivement. Il faut néanmoins rester prudent car des médias mettent facilement au pilori ce qu’ils ont dans un premier temps starisé. Le pontificat de Jean-Paul II est exemplaire à ce sujet. En ce qui concerne le Pape François qui se dit être « fils de l’Église », il n’y a pas de rupture avec ses prédécesseurs et l’Enseignement de l’Église, mais un nouveau style. Celui-ci est lié non seulement à sa personnalité mais aussi à son enracinement sud-américain où l’affectivité a une large place dans les relations, et à son expérience pastorale. Il représente une véritable bouffée d’exigences évangéliques qui libère. Il nous dit d’une façon directe et très concrète comment vivre notre foi chrétienne dans la fidélité à l’Église. Ses propos sont forts et nous interrogent profondément. Si Jean-Paul II a voulu insister sur l’importance du cadre porteur anthropologique de la culture contemporaine, Benoît XVI nous recentrer sur les fondements de la foi christique, François nous interroge sur la mise en œuvre de la foi vécue à partir d’une relation intime et authentique au Christ.
Autrement dit et avant de répondre à des revendications de certains divorcés remariés et de personnes homosexuelles, la question est celle de savoir ce que chacun vit du Christ, où en-est-il de son histoire et de son histoire spirituelle ? A-t-il seulement découvert le Christ, Fils de Dieu, et sa mission de salut à laquelle tout homme est appelé à bénéficier quelle que soit sa situation personnelle ? Il faut en venir à ce point nodal et à sa place dans l’Église puisque celle-ci accueille chacun.
Le Pape adopte un style direct et communiquant pour faire entendre le message de l’Évangile porté et interprété par l’Église.
Mais le style tranche avec celui de ses prédécesseurs qui étaient davantage des « enseignants », doit-on y voir une contradiction ?
Non ! Permettez-moi de commencer par une incise. J’ai toujours été frappé de voir que l’Église recevait souvent un Pape qui réponde aux enjeux anthropologiques et religieux du monde. Un signe du Saint Esprit ! Que nous dit le Pape François ? La pensée de l’Église est largement fondée et développée afin de proposer à ceux qui veulent connaître et vivre du message du Christ d’en avoir une bonne intelligence. Nous disposons dans la doctrine chrétienne d’un trésor pour cheminer avec le Christ et apprendre à vivre de la vie éternelle du ressuscité avec toutes les conséquences anthropologiques et morales que cela implique. Fort de cette richesse, le Pape nous invite à sortir à la rencontre des uns et des autres en tenant compte de leur histoire personnelle, de leurs attentes et de leurs peines, mais aussi des impasses de leur existence. Le Saint-Père souligne un grand principe de l’Évangélisation : La découverte de la foi au Christ est toujours première par rapport à ses conséquences morales qui rejoignent d’ailleurs la morale naturelle, c’est-à-dire les grands principes qui nous humanisent et que le Christ accomplit, en ce sens il n’y a pas de morale religieuse au nom du christianisme.
Autrement dit, en prenant une attitude résolument pastorale, le Pape ne fait pas abstraction de l’Enseignement de l’Église. Bien au contraire, la pastorale est fondée et découle de la Parole du Christ portée par son Église. Il n’y a donc pas de contradiction entre doctrine et pastorale, mais un accent au plus haut niveau institutionnel de l’Église qui renforce des perspectives déjà à l’œuvre dans le ministère du prêtre.
Un malentendu ne risque-t-il pas de se développer entre l’attitude de miséricorde que le pape souligne et la reconnaissance de choix et de comportements qui posent question ?
En effet la miséricorde ce n’est pas cautionner un comportement, être complaisant et complice de situations problématiques ou encore condescendant. La question n’est pas là.
Il s’agit d’abord de déplacer le curseur d’une conduite singulière sur la personne elle-même qui est bien plus grande que ses actes. Il s’agit là d’un principe chrétien qui a toujours du mal à influencer les esprits prompts à juger et à condamner de façon irrémédiable. Il y ainsi des censeurs et des procureurs qui disent du mal et instruisent en permanence des procès contre les autres, en particulier dans les médias. L’Église « mise en accusation », y tient une bonne place.
Il faut s’interroger afin de savoir ce que représente la miséricorde ? Certains l’entendent sur un registre affectif en s’imaginant qu’il suffit d’être gentil avec tout le monde et tout accepter au nom de la tolérance. Il ne s’agit pas de promouvoir une pastorale des « bisounours » au risque d’être davantage dans une relation affective que sociale. C’est ainsi que s’infantilise parfois la relation pastorale. Bien entendu, la gentillesse fait partie des conditions de la civilité. Elle peut être une composante sans pour autant définir la miséricorde. Pas davantage la pitié ne saurait se confondre avec elle et encore moins les demies vérités source d’ambiguïtés.
Qu’est-ce que la miséricorde ?
La miséricorde est une attitude biblique qui trouve son origine en Dieu et manifeste l’attachement et l’amour de Dieu pour l’homme. Elle exprime sa bonté à l’image du père du fils prodigue qui accueille, relève et pardonne à l’homme qui se donne la liberté de solliciter son pardon. Dieu est toujours prêt à pardonner, encore faut-il l’écouter, le regarder et le lui demander. Le sacrement de la Réconciliation est ainsi ce haut lieu où le pécheur reçoit la grâce de Dieu. Il lui ouvre les bras et lui redonne vie. Le Christ ne cesse de le dire : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Matthieu 5, 48).
La miséricorde exige donc de développer une relation authentique avec l’autre en l’accueillant pour lui-même plutôt que de lui reprocher ses actes. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’actes répréhensibles sur lesquels la Justice civile ou/et canonique se penchent. Il serait naïf de croire que le discernement est aboli et que la loi morale n’existe plus : en réalité, il s’agit d’autre chose. Quand le Pape dit que nous n’avons pas à juger, cela ne veut pas dire que nous n’avons pas, par exemple, à comprendre les raisons psychologiques d’un comportement homosexuel ou encore à évaluer moralement une attitude, mais que nous ne pouvons pas décider du destin spirituel d’une personne qui est du seul pouvoir de Dieu.
Quel rapport la miséricorde a-t-elle avec la vérité ?
Une fois de plus la miséricorde est indissociable de la vérité, mais celle-ci se découvre de façon graduelle. Je reçois souvent dans un cadre clinique et non pas pastoral, des femmes qui se posent la question de l’avortement ou qui ont avorté, d’autres personnes qui ont pu avoir des pratiques homosexuelles ou d’autres qui ont vécu des adultères en disant : « je regrette ce que j’ai vécu il y a quelques années parce que je n’avais pas conscience du sens de ces actes comme je les réalise aujourd’hui », ou encore d’autres qui sont dans un vécu homosexuel. Des personnes qu’il convient d’accueillir avec attention et délicatesse en les écoutant analyser leur vécu qu’elles veulent clarifier, intégrer, voire dépasser. Elles parviennent à se dire à elles-mêmes des vérités qu’elles ne pouvaient pas exprimer et assumer à un moment si particulier de leur histoire. Nous ne sommes pas là pour les juger en les enfermant dans des catégories, mais pour les accompagner à faire la vérité sur elles-mêmes. Comment faire cette vérité, si la personne ne se sent pas accueillie et estimée ? C’est bien dans cette attitude d’esprit d’ouverture que travaillent aussi bien des psychanalystes que des prêtres afin de trouver des chemins de liberté. Je le répète : nous ne sommes pas là pour juger leur destin !
Le pape affirme qu’il ne faut pas « insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et aux méthodes contraceptives ». Cela veut-il dire qu’il va y avoir un fléchissement ?
Certainement pas, mais il faut lever des confusions que l’on retrouve dans les médias. Il a notamment dit non pas de se taire, « mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis ». La plupart des médias qui le citent oublient cette phrase. Des clichés sont ainsi maniés facilement en affirmant : « l’Église met l’accent sur l’Évangile et non plus sur la doctrine » alors qu’il n’y a pas d’opposition et que l’une découle de l’autre.
L’attitude pastorale découle bien de l’Enseignement de l’Église et oriente la relation pastorale afin d’accueillir et de trouver, si possible, des voies de passage vers Dieu. Après, ce que la personne en fait ne dépend pas du prêtre et surtout pas, comme dit le Pape, « d’une ingérence spirituelle ». Nous sommes partagés entre « l’enfant prodigue » qui revient et change de vie et « le jeune homme riche » que le Christ voit s’éloigner avec tristesse. Nous sommes ici face à des situations individuelles qui, psychologiquement et moralement, ne peuvent pas être abordées de la même façon lorsque la question prend une dimension légale et sociale.
D’ailleurs après avoir dit combien les femmes qui ont vécu un avortement doivent être accueillies avec miséricorde, ce que font déjà des prêtres et de nombreuses associations chrétiennes depuis de nombreuses années en subissant de violentes critiques de la part des responsables politiques et des services sociaux, le Pape a trouvé « le contexte précis » pour s’exprimer en recevant au Vatican une association de gynécologues catholiques (20 septembre 2013) et ne s’est pas privé de parler de l’avortement en les appelant à lutter contre cette « culture du rejet » et du « déchet ». Il affirme : « Cet engagement pour la vie exige d’aller à contre-courant, en payant de sa personne ». Auparavant, il leur avait déclaré : « Chaque enfant non né, mais injustement condamné à être avorté, possède le visage du Seigneur qui, avant de naître puis à peine né, a fait l’expérience du refus du monde. Et chaque personne âgée, même si elle est malade ou en fin de vie, porte en elle le visage du Christ. On ne peut les éliminer ! »
L’attitude de miséricorde pour la personne n’empêche pas d’être clairvoyant sur les enjeux sociaux « des Saints Innocents » voués à la destruction.
L’attitude envers des personnes homosexuelles et le mariage sera-t-elle la même ?
Il en sera de même avec la question contestable du « mariage » homosexuel qui crée une structure sociale en contradiction avec la différence sexuelle au fondement du couple et de la famille, et la question de l’accompagnement des personnes homosexuelles au plan pastoral, ce qui est autre chose. Mais toute la pastorale de l’Église ne peut pas être orientée sur ce sujet, ce qui n’est pas le cas dans les diocèses.
L’annonce de l’Évangile, du Salut en Jésus Christ et de la conversion doit être première et ensuite faire comprendre que tous les « modes » de vie ne sont pas compatibles avec l’Évangile. Si une personne homosexuelle « est pleine de bonne volonté devant le Seigneur » disait le Pape, qui suis-je pour la juger » ? Il ne validait pas la conduite et les mœurs sexuelles, mais il ne jugeait pas son destin spirituel.
Autrement dit, nous sommes ici dans l’articulation de l’Enseignement de l’Église avec la pastorale en laissant entendre que tous sont invités à faire partie de la famille de Dieu dont personne n’est exclu. Nous sommes appelés à nous convertir, c’est-à-dire à accepter la nouveauté de Dieu : tel est le message de l’Évangile. Jean-Paul II dans Splendeur de la vérité (1993) et l’Évangile de la vie (1995) puis Benoît XVI dans Dieu est amour (2005), l’avaient fortement fondé et souligné dans le Christ. L’enjeu est de se découvrir sauvé en Jésus Christ et appelé à vivre de la joie de l’amour de Dieu, puis de s’interroger sur les conséquences de la foi dans notre vie et notre histoire.
À la suite des déclarations du pape des revendications se sont manifestées de la part de personnes homosexuelles ou divorcées et remariées...
En effet nous avons entendu sur les radios et les chaînes de télévision des déclarations qui ne coïncidaient pas toujours avec ce que disait le Pape François. Une femme vivant avec une autre femme et à la tête d’une association, a dit qu’elle recevait les paroles du Pape comme « une bénédiction pour sa relation homosexuelle ». Ou encore à la télévision un militant d’une autre association homosexuelle sommait l’Église en France de prendre des décisions pour reconnaître les homosexuels. L’Église ne peut reconnaître, accueillir et estimer que des personnes et non pas des « modes » de vie. Il y a ici une confusion entre le fait de dire « vous faites partie de l’Église » et de recevoir nécessairement l’agrément de son mode de vie. De plus, tout en étant intégré à l’Église, il peut y avoir certaines incompatibilités entre son mode de vie et des responsabilités que confie l’Église à certaines conditions. D’où l’importance d’accompagner ces personnes qui sont dans des situations particulières.
Il en sera de même avec les divorcés remariés ?
Oui. On a également entendu dans les médias que « les divorcés étaient excommuniés », ce qui est inexact. On peut être divorcé tout en recevant les sacrements alors que ce n’est plus possible dans le cas d’un remariage civil. Le Pape a dit aux prêtres de Rome que cette question devait être traitée « avec justice ».
Autrement dit, de nombreux mariages ont été engagés sur la base d’une immaturité psychologique et dans la méconnaissance des obligations du mariage. Les chrétiens oublient que l’Église est une société de droits régulée par le Code de droit canonique inspiré de l’Évangile. Ils peuvent ainsi faire des démarches auprès de l’Officialité de leur diocèse afin que soit étudiée l’hypothèse d’une déclaration de nullité juridique de leur mariage. Je réalise un certain nombre d’expertises dans lesquelles on constate divers problèmes psychologiques qui ont faussé le discernement au moment du mariage et pour d’autres des difficultés qui avaient été masquées et qui ont rendu nul le consentement.
Mais là encore le problème est ailleurs, il est pastoral. La préparation au mariage doit être complètement revue. Auparavant, une sérieuse catéchèse doit être faite dans le cadre du catéchisme permanent des chrétiens afin de comprendre ce qu’est le mariage, ce à quoi il engage et qu’elle est sa signification chrétienne. Celui-ci renvoie évidement à la façon dont la foi et le lien au Christ sont vécus et approfondis au sein de l’Église.
Quelles perspectives ouvre cette interview du pape François ?
Tous sont assurés de la miséricorde et de la proximité de l’Église pour savoir qu’ils sont les aimés de Dieu. Mais en croyant que cette attitude pastorale s’accompagnera d’une reconnaissance de certains modes de vie, on risque de s’installer dans de fausses attentes et d’être déçu. La préoccupation première de la relation pastorale est l’accueil de la personne au nom du Christ. Face à lui et dans l’Église, elles n’ont pas à se déconsidérer alors que le Christ les rejoint dans leur dignité et bien au-delà de leur situation et de leurs actes.
http://www.zenit.org/fr/articles/relecture-de-l-interview-du-pape-francois-relation-pastorale-et-misericorde
C54637- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Merci pour ce texte claire,interessant
Marie Rose- En adoration
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Inscription : 07/01/2013
✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Zamie a écrit:@jbrouquerol Qui est marga ? Les
MARGA, Espagne, 41 ans, mère de 4 enfants, locutions reçues depuis l'age de 17 ans, accompagné par un prêtre jésuite. Le Seigneur avait demandé que ce dernier livre soit publié avant la Semaine Sainte 2016, et de remettre ses livres au Pape François, ( en audience privée: photo) extraits publiés web juin 2016
Traduction précise mais pas officielle par notre @Hélène vie et amour nationale !!
Messages dictés par Jésus à MARGA, Espagne
sur le REGNE EUCHARISTIQUE de JESUS
Jésus: avec l'ordre chronologique des évènements
3 livres: "La véritable dévotion au Sacré Cœur de Jésus" (
- "Le Triomphe du Cœur Immaculé" 2014
- "Le Règne Eucharistique" -publiés avant la Semaine Sainte 2016, à la demande expresse de Jésus avant Semaine Sainte 2016, afin de prévenir le Pape François, remis en personne (avec photo)
5 OCTOBRE 2015
Jésus: à Marga, Espagne
Le Pape (Francisco) commence avec beaucoup d'illusion ce Synode (de la Famille) mais ils sont en train de lui préparer une embuscade.
Parmi ses 'fidèles' collaborateurs s'est infiltré un ennemi. Ils sont en train de lui dire qu'il fasse certaines choses qui lui viendront mal.. Il a un conseiller qui cherche sa perdition. Un conseiller qui lui a conseillé d'entrer en dialogue. Et ils vont lui faire dire des choses que jamais il n'aura dit.
Ils lui feront dire qu'il a dit qu'on peut admettre à la communion les divorcés-remariés, sans nécessité d'abstinence; Et ensuite ils lui conseilleront de ne ne pas le démentir, qu'il présente plus tard un document, éclairant tout. Mais quand il voudra la présenter, ils l'auront déjà enlever du trône, mettant un successeur, l'imposteur.
Ils lui conseilleront de ne pas excommunier les dissidents et attendre que cela s'éclaire par une Lettre. Mais cela n'arrivera pas.
Voilà l'impair espéré. Ils (les traditionalistes) diront que le Pape s'est trompé car il ne peut agir contre la foi millénaire de l'Eglise.+
jbrouquerol- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 171
Inscription : 19/03/2009
Actualités pape François & Actualites francaises et mondiuales URGENT
URGENT POUR TOUS
@Dayna
Jésus a révélé à MARGA, Espagne l'ordre chronologique de ce qui attend le Pape François et nous
Eulogio Lopez eulogio@hispanidad.com HISPANIDAD (traduction vérifiée et fidèle mais pas officielle)
Voyons les sections. Amoris Laetitia, et dans son ensemble les conclusions du Synode pour la Famille, prêtent-elles à confusion? OUI, surtout le chapitre VIII.Néanmoins, le Pape François ne dit en aucun cas qu'il faut accepter le sacrilège de donner la communion au pêcheur récidivant (c'est ainsi que cela s'appelle) et surtout publique. Ou combien cela devrait s'appeler 'récalcitrant'. Ce serait légaliser le sacrilège. Combien ont du l'interpréter ainsi? Je le sais mais c'est une autre question.
Car moi aussi, j'ai beaucoup critiqué, et je me suis trompé. J'ai dû m'en confesser et demander pardon
En plus, j'ai été le premier (et je vous assure que je ne m'en enorgueillie pas) en parlant d'une papauté de la confusion. Ce qui signifie que j'ai commis une atrocité et que je me suis vu obligé d'en demander pardon. La vérité est que je me suis trompé et j'ai été injuste pour Francisco, mais pas avec le Synode. Quand j'ai lu le livre du Règne Eucharistique, j'ai été un peu dérouté!
Pape François est le VRAI Pape et le demeurera même quand 'certains'mauvais' l'auront écarté; même après le conclave qu'ils appelleront. Mais il lui sera permis par Dieu de commettre une erreur. Marga a demandé si ce serait dans le document final sur le Synod? Le Sgr a répondu que l'erreur a déjà été commise. La 'mission' de Marga serait semblable à celle de Jeanne d'Arc pour défendre la VRAIE Eglise et rassembler 'le petit reste'. Son livre serait en cours de traduction – en français et anglais, mais très long!
Nous vivons déjà les temps de la Grande Tribulation Apocalyptique,.
La Vierge aimerait que chacun de nous substitue son prénom à celui de Marga, et que le 'petit reste' prie 3hrs par jour, dont une heure devant le Saint Sacrement. Marga suggère, 1hr le matin, 1hr le midi, 1hr le soir.
À titre d'information
DEMANDE DE RETIRER L'EXHORTATION DE AMORIS LAETITIA
au FORUM pour la VIE à ROME VIE de la FAMILLE très critique
John Smeaton, co-fondateur de la plateforme VIE de la FAMILLE de SPUC, la Sté Britannique de la Protection des Enfants à Naître, a demandé au Pape de retirer son exhortation dans son discours d'ouverture de
Forum international PROVIE 17/05/2016
août 2016: cette tentative par certains de l'écarter de la papauté continue
(lettre de QUEBEC-VIE à disposition mi-août 2016)
REVELATIONS à MARGA, Espagne, 41 ans, mère de 5 enfants, locutions reçues depuis l'age de 17 ans, accompagné par un prêtre jésuite. Le Seigneur avait demandé que ce dernier livre soit publié avant la Semaine Sainte 2016, et de remettre ses livres au Pape François, (fait en audience privée: photo) extraits publiés web juin 2016
Traduction précise mais pas officielle
Messages dictés par Jésus à MARGA, Espagne
sur le REGNE EUCHARISTIQUE de JESUS
3 livres: "La véritable dévotion au Sacré Cœur de Jésus"
- "Le Triomphe du Cœur Immaculé" 2014
- "Le Règne Eucharistique" -publié avant la Semaine Sainte 2016, à la demande expresse de Jésus [/size]
Marie. "Peu importe : Il (FRANCOIS) est mon Pape, et c'est à lui que vous vous devez, vous de la vraie Eglise.
Loué soit-il! Je le félicite pour sa patience, pour sa mansuétude, et d'essayer qu'à cette heure terrible de l'histoire, tant d'autres hommes et femmes s'approchent de moi.
Les plans de Dieu s'écrivent, se paraphent et s'accomplissent, en dépit des uns et malgré les autres. Et son histoire, l'histoire de Dieu, doit s'accomplir.
Louons-le pour cela.
Les messages qui suivent (postés par Gilles) confirment les messages à Marga. (sur le Pape et sur les jugements et critiques )
Méfiez-vous de ceux qui sont prompts à attaquer l’Église, l’autorité du Vatican, et les intentions du Pape choisi en ces temps, car il est inspiré par la puissance du Saint-Esprit.
Il dirigera l’Église ici-bas, car il a été inspiré par la puissance du Saint-Esprit.
Ils seront nombreux ceux qui vont se détourner, mais vous, ne craignez pas.
Continuez avec amour et persévérance.
Encore une fois, je vous demande de prier pour le Pape François
Vous marchez vers un avenir de grandes difficultés.
Des jours difficiles viendront pour les hommes et les femmes de foi.
Beaucoup vont se retourner contre le successeur de Pierre et il y aura une grande crise de la foi.
Un successeur de Pierre portera une lourde croix et verra la mort de nombreux consacrés.
Priez beaucoup pour l’Église. Ceux qui sont restés fermes dans la foi seront victorieux. N’ayez pas peur. Je suis votre maman et Je suis avec vous. Avancez sur le chemin que Je vous ai indiqué.
Qui vous permet de juger votre prochain?
Qui êtes-vous pour connaître ce qui s’est passé dans la vie de tous mes enfants?
Lorsque vous jugez un seul de mes enfants, vous me jugez, vous jugez aussi tous vos frères et sœurs et vous vous jugez. N’oubliez pas que le jugement que vous portez sur les autres a autant de poids que si vous vous leviez sur la plage pour commander à la mer de se calmer.
Je dis à Mes enfants : ne portez pas de jugement sur les autres.
Laissez vos langues dire des mots d’amour et de miséricorde.
Que vos paroles soient dites de telle manière qu’elles permettent aux autres de Me voir en vous.
Plutôt que de critiquer les gens, mieux vaudrait être un bon exemple par vos propres actions, en effectuant des bonnes œuvres pour les autres.
Vos actions parlent plus fort que vos paroles, soyez donc attentifs à la façon dont vous témoignez de votre foi aux autres. »
Cessez de juger, cessez de condamner, car c’est répréhensible et vous serez jugés et condamnés de la même façon.
@Dayna
Jésus a révélé à MARGA, Espagne l'ordre chronologique de ce qui attend le Pape François et nous
Eulogio Lopez eulogio@hispanidad.com HISPANIDAD (traduction vérifiée et fidèle mais pas officielle)
Voyons les sections. Amoris Laetitia, et dans son ensemble les conclusions du Synode pour la Famille, prêtent-elles à confusion? OUI, surtout le chapitre VIII.Néanmoins, le Pape François ne dit en aucun cas qu'il faut accepter le sacrilège de donner la communion au pêcheur récidivant (c'est ainsi que cela s'appelle) et surtout publique. Ou combien cela devrait s'appeler 'récalcitrant'. Ce serait légaliser le sacrilège. Combien ont du l'interpréter ainsi? Je le sais mais c'est une autre question.
Car moi aussi, j'ai beaucoup critiqué, et je me suis trompé. J'ai dû m'en confesser et demander pardon
En plus, j'ai été le premier (et je vous assure que je ne m'en enorgueillie pas) en parlant d'une papauté de la confusion. Ce qui signifie que j'ai commis une atrocité et que je me suis vu obligé d'en demander pardon. La vérité est que je me suis trompé et j'ai été injuste pour Francisco, mais pas avec le Synode. Quand j'ai lu le livre du Règne Eucharistique, j'ai été un peu dérouté!
Pape François est le VRAI Pape et le demeurera même quand 'certains'mauvais' l'auront écarté; même après le conclave qu'ils appelleront. Mais il lui sera permis par Dieu de commettre une erreur. Marga a demandé si ce serait dans le document final sur le Synod? Le Sgr a répondu que l'erreur a déjà été commise. La 'mission' de Marga serait semblable à celle de Jeanne d'Arc pour défendre la VRAIE Eglise et rassembler 'le petit reste'. Son livre serait en cours de traduction – en français et anglais, mais très long!
Nous vivons déjà les temps de la Grande Tribulation Apocalyptique,.
La Vierge aimerait que chacun de nous substitue son prénom à celui de Marga, et que le 'petit reste' prie 3hrs par jour, dont une heure devant le Saint Sacrement. Marga suggère, 1hr le matin, 1hr le midi, 1hr le soir.
À titre d'information
DEMANDE DE RETIRER L'EXHORTATION DE AMORIS LAETITIA
au FORUM pour la VIE à ROME VIE de la FAMILLE très critique
John Smeaton, co-fondateur de la plateforme VIE de la FAMILLE de SPUC, la Sté Britannique de la Protection des Enfants à Naître, a demandé au Pape de retirer son exhortation dans son discours d'ouverture de
Forum international PROVIE 17/05/2016
août 2016: cette tentative par certains de l'écarter de la papauté continue
(lettre de QUEBEC-VIE à disposition mi-août 2016)
REVELATIONS à MARGA, Espagne, 41 ans, mère de 5 enfants, locutions reçues depuis l'age de 17 ans, accompagné par un prêtre jésuite. Le Seigneur avait demandé que ce dernier livre soit publié avant la Semaine Sainte 2016, et de remettre ses livres au Pape François, (fait en audience privée: photo) extraits publiés web juin 2016
Traduction précise mais pas officielle
Messages dictés par Jésus à MARGA, Espagne
sur le REGNE EUCHARISTIQUE de JESUS
3 livres: "La véritable dévotion au Sacré Cœur de Jésus"
- "Le Triomphe du Cœur Immaculé" 2014
- "Le Règne Eucharistique" -publié avant la Semaine Sainte 2016, à la demande expresse de Jésus [/size]
Marie. "Peu importe : Il (FRANCOIS) est mon Pape, et c'est à lui que vous vous devez, vous de la vraie Eglise.
Loué soit-il! Je le félicite pour sa patience, pour sa mansuétude, et d'essayer qu'à cette heure terrible de l'histoire, tant d'autres hommes et femmes s'approchent de moi.
Les plans de Dieu s'écrivent, se paraphent et s'accomplissent, en dépit des uns et malgré les autres. Et son histoire, l'histoire de Dieu, doit s'accomplir.
Louons-le pour cela.
Les messages qui suivent (postés par Gilles) confirment les messages à Marga. (sur le Pape et sur les jugements et critiques )
Méfiez-vous de ceux qui sont prompts à attaquer l’Église, l’autorité du Vatican, et les intentions du Pape choisi en ces temps, car il est inspiré par la puissance du Saint-Esprit.
Il dirigera l’Église ici-bas, car il a été inspiré par la puissance du Saint-Esprit.
Ils seront nombreux ceux qui vont se détourner, mais vous, ne craignez pas.
Continuez avec amour et persévérance.
Encore une fois, je vous demande de prier pour le Pape François
Vous marchez vers un avenir de grandes difficultés.
Des jours difficiles viendront pour les hommes et les femmes de foi.
Beaucoup vont se retourner contre le successeur de Pierre et il y aura une grande crise de la foi.
Un successeur de Pierre portera une lourde croix et verra la mort de nombreux consacrés.
Priez beaucoup pour l’Église. Ceux qui sont restés fermes dans la foi seront victorieux. N’ayez pas peur. Je suis votre maman et Je suis avec vous. Avancez sur le chemin que Je vous ai indiqué.
Qui vous permet de juger votre prochain?
Qui êtes-vous pour connaître ce qui s’est passé dans la vie de tous mes enfants?
Lorsque vous jugez un seul de mes enfants, vous me jugez, vous jugez aussi tous vos frères et sœurs et vous vous jugez. N’oubliez pas que le jugement que vous portez sur les autres a autant de poids que si vous vous leviez sur la plage pour commander à la mer de se calmer.
Je dis à Mes enfants : ne portez pas de jugement sur les autres.
Laissez vos langues dire des mots d’amour et de miséricorde.
Que vos paroles soient dites de telle manière qu’elles permettent aux autres de Me voir en vous.
Plutôt que de critiquer les gens, mieux vaudrait être un bon exemple par vos propres actions, en effectuant des bonnes œuvres pour les autres.
Vos actions parlent plus fort que vos paroles, soyez donc attentifs à la façon dont vous témoignez de votre foi aux autres. »
Cessez de juger, cessez de condamner, car c’est répréhensible et vous serez jugés et condamnés de la même façon.
Hélène vie et amour- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 313
Inscription : 05/02/2016
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Merci @ jbrouquerol
Zamie- Enfant de Dieu
- Messages : 3233
Localisation : Sud -Ouest France
Inscription : 19/05/2016
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
@"pere nathan" ’idéologie du gender @azais @marie du 65 @jbrouquerol
EPOQUE DU PECHE CONTRE LE CREATEUR
avec les expérimentations sur les embryons et la Vie aussi!
En revanche, le Saint-Père a vivement critiqué l’avancée de « l’idéologie du gender » qui est en train de « coloniser » l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique, et certains pays d’Asie, a-t-il dénoncé. Aujourd’hui, « on enseigne cela aux enfants – aux enfants ! », s’est-il écrié d’une voix étranglée. « On leur apprend que chacun peut choisir son sexe. » Et pourquoi ?
Le Saint-Père répond : « Parce que les livres appartiennent aux personnes et aux institutions qui te donnent de l’argent ». Avant d’insister : »Oui, on est confronté à une vraie colonisation idéologique (…) soutenue le plus souvent par des pays très influents. Et ceci est terrible ».
Il y a peu de temps, a rapporté le Pape aux évêques polonais, lors d’une conversation, Benoît XVI lui a dit : « Sainteté, c’est l’époque du péché contre Dieu Créateur ». « Ce qu’il a dit, nous devons le penser », a-t-il exhorté, car « Dieu a créé l’homme et la femme, Dieu a créé le monde ainsi… et nous faisons le contraire. (…)
C’est l’époque du péché contre le Dieu Créateur »
EPOQUE DU PECHE CONTRE LE CREATEUR
avec les expérimentations sur les embryons et la Vie aussi!
En revanche, le Saint-Père a vivement critiqué l’avancée de « l’idéologie du gender » qui est en train de « coloniser » l’Europe, l’Amérique latine, l’Afrique, et certains pays d’Asie, a-t-il dénoncé. Aujourd’hui, « on enseigne cela aux enfants – aux enfants ! », s’est-il écrié d’une voix étranglée. « On leur apprend que chacun peut choisir son sexe. » Et pourquoi ?
Le Saint-Père répond : « Parce que les livres appartiennent aux personnes et aux institutions qui te donnent de l’argent ». Avant d’insister : »Oui, on est confronté à une vraie colonisation idéologique (…) soutenue le plus souvent par des pays très influents. Et ceci est terrible ».
Il y a peu de temps, a rapporté le Pape aux évêques polonais, lors d’une conversation, Benoît XVI lui a dit : « Sainteté, c’est l’époque du péché contre Dieu Créateur ». « Ce qu’il a dit, nous devons le penser », a-t-il exhorté, car « Dieu a créé l’homme et la femme, Dieu a créé le monde ainsi… et nous faisons le contraire. (…)
C’est l’époque du péché contre le Dieu Créateur »
Hélène vie et amour- Contre la Franc Maconnerie
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Inscription : 05/02/2016
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