✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Samedi 11 Février 2017 : Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858).
Journée Mondiale du Malade.Notre-Dame de Lourdes, en apparaissant à Sainte Bernadette du 11 Février au 16 Juillet 1858 et en se proclamant « Je suis l’Immaculée Conception » confirme la Fête de l’Immaculée Conception définie 3 ans plus tôt, le 08 Décembre 1854, par le Bienheureux Pape Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus, dogme de l’Église Catholique).Notre-Dame de Lourdes
La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 Février et le 16 Juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs.
Elle lui demande d'établir un lieu de Prière et de Pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX: "Je suis l'Immaculée Conception".
Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Église accepte le message de la Vierge Marie.
Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
Site internet des sanctuaires Notre-Dame de Lourdes.http://fr.lourdes-france.org/
"Du 11 Février au 16 Juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’Évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite.
Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse).http://www.catholique65.fr/actualites
Saints du diocèse de Tarbes et Lourdes, fichier pdf.http://nominis.cef.fr/contenus/saintsdioceseTarbesetLourdes.pdf
"Il est normal que Marie, Mère et modèle de l'Église, soit invoquée et vénérée comme Salus Infirmorum.
Première et parfaite disciple de son fils, elle a toujours fait preuve en accompagnant le cheminement de l'Église d'une sollicitude particulière pour qui souffre...
En célébrant les apparitions de Lourdes, lieu choisi par Marie pour manifester sa sollicitude maternelle envers les malades, la liturgie re-propose justement le Magnificat...qui n'est pas le cantique de ceux à qui sourit la fortune.
Il est le merci de ceux qui connaissent les drames de la vie et mettent leur confiance dans l'œuvre Rédemptrice de Dieu...
Comme Marie, l'Église porte en elle les drames humains et la consolation Divine au long de l'histoire...
Acceptée et offerte, partagée sincèrement et gratuitement, la souffrance devient un miracle de l'amour..." Benoît XVI, le 11 février 2010 (source: VIS 100212 520)
Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, Sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles.
Martyrologe romain
Dieu notre Père,
parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
la créature parfaite, «l’Immaculée Conception».
Ici, à Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.
http://fr.lourdes-france.org/prier/neuvaines/priere-jubile-2008Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 Décembre 1854 (dogme de l’Église Catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l'Église.
Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 Février au 16 Juillet, à une petite fille de Lourdes.
L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie.
L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.
La seizième fois, le 25 Mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute Divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »).
C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la Prière et à la Pénitence.
À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions.
Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.
De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la Foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement Catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.
La Piété Catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa Basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.
Benoît XVI
Angélus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 Février 2007
Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 Février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale.
En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la Prière et à la Pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15)
Ce Sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le Salut du monde, en les unissant à celles du Christ Crucifié.
Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Saint Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la Fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades.
Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée.
Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.
Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une Célébration Eucharistique.
Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle.
Je voudrais maintenant, à travers la Prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.Journée mondiale du malade du 11 Février 2014 : le message du Pape.
"Avec Le Christ, la souffrance n'a plus le dernier mot"
La 22ème Journée mondiale des malades sera célébrée le 11 Février 2014, comme chaque année en la Fête de Notre Dame de Lourdes.
Le Pape François vient d'en délivrer le message.
Il a pour thème: "Foi et Charité : « Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16)".
Le message du Pape François pour la Journée mondiale du malade du 11 Février 2014
Chers frères et sœurs,
1. À l’occasion de la 22ème Journée mondiale des malades, qui aura cette année pour thème « Foi et Charité :
‘Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16), je m’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent.
L’Église reconnaît en vous, chers malades, une présence spéciale du Christ souffrant. C’est ainsi : à côté, ou plutôt dans notre souffrance, il y a celle de Jésus, qui en porte le poids avec nous et qui en révèle le sens.
Quand Le Fils de Dieu est monté sur la Croix, il a détruit la solitude de la souffrance et il en a illuminé l’obscurité.
De cette façon, nous sommes placés devant le mystère de l’Amour de Dieu pour nous, qui nous donne de l’espérance et du courage ; de l’espérance, parce que dans le dessein d’Amour de Dieu, même la nuit de la douleur s’ouvre à la Lumière de Pâques, et du courage, pour affronter toute adversité en sa compagnie, unis à Lui.
2. Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant Lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension.
Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec Le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives.
Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme Le Père a donné son Fils par Amour, et que Le Fils s’est donné Lui-même avec le même Amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères.
La Foi dans Le Dieu Bon devient bonté, la Foi dans Le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis.
La preuve d’une Foi authentique dans Le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé.
3. Par le Baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent.
« A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16).
Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde.
Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au Cœur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu.
4. Pour grandir dans la Tendresse et dans la Charité respectueuse et délicate, nous avons un modèle Chrétien vers qui diriger notre regard en toute assurance.
C’est la Mère de Jésus et notre Mère, attentive à la voix de Dieu et aux besoins et difficultés de ses enfants.
Marie, poussée par la Miséricorde Divine qui s’est faite chair en elle, s’oublie elle-même et se met rapidement en route, de la Galilée vers la Judée, pour rencontrer et aider sa cousine Elisabeth ; elle intercède auprès de son Fils aux noces de Cana, quand elle voit que le vin de la fête vient à manquer ; elle porte en son cœur, tout au long du pèlerinage de sa vie, les paroles du vieillard Siméon qui l’avertissent qu’une épée transpercera son âme et elle demeure forte au pied de la Croix de Jésus.
Elle sait, elle, comment marcher sur ce chemin et c’est pour cela qu’elle est la Mère de tous les malades et souffrants.
Nous pouvons nous adresser à elle avec confiance et dévotion filiale, certains qu’elle nous assistera, qu’elle nous soutiendra et ne nous abandonnera pas.
Elle est la mère du Crucifié ressuscité ; elle reste auprès de nos croix et nous accompagne sur le chemin qui mène à la résurrection et à la vie en plénitude.
5. Saint Jean, le disciple qui se tenait avec Marie au pied de la Croix, nous ramène aux sources de la Foi et de la Charité, au cœur de Dieu qui « est Amour » (1 Jn 4,8.16) et nous rappelle que nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas nos frères.
Celui qui se tient sous la Croix avec Marie apprend à aimer comme Jésus. La Croix « est la certitude de l’Amour fidèle de Dieu pour nous.
Un Amour si grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter, qu’il entre aussi dans la mort pour la vaincre et nous sauver…
La Croix du Christ invite aussi à se laisser contaminer par cet Amour, elle nous enseigne à regarder toujours l’autre avec Miséricorde et Amour, surtout celui qui souffre, qui a besoin d’aide » (Chemin de Croix avec les jeunes, Rio de Janeiro, 26 Juillet 2013).
Je confie cette 22ème Journée mondiale des malades à l’intercession de Marie, afin qu’elle aide les personnes malades à vivre leur souffrance en communion avec Jésus-Christ, et qu’elle soutienne ceux qui les soigne.
À tous, aux malades, aux professionnels de la santé et aux volontaires, je donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.
Au Vatican, le 6 Décembre 2013.
Source : www.zenit.orgExtraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II
le 11 Février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
pour célébrer la mémoire de la première apparition
de la Vierge de Lourdes
Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire.
Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.
Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.
Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le Salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre Salut éternel.
Son Amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.
A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.
Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.
A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).
Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils Divin ?
Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère.
A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.
Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience Chrétienne.
A Lourdes, on apprend à souffrir comme Le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.
A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec Le Christ. Pourvu qu'on la vive avec Le Christ. Soutenus par Marie.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement.
C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.
A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour.
A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la Justice Divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour Miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris (n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.MEDITATION
Il semble que le seul maintien d'une personne, son attitude, nous la révèlent tout entière, comme si son extérieur semblait sculpter son âme.
Certes, la Vierge de Lourdes, en se montrant à sainte Bernadette, vient nous apporter un message qui redit l'essentiel de l'Evangile : Prière et Pénitence.
Presque toutes les apparitions de la Sainte Vierge reprennent cet enseignement qui, pour en être capital, est trop souvent bien vite oublié.
Mais, avant de l’entendre, il suffit de la regarder pour recevoir sa leçon : la révélation de son état d'âme à l'image duquel ses enfants doivent se conformer afin de porter la ressemblance maternelle.
Contemplons cette image de l'Immaculée, tant reproduite dans nos églises, regardons dans le recueillement son visage, ses mains, ses pieds. Avant que de parler, elle apparaît et sa seule apparition comporte une leçon morale.
Notre-Dame de Lourdes regarde le Ciel. Dans ce visage, les yeux, qui sont le sens le plus parlant, sont levés vers Dieu et semblent porter tout son être vers Dieu seul d'un même élan total.
Ainsi, vient-elle nous révéler son nom d'Immaculée, en nous rappelant aux lois fondamentales de la Prière et de la Pénitence.
Sa seule attitude nous livre son âme et nous invite à y faire la nôtre semblable par le seul mystérieux attrait de sa Beauté morale.
Beau reflet de son privilège d'Immaculée, que ce don entier d'elle-même à Dieu. Ce privilège, que notre pauvre langage humain exprime d'une façon négative : « immaculée, sans tache, sans péché », est une réalité positive, profonde et splendide.
Il s’agit d’une plénitude de Grâce de la part de Dieu à laquelle correspond l'offrande totale de Marie au Seigneur.
Cette attitude d'âme est celle à laquelle nous devons tendre. Enfants de Dieu, parce que nous tenons du Seigneur et la vie naturelle et la Vie surnaturelle, le premier mouvement en tout et toujours doit être de s'orienter vers Dieu.
Dès nos premières leçons de catéchisme, nous avons appris que Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir et lui plaire, aussi, quelle que soit notre vocation, notre état, nos occupations, tout ce qui fait notre vie cherche Dieu et aboutit à Lui.
A peine avons-nous commencé notre chapelet, qu’en récitant le Pater, reçu de la bouche de Jésus, nous affirmons ne pas vouloir autre chose que sanctifier le Nom Divin, que faire advenir son Règne et que faire sa Volonté.
Le saint apôtre Paul, entrant plus avant dans le détail de nos vies, jusqu’aux actions les plus simples et les plus naturelles, dira : « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez et quoi que vous fassiez, faites tout pour la Gloire de Dieu » (I Corinthiens X 31).
Les saints, singulièrement les fondateurs d'Ordres, ont tracé à leurs disciples un chemin de perfection.
Si, à première vue, ces chemins peuvent paraître différents, en réalité, tous, avec des expressions semblables, portent au même but : saint Ignace de Loyola veut que ses Jésuites travaillent « pour la plus grande Gloire de Dieu », comme saint Louis-Marie Grignion de Montfort veut que ses religieux n’aient en tête que « Dieu seul », comme sainte Anne-Marie Javouhey ordonne ses religieuses à « la sainte Volonté de Dieu. »
Voilà, en définitive, ce que nous dit, la figure extatique de la Vierge de Massabielle au regard fixé vers Dieu.
Habituellement, lorsqu’elle apparaissait à sainte Bernadette, l'Immaculée avait les mains jointes sur sa poitrine, même s’il lui arriva d'ouvrir les bras.
Lorsqu’elle égrainait son chapelet avec Bernadette, tout le temps que la voyante le récitait, ses mains devenaient jointes aux doigts entrelacés.
Mains jointes paume contre paume, ou mains jointes aux doigts entrelacés, c'est toujours l’attitude de la Prière. Par là, elle nous souligne que la Prière est le moyen de rester fixés à Dieu et de nous unir à Lui.
Par la Prière, mouvement de l'esprit et du cœur, avant d'être mouvement des lèvres, se fait notre union à Dieu.
Par la Foi, l'Adoration, la demande, la Prière donne à tout le reste de notre activité valeur d'hommage à Dieu.
Reconnaissons que la faiblesse de nos conceptions et de nos interprétations humaines nous font souvent négliger la Prière ; sous prétexte que le saint apôtre Jacques nous enseigne que la
Foi sans les œuvres est une Foi morte, bien des Chrétiens n'accordent pas leur vie extérieure à leurs pratiques de Piété ; sous prétexte qu'il existe des dévots égoïstes, paresseux, orgueilleux, avares, médisants et peu charitables, les beaux esprits entendent minimiser le rôle cultuel de la religion et la veulent concentrer dans les activités extérieures ; c'est tout juste s’ils ne placent pas ce que le monde appelait autrefois l’honnête homme, sans aucune religion et vaguement altruiste, au-dessus du Catholique pratiquant et observant.
Assurément, Jésus Lui-même demandait des « adorateurs en esprit et en vérité »; il dit à des pharisiens, hypocrites : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi » ; il déclara : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la Volonté de mon Père qui m'a envoyé. »
Mais n'oublions pas non plus qu'il a recommandé : « Il faut toujours prier ».
Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours Prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la Prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de Lui et doit aller à Lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la Prière des humbles.
Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or.
Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure.
Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la Paix ! »
Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'Amour, de l'Amour de Dieu et du prochain, du double Amour qui se résout en un seul, la Charité, vertu théologale.
Mais symbole de son Amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes.
Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la Prière, s'achève dans l'Amour véritable, non celui des mots mais celui des actes.
Parfait modèle de la pleine Justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres.
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle !
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la Pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte !
Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la Contemplation de Marie à l'activité de Marthe.
Et, à son exemple, l'âme Chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix.
Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens Célestes ?
Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification !
Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de Miséricorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande Gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi.
Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude.
S
on image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la Prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la Charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste.
Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’Amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le Cœur de Jésus, pour aimer avec Lui. Amen.
Abbé Chr.Ph Chanut.Notre Dame de Lourdes
1858
Les paroles de la Vierge Marie à Lourdes :
— “Ce n'est pas nécessaire”. (En réponse à la question de Bernadette : « Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ? »)
— “Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours”.
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre.”
— “Pénitence ! pénitence ! pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs”
— “Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Première apparition : Jeudi 11 Février 1858
Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte :
“J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied”.
Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.
Deuxième apparition : Dimanche 14 Février 1858
Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite.
La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.
Troisième apparition : Jeudi 18 Février 1858
Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit :
— “Ce n'est pas nécessaire”, et elle ajoute :
— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?”
Quatrième apparition : Vendredi 19 Février 1858
Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.
Cinquième apparition : Samedi 20 Février 1858
La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.
Sixième apparition : Dimanche 21 Février 1858
La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’“AQUERO” (cela).
Septième apparition : Mardi 23 Février 1858
Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret “rien que pour elle”.
Huitième apparition : Mercredi 24 Février 1858
Message de la Dame :
“Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !”
Neuvième apparition : Jeudi 25 Février 1858
Trois cents personnes sont présentes.
“Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.
Bernadette raconte : “Elle me dit d'aller boire à la source (…) je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai”.
Devant la foule qui lui demande : “Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?” Elle répond seulement : “C'est pour les pécheurs”.
Dixième apparition : Samedi 27 Février 1858
Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.
Onzième apparition : Dimanche 28 Février 1858
Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.
Douzième apparition : Lundi 1er Mars 1858
Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.
Treizième apparition : Mardi 2 Mars 1858
La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : “Allez dire aux Prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle”.
Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.
Quatorzième apparition : Mercredi 3 Mars 1858
Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas. Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : “Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte”.
Quinzième apparition : Jeudi 4 Mars 1858
La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant 20 jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte, elle n'en ressent plus l'irrésistible invitation.
Seizième apparition : Jeudi 25 Mars 1858
La vision révèle son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas.
Bernadette raconte : "elle leva les yeux au Ciel, joignant en signe de Prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre et me dit :
“Je suis l'Immaculée Conception” [“que soy era immaculada councepciou”]
La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas.
Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne un des privilèges accordé par Dieu à la Sainte Vierge.
Quatre ans plus tôt, en 1854, le Pape Pie IX en avait fait une vérité certaine de la Foi Catholique : un dogme.
Dix-septième apparition : Mercredi 7 Avril 1858
Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoura longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.
Dix-huitième apparition et dernière apparition : jeudi 16 Juillet 1858
Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais son accès est interdit et fermé par une palissade.
Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave. Elle voit la Vierge qui se présente à elle sous l'apparence de Notre Dame du Mont Carmel.
“Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !”
Les Papes et Lourdes
http://nouvl.evangelisation.free.fr/lourdes.htm#Les_papes_et_LourdesSITE OFFICIEL DE LOURDES
http://www.lourdes-france.org/
Merci Marie du 65 pour votre travail quotidien.
Une question prosaïque:pour que je puisse "retrouver" l'histoire une sainte ou un saint dans ce topic,(ex:Véronique;Marthe Robin, Lazare),dois-je simplement insérer son nom dans le moteur de recherche interne au site?
svp merci
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonsoir Jacques,
Je vous en prie, c'est avec plaisir!
Je vous donne le lien ci-dessous afin que votre recherche soit simplifiée:
Vous écrivez le nom de la Sainte ou du Saint(mots clés)puis vous allez tout en bas de la page et vous cliquez sur recherche!Bonne navigation Jacques, si vous avez un quelconque problème n'hésitez pas à nous interpeller!!!
Amitiés
Je vous en prie, c'est avec plaisir!
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Entendu. Merci!Marie du 65 a écrit:Bonsoir Jacques,
Je vous en prie, c'est avec plaisir!
Je vous donne le lien ci-dessous afin que votre recherche soit simplifiée:
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jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 26 Février 2017 : Fête de Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz Montal Fornés, Religieuse et Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses (✝ 1889).
Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses (✝ 1889)
Paula Montal Fornés De San José De Calasanz (1799-1889) Béatifiée le 18 Avril 1993 - Canonisée le 25 Novembre 2001 - homélie de Jean-Paul II:http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html
"En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au Paradis" (Lc 23, 43).
C'est au Paradis, dans la plénitude du Royaume de Dieu, que fut accueillie Sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, Fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, Religieuses Scolopes, après une vie de sainteté.
Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que Fondatrice d'une famille Religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de Montserrat.
La nouvelle Sainte appartient à ce groupe de Fondateurs d'instituts Religieux qui, au XIXe siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se présentaient alors et auxquelles l'Église, en suivant l'Évangile et l'inspiration de L'Esprit, devait répondre pour le bien de la société.
Le message de Sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire Chrétien.
À Olesa de Montserrat en Catalogne, l’an 1889, Sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule Montal Fornès), vierge, Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses.
Martyrologe romain.
Paula Montal Fornés De San José De Calasanz (1799-1889) Béatifiée le 18 Avril 1993 - Canonisée le 25 Novembre 2001 - homélie de Jean-Paul II:http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html
"En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi au Paradis" (Lc 23, 43).
C'est au Paradis, dans la plénitude du Royaume de Dieu, que fut accueillie Sainte Paula Montal Fornés de San José de Calasanz, Fondatrice de l'Institut des Filles de Marie, Religieuses Scolopes, après une vie de sainteté.
Tout d'abord dans sa ville natale, Arenys del Mar, engagée dans diverses activités apostoliques et pénétrant, à travers la prière et la piété sincère, les mystères de Dieu; ensuite, en tant que Fondatrice d'une famille Religieuse, s'inspirant de la devise de Giuseppe Calasanz "piété et instruction", elle se consacra à la promotion de la femme et de la famille en suivant son idéal de "sauver la famille, en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu"; pour finir, elle fit preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit, un esprit modelé par Dieu, au cours des trente années de vie retirée à Olesa de Montserrat.
La nouvelle Sainte appartient à ce groupe de Fondateurs d'instituts Religieux qui, au XIXe siècle, se consacrèrent aux nombreuses nécessités qui se présentaient alors et auxquelles l'Église, en suivant l'Évangile et l'inspiration de L'Esprit, devait répondre pour le bien de la société.
Le message de Sainte Paula continue à être actuel et son charisme éducatif est une source d'inspiration pour la formation des générations du troisième millénaire Chrétien.
À Olesa de Montserrat en Catalogne, l’an 1889, Sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule Montal Fornès), vierge, Fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles Religieuses.
Martyrologe romain.
Sainte Paule de Saint Joseph de Calasanz
Religieuse et Fondatrice des :
« Hijas de María, Religiosas Escolapias »
(Filles de Marie, Religieuses Scolopes)
Paule de Saint Joseph de Calasanz, (dans le siècle Paula Montal Fornés), naît le 11 Octobre 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille Chrétienne modeste. Elle est Baptisée le jour même.
Aînée de cinq enfants, elle doit, dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture.
Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur.
Son projet sera de « sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu ».
En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons.
Elle veut une éducation complète, humaine et Chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les Religieuses à venir : celui d'enseigner.
En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette « mystique enracinée dans l'action », déploie une intense activité.
A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le Saint espagnol Fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au XVIIe siècle).
Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise : « piété et instruction ».
Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846.
Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante.
Le 2 Février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme « Fille de Marie, Religieuse Scolope ».
En tout, de 1829 à 1859, elle a fondé 7 écoles et aidé à la Fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 Sœurs de la Congrégation.
En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée.
Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée.
Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit : un esprit modelé par Dieu.
Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles.
Lorsqu'elle meurt, très âgée, le 26 Février 1889, la Congrégation compte 346 Religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne.
Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30.000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz a été Béatifiée le 18 Avril 1993 à Rome et Canonisée, toujours à Rome et par le même Pape, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 25 Novembre 2001.
Religieuse et Fondatrice des :
« Hijas de María, Religiosas Escolapias »
(Filles de Marie, Religieuses Scolopes)
Paule de Saint Joseph de Calasanz, (dans le siècle Paula Montal Fornés), naît le 11 Octobre 1799 à Arenys del Mar (Barcelone) dans une famille Chrétienne modeste. Elle est Baptisée le jour même.
Aînée de cinq enfants, elle doit, dès l'âge de dix ans, aider sa mère qui est veuve et elle comprend que les filles, et les femmes en général, ont peu d'accès à l'éducation et à la culture.
Elle se sent poussée par Dieu à agir en leur faveur.
Son projet sera de « sauver la famille en éduquant les petites filles dans la sainte crainte de Dieu ».
En 1829, elle se rend à Figueras (Gerone, Catalogne) suivie de son amie inconditionnelle Inés Busquets, pour ouvrir une première école de filles fondée sur un vaste projet éducatif, lequel dépasse largement le système pédagogique de l'époque, même en ce qui concerne les garçons.
Elle veut une éducation complète, humaine et Chrétienne, des femmes, sachant que cela ne peut avoir qu'une influence bénéfique sur la société. Elle prévoit un quatrième vœu pour les Religieuses à venir : celui d'enseigner.
En 1837, elle se transfère à Sabadel (Barcelone). Cette femme, cette « mystique enracinée dans l'action », déploie une intense activité.
A partir de cette époque, elle s'identifie entièrement avec le charisme de Saint Joseph de Calasanz (le Saint espagnol Fondateur des Scolopes, qui s'est voué à la scolarisation des enfants pauvres à Rome au XVIIe siècle).
Elle veut vivre selon la spiritualité de ce grand éducateur et selon sa règle qui se résume par la devise : « piété et instruction ».
Elle fonde une deuxième école à Arenys del Mar, sa ville d'origine, en 1842, puis une troisième à Sabadell en 1846.
Elle est toujours en contact avec les Pères Scolopes et grâce à l'aide de deux d'entre eux, elle réussit à obtenir rapidement la structure canonique des Scolopes pour sa Congrégation naissante.
Le 2 Février 1847, avec trois autres compagnes dont Inés, elle prononce ses vœux comme « Fille de Marie, Religieuse Scolope ».
En tout, de 1829 à 1859, elle a fondé 7 écoles et aidé à la Fondation de 4 autres. De plus, elle a été la formatrice de 130 Sœurs de la Congrégation.
En 1859, elle fonde sa dernière école dans le petit village de Olesa de Montserrat, au pied du Monastère et de la Vierge de Montserrat à laquelle elle est particulièrement attachée.
Là, pendant une trentaine d'années jusqu'à sa mort, elle mène une vie retirée.
Elle donne alors la preuve de l'authenticité, du courage et de la tendresse de son esprit : un esprit modelé par Dieu.
Dans ce collège qui bénéficie de sa présence et auquel va sa préférence, elle est entourée de l'affection et de la vénération de toutes ses Filles.
Lorsqu'elle meurt, très âgée, le 26 Février 1889, la Congrégation compte 346 Religieuses réparties dans 19 collèges en Espagne.
Aujourd'hui elles sont 800, qui enseignent à environ 30.000 élèves dans 19 pays et sur 4 continents.
Paula Montal Fornés de San José de Calasanz a été Béatifiée le 18 Avril 1993 à Rome et Canonisée, toujours à Rome et par le même Pape, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 25 Novembre 2001.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 27 Février 2017 : Fête de la Bienheureuse Marie Caritas de l’Amour du Saint-Esprit (née Marie Joséphine Caroline Brader), Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (1860- ✝ 1943).
Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (✝ 1943).
Marie de la Charité du Saint-Esprit, née en 1860 en Suisse Marie-Josèphe-Caroline Brader.
"Au cours de l'histoire, de nombreux hommes et femmes ont annoncé le Royaume de Dieu. Parmi ceux-ci, il faut mentionner Mère Caridad Brader, Fondatrice des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée.
Un jour, la nouvelle Bienheureuse quitta son intense vie Religieuse dans le Couvent de Maria Hilf, dans sa patrie suisse, afin de se consacrer entièrement, tout d'abord en Équateur puis en Colombie, à la mission ad gentes.
Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, elle fonda des écoles et des instituts, en particulier dans les quartiers pauvres, et elle diffusa ainsi une profonde dévotion Eucharistique.
Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: 'N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande Charité à l'égard des pauvres, une grande Charité entre les Sœurs, une profonde adhésion aux Évêques et aux Prêtres'.
Quelle belle leçon d'une Vie Missionnaire au service de Dieu et des hommes!"
Béatifiée le 23 Mars 2003 par Saint Jean-Paul II - homéliehttp://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030323_beatif.html
María Caridad Brader (1860-1943)
À Pasto en Colombie, l’an 1943, la Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à une vie Contemplative une activité Missionnaire, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du peuple grâce à une formation Chrétienne.
Martyrologe romain
Pour un approfondissement biographique, lire :
>>> María Caridad Brader
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_brader_fr.html
María Caridad Brader (1860-1943)
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée (✝ 1943).
Marie de la Charité du Saint-Esprit, née en 1860 en Suisse Marie-Josèphe-Caroline Brader.
"Au cours de l'histoire, de nombreux hommes et femmes ont annoncé le Royaume de Dieu. Parmi ceux-ci, il faut mentionner Mère Caridad Brader, Fondatrice des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée.
Un jour, la nouvelle Bienheureuse quitta son intense vie Religieuse dans le Couvent de Maria Hilf, dans sa patrie suisse, afin de se consacrer entièrement, tout d'abord en Équateur puis en Colombie, à la mission ad gentes.
Avec une confiance illimitée dans la Divine Providence, elle fonda des écoles et des instituts, en particulier dans les quartiers pauvres, et elle diffusa ainsi une profonde dévotion Eucharistique.
Sur le point de mourir, elle dit à ses sœurs: 'N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande Charité à l'égard des pauvres, une grande Charité entre les Sœurs, une profonde adhésion aux Évêques et aux Prêtres'.
Quelle belle leçon d'une Vie Missionnaire au service de Dieu et des hommes!"
Béatifiée le 23 Mars 2003 par Saint Jean-Paul II - homéliehttp://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030323_beatif.html
María Caridad Brader (1860-1943)
À Pasto en Colombie, l’an 1943, la Bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à une vie Contemplative une activité Missionnaire, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs Franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du peuple grâce à une formation Chrétienne.
Martyrologe romain
Pour un approfondissement biographique, lire :
>>> María Caridad Brader
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_brader_fr.html
María Caridad Brader (1860-1943)
Dotée d'une intelligence hors du commun, elle entra à 20 ans à Alstätten au Couvent Franciscain de clôture "Maria Hilf" et, en 1882, émit ses vœux, recevant le nom de Marie Charité de l'Amour du Saint-Esprit, et fut destinée à l'enseignement.
Répondant à la demande de l'Évêque de Portoviejo (Equateur), qui cherchait des volontaires pour travailler comme Missionnaires en Equateur, elle partit en 1888 avec ses compagnes vers Chone.
En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle fut destinée à la Fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son ardeur Missionnaire auprès des autochtones, en particulier des pauvres et des marginaux.
En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines de Marie Immaculée, composée de Religieuses suisses et colombiennes.
Dans son activité apostolique, qui se déroula principalement dans le domaine de l'éducation, elle sut mêler la Contemplation et l'action et exhorta ses filles à une préparation académique efficace, unie à un esprit de sainte Oraison et dévotion.
Ame Eucharistique, elle trouva en Jésus Sacrement les valeurs spirituelles qui l'encouragèrent toute sa vie, et s'engagea à obtenir le privilège de l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne, qu'elle laissa en héritage à sa Communauté. Elle vécut constamment en présence de Dieu et sa devise était: "Il le veut".
En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940.
En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa Congrégation.
Sur le point de mourir, elle dit à ses Sœurs: « N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande Charité à l'égard des pauvres, une grande Charité entre les Sœurs, une profonde adhésion aux Évêques et aux Prêtres ».
Quelle belle leçon d'une Vie Missionnaire au service de Dieu et des hommes!
Le 27 Février 1943 elle quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, en disant : « Jésus…je meurt ».
María Caridad Brader a été Béatifiée le 23 Mars 2003, avec Pierre Bonhomme,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_bonhomme_fr.html Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire; María Dolores Rodríguez Sopeña,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_rodriguez_fr.html vierge, Fondatrice de l'Institut catéchétique « Dolores Sopeña »; Juana María Condesa Lluch,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_condesa_fr.html Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée ; László Batthyány-Strattmann,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_batthyany_fr.html laïc, père de famille, sur la Place Saint Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie du pape).
Pour un approfondissement
> > > Bse Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprithttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0608.htm
Répondant à la demande de l'Évêque de Portoviejo (Equateur), qui cherchait des volontaires pour travailler comme Missionnaires en Equateur, elle partit en 1888 avec ses compagnes vers Chone.
En 1893, après avoir catéchisé d'innombrables groupes d'enfants, elle fut destinée à la Fondation à Túquerres, en Colombie, où elle manifesta son ardeur Missionnaire auprès des autochtones, en particulier des pauvres et des marginaux.
En 1894, elle fonda la Congrégation des Franciscaines de Marie Immaculée, composée de Religieuses suisses et colombiennes.
Dans son activité apostolique, qui se déroula principalement dans le domaine de l'éducation, elle sut mêler la Contemplation et l'action et exhorta ses filles à une préparation académique efficace, unie à un esprit de sainte Oraison et dévotion.
Ame Eucharistique, elle trouva en Jésus Sacrement les valeurs spirituelles qui l'encouragèrent toute sa vie, et s'engagea à obtenir le privilège de l'Adoration perpétuelle diurne et nocturne, qu'elle laissa en héritage à sa Communauté. Elle vécut constamment en présence de Dieu et sa devise était: "Il le veut".
En tant que Supérieure générale, elle fut guide spirituelle de sa Congrégation de 1893 à 1919 et de 1928 à 1940.
En 1933, elle reçut l'approbation pontificale de sa Congrégation.
Sur le point de mourir, elle dit à ses Sœurs: « N'abandonnez pas les bonnes œuvres de la Congrégation, les aumônes et une grande Charité à l'égard des pauvres, une grande Charité entre les Sœurs, une profonde adhésion aux Évêques et aux Prêtres ».
Quelle belle leçon d'une Vie Missionnaire au service de Dieu et des hommes!
Le 27 Février 1943 elle quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, en disant : « Jésus…je meurt ».
María Caridad Brader a été Béatifiée le 23 Mars 2003, avec Pierre Bonhomme,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_bonhomme_fr.html Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Calvaire; María Dolores Rodríguez Sopeña,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_rodriguez_fr.html vierge, Fondatrice de l'Institut catéchétique « Dolores Sopeña »; Juana María Condesa Lluch,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_condesa_fr.html Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée ; László Batthyány-Strattmann,http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030323_batthyany_fr.html laïc, père de famille, sur la Place Saint Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II (>>> Homélie du pape).
Pour un approfondissement
> > > Bse Marie Caritas de l'Amour du Saint-Esprithttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0608.htm
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 28 Février 2017 : Fête du Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre, Missionnaire Spiritain, « Père des Apprentis d'Auteuil » (1876- ✝ 1936).
Bienheureux Daniel Brottier
Prêtre (✝ 1936)
Il rêvait de donner sa vie pour l'évangélisation de l'Afrique. Il ne put rester à Saint Louis du Sénégal où il venait d'être nommé, car sa santé était trop fragile.
Il se consacrera à la construction d'une Cathédrale du "Souvenir Africain", à Dakar, demandant à tous ceux qui ont été en Afrique de lui payer une ou plusieurs pierres.
Quand arrive la guerre de 1914-1918, il est aumônier militaire, risquant sa vie sur le front et dans les tranchées, mais toujours mystérieusement protégé.
Après la guerre, l'Évêque de Dakar lui révèlera qu'il l'avait mis sous la protection de sainte Thérèse de Lisieux.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1949/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus.html
Aussi, quand, en 1923, il se voit confier l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil http://www.apprentis-auteuil.org/(fondée le 19 Mars 1866 par l'Abbé Louis Roussel), il confie l'œuvre à Sainte Thérèse. La chapelle est la première dédiée à la petite sainte qui vient d'être Canonisée. L'œuvre prend une expansion extraordinaire.
Il meurt d'épuisement l'année où est consacrée la Cathédrale du "Souvenir Africain".
Béatifié le 25 Novembre 1984.
Voir aussi: Message du pape Jean-Paul II au supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit et le Bienheureux Daniel Brottier - diocèse de Parishttp://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2002/may/documents/hf_jp-ii_spe_20020524_message-schouver.html
http://www.paris.catholique.fr/738-Bienheureux-Daniel-Brottier.html
Un internaute nous écrit: "Daniel Brottier, Prêtre Missionnaire de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, devenu directeur des orphelins apprentis d'Auteuil en 1923 jusqu'à sa mort en 1936 et ayant, à son arrivée, édifié une chapelle dédiée à la Bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus qui sera Canonisée en 1925 et mettant l'œuvre et les enfants sous sa protection."
À Paris, en 1930, le Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre de la Congrégation du Saint-Esprit, qui se dépensa dans la Fondation de l’Œuvre des orphelins d’Auteuil.
Martyrologe romain.
Prêtre (✝ 1936)
Il rêvait de donner sa vie pour l'évangélisation de l'Afrique. Il ne put rester à Saint Louis du Sénégal où il venait d'être nommé, car sa santé était trop fragile.
Il se consacrera à la construction d'une Cathédrale du "Souvenir Africain", à Dakar, demandant à tous ceux qui ont été en Afrique de lui payer une ou plusieurs pierres.
Quand arrive la guerre de 1914-1918, il est aumônier militaire, risquant sa vie sur le front et dans les tranchées, mais toujours mystérieusement protégé.
Après la guerre, l'Évêque de Dakar lui révèlera qu'il l'avait mis sous la protection de sainte Thérèse de Lisieux.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1949/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus.html
Aussi, quand, en 1923, il se voit confier l'Oeuvre des Orphelins Apprentis d'Auteuil http://www.apprentis-auteuil.org/(fondée le 19 Mars 1866 par l'Abbé Louis Roussel), il confie l'œuvre à Sainte Thérèse. La chapelle est la première dédiée à la petite sainte qui vient d'être Canonisée. L'œuvre prend une expansion extraordinaire.
Il meurt d'épuisement l'année où est consacrée la Cathédrale du "Souvenir Africain".
Béatifié le 25 Novembre 1984.
Voir aussi: Message du pape Jean-Paul II au supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit et le Bienheureux Daniel Brottier - diocèse de Parishttp://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2002/may/documents/hf_jp-ii_spe_20020524_message-schouver.html
http://www.paris.catholique.fr/738-Bienheureux-Daniel-Brottier.html
Un internaute nous écrit: "Daniel Brottier, Prêtre Missionnaire de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit, devenu directeur des orphelins apprentis d'Auteuil en 1923 jusqu'à sa mort en 1936 et ayant, à son arrivée, édifié une chapelle dédiée à la Bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus qui sera Canonisée en 1925 et mettant l'œuvre et les enfants sous sa protection."
À Paris, en 1930, le Bienheureux Daniel Brottier, Prêtre de la Congrégation du Saint-Esprit, qui se dépensa dans la Fondation de l’Œuvre des orphelins d’Auteuil.
Martyrologe romain.
Bienheureux Daniel Brottier
Missionnaire Spiritain
(Ferté-Saint-Cyr, Loir-et-Cher, 7 Septembre 1876 – Paris, 28 Février 1936).
Cérémonie de Béatification de José Manyanet Y Vives,
Daniel Brottier et Elisabeth de La Trinité
Basilique Saint-Pierre
Dimanche 25 Novembre 1984
Extrait de l’Homélie du Pape Saint Jean Paul II
« 4. Parmi « ceux qui sont au Christ », nous distinguons Daniel Brottier. Il a rejoint la Congrégation des Pères du Saint-Esprit pour répondre à l’appel missionnaire de la manière la plus ardente.
Parti en Afrique, il se dévoue sans compter au service de la communauté chrétienne de Saint- Louis du Sénégal et notamment des jeunes.
Son zèle apostolique le conduit à prendre sans cesse de nouvelles initiatives pour que l’Église soit vivante et la Bonne Nouvelle entendue. Même éloigné de ce champ d’action, il ne cesse pas d’aider à bâtir l’Église au Sénégal.
Disciple du Christ, il l’est aussi par l’épreuve de la souffrance : la douleur physique ne le quitte pas.
Et, volontaire sur le front, il soigne et réconforte les blessés par sa présence courageuse. Aux soldats mourants, il porte le secours de Dieu.
La guerre passée, il travaille à prolonger la fraternité née entre ces hommes dans le dépouillement et le don de soi héroïque.
Quand il reçoit la charge des orphelins d’Auteuil c’est à leur service qu’il déploie avec force l’activité la plus débordante qui le fera connaître bien au-delà de Paris.
Rien n’arrête sa Charité quand il s’agit d’accueillir, de nourrir, de vêtir des enfants délaissés et meurtris par la vie.
Innombrables sont ceux qu’il associe à cette œuvre profondément évangélique. Parce qu’il faut loger ces jeunes et les mettre dans un climat chaleureux, les aider à acquérir un métier et à bâtir leur avenir, le P. Brottier multiplie les appels et constitue une chaîne toujours vivante d’active solidarité.
Prêtre, Religieux, sa grande activité « découlait de son Amour de Dieu » comme l’a dit un témoin.
À la fois humble et vrai, actif jusqu’aux limites du possible, serviteur désintéressé, Daniel Brottier avançait avec audace et simplicité car il travaillait “comme si tout dépendait de lui, mais aussi sachant que tout dépend de Dieu”.
Il avait confié les enfants d’Auteuil à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qu’il appelait familièrement à l’aide, assuré de son soutien efficace à tous ceux pour qui elle avait offert sa propre vie.
Le Bienheureux Daniel Brottier a achevé son œuvre sur la terre par un « fiat » courageux. Aujourd’hui nous le savons secourable aux pauvres qui l’invoquent car il communie à l’amour du Sauveur qui animait tout son service Sacerdotal. »
Entete pere brottierPour un approfondissement biographique :
>>> Daniel Brottier - Apprentis d’Auteuil
http://www.apprentis-auteuil.org/histoire-et-fondateurs.html
Missionnaire Spiritain
(Ferté-Saint-Cyr, Loir-et-Cher, 7 Septembre 1876 – Paris, 28 Février 1936).
Cérémonie de Béatification de José Manyanet Y Vives,
Daniel Brottier et Elisabeth de La Trinité
Basilique Saint-Pierre
Dimanche 25 Novembre 1984
Extrait de l’Homélie du Pape Saint Jean Paul II
« 4. Parmi « ceux qui sont au Christ », nous distinguons Daniel Brottier. Il a rejoint la Congrégation des Pères du Saint-Esprit pour répondre à l’appel missionnaire de la manière la plus ardente.
Parti en Afrique, il se dévoue sans compter au service de la communauté chrétienne de Saint- Louis du Sénégal et notamment des jeunes.
Son zèle apostolique le conduit à prendre sans cesse de nouvelles initiatives pour que l’Église soit vivante et la Bonne Nouvelle entendue. Même éloigné de ce champ d’action, il ne cesse pas d’aider à bâtir l’Église au Sénégal.
Disciple du Christ, il l’est aussi par l’épreuve de la souffrance : la douleur physique ne le quitte pas.
Et, volontaire sur le front, il soigne et réconforte les blessés par sa présence courageuse. Aux soldats mourants, il porte le secours de Dieu.
La guerre passée, il travaille à prolonger la fraternité née entre ces hommes dans le dépouillement et le don de soi héroïque.
Quand il reçoit la charge des orphelins d’Auteuil c’est à leur service qu’il déploie avec force l’activité la plus débordante qui le fera connaître bien au-delà de Paris.
Rien n’arrête sa Charité quand il s’agit d’accueillir, de nourrir, de vêtir des enfants délaissés et meurtris par la vie.
Innombrables sont ceux qu’il associe à cette œuvre profondément évangélique. Parce qu’il faut loger ces jeunes et les mettre dans un climat chaleureux, les aider à acquérir un métier et à bâtir leur avenir, le P. Brottier multiplie les appels et constitue une chaîne toujours vivante d’active solidarité.
Prêtre, Religieux, sa grande activité « découlait de son Amour de Dieu » comme l’a dit un témoin.
À la fois humble et vrai, actif jusqu’aux limites du possible, serviteur désintéressé, Daniel Brottier avançait avec audace et simplicité car il travaillait “comme si tout dépendait de lui, mais aussi sachant que tout dépend de Dieu”.
Il avait confié les enfants d’Auteuil à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus qu’il appelait familièrement à l’aide, assuré de son soutien efficace à tous ceux pour qui elle avait offert sa propre vie.
Le Bienheureux Daniel Brottier a achevé son œuvre sur la terre par un « fiat » courageux. Aujourd’hui nous le savons secourable aux pauvres qui l’invoquent car il communie à l’amour du Sauveur qui animait tout son service Sacerdotal. »
Entete pere brottierPour un approfondissement biographique :
>>> Daniel Brottier - Apprentis d’Auteuil
http://www.apprentis-auteuil.org/histoire-et-fondateurs.html
L'enfance et les études
Daniel Brottier naquit le 7 septembre 1876 à la Ferté-Saint-Cyr, près de Beaugency, au diocèse de Blois.
Il reçut de ses parents une éducation Chrétienne et manifesta très tôt son désir d'être Prêtre. Quelques mois après sa première Communion, en octobre 1887, il entra au petit séminaire de Blois. Brillant dans ses études, Daniel était aussi bon camarade, d'une nature droite, gaie et entraînante, mais il avait à combattre des tendances à l'orgueil et à la colère. Il sut bien par la suite éviter l'un et maîtriser l'autre.
Déjà, dans ses yeux luisait une flamme claire. Regard étonnant qui, tout au long de sa vie, subjuguera ses visiteurs d'un moment comme ses amis les plus fidèles. De cette époque date un mal de tête tenace et lancinant qui se déclara lors d'une maladie, quand il avait treize ans et qui ne le quittera plus jamais.
On a dit de lui, à la fin de ses études secondaires: «Élève éveillé et résolu, assez sûr de lui-même et d'une physionomie ouverte et sympathique», et «Aucun art ne lui était indifférent. Il aimait particulièrement la musique. Il jouait de l'orgue et chantait à merveille. Il exécutait la photographie aussi bien que les maîtres de l'art».
Séminaire et professorat
En octobre 1892 il commença la philosophie au grand séminaire de Blois et le 8 décembre suivant eut lieu la prise de soutane. Il franchit normalement les étapes vers le Sacerdoce; sous-diaconat, diaconat et fut ordonné Prêtre dans la chapelle du grand séminaire, le 22 octobre 1899.
L'évêché de Blois lui confia alors la charge de professeur au collège de Pontlevoy. On peut voir dans ces trois ans d'un travail d'éducateur une préparation lointaine à ce qui l'attend plus tard à Auteuil.
Pendant son séjour à Pontlevoy, peu à peu mûrit son projet de partir en mission. Il s'orienta vers la Congrégation du Saint-Esprit.
Vocation missionnaire
Le 26 septembre 1902, Daniel Brottier commença son noviciat à Grignon-Orly, dans la banlieue Sud de Paris.
Il avait eu du mal à faire accepter sa vocation missionnaire par son père. Alors que Daniel se préparait à prononcer ses vœux de religion, son père écrivit au maître des novices pour lui faire remarquer que la santé délicate de son fils l'empêchait d'aller vivre dans des climats malsains et mortels.
S'en remettant à la volonté de ses supérieurs, Daniel Brottier s'engagea, le 30 septembre 1903, par la profession religieuse temporaire.
Le Sénégal
Aussitôt faite la profession, il reçut son obédience pour le Sénégal, nommé vicaire à la paroisse Saint-Louis.
Le climat du Sénégal était réputé modéré et cette désignation répondait partiellement aux mises en garde de son père. Arrivé à Saint-Louis le 27 novembre 1903, il y fit son premier sermon le 8 décembre, en la Fête de l'Immaculée Conception.
Son auditoire, curieux et réservé au départ, apprécia la nouveauté du ton et désormais ses prédications et ses causeries furent toujours très suivies.
À cette époque, l'administration française appliquait, au Sénégal, la politique de laïcisation de M. Combes. Le 18 juillet 1904, les Frères de Ploërmel et les Sœurs de Cluny durent quitter leurs écoles et les hôpitaux.
Le Père Brottier participa alors activement à la création et à l'organisation d'un patronage où on pourrait continuer à donner une éducation chrétienne à la jeunesse.
En même temps il fut nommé directeur du Cercle Jeanne d'Arc, ouvert aux hommes de la paroisse et aux militaires en garnison. Par la suite, il prit de nombreuses autres initiatives dans des domaines très différents : jardin d'enfants et Comité de l'enfance, bulletin paroissial (l'Écho de Saint-Louis), chorale...
Mais, secouée par un accident de cheval au début de son séjour, puis ébranlée par une insolation, la santé de Daniel s'altérait de plus en plus. Il lui fallut rentrer en France.
Le 6 août 1906, il s'embarqua sur le Chili, pour un repos de six mois. Au cours de ce séjour, il éprouva un attrait pour la solitude, prit contact avec une trappe du Brésil, mais ce projet n'eut pas de suite.
Deuxième séjour au Sénégal
Ayant repris des forces, il rentra au Sénégal en janvier 1907 où, malgré certaines oppositions, il reprit ses diverses activités.
Il y ajouta la fondation de la fanfare La Faidherbe et s'intéressa aussi à la botanique : greffe de manguiers (il laisse son nom à la mangue Brottier), greffe de rosiers : la vente de roses lui procurait des ressources pour ses œuvres.
Il s'efforça aussi de promouvoir la lecture de livres biens choisis et encouragea la Bonne Presse. Il continuait à pratiquer la photo et fit éditer des cartes postales. La plupart des négatifs sur plaques de verre qu'il avait laissés après lui, ont malheureusement disparu ou ont été détruits.
Le surmenage, s'ajoutant à un fond de santé fragile et une nouvelle insolation finirent par avoir raison durablement de ses forces. Le 29 juin 1911, Mgr Jalabert, son Évêque, accompagnait sur le paquebot Italie, un Père Brottier qui ne reverrait jamais plus les rives africaines.
Après quelques semaines de repos en Suisse, il tenta un nouvel essai à la trappe, celle de Lérins (Saint-Honorat) cette fois. Mais, bientôt il écrivit à Mgr Le Roy, Supérieur général des Spiritains :
«Je vous reviens en bon enfant prodigue, après avoir consciencieusement discuté la question. J'ai tout ce qu'il faut pour faire un bon trappiste, mais ma santé ne semble pas vouloir s'adapter à la situation».
Le souvenir Africain
Mgr Jalabert, Évêque de Dakar, rappela alors à Daniel Brottier leur commun regret de constater que le Sénégal n'avait pas de Cathédrale.
Il nomma le Père Brottier son vicaire général, résidant en France, chargé de promouvoir le projet de la Cathédrale du Souvenir Africain.
La campagne fut lancée à Paris, dans l'église Saint-Augustin, par Mgr Jalabert lui-même, qui y prononça un discours dont l'éloquence déconcerterait de nos jours.
En janvier 1912, l'Évêque de Dakar rédigea son «Appel à la France» «Je propose de construire une Cathédrale à la mémoire des héros de l'épopée africaine: explorateurs, missionnaires, soldats, marins, administrateurs, commerçants, morts là-bas au service de la France.
Le monument s'élèvera dans la ville la plus considérable de l'A.O.F., la ville par laquelle presque tous les pionniers de la conquête africaine ont passé, la ville d'où est parti Marchand, où expira Savorgnan de Brazza: Dakar ... ». Cet extrait donne le ton ! Il faut évidemment le lire en se mettant dans l'esprit du temps.
Pour la réalisation de ce projet, le Père Brottier entra en relation avec les familles des victimes de l'aventure africaine. Ses lettres se comptèrent par centaines. Il publia des extraits des réponses qu'il reçut dans la Revue mensuelle du Souvenir Africain.
Daniel Brottier naquit le 7 septembre 1876 à la Ferté-Saint-Cyr, près de Beaugency, au diocèse de Blois.
Il reçut de ses parents une éducation Chrétienne et manifesta très tôt son désir d'être Prêtre. Quelques mois après sa première Communion, en octobre 1887, il entra au petit séminaire de Blois. Brillant dans ses études, Daniel était aussi bon camarade, d'une nature droite, gaie et entraînante, mais il avait à combattre des tendances à l'orgueil et à la colère. Il sut bien par la suite éviter l'un et maîtriser l'autre.
Déjà, dans ses yeux luisait une flamme claire. Regard étonnant qui, tout au long de sa vie, subjuguera ses visiteurs d'un moment comme ses amis les plus fidèles. De cette époque date un mal de tête tenace et lancinant qui se déclara lors d'une maladie, quand il avait treize ans et qui ne le quittera plus jamais.
On a dit de lui, à la fin de ses études secondaires: «Élève éveillé et résolu, assez sûr de lui-même et d'une physionomie ouverte et sympathique», et «Aucun art ne lui était indifférent. Il aimait particulièrement la musique. Il jouait de l'orgue et chantait à merveille. Il exécutait la photographie aussi bien que les maîtres de l'art».
Séminaire et professorat
En octobre 1892 il commença la philosophie au grand séminaire de Blois et le 8 décembre suivant eut lieu la prise de soutane. Il franchit normalement les étapes vers le Sacerdoce; sous-diaconat, diaconat et fut ordonné Prêtre dans la chapelle du grand séminaire, le 22 octobre 1899.
L'évêché de Blois lui confia alors la charge de professeur au collège de Pontlevoy. On peut voir dans ces trois ans d'un travail d'éducateur une préparation lointaine à ce qui l'attend plus tard à Auteuil.
Pendant son séjour à Pontlevoy, peu à peu mûrit son projet de partir en mission. Il s'orienta vers la Congrégation du Saint-Esprit.
Vocation missionnaire
Le 26 septembre 1902, Daniel Brottier commença son noviciat à Grignon-Orly, dans la banlieue Sud de Paris.
Il avait eu du mal à faire accepter sa vocation missionnaire par son père. Alors que Daniel se préparait à prononcer ses vœux de religion, son père écrivit au maître des novices pour lui faire remarquer que la santé délicate de son fils l'empêchait d'aller vivre dans des climats malsains et mortels.
S'en remettant à la volonté de ses supérieurs, Daniel Brottier s'engagea, le 30 septembre 1903, par la profession religieuse temporaire.
Le Sénégal
Aussitôt faite la profession, il reçut son obédience pour le Sénégal, nommé vicaire à la paroisse Saint-Louis.
Le climat du Sénégal était réputé modéré et cette désignation répondait partiellement aux mises en garde de son père. Arrivé à Saint-Louis le 27 novembre 1903, il y fit son premier sermon le 8 décembre, en la Fête de l'Immaculée Conception.
Son auditoire, curieux et réservé au départ, apprécia la nouveauté du ton et désormais ses prédications et ses causeries furent toujours très suivies.
À cette époque, l'administration française appliquait, au Sénégal, la politique de laïcisation de M. Combes. Le 18 juillet 1904, les Frères de Ploërmel et les Sœurs de Cluny durent quitter leurs écoles et les hôpitaux.
Le Père Brottier participa alors activement à la création et à l'organisation d'un patronage où on pourrait continuer à donner une éducation chrétienne à la jeunesse.
En même temps il fut nommé directeur du Cercle Jeanne d'Arc, ouvert aux hommes de la paroisse et aux militaires en garnison. Par la suite, il prit de nombreuses autres initiatives dans des domaines très différents : jardin d'enfants et Comité de l'enfance, bulletin paroissial (l'Écho de Saint-Louis), chorale...
Mais, secouée par un accident de cheval au début de son séjour, puis ébranlée par une insolation, la santé de Daniel s'altérait de plus en plus. Il lui fallut rentrer en France.
Le 6 août 1906, il s'embarqua sur le Chili, pour un repos de six mois. Au cours de ce séjour, il éprouva un attrait pour la solitude, prit contact avec une trappe du Brésil, mais ce projet n'eut pas de suite.
Deuxième séjour au Sénégal
Ayant repris des forces, il rentra au Sénégal en janvier 1907 où, malgré certaines oppositions, il reprit ses diverses activités.
Il y ajouta la fondation de la fanfare La Faidherbe et s'intéressa aussi à la botanique : greffe de manguiers (il laisse son nom à la mangue Brottier), greffe de rosiers : la vente de roses lui procurait des ressources pour ses œuvres.
Il s'efforça aussi de promouvoir la lecture de livres biens choisis et encouragea la Bonne Presse. Il continuait à pratiquer la photo et fit éditer des cartes postales. La plupart des négatifs sur plaques de verre qu'il avait laissés après lui, ont malheureusement disparu ou ont été détruits.
Le surmenage, s'ajoutant à un fond de santé fragile et une nouvelle insolation finirent par avoir raison durablement de ses forces. Le 29 juin 1911, Mgr Jalabert, son Évêque, accompagnait sur le paquebot Italie, un Père Brottier qui ne reverrait jamais plus les rives africaines.
Après quelques semaines de repos en Suisse, il tenta un nouvel essai à la trappe, celle de Lérins (Saint-Honorat) cette fois. Mais, bientôt il écrivit à Mgr Le Roy, Supérieur général des Spiritains :
«Je vous reviens en bon enfant prodigue, après avoir consciencieusement discuté la question. J'ai tout ce qu'il faut pour faire un bon trappiste, mais ma santé ne semble pas vouloir s'adapter à la situation».
Le souvenir Africain
Mgr Jalabert, Évêque de Dakar, rappela alors à Daniel Brottier leur commun regret de constater que le Sénégal n'avait pas de Cathédrale.
Il nomma le Père Brottier son vicaire général, résidant en France, chargé de promouvoir le projet de la Cathédrale du Souvenir Africain.
La campagne fut lancée à Paris, dans l'église Saint-Augustin, par Mgr Jalabert lui-même, qui y prononça un discours dont l'éloquence déconcerterait de nos jours.
En janvier 1912, l'Évêque de Dakar rédigea son «Appel à la France» «Je propose de construire une Cathédrale à la mémoire des héros de l'épopée africaine: explorateurs, missionnaires, soldats, marins, administrateurs, commerçants, morts là-bas au service de la France.
Le monument s'élèvera dans la ville la plus considérable de l'A.O.F., la ville par laquelle presque tous les pionniers de la conquête africaine ont passé, la ville d'où est parti Marchand, où expira Savorgnan de Brazza: Dakar ... ». Cet extrait donne le ton ! Il faut évidemment le lire en se mettant dans l'esprit du temps.
Pour la réalisation de ce projet, le Père Brottier entra en relation avec les familles des victimes de l'aventure africaine. Ses lettres se comptèrent par centaines. Il publia des extraits des réponses qu'il reçut dans la Revue mensuelle du Souvenir Africain.
Aumônier militaire volontaire
Survint la guerre de 1914-1918. Daniel Brottier avait été réformé en 1901, mais il se proposa comme aumônier militaire volontaire.
Le 26 août 1914 il rejoignit la 26e division d'Infanterie.
Pour avoir des détails sur le Père Brottier pendant la «Grande Guerre», on consultera ses biographies. Citons seulement quelques témoignages:
«Cet homme appartenait à tous et, partout où la mort nous frôlait, il était là. Ceux qui ne croyaient pas étaient tout près de croire.»
«Après des journées harassantes, alors qu'il était épuisé, il était toujours volontaire pour d'interminables parties de cartes avec les poilus, pour les distraire et leur donner du moral. Ceux qui prétendent qu'il n'a rien fait d'extraordinaire ne l'ont pas vraiment connu.»
«Le Père Brottier, c'était le réconfort moral toujours prêt à se faire sentir. Dès qu'il était là, on était tranquille. Il racontait tellement d'histoires et si drôles que nul cafard n'aurait tenu. Et cela, quelle que fût l'intensité du marmitage.»
Il passe l'intégralité de la guerre en première ligne sans pourtant jamais être blessé, un miracle qu'il attribue à sainte Thérèse de Lisieux.
Cité cinq fois à l'ordre de l'Armée, dont la dernière le 29 juin 1918, il aura l'occasion de proposer à Clemenceau de https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Clemenceaufonder l'Union des Combattants (« Unis comme au front ») après la guerre. Il reçoit la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
Des cinq citations adressées au Père Brottier au cours de la guerre, retenons la dernière qui les résume toutes:
«À l'ordre de l'Armée, le 29 juin 1918: Brottier Daniel, âme magnifique où s'allient harmonieusement l'ardeur du soldat et le dévouement de Prêtre, légendaire au régiment dont il partage toujours les heures pénibles.
Pendant les attaques des 1er et 2 juin, à Troesnes, parcourait la ligne pour relever et secourir les blessés, allant les chercher en avant de nos postes, sous le feu des mitrailleuses et encourageant les combattants.
Est resté à Troesnes, malgré les relèves de bataillon, subissant, le 3, une nouvelle attaque et, dans les jours suivants, un bombardement très dur. Exerce sur les combattants qu'il soutient moralement aux heures difficiles, par ses encouragements et son exemple, l'influence la plus heureuse».
Même pendant la guerre le Souvenir Africain ne quittait pas ses pensées. Déjà, en 1916, il avait écrit: «Ma foi dans l'étoile du Souvenir Africain reste entière.
Il y aura plusieurs moyens susceptibles de succès. Ayons d'abord la victoire et le reste viendra facilement».
L'Union Nationale des Combattants
Jamais à cours d'idées, le Père Brottier conçut, dès 1917, le projet de l'Union Nationale des Combattants, avec sa devise «Unis comme au front».
Il eut même l'occasion d'en parler à Clémenceau et celui-ci fut immédiatement conquis. L'organisme se mit en place, avec son complément, l'Escompte du Combattant, qui proposait aux soldats démobilisés le règlement immédiat, en espèces, de leur bon de démobilisation. En quelques semaines, l'Union compta plus de quatre cent mille adhérents. Ils atteignirent bientôt trois millions.
L'aumônerie militaire pendant la guerre, l'organisation du mouvement des Anciens Combattants, tinrent une grande place dans la vie du Père Brottier; c'est important de le souligner.
Lui-même n'a-t-il pas dit: «Si j'ai fait quelque chose de bien dans ma vie, c'est sur les champs de bataille».
Et pourtant, une autre phase de sa vie va commencer, importante elle aussi, quand on va lui confier une œuvre à laquelle son nom restera attaché.
Les Orphelins Apprentis d'Auteuil
Devenu directeur des Orphelins Apprentis d'Auteuil, il s'installa au 40 rue La Fontaine, le 19 novembre 1923.
L'abbé Roussel avait fondé cette œuvre en 1866. Ses successeurs furent, en 1895, l'abbé Fontaine et, en 1901, l'abbé Blétit.
En 1923, l'abbé Muffat, qui dirigeait l'Œuvre depuis 1914, demanda à en être déchargé. L'Archevêché de Paris s'adressa à Mgr Le Roy, supérieur de la Congrégation du Saint-Esprit, et c'est ainsi que le choix se porta sur le Père Brottier.
Sa première initiative fut d'entreprendre, par souscription, un sanctuaire à Sainte-Thérèse de Lisieux. «Ce dont les enfants ont été sevrés, disait-il, c'est d'affection. Thérèse sera leur maman.»
Après la guerre, le P. Brottier avait appris de Mgr Jalabert que celui-ci était persuadé d'avoir obtenu pour lui la protection de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. De là dataient sa dévotion et sa confiance envers la petite Sainte.
Les débuts à Auteuil furent difficiles. La guerre avait déstabilisé cette œuvre, les dettes n'avaient cessé de croître, et le personnel désabusé, avait laissé s'instaurer parmi les jeunes une mentalité détestable.
Il en fallait plus pour démonter le nouveau directeur: «Les Allemands n'ont pas eu ma peau, dit-il à un ami. Ce ne sont pas les gosses d'Auteuil qui l'auront!»
Avec lui, une qualité des relations, une joie de vivre et de travailler s'instaurèrent dans l'Œuvre... ce qui, au dire d'un de ses biographes, aurait amené cette déclaration d'un jeune enfant: «Je voudrais devenir Orphelin d'Auteuil!»
L'œuvre croît. Au départ, ils étaient 70 enfants, au maximum des possibilités. A la fin, ils seront 1’400. Pour eux il diversifie les ateliers d'apprentissage qui leur permettront d'aborder la vie avec un métier.
Pour les ressources, le Père Brottier ne s'appuie que sur la Providence, ce qui est encore le cas de nos jours (à peu de choses près).
Aussi le Père entretient une montagne de correspondance non seulement avec ses bienfaiteurs mais avec beaucoup d'autres qui s'adressent à lui.
Il entreprend aussi une œuvre formidable dans le domaine de la presse en créant plusieurs journaux ou revues dont certains ont un grand tirage.
Bref, tout lui réussit, mais non sans peine: il est "actif jusqu'aux limites du possible", et cela "de cinq du matin à minuit".
Pour ses enfants, il définit ainsi son objectif: "Un toit, du pain, un métier, beaucoup d'amour". Il veut en faire "des hommes debout" selon son expression.
Il leur dit: "Devenir des hommes, tel doit être votre idéal, mes enfants. Un homme, c'est celui qui sait ce qu'il veut et qui l'accomplit coûte que coûte. (...) Ne soyez pas ces ombres d'hommes qui vont devant eux au hasard".
Pour réaliser son projet de construction d'une chapelle dédiée à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, le Père Brottier stimulait régulièrement collaborateurs et bienfaiteurs.
Le magazine d'Auteuil «La France Illustrée» se couvrit d'annonces de kermesses, d'éditoriaux vibrants. Le 5 octobre 1930, le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris, procéda à la Consécration du Sanctuaire, dont la Fête annuelle attirera bientôt jusqu'à vingt mille personnes.
En même temps, il fallait payer les dettes et trouver des ressources pour la vie quotidienne. Le Père Brottier donna pour cela beaucoup de son temps à la correspondance. Il recevait aussi de nombreux visiteurs, bienfaiteurs ou non.
A quelqu'un qui lui dit «Quelle chance vous avez, tout vous réussit», il répliqua: «Ma chance, ce fut de travailler sans répit de 5 heures du matin à minuit, d'écrire des lettres et de recevoir des visites par milliers».
Ici aussi il faut renvoyer à des biographies plus détaillées. Soulignons seulement une des caractéristiques du Père Brottier, déjà signalée auparavant, mais qu'il développa plus encore à Auteuil:
Daniel Brottier, homme de médias
Pour employer le langage actuel, Brottier fut homme de «médias». En voici quelques exemples:
Avec lui le Courrier d'Auteuil atteindra 300 000 exemplaires mensuels. L'Ami des enfants sera tiré à 70 000 exemplaires. La France Illustrée (fondée en 1874) touchera chaque semaine 100 000 abonnés.
Et pourtant il jugea nécessaire d'abandonner la gestion de La France Illustrée: il pensait que cela risquait de le détourner de son œuvre principale. En 1930, il fonda la revue Missions où la mise en pages présentait une certaine originalité. En trois ans Missions atteignit un tirage de 40 000.
Il utilisa l'affichage dans le métro, avec l'effigie de Sainte-Thérèse de Lisieux, pour inviter à des concerts au profit de sa chapelle.
En 1927, il ouvrit aux écoles et aux patronages la salle Auteuil, Bon Cinéma. On y compta 600 000 spectateurs en quatorze ans.
Le développement de l'œuvre
Sous la direction du P. Brottier, Auteuil s'agrandit et les succursales se multiplièrent: le Vésinet (1930), La Motte-Grenet (1931), Saint-Michel-en-Priziac et Saintry (1932), Malepeyre et Restigné (1933), Perpezac et Verneuil-sur-Indre (1934), Nice et Caminel (1935).
Il faut y ajouter l'organisme le Foyer à la campagne (1933). Dans l'ensemble de ces maisons, en 1936, on accueillait mille quatre cents orphelins.
On ne peut citer ici tous les collaborateurs du P. Brottier. Mentionnons cependant le P. Yves Pichon, qui vécut dans son intimité et fut son biographe; M. David, «homme extraordinaire, dit de lui le P. Brottier, qu'on ne dérangeait jamais, mais qui se dérangeait sans cesse» ; M. Mouillier, polytechnicien, qui mena à bien la modernisation des ateliers, tout en se montrant soucieux de formation humaine : Mlle Colonvillé, rédactrice de l'Ami des enfants ; Mlle Bigot, l'organisatrice géniale des Foyers à la campagne... Avec le regret de se limiter à ces quelques noms.
Les dernières semaines
Le 2 février 1936, avait lieu à Dakar la Consécration, par le Cardinal Verdier, légat du Pape, de la Cathédrale du Souvenir Africain. Le Père Brottier, dont la santé laissait à désirer depuis quelque temps, ne put s'y rendre.
Le lundi 3 février, épuisé, il se coucha en fin de matinée, pour ne plus se relever. Il était terrassé par une fièvre intense, de violents maux de tête et de vives douleurs à la poitrine. Une congestion pulmonaire double se déclara.
Quelques jours plus tard, une grippe infectieuse ajouta encore à ses tourments et il fut transporté à l'hôpital.
Arrivé à l'hôpital Saint-Joseph mourant, il lui restait assez de forces pour survivre pendant onze jours. Ce fut vers 4 heures du matin, le 28 février 1936 que Daniel Brottier rendit le dernier soupir.
Il fut Béatifié le 25 Novembre 1984, par le Pape Saint Jean-Paul Il.
Jean Ernoult, spiritain.
Survint la guerre de 1914-1918. Daniel Brottier avait été réformé en 1901, mais il se proposa comme aumônier militaire volontaire.
Le 26 août 1914 il rejoignit la 26e division d'Infanterie.
Pour avoir des détails sur le Père Brottier pendant la «Grande Guerre», on consultera ses biographies. Citons seulement quelques témoignages:
«Cet homme appartenait à tous et, partout où la mort nous frôlait, il était là. Ceux qui ne croyaient pas étaient tout près de croire.»
«Après des journées harassantes, alors qu'il était épuisé, il était toujours volontaire pour d'interminables parties de cartes avec les poilus, pour les distraire et leur donner du moral. Ceux qui prétendent qu'il n'a rien fait d'extraordinaire ne l'ont pas vraiment connu.»
«Le Père Brottier, c'était le réconfort moral toujours prêt à se faire sentir. Dès qu'il était là, on était tranquille. Il racontait tellement d'histoires et si drôles que nul cafard n'aurait tenu. Et cela, quelle que fût l'intensité du marmitage.»
Il passe l'intégralité de la guerre en première ligne sans pourtant jamais être blessé, un miracle qu'il attribue à sainte Thérèse de Lisieux.
Cité cinq fois à l'ordre de l'Armée, dont la dernière le 29 juin 1918, il aura l'occasion de proposer à Clemenceau de https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Clemenceaufonder l'Union des Combattants (« Unis comme au front ») après la guerre. Il reçoit la Légion d’honneur et la Croix de guerre.
Des cinq citations adressées au Père Brottier au cours de la guerre, retenons la dernière qui les résume toutes:
«À l'ordre de l'Armée, le 29 juin 1918: Brottier Daniel, âme magnifique où s'allient harmonieusement l'ardeur du soldat et le dévouement de Prêtre, légendaire au régiment dont il partage toujours les heures pénibles.
Pendant les attaques des 1er et 2 juin, à Troesnes, parcourait la ligne pour relever et secourir les blessés, allant les chercher en avant de nos postes, sous le feu des mitrailleuses et encourageant les combattants.
Est resté à Troesnes, malgré les relèves de bataillon, subissant, le 3, une nouvelle attaque et, dans les jours suivants, un bombardement très dur. Exerce sur les combattants qu'il soutient moralement aux heures difficiles, par ses encouragements et son exemple, l'influence la plus heureuse».
Même pendant la guerre le Souvenir Africain ne quittait pas ses pensées. Déjà, en 1916, il avait écrit: «Ma foi dans l'étoile du Souvenir Africain reste entière.
Il y aura plusieurs moyens susceptibles de succès. Ayons d'abord la victoire et le reste viendra facilement».
L'Union Nationale des Combattants
Jamais à cours d'idées, le Père Brottier conçut, dès 1917, le projet de l'Union Nationale des Combattants, avec sa devise «Unis comme au front».
Il eut même l'occasion d'en parler à Clémenceau et celui-ci fut immédiatement conquis. L'organisme se mit en place, avec son complément, l'Escompte du Combattant, qui proposait aux soldats démobilisés le règlement immédiat, en espèces, de leur bon de démobilisation. En quelques semaines, l'Union compta plus de quatre cent mille adhérents. Ils atteignirent bientôt trois millions.
L'aumônerie militaire pendant la guerre, l'organisation du mouvement des Anciens Combattants, tinrent une grande place dans la vie du Père Brottier; c'est important de le souligner.
Lui-même n'a-t-il pas dit: «Si j'ai fait quelque chose de bien dans ma vie, c'est sur les champs de bataille».
Et pourtant, une autre phase de sa vie va commencer, importante elle aussi, quand on va lui confier une œuvre à laquelle son nom restera attaché.
Les Orphelins Apprentis d'Auteuil
Devenu directeur des Orphelins Apprentis d'Auteuil, il s'installa au 40 rue La Fontaine, le 19 novembre 1923.
L'abbé Roussel avait fondé cette œuvre en 1866. Ses successeurs furent, en 1895, l'abbé Fontaine et, en 1901, l'abbé Blétit.
En 1923, l'abbé Muffat, qui dirigeait l'Œuvre depuis 1914, demanda à en être déchargé. L'Archevêché de Paris s'adressa à Mgr Le Roy, supérieur de la Congrégation du Saint-Esprit, et c'est ainsi que le choix se porta sur le Père Brottier.
Sa première initiative fut d'entreprendre, par souscription, un sanctuaire à Sainte-Thérèse de Lisieux. «Ce dont les enfants ont été sevrés, disait-il, c'est d'affection. Thérèse sera leur maman.»
Après la guerre, le P. Brottier avait appris de Mgr Jalabert que celui-ci était persuadé d'avoir obtenu pour lui la protection de Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. De là dataient sa dévotion et sa confiance envers la petite Sainte.
Les débuts à Auteuil furent difficiles. La guerre avait déstabilisé cette œuvre, les dettes n'avaient cessé de croître, et le personnel désabusé, avait laissé s'instaurer parmi les jeunes une mentalité détestable.
Il en fallait plus pour démonter le nouveau directeur: «Les Allemands n'ont pas eu ma peau, dit-il à un ami. Ce ne sont pas les gosses d'Auteuil qui l'auront!»
Avec lui, une qualité des relations, une joie de vivre et de travailler s'instaurèrent dans l'Œuvre... ce qui, au dire d'un de ses biographes, aurait amené cette déclaration d'un jeune enfant: «Je voudrais devenir Orphelin d'Auteuil!»
L'œuvre croît. Au départ, ils étaient 70 enfants, au maximum des possibilités. A la fin, ils seront 1’400. Pour eux il diversifie les ateliers d'apprentissage qui leur permettront d'aborder la vie avec un métier.
Pour les ressources, le Père Brottier ne s'appuie que sur la Providence, ce qui est encore le cas de nos jours (à peu de choses près).
Aussi le Père entretient une montagne de correspondance non seulement avec ses bienfaiteurs mais avec beaucoup d'autres qui s'adressent à lui.
Il entreprend aussi une œuvre formidable dans le domaine de la presse en créant plusieurs journaux ou revues dont certains ont un grand tirage.
Bref, tout lui réussit, mais non sans peine: il est "actif jusqu'aux limites du possible", et cela "de cinq du matin à minuit".
Pour ses enfants, il définit ainsi son objectif: "Un toit, du pain, un métier, beaucoup d'amour". Il veut en faire "des hommes debout" selon son expression.
Il leur dit: "Devenir des hommes, tel doit être votre idéal, mes enfants. Un homme, c'est celui qui sait ce qu'il veut et qui l'accomplit coûte que coûte. (...) Ne soyez pas ces ombres d'hommes qui vont devant eux au hasard".
Pour réaliser son projet de construction d'une chapelle dédiée à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, le Père Brottier stimulait régulièrement collaborateurs et bienfaiteurs.
Le magazine d'Auteuil «La France Illustrée» se couvrit d'annonces de kermesses, d'éditoriaux vibrants. Le 5 octobre 1930, le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris, procéda à la Consécration du Sanctuaire, dont la Fête annuelle attirera bientôt jusqu'à vingt mille personnes.
En même temps, il fallait payer les dettes et trouver des ressources pour la vie quotidienne. Le Père Brottier donna pour cela beaucoup de son temps à la correspondance. Il recevait aussi de nombreux visiteurs, bienfaiteurs ou non.
A quelqu'un qui lui dit «Quelle chance vous avez, tout vous réussit», il répliqua: «Ma chance, ce fut de travailler sans répit de 5 heures du matin à minuit, d'écrire des lettres et de recevoir des visites par milliers».
Ici aussi il faut renvoyer à des biographies plus détaillées. Soulignons seulement une des caractéristiques du Père Brottier, déjà signalée auparavant, mais qu'il développa plus encore à Auteuil:
Daniel Brottier, homme de médias
Pour employer le langage actuel, Brottier fut homme de «médias». En voici quelques exemples:
Avec lui le Courrier d'Auteuil atteindra 300 000 exemplaires mensuels. L'Ami des enfants sera tiré à 70 000 exemplaires. La France Illustrée (fondée en 1874) touchera chaque semaine 100 000 abonnés.
Et pourtant il jugea nécessaire d'abandonner la gestion de La France Illustrée: il pensait que cela risquait de le détourner de son œuvre principale. En 1930, il fonda la revue Missions où la mise en pages présentait une certaine originalité. En trois ans Missions atteignit un tirage de 40 000.
Il utilisa l'affichage dans le métro, avec l'effigie de Sainte-Thérèse de Lisieux, pour inviter à des concerts au profit de sa chapelle.
En 1927, il ouvrit aux écoles et aux patronages la salle Auteuil, Bon Cinéma. On y compta 600 000 spectateurs en quatorze ans.
Le développement de l'œuvre
Sous la direction du P. Brottier, Auteuil s'agrandit et les succursales se multiplièrent: le Vésinet (1930), La Motte-Grenet (1931), Saint-Michel-en-Priziac et Saintry (1932), Malepeyre et Restigné (1933), Perpezac et Verneuil-sur-Indre (1934), Nice et Caminel (1935).
Il faut y ajouter l'organisme le Foyer à la campagne (1933). Dans l'ensemble de ces maisons, en 1936, on accueillait mille quatre cents orphelins.
On ne peut citer ici tous les collaborateurs du P. Brottier. Mentionnons cependant le P. Yves Pichon, qui vécut dans son intimité et fut son biographe; M. David, «homme extraordinaire, dit de lui le P. Brottier, qu'on ne dérangeait jamais, mais qui se dérangeait sans cesse» ; M. Mouillier, polytechnicien, qui mena à bien la modernisation des ateliers, tout en se montrant soucieux de formation humaine : Mlle Colonvillé, rédactrice de l'Ami des enfants ; Mlle Bigot, l'organisatrice géniale des Foyers à la campagne... Avec le regret de se limiter à ces quelques noms.
Les dernières semaines
Le 2 février 1936, avait lieu à Dakar la Consécration, par le Cardinal Verdier, légat du Pape, de la Cathédrale du Souvenir Africain. Le Père Brottier, dont la santé laissait à désirer depuis quelque temps, ne put s'y rendre.
Le lundi 3 février, épuisé, il se coucha en fin de matinée, pour ne plus se relever. Il était terrassé par une fièvre intense, de violents maux de tête et de vives douleurs à la poitrine. Une congestion pulmonaire double se déclara.
Quelques jours plus tard, une grippe infectieuse ajouta encore à ses tourments et il fut transporté à l'hôpital.
Arrivé à l'hôpital Saint-Joseph mourant, il lui restait assez de forces pour survivre pendant onze jours. Ce fut vers 4 heures du matin, le 28 février 1936 que Daniel Brottier rendit le dernier soupir.
Il fut Béatifié le 25 Novembre 1984, par le Pape Saint Jean-Paul Il.
Jean Ernoult, spiritain.
Si vous voyiez comme moi défiler sans arrêt dans notre maison ces misères d'enfants, vous n'hésiteriez pas un instant.
Ouvrez-leur cette porte ! Donnez-leur du pain ! Donnez-leur un métier ! »
Tel est le cri du cœur de Daniel Brottier...
Il a à sa disposition les publications de l'œuvre qui lui permettent de toucher plusieurs centaines de milliers d'abonnés et les ventes de charité qui feront venir des dizaines de milliers de personnes ;
Il n’hésitera pas non plus à utiliser les journaux, les affiches aux portes des églises – et même... dans le métro ! – sans oublier son impressionnant courrier quotidien d'une centaine de lettres qu'il rédige lui-même.
Fort de l’expérience acquise avec la construction de la Cathédrale de Dakar, il a recours aux méthodes de levée de fonds les plus modernes.
La réponse dépassera ses espérances :
De 1928 à 1932 : plus de sept millions sont investis dans la rénovation des bâtiments et la construction de nouveaux ateliers.
De toutes parts, les soutiens affluent et ne manqueront pas : Il reçoit le prix Niobé de l'Académie française, et obtient la reconnaissance “d'utilité publique” pour l'œuvre en 1929.
Et malgré cela, sans cesse les éditoriaux du Père Brottier rediront sans cesse :
J'ai dû répondre qu'il n'y avait pas de place ! »
Permettez-moi d’ouvrir devant vous le courrier de ces misères d’enfants dont le récit nous arrive chaque jour :
Je viens vous demander d'accueillir deux enfants qui viennent de perdre leur mère tragiquement.
Le père est mort des suites de la guerre il y a huit ans ; il avait été gazé.
La mère est restée veuve avec trois enfants, elle a été écrasée par une auto, il y a quinze jours, à sa porte.
La grand-mère peut garder la petite fille, mais les garçons ont besoin d'une main d'homme. »
J'ai dû répondre qu'il n'y avait pas de place.
Qui me donnera des maisons pour les abriter tous ?
Ouvrez-leur cette porte ! Donnez-leur du pain ! Donnez-leur un métier ! »
Tel est le cri du cœur de Daniel Brottier...
Il a à sa disposition les publications de l'œuvre qui lui permettent de toucher plusieurs centaines de milliers d'abonnés et les ventes de charité qui feront venir des dizaines de milliers de personnes ;
Il n’hésitera pas non plus à utiliser les journaux, les affiches aux portes des églises – et même... dans le métro ! – sans oublier son impressionnant courrier quotidien d'une centaine de lettres qu'il rédige lui-même.
Fort de l’expérience acquise avec la construction de la Cathédrale de Dakar, il a recours aux méthodes de levée de fonds les plus modernes.
La réponse dépassera ses espérances :
De 1928 à 1932 : plus de sept millions sont investis dans la rénovation des bâtiments et la construction de nouveaux ateliers.
De toutes parts, les soutiens affluent et ne manqueront pas : Il reçoit le prix Niobé de l'Académie française, et obtient la reconnaissance “d'utilité publique” pour l'œuvre en 1929.
Et malgré cela, sans cesse les éditoriaux du Père Brottier rediront sans cesse :
J'ai dû répondre qu'il n'y avait pas de place ! »
Permettez-moi d’ouvrir devant vous le courrier de ces misères d’enfants dont le récit nous arrive chaque jour :
Je viens vous demander d'accueillir deux enfants qui viennent de perdre leur mère tragiquement.
Le père est mort des suites de la guerre il y a huit ans ; il avait été gazé.
La mère est restée veuve avec trois enfants, elle a été écrasée par une auto, il y a quinze jours, à sa porte.
La grand-mère peut garder la petite fille, mais les garçons ont besoin d'une main d'homme. »
J'ai dû répondre qu'il n'y avait pas de place.
Qui me donnera des maisons pour les abriter tous ?
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 1er Mars 2017 : Fête de Saint Aubin, Évêque d'Angers (469-549).
Statue de Saint-Aubin dans la Collégiale de Guérande.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/724/Saint-Aubin-d-Angers.html
Saint Aubin d'Angers
Abbé de Tincillac puis Évêque (✝ 550)
ou Albin.
Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne*, il fut d'abord abbé de Nantilly, près de Saumur.
Il devint Évêque d'Angers dont il est le patron Céleste. Rayonnant de Charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté.
Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille.
Beaucoup d'Évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.
*un internaute nous signale que Saint Aubin est originaire de la commune de Languidic, plus proche de Lorient que de Vannes.
..."S'il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu'il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut la Charité.
Elle était, en effet, sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles.
En voici un exemple: Le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers.
Devant le Saint, les gardiens s'écartent pour lui laisser passage; un seul veut lui refuser obstinément l'entrée; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes. (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/saint-aubin.html
Un internaute nous signale: La collégiale de Guérandehttp://www.sainteanne-notredame-nantes.cef.fr/clochers/collegiale.htm lui est dédiée, suite à l'apparition de saint Aubin, en cavalier blanc, qui mit en fuite les Normands.
...Notre ville garde une mémoire vivante de St Aubin avec l’épisode de l’invasion normande au Xe s.
Prêts à capituler les guérandais invoquent St Aubin comme dernier secours. C’est ce que relate un des vitraux du XVIe... ici même, où St Aubin enverra un jeune cavalier blanc qui prendra la tête des troupes guérandaises, et mettra les normands en déroute...
À Angers, vers 550, Saint Aubin, Évêque. D’une grande austérité, il stigmatisa avec énergie les mariages incestueux, fréquents chez les nobles, et promut le troisième Concile d’Orléans pour la rénovation de l’Église en Gaule.
Martyrologe romain.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/724/Saint-Aubin-d-Angers.html
Saint Aubin d'Angers
Abbé de Tincillac puis Évêque (✝ 550)
ou Albin.
Évêque et confesseur. Originaire de Bretagne*, il fut d'abord abbé de Nantilly, près de Saumur.
Il devint Évêque d'Angers dont il est le patron Céleste. Rayonnant de Charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté.
Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille.
Beaucoup d'Évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.
*un internaute nous signale que Saint Aubin est originaire de la commune de Languidic, plus proche de Lorient que de Vannes.
..."S'il était possible de connaître, parmi tant de vertus qu'il pratiqua dans sa vie nouvelle, quelle était sa vertu dominante, on dirait que ce fut la Charité.
Elle était, en effet, sans bornes pour les malheureux, pour les prisonniers, pour les malades, pour les pauvres, et souvent Dieu la récompensa par les plus frappants miracles.
En voici un exemple: Le charitable pasteur se rendit un jour aux prisons de la ville pour en retirer une pauvre dame, poursuivie par ses créanciers.
Devant le Saint, les gardiens s'écartent pour lui laisser passage; un seul veut lui refuser obstinément l'entrée; mais le Pontife souffle sur le visage de cet insolent, qui tombe mort à ses pieds; puis il va délivrer la prisonnière et payer ses dettes. (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/saint-aubin.html
Un internaute nous signale: La collégiale de Guérandehttp://www.sainteanne-notredame-nantes.cef.fr/clochers/collegiale.htm lui est dédiée, suite à l'apparition de saint Aubin, en cavalier blanc, qui mit en fuite les Normands.
...Notre ville garde une mémoire vivante de St Aubin avec l’épisode de l’invasion normande au Xe s.
Prêts à capituler les guérandais invoquent St Aubin comme dernier secours. C’est ce que relate un des vitraux du XVIe... ici même, où St Aubin enverra un jeune cavalier blanc qui prendra la tête des troupes guérandaises, et mettra les normands en déroute...
À Angers, vers 550, Saint Aubin, Évêque. D’une grande austérité, il stigmatisa avec énergie les mariages incestueux, fréquents chez les nobles, et promut le troisième Concile d’Orléans pour la rénovation de l’Église en Gaule.
Martyrologe romain.
Portail occidental de l'église Saint-Aubin de Vaux-sur-Aure (Calvados). Saint-Aubin délivrant Ethéra, une vieille femme poursuivie par ses créanciers.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170301&id=2352&fd=0
Saint Aubin
Évêque d’Angers
(469-549)
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce Saint Évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur.
Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus, - dont nous avons fait Aubin, - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet.
Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius.
L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une Foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un Monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du Monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident.
Les Religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence.
A Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance.
Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'Abbé.
Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses Frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'Évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur.
Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des Évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.
Saint Mélairce, Évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis, longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le Consacra.
Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres Saints Évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau.
Sa Charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants.
Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle Compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de Chrétiens étaient tombés dans l'esclavage.
Le bon Évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.
Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre Charité, Dieu la montrait par des miracles continuels, combien elle était agréable à son Cœur.
Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le Saint Évêque les obtint particulièrement pour les aveugles!
Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine.
Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener.
Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant.
En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'Évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du Saint.
Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur.
Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du Baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face.
L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol.
Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle.
Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon.
L'Évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers.
Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des Évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.
Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de Saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170301&id=2352&fd=0
Saint Aubin
Évêque d’Angers
(469-549)
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce Saint Évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur.
Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus, - dont nous avons fait Aubin, - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet.
Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius.
L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une Foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un Monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du Monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident.
Les Religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence.
A Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance.
Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'Abbé.
Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses Frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'Évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur.
Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des Évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.
Saint Mélairce, Évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis, longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le Consacra.
Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres Saints Évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau.
Sa Charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants.
Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle Compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de Chrétiens étaient tombés dans l'esclavage.
Le bon Évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.
Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre Charité, Dieu la montrait par des miracles continuels, combien elle était agréable à son Cœur.
Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le Saint Évêque les obtint particulièrement pour les aveugles!
Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine.
Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener.
Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant.
En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'Évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du Saint.
Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur.
Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du Baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face.
L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol.
Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle.
Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon.
L'Évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers.
Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des Évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.
Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de Saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
Ainsi agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles.
L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des Évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième Concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'Archevêque de Lyon.
Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle.
Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint.
Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la Messe et distribués en signe d'amitié et de communion.
Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de Bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger Lui-même. »
Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur.
Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.
Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté.
Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'Évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau Concile fut convoqué à Orléans.
Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er Mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles.
Non moins grand thaumaturge que de son vivant, Saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des Évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième Concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'Archevêque de Lyon.
Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle.
Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint.
Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la Messe et distribués en signe d'amitié et de communion.
Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de Bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger Lui-même. »
Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur.
Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.
Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté.
Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'Évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau Concile fut convoqué à Orléans.
Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er Mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles.
Non moins grand thaumaturge que de son vivant, Saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
Son culte s'est propagé hors de France, en Italie, en Espagne et en Allemagne et jusqu'en Pologne.
En Belgique, il est notamment le patron de l'église de Bellevaux près de Malmedy et de Honsfeld; une église lui est également dédiée à Namur.
Aujourd'hui Saint Aubin est toujours invoqué lors des maladies d'enfants.
Il est devenu le patron des boulangers et des pâtissiers. Il y a aussi un dicton intéressant que tous les vignerons devraient connaître:
"Taille au jour de Saint Aubin, Pour avoir de gros raisins".
En Belgique, il est notamment le patron de l'église de Bellevaux près de Malmedy et de Honsfeld; une église lui est également dédiée à Namur.
Aujourd'hui Saint Aubin est toujours invoqué lors des maladies d'enfants.
Il est devenu le patron des boulangers et des pâtissiers. Il y a aussi un dicton intéressant que tous les vignerons devraient connaître:
"Taille au jour de Saint Aubin, Pour avoir de gros raisins".
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 02 Mars 2017 : Fête de Sainte Angèle de la Croix, Religieuse, Fondatrice de l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix (1846-1932)
Fondatrice de l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix (✝ 1932)
"Admirée de tous et appelée par la population la 'mère des pauvres', elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète."
Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 Mars 1932.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_guerrero-gonzalez_fr.html
María de los Ángeles Guerrero González (1846-1932)
Béatifiée à Séville par Saint Jean-Paul II le 5 Novembre 1982, Canonisée le 4 Mai 2003 à Madrid par Saint Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en Espagne.
"Le même amour et la même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Église et sur la société sévillane de son époque.
Elle se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères."
(Source: homélie de Jean-Paul II)http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html
À Séville en Espagne, l’an 1932, Sainte Angèle de la Croix (Marie-Ange Guerrero y Gonzalez), vierge, Née pauvre, elle estimait qu’elle n’avait aucun droit, sinon de servir les pauvres et elle fonda l’institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix.
Martyrologe romain
"Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ".
"Admirée de tous et appelée par la population la 'mère des pauvres', elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète."
Elle mourut à Séville à l'âge de 86 ans, le 2 Mars 1932.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_guerrero-gonzalez_fr.html
María de los Ángeles Guerrero González (1846-1932)
Béatifiée à Séville par Saint Jean-Paul II le 5 Novembre 1982, Canonisée le 4 Mai 2003 à Madrid par Saint Jean-Paul II lors de son voyage apostolique en Espagne.
"Le même amour et la même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Église et sur la société sévillane de son époque.
Elle se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères."
(Source: homélie de Jean-Paul II)http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html
À Séville en Espagne, l’an 1932, Sainte Angèle de la Croix (Marie-Ange Guerrero y Gonzalez), vierge, Née pauvre, elle estimait qu’elle n’avait aucun droit, sinon de servir les pauvres et elle fonda l’institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix.
Martyrologe romain
"Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ".
En 1871, par un acte privé, elle promit au Seigneur de vivre selon les principes évangéliques.
Un jour, alors qu'elle était plongée dans la Prière, elle vit une croix vide devant la Croix du Christ crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le Salut des âmes.
Cette expérience spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle devait fonder.
Sur les conseils de son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle exposait en détail le style de vie de ses filles.
En 1875, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant Dieu à travers les frères les plus pauvres.
« Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ » : telle est la devise qui détermina toute sa vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix.
Admirée de tous et appelée par la population la « mère des pauvres », elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète.
Un jour, alors qu'elle était plongée dans la Prière, elle vit une croix vide devant la Croix du Christ crucifié et aspira dès lors à s'immoler avec Lui pour le Salut des âmes.
Cette expérience spirituelle éclaira l'horizon de sa vie et de la vie de l'Institut qu'elle devait fonder.
Sur les conseils de son directeur, elle commença à écrire un journal spirituel dans lequel elle exposait en détail le style de vie de ses filles.
En 1875, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Compagnie de la Croix, qui se distinguera en servant Dieu à travers les frères les plus pauvres.
« Se faire pauvre avec le pauvre pour l'amener au Christ » : telle est la devise qui détermina toute sa vie et constitue le fondement de la spiritualité et de la mission de la Compagnie de la Croix.
Admirée de tous et appelée par la population la « mère des pauvres », elle méprisa toujours toute gloire humaine et rechercha l'humiliation la plus complète.
Sur les conseils de son directeur, elle commence à écrire un journal spirituel dans lequel elle expose en détail le style de vie qu’elle est appelée à vivre avec ses filles.
Le 2 Août 1875, avec trois compagnes qui s’occupent des pauvres avec elle, Angela fonde les Sœurs de la Compagnie de la Croix.
Jour et nuit, les Sœurs sont au service des gens qui, sans elles, ne seraient pas secourus. Mère Angéla « se distingue par son naturel et sa simplicité ; elle cherche la sainteté avec un esprit de mortification. » (Jean-Paul II)
Admirée de tous, et appelée par la population “la mère des pauvres”, elle n’a de goût que pour l’humilité.
Elle meurt à Séville en 1932.
Sainte Angela de la Croix a eu « un très fort impact sur l’Église et la société sévillane de son époque. » (Jean Paul II)
De son vivant, 23 Couvents ont été fondés.
Le 2 Août 1875, avec trois compagnes qui s’occupent des pauvres avec elle, Angela fonde les Sœurs de la Compagnie de la Croix.
Jour et nuit, les Sœurs sont au service des gens qui, sans elles, ne seraient pas secourus. Mère Angéla « se distingue par son naturel et sa simplicité ; elle cherche la sainteté avec un esprit de mortification. » (Jean-Paul II)
Admirée de tous, et appelée par la population “la mère des pauvres”, elle n’a de goût que pour l’humilité.
Elle meurt à Séville en 1932.
Sainte Angela de la Croix a eu « un très fort impact sur l’Église et la société sévillane de son époque. » (Jean Paul II)
De son vivant, 23 Couvents ont été fondés.
Sainte Angèle de la Croix GUERRERO GONZALEZ
Nom: GUERRERO GONZALEZ
Prénom: Marie des Anges (Maria de los Angeles)
Nom de religion: Angèle de la Croix (Angela de la Cruz)
Pays: Espagne
Naissance: 30.01.1846 à Séville
Mort: 02.03.1932 à Séville
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde le 4 août 1875 la Compagnie de la Croix, au service des plus pauvres.
Béatification: 05.11.1982 à Séville par Jean Paul II
Canonisation: 04.05.2003 à Madrid par Jean Paul II
Fête: 2 Mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.47 - 2003 n.19 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.1109 - 2003 n.11 p.542-543
Notice
Maria de los Angeles (Marie des Anges) Guerrero Gonzalèz naît en 1846 à Séville (sud de l’Espagne) dans une famille laborieuse et pieuse.
A 12 ans, Angélita – comme on l’appelle affectueusement – commence à travailler dans un atelier de chaussures.
La patronne, Antonia Maldonado, une sainte femme, dit le chapelet tous les jours avec ses employées et leur lit la vie des saints.
Elle a un directeur spirituel, le Frère Torres, qui devient aussi celui d’Angelita lorsqu’elle a 16 ans.
A 19 ans Angèle fait un essai de vie religieuse chez les Carmélites, puis chez d’autres Religieuses, qu’elle doit interrompre à chaque fois pour raison de santé.
Elle finit par retourner à son atelier de chaussures.
Entre temps, sur le conseil de Frère Torres, elle soigne les malades lors d’une épidémie de choléra qui frappe spécialement les milieux pauvres.
En 1871, Angèle fait des vœux privés.
Nom: GUERRERO GONZALEZ
Prénom: Marie des Anges (Maria de los Angeles)
Nom de religion: Angèle de la Croix (Angela de la Cruz)
Pays: Espagne
Naissance: 30.01.1846 à Séville
Mort: 02.03.1932 à Séville
Etat: Religieuse - Fondatrice
Note: Fonde le 4 août 1875 la Compagnie de la Croix, au service des plus pauvres.
Béatification: 05.11.1982 à Séville par Jean Paul II
Canonisation: 04.05.2003 à Madrid par Jean Paul II
Fête: 2 Mars
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1982 n.47 - 2003 n.19 p.4-5
Réf. dans la Documentation Catholique: 1982 p.1109 - 2003 n.11 p.542-543
Notice
Maria de los Angeles (Marie des Anges) Guerrero Gonzalèz naît en 1846 à Séville (sud de l’Espagne) dans une famille laborieuse et pieuse.
A 12 ans, Angélita – comme on l’appelle affectueusement – commence à travailler dans un atelier de chaussures.
La patronne, Antonia Maldonado, une sainte femme, dit le chapelet tous les jours avec ses employées et leur lit la vie des saints.
Elle a un directeur spirituel, le Frère Torres, qui devient aussi celui d’Angelita lorsqu’elle a 16 ans.
A 19 ans Angèle fait un essai de vie religieuse chez les Carmélites, puis chez d’autres Religieuses, qu’elle doit interrompre à chaque fois pour raison de santé.
Elle finit par retourner à son atelier de chaussures.
Entre temps, sur le conseil de Frère Torres, elle soigne les malades lors d’une épidémie de choléra qui frappe spécialement les milieux pauvres.
En 1871, Angèle fait des vœux privés.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 03 Mars 2017 : Fête de Sainte Catherine Marie Drexel, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Saint-Sacrement (✝ 1955).
A Philadelphie aux Etats-Unis, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Saint-Sacrement (✝ 1955)
Elle naquit à Philadelphie aux États-Unis, dans une famille très riche et donna toute sa fortune pour soutenir la population noire qui vivait dans un état misérable après l'émancipation des esclaves.
Elle combattit les préjugés raciaux et, pour cela, fonda les Sœurs du Saint-Sacrement pour les Indiens et les gens de couleur.
A leur intention, elle ouvrit de nombreuses écoles dont la "Xavier University" ouverte aux Afro-américains à La Nouvelle-Orléans en Louisiane.
Elle dut affronter courageusement les difficultés et les obstacles que lui valaient ses initiatives audacieuses.
Canonisée le 1er Octobre 2000 par Jean-Paul II
- Xavier university of Louisiana - les Sœurs du Saint-Sacrement, Congrégation fondée en 1891 - en anglais.
- Katharine Drexel - Sisters of the Blessed Sacrament - en anglais.http://www.katharinedrexel.org/st-katharine-drexel-overview/
À Philadelphie, en Pennsylvanie aux États-Unis, en 1955, Sainte Catherine Drexel, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs du Saint-Sacrement et dépensa non seulement les biens qu’elle avait reçus en héritage, mais encore toutes ses forces, pour éduquer et aider les Indiens et les Noirs d’Amérique.
Martyrologe romain.
Elle naquit à Philadelphie aux États-Unis, dans une famille très riche et donna toute sa fortune pour soutenir la population noire qui vivait dans un état misérable après l'émancipation des esclaves.
Elle combattit les préjugés raciaux et, pour cela, fonda les Sœurs du Saint-Sacrement pour les Indiens et les gens de couleur.
A leur intention, elle ouvrit de nombreuses écoles dont la "Xavier University" ouverte aux Afro-américains à La Nouvelle-Orléans en Louisiane.
Elle dut affronter courageusement les difficultés et les obstacles que lui valaient ses initiatives audacieuses.
Canonisée le 1er Octobre 2000 par Jean-Paul II
- Xavier university of Louisiana - les Sœurs du Saint-Sacrement, Congrégation fondée en 1891 - en anglais.
- Katharine Drexel - Sisters of the Blessed Sacrament - en anglais.http://www.katharinedrexel.org/st-katharine-drexel-overview/
À Philadelphie, en Pennsylvanie aux États-Unis, en 1955, Sainte Catherine Drexel, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs du Saint-Sacrement et dépensa non seulement les biens qu’elle avait reçus en héritage, mais encore toutes ses forces, pour éduquer et aider les Indiens et les Noirs d’Amérique.
Martyrologe romain.
Sainte Catherine Marie DREXEL
Nom: DREXEL
Prénom: Catherine (Katharine Mary)
Nom de religion: Catherine Marie (Katharine Mary)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 26.11.1858 à Philadelphie
Mort: 03.03.1955 à Cornwells Heights (Pennsylvanie)
Etat: Religieuse - Fondatrice.
Note: Fonde en 1891 les Sœurs du Très Saint Sacrement au service des Noirs et des Indiens. Supérieure générale jusqu'en1937. Création d'une soixantaine d'écoles dont la célèbre Xavier University.
Béatification: 20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 Mars
Nom: DREXEL
Prénom: Catherine (Katharine Mary)
Nom de religion: Catherine Marie (Katharine Mary)
Pays: Etats-Unis
Naissance: 26.11.1858 à Philadelphie
Mort: 03.03.1955 à Cornwells Heights (Pennsylvanie)
Etat: Religieuse - Fondatrice.
Note: Fonde en 1891 les Sœurs du Très Saint Sacrement au service des Noirs et des Indiens. Supérieure générale jusqu'en1937. Création d'une soixantaine d'écoles dont la célèbre Xavier University.
Béatification: 20.11.1988 à Rome par Jean Paul II
Canonisation: 01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 3 Mars
Notice brève
D'une famille très riche, elle fut é mue devant la misère des Noirs américains et fonda en 1891, pour leur service et celui des Indiens, une Congrégation religieuse dont elle demeura supérieure générale, constamment réélue, jusqu'en 1937: les Sœurs du Très Saint Sacrement.
Son intense activité apostolique se traduisit par la création d'une soixantaine d'écoles, dont la célèbre Xavier University, à la Nouvelle-Orléans, puisque aucune université Catholique du Sud ne voulait accepter d'étudiants noirs. Elle fonda encore des dispensaires et des centres catéchétiques.
Notice développée
Katharine Drexel naît à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1858. Son père, Catholique, est banquier; c'est un millionnaire philanthrope.
Sa mère, protestante, meurt peu après sa naissance, et son père se remarie. Dan sa famille, on lui enseigne que les biens dont ils disposent ne sont pas seulement pour eux, mais doivent être partagés avec les moins chanceux.
Au cours d'un voyage en famille dans l'Ouest de États-Unis, elle est profondément émue par la pauvreté et les conditions dégradantes de vie des Peaux-Rouges et des Noirs (Afro-américains).
Elle utilise alors sa fortune pour financer des œuvres et aider des Missionnaires. En 1887, elle crée l'école Sainte Catherine, sa première école, à Santa Fe (Nouveau-Mexique).
Elle est bien effleurée parfois par l'idée d'une vocation religieuse, mais la pensée de prendre l'habit et de renoncer au monde à jamais lui fait horreur.
Au cours de l'un de ses voyages en Europe, elle va à Rome et expose la situation sociale à Léon XIII en lui demandant d'envoyer des Missionnaires.
Quelle n'est pas sa surprise quand le Pape lui demande doucement: "Et pourquoi, mon enfant, ne vous feriez-vous pas Missionnaire vous-même?"
La première réaction, après l'audience, est la colère. Sur le bateau du retour, son émotion n'est pas encore calmée. Elle projette d'en parler à l'arrivée à son directeur spirituel, l'Évêque James O'Connor.
Cet événement constitue sûrement un tournant dans la vie de la bienheureuse Katharine. Avec un grand courage, elle place sa confiance dans Le Seigneur et elle choisit de donner entièrement non seulement sa fortune, mais toute sa vie au Seigneur.
En 1890, elle entre au Noviciat des Sœurs de la Miséricorde à Pittsburgh avec l'intention de pouvoir fonder, par la suite, une Communauté Religieuse qui aurait pour finalité l'Adoration du Saint Sacrement et l'évangélisation des Américains de couleur et des Indiens.
En 1891, au terme d'une année de noviciat, elle prononce ses vœux simples qui font d'elle la première Sœur et la supérieure de la Communauté du Saint-Sacrement.
L'année suivante, les Sœurs achèvent de s'installer dans le couvent Sainte-Elizabeth à Cornwells Heights (Pennsylvanie).
Leur spiritualité est basée sur l'union avec Le Seigneur-Eucharistie et le service des pauvres et des victimes de discriminations raciales.
Son apostolat contribue à diffuser la conscience qu'il faut combattre toutes les formes de racisme au moyen de l'éducation et des services sociaux.
En effet, dans les plantations, les gens de couleur sont très mal payés et les enfants ne sont pas scolarisés.
Elle crée une soixantaine d'écoles. Sa plus grande œuvre est l'érection en 1925, à la Nouvelle-Orléans, de la "Xavier University" pour les Noirs.
(Lorsqu'en1954 la Cour suprême abolira la séparation des races dans les écoles, cette université ouvrira ses portes à tous les étudiants sans distinction de couleur ou de religion.
En 1935, malade et plus que septuagénaire, une crise cardiaque l'affaiblit beaucoup, et voilà vingt ans qu'elle n'est plus à la tête de sa Communauté.
Les 18 dernières années de sa vie, devenue presque totalement immobile, elle consacre son temps à une Prière intense.
Elle meurt en 1955, à 96 ans. Ses dernières paroles sont: "O Esprit Saint, je voudrais être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble."
Entre l'ardente jeune fille qui regimbait quelque peu contre l'aiguillon — épisode romain qu'elle aimait à rappeler en souriant —, et la femme très âgée livrée sans résistance au souffle de l'Esprit, quel chemin parcouru!
"Puisse son exemple aider les jeunes en particulier à reconnaître que l'on ne peut pas trouver de plus grand trésor que de suivre Le Christ avec un cœur sans partage en utilisant généreusement les dons que nous avons reçus au service des autres afin de collaborer ainsi à l'édifice d'un monde plus juste et plus fraternel." (Jean Paul II)
Canonisée le 1° Octobre 2000, place Saint-Pierre, par le Pape Saint Jean-Paul II.
D'une famille très riche, elle fut é mue devant la misère des Noirs américains et fonda en 1891, pour leur service et celui des Indiens, une Congrégation religieuse dont elle demeura supérieure générale, constamment réélue, jusqu'en 1937: les Sœurs du Très Saint Sacrement.
Son intense activité apostolique se traduisit par la création d'une soixantaine d'écoles, dont la célèbre Xavier University, à la Nouvelle-Orléans, puisque aucune université Catholique du Sud ne voulait accepter d'étudiants noirs. Elle fonda encore des dispensaires et des centres catéchétiques.
Notice développée
Katharine Drexel naît à Philadelphie (Pennsylvanie) en 1858. Son père, Catholique, est banquier; c'est un millionnaire philanthrope.
Sa mère, protestante, meurt peu après sa naissance, et son père se remarie. Dan sa famille, on lui enseigne que les biens dont ils disposent ne sont pas seulement pour eux, mais doivent être partagés avec les moins chanceux.
Au cours d'un voyage en famille dans l'Ouest de États-Unis, elle est profondément émue par la pauvreté et les conditions dégradantes de vie des Peaux-Rouges et des Noirs (Afro-américains).
Elle utilise alors sa fortune pour financer des œuvres et aider des Missionnaires. En 1887, elle crée l'école Sainte Catherine, sa première école, à Santa Fe (Nouveau-Mexique).
Elle est bien effleurée parfois par l'idée d'une vocation religieuse, mais la pensée de prendre l'habit et de renoncer au monde à jamais lui fait horreur.
Au cours de l'un de ses voyages en Europe, elle va à Rome et expose la situation sociale à Léon XIII en lui demandant d'envoyer des Missionnaires.
Quelle n'est pas sa surprise quand le Pape lui demande doucement: "Et pourquoi, mon enfant, ne vous feriez-vous pas Missionnaire vous-même?"
La première réaction, après l'audience, est la colère. Sur le bateau du retour, son émotion n'est pas encore calmée. Elle projette d'en parler à l'arrivée à son directeur spirituel, l'Évêque James O'Connor.
Cet événement constitue sûrement un tournant dans la vie de la bienheureuse Katharine. Avec un grand courage, elle place sa confiance dans Le Seigneur et elle choisit de donner entièrement non seulement sa fortune, mais toute sa vie au Seigneur.
En 1890, elle entre au Noviciat des Sœurs de la Miséricorde à Pittsburgh avec l'intention de pouvoir fonder, par la suite, une Communauté Religieuse qui aurait pour finalité l'Adoration du Saint Sacrement et l'évangélisation des Américains de couleur et des Indiens.
En 1891, au terme d'une année de noviciat, elle prononce ses vœux simples qui font d'elle la première Sœur et la supérieure de la Communauté du Saint-Sacrement.
L'année suivante, les Sœurs achèvent de s'installer dans le couvent Sainte-Elizabeth à Cornwells Heights (Pennsylvanie).
Leur spiritualité est basée sur l'union avec Le Seigneur-Eucharistie et le service des pauvres et des victimes de discriminations raciales.
Son apostolat contribue à diffuser la conscience qu'il faut combattre toutes les formes de racisme au moyen de l'éducation et des services sociaux.
En effet, dans les plantations, les gens de couleur sont très mal payés et les enfants ne sont pas scolarisés.
Elle crée une soixantaine d'écoles. Sa plus grande œuvre est l'érection en 1925, à la Nouvelle-Orléans, de la "Xavier University" pour les Noirs.
(Lorsqu'en1954 la Cour suprême abolira la séparation des races dans les écoles, cette université ouvrira ses portes à tous les étudiants sans distinction de couleur ou de religion.
En 1935, malade et plus que septuagénaire, une crise cardiaque l'affaiblit beaucoup, et voilà vingt ans qu'elle n'est plus à la tête de sa Communauté.
Les 18 dernières années de sa vie, devenue presque totalement immobile, elle consacre son temps à une Prière intense.
Elle meurt en 1955, à 96 ans. Ses dernières paroles sont: "O Esprit Saint, je voudrais être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble."
Entre l'ardente jeune fille qui regimbait quelque peu contre l'aiguillon — épisode romain qu'elle aimait à rappeler en souriant —, et la femme très âgée livrée sans résistance au souffle de l'Esprit, quel chemin parcouru!
"Puisse son exemple aider les jeunes en particulier à reconnaître que l'on ne peut pas trouver de plus grand trésor que de suivre Le Christ avec un cœur sans partage en utilisant généreusement les dons que nous avons reçus au service des autres afin de collaborer ainsi à l'édifice d'un monde plus juste et plus fraternel." (Jean Paul II)
Canonisée le 1° Octobre 2000, place Saint-Pierre, par le Pape Saint Jean-Paul II.
La naissance de sa vocation
Le 18 Novembre 1883, dans la Basilique Saint-Marc de Venise, Catherine aperçoit un tableau de la Sainte Vierge et entend celle-ci lui dire:
« Vous avez reçu gratuitement; donnez gratuitement ». Elle reconnaît aussitôt ce passage de l'Évangile (Mt 10) qui avait profondément influencé Saint François d’Assise, Saint pour lequel elle avait une profonde dévotion.
Au cours d'un autre voyage, dans l'Ouest Américain, cette fois, Catherine est bouleversée par les tristes conditions de vie des minorités Noires et Indiennes.
Francis Drexel, s'éteint à son tour le 15 Février 1885, laissant ses trois filles héritières d'une immense fortune.
Catherine et ses sœurs partent alors en Europe, afin de recruter des Prêtres pour les missions indiennes aux États-Unis.
Elles visitent Rome où, en janvier 1887, elles sont reçues en audience privée par le pape Léon XIII.
Quand Catherine supplie le Saint-Père d'envoyer des Missionnaires aux Indiens, elle reçoit cette réponse inattendue :
« Pourquoi, mon enfant, ne devenez-vous pas vous-même Missionnaire ? » Cette réponse la surprend, sa vocation n'étant pas encore à cette date une certitude pour elle.
En septembre de cette même année, Catherine, en compagnie de ses sœurs, visite les missions indiennes auprès des Dakotas.https://fr.wikipedia.org/wiki/Dakotas_(peuple)
Là, elle rencontre Red Cloudhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Red_Cloud, le célèbre chef sioux,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sioux et se rend compte de la situation pitoyable des Indiens.
Dès son retour, Catherine offre alors une aide systématique en faveur des missions indiennes.
En quatre ans, elle finance la construction de treize écoles. Cette attention pour les Indiens se double d'une préoccupation pour le sort des Noirs américainshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Afro-Am%C3%A9ricains qui, malgré l'émancipation officielle, sont encore l'objet de graves discriminations.
Pendant longtemps, Catherine a été dissuadée de suivre une vocation Religieuse par son directeur spirituel, Mgr James O'Connor, évêque d'Omaha (Nebraska).https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dioc%C3%A8se_d%27Omaha&action=edit&redlink=1
Toutefois, après avoir reçu, en Novembre 1888, une lettre dans laquelle Catherine insiste une fois de plus sur son désir d'embrasser la vie Religieuse, Mgr O'Connor l'encourage alors à fonder elle-même une Congrégation nouvelle, un ordre Missionnaire pour les Indiens et Noirs américains.
Après quelques hésitations, elle finit par accepter, le 19 Mars 1889.
C'est ainsi qu'elle rejoint les Sœurs de la Merci, à Pittsburgh,https://fr.wikipedia.org/wiki/Pittsburgh et est reçue à leur noviciat, le 7 Novembre 1889.
Elle sera aidée dans sa tâche, après la mort de Mgr O'Connor, par l'Archevêque de Philadelphie, Mgr Patrick Ryan.
Le 18 Novembre 1883, dans la Basilique Saint-Marc de Venise, Catherine aperçoit un tableau de la Sainte Vierge et entend celle-ci lui dire:
« Vous avez reçu gratuitement; donnez gratuitement ». Elle reconnaît aussitôt ce passage de l'Évangile (Mt 10) qui avait profondément influencé Saint François d’Assise, Saint pour lequel elle avait une profonde dévotion.
Au cours d'un autre voyage, dans l'Ouest Américain, cette fois, Catherine est bouleversée par les tristes conditions de vie des minorités Noires et Indiennes.
Francis Drexel, s'éteint à son tour le 15 Février 1885, laissant ses trois filles héritières d'une immense fortune.
Catherine et ses sœurs partent alors en Europe, afin de recruter des Prêtres pour les missions indiennes aux États-Unis.
Elles visitent Rome où, en janvier 1887, elles sont reçues en audience privée par le pape Léon XIII.
Quand Catherine supplie le Saint-Père d'envoyer des Missionnaires aux Indiens, elle reçoit cette réponse inattendue :
« Pourquoi, mon enfant, ne devenez-vous pas vous-même Missionnaire ? » Cette réponse la surprend, sa vocation n'étant pas encore à cette date une certitude pour elle.
En septembre de cette même année, Catherine, en compagnie de ses sœurs, visite les missions indiennes auprès des Dakotas.https://fr.wikipedia.org/wiki/Dakotas_(peuple)
Là, elle rencontre Red Cloudhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Red_Cloud, le célèbre chef sioux,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sioux et se rend compte de la situation pitoyable des Indiens.
Dès son retour, Catherine offre alors une aide systématique en faveur des missions indiennes.
En quatre ans, elle finance la construction de treize écoles. Cette attention pour les Indiens se double d'une préoccupation pour le sort des Noirs américainshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Afro-Am%C3%A9ricains qui, malgré l'émancipation officielle, sont encore l'objet de graves discriminations.
Pendant longtemps, Catherine a été dissuadée de suivre une vocation Religieuse par son directeur spirituel, Mgr James O'Connor, évêque d'Omaha (Nebraska).https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dioc%C3%A8se_d%27Omaha&action=edit&redlink=1
Toutefois, après avoir reçu, en Novembre 1888, une lettre dans laquelle Catherine insiste une fois de plus sur son désir d'embrasser la vie Religieuse, Mgr O'Connor l'encourage alors à fonder elle-même une Congrégation nouvelle, un ordre Missionnaire pour les Indiens et Noirs américains.
Après quelques hésitations, elle finit par accepter, le 19 Mars 1889.
C'est ainsi qu'elle rejoint les Sœurs de la Merci, à Pittsburgh,https://fr.wikipedia.org/wiki/Pittsburgh et est reçue à leur noviciat, le 7 Novembre 1889.
Elle sera aidée dans sa tâche, après la mort de Mgr O'Connor, par l'Archevêque de Philadelphie, Mgr Patrick Ryan.
Citations
« Il est très convenable pour nous que les gens de cette ville n'aient pas de place pour nous et notre œuvre. Comme il est vrai que la grotte de Bethléem est la grande éducatrice du monde... Ne manquez pas de penser à Celui de qui je fais profession d'être amoureuse ! Soyez amoureux de ses humiliations. »
« Chaque épreuve que nous subissons, est un acte de la miséricorde de Dieu, afin de nous détacher de la terre et de nous rapprocher de Dieu. »
« Si vous êtes détachée des choses de la terre, vous aurez le royaume de Dieu en vous. Si vous n'êtes pas détachée, vous vous persuaderez que beaucoup de choses sont nécessaires, et vous en arriverez à mener une vie de facilité. Dieu comble ce qui est vide. »
« La Religieuse a besoin de force. Proche du tabernacle, l'âme trouve la force, la consolation et la résignation. La Religieuse a besoin de vertus. Jésus dans le Saint-Sacrement est le modèle des vertus. La Religieuse a besoin d'espérance. Dans le Saint-Sacrement nous possédons le gage le plus précieux de notre espérance. L'Hostie contient le germe de la vie future. »
Ses dernières paroles sont : « O Esprit Saint, je voudrais être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble. »
« Il est très convenable pour nous que les gens de cette ville n'aient pas de place pour nous et notre œuvre. Comme il est vrai que la grotte de Bethléem est la grande éducatrice du monde... Ne manquez pas de penser à Celui de qui je fais profession d'être amoureuse ! Soyez amoureux de ses humiliations. »
« Chaque épreuve que nous subissons, est un acte de la miséricorde de Dieu, afin de nous détacher de la terre et de nous rapprocher de Dieu. »
« Si vous êtes détachée des choses de la terre, vous aurez le royaume de Dieu en vous. Si vous n'êtes pas détachée, vous vous persuaderez que beaucoup de choses sont nécessaires, et vous en arriverez à mener une vie de facilité. Dieu comble ce qui est vide. »
« La Religieuse a besoin de force. Proche du tabernacle, l'âme trouve la force, la consolation et la résignation. La Religieuse a besoin de vertus. Jésus dans le Saint-Sacrement est le modèle des vertus. La Religieuse a besoin d'espérance. Dans le Saint-Sacrement nous possédons le gage le plus précieux de notre espérance. L'Hostie contient le germe de la vie future. »
Ses dernières paroles sont : « O Esprit Saint, je voudrais être une plume, afin que votre souffle m'emporte où bon vous semble. »
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 04 Mars 2017 : Fête de Saint Casimir, fils de Casimir IV de Pologne. Saint patron de la Lituanie et de la Pologne (1458 - 1484).
Saint Casimir
Fils de Casimir IV de Pologne (✝ 1484)
Il est le deuxième des treize enfants du Grand-Duc de Lituanie, devenu roi de Pologne, Kazimierz Jagellon le Grand.
Il a treize ans quand son père lui commande d'aller ceindre la couronne de Hongrie. Mais il devra livrer bataille.
Casimir refuse une couronne qu'il lui faudra conquérir dans un bain de sang Chrétien. "J'ai en vue", écrit-il alors, "une union de la Hongrie avec la Pologne, mais pas une guerre fratricide".
Régent de Pologne en l'absence de son père, prince intelligent et généreux, il accomplit ses fonctions avec conscience et justice.
Atteint de tuberculose pulmonaire, il refuse les moyens qu'on lui propose pour sauver sa vie. Il avait fait vœu de chasteté et ses médecins lui proposaient de l'abandonner comme étant le meilleur moyen de guérir:
"Plutôt mourir que de commettre le péché." Au milieu d'une cour luxueuse, il sut garder un grand amour des pauvres et de la pauvreté grâce à une vie de prière intense.
Il est le patron de la Lituanie, mais la Pologne ne l'oublie pas dans ses prières.
Mémoire de Saint Casimir, fils du roi de Pologne, prince que le zèle pour la Foi, la chasteté, la pénitence, la bonté envers les pauvres et la dévotion envers l’Eucharistie et la Vierge Marie ont rendu célèbre.
Atteint de phtisie, il mourut saintement, à l’âge de vingt-six ans, au château de Grodno, à Vilnius en Lituanie, l’an 1484.
Martyrologe romain.
Le prince royal ne peut rien faire de plus noble que de servir Le Christ caché dans les pauvres. En ce qui me concerne, je ne veux que servir les plus pauvres d’entre les pauvres.
Saint Casimir en réponse à l’un de ses interlocuteurs.
Fils de Casimir IV de Pologne (✝ 1484)
Il est le deuxième des treize enfants du Grand-Duc de Lituanie, devenu roi de Pologne, Kazimierz Jagellon le Grand.
Il a treize ans quand son père lui commande d'aller ceindre la couronne de Hongrie. Mais il devra livrer bataille.
Casimir refuse une couronne qu'il lui faudra conquérir dans un bain de sang Chrétien. "J'ai en vue", écrit-il alors, "une union de la Hongrie avec la Pologne, mais pas une guerre fratricide".
Régent de Pologne en l'absence de son père, prince intelligent et généreux, il accomplit ses fonctions avec conscience et justice.
Atteint de tuberculose pulmonaire, il refuse les moyens qu'on lui propose pour sauver sa vie. Il avait fait vœu de chasteté et ses médecins lui proposaient de l'abandonner comme étant le meilleur moyen de guérir:
"Plutôt mourir que de commettre le péché." Au milieu d'une cour luxueuse, il sut garder un grand amour des pauvres et de la pauvreté grâce à une vie de prière intense.
Il est le patron de la Lituanie, mais la Pologne ne l'oublie pas dans ses prières.
Mémoire de Saint Casimir, fils du roi de Pologne, prince que le zèle pour la Foi, la chasteté, la pénitence, la bonté envers les pauvres et la dévotion envers l’Eucharistie et la Vierge Marie ont rendu célèbre.
Atteint de phtisie, il mourut saintement, à l’âge de vingt-six ans, au château de Grodno, à Vilnius en Lituanie, l’an 1484.
Martyrologe romain.
Le prince royal ne peut rien faire de plus noble que de servir Le Christ caché dans les pauvres. En ce qui me concerne, je ne veux que servir les plus pauvres d’entre les pauvres.
Saint Casimir en réponse à l’un de ses interlocuteurs.
Biographie
Saint Casimir, prince de la dynastie des Jagellons, troisième enfant et second fils des treize enfants du roi Casimir IV de Pologne (1427 + 1492) [1] et d'Elisabeth d'Autriche, naquit le 3 Octobre 1458, à Cracovie.
Pieusement élevé par sa mère, il fut formé par les leçons du chanoine Jean Dugloss, futur Archevêque de Lemberg, et de l'humaniste Philippe Bonacorsi (Callimaque).
Dévot à la Sainte Vierge, méditant les mystères de la Passion, le prince Casimir se tenait constamment dans l'exercice de la présence de Dieu et, inviolablement attaché à la chasteté, domptait ses passions par une vie d'austères mortifications.
En 1471, il accepta, pour complaire à son père, son élection au trône de Hongrie [2]. Or, à peine touchait-il les frontières de Hongrie, qu'il se retira parce qu'il avait appris, outre que le Pape Sixte IV désapprouvait l'entreprise, que le plus grande partie du peuple hongrois était favorable au roi Matthias.
Ses troupes furent battues en Slovaquie (1472) et il retourna en Pologne. Il se retira trois mois dans le château de Cobzki pour expier l'injustice de l'expédition.
Puisque son frère Wladislas était roi de Bohême, il semblait que Casimir serait roi de Pologne où il prit part au gouvernement qu'il administra sagement pendant que son père s'assurait la Lituanie destinée au cadet Jean-Albert (1479-1483).
Le prince Casimir refusa d'épouser la fille de l'empereur Frédéric III (1481). De mœurs très pures, habitué à la mortification, il était vivement attaché à la chasteté et puisait sa force et sa joie dans l'Adoration du Saint-Sacrement et la dévotion à la Vierge Marie.
Atteint de tuberculose pulmonaire, il rejoignit ses parents en Lituanie où il mourut, à Grodno, le 4 Mars 1484.
Son corps fut porté dans la chapelle Notre-Dame, en l’église cathédrale de Vilna, capitale de son duché de Lithuanie.
Saint Casimir laissa le souvenir d'un jeune prince intelligent et généreux, toujours joyeux, dévoué aux affaires publiques et aux pauvres, en même temps que, par-dessus tout d'un homme de prière et de renoncement.
Lorsqu’en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l’église que Sigismond III venait d’élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
Saint Casimir, prince de la dynastie des Jagellons, troisième enfant et second fils des treize enfants du roi Casimir IV de Pologne (1427 + 1492) [1] et d'Elisabeth d'Autriche, naquit le 3 Octobre 1458, à Cracovie.
Pieusement élevé par sa mère, il fut formé par les leçons du chanoine Jean Dugloss, futur Archevêque de Lemberg, et de l'humaniste Philippe Bonacorsi (Callimaque).
Dévot à la Sainte Vierge, méditant les mystères de la Passion, le prince Casimir se tenait constamment dans l'exercice de la présence de Dieu et, inviolablement attaché à la chasteté, domptait ses passions par une vie d'austères mortifications.
En 1471, il accepta, pour complaire à son père, son élection au trône de Hongrie [2]. Or, à peine touchait-il les frontières de Hongrie, qu'il se retira parce qu'il avait appris, outre que le Pape Sixte IV désapprouvait l'entreprise, que le plus grande partie du peuple hongrois était favorable au roi Matthias.
Ses troupes furent battues en Slovaquie (1472) et il retourna en Pologne. Il se retira trois mois dans le château de Cobzki pour expier l'injustice de l'expédition.
Puisque son frère Wladislas était roi de Bohême, il semblait que Casimir serait roi de Pologne où il prit part au gouvernement qu'il administra sagement pendant que son père s'assurait la Lituanie destinée au cadet Jean-Albert (1479-1483).
Le prince Casimir refusa d'épouser la fille de l'empereur Frédéric III (1481). De mœurs très pures, habitué à la mortification, il était vivement attaché à la chasteté et puisait sa force et sa joie dans l'Adoration du Saint-Sacrement et la dévotion à la Vierge Marie.
Atteint de tuberculose pulmonaire, il rejoignit ses parents en Lituanie où il mourut, à Grodno, le 4 Mars 1484.
Son corps fut porté dans la chapelle Notre-Dame, en l’église cathédrale de Vilna, capitale de son duché de Lithuanie.
Saint Casimir laissa le souvenir d'un jeune prince intelligent et généreux, toujours joyeux, dévoué aux affaires publiques et aux pauvres, en même temps que, par-dessus tout d'un homme de prière et de renoncement.
Lorsqu’en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l’église que Sigismond III venait d’élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie, solemnise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ; proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ; invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ; il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement, et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
O Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes, vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables, vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir, préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle, et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ; rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien.
Contemple et admire son élévation ; proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ; invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ; il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement, et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
O Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes, vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables, vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir, préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle, et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ; rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien.
Pour un complément biographique.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 05 Mars 2017 : Fête de Saint Jean-Joseph de la Croix, Prêtre o.f.m. (1654-1734).
Frère Franciscain à Naples (✝ 1734)
Né dans l'île d'Ischia en Italie, il est Frère mineur à seize ans. Pendant une trentaine d'années il s'efforcera de répandre la réforme de son Ordre selon les règles rétablies par saint Pierre d'Alcantara, puis il se retira à Naples dans la prière et l'effacement.
Il est resté célèbre par ses extases et ses lévitations publiques et même son don de bilocation.
Il fut surtout un père spirituel voué à la direction des âmes. Il mourut à Naples où il est grandement vénéré.
Jean-Joseph de la Croix (1654 – 1734): A Naples, Charles Gaëtan Calosinto naît dans une famille dont 5 enfants se consacreront à Dieu.
A 17 ans, il entre dans l’Ordre des Frères Mineurs et prend le nom de Jean-Joseph de la Croix.
Modèle de piété et de compassion, il sait aussi gérer les affaires, en étant gardien du couvent puis provincial.
Pauvre selon saint François, il porte une tunique toute rapiécée, qui le fait surnommer 'le Père Cent-Pièces'.
Il meurt octogénaire, calme et joyeux, en admirant une dernière fois un portrait de la Sainte Vierge. (Source: diocèse de Sion)http://www.cath-vs.ch/
À Naples, l’an 1734, Saint Jean-Joseph de la Croix (Charles-Gaétan Calosinto), Prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui suivit les traces de saint Pierre d’Alcantara et rétablit la discipline régulière dans beaucoup de couvents de la province de Naples.
Martyrologe romain.
Né dans l'île d'Ischia en Italie, il est Frère mineur à seize ans. Pendant une trentaine d'années il s'efforcera de répandre la réforme de son Ordre selon les règles rétablies par saint Pierre d'Alcantara, puis il se retira à Naples dans la prière et l'effacement.
Il est resté célèbre par ses extases et ses lévitations publiques et même son don de bilocation.
Il fut surtout un père spirituel voué à la direction des âmes. Il mourut à Naples où il est grandement vénéré.
Jean-Joseph de la Croix (1654 – 1734): A Naples, Charles Gaëtan Calosinto naît dans une famille dont 5 enfants se consacreront à Dieu.
A 17 ans, il entre dans l’Ordre des Frères Mineurs et prend le nom de Jean-Joseph de la Croix.
Modèle de piété et de compassion, il sait aussi gérer les affaires, en étant gardien du couvent puis provincial.
Pauvre selon saint François, il porte une tunique toute rapiécée, qui le fait surnommer 'le Père Cent-Pièces'.
Il meurt octogénaire, calme et joyeux, en admirant une dernière fois un portrait de la Sainte Vierge. (Source: diocèse de Sion)http://www.cath-vs.ch/
À Naples, l’an 1734, Saint Jean-Joseph de la Croix (Charles-Gaétan Calosinto), Prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui suivit les traces de saint Pierre d’Alcantara et rétablit la discipline régulière dans beaucoup de couvents de la province de Naples.
Martyrologe romain.
Giovanni Giuseppe della Croce (dans le siècle Carlo Gaetano Calosinto) naquit dans l'île d'Ischia, près de Naples, le jour de l'Assomption, 1654.
Tout enfant, il aimait la retraite, le silence et la prière, et fuyait les jeux de son âge, aimant mieux consacrer le temps de ses récréations à visiter des églises et à y adorer le Sauveur.
Marie avait, après Jésus, toute sa prédilection ; il dressa dans sa chambre un petit autel, récitait chaque jour les offices de la Mère de Dieu et jeûnait en son honneur tous les samedis et aux vigiles de ses fêtes.
Dès ce temps, il aimait les pauvres au point de leur distribuer tout l'argent dont il pouvait disposer.
C'est à dix-sept ans qu'il entra chez les Frères Mineurs réformés de Saint-Pierre d'Alcantara. Il s'acquitta avec succès des missions les plus difficiles ; à vingt-quatre ans, il était maître des novices, puis gardien d'un couvent ; mais il n'accepta jamais les honneurs qu'avec une humble crainte et les quitta toujours avec joie.
Il aimait Dieu d'un ardent amour : « Quand il n'y aurait ni ciel ni enfer, disait-il, je voudrais néanmoins aimer Dieu toujours. »
Dieu opérait de nombreuses merveilles par les mains de ce fidèle disciple de saint François d'Assise et de saint Pierre d'Alcantara.
Prophéties, visions, extases, bilocation, sont des preuves étonnantes de sa sainteté. Il fut surtout un père spirituel voué à la direction des âmes.
Il mourut à Naples, où il est grandement vénéré, le 5 Mars 1734.
Jean-Joseph de la Croix a été Béatifié par Pie VI (Giovanni Angelo Braschi, 1775-1799), le 24 mai 1789, et Canonisé, par Grégoire XVI (Bartolomeo Mauro Alberto Cappellari, 1831-1846), le 26 Mai 1839.
Tout enfant, il aimait la retraite, le silence et la prière, et fuyait les jeux de son âge, aimant mieux consacrer le temps de ses récréations à visiter des églises et à y adorer le Sauveur.
Marie avait, après Jésus, toute sa prédilection ; il dressa dans sa chambre un petit autel, récitait chaque jour les offices de la Mère de Dieu et jeûnait en son honneur tous les samedis et aux vigiles de ses fêtes.
Dès ce temps, il aimait les pauvres au point de leur distribuer tout l'argent dont il pouvait disposer.
C'est à dix-sept ans qu'il entra chez les Frères Mineurs réformés de Saint-Pierre d'Alcantara. Il s'acquitta avec succès des missions les plus difficiles ; à vingt-quatre ans, il était maître des novices, puis gardien d'un couvent ; mais il n'accepta jamais les honneurs qu'avec une humble crainte et les quitta toujours avec joie.
Il aimait Dieu d'un ardent amour : « Quand il n'y aurait ni ciel ni enfer, disait-il, je voudrais néanmoins aimer Dieu toujours. »
Dieu opérait de nombreuses merveilles par les mains de ce fidèle disciple de saint François d'Assise et de saint Pierre d'Alcantara.
Prophéties, visions, extases, bilocation, sont des preuves étonnantes de sa sainteté. Il fut surtout un père spirituel voué à la direction des âmes.
Il mourut à Naples, où il est grandement vénéré, le 5 Mars 1734.
Jean-Joseph de la Croix a été Béatifié par Pie VI (Giovanni Angelo Braschi, 1775-1799), le 24 mai 1789, et Canonisé, par Grégoire XVI (Bartolomeo Mauro Alberto Cappellari, 1831-1846), le 26 Mai 1839.
Pour un complément biographique.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 06 Mars 2017 : Fête de Sainte Colette de Corbie, Réformatrice des Clarisses (1380-1447).
Fêtée au martyrologe romain le 06 Mars (Dies Natalis, jour de sa naissance au Ciel) et par sa Congrégation le 07 Février
Fêtée au martyrologe romain le 06 Mars (Dies Natalis, jour de sa naissance au Ciel) et par sa Congrégation le 07 Février
Sainte Colette de Corbie
Réformatrice des Clarisses (✝ 1447)
Elle est née à Corbie, en Picardie. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d'enfants. Ils prièrent Saint Nicolas.
Lorsqu'ils reçurent cette petite fille, ils lui donnèrent le nom du saint protecteur: Nicole (ou Nicollette), devenu aussi, en diminutif familier Colette.
Orpheline à 18 ans, elle obtint du Père Abbé d'un Monastère voisin, la possibilité d'entrer chez les Béguines d'Amiens malgré son âge.
Elle n'y reste qu'un an jugeant leur vie trop douce. Même déception chez les Bénédictines, puis chez les Clarisses.
Son Père spirituel est Franciscain et comprend son désir d'austérité. Il la fait entrer dans le Tiers-Ordre de Saint François comme recluse à Corbie.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html
Mais elle se sent appelée à plus de pauvreté encore et, pour cela, elle veut réformer le Second Ordre de Saint François, les Clarisses.
C'est pourquoi elle obtient de rencontrer le Pape Benoît XIII qui réside alors en Avignon (note d'un internaute: "C'est à Nice que Colette rencontra le Pape Benoît XIII. Le Monastère de Cimiez en garde le souvenir").
Ce Pape n'était qu'un anti-pape du Grand Schisme qui déchirait alors l'Occident. Mais son sens spirituel était réel et profond.
Il reçoit la Profession Religieuse de Sainte Colette dans la règle de Sainte Claire http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1654/Sainte+Claire.htmlet la nomme Abbesse de tous les Monastères qu'elle sera amenée à fonder ou réformer.
Si Colette s'adressa à Benoît XIII, c'est que, dans l'incertitude sur l'obédience à laquelle il fallait se rattacher, elle suivit la France entière, qui avait reconnu le Pape d'Avignon ; mais dès les décisions connues du Concile de Pise, elle fit ratifier par Alexandre V, l'élu du Concile, les faveurs reçues précédemment de Benoît XIII.
Cette décision sera effectivement confirmée par Alexandre V, le Pape de Rome.
Colette vient alors en Franche-Comté et réforme en premier lieu le Monastère de Besançon puis bien d'autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique.
Elle mourra à Gand et son corps sera, par la suite, transporté à Poligny dans le Jura.
...En 1432 Colette fonde au Puy le Monastère de l’Ave Maria. 14 Religieuses participent à cette aventure.
Elle reste deux ans au Puy... (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)http://www.catholique-lepuy.fr/
...Voyageuse et Mystique, énergique et pauvre, la "petite ancelle de Notre Seigneur", dans un temps troublé (guerre de Cent ans, Grand schisme) rayonne sur les grands, les Religieux et les humbles... (Propre du diocèse de Saint-Claude)
Voir aussi: Les amis de Sainte Colette de Corbiehttp://www.saintecolettedecorbie.fr/
À Gand en Flandre, l’an 1449, Sainte Colette Boylet, vierge, qui mena pendant trois ans une vie très austère, recluse dans une maisonnette attenant à l’église de Corbie, puis, admise à la profession de la Règle de sainte Claire, elle réforma un grand nombre de Monastères de Clarisses selon la manière de vivre primitive, en y introduisant surtout l’esprit de pauvreté et de pénitence.
Martyrologe romain
Je vous recommande toujours la sainte Règle, que vous preniez bien garde que tout soit bien fait et bien gardé, afin que, de la charge qui vous est commise, vous puissiez rendre bon compte à Dieu.
Le labeur est bref mais le repos est long.
Sainte Colette à ses Sœurs - 18 Juillet 1446
Réformatrice des Clarisses (✝ 1447)
Elle est née à Corbie, en Picardie. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d'enfants. Ils prièrent Saint Nicolas.
Lorsqu'ils reçurent cette petite fille, ils lui donnèrent le nom du saint protecteur: Nicole (ou Nicollette), devenu aussi, en diminutif familier Colette.
Orpheline à 18 ans, elle obtint du Père Abbé d'un Monastère voisin, la possibilité d'entrer chez les Béguines d'Amiens malgré son âge.
Elle n'y reste qu'un an jugeant leur vie trop douce. Même déception chez les Bénédictines, puis chez les Clarisses.
Son Père spirituel est Franciscain et comprend son désir d'austérité. Il la fait entrer dans le Tiers-Ordre de Saint François comme recluse à Corbie.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html
Mais elle se sent appelée à plus de pauvreté encore et, pour cela, elle veut réformer le Second Ordre de Saint François, les Clarisses.
C'est pourquoi elle obtient de rencontrer le Pape Benoît XIII qui réside alors en Avignon (note d'un internaute: "C'est à Nice que Colette rencontra le Pape Benoît XIII. Le Monastère de Cimiez en garde le souvenir").
Ce Pape n'était qu'un anti-pape du Grand Schisme qui déchirait alors l'Occident. Mais son sens spirituel était réel et profond.
Il reçoit la Profession Religieuse de Sainte Colette dans la règle de Sainte Claire http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1654/Sainte+Claire.htmlet la nomme Abbesse de tous les Monastères qu'elle sera amenée à fonder ou réformer.
Si Colette s'adressa à Benoît XIII, c'est que, dans l'incertitude sur l'obédience à laquelle il fallait se rattacher, elle suivit la France entière, qui avait reconnu le Pape d'Avignon ; mais dès les décisions connues du Concile de Pise, elle fit ratifier par Alexandre V, l'élu du Concile, les faveurs reçues précédemment de Benoît XIII.
Cette décision sera effectivement confirmée par Alexandre V, le Pape de Rome.
Colette vient alors en Franche-Comté et réforme en premier lieu le Monastère de Besançon puis bien d'autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique.
Elle mourra à Gand et son corps sera, par la suite, transporté à Poligny dans le Jura.
...En 1432 Colette fonde au Puy le Monastère de l’Ave Maria. 14 Religieuses participent à cette aventure.
Elle reste deux ans au Puy... (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)http://www.catholique-lepuy.fr/
...Voyageuse et Mystique, énergique et pauvre, la "petite ancelle de Notre Seigneur", dans un temps troublé (guerre de Cent ans, Grand schisme) rayonne sur les grands, les Religieux et les humbles... (Propre du diocèse de Saint-Claude)
Voir aussi: Les amis de Sainte Colette de Corbiehttp://www.saintecolettedecorbie.fr/
À Gand en Flandre, l’an 1449, Sainte Colette Boylet, vierge, qui mena pendant trois ans une vie très austère, recluse dans une maisonnette attenant à l’église de Corbie, puis, admise à la profession de la Règle de sainte Claire, elle réforma un grand nombre de Monastères de Clarisses selon la manière de vivre primitive, en y introduisant surtout l’esprit de pauvreté et de pénitence.
Martyrologe romain
Je vous recommande toujours la sainte Règle, que vous preniez bien garde que tout soit bien fait et bien gardé, afin que, de la charge qui vous est commise, vous puissiez rendre bon compte à Dieu.
Le labeur est bref mais le repos est long.
Sainte Colette à ses Sœurs - 18 Juillet 1446
Sainte Colette de Corbie
Biographie
Sainte Colette de Corbie (Boylet ou Boëllet) naquit à Corbie, le 13 Janvier 1381, de parents très âgés qui attribuèrent sa naissance à l'intercession de saint Nicolas.
Sous l'influence de ses parents, elle fut très tôt initiée aux exercices de piété et résolut de se consacrer au Seigneur.
Après la mort de ses parents (1399) qui l'avaient confiée à l'Abbé de Corbie, elle refusa le mariage et fit plusieurs expériences malheureuses de Ve Religieuse jusqu'à ce qu'elle rencontrât le R.P. Jean Pinet qui lui proposa de vivre en recluse sous la règle du Tiers-Ordre Franciscain, ce qu'elle fit, à partir du 17 Septembre 1402, près de l'Eglise Notre-Dame de Corbie.
Toutes sortes de visions l'invitaient à quitter son reclusoir pour réformer l'Ordre Franciscain, mais ne croyant pas qu'elles venaient du Ciel, elle résista jusqu'à ce qu'elle fût frappée de cécité puis de mutisme.
Elle obtint du Saint-Siège de fonder un Monastère réformé au diocèse d'Amiens, de Noyon ou de Paris (29 Avril 1406) après qu'elle a reçu la dispense de son vœu de réclusion (1° Août 1406).
Sous la conduite du R.P. de Baume, elle se rendit en Avignon, près du Pape Benoît XIII qui reçut sa profession et la nomma Abbesse, dame et mère de toutes celles qui la suivraient (16 Octobre 1406).
Rejetée de Corbie, puis de Noyon, elle se réfugia en Franche-Comté, au manoir de la Baume-de-Frontenay où elle fut rejointe par ses premières filles.
En 1408, elle eut la permission de s'installer à Besançon, ce qu'elle ne fit que le 14 Mars 1410 avec l'approbation du Pape Alexandre V.
Dès lors les Fondations se succèdent rapidement dans un florilège de miracles et Sainte Colette précise ses constitutions.
Sainte Colette mourut le 6 Mars 1447, dans son Couvent de Bethléem, à Gand où elle fut enterrée.
Comme de nombreux miracles lui étaient attribués, l'Évêque de Tournai fit faire une enquête en vue de sa Canonisation qui fut retardée par les embarras des guerres d'Italie : elle fut Béatifiée en 1625 et Canonisée le 24 Mai 1807.
Biographie
Sainte Colette de Corbie (Boylet ou Boëllet) naquit à Corbie, le 13 Janvier 1381, de parents très âgés qui attribuèrent sa naissance à l'intercession de saint Nicolas.
Sous l'influence de ses parents, elle fut très tôt initiée aux exercices de piété et résolut de se consacrer au Seigneur.
Après la mort de ses parents (1399) qui l'avaient confiée à l'Abbé de Corbie, elle refusa le mariage et fit plusieurs expériences malheureuses de Ve Religieuse jusqu'à ce qu'elle rencontrât le R.P. Jean Pinet qui lui proposa de vivre en recluse sous la règle du Tiers-Ordre Franciscain, ce qu'elle fit, à partir du 17 Septembre 1402, près de l'Eglise Notre-Dame de Corbie.
Toutes sortes de visions l'invitaient à quitter son reclusoir pour réformer l'Ordre Franciscain, mais ne croyant pas qu'elles venaient du Ciel, elle résista jusqu'à ce qu'elle fût frappée de cécité puis de mutisme.
Elle obtint du Saint-Siège de fonder un Monastère réformé au diocèse d'Amiens, de Noyon ou de Paris (29 Avril 1406) après qu'elle a reçu la dispense de son vœu de réclusion (1° Août 1406).
Sous la conduite du R.P. de Baume, elle se rendit en Avignon, près du Pape Benoît XIII qui reçut sa profession et la nomma Abbesse, dame et mère de toutes celles qui la suivraient (16 Octobre 1406).
Rejetée de Corbie, puis de Noyon, elle se réfugia en Franche-Comté, au manoir de la Baume-de-Frontenay où elle fut rejointe par ses premières filles.
En 1408, elle eut la permission de s'installer à Besançon, ce qu'elle ne fit que le 14 Mars 1410 avec l'approbation du Pape Alexandre V.
Dès lors les Fondations se succèdent rapidement dans un florilège de miracles et Sainte Colette précise ses constitutions.
Sainte Colette mourut le 6 Mars 1447, dans son Couvent de Bethléem, à Gand où elle fut enterrée.
Comme de nombreux miracles lui étaient attribués, l'Évêque de Tournai fit faire une enquête en vue de sa Canonisation qui fut retardée par les embarras des guerres d'Italie : elle fut Béatifiée en 1625 et Canonisée le 24 Mai 1807.
Un contexte politique et religieux troublé
Au XVème siècle, le Grand Schisme d'Occident divisa profondément l’Église.https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_schisme_d%27Occident
Ceux qui reconnaissaient le Pape de Rome s'opposaient à ceux qui reconnaissaient celui d'Avignon.
À cette époque, l'ordre Franciscain connut, en son sein, des dissensions entre partisans de l'observance stricte de la règle de Saint François d’Assise et partisans d'une règle moins rigoureuse.
En 1263, le Pape Urbain IV,https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_IV accorda aux Couvents de la branche féminine (les Clarisses) l'autorisation de posséder des biens en commun ce qui était une sérieuse entorse à la règle primitive de pauvreté.
En France, aux XIVe et XVe siècles, la situation politique était extrêmement troublée par la guerre de Cent Ans,https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans la folie du roi Charles VIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VI_de_France et la guerre civile entre Armagnacshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Armagnacs et Bourguignons.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourguignons
La peste noirehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_noire apparue en 1348 sévissait dans une grande partie de l'Europe.
Au XVème siècle, le Grand Schisme d'Occident divisa profondément l’Église.https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_schisme_d%27Occident
Ceux qui reconnaissaient le Pape de Rome s'opposaient à ceux qui reconnaissaient celui d'Avignon.
À cette époque, l'ordre Franciscain connut, en son sein, des dissensions entre partisans de l'observance stricte de la règle de Saint François d’Assise et partisans d'une règle moins rigoureuse.
En 1263, le Pape Urbain IV,https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_IV accorda aux Couvents de la branche féminine (les Clarisses) l'autorisation de posséder des biens en commun ce qui était une sérieuse entorse à la règle primitive de pauvreté.
En France, aux XIVe et XVe siècles, la situation politique était extrêmement troublée par la guerre de Cent Ans,https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Cent_Ans la folie du roi Charles VIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_VI_de_France et la guerre civile entre Armagnacshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Armagnacs et Bourguignons.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bourguignons
La peste noirehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Peste_noire apparue en 1348 sévissait dans une grande partie de l'Europe.
Vision et mission de Colette
Dans son reclusoir, elle eut des visions de Saint François d'Assise qui la présentait à Dieu comme la réformatrice de son Ordre.
Une autre fois, c'était un arbre mystérieux qui croissait et poussait ses rejetons jusque dans sa cellule.
Refusant de croire à ces visions, elle fut frappée de cécité et de mutisme. Acceptant enfin sa mission, elle guérit et se mit à écrire ce qui lui avait été révélé.
En 1406, une bulle pontificale délia Colette de son vœu de réclusion et l'autorisa à fonder un Couvent réformé dans les diocèses d'Amiens, de Noyon ou de Paris.
Colette put s'appuyer, pour son œuvre, sur le Père Henri de Baume, Franciscain, fervent partisan d'une réforme de l'ordre.
Il gagna à la cause de Colette, la comtesse Blanche de Genève, puis Isabeau de Rochechouart, baronne de Brissay.
Colette, le Père de Baume et la baronne de Brissay rencontrèrent à Cimiez près de Nice le Pape Benoît XIII qui nomma Colette, Abbesse, dame et mère de toutes les personnes qui se rangeraient sous sa réforme.
Il l'autorisa à accueillir dans le Couvent qu'elle allait fonder des Religieuses venues de Couvents étrangers ou du Tiers-Ordre Franciscain.
Elle retourna à Corbie voulant faire de sa ville natale le berceau de la renaissance Franciscaine.
Cependant elle n’y trouva qu’hostilité et dut quitter la Picardie après un nouvel échec à Noyon.
Elle trouva refuge en Franche-Comté dans le manoir d'Alard de Baume frère du Père Henri à Baume-le-Frontenay.
Trois Corbéennes l'accompagnèrent: Guillemette Chrétien, Marie Sénéchal et Jacquette Legrand.
Elles furent les premières Moniales de l'Ordre Réformé. En 1410 ayant reçu confirmation du Pape Alexandre V, elles s’établirent à Besançon où Colette fonda son premier Monastère. Au total dix-sept Couvents furent fondés de 1410 à 1447 et d'autres réformés :
Besançon (1410)
Auxonne (1412)
Poligny (1415-1417)
Seurre (1421-1423)
Decize (1419)
Moulins (14221-1425)
Aigueperse (1422-1425)
Le Puy-en-Velay (1425-1432)
Vevey (1422-1425)
Orbe (1426-1427)
Montbéliard (1430)
Lézignan-Corbières (avant 1431)
Castres (avant 1443)
Béziers (avant 1443)
Heidelberg (1438)
Pont-à-Mousson (1431-1447)
Hesdin (1437-1440)
Amiens (1442-1444)
Gand (1437-1442)
Elle échoua, une fois encore, à créer un Couvent à Corbie, en 1445.
La Réforme Colettine s'infiltra aussi dans l'Ordre masculin. Les Couvents de :
Dole,
Chariez,
Sellières,
Saint-Léger-sous-Beuvray,
Murat,
Castres et
Azille l'adoptèrent.
Une mystique thaumaturge
Il serait vain de comptabiliser les nombreux miracles et guérisons accomplis par ou grâce à Colette de Corbie.
Colette connut des extases, la lévitation, des effluves odoriférantes émanant de sa personne et de ce qu'elle touchait.
Elle eut connaissance de l'état des âmes du purgatoire, des dons de clairvoyance et de prophétie.
Elle avait le goût de la Pénitence, des mortifications, des jeûnes, de la pauvreté totale…
Une femme politique
Colette de Corbie œuvra pour l'extinction du schisme qui déchirait la Chrétienté occidentale.
Elle obtint des Papes et antipape la confirmation de ses pouvoirs.
Elle rencontra Vincent Ferrierhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Ferrier à Auxonne puis à Poligny en avril 1417. Colette agit auprès de l'antipape Félix V https://fr.wikipedia.org/wiki/Antipape_F%C3%A9lix_Vpour qu'il abdique sans succès de son vivant.
Colette réussit à passer outre les divisions politiques de la France, s'attirant la bienveillance de la Maison de Bourgogne et de la Maison de Bourbon pourtant ennemies.
Elle réussit également à se concilier les Maisons rivales de Savoie et de Genève.
Elle mourut à Gand dans le Couvent de Bethléem où elle fut inhumée. Puis ses ossements furent transportés à Poligny,https://fr.wikipedia.org/wiki/Poligny_%28Jura%29 son Couvent de prédilection, en 1783.
Dans son reclusoir, elle eut des visions de Saint François d'Assise qui la présentait à Dieu comme la réformatrice de son Ordre.
Une autre fois, c'était un arbre mystérieux qui croissait et poussait ses rejetons jusque dans sa cellule.
Refusant de croire à ces visions, elle fut frappée de cécité et de mutisme. Acceptant enfin sa mission, elle guérit et se mit à écrire ce qui lui avait été révélé.
En 1406, une bulle pontificale délia Colette de son vœu de réclusion et l'autorisa à fonder un Couvent réformé dans les diocèses d'Amiens, de Noyon ou de Paris.
Colette put s'appuyer, pour son œuvre, sur le Père Henri de Baume, Franciscain, fervent partisan d'une réforme de l'ordre.
Il gagna à la cause de Colette, la comtesse Blanche de Genève, puis Isabeau de Rochechouart, baronne de Brissay.
Colette, le Père de Baume et la baronne de Brissay rencontrèrent à Cimiez près de Nice le Pape Benoît XIII qui nomma Colette, Abbesse, dame et mère de toutes les personnes qui se rangeraient sous sa réforme.
Il l'autorisa à accueillir dans le Couvent qu'elle allait fonder des Religieuses venues de Couvents étrangers ou du Tiers-Ordre Franciscain.
Elle retourna à Corbie voulant faire de sa ville natale le berceau de la renaissance Franciscaine.
Cependant elle n’y trouva qu’hostilité et dut quitter la Picardie après un nouvel échec à Noyon.
Elle trouva refuge en Franche-Comté dans le manoir d'Alard de Baume frère du Père Henri à Baume-le-Frontenay.
Trois Corbéennes l'accompagnèrent: Guillemette Chrétien, Marie Sénéchal et Jacquette Legrand.
Elles furent les premières Moniales de l'Ordre Réformé. En 1410 ayant reçu confirmation du Pape Alexandre V, elles s’établirent à Besançon où Colette fonda son premier Monastère. Au total dix-sept Couvents furent fondés de 1410 à 1447 et d'autres réformés :
Besançon (1410)
Auxonne (1412)
Poligny (1415-1417)
Seurre (1421-1423)
Decize (1419)
Moulins (14221-1425)
Aigueperse (1422-1425)
Le Puy-en-Velay (1425-1432)
Vevey (1422-1425)
Orbe (1426-1427)
Montbéliard (1430)
Lézignan-Corbières (avant 1431)
Castres (avant 1443)
Béziers (avant 1443)
Heidelberg (1438)
Pont-à-Mousson (1431-1447)
Hesdin (1437-1440)
Amiens (1442-1444)
Gand (1437-1442)
Elle échoua, une fois encore, à créer un Couvent à Corbie, en 1445.
La Réforme Colettine s'infiltra aussi dans l'Ordre masculin. Les Couvents de :
Dole,
Chariez,
Sellières,
Saint-Léger-sous-Beuvray,
Murat,
Castres et
Azille l'adoptèrent.
Une mystique thaumaturge
Il serait vain de comptabiliser les nombreux miracles et guérisons accomplis par ou grâce à Colette de Corbie.
Colette connut des extases, la lévitation, des effluves odoriférantes émanant de sa personne et de ce qu'elle touchait.
Elle eut connaissance de l'état des âmes du purgatoire, des dons de clairvoyance et de prophétie.
Elle avait le goût de la Pénitence, des mortifications, des jeûnes, de la pauvreté totale…
Une femme politique
Colette de Corbie œuvra pour l'extinction du schisme qui déchirait la Chrétienté occidentale.
Elle obtint des Papes et antipape la confirmation de ses pouvoirs.
Elle rencontra Vincent Ferrierhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Ferrier à Auxonne puis à Poligny en avril 1417. Colette agit auprès de l'antipape Félix V https://fr.wikipedia.org/wiki/Antipape_F%C3%A9lix_Vpour qu'il abdique sans succès de son vivant.
Colette réussit à passer outre les divisions politiques de la France, s'attirant la bienveillance de la Maison de Bourgogne et de la Maison de Bourbon pourtant ennemies.
Elle réussit également à se concilier les Maisons rivales de Savoie et de Genève.
Elle mourut à Gand dans le Couvent de Bethléem où elle fut inhumée. Puis ses ossements furent transportés à Poligny,https://fr.wikipedia.org/wiki/Poligny_%28Jura%29 son Couvent de prédilection, en 1783.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 07 Mars 2017 : Fête des Saintes Perpétue et Félicité, Martyres d'Afrique du Nord († 203). Perpétue est la Sainte Patronne de Vierzon.
(Au 07 Mars, L’Église Célèbre leur Fête en Afrique du Nord, mémoire obligatoire ailleurs au martyrologe romain. Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février).
(Au 07 Mars, L’Église Célèbre leur Fête en Afrique du Nord, mémoire obligatoire ailleurs au martyrologe romain. Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février).
Martyres à Carthage (✝ 203)
Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le Baptême à l'Évêque de Carthage.
L'empereur Septime Sévère ayant interdit le Christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule.
Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait.
Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel.
Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une Chrétienne de la ville.
Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse.
Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant.
Selon les "acta" de leur martyre, des témoins disaient :"Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie."
Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles soient des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première Prière Eucharistique de la liturgie latine.
Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février.
Un internaute nous signale: "Sainte Perpétue est la patronne de la ville de Vierzon dans le Cher."
Sainte Perpétue de Carthage à Vierzon...
Chaque année le Dimanche le plus proche du 7 mars, un pèlerinage est organisé à Vierzon par la Fraternité Sainte Perpétue. Voir aussi Sainte Perpétue de Carthage à Vierzon...http://fraternite-sainte-perpetue.com/sainte-perpetue.html
Le 7 Mars, au martyrologe romain, mémoire des Saintes martyres Perpétue et Félicité.
En 203, sous l’empereur Septime Sévère, elles furent arrêtées à Carthage avec de jeunes catéchumènes.
Perpétue était l’une d’elles, patricienne d’environ vingt-deux ans, mère d’un enfant à la mamelle; Félicité était une esclave; comme elle était enceinte, elle devait, d’après les lois, attendre d’avoir enfanté; elle gémissait dans les douleurs à l’heure de l’enfantement, mais se réjouissait d’être exposée aux bêtes. Elles s’avancèrent de la prison à l’amphithéâtre, le visage radieux, comme pour le Ciel.
Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le Baptême à l'Évêque de Carthage.
L'empereur Septime Sévère ayant interdit le Christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule.
Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait.
Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel.
Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une Chrétienne de la ville.
Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse.
Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant.
Selon les "acta" de leur martyre, des témoins disaient :"Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie."
Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles soient des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première Prière Eucharistique de la liturgie latine.
Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er Février.
Un internaute nous signale: "Sainte Perpétue est la patronne de la ville de Vierzon dans le Cher."
Sainte Perpétue de Carthage à Vierzon...
Chaque année le Dimanche le plus proche du 7 mars, un pèlerinage est organisé à Vierzon par la Fraternité Sainte Perpétue. Voir aussi Sainte Perpétue de Carthage à Vierzon...http://fraternite-sainte-perpetue.com/sainte-perpetue.html
Le 7 Mars, au martyrologe romain, mémoire des Saintes martyres Perpétue et Félicité.
En 203, sous l’empereur Septime Sévère, elles furent arrêtées à Carthage avec de jeunes catéchumènes.
Perpétue était l’une d’elles, patricienne d’environ vingt-deux ans, mère d’un enfant à la mamelle; Félicité était une esclave; comme elle était enceinte, elle devait, d’après les lois, attendre d’avoir enfanté; elle gémissait dans les douleurs à l’heure de l’enfantement, mais se réjouissait d’être exposée aux bêtes. Elles s’avancèrent de la prison à l’amphithéâtre, le visage radieux, comme pour le Ciel.
Vénération et reliques
Perpétue et Félicité sont évoquées dans la litanie des Saints lors de la Veillée Pascale dans l'Église Catholique, ainsi qu'à la fin de la Prière Eucharistique numéro 1 dans le rituel de la Messe Dominicale.
Selon la tradition berrichonne, les reliques de Sainte Perpétue, martyrisée le 07 Mars 203, furent transférées en 439 à Rome, puis de là, en 843, par l’Archevêque de Bourges Raoul à l'Abbaye de Dèvres https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_de_Bourges(ou Deuvre), à Saint-Georges-sur-la-Prée.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Georges-sur-la-Pr%C3%A9e
Après que cette Abbaye eut été saccagée par les Normands en 903, elle fut transférée à Vierzon https://fr.wikipedia.org/wiki/Vierzonen 926, et les reliques de Sainte Perpétue avec elle, sur le lieu de l'actuel Hôtel-de-Ville.
De là, ces reliques furent à nouveau transférées dans l'église Notre-Dame de Vierzon en 1807, où elles sont conservées aujourd'hui.
Perpétue est la Sainte Patronne de Vierzon et, suite à son martyre, est invoquée pour la protection des troupeaux de bétail.
Perpétue et Félicité sont évoquées dans la litanie des Saints lors de la Veillée Pascale dans l'Église Catholique, ainsi qu'à la fin de la Prière Eucharistique numéro 1 dans le rituel de la Messe Dominicale.
Selon la tradition berrichonne, les reliques de Sainte Perpétue, martyrisée le 07 Mars 203, furent transférées en 439 à Rome, puis de là, en 843, par l’Archevêque de Bourges Raoul à l'Abbaye de Dèvres https://fr.wikipedia.org/wiki/Raoul_de_Bourges(ou Deuvre), à Saint-Georges-sur-la-Prée.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Georges-sur-la-Pr%C3%A9e
Après que cette Abbaye eut été saccagée par les Normands en 903, elle fut transférée à Vierzon https://fr.wikipedia.org/wiki/Vierzonen 926, et les reliques de Sainte Perpétue avec elle, sur le lieu de l'actuel Hôtel-de-Ville.
De là, ces reliques furent à nouveau transférées dans l'église Notre-Dame de Vierzon en 1807, où elles sont conservées aujourd'hui.
Perpétue est la Sainte Patronne de Vierzon et, suite à son martyre, est invoquée pour la protection des troupeaux de bétail.
Lors de la persécution ordonnée par Septime Sévère [1], Perpétue et Félicité furent arrêtée à Thuburbo, ville épiscopale de la Proconsulaire (aujourd’hui Tebourba, en Tunisie).
Perpétue, âgée de vingt deux ans, était patricienne ; elle était encore catéchumène et mère d’un tout jeune enfant.
Félicité qui était esclave, était enceinte et elle accoucha d’une fille dans la maison.
Malgré les supplications de son père qui l’implore de se soumettrez et malgré son angoisse d’avoir à priver son enfant de sa mère, Perpétue demeure ferme jusqu’au bout.
Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’amphithéatrum Castrense de Carthage, le 7 mars 303, avec Saturus, Satuminus, Revocatus et Secundulus.
« Le jour se leva, où les martyrs allaient remporter la victoire, et ils sortirent de la prison pour s’avancer vers l’amphithéâtre comme s’ils allaient au Ciel.
Ils avaient des visages gais et radieux, et s’ils tremblaient, c’était de joie, non de peur. Perpétue, la première, fut frappée par les cornes d’une vache furieuse et tomba à la renverse. Puis elle se releva et voyant que Félicité avait été précipitée sur le sol, elle s’approcha, la prit par la main et l’aida à se redresser. Toutes deux demeurèrent debout.
La cruauté du peuple s’apaisa et on les fit sortir par la porte des Vivants. Là, Perpétue fut accueillie par un certain Rustique, alors catéchumène qui était à son service et, comme si elle sortait du sommeil (tellement elle avait été ravie en extase), elle se mit à regarder autour d’elle et dit, à la surprise de tous : ‘ Quand donc serons-nous exposés à cette vache dont on parle ?
Et quand elle apprit que cela avait déjà eu lieu, elle ne le crut pas avant d’avoir reconnu sur son corps et sur ses vêtements les marques des coups. Alors, après avoir appelé son frère et ce catéchumène, elle les exhorta ainsi :
Demeurez fermes dans la Foi, aimez vous tous les uns les autres, et ne soyez pas ébranlés par nos souffrances ’.
De même, Saturus, à une autre porte, s’adressait ainsi au soldat Pudens : ‘Finalement, comme je l’avais pensé et annoncé par avance, je n’ai vraiment rien souffert d’aucune bête jusqu’ici.
Et maintenant, crois de tout ton cœur: voici que je vais au-devant du léopard, et par une seule de ses morsures je parviens au but ’.
Et aussitôt, à la fin du spectacle, il fut livré à un léopard. A la première morsure, il fut tellement inondé de sang que le peuple, lorsqu’il revint, cria, comme si l’on était aux bains : ‘ Baigne-toi et bonne santé ! Baigne-toi et bonne santé ! ’
Ce cri témoignait qu’il avait reçu le second Baptême, celui du sang. Et, certes, après un tel bain, il avait trouvé le Salut.
Alors il dit au soldat Pudens : ‘ Adieu, garde mon souvenir et garde la Foi. Que tout cela, au lieu de t’ébranler, te fortifie ’.
En même temps il lui demanda l’anneau qu’il portait au doigt et, après l’avoir plongé dans sa blessure, il le lui remit en héritage, lui laissant cette relique, ce mémorial de son sang.
Puis, comme il est inanimé, on le jette avec les autres dans le local où l’on devait les égorger. Mais, comme le peuple les réclamait au milieu de l’arène pour être témoin oculaire de leur mise à mort en voyant l’épée s’enfoncer dans leurs corps, ils se levèrent d’eux-mêmes et se portèrent à l’endroit voulu par le peuple.
Mais d’abord ils s’embrassèrent pour achever la célébration de leur martyre par le rite du baiser de Paix.
Tous reçurent le coup d’épée, immobiles et silencieux; en particulier Saturus qui rendit l’esprit le premier, lui qui était monté le premier à l’échelle de la vision de Perpétue, pour attendre celle-ci.
Quant à Perpétue, ce fut elle qui conduisit elle-même à sa gorge la main encore novice de cet apprenti.
Mais, que ce soit par pitié ou par manque d’expérience, celui de Perpétue ne sait pas tuer. Il la blesse sans atteindre le bon endroit. L’épée du gladiateur s'arrêta entre ses côtes, et lui fit pousser un grand cri.
"Mon frère, ici, laisse-moi t’aider", dit-elle d’un filet de voix accompagné d’un très doux sourire.
Après avoir appuyé la pointe de l’épée contre la carotide droite, elle dit alors :
"Jésus, je me confie à toi ! Pousse, mon frère. Je te Bénis", et elle tourne la tête vers l’épée pour aider le gladiateur inexpérimenté et troublé.
Sans doute une telle femme ne pouvait-elle être mise à mort autrement, elle qui faisait peur à l’esprit mauvais: il fallait qu’elle-même le veuille ».
De temps immémorial les Saintes Félicité et Sainte Perpétue (citées au Canon de la Messe, première Prière Eucharistique) étaient honorées le 7 Mars sous le rite simple ; en 1901, Saint Pie X éleva leur Fête au rite double et la fixa au 6 Mars.
Le Bienheureux Pape Paul VI remit leur Fête au 7 Mars.
Depuis des siècles, ces Saints d'Afrique du Nord sont connus et vénérés en Berry ; Vierzon a pour patronne Sainte Perpétue.
Perpétue, âgée de vingt deux ans, était patricienne ; elle était encore catéchumène et mère d’un tout jeune enfant.
Félicité qui était esclave, était enceinte et elle accoucha d’une fille dans la maison.
Malgré les supplications de son père qui l’implore de se soumettrez et malgré son angoisse d’avoir à priver son enfant de sa mère, Perpétue demeure ferme jusqu’au bout.
Perpétue et Félicité sont martyrisées dans l’amphithéatrum Castrense de Carthage, le 7 mars 303, avec Saturus, Satuminus, Revocatus et Secundulus.
« Le jour se leva, où les martyrs allaient remporter la victoire, et ils sortirent de la prison pour s’avancer vers l’amphithéâtre comme s’ils allaient au Ciel.
Ils avaient des visages gais et radieux, et s’ils tremblaient, c’était de joie, non de peur. Perpétue, la première, fut frappée par les cornes d’une vache furieuse et tomba à la renverse. Puis elle se releva et voyant que Félicité avait été précipitée sur le sol, elle s’approcha, la prit par la main et l’aida à se redresser. Toutes deux demeurèrent debout.
La cruauté du peuple s’apaisa et on les fit sortir par la porte des Vivants. Là, Perpétue fut accueillie par un certain Rustique, alors catéchumène qui était à son service et, comme si elle sortait du sommeil (tellement elle avait été ravie en extase), elle se mit à regarder autour d’elle et dit, à la surprise de tous : ‘ Quand donc serons-nous exposés à cette vache dont on parle ?
Et quand elle apprit que cela avait déjà eu lieu, elle ne le crut pas avant d’avoir reconnu sur son corps et sur ses vêtements les marques des coups. Alors, après avoir appelé son frère et ce catéchumène, elle les exhorta ainsi :
Demeurez fermes dans la Foi, aimez vous tous les uns les autres, et ne soyez pas ébranlés par nos souffrances ’.
De même, Saturus, à une autre porte, s’adressait ainsi au soldat Pudens : ‘Finalement, comme je l’avais pensé et annoncé par avance, je n’ai vraiment rien souffert d’aucune bête jusqu’ici.
Et maintenant, crois de tout ton cœur: voici que je vais au-devant du léopard, et par une seule de ses morsures je parviens au but ’.
Et aussitôt, à la fin du spectacle, il fut livré à un léopard. A la première morsure, il fut tellement inondé de sang que le peuple, lorsqu’il revint, cria, comme si l’on était aux bains : ‘ Baigne-toi et bonne santé ! Baigne-toi et bonne santé ! ’
Ce cri témoignait qu’il avait reçu le second Baptême, celui du sang. Et, certes, après un tel bain, il avait trouvé le Salut.
Alors il dit au soldat Pudens : ‘ Adieu, garde mon souvenir et garde la Foi. Que tout cela, au lieu de t’ébranler, te fortifie ’.
En même temps il lui demanda l’anneau qu’il portait au doigt et, après l’avoir plongé dans sa blessure, il le lui remit en héritage, lui laissant cette relique, ce mémorial de son sang.
Puis, comme il est inanimé, on le jette avec les autres dans le local où l’on devait les égorger. Mais, comme le peuple les réclamait au milieu de l’arène pour être témoin oculaire de leur mise à mort en voyant l’épée s’enfoncer dans leurs corps, ils se levèrent d’eux-mêmes et se portèrent à l’endroit voulu par le peuple.
Mais d’abord ils s’embrassèrent pour achever la célébration de leur martyre par le rite du baiser de Paix.
Tous reçurent le coup d’épée, immobiles et silencieux; en particulier Saturus qui rendit l’esprit le premier, lui qui était monté le premier à l’échelle de la vision de Perpétue, pour attendre celle-ci.
Quant à Perpétue, ce fut elle qui conduisit elle-même à sa gorge la main encore novice de cet apprenti.
Mais, que ce soit par pitié ou par manque d’expérience, celui de Perpétue ne sait pas tuer. Il la blesse sans atteindre le bon endroit. L’épée du gladiateur s'arrêta entre ses côtes, et lui fit pousser un grand cri.
"Mon frère, ici, laisse-moi t’aider", dit-elle d’un filet de voix accompagné d’un très doux sourire.
Après avoir appuyé la pointe de l’épée contre la carotide droite, elle dit alors :
"Jésus, je me confie à toi ! Pousse, mon frère. Je te Bénis", et elle tourne la tête vers l’épée pour aider le gladiateur inexpérimenté et troublé.
Sans doute une telle femme ne pouvait-elle être mise à mort autrement, elle qui faisait peur à l’esprit mauvais: il fallait qu’elle-même le veuille ».
De temps immémorial les Saintes Félicité et Sainte Perpétue (citées au Canon de la Messe, première Prière Eucharistique) étaient honorées le 7 Mars sous le rite simple ; en 1901, Saint Pie X éleva leur Fête au rite double et la fixa au 6 Mars.
Le Bienheureux Pape Paul VI remit leur Fête au 7 Mars.
Depuis des siècles, ces Saints d'Afrique du Nord sont connus et vénérés en Berry ; Vierzon a pour patronne Sainte Perpétue.
Entrée du cirque où eut lieu le martyre de Sainte Pepétue, de Sainte Félicité et de leurs compagnons. Carthage. Actuelle Tunisie.
HYMNE
" Épouse du Christ, célèbre aujourd’hui dans de pieux cantiques deux femmes au cœur invincible ; chante avec transport deux cœurs d’hommes dans le sexe le plus faible.
Toutes deux nées sous le soleil de l’Afrique, toutes deux aujourd’hui, dans l’univers entier, brillent de l’éclat que leur ont acquis de sublimes combats ; le front de chacune est ceint de lauriers glorieux.
La noblesse du sang recommande d’abord Perpétue ; une récente alliance l’a unie à un époux illustre ; mais il est à ses yeux une illustration plus haute encore : elle préfère à tout le service du Christ.
Quoique libre, elle met sa gloire à servir un si grand roi ; quant à Félicité, la condition d’esclave est son sort ici-bas ; mais dans la lutte glorieuse elle suit d’un pas égal la noble Perpétue ; elle s’élance vers la palme avec une même ardeur.
En vain le père de Perpétue emploie pour l’abattre et les menaces et les pleurs ; elle n’éprouve qu’une filiale compassion pour l’erreur du vieillard ; bientôt il lui faut donner le dernier baiser à l’enfant qu’elle allaite.
Dans la prison, Félicité éprouve les douleurs dont Eve notre mère a attiré les rigueurs sur son sexe ; elle souffre et enfante en gémissant, celle qui bientôt doit souffrir pour Dieu avec allégresse.
Dans une vision, Perpétue voit s’ouvrir les portes du ciel ; il lui est permis de jeter ses regards dans ce séjour de délices ; elle apprend que des combats lui sont réservés, et aussi quel repos Dieu lui prépare après ces combats.
Elle voit une échelle d’or qui monte jusqu’au séjour céleste ; mais ses deux côtés sont armés de pointes menaçantes. Ceux qui viendraient à tomber de ces degrés périlleux, un affreux dragon couché au pied de l’échelle les recevrait dans sa gueule.
Monte, Ô femme, ne crains pas le dragon ; pose ton pied sur sa tête humiliée, comme sur le degré d’où tu montes vaillamment jusqu’au delà des astres.
Au sommet de l’échelle s’ouvre pour Perpétue un délicieux jardin : c’est là que l’aimable Pasteur comble ses brebis de caresses : " Ma fille, lui dit-il, ma fille tant désirée, te voilà donc enfin ", et il lui fait part d’un mets plein de douceur.
Une autre fois, elle se sent entraînée au milieu du cirque ; là un homme repoussant, d’un aspect horrible, brandissant un glaive, s’élance sur elle ; mais bientôt il est abattu et foulé sous le pied d’une faible femme. Reçois, Ô Perpétue, le prix de tes hauts faits.
Le jour de gloire, celui qui doit éclairer la victoire, se lève enfin pour les athlètes du Seigneur. Avancez, Ô martyres ! Le ciel tout entier t’attend, Ô Perpétue ! la cour des élus te désire, Ô Félicité !
Une bête farouche froisse cruellement les membres délicats de Perpétue ; bientôt c’est le tour de sa compagne ; mais, Ô Félicité, ta noble soeur se relevant de l’arène vient te tendre la main et te disposer à des luttes nouvelles.
Enfin Dieu, qui du haut du ciel contemple les combats de ces deux héroïnes, les appelle à la couronne ; il est temps qu’à travers leur sang qui s’épanche sur la terre, leurs âmes s’élancent dans le sein du Christ.
Bientôt le glaive d’un licteur comble le désir des martyres en les immolant. Le bras qui doit égorger Perpétue tremble en s’essayant ; mais la main de l’héroïne conduit elle-même sur sa gorge l’épée qui doit la traverser.
Et maintenant, Ô femmes magnanimes, goûtez à jamais près de l’Epoux les joies qui vous sont préparées ; il vous montre à nous comme les modèles du courage ; accordez votre puissant secours à ceux qui vous implorent.
Gloire éternelle au Père, louange égale au Fils et au divin Esprit qui les unit ; et vous, chrétiens, célébrez en tous lieux la force victorieuse que le ciel a donnée aux Martyrs.
Amen."
" Épouse du Christ, célèbre aujourd’hui dans de pieux cantiques deux femmes au cœur invincible ; chante avec transport deux cœurs d’hommes dans le sexe le plus faible.
Toutes deux nées sous le soleil de l’Afrique, toutes deux aujourd’hui, dans l’univers entier, brillent de l’éclat que leur ont acquis de sublimes combats ; le front de chacune est ceint de lauriers glorieux.
La noblesse du sang recommande d’abord Perpétue ; une récente alliance l’a unie à un époux illustre ; mais il est à ses yeux une illustration plus haute encore : elle préfère à tout le service du Christ.
Quoique libre, elle met sa gloire à servir un si grand roi ; quant à Félicité, la condition d’esclave est son sort ici-bas ; mais dans la lutte glorieuse elle suit d’un pas égal la noble Perpétue ; elle s’élance vers la palme avec une même ardeur.
En vain le père de Perpétue emploie pour l’abattre et les menaces et les pleurs ; elle n’éprouve qu’une filiale compassion pour l’erreur du vieillard ; bientôt il lui faut donner le dernier baiser à l’enfant qu’elle allaite.
Dans la prison, Félicité éprouve les douleurs dont Eve notre mère a attiré les rigueurs sur son sexe ; elle souffre et enfante en gémissant, celle qui bientôt doit souffrir pour Dieu avec allégresse.
Dans une vision, Perpétue voit s’ouvrir les portes du ciel ; il lui est permis de jeter ses regards dans ce séjour de délices ; elle apprend que des combats lui sont réservés, et aussi quel repos Dieu lui prépare après ces combats.
Elle voit une échelle d’or qui monte jusqu’au séjour céleste ; mais ses deux côtés sont armés de pointes menaçantes. Ceux qui viendraient à tomber de ces degrés périlleux, un affreux dragon couché au pied de l’échelle les recevrait dans sa gueule.
Monte, Ô femme, ne crains pas le dragon ; pose ton pied sur sa tête humiliée, comme sur le degré d’où tu montes vaillamment jusqu’au delà des astres.
Au sommet de l’échelle s’ouvre pour Perpétue un délicieux jardin : c’est là que l’aimable Pasteur comble ses brebis de caresses : " Ma fille, lui dit-il, ma fille tant désirée, te voilà donc enfin ", et il lui fait part d’un mets plein de douceur.
Une autre fois, elle se sent entraînée au milieu du cirque ; là un homme repoussant, d’un aspect horrible, brandissant un glaive, s’élance sur elle ; mais bientôt il est abattu et foulé sous le pied d’une faible femme. Reçois, Ô Perpétue, le prix de tes hauts faits.
Le jour de gloire, celui qui doit éclairer la victoire, se lève enfin pour les athlètes du Seigneur. Avancez, Ô martyres ! Le ciel tout entier t’attend, Ô Perpétue ! la cour des élus te désire, Ô Félicité !
Une bête farouche froisse cruellement les membres délicats de Perpétue ; bientôt c’est le tour de sa compagne ; mais, Ô Félicité, ta noble soeur se relevant de l’arène vient te tendre la main et te disposer à des luttes nouvelles.
Enfin Dieu, qui du haut du ciel contemple les combats de ces deux héroïnes, les appelle à la couronne ; il est temps qu’à travers leur sang qui s’épanche sur la terre, leurs âmes s’élancent dans le sein du Christ.
Bientôt le glaive d’un licteur comble le désir des martyres en les immolant. Le bras qui doit égorger Perpétue tremble en s’essayant ; mais la main de l’héroïne conduit elle-même sur sa gorge l’épée qui doit la traverser.
Et maintenant, Ô femmes magnanimes, goûtez à jamais près de l’Epoux les joies qui vous sont préparées ; il vous montre à nous comme les modèles du courage ; accordez votre puissant secours à ceux qui vous implorent.
Gloire éternelle au Père, louange égale au Fils et au divin Esprit qui les unit ; et vous, chrétiens, célébrez en tous lieux la force victorieuse que le ciel a donnée aux Martyrs.
Amen."
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 08 Mars 2017 : Fête de Saint Jean de Dieu, Fondateur des Frères de la Charité (Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu) (1495-1550).
Jean de Dieu, de son vrai nom Joao Ciudad, est né le 8 Mars 1495 à Montémor o Novo au Portugal.
A l’âge de huit ans, il quitte brusquement sa famille pour suivre un mystérieux gyrovague et commence une vie errante. Les raisons de ce départ restent un mystère.
Il arrive assez rapidement en Espagne, à Oropesa (Tolède) où il est accueilli dans la famille de Francisco Cid, dénommé « el Mayoral ».
La famille du Mayoral fait de l’élevage, et jusqu’à l’âge de 20 ans Jean se consacre au métier de berger. Il est apprécié de tous.
A la recherche d'aventures, il décide ensuite de s’enrôler dans les troupes que lève Charles Quint pour combattre François 1er.
Après cette expérience militaire, il redevient berger mais très vite, nous le retrouvons aux portes de Vienne en Autriche avec l’armée impériale qui entend stopper l’invasion des turcs de Soliman le Magnifique.
Il ira même jusqu’aux Pays Bas avec sa compagnie.
Quittant définitivement l’armée, il se met au service d’une noble famille espagnole condamnée à l’exil à Ceuta, sur la côte marocaine.
De retour en Espagne après un passage sur sa terre natale, il erre sur les routes d’Andalousie, s’installe à Grenade et se fait marchand ambulant de livres de piété et de chevalerie.
Un jour de 1539, il écoute une prédication du célèbre Jean d’Avila qu’on surnomme l’apôtre de l’Andalousie.
Et c’est la conversion. Bouleversé par ce qu'il vient d'entendre, il parcourt les rues de la ville en criant « Miséricorde ! Miséricorde ! », il arrache ses vêtements, se roule dans la boue.
Les enfants le poursuivent en criant « el loco ! el loco ! », « le fou ! le fou ! ». Il est alors enfermé à l’hôpital Royal de Grenade.
Il connaît le sort des malades mentaux de l’époque : jeûne, coups fouets, jets d’eau glacée…pour chasser le mal.
C’est à ce moment que naît sa vocation. Il décide de passer le reste de sa vie à secourir ceux qu’il a côtoyés à l’hôpital Royal : paralytiques, vagabonds, prostituées, et surtout malades mentaux.
Il fonde une première « maison de Dieu » qui s’avère très vite trop petite, il en fonde donc une deuxième plus grande.
Pour subvenir aux besoins de sa « maison de Dieu », il quête chaque jour en criant : « Frères, faites-vous du bien à vous-mêmes en donnant aux pauvres ! » Très vite, les habitants de Grenade le surnomment Jean de Dieu. Cinq compagnons, gagnés par son exemple, le rejoignent.
Il meurt le 8 Mars 1550, laissant derrière lui une renommée de sainteté qui traverse les frontières.
Ses compagnons vont très vite se réunir pour fonder l’Ordre Hospitalier des Frères de Saint Jean de Dieu, grâce au Pape Saint Pie V (Antonio Michele Ghislieri, 1566-1572) qui, le 1er Janvier 1572, approuve la Congrégation et lui donne la règle de Saint Augustin, et au Pape Sixte V (Felice Peretti, 1585-1590) qui, le 1er Octobre 1586, l’élève au rang d’Ordre Religieux.
>>> Six lettres manuscrites de Saint Jean de Dieu ont été conservées précieusement. Parmi les nombreuses citations, on peut y lire notamment « Dieu avant tout et par-dessus tout ce qui est au monde ! », « Je suis endetté et captif pour Jésus-Christ seul ! », ou encore, « Mettez votre confiance en Jésus-Christ seul ! »http://www.saintjeandedieu.fr/saint-jean-de-dieu/
→ Les lettres de Saint Jean de Dieu :
1ère lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/1Lettre-sjd-Sessa1.pdf
2ème lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/2Lettre-sjd-Sessa2.pdf
3ème lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/3Lettre-sjd-Sessa3.pdf
1ère lettre de saint Jean de Dieu à don Gutierre Lasso de la Vegahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/4Lettre-sjd-Gutierre1.pdf
2ème lettre de saint Jean de Dieu à don Gutierre Lasso de la Vegahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/5Lettre-sjd-Gutierre2.pdf
Lettre de saint Jean de Dieu à Louis-Baptistehttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/6Lettre-sjd-Louis-Baptiste.pdf
Jean de Dieu est Canonisé en 1690 par le Pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691), déclaré patron des malades et des hôpitaux en 1886 et protecteur des infirmiers et infirmières en 1930.
Aujourd’hui, l’Ordre Hospitalier est présent sur les cinq continents, les Frères y ont fondés des hôpitaux, des maisons de santé, des centres de réhabilitation, des accueils de nuit, des écoles de formation…
A l’âge de huit ans, il quitte brusquement sa famille pour suivre un mystérieux gyrovague et commence une vie errante. Les raisons de ce départ restent un mystère.
Il arrive assez rapidement en Espagne, à Oropesa (Tolède) où il est accueilli dans la famille de Francisco Cid, dénommé « el Mayoral ».
La famille du Mayoral fait de l’élevage, et jusqu’à l’âge de 20 ans Jean se consacre au métier de berger. Il est apprécié de tous.
A la recherche d'aventures, il décide ensuite de s’enrôler dans les troupes que lève Charles Quint pour combattre François 1er.
Après cette expérience militaire, il redevient berger mais très vite, nous le retrouvons aux portes de Vienne en Autriche avec l’armée impériale qui entend stopper l’invasion des turcs de Soliman le Magnifique.
Il ira même jusqu’aux Pays Bas avec sa compagnie.
Quittant définitivement l’armée, il se met au service d’une noble famille espagnole condamnée à l’exil à Ceuta, sur la côte marocaine.
De retour en Espagne après un passage sur sa terre natale, il erre sur les routes d’Andalousie, s’installe à Grenade et se fait marchand ambulant de livres de piété et de chevalerie.
Un jour de 1539, il écoute une prédication du célèbre Jean d’Avila qu’on surnomme l’apôtre de l’Andalousie.
Et c’est la conversion. Bouleversé par ce qu'il vient d'entendre, il parcourt les rues de la ville en criant « Miséricorde ! Miséricorde ! », il arrache ses vêtements, se roule dans la boue.
Les enfants le poursuivent en criant « el loco ! el loco ! », « le fou ! le fou ! ». Il est alors enfermé à l’hôpital Royal de Grenade.
Il connaît le sort des malades mentaux de l’époque : jeûne, coups fouets, jets d’eau glacée…pour chasser le mal.
C’est à ce moment que naît sa vocation. Il décide de passer le reste de sa vie à secourir ceux qu’il a côtoyés à l’hôpital Royal : paralytiques, vagabonds, prostituées, et surtout malades mentaux.
Il fonde une première « maison de Dieu » qui s’avère très vite trop petite, il en fonde donc une deuxième plus grande.
Pour subvenir aux besoins de sa « maison de Dieu », il quête chaque jour en criant : « Frères, faites-vous du bien à vous-mêmes en donnant aux pauvres ! » Très vite, les habitants de Grenade le surnomment Jean de Dieu. Cinq compagnons, gagnés par son exemple, le rejoignent.
Il meurt le 8 Mars 1550, laissant derrière lui une renommée de sainteté qui traverse les frontières.
Ses compagnons vont très vite se réunir pour fonder l’Ordre Hospitalier des Frères de Saint Jean de Dieu, grâce au Pape Saint Pie V (Antonio Michele Ghislieri, 1566-1572) qui, le 1er Janvier 1572, approuve la Congrégation et lui donne la règle de Saint Augustin, et au Pape Sixte V (Felice Peretti, 1585-1590) qui, le 1er Octobre 1586, l’élève au rang d’Ordre Religieux.
>>> Six lettres manuscrites de Saint Jean de Dieu ont été conservées précieusement. Parmi les nombreuses citations, on peut y lire notamment « Dieu avant tout et par-dessus tout ce qui est au monde ! », « Je suis endetté et captif pour Jésus-Christ seul ! », ou encore, « Mettez votre confiance en Jésus-Christ seul ! »http://www.saintjeandedieu.fr/saint-jean-de-dieu/
→ Les lettres de Saint Jean de Dieu :
1ère lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/1Lettre-sjd-Sessa1.pdf
2ème lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/2Lettre-sjd-Sessa2.pdf
3ème lettre de saint Jean de Dieu à la Duchesse de Sessahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/3Lettre-sjd-Sessa3.pdf
1ère lettre de saint Jean de Dieu à don Gutierre Lasso de la Vegahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/4Lettre-sjd-Gutierre1.pdf
2ème lettre de saint Jean de Dieu à don Gutierre Lasso de la Vegahttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/5Lettre-sjd-Gutierre2.pdf
Lettre de saint Jean de Dieu à Louis-Baptistehttp://www.saintjeandedieu.fr/wp-content/uploads/2015/12/6Lettre-sjd-Louis-Baptiste.pdf
Jean de Dieu est Canonisé en 1690 par le Pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691), déclaré patron des malades et des hôpitaux en 1886 et protecteur des infirmiers et infirmières en 1930.
Aujourd’hui, l’Ordre Hospitalier est présent sur les cinq continents, les Frères y ont fondés des hôpitaux, des maisons de santé, des centres de réhabilitation, des accueils de nuit, des écoles de formation…
A huit ans, pour des raisons que l'on ignore, le petit portugais Joao Ciudad fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes.
Pendant 33 ans, il va mener une vie d'errance: enfant-volé puis abandonné par un Prêtre-escroc, il parcourt l'Espagne. Tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire...
Le vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Gibraltar.
Et c'est là qu'un sermon de saint Jean d'Avilahttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1125/Saint-Jean-d-Avila.html le convertit. Il en est si exalté qu'on l'enferme avec les fous.
Puis son dévouement éclot en œuvres caritatives. Tout ce qu'il a découvert et souffert, va le faire devenir bon et Miséricordieux pour les misérables.
Il collecte pour eux, ouvre un hôpital, crée un Ordre de religieux, l'Ordre de la Charité. L'hôpital qu'il a fondé à Grenade donnera naissance aux Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira: "Il reste en moi trois sujets d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j'ai contractées pour les soutenir."
Mémoire de Saint Jean de Dieu, Religieux. Né au Portugal, après une vie pleine d’aventures et de périls, où il fut tour à tour en Espagne berger, régisseur, soldat, pèlerin et marchand d’images, mais avec le désir d’une vie meilleure, il construisit à Grenade un hôpital où il servit et soigna avec une constante charité les pauvres et les malades, et s’adjoignit des compagnons qui constituèrent plus tard l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. Il s’en alla vers le repos éternel en 1550.
Martyrologe romain.
Pendant 33 ans, il va mener une vie d'errance: enfant-volé puis abandonné par un Prêtre-escroc, il parcourt l'Espagne. Tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire...
Le vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Gibraltar.
Et c'est là qu'un sermon de saint Jean d'Avilahttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1125/Saint-Jean-d-Avila.html le convertit. Il en est si exalté qu'on l'enferme avec les fous.
Puis son dévouement éclot en œuvres caritatives. Tout ce qu'il a découvert et souffert, va le faire devenir bon et Miséricordieux pour les misérables.
Il collecte pour eux, ouvre un hôpital, crée un Ordre de religieux, l'Ordre de la Charité. L'hôpital qu'il a fondé à Grenade donnera naissance aux Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira: "Il reste en moi trois sujets d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j'ai contractées pour les soutenir."
Mémoire de Saint Jean de Dieu, Religieux. Né au Portugal, après une vie pleine d’aventures et de périls, où il fut tour à tour en Espagne berger, régisseur, soldat, pèlerin et marchand d’images, mais avec le désir d’une vie meilleure, il construisit à Grenade un hôpital où il servit et soigna avec une constante charité les pauvres et les malades, et s’adjoignit des compagnons qui constituèrent plus tard l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. Il s’en alla vers le repos éternel en 1550.
Martyrologe romain.
Saint Jean de Dieu
Biographie
Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad.
Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un Prêtre qui se rendait à Madrid ; ce Prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre.
Ses parents le recherchèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : « André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais Bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. »
Thérèse ajouta : « Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton Salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un Couvent Franciscain de Lisbonne.
Cependant, Jean avait rejoint le Prêtre sur la route de Madrid mais, arrivé à Oropeza (Nouvelle-Castille), il fut incapable d’aller plus loin ; le Prêtre le confia au mayoral du comte dont il devint l’un des bergers.
Dix ans plus tard, Jean qui avait appris à lire, à écrire et à calculer se vit confier l’administration de la ferme du mayoral qui prospéra au delà de toute attente ; son maître fut si content de lui qu’il lui proposa d’épouser sa fille.
Or, comme Jean avait fait le vœu de se consacrer uniquement à Dieu et que, malgré ses refus, le mayoral revenait à la charge, il prit la fuite pour s'engager dans les armées de Charles Quint.
Le comte d’Oropeza avait reçu l’ordre de lever des troupes pour débloquer Fontarabie qu’assiégeait une armée française.
Pendant cette campagne, sans imiter les mauvais exemples des soudards espagnols, Jean perdit tout de même un peu des pratiques spéciales de la dévotion qu’il avait pour la Sainte Vierge.
Alors qu’il était tombé de cheval et laissé sans connaissance sur le bord du chemin où les Français avaient bien des chances de le faire prisonnier, réveillé, il invoqua Marie qui lui apparut pour le ramener sain et sauf dans le camp espagnol.
Après avoir été faussement accusé d’avoir volé le butin dont il avait la garde, Jean, sauvé de la pendaison par un officier supérieur, quitta l’armée espagnole.
Il passa deux jours à genoux, au bord de la route, à méditer au pied d’un calvaire et se résolut à revenir dans la maison du mayoral qui l’accueillit comme un fils et lui rendit l’administration de ses biens.
S’avisant que les animaux de la ferme étaient mieux traités que les hommes et que l’on n’hésitait pas à dépenser pour eux tandis que les mendiants étaient renvoyés, Jean pensa que son temps serait mieux employé à soigner les pauvres qu’à engraisser les bêtes, sans pour autant savoir comment s’y prendre.
Le mayoral étant revenu à ses anciens projets de mariage, Jean s’enrôla de nouveau dans les armées.
En 1522, après avoir participé à la défense victorieuse de Vienne contre Soliman II, il quitta l'armée et, après avoir fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, retourna au Portugal où il apprit d’un vieil oncle maternel, dernier survivant de sa famille, la mort de ses parents.
Il résolut d’aller en Afrique pour soulager les Chrétiens que les Musulmans retenaient en esclavage.
A Gibraltar, il se fit serviteur bénévole du comte Sylva que Jean III venait d’exiler à Ceuta (Afrique). Il passa en Afrique où il soigna jusqu’à la mort le comte Sylva.
Jean se proposait de ramener à l’Église les Chrétiens qui avaient apostasié, mais un Franciscain de Ceuta lui ordonna de retourner en Espagne où Dieu lui communiquerait ses volontés.
Biographie
Saint Jean de Dieu naquit le 8 mars 1495 à Montemor-O-Novo, au diocèse d’Evora, dans la province portugaise d'Alemtéjo, des artisans André et Thérèse Ciudad.
Ses parents l’élevèrent dans des sentiments chrétiens. Jean avait huit ans lorsque ses parents donnèrent l’hospitalité à un Prêtre qui se rendait à Madrid ; ce Prêtre dit tant de bien des œuvres de bienfaisances qui s’accomplissaient en Espagne, que l’enfant s’enfuit en secret de la maison paternelle pour le rejoindre.
Ses parents le recherchèrent sans succès puis sa mère tomba malade. Un soir, elle dit à son mari : « André, ne le cherche plus, nous ne reverrons pas notre enfant en ce monde ; son ange gardien m’est apparu pour me dire : Ne vous désespérez pas, mais Bénissez le Seigneur, je suis chargé de le garder et il est en lieu sûr. »
Thérèse ajouta : « Pour moi, je quitte ce monde sans regret ; lorsque je ne serai plus, André, pense à assurer ton Salut, consacre-toi à Dieu. » Vingt jours après la disparition de son fils, Thérèse mourut et André, renonçant au monde, entra dans un Couvent Franciscain de Lisbonne.
Cependant, Jean avait rejoint le Prêtre sur la route de Madrid mais, arrivé à Oropeza (Nouvelle-Castille), il fut incapable d’aller plus loin ; le Prêtre le confia au mayoral du comte dont il devint l’un des bergers.
Dix ans plus tard, Jean qui avait appris à lire, à écrire et à calculer se vit confier l’administration de la ferme du mayoral qui prospéra au delà de toute attente ; son maître fut si content de lui qu’il lui proposa d’épouser sa fille.
Or, comme Jean avait fait le vœu de se consacrer uniquement à Dieu et que, malgré ses refus, le mayoral revenait à la charge, il prit la fuite pour s'engager dans les armées de Charles Quint.
Le comte d’Oropeza avait reçu l’ordre de lever des troupes pour débloquer Fontarabie qu’assiégeait une armée française.
Pendant cette campagne, sans imiter les mauvais exemples des soudards espagnols, Jean perdit tout de même un peu des pratiques spéciales de la dévotion qu’il avait pour la Sainte Vierge.
Alors qu’il était tombé de cheval et laissé sans connaissance sur le bord du chemin où les Français avaient bien des chances de le faire prisonnier, réveillé, il invoqua Marie qui lui apparut pour le ramener sain et sauf dans le camp espagnol.
Après avoir été faussement accusé d’avoir volé le butin dont il avait la garde, Jean, sauvé de la pendaison par un officier supérieur, quitta l’armée espagnole.
Il passa deux jours à genoux, au bord de la route, à méditer au pied d’un calvaire et se résolut à revenir dans la maison du mayoral qui l’accueillit comme un fils et lui rendit l’administration de ses biens.
S’avisant que les animaux de la ferme étaient mieux traités que les hommes et que l’on n’hésitait pas à dépenser pour eux tandis que les mendiants étaient renvoyés, Jean pensa que son temps serait mieux employé à soigner les pauvres qu’à engraisser les bêtes, sans pour autant savoir comment s’y prendre.
Le mayoral étant revenu à ses anciens projets de mariage, Jean s’enrôla de nouveau dans les armées.
En 1522, après avoir participé à la défense victorieuse de Vienne contre Soliman II, il quitta l'armée et, après avoir fait un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, retourna au Portugal où il apprit d’un vieil oncle maternel, dernier survivant de sa famille, la mort de ses parents.
Il résolut d’aller en Afrique pour soulager les Chrétiens que les Musulmans retenaient en esclavage.
A Gibraltar, il se fit serviteur bénévole du comte Sylva que Jean III venait d’exiler à Ceuta (Afrique). Il passa en Afrique où il soigna jusqu’à la mort le comte Sylva.
Jean se proposait de ramener à l’Église les Chrétiens qui avaient apostasié, mais un Franciscain de Ceuta lui ordonna de retourner en Espagne où Dieu lui communiquerait ses volontés.
Lecture
Pour vaincre, le diable et la chair, il est essentiel de ne pas se fier à soi-même, car on tombera mille fois dans le péché ; il faut et il suffit de ne s’en remettre qu’à Jésus Christ et ne pas pécher uniquement par amour pour Lui et pour sa Bonté ; il ne faut pas davantage murmurer, ni faire du mal ou provoquer du danger pour son prochain : désirer pour le prochain ce que nous voudrions qu’on fasse pour nous ; et désirer que tous soient sauvés ; aimer aussi et servir Jésus Christ seul pour ce qu’il est Lui, et non par peur de l’enfer.
Jean de Dieu, Lettre à la Duchesse de Sesse.
Pour vaincre, le diable et la chair, il est essentiel de ne pas se fier à soi-même, car on tombera mille fois dans le péché ; il faut et il suffit de ne s’en remettre qu’à Jésus Christ et ne pas pécher uniquement par amour pour Lui et pour sa Bonté ; il ne faut pas davantage murmurer, ni faire du mal ou provoquer du danger pour son prochain : désirer pour le prochain ce que nous voudrions qu’on fasse pour nous ; et désirer que tous soient sauvés ; aimer aussi et servir Jésus Christ seul pour ce qu’il est Lui, et non par peur de l’enfer.
Jean de Dieu, Lettre à la Duchesse de Sesse.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 09 Mars 2017 : Fête de Sainte Françoise Romaine, Pénitente romaine (✝ 1440).
(Sainte Françoise a laissé 93 visions qu'elle a dictée elle-même à son Confesseur. Le Traité de l'Enfer, en particulier, est fort remarquable).
Parmi toutes les choses étonnantes de sa vie, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son Ange gardien, et les luttes terribles qu'elle eut à soutenir contre le démon.
(Sainte Françoise a laissé 93 visions qu'elle a dictée elle-même à son Confesseur. Le Traité de l'Enfer, en particulier, est fort remarquable).
Parmi toutes les choses étonnantes de sa vie, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son Ange gardien, et les luttes terribles qu'elle eut à soutenir contre le démon.
Pénitente romaine (✝ 1440).
A treize ans, parce qu'elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible.
Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions.
Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin.
Elle acceptait avec une joie paisible les charges d'épouse et de mère de famille.
Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes œuvres.
Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.
- Le monastère fondé par sainte Françoise Romaine (site en italien)http://www.tordespecchi.it/public/index.php?Home
Mémoire de Sainte Françoise Romaine, Religieuse. Mariée toute jeune, elle vécut quarante ans dans le mariage, épouse et mère de famille parfaite, admirable de piété, d’humilité et de patience.
En période de calamités, elle distribua ses biens aux pauvres, soigna les malades et, après la mort de son mari, elle se retira parmi les oblates qu’elle avait rassemblées sous la Règle de Saint Benoît, et mourut en 1440.
Martyrologe romain
"Dieu ne l’avait pas choisie afin qu’elle devint sainte pour elle-même seulement, mais pour qu’elle fît servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain.
Il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les cœurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes."
(Témoignage de l’un de ses contemporains).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170309&id=2569&fd=0
A treize ans, parce qu'elle était de bonne noblesse romaine, elle dut épouser Lorenzo de Ponziani. Ils formèrent un ménage parfait, amoureux et paisible.
Pour le public, elle était une merveilleuse maîtresse de maison et une grande dame dans ses réceptions.
Mais elle réservait à Dieu ses conversations les plus longues, dans le petit oratoire au fond de son jardin.
Elle acceptait avec une joie paisible les charges d'épouse et de mère de famille.
Devenue veuve, elle se retira dans la petite congrégation des Oblates de saint Benoît qu'elle venait de fonder pour les dames romaines qui voulaient s'adonner à la prière et aux bonnes œuvres.
Elle mourut chez elle en soignant son fils malade.
- Le monastère fondé par sainte Françoise Romaine (site en italien)http://www.tordespecchi.it/public/index.php?Home
Mémoire de Sainte Françoise Romaine, Religieuse. Mariée toute jeune, elle vécut quarante ans dans le mariage, épouse et mère de famille parfaite, admirable de piété, d’humilité et de patience.
En période de calamités, elle distribua ses biens aux pauvres, soigna les malades et, après la mort de son mari, elle se retira parmi les oblates qu’elle avait rassemblées sous la Règle de Saint Benoît, et mourut en 1440.
Martyrologe romain
"Dieu ne l’avait pas choisie afin qu’elle devint sainte pour elle-même seulement, mais pour qu’elle fît servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain.
Il lui suffisait de peu de mots pour réconforter les cœurs attristés et souffrants, apaiser les inquiets, calmer les emportés, réconcilier les ennemis, éteindre les haines invétérées et les rancunes."
(Témoignage de l’un de ses contemporains).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170309&id=2569&fd=0
Son enfance, passée dans le recueillement et dans l'union avec Dieu, l'avait disposée à se consacrer à Jésus-Christ ; mais Dieu permit que ses parents l'engageassent, dans le mariage, pour donner aux personnes mariées un admirable modèle à imiter.
Sa maison fut l'école de toutes les vertus Chrétiennes. Aimable pour tous, on ne sait laquelle fut la plus parfaite, de l'épouse, de la mère, de la maîtresse.
Les obligations de son état n'étaient jamais sacrifiées au bonheur de prier Dieu, et elle en reçut la récompense ; car, un jour qu'elle avait été obligée de s'interrompre quatre fois pendant la récitation du même verset de son office, elle retrouva le verset écrit en lettres d'or.
Elle obtint de son mari, au bout de quelques années de mariage, de vivre en sa maison comme une véritable Religieuse. Plus tard, son mari étant mort, elle put rejoindre les Sœurs Oblates, qu'elle avait fondées, et avec qui elle avait vécu jusque là en communauté d'œuvres et de prières.
Parmi toutes les choses étonnantes de sa vie, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son ange gardien, et les luttes terribles qu'elle eut à soutenir contre le démon.
Outre son ange gardien, Dieu lui avait donné un ange chargé de la punir ; cet ange était sévère ; car, à la moindre faute, il la frappait, même en public.
L'ange restait invisible, mais les coups étaient entendus de tous. Ainsi, quelques personnes tenant un jour devant elle une conversation frivole, Dieu inspira à la sainte de les interrompre, et comme elle hésitait, elle reçut sur la joue un rude soufflet.
Souvent, alors qu'elle était à genoux devant une statue de la Sainte Vierge, son ange s'approchait et continuait avec elle la Prière.
Sa maison fut l'école de toutes les vertus Chrétiennes. Aimable pour tous, on ne sait laquelle fut la plus parfaite, de l'épouse, de la mère, de la maîtresse.
Les obligations de son état n'étaient jamais sacrifiées au bonheur de prier Dieu, et elle en reçut la récompense ; car, un jour qu'elle avait été obligée de s'interrompre quatre fois pendant la récitation du même verset de son office, elle retrouva le verset écrit en lettres d'or.
Elle obtint de son mari, au bout de quelques années de mariage, de vivre en sa maison comme une véritable Religieuse. Plus tard, son mari étant mort, elle put rejoindre les Sœurs Oblates, qu'elle avait fondées, et avec qui elle avait vécu jusque là en communauté d'œuvres et de prières.
Parmi toutes les choses étonnantes de sa vie, on peut signaler surtout la présence ordinaire et visible de son ange gardien, et les luttes terribles qu'elle eut à soutenir contre le démon.
Outre son ange gardien, Dieu lui avait donné un ange chargé de la punir ; cet ange était sévère ; car, à la moindre faute, il la frappait, même en public.
L'ange restait invisible, mais les coups étaient entendus de tous. Ainsi, quelques personnes tenant un jour devant elle une conversation frivole, Dieu inspira à la sainte de les interrompre, et comme elle hésitait, elle reçut sur la joue un rude soufflet.
Souvent, alors qu'elle était à genoux devant une statue de la Sainte Vierge, son ange s'approchait et continuait avec elle la Prière.
Sainte Françoise Romaine et le démon.
Fresque du Monastère des Oblates du Mont-Olivet. Rome.
On représente généralement Sainte Françoise avec un ange à côté d'elle.
Plus d'une fois l'ange dévoué eut à chasser les démons, qui ne cessaient de harceler la servante de Dieu.
Une nuit, pendant qu'elle priait, le diable la prit par les cheveux, et, la portant sur la terrasse de la maison, la suspendit au-dessus de la rue ; mais Dieu la remit en sûreté dans sa cellule.
D'autres fois, elle était traînée violemment ; l'ennemi du salut prenait toutes les formes pour la tromper ou l'épouvanter ; le calme de Françoise excitait son dépit et le mettait en fuite.
Elle mourut le 9 Mars 1440 en soignant son fils Jean-Baptiste, ses dernières paroles furent :
« Le Ciel s'ouvre, les anges descendent, l'Archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait signe de le suivre ».
Françoise Romaine a été Canonisée, le 29 Mai 1608, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621).
Fresque du Monastère des Oblates du Mont-Olivet. Rome.
On représente généralement Sainte Françoise avec un ange à côté d'elle.
Plus d'une fois l'ange dévoué eut à chasser les démons, qui ne cessaient de harceler la servante de Dieu.
Une nuit, pendant qu'elle priait, le diable la prit par les cheveux, et, la portant sur la terrasse de la maison, la suspendit au-dessus de la rue ; mais Dieu la remit en sûreté dans sa cellule.
D'autres fois, elle était traînée violemment ; l'ennemi du salut prenait toutes les formes pour la tromper ou l'épouvanter ; le calme de Françoise excitait son dépit et le mettait en fuite.
Elle mourut le 9 Mars 1440 en soignant son fils Jean-Baptiste, ses dernières paroles furent :
« Le Ciel s'ouvre, les anges descendent, l'Archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait signe de le suivre ».
Françoise Romaine a été Canonisée, le 29 Mai 1608, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621).
Les attaques du démon furent si terribles que le Seigneur permit à l’ange gardien de Françoise de se faire visible et prompt à réprimer tout ce qui pouvait empêcher sa progression.
Son premier enfant, Jean-Baptiste, naquit en 1400 ; elle le nourrit elle-même et l’instruisit des vérités de la religion, corrigeant ses défauts d’obstination et de colère. L’année suivante, à la mort de sa belle-mère, elle fut appelée à gouverner la maison des Ponziani dont elle fit un exemple, tant dans l’organisation que dans la piété.
Lorsque la famine et la peste s’abattirent sur Rome, Françoise et Vanozza s’épuisèrent en charité et allèrent jusqu’à se faire mendiantes pour secourir les indigents.
Le Seigneur les aida par quelques miracles. Lorenzo, témoin de tant de merveilles, laissa sa femme organiser sa vie à sa guise ; elle vendit ses robes et ses bijoux, distribua l’argent aux pauvres et de s’habilla plus que d’une robe verte de drap grossier.
Elle avait vingt ans lorsque naquit son deuxième fils, Jean-Evangelista, qui montra dès l’enfance des dons certains de sainteté.
Trois plus tard lui naissait une fille, Agnès, douce et aussi précoce que son frère dans la sainteté.
En 1409, dans l’anarchie romaine, pour avoir défendu la cause de l’Eglise, Lorenzo fut frappé d’un coup de poignard dont il ne mourut pas ; quelques temps plus tard, il fut enfermé et l’on demanda que Françoise livrât son fils aîné en otage ; ne pouvant refuser, elle porte Jean-Baptiste au Capitole et se retire dans l’église de l’Ara Cœli ; prosternée devant l’image de la Vierge, elle entend : « Ne crains rien, je suis ici pour te protéger » ; sur la place, le ravisseur a chargé l’enfant sur son cheval mais, comme le cheval refusait obstinément d’avancer, on rapporta l’enfant à sa mère qui n’avait pas quitté l’église.
L’année suivante, lors de l’invasion de Rome par Ladislas Durazzo, Françoise continua ses charités tandis que toute sa famille fuyait Rome.
Un an après sa mort, Jean-Evangelista apparut à sa mère pour lui révéler la gloire dont il jouissait au Ciel et lui annoncer qu’Agnès allait bientôt le rejoindre.
Françoise tomba malade vers 1414 et, par crainte de la contagion, fut abandonnée de tous, sauf de Vanozza ; c’est à cette époque qu’elle a ses terribles visions de l’enfer.
Ladislas Durazzo mourut et Rome retrouva la paix ; les Ponziani rentrèrent et retrouvèrent leurs biens ; Lorenzo renonça à la vie publique pour la piété.
Le 15 Août 1425, à Santa Maria Nuova, Françoise, pour neuf dames romaines, fonda l’association des oblates de Marie, rattachée aux Bénédictins du Mont Olivet, dont Eugène IV confirmera la règle en 1444.
Avant d’entrer dans la Congrégation dont elle était la Fondatrice, Françoise dut attendre la mort de Lorenzo.
Elle mourut le 9 Mars 1440 en disant : « Le Ciel s’ouvre, les anges descendent, l’archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait suivre de le suivre. »
Son premier enfant, Jean-Baptiste, naquit en 1400 ; elle le nourrit elle-même et l’instruisit des vérités de la religion, corrigeant ses défauts d’obstination et de colère. L’année suivante, à la mort de sa belle-mère, elle fut appelée à gouverner la maison des Ponziani dont elle fit un exemple, tant dans l’organisation que dans la piété.
Lorsque la famine et la peste s’abattirent sur Rome, Françoise et Vanozza s’épuisèrent en charité et allèrent jusqu’à se faire mendiantes pour secourir les indigents.
Le Seigneur les aida par quelques miracles. Lorenzo, témoin de tant de merveilles, laissa sa femme organiser sa vie à sa guise ; elle vendit ses robes et ses bijoux, distribua l’argent aux pauvres et de s’habilla plus que d’une robe verte de drap grossier.
Elle avait vingt ans lorsque naquit son deuxième fils, Jean-Evangelista, qui montra dès l’enfance des dons certains de sainteté.
Trois plus tard lui naissait une fille, Agnès, douce et aussi précoce que son frère dans la sainteté.
En 1409, dans l’anarchie romaine, pour avoir défendu la cause de l’Eglise, Lorenzo fut frappé d’un coup de poignard dont il ne mourut pas ; quelques temps plus tard, il fut enfermé et l’on demanda que Françoise livrât son fils aîné en otage ; ne pouvant refuser, elle porte Jean-Baptiste au Capitole et se retire dans l’église de l’Ara Cœli ; prosternée devant l’image de la Vierge, elle entend : « Ne crains rien, je suis ici pour te protéger » ; sur la place, le ravisseur a chargé l’enfant sur son cheval mais, comme le cheval refusait obstinément d’avancer, on rapporta l’enfant à sa mère qui n’avait pas quitté l’église.
L’année suivante, lors de l’invasion de Rome par Ladislas Durazzo, Françoise continua ses charités tandis que toute sa famille fuyait Rome.
Un an après sa mort, Jean-Evangelista apparut à sa mère pour lui révéler la gloire dont il jouissait au Ciel et lui annoncer qu’Agnès allait bientôt le rejoindre.
Françoise tomba malade vers 1414 et, par crainte de la contagion, fut abandonnée de tous, sauf de Vanozza ; c’est à cette époque qu’elle a ses terribles visions de l’enfer.
Ladislas Durazzo mourut et Rome retrouva la paix ; les Ponziani rentrèrent et retrouvèrent leurs biens ; Lorenzo renonça à la vie publique pour la piété.
Le 15 Août 1425, à Santa Maria Nuova, Françoise, pour neuf dames romaines, fonda l’association des oblates de Marie, rattachée aux Bénédictins du Mont Olivet, dont Eugène IV confirmera la règle en 1444.
Avant d’entrer dans la Congrégation dont elle était la Fondatrice, Françoise dut attendre la mort de Lorenzo.
Elle mourut le 9 Mars 1440 en disant : « Le Ciel s’ouvre, les anges descendent, l’archange a fini sa tâche, il est debout devant moi et me fait suivre de le suivre. »
Sainte Françoise Romaine annonçant à Rome la fin de la peste
TRAITE SUR L’ENFER DE SAINTE FRANCOISE ROMAINE.
http://enfer-catholique.blogspot.com/2008/10/trait-de-lenfer-de-sainte-francoise.html.http://enfer-catholique.blogspot.fr/2008/10/trait-de-lenfer-de-sainte-francoise.html
Juste une remarque pour certaines personnes pouvant être choqué que des personnes ayant conservé leur virginité puisse être en Enfer à cause de cela !
- 6° Tourments des vierges folles. Françoise vit ces âmes qui, fort jalouses de conserver leur virginité corporelle, prenaient peu de soin de la pureté de leur cœur. Les démons les flagellaient cruellement avec des chaînes de fer rouge.
Il faut toujours réaliser que Jésus est infinie Miséricorde et infinie Justice. Il ne regarde pas l’apparence que l’on veut montrer aux autres qui nous regardent, mais ce que nous vivons dans le profond et le secret de notre cœur !
Nous pouvons paraitre très bien, vierge, pur, religieux aux autres, si cela est source d’orgueil pour nous (tu as vu Seigneur, moi, j’ai su resté pur, pas comme eux !!!! Cela ne vous rappelle pas une parabole !!!), nous serons condamné pour notre orgueil…si nous sommes tentés par des images « mauvaises », et qu’au lieu de les rejeter, nous les malaxons en nous jusqu’à en vivre et nous en délecter intérieurement (même si cela est invisible aux autres :
rêver du péché est déjà péché, rêver d’adultère est déjà l’adultère)…c’est pour cela que nous serons condamné !!!
TRAITE SUR L’ENFER DE SAINTE FRANCOISE ROMAINE.
http://enfer-catholique.blogspot.com/2008/10/trait-de-lenfer-de-sainte-francoise.html.http://enfer-catholique.blogspot.fr/2008/10/trait-de-lenfer-de-sainte-francoise.html
Juste une remarque pour certaines personnes pouvant être choqué que des personnes ayant conservé leur virginité puisse être en Enfer à cause de cela !
- 6° Tourments des vierges folles. Françoise vit ces âmes qui, fort jalouses de conserver leur virginité corporelle, prenaient peu de soin de la pureté de leur cœur. Les démons les flagellaient cruellement avec des chaînes de fer rouge.
Il faut toujours réaliser que Jésus est infinie Miséricorde et infinie Justice. Il ne regarde pas l’apparence que l’on veut montrer aux autres qui nous regardent, mais ce que nous vivons dans le profond et le secret de notre cœur !
Nous pouvons paraitre très bien, vierge, pur, religieux aux autres, si cela est source d’orgueil pour nous (tu as vu Seigneur, moi, j’ai su resté pur, pas comme eux !!!! Cela ne vous rappelle pas une parabole !!!), nous serons condamné pour notre orgueil…si nous sommes tentés par des images « mauvaises », et qu’au lieu de les rejeter, nous les malaxons en nous jusqu’à en vivre et nous en délecter intérieurement (même si cela est invisible aux autres :
rêver du péché est déjà péché, rêver d’adultère est déjà l’adultère)…c’est pour cela que nous serons condamné !!!
Fresque inspirée des visions de l'enfer de sainte Françoise Romaine.
Monastère des Oblates du Mont-Olivet. Rome.
Monastère des Oblates du Mont-Olivet. Rome.
VISIONS DE SAINTE FRANCOISE ROMAINE
Sainte Françoise a laissé 93 visions qu'elle a dictée elle-même à son Confesseur. Le Traité de l'Enfer, en particulier, est fort remarquable.
Dans la vision treizième, elle voit la Sainte Vierge dont la tête est ornée de trois Couronnes : celle de sa Virginité, celle de son Humilité et celle de sa Gloire.
Dans la vision quatorzième, elle raconte le Ciel : celui-ci est divisé en Ciel étoilé, Ciel cristallin et Ciel empyrée.
Le Ciel des astres est très lumineux ; le cristallin l'est encore davantage, mais ces lumières ne sont rien en comparaison de celles qui éclairent le Ciel empyrée : ce sont les Plaies de Jésus qui illuminent ce troisième Ciel.
Dans la dix-septième vision, Dieu lui montre sa Divinité : elle vit comme un grand cercle qui n'avait d'autre soutien que lui-même, et jetait un éclat si vif que la Sainte ne pouvait le regarder en face : elle lut au milieu les paroles suivantes : " Principe sans principe et fin sans fin ".
Elle vit ensuite comment se fit la création des anges : ils furent tous créés à la fois, et la puissance de Dieu les laissa tomber comme des flocons de neige que les nuées versent sur les montagnes pendant la saison d'hiver.
Ceux qui ont perdu la Gloire du Ciel à jamais, forment le tiers de l'immense multitude de ces esprits.
Le 13 février 1432, c'est la vingt et unième vision, le chœur des vierges, conduit par sainte Madeleine et sainte Agnès, lui fit entendre le cantique suivant :
" Si quelqu'un désire entrer dans le Cœur de Jésus, il doit se dépouiller de toutes choses tant intérieures qu’extérieures ; se mépriser et se juger digne du mépris éternel ; agir en toute simplicité, n'affecter rien qui ne soit conforme à ses sentiments, ne point chercher à paraître meilleur qu'on n'est aux yeux de Dieu ; ne jamais revenir sur ses sacrifices ; se renoncer à soi-même et connaître sa misère au point de ne plus oser lever les yeux pour regarder son Dieu ; se haïr soi-même au point de demander vengeance au Seigneur ; rendre au Très-Haut les dons qu'on en a reçus : mémoire, entendement, volonté ; regarder les louanges comme un supplice et un châtiment ; s'il arrive qu'on vous témoigne de l'aversion, regarder cette peine comme un bain d'eau de rose dans lequel il faut se plonger avec une vraie humilité ; les injures doivent résonner aux oreilles de l'âme qui tend à la perfection comme des sons agréables ; il faut recevoir les injures, les mauvais traitements comme des caresses : ce n'est pas assez, il faut en rendre grâces à Dieu, il faut en remercier ceux de qui on les reçoit ; l'homme parfait doit se faire si petit qu'on ne doit pas plus l'apercevoir qu'un grain de millet jeté au fond d'une rivière profonde."
Il lui fut dit ensuite qu'une seule âme s'était trouvée au monde ornée de toutes les vertus dans un degré suprême : celle de Marie.
Dans la quarante-troisième vision, elle tint Jésus sur ses genoux : Il avait la forme d'un petit agneau.
Elle vit ensuite un autel magnifiquement orné sur lequel était un agneau portant les stigmates des cinq plaies.
Au pied de l'autel étaient un grand nombre de riches chandeliers arrangés dans un bel ordre. Au premier rang, c'était le plus éloigné, il y en avait sept qui signifiaient les vertus principales ; au second rang, il y en avait douze qui signifiaient les douze articles du symbole ; au troisième, il y en avait sept qui signifiaient les sept dons du Saint-Esprit ; au quatrième, il y en avait sept autres qui représentaient les sept Sacrements de l'Église.
Cette vision, qui eut lieu un jour de la Toussaint, dura treize heures. Elle vit encore les principaux Ordres de Saints qui s'avançaient sous leurs étendards.
Les patriarches étaient conduits par Saint Jean-Baptiste ; les Apôtres par Saint Pierre et Saint Paul ; les Évangélistes par Saint Jean et Saint Marc ; les martyrs par Saint Laurent et Saint Étienne ; les docteurs par Saint Grégoire et Saint Jérôme ; les Religieux par Saint Benoît, Saint Bernard, Saint Dominique et Saint François ; les Ermites par Saint Paul et Saint Antoine ; les vierges par Sainte Marie-Madeleine et Sainte Agnès ; les veuves par Sainte Anne et Sainte Sabine ; et les femmes mariées par Sainte Cécile.
Sainte Françoise a laissé 93 visions qu'elle a dictée elle-même à son Confesseur. Le Traité de l'Enfer, en particulier, est fort remarquable.
Dans la vision treizième, elle voit la Sainte Vierge dont la tête est ornée de trois Couronnes : celle de sa Virginité, celle de son Humilité et celle de sa Gloire.
Dans la vision quatorzième, elle raconte le Ciel : celui-ci est divisé en Ciel étoilé, Ciel cristallin et Ciel empyrée.
Le Ciel des astres est très lumineux ; le cristallin l'est encore davantage, mais ces lumières ne sont rien en comparaison de celles qui éclairent le Ciel empyrée : ce sont les Plaies de Jésus qui illuminent ce troisième Ciel.
Dans la dix-septième vision, Dieu lui montre sa Divinité : elle vit comme un grand cercle qui n'avait d'autre soutien que lui-même, et jetait un éclat si vif que la Sainte ne pouvait le regarder en face : elle lut au milieu les paroles suivantes : " Principe sans principe et fin sans fin ".
Elle vit ensuite comment se fit la création des anges : ils furent tous créés à la fois, et la puissance de Dieu les laissa tomber comme des flocons de neige que les nuées versent sur les montagnes pendant la saison d'hiver.
Ceux qui ont perdu la Gloire du Ciel à jamais, forment le tiers de l'immense multitude de ces esprits.
Le 13 février 1432, c'est la vingt et unième vision, le chœur des vierges, conduit par sainte Madeleine et sainte Agnès, lui fit entendre le cantique suivant :
" Si quelqu'un désire entrer dans le Cœur de Jésus, il doit se dépouiller de toutes choses tant intérieures qu’extérieures ; se mépriser et se juger digne du mépris éternel ; agir en toute simplicité, n'affecter rien qui ne soit conforme à ses sentiments, ne point chercher à paraître meilleur qu'on n'est aux yeux de Dieu ; ne jamais revenir sur ses sacrifices ; se renoncer à soi-même et connaître sa misère au point de ne plus oser lever les yeux pour regarder son Dieu ; se haïr soi-même au point de demander vengeance au Seigneur ; rendre au Très-Haut les dons qu'on en a reçus : mémoire, entendement, volonté ; regarder les louanges comme un supplice et un châtiment ; s'il arrive qu'on vous témoigne de l'aversion, regarder cette peine comme un bain d'eau de rose dans lequel il faut se plonger avec une vraie humilité ; les injures doivent résonner aux oreilles de l'âme qui tend à la perfection comme des sons agréables ; il faut recevoir les injures, les mauvais traitements comme des caresses : ce n'est pas assez, il faut en rendre grâces à Dieu, il faut en remercier ceux de qui on les reçoit ; l'homme parfait doit se faire si petit qu'on ne doit pas plus l'apercevoir qu'un grain de millet jeté au fond d'une rivière profonde."
Il lui fut dit ensuite qu'une seule âme s'était trouvée au monde ornée de toutes les vertus dans un degré suprême : celle de Marie.
Dans la quarante-troisième vision, elle tint Jésus sur ses genoux : Il avait la forme d'un petit agneau.
Elle vit ensuite un autel magnifiquement orné sur lequel était un agneau portant les stigmates des cinq plaies.
Au pied de l'autel étaient un grand nombre de riches chandeliers arrangés dans un bel ordre. Au premier rang, c'était le plus éloigné, il y en avait sept qui signifiaient les vertus principales ; au second rang, il y en avait douze qui signifiaient les douze articles du symbole ; au troisième, il y en avait sept qui signifiaient les sept dons du Saint-Esprit ; au quatrième, il y en avait sept autres qui représentaient les sept Sacrements de l'Église.
Cette vision, qui eut lieu un jour de la Toussaint, dura treize heures. Elle vit encore les principaux Ordres de Saints qui s'avançaient sous leurs étendards.
Les patriarches étaient conduits par Saint Jean-Baptiste ; les Apôtres par Saint Pierre et Saint Paul ; les Évangélistes par Saint Jean et Saint Marc ; les martyrs par Saint Laurent et Saint Étienne ; les docteurs par Saint Grégoire et Saint Jérôme ; les Religieux par Saint Benoît, Saint Bernard, Saint Dominique et Saint François ; les Ermites par Saint Paul et Saint Antoine ; les vierges par Sainte Marie-Madeleine et Sainte Agnès ; les veuves par Sainte Anne et Sainte Sabine ; et les femmes mariées par Sainte Cécile.
Sainte Françoise Romaine est prise par la main par
Notre Seigneur Jésus-Christ.
Fresque de la Basilique Notre-Dame-d'Ara-Coeli. Rome.
Notre Seigneur Jésus-Christ.
Fresque de la Basilique Notre-Dame-d'Ara-Coeli. Rome.
PRIERE
Nous vous glorifions pour ces dons de Dieu, Ô Françoise ! Mais ayez pitié de nous qui sommes si loin encore du droit sentier par lequel vous avez marché.
Aidez-nous à devenir chrétiens ; réprimez en nous l'amour du monde et de ses vanités, courbez-nous sous le joug de la pénitence, rappelez-nous à l'humilité, fortifiez-nous dans les tentations.
Votre crédit sur le cœur de Dieu vous rendit assez puissante pour produire des raisins sur un cep flétri par les frimas de l'hiver ; obtenez que Notre Seigneur Jésus-Christ, la vraie Vigne, comme il s'appelle lui-même, daigne nous rafraîchir bientôt du vin de son Amour exprimé sous le pressoir de la Croix.
Offrez-lui pour nous vos mérites, vous qui, comme lui, avez souffert volontairement pour les pécheurs.
Priez aussi pour Rome Chrétienne qui vous a produite ; faites-y fleurir rattachement à la Foi, la sainteté des mœurs et la fidélité à l'Eglise.
Veillez sur la grande famille des fidèles ; que vos Prières en obtiennent l'accroissement, et renouvellent en elle la ferveur des anciens jours."
Nous vous glorifions pour ces dons de Dieu, Ô Françoise ! Mais ayez pitié de nous qui sommes si loin encore du droit sentier par lequel vous avez marché.
Aidez-nous à devenir chrétiens ; réprimez en nous l'amour du monde et de ses vanités, courbez-nous sous le joug de la pénitence, rappelez-nous à l'humilité, fortifiez-nous dans les tentations.
Votre crédit sur le cœur de Dieu vous rendit assez puissante pour produire des raisins sur un cep flétri par les frimas de l'hiver ; obtenez que Notre Seigneur Jésus-Christ, la vraie Vigne, comme il s'appelle lui-même, daigne nous rafraîchir bientôt du vin de son Amour exprimé sous le pressoir de la Croix.
Offrez-lui pour nous vos mérites, vous qui, comme lui, avez souffert volontairement pour les pécheurs.
Priez aussi pour Rome Chrétienne qui vous a produite ; faites-y fleurir rattachement à la Foi, la sainteté des mœurs et la fidélité à l'Eglise.
Veillez sur la grande famille des fidèles ; que vos Prières en obtiennent l'accroissement, et renouvellent en elle la ferveur des anciens jours."
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 10 Mars 2017 : Fête du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie (1832- ✝ 1869).
À Frasne-le-Château, le 10 Mars 1869, la naissance au Ciel (dies natalis) du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, dont la mémoire est célébrée le 05 Septembre.
À Frasne-le-Château, le 10 Mars 1869, la naissance au Ciel (dies natalis) du Bienheureux Jean-Joseph Lataste, dont la mémoire est célébrée le 05 Septembre.
Jean-Joseph Lataste (1832-1869), Dominicain et Fondateur des Sœurs Dominicaines de Béthanie
Déclaré vénérable le 1er Juin 2007, il a été béatifié le 3 juin 2012 http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/dossiers-de-presse/366413-beatification-du-frere-jean-joseph-lataste-a-besancon/à Besançon!!
Le 27 Juin 2011, le Pape Benoît XVI avait autorisé la promulgation de la reconnaissance d'un miracle attribué à Jean-Joseph Lataste.
"Le Père Lataste a œuvré, en dépit des préjugés et des résistances dans l'Église, à la création de cette Congrégation Dominicaine qui accueillait les femmes détenues en fin de peine.
Il voulait que, dans les Couvents où elles étaient accueillies, ces femmes puissent devenir Religieuses, et qu'il n'y ait aucune différence entre elles et les autres sœurs."
"Le Père Lataste est né à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 Septembre 1832. Très jeune, il se sent appelé au Sacerdoce.
Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’Ordre Dominicain...
En 1864, il est envoyé prêcher une retraite aux détenues de la prison de Cadillac où il découvrit en elles les merveilleux effets de la grâce, et, en certaines, un réel appel à se donner à Dieu dans une vie Consacrée.
C’est dans cette prison, devant l’Eucharistie, qu’il reçut l’inspiration de fonder une nouvelle famille Religieuse, où toutes les Sœurs, quel que soit leur passé, seraient unies dans un même amour et une même consécration, témoignant par là que pour se donner à nous 'Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes' (P. Lataste)
Deux ans plus tard il ouvrait la première Communauté des Dominicaines de Béthanie, sous le patronage de Sainte Marie-Magdeleine.
'Quel que soit votre passé ne vous considérez plus comme des prisonnières, mais comme des âmes vouées à Dieu, vous aussi, à la suite des âmes Religieuse.' (P. Lataste)
Deux ans après cette Fondation, il tombe malade et meurt le 10 Mars 1869. Sur sa tombe il est écrit: 'Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies.'"
Site des Dominicaines de Béthaniehttp://dominicainesdebethanie.org/
- Un miracle attribué à un prêtre dominicain français - site de l'Église Catholique en France.http://www.eglise.catholique.fr/actualites/
- Sa fête est fixée au 5 septembre
http://www.lataste2012.org/dossier_presse/homelies/Lataste%20lettera%20apostolica%20b%C3%A9atif%20V2.pdf(site de la béatification en 2012)http://www.lataste2012.org/
Déclaré vénérable le 1er Juin 2007, il a été béatifié le 3 juin 2012 http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/dossiers-de-presse/366413-beatification-du-frere-jean-joseph-lataste-a-besancon/à Besançon!!
Le 27 Juin 2011, le Pape Benoît XVI avait autorisé la promulgation de la reconnaissance d'un miracle attribué à Jean-Joseph Lataste.
"Le Père Lataste a œuvré, en dépit des préjugés et des résistances dans l'Église, à la création de cette Congrégation Dominicaine qui accueillait les femmes détenues en fin de peine.
Il voulait que, dans les Couvents où elles étaient accueillies, ces femmes puissent devenir Religieuses, et qu'il n'y ait aucune différence entre elles et les autres sœurs."
"Le Père Lataste est né à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 Septembre 1832. Très jeune, il se sent appelé au Sacerdoce.
Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’Ordre Dominicain...
En 1864, il est envoyé prêcher une retraite aux détenues de la prison de Cadillac où il découvrit en elles les merveilleux effets de la grâce, et, en certaines, un réel appel à se donner à Dieu dans une vie Consacrée.
C’est dans cette prison, devant l’Eucharistie, qu’il reçut l’inspiration de fonder une nouvelle famille Religieuse, où toutes les Sœurs, quel que soit leur passé, seraient unies dans un même amour et une même consécration, témoignant par là que pour se donner à nous 'Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes' (P. Lataste)
Deux ans plus tard il ouvrait la première Communauté des Dominicaines de Béthanie, sous le patronage de Sainte Marie-Magdeleine.
'Quel que soit votre passé ne vous considérez plus comme des prisonnières, mais comme des âmes vouées à Dieu, vous aussi, à la suite des âmes Religieuse.' (P. Lataste)
Deux ans après cette Fondation, il tombe malade et meurt le 10 Mars 1869. Sur sa tombe il est écrit: 'Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies.'"
Site des Dominicaines de Béthaniehttp://dominicainesdebethanie.org/
- Un miracle attribué à un prêtre dominicain français - site de l'Église Catholique en France.http://www.eglise.catholique.fr/actualites/
- Sa fête est fixée au 5 septembre
http://www.lataste2012.org/dossier_presse/homelies/Lataste%20lettera%20apostolica%20b%C3%A9atif%20V2.pdf(site de la béatification en 2012)http://www.lataste2012.org/
«La main qui a relevé les unes est la même qui a préservé les autres de tomber.» (Père Lataste).
Béatification du père Jean-Joseph Lataste (Vidéo)
Une capacité surprenante à pardonner
Dans un système de fer, ou aucune initiative, aucune fantaisie, n'était possible, ou le silence perpétuel et le travail forcé maintenaient la population carcérale dans une passivité complète, il a apporté la fraîcheur d'une parole directe et fraternelle, sans compromission avec le péché et le crime.
II a été émerveillé par ce qu'il a vu en prison, par la qualité de la conversion de celles que tout le monde considérait comme des « filles perdues ».
II a pu constater que le crime dont elles étaient coupables n'obscurcissait plus leur vie : « Elles étaient coupables, elles sont innocentes ».
Leur capacité surprenante à pardonner à ceux qui les ont poussées au crime est un signe de la lumière qui éclaire à nouveau leur vie.
Faire confiance
Par ses dialogues avec les détenues, par leurs confidences, il a été convaincu que le seul moyen de leur redonner une place dans la société était de leur faire confiance, de mettre un terme au processus de punition et de honte qui pesait sur elles, bien longtemps après leur sortie de prison.
On se méfie d'elles, et on croit avoir raison en constatant la proportion effrayante de récidive, mais on ne comprend pas que la récidive est souvent déclenchée par cette méfiance même.
Le même habit Dominicain
Toutes les portes et toutes les mains se ferment lorsqu'on apprend d'où elles viennent
Deux ans plus tard, il en a fait des Sœurs, des Sœurs Dominicaines, en fondant la maison de Béthanie, où se rassemblent, aujourd'hui encore, sous le même habit Dominicain et dans une même Prière Contemplative des femmes qui n'ont pas connu de grosses épreuves et celles dont le passé est perturbé par le crime, la prostitution, l'alcool ou d'autres souffrances.
Les réactions ont été vives, surtout au sein de l'Ordre : comment oser « donner la blanche livrée de saint Dominique à des personnes réputées infâmes comme le sont les réhabilitées de Béthanie ? »
Ce que nous sommes
Le Père Lataste a réagi aux contradictions en saint religieux, ne s'élevant jamais contre la volonté de ses supérieurs, défendant ses chères Sœurs avec droiture et humilité.
Il est mort trop vite, à 36 ans, pour pouvoir goûter l'entrée officielle des sœurs de Béthanie dans l'Ordre des Frères Prêcheurs, trop vite pour pouvoir constater à quel point son intuition était juste :
« Les plus grands pécheurs ont en eux ce qui fait les plus grands saints ».
Le Père Lataste a voulu proclamer au monde, suivi par les Sœurs de Béthanie, que « Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, il n'est touché que de ce que nous sommes. »
Récemment, une détenue a été bouleversée en entendant cette phrase à la radio, au cours d'une émission sur le Père Lataste : aujourd'hui encore, sa parole fait renaître l'espérance, sa miséricorde touche des cœurs qu'on pouvait croire définitivement fermés.
Dans un système de fer, ou aucune initiative, aucune fantaisie, n'était possible, ou le silence perpétuel et le travail forcé maintenaient la population carcérale dans une passivité complète, il a apporté la fraîcheur d'une parole directe et fraternelle, sans compromission avec le péché et le crime.
II a été émerveillé par ce qu'il a vu en prison, par la qualité de la conversion de celles que tout le monde considérait comme des « filles perdues ».
II a pu constater que le crime dont elles étaient coupables n'obscurcissait plus leur vie : « Elles étaient coupables, elles sont innocentes ».
Leur capacité surprenante à pardonner à ceux qui les ont poussées au crime est un signe de la lumière qui éclaire à nouveau leur vie.
Faire confiance
Par ses dialogues avec les détenues, par leurs confidences, il a été convaincu que le seul moyen de leur redonner une place dans la société était de leur faire confiance, de mettre un terme au processus de punition et de honte qui pesait sur elles, bien longtemps après leur sortie de prison.
On se méfie d'elles, et on croit avoir raison en constatant la proportion effrayante de récidive, mais on ne comprend pas que la récidive est souvent déclenchée par cette méfiance même.
Le même habit Dominicain
Toutes les portes et toutes les mains se ferment lorsqu'on apprend d'où elles viennent
Deux ans plus tard, il en a fait des Sœurs, des Sœurs Dominicaines, en fondant la maison de Béthanie, où se rassemblent, aujourd'hui encore, sous le même habit Dominicain et dans une même Prière Contemplative des femmes qui n'ont pas connu de grosses épreuves et celles dont le passé est perturbé par le crime, la prostitution, l'alcool ou d'autres souffrances.
Les réactions ont été vives, surtout au sein de l'Ordre : comment oser « donner la blanche livrée de saint Dominique à des personnes réputées infâmes comme le sont les réhabilitées de Béthanie ? »
Ce que nous sommes
Le Père Lataste a réagi aux contradictions en saint religieux, ne s'élevant jamais contre la volonté de ses supérieurs, défendant ses chères Sœurs avec droiture et humilité.
Il est mort trop vite, à 36 ans, pour pouvoir goûter l'entrée officielle des sœurs de Béthanie dans l'Ordre des Frères Prêcheurs, trop vite pour pouvoir constater à quel point son intuition était juste :
« Les plus grands pécheurs ont en eux ce qui fait les plus grands saints ».
Le Père Lataste a voulu proclamer au monde, suivi par les Sœurs de Béthanie, que « Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, il n'est touché que de ce que nous sommes. »
Récemment, une détenue a été bouleversée en entendant cette phrase à la radio, au cours d'une émission sur le Père Lataste : aujourd'hui encore, sa parole fait renaître l'espérance, sa miséricorde touche des cœurs qu'on pouvait croire définitivement fermés.
Découvrez la vie du Père Lataste en vidéo
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 11 Mars 2017 : Fête de Saint Euloge, Archevêque de Cordoue, Martyr († 859).
Très cultivé, il est le fils d'un sénateur de Cordoue, ville dont il devient Archevêque. Il a une connaissance approfondie des Saintes Écritures et rédige des règles pour plusieurs Monastères de Navarre et de Pamplune.
Lorsque les Maures commencent à persécuter les Chrétiens (vers 850), il œuvre à soulager les victimes de cette persécution, non sans être lui-même arrêté plusieurs fois pour les mêmes raisons.
Il composa une "Exhortation au martyre" pour encourager les Chrétiens à affronter l'Islam.
Las d'être traités en parias, beaucoup en effet étaient tentés de se convertir à l'Islam.
Il fut arrêté après avoir recueilli une jeune Musulmane, devenue Chrétienne, Ste Léocrice (ou Lucrère) et que ses parents maltraitaient pour cette raison.
Il fut fouetté puis décapité.
Léocricia montra autant d'intrépidité et fut aussi exécutée.
Il est invoqué par les personnes condamnées qui souhaitent obtenir une grâce ou une remise de peine.
Lorsque les Maures commencent à persécuter les Chrétiens (vers 850), il œuvre à soulager les victimes de cette persécution, non sans être lui-même arrêté plusieurs fois pour les mêmes raisons.
Il composa une "Exhortation au martyre" pour encourager les Chrétiens à affronter l'Islam.
Las d'être traités en parias, beaucoup en effet étaient tentés de se convertir à l'Islam.
Il fut arrêté après avoir recueilli une jeune Musulmane, devenue Chrétienne, Ste Léocrice (ou Lucrère) et que ses parents maltraitaient pour cette raison.
Il fut fouetté puis décapité.
Léocricia montra autant d'intrépidité et fut aussi exécutée.
Il est invoqué par les personnes condamnées qui souhaitent obtenir une grâce ou une remise de peine.
Les Maures avaient envahi sa patrie et persécutaient le nom Chrétien. Euloge lutta avec persévérance contre leur influence perverse et contre les Chrétiens traîtres et perfides qui cherchaient à entraîner leurs frères dans une honteuse apostasie.
Que d'âmes durent à son zèle ardent, à ses éloquents écrits, à ses exhortations enflammées, de demeurer fidèles à Jésus-Christ !
C'est surtout grâce à lui que l'on vit une nouvelle et magnifique floraison de victimes immolées pour la Foi, qui furent plus tard pour l'Espagne la source de grandes Bénédictions.
Euloge lui-même recueillit les noms et les actes de ces généreux martyrs.
Mais il allait bientôt, lui aussi, se joindre à eux et conquérir la couronne glorieuse qu'il avait méritée à tant d'autres.
Le premier soin du savant Prêtre, quand il comparut devant son juge, fut de lui exposer avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet, et de l'engager à se faire lui-même disciple de Jésus-Christ, unique Sauveur du monde.
Furieux d'une si sainte audace, le juge ordonne de le frapper à coups de fouets jusqu'à ce qu'il expire :
« Vous auriez bien plus tôt fait, lui dit Euloge, de me condamner à mourir par le glaive, car sachez bien que je suis prêt à mourir plusieurs fois pour Jésus-Christ ! »
Conduit devant le conseil du prince Musulman, le vaillant Prêtre se mit encore à prêcher hardiment l'Évangile avec tant de véhémence que, pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée.
Comme on le conduisait au supplice, l'un des soldats lui donna un soufflet ; Euloge, se souvenant des enseignements de son divin Maître, tendit l'autre joue sans se plaindre, et le misérable osa le frapper de nouveau.
Quand le Saint fut arrivé au lieu du supplice, il pria à genoux, étendit les mains vers le Ciel, fit le signe de la Croix et unit ses souffrances et son martyre aux souffrances et à la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la Croix ; puis il tendit sa tête au bourreau et consomma son sacrifice.
Les fidèles rachetèrent du bourreau la tête de Saint Euloge, et donnèrent à son corps une sépulture honorable.
Que d'âmes durent à son zèle ardent, à ses éloquents écrits, à ses exhortations enflammées, de demeurer fidèles à Jésus-Christ !
C'est surtout grâce à lui que l'on vit une nouvelle et magnifique floraison de victimes immolées pour la Foi, qui furent plus tard pour l'Espagne la source de grandes Bénédictions.
Euloge lui-même recueillit les noms et les actes de ces généreux martyrs.
Mais il allait bientôt, lui aussi, se joindre à eux et conquérir la couronne glorieuse qu'il avait méritée à tant d'autres.
Le premier soin du savant Prêtre, quand il comparut devant son juge, fut de lui exposer avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet, et de l'engager à se faire lui-même disciple de Jésus-Christ, unique Sauveur du monde.
Furieux d'une si sainte audace, le juge ordonne de le frapper à coups de fouets jusqu'à ce qu'il expire :
« Vous auriez bien plus tôt fait, lui dit Euloge, de me condamner à mourir par le glaive, car sachez bien que je suis prêt à mourir plusieurs fois pour Jésus-Christ ! »
Conduit devant le conseil du prince Musulman, le vaillant Prêtre se mit encore à prêcher hardiment l'Évangile avec tant de véhémence que, pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée.
Comme on le conduisait au supplice, l'un des soldats lui donna un soufflet ; Euloge, se souvenant des enseignements de son divin Maître, tendit l'autre joue sans se plaindre, et le misérable osa le frapper de nouveau.
Quand le Saint fut arrivé au lieu du supplice, il pria à genoux, étendit les mains vers le Ciel, fit le signe de la Croix et unit ses souffrances et son martyre aux souffrances et à la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la Croix ; puis il tendit sa tête au bourreau et consomma son sacrifice.
Les fidèles rachetèrent du bourreau la tête de Saint Euloge, et donnèrent à son corps une sépulture honorable.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 12 Mars 2017 : Fête de la Bienheureuse Angela Salawa, vierge, Tertiaire Franciscaine à Cracovie (1881- ✝ 1922).
Bienheureuse Angela Salawa
(1881-192)
« Ce qu’il y a de faible dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort » (1 Co 1, 27)
Si certains de par leurs origines semblent prédisposés plus que d’autres à connaître la gloire des autels, tel n’est pas le cas d’Angela Salawa.
Onzième de douze enfants, Angela naît le 9 Septembre 1881 à Siepraw près de Cracovie dans une famille très religieuse.
Très tôt, elle ressent en son cœur l’appel du Christ. De santé chétive, elle ne peut aider à la forge de son père et doit quitter la maison familiale.
Embauchée à l’âge de 16 ans comme domestique, elle se laisse aller lors de ses temps de loisirs à une certaine facilité et sa Foi tiédie.
C’est tandis qu’elle danse lors d’un mariage qu’elle perçoit de nouveau un appel du Christ à le suivre.
Cet épisode marque un tournant dans son existence.
C’est en restant dans le monde qu’elle choisit en 1900 de se Consacrer en prenant des vœux privés de Chasteté et de Vertu comme vierge du Tiers Ordre séculier de Saint François d’Assise.
Lectrice de Sainte Thérèse d’Avila et de Saint Jean de la Croix, Angela a de suite à cœur de réunir et d’instruire les jeunes femmes domestiques qu’elle côtoie.
Sa vie professionnelle est marquée par l’abnégation et la prière et ce sont sans nul doute ces valeurs qui la conduisent à s’occuper d’une manière admirable des prisonniers et blessés de guerre lors du premier conflit mondial, sans égard à leur nationalité ou à leur religion.
En 1918, sa santé se dégrade et elle doit renoncer à travailler.
Désormais sans ressources, réfugiée dans une cave, abandonnée de sa famille et de ses amis, elle va connaître une lente agonie dans des souffrances qu’elle vivra dans la Foi, l’Espérance et la Charité sans jamais se plaindre.
Décédée le 12 Mars 1922, elle sera Béatifiée à Cracovie par le Pape Saint Jean-Paul II le 13 Août 1991.
« Cette ville était l’environnement de son travail, de sa souffrance et de la maturation de sa sainteté.
Connectée à la spiritualité de Saint François d’Assise, elle a montré une sensibilité inhabituelle à L’Esprit Saint ». (Jean Paul II, homélie de la Messe de Béatification, 13 Août 1991).
(1881-192)
« Ce qu’il y a de faible dans le monde,
voilà ce que Dieu a choisi pour confondre ce qui est fort » (1 Co 1, 27)
Si certains de par leurs origines semblent prédisposés plus que d’autres à connaître la gloire des autels, tel n’est pas le cas d’Angela Salawa.
Onzième de douze enfants, Angela naît le 9 Septembre 1881 à Siepraw près de Cracovie dans une famille très religieuse.
Très tôt, elle ressent en son cœur l’appel du Christ. De santé chétive, elle ne peut aider à la forge de son père et doit quitter la maison familiale.
Embauchée à l’âge de 16 ans comme domestique, elle se laisse aller lors de ses temps de loisirs à une certaine facilité et sa Foi tiédie.
C’est tandis qu’elle danse lors d’un mariage qu’elle perçoit de nouveau un appel du Christ à le suivre.
Cet épisode marque un tournant dans son existence.
C’est en restant dans le monde qu’elle choisit en 1900 de se Consacrer en prenant des vœux privés de Chasteté et de Vertu comme vierge du Tiers Ordre séculier de Saint François d’Assise.
Lectrice de Sainte Thérèse d’Avila et de Saint Jean de la Croix, Angela a de suite à cœur de réunir et d’instruire les jeunes femmes domestiques qu’elle côtoie.
Sa vie professionnelle est marquée par l’abnégation et la prière et ce sont sans nul doute ces valeurs qui la conduisent à s’occuper d’une manière admirable des prisonniers et blessés de guerre lors du premier conflit mondial, sans égard à leur nationalité ou à leur religion.
En 1918, sa santé se dégrade et elle doit renoncer à travailler.
Désormais sans ressources, réfugiée dans une cave, abandonnée de sa famille et de ses amis, elle va connaître une lente agonie dans des souffrances qu’elle vivra dans la Foi, l’Espérance et la Charité sans jamais se plaindre.
Décédée le 12 Mars 1922, elle sera Béatifiée à Cracovie par le Pape Saint Jean-Paul II le 13 Août 1991.
« Cette ville était l’environnement de son travail, de sa souffrance et de la maturation de sa sainteté.
Connectée à la spiritualité de Saint François d’Assise, elle a montré une sensibilité inhabituelle à L’Esprit Saint ». (Jean Paul II, homélie de la Messe de Béatification, 13 Août 1991).
Témoignage d’une expérience mystique.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 13 Mars 2017 : Fête des Saints Rodrigue et Salomon, Martyrs à Cordoue († 857).
Illustration: Rodrigo de Córdoba - tableau de Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682) - musée de Dresde
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/805/Saints-Rodrigue-et-Salomon-de-Cordoue.html
Saints Rodrigue et Salomon de Cordoue
Martyrs de Cordoue (✝ 857)
Ils étaient trois frères vivant à Cordoue sous la domination arabe. Deux étaient Chrétiens et le troisième était Musulman.
L'un des deux se prit de querelle avec le Musulman. Rodrigue qui est Prêtre, cherche à les réconcilier, mais les deux, à leur tour, le prennent à partie et le laissent sans connaissance.
Le Musulman répand alors le bruit de la conversion de Rodrigue. Revenu à lui, Rodrigue va cacher sa honte dans la montagne.
Mais les difficultés familiales ne sont pas pour autant terminées. Un jour qu'il descend en ville, son frère Musulman le reconnaît et cherche à le convertir à l'Islam.
Devant son refus, il l'accuse devant les tribunaux d'être un apostat. Ce qui lui vaut d'être condamné à mort.
En prison, Rodrigue fait connaissance d'un autre Chrétien, Salomon, lui aussi condamné à mort. Ils sont tous deux décapités le même jour.
A lire aussi: Santos Rodrigo y Salomón - diocèse de Cordoue (en espagnol) http://www.diocesisdecordoba.com/diocesis/historia/santoral#tabs-1-3traduction Français Santos Rodrigo et Salomon. martyrs
Nous savons seulement que Rodrigo était un prêtre de Cabra. Pour les incidents graves avec sa famille est venu à Cordoue et son frère a été dénoncé et arrêté. Là, il rencontra Salomon dont nous ne savons rien. Ces deux ont été décapités le 13 Mars 857.
St. Leocricia. Vierge et Martyre
Ce fut une famille arabe noble dont il a baptisé une parente de son, Liliosa. Il a couru loin de la maison et a été repris par Eulogio et sa sœur anulo cacha dans la maison des chrétiens. Il a été découvert et condamné à mort et décapité quatre jours après le martyre de Eulogio (Mars 859). Son corps a été jeté dans le Guadalquivir, mais récupéré par les chrétiens, a été enterré dans l'église de San Gines.
À Cordoue en Andalousie, l’an 857, la passion des Saints martyrs Rodrigue et Salomon. Le premier, qui était Prêtre, refusa de croire que Mahomet était vraiment un prophète envoyé par le Tout-puissant et fut jeté en prison, où il tomba sur Salomon, qui avait adhéré un moment à l’islam.
Tous deux donnèrent une fin glorieuse, par la décapitation, au parcours de leur combat.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170313&id=2669&fd=0
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/805/Saints-Rodrigue-et-Salomon-de-Cordoue.html
Saints Rodrigue et Salomon de Cordoue
Martyrs de Cordoue (✝ 857)
Ils étaient trois frères vivant à Cordoue sous la domination arabe. Deux étaient Chrétiens et le troisième était Musulman.
L'un des deux se prit de querelle avec le Musulman. Rodrigue qui est Prêtre, cherche à les réconcilier, mais les deux, à leur tour, le prennent à partie et le laissent sans connaissance.
Le Musulman répand alors le bruit de la conversion de Rodrigue. Revenu à lui, Rodrigue va cacher sa honte dans la montagne.
Mais les difficultés familiales ne sont pas pour autant terminées. Un jour qu'il descend en ville, son frère Musulman le reconnaît et cherche à le convertir à l'Islam.
Devant son refus, il l'accuse devant les tribunaux d'être un apostat. Ce qui lui vaut d'être condamné à mort.
En prison, Rodrigue fait connaissance d'un autre Chrétien, Salomon, lui aussi condamné à mort. Ils sont tous deux décapités le même jour.
A lire aussi: Santos Rodrigo y Salomón - diocèse de Cordoue (en espagnol) http://www.diocesisdecordoba.com/diocesis/historia/santoral#tabs-1-3traduction Français Santos Rodrigo et Salomon. martyrs
Nous savons seulement que Rodrigo était un prêtre de Cabra. Pour les incidents graves avec sa famille est venu à Cordoue et son frère a été dénoncé et arrêté. Là, il rencontra Salomon dont nous ne savons rien. Ces deux ont été décapités le 13 Mars 857.
St. Leocricia. Vierge et Martyre
Ce fut une famille arabe noble dont il a baptisé une parente de son, Liliosa. Il a couru loin de la maison et a été repris par Eulogio et sa sœur anulo cacha dans la maison des chrétiens. Il a été découvert et condamné à mort et décapité quatre jours après le martyre de Eulogio (Mars 859). Son corps a été jeté dans le Guadalquivir, mais récupéré par les chrétiens, a été enterré dans l'église de San Gines.
À Cordoue en Andalousie, l’an 857, la passion des Saints martyrs Rodrigue et Salomon. Le premier, qui était Prêtre, refusa de croire que Mahomet était vraiment un prophète envoyé par le Tout-puissant et fut jeté en prison, où il tomba sur Salomon, qui avait adhéré un moment à l’islam.
Tous deux donnèrent une fin glorieuse, par la décapitation, au parcours de leur combat.
Martyrologe romain.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170313&id=2669&fd=0
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 14 Mars 2017 : Fête de Sainte Mathilde (ou Maud) de Ringelheim, reine d'Allemagne (896 ✝ 968).
Vitrail église Saint-Léonard - Croissy-sur-Seine -
Reine d'Allemagne (✝ 968)
ou Maud.
Épouse heureuse d'Henri l'Oiseleur, roi de Germanie, elle eut beaucoup à souffrir de ses deux fils après la mort de son mari.
Othon, le premier empereur de Germanie, lui reprochait ses libéralités pour les pauvres et les Monastères sous le prétexte qu'elle ruinait le pays.
Elle pacifia ces querelles puis s'en remit à la paix de la vie Monastique des Moniales Bénédictines en Saxe.
Elle et son mari s'étaient beaucoup aimés pendant les vingt années de leur mariage, aussi demanda-t-elle à être transportée là où il était enterré, afin de reposer près de lui.
À Quedlinbourg en Saxe, l’an 968, Sainte Mathilde. Épouse très fidèle de Henri, roi de Prusse, remarquable par son humilité et sa patience, elle fut très généreuse pour soulager les pauvres et construire des asiles de vieillards et plusieurs Monastères.
Dépouillée de ses biens par sa fille, elle se retira au Monastère de Quedlinbourg pour achever sa vie dans la Prière et la Pénitence.
Martyrologe romain.
Reine d'Allemagne (✝ 968)
ou Maud.
Épouse heureuse d'Henri l'Oiseleur, roi de Germanie, elle eut beaucoup à souffrir de ses deux fils après la mort de son mari.
Othon, le premier empereur de Germanie, lui reprochait ses libéralités pour les pauvres et les Monastères sous le prétexte qu'elle ruinait le pays.
Elle pacifia ces querelles puis s'en remit à la paix de la vie Monastique des Moniales Bénédictines en Saxe.
Elle et son mari s'étaient beaucoup aimés pendant les vingt années de leur mariage, aussi demanda-t-elle à être transportée là où il était enterré, afin de reposer près de lui.
À Quedlinbourg en Saxe, l’an 968, Sainte Mathilde. Épouse très fidèle de Henri, roi de Prusse, remarquable par son humilité et sa patience, elle fut très généreuse pour soulager les pauvres et construire des asiles de vieillards et plusieurs Monastères.
Dépouillée de ses biens par sa fille, elle se retira au Monastère de Quedlinbourg pour achever sa vie dans la Prière et la Pénitence.
Martyrologe romain.
Vitrail église Saint-Joseph-des-Épinettes - Paris -
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170314&id=13851&fd=0
Sainte Mathilde de Germanie
Veuve
(875-968)
Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.
Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père.
Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un Monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.
L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de Monastères et d'hôpitaux.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170314&id=13851&fd=0
Sainte Mathilde de Germanie
Veuve
(875-968)
Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.
Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père.
Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un Monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.
L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de Monastères et d'hôpitaux.
Autre Biographie
Sainte Mathilde de Ringelheim 1 ou Maud de Ringelheim (vers 896 - † 14 Mars 968), fille du comte de Westphalie Théodoric de Ringelheim,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odoric_de_Ringelheim fut l'épouse du duc de Saxe, le futur Henri l'Oiseleur,https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_Germanie roi de Francie orientale,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Francie_orientale et la mère d'Otton I, https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_Ier_du_Saint-EmpireFondateur du Saint-Empire romain germanique.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Empire_romain_germanique
Les détails de sa vie proviennent en grande partie d'une Histoire des Saxons (Rerum Gestarum Saxonicarum libri III) rédigée par le moine chroniqueur Widukind de Corveyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Widukind_de_Corvey et de deux hagiographies (la vita antiquior et la vita posterior) écrites respectivement vers 974 et vers 1003.
Fille du comte Dietrich (Thierry) de Westpalie et de la comtesse Reinhilde du Danemark.
Alors qu'elle est encore une enfant, son père la confie aux soins de sa grand-mère, devenue Abbesse du couvent d’Erfort après être devenue veuve.
En 913, son éducation étant achevée, elle quitte le Monastère pour épouser Henri, le fils du duc Othon de Saxe (+ 895).
De cette union naissent cinq enfants : Othon le Grand, empereur d’Allemagne, Henri, duc de Bavière, Saint-Brunon, Archevêque de Cologne et duc de Lotharingie, Gerberge, qui épouse le roi Louis d’Outremer, et Hedwige, qui épouse Hugues le Grand, comte de Paris (les futurs parents d’Hugues Capet).
En 919, Henri accède au trône et sait se faire apprécier de ses sujets. Mathilde, pour sa part, consacre une grande partie de son temps à la prière et au secours des pauvres, mais devient veuve en 933.
Ses deux fils aînés (Othon et Henri) s'affrontent alors pour gagner la couronne (qui est alors élective), et Mathilde prend le parti d'Henri.
C'est cependant Othon qui accède au pouvoir. Les deux frères se réconcilient et se liguent contre leur mère, qu'ils dépouillent de tous ses biens avant de l'obliger à quitter la cour.
Dépouillée de tous ses biens d'origine royale mais conservant son héritage personnel en Saxe occidentale, elle se retira au Monastère d'Engerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Enger en Westphalie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Westphalie
Elle s’y réfugia dans la solitude durant quelques années. Après avoir été gravement malade et à la demande de la reine Edith de Wessex, épouse d'Otton, les deux princes se réconcilièrent ensuite avec leur mère.
Henri demande pardon à sa mère pour le mal qu'il lui a fait, lui restitue tous ses biens et l'invite à revenir à la cour, la rétablissant à la cour dans sa première fortune.
Elle va se consacrer alors entièrement aux bonnes œuvres, en plus de fonder de nombreuses institutions religieuses, comme un centre théologique, plusieurs églises, et quatre Monastères Bénédictins, dont celui de Quedlinbourghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Quedlinbourg où elle mourut et fut enterrée.
Elle décède au cours d'une visite qu'elle effectuait au Couvent de Quedlimbourg (968).
La tradition rapporte aussi, que, pendant son agonie, elle se fit coucher sur un cilice et se répandit elle-même de la cendre sur le chef.
Sa fille Gerberge envoya de France un drap doré pour recouvrir son cercueil.
Sainte-Mathilde est la patronne des familles nombreuses.Elle est invoquée pour venir en aide aux parents qui sont en conflit avec leurs enfants.
(Source à partir de Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mathilde_de_Ringelheim)
Sainte Mathilde de Ringelheim 1 ou Maud de Ringelheim (vers 896 - † 14 Mars 968), fille du comte de Westphalie Théodoric de Ringelheim,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odoric_de_Ringelheim fut l'épouse du duc de Saxe, le futur Henri l'Oiseleur,https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Ier_de_Germanie roi de Francie orientale,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Francie_orientale et la mère d'Otton I, https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_Ier_du_Saint-EmpireFondateur du Saint-Empire romain germanique.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Empire_romain_germanique
Les détails de sa vie proviennent en grande partie d'une Histoire des Saxons (Rerum Gestarum Saxonicarum libri III) rédigée par le moine chroniqueur Widukind de Corveyhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Widukind_de_Corvey et de deux hagiographies (la vita antiquior et la vita posterior) écrites respectivement vers 974 et vers 1003.
Fille du comte Dietrich (Thierry) de Westpalie et de la comtesse Reinhilde du Danemark.
Alors qu'elle est encore une enfant, son père la confie aux soins de sa grand-mère, devenue Abbesse du couvent d’Erfort après être devenue veuve.
En 913, son éducation étant achevée, elle quitte le Monastère pour épouser Henri, le fils du duc Othon de Saxe (+ 895).
De cette union naissent cinq enfants : Othon le Grand, empereur d’Allemagne, Henri, duc de Bavière, Saint-Brunon, Archevêque de Cologne et duc de Lotharingie, Gerberge, qui épouse le roi Louis d’Outremer, et Hedwige, qui épouse Hugues le Grand, comte de Paris (les futurs parents d’Hugues Capet).
En 919, Henri accède au trône et sait se faire apprécier de ses sujets. Mathilde, pour sa part, consacre une grande partie de son temps à la prière et au secours des pauvres, mais devient veuve en 933.
Ses deux fils aînés (Othon et Henri) s'affrontent alors pour gagner la couronne (qui est alors élective), et Mathilde prend le parti d'Henri.
C'est cependant Othon qui accède au pouvoir. Les deux frères se réconcilient et se liguent contre leur mère, qu'ils dépouillent de tous ses biens avant de l'obliger à quitter la cour.
Dépouillée de tous ses biens d'origine royale mais conservant son héritage personnel en Saxe occidentale, elle se retira au Monastère d'Engerhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Enger en Westphalie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Westphalie
Elle s’y réfugia dans la solitude durant quelques années. Après avoir été gravement malade et à la demande de la reine Edith de Wessex, épouse d'Otton, les deux princes se réconcilièrent ensuite avec leur mère.
Henri demande pardon à sa mère pour le mal qu'il lui a fait, lui restitue tous ses biens et l'invite à revenir à la cour, la rétablissant à la cour dans sa première fortune.
Elle va se consacrer alors entièrement aux bonnes œuvres, en plus de fonder de nombreuses institutions religieuses, comme un centre théologique, plusieurs églises, et quatre Monastères Bénédictins, dont celui de Quedlinbourghttps://fr.wikipedia.org/wiki/Quedlinbourg où elle mourut et fut enterrée.
Elle décède au cours d'une visite qu'elle effectuait au Couvent de Quedlimbourg (968).
La tradition rapporte aussi, que, pendant son agonie, elle se fit coucher sur un cilice et se répandit elle-même de la cendre sur le chef.
Sa fille Gerberge envoya de France un drap doré pour recouvrir son cercueil.
Sainte-Mathilde est la patronne des familles nombreuses.Elle est invoquée pour venir en aide aux parents qui sont en conflit avec leurs enfants.
(Source à partir de Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mathilde_de_Ringelheim)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Merci mais est-ce que la Saint-Jean de Dieu tombe toujours tous les 15 mars de chaque année?(c'est le jour de ma naissance)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Dieu
Je me suis trompé,c'était la semaine dernière
là c'est la Sainte Louise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Marillac...mais commémorée le 15 mars selon wiki!
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Dieu
Je me suis trompé,c'était la semaine dernière
là c'est la Sainte Louise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Marillac...mais commémorée le 15 mars selon wiki!
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
jacques58fan a écrit:Merci mais est-ce que la Saint-Jean de Dieu tombe toujours tous les 15 mars de chaque année?(c'est le jour de ma naissance)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Dieu
Je me suis trompé,c'était la semaine dernière
là c'est la Sainte Louise
https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Marillac...mais commémorée le 15 mars selon wiki!
Bonsoir Jacques,
Voici les Saints que nous fêtons demain
Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Cofondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
Fête de Saint Longin, Centurion romain (1er s.).
Fête du Bienheureux Artémide Zatti, Religieux Salésien italien (1880- ✝ 1951).
Fête du Bienheureux Jan Adalbert Balicki, Prêtre en Pologne (1869-1948).
Merci mais est-ce que la Saint-Jean de Dieu tombe toujours tous les 15 mars de chaque année?(c'est le jour de ma naissance) a écrit:
En effet, je pense que c'était la semaine dernière le 8, je vais tout de même vous dire cela
Donc, demain est le jour de votre Anniversaire, avec un peu d'avance quoique il est Minuit passé, je vous offre tous mes voeux pour ce beau jour!!!!
Amitiés
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Oui je viens de vérifier voici le lien
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37318p240-les-saints-les-saintes-du-jour#401750
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37318p240-les-saints-les-saintes-du-jour#401750
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 15 Mars 2017 : Fête de Sainte Louise de Marillac, veuve et Co-Fondatrice des « Filles de la Charité » (1591-1660).
La date de Célébration de la Fête de Sainte Louise de Marillac (15/03), tombant toujours durant le Carême, temps liturgique pas très recommandé pour la Célébration des Solennités, elle a été déplacée, par sa Congrégation F.D.L.C., par Décret du 4 Janvier 2016, au 9 Mai, date de sa Béatification.
Dans le Calendrier liturgique universel de l’Église, la Fête, actuellement, reste au 15 Mars.
La date de Célébration de la Fête de Sainte Louise de Marillac (15/03), tombant toujours durant le Carême, temps liturgique pas très recommandé pour la Célébration des Solennités, elle a été déplacée, par sa Congrégation F.D.L.C., par Décret du 4 Janvier 2016, au 9 Mai, date de sa Béatification.
Dans le Calendrier liturgique universel de l’Église, la Fête, actuellement, reste au 15 Mars.
Sainte Louise de Marillac (1591-1660)
A travers ombres et lumières
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions : chez les Religieuses Dominicaines de Poissy, puis dans un foyer pour jeunes filles à Paris.
Louise n'a qu'un désir, s'enfermer dans un cloître, loin du monde et par la Prière et les mortifications. «Vaincre la justice de Dieu».
Mais son tuteur lui refuse l'entrée au monastère des Religieuses Capucines, à cause de sa faible santé.
Le mariage lui est imposé. Il est célébré le 5 Février 1613. Elle devient Mademoiselle Le Gras.
La découverte de l'amour humain et de la maternité l'apaise et lui procure un début de bien-être. La maladie de son mari vers 1622 ravive ses angoisses.
Elle s'imagine que Dieu la punit pour n'avoir pas répondu à son appel d'être Religieuse.
De nouveau, longues prières, jeûnes, mortifications corporelles se multiplient en vain. Nuit de l'âme et état dépressif la plongent dans le noir.
Une lumière le jour de la Pentecôte 1623 vient éclairer ses ténèbres.
Elle perçoit un avenir dans une Communauté où elle pourra se Consacrer à Dieu, elle entrevoit son nouveau directeur spirituel et elle comprend surtout qu'elle doit rester près de son mari et son fils qu'elle voulait quitter pour retrouver la paix.
Le 21 Décembre 1625, elle devient veuve avec la charge d'un enfant de 12 ans. Assez désemparée, elle accepte la direction de Vincent de Paul malgré sa « répugnance » (terme employé par elle dans le récit de sa lumière de Pentecôte)
Au-delà de l'aspect maladif et tourmenté de cette femme, Vincent découvre peu à peu la richesse enfouie de cette personnalité.
Il la conduit vers une relation à Dieu plus sereine, et surtout il l'oriente vers la rencontre du pauvre à travers l'œuvre des Confréries de la Charité.
Une profonde évolution s'amorce. Louise se décentre d'elle-même, son regard découvre plus pauvre qu'elle.
Sa Prière ne s'arrête plus sur un Dieu austère, lointain, mais découvre la personne de Jésus-Christ.
Dieu a voulu faire connaître son Amour de l'homme en envoyant Son Fils sur Terre. Elle admire la totale disponibilité et l'humilité de la Vierge Marie qui donne au Fils de Dieu son humanité.
Elle réalise que Dieu a besoin des hommes et des femmes pour perpétuer son œuvre.
Avec Vincent de Paul, elle ose proposer aux paysannes, femmes peu reconnues par la société dirigeante de l'époque, de vivre une vie Religieuse, sans cloître, sans voile, vie consacrée au service des rejetés de la société.
La méditation de la Vie de Jésus est soutien et orientation de ce service. Seul un « Amour fort » de Dieu permet d'avoir un « amour suave », compatissant et doux, envers les pauvres.
Toute relation aux pauvres que Jésus reconnait comme ses frères a besoin d'être empreinte d'un Amour plein de tendresse et d'un vrai respect.
L'un ne peut aller sans l'autre.
Louise n'hésite pas à regarder ce service comme une suite de l'œuvre Rédemptrice du Christ.
C'est une joie et une lourde responsabilité de « coopérer avec Dieu au Salut du monde ».
L'Eucharistie devient pour toutes les servantes des pauvres, source de Vie. « Cette admirable invention incompréhensible aux sens humains » manifeste le fort désir de Jésus non seulement de demeurer présent, mais de partager son Amour par une forte union.
La Communion est un moment inoubliable pour Louise.
Cependant Louise de Marillac reste une femme fragile. Elle connaît des périodes difficiles, notamment lorsque des Sœurs quittent la Compagnie.
Elle s'avoue responsable de leur abandon.
Il lui faudra du temps pour découvrir la miséricorde de Dieu envers elle, cette miséricorde qui pardonne au-delà de ce que l'homme peut espérer.
Après des années obscures, Louise a compris que seul l'Amour de Dieu et du prochain pouvait guider sa vie.
Elle peut maintenant aller sereinement à la rencontre de son Seigneur.
De sa chambre de malade, Vincent de Paul lui envoie ce message. « Vous partez la première, j'espère, si Dieu m'en fait la grâce, vous rejoindre bientôt. »
Louise meurt le 15 Mars 1660, entourée de son fils avec sa femme et sa petite fille et de nombreuses Filles de la Charité.
Elisabeth Charpy, fille de la charité
Auteur du livre Prier quinze jours avec Louise de Marillac, Nouvelle Cité n° 105.
A travers ombres et lumières
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité.
Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions : chez les Religieuses Dominicaines de Poissy, puis dans un foyer pour jeunes filles à Paris.
Louise n'a qu'un désir, s'enfermer dans un cloître, loin du monde et par la Prière et les mortifications. «Vaincre la justice de Dieu».
Mais son tuteur lui refuse l'entrée au monastère des Religieuses Capucines, à cause de sa faible santé.
Le mariage lui est imposé. Il est célébré le 5 Février 1613. Elle devient Mademoiselle Le Gras.
La découverte de l'amour humain et de la maternité l'apaise et lui procure un début de bien-être. La maladie de son mari vers 1622 ravive ses angoisses.
Elle s'imagine que Dieu la punit pour n'avoir pas répondu à son appel d'être Religieuse.
De nouveau, longues prières, jeûnes, mortifications corporelles se multiplient en vain. Nuit de l'âme et état dépressif la plongent dans le noir.
Une lumière le jour de la Pentecôte 1623 vient éclairer ses ténèbres.
Elle perçoit un avenir dans une Communauté où elle pourra se Consacrer à Dieu, elle entrevoit son nouveau directeur spirituel et elle comprend surtout qu'elle doit rester près de son mari et son fils qu'elle voulait quitter pour retrouver la paix.
Le 21 Décembre 1625, elle devient veuve avec la charge d'un enfant de 12 ans. Assez désemparée, elle accepte la direction de Vincent de Paul malgré sa « répugnance » (terme employé par elle dans le récit de sa lumière de Pentecôte)
Au-delà de l'aspect maladif et tourmenté de cette femme, Vincent découvre peu à peu la richesse enfouie de cette personnalité.
Il la conduit vers une relation à Dieu plus sereine, et surtout il l'oriente vers la rencontre du pauvre à travers l'œuvre des Confréries de la Charité.
Une profonde évolution s'amorce. Louise se décentre d'elle-même, son regard découvre plus pauvre qu'elle.
Sa Prière ne s'arrête plus sur un Dieu austère, lointain, mais découvre la personne de Jésus-Christ.
Dieu a voulu faire connaître son Amour de l'homme en envoyant Son Fils sur Terre. Elle admire la totale disponibilité et l'humilité de la Vierge Marie qui donne au Fils de Dieu son humanité.
Elle réalise que Dieu a besoin des hommes et des femmes pour perpétuer son œuvre.
Avec Vincent de Paul, elle ose proposer aux paysannes, femmes peu reconnues par la société dirigeante de l'époque, de vivre une vie Religieuse, sans cloître, sans voile, vie consacrée au service des rejetés de la société.
La méditation de la Vie de Jésus est soutien et orientation de ce service. Seul un « Amour fort » de Dieu permet d'avoir un « amour suave », compatissant et doux, envers les pauvres.
Toute relation aux pauvres que Jésus reconnait comme ses frères a besoin d'être empreinte d'un Amour plein de tendresse et d'un vrai respect.
L'un ne peut aller sans l'autre.
Louise n'hésite pas à regarder ce service comme une suite de l'œuvre Rédemptrice du Christ.
C'est une joie et une lourde responsabilité de « coopérer avec Dieu au Salut du monde ».
L'Eucharistie devient pour toutes les servantes des pauvres, source de Vie. « Cette admirable invention incompréhensible aux sens humains » manifeste le fort désir de Jésus non seulement de demeurer présent, mais de partager son Amour par une forte union.
La Communion est un moment inoubliable pour Louise.
Cependant Louise de Marillac reste une femme fragile. Elle connaît des périodes difficiles, notamment lorsque des Sœurs quittent la Compagnie.
Elle s'avoue responsable de leur abandon.
Il lui faudra du temps pour découvrir la miséricorde de Dieu envers elle, cette miséricorde qui pardonne au-delà de ce que l'homme peut espérer.
Après des années obscures, Louise a compris que seul l'Amour de Dieu et du prochain pouvait guider sa vie.
Elle peut maintenant aller sereinement à la rencontre de son Seigneur.
De sa chambre de malade, Vincent de Paul lui envoie ce message. « Vous partez la première, j'espère, si Dieu m'en fait la grâce, vous rejoindre bientôt. »
Louise meurt le 15 Mars 1660, entourée de son fils avec sa femme et sa petite fille et de nombreuses Filles de la Charité.
Elisabeth Charpy, fille de la charité
Auteur du livre Prier quinze jours avec Louise de Marillac, Nouvelle Cité n° 105.
Fondatrice des filles de la Charité (✝ 1660)
Louise est la nièce du chancelier royal Michel de Marillac et du maréchal Louis de Marillac, arrêtés tous deux et condamnés à mort par Richelieu après la "Journée des Dupes" du 10 novembre 1630.
Fille naturelle d'un grand seigneur, elle est élevée par les Religieuses Dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Mademoiselle Le Gras.
Son fils Michel lui donnera beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve.
C'est alors qu'elle rencontre saint Vincent de Paul.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1927/Saint-Vincent-de-Paul.html Subjuguée par la Charité contagieuse du Prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables.
En 1633, ils fondent ensemble la "Compagnie des Filles de la Charité", http://filles-de-la-charite.org/fr/appelée communément Sœurs de Saint Vincent de Paul.
Louise, supérieure de la nouvelle Communauté, oriente les Sœurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres; elle organise l'accueil et l'éducation des enfants trouvés; elle développe la visite à domicile pour les malades pauvres; elle envoie des Sœurs auprès des galériens...
Une passion l'habite: l'Amour de l'homme créé à l'image de Dieu et racheté par le Sang de Son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.
Elle a été Béatifiée en 1920, Canonisée par Pie XI en 1934; en 1960, Saint Jean XXIII la déclare patronne de tous les travailleurs sociaux Chrétiens.
- Louise de Marillac (1591-1660)
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité. Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions...
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en Francehttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
Sainte Louise de Marillac - diocèse de Parishttp://www.paris.catholique.fr/15-mars-sainte-louise-de-marillac
À Paris, en 1660, Sainte Louise de Marillac, veuve, qui sans négliger l’éducation de son fils, fonda les Filles de la Charité, sous la direction de Saint Vincent de Paul, et forma par son exemple ses compagnes au soin des malades, à l’instruction religieuse des enfants pauvres, mais surtout à la Prière et à la confiance dans Le Seigneur.
Martyrologe romain.
Louise est la nièce du chancelier royal Michel de Marillac et du maréchal Louis de Marillac, arrêtés tous deux et condamnés à mort par Richelieu après la "Journée des Dupes" du 10 novembre 1630.
Fille naturelle d'un grand seigneur, elle est élevée par les Religieuses Dominicaines de Poissy. En 1613, mariée à un simple bourgeois, elle devient Mademoiselle Le Gras.
Son fils Michel lui donnera beaucoup de soucis. A 34 ans, elle se retrouve veuve.
C'est alors qu'elle rencontre saint Vincent de Paul.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1927/Saint-Vincent-de-Paul.html Subjuguée par la Charité contagieuse du Prêtre, elle devient rapidement sa collaboratrice dans toutes ses actions charitables.
En 1633, ils fondent ensemble la "Compagnie des Filles de la Charité", http://filles-de-la-charite.org/fr/appelée communément Sœurs de Saint Vincent de Paul.
Louise, supérieure de la nouvelle Communauté, oriente les Sœurs vers tous les exclus de son temps : elle crée des petites écoles pour les fillettes pauvres; elle organise l'accueil et l'éducation des enfants trouvés; elle développe la visite à domicile pour les malades pauvres; elle envoie des Sœurs auprès des galériens...
Une passion l'habite: l'Amour de l'homme créé à l'image de Dieu et racheté par le Sang de Son Fils unique. Comme Monsieur Vincent, elle mourra à la tâche. Son corps repose à Paris au 140 rue du Bac.
Elle a été Béatifiée en 1920, Canonisée par Pie XI en 1934; en 1960, Saint Jean XXIII la déclare patronne de tous les travailleurs sociaux Chrétiens.
- Louise de Marillac (1591-1660)
Durant de longues années, Louise de Marillac est une femme habitée par l'anxiété, la culpabilité. Du fait de sa naissance illégitime, hors mariage, elle est rejetée par sa famille, placée dans des institutions...
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en Francehttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
Sainte Louise de Marillac - diocèse de Parishttp://www.paris.catholique.fr/15-mars-sainte-louise-de-marillac
À Paris, en 1660, Sainte Louise de Marillac, veuve, qui sans négliger l’éducation de son fils, fonda les Filles de la Charité, sous la direction de Saint Vincent de Paul, et forma par son exemple ses compagnes au soin des malades, à l’instruction religieuse des enfants pauvres, mais surtout à la Prière et à la confiance dans Le Seigneur.
Martyrologe romain.
Corps de Sainte Louise de Marillac, rue du Bac à Paris.
Son corps repose à Paris, au 140 rue du Bac, dans la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, où il y a aussi le corps de Sainte Catherine Labourée et le cœur de Saint Vincent de Paul.
Louise de Marillac fut Béatifiée le 9 Mai 1920 par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) et Canonisée le 11 Mars 1934 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Le Pape Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) la proclama, en 1960, Patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales Chrétiennes.
Son corps repose à Paris, au 140 rue du Bac, dans la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, où il y a aussi le corps de Sainte Catherine Labourée et le cœur de Saint Vincent de Paul.
Louise de Marillac fut Béatifiée le 9 Mai 1920 par Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) et Canonisée le 11 Mars 1934 par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939).
Le Pape Saint Jean XXIII (Angelo Giuseppe Roncalli, 1958-1963) la proclama, en 1960, Patronne de tous ceux qui s'adonnent aux œuvres sociales Chrétiennes.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 16 Mars 2017 : Fête de Saint Héribert, Archevêque de Cologne (✝ 1021).
Fils du comte de Worms, il fit ses études à l'Abbaye de Gorze, près de Metz. Nommé plus tard au siège épiscopal de Cologne, il fut un conseiller écouté de l'empereur germanique Othon III.
Il construisit l'abbaye de Deutz sur le Rhin où il est enterré.
Un internaute nous signale: Conjuguant les rôles d'homme d'État et de pasteur dévoué aux pauvres, saint Héribert de Cologne a marqué son époque.
Né vers 970, Héribert est envoyé étudier à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il aurait voulu demeurer comme Moine.
Mais rappelé à Worms par son père, il y devient prévôt de la Cathédrale et employé à la chancellerie royale.
C'est là que le remarque l'empereur Othon III, qui le nomme chancelier pour l'Italie (dont le nord faisait partie de son empire), puis pour l'Allemagne. Mais l'année suivante, il est choisi comme Archevêque de Cologne.
"La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile.
Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité.
De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles.
Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres." (Biographie de saint Héribert, sur le site de Remersdael, ville belge dont il est le patron)http://www.remersdael.be/Biographies/Heribert.html
Héribert est décédé le 16 Mars 1021, et a été inhumé dans l'église abbatiale de Deutz, qu'il avait fondée en 1003.
Pour abriter ses restes, les Moines ont fait fabriquer un magnifique reliquaire, aujourd'hui conservé dans l'église de Saint-Héribert-le-Neuf, à Deutz (devenue un faubourg de Cologne).
Sa mémoire est rappelée en Allemagne, par les Catholiques et les luthériens, le 16 Mars.
À l’Abbaye de Deutz en Allemagne, l’an 1021, le trépas de Saint Héribert, Évêque. Chancelier de l’empereur Othon III, élu malgré lui au siège épiscopal de Cologne, sans plus tarder, il se dévoua à son clergé et à son peuple, donnant l’exemple des vertus dont il recommandait la pratique dans sa prédication.
Il acheva sa course dans le Monastère qu’il avait fondé.
Martyrologe romain.
Il construisit l'abbaye de Deutz sur le Rhin où il est enterré.
Un internaute nous signale: Conjuguant les rôles d'homme d'État et de pasteur dévoué aux pauvres, saint Héribert de Cologne a marqué son époque.
Né vers 970, Héribert est envoyé étudier à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il aurait voulu demeurer comme Moine.
Mais rappelé à Worms par son père, il y devient prévôt de la Cathédrale et employé à la chancellerie royale.
C'est là que le remarque l'empereur Othon III, qui le nomme chancelier pour l'Italie (dont le nord faisait partie de son empire), puis pour l'Allemagne. Mais l'année suivante, il est choisi comme Archevêque de Cologne.
"La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile.
Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité.
De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles.
Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres." (Biographie de saint Héribert, sur le site de Remersdael, ville belge dont il est le patron)http://www.remersdael.be/Biographies/Heribert.html
Héribert est décédé le 16 Mars 1021, et a été inhumé dans l'église abbatiale de Deutz, qu'il avait fondée en 1003.
Pour abriter ses restes, les Moines ont fait fabriquer un magnifique reliquaire, aujourd'hui conservé dans l'église de Saint-Héribert-le-Neuf, à Deutz (devenue un faubourg de Cologne).
Sa mémoire est rappelée en Allemagne, par les Catholiques et les luthériens, le 16 Mars.
À l’Abbaye de Deutz en Allemagne, l’an 1021, le trépas de Saint Héribert, Évêque. Chancelier de l’empereur Othon III, élu malgré lui au siège épiscopal de Cologne, sans plus tarder, il se dévoua à son clergé et à son peuple, donnant l’exemple des vertus dont il recommandait la pratique dans sa prédication.
Il acheva sa course dans le Monastère qu’il avait fondé.
Martyrologe romain.
Saint Héribertn'est pas seulement le titulaire de l'église de Rémersdael, mais il est aussi le patron de la localité, comme en témoigne la fontaine St‑Héribert.
Au moment où la commune célèbre une commémoration centenaire, il paraît opportun de retracer pour les habitants l'histoire de leur saint protecteur, qui semble être peu connue.
Saint Héribert fut à la fois un grand homme d'État, chancelier de l'empire germanique, et un éminent pontife, Archevêque de Cologne.
Héribert naquit vers l'an 970; il était fils du comte Hugo de Worms. Ses études commencées à l'école du chapitre de cette ville, se continuèrent à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il surpassa les Moines par l'étendue de son savoir, ses connaissances théologiques et sa profonde piété.
A son retour, l'Évêque de Worms le nomma prévôt de la Cathédrale, l'ordonna Prêtre et le fit entrer dans la chancellerie royale, où convergeaient toutes les activités politiques et administratives de l'empire.
Le jeune clerc n'aurait pu recevoir une meilleure formation diplomatique, mais son séjour à la chancellerie devait en plus avoir une importance décisive sur le cours de sa vie, car c'est là qu'il fut remarqué et apprécié par l'empereur Othon III.
Celui-ci en fit, en 993, son chancelier pour les affaires d'Italie, pays compris dans le saint empire romain germanique, et son conseiller intime, son compagnon inséparable.
Il voulut aussi lui confier l'évêché de Wurzbourg, mais Héribert se désista en faveur de son frère Henri.
Héribert devait la ferveur royale à son service désintéressé pour l'État. Il n'aspirait pas, comme la plupart des nobles de l'entourage impérial, à étendre les possessions de son lignage.
Demeurant toujours dans le voisinage d'Othon, il s'appliquait à déjouer les plans irréfléchis de l'impétueux et inexpérimenté monarque, comme inversement de favoriser toutes ses bonnes dispositions et ses actes généreux de dévotion.
Il l'accompagna dans ses deux premières expéditions à Rome, assista à son couronnement en 996 et participa activement à plusieurs Conciles. Il influença efficacement l'élection de deux Papes pieux et capables, Grégoire V et Sylvestre II.
Lorsqu’Othon lui eut confié en 998 la direction de la chancellerie de l'Allemagne et que les devoirs de cette charge réclamèrent toutes ses forces, Héribert vit avec souci l'exaltation de l'empereur éclater sans retenue et l'induire à l'exagération de sa dignité impériale.
Mais, avant qu'il eût pu interposer son ascendant, survint son élection à l'Archiépiscopat de Cologne.
Il se trouvait à Bénévent, en Italie, où l'empereur l'avait envoyé pour apaiser les troubles, lorsque sans s'y attendre il fut nommé Archevêque.
Ce choix fut ratifié par le peuple qui proclama son allégresse en s'écriant unanimement, comme jadis à Milan lors de l'élection de saint Ambroise :
« Héribert sera notre Évêque ».
L'empereur lui donna l'investiture, le mettant ainsi en possession des territoires attachés à l'archiépiscopat de Cologne et le Pape Sylvestre II lui remit le pallium, symbole de sa nouvelle dignité, consistant en une bande de laine blanche, garnie de croix, portée sur la chasuble.
La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile.
Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité.
De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles. Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres.
Il pratiquait de grandes mortifications et portait toujours un cilice sous son habit.
L'empereur s'étant rendu à Rome avec Héribert en l'an 1001, il y fut assiégé dans son palais par le Peuple et obligé de s'enfuir à Ravenne, pour y attendre l'arrivée d'une armée allemande.
Il mourut peu après, le 23 janvier 1002, à Paterno, non loin de Viterbe.
Comme il l'avait demandé, Héribert, qui se trouvait à son lit de mort, ramena son corps en Allemagne, au prix des plus grands dangers, à travers l'Italie en révolte.
Il le fit inhumer à Aix‑la‑Chapelle, à Pâques 1012, dans le tombeau de Charlemagne, au chœur du dôme.
Si on s'était attendu à beaucoup de l'énergie clé Héribert, nul n'aurait osé espérer que cet homme de gouvernement et de cour serait un pasteur d'âmes aussi éminent.
Il faisait personnellement le service divin à la Cathédrale et y prêchait aux grandes fêtes. Par des visites régulières, il se rendait compte de la situation des paroisses, réprimait les abus et exhortait le clergé à une vie exemplaire.
Il trouvait des appuis dans les abbayes et les couvents, qu'il dota généreusement. Il était lié d'amitié avec leurs supérieurs, comme il était aussi en relations suivies avec tous les pieux personnages de son pays.
La Fondation de prédilection du grand Aarchevêque fut l'Abbaye de Deutz, par laquelle il accomplissait les dernières volontés de son royal ami Othon.
L'église, construite avec toute la munificence imaginable, sous la direction d'architectes étrangers qu'il avait lui-même appelés, fut consacrée en 1019.
Son action efficace dans l'érection des divers édifices religieux de Cologne ne fit pas défaut.
L'achèvement des églises St‑Pantaléon, St‑Séverin, St‑Georges, Ste‑ Marie‑au ‑Capitole fut poursuivi sous son administration et en partie avec son aide financière.
Dans notre contrée, il avait consacré, en l'an 1007, l'église paroissiale de Malmedy et, le 28 octobre 1015, avec l'Évêque Baldéric de Liège, la Cathédrale St‑Lambert, construite dans cette ville par Notger.
Après les églises et les cloîtres, ce furent les pauvres que Héribert eut le plus à cœur. Il les appelait ses «seigneurs et frères», les nourrissait, leur lavait les pieds, leur dispensait tous ses biens.
Sa bienfaisance était devenue proverbiale dans les contrées à l'ouest du Rhin, de telle sorte que, durant la famine qui désola en l’an 1002 la France et l'Allemagne, des foules innombrables de malheureux se rendirent à Cologne, où ils s'affaissaient dans les rues, malades et sans abri.
L'Archevêque chercha à soulager la misère autrement que par des aumônes ; son œuvre sociale s'exerça d'une manière grandiose, par des moyens modernes.
Il créa des hospices et des hôpitaux, organisa des repas publics et fit procéder à des récoltes de reliefs; il alla visiter incognito les refuges et veilla à une stricte justice.
Il combattit l'indigence dans les campagnes, où il envoya des clercs qui parcouraient en son nom tout l'archidiocèse avec des ressources suffisantes.
A son retour d'Italie avec la dépouille mortelle d'Othon III, Héribert s'était vu forcé de remettre les insignes impériaux au duc Henri de Bavière.
Ayant abandonné la chancellerie, il se montra hostile à l'accession au trône de ce dernier, qui fut élu.
Aussi les rapports entre eux restèrent durant longtemps fort tendus, bien qu'aucun témoignage d'infidélité au nouveau monarque ne pût jamais être reproché au prélat.
Il l’accompagna même dans plusieurs expéditions, partageant ses dangers. Henri II, qui n'avait pas d'abord rendu aux mérites et aux vertus de Héribert la justice qui leur était due, reconnut enfin son erreur; il se jeta à ses genoux pour lui demander pardon des torts qu'il avait eus envers lui et, pour les réparer, le nomma chancelier de l'empire.
Canonisé, en 1146 par le Pape Eugène III, ce souverain est honoré dans l'Église comme saint Henri.
En février 1021. à peine remis d'une maladie, Héribert avait entrepris une nouvelle tournée de visites, mais il ne put aller que jusqu'à Neuss.
Une forte attaque de fièvre le força au retour.
Revenu par bateau à Cologne, il se fit transporter, malgré ses douleurs dans le dôme pour se recommander, ainsi que son archidiocèse, au Sauveur devant l'autel de la Croix.
Il tomba ensuite très rapidement en agonie. Il avait légué aux pauvres par testament tout ce qu'il possédait encore.
C'est à eux que s'appliquèrent ses dernières paroles : « Comment vont mes frères ? Souffrent-ils de la disette ? »
Le 16 mars 1021, il remettait son âme entre les mains du Créateur. Son corps fut inhumé dans l'octogone de l'église abbatiale de Deutz.
En 1230, le Pape Grégoire IX inscrivit le grand pontife au canon des saints, le rangeant parmi les confesseurs.
La bulle de Canonisation louait éloquemment ses œuvres et ses vertus.
Lambert de Liège, d'abord Moine à Deutz, ensuite Abbé du Monastère St‑Laurent à Liège, mort en 1070, a écrit la vie de saint Héribert.
Il signale, à la fin de cet ouvrage, qu'il s'était proposé de faire un second livre relatant ses miracles, mais qu'il avait ensuite renoncé à ce projet.
L'existence de ce second livre, demeuré inconnu, était pour cette raison niée par les historiens, lorsqu'en 1847 il a été découvert, faisant suite au premier, dans un volume de la bibliothèque de l'université de Liége et publié dans le tome XVI du Bulletin de la Commission royale d'Histoire. Il comprend 42 chapitres, consacrés chacun à un miracle opéré par saint Héribert après sa mort.
Le glorieux patron de Rémersdael est généralement représenté en habits pontificaux avec la mitre et la crosse, portant sur la main la maquette d'une église, pour rappeler qu'il fut le Fondateur de l'Abbaye de Deutz et qu’il fit relever et restaurer de nombreuses églises de son diocèse.
La châsse de style roman contenant les ossements de saint Héribert a été confectionnée vers 1165 par l'illustre orfèvre hutois Godefroid de Claire, auteur de celle de Saint‑Hadelin à Visé et du chef du Pape saint Alexandre, jadis dans l'église de Xhendelesse.
C'est l’œuvre de ce genre remontant au XIIe siècle la plus remarquable et la mieux conservée. Les médaillons émaillés du couvercle représentent entre autres les miracles opérés par le saint, tandis que les extrémités s'ornent des statuettes de la Charité et de l'Humilité symbolisant ses deux vertus prééminentes.
Après que l'Abbaye de Deutz où elle se trouvait eut été détruite en 1376, la châsse fut transportée à Siegbourg, d'où elle a été ramenée à Deutz en 1896 pour être placée dans l'église St‑Héribert nouvellement construite.
Les événements de la dernière guerre l'ont fait transférer provisoirement dans le trésor du dôme de Cologne, dont elle constitue le joyau.
Une société de tir sous le patronage de saint Héribert s'est fondée à Rémersdael le 16 juin 1808.
Le double vocable de saint Héribert, l'illustre prélat colonais, et de sainte Geneviève, patronne de Paris, constitue comme un symbole de la situation de la localité, aux confins de la culture germanique et de la civilisation française.
Le culte de Saint Héribert, populaire en Rhénanie, est peurépandu dans notre pays. Il en est de même pour son contemporain, saint Henri.
Alors que ce dernier est toutefois inscrit au calendrier liturgique (15 juillet), saint Héribert figure seulement au propre du diocèse de Namur et ce encore à cause d'un ermite de même nom dont la chapelle se trouvait à l'emplacement du fort St Héribert, au sud-ouest de la dite ville.
Si l'évêché de Liège ne compte aucune église dédiée à saint Henri, Rémersdael en est l'unique paroisse dont saint Héribert est le patron.
À ce titre, les fidèles de la localité, et spécialement les membres de la société qui porte son nom, devraient avoir à cœur d'honorer d'une façon solennelle, le jour de sa Fête (16 mars), ce glorieux confesseur pontife, afin de mériter ainsi sa puissante intercession.
Au moment où la commune célèbre une commémoration centenaire, il paraît opportun de retracer pour les habitants l'histoire de leur saint protecteur, qui semble être peu connue.
Saint Héribert fut à la fois un grand homme d'État, chancelier de l'empire germanique, et un éminent pontife, Archevêque de Cologne.
Héribert naquit vers l'an 970; il était fils du comte Hugo de Worms. Ses études commencées à l'école du chapitre de cette ville, se continuèrent à l'abbaye de Gorze, près de Metz, où il surpassa les Moines par l'étendue de son savoir, ses connaissances théologiques et sa profonde piété.
A son retour, l'Évêque de Worms le nomma prévôt de la Cathédrale, l'ordonna Prêtre et le fit entrer dans la chancellerie royale, où convergeaient toutes les activités politiques et administratives de l'empire.
Le jeune clerc n'aurait pu recevoir une meilleure formation diplomatique, mais son séjour à la chancellerie devait en plus avoir une importance décisive sur le cours de sa vie, car c'est là qu'il fut remarqué et apprécié par l'empereur Othon III.
Celui-ci en fit, en 993, son chancelier pour les affaires d'Italie, pays compris dans le saint empire romain germanique, et son conseiller intime, son compagnon inséparable.
Il voulut aussi lui confier l'évêché de Wurzbourg, mais Héribert se désista en faveur de son frère Henri.
Héribert devait la ferveur royale à son service désintéressé pour l'État. Il n'aspirait pas, comme la plupart des nobles de l'entourage impérial, à étendre les possessions de son lignage.
Demeurant toujours dans le voisinage d'Othon, il s'appliquait à déjouer les plans irréfléchis de l'impétueux et inexpérimenté monarque, comme inversement de favoriser toutes ses bonnes dispositions et ses actes généreux de dévotion.
Il l'accompagna dans ses deux premières expéditions à Rome, assista à son couronnement en 996 et participa activement à plusieurs Conciles. Il influença efficacement l'élection de deux Papes pieux et capables, Grégoire V et Sylvestre II.
Lorsqu’Othon lui eut confié en 998 la direction de la chancellerie de l'Allemagne et que les devoirs de cette charge réclamèrent toutes ses forces, Héribert vit avec souci l'exaltation de l'empereur éclater sans retenue et l'induire à l'exagération de sa dignité impériale.
Mais, avant qu'il eût pu interposer son ascendant, survint son élection à l'Archiépiscopat de Cologne.
Il se trouvait à Bénévent, en Italie, où l'empereur l'avait envoyé pour apaiser les troubles, lorsque sans s'y attendre il fut nommé Archevêque.
Ce choix fut ratifié par le peuple qui proclama son allégresse en s'écriant unanimement, comme jadis à Milan lors de l'élection de saint Ambroise :
« Héribert sera notre Évêque ».
L'empereur lui donna l'investiture, le mettant ainsi en possession des territoires attachés à l'archiépiscopat de Cologne et le Pape Sylvestre II lui remit le pallium, symbole de sa nouvelle dignité, consistant en une bande de laine blanche, garnie de croix, portée sur la chasuble.
La veille de Noël 999, Héribert arriva à Cologne, par un froid rigoureux, pieds nus et vêtu de toile.
Ainsi, dès son entrée en charge, il ne fit aucun doute qu'il se proposait de vivre dans un esprit évangélique de pauvreté et de simplicité.
De même qu'il s'était jusqu'alors, de façon désintéressée, sacrifié pour le bien de l'État et le service de l'empereur, autant il devait prendre soin de son archidiocèse et de ses ouailles. Il se fit remarquer par son zèle, sa douceur, son humilité, sa piété et son amour des pauvres.
Il pratiquait de grandes mortifications et portait toujours un cilice sous son habit.
L'empereur s'étant rendu à Rome avec Héribert en l'an 1001, il y fut assiégé dans son palais par le Peuple et obligé de s'enfuir à Ravenne, pour y attendre l'arrivée d'une armée allemande.
Il mourut peu après, le 23 janvier 1002, à Paterno, non loin de Viterbe.
Comme il l'avait demandé, Héribert, qui se trouvait à son lit de mort, ramena son corps en Allemagne, au prix des plus grands dangers, à travers l'Italie en révolte.
Il le fit inhumer à Aix‑la‑Chapelle, à Pâques 1012, dans le tombeau de Charlemagne, au chœur du dôme.
Si on s'était attendu à beaucoup de l'énergie clé Héribert, nul n'aurait osé espérer que cet homme de gouvernement et de cour serait un pasteur d'âmes aussi éminent.
Il faisait personnellement le service divin à la Cathédrale et y prêchait aux grandes fêtes. Par des visites régulières, il se rendait compte de la situation des paroisses, réprimait les abus et exhortait le clergé à une vie exemplaire.
Il trouvait des appuis dans les abbayes et les couvents, qu'il dota généreusement. Il était lié d'amitié avec leurs supérieurs, comme il était aussi en relations suivies avec tous les pieux personnages de son pays.
La Fondation de prédilection du grand Aarchevêque fut l'Abbaye de Deutz, par laquelle il accomplissait les dernières volontés de son royal ami Othon.
L'église, construite avec toute la munificence imaginable, sous la direction d'architectes étrangers qu'il avait lui-même appelés, fut consacrée en 1019.
Son action efficace dans l'érection des divers édifices religieux de Cologne ne fit pas défaut.
L'achèvement des églises St‑Pantaléon, St‑Séverin, St‑Georges, Ste‑ Marie‑au ‑Capitole fut poursuivi sous son administration et en partie avec son aide financière.
Dans notre contrée, il avait consacré, en l'an 1007, l'église paroissiale de Malmedy et, le 28 octobre 1015, avec l'Évêque Baldéric de Liège, la Cathédrale St‑Lambert, construite dans cette ville par Notger.
Après les églises et les cloîtres, ce furent les pauvres que Héribert eut le plus à cœur. Il les appelait ses «seigneurs et frères», les nourrissait, leur lavait les pieds, leur dispensait tous ses biens.
Sa bienfaisance était devenue proverbiale dans les contrées à l'ouest du Rhin, de telle sorte que, durant la famine qui désola en l’an 1002 la France et l'Allemagne, des foules innombrables de malheureux se rendirent à Cologne, où ils s'affaissaient dans les rues, malades et sans abri.
L'Archevêque chercha à soulager la misère autrement que par des aumônes ; son œuvre sociale s'exerça d'une manière grandiose, par des moyens modernes.
Il créa des hospices et des hôpitaux, organisa des repas publics et fit procéder à des récoltes de reliefs; il alla visiter incognito les refuges et veilla à une stricte justice.
Il combattit l'indigence dans les campagnes, où il envoya des clercs qui parcouraient en son nom tout l'archidiocèse avec des ressources suffisantes.
A son retour d'Italie avec la dépouille mortelle d'Othon III, Héribert s'était vu forcé de remettre les insignes impériaux au duc Henri de Bavière.
Ayant abandonné la chancellerie, il se montra hostile à l'accession au trône de ce dernier, qui fut élu.
Aussi les rapports entre eux restèrent durant longtemps fort tendus, bien qu'aucun témoignage d'infidélité au nouveau monarque ne pût jamais être reproché au prélat.
Il l’accompagna même dans plusieurs expéditions, partageant ses dangers. Henri II, qui n'avait pas d'abord rendu aux mérites et aux vertus de Héribert la justice qui leur était due, reconnut enfin son erreur; il se jeta à ses genoux pour lui demander pardon des torts qu'il avait eus envers lui et, pour les réparer, le nomma chancelier de l'empire.
Canonisé, en 1146 par le Pape Eugène III, ce souverain est honoré dans l'Église comme saint Henri.
En février 1021. à peine remis d'une maladie, Héribert avait entrepris une nouvelle tournée de visites, mais il ne put aller que jusqu'à Neuss.
Une forte attaque de fièvre le força au retour.
Revenu par bateau à Cologne, il se fit transporter, malgré ses douleurs dans le dôme pour se recommander, ainsi que son archidiocèse, au Sauveur devant l'autel de la Croix.
Il tomba ensuite très rapidement en agonie. Il avait légué aux pauvres par testament tout ce qu'il possédait encore.
C'est à eux que s'appliquèrent ses dernières paroles : « Comment vont mes frères ? Souffrent-ils de la disette ? »
Le 16 mars 1021, il remettait son âme entre les mains du Créateur. Son corps fut inhumé dans l'octogone de l'église abbatiale de Deutz.
En 1230, le Pape Grégoire IX inscrivit le grand pontife au canon des saints, le rangeant parmi les confesseurs.
La bulle de Canonisation louait éloquemment ses œuvres et ses vertus.
Lambert de Liège, d'abord Moine à Deutz, ensuite Abbé du Monastère St‑Laurent à Liège, mort en 1070, a écrit la vie de saint Héribert.
Il signale, à la fin de cet ouvrage, qu'il s'était proposé de faire un second livre relatant ses miracles, mais qu'il avait ensuite renoncé à ce projet.
L'existence de ce second livre, demeuré inconnu, était pour cette raison niée par les historiens, lorsqu'en 1847 il a été découvert, faisant suite au premier, dans un volume de la bibliothèque de l'université de Liége et publié dans le tome XVI du Bulletin de la Commission royale d'Histoire. Il comprend 42 chapitres, consacrés chacun à un miracle opéré par saint Héribert après sa mort.
Le glorieux patron de Rémersdael est généralement représenté en habits pontificaux avec la mitre et la crosse, portant sur la main la maquette d'une église, pour rappeler qu'il fut le Fondateur de l'Abbaye de Deutz et qu’il fit relever et restaurer de nombreuses églises de son diocèse.
La châsse de style roman contenant les ossements de saint Héribert a été confectionnée vers 1165 par l'illustre orfèvre hutois Godefroid de Claire, auteur de celle de Saint‑Hadelin à Visé et du chef du Pape saint Alexandre, jadis dans l'église de Xhendelesse.
C'est l’œuvre de ce genre remontant au XIIe siècle la plus remarquable et la mieux conservée. Les médaillons émaillés du couvercle représentent entre autres les miracles opérés par le saint, tandis que les extrémités s'ornent des statuettes de la Charité et de l'Humilité symbolisant ses deux vertus prééminentes.
Après que l'Abbaye de Deutz où elle se trouvait eut été détruite en 1376, la châsse fut transportée à Siegbourg, d'où elle a été ramenée à Deutz en 1896 pour être placée dans l'église St‑Héribert nouvellement construite.
Les événements de la dernière guerre l'ont fait transférer provisoirement dans le trésor du dôme de Cologne, dont elle constitue le joyau.
Une société de tir sous le patronage de saint Héribert s'est fondée à Rémersdael le 16 juin 1808.
Le double vocable de saint Héribert, l'illustre prélat colonais, et de sainte Geneviève, patronne de Paris, constitue comme un symbole de la situation de la localité, aux confins de la culture germanique et de la civilisation française.
Le culte de Saint Héribert, populaire en Rhénanie, est peurépandu dans notre pays. Il en est de même pour son contemporain, saint Henri.
Alors que ce dernier est toutefois inscrit au calendrier liturgique (15 juillet), saint Héribert figure seulement au propre du diocèse de Namur et ce encore à cause d'un ermite de même nom dont la chapelle se trouvait à l'emplacement du fort St Héribert, au sud-ouest de la dite ville.
Si l'évêché de Liège ne compte aucune église dédiée à saint Henri, Rémersdael en est l'unique paroisse dont saint Héribert est le patron.
À ce titre, les fidèles de la localité, et spécialement les membres de la société qui porte son nom, devraient avoir à cœur d'honorer d'une façon solennelle, le jour de sa Fête (16 mars), ce glorieux confesseur pontife, afin de mériter ainsi sa puissante intercession.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 17 Mars 2017 : Fête de Saint Patrick, Évêque « Apôtre de l'Irlande », Co-Patron de l’Irlande (385-461).
(Co-Patron de l’Irlande avec Sainte Brigitte de Kildare).
(Co-Patron de l’Irlande avec Sainte Brigitte de Kildare).
Saint Patrick prêchant devant les rois (cathédrale de Carlow,https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Carlow vitrail de Franz Mayer).https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Mayer Auteur de la photo : Andreas F. Borchert.https://commons.wikimedia.org/wiki/User:AFBorchert
Confesseur, Évêque Missionnaire en Irlande (✝ 461)
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille Chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande.
Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré Évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser.
Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent Moines, adoptant la Religion Chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est Chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les Monastères y sont très nombreux.
A 16 ans, Patrick, jeune gallois d'une famille Chrétienne, est enlevé par des pirates et vendu comme esclave en Irlande.
Il y passe six ans puis s'enfuit et retrouve ses parents.
Après un séjour en France où il est consacré Évêque, il se sent appelé à revenir dans cette Irlande de sa servitude pour l'évangéliser.
Il y débarque en 432 et multiplie prédications et conversions dans une population dont, par force, il connaît bien les coutumes et la langue.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon demeuré célèbre, il montra une feuille de trèfle: voilà la figure de la Sainte Trinité.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique: le trèfle deviendra la symbole de l'Irlande.
On pense que la plupart des druides devinrent Moines, adoptant la Religion Chrétienne présentée avec tant de finesse et de conviction.
Lorsque meurt Patrick, à Armagh, l'Irlande est Chrétienne sans avoir compté un seul martyr et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick fut le premier Primat d'Irlande. Mais il fut surtout celui qui sut mettre dans l'âme irlandaise une tradition religieuse si profonde que chaque Chrétien en Irlande peut à juste titre se dire l'héritier de Saint Patrick.
C'était un Irlandais authentique, c'était un Chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité."
(discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1979/september/documents/hf_jp-ii_spe_19790929_irlanda-dublino-corpo-diplom.html
Mémoire de Saint Patrice (Patrick), Évêque. Né en Grande Bretagne, il fut capturé par des pirates irlandais.
Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et retourna en Irlande, décidé à consacrer sa vie à l’évangélisation de l’île.
Ordonné Évêque, il s’employa avec adresse et succès à faire connaître Le Christ, en s’adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l’Église, jusqu’à sa mort à Dunum (Down), en 461.
Martyrologe romain.
C'était un Irlandais authentique, c'était un Chrétien authentique: le peuple irlandais a su garder intact cet héritage à travers des siècles de défis, de souffrances et de bouleversements sociaux et politiques, devenant ainsi un exemple pour tous ceux qui croient que le Message du Christ développe et renforce les aspirations les plus profondes des peuples à la dignité, à l'union fraternelle et à la vérité."
(discours au Corps diplomatique - Jean-Paul II - 29 septembre 1979)
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1979/september/documents/hf_jp-ii_spe_19790929_irlanda-dublino-corpo-diplom.html
Mémoire de Saint Patrice (Patrick), Évêque. Né en Grande Bretagne, il fut capturé par des pirates irlandais.
Ayant retrouvé sa liberté, il voulut entrer dans le clergé et retourna en Irlande, décidé à consacrer sa vie à l’évangélisation de l’île.
Ordonné Évêque, il s’employa avec adresse et succès à faire connaître Le Christ, en s’adaptant aux conditions sociales et politiques du pays et il organisa solidement l’Église, jusqu’à sa mort à Dunum (Down), en 461.
Martyrologe romain.
Légende de Saint Patrick
D'origine britto-romainehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Britto-romains, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 387 en Grande-Bretagne, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlislehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Carlisle_(Cumbria) en Cumbrie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cumbria
Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration, mais n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Tandis que son grand-père était Prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat), sa grand-mère était originaire de Touraine, en France.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, dont Niall « aux neuf otages », https://fr.wikipedia.org/wiki/Niall_Noigiallachqui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un Chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford.
Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes de Grande-Bretagne, et peu après les côtes gauloises, où il devient Prêtre.
À l’âge de trente et un ou trente deux ans, Maewyn Succat retrouve donc sa famille. Elle l’accueille chaleureusement et le supplie de ne plus la quitter.
Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il a des visions et entend « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui crient d’une seule voix : « Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. »
« Rendons grâce à Dieu », ajouta-t-il, « qu’après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en Gaule, et s'installe au Monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis Évêque.
En 432, il se rend en Irlande qu'il commence à évangéliser à la demande du pape Célestin.https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Ier Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, Monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
D'origine britto-romainehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Britto-romains, Patrick (dont le prénom de naissance était Maewyn Succat) serait né aux environs de 387 en Grande-Bretagne, à Bannaven Taberniae (ou Banna Venta Berniae), localité située probablement près de Carlislehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Carlisle_(Cumbria) en Cumbrie.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cumbria
Son père, Calpurnius, était diacre et employé de l'administration, mais n'était pas considéré comme un homme très religieux, sa situation aisée provenant de la collecte de taxes.
Tandis que son grand-père était Prêtre (à l’époque, le clergé occidental n’était pas encore soumis à l’obligation de célibat), sa grand-mère était originaire de Touraine, en France.
Selon la légende, en 405, à l'âge de seize ans, Maewyn Succat est enlevé par des pirates irlandais, dont Niall « aux neuf otages », https://fr.wikipedia.org/wiki/Niall_Noigiallachqui le vendent comme esclave. Durant ses six années de captivité (dans une cage), près du bois de Fochoill, en Mayo, il est berger pour le compte d'un chef de clan irlandais. Peu religieux avant sa capture, il rencontre Dieu et devient un Chrétien dévot.
En 411, il parvient à s'échapper après que Dieu lui a dit, dans un de ses rêves, de rejoindre le rivage et de s'embarquer sur un bateau, supposé à 200 km de Waterford ou Wexford.
Après trois jours de mer, il débarque sur les côtes de Grande-Bretagne, et peu après les côtes gauloises, où il devient Prêtre.
À l’âge de trente et un ou trente deux ans, Maewyn Succat retrouve donc sa famille. Elle l’accueille chaleureusement et le supplie de ne plus la quitter.
Mais un peu plus tard, pendant la nuit, il a des visions et entend « les voix » de ceux qui habitent à côté du bois de Focult à proximité de la mer occidentale, qui crient d’une seule voix : « Nous t’implorons saint jeune homme, de venir parmi nous. »
« Rendons grâce à Dieu », ajouta-t-il, « qu’après plusieurs années le Seigneur a répondu à leur appel ».
Il gagne ensuite les îles de Lérins, près de Cannes en Gaule, et s'installe au Monastère de Saint-Honorat où il se consacre à des études théologiques pendant deux années. Puis, auprès de saint Germain d'Auxerre, il devient diacre puis Évêque.
En 432, il se rend en Irlande qu'il commence à évangéliser à la demande du pape Célestin.https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9lestin_Ier Il sillonne toute l'Irlande prêchant, enseignant, construisant églises, Monastères et écoles. Il est réputé pour son courage héroïque, son humilité et sa bonté.
Au Rock de Cashel, lors d'un sermon, il montre une feuille de trèfle : " Voilà la figure de la Trinité Sainte".
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat ».
Selon certaine sources (les Moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte-Trinité de l'île Saint-Honorat,https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Saint-Honorat#La_chapelle_de_la_Trinit.C3.A9 qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.
Il est ordonné Évêque et prend le nom de Patricius en latin (qui désignait à l'époque un membre de l'aristocratie : « patricien », « patrice » ou « noble »). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, durant lesquelles il fonde notamment le diocèse d'Armagh en 445 (ce qui en fait le plus ancien des diocèses constitués dans les îles Britanniques), il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 Mars 461.
Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille (Colomba), tous deux également patrons de l'Irlande.
Lorsque meurt Saint Patrick en 461, l'Irlande est majoritairement Chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick a laissé deux textes écrits en latin, l'un intitulé Confession et une Lettre à Coroticus, dont l'authenticité n'est pas mise en doute.
La Confession est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit enluminé du IXe siècle), et un colophon précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même.https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_d%27Armagh
La Lettre à Coroticus (un riche personnage dont les hommes de main se livraient à des exactions sur de nouveaux convertis Chrétiens) est conservée dans cinq manuscrits. Une Prière lui est attribuée, Faed Fiada (Le Cri du daim),https://fr.wikipedia.org/wiki/Pri%C3%A8re_de_saint_Patrick ou Canon de Saint Patrick.
Les figures de triades étaient familières à la religion celtique : le trèfle deviendra ainsi le symbole de l'Irlande, grâce à Maewyn Succat ».
Selon certaine sources (les Moines de Lérins en particulier), Patrick aurait représenté la chapelle de la Sainte-Trinité de l'île Saint-Honorat,https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Saint-Honorat#La_chapelle_de_la_Trinit.C3.A9 qui présentait une forme architecturale proche du trèfle (une nef et trois chapelles circulaires), afin de représenter la Trinité.
Il est ordonné Évêque et prend le nom de Patricius en latin (qui désignait à l'époque un membre de l'aristocratie : « patricien », « patrice » ou « noble »). En langue gaélique, Patrick s’écrit : Pãdraig.
La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent l'« antique ennemi », c'est-à-dire Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable.
Après de longues années d'évangélisation, durant lesquelles il fonde notamment le diocèse d'Armagh en 445 (ce qui en fait le plus ancien des diocèses constitués dans les îles Britanniques), il se retire à Downpatrick où il meurt le 17 Mars 461.
Il y est enterré aux côtés de sainte Brigitte et de saint Columcille (Colomba), tous deux également patrons de l'Irlande.
Lorsque meurt Saint Patrick en 461, l'Irlande est majoritairement Chrétienne sans avoir compté un seul martyr, et les Monastères y sont très nombreux.
Saint Patrick a laissé deux textes écrits en latin, l'un intitulé Confession et une Lettre à Coroticus, dont l'authenticité n'est pas mise en doute.
La Confession est reproduite dans le Livre d'Armagh (un manuscrit enluminé du IXe siècle), et un colophon précise qu'elle a été recopiée de l'autographe de Patrick lui-même.https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_d%27Armagh
La Lettre à Coroticus (un riche personnage dont les hommes de main se livraient à des exactions sur de nouveaux convertis Chrétiens) est conservée dans cinq manuscrits. Une Prière lui est attribuée, Faed Fiada (Le Cri du daim),https://fr.wikipedia.org/wiki/Pri%C3%A8re_de_saint_Patrick ou Canon de Saint Patrick.
Lecture
Cependant je ne dois pas cacher le don que Dieu nous a accordé « dans la terre de ma captivité », car alors je l’ai cherché ardemment et, à ce moment-là, je l’ai trouvé, et il m’a gardé de toute injustice – à ce que je crois – « à cause de » son « Esprit demeurant en moi » et qui « a agi » en moi jusqu’à ce jour. (Je le dis) de nouveau « hardiment ».
Mais Dieu sait que si un homme m’avait déclaré cela, je me serais peut-être tu à cause de l’amour du Christ ».
Par conséquent je rends d’inlassables actions de grâces à mon Dieu qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », de sorte que je lui offre aujourd’hui comme « une hostie vivante » mon âme en sacrifice, à lui Le Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé de toutes mes angoisses » ; et c’est pourquoi je dis : « Qui suis-je ? » ou « Quelle est ma vocation ? » « Seigneur », toi qui as œuvré avec moi d’une manière si divine qu’aujourd’hui j’exalte et magnifie constamment ton nom parmi les païens, en quelque lieu que je sois, non seulement dans le bonheur, mais aussi dans les tribulations (...) ; nous en sommes témoins : voici que l’Évangile a été prêché jusqu’aux lieux au-delà desquels il n’y a plus personne ».
Patrick, Confession 33-34.
Cependant je ne dois pas cacher le don que Dieu nous a accordé « dans la terre de ma captivité », car alors je l’ai cherché ardemment et, à ce moment-là, je l’ai trouvé, et il m’a gardé de toute injustice – à ce que je crois – « à cause de » son « Esprit demeurant en moi » et qui « a agi » en moi jusqu’à ce jour. (Je le dis) de nouveau « hardiment ».
Mais Dieu sait que si un homme m’avait déclaré cela, je me serais peut-être tu à cause de l’amour du Christ ».
Par conséquent je rends d’inlassables actions de grâces à mon Dieu qui m’a gardé fidèle « au jour de ma tentation », de sorte que je lui offre aujourd’hui comme « une hostie vivante » mon âme en sacrifice, à lui Le Christ Mon Seigneur, qui « m’a gardé de toutes mes angoisses » ; et c’est pourquoi je dis : « Qui suis-je ? » ou « Quelle est ma vocation ? » « Seigneur », toi qui as œuvré avec moi d’une manière si divine qu’aujourd’hui j’exalte et magnifie constamment ton nom parmi les païens, en quelque lieu que je sois, non seulement dans le bonheur, mais aussi dans les tribulations (...) ; nous en sommes témoins : voici que l’Évangile a été prêché jusqu’aux lieux au-delà desquels il n’y a plus personne ».
Patrick, Confession 33-34.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 18 Mars 2017 : Fête de Saint Cyrille de Jérusalem, Évêque, Docteur de l'Église (315-386).
Fresque d'une église Orthodoxe grecque représentant Cyrille de Jérusalem
Saint Cyrille de Jérusalem
Évêque de Jérusalem, Docteur de l'Église (✝ 387)
Originaire des environs de Jérusalem, il devint Prêtre en 345 puis Évêque de Jérusalem en ce IVe siècle troublé par les querelles entre ariens et Orthodoxes.
Il fut, à trois reprises, chassé de son siège épiscopal par les ariens qui contestaient la pleine Divinité du Christ.
Il vivra en tout dix-sept années en exil. En 378, il revient enfin définitivement dans Jérusalem déchirée par les divisions.
Il prêchera inlassablement pour enfanter un peuple Chrétien dans la ville qui connut la Passion du Christ et sa Résurrection.
Ce seront ses admirables catéchèses de la nuit pascale pour la formation des nouveaux baptisés.
Il le faisait près des deux "grottes mystiques", celle du Tombeau du Christ près du calvaire, et celle du Mont des Oliviers. Elles lui ont valu d'être proclamé Docteur de l'Église par Léon XIII.
Le 27 Juin 2007 Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure de saint Cyrille de Jérusalem (né vers 315 et mort en 386), qui fut "un Évêque de grande culture biblique".http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070627.html
Cyrille fut ordonné Évêque en 348 par le Métropolite de Césarée de Palestine Acacius, philo arien et qui pensait trouver en lui un allié.
Bientôt il fut en conflit avec Acacius et "pas seulement dans le domaine doctrinal mais aussi juridictionnel car Cyrille défendit l'autonomie de son siège par rapport à celui de Césarée".
Cela lui valut trois exils en vingt ans et ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur philo arien Valens, qu'il reprit définitivement possession de son diocèse, où il ramena unité et paix parmi les fidèles. On conserve de Cyrille 24 catéchèses précédées d'une catéchèse introductive.
"L'œuvre de Saint Cyrille constitue une catéchèse systématique et réaliste, consacrée à la renaissance du Chrétien par le Baptême".
Au plan doctrinal, son œuvre établit un "rapport symphonique" entre les deux Testaments, plaçant Le Christ au cœur de l'univers".
Dans sa catéchèse morale il invite à la transformation des attitudes païennes en une vie nouvelle dans Le Christ, tandis que dans sa catéchèse mystagogue il pousse les nouveaux Baptisés à découvrir dans les rites...les mystères cachés".
"Pour cela -a conclu Benoît XVI- une catéchèse intégrale, qui implique le corps, l'âme et l'esprit, demeure fondamentale pour les Chrétiens d'aujourd'hui.
Demandons au Seigneur de nous aider à acquérir un christianisme complet qui englobe toute notre vie et fasse de nous des témoins crédibles du Christ, vrai Dieu et vrai homme".
Mémoire de Saint Cyrille, Évêque de Jérusalem et Docteur de l’Église. Il dut souffrir de la part des ariens bien des injures et fut souvent chassé de son siège.
Il sut néanmoins exposer admirablement aux fidèles, par ses discours et sa catéchèse, la doctrine Orthodoxe, les saintes Écritures et les mystères sacrés.
Il mourut en paix, l’an 386.
Saint Cyrille de Jérusalem
Évêque de Jérusalem, Docteur de l'Église (✝ 387)
Originaire des environs de Jérusalem, il devint Prêtre en 345 puis Évêque de Jérusalem en ce IVe siècle troublé par les querelles entre ariens et Orthodoxes.
Il fut, à trois reprises, chassé de son siège épiscopal par les ariens qui contestaient la pleine Divinité du Christ.
Il vivra en tout dix-sept années en exil. En 378, il revient enfin définitivement dans Jérusalem déchirée par les divisions.
Il prêchera inlassablement pour enfanter un peuple Chrétien dans la ville qui connut la Passion du Christ et sa Résurrection.
Ce seront ses admirables catéchèses de la nuit pascale pour la formation des nouveaux baptisés.
Il le faisait près des deux "grottes mystiques", celle du Tombeau du Christ près du calvaire, et celle du Mont des Oliviers. Elles lui ont valu d'être proclamé Docteur de l'Église par Léon XIII.
Le 27 Juin 2007 Benoît XVI a consacré sa catéchèse à la figure de saint Cyrille de Jérusalem (né vers 315 et mort en 386), qui fut "un Évêque de grande culture biblique".http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070627.html
Cyrille fut ordonné Évêque en 348 par le Métropolite de Césarée de Palestine Acacius, philo arien et qui pensait trouver en lui un allié.
Bientôt il fut en conflit avec Acacius et "pas seulement dans le domaine doctrinal mais aussi juridictionnel car Cyrille défendit l'autonomie de son siège par rapport à celui de Césarée".
Cela lui valut trois exils en vingt ans et ce n'est qu'en 378, après la mort de l'empereur philo arien Valens, qu'il reprit définitivement possession de son diocèse, où il ramena unité et paix parmi les fidèles. On conserve de Cyrille 24 catéchèses précédées d'une catéchèse introductive.
"L'œuvre de Saint Cyrille constitue une catéchèse systématique et réaliste, consacrée à la renaissance du Chrétien par le Baptême".
Au plan doctrinal, son œuvre établit un "rapport symphonique" entre les deux Testaments, plaçant Le Christ au cœur de l'univers".
Dans sa catéchèse morale il invite à la transformation des attitudes païennes en une vie nouvelle dans Le Christ, tandis que dans sa catéchèse mystagogue il pousse les nouveaux Baptisés à découvrir dans les rites...les mystères cachés".
"Pour cela -a conclu Benoît XVI- une catéchèse intégrale, qui implique le corps, l'âme et l'esprit, demeure fondamentale pour les Chrétiens d'aujourd'hui.
Demandons au Seigneur de nous aider à acquérir un christianisme complet qui englobe toute notre vie et fasse de nous des témoins crédibles du Christ, vrai Dieu et vrai homme".
Mémoire de Saint Cyrille, Évêque de Jérusalem et Docteur de l’Église. Il dut souffrir de la part des ariens bien des injures et fut souvent chassé de son siège.
Il sut néanmoins exposer admirablement aux fidèles, par ses discours et sa catéchèse, la doctrine Orthodoxe, les saintes Écritures et les mystères sacrés.
Il mourut en paix, l’an 386.
Des Ecrits
Biographie
Il semble que Cyrille naquit à Jérusalem vers 315, au sein d’une famille Chrétienne d’artisans de souche paysanne.
Il reçut une éducation libérale et solide où entrèrent l’astronomie, l’anatomie et la géographie dont il fera référence dans ses « Catéchèses » ; il reçut aussi une bonne initiation aux Ecritures et aux Pères de l’Église dont il fera la base de son enseignement. Son style, agréable et soigné, est libre et très personnel.
Certains de ses biographes affirment que Cyrille fut Moine ; pour les suivre il faut traduire le mot « monazontôn » qu’il emploie au chapitre vingt-trois de sa douzième catéchèse par Moine plutôt que par ascète.
Saint Jérôme dit qu’il fut ordonné diacre à vingt ans par saint Macaire (Évêque de Jérusalem).
Il semble sûr qu’il fut ordonné Prêtre par Maxime de Jérusalem en 345.
Sans doute fut-il très vite chargé de la formation des catéchumènes, puisqu’il prononça pour eux ses « Catécheses », pendant le Carême et le temps pascal de l’année 348.
Dans des conditions obscures, à la mort de Maxime (vers 350), Cyrille fut élu Évêque de Jérusalem.
Ses tardifs détracteurs dont saint Jérôme se fit l’écho, disent que le pro-arien Acace, métropolite de Césarée, lui aurait proposé le marché suivant :
« Cher Cyrille, répudie l'ordre sacré que tu reçus des mains de Maxime. Nous te réordonnerons et tu seras Évêque de Jérusalem. Je te le promets, en ma qualité de métropolite palestinien » ; Maxime aurait alors été chassé, et Cyrille aurait été installé à sa place.
Théodoret (mort en 466) récuse cette légende : « Cyrille fut un vaillant défenseur de la doctrine Catholique, injustement accusé par Jérôme qui ne l’aimait guère.»
La première année de son épiscopat fut marquée par l’apparition de la Croix glorieuse : « En ces jours mêmes de la sainte Pentecôte (7 mai 351), aux nones de mai, vers la troisième heure, une Croix lumineuse gigantesque apparut dans le Ciel, au-dessus du saint Golgotha, s'étendant jusqu'à la montagne des Oliviers.
Elle ne fut pas seulement aperçue par une ou deux personnes mais se montra, fort nettement, à la population entière de la cité.
Elle ne disparut pas rapidement comme on pourrait le supposer, à la façon d'un rêve fugace.
Elle demeura visible pendant plusieurs heures, estompant par son éclat, les rayons du soleil.
Assurément, elle aurait été éclipsée et dissimulée par eux, si elle n'avait offert aux spectateurs un éclat plus puissant que celui du soleil.
Ainsi, tous les habitants de Jérusalem se précipitèrent brusquement dans la sainte église, saisis d'une crainte mêlée de joie au spectacle de cette vision Céleste.
Ils se jetèrent tous dans notre église, non seulement les Chrétiens mais les païens étrangers, de passage à Jérusalem.
Tous, d'une seule voix, firent monter des louanges sonores vers Le Christ Jésus, Notre Seigneur, Le Fils unique engendré de Dieu, auteur de ces merveilles . »
Si Acace avait promu Cyrille pour être l’allié de l'arianisme, il aurait fait un bien mauvais calcul puisque, sans tarder, les deux épiscopes engagèrent un combat d'influence et de juridiction.
Le métropolite Acace invoquait son droit de regard et de contrôle contre le nouvel Évêque de Jérusalem qui lui opposait le septième canon du Concile de Nicce qui précise : « l’Évêque de Jérusalem exercera une primauté de droit et d'honneur. »
Acace cita Cyrille à son tribunal, sous l'accusation mensongère de « dilapidation de biens ecclésiastiques » ; Cyrille lui rétorqua : « Au cours d'une famine, je vendis les vases sacrés et les ornements pour secourir les affamés du diocèse » ; sur son « refus de comparaître », il fut condamné par contumace au bannissement.
Cyrille fit appel ; Acace dut venir en personne avec une escouade militaire pour chasser Cyrille du siège de Jérusalem où il installa un Évêque arien.
Cyrille partit à Antioche puis à Tarse dont l'Évêque Sylvain lui fut hospitalier et confiant. Il faut dire que Sylvain était un des chefs des homéausiens qui étaient fort opposés aux ariens homéens que conduisait Acace de Césarée.
Les homéens professaient un arianisme strict mais hostile à toute formulation technique : « le Fils est semblable (homoios) au Père » ; les homéausiens, préféraient une formule dogmatique mitigée : « Le Fils est semblable en substance (homoiausios) au Père. »
Les uns et les autres sont hérétiques mais les premiers le sont plus radicalement que les seconds, généralement appelés semi-ariens ; la vraie doctrine, formulée par le Concile de Nicée (325), a pour mot clef le terme grec homoousios, en latin consubtantialis qu’il est difficile de bien traduire en français avec précision autrement que par consubstantiel, car il faut dire deux choses à la fois :
Le Fils est « de même nature que Le Père » et « de la même nature unique » (un seul Dieu en trois Personnes).
Comme entre deux maux il faut choisir le moindre, Cyrille siège avec les homéausiens au Concile d'Ancyre (359).
Cyrille, réhabilité au Concile de Séleucie, revint à Jérusalem. Quelques mois plus tard, il fut de nouveau chassé lorsqu’un Concile de Constantinople (360) présidé par Acace, d’accord avec l’empereur Constance, fit une nouvelle condamnation des homéausiens.
Après la mort de Constance (362), Cyrille put retourner à Jérusalem mais, à la fin de l’année, le nouvel empereur, Julien l'Apostat, tenta de reconstruire le temple de Jérusalem pour démontrer la fausseté de la prédiction du Christ.
Cyrille qui fit échouer l’entreprise impie de Julien l'Apostat, dut à la mort de l’Empereur (363) de ne pas être accablé de sa vengeance.
A Gélase, neveu de Cyrille, placé sur le siège de Césarée, on substitua l’arien Euzoius, puis l'édit impérial de Valens (367) prescrivit un nouveau bannissement qui dura onze ans.
Lorsque Cyrille rejoignit son diocèse (378), il le retrouvera délabré.
Bien que recru d'épreuves, il reprit sa tâche de réformateur souple et tenace. En 382, à la session complémentaire du premier Concile œcuménique de Constantinople, les Pères, unanimes, adressèrent une « lettre au Pape Damase », véritable et touchant éloge :
« Nous portons à votre connaissance que l'Évêque de l'Église de Jérusalem est le révérend et grand ami de Dieu Cyrille, lequel fut ordonné canoniquement par les épiscopes de sa province et soutint en divers lieux de nombreux combats anti-ariens. »
Quatre ans plus tard, profondément attristé par les divisions de l'Église, Cyrille mourut (18 mars 386).
Saint Cyrille de Jérusalem serait moins connu sans les « Catéchèses » qu’il donna aux catéchumènes en 348, et pour lesquelles Léon XIII l’a proclamé Docteur de l’Église en 1893.
Dans ces vingt-quatre « catéchèses » il exposa les vérités de la Foi et les Sacrements de l'initiation Chrétienne (Baptême, Confirmation, Eucharistie).
Il prononça ces « catéchèses » dans la Basilique du Saint-Sépulcre, sauf les cinq dernières donna dans la rotonde de l'Anastasis.
Commencées le premier dimanche du Carême, elles se poursuivaient tous les jours, sauf le samedi et le dimanche, jusqu'au Baptême.
Cyrille y expliquait les Ecritures, l'histoire du Salut, puis le Symbole des apôtres. Dans la nuit pascale, les catéchumènes recevaient le Baptême, la Confirmation et l'Eucharistie.
Au cours de la semaine pascale, leur instruction s'achevait par les « catéchèses mystagogiques [5] » qui étaient l'explication des rites de l'initiation Chrétienne.
Après une introduction, appelée protocatéchèse, saint Cyrille a consacré ses quatre premières prédications à la conversion, en mettant l'accent sur le caractère moral et existentiel, puisqu’il s'agissait d'abord de faire comprendre aux catéchumènes qu’en devenant Chrétiens, ils devaient changer de vie et de mœurs.
Les quatorze catéchèses suivantes commentaient le symbole de la Foi. Cyrille ne se contentait pas d'énoncer les affirmations théologiques au sujet du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais il montrait admirablement le prolongement concret de cette doctrine dans la vie du Chrétien.
Le Père nous introduit dans le mystère de Dieu et dans celui qui fait de nous ses fils et ses filles.
Le Christ est « notre Sauveur sous des formes variées, selon les besoins de chacun » ; il est tout à tous, tout en restant Lui-même ce qu'il est.
« L'Esprit nous introduit dans le mystère de l'Eglise qu'il sanctifie et défend » ; il transforme la vie du croyant.
« Imaginez quelqu'un qui vit dans l'obscurité ; si, d'aventure, il voit soudain le soleil, son regard est illuminé et, ce qu'il n'apercevait pas, il l'aperçoit clairement. Il en est de même pour celui qui a été jugé digne de recevoir Le Saint-Esprit, il a l'âme illuminée ; il voit au-dessus de l'homme des choses jusque là ignorées. »
La catéchèse des cinq dernières instructions développait la doctrine des Sacrements de l'initiation Chrétienne en expliquant les rites, qui étaient une leçon de choses pour découvrir leur signification.
L'eau exprime la puissance de destruction et de vie. Saint Cyrille rattache chaque Sacrement aux événements et aux figures de l'Ancien Testament, ce qui était le but de toute catéchèse de son temps.
Extraits
Merveille étrange et paradoxale ! Nous ne sommes pas vraiment morts, nous n'avons pas été vraiment ensevelis, nous sommes ressuscités sans avoir été vraiment crucifiés.
La souffrance et la mort sont en image ; le Salut, en vérité.
Le Christ a été réellement crucifié, il est réellement mort, il a été réellement enseveli ; il est réellement ressuscité.
Et tout cela nous a été donné par grâce, afin que, rendus participants à l'imitation de ses souffrances, nous possédions véritablement le Salut.
Excessif Amour des hommes ! Le Christ a eu ses mains très pures, ses pieds, percés par les clous, et il a souffert.
Et c'est à moi, sans que j'ai souffert ou peiné, qu'il donne le Salut en me communicant le fruit de ses souffrances.
Conservez intactes ces traditions et gardez-vous purs vous-mêmes de toute offense. Ne vous détachez pas de la Communion pour ne pas vous priver par la souillure du péché de ces mystères spirituels et sacrés.
Et que le Dieu de paix vous sanctifie entièrement ; que tout votre être, corps et âme, esprit, soit gardé sans reproche à l'avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui, ainsi qu'au Père et au Saint-Esprit, appartiennent Gloire, honneur et puissance maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen !
Saint Cyrille de Jérusalem
Lecture
Donc on appelle l’Église « Catholique » en raison de son extension à l’ensemble du monde habité, d’une extrémité à l’autre de la Terre.
A cause aussi de ce qu’elle enseigne universellement et sans défaillance tous les dogmes qui doivent à la connaissance des hommes, tant sur les choses visibles que sur les invisibles, sur les célestes que sur les terrestres.
Encore, parce qu’elle soumet tout le genre humain à la piété, chefs et subordonnés, savants et ignorants.
Aussi parce qu’elle soigne et guérit universellement toutes les sortes de péchés que commettent l’âme et le corps, et possède en elle toutes les formes de ce qu’on appelle vertu, dans les œuvres et les paroles et dans toutes les diverses sortes de dons spirituels.
Cyrille de Jérusalem, Catéchèses 18,23
Il semble que Cyrille naquit à Jérusalem vers 315, au sein d’une famille Chrétienne d’artisans de souche paysanne.
Il reçut une éducation libérale et solide où entrèrent l’astronomie, l’anatomie et la géographie dont il fera référence dans ses « Catéchèses » ; il reçut aussi une bonne initiation aux Ecritures et aux Pères de l’Église dont il fera la base de son enseignement. Son style, agréable et soigné, est libre et très personnel.
Certains de ses biographes affirment que Cyrille fut Moine ; pour les suivre il faut traduire le mot « monazontôn » qu’il emploie au chapitre vingt-trois de sa douzième catéchèse par Moine plutôt que par ascète.
Saint Jérôme dit qu’il fut ordonné diacre à vingt ans par saint Macaire (Évêque de Jérusalem).
Il semble sûr qu’il fut ordonné Prêtre par Maxime de Jérusalem en 345.
Sans doute fut-il très vite chargé de la formation des catéchumènes, puisqu’il prononça pour eux ses « Catécheses », pendant le Carême et le temps pascal de l’année 348.
Dans des conditions obscures, à la mort de Maxime (vers 350), Cyrille fut élu Évêque de Jérusalem.
Ses tardifs détracteurs dont saint Jérôme se fit l’écho, disent que le pro-arien Acace, métropolite de Césarée, lui aurait proposé le marché suivant :
« Cher Cyrille, répudie l'ordre sacré que tu reçus des mains de Maxime. Nous te réordonnerons et tu seras Évêque de Jérusalem. Je te le promets, en ma qualité de métropolite palestinien » ; Maxime aurait alors été chassé, et Cyrille aurait été installé à sa place.
Théodoret (mort en 466) récuse cette légende : « Cyrille fut un vaillant défenseur de la doctrine Catholique, injustement accusé par Jérôme qui ne l’aimait guère.»
La première année de son épiscopat fut marquée par l’apparition de la Croix glorieuse : « En ces jours mêmes de la sainte Pentecôte (7 mai 351), aux nones de mai, vers la troisième heure, une Croix lumineuse gigantesque apparut dans le Ciel, au-dessus du saint Golgotha, s'étendant jusqu'à la montagne des Oliviers.
Elle ne fut pas seulement aperçue par une ou deux personnes mais se montra, fort nettement, à la population entière de la cité.
Elle ne disparut pas rapidement comme on pourrait le supposer, à la façon d'un rêve fugace.
Elle demeura visible pendant plusieurs heures, estompant par son éclat, les rayons du soleil.
Assurément, elle aurait été éclipsée et dissimulée par eux, si elle n'avait offert aux spectateurs un éclat plus puissant que celui du soleil.
Ainsi, tous les habitants de Jérusalem se précipitèrent brusquement dans la sainte église, saisis d'une crainte mêlée de joie au spectacle de cette vision Céleste.
Ils se jetèrent tous dans notre église, non seulement les Chrétiens mais les païens étrangers, de passage à Jérusalem.
Tous, d'une seule voix, firent monter des louanges sonores vers Le Christ Jésus, Notre Seigneur, Le Fils unique engendré de Dieu, auteur de ces merveilles . »
Si Acace avait promu Cyrille pour être l’allié de l'arianisme, il aurait fait un bien mauvais calcul puisque, sans tarder, les deux épiscopes engagèrent un combat d'influence et de juridiction.
Le métropolite Acace invoquait son droit de regard et de contrôle contre le nouvel Évêque de Jérusalem qui lui opposait le septième canon du Concile de Nicce qui précise : « l’Évêque de Jérusalem exercera une primauté de droit et d'honneur. »
Acace cita Cyrille à son tribunal, sous l'accusation mensongère de « dilapidation de biens ecclésiastiques » ; Cyrille lui rétorqua : « Au cours d'une famine, je vendis les vases sacrés et les ornements pour secourir les affamés du diocèse » ; sur son « refus de comparaître », il fut condamné par contumace au bannissement.
Cyrille fit appel ; Acace dut venir en personne avec une escouade militaire pour chasser Cyrille du siège de Jérusalem où il installa un Évêque arien.
Cyrille partit à Antioche puis à Tarse dont l'Évêque Sylvain lui fut hospitalier et confiant. Il faut dire que Sylvain était un des chefs des homéausiens qui étaient fort opposés aux ariens homéens que conduisait Acace de Césarée.
Les homéens professaient un arianisme strict mais hostile à toute formulation technique : « le Fils est semblable (homoios) au Père » ; les homéausiens, préféraient une formule dogmatique mitigée : « Le Fils est semblable en substance (homoiausios) au Père. »
Les uns et les autres sont hérétiques mais les premiers le sont plus radicalement que les seconds, généralement appelés semi-ariens ; la vraie doctrine, formulée par le Concile de Nicée (325), a pour mot clef le terme grec homoousios, en latin consubtantialis qu’il est difficile de bien traduire en français avec précision autrement que par consubstantiel, car il faut dire deux choses à la fois :
Le Fils est « de même nature que Le Père » et « de la même nature unique » (un seul Dieu en trois Personnes).
Comme entre deux maux il faut choisir le moindre, Cyrille siège avec les homéausiens au Concile d'Ancyre (359).
Cyrille, réhabilité au Concile de Séleucie, revint à Jérusalem. Quelques mois plus tard, il fut de nouveau chassé lorsqu’un Concile de Constantinople (360) présidé par Acace, d’accord avec l’empereur Constance, fit une nouvelle condamnation des homéausiens.
Après la mort de Constance (362), Cyrille put retourner à Jérusalem mais, à la fin de l’année, le nouvel empereur, Julien l'Apostat, tenta de reconstruire le temple de Jérusalem pour démontrer la fausseté de la prédiction du Christ.
Cyrille qui fit échouer l’entreprise impie de Julien l'Apostat, dut à la mort de l’Empereur (363) de ne pas être accablé de sa vengeance.
A Gélase, neveu de Cyrille, placé sur le siège de Césarée, on substitua l’arien Euzoius, puis l'édit impérial de Valens (367) prescrivit un nouveau bannissement qui dura onze ans.
Lorsque Cyrille rejoignit son diocèse (378), il le retrouvera délabré.
Bien que recru d'épreuves, il reprit sa tâche de réformateur souple et tenace. En 382, à la session complémentaire du premier Concile œcuménique de Constantinople, les Pères, unanimes, adressèrent une « lettre au Pape Damase », véritable et touchant éloge :
« Nous portons à votre connaissance que l'Évêque de l'Église de Jérusalem est le révérend et grand ami de Dieu Cyrille, lequel fut ordonné canoniquement par les épiscopes de sa province et soutint en divers lieux de nombreux combats anti-ariens. »
Quatre ans plus tard, profondément attristé par les divisions de l'Église, Cyrille mourut (18 mars 386).
Saint Cyrille de Jérusalem serait moins connu sans les « Catéchèses » qu’il donna aux catéchumènes en 348, et pour lesquelles Léon XIII l’a proclamé Docteur de l’Église en 1893.
Dans ces vingt-quatre « catéchèses » il exposa les vérités de la Foi et les Sacrements de l'initiation Chrétienne (Baptême, Confirmation, Eucharistie).
Il prononça ces « catéchèses » dans la Basilique du Saint-Sépulcre, sauf les cinq dernières donna dans la rotonde de l'Anastasis.
Commencées le premier dimanche du Carême, elles se poursuivaient tous les jours, sauf le samedi et le dimanche, jusqu'au Baptême.
Cyrille y expliquait les Ecritures, l'histoire du Salut, puis le Symbole des apôtres. Dans la nuit pascale, les catéchumènes recevaient le Baptême, la Confirmation et l'Eucharistie.
Au cours de la semaine pascale, leur instruction s'achevait par les « catéchèses mystagogiques [5] » qui étaient l'explication des rites de l'initiation Chrétienne.
Après une introduction, appelée protocatéchèse, saint Cyrille a consacré ses quatre premières prédications à la conversion, en mettant l'accent sur le caractère moral et existentiel, puisqu’il s'agissait d'abord de faire comprendre aux catéchumènes qu’en devenant Chrétiens, ils devaient changer de vie et de mœurs.
Les quatorze catéchèses suivantes commentaient le symbole de la Foi. Cyrille ne se contentait pas d'énoncer les affirmations théologiques au sujet du Père, du Fils et du Saint-Esprit, mais il montrait admirablement le prolongement concret de cette doctrine dans la vie du Chrétien.
Le Père nous introduit dans le mystère de Dieu et dans celui qui fait de nous ses fils et ses filles.
Le Christ est « notre Sauveur sous des formes variées, selon les besoins de chacun » ; il est tout à tous, tout en restant Lui-même ce qu'il est.
« L'Esprit nous introduit dans le mystère de l'Eglise qu'il sanctifie et défend » ; il transforme la vie du croyant.
« Imaginez quelqu'un qui vit dans l'obscurité ; si, d'aventure, il voit soudain le soleil, son regard est illuminé et, ce qu'il n'apercevait pas, il l'aperçoit clairement. Il en est de même pour celui qui a été jugé digne de recevoir Le Saint-Esprit, il a l'âme illuminée ; il voit au-dessus de l'homme des choses jusque là ignorées. »
La catéchèse des cinq dernières instructions développait la doctrine des Sacrements de l'initiation Chrétienne en expliquant les rites, qui étaient une leçon de choses pour découvrir leur signification.
L'eau exprime la puissance de destruction et de vie. Saint Cyrille rattache chaque Sacrement aux événements et aux figures de l'Ancien Testament, ce qui était le but de toute catéchèse de son temps.
Extraits
Merveille étrange et paradoxale ! Nous ne sommes pas vraiment morts, nous n'avons pas été vraiment ensevelis, nous sommes ressuscités sans avoir été vraiment crucifiés.
La souffrance et la mort sont en image ; le Salut, en vérité.
Le Christ a été réellement crucifié, il est réellement mort, il a été réellement enseveli ; il est réellement ressuscité.
Et tout cela nous a été donné par grâce, afin que, rendus participants à l'imitation de ses souffrances, nous possédions véritablement le Salut.
Excessif Amour des hommes ! Le Christ a eu ses mains très pures, ses pieds, percés par les clous, et il a souffert.
Et c'est à moi, sans que j'ai souffert ou peiné, qu'il donne le Salut en me communicant le fruit de ses souffrances.
Conservez intactes ces traditions et gardez-vous purs vous-mêmes de toute offense. Ne vous détachez pas de la Communion pour ne pas vous priver par la souillure du péché de ces mystères spirituels et sacrés.
Et que le Dieu de paix vous sanctifie entièrement ; que tout votre être, corps et âme, esprit, soit gardé sans reproche à l'avènement de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui, ainsi qu'au Père et au Saint-Esprit, appartiennent Gloire, honneur et puissance maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen !
Saint Cyrille de Jérusalem
Lecture
Donc on appelle l’Église « Catholique » en raison de son extension à l’ensemble du monde habité, d’une extrémité à l’autre de la Terre.
A cause aussi de ce qu’elle enseigne universellement et sans défaillance tous les dogmes qui doivent à la connaissance des hommes, tant sur les choses visibles que sur les invisibles, sur les célestes que sur les terrestres.
Encore, parce qu’elle soumet tout le genre humain à la piété, chefs et subordonnés, savants et ignorants.
Aussi parce qu’elle soigne et guérit universellement toutes les sortes de péchés que commettent l’âme et le corps, et possède en elle toutes les formes de ce qu’on appelle vertu, dans les œuvres et les paroles et dans toutes les diverses sortes de dons spirituels.
Cyrille de Jérusalem, Catéchèses 18,23
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 19 Mars 2017 : Fête de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, époux de la Vierge Marie, Patron de l'Église universelle et Patron principal du Canada.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou…le Saint Patron des âmes du Purgatoire…
(Nota: cette année 2017, le 19 Mars étant le 3éme Dimanche de Carême, la Solennité de la Fête de Saint Joseph est reportée au 20 Mars 2017).
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou…le Saint Patron des âmes du Purgatoire…
(Nota: cette année 2017, le 19 Mars étant le 3éme Dimanche de Carême, la Solennité de la Fête de Saint Joseph est reportée au 20 Mars 2017).
Photo : Statue de St Joseph à Fakarava https://fr.wikipedia.org/wiki/Fakaravaen Polynésie française.https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyn%C3%A9sie_fran%C3%A7aise
Cette statuette installée face à l’océan sur l’un des plus beaux sites de plongée du monde est dédiée à tous ceux qui ont perdu un père, un enfant, ou plus généralement un parent en plongée sous marine.
Les colliers de coquillages déposés autour de la statuette sont traditionnels de la Polynésie. On offre ces colliers à une personne au moment de son départ. On en pare les morts également avant les obsèques.
Les colliers de fleurs, eux, sont offerts aux arrivants
Les colliers de coquillages déposés autour de la statuette sont traditionnels de la Polynésie. On offre ces colliers à une personne au moment de son départ. On en pare les morts également avant les obsèques.
Les colliers de fleurs, eux, sont offerts aux arrivants
Les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :" Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ».
Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme.
Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu.
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée.
Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur.
Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église.
Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
Saint Joseph descendait de la race royale de David et naquit à Bethléem (C’est pour cela que lors du recensement ordonné par César, Marie et Joseph durent aller à Bethléem).
Son père l'éleva dans l'état modeste de charpentier (cf : Matthieu 13, 55). Il pouvait avoir sans doute entre 30 et 40 ans, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque que Dieu lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciationhttp://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5685272.html demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la Virginité Perpétuelle de la Mère de Dieu.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-12246848.html
Plus tard, l'avertissement d'un ange de Dieu dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur ?
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem ! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte ! http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-18206148.html
Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Quel délicieux intérieur ! Quelle sainte maison que cette modeste demeure ! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif !
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérômehttps://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangilesdoivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots.
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent. Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.
Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.
Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire pour le bien de la Sainte Vierge et de Jésus, le Verbe incarné.
Il est par tradition le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants, des âmes du Purgatoire et de l'Eglise universelle.
En raison de sa qualité d'homme juste, beaucoup de Catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
Il est un vrai fils d'Abraham : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie :" Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
La Sainte Écriture ne raconte que peu de choses à son sujet. Elle nous dit seulement qu'il était « juste ».
Pour la Bible, dire que quelqu'un est juste ou qu'il est saint, c'est exactement la même chose. C'est le titre le plus élogieux qui puisse être donné à un homme.
Le juste est celui que sa rectitude, sa droiture, sa soumission et sa fidélité en toutes choses rendent agréable à Dieu.
Joseph s'acquitta fidèlement de son rôle sublime de gardien envers les deux plus grands trésors de Dieu sur la terre, Jésus et Marie.
Les heures les plus amères de sa vie sont, sans doute, celles où il lui fallut douter de la fidélité de sa fiancée.
Mais c'est justement dans le conflit entre ses droits et ses devoirs qu'il se montra grand. Il était nécessaire que cette souffrance, qui fait partie de l'œuvre rédemptrice, fût supportée en vue d'un grand bien : Joseph est le témoin le moins suspect de la naissance virginale du Rédempteur.
Ensuite, dans l'histoire de la Rédemption, Joseph passe modestement au second plan. L'Écriture ne dit même rien de sa mort.
Cependant, certaines indications nous font conclure qu'il était déjà mort au moment où commença la vie publique du Sauveur.
Sa vie fut humble et cachée. Il resta aussi humble et caché, pendant des siècles, dans l'histoire de l'Église.
Ce n'est que dans les temps modernes que l'Église l'a célébré.
Saint Joseph descendait de la race royale de David et naquit à Bethléem (C’est pour cela que lors du recensement ordonné par César, Marie et Joseph durent aller à Bethléem).
Son père l'éleva dans l'état modeste de charpentier (cf : Matthieu 13, 55). Il pouvait avoir sans doute entre 30 et 40 ans, et il avait gardé une chasteté parfaite, lorsque que Dieu lui confia la Très Sainte Vierge.
Cette union, belle devant les anges, dit Saint Jérôme, devait sauvegarder l'honneur de Marie devant les hommes.
Dieu voulut que le mystère de l'Annonciationhttp://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5685272.html demeurât quelques temps caché à Saint Joseph, afin de nous donner, dans le trouble qui plus tard s'empara de lui, lorsqu'il s'aperçut de la grossesse de Marie, une preuve de la Virginité Perpétuelle de la Mère de Dieu.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-12246848.html
Plus tard, l'avertissement d'un ange de Dieu dissipa toutes ses craintes.
Qui dira ce que Joseph, depuis lors, montra de respect, de vénération, de tendresse pour Celle qui bientôt allait donner au monde le Sauveur ?
Combien Joseph fut utile à Marie dans le voyage de Bethléem ! Combien plus encore il Lui fut utile dans la fuite en Égypte ! http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-18206148.html
Joseph se montra pour la Mère de Dieu l'ami fidèle, le gardien vigilant, le protecteur dévoué. Imaginons-nous les progrès en vertu que dut faire Saint Joseph, vivant dans la compagnie de Jésus et de Marie.
Quel délicieux intérieur ! Quelle sainte maison que cette modeste demeure ! Que de mystères dans cette vie cachée où un Dieu travaille sous la direction d'un homme, où un homme se sanctifie sous l'influence d'un Dieu visible à ses yeux et devenu son Fils adoptif !
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie.
L'Église catholique reprend une tradition orale, liée à Jérômehttps://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me qui relate que Joseph s'était consacré à Dieu avant de connaître la Vierge Marie, et explique donc que les termes de « frères et sœurs » de Jésus cités dans les Évangiles https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89vangilesdoivent être compris comme étant des cousins proches par le sang, l'affection et les relations, selon l'usage sémitique de ces mots.
Daniel-Rops dans "Jésus en son temps" (p. 141) rappelle que le mot "aha" en araméen ou "ah" en hébreu, désigne aussi bien le frère, le demi-frère, le cousin, voir même le proche parent. Plusieurs langues utilisent d’ailleurs cette globalisation.
Cette consécration préalable de Joseph est en outre conforme à l'usage juif de l'époque en ce qui concerne l'union des vierges consacrées au Seigneur.
Saint Joseph était le patron de la Sainte Famille. Il s'est occupé de tout ce qui était nécessaire pour le bien de la Sainte Vierge et de Jésus, le Verbe incarné.
Il est par tradition le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants, des âmes du Purgatoire et de l'Eglise universelle.
En raison de sa qualité d'homme juste, beaucoup de Catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse.
Il est également le Saint Patron de la Belgique, de la Chine, du Canada, du Vietnam, des États-Unis, de l'Autriche, du peuple croate, de la Corée du Sud, du Mexique et du Pérou.
Saint Joseph est à la fois le Patron de l’Église universelle et le Patron principal du Canada.
http://www.cccb.ca/site/frc/component/content/article/271-conclave/3570-inauguration-du-ministere-petrinien-du-pape-francois
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA CECC POUR L'INAUGURATION DU MINISTÈRE PÉTRINIEN DU PAPE FRANÇOIS
C’était il y a 2 ans. Ce mardi 19 Mars 2013, Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie, nous célébrons l’inauguration officielle du Ministère pétrinien de François, serviteur des serviteurs de Dieu. Saint Joseph est à la fois le patron de l’Église universelle et le patron principal du Canada.
Au nom des Évêques Catholiques de notre pays, j’invite tous les membres de notre Église et toutes les personnes de bonne volonté à participer à ce moment de joie.
Prions pour que Dieu soutienne et confirme notre nouveau Pape dans son Ministère de pasteur universel.
Puisse-t-il nous guider, nous encourager et nous enseigner à rendre gloire à Dieu et à offrir ainsi à notre monde paix et bonne volonté.
Le Pape François assume le rôle attribué à l’apôtre Pierre dans les Évangiles et les Actes des Apôtres : celui d’aider les disciples à reconnaître Jésus et à former une communion d’amour, de nous affermir dans la Foi, de témoigner de la Résurrection de Jésus et d’en continuer le ministère de guérison et d’enseignement (Marc 8,29; 16,7; Matthieu 16,18; Luc 22,32; Jean 20,6; Actes 2,14-49; 3,2-10). Il nous sert désormais, par la grâce de Dieu, de « pierre », de rocher.
Dès le départ, le Pape François nous a invités à nous tourner vers Marie, la Mère de Dieu, pour invoquer sa protection et son intercession.
Et joignant à la parole un geste symbolique, il est allé, le lendemain de son élection, prier Notre Dame à la Basilique Sainte-Marie-Majeure et il a déposé sur l’autel un bouquet de fleurs.
Marie a entendu le Seigneur et elle a cru. Elle a accueilli en son sein le Verbe fait chair. Avec Saint Joseph, elle a reçu Jésus et l’a introduit dans le monde.
Elle a appris de Jésus et elle a eu Foi en lui jusqu’au bout. Du haut de la Croix, Jésus a fait de Marie notre mère dans la Foi, et il a fait de nous ses fils et ses filles (Jean 19, 26-27).
Avec Marie, nous faisons entrer Jésus dans notre monde; oui, nous sommes appelés à imiter la fidélité constante de Marie à Notre Seigneur, même à l’heure de la trahison, de l’ignorance et de la souffrance, et à témoigner ainsi concrètement de la gloire vivifiante de Dieu.
C’est dans la gratitude envers le Seigneur que nous accueillons le Pape François, lui qui guidera l’Église à travers une nouvelle étape de son itinéraire d’évangélisation et de dialogue.
Il y a quelques jours à peine, il disait aux Cardinaux : « Ne cédez pas au pessimisme et au découragement…
L’Esprit Saint donne à l’Église… le courage de persévérer et aussi de chercher de nouvelles méthodes d’évangélisation, pour porter l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre.
La vérité Chrétienne est attirante et persuasive parce qu’elle répond au besoin profond de l’existence humaine, annonçant de manière convaincante que Le Christ est l’unique Sauveur de toute la personne et de toutes les personnes. »
Avec le Pape François, avançons vers l’avenir, sur les pas du Christ, pleins de la Foi, de l’espérance et de l’amour que nous partageons avec Marie, en route vers le Père, enhardis, inspirés et unis dans l’Esprit Saint.
+ Richard Smith
Archevêque d’Edmonton et
Président de la Conférence des Évêques Catholiques du Canada.
http://www.cccb.ca/site/frc/component/content/article/271-conclave/3570-inauguration-du-ministere-petrinien-du-pape-francois
MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA CECC POUR L'INAUGURATION DU MINISTÈRE PÉTRINIEN DU PAPE FRANÇOIS
C’était il y a 2 ans. Ce mardi 19 Mars 2013, Solennité de Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie, nous célébrons l’inauguration officielle du Ministère pétrinien de François, serviteur des serviteurs de Dieu. Saint Joseph est à la fois le patron de l’Église universelle et le patron principal du Canada.
Au nom des Évêques Catholiques de notre pays, j’invite tous les membres de notre Église et toutes les personnes de bonne volonté à participer à ce moment de joie.
Prions pour que Dieu soutienne et confirme notre nouveau Pape dans son Ministère de pasteur universel.
Puisse-t-il nous guider, nous encourager et nous enseigner à rendre gloire à Dieu et à offrir ainsi à notre monde paix et bonne volonté.
Le Pape François assume le rôle attribué à l’apôtre Pierre dans les Évangiles et les Actes des Apôtres : celui d’aider les disciples à reconnaître Jésus et à former une communion d’amour, de nous affermir dans la Foi, de témoigner de la Résurrection de Jésus et d’en continuer le ministère de guérison et d’enseignement (Marc 8,29; 16,7; Matthieu 16,18; Luc 22,32; Jean 20,6; Actes 2,14-49; 3,2-10). Il nous sert désormais, par la grâce de Dieu, de « pierre », de rocher.
Dès le départ, le Pape François nous a invités à nous tourner vers Marie, la Mère de Dieu, pour invoquer sa protection et son intercession.
Et joignant à la parole un geste symbolique, il est allé, le lendemain de son élection, prier Notre Dame à la Basilique Sainte-Marie-Majeure et il a déposé sur l’autel un bouquet de fleurs.
Marie a entendu le Seigneur et elle a cru. Elle a accueilli en son sein le Verbe fait chair. Avec Saint Joseph, elle a reçu Jésus et l’a introduit dans le monde.
Elle a appris de Jésus et elle a eu Foi en lui jusqu’au bout. Du haut de la Croix, Jésus a fait de Marie notre mère dans la Foi, et il a fait de nous ses fils et ses filles (Jean 19, 26-27).
Avec Marie, nous faisons entrer Jésus dans notre monde; oui, nous sommes appelés à imiter la fidélité constante de Marie à Notre Seigneur, même à l’heure de la trahison, de l’ignorance et de la souffrance, et à témoigner ainsi concrètement de la gloire vivifiante de Dieu.
C’est dans la gratitude envers le Seigneur que nous accueillons le Pape François, lui qui guidera l’Église à travers une nouvelle étape de son itinéraire d’évangélisation et de dialogue.
Il y a quelques jours à peine, il disait aux Cardinaux : « Ne cédez pas au pessimisme et au découragement…
L’Esprit Saint donne à l’Église… le courage de persévérer et aussi de chercher de nouvelles méthodes d’évangélisation, pour porter l’Évangile jusqu’aux extrémités de la terre.
La vérité Chrétienne est attirante et persuasive parce qu’elle répond au besoin profond de l’existence humaine, annonçant de manière convaincante que Le Christ est l’unique Sauveur de toute la personne et de toutes les personnes. »
Avec le Pape François, avançons vers l’avenir, sur les pas du Christ, pleins de la Foi, de l’espérance et de l’amour que nous partageons avec Marie, en route vers le Père, enhardis, inspirés et unis dans l’Esprit Saint.
+ Richard Smith
Archevêque d’Edmonton et
Président de la Conférence des Évêques Catholiques du Canada.
Saint Joseph dans la crypte de l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal à Montréal (Québec).
CELUI DONT ON N’A RIEN DIT
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Marie sa fiancée était enceinte/
et qu’il veut la répudier en secret./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’un Ange lui annonce
que l’enfant vient de l’Esprit/
et qu’il se voit confier le nom qu’il portera./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il est là pour prendre soin de Marie/
et de Jésus qui vient de naître./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie,
il présente l’enfant au temple/
et l’inscrit dans sa descendance./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il les conduit en exil
et veille sur eux/
pour qu’ils aient la vie sauve./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il était charpentier/
et qu’en sa maison,
il accueille l’enfant et sa mère./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie/, il a connu
l’angoisse d’avoir perdu son fils./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Jésus grandit/ et se remplit
de sagesse en sa présence./
Et pourtant, noble Joseph, comme Marie/,
les nations te proclament bienheureux./
Avec elle, tu as porté le grand rêve de Dieu./
Avec elle, tu lui as donné de prendre racine
en notre humanité./ Bénis sois-tu à jamais ! /
[Texte tiré du « Recueil de prières »
de l’Oratoire Saint-Joseph du
Mont Royal (Montréal, Canada)]
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Marie sa fiancée était enceinte/
et qu’il veut la répudier en secret./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’un Ange lui annonce
que l’enfant vient de l’Esprit/
et qu’il se voit confier le nom qu’il portera./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il est là pour prendre soin de Marie/
et de Jésus qui vient de naître./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie,
il présente l’enfant au temple/
et l’inscrit dans sa descendance./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il les conduit en exil
et veille sur eux/
pour qu’ils aient la vie sauve./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’il était charpentier/
et qu’en sa maison,
il accueille l’enfant et sa mère./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est qu’avec Marie/, il a connu
l’angoisse d’avoir perdu son fils./
Un homme dont on n’a rien dit/
si ce n’est que Jésus grandit/ et se remplit
de sagesse en sa présence./
Et pourtant, noble Joseph, comme Marie/,
les nations te proclament bienheureux./
Avec elle, tu as porté le grand rêve de Dieu./
Avec elle, tu lui as donné de prendre racine
en notre humanité./ Bénis sois-tu à jamais ! /
[Texte tiré du « Recueil de prières »
de l’Oratoire Saint-Joseph du
Mont Royal (Montréal, Canada)]
Messe 19 Mars 2013 (Saint Joseph)
Époux de la Vierge Marie (1er s.)
"C'était un juste" selon l'Évangile de Saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Les Évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L'ange lui avait dit : "Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Égypte.
Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie: "Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur Terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Les Orientaux honorent Saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.
Le 18 mars 2009, lors de son voyage en Afrique, Benoît XVI a présidé les premières vêpres de la solennité de saint Joseph.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2009/march/documents/hf_ben-xvi_spe_20090318_vespri-yaounde.html
"A la foule et à ses disciples, Jésus déclare: Vous n'avez qu'un seul Père. Il n'est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l'unique Créateur du monde visible et invisible.
Il a cependant été donné à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à l'unique paternité de Dieu.
Saint Joseph illustre cela d'une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle.
Il n'est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière.
Être père, c'est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance. Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d'un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l'exil et la pauvreté qui en découle...".
... A tout moment, mais d'une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, saint Joseph rappelle à chacun le sens et la valeur de ses engagements"...
La vie de saint Joseph, vécue dans l'obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l'unité de l'Église.
Son exemple nous incite à comprendre que c'est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l'homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule Ecclesia".
Solennité de SSaint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie. Il fut l’homme juste, issu de la famille de David, qui a servi de père au Fils de Dieu, Le Christ Jésus, qui a voulu être appelé fils de Joseph et lui a été soumis comme un fils à son père.
L’Église vénère d’une manière toute spéciale le patron que Le Seigneur a établi sur toute sa famille.
Martyrologe romain
Il "est, dans l'histoire, l'homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance".
(Benoît XVI à Yaoundé le 19 Mars 2009).
"C'était un juste" selon l'Évangile de Saint Matthieu, chapitre 1, verset 19.
Les Évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce "juste", le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste.
Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement.
L'ange lui avait dit: "Ne crains pas de prendre chez toi, Marie, ton épouse." et Joseph prit chez lui Marie son épouse.
L'ange lui avait dit : "Lève-toi, prends l'enfant et sa mère" et Joseph se leva, prit l'enfant et sa mère et s'enfuit en Égypte.
Il est un vrai fils d'Abraham: il croit et fait ce que Dieu lui dit. Lorsque Jésus disparaît pendant trois jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie: "Ton père et moi nous te cherchions."
Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur Terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.
Les Orientaux honorent Saint Joseph depuis toujours. Les Latins l'ont méconnu longtemps.
Le 18 mars 2009, lors de son voyage en Afrique, Benoît XVI a présidé les premières vêpres de la solennité de saint Joseph.
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2009/march/documents/hf_ben-xvi_spe_20090318_vespri-yaounde.html
"A la foule et à ses disciples, Jésus déclare: Vous n'avez qu'un seul Père. Il n'est en effet de paternité que celle de Dieu le Père, l'unique Créateur du monde visible et invisible.
Il a cependant été donné à l'homme, créé à l'image de Dieu, de participer à l'unique paternité de Dieu.
Saint Joseph illustre cela d'une façon saisissante, lui qui est père sans avoir exercé une paternité charnelle.
Il n'est pas le père biologique de Jésus dont Dieu seul est le Père, et pourtant il va exercer une paternité pleine et entière.
Être père, c'est avant tout être serviteur de la vie et de la croissance. Saint Joseph a fait preuve, en ce sens, d'un grand dévouement. Pour le Christ, il a connu la persécution, l'exil et la pauvreté qui en découle...".
... A tout moment, mais d'une façon particulière lorsque la fidélité est éprouvée, saint Joseph rappelle à chacun le sens et la valeur de ses engagements"...
La vie de saint Joseph, vécue dans l'obéissance à la Parole, est un signe éloquent pour tous les disciples de Jésus qui aspirent à l'unité de l'Église.
Son exemple nous incite à comprendre que c'est en se livrant pleinement à la volonté de Dieu que l'homme devient un ouvrier efficace du dessein de Dieu qui désire réunir les hommes en une seule famille, une seule assemblée, une seule Ecclesia".
Solennité de SSaint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie. Il fut l’homme juste, issu de la famille de David, qui a servi de père au Fils de Dieu, Le Christ Jésus, qui a voulu être appelé fils de Joseph et lui a été soumis comme un fils à son père.
L’Église vénère d’une manière toute spéciale le patron que Le Seigneur a établi sur toute sa famille.
Martyrologe romain
Il "est, dans l'histoire, l'homme qui a donné à Dieu la plus grande preuve de confiance".
(Benoît XVI à Yaoundé le 19 Mars 2009).
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160319&id=95&fd=1
Solennité de la Saint-Joseph, Époux de Marie
Patron de l'Église universelle
(Solennité)
Audience Générale du Pape Saint Jean-Paul II
Mercredi 19 mars 2003
1. Nous célébrons aujourd'hui la Solennité de la Saint-Joseph, Époux de Marie (Mt 1, 24; Lc 1, 27). La liturgie nous l'indique comme le « père » de Jésus (Lc 2, 27.33.41.43.48), prêt à réaliser les desseins divins, même lorsque ceux-ci échappent à la compréhension humaine. A travers lui, « fils de David » (Mt 1, 20; Lc 1, 27), les Écritures se sont accomplies et le Verbe Eternel s'est fait homme, par l'œuvre de L'Esprit Saint, dans le sein de la Vierge Marie. Saint Joseph est défini dans l'Évangile comme un « homme juste » (Mt 1, 19), et il est pour tous les croyants un modèle de vie dans la Foi.
2. Le mot « juste » évoque sa rectitude morale, son attachement sincère à la pratique de la loi et l'attitude de totale ouverture à la volonté du Père Céleste.
Même dans les moments difficiles et parfois dramatiques, l'humble charpentier de Nazareth ne s'arroge jamais le droit de mettre en discussion le projet de Dieu.
Il attend l'appel d'En-Haut et, en silence, il respecte le mystère, se laissant guider par le Seigneur.
Une fois sa tâche reçue, il l'exécute avec une responsabilité docile: il écoute l'ange avec attention lorsqu'il s'agit de prendre la Vierge de Nazareth comme épouse (cf. Mt 1, 18-25), lors de la fuite en Égypte (cf. Mt 2, 13-15) et du retour en Israël (cf. Ibid. 2, 19-23).
Les Évangélistes le décrivent en quelques lignes, mais de façon significative, comme le gardien plein de sollicitude de Jésus, époux attentif et fidèle, qui exerce l'autorité familiale dans une attitude constante de service.
Les Écritures Saintes ne nous racontent rien d'autre à son propos, mais dans ce silence est contenu le style même de sa mission: une existence vécue dans la grisaille de la vie quotidienne, mais avec une Foi assurée dans la Providence.
3. Chaque jour, saint Joseph dut subvenir aux besoins de sa famille par le dur travail manuel. C'est pourquoi l'Église l'indique à juste titre comme le patron des travailleurs.
La Solennité d'aujourd'hui constitue donc une occasion propice pour réfléchir également sur l'importance du travail dans l'existence de l'homme, dans la famille et dans la communauté.
L'homme est le sujet et le protagoniste du travail et, à la lumière de cette vérité, on peut bien percevoir le lien fondamental existant entre personne, travail et société.
L'activité humaine - rappelle le Concile Vatican II - dérive de l'homme et a l'homme pour objectif.
Selon le dessein et la volonté de Dieu, elle doit servir au bien véritable de l'humanité et permettre « à l'homme en tant qu'individu ou membre de la société de cultiver et de réaliser sa vocation intégrale » (Gaudium et spes; n. 35).
Pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire de cultiver une « spiritualité éprouvée du travail humain » ancrée, par de solides racines, à « l'Évangile du travail » et les croyants sont appelés à proclamer et à témoigner la signification chrétienne du travail dans leurs diverses activités professionnelles (cf. Laborem exercens, n. 26).
4. Que Saint Joseph, un saint si grand et si humble, soit un exemple auquel les travailleurs chrétiens s'inspirent, en l'invoquant en toute circonstance.
Je voudrais aujourd'hui confier au sage gardien de la sainte Famille de Nazareth les jeunes qui se préparent à leur future profession, les chômeurs et ceux qui souffrent du fait des difficultés liées à la crise du chômage, les familles et le monde du travail tout entier avec les attentes et les défis, les problèmes et les perspectives qui le caractérisent.
Que Saint Joseph, Patron universel de l'Église, veille sur toute la communauté ecclésiale et, en tant qu'homme de paix qu'il était, obtienne pour toute l'humanité, en particulier pour les peuples menacées en ces heures par la guerre, le précieux don de la concorde et de la paix.
Patron de l'Église universelle
(Solennité)
Audience Générale du Pape Saint Jean-Paul II
Mercredi 19 mars 2003
1. Nous célébrons aujourd'hui la Solennité de la Saint-Joseph, Époux de Marie (Mt 1, 24; Lc 1, 27). La liturgie nous l'indique comme le « père » de Jésus (Lc 2, 27.33.41.43.48), prêt à réaliser les desseins divins, même lorsque ceux-ci échappent à la compréhension humaine. A travers lui, « fils de David » (Mt 1, 20; Lc 1, 27), les Écritures se sont accomplies et le Verbe Eternel s'est fait homme, par l'œuvre de L'Esprit Saint, dans le sein de la Vierge Marie. Saint Joseph est défini dans l'Évangile comme un « homme juste » (Mt 1, 19), et il est pour tous les croyants un modèle de vie dans la Foi.
2. Le mot « juste » évoque sa rectitude morale, son attachement sincère à la pratique de la loi et l'attitude de totale ouverture à la volonté du Père Céleste.
Même dans les moments difficiles et parfois dramatiques, l'humble charpentier de Nazareth ne s'arroge jamais le droit de mettre en discussion le projet de Dieu.
Il attend l'appel d'En-Haut et, en silence, il respecte le mystère, se laissant guider par le Seigneur.
Une fois sa tâche reçue, il l'exécute avec une responsabilité docile: il écoute l'ange avec attention lorsqu'il s'agit de prendre la Vierge de Nazareth comme épouse (cf. Mt 1, 18-25), lors de la fuite en Égypte (cf. Mt 2, 13-15) et du retour en Israël (cf. Ibid. 2, 19-23).
Les Évangélistes le décrivent en quelques lignes, mais de façon significative, comme le gardien plein de sollicitude de Jésus, époux attentif et fidèle, qui exerce l'autorité familiale dans une attitude constante de service.
Les Écritures Saintes ne nous racontent rien d'autre à son propos, mais dans ce silence est contenu le style même de sa mission: une existence vécue dans la grisaille de la vie quotidienne, mais avec une Foi assurée dans la Providence.
3. Chaque jour, saint Joseph dut subvenir aux besoins de sa famille par le dur travail manuel. C'est pourquoi l'Église l'indique à juste titre comme le patron des travailleurs.
La Solennité d'aujourd'hui constitue donc une occasion propice pour réfléchir également sur l'importance du travail dans l'existence de l'homme, dans la famille et dans la communauté.
L'homme est le sujet et le protagoniste du travail et, à la lumière de cette vérité, on peut bien percevoir le lien fondamental existant entre personne, travail et société.
L'activité humaine - rappelle le Concile Vatican II - dérive de l'homme et a l'homme pour objectif.
Selon le dessein et la volonté de Dieu, elle doit servir au bien véritable de l'humanité et permettre « à l'homme en tant qu'individu ou membre de la société de cultiver et de réaliser sa vocation intégrale » (Gaudium et spes; n. 35).
Pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire de cultiver une « spiritualité éprouvée du travail humain » ancrée, par de solides racines, à « l'Évangile du travail » et les croyants sont appelés à proclamer et à témoigner la signification chrétienne du travail dans leurs diverses activités professionnelles (cf. Laborem exercens, n. 26).
4. Que Saint Joseph, un saint si grand et si humble, soit un exemple auquel les travailleurs chrétiens s'inspirent, en l'invoquant en toute circonstance.
Je voudrais aujourd'hui confier au sage gardien de la sainte Famille de Nazareth les jeunes qui se préparent à leur future profession, les chômeurs et ceux qui souffrent du fait des difficultés liées à la crise du chômage, les familles et le monde du travail tout entier avec les attentes et les défis, les problèmes et les perspectives qui le caractérisent.
Que Saint Joseph, Patron universel de l'Église, veille sur toute la communauté ecclésiale et, en tant qu'homme de paix qu'il était, obtienne pour toute l'humanité, en particulier pour les peuples menacées en ces heures par la guerre, le précieux don de la concorde et de la paix.
Notre Pape François, lors de son premier Angélus, s'est consacré à des sujets religieux dans son Angélus, insistant sur l'importance de la Miséricorde et du Pardon.
"Dieu ne se fatigue jamais de nous Pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de lui demander Pardon", a-t-il dit avant d'affirmer: "Un peu de Miséricorde change le monde, rend le monde moins froid et plus juste".
"Le message de Jésus c’est la Miséricorde. Pour moi, je le dis humblement, c’est le message le plus fort du Seigneur: la Miséricorde".
N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse jamais de Pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est le problème?".
Eh, le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander Pardon.
Il ne se lasse jamais de Pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander Pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais !
Il est le Père amoureux qui toujours Pardonne, qui a un cœur de Miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être Miséricordieux avec tous. Invoquons l’intercession de la Vierge qui a eu entre ses bras la Miséricorde de Dieu fait homme.
"Dieu ne se fatigue jamais de nous Pardonner, c'est nous qui nous fatiguons de lui demander Pardon", a-t-il dit avant d'affirmer: "Un peu de Miséricorde change le monde, rend le monde moins froid et plus juste".
"Le message de Jésus c’est la Miséricorde. Pour moi, je le dis humblement, c’est le message le plus fort du Seigneur: la Miséricorde".
N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse jamais de Pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est le problème?".
Eh, le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander Pardon.
Il ne se lasse jamais de Pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander Pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais !
Il est le Père amoureux qui toujours Pardonne, qui a un cœur de Miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être Miséricordieux avec tous. Invoquons l’intercession de la Vierge qui a eu entre ses bras la Miséricorde de Dieu fait homme.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 20 Mars 2017
Fête de Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra)
Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (✝ 1912).
Fête de Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra)
Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus (✝ 1912).
"Son profil spirituel nous révèle sa générosité et son dévouement dans l'accueil des paroles du Seigneur, j'étais 'malade et vous m'avez visité' (Mt 25, 36).http://www.aelf.org/bible/Mt/25
Exigeante avec elle-même, elle n'épargna pas les efforts ni les œuvres pour servir les malades, fondant dans ce but les Servantes de Jésus de la Charité.
C'est à celles-ci que je confie la mission de montrer le visage Miséricordieux de Dieu à ceux qui souffrent, en contribuant à soulager leurs souffrances grâce à l'assistance généreuse à domicile et dans les hôpitaux." (Jean-Paul II, le 2 octobre 2000, aux pèlerins venus pour la canonisation).http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2000/oct-dec/documents/hf_jp-ii_spe_20001002_canonization.html
Béatifiée par le Pape Saint Jean-Paul II en 1992, Canonisée à Rome le 1er Octobre 2000 par le même Pape.
À Bilbao au pays basque espagnol, en 1912, Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), vierge, Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus, auxquelles elle inculqua surtout la Charité pour soigner les malades et les pauvres.
Martyrologe romain
À Bilbao au pays basque espagnol, en 1912, Sainte Marie du Cœur de Jésus (Marie-Josèphe de Sancho de Guerra), vierge, Fondatrice de la Congrégation des Servantes de Jésus, auxquelles elle inculqua surtout la Charité pour soigner les malades et les pauvres.
Martyrologe romain
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