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Message par M1234 Mar 15 Nov 2016 - 10:13

Saint Albert Le Grand, Frère prêcheur, Évêque et Docteur de l'Église (1193-1280). Fête le 15 Novembre.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-albert-le-grand
Frère Prêcheur, Évêque de Ratisbonne, Docteur de l'Église (+ 1280).

Jeune étudiant issu d'une famille noble de Bavière, les premières années de sa vie nous sont mal connues. Il naquit à Lauingen ville située sur les bords du Danube.
Il entra dans l'Ordre des Prêcheurs ou Dominicains. Très doué pour les études, il ne passe pas inaperçu et très vite il est chargé d'enseignements tout en poursuivant ses recherches personnelles.
Sa grande préoccupation est de rendre accessible au monde latin la pensée du philosophe grec Aristote, redécouvert à travers la tradition arabe de Cordoue. Il veut l'harmoniser avec la pensée Chrétienne.

Professeur à Paris, il se prend d'amitié avec un de ses étudiants tout aussi doué que lui : saint Thomas d'Aquin, amitié fidèle et sans faille.
Lorsqu'Albert se rend à Cologne poursuivre son enseignement, son disciple Saint Thomas le suit.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html


Quand son disciple sera accusé d'hérésie, le vieux maître Albert fera le voyage de Cologne pour prendre sa défense.
Il aurait aimé consacrer toute sa vie à la pensée et à l'enseignement. Mais il est Religieux, alors par obéissance, il devient Provincial Dominicain et bientôt Évêque de Ratisbonne (Regensburg).

Deux années suffisent pour qu'on se rende compte que le dévouement est insuffisant, alors on le rend à ses chères études.
Son savoir est quasi encyclopédique au point qu'on veut en faire un maître de l'ésotérisme. Mais sa Foi est encore plus grande que sa théologie et sa philosophie : "C'est pourquoi on le dit Notre Père, il n'est pas de Prière douce et familière qui commence d'une manière plus familière et plus douce", écrit-il dans son commentaire de saint Matthieu.



L'Église l'a proclamé Docteur de l'Église et patron des scientifiques.

Mémoire de Saint Albert, surnommé le Grand, Évêque et Docteur de l’Église. Né en Bavière, entré dans l’Ordre des Prêcheurs, il enseigna à Paris la philosophie et la théologie oralement et par ses écrits, ayant parmi ses étudiants Saint Thomas d’Aquin, et sut magistralement unir la sagesse des Saints à la science naturelle et humaine.
Ayant dû accepter à contrecœur l’Évêché de Ratisbonne, mal accueilli par le peuple pour sa manière de vivre pauvre et sans faste, au bout d’un an il résigna sa charge, préférant à n’importe quel honneur la Pauvreté de son Ordre et il mourut pieusement à Cologne, entouré de ses Frères.
Martyrologe romain


Seigneur Jésus-Christ, écoutez la voix de notre douleur. Dans le désert des pénitents, nous crions vers vous pour n’être pas séduits par de veines paroles tentatrices sur la noblesse de la famille, le prestige de l’Ordre, le brillant de la science. » (Prière de Saint Albert)
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Albertgrand.2.2

Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg de parents riches. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété.

À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique. »
Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.

Muni du titre de Docteur en théologie, il fut envoyé à Cologne, où sa réputation lui attira pendant longtemps de nombreux et illustres disciples.
Mais un seul suffirait à sa gloire, c'est Saint Thomas d'Aquin. Ce jeune Religieux, déjà tout plongé dans les plus hautes études théologiques, était silencieux parmi les autres au point d'être appelé par ses condisciples : « le Bœuf muet de Sicile ».

Mais Albert les fit taire en disant : « Les mugissements de ce bœuf retentiront dans le monde entier. »
De Cologne, Albert fut appelé à l'Université de Paris avec son cher disciple. C'est là que son génie parut dans tout son éclat et qu'il composa un grand nombre de ses ouvrages.

Plus tard l'obéissance le ramène en Allemagne comme Provincial de son Ordre ; il dit adieu, à sa cellule, à ses livres, à ses nombreux disciples, et voyage sans argent, toujours à pied, à travers un immense territoire pour visiter les nombreux Monastères soumis à sa juridiction.

Il était âgé de soixante-sept ans quand il dut se soumettre à l'ordre formel du Pape et accepter, en des circonstances difficiles, le siège Épiscopal de Ratisbonne ; là, son zèle infatigable ne fut récompensé que par de dures épreuves où se perfectionna sa vertu.

Rendu à la paix dans un Couvent de son Ordre, il lui fallut bientôt, à l'âge de soixante-dix ans, reprendre ses courses apostoliques. Enfin il put rentrer définitivement dans la retraite pour se préparer à la mort.
On s'étonne que, parmi tant de travaux, de voyages et d'œuvres de zèle, Albert ait pu trouver le temps d'écrire sur les sciences, la philosophie et la théologie des ouvrages qui ne forment pas moins de vingt et un volumes in-folio, et on peut se demander ce qui a le plus excellé en lui du savant, du saint ou de l'apôtre.


Il mourut âgé de quatre-vingt-sept ans, le 15 Novembre 1280 ; son corps fut enterré à Cologne dans l'église des Dominicains.
Il lui a fallu attendre jusqu'au 16 Décembre 1931 les honneurs de la Canonisation et l'extension de son culte à l'Église universelle.

En proclamant sa sainteté, le Pape Pie XI y ajouta le titre si glorieux et si bien mérité de Docteur de l'Église.


BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 24 mars 2010
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100324.html


Saint Albert le Grand

Chers frères et sœurs,
L'un des plus grands maîtres de la théologie médiévale est saint Albert le Grand. Le titre de « grand » (magnus), avec lequel il est passé à l'histoire, indique l'étendue et la profondeur de sa doctrine, qu'il associa à la sainteté de sa vie.
Mais ses contemporains déjà n'hésitaient pas à lui attribuer des titres d'excellence; l'un de ses disciples, Ulrich de Strasbourg, le définit comme « merveille et miracle de notre temps ».
Il naquit en Allemagne au début du XIIIe siècle, et tout jeune encore, il se rendit en Italie, à Padoue, siège de l'une des plus célèbres universités du moyen-âge.
Il se consacra à l'étude de ce que l'on appelle les « arts libéraux »: grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie et musique, c'est-à-dire de la culture générale, manifestant cet intérêt typique pour les sciences naturelles, qui devait bientôt devenir le domaine de prédilection de sa spécialisation.
Au cours de son séjour à Padoue, il fréquenta l'église des Dominicains, auxquels il s'unit par la suite avec la profession des vœux religieux.
Les sources hagiographiques font comprendre qu'Albert a pris cette décision progressivement. Le rapport intense avec Dieu, l'exemple de sainteté des frères Dominicains, l'écoute des sermons du Bienheureux Jourdain de Saxe, successeur de saint Dominique à la tête de l'Ordre des prêcheurs, furent les facteurs décisifs qui l'aidèrent à surmonter tout doute, vainquant également les résistances familiales.
Souvent, dans les années de notre jeunesse, Dieu nous parle et nous indique le projet de notre vie. Comme pour Albert, pour nous tous aussi, la Prière personnelle nourrie par la Parole du Seigneur, l'assiduité aux Sacrements et la direction spirituelle donnée par des hommes éclairés sont les moyens pour découvrir et suivre la voix de Dieu. Il reçut l'habit religieux des mains du Bienheureux Jourdain de Saxe.
Après son Ordination Sacerdotale, ses supérieurs le destinèrent à l'enseignement dans divers centres d'études théologiques liés aux couvents des Pères Dominicains.
Ses brillantes qualités intellectuelles lui permirent de perfectionner l'étude de la théologie à l'Université la plus célèbre de l'époque, celle de Paris. Albert entreprit alors l'activité extraordinaire d'écrivain, qu'il devait poursuivre toute sa vie.
Des tâches prestigieuses lui furent confiées. En 1248, il fut chargé d'ouvrir une université de théologie à Cologne, l'un des chefs-lieux les plus importants d'Allemagne, où il vécut à plusieurs reprises, et qui devint sa ville d'adoption.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 001.wilfrid

Saint Albert le Grand et Saint Thomas d'Aquin.
De Paris, il emmena avec lui à Cologne un élève exceptionnel, Thomas d'Aquin. Le seul mérite d'avoir été le maître de Saint Thomas d'Aquin suffirait pour que l'on nourrisse une profonde admiration pour Saint Albert.
Entre ces deux grands théologiens s'instaura un rapport d'estime et d'amitié réciproque, des attitudes humaines qui contribuent beaucoup au développement de la science.
En 1254, Albert fut élu Provincial de la « Provincia Teutoniae » – teutonique – des Pères Dominicains, qui comprenait des communautés présentes dans un vaste territoire du centre et du nord de l'Europe.

Il se distingua par le zèle avec lequel il exerça ce ministère, en visitant les communautés et en rappelant constamment les confrères à la fidélité, aux enseignements et aux exemples de saint Dominique.
Ses qualités n'échappèrent pas au Pape de l'époque, Alexandre IV, qui voulut Albert pendant un certain temps à ses côtés à Anagni – où les Papes se rendaient fréquemment – à Rome même et à Viterbe, pour bénéficier de ses conseils théologiques.

Ce même souverain Pontife le nomma Évêque de Ratisbonne, un grand et célèbre diocèse, qui traversait toutefois une période difficile.
De 1260 à 1262, Albert accomplit ce ministère avec un dévouement inlassable, réussissant à apporter la paix et la concorde dans la ville, à réorganiser les paroisses et les couvents, et à donner une nouvelle impulsion aux activités caritatives.
Dans les années 1263-1264, Albert prêcha en Allemagne et en Bohême, envoyé par le Pape Urbain IV, pour retourner ensuite à Cologne et reprendre sa mission d'enseignant, de chercheur et d'écrivain.

Etant un homme de Prière, de science et de Charité, il jouissait d'une grande autorité dans ses interventions, à l'occasion de divers événements concernant l'Eglise et la société de l'époque: ce fut surtout un homme de réconciliation et de paix à Cologne, où l'Archevêque était entré en opposition farouche avec les institutions de la ville; il se prodigua au cours du déroulement du II Concile de Lyon, en 1274, convoqué par le Pape Grégoire X pour favoriser l'union avec les Grecs, après la séparation du grand schisme d'Orient de 1054; il éclaircit la pensée de Thomas d'Aquin, qui avait rencontré des objections et même fait l'objet de condamnations totalement injustifiées.

Il mourut dans la cellule de son couvent de la Sainte-Croix à Cologne en 1280, et il fut très vite vénéré par ses confrères.
L'Église le proposa au culte des fidèles avec sa Béatification, en 1622, et avec sa Canonisation, en 1931, lorsque le pape Pie XI le proclama Docteur de l'Eglise.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr.html



Il s'agissait d'une reconnaissance sans aucun doute appropriée à ce grand homme de Dieu et éminent savant non seulement dans le domaine des vérités de la Foi, mais dans de très nombreux autres domaines du savoir; en effet, en regardant le titre de ses très nombreuses œuvres, on se rend compte que sa culture a quelque chose de prodigieux, et que ses intérêts encyclopédiques le conduisirent à s'occuper non seulement de philosophie et de théologie, comme d'autres contemporains, mais également de toute autre discipline alors connue, de la physique à la chimie, de l'astronomie à la minéralogie, de la botanique à la zoologie


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Im-st-albert.2
C'est pour cette raison que le Pape Pie XII le nomma patron de ceux qui aiment les sciences naturelles et qu'il est également appelé « Doctor universalis », précisément en raison de l'ampleur de ses intérêts et de son savoir.

Les méthodes scientifiques utilisées par Saint Albert le Grand ne sont assurément pas celles qui devaient s'affirmer au cours des siècles suivants. Sa méthode consistait simplement dans l'observation, dans la description et dans la classification des phénomènes étudiés, mais ainsi, il a ouvert la porte pour les travaux à venir.
Il a encore beaucoup à nous enseigner. Saint Albert montre surtout qu'entre la Foi et la science il n'y a pas d'opposition, malgré certains épisodes d'incompréhension que l'on a enregistrés au cours de l'histoire.

Un homme de Foi et de Prière comme Saint Albert le Grand, peut cultiver sereinement l'étude des sciences naturelles et progresser dans la connaissance du micro et du macrocosme, découvrant les lois propres de la matière, car tout cela concourt à abreuver sa soif et à nourrir son Amour de Dieu.
La Bible nous parle de la création comme du premier langage à travers lequel Dieu – qui est intelligence suprême – nous révèle quelque chose de lui.
Le Livre de la Sagesse, par exemple, affirme que les phénomènes de la nature, dotés de grandeur et de beauté, sont comme les œuvres d'un artiste, à travers lesquelles, par analogie, nous pouvons connaître l'Auteur de la création (cf. Sg 13, 5).

Avec une comparaison classique au Moyen-âge et à la Renaissance, on peut comparer le monde naturel à un livre écrit par Dieu, que nous lisons selon les diverses approches de la science (cf. Discours aux participants à l'Assemblée plénière de l'Académie pontificale des sciences, 31 octobre 2008).
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2008/october/documents/hf_ben-xvi_spe_20081031_academy-sciences.html
En effet, combien de scientifiques, dans le sillage de Saint Albert le Grand, ont mené leurs recherches inspirés par l'émerveillement et la gratitude face au monde qui, à leurs yeux de chercheurs et de croyants, apparaissait et apparaît comme l'œuvre bonne d'un Créateur sage et aimant!



L'étude scientifique se transforme alors en un hymne de louange. C'est ce qu'avait bien compris un grand astrophysicien de notre époque, Enrico Medi, et qui écrivait: « Oh, vous mystérieuses galaxies..., je vous vois, je vous calcule, je vous entends, je vous étudie, je vous découvre, je vous pénètre et je vous recueille. De vous, je prends la lumière et j'en fais de la science, je prends le mouvement et j'en fais de la sagesse, je prends le miroitement des couleurs et j'en fais de la poésie; je vous prends vous, étoiles, entre mes mains, et tremblant dans l'unité de mon être, je vous élève au-dessus de vous-mêmes, et en Prière je vous présente au Créateur, que seulement à travers moi, vous étoiles, vous pouvez adorer » (Le opere. Inno alla creazione).

Saint Albert le Grand nous rappelle qu'entre science et Foi une amitié existe et que les hommes de science peuvent parcourir à travers leur vocation à l'étude de la nature, un authentique et fascinant parcours de sainteté.
Son extraordinaire ouverture d'esprit se révèle également dans une opération culturelle qu'il entreprit avec succès: l'accueil et la mise en valeur de la pensée d'Aristote.
A l'époque de saint Albert, en effet, la connaissance de beaucoup d'œuvres de ce grand philosophe grec ayant vécu au quatrième siècle avant Jésus Christ, en particulier dans le domaine de l'éthique et de la métaphysique, était en effet en train de se répandre.
Celles-ci démontraient la force de la raison, elles expliquaient avec lucidité et clarté le sens et la structure de la réalité, son intelligibilité, la valeur et la fin des actions humaines.

Saint Albert le Grand a ouvert la porte à la réception complète de la philosophie d'Aristote dans la philosophie et la théologie médiévales, une réception élaborée ensuite de manière définitive par Saint Thomas.
Cette réception d'une philosophie, disons, païenne pré-chrétienne, fut une authentique révolution culturelle pour cette époque.
Pourtant, beaucoup de penseurs Chrétiens craignaient la philosophie d'Aristote, la philosophie non chrétienne, surtout parce que celle-ci, présentée par ses commentateurs arabes, avait été interprétée de manière à apparaître, au moins sur certains points, comme tout à fait inconciliable avec la Foi Chrétienne. Il se posait donc un dilemme: Foi et raison sont-elles ou non en conflit l'une avec l'autre?
C'est là que réside l'un des grands mérites de saint Albert: avec une rigueur scientifique il étudia les œuvres d'Aristote, convaincu que tout ce qui est vraiment rationnel est compatible avec la Foi révélée dans les Saintes Ecritures.

En d'autres termes, Saint Albert le Grand a ainsi contribué à la formation d'une philosophie autonome, distincte de la théologie et unie à elle uniquement par l'unité de la vérité.
Ainsi est apparue au XIIIe siècle une distinction claire entre ces deux savoirs, philosophie et théologie qui, en dialogue entre eux, coopèrent de manière harmonieuse à la découverte de la vocation authentique de l'homme, assoiffé de vérité et de béatitude: et c'est surtout la théologie, définie par saint Albert comme une « science affective », qui indique à l'homme son appel à la Joie éternelle, une Joie qui jaillit de la pleine adhésion à la Vérité.

Saint Albert le Grand fut capable de communiquer ces concepts de manière simple et compréhensible.
Authentique fils de saint Dominique, il prêchait volontiers au peuple de Dieu, qui était conquis par sa parole et par l'exemple de sa vie.

Chers frères et sœurs, prions le Seigneur pour que ne viennent jamais à manquer dans la sainte Eglise de doctes théologiens, pieux et savants comme saint Albert le Grand et pour que ce dernier aide chacun de nous à faire sienne la « formule de la sainteté » qu'il adopta dans sa vie:
« Vouloir tout ce que je veux pour la Gloire de Dieu, comme Dieu veut pour sa Gloire tout ce qu'Il veut », soit se conformer toujours à la Volonté de Dieu pour vouloir et faire tout, seulement et toujours pour Sa Gloire.





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Message par M1234 Mer 16 Nov 2016 - 10:01

Mercredi 16 Novembre 2016 : Fête de Sainte Marguerite, Reine et Patronne de l’Écosse (1046-1093).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-marguerite-d-ecosse.11

Sainte Marguerite d'Écosse

Reine d'Écosse (+ 1093)

Petite-fille du roi d'Angleterre, elle se réfugia en Écosse lors de l'invasion normande. Elle deviendra l'épouse du roi Malcom III dont la piété était fort grande.
Il associait sa femme aux affaires du royaume et son règne durant quarante ans fut des plus heureux : huit enfants dans un foyer très uni et un pays bien géré malgré des luttes avec les envahisseurs normands.
Elle meurt quelques jours après l'assassinat de son époux par les Normands d'Angleterre. Elle introduisit la Liturgie Romaine dans l'Église écossaise.

Elle était fêtée le 10 Juin et maintenant le 16 Novembre, date de sa mort le 16 Novembre 1093.
Fêtée le 16 Juin en Ecosse.
Lire aussi (en anglais) sa biographie sur le site de la paroisse Saint Margaret of Scotland à Chicago.


http://www.stmargaretofscotland.com/biography.htm


Mémoire de Sainte Marguerite d’Écosse. Née en Hongrie et mariée au roi d’Écosse Malcolm III, à qui elle donna huit enfants, elle s’intéressa grandement au bien du royaume et de l’Église, joignant à la Prière et aux jeûnes la générosité envers les pauvres et donnant ainsi un exemple excellent d’épouse, de mère et de reine.
Elle mourut en 1003 à Édimbourg, après avoir appris la nouvelle de la mort de son mari et de son fils aîné dans une bataille.
Martyrologe romain

La main des pauvres est l’assurance des trésors royaux. Ce coffre-fort, les cambrioleurs les plus retors ne sauraient le forcer.
Propos de Sainte Marguerite.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-margaret-of-scotland-holy-card-front.2

Leçon du Bréviaire Romain

Marguerite, de la famille royale d'Angleterre, naquit en Hongrie et y vécut une enfance toute pieuse.
Son père ayant été appelé par le roi des Anglais, Saint Édouard, son oncle, à monter sur le trône ancestral, elle vint avec lui en Angleterre, puis en Écosse.
Elle y épousa, sur l'ordre de sa mère, le roi Malcolm III et devint, par sa sainteté et ses bonnes œuvres, la providence du royaume, pendant les trente années qu'y dura son règne.

Très grande était l'austérité de sa vie, et très ardent le zèle de sa charité pour le prochain, surtout pour les pauvres, pour lesquels plus d'une fois elle épuisa le trésor.

Enfin, après avoir supporté, avec une admirable patience, de très vives douleurs et une longue maladie, elle rendit son âme à Dieu, le seize Novembre (mil quatre-vingt-treize).
Au même instant, son visage défiguré, pâle et amaigri, reprit une extraordinaire beauté.

Par l'autorité de Clément X, elle devint la patronne de l'Écosse, et elle est dans le monde entier très dévotement honorée.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 St-margaret-of-scotland.2.2

Marguerite était la nièce de St Étienne de Hongrie. Elle vint au monde en 1046, et montra bientôt de merveilleuses dispositions pour la vertu qui lui mérita dans la suite le nom de mère des orphelins et de trésorière des pauvres de Jésus-Christ.
Forcée de chercher un asile en Écosse, elle donna l'exemple d'une sainteté courageuse dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté, lui offrit sa main et son trône.
Marguerite y consentit, moins par inclination que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ. Elle avait alors environ vingt-trois ans.

Son premier apostolat s'exerça envers son mari, dont elle adoucit les mœurs par ses attentions délicates, par sa patience et sa douceur. Convertir un roi, c'est convertir un royaume : aussi l'Écosse entière se ressentit de la conversion de son roi : la cour, le clergé, le peuple furent bientôt transformés.

Marguerite, apôtre de son mari, fut aussi l'apôtre de sa famille. Dieu lui donna huit enfants, qui firent tous honneur à la vertu de leur pieuse mère et à la valeur de leur père. Dès le berceau elle leur inspirait l'Amour de Dieu, le mépris des vanités terrestres et l'horreur du péché.
L'Amour des pauvres, qui avait brillé dans Marguerite enfant, ne fit que s'accroître dans le cœur de la reine.

Pour les soulager, elle n'employait pas seulement ses richesses, elle se dépensait tout entière : « La main des pauvres, aimait-elle à dire, est la garantie des trésors royaux : c'est un coffre-fort que les voleurs les plus habiles ne sauraient forcer. »
Aussi se fit-elle plus pauvre que les pauvres eux-mêmes qui lui tendaient la main ; car elle ne se privait pas seulement du superflu, mais du nécessaire, pour leur éviter des privations.

Quand elle sortait de son palais, elle était toujours environnée de pauvres, de veuves et d'orphelins, qui se pressaient sur ses pas.
Avant de se mettre à table, elle servait toujours de ses mains neuf petites orphelines et vingt-quatre vieillards ; l'on vit même parfois entrer ensemble dans le palais jusqu'à trois cents pauvres.

Malcolm se faisait un plaisir de s'associer à sa sainte épouse pour servir les pauvres à genoux, par respect pour Notre-Seigneur, dont ils sont les membres souffrants.
Marguerite mourut à Édimbourg le 16 Novembre 1093 ; sa mort jeta le deuil dans tout le royaume.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Marguerite.2

Pour un approfondissement biographique
> > > Sainte Marguerite, Reine d'Écosse


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte17.2

Sa Vie

Au martyrologe, on relève vingt-et-une Marguerite (dont le nom signifie perle précieuse), depuis la jeune martyre, décapitée à Antioche vers 303, jusqu'aux deux religieuses guillotinées à Orange le 9 juillet 1794 : Marguerite de Justaumont et Marguerite Charransol.

La Margaret anglo-saxonne fêtée aujourd’hui, arrive chronologiquement en seconde position, et mérita si bien son prénom que l’introït de sa messe, la salue comme admirable par son exquise charité envers les pauvres ; de plus, l'évangile (Matthieu XIII, 45-46) est la parabole de la perle précieuse.

Petite nièce du Saint roi Edouard le Confesseur 1 , née vers 1045, Marguerite naquit exilée en Hongrie où elle resta jusqu'à l'âge de neuf ans.
Revenue en Angleterre, elle dut fuir l'invasion normande (1066), et se réfugier en Ecosse où elle fut accueillie par le roi Malcolm III 2 qui l’épousa en 1070, au palais de Dunfermline 3. En vingt-trois ans de mariage, ce couple exemplaire eut huit enfants : six garçons (Edouard, Ethelred, Edmond, Edgard 4, Alexandre 5, David 6) et deux filles (Edith 7 et Marie) dont deux auront l’honneur des autels (David, roi d’Ecosse, et Edith, reine d'Angleterre).

Malcolm III était un rude guerrier, peu lettré, bien qu'il parlât trois langues vivantes, mais profondément amoureux et admiratif de sa femme qui, avec intuition et tact, devint l’inspiratrice des réformes du royaume : plusieurs Conciles nationaux où la reine s’entretenait doctement avec les théologiens et les pontifes, ramenèrent les Écossais aux pratiques romaines ; rappel des Commandements de l'Église, spécialement la Communion pascale et le repos dominical ; extirpation des rites païens, fâcheusement mêlés au culte, surtout pendant la Messe ; proscription des mariages entre proches parents ; début du carême fixé au mercredi des cendres ; Fondation d'une Abbaye locale sur le modèle de Cluny ; construction d'une église dédiée à la Sainte Trinité.

Chaque matin de l'avent et du carême, la souveraine lavait les pieds de six pauvres et soignait personnellement neuf orphelins, puis, l'après-midi, avec le roi, elle servait trois cents miséreux comme des hôtes privilégiés.

Si le peuple les surnommait la providence des pauvres gens, certains courtisans craignaient la ruine des finances publiques ; la reine leur répondit :
« La main des pauvres, voilà bien la sûre et unique assurance des trésors royaux. Ce coffre-fort, les voleurs les plus habiles ne parviendront jamais à le forcer ! »



Son ami et confesseur Thierri, son premier biographe écrivit : « Malcolm apprend de son épouse comment passer une nuit d'Adoration.
La ferveur du roi étonne. N'acquiert-il pas l'esprit de componction et le don des larmes, signe extérieur de repentir !...
Constamment, la souveraine encourage son illustre époux aux œuvres de Justice et de Miséricorde aussi bien qu'à la pratique de toutes vertus Chrétiennes. »

La chambre de la reine Marguerite était un véritable atelier tout rempli des ornements liturgiques qu’elle confectionnait avec de précieux tissus qu’elle faisait importer d’Italie.
La nuit, après avoir pris quelque repos, elle se relevait pour Prier, récitait les matines de la Sainte-Trinité, à quoi elle ajoutait celles de la Sainte-Croix ou celles de la Sainte-Vierge ;  souvent, elle disait aussi l’office des morts et lisait des psaumes avant que de dire des laudes.

Au matin, elle faisait quelques charités, entendait une ou plusieurs des Messes basses de ses chapelains, puis assistait à la Messe Solennelle.
« Elle gardait la plus rigoureuse sobriété dans ses repas, ne mangeant qu’autant qu’il fallait pour ne pas mourir, et fuyant tout ce qui aurait pu flatter la sensualité.
Elle paraissait plutôt goûter que manger ce qu’on lui présentait. En un mot, ses œuvres étaient plus étonnantes que ses miracles : car le don d’en faire lui fut aussi communiqué.
Elle possédait l’esprit de componction dans un degré éminent.

Quand elle me parlait des douceurs ineffables de la vie éternelle, ses paroles étaient accompagnées d’une grâce merveilleuse.
Sa ferveur était si grande en ces occasions, qu’elle ne pouvait arrêter les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux ; elle avait une telle tendresse de dévotion, qu’en la voyant, je me sentais pénétré d’une vive componction.
Personne ne gardait plus exactement qu’elle le silence à l’église ; personne ne montrait un esprit plus attentif à la Prière. »

Réaliste et lucide, Marguerite d’Écosse établit la religion, la justice et la paix, pour le bonheur de ses sujets, et ses contemporains lui rendirent un hommage unanime :
« Si, dans tout notre pays, des Higlandes au Cheviot Hills, elle fonde églises, hospices et Monastères, sa réalisation principale demeure celle du bienfait. »


Sous son impulsion, Malcolm fit bâtir la Cathédrale de Durham, fonda le Monastère de la Trinité à Dunferline, et, avec l’accord du Pape, créa les évêchés de Murray et Carthneff qui s’ajoutèrent aux quatre évêchés existants.

Pour l'Écosse, les vingt-et-une années de ce règne demeurent un âge d'or venu, dirent les vieux hagiographes, de ce qu’« Une source pure donne de belles eaux ; une sainte mère, une sainte reine, forment de belles âmes. »

En 1093, Malcolm III défendait l’Écosse contre Guillaume le Roux 8, fils de Guillaume le Conquérant, quand, le 13 Novembre, à Alnwick (Northumberland), il fut tué au combat, avec son fils-aîné, comme la reine en eut le pressentiment :

« Le jour même de la mort du monarque, la reine apparaît triste et pensive. Elle confie à ses suivantes : Aujourd'hui, ce 13 Novembre, peut-être l'Écosse est-elle frappée d'un malheur si grand qu'elle n'en éprouva pas de semblable depuis de longues années.

Le quatrième jour (16 Novembre), lors d'une accalmie de santé car elle est malade depuis six mois, la souveraine se fait porter dans son Oratoire.
De retour en ses appartements, la fièvre qui redouble et les douleurs qui augmentent, l'obligent à s'aliter. Les chapelains recommandent son âme à Dieu.

Elle envoie chercher une Croix. Marguerite embrasse délicatement le Crucifix et forme à plusieurs reprises, sur elle-même, le signe sacré du Salut.
Ensuite, serrant la Croix entre ses mains, la pieuse reine y fixe don regard et récite le Miserere ...

Sur ce, arrive du front son fils Édouard qui croit prudent d'énoncer la pieuse restriction mentale : Malcolm se porte bien !
La reine réplique doucement : Certes, il se porte si bien que je vais vite le rejoindre là-haut. Et puis, tous les assistants, émus jusqu'aux larmes, écoutent la dernière Prière de la moribonde :

Dieu tout-puissant, merci de m'avoir envoyé si grande peine, à la fin de ma vie. Puisse-t-elle, avec votre Miséricorde, me purifier de mes péchés ! Seigneur Jésus qui, par votre mort, avez donné la vie au monde, délivrez-moi du mal !



Marguerite expira. Il y avait dans sa mort tant de tranquillité, tant de paix, qu’on ne saurait douter que son âme ait été admise dans le séjour de l’éternelle tranquillité, de la Paix éternelle.

Chose prodigieuse ! Son visage sur lequel la mort avait mis sa pâleur habituelle, reçut, après la mort même, une teinte si pure et si parfaite de rose et de blanc, qu’on n’eût pas dit que la reine était décédée, mais qu’elle dormait. »
On enterra la reine Marguerite dans l’église de la Sainte-Trinité de Dunfermline, contre l’autel, en face de la Croix qu’elle avait plantée, où elle fut bientôt rejointe par son époux.

Le 21 Septembre 1249, le Pape accorda une indulgence à qui visiterait l’église de Dunferline au jour de sa Fête ; elle fut Canonisée en 1251 par Innocent IV.
A l'époque de la réforme protestante (1538), ses restes furent pieusement enlevés par les Catholiques et transportés en Espagne où, pour les accueillir, Philippe II édifia une chapelle à l'Escurial.

En 1673, à la demande instante du recteur de l'église romaine Saint-André des Écossais, Clément X, proclama Marguerite patronne de l'Écosse.
A ce titre, ses clients, descendants des Pictes, des Scots et des Angles, vénèrent et invoquent dans une même Prière  « le bon et pieux roi Malcolm, avec son épouse, la charitable Marguerite qui, tous deux, jamais les pauvres n'oublièrent. »

Le chef de Sainte Marguerite, donné à Marie Stuart, fut sauvé par un Bénédictin qui le porta à Anvers (1597) ; on le donna aux Jésuites écossais de Douai d’où il disparut à la Révolution.



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Biographie

Elle naquit en Hongrie et y resta jusqu'à l'âge de neuf ans quand son père eut la possibilité de mettre fin à son exil. Son père mourut, presque aussitôt, à son retour, et devant l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, Marguerite dut se réfugier à la cour écossaise auprès de Malcolm III Canmore, qui, veuf de Ingeborg Finndotir, la prit pour épouse en 1070.
Elle eut six fils et deux filles et devint la mère des rois d'Écosse Edgar, Alexandre le Brutal et David Ier.

Edouard d'Ecosse (1070-1093)
Edmund d'Ecosse (vers 1072-?) déposé en 1097
Edgar Ier d'Ecosse (vers 1075-1107)
Mathilde d'Écosse (vers 1080-1118) épouse en 1100 Henri Ier d'Angleterre
Marie d'Écosse (vers 1080-Avant 1125) épouse en 1101 Eustache III de Boulogne (avant 1060-après 1125)
Alexandre Ier d'Ecosse (vers 1080-1124) épouse Sybille, fille légitimée de Henri Ier d'Angleterre (vers 1092-1122)
David Ier d'Ecosse (vers 1084-1153) épouse en 1112 Maud d'Huntingdon (vers 1075-1131)
Ethelred, abbé de Dunkeld.
Sa vie est connue par la chronique de son chapelain, un certain Turgot. Elle eut une grande influence sur son mari, notamment en matière religieuse.
Ainsi elle imposa le rite Romain dans la Liturgie et fonda une abbaye Bénédictine à Dunfermline, où elle fut enterrée.
On connaît mieux la date de sa mort : le 16 Novembre 1093, moins de quatre jours après la mort de son mari, Malcolm, et de son fils aîné, tués au cours d'une bataille contre le roi Guillaume II d'Angleterre.
La reine fut Canonisée en 1251 par Innocent IV, elle est patronne de l'Écosse et il ne faut pas la confondre avec une autre Sainte Marguerite, Marguerite d'Antioche, vierge et martyre des premiers siècles.



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Message par M1234 Jeu 17 Nov 2016 - 10:10

Jeudi 17 Novembre 2016 : Fête de Sainte Élisabeth de Hongrie, Veuve, Tertiaire de Saint-François, Patronne du Tiers-Ordre Franciscain (1207-1231).
Elle devint ainsi la patronne du Tiers-Ordre régulier de Saint François et de l'Ordre Franciscain séculier".

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Sainte Élisabeth de Hongrie partageant avec les pauvres

Sainte Élisabeth de Thuringe

Élisabeth de Hongrie, duchesse (+ 1231)

Princesse de Hongrie, elle est fiancée à l'âge de quatre ans et mariée à quatorze au Landgrave de Thuringe. Ce sera une épouse aimante pour ce mari qu'elle n'a pas choisi, se parant pour lui faire honneur, alors qu'elle n'aime que la simplicité.
Des Franciscains venus d'Allemagne lui font connaître l'esprit de saint François et elle se met au service des pauvres et des familles éprouvées par la guerre.

En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade. Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Comme on veut la remarier, elle refuse et, pour cette raison, connaît l'injustice de sa famille qui la chasse avec ses trois enfants et l'héberge dans une porcherie.

Son oncle l'Évêque de Bamberg calme le jeu. Elle peut revêtir l'habit du Tiers-ordre Franciscain. La famille ducale se charge des enfants.
Elle ne garde pour elle qu'une pauvre demeure et met alors tous ses revenus au service des pauvres. Elle leur fait construire un hôpital.
Joyeuse de tout ce qu'elle devait endurer, elle disait:
"Je ne veux pas faire peur à Dieu par une mine sinistre. Ne préfère-t-il pas me voir joyeuse puisque je l'aime et qu'il m'aime?" Elle meurt à 24 ans ayant voué sa vie et sa santé à rendre heureux les misérables.

A lire aussi: Sainte Élisabeth de Hongrie et de Thuringe (1207-1231) est la première patronne de notre paroisse (Paris IIIe)



La catéchèse du 20 octobre 2010 a été consacrée à sainte Élisabeth de Hongrie, dite aussi de Thuringe.
Benoît XVI a tout d'abord rappelé qu'elle naquit en 1207 à la cour de Hongrie, où elle vécut quatre ans avant d'être donnée en mariage à Louis de Thuringe.
"Bien que leur union ait été décidée pour raison politique, un amour sincère naquit entre les deux promis, animé par la Foi et la volonté d'accomplir la Volonté Divine".
Puis le Pape a raconté comment, devenue princesse, "elle agissait envers ses sujets comme envers Dieu... étant ainsi un exemple pour tous ceux qui revêtent des responsabilités de gouvernement.
A chaque niveau, l'exercice de l'autorité doit être vécu comme un service à la Justice et à la Charité, dans la recherche permanente du bien public".



Rappelant ensuite que la Sainte "pratiquait assidûment les œuvres de Miséricorde", le Saint-Père a dit que son mariage fut très heureux.

"Élisabeth aida son mari à élever ses qualités humaines vers le surnaturel, tandis qu'il la soutenait dans son action en faveur des pauvres et dans ses dévotions...
Ce fut un témoignage clair de ce que la Foi et l'Amour envers Dieu et le prochain renforcent la vie familiale et le lien matrimonial".

Élisabeth fut aidée aussi par les Frères Mineurs, qui accrurent  son désir de suivre Le Christ Pauvre et Crucifié présent parmi les pauvres.
Puis le Pape a parlé de son veuvage, survenu en 1227. "Une nouvelle épreuve l'attendait, car son beau-frère usurpa le gouvernement de la Thuringe... accusant Élisabeth d'être pieuse mais incapable de gouverner.

Chassée de la Wartburg avec ses trois enfants, la jeune veuve se mit à la recherche d'un refuge... Durant un calvaire supporté avec grande Foi, Patience et Soumission à Dieu, des parents restés fidèles à sa légitimité la défendirent. En 1228, elle reçut une dotation suffisante pour se retirer au château familial de Marburg".
Élisabeth passa ses trois dernières années à l'hôpital qu'elle avait fondé, au service des malades et des moribonds.
Elle chercha sans cesse de se consacrer aux plus humbles, assumant les travaux les plus répugnants.
Elle devint une femme Consacrée au milieu du monde et fonda avec ses amies, vêtues de gris, une Communauté Religieuse.
Elle devint ainsi la patronne du Tiers-Ordre régulier de St.François et de l'Ordre Franciscain séculier".

En novembre 1231 elle mourut des suites d'une fièvre. "Les témoignages de sa sainteté -a conclu Benoît XVI- furent tels et si nombreux que quatre ans plus tard Grégoire IX la proclama Sainte.
Cette même année 1235 fut consacrée en son honneur la belle église de Marburg. Puisse cette grande Sainte de la Charité inspirer en nous un Amour intense de Dieu et du prochain, du Pauvre et du malade, de tout homme ayant besoin d'une assistance matérielle et spirituelle. En eux, nous sommes appelés à voir Le Christ Crucifié, Pauvre et Humble".

Mémoire de Sainte Élisabeth de Hongrie. Mariée toute jeune à Louis, comte de Thuringe, elle lui donna trois enfants; devenue veuve, elle supporta avec courage de lourdes épreuves. Portée depuis longtemps à la méditation des réalités du Ciel, elle se retira à Marbourg en Hesse, dans un hôpital qu’elle avait fondé, embrassant la Pauvreté et se dépensant au soin des malades et des pauvres, jusqu’à son dernier souffle de vie, à l’âge de vingt-quatre ans, en 1231.
Martyrologe romain.


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Élisabeth, fille d'André II, roi de Hongrie, connut toutes les joies et toutes les grandeurs, mais aussi toutes les épreuves de la vie, et Dieu a donné en elle un modèle accompli aux enfants, aux jeunes filles, aux épouses, aux mères, aux veuves et aux Religieuses, aux riches et aux pauvres.
Après une enfance tout angélique, elle fut fiancée au jeune prince Louis de Thuringe. Dès lors Élisabeth donnait tout ce qu'elle avait aux pauvres. Sa piété, son Amour de Dieu la poussait au Sacrifice.

Les deux jeunes époux, unis par la Foi encore plus que par la tendresse, eurent toujours Dieu comme lien de leur affection. Louis était un prince éminent par ses vertus et sa sagesse. La dévotion d'Élisabeth n'était ni triste, ni exagérée ; on ne la voyait jamais qu'avec un visage doux et aimable.

Elle aimait à porter aux pauvres de l'argent et des provisions. Un jour qu'elle portait dans son manteau du pain, de la viande, des œufs et autres mets destinés aux malheureux, elle se trouva tout à coup en face de son mari : « Voyons ce que vous portez » dit-il ; et en même temps il ouvre le manteau ; mais il n'y avait plus que des roses blanches et rouges, bien qu'on ne fût pas à la saison des fleurs.

Quelle douleur pour Élisabeth, quand son mari partit pour la croisade ! Elle souffrit avec courage cette séparation qui devait être définitive.
Élisabeth restait veuve avec trois enfants. Alors commença sa vie d'épreuves. Chassée du château, réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, elle sut se complaire en ses souffrances.
Elle mourut à Marbourg le 17 Novembre 1231, à l'âge de 24 ans, sous l'habit du Tiers-Ordre de Saint-François.

Élisabeth de Hongrie à été Canonisée à Péruse le 27 mai 1235 par le Pape Gregorio IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241); la mémoire Liturgique, fixée, à l'origine, au 19 Novembre, fut déplacée, en 1969, au 17 Novembre, son  “dies natalis”.
Mais en Hongrie sa Fête est toujours célébrée le 19 Novembre.



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BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 20 octobre 2010  


http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101020.html#




Élisabeth de Hongrie

Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’une des femmes du Moyen Age ayant suscité le plus d’admiration; il s’agit de Sainte Élisabeth de Hongrie, appelée également Élisabeth de Thuringe.
Elle naquit en 1207; les historiens débattent sur son lieu de naissance.

Son père était André II, riche et puissant roi de Hongrie qui, pour renforcer les liens politiques, avait épousé la comtesse allemande Gertrude d’Andechs-Merania, sœur de Sainte Edwige, elle-même épouse du duc de Silésie.
Élisabeth vécut à la cour de Hongrie les quatre premières années de son enfance uniquement, avec sa sœur et ses trois frères.

Elle aimait le jeu, la musique et la danse; elle récitait fidèlement ses Prières, et manifestait déjà une attention particulière pour les pauvres, qu’elle aidait au moyen d’une bonne parole ou d’un geste affectueux.
Son enfance heureuse fut brusquement interrompue lorsque, de la lointaine Thuringe, arrivèrent des chevaliers pour la conduire à son nouveau domicile, en Allemagne centrale. Selon la coutume de l’époque, en effet, son père avait établi qu’Élisabeth devienne princesse de Thuringe.

Le Landgrave ou comte de cette région était l’un des souverains les plus riches et influents d’Europe au début du XIIIe siècle, et son château était un centre de splendeur et de culture. Mais derrière les fêtes et la gloire apparente se cachaient les ambitions des princes féodaux, souvent en guerre entre eux, et en conflit avec les autorités royales et impériales.

Dans ce contexte, le Landgrave Herman accueillit bien volontiers les fiançailles entre son fils Ludovic et la princesse hongroise.
Élisabeth quitta sa patrie pourvue d’une riche dot et d’une importante suite, composée notamment de ses demoiselles de compagnie personnelles, dont deux demeureront ses amies fidèles jusqu’à la fin. Ce sont elles qui nous ont laissé de précieuses informations sur l’enfance et la vie de la Sainte.

Après un long voyage, ils arrivèrent à Eisenach, pour monter ensuite vers la forteresse de Wartburg, l’imposant château dominant la ville. C’est là que furent célébrées les fiançailles de Ludovic et Élisabeth.
Au cours des années qui suivirent, tandis que Ludovic apprenait le métier de chevalier, Élisabeth et ses compagnes étudiaient l’allemand, le français, le latin, la musique, la littérature et la broderie.



Bien que les fiançailles aient été décidées pour des raisons politiques, entre les deux jeunes gens naquit un amour sincère, animé par la Foi et le désir d’accomplir la Volonté de Dieu.
A l’âge de 18 ans, Ludovic, après la mort de son père, commença à régner sur la Thuringe. Mais Élisabeth devint l’objet de critiques voilées, car sa façon de se comporter ne correspondait pas à la vie de la cour.

Ainsi, la célébration du Mariage se déroula elle aussi sans faste, et les dépenses pour le banquet furent en partie dévolues aux pauvres.
Dans sa profonde sensibilité, Élisabeth voyait les contradictions entre la Foi professée et la pratique Chrétienne.

Elle ne supportait pas les compromis. Un jour, en entrant dans l’église en la Fête de l’Assomption, elle enleva sa couronne, la déposa devant la Croix et demeura prostrée au sol, le visage couvert.
Lorsque sa belle-mère lui reprocha son geste, elle répondit: «Comment moi, misérable créature, puis-je continuer de porter une couronne de dignité terrestre, lorsque je vois Mon Roi Jésus Christ couronné d’épines?».

Elle se comportait devant Dieu comme envers ses sujets. Dans les Dépositions des quatre demoiselles de compagnie, nous trouvons ce témoignage: «Elle ne consommait aucune nourriture sans s’assurer auparavant qu’elle provenait des propriétés et des biens légitimes de son époux.

Tout en s’abstenant des biens procurés de façon illicite, elle se prodiguait pour dédommager ceux qui avaient subi une violence» (nn. 25 et 37).
Un véritable exemple pour tous ceux qui occupent des rôles de guide: l’exercice de l’autorité, à tous les niveaux, doit être vécu comme un service à la Justice et à la Charité, dans la recherche constante du bien commun.
Élisabeth pratiquait assidûment les œuvres de Miséricorde: elle donnait à boire et à manger à ceux qui frappaient à sa porte, elle procurait des vêtements, elle payait les dettes, elle prenait soin des malades et enterrait les morts.
En descendant de son château, elle se rendait souvent avec ses servantes dans les maisons des pauvres, apportant du pain, de la viande, de la farine et d’autres aliments.
Elle remettait la nourriture personnellement et contrôlait avec attention les vêtements et les lits des pauvres.

Ce comportement fut rapporté à son mari, qui non seulement n’en fut pas ennuyé, mais qui répondit aux accusateurs: «Tant qu’elle ne vend pas le château, j’en suis content!».
C’est dans ce contexte que se situe le miracle du pain transformé en roses: alors qu’Élisabeth marchait sur la route avec son tablier rempli de pain pour les pauvres, elle rencontra son mari qui lui demanda ce qu’elle portait.
Elle ouvrit son tablier et, au lieu du pain, apparurent des roses magnifiques.
Ce symbole de Charité est présent de nombreuses fois dans les représentations de Sainte Élisabeth.





Son mariage fut profondément heureux: Élisabeth aidait son mari à élever ses qualités humaines à un niveau surnaturel, et lui, en échange, protégeait sa femme dans sa générosité envers les pauvres et dans ses pratiques religieuses.
Toujours plus admiratif en raison de la Foi profonde de son épouse, Ludovic, se référant à son attention envers les pauvres, lui dit: «Chère Élisabeth, c’est Le Christ que tu as lavé, nourri et dont tu as pris soin».
Un témoignage clair de la façon dont la Foi et l’Amour envers Dieu et envers le prochain renforcent la vie familiale et rendent l’union matrimoniale encore plus profonde.

Le jeune couple trouva un soutien spirituel chez les Frères mMineurs, qui, à partir de 1222, se diffusèrent en Thuringe.
Parmi eux, Élisabeth choisit le Frère Roger (Rüdiger) comme directeur spirituel. Lorsqu’il lui raconta l’épisode de la conversion du jeune et riche marchand François d’Assise, Élisabeth s’enthousiasma encore plus sur son chemin de Vie Chrétienne.

A partir de ce moment-là, elle fut encore davantage décidée à suivre Le Christ Pauvre et Crucifié, présent chez les pauvres.
Même lorsque son premier fils naquit, suivi de deux autres, notre Sainte ne négligea jamais ses œuvres de Charité.

En outre, elle aida les Frères Mineurs à construire à Halberstadt un Couvent, dont Frère Roger devint le supérieur. La direction spirituelle d’Élisabeth passa, ainsi, à Conrad de Marbourg.
Une dure épreuve fut l’adieu à son mari, à la fin de juin 1227, lorsque Ludovic IV s’associa à la croisade de l’empereur Frédéric II, rappelant à sa femme qu’il s’agissait d’une tradition pour les souverains de Thuringe.

Élisabeth répondit: «Je ne te retiendrai pas. Je me suis entièrement donnée à Dieu et à présent je dois aussi te donner».
Mais la fièvre décima les troupes et Ludovic tomba malade et mourut à Otrante, avant même d’embarquer, en Septembre 1227, à l’âge de vingt-sept ans.

Élisabeth, ayant appris la nouvelle, ressentit une telle souffrance qu’elle se retira dans la solitude, mais ensuite, fortifiée par la Prière et réconfortée par l’espérance de le revoir au Ciel, elle recommença à s’intéresser aux affaires du royaume.
Mais une autre épreuve l’attendait: son beau-frère usurpa le gouvernement de la Thuringe, se déclarant le véritable héritier de Ludovic et accusant Élisabeth d’être une femme pieuse incompétente pour gouverner.




La jeune veuve, avec ses trois enfants, fut chassée du château de Wartburg et se mit à la recherche d'un lieu où trouver refuge.
Seules deux de ses servantes demeurèrent à ses côtés, l'accompagnèrent et confièrent les trois enfants aux soins des amis de Ludovic.
En voyageant de village en village, Élisabeth travaillait là où elle était accueillie, elle assistait les malades, elle filait et elle cousait.

Au cours de ce calvaire supporté avec beaucoup de Foi, avec Patience et dévouement à Dieu, certains parents qui lui étaient restés fidèles et considéraient comme illégitimes le gouvernement de son beau-frère, réhabilitèrent son nom.
Ainsi Élisabeth, au début de l'année 1228, put recevoir un revenu approprié pour se retirer dans le château de famille à Marbourg, où habitait aussi son directeur spirituel Conrad.

C'est lui qui rapporta au Pape Grégoire IX le fait suivant: «Le Vendredi-Saint de 1228, les mains posées sur l'autel dans la chapelle de sa ville de Eisenach, où elle avait accueilli les Frères Mineurs, en présence de plusieurs frères et de parents, Élisabeth renonça à sa propre volonté et à toutes les vanités du monde.
Elle voulait renoncer aussi à toutes ses possessions, mais je l'en dissuadais par Amour des pauvres.

Peu après, elle construisit un hôpital, elle recueillit les malades et les invalides et elle servit à sa table les plus misérables et les plus abandonnés. L’ayant moi-même réprimandée à ce propos, Élisabeth répondit qu'elle recevait des pauvres une grâce spéciale et l’Humilité» (Epistula magistri Conradi, 14-17).

Nous pouvons percevoir dans cette affirmation une certaine expérience mystique semblable à celle vécue par Saint François: le Poverello d'Assise déclara en effet dans son testament, qu'en servant les lépreux, ce qui auparavant lui était amer fut transmué en douceur de l'âme et du corps (Testamentum, 1-3).

Élisabeth passa les trois dernières années de sa vie dans l'hôpital qu'elle avait fondé, servant les malades, veillant avec les mourants.
Elle essayait toujours d'accomplir les services les plus humbles et les travaux répugnants. Elle devint ce que nous pourrions appeler aujourd'hui une femme Consacrée dans le monde (soror in saeculo) et forma, avec d'autres amies, vêtues de gris, une Communauté Religieuse. Ce n'est pas par hasard qu'elle est la patronne du Tiers-Ordre régulier de Saint François et de l'Ordre Franciscain séculier.




En novembre 1231, elle fut frappée par de fortes fièvres. Lorsque la nouvelle de sa maladie se propagea, une foule de gens accourut lui rendre visite.
Après une dizaine de jours, elle demanda que les portes fussent fermées, pour demeurer seule avec Dieu.

Dans la nuit du 17 Novembre, elle s'endormit doucement dans Le Seigneur. Les témoignages sur sa sainteté furent si nombreux qu’à peine quatre ans plus tard, le Pape Grégoire IX la proclama Sainte et, la même année, fut Consacrée la belle église construite en son honneur à Marbourg.

Chers frères et sœurs, dans la figure de Sainte Élisabeth, nous voyons que la Foi et l'amitié avec Le Christ créent le sens de la Justice, de l'égalité entre tous, des droits des autres et créent l'Amour, la Charité.
Et de cette Charité naît aussi l'espérance, la certitude que nous sommes aimés par Le Christ et que l'Amour du Christ nous attend et ainsi nous rend capables d'imiter Le Christ et de voir Le Christ dans les autres.
Sainte Élisabeth nous invite à redécouvrir Le Christ, à l'Aimer, à avoir la Foi et trouver ainsi la vraie Justice et l'Amour, ainsi que la Joie d'être un jour plongés dans l'Amour Divin, dans la Joie de l'éternité avec Dieu, Merci.




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Le Pape Grégoire IX éleva Élisabeth au rang de Sainte le 27 Mai 1235 à Pérouse pour son inlassable Charité envers les pauvres.
La bulle de Canonisation Gloriosus in majestate, publiée les 1er et 4 Juin 1235, proclama les vertus d'Élisabeth et son immense Amour de Dieu.

De très nombreux miracles se produisirent, de son vivant et après sa mort. Une imposante église, sous l'impulsion de son beau-frère Conrad de Thuringe, Grand Maître de l'Ordre Teutonique, qui en posa la première pierre le 14 août 1235, fut construite à Marbourg, où ses restes furent solennellement transférés en 1236, lors d'une grandiose cérémonie en présence de l'empereur Frédéric II d'Allemagne.
Ses reliques reposèrent dès lors dans une châsse, exécutée entre 1236 et 1249, en chêne recouvert de plaques d'argent et de cuivre doré.

La petite ville de Marbourg devint dès lors un très haut lieu de pèlerinage et la popularité de la Sainte, s'étendant à toute l'Europe, draina des foules jusqu'en 1539 où la Réforme y mit fin.
Le descendant d'Élisabeth, le landgrave de Hesse Philippe 1er le Magnanime, converti au protestantisme, profana lui-même la châsse et dès lors les ossements de la Sainte furent dispersés.




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De nombreuses Congrégations Religieuses, surtout hospitalières, se placèrent sous le patronage de Sainte Élisabeth. La  mémoire d'Élisabeth fut célébrée par de multiples textes littéraires.
Une première biographie fut rédigée dès 1237 par le Cistercien Césaire d'Heisterbach d'après les actes du procès de Canonisation, puis par Thierry d'Apolda, un Dominicain d'Erfurt à la fin du XIIIe siècle.
Le poète Rutebeuf composa, entre 1258 et 1270, une Vie de Sainte Elysabel.

Les biographies de Sainte Élisabeth de Hongrie furent florissantes tout au long des siècles, celle qu'écrivit Charles de Montalembert, et qui parut en 1834, connut un vif succès.
Élisabeth inspira également des musiciens tels que Richard Wagner dans son Tannhäuser en 1845 et Franz Liszt lui dédia un oratorio commencé à Weimar en 1857 et terminé à Rome en 1862.
Depuis le XIIIe siècle, Élisabeth est la patronne du Tiers-Ordre Franciscain. En 1885, le Pape Léon XIII l’a proclamée patronne des femmes et des jeunes filles d’Allemagne. Sa Fête est fixée au 19 Novembre.

Suzanne de La Messelière
Docteur  designata en Théologie de l’Université de Fribourg/Suisse,
D.E.A. Histoire des religions, Paris IV Sorbonne,
Docteur en Médecine de la Faculté de Paris,
Auteur de la Thèse : «  Sainte Élisabeth de Hongrie, biographie et hagiographie »,
soutenue en 2007 à l’Université de Fribourg / Suisse.




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Un manteau voyageur de Saints en Saints.
À la demande du Cardinal Hugolin, futur Grégoire IX, Saint François donna son manteau à Sainte Élisabeth en gage de leur lien spirituel.
Sainte Élisabeth garda près d’elle ce manteau jusqu’à sa mort : elle le considérait comme son « bijou le plus précieux ».

Le beau frère d’Élisabeth, Conrad devint grand maître des chevaliers teutoniques et leur remit le manteau. Ces derniers le donnèrent à Saint Louis en remerciement de son rôle de conciliateur dans les démêlés entre le Pape Grégoire IX et l'empereur Frédéric II.

Saint Louis était membre du Tiers-Ordre Franciscain et il avait accueilli dans sa cour Hermann, le fils de Sainte Élisabeth de Hongrie.
Blanche de Castille aimait à embrasser Hermann sur le front par dévotion, en pensant qu'Élisabeth en avait fait de même. Saint Louis offrit lui-même le manteau aux cordeliers (Franciscains), qui le conservèrent jusqu'à la Révolution.

Lors de la Révolution, Jaques Christophe Auguin, un tTertiaire Franciscain, cacha le manteau et le remit, une fois les événements calmés, en 1800, au dernier père gardien du Couvent, le Père Claude Agrave ofm, devant l’officialité de Paris représentée par Mgr Jacques André Emery.
Le manteau devait alors être remis à la première Communauté Franciscaine qui se rétablirait à Paris.

Le manteau est remis aux récollettes, qui en firent don aux Capucins en 1865. Un Frère Capucin le cacha lors des évènements de la Commune. Les Capucins emportent le manteau en Belgique en 1905 lorsqu'ils s'y retirent. Ils le rapportèrent par la suite au Mans.
En 1926, le manteau est rapporté à Paris chez les Capucins de la rue Boissonnade.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Steelisabeth-coeur-2

La relique du Cœur de Sainte Élisabeth
Le but de ma thèse de théologie fut de retrouver l'authenticité de la spiritualité de Sainte Élisabeth de Hongrie et de la restituer dans toute sa pureté. J’ai tenté de la dégager des surcharges de la légende et des influences diverses qu'elle avait subies au cours du temps. J’avais renoncé à toute élaboration romanesque de sa vie, mon unique souci ayant été de rassembler et de traduire, si nécessaire, les documents historiques.

Je n’avais retenu comme crédibles que les sources les plus anciennes, émanant de personnes ayant connu Élisabeth, et dont la fiabilité du témoignage ne peut être mise en doute.

Afin de cerner au plus près la vérité historique, j’avais voulu me rendre personnellement dans les pays où vécut Sainte Élisabeth et d'emboîter son pas.
Ces voyages m’ont  permis de visualiser les lieux précis où elle vécut, d'exploiter la riche mine des traditions de la piété populaire et ainsi de constater l'exceptionnelle actualité de son culte toujours vivant et l'ampleur de la dévotion des fidèles qui défie le temps.

J’avais entendu dire qu’un manuscrit ancien (ms 809) se trouvait à la Cathédrale de Cambrai.
Je téléphonais, la réponse fut courtoise, je pouvais venir le consulter. A ma grande surprise, mon interlocutrice me demanda ensuite si j’envisageais également d’aller voir le cœur de Sainte Élisabeth conservé à la Cathédrale de Cambrai.

Je restais stupéfaite, jamais je n’avais entendu parler de cette relique, il n’y avait aucune trace d’elle dans aucune bibliographie ni dans aucune biographie ancienne ou récente. Quelle découverte !
Je décidais d’aller immédiatement dans cette ville, accompagnée de ma famille et d’un ami photographe.

Le Père Denis Lecompte, Archiprêtre de la Cathédrale de Cambrai, nous reçut avec une grande gentillesse.
Je lui expliquais alors que j’avais entendu dire que le cœur de Sainte Élisabeth se trouvait dans la Cathédrale.
Etait-il au courant ? Il me sourit et me répondit que le cœur se trouvait sur son bureau. Quelques instants plus tard il revint avec la relique qu’il déposa dans ma main.

Etait-ce l’émotion ? J’avais l’impression que le cœur d’Élisabeth, cette Sainte que je vénérais tant, battait dans le creux de ma main !
Le Père Denis Lecompte m’expliqua alors qu’à l’époque où vivait Sainte Élisabeth, Cambrai était une ville libre d’Empire comme l’étaient les principautés d’Allemagne et les contacts étaient fréquents.




Déjà impressionnée par la dévotion Mariale qu’elle partageait et qui se vivait à Cambrai, Élisabeth avait procédé à de grandes largesses tant pour les travaux d’achèvement de la Cathédrale Notre-Dame de Cambrai, qu’en faveur des plus nécessiteux et défavorisés de la ville.

Selon les archives, l’Évêque de Cambrai se trouvait à Marbourg au moment de la mort d’Élisabeth.
C’est à cette occasion qu’il dût ramener le cœur à la Cathédrale, avant même la Canonisation de 1235, tant la renommée d’Élisabeth était grande.

Par la suite, le patronyme de Sainte Élisabeth fut donné à des chapelles, des églises, des béguinages, des établissements hospitaliers aussi bien à Cambrai que dans la région.
De même furent réalisés des sceaux, des miniatures, des gravures, deux offices de sa Fête à Cambrai.
La bibliothèque municipale possède encore trois importants manuscrits concernant Sainte Élisabeth.

Jusqu’à la Révolution Française, le cœur était vénéré dans l’ancienne Cathédrale. Dès 1235, l’année de la Canonisation de Sainte Élisabeth, un autel fut consacré avec le cœur.
Puis, lors des travaux de 1239, une chapelle fut dédiée à Sainte Élisabeth de Hongrie, en position d’honneur, juste à droite de la chapelle axiale dédiée à la Sainte Trinité, celle qui recevra en son temps l’Icône Notre-Dame de Grâce.

Aux Archives départementales du Nord, il est possible de consulter différents inventaires historiques des Reliques de la Cathédrale de Cambrai. Nous possédons notamment deux indications concernant le cœur de Sainte Élisabeth à la date du 20 Septembre 1401 : «  Item une relique d’argent a maniere de pume ou il y a escript autour : de corde sancte Élizabeth …Item une petite relique ronde ou est escript autour : cor sancte Élisabeth ».

Jusqu’à la Révolution Française, le cœur était vénéré dans l’ancienne Cathédrale. La Révolution entraîna malheureusement de profondes  fractures dans la continuité historique des biens et des traditions.
Ceci étant, quelques réalités des plus précieuses furent sauvegardées. Pour ce qui est de Sainte Élisabeth, la relique de son cœur fut enchâssée à l’arrière du Maître autel, dans le déambulatoire de l’actuelle Cathédrale, en face du monument funéraire de Fénelon; à l’entrée de ce déambulatoire un vitrail représente précisément Sainte Élisabeth de Hongrie. La pierre de l'autel fut travaillée en forme de cœur (35cm x 35 cm) pour recevoir le reliquaire.




En 1990, un malotru arracha le reliquaire pour s’emparer du métal précieux. Le cœur, ôté de son reliquaire et jeté à terre par les voleurs, fut retrouvé en poussières sur le sol par l'Archiprêtre de la Cathédrale et par le Chancelier de l'Archevêché de Cambrai, qui le recueillirent alors précieusement.
Le cœur fut ensuite sauvegardé grâce à l'actuel Archiprêtre le père Denis Lecompte. Il le déposa provisoirement dans un nouveau petit reliquaire en or, lui-même en forme de cœur, mis sous scellé.

Lorsque je lui dis qu’il avait sauvé le cœur de Sainte Élisabeth de Hongrie, le Père Denis Lecompte, avec son humilité habituelle, se contenta de sourire.
Mon émotion était immense. Immédiatement je décidais que le cœur de Sainte Élisabeth serait le joyau de ma thèse. Il le fut.

Quatre années se sont passées depuis ce jour, j’ai soutenu ma thèse sur la biographie de Sainte Élisabeth à l’Université de Fribourg, le Père Denis Lecompte et moi sommes devenus de grands amis.
Ceci dit, jamais je n’ai pu oublier ce moment où j’ai tenu le cœur d’Élisabeth dans le creux de ma main, battait-il ? Dans mon propre cœur, oui.

D’un commun accord, nous décidâmes de donner au Jubilé des huit cent ans de la naissance de Sainte Élisabeth de Hongrie, toute la  magnificence qu’il méritait.
En effet, plusieurs pèlerinages réunissant des fidèles, des pauvres et des malades, s’organisent actuellement en direction de Cambrai. Le cœur a fait l’objet de nombreux articles dans la presse.

Un matin, le Père Xavier Snoëk, curé de la paroisse Sainte Élisabeth, me propose de coordonner le colloque historique et spirituel qu’il organise dans le cadre de la semaine de jubilé de la naissance de Sainte Élisabeth, du 10 au 10 Novembre 2007.

Intéressée par ce projet, je lui révèle que le cœur de Sainte Élisabeth se trouve à Cambrai et qu’il serait très beau de le faire venir à Paris pour le vénérer dans le cadre du jubilé.
Sa stupéfaction à cette annonce laissa rapidement place à son enthousiasme !
Il ignorait jusqu’à ce jour l’existence du cœur et un tel ornement pour le jubilé le comblait de joie.

Je téléphonais alors à Monseigneur Garnier, Archevêque de Cambrai, pour lui demander son autorisation.
Il me l’accorda en me rappelant qu’une telle relique est unique : Élisabeth n’a qu’un cœur et cette relique acquière d’autant plus d’importance que malheureusement, à Marbourg, le corps de Sainte Élisabeth fut perdu lors des évènements de la Réforme.

Monseigneur n’acceptait qu’à condition que le cœur de Sainte Éainte Élisabeth soit honoré comme il le mérite, avec très grand respect.
Le Père Denis Lecompte accepta  également mon projet. J’annonçais alors au Père Xavier Snoëk les autorisations données. En excellent organisateur, il se mit tout de suite au travail : une grande procession se fera à Paris, avec la relique du cœur de Sainte Élisabeth de Hongrie, portée par le Père Denis Lecompte, jusqu’à la Cathédrale Notre-Dame où sera célébrée une Messe Solennelle présidée par Monseigneur André Vingt-trois, Cardinal et Archevêque de Paris.

N’oublions pas le message de Sainte Élisabeth : « Nous avons l’obligation de rendre les gens heureux ». Le cœur d’Élisabeth était pour les pauvres et les malades, espérons que beaucoup d’entre eux viendront à cette procession.







✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Doze-elisabeth.2

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 9316-2

Prière paroissiale à Sainte-Elisabeth de Hongrie


Sainte Élisabeth de Hongrie,
mère des pauvres et des petits,
pour les habitants du territoire de cette paroisse qui porte ton nom,
sois lumière du Christ, nous t’en prions.

Reine, tu as déposé ta couronne
aux pieds du Seigneur livré pour nos péchés,
renonçant à l’orgueil du monde
pour être toute à DIEU et au service de toute misère.

De Celui qui s’est fait notre Bon Samaritain,
tu as reçu cette recommandation :
« Va, et toi aussi fais de même » (Luc 10,37),
et tu as su trouver les gestes tout simples du lavement des pieds (Jn. 13,15).

Par ton intercession, que notre Seigneur et notre Maître
renouvelle en nous ses dons précieux
de présence et d’attention aux autres
et de dépassement de soi dans la petitesse de nos gestes humains.

Apprends aux époux à se recevoir comme un don de DIEU l’un pour l’autre,
comme tu as su en témoigner avec ton mari jusqu’au pardon.
Donne-leur de vivre une fidélité conjugale au-delà de toute espérance,
toi qui as porté l’épreuve d’un couple brisé par la mort.

La Charité que tu pratiquais comme en offrant des roses,
demandes-la pour nous à notre DIEU :
que les enfants, les jeunes, les humbles et les blessés de la vie
trouvent dans l’Eglise le geste simple qui construit et guérit.

Maintiens en nous le brûlant désir de changer
tout ce qui, en nous et par nous,

défigure dans l’Église
le vrai visage du Seigneur.

Amen



Croix



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Message par M1234 Ven 18 Nov 2016 - 9:10

Vendredi 18 Novembre 2016 : Fête de Sainte Rose-Philippine Duchesne, Religieuse de la Société du Sacré Cœur (1769-1852).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 New-cathedral-duchesne
Sainte Rose-Philippine Duchesne (mosaïque à la Cathédrale de Saint-Louis, ville de Saint Louis, Missouri).



http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9221/Sainte-Rose-Philippine-Duchesne.html


Sainte Rose-Philippine Duchesne

Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus - Missionnaire aux États-Unis (+ 1852)

Originaire de Grenoble dans le Dauphiné, elle entre dans l'Ordre de la Visitation en 1785, mais la Révolution Française disperse sa Congrégation en 1791.
En 1804, elle reprend sa Vie Religieuse dans l'Institut du Sacré-Cœur et à partir de 1818 l'implante aux États-Unis, à la demande de Mgr Dubourg, Évêque de Louisiane de passage en France en 1817 et qui demandait des Religieuses. Éducatrice et Missionnaire au Missouri, c'est là qu'elle rejoint Celui qu'elle a fait découvrir à toute une jeunesse.
Béatifiée par Pie XII le 12 Mai 1940, Canonisée par Saint Jean-Paul II le 3 Juillet 1988.

"Philippine Duchesne est née à Grenoble en 1769 d’une famille implantée à Romans et à Grane. La Révolution - où son père tient une place importante - l’arrache au Couvent de la Visitation.
C’est à Grane qu’elle affermit sa vocation.
En pleine Terreur elle fonde une petite Communauté qui visite les prisonniers et les pauvres.

En 1804 elle entre dans la Société du Sacré-Cœur de Madeleine-Sophie Barat. En 1817 elle part en Mission en Floride et en Louisiane.
Elle fonde une école où enfants noirs, blancs et métis sont éduqués ensemble, en plein Sud esclavagiste. D’autres Fondations suivent. Son tempérament assez fort lui vaut d’être relevée du supériorat.


http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1216/Sainte-Madeleine-Sophie-Barat.html


A 72 ans elle part en Mission chez les Indiens Potowatomies que le gouvernement fédéral vient de déporter. C’était le but de sa vie.
Trop âgée pour apprendre la langue c’est par la Prière qu’elle témoigne.
Les Indiens l’appellent: 'la-femme-qui-Prie-toujours'.


Sa santé donnant des inquiétudes on la rappelle en Louisiane. Elle vivra encore dix ans n’oubliant jamais 'ses' Indiens. Elle meurt le 18 Novembre 1852." (Philippine Duchesne, vierge - diocèse de Valence )
- Sur le site du Vatican: Rose-Philippine Duchesne (1769-1852) Religieuse, de la Société du Sacré Coeur
- Site des Religieuses du Sacré-Coeur.

À Saint-Charles du Missouri, aux États-Unis d’Amérique, en 1852, Sainte Philippine Duchesne, vierge, Religieuse du Sacré-Cœur de Jésus. Née en France, elle constitua une Communauté Religieuse pendant la Révolution française et passant ensuite en Amérique, y établit beaucoup d’écoles.
Martyrologe romain.

http://catholique-valence.cef.fr/Philippine-Duchesne-vierge.html


Nous sommes affligés: il y a des milliers de distance
Qui nous empêcheront de placer, une fois de plus,
Nos capes sur son dos.
Elle a appris de nous la manière de les tisser
Et nous, nous avons appris à prier en regardant son visage.
Fais que le soleil brille sur sa tendresse
Et que cette nuit la lune en son plein nous rappelle
Les heures qu'elle a passées devant toi à prier dans cette tente.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Duchesne

À l'époque de la Révolution Française la Communauté est dispersée ; et Philippine retourne dans sa famille ; elle se dévoue alors à soulager les prisonniers, les malades et les pauvres. Après le Concordat de 1801, elle tente avec quelques compagnes de faire revivre le Monastère de la Visitation, mais en vain.

En 1804 Philippine apprend la Fondation d'une nouvelle Congrégation : la Société du Sacré Cœur de Jésus et elle offre son Monastère à la Fondatrice, Madeleine-Sophie Barat ; elle est prête à entrer dans la Congrégation.
Peu après Mère Barat arrive à Ste Marie et accueille Philippine et ses compagnes comme novices dans la Société.

Après sa profession Religieuse, en même temps que son désir de vie Contemplative, un appel pour les Missions, entendu dès l'adolescence, devient plus pressant.

Dans une lettre à Mère Barat elle confie l'expérience spirituelle qu'elle vient de vivre au cours de la nuit d'Adoration du Jeudi Saint devant l'Eucharistie ; « Toute la nuit j'ai été dans le nouveau continent ... je portais partout mon trésor (le St Sacrement) ... J'avais bien à faire aussi avec tous mes sacrifices à offrir : une mère, des sœurs, des parents, une montagne ... Quand vous me direz « Voici que je vous envoie, je répondrai vite : je pars » ".
Elle attendra encore douze ans.

En 1818 son rêve se réalise : elle part pour répondre à la demande de l'Évêque de la Louisiane qui cherchait une Congrégation éducatrice pour l'aider à annoncer l'Évangile aux Indiens et aux jeunes français de son diocèse.

À St Charles, près de St Louis (Missouri) elle fonde la première maison de la Société hors d'Europe.
Ce n'est qu'une cabane en bois. Là elle rencontre toutes les austérités d'une vie de pionnier : l'extrême froid, la dureté du travail, le manque d'argent.
Elle a aussi beaucoup de difficulté à apprendre l'anglais ; le courrier est lent, les lettres de sa chère France souvent n'arrivent pas ; mais elle s'efforce d'être fidèle en demeurant très unie à la Société en France.

Philippine et ses quatre compagnes Religieuses vont de l'avant. En 1820 elle ouvre la première école gratuite à l'ouest du Mississipi.
Dès 1828 six maisons sont ouvertes qui accueillent les jeunes élèves du Missouri et de la Louisiane. Elle les aime et leur rend bien des services, mais dans son cœur elle aspire toujours à travailler auprès des Indiens.

À soixante-douze ans Philippine est déchargée de toute responsabilité ; une école pour les Potawatomis va s'ouvrir à Sugar Creek dans le Kansas.


Rose-Philippine Duchesne à été Canonisée, le 3 Juillet 1988, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Philippine-mosaic1-e1332354508167
Sainte Rose-Philippine Duchesne (détail de la mosaïque à la Cathédrale de Saint-Louis, ville de Saint Louis, Missouri).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Rpd-by-mother-nealis


Sainte Rose Philippine Duchesne fut la première Missionnaire de la Congrégation des Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus.
Elle a su patienter de nombreuses années avant de partir et de rejoindre les Indiens Potowatomis du Nouveau Continent. C'est une femme de Prière, austère et dévouée.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 41867-maxi-2duchesne.2




Extrait de lettres de Sophie Barat à Philippine Duchesne :
"Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12, 24)
"Si donc le Divin Cœur vous destine à l'heureuse vocation des missions lointaines, il vous donnera, je l'espère, un grand cœur pour supporter les travaux" (Lettre de 1856)

"Ce n'est pas sans attendrissement, que je vous trace ces premières lignes, depuis que vous êtes revêtue de la mission presque extraordinaire de conduire un petit troupeau si loin de nous...
Votre exemple d'ailleurs est venu me fortifier ; l'attrait que j'eus autrefois pour cette vocation s'est réveillé et je n'ai pu m'empêcher d'envier votre sort ; pourtant il n'y a guère d'apparence que je puisse jamais le partager.
Hélas ! A quoi serais-je bonne ? ...La persévérance de vos désirs, la facilité avec laquelle ce projet, si difficile en apparence, s'est réalisé quand le moment marqué par la Providence a été arrivé.
Enfin la force que le bon Dieu vous a donnée pour triompher de tous les obstacles, tout me prouve que le Seigneur vous appelait...
Maintenant, entrez de plus en plus dans les desseins de ce Dieu de bonté. Adieu avec le sentiment d'une bien cordiale affection in Corde Jesu."

Croix

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Message par M1234 Sam 19 Nov 2016 - 8:54



Samedi 19 Novembre 2016 : Fête de Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre et Carme polonais o.c.d. (1835-1907).
Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des Saints en date du 19 Novembre car son « dies natalis » (15 Novembre) tombait le jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 90049b.2-1

Saint Raphaël Kalinowski

Carme polonais (✝ 1907)

Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski) né à Vilna en 1835.
Suite à son rôle dans l'insurrection polonaise en Lituanie, il fut déporté en Sibérie. Il encouragea les autres prisonniers par son aide à la prière et ses encouragements généreux.

Il entra chez les Carmes déchaussés d'Autriche sous le nom de Frère Raphaël de Saint-Joseph. Il étudia la théologie en Hongrie et fut ordonné Prêtre en 1882.
Il restaura la province des Carmes polonais.

Il meurt à l'âge de 72 ans au Couvent de Wadowice, le 15 Novembre 1907, jour de la commémoration de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

Béatifié le 22 juin 1983 par Saint Jean-Paul II à Kracovie puis Canonisé le 17 Novembre 1992.


«Notre tâche principale au Carmel est de converser avec Dieu en toutes nos actions.»



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 St.-raphael-of-st.-joseph-kalinowski-

Polonais, il était originaire de Vilnius en Lituanie. Ingénieur dans l'armée russe, il participa à l'insurrection de 1863 et fut exilé en Sibérie.
Au retour dans sa patrie, il entra dans l'Ordre des Carmes déchaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_Carmes_d%C3%A9chaux


Directeur spirituel, il passait de longues heures à guider les fidèles dans une vie toute donnée à Dieu, sans pour autant les retirer de leurs activités dans le monde.
Il fut béatifié en 1983.

Près de Wadowice en Pologne, l’an 1907, Saint Raphaël de Saint-Joseph (Joseph Kalinowski), Prêtre. Quand le peuple polonais s’insurgea contre l’oppresseur russe, il fut capturé par les ennemis en faisant la guerre, et déporté en Sibérie.
Après avoir subi beaucoup de sévices, il retrouva la liberté et entra dans l’Ordre des Carmes déchaussés qu’il contribua beaucoup à développer.
Martyrologe romain.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Kalinowski1897.2-1

Pour un approfondissement biographique
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 San-raffaele-di-san-giuseppe-josef-kalinowski-a.2-1

La jeunesse.
Joseph Kalinowski naquit à VILNA en LITUANIE le 1er Septembre 1835 dans une famille Catholique.
Deuxième fils d'André Kalinowski et de Joséphine Polonska; sa maman meurt quelques semaines après la naissance de Joseph.
Le père de Joseph se marie en seconde noce avec la sœur de sa première épouse qui lui donne trois enfants.
Après neuf ans de mariage, André Kalinowski perd sa seconde épouse.
Il contactera un troisième mariage avec Sophie Puttkamer de qui naîtront quatre autres enfants.
Cette troisième mère eut sur Joseph une grande influence lorsque celui-ci fut éprouvé par une crise religieuse lors de ses études à l'Académie militaire de Saint-Pétersbourg.
Il faut préciser ici que la Pologne et la Lituanie étaient liées entre elles par une union fédérale signée à KREWNO en 1385.
Opprimées par la Russie depuis 1772, les tsars firent fermer les universités de Pologne et de Lituanie et les étudiants étaient contraints d'étudier dans les universités de Russie.
C'est ainsi que Joseph s'orienta dans les sciences exactes à l'Ecole de Génie militaire à Saint-Pétersbourg.
Ses études terminées en 1857, il reçoit le grade d'ingénieur-lieutenant.
Par la suite il exerce pendant quelques temps sa profession d'ingénieur dans une région solitaire de Russie, à Kursk.
Par la profonde solitude du lieu, par la lecture du livre des Confessions de Saint Augustin et d'un petit livre de piété mariale, s'amorce chez lui une profonde conversion.
Il dira:
«Je regarde la vie maintenant avec plus de calme, et ses plaisirs ont perdu pour moi beaucoup de leurs charmes.»

Par la suite, il sera assigné à Brest en Pologne où il découvrira la persécution que les tsars russes infligeaient aux Catholiques de Pologne et de Lituanie.
Le Catholicisme pour ces peuples opprimés était identifié à ce qui était national. Il fallait à tout prix «russifier ces peuples».
C'est ainsi que Joseph Kalinowski quitte l'armée russe à laquelle il appartenait pour se consacrer à la défense de sa nation.

Pour la liberté de la patrie.
Joseph Kalinowski participe à l'Insurrection polonaise de Janvier 1863 contre la puissance militaire russe sachant d'emblée que cette insurrection ne pouvait qu'échouer.
Le 24 Mars 1864, Joseph est arrêté par le gouvernement russe et condamné à mort mais sa peine est commuée à dix ans de travaux forcés en Sibérie.
Le 29 Juin 1864, avec plusieurs compatriotes, il quitte Vilna pour la Sibérie. La déportation dure dix mois et est empreinte de grandes souffrances.
Joseph se comporte envers ses compagnons de misère avec une très grande Charité. Il puise la force de supporter les souffrances dans la Prière. Il écrira lui-même:

«Le monde peut me priver de tout, mais il me restera toujours un lieu caché qui lui est inaccessible: la Prière!
En elle, on peut recueillir le passé, le présent et l'avenir et les placer sous le signe de l'espérance.
Oh Dieu, quel grand trésor tu accordes à ceux qui espèrent en Toi.»

C'est durant cette longue période d'exil en Sibérie qu'il se sent appelé au Sacerdoce. Après dix ans d'exil, Joseph K. est libéré le 2 février 1874.
Il pouvait s'établir en Pologne mais n'avait pas le droit de retourner en Lituanie, sa terre natale.

Précepteur du prince Auguste Czartoryski et vocation au Carmel.
A son retour d'exil, Joseph Kalinowski, reconnu pour ses qualités d'éducateur à la Foi profonde, est sollicité pour devenir précepteur du jeune prince Auguste Czartoryski, âgé de 16 ans.
C'est à Cracovie en Pologne à l'automne 1874 qu'il rencontre pour la première fois le prince Auguste mais aussi sa tante, jadis princesse, devenue Religieuse Carmélite déchaussée du nom de Marie-Xavière de Jésus.
Or cette Religieuse Carmélite, après avoir sollicité pendant longtemps la Prière dans d'autres Monastères afin que Le Seigneur envoie celui qui favoriserait le développement de l'Ordre du Carmel en Pologne, reconnaît en Joseph Kalinowski la personne toute désignée pour cette mission.
Il fallait donc prier dorénavant pour la vocation au Carmel de Joseph K.
Pendant un peu plus de deux ans, Joseph s'occupe de l'éducation du prince Auguste à Paris. A l'automne 1876, il avoue dans une lettre adressée à sa famille, son désir profond de se Consacrer au Seigneur dans l'Ordre du Carmel.
A l'été 1877, il prend congé du jeune prince Auguste et se rend en Autriche à LINZ pour rencontrer le provincial des Carmes Déchaux de la province austro-hongroise à laquelle était rattaché l'unique couvent Carmélitain de Pologne à CZERNA près de Cracovie.
Le 15 Juillet 1877, Joseph Kalinowski entre au noviciat des Carmes Déchaux à GRANTZ en Autriche; il est âgé de 42 ans.

On lui donne le nom de RAPHAËL DE SAINT JOSEPH. Il prononce ses premiers vœux le 26 Novembre 1878 et est envoyé au Couvent de RAAB en Hongrie pour y effectuer ses études de philosophie et de théologie.
Le 27 Novembre 1881, il prononce ses vœux solennels et est envoyé en Pologne au Couvent de CZERNA.
Il sera ordonné Prêtre en 1882 à l'âge de 46 ans.
Dès l'année 1883, il devient Prieur de ce Couvent. C'est de la communauté de CZERNA que refleurira le Carmel masculin en Pologne.

A l'œuvre pour restaurer le Carmel de Pologne.
Le Ministère du Père Raphaël de Saint Joseph sera des plus fécond.
Vicaire provincial et visiteur des Monastères de Carmélites, il sera leur confesseur et leur directeur spirituel.
De plus il est le promoteur de deux Fondations de Monastères de Carmélites dont un en Ukraine.
Encouragé par le père général de l'Ordre du Carmel, le Père Gotti, il fonde un Couvent masculin à WADOWICW et un petit Séminaire dont le but est de former des garçons qui ont un attrait vocationnel pour le Carmel.
Son Ministère rejoint aussi les fidèles laïcs en organisant le Tiers-Ordre séculier et la Confraternité du Carmel.
Il aura aussi le souci de recouvrer les archives conventuelles du passé, dispersées lors des suppressions des Monastères.
De nombreux documents relatant l'histoire des anciens Couvents seront retrouvés et publiés sous le titre: «Chroniques Carmélitaines».
Plusieurs ouvrages Carmélitains seront aussi publiés grâce à son initiative.

Le Père Raphaël de Saint Joseph sera le «restaurateur du Carmel polonais» non seulement par ses Fondations et initiatives diverses contribuant à l'essor du Carmel en Pologne mais surtout par sa vie d'Union à Dieu, soutenue par l'Oraison, le recueillement, le silence et l'austérité de vie.
Il dira lui-même:
«Notre tâche principale au Carmel est de converser avec Dieu en toutes nos actions.»

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 05.2
Il meurt à l'âge de 72 ans au Couvent de WADOWICE le 15 Novembre 1907, jour de la commémoraison de tous les défunts de l'Ordre du Carmel.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 06.2


Le Père Raphaël Kalinowski fut Béatifié à Cracovie le 22 Juin 1983 par le Pape Saint Jean Paul II, Pape polonais originaire de la ville de WADOWICW où mourut le serviteur de Dieu.

La Canonisation du Bienheureux Raphaël Kalinowski eut lieu à Rome le 17 Novembre 1992 sous le pontificat de Saint Jean Paul II.
Saint Raphaël Kalinowski est inscrit au calendrier des Saints en date du 19 Novembre.



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Message par M1234 Dim 20 Nov 2016 - 9:32

Dimanche 20 Novembre 2016 : Fête de la Solennité de Jésus Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 The-king.11

Solennité du Christ, Roi de l’univers

Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.

http://www.liturgiecatholique.fr/Pape.html


http://www.liturgiecatholique.fr/Christ-Roi.html

Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.

Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.

En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.

http://www.liturgiecatholique.fr/Croix.html
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts. Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.

Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.

Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloire
http://www.liturgiecatholique.fr/De-la-Croix-a-la-Gloire.html
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roi
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?
http://www.liturgiecatholique.fr/Solennite.html



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Cristo-rei.2

« Tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu
dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité :
quiconque est de la Vérité écoute ma voix » (Jean 18, 37)

« Depuis longtemps, dans le langage courant, on donne au Christ le titre de Roi; Il l'est, en effet, par l'éminente et suprême perfection dont Il surpasse toutes les créatures.
Ainsi, on dit qu'Il règne sur les intelligences humaines, à cause de la pénétration de Son Esprit et de l'étendue de Sa Science, mais surtout parce qu'Il est la Vérité et que c'est de Lui que les hommes doivent recevoir la Vérité et L'accepter docilement.
On dit qu'Il règne sur les volontés humaines, parce qu'en Lui, à la sainteté de la Volonté Divine correspond une parfaite rectitude et soumission de la volonté humaine, mais aussi parce que sous Ses inspirations et Ses impulsions notre volonté libre s'enthousiasme pour les plus nobles causes.
On dit enfin qu'Il est le Roi des cœurs, à cause de Son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine et à cause de Sa douceur et de Sa bonté qui attirent à Lui tous les cœurs: car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme Le Christ Jésus »

Dans son Encyclique "Quas Primas", du 11 Décembre 1925, le Pape Pie XI dénonce « la peste » qui ronge notre société contemporaine, à savoir le laïcisme, comme étant la négation radicale de la Royauté Sociale de NSJC.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas.html
En organisant la vie sociale comme si Dieu n'existait pas ("etsi Deus non daretur"), le laïcisme engendre de facto l'apostasie silencieuse des nations et conduit la société à sa ruine.

L'objet de cette Fête est donc de réparer solennellement cet oubli quasi-général de Dieu dans la société car Sa Royauté doit avoir autorité non seulement sur les individus, mais aussi sur les nations (cf : LG §5  et CEC N°2105).

Si les Sociétés de ce monde oublient de respecter les Commandements de Dieu, notamment dans leurs législations, elles seront tôt ou tard vouées à l'effondrement et à la ruine (GS §36, N°3).
Pas plus que son Chef, il n'est pas question, pour l'Église, de "prendre le pouvoir temporel". Lors de son procès, Jésus, devant l'autorité civile, affirme la transcendance de Son Royaume (Jn 19, 11).
L'Église aura toujours à défendre l'indépendance de sa mission spirituelle par rapport aux Sociétés de ce monde, mais sans pour autant en être dissociée... car aucune loi civile ne peut primer ou être contraire à la Loi Divine.

Le pouvoir temporel ne peut pas être neutre. Il doit toujours être subordonné par le seul pouvoir spirituel du Pape, Vicaire du Christ-Vérité sur la Terre (cf : Boniface VIII, Bulle "Unam Sanctam", 18 novembre 1302).

Certes, il doit absolument y avoir une "distinction" entre les Sociétés et l'Église mais il ne peut jamais y avoir une "séparation" à proprement parler car l'Église doit être à la société temporelle ce que l'âme est au corps.
Lorsque l'âme et le corps sont séparés, c'est la mort ! (cf : Léon XIII, Encyclique "Immortale Dei", 1er Novembre 1885).

http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_01111885_immortale-dei.html

Se mettre au service de notre Roi-Jésus, c'est accepter de travailler chaque jour à l'avancement de Son Règne social et eschatologique... et cela ne se fait pas sans combat : oui, notre Roi nous demande de prendre part au terrible combat qu'Il a mené, pour nous, contre « les puissances des ténèbres » (Colossiens 1, 13).
Avec Lui, nous sommes assurés de la victoire (Jn 16, 33), mais à la condition de participer nous aussi au combat, à cette lutte quotidienne contre le monde, le démon et nous-mêmes.

Encordés à la Vierge Marie, cette lutte doit se faire chaque jour dans la Prière, dans la politique, mais aussi dans nos secteurs d'activités en refusant par objection de conscience des actes qui iraient contre la Loi Divine [les juges, les notaires, les maires, les avocats (Denzinger N°3190 et ss. = contre le Pacs, le divorce, etc.), les enseignants, les pharmaciens, les infirmières, les hommes politiques, les médecins, les scientifiques (recherches allant contre l'éthique humaine par exemple), etc.].
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/les-pharmaciens-doivent-pouvoir-user-de-lobjection-de-conscience.html
Comme un soldat pour sa patrie, il faut vouloir combattre sans relâche, jusqu'au martyre s'il le faut, sous l'étendard de notre Roi-Jésus.
Faire régner le Christ, c’est aussi proclamer sans honte notre Foi dans la vie de tous les jours, aussi bien dans le domaine privé, public et social ! (LG §31).

« Descendez donc dans les rues, vivez votre Foi avec allégresse, portez aux hommes le Salut du Christ qui doit pénétrer dans la famille, à l’école, dans la culture et dans la vie politique ! » (Jean-Paul II, Madrid, 15 juin 1993) ; faire régner Le Christ, c'est devenir un véritable apôtre du Ciel en entraînant à notre suite de nombreuses âmes vers le Salut éternel ; faire régner Le Christ, c'est tout le combat que mène Sa Reine Immaculée, l'Église Militante, qui est déjà, comme nous maintenant, en marche vers la Patrie Triomphante !

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sagrad12

• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge

• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité

• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juif

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christroi2.2

SOLENNITÉ DE JÉSUS CHRIST ROI DE L'UNIVERS

Benoît XVI

Angelus du Dimanche 22 Novembre 2009

Chers frères et sœurs,
En ce dernier Dimanche de l'année Liturgique, nous célébrons la Solennité de Jésus Christ Roi de l'Univers, une Fête instituée de façon relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes.
Le titre de roi, appliqué à Jésus, est très important dans les Évangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de Salut.
On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l'expression roi des Juifs et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l'univers et de l'histoire, donc très au-delà des attentes du peuple Juif lui-même.

Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa Résurrection.
Lorsque Jésus est mis en Croix, les Prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant : « Il est le roi d'Israël ; qu'il descende maintenant de la Croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42).

En réalité, c'est justement parce qu'il est Le Fils de Dieu que Jésus s'est remis librement à sa Passion, et la Croix est le signe paradoxal de sa Royauté qui consiste dans la volonté d'Amour de Dieu Le Père sur la désobéissance du péché.
C'est justement en s'offrant Lui-même en sacrifice d'expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la Résurrection : « Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre » (Mt 28, 18).


Mais en quoi consiste le pouvoir de Jésus Christ Roi ? Ce n'est pas celui des rois et des grands de ce monde ; c'est le pouvoir Divin de donner la Vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort.
C'est le pouvoir de l'Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la Paix dans le conflit le plus âpre, allumer l'Espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s'impose jamais, et respecte toujours notre liberté.

Le Christ est venu « rendre témoignage à la Vérité » (Jn 18, 37) - comme il l'a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son étendard, selon l'image chère à Saint Ignace de Loyola.
Un choix - ce oui - est donc nécessaire pour chaque conscience : qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ?

Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette Paix et cette Joie que Lui seul peut donner.
C'est ce que manifeste à chaque époque l'expérience de tant d'hommes et de femmes qui, au Nom du Christ, au nom de la Vérité et de la Justice, ont su s'opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu'à sceller cette fidélité par le martyre.

Chers frères et sœurs, lorsque l'Ange Gabriel a apporté l'annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu'il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33).
Et la Sainte Vierge a cru avant même de l'offrir au monde.

Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l'a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la Croix et de sa Résurrection.
Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l'a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.
Je souhaite à tous un bon Dimanche.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christus-2

Un roi qui a comme palais le Ciel, la Croix comme trône et deux voleurs comme témoins

1) L’important n’est pas d'être comme Jésus, mais d'être avec Jésus, comme le bon larron
Pendant se vie terrestre Jésus régna [1], soutint les siens en leur disant des paroles de vérité, accomplissant des gestes de Charité, les servant jusqu’à leur laver les pieds et leur montrant son Amour infini en allant sur le trône de la Croix, après avoir été couronné d’épines par Ponce Pilate.
De cette façon Jésus répond donc à la demande de guider le peuple de Dieu, d’être le conducteur (cf.  la première lecture « romaine » d’aujourd’hui).
Sa royauté est d’origine Divine et elle a la suprématie sur tout parce que Le Père a posé la plénitude de toutes les choses en Lui (deuxième lecture) même si l’évangile de Luc présente la royauté de Jésus en mentionnant la scandaleuse investiture du Roi des juifs en Croix.
Deux morceaux de bois encastrés l’un sur l’autre sont le trône paradoxal du Seigneur de la Paix et de l’unité qui ne l’oublions pas eût comme berceau une crèche dans une pauvre étable, où il fut honoré comme Homme, comme Dieu et comme Roi par des pasteurs et par des Rois mages (myrrhe pour l'Humanité, encens pour la Divinité et or pour la Royauté).

N’oublions pas, pour autant, que si Le Christ Roi va sur la Croix, ce n’est pas pour donner un spectacle d’Humilité, mais pour révéler l’Amour passionné de Dieu pour nous.
Sa passion n’est pas tant la flagellation suivie de crachats et de clous, quant son cœur qui est tout et seulement Amour « passionnel » pour chacun de nous.
La Croix est la conclusion rigoureuse et nécessaire du discours sur le Mont des Béatitudes du Règne des Cieux.

Celui qui porte l’Amour est à la merci de la haine  et ne surmonte la haine qu’en acceptant la condamnation et en pardonnant.
Celui qui est Amour pardonne et le déclare : « Père, pardonne-les  parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ».


A mon avis, lorsque le larron qui était en croix à côté de la Croix-Trône du Christ, entendit cette déclaration d’Amour, il fut bouleversé à tel point qu’il se convertit [2] et demanda au Christ de se souvenir de lui. Nous pouvons considérer qu’il est le dernier converti par le Christ pendant Sa vie terrestre.

Cette Prière du Christ-Roi qui pardonne, était si neuve pour le « bon » malfaiteur, qu’il ressentit des sentiments étrangers à son esprit et à toute sa vie.
Cette intercession de Pardon reporta le « bon » larron à l’âge le plus oublié de son enfance, lorsqu’il était innocent et savait qu’il existait un Dieu auquel on pouvait demander la Paix comme les pauvres demandent le pain à la porte des riches.
Mais en aucun lieu, aussi loin qu’il ait été possible de se souvenir, il n’existait de demande de Pardon comme celle-là, à la fois tellement en dehors de l’ordinaire et tellement absurde sur les lèvres d’une personne qui va être tuée.
Et pourtant, ces paroles invraisemblables trouvent dans le cœur desséché de ce larron un lien à quelque chose à laquelle il voulait croire, particulièrement en ce moment où il était en train de comparaitre devant un Juge plus important que celui des tribunaux humains.

Il lui revint à l’esprit ce qu’il avait entendu raconter de Jésus: peu de choses, et peu claires, pour lui. Il savait qu’Il avait parlé d’un Royaume de Paix et qu’il serait revenu pour le gouverner.
Alors, dans une impulsion soudaine de Foi, comme s’il revendiquait la communion de ce Sang qui coulait en même temps de ses mains de criminel et des mains de l’Innocent, il prononça ces paroles : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ».

Et Jésus qui n’avait répondu à personne pendant qu’Il était en Croix, tourna sa tête vers le pieu larron, autant qu’Il le pouvait, et lui répondit : « Moi, je te dis en vérité qu'aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis ». L’humble demande du bon malfaiteur avait suffit pour obtenir l’absolution.
Cet homme se sauva parce qu’il sut transformer la condamnation sur la croix en un geste de piété.
Il fut avec Le Christ, et Le Christ, tout de suite (Jésus lui dit : « aujourd’hui ») accueillit dans Sa piété [3].

2) La poursuite du chemin amoureux de la Croix
Si l’Église, cette grande et belle mère, et nous-mêmes, nous voulons fêter la Royauté du Seigneur, nous devons parcourir le chemin de Croix.

Jésus est un roi, innocent, condamné. Et aux yeux des hommes, il semble que sa royauté soit un pouvoir burlesque : les hommes sont habitués à bien d’autres rois et à bien d’autres manifestations de la royauté.
Jésus avait déjà fait comprendre cela précédemment : « Les Rois des nations païennes leur commandent en maîtres et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. » (Lc 22,25-27).
Il y a donc une différence entre la royauté du monde et la Royauté de Dieu entre les manifestations de la première et celles de la deuxième.
La scène de la crucifixion de l’Évangile d’aujourd’hui (Lc 23,33-43) rassemble toutes les raisons de cette différence et les explique de façon complète.
Avant tout, la Royauté du Christ est affirmée. Saint Luc utilise une construction  emphatique : « Il est le roi des juifs » (v 38).
La motivation de la condamnation qui signifierait, dans la tête des chefs, la fin de l’absurde prétention de Jésus : en fait, c’est l’affirmation inconsciente que la royauté de Jésus se manifeste vraiment là, en Croix, en toute splendeur.

Jésus meurt entre deux condamnés (tout au long de sa vie, il fut accusé d’être avec des publicains et des pêcheurs): un, le mauvais, ne comprend pas, prisonnier -comme tous- du schéma mondain de la royauté (« ce n'est pas toi le Messie? Sauve-toi et nous aussi »); mais l’autre, le bon, entrevoit, derrière la faiblesse de la Croix, la puissance de l’Amour qui y transparait :
«Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne »  (v.42).
Maintenant, le motif central est clair : la Royauté de Jésus resplendit dans l’obstination de l'Amour.
Il resplendit dans le refus d’utiliser Sa puissance pour se sauver Lui-même, sans se soustraire à la contradiction d’un roi « battu ».

Voici ce qui est inouï : Jésus ne se sert pas de sa puissance Divine pour se sauver lui-même, pour se soustraire au don entier total de Lui-même.
Il n’utilise pas son pouvoir pour contraindre ceux qui le refusent à admettre leur tort.

Jésus s'abandonne totalement à l’apparente faiblesse de la non-violence et de l'Amour.

La Royauté de Jésus est donc liée à la Croix. Toutefois, même les aspects que nous indiquons comme la splendeur, la Gloire, la victoire et la puissance, ne sont pas absents.
En fait, le Crucifié est ressuscité et le Fils de l’homme reviendra dans la majesté de sa Gloire.
Mais il s’agit toujours de la Gloire de l’Amour, du triomphe du chemin de la Croix.
La Résurrection et le retour de Jésus sont la révélation de la splendeur et de la force victorieuse que le chemin de la Croix cache.

C’est dans cette perspective que l’on comprend l’affirmation de Saint Luc, celle où Le Christ crucifié et ressuscité règne déjà maintenant : « aujourd’hui ».

3) Epouses de Christ-Roi crucifié
Un Roi comme lui vaut la peine de le suivre et de répondre à la vocation de l’accepter comme Époux et de devenir co-rédempteur en portant avec lui le poids du monde.
A Dieu qui dit : « N'ayez pas peur, ne craignez pas parce que je suis avec toi et que je t'aime ».(Is 43,45), la réponse la plus naturelle est « oui ».
Pour cela, il y a des exemples et des témoignages : « Les vierges consacrées qui célèbrent des noces mystiques avec Jésus Christ, fils de Dieu et se mettent au service de l'Église » (can. 604 du Code du Droit Canon)

Dans le Rituel de la Consécration des Vierges (Ordo 1970), on demande à la candidate :
« Veux-tu être Consacrée ai Seigneur Jésus Christ, Le Fils du Dieu Très-Haut, et le reconnaître comme ton époux ? » (n. 17).
Et dans la Prière de Consécration l’Évêque proclame : « Heureuse celle qui Consacre sa vie au Christ et le reconnaît comme source et raison d’être de la virginité.
Elle a choisi d’aimer celui qui est l’Epoux de l’Église et le Fils de la Vierge Mère …
Et toi, Dieu toujours fidèle, sois sa fierté, sa Joie et son Amour, sois pour elle consolation dans la peine, lumière dans le doute, recours dans l’injustice, dans l’épreuve, sois sa patience, dans la pauvreté, sa richesse, dans la pauvreté, sa richesse, dans la privation, sa nourriture, dans la maladie, sa guérison. En toi qu’elle possède tout, puisque c’est toi qu’elle préfère à tout » (n. 24)

N’oublions pas que nous sommes tous choisis depuis toute Éternité (Cf. Ef 1,4) pour régner avec Lui, « à la louange de  sa Gloire » (Eph 1,12). il dit à chacun de nous : « tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,10), et nous prions : « Que ton règne vienne » dans notre cœur, dans notre mémoire et dans notre volonté pour soutenir, avec Christ, le monde qui désire fortement se relever.
En tant que fils et filles du Roi, prions : « Que ton Règne vienne » c’est à dire que ta puissance d’Amour, Seigneur, sauve le monde entier.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Jesus-christ-roi-de-l-univers

Lectures spirituelles

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :


O Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 28059951-1

BENOÎT XVI

ANGELUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 20 novembre 2005
Solennité du Christ Roi de l'Univers

Chers frères et soeurs!
Aujourd'hui, dernier Dimanche de l'Année Liturgique, on Célèbre la Solennité du Christ Roi de l'Univers.
Dès l'annonce de sa naissance, le Fils unique du Père, né de la Vierge Marie, est défini "roi" dans le sens messianique, c'est-à-dire héritier du trône de David, selon les promesses des prophètes, pour un Royaume qui n'aura pas de fin (cf. Lc 1, 32-33).

La Royauté du Christ, est demeurée entièrement cachée jusqu'à ses trente ans, passés dans une existence ordinaire à Nazareth.
Puis, au cours de sa vie publique, Jésus inaugura le nouveau Royaume qui "n'est pas de ce monde" (Jn 18, 36) et à la fin, le réalisa pleinement à travers sa mort et sa Résurrection.
En apparaissant ressuscité aux Apôtres, il dit: "Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre" (Mt 28, 18): ce pouvoir jaillit de l'Amour, que Dieu a manifesté en plénitude dans le Sacrifice de Son Fils.

Le Royaume du Christ est un don offert aux hommes de tout temps, afin que quiconque croit dans le Verbe incarné "ne meure pas, mais ait la Vie éternelle" (Jn 3, 16). C'est pourquoi, précisément dans le dernier Livre de la Bible, l'Apocalypse, il proclame: "Je suis l'Alpha et l'Oméga, le principe et la fin" (Ap 22, 13).
"Le Christ Alpha et Oméga", ainsi s'intitule le paragraphe qui conclut la première partie de la Constitution pastorale Gaudium et spes, du Concile Vatican II, promulguée il y a 40 ans.

Dans cette belle page, qui reprend certaines paroles du Serviteur de Dieu Paul VI, nous lisons: "Le Seigneur est le terme de l'histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l'histoire et de la civilisation, le centre du genre humain, la joie de tous les cœurs et la plénitude de leurs aspirations".



Et il poursuit ainsi: "Vivifiés et rassemblées en son Esprit, nous marchons vers la consommation de l'histoire humaine qui correspond pleinement à son dessein d'Amour: "ramener toutes choses sous un seul chef, Le Christ, celles qui sont dans les Cieux.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christ-king-apostles
t sur la Terre" (Ep 1, 10)" (GS, n. 45).

A la lumière de la place centrale du Christ, Gaudium et spes interprète la condition de l'homme contemporain, sa vocation et sa dignité, ainsi que les cadres de sa vie: la famille, la culture, l'économie, la politique, la Communauté internationale. Telle est la mission de l'Eglise hier, aujourd'hui et à jamais: annoncer et témoigner du Christ, afin que l'homme, chaque homme, puisse réaliser pleinement sa vocation.

Que la Vierge Marie, que Dieu a associée de façon particulière à la Royauté de son Fils, nous obtienne de l'accueillir comme Seigneur de notre vie, pour coopérer fidèlement à l'avènement de son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix.



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Croix

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Message par Isabelle-Marie Dim 20 Nov 2016 - 20:02

Marie du 65 a écrit:
Dimanche 20 Novembre 2016 : Fête de la Solennité de Jésus Christ, Roi de l'Univers (visible et invisible).

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Solennité du Christ, Roi de l’univers

Créée en 1925, par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la Royauté du Christ, la fête du Christ-Roi a pris un sens différent avec le renouveau conciliaire.

http://www.liturgiecatholique.fr/Pape.html


http://www.liturgiecatholique.fr/Christ-Roi.html

Elle est désormais située, non plus le dernier Dimanche d’Octobre, mais le dernier Dimanche de l’année Liturgique, comme son couronnement.

Elle porte le titre de Fête du Christ Roi de l’Univers.
Elle se trouve enrichie de lectures qui explicitent le sens et l’objet de la Célébration, et nous font, chaque année, célébrer une facette de ce mystère du Christ Roi de l’Univers.

En cette Fête du Christ Roi de l’Univers, nous Contemplons Jésus en croix exerçant sa royauté au profit du bon larron qui l’implore.

http://www.liturgiecatholique.fr/Croix.html
Jésus, fils de David, est venu apporter la Paix. "Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature et le premier-né d’entre les morts. Il a en tout la primauté, car il a voulu tout réconcilier en faisant la paix par le Sang de la Croix.

Le Seigneur est Roi, chante le psalmiste. Il donne son pouvoir à un Fils d’homme, dit le prophète Daniel.
Jésus Christ est le souverain de la Terre, proclame le visionnaire de l’Apocalypse. Ma royauté ne vient pas de ce monde, dit Jésus dans l’Évangile de Jean.

Avec la Fête du Christ Roi, terminons le cycle Liturgique en acclamant Le Christ, Roi de l’Univers, venu rendre témoignage à la Vérité.
Puisse toute la Création, libérer de la servitude, reconnaître sa puissance et le glorifier sans fin.
De la croix à la gloire
http://www.liturgiecatholique.fr/De-la-Croix-a-la-Gloire.html
Quas Primas, lettre encyclique de l’institution d’une fête du Christ-roi
Qu’est ce que la solennité du Christ roi ?
http://www.liturgiecatholique.fr/Solennite.html



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« Tu le dis, je suis Roi. Je suis né et je suis venu
dans le monde pour rendre témoignage à la Vérité :
quiconque est de la Vérité écoute ma voix » (Jean 18, 37)

« Depuis longtemps, dans le langage courant, on donne au Christ le titre de Roi; Il l'est, en effet, par l'éminente et suprême perfection dont Il surpasse toutes les créatures.
Ainsi, on dit qu'Il règne sur les intelligences humaines, à cause de la pénétration de Son Esprit et de l'étendue de Sa Science, mais surtout parce qu'Il est la Vérité et que c'est de Lui que les hommes doivent recevoir la Vérité et L'accepter docilement.
On dit qu'Il règne sur les volontés humaines, parce qu'en Lui, à la sainteté de la Volonté Divine correspond une parfaite rectitude et soumission de la volonté humaine, mais aussi parce que sous Ses inspirations et Ses impulsions notre volonté libre s'enthousiasme pour les plus nobles causes.
On dit enfin qu'Il est le Roi des cœurs, à cause de Son inconcevable charité qui surpasse toute compréhension humaine et à cause de Sa douceur et de Sa bonté qui attirent à Lui tous les cœurs: car dans tout le genre humain il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais personne pour être aimé comme Le Christ Jésus »

Dans son Encyclique "Quas Primas", du 11 Décembre 1925, le Pape Pie XI dénonce « la peste » qui ronge notre société contemporaine, à savoir le laïcisme, comme étant la négation radicale de la Royauté Sociale de NSJC.
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas.html
En organisant la vie sociale comme si Dieu n'existait pas ("etsi Deus non daretur"), le laïcisme engendre de facto l'apostasie silencieuse des nations et conduit la société à sa ruine.

L'objet de cette Fête est donc de réparer solennellement cet oubli quasi-général de Dieu dans la société car Sa Royauté doit avoir autorité non seulement sur les individus, mais aussi sur les nations (cf : LG §5  et CEC N°2105).

Si les Sociétés de ce monde oublient de respecter les Commandements de Dieu, notamment dans leurs législations, elles seront tôt ou tard vouées à l'effondrement et à la ruine (GS §36, N°3).
Pas plus que son Chef, il n'est pas question, pour l'Église, de "prendre le pouvoir temporel". Lors de son procès, Jésus, devant l'autorité civile, affirme la transcendance de Son Royaume (Jn 19, 11).
L'Église aura toujours à défendre l'indépendance de sa mission spirituelle par rapport aux Sociétés de ce monde, mais sans pour autant en être dissociée... car aucune loi civile ne peut primer ou être contraire à la Loi Divine.

Le pouvoir temporel ne peut pas être neutre. Il doit toujours être subordonné par le seul pouvoir spirituel du Pape, Vicaire du Christ-Vérité sur la Terre (cf : Boniface VIII, Bulle "Unam Sanctam", 18 novembre 1302).

Certes, il doit absolument y avoir une "distinction" entre les Sociétés et l'Église mais il ne peut jamais y avoir une "séparation" à proprement parler car l'Église doit être à la société temporelle ce que l'âme est au corps.
Lorsque l'âme et le corps sont séparés, c'est la mort ! (cf : Léon XIII, Encyclique "Immortale Dei", 1er Novembre 1885).

http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_01111885_immortale-dei.html

Se mettre au service de notre Roi-Jésus, c'est accepter de travailler chaque jour à l'avancement de Son Règne social et eschatologique... et cela ne se fait pas sans combat : oui, notre Roi nous demande de prendre part au terrible combat qu'Il a mené, pour nous, contre « les puissances des ténèbres » (Colossiens 1, 13).
Avec Lui, nous sommes assurés de la victoire (Jn 16, 33), mais à la condition de participer nous aussi au combat, à cette lutte quotidienne contre le monde, le démon et nous-mêmes.

Encordés à la Vierge Marie, cette lutte doit se faire chaque jour dans la Prière, dans la politique, mais aussi dans nos secteurs d'activités en refusant par objection de conscience des actes qui iraient contre la Loi Divine [les juges, les notaires, les maires, les avocats (Denzinger N°3190 et ss. = contre le Pacs, le divorce, etc.), les enseignants, les pharmaciens, les infirmières, les hommes politiques, les médecins, les scientifiques (recherches allant contre l'éthique humaine par exemple), etc.].
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2009/09/les-pharmaciens-doivent-pouvoir-user-de-lobjection-de-conscience.html
Comme un soldat pour sa patrie, il faut vouloir combattre sans relâche, jusqu'au martyre s'il le faut, sous l'étendard de notre Roi-Jésus.
Faire régner le Christ, c’est aussi proclamer sans honte notre Foi dans la vie de tous les jours, aussi bien dans le domaine privé, public et social ! (LG §31).

« Descendez donc dans les rues, vivez votre Foi avec allégresse, portez aux hommes le Salut du Christ qui doit pénétrer dans la famille, à l’école, dans la culture et dans la vie politique ! » (Jean-Paul II, Madrid, 15 juin 1993) ; faire régner Le Christ, c'est devenir un véritable apôtre du Ciel en entraînant à notre suite de nombreuses âmes vers le Salut éternel ; faire régner Le Christ, c'est tout le combat que mène Sa Reine Immaculée, l'Église Militante, qui est déjà, comme nous maintenant, en marche vers la Patrie Triomphante !

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sagrad12

• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES
- Ezéchiel 34, 11-12 ; 15-17 : Dieu, roi et berger d'Israël, jugera son peuple
- Psaume 23, 1 : Le Seigneur est mon Berger, rien ne saurait me manquer
- 1 Corinthiens 15, 20-26 ; 28 : La Royauté Universelle du Fils Jésus-Christ
- Matthieu 25, 31-46 : La venue du Fils de l'Homme, Pasteur, Roi et Juge

• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES
- Daniel 7, 13-14 : Vision de Daniel de la Royauté du Fils de l'Homme
- Psaume 93, 1 : Jésus-Christ, Seigneur, Tu règnes dans la gloire
- Apocalypse 1, 5-8 : Le Sacerdoce Royal des fidèles sauvés par le Baptême
- Jean 18, 33-37 : Je suis Roi et Je suis venu pour rendre témoignage à la Vérité

• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES
- 2 Samuel 5, 1-3 : David reçoit l'onction royale comme roi d'Israël
- Psaume 122, 1 : Ton Règne Seigneur, est un règne de paix
- Colossiens 1, 12-20 : Dieu nous a fait entrer dans le Royaume de Son Fils
- Luc 23, 35-43 : Notre Roi Jésus-Christ crucifié, raillé et outragé par le peuple juif

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christroi2.2

SOLENNITÉ DE JÉSUS CHRIST ROI DE L'UNIVERS

Benoît XVI

Angelus du Dimanche 22 Novembre 2009

Chers frères et sœurs,
En ce dernier Dimanche de l'année Liturgique, nous célébrons la Solennité de Jésus Christ Roi de l'Univers, une Fête instituée de façon relativement récente, mais qui a des racines bibliques et théologique profondes.
Le titre de roi, appliqué à Jésus, est très important dans les Évangiles et il permet de donner une lecture complète de sa figure et de sa mission de Salut.
On peut remarquer à ce propos une progression : on part de l'expression roi des Juifs et on arrive à celle de roi universel, Seigneur de l'univers et de l'histoire, donc très au-delà des attentes du peuple Juif lui-même.

Au centre de ce parcours de révélation de la royauté de Jésus Christ, il y a encore une fois le mystère de sa mort et de sa Résurrection.
Lorsque Jésus est mis en Croix, les Prêtres, les scribes et les anciens le tournent en dérision en disant : « Il est le roi d'Israël ; qu'il descende maintenant de la Croix et nous croirons en lui » (Mt 27, 42).

En réalité, c'est justement parce qu'il est Le Fils de Dieu que Jésus s'est remis librement à sa Passion, et la Croix est le signe paradoxal de sa Royauté qui consiste dans la volonté d'Amour de Dieu Le Père sur la désobéissance du péché.
C'est justement en s'offrant Lui-même en sacrifice d'expiation que Jésus devient le Roi universel, comme il le déclarera Lui-même en apparaissant aux apôtres après la Résurrection : « Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre » (Mt 28, 18).


Mais en quoi consiste le pouvoir de Jésus Christ Roi ? Ce n'est pas celui des rois et des grands de ce monde ; c'est le pouvoir Divin de donner la Vie éternelle, de libérer du mal, de vaincre le pouvoir de la mort.
C'est le pouvoir de l'Amour, qui sait tirer le bien du mal, attendrir un cœur endurci, apporter la Paix dans le conflit le plus âpre, allumer l'Espérance dans les ténèbres les plus épaisses. Ce règne de la Grâce ne s'impose jamais, et respecte toujours notre liberté.

Le Christ est venu « rendre témoignage à la Vérité » (Jn 18, 37) - comme il l'a dit devant Pilate -: qui accueille son témoignage se place sous son étendard, selon l'image chère à Saint Ignace de Loyola.
Un choix - ce oui - est donc nécessaire pour chaque conscience : qui est-ce que je veux suivre ? Dieu ou le malin ? La vérité ou le mensonge ?

Choisir le Christ ne garantit pas le succès selon les critères du monde, mais assure cette Paix et cette Joie que Lui seul peut donner.
C'est ce que manifeste à chaque époque l'expérience de tant d'hommes et de femmes qui, au Nom du Christ, au nom de la Vérité et de la Justice, ont su s'opposer aux flatteries des pouvoirs terrestres et de leurs différents masques, jusqu'à sceller cette fidélité par le martyre.

Chers frères et sœurs, lorsque l'Ange Gabriel a apporté l'annonce à Marie, il lui a annoncé que son Fils aurait hérité du trône de David, et qu'il aurait régné à jamais (cf. Lc 1, 32-33).
Et la Sainte Vierge a cru avant même de l'offrir au monde.

Elle a ensuite dû certainement se demander quel nouveau genre de royauté serait celle de Jésus, et elle l'a compris en écoutant ses paroles et surtout en participant intimement au mystère de sa mort sur la Croix et de sa Résurrection.
Demandons à Marie de nous aider nous aussi à suivre Jésus, notre Roi, comme elle l'a fait elle-même, et à lui rendre témoignage par toute notre existence.
Je souhaite à tous un bon Dimanche.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christus-2

Un roi qui a comme palais le Ciel, la Croix comme trône et deux voleurs comme témoins

1) L’important n’est pas d'être comme Jésus, mais d'être avec Jésus, comme le bon larron
Pendant se vie terrestre Jésus régna [1], soutint les siens en leur disant des paroles de vérité, accomplissant des gestes de Charité, les servant jusqu’à leur laver les pieds et leur montrant son Amour infini en allant sur le trône de la Croix, après avoir été couronné d’épines par Ponce Pilate.
De cette façon Jésus répond donc à la demande de guider le peuple de Dieu, d’être le conducteur (cf.  la première lecture « romaine » d’aujourd’hui).
Sa royauté est d’origine Divine et elle a la suprématie sur tout parce que Le Père a posé la plénitude de toutes les choses en Lui (deuxième lecture) même si l’évangile de Luc présente la royauté de Jésus en mentionnant la scandaleuse investiture du Roi des juifs en Croix.
Deux morceaux de bois encastrés l’un sur l’autre sont le trône paradoxal du Seigneur de la Paix et de l’unité qui ne l’oublions pas eût comme berceau une crèche dans une pauvre étable, où il fut honoré comme Homme, comme Dieu et comme Roi par des pasteurs et par des Rois mages (myrrhe pour l'Humanité, encens pour la Divinité et or pour la Royauté).

N’oublions pas, pour autant, que si Le Christ Roi va sur la Croix, ce n’est pas pour donner un spectacle d’Humilité, mais pour révéler l’Amour passionné de Dieu pour nous.
Sa passion n’est pas tant la flagellation suivie de crachats et de clous, quant son cœur qui est tout et seulement Amour « passionnel » pour chacun de nous.
La Croix est la conclusion rigoureuse et nécessaire du discours sur le Mont des Béatitudes du Règne des Cieux.

Celui qui porte l’Amour est à la merci de la haine  et ne surmonte la haine qu’en acceptant la condamnation et en pardonnant.
Celui qui est Amour pardonne et le déclare : « Père, pardonne-les  parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ».


A mon avis, lorsque le larron qui était en croix à côté de la Croix-Trône du Christ, entendit cette déclaration d’Amour, il fut bouleversé à tel point qu’il se convertit [2] et demanda au Christ de se souvenir de lui. Nous pouvons considérer qu’il est le dernier converti par le Christ pendant Sa vie terrestre.

Cette Prière du Christ-Roi qui pardonne, était si neuve pour le « bon » malfaiteur, qu’il ressentit des sentiments étrangers à son esprit et à toute sa vie.
Cette intercession de Pardon reporta le « bon » larron à l’âge le plus oublié de son enfance, lorsqu’il était innocent et savait qu’il existait un Dieu auquel on pouvait demander la Paix comme les pauvres demandent le pain à la porte des riches.
Mais en aucun lieu, aussi loin qu’il ait été possible de se souvenir, il n’existait de demande de Pardon comme celle-là, à la fois tellement en dehors de l’ordinaire et tellement absurde sur les lèvres d’une personne qui va être tuée.
Et pourtant, ces paroles invraisemblables trouvent dans le cœur desséché de ce larron un lien à quelque chose à laquelle il voulait croire, particulièrement en ce moment où il était en train de comparaitre devant un Juge plus important que celui des tribunaux humains.

Il lui revint à l’esprit ce qu’il avait entendu raconter de Jésus: peu de choses, et peu claires, pour lui. Il savait qu’Il avait parlé d’un Royaume de Paix et qu’il serait revenu pour le gouverner.
Alors, dans une impulsion soudaine de Foi, comme s’il revendiquait la communion de ce Sang qui coulait en même temps de ses mains de criminel et des mains de l’Innocent, il prononça ces paroles : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne ».

Et Jésus qui n’avait répondu à personne pendant qu’Il était en Croix, tourna sa tête vers le pieu larron, autant qu’Il le pouvait, et lui répondit : « Moi, je te dis en vérité qu'aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis ». L’humble demande du bon malfaiteur avait suffit pour obtenir l’absolution.
Cet homme se sauva parce qu’il sut transformer la condamnation sur la croix en un geste de piété.
Il fut avec Le Christ, et Le Christ, tout de suite (Jésus lui dit : « aujourd’hui ») accueillit dans Sa piété [3].

2) La poursuite du chemin amoureux de la Croix
Si l’Église, cette grande et belle mère, et nous-mêmes, nous voulons fêter la Royauté du Seigneur, nous devons parcourir le chemin de Croix.

Jésus est un roi, innocent, condamné. Et aux yeux des hommes, il semble que sa royauté soit un pouvoir burlesque : les hommes sont habitués à bien d’autres rois et à bien d’autres manifestations de la royauté.
Jésus avait déjà fait comprendre cela précédemment : « Les Rois des nations païennes leur commandent en maîtres et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. » (Lc 22,25-27).
Il y a donc une différence entre la royauté du monde et la Royauté de Dieu entre les manifestations de la première et celles de la deuxième.
La scène de la crucifixion de l’Évangile d’aujourd’hui (Lc 23,33-43) rassemble toutes les raisons de cette différence et les explique de façon complète.
Avant tout, la Royauté du Christ est affirmée. Saint Luc utilise une construction  emphatique : « Il est le roi des juifs » (v 38).
La motivation de la condamnation qui signifierait, dans la tête des chefs, la fin de l’absurde prétention de Jésus : en fait, c’est l’affirmation inconsciente que la royauté de Jésus se manifeste vraiment là, en Croix, en toute splendeur.

Jésus meurt entre deux condamnés (tout au long de sa vie, il fut accusé d’être avec des publicains et des pêcheurs): un, le mauvais, ne comprend pas, prisonnier -comme tous- du schéma mondain de la royauté (« ce n'est pas toi le Messie? Sauve-toi et nous aussi »); mais l’autre, le bon, entrevoit, derrière la faiblesse de la Croix, la puissance de l’Amour qui y transparait :
«Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne »  (v.42).
Maintenant, le motif central est clair : la Royauté de Jésus resplendit dans l’obstination de l'Amour.
Il resplendit dans le refus d’utiliser Sa puissance pour se sauver Lui-même, sans se soustraire à la contradiction d’un roi « battu ».

Voici ce qui est inouï : Jésus ne se sert pas de sa puissance Divine pour se sauver lui-même, pour se soustraire au don entier total de Lui-même.
Il n’utilise pas son pouvoir pour contraindre ceux qui le refusent à admettre leur tort.

Jésus s'abandonne totalement à l’apparente faiblesse de la non-violence et de l'Amour.

La Royauté de Jésus est donc liée à la Croix. Toutefois, même les aspects que nous indiquons comme la splendeur, la Gloire, la victoire et la puissance, ne sont pas absents.
En fait, le Crucifié est ressuscité et le Fils de l’homme reviendra dans la majesté de sa Gloire.
Mais il s’agit toujours de la Gloire de l’Amour, du triomphe du chemin de la Croix.
La Résurrection et le retour de Jésus sont la révélation de la splendeur et de la force victorieuse que le chemin de la Croix cache.

C’est dans cette perspective que l’on comprend l’affirmation de Saint Luc, celle où Le Christ crucifié et ressuscité règne déjà maintenant : « aujourd’hui ».

3) Epouses de Christ-Roi crucifié
Un Roi comme lui vaut la peine de le suivre et de répondre à la vocation de l’accepter comme Époux et de devenir co-rédempteur en portant avec lui le poids du monde.
A Dieu qui dit : « N'ayez pas peur, ne craignez pas parce que je suis avec toi et que je t'aime ».(Is 43,45), la réponse la plus naturelle est « oui ».
Pour cela, il y a des exemples et des témoignages : « Les vierges consacrées qui célèbrent des noces mystiques avec Jésus Christ, fils de Dieu et se mettent au service de l'Église » (can. 604 du Code du Droit Canon)

Dans le Rituel de la Consécration des Vierges (Ordo 1970), on demande à la candidate :
« Veux-tu être Consacrée ai Seigneur Jésus Christ, Le Fils du Dieu Très-Haut, et le reconnaître comme ton époux ? » (n. 17).
Et dans la Prière de Consécration l’Évêque proclame : « Heureuse celle qui Consacre sa vie au Christ et le reconnaît comme source et raison d’être de la virginité.
Elle a choisi d’aimer celui qui est l’Epoux de l’Église et le Fils de la Vierge Mère …
Et toi, Dieu toujours fidèle, sois sa fierté, sa Joie et son Amour, sois pour elle consolation dans la peine, lumière dans le doute, recours dans l’injustice, dans l’épreuve, sois sa patience, dans la pauvreté, sa richesse, dans la pauvreté, sa richesse, dans la privation, sa nourriture, dans la maladie, sa guérison. En toi qu’elle possède tout, puisque c’est toi qu’elle préfère à tout » (n. 24)

N’oublions pas que nous sommes tous choisis depuis toute Éternité (Cf. Ef 1,4) pour régner avec Lui, « à la louange de  sa Gloire » (Eph 1,12). il dit à chacun de nous : « tout ce qui est à moi est à toi, et tout ce qui est à toi est à moi » (Jn 17,10), et nous prions : « Que ton règne vienne » dans notre cœur, dans notre mémoire et dans notre volonté pour soutenir, avec Christ, le monde qui désire fortement se relever.
En tant que fils et filles du Roi, prions : « Que ton Règne vienne » c’est à dire que ta puissance d’Amour, Seigneur, sauve le monde entier.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Jesus-christ-roi-de-l-univers

Lectures spirituelles

Sainte Thérèse de l’enfant Jésus priait :


O Jésus, mon Divin époux: que jamais je ne perde la seconde robe de mon Baptême, prends-moi avant-que je fasse la plus légère faute volontaire.
Que je ne cherche et ne trouve jamais que Toi seul, que les créatures ne soient rien pour moi et que je ne sois rien pour elles mais Toi Jésus soit tout!...
Que les choses de la terre ne puissent jamais troubler mon âme que rien ne trouble ma Paix, Jésus je ne te demande que la Paix, et aussi l'Amour, l'Amour infini sans limite autre que Toi, l'Amour qui ne soit plus moi mais Toi, Mon Jésus.
Jésus que pour Toi je meure martyre, le martyre du cœur ou du corps, ou plutôt tous les deux.....
Donne-moi de remplir mes vœux dans toute leur perfection et fais-moi comprendre ce que doit être une épouse à Toi.
Fais que je ne sois jamais à charge à la Communauté mais que personne ne s'occupe de moi, que je sois regardée foulée aux pieds oubliée comme un petit grain de sable à Toi, Jésus.
Que ta volonté soit faite en moi parfaitement, que j'arrive à la place que tu as été devant me préparer...... (Mt 6,10 ; Jn 14,2-3)
Jésus fais que je sauve beaucoup d'âmes, qu'aujourd'hui il n'y en ait pas une seule de damnée et que toutes les âmes du Purgatoire soient sauvées....
Jésus pardonne-moi si je dis des choses qu'il ne faut pas dire, je ne veux que te réjouir et te consoler. »

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 28059951-1

BENOÎT XVI

ANGELUS

Place Saint-Pierre
Dimanche 20 novembre 2005
Solennité du Christ Roi de l'Univers

Chers frères et soeurs!
Aujourd'hui, dernier Dimanche de l'Année Liturgique, on Célèbre la Solennité du Christ Roi de l'Univers.
Dès l'annonce de sa naissance, le Fils unique du Père, né de la Vierge Marie, est défini "roi" dans le sens messianique, c'est-à-dire héritier du trône de David, selon les promesses des prophètes, pour un Royaume qui n'aura pas de fin (cf. Lc 1, 32-33).

La Royauté du Christ, est demeurée entièrement cachée jusqu'à ses trente ans, passés dans une existence ordinaire à Nazareth.
Puis, au cours de sa vie publique, Jésus inaugura le nouveau Royaume qui "n'est pas de ce monde" (Jn 18, 36) et à la fin, le réalisa pleinement à travers sa mort et sa Résurrection.
En apparaissant ressuscité aux Apôtres, il dit: "Tout pouvoir m'a été donné au Ciel et sur la Terre" (Mt 28, 18): ce pouvoir jaillit de l'Amour, que Dieu a manifesté en plénitude dans le Sacrifice de Son Fils.

Le Royaume du Christ est un don offert aux hommes de tout temps, afin que quiconque croit dans le Verbe incarné "ne meure pas, mais ait la Vie éternelle" (Jn 3, 16). C'est pourquoi, précisément dans le dernier Livre de la Bible, l'Apocalypse, il proclame: "Je suis l'Alpha et l'Oméga, le principe et la fin" (Ap 22, 13).
"Le Christ Alpha et Oméga", ainsi s'intitule le paragraphe qui conclut la première partie de la Constitution pastorale Gaudium et spes, du Concile Vatican II, promulguée il y a 40 ans.

Dans cette belle page, qui reprend certaines paroles du Serviteur de Dieu Paul VI, nous lisons: "Le Seigneur est le terme de l'histoire humaine, le point vers lequel convergent les désirs de l'histoire et de la civilisation, le centre du genre humain, la joie de tous les cœurs et la plénitude de leurs aspirations".



Et il poursuit ainsi: "Vivifiés et rassemblées en son Esprit, nous marchons vers la consommation de l'histoire humaine qui correspond pleinement à son dessein d'Amour: "ramener toutes choses sous un seul chef, Le Christ, celles qui sont dans les Cieux.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Christ-king-apostles
t sur la Terre" (Ep 1, 10)" (GS, n. 45).

A la lumière de la place centrale du Christ, Gaudium et spes interprète la condition de l'homme contemporain, sa vocation et sa dignité, ainsi que les cadres de sa vie: la famille, la culture, l'économie, la politique, la Communauté internationale. Telle est la mission de l'Eglise hier, aujourd'hui et à jamais: annoncer et témoigner du Christ, afin que l'homme, chaque homme, puisse réaliser pleinement sa vocation.

Que la Vierge Marie, que Dieu a associée de façon particulière à la Royauté de son Fils, nous obtienne de l'accueillir comme Seigneur de notre vie, pour coopérer fidèlement à l'avènement de son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix.



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Croix


Merci, Marie : magnifique ! Rend grâce
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Message par M1234 Dim 20 Nov 2016 - 20:11

Coucou Isabelle-Marie CoucouMerci

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Message par Isabelle-Marie Dim 20 Nov 2016 - 20:23

Marie du 65 a écrit:Coucou Isabelle-Marie CoucouMerci

Merci Marie ! Soleil
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Message par M1234 Lun 21 Nov 2016 - 8:53

Lundi 21 Novembre 2016 : Fête de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Fete-de-la-presentation-de-marie-au-temple

Présentation de la Très Sainte Vierge Marie

Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance.
Parmi les Juifs, existait de plus l'usage de Consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la Cérémonie de la Consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les Prêtres et les lévites dans leurs fonctions.
Nous avons des exemples de cette Consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service Divin.

L'Évangile ne nous apprend rien de l'enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste.
Mais la Tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son Temple. Cette Présentation est le sujet de la Fête qu'on Célèbre aujourd'hui.
Où mieux que loin du monde, dans l'enceinte du Temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Douze années de recueillement, de Prière, de Contemplation, telle fut la préparation de l'élue de Dieu.

Voici, d'après Saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au Temple : depuis l'aurore jusqu'à 9 heures du matin, Elle Priait ; de 9 heures à 3 heures elle s'appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la Prière, jusqu'au moment où arrivait sa nourriture.

Marie, au jour de sa Présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité Chrétienne.
Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l'ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 2083428147-672b2b4db9-1

Cet épisode de la vie de la Vierge Marie ne se trouve pas dans les quatre Évangiles, mais dans un livre apocryphe, le "protévangile de Jacques".
La Piété populaire et la Spiritualité Mariale en furent marquées, car elle soulignait bien la disponibilité de la Vierge Marie, à l'égard de la volonté Divine.

Tant en Orient qu'en Occident, cette Fête connut un grand succès. Marie est bien prédestinée à devenir le Temple vivant de la Divinité.
La scène est toute simple, selon cet évangile apocryphe: Anne et Joachim voulurent remercier Dieu de la naissance de cette enfant. Ils la lui consacrèrent.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1564/Saints-Anne-et-Joachim.html


Lorsqu'elle eut trois ans, Marie fut conduite au Temple, un Prêtre l'accueille par des paroles qui ressemblent au Magnificat et l'enfant s'assied sur les marches de l'autel. "Tout le peuple d'Israël l'aima". Cette Fête est attestée dès le VIe siècle.

Au lendemain de la Dédicace de la Basilique Sainte-Marie-la-Neuve près du mur du Temple de Jérusalem, l’Église Célèbre la Consécration que fit d’elle-même à Dieu dès son enfance la future mère de Dieu, sous l’action de L’Esprit Saint, dont la grâce l’avait comblée dès sa Conception Immaculée.
Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Presentation-de-marie-la-roche-du-theil-2


Il est juste, au début du temps de préparation à Noël, que notre pensée se porte vers la Mère de Dieu, dont l’humble et silencieuse attente doit être modèle de notre propre attente pendant l’Avent.
En nous rapprochant de Marie par notre Prière, notre docilité, notre pureté, nous formons en nous Celui qui va naître.
Quel touchant symbole : Marie, toute petite enfant, présentée au Temple de Jérusalem pour y vivre ! Et nous pouvons en tirer les plus profonds enseignements spirituels, développés en deux thèmes principaux.

D’abord la sainteté de Marie. La petite enfant, séparée du monde et introduite au Temple pour y demeurer, évoque l’idée d’une vie séparée, consacrée, «présentée au Temple», une vie d’intimité avec Dieu : «Aujourd’hui la Toute Pure et toute sainte entre dans le Saint des Saints».
L’Église fait ici une allusion spéciale à la virginité, mais toute vie humaine, en diverses mesures, peut être une vie «présentée au Temple», une vie sainte et pure avec Dieu.


http://www.medaille-miraculeuse.fr/meditation/presentation-de-la-vierge-marie-au-temple.html


Le deuxième thème est la comparaison entre le Temple de pierre et le Temple vivant : «Le Temple très pur du Sauveur… est conduit(e) aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit Divin».
Marie, qui portera l’Homme-Dieu en son sein, est un temple plus sacré que le sanctuaire de Jérusalem ; et lorsque ces deux Temples se rencontrent, c’est le Temple vivant qui sanctifie le Temple bâti.

La supériorité du Temple vivant sur le Temple de pierre est vraie d’une manière spéciale de Marie, parce qu’elle est l’instrument de l’Incarnation.
Mais, d’une manière plus générale, cela est vrai de tout homme uni à Dieu : «Ne savez-vous que vous êtes le Temple de Dieu ? ( 1 Co 3,16) … Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit ? ( 1 Co 6,19)»

Si notre âme est Temple où Dieu veut demeurer, il est bon que Marie y soit «présentée» et que nous ouvrions à Marie notre âme, notre Temple personnel.
Et puisque l’Église entière, toute l’assemblée des fidèles, est Corps du Christ et Temple de Dieu, prenons la Fête d’aujourd’hui comme la Présentation de Marie dans ce Temple, la Sainte Église universelle, l’Église Catholique qui rend aujourd’hui hommage à Marie.


Répandue en Occident au 14e siècle, la Présentation de Marie nous est connue initialement par les évangiles apocryphes (le Protévangile de Jacques du 2e siècle et l’évangile du Pseudo-Matthieu du 6e siècle).
Dans les Églises d’Orient, c’est la Fête de l’Entrée de la Vierge Marie au Temple.

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Présentation de la Vierge Marie au Temple

21 Novembre

« Aujourd’hui, c’est le prélude de la bienveillance de Dieu
et déjà s’annonce le salut du genre humain.

Dans le Temple de Dieu la Vierge est présentée
pour annoncer à tous les hommes la venue du Christ.

En son honneur, nous aussi, à pleine voix chantons-lui :
Réjouis-toi, ô Vierge en qui se réalise le plan du Créateur. »

(Tropaire t. 4)

« Celle que le chœur des prophètes jadis annonça comme l’urne, le bâton, les tables de la Loi, la montagne inviolée » est mise à part dès son enfance.
« Âgée de trois ans selon la chair, mais de bien plus selon l’esprit, voici l’Epouse de notre Dieu, la plus vaste que les Cieux, plus élevée que les Puissances d’en haut [...].Transporté de joie pour avoir enfanté la Mère du Créateur », le vénérable couple Joachim et Anne offre la fine fleur de l’humanité dont le sein recevra la semence Divine. De son sang croîtra le Dieu incarné. Fils de Dieu, le Christ sera aussi fils de Marie, et à travers elle, frère humain de tous les hommes.
« Le Temple, le Trône du Roi de l’univers dans la Gloire en ce jour est amené par Joachim afin de Consacrer au Seigneur celle que pour Mère il s’est choisie. »
Cette Présentation fait écho à une hymne de la Fête de la Nativité du Christ : « Ô Christ, que pouvons-nous t’offrir en présent pour être apparu sur Terre en notre Humanité ?
Chacune de tes créatures, en effet, exprime son action de grâce en t’apportant : les anges, leur chant ; le ciel, une étoile ; les mages, leurs cadeaux ; les bergers, l’émerveillement ; la terre, une grotte ; le désert, une crèche et nous-mêmes une Mère vierge. »
Présent de l’Humanité déchue au Créateur en vue de nouvelles épousailles, elle est le lieu de la réconciliation et de la nouvelle alliance entre Dieu et les hommes. Par elle, il endosse notre Humanité. Par Lui, elle participe en primeur à sa Divinité, modèle pour tout homme à travers les siècles.



e Temple figure au centre de l’icône, sous forme symbolique, avec son voile et la table du Sacrifice.
À gauche, un groupe de jeunes vierges avec des cierges allumés – renvoi aux vierges sages de l’Évangile en attente de l’Époux – forment un cortège à celle qui est « l’oracle des prophètes [...], la gloire des apôtres, la fierté des martyrs, le renouveau de tout mortel ». Les trois étoiles sur son vêtement (une sur le front et une sur chaque épaule) signifient déjà sa virginité avant, pendant et après l’enfantement.
« Les vierges, parées de ses vertus, portant au-devant d’elle leurs lampes allumées, la conduisent en présence de Dieu comme un vase sacré [...].
Qu’en ce jour le monde entier fasse cortège à la Mère du Roi  »

Avec joie, le grand Prêtre Zacharie reçoit dans le Temple « pour qu’elle y soit élevée dans la sainteté [...], celle qui deviendra le Temple où Dieu se laisse limiter », Buisson ardent portant le feu de la Divinité sans se consumer.
À l’encontre de la loi judaïque où seul le grand Prêtre entre dans le Saint des saints, elle pénètre dans cet espace réservé.
« Zacharie dans son admiration lui déclare : Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple ; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël et de toi naîtra le Verbe de Dieu qui accorde au monde la grâce du salut. »
Ce parcours de la Vierge Marie la prépare à accepter l’invitation de l’archange Gabriel le jour de l’Annonciation.
En haut, à droite, « celle qu’on peut appeler la chambre nuptiale du Verbe de Dieu reçoit dans le Saint des saints, où elle habite, le pain de la main d’un ange Divin ».
C’est Gabriel qui la nourrit spirituellement et « toutes les puissances des Cieux s’étonnèrent de voir L’Esprit Saint élire en [elle] son logis ».
« T’ayant, comme lampe, allumée dans le Temple de sa Gloire, la Lumière au triple feu t’envoie la nourriture des Cieux et te magnifie, ô Mère de Dieu. »
« Nourrie du pain du Ciel dans le Temple du Seigneur, ô Vierge, tu mis au monde le Verbe, vrai Pain de Vie. »
Cet événement échappe à toute formulation. Celle dont le corps non soumis à la souillure du péché va devenir tangiblement le Temple « du Saint qui sanctifie l’univers » est sans conteste le « sommet de l’entière Création ».
« Merveilleusement l’ancienne Loi te désignait, ô Vierge, comme Tabernacle Divin, arche d’alliance et vase très précieux, voile du Temple et verge d’Aaron, sanctuaire impénétrable et porte de Dieu. »

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L'icône de la Présentation de Marie au Temple

« Par l’ange dans le Temple la Vierge est nourrie. Il reviendra bientôt pour la salutation lui portant l’allégresse de l’Annonciation. Au Temple, un vingt et un, Marie fait son entrée » (Matines)
À l’instar de la Fête de la Nativité, cette Fête a pour but de transmettre la Foi de l’Église sur l’identité de cette femme Bénie entre toutes les femmes.
Comme pour la Nativité et la Dormition de la Mère de Dieu, l’événement nous est connu par des écrits apocryphes, en particulier le Protoévangile de Jacques.
On nous rapporte que, selon la Tradition Juive et pour accomplir le vœu prononcé par ses parents, Marie est présentée au Temple à l’âge de trois ans.
Le chiffre trois étant ici, selon certains Pères, un rappel de la relation privilégiée de cette enfant avec la Trinité.
Elle est accueillie au Temple par le Grand-Prêtre Zacharie, père de Jean le Précurseur, et elle y vivra cloîtrée, Consacrant tout son temps à la Prière et au service du Temple, nourrie par l’ange Gabriel jusqu’à ses épousailles avec Joseph.
On dit aussi qu’elle aurait tissé le voile écarlate séparant le « Saint » du « Saint des Saints » dans le Temple de Jérusalem, ce même voile qui sera déchiré en deux à la mort du Seigneur sur la Croix.
Comme on le dit dans le psaume : « Écoute ma fille, vois et prête l’oreille; oublie ton peuple et la maison de ton père… » (Ps 44, 11)
Dieu prépare Marie à sa vocation particulière dans la solitude et la Contemplation. C’est ainsi que Marie consacra sa Virginité à Dieu, malgré la Tradition Juive qui voyait très mal la femme sans enfant.
De plus, ici, c’est cette Virginité « qui devient source de joie pour l’Humanité » (Vêpres). L’icône proposée ici est inspirée d’une icône anonyme du XVe siècle. Elle fait partie de la collection de la Cathédrale de l’Annonciation de Sol’vychegodsk, propriété de la famille Stroganov.
Deux scènes y sont représentées. Dans la scène principale, on voit la jeune Marie, sur l’ambon, accueillie par le Grand-Prêtre.
De petite taille pour montrer qu’elle est une enfant, elle est adulte dans ses traits pour montrer sa maturité spirituelle dès sa naissance. Les trois étoiles sont déjà sur son maphorion pour signifier sa Virginité perpétuelle.
« L’offrande sans tache, la pure colombe fut offerte pour demeurer dans la maison de Dieu : immaculée, elle était destinée à devenir sa mère » (Matines)



Le Christ, qui prendra d’elle notre nature, l’a élevée à Lui-même. C’est pourquoi, par anticipation, les vêtements de la Mère de Dieu sont des couleurs inversées du Christ Pantocrator.
On la représente toujours avec cette robe bleue azur et ce maphorion pourpre. Elle est le premier Temple humain de la Divinité, celui qui n’est plus construit de main d’homme avec des pierres.

« Aujourd’hui, le Temple vivant du grand Roi, entre dans le Temple pour se préparer à devenir la demeure Divine… la Mère de Dieu, le Temple qui contiendra la Divinité, est amenée au Temple du Seigneur et Zacharie la reçoit » (Matines).
À un disciple qui s’émerveillait de la construction du Temple, Jésus répondit : « Tu vois ces grandes constructions? Il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit » (Mc 13, 2) ; à la femme Samaritaine il dit : « Mais l’heure vient, et nous y sommes, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jn 4, 23) et à Judas, pendant la Dernière Cène, il dit : « Si quelqu’un m’Aime, il gardera ma Parole, et mon Père l’Aimera et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure » (Jn 14, 23)
C’est la Mère de Dieu , en ce jour de sa Présentation au Temple, qui est le prélude au grand changement de la présence de Dieu au monde.
« Ce jour est le prélude de la bienveillance de Dieu et l’annonce du Salut des hommes. Dans le Temple de Dieu, la Vierge se montre à tous et d’avance, elle annonce Le Christ.
Et nous, nous lui crions à pleine voix : Salut! Accomplissement de l’économie du Créateur » (Tropaire).
Zacharie se penche sur elle, la Bénit en plaçant la main droite sur son front et l’accueille en lui prenant la main droite. Il est le porte parole de l’allégresse que l’Humanité ne peut pas encore nommer. « Dans la chair, elle est offerte à Dieu et Zacharie le Grand-prêtre, plein de joie la reçoit comme demeure de Dieu » (Vêpres).
Le Grand-prêtre est revêtu des ornements Sacerdotaux car il s’agit ici d’un acte Liturgique, comme les célébrants qui viennent à l’ambon de l’église pour Bénir la sainte Entrée dans le rituel byzantin, et il déclare dans son admiration :
« Porte du Seigneur, je t’ouvre les portes du Temple; dans l’allégresse tu pourras le parcourir, car je sais et je crois que déjà parmi nous habite la délivrance d’Israël.
Le Temple très pur du Sauveur est conduite aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit Divin » (Kondakion).
Alors celle qui doit être Temple vivant du Christ entre dans le Temple de pierre : « La Sainte, la toute pure, est introduite par Le Saint Esprit dans le Saint des Saints où un Ange la nourrira. Elle est vraiment le Temple très saint de notre Dieu qui a sanctifié l’univers par son habitation en elle et a déifié la nature déchue des mortels » (Vêpres).



Derrière la Mère de Dieu, une procession s’est formée. Au premier rang, ses parents, saint Joachim et sainte Anne, qui tendent leur main dans un geste d’offrande. Ce geste, Marie le reprend pour montrer qu’elle assume volontairement le Don de ses parents. Anne tient dans sa main le rouleau de son vœu d’offrir son enfant au Seigneur.
« La Vierge toute sainte, le Temple qui contiendra Dieu, est offerte au Temple de Dieu… Joachim et Anne, le couple noble de ses parents, dansent de joie car ils ont mis au monde celle qui doit enfanter le Créateur » (Matines).
Le cortège des jeunes vierges accompagne celle qui a été choisie par le Roi. « Dans sa robe brodée, on la mène au dedans, vers le roi, et des vierges la suivent » (Ps 44, 13) Ce cortège n’est pas sans rappeler celui des vierges sages qui attendent l’époux dans la parabole de l’Évangile (Mt 25, 1-13).
« Anne dans l’allégresse conduit au Temple de Dieu l’Innocente, la toujours vierge, comblée de grâce par la grâce Divine.
Elle a convoqué, pour lui faire cortège, les jeunes filles porteuses de flambeaux : Va, ma fille, lui dit-elle, à celui qui t’a donnée à moi, sois une offrande, un encens au parfum agréable » (Matines).
La scène secondaire est incorporée dans les constructions d’arrière plan. On y voit les deux Temples : celui de Jérusalem, à gauche, sur lequel est suspendu le voile du Royaume tissé par le Père.
Au centre l’arbre de la « connaissance du bien et du mal » auquel le voile est noué. Le péché d’Adam a voilé notre connaissance de Dieu et le monde attend l’Incarnation pour son Salut et pour la Révélation parfaite de Dieu dans son Messie.
Certes le peuple Juif reconnaît le Dieu unique mais il faut attendre Le Christ pour dévoiler le mystère Trinitaire.
Le Temple de droite, dont la toiture suggère cette Foi en la Trinité, c’est l’Église ; il abrite la jeune Marie, nourrie par l’ange Gabriel.
Elle est déjà « Signe de l’Église » et elle nous enseigne que le nouveau Temple n’est pas présence de Dieu dans la pierre mais désormais dans le « Corps du Christ ».
La nourriture apportée par l’ange préfigure le Pain Spirituel, l’Eucharistie, qui sera nourriture pour les fidèles et qui nous permettra de faire mémoire du Christ jusqu’à son retour. « Ô Vierge, après avoir été nourrie de Pain Céleste, dans le Temple du Seigneur, tu as mis au monde le Verbe, le Pain Céleste de la Vie.
Temple choisi sans tache, tu as été élue par L’Esprit pour devenir l’Épouse de Dieu le Père » (Matines).
Marie est assise au sommet de l’escalier comme au sommet de l’échelle spirituelle. Sa vocation de Mère de Dieu la place au dessus même des anges.
« Fruit illustre d’une promesse sainte, la Mère de Dieu est montrée au monde vraiment élevée au-dessus de toute la création » (Matines).
La Présentation de Marie nous montre la Terre maintenant prête à donner naissance au Sauveur.
« Le Sans-commencement se donnera un commencement, l’Éternel sera uni au mortel dans la Chair pour nous recréer, nous qui étions tombés » (Vêpres).

L’Église, en grande pédagogue, place cette Fête pendant le Carême de Noël. Dans l’Église Orthodoxe, la période du 15 novembre au 25 décembre constitue un temps de jeûne et d’abstinence, qui place les fidèles dans une situation de conversion pour manifester l’attente de la parousie, comme Marie et tous les ancêtres du Seigneur qui ont attendu la venue du Messie promis.
Le thème de la Lumière revient souvent aux offices de la Fête, comme pour préparer la Fête de Noël, Fête qui coïncide, rappelons-le, avec le retour de la Lumière après le solstice d’hiver : « Dans le Temple saint, tu apparais comme réceptacle de l’inaccessible Lumière Divine » (Matines).
C’est cette acclamation que le Prêtre reprend pour entonner le « Magnificat » au lever de chaque jour, à l’office des Matines : « Par nos chants, magnifions la Mère de Dieu et de la Lumière »

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Mais que trouvons-nous dans les Révélations de Jésus à Maria Valtorta !

D’abord, en prélude, alors que Marie, bébé, est Consacrée au Temple.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 9 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
"D'ici trois années tu seras là; mon Lys".

Maintenant Anne est purifiée, Zacharie dit doucement quelques mots à son collègue qui les écoute avec un sourire. Et puis ce dernier rejoint le groupe qui s'est reformé et, félicitant le père et la mère pour leur joie et leur Foi aux promesses, reçoit le deuxième agneau, la farine et les galettes.

"Cette fille est donc consacrée au Seigneur ? Sa Bénédiction l'accompagnera et vous pareillement.
Voici (une autre) Anne qui arrive. Ce sera une de ses maîtresses : Anne de Phanouel de la tribu d'Azer.

http://www.maria-valtorta.org/Personnages/AnnePhanouel.htm

Viens, femme, cet enfant on l'offre au Temple, tu seras sa maîtresse et sous ta garde elle croîtra en sainteté. Comme une hostie de louange."          

Anne de Phanouel, déjà toute blanche, caresse l'enfant qui s'est éveillée et regarde de ses yeux innocents et étonnés toute cette blancheur, tout cet or qui brille au soleil.
La cérémonie doit être achevée. Je n'ai pas vu de rite spécial pour l'offrande de Marie. Peut-être suffisait-il de le dire au Prêtre et surtout à Dieu, auprès du lieu sacré.

"Je voudrais faire l'offrande au Temple et me rendre là où j'ai vu la lumière l'an dernier" dit Anne.
Ils y vont, accompagnés d'Anne de Phanouel. Ils n'entrent pas dans le Temple proprement dit. On le comprend, il s'agit de femmes et d'une fille. Ils ne vont donc pas à l'endroit où Marie alla offrir son Fils.
Mais, tout près de la porte grand 'ouverte, ils regardent l'intérieur semi-obscur d'où arrivent de doux chants de jeunes filles, et où brillent des lumières précieuses qui répandent une clarté dorée sur la tête des deux rangées voilées de blanc : deux vraies rangées de lys.

"Dans trois ans, tu seras là aussi, mon Lys" promet Anne à Marie qui regarde comme fascinée vers l'intérieur et sourit au lent cantique.



"Elle semble comprendre" dit Anne de Phanouel. "C'est une belle petite. Elle me sera chère comme si elle était à moi. Je t'en fais la promesse, mère, si l'âge me permet de la réaliser."
"Tu seras là, femme" dit Zacharie, "Tu la recevras parmi les jeunes filles consacrées. Moi aussi, j'y serai.
Je veux y être ce jour-là pour lui dire de prier pour nous dès son entrée..." et il regarde sa femme qui comprend et pousse un soupir.

La Cérémonie est terminée et Anne de Phanouel se retire, pendant que les autres sortent du Temple, parlant entre eux.
J'entends Joachim qui dit : "Pas seulement mes deux meilleurs agneaux, mais je les aurais tous donnés pour cette Joie et pour Louer Dieu !"



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 30473400.2

Prière:
Je vous salue Marie, dans votre Présentation !
comme une pure Hostie de l'Abandon.
O Vierge et Mère,
par ce mystère donnez-moi la dévotion.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

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Message par M1234 Mar 22 Nov 2016 - 9:05

Mardi 22 Novembre 2016 : Fête de Sainte Cécile de Rome, Vierge et Martyre († 230).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-cecile-albi-reliques-et-statue.11
Sainte Cécile, reliques et statue à l'intérieur de la Cathédrale Sainte Cécile d'Albi.

Sainte Cécile de Rome

Vierge romaine (+ 230)

Nous savons peu de chose sur cette grande figure de l'hagiographie féminine. L'histoire nous assure qu'elle appartenait à une grande famille romaine: les "Cecilii", qu'elle était Chrétienne, qu'elle aidait les premiers Papes de ses deniers et que, lorsque son époux se convertit, ils donnèrent à l'Église un terrain devenu cimetière: les catacombes de Saint Calixte où elle eut le privilège d'être enterrée au milieu des Papes.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2014/Saint-Calixte-Ier.html

Au IXe siècle, ses reliques furent transférées dans une église romaine proche du Tibre: Sainte Cécile au Transtévère.
Hors de là, ce ne sont qu'embellissements d'une poétique admiration. La Cécile légendaire, promue vierge et martyre, a suppléé la Cécile historique, dame romaine opulente et donatrice secourable qui "chantait dans son cœur la Gloire de Dieu."
Ce qui, en passant, est une belle référence pour tous ceux qui, chanteurs et chanteuses, veulent se mettre sous son patronage.

Sainte Cécile est titulaire de l’église Cathédrale et patronne principale du diocèse d'Albi. (Les saints de chez nous - diocèse d'Albi - Tarn)
http://catholique-tarn.cef.fr/Les-saints-de-chez-nous
"Selon la tradition, elle fut fiancée à un jeune homme prénommé Valérien, qu’elle convertit au Christianisme. Ayant refusé d’honorer les divinités romaines, ils souffrirent tous deux le martyre aux alentours de l’an 220; Tiburce, le beau-frère de Cécile, fut également martyrisé." Sainte Cécile dans les peintures de la voûte de la cathédrale.
http://catholique-tarn.cef.fr/Sainte-Cecile,1721

La dévotion du monde Chrétien envers la sainte n’a pas cessé de se maintenir. Son nom figure au premier canon de la messe. Elle est devenue la patronne des musiciens. (Diocèse aux Armées françaises)

Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme Chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.
Martyrologe romain.



O Sainte bien-aimée, je contemple ravie, Le sillon lumineux qui demeure après toi. Je crois entendre encore ta douce mélodie. Oui, ton céleste chant arrive jusqu’à moi.
Sainte Thérèse de Lisieux - Poésie en l’honneur de Sainte Cécile.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte Cécile, patronne des musiciens. Depuis l’antiquité, à Rome, un titre d’église au Transtévère porte son nom, sa tombe est vénérée au cimetière de Calliste sur la voie Appienne et son culte s’est répandu dans toute l’Église grâce au récit de sa Passion, montrant en elle un exemple parfait de femme chrétienne qui a embrassé la virginité et subi le martyre pour l’Amour du Christ.  Sainte-Cécile est la patronne des musiciens (les organistes en particulier), des académies de musique, des compositeurs, des facteurs d’orgues, des luthiers, des poètes et des chanteurs.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Cecile-de-rome-01

Sainte Cécile
Vierge et martyre
(† 230)

Cécile, l'une des fleurs les plus suaves de la virginité Chrétienne et du martyre, c'est sous l'empereur Alexandre Sévère que souffrit.
Fille d'un illustre patricien, seule Chrétienne de sa famille, qu'elle eût consacré sa virginité à Jésus-Christ, elle dut se résigner à sortir de la maison paternelle, où elle vivait dans la Prière, lecture des livres saints et le chant des cantiques, pour épouser le jeune Valérien, noble et bon, mais païen.

Le soir des noces, quand les époux se trouvèrent seuls, Cécile s'adressa doucement à Valérien : « Ami très cher, lui dit-elle, j'ai un secret à te confier : mais peux-tu me promettre de le garder ? » Ayant reçu le serment du jeune homme, elle reprit :
« Écoute. Un ange de Dieu veille sur moi, car j'appartiens à Dieu. S'il voit que tu m'aimes d'un mauvais amour, il me défendra, et tu mourras ; mais si tu respectes ma virginité, alors il t'aimera comme il m'aime, et sa grâce s'étendra aussi sur toi. »

Troublé, Valérien répondit : « Cécile, pour que je puisse croire à ta parole, fais-moi voir cet ange.
- Si tu crois au vrai Dieu et si tu reçois le Baptême des chrétiens, tu pourras voir l'ange qui veille sur moi. »

Valérien accepta la condition, se rendit près de l'Évêque Urbain, à trois milles de Rome, fut instruit, reçut le Baptême et revint près de Cécile.
Près d'elle, il aperçut un ange au visage lumineux, aux ailes éclatantes, qui tenait dans ses mains deux couronnes de roses et de lis, et qui posa l'une de ces couronnes sur la tête de Cécile, l'autre sur la tête de Valérien, et leur dit : « Je vous apporte ces fleurs des jardins du Ciel. »

Valérien avait un frère nommé Tiburce ; au récit de ces merveilles, il abjura les idoles et se fit Chrétien.
Les deux frères furent bientôt dénoncés, demeurèrent invincibles dans la confession et leur Foi et eurent la tête tranchée.

Quant à Cécile, elle comparut elle-même devant le tribunal du préfet de Rome :



« Quel est ton nom et quelle est ta condition? lui dit-il.
- Devant les hommes, je m'appelle Cécile ; mais Chrétienne est mon plus beau nom.
- Sacrifie aux dieux !
- Tes dieux ne sont que des pierres, de l'airain ou du plomb. »

Le préfet la fit reconduire chez elle et ordonna de la laisser mourir dans la salle de bains embrasée de vapeurs ; Dieu renouvela pour elle le miracle des Hébreux dans la fournaise.
Le bourreau vint pour lui trancher la tête ; mais il le fit si maladroitement, qu'elle ne mourut que trois jours après.
Sainte Cécile est la patronne des musiciens.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Cecilia-raphael-2

Cécile, vierge très illustre, issue d'une famille noble parmi les Romains, et nourrie dès le berceau dans la Foi Chrétienne, portait constamment l’évangile du Christ caché sur sa poitrine.
Ses entretiens avec Dieu et sa Prière ne cessaient ni le jour ni la nuit, et elle sollicitait le Seigneur de lui conserver sa virginité.

Elle avait été fiancée à un jeune homme appelé Valérien, et au moment où ses noces devaient être célébrées, elle portait, sur sa chair, un cilice que recouvraient des vêtements brodés d'or; et pendant que le chœur des musiciens chantait, Cécile chantait aussi dans son cœur, à celui qui était son unique soutien, en disant : « Que mon cœur, Seigneur, et que mon corps demeurent toujours purs, afin que je n'éprouve; point de confusion. »

Elle passa, dans la Prière et le jeûne, deux ou trois jours, en recommandant au Seigneur ses appréhensions.
Enfin, arriva la nuit où elle se retira avec son époux dans le secret de l’appartement nuptial. Elle adresse alors ces paroles à Valérien : « O jeune et tendre ami, j'ai un secret à le confier, si tu veux à l’instant me jurer que tu le garderas très rigoureusement. »

Valérien jure qu'aucune contrainte ne le forcera à le dévoiler, qu'aucun motif ne le lui fera trahir.
Alors Cécile lui dit : « J'ai pour amant un ange de Dieu qui veille sur mon corps: avec une extrême sollicitude. S'il s'aperçoit le moins du monde que tu me touches, étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera, et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ; mais s'il voit que tu  m’aimes d'un amour sincère, il t'aimera comme il  m’aime, et il te montrera sa Gloire. »

Alors Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, répondit
« Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange, et si je  m’assure que c'est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu  m’exhortes ; mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. »

Cécile lui dit : « Si tu veux croire au, vrai Dieu, et que tu promettes de te faire Baptiser, tu pourras le voir.
Alors, va; sors de la ville par la voie qu'on appelle Appienne, jusqu'à la troisième colonne milliaire, et tu diras aux pauvres que tu trouveras là : « Cécile  m’envoie vers vous, afin que vous me fassiez voir le saint vieillard Urbain; j'ai un message secret à lui transmettre. »

Quand tu seras devant lui, rapporte toutes mes paroles, et après qu'il t'aura purifié, tu reviendras, et tu verras l’ange lui-même. »
Alors Valérien se mit en chemin, et, d'après les renseignements qu'il avait reçus, il trouva le saint évêque Urbain caché au milieu des tombeaux des martyrs.

Il lui raconta tout ce que Cécile lui avait dit. Urbain, étendant alors les mains vers le Ciel, s'écrie, les yeux pleins de larmes : « Seigneur J.-C., l’auteur des chastes résolutions, recevez les fruits des semences que vous avez jetées dans le sein de Cécile; Seigneur J.-C., le bon pasteur, Cécile, votre servante, vous a servi comme une éloquente abeille ; car cet époux, qu'elle a reçu comme un lion féroce, elle vous l’a dressé comme on fait de l’agneau le plus doux. »

Et voici que tout à coup apparut un vieillard couvert de vêtements blancs comme la neige, et tenant à la main un livre écrit, en lettres d'or. En le voyant, Valérien, saisi de terreur, tombe comme mort.

Relevé par le vieillard, il lit ces mots : « Un Dieu, une Foi, un Baptême; un seul Dieu, père de toutes choses, qui est au-dessus de nous tous, et au-dessus de tout et en nous tous. »
Quand Valérien, eut achevé de lire, le vieillard lui dit : « Crois-tu qu'il en soit ainsi, ou doutes-tu encore? » Valérien s'écria-: « Sous le ciel, aucune vérité n'est plus croyable » Aussitôt, le vieillard disparut, et Valérien reçut le Baptême dés mains d'Urbain.

En rentrant, il trouva, dans la chambre, Cécile qui s'entretenait avec l’ange. Or, cet ange tenait à 1a main deux couronnes tressées avec des roses et des lys; il en donna une à Cécile et l’autre a Valérien, en disant : « Gardez ces couronnes d'un cœur sans tache et d'un corps pur; car c'est du Paradis de Dieu que je vous les ai apportées.

Jamais elles ne se faneront, ni ne perdront leur parfum ; elles ne seront visibles: qu'à ceux qui aimeront la Chasteté.
Quant à toi, Valérien, pour avoir suivi un conseil profitable, demande ce que tu voudras, et tu l’obtiendras. »

Valérien lui, répondit : « Rien ne m’est plus doux en cette vie que l’affection de mon unique frère. Je demande donc qu'il connaisse la Vérité avec moi. »
L'ange lui dit : « Ta demande plaît au Seigneur, et tous deux vous arriverez auprès de Lui avec la palme du martyre. »

Après quoi, entra Tiburce, frère de Valérien, qui, ayant senti. une odeur de roses extraordinaire : « Je  m’étonne, dit-il, que, dans cette saison, on respire cette odeur de roses et de lys.
Quand je tiendrais ces fleurs dans mes mains, elles ne répandraient pas un parfum d'une plus grande suavité.





Je vous avoue que je suis tellement ranimé que je crois être tout à fait changé. » Valérien lui dit: « Nous avons des couronnes que tes yeux ne peuvent voir; elles réunissent l’éclat de la pourpre à la blancheur de la neige: et de même qu'à ma demande tu en as ressenti l’odeur, de même aussi, si tu crois, tu pourras les voir. »

Tiburce répondit : « Est-ce que je rêve en t'écoutant, Valérien, ou dis-tu vrai ? »
Valérien lui dit : « Jusqu'ici, nous n'avons vécu qu'en songe, au lieu que maintenant, nous sommes dans la vérité. »
Tiburce reprit: « D'où sais-tu cela? »
Valérien répondit : « L'ange du Seigneur  m’a instruit, et tu pourras le voir toi-même quand tu seras purifié et que tu auras renoncé à toutes les idoles. »

Ce miracle des couronnes de roses est attesté par saint Ambroise qui dit dans la Préface
« Sainte Cécile fut tellement remplie du don Céleste, qu'elle reçut la palme du martyre : elle maudit le monde et les joies du mariage.
A elle revient l’honneur de la confession glorieuse de Valérien, son époux, et de Tiburce que vous avez couronnés, Seigneur ; de fleurs odoriférantes par la main d'un ange.
Une vierge conduisit ces hommes à la gloire. Le monde connut combien a de valeur le sacrifice de la Chasteté. »

Alors Cécile prouva à Tiburce avec tant d'évidence que toutes les idoles sont insensibles et muettes, que celui-ci répondit : « Qui ne croit pas ces choses est une brute.»
Cécile embrassant alors la poitrine de son beau-frère, dit : « C'est aujourd'hui que je te reconnais pour mon frère. De même que l’Amour de Dieu a fait de ton frère mon époux, de même le mépris que tu professes pour les idoles fait de toi mon frère.

Va donc avec ton frère recevoir la Purification ; tu verras alors les visages angéliques. » Tiburce dit à son frère : « Je te conjure, frère, de me dire à qui tu vas me conduire. »
« C'est à l’Évêque Urbain, répondit Valérien. »
« N'est-ce pas, dit Tiburce, cet Urbain qui a été condamné si souvent et qui demeure encore dans des souterrains?

S'il est découvert, il sera livré aux flammes, et, nous serons enveloppés dans les mêmes supplices que lui.
Ainsi pour avoir cherché une divinité qui se cache dans les cieux, nous rencontrerons sur la terre des châtiments qui nous consumeront. »
Cécile lui dit: « Si cette vie était. la seule, ce serait avec raison que nous craindrions de la perdre : mais il y en a une autre qui n'est jamais perdue, et que Le Fils de Dieu nous a fait connaître.
Toutes les choses qui ont été faites, c'est Le Fils engendré du Père qui les a produites. Tout ce qui est créé,'est L’Esprit qui procède du Père qui l’a animé.

Or, c'est ce Fils de Dieu qui, en venant dans le monde, nous a démontré par ses paroles et par ses miracles qu'il y a une autre vie. »
Tiburce lui répondit: «Tu viens de dire, bien certainement, qu'il y a un seul Dieu, et comment dis-tu maintenant qu'il y en a trois? »

Cécile répliqua : « De même que dans la sagesse d'un homme il se trouve trois facultés : le génie, la mémoire et l’intelligence, de même dans l’unique essence de la Divinité, il peut se trouver trois personnes. »
Alors elle lui parla de la venue du Fils de Dieu, de sa Passion dont elle lui exposa les convenances :

« Si le Fils de Dieu fut chargé de chaînes, c'était pour affranchir le genre humain des liens du péché. Celui qui est Béni fut maudit, afin que l’homme maudit fût Béni. Il souffrit d'être moqué afin que l’homme fût délivré de l’illusion du démon; il reçut sur sa tête une couronne d'épines pour nous soustraire à la peine capitale; il accepta le fiel amer pour guérir dans l’homme le goût primitivement sain; il fut dépouillé pour couvrir la nudité de nos premiers parents ; il fut suspendu sur le bois pour enlever la prévarication du bois. »

Alors Tiburce dit à son frère « Prends pitié de moi ; conduis-moi à l’homme de Dieu afin que j'en reçoive la Purification. »
Valérien conduisit donc Tiburce qui fut purifié; dès ce moment, il voyait souvent les anges, et tout ce qu'il demandait, il l’obtenait aussitôt.

Valérien et Tiburce distribuaient d'abondantes aumônes : ils donnaient la sépulture aux corps des saints que le préfet Almachius faisait tuer.
Almachius les fit mander devant lui et les interrogea sur les motifs qui les portait à ensevelir ceux qui étaient condamnés comme criminels.

« Plût au ciel, répondit Tiburce, que nous fussions les serviteurs de ceux que tu appelles des condamnés ! Ils ont méprisé ce qui paraît être quelque chose et n'est rien: ils ont trouvé ce qui paraît ne pas être, mais qui existe réellement. »
Le préfet lui demanda: «Quelle est donc cette chose? » «Ce qui paraît exister et n'existe pas, répondit Tiburce, c'est tout ce qui est dans ce monde, qui conduit l’homme à ce qui n'existe pas : quant à ce qui ne paraît pas exister et qui existe, c'est la vie des justes et le châtiment des coupables. »





Le préfet reprit: « Je crois que tu ne parles pas avec ton esprit. » Alors il ordonne de faire avancer Valérien, et lui dit: « Comme la tête de, ton frère n'est pas saine, toi, au moins, tu sauras me donner une réponse sensée.
Il est certain que vous êtes dans une grande erreur, puisque vous dédaignez les plaisirs et que vous n'avez d'attrait que pour tout ce qui est opposé aux délices. »

Valérien dit alors qu'il avait vu, au temps de l’hiver; des hommes oisifs et railleurs se moquer des ouvriers occupés à la culture des champs: mais au temps de l’été, quand fut arrivé le moment de récolter les fruits glorieux de leurs travaux, ceux qui étaient regardés comme des insensés furent dans la joie, tandis que commencèrent à pleurer ceux qui paraissaient les plus habiles.
« C'est ainsi que nous, poursuivit Valérien, nous supportons maintenant l’ignominie et le labeur; mais plus, tard, nous recevrons la gloire et la récompense éternelle.
Quant' à vous, vous jouissez maintenant d'une joie qui ne dure pas, mais plus tard, aussi, vous ne trouverez qu'un deuil éternel. »

Le préfet lui dit: « Ainsi nous, et nos invincibles princes, nous aurons en partage un deuil éternel, tandis que vous qui êtes les personnes les plus viles, vous posséderez une joie qui n'aura pas de fin ? »
Valérien répondit : « Vous n'êtes que de pauvres hommes et non des princes, nés à notre époque, qui mourrez bientôt et qui rendrez à Dieu un compte plus rigoureux que tous. »

Alors le préfet dit: « Pourquoi perdre le temps, en des discours oiseux ? Offrez des libations aux dieux, et allez-vous-en sans qu'on vous ait fait subir aucune peine. »
Les saints répliquèrent : « Tous les jours nous offrons un sacrifice au vrai Dieu.»

«Quel est son nom? demanda le préfet »
« Tu ne pourras jamais le découvrir, quand bien même tu aurais des ailes pour voler, répondit Valérien. »
« Ainsi, reprit le préfet, Jupiter, ce n'est pas le nom d'un dieu? »

Valérien répondit : « C'est le nom d'un homicide et d'un corrupteur. »
Almachius lui dit : « Donc, tout l’univers est dans l’erreur, et il n'y à que ton frère et toi qui connaissiez le vrai Dieu? »

Valérien répondit: « Nous ne sommes pas les seuls, car il est devenu impossible de compter le nombre de ceux qui ont embrassé cette doctrine sainte. »
Alors les saints furent livrés à la garde de Maxime. Celui-ci leur dit : « O noble et brillante fleur de la jeunesse romaine ! ô frères unis par un amour si tendre! Comment courez-vous à la mort ainsi qu'à un festin? »


Valérien lui dit que s'il promettait de croire, il verrait lui-même leur Gloire après leur mort : « Que je sois consumé par la foudre, dit Maxime, si je ne confesse pas ce Dieu unique que vous adorez ; quand ce que vous dites arrivera ! »

Alors Maxime, toute sa famille et tous les bourreaux crurent et reçurent le Baptême d'Urbain qui vint les trouver en secret.
Quand donc l’aurore annonça la fin de la nuit, Cécile s'écria en disant : « Allons, soldats du Christ, rejetez les œuvres des. Ténèbres, et revêtez-vous des armes de la Lumière. »

Les saints sont alors conduits au quatrième mille hors de la ville, à la statue de Jupiter; et comme ils ne voulaient pas sacrifier, ils sont décapités l’un et l’autre.
Maxime affirma avec serment, qu'au moment de leur martyre, il avait vu des anges resplendissants, et leurs âmes comme des vierges qui sortent de la chambre nuptiale. Les anges les portaient au Ciel dans leur giron.

Quand Almachius apprit que Maxime s'était fait Chrétien, il le fit assommer avec des fouets armés de balles de plomb, jusqu'à ce qu'il eût rendu l’esprit. Cécile ensevelit son corps à côté de Valérien et de Tiburce.

Cependant Almachius fit rechercher les biens de ces deux derniers; et ordonna que Cécile comparût devant lui comme la femme de Valérien, et sacrifiât aux idoles, sinon qu'il serait lancé contré elle une sentence de mort.

Comme les appariteurs la poussaient à obéir et qu'ils pleuraient beaucoup de ce qu'une jeune femme si belle et si noble se livrât de plein gré à la mort, elle leur dit :
« O bons jeunes gens, ceci n'est point perdre sa jeunesse, mais la changer; c'est donner de la boue pour recevoir de l’or; échanger une vile habitation et en prendre une précieuse : donner un petit coin pour recevoir une place brillamment ornée.

Si quelqu'un voulait donner de l’or pour du cuivre, n'y courriez-vous pas en toute hâte?
Or, Dieu rend cent pour un qu'on lui a donné.
Croyez-vous ce que je viens de vous dire? »
« Nous croyons, répondirent-ils, que Le Christ qui possède une telle servante, est le vrai Dieu. » On appela l’Évêque Urbain et plus de quatre cents personnes furent Baptisées.


Alors Almachius se fit amener Sainte Cécile. « Quelle est ta condition? » lui dit-il.
Cécile « Je suis libre et noble. »
— Almachius : « C'est au sujet de la religion que je t'interroge. »
— Cécile : « Ton interrogation n'était pas exacte, puisqu'elle exigeait deux réponses. »
— Almachius : « D'où te vient tant de présomption en me répondant? »
- Cécile : « D'une conscience pure et d'une conviction sincère. »
— Almachins : « Ignores-tu quel est mon pouvoir ? »
Cécile : « Ta puissance est semblable à une outre remplie de vent, qu'une aiguille la perce, tout ce qu'elle avait de roideur a disparu, et toute cette roideur qu'elle paraissait avoir, s'affaisse. »
— Almachius « Tu as commencé par des injures et tu poursuis sur le même ton. »
— Cécile : « On ne dit pas d'injure à moins qu’on n'allègue des paroles fausses. Démontre que j'ai dit une injure, alors j'aurai avancé une fausseté : ou bien, avoue que tu te trompes, en me calomniant; nous connaissons la sainteté du nom de Dieu, et nous ne pouvons pas le renier. Mieux vaut mourir pour être heureux que de vivre pour être misérables. »
— Almachius : « Pourquoi parles-tu avec tant d'orgueil? »
— Cécile : « Il n'y a pas d'orgueil; il y a fermeté. »
— Almachius : « Malheureuse, ignores-tu que le pouvoir de vie et de mort  m’a été confié? » — Cécile : « Je prouve, et c'est un fait authentique, que tu viens de mentir: Tu peux ôter la vie aux vivants; mais tu ne saurais la donner aux morts. Tu es un ministre de mort, mais non un ministre de vie. »
— Almachius : « Laisse là ton audace, et sacrifie aux dieux. »
— Cécile : « Je ne sais où tu as perdu l’usage de tes yeux : car les dieux dont tu parles, nous ne voyons en eux que des pierres. Palpe-les plutôt, et au toucher apprends ce que tu ne peux voir avec ta vue. »

Alors Almachius la fit reconduire chez elle, et il ordonna qu'elle serait brûlée pendant une nuit et un jour dans un bain de vapeur bouillante.
Elle y resta comme dans un endroit frais; sans même éprouver la moindre sueur.

Quand Almachius le sut, il ordonna qu'elle eût la tête tranchée dans le bain. Le bourreau la frappa par trois fois au cou, sans pouvoir lui couper la tête.
Et parce qu'une loi défendait de frapper quatre fois la victime; je bourreau ensanglanté laissa Cécile à demi morte.

Durant les trois jours qu'elle survécut, elle donna tout ce qu'elle possédait aux pauvres, et recommanda à l’Évêque Urbain tous ceux qu'elle avait convertis : « J'ai demandé, lui dit-elle, ce délai de trois jours afin de recommander ceux-ci à votre béatitude, et pour que vous consacriez cette maison qui  m’appartient afin d'en faire une église. »


r, Saint Urbain ensevelit son corps avec ceux des Évêques, et consacra sa maison qui devint une église, comme elle l’avait demandé.
Elle souffrit vers l’an du Seigneur 223, du temps de l’empereur Alexandre. On lit cependant ailleurs qu'elle souffrit du temps de Marc-Aurèle, qui régna vers l’an du Seigneur 220.

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Message par M1234 Mer 23 Nov 2016 - 8:55

Mercredi 23 Novembre 2016 : Fête de Saint Clément I, Pape (4ème) de 88 à 97 et martyr († 100).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 800px-san-clemente-fresco-2
Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome. Fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome


Saint Clément Ier

Pape (4 ème) de 88 à 97 et martyr (+ 97)

Disciple de saint Paul qui en parle dans sa lettre aux Philippiens (4.3), il est l'un des premiers successeurs de saint Pierre sur le siège de Rome.
Mais on sait peu de choses de son Pontificat en ce temps de l'Église naissante.

Sa lettre aux Corinthiens est le premier document où l'on voit l'Église de Rome intervenir dans une autre Église pour qu'y vive la Charité, document inappréciable par la fraîcheur du texte si proche des rédactions des évangélistes.
Selon la Tradition, non vérifiée, il aurait été exilé en Crimée à Cherson où il aurait subi le martyre par noyade. Ses reliques furent ramenées à Rome par les saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/638/Saints-Cyrille-et-Methode.html

Saints Cyrille et Méthode amenant les restes de Saint Clément à Rome, fresque du XIe siècle, Basilique St-Clément de Rome ->
Audience du pape Benoît XVI du 7 mars 2007 consacrée à Clément de Rome


http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/do

cuments/hf_ben-xvi_aud_20070307.html


Il reçut l’épiscopat de Rome le troisième à partir des Apôtres Pierre et Paul. “Il avait vu, dit Saint Irénée, les Apôtres eux-mêmes et avait été en relation avec eux: leur prédication résonnait encore à ses oreilles et leurs travaux étaient encore devant ses yeux”.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1403/Saint-Irenee-de-Lyon.html

Un grave dissentiment s’étant produit chez les Chrétiens de Corinthe, il leur écrivit une lettre remarquable pour rétablir entre eux la concorde et la Paix.
Martyrologe romain.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Stclementi-1

Statue du Pape Clément 1er à la Basilique Saint Pierre.

La plus ancienne liste des Évêques de Rome que nous tenons de saint Irénée de Lyon, donne saint Clément de Rome comme le troisième successeur de saint Pierre :
Ayant donc fondé et édifié l'Eglise, les bienheureux apôtres remirent à Lin la charge de l'épiscopat ; c'est de lui que Paul parle dans ses lettres à Timothée ; il eut Anaclet pour successeur. Après Anaclet, le troisième après les apôtres, Clément obtint l'épiscopat.
Telle est aussi l'opinion de l'historien Eusèbe de Césarée, Clément fut le troisième Évêque des Romains, qui date son pontificat de 92 à 101. Le canon Romain garde le même ordre : Lin, Clet, Clément.

A la fin du deuxième siècle, saint Irénée de Lyon, dans son Adversus haereses, dit que Clément a connu les bienheureux apôtres et conversa avec eux ; il avait encore dans l'oreille la prédication apostolique et leur souvenir devant les yeux.

Dans la première moitié du troisième siècle, Origène, le réputé disciple des apôtres et l'identifie avec ce collaborateur que saint Paul cite dans la lettre aux Philippiens (IV 2-3) :  Clément et mes autres collaborateurs dont les noms se trouvent au Livre de vie.

Dans le sillage d'Origène, Eusèbe de Césarée note : la douzième année du règne de Domitien, Anaclet, ayant été Évêque des Romains douze ans, a pour successeur Clément que l'apôtre, dans sa lettre aux Philippiens, désigne comme le compagnon de ses labeurs par ces mots : " avec Clément et mes autres collaborateurs dont les noms sont au livre de vie. "
Il existe de celui-ci, acceptée comme authentique, une épître longue et admirable. Elle a été écrite au nom de l'église de Rome à celle de Corinthe à propos d'une dissension qui s'était alors élevée à Corinthe.

En beaucoup d'Églises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.
Encore que Saint Irénée de Lyon n'en dit rien, il existait à Rome une Tradition du martyre de Saint Clément telle qu'elle affirmée par Rufin, les Papes Télesphore (+ 136) Zosime (+ 418) et le sixième Concile de Vaison (442), cependant, il n'est jamais fait mention de son tombeau.



Les actes de son martyre sont une œuvre poétique grecque du V° siècle qui, une fois le merveilleux enlevé, peuvent néanmoins fournir des indications que la Tradition a retenues : sous le règne de Trajan (98-117), le Pape Clément, trop influent sur l'aristocratie romaine, aurait été déporté au delà du Pont-Euxin, en Chéronèse Taurique (Crimée) dans les mines du désert proche de Cherson (Sébastopol) et, pour le punir de continuer son apostolat auprès des prisonniers, on lui aurait attaché une ancre au cou avant de le précipiter dans la mer.

Ce que l'on a donc de plus sûr sur Saint Clément de Rome reste la lettre qu'il adresse aux Corinthiens divisés, alors, écrit Eusèbe de Césarée que demeurait encore en vie celui que Jésus aimait : Jean, à la fois apôtre et évangéliste, qui gouvernait les Églises d'Asie, après être revenu, à la mort de Domitien, de l'île où il avait été exilé, ce que confirme Saint Clément d'Alexandrie.

On notera que Corinthe, si proche de l'apôtre Jean qui, aux dires de Saint Clément d'Alexandrie, allait sur invitation dans les pays voisins, s'adresse au successeur de Pierre, l'Évêque de Rome, ou, du moins, si celui-ci, de son propre chef, intervient dans ses affaires, c'est qu'il représente plus que l'Évêque d'une église locale.

Il suffit d'ailleurs de considérer la lettre clémentine pour voir que le Pape est d'autant plus sûr de son autorité que le ton y est tranquille et serein et que, loin d'expliquer pourquoi il intervient, il se contente de s'excuser de n'avoir pu faire plus tôt son devoir.

On se souvient aussi que les Corinthiens reçurent bien cette Épître romaine et que les communautés antiques la mettront presque au rang des écritures comme le souligne Eusèbe de Césarée : en beaucoup d'Églises, depuis longtemps et encore de nos jours, on la lit publiquement dans les réunions communes.

Le Pape Clément, en bon disciple des apôtres, s'appuie solidement sur les Écritures qu'il connaît et manie parfaitement dans de longues citations ; ceci étant, en bon lettré helléniste autant que latin, il ajoute des exemples et des maximes qui relèvent de l'univers antique où affleurent Platon, Sophocle et Cicéron ; enfin, en bon romain, il admire la bonne administration romaine et l'ordre des légions qui la fonde.

Clément de Rome est en admiration devant l'harmonie et la beauté de la création, sa Prière est lyrique et son verbe délicat et sensible.
Certes, il commande sans hésitations mais aussi sans brusquerie, modérant son énergie par une douceur soutenue et, graduellement, par de longs développements il enveloppe ses lecteurs pour les mener patiemment jusqu'à l'acceptation de la correction dont personne ne doit s'irriter.



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BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 7 mars 2007

Saint Clément, Évêque de Rome

Chers frères et sœurs,
Nous avons médité au cours des derniers mois sur les figures de chaque Apôtre et sur les premiers témoins de la Foi Chrétienne, que les écrits du Nouveau Testament mentionnent. A présent, nous consacrons notre attention aux Pères apostoliques, c'est-à-dire à la première et à la deuxième génération dans l'Eglise après les Apôtres. Et nous pouvons ainsi voir comment débute le chemin de l'Eglise dans l'histoire.
Saint Clément, Evêque de Rome au cours des dernières années du premier siècle, est le troisième Successeur de Pierre, après Lin et Anaclet.
Sur sa vie, le témoignage le plus important est celui de saint Irénée, Évêque de Lyon jusqu'en 202. Il atteste que Clément "avait vu les Apôtres", "les avait rencontrés", et avait "encore dans les oreilles leur prédication, et devant les yeux leur tradition" (Adv. haer. 3, 3, 3).
Des témoignages tardifs, entre le quatrième et le sixième siècle, attribuent à Clément le titre de martyr.
L'autorité et le prestige de cet Évêque de Rome étaient tels que divers écrits lui furent attribués, mais son unique œuvre certaine est la Lettre aux Corinthiens.
Eusèbe de Césarée, le grand "archiviste" des origines Chrétiennes, la présente en ces termes:  "Une lettre de Clément reconnue comme authentique, grande et admirable nous a été transmise. Elle fut écrite par lui, de la part de l'Eglise de Rome, à l'Eglise de Corinthe...
Nous savons que depuis longtemps, et encore de nos jours, celle-ci est lue publiquement au cours de la réunion des fidèles" (Hist. Eccl. 3, 16).
On attribuait à cette lettre un caractère presque canonique. Au début de ce texte - écrit en grec - Clément regrette que "les adversités imprévues, qui ont eu lieu l'une après l'autre" (1, 1), ne lui aient pas permis une intervention plus prompte.
Ces "adversités" doivent être comprises comme la persécution de Domitien:  c'est pourquoi la date de la rédaction de la lettre doit remonter à l'époque qui suivit immédiatement la mort de l'empereur et la fin de la persécution, c'est-à-dire tout de suite après 96.



L'intervention de Clément - nous sommes encore au I siècle - était rendue nécessaire par les graves problèmes que traversait l'Eglise de Corinthe: en effet, les Prêtres des communautés avaient été déposés par plusieurs jeunes contestataires.
Cet événement douloureux est rappelé, encore une fois, par saint Irénée, qui écrit: "Sous Clément, un conflit important étant apparu parmi les frères de Corinthe, l'Eglise de Rome envoya aux Corinthiens une lettre très importante pour qu'ils se réconcilient dans la Paix, qu'ils renouvellent leur Foi et annoncent la Tradition, qu'ils avaient reçue des Apôtres depuis peu de temps" (Adv. haer. 3, 3, 3).
Nous pourrions donc dire que cette lettre constitue un premier exercice du Primat Romain après la mort de saint Pierre.
La lettre de Clément reprend des thèmes chers à saint Paul, qui avait écrit deux longues lettres aux Corinthiens, en particulier la dialectique théologique, éternellement actuelle, entre l'indicatif du Salut et l'impératif de l'engagement moral.
Il y a avant tout l'heureuse annonce de la Grâce qui sauve. Le Seigneur nous prévient et nous donne le Pardon, il nous donne son Amour, la grâce d'être Chrétiens, ses frères et sœurs.
C'est une annonce qui remplit notre vie de Joie et qui donne de l'assurance à notre action: Le Seigneur nous prévient toujours avec sa Bonté et la Bonté du Seigneur est toujours plus grande que tous nos péchés.
Il faut cependant que nous nous engagions de manière cohérente avec le don reçu et que nous répondions à l'annonce de Salut par un chemin généreux et courageux de conversion.
Par rapport au modèle paulinien, la nouveauté est que Clément fait suivre la partie doctrinale et la partie  pratique, qui étaient constitutives de toutes les lettres pauliniennes, par une "grande Prière" qui conclut pratiquement la lettre.
L'occasion immédiate de la lettre donne à l'Évêque de Rome la possibilité d'une ample intervention sur l'identité de l'Église et sur sa mission.
S'il y eut des abus à Corinthe, observe Clément, le motif doit être recherché dans l'affaiblissement de la Charité et d'autres vertus Chrétiennes indispensables.
C'est pourquoi il rappelle les fidèles à l'Humilité et à l'Amour fraternel, deux vertus véritablement constitutives de l'existence dans l'Église:
"Nous sommes une portion sainte", avertit-il, "nous accomplissons donc tout ce que la sainteté exige" (30, 1).
En particulier, l'Évêque de Rome rappelle que Le Seigneur Lui-même "a établi où et par qui il désire que les services Liturgiques soient accomplis, afin que chaque chose, faite de façon sainte et avec son accord, soit conforme à sa Volonté...
En effet, au Prêtre suprême ont été confiées des fonctions Liturgiques qui lui sont propres, pour les Prêtres a été établie la place qui leur est propre, et aux lévites reviennent des services spécifiques.
L'homme laïc est lié à l'organisation laïque" (40, 1-5: notons qu'ici, dans cette lettre de la fin du I siècle, apparaît pour la première fois dans la littérature  Chrétienne  le terme grec "laikós" qui signifie "membre du laos", c'est-à-dire "du peuple de Dieu").

De cette façon, en se référant à la Liturgie de l'antique Israël, Clément dévoile son idéal d'Église.
Celle-ci est rassemblée par l'"unique Esprit de Grâce répandu sur nous" qui souffle dans les divers membres du Corps du Christ, dans lequel tous, unis sans aucune séparation, sont "membres les uns des autres" (46, 6-7).
La nette distinction entre le "laïc" et la hiérarchie ne signifie en aucune manière une opposition, mais uniquement ce lien organique d'un corps, d'un organisme, avec ses diverses fonctions.
En effet, l'Eglise n'est pas un lieu de confusion, ni d'anarchie, où chacun peut faire ce qu'il veut à tout instant: dans cet organisme, à la structure articulée, chacun exerce son ministère selon la vocation reçue.
En ce qui concerne les chefs de la communauté, Clément explique clairement la doctrine de la succession Apostolique.
Les normes qui la régissent découlent en ultime analyse de Dieu Lui-même. Le Père a envoyé Jésus Christ, qui à son tour a envoyé les Apôtres.
Puis, ceux-ci ont envoyé les premiers chefs des communautés et ils ont établi que d'autres hommes dignes leur succèdent.
Tout procède donc "de façon ordonnée de la Volonté de Dieu" (42). A travers ces paroles, avec ces phrases, saint Clément souligne que l'Église possède une structure Sacramentelle et non une structure politique.
L'action de Dieu qui vient à notre rencontre dans la Liturgie précède nos décisions et nos idées. L'Église est surtout un don de Dieu et non pas notre créature, et c'est pourquoi cette structure Sacramentelle ne garantit pas seulement l'organisation commune, mais également la pré-éminence du don de Dieu, dont nous avons tous besoin.
Finalement, la "grande Prière" confère un souffle universel aux argumentations précédentes. Clément loue et rend grâce à Dieu pour sa merveilleuse providence d'Amour, qui a créé le monde et continue à le sauver et à le sanctifier.
L'invocation adressée aux gouvernants revêt une importance particulière. Après les textes du Nouveau Testament, celle-ci représente la Prière la plus antique pour les institutions politiques.
Ainsi, au lendemain de la persécution, les Chrétiens, bien conscients que les persécutions allaient se poursuivre, ne cessent de Prier pour les autorités mêmes qui les avaient condamnés injustement.
Le motif est avant tout d'ordre Christologique: il faut prier pour les persécuteurs, comme le fit Jésus sur la Croix.
Mais cette Prière contient également un enseignement qui guide, au fil des siècles, l'attitude des Chrétiens à l'égard de la politique et de l'Etat.
En priant pour les autorités, Clément reconnaît la légitimité des Institutions politiques dans l'ordre établi par Dieu; dans le même temps, il manifeste la préoccupation que les autorités soient dociles à Dieu et "exercent le pouvoir que Dieu leur a donné dans la Paix et la mansuétude avec Piété" (61, 2).
César n'est pas tout. Une autre souveraineté apparaît, dont l'origine et l'essence ne sont pas de ce monde, mais "d'en haut": c'est celle de la Vérité, à laquelle revient également le droit d'être écoutée par l'Etat.

Ainsi, la lettre de Clément affronte de nombreux thèmes d'une actualité permanente. Celle-ci est d'autant plus significative, qu'elle représente, depuis le premier siècle, la sollicitude de l'Eglise de Rome qui préside à toutes les autres Eglise dans la Charité.
Avec le même Esprit, nous faisons nôtres les invocations de la "grande Prière", là où l'Évêque de Rome se fait la voix du monde entier:  "Oui, ô Seigneur, fais resplendir sur nous ton Visage dans le bien de la Paix; protège-nous de ta main puissante...
Nous te rendons grâces, à travers le Prêtre suprême et guide de nos âmes,  Jésus  Christ, au moyen duquel nous te rendons Gloire et Louange, à présent et de génération en génération, pour les siècles des siècles. Amen"

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Saint Clément patron des Marins



Lecture

Le lien de la Charité de Dieu, qui peut le raconter ? La grandeur de sa beauté, qui est capable de l’exprimer ? Elles sont ineffables les hauteurs où fait monter la charité. La charité nous unit à Dieu, « la Charité couvre la multitude des péchés », la Charité endure tout, patiente pour tout ; il n’est rien de bas dans la Charité, rien qui s’enfle ; la Charité ne sépare pas, la Charité ne fomente pas la révolte, la Charité opère tout dans la concorde ; c’est dans la Charité qu’ont été rendus parfaits les élus de Dieu ; sans la Charité il n’est rien qui plaise à Dieu. C’est dans la Charité que le Maître nous a attirés à Lui ; c’est à cause de sa Charité envers nous que Jésus Christ Notre Seigneur, selon la volonté de Dieu, a donné son Sang pour nous, sa Chair pour notre chair, et sa Vie pour nos vies.
Clément de Rome, Epître aux Corinthiens, 49



Prière
Dieu éternel et tout-puissant,
toi que nous admirons
dans la force de tes martyrs,
donne-nous de fêter dans la joie
la fête de saint Clément :
à la fois Prêtre de ton Fils
et victime,
il a signé de son témoignage
ce qu’il Célébrait,
il a confirmé par son exemple
ce qu’il Prêchait.

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Croix

M1234
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Message par M1234 Jeu 24 Nov 2016 - 7:56

Jeudi 24 Novembre 2016 : Fête des Saintes Flora et Maria, vierges et martyres († 851).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Flora.2

Saintes Flora et Marie

Martyres à Cordoue (✝ 854)

Sainte Flora ou Flore et sainte Marie qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.
À Cordoue en Andalousie, l’an 854, les Saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l’épée.
Martyrologe romain


Même ceux qui donnaient asile aux chrétiens risquaient leur vie, dans le califat de Cordoue, à cette époque.
Repoussée de partout, la jeune Flore crut entendre Jésus qui lui disait : " Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père (Jn 14, 2) ; viens chez nous, tu sera reçue "; et elle alla se livrer au juge.
Comme elle entrait dans l'église Saint-Aciscla pour dire une dernière Prière, elle rencontra Maria, jeune Moniale de son âge, dont le frère venait de subir le martyre, et qui elle aussi, traquée comme une bête, ne savait plus où aller.
Elles se rendirent ensemble au tribunal où le juge, ayant vainement tenté de les faire apostasier, les condamna à être décapitées.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flore_et_Marie_de_Cordoue

Flore et Marie de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 Novembre 851, sous le règne d'Abd al-Rahman II.
L'Église les honore comme vierges et martyres et les fête le 24 Novembre. En Espagne, on les nomme Flora et Maria.

Histoire et tradition

Flore est née à Cordoue, en Espagne, d'un père Musulman et d'une mère Chrétienne. La loi islamique faisait d'elle une Musulmane mais, en secret, elle avait été élevée dans la Foi Chrétienne.
Son frère était Musulman et dès qu'il apprit sa Foi Chrétienne, il fit emprisonner des clercs sachant qu'elle ne supporterait pas de voir quelqu'un souffrir à cause d'elle.
Puis il la dénonça au juge (le cadi) qui la força à apostasier (renoncer publiquement à sa religion).

Elle refusa et fut condamnée à être fouettée avec des verges. Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Suite à cela, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam. On considérait en effet qu'elle avait abjuré cette religion et que pour cette raison, elle méritait la mort.

Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et à s'échapper. Elle trouva refuge à Ossaria, chez une sœur où elle put reprendre des forces.
Après quelques jours, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement dans l'église Saint-Ascicle, un martyr des premiers siècles.

Là, elle rencontra Marie, Chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (récemment martyr). Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter ensemble devant le juge pour confesser leur Foi.
Elles furent immédiatement emprisonnées dans un cachot obscur peuplé de femmes grossières et de prostituées.

Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées pour avoir, selon le cadi et selon la loi, abjuré l'islam et embrassé la Foi Chrétienne. Leurs corps furent laissés aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'Évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoin de ce martyre survenu à Cordoue le 24 Novembre 851, rédigea son Exhortation au martyre.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saintes-flora-et-maria-vierges-et-martyres


Sainte Flore et sainte Marie * qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent décapitées à Cordoue pour avoir refusé de devenir musulmanes.
À Cordoue en Andalousie, l’an 854, les saintes Flora et Marie, vierges et martyres, qui, durant la persécution des Maures, furent jetées en prison en même temps que saint Euloge et périrent par l’épée.

*Marie, fille d’un père Chrétien et d’une mère arabe convertie au Christianisme, elle est originaire de Froniano, un village situé non loin de Cordoue.
Sa mère étant décédée, son frère Walabonse et elle sont élevés dans la Foi Chrétienne par leur père.
Marie devient Religieuse à Cuteclara sous la direction d’Artemia, et son frère Moine à Saint-Félix sous la direction de Salvator.
Au décès de ce dernier, Walabonse devient diacre, mais il est bientôt arrêté et exécuté par les Maures.
Très affectée par la perte de son cher frère, elle recherche dès lors la couronne du martyr. Un jour qu’elle entre à l’église Saint-Aciscle, elle fait la rencontre de Flora.

Autre biographie:
Euloge était l'animateur de la résistance Chrétienne contre l'Islam à Cordoue, quand il vit Flora pour la première fois. Elle avait été scalpée à coups de fouet.
"Et moi, écrit-il, moi, ce pécheur, ce riche en iniquités, qui dès le début de son martyre ai joui de son amitié, j'ai touché de mes mains jointes les cicatrices de cette tête vénérable et délicate, après que par des coups de fouet la chevelure virginale était tombée" (P. L., t. 115, col. 838 D; cf. 831 B).
On peut lire vers la fin de l'Instruction "Puissé-je tirer profit, moi pécheur, de ce médiocre petit livre, que j'ai écrit brûlant de votre amour spirituel, dans le dessein de vous sauver" (833 B).
Née d'un loup et d'une brebis, rose épanouie sur des épines, comme parle Euloge (831 A), Flora était vers 845 dans la fleur de sa beauté, physique et morale.
Sa mère, originaire d'un bourg à l'ouest de Cordoue, était Chrétienne et de famille noble. Son père, un païen de Séville, avait élu domicile dans la capitale : il y mourut bientôt.
La mère restait avec un fils et 2 filles. Elle fit de Flora, la plus jeune, une Chrétienne.
Elle racontait plus tard à Euloge que la petite donnait aux pauvres la portion qu'on lui servait, et "furtivement accomplissait le bienheureux jeûne".
Il fallait se gendarmer pour qu'elle mangeât, et seulement le soir. Cependant, en grandissant, Flora trouvait honteux d'avoir un Christianisme tout caché.
Son frère, Musulman fanatique, la gênait fort. Elle s'enfuit un jour avec sa sœur Baldegothone et se réfugia chez des Chrétiens.
Le frère prit des clercs comme otages et les fit incarcérer. Flora ne voulait pas qu'on souffrît pour elle : elle revint dans sa maison et se déclara prête à tout endurer pour Jésus-Christ.
Le frère, après avoir essayé de la séduire, la mena au juge.
Elle déclara avec crânerie qu'elle était au Christ depuis son enfance et qu'elle lui gardait son corps intègre.
Alors 2 satellites la maintiennent par ses bras étendus, et l'on fouaille sa tête jusqu'à la rendre chauve.
On la rend presque évanouie à son frère: qu'il la soigne, l'instruise et la ramène, si elle ne se convertit point.
Dès qu'elle se sent guérie Flora monte la nuit sur le mur du logis et saute dans la rue. Un Chrétien la recueille dans ce "chaos nocturne".
Puis elle se cache près de Tucci (Martos, diocèse de Guadix) avec Baldegothone. Cette retraite dura 6 ans (831 C).

Et Maria, compagne de Flora dans son martyre? Son père était Chrétien, originaire d'Ilipula (= Cortijo de Repla? on préfère en général Niebla). Sa mère, arabe, se convertit.
Ils eurent 2 enfants, Maria, puis un garçon, Walabonse, et se fixèrent à Froniano, village dans la montagne à l'ouest de Cordoue.
Le père, devenu veuf, s'orienta vers la vie Monastique. Walabonse devint Moine à Saint-Félix sous le Prêtre Salvator, et Maria Nonne à Cuteclara près de Cordoue, sous une sainte femme, Artemia.
Salvator étant mort, Walabonse revint chez lui et devint diacre. Maria l'aimait comme une seconde mère.
Mais il se permit de lui fausser compagnie par le martyre. Pauvre petite sainte, sans son frère... Il apparut à une Nonne : patience! Maria le rejoindrait bientôt.
"De ce jour, la vierge sentait son cœur brûler d'amour pour le martyre.
Brusquement éclairée par le Ciel, elle soupirait après le martyre avec impatiente ardeur" (840 B).
Un jour, elle partit pour le tribunal, afin de conquérir la couronne. En route, elle entra à Saint-Aciscla, et y trouva Flora, à qui le Christ avait donné rendez-vous sur sa Croix. Elles se baisèrent, firent alliance : pas de repos, tant qu'elles n'auraient pas Flora son Christ, et Maria son Walabonse.
L'assaut du juge fut facile. Flora attaqua, puis Maria. "Et moi, juge, naguère j'ai eu un frère parmi ces confesseurs magnifiques, mort après avoir démoli votre prophète.
J'imite leur courage en affirmant que Le Christ est Dieu en vérité, et jure que les rites de votre loi et vos cérémonies sont des rêveries démoniaques" (841 A).
Le cadi les envoie en un cachot malpropre, parmi des femmes de mauvaise vie. Elles se mettent à jeûner, à prier; le chant des hymnes fait passer l'horreur de l'ergastule.

Cependant Euloge, pour les fortifier contre toute tentation d'apostasie, rédigea son Instruction, à laquelle il joignit une Prière, pour obtenir la grâce de consommer le martyre (834 AD).
Enfin, après un 3ième avertissement du cadi, elles sont menées au tribunal pour être humiliées.
On les interroge, ensemble, séparément. C'est ainsi, que 10 jours avant la fin, Flora comparut seule. Il n'obtint rien et la renvoya au cachot.
Euloge, lui aussi détenu, eut alors une audience de "sa dame".
Écoutons son récit (843 B) : "Elle était belle comme un Ange, brillante de la grâce d'une clarté céleste, l'air enjoué, le visage pudique, déjà épanouie par les joies de la Patrie céleste; elle me dit en souriant 'Maître, aujourd'hui j'ai passé devant le juge, avec mon frère en face de moi, cet adversaire de notre Foi, qui m'a persécutée jusqu'à me faire choir en cette fosse.
On me demanda si je le connaissais. Je dis que c'était mon propre frère. Comment se fait-il, demanda le juge, que celui-ci soit un pilier de notre foi, et que toi tu professes le Christ?
- Je répondis : Juge, avant la 8ième année, moi aussi je vivais sous les ténèbres de l'ignorance, esclave des lois de mes pères, et servais l'erreur des gentils.
Mais, illuminée par l'auteur de la piété, je choisis la Foi des Chrétiens, pour laquelle j'ai résolu
de combattre à mort.
- Quel est, aujourd'hui, ton dernier mot par rapport à ce que tu m'as déjà exprimé?...
- Juge, je répète exactement ce que tu as entendu. Si tu m'interroges encore, ce que je dirai sera encore plus raide que la première fois.
Alors, il enfle sa gueule, tire de sa gorge gonflée des sons stridents, me menace de mort et ordonne de me ramener à la geôle."
Et après que ma dame m'eut fait son rapport avec sa voix de miel, je l'encourageai comme je pus, je lui rappelai l'espoir de la couronne méritée, puis, incliné profondément, j'adorai son visage angélique, me recommandant à ses Prières et à ses heureux mérites. Renouvelé par ses paroles très vénérables, je revins à la retraite de mon cachot."

Finalement, Flora et Maria sont menées rapidement au lieu du supplice. Elles tracent sur leur visage les signes sacrés (de la Croix).
Puis elles tendent le cou, et après la bienheureuse Flora, sainte Maria est prosternée. Les corps sont laissés aux chiens et aux oiseaux, puis on les jette au fleuve.
Le cadavre de Maria fut retrouvé, mais non celui de Flora. Leurs 2 têtes furent recueillies dans la Basilique Saint-Aciscle.
Elles moururent le 24 novembre 851, à l'heure de none (3 heures). Euloge fut libéré grâce à leur Prière, assure-t-il - le 29.
Le tour de l'entraîneur entraîné viendrait en 859. Il fit parvenir à Baldegothone la ceinture que Flora portait dans la prison.


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Message par M1234 Ven 25 Nov 2016 - 8:25

Vendredi 25 Novembre 2016 : Fête de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (IVe s.).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 1124catherine.2

Ste Catherine est une des plus célèbres martyres des premiers siècles. D'après la tradition, elle était fille de roi et avait toutes les qualités, ce qu'elle savait!..
Seul Le Christ la délivra de son orgueil et l'unit à Lui.

Son martyre fut aussi exceptionnel que son existence : après avoir converti une cinquantaine de philosophes païens, elle fut introduite dans une machine infernale composée de roues armées de pointes tournant en sens inverse.
Ses restes furent alors emportés par les anges sur le Mont Sinaï ou fut construit un Monastère en son honneur.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-catherine-of-alexandria

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/21/Sainte-Catherine-d-Alexandrie.html


Vierge et martyre (4ème s.)

L'une des plus célèbres martyres des premiers siècles. La plus jolie et la plus savante des jeunes filles de tout l'Empire.
Elle était mystiquement fiancée à la Sagesse éternelle. Son inspiration  lui fit écarter avec succès les objections contre la Foi des philosophes chargés de la convaincre de la stupidité  du Christianisme.
Sa légende a masqué son existence historique, recouverte de broderies fabuleuses. Ainsi peut-être le récit de son martyre qui la fait mourir déchiquetée par quatre roues armées de pointes.

Très populaire au Moyen Age, elle fut l'une des "voix" de sainte Jeanne d'Arc. Son culte reste très vivant au Monastère situé au pied du Mont-Sinaï où des anges l'auraient portée.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1137/Sainte-Jeanne-d-Arc.html

Mémoire de Sainte Catherine, qui fut, dit-on, vierge et martyre à Alexandrie, aussi remplie d’acuité d’esprit et de sagesse que de force d’âme. Son corps est l’objet d’une pieuse vénération au célèbre monastère du mont Sinaï.
Martyrologe romain

Je suis la descendante de l’illustre roi Costos. On m’appelle Catherine. J’ai étudié les langues, exploré toute la science des philosophes et des poètes. Mais j’ai compris: ce ne sont que vanités!
Alors j’ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ. Je n’épouserai que Mon Dieu!
"La passion de Sainte Catherine"




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-catherine-d-alexandrie.11


Catherine naquit à Alexandrie, d'une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le Baptême, Dieu lui envoya une vision où la Ste Vierge la présentait au Divin enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : « Je ne veux point la voir, elle n'est pas encore régénérée. »
À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le Baptême. Quand elle l'eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d'Amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour Céleste, et lui passa au doigt l'anneau de son alliance.

Catherine, douée d'une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l'école d'Alexandrie, et acquit la science des docteurs.
Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l'empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion Chrétienne.

La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l'éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la Prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l'ordre du cruel empereur, le Baptême du sang, gage pour eux de l'immortelle couronne.

Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l'ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris.
Pendant deux heures l'innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets.

Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes.
Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.

Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux : que son corps fût respecté après le supplice, et que l'ère des persécutions prît bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les anges sur le mont Sinaï.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 32503751-2


Une conversion un peu tardive.
Un Ermite convertit la mère de Catherine, quant à la jeune fille elle se défendit plus longtemps appuyant son paganisme sur des raisons humaines. Puis, après une vision de Vierge Marie, elle demanda le Baptême.
Dès qu'elle l'eut reçu, Jésus lui apparut et elle le prit comme époux. Les artistes ont représenté ce mariage mystique en montrant Sainte Catherine avec l'enfant Jésus qui lui passe l'anneau au doigt.

Une relation conflictuelle avec l'empereur.
Jeune, elle acquiert une connaissance tant des sciences, de l'art que de la poésie et de la philosophie.
A l'âge de 18 ans, elle rentra en conflit avec l'empereur Maximin.
Elle lui montra la vanité des idoles : « Pourquoi veux-tu perdre toute cette foule par l'erreur des idoles ? Apprends à connaître le Dieu créateur du monde et Son Fils unique Jésus Christ qui par sa Croix a délivré le monde de la géhenne. »
Incapable de répondre lui-même aux arguments de la jeune femme, l'empereur convoqua cinquante philosophes. Mais préparée par le jeûne et la Prière, Catherine fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus Christ qu'elle les convertit.
Pris de colère, Maximin condamna ces philosophes à être brûlés vifs.

Catherine martyrisée par l'empereur.
Plein d'admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, l'empereur demanda sa main mais elle s'y opposa. Maximin la martyrisa et l'enferma dans un cachot pendant douze jours où selon la légende la jeune femme fut nourrie par une colombe.

L'impératrice voulut voir Catherine. En entrant dans le cachot, elle découvrit son visage resplendissant comme le soleil. Catherine lui annonça qu'après ces tourments elle régnerait éternellement.
L'impératrice défendit Catherine. Néanmoins, Maximin décida d'abord de lui infliger le supplice de la roue garnie de pointes de fer (cette affreuse machine fut brisée et anéantie par la prière de la vierge) puis de la décapiter.
De sa blessure, jaillit du lait au lieu du sang.

Catherine mourut le 25 Novembre 305 ou 307 ou encore 310 dans la cité d'Alexandrie. Elle avait demandé au Christ que son corps fût respecté et que l'ère des persécutions prit bientôt fin.

Une tradition nous assure que des Chrétiens d'Égypte découvrirent le corps de Catherine vers le VIIIième siècle là où il avait été enterré quatre ou cinq cents ans plus tôt puis que des anges transportèrent ce corps sur le mont Sinaï.


Sainte Catherine et la Prière.
J. Bricout dans le dictionnaire pratique des connaissances religieuses reprend un discours élogieux de Bossuet au sujet de Sainte Catherine d'Alexandrie.

Ce discours rappelle que Sainte Catherine qui a étudié les sciences, a utilisé ce bien pour avancer vers la connaissance de la vérité grâce à la prière.

« Elle a contemplé du dedans la lumière de la science, (…) elle l'a répandue au dehors, au milieu des philosophes et des grands du monde » pour annoncer l'Evangile ; enfin elle l'a mise dans le commerce (…) pour gagner des âmes à Jésus-Christ. ».

Les questions de la science et de la technique sont aussi prégnantes aujourd'hui qu'au temps de Sainte Catherine. Le rapport que Catherine entretenait à la science peut m'inviter à réfléchir sur mon usage des moyens techniques qui sont à ma disposition. Comment peuvent-ils m'aider à grandir en humanité ? Puis-je les utiliser dans un rapport de liberté et non de dépendance ? Me permettent-ils de servir autrui ?

A la lecture de la biographie de Sainte Catherine, nous observons que sa relation au Seigneur est particulièrement intime et mystique. Et moi, qu'en est-il de ma relation au Seigneur ? Sans doute que chacun d'entre nous reçoit une ou des grâces (paix, douceur, confiance, dynamisme, force…) qui caractérisent notre propre prière, en ai-je conscience ?
Est-ce que j'en témoigne dans ma façon d'être ? Si oui, comment ?

La tradition des catherinettes.
La célébration des Catherinettes remonte au XVIème siècle. Selon la légende, Sainte Catherine d’Alexandrie fut demandée en mariage par l’empereur romain Maxence au IVème siècle.
L’empereur lui ordonna par la même occasion de renier sa Foi en Jésus-Christ. Comme Catherine d’Alexandrie refusa les deux demandes de l’empereur, celui-ci lui fit subir le supplice de la roue.
La légende raconte qu’elle fut décapitée et qu’un ange vint sauver son âme. Elle mourut tout en restant ferme dans sa Foi.
Elle fut Béatifiée par l’Église et on la fêta ensuite le 25 Novembre du calendrier grégorien.

Sainte Catherine devint la seule Sainte à qui l’Église décerna trois auréoles.
Les couleurs des trois auréoles de Sainte Catherine ont des significations particulières. La première auréole est verte et elle symbolise la connaissance, la seconde est rouge et rappelle que Sainte Catherine fut martyre, la troisième auréole est de couleur blanche et symbolise la virginité.
Une confrérie de jeunes filles vénéra Sainte Catherine et faisait coiffer à la plus âgée d’entre elles, la statue de la Sainte.

La célébration des Catherinettes eut lieu ensuite pour vénérer la mémoire du martyre de Sainte Catherine d’Alexandrie.
On disait à l’époque que lorsqu’une fille n’était pas encore mariée à 25 ans, elle se mariait à l’aiguille.
Par extension, la journée devint celle des couturiers et des modistes.

La fête des Catherinettes est l’occasion pour les modistes de fabriquer de nouveaux chapeaux et d’en coiffer les Catherinettes, c’est-à-dire les jeunes femmes âgées de 25 ans, encore célibataires.
Plusieurs modèles et décorations de chapeaux sont créés pour l’occasion.
Les modistes rivalisent de créativité pour offrir aux Catherinettes des couvre-chefs à leur image.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherinettes








✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte10.2


On invoque Sainte Catherine pour soulager la douleur, et pour de l'aide en cas de naissance difficile. Les pèlerins à son monastère du Mont Sinaï reçoivent une bague en souvenir de leur visite.
Nombreuses furent les compositions liturgiques inspirées à l'Occident par la Fête de ce jour. Nous nous bornons à emprunter celle-ci au Graduel de Saint-Victor, en la faisant suivre d'un beau et touchant Répons conservé par les Frères Prêcheurs [5].
Sa Fête, le 25 Novembre, donne lieu à diverses célébrations populaires, dont celles des jeunes filles à marier de plus de vingt-cinq ans, appelées les catherinettes.

Le 25 Novembre, jour de sa Fête, des jeunes filles célibataires venaient honorer sa statue et renouveler sa coiffure.
C'est de là que vient l'expression « coiffer Sainte Catherine », ainsi que la coutume, dans le milieu de la mode, du bal des catherinettes.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Stecatherine-1


Lecture
L’œil pur et froid, juste de quoi
Mettre en pièces notre cité,
Ce regard qui, ce refus qui
S’appelle la vérité.

Le lit, la table, c’est confortable
L’homme à quatre pattes au milieu.
Mais le péril, c’est l’œil où brille
L’existence de Dieu.

Alors si nous coupons le cou
A cette coupable innocence,
C’est un état, suivant constat,
De légitime défense.
Paul Claudel, Catherine d’Alexandrie


Prière


Ta prière a été entendue,
femme douée d’une intelligence divine:
car ceux qui invoquent
ton nom avec foi,
ô vénérable sainte,
le Souverain Maître les délivre
des tentations et de toute espèce de maux
de l’âme et du corps,
et il leur accorde le salut.
C’est pourquoi, Catherine,
pleins de joie,
nous te proclamons bienheureuse.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Santa-catarina-de-alexandria91.2


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Message par M1234 Sam 26 Nov 2016 - 8:23



Samedi 26 Novembre 2016 : Fête du Bienheureux Jacques (Giacomo) Alberione, Prêtre et Fondateur de la « Famille Paulinienne » (1884-1971).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 20030427-alberione.2.2

Bienheureux Jacques Alberione

Fondateur de la ‘Famille Paulinienne’ (+ 1971)

Né le 4 Avril 1884 à San Lorenzo di Fossano (Cuneo) ordonné Prêtre le 29 Juin 1907.
Béatifié le 27 Avril 2003 à Rome  par Saint Jean Paul II.
"Il comprend que Le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle mission: prêcher l'Évangile à tous les peuples, selon l'Esprit de l'Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication.

Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915)."
“Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la Prière à l'action (selon la formule traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter les signes des temps, c'est-à-dire, les formes les plus adaptées pour arriver aux âmes.

Notre Père Alberione a donné à l'Église de nouveaux moyens d'amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les moyens modernes.

Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour la gloire de Dieu et pour le bien de l'Église...”. (Paul VI)
(source: biographie sur le site internet du Vatican)

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_alberione_fr.html


"Le secret du dynamisme apostolique du Père Alberione a été, indéniablement, sa vie intérieure qui lui a permis d’être un instrument docile entre les mains de Dieu, réalisant en sa personne le mot de l’apôtre Paul: 'Ma vie c’est Le Christ'."

A voir aussi le site officiel de la Famille paulinienne.

http://www.alberione.org/


À Rome, en 1971, le Bienheureux Jacques Alberione, Prêtre. Soucieux avant tout d’évangélisation, il mit tout son zèle et son activité à orienter vers le bien de la société les moyens de communication sociale et à en faire comme des aides pour une annonce plus efficace de la vérité du Christ, et dans ce but il fonda la Société Religieuse de Saint Paul Apôtre.
Martyrologe romain.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 90002.2




Le Père Jacques Alberione, Fondateur de la Famille Paulinienne, aura été l'un des plus créatifs apôtres du XXè siècle.
Il est né à San Lorenzo di Fossano (Cuneo), le 4 avril 1884 et reçut le Baptême le lendemain même. La famille, composée par Michel Alberione, Thérèse Allocco et six enfants, était de condition paysanne, profondément Chrétienne et laborieuse.

Le petit Jacques, quatrième enfant de la famille, ressent assez tôt l'appel de Dieu: en première année élémentaire, ayant été interrogé par la maîtresse sur ce qu'il ferait quand il serait grand, il répond: “Je me ferai Prêtre”.
Les années de l'enfance s'orientèrent dans cette perspective.
La famille s'est transférée ensuite à la localité de Cherasco, paroisse San Martino, diocèse de Alba. Le curé, don Montersino, aide le jeune adolescent à prendre conscience et à répondre à l'appel de Dieu.

A 16 ans, Jacques est admis au Séminaire de Alba et y fera vite la rencontre avec celui qui sera son père, son guide, son ami et son conseiller pendant 46 ans: le chanoine Francesco Chiesa.
Vers la fin de l'Année Sainte 1900, déjà interpellé par l'Encyclique de Léon XIII “Tametsi futura”, Jacques fait l'expérience la plus décisive de son existence.

C'était la nuit du 31 Décembre 1900 qui séparait les deux siècles; il reste en Prière pendant quatre heures devant le Très Saint Sacrement et à la Lumière de Dieu se projette son avenir. Une “Lumière particulière” lui vient de l'Hostie et à partir de ce moment-là il se sent “profondément obligé de faire quelque chose pour Le Seigneur et pour les hommes du nouveau siècle”: “obligé à servir l'Église” avec les moyens nouveaux offerts par l'intelligence humaine.

L'itinéraire du jeune Alberione se poursuit intensément pendant les années d'étude de la philosophie et de la théologie.
Le 29 Juin 1907 il est ordonné Prêtre. Il connaîtra ensuite une brève mais décisive expérience pastorale à Narzole (Cuneo) en tant que Vice-curé. C'est là qu'il rencontre un jeune appelé Giuseppe Giaccardo, qui deviendra pour lui ce que Timothée signifia pour l'Apôtre Paul. Et c'est toujours à Narzole que le Père Alberione a mûri la compréhension de ce que peut faire la femme associée dans l'apostolat.



Au Séminaire de Alba, il assume aussi les fonctions de directeur spirituel des séminaristes, les grands et les petits, et enseigne différentes matières. Il se prête pour la prédication, la catéchèse et les conférences dans les paroisses du diocèse. Il consacre aussi une bonne partie de son temps à l'étude sur la situation de la société civile et ecclésiale de son temps et sur les nouvelles nécessités qui pointaient à l'horizon.

Il comprend que Le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle mission: prêcher l'Évangile à tous les peuples, selon l'Esprit de l'Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication.
Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915).
Une telle mission, pour avoir charisme et continuité, doit être assumée par des personnes consacrées, puisque “les œuvres de Dieu se font avec les hommes de Dieu”.

C'est ainsi que, le 20 Août 1914, au moment où, à Rome, mourait le Pape Pie X, à Alba le Père Alberione donnait le coup d'envoi à la “Famille Paulinienne” avec la Fondation de la Société Saint Paul. Les débuts sont très pauvres, selon la pédagogie Divine: “partir toujours de la crèche”.

Pour son œuvre, le Père Alberione s'inspire du modèle de la famille humaine. Une famille composée de Frères et de Sœurs.
La première femme qui suit le Père Alberione est une jeune fille d'une vingtaine d'années, née à Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Avec son appui, le Père Alberione fonde la Congrégation des Filles de Saint Paul (1915).
Peu à peu, la “Famille” se développe, les vocations masculines et féminines augmentent, l'apostolat se définit et prend forme.

En 1918 (Décembre) un premier groupe des “filles” est détaché pour aller à Susa. C'est ainsi que commence une courageuse histoire composée de Foi et d'esprit d'initiative, qui engendre même un style caractéristique propre: “à la paulinienne”.
Ce parcours semble ralentir lorsque, en 1923, le Père Alberione tombe gravement malade et les avis des médecins ne laissent aucun espoir.

Mais le Fondateur reprend miraculeusement le chemin: “Saint Paul m'a guéri”, racontera-t-il ultérieurement. C'est à partir de cette période que l'on trouvera, dans toutes les chapelles pauliniennes, les phrases que par rêve ou révélation le Maître Divin adressa au Fondateur: “Ne craignez pas - Je suis avec vous - D'ici je veux éclairer - Vivez dans la conversion continuelle”.



L'année suivante (1924) naît la deuxième Congrégation féminine: les Surs Disciples du Divin Maître, pour l'apostolat Eucharistique, Sacerdotal et Liturgique. Pour conduire cette nouvelle Congrégation le Père Alberione choisit une jeune Sœur: M. Scolastica Rivata, décédée à plus de 90 ans en odeur de sainteté.
Sur le plan apostolique, le Père Alberione encourage l'impression d'éditions populaires des Livres sacrés et s'oriente vers les formes les plus rapides pour faire parvenir le message du Christ aux lointains: les journaux.

Déjà en 1912 était née la revue Vita Pastorale, destinée aux curés; en 1931 naît la revue Famiglia cristiana, un hebdomadaire ayant comme but de nourrir la vie Chrétienne des familles. Viendront ensuite: La Madre di Dio (1933), “pour révéler aux âmes la beauté et la grandeur de Marie”; Pastor bonus (1937), revue mensuelle en langue latine; Via, Verità e Vita (1952), revue mensuelle pour la connaissance et l'enseignement de la doctrine chrétienne; La Vita in Cristo e nella Chiesa (1952), avec le but de faire “connaître les trésors de la liturgie, diffuser tout ce qui sert à la Liturgie, vivre la liturgie selon l'Eglise. Mais le Père Alberione pensa aussi aux jeunes: à leur intention il a fait publier Il Giornalino.

Il s'implique directement pour la construction du grand temple en l'honneur de Saint Paul, à Alba. S'ensuivront deux autres temples à Jésus Maître (Alba et Rome) et le Sanctuaire à la Reine des Apôtres (Rome). L'objectif poursuivi est surtout celui de sortir des limites locales ou nationales.

En 1926 naît la première maison filiale à Rome, suivie au cours des années successives par tant d'autres fondations en Italie et par le monde.
Dans l'entre-temps, l'œuvre spirituelle grandit elle aussi. Le Fondateur transmet l'esprit de piété à travers les “dévotions”, chargées d'un profond sens apostolique:
A Jésus Maître et Pasteur “Voie, Vérité et Vie”, à Marie Mère, Educatrice et Reine des Apôtres; à Saint Paul Apôtre.
Et c'est justement en base de cette référence à l'Apôtre que le Père Alberione offre à l'Église les 9 institutions fondées sous l'appellation de “Famille Paulinienne”.

Pour le Fondateur, le premier engagement doit être la pleine configuration avec Le Christ: accueillir Le Christ total Voie, Vérité et Vie, dans toute la personne, intelligence, volonté, cœur, forces physiques.
Ces orientations parurent dans une petite plaquette intitulée Donec formetur Christus in vobis (1932).

Au mois d'Octobre 1938, le Père Alberione fonda la troisième Congrégation féminine: les Sœurs de Jésus Bon Pasteur ou “Pastourelles”, destinées à l'apostolat pastoral direct et collaboratrices des Pasteurs.
Pendant la pause forcée de la seconde guerre mondiale (1940-1945), le Fondateur ne s'arrête pas dans son parcours spirituel. Il accueille progressivement la Lumière de Dieu, dans un climat d'Adoration et de Contemplation, comme en témoignent ses Taccuini (bloc-notes) spirituels, dans lesquels le Père Alberione consignait ses inspirations ainsi que les moyens à adopter pour répondre au projet de Dieu.

Et c'est dans cette atmosphère spirituelle que prennent forme les méditations que chaque jour il prêche à ses fils et à ses filles, les directives pour l'apostolat, la prédication d'un grand nombre de récollections et de retraites spirituelles (recueillis dans autant de petits volumes). L'empressement du Fondateur est toujours le même: faire comprendre à tous que “la première tâche dans la Famille Paulinienne sera la sainteté de la vie, la deuxième la sainteté de la doctrine”. C'est dans cette perspective que doit être compris son Projet d'une Encyclopédie sur Jésus Maître (1959).

En 1954, rappelant le 40éme anniversaire de Fondation, le Père Alberione accepta pour la première fois qu'on écrive sur sa vie dans une brochure intitulée Mi protendo in avanti et acquiesce à la demande de fournir quelques notes personnelles sur les origines de la Fondation.
C'est de cette manière que vit le jour le petit volume Abundantes divitiae gratiae suae, considéré comme “l'histoire charismatique de la Famille Paulinienne”.

Une Famille qui continua à se compléter entre 1957 et 1960, avec la Fondation de la quatrième Congrégation féminine, l'Institut Regina Apostolorum pour les Vocations (Sœurs de la Reine des Apôtres), et les Instituts de vie séculaire consacrée: Saint Gabriel Archange, Marie de l'Annonciation, Jésus Prêtre et Sainte Famille.

En total 10 institutions (y compris les Coopérateurs Pauliniens) unies entre elles par le même idéal de sainteté et d'apostolat: l'avènement du Christ “Voie, Vérité et Vie” dans le monde, à travers les instruments de la communication sociale.
Entre les années 1962 et 1965, le Père Alberione est protagoniste silencieux mais attentif du Concile Vatican II, participant chaque jour à ses sessions.

Mais, il connaît aussi d'autres épreuves douloureuses: la mort prématurée de ses deux premiers collaborateurs, Timothée Giaccardo (1948) et Tecla Merlo (1964); le souci pour les communautés en difficulté et, pour lui personnellement, une crucifiante scoliose qui le tourmentait jour et nuit.

Il vécut 87 ans. Ayant accompli l'œuvre que Dieu lui avait confiée, le 26 novembre 1971 laissa la terre pour prendre son poste dans la Maison du Père.
Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la Bénédiction du Pape Paul VI, un Pape qui n'a jamais caché son admiration et sa vénération envers le Père Alberione.





En effet, le témoignage que ce Pontife livra lors de l'audience qu'il accorda à la Famille Paulinienne le 28 juin 1969 est émouvant (le Fondateur avait 85 ans):
“Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la Prière à l'action (selon la formule traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter les signes des temps, c'est-à-dire, les formes les plus géniales pour arriver aux âmes.

Notre Père Alberione a donné à l'Église de nouveaux moyens d'amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les moyens modernes.

Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour la Gloire de Dieu et pour le bien de l'Église...”.
Le 25 Juin 1996, le Pape Saint Jean Paul II signa le décret reconnaissant les vertus héroïques du futur Bienheureux.



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Dans une mémorable audience accordée au Père Alberione et à un groupe nombreux de ses fils et de ses filles, le 28 juin 1969, le Pape s’exprimait ainsi :
« Le voilà: humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli dans ses pensées, passant de la Prière à l’action, toujours attentif à saisir les "signes des temps", c’est-à-dire les moyens les plus efficaces de communiquer avec les humains; notre cher Père Alberione a donné à l’Église de nouveaux instruments pour s’exprimer, de nouveaux moyens pour donner vigueur et rayonnement à son apostolat, une nouvelle conscience de sa mission pour l’évangélisation au moyen des médias de masse. “Permettez, cher père Alberione, que le Pape se réjouisse de votre long, fidèle et inlassable travail, et des fruits qu’il a produits pour la gloire de Dieu et le bien de l’Église.” »    
Le Père Jacques Alberione, aura été l'un des plus créatifs apôtres du XXème siècle.

Le 25 Juin 1996, le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) signa le décret reconnaissant ses vertus héroïques et le Béatifia le 27 Avril 2003 à Rome.



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Message par M1234 Dim 27 Nov 2016 - 8:45

Dimanche 27 Novembre 2016 : Fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse (1830).

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27 Novembre : Fête de la Médaille Miraculeuse
- Ste Catherine Labouré raconte

Extrait du récit de l'apparition à Ste Catherine Labouré



En ce moment, je sentis l'émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l'exprimer.
La Sainte Vierge m'expliqua comment je devais me conduire dans mes peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l'autel, elle me dit de venir me jeter là et d'y répandre mon cœur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j'aurais besoin.

Puis elle me dit encore : Mon enfant, je veux vous charger d'une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c'est pour la Gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance.
Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos Oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme.

Je demandai alors à la Sainte Vierge l'explication des choses qui m'avaient été montrées. Elle me répondit : Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes.
(La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela).
Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits.

Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de Saint Vincent sur les deux Communautés.
Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !

Il y aura des victimes dans d'autres Communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela).
Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l'Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau).
Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse.

(...) Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge ; tout ce que je sais, c'est qu'après m'avoir parlé longtemps, elle s'en est allée, disparaissant comme une ombre qui s'évanouit.

Le 27 Novembre 1830, qui était un samedi et la veille du premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, j'ai cru entendre, du côté droit du sanctuaire, comme le bruit d'une robe de soie.

J'aperçus alors la Sainte Vierge auprès du tableau de Saint Joseph ; sa taille était moyenne et sa figure si belle, qu'il me serait impossible d'en décrire la beauté.

Elle était debout, vêtue d'une robe blanc-aurore, de la forme qu'on appelle " à la Vierge ", c'est-à-dire montante et à manches plates.
La tête était couverte d'un voile blanc qui descendait de chaque côté jusqu'aux pieds. Elle avait les cheveux en bandeaux, et, par-dessus, une espèce de serre-tête garni d'une petite dentelle posée à plat sur les cheveux.
La figure était assez découverte, et les pieds reposaient sur un globe, ou mieux, une moitié de globe ; du moins, je n'en vis que la moitié.
Ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, tenaient d'une manière très aisée un autre globe.

Elle avait les yeux élevés vers le Ciel, et sa figure s'illumina pendant qu'elle offrait le globe à Notre Seigneur.

Tout à coup, ses doigts se sont remplis d'anneaux et de pierres précieuses très belles ... Les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés, ce qui l'enveloppait d'une telle clarté, que l'on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.
Les pierreries étaient plus ou moins grosses, et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants.

Je ne saurais dire ce que j'éprouvai, ni tout ce que j'ai appris en si peu de temps.

Comme j'étais occupée à la Contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur moi et une voix me dit au fond du cœur :
Ce globe que vous voyez représente le monde entier et particulièrement la France et chaque personne en particulier.

Et la Sainte Vierge ajouta : Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent, me faisant entendre ainsi combien elle est généreuse envers ceux qui la prient.
Dans ce moment, j'étais ou je n'étais pas ... je ne sais ... je jouissais ! Il se forma alors, autour de la Sainte Vierge, un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait, écrites en lettres d'or, ces paroles :
O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Alors une voix se fit entendre qui me dit : faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces ; en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance.
A l'instant le tableau m'a paru se retourner où j'ai vu le revers de la médaille ; inquiète de savoir ce qu'il fallait mettre du côté du revers de la médaille, après bien des prières, un jour, dans la méditation, il m'a semblé entendre une voix qui me disait : l'M et les deux cœurs en disent assez.


Ce 27 Novembre, l’Église Orthodoxe fête la Vierge Marie en son icône du signe. Nous allons voir que ces deux Fêtes sont intimement liées.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Vierge-du-signe1

Fête de la Vierge Marie en son icône du signe

Miracle commémoré chaque année

Novgorod en Russie possédait une icône de la Mère de Dieu sur le modèle byzantin de la Vierge du Signe.
Ce modèle représente Marie portant en médaillon, sur le devant, Le Christ enfant et Bénissant.

Son nom évoque le "signe de la Vierge enceinte" annoncé par le prophète Isaïe.
Le 27 novembre 1150, la ville est assiégée.
Son Archevêque place l’icône au-dessus des remparts ; la Vierge est frappée d’une flèche, les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège.
Ce miracle est commémoré chaque année.

Six cent quatre vingt ans plus tard, la Mère de Dieu apparaît à une humble Religieuse, Sœur Catherine Labouré que nous fêterons demain, 28 Novembre et lui fait réaliser une médaille, la Médaille Miraculeuse, en raison des innombrables miracles qui lui sont attribués.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9305/Sainte-Catherine-Laboure.html


Voir aussi: Le site officiel de la chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse - Les apparitions un 27 novembre... - 27 novembre Fête de la Médaille Miraculeuse
- Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse... (Diocèse de Paris).

http://www.chapellenotredamedelamedaillemiraculeuse.com/


http://www.paris.catholique.fr/27-novembre-Notre-Dame-de-la.html


Réjouis-toi, Mère de Dieu, joie des anges et des hommes ; réjouis-toi, ferme espoir et protection de la ville ; réjouis-toi, car par ta puissance, nous terrassons nos ennemis ; réjouis-toi, Mère du soleil spirituel qui éclaire les fidèles et plonge les infidèles dans l’obscurité ; réjouis-toi, ô Vierge, louange des Chrétiens.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Icoana-maicii-domnului-a-semnului.2

Cette icone est particulièrement  honorée chez nos Frères Orthodoxes.
Le vocable de cette icône semble avoir deux origines:

- La première dénomination de Signe, est rattachée par certains à la prophétie que fit Isaïe, concernant la Vierge qui devait enfanter:
"Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : voici, la jeune fille est enceinte, elle va enfanter un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel", faisant de cette icône, l'image prophétique de l'Incarnation.

-La seconde origine de la dénomination de Vierge du Signe, semble être liée à un miracle, signe de la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, au temps du siège de la cité de Novgorod, par les soldats de Souzdal en 1170.

Épuisés par une lutte inégale, les habitants de Novgorod placèrent leur espoir dans Le Seigneur et Sa Mère Toute Pure.
L'Archevêque Ioann, mû par une inspiration Divine, alla chercher l'icône de la Mère de Dieu dans l'Église du Sauveur, sur le Lac Il'Men, puis il l'apporta sur le murs de la ville, tandis que les fidèles, accourus sur le lieu de l'attaque ennemie, continuaient leur supplication éplorée.

Une flèche lancée par les troupes de Souzdal frappa l'image sacrée, qui se retourna vers Novgorod en laissant couler ses larmes sur la chape de l'Archevêque. Les ténèbres couvrent la ville et les ennemis doivent lever le siège.

C'est ainsi que l'icône miraculeuse donna aux assiégés le « Signe » que la Reine du Ciel priait Son Divin Fils pour la libération de la cité. Et Novgorod fut sauvée.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Chapelle-rue-du-bac

En ce même jour, l'on honore dans l'Église Catholique, les apparitions de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse à Sainte Catherine Labouré, Rue du Bac, à Paris en 1830, qui demanda la frappe de la célèbre médaille, qui du fait des innombrables prodiges, promis à ceux qui la porteraient, gagna rapidement son nom de Médaille Prodigieuse, ou Médaille Miraculeuse.

Ces Fêtes sont intimement liées, non seulement par la date mais par Marie, qui ne cesse de nous accorder des signes en tous genres, quand nous l'invoquons sous les doubles vocables fêtés ce 27 Novembre.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 92082b-2

Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Entrée au noviciat depuis quelques jours seulement,  Ste Catherine Labouré  fut gratifiée de plusieurs faveurs célestes. La Très Sainte Vierge Marie daigna lui apparaître à six reprises.


http://www.vangelodelgiorno.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20111128&id=8540&fd=0

La seconde apparition eut pour objet la manifestation de la Médaille Miraculeuse.

Voici en substance le rapport que la voyante en a fait à son confesseur, le Père Jean-Marie Aladel :
« Le 27 Novembre 1830, un samedi avant le Premier Dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, j'étais à la chapelle quand il m'a semblé entendre du bruit du côté de l'épître, comme le froufrou d'une robe de soie.
Ayant regardé de ce côté-là, j'aperçus la Sainte Vierge. Elle était debout, habillée de blanc, une robe en soie blanche aurore à manches plates, un voile blanc qui descendait jusqu'en bas.

En-dessous du voile, j'ai aperçu Ses cheveux en bandeaux ; la figure était assez découverte et Ses pieds appuyés reposaient sur une boule.
Elle tenait aussi une boule dans Ses mains représentant le globe terrestre.
Ses mains étaient élevées à la hauteur de l'estomac, d'une manière très aisée et les yeux élevés vers le Ciel.

Sa figure était de toute beauté ; je ne pourrais la dépeindre. Et puis, tout à coup, j'ai aperçu des anneaux à Ses doigts revêtus de pierreries plus belles les unes que les autres ; leur éclat couvrait tout le bas et je ne voyais plus Ses pieds.



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A ce moment, il s'est formé un tableau un peu ovale autour de la Vierge Sainte, avec au haut, ces mots écrits en lettres d'or : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous".
Une voix se fit alors entendre qui me dit : “Faite frapper une médaille sur ce modèle ; toutes les personnes qui la porteront au cou recevront de grandes grâces. Les grâces seront abondantes pour tous ceux qui la porteront avec confiance.”    

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Revers10-2

Le tableau se retourna soudain et je pus contempler le revers de la Médaille sur lequel était gravé le monogramme de la Sainte Vierge, composé de la lettre M, surmonté d'une Croix, avec une barre à la base. Au-dessous de cette lettre M, côte à côte, les deux Saints Cœurs de Jésus et de Marie. »

L'approbation officielle de l'Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l'authenticité de l'origine Céleste de la Médaille Miraculeuse.

Dans le courant de Décembre, Ste Catherine Labouré a une nouvelle apparition très semblable à celle du 27 Novembre, et au même moment, pendant l’Oraison du soir : la messagère choisie par l’Immaculée reçoit de nouveau l’ordre de faire frapper la Médaille par l’entremise de son Confesseur, le prudent Père Aladel.
Ce sera quand même fait en 1832 avec la permission de l’Archevêque de Paris, Monseigneur de Quélen.

Symbole suffisamment clair, cette Médaille nous rappelle que nous sommes des Chrétiens rachetés par un Dieu Crucifié en face de sa Mère douloureuse ; que nous sommes les enfants d’un Dieu qui nous aime, qui nous donne son Cœur et qui demande en retour le nôtre pour étendre son Royaume d’Amour et de Paix parmi les hommes, et en priorité parmi les plus souffrants, comme va le faire Sœur Catherine.
Méditons ce langage convaincant de la Médaille ! Elle est un saisissant raccourci de notre Foi Chrétienne.

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Pendant un an, Sainte Catherine Labouré fut traitée de visionnaire par son directeur. Marie vint de nouveau la visiter en cet endroit et se plaignit de ce que la Médaille n’avait pas encore été frappée.
Dès son premier entretien avec le Père Aladel, Sœur Catherine lui avait fait promettre de ne jamais révéler son nom à qui que ce soit; elle-même garda inviolablement son secret.

Le Père Aladel confia ses scrupules à Monseigneur de Quélen, Archevêque de Paris. Le pieux prélat l’encouragea à faire frapper la Médaille, ce qui n’engageait en rien l’autorité ecclésiastique et ne pouvait que contribuer à faire honorer la Très Sainte Vierge Marie.

Le Père Aladel n’hésita plus et commanda vingt mille médailles.
En trois ans, plus de cinq millions de médailles furent vendues. Sa diffusion internationale fut accompagnée d’incessants prodiges, de guérisons et d’innombrables conversions
Pendant que la Médaille Miraculeuse inondait les cinq continents de ses inénarrables bienfaits, Sainte Catherine Labouré continuait de se dévouer dans l’obscurité au service des vieillards.

A l’âge de soixante-dix ans, juste avant de mourir, elle confia son secret à sa supérieure. L’approbation officielle de l’Église, les merveilles opérées en si grand nombre, et enfin la prodigieuse humilité de la voyante garantissent l’authenticité de l’origine Céleste de la Médaille Miraculeuse.





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Ô Très Sainte Vierge, ô ma Mère, regardez mon âme avec Miséricorde, obtenez-moi un esprit d’Oraison qui me fasse toujours recourir à vous ; obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner.



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Mon enfant, je veux vous charger d'une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c'est pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme.

Je demandai alors à la Sainte Vierge l'explication des choses qui m'avaient été montrées. Elle me répondit : Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits.
Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés. Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !
Il y aura des victimes dans d'autres communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela). Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l'Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau).
Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Pri-res-mariales-1


Prière de Saint Jean Paul II à la Chapelle

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous »

Telle est la Prière que tu as inspirée, ô Marie, à Sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans; et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier! […]






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Medaille-27-nov-1831


Tu es bénie entre toutes les femmes!
Tu as été associée intimement à toute l'œuvre de notre Rédemption, associée à la Croix de notre Sauveur; ton cœur a été transpercé, à côté de Son Cœur. Et maintenant, dans la Gloire de Ton Fils, tu ne cesses d'intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l'Église dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes, à la seule condition que nous osions Te les demander, que nous approchions de Toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d'une enfant.
Et c'est ainsi que Tu nous mènes sans cesse vers Ton Divin Fils.



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Message par M1234 Lun 28 Nov 2016 - 8:17

Lundi 28 Novembre 2016 : Fête de Sainte Catherine Labouré, Vierge, Religieuse des Filles de la Charité (1806-1876).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 P1240775-paris-vii-nd-medaille-miraculeuse-niche-et-statue-rwk
Chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse (niche avec statue de la cour d'entrée) – Rue du Bac. Paris VII.




Catherine Labouré

Catherine Labouré est née le 2 Mai 1806 dans un village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers. Elle est la huitième de dix enfants de Pierre et Madeleine Labouré, propriétaires fermiers.
La mort de Madeleine, à 46 ans, plonge la famille dans le deuil.
Catherine, en larmes, monte sur une chaise pour embrasser la statue de la Sainte Vierge et dit: « Maintenant, tu seras ma maman ».

A vingt-quatre ans, Catherine, après avoir vaincu beaucoup d'obstacles, entre comme novice à la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.
C'est là, dans la chapelle, que la Sainte Vierge lui apparaît quelques mois plus tard, la première fois, le 19 Juillet 1830, pour lui annoncer une mission, la deuxième fois, le 27 Novembre qui suit, pour lui révéler la médaille que Catherine est chargée de faire frapper.

L'année suivante, son séminaire achevé, Sœur Catherine est affectée à Reuilly, alors faubourg déshérité du sud-est de Paris.
Elle assurera jusqu'à la fin de sa vie le service des vieillards, dans l'incognito le plus total tandis que la médaille se répand miraculeusement dans le monde entier.

Catherine Labouré meurt le 31 Décembre 1876 dans la paix: "Je m'en vais au Ciel… voir Notre-Seigneur, sa Mère et Saint Vincent."

En 1933, à l'occasion de sa Béatification, on ouvre le caveau de la chapelle de Reuilly. Le corps de Catherine est retrouvé intact et transféré dans la chapelle de la rue du Bac et installé sous l'autel de la Vierge au Globe.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-catherine-laboure


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Catherine-et-la-medaille-miraculeuse.2

Sainte Catherine Labouré (1806-1876)

Paysanne sans instruction, elle entra chez les filles de la Charité à 24 ans.
Ce fut à Paris, rue du Bac, pendant son noviciat que la Vierge Marie lui apparut et la chargea de diffuser la "médaille miraculeuse".

Personne ne sut cependant durant sa vie, hormis ses Confesseurs, que c'était elle la "voyante de la rue du Bac".
Elle travailla en effet toute sa vie dans un hospice, à soigner les vieillards, comme si de rien n'était.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Cather10.2

Catherine Zoé Labouré, neuvième enfant d'une famille de dix-sept (sur les dix-sept maternités rapprochées qui ont usé précocement Madame Labouré, il reste dix enfants), vint au monde le 2 mai 1806, à Fain-les-Moutiers, petit village de la Côte-d'Or. Enfant, elle était surtout connue par son deuxième prénom, Zoé.

À neuf ans, elle perdit sa mère. On la vit alors monter sur une chaise, saisir la statue de Notre-Dame, l'embrasser longuement et la presser sur son cœur en disant : « Je n'ai plus de maman ; soyez vous-même ma maman, bonne Sainte Vierge ! »

À onze ans, la fillette dut remplir l'office de mère au foyer domestique. Prenant la direction intérieure de la ferme paternelle, elle devenait responsable des travaux domestiques.
Malgré son peu d'instruction, Catherine s'occupa de former à la piété sa petite sœur et son petit frère. Après son travail, elle se rendait souvent à l'église et priait devant l'autel de la Vierge.

En 1830, après un séjour de deux ans chez deux de ses frères qui demeuraient près de Paris, Catherine Labouré fit trois mois de postulat à Châtillon-sur-Seine et entra au Séminaire des Filles de la Charité, rue du Bac, toujours à Paris.

Sœur Catherine fut favorisée de grâces exceptionnelles durant les six mois de son noviciat. Au moment de la Messe, Notre-Seigneur se manifestait à sa petite servante. Dans sa ferveur, elle désirait voir la Très Sainte Vierge et demanda cette faveur par l'intermédiaire de son ange gardien.

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, veille de la Fête de St Vincent de Paul, le cœur de ce Saint lui apparut dans la chapelle du Couvent.
La Ste Vierge lui apparut et lui prédit des souffrances à venir tout en l'assurant du soutien de ses grâces maternelles.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Rue-du-bac.2

Lors de la deuxième apparition de la Reine du Ciel, Catherine Labouré reçoit la mission de répandre la médaille miraculeuse par le monde et de faire éclore sur des milliers de lèvres l'invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ! » La Prière fut le premier moyen qu'employa la voyante pour remplir sa mission.

Sœur Catherine Labouré disait le chapelet avec tant d'onction et de grâce que les anciennes Religieuses se faisaient un plaisir d'aller le réciter en sa compagnie. « Aimez bien votre Mère du Ciel, avait-elle coutume de dire, prenez-la pour modèle ; c'est la plus sûre garantie du Ciel. »

Son deuxième moyen pour accomplir infailliblement sa mission de faire glorifier Marie et de sauver les âmes fut la Pénitence qu'elle accomplit tout bonnement dans les emplois manuels les plus modestes dans lesquels elle se plaisait : service de la cuisine, soin de la basse-cour, garde de la porte.

Son carnet de retraite de 1839 nous révèle son désir de souffrir : « Ô Cœur Immaculé de Marie, sollicitez pour moi la Foi et l'Amour qui vous attacha au pied de la Croix de Jésus. Ô doux objet de mes affections, Jésus et Marie, que je souffre pour vous, que je meure pour vous, que je sois toute à vous, que je ne sois plus à moi ! »

En janvier 1831, Catherine Labouré fut transférée à l'hospice d'Enghien, au Faubourg St-Antoine, à Paris. Employée d'abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle demeura ensuite affectée pendant près de quarante ans à la salle des vieillards, ajoutant le soin de la basse-cour à cet office.

C'est dans cet obscur et généreux dévouement que la mort trouva cette fidèle servante de Dieu, le 31 Décembre 1876. Elle trépassa à l'âge de soixante-dix ans.
Cinquante-six ans après son décès, lors de l'ouverture de son tombeau, son corps fut trouvé dans un état de parfaite conservation.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Santa-catalina-labour-c3-a9-y-medaille-miraculeuse

Pour un approfondissement voir et lire :

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ourladyofthemiraculousmedal-apparition1-1

Invocation à Sainte Catherine Labouré

Sainte Catherine, vous qui aviez coutume de dire
« Aimez bien votre Mère du ciel, prenez-La pour modèle ;
c’est la plus sûre garantie du ciel… »,
intercédez pour moi auprès d’Elle,
moi qui ne suis pas digne de la contempler,
comme vous avez eu le bonheur de le faire ;
je sais que, grâce à vous,
qui avez protégé les petits et les humbles,
qui avez soigné les vieux et les malades,
ma prière sera exaucée ;

Comme vous, Sainte Catherine,
je veux solliciter la Foi et l’amour du Cœur Immaculé de Marie,
afin que sa Grâce se répande,
sur moi et sur les miens,
et donne la santé de l’esprit,
la guérison du corps, la délivrance de tout péril ;

Avec vous, Sainte Catherine,
je chanterai les louanges de Jésus,
doux objet des affections de Marie,
qui souffrit pour nous,
mourut pour nous et ressuscita pour nous.
Amen.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Chasse-de-ste-catherine-1

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Message par M1234 Mar 29 Nov 2016 - 16:33

Mardi 29 Novembre 2016 : Fête de Saint Sernin (ou Saturnin), Évêque et martyr († vers 250).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Tomb-of-saint-saturnin-basilique-saint-sernin-exposures-blending.11
Tombeau de Saint Saturnin dans la Basilique Saint-Sernin à Toulouse :
Le martyr de Saturnin traîné sur les marches du capitole romain par un taureau
Inscription OSSA SANCTI SATURNINI (les os de Saint Saturnin).


http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161129&id=8625&fd=0



 
Puis il fut attaché par les pieds à un taureau furieux que l'on devait immoler et traîné le long du cardo maximus (la rue Saint-Rome) jusqu'à la rue du Taur (taureau).

Son corps aurait été lâché à l'endroit de l'actuelle église du Taur qui s'est appelée Notre-Dame de Saint-Sernin jusqu'au XVIème siècle.
C'est là que le corps aurait été enterré en cachette.
À la fin du IVème et au tout début du Vème siècle l'Évêque Exupère prit la décision de transférer les reliques de Saint Sernin à l'emplacement de la Basilique actuelle et d'y construire un édifice.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 593
l est difficile de retirer l'histoire de la légende. Il aurait été envoyé par saint Pierre lui-même. Le plus sûr est de dire qu'il fut du nombre des missionnaires qui, comme saint Denys de Paris, vinrent dans les années 250, évangéliser les Gaules.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1985/Saint-Denis-de-Paris.html

Il fonda le siège épiscopal de Toulouse.
De nombreuses localités portent son nom dans diverses régions du sud de la France.
La commune de Saint-Saturnin, Puy de Dôme, 63450, est dédiée à Saint Saturnin, martyr, premier Évêque de Toulouse au IIIe siècle, dont les reliques ont été ramenées en Auvergne au VIe siècle.

L'église de Saint-Saturnin est la plus petite des 5 Basiliques majeures d’Auvergne. (diocèse de Clermont-Ferrand)

http://clermont.catholique.fr/decouvrir-le-diocese/patrimoine-religieux/l-eglise-de-saint-saturnin.html

"Après l'Ascension du Sauveur, au début de la prédication apostolique, Saturnin chargé de mission par saint Étienne, vint à Toulouse où il convertit beaucoup de monde. Puis, il alla dans les provinces voisines prêcher la Parole de Dieu. Il partit pour Eauze. En passant à Auch, il apprit, par révélation divine, le martyre de saint Pierre. En son honneur, il bâtit une église  sur les bords du Gers. Ensuite, il poursuivit son voyage, arriva à Eauze et franchit les Pyrénées semant partout les graines du salut.

Après tant d'efforts pour répandre partout la doctrine du Christ, il revint à Toulouse. Les démons qu'on y vénérait le redoutaient tellement qu'ils cessèrent de rendre leurs oracles, malgré les sacrifices d'animaux qu'on leur offrait. Émus par ce silence inattendu, les ministres de la superstition résolurent de le faire mourir.

En présence d'une foule considérable, on décida d'offrir un taureau en sacrifice, en vue d'apaiser les dieux.
Saturnin vint à passer et quelqu'un, dans la foule, le reconnut: 'C'est lui, s'écria-t-il, l'adversaire de notre culte ! Vengeons, et notre honneur et leur gloire: son immolation calmera leur courroux; sa mort les comblera de joie.'
À l'appel de cette voix, la foule en délire fit cercle autour du Saint. Un Prêtre et deux diacres parvinrent à s'échapper. Saturnin, seul, est traîné au Capitole.

On le pousse à sacrifier aux démons. Il témoigne: 'Je ne connais qu'un Dieu unique et véritable, c'est à lui que j'immolerai les sacrifices de louanges. Vos dieux sont des démons'. À ces mots du saint Évêque, ils passèrent, autour du taureau qui devait être immolé, une corde à laquelle ils attachèrent les pieds du Saint.

Puis, ils excitent vivement le taureau qui dévala les degrés du Capitole vers la plaine. Aussitôt, tête brisée, crâne décervelé, corps tout entier déchiré, il rendit à Dieu son âme admirable." (diocèse de Pamiers)

http://ariege-catholique.cef.fr/site/306.html[/u






Saint Saturnin et l’Albigeois - Quand et comment la Bonne Nouvelle de l’Évangile est-elle parvenue dans l’Albigeois? On ne peut répondre avec certitude à cette question.
Il est cependant fort probable que les premiers Chrétiens de notre pays soient venus de Toulouse; l’importance de cette cité et la commodité des chemins la reliant à la vallée du Tarn ont dû favoriser l’implantation des premiers fidèles.

Or, il y avait une Église à Toulouse au milieu du IIIe siècle, avec un Évêque Saturnin ou Sernin martyrisé lors de la persécution de Dèce. Il est fort vraisemblable que les membres de cette communauté aient porté témoignage dans la région environnante.
C’est ce souvenir qui a sans doute été à l’origine de la vénération du saint Martyr dans le diocèse d’Albi." (Les saints

À Toulouse, commémoraison de Saint Saturnin (ou Sernin), Évêque et martyr. Il fut, dit-on, au temps de Dèce, arrêté par les païens au capitole de cette ville et précipité du haut des degrés jusqu’en bas, et ainsi, la tête brisée, le corps broyé, il rendit son âme au Christ, vers 250.
Martyrologe romain

Resplendis, vivifiante Croix du Seigneur. Illumine les cœurs. Manifeste la splendeur de ta beauté, accorde tes dons et tes bienfaits aux fidèles qui implorent la grâce du Salut
Lucernaire du Carême - Triode de la liturgie grecque.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Confre10.2



Histoire et légende

Il est difficile de séparer ce qui relève de l'histoire et ce qui est plutôt de l'embellissement légendaire, lié notamment aux croyances religieuses et aux traditions populaires.
Cependant c'est la Passio sancti Saturnini (Passion de Saint Saturnin) , « texte à usage Liturgique rédigé pour l'essentiel dans le premier quart du Ve siècle » qui nous rapporte ces débuts de l’Église de Toulouse et détaille le martyre de son premier Évêque.
Ce texte, rédigé environ 150 ans après les évènements du martyre, décrit une histoire simple de telle sorte qu'il est facile, encore aujourd'hui, de la relater avec concision. La mémoire du martyre a dû se transmettre à travers la Liturgie, en raison du culte funéraire entretenu sur sa tombe.
Elle s'est transmise oralement pendant les années suivant sa mort et ne s'est pas perdue comme le prouve les actions de ses successeurs du IVe siècle Hilaire et Selve (ou Silve) dont nous parlerons plus loin.
Cependant si la Passio s'est surement inspirée de la Liturgie, elle a peut être repris également d'autres écrits aujourd'hui disparus.
Saturnin est envoyé de Rome par le Pape Fabien, pour évangéliser la Gaule. En passant par Nîmes, un disciple se joint à lui, Honest.
Ensemble, ils vont jusqu'à Pampelune, en Espagne. Ils y rencontrent et consacrent le futur saint Firmin.
Honest subit le martyre, et Saturnin, accompagné d'Hilaire, son futur successeur, revient sur ses pas pour s'arrêter à Toulouse.
Martyre de Saint Saturnin - église de Daumazan-sur-Arize (Ariège) - XIIe siècle.
Saturnin sillonne la région à des fins d'évangélisation.
En 250, attribuant le silence des oracles à ses passages fréquents devant le Capitole (temple majeur de la cité antique), des prêtres païens lui demandèrent d'honorer l'empereur en lui sacrifiant un taureau.
Son refus valut à Saturnin d'être attaché au taureau du sacrifice. La légende raconte que le taureau, pris d'une rage folle, descendit à toute allure les marches du Capitole, traînant derrière lui l'Évêque. Sa tête explosa sur les marches du temple.
Le taureau aurait rejoint la campagne en passant par la porte nord de la ville, la Porterie, alors protégée par des remparts.
Cette porte était située à l'emplacement de l'actuelle place du Capitole. Le taureau aurait abandonné Saturnin sur la route de Cahors, la rue du Taur, lui donnant ainsi le nom qu'on lui connaît aujourd'hui.


elon une autre légende, la gare Matabiau serait située sur l'emplacement où ledit taureau (biau) aurait été tué (matar).
En fait buòu désigne le bœuf en occitan et le nom de Matabiau vient de l'endroit où on abattait les bœufs à l'époque médiévale.
Le corps sans vie du malheureux fut recueilli par les saintes Puelles, deux jeunes femmes. Elles l'inhumèrent à l'endroit exact où son corps fut trouvé, dans un cercueil en bois qui fut déposé dans un fossé assez profond pour que les païens ne puissent pas profaner la dépouille. La légende dit que, battues par la foule, les saintes Puelles quittèrent la ville pour se réfugier dans le petit village près de Castelnaudary qui porte leur nom, le Mas-Saintes-Puelles.
Hilaire, Évêque au IVe siècle, fit construire une voûte de briques puis y édifia une petite église en bois, un oratoire, sur la tombe du martyr.
Une ancienne tradition populaire veut que l'église Notre-Dame du Taur que nous connaissons aujourd'hui, soit le lieu d'emplacement de cette première église.
Cependant, des fouilles archéologiques réalisées dans le sanctuaire de l'église Notre-Dame du Taur en 1969-1970 n'ont pas permis de mettre au jour la moindre construction d'époque paléochrétienne.
On ne peut donc localiser précisément ni le premier emplacement de la tombe, ni celui du monument de Saint Hilaire.

La ferveur religieuse

Cette église du Taur devint bientôt un important lieu de pèlerinage.
En 402, devant l'afflux des fidèles, les reliques du saint furent transférées dans une nouvelle basilique, construite sous l'épiscopat de saint Selve, et achevée sous celui d'Exupère, la basilique Saint-Sernin.
La Saint Saturnin est fêtée le 29 novembre par des vêpres solennelles



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saturnin-de-toulouse-45-02.2

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Message par M1234 Mer 30 Nov 2016 - 15:44

Mercredi 30 Novembre 2016 : Fête de Saint André, Apôtre et martyr († v. 62).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Dusquenoy-saint-andre-1629-saint-pierre-de-rome.11


Saint André, Apôtre et martyr. Cathédrale Saint-André à Patras.


Il était de Bethsaïde en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade. Avec son frère Pierre, il vivait de la pêche.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/899/Saint-Pierre.html
C'était un assoiffé de Dieu. Il avait entendu la prédication de Jean le Baptiste, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1380/Saint-Jean-Baptiste.htmlavait sans doute reçu son Baptême de Pénitence et était devenu l'un de ses disciples. Il avait su discerner l'exacte mission de Jean.
Aussi, quand il l'entendit désigner Jésus: " Voici l'agneau de Dieu ", il le suivit pour ne plus le quitter.

Dès cet appel, André devient apôtre, avant même d'en avoir reçu le titre. Il rencontre son frère Pierre et l'amène à Jésus. Il est l'homme qui sait nouer des contacts.
Lors de la multiplication des pains, c'est André qui amène le jeune garçon portant ses cinq pains et ses deux poissons. Quand des Grecs veulent rencontrer Jésus, c'est à lui qu'ils s'adressent tout naturellement.

Des sources tardives font état de son supplice à Patras en Grèce. Au IVe siècle, ses reliques furent transférées à Constantinople.
Une importante relique, qui avait été déposée au XVe siècle au Vatican, fut restituée en 1966 aux Orientaux en signe de la volonté de communion entre l’Église de Rome et les patriarcats orientaux.
L’Ukraine voudrait qu'il ait été le premier évangélisateur de Kiev et l’Écosse l'a choisi comme patron national.

Le 30 Novembre 2009, comme chaque année, le Saint-Père a adressé un message au Patriarche œcuménique de Constantinople à l’occasion de la Fête de Saint André, remis à SS Barthélémy I par le Cardinal Kasper, qui conduit la délégation romaine à Istanbul.
Il y rappelle que la commémoration du patron de ce patriarcat, frère de Saint Pierre, “doit encourager tous les chrétiens à répondre aux grands enjeux du moment, aux problèmes de plus en plus complexes qui se posent à la chrétienté”.

Nos Églises, écrit Benoît XVI, “se sont engagées depuis plusieurs décades dans la voie du rétablissement de la pleine communion.
Et même si l’objectif n’est pas atteint, de grands pas en avant ont été faits, qui ont permis un approfondissement de nos liens”.
Cette ouverture guide les travaux de la Commission mixte pour le dialogue qui s’est récemment réunie à Chypre, consacrés “à la mission de l’Évêque de Rome dans la communion ecclésiale du premier millénaire”, un thème reconnaît le Pape, “qui mérite une étude approfondie et un dialogue prudent dans la perspective de rapprocher les traditions ecclésiales orientales et occidentales pour les intégrer...

L’Église Catholique voit dans le Ministère pétrinien un don du Seigneur fait à son Église, qui ne peut être interprété comme pouvoir mais comme communion au service de la Vérité et de la Charité.
’Évêque de Rome, qui préside cette Charité...est le Serviteur des Serviteurs de Dieu...

A la lumière du modèle du premier millénaire, il convient de trouver ensemble les formes permettant au Successeur de Pierre d’accomplir un service d’Amour envers tous et reconnu de tous”.
Au long de ce chemin vers la pleine communion, “il faut offrir un témoignage commun en œuvrant ensemble au bien de l’humanité, en défendant la dignité de la personne, en affirmant les valeurs fondamentales, en favorisant la justice et la paix.

Les Églises Orthodoxe et Catholiques peuvent collaborer aussi dans la sensibilisation des gens aux responsabilités de l’humanité et à la défense de la création”. (source: VIS 091130 350)
Né à Bethsaïde en Galilée, frère de Simon Pierre et pêcheur avec lui, disciple de Jean-Baptiste, il fut le premier appelé par Jésus sur les bords du Jourdain ; il le suivit et lui amena son frère.
La tradition rapporte qu’après la Pentecôte, il annonça l’Évangile en Achaïe et mourut en croix à Patras. L’Église de Constantinople le vénère comme son illustre patron.
Martyrologe romain

Rien n’a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la volonté que la valeur des biens.
Il quitte beaucoup celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup celui qui abandonne tout ce qu’il possède. Pierre et André abandonnèrent l’essentiel : l’un et l’autre renoncèrent au désir de posséder.
Saint Grégoire le Grand - Homélie sur l’Évangile.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-andre
André, frère de Saint Pierre, est le premier des apôtres qui ait connu Jésus-Christ, aussitôt après son Baptême sur les bords du Jourdain.
Toutefois son appel définitif ne date que du moment où Jésus le rencontra avec son frère Simon, jetant les filets pour pêcher, dans le lac de Tibériade, et leur dit à tous deux : « Suivez-Moi, Je vous ferai pêcheurs d'hommes. » (Mt 4,19)


Après la Pentecôte, André prêcha dans Jérusalem, la Judée, la Galilée, puis alla évangéliser les Scythes, les Éthiopiens, les Galates et divers autres peuples jusqu'au Pont-Euxin.
Les prêtres de l'Achaïe prirent soin d'envoyer aux églises du monde entier la relation de son martyre, dont ils avaient été les témoins oculaires.

Menacé du supplice de la Croix : « Si je craignais ce supplice, dit-il, je ne prêcherais point la grandeur de la Croix. »
Le peuple accourt en foule, de tous les coins de la province, à la défense de son apôtre et menace de mort le proconsul.

Mais André se montre, calme la foule de Chrétiens ameutés, les encourage à la résignation et leur recommande d'être prêts eux-mêmes au combat.
Le lendemain, menacé de nouveau : « Ce supplice, dit-il au juge, est l'objet de mes désirs ; mes souffrances dureront peu, les vôtres dureront éternellement, si vous ne croyez en Jésus-Christ. »
Le juge irrité le fit conduire au lieu du supplice. Chemin faisant, l'apôtre consolait les fidèles, apaisait leur colère et leur faisait part de son bonheur. D'aussi loin qu'il aperçut la Croix, il s'écria d'une voix forte :

« Je vous salue, ô Croix consacrée par le Sacrifice du Sauveur ; vos perles précieuses sont les gouttes de son Sang.
Je viens à vous avec joie, recevez le disciple du Crucifié. Ô bonne Croix, si longtemps désirée, si ardemment aimée, rendez-moi à mon Divin Maître. Que par vous je sois admis à la Gloire de Celui qui par vous m'a sauvé. »

Il se dépouilla lui-même de ses vêtements, les distribua aux bourreaux, puis fut lié à une Croix d'une forme particulière, appelée depuis Croix de Saint-André.
Du haut de sa Croix, exhortait les fidèles, prêchait les païens, attendris eux-mêmes.
Une demi-heure avant son dernier soupir, son corps fut inondé d'une lumière toute Céleste, qui disparut au moment où il rendit l'âme.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 35040788-2


Je te salue, ô Croix; oui, en vérité, je te salue!".
Comme on le voit, il y a là une très profonde spiritualité Chrétienne, qui voit dans la Croix non pas tant un instrument de torture, mais plutôt le moyen incomparable d'une pleine assimilation au Rédempteur, au grain de blé tombé en terre.

Nous devons en tirer une leçon très importante:  nos croix acquièrent de la valeur si elles sont considérées et accueillies comme une partie de la Croix du Christ, si elles sont touchées par l'éclat de sa Lumière. Ce n'est que par cette Croix que nos souffrances sont aussi ennoblies et acquièrent leur sens véritable.

Que l'Apôtre André nous enseigne donc à suivre Jésus avec promptitude (cf. Mt 4, 20; Mc 1, 18), à parler avec enthousiasme de Lui à ceux que nous rencontrons, et surtout à cultiver avec Lui une relation véritablement familière, bien conscients que ce n'est qu'en Lui que nous pouvons trouver le sens ultime de notre vie et de notre mort.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 35040776-2

A l’étranger, Saint André est le patron d’Amalfi, de Baeza (Andalousie) qui fut arrachée aux Maures le 30 Novembre 1227, du Brabant, de Brescia (Italie), du Brunswick, de l’Ecosse, du Holstein, de Lunebourg (Hanovre), de la Hongrie, de Mantoue, de Minden (Westphalie), de Pesaro (Italie), de Ravenne, de Rochester (comté de Kent), de la Russie, de Santander (Espagne), du Sleswig, de Verceil (Italie) et de Wells (comté de Somerset).
Saint André qui est le patron des pêcheurs de poissons d’eau douce, des poissonniers et des cordiers, est aussi invoqué par les femmes qui cherchent un mari et celles veulent devenir mères.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Federi10-2

http://www.maria-valtorta.org/Personnages/Andre.htm

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 35040757-2

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Message par M1234 Jeu 1 Déc 2016 - 11:01

Jeudi 1er Décembre 2016 : Fête du Bienheureux Charles de Foucauld, Ermite, Prêtre, Missionnaire et Martyr (1858-1916).
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 6nmk0-chdefoucauld.11.2

Ermite, Prêtre, Missionnaire (+ 1916)

Charles de Foucauld a été Béatifié le 13 novembre 2005.
Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara.
Sa vie magnifique a suscité de nombreuses familles Religieuses.

"Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.

Accueillir l'Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d'un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du Bienheureux Charles, à 'crier l'Évangile sur les toits… [à] crier que nous sommes à Jésus'" (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)
Charles de Foucauld (1858-1916)

http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20051113_beatificazioni_fr.html

"Ordonné Prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, 'les plus délaissés, les plus abandonnés'.
Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, 'le frère universel'. Il voulait 'crier l'Évangile par toute sa vie' dans un grand respect de la culture et de la Foi de ceux au milieu desquels il vivait.

'Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?'." (source: site du Vatican, biographie)

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051113_de-foucauld_fr.html

"Charles de Foucauld, une vie déroutante" (site de la Fraternité séculière)

http://www.charlesdefoucauld.org/fr/biographie.php


"Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005." (site internet de l'Église d'Algérie)
- "Charles de Foucauld a été ordonné Prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges.

Ainsi, il a été Prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu’à sa mort." (Le Père Charles de Foucauld - Un prêtre du Diocèse de Viviers - Église catholique en Ardèche)


http://www.ardeche.catholique.fr/connaitre-l-eglise-catholique-en/l-histoire-et-les-grandes-figures/grandes-figures/bienheureux-charles-de-foucauld




Bienheureux Charles de Foucauld (1858 - 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d'aller vers les plus lointains. Il a été Béatifié en 2005 par Benoît XVI. (Témoins - site de l'Église catholique en France)


http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/temoins/


- La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance. (diocèse de Lyon - témoins de la foi)
- ...À Paris, guidé par l’abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»... (diocèse de Paris)


http://www.paris.catholique.fr/1er-decembre-Bienheureux-Charles.html






Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains
sans mesure,
avec une infinie confiance
car tu es mon Père.
Charles de Foucauld



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 20051113-de-foucauld.2

Le témoignage de la Foi des Musulmans réveilla en lui la question de Dieu: "Mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse".
De retour en France, touché par l'accueil affectueux et discret de sa famille profondément Chrétienne, il se mit en quête.
Guidé par un Prêtre, l'abbé Huvelin, il retrouva Dieu en octobre 1886. Il avait 28 ans. "Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui".

Un pèlerinage en Terre Sainte lui révéla sa vocation: suivre Jésus dans sa vie de Nazareth. Il passa sept années à la Trappe, d'abord à Notre-Dame des Neiges, puis à Akbès, en Syrie. Il vécut ensuite seul dans la Prière et l'Adoration près des Clarisses de Nazareth.

Ordonné Prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d'abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar.
Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, "les plus délaissés, les plus abandonnés". Il voulait que chacun de ceux qui l'approchaient le considère comme un frère, "le frère universel".
Il voulait "crier l'Évangile par toute sa vie" dans un grand respect de la culture et de la Foi de ceux au milieu desquels il vivait. "Je voudrais être assez bon pour qu'on dise: Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?".
Le soir du 1 décembre 1916, il fut tué pas une bande qui avait encerclé sa maison.

Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d'autres: après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette "vie de Nazareth" pouvait être vécue partout et par tous. Aujourd'hui, la "famille spirituelle de Charles de Foucauld" comprend plusieurs associations de fidèles, des Communautés Religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de Prêtres.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Bienheureux-charles-de-foucauld
Aujourd'hui, la « famille spirituelle de Charles de Foucauld » comprend plusieurs associations de fidèles, des Communautés Religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de Prêtres.

En 1955, l'Association Famille Spirituelle Charles de Foucauld comptait 8 groupes :

Union-Sodalité
Groupe Charles de Foucauld
Petites Sœurs du Sacré Cœur
Petits Frères de Jésus
Petites Sœurs de Jésus
Fraternité Sacerdotale
Fraternité Jesus-Caritas
Fraternité Séculière Charles de Foucauld

Par la suite, différents groupes ont enrichi la famille spirituelle :

1968 : Petits Frères de l'Évangile
1971 : Petites sœurs de l'Évangile
1974 : Petites sœurs de Nazareth
1980 : Comunitat de Jesús
1984 : Piccoli Fratelli di Jesus Caritas
1985 : Petits Frères de l'Incarnation
1986 : Petits Frères de la Croix
1987 : Petites sœurs du Coeur de Jésus
1992 : Fraternité Charles de Foucauld
1994 : Petites sœurs de l'Incarnation
1997 : Missionnaires de Jésus-Serviteur
2007 : Discepole del Vangelo

Aujourd'hui, il s'agit donc de 20 groupes comprenant plus de 13.000 membres à travers le monde.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Charles-de-foucauld-1-xii-1916.2
Lecture
« Gardez toujours toutes ces prescriptions, et ayez au fond de l’âme, gravé profondément, ce principe d’où toutes découlent : tous les hommes sont vraiment, véritablement frères en Dieu, leur Père commun, et Dieu veut qu’ils se regardent, s’aiment, se traitent en tout, comme les frères les plus tendres »
Charles de Foucauld, Huit jours à Ephrem
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Message par M1234 Ven 2 Déc 2016 - 9:03

Vendredi 02 Décembre 2016 : Fête de Sainte Bibiane, Vierge et Martyre († 363).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-bibiane

Sainte Bibiane

Vierge et martyre (+ 363)

ou Viviane.
Elle passe pour être martyre à l'époque de l'empereur Julien l'Apostat. Elle fut condamnée à être enfermée dans une maison de prostitution où elle resta inébranlable dans sa Foi et sa virginité.
Devant un tel échec, le préteur la fit attacher à une colonne où elle fut battue à coup de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle en succombe.

A lire aussi: "Bibiane naquit à Rome. Son père Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison sous Julien l’Apostat.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/9858/Saint-Flavien.html
Flavien s’étant déclaré contre ce prince fut marqué au front d’un fer rouge; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait été exilé.
Sa femme Dafrose, http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12743/Sainte-Dafrose.htmlhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/12743/Sainte-Dafrose.htmlhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/12743/Sainte-Dafrose.htmlet ses filles Bibiane et Démétrie, restaient à Rome exposées aux coups du tyran.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12744/Sainte-Demetrie.html
Il ne les oublia pas, et les enferma dans leur propre maison pour les y faire mourir de faim... (Sainte Bibiane, diocèse de La Rochelle).

À Rome, Sainte Bibiane, martyre, dont le nom fut donné par le Pape Saint Simplice à une Basilique sur l’Esquilin.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/734/Saint-Simplice.html
Martyrologe romain

Sainte Bibiane (ou Viviane ou Vivienne), vierge qui selon la tradition connut la gloire du martyr à Rome sous Julien, en 363, est honorée le 2 décembre. On érigea sur son tombeau une chapelle qui est devenue la basilique Sainte-Marie-Majeure.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sainte-Marie-Majeure



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte27.2




Bibiane (ou Viviane) naquit à Rome. Son père Flavien, préfet de Rome fut jeté en prison sous Julien l'Apostat. Flavien s'étant déclaré contre ce prince ; aussi fut-il marqué au front d'un fer rouge ; il en mourut peu de temps après, en Toscane, où il avait été exilé.
Sa femme Dafrose, et ses filles Bibiane et Démétrie, restaient à Rome exposées aux coups du tyran.

Il ne les oublia pas, et les enferma dans leur propre maison pour les y faire mourir de faim ; mais, ce supplice lui paraissant trop lent, il fit trancher la tête à la mère, confisqua tous les biens de la famille et continua sa persécution contre les deux vierges Chrétiennes.

Malgré une très longue privation de toute nourriture, elles parurent au tribunal plus fortes et plus belles que jamais : « Craignez, leur dit le juge, une mort honteuse et cruelle. »
Les biens de ce monde, répondent-elles, ne peuvent plus avoir pour nous aucun attrait, nous n'aspirons qu'à posséder Jésus-Christ ; plutôt mille morts que la trahison à nos promesses ! »

À ces mots, Démétrie tombe morte aux pieds de sa sœur. Quant à Bibiane, le juge la livra aux mains d'une femme de mauvaise vie qui essaya de la pervertir ; elle employa d'abord les flatteries et les bons traitements et feignit de lui témoigner une amitié sincère ; puis bientôt elle eut recours aux menaces, aux injures et aux coups.

Bibiane résista courageusement à toutes ses tentatives, elle demeura pure et digne du céleste Époux.
La méchante femme dut avouer au juge qu'elle avait perdu son temps et sa peine. Celui-ci, furieux de son peu de succès, ordonna de frapper de verges la vierge Chrétienne jusqu'à ce qu'elle eût rendu l'esprit.

Bibiane fut donc attachée à une colonne, et les bourreaux s'acharnèrent sur son corps innocent jusqu'au moment où elle s'affaissa mourante à leurs pieds.
Elle expira au bout de quelques instants, le 2 Décembre 363.
Son corps fut jeté à la voirie pour y être dévoré par les chiens ; mais il est écrit que « Dieu veille sur les restes de ses Saints. » Deux jours après, un Prêtre courageux put s'emparer de cette dépouille et l'ensevelir à côté de Dafrose, sa mère, et de Démétrie, sa sœur.


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Message par M1234 Sam 3 Déc 2016 - 9:01

Samedi 03 Décembre 2016 : Fête de Saint François-Xavier, Jésuite, Co-Patron des Missions, Apôtre des Indes et du Japon (1506-1552).
(Co-Patron des Missions avec Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face et Saint Pierre Clave

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-francois-xavier.11


Saint François-Xavier

Jésuite Missionnaire (+ 1552)

Sixième enfant de Jean de Jassi, famille de grande noblesse et de petites ressources, il naît en 1506, au château de Xavier près de Pampelune.
Il quitte la Navarre pour faire ses études à l'Université de Paris. Il conquiert brillamment ses grades et reçoit une chaire au Collège de Beauvais.

A Paris, il partage sa chambre avec un étrange étudiant, âgé de 40 ans, Ignace de Loyola.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1596/Saint-Ignace-de-Loyola.html Au début, François-Xavier supporte mal celui que la pauvreté oblige à résider avec lui. Longtemps il résiste à l'ardeur évangélique de ce nouveau converti, homme de feu, qui répète:
«Que sert à l’homme de gagner l’univers, s’il vient à perdre son âme?»

Conquis, lui aussi, ils prononcent ensemble des vœux, le 15 Août 1534 et fondent la Compagnie de Jésus, les «Jésuites».
Lorsque le Pape demande des Missionnaires pour l'Inde, François Xavier dit simplement: "Eh bien, me voici!"

En 1541, il part pour Goa, ville portugaise, qu’il ramène à la Foi. Pendant une dizaine d'années, il travaille à la conversion des Paravers, pêcheurs de perles, près de Ceylan. Son ardeur et les nombreux miracles ont un succès extraordinaire.
Pour porter plus loin l’Évangile, il s’adresse plus difficilement aux Musulmans des îles Moluques, puis fonde les premières communautés Chrétiennes au Japon (Histoire de l'Eglise catholique au Japon - 1543 1944 - Conférence épiscopale japonaise - site en anglais et en japonais).
http://www.cbcj.catholic.jp/eng/ehistory/table01.htm

Son désir de faire connaître Jésus-Christ est si grand qu'il projette d'aller en Chine, mais il meurt, le 2 Décembre, à l’île Sancian, en vue de la côte Chinoise.
Canonisé en 1622, il est avec Sainte Thérèse de Lisieux, Patron des missions.
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1949/Sainte-Therese-de-l-Enfant-Jesus.html


Mémoire de Saint François Xavier, Prêtre de la Compagnie de Jésus, évangélisateur des Indes. Né en Navarre, il fut à Paris l’un des premiers compagnons de Saint Ignace. Poussé par l’ardeur de répandre l’Évangile, il se dépensa sans compter pour annoncer Le Christ à des peuples innombrables en Inde, dans les Moluques et d’autres îles, et de là au Japon, convertissant beaucoup à la Foi.
Enfin, consumé par la maladie et les travaux, il mourut sur l’île de Sancian, aux portes de la Chine, en 1552.
Martyrologe romain

Souvent la pensée me vient d’aller dans les écoles de chez nous, criant à pleine voix, comme un homme qui a perdu le jugement, et surtout à l’université de Paris. En Sorbonne, je voudrais répéter à tous ceux qui possèdent plus de science que de volonté de tâcher d’en tirer parti. Que d’âmes ne connaissent pas le chemin de la Gloire et vont en enfer à cause de votre négligence!
Saint François Xavier - Lettre aux Pères de Rome.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 San-francesco-saverio-k-2

Saint François Xavier
Prêtre s.j.
Apôtre des Indes et du Japon

François Xavier, nom de naissance Francisco de Jasso y Azpilicueta, dernier de 6 enfants, naît à Javier, près de Pampelune en Navarre, le 7 Avril 1506 dans une famille noble de Xavier.

Après de brillantes études au collège Sainte-Barbe, à Paris, il enseigna la philosophie avec un succès qui, en lui attirant les applaudissements, développa l'orgueil dans son cœur. Ignace de Loyola, converti, étant venu à Paris pour perfectionner ses études et cherchant à recruter des compagnons pour jeter les bases de la Compagnie de Jésus, s'éprit d'amitié et d'admiration pour ce jeune homme.

Le 15 Août 1534, sept jeunes gens, parmi lesquels Ignace et Xavier, prononcèrent leurs vœux dans une chapelle souterraine de l'église de Montmartre. La Compagnie de Jésus était fondée.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Francoisxavier.2
Quelques années plus tard (1537 à Venise), Xavier, devenu Prêtre était prêt pour sa mission. Quelle fut sa joie quand Ignace le désigna pour la mission des Indes ! Xavier commença par la conversion de Goa, alors comptoir commercial portugais sur la côte occidentale de l'Inde. Une mission finie, une autre l'appelait ; l'ambition du Salut des âmes était insatiable dans son cœur.

Il rencontra des difficultés incroyables, l'ignorance des langues, l'absence de livres en langues indigènes, les persécutions, la défiance et la rivalité des ministres païens.
Xavier, par son énergie et le secours de Dieu, triompha de tout ; Dieu lui donna le don des langues, le pouvoir d'opérer des miracles sans nombre. Il évangélisa, en onze années, cinquante-deux royaumes et Baptisa une multitude incalculable.
Son plus beau et son plus difficile triomphe fut la conquête du Japon.

Il aspirait à convertir la Chine, pour rentrer en Europe par les pays du Nord, quand Dieu, le 3 Décembre 1552, appela au repos, à l'âge de 46 ans et 8 mois, cet incomparable conquérant des âmes, qu'on a justement surnommé l'apôtre des Indes et du Japon.

François Xavier à été Béatifié, le 21 Octobre 1619, par le Pape Paul V (Camillo Borghese, 1605-1621) et Canonisé, avec Ignace de Loyola, par le Pape Grégoire XV (Alessandro Ludovisi, 1621-1623), le 12 mars 1622.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Franz-xaver
Statue de Saint François-Xavier, à Bensheim (Allemagne).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 15-st-francois-xavier-tableau-15
Lettre de Saint François Xavier à un Jésuite de ses confrères,
Écrite de Goa et datée de mars 1549.

D’abord et avant tout, soyez attentif à vous-mêmes et à vos relations avec Dieu et à votre conscience car c’est de celles-ci que dépend votre pouvoir d’être utile à votre prochain. N’oubliez pas de faire un examen particulier de conscience au moins une fois par jour si vous ne pouvez le faire deux fois.
Souciez-vous et occupez-vous de votre propre conscience plus que de celle de qui que ce soit d'autre, car celui qui ne désire pas être bon et saint lui-même, comment peut-il rendre les autres tels ?
Soyez prompt et empressé pour les tâches basses et obscures afin de pouvoir apprendre à être humble et de croître toujours en humilité.

A cette fin veillez à ce que ce soit vous et non d'autres qui enseignent les prières aux enfants. Visitez les pauvres à l'hôpital et exhortez-les à recevoir la sainte Communion, les écoutant lorsque cela vous est possible ; aidez-les aussi dans leurs nécessités temporelles en disant un mot en leur faveur aux autorités.
Faites de même pour les prisonniers et essayez de les amener à faire une Confession générale de leur vie passée, étant donné que beaucoup d'entre eux ne se confessent jamais.

Dans tous vos rapports, conversations et amitiés avec les autres conduisez-vous comme s'ils pouvaient être un jour vos ennemis.
Usez d'une pareille prudence à l'égard de ce monde mauvais, ainsi votre âme jouira toujours de la Paix et vous aurez une plus grande jouissance de Dieu. Soyez aimable et de bonne humeur avec tous sans exception.

Evitez la raideur et la maussaderie car un visage morne empêchera bien de gens de s'approcher de vous et de profiter de vos conseils.
Que vos regards et vos paroles souhaitent donc la bienvenue à tout venant et si vous devez admonester quelqu'un, faites-le avec Amour et bienveillance, ne lui donnant aucune raison de penser que vous trouvez sa compagnie déplaisante.

Prêchez aussi souvent que vous le pouvez, mais prenez un soin particulier de ne jamais dénoncer dans vos sermons un homme occupant une fonction publique, car vous courriez ainsi le danger que de telles personnes puissent devenir pires au lieu de s'améliorer, si elles étaient blâmées du haut de la chaire.
Il faut les admonester en particulier, dans leur propre maison ou au confessionnal, lorsque vous êtes devenu leur ami.



Plus vous êtes lié d'amitié avec quelqu'un, plus vous pouvez lui parler net, mais tant que vos relations ne sont pas encore bien assises, ne vous hâtez pas de réprimander.
Faites vos critiques aimablement, avec des paroles douces et affectueuses plutôt qu'avec dureté. Si vous reprenez des personnes importantes ou riches en vous exprimant trop carrément, je crains que vous n'aboutissiez qu'à leur faire perdre patience et à vous les rendre hostiles.

Si vous rencontrez quelqu'un qui désire soulager en Confession sa conscience chargée d'une longue accumulation de péchés, vous devez en premier lieu lui faire examiner soigneusement celle-ci pendant deux ou trois jours auparavant.
Entendez sa Confession et ensuite, en règle générale, différez l'absolution pour une période de temps égale.

Pendant ces trois jours donnez-lui à méditer quelque point des premières semaines des « Exercices spirituels », enseignez-lui la méthode de Prière et exhortez-le à exciter une véritable et sincère détestation de ses péchés en entreprenant des Pénitences volontaires telles que le jeûne ou l'administration de la discipline.

Si les pénitents ont en leur possession quelque chose à quoi ils n'ont point droit, veillez à ce qu'ils restituent leur bien mal acquis ; qu'ils renouent des relations amicales avec les personnes qui n'ont pas leur faveur et évitent les occasions de commettre le péché de la chair et tous ceux pour lesquels ils pourraient avoir un penchant.

Assurez-vous qu'ils aient fait cela avant de les absoudre, car s'ils sont tout prêts à faire des promesses en Confession, ils tardent souvent à les accomplir ensuite.
Il y a des gens qui ne souffrent pas de remords de conscience parce qu'ils n'ont pas de conscience.

Lorsque vous trouvez des pénitents obligés à une restitution mais incapables de le faire parce que ceux auxquels ils ont fait tort leur sont inconnus ou sont morts, dites-leur de donner la somme entière à la Confrérie de la Miséricorde, à moins que vous ne connaissiez des cas où des aumônes pourraient être accordées sans hésitation.

Tous les pauvres ne sont pas méritants et on peut trouver parmi eux des mendiants plongés dans le vice et le péché.
Les Frères de la Miséricorde connaissent bien ces gens-là, aussi en passant par les Frères vous êtes sûr que les aumônes atteindront des gens qui sont réellement dans le besoin. Un autre avantage de cette manière de faire c'est que, sachant que vous n'avez d'autre aide à donner que spirituelle, les gens qui ne cherchent que de l'argent ne vous approcheront pas.



Ayez soin toutefois de ne pas éloigner par une rigueur sévère les pauvres pécheurs qui essaient de mettre à nu l'affreux état de leur âme.
Parlez-leur plutôt de la grande Miséricorde de Dieu et facilitez-leur ce qui est pour eux, au meilleur des cas, une tâche difficile.

Soyez spécialement doux à l'égard de ceux qui, étant donné la faiblesse de leur âge ou de leur sexe, n'ont pas le courage de confesser les vilaines choses qu'ils ont faites.
Encouragez-les autant qu'il est en votre pouvoir. Dites-leur que tout ce qu'ils ont à dire ne sera pour vous rien de nouveau car vous connaissez des péchés bien plus graves encore. Facilitez-leur les choses autant que possible.

Parfois dans de pareils cas, je le sais par expérience, les gens sont aidés lorsque vous leur parlez en termes généraux de votre propre lamentable passé.
Enseignez-leur ce qui est juste et ce qui est injuste. Parlez-leur de la mort subite qui vous emporte à l'improviste et abordez certains points de la Passion sous forme d'un entretien entre un pécheur et Dieu.

Finalement et par-dessus toute autre chose prenez soin de vous-même et n'oubliez jamais que vous êtes membre de la Compagnie de Jésus.
Puisse Dieu Notre-Seigneur être avec vous et puisse-t-Il demeurer aussi avec nous qui sommes ici. Adieu.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 10243110.2

Prière

Mon Dieu, je vous aime !
Ce n'est pas pour le ciel que je vous aime,
ni parce que ceux qui ne vous aiment pas,
vous les punissez du feu éternel.
A la Croix, mon Jésus,
vous m'avez pressé sur votre cœur.
Vous avez enduré les clous,
le coup de lance,
le comble de la honte,
les douleurs sans nombre,
la sueur et l'angoisse,
la mort ...
Tout cela pour moi,
à ma place, pour mes péchés.
Alors, ô Jésus très aimant,
pourquoi donc ne pas vous aimer d'un amour désintéressé,
oubliant le ciel et l'enfer, non pour être récompensé,
mais simplement comme vous m'avez aimé ?
C'est ainsi que je vous aime, ainsi que je vous aimerai :
uniquement parce que vous êtes mon roi,
uniquement parce que vous êtes mon Dieu.
Amen.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 St-fra18

Saint François Xavier
Source pour l'Eglise d'“accroissement extérieur”

Ce qui vient d'être rappelé concerne proprement l'intérêt intime et domestique du Christianisme. C'est l'accroissement extérieur que visent Nos brèves indications sur François Xavier, bien qu'elles aient avec la méthode ignacienne que Nous venons de louer, le rapport le plus étroit. Xavier était tout adonné aux vanités de la gloire humaine quand Ignace le rencontra. Par sa discipline il le transforma au point d'en faire très vite pour l'Extrême-Orient un vaillant héraut de l'Evangile et par suite un apôtre.

A l'école des “Exercices spirituels”

Cette merveilleuse transformation doit très justement être attribuée à la vertu des Exercices. Si, plus d'une fois, il a parcouru d'immenses étendues sur terre et sur mer ; si, le premier, il a porté le nom du Christ au Japon, qu'on appellerait avec raison l'île des martyrs ; s'il a affronté de grands périls et accompli d'incroyables travaux ; s'il a plongé dans l'eau sacrée du baptême des multitudes innombrables ; si, en outre, il a accompli des prodiges infinis en tout genre, c'est au père de son âme, comme il l'appelait, à Ignace, qu'après Dieu François dans ses lettres s'en reconnaissait redevable, Ignace qui, dans la retraite spirituelle des Exercices, l'avait imbu à fond de la connaissance et de l'amour du Christ.

L'apôtre de l'Extrême-Orient

Il nous faut exalter ici la bonté et la sagesse de la divine Providence. Au moment où l'Eglise était violemment angoissée à l'intérieur et à l'extérieur et subissait d'énormes pertes parmi les peuples, elle lui a donné, par le seul moyen des Exercices, un double soutien de très grande opportunité, celui qui restaurerait la discipline domestique et celui qui, amenant à la foi du Christ les nations étrangères, réparerait les pertes mêmes de l'Eglise.

Le premier, après un long intervalle, il parut renouveler l'exemple des Apôtres, car dans les nombreuses nations barbares qu'il avait cultivées avec beaucoup de fatigues et, par ses admirables vertus, excitées à la piété, il établit le Christianisme d'une façon éclatante et ouvrit à nos missionnaires de vastes régions jusqu'alors fermées à toute intervention chrétienne. Xavier, comme il convenait, laissa l'héritage de son esprit d'abord à ses compagnons, et nous savons qu'ils n'ont jamais jusqu'ici dégénéré de sa vertu et ont toujours soigneusement cultivé cet héritage ; mais le souvenir de François Xavier a été pour les autres hérauts de l'Evangile aussi une incessante exhortation, si bien que, par un solennel décret de ce Siège Apostolique, il a été proclamé patron de l'Œuvre de la Propagation de la Foi.

Modèle offert aux Missionnaires de notre temps

Notre époque a encore, avec celle de Xavier, cette ressemblance que la foi des aïeux, repoussée avec superbe et dédain par beaucoup de nos contemporains, paraît vouloir aussi émigrer chez les autres nations, qui l'appellent avec ardeur. Les lettres des missionnaires nous font souvent connaître comment, dans les régions reculées de l'Afrique et de l'Asie, la moisson évangélique est déjà blanchissante qui réparera les pertes subies par l'Eglise en Europe.

En outre, plus activement qu'autrefois, les fidèles s'intéressent à favoriser la propagation de l'Evangile. Ce zèle, suscité certainement par la grâce divine, Nous souhaitons vivement le voir partout s'enflammer à l'exemple et par le patronage de Xavier, pour que, répondant aux supplications, le Seigneur envoie des ouvriers à la moisson et que tout bon chrétien les aide de ses prières et ne leur refuse pas ses ressources.







✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 57484180-franciscus-de-xabier

Prière pour la conversion des pécheurs

Grand Dieu, qui, étant de toute éternité, avez voulu produire dans le temps tout ce qui est hors de vous, afin de nous manifester vos adorables perfections, souvenez-vous que les âmes des infidèles sont l'ouvrage de vos mains et qu'elles ont l'honneur d'être vos images.
Vous voyez pourtant, mon Seigneur, qu'au mépris de votre Nom l'enfer se remplit tous les jours de ces misérables et infortunées créatures.

Considérez, s'il vous plaît, le mérite du Sang que Jésus-Christ a répandu et de la très cruelle mort qu'il a soufferte pour les sauver.
Ne permettez pas, mon Dieu, que votre Fils soit plus longtemps méconnu et méprisé de ces peuples barbares ; mais, laissant fléchir votre juste rigueur par les Prières des saintes âmes et de la Sainte Église, la chère épouse de votre Fils, rappelant la mémoire de vos anciennes Miséricordes, et mettant en oubli les crimes de leur idolâtrie et de leur infidélité, faites-leur enfin la grâce de connaître et d'Adorer avec nous votre Fils Jésus-Christ, que vous avez envoyé au monde pour être l'auteur de notre Salut, de notre vie et de notre résurrection, par lequel, en effet, nous avons été délivrés et rachetés de la mort éternelle.
Qu'il soit glorifié de toutes les créatures, dans le temps et dans l'éternité. Ainsi soit-il.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Je.lafon-stsulpice-miraclesstfrxavier-entier-3

Puissance miraculeuse de Saint François Xavier, il ressuscite un mort à Coulan (Grandes Indes) ». Église Saint-Sulpice.

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Message par M1234 Dim 4 Déc 2016 - 10:00

Dimanche 04 Décembre 2016 : Fête de Sainte Barbe (ou Barbara), vierge et martyre (273-290).
Elle est la patronne de tous ceux que le métier expose à la mort subite : artificiers, armuriers, pompiers, fondeurs, charpentiers et maçons, mineurs.
« Sainte Barbe (ou Barbara) une des saintes patronnes d'armes du diocèse aux armées (artilleurs, artificiers, démineurs, marins pompiers, pompiers de Paris) Vierge et martyre (✝ 235) de Nicomédie dont le culte fut largement répandu dès le Ve siècle tant en Orient qu'en Occident.
Son bourreau aurait été frappé par la foudre d'où l'origine de la dévotion populaire qui l'invoque contre les dangers d'une mort subite provoquée par le feu ou l'électricité.

Le culte de la Sainte est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers ; c'est le cas à Florence, dès 1529, puis par les canonniers, et par tous ceux qui ont un rapport avec le feu et les explosifs.
Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeurs et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition. »
(Patronne des artilleurs, des pompiers, des mineurs et des artificiers...).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ste-barbe-2

Elle fut tuée, selon la Tradition, par son père lui-même, qui n'acceptait ni sa conversion, ni son vœu de virginité.
Elle est la patronne des artilleurs, des fabricants d'explosifs (feux d'artifices, etc.) parce que la légende veut aussi que son père ait été frappé par la foudre au moment de son forfait.

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161204&id=89&fd=0

 Sainte Barbe
Vierge et martyre
(273-290)

Barbe naquit aux environs de Nicomédie. Son père, nommé Dioscore s'aperçut qu'elle était Chrétienne au moment où elle refusa obstinément un riche mariage.
Saisi de fureur, il se précipita sur elle pour la transpercer ; mais Barbe s'enfuit. Peu après, la courageuse vierge, découverte dans la retraite ou elle s'était cachée, fut amenée à Dioscore, qui la conduisit lui-même à Marcien, préteur de la ville.
Barbe fut frappée d'abord à coups de nerfs. Le lendemain, sa fermeté la fit condamner à être déchirée avec des peignes de fer et brûlée avec des torches ardentes. La douce victime endura tout, le sourire sur les lèvres.
La foule des païens commençait à s'émouvoir d'un si étonnant spectacle. Le juge résolut donc de tenter un supplice plus horrible que tous les autres pour la pudeur de la vierge.
Il la fit dépouiller complètement pour lui faire traverser avec ignominie les rues de la ville, pendant que les bourreaux la fouetteraient cruellement.
Puis le juge ordonna de lui trancher la tête. Mais Dioscore, son père, s'écria : « C'est à moi de la frapper ! » et saisissant son épée, il tranche la tête de l'innocente victime agenouillée devant lui.
Sainte Barbe est la patronne de tous les corps de métiers qui ont à redouter la foudre ou le feu ; on l'invoque aussi contre la mort subite et imprévue.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 746px-sainte-barbe-924


Quand les Chrétiens vinrent demander son corps, ils ne purent la nommer que "une jeune femme barbare", Barbara.
Il en est d'ailleurs de même pour beaucoup d'autres martyrs: René (rené par le Baptême), Christian (un chrétien), Christophe (un porte-Christ) etc..
Selon une autre légende, comme elle était d'une grande beauté, son père l'enferme dans une tour. Elle y devient Chrétienne. Pour cela, son père la décapite lui-même, mais il meurt aussitôt foudroyé.
Attributs: une tour (trois fenêtres) à la main, ciboire et hostie, ou canon et barils de poudre.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-barbe-patronne-des-artilleurs-pompiers-mineurs


Le Père Rouillard, de Wisques a résumé ainsi sa biographie: Elle aimait Dieu, beaucoup et trouvait inutile de se marier. Son père déçu lui coupa la tête, mais tomba foudroyé. En Orient, on ne sait plus quand.
Mais tout le monde sait que Sainte Barbe, à cause de la foudre, est patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des carriers; et à cause de son nom, des brossiers, des chapeliers et des tapissiers. On l'invoque même en Haute-Saône pour avoir des enfants frisés.. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)http://arras.catholique.fr/saints-pas-calais.html

Le culte de la Sainte est ancien. Son intercession protégeait de la mort subite. Elle était aussi invoquée contre la foudre et, très tôt, elle fut prise comme patronne par les arquebusiers (c'est le cas, façon attestée, à Florence, dès 1529), puis par les canonniers, et par tous ceux qui "jouent" avec le feu et les explosifs. Les artilleurs contemporains, de même que les artificiers, les sapeur et les pompiers du Génie, n'ont fait que s'inscrire dans cette tradition. (Diocèse aux Armées françaises)
https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html

Hormis la légende de son martyre qui en a fait la patronne des artilleurs, des artificiers, des mineurs et des pompiers, on ne sait rien sur sainte Barbe. Cependant son culte est répandu depuis un temps immémorial dans le pays messin dont elle est la patronne. (Source: Diocèse de Metz)

http://metz.catholique.fr/


- "Constructeurs de tunnels depuis plusieurs années l'AFTES, l'Association des travaux en souterrains fête sa sainte patronne: Ste Barbe. Lors du creusement du tunnel sous la Manche, il était travaillé 364/365 jours. Le seul jour non travaillé était le 4 décembre fête de Ste Barbe."
- "Sainte Barbe est également fêtée le 3ème lundi de juillet à Roscoff en Bretagne; elle était la patronne des Johnnies (ces hommes qui depuis 1825 vont vendre les oignons rosés de la région dans le Royaume Uni)"
- "Sa légende parle d'une jeune fille très belle et très riche vivant au moyen-âge. Convertie au Christianisme contre la volonté de son père elle est emprisonnée dans une tour du château. Elle s'obstine et persévère néanmoins dans sa Foi.
Furieux, le père met le feu à la tour et, retrouvant sa fille indemne, la fait décapiter. Alors, c'est le feu du ciel qui tombe sur lui et le consume intégralement. Sainte Barbe est invoquée contre les morts violentes."

- "Sainte-Barbe est Libanaise. Sainte-Barbe est de Baalbeck, au Liban. La Sainte-Barbe est une fête nationale au Liban, avant qu'elle ne se répande dans le monde.
A la Sainte-Barbe au Liban, nous mangeons du blé cuit sucré en commémoration de Sainte-Barbe qui s'est cachée de son père, dans les champs de blé, au Liban.
De plus, à la Sainte-Barbe, les grands et les petits se déguisent dans les rues, et les enfants vont chercher des bonbons et des friandises dans les maisons."

Commémoraison de Sainte Barbe, martyre à Nicomédie.
Martyrologe romain.


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Message par M1234 Lun 5 Déc 2016 - 10:04

Lundi 05 Décembre 2016 : Fête du Bienheureux Philippe Rinaldi, Prêtre de la Société de Saint-François de Sales et 3ème successeur de Don Bosco (1856-1931).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Bienheureux-philippe-rinaldi.11

Bienheureux Philippe (Filippo) Rinaldi
Prêtre s.d.b. et 3ème successeur de Don Bosco

Philippe (Filippo) Rinaldi, né le 28 Mai 1856 à Lu Monferrato (Alessandria), il fut conquis, à vingt et un an, par Don Bosco.
Devenu Prêtre, il reçut la charge de former aspirants et novices. Don Michele Rua l’envoya en 1889 comme Directeur à Sarriá en Espagne ; appelé ensuite à être Provincial, il contribua de façon décisive au développement de l’Espagne Salésienne.

Nommé Vicaire Général de la Congrégation, il révéla encore davantage ses dons de père et la richesse de ses initiatives : soin des vocations ; formation de centres d’assistance spirituelle et sociale pour les jeunes ouvrières ; guide et soutien pour les Filles de Marie Auxiliatrice en un moment particulier de leur histoire.
Il donna une grande impulsion aux Coopérateurs ; il institua les Fédérations mondiales des anciens élèves hommes et femmes.

Travaillant avec les Zélatrices de Marie Auxiliatrice, il comprit et parcourut un chemin qui l’amena à créer une nouvelle forme de vie consacrée dans le monde, qui fleurirait ensuite dans l`Institut séculier des « Volontaires de Don Bosco ».
Élu Recteur majeur en 1922, il employa toutes ses énergies pour adapter l’esprit de Don Bosco aux temps nouveaux. « Au P. Rinaldi il ne manque que la voix de D. Bosco, il a tout le reste » disait le Père Francesia.

Versé en salésianité et maître de vie spirituelle, il ranima la vie intérieure des Salésiens, la confiance absolue en Dieu, la confiance en la Vierge Auxiliatrice ; il demanda à Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) l`indulgence du travail sanctifié ; il prit un grand soin des missions en envoyant de nombreux jeunes apprendre la langue et les coutumes en vue d’une évangélisation plus efficace.

Il est mort le 5 Décembre 1931. Sa dépouille est vénérée dans la crypte de la Basilique de Marie Auxiliatrice. Sa mémoire se célèbre le 5 Décembre.
Don Filippo Rinaldi a été Béatifié, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005), le 29 Avril 1990, à Turin sur la place de la Basilique de Marie Auxiliatrice.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Rinaldi-5


Prêtre de la Société de Saint-François de Sales (+ 1931)

Filippo Rinaldi (1856-1931), troisième successeur de Don Bosco, à la tête de la Société Salésienne, a été Béatifié par Jean-Paul II le 29 avril 1990.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/534/Saint-Jean-Bosco.html
"C'était un homme d'une profonde Piété, d'intense vie intérieure et de grande dévotion filiale à Marie Auxiliatrice."
(source: site des Salésiens Don Bosco de Turin)http://www.donbosco-torino.it/fra/page6.html
A voir aussi sur le site des Salésiens de Don Bosco - Bienheureux Philippe Rinaldi
À Turin dans le Piémont, en 1931, le Bienheureux Philippe Rinaldi, Prêtre de la Société de Saint-François de Sales, qui la dirigea, la développa et travailla à répandre la Foi en terres de mission.
Martyrologe romain




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 2-don-rinal-2

Philippe RINALDI a été le troisième successeur de Don Bosco, à la tête de la Société Salésienne.
Comme Michel Rua, Philippe a connu Don Bosco tout petit, mais il ne s'est laissé conquérir par lui qu'à l'âge de 21 ans.

Don Rinaldi est considéré comme le fondateur de l'œuvre Salésienne en Espagne et au Portugal. Il a été aussi le fondateur, génial pour l'époque, de l'Institut Séculier des

                     VOLONTAIRES DE DON BOSCO.

C'était un homme d'une profonde Piété, d'intense vie intérieure et de grande dévotion filiale à Marie Auxiliatrice.

Une pensée spirituelle écrite à ses Filles V.D.B. :




" Qu'est-ce que vous devez faire pour avoir la vie ? D'abord, Priez pour avoir chaque jour la force d'âme et porter votre Croix, comme Le Seigneur vous l'a enseigné. C'est la première chose que vous devez faire. Faites bien le travail propre à chacune et à votre état, comme Dieu le veut, dans votre condition. Tout cela selon l'Esprit du Seigneur et de Don Bosco. "


Il a été déclaré Bienheureux par Saint Jean-Paul II, le 29 Avril 1990.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 1-basilica-2-colonne-1
Il est mort le 5 Décembre 1931. Sa dépouille est vénérée dans la crypte de la Basilique de Marie Auxiliatrice.

Au fond de la Basilique, on peut admirer deux tableaux qui représentent:

    le rêve du radeau et celui des deux colonnes.

Un 30 Mai, Don Bosco a raconté qu'il avait vu en rêve une terrible bataille maritime, déclanchée par une multitude d'embarcations, petites et grandes, contre un seul navire, Symbole de l'Eglise.

Le navire plusieurs fois atteint mais toujours victorieux, était guidé par le Pape pour s'encrer entre deux colonnes, sorties de la mer.

La première avait à son sommet une grande Hostie avec l'inscription "Salus credentium " l'autre, plus basse, la statue de l'Immaculée et les mots " Auxilium Christianorum ".

Le rêve du radeau a été raconté par Don Bosco en 1866: poussés par une inondation épouvantable, les jeunes, pour le sauver, sont montés avec Don Bosco sur un radeau, et ils ont vu dans le ciel un mot mystérieux " Medoum "que le Saint expliquait ainsi: " la Mère et Notre-Dame de l'Univers, Marie ". Le radeau est arrivé près d'un lieu sûr, et la Vierge Marie a dit à ses jeunes:




Si vous êtes mes fils dévots, je serai votre Mère aimante".


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Message par M1234 Mar 6 Déc 2016 - 8:59

Mardi 06 Décembre 2016 : Fête de Saint Nicolas, Archevêque de Myre († 345).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 San-nicola-di-mira-di-bari-af-2


Saint Nicolas
Archevêque de Myre
(† 345)

Nicolas, né probablement à Patare, en Lycie, en Asie mineure (actuelle Turquie) entre le 260 et 280, fut le fruit des prières de ses pieux parents.
Il eut l'esprit ouvert aux choses divines dès sa plus petite enfance ; à peine sut-il manger, qu'il sut jeûner.
Il avait un oncle Évêque, qui, voyant avec admiration les vertus de Nicolas, l'ordonna Prêtre dès qu'il eut l'âge requis et fit de lui cette prédiction : « Il sera la consolation des affligés, le sauveur des âmes en péril, le bon pasteur qui rassemble ses brebis égarées au bercail de Jésus-Christ. »

Une de ses premières œuvres fut de sauver l'honneur de trois filles exposées à la perte de leur vertu ; il les dota toutes, l'une après l'autre, et il le fit si discrètement, que c'est à la fin seulement que le père, touché d'admiration, surprit la main du bienfaiteur.
Après un pèlerinage aux lieux saints, Nicolas se retira à Myre, espérant échapper aux honneurs qu'il voulait éviter avec tant de soin, et à la mort de l'Évêque de Myre, qui arriva peu de temps après, il fut élu pour lui succéder.

Dès lors il s'appliqua à devenir le modèle de son troupeau. Il ne mangea plus qu'une fois le jour, et jamais de viande ; il faisait toujours lire à sa table quelque livre de la Sainte Écriture ; ses nuits se passaient en oraison, et la terre dure était sa couche pour le peu de repos qu'il prenait. Levé avant le jour, il réveillait ses clercs pour chanter des hymnes et des psaumes ; aussitôt le soleil paru, il allait à l'église et employait le reste du jour à ses diverses fonctions pastorales.

Nicolas, sous la persécution de Dioclétien, fut jeté dans un cachot et mis à la torture ; mais on n'osa pas le faire mourir, par peur de la vengeance de son peuple.
Peu de saints ont opéré de plus nombreux et de plus éclatants miracles. Tantôt il apparaît à Constantin pendant la nuit, pour lui ordonner de mettre en liberté trois innocents qui doivent être exécutés le lendemain ; tantôt il se montre, en pleine tempête, à des matelots en danger qui l'ont appelé à leur secours.
Il est surtout légendaire entre mille, le miracle de la résurrection de trois enfants tués par un boucher et hachés menu, pour être mêlés à la viande de son commerce.
On l'honore comme le patron des écoliers.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Nicolas-2

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint Évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325.
Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants.
Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIe siècle pour les protéger des Musulmans.
Chaque année, des délégations des Églises Orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des Catholiques latins, en une rencontre œcuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël.
Il est fêté le 9 mai par les Églises d'Orient.

"St Nicolas honoré en Lorraine est aussi le protecteur des filles à marier et des prisonniers.
Deux épisodes de sa légende: l'un explique qu'il fournit secrètement une dot à trois sœurs dont le père trop pauvre ne pouvait les marier, l'autre rapporte qu'il exauça les prières du seigneur de Réchicourt (actuelle Moselle), prisonnier en Terre Sainte depuis des années, qui se retrouva miraculeusement libéré de ses chaînes sur le parvis de la Basilique à St Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)."

L'Évêché de Metz nous signale: "La Fête de St Nicolas de Smyrne est une Fête obligatoire pour toute la Lorraine: il est son saint patron.
Le diocèse de Nancy possède la Basilique St Nicolas de Port qui abrite des reliques rapportées par le chevalier Aubert de Bari. Le diocèse de Metz compte 36 églises ou chapelles de ce patronyme."

Nicolas fut Évêque de Myre (Asie Mineure) dans la première moitié du IVe siècle. Au VIe siècle, une église à son nom abritait son tombeau.
Mais, en 1087, des marins de Bari s’emparèrent de ses reliques et les emportèrent dans leur ville qui est devenue le centre de son culte.
A la même époque, le chevalier Aubert, de Port, près de Nancy, rapporta d’un voyage à Bari une relique du saint.
Dans cette localité, qui prit plus tard le nom de Saint-Nicolas-de-Port, plusieurs églises furent construites successivement jusqu’à la belle Basilique actuelle où viendront, nombreux, les pèlerins à l’exemple de Jeanne-la- Lorraine.
Dans le diocèse de Metz, trente-six églises ou chapelles portent le titre de Saint Nicolas. La plus célèbre est celle de Munster. (Source: Diocèse de Metz)http://metz.catholique.fr/
Mémoire de Saint Nicolas, Évêque de Myre en Lycie au IVe siècle, célèbre en Occident comme en Orient, car Dieu récompensa par de nombreux miracles sa Charité et son zèle apostolique.
Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Nicolas-myra-2

Biographie

Né à Patara, en Lycie, en 270, selon la légende, saint Nicolas se serait tenu peu après sa naissance tout seul debout, bien droit sur ses jambes. Il s'agirait de son tout premier miracle.
Nicolas est mis à l'orphelinat à la suite d'une épidémie de peste.
Par la suite, il devient l'évêque de la ville de Myre, toujours en Lycie, située dans l'Anatolie du sud-ouest.
Selon la tradition, il est présent au Ier concile de Nicée en 325. Sa réputation de charité le fit proclamer saint et l'on Fête l'anniversaire de sa mort le 6 décembre.
Ses ossements sont conservés dans une église de Myre en Lycie jusqu'au XIe siècle. Ils ont la particularité de suinter une huile sacrée.
Cette manne est connue dans l'Europe du Moyen Âge. Cette célébrité attire soixante-deux marins venus de Bari, qui volent et ramènent ces reliques le 9 mai 1087 en terre Chrétienne à Bari.
Une Basilique lui est spécialement construite entre 1089 et 1197. Quelques fragments de la relique seront cédés à la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg.

De la légende à l'hagiographie

Saint Nicolas intervient au IVe siècle pour sauver trois officiers (ou trois notaires) que la légende transforme en petits enfants sortant du saloir.
Sa commémoration chrétienne le 6 décembre est une Fête très populaire dans bien des pays du monde.
À la Saint-Nicolas, la tradition veut que les enfants qui, durant toute l'année, ont été sages, reçoivent des friandises, de nature variable selon les régions, et des cadeaux. Ceux qui n'ont pas été sages se voient offrir un martinet par le père Fouettard, ce qui est rare, car il est possible de leur pardonner s'ils se repentent.

Il est saint patron (c'est à dire modèle et protecteur) des Lorrains, des Russes, des Fribourgeois, des Ovillois, des écoliers, des étudiants, des enseignants, des marins, des hommes et femmes souffrant de stérilité, des célibataires, des vitriers, des bouchers, des voyageurs.
Suivant les régions, les notaires se placent sous la protection de saints différents parmi lesquels saint Lazare, saint Luc, sainte Catherine, mais le plus souvent saint Nicolas, saint Marc et saint Yves.
De nos jours encore, c'est autour du 9 mai (Saint-Nicolas d'été) et du 6 décembre (Saint-Nicolas d'hiver) que se situent les principales assemblées de notaires. Sans doute cet évêque a-t-il été choisi par les notaires de Paris pour avoir doté trois jeunes filles pauvres en passe de devoir se prostituer pour subvenir à leurs besoins. A Paris, les avocats sont également placés sous sa protection, alors que les autres barreaux se placent sous celle de saint Yves.

La légende de Saint Nicolas est à l'origine du personnage du Père Noël : les Hollandais exportèrent au XVIIe siècle la Fête de Sint Niclaes ou Sinterclaes à la Nouvelle-Amsterdam, où, par déformation, « Sinte(r)claes » devint « Santa Claus ».




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-nicolas-statue-avec-3-enfants.2


Bien que destinée aux enfants et à l'instar de tant de contes et de comptines, une des légendes de saint Nicolas est plutôt effrayante.

Statue de saint Nicolas exposée en l'église de Mauvages dans la Meuse (les trois enfants sont représentés dans le saloir)

« Ils étaient trois petits enfants qui, s'en allaient glaner aux champs » comme dit la chanson. Perdus, ils demandent l'hospitalité chez un boucher qui ne trouve rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir. Le Bon saint Nicolas vient à passer sept ans plus tard et demande à son tour l'hospitalité. Il insiste pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. Le boucher s'enfuit et Saint Nicolas ressuscite les trois enfants». Cette légende du meurtre et de la résurrection de trois enfants remonte au moins au XIIe siècle.

Selon certaines traditions,
le père Fouettard qui accompagne Saint Nicolas serait en fait le boucher de l'histoire. Pour lui faire regretter son méfait, Nicolas l'aurait condamné à l'accompagner lors de sa distribution de récompenses, en lui assignant la tâche de punir les enfants désobéissants.
Une morale de la comptine, peut-être plus tardive, mais plus heureuse, fait s'enfuir le boucher ; Saint Nicolas l'interpelle et lui dit que s'il se repent, Dieu lui pardonnera.
Selon certains, le père Fouettard est une invention des Messins lors du siège de leur ville par les Impériaux, en pleine période de festivité de la Saint-Nicolas en 1552 après la mise en place du protectorat français. De là leur serait venue l'idée de se moquer de l'assiégeant, Charles Quint, en le représentant sous les traits du boucher de la légende de Saint Nicolas.
La vie de Saint Nicolas est remplie d'anecdotes souvent représentées dans l'iconographie religieuse :
ainsi, apprenant qu'un père n'a pas de quoi fournir une dot de mariage à ses trois jeunes filles et qu'il n'a d'autre moyen de survivre que de les livrer à la prostitution, Nicolas jette des bourses pleines d'argent dans leurs bas qu'elles avaient mis à sécher sur la cheminée. Grâce à lui, le père peut préserver l'honorabilité de ses filles et de son nom afin de leur assurer un mariage respectable. C'est pour commémorer ce geste qu'à la Saint-Nicolas, les enfants reçoivent une orange, anciennement appelée pomme d'or.
Il sauve également de la tempête les marins d'un bateau portant une cargaison de blé pour la ville de Myre.



A la fin du même XVè siècle, en Action de Grâce envers le saint protecteur de ses états pour avoir sauvé son Duché de Lorraine des griffes du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (la belliqueux bourguignon avait même trouvé la mort lors de la Bataille de Nancy le 5 janvier 1477), le duc René II, fit reconstruire l'église du bourg de Saint-Nicolas-de-Port qui était déjà dédiée au saint évêque. Dès 1481 débutèrent les travaux et qu'une basilique d'un majestiueux gothique flamboyant remplaça les églises précédentes.

En 1622, le duc Henri II de Lorraine obtient du Pape Grégoire XV l'érection d'une église por ses sujets résidant à Rome. Cette très jolie église baroque sise près de la Place Navone est bien sûr dédié au saint protecteur de la "nation Lorraine" et se nomme Église Saint-Nicolas-des-Lorrains.

Plus largement, dans chaque ville ou village de Lorraine défile un corso en l'honneur de saint Nicolas.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 St-nicolas.11


Saint Nicolas visite les maisons dans la nuit du 5 au 6 Décembre, souvent accompagné de son âne, et gratifie les enfants sages de friandises et de cadeaux pour la plus grande joie des petits et des grands… qui entonnent la complainte de saint Nicolas (les enfants moins sages ont souvent droit à une belle démonstration de miséricorde).

En Lorraine germanophone, saint Nicolas (Sankt Niklaus) est accompagné selon la tradition de son assistant Rupelz ou Rüpelz (équivalent du père Fouettard).




En France

Fêter Saint-Nicolas le 6 Décembre est dans le nord-est (Alsace-Lorraine) une tradition très vivace :
Les enfants des écoles reçoivent des oranges et une brioche en forme de bonhomme connue sous le nom de « mannele ».https://fr.wikipedia.org/wiki/Mannele


En Belgique et aux Pays Bas


Le 6 Décembre en Belgique et le 5 Décembre aux Pays-Bas, la Fête de Saint Nicolas est l'un des événements les plus importants pour les petits Belges et Néerlandais.
Saint Nicolas défile dans les rues des grandes villes, sur le dos de son âne, accompagné du Père Fouettard, en distribuant des friandises et des speculoos aux enfants.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9culoos

Le jour où se déroule la Fête les enfants se lèvent et découvrent, comme à Noël, un cadeau, des bonbons et des spéculoos en forme de Saint Nicolas.
Dans les écoles, il est fréquent que les élèves reçoivent soit un cadeau, soit un paquet de bonbons. Saint Nicolas étant le patron des écoliers, chants, musiques et danses rythment la journée.

En Belgique, certaines entreprises distribuent le 6 Décembre un petit colis (speculoos, chocolat et mandarine) à leur personnaint Nicolas est le patron (protecteur):

des écoliers, et d'une manière générale des enfants,
des marins et bateliers,
des avocats du barreau de Paris
des célibataires : De même que les filles célibataires de 25 ans "coiffent" sainte Catherine le 25 novembre, les garçons non mariés qui atteignent la trentaine fêtent saint Nicolas le 6 décembre. À cette occasion selon les différentes traditions régionales ils sont tenus de s'affubler de pyjamas, bonnets de nuits ou de sabots.
de la Lorraine, de la Russie, de la ville de Houilles, de la ville de Fribourg, de l'île de Terre-de-Bas aux Saintes,
de l'Université de Valladolid en Espagne.
de la ville de Bari en Italie.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Puglia-bari6-tango7174-2

Prière
Nous implorons ta Miséricorde, Seigneur :
à la Prière de Saint Nicolas
garde-nous de tous les périls,
pour que le chemin du Salut
soit dégagé devant nous. Par Jésus Le Christ,
Ton Fils, Notre unique Seigneur.


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Croix  

M1234
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Message par M1234 Mer 7 Déc 2016 - 9:29

Mercredi 07 Décembre 2016 : Fête de Saint Ambroise, Évêque de Milan et Docteur de l'Église († 397).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ambroise.3-1

St Ambroise de Milan (v. 337-397)

Né en Gaule, il devint avocat à Rome puis gouverneur de la région de Milan. C'est lors d'un passage dans la ville en 374, pour rétablir l'ordre et permettre l'élection paisible d'un nouvel Évêque, qu'il est élu lui-même par acclamation de la foule, alors qu'il n'est encore que catéchumène. Il s'avéra être un des plus grands Évêques et un des plus aimés de tous les temps.
Il est l'un des quatre grands Pères de l'Église Latine.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ambrosius-2

Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvre alors Jésus-Christ.
Il n'est encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il est élu Évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement Baptisé, ordonné Prêtre, consacré Évêque en peu de temps.
Saint Ambroise est un véritable Évêque, soucieux de la rectitude de la Foi et de la paix sociale.
Ses relations avec les empereurs successifs (qui favorisent tantôt les Catholiques, tantôt les hérétiques ariens) sont mouvementées.
En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes.
Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la Pénitence publique de l'Église. L'empereur, subjugué, obéit et, après des mois de Pénitence, Théodose ne Communie plus dans le Sanctuaire avec les Prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs.
Saint Augustinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, car il épiait ses sermons en cachette, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur.
Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Église latine l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des Prières, des actions de grâce et des résumés du dogme.
Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui "Aeternae rerum conditor" - "Dieu créateur de toutes choses".
(Institut des Sources Chrétiennes)http://www.sources-chretiennes.mom.fr/index.php?pageid=auteurs_anciens&tri=alpha&id=4&sourcepg=auteurs_anciens
Patron des apiculteurs, il est parfois représenté avec une ruche en paille tressée.
C'est évidemment d'abord à la sagesse et à l'autorité de l'administrateur, sans doute aussi à son sens pédagogique (il fut "l'inventeur" du chant populaire liturgique pour aider à la Prière et à la mémorisation des vérités de Foi) que se réfère le corps administratif et technique des armées en choisissant saint Ambroise comme saint protecteur. (Diocèse aux Armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html
Un portrait de saint Ambroise de Milan.
Celui qui est considéré comme un des plus grands Pères de l'Église (339-397) fut initié aux études bibliques par Origène. "Il a transposé dans le contexte culturel latin -a expliqué le Pape- la méditation de l'Ecriture, inaugurant en occident la Lectio Divina, qui inspira sa prédication et son œuvre, toute orientée sur l'écoute" de la Parole Divine.
Il enseigna tout d'abord aux catéchumènes "l'art de vivre bien afin d'être bien préparés aux grands mystères Christiques". Sa prédication partant "de la lecture des Livres sacrés pour vivre en conformité à la Révélation".
"Il est évident -a précisé le Saint-Père- que le témoignage personnel du prédicateur et son exemple pour la communauté conditionnent l'efficacité de sa démarche. C'est pourquoi le mode de vie et la réalité de la Parole vécue sont déterminants".Puis Benoît XVI a rappelé le témoignage de saint Augustin dont la conversion fut le fruit des "belles homélies" d'Ambroise entendues à Milan, mais aussi "du témoignage qu'il donnait et de celui de l'Église milanaise qui ne faisaient qu'un en priant et chantant d'une seule voix". L'Évêque d'Hippone raconte également sa surprise de voir Ambroise lire mentalement en privé les Écritures, "alors qu'à l'époque leur lecture devait être faite à voix haute afin d'en faciliter la compréhension".
Dans ce mode de lecture, a souligné le Pape, "où le cœur s'efforce de comprendre la Parole de Dieu, on entrevoit la méthode catéchistique de saint Ambroise. Complètement assimilée, l'Écriture suggère les contenus à diffuser en vue de la conservation des cœurs... De fait, la catéchèse est inséparable du témoignage de vie".
"Qui éduque dans la Foi ne saurait courir le risque de sembler un acteur interprétant un rôle". Le prédicateur doit, "à l'exemple de Jean, appuyer sa tête sur le cœur de son maître, adoptant son mode de pensée, de parler et d'agir".
Ambroise de Milan mourut la nuit du Vendredi Saint les bras en Croix, "exprimant dans cette attitude sa participation Mystique à la mort et à la Résurrection du Seigneur. Ce fut là son ultime catéchèse".
Sans paroles et dans le silence des gestes il continua de témoigner.
Source: VIS 071024 (390) le 24 octobre 2007, Benoît XVI durant l'audience générale.

Le 7 décembre, mémoire de saint Ambroise, Évêque de Milan et docteur de l’Église. Il s’endormit dans le Seigneur le 4 avril 397 dans la nuit sainte de Pâques, mais on l’honore principalement en ce jour, où, encore catéchumène, il fut, en 374, appelé à gouverner ce siège célèbre, alors qu’il exerçait la fonction de préfet de la cité.
Vrai pasteur et docteur des fidèles, il mit la plus grande énergie à exercer la Charité envers tous, à défendre la liberté de l’Église et à enseigner la doctrine de la vraie Foi contre les ariens et enseigna au peuple la piété par ses commentaires de la Bible et les hymnes qu’il composa.
Martyrologe romain





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ambroise-milan-2


Ambroise naquit vers 340 à Trèves (Allemagne) où son père était préfet du prétoire pour les Gaules.
A la mort de son père, sa mère, qui était une pieuse Chrétienne, alla habiter Rome avec ses trois enfants.
Après des études classiques et juridiques, Ambroise parcourut rapidement une brillante carrière administrative. Ses plaidoiries ayant attiré sur lui l’attention, le préfet du prétoire de Valentinien I° le nomma gouverneur de l’Émilie et de Ligurie, en résidence à Milan, avec le titre consulaire (374).
L'Évêque légitime de Milan, saint Denis, était mort en exil, et l'intrus arien Auxence, qui venait de mourir, avait, durant près de vingt ans, opprimé les Catholiques.
Survenant, comme un pacificateur, dans une élection épiscopale que des divergences tumultueuses rendaient difficile, Ambroise, quoique simple catéchumène, sur le cri d’un enfant, fut acclamé Évêque et malgré ses résistances, ne put se dérober à une charge aussi lourde qu’imprévue. Les Évêques d’Italie et l’Empereur donnèrent leur approbation au choix du peuple de Milan. Ambroise fut Baptisé et, huit jours plus tard, fut Consacré Évêque (7 décembre 374).
On sait comment le nouvel Évêque comprit la mission qu'il avait reçue d'une manière si providentielle.
Ambroise fut le fléau des ariens et le vaillant défenseur de la vraie Foi. Parmi toutes ses vertus, l'énergie, une fermeté tout apostolique, semble avoir été la principale.

Un jour on vient lui apporter un ordre injuste signé par l'empereur Valentinien : « Allez dire à votre maître, répondit Ambroise, qu'un Évêque ne livrera jamais le temple de Dieu. »
Bientôt il apprend que les hérétiques ariens, soutenus par l'autorité, vont s'emparer de deux Basiliques : « Allez, s'écria Ambroise du haut de la chaire sacrée, dire aux violateurs des temples saints que l'Évêque de Milan excommunie tous ceux qui prendront part au sacrilège.»

Le fait le plus célèbre, c'est le châtiment qu'il osa imposer à l'empereur Théodose. Ce prince, les mains encore souillées du sang versé au massacre de Thessalonique, se présente au seuil du temple.
Ambroise est là : « Arrêtez, lui dit-il ; imitateur de David dans son crime, imitez-le dans sa Pénitence. »

Saint Ambroise fut un grand Évêque, un savant Docteur, un orateur éloquent, un homme de haute sainteté. Il mourut à Milan dans la nuit du 3 au 4 Avril 397 ; c'était l'aube du Samedi Saint.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 1207ambrose-milan0010-2

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 24 octobre 2007

Saint Ambroise

Chers frères et sœurs,
Le saint Évêque Ambroise - dont je vous parlerai aujourd'hui - mourut à Milan dans la nuit du 3 au 4 avril 397. C'était l'aube du Samedi Saint.
La veille, vers cinq heures de l'après-midi, il s'était mis à prier, étendu sur son lit, les bras ouverts en forme de Croix.
Il participait ainsi, au cours du solennel triduum pascal, à la mort et à la Résurrection du Seigneur. "Nous voyions ses lèvres bouger", atteste Paulin, le diacre fidèle qui, à l'invitation d'Augustin, écrivit sa Vie, "mais nous n'entendions pas sa voix".
Tout d'un coup, la situation parut précipiter. Honoré, Évêque de Verceil, qui assistait Ambroise et qui se trouvait à l'étage supérieur, fut réveillé par une voix qui lui disait: "Lève-toi, vite! Ambroise va mourir...".
Honoré descendit en hâte - poursuit Paulin - "et présenta le Corps du Seigneur au saint. A peine l'eut-il pris et avalé, Ambroise rendit l'âme, emportant avec lui ce bon viatique.
Ainsi, son âme, restaurée par la vertu de cette nourriture, jouit à présent de la compagnie des anges" (Vie 47).
En ce Vendredi Saint de l'an 397, les bras ouverts d'Ambroise mourant exprimaient sa participation Mystique à la mort et à la Résurrection du Seigneur.
C'était sa dernière catéchèse: dans le silence des mots, il parlait encore à travers le témoignage de sa vie.
Ambroise n'était pas vieux lorsqu'il mourut. Il n'avait même pas soixante ans, étant né vers 340 à Trèves, où son père était préfet des Gaules.
Sa famille était Chrétienne. A la mort de son père, sa mère le conduisit à Rome alors qu'il était encore jeune homme, et le prépara à la carrière civile, lui assurant une solide instruction rhétorique et juridique.
Vers 370, il fut envoyé gouverner les provinces de l'Emilie et de la Ligurie, son siège étant à Milan.
C'est précisément en ce lieu que faisait rage la lutte entre les Orthodoxes et les ariens, en particulier après la mort de l'Évêque arien Auxence.
Ambroise intervint pour pacifier les âmes des deux factions adverses, et son autorité fut telle que, bien que n'étant qu'un simple catéchumène, il fut acclamé Évêque de Milan par le peuple.
Jusqu'à ce moment, Ambroise était le plus haut magistrat de l'Empire dans l'Italie du Nord. Culturellement très préparé, mais tout aussi démuni en ce qui concerne l'approche des Écritures, le nouvel Évêque se mit à étudier avec ferveur.
Il apprit à connaître et à commenter la Bible à partir des œuvres d'Origène, le maître incontesté de l'"école alexandrine".
De cette manière, Ambroise transféra dans le milieu latin la méditation des Écritures commencée par Origène, en introduisant en Occident la pratique de la Lectio Divina.
La méthode de la Lectio finit par guider toute la prédication et les écrits d'Ambroise, qui naissent précisément de l'écoute orante de la Parole de Dieu.
Un célèbre préambule d'une catéchèse ambrosienne montre de façon remarquable comment le saint Évêque appliquait l'Ancien Testament à la vie Chrétienne:
"Lorsque nous lisions les histoires des Patriarches et les maximes des Proverbes, nous parlions chaque jour de morale - dit l'Évêque de Milan à ses catéchumènes et à ses néophytes - afin que, formés et instruits par ceux-ci, vous vous habituiez à entrer dans la vie des Pères et à suivre le chemin de l'Obéissance aux préceptes Divins" (Les mystères, 1, 1).
En d'autres termes, les néophytes et les catéchumènes, selon l'Évêque, après avoir appris l'art de bien vivre, pouvaient désormais se considérer préparés aux grands Mystères du Christ. Ainsi, la prédication d'Ambroise - qui représente le noyau fondamental de son immense œuvre littéraire - part de la lecture des Livres saints ("les Patriarches", c'est-à-dire les Livres historiques, et "les Proverbes", c'est-à-dire les Livres sapientiels), pour vivre conformément à la Révélation Divine.
Il est évident que le témoignage personnel du prédicateur et le niveau d'exemplarité de la communauté Chrétienne conditionnent l'efficacité de la prédication. De ce point de vue, un passage des Confessions de saint Augustin est significatif.
Il était venu à Milan comme professeur de rhétorique; il était sceptique, non Chrétien. Il cherchait, mais il n'était pas en mesure de trouver réellement la vérité Chrétienne. Ce qui transforma le cœur du jeune rhéteur Africain, sceptique et désespéré, et le poussa définitivement à la conversion, ne furent pas en premier lieu les belles homélies (bien qu'il les appréciât) d'Ambroise.
Ce fut plutôt le témoignage de l'Évêque et de son Église milanaise, qui priait et chantait, unie comme un seul corps.
Une Église capable de résister aux violences de l'empereur et de sa mère, qui aux premiers jours de l'année 386, avaient recommencé à prétendre la réquisition d'un édifice de culte pour les cérémonies des ariens.
Dans l'édifice qui devait être réquisitionné - raconte Augustin - "le peuple pieux priait, prêt à mourir avec son Évêque". Ce témoignage des Confessions est précieux, car il signale que quelque chose se transformait dans le cœur d'Augustin, qui poursuit: "Nous aussi, bien que spirituellement encore tièdes, nous participions à l'excitation du peuple tout entier" (Confessions 9, 7).
Augustin apprit à croire et à prêcher à partir de la vie et de l'exemple de l'Évêque Ambroise. Nous pouvons nous référer à un célèbre sermon de l'Africain, qui mérita d'être cité de nombreux siècles plus tard dans la Constitution conciliaire Dei Verbum: http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19651118_dei-verbum_fr.html "C'est pourquoi - avertit en effet Dei Verbum au n. 25 - tous les clercs, en premier lieu les Prêtres du Christ, et tous ceux qui vaquent normalement, comme diacres ou comme catéchistes, au Ministère de la Parole, doivent, par une lecture spirituelle assidue et par une étude approfondie, s'attacher aux Écritures, de peur que l'un d'eux ne devienne "un vain prédicateur de la Parole de Dieu au-dehors, lui qui ne l'écouterait pas au-dedans de lui"".
Il avait appris précisément d'Ambroise cette "écoute au-dedans", cette assiduité dans la lecture des Saintes Ecritures, dans une attitude priante, de façon à accueillir réellement dans son cœur la Parole de Dieu et à l'assimiler.
Chers frères et sœurs, je voudrais vous proposer encore une sorte d'"icône patristique", qui, interprétée à la lumière de ce que nous avons dit, représente efficacement "le cœur" de la doctrine ambrosienne.
Dans son sixième livre des Confessions, Augustin raconte sa rencontre avec Ambroise, une rencontre sans aucun doute d'une grande importance dans l'histoire de l'Eglise.
Il écrit textuellement que, lorsqu'il se rendait chez l'Évêque de Milan, il le trouvait régulièrement occupé par des foules de personnes chargées de problèmes, pour les nécessités desquelles il se prodiguait; il y avait toujours une longue file qui attendait de pouvoir parler avec Ambroise, pour chercher auprès de lui le réconfort et l'espérance.
Lorsqu'Ambroise n'était pas avec eux, avec les personnes, (et cela ne se produisait que très rarement), il restaurait son corps avec la nourriture nécessaire, ou nourrissait son esprit avec des lectures.
Ici, Augustin s'émerveille, car Ambroise lisait l'Ecriture en gardant la bouche close, uniquement avec les yeux (cf. Confess. 6, 3).
De fait, au cours des premiers siècles Chrétiens la lecture était strictement conçue dans le but de la proclamation, et lire à haute voix facilitait également la compréhension de celui qui lisait.
Le fait qu'Ambroise puisse parcourir les pages uniquement avec les yeux, révèle à un Augustin admiratif une capacité singulière de lecture et de familiarité avec les Écritures.
Et bien, dans cette "lecture du bout des lèvres", où le cœur s'applique à parvenir à la compréhension de la Parole de Dieu - voici "l'icône" dont nous parlons -, on peut entrevoir la méthode de la catéchèse ambrosienne: c'est l'Écriture elle-même, intimement assimilée, qui suggère les contenus à annoncer pour conduire à la conversion des cœurs.
Ainsi, selon le magistère d'Ambroise et d'Augustin, la catéchèse est inséparable du témoignage de la vie.
Ce que j'ai écrit dans l'Introduction au Christianisme, à propos du théologien, peut aussi servir pour le catéchiste.
Celui qui éduque à la Foi ne peut pas risquer d'apparaître comme une sorte de clown, qui récite un rôle "par profession". Il doit plutôt être - pour reprendre une image chère à Origène, écrivain particulièrement apprécié
par Ambroise - comme le disciple bien-aimé, qui a posé sa tête sur le cœur du Maître, et qui a appris là la façon de penser, de parler, d'agir.
Pour finir, le véritable disciple est celui qui annonce l'Évangile de la manière la plus crédible et efficace.
Comme l'Apôtre Jean, l'Évêque Ambroise - qui ne se lassait jamais de répéter:  "Omnia Christus est nobis!; Le Christ est tout pour nous!" - demeure un authentique témoin du Seigneur.
Avec ses paroles, pleines d'Amour pour Jésus, nous concluons ainsi notre catéchèse:  "Omnia Christus est nobis!
Si tu veux guérir une blessure, il est le médecin; si la fièvre te brûle, il est la source; si tu es opprimé par l'iniquité, il est la justice; si tu as besoin d'aide, il est la force; si tu crains la mort, il est la vie; si tu désires le ciel, il est le chemin; si tu es dans les ténèbres, il est la Lumière... Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon: Bienheureux l'homme qui espère en Lui!" (De virginitate, 16, 99). Plaçons nous aussi notre espérance dans Le Christ. Nous serons ainsi Bienheureux et nous vivrons en Paix.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 D8a3bd3d-2

St Ambroise vu par St Augustin

Je considérais Ambroise lui-même comme un homme heureux, au regard du monde, d'être si fort honoré par les plus hauts personnages.
Il n'y avait que son célibat qui me paraissait chose pénible. Quant aux espérances qu'il portait en lui, aux combats qu'il avait à soutenir contre les tentations inhérentes à sa grandeur même, aux consolations qu'il trouvait dans l'adversité, aux joies savoureuses qu'il goûtait à ruminer Votre Pain, avec cette bouche mystérieuse qui était dans son cœur ; de tout cela je n'avais nulle idée, nulle expérience.
Et il ignorait pareillement ces agitations et l'abîme où je risquais de choir. Il m'était impossible de lui demander ce que je voulais, comme je le voulais ; une foule de gens affairés, qu'il aidait dans leur embarras, me dérobait cette audience et cet entretien. Quand il n'était pas occupé d'eux, il employait ces très courts instants à réconforter son corps par les aliments nécessaires, ou son esprit par la lecture.
Lisait-il, ses yeux couraient sur les pages dont son esprit perçait le sens ; mais sa voix et sa langue se reposaient.
Souvent quand je me trouvais là, - car sa porte n'était jamais défendue, on entrait sans être annoncé, - je le voyais lisant tout bas et jamais autrement.
Je demeurais assis dans un long silence, - qui eût osé troubler une attention si profonde ? - puis je me retirais, présumant qu'il lui serait importun d'être interrompu dans ces rares moments dont il bénéficiait pour le délassement de son esprit, quand le tumulte des affaires d'autrui lui laissait quelque loisir.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 3icone-ambroise-1

Lecture

Daigne donc venir, Seigneur Jésus, à ce tombeau que je suis ! Veuille me laver avec tes propres larmes, car dans mes yeux trop secs, je ne trouve pas assez de larmes pour pouvoir laver mes fautes.
Si tu pleures pour moi, je serai sauvé. Si je suis digne de tes larmes, je me débarrasserai de la mauvaise odeur de toutes mes fautes. Si je suis digne que tu pleures un tant soit peu, tu m’appelleras hors du tombeau de ce corps et tu diras : « Viens dehors ! »
Ainsi mes pensées ne seront pas tenues enfermées dans l’étroit espace de ce corps, mais elles sortiront vers Le Christ et elles se trouveront dans la Lumière, en sorte que je ne songe pas aux œuvres des ténèbres, mais aux œuvres de la Lumière.
Car celui qui songe au péché, travaille à s’emprisonner lui-même à l’intérieur de sa propre conscience.
Appelle donc au-dehors ton serviteur. Je suis ligoté dans les liens de mes péchés, j’ai les pieds liés, les mains attachées, et je suis déjà enseveli dans les pensées et « les œuvres mortes ». Mais à ton appel, je viendrai, je sortirai libre et je me trouverai l’un de ceux qui prennent part à ton festin.
Ta demeure sera remplie d’un parfum précieux, si tu protèges celui que tu as daigné racheter…Je savais que je n’étais pas digne d’être appelé à l’épiscopat… et je suis sans aucun doute le moindre de tous les Évêques et le plus pauvre en mérites.
Mais puisque moi aussi, j’ai entrepris quelque travail pour ta sainte Église, prends soin des fruits de ce travail. Celui que tu as appelé au Sacerdoce alors qu’il était perdu, ne permets pas qu’il se perde maintenant qu’il est Prêtre.
Et par-dessus tout, donne-moi de savoir partager du fond du cœur l’affliction de ceux qui pèchent… Chaque fois qu’il est question du péché de quelqu’un qui est tombé, puissé-je plutôt compatir !
Puissé-je, au lieu de me répandre en invectives avec orgueil, plutôt gémir et pleurer, de telle façon que tout en pleurant l’autre, je pleure aussi sur moi-même en disant : « Thamar est plus juste que moi. »…
Pleurons donc plutôt quand nous apprenons la perte d’un homme pour qui Le Christ est mort, lui qui ne néglige même pas la paille au moment de la moisson.
Ambroise, La pénitence




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-ambroise.11

Prière
Seigneur, tu as fait de Saint Ambroise
un Docteur de la Foi Catholique
et un courageux successeur des Apôtres ;
suscite en ton Église
des hommes selon ton Cœur,
capables de la gouverner
avec force et Sagesse.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Ambroise-2

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Message par M1234 Ven 9 Déc 2016 - 9:14

Sainte Léocadie, Vierge et martyre à Tolède (+ 303). Fête le 09 Décembre.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Santa-leocadia.2.2

Léocadie était de Tolède, en Espagne. Dès son enfance, elle s'adonna avec tant de dévotion au service de Notre-Seigneur, qu'on la regardait comme un modèle d'innocence et de piété.
Le persécuteur Dacien la fit comparaître à son tribunal, et, sachant qu'elle était de haute condition, il lui reprocha de s'être attachée à une religion vile et méprisable.
Léocadie lui répondit qu'elle s'estimait très heureuse et très honorée d'être la servante de Jésus-Christ, et que ni les supplices ni la mort ne pourraient la faire renoncer à sa religion.

Le tyran ordonna de la fouetter comme une esclave, et la fit reconduire dans une prison, en attendant de plus cruelles tortures.
Sur le chemin, elle rencontra des chrétiens qui s'apitoyaient sur son sort :
« Réjouissez-vous plutôt, leur dit-elle, car c'est une grande grâce d'endurer quelque chose pour Jésus-Christ. »

Cependant Léocadie apprit, dans sa prison, toutes les cruautés que l'on exerçait en Espagne contre les Chrétiens.
Elle en fut tellement saisie de douleur, qu'elle pria son Époux Céleste de la retirer du monde. Sa Prière fut exaucée ; elle expira bientôt en baisant une Croix qu'elle avait miraculeusement gravée sur la pierre avec son doigt.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161209&id=233&fd=0



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sainte-leocadie-de-tolede.2.2






http://nominis.cef.fr/contenus/saint/239/Sainte-Leocadie.html


Vierge et martyre à Tolède (+ v. 303)

Elle est la patronne de Tolède de temps immémorial. Mise en demeure de renier sa Foi, elle fut fouettée publiquement, dévêtue pour l'humilier comme une esclave, elle qui était de noble condition.
Elle fut jetée ensuite, inanimée, dans un cachot jusqu'à en mourir.
Nous connaissons, sous son vocable, une ancienne Basilique reconstruite en son honneur en 618.
De nombreux documents liturgiques lui donnent le titre de "confesseur du Christ" en particulier "l'oracional visigoto" qui contient vingt-neuf Prières à "l'illustre confesseur Léocadie."

À Tolède en Espagne, peut-être en 304, Sainte Léocadie, vierge et martyre, célèbre par sa Confession du Christ.
Martyrologe romain

Elle connut l’humiliation, elle connut la souffrance longue et sans espoir d’un cachot sordide. Elle fait partie de cette cohorte de témoins de la Foi, de l’Amour et du don total à ce Christ qui était toute sa vie.
Elle fait partie de tous ceux qui, sur tous les continents et à travers vingt siècles, ont préféré la Croix dans la Lumière de la Résurrection. A nous de les rejoindre dans ce quotidien qui est aussi parfois un chemin de Croix, celui que Le Christ nous offre à la mesure de nos forces.
Lectionnaire Emmaüs





Croix

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Message par M1234 Sam 10 Déc 2016 - 8:43

Samedi 10 Décembre 2016 : Fête de Sainte Eulalie, Vierge et martyre à Mérida († 304).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Sant-eulalia.2

Eulalie avait environ 13 ans lorsqu'elle décida de se dénoncer au Tribunal de Calpurnius (Espagne).
Elle fut condamnée à mort et mourut martyre, préférant la mort sur cette Terre plutôt que renier Celui qui donne la Vie.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Eulali10.2

Citée par Saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, Sainte Julie de Merida.
Elle avait treize ans quand elle fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Mosaiqueviergesmartyresravenne.2
A Ravenne, dès le milieu du VIe siècle, dans une procession céleste des mosaïques de l'église Saint-Apollinaire-le-Neuf, apparaît une Eulalie parmi les vierges.

Un internaute nous informe:
L'hymne latin de Prudence n'est pas le seul texte que l'on ait sur Sainte-Eulalie. Saint Augustin, Fortunat (Évêque de Poitiers), Grégoire de Tours la citent... et surtout l'auteur de la fameuse "Cantilène" ou "Séquence de Sainte Eulalie", 29 vers écrits en langue romane vers 881 et qui constitue le premier texte de la poésie française...
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/158/Saint-Gregoire-de-Tours.html

Ce qui fait de ce texte, hors son caractère hagiographique, un texte de très haute importance historique, linguistique, littéraire et musicologique.
Pour ce qui est de l'Eulalie de Barcelone,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/620/Sainte-Eulalie-de-Barcelone.html rien ne nous incite à la différencier de la première (notez que ces deux martyres datent de la même année!) De même: dans la "Séquence", il est dit qu'Eulalie est présentée à Maximilien, ce qui situerait la scène en Italie...

Autant de variantes et de légendes différentes sur le même personnage!
"La Cantilène de Sainte Eulalie raconte comment, au cours de la persécution des Chrétiens ordonnée dans tout l’empire romain par Dioclétien, une jeune fille de treize ans appartenant à une riche famille de Mérida refusa de renier sa Foi.

C’était aller au-devant du martyre qu’Eulalie subit avec un courage exemplaire.
Au moment où Eulalie expira, on vit une colombe blanche sortir de la bouche de celle-ci et s’élever vers le Ciel. C’est par cette image, suivie d’une Prière, que s’achève le texte de la Cantilène." (cantilène de sainte Eulalie) et sa transcription.

"le manuscrit de la cantilène est précieusement conservé dans la bibliothèque de Valenciennes"

À Merida en Espagne, vers 304, Sainte Eulalie, vierge et martyre, qui, dans son adolescence, dit-on, n’hésita pas à offrir sa vie pour Le Christ.
Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Eulalie-de-merida-45-01.2
Cette vierge illustre, qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme, sainte Eulalie de Barcelone (12 février), naquit à Mérida (Estrémadure), de parents nobles et Chrétiens.
Son père, appelé Libère, la fit instruire dans la Foi dès sa plus tendre jeunesse, avec une autre vierge, nommée Julie, par Donat, très-saint Prêtre de leur ville.

Apprenant que Dacien était arrivé en Espagne pour y persécuter les Chrétiens et voyant l'ardeur que sa fille témoignait d'endurer le martyre, dans la crainte qu'elle ne s'allât produire d'elle-même au juge pour donner son sang à Jésus-Christ, comme elle lui avait déjà consacré son corps par le vœu de virginité, il l'envoya, avec quelques domestiques et le Prêtre Félix, à une maison de campagne qu'il avait à trente milles de la ville, vers les frontières de la province d'Andalousie.

Cependant Dacien vint à Mérida et y laissa Calpurnien pour tourmenter les fidèles. Eulalie, en ayant été informée, se déroba de la maison où elle était et s'en revint avec Julie, sa plus fidèle compagne, trouver ce tyran.
« Pourquoi êtes-vous venu ici lui dit-elle d'abord, « vous qui êtes l'ennemi de Dieu à qui cette ville est déjà entièrement dévouée, et pourquoi persécutez-vous les Chrétiens, ses fidèles serviteurs ? »
« Que dites-vous, petite fille lui répondit Calpurnien, et qui vous fait si hardie de me parler de la sorte ? »

« Il est vrai, répliqua la Sainte, que je suis encore petite, car je n'ai que douze à treize ans, mais je ne crains point, pour cela, vos menaces ni vos supplices, et j'ai déjà assez vécu sur la Terre pour souhaiter d'aller vivre éternellement dans le Ciel ».
Le juge, ayant entendu ce discours, tâcha de la gagner par la douceur; mais, voyant qu'il perdait sa peine, il la livra à des bourreaux pour la fouetter avec toute sorte de rigueur et de cruauté.

Ce supplice ne servit qu'à l'encourager davantage à Bénir Jésus-Christ et à mépriser les païens.
Lorsqu'on la ramena au président, elle lui dit, avec une nouvelle vigueur, qu'il lui était inutile de la tourmenter, parce que son pouvoir, qui s'étendait sur son corps, n'avait et ne pouvait avoir aucune prise sur son âme que, du reste, elle lui déclarait hautement qu'elle avait ses divinités en horreur et les empereurs mêmes qui les adoraient.
Sur cette réponse, elle fut conduite en prison, et, le lendemain, Calpurnien ayant fait dresser son siège au milieu de la place publique, il la fit revenir devant lui.
Là on la fouetta une seconde fois avec des baguettes mouillées, on lui versa de l'huile bouillante sur le sein, on la plongea dans un bain de chaux embrasée et on lui jeta du plomb fondu sur tout le corps.

Mais comme tous ces tourments ne la défiguraient point : « Qu'on la mène de ce pas hors de la ville » dit Calpurnien, « qu'on l'étende sur le chevalet, qu'on lui arrache les ongles, qu'on lui brûle les flancs avec des torches ardentes et qu'on la jette ensuite toute vive dans les flammes. Cette sentence terrible ne fit que donner de la joie à Eulalie.

On la traîna par les cheveux au lieu du supplice, en exécutant sur elle, sans miséricorde, tout ce que le tyran avait ordonné.
Ce fut dans la rigueur de ces peines que, se tournant vers le persécuteur, elle lui dit avec une constance surprenante
« Ouvrez les yeux, Calpurnien, et considérez mon visage. Reconnaissez-moi bien, afin que vous puissiez me discerner au jour terrible du Jugement dernier.
Nous y comparaîtrons tous deux devant Jésus-Christ, notre commun Seigneur moi, pour la récompense des tourments que j'endure; vous, pour le châtiment de votre inhumanité envers les Chrétiens ».

Plusieurs des assistants, entendant ces paroles si fermes et si généreuses, reconnurent la vérité de notre religion et détestèrent l'idolâtrie.
Pour les bourreaux, voulant ôter la parole à cette vierge toujours constante, toujours invincible, et exécuter sur elle le dernier article de son arrêt, ils la couvrirent de charbons ardents pour achever de la consumer.

Alors elle ouvrit sa bouche sacrée comme pour avaler la flamme, et, en même temps, on en vit sortir son âme sous la figure d'une colombe qui s'envola vers le Ciel.
Le tyran commanda qu'on laissât son corps pendant trois jours exposé aux insultes des païens mais la divine Providence le couvrit tout à coup de neige, qui le nettoya, le blanchit et lui donna une beauté merveilleuse il fut ensuite enterré avec beaucoup d'honneur à Mérida, par les Chrétiens.
Depuis, il a été transporté à Oviédo, et on le voit dans la grande église, dans une chapelle qui lui est dédiée.
On le porte en procession dans les nécessités publiques, et on reçoit alors de grands secours par la force de son intercession auprès de Dieu.







✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-eulalia-of-merida-1021393658m
On représente Sainte Eulalie de Mérida
1/ Déchirée sur le chevalet et exposée à la flamme des torches.
2/ Exhalant son âme sous la figure d'une colombe.
3/ En compagnie de Sainte Julie, sa compagne de martyre.
4/ Ayant le corps recouvert d'une neige abondante.
Croix

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Message par M1234 Dim 11 Déc 2016 - 9:24

Dimanche 11 Décembre 2016 : Fête de Saint Damase I, Pape (37ème) de 366 à 384 († 384).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-damase-1er
Saint Damase, Pape
(304-384)

On convient que Damase était d'origine espagnole, quoiqu'on ne sache pas précisément en quelle ville ni en quelle province il naquit, vers l'an 304.
Étant venu à Rome avec sa famille, il entra dans les Ordres sacrés et devint par ses mérites un des membres les plus considérables du clergé. Le Pape St Libère en fit son archidiacre ou vicaire général et lui confia la charge de Nonce apostolique auprès des empereurs Valens et Valentinien.

En 355, Libère, gardien de la Foi de Nicée et défenseur de St Athanase, fut enlevé de son siège par ordre de l'empereur Constance.
Ne se contentant pas de témoigner de sa fidélité au souverain pontife, Damase voulut l'accompagner quelque temps jusqu'en Thrace où il souffrit l'exil et la mort.
Après le décès du Saint-Père, saint Damase, alors âgé de soixante-deux ans, fut élu pour lui succéder.

Ursin ou Ursicin, diacre ambitieux qui convoitait la haute dignité de souverain pontife, se fit élire antipape.
Jaloux de l'ascendant moral dont jouissait Saint Damase, Ursin le fit accuser d'adultère.
Le saint pontife ne se troubla point de cette noire calomnie, mais pour le bien de l'Église, il assembla à Rome un synode de 44 Évêques où il se justifia pleinement. Ses accusateurs furent excommuniés et chassés de la ville éternelle.

Malgré ces difficultés, Damase donna tout son éclat à la Papauté au IVe siècle. En 369, sur le conseil de St Athanase, il convoqua un Concile à Rome où il condamna les décrets du faux concile de Rimini dans lequel la profession de Foi du Concile de Nicée avait été rejetée, et déposa Auxence, Évêque arien de Milan.

En 373, dans un deuxième Concile toujours tenu à Rome, il condamna les nombreuses hérésies qui infectaient alors l'Église d'Orient, surtout celle d'Apollinaire qui prétendait que le Corps de Jésus-Christ n'avait pas été formé dans le sein de Marie, et qu'en la personne du Christ, le Verbe tenait lieu de l'entendement humain.

Durant ce même Concile, Damase promulgua la liste des Livres de l'Ancien et du Nouveau Testament reconnus comme divinement inspirés.
Ce saint Pape régla aussi la psalmodie et introduisit l'usage de terminer tous les psaumes par le Gloria Patri.
En 381, après avoir convaincu d'hérésie les Évêques Pallade et Secondien, Saint Damase tint le second Concile général de l'Église dans la ville d'Aquilée, afin de remédier au schisme qui affligeait depuis longtemps l'Église d'Antioche.
Cette réunion au sommet se composait de cent cinquante Évêques d'Orient. Arius et le prince Macédonius furent condamnés, leurs erreurs démasquées, et la Foi Orthodoxe ressuscita plus forte et plus belle qu'auparavant.
Le saint Pape Damase mourut octogénaire, après avoir gouverné pendant dix-huit ans l'Église de Jésus-Christ avec un dévouement inlassable et une sagesse éprouvée!




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Stdamasus.i.11

A la mort de Libère (24 Septembre 366) éclatèrent de violents désordres : les fidèles du défunt Pape, réunis dans la basilique Julienne, élisaient le diacre Ursin à sa succession et le faisaient sacrer ; les autres, où l’on voyait beaucoup de partisans du défunt antipape, choisirent Damase et soudoyèrent une bande de voyous qui firent l’assaut de la Basilique Julienne où, pendant trois jours, on massacra des ursiniens.

Le 1° Octobre 366, après que ses partisans se furent emparé de la Basilique du Latran, Damase fut sacré et, avec l’appui du préfet de la ville, fit chasser Ursin et ses fidèles de Rome d’où les derniers disparurent dans la prise de la Basilique libérienne (26 Octobre 366).

Pour les chrétiens du IV siècle, les catacombes sont des cimetières où ils enterrent chaque jour les leurs qui veulent reposer près des martyrs, mais l'accès est malaisé (éboulements, dégradations, vétusté).
Après la paix constantinienne, de somptueuses Basiliques sont édifiées en l'honneur des martyrs : Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Laurent, Sainte-Agnès ...

Devait-on multiplier ces monuments qui demandaient d’énormes dépenses ? Le Pape Damase préféra restaurer le culte des martyrs dans les catacombes elles-mêmes et il entreprit des fouilles systématiques pour découvrir les tombes inconnues ou méconnues.

Dans la Via Salaria vetus, la catacombe des Saints Prothe et Hyacinthe est explorée, restaurée et embellie.
On relie les salles par des escaliers qui facilitent la marche et la circulation des pèlerins. Au cimetière de Saint-Sébastien, Damase met à jour et honore les reliques du Pape Saint Eutychien (mort en 283).

Non content de restaurer et de canaliser la dévotion populaire, le maître d'œuvre compose et appose une bonne cinquantaine d'inscriptions.
Tibulle, poète élégiaque du I siècle avant Jésus-Christ, exprimait le souhait : Fac lapis inscriptis stat super ossa notis, (Fais en sorte que, grâce aux inscriptions sur pierre, nos restes soient identifiés) ; ce sera l'actif souci du Pape Damase.
Les fragments découverts dans la crypte des Papes du cimetière de Calliste permettent de reconstituer l'hommage de Damase aux témoins ici rassemblés : Ci-gît, réunie, une foule de Saints. Si vous les cherchez, leurs corps sont réunis dans ces vénérables tombes. Quant à leurs âmes sublimes, les célestes royaumes les ravit.
-  Ci-gisent les compagnons de Sixte ; de l'ennemi, ils portent les trophées. - Ici, nombre d'hommes illustres gardent les autels du Christ. - Ci-gît un Évêque dont la vie s'écoula en longue paix.
- Ici, les saints confesseurs, transférés de Grèce, reposent.
- Ici, vous trouverez : jeunes gens, enfants, vieillards, chaste génération qui pudeur garda. - Ici, je l'avoue, Moi, Damase, j'aurais souhaité faire ensevelir mes restes. Je m'en suis abstenu, soucieux de ne pas troubler les pieuses cendres des Saints.

Si Damase ne fut pas un très grand versificateur, il eut le génie et le courage du restaurateur, soucieux de canaliser la piété populaire par le culte des Saints et les pèlerinages à leurs tombes.
On lui doit aussi la fondation de Sainte-Anastasie, de Saint-Laurent-in-Damaso, de Saint-Clément, de Sainte-Pudentienne et du baptistère de Saint-Pierre.

Son rôle n'est-il pas celui d'un pontife éclairé qui, non seulement prescrit la doxologie (formule de louange) Gloria Patri, à la fin des psaumes, mais surtout établit des rapports étroits entre Église et État, après l’extirpation des vieilles hérésies.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-10.2

Il aura l'audace de commander à saint Jérôme http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1942/Saint-Jerome.htmlla traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate.
Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font de lui un des premiers poètes latins Chrétiens.

Il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte: http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2014/Saint-Calixte-Ier.html"Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des Saints" et il se fit humblement enterrer dans une église voisine.

Mémoire de Saint Damase Ier, Pape. Dans une période difficile, il réunit de nombreux synodes pour défendre la Foi de Nicée contre les schismes et les hérésies, il confia à Saint Jérôme la traduction latine des livres saints, embellit avec piété les tombes des martyrs et les décora d’éloges versifiés. Lui-même, mort en 384, avait fait graver d’avance sur sa tombe, au cimetière de Calliste, un acte de Foi : “Celui qui marche sur les eaux... fera se dresser Damase de ses cendres”.
Martyrologe romain

"Damase est un personnage éminent, fort versé dans la connaissance des saintes écritures."
(Saint Jérôme, Epître à Eustochium).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 San-da10.2

Statue de Saint Damase. Paroquial de la Santa Asuncion. Espagne.

http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2007/12/10/11-decembre-saint-damase-d-espagne-pape-384.html.
Ce grand Pontife apparaît au Cycle, non plus pour annoncer la Paix comme saint Melchiade, mais comme un des plus illustres défenseurs du grand Mystère de l'Incarnation.
Il venge la Foi des Eglises dans la divinité du Verbe, en condamnant, comme son prédécesseur Libère, les actes et les fauteurs du trop fameux Concile de Rimini ; il atteste par sa souveraine autorité l'Humanité complète du Fils de Dieu incarné, en proscrivant l'hérésie d'Apollinaire.

Enfin, nous pouvons considérer comme un nouvel et éclatant témoignage de sa Foi et de son amour envers l'Homme-Dieu, la charge qu'il donna à saint Jérôme de travailler à une nouvelle version du Nouveau Testament sur l'original grec, pour l'usage de l'Eglise Romaine.

En effet, il soutient la Foi en la Trinité que les ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec, langue traditionnelle de l’Église et le latin, langue populaire qui devenait la langue usuelle de l'Italie.
Il aura ainsi l'audace de commander à saint Jérôme la traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate.

Honorons un si grand Pontife que le Concile de Chalcédoine appelle l'ornement et la force de Rome par sa Piété, et que son illustre ami et protégé saint Jérôme qualifie d'homme excellent, incomparable, savant dans les Écritures, Docteur vierge d'une Église vierge.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-31

Saint Damase donne l'instruction de rédiger les psaumes
à saint Jérôme. Ivoire commandé par saint Charlemagne.
Brême. Allemagne. IXe.

Si Saint Jérôme a été si heureux de trouver à Rome Saint Damase, qui a su reconnaître son mérite et lui donner en cette ville des emplois convenables à sa piété et à son érudition, nous pouvons dire aussi que ce n'a pas été un petit avantage à Saint Damase d'y recevoir ce grand docteur, qui a été l'admirateur de ses vertus et le grand héraut de ses louanges.

Saint Damase était espagnol, quoiqu'on ne sache pas exactement en quelle ville ni en quelle province il est né.
Son père s'appelait Antoine ; il eut une sœur parfaitement belle et vertueuse nommée Irène.

Etant venu à Rome avec sa famille, il y entra dans les ordres sacrés, et, s'étant rendu par ses mérites un des plus considérables membres du clergé, il fut premièrement fait nonce apostolique auprès des empereurs Valens et Valentinien ; puis il exerça dans la ville même l'office de vicaire du souverain pontife.
Après la mort de Libérius, il fut élu en sa place à l'âge de soixante-deux ans.










✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Roma-s10-2

Maître-autel sous lequel se trouvent les reliques de Saint Damase.
Basilique San-Lorenzo-in-Damaso, Rome.

On représente Saint Damase :
1. tenant un écrit sur lequel se lisent ces paroles : Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto, etc., parce qu'il a établi dans l'Église l'usage de terminer tous les psaumes par cette doxologie ;
2. ayant près de lui un portail d'église, qu'il montre comme pour en prendre possession, ou pour indiquer qu'il en est le fondateur.

PRIERE

" Saint Pontife Damase ! Vous avez été durant votre vie le flambeau des enfants de l'Eglise ; car vous leur avez fait connaître le Verbe incarné, vous les avez prémunis contre les doctrines perfides au moyen desquelles l'Enfer cherchera toujours à dissoudre ce Symbole glorieux, dans lequel sont écrites la souveraine Miséricorde d'un Dieu pour l'œuvre de ses mains, et la dignité sublime de l'homme racheté.
Du haut de la Chaire de Pierre, vous avez confirmé vos frères, et votre Foi n'a point défailli ; car Le Christ avait prié pour vous.
Nous nous réjouissons de la récompense infinie que le Prince des Pasteurs a octroyée à votre intégrité, Ô Docteur vierge de l'Eglise vierge !
Du haut du Ciel, faites descendre jusqu'à nous un rayon de cette lumière dans laquelle Le Seigneur Jésus se fait voir à vous en sa Gloire ; afin que nous puissions aussi le voir, le reconnaître, le goûter dans l'Humilité sous laquelle il va bientôt se montrer à nous.
Obtenez-nous et l'intelligence des saintes Ecritures, dans la science desquelles vous fûtes un si grand Docteur, et la docilité aux enseignements du Pontife romain, auquel il a été dit, en la personne du Prince des Apôtres : " Duc in altum !" : " Avancez dans la haute mer !".

Faites, Ô puissant successeur de ce pêcheur d'hommes, que tous les Chrétiens soient animés des mêmes sentiments que Jérôme, lorsque, s'adressant à votre Apostolat, dans une célèbre Epître, il disait :
" C'est la Chaire de Pierre que je veux consulter ; je veux que d'elle me vienne la Foi, nourriture de mon âme. La vaste étendue des mers, la distance des terres, ne m'arrêteront point dans la recherche de cette perle précieuse : là où se trouve le corps, il est juste que les aigles s'y rassemblent.
C'est à l'Occident que maintenant se lève le Soleil de justice : c'est pourquoi je demande au Pontife la Victime du salut ; du Pasteur, moi brebis, j'implore le secours.
Sur la Chaire de Pierre est bâtie l'Église : quiconque mange l'Agneau hors de cette Maison est un profane ; quiconque ne sera pas dans l'Arche de Noé, périra dans les eaux du déluge. Je ne connais pas Vital ; je n'ai rien de commun avec Mélèce ; Paulin m'est inconnu : quiconque ne recueille pas avec vous, Ô Damase, dissipe ce qu'il a amassé ; car celui qui n'est pas au Christ est à l'Antéchrist."
Considérons notre Divin Sauveur au sein de la très pure Marie sa Mère ; et adorons, avec les saints Anges, le profond anéantissement auquel il s'est réduit pour notre Amour. Contemplons-le s'offrant à son Père pour la rédemption du genre humain, et commençant dès lors à remplir l'office de Médiateur dont il a daigné se charger.
Admirons avec attendrissement cet Amour infini, qui n'est pas satisfait de ce premier acte d'abaissement dont le mérite est si grand qu'il eût suffi pour racheter des millions de mondes.

Le Fils de Dieu veut accomplir, comme les autres enfants, le séjour de neuf mois au sein de sa Mère, naître ensuite dans l'Humiliation, vivre dans le travail et la souffrance, et se faire obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la Croix.
Ô Jésus ! Soyez béni, Soyez aimé pour un si grand Amour. Vous voici donc descendu du Ciel, pour être l'Hostie qui remplacera tant d'autres hosties stériles, par lesquelles n'a pu être effacée la faute de l'homme.
La terre porte maintenant son Sauveur, bien qu'elle ne l'ait pas contemplé encore. Dieu ne la maudira pas, cette terre ingrate, enrichie qu'elle est d'un tel trésor.
Mais reposez encore, Ô Jésus, dans les chastes entrailles de Marie, dans cette Arche vivante, au sein de laquelle vous êtes la véritable Manne destinée à la nourriture des enfants de Dieu. Toutefois, Ô Sauveur ! L’heure approche où il vous faudra sortir de ce sanctuaire.
Au lieu de la Tendresse de Marie, il vous faudra connaître la malice des hommes ; et cependant, nous vous en supplions, nous osons vous le rappeler, il est nécessaire que vous naissiez au jour marqué : c'est la volonté de votre Père ; c'est l'attente du monde, c'est le Salut de ceux qui vous auront aimé."




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Message par M1234 Lun 12 Déc 2016 - 7:32

Saint Corentin, Évêque de Quimper (5ème s.). Fête le 12 Décembre.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Quimper-14-cathedrale-saint-corentin

Corentin en Évêque et avec comme attribut une truite.
Statue de Saint Corentin dans la Cathédrale Saint-Corentin de Quimper.


Évêque de Quimper (5ème s.)

ou Cury, Évêque de Quimper.
Il fait partie des "Sept-Saints" qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom: saint Tugdual de Tréguier, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/148/Saint+Tugdual.htmlsaint Paterne de Vannes, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/983/Saint+Paterne+de+Vannes.htmlsaint Samson de Dolhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1584/Saint+Samson.html, saint Pol de Léon, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/795/Saint+Pol+de+L%E9on.htmlsaint Malo http://nominis.cef.fr/contenus/saint/103/Saint+Malo+d%27Aleth.htmlet saint Brieuc.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1068/Saint+Brieuc.html
Il est certain que Saint Corentin a existé et qu'il a assuré l'implantation de l'Église de Cornouailles.

Il participa au Concile d'Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper: Quimper-Corentin).
Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l'a pas oublié.
Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d'Armor.

"Patron principal du diocèse de Quimper. Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern.
Réclamé comme Évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et la vie érémitique à laquelle il restait fidèle.

L'époque où il vécut ne peut être précisée; un manuscrit d'Angers, daté de 897, place un Saint Corentin au calendrier le 1er Mai.
Les reliques du Saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en G.-B.), furent partiellement restituées à la Cathédrale de Quimper en 1623, où elles furent longtemps en honneur." (diocèse de Quimper et Léon)http://diocese-quimper.fr/fr/se-ressourcer/les-saints/story/626/saint-corentin

"Né en Armorique, il se retire dans la solitude dans la forêt de Nevet afin de servir Dieu, à l’exemple de nombreux ascètes.
Se nourrissant de racines et de baies, une fontaine jaillit à sa prière, lui permettant d’avoir un peu d’eau.
Chaque jour, le même poisson vient s’offrir à lui en nourriture; Corentin en coupe un morceau et remet le poisson encore en vie dans l'eau et chaque jour, le poisson revient…
Le Roi Gradlon lui donne des terres afin d’y construire un Monastère.

Les nombreux miracles qu’il accomplit et la sainteté de sa vie conduisent les Chrétiens de Cornouailles à le choisir comme Évêque.
Le roi Gradlon lui offre son palais situé au confluent de l’Odet et du Frout: là où s’élève toujours la Cathédrale de Quimper."

À Quimper en Bretagne, Saint Corentin, honoré comme le premier Évêque de la cité, qui joignait à l’épiscopat la rude vie d’Ermite.
Martyrologe romain.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Iup2-003-cathedrale19

Corentin n’est pas venu d’Angleterre en Bretagne, comme la plupart des premiers Saints de cette province de Cornouailles.
On met sa naissance au commencement du IVe siècle, époque où la Foi de Jésus-Christ, étant devenue maîtresse de l’empire romain, avait déjà pénétré dans les pays les plus barbares de l’Occident et du Nord.

Ayant été élevé dans la piété, il embrassa l’état ecclésiastique et fut promu aux Ordres Sacrés. Puis il se retira dans un Ermitage, en la paroisse de Plouvodien, où Dieu fit de grands miracles pour sa nourriture.
Il contracta une étroite amitié avec Saint Primel, qui était aussi un solitaire d’une très grande piété ; et il fit sourdre une fontaine à son Ermitage, pour l’exempter d’aller chercher de l’eau en un endroit fort éloigné.

Souvent il nourrit des hôtes, venus le voir, par des multiplications surnaturelles, trouvant même du poisson où il n’y en avait point auparavant.
Entre autres, il fit un festin à un prince nommé Grallon et à des chasseurs de sa compagnie, avec un morceau de poisson qui n’aurait pas suffi pour rassasier un de ces hommes affamés.

Ce prince, en reconnaissance, lui donna un grand espace de terre, où il fit bâtir un Monastère qui fut bientôt rempli de très saints Religieux.
Les enfants nobles y étaient aussi reçus, pour être formés aux sciences humaines et à la piété : de sorte qu’il servit extrêmement à la bonne éducation de la jeune noblesse de Cornouailles et de toute la Bretagne.

Les seigneurs du pays, charmés de la prudence et de la sainteté de Corentin, prièrent le prince de procurer un nouvel évêché à Quimper-Odets et d’en faire nommer Saint Corentin premier Évêque.
Grallon y consentit ; et, ayant fait venir ce saint Abbé, il l’envoya vers Saint Martin, Archevêque de Tours, dont la juridiction s’étendait sur toute la Bretagne, afin de recevoir de lui la Consécration épiscopale.

Saint Corentin mena avec lui à Tours deux excellents Religieux, Vennolé et Tudin, pour être Bénis Abbés de deux nouveaux Monastères que le prince voulait fonder.

Mais Saint Martin, l’ayant sacré, lui dit que, pour la Bénédiction des Abbés de son diocèse, c’était à lui à la faire ; et il l’envoya ainsi gouverner le peuple que la Divine Providence lui avait commis.
On lui fit une entrée magnifique dans Quimper ; et on lui donna de quoi fonder un Chapitre de chanoines, pour sa nouvelle Cathédrale.
Comme il n’oublia point dans l’Épiscopat qu’il était Religieux, de même les exercices de la vie solitaire, qu’il continua toujours de pratiquer, ne lui firent point oublier qu’il était Évêque. Il visita tout son diocèse ; il ordonna de bons ecclésiastiques pour les distribuer dans les paroisses ; il corrigea les abus qui s’étaient glissés parmi les fidèles ; il combattit les restes du paganisme et il s’acquitta de toutes les autres obligations d’un bon pasteur.
Enfin, Dieu le retira de ce monde pour lui donner la couronne de l’immortalité.

Son corps fut enseveli avec beaucoup d’honneur dans son église Cathédrale, devant le grand autel ; et son convoi fut illustré par plusieurs miracles signalés.
Il s’en est fait depuis quantité à son tombeau.

Une femme avait promis de présenter de la cire à son église, en reconnaissance d’un insigne bienfait qu’elle avait reçu de son intercession.
Elle en apporta en effet ; mais comme elle était prête à l’offrir, elle retira sa main par avarice et ne l’offrit point.
Alors cette même main se ferma si fort, qu’il lui fut impossible de l’ouvrir, jusqu’à ce que le Saint, ayant égard à ses larmes, lui apparut par deux fois et la guérit de ce mal qu’elle s’était attiré par sa cupidité.
Il apparut aussi à un pauvre homme, que des scélérats avaient enfermé dans un coffre pour le faire mourir de faim et le délivra de cette horrible prison en levant la serrure qui la tenait fermée.

Ses reliques sont maintenant au Monastère de Marmoutier-lez-Tours, après avoir été à Saint-Martin de la même ville, où la crainte des Normands les avait fait transporter.
La vie de notre Saint est dans Benoît Gonon et dans le P. Alexandre Legrand, de Morlaix.

Sa ville épiscopale a pris son nom et ne s’appelle plus Quimper-Odets, mais Quimper-Corentin… jusqu’à ce que la révolution intervienne.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 5 Saint-corentin.2


La Vie de Saint Corentin

Récit d'Albert Le Grand publié en 1636

Saint Corentin, premier Évêque de Cornoüaille, en la Bretagne Armorique, naquit au même Diocèse, environ l'an 375, treize ans avant que le tyran Maxime passast és Gaules, & fut, dés son enfance, instruit par ses parents en la Religion Chrestienne; ayant esté, par une grace & protection speciale de Dieu, preservé pendant les guerres que le Roy Conan Meriadec fit aux garnisons Romaines, qu'il chassa entièrement de Bretagne, il s'adonna tout de bon au service de Dieu; &, pour mieux y vacquer, & faire un perpétuel divorce avec le monde, il se retira en une solitude, dans une forest en la Paroisse de Plou-Vodiern, au pied de la montagne de S. Cosme, où il bastit un petit Hermitage près d'une fontaine, &, tout joignant un petit Oratoire; passant en ce lieu les nuits & les jours en prieres & Oraisons, inconnu & retiré de toute conversation humaine, mais chery & consolé de Dieu, qui jamais n'oublie ceux qui, pour son Amour, oublient toutes choses, & fortifié de sa grace contre les attaques & tentations de ses ennemis, & comblé de ses celestes et divines caresses. Pour sa nourriture & sustentation en cette solitude, Dieu faisoit un miracle admirable & continuel; car, encore qu'il se contentast de quelques morceaux de gros pain, qu'il mendioit quelques fois és villages prochains, & quelques herbes & racines sauvages, que la terre produisait d'elle-mesme, sans travail ny industrie humaine, Dieu luy envoya un petit poisson en sa fontaine, lequel, tous les matins, se presentoit au Saint, qui le prenoit & en coupoit une piece pour sa pitance, & le rejetoit dans l'eau, &, tout à l'instant, il se trouvoit tout entier, sans lesion ny blesseure, & ne manquoit, tous les matins, à se présenter à S. Corentin, qui faisoit toûjours de mesme.

II. En mesme temps, vivoit un saint Prestre solitaire, nommé Primael, ou Primel, lequel menoit une vie fort sainte dans une forest en Cornoüaille (1). S. Corentin l'alla visiter, pour recevoir de luy quelques salutaires instructions; S. Primel le recueillit gracieusement, & passerent les deux Saints le reste de la journée en saints propos & colloques spirituel, & la nuit suivante en prieres et Oraisons. Le matin, saint Corentin desira dire la Messe en l'Oratoire de saint Primael, qui, luy ayant disposé tout ce qui estoit requis & necessaire, s'en alla querir de l'eau à une fontaine assez éloignée de son Hermitage; Saint Corentin l'ayant longtemps attendu, sortit de la Chapelle & vid venir le Saint vieillard tout doucement & à petits pas tant pour sa lassitude & que la fontaine estoit loin de là, que parce qu'il estoit boiteux. Saint Corentin, le voyant tout hors d'haleine, en prit pitié & supplia Nostre Seigneur de luy octroyer de l'eau plus prés de son Hermitage; puis, dit la Messe, pendant laquelle il reïtera son Oraison; Dieu exauça sa priere, car au lieu mesme où il mit son baston en terre, après la Messe, il rejaillit une source d'eau, dont les deux Saints rendirent graces à Dieu; &, ayant séjourné quelques jours avec S. Primael, il s'en retourna en son Hermitage à Plovodiern. Encore qu'il tâchast à se derober de la hantise & conversationdes hommes, si ne se peut-il tellement cacher, que la reputation de sa Sainteté ne retentit par toute la Bretagne, de sorte que deux Personnages de grande sainteté le vinrent visiter en son Hermitage (2); saint Corentin les receut fort humainement; &, pour les festoyer, leur dressa des crépes (à la mode du païs) qu'il accomoda de quelque peu de farine qu'on luy avoit donnée par aumône és villages prochains; mais Dieu, qui ne délaisse ceux qui ont jetté en luy toute leur espérance, pourveut miraculeusement à la nourriture de ses serviteurs ; car S. Corentin, estant allé puiser de l'eau à la fontaine, la trouva pleine de belles & grosses anguilles, dont il en prit autant qu'il luy fut nécessaire pour festoïer ses hotes, lesquels se retirerent, loüans Dieu qui, par des miracles si signalez, témoignait la Sainteté de son serviteur S. Corentin.

III. En ce temps-là, le Roy Grallon, qui avoit succedé à Conan Meriadek, se tenoit, avec toute sa Cour, en la Ville de Kemper-Odetz, capitale du Comté de Cornoüaille. Un jour, estant allé à la chasse, il donna jusques dans la forest de Nevet (qui n'est plus), en la Paroisse de Plovodiern, proche l'Hermitage de saint Corentin; &, ayant chassé tout le jour, sur le soir, il s'égara dans la forest, & enfin se trouva prés l'Hermitage du Saint, avec une partie de ses gens, ayans tous bon appétit; ils descendirent et s'adresserent au Saint Hermite, luy demanderent s'il ne les pourroit pas assister de quelques vivres? « Oüy (répondit-il), attendez un petit, & je vous en vays querir. » Il s'en alla à sa fontaine, où son petit poisson se représenta à luy, duquel il en coupa une piece de dessus le dos & la donna au maistre d'hôtel du Roy, luy disant qu'il l'apprestast pour son maistre & les Seigneurs de sa suite; le maistre d'hôtel se prit à rire & se mocquer du Saint, disant que cent fois autant ne suffiroit pour le train du Roy. Neanmoins, contraint par la nécessité, il prit ce morceau de poisson, lequel (chose étrange!) se multiplia de telle sorte, que le Roy & toute sa suite en furent suffisamment rassasiez. Le Roy, ayant veu ce grand Miracle, voulut voir le poisson duquel le Saint avoit coupé ce morceau & alla à la fontaine, où il le vid, sans aucune blessure, dans l'eau; mais quelque indiscret (que la Prose, qui se chante le jour de la Feste du Saint, dit avoir esté de l'Evesché de Leon) en coupa une pièce pour voir s'il deviendrait entier, dont il resta blessé, jusqu'à ce que saint Corentin y vint, qui, de sa Benediction, le guerit, & luy commanda de se retirer de là, de peur de semblable accident, à quoy il obéït (3). Le Roy Grallon, ravy de ces merveilles, se prosterna aux pieds du saint Hermite & luy donna toute sa forest & une maison de plaisance qu'il avoit en ladite paroisse de Plovodiern; puis, s'étant recommandé à ses prières, il se retira à Kemper_Odetz. S. Corentin convertit cette maison que le Roy luy avait donnée en un Monastere, où, ayant amassé nombre de saint Religieux, il vivoit en grande sainteté & austerité.
V. Le Saint, sçachant combien il importoit au bien de la république que les enfans des seigneurs & gentilshommes fussent,, de bonne heure, élevez & dressez à la vertu, prenoit le soin de les instruire; &, à cette fin, il avoit un nombre de pensionnaires en son Monastere, entre lesquels les plus signalez furent Wennolé, Tugdin & Jacut, lesquels, depuis, furent Abbez en trois celebres Monasteres. Quelque temps après, le Roy Grallon fut supplié par les seigneurs & tout le Peuple de procurer l'erection d'un Evesché à Kemper-Odetz, pour le Comté de Cornoüaille, le Roy s'y accorda, &, ayant fait toutes les dépêches requises, nomma S. Corentin à ce nouveau Evesché, &, l'ayant mandé, l'envoya à Tours vers S. Martin, Archevesque dudit lieu, pour estre par luy sacré, luy donnant pour compagnons Wennolé & Tugdin (4), pour estre benits Abbez de deux Monasteres qu'il vouloit édifier. Ils furent gracieusement receus du saint Archevesque, lequel, au desir des lettres du Roy, consacra saint Corentin, mais ne voulut benir les deux autres, disant que c'estoit à faire à luy à benir les Abbez de son Diocese. Les Saints, ayans achevé leur legation, s'en retourneront à Kemper-Odetz, où le Roy, avec toute sa Cour, les receut, & fut dressé une entrée Episcopale & solemnelle à saint Corentin, qui prit possession de son Siège & celebra Pontificalement la Messe. Le Roy vint à l'offrande & offrit à Dieu & au saint Prélat son palais qu'il avoit dans Kemper (5) & grand nombre de terres & possessions; les princes & seigneurs de sa Cour, à son exemple, en firent de mesme, chacun selon ses moyens & facultez. Le lendemain, S. Corentin benit solemnellement ses deux saints Disciples, Abbez, destinant Wennolé pour le Monastere de Land-Tevenec, que le Roy Grallon fonda quelque temps après. Ce pieux prince, non content des dons qu'il avoit faits au saint Evesque, fonda la Cathedrale, arrenta nombre de Chanoines; &, pour laisser la Ville libre à saint Corentin, il en retira sa Cour & la transfera en la fameuse ville d'Is.

V. Saint Corentin, considérant que cette nouvelle dignité requeroit de luy une nouvelle sollicitude, commença, à bon escient, à cultiver son Diocese; il confera les saints Ordres à bon nombre de vertueux personnages, lesquels il instruisoit pour les faire Recteurs de son Diocese, lequel il visita & distribua par paroisses & tréves, preschant partout d'une ardeur & zele admirables, non moins d'exemple que de vive voix, n'ayant relasché rien de ses austeritez ordinaires. Ayant saintement gouverné son troupeau quelques années, Dieu le voulut récompenser de ses travaux & luy envoya une maladie, qui l'affaiblit tellement, que, prévoyant l'heure tant désirée s'approcher, il fit venir tous ses Chanoines & Religieux, &, les ayant exhortez à l'Amour de Dieu & perseverance en leur vocation, il receut, en leur presence, ses Sacremens; puis, leur ayant donné sa benediction, il rendit son Ame beniste és mains de son Createur, le 12. Decembre l'an 401. Son Corps lavé fut revétu de ses Ornemens Pontificaux & porté dans son Eglise Cathedrale; & son décez estant sceu par le Pays circonvoisin, il se rendit une si grande affluence de peuple à Kemper-Odetz, pour voir son saint Corps & le baiser, qu'on ne le pût si-tost enterrer qu'on s'estoit proposé; les malades y alloient & estoient gueris; les muets,sourds, boëteux, aveugles y receurent l'usage de leurs membres; les demoniacles y furent délivrez, & plusieurs autres miracles s'y firent en témoignage de sa sainteté. Le Roy Grallon, qui s'estoit rendu à Kemper-Odetz, quand il eut avis de sa maladie, assista, avec sa cour, à son enterrement, qu'il fit faire avec autant de pompe & magnificence, que si c'eust esté pour luy mesme, & défraya le tout; il fut ensevely dans le Chœur de sa Cathedrale devant le grand Autel, où Dieu a fait plusieurs miracles par son intercession, aucuns desquels nous rapporterons icy, à la gloire de Dieu & de son Saint, duquel la memoire fut si douce à ses citoyens, qu'ils donneront son Nom à leur Ville, l'appelans KEMPER-CORENTIN, & non plus KEMPER-ODETZ.

VI. Une damoiselle, ayant receu quelque faveur par les merites & intercessions de saint Corentin, fit vœu d'offrir quelque quantité de cire à son Eglise, & vint rendre son vœu; comme elle s'approcha de l'Autel pour l'y présenter, le diable la tenta de le retenir, ce qu'elle fit; mais la misérable fut punie sur le champ; car la main qu'elle avoit tirée se ferma si fort, que, quelque effort qu'elle fit, elle ne la pût ouvrir; se voyant punie de la sorte, elle s'en retourna au logis fort désolée, suppliant S. Corentin de luy impetrer l'usage de la main. Une nuit qu'elle prioit de grande ferveur, S. Corentin luy apparut, glorieux & resplendissant, & luy dit : « Ma fille, quand vous aurez promis quelque chose à Dieu, ou à ses serviteurs, ne vous en dédites pas, mais accomplissez le gayement ; allez demain à mon Eglise & priez devant mon tombeau, & vous recevrez guerison. » Le lendemain, la femme alla prier au Sepulchre du Saint, où s'estant endormie, S. Corentin lui apparut de rechef & luy dit qu'elle estoit guerie ; elle, se reveillant là dessus, se trouva avoir le maniement de sa main libre, dont elle rendit graces à Dieu & à saint Corentin. Il apparut à un larron & le frappa de Paralysie, dont il ne pût jamais estre guery, qu'il n'eut restitué ce qu'il avoit dérobé. Quelques méchans, estans entrez de violence dans la maison d'un honneste Personnage, l'enfermerent dans un coffre, à dessein de l'y laisser mourir de faim; ce pauvre homme eut recours à Dieu par l'entremise de S. Corentin, lequel parut en la chambre, tout éclatant & glorieux, &, du bout de sa Crosse, leva la serrure de ce coffre & délivra ce pauvre homme, qui, de ce pas, alla à son Eglise remercier Dieu & son serviteur saint Corentin. L'an de grace 1018, Alain Caignard, comte de Cornoüaille, pensa devenir aveugle, à cause d'une défluxion qui luy tomba sur les yeux; à laquelle les médecins ne pouvoient remédier; en cette affliction, la Comtesse Judith, sa femme, fille de Judicaël, Comte de Nantes, luy conseilla de faire vœu à S. Corentin, & promettre de donner quelques terres & heritages à son Eglise: il la crût, & ainsi, ayant fait dresser & signé les contrat des terres qu'il disposoit donner, il se fit porter à Kemper-Corentin, où il visita l'Eglise & fit sa priere, puis mit ces contrats sur l'Autel, offrant à Dieu & à S. Corentin les terres & héritages qui y estoient mentionnez, &, aussi-tost la défluxion se dissipa, &, du depuis, n'eut plus mal aux yeux. Ce saint corps demeura à Kemper jusques à l'an 878. que les Normands ayans pris terre en Cornoüaille, les Chanoines & Ecclesiastiques de Kemper se retirerent à Tours, emportans le tresor de leur Eglise, &, entre autres Reliquesle Corps de saint Corentin, qu'ils mirent en l'Eglise de saint Martin; depuis, il fut transporté à Marmoutier, où il est reverement conservé.

Cette Vie a esté par nous recueillie des anciens Breviaires et Legendaires MSS. des Eglises Cathedrales des Dioceses de Cornoüaille, Leon et Nantes, qui en ont l'Histoire distribuée en 9. Leçons; Molanus, en ses Additions sur Usward, où il appelle Kemper-Corentin, Civitas Aquilae; Robert Coenalis, Evesque d'Avranches, de re Gallica lib. 2, perioche 6; Benoist Gononus, Célestin, in vitis PP. Occid. lib. 1 pag. 27; Alain Bouchard, en ses Annales de Bretagne, l. 11 ch. 4, recite un abregé de sa vie, et d'Argentré, en son Histoire de Bretagne, l. 1, ch. 11 et l. 11, ch. 9; le P. Augustin du Pas, en son Catalogue des Evesques de Cornoüaille, à la fin de son Hist. des Illustres Maisons de Bretagne, suivy par Jean Chenu, en son Histoire Chronologique des Evesques de France, et Claude Robert, en sa Gallia Christiana, lettre B.

Frère Albert Le Grand - Religieux, Prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs de Morlaix - Vie des Saints de la Bretagne Armorique (1636)


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