✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 04 Janvier 2017 : Fête de Sainte Angèle (Angela) de Foligno, Pénitente italienne, Mystique (v. 1248-1309).
Fille d’une riche famille de Foligno, en Ombrie, mariée alors qu’elle est encore jeune, elle met au monde plusieurs enfants et mène une vie confortable au milieu des mondanités et du luxe.
Vers le milieu de sa vie, après que St François lui soit apparu, elle est saisie de remords et éprouve le besoin de changer de vie.
Après avoir confessé ses fautes au chapelain franciscain de la Cathédrale Saint-Félicien, elle distribue tous ses objets de valeur et commence une nouvelle vie faite de pénitence et d’austérités.
Dans le même temps, elle a la douleur de perdre la plupart des membres de sa famille proche (sa mère, son mari et ses enfants).
Désormais libre, elle vend tout ce qui lui reste et se retire comme recluse en compagnie d’une autre femme prénommée Marie.
Elle commence également à être témoin de nombreux phénomènes mystiques spectaculaires et sa santé se détériore graduellement jusqu’à un point qui fait craindre pour sa vie. Elle parvient tout de même à guérir et vers 1290 elle rejoint le Tiers Ordre.
Au cours des années qui suivent, elle effectue plusieurs pèlerinages à Assise, au cours desquels se produisent de fréquentes extases aussi spectaculaires qu’inquiétantes pour son entourage.
La renommée d’Angèle commence à se répandre et plusieurs disciples viennent se placer sous sa direction.
Vers le milieu de sa vie, après que St François lui soit apparu, elle est saisie de remords et éprouve le besoin de changer de vie.
Après avoir confessé ses fautes au chapelain franciscain de la Cathédrale Saint-Félicien, elle distribue tous ses objets de valeur et commence une nouvelle vie faite de pénitence et d’austérités.
Dans le même temps, elle a la douleur de perdre la plupart des membres de sa famille proche (sa mère, son mari et ses enfants).
Désormais libre, elle vend tout ce qui lui reste et se retire comme recluse en compagnie d’une autre femme prénommée Marie.
Elle commence également à être témoin de nombreux phénomènes mystiques spectaculaires et sa santé se détériore graduellement jusqu’à un point qui fait craindre pour sa vie. Elle parvient tout de même à guérir et vers 1290 elle rejoint le Tiers Ordre.
Au cours des années qui suivent, elle effectue plusieurs pèlerinages à Assise, au cours desquels se produisent de fréquentes extases aussi spectaculaires qu’inquiétantes pour son entourage.
La renommée d’Angèle commence à se répandre et plusieurs disciples viennent se placer sous sa direction.
Sainte Angèle de Foligno
Pénitente italienne (✝ 1310)
Née à Foligno en Ombrie, dans une famille riche, elle est mariée toute jeune par ses parents et elle connaît alors une vie mondaine et frivole qui lui fait abandonner la pratique des Sacrements.
Subitement convertie, elle voudrait bien se confesser, mais elle n'ose avouer toutes ses fautes au confesseur.
Elle s'en va communier et reste tourmentée par cette Communion sacrilège.
C'est à ce moment-là qu'elle reçoit la vision de saint François d'Assise,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html mort vingt ans avant sa propre naissance.
Elle multiplie alors les austérités, médite de longues heures, distribue aux pauvres ce qu'elle possède et passe pour folle aux yeux des siens.
Et puis, elle perd coup sur coup, sa mère, son époux, ses fils. Elle se livre alors à la pauvreté absolue.
Des visions du Christ crucifié lui font atteindre les sommets de la mystique dans des crises violentes qui effraient ses amis.
Les Frères Mineurs, disciples de saint François, se méfient d'elle d'autant qu'elle prend part aux controverses qui opposent, dans l'Ordre, les partisans d'une pauvreté mitigée et ceux d'une application stricte de l'idéal Franciscain primitif.
Les dernières années de sa vie seront plus paisibles, favorisées de grâces extraordinaires. "Elle semblait jouir du Bonheur Céleste."
Le 13 octobre 2010, Benoît XVI a tracé un portrait de Sainte Angèle de Foligno. Si on reste fasciné, a-t-il dit, "par les sommets de son expérience d'union avec Dieu, on néglige souvent les débuts de sa conversion, le long cheminement qui a conduit" cette mystique italienne (1248 - 1309) "de sa grande peur de l'Enfer à son union trinitaire".
Née dans une famille aisée, elle reçut une éducation mondaine, se maria jeune et eut plusieurs enfants.
Mais sa vie fut marquée par des drames, le violent séisme de 1279, la guerre de sa ville contre la voisine Perugia, qui remirent en question sa vie même.
En 1285, elle eut une vision de Saint François qui la porta à accomplir une Confession générale.
Après la disparition rapide de sa famille, trois ans plus tard, elle quitta ses biens pour entrer dans le tiers ordre Franciscain.L'histoire d'Angèle est connue grâce à la biographie de son confesseur, qui rapporte sa "terreur initiale de l'Enfer.
Cela correspondait -a souligné le Pape- au type de Foi qu'elle avait au moment de sa conversion, encore pauvre de Charité et d'Amour de Dieu.
Crainte, repentance et pénitence avaient poussé Angèle vers la douloureuse perspective de la Croix". Sa conversion la mit sur la voie de l'Amour...
Elle se sentit en devoir d'offrir quelque chose à Dieu afin de racheter ses péchés, comprenant peu à peu qu'elle n'avait rien d'autre à donner, se sentant nulle face à lui.
Elle comprit que ce ne serait pas sa volonté mais son Amour qui lui donnerait l'Amour de Dieu.
La volonté ne pouvait qu'offrir son vide...
Ainsi comprit-elle la profondeur de la réalité centrale qui était se sauver de l'indignité et de la peine de l'Enfer, et que ...cela ne viendrait pas de la connaissance de la vérité mais du Christ crucifié pour elle".
La conversion de Sainte Angèle de Foligno, a conclu le Saint-Père, grandie par son immersion dans les souffrances du Crucifié, est "parvenue à maturation lorsque le pardon divin lui apparut comme don gratuit de l'Amour du Père...
Dans son cheminement spirituel, le passage de la conversion à l'expérience mystique, où l'inexplicable s'explique, s'est produit à travers le Christ en Croix.
Toute sa Vie Mystique tendit à la parfaite ressemblance avec lui, par des transformations et des purifications de plus en plus profondes...
Son identification au Christ signifia également vivre dans la Prière et le secret ce que Jésus vécut, la pauvreté, le mépris, la souffrance".
Le pape François confirme la sainteté d'Angèle de Folignohttp://fr.radiovaticana.va/storico/2013/10/11/le_pape_confirme_la_saintet%C3%A9_dang%C3%A8le_de_foligno/fr1-736435
À Foligno en Ombrie, l’an 1310, la Bienheureuse Angèle qui, après la mort de son époux et de ses fils, suivit les traces de Saint François, se consacra entièrement à Dieu et confia au livre de sa vie les hautes expériences de sa Vie Mystique.
Martyrologe romain.
Cette Charité, efforcez-vous de l'acquérir ! Ne jugez personne, même s'il vous arrive de voir quelqu'un pécher mortellement. Ne jugez pas les pécheurs, vous ne connaissez pas le Jugement de Dieu.
Angèle de Foligno - Ses dernières paroles.
Pénitente italienne (✝ 1310)
Née à Foligno en Ombrie, dans une famille riche, elle est mariée toute jeune par ses parents et elle connaît alors une vie mondaine et frivole qui lui fait abandonner la pratique des Sacrements.
Subitement convertie, elle voudrait bien se confesser, mais elle n'ose avouer toutes ses fautes au confesseur.
Elle s'en va communier et reste tourmentée par cette Communion sacrilège.
C'est à ce moment-là qu'elle reçoit la vision de saint François d'Assise,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.html mort vingt ans avant sa propre naissance.
Elle multiplie alors les austérités, médite de longues heures, distribue aux pauvres ce qu'elle possède et passe pour folle aux yeux des siens.
Et puis, elle perd coup sur coup, sa mère, son époux, ses fils. Elle se livre alors à la pauvreté absolue.
Des visions du Christ crucifié lui font atteindre les sommets de la mystique dans des crises violentes qui effraient ses amis.
Les Frères Mineurs, disciples de saint François, se méfient d'elle d'autant qu'elle prend part aux controverses qui opposent, dans l'Ordre, les partisans d'une pauvreté mitigée et ceux d'une application stricte de l'idéal Franciscain primitif.
Les dernières années de sa vie seront plus paisibles, favorisées de grâces extraordinaires. "Elle semblait jouir du Bonheur Céleste."
Le 13 octobre 2010, Benoît XVI a tracé un portrait de Sainte Angèle de Foligno. Si on reste fasciné, a-t-il dit, "par les sommets de son expérience d'union avec Dieu, on néglige souvent les débuts de sa conversion, le long cheminement qui a conduit" cette mystique italienne (1248 - 1309) "de sa grande peur de l'Enfer à son union trinitaire".
Née dans une famille aisée, elle reçut une éducation mondaine, se maria jeune et eut plusieurs enfants.
Mais sa vie fut marquée par des drames, le violent séisme de 1279, la guerre de sa ville contre la voisine Perugia, qui remirent en question sa vie même.
En 1285, elle eut une vision de Saint François qui la porta à accomplir une Confession générale.
Après la disparition rapide de sa famille, trois ans plus tard, elle quitta ses biens pour entrer dans le tiers ordre Franciscain.L'histoire d'Angèle est connue grâce à la biographie de son confesseur, qui rapporte sa "terreur initiale de l'Enfer.
Cela correspondait -a souligné le Pape- au type de Foi qu'elle avait au moment de sa conversion, encore pauvre de Charité et d'Amour de Dieu.
Crainte, repentance et pénitence avaient poussé Angèle vers la douloureuse perspective de la Croix". Sa conversion la mit sur la voie de l'Amour...
Elle se sentit en devoir d'offrir quelque chose à Dieu afin de racheter ses péchés, comprenant peu à peu qu'elle n'avait rien d'autre à donner, se sentant nulle face à lui.
Elle comprit que ce ne serait pas sa volonté mais son Amour qui lui donnerait l'Amour de Dieu.
La volonté ne pouvait qu'offrir son vide...
Ainsi comprit-elle la profondeur de la réalité centrale qui était se sauver de l'indignité et de la peine de l'Enfer, et que ...cela ne viendrait pas de la connaissance de la vérité mais du Christ crucifié pour elle".
La conversion de Sainte Angèle de Foligno, a conclu le Saint-Père, grandie par son immersion dans les souffrances du Crucifié, est "parvenue à maturation lorsque le pardon divin lui apparut comme don gratuit de l'Amour du Père...
Dans son cheminement spirituel, le passage de la conversion à l'expérience mystique, où l'inexplicable s'explique, s'est produit à travers le Christ en Croix.
Toute sa Vie Mystique tendit à la parfaite ressemblance avec lui, par des transformations et des purifications de plus en plus profondes...
Son identification au Christ signifia également vivre dans la Prière et le secret ce que Jésus vécut, la pauvreté, le mépris, la souffrance".
Le pape François confirme la sainteté d'Angèle de Folignohttp://fr.radiovaticana.va/storico/2013/10/11/le_pape_confirme_la_saintet%C3%A9_dang%C3%A8le_de_foligno/fr1-736435
À Foligno en Ombrie, l’an 1310, la Bienheureuse Angèle qui, après la mort de son époux et de ses fils, suivit les traces de Saint François, se consacra entièrement à Dieu et confia au livre de sa vie les hautes expériences de sa Vie Mystique.
Martyrologe romain.
Cette Charité, efforcez-vous de l'acquérir ! Ne jugez personne, même s'il vous arrive de voir quelqu'un pécher mortellement. Ne jugez pas les pécheurs, vous ne connaissez pas le Jugement de Dieu.
Angèle de Foligno - Ses dernières paroles.
LA PASSION SELON ANGÈLE DE FOLIGNO III
LA PASSION DE JÉSUS
Les trois compagnes du Christ
Selon Angèle de Foligno, il est des douleurs qui furent les compagnes fidèles et continuelles de la vie du Christ, mais qui se manifestèrent avec un éclat particulier au moment de la Passion.
C’est pourquoi il semble utile de les rapporter ici. Ces trois fidèles compagnes furent la pauvreté, le mépris et la douleur.
Jésus voulut vivre la pauvreté, et d’abord, être pauvre de toutes les choses temporelles du monde.
Il fut également pauvre de ses proches et de toute amitié temporelle: personne ne chercha à lui épargner une seule de ses douleurs sur le chemin de Croix...
Jésus, sur la terre, fut aussi “très pauvre de sa propre puissance, de sa propre sagesse et de sa propre gloire.
La deuxième compagnie à laquelle la vie du Christ fut continuellement associée en ce monde fut le mépris voulu et parfait...
Il vécut comme un serviteur... couvert d’opprobres, tourné en dérision, frappé, fustigé, flagellé, et finalement condamné sans raison et mis à mort.
Enfin, sa troisième compagne, expérimentée... fut une extrême douleur à laquelle l’âme du Christ fut immédiatement associée.
Cette âme très sainte connaissait et voyait comment il devait être trahi, vendu, capturé, abandonné, renié, ligoté, tourné en dérision, frappé, flagellé, jugé et condamné comme un voleur, mené à la croix, dépouillé, crucifié, mis à mort, blasphémé, frappé par la lance, et ouvert en son saint côté."
L’âme de Jésus connaissait tout cela, et ainsi sa vie fut accompagnée d’une douleur continuelle.
Pourquoi partager et vivre la Passion de Jésus
Jésus, Fils de Dieu, n’était pas soumis à la loi. Mais le Père voulut que son Fils devint sujet de la loi, et que “lui qui était libre devint esclave.
C’est pourquoi ceux qui veulent servir Le Christ doivent se conformer à la vie du Christ... en se soumettant à la loi, aux préceptes et même aux conseils divins... car, plus la grâce divine plonge l’âme dans l’humilité, plus cet approfondissement de l’humilité fait grandir la grâce divine.”
Angèle nous confie aussi les enseignements de Jésus sur la “nécessité de partager la compagnie du Christ, c’est-à-dire sa pauvreté, sa douleur, son état de méprisé et son obéissance véritable.”
Jésus prend d’ailleurs la peine de lui faire comprendre qui sont ceux qui sont appelés par Dieu, et par quel chemin ils sont venus:
“Ils sont venus par les chemins de la tribulation: ce sont les vierges, les chastes, les pauvres, les souffrants et les malades...
Ceux-là sont ceux qui savent qu’ils sont beaucoup aimés de Dieu, mais savent aussi qu’ils en sont indignes. Pour apprendre cela, ils vont à la Croix; ils restent là à contempler et apprennent l’Amour.”
Jésus dira aussi: “souffre et ressens de la douleur, âme qui dois passer près de la Croix sur laquelle est mort Le christ.
Il faut que tu t’y places et t’y reposes, car la Croix est ton Salut et ton lit.” Dieu dit encore: “Que tous ceux qui veulent rester en état de grâce ne quittent pas la Croix des yeux, quoi que je leur donne ou permette, joie ou tristesse.”
Jésus montra également à Angèle “la profondeur de l’humilité de Dieu à l’égard des hommes.”
Plus loin Angèle comprend aussi “pourquoi il y eut dans l’âme du Christ une douleur non mitigée, car lorsque son âme est transformée en la Passion du Christ, elle découvre une telle douleur dans cette Passion du Christ qu’elle ne trouve en elle aucun adoucissement.”
Et encore: “C’est le signe du travail du véritable Amour que d’apporter la Croix à l’âme, c’est-à-dire une pénitence aussi longue que la vie, et aussi grande et dure que possible...” et après, quand tout sera fini, nous nous apercevrons que nous ne sommes que des serviteurs inutiles.
Le pécheur et la Croix
Comment une âme pécheresse peut-elle se convertir en regardant la Croix, “ce livre de vie, la vie et la mort du Dieu-homme crucifié.”
Bien sûr, il nous faut, pour comprendre, nous, hommes du XXIème siècle, nous resituer dans le contexte du Moyen-âge, à la fin du XIIIème siècle. Mais si nous transposons correctement, nous nous apercevons qu'il y a beaucoup à apprendre et à prendre, pour enrichir notre vie spirituelle.
“Lorsqu’elle regarde la Croix, l’âme considère comment elle a offensé Dieu avec sa tête, en la lavant, la peignant, la parfumant pour paraître aux yeux des autres, au déplaisir de Dieu...
Parce que l’âme a exagéré en lavant, peignant et parfumant sa tête, la tête très sainte du Dieu-homme qui eut les cheveux arrachés, fut piquée et percée d’épines, tout ensanglantée de son sang précieux et même frappée avec un roseau...
L’âme considère ainsi comment, en pénitence pour les péchés de ce genre, le visage de Jésus fut couvert d’opprobres...
Parce qu’elle voit qu’elle a offensé Dieu en se lavant exagérément le visage, l’âme voit le Christ giflé et couvert de crachats....
Elle voit que Le Christ, pour le péché de nos yeux, a les yeux voilés, ensanglantés par le sang coulant de sa tête percée d’épines...
Parce qu’elle a offensé Dieu avec ses oreilles... l’âme réalise que Le Christ a, pour ce péché, supporté la pénitence la plus horrible. De ses oreilles, en effet, il entendit les cris horribles de ceux qui lançaient contre Lui: 'Crucifie-le, crucifie-le...' Il entendit les impies se moquer de Lui et blasphémer...
“Et parce que l’âme sait qu’elle a offensé Dieu par sa bouche et sa langue en disant des paroles vaines et meurtrières, en se délectant de mets recherchés, elle voit qu’à cause de cela, les lèvres du Christ ont été souillées de crachats, sa langue et sa bouche ont goûté l’amertume du vinaigre et du fiel... parce qu’elle a offensé Dieu en se délectant de parfums, l’âme repense à la puanteur terrible des crachats que les narines du Christ ont respirée pour nous... Elle considère qu’à cause de ses mouvements de colère et d’orgueil contre Dieu, Le Christ a été frappé de très cruels soufflets.
“...elle voit encore qu’elle a offensé Dieu par des étreintes déshonnêtes et des gestes des épaules, et elle considère que Le Christ a, pour cela, supporté une grande pénitence, car, de ses bras sacrés, Il a étreint la Croix, et Il l’a portée sur ses épaules, sous une masse d’insultes...
Elle voit que Le Christ a été étendu sur la Croix, couché, tiré, étiré en tous sens à la manière d’une peau, ses mains et ses pieds sacrés fixés à la Croix, très durement blessés et percés par les pointes d’horribles clous...
...l’âme considère comment elle a offensé Dieu en se vêtant de façon recherchée et ambitieuse; elle voit qu’à cause de cela, Le Christ a été mis à nu et élevé honteusement sur la Croix tandis que des soldats se partageaient ses vêtements...
L’âme voit aussi qu’elle a offensé Dieu de tout son corps, et elle voit que, pour cette offense, le Corps tout entier du Christ a été torturé de multiples flagellations et des tourments les plus horribles, qu’il a même été transpercé par une lance et tout ensanglanté de son Sang précieux.
Parce qu’elle s’est intérieurement délectée de chacun de ces péchés, l’âme voit que Le Christ a supporté dans son âme très sainte des souffrances de tous genres, diverses et horribles, c’est-à-dire la Passion de son corps qui crucifia son âme, la Compassion pour sa très sainte Mère, le respect dû à Dieu violé par le péché, et la Compassion pour notre misère. Toutes ces souffrances rassemblées dans son âme très sainte crucifièrent Le christ de façon très horrible et indicible.”
Le Christ soumis aux créatures
Angèle de Foligno explique longuement comment Le Christ s’est soumis à toutes les créatures, notamment aux créatures inanimées.
Elle dit, entre autres, à propos de sa Passion:
“... Il a donné pouvoir aux verges de le frapper très durement. Il a donné pouvoir aux clous de percer et de pénétrer les mains et les pieds très divins de Celui qui a tout fait.
Il a donné pouvoir au gibet qu’on appelle la Croix, de porter son Auteur et Seigneur tout ensanglanté et percé.
Il a donné pouvoir à l’éponge, au vinaigre, au fiel et à bien d’autres choses insensibles, d’insulter leur Auteur et Seigneur, et d’avoir plein pouvoir sur Lui. Il a même donné pouvoir à la lance de pénétrer, d’ouvrir et de percer son très divin côté.”
Et Angèle de conclure :
LA PASSION DE JÉSUS
Les trois compagnes du Christ
Selon Angèle de Foligno, il est des douleurs qui furent les compagnes fidèles et continuelles de la vie du Christ, mais qui se manifestèrent avec un éclat particulier au moment de la Passion.
C’est pourquoi il semble utile de les rapporter ici. Ces trois fidèles compagnes furent la pauvreté, le mépris et la douleur.
Jésus voulut vivre la pauvreté, et d’abord, être pauvre de toutes les choses temporelles du monde.
Il fut également pauvre de ses proches et de toute amitié temporelle: personne ne chercha à lui épargner une seule de ses douleurs sur le chemin de Croix...
Jésus, sur la terre, fut aussi “très pauvre de sa propre puissance, de sa propre sagesse et de sa propre gloire.
La deuxième compagnie à laquelle la vie du Christ fut continuellement associée en ce monde fut le mépris voulu et parfait...
Il vécut comme un serviteur... couvert d’opprobres, tourné en dérision, frappé, fustigé, flagellé, et finalement condamné sans raison et mis à mort.
Enfin, sa troisième compagne, expérimentée... fut une extrême douleur à laquelle l’âme du Christ fut immédiatement associée.
Cette âme très sainte connaissait et voyait comment il devait être trahi, vendu, capturé, abandonné, renié, ligoté, tourné en dérision, frappé, flagellé, jugé et condamné comme un voleur, mené à la croix, dépouillé, crucifié, mis à mort, blasphémé, frappé par la lance, et ouvert en son saint côté."
L’âme de Jésus connaissait tout cela, et ainsi sa vie fut accompagnée d’une douleur continuelle.
Pourquoi partager et vivre la Passion de Jésus
Jésus, Fils de Dieu, n’était pas soumis à la loi. Mais le Père voulut que son Fils devint sujet de la loi, et que “lui qui était libre devint esclave.
C’est pourquoi ceux qui veulent servir Le Christ doivent se conformer à la vie du Christ... en se soumettant à la loi, aux préceptes et même aux conseils divins... car, plus la grâce divine plonge l’âme dans l’humilité, plus cet approfondissement de l’humilité fait grandir la grâce divine.”
Angèle nous confie aussi les enseignements de Jésus sur la “nécessité de partager la compagnie du Christ, c’est-à-dire sa pauvreté, sa douleur, son état de méprisé et son obéissance véritable.”
Jésus prend d’ailleurs la peine de lui faire comprendre qui sont ceux qui sont appelés par Dieu, et par quel chemin ils sont venus:
“Ils sont venus par les chemins de la tribulation: ce sont les vierges, les chastes, les pauvres, les souffrants et les malades...
Ceux-là sont ceux qui savent qu’ils sont beaucoup aimés de Dieu, mais savent aussi qu’ils en sont indignes. Pour apprendre cela, ils vont à la Croix; ils restent là à contempler et apprennent l’Amour.”
Jésus dira aussi: “souffre et ressens de la douleur, âme qui dois passer près de la Croix sur laquelle est mort Le christ.
Il faut que tu t’y places et t’y reposes, car la Croix est ton Salut et ton lit.” Dieu dit encore: “Que tous ceux qui veulent rester en état de grâce ne quittent pas la Croix des yeux, quoi que je leur donne ou permette, joie ou tristesse.”
Jésus montra également à Angèle “la profondeur de l’humilité de Dieu à l’égard des hommes.”
Plus loin Angèle comprend aussi “pourquoi il y eut dans l’âme du Christ une douleur non mitigée, car lorsque son âme est transformée en la Passion du Christ, elle découvre une telle douleur dans cette Passion du Christ qu’elle ne trouve en elle aucun adoucissement.”
Et encore: “C’est le signe du travail du véritable Amour que d’apporter la Croix à l’âme, c’est-à-dire une pénitence aussi longue que la vie, et aussi grande et dure que possible...” et après, quand tout sera fini, nous nous apercevrons que nous ne sommes que des serviteurs inutiles.
Le pécheur et la Croix
Comment une âme pécheresse peut-elle se convertir en regardant la Croix, “ce livre de vie, la vie et la mort du Dieu-homme crucifié.”
Bien sûr, il nous faut, pour comprendre, nous, hommes du XXIème siècle, nous resituer dans le contexte du Moyen-âge, à la fin du XIIIème siècle. Mais si nous transposons correctement, nous nous apercevons qu'il y a beaucoup à apprendre et à prendre, pour enrichir notre vie spirituelle.
“Lorsqu’elle regarde la Croix, l’âme considère comment elle a offensé Dieu avec sa tête, en la lavant, la peignant, la parfumant pour paraître aux yeux des autres, au déplaisir de Dieu...
Parce que l’âme a exagéré en lavant, peignant et parfumant sa tête, la tête très sainte du Dieu-homme qui eut les cheveux arrachés, fut piquée et percée d’épines, tout ensanglantée de son sang précieux et même frappée avec un roseau...
L’âme considère ainsi comment, en pénitence pour les péchés de ce genre, le visage de Jésus fut couvert d’opprobres...
Parce qu’elle voit qu’elle a offensé Dieu en se lavant exagérément le visage, l’âme voit le Christ giflé et couvert de crachats....
Elle voit que Le Christ, pour le péché de nos yeux, a les yeux voilés, ensanglantés par le sang coulant de sa tête percée d’épines...
Parce qu’elle a offensé Dieu avec ses oreilles... l’âme réalise que Le Christ a, pour ce péché, supporté la pénitence la plus horrible. De ses oreilles, en effet, il entendit les cris horribles de ceux qui lançaient contre Lui: 'Crucifie-le, crucifie-le...' Il entendit les impies se moquer de Lui et blasphémer...
“Et parce que l’âme sait qu’elle a offensé Dieu par sa bouche et sa langue en disant des paroles vaines et meurtrières, en se délectant de mets recherchés, elle voit qu’à cause de cela, les lèvres du Christ ont été souillées de crachats, sa langue et sa bouche ont goûté l’amertume du vinaigre et du fiel... parce qu’elle a offensé Dieu en se délectant de parfums, l’âme repense à la puanteur terrible des crachats que les narines du Christ ont respirée pour nous... Elle considère qu’à cause de ses mouvements de colère et d’orgueil contre Dieu, Le Christ a été frappé de très cruels soufflets.
“...elle voit encore qu’elle a offensé Dieu par des étreintes déshonnêtes et des gestes des épaules, et elle considère que Le Christ a, pour cela, supporté une grande pénitence, car, de ses bras sacrés, Il a étreint la Croix, et Il l’a portée sur ses épaules, sous une masse d’insultes...
Elle voit que Le Christ a été étendu sur la Croix, couché, tiré, étiré en tous sens à la manière d’une peau, ses mains et ses pieds sacrés fixés à la Croix, très durement blessés et percés par les pointes d’horribles clous...
...l’âme considère comment elle a offensé Dieu en se vêtant de façon recherchée et ambitieuse; elle voit qu’à cause de cela, Le Christ a été mis à nu et élevé honteusement sur la Croix tandis que des soldats se partageaient ses vêtements...
L’âme voit aussi qu’elle a offensé Dieu de tout son corps, et elle voit que, pour cette offense, le Corps tout entier du Christ a été torturé de multiples flagellations et des tourments les plus horribles, qu’il a même été transpercé par une lance et tout ensanglanté de son Sang précieux.
Parce qu’elle s’est intérieurement délectée de chacun de ces péchés, l’âme voit que Le Christ a supporté dans son âme très sainte des souffrances de tous genres, diverses et horribles, c’est-à-dire la Passion de son corps qui crucifia son âme, la Compassion pour sa très sainte Mère, le respect dû à Dieu violé par le péché, et la Compassion pour notre misère. Toutes ces souffrances rassemblées dans son âme très sainte crucifièrent Le christ de façon très horrible et indicible.”
Le Christ soumis aux créatures
Angèle de Foligno explique longuement comment Le Christ s’est soumis à toutes les créatures, notamment aux créatures inanimées.
Elle dit, entre autres, à propos de sa Passion:
“... Il a donné pouvoir aux verges de le frapper très durement. Il a donné pouvoir aux clous de percer et de pénétrer les mains et les pieds très divins de Celui qui a tout fait.
Il a donné pouvoir au gibet qu’on appelle la Croix, de porter son Auteur et Seigneur tout ensanglanté et percé.
Il a donné pouvoir à l’éponge, au vinaigre, au fiel et à bien d’autres choses insensibles, d’insulter leur Auteur et Seigneur, et d’avoir plein pouvoir sur Lui. Il a même donné pouvoir à la lance de pénétrer, d’ouvrir et de percer son très divin côté.”
Et Angèle de conclure :
“Que l’humilité très profonde, très humble et absolument inouïe de cette très haute majesté, dégonfle et confonde l’orgueil de notre nullité!”
Vraiment Jésus peut dire, à chacun d’entre nous: “Je ne t’ai pas aimé par plaisanterie”, phrase qui a été souvent traduite par: ”Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé.”
Non! Ce n’est pas pour rire que Jésus nous a aimés !
Vraiment Jésus peut dire, à chacun d’entre nous: “Je ne t’ai pas aimé par plaisanterie”, phrase qui a été souvent traduite par: ”Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimé.”
Non! Ce n’est pas pour rire que Jésus nous a aimés !
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 05 Janvier 2017 : Fête de Saint Édouard III le Confesseur, Roi d'Angleterre (1002-1066).
Saint Édouard le Confesseur
Roi d'Angleterre (✝ 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant.
Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l'ami des petites gens et fut vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnaient sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark.
Edmond "Côte de Fer" prince d'Angleterre avait été assassiné et sa femme s'était réfugiée en Normandie.
Edouard, son demi-frère, revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence.
Il cherchait toujours l'entente et la réconciliation là où c'était possible. Les expéditions danoises échouèrent.
Le royaume connut une période moins troublée.
Il épousa une princesse et vécurent toujours l'un et l'autre dans l'union la plus intime et la plus parfaite.
Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de Malcolm en Écosse, ce qui n'empêcha pas Sint Édouard de légiférer pour son royaume afin d'y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres.
Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa Cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.
Décédé le 5 Janvier 1066, il est aussi fêté le 13 Octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
À Londres, en 1066, Saint Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre, qui fut très aimé de son peuple à cause de sa remarquable charité. Il assura la paix à son royaume et maintint avec soin la communion avec le Siège romain.
Martyrologe romain.
Roi d'Angleterre (✝ 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant.
Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l'ami des petites gens et fut vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnaient sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark.
Edmond "Côte de Fer" prince d'Angleterre avait été assassiné et sa femme s'était réfugiée en Normandie.
Edouard, son demi-frère, revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence.
Il cherchait toujours l'entente et la réconciliation là où c'était possible. Les expéditions danoises échouèrent.
Le royaume connut une période moins troublée.
Il épousa une princesse et vécurent toujours l'un et l'autre dans l'union la plus intime et la plus parfaite.
Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de Malcolm en Écosse, ce qui n'empêcha pas Sint Édouard de légiférer pour son royaume afin d'y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres.
Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa Cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.
Décédé le 5 Janvier 1066, il est aussi fêté le 13 Octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
À Londres, en 1066, Saint Édouard le Confesseur, roi d’Angleterre, qui fut très aimé de son peuple à cause de sa remarquable charité. Il assura la paix à son royaume et maintint avec soin la communion avec le Siège romain.
Martyrologe romain.
Saint Édouard III
Roi d'Angleterre
(1002-1066)
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 05 Janvier.
Localement, le jour de la mémoire est le 13 Octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
À la suite de grands troubles qui désolaient l'Angleterre, le prince Édouard passa trente-cinq ans de sa vie en exil.
Nous avons peu de détails sur cette période de son histoire.
Doué d'un caractère doux, ami de la solitude, il se tenait de longues heures au pied des autels, assistait aux offices divins et aimait beaucoup à s'entretenir avec les Religieux.
Cependant toute l'Angleterre priait pour obtenir enfin la paix avec un prince légitime. Dieu apparut à un pieux Évêque et lui montra, dans une vision, Édouard sacré roi par Saint Pierre : « Voilà, lui dit-Il, celui qui sera roi par ma faveur ; il sera chéri du Ciel, agréable aux hommes, terrible à ses ennemis, aimable à ses sujets, très utile à l'Église de Dieu. »
À peine établi sur le trône, Édouard s'appliqua à développer dans son âme toutes les vertus d'un prince vraiment Chrétien.
Délivré, par l'aide de Dieu, de tous les ennemis du dedans et du dehors, Édouard voulut accomplir le vœu qu'il avait fait d'aller à Rome vénérer le tombeau du prince des apôtres; mais il dut céder aux instances de ses sujets, qui avaient besoin de sa présence.
Le Pape le délia de son vœu ; le roi, en revanche, fit construire une belle église en l'honneur de Saint Pierre.
Édouard est célèbre par son désintéressement et par sa charité envers les pauvres. À trois reprises différentes, il vit un des officiers de sa maison mettre la main aux trésors royaux ; la troisième fois, il se contenta de lui dire : « Prenez bien garde qu'on ne vous y surprenne ! »
Le trésorier du palais se plaignant au roi de ces vols, celui-ci, comme s'il n'eût rien su, lui dit : « Pourquoi vous plaindre? Celui qui a pris cet argent en avait sans doute plus besoin que nous. »
Édouard avait promis de ne jamais refuser l'aumône demandée au nom de Jean l'Évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de cet apôtre, le roi, dépourvu d'argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna, pour ne pas le faire attendre.
Une autre fois, à la demande d'un pauvre infirme tout perclus, il le prit sur ses épaules et le porta à l'église Saint-Pierre, où il fut guéri.
Saint Jean l'Évangéliste se montra un jour à deux pèlerins anglais qui se mettaient en voyage pour les lieux saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi ; c'est lui qui me l'a donné un jour que je lui demandais l'aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l'Agneau sans tache. »
Édouard meurt le 5 Janvier 1066, en effet, six mois après.
Roi d'Angleterre
(1002-1066)
Dans le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance au Ciel (dies natalis) : le 05 Janvier.
Localement, le jour de la mémoire est le 13 Octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
À la suite de grands troubles qui désolaient l'Angleterre, le prince Édouard passa trente-cinq ans de sa vie en exil.
Nous avons peu de détails sur cette période de son histoire.
Doué d'un caractère doux, ami de la solitude, il se tenait de longues heures au pied des autels, assistait aux offices divins et aimait beaucoup à s'entretenir avec les Religieux.
Cependant toute l'Angleterre priait pour obtenir enfin la paix avec un prince légitime. Dieu apparut à un pieux Évêque et lui montra, dans une vision, Édouard sacré roi par Saint Pierre : « Voilà, lui dit-Il, celui qui sera roi par ma faveur ; il sera chéri du Ciel, agréable aux hommes, terrible à ses ennemis, aimable à ses sujets, très utile à l'Église de Dieu. »
À peine établi sur le trône, Édouard s'appliqua à développer dans son âme toutes les vertus d'un prince vraiment Chrétien.
Délivré, par l'aide de Dieu, de tous les ennemis du dedans et du dehors, Édouard voulut accomplir le vœu qu'il avait fait d'aller à Rome vénérer le tombeau du prince des apôtres; mais il dut céder aux instances de ses sujets, qui avaient besoin de sa présence.
Le Pape le délia de son vœu ; le roi, en revanche, fit construire une belle église en l'honneur de Saint Pierre.
Édouard est célèbre par son désintéressement et par sa charité envers les pauvres. À trois reprises différentes, il vit un des officiers de sa maison mettre la main aux trésors royaux ; la troisième fois, il se contenta de lui dire : « Prenez bien garde qu'on ne vous y surprenne ! »
Le trésorier du palais se plaignant au roi de ces vols, celui-ci, comme s'il n'eût rien su, lui dit : « Pourquoi vous plaindre? Celui qui a pris cet argent en avait sans doute plus besoin que nous. »
Édouard avait promis de ne jamais refuser l'aumône demandée au nom de Jean l'Évangéliste ; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de cet apôtre, le roi, dépourvu d'argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna, pour ne pas le faire attendre.
Une autre fois, à la demande d'un pauvre infirme tout perclus, il le prit sur ses épaules et le porta à l'église Saint-Pierre, où il fut guéri.
Saint Jean l'Évangéliste se montra un jour à deux pèlerins anglais qui se mettaient en voyage pour les lieux saints ; il leur remit un anneau en leur disant : « Portez cet anneau au roi ; c'est lui qui me l'a donné un jour que je lui demandais l'aumône en habit de pèlerin ; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l'Agneau sans tache. »
Édouard meurt le 5 Janvier 1066, en effet, six mois après.
Le diptyque Wilton.
http://peccadille.net/2014/10/27/dor-et-de-lapis-lazuli-le-diptyque-wilton/
Il s’agit d’un diptyque, c’est-à-dire un tableau composé de deux panneaux. Déployée, l’œuvre présente sur sa face principale, d’une part la Vierge et l’Enfant entourés d’anges, et d’autre part un groupe d’hommes dont trois sont couronnés :
il s’agit du roi Richard II d’Angleterre, agenouillé, accompagné de Saint Jean-Baptiste, son saint patron, de Saint Edmond le Martyr et de Saint Édouard le Confesseur.
Le Diptyque Wilton est conservé à la National Gallery de Londres.
http://www.nationalgallery.org.uk/paintings/english-or-french-the-wilton-diptych
http://peccadille.net/2014/10/27/dor-et-de-lapis-lazuli-le-diptyque-wilton/
Il s’agit d’un diptyque, c’est-à-dire un tableau composé de deux panneaux. Déployée, l’œuvre présente sur sa face principale, d’une part la Vierge et l’Enfant entourés d’anges, et d’autre part un groupe d’hommes dont trois sont couronnés :
il s’agit du roi Richard II d’Angleterre, agenouillé, accompagné de Saint Jean-Baptiste, son saint patron, de Saint Edmond le Martyr et de Saint Édouard le Confesseur.
Le Diptyque Wilton est conservé à la National Gallery de Londres.
http://www.nationalgallery.org.uk/paintings/english-or-french-the-wilton-diptych
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 06 Janvier 2017 : Fête de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon, Vierge et Fondatrice de la Congrégation « Ancelles du Sacré-Cœur » (1850-1925).
Statue de Sainte Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon par Marco Augusto Dueñas.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/381/Sainte-Rapha%EBlle-Marie-Porras.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/381/Sainte-Rapha%EBlle-Marie-Porras.html
Née près de Cordoue, elle fonda les "Ancelles du Sacré-Cœur" vouées à l'Adoration du Saint Sacrement et à l'éducation des enfants de milieu populaire.
En 1893, son économe générale, estimant que la Fondatrice n'avait pas les qualités requises pour remplir ses fonctions dans un Institut en plein développement, mena campagne contre elle.
Elle obtint sa destitution.
Raphaëlle-Marie resta ainsi oubliée et méprisée pendant trente-deux ans, heureuse de pouvoir se donner à la Prière.
Ce n'est qu'à sa mort que l'on apprit ce qui s'était passé. Les autorités romaines décidèrent alors sa Béatification.
Béatifiée le 18 mai 1952 à Rome par Pie XII - Canonisée le 23 janvier 1977 à Rome par le Bienheureux Pape Paul VI.
À Rome, en 1925, Sainte Raphaëlle-Marie du Sacré Cœur (Raphaëlle Porras Ayllon), vierge. Elle fonda la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus, mais, tenue pour folle, elle termina sa vie dans les tribulations et la pénitence.
Martyrologe romain.
En 1893, son économe générale, estimant que la Fondatrice n'avait pas les qualités requises pour remplir ses fonctions dans un Institut en plein développement, mena campagne contre elle.
Elle obtint sa destitution.
Raphaëlle-Marie resta ainsi oubliée et méprisée pendant trente-deux ans, heureuse de pouvoir se donner à la Prière.
Ce n'est qu'à sa mort que l'on apprit ce qui s'était passé. Les autorités romaines décidèrent alors sa Béatification.
Béatifiée le 18 mai 1952 à Rome par Pie XII - Canonisée le 23 janvier 1977 à Rome par le Bienheureux Pape Paul VI.
À Rome, en 1925, Sainte Raphaëlle-Marie du Sacré Cœur (Raphaëlle Porras Ayllon), vierge. Elle fonda la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus, mais, tenue pour folle, elle termina sa vie dans les tribulations et la pénitence.
Martyrologe romain.
Elle quitte sa communauté (elle n'avait pas encore prononcé ses vœux) et part à Madrid fonder, sous le contrôle des Jésuites, « Les esclaves du Sacré-Cœur » qui prendra par la suite le nom de « Ancelles du Sacré-Cœur », dont elle est la première supérieure en 1887.
L'objectif de cette Congrégation est le culte public du Saint-Sacrement associé à l'éducation des jeunes filles et à la formation des laïcs à la spiritualité.
A la suite de dissensions, Raphaëlle-Marie quitte sa charge de supérieure et se retire dans leur maison romaine pour les 32 dernières années de sa vie qu'elle passe dans le silence, l'humilité et l'oubli, jusqu'à sa mort, le 6 Janvier 1925.
Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon a été Béatifiée le 18 mai 1952 à Rome par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et Canonisée à Rome, le 23 Janvier 1977, par le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).
L'objectif de cette Congrégation est le culte public du Saint-Sacrement associé à l'éducation des jeunes filles et à la formation des laïcs à la spiritualité.
A la suite de dissensions, Raphaëlle-Marie quitte sa charge de supérieure et se retire dans leur maison romaine pour les 32 dernières années de sa vie qu'elle passe dans le silence, l'humilité et l'oubli, jusqu'à sa mort, le 6 Janvier 1925.
Raphaëlle-Marie Porras y Ayllon a été Béatifiée le 18 mai 1952 à Rome par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et Canonisée à Rome, le 23 Janvier 1977, par le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978).
Vie
Raphaelle est née le 1er Mars 1850 dans la région de Cordoue,https://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue elle était la fille du maire de Pedro Abad.
Après la mort de leur père, elle et sa sœur Pilar rejoignirent l'institut des Sœurs de Marie-Réparatrice en 1873.https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_de_Marie-R%C3%A9paratrice
Elle n'avait pas encore prononcé ses vœux quand, en 1877, elle partit pour fonder à Madrid, sous la direction des Jésuites, les Esclaves du Sacré-Cœur de Jésus, Congrégation qui prendra ultérieurement le nom d'Ancelles du Sacré-Cœur.
Le principal objectif de cet institut était l'adoration du Saint-Sacrement, associé à l'éducation religieuse des filles, et à la formation spirituelle des laïcs.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sacrement
Nommée en 1887 supérieure de son institut, Raphaelle quittera cette charge six années plus tard, à la suite de dissensions, et se retirera à Rome, dans la maison mère, où elle mènera une vie humble et obscure jusqu'à sa mort.
Ancelles du Sacré-Cœur aujourd'hui
La Fondation de Raphaelle Porras y Ayllon existe aujourd'hui dans de nombreux pays du monde : Europe, Amérique du Nord et du Sud, Afrique, etc…
Elle est à l'origine d'écoles, de centres de spiritualité et de mission, pour l'éducation de la Foi par la catéchèse.
La maison mère est à Rome (Largo dei Monti Parioli) et l'antenne française est à Paris, avenue Bosquet.
Raphaelle est née le 1er Mars 1850 dans la région de Cordoue,https://fr.wikipedia.org/wiki/Cordoue elle était la fille du maire de Pedro Abad.
Après la mort de leur père, elle et sa sœur Pilar rejoignirent l'institut des Sœurs de Marie-Réparatrice en 1873.https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_de_Marie-R%C3%A9paratrice
Elle n'avait pas encore prononcé ses vœux quand, en 1877, elle partit pour fonder à Madrid, sous la direction des Jésuites, les Esclaves du Sacré-Cœur de Jésus, Congrégation qui prendra ultérieurement le nom d'Ancelles du Sacré-Cœur.
Le principal objectif de cet institut était l'adoration du Saint-Sacrement, associé à l'éducation religieuse des filles, et à la formation spirituelle des laïcs.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Sacrement
Nommée en 1887 supérieure de son institut, Raphaelle quittera cette charge six années plus tard, à la suite de dissensions, et se retirera à Rome, dans la maison mère, où elle mènera une vie humble et obscure jusqu'à sa mort.
Ancelles du Sacré-Cœur aujourd'hui
La Fondation de Raphaelle Porras y Ayllon existe aujourd'hui dans de nombreux pays du monde : Europe, Amérique du Nord et du Sud, Afrique, etc…
Elle est à l'origine d'écoles, de centres de spiritualité et de mission, pour l'éducation de la Foi par la catéchèse.
La maison mère est à Rome (Largo dei Monti Parioli) et l'antenne française est à Paris, avenue Bosquet.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 07 Janvier 2017 : Fête de Saint Raymond de Peñafort, Prêtre, Maître général des Dominicains (1175-1275).
St Raymond de Penafort (1175-1275)
Brillant intellectuel espagnol, il revêt l'habit des Dominicains à 47 ans, après avoir été professeur de philosophie, et travaillé au côté du Pape Grégoire IX.
Il deviendra plus tard le Maître de l'Ordre.
Il fonda aussi l'Ordre de Notre Dame de la Merci, pour la libération des Chrétiens captifs des sarrasins
Maître général des Dominicains (✝ 1275)
Ce Catalan est professeur de philosophie à l'Université de Barcelone et décide de se rendre à Bologne, la plus grande université de droit de son temps, pour y étudier puis enseigner le droit civil et canonique.
Le Pape Grégoire IX qui savait détecter les gens intelligents, lui confie la rédaction d'une "Somme des cas pénitentiaux", puis celle des "Décrétales" qui serviront de Code de Droit canonique à l'Église Catholique romaine jusqu'en 1917.
Il rencontre alors saint Dominiquehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/1619/Saint-Dominique-de-Guzman.html de passage à Bologne et, dès son retour à Barcelone, il entre dans l'Ordre des Dominicains à 47 ans.
Il en deviendra le Maître Général et encourage l'apostolat de ses frères auprès des Juifs et des Musulmans qui sont en Espagne.
Préoccupé par l'Islam, il encourage saint Thomas d'Aquinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html à écrire "la Somme contre les Gentils" et fonde simultanément l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la libération des Chrétiens captifs des Sarrasins.
C'est un esprit indépendant, et l'on raconte même que le roi ayant voulu le retenir dans l'île de Majorque, Saint Raymond étendra son manteau sur la mer et la traversera ainsi jusqu'à Barcelone (cette légende fait de lui le saint patron des véliplanchistes).
Prétextant son grand âge, il demande à être relevé de la charge de Maître de l'Ordre, ce qui ne l'empêchera pas de mourir centenaire.
Mémoire de Saint Raymond de Penyafort, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Célèbre par sa science du droit canonique, il écrivit une Somme très utile sur le Sacrement de Pénitence, et, élu maître général de son Ordre, il rédigea de nouvelles Constitutions.
Il s’endormit dans le Seigneur à Barcelone, le 6 Janvier 1275, en une grande vieillesse.
Martyrologe romain
Vous n'ignorez pas que les chemins qui conduisent au Ciel sont différents selon les vocations... Quand le Ciel a montré la voie, il ne faut pas s'en écarter.
Lettre de Saint Raymond à saint Pierre Nolasque.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/522/Saint-Pierre-Nolasque.html
Brillant intellectuel espagnol, il revêt l'habit des Dominicains à 47 ans, après avoir été professeur de philosophie, et travaillé au côté du Pape Grégoire IX.
Il deviendra plus tard le Maître de l'Ordre.
Il fonda aussi l'Ordre de Notre Dame de la Merci, pour la libération des Chrétiens captifs des sarrasins
Maître général des Dominicains (✝ 1275)
Ce Catalan est professeur de philosophie à l'Université de Barcelone et décide de se rendre à Bologne, la plus grande université de droit de son temps, pour y étudier puis enseigner le droit civil et canonique.
Le Pape Grégoire IX qui savait détecter les gens intelligents, lui confie la rédaction d'une "Somme des cas pénitentiaux", puis celle des "Décrétales" qui serviront de Code de Droit canonique à l'Église Catholique romaine jusqu'en 1917.
Il rencontre alors saint Dominiquehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/1619/Saint-Dominique-de-Guzman.html de passage à Bologne et, dès son retour à Barcelone, il entre dans l'Ordre des Dominicains à 47 ans.
Il en deviendra le Maître Général et encourage l'apostolat de ses frères auprès des Juifs et des Musulmans qui sont en Espagne.
Préoccupé par l'Islam, il encourage saint Thomas d'Aquinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html à écrire "la Somme contre les Gentils" et fonde simultanément l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la libération des Chrétiens captifs des Sarrasins.
C'est un esprit indépendant, et l'on raconte même que le roi ayant voulu le retenir dans l'île de Majorque, Saint Raymond étendra son manteau sur la mer et la traversera ainsi jusqu'à Barcelone (cette légende fait de lui le saint patron des véliplanchistes).
Prétextant son grand âge, il demande à être relevé de la charge de Maître de l'Ordre, ce qui ne l'empêchera pas de mourir centenaire.
Mémoire de Saint Raymond de Penyafort, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs. Célèbre par sa science du droit canonique, il écrivit une Somme très utile sur le Sacrement de Pénitence, et, élu maître général de son Ordre, il rédigea de nouvelles Constitutions.
Il s’endormit dans le Seigneur à Barcelone, le 6 Janvier 1275, en une grande vieillesse.
Martyrologe romain
Vous n'ignorez pas que les chemins qui conduisent au Ciel sont différents selon les vocations... Quand le Ciel a montré la voie, il ne faut pas s'en écarter.
Lettre de Saint Raymond à saint Pierre Nolasque.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/522/Saint-Pierre-Nolasque.html
Né près de Barcelone, dans le château familial de Villafranca de Penades, probablement vers 1175, Raymond de Penyafort était apparenté aux comtes de Barcelone et aux rois d'Aragon.
Il étudia à l'école cathédrale de Barcelone où, à peine âgé de vingt ans, il enseigna la rhétorique et la logique.
En 1210, il partit étudier le droit civil et le droit canonique à Bologne. En compagnie de Pierre Ruber, il fit la route à pied, par Arles et Turin ; ils s’arrêtèrent quelques jours à Briançon pour constater un miracle que venait d’opérer Notre-Dame de Delbeza qui rendit les yeux et les mains à un jeune homme mutilé par des brigands.
Après avoir été reçu docteur (1216), il resta à Bologne où, pendant trois ans, il enseigna le droit canonique avec tant de succès que les Bolonais lui offrirent des appointements prélevés sur les ressources de la ville ; après avoir donné le dixième de son salaire au clergé de sa paroisse, il distribuait le reste aux pauvres, ne gardant pour lui que le strict nécessaire.
L'Évêque de Barcelone, Bérenguer de Palou, qui passait par Bologne, au retour d’un pèlerinage à Rome, entendit si fort chanter les louanges de Raymond de Penyafort qu'il le recruta pour le séminaire qu'il voulait fonder dans son diocèse, et l'emmena avec lui (1219).
A Viterbe où résidait le Pape Honorius III, ils rencontrèrent Saint Dominique qui leur donna quelques uns de ses Frères.
Raymond de Penyafort fut nommé chanoine de la Cathédrale de Barcelone, puis prévôt du chapitre, archidiacre, grand vicaire et official (1220) ; outre qu'il fit donner une grande solennité à l'Ascension, il travailla fort au soin des pauvres qu'il nommait ses créanciers.
Le Vendredi Saint 1222, il quittait le clergé séculier pour les Dominicains, sans perdre pour autant son influence sur l'Évêque et le diocèse de Barcelone.
Voyant que ses supérieurs ne le traitaient pas comme les autres novices, le Frère Raymond de Penyafort demanda qu’on lui imposât une pénitence particulière pour les fautes commises pendant sa vie séculière ; c’est pour répondre à sa demande que le provincial lui ordonna d’écrire la « Summa de pænitentia », premier ouvrage du genre, qui rassemble les cas de conscience à l'usage des confesseurs.Lorsque Pierre Nolasque, ancien marchand, fonda l'Ordre de la Bienheureuse Vierge Marie de la Merci pour la rédemption des captifs (1223), pour le rachat des prisonniers faits par les Musulmans, c'est Raymond de Penyafort qui, dans la Cathédrale de Barcelone, en présence de l'Évêque et du roi Jacques Ier d'Aragon, donna l'habit et le scapulaire aux premiers mercédaires ; il rédigera aussi la règle de ce nouvel Ordre pour laquelle il obtiendra l'approbation du Pape Grégoire IX (1235).
Quelques années plus tard (1229), le Cardinal de Sainte-Sabine, Jean d'Abbeville, fut envoyé comme légat en Espagne pour prêcher la Croisade contre les Maures, et mettre en application les décrets du quatrième Concile du Latran ; il devait aussi déclarer nul le mariage de Jacques Ier d’Aragon avec Éléonore de Castille.
Le légat s'adjoignit Raymond de Penyafort qui le précéda dans toutes ses visites canoniques et prit part à tous les actes importants de la légation.
Le Cardinal de Sainte-Sabine en rendant compte de sa mission au Pape (Pérouse le 25 Novembre 1229), mit en avant la coopération efficace de Raymond de Penyafort qui, le 28 Novembre, fut chargé par Grégoire IX de prêcher dans les provinces d'Arles et de Narbonne la Croisade dirigée par Jacques Ier d’Aragon pour chasser les Maures de Majorque.
L'année suivante, Grégoire IX l'appela à la cour pontificale et en fit son confesseur, puis son chapelain ; nommé pénitencier (1230), il fit instaurer l'Inquisition en Aragon, révisa les décrétales et en fit établir la nouvelle collection promulguée par la bulle « Rex pacificus » (5 Septembre 1234).
Après que le Pape eut accepté qu'il refusât l'archevêché de Tarragone pourvu qu'il en désignât lui-même le titulaire (1234), exténué de fatigue et brisé de maladie, Raymond de Penyafort quitta Rome (Avril 1236) pour rentrer en Espagne où il arriva par mer au début de l’été.
Lorsque Raymond de Penyafort débarqua au port catalan de Zossa, on le conduisit près d’un malade appelé Barcelon du Fare ; le pauvre homme qui était à toute extrémité, avait perdu l’usage de ses sens, et ses parents se morfondait qu’il ne pût se Confesser avant de mourir.
Raymond de Penyafort pria longtemps près de l’agonisant puis lui demanda s’il voulait se Confesser, mais il n’obtint aucune réponse.
Il fit alors mettre en prière tous ceux qui se trouvaient là.
Au bout d’une longue prière collective, Raymond de Penyafort reposa la question ; cette fois, le malade parut sortir d’un profond sommeil et dit : « Mais oui, je veux me Confesser et j’en ai un vif désir. »
Raymond de Penyafort fit sortir les assistants, entendit le malade qui, l’absolution dite, rendit paisiblement l’âme.
Le 15 Octobre, il participa aux Cortès où Jacques Ier d’Aragon prépara l’expédition contre le royaume maure de Valence.
Le 5 Février 1537, Grégoire IX le chargea d’absoudre Jacques Ier d'Aragon de l’excommunication qu’il avait encourue pour avoir quelque peu fait malmener à Huesca l'Évêque élu de Saragosse qui s’en allait se faire sacrer à Tarragone.
Il dut quitter un moment Barcelone puisqu’on le voit exercer les fonctions de pénitencier en 1237.
Après la mort en mer du Bienheureux Jourdain de Saxe (12 Février 1237), le chapitre général de son Ordre qui se réunit à Bologne à la Pentecôte 1238, l'élit Raymond de Penyafort comme maître général bien qu’il fût resté à Barcelone.
Il résista aussi longtemps que possible à son élection puis finit par l’accepter, convaincu par les avis pressants de plusieurs provinciaux venus à Barcelonne, dont celui de France, Hugues de Saint-Cher.
Soucieux de conserver la régulière observance, dès le chapitre général de Paris (1239), Raymond de Penyafort fit établir de nouvelles constitutions (approuvées en 1240, confirmées en 1241) qui restèrent en usage jusqu'en 1924. Il demanda à Saint Thomas d'Aquin de rédiger la « Somme contre les gentils. »
Raymond de Penyafort se démit de sa charge de maître général (1240) et retourna dans son Couvent de Barcelone d'où il partit souvent pour de nombreuses prédications et pour conseiller le roi Jacques Ier d'Aragon.
Il avait pour Jacques Ier d’Aragon une très forte affection mais il était parfaitement lucide sur les faiblesses du Roi qu’il n’excusait pas.
Vers la fin du règne de Jacques Ier , Raymond de Penyafort accompagna le roi dans l'île de Majorque qu’il fallait remettre en ordre.Or, après qu’il eut débarqué, Raymond de Penyafort s’aperçu que le roi entrenait des relations coupables avec une dame de la cour ; comme, malgré ses objurgations, Jacques Ier ne se décidait pas à rompre, le Dominicain résolut de retourner à Barcelone, ce que voulut empêcher le roi qui fit défense à tout vaisseau de l’embarquer.
Aucun marin n’ayant osé désobéir au roi, Raymond de Penyafort s'avança sur les rochers que baigne la mer, et dit au Frère qui l’accompagnait : « Puisque les hommes n’ont point de bateau à nous offrir, tu va voir comment Dieu va nous en fabriquer un » ; ce disant, il étendit sur l'eau son manteau, et en redressa un coin avec son bâton pour en faire une voile ; il monta sur le manteau qui surnagea et s'avança rapide sous les yeux stupéfaits du compagnon qui, demeuré timidement sur le bord, le vit disparaître à l'horizon.
Ce fut assez pour que Jacques Ier cessa ses désordres.
Raymond de Penyafort fit beaucoup l’apostolat auprès des Juifs et des Musulmans ; il fut aussi un adversaire efficace de l’hérésie en Catalogne et en Espagne, obtenant que Jacques I° introduisît l’Inquisition en ses États.
Pour former les Missionnaires, il fonda quelques écoles de langues orientales comme l'école arabe de Tunis (1245) et l'école d'hébreu de Murcie (1266).
Outre la « Summa de pænitentia », Raymond de Penyafort a laissé une œuvre écrite considérable dont la plupart des ouvrages servirent longtemps de référence chez les Dominicains et à l’Université de Paris.
Il s’agit moins de traités théoriques que de réponses pratiques à des questions concrètes ; Raymond de Penyafort que ses contemporains ont appelé le « Doctor humanus », donne des jugements et des conseils où il se montre plus soucieux du bien des pénitents que du juste équilibre d'un traité de Droit canon ; il est toujours nuancé, désireux de sauvegarder la bonne foi des autres, surtout des simples, alors qu'on pourrait les juger proches des courants hétérodoxes.
Son mérite principal est de réaliser un ensemble équilibré de divers courants de pensée quant au renouveau de la vie chrétienne de son temps, singulièrement à propos de la formation des ministres sacrés en matière de vie morale, de doctrine et de prédication.
Raymond de Penyafort qui, depuis sa démission de la maîtrise générale des Dominicains, s’était chaque jour préparé à la mort, accueillit avec joie sa dernière maladie.
Entouré des rois d'Aragon et de Castille, il mourut à Barcelone le 6 Janvier 1275, jour de l’Épiphanie, sur les dix heures du matin.
En 1279, le Concile de Tarragone demanda au Pape Nicolas IV la Canonisation de Raymond de Penyafort pour sa « sainteté au service de la justice », mais il ne fut Béatifié que par Paul III, en 1542, et Canonisé par Clément VIII, le 29 Avril 1601.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 09 Janvier 2017 : Fête du Baptême de Jésus.
Lorsque le Dimanche où l’on fête l’Épiphanie tombe le 07 ou le 08 Janvier, comme c’est le cas en 2017, la Fête du Baptême du Seigneur est célébrée, non pas le Dimanche qui suit la Fête de l’Épiphanie, mais dès le lendemain Lundi, soit ce Lundi 09 Janvier 2017.
Cette Fête du Baptême du Seigneur clôture le cycle de la Nativité du Seigneur. La Liturgie entre dans le « Temps Ordinaire ».
Lorsque le Dimanche où l’on fête l’Épiphanie tombe le 07 ou le 08 Janvier, comme c’est le cas en 2017, la Fête du Baptême du Seigneur est célébrée, non pas le Dimanche qui suit la Fête de l’Épiphanie, mais dès le lendemain Lundi, soit ce Lundi 09 Janvier 2017.
Cette Fête du Baptême du Seigneur clôture le cycle de la Nativité du Seigneur. La Liturgie entre dans le « Temps Ordinaire ».
FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR
Benoît XVI
Angélus - Place Saint-Pierre
Chers frères et sœurs,
Avec la Fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd'hui, s'achève le temps Liturgique de Noël.
L'Enfant que les Mages étaient venus adorer de l'Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait Baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13).
L'Évangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l'eau après avoir reçu le Baptême, les Cieux s'ouvrirent et L'Esprit Saint descendit sur Lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16).
On entendit alors une voix venue du Ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en Lui j'ai mis tout mon Amour » (Mt 3, 17).
Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier.
Certains d'entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut dans le même temps une christophanie et une théophanie : tout d'abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie "oint" :
Il ne fut pas oint avec de l'huile à la manière des rois et des grands prêtres d'Israël, mais avec L'Esprit-Saint.
Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de L'Esprit-Saint et du Père Céleste.
Quelle est la signification de cet acte que Jésus a voulu accomplir, en vainquant la résistance du Baptiste, pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ?
Son sens profond n'apparaîtra qu'à la fin de l'existence terrestre du Christ, c'est-à-dire dans sa mort et sa Résurrection.
En se faisant Baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids de la faute de l'humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (cf. Jn 1, 29).
Une œuvre qu'Il a accomplie pleinement sur la Croix, lorsqu'il a reçu également son Baptême (cf. Lc 12, 50).
En effet, en mourant il s'immerge dans l'Amour du Père et répand L'Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle.
Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous Baptiser dans L'Esprit Saint, pour nous libérer de l'esclavage de la mort et nous ouvrir le Ciel, c'est-à-dire l'accès à la Vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l'immensité de l'être, tandis que nous sommes simplement comblés de Joie » (Spe salvi, n. 12).http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
[...] prions pour tous les Chrétiens afin qu'ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s'engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l'Amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Benoît XVI
Angélus - Place Saint-Pierre
Chers frères et sœurs,
Avec la Fête du Baptême de Jésus, que nous célébrons aujourd'hui, s'achève le temps Liturgique de Noël.
L'Enfant que les Mages étaient venus adorer de l'Orient, à Bethléem, en offrant leurs dons symboliques, nous le retrouvons maintenant adulte, au moment où il se fait Baptiser dans le fleuve du Jourdain par le grand prophète Jean (cf. Mt 3, 13).
L'Évangile fait remarquer que lorsque Jésus sortit de l'eau après avoir reçu le Baptême, les Cieux s'ouvrirent et L'Esprit Saint descendit sur Lui comme une colombe (cf. Mt 3, 16).
On entendit alors une voix venue du Ciel qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en Lui j'ai mis tout mon Amour » (Mt 3, 17).
Ce fut sa première manifestation publique après environ trente ans de vie cachée à Nazareth. Outre Jean Baptiste, ses disciples furent également des témoins oculaires de cet événement singulier.
Certains d'entre eux commencèrent à le suivre à partir de ce moment (cf. Jn 1, 35-40). Ce fut dans le même temps une christophanie et une théophanie : tout d'abord Jésus se manifesta en tant que Christ, terme grec traduisant le mot hébreu Messia, qui signifie "oint" :
Il ne fut pas oint avec de l'huile à la manière des rois et des grands prêtres d'Israël, mais avec L'Esprit-Saint.
Dans le même temps, aux côtés du Fils de Dieu apparurent les signes de L'Esprit-Saint et du Père Céleste.
Quelle est la signification de cet acte que Jésus a voulu accomplir, en vainquant la résistance du Baptiste, pour obéir à la volonté du Père (cf. Mt 3, 14-15) ?
Son sens profond n'apparaîtra qu'à la fin de l'existence terrestre du Christ, c'est-à-dire dans sa mort et sa Résurrection.
En se faisant Baptiser par Jean en même temps que les pécheurs, Jésus a commencé à prendre sur lui le poids de la faute de l'humanité tout entière, comme Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (cf. Jn 1, 29).
Une œuvre qu'Il a accomplie pleinement sur la Croix, lorsqu'il a reçu également son Baptême (cf. Lc 12, 50).
En effet, en mourant il s'immerge dans l'Amour du Père et répand L'Esprit Saint, afin que ceux qui croient en Lui puissent renaître de cette source intarissable de vie nouvelle et éternelle.
Toute la mission du Christ se résume ainsi : nous Baptiser dans L'Esprit Saint, pour nous libérer de l'esclavage de la mort et nous ouvrir le Ciel, c'est-à-dire l'accès à la Vie véritable et pleine, qui sera « une immersion toujours nouvelle dans l'immensité de l'être, tandis que nous sommes simplement comblés de Joie » (Spe salvi, n. 12).http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
[...] prions pour tous les Chrétiens afin qu'ils comprennent toujours mieux le don du Baptême et s'engagent à le vivre avec cohérence, en témoignant de l'Amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
C’est la Fêtehttp://www.liturgiecatholique.fr/Fete.html qui clôt le cycle de Noël. On la célèbre le Dimanche qui suit le 6 Janvier. L’Epiphanie inclut les trois mystères de l’Adoration des Mages, du Baptême http://www.liturgiecatholique.fr/Bapteme.htmldu Seigneur et des noces de Cana.
La Fête du Baptême du Seigneur est donc une sorte de démultiplication de l’Épiphanie.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain constitue pour les quatre évangélistes la manifestation — « l’épiphanie » — la plus importante, au tout début de la vie publique du Christ (Mt 3, 13-17 ; Mc 1, 9-11 ; Lc 3, 21-22 ; Jn 1, 29-34).
En outre, cet événement de la vie de Jésus, considéré comme un point de départ essentiel (cf. Ac 1, 22), est d’une grande plénitude : non seulement il évoque la mort de l’Agneau de Dieu (cf. Lc 12, 50) et notre propre « plongeon » dans sa mort, par le sacrement du Baptême, mais surtout il souligne la source et la portée trinitaire de la mission du Serviteur souffrant.
Les Cieux s’ouvrent, le Père exprime sa prédilection pour Son Fils et L’Esprit Saint, qui est l’Amour, manifeste visiblement cette complaisance. On pourrait dire que la fête du Baptême du Seigneur est la Pentecôte du cycle de la Nativité.http://www.liturgiecatholique.fr/Pentecote.html
La Fête du Baptême du Seigneur est donc une sorte de démultiplication de l’Épiphanie.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain constitue pour les quatre évangélistes la manifestation — « l’épiphanie » — la plus importante, au tout début de la vie publique du Christ (Mt 3, 13-17 ; Mc 1, 9-11 ; Lc 3, 21-22 ; Jn 1, 29-34).
En outre, cet événement de la vie de Jésus, considéré comme un point de départ essentiel (cf. Ac 1, 22), est d’une grande plénitude : non seulement il évoque la mort de l’Agneau de Dieu (cf. Lc 12, 50) et notre propre « plongeon » dans sa mort, par le sacrement du Baptême, mais surtout il souligne la source et la portée trinitaire de la mission du Serviteur souffrant.
Les Cieux s’ouvrent, le Père exprime sa prédilection pour Son Fils et L’Esprit Saint, qui est l’Amour, manifeste visiblement cette complaisance. On pourrait dire que la fête du Baptême du Seigneur est la Pentecôte du cycle de la Nativité.http://www.liturgiecatholique.fr/Pentecote.html
Les lectures de la Fête sont ordonnées autour de l’évangile du Baptême de Jésus, qui est lu, les trois années A, B et C, selon les récits qu’en donnent Matthieu, Marc et Luc, chacun selon sa grâce propre :
Matthieu montre l’humilité de Jésus, venant «accomplir ce qui est juste» (Mt 3,13-17) ; Marc, plus sobre, rappelle la prophétie de Jean annonçant celui qui vient «baptiser dans l’Esprit Saint» (Mc 1,7-11) ;
Luc insiste sur cette descente de l’Esprit sur Jésus «sous une apparence corporelle, comme une colombe» (Lc 3,15...22).
Et les termes prêtés au Père renvoient aux préfigurations de la Première Alliance : le Fils bien-aimé, tel Isaac mené au sacrifice (Gn 22,2), le Serviteur en qui le Seigneur met son Amour (Is 42,21), le Roi-Messie engendré du Père (Ps 2,7).
Ainsi la Contemplation du Christ, humble serviteur s’enfonçant dans les eaux du Baptême et élu de Dieu comblé de la plénitude de L’Esprit, nous ouvre à la compréhension du mystère de sa pâque où il s’enfoncera librement dans les eaux de la mort, pour en surgir dans la Lumière de la Résurrection et faire de nous «des fils adoptifs, nés de l’eau et de L’Esprit» (prière d’ouverture).
Matthieu montre l’humilité de Jésus, venant «accomplir ce qui est juste» (Mt 3,13-17) ; Marc, plus sobre, rappelle la prophétie de Jean annonçant celui qui vient «baptiser dans l’Esprit Saint» (Mc 1,7-11) ;
Luc insiste sur cette descente de l’Esprit sur Jésus «sous une apparence corporelle, comme une colombe» (Lc 3,15...22).
Et les termes prêtés au Père renvoient aux préfigurations de la Première Alliance : le Fils bien-aimé, tel Isaac mené au sacrifice (Gn 22,2), le Serviteur en qui le Seigneur met son Amour (Is 42,21), le Roi-Messie engendré du Père (Ps 2,7).
Ainsi la Contemplation du Christ, humble serviteur s’enfonçant dans les eaux du Baptême et élu de Dieu comblé de la plénitude de L’Esprit, nous ouvre à la compréhension du mystère de sa pâque où il s’enfoncera librement dans les eaux de la mort, pour en surgir dans la Lumière de la Résurrection et faire de nous «des fils adoptifs, nés de l’eau et de L’Esprit» (prière d’ouverture).
FÊTE DU BAPTÊME DU SEIGNEUR
CÉLÉBRATION DE LA MESSE ET BAPTÊME DE NOUVEAUX-NÉS
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Dimanche 08 Janvier 2012
Chers frères et sœurs !
C’est toujours une joie de célébrer cette Messe pendant laquelle ont lieu les Baptêmes des enfants, en la Fête du Baptême du Seigneur.
Je vous salue tous avec affection, chers parents, parrains et marraines, ainsi que vous tous parents et amis !
Vous êtes venus — vous l’avez dit à haute voix — afin que vos enfants nouveau-nés reçoivent le don de la Grâce de Dieu, la semence de la Vie éternelle.
Vous, parents, avez voulu cela. Vous avez pensé au Baptême avant encore que votre petit garçon ou votre petite fille ne vienne au monde.
Votre responsabilité de parents Chrétiens vous a fait penser immédiatement au Sacrement qui marque l’entrée dans la Vie Divine, dans la communauté de l’Eglise. Nous pouvons dire que cela a été votre premier choix éducatif comme témoins de la Foi envers vos enfants : le choix est fondamental !
La tâche des parents, aidés par le parrain et par la marraine, est celle d’éduquer son fils ou sa fille. Eduquer requiert un grand engagement, cela est parfois difficile pour nos capacités humaines, toujours limitées.
Mais éduquer devient une mission merveilleuse si on l’accomplit en collaboration avec Dieu, qui est le premier et véritable éducateur de chaque homme.
Dans la première lecture que nous avons écoutée, tirée du livre du prophète Isaïe, Dieu s’adresse à son peuple précisément comme un éducateur.
Il met en garde les Israélites contre le danger de chercher à étancher sa soif et à se nourrir à des sources erronées : « Pourquoi — dit-il — dépenser de l'argent pour autre chose que du pain, et ce que vous avez gagné, pour ce qui ne rassasie pas ? » (Is 55, 2).
Dieu veut nous donner de bonnes choses à boire et à manger, des choses qui nous font du bien ; alors que parfois, nous utilisons mal nos ressources, nous les utilisons pour des choses qui ne servent pas, et qui sont même au contraire nocives.
Dieu veut en particulier nous donner sa Personne et sa Parole : il sait qu’en nous éloignant de Lui, nous nous trouverions très vite en difficulté, comme le fils prodigue de la parabole, et surtout, nous perdrions notre dignité humaine.
Et c’est pour cela qu’il nous assure qu’Il est la Miséricorde infinie, que ses pensées et ses voies ne sont pas comme les nôtres — heureusement pour nous ! — et que nous pouvons toujours revenir à Lui, à la maison du Père. Il nous assure ensuite que si nous accueillons sa Parole, celle-ci portera de bons fruits dans notre vie, comme la pluie qui irrigue la terre (cf. Is 55, 10-11).
A cette parole que le Seigneur nous a adressée à travers le prophète Isaïe, nous avons répondu avec le refrain du Psaume : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».
En tant que personnes adultes, nous nous sommes engagés à puiser à de bonnes sources, pour notre bien et pour celui de ceux qui sont confiés à notre responsabilité, en particulier vous, chers parents, parrains et marraines, pour le bien de ces enfants.
Et quelles sont « les sources du Salut » ? Ce sont la Parole de Dieu et les Sacrements. Les adultes sont les premiers à devoir se nourrir à ces sources, pour pouvoir guider les plus jeunes dans leur croissance.
Les parents doivent beaucoup donner, mais pour pouvoir donner, ils ont à leur tour besoin de recevoir, autrement ils se vident, ils s’assèchent.
Les parents ne sont pas la source, de même que nous, Prêtres, ne sommes pas la source: nous sommes plutôt comme des canaux, à travers lesquels doit couler la sève vitale de l’Amour de Dieu.
Si nous nous détachons de la source, nous sommes les premiers à en ressentir les effets négatifs et nous ne sommes plus en mesure d’éduquer les autres.
C’est pourquoi nous nous sommes engagés en disant : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».
Et venons-en à présent à la deuxième lecture et à l’Évangile. Ces derniers nous disent que la première et principale éducation a lieu à travers le témoignage.
L’Évangile nous parle de Jean le Baptiste. Jean a été un grand éducateur de ses disciples, car il les a conduits à la rencontre de Jésus, auquel il a rendu témoignage.
Il ne s’est pas exalté lui-même, il n’a pas voulu garder les disciples liés à lui. Et pourtant, Jean était un grand prophète, sa renommée était très grande.
Lorsque Jésus est arrivé, il s’est retiré et c’est Lui qu’il a indiqué : « Vient derrière moi celui qui est plus fort que moi [...] Moi, je vous ai baptisés avec de l'eau, mais lui vous Baptisera avec L'Esprit Saint » (Mc 1, 7).
Le véritable éducateur ne lie pas les personnes à lui, il n’est pas possessif. Il veut que son fils ou son disciple apprenne à connaître la vérité, et établisse avec celle-ci une relation personnelle.
L’éducateur accomplit son devoir jusqu’au bout, il ne fait pas manquer sa présence attentive et fidèle ; mais son objectif est que celui qu’il éduque écoute la voix de la vérité parler à son cœur et la suive le long d’un chemin personnel.
Revenons encore au témoignage. Dans la deuxième lecture, l’apôtre Jean écrit : « C'est l'Esprit qui rend témoignage » (1 Jn 5, 6).
Il se réfère à L’Esprit Saint, L’Esprit de Dieu, qui rend témoignage à Jésus, en attestant qu’il est Le Christ, Le Fils de Dieu.
On le voit également dans la scène du Baptême dans le fleuve Jourdain : L’Esprit Saint descend sur Jésus comme une colombe pour lui révéler qu’Il est Le Fils unique du Père éternel (cf. Mc 1, 10).
Jean souligne également cet aspect dans son Evangile, là où Jésus dit aux disciples : « Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, L'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage. Mais vous aussi, vous témoignerez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement » (Jn 15, 26-27). Cela est pour nous un grand réconfort dans l’engagement d’éduquer à la Foi, car nous savons que nous ne sommes pas seuls et que notre témoignage est soutenu par L’Esprit Saint.
Il est très important pour vous parents, et également pour les parrains et les marraines, de croire fortement dans la présence et dans l’action de L’Esprit Saint, de l’invoquer et de l’accueillir en vous, à travers la Prière et Sacrements.
C’est Lui, en effet, qui illumine l’esprit, qui réchauffe le cœur de l’éducateur pour qu’il sache transmettre la connaissance et l’Amour de Jésus.
La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière.
Chers amis, invoquons donc tous ensemble L’Esprit Saint, afin qu’il descende en abondance sur ces enfants, qu’il les consacre à l’image de Jésus Christ, et qu’il les accompagne toujours sur le chemin de leur vie.
Nous les confions à la direction maternelle de la Très Sainte Vierge, afin qu’ils grandissent en âge, en sagesse et en grâce et qu’ils deviennent de véritables Chrétiens, témoins fidèles et joyeux de l’Amour de Dieu
CÉLÉBRATION DE LA MESSE ET BAPTÊME DE NOUVEAUX-NÉS
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Dimanche 08 Janvier 2012
Chers frères et sœurs !
C’est toujours une joie de célébrer cette Messe pendant laquelle ont lieu les Baptêmes des enfants, en la Fête du Baptême du Seigneur.
Je vous salue tous avec affection, chers parents, parrains et marraines, ainsi que vous tous parents et amis !
Vous êtes venus — vous l’avez dit à haute voix — afin que vos enfants nouveau-nés reçoivent le don de la Grâce de Dieu, la semence de la Vie éternelle.
Vous, parents, avez voulu cela. Vous avez pensé au Baptême avant encore que votre petit garçon ou votre petite fille ne vienne au monde.
Votre responsabilité de parents Chrétiens vous a fait penser immédiatement au Sacrement qui marque l’entrée dans la Vie Divine, dans la communauté de l’Eglise. Nous pouvons dire que cela a été votre premier choix éducatif comme témoins de la Foi envers vos enfants : le choix est fondamental !
La tâche des parents, aidés par le parrain et par la marraine, est celle d’éduquer son fils ou sa fille. Eduquer requiert un grand engagement, cela est parfois difficile pour nos capacités humaines, toujours limitées.
Mais éduquer devient une mission merveilleuse si on l’accomplit en collaboration avec Dieu, qui est le premier et véritable éducateur de chaque homme.
Dans la première lecture que nous avons écoutée, tirée du livre du prophète Isaïe, Dieu s’adresse à son peuple précisément comme un éducateur.
Il met en garde les Israélites contre le danger de chercher à étancher sa soif et à se nourrir à des sources erronées : « Pourquoi — dit-il — dépenser de l'argent pour autre chose que du pain, et ce que vous avez gagné, pour ce qui ne rassasie pas ? » (Is 55, 2).
Dieu veut nous donner de bonnes choses à boire et à manger, des choses qui nous font du bien ; alors que parfois, nous utilisons mal nos ressources, nous les utilisons pour des choses qui ne servent pas, et qui sont même au contraire nocives.
Dieu veut en particulier nous donner sa Personne et sa Parole : il sait qu’en nous éloignant de Lui, nous nous trouverions très vite en difficulté, comme le fils prodigue de la parabole, et surtout, nous perdrions notre dignité humaine.
Et c’est pour cela qu’il nous assure qu’Il est la Miséricorde infinie, que ses pensées et ses voies ne sont pas comme les nôtres — heureusement pour nous ! — et que nous pouvons toujours revenir à Lui, à la maison du Père. Il nous assure ensuite que si nous accueillons sa Parole, celle-ci portera de bons fruits dans notre vie, comme la pluie qui irrigue la terre (cf. Is 55, 10-11).
A cette parole que le Seigneur nous a adressée à travers le prophète Isaïe, nous avons répondu avec le refrain du Psaume : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».
En tant que personnes adultes, nous nous sommes engagés à puiser à de bonnes sources, pour notre bien et pour celui de ceux qui sont confiés à notre responsabilité, en particulier vous, chers parents, parrains et marraines, pour le bien de ces enfants.
Et quelles sont « les sources du Salut » ? Ce sont la Parole de Dieu et les Sacrements. Les adultes sont les premiers à devoir se nourrir à ces sources, pour pouvoir guider les plus jeunes dans leur croissance.
Les parents doivent beaucoup donner, mais pour pouvoir donner, ils ont à leur tour besoin de recevoir, autrement ils se vident, ils s’assèchent.
Les parents ne sont pas la source, de même que nous, Prêtres, ne sommes pas la source: nous sommes plutôt comme des canaux, à travers lesquels doit couler la sève vitale de l’Amour de Dieu.
Si nous nous détachons de la source, nous sommes les premiers à en ressentir les effets négatifs et nous ne sommes plus en mesure d’éduquer les autres.
C’est pourquoi nous nous sommes engagés en disant : « Nous puiserons avec joie aux sources du Salut ».
Et venons-en à présent à la deuxième lecture et à l’Évangile. Ces derniers nous disent que la première et principale éducation a lieu à travers le témoignage.
L’Évangile nous parle de Jean le Baptiste. Jean a été un grand éducateur de ses disciples, car il les a conduits à la rencontre de Jésus, auquel il a rendu témoignage.
Il ne s’est pas exalté lui-même, il n’a pas voulu garder les disciples liés à lui. Et pourtant, Jean était un grand prophète, sa renommée était très grande.
Lorsque Jésus est arrivé, il s’est retiré et c’est Lui qu’il a indiqué : « Vient derrière moi celui qui est plus fort que moi [...] Moi, je vous ai baptisés avec de l'eau, mais lui vous Baptisera avec L'Esprit Saint » (Mc 1, 7).
Le véritable éducateur ne lie pas les personnes à lui, il n’est pas possessif. Il veut que son fils ou son disciple apprenne à connaître la vérité, et établisse avec celle-ci une relation personnelle.
L’éducateur accomplit son devoir jusqu’au bout, il ne fait pas manquer sa présence attentive et fidèle ; mais son objectif est que celui qu’il éduque écoute la voix de la vérité parler à son cœur et la suive le long d’un chemin personnel.
Revenons encore au témoignage. Dans la deuxième lecture, l’apôtre Jean écrit : « C'est l'Esprit qui rend témoignage » (1 Jn 5, 6).
Il se réfère à L’Esprit Saint, L’Esprit de Dieu, qui rend témoignage à Jésus, en attestant qu’il est Le Christ, Le Fils de Dieu.
On le voit également dans la scène du Baptême dans le fleuve Jourdain : L’Esprit Saint descend sur Jésus comme une colombe pour lui révéler qu’Il est Le Fils unique du Père éternel (cf. Mc 1, 10).
Jean souligne également cet aspect dans son Evangile, là où Jésus dit aux disciples : « Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, L'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage. Mais vous aussi, vous témoignerez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement » (Jn 15, 26-27). Cela est pour nous un grand réconfort dans l’engagement d’éduquer à la Foi, car nous savons que nous ne sommes pas seuls et que notre témoignage est soutenu par L’Esprit Saint.
Il est très important pour vous parents, et également pour les parrains et les marraines, de croire fortement dans la présence et dans l’action de L’Esprit Saint, de l’invoquer et de l’accueillir en vous, à travers la Prière et Sacrements.
C’est Lui, en effet, qui illumine l’esprit, qui réchauffe le cœur de l’éducateur pour qu’il sache transmettre la connaissance et l’Amour de Jésus.
La Prière est la première condition pour éduquer, car en priant, nous nous mettons dans la disposition de laisser à Dieu l’initiative, de Lui confier nos enfants, à Lui qui les connaît avant nous et mieux que nous, et qui sait parfaitement quel est leur bien véritable.
Et, dans le même temps, quand nous prions, nous nous mettons à l’écoute des inspirations de Dieu pour bien accomplir notre part, qui nous revient quoi qu’il en soit et que nous devons réaliser.
Les Sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence, nous permettent d’accomplir l’action éducative en union avec Le Christ, en communion avec Lui et en étant sans cesse renouvelés par son Pardon.
La Prière et les Sacrements nous permettent d’obtenir cette Lumière de Vérité, grâce à laquelle nous pouvons être dans le même temps tendres et forts, faire usage de douceur et de fermeté, nous taire et parler lorsqu’il le faut, faire des remontrances et corriger de la juste manière.
Chers amis, invoquons donc tous ensemble L’Esprit Saint, afin qu’il descende en abondance sur ces enfants, qu’il les consacre à l’image de Jésus Christ, et qu’il les accompagne toujours sur le chemin de leur vie.
Nous les confions à la direction maternelle de la Très Sainte Vierge, afin qu’ils grandissent en âge, en sagesse et en grâce et qu’ils deviennent de véritables Chrétiens, témoins fidèles et joyeux de l’Amour de Dieu
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 10 Janvier 2017 : Fête de Sainte Léonie Françoise de Sales Aviat, Fondatrice des Sœurs « Oblates de Saint-François de Sales » (1844-1914).
Religieuse Fondatrice des Oblates de Saint François de Sales (✝ 1914)
Léonie Aviat naît à Sézanne, en Champagne, le 16 Septembre 1844. Elle fait ses études à la Visitation de Troyes, où la Supérieure du Monastère, Mère Marie de Sales Chappuis, et l'aumônier, l'Abbé Louis Brisson, exercent sur elle une influence décisive.
Formée à l'école de Saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html elle se prépare, à son insu, à sa mission future: la Fondation d'une Congrégation de spiritualité Salésienne, dédiée à l'évangélisation de la jeunesse ouvrière.
site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011125_de-sales-aviat_fr.html
À Pérouse en Ombrie, l’an 1914, la Bienheureuse Françoise de Sales (Léonie Aviat), vierge, qui se dévoua avec amour maternel et efficacité pour fournir du travail aux jeunes et fonda les Oblates de Saint François de Sales.http://nominis.cef.fr/contenus/glossaire/O.html
Martyrologe romain.
Léonie Aviat naît à Sézanne, en Champagne, le 16 Septembre 1844. Elle fait ses études à la Visitation de Troyes, où la Supérieure du Monastère, Mère Marie de Sales Chappuis, et l'aumônier, l'Abbé Louis Brisson, exercent sur elle une influence décisive.
Formée à l'école de Saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html elle se prépare, à son insu, à sa mission future: la Fondation d'une Congrégation de spiritualité Salésienne, dédiée à l'évangélisation de la jeunesse ouvrière.
site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011125_de-sales-aviat_fr.html
À Pérouse en Ombrie, l’an 1914, la Bienheureuse Françoise de Sales (Léonie Aviat), vierge, qui se dévoua avec amour maternel et efficacité pour fournir du travail aux jeunes et fonda les Oblates de Saint François de Sales.http://nominis.cef.fr/contenus/glossaire/O.html
Martyrologe romain.
Léonie Aviat naît à Sézanne, en Champagne (F), le 16 Septembre 1844.
Elle est Baptisée dès le lendemain. Toute jeune, elle entre comme pensionnaire à la Visitation de Troyes, gouvernée alors par la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis.
L'aumônier du Monastère, l’Abbé Louis Brisson, la prépare à sa Première Communion qu'elle fait avec ferveur, le 2 Juillet 1856.
Léonie devient une élève qui se distingue non seulement par ses qualités naturelles, mais aussi par une Foi ardente et une solide piété.
Elle connaît de bonne heure le secret de l'abandon à la Volonté divine, secret que le Sauveur lui révèle plus intimement encore par l'entremise de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis qui lui dit à sa sortie du pensionnat :
« Dieu sait arranger toutes choses ; laissez-Le agir ; mettez-Le dans vos intérêts et faites toujours sa Divine Volonté. »
Profondément touchée par ces paroles, elle y conformera sa vie tout entière avec une inébranlable fidélité.
Léonie désire vivement être Religieuse. Pour mieux étudier sa vocation, elle revient au Monastère de Troyes faire une retraite sous la direction de la Vénérable Mère Chappuis.
Pendant ces jours de grâces, elle comprend que Dieu l'a choisie pour être le premier plant de vigne que le Père Brisson est appelé à enraciner dans le champ du Père de famille, pour répandre l’esprit de Saint François de Sales dans le monde, par l'éducation et la protection de la jeunesse.
Léonie répond aussitôt à l'appel Divin, sans considérer les incertitudes et les difficultés de ce chemin inconnu. Dès lors, elle se donne généreusement à la mission d’apostolat qui va lui être confiée.
Le 30 Octobre 1868, elle reçoit l'habit de la nouvelle Congrégation des « Oblates de Saint-François de Sales », des mains de Monseigneur Mermillod, Évêque de Genève, et le 11 Octobre 1871, elle fait sa Profession Religieuse en présence de Monseigneur de Ségur, qui préside la Cérémonie.
Nommée Supérieure Générale de l'Institut naissant, elle exerce cette charge pendant six ans ; puis elle est nommée supérieure du Pensionnat, à Paris, et est réélue Supérieure Générale, en 1893.
Elle gouverne alors la Congrégation sans interruption jusqu'à sa mort avec une sagesse et une prudence remarquables.
Elle donne en même temps les plus beaux exemples d'humilité, de charité et d'oubli total d’elle-même.
Toujours docile à suivre les indications de la Providence, par sa fidélité au mouvement de la grâce, elle coopère au rapide développement de l’Institut qui étend ses rameaux d'abord dans plusieurs villes de France par l'établissement d'œuvres ouvrières et de maisons d'éducation, puis en Suisse, en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Amérique, et jusque dans l'Afrique australe, dans les Missions du Fleuve Orange.
La persécution religieuse qui frappe les Communautés en France est une douloureuse épreuve qu'elle accepte avec la force d'âme et la générosité qui la caractérisent.
D’Italie où elle a dû s’exiler, Mère Françoise de Sales continue à répandre par sa douceur, sa mansuétude, la Paix dans tous les cœurs, et à les gagner à la confiance en Dieu.
Attentive à se perfectionner chaque jour selon l'esprit de son Institut, elle adhère de plus en plus aux Vouloirs divins.
Une courte maladie, dont elle supporte les vives souffrances avec une admirable patience, la conduit bientôt aux portes du tombeau.
Elle reçoit les derniers Sacrements avec une piété et une Foi ardente, et retourne paisiblement à Dieu, le 10 Janvier 1914, à Pérouse (Italie), dans la sérénité et l'abandon à Dieu, fidèle jusqu'à son dernier souffle à sa résolution de profession :
« M'oublier entièrement ».
Elle laisse à ses filles cette consigne très Salésienne : « Travaillons à faire le bonheur des autres ».
Françoise De Sales (Léonie Aviat) a été Béatifiée le 27 Septembre 1992 et Canonisée le 25 Novembre 2001, à Rome, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005
Elle est Baptisée dès le lendemain. Toute jeune, elle entre comme pensionnaire à la Visitation de Troyes, gouvernée alors par la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis.
L'aumônier du Monastère, l’Abbé Louis Brisson, la prépare à sa Première Communion qu'elle fait avec ferveur, le 2 Juillet 1856.
Léonie devient une élève qui se distingue non seulement par ses qualités naturelles, mais aussi par une Foi ardente et une solide piété.
Elle connaît de bonne heure le secret de l'abandon à la Volonté divine, secret que le Sauveur lui révèle plus intimement encore par l'entremise de la Vénérable Mère Marie de Sales Chappuis qui lui dit à sa sortie du pensionnat :
« Dieu sait arranger toutes choses ; laissez-Le agir ; mettez-Le dans vos intérêts et faites toujours sa Divine Volonté. »
Profondément touchée par ces paroles, elle y conformera sa vie tout entière avec une inébranlable fidélité.
Léonie désire vivement être Religieuse. Pour mieux étudier sa vocation, elle revient au Monastère de Troyes faire une retraite sous la direction de la Vénérable Mère Chappuis.
Pendant ces jours de grâces, elle comprend que Dieu l'a choisie pour être le premier plant de vigne que le Père Brisson est appelé à enraciner dans le champ du Père de famille, pour répandre l’esprit de Saint François de Sales dans le monde, par l'éducation et la protection de la jeunesse.
Léonie répond aussitôt à l'appel Divin, sans considérer les incertitudes et les difficultés de ce chemin inconnu. Dès lors, elle se donne généreusement à la mission d’apostolat qui va lui être confiée.
Le 30 Octobre 1868, elle reçoit l'habit de la nouvelle Congrégation des « Oblates de Saint-François de Sales », des mains de Monseigneur Mermillod, Évêque de Genève, et le 11 Octobre 1871, elle fait sa Profession Religieuse en présence de Monseigneur de Ségur, qui préside la Cérémonie.
Nommée Supérieure Générale de l'Institut naissant, elle exerce cette charge pendant six ans ; puis elle est nommée supérieure du Pensionnat, à Paris, et est réélue Supérieure Générale, en 1893.
Elle gouverne alors la Congrégation sans interruption jusqu'à sa mort avec une sagesse et une prudence remarquables.
Elle donne en même temps les plus beaux exemples d'humilité, de charité et d'oubli total d’elle-même.
Toujours docile à suivre les indications de la Providence, par sa fidélité au mouvement de la grâce, elle coopère au rapide développement de l’Institut qui étend ses rameaux d'abord dans plusieurs villes de France par l'établissement d'œuvres ouvrières et de maisons d'éducation, puis en Suisse, en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Amérique, et jusque dans l'Afrique australe, dans les Missions du Fleuve Orange.
La persécution religieuse qui frappe les Communautés en France est une douloureuse épreuve qu'elle accepte avec la force d'âme et la générosité qui la caractérisent.
D’Italie où elle a dû s’exiler, Mère Françoise de Sales continue à répandre par sa douceur, sa mansuétude, la Paix dans tous les cœurs, et à les gagner à la confiance en Dieu.
Attentive à se perfectionner chaque jour selon l'esprit de son Institut, elle adhère de plus en plus aux Vouloirs divins.
Une courte maladie, dont elle supporte les vives souffrances avec une admirable patience, la conduit bientôt aux portes du tombeau.
Elle reçoit les derniers Sacrements avec une piété et une Foi ardente, et retourne paisiblement à Dieu, le 10 Janvier 1914, à Pérouse (Italie), dans la sérénité et l'abandon à Dieu, fidèle jusqu'à son dernier souffle à sa résolution de profession :
« M'oublier entièrement ».
Elle laisse à ses filles cette consigne très Salésienne : « Travaillons à faire le bonheur des autres ».
Françoise De Sales (Léonie Aviat) a été Béatifiée le 27 Septembre 1992 et Canonisée le 25 Novembre 2001, à Rome, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005
Homélie du Pape Jean Paul II
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011125_canonization.html
Dieu très bon,
Toi qui as mis au cœur de
Sainte Léonie Françoise de Sales,
un ardent désir de vivre,
à l’imitation de Ton fils Jésus,
dans l’humilité, l’abandon à ta volonté
et une constante Charité envers tous,
accorde-nous de savoir, à son exemple,
nous oublier entièrement
pour mieux te servir et
travailler à faire le bonheur des autres.
(Par son intercession nous te demandons …)
Par Jésus-Christ Ton Fils Notre Seigneur.
Amen
Sainte Léonie Françoise de Sales, priez pour nous !
Toi qui as mis au cœur de
Sainte Léonie Françoise de Sales,
un ardent désir de vivre,
à l’imitation de Ton fils Jésus,
dans l’humilité, l’abandon à ta volonté
et une constante Charité envers tous,
accorde-nous de savoir, à son exemple,
nous oublier entièrement
pour mieux te servir et
travailler à faire le bonheur des autres.
(Par son intercession nous te demandons …)
Par Jésus-Christ Ton Fils Notre Seigneur.
Amen
Sainte Léonie Françoise de Sales, priez pour nous !
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 11 Janvier 2017 : Fête de Saint Thomas de Cori Placidi, Prêtre o.f.m. († 1729).
Franciscain italien (✝ 1729)
Confesseur.
Il naquit dans le Latium, en Italie, près de Rome, d'une pauvre famille de paysans. Confié par ses parents à un chanoine de Cori qui éduquait des élèves, il découvrit la joie de servir Le Christ et fut admis chez les Franciscains.
Sa bonté et sa fermeté, ainsi que son sens pédagogique, en firent un maître des novices puis l'animateur d'un Couvent destiné aux retraites et récollections spirituelles.
Après plusieurs années de ce Ministère, ses supérieurs lui demandèrent de devenir prédicateur.
Attaché à la maison de Civitella, il y vécut vingt années de prédication et de solitude, de gardien du Couvent et de Frère dévoué aux plus humbles tâches. Ses dernières années le clouèrent dans la souffrance.
De la Croix, il passa à la Joie de la Résurrection.
À Bellegra dans le Latium, en 1729, Saint Thomas de Cori, Prêtre de l’Ordre des Mineurs, admirable par son austérité et sa prédication et remarquable Fondateur de retraites.
Martyrologe romain.
Confesseur.
Il naquit dans le Latium, en Italie, près de Rome, d'une pauvre famille de paysans. Confié par ses parents à un chanoine de Cori qui éduquait des élèves, il découvrit la joie de servir Le Christ et fut admis chez les Franciscains.
Sa bonté et sa fermeté, ainsi que son sens pédagogique, en firent un maître des novices puis l'animateur d'un Couvent destiné aux retraites et récollections spirituelles.
Après plusieurs années de ce Ministère, ses supérieurs lui demandèrent de devenir prédicateur.
Attaché à la maison de Civitella, il y vécut vingt années de prédication et de solitude, de gardien du Couvent et de Frère dévoué aux plus humbles tâches. Ses dernières années le clouèrent dans la souffrance.
De la Croix, il passa à la Joie de la Résurrection.
À Bellegra dans le Latium, en 1729, Saint Thomas de Cori, Prêtre de l’Ordre des Mineurs, admirable par son austérité et sa prédication et remarquable Fondateur de retraites.
Martyrologe romain.
La lévitation du Bienheureux Thomas de Cori, 18e siècle.
http://www.musee-hieron.fr/collections/la-divine-hostie/
http://www.musee-hieron.fr/collections/la-divine-hostie/
Saint Thomas de Cori PLACIDI
Nom: PLACIDI
Prénom: François
Nom de religion: Thomas de Cori (Tommaso da Cori)
Pays: Italie
Naissance: 04.06.1655 à Cori (Latina)
Mort: 11.01.1729 à Bellegra
Etat: Prêtre – Franciscain
Note: Prêtre en 1683. Organise les 'Retraites' des Couvents de Palombara et de Bellegra (appelé à l'époque Civitella)
Béatification: 1785 à Rome par Pie VI
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Saint Jean Paul II
Fête: 11 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1999 n.22 p.1071-1073
Notice
Tomaso da Cori naît en 1655 à Cori dans la Province de Latina (Région du Latium). Orphelin de mère puis de père à l'âge de 14 ans, il s'occupe de ses frères et sœurs; après quoi il songe à réaliser son secret dessein de Vie Religieuse.
Il entre chez les Frères Mineurs de Cori, sa ville natale. Il fait son noviciat à Orvieto. C'est là qu'il est ordonné Prêtre en 1683 et on le nomme immédiatement vice-maître des novices.
Entendant parler des 'Retraites' (ou Ermitages) qui commencent à fleurir dans l'Ordre, il demande d'aller à Civitella (aujourd'hui Bellegra, près de Subiaco) où l'on projette d'en établir une.
En 1684, il frappe à la porte du Couvent en disant: "Je suis Frère Tomaso da Cori et je viens pour devenir Saint".
C'est là qu'il demeure jusqu'à sa mort en 1729, avec une interruption de 6 ans pour fonder une Retraite au Couvent de Palombara, où il est Frère Tourier.
Pour ces deux Ermitages il écrit une Règle et il est le premier à la suivre scrupuleusement. Il a bien compris en effet que chaque véritable réforme commence par soi-même et c'est pour cela que, dans son humilité, il compte parmi les grands réformateurs de l'Ordre des Frères Mineurs.
Sa vie est toute consacrée à la prière, à l'évangélisation et à la charité.
Suivant l'idéal franciscain, il veut suivre l'Évangile à la lettre, dans la pauvreté et le don de soi à Dieu et au prochain.
De l'intensité de sa relation avec Dieu, en particulier de sa profonde dévotion à l'Eucharistie, jaillit la fécondité de son action pastorale qui lui mérite le titre 'd'apôtre de Subiaco'.
Il brille surtout par sa capacité à réconcilier les personnes en désaccord.
"Toute sa vie apparaît ainsi comme un signe de l'Évangile, un témoignage de l'Amour du Père Céleste, révélé dans Le Christ et agissant dans L'Esprit Saint, pour le Salut de l'homme." (Jean Paul II)
Nom: PLACIDI
Prénom: François
Nom de religion: Thomas de Cori (Tommaso da Cori)
Pays: Italie
Naissance: 04.06.1655 à Cori (Latina)
Mort: 11.01.1729 à Bellegra
Etat: Prêtre – Franciscain
Note: Prêtre en 1683. Organise les 'Retraites' des Couvents de Palombara et de Bellegra (appelé à l'époque Civitella)
Béatification: 1785 à Rome par Pie VI
Canonisation: 21.11.1999 à Rome par Saint Jean Paul II
Fête: 11 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1999 n.47 p.1-4 - n.48 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1999 n.22 p.1071-1073
Notice
Tomaso da Cori naît en 1655 à Cori dans la Province de Latina (Région du Latium). Orphelin de mère puis de père à l'âge de 14 ans, il s'occupe de ses frères et sœurs; après quoi il songe à réaliser son secret dessein de Vie Religieuse.
Il entre chez les Frères Mineurs de Cori, sa ville natale. Il fait son noviciat à Orvieto. C'est là qu'il est ordonné Prêtre en 1683 et on le nomme immédiatement vice-maître des novices.
Entendant parler des 'Retraites' (ou Ermitages) qui commencent à fleurir dans l'Ordre, il demande d'aller à Civitella (aujourd'hui Bellegra, près de Subiaco) où l'on projette d'en établir une.
En 1684, il frappe à la porte du Couvent en disant: "Je suis Frère Tomaso da Cori et je viens pour devenir Saint".
C'est là qu'il demeure jusqu'à sa mort en 1729, avec une interruption de 6 ans pour fonder une Retraite au Couvent de Palombara, où il est Frère Tourier.
Pour ces deux Ermitages il écrit une Règle et il est le premier à la suivre scrupuleusement. Il a bien compris en effet que chaque véritable réforme commence par soi-même et c'est pour cela que, dans son humilité, il compte parmi les grands réformateurs de l'Ordre des Frères Mineurs.
Sa vie est toute consacrée à la prière, à l'évangélisation et à la charité.
Suivant l'idéal franciscain, il veut suivre l'Évangile à la lettre, dans la pauvreté et le don de soi à Dieu et au prochain.
De l'intensité de sa relation avec Dieu, en particulier de sa profonde dévotion à l'Eucharistie, jaillit la fécondité de son action pastorale qui lui mérite le titre 'd'apôtre de Subiaco'.
Il brille surtout par sa capacité à réconcilier les personnes en désaccord.
"Toute sa vie apparaît ainsi comme un signe de l'Évangile, un témoignage de l'Amour du Père Céleste, révélé dans Le Christ et agissant dans L'Esprit Saint, pour le Salut de l'homme." (Jean Paul II)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 12 Janvier 2017 : Fête de Sainte Marguerite Bourgeoys, Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame, « Mère de la Colonie » et Co-Fondatrice de l'Église du Canada (1620-1700).
Portrait de Sainte Marguerite Bourgeoys. Basilique Notre-Dame (Montréal, province du Québec, Canada).
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/417/Sainte-Marguerite-Bourgeoys.html
Sainte Marguerite Bourgeoys
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame (✝ 1700)
Née à Troyes le 17 Avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes.
En 1642 elle apprend la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas".
Elle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école.
Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles.
Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de co-Fondatrice de l’Église du Canada.
Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698.
La Fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 Janvier 1700 laissant 40 Religieuses pour poursuivre son œuvre.
Actuellement la Congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 Sœurs, Marguerite Bourgeoys a été Béatifiée en 1950 par Pie XII et Canonisée en 1982 par Saint Jean-Paul II.
Comité Marguerite Bourgeoys (diocèse de Troyes)
http://catholique-troyes.cef.fr/ccmb3/spip/rubrique.php3?id_rubrique=4
A lire aussi:
Marguerite Bourgeoys (1620-1700) Fondatrice des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. (site du Vatican) http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19821031_bourgeoys_fr.html
Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ont été fondées à Montréal Canada au XVIIe siècle, par une Troyenne, Sainte Marguerite Bourgeoys. (site du diocèse de Troyes)
Pionnière audacieuse, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), Cofondatrice de Montréal, Fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, Canonisée le 31 Octobre 1982. (Sainte Marguerite Bourgeoys - diocèse d'Edmundston)http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs/saint_marguerite_bourgeoys.pdf
À Montréal au Québec, en 1700, Sainte Marguerite Bourgeoys, vierge, qui aida de toutes manières les colons et les soldats, et prit grand soin de l’éducation Chrétienne des jeunes filles, pour lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.
Martyrologe romain.
Sans s’arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu’aux enfants des colons.
Plus tard, Marguerite comptera des filles d’Iroquois parmi ses Religieuses.
Pie XII, lors de la Béatification - 1950.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/417/Sainte-Marguerite-Bourgeoys.html
Sainte Marguerite Bourgeoys
Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame (✝ 1700)
Née à Troyes le 17 Avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes.
En 1642 elle apprend la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas".
Elle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école.
Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles.
Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de co-Fondatrice de l’Église du Canada.
Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698.
La Fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 Janvier 1700 laissant 40 Religieuses pour poursuivre son œuvre.
Actuellement la Congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 Sœurs, Marguerite Bourgeoys a été Béatifiée en 1950 par Pie XII et Canonisée en 1982 par Saint Jean-Paul II.
Comité Marguerite Bourgeoys (diocèse de Troyes)
http://catholique-troyes.cef.fr/ccmb3/spip/rubrique.php3?id_rubrique=4
A lire aussi:
Marguerite Bourgeoys (1620-1700) Fondatrice des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. (site du Vatican) http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19821031_bourgeoys_fr.html
Les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame ont été fondées à Montréal Canada au XVIIe siècle, par une Troyenne, Sainte Marguerite Bourgeoys. (site du diocèse de Troyes)
Pionnière audacieuse, Marguerite Bourgeoys (1620-1700), Cofondatrice de Montréal, Fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame, Canonisée le 31 Octobre 1982. (Sainte Marguerite Bourgeoys - diocèse d'Edmundston)http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs/saint_marguerite_bourgeoys.pdf
À Montréal au Québec, en 1700, Sainte Marguerite Bourgeoys, vierge, qui aida de toutes manières les colons et les soldats, et prit grand soin de l’éducation Chrétienne des jeunes filles, pour lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame.
Martyrologe romain.
Sans s’arrêter à la couleur de la peau ni aux origines raciales et sociales des petits Indiens, elle leur vouait le même amour qu’aux enfants des colons.
Plus tard, Marguerite comptera des filles d’Iroquois parmi ses Religieuses.
Pie XII, lors de la Béatification - 1950.
Marguerite Bourgeoys naît à Troyes en Champagne (France), le Vendredi Saint, 17 Avril 1620. Elle est Baptisée le jour même, en l'église Saint-Jean, voisine de la demeure familiale.
Sixième des douze enfants d'Abraham Bourgeoys et de Guillemette Garnier, elle grandit dans un milieu Chrétien et de bonne bourgeoisie.
Elle a dix-neuf ans quand elle perd sa mère. L'année suivante, le Dimanche 7 Octobre 1640, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, à la vue d'une statue de la Vierge, elle est saisie d'une grâce qui la transforme et la presse de se retirer du monde pour se consacrer au service de Dieu.
Avec cette fidélité sans retour au dessein de Dieu sur elle, qui devait désormais la caractériser, elle se met dès lors à la recherche de sa vocation propre.
Son premier geste est de s'inscrire à la Congrégation externe de Troyes, association de jeunes filles pieuses et charitables vouées à l'enseignement aux enfants des quartiers pauvres de la ville.
C'est là qu'elle apprendra, en 1642, la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada, et qu'elle percevra un premier appel à la vie missionnaire.
Cet appel se précisera en 1652, lors d'une rencontre avec le Sieur de Maisonneuve, Fondateur et gouverneur de ce poste avancé de la Nouvelle-France, en quête d'une institutrice laïque pour instruire gratuitement les enfants français et indiens.
La Vierge elle-même lui apparaît et confirme sa vocation : « Va, je ne t'abandonnerai pas », lui dit-elle.
Ainsi rassurée, Marguerite quitte Troyes en février 1653, dans le dénuement le plus complet.
Elle aborde à Montréal le 16 novembre suivant.
Sans tarder, elle se met à l'œuvre et devient l'âme de la colonie qui, peu à peu, reprend vie. On la considère à juste titre comme co-Fondatrice de Montréal, avec Jeanne Mance l'infirmière et Maisonneuve le maître d'œuvre.
Pour stimuler la piété des colons, elle fait relever la Croix du Mont-Royal abattue par des Indiens ennemis ; elle entreprend la construction d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours.
Convaincue de l'importance des familles dans l'édification de ce pays nouveau, elle perçoit le rôle prépondérant des femmes et met tout en œuvre pour les former.
En 1658, dans une étable que lui cède le gouverneur, elle ouvre la première école à Montréal.
Marguerite Bourgeoys naît à Troyes en Champagne (France), le Vendredi Saint, 17 Avril 1620. Elle est Baptisée le jour même, en l'église Saint-Jean, voisine de la demeure familiale.
Sixième des douze enfants d'Abraham Bourgeoys et de Guillemette Garnier, elle grandit dans un milieu Chrétien et de bonne bourgeoisie.
Elle a dix-neuf ans quand elle perd sa mère. L'année suivante, le Dimanche 7 Octobre 1640, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, à la vue d'une statue de la Vierge, elle est saisie d'une grâce qui la transforme et la presse de se retirer du monde pour se consacrer au service de Dieu.
Avec cette fidélité sans retour au dessein de Dieu sur elle, qui devait désormais la caractériser, elle se met dès lors à la recherche de sa vocation propre.
Son premier geste est de s'inscrire à la Congrégation externe de Troyes, association de jeunes filles pieuses et charitables vouées à l'enseignement aux enfants des quartiers pauvres de la ville.
C'est là qu'elle apprendra, en 1642, la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada, et qu'elle percevra un premier appel à la vie missionnaire.
Cet appel se précisera en 1652, lors d'une rencontre avec le Sieur de Maisonneuve, Fondateur et gouverneur de ce poste avancé de la Nouvelle-France, en quête d'une institutrice laïque pour instruire gratuitement les enfants français et indiens.
La Vierge elle-même lui apparaît et confirme sa vocation : « Va, je ne t'abandonnerai pas », lui dit-elle.
Ainsi rassurée, Marguerite quitte Troyes en février 1653, dans le dénuement le plus complet.
Elle aborde à Montréal le 16 novembre suivant.
Sans tarder, elle se met à l'œuvre et devient l'âme de la colonie qui, peu à peu, reprend vie. On la considère à juste titre comme co-Fondatrice de Montréal, avec Jeanne Mance l'infirmière et Maisonneuve le maître d'œuvre.
Pour stimuler la piété des colons, elle fait relever la Croix du Mont-Royal abattue par des Indiens ennemis ; elle entreprend la construction d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours.
Convaincue de l'importance des familles dans l'édification de ce pays nouveau, elle perçoit le rôle prépondérant des femmes et met tout en œuvre pour les former.
En 1658, dans une étable que lui cède le gouverneur, elle ouvre la première école à Montréal
uis elle fonde une Congrégation externe inspirée de celle de Troyes mais adaptée aux nécessités nouvelles, afin de répondre aux besoins des femmes et des jeunes filles dont l'ignorance religieuse et profane risquerait de compromettre la bonne éducation des enfants et l'avenir de la colonie.
A partir de 1659, elle accueille les filles recrutées par les curés de France ou dotées par le Roi pour venir se marier à Montréal, se comportant à leur égard comme une véritable mère.
Ainsi nait un système scolaire et se tisse un réseau d'œuvres sociales qui, peu à peu, s'étendront à tout le pays, ce qui lui vaudra le titre de « Mère de la Colonie » et de Co-Fondatrice de l'Église du Canada.
Sixième des douze enfants d'Abraham Bourgeoys et de Guillemette Garnier, elle grandit dans un milieu Chrétien et de bonne bourgeoisie.
Elle a dix-neuf ans quand elle perd sa mère. L'année suivante, le Dimanche 7 Octobre 1640, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, à la vue d'une statue de la Vierge, elle est saisie d'une grâce qui la transforme et la presse de se retirer du monde pour se consacrer au service de Dieu.
Avec cette fidélité sans retour au dessein de Dieu sur elle, qui devait désormais la caractériser, elle se met dès lors à la recherche de sa vocation propre.
Son premier geste est de s'inscrire à la Congrégation externe de Troyes, association de jeunes filles pieuses et charitables vouées à l'enseignement aux enfants des quartiers pauvres de la ville.
C'est là qu'elle apprendra, en 1642, la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada, et qu'elle percevra un premier appel à la vie missionnaire.
Cet appel se précisera en 1652, lors d'une rencontre avec le Sieur de Maisonneuve, Fondateur et gouverneur de ce poste avancé de la Nouvelle-France, en quête d'une institutrice laïque pour instruire gratuitement les enfants français et indiens.
La Vierge elle-même lui apparaît et confirme sa vocation : « Va, je ne t'abandonnerai pas », lui dit-elle.
Ainsi rassurée, Marguerite quitte Troyes en février 1653, dans le dénuement le plus complet.
Elle aborde à Montréal le 16 novembre suivant.
Sans tarder, elle se met à l'œuvre et devient l'âme de la colonie qui, peu à peu, reprend vie. On la considère à juste titre comme co-Fondatrice de Montréal, avec Jeanne Mance l'infirmière et Maisonneuve le maître d'œuvre.
Pour stimuler la piété des colons, elle fait relever la Croix du Mont-Royal abattue par des Indiens ennemis ; elle entreprend la construction d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours.
Convaincue de l'importance des familles dans l'édification de ce pays nouveau, elle perçoit le rôle prépondérant des femmes et met tout en œuvre pour les former.
En 1658, dans une étable que lui cède le gouverneur, elle ouvre la première école à Montréal.
Marguerite Bourgeoys naît à Troyes en Champagne (France), le Vendredi Saint, 17 Avril 1620. Elle est Baptisée le jour même, en l'église Saint-Jean, voisine de la demeure familiale.
Sixième des douze enfants d'Abraham Bourgeoys et de Guillemette Garnier, elle grandit dans un milieu Chrétien et de bonne bourgeoisie.
Elle a dix-neuf ans quand elle perd sa mère. L'année suivante, le Dimanche 7 Octobre 1640, au cours d'une procession en l'honneur de Notre-Dame du Rosaire, à la vue d'une statue de la Vierge, elle est saisie d'une grâce qui la transforme et la presse de se retirer du monde pour se consacrer au service de Dieu.
Avec cette fidélité sans retour au dessein de Dieu sur elle, qui devait désormais la caractériser, elle se met dès lors à la recherche de sa vocation propre.
Son premier geste est de s'inscrire à la Congrégation externe de Troyes, association de jeunes filles pieuses et charitables vouées à l'enseignement aux enfants des quartiers pauvres de la ville.
C'est là qu'elle apprendra, en 1642, la Fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada, et qu'elle percevra un premier appel à la vie missionnaire.
Cet appel se précisera en 1652, lors d'une rencontre avec le Sieur de Maisonneuve, Fondateur et gouverneur de ce poste avancé de la Nouvelle-France, en quête d'une institutrice laïque pour instruire gratuitement les enfants français et indiens.
La Vierge elle-même lui apparaît et confirme sa vocation : « Va, je ne t'abandonnerai pas », lui dit-elle.
Ainsi rassurée, Marguerite quitte Troyes en février 1653, dans le dénuement le plus complet.
Elle aborde à Montréal le 16 novembre suivant.
Sans tarder, elle se met à l'œuvre et devient l'âme de la colonie qui, peu à peu, reprend vie. On la considère à juste titre comme co-Fondatrice de Montréal, avec Jeanne Mance l'infirmière et Maisonneuve le maître d'œuvre.
Pour stimuler la piété des colons, elle fait relever la Croix du Mont-Royal abattue par des Indiens ennemis ; elle entreprend la construction d'une chapelle dédiée à Notre-Dame de Bon Secours.
Convaincue de l'importance des familles dans l'édification de ce pays nouveau, elle perçoit le rôle prépondérant des femmes et met tout en œuvre pour les former.
En 1658, dans une étable que lui cède le gouverneur, elle ouvre la première école à Montréal
uis elle fonde une Congrégation externe inspirée de celle de Troyes mais adaptée aux nécessités nouvelles, afin de répondre aux besoins des femmes et des jeunes filles dont l'ignorance religieuse et profane risquerait de compromettre la bonne éducation des enfants et l'avenir de la colonie.
A partir de 1659, elle accueille les filles recrutées par les curés de France ou dotées par le Roi pour venir se marier à Montréal, se comportant à leur égard comme une véritable mère.
Ainsi nait un système scolaire et se tisse un réseau d'œuvres sociales qui, peu à peu, s'étendront à tout le pays, ce qui lui vaudra le titre de « Mère de la Colonie » et de Co-Fondatrice de l'Église du Canada.
Trois fois, elle repasse en France pour y chercher de l'aide. Depuis 1658, le groupe des institutrices qui l'a suivie dans sa vie de Prière, d'héroïque pauvreté et d'inlassable dévouement au service du prochain revêt l'aspect d'un véritable institut Religieux.
Il s'inspire de la vie voyagère de Marie et se veut, par conséquent, non cloîtré : une innovation pour l'époque.
Les souffrances inhérentes à une telle Fondation ne seront pas épargnées à celle qui en a pris l'initiative.
Mais l'œuvre progresse : la « Congrégation de Notre-Dame » reçoit sa charte civile de Louis XIV en 1671, puis canonique par mandement de l'Évêque de Québec en 1676, et enfin l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698.
L'étape de la Fondation ainsi franchie, Sœur Bourgeoys peut partir : quarante Sœurs sont là pour continuer son œuvre.
Elle meurt à Montréal, le 12 Janvier 1700, en grande réputation de sainteté après avoir offert sa vie pour la guérison d'une jeune Sœur.
L'action éducative et apostolique de Marguerite Bourgeoys se perpétue grâce à l'engagement de ses filles.
Plus de 2.600 Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame œuvrent dans les champs d'activité les plus divers : de l'école au Collège ou à l'Université, de la promotion sociale à la pastorale familiale, paroissiale ou diocésaine.
On les retrouve au Canada, aux États-Unis, au Japon, en Amérique Latine, au Cameroun, et tout récemment en France.
Marguerite Bourgeoys a été Béatifiée, le 12 Novembre 1950, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et Canonisée, le 31 Octobre 1982, par le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui donna ainsi à l'Église du Canada sa première Sainte.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 13 Janvier 2017 : Fête de Saint Hilaire, Évêque de Poitiers et Docteur de l'Église (v. 310 - 367).
Saint Hilaire, église St Louis, la Roche-sur-Yon
http://mouvements.catho85.org/spip.php?article1754
Saint Hilaire
Évêque de Poitiers et Docteur de l’Église, Patron secondaire du Diocèse de Luçon.
Mémoire dans le diocèse le 13 Janvier.
Hilaire est né, entre les années 310 et 320, à Poitiers même, d’après saint Jérôme, ou dans la contrée angevine du Layon, d’après d’autres auteurs.
Il a écrit de lui-même qu’il fut élevé dans l’idolâtrie et que, par degrés, Dieu l’amena à la connaissance de la vraie Foi.
Il se fait inscrire parmi les catéchumènes et reçoit le Baptême.
Devenu Évêque de Poitiers vers 350, il aura bientôt à prendre la défense du patriarche d’Alexandrie Athanase et de l’orthodoxie contre les ariens : ce qui lui vaut d’être exilé en Phrygie et lui donne l’occasion d’écrire, entre 356 et 359, ses douze livres sur la Trinité.
Mais les ariens obtiennent de l’empereur qu’il renvoie en Gaule celui qu’ils lui représentent comme un semeur de discorde et un perturbateur de l’Orient.
L’Église des Gaules, écrit saint Jérôme, fait un accueil triomphal à l’Évêque de Poitiers. C’est à cette époque qu’abandonnant les ouvrages polémiques, il transcrit de sa main un exemplaire des Évangiles et compose ses hymnes et ses commentaires sur les psaumes.
Au dire de Saint Fortunat, Hilaire serait venu libérer l’île de la Dive, près de la pointe de l’Aiguillon, des serpents qui l’infestaient.
Il est probable que son action en Bas-Poitou ne se borna pas à ce miracle et qu’il contribua activement à l’évangélisation de cette partie de son diocèse, dont neuf paroisses portent son nom et vingt-et-une l’ont choisi comme patron.
Décédé à Poitiers le 13 Janvier 368, Hilaire fut inhumé dans l’église des Saints Jean et Paul, aujourd’hui Saint-Hilaire-le-Grand.
http://mouvements.catho85.org/spip.php?article1754
Saint Hilaire
Évêque de Poitiers et Docteur de l’Église, Patron secondaire du Diocèse de Luçon.
Mémoire dans le diocèse le 13 Janvier.
Hilaire est né, entre les années 310 et 320, à Poitiers même, d’après saint Jérôme, ou dans la contrée angevine du Layon, d’après d’autres auteurs.
Il a écrit de lui-même qu’il fut élevé dans l’idolâtrie et que, par degrés, Dieu l’amena à la connaissance de la vraie Foi.
Il se fait inscrire parmi les catéchumènes et reçoit le Baptême.
Devenu Évêque de Poitiers vers 350, il aura bientôt à prendre la défense du patriarche d’Alexandrie Athanase et de l’orthodoxie contre les ariens : ce qui lui vaut d’être exilé en Phrygie et lui donne l’occasion d’écrire, entre 356 et 359, ses douze livres sur la Trinité.
Mais les ariens obtiennent de l’empereur qu’il renvoie en Gaule celui qu’ils lui représentent comme un semeur de discorde et un perturbateur de l’Orient.
L’Église des Gaules, écrit saint Jérôme, fait un accueil triomphal à l’Évêque de Poitiers. C’est à cette époque qu’abandonnant les ouvrages polémiques, il transcrit de sa main un exemplaire des Évangiles et compose ses hymnes et ses commentaires sur les psaumes.
Au dire de Saint Fortunat, Hilaire serait venu libérer l’île de la Dive, près de la pointe de l’Aiguillon, des serpents qui l’infestaient.
Il est probable que son action en Bas-Poitou ne se borna pas à ce miracle et qu’il contribua activement à l’évangélisation de cette partie de son diocèse, dont neuf paroisses portent son nom et vingt-et-une l’ont choisi comme patron.
Décédé à Poitiers le 13 Janvier 368, Hilaire fut inhumé dans l’église des Saints Jean et Paul, aujourd’hui Saint-Hilaire-le-Grand.
Né dans une noble et riche famille païenne d'Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait.
Où se trouve le bonheur pour l'homme? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir? Y a-t-il un dieu?
Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est" et s'enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable.
Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de saint Jean,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/321/Saint-Jean-l-Evangeliste.html l'évangile de l'Incarnation et de la Résurrection.
A trente ans, il demande le Baptême. Son envergure le désigne à l'attention des fidèles. Il est élu Évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d'Alexandrie,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1076/Saint-Athanase-d-Alexandrie.html alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne.
Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie (*) et découvre la théologie grecque.
De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l'orthodoxie et la Paix religieuse. En accueillant saint Martin,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html pour fonder le Monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule.
Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.
(*) d'où est originaire Sainte Florencehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/340/Sainte-Florence.html qu'il avait convertie et qui le suivit à son retour.
Hilaire fut, au milieu du IVe siècle, le premier Évêque de Poitiers connu avec certitude et l'un des grands auteurs Chrétiens.
Exilé pour avoir défendu la Foi Trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme, il rédige son ouvrage le plus connu, le De Trinitate, et revient d'Orient pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
A l'occasion de l'audience générale, le 10 octobre 2007 Place Saint Pierre devant 23.000 personnes, Benoît XVI a évoqué la grande figure du docteur de l'Eglise, Hilaire de Poitiers.
Probablement né païen en 310, dans une famille aristocratique locale, il se convertit à l'issue d'un processus de recherche de la vérité.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071010.html
Elu Évêque de sa ville natale en 353, il s'opposa à l'arianisme qui niait la nature Divine de Jésus-Christ, ce qui lui valut trois ans plus tard d'être exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance.
Ce dernier avait embrassé les décisions du synode de Béziers majoritairement composé d'ariens. L'empereur étant mort, Hilaire put rentrer à Poitiers en 361, où il mourut six ans plus tard.
Dans son œuvre principale, De Trinitate, Hilaire expose son "cheminement personnel vers la connaissance de Dieu et démontre que l'Écriture atteste avec clarté la Divinité du Fils, sa ressemblance au Père dans l'Évangile comme dans l'Ancien Testament qui dévoile le mystère du Christ".
Le Saint-Père a ensuite rappelé que le saint Évêque "a développé sa théologie Trinitaire à partir de la formule Baptismale même donnée par Le Père: au nom du Père, du Fils et de L'Esprit".
Saint Hilaire offre aussi des règles de lecture de l'Évangile, écrivant aussi, a précisé le Pape, que "certaines pages de l'Écriture annoncent Jésus comme étant Dieu, tandis que d'autres soulignent son humanité...
Des passages montrent sa préexistence aux côtés du Père..., rapportent son incarnation et jusqu'à sa mort...et sa Résurrection".
"Malgré sa ferme opposition aux ariens -a précisé le Pape- Hilaire était conciliant avec ceux qui acceptaient de confesser que Le Fils était à l'image du Père en essence, tout en s'efforçant de les ramener à la Foi véritable: non seulement ressemblance mais égalité...dans la nature Divine".
"Dans un esprit de conciliation -a-t-il ajouté- il cherchait à comprendre ceux qui ne parvenaient pas" à la vérité, "et il les aidait avec patience et intelligence théologique à atteindre la Foi authentique en la Divinité de Jésus".
"Étant tout Amour, Dieu est en mesure de communiquer sa pleine Divinité au Fils", a conclu Benoît XVI.
"En assumant la nature humaine, le Fils s'est uni à tout homme... ce pour quoi la voie vers Le Christ est ouverte à chacun de nous... s'il y a conversion personnelle".
La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), Évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1708/Saint-Philibert-ou-Philbert.html Fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1049/Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort.html(1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (diocèse de Luçon en Vendée)http://vendee.catholique.fr/
Saint Hilaire, Évêque de Poitiers, mort en 368, que l’Église de Luçon considère comme son premier apôtre... (liste des Saints et Bienheureux du Diocèse de Luçon)http://mouvements.catho85.org/spip.php?article208&decoupe_recherche=saints
Mémoire de Saint Hilaire, Évêque et Docteur de l’Église. Élevé au siège épiscopal de Poitiers sous l’empereur Constance attaché à l’hérésie arienne, il défendit courageusement par ses écrits la Foi de Nicée sur la Trinité et la Divinité du Christ, ce qui lui valut d’être exilé quatre ans en Phrygie.
Il composa également des commentaires célèbres sur les psaumes et sur l'Évangile de Matthieu et mourut en 368.
Martyrologe romain
Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma Foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été Baptisé dans Le Père, Le Fils et L’Esprit Saint !
Saint Hilaire - Traité de la Trinité III, 57.
Où se trouve le bonheur pour l'homme? A quoi sert d'exister si l'on doit mourir? Y a-t-il un dieu?
Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est" et s'enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable.
Il trouvera le plein rassasiement de sa faim spirituelle dans l'Évangile de saint Jean,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/321/Saint-Jean-l-Evangeliste.html l'évangile de l'Incarnation et de la Résurrection.
A trente ans, il demande le Baptême. Son envergure le désigne à l'attention des fidèles. Il est élu Évêque de Poitiers, rencontre saint Athanase d'Alexandrie,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1076/Saint-Athanase-d-Alexandrie.html alors en exil en Gaule à cause de l'hérésie arienne.
Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie (*) et découvre la théologie grecque.
De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l'orthodoxie et la Paix religieuse. En accueillant saint Martin,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html pour fonder le Monastère de Ligugé, il favorisa l'instauration du monachisme en Gaule.
Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.
(*) d'où est originaire Sainte Florencehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/340/Sainte-Florence.html qu'il avait convertie et qui le suivit à son retour.
Hilaire fut, au milieu du IVe siècle, le premier Évêque de Poitiers connu avec certitude et l'un des grands auteurs Chrétiens.
Exilé pour avoir défendu la Foi Trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme, il rédige son ouvrage le plus connu, le De Trinitate, et revient d'Orient pour finir ses jours à Poitiers en 367 ou 368. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
A l'occasion de l'audience générale, le 10 octobre 2007 Place Saint Pierre devant 23.000 personnes, Benoît XVI a évoqué la grande figure du docteur de l'Eglise, Hilaire de Poitiers.
Probablement né païen en 310, dans une famille aristocratique locale, il se convertit à l'issue d'un processus de recherche de la vérité.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071010.html
Elu Évêque de sa ville natale en 353, il s'opposa à l'arianisme qui niait la nature Divine de Jésus-Christ, ce qui lui valut trois ans plus tard d'être exilé en Phrygie sur ordre de l'empereur Constance.
Ce dernier avait embrassé les décisions du synode de Béziers majoritairement composé d'ariens. L'empereur étant mort, Hilaire put rentrer à Poitiers en 361, où il mourut six ans plus tard.
Dans son œuvre principale, De Trinitate, Hilaire expose son "cheminement personnel vers la connaissance de Dieu et démontre que l'Écriture atteste avec clarté la Divinité du Fils, sa ressemblance au Père dans l'Évangile comme dans l'Ancien Testament qui dévoile le mystère du Christ".
Le Saint-Père a ensuite rappelé que le saint Évêque "a développé sa théologie Trinitaire à partir de la formule Baptismale même donnée par Le Père: au nom du Père, du Fils et de L'Esprit".
Saint Hilaire offre aussi des règles de lecture de l'Évangile, écrivant aussi, a précisé le Pape, que "certaines pages de l'Écriture annoncent Jésus comme étant Dieu, tandis que d'autres soulignent son humanité...
Des passages montrent sa préexistence aux côtés du Père..., rapportent son incarnation et jusqu'à sa mort...et sa Résurrection".
"Malgré sa ferme opposition aux ariens -a précisé le Pape- Hilaire était conciliant avec ceux qui acceptaient de confesser que Le Fils était à l'image du Père en essence, tout en s'efforçant de les ramener à la Foi véritable: non seulement ressemblance mais égalité...dans la nature Divine".
"Dans un esprit de conciliation -a-t-il ajouté- il cherchait à comprendre ceux qui ne parvenaient pas" à la vérité, "et il les aidait avec patience et intelligence théologique à atteindre la Foi authentique en la Divinité de Jésus".
"Étant tout Amour, Dieu est en mesure de communiquer sa pleine Divinité au Fils", a conclu Benoît XVI.
"En assumant la nature humaine, le Fils s'est uni à tout homme... ce pour quoi la voie vers Le Christ est ouverte à chacun de nous... s'il y a conversion personnelle".
La première évangélisation fut l’œuvre de St Hilaire (+ 368), Évêque de Poitiers, et de St Philbert de Noirmoutier (+ 685http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1708/Saint-Philibert-ou-Philbert.html Fondateur de monastères. St Louis-Marie Grignion de Montfort http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1049/Saint-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort.html(1673-1716) fut le missionnaire des campagnes et fonda une famille religieuse importante et diversifiée. (diocèse de Luçon en Vendée)http://vendee.catholique.fr/
Saint Hilaire, Évêque de Poitiers, mort en 368, que l’Église de Luçon considère comme son premier apôtre... (liste des Saints et Bienheureux du Diocèse de Luçon)http://mouvements.catho85.org/spip.php?article208&decoupe_recherche=saints
Mémoire de Saint Hilaire, Évêque et Docteur de l’Église. Élevé au siège épiscopal de Poitiers sous l’empereur Constance attaché à l’hérésie arienne, il défendit courageusement par ses écrits la Foi de Nicée sur la Trinité et la Divinité du Christ, ce qui lui valut d’être exilé quatre ans en Phrygie.
Il composa également des commentaires célèbres sur les psaumes et sur l'Évangile de Matthieu et mourut en 368.
Martyrologe romain
Je t’en prie, conserve intacte la ferveur de ma Foi et jusqu’à mon dernier souffle donne-moi de conformer ma voix à ma conviction profonde. Oui, que je garde toujours ce que j’ai affirmé dans le symbole proclamé lors de ma nouvelle naissance, lorsque j’ai été Baptisé dans Le Père, Le Fils et L’Esprit Saint !
Saint Hilaire - Traité de la Trinité III, 57.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 14 Janvier 2017 : Fête de la Vénérable Anne de Guigné (1911-1922)
Vénérable Anne de Guigné
Enfant (✝ 1922)
Anne de Guigné est une enfant née au début du XXe siècle qui, après avoir vécu onze ans seulement, a laissé derrière elle une étonnante réputation de sainteté (biographie sur le site 'Anne de Guigné').http://www.annedeguigne.fr/fr/biographie/grande-ame.html
Elle a été déclarée Vénérable par Jean-Paul II le 3 Mars 1990.
"Pour parler d’elle, il n’y a pas à raconter une longue suite d’événements. Il suffit de dire que cette fillette, née à Annecy en 1911, est morte à Cannes en 1922.
Il faut ajouter cependant qu’elle s’est convertie à 4 ans!..."
Entretien avec le Père Guilmard, vice-président d’«Enfance et Sainteté» http://www.annedeguigne.fr/fr/evenements2/centenaire-naissance-anne/14-entretien-avec-le-pere-guilmard.htmlet Moine de Solesmes à l'occasion du centenaire de sa naissance.
La mort de son père, tombé à la tête de ses chasseurs en 1915, fut, à quatre ans, le principe de sa « conversion ».
Cette enfant, d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, difficilement soumise, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires.
Elle fit sa Première Communion à 6 ans. Mais son jeune âge exigeait une dispense.
Cette enfant, d'intelligence vive, de volonté ardente, facilement violente et jalouse, difficilement soumise, acquit rapidement une douceur et une abnégation peu ordinaires.
Elle fit sa Première Communion à 6 ans. Mais son jeune âge exigeait une dispense.
L'Évêque lui imposa donc un "examen" qu'elle franchira avec une facilité déconcertante. « Je souhaite que nous soyons toujours au niveau d’instruction religieuse de cet enfant-là » dira l’examinateur.
Extérieurement, ce fut la plus simple et la plus aimable des enfants : effacée et modeste, toute à ses petits devoirs et à ses jeux.
D'après son institutrice, Melle Basset, elle voulait sans cesse s'améliorer : « Rien d’extraordinaire dans sa vie, si ce n’est sa persévérance à devenir bonne. Le secret de sa montée spirituelle : prière et volonté. »
D'après son institutrice, Melle Basset, elle voulait sans cesse s'améliorer : « Rien d’extraordinaire dans sa vie, si ce n’est sa persévérance à devenir bonne. Le secret de sa montée spirituelle : prière et volonté. »
Son humilité, sa douceur, son obéissance, son amour du sacrifice, sa permanente charité étonnèrent ses contemporains.
Sa manière de Communier remuait les cœurs et plusieurs fois on la vit comme transfigurée.
Ses pensées révélaient aussi sa sainteté.
Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites.
Sa manière de Communier remuait les cœurs et plusieurs fois on la vit comme transfigurée.
Ses pensées révélaient aussi sa sainteté.
Sa pureté était rayonnante et sa bonté sans limites.
Elle mourut d'une méningite, à l’aube du 14 Janvier 1922 après ce dernier échange avec la Religieuse qui la veille :
« Ma Sœur, puis-je aller avec les anges ? » « Oui, ma belle petite fille » « Merci, ma Sœur, ô merci ! »
Une très grande âme pour une toute petite fille
En 1915, un an après le début de la guerre, alors que les combats s’enlisent dans les tranchées, toutes les familles de France savent qu’une visite d’officiers d’état civil dans un foyer signifie l’annonce d’une mort au champ d’honneur.Aussi lorsque le 29 Juillet 1915, Madame de Guigné voit le Maire d’Annecy-le-Vieux venir frapper à la porte de sa demeure, elle comprend que son mari, déjà blessé à trois reprises, ne reviendra plus.
« Anne, si tu veux me consoler, il faut être bonne » dit sa mère à sa fille âgée tout juste de quatre ans et aînée de ses quatre enfants.
À partir de cet instant, l’enfant jusqu’alors volontiers désobéissante, orgueilleuse et jalouse, va mener, avec acharnement et continuité, un combat de tous les instants pour devenir bonne, combat de sa transformation intérieure qu’elle gagnera grâce à sa volonté certes, mais surtout – et c’est elle qui nous le dit – par la Prière et les sacrifices qu’elle s’impose.
On la voit devenir rouge et serrer ses petits poings pour maîtriser son caractère devant les contrariétés qu’elle rencontre ; puis, petit à petit, les crises s’espacent et son entourage a bientôt l’impression que tout lui est agréable.
Son amour pour sa mère qu’elle veut consoler va ainsi devenir son chemin vers son Dieu.
Ce chemin est balisé par les nombreuses réflexionshttp://www.annedeguigne.fr/fr/biographie/paroles-anne.html d’Anne qui nous montrent l’intensité de sa vie spirituelle, et par la multitude de témoignages de son entourage rapportant les efforts continuels qu’elle faisait pour progresser dans sa conversion.
Pour Anne de Guigné, le phare qui éclaire son chemin de conversion est sa première Communion à laquelle elle aspire de tout son être et de toute son âme et qu’elle prépare avec joie.
Le moment venu, son jeune âge nécessitant une dispense, l’Évêque lui imposera un examen qu’elle franchira avec une facilité déconcertante.
« Je souhaite que nous soyons toujours au niveau d’instruction religieuse de cette enfant-là » dira l’examinateur.
La suite de sa courte vie traduit la paix d’un grand bonheur intime alimenté par l’Amour de son Dieu qui s’applique, au fur et à mesure qu’elle grandit, à un cercle de personnes de plus en plus vaste : ses parents, sa famille, son entourage, les malades, les pauvres, les incroyants.
Elle vit, elle prie, elle souffre pour les autres. Atteinte très tôt de rhumatismes, elle sait ce qu’est la souffrance et y répond par une offrande : « Jésus, je vous l’offre » ou encore : « Oh ! Non, je ne souffre pas ; j’apprends à souffrir ».
Mais en Décembre 1921, elle est frappée d’une maladie cérébrale – sans doute une méningite – qui la force à s’aliter.
Elle répète sans cesse : « Mon Dieu, je veux tout ce que vous voulez » et ajoute systématiquement aux Prières qui sont faites pour son rétablissement : « et guérissez aussi les autres malades ».
Anne de Guigné meurt à l’aube du 14 Janvier 1922 après ce dernier échange avec la Religieuse qui la veille : « Ma Sœur, puis-je aller avec les anges ? – Oui, ma belle petite fille – Merci, ma Sœur, ô merci ! »
Cette petite fille est une “Sainte”, tel est alors le verdict général. Les témoignages affluent, des articles paraissent et l’Évêque d’Annecy ouvre en 1932 le procès de Béatification.
Mais l’Église n’avait encore jamais eu à juger de la sainteté d’une enfant qui ne fut pas martyre.
Les études menées à Rome sur la possibilité de l’héroïcité des vertus de l’enfance furent conclues positivement en 1981 et le 3 Mars 1990, le décret reconnaissant l’héroïcité des vertus d’Anne de Guigné et la proclamant “Vénérable” était signé par le Pape Saint Jean-Paul II.
Pour approfondir : Site consacré à la vie et au souvenir d'Anne de Guigné (1911-1922).
http://www.annedeguigne.fr/fr/
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 15 Janvier 2017 : Fête de Saint Rémi, Archevêque de Reims, apôtre des Francs, Co-Patron secondaire de la France (438-533).
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face sont Patronnes secondaire de la France avec Sainte Geneviève, Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Sainte Bathilde, Saint Rémi, Sainte Clothilde, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.
Au propre du diocèse de Reims, Saint Rémi est fêté le 1er Octobre, jour de la "translation" des reliques pour y être vénéré par les rémois dont la mémoire liturgique (martyrologe romain) est célébrée le 15 Janvier, jour de sa mise au tombeau.
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face sont Patronnes secondaire de la France avec Sainte Geneviève, Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Sainte Bathilde, Saint Rémi, Sainte Clothilde, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.
Au propre du diocèse de Reims, Saint Rémi est fêté le 1er Octobre, jour de la "translation" des reliques pour y être vénéré par les rémois dont la mémoire liturgique (martyrologe romain) est célébrée le 15 Janvier, jour de sa mise au tombeau.
Baptême de Clovis 1er, roi des Francs, par St Rémi, représenté derrière la Basilique Saint Rémi à Reims (1896).
Saint Remi
Évêque de Reims (✝ 530)
Au propre de France, Rémi est fêté le 15 Janvier (dies natalis).
Au propre du diocèse de Reims, il est fêté le 1er Octobre, jour de la "translation" des reliques pour y être vénéré par les rémois à l'emplacement où s'élèvera l'actuelle Basilique (attesté dès 585 - installation d'un Monastère vers 750-760).
Au propre du diocèse de Reims, il est fêté le 1er Octobre, jour de la "translation" des reliques pour y être vénéré par les rémois à l'emplacement où s'élèvera l'actuelle Basilique (attesté dès 585 - installation d'un Monastère vers 750-760).
Issu d'une grande famille gallo-romaine de la région de Laon, il avait pour mère sainte Céline.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2050/Sainte-Celine.html
A 22 ans, il est choisi comme Évêque de Reims et son activité missionnaire s'étend jusqu'à la Belgique.
Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras, crée tout un réseau d'assistance pour les pauvres et joue un rôle de médiateur auprès des Barbares.
Quand le chef franc Clovis prend le pouvoir, Saint Rémi lui envoie un message "Soulage tes concitoyens, secours les affligés, protège les veuves, nourris les orphelins."
La reine sainte Clotilde,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html tout naturellement, se tournera vers Saint Rémi et vers un autre Évêque contemporain, saint Vaast,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2123/Saint-Gaston.html pour acheminer le roi vers la Foi.
Après le Baptême de Reims, Saint Rémi restera, jusqu'à sa mort, l'un des conseillers écoutés du roi et sera l'un des artisans, en Gaule, du retour à la vérité Catholique des Burgondes après le bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé, deux populations contaminées par l'arianisme.
Au 13 Janvier au martyrologe romain: À Reims, vers 530, la naissance au Ciel de Saint Remi, Évêque, qui, après avoir lavé le roi Clovis dans la fontaine baptismale et l’avoir initié aux Sacrements de la Foi, il convertit au Christ le peuple des Francs.
Il quitta cette vie, célèbre par sa sainteté après plus de soixante ans d’épiscopat. (En France, sa mémoire est célébrée le 15, jour de sa mise au tombeau.).
Martyrologe romain.
Secourez les malheureux, protégez les veuves, nourrissez les orphelins… Que votre tribunal reste ouvert à tous et que personne n’en sorte triste ! Toutes les richesses de vos ancêtres, vous les emploierez à la libération des captifs et au rachat des esclaves.A 22 ans, il est choisi comme Évêque de Reims et son activité missionnaire s'étend jusqu'à la Belgique.
Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras, crée tout un réseau d'assistance pour les pauvres et joue un rôle de médiateur auprès des Barbares.
Quand le chef franc Clovis prend le pouvoir, Saint Rémi lui envoie un message "Soulage tes concitoyens, secours les affligés, protège les veuves, nourris les orphelins."
La reine sainte Clotilde,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html tout naturellement, se tournera vers Saint Rémi et vers un autre Évêque contemporain, saint Vaast,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2123/Saint-Gaston.html pour acheminer le roi vers la Foi.
Après le Baptême de Reims, Saint Rémi restera, jusqu'à sa mort, l'un des conseillers écoutés du roi et sera l'un des artisans, en Gaule, du retour à la vérité Catholique des Burgondes après le bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé, deux populations contaminées par l'arianisme.
Au 13 Janvier au martyrologe romain: À Reims, vers 530, la naissance au Ciel de Saint Remi, Évêque, qui, après avoir lavé le roi Clovis dans la fontaine baptismale et l’avoir initié aux Sacrements de la Foi, il convertit au Christ le peuple des Francs.
Il quitta cette vie, célèbre par sa sainteté après plus de soixante ans d’épiscopat. (En France, sa mémoire est célébrée le 15, jour de sa mise au tombeau.).
Martyrologe romain.
Admis en votre palais, que nul ne s’y sente étranger ! Plaisantez avec les jeunes, délibérez avec les vieillards !
Lettre de Saint Rémi au roi Clovis - 482.
Église Saint-Bonaventure (Lyon 2éme), Saint Rémi Baptise Clovis roi des Francs le jour de Noël entre 496 et 506, vitrail.
L'histoire de Sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des Chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire.
Ce fut Saint Rémi qui acheva d'instruire le prince.
La nuit avant le Baptême, Saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion Chrétienne.
Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église.
Quand fut venu le moment du Baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré. »
Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir.
Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux ; le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince.
Cette fiole, appelée dans l'histoire la « sainte Ampoule », exista jusqu'en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires.
Outre l'onction du Baptême, Saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent Baptisés le même jour.
Saint Rémi s'éteignit, âgé de quatre-vingt-seize ans.
Tombeau de Saint Remi dans la Basilique Saint Remi à Reims (Marne - Champagne-Ardennes).
http://missel.free.fr/Sanctoral/01/15.php
L'histoire de Sainte Clotilde nous a appris comment Clovis se tourna vers le Dieu des Chrétiens, à la bataille de Tolbiac, et remporta la victoire.
Ce fut Saint Rémi qui acheva d'instruire le prince.
La nuit avant le Baptême, Saint Rémi alla chercher le roi, la reine et leur suite dans le palais, et les conduisit à l'église, où il leur fit un éloquent discours sur la vanité des faux dieux et les grands mystères de la religion Chrétienne.
Le Saint prédit à Clovis et à Clotilde les grandeurs futures des rois de France, s'ils restaient fidèles à Dieu et à l'Église.
Quand fut venu le moment du Baptême, il dit au roi : « Courbe la tête, fier Sicambre ; adore ce que tu as brûlé, et brûle ce que tu as adoré. »
Au moment de faire l'onction du Saint Chrême, le pontife, s'apercevant que l'huile manquait, leva les yeux au Ciel et pria Dieu d'y pourvoir.
Tout à coup, on aperçut une blanche colombe descendre d'en haut, portant une fiole pleine d'un baume miraculeux ; le saint prélat la prit, et fit l'onction sur le front du prince.
Cette fiole, appelée dans l'histoire la « sainte Ampoule », exista jusqu'en 1793, époque où elle fut brisée par les révolutionnaires.
Outre l'onction du Baptême, Saint Rémi avait conféré au roi Clovis l'onction royale. Deux sœurs du roi, trois mille seigneurs, une foule de soldats, de femmes et d'enfants furent Baptisés le même jour.
Saint Rémi s'éteignit, âgé de quatre-vingt-seize ans.
Tombeau de Saint Remi dans la Basilique Saint Remi à Reims (Marne - Champagne-Ardennes).
http://missel.free.fr/Sanctoral/01/15.php
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Honorat, Abbé de Lérins et Évêque d'Arles (+ 430). Fête le 16 Janvier.
Vitrail de Saint Honorat dans la basilique saint Trophime d'Arles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Trophime_d%27Arles
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-Trophime_d%27Arles
Honorat naquit dans les Gaules, d'une famille illustre, mais païenne. Dieu mit de bonne heure en cet enfant prédestiné le désir du Baptême.
Il dut tout à la grâce et à son heureux naturel, car il avait contre lui ses parents, ses amis et le milieu corrupteur dans lequel il lui fallait vivre.
Jusqu'après son Baptême, son père chercha par tous les moyens possibles à le détourner de la vie Chrétienne ; mais, au milieu de toutes les séductions, l'invincible jeune homme se disait : « Cette vie plaît, mais elle trompe. » Dès lors, Honorat vit comme un moine ; la Prière occupe ses journées.
Après quelques années d'incertitudes sur sa vraie vocation, il aborde l'île de Lérins, sur les côtes de la Provence, cette île aride et déserte devient un jardin délicieux, embaumé des fleurs de la science et de la sainteté.
Par Honorat, l'Occident a trouvé aussi en lui sa Thébaïde ; Lérins devient une pépinière de savants, d'Évêques et de saints.
À la mort de son Évêque, l'église d'Arles réclame un vertueux pontife, et la voix populaire appelle Honorat sur ce siège illustre.
C'est là qu'il se surpasse lui-même et retrace en sa vie, toute de zèle et de saintes œuvres, l'image du pasteur selon le Cœur de Dieu, dont la charité n'a d'égal que le courage inflexible à défendre les intérêts de Jésus-Christ.
St Hilaire d'Arles, son disciple et son successeur, nous a laissé de lui un magnifique éloge. Retenons-en cette belle parole :
« Si l'on voulait représenter la Charité sous une figure humaine, il faudrait faire le portrait d'Honorat. »
Il dut tout à la grâce et à son heureux naturel, car il avait contre lui ses parents, ses amis et le milieu corrupteur dans lequel il lui fallait vivre.
Jusqu'après son Baptême, son père chercha par tous les moyens possibles à le détourner de la vie Chrétienne ; mais, au milieu de toutes les séductions, l'invincible jeune homme se disait : « Cette vie plaît, mais elle trompe. » Dès lors, Honorat vit comme un moine ; la Prière occupe ses journées.
Après quelques années d'incertitudes sur sa vraie vocation, il aborde l'île de Lérins, sur les côtes de la Provence, cette île aride et déserte devient un jardin délicieux, embaumé des fleurs de la science et de la sainteté.
Par Honorat, l'Occident a trouvé aussi en lui sa Thébaïde ; Lérins devient une pépinière de savants, d'Évêques et de saints.
À la mort de son Évêque, l'église d'Arles réclame un vertueux pontife, et la voix populaire appelle Honorat sur ce siège illustre.
C'est là qu'il se surpasse lui-même et retrace en sa vie, toute de zèle et de saintes œuvres, l'image du pasteur selon le Cœur de Dieu, dont la charité n'a d'égal que le courage inflexible à défendre les intérêts de Jésus-Christ.
St Hilaire d'Arles, son disciple et son successeur, nous a laissé de lui un magnifique éloge. Retenons-en cette belle parole :
« Si l'on voulait représenter la Charité sous une figure humaine, il faudrait faire le portrait d'Honorat. »
Abbé de Lérins et Évêque d'Arles (✝ 430)
Originaires d'une noble famille gallo-romaine, Honorat et son frère Venance reçurent le Baptême dès leur jeunesse.
Saisis par le désir de perfection, ils cherchèrent à gagner l'Orient, patrie des Moines. Ils s'embarquent alors pour la Grèce avec un troisième compagnon, épris lui aussi de vie Monastique.
En Grèce, Venance tombe malade et meurt. Honorat regagne l'Occident avec son compagnon, mais l'appel de la solitude ne les a pas fait se quitter.
L'Évêque de Fréjus, Léonce, leur fait don d'une île de l'archipel de Lérins au large de Cannes, alors déserte.
Les deux solitaires en chassent démons et serpents et, grâce aux disciples venus du continent, l'île se peuple de Moines organisés en une Communauté Cénobitique fort souple, sous la direction d'Honorat.
Ce Monastère deviendra l'un des grands centres spirituels de la région. Actuellement, le Monastère est encore habité par des Moines Cisterciens.
La Règle de Saint Honorat, qui insiste sur la stabilité du Moine, servira de modèle à d'autres et fera l'admiration de Jean Cassien.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7675/Saint-Jean-Cassien.html
En 426, Saint Honorat quitte son île pour devenir Évêque d'Arles.
Dans ce diocèse déchiré par les divisions, il rétablit la concorde et rend à l'Église d'Arles rigueur, vigueur et sainteté.http://www.abbayedelerins.com/site/index.php/fr/
C’est au début du cinquième siècle que St Honorat trouve, en se fixant à Lérina, le désert qu’il désirait et qui va rapidement devenir l’un des centres les plus rayonnant du monachisme occidental à ses débuts...
En 425, Saint Honorat, Fondateur de Lérins, est Évêque d'Arles. (Diocèse d'Aix et Arles - Une histoire)http://www.catho-aixarles.fr/
... La Communauté que fonde Honorat est à l’image de l'Église naissante, forte d’une Foi missionnaire qui bouleversera le monde romain. L’Abbaye de Lérins est une source de Saints et d’Évêques.
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)http://www.diocese-frejus-toulon.com/-Histoire-des-saints-de-Provence-.html
- Lérins et Honorat - diocèse de Marseillehttp://marseille.catholique.fr/Lerins-et-Honorat
- Saint Honorat, fondateur de Lérins et évêque d'Arles, la France Orthodoxe.http://la-france-orthodoxe.net/
À Arles en Provence, l’an 429, Saint Honorat, Évêque, qui fonda sur l’île de Lérins un Monastère très célèbre et reçut ensuite le gouvernement de l’Église d’Arles.
Martyrologe romain
Vivez de telle sorte que la fin de la vie, - on l’appelle la mort –, ne vous effraie pas. Le trépas serait-il une peine lorsqu’il ne conduit pas aux supplices de l’Enfer ?
Saint Honorat à ses Moines.
Originaires d'une noble famille gallo-romaine, Honorat et son frère Venance reçurent le Baptême dès leur jeunesse.
Saisis par le désir de perfection, ils cherchèrent à gagner l'Orient, patrie des Moines. Ils s'embarquent alors pour la Grèce avec un troisième compagnon, épris lui aussi de vie Monastique.
En Grèce, Venance tombe malade et meurt. Honorat regagne l'Occident avec son compagnon, mais l'appel de la solitude ne les a pas fait se quitter.
L'Évêque de Fréjus, Léonce, leur fait don d'une île de l'archipel de Lérins au large de Cannes, alors déserte.
Les deux solitaires en chassent démons et serpents et, grâce aux disciples venus du continent, l'île se peuple de Moines organisés en une Communauté Cénobitique fort souple, sous la direction d'Honorat.
Ce Monastère deviendra l'un des grands centres spirituels de la région. Actuellement, le Monastère est encore habité par des Moines Cisterciens.
La Règle de Saint Honorat, qui insiste sur la stabilité du Moine, servira de modèle à d'autres et fera l'admiration de Jean Cassien.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7675/Saint-Jean-Cassien.html
En 426, Saint Honorat quitte son île pour devenir Évêque d'Arles.
Dans ce diocèse déchiré par les divisions, il rétablit la concorde et rend à l'Église d'Arles rigueur, vigueur et sainteté.http://www.abbayedelerins.com/site/index.php/fr/
C’est au début du cinquième siècle que St Honorat trouve, en se fixant à Lérina, le désert qu’il désirait et qui va rapidement devenir l’un des centres les plus rayonnant du monachisme occidental à ses débuts...
En 425, Saint Honorat, Fondateur de Lérins, est Évêque d'Arles. (Diocèse d'Aix et Arles - Une histoire)http://www.catho-aixarles.fr/
... La Communauté que fonde Honorat est à l’image de l'Église naissante, forte d’une Foi missionnaire qui bouleversera le monde romain. L’Abbaye de Lérins est une source de Saints et d’Évêques.
(Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)http://www.diocese-frejus-toulon.com/-Histoire-des-saints-de-Provence-.html
- Lérins et Honorat - diocèse de Marseillehttp://marseille.catholique.fr/Lerins-et-Honorat
- Saint Honorat, fondateur de Lérins et évêque d'Arles, la France Orthodoxe.http://la-france-orthodoxe.net/
À Arles en Provence, l’an 429, Saint Honorat, Évêque, qui fonda sur l’île de Lérins un Monastère très célèbre et reçut ensuite le gouvernement de l’Église d’Arles.
Martyrologe romain
Vivez de telle sorte que la fin de la vie, - on l’appelle la mort –, ne vous effraie pas. Le trépas serait-il une peine lorsqu’il ne conduit pas aux supplices de l’Enfer ?
Saint Honorat à ses Moines.
Pour un approfondissement biographique
Saint Honorat, Fondateur de Lérins et Évêque d'Arles
Saint Honorat, Fondateur de Lérins et Évêque d'Arles
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Fiacre ,priez pour nous
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
@zamie j'ai compris, vous aviez besoin d'être rassurée, vous avez compris ce qui se passait, je tiens à vous remercier d'avoir Prier sur de nombreux fils afin de faire également diversion!!
Amitiés
Amitiés
Saint Antoine le Grand, Ermite en Égypte (251-356). Fête le 17 Janvier.
Statue polychrome de Saint Antoine et son cochon, collégiale d'Uzeste en Gironde.
De nombreuses représentations du Saint nous le montrent accompagné d'un cochon portant une clochette.
Il est ainsi parfois appelé en Italie Antonio del porco ou Saint Antoine des Cochons dans la vallée de la Bruche en Alsace.
Selon Émile Mâle qui signale que cette tradition date de la fin du XIVe siècle, le cochon n'a rien à voir avec la vie du Saint mais avec un Ordre Religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170117&id=1271&fd=0
Antoine naquit à Côme, dans la Haute-Égypte. Si la gloire de l'Ermite Paul est d'avoir donné le premier exemple connu de la vie cachée au désert, celle d'Antoine est d'avoir réuni des peuples de solitaires sous les règles d'une vie commune. Antoine avait reçu de ses parents une éducation profondément Chrétienne.
Peu de temps après leur mort, étant âgé de dix-huit ans, il entendit lire, à l'église, ces paroles de l'Évangile :
« Si vous voulez être parfait, allez, vendez tout ce que vous avez et donnez-en le prix aux pauvres. »
Il prend aussitôt cette parole pour lui, et voulant l'accomplir à la lettre, il se retire dans le désert, où il partage son temps entre la prière et le travail; il fait son unique repas après le coucher du soleil, d'un peu de pain, de sel et d'eau, et garde parfois l'abstinence jusqu'à quatre jours entiers ; le peu de sommeil qu'il se permet, il le prend sur une simple natte de jonc ou sur la terre nue.
À deux reprises, il s'enfonce plus avant dans le désert et s'abîme de plus en plus dans la Pénitence et la Prière.
La persécution le fait retourner dans le monde : « Allons, dit-il, voir les triomphes de nos frères qui combattent pour la cause de Dieu ; allons combattre avec eux. » On le voyait soulager les confesseurs de Jésus-Christ dans les cachots, les accompagner devant les juges et les exhorter à la constance.
Son courage étonnait les juges et les bourreaux ; il alla cent fois au-devant du martyre ; mais Dieu lui réservait une autre couronne.
La persécution ayant cessé, il retourna au désert, fonda des monastères et devint le père d'une multitude de religieux.
Le travail des mains, le chant des cantiques, la lecture des Saints Livres, la prière, les jeûnes et les veilles étaient leur vie.
Le désert, habité par des anges, florissait de toutes les vertus, et Antoine était l'âme de ce grand mouvement cénobitique.
Il mourut à l'âge de cent cinq ans. Sa joie en quittant cette terre, fut si grande, qu'il semblait voir le ciel ouvert devant ses yeux, et les esprits Célestes prêts à lui faire escorte.
St Antoine est particulièrement célèbre par ses combats contre les démons. Des légions infernales le frappaient et le laissaient demi-mort ; les malins esprits prenaient pour l'épouvanter les formes les plus horribles ; mais il se moquait de leurs efforts.
Après les avoir chassés par le signe de la Croix : « Où étiez-vous donc, Seigneur ? » s'écriait-il ; et Dieu lui répondait : « Antoine, j'étais avec toi et je me réjouissais de ta victoire. »
De nombreuses représentations du Saint nous le montrent accompagné d'un cochon portant une clochette.
Il est ainsi parfois appelé en Italie Antonio del porco ou Saint Antoine des Cochons dans la vallée de la Bruche en Alsace.
Selon Émile Mâle qui signale que cette tradition date de la fin du XIVe siècle, le cochon n'a rien à voir avec la vie du Saint mais avec un Ordre Religieux fondé en Dauphiné en 1095 (les Antonins) : les porcs n'avaient pas le droit d'errer librement dans les rues, à l'exception de ceux des Antonins, reconnaissables à leur clochette.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170117&id=1271&fd=0
Antoine naquit à Côme, dans la Haute-Égypte. Si la gloire de l'Ermite Paul est d'avoir donné le premier exemple connu de la vie cachée au désert, celle d'Antoine est d'avoir réuni des peuples de solitaires sous les règles d'une vie commune. Antoine avait reçu de ses parents une éducation profondément Chrétienne.
Peu de temps après leur mort, étant âgé de dix-huit ans, il entendit lire, à l'église, ces paroles de l'Évangile :
« Si vous voulez être parfait, allez, vendez tout ce que vous avez et donnez-en le prix aux pauvres. »
Il prend aussitôt cette parole pour lui, et voulant l'accomplir à la lettre, il se retire dans le désert, où il partage son temps entre la prière et le travail; il fait son unique repas après le coucher du soleil, d'un peu de pain, de sel et d'eau, et garde parfois l'abstinence jusqu'à quatre jours entiers ; le peu de sommeil qu'il se permet, il le prend sur une simple natte de jonc ou sur la terre nue.
À deux reprises, il s'enfonce plus avant dans le désert et s'abîme de plus en plus dans la Pénitence et la Prière.
La persécution le fait retourner dans le monde : « Allons, dit-il, voir les triomphes de nos frères qui combattent pour la cause de Dieu ; allons combattre avec eux. » On le voyait soulager les confesseurs de Jésus-Christ dans les cachots, les accompagner devant les juges et les exhorter à la constance.
Son courage étonnait les juges et les bourreaux ; il alla cent fois au-devant du martyre ; mais Dieu lui réservait une autre couronne.
La persécution ayant cessé, il retourna au désert, fonda des monastères et devint le père d'une multitude de religieux.
Le travail des mains, le chant des cantiques, la lecture des Saints Livres, la prière, les jeûnes et les veilles étaient leur vie.
Le désert, habité par des anges, florissait de toutes les vertus, et Antoine était l'âme de ce grand mouvement cénobitique.
Il mourut à l'âge de cent cinq ans. Sa joie en quittant cette terre, fut si grande, qu'il semblait voir le ciel ouvert devant ses yeux, et les esprits Célestes prêts à lui faire escorte.
St Antoine est particulièrement célèbre par ses combats contre les démons. Des légions infernales le frappaient et le laissaient demi-mort ; les malins esprits prenaient pour l'épouvanter les formes les plus horribles ; mais il se moquait de leurs efforts.
Après les avoir chassés par le signe de la Croix : « Où étiez-vous donc, Seigneur ? » s'écriait-il ; et Dieu lui répondait : « Antoine, j'étais avec toi et je me réjouissais de ta victoire. »
Ermite en Égypte (+ 356)
C'était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Égypte.
Mais la question de son salut le tourmentait. Préoccupé par ce qu'il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrivent la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église.
Et c'est là qu'il entend l'Évangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence: ce texte s'adresse à lui, pense-t-il, et aujourd'hui même.
Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie, habitant un fort militaire abandonné.
Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l'apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine.
Des disciples viennent le rejoindre et, pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu'érémitique.
C'est pourquoi il est considéré comme "le père des moines".
Attentif à la vie contemporaine de l'Église, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens.
Le Père des Moines s'éteint à 105 ans.
Plus que les faits merveilleux de sa vie, retenons ses paroles et les enseignements qu'il donnait à ses disciples: "Efforçons-nous, leur disait-il, de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau, c'est-à-dire la Charité, la Douceur et la Justice...
Les épreuves nous sont, en fait, profitables. Supprimez la tentation et personne ne sera sauvé."
Saint Antoine jouit très rapidement d'une grande popularité et devint le protecteur de nombreuses confréries et métiers.
Certainement que son caractère de lutteur victorieux (dans la vie spirituelle), d'ascète qui vit de manière frustre et dépouillée dans la solitude, d'homme qui a changé de vie pour une vie nouvelle au service de Dieu, a de quoi largement toucher le légionnaire. (diocèse aux armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html
Mémoire de Saint Antoine, Abbé. Après la mort de ses parents, accueillant les préceptes de l’Évangile, il distribua tous ses biens aux pauvres et se retira dans la solitude de la Thébaïde en Égypte, où il commença à mener une vie d’ascète. Il travailla aves zèle à fortifier l’Église en soutenant les confesseurs de la Foi lors de la persécution de Dioclétien et en aidant saint Athanase contre les ariens. Il eut tellement de disciples qu’il est appelé Père des Moines. Il mourut en 356.
Martyrologe romain
Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés !
Dans "Vie des Pères du Désert"
C'était un jeune homme riche, propriétaire terrien en Haute-Égypte.
Mais la question de son salut le tourmentait. Préoccupé par ce qu'il avait lu dans les Actes des Apôtres qui décrivent la première communauté chrétienne où tout était en commun, il entre dans une église.
Et c'est là qu'il entend l'Évangile du jeune homme riche. Il est saisi par la coïncidence: ce texte s'adresse à lui, pense-t-il, et aujourd'hui même.
Il distribue sa fortune aux plus pauvres et se retire quelque temps après dans le désert de Nitrie, habitant un fort militaire abandonné.
Là, pendant plus de vingt ans, il subira les attaques du démon qui prend l'apparence de bêtes féroces ou sensuelles. Ce sont les célèbres tentations de saint Antoine.
Des disciples viennent le rejoindre et, pour eux, il organise une vie monastique en même temps qu'érémitique.
C'est pourquoi il est considéré comme "le père des moines".
Attentif à la vie contemporaine de l'Église, il se rend à Alexandrie pour soutenir les controverses contre les païens et les hérétiques ariens.
Le Père des Moines s'éteint à 105 ans.
Plus que les faits merveilleux de sa vie, retenons ses paroles et les enseignements qu'il donnait à ses disciples: "Efforçons-nous, leur disait-il, de ne rien posséder que ce que nous emporterons avec nous dans le tombeau, c'est-à-dire la Charité, la Douceur et la Justice...
Les épreuves nous sont, en fait, profitables. Supprimez la tentation et personne ne sera sauvé."
Saint Antoine jouit très rapidement d'une grande popularité et devint le protecteur de nombreuses confréries et métiers.
Certainement que son caractère de lutteur victorieux (dans la vie spirituelle), d'ascète qui vit de manière frustre et dépouillée dans la solitude, d'homme qui a changé de vie pour une vie nouvelle au service de Dieu, a de quoi largement toucher le légionnaire. (diocèse aux armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html
Mémoire de Saint Antoine, Abbé. Après la mort de ses parents, accueillant les préceptes de l’Évangile, il distribua tous ses biens aux pauvres et se retira dans la solitude de la Thébaïde en Égypte, où il commença à mener une vie d’ascète. Il travailla aves zèle à fortifier l’Église en soutenant les confesseurs de la Foi lors de la persécution de Dioclétien et en aidant saint Athanase contre les ariens. Il eut tellement de disciples qu’il est appelé Père des Moines. Il mourut en 356.
Martyrologe romain
Ne cédons pas à la tristesse comme si nous périssions. Confiance et joie, nous sommes sauvés !
Dans "Vie des Pères du Désert"
Historique
Antoine, né vers 251 en Haute Egypte, avait dix-huit ans lorsque moururent ses parents, chrétiens à la fortune considérable, qui lui laissaient le soin d'élever sa petite sœur.
Observant et pratiquant, il fut un jour vivement frappé par cette invitation de Jésus : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : viens et suis-moi ! » (Mat, XIX 21).
Il obéit, mais fit toutefois une réserve des ressources nécessaires à sa sœur. Bientôt il fut impressionné par une autre parole du Sauveur : « Ne vous mettez pas en peine du lendemain. » (Mat, VI 34).
Il se débarrassa de sa réserve, confia sa sœur à une communauté de vierges, et se retira dans une solitude voisine de Qéman, entre Memphis et Arsinoé ; conduit par un vieil ascète, Antoine partagea son temps entre la Prière et le travail.
Cette demi-retraite ne lui suffit pas longtemps ; quand sa réputation lui amena trop des visiteurs, il se réfugia dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne où, de temps à autre, un ami lui apportait des provisions.
Là commencèrent ses tribulations : le démon lui livrait de furieuses attaques. Un matin l'ami charitable le trouva étendu inanimé sur le sol ; il le rapporta au village où, le croyant mort, on prépara ses funérailles. Antoine reprit ses sens et demanda à être ramené immédiatement dans sa grotte.
Les assauts du démon continuèrent. Antoine chercha une retraite encore plus profonde, au delà du Nil.
Vingt ans, il vécut enfermé dans un château ruiné, toujours aux prises avec Satan.
« Le diable, qui hait tout ce qui est digne de louange et qui envie toutes les bonnes actions des hommes... résolut d'user contre lui de tous les efforts qui seraient en sa puissance.
La première tentation dont il se servit pour le détourner de la vie solitaire, fut de lui mettre devant les yeux les biens qu'il avait quittés, le soin qu'il était obligé d'avoir de sa sœur, la noblesse de sa race, l'amour des richesses, le désir de la gloire, les diverses voluptés qui se rencontrent dans les délices, et tous les autres plaisirs de la vie.
Il lui représentait d'un côté les extrêmes difficultés et les travaux qui se rencontrent dans l'exercice de la vertu, la faiblesse de son corps, le long temps qui lui restait encore à vivre ; et, enfin, pour tâcher de le détourner de la sainte résolution qu'il avait prise, il éleva dans son esprit comme une poussière et un nuage épais de diverses pensées.
Mais se trouvant trop faible pour ébranler un aussi ferme dessein que celui d'Antoine, et voyant qu'au lieu d'en venir à bout, il était vaincu par sa constance, renversé par la grandeur de sa Foi et porté par terre par ses Prières continuelles, alors, se confiant avec orgueil, selon les paroles de l'Évangile, aux armes de ses reins, qui sont les premières embûches qu'il emploie contre les jeunes gens, il s'en servit pour l'attaquer, le troublant la nuit et le tourmentant de jour, de telle sorte que ceux qui se trouvaient présents voyaient le combat qui se passait entre eux.
Le démon présentait à son esprit des pensées d'impureté, mais Antoine les repoussait par ses Prières.
Le démon chatouillait ses sens, mais Antoine rougissait de honte, comme s'il y eût en cela de sa faute, fortifiait son corps par la Foi, par l'Oraison et par les veilles.
Le démon se voyant ainsi surmonté, prit de nuit la figure d'une femme et en imita toutes les actions afin de le tromper ; mais Antoine élevant ses pensées vers Jésus-Christ et considérant quelle est la noblesse et l'excellence de l'âme qu'il nous a donnée, éteignit ces charbons ardents dont il voulait, par cette tromperie, embraser son cœur.
Le démon lui remit encore devant les yeux les douceurs de la volupté, mais Antoine, comme entrant en colère et s'en affligeant, se représenta les gênes mortelles dont les impudiques sont menacés et les douleurs de ce remords qui, comme un ver insupportable, rongera pour jamais leur conscience.Ainsi, en opposant ces saintes considérations à tous ces efforts, ils n'eurent aucun pouvoir de lui nuire.
Et quelle plus grande honte pouvait recevoir le démon, lui qui ose s'égaler à Dieu, que de voir une personne de cet âge se moquer de lui et que, se glorifiant comme il fait, d'être par sa nature toute spirituelle élevé au-dessus de la chair et du sang, de se trouver terrassé par un homme revêtu d'une chair fragile ?
Mais le Seigneur qui, par l'Amour qu'il nous porte, a voulu prendre une chair mortelle, assistait son serviteur et le rendait victorieux du diable. » (Saint Athanase, Vie de Saint Antoine)
Sollicité par les visiteurs qui venaient lui demander ou des miracles ou une règle de vie, il établit en 305 des ermitages où ses disciples, attentifs à ses discours et s'inspirant de ses exemples, pratiquaient un héroïque détachement.
En 311, Antoine entendit dire que la persécution de Maximin ensanglantait l'Egypte ; il descendit à Alexandrie pour encourager les martyrs et partager leurs souffrances.
Il s'attendait à être mis à mort, mais il ne fut pas inquiété. L'année suivante, il reprit le chemin de sa solitude ; animé d'une sainte émulation, il s’y imposa des jeûnes et des veilles plus austères.
Il s'enfonça dans le désert de la Haute Egypte pour fixer sa résidence au mont Qualzoum, appelé plus tard Mont Saint Antoine, où il s'installa près d'une source, au milieu d'une palmeraie. Il cultivait lui-même un petit jardin pour aider à sa subsistance.
Les disciples restés près du Nil construisirent le monastère de Pispir où Antoine venait les visiter à intervalles réguliers.
Dans ses dernières années, il permit à deux de ses disciples, Macaire et Amathas, de rester près de lui.
De 312 jusqu'à sa mort, Antoine demeura dans son ermitage où il y recevait des visiteurs animés de dispositions fort diverses : les uns lui demandant des miracles ou des enseignements, les autres cherchaient à l'embarrasser, comme ces philosophes grecs ou ces ariens qu'il réduisit au silence.
Athanase, son futur biographe, y vint à plusieurs reprises ; l'empereur Constantin lui écrivit pour se recommander à ses prières.
Vers 340, se place la rencontre d'Antoine et de l'ermite Paul dans les circonstances qu'a décrites saint Jérôme, dans la vie du second.
Antoine ambitionnait d'imiter plus parfait que lui ; il apprit en songe qu'un anachorète, riche en mérites, vivait depuis longtemps dans une partie du désert qu'il croyait inhabitée.
Sans tarder, il se mit à la recherche du saint homme, parvint non sans peine jusqu'à sa cellule, mais la trouva fermée.
Paul qui l'avait pressenti, ne veut voir aucun être humain. Enfin, Paul céda aux instances réitérées d'Antoine, et les deux ermites tombèrent dans les bras l'un de l'autre, se saluant mutuellement par leur nom, s'entretenant des choses de Dieu, pendant qu'un corbeau apportait leur nourriture, un pain entier ce jour-là.
On sait comment Paul mourut en l'absence de son visiteur, et reçut d'Antoine la sépulture dans une fosse que creusèrent deux lions du désert.
Sur la fin de sa vie, Antoine descendit une seconde fois à Alexandrie où il convertit nombre d'hérétiques et d'infidèles.
Peu après son retour, il annonça à ses deux disciples sa mort prochaine, leur fit promettre de ne révéler à personne le secret de sa tombe, légua à saint Athanase son manteau de peau et celui sur lequel il dormait.
Il expira doucement en 356, un 17 Janvier selon la tradition.
Bien qu'il n'ait pas laissé de règle écrite, Antoine fut vraiment l'initiateur du monachisme. Antoine voulut que sa tombe fût secrète pour que l'on n’honorât pas ses reliques, mais son corps fut retrouvé et transféré à Alexandrie, puis à Constantinople (vers 633) où une église fut bâtie sous son vocable.
Des documents du XIII° siècle, conservés à l'abbaye de Saint-Antoine de Viennois, attestaient que le corps fut apporté en Occident par un seigneur du Dauphiné, Jocelin, fils du comte Guillaume, qui l'aurait reçu de l'empereur de Constantinople, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte.
Aymar Falcon qui s'est servi de ces documents (XVI° siècle), place ce pèlerinage vers 1070, et la translation des reliques de saint Antoine à la Motte-Saint-Didier sous Urbain II.
La localité prit le nom de Saint-Antoine-de-Viennois.
Le culte de saint Antoine en Occident qui est devenu très populaire depuis cette époque, a pris son extension à l'occasion d'un mal étrange, une sorte de fièvre désignée sous les noms de feu sacré, de feu morbide, de feu infernal ou de feu de saint Antoine, le saint guérissant de ce mal ceux qui avaient recours à son intercession.
Le noble Gaston, ayant avec son fils bénéficié de cette faveur, fonda à Saint-Antoine-de-Viennois un hôpital et une confrérie dont les membres devaient consacrer leur vie à soigner les malheureux atteints de ce mal.
La confrérie, approuvée au Concile de Clermont par Urbain II, fut confirmée comme ordre hospitalier par Honorius III (1228).
Telle fut l'origine des Antonins qui furent chargés de la garde du sanctuaire et des reliques, enlevés aux Bénédictins de Montmajour.
Vie de Saint Antoine par St Athanase
Je vois que Le Seigneur m'appelle à Lui, et ainsi, je vais, comme il est écrit, entrer dans le chemin de mes pères.
Continuez en votre abstinence ordinaire. Ne perdez pas malheureusement le fruit des saints exercices auxquels vous avez employé tant d'années, mais, comme si vous ne faisiez que commencer, efforcez-vous de demeurer dans votre ferveur ordinaire.
Vous savez quelles sont les embûches des démons. Vous connaissez leur cruauté et n'ignorez pas aussi leur faiblesse.
Ne les craignez donc point, mais croyez en Jésus-Christ et ne respirez jamais autre chose que le désir de le servir.
Vivez comme chaque jour croyant devoir mourir. Veillez sur vous-mêmes et souvenez-vous de toutes les instructions que je vous ai données...
Travaillez de tout votre pouvoir pour vous unir premièrement à Jésus et puis aux saints, afin qu'après votre mort ils vous reçoivent, comme étant de leurs amis et de leur connaissance, dans les Tabernacles éternels.
Gravez ces choses dans votre esprit. Gravez-les dans votre cœur... Ensevelissez-moi donc et me couvrez de terre ; et, afin que vous ne puissiez manquer à suivre mon intention, faites que nuls autres que vous ne sachent le lieu où sera le corps que je recevrai incorruptible de la main de mon Sauveur lors de la Résurrection.
Quant à mes habits, distribuez-les ainsi : donnez à l'Évêque Athanase une de mes tuniques et le manteau que j'ai reçu de lui tout neuf et que je lui rends tout usé.
Donnez mon autre tunique à l'Évêque Sérapion, et gardez pour vous mon cilice. Adieu, mes chers enfants. Antoine s'en va et n'est plus avec vous.
Saint Athanase.
Antoine, né vers 251 en Haute Egypte, avait dix-huit ans lorsque moururent ses parents, chrétiens à la fortune considérable, qui lui laissaient le soin d'élever sa petite sœur.
Observant et pratiquant, il fut un jour vivement frappé par cette invitation de Jésus : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : viens et suis-moi ! » (Mat, XIX 21).
Il obéit, mais fit toutefois une réserve des ressources nécessaires à sa sœur. Bientôt il fut impressionné par une autre parole du Sauveur : « Ne vous mettez pas en peine du lendemain. » (Mat, VI 34).
Il se débarrassa de sa réserve, confia sa sœur à une communauté de vierges, et se retira dans une solitude voisine de Qéman, entre Memphis et Arsinoé ; conduit par un vieil ascète, Antoine partagea son temps entre la Prière et le travail.
Cette demi-retraite ne lui suffit pas longtemps ; quand sa réputation lui amena trop des visiteurs, il se réfugia dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne où, de temps à autre, un ami lui apportait des provisions.
Là commencèrent ses tribulations : le démon lui livrait de furieuses attaques. Un matin l'ami charitable le trouva étendu inanimé sur le sol ; il le rapporta au village où, le croyant mort, on prépara ses funérailles. Antoine reprit ses sens et demanda à être ramené immédiatement dans sa grotte.
Les assauts du démon continuèrent. Antoine chercha une retraite encore plus profonde, au delà du Nil.
Vingt ans, il vécut enfermé dans un château ruiné, toujours aux prises avec Satan.
« Le diable, qui hait tout ce qui est digne de louange et qui envie toutes les bonnes actions des hommes... résolut d'user contre lui de tous les efforts qui seraient en sa puissance.
La première tentation dont il se servit pour le détourner de la vie solitaire, fut de lui mettre devant les yeux les biens qu'il avait quittés, le soin qu'il était obligé d'avoir de sa sœur, la noblesse de sa race, l'amour des richesses, le désir de la gloire, les diverses voluptés qui se rencontrent dans les délices, et tous les autres plaisirs de la vie.
Il lui représentait d'un côté les extrêmes difficultés et les travaux qui se rencontrent dans l'exercice de la vertu, la faiblesse de son corps, le long temps qui lui restait encore à vivre ; et, enfin, pour tâcher de le détourner de la sainte résolution qu'il avait prise, il éleva dans son esprit comme une poussière et un nuage épais de diverses pensées.
Mais se trouvant trop faible pour ébranler un aussi ferme dessein que celui d'Antoine, et voyant qu'au lieu d'en venir à bout, il était vaincu par sa constance, renversé par la grandeur de sa Foi et porté par terre par ses Prières continuelles, alors, se confiant avec orgueil, selon les paroles de l'Évangile, aux armes de ses reins, qui sont les premières embûches qu'il emploie contre les jeunes gens, il s'en servit pour l'attaquer, le troublant la nuit et le tourmentant de jour, de telle sorte que ceux qui se trouvaient présents voyaient le combat qui se passait entre eux.
Le démon présentait à son esprit des pensées d'impureté, mais Antoine les repoussait par ses Prières.
Le démon chatouillait ses sens, mais Antoine rougissait de honte, comme s'il y eût en cela de sa faute, fortifiait son corps par la Foi, par l'Oraison et par les veilles.
Le démon se voyant ainsi surmonté, prit de nuit la figure d'une femme et en imita toutes les actions afin de le tromper ; mais Antoine élevant ses pensées vers Jésus-Christ et considérant quelle est la noblesse et l'excellence de l'âme qu'il nous a donnée, éteignit ces charbons ardents dont il voulait, par cette tromperie, embraser son cœur.
Le démon lui remit encore devant les yeux les douceurs de la volupté, mais Antoine, comme entrant en colère et s'en affligeant, se représenta les gênes mortelles dont les impudiques sont menacés et les douleurs de ce remords qui, comme un ver insupportable, rongera pour jamais leur conscience.Ainsi, en opposant ces saintes considérations à tous ces efforts, ils n'eurent aucun pouvoir de lui nuire.
Et quelle plus grande honte pouvait recevoir le démon, lui qui ose s'égaler à Dieu, que de voir une personne de cet âge se moquer de lui et que, se glorifiant comme il fait, d'être par sa nature toute spirituelle élevé au-dessus de la chair et du sang, de se trouver terrassé par un homme revêtu d'une chair fragile ?
Mais le Seigneur qui, par l'Amour qu'il nous porte, a voulu prendre une chair mortelle, assistait son serviteur et le rendait victorieux du diable. » (Saint Athanase, Vie de Saint Antoine)
Sollicité par les visiteurs qui venaient lui demander ou des miracles ou une règle de vie, il établit en 305 des ermitages où ses disciples, attentifs à ses discours et s'inspirant de ses exemples, pratiquaient un héroïque détachement.
En 311, Antoine entendit dire que la persécution de Maximin ensanglantait l'Egypte ; il descendit à Alexandrie pour encourager les martyrs et partager leurs souffrances.
Il s'attendait à être mis à mort, mais il ne fut pas inquiété. L'année suivante, il reprit le chemin de sa solitude ; animé d'une sainte émulation, il s’y imposa des jeûnes et des veilles plus austères.
Il s'enfonça dans le désert de la Haute Egypte pour fixer sa résidence au mont Qualzoum, appelé plus tard Mont Saint Antoine, où il s'installa près d'une source, au milieu d'une palmeraie. Il cultivait lui-même un petit jardin pour aider à sa subsistance.
Les disciples restés près du Nil construisirent le monastère de Pispir où Antoine venait les visiter à intervalles réguliers.
Dans ses dernières années, il permit à deux de ses disciples, Macaire et Amathas, de rester près de lui.
De 312 jusqu'à sa mort, Antoine demeura dans son ermitage où il y recevait des visiteurs animés de dispositions fort diverses : les uns lui demandant des miracles ou des enseignements, les autres cherchaient à l'embarrasser, comme ces philosophes grecs ou ces ariens qu'il réduisit au silence.
Athanase, son futur biographe, y vint à plusieurs reprises ; l'empereur Constantin lui écrivit pour se recommander à ses prières.
Vers 340, se place la rencontre d'Antoine et de l'ermite Paul dans les circonstances qu'a décrites saint Jérôme, dans la vie du second.
Antoine ambitionnait d'imiter plus parfait que lui ; il apprit en songe qu'un anachorète, riche en mérites, vivait depuis longtemps dans une partie du désert qu'il croyait inhabitée.
Sans tarder, il se mit à la recherche du saint homme, parvint non sans peine jusqu'à sa cellule, mais la trouva fermée.
Paul qui l'avait pressenti, ne veut voir aucun être humain. Enfin, Paul céda aux instances réitérées d'Antoine, et les deux ermites tombèrent dans les bras l'un de l'autre, se saluant mutuellement par leur nom, s'entretenant des choses de Dieu, pendant qu'un corbeau apportait leur nourriture, un pain entier ce jour-là.
On sait comment Paul mourut en l'absence de son visiteur, et reçut d'Antoine la sépulture dans une fosse que creusèrent deux lions du désert.
Sur la fin de sa vie, Antoine descendit une seconde fois à Alexandrie où il convertit nombre d'hérétiques et d'infidèles.
Peu après son retour, il annonça à ses deux disciples sa mort prochaine, leur fit promettre de ne révéler à personne le secret de sa tombe, légua à saint Athanase son manteau de peau et celui sur lequel il dormait.
Il expira doucement en 356, un 17 Janvier selon la tradition.
Bien qu'il n'ait pas laissé de règle écrite, Antoine fut vraiment l'initiateur du monachisme. Antoine voulut que sa tombe fût secrète pour que l'on n’honorât pas ses reliques, mais son corps fut retrouvé et transféré à Alexandrie, puis à Constantinople (vers 633) où une église fut bâtie sous son vocable.
Des documents du XIII° siècle, conservés à l'abbaye de Saint-Antoine de Viennois, attestaient que le corps fut apporté en Occident par un seigneur du Dauphiné, Jocelin, fils du comte Guillaume, qui l'aurait reçu de l'empereur de Constantinople, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte.
Aymar Falcon qui s'est servi de ces documents (XVI° siècle), place ce pèlerinage vers 1070, et la translation des reliques de saint Antoine à la Motte-Saint-Didier sous Urbain II.
La localité prit le nom de Saint-Antoine-de-Viennois.
Le culte de saint Antoine en Occident qui est devenu très populaire depuis cette époque, a pris son extension à l'occasion d'un mal étrange, une sorte de fièvre désignée sous les noms de feu sacré, de feu morbide, de feu infernal ou de feu de saint Antoine, le saint guérissant de ce mal ceux qui avaient recours à son intercession.
Le noble Gaston, ayant avec son fils bénéficié de cette faveur, fonda à Saint-Antoine-de-Viennois un hôpital et une confrérie dont les membres devaient consacrer leur vie à soigner les malheureux atteints de ce mal.
La confrérie, approuvée au Concile de Clermont par Urbain II, fut confirmée comme ordre hospitalier par Honorius III (1228).
Telle fut l'origine des Antonins qui furent chargés de la garde du sanctuaire et des reliques, enlevés aux Bénédictins de Montmajour.
Vie de Saint Antoine par St Athanase
Je vois que Le Seigneur m'appelle à Lui, et ainsi, je vais, comme il est écrit, entrer dans le chemin de mes pères.
Continuez en votre abstinence ordinaire. Ne perdez pas malheureusement le fruit des saints exercices auxquels vous avez employé tant d'années, mais, comme si vous ne faisiez que commencer, efforcez-vous de demeurer dans votre ferveur ordinaire.
Vous savez quelles sont les embûches des démons. Vous connaissez leur cruauté et n'ignorez pas aussi leur faiblesse.
Ne les craignez donc point, mais croyez en Jésus-Christ et ne respirez jamais autre chose que le désir de le servir.
Vivez comme chaque jour croyant devoir mourir. Veillez sur vous-mêmes et souvenez-vous de toutes les instructions que je vous ai données...
Travaillez de tout votre pouvoir pour vous unir premièrement à Jésus et puis aux saints, afin qu'après votre mort ils vous reçoivent, comme étant de leurs amis et de leur connaissance, dans les Tabernacles éternels.
Gravez ces choses dans votre esprit. Gravez-les dans votre cœur... Ensevelissez-moi donc et me couvrez de terre ; et, afin que vous ne puissiez manquer à suivre mon intention, faites que nuls autres que vous ne sachent le lieu où sera le corps que je recevrai incorruptible de la main de mon Sauveur lors de la Résurrection.
Quant à mes habits, distribuez-les ainsi : donnez à l'Évêque Athanase une de mes tuniques et le manteau que j'ai reçu de lui tout neuf et que je lui rends tout usé.
Donnez mon autre tunique à l'Évêque Sérapion, et gardez pour vous mon cilice. Adieu, mes chers enfants. Antoine s'en va et n'est plus avec vous.
Saint Athanase.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 18 Janvier 2017 : Fête de Sainte Marguerite de Hongrie, Princesse hongroise, Moniale Dominicaine (✝ 1270).
Princesse hongroise, Moniale Dominicaine (✝ 1270)
Fille du roi Béla IV de Hongrie https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9la_IV_de_Hongrieet d'une princesse byzantine, elle entra d'abord au Monastère de Veszprem puis chez les Dominicaines près de Budapest.
Elle y prit le voile à l'âge de 19 ans et se distingua bientôt par l'intensité de sa vie spirituelle.
Elle vivait le plus pauvrement possible et donnait aux pauvres tout l'argent que lui donnait son frère, le roi Étienne V.
A l'intérieur du Monastère, elle cherchait les tâches les plus rudes et les plus humbles. Éprise d'ascèse, elle affligeait son corps de toutes les façons, non par fidélité à la règle Dominicaine qui n'en demandait pas tant, mais de sa propre initiative.
Pour mieux s'associer à la Passion du Christ, elle se flagellait souvent, portait à même la peau des cordes qui lui provoquaient des plaies. En retour, elle fut couronnée de dons mystiques assez étonnants.
Elle a été Canonisée par Pie XII le 19 Novembre 1943.
Près de Bude en Hongrie, l’an 1270, Sainte Marguerite, vierge, fille du roi Béla IV, elle fut vouée à Dieu par ses parents pour la libération de la patrie du pouvoir des Tartares et donnée enfant aux Moniales de l’Ordre des Prêcheurs.https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_Pr%C3%AAcheurs
Elle fit profession à douze ans et se livra si complètement au Seigneur qu’elle s’appliqua sans hésitation à ressembler au Christ crucifié.
Martyrologe romain.
Fille du roi Béla IV de Hongrie https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9la_IV_de_Hongrieet d'une princesse byzantine, elle entra d'abord au Monastère de Veszprem puis chez les Dominicaines près de Budapest.
Elle y prit le voile à l'âge de 19 ans et se distingua bientôt par l'intensité de sa vie spirituelle.
Elle vivait le plus pauvrement possible et donnait aux pauvres tout l'argent que lui donnait son frère, le roi Étienne V.
A l'intérieur du Monastère, elle cherchait les tâches les plus rudes et les plus humbles. Éprise d'ascèse, elle affligeait son corps de toutes les façons, non par fidélité à la règle Dominicaine qui n'en demandait pas tant, mais de sa propre initiative.
Pour mieux s'associer à la Passion du Christ, elle se flagellait souvent, portait à même la peau des cordes qui lui provoquaient des plaies. En retour, elle fut couronnée de dons mystiques assez étonnants.
Elle a été Canonisée par Pie XII le 19 Novembre 1943.
Près de Bude en Hongrie, l’an 1270, Sainte Marguerite, vierge, fille du roi Béla IV, elle fut vouée à Dieu par ses parents pour la libération de la patrie du pouvoir des Tartares et donnée enfant aux Moniales de l’Ordre des Prêcheurs.https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_Pr%C3%AAcheurs
Elle fit profession à douze ans et se livra si complètement au Seigneur qu’elle s’appliqua sans hésitation à ressembler au Christ crucifié.
Martyrologe romain.
Toile de Molnár József. Décès de Sainte Marguerite de Hongrie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_Hongrie_%28sainte%29
Marguerite de Hongrie (1242-1271) est une Moniale dominicaine hongroise.
Vie
Fille du roi Béla IV de Hongrie et d'une princesse byzantine, Marie Lascaris, Marguerite naît vers 1242, tandis que l'Europe était aux prises avec les invasions mongoles.
Les parents de Marguerite font vœu de consacrer leur fille à Dieu dès sa naissance pour tenter d'infléchir le sort de leur pays.
C'est ainsi que dès son enfance elle est élevée au Monastère des Dominicaines de Veszprem, puis rejoint le Monastère des Dominicaines sur une île du Danube,https://fr.wikipedia.org/wiki/Danube l'Île des Lièvres (aujourd'hui île Marguerite).https://fr.wikipedia.org/wiki/Margit-sziget
Dès l'âge de 12 ans, sa piété est déjà profonde. Elle refuse une demande en mariage, préférant vivre une vie de Moniale, pleine de mysticisme au milieu des pénitences qu'elle s'inflige.
Elle doit lutter contre la volonté de sa famille de la marier pour des raisons politiques, préférant vivre de Prière et de vie spirituelle intense.
Elle vit très pauvrement, distribuant aux pauvres tout ce que lui donne son frère, le roi Etienne.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_V_de_Hongrie
Au Monastère elle choisissait les tâches les plus humbles et les plus pénibles. Ascète, elle s'inflige des mortifications corporelles en se flagellant, portant la discipline, pour mieux s'associer à la Passion du Christ.https://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_du_Christ
Elle bénéficie aussi de dons mystiques étonnants.
Elle meurt le 18 janvier 1271. Depuis, un culte ininterrompu lui a été rendu.
Marguerite de Hongrie a bénéficié d'une Canonisation équipollente le 19 Novembre 1943 par le Pape Pie XII.
La Canonisation équipollente ou équivalente s'appuie sur une preuve de vénération immémoriale ...
Dans ce cas, le Pape peut prononcer immédiatement le décret de Canonisation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_Hongrie_%28sainte%29
Marguerite de Hongrie (1242-1271) est une Moniale dominicaine hongroise.
Vie
Fille du roi Béla IV de Hongrie et d'une princesse byzantine, Marie Lascaris, Marguerite naît vers 1242, tandis que l'Europe était aux prises avec les invasions mongoles.
Les parents de Marguerite font vœu de consacrer leur fille à Dieu dès sa naissance pour tenter d'infléchir le sort de leur pays.
C'est ainsi que dès son enfance elle est élevée au Monastère des Dominicaines de Veszprem, puis rejoint le Monastère des Dominicaines sur une île du Danube,https://fr.wikipedia.org/wiki/Danube l'Île des Lièvres (aujourd'hui île Marguerite).https://fr.wikipedia.org/wiki/Margit-sziget
Dès l'âge de 12 ans, sa piété est déjà profonde. Elle refuse une demande en mariage, préférant vivre une vie de Moniale, pleine de mysticisme au milieu des pénitences qu'elle s'inflige.
Elle doit lutter contre la volonté de sa famille de la marier pour des raisons politiques, préférant vivre de Prière et de vie spirituelle intense.
Elle vit très pauvrement, distribuant aux pauvres tout ce que lui donne son frère, le roi Etienne.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_V_de_Hongrie
Au Monastère elle choisissait les tâches les plus humbles et les plus pénibles. Ascète, elle s'inflige des mortifications corporelles en se flagellant, portant la discipline, pour mieux s'associer à la Passion du Christ.https://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_du_Christ
Elle bénéficie aussi de dons mystiques étonnants.
Elle meurt le 18 janvier 1271. Depuis, un culte ininterrompu lui a été rendu.
Marguerite de Hongrie a bénéficié d'une Canonisation équipollente le 19 Novembre 1943 par le Pape Pie XII.
La Canonisation équipollente ou équivalente s'appuie sur une preuve de vénération immémoriale ...
Dans ce cas, le Pape peut prononcer immédiatement le décret de Canonisation.
La ferveur suppléa en elle le nombre des années et lui mérita ces communications intimes de L’Esprit-Saint, qui ne sont que pour les âmes parfaites.
Elle faisait ses délices de l’abjection la plus entière. On l’eut sensiblement mortifiée en l’entretenant de sa naissance ; elle eut mieux aimé devoir le jour à des pauvres qu’à des rois. Il est étonnant de voir jusqu’à quel point elle portait l’amour de la Pénitence.
Elle couchait sur le plancher de sa chambre, qu’elle ne couvrait que d’une peau fort rude, et elle n’avait qu’une pierre pour chevet.
Quand elle voyait punir une de ses Sœurs pour quelque transgression de la Règle, elle portait une sainte envie au bonheur qu’elles avaient de pouvoir pratiquer la mortification.
Si Dieu l’affligeait de maladie, elle cachait son état avec le plus grand soin, pour ne pas être obligée d’user des adoucissements permis aux malades.
Sa douceur était admirable ; et pour peu qu’une de ses Sœurs parût avoir contre elle le moindre sujet de mécontentement, elle allait se jeter à ses pieds pour lui demander Pardon.
Marguerite eut dès son enfance, une dévotion pour Jésus crucifié. Elle portait continuellement sur elle une petite Croix faite du bois de celle du Sauveur, et l’appliquait souvent sur sa bouche, la nuit comme le jour.
On remarquait qu’à l’église, elle priait par préférence devant l’autel de la Croix. On lui entendait prononcer très fréquemment le Nom Sacré de Jésus, de la manière la plus affectueuse.
Les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux pendant la Célébration des Divins Mystères, et à l’approche de la sainte Communion, annonçaient assez ce qui se passait dans son cœur. La veille du jour qu’elle devait s’unir à Jésus-Christ par la réception de sa Chair Adorable, elle ne prenait pour toute nourriture que du pain et de l’eau ; elle passait aussi la nuit en Prières.
Le jour de la Communion, elle priait à jeun jusqu’au soir, et elle ne mangeait qu’autant il était absolument nécessaire pour soutenir le corps.
Son Amour pour Jésus-Christ la portait encore à honorer spécialement celle de qui, il a voulu naître dans le temps.
De là cette joie qui éclatait sur son visage quand on annonçait les Fêtes de la Mère de Dieu. Elle les Célébrait avec une piété et une ferveur dont il y a peu d’exemples.
Une âme aussi sainte que celle de Marguerite ne pouvait avoir d’attachements aux choses terrestres.
Morte au monde et à elle-même, elle ne soupirait qu’après le moment qui la réunirait à son Divin Époux.
Elle faisait ses délices de l’abjection la plus entière. On l’eut sensiblement mortifiée en l’entretenant de sa naissance ; elle eut mieux aimé devoir le jour à des pauvres qu’à des rois. Il est étonnant de voir jusqu’à quel point elle portait l’amour de la Pénitence.
Elle couchait sur le plancher de sa chambre, qu’elle ne couvrait que d’une peau fort rude, et elle n’avait qu’une pierre pour chevet.
Quand elle voyait punir une de ses Sœurs pour quelque transgression de la Règle, elle portait une sainte envie au bonheur qu’elles avaient de pouvoir pratiquer la mortification.
Si Dieu l’affligeait de maladie, elle cachait son état avec le plus grand soin, pour ne pas être obligée d’user des adoucissements permis aux malades.
Sa douceur était admirable ; et pour peu qu’une de ses Sœurs parût avoir contre elle le moindre sujet de mécontentement, elle allait se jeter à ses pieds pour lui demander Pardon.
Marguerite eut dès son enfance, une dévotion pour Jésus crucifié. Elle portait continuellement sur elle une petite Croix faite du bois de celle du Sauveur, et l’appliquait souvent sur sa bouche, la nuit comme le jour.
On remarquait qu’à l’église, elle priait par préférence devant l’autel de la Croix. On lui entendait prononcer très fréquemment le Nom Sacré de Jésus, de la manière la plus affectueuse.
Les larmes abondantes qui coulaient de ses yeux pendant la Célébration des Divins Mystères, et à l’approche de la sainte Communion, annonçaient assez ce qui se passait dans son cœur. La veille du jour qu’elle devait s’unir à Jésus-Christ par la réception de sa Chair Adorable, elle ne prenait pour toute nourriture que du pain et de l’eau ; elle passait aussi la nuit en Prières.
Le jour de la Communion, elle priait à jeun jusqu’au soir, et elle ne mangeait qu’autant il était absolument nécessaire pour soutenir le corps.
Son Amour pour Jésus-Christ la portait encore à honorer spécialement celle de qui, il a voulu naître dans le temps.
De là cette joie qui éclatait sur son visage quand on annonçait les Fêtes de la Mère de Dieu. Elle les Célébrait avec une piété et une ferveur dont il y a peu d’exemples.
Une âme aussi sainte que celle de Marguerite ne pouvait avoir d’attachements aux choses terrestres.
Morte au monde et à elle-même, elle ne soupirait qu’après le moment qui la réunirait à son Divin Époux.
Allocution de Sa Sainteté Pie XII
À l'occasion de la Canonisation de sainte Marguerite (19 novembre 1943), le Pape avait préparé une allocution qu'il ne put prononcer en raison des événements.
Elle fut publiée, à la demande de Hongrois exilés, avant l'Assomption 1944 et la fFte de saint Étienne, premier roi de la nation magyare.
Comment Notre cœur n'exulterait-il pas, ému d'une joie intime, et très vive, à vous voir aujourd'hui rassemblés autour de Nous, chers Fils et Filles de la noble nation de Hongrie, dont la présence ravive en notre âme et représente les plus doux et chers souvenirs ?
Souvenirs ineffaçables de ces grandes assises Eucharistiques, au cours desquelles il Nous fut donné de représenter comme Légat Notre prédécesseur Pie XI, de glorieuse mémoire.
Nous revoyons l'élan fervent de piété et de Foi qui montait impétueusement de vos âmes et des immenses cortèges de votre peuple rassemblé de toutes les parties du royaume.
Nous rappelant et comme pour y faire écho, le vœu exprimé par la nation hongroise, dans ces journées inoubliables, - journées qui semblent être d'hier malgré le gouffre tragique qui nous en sépare.
Nous manifestions alors le souhait que la Bienheureuse Marguerite, rejeton de souche royale, compagne souriante et sœur de la sainte pauvreté, violette d'humilité oublieuse d'elle-même, âme Eucharistique privilégiée et d'une profonde limpidité, lampe ardente devant le saint Tabernacle, dont la douce flamme scintille vivement encore aujourd'hui, même après le long cours de sept siècles, pût bientôt s'élever pour prendre rang dans la splendeur de la gloire des Saints, comme une brillante étoile dans le ciel de la Hongrie.
Quand elle pénètre dans les secrets conseils de Dieu, qui régit son Église, toute pensée est aveugle ; comment aurions-Nous pu alors supposer que la divine Providence se servirait de Notre ministère pour répondre à votre désir et accomplir ce vœu d'enchâsser cette nouvelle gemme dans le diadème déjà si brillant et si riche du Royaume de Marie ?
C'est une admirable histoire que celle de votre patrie ; histoire dans laquelle s'entrelacent luttes et épreuves qui illustrent sa sainte mission au service de Dieu, de l'Église et de la chrétienté ; histoire où alternent des renouveaux et des recommencements héroïques ; histoire dans les fastes de laquelle brillent ces phares lumineux que sont les saints de la dynastie des Arpad, parmi lesquels Étienne resplendit, figure géante de souverain, de législateur, de pacificateur, de promoteur de la Foi et de l'Église, véritable homo apostolicus, dont la sainte main droite est au milieu de vous, symbole vénéré des grands gestes qu'il a accomplis et sauvegarde assurée de protection dans les dangers extrêmes.
Forment une couronne autour d'Étienne son fils, Saint Émeric, lis virginal épanoui aux pieds de la Vierge Immaculée ; Sainte Élisabeth d'Écosse, sa nièce, dont l'angélique vertu versa dans le cœur de son époux et de sa nouvelle patrie la douce pureté de l'Évangile ; Saint Ladislas, idéal du chevalier du moyen âge, intrépide et bon, non moins aimé qu'admiré de ses sujets ; les deux neveux de Bela III, la Bienheureuse Agnès de Prague, que Sainte Claire appelait “ sa moitié ”, et Élisabeth de Thuringe, la “ chère et douce Sainte ” ; enfin, ses arrière-neveux, les trois sœurs, la Bienheureuse Cunégonde ou Kinga de Pologne, la Bienheureuse Yolande de Pologne Kalisch, et cette Marguerite que nous contemplons aujourd'hui dans la plénitude de son triomphe.
La génération suivante voit resplendir l'autre Élisabeth, rose de grâce et ange de paix du Portugal.
Quelle nombreuse phalange et quelle variété d'âmes généreuses et saintes !
Ne semble-t-il pas que Dieu, dans cette famille où la sainteté est apparue si resplendissante et multiple, répandue dans un même sang, comme autant de rayons d'un même arc-en-ciel, ait voulu faire briller, pour les révéler à nos yeux, les innombrables degrés de la sainteté dont l'unique soleil est la sainteté du Christ ?
Sainteté du chef dans la constitution politique et sociale de la patrie chrétienne ; sainteté du guerrier sans faiblesse et sans haine, sainteté de l'épouse, de la mère, de la veuve ; sainteté dans la vie familiale et dans la vie du cloître ; sainteté fleurie dans les massifs du sol natal et portant ses fruits dans de lointains jardins pour le salut, la pacification et la prospérité d'autres nations.
L'originalité d'une grande Sainte.
De toutes ces figures héroïques de Saints et de Saintes, celle de Marguerite, la plus cachée et mise à part du monde, est peut-être la plus surprenante ; à certains elle ne serait pas loin d'apparaître comme la plus déconcertante.
Dans les autres saints et saintes, il n'est pas difficile de découvrir des modèles qui s'appliquent à toutes les conditions de la vie : Marguerite, par contre, de premier abord, semblerait inimitable par qui que ce soit.
Marguerite a une singularité de vie et de piété, qui se rencontre rarement en d'autres saints.
Mais tout saint est original, écrivait déjà dans la Pratica di amar Gesu Cristo le grand Évêque et Docteur Saint Alphonse de Liguori, qui connaissait les multiples voies de la sainteté, par lesquelles Le Saint-Esprit guide les âmes par ses ineffables inspirations vers le but suprême, en dehors de la vie commune, même si c'est celle du cloître, en dehors des mœurs et des pratiques civiles du monde, en les menant dans la solitude de l'esprit pour parler à leur cœur le langage de la mortification et de la pauvreté, si humiliant qu'il paraît étranger à toute vertu.
Dans cette solitude, sous l'influence de la grâce, les singularités, qui stupéfient et étonnent celui qui les note, allant presque jusqu'à s'en offenser et les mépriser, ne sortent pas de l'influence de la Charité du Christ dont elles s'inspirent et vers laquelle elles tendent, car c'est dans la Charité du Christ, qui anime les saints et tout ce qu'ils font pour la victoire sur eux-mêmes, que consiste la véritable sainteté.
La mortification, la piété et la dévotion des saints ont mille habiletés et manières que le monde ne peut comprendre et qui souvent, même dans la vie proprement dévote et mortifiée, ne suit pas la voie commune des vertus.
Le mépris des grandeurs humaines et des commodités de la vie matérielle de Marguerite, fille de roi, n'est-il pas une grande leçon pour les âmes moins élevées que la sienne ?
Et qui oserait affirmer que le monde n'avait pas alors besoin, qu'il n'a pas, même aujourd'hui, besoin d'une telle leçon qui le fasse rougir et avoir honte du culte immodéré de la chair, du désir ardent des plaisirs, de l'immodestie du vêtement, de la recherche de la considération et des louanges ?
Il est vrai que, même dans la condition la plus humble, c'est un devoir de prendre un soin convenable de sa propre vie, de sa santé, de la dignité de son corps, et d'un certain décorum qui évite toute répugnance, et que tout cela depuis sa première enfance, par un esprit extraordinaire, cette vierge de sang royal, l'a fait passer après son ardeur de mortification et d'humilité.
Marguerite, partant, est plutôt une leçon que Dieu nous offre à méditer qu'un exemple à suivre et imiter.
Il est hors de doute que la sainte n'aurait pu se livrer à de tels excès de mortification et de pénitence sans outrepasser les limites communes de la prudence et de la tempérance ; ses supérieurs eux-mêmes n'auraient pu ni oser de leur propre gré vouloir approuver ou conseiller une pareille méthode si différente de l'ordinaire, de se sacrifier pour Dieu dans la piété et la dévotion ; mais devant l'impulsion de la Charité Divine, qui veut porter un grand coup à la délicatesse mondaine, la prudence et la sagesse communes ne doivent-elles pas s'incliner ?
La Sainte Église de Dieu, répéterons-nous avec l'auteur de la “ Vie de Saint Charles Borromée ”, ornée d'une admirable variété de vertus, en ce siècle très relâché, avait peut-être besoin d'un tel exemple de sobriété et de mortification corporelle, et beaucoup d'entre nous nous avions besoin de ce stimulant contre tant de mollesse qui rend incapable de contempler les choses Célestes. (Cf. Benoît XIV)
Son humilité et sa Charité.
Mais plus que ses extraordinaires pénitences et macérations, l'humilité et la charité de Marguerite dans l'accomplissement des observances quotidiennes semble avoir été ce qui a remué le plus profondément l'âme des témoins de sa vie.
Depuis sa plus tendre enfance elle n'aspirait à rien tant que de se conformer exactement aux pratiques et aux coutumes des Religieuses du Monastère en ce qui lui était permis, évitant toute dispense, et aimant les humiliations ; mais elle savait mettre tant de grâce en suppliant la supérieure et les autres Religieuses, qu'on lui accorda beaucoup de choses.
Or qui ne voit que cette constance jusqu'à la mort et cette fidélité à la règle démontrent le sérieux et la sainteté de son désir d'adolescente ?
Toujours la première à se rendre aux obédiences et aux offices que lui assignait la prieure, sans vouloir jouir de privilèges d'exemption, elle était, quand venait son tour de semaine, la plus prompte et la plus assidue aux travaux matériels, humbles et grossiers, au service de la cuisine, à la propreté de la maison, au lavage de la vaisselle, qu'on la voyait faire avec ses mains souvent gercées et saignantes dans les rigueurs de l'hiver.
Son intention n'était pas seulement de satisfaire par ce travail son avidité de mortification, mais elle cherchait à faire en sorte que personne ne pût se souvenir de sa naissance illustre, même en ce Monastère fondé par son père.
C'est pourquoi elle souffrait, parfois jusqu'à en pleurer, si d'autres paraissaient de quelque manière insinuer qu'elle était fille de roi.
Pensant au Fils de Dieu qui naquit pauvre et voulut s'appeler Fils de l'homme, Marguerite aurait désirée être née pauvre fille du peuple et comme telle être naturellement traitée parmi ses très nobles consœurs.
Une telle humilité, elle l'avait apprise de Jésus-Christ humble de cœur, comme elle avait appris de lui cette douceur qui dans son abaissement ne se séparait jamais de la gentillesse, de la bonté et de la Charité qu'elle prodiguait autour d'elle.
Aussi s'il lui arrivait de recevoir de ses parents quelque don, aimant comme elle le faisait le détachement et la pauvreté, elle le portait aussitôt à la Prieure ou à la Provinciale pour l'usage de la Communauté ou pour le soulagement des pauvres honteux, tandis que les joyaux et les riches étoffes allaient orner les églises dans le besoin.
Elle paraissait avoir hérité un si vif amour pour les pauvres de sa sainte tante Élisabeth ; leur vue l'incitait toujours à une tendre Compassion et à courir vers la Prieure pour lui demander quelque habit ou ne fut-ce qu'un peu d'aide pour subvenir à leurs besoins ; puis à ses consœurs qui ne possédaient rien elle demandait l'aumône de leurs Prières.
Généreuse à l'égard des malheureux en dehors du Monastère, sa Charité triomphait et excellait entre les murs du cloître, car c'est dans l'ordre de la Charité même et d'une vertu solide et sans illusions de prodiguer ses soins charitables d'abord et avant tout au sein de la Communauté.
Oh ! Comme elle se montrait sensible à l'égard de ses consœurs ! S'il survenait quelque contrariété ou dissentiment entre deux Religieuses, vous l'eussiez vue soucieuse de conseiller la paix ; si quelqu'une laissait voir un visage moins souriant que d'ordinaire, elle s'empressait de lui demander Pardon, craignant de l'avoir offensée peut-être inconsciemment ; les malheurs des autres la faisaient souffrir jusqu'aux larmes, comme s'il se fût agi des siens propres.
Quant aux malades, les soins et l'assistance qu'elle leur prodiguait étaient presque maternels et ne connaissaient pas de bornes ; les infirmités qui provoquaient naturellement le plus de dégoût, loin de l'amoindrir, accroissaient son empressement et sa vigilante attention ; comprenant toutefois la répugnance des autres Sœurs, avec bonne grâce et délicatesse elle savait les éloigner pour assurer elle seule tous les services et tous les soins nécessaires ; à cet effet, Dieu lui donnait des forces qu'on pourrait estimer miraculeuses, qui, de toute façon, paraissent bien supérieures à celles de son sexe, spécialement quand on considère l'état d'épuisement physique qu'auraient dû lui causer ses macérations continuelles.
L'insupportable odeur fétide ne l'empêcha jamais de porter les malades au bain, de les reconduire et de les remettre comme il faut dans leur lit, d'accomplir pour elles tous les services non seulement d'une infirmière assidue, mais de la plus humble servante.
S'il arrivait jamais qu'elle entendît, de jour ou de nuit, quelqu'une se plaindre ou gémir, aussitôt elle accourait près d'elle, lui demandait tendrement ce qu'elle désirait, et sans retard, même pieds nus, descendait à la cuisine préparer et porter ce qui pouvait procurer un peu de soulagement ou de plaisir à celles qui en avaient besoin.
Mais si sa charité s'étendait si généreusement au prochain et embrassait ses consœurs, elle s'élevait comme une flamme d'Amour intense et fervent vers le Ciel et vers Jésus, centre de toutes ses aspirations.
Aux différentes propositions de très nobles noces que lui fit son père, elle opposa toujours le refus le plus énergique, décidée comme elle l'était d'être irrévocablement toute à Dieu.
Ces veilles et ces prières qu'elle obtenait, par ses supplications émouvantes au Nom de Jésus, de prolonger devant le saint Tabernacle, et dans le secret de son cœur ces larmes et ce long jeûne de trois jours qu'elle passait à se remémorer et à méditer la Passion du Rédempteur, ce vif désir tant de fois exprimé de participer aux souffrances des martyrs pour donner à Dieu le témoignage le plus fort et le plus sincère de son Amour, voilà la vraie source de toutes les vertus que nous admirons en elle, vertus non moins délicatement humaines que hautement surnaturelles.
Et voilà encore la secrète origine de ces austérités extraordinaires qui, bien qu'elles arrivent à surprendre notre âme et à déconcerter presque, au premier abord, notre pensée, provenaient pourtant de la pierre de touche qui est l'inspiration Divine, ineffable en son conseil ; c'est dans cette harmonie de la grâce, dont la volonté humaine ne pourrait jamais concevoir le mystère, que se cachent les effets admirables de la sainteté et que l'âme s'élève en des ascensions toujours plus hautes et plus Divines.
Toutefois nous nous étonnons devant les grandes macérations de Marguerite ; mais confessons que même aux yeux de Dieu qui a tout créé et soutient tout depuis les vers de la terre jusqu'au soleil et au concert des astres du firmament, rien n'est vil quand cela devient un moyen de sanctification de l'âme et d'élévation à ce monde de l'esprit, qui surpasse toute la nature et nous unit à Dieu dans le chemin qui mène à la vie de l'immortalité bienheureuse.
Le Seigneur ne tarda pas à appeler la très religieuse fille du roi de Hongrie à la récompense éternelle en l'enlevant du milieu des tempêtes qui avaient troublé ce royaume et ajouté à ses peines corporelles celles de voir la discorde et la guerre entre son père et son fils aîné pour la désignation du successeur au trône ; conflit dont les effets se ressentirent aussi dans le Monastère où elle vivait et en interrompirent la Paix intime.
Sa paisible fin prématurée.
En effet, ses forces et sa vigueur allaient déclinant ; elle sentait en elle, avec ses vingt-huit ans, que s'approchait le crépuscule de sa vie.
En 1269, étant à l'infirmerie, près du cadavre de Sœur Beata, en présence de deux autres Religieuses, Marguerite avait dit : Je serai la première qui mourra après elle.
C'était la voix de l'appel de Dieu qui, devant sa consœur défunte, parlait à Marguerite par le moyen du dépérissement extrême de son corps, dépérissement qui pourtant n'affaiblissait pas en elle cette ferveur spirituelle dont elle avait été animée jusqu'alors.
Le jour de l'Épiphanie de l'année suivante, elle fut prise d'une fièvre si forte que, dans la vision de sa mort prochaine, elle exprima le désir d'être ensevelie au pied de l'autel de la Sainte-Croix, tellement elle était avide de se conformer à Jésus-Christ jusqu'à la mort, ou bien dans cet endroit de l'église où elle faisait ses longues oraisons particulières ; ajoutant, comme pour pousser à satisfaire sa demande : Ne craignez pas de mauvaise odeur ; de mon corps ne sortira pas de mauvaise odeur.
Elle languissait sur sa pauvre couche, absorbée dans l'amour de Dieu, comme une rose dont la corolle se fane aux chauds rayons du soleil.
La mort ne la troublait pas. Comment eût-elle pu la craindre, elle qui tant de fois l'avait défiée par ses longs jeûnes et par ses veilles extraordinaires, non moins que par ses cilices et ses disciplines, désormais inutiles pour elle puisqu'elle allait mourir et dont elle remit à la Prieure la clé de la cassette où ils étaient enfermés ?
Mourir, pour elle, c'était se dissoudre pour être avec Le Christ son Époux ; c'est pourquoi, pour mieux se purifier, elle se confessa deux fois au Prieur provincial des Dominicains, demanda et reçut le Saint Viatique et l'Extrême-Onction avec les sentiments de la piété et de la dévotion les plus vives, toute proche comme elle l'était du grand voyage vers le Ciel, en secouant tout reste de l'humaine poussière ramassée ici-bas.
Elle expira le 18 janvier, dans cette Paix et cette sérénité, qui rendent précieuse la mort des saints devant le Seigneur.
Monte bien haut, ô vierge royale, toi qui, depuis ton enfance, aspiras vers la cour du Ciel. Que le saint patriarche Dominique descende à ta rencontre avec une phalange d'anges et t'accompagne jusqu'au trône du Roi de Gloire, pour y recevoir la couronne de lis et de roses, avec laquelle tu suivras, au milieu du chœur des vierges, les triomphes de la Reine du Ciel.
Cependant, ici-bas, Dieu faisait réapparaître la beauté des traits sur le visage de Marguerite.
Ce phénomène ne fut pas, tout d'abord, remarqué par les Sœurs ; elles s'en aperçurent trois jours après, quand l'Évêque d'Esztergom, admirant la splendeur du visage de la défunte, leur dit qu'elles ne devaient pas pleurer sa mort, mais plutôt s'en réjouir, parce qu'elle semblait déjà manifester le commencement de sa résurrection.
Tous ceux qui s'approchèrent du corps inanimé ne sentirent aucune odeur désagréable, mais beaucoup perçurent un suave parfum, comme celui de roses, et c'est ce même parfum que sentirent sortir de son tombeau ceux qui, quelques mois plus tard, vinrent pour le recouvrir d'une pierre de marbre.
Ce parfum de roses, qu'aucune main dévote ne déposa sur le corps et sur la tombe de Marguerite, n'était pas autre chose que le parfum de sa sainteté ; parfum de sainteté qui, après près de sept siècles, arrive à nous, depuis le grand siècle médiéval qui vit la Fondation de votre Ordre insigne, chers fils et filles du glorieux patriarche Dominique, et fut fameux par vos saints et vos grands recteurs et maîtres, et devait vous donner plus tard l'héroïque vierge Catherine de Sienne.
Sans être enlevée à sa noble patrie, la Hongrie, Marguerite est donc vôtre et de votre Institut Religieux, dont les aspirations apostoliques embrassèrent les pays de l'Europe tout entière, sous la poussée d'un zèle ardent, et même la terre que baignent le Danube et le Temesz.
Elle est vôtre, parce qu'elle appartient à votre Ordre, au sein duquel s'écoula toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à sa bienheureuse mort ; elle est vôtre par sa dévotion tendrement filiale envers Marie ; vôtre par sa profession Religieuse, pour laquelle elle manifestait, même dans les circonstances les plus délicates, un inébranlable attachement ; vôtre d'une manière toute particulière par son esprit, cette vierge qui, de la retraite de son couvent, fut, au cours de sa courte existence, une prédication continuelle.
Et quelle prédication plus éloquente, plus opportune, et plus nécessaire, à faire entendre au monde frivole, avide de plaisirs, orgueilleux, hostile à toute mortification, que l'exemple de cette vie d'humilité et de pauvreté, d'abnégation et de charité ?
Puisse-t-elle, du haut du Ciel, dans sa Gloire immortelle, ne cesser de présenter à Dieu sa Prière ardente et puissante, de manière à attirer les grâces les plus précieuses sur sa patrie bien-aimée, sur son saint Ordre qui est aussi le vôtre, sur le monde entier, qui a plus que jamais besoin de lever son regard au-dessus de ce qui passe et trouble sa concorde et sa Paix, pour trouver et obtenir de Dieu le remède à ses maux.
Avec ce vœu, nous vous donnons à tous avec effusion de cœur Notre paternelle Bénédiction apostolique.
À l'occasion de la Canonisation de sainte Marguerite (19 novembre 1943), le Pape avait préparé une allocution qu'il ne put prononcer en raison des événements.
Elle fut publiée, à la demande de Hongrois exilés, avant l'Assomption 1944 et la fFte de saint Étienne, premier roi de la nation magyare.
Comment Notre cœur n'exulterait-il pas, ému d'une joie intime, et très vive, à vous voir aujourd'hui rassemblés autour de Nous, chers Fils et Filles de la noble nation de Hongrie, dont la présence ravive en notre âme et représente les plus doux et chers souvenirs ?
Souvenirs ineffaçables de ces grandes assises Eucharistiques, au cours desquelles il Nous fut donné de représenter comme Légat Notre prédécesseur Pie XI, de glorieuse mémoire.
Nous revoyons l'élan fervent de piété et de Foi qui montait impétueusement de vos âmes et des immenses cortèges de votre peuple rassemblé de toutes les parties du royaume.
Nous rappelant et comme pour y faire écho, le vœu exprimé par la nation hongroise, dans ces journées inoubliables, - journées qui semblent être d'hier malgré le gouffre tragique qui nous en sépare.
Nous manifestions alors le souhait que la Bienheureuse Marguerite, rejeton de souche royale, compagne souriante et sœur de la sainte pauvreté, violette d'humilité oublieuse d'elle-même, âme Eucharistique privilégiée et d'une profonde limpidité, lampe ardente devant le saint Tabernacle, dont la douce flamme scintille vivement encore aujourd'hui, même après le long cours de sept siècles, pût bientôt s'élever pour prendre rang dans la splendeur de la gloire des Saints, comme une brillante étoile dans le ciel de la Hongrie.
Quand elle pénètre dans les secrets conseils de Dieu, qui régit son Église, toute pensée est aveugle ; comment aurions-Nous pu alors supposer que la divine Providence se servirait de Notre ministère pour répondre à votre désir et accomplir ce vœu d'enchâsser cette nouvelle gemme dans le diadème déjà si brillant et si riche du Royaume de Marie ?
C'est une admirable histoire que celle de votre patrie ; histoire dans laquelle s'entrelacent luttes et épreuves qui illustrent sa sainte mission au service de Dieu, de l'Église et de la chrétienté ; histoire où alternent des renouveaux et des recommencements héroïques ; histoire dans les fastes de laquelle brillent ces phares lumineux que sont les saints de la dynastie des Arpad, parmi lesquels Étienne resplendit, figure géante de souverain, de législateur, de pacificateur, de promoteur de la Foi et de l'Église, véritable homo apostolicus, dont la sainte main droite est au milieu de vous, symbole vénéré des grands gestes qu'il a accomplis et sauvegarde assurée de protection dans les dangers extrêmes.
Forment une couronne autour d'Étienne son fils, Saint Émeric, lis virginal épanoui aux pieds de la Vierge Immaculée ; Sainte Élisabeth d'Écosse, sa nièce, dont l'angélique vertu versa dans le cœur de son époux et de sa nouvelle patrie la douce pureté de l'Évangile ; Saint Ladislas, idéal du chevalier du moyen âge, intrépide et bon, non moins aimé qu'admiré de ses sujets ; les deux neveux de Bela III, la Bienheureuse Agnès de Prague, que Sainte Claire appelait “ sa moitié ”, et Élisabeth de Thuringe, la “ chère et douce Sainte ” ; enfin, ses arrière-neveux, les trois sœurs, la Bienheureuse Cunégonde ou Kinga de Pologne, la Bienheureuse Yolande de Pologne Kalisch, et cette Marguerite que nous contemplons aujourd'hui dans la plénitude de son triomphe.
La génération suivante voit resplendir l'autre Élisabeth, rose de grâce et ange de paix du Portugal.
Quelle nombreuse phalange et quelle variété d'âmes généreuses et saintes !
Ne semble-t-il pas que Dieu, dans cette famille où la sainteté est apparue si resplendissante et multiple, répandue dans un même sang, comme autant de rayons d'un même arc-en-ciel, ait voulu faire briller, pour les révéler à nos yeux, les innombrables degrés de la sainteté dont l'unique soleil est la sainteté du Christ ?
Sainteté du chef dans la constitution politique et sociale de la patrie chrétienne ; sainteté du guerrier sans faiblesse et sans haine, sainteté de l'épouse, de la mère, de la veuve ; sainteté dans la vie familiale et dans la vie du cloître ; sainteté fleurie dans les massifs du sol natal et portant ses fruits dans de lointains jardins pour le salut, la pacification et la prospérité d'autres nations.
L'originalité d'une grande Sainte.
De toutes ces figures héroïques de Saints et de Saintes, celle de Marguerite, la plus cachée et mise à part du monde, est peut-être la plus surprenante ; à certains elle ne serait pas loin d'apparaître comme la plus déconcertante.
Dans les autres saints et saintes, il n'est pas difficile de découvrir des modèles qui s'appliquent à toutes les conditions de la vie : Marguerite, par contre, de premier abord, semblerait inimitable par qui que ce soit.
Marguerite a une singularité de vie et de piété, qui se rencontre rarement en d'autres saints.
Mais tout saint est original, écrivait déjà dans la Pratica di amar Gesu Cristo le grand Évêque et Docteur Saint Alphonse de Liguori, qui connaissait les multiples voies de la sainteté, par lesquelles Le Saint-Esprit guide les âmes par ses ineffables inspirations vers le but suprême, en dehors de la vie commune, même si c'est celle du cloître, en dehors des mœurs et des pratiques civiles du monde, en les menant dans la solitude de l'esprit pour parler à leur cœur le langage de la mortification et de la pauvreté, si humiliant qu'il paraît étranger à toute vertu.
Dans cette solitude, sous l'influence de la grâce, les singularités, qui stupéfient et étonnent celui qui les note, allant presque jusqu'à s'en offenser et les mépriser, ne sortent pas de l'influence de la Charité du Christ dont elles s'inspirent et vers laquelle elles tendent, car c'est dans la Charité du Christ, qui anime les saints et tout ce qu'ils font pour la victoire sur eux-mêmes, que consiste la véritable sainteté.
La mortification, la piété et la dévotion des saints ont mille habiletés et manières que le monde ne peut comprendre et qui souvent, même dans la vie proprement dévote et mortifiée, ne suit pas la voie commune des vertus.
Le mépris des grandeurs humaines et des commodités de la vie matérielle de Marguerite, fille de roi, n'est-il pas une grande leçon pour les âmes moins élevées que la sienne ?
Et qui oserait affirmer que le monde n'avait pas alors besoin, qu'il n'a pas, même aujourd'hui, besoin d'une telle leçon qui le fasse rougir et avoir honte du culte immodéré de la chair, du désir ardent des plaisirs, de l'immodestie du vêtement, de la recherche de la considération et des louanges ?
Il est vrai que, même dans la condition la plus humble, c'est un devoir de prendre un soin convenable de sa propre vie, de sa santé, de la dignité de son corps, et d'un certain décorum qui évite toute répugnance, et que tout cela depuis sa première enfance, par un esprit extraordinaire, cette vierge de sang royal, l'a fait passer après son ardeur de mortification et d'humilité.
Marguerite, partant, est plutôt une leçon que Dieu nous offre à méditer qu'un exemple à suivre et imiter.
Il est hors de doute que la sainte n'aurait pu se livrer à de tels excès de mortification et de pénitence sans outrepasser les limites communes de la prudence et de la tempérance ; ses supérieurs eux-mêmes n'auraient pu ni oser de leur propre gré vouloir approuver ou conseiller une pareille méthode si différente de l'ordinaire, de se sacrifier pour Dieu dans la piété et la dévotion ; mais devant l'impulsion de la Charité Divine, qui veut porter un grand coup à la délicatesse mondaine, la prudence et la sagesse communes ne doivent-elles pas s'incliner ?
La Sainte Église de Dieu, répéterons-nous avec l'auteur de la “ Vie de Saint Charles Borromée ”, ornée d'une admirable variété de vertus, en ce siècle très relâché, avait peut-être besoin d'un tel exemple de sobriété et de mortification corporelle, et beaucoup d'entre nous nous avions besoin de ce stimulant contre tant de mollesse qui rend incapable de contempler les choses Célestes. (Cf. Benoît XIV)
Son humilité et sa Charité.
Mais plus que ses extraordinaires pénitences et macérations, l'humilité et la charité de Marguerite dans l'accomplissement des observances quotidiennes semble avoir été ce qui a remué le plus profondément l'âme des témoins de sa vie.
Depuis sa plus tendre enfance elle n'aspirait à rien tant que de se conformer exactement aux pratiques et aux coutumes des Religieuses du Monastère en ce qui lui était permis, évitant toute dispense, et aimant les humiliations ; mais elle savait mettre tant de grâce en suppliant la supérieure et les autres Religieuses, qu'on lui accorda beaucoup de choses.
Or qui ne voit que cette constance jusqu'à la mort et cette fidélité à la règle démontrent le sérieux et la sainteté de son désir d'adolescente ?
Toujours la première à se rendre aux obédiences et aux offices que lui assignait la prieure, sans vouloir jouir de privilèges d'exemption, elle était, quand venait son tour de semaine, la plus prompte et la plus assidue aux travaux matériels, humbles et grossiers, au service de la cuisine, à la propreté de la maison, au lavage de la vaisselle, qu'on la voyait faire avec ses mains souvent gercées et saignantes dans les rigueurs de l'hiver.
Son intention n'était pas seulement de satisfaire par ce travail son avidité de mortification, mais elle cherchait à faire en sorte que personne ne pût se souvenir de sa naissance illustre, même en ce Monastère fondé par son père.
C'est pourquoi elle souffrait, parfois jusqu'à en pleurer, si d'autres paraissaient de quelque manière insinuer qu'elle était fille de roi.
Pensant au Fils de Dieu qui naquit pauvre et voulut s'appeler Fils de l'homme, Marguerite aurait désirée être née pauvre fille du peuple et comme telle être naturellement traitée parmi ses très nobles consœurs.
Une telle humilité, elle l'avait apprise de Jésus-Christ humble de cœur, comme elle avait appris de lui cette douceur qui dans son abaissement ne se séparait jamais de la gentillesse, de la bonté et de la Charité qu'elle prodiguait autour d'elle.
Aussi s'il lui arrivait de recevoir de ses parents quelque don, aimant comme elle le faisait le détachement et la pauvreté, elle le portait aussitôt à la Prieure ou à la Provinciale pour l'usage de la Communauté ou pour le soulagement des pauvres honteux, tandis que les joyaux et les riches étoffes allaient orner les églises dans le besoin.
Elle paraissait avoir hérité un si vif amour pour les pauvres de sa sainte tante Élisabeth ; leur vue l'incitait toujours à une tendre Compassion et à courir vers la Prieure pour lui demander quelque habit ou ne fut-ce qu'un peu d'aide pour subvenir à leurs besoins ; puis à ses consœurs qui ne possédaient rien elle demandait l'aumône de leurs Prières.
Généreuse à l'égard des malheureux en dehors du Monastère, sa Charité triomphait et excellait entre les murs du cloître, car c'est dans l'ordre de la Charité même et d'une vertu solide et sans illusions de prodiguer ses soins charitables d'abord et avant tout au sein de la Communauté.
Oh ! Comme elle se montrait sensible à l'égard de ses consœurs ! S'il survenait quelque contrariété ou dissentiment entre deux Religieuses, vous l'eussiez vue soucieuse de conseiller la paix ; si quelqu'une laissait voir un visage moins souriant que d'ordinaire, elle s'empressait de lui demander Pardon, craignant de l'avoir offensée peut-être inconsciemment ; les malheurs des autres la faisaient souffrir jusqu'aux larmes, comme s'il se fût agi des siens propres.
Quant aux malades, les soins et l'assistance qu'elle leur prodiguait étaient presque maternels et ne connaissaient pas de bornes ; les infirmités qui provoquaient naturellement le plus de dégoût, loin de l'amoindrir, accroissaient son empressement et sa vigilante attention ; comprenant toutefois la répugnance des autres Sœurs, avec bonne grâce et délicatesse elle savait les éloigner pour assurer elle seule tous les services et tous les soins nécessaires ; à cet effet, Dieu lui donnait des forces qu'on pourrait estimer miraculeuses, qui, de toute façon, paraissent bien supérieures à celles de son sexe, spécialement quand on considère l'état d'épuisement physique qu'auraient dû lui causer ses macérations continuelles.
L'insupportable odeur fétide ne l'empêcha jamais de porter les malades au bain, de les reconduire et de les remettre comme il faut dans leur lit, d'accomplir pour elles tous les services non seulement d'une infirmière assidue, mais de la plus humble servante.
S'il arrivait jamais qu'elle entendît, de jour ou de nuit, quelqu'une se plaindre ou gémir, aussitôt elle accourait près d'elle, lui demandait tendrement ce qu'elle désirait, et sans retard, même pieds nus, descendait à la cuisine préparer et porter ce qui pouvait procurer un peu de soulagement ou de plaisir à celles qui en avaient besoin.
Mais si sa charité s'étendait si généreusement au prochain et embrassait ses consœurs, elle s'élevait comme une flamme d'Amour intense et fervent vers le Ciel et vers Jésus, centre de toutes ses aspirations.
Aux différentes propositions de très nobles noces que lui fit son père, elle opposa toujours le refus le plus énergique, décidée comme elle l'était d'être irrévocablement toute à Dieu.
Ces veilles et ces prières qu'elle obtenait, par ses supplications émouvantes au Nom de Jésus, de prolonger devant le saint Tabernacle, et dans le secret de son cœur ces larmes et ce long jeûne de trois jours qu'elle passait à se remémorer et à méditer la Passion du Rédempteur, ce vif désir tant de fois exprimé de participer aux souffrances des martyrs pour donner à Dieu le témoignage le plus fort et le plus sincère de son Amour, voilà la vraie source de toutes les vertus que nous admirons en elle, vertus non moins délicatement humaines que hautement surnaturelles.
Et voilà encore la secrète origine de ces austérités extraordinaires qui, bien qu'elles arrivent à surprendre notre âme et à déconcerter presque, au premier abord, notre pensée, provenaient pourtant de la pierre de touche qui est l'inspiration Divine, ineffable en son conseil ; c'est dans cette harmonie de la grâce, dont la volonté humaine ne pourrait jamais concevoir le mystère, que se cachent les effets admirables de la sainteté et que l'âme s'élève en des ascensions toujours plus hautes et plus Divines.
Toutefois nous nous étonnons devant les grandes macérations de Marguerite ; mais confessons que même aux yeux de Dieu qui a tout créé et soutient tout depuis les vers de la terre jusqu'au soleil et au concert des astres du firmament, rien n'est vil quand cela devient un moyen de sanctification de l'âme et d'élévation à ce monde de l'esprit, qui surpasse toute la nature et nous unit à Dieu dans le chemin qui mène à la vie de l'immortalité bienheureuse.
Le Seigneur ne tarda pas à appeler la très religieuse fille du roi de Hongrie à la récompense éternelle en l'enlevant du milieu des tempêtes qui avaient troublé ce royaume et ajouté à ses peines corporelles celles de voir la discorde et la guerre entre son père et son fils aîné pour la désignation du successeur au trône ; conflit dont les effets se ressentirent aussi dans le Monastère où elle vivait et en interrompirent la Paix intime.
Sa paisible fin prématurée.
En effet, ses forces et sa vigueur allaient déclinant ; elle sentait en elle, avec ses vingt-huit ans, que s'approchait le crépuscule de sa vie.
En 1269, étant à l'infirmerie, près du cadavre de Sœur Beata, en présence de deux autres Religieuses, Marguerite avait dit : Je serai la première qui mourra après elle.
C'était la voix de l'appel de Dieu qui, devant sa consœur défunte, parlait à Marguerite par le moyen du dépérissement extrême de son corps, dépérissement qui pourtant n'affaiblissait pas en elle cette ferveur spirituelle dont elle avait été animée jusqu'alors.
Le jour de l'Épiphanie de l'année suivante, elle fut prise d'une fièvre si forte que, dans la vision de sa mort prochaine, elle exprima le désir d'être ensevelie au pied de l'autel de la Sainte-Croix, tellement elle était avide de se conformer à Jésus-Christ jusqu'à la mort, ou bien dans cet endroit de l'église où elle faisait ses longues oraisons particulières ; ajoutant, comme pour pousser à satisfaire sa demande : Ne craignez pas de mauvaise odeur ; de mon corps ne sortira pas de mauvaise odeur.
Elle languissait sur sa pauvre couche, absorbée dans l'amour de Dieu, comme une rose dont la corolle se fane aux chauds rayons du soleil.
La mort ne la troublait pas. Comment eût-elle pu la craindre, elle qui tant de fois l'avait défiée par ses longs jeûnes et par ses veilles extraordinaires, non moins que par ses cilices et ses disciplines, désormais inutiles pour elle puisqu'elle allait mourir et dont elle remit à la Prieure la clé de la cassette où ils étaient enfermés ?
Mourir, pour elle, c'était se dissoudre pour être avec Le Christ son Époux ; c'est pourquoi, pour mieux se purifier, elle se confessa deux fois au Prieur provincial des Dominicains, demanda et reçut le Saint Viatique et l'Extrême-Onction avec les sentiments de la piété et de la dévotion les plus vives, toute proche comme elle l'était du grand voyage vers le Ciel, en secouant tout reste de l'humaine poussière ramassée ici-bas.
Elle expira le 18 janvier, dans cette Paix et cette sérénité, qui rendent précieuse la mort des saints devant le Seigneur.
Monte bien haut, ô vierge royale, toi qui, depuis ton enfance, aspiras vers la cour du Ciel. Que le saint patriarche Dominique descende à ta rencontre avec une phalange d'anges et t'accompagne jusqu'au trône du Roi de Gloire, pour y recevoir la couronne de lis et de roses, avec laquelle tu suivras, au milieu du chœur des vierges, les triomphes de la Reine du Ciel.
Cependant, ici-bas, Dieu faisait réapparaître la beauté des traits sur le visage de Marguerite.
Ce phénomène ne fut pas, tout d'abord, remarqué par les Sœurs ; elles s'en aperçurent trois jours après, quand l'Évêque d'Esztergom, admirant la splendeur du visage de la défunte, leur dit qu'elles ne devaient pas pleurer sa mort, mais plutôt s'en réjouir, parce qu'elle semblait déjà manifester le commencement de sa résurrection.
Tous ceux qui s'approchèrent du corps inanimé ne sentirent aucune odeur désagréable, mais beaucoup perçurent un suave parfum, comme celui de roses, et c'est ce même parfum que sentirent sortir de son tombeau ceux qui, quelques mois plus tard, vinrent pour le recouvrir d'une pierre de marbre.
Ce parfum de roses, qu'aucune main dévote ne déposa sur le corps et sur la tombe de Marguerite, n'était pas autre chose que le parfum de sa sainteté ; parfum de sainteté qui, après près de sept siècles, arrive à nous, depuis le grand siècle médiéval qui vit la Fondation de votre Ordre insigne, chers fils et filles du glorieux patriarche Dominique, et fut fameux par vos saints et vos grands recteurs et maîtres, et devait vous donner plus tard l'héroïque vierge Catherine de Sienne.
Sans être enlevée à sa noble patrie, la Hongrie, Marguerite est donc vôtre et de votre Institut Religieux, dont les aspirations apostoliques embrassèrent les pays de l'Europe tout entière, sous la poussée d'un zèle ardent, et même la terre que baignent le Danube et le Temesz.
Elle est vôtre, parce qu'elle appartient à votre Ordre, au sein duquel s'écoula toute sa vie, depuis son enfance jusqu'à sa bienheureuse mort ; elle est vôtre par sa dévotion tendrement filiale envers Marie ; vôtre par sa profession Religieuse, pour laquelle elle manifestait, même dans les circonstances les plus délicates, un inébranlable attachement ; vôtre d'une manière toute particulière par son esprit, cette vierge qui, de la retraite de son couvent, fut, au cours de sa courte existence, une prédication continuelle.
Et quelle prédication plus éloquente, plus opportune, et plus nécessaire, à faire entendre au monde frivole, avide de plaisirs, orgueilleux, hostile à toute mortification, que l'exemple de cette vie d'humilité et de pauvreté, d'abnégation et de charité ?
Puisse-t-elle, du haut du Ciel, dans sa Gloire immortelle, ne cesser de présenter à Dieu sa Prière ardente et puissante, de manière à attirer les grâces les plus précieuses sur sa patrie bien-aimée, sur son saint Ordre qui est aussi le vôtre, sur le monde entier, qui a plus que jamais besoin de lever son regard au-dessus de ce qui passe et trouble sa concorde et sa Paix, pour trouver et obtenir de Dieu le remède à ses maux.
Avec ce vœu, nous vous donnons à tous avec effusion de cœur Notre paternelle Bénédiction apostolique.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 19 Janvier 2017 : Fête de Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque en Pologne, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1924).
Saint Joseph-Sébastien Pelczar
Évêque en Pologne, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1924)
Prêtre polonais, il fut successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis Évêque de Przemysl en 1899.
Il fonda la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur qui se consacraient à des œuvres de Charité.
Il publia de nombreux ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation.
La devise de sa vie était: "Tout pour le Très Saint Cœur de Jésus à travers les mains immaculées de la Très Sainte Vierge Marie".
Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924) Évêque de Przemysl - Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus - Canonisé le 18 Mai 2003 par Jean-Paul II.
Sur le site du Vatican: bibliographie, http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_fr.html homélie pour la canonisation de quatre bienheureux.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html
L’Évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 Mars 1924. Sa Fête Liturgique est célébrée le 19 Janvier (Martyrologe romain).
À Przemcysl en Pologne, l’an 1924, Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et excellent maître de vie spirituelle.
Martyrologe romain.
"Le défunt Évêque de Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands talents propres à l’épiscopat.
Un zèle pastoral inlassable, un esprit d’initiative énergique dans l’action, la lumière d’une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure l’exemple et le modèle d’un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours nouvelle" (Antoni Bystrzonowski).
Évêque en Pologne, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus (✝ 1924)
Prêtre polonais, il fut successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis Évêque de Przemysl en 1899.
Il fonda la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur qui se consacraient à des œuvres de Charité.
Il publia de nombreux ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation.
La devise de sa vie était: "Tout pour le Très Saint Cœur de Jésus à travers les mains immaculées de la Très Sainte Vierge Marie".
Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924) Évêque de Przemysl - Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus - Canonisé le 18 Mai 2003 par Jean-Paul II.
Sur le site du Vatican: bibliographie, http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_fr.html homélie pour la canonisation de quatre bienheureux.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html
L’Évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 Mars 1924. Sa Fête Liturgique est célébrée le 19 Janvier (Martyrologe romain).
À Przemcysl en Pologne, l’an 1924, Saint Joseph-Sébastien Pelczar, Évêque, Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et excellent maître de vie spirituelle.
Martyrologe romain.
"Le défunt Évêque de Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands talents propres à l’épiscopat.
Un zèle pastoral inlassable, un esprit d’initiative énergique dans l’action, la lumière d’une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure l’exemple et le modèle d’un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours nouvelle" (Antoni Bystrzonowski).
Saint Józef Sebastian Pelczar
Évêque de Przemysl (Pologne)
Fondateur de la Congrégation des
« Servantes du Sacré Cœur de Jésus »
Józef Sebastian Pelczar naît le 17 Janvier 1842, en Pologne dans la petite ville de Korczyna, près de Krosno.
Il y passa son enfance, en grandissant dans l’atmosphère de piété propre à l’ancienne Pologne, entouré de ses parents, Wojciech et Marianna née Miesowicz.
A l’école primaire, l’enfant manifeste des capacités extraordinaires. C’est pourquoi on lui fait continuer sa scolarité dans une ville voisine, mais il comprend la vanité des succès humains et décide de se consacrer au service de Dieu.
Il entre au petit séminaire puis, en 1860, au Grand Séminaire de Przemysl. Il est ordonné Prêtre le 17 Juillet 1864.
Il est d’abord vicaire en paroisse un an et demi, puis il se rend à Rome où il étudie, entre le 1866 et le 1868, dans deux Universités renommées: le Collegium Romanum (l’actuelle Université Grégorienne) et l’Institut Saint-Apollinaire (l’actuelle Université du Latran).
Au terme de ce séjour, il obtient deux doctorats : Théologie et Droit Canon.
A Rome, il approfondit également son amour pour l’Église et pour son chef visible, le Pape.
Peu après son retour en Pologne, il est nommé professeur au Grand Séminaire de Przemysl, puis, pendant vingt deux ans, il enseigne à l’Université Jagellone de Cracovie.
En sa qualité de professeur et de Doyen de la Faculté de Théologie, il fut unanimement considéré comme un homme cultivé, un organisateur remarquable, proche de la jeunesse.
Outre son travail scientifique, il se livre sans compter à une activité sociale et caritative. En tant que Président de la « Société de l’Instruction populaire » - fonction qu’il occupe pendant seize années - il crée plusieurs centaines de bibliothèques populaires, dispense des cours gratuits, diffuse dans le peuple plus de cent mille livres et ouvre une école pour employées de maison.
En 1894, il fonde à Cracovie les Servantes du Sacré Cœur de Jésus « pour propager le Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur ».
Il veut que les sœurs de cette Congrégation soient signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades et de toute personne en détresse morale et matérielle.
En 1899, il est nommé Évêque de Przemysl, d’abord comme auxiliaire, et bientôt comme titulaire.
Sa spiritualité est marquée par l’Amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie.
D’où sa devise : « Tout pour le très Saint Cœur de Jésus à travers les mains de la très sainte Vierge ».
Mgr Joseph Sébastien veille à la formation doctrinale et spirituelle de ses Prêtres. Il prêche aussi l’appel universel à la sainteté.
Il déclare. « Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas les choses extérieures mais l’âme, et il exige seulement ce que nous pouvons donner ».
Malgré sa santé précaire, il a une grande activité caritative : garderies pour enfants, cuisines populaires, foyers pour sans-abri, écoles ménagères pour jeunes filles, études gratuites pour séminaristes pauvres.
Comblé par Dieu de grands talents, il ne les gaspilla pas, mais les multiplia et les fit croître.
On retiendra, pour preuve de son inlassable activité, son œuvre imposante d’écrivain, qui comprend des ouvrages théologiques, historiques, des traités de Droit Canon, des manuels et des livres de prières, ainsi que des lettres pastorales, des discours et des homélies.
L’Évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924, à quatre vingt deux ans, au terme de vingt cinq années d’épiscopat.
Le souvenir qu’il nous laisse est celui d’un homme de Dieu qui, malgré les difficultés de son époque, accomplit la volonté divine.
Józef Sebastian Pelczar a été Béatifié le 02 Juin 1991 à Rzeszow (Pologne) et Canonisé, à Rome, le 18 Mai 2003, par le même Pape : Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Évêque de Przemysl (Pologne)
Fondateur de la Congrégation des
« Servantes du Sacré Cœur de Jésus »
Józef Sebastian Pelczar naît le 17 Janvier 1842, en Pologne dans la petite ville de Korczyna, près de Krosno.
Il y passa son enfance, en grandissant dans l’atmosphère de piété propre à l’ancienne Pologne, entouré de ses parents, Wojciech et Marianna née Miesowicz.
A l’école primaire, l’enfant manifeste des capacités extraordinaires. C’est pourquoi on lui fait continuer sa scolarité dans une ville voisine, mais il comprend la vanité des succès humains et décide de se consacrer au service de Dieu.
Il entre au petit séminaire puis, en 1860, au Grand Séminaire de Przemysl. Il est ordonné Prêtre le 17 Juillet 1864.
Il est d’abord vicaire en paroisse un an et demi, puis il se rend à Rome où il étudie, entre le 1866 et le 1868, dans deux Universités renommées: le Collegium Romanum (l’actuelle Université Grégorienne) et l’Institut Saint-Apollinaire (l’actuelle Université du Latran).
Au terme de ce séjour, il obtient deux doctorats : Théologie et Droit Canon.
A Rome, il approfondit également son amour pour l’Église et pour son chef visible, le Pape.
Peu après son retour en Pologne, il est nommé professeur au Grand Séminaire de Przemysl, puis, pendant vingt deux ans, il enseigne à l’Université Jagellone de Cracovie.
En sa qualité de professeur et de Doyen de la Faculté de Théologie, il fut unanimement considéré comme un homme cultivé, un organisateur remarquable, proche de la jeunesse.
Outre son travail scientifique, il se livre sans compter à une activité sociale et caritative. En tant que Président de la « Société de l’Instruction populaire » - fonction qu’il occupe pendant seize années - il crée plusieurs centaines de bibliothèques populaires, dispense des cours gratuits, diffuse dans le peuple plus de cent mille livres et ouvre une école pour employées de maison.
En 1894, il fonde à Cracovie les Servantes du Sacré Cœur de Jésus « pour propager le Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur ».
Il veut que les sœurs de cette Congrégation soient signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades et de toute personne en détresse morale et matérielle.
En 1899, il est nommé Évêque de Przemysl, d’abord comme auxiliaire, et bientôt comme titulaire.
Sa spiritualité est marquée par l’Amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie.
D’où sa devise : « Tout pour le très Saint Cœur de Jésus à travers les mains de la très sainte Vierge ».
Mgr Joseph Sébastien veille à la formation doctrinale et spirituelle de ses Prêtres. Il prêche aussi l’appel universel à la sainteté.
Il déclare. « Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas les choses extérieures mais l’âme, et il exige seulement ce que nous pouvons donner ».
Malgré sa santé précaire, il a une grande activité caritative : garderies pour enfants, cuisines populaires, foyers pour sans-abri, écoles ménagères pour jeunes filles, études gratuites pour séminaristes pauvres.
Comblé par Dieu de grands talents, il ne les gaspilla pas, mais les multiplia et les fit croître.
On retiendra, pour preuve de son inlassable activité, son œuvre imposante d’écrivain, qui comprend des ouvrages théologiques, historiques, des traités de Droit Canon, des manuels et des livres de prières, ainsi que des lettres pastorales, des discours et des homélies.
L’Évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924, à quatre vingt deux ans, au terme de vingt cinq années d’épiscopat.
Le souvenir qu’il nous laisse est celui d’un homme de Dieu qui, malgré les difficultés de son époque, accomplit la volonté divine.
Józef Sebastian Pelczar a été Béatifié le 02 Juin 1991 à Rzeszow (Pologne) et Canonisé, à Rome, le 18 Mai 2003, par le même Pape : Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Saint Joseph Sébastien PELCZAR
Nom: PELCZAR
Prénom: Joseph Sébastien (Jozef Sebastian)
Pays: Pologne
Naissance: 17.01.1842 à Korczyna (près de Krosno)
Mort: 28.03.1924 à Przemysl
Etat: Evêque – Fondateur
Note: Prêtre le 17.07.1864. Fondateur de la Congrégation des Servantes de Sacré-Cœur de Jésus en 1894. Evêque de Przemysl de 1900 à 1924.
Béatification: 02.06.1991 à Rzeszow (Pologne) par Jean Paul II
Canonisation: 18.05.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.23 - 2003 n.20 p.2-3 - n.21 p.2-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.13 p.618-621
Notice brève
Joseph Sébastien Pelczar naît en 1842 près de Krosno en Pologne. Prêtre, puis docteur en théologie et en droit canon, il enseigne pendant 22 ans à l’Université Jagellone de Cracovie avant d’être nommé Évêque de Przemysl.
Sa spiritualité est marquée par l’Amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie.
Durant un épiscopat de 25 années, il poursuit l’œuvre charitable qu’il menait déjà comme Prêtre, car il est persuadé que la Miséricorde en acte est la plus efficace des prédications.
Il multiplie les œuvres d’entraide et s’intéresse à tous ses diocésains, spécialement aux plus démunis : malades, orphelins, servantes, artisans.
Il fonde aussi des bibliothèques populaires et écrit énormément : livres, lettres pastorales etc.
On reste stupéfait en voyant son activité multiforme, menée en dépit de sa faible santé et dans un contexte politique difficile.
On l’a appelé, en raison de son influence : ‘le père spirituel de la nation polonaise’. Il meurt en 1924. Jean-Paul II l’a Canonisé en 2003 au cours de la vingt-cinquième année de son pontificat.
Nom: PELCZAR
Prénom: Joseph Sébastien (Jozef Sebastian)
Pays: Pologne
Naissance: 17.01.1842 à Korczyna (près de Krosno)
Mort: 28.03.1924 à Przemysl
Etat: Evêque – Fondateur
Note: Prêtre le 17.07.1864. Fondateur de la Congrégation des Servantes de Sacré-Cœur de Jésus en 1894. Evêque de Przemysl de 1900 à 1924.
Béatification: 02.06.1991 à Rzeszow (Pologne) par Jean Paul II
Canonisation: 18.05.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 19 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.23 - 2003 n.20 p.2-3 - n.21 p.2-3
Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.13 p.618-621
Notice brève
Joseph Sébastien Pelczar naît en 1842 près de Krosno en Pologne. Prêtre, puis docteur en théologie et en droit canon, il enseigne pendant 22 ans à l’Université Jagellone de Cracovie avant d’être nommé Évêque de Przemysl.
Sa spiritualité est marquée par l’Amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie.
Durant un épiscopat de 25 années, il poursuit l’œuvre charitable qu’il menait déjà comme Prêtre, car il est persuadé que la Miséricorde en acte est la plus efficace des prédications.
Il multiplie les œuvres d’entraide et s’intéresse à tous ses diocésains, spécialement aux plus démunis : malades, orphelins, servantes, artisans.
Il fonde aussi des bibliothèques populaires et écrit énormément : livres, lettres pastorales etc.
On reste stupéfait en voyant son activité multiforme, menée en dépit de sa faible santé et dans un contexte politique difficile.
On l’a appelé, en raison de son influence : ‘le père spirituel de la nation polonaise’. Il meurt en 1924. Jean-Paul II l’a Canonisé en 2003 au cours de la vingt-cinquième année de son pontificat.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 20 Janvier 2017 : Fête de Saint Fabien, Pape (20e) de 236 à 250 et martyr.
http://levangileauquotidien.org/main.php?
language=FR&module=saintfeast&localdate=20170120&id=1355&fd=0
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Fabien monta sur la chaire de St Pierre en 236. Dieu manifesta le choix qu'Il avait fait de lui par une colombe descendue d'En-Haut, qui alla se poser sur sa tête.
Une telle entrée dans le gouvernement de l'Église suppose de hautes vertus et promet des événements remarquables, mais l'histoire en a peu conservé le souvenir.
Saint Cyprien résume l'éloge de Saint Fabien en lui donnant le titre d'homme incomparable.
Le martyre couronna sa vie l'an 250.
Une telle entrée dans le gouvernement de l'Église suppose de hautes vertus et promet des événements remarquables, mais l'histoire en a peu conservé le souvenir.
Saint Cyprien résume l'éloge de Saint Fabien en lui donnant le titre d'homme incomparable.
Le martyre couronna sa vie l'an 250.
Pape (20e) de 236 à 250 et martyr (✝ 250)
Pape et martyr à Rome, sur la via Appia, durant la persécution de l'empereur Dèce.
Évêque de Rome durant quatorze ans, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1859/Saint-Cyprien-de-Carthage.htmlsaint Cyprien de Carthage, son contemporain, l'appelait un homme incomparable et ajoutait que sa mort correspondait à la bonté et à la pureté de sa vie. (Lettre 9)
Voir aussi Les catacombes de Callixte - la crypte des Papes (en italien).http://www.catacombe.roma.it/it/percorsi_criptapapi.php
Mémoire de Saint Fabien, Pape et martyr, en 250. Laïc appelé au pontificat par une disposition divine, il montra un exemple glorieux de Foi et de courage en subissant le martyre lors de la persécution de Dèce, en 250.
Saint Cyprien se réjouit de ce que son administration irréprochable de l’Église ait eu un aussi digne couronnement.
Son corps fut inhumé dans le cimetière de Calliste sur la voie Appienne.
Martyrologe romain
Pape et martyr à Rome, sur la via Appia, durant la persécution de l'empereur Dèce.
Évêque de Rome durant quatorze ans, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1859/Saint-Cyprien-de-Carthage.htmlsaint Cyprien de Carthage, son contemporain, l'appelait un homme incomparable et ajoutait que sa mort correspondait à la bonté et à la pureté de sa vie. (Lettre 9)
Voir aussi Les catacombes de Callixte - la crypte des Papes (en italien).http://www.catacombe.roma.it/it/percorsi_criptapapi.php
Mémoire de Saint Fabien, Pape et martyr, en 250. Laïc appelé au pontificat par une disposition divine, il montra un exemple glorieux de Foi et de courage en subissant le martyre lors de la persécution de Dèce, en 250.
Saint Cyprien se réjouit de ce que son administration irréprochable de l’Église ait eu un aussi digne couronnement.
Son corps fut inhumé dans le cimetière de Calliste sur la voie Appienne.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 21 Janvier 2017 : Fête de Sainte Agnès de Rome, Martyre (290 -✝ v. 303).
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la Solennité des apôtres Pierre et Paul.
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la Solennité des apôtres Pierre et Paul.
Vierge et Martyre (290-303), Sainte Agnès est la patronne de la chasteté, des couples, de la pureté corporelle, des enfants de Marie, du Colegio Capranica de Rome, des récoltes, des scouts de filles, des filles, des victimes de viol, du diocèse de centre de Rockville dans l'État de New York et des vierges… http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5264693.html
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/471/Sainte-Agnes-de-Rome.html
Sainte Agnès de Rome
Martyre (✝ v. 304)
Il est certain qu'il y eut à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la Foi en Jésus-Christ.
La nouvelle s'en répandit très vite chez les Chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome.
Et comme on ne savait pas exactement son nom, elle est devenue "l'agneau" qui donne sa vie comme l'agneau de Dieu, d'où son nom d'Agnès.
Elle devint un personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eut la tête coupée; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive.
Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait.
Saint Ambroise, Évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa Chasteté et celui de sa Foi. (de virginitate. II. 5 à 9)http://nominis.cef.fr/contenus/saint/230/Saint-Ambroise-de-Milan.html
Catacombes de Sainte-Agnès:http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_commissions/archeo/francese/documents/rc_com_archeo_doc_20011010_catacroma_fr.html la célèbre et très jeune martyre romaine, fut ensevelie dans cette catacombe, sur le versant gauche de la Via Nomentana...
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la solennité des apôtres Pierre et Paul.
Le pallium http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec le Souverain Pontife.
Les agneaux, symbole de Sainte Agnès, sont élevés par les Trappistes de l'Abbaye des Trois Fontaines, et les palliums tissés par les Religieuses de Ste Cécile au Transtévère. (VIS)
Mémoire de Sainte Agnès, vierge et martyre. Au début du IVe siècle, encore jeune fille, elle offrit à Rome le témoignage suprême de la Foi et consacra par le martyre la marque de sa chasteté; car elle triompha tout ensemble et de son jeune âge et du tyran, elle acquit l’admiration générale des peuples et emporta une gloire encore plus grande auprès de Dieu.
Elle fut mise au tombeau en ce jour sur la voie Nomentane.
A moi aussi, Dieu veuille m’accorder de ne condamner personne et de ne pas prétendre que je suis seul à être sauvé.
Je préfère mourir plutôt que de sentir ma conscience tourmentée pour avoir trahi ma Foi en Dieu, en quelque façon que ce soit.
Saint Maxime le Confesseur, que les Églises d’Orient fêtent aujourd’hui.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/471/Sainte-Agnes-de-Rome.html
Sainte Agnès de Rome
Martyre (✝ v. 304)
Il est certain qu'il y eut à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la Foi en Jésus-Christ.
La nouvelle s'en répandit très vite chez les Chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome.
Et comme on ne savait pas exactement son nom, elle est devenue "l'agneau" qui donne sa vie comme l'agneau de Dieu, d'où son nom d'Agnès.
Elle devint un personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eut la tête coupée; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive.
Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait.
Saint Ambroise, Évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa Chasteté et celui de sa Foi. (de virginitate. II. 5 à 9)http://nominis.cef.fr/contenus/saint/230/Saint-Ambroise-de-Milan.html
Catacombes de Sainte-Agnès:http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_commissions/archeo/francese/documents/rc_com_archeo_doc_20011010_catacroma_fr.html la célèbre et très jeune martyre romaine, fut ensevelie dans cette catacombe, sur le versant gauche de la Via Nomentana...
Selon la tradition en la Fête de Sainte Agnès le Pape Bénit le 21 Janvier, les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 Juin prochain, en la solennité des apôtres Pierre et Paul.
Le pallium http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/guide-de-leglise/est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec le Souverain Pontife.
Les agneaux, symbole de Sainte Agnès, sont élevés par les Trappistes de l'Abbaye des Trois Fontaines, et les palliums tissés par les Religieuses de Ste Cécile au Transtévère. (VIS)
Mémoire de Sainte Agnès, vierge et martyre. Au début du IVe siècle, encore jeune fille, elle offrit à Rome le témoignage suprême de la Foi et consacra par le martyre la marque de sa chasteté; car elle triompha tout ensemble et de son jeune âge et du tyran, elle acquit l’admiration générale des peuples et emporta une gloire encore plus grande auprès de Dieu.
Elle fut mise au tombeau en ce jour sur la voie Nomentane.
A moi aussi, Dieu veuille m’accorder de ne condamner personne et de ne pas prétendre que je suis seul à être sauvé.
Je préfère mourir plutôt que de sentir ma conscience tourmentée pour avoir trahi ma Foi en Dieu, en quelque façon que ce soit.
Saint Maxime le Confesseur, que les Églises d’Orient fêtent aujourd’hui.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170121&id=1363&fd=0
La Fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la Foi Chrétienne ; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'Amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant : noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.
Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans.
Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage ; mais Agnès lui fit cette belle réponse :
« Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux Céleste et invisible ; mon cœur est tout à Lui, je lui serai fidèle jusqu'à la mort.
En l'aimant, je suis chaste ; en l'approchant, je suis pure ; en le possédant, je suis vierge.
Celui à qui je suis fiancée, c'est Le Christ que servent les anges, Le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres.
C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma Foi. ».
Peu après, l'enfant est traduite comme Chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils ; elle persévère dans son refus, disant : « Je n'aurai jamais d'autre époux que Jésus-Christ. »
Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.
Supplice affreux pour elle : on la renferme dans une maison de débauche. « Je ne crains rien, dit-elle ; mon époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme. »
Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés.
Seul le fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds.
Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare Chrétien.
Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête.
Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée.
Le bourreau tremble ; Agnès l'encourage : « Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime ; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels. »
Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.
La Fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la Foi Chrétienne ; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'Amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant : noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.
Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans.
Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage ; mais Agnès lui fit cette belle réponse :
« Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux Céleste et invisible ; mon cœur est tout à Lui, je lui serai fidèle jusqu'à la mort.
En l'aimant, je suis chaste ; en l'approchant, je suis pure ; en le possédant, je suis vierge.
Celui à qui je suis fiancée, c'est Le Christ que servent les anges, Le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres.
C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma Foi. ».
Peu après, l'enfant est traduite comme Chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils ; elle persévère dans son refus, disant : « Je n'aurai jamais d'autre époux que Jésus-Christ. »
Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix.
Supplice affreux pour elle : on la renferme dans une maison de débauche. « Je ne crains rien, dit-elle ; mon époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme. »
Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés.
Seul le fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds.
Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare Chrétien.
Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête.
Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée.
Le bourreau tremble ; Agnès l'encourage : « Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime ; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels. »
Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.
Statue de Sainte Agnès sur la face externe de la Porta Pia à Rome.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome
Ses principaux attributs sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau ou une couronne d'olivier, une épée ou un poignard et un bûcher en flammes. Son prénom vient du grec Agnos qui signifie chaste ou pur.
Hagiographie
Née au IIIème siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase,https://fr.wikipedia.org/wiki/Damase par saint Ambroise https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milanet par Prudence https://fr.wikipedia.org/wiki/Prudence_%28po%C3%A8te%29(Peristephanon 14), mourut en 303 à l'âge de treize ans. Jacques de Voragine rapporte aussi son histoire, dans la Légende dorée.https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e
Elle serait la sœur de lait de sainte Émérentienne.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Em%C3%A9rance
À l'âge de douze ans, elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome qui la courtisait avec empressement, lui déclarant qu'elle était déjà fiancée à quelqu'un de bien plus noble que lui. Le jeune homme tomba malade d'amour.
Lorsque son père en connut la raison, il convoqua Agnès qui lui confia qu'elle était Chrétienne et promise à Jésus-Christ.
Le préfet lui ordonna alors de se sacrifier aux dieux romains sous peine d'être enfermée dans un lupanar.
Refusant de lui céder, Agnès fut dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu'au lieu de prostitution, mais ses cheveux se mirent à pousser miraculeusement recouvrant entièrement son corps.
Arrivée dans le lupanar, un ange apparut et l'enveloppa d'une lumière éblouissante, et le lupanar devint un lieu de Prière.
Alors que le fils du préfet lui rendait visite, bien décidé à la conquérir, un démon l'étrangla et il mourut.
Fou de colère, le préfet ordonna qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux ; finalement, Agnès fut égorgée.
Avant que le bourreau ne frappe, Agnès lui aurait dit : « Celui qui le premier m'a choisie, c'est Lui qui me recevra. »
Sur ce point, la Légende dorée https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9ediverge, et raconte que le gouverneur voulut qu'Agnès prouve qu'elle n'avait pas usé de magie en ressuscitant son fils, ce qu'elle fit par la Prière ; les prêtres la firent alors arrêter, et le gouverneur, qui aurait voulu la libérer mais craignait la proscription,https://fr.wikipedia.org/wiki/Proscription chargea un substitut de la juger.
Ce dernier la fit brûler, mais le feu l'épargna et toucha le peuple déchaîné qui se tenait autour. Le substitut la fit alors égorger.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Agn%C3%A8s_de_Rome
Ses principaux attributs sont un agneau blanc, la palme du martyre, un rameau ou une couronne d'olivier, une épée ou un poignard et un bûcher en flammes. Son prénom vient du grec Agnos qui signifie chaste ou pur.
Hagiographie
Née au IIIème siècle à Rome, Agnès, dont le martyre fut rapporté par saint Damase,https://fr.wikipedia.org/wiki/Damase par saint Ambroise https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milanet par Prudence https://fr.wikipedia.org/wiki/Prudence_%28po%C3%A8te%29(Peristephanon 14), mourut en 303 à l'âge de treize ans. Jacques de Voragine rapporte aussi son histoire, dans la Légende dorée.https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e
Elle serait la sœur de lait de sainte Émérentienne.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Em%C3%A9rance
À l'âge de douze ans, elle rejeta les avances du fils du préfet de Rome qui la courtisait avec empressement, lui déclarant qu'elle était déjà fiancée à quelqu'un de bien plus noble que lui. Le jeune homme tomba malade d'amour.
Lorsque son père en connut la raison, il convoqua Agnès qui lui confia qu'elle était Chrétienne et promise à Jésus-Christ.
Le préfet lui ordonna alors de se sacrifier aux dieux romains sous peine d'être enfermée dans un lupanar.
Refusant de lui céder, Agnès fut dépouillée de ses vêtements et conduite, nue, à travers la ville, jusqu'au lieu de prostitution, mais ses cheveux se mirent à pousser miraculeusement recouvrant entièrement son corps.
Arrivée dans le lupanar, un ange apparut et l'enveloppa d'une lumière éblouissante, et le lupanar devint un lieu de Prière.
Alors que le fils du préfet lui rendait visite, bien décidé à la conquérir, un démon l'étrangla et il mourut.
Fou de colère, le préfet ordonna qu'Agnès soit brûlée en place publique comme une sorcière, mais le feu épargna la jeune fille et détruisit ses bourreaux ; finalement, Agnès fut égorgée.
Avant que le bourreau ne frappe, Agnès lui aurait dit : « Celui qui le premier m'a choisie, c'est Lui qui me recevra. »
Sur ce point, la Légende dorée https://fr.wikipedia.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9ediverge, et raconte que le gouverneur voulut qu'Agnès prouve qu'elle n'avait pas usé de magie en ressuscitant son fils, ce qu'elle fit par la Prière ; les prêtres la firent alors arrêter, et le gouverneur, qui aurait voulu la libérer mais craignait la proscription,https://fr.wikipedia.org/wiki/Proscription chargea un substitut de la juger.
Ce dernier la fit brûler, mais le feu l'épargna et toucha le peuple déchaîné qui se tenait autour. Le substitut la fit alors égorger.
Sanctuaires romains
À Rome, la basilique Sant'Agnese fuori le Mura https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sant%27Agnese_fuori_le_Muraabrite la tombe de la martyre, au-dessus des catacombes qui portent son nom.
À côté de l'église médiévale, qui est l'un des principaux lieux de pèlerinages romains, se dressent les ruines d'une imposante Basilique construite par Constantin, https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29dont une annexe, la tombe de sa fille sainte Constance, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sainte_Constance&action=edit&redlink=1demeure intacte (avec de magnifiques mosaïques).
L'église romaine Sainte-Agnès-en-Agone,https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Agn%C3%A8s-en-Agone reconstruite par Borromini, https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Borrominise dresse sur la piazza Navona,https://fr.wikipedia.org/wiki/Piazza_Navona ancien cirque de Domitien, sous une voûte duquel avait été exposée la martyre.
Sur l'emplacement du « lupanar » se trouve maintenant une chapelle souterraine.
Patronage
Sainte Agnès est la patronne de la chasteté, des couples, de la pureté corporelle, des Enfants de Marie Immaculée,https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfants_de_Marie_Immacul%C3%A9e du Collegio Capranica de Rome,https://fr.wikipedia.org/wiki/Collegio_Capranica des récoltes, des guides (scoutisme), des filles, des victimes de viol, du diocèse de centre de Rockville https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rockville_%28New_York%29&action=edit&redlink=1dans l'État de New York et des vierges.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_de_New_York
L'Ordre de la Très Sainte Trinité (Ordre religieux fondé en 1193 pour le rachat des captifs Chrétiens capturés par les barbaresques) vénère également Sainte Agnès comme Sainte Patronne.
À Rome, la basilique Sant'Agnese fuori le Mura https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_Sant%27Agnese_fuori_le_Muraabrite la tombe de la martyre, au-dessus des catacombes qui portent son nom.
À côté de l'église médiévale, qui est l'un des principaux lieux de pèlerinages romains, se dressent les ruines d'une imposante Basilique construite par Constantin, https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29dont une annexe, la tombe de sa fille sainte Constance, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sainte_Constance&action=edit&redlink=1demeure intacte (avec de magnifiques mosaïques).
L'église romaine Sainte-Agnès-en-Agone,https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Sainte-Agn%C3%A8s-en-Agone reconstruite par Borromini, https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Borrominise dresse sur la piazza Navona,https://fr.wikipedia.org/wiki/Piazza_Navona ancien cirque de Domitien, sous une voûte duquel avait été exposée la martyre.
Sur l'emplacement du « lupanar » se trouve maintenant une chapelle souterraine.
Patronage
Sainte Agnès est la patronne de la chasteté, des couples, de la pureté corporelle, des Enfants de Marie Immaculée,https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfants_de_Marie_Immacul%C3%A9e du Collegio Capranica de Rome,https://fr.wikipedia.org/wiki/Collegio_Capranica des récoltes, des guides (scoutisme), des filles, des victimes de viol, du diocèse de centre de Rockville https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rockville_%28New_York%29&action=edit&redlink=1dans l'État de New York et des vierges.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_de_New_York
L'Ordre de la Très Sainte Trinité (Ordre religieux fondé en 1193 pour le rachat des captifs Chrétiens capturés par les barbaresques) vénère également Sainte Agnès comme Sainte Patronne.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 22 Janvier 2017 : Fête de Saint Vincent, Diacre de Saragosse, martyr à Valence (✝ 304).
(Avec son frère saint Oronce et saint Victor)
La vie du patron des vignerons s'est tellement améliorée au cours des temps qu'il est difficile de démêler l'histoire de la légende.
Trois faits sont historiques: il était diacre; il sut dominer les plus cruels supplices et, malgré ses souffrances, il chantait, riait et répondait avec humour aux humeurs de son tortionnaire, au point que saint Augustin dira de lui: "A travers cette ténacité, on discerne la puissance de Dieu."
"Vincent, diacre de Saragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son Évêque Valère en 304 ou 305, après avoir subi la torture.
Comme Laurent de Rome,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1652/Saint-Laurent-de-Rome.html Vincent offre le modèle accompli du service dans l'Église: ministre de l’Évêque pour l’Offrande du Sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l’accompagner aussi à l’heure suprême du témoignage.
Son culte, très répandu dans les pays de vignobles, le fut également à Viviers, où la Cathédrale lui fut dédiée dès le VIe siècle.
Vincent signifie 'vainqueur', et la liturgie joue volontiers sur le sens de son nom." (Saint Vincent, diacre et martyr - Titulaire de la Cathédrale et patron du diocèse - Église catholique en Ardèche)http://www.ardeche.catholique.fr/connaitre-l-eglise-catholique-en/l-histoire-et-les-grandes-figures/grandes-figures/saint-vincent-diacre-et-martyr
"Au cours des années 304 et 305, plus d'un millier de Chrétiens périront en Espagne sous la torture.
Le martyre de Vincent a été rapporté très tôt par le poète Prudence (348-v.415) dans son ouvrage 'La couronne des martyrs'.
Son culte s'étendait à la totalité de l'empire romain dès l'époque de Saint Augustin (354-430).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html
L'iconographie le représente, en habit de diacre portant l'évangéliaire (proclamé par lui au cours de la Messe) et la palme du martyre.
Il est encadré de deux ceps de vigne portant des grappes de raisins." (paroisse Saint-Vincent en Narbonnais - Prières à Saint Vincent - Chanson des vignerons pour la Fête - site des catholiques de l'Aude).http://www.aude.catholique.fr/?q=node/8120
Quant à l'origine de son patronage des vignerons, plusieurs hypothèses sont envisagées.
Mémoire de Saint Vincent, diacre de Sarragosse et martyr. Dans la persécution de Dioclétien, en 304, avec son Évêque saint Valère,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5449/Saint-Valere.html il fut conduit à Valence, et là, après avoir subi la prison, la faim, le chevalet, des plaques brûlantes, il s’envola au Ciel, vainqueur, pour recevoir la couronne du martyre.
Martyrologe romain
PRIERE
Saint Vincent, patron des vignerons, obtiens-nous l’abondance des récoltes, la qualité du vin, une clientèle nombreuse et fidèle ainsi que la prospérité dans nos entreprises !
Saint Vincent, patron des vignerons, si tout ceci nous est donné, que nous sachions en faire un usage désintéressé avec un cœur reconnaissant !
Saint Vincent, patron des vignerons, si l’un ou l’autre vient à manquer, prie Dieu pour que nous ayons confiance, patience, et que nos cœurs s’ouvrent à la souffrance des autres !
Saint Vincent, patron des vignerons, que le bon soleil se lève sur tous ceux que nous aimons, comme sur nos vignes !
Que la joie inonde notre monde comme la douce pluie irrigue nos ceps ! Et si quelqu’orage gronde, obtiens-nous humour et pardon !
Saint Vincent, toi qui étais diacre, c’est-à- dire serviteur, tourne nos regards vers les plus pauvres, permets que d’autres hommes se mettent à leur tour au service des hommes pour leur plus grand bien matériel et spirituel !
Saint Vincent, toi qui as refusé de trahir ta Foi, prie pour que nos incertitudes deviennent convictions et que nos convictions nous rapprochent de la Foi !
Saint Vincent, toi qui as tant souffert, permets que le tyran se transforme en apôtre, que le violent s’attendrisse, qu’aucune souffrance ne soit inutile. Obtiens que jamais nous ne blessions ni nos amis, ni nos ennemis !
Avec l’aide de Saint Vincent qui a supporté de souffrir pour sa Foi, Seigneur, fortifie-nous dans les épreuves !
Avec l’aide de Saint Vincent qui a accepté de mourir pour sa Foi, Seigneur, donne-nous le sens de la vraie liberté !
Prière à St Vincent prononcée par Mgr Turini à l’occasion de la St Vincent, patron des vignerons, à Castelnau-Montratier en présence de la confrérie des vins des Côteaux du Quercy. (diocèse de Cahors).
La vie du patron des vignerons s'est tellement améliorée au cours des temps qu'il est difficile de démêler l'histoire de la légende.
Trois faits sont historiques: il était diacre; il sut dominer les plus cruels supplices et, malgré ses souffrances, il chantait, riait et répondait avec humour aux humeurs de son tortionnaire, au point que saint Augustin dira de lui: "A travers cette ténacité, on discerne la puissance de Dieu."
"Vincent, diacre de Saragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son Évêque Valère en 304 ou 305, après avoir subi la torture.
Comme Laurent de Rome,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1652/Saint-Laurent-de-Rome.html Vincent offre le modèle accompli du service dans l'Église: ministre de l’Évêque pour l’Offrande du Sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l’accompagner aussi à l’heure suprême du témoignage.
Son culte, très répandu dans les pays de vignobles, le fut également à Viviers, où la Cathédrale lui fut dédiée dès le VIe siècle.
Vincent signifie 'vainqueur', et la liturgie joue volontiers sur le sens de son nom." (Saint Vincent, diacre et martyr - Titulaire de la Cathédrale et patron du diocèse - Église catholique en Ardèche)http://www.ardeche.catholique.fr/connaitre-l-eglise-catholique-en/l-histoire-et-les-grandes-figures/grandes-figures/saint-vincent-diacre-et-martyr
"Au cours des années 304 et 305, plus d'un millier de Chrétiens périront en Espagne sous la torture.
Le martyre de Vincent a été rapporté très tôt par le poète Prudence (348-v.415) dans son ouvrage 'La couronne des martyrs'.
Son culte s'étendait à la totalité de l'empire romain dès l'époque de Saint Augustin (354-430).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html
L'iconographie le représente, en habit de diacre portant l'évangéliaire (proclamé par lui au cours de la Messe) et la palme du martyre.
Il est encadré de deux ceps de vigne portant des grappes de raisins." (paroisse Saint-Vincent en Narbonnais - Prières à Saint Vincent - Chanson des vignerons pour la Fête - site des catholiques de l'Aude).http://www.aude.catholique.fr/?q=node/8120
Quant à l'origine de son patronage des vignerons, plusieurs hypothèses sont envisagées.
Mémoire de Saint Vincent, diacre de Sarragosse et martyr. Dans la persécution de Dioclétien, en 304, avec son Évêque saint Valère,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5449/Saint-Valere.html il fut conduit à Valence, et là, après avoir subi la prison, la faim, le chevalet, des plaques brûlantes, il s’envola au Ciel, vainqueur, pour recevoir la couronne du martyre.
Martyrologe romain
PRIERE
Saint Vincent, patron des vignerons, obtiens-nous l’abondance des récoltes, la qualité du vin, une clientèle nombreuse et fidèle ainsi que la prospérité dans nos entreprises !
Saint Vincent, patron des vignerons, si tout ceci nous est donné, que nous sachions en faire un usage désintéressé avec un cœur reconnaissant !
Saint Vincent, patron des vignerons, si l’un ou l’autre vient à manquer, prie Dieu pour que nous ayons confiance, patience, et que nos cœurs s’ouvrent à la souffrance des autres !
Saint Vincent, patron des vignerons, que le bon soleil se lève sur tous ceux que nous aimons, comme sur nos vignes !
Que la joie inonde notre monde comme la douce pluie irrigue nos ceps ! Et si quelqu’orage gronde, obtiens-nous humour et pardon !
Saint Vincent, toi qui étais diacre, c’est-à- dire serviteur, tourne nos regards vers les plus pauvres, permets que d’autres hommes se mettent à leur tour au service des hommes pour leur plus grand bien matériel et spirituel !
Saint Vincent, toi qui as refusé de trahir ta Foi, prie pour que nos incertitudes deviennent convictions et que nos convictions nous rapprochent de la Foi !
Saint Vincent, toi qui as tant souffert, permets que le tyran se transforme en apôtre, que le violent s’attendrisse, qu’aucune souffrance ne soit inutile. Obtiens que jamais nous ne blessions ni nos amis, ni nos ennemis !
Avec l’aide de Saint Vincent qui a supporté de souffrir pour sa Foi, Seigneur, fortifie-nous dans les épreuves !
Avec l’aide de Saint Vincent qui a accepté de mourir pour sa Foi, Seigneur, donne-nous le sens de la vraie liberté !
Prière à St Vincent prononcée par Mgr Turini à l’occasion de la St Vincent, patron des vignerons, à Castelnau-Montratier en présence de la confrérie des vins des Côteaux du Quercy. (diocèse de Cahors).
Rien n'est plus beau que le récit de son interrogatoire : « Ta naissance, Vincent, dit le juge, et ta brillante jeunesse excitent toute ma sympathie ; renonce à ta religion et choisis entre les honneurs ou les tourments.
-- Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier ; je resterai Chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité.
Les souffrances me vaudront la couronne des élus. »
Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet, et, sous l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent :
« Eh bien ! Dis-moi maintenant quelle est ta Foi ? Reprend Dacien.
-- Tu combles aujourd'hui mes vœux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire. »
Le tyran s'irrite contre les bourreaux, et le supplice recommence plus horrible encore. Vincent sourit dans les tortures :
« Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre ; servez, si vous voulez, ces vains fantômes ; pour moi, je ne sacrifie qu'au Dieu vivant qui est Béni dans tous les siècles. »
Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime :
« Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments. »
Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces : « Langue de vipère, dit-il, je crains plus ton poison que tes tourments.
J'ai pour me soutenir la Parole de mon Sauveur, qui m'a dit : “Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme.” »
Alors on prépare un vaste gril de fer ; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui Bénit Dieu dans son affreux supplice.
Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures.
Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler.
Vincent rendit peu après le dernier soupir ; il avait vingt-deux ans.
Saint Augustin a dit de lui : « Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient ruiner le règne de Jésus-Christ. »
-- Tu as pris trop de peine, répond le martyr, pour me faire apostasier ; je resterai Chrétien et saurai mourir joyeusement pour la vérité.
Les souffrances me vaudront la couronne des élus. »
Comme prélude de son supplice, Vincent est étendu sur un chevalet, et, sous l'action des cordes et des roues, ses nerfs se rompent et ses membres se brisent :
« Eh bien ! Dis-moi maintenant quelle est ta Foi ? Reprend Dacien.
-- Tu combles aujourd'hui mes vœux, dit le martyr, laisse libre cours à ta rage, tes fureurs me conduisent à la gloire. »
Le tyran s'irrite contre les bourreaux, et le supplice recommence plus horrible encore. Vincent sourit dans les tortures :
« Vos idoles, dit-il, sont de bois et de pierre ; servez, si vous voulez, ces vains fantômes ; pour moi, je ne sacrifie qu'au Dieu vivant qui est Béni dans tous les siècles. »
Dacien lui-même est touché de l'affreux état où il a mis sa victime :
« Aie pitié de toi, Vincent, ne méprise pas ainsi la jeunesse dans sa fleur, épargne-toi de plus terribles châtiments. »
Mais le saint diacre ne cède pas plus aux flatteries qu'aux menaces : « Langue de vipère, dit-il, je crains plus ton poison que tes tourments.
J'ai pour me soutenir la Parole de mon Sauveur, qui m'a dit : “Ne craignez point ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent rien sur l'âme.” »
Alors on prépare un vaste gril de fer ; on le place sur un brasier ardent et on y jette le martyr, qui Bénit Dieu dans son affreux supplice.
Vainqueur du tyran, Vincent est retourné dans son cachot et soumis à de nouvelles tortures.
Au milieu de la nuit, les anges viennent le consoler.
Vincent rendit peu après le dernier soupir ; il avait vingt-deux ans.
Saint Augustin a dit de lui : « Enivré du vin qui rend fort et chaste, Vincent triompha des tyrans qui voulaient ruiner le règne de Jésus-Christ. »
San Vicente de Zaragoza en prison
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 23 Janvier 2017 : Fête de Sainte Marianne Cope, Américaine, membre des Sœurs de Saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai (1838-1918).
Marianne Cope, américaine, membre des Sœurs de Saint François de Syracuse, évangélisatrice des lépreux à Molokai
Béatification, 14 Mai 2005.
- 21 Octobre 2012 - Canonisation à Rome de Jacques Berthieu,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5489/Saint-Jacques-Berthieu.html Pedro Calungsod,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11144/Bienheureux-Didace-Louis-de-San-Vitores-et-Pierre-Calungsod.html Giovanni Battista Piamarta, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10861/Bienheureux-Jean-Baptiste-Piamarta.htmlMaria Carmen Sallés y Barangueras, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12020/Bienheureuse-Marie-Carmen-Salles-y-Barengueras.htmlMarianne Cope, Kateri Tekakwitha,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9934/Bienheureuse-Kateri-Tekakwitha.html Anna Schäffer http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12255/Bienheureuse-Anne-Sch%E4ffer.html- Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/libretti/2012/20121021.pdf
"La vie de Sainte Marianne Cope fut une œuvre d'art de la grâce Divine. Elle fut un exemple de la beauté d'une vie Franciscaine.
Son service aux malades de la lèpre rappelle à l'esprit l'expérience touchante de François d'Assise...
Pendant trente-cinq ans, elle pratiqua à des niveaux très élevés le précepte de l'Amour de Dieu et de son prochain.
Elle collabora avec Saint Damien de Veuster, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9930/Saint-Damien-de-Molokai-%2528Joseph-de-Veuster%2529.htmldésormais arrivé à la fin de son apostolat extraordinaire...
Elle écrivait: "Je ne m'attends pas à une place élevée dans le Ciel. Je serai pleine de gratitude pour une petite place, où pouvoir aimer Dieu pour toute l'éternité"..."
Homélie du cardinal José Saraiva Martinshttp://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.html
Marianne Cope (1838-1918) - Biographie - site du Vatican.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050514_molokai_fr.html
Béatification, 14 Mai 2005.
- 21 Octobre 2012 - Canonisation à Rome de Jacques Berthieu,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5489/Saint-Jacques-Berthieu.html Pedro Calungsod,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11144/Bienheureux-Didace-Louis-de-San-Vitores-et-Pierre-Calungsod.html Giovanni Battista Piamarta, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10861/Bienheureux-Jean-Baptiste-Piamarta.htmlMaria Carmen Sallés y Barangueras, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12020/Bienheureuse-Marie-Carmen-Salles-y-Barengueras.htmlMarianne Cope, Kateri Tekakwitha,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9934/Bienheureuse-Kateri-Tekakwitha.html Anna Schäffer http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12255/Bienheureuse-Anne-Sch%E4ffer.html- Livret de la célébration avec biographies en plusieurs langues.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/libretti/2012/20121021.pdf
"La vie de Sainte Marianne Cope fut une œuvre d'art de la grâce Divine. Elle fut un exemple de la beauté d'une vie Franciscaine.
Son service aux malades de la lèpre rappelle à l'esprit l'expérience touchante de François d'Assise...
Pendant trente-cinq ans, elle pratiqua à des niveaux très élevés le précepte de l'Amour de Dieu et de son prochain.
Elle collabora avec Saint Damien de Veuster, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9930/Saint-Damien-de-Molokai-%2528Joseph-de-Veuster%2529.htmldésormais arrivé à la fin de son apostolat extraordinaire...
Elle écrivait: "Je ne m'attends pas à une place élevée dans le Ciel. Je serai pleine de gratitude pour une petite place, où pouvoir aimer Dieu pour toute l'éternité"..."
Homélie du cardinal José Saraiva Martinshttp://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.html
Marianne Cope (1838-1918) - Biographie - site du Vatican.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050514_molokai_fr.html
Sainte Marianne Cope de Molokai
« Religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire »
Marianne Cope (Barbara Koob) de Molokai naquit le 23 Janvier 1838 à Heppenheim, Hessen-Darmstadt (Allemagne) dans une famille d'agriculteurs, ses parents émigrèrent alors qu'elle était enfant aux États-Unis et s'établirent à Utica (État de New York).
Dès l'âge de 15 ans elle souhaita entrer au Couvent, mais elle dut s'occuper de ses plus jeunes frères car ses parents étaient gravement malades. Elle dut donc repousser son projet de quelques années.
En 1860, une branche des Sœurs de Saint François de Philadelphie s'établit à Utica et à Syracuse, près de New York et, à l'âge de 24 ans elle entra dans cet ordre et prononça ses vœux.
L'apostolat de cette Congrégation se consacrait avant tout à l'éducation des enfants des immigrés allemands ; elle fut donc chargée d'ouvrir et de diriger de nouvelles écoles.
Plus tard sa Communauté fonda les premiers des cinquante hôpitaux généraux des États-Unis qui connurent une grande renommée, offrant leur assistance à tous les malades sans aucune distinction.
Mère Cope s'occupa en particulier des alcooliques et des filles mères, car elle souhaitait accomplir son service parmi les plus pauvres d'entre les pauvres.
En 1877, elle fut élue provinciale de sa Congrégation, ainsi qu'en 1881.
En 1883, elle fut la seule à accepter de se rendre aux Iles Hawaï pour assister les lépreux, alors que cinquante autres Communautés contactées avaient refusé.
Son œuvre en faveur des malades et des sans-abri dans les Iles Hawaï fut très importante, si bien qu'en 1884 le gouvernement lui demanda de créer le premier hôpital général sur l'île de Maui.
En 1889, après la mort du Père Damien de Veuster (Canonisé le 11 Octobre 2009), grand apôtre des lépreux, elle accepta de se charger du foyer pour les garçons en plus de son travail auprès des femmes et des petites filles.
Elle vécut pendant trente ans dans un lieu isolé de l'île Molokai, exilée volontaire avec ses patients.
Grâce à elle le gouvernement promulgua des lois pour protéger les enfants, et les malades de la lèpre retrouvèrent leur dignité et la joie de vivre.
Les historiens de son temps parlent d'elle comme d'une « Religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire ».
Elle ne cherchait qu'à accomplir la volonté de Dieu, ne souhaitant aucunement obtenir des reconnaissances ; sa devise était : « Seulement pour Dieu ».
Elle mourut le 9 Août 1918 après une longue vie au service des malades de la lèpre.
Marianne Cope de Molokai a été Béatifiée le 14 Mai 2005, à Rome, par le Cardinal José Saraiva Martins (>>> Homélie), http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.htmlPréfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
« Religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire »
Marianne Cope (Barbara Koob) de Molokai naquit le 23 Janvier 1838 à Heppenheim, Hessen-Darmstadt (Allemagne) dans une famille d'agriculteurs, ses parents émigrèrent alors qu'elle était enfant aux États-Unis et s'établirent à Utica (État de New York).
Dès l'âge de 15 ans elle souhaita entrer au Couvent, mais elle dut s'occuper de ses plus jeunes frères car ses parents étaient gravement malades. Elle dut donc repousser son projet de quelques années.
En 1860, une branche des Sœurs de Saint François de Philadelphie s'établit à Utica et à Syracuse, près de New York et, à l'âge de 24 ans elle entra dans cet ordre et prononça ses vœux.
L'apostolat de cette Congrégation se consacrait avant tout à l'éducation des enfants des immigrés allemands ; elle fut donc chargée d'ouvrir et de diriger de nouvelles écoles.
Plus tard sa Communauté fonda les premiers des cinquante hôpitaux généraux des États-Unis qui connurent une grande renommée, offrant leur assistance à tous les malades sans aucune distinction.
Mère Cope s'occupa en particulier des alcooliques et des filles mères, car elle souhaitait accomplir son service parmi les plus pauvres d'entre les pauvres.
En 1877, elle fut élue provinciale de sa Congrégation, ainsi qu'en 1881.
En 1883, elle fut la seule à accepter de se rendre aux Iles Hawaï pour assister les lépreux, alors que cinquante autres Communautés contactées avaient refusé.
Son œuvre en faveur des malades et des sans-abri dans les Iles Hawaï fut très importante, si bien qu'en 1884 le gouvernement lui demanda de créer le premier hôpital général sur l'île de Maui.
En 1889, après la mort du Père Damien de Veuster (Canonisé le 11 Octobre 2009), grand apôtre des lépreux, elle accepta de se charger du foyer pour les garçons en plus de son travail auprès des femmes et des petites filles.
Elle vécut pendant trente ans dans un lieu isolé de l'île Molokai, exilée volontaire avec ses patients.
Grâce à elle le gouvernement promulgua des lois pour protéger les enfants, et les malades de la lèpre retrouvèrent leur dignité et la joie de vivre.
Les historiens de son temps parlent d'elle comme d'une « Religieuse exemplaire, au cœur extraordinaire ».
Elle ne cherchait qu'à accomplir la volonté de Dieu, ne souhaitant aucunement obtenir des reconnaissances ; sa devise était : « Seulement pour Dieu ».
Elle mourut le 9 Août 1918 après une longue vie au service des malades de la lèpre.
Marianne Cope de Molokai a été Béatifiée le 14 Mai 2005, à Rome, par le Cardinal José Saraiva Martins (>>> Homélie), http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/csaints/documents/rc_con_csaints_doc_20050514_beatifications_fr.htmlPréfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
L'optimisme, la sérénité, la confiance en Dieu
Ensemble, les trois Sœurs s’occupèrent du foyer d’accueil pour 103 filles et d’une école pour les garçons.
La charge de travail était extrême et la charge semblait parfois écrasante.
Dans les moments de désespoir, Sr Leopoldina traduit: «Combien de temps, Seigneur, dois-je voir que ceux qui sont malades et couvert de lèpre?".
Exemple précieux de Mère Marianne de son intarissable optimisme, la sérénité et la confiance en Dieu a inspiré l'espoir dans son entourage et a apaisé la crainte des Sœurs d'attraper la lèpre.
Elle a enseigné à ses Sœurs que leur premier devoir était de «rendre la vie plus agréable et confortable que possible pour ceux de nos semblables que Dieu a choisi de frapper avec cette terrible maladie ...".
Mère Marianne n'est jamais retourné à Syracuse.
Ensemble, les trois Sœurs s’occupèrent du foyer d’accueil pour 103 filles et d’une école pour les garçons.
La charge de travail était extrême et la charge semblait parfois écrasante.
Dans les moments de désespoir, Sr Leopoldina traduit: «Combien de temps, Seigneur, dois-je voir que ceux qui sont malades et couvert de lèpre?".
Exemple précieux de Mère Marianne de son intarissable optimisme, la sérénité et la confiance en Dieu a inspiré l'espoir dans son entourage et a apaisé la crainte des Sœurs d'attraper la lèpre.
Elle a enseigné à ses Sœurs que leur premier devoir était de «rendre la vie plus agréable et confortable que possible pour ceux de nos semblables que Dieu a choisi de frapper avec cette terrible maladie ...".
Mère Marianne n'est jamais retourné à Syracuse.
Citations
Du cardinal José Saraiva Martins, lors de l'office de béatification :
« La bienheureuse Marianne aimaient ceux qui souffraient de la lèpre plus qu’elle-même. Elle les servait, les éduquait, les guidait avec sagesse, amour et force. Elle voyait en eux le visage souffrant de Jésus »
« Comme le Bon Samaritain, elle est devenue leur mère. Elle puisait sa force dans sa foi, l’Eucharistie, sa dévotion pour la Bienheureuse Vierge Marie, et la prière. Elle ne recherchait pas les honneurs du monde ou l’approbation. Elle écrivit : ‘Je n’attends pas une place d’honneur au ciel. Je serais très reconnaissante d’avoir un petit coin où je puisse aimer Dieu pour l’éternité’ ».
Du Pape Benoît XVI le 16 mai 2005 avant la Béatification de Marianne Cope :
« Fidèle au charisme de l’Ordre et imitant saint François qui avait embrassé les lépreux, Mère Marianne s’est portée volontaire pour la mission avec un « oui » confiant. Et pendant trente-cinq ans, jusqu’à sa mort en 1918, notre nouvelle bienheureuse a consacré sa vie à aimer et servir les lépreux sur les îles de Maui et Molokai ».
« La générosité de Mère Marianne était, sans aucun doute, sur le plan humain, exemplaire, a ajouté le pape. Les bonnes intentions et l’altruisme seuls, n’expliquent pourtant pas sa vocation de manière adéquate. Seule la perspective de la foi nous permet de comprendre son témoignage - en tant que chrétienne et religieuse - d’amour sacrificiel qui atteint sa plénitude en Jésus Christ ».
« Tout ce qu’elle réussissait était inspiré par son amour personnel pour le Seigneur qu’à son tour elle exprimait à travers son amour pour les personnes abandonnées et rejetées par la société de la manière la plus misérable ».
Du cardinal José Saraiva Martins, lors de l'office de béatification :
« La bienheureuse Marianne aimaient ceux qui souffraient de la lèpre plus qu’elle-même. Elle les servait, les éduquait, les guidait avec sagesse, amour et force. Elle voyait en eux le visage souffrant de Jésus »
« Comme le Bon Samaritain, elle est devenue leur mère. Elle puisait sa force dans sa foi, l’Eucharistie, sa dévotion pour la Bienheureuse Vierge Marie, et la prière. Elle ne recherchait pas les honneurs du monde ou l’approbation. Elle écrivit : ‘Je n’attends pas une place d’honneur au ciel. Je serais très reconnaissante d’avoir un petit coin où je puisse aimer Dieu pour l’éternité’ ».
Du Pape Benoît XVI le 16 mai 2005 avant la Béatification de Marianne Cope :
« Fidèle au charisme de l’Ordre et imitant saint François qui avait embrassé les lépreux, Mère Marianne s’est portée volontaire pour la mission avec un « oui » confiant. Et pendant trente-cinq ans, jusqu’à sa mort en 1918, notre nouvelle bienheureuse a consacré sa vie à aimer et servir les lépreux sur les îles de Maui et Molokai ».
« La générosité de Mère Marianne était, sans aucun doute, sur le plan humain, exemplaire, a ajouté le pape. Les bonnes intentions et l’altruisme seuls, n’expliquent pourtant pas sa vocation de manière adéquate. Seule la perspective de la foi nous permet de comprendre son témoignage - en tant que chrétienne et religieuse - d’amour sacrificiel qui atteint sa plénitude en Jésus Christ ».
« Tout ce qu’elle réussissait était inspiré par son amour personnel pour le Seigneur qu’à son tour elle exprimait à travers son amour pour les personnes abandonnées et rejetées par la société de la manière la plus misérable ».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 24 Janvier 2017 : Fête de Saint François de Sales, Évêque et Docteur de l'Église, Co-Fondateur de l’Ordre de la Visitation (1567-1622).
Saint François de Sales, statue de l'église Saint-Germain de Paris, Rouffignac-Saint-Cernin-de-Reilhac, Dordogne, France.
24 janvier : Saint François de Sales, Docteur de l'Église (1567-1622)
Mémoire obligatoire - Évêque de Genève - Patron des écrivains, des journalistes et des sourds-muets :
Saint François de Sales naquit le 21 Août 1567 au château de Sales,https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Sales en Savoie, de parents plus recommandables encore par leur piété que par la noblesse de leur sang.
Son père l'envoie étudier à Paris.
Mais il y découvre la théologie et les problèmes de la prédestination, soulevés par les calvinistes.
Scrupuleux, il se croit prédestiné à être damné. Le désespoir le submerge jusqu'au jour où il découvre le « Souvenez-vous », la prière mariale attribuée à Saint Bernard.
Memoráre, o piíssima Virgo María,
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,
non esse audítum a sæculo quemquam ad tua curréntem præsídia,
qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
tua implorántem auxília, tua pétentem suffrágia, esse derelíctum.
imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné.
Ego tali animátus confidéntia, ad te, Virgo vírginum mater,
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges,
curro, ad te vénio, coram te gemens peccátor assisto ;
ô ma Mère, j'accours vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
noli, Mater Verbi, verba mea despícere, sed audi propítia et exáudi.
O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Amen.
Ainsi-soit-il
Nommer ce Saint, c'est personnifier la vertu de douceur. Il fut le Saint aimable par excellence et, sous ce rapport particulièrement, le parfait imitateur de Celui qui a dit : « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur ».
Ce sera là toujours le cachet et la gloire de François de Sales. Toutes les vertus, du reste, lui étaient chères, et sa vie, depuis son enfance, nous en montre le développement progressif, constant et complet.
Jeune enfant, au collège, il était le modèle de ses condisciples, et dès qu'ils le voyaient arriver, ils disaient : « Soyons sages, voilà le Saint ! ».
Jeune homme, il mena la vie des anges. Prêtre, il se montra digne émule des plus grands apôtres, par ses travaux et par les innombrables conversions qu'il opéra parmi les apostats protestants.
Évêque le 8 Décembre 1602, il fut le rempart de la Foi, le père de son peuple, le docteur de la piété Chrétienne, un Pontife incomparable.
Revenons à sa douceur. Elle était si étonnante que Saint Vincent de Paul pouvait dire : « Que Dieu doit être bon, puisque l'Évêque de Genève, Son ministre est si bon ! ».
Un jour ses familiers s'indignaient des injures qu'un misérable lui adressait, et se plaignaient de le voir garder le silence :
« Eh quoi ! dit-il, voulez-vous que je perde en un instant le peu de douceur que j'ai pu acquérir par vingt ans d'efforts ? ».
Citons quelques paroles de François lui-même : « Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l'on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu'avec cent barils de vinaigre.
S'il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur ».
Il fonde l'Ordre des Visitandines https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Visitationpour mettre la Vie Religieuse à la portée des femmes de faible santé.
Son "introduction à la vie dévote" est un ouvrage qui s'adresse à chaque Baptisé. Il y rappelle que tout laïc peut se sanctifier en faisant joyeusement son devoir d'état, en lequel s'exprime la volonté de Dieu.
Saint François de Sales mourut en 1622 à Lyon, le jour des Saints Innocents. Il a été Béatifié le 28 Décembre 1661 et Canonisé le 19 Avril 1665 par Alexandre VII.https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_VII
En 1877, François de Sales fut fait Docteur de l'Église par le Pape Pie IX.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX
Sa dépouille funéraire est aujourd'hui conservée dans la basilique de la Visitation à Annecy.https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_de_la_Visitation
Read more at http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saint-francois-de-sales-eveque-et-docteur-de-l-eglise-co-fondateur-de-l-ordre-de-la-visitation-fete-le-24-janvier.html#82Wy87lupZousJcp.99
24 janvier : Saint François de Sales, Docteur de l'Église (1567-1622)
Mémoire obligatoire - Évêque de Genève - Patron des écrivains, des journalistes et des sourds-muets :
Saint François de Sales naquit le 21 Août 1567 au château de Sales,https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Sales en Savoie, de parents plus recommandables encore par leur piété que par la noblesse de leur sang.
Son père l'envoie étudier à Paris.
Mais il y découvre la théologie et les problèmes de la prédestination, soulevés par les calvinistes.
Scrupuleux, il se croit prédestiné à être damné. Le désespoir le submerge jusqu'au jour où il découvre le « Souvenez-vous », la prière mariale attribuée à Saint Bernard.
Memoráre, o piíssima Virgo María,
Souvenez-vous, ô très miséricordieuse Vierge Marie,
non esse audítum a sæculo quemquam ad tua curréntem præsídia,
qu'on n'a jamais entendu dire qu'aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection,
tua implorántem auxília, tua pétentem suffrágia, esse derelíctum.
imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné.
Ego tali animátus confidéntia, ad te, Virgo vírginum mater,
Animé d'une pareille confiance, ô Vierge des vierges,
curro, ad te vénio, coram te gemens peccátor assisto ;
ô ma Mère, j'accours vers vous, et gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
noli, Mater Verbi, verba mea despícere, sed audi propítia et exáudi.
O Mère du Verbe Incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Amen.
Ainsi-soit-il
Nommer ce Saint, c'est personnifier la vertu de douceur. Il fut le Saint aimable par excellence et, sous ce rapport particulièrement, le parfait imitateur de Celui qui a dit : « Apprenez de Moi que Je suis doux et humble de cœur ».
Ce sera là toujours le cachet et la gloire de François de Sales. Toutes les vertus, du reste, lui étaient chères, et sa vie, depuis son enfance, nous en montre le développement progressif, constant et complet.
Jeune enfant, au collège, il était le modèle de ses condisciples, et dès qu'ils le voyaient arriver, ils disaient : « Soyons sages, voilà le Saint ! ».
Jeune homme, il mena la vie des anges. Prêtre, il se montra digne émule des plus grands apôtres, par ses travaux et par les innombrables conversions qu'il opéra parmi les apostats protestants.
Évêque le 8 Décembre 1602, il fut le rempart de la Foi, le père de son peuple, le docteur de la piété Chrétienne, un Pontife incomparable.
Revenons à sa douceur. Elle était si étonnante que Saint Vincent de Paul pouvait dire : « Que Dieu doit être bon, puisque l'Évêque de Genève, Son ministre est si bon ! ».
Un jour ses familiers s'indignaient des injures qu'un misérable lui adressait, et se plaignaient de le voir garder le silence :
« Eh quoi ! dit-il, voulez-vous que je perde en un instant le peu de douceur que j'ai pu acquérir par vingt ans d'efforts ? ».
Citons quelques paroles de François lui-même : « Soyez, disait-il, le plus doux que vous pourrez, et souvenez-vous que l'on prend plus de mouches avec une cuillerée de miel qu'avec cent barils de vinaigre.
S'il faut donner en quelque excès, que ce soit du côté de la douceur ».
Il fonde l'Ordre des Visitandines https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_la_Visitationpour mettre la Vie Religieuse à la portée des femmes de faible santé.
Son "introduction à la vie dévote" est un ouvrage qui s'adresse à chaque Baptisé. Il y rappelle que tout laïc peut se sanctifier en faisant joyeusement son devoir d'état, en lequel s'exprime la volonté de Dieu.
Saint François de Sales mourut en 1622 à Lyon, le jour des Saints Innocents. Il a été Béatifié le 28 Décembre 1661 et Canonisé le 19 Avril 1665 par Alexandre VII.https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_VII
En 1877, François de Sales fut fait Docteur de l'Église par le Pape Pie IX.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX
Sa dépouille funéraire est aujourd'hui conservée dans la basilique de la Visitation à Annecy.https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_de_la_Visitation
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François de Sales et Jeanne de Chantal réunis sur une médaille du XIXe Siècle.
http://levangileauquotidien.org/main.php?
language=FR&module=saintfeast&localdate=20170124&id=1428&fd=0
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Le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) le proclama Docteur de l’Église en 1887 ; Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le proclama Patron des journalistes en 1923.
On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps de Lyon à Annecy, le 24 Janvier 1623.
On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps de Lyon à Annecy, le 24 Janvier 1623.
Vitrail néogothique dans l'église Saint-Martin de Florac: Saint François de Sales.
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 2 mars 2011
Saint François de Sales
Chers frères et sœurs,
«Dieu est le Dieu du cœur humain» (Traité de l’Amour de Dieu, I, XV): dans ces paroles apparemment simples, nous percevons l’empreinte de la spiritualité d’un grand maître, dont je voudrais vous parler aujourd’hui, saint François de Sale, évêque et docteur de l’Eglise.
Né en 1567 dans une région frontalière de France, il était le fils du Seigneur de Boisy, antique et noble famille de Savoie.
Ayant vécu à cheval entre deux siècles, le XVIe et le XVIIe, il rassemblait en lui le meilleur des enseignements et des conquêtes culturelles du siècle qui s’achevait, réconciliant l’héritage de l’humanisme et la tension vers l’absolu propre aux courants mystiques.
Sa formation fut très complète; à Paris, il suivit ses études supérieures, se consacrant également à la théologie, et à l’Université de Padoue celles de droit, suivant le désir de son père, qu’il conclut brillamment par une maîtrise in utroque iure, droit canonique et droit civil. Dans sa jeunesse équilibrée, réfléchissant sur la pensée de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin, il traversa une crise profonde qui le conduisit à s’interroger sur son salut éternel et sur la prédestination de Dieu à son égard, vivant avec souffrance comme un véritable drame spirituel les questions théologiques de son époque.
Il priait intensément, mais le doute le tourmenta si fort que pendant plusieurs semaines, il ne réussit presque plus à manger et à dormir.
Au comble de l’épreuve, il se rendit dans l’église des Dominicains à Paris, ouvrit son cœur et pria ainsi: «Quoi qu’il advienne, Seigneur, toi qui détiens tout entre tes mains, et dont les voies sont justice et vérité; quoi que tu aies établi à mon égard...; toi qui es toujours un juge équitable et un Père miséricordieux, je t’aimerai Seigneur (...) je j’aimerai ici, ô mon Dieu, et j’espérerai toujours en ta Miséricorde, et je répéterai toujours tes louanges... O Seigneur Jésus, tu seras toujours mon espérance et mon Salut dans la terre des vivants» (I Proc. Canon., vol. I, art. 4).
François, âgé de vingt ans, trouva la paix dans la réalité radicale et libératrice de l’amour de Dieu: l’aimer sans rien attendre en retour et placer sa confiance dans l’amour divin; ne plus demander ce que Dieu fera de moi: moi je l’aime simplement, indépendamment de ce qu’il me donne ou pas.
Ainsi, il trouva la Paix, et la question de la prédestination — sur laquelle on débattait à cette époque — s’en trouva résolue, car il ne cherchait pas plus que ce qu’il pouvait avoir de Dieu; il l’aimait simplement, il s’abandonnait à sa bonté.
Et cela sera le secret de sa vie, qui transparaîtra dans son œuvre principale: le Traité de l’amour de Dieu.
En vainquant les résistances de son père, François suivit l’appel du Seigneur et, le 18 décembre 1593, fut ordonné Prêtre.
En 1602, il devint Évêque de Genève, à une époque où la ville était un bastion du calvinisme, au point que le siège épiscopal se trouvait «en exil» à Annecy.
Pasteur d’un diocèse pauvre et tourmenté, dans un paysage de montagne dont il connaissait aussi bien la dureté que la beauté, il écrivit: «[Dieu] je l’ai rencontré dans toute sa douceur et sa délicatesse dans nos plus hautes et rudes montagnes, où de nombreuses âmes simples l’aimaient et l’adoraient en toute vérité et sincérité; et les chevreuils et les chamois sautillaient ici et là entre les glaciers terrifiants pour chanter ses louanges» (Lettre à la Mère de Chantal, octobre 1606, in Œuvres, éd. Mackey, t. XIII, p. 223).
Et toutefois, l’influence de sa vie et de son enseignement sur l’Europe de l’époque et des siècles successifs apparaît immense.
C’est un apôtre, un prédicateur, un homme d’action et de Prière; engagé dans la réalisation des idéaux du Concile de Trente; participant à la controverse et au dialogue avec les protestants, faisant toujours plus l’expérience, au-delà de la confrontation théologique nécessaire, de l’importance de la relation personnelle et de la charité; chargé de missions diplomatiques au niveau européen, et de fonctions sociales de médiation et de réconciliation.
Mais saint François de Sales est surtout un guide des âmes: de sa rencontre avec une jeune femme, madame de Charmoisy, il tirera l’inspiration pour écrire l’un des livres les plus lus à l’époque moderne, l’Introduction à la vie dévote; de sa profonde communion spirituelle avec une personnalité d’exception, sainte Jeanne Françoise de Chantal, naîtra une nouvelle famille religieuse, l’Ordre de la Visitation, caractérisé — comme le voulut le saint — par une Consécration totale à Dieu vécue dans la simplicité et l’humilité, en accomplissant extraordinairement bien les choses ordinaires: «... Je veux que mes Filles — écrit-il — n’aient pas d’autre idéal que celui de glorifier [Notre Seigneur] par leur humilité» (Lettre à Mgr de Marquemond, juin 1615).
Il meurt en 1622, à cinquante-cinq ans, après une existence marquée par la dureté des temps et par le labeur apostolique.
La vie de saint François de Sales a été une vie relativement brève, mais vécue avec une grande intensité. De la figure de ce saint émane une impression de rare plénitude, démontrée dans la sérénité de sa recherche intellectuelle, mais également dans la richesse de ses sentiments, dans la «douceur» de ses enseignements qui ont eu une grande influence sur la conscience Chrétienne.
De la parole «humanité», il a incarné les diverses acceptions que, aujourd’hui comme hier, ce terme peut prendre: culture et courtoisie, liberté et tendresse, noblesse et solidarité. Il avait dans son aspect quelque chose de la majesté du paysage dans lequel il a vécu, conservant également sa simplicité et son naturel. Les antiques paroles et les images avec lesquelles il s’exprimait résonnent de manière inattendue, également à l’oreille de l’homme d’aujourd’hui, comme une langue natale et familière.
François de Sales adresse à Philotée, le destinataire imaginaire de son Introduction à la vie dévote (1607) une invitation qui, à l’époque, dut sembler révolutionnaire.
Il s’agit de l’invitation à appartenir complètement à Dieu, en vivant en plénitude la présence dans le monde et les devoirs de son propre état. «Mon intention est d'instruire ceux qui vivent en villes, en ménages, en la cour [...]» (Préface de l’Introduction à la vie dévote).
Le document par lequel le Pape Pie IX, plus de deux siècles après, le proclamera Docteur de l’Eglise insistera sur cet élargissement de l’appel à la perfection, à la sainteté.
Il y est écrit: «[la véritable piété] a pénétré jusqu’au trône des rois, dans la tente des chefs des armées, dans le prétoire des juges, dans les bureaux, dans les boutiques et même dans les cabanes de pasteurs [...]» (Bref Dives in misericordia, 16 novembre 1877).
C’est ainsi que naissait cet appel aux laïcs, ce soin pour la consécration des choses temporelles et pour la sanctification du quotidien sur lesquels insisteront le Concile Vatican ii et la spiritualité de notre temps.
L’idéal d’une humanité réconciliée se manifestait, dans l’harmonie entre action dans le monde et prière, entre condition séculière et recherche de perfection, avec l’aide de la grâce de Dieu qui imprègne l’homme et, sans le détruire, le purifie, en l’élevant aux hauteurs divines.
Saint François de Sales offre une leçon plus complexe à Théotime, le chrétien adulte, spirituellement mûr, auquel il adresse quelques années plus tard son Traité de l’amour de Dieu (1616).
Cette leçon suppose, au début, une vision précise de l’être humain, une anthropologie: la «raison» de l’homme, ou plutôt l’«âme raisonnable», y est vue comme une architecture harmonieuse, un temple, articulé en plusieurs espaces, autour d’un centre, qu’il appelle, avec les grands mystiques, «cime», «pointe» de l’esprit, ou «fond» de l’âme.
C’est le point où la raison, une fois parcourus tous ses degrés, «ferme les yeux» et la connaissance ne fait plus qu’un avec l’amour (cf. livre I, chap. XII).
Que l’amour, dans sa dimension théologale, Divine, soit la raison d’être de toutes les choses, selon une échelle ascendante qui ne semble pas connaître de fractures et d’abîmes. Saint François de Sales l’a résumé dans une phrase célèbre:
«L’homme est la perfection de l’univers; l’esprit est la perfection de l’homme; l’Amour, celle de l’esprit; et la Charité, celle de l’Amour» (ibid., livre X, chap. I).
Dans une saison d'intense floraison mystique, le Traité de l'amour de Dieu est une véritable somme, en même temps qu'une fascinante œuvre littéraire.
Sa description de l'itinéraire vers Dieu part de la reconnaissance de l'«inclination naturelle» (ibid., livre I, chap. XVI), inscrite dans le cœur de l'homme bien qu'il soit pécheur, à aimer Dieu par dessus toute chose.
Selon le modèle de la Sainte Ecriture, saint François de Sales parle de l'union entre Dieu et l'homme en développant toute une série d'images de relation interpersonnelle.
Son Dieu est père et seigneur, époux et ami, il a des caractéristiques maternelles et d’une nourrice, il est le soleil dont même la nuit est une mystérieuse révélation.
Un tel Dieu attire l'homme à lui avec les liens de l'Amour, c'est-à-dire de la vraie liberté: «Car l’Amour n’a point de forçats ni d’esclaves, [mais] réduit toutes choses à son obéissance avec une force si délicieuse, que comme rien n’est si fort que l’Amour, aussi rien n’est si aimable que sa force» (ibid., livre I, chap. VI).
Nous trouvons dans le traité de notre saint une méditation profonde sur la volonté humaine et la description de son flux, son passage, sa mort, pour vivre (cf. ibid., livre IX, chap. XIII) dans l’abandon total non seulement à la volonté de Dieu, mais à ce qui Lui plaît, à son «bon plaisir» (cf. ibid., livre IX, chap. I).
Au sommet de l'union avec Dieu, outre les ravissements de l'extase contemplative, se place ce reflux de Charité concrète, qui se fait attentive à tous les besoins des autres et qu'il appelle «l’extase de l’œuvre et de la vie» (ibid., livre VII, chap. VI).
On perçoit bien, en lisant le livre sur l'Amour de Dieu et plus encore les si nombreuses lettres de direction et d'amitié spirituelle, quel connaisseur du cœur humain a été saint François de Sales.
A sainte Jeanne de Chantal, à qui il écrit: «[…] car voici la règle générale de notre obéissance écrite en grosses lettres: il faut tout faire par amour, et rien par force; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. Je vous laisse l'esprit de liberté, non pas celui qui forclos [exclut] l'obéissance, car c'est la liberté de la chair; mais celui qui forclos la contrainte et le scrupule, ou empressement» (Lettre du 14 octobre 1604).
Ce n'est pas par hasard qu'à l'origine de nombreux parcours de la pédagogie et de la spiritualité de notre époque nous retrouvons la trace de ce maître, sans lequel n'auraient pas existé saint Jean Bosco ni l'héroïque «petite voie» de sainte Thérèse de Lisieux.
Chers frères et sœurs, à une époque comme la nôtre qui recherche la liberté, parfois par la violence et l'inquiétude, ne doit pas échapper l'actualité de ce grand maître de spiritualité et de Paix, qui remet à ses disciples l'«esprit de liberté», la vraie, au sommet d'un enseignement fascinant et complet sur la réalité de l'Amour.
Saint François de Sales est un témoin exemplaire de l'humanisme chrétien avec son style familier, avec des paraboles qui volent parfois sur les ailes de la poésie, il rappelle que l'homme porte inscrite en lui la nostalgie de Dieu et que ce n'est qu'en Lui que se trouve la vraie Joie et sa réalisation la plus totale.
Je salue cordialement les pèlerins de langue française! À l’école de saint François de Sales, puissiez-vous apprendre que la vraie liberté inclut l’obéissance et culmine dans la réalité de l’Amour.
N’ayez pas peur d’aimer Dieu par-dessus tout! Vous trouverez en Lui seul la vraie Joie et la pleine réalisation de votre vie! Avec ma Bénédiction!
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Salle Paul VI
Mercredi 2 mars 2011
Saint François de Sales
Chers frères et sœurs,
«Dieu est le Dieu du cœur humain» (Traité de l’Amour de Dieu, I, XV): dans ces paroles apparemment simples, nous percevons l’empreinte de la spiritualité d’un grand maître, dont je voudrais vous parler aujourd’hui, saint François de Sale, évêque et docteur de l’Eglise.
Né en 1567 dans une région frontalière de France, il était le fils du Seigneur de Boisy, antique et noble famille de Savoie.
Ayant vécu à cheval entre deux siècles, le XVIe et le XVIIe, il rassemblait en lui le meilleur des enseignements et des conquêtes culturelles du siècle qui s’achevait, réconciliant l’héritage de l’humanisme et la tension vers l’absolu propre aux courants mystiques.
Sa formation fut très complète; à Paris, il suivit ses études supérieures, se consacrant également à la théologie, et à l’Université de Padoue celles de droit, suivant le désir de son père, qu’il conclut brillamment par une maîtrise in utroque iure, droit canonique et droit civil. Dans sa jeunesse équilibrée, réfléchissant sur la pensée de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin, il traversa une crise profonde qui le conduisit à s’interroger sur son salut éternel et sur la prédestination de Dieu à son égard, vivant avec souffrance comme un véritable drame spirituel les questions théologiques de son époque.
Il priait intensément, mais le doute le tourmenta si fort que pendant plusieurs semaines, il ne réussit presque plus à manger et à dormir.
Au comble de l’épreuve, il se rendit dans l’église des Dominicains à Paris, ouvrit son cœur et pria ainsi: «Quoi qu’il advienne, Seigneur, toi qui détiens tout entre tes mains, et dont les voies sont justice et vérité; quoi que tu aies établi à mon égard...; toi qui es toujours un juge équitable et un Père miséricordieux, je t’aimerai Seigneur (...) je j’aimerai ici, ô mon Dieu, et j’espérerai toujours en ta Miséricorde, et je répéterai toujours tes louanges... O Seigneur Jésus, tu seras toujours mon espérance et mon Salut dans la terre des vivants» (I Proc. Canon., vol. I, art. 4).
François, âgé de vingt ans, trouva la paix dans la réalité radicale et libératrice de l’amour de Dieu: l’aimer sans rien attendre en retour et placer sa confiance dans l’amour divin; ne plus demander ce que Dieu fera de moi: moi je l’aime simplement, indépendamment de ce qu’il me donne ou pas.
Ainsi, il trouva la Paix, et la question de la prédestination — sur laquelle on débattait à cette époque — s’en trouva résolue, car il ne cherchait pas plus que ce qu’il pouvait avoir de Dieu; il l’aimait simplement, il s’abandonnait à sa bonté.
Et cela sera le secret de sa vie, qui transparaîtra dans son œuvre principale: le Traité de l’amour de Dieu.
En vainquant les résistances de son père, François suivit l’appel du Seigneur et, le 18 décembre 1593, fut ordonné Prêtre.
En 1602, il devint Évêque de Genève, à une époque où la ville était un bastion du calvinisme, au point que le siège épiscopal se trouvait «en exil» à Annecy.
Pasteur d’un diocèse pauvre et tourmenté, dans un paysage de montagne dont il connaissait aussi bien la dureté que la beauté, il écrivit: «[Dieu] je l’ai rencontré dans toute sa douceur et sa délicatesse dans nos plus hautes et rudes montagnes, où de nombreuses âmes simples l’aimaient et l’adoraient en toute vérité et sincérité; et les chevreuils et les chamois sautillaient ici et là entre les glaciers terrifiants pour chanter ses louanges» (Lettre à la Mère de Chantal, octobre 1606, in Œuvres, éd. Mackey, t. XIII, p. 223).
Et toutefois, l’influence de sa vie et de son enseignement sur l’Europe de l’époque et des siècles successifs apparaît immense.
C’est un apôtre, un prédicateur, un homme d’action et de Prière; engagé dans la réalisation des idéaux du Concile de Trente; participant à la controverse et au dialogue avec les protestants, faisant toujours plus l’expérience, au-delà de la confrontation théologique nécessaire, de l’importance de la relation personnelle et de la charité; chargé de missions diplomatiques au niveau européen, et de fonctions sociales de médiation et de réconciliation.
Mais saint François de Sales est surtout un guide des âmes: de sa rencontre avec une jeune femme, madame de Charmoisy, il tirera l’inspiration pour écrire l’un des livres les plus lus à l’époque moderne, l’Introduction à la vie dévote; de sa profonde communion spirituelle avec une personnalité d’exception, sainte Jeanne Françoise de Chantal, naîtra une nouvelle famille religieuse, l’Ordre de la Visitation, caractérisé — comme le voulut le saint — par une Consécration totale à Dieu vécue dans la simplicité et l’humilité, en accomplissant extraordinairement bien les choses ordinaires: «... Je veux que mes Filles — écrit-il — n’aient pas d’autre idéal que celui de glorifier [Notre Seigneur] par leur humilité» (Lettre à Mgr de Marquemond, juin 1615).
Il meurt en 1622, à cinquante-cinq ans, après une existence marquée par la dureté des temps et par le labeur apostolique.
La vie de saint François de Sales a été une vie relativement brève, mais vécue avec une grande intensité. De la figure de ce saint émane une impression de rare plénitude, démontrée dans la sérénité de sa recherche intellectuelle, mais également dans la richesse de ses sentiments, dans la «douceur» de ses enseignements qui ont eu une grande influence sur la conscience Chrétienne.
De la parole «humanité», il a incarné les diverses acceptions que, aujourd’hui comme hier, ce terme peut prendre: culture et courtoisie, liberté et tendresse, noblesse et solidarité. Il avait dans son aspect quelque chose de la majesté du paysage dans lequel il a vécu, conservant également sa simplicité et son naturel. Les antiques paroles et les images avec lesquelles il s’exprimait résonnent de manière inattendue, également à l’oreille de l’homme d’aujourd’hui, comme une langue natale et familière.
François de Sales adresse à Philotée, le destinataire imaginaire de son Introduction à la vie dévote (1607) une invitation qui, à l’époque, dut sembler révolutionnaire.
Il s’agit de l’invitation à appartenir complètement à Dieu, en vivant en plénitude la présence dans le monde et les devoirs de son propre état. «Mon intention est d'instruire ceux qui vivent en villes, en ménages, en la cour [...]» (Préface de l’Introduction à la vie dévote).
Le document par lequel le Pape Pie IX, plus de deux siècles après, le proclamera Docteur de l’Eglise insistera sur cet élargissement de l’appel à la perfection, à la sainteté.
Il y est écrit: «[la véritable piété] a pénétré jusqu’au trône des rois, dans la tente des chefs des armées, dans le prétoire des juges, dans les bureaux, dans les boutiques et même dans les cabanes de pasteurs [...]» (Bref Dives in misericordia, 16 novembre 1877).
C’est ainsi que naissait cet appel aux laïcs, ce soin pour la consécration des choses temporelles et pour la sanctification du quotidien sur lesquels insisteront le Concile Vatican ii et la spiritualité de notre temps.
L’idéal d’une humanité réconciliée se manifestait, dans l’harmonie entre action dans le monde et prière, entre condition séculière et recherche de perfection, avec l’aide de la grâce de Dieu qui imprègne l’homme et, sans le détruire, le purifie, en l’élevant aux hauteurs divines.
Saint François de Sales offre une leçon plus complexe à Théotime, le chrétien adulte, spirituellement mûr, auquel il adresse quelques années plus tard son Traité de l’amour de Dieu (1616).
Cette leçon suppose, au début, une vision précise de l’être humain, une anthropologie: la «raison» de l’homme, ou plutôt l’«âme raisonnable», y est vue comme une architecture harmonieuse, un temple, articulé en plusieurs espaces, autour d’un centre, qu’il appelle, avec les grands mystiques, «cime», «pointe» de l’esprit, ou «fond» de l’âme.
C’est le point où la raison, une fois parcourus tous ses degrés, «ferme les yeux» et la connaissance ne fait plus qu’un avec l’amour (cf. livre I, chap. XII).
Que l’amour, dans sa dimension théologale, Divine, soit la raison d’être de toutes les choses, selon une échelle ascendante qui ne semble pas connaître de fractures et d’abîmes. Saint François de Sales l’a résumé dans une phrase célèbre:
«L’homme est la perfection de l’univers; l’esprit est la perfection de l’homme; l’Amour, celle de l’esprit; et la Charité, celle de l’Amour» (ibid., livre X, chap. I).
Dans une saison d'intense floraison mystique, le Traité de l'amour de Dieu est une véritable somme, en même temps qu'une fascinante œuvre littéraire.
Sa description de l'itinéraire vers Dieu part de la reconnaissance de l'«inclination naturelle» (ibid., livre I, chap. XVI), inscrite dans le cœur de l'homme bien qu'il soit pécheur, à aimer Dieu par dessus toute chose.
Selon le modèle de la Sainte Ecriture, saint François de Sales parle de l'union entre Dieu et l'homme en développant toute une série d'images de relation interpersonnelle.
Son Dieu est père et seigneur, époux et ami, il a des caractéristiques maternelles et d’une nourrice, il est le soleil dont même la nuit est une mystérieuse révélation.
Un tel Dieu attire l'homme à lui avec les liens de l'Amour, c'est-à-dire de la vraie liberté: «Car l’Amour n’a point de forçats ni d’esclaves, [mais] réduit toutes choses à son obéissance avec une force si délicieuse, que comme rien n’est si fort que l’Amour, aussi rien n’est si aimable que sa force» (ibid., livre I, chap. VI).
Nous trouvons dans le traité de notre saint une méditation profonde sur la volonté humaine et la description de son flux, son passage, sa mort, pour vivre (cf. ibid., livre IX, chap. XIII) dans l’abandon total non seulement à la volonté de Dieu, mais à ce qui Lui plaît, à son «bon plaisir» (cf. ibid., livre IX, chap. I).
Au sommet de l'union avec Dieu, outre les ravissements de l'extase contemplative, se place ce reflux de Charité concrète, qui se fait attentive à tous les besoins des autres et qu'il appelle «l’extase de l’œuvre et de la vie» (ibid., livre VII, chap. VI).
On perçoit bien, en lisant le livre sur l'Amour de Dieu et plus encore les si nombreuses lettres de direction et d'amitié spirituelle, quel connaisseur du cœur humain a été saint François de Sales.
A sainte Jeanne de Chantal, à qui il écrit: «[…] car voici la règle générale de notre obéissance écrite en grosses lettres: il faut tout faire par amour, et rien par force; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. Je vous laisse l'esprit de liberté, non pas celui qui forclos [exclut] l'obéissance, car c'est la liberté de la chair; mais celui qui forclos la contrainte et le scrupule, ou empressement» (Lettre du 14 octobre 1604).
Ce n'est pas par hasard qu'à l'origine de nombreux parcours de la pédagogie et de la spiritualité de notre époque nous retrouvons la trace de ce maître, sans lequel n'auraient pas existé saint Jean Bosco ni l'héroïque «petite voie» de sainte Thérèse de Lisieux.
Chers frères et sœurs, à une époque comme la nôtre qui recherche la liberté, parfois par la violence et l'inquiétude, ne doit pas échapper l'actualité de ce grand maître de spiritualité et de Paix, qui remet à ses disciples l'«esprit de liberté», la vraie, au sommet d'un enseignement fascinant et complet sur la réalité de l'Amour.
Saint François de Sales est un témoin exemplaire de l'humanisme chrétien avec son style familier, avec des paraboles qui volent parfois sur les ailes de la poésie, il rappelle que l'homme porte inscrite en lui la nostalgie de Dieu et que ce n'est qu'en Lui que se trouve la vraie Joie et sa réalisation la plus totale.
Je salue cordialement les pèlerins de langue française! À l’école de saint François de Sales, puissiez-vous apprendre que la vraie liberté inclut l’obéissance et culmine dans la réalité de l’Amour.
N’ayez pas peur d’aimer Dieu par-dessus tout! Vous trouverez en Lui seul la vraie Joie et la pleine réalisation de votre vie! Avec ma Bénédiction!
ieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune selon son genre : ainsi commande-t-il aux Chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Eglise, qu'ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vacation.
La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ?
Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vacation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser, les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, ainsi au contraire elle les orne et embellit.
Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.
C'est une erreur ainsi une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés.
Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vacations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent des états séculiers. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier.
Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ?
Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vacation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser, les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, ainsi au contraire elle les orne et embellit.
Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.
C'est une erreur ainsi une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés.
Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vacations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent des états séculiers. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
Quand sera-ce que nous serons tous détrempés en douceur et charité envers notre prochain ? Quand verrons-nous les âmes de nos prochains dans la sacrée poitrine du Sauveur ?
Hélas! Qui regarde le prochain hors de là, il court fortune de ne l’aimer ni purement, ni constamment, ni également; mais là, mais en ce lieu-là qui ne l’aimerait? Qui ne supporterait ses imperfections ?
Qui le trouverait de mauvaise grâce ? Qui le trouverait ennuyeux ? Or, il y est ce prochain, ma très chère fille, il est dans le sein et la poitrine du Divin Sauveur; il y est comme très aimé et tant aimable, que l’Amant meurt d’Amour pour lui. Amant duquel l’Amour est en sa mort et la mort en son Amour.”
Hélas! Qui regarde le prochain hors de là, il court fortune de ne l’aimer ni purement, ni constamment, ni également; mais là, mais en ce lieu-là qui ne l’aimerait? Qui ne supporterait ses imperfections ?
Qui le trouverait de mauvaise grâce ? Qui le trouverait ennuyeux ? Or, il y est ce prochain, ma très chère fille, il est dans le sein et la poitrine du Divin Sauveur; il y est comme très aimé et tant aimable, que l’Amant meurt d’Amour pour lui. Amant duquel l’Amour est en sa mort et la mort en son Amour.”
Questions de vocabulaire
La complaisance
“L’Amour n’est autre chose que le mouvement du cœur qui se fait envers le bien, par le moyen de la complaisance que l’on a en lui, de sorte que la complaisance est le grand motif de l’amour. [6] La volonté apercevant et sentant le bien, par l’entremise de l’entendement qui le lui représente, ressent à même temps une soudaine délectation et complaisance en ce (sic) rencontre qui l’émeut et incline doucement, mais puissamment vers cet objet aimable, afin de s’unir à lui....”
Cette complaisance qui “est le premier ébranlement ou la première émotion que le bien fait en la volonté... Le bien empoigne, saisit et lie par la complaisance; mais par l’amour il l’attire, conduit et amène à soi; par la complaisance il le fait sortir, mais par l’amour, il lui fait faire le chemin et le voyage. La complaisance, c’est le réveil du cœur, mais l’amour en est l’action; la complaisance le fait lever, mais l’amour le fait marcher...”
La dilection
Saint François de Sales n’est pas toujours satisfait du mot “amour” qui, en français, est trop galvaudé. Aussi, est-il tenté, comme l’avait fait avant lui le Concile de Trente, d’utiliser le mot dilection.
“Le céleste commandement d’aimer est exprimé par le mot de “dilection”, plutôt que par celui d’aimer. Car bien que la dilection soit un amour, cependant elle n’est pas un simple amour, mais un amour accompagné de “choix” et “d’élection”, ainsi que la même parole le porte” (celle de 1 Cor 15,41) “Ce commandement nous enjoint un amour élu entre mille, comme le Bien-aimé de cet amour est “exquis entre mille”. (Cant 5, 10) “C’est ce que Dieu requiert de nous, qu’entre tous nos amours, le sien soit le plus cordial, dominant sur tout notre cœur; le plus affectionné, occupant toute notre âme; le plus général, employant toutes nos puissances; le plus relevé, remplissant tout notre esprit; et le plus ferme, exerçant toute notre force et vigueur.
Et parce que nous choisissons et élisons Dieu pour le souverain objet de notre esprit, c’est un amour de souveraine élection ou une élection de souverain amour... L’Amour de Dieu est l’Amour sans égal, parce que la bonté de Dieu est la bonté non pareille... C’est l’Amour d’excellence ou l’excellence de l’Amour qui est commandé à tous les mortels en général et à chacun d’eux en particulier...”
La dilection est liée à la beauté de Dieu : “Le beau est appelé beau parce que sa connaissance délecte. Il faut, outre l’union et la distinction, l’intégrité, l’ordre et la convenance de ses parties, qu’il ait beaucoup de splendeur et clarté afin qu’il soit connaissable et visible... “
L’union à Dieu, inhésion ou adhésion
L’union de l’âme avec Dieu est appelée “inhésion ou adhésion, parce que par elle l’âme demeure prise, attachée et collée à la divine Majesté.”
Ou encore, parlant du ravissement : “l’union parvenue à la perfection n’est point différente du ravissement, suspension ou pendement d’esprit.”
La conformité
Par ailleurs, la conformité de notre cœur avec Celui de Dieu se fait “lorsque, par la sainte “bienveillance” nous jetons toutes nos affections entre les mains de la divine volonté afin qu’elles soient par elle, pliées et maniées à son gré, moulées et formées selon son bon plaisir. Et en ce point consiste la très profonde “obéissance d’amour”.
La compassion
Au sujet de la compassion, Saint François de Sales nous dit : “La compassion, condoléance, commisération ou miséricorde, n’est autre chose qu’une affection qui nous fait participer à la passion et douleur de celui que nous aimons, tirant la misère qu’il souffre dans notre cœur: d’où elle est appelée miséricorde, comme qui dirait une misère de cœur.”
La complaisance
“L’Amour n’est autre chose que le mouvement du cœur qui se fait envers le bien, par le moyen de la complaisance que l’on a en lui, de sorte que la complaisance est le grand motif de l’amour. [6] La volonté apercevant et sentant le bien, par l’entremise de l’entendement qui le lui représente, ressent à même temps une soudaine délectation et complaisance en ce (sic) rencontre qui l’émeut et incline doucement, mais puissamment vers cet objet aimable, afin de s’unir à lui....”
Cette complaisance qui “est le premier ébranlement ou la première émotion que le bien fait en la volonté... Le bien empoigne, saisit et lie par la complaisance; mais par l’amour il l’attire, conduit et amène à soi; par la complaisance il le fait sortir, mais par l’amour, il lui fait faire le chemin et le voyage. La complaisance, c’est le réveil du cœur, mais l’amour en est l’action; la complaisance le fait lever, mais l’amour le fait marcher...”
La dilection
Saint François de Sales n’est pas toujours satisfait du mot “amour” qui, en français, est trop galvaudé. Aussi, est-il tenté, comme l’avait fait avant lui le Concile de Trente, d’utiliser le mot dilection.
“Le céleste commandement d’aimer est exprimé par le mot de “dilection”, plutôt que par celui d’aimer. Car bien que la dilection soit un amour, cependant elle n’est pas un simple amour, mais un amour accompagné de “choix” et “d’élection”, ainsi que la même parole le porte” (celle de 1 Cor 15,41) “Ce commandement nous enjoint un amour élu entre mille, comme le Bien-aimé de cet amour est “exquis entre mille”. (Cant 5, 10) “C’est ce que Dieu requiert de nous, qu’entre tous nos amours, le sien soit le plus cordial, dominant sur tout notre cœur; le plus affectionné, occupant toute notre âme; le plus général, employant toutes nos puissances; le plus relevé, remplissant tout notre esprit; et le plus ferme, exerçant toute notre force et vigueur.
Et parce que nous choisissons et élisons Dieu pour le souverain objet de notre esprit, c’est un amour de souveraine élection ou une élection de souverain amour... L’Amour de Dieu est l’Amour sans égal, parce que la bonté de Dieu est la bonté non pareille... C’est l’Amour d’excellence ou l’excellence de l’Amour qui est commandé à tous les mortels en général et à chacun d’eux en particulier...”
La dilection est liée à la beauté de Dieu : “Le beau est appelé beau parce que sa connaissance délecte. Il faut, outre l’union et la distinction, l’intégrité, l’ordre et la convenance de ses parties, qu’il ait beaucoup de splendeur et clarté afin qu’il soit connaissable et visible... “
L’union à Dieu, inhésion ou adhésion
L’union de l’âme avec Dieu est appelée “inhésion ou adhésion, parce que par elle l’âme demeure prise, attachée et collée à la divine Majesté.”
Ou encore, parlant du ravissement : “l’union parvenue à la perfection n’est point différente du ravissement, suspension ou pendement d’esprit.”
La conformité
Par ailleurs, la conformité de notre cœur avec Celui de Dieu se fait “lorsque, par la sainte “bienveillance” nous jetons toutes nos affections entre les mains de la divine volonté afin qu’elles soient par elle, pliées et maniées à son gré, moulées et formées selon son bon plaisir. Et en ce point consiste la très profonde “obéissance d’amour”.
La compassion
Au sujet de la compassion, Saint François de Sales nous dit : “La compassion, condoléance, commisération ou miséricorde, n’est autre chose qu’une affection qui nous fait participer à la passion et douleur de celui que nous aimons, tirant la misère qu’il souffre dans notre cœur: d’où elle est appelée miséricorde, comme qui dirait une misère de cœur.”
Litanies de Saint-François de Sales
Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
O Christ, ayez pitié de nous O Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus, écoutez-nous Jésus, écoutez-nous
Jésus, exaucez-nous Jésus, exaucez-nous
Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, sainte Vierge des Vierges, Mère du Sauveur, priez pour nous
Saint François de Sales, très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes, priez pour nous
Saint François de Sales, fidèle disciple et imitateur de Jésus-Christ, priez pour nous
Saint François de Sales, enfant bien-aimé de Marie, priez pour nous
Saint François de Sales, qui avez miraculeusement recouvré la paix et l'espérance par l'intercession de la Mère de Dieu, priez pour nous
Saint François de Sales, guide et modèle de la vraie piété, priez pour nous
Saint François de Sales, parfait exemple de prudence et de charité, dans la conduite des âmes, priez pour nous
... qui avez eu la science pour enseigner les hommes, et l'onction pour les toucher, priez pour nous
... qui avez su joindre la force pour corriger les vices et la douceur pour gagner les cœurs, priez pour nous
... pasteur charitable qui avez exposé votre vie pour le salut de vos ouailles, priez pour nous
... qui étiez le soutien de la veuve et le père de l'orphelin, priez pour nous
... qui étiez le protecteur des pauvres et des opprimés, priez pour nous
... dont l'extérieur bon et affable, grave et modeste, rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes, priez pour nous
... tout embrasé d'amour pour la croix du Sauveur, priez pour nous
... vrai miroir de douceur et d'humilité, priez pour nous
... qui, par votre zèle et votre douceur, avez gagné à l'Eglise plus de soixante-dix mille hérétiques, priez pour nous
... dont la patience et la sérénité n'ont jamais été altérées par les injures, les calomnies et les contradictions, priez pour nous
... qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu, et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour, priez pour nous
... qui avez pour principe de ne rien demander et de ne rien refuser priez pour nous
... qui vous reposiez dans le sein de la divine Providence, comme un enfant dans les bras de sa mère, priez pour nous
... qui aviez pris pour devise ou mourir ou aimer, parce que la vie sans amour de Dieu vous semblait pire que la mort, priez pour nous
... dont la vie, au milieu des plus grand travaux, était une oraison continuelle, priez pour nous
... imitateur de la pureté des anges, priez pour nous
... le plus dévot et le plus aimable des saints, priez pour nous
... fondateur d'une congrégation des vierges destinée à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ, priez pour nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur!
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur!
Jésus, écoutez-nous Jésus, exaucez-nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ, exaucez-nous
Priez pour nous, saint François de Sales ;
- Afin que nous travaillions comme vous à imiter Jésus doux et humble de cœur.
Prions. Mon Dieu, qui , pour l'édification et le salut des âmes, nous avez présenté dans saint François de Sales le modèle le plus parfait de la douceur et de la piété, mettez dans nos âmes toute l'onction de sa religieuse amabilité, toute l'ardeur de sa charité et toute la profondeur de son humilité, afin que nous puissions partager un jour sa gloire dans le Ciel, et vous aimer avec lui dans tous les siècles. - Amen.
Prière de Saint François de Sales composée pour une future mère.
Dieu éternel, Père d'infinie bonté, qui avez ordonné le mariage pour accroître la race humaine et repeupler la Cité céleste et qui avez dévolu à la femme le rôle principal en cette tâche, c'est votre volonté que la fécondité apporte la preuve de votre bénédiction.
Jetez maintenant un regard sur moi, prosternée dans l'adoration devant la face de votre Majesté, afin de vous remercier pour la conception de l'enfant, don que avez fait à mon corps. Mais, Seigneur, puisque Vous avez agi ainsi dans votre bonté, étendez les bras de votre Providence et menez à la perfection l'œuvre que Vous avez commencée. Communiquez à ma gestation quelque chose de Votre divine excellence, et par votre assistance indéfectible, aidez-moi à porter cet enfant, fruit de votre pouvoir créateur, jusqu'à l'heure de l'enfantement. Dieu de ma vie, venez à mon aide, soutenez de votre main sacrée ma faiblesse et recevez ce fruit de mes entrailles ; préservez le nouveau-né qui vous appartient, jusqu'à ce que le sacrement du baptême le dépose dans le sein de votre épouse, l'Eglise, faites-le vôtre également par la Rédemption.
Sauveur de mon âme, vous qui sur la terre montrâtes tant de tendresse à l'égard des petits enfants assemblés autour de vous, recevez-en encore un autre, je vous prie, et adoptez-le parmi vos fils. Lorsqu'il vous appartiendra et pourra vous appeler Père, alors Votre nom sera sanctifié en lui et votre règne arrivera. C'est pourquoi, ô Rédempteur du monde, je voue, dédie et consacre mon enfant, de tout mon cœur, à Votre loi, à l'amour de Votre service et au service de Votre amour. Etant donné que Votre juste colère a assujetti la mère de la race humaine ainsi que sa postérité pécheresse à beaucoup de souffrances et de peines dans l'enfantement, j'accepte de vos mains, Seigneur, toutes les douleurs qui seront les miennes à cette heure. Je vous fais pourtant une prière : Au nom de la Sainte joie avec laquelle votre innocente Mère a enfanté, soyez miséricordieux à l'heure de ma délivrance envers la pauvre pécheresse que je suis et bénissez-moi, ainsi que l'enfant que Vous m'avez donné, de la bénédiction de votre amour éternel. Avec une complète confiance en votre bonté, je demande ce don en toute humilité.
Et vous, très sainte Vierge-Mère, incomparable souveraine, gloire sans pareille de toutes les femmes, ouvrez largement vos bras protecteurs et recevez dans le sein maternel de votre infinie délicatesse mes désirs et mes supplications, de sorte que votre Fils, dans Sa miséricorde, puisse daigner accueillir ma prière. O vous, la plus aimable de toutes les créatures, au nom de l'amour virginal dont Vous avez chéri saint Joseph, votre très cher époux, au nom des mérites infinis de la naissance de votre Fils, des entrailles sacrées qui L'ont porté, des mamelles qui L'ont allaité, je vous supplie d'obtenir pour moi ce que je demande.
Saints anges de Dieu, désignés pour me garder, moi et l'enfant que je porte, défendez-nous, gouvernez-nous, afin que, sous votre protection, nous puissions un jour atteindre à la gloire qui fait vos délices et en votre compagnie, louer et bénir le Seigneur et Maître de nous tous, qui vit et règne éternellement.
O Christ, ayez pitié de nous O Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
Jésus, écoutez-nous Jésus, écoutez-nous
Jésus, exaucez-nous Jésus, exaucez-nous
Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Marie, sainte Vierge des Vierges, Mère du Sauveur, priez pour nous
Saint François de Sales, très digne pontife, chéri de Dieu et des hommes, priez pour nous
Saint François de Sales, fidèle disciple et imitateur de Jésus-Christ, priez pour nous
Saint François de Sales, enfant bien-aimé de Marie, priez pour nous
Saint François de Sales, qui avez miraculeusement recouvré la paix et l'espérance par l'intercession de la Mère de Dieu, priez pour nous
Saint François de Sales, guide et modèle de la vraie piété, priez pour nous
Saint François de Sales, parfait exemple de prudence et de charité, dans la conduite des âmes, priez pour nous
... qui avez eu la science pour enseigner les hommes, et l'onction pour les toucher, priez pour nous
... qui avez su joindre la force pour corriger les vices et la douceur pour gagner les cœurs, priez pour nous
... pasteur charitable qui avez exposé votre vie pour le salut de vos ouailles, priez pour nous
... qui étiez le soutien de la veuve et le père de l'orphelin, priez pour nous
... qui étiez le protecteur des pauvres et des opprimés, priez pour nous
... dont l'extérieur bon et affable, grave et modeste, rappelait Jésus-Christ conversant parmi les hommes, priez pour nous
... tout embrasé d'amour pour la croix du Sauveur, priez pour nous
... vrai miroir de douceur et d'humilité, priez pour nous
... qui, par votre zèle et votre douceur, avez gagné à l'Eglise plus de soixante-dix mille hérétiques, priez pour nous
... dont la patience et la sérénité n'ont jamais été altérées par les injures, les calomnies et les contradictions, priez pour nous
... qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu, et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour, priez pour nous
... qui avez pour principe de ne rien demander et de ne rien refuser priez pour nous
... qui vous reposiez dans le sein de la divine Providence, comme un enfant dans les bras de sa mère, priez pour nous
... qui aviez pris pour devise ou mourir ou aimer, parce que la vie sans amour de Dieu vous semblait pire que la mort, priez pour nous
... dont la vie, au milieu des plus grand travaux, était une oraison continuelle, priez pour nous
... imitateur de la pureté des anges, priez pour nous
... le plus dévot et le plus aimable des saints, priez pour nous
... fondateur d'une congrégation des vierges destinée à répandre en tous lieux la bonne odeur de Jésus-Christ, priez pour nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur!
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur!
Jésus, écoutez-nous Jésus, exaucez-nous
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
pardonnez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-nous, Seigneur
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
Jésus-Christ, écoutez-nous
Jésus-Christ, exaucez-nous
Priez pour nous, saint François de Sales ;
- Afin que nous travaillions comme vous à imiter Jésus doux et humble de cœur.
Prions. Mon Dieu, qui , pour l'édification et le salut des âmes, nous avez présenté dans saint François de Sales le modèle le plus parfait de la douceur et de la piété, mettez dans nos âmes toute l'onction de sa religieuse amabilité, toute l'ardeur de sa charité et toute la profondeur de son humilité, afin que nous puissions partager un jour sa gloire dans le Ciel, et vous aimer avec lui dans tous les siècles. - Amen.
Prière de Saint François de Sales composée pour une future mère.
Dieu éternel, Père d'infinie bonté, qui avez ordonné le mariage pour accroître la race humaine et repeupler la Cité céleste et qui avez dévolu à la femme le rôle principal en cette tâche, c'est votre volonté que la fécondité apporte la preuve de votre bénédiction.
Jetez maintenant un regard sur moi, prosternée dans l'adoration devant la face de votre Majesté, afin de vous remercier pour la conception de l'enfant, don que avez fait à mon corps. Mais, Seigneur, puisque Vous avez agi ainsi dans votre bonté, étendez les bras de votre Providence et menez à la perfection l'œuvre que Vous avez commencée. Communiquez à ma gestation quelque chose de Votre divine excellence, et par votre assistance indéfectible, aidez-moi à porter cet enfant, fruit de votre pouvoir créateur, jusqu'à l'heure de l'enfantement. Dieu de ma vie, venez à mon aide, soutenez de votre main sacrée ma faiblesse et recevez ce fruit de mes entrailles ; préservez le nouveau-né qui vous appartient, jusqu'à ce que le sacrement du baptême le dépose dans le sein de votre épouse, l'Eglise, faites-le vôtre également par la Rédemption.
Sauveur de mon âme, vous qui sur la terre montrâtes tant de tendresse à l'égard des petits enfants assemblés autour de vous, recevez-en encore un autre, je vous prie, et adoptez-le parmi vos fils. Lorsqu'il vous appartiendra et pourra vous appeler Père, alors Votre nom sera sanctifié en lui et votre règne arrivera. C'est pourquoi, ô Rédempteur du monde, je voue, dédie et consacre mon enfant, de tout mon cœur, à Votre loi, à l'amour de Votre service et au service de Votre amour. Etant donné que Votre juste colère a assujetti la mère de la race humaine ainsi que sa postérité pécheresse à beaucoup de souffrances et de peines dans l'enfantement, j'accepte de vos mains, Seigneur, toutes les douleurs qui seront les miennes à cette heure. Je vous fais pourtant une prière : Au nom de la Sainte joie avec laquelle votre innocente Mère a enfanté, soyez miséricordieux à l'heure de ma délivrance envers la pauvre pécheresse que je suis et bénissez-moi, ainsi que l'enfant que Vous m'avez donné, de la bénédiction de votre amour éternel. Avec une complète confiance en votre bonté, je demande ce don en toute humilité.
Et vous, très sainte Vierge-Mère, incomparable souveraine, gloire sans pareille de toutes les femmes, ouvrez largement vos bras protecteurs et recevez dans le sein maternel de votre infinie délicatesse mes désirs et mes supplications, de sorte que votre Fils, dans Sa miséricorde, puisse daigner accueillir ma prière. O vous, la plus aimable de toutes les créatures, au nom de l'amour virginal dont Vous avez chéri saint Joseph, votre très cher époux, au nom des mérites infinis de la naissance de votre Fils, des entrailles sacrées qui L'ont porté, des mamelles qui L'ont allaité, je vous supplie d'obtenir pour moi ce que je demande.
Saints anges de Dieu, désignés pour me garder, moi et l'enfant que je porte, défendez-nous, gouvernez-nous, afin que, sous votre protection, nous puissions un jour atteindre à la gloire qui fait vos délices et en votre compagnie, louer et bénir le Seigneur et Maître de nous tous, qui vit et règne éternellement.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 25 Janvier 2017 : Fête de la Conversion de Saint Paul.
Statue de Saint-Paul à Bab Kissan, Damas, Syrie
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/500/Conversion-de-Saint-Paul.html
Conversion de Saint Paul
Six ans après l'Ascension, l'Église reçoit du Christ une grâce particulière qui sera déterminante pour l'avenir.
Sur le chemin de Damas, le pharisien Saul de Tarse, qui avait obtenu des lettres de mission pour persécuter les sectateurs du charpentier de Nazareth, est jeté à bas de son cheval par un éblouissement de lumière.
Toute la doctrine de Saint Paul découlera de l'extraordinaire dialogue qui s'en suivit. L'Église et Le Christ ne font qu'un et c'est ce Corps Mystique qui sera l'une des bases de l'ecclésiologie de saint Paul.
C'est la résurrection qui s'affirme à lui comme une réalité incontournable. C'est un vivant qui lui parle et l'humanité du Christ s'établit dans la Gloire de la Divinité.
L'Évangile s'impose avec une telle intensité qu'il en est aveuglé et terrassé jusqu'au moment où la lumière Baptismale lui révèlera le mystère.
Cité du Vatican, le 25 janvier 2009 - Le Saint-Père a consacré l'angélus dominical à la conversion de Paul célébrée aujourd'hui, et à la semaine de Prière pour l'unité des Chrétiens qui se termine aussi.
Commentant le récit de Marc, où Le Christ invite à la conversion et à croire en l'Évangile, il a expliqué aux fidèles réunis Place Saint Pierre que, dans le cas de Paul, "certains préfèrent ne pas utiliser le terme conversion.
Ils soutiennent qu'il était déjà croyant, et même un juif fervent. Parce qu'il n'est pas passé de l'absence de Foi à la Foi, des idoles à Dieu, et qu'il n'a pas dû abandonner la Foi juive pour adhérer au Christ.
En réalité, l'expérience de l'Apôtre peut servir de modèle pour chaque véritable conversion Chrétienne".
"Saul -a-t-il poursuivi- s'est converti parce que, grâce à la Lumière Divine, il a cru en l'Évangile.
C'est en cela que consiste sa conversion et la nôtre: croire en Jésus mort et ressuscité et s'ouvrir à l'éclairage de sa Grâce Divine.
A ce moment, Saul a compris que son Salut ne dépendait pas des bonnes œuvres accomplies selon la loi, mais du fait que Jésus était mort pour lui aussi, le persécuteur, et qu'il était et est ressuscité.
Cette vérité qui, grâce au Baptême, éclaire l'existence de chaque Chrétien, rejaillit complètement sur notre façon de vivre".
Se confier à la puissance du Pardon du Christ signifie "pouvoir sortir des sables mouvants de l'orgueil et du péché, du mensonge et de la tristesse, de l'égoïsme et de toute sécurité illusoire, pour connaître et vivre la richesse de son Amour".
"Cette invitation à la conversion, avalisée par le témoignage de Saint Paul, résonne aujourd'hui en conclusion de la semaine de Prière pour l'unité des Chrétiens, particulièrement importante aussi au plan œcuménique.
L'apôtre nous indique l'attitude spirituelle adéquate pour progresser dans la voie de la communion.
"Je n'en ai sûrement pas encore fait la moitié, écrit-il aux Philippiens; je ne suis pas arrivé à la perfection, mais je m'efforce de courir pour l'atteindre parce que moi aussi j'ai été atteint par Jésus-Christ.
Certes, nous, Chrétiens, nous n'avons pas encore atteint l'objectif de la pleine unité, mais en nous laissant continuellement convertir par Le Seigneur Jésus, nous y arriverons sûrement".
Fête de la Conversion de Saint Paul, Apôtre. Quand il faisait route vers Damas, animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur, Jésus en personne se révéla à lui dans sa Gloire et le choisit pour que, rempli de L’Esprit Saint, il annonce parmi les nations l’Évangile du Salut, en souffrant beaucoup pour le Nom du Christ.
Martyrologe romain.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/500/Conversion-de-Saint-Paul.html
Conversion de Saint Paul
Six ans après l'Ascension, l'Église reçoit du Christ une grâce particulière qui sera déterminante pour l'avenir.
Sur le chemin de Damas, le pharisien Saul de Tarse, qui avait obtenu des lettres de mission pour persécuter les sectateurs du charpentier de Nazareth, est jeté à bas de son cheval par un éblouissement de lumière.
Toute la doctrine de Saint Paul découlera de l'extraordinaire dialogue qui s'en suivit. L'Église et Le Christ ne font qu'un et c'est ce Corps Mystique qui sera l'une des bases de l'ecclésiologie de saint Paul.
C'est la résurrection qui s'affirme à lui comme une réalité incontournable. C'est un vivant qui lui parle et l'humanité du Christ s'établit dans la Gloire de la Divinité.
L'Évangile s'impose avec une telle intensité qu'il en est aveuglé et terrassé jusqu'au moment où la lumière Baptismale lui révèlera le mystère.
Cité du Vatican, le 25 janvier 2009 - Le Saint-Père a consacré l'angélus dominical à la conversion de Paul célébrée aujourd'hui, et à la semaine de Prière pour l'unité des Chrétiens qui se termine aussi.
Commentant le récit de Marc, où Le Christ invite à la conversion et à croire en l'Évangile, il a expliqué aux fidèles réunis Place Saint Pierre que, dans le cas de Paul, "certains préfèrent ne pas utiliser le terme conversion.
Ils soutiennent qu'il était déjà croyant, et même un juif fervent. Parce qu'il n'est pas passé de l'absence de Foi à la Foi, des idoles à Dieu, et qu'il n'a pas dû abandonner la Foi juive pour adhérer au Christ.
En réalité, l'expérience de l'Apôtre peut servir de modèle pour chaque véritable conversion Chrétienne".
"Saul -a-t-il poursuivi- s'est converti parce que, grâce à la Lumière Divine, il a cru en l'Évangile.
C'est en cela que consiste sa conversion et la nôtre: croire en Jésus mort et ressuscité et s'ouvrir à l'éclairage de sa Grâce Divine.
A ce moment, Saul a compris que son Salut ne dépendait pas des bonnes œuvres accomplies selon la loi, mais du fait que Jésus était mort pour lui aussi, le persécuteur, et qu'il était et est ressuscité.
Cette vérité qui, grâce au Baptême, éclaire l'existence de chaque Chrétien, rejaillit complètement sur notre façon de vivre".
Se confier à la puissance du Pardon du Christ signifie "pouvoir sortir des sables mouvants de l'orgueil et du péché, du mensonge et de la tristesse, de l'égoïsme et de toute sécurité illusoire, pour connaître et vivre la richesse de son Amour".
"Cette invitation à la conversion, avalisée par le témoignage de Saint Paul, résonne aujourd'hui en conclusion de la semaine de Prière pour l'unité des Chrétiens, particulièrement importante aussi au plan œcuménique.
L'apôtre nous indique l'attitude spirituelle adéquate pour progresser dans la voie de la communion.
"Je n'en ai sûrement pas encore fait la moitié, écrit-il aux Philippiens; je ne suis pas arrivé à la perfection, mais je m'efforce de courir pour l'atteindre parce que moi aussi j'ai été atteint par Jésus-Christ.
Certes, nous, Chrétiens, nous n'avons pas encore atteint l'objectif de la pleine unité, mais en nous laissant continuellement convertir par Le Seigneur Jésus, nous y arriverons sûrement".
Fête de la Conversion de Saint Paul, Apôtre. Quand il faisait route vers Damas, animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur, Jésus en personne se révéla à lui dans sa Gloire et le choisit pour que, rempli de L’Esprit Saint, il annonce parmi les nations l’Évangile du Salut, en souffrant beaucoup pour le Nom du Christ.
Martyrologe romain.
La Conversion de Saint Paul
Fête
Paul était Juif, de la tribu de Benjamin ; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains.
Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les Chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre, ont poussé les interprètes de l'Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin :
« Benjamin est un loup ravisseur. »
Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l'application de la prophétie, en disant : « Le loup ravisseur s'est changé en agneau. »
Saul (c'était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les Chrétiens, accompagné de soldats et d'émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il fut renversé à terre par une force invisible.
Une éblouissante clarté l'environna et une voix lui dit :
« Saul, pourquoi me persécutes-tu ? - Qui es-tu, Seigneur ? -- Je suis Jésus, que tu persécutes. -- Seigneur, que veux-tu que je fasse ? -- Lève-toi, entre dans la ville, et là tu apprendras ce que tu dois faire. »
Saul était devenu aveugle ; ses compagnons le conduisirent à Damas.
Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le Baptême.
Dès lors, Saul, devenu Paul, n'est pas seulement un converti, un Chrétien, c'est un apôtre, c'est l'Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l'admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.
Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante ! Nous y voyons la puissance toute Divine de la grâce à laquelle rien ne résiste ; la Sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde ; la Miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints.
Ne désespérons jamais du Salut de personne, tout est possible à la Prière et à la Grâce. Nous ne comprendrons bien qu'au Ciel quelle a été l'influence de la Prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur Salut à l'intercession des justes.
Saint Augustin a dit fort justement : « Si Étienne n'avait pas prié, nous n'aurions pas Saint Paul ! ».
Fête
Paul était Juif, de la tribu de Benjamin ; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains.
Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les Chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre, ont poussé les interprètes de l'Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin :
« Benjamin est un loup ravisseur. »
Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l'application de la prophétie, en disant : « Le loup ravisseur s'est changé en agneau. »
Saul (c'était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les Chrétiens, accompagné de soldats et d'émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il fut renversé à terre par une force invisible.
Une éblouissante clarté l'environna et une voix lui dit :
« Saul, pourquoi me persécutes-tu ? - Qui es-tu, Seigneur ? -- Je suis Jésus, que tu persécutes. -- Seigneur, que veux-tu que je fasse ? -- Lève-toi, entre dans la ville, et là tu apprendras ce que tu dois faire. »
Saul était devenu aveugle ; ses compagnons le conduisirent à Damas.
Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le Baptême.
Dès lors, Saul, devenu Paul, n'est pas seulement un converti, un Chrétien, c'est un apôtre, c'est l'Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l'admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.
Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante ! Nous y voyons la puissance toute Divine de la grâce à laquelle rien ne résiste ; la Sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde ; la Miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints.
Ne désespérons jamais du Salut de personne, tout est possible à la Prière et à la Grâce. Nous ne comprendrons bien qu'au Ciel quelle a été l'influence de la Prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur Salut à l'intercession des justes.
Saint Augustin a dit fort justement : « Si Étienne n'avait pas prié, nous n'aurions pas Saint Paul ! ».
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 3 Septembre 2008
La conversion de Paul
Chers frères et sœurs,
La catéchèse d'aujourd'hui sera consacrée à l'expérience que saint Paul fit sur le chemin de Damas et donc sur ce que l'on appelle communément sa conversion.
C'est précisément sur le chemin de Damas, au début des années 30 du 1er siècle, et après une période où il avait persécuté l'Église, qu'eut lieu le moment décisif de la vie de Paul.
On a beaucoup écrit à son propos et naturellement de différents points de vue.
Il est certain qu'un tournant eut lieu là, et même un renversement de perspective. Alors, de manière inattendue, il commença à considérer "perte" et "balayures" tout ce qui auparavant constituait pour lui l'idéal le plus élevé, presque la raison d'être de son existence (cf. Ph 3, 7-).
Que s'était-il passé?
Nous avons à ce propos deux types de sources. Le premier type, le plus connu, est constitué par des récits dus à la plume de Luc, qui à trois reprises raconte l'événement dans les Actes des Apôtres (cf. 9, 1-19; 22, 3-21; 26, 4-23).
Le lecteur moyen est peut-être tenté de trop s'arrêter sur certains détails, comme la lumière du ciel, la chute à terre, la voix qui appelle, la nouvelle condition de cécité, la guérison comme si des écailles lui étaient tombées des yeux et le jeûne.
Mais tous ces détails se réfèrent au centre de l'événement: Le Christ ressuscité apparaît comme une lumière splendide et parle à Saul, il transforme sa pensée et sa vie elle-même.
La splendeur du Ressuscité le rend aveugle: il apparaît ainsi extérieurement ce qui était sa réalité intérieure, sa cécité à l'égard de la vérité, de la Lumière qu'est Le Christ.
Et ensuite son "oui" définitif au Christ dans le Baptême ouvre à nouveau ses yeux, le fait réellement voir.
Dans l'Église antique le Baptême était également appelé "illumination", car ce Sacrement donne la Lumière, fait voir réellement.
Ce qui est ainsi indiqué théologiquement, se réalise également physiquement chez Paul: guéri de sa cécité intérieure, il voit bien.
Saint Paul a donc été transformé, non par une pensée, mais par un événement, par la présence irrésistible du Ressuscité, de laquelle il ne pourra jamais douter par la suite tant l'évidence de l'événement, de cette rencontre, avait été forte.
Elle changea fondamentalement la vie de Paul; en ce sens on peut et on doit parler d'une conversion.
Cette rencontre est le centre du récit de saint Luc, qui a sans doute utilisé un récit qui est probablement né dans la communauté de Damas.
La couleur locale donnée par la présence d'Ananie et par les noms des rues, ainsi que du propriétaire de la maison dans laquelle Paul séjourna (cf. Ac 9, 11) le laisse penser.
Le deuxième type de sources sur la conversion est constitué par les Lettres de saint Paul lui-même.
Il n'a jamais parlé en détail de cet événement, je pense que c'est parce qu'il pouvait supposer que tous connaissaient l'essentiel de cette histoire, que tous savaient que de persécuteur il avait été transformé en apôtre fervent du Christ.
Et cela avait eu lieu non à la suite d'une réflexion personnelle, mais d'un événement fort, d'une rencontre avec le Ressuscité.
Bien que ne mentionnant pas de détails, il mentionne plusieurs fois ce fait très important, c'est-à-dire que lui aussi est témoin de la résurrection de Jésus, de laquelle il a reçu directement de Jésus Lui-même la révélation, avec la mission d'apôtre.
Le texte le plus clair sur cepoint se trouve dans son récit sur ce qui constitue le centre de l'histoire du Salut: la mort et la résurrection de Jésus et les apparitions aux témoins (cf. 1 Co 15).
Avec les paroles de la très ancienne tradition, que lui aussi a reçues de l'Église de Jérusalem, il dit que Jésus mort crucifié, enseveli, ressuscité, apparut, après la résurrection, tous d'abord à Céphas, c'est-à-dire à Pierre, puis aux Douze, puis à cinq cents frères qui vivaient encore en grande partie à cette époque, puis à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et à ce récit reçu de la tradition, il ajoute: "Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis" (1 Co 15, ).
Il fait ainsi comprendre que cela est le fondement de son apostolat et de sa nouvelle vie. Il existe également d'autres textes dans lesquels la même chose apparaît:
"Nous avons reçu par Lui [Jésus] grâce et mission d'Apôtre" (cf. Rm 1, 5); et encore: "N'ai-je pas vu Jésus Notre Seigneur?" (1 Co 9, 1), des paroles avec lesquelles il fait allusion à une chose que tous savent.
Et finalement le texte le plus diffusé peut être trouvé dans Ga 1, 15-17: "Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes.
Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient les Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie; de là, je suis revenu à Damas".
Dans cette "auto-apologie" il souligne de manière décidée qu'il est lui aussi un véritable témoin du Ressuscité, qu'il a une mission reçue directement du Ressuscité.
Nous pouvons ainsi voir que les deux sources, les Actes des Apôtres et les Lettres de saint Paul, convergent et s'accordent sur un point fondamental: le Ressuscité a parlé à Paul, il l'a appelé à l'apostolat, il a fait de lui un véritable apôtre, témoin de la résurrection, avec la charge spécifique d'annoncer l'Évangile aux païens, au monde gréco-romain.
Et dans le même temps, Paul a appris que, malgré le caractère direct de sa relation avec le Ressuscité, il doit entrer dans la communion de l'Église, il doit se faire Baptiser, il doit vivre en harmonie avec les autres apôtres.
Ce n'est que dans cette communion avec tous qu'il pourra être un véritable apôtre, ainsi qu'il l'écrit explicitement dans la première Epître aux Corinthiens:
Eux ou moi, voilà ce que nous prêchons. Et voilà ce que vous avez cru" (15, 11). Il n'y a qu'une seule annonce du Ressuscité car Le Christ est un.
Comme on peut le voir, dans tous ces passages Paul n'interprète jamais ce moment comme un fait de conversion.
Pourquoi? Il y a beaucoup d'hypothèses, mais selon moi le motif était tout à fait évident. Ce tournant dans sa vie, cette transformation de tout son être ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une maturation ou d'une évolution intellectuelle et morale, mais il vint de l'extérieur: ce ne fut pas le fruit de sa pensée, mais de la rencontre avec Jésus Christ.
En ce sens, ce ne fut pas simplement une conversion, une maturation de son "moi", mais ce fut une mort et une résurrection pour lui-même: il mourut à sa vie et naquit à une autre vie nouvelle avec Le Christ ressuscité.
D'aucune autre manière on ne peut expliquer ce renouveau de Paul. Toutes les analyses psychologiques ne peuvent pas éclairer et résoudre le problème.
Seul l'événement, la rencontre forte avec Le Christ, est la clé pour comprendre ce qui était arrivé; mort et résurrection, renouveau de la part de Celui qui s'était montré et avait parlé avec lui.
En ce sens plus profond, nous pouvons et nous devons parler de conversion. Cette rencontre est un réel renouveau qui a changé tous ses paramètres.
Maintenant il peut dire que ce qui auparavant était pour lui essentiel et fondamental, est devenu pour lui "balayures"; ce n'est plus un "gain", mais une perte, parce que désormais seul compte la vie dans Le Christ.
Nous ne devons toutefois pas penser que Paul ait été ainsi enfermé dans un événement aveugle.
Le contraire est vrai, parce que Le Christ ressuscité est la Lumière de la Vérité, la Lumière de Dieu Lui-même.
Cela a élargi son cœur, l'a ouvert à tous.
En cet instant il n'a pas perdu ce qu'il y avait de bon et de vrai dans sa vie, dans son héritage, mais il a compris de manière nouvelle la Sagesse, la Vérité, la profondeur de la loi et des prophètes, il se l'est réapproprié de manière nouvelle.
Dans le même temps, sa raison s'est ouverte à la sagesse des païens; s'étant ouvert au Christ de tout son cœur, il est devenu capable d'un large dialogue avec tous, il est devenu capable de se faire tout pour tous.
C'est ainsi qu'il pouvait réellement devenir l'apôtre des païens.
Si l'on en revient à présent à nous-mêmes, nous nous demandons: qu'est-ce que tout cela veut dire pour nous?
Cela veut dire que pour nous aussi le Christianisme n'est pas une nouvelle philosophie ou une nouvelle morale.
Nous ne sommes Chrétiens que si nous rencontrons Le Christ. Assurément, il ne se montre pas à nous de manière irrésistible, lumineuse, comme il l'a fait avec Paul pour en faire l'apôtre de toutes les nations.
Mais nous aussi nous pouvons rencontrer Le Christ, dans la lecture de l'Écriture Sainte, dans la Prière, dans la vie liturgique de l'Église.
Nous pouvons toucher le Cœur du Christ et sentir qu'il touche le nôtre. C'est seulement dans cette relation personnelle avec Le Christ, seulement dans cette rencontre avec Le Ressuscité que nous devenons réellement Chrétiens.
Et ainsi s'ouvre notre raison, s'ouvre toute la Sagesse du Christ et toute la richesse de la Vérité.
Prions donc Le Seigneur de nous éclairer, de nous offrir dans notre monde de rencontrer sa présence: et qu'ainsi il nous donne une Foi vivace, un cœur ouvert, une grande Charité pour tous, capable de renouveler le monde.
Je suis heureux de vous accueillir chers pèlerins francophones. A l’exemple de Saint Paul laissez-vous saisir par Le Christ.
C’est en lui que se trouve le sens ultime de votre vie.
Vous aussi, soyez des témoins ardents du Sauveur des hommes, parmi vos frères et vos sœurs.
Que Dieu vous Bénisse !
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 3 Septembre 2008
La conversion de Paul
Chers frères et sœurs,
La catéchèse d'aujourd'hui sera consacrée à l'expérience que saint Paul fit sur le chemin de Damas et donc sur ce que l'on appelle communément sa conversion.
C'est précisément sur le chemin de Damas, au début des années 30 du 1er siècle, et après une période où il avait persécuté l'Église, qu'eut lieu le moment décisif de la vie de Paul.
On a beaucoup écrit à son propos et naturellement de différents points de vue.
Il est certain qu'un tournant eut lieu là, et même un renversement de perspective. Alors, de manière inattendue, il commença à considérer "perte" et "balayures" tout ce qui auparavant constituait pour lui l'idéal le plus élevé, presque la raison d'être de son existence (cf. Ph 3, 7-).
Que s'était-il passé?
Nous avons à ce propos deux types de sources. Le premier type, le plus connu, est constitué par des récits dus à la plume de Luc, qui à trois reprises raconte l'événement dans les Actes des Apôtres (cf. 9, 1-19; 22, 3-21; 26, 4-23).
Le lecteur moyen est peut-être tenté de trop s'arrêter sur certains détails, comme la lumière du ciel, la chute à terre, la voix qui appelle, la nouvelle condition de cécité, la guérison comme si des écailles lui étaient tombées des yeux et le jeûne.
Mais tous ces détails se réfèrent au centre de l'événement: Le Christ ressuscité apparaît comme une lumière splendide et parle à Saul, il transforme sa pensée et sa vie elle-même.
La splendeur du Ressuscité le rend aveugle: il apparaît ainsi extérieurement ce qui était sa réalité intérieure, sa cécité à l'égard de la vérité, de la Lumière qu'est Le Christ.
Et ensuite son "oui" définitif au Christ dans le Baptême ouvre à nouveau ses yeux, le fait réellement voir.
Dans l'Église antique le Baptême était également appelé "illumination", car ce Sacrement donne la Lumière, fait voir réellement.
Ce qui est ainsi indiqué théologiquement, se réalise également physiquement chez Paul: guéri de sa cécité intérieure, il voit bien.
Saint Paul a donc été transformé, non par une pensée, mais par un événement, par la présence irrésistible du Ressuscité, de laquelle il ne pourra jamais douter par la suite tant l'évidence de l'événement, de cette rencontre, avait été forte.
Elle changea fondamentalement la vie de Paul; en ce sens on peut et on doit parler d'une conversion.
Cette rencontre est le centre du récit de saint Luc, qui a sans doute utilisé un récit qui est probablement né dans la communauté de Damas.
La couleur locale donnée par la présence d'Ananie et par les noms des rues, ainsi que du propriétaire de la maison dans laquelle Paul séjourna (cf. Ac 9, 11) le laisse penser.
Le deuxième type de sources sur la conversion est constitué par les Lettres de saint Paul lui-même.
Il n'a jamais parlé en détail de cet événement, je pense que c'est parce qu'il pouvait supposer que tous connaissaient l'essentiel de cette histoire, que tous savaient que de persécuteur il avait été transformé en apôtre fervent du Christ.
Et cela avait eu lieu non à la suite d'une réflexion personnelle, mais d'un événement fort, d'une rencontre avec le Ressuscité.
Bien que ne mentionnant pas de détails, il mentionne plusieurs fois ce fait très important, c'est-à-dire que lui aussi est témoin de la résurrection de Jésus, de laquelle il a reçu directement de Jésus Lui-même la révélation, avec la mission d'apôtre.
Le texte le plus clair sur cepoint se trouve dans son récit sur ce qui constitue le centre de l'histoire du Salut: la mort et la résurrection de Jésus et les apparitions aux témoins (cf. 1 Co 15).
Avec les paroles de la très ancienne tradition, que lui aussi a reçues de l'Église de Jérusalem, il dit que Jésus mort crucifié, enseveli, ressuscité, apparut, après la résurrection, tous d'abord à Céphas, c'est-à-dire à Pierre, puis aux Douze, puis à cinq cents frères qui vivaient encore en grande partie à cette époque, puis à Jacques, puis à tous les Apôtres.
Et à ce récit reçu de la tradition, il ajoute: "Et en tout dernier lieu, il est même apparu à l'avorton que je suis" (1 Co 15, ).
Il fait ainsi comprendre que cela est le fondement de son apostolat et de sa nouvelle vie. Il existe également d'autres textes dans lesquels la même chose apparaît:
"Nous avons reçu par Lui [Jésus] grâce et mission d'Apôtre" (cf. Rm 1, 5); et encore: "N'ai-je pas vu Jésus Notre Seigneur?" (1 Co 9, 1), des paroles avec lesquelles il fait allusion à une chose que tous savent.
Et finalement le texte le plus diffusé peut être trouvé dans Ga 1, 15-17: "Mais Dieu m'avait mis à part dès le sein de ma mère, dans sa grâce il m'avait appelé, et, un jour, il a trouvé bon de mettre en moi la révélation de son Fils, pour que moi, je l'annonce parmi les nations païennes.
Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient les Apôtres avant moi, je suis parti pour l'Arabie; de là, je suis revenu à Damas".
Dans cette "auto-apologie" il souligne de manière décidée qu'il est lui aussi un véritable témoin du Ressuscité, qu'il a une mission reçue directement du Ressuscité.
Nous pouvons ainsi voir que les deux sources, les Actes des Apôtres et les Lettres de saint Paul, convergent et s'accordent sur un point fondamental: le Ressuscité a parlé à Paul, il l'a appelé à l'apostolat, il a fait de lui un véritable apôtre, témoin de la résurrection, avec la charge spécifique d'annoncer l'Évangile aux païens, au monde gréco-romain.
Et dans le même temps, Paul a appris que, malgré le caractère direct de sa relation avec le Ressuscité, il doit entrer dans la communion de l'Église, il doit se faire Baptiser, il doit vivre en harmonie avec les autres apôtres.
Ce n'est que dans cette communion avec tous qu'il pourra être un véritable apôtre, ainsi qu'il l'écrit explicitement dans la première Epître aux Corinthiens:
Eux ou moi, voilà ce que nous prêchons. Et voilà ce que vous avez cru" (15, 11). Il n'y a qu'une seule annonce du Ressuscité car Le Christ est un.
Comme on peut le voir, dans tous ces passages Paul n'interprète jamais ce moment comme un fait de conversion.
Pourquoi? Il y a beaucoup d'hypothèses, mais selon moi le motif était tout à fait évident. Ce tournant dans sa vie, cette transformation de tout son être ne fut pas le fruit d'un processus psychologique, d'une maturation ou d'une évolution intellectuelle et morale, mais il vint de l'extérieur: ce ne fut pas le fruit de sa pensée, mais de la rencontre avec Jésus Christ.
En ce sens, ce ne fut pas simplement une conversion, une maturation de son "moi", mais ce fut une mort et une résurrection pour lui-même: il mourut à sa vie et naquit à une autre vie nouvelle avec Le Christ ressuscité.
D'aucune autre manière on ne peut expliquer ce renouveau de Paul. Toutes les analyses psychologiques ne peuvent pas éclairer et résoudre le problème.
Seul l'événement, la rencontre forte avec Le Christ, est la clé pour comprendre ce qui était arrivé; mort et résurrection, renouveau de la part de Celui qui s'était montré et avait parlé avec lui.
En ce sens plus profond, nous pouvons et nous devons parler de conversion. Cette rencontre est un réel renouveau qui a changé tous ses paramètres.
Maintenant il peut dire que ce qui auparavant était pour lui essentiel et fondamental, est devenu pour lui "balayures"; ce n'est plus un "gain", mais une perte, parce que désormais seul compte la vie dans Le Christ.
Nous ne devons toutefois pas penser que Paul ait été ainsi enfermé dans un événement aveugle.
Le contraire est vrai, parce que Le Christ ressuscité est la Lumière de la Vérité, la Lumière de Dieu Lui-même.
Cela a élargi son cœur, l'a ouvert à tous.
En cet instant il n'a pas perdu ce qu'il y avait de bon et de vrai dans sa vie, dans son héritage, mais il a compris de manière nouvelle la Sagesse, la Vérité, la profondeur de la loi et des prophètes, il se l'est réapproprié de manière nouvelle.
Dans le même temps, sa raison s'est ouverte à la sagesse des païens; s'étant ouvert au Christ de tout son cœur, il est devenu capable d'un large dialogue avec tous, il est devenu capable de se faire tout pour tous.
C'est ainsi qu'il pouvait réellement devenir l'apôtre des païens.
Si l'on en revient à présent à nous-mêmes, nous nous demandons: qu'est-ce que tout cela veut dire pour nous?
Cela veut dire que pour nous aussi le Christianisme n'est pas une nouvelle philosophie ou une nouvelle morale.
Nous ne sommes Chrétiens que si nous rencontrons Le Christ. Assurément, il ne se montre pas à nous de manière irrésistible, lumineuse, comme il l'a fait avec Paul pour en faire l'apôtre de toutes les nations.
Mais nous aussi nous pouvons rencontrer Le Christ, dans la lecture de l'Écriture Sainte, dans la Prière, dans la vie liturgique de l'Église.
Nous pouvons toucher le Cœur du Christ et sentir qu'il touche le nôtre. C'est seulement dans cette relation personnelle avec Le Christ, seulement dans cette rencontre avec Le Ressuscité que nous devenons réellement Chrétiens.
Et ainsi s'ouvre notre raison, s'ouvre toute la Sagesse du Christ et toute la richesse de la Vérité.
Prions donc Le Seigneur de nous éclairer, de nous offrir dans notre monde de rencontrer sa présence: et qu'ainsi il nous donne une Foi vivace, un cœur ouvert, une grande Charité pour tous, capable de renouveler le monde.
Je suis heureux de vous accueillir chers pèlerins francophones. A l’exemple de Saint Paul laissez-vous saisir par Le Christ.
C’est en lui que se trouve le sens ultime de votre vie.
Vous aussi, soyez des témoins ardents du Sauveur des hommes, parmi vos frères et vos sœurs.
Que Dieu vous Bénisse !
Dieu qui as instruit le monde entier par la parole de l'apôtre Saint Paul dont nous célébrons aujourd'hui la conversion, accorde-nous d'aller vers Toi en cherchant à lui ressembler, et d'être dans le monde, les témoins de ton Évangile. Par Jésus-Christ, Ton Fils, Notre Seigneur." (Prière du jour).
Homélie d’Avon : Conversion de Saint Paul
Frères et Sœurs,
Jésus envoie ses apôtres dans le monde entier. Il leur rappelle que celui qui sera baptisé sera sauvé.
Et il leur indique les « signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants. »
Il n’est pas étonnant que l’Église nous donne à entendre cet Évangile, finale de l’Évangile selon Saint Marc pour la Fête de la conversion de l’apôtre Paul.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Paul a cru en Jésus. Il a été Baptisé, nous l’avons entendu dans la première lecture. Il a « proclamé la Bonne Nouvelle dans la monde entier et à toute la création. »
Lorsque nous relisons les Actes des Apôtres, nous nous rendons compte que Paul accomplit les signes qui accompagnent ceux qui croient.
Il chasse les esprits mauvais (Ac 19, 12). En Actes 28, un serpent, plus exactement une vipère, le mord à la main alors qu’il ramasse du bois.
Les spectateurs pensent que si un serpent le mord alors qu’il vient d’échapper à un naufrage c’est le signe que les dieux sont contre lui.
Paul secoue simplement la main au-dessus du feu et la vipère lâche prise sans ne lui faire aucun mal.
Il impose les mains aux malades et ils sont guéris (Ac 19, 11-12 ; 28, ). Il impose également les mains sur les nouveaux baptisés et ceux-ci sont alors remplis de L’Esprit Saint (Ac 19,6).
Oui, Paul fait partie des croyants, il est même du rang des Apôtres, même si dans ses écrits, il affirme : « Je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas d’être appelé apôtre » (I Co 15, 9). Au cours de cette “année Saint Paul”, nous avons la chance de nous mettre à l’écoute et à l’école de l’Apôtre des Nations.
Un homme surprenant dont le parcours est étonnant. Depuis sa naissance à Tarse, au début de l’ère chrétienne, en passant par ce chemin de Damas dont nous faisons mémoire aujourd’hui, jusqu’à son martyre à Rome.
Dans un premier temps, il s’est attaché à la Foi de ses Pères, qu’il a étudié auprès de Gamaliel (Ac 22, 3) et pour laquelle il montre un zèle jaloux (Phil 3, 7).
Mais il sait accueillir la nouveauté de la Bonne Nouvelle, la nouveauté du Christ Jésus, vivant qui fait irruption dans sa vie sur le chemin de Damas et cette rencontre le transforme.
Ce parcours étonnant se révèle également d’une manière géographique. Quand nous regardons sur une carte, les voyages missionnaires de Paul, nous sommes frappés de voir que les “cercles” ne cessent de s’élargir.
Mais il est intéressant de voir le parallèle qui existe entre l’élargissement géographique et l’élargissement ou l’approfondissement de la pensée théologique et spirituelle.
Les deux étant inséparables puisqu’une vraie et saine théologie ne peut se faire qu’à genoux.
Paul entre toujours plus profondément dans la révélation du mystère du Christ-Jésus, dans la révélation du dessein d’amour, du dessein de Salut pour tous les hommes que Dieu veut accomplir par le Mystère Pascal du Christ.
Au long des épîtres de Paul, nous voyons combien il approfondit, élargit sa pensée pour aboutir à la présentation d’une christologie éblouissante dans sa splendide Lettre aux Éphésiens.
Je vous invite, au cours de cette semaine, à lire ou à relire cette épître. Laissez-vous emporter dans les perspectives spirituelles que nous dévoile l’apôtre Paul ; laissez-vous émerveiller par ce dessein d’Amour de Dieu dès les commencements.
Paul va devoir faire face à deux types d’oppositions dans son annonce de l’Évangile. Celle qui vient des Juifs et celle qui vient des païens, des grecs.
Pour les uns et pour les autres, il va avoir un langage nouveau, le λογος σταυρου, le langage de la Croix, « scandale pour les Juifs, folie pour les païens » ( I Co 1, 28).
Cette Croix du Christ, qu’il met au centre de sa prédication : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (I Co 2, 2).
Paul nous rappelle que pour avoir part à la Résurrection, il nous faut être enfoui par le Baptême dans la mort de Jésus-Christ. (Cf. Rm 6.)
Mais en même temps, il nous rappelle la force et la puissance de la Résurrection. L’apôtre nous invite effectivement à entrer toujours plus profondément dans le Mystère Pascal, le mystère de la Croix, de la Mort et de la Résurrection de Jésus, pour pouvoir en vivre aujourd’hui.
Nous pourrions ce matin retenir deux points particuliers de l’enseignement de Paul, deux points de l’expérience Chrétienne fondamentale.
D’une part, la communion au Christ Jésus, dès maintenant, d’autre part, le don de L’Esprit Saint qui nous fait vivre déjà dans cette vie de la Vie du Ressuscité, même s’il nous faudra attendre de passer par la mort pour vivre pleinement de cette Vie de Ressuscité.
Paul, tout au long de ces épîtres, nous rappelle que si le Verbe s’est incarné, c’est pour qu’en Lui, Jésus, nous devenions les fils bien-aimés du Père, des fils mus par L’Esprit Saint et que nous puissions lui dire « Abba, Père » (Ga 4, 6 ; Rm 8, 15.)
Fils, nous sommes héritiers. Héritiers, nous sommes invités à vivre dans la liberté des enfants de Dieu.
Liberté qui ne consiste pas – comme on le croit parfois – à faire n’importe quoi, à se laisser conduire par ses pulsions et ses envies ; mais cette vraie liberté qui consiste à se laisser mouvoir et guider par L’Esprit Saint, pour que s’accomplisse en nous le dessein salvifique de Dieu.
L’apôtre Paul nous propose de faire nôtre, d’une certaine manière, l’expérience qu’il a vécu lui-même dans sa rencontre avec Le Christ Jésus sur le chemin de Damas.
Frères et sœurs, nous allons faire mémoire dans cette Eucharistie du Mystère Pascal, du mystère de Mort et de Résurrection du Christ Jésus.
Qu’il nous soit donné par l’intercession de l’apôtre Paul, d’entrer plus profondément dans ce Mystère, de l’actualiser dans notre vie, de vivre véritablement de cette vie de Ressuscité qui nous est offerte.
Accueillons la grâce qui nous est faite et pour l’accueillir, avec l’apôtre Paul soyons dans l’action de grâce.
Il écrit à la fin de la lettre aux Thessaloniciens : « Restez toujours joyeux et priez sans cesse. En toute condition, soyez dans l’action de grâce. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. » (I Thess 5, 16-18.)
Amen.
Fr. Didier-Marie Golay, ocd
Frères et Sœurs,
Jésus envoie ses apôtres dans le monde entier. Il leur rappelle que celui qui sera baptisé sera sauvé.
Et il leur indique les « signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants. »
Il n’est pas étonnant que l’Église nous donne à entendre cet Évangile, finale de l’Évangile selon Saint Marc pour la Fête de la conversion de l’apôtre Paul.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 16,15-18.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Paul a cru en Jésus. Il a été Baptisé, nous l’avons entendu dans la première lecture. Il a « proclamé la Bonne Nouvelle dans la monde entier et à toute la création. »
Lorsque nous relisons les Actes des Apôtres, nous nous rendons compte que Paul accomplit les signes qui accompagnent ceux qui croient.
Il chasse les esprits mauvais (Ac 19, 12). En Actes 28, un serpent, plus exactement une vipère, le mord à la main alors qu’il ramasse du bois.
Les spectateurs pensent que si un serpent le mord alors qu’il vient d’échapper à un naufrage c’est le signe que les dieux sont contre lui.
Paul secoue simplement la main au-dessus du feu et la vipère lâche prise sans ne lui faire aucun mal.
Il impose les mains aux malades et ils sont guéris (Ac 19, 11-12 ; 28, ). Il impose également les mains sur les nouveaux baptisés et ceux-ci sont alors remplis de L’Esprit Saint (Ac 19,6).
Oui, Paul fait partie des croyants, il est même du rang des Apôtres, même si dans ses écrits, il affirme : « Je suis le moindre des apôtres ; je ne mérite pas d’être appelé apôtre » (I Co 15, 9). Au cours de cette “année Saint Paul”, nous avons la chance de nous mettre à l’écoute et à l’école de l’Apôtre des Nations.
Un homme surprenant dont le parcours est étonnant. Depuis sa naissance à Tarse, au début de l’ère chrétienne, en passant par ce chemin de Damas dont nous faisons mémoire aujourd’hui, jusqu’à son martyre à Rome.
Dans un premier temps, il s’est attaché à la Foi de ses Pères, qu’il a étudié auprès de Gamaliel (Ac 22, 3) et pour laquelle il montre un zèle jaloux (Phil 3, 7).
Mais il sait accueillir la nouveauté de la Bonne Nouvelle, la nouveauté du Christ Jésus, vivant qui fait irruption dans sa vie sur le chemin de Damas et cette rencontre le transforme.
Ce parcours étonnant se révèle également d’une manière géographique. Quand nous regardons sur une carte, les voyages missionnaires de Paul, nous sommes frappés de voir que les “cercles” ne cessent de s’élargir.
Mais il est intéressant de voir le parallèle qui existe entre l’élargissement géographique et l’élargissement ou l’approfondissement de la pensée théologique et spirituelle.
Les deux étant inséparables puisqu’une vraie et saine théologie ne peut se faire qu’à genoux.
Paul entre toujours plus profondément dans la révélation du mystère du Christ-Jésus, dans la révélation du dessein d’amour, du dessein de Salut pour tous les hommes que Dieu veut accomplir par le Mystère Pascal du Christ.
Au long des épîtres de Paul, nous voyons combien il approfondit, élargit sa pensée pour aboutir à la présentation d’une christologie éblouissante dans sa splendide Lettre aux Éphésiens.
Je vous invite, au cours de cette semaine, à lire ou à relire cette épître. Laissez-vous emporter dans les perspectives spirituelles que nous dévoile l’apôtre Paul ; laissez-vous émerveiller par ce dessein d’Amour de Dieu dès les commencements.
Paul va devoir faire face à deux types d’oppositions dans son annonce de l’Évangile. Celle qui vient des Juifs et celle qui vient des païens, des grecs.
Pour les uns et pour les autres, il va avoir un langage nouveau, le λογος σταυρου, le langage de la Croix, « scandale pour les Juifs, folie pour les païens » ( I Co 1, 28).
Cette Croix du Christ, qu’il met au centre de sa prédication : « Je n’ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (I Co 2, 2).
Paul nous rappelle que pour avoir part à la Résurrection, il nous faut être enfoui par le Baptême dans la mort de Jésus-Christ. (Cf. Rm 6.)
Mais en même temps, il nous rappelle la force et la puissance de la Résurrection. L’apôtre nous invite effectivement à entrer toujours plus profondément dans le Mystère Pascal, le mystère de la Croix, de la Mort et de la Résurrection de Jésus, pour pouvoir en vivre aujourd’hui.
Nous pourrions ce matin retenir deux points particuliers de l’enseignement de Paul, deux points de l’expérience Chrétienne fondamentale.
D’une part, la communion au Christ Jésus, dès maintenant, d’autre part, le don de L’Esprit Saint qui nous fait vivre déjà dans cette vie de la Vie du Ressuscité, même s’il nous faudra attendre de passer par la mort pour vivre pleinement de cette Vie de Ressuscité.
Paul, tout au long de ces épîtres, nous rappelle que si le Verbe s’est incarné, c’est pour qu’en Lui, Jésus, nous devenions les fils bien-aimés du Père, des fils mus par L’Esprit Saint et que nous puissions lui dire « Abba, Père » (Ga 4, 6 ; Rm 8, 15.)
Fils, nous sommes héritiers. Héritiers, nous sommes invités à vivre dans la liberté des enfants de Dieu.
Liberté qui ne consiste pas – comme on le croit parfois – à faire n’importe quoi, à se laisser conduire par ses pulsions et ses envies ; mais cette vraie liberté qui consiste à se laisser mouvoir et guider par L’Esprit Saint, pour que s’accomplisse en nous le dessein salvifique de Dieu.
L’apôtre Paul nous propose de faire nôtre, d’une certaine manière, l’expérience qu’il a vécu lui-même dans sa rencontre avec Le Christ Jésus sur le chemin de Damas.
Frères et sœurs, nous allons faire mémoire dans cette Eucharistie du Mystère Pascal, du mystère de Mort et de Résurrection du Christ Jésus.
Qu’il nous soit donné par l’intercession de l’apôtre Paul, d’entrer plus profondément dans ce Mystère, de l’actualiser dans notre vie, de vivre véritablement de cette vie de Ressuscité qui nous est offerte.
Accueillons la grâce qui nous est faite et pour l’accueillir, avec l’apôtre Paul soyons dans l’action de grâce.
Il écrit à la fin de la lettre aux Thessaloniciens : « Restez toujours joyeux et priez sans cesse. En toute condition, soyez dans l’action de grâce. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. » (I Thess 5, 16-18.)
Amen.
Fr. Didier-Marie Golay, ocd
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/janvier/saints-timothee-et-tite-eveques-disciples-et-compagnons-de-saint-paul-1er-s-fete-le-26-janvier.html
Jeudi 26 Janvier 2017 : Fête des Saints Timothée et Tite, Évêques, Disciples et compagnons de Saint Paul (1er s.).
Mémoire obligatoire le 26 Janvier pour l’Église universelle, le 23 Janvier pour l’Australie (à cause de l’Australia Day), et mémoire facultative propre à la Norvège le 27 Janvier.
Mémoire obligatoire le 26 Janvier pour l’Église universelle, le 23 Janvier pour l’Australie (à cause de l’Australia Day), et mémoire facultative propre à la Norvège le 27 Janvier.
Saints Tite et Timothée
Disciples et compagnons de Saint Paul (1er s.)
L'Église en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paulhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.html qui leur confie la charge épiscopale dans l'Église naissante.
Timothée, que Paul appelle "son vrai fils dans la Foi" est né en Asie mineure d'un père grec et d'une mère juive.
Converti lors de la première Mission de Saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle.
Pour le faire accepter des Juifs et des Judéo-Chrétiens, Paul le fait circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore.
Selon la tradition, Saint Timothée serait mort Évêque d'Éphèse.
Tite est un grec converti, mais non circoncis. C'est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d'être ferme et catégorique.
Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète.
La tradition nous dit en effet qu'il meurt Évêque de Cnossos en Crète.
Un internaute nous signale que le chef (tête) de Tite est visible dans une église d'Héraklion, capitale de la Crète.
Mémoire des Saints Timothée et Tite, Évêques. Disciples de l’apôtre Saint Paul, ils furent ses collaborateurs d’apostolat et dirigèrent, l’un l’Église d’Éphèse, l’autre celle de Crête.
Les trois lettres qui leur sont adressées fournissent de sages avertissements sur la formation des pasteurs et des fidèles.
Martyrologe romain
Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu institues des Anciens comme je te l'ai commandé.
Saint Paul à Tite – Tt 1, 5.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170126&id=14519&fd=0
Saints Timothée et Tite
Évêques
Saint Timothée et Saint Tite, compagnons de voyage et amis de Saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Église d’Éphèse et l’autre l’Église de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 Janvier et le second le 4 Janvier.
Timothée, né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), Juives et croyantes, converti par Saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage.
Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les Épîtres.
Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna Saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Éphèse dont il fut le premier Évêque.
Le corps de Saint Timothée fut enterré près de celui de Saint Jean, à Éphèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).
Tite né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète.
Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son Salut.
Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Écritures des Hébreux.
Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu Le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples.
Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à Saint Paul.
Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par Saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « Concile » qui rejette la circoncision des païens.
A partir de ce moment là, il accompagne Saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Éphèse.
Après la première captivité de Saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie.
Après le martyre de Saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans).
Le corps de Saint Tite resta dans la Cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les Musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint Marc.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>>Timothée et Tite
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061213.html
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 13 Décembre 2006
Timothée et Tite, les plus proches collaborateurs de Paul
Chers frères et sœurs,
Après avoir longuement parlé du grand Apôtre Paul, nous prenons aujourd'hui en considération ses deux collaborateurs les plus proches: Timothée et Tite.
C'est à eux que sont adressées trois Lettres traditionnellement attribuées à Paul, dont deux sont destinées à Timothée et une à Tite.
Timothée est un nom grec et signifie "qui honore Dieu". Alors que dans les Actes, Luc le mentionne six fois, dans ses Lettres, Paul fait référence à lui au moins à dix-sept reprises (on le trouve en plus une fois dans la Lettre aux Hébreux).
On en déduit qu'il jouissait d'une grande considération aux yeux de Paul, même si Luc ne considère pas utile de nous raconter tout ce qui le concerne.
En effet, l'Apôtre le chargea de missions importantes et vit en lui comme un alter ego, ainsi qu'il ressort du grand éloge qu'il en fait dans la Lettre aux Philippiens: "Je n'ai en effet personne d'autre (isópsychon) qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne" (2, 20).
Timothée était né à Lystres (environ 200 km au nord-ouest de Tarse) d'une mère juive et d'un père païen (cf. Ac 16, 1).
Le fait que sa mère ait contracté un mariage mixte et n'ait pas fait circoncire son fils laisse penser que Timothée a grandi dans une famille qui n'était pas strictement observante, même s'il est dit qu'il connaissait l'Ecriture dès l'enfance (cf. 2 Tm 3, 15).
Le nom de sa mère, Eunikè, est parvenu jusqu'à nous, ainsi que le nom de sa grand-mère, Loïs (cf. 2 Tm 1, 5).
Lorsque Paul passa par Lystres au début du deuxième voyage missionnaire, il choisit Timothée comme compagnon, car "à Lystres et à Iconium, il était estimé des frères" (Ac 16, 2), mais il le fit circoncire "pour tenir compte des juifs de la région" (Ac 16, 3).
Avec Paul et Silas, Timothée traverse l'Asie mineure jusqu'à Troas, d'où il passe en Macédoine.
Nous sommes en outre informés qu'à Philippes, où Paul et Silas furent visés par l'accusation de troubler l'ordre public et furent emprisonnés pour s'être opposés à l'exploitation d'une jeune fille comme voyante de la part de plusieurs individus sans scrupules (cf. Ac 16, 16-40), Timothée fut épargné.
Ensuite, lorsque Paul fut contraint de poursuivre jusqu'à Athènes, Timothée le rejoignit dans cette ville et, de là, il fut envoyé à la jeune Église de Thessalonique pour avoir de ses nouvelles et pour la confirmer dans la Foi (cf. 1 Th 3, 1-2).
Il retrouva ensuite l'Apôtre à Corinthe, lui apportant de bonnes nouvelles sur les Thessaloniciens et collaborant avec lui à l'évangélisation de cette ville (cf. 2 Co 1, 19).
Nous retrouvons Timothée à Ephèse au cours du troisième voyage missionnaire de Paul. C'est probablement de là que l'Apôtre écrivit à Philémon et aux Philippiens, et dans ces deux lettres, Timothée apparaît comme le co-expéditeur (cf. Phm 1; Ph 1, 1).
D'Ephèse, Paul l'envoya en Macédoine avec un certain Eraste (cf. Ac 19, 22) et, ensuite, également à Corinthe, avec la tâche d'y apporter une lettre, dans laquelle il recommandait aux Corinthiens de lui faire bon accueil (cf. 1 Co 4, 17; 16, 10-11).
Nous le retrouvons encore comme co-expéditeur de la deuxième Lettre aux Corinthiens, et quand, de Corinthe, Paul écrit la Lettre aux Romains, il y unit, avec ceux des autres, les saluts de Timothée (cf. Rm 16, 21).
De Corinthe, le disciple repartit pour rejoindre Troas sur la rive asiatique de la Mer Egée et y attendre l'Apôtre qui se dirigeait vers Jérusalem, en conclusion de son troisième voyage missionnaire (cf. Ac 20, 4).
A partir de ce moment, les sources antiques ne nous réservent plus qu'une brève référence à la biographie de Timothée, dans la Lettre aux Hébreux où on lit: "Sachez que notre frère Timothée est libéré. J'irai vous voir avec lui s'il vient assez vite" (13, 23).
En conclusion, nous pouvons dire que la figure de Timothée est présentée comme celle d'un pasteur de grand relief.
Selon l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, écrite postérieurement, Timothée fut le premier Évêque d'Ephèse (cf. 3, 4).
Plusieurs de ses reliques se trouvent depuis 1239 en Italie, dans la Cathédrale de Termoli, dans le Molise, provenant de Constantinople.
Quant à la figure de Tite, dont le nom est d'origine latine, nous savons qu'il était grec de naissance, c'est-à-dire païen (cf. Gal 2, 3).
Paul le conduisit avec lui à Jérusalem pour participer au Concile apostolique, dans lequel fut solennellement acceptée la prédication de l'Évangile aux païens, sans les contraintes de la loi mosaïque.
Dans la Lettre qui lui est adressée, l'Apôtre fait son éloge, le définissant comme son "véritable enfant selon la Foi qui nous est commune" (Tt 1, 4).
Après le départ de Timothée de Corinthe, Paul y envoya Tite avec la tâche de reconduire cette communauté indocile à l'obéissance.
Tite ramena la paix entre l'Église de Corinthe et l'Apôtre, qui écrivit à celle-ci en ces termes:
"Pourtant, le Dieu qui réconforte les humbles nous a réconfortés par la venue de Tite, et non seulement par sa venue, mais par le réconfort qu'il avait trouvé chez vous: il nous a fait part de votre grand désir de nous revoir, de votre désolation, de votre amour ardent pour moi...
En plus de ce réconfort, nous nous sommes réjouis encore bien davantage à voir la joie de Tite: son esprit a été pleinement tranquillisé par vous tous" (2 Co 7, 6-7.13).
Tite fut ensuite envoyé encore une fois à Corinthe par Paul - qui le qualifie comme "mon compagnon et mon collaborateur" (2 Co 8, 23) - pour y organiser la conclusion des collectes en faveur des Chrétiens de Jérusalem (cf. 2 Co 8, 6).
Des nouvelles supplémentaires provenant des Lettres pastorales le qualifient d'Évêque de Crète (cf. Tt 1, 5), d'où sur l'invitation de Paul, il rejoint l'Apôtre à Nicopolis en Epire (cf. Tt 3, 12).
Il se rendit ensuite également en Dalmatie (cf. 2 Tm 4, 10). Nous ne possédons pas d'autres informations sur les déplacements successifs de Tite et sur sa mort.
En conclusion, si nous considérons de manière unitaire les deux figures de Timothée et de Tite, nous nous rendons compte de plusieurs données très significatives.
La plus importante est que Paul s'appuya sur des collaborateurs dans l'accomplissement de ses missions.
Il reste certainement l'Apôtre par antonomase, Fondateur et Pasteur de nombreuses Églises. Il apparaît toutefois évident qu'il ne faisait pas tout, tout seul, mais qu'il s'appuyait sur des personnes de confiance qui partageaient ses peines et ses responsabilités.
Une autre observation concerne la disponibilité de ces collaborateurs. Les sources concernant Timothée et Tite mettent bien en lumière leur promptitude à assumer des charges diverses, consistant souvent à représenter Paul également en des occasions difficiles.
En un mot, ils nous enseignent à servir l'Évangile avec générosité, sachant que cela comporte également un service à l'Église elle-même.
Recueillons enfin la recommandation que l'Apôtre Paul fait à Tite, dans la lettre qui lui est adressée:
"Voilà une parole sûre, et je veux que tu t'en portes garant, afin que ceux qui ont mis leur Foi en Dieu s'efforcent d'être au premier rang pour faire le bien"
A travers notre engagement concret, nous devons et nous pouvons découvrir la vérité de ces paroles, et, précisément en ce temps de l'Avent, être nous aussi riches de bonnes œuvres et ouvrir ainsi les portes du monde au Christ, notre Sauveur.
Disciples et compagnons de Saint Paul (1er s.)
L'Église en Occident les unit comme disciples très chers de saint Paulhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2116/Saint-Paul.html qui leur confie la charge épiscopale dans l'Église naissante.
Timothée, que Paul appelle "son vrai fils dans la Foi" est né en Asie mineure d'un père grec et d'une mère juive.
Converti lors de la première Mission de Saint Paul, il devient son disciple et son collaborateur fidèle.
Pour le faire accepter des Juifs et des Judéo-Chrétiens, Paul le fait circoncire. Timothée partagera la première captivité de Paul qui, lors de sa seconde captivité, le réclamera encore.
Selon la tradition, Saint Timothée serait mort Évêque d'Éphèse.
Tite est un grec converti, mais non circoncis. C'est un diplomate habile à qui Paul confie des missions délicates, tout en lui demandant d'être ferme et catégorique.
Il ramènera la paix dans la communauté de Corinthe et organisera les communautés naissantes de Crète.
La tradition nous dit en effet qu'il meurt Évêque de Cnossos en Crète.
Un internaute nous signale que le chef (tête) de Tite est visible dans une église d'Héraklion, capitale de la Crète.
Mémoire des Saints Timothée et Tite, Évêques. Disciples de l’apôtre Saint Paul, ils furent ses collaborateurs d’apostolat et dirigèrent, l’un l’Église d’Éphèse, l’autre celle de Crête.
Les trois lettres qui leur sont adressées fournissent de sages avertissements sur la formation des pasteurs et des fidèles.
Martyrologe romain
Si je t'ai laissé en Crète, c'est pour que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu institues des Anciens comme je te l'ai commandé.
Saint Paul à Tite – Tt 1, 5.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170126&id=14519&fd=0
Saints Timothée et Tite
Évêques
Saint Timothée et Saint Tite, compagnons de voyage et amis de Saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Église d’Éphèse et l’autre l’Église de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 Janvier et le second le 4 Janvier.
Timothée, né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), Juives et croyantes, converti par Saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage.
Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les Épîtres.
Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna Saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Éphèse dont il fut le premier Évêque.
Le corps de Saint Timothée fut enterré près de celui de Saint Jean, à Éphèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).
Tite né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète.
Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son Salut.
Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Écritures des Hébreux.
Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu Le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples.
Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à Saint Paul.
Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par Saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « Concile » qui rejette la circoncision des païens.
A partir de ce moment là, il accompagne Saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Éphèse.
Après la première captivité de Saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie.
Après le martyre de Saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans).
Le corps de Saint Tite resta dans la Cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les Musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint Marc.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>>Timothée et Tite
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20061213.html
BENOÎT XVI
AUDIENCE GÉNÉRALE
Mercredi 13 Décembre 2006
Timothée et Tite, les plus proches collaborateurs de Paul
Chers frères et sœurs,
Après avoir longuement parlé du grand Apôtre Paul, nous prenons aujourd'hui en considération ses deux collaborateurs les plus proches: Timothée et Tite.
C'est à eux que sont adressées trois Lettres traditionnellement attribuées à Paul, dont deux sont destinées à Timothée et une à Tite.
Timothée est un nom grec et signifie "qui honore Dieu". Alors que dans les Actes, Luc le mentionne six fois, dans ses Lettres, Paul fait référence à lui au moins à dix-sept reprises (on le trouve en plus une fois dans la Lettre aux Hébreux).
On en déduit qu'il jouissait d'une grande considération aux yeux de Paul, même si Luc ne considère pas utile de nous raconter tout ce qui le concerne.
En effet, l'Apôtre le chargea de missions importantes et vit en lui comme un alter ego, ainsi qu'il ressort du grand éloge qu'il en fait dans la Lettre aux Philippiens: "Je n'ai en effet personne d'autre (isópsychon) qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne" (2, 20).
Timothée était né à Lystres (environ 200 km au nord-ouest de Tarse) d'une mère juive et d'un père païen (cf. Ac 16, 1).
Le fait que sa mère ait contracté un mariage mixte et n'ait pas fait circoncire son fils laisse penser que Timothée a grandi dans une famille qui n'était pas strictement observante, même s'il est dit qu'il connaissait l'Ecriture dès l'enfance (cf. 2 Tm 3, 15).
Le nom de sa mère, Eunikè, est parvenu jusqu'à nous, ainsi que le nom de sa grand-mère, Loïs (cf. 2 Tm 1, 5).
Lorsque Paul passa par Lystres au début du deuxième voyage missionnaire, il choisit Timothée comme compagnon, car "à Lystres et à Iconium, il était estimé des frères" (Ac 16, 2), mais il le fit circoncire "pour tenir compte des juifs de la région" (Ac 16, 3).
Avec Paul et Silas, Timothée traverse l'Asie mineure jusqu'à Troas, d'où il passe en Macédoine.
Nous sommes en outre informés qu'à Philippes, où Paul et Silas furent visés par l'accusation de troubler l'ordre public et furent emprisonnés pour s'être opposés à l'exploitation d'une jeune fille comme voyante de la part de plusieurs individus sans scrupules (cf. Ac 16, 16-40), Timothée fut épargné.
Ensuite, lorsque Paul fut contraint de poursuivre jusqu'à Athènes, Timothée le rejoignit dans cette ville et, de là, il fut envoyé à la jeune Église de Thessalonique pour avoir de ses nouvelles et pour la confirmer dans la Foi (cf. 1 Th 3, 1-2).
Il retrouva ensuite l'Apôtre à Corinthe, lui apportant de bonnes nouvelles sur les Thessaloniciens et collaborant avec lui à l'évangélisation de cette ville (cf. 2 Co 1, 19).
Nous retrouvons Timothée à Ephèse au cours du troisième voyage missionnaire de Paul. C'est probablement de là que l'Apôtre écrivit à Philémon et aux Philippiens, et dans ces deux lettres, Timothée apparaît comme le co-expéditeur (cf. Phm 1; Ph 1, 1).
D'Ephèse, Paul l'envoya en Macédoine avec un certain Eraste (cf. Ac 19, 22) et, ensuite, également à Corinthe, avec la tâche d'y apporter une lettre, dans laquelle il recommandait aux Corinthiens de lui faire bon accueil (cf. 1 Co 4, 17; 16, 10-11).
Nous le retrouvons encore comme co-expéditeur de la deuxième Lettre aux Corinthiens, et quand, de Corinthe, Paul écrit la Lettre aux Romains, il y unit, avec ceux des autres, les saluts de Timothée (cf. Rm 16, 21).
De Corinthe, le disciple repartit pour rejoindre Troas sur la rive asiatique de la Mer Egée et y attendre l'Apôtre qui se dirigeait vers Jérusalem, en conclusion de son troisième voyage missionnaire (cf. Ac 20, 4).
A partir de ce moment, les sources antiques ne nous réservent plus qu'une brève référence à la biographie de Timothée, dans la Lettre aux Hébreux où on lit: "Sachez que notre frère Timothée est libéré. J'irai vous voir avec lui s'il vient assez vite" (13, 23).
En conclusion, nous pouvons dire que la figure de Timothée est présentée comme celle d'un pasteur de grand relief.
Selon l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe, écrite postérieurement, Timothée fut le premier Évêque d'Ephèse (cf. 3, 4).
Plusieurs de ses reliques se trouvent depuis 1239 en Italie, dans la Cathédrale de Termoli, dans le Molise, provenant de Constantinople.
Quant à la figure de Tite, dont le nom est d'origine latine, nous savons qu'il était grec de naissance, c'est-à-dire païen (cf. Gal 2, 3).
Paul le conduisit avec lui à Jérusalem pour participer au Concile apostolique, dans lequel fut solennellement acceptée la prédication de l'Évangile aux païens, sans les contraintes de la loi mosaïque.
Dans la Lettre qui lui est adressée, l'Apôtre fait son éloge, le définissant comme son "véritable enfant selon la Foi qui nous est commune" (Tt 1, 4).
Après le départ de Timothée de Corinthe, Paul y envoya Tite avec la tâche de reconduire cette communauté indocile à l'obéissance.
Tite ramena la paix entre l'Église de Corinthe et l'Apôtre, qui écrivit à celle-ci en ces termes:
"Pourtant, le Dieu qui réconforte les humbles nous a réconfortés par la venue de Tite, et non seulement par sa venue, mais par le réconfort qu'il avait trouvé chez vous: il nous a fait part de votre grand désir de nous revoir, de votre désolation, de votre amour ardent pour moi...
En plus de ce réconfort, nous nous sommes réjouis encore bien davantage à voir la joie de Tite: son esprit a été pleinement tranquillisé par vous tous" (2 Co 7, 6-7.13).
Tite fut ensuite envoyé encore une fois à Corinthe par Paul - qui le qualifie comme "mon compagnon et mon collaborateur" (2 Co 8, 23) - pour y organiser la conclusion des collectes en faveur des Chrétiens de Jérusalem (cf. 2 Co 8, 6).
Des nouvelles supplémentaires provenant des Lettres pastorales le qualifient d'Évêque de Crète (cf. Tt 1, 5), d'où sur l'invitation de Paul, il rejoint l'Apôtre à Nicopolis en Epire (cf. Tt 3, 12).
Il se rendit ensuite également en Dalmatie (cf. 2 Tm 4, 10). Nous ne possédons pas d'autres informations sur les déplacements successifs de Tite et sur sa mort.
En conclusion, si nous considérons de manière unitaire les deux figures de Timothée et de Tite, nous nous rendons compte de plusieurs données très significatives.
La plus importante est que Paul s'appuya sur des collaborateurs dans l'accomplissement de ses missions.
Il reste certainement l'Apôtre par antonomase, Fondateur et Pasteur de nombreuses Églises. Il apparaît toutefois évident qu'il ne faisait pas tout, tout seul, mais qu'il s'appuyait sur des personnes de confiance qui partageaient ses peines et ses responsabilités.
Une autre observation concerne la disponibilité de ces collaborateurs. Les sources concernant Timothée et Tite mettent bien en lumière leur promptitude à assumer des charges diverses, consistant souvent à représenter Paul également en des occasions difficiles.
En un mot, ils nous enseignent à servir l'Évangile avec générosité, sachant que cela comporte également un service à l'Église elle-même.
Recueillons enfin la recommandation que l'Apôtre Paul fait à Tite, dans la lettre qui lui est adressée:
"Voilà une parole sûre, et je veux que tu t'en portes garant, afin que ceux qui ont mis leur Foi en Dieu s'efforcent d'être au premier rang pour faire le bien"
A travers notre engagement concret, nous devons et nous pouvons découvrir la vérité de ces paroles, et, précisément en ce temps de l'Avent, être nous aussi riches de bonnes œuvres et ouvrir ainsi les portes du monde au Christ, notre Sauveur.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 27 Janvier 2017 : Fête de Sainte Angèle Merici, Vierge, Fondatrice de la « Congrégation des Ursulines » (1474-1540).
Sainte Angèle Merici
Fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule de Brescia (+ 1540)
Sainte Angèle Mérici naît en Italie du Nord, à Desenzano, entre 1474 et 1478. La première partie de sa vie, heureuse, est de courte durée. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses sœurs. Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la prennent chez eux.
Angèle a déjà entendu l’appel de Dieu, et elle préfère passer son temps avec le Christ, dans la Prière et une vie simple, plutôt que de s’adonner aux plaisirs mondains.
A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle travaille, prie, participe à la Messe et communie le plus souvent possible. Elle jeûne et mène désormais la vie simple et au service des autres qu’elle désirait.
Elle se sent alors pressée intérieurement d’accomplir sa mission: fonder une « Compagnie » de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres.
Angèle qui aime beaucoup Sainte Ursulehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2055/Sainte-Ursule.html, une martyre du 4ème siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne comme patronne à sa Fondation.
La transformation de la Compagnie en Ordre religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d’Angèle à entrer dans des cloîtres.
Apostoliques, elles ont continué d’être apôtres en devenant éducatrices. Héritières de la «pédagogie» d’Angèle, qui excellait dans l’art d’accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la jeunesse, selon la mission que l’Eglise leur a confiée.
Angèle meurt le 27 Janvier 1540. Elle est Canonisée le 27 mai 1807, par Pie VII.
Voir aussi sur le site des Ursulines de l'Union Romaine, 'connaître sainte Angèle Mérici', 'sa vie'http://ursulines.union.romaine.catholique.fr/-Ste-Angele-Merici,6-
Mémoire de Sainte Angèle Merici, vierge. Elle prit d’abord l’habit du Tiers-Ordre de Saint François et elle réunit des jeunes filles pour les former aux œuvres de Charité ; puis, sous le nom de Sainte Ursule, elle fonda un Ordre féminin, avec pour objectif de pratiquer la vie de perfection dans le monde et d’instruire les adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans après sa Fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.
Martyrologe romain
En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.
Sainte Angèle Mérici, dans son testament.
Fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule de Brescia (+ 1540)
Sainte Angèle Mérici naît en Italie du Nord, à Desenzano, entre 1474 et 1478. La première partie de sa vie, heureuse, est de courte durée. En quelques mois, l’adolescente perd ses parents et l’une de ses sœurs. Après ces deuils, vers l’âge de 16 ans, son oncle et sa tante, les Biancosi, la prennent chez eux.
Angèle a déjà entendu l’appel de Dieu, et elle préfère passer son temps avec le Christ, dans la Prière et une vie simple, plutôt que de s’adonner aux plaisirs mondains.
A 18 ans, afin de pouvoir se consacrer au Seigneur librement et d’être admise régulièrement à la table eucharistique (fait rare à cette époque), elle demande à entrer dans le Tiers-Ordre de Saint-François d’Assise, et devient Sœur Angèle. Elle travaille, prie, participe à la Messe et communie le plus souvent possible. Elle jeûne et mène désormais la vie simple et au service des autres qu’elle désirait.
Elle se sent alors pressée intérieurement d’accomplir sa mission: fonder une « Compagnie » de femmes qui veulent se consacrer au Seigneur. Elles vivront leur consécration sans se retirer de leur lieu de vie. Là où elles seront, elles vivront leur vie de prière et seront attentives aux besoins des autres.
Angèle qui aime beaucoup Sainte Ursulehttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/2055/Sainte-Ursule.html, une martyre du 4ème siècle particulièrement populaire à cette époque, la donne comme patronne à sa Fondation.
La transformation de la Compagnie en Ordre religieux, après le Concile de Trente (1545-1563), a obligé les filles d’Angèle à entrer dans des cloîtres.
Apostoliques, elles ont continué d’être apôtres en devenant éducatrices. Héritières de la «pédagogie» d’Angèle, qui excellait dans l’art d’accueillir et de conduire chacun, les Ursulines ont su alors devenir des formatrices à travers les siècles, et spécialement au service de la jeunesse, selon la mission que l’Eglise leur a confiée.
Angèle meurt le 27 Janvier 1540. Elle est Canonisée le 27 mai 1807, par Pie VII.
Voir aussi sur le site des Ursulines de l'Union Romaine, 'connaître sainte Angèle Mérici', 'sa vie'http://ursulines.union.romaine.catholique.fr/-Ste-Angele-Merici,6-
Mémoire de Sainte Angèle Merici, vierge. Elle prit d’abord l’habit du Tiers-Ordre de Saint François et elle réunit des jeunes filles pour les former aux œuvres de Charité ; puis, sous le nom de Sainte Ursule, elle fonda un Ordre féminin, avec pour objectif de pratiquer la vie de perfection dans le monde et d’instruire les adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans après sa Fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.
Martyrologe romain
En tout, soyez aimables ! Gardez-vous de vouloir obtenir par la force. En effet, Dieu donne à chaque être humain le libre arbitre. Le Seigneur ne veut faire violence à personne. Il propose seulement, il invite et conseille.
Sainte Angèle Mérici, dans son testament.
Statue de Sainte Angèle de Mérici au Vatican.
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170127&id=1514&fd=0
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170127&id=1514&fd=0
Vierge, Fondatrice de la
« Congrégation des Ursulines »
Angèle (Angela) Merici naquit le 21 Mars 1474 à Desenzano, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément Chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu.
Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la Prière en commun. Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des saints terminait la journée.
À ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la Pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l'âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure.
Elle perdit son père vers l'âge de treize ans ; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s'attacha à favoriser ses pratiques de dévotion.
Six ans s'écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique sœur de sang et de sentiments ; le décès de l'oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie.
Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu'elle possédait et se livra aux plus grandes austérités.
Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s'affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise.
En 1506, un jour qu'elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l'environna soudain. Angèle vit une échelle s'élever du sol jusqu'au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges.
Une des vierges se tourna vers elle et lui dit : « Angèle, sache que Dieu t'a ménagé cette vision pour te révéler qu'avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci. »
Dieu fournit à sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision.
La réputation de sainteté d'Angèle Merici s'était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des œuvres pies, habitaient cette cité.
En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine.
À partir de ce moment, Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine Chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s'ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail.
Suivant une pratique très usitée à cette époque, Angèle entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l'affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu'à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l'usage de la vue.
Dans cette pénible circonstance, Angèle vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. En 1525, le Pape Clément VII (Giulio de' Medici, 1523-1534), instruit des vertus et des miracles d’Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants.
Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son cœur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite.
Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus Chrétiennes.
En 1533, ce noviciat achevé, Angèle Merici leur révéla son plan, leur démontrant que l'ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d'une société de religieuses d'une forme nouvelle pour l'époque, unissant la vie Contemplative à l'instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l'état déplorable qui régnait dans l'Église.
Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la Fondatrice implanta les bases d'un Ordre sans clôture.
Ses sœurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux.
Remontant le cours du mal jusqu'à sa source, Angèle Merici pensait qu'on ne pouvait réformer les mœurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère.
Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères Chrétiennes.
Dans les desseins de Dieu, la Congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l'éducation des jeunes filles.
Le 25 Novembre 1535, à Brescia, les premières Religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois vœux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l'enseignement. Mère Angèle Merici plaça sa Congrégation sous le patronage de Sainte Ursule.
Dieu l'avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l'avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases.
Elle mourut le 27 janvier 1540. Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait son corps qui s'est conservé intact de toute corruption.
Sa dernière demeure était située non loin de l'église Sainte-Afre, desservie par les chanoines de Saint-Jean-de-Latran.
Son corps y fut exposé pendant 30 jours et aucune corruption ne se constata ; son visage conservait ses couleurs naturelles et son expression de douceur et de modestie éclatait toujours.
Angela Merici a été Béatifiée, le 30 Avril 1768, par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769), et Canonisée, le 24 Mai 1807, par Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823) dans la Basilique de Saint Pierre.
« Congrégation des Ursulines »
Angèle (Angela) Merici naquit le 21 Mars 1474 à Desenzano, sur le lac de Garde. Ses parents, profondément Chrétiens, désiraient que leurs enfants trouvent leur bonheur dans la gloire de Dieu.
Pour réaliser cet idéal, ils avaient fait un vrai sanctuaire de la maison paternelle où chacun travaillait sous le regard de Dieu et récitait la Prière en commun. Une lecture dans un livre de piété ou dans la Vie des saints terminait la journée.
À ces pieuses pratiques, Angèle ajoutait les rigueurs de la Pénitence. Elle voua sa virginité au Seigneur à l'âge de neuf ans et renonça le jour même à toute parure.
Elle perdit son père vers l'âge de treize ans ; sa mère mourut deux ans plus tard. Un oncle nommé Barthélémy la prit alors chez lui et s'attacha à favoriser ses pratiques de dévotion.
Six ans s'écoulèrent avant que Dieu vienne lui ravir son unique sœur de sang et de sentiments ; le décès de l'oncle Barthélémy suivit de près cette perte vivement ressentie.
Doublement orpheline, Angèle rentra à la maison paternelle, acheva de se dépouiller de tout ce qu'elle possédait et se livra aux plus grandes austérités.
Elle était alors âgée de vingt-deux ans. Afin de se sanctifier plus sûrement, elle s'affilia au Tiers-Ordre de Saint-François d'Assise.
En 1506, un jour qu'elle travaillait aux champs, une lumière éclatante l'environna soudain. Angèle vit une échelle s'élever du sol jusqu'au ciel et une troupe innombrable de vierges qui en parcouraient les échelons, soutenues par des anges.
Une des vierges se tourna vers elle et lui dit : « Angèle, sache que Dieu t'a ménagé cette vision pour te révéler qu'avant de mourir tu fonderas, à Brescia, une société de vierges semblable à celles-ci. »
Dieu fournit à sa servante les moyens de réaliser cet oracle, seulement vingt ans après la mémorable vision.
La réputation de sainteté d'Angèle Merici s'était répandue jusque dans la ville de Brescia. Les Patengoli, riche famille et grands bienfaiteurs des œuvres pies, habitaient cette cité.
En 1516, ayant perdu coup sur coup leurs deux fils, ils invitèrent Angèle à venir habiter avec eux pour les consoler dans leur peine.
À partir de ce moment, Angèle se fixa à Brescia, édifiant la ville par ses vertus. Chaque jour, on la voyait en compagnie de jeunes filles de son âge, rassembler les fillettes et leur enseigner la doctrine Chrétienne, visiter les pauvres et les malades, instruire les grandes personnes qui venaient, en foule, écouter leurs conférences. Ces pieuses filles s'ingéniaient à rechercher les pécheurs jusque dans leur lieu de travail.
Suivant une pratique très usitée à cette époque, Angèle entreprit plusieurs pèlerinages. Comme elle se rendait un jour à Jérusalem avec un groupe de pèlerins, une mystérieuse cécité se déclara dans la ville de Candie, l'affligeant tout le reste du parcours, pour ne cesser qu'à son retour exactement au même endroit où elle avait perdu l'usage de la vue.
Dans cette pénible circonstance, Angèle vit comme un symbole du renoncement qui devait être à la base de tous ses projets. En 1525, le Pape Clément VII (Giulio de' Medici, 1523-1534), instruit des vertus et des miracles d’Angèle, lui réserva un accueil des plus bienveillants.
Le souvenir de la merveilleuse vision demeurait toujours au fond de son cœur. Un jour, Angèle réunit douze jeunes filles qui désiraient tendre à la vie parfaite.
Elle leur proposa de mener une vie retirée dans leurs demeures et les rassemblaient fréquemment pour les former à la pratique des vertus Chrétiennes.
En 1533, ce noviciat achevé, Angèle Merici leur révéla son plan, leur démontrant que l'ignorance religieuse était la cause des ravages exercés par le protestantisme et que la fondation d'une société de religieuses d'une forme nouvelle pour l'époque, unissant la vie Contemplative à l'instruction des enfants, constituerait un remède efficace à l'état déplorable qui régnait dans l'Église.
Afin de mieux atteindre toutes les âmes dans le besoin, la Fondatrice implanta les bases d'un Ordre sans clôture.
Ses sœurs parcouraient les prisons et les hôpitaux, recherchaient les pauvres pour les instruire et rompaient généreusement leur pain avec eux.
Remontant le cours du mal jusqu'à sa source, Angèle Merici pensait qu'on ne pouvait réformer les mœurs que par la famille, laquelle dépendait surtout de la mère.
Elle réalisait que la mauvaise éducation des jeunes filles provenait de la carence de mères Chrétiennes.
Dans les desseins de Dieu, la Congrégation des Ursulines devait rayonner à travers le monde par l'éducation des jeunes filles.
Le 25 Novembre 1535, à Brescia, les premières Religieuses du nouvel institut prononcèrent les trois vœux traditionnels de pauvreté, chasteté et obéissance, ajoutant celui de se consacrer exclusivement à l'enseignement. Mère Angèle Merici plaça sa Congrégation sous le patronage de Sainte Ursule.
Dieu l'avait gratifiée des dons éminents de science infuse et de prophétie. Elle parlait latin sans l'avoir étudié, expliquait les passages les plus difficiles des Livres Saints et traitait les questions théologiques avec une si admirable fermeté et précision, que les plus doctes personnages recouraient volontiers à ses lumières. Ses dernières années furent marquées par de fréquentes extases.
Elle mourut le 27 janvier 1540. Pendant trois nuits, toute la ville de Brescia contempla une lumière extraordinaire au-dessus de la chapelle où reposait son corps qui s'est conservé intact de toute corruption.
Sa dernière demeure était située non loin de l'église Sainte-Afre, desservie par les chanoines de Saint-Jean-de-Latran.
Son corps y fut exposé pendant 30 jours et aucune corruption ne se constata ; son visage conservait ses couleurs naturelles et son expression de douceur et de modestie éclatait toujours.
Angela Merici a été Béatifiée, le 30 Avril 1768, par Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769), et Canonisée, le 24 Mai 1807, par Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823) dans la Basilique de Saint Pierre.
Lecture.
Mes Sœurs, je vous en supplie, veuillez tenir compte et avoir gravé dans votre esprit et dans votre cœur toutes vos filles, une à une ; pas seulement leur nom, mais aussi leur condition, leur nature et pour chacune ce qu’elle a été et ce qu’elle est.
Cela ne vous sera d’aucune difficulté si vous les aimez d’une vive charité. On remarque, en effet, chez les mères selon la chair que, si elles avaient mille fils et filles, elles les auraient tous entièrement présents à l’esprit, l’un autant que l’autre, car c’est ainsi que fait le véritable amour.
Bien davantage, il semble que plus elles ont d’enfants, plus l’amour et l’intérêt grandissent en elles pour chacun. Les mères spirituelles peuvent et doivent agir ainsi bien plus encore, en ce sens que l’amour spirituel est sans aucune comparaison plus puissant que l’amour selon la chair.
Ainsi donc, mes très chères Mères, si vous aimez ces jeunes filles qui sont vôtres d’une charité ardente et viscérale, il ne sera pas possible que vous ne les ayez pas toutes bien vivantes dans votre mémoire et dans votre cœur.
(Angèle Merici, Second legs)
Mes Sœurs, je vous en supplie, veuillez tenir compte et avoir gravé dans votre esprit et dans votre cœur toutes vos filles, une à une ; pas seulement leur nom, mais aussi leur condition, leur nature et pour chacune ce qu’elle a été et ce qu’elle est.
Cela ne vous sera d’aucune difficulté si vous les aimez d’une vive charité. On remarque, en effet, chez les mères selon la chair que, si elles avaient mille fils et filles, elles les auraient tous entièrement présents à l’esprit, l’un autant que l’autre, car c’est ainsi que fait le véritable amour.
Bien davantage, il semble que plus elles ont d’enfants, plus l’amour et l’intérêt grandissent en elles pour chacun. Les mères spirituelles peuvent et doivent agir ainsi bien plus encore, en ce sens que l’amour spirituel est sans aucune comparaison plus puissant que l’amour selon la chair.
Ainsi donc, mes très chères Mères, si vous aimez ces jeunes filles qui sont vôtres d’une charité ardente et viscérale, il ne sera pas possible que vous ne les ayez pas toutes bien vivantes dans votre mémoire et dans votre cœur.
(Angèle Merici, Second legs)
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 28 Janvier 2017 : Fête de Saint Thomas d'Aquin, Prêtre Dominicain, Docteur de l'Église (1225-1274).
Né dans une noble famille napolitaine, élevé à l'Abbaye Bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d'entrer chez les Frères Prêcheurs.
Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'Ordre Dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.
Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université.
Il a comme professeur saint Albert le Grand.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/3/Saint-Albert-le-Grand.html Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu.
Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique Chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique".
Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes.
Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5401/Saint-Jean-Chrysostome.htmlsur l'évangile de saint Matthieu".http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1066/Saint-Matthieu.html Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand Concile de 1274.
Le 23 Juillet 2010 - catéchèse sur Saint Thomas d'Aquin consacrée à la Summa Theologiae, l'apogée de son œuvre en 512 questions et 2.669 articles.
"Comme la vie entière, rappelle Thomas, l'esprit humain doit être sans cesse éclairé par la Prière et par la Lumière qui vient du Ciel".
Dans la Somme, a dit Benoît XVI, Saint Thomas décrit les trois modes d'existence de Dieu: Dieu existe en Lui même, il est principe et fin de toute chose, tout vient de lui et en dépend. Ensuite, Dieu se manifeste par la grâce dans la vie et l'action du Chrétien et des Saints. Enfin il est tout particulièrement présent en la personne du Christ et dans les Sacrements découlant de sa mission Rédemptrice".
Puis le Pape a rappelé que saint Thomas s'est tout spécialement intéressé au mystère Eucharistique, pour lequel il avait une grande dévotion...
A la suite des saints, attachons-nous à ce Sacrement. Participons avec ferveur à la messe afin d'en retirer des fruits spirituels.
Nourrissons-nous du Corps et du Sang du Seigneur afin de recevoir continuellement la grâce divine. Arrêtons-nous souvent devant Le Saint Sacrement!
Ce que Thomas d'Aquin a exposé avec rigueur dans son œuvre, et en particulier dans la Somme, il l'a également transmis dans sa prédication.
Son contenu...correspond pratiquement entièrement à la structure du Catéchisme de l'Église Catholique...
Dans une époque marquée par un fort souci de reévangélisation, ces thèmes fondamentaux ne doivent pas manquer car ils sont ce en quoi nous croyons, le symbole de la foi, ce que nous récitons comme le Pater et l'Ave Maria, ce que nous vivons en vertu de la révélation biblique, ainsi que la loi de l'amour...de Dieu et du prochain".
Dans son "opuscule sur le Symbole des Apôtres", Thomas explique la valeur de la Foi. Grâce à elle les âmes s'unissent à Dieu..., la vie trouve sa juste voie et nous le moyen d'éviter les tentations.
A qui pense que la Foi est obtuse car on ne peut la prouver par nos sens, il offre une réponse complète.
Ce doute est sans consistance car l'intelligence est limité et ne saurait tout connaître. Seulement si nous pouvions tout connaître du visible comme de l'invisible, ce serait une véritable faute d'accepter des vérités sur la simple base de la Foi.
Il est d'ailleurs impossible de vivre sans l'expérience de l'autre, là où la connaissance personnelle n'arrive pas. Il est donc raisonnable de croire en un Dieu qui se révèle, et dans le témoignage des apôtres".
Revenant sur l'article de la Somme consacré à l'incarnation du Verbe de Dieu, le Saint-Père a rappelé que pour saint Thomas la Foi Chrétienne doit être renforcée par le mystère de l'incarnation.
L'espérance s'accroît et se renforce en pensant que Le Fils de Dieu est venu parmi nous, comme un de nous, pour communiquer sa Divinité aux hommes.
La Charité est renforcée car il n'y a pas de signe plus évident de l'Amour que nous porte Dieu, ni de voir le Créateur se faire créature".
Saint Thomas d'Aquin, a conclu Benoît XVI, "fut comme tous les saints un grand dévot de Marie, qu'il a magnifiquement baptisée trône de la Trinité, lieu où elle trouve son repos.
Par l'incarnation, dans aucune créature autre qu'elle les trois personnes Divines ne séjournent en plénitude de grâce et n'accordent d'aide par l'intercession de la Prière".
- Audiences générales du pape Benoît XVI, catéchèse sur la méditation de certains grands penseurs du Moyen-Age - Saint Thomas d'Aquin.
le 2 juin 2010 http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100602.html- le 16 juin 2010 http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100616.html- le 23 juin 2010http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100623.html
Mémoire de saint Thomas d’Aquin, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et Docteur de l’Église. Doué des plus hautes qualités intellectuelles, il transmit aux autres, par ses Prières et ses écrits, sa sagesse éminente. Appelé par le Pape lui-même, le bienheureux Grégoire X,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/403/Bienheureux-Gregoire-X.html au deuxième Concile général de Lyon, il s’y rendait, quand il mourut au monastère de Fossanova dans le Latium, le 7 mars 1274 et, bien des années après, en 1369, son corps fut transféré à Toulouse en ce jour.
Martyrologe romain
La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l’homme par rapport aux biens extérieurs, c’est de s’en servir.
Sous cet angle, toutefois, l’homme ne doit pas posséder ces biens comme s’ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul.
Saint Thomas – Somme théologique.
Ce n'est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L'Ordre Dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n'avait pas bonne presse dans l'aristocratie.
Au bout d'un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l'envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université.
Il a comme professeur saint Albert le Grand.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/3/Saint-Albert-le-Grand.html Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu.
Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s'attelle à un gigantesque travail pour la mettre en œuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique Chrétienne, il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique".
Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellectuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes.
Mais c'est l'étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5401/Saint-Jean-Chrysostome.htmlsur l'évangile de saint Matthieu".http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1066/Saint-Matthieu.html Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand Concile de 1274.
Le 23 Juillet 2010 - catéchèse sur Saint Thomas d'Aquin consacrée à la Summa Theologiae, l'apogée de son œuvre en 512 questions et 2.669 articles.
"Comme la vie entière, rappelle Thomas, l'esprit humain doit être sans cesse éclairé par la Prière et par la Lumière qui vient du Ciel".
Dans la Somme, a dit Benoît XVI, Saint Thomas décrit les trois modes d'existence de Dieu: Dieu existe en Lui même, il est principe et fin de toute chose, tout vient de lui et en dépend. Ensuite, Dieu se manifeste par la grâce dans la vie et l'action du Chrétien et des Saints. Enfin il est tout particulièrement présent en la personne du Christ et dans les Sacrements découlant de sa mission Rédemptrice".
Puis le Pape a rappelé que saint Thomas s'est tout spécialement intéressé au mystère Eucharistique, pour lequel il avait une grande dévotion...
A la suite des saints, attachons-nous à ce Sacrement. Participons avec ferveur à la messe afin d'en retirer des fruits spirituels.
Nourrissons-nous du Corps et du Sang du Seigneur afin de recevoir continuellement la grâce divine. Arrêtons-nous souvent devant Le Saint Sacrement!
Ce que Thomas d'Aquin a exposé avec rigueur dans son œuvre, et en particulier dans la Somme, il l'a également transmis dans sa prédication.
Son contenu...correspond pratiquement entièrement à la structure du Catéchisme de l'Église Catholique...
Dans une époque marquée par un fort souci de reévangélisation, ces thèmes fondamentaux ne doivent pas manquer car ils sont ce en quoi nous croyons, le symbole de la foi, ce que nous récitons comme le Pater et l'Ave Maria, ce que nous vivons en vertu de la révélation biblique, ainsi que la loi de l'amour...de Dieu et du prochain".
Dans son "opuscule sur le Symbole des Apôtres", Thomas explique la valeur de la Foi. Grâce à elle les âmes s'unissent à Dieu..., la vie trouve sa juste voie et nous le moyen d'éviter les tentations.
A qui pense que la Foi est obtuse car on ne peut la prouver par nos sens, il offre une réponse complète.
Ce doute est sans consistance car l'intelligence est limité et ne saurait tout connaître. Seulement si nous pouvions tout connaître du visible comme de l'invisible, ce serait une véritable faute d'accepter des vérités sur la simple base de la Foi.
Il est d'ailleurs impossible de vivre sans l'expérience de l'autre, là où la connaissance personnelle n'arrive pas. Il est donc raisonnable de croire en un Dieu qui se révèle, et dans le témoignage des apôtres".
Revenant sur l'article de la Somme consacré à l'incarnation du Verbe de Dieu, le Saint-Père a rappelé que pour saint Thomas la Foi Chrétienne doit être renforcée par le mystère de l'incarnation.
L'espérance s'accroît et se renforce en pensant que Le Fils de Dieu est venu parmi nous, comme un de nous, pour communiquer sa Divinité aux hommes.
La Charité est renforcée car il n'y a pas de signe plus évident de l'Amour que nous porte Dieu, ni de voir le Créateur se faire créature".
Saint Thomas d'Aquin, a conclu Benoît XVI, "fut comme tous les saints un grand dévot de Marie, qu'il a magnifiquement baptisée trône de la Trinité, lieu où elle trouve son repos.
Par l'incarnation, dans aucune créature autre qu'elle les trois personnes Divines ne séjournent en plénitude de grâce et n'accordent d'aide par l'intercession de la Prière".
- Audiences générales du pape Benoît XVI, catéchèse sur la méditation de certains grands penseurs du Moyen-Age - Saint Thomas d'Aquin.
le 2 juin 2010 http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100602.html- le 16 juin 2010 http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100616.html- le 23 juin 2010http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100623.html
Mémoire de saint Thomas d’Aquin, Prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et Docteur de l’Église. Doué des plus hautes qualités intellectuelles, il transmit aux autres, par ses Prières et ses écrits, sa sagesse éminente. Appelé par le Pape lui-même, le bienheureux Grégoire X,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/403/Bienheureux-Gregoire-X.html au deuxième Concile général de Lyon, il s’y rendait, quand il mourut au monastère de Fossanova dans le Latium, le 7 mars 1274 et, bien des années après, en 1369, son corps fut transféré à Toulouse en ce jour.
Martyrologe romain
La paix entre les hommes est mieux garantie si chacun se trouve satisfait de ce qui lui appartient. Ce qui convient le mieux à l’homme par rapport aux biens extérieurs, c’est de s’en servir.
Sous cet angle, toutefois, l’homme ne doit pas posséder ces biens comme s’ils lui étaient propres, mais comme étant à tous. Il doit donc être disposé à en faire part aux plus pauvres, suivant le conseil de saint Paul.
Saint Thomas – Somme théologique.
On célèbre sa mémoire au jour anniversaire du transfert de son corps au Couvent des Dominicains de Toulouse, les Jacobins, en 1369.
Il est le saint patron de l'Enseignement Catholique.
Il est le saint patron de l'Enseignement Catholique.
Le triomphe de Saint Thomas d'Aquin, Francisco de Zurbarán
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomas/003.htm
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomas/003.htm
LIVRE PREMIER — VIE DE SAINT THOMAS D'AQUIN
CHAPITRE PREMIER. LA MAISON D'AQUIN.
CHAPITRE II. PREMIÈRE ENFANCE.
CHAPITRE III. L'ÉCOLIER DU MONT-CASSIN
CHAPITRE IV. L'ÉTUDIANT NAPOLITAIN — LES FRÈRES PRÊCHEURS
CHAPITRE V. VOCATION — ÉPREUVES
CHAPITRE VI. LA CAPTIVITÉ
CHAPITRE VII. TRIOMPHE DE LA CHASTETÉ
CHAPITRE VIII. LA DÉLIVRANCE — UN DERNIER ASSAUT
CHAPITRE IX. LE MAITRE DU DOCTEUR ANGÉLIQUE
CHAPITRE X. LA MANIFESTATION DU GÉNIE
CHAPITRE XI. COUVENT DE SAINT-JACQUES. — LE PROFESSEUR
CHAPITRE XII. LE DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS
CHAPITRE XIII. UNE SAINTE AMITIÉ
CHAPITRE XIV. LE DÉFENSEUR DES ORDRES MENDIANTS
CHAPITRE XV. LA LUMIÈRE DE L'ÉGLISE MILITANTE. L'ANGE EXTERMINATEUR DES HÉRÉSIES
CHAPITRE XVI. LE CHANTRE DE LA DIVINE EUCHARISTIE
CHAPITRE XVII. DERNIÉRE PÉRIODE D'ENSEIGNEMENT
CHAPITRE XVIII. LA SOMME THÉOLOGIQUE
LIVRE SECOND — VERTUS DE SAINT THOMAS D'AQUIN
CHAPITRE PREMIER. PRINCIPES ET MAXIMES SUR LA VIE SPIRITUELLE.
CHAPITRE II. ESPRIT DE PRIÈRE
CHAPITRE III. DÉVOTION ENVERS JÉSUS-CHRIST, LA SAINTE VIERGE, LES SAINTS
CHAPITRE IV. HUMILITÉ, OBÉISSANCE ET PARFAIT DÉTACHEMENT
CHAPITRE V. CHARITÉ ET DOUCEUR
CHAPITRE VI. ANGÉLIQUE PURETÉ
CHAPITRE VII. SCIENCE MIRACULEUSE — SANCTIFICATION DE L'ÉTUDE
CHAPITRE VIII. ZÈLE APOSTOLIQUE
CHAPITRE IX. SAINTES AFFECTIONS DE LA FAMILLE PORTRAIT ET CARACTÉRE DE SAINT THOMAS.
LIVRE TROISIÈME. MORT ET GLORIFICATION DE SAINT THOMAS D'AQUIN.
CHAPITRE PREMIER. FIN PROCHAINE — AVERTISSEMENTS CÉLESTES
CHAPITRE II. DERNIÈRE MALADIE.
CHAPITRE III. FUNÉRAILLES TRIOMPHALES — NOUVELLES DE LA MORT
CHAPITRE IV. LE TÉMOIGNAGE DES MIRACLES
CHAPITRE V. LA CANONISATION
CHAPITRE VI. TRANSLATION DU CORPS DE SAINT THOMAS
CHAPITRE VII. LE CORPS DE SAINT THOMAS A TOULOUSE.
CHAPITRE VIII. HOMMAGES RENDUS A LA DOCTRINE DE SAINT THOMAS PAR LES PAPES ET LES CONCILES
CHAPITRE IX. HOMMAGES DE, LA POÉSIE, DE L'ÉLOQUENCE ET DE LA PEINTURE
CHAPITRE X. SAINT THOMAS D'AQUIN ET S. S. LÉON XIII
BREF INSTITUANT SAINT THOMAS D'AQUIN PATRON DES ECOLES CATHOLIQUES
ÉPILOGUE
CHAPITRE PREMIER. LA MAISON D'AQUIN.
CHAPITRE II. PREMIÈRE ENFANCE.
CHAPITRE III. L'ÉCOLIER DU MONT-CASSIN
CHAPITRE IV. L'ÉTUDIANT NAPOLITAIN — LES FRÈRES PRÊCHEURS
CHAPITRE V. VOCATION — ÉPREUVES
CHAPITRE VI. LA CAPTIVITÉ
CHAPITRE VII. TRIOMPHE DE LA CHASTETÉ
CHAPITRE VIII. LA DÉLIVRANCE — UN DERNIER ASSAUT
CHAPITRE IX. LE MAITRE DU DOCTEUR ANGÉLIQUE
CHAPITRE X. LA MANIFESTATION DU GÉNIE
CHAPITRE XI. COUVENT DE SAINT-JACQUES. — LE PROFESSEUR
CHAPITRE XII. LE DOCTEUR DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS
CHAPITRE XIII. UNE SAINTE AMITIÉ
CHAPITRE XIV. LE DÉFENSEUR DES ORDRES MENDIANTS
CHAPITRE XV. LA LUMIÈRE DE L'ÉGLISE MILITANTE. L'ANGE EXTERMINATEUR DES HÉRÉSIES
CHAPITRE XVI. LE CHANTRE DE LA DIVINE EUCHARISTIE
CHAPITRE XVII. DERNIÉRE PÉRIODE D'ENSEIGNEMENT
CHAPITRE XVIII. LA SOMME THÉOLOGIQUE
LIVRE SECOND — VERTUS DE SAINT THOMAS D'AQUIN
CHAPITRE PREMIER. PRINCIPES ET MAXIMES SUR LA VIE SPIRITUELLE.
CHAPITRE II. ESPRIT DE PRIÈRE
CHAPITRE III. DÉVOTION ENVERS JÉSUS-CHRIST, LA SAINTE VIERGE, LES SAINTS
CHAPITRE IV. HUMILITÉ, OBÉISSANCE ET PARFAIT DÉTACHEMENT
CHAPITRE V. CHARITÉ ET DOUCEUR
CHAPITRE VI. ANGÉLIQUE PURETÉ
CHAPITRE VII. SCIENCE MIRACULEUSE — SANCTIFICATION DE L'ÉTUDE
CHAPITRE VIII. ZÈLE APOSTOLIQUE
CHAPITRE IX. SAINTES AFFECTIONS DE LA FAMILLE PORTRAIT ET CARACTÉRE DE SAINT THOMAS.
LIVRE TROISIÈME. MORT ET GLORIFICATION DE SAINT THOMAS D'AQUIN.
CHAPITRE PREMIER. FIN PROCHAINE — AVERTISSEMENTS CÉLESTES
CHAPITRE II. DERNIÈRE MALADIE.
CHAPITRE III. FUNÉRAILLES TRIOMPHALES — NOUVELLES DE LA MORT
CHAPITRE IV. LE TÉMOIGNAGE DES MIRACLES
CHAPITRE V. LA CANONISATION
CHAPITRE VI. TRANSLATION DU CORPS DE SAINT THOMAS
CHAPITRE VII. LE CORPS DE SAINT THOMAS A TOULOUSE.
CHAPITRE VIII. HOMMAGES RENDUS A LA DOCTRINE DE SAINT THOMAS PAR LES PAPES ET LES CONCILES
CHAPITRE IX. HOMMAGES DE, LA POÉSIE, DE L'ÉLOQUENCE ET DE LA PEINTURE
CHAPITRE X. SAINT THOMAS D'AQUIN ET S. S. LÉON XIII
BREF INSTITUANT SAINT THOMAS D'AQUIN PATRON DES ECOLES CATHOLIQUES
ÉPILOGUE
Lecture
La doctrine sacrée utilise aussi la raison humaine, non point certes pour prouver la Foi, ce qui serait en abolir le mérite, mais pour mettre en lumière certaines autres choses que cette doctrine enseigne.
Donc, puisque la grâce ne détruit pas la nature, mais la parfait, c’est un devoir, pour la raison naturelle, de servir la Foi, tout comme l’inclination naturelle de la volonté obéit à la Charité. Aussi l’Apôtre dit-il (2Co 10,5) : »Nous assujettissons toute pensée pour la faire obéir au Christ »
(Thomas d’Aquin d’après la Somme théologique).
La doctrine sacrée utilise aussi la raison humaine, non point certes pour prouver la Foi, ce qui serait en abolir le mérite, mais pour mettre en lumière certaines autres choses que cette doctrine enseigne.
Donc, puisque la grâce ne détruit pas la nature, mais la parfait, c’est un devoir, pour la raison naturelle, de servir la Foi, tout comme l’inclination naturelle de la volonté obéit à la Charité. Aussi l’Apôtre dit-il (2Co 10,5) : »Nous assujettissons toute pensée pour la faire obéir au Christ »
(Thomas d’Aquin d’après la Somme théologique).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 29 Janvier 2017 : Fête de Saint Gildas, Abbé en Bretagne (✝ 570).
Abbé en Bretagne (✝ 570)
Ce noble breton voit le jour en Écosse vers la fin du Ve siècle, l'année où les Bretons romanisés battent les Saxons envahisseurs.
D'après nombre d'hagiographes, il aurait étudié dans un Monastère du pays de Galles, sous la direction d'un disciple de saint Germain l'Auxerrois.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1592/Saint-Germain-d-Auxerre.html
Ordonné Prêtre en 518, cet apôtre, surnommé "le sage", convertit d'abord ses compatriotes par une éloquence sacrée aussi simple qu'efficace.
Avec le même succès, il passe en Irlande (saint Colomban d'ailleurs lui rendra hommage) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/121/Saint-Colomban.htmlpour aboutir en Armorique, la petite Bretagne continentale.
D'abord installé dans l'île d'Houat, il va vivre en Ermite dans la presqu'île de Rhuys qui ferme, au sud, le golfe du Morbihan.
Il y fondera une Abbaye qui porte aujourd'hui son nom et où on l'honore toujours. Abélard, le savant théologien du Moyen Age, en sera l'abbé au XIIe siècle.
Troublé par l'effondrement de la civilisation romaine sous les coups successifs des envahisseurs saxons, il écrit: "De la ruine de la Bretagne" ouvrage qui connaîtra un grand succès durant tout le haut Moyen Age.
Saint Gildas, dit "Le Sage", est né dans l'île de Bretagne; il y a reçu son éducation dans le sud-est du Pays de Galles actuel...
Il s'établit sur le continent y fonda avec quelques compagnons l'Abbaye de Rhuys, où il mourut vers 570.
L'Abbaye de Rhuys a conservé son tombeau et développé son culte... Saint Gildas est connu sous les formes bretonnes Sant Veltas ou sant Gueltas... (diocèse de Quimper et Léon - saint Gildas)
L'abbatiale de Saint Gildas de Rhuys abrite la sépulture du Saint mort en 570 sur l'île de Houat.http://www.vannes.catholique.fr/?module=cms&desc=default&action=get&id=1656
Voir aussi "l'ère des Saints": de 600 à 800 environ site du diocèse de Vannes.
En Bretagne, l’an 570, Saint Gildas, Abbé, surnommé le Sage. Il écrivit sur la ruine de la Grande-Bretagne en déplorant les calamités de son peuple et en reprochant avec véhémence la dépravation des chefs et du clergé.
La tradition lui attribue la Fondation du Monastère de Rhuys en face de l’Océan et le fait mourir à l’île d’Houat.
Martyrologe romain
Ce noble breton voit le jour en Écosse vers la fin du Ve siècle, l'année où les Bretons romanisés battent les Saxons envahisseurs.
D'après nombre d'hagiographes, il aurait étudié dans un Monastère du pays de Galles, sous la direction d'un disciple de saint Germain l'Auxerrois.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1592/Saint-Germain-d-Auxerre.html
Ordonné Prêtre en 518, cet apôtre, surnommé "le sage", convertit d'abord ses compatriotes par une éloquence sacrée aussi simple qu'efficace.
Avec le même succès, il passe en Irlande (saint Colomban d'ailleurs lui rendra hommage) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/121/Saint-Colomban.htmlpour aboutir en Armorique, la petite Bretagne continentale.
D'abord installé dans l'île d'Houat, il va vivre en Ermite dans la presqu'île de Rhuys qui ferme, au sud, le golfe du Morbihan.
Il y fondera une Abbaye qui porte aujourd'hui son nom et où on l'honore toujours. Abélard, le savant théologien du Moyen Age, en sera l'abbé au XIIe siècle.
Troublé par l'effondrement de la civilisation romaine sous les coups successifs des envahisseurs saxons, il écrit: "De la ruine de la Bretagne" ouvrage qui connaîtra un grand succès durant tout le haut Moyen Age.
Saint Gildas, dit "Le Sage", est né dans l'île de Bretagne; il y a reçu son éducation dans le sud-est du Pays de Galles actuel...
Il s'établit sur le continent y fonda avec quelques compagnons l'Abbaye de Rhuys, où il mourut vers 570.
L'Abbaye de Rhuys a conservé son tombeau et développé son culte... Saint Gildas est connu sous les formes bretonnes Sant Veltas ou sant Gueltas... (diocèse de Quimper et Léon - saint Gildas)
L'abbatiale de Saint Gildas de Rhuys abrite la sépulture du Saint mort en 570 sur l'île de Houat.http://www.vannes.catholique.fr/?module=cms&desc=default&action=get&id=1656
Voir aussi "l'ère des Saints": de 600 à 800 environ site du diocèse de Vannes.
En Bretagne, l’an 570, Saint Gildas, Abbé, surnommé le Sage. Il écrivit sur la ruine de la Grande-Bretagne en déplorant les calamités de son peuple et en reprochant avec véhémence la dépravation des chefs et du clergé.
La tradition lui attribue la Fondation du Monastère de Rhuys en face de l’Océan et le fait mourir à l’île d’Houat.
Martyrologe romain
Statue de Gildas portant la crosse https://fr.wikipedia.org/wiki/Crosse_%C3%A9piscopaleavec la volute tournée vers l'extérieur (symbole de l'Évêque) et non vers l'intérieur (symbole de l'Abbé), chapelle Saint-Gildas de Bieuzy.https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_Saint-Gildas_de_Bieuzy
Pour des approfondissements biographiques
Saint Gildas le Sage, Abbé en Bretagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gildas_le_Sage
Pour des approfondissements biographiques
Saint Gildas le Sage, Abbé en Bretagne
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gildas_le_Sage
statue de Saint Gildas. Elle est située dans une crique à coté de la pointe du Grand-Mont (Morbihan, France).https://commons.wikimedia.org/wiki/Morbihan
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 30 Janvier 2017 : Fête de Sainte Martine, vierge et martyre († 226).
Vierge, martyre à Rome (+ 226)
Dieu seul sait ce qu'elle a vécu. Elle fut en grande vénération à Rome pour y avoir subi le martyre.
Elle est la sainte patronne de l'église du XIIe siècle sainte Martine à Pont du Château (63430)http://clermont.catholique.fr/page-d-accueil.html#pop240
À Rome, commémoraison de Sainte Martine, sous le nom de qui le Pape Donus dédia une Basilique sur le forum romain en 676 ou 678.
Martyrologe romain.
Dieu seul sait ce qu'elle a vécu. Elle fut en grande vénération à Rome pour y avoir subi le martyre.
Elle est la sainte patronne de l'église du XIIe siècle sainte Martine à Pont du Château (63430)http://clermont.catholique.fr/page-d-accueil.html#pop240
À Rome, commémoraison de Sainte Martine, sous le nom de qui le Pape Donus dédia une Basilique sur le forum romain en 676 ou 678.
Martyrologe romain.
Sainte Martine
Vierge et Martyre
(+ 226)
Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une Foi vive et une Charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des œuvres de miséricorde.
L'empereur Alexandre régnait et persécutait les Chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent Martine en prières dans une église et l'arrêtèrent.
Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête ; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles ; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple d´Apollon.
En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des ongles de fer ; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d'autres qu'une lumière Divine renversa et convertit.
Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles ; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s'arrêtèrent de fatigue.
Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante ; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler.
Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres.
L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte ; mais s'apercevant qu'il se trompait : « Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés ? “J´ai Mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons”. » Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.
L'empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l´amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes ; mais un lion, qu'on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies ; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora.
Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps. « Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée.
“Je suis Chrétienne et je confesse Jésus-Christ.” » Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs.
On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu'on lui eût fait couper les cheveux. L´empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa chevelure.
Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête.
Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.
La plus ancienne mention du culte de Sainte Martine provient du Pape Honorius Ier,https://fr.wikipedia.org/wiki/Honorius_Ier au VIIe siècle https://fr.wikipedia.org/wiki/VIIe_si%C3%A8clequi lui dédia une église sur le forum de Romehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Rome (Basilique Sainte-Martine), située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Luc et Sainte-Martine (en),https://en.wikipedia.org/wiki/Santi_Luca_e_Martina vocable double adopté en 1588.
Ses reliques furent découvertes en 1634 dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape Urbain VIIIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_VIII. Pierre de Cortone, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Cortonetrès impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 1635.
Sa Fête instituée en 1635 est fixée au 30 janvier.
Vierge et Martyre
(+ 226)
Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une Foi vive et une Charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l´argent à des œuvres de miséricorde.
L'empereur Alexandre régnait et persécutait les Chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent Martine en prières dans une église et l'arrêtèrent.
Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête ; mais, conduite à l´empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles ; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple d´Apollon.
En y entrant, Martine, s´armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l´instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole. L´empereur, irrité, commanda qu´on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des ongles de fer ; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d'autres qu'une lumière Divine renversa et convertit.
Conduite de nouveau devant l´empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles ; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s'arrêtèrent de fatigue.
Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l´huile bouillante ; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler.
Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres.
L´empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte ; mais s'apercevant qu'il se trompait : « Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés ? “J´ai Mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons”. » Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.
L'empereur, informé de ce qui s´était passé, ordonna que Martine fût menée dans l´amphithéâtre afin d´y être exposée aux bêtes ; mais un lion, qu'on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies ; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d´Alexandre et le dévora.
Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps. « Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée.
“Je suis Chrétienne et je confesse Jésus-Christ.” » Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l´avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l´instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs.
On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu'on lui eût fait couper les cheveux. L´empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa chevelure.
Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête.
Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu´au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.
La plus ancienne mention du culte de Sainte Martine provient du Pape Honorius Ier,https://fr.wikipedia.org/wiki/Honorius_Ier au VIIe siècle https://fr.wikipedia.org/wiki/VIIe_si%C3%A8clequi lui dédia une église sur le forum de Romehttps://fr.wikipedia.org/wiki/Rome (Basilique Sainte-Martine), située à l'emplacement de l'actuelle église Saint-Luc et Sainte-Martine (en),https://en.wikipedia.org/wiki/Santi_Luca_e_Martina vocable double adopté en 1588.
Ses reliques furent découvertes en 1634 dans un sarcophage en terre cuite dans la crypte de cette église, et son culte fut initié par le Pape Urbain VIIIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Urbain_VIII. Pierre de Cortone, https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Cortonetrès impressionné par la découverte de son corps en 1634, est l'architecte de l'église Saint-Luc et Sainte-Martine reconstruite en 1635.
Sa Fête instituée en 1635 est fixée au 30 janvier.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 31 Janvier 2017 : Fête de Saint Jean (Giovanni) Bosco, Prêtre et Fondateur de la « Congrégation Salésienne (SDB) » et de l'Institut des « Filles de Marie-Auxiliatrice (FMA) » (1815-1888).
Saint Jean Bosco
Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (+ 1888)
C'était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village.
Devenu Prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes.
Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent.
Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque.
Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine.
Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco.
Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et raccommodera leurs vêtements.
Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour.
Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l'œuvre, qui sera à l'origine de la Congrégation des Prêtres Salésiens. Pour les filles, il fonde la Congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son Évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.
Site des religieux Salésiens de Don Bosco.http://www.salesien.com/
Don Bosco par thèmes - http://www.salesien.com/index.php/don-bosco-un-saintPour découvrir la pédagogie et la spiritualité Salésienne, il y a aussi la "méthode Don Bosco"...http://www.salesien.com/index.php/don-bosco-un-saint/19-spiritualite
Mémoire de Saint Jean Bosco, Prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et après son Ordination, il mit à Turin toute son énergie à l’éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l’aide de sainte Marie-Dominique Mazzarello, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1153/Sainte-Marie-Dominique-Mazzarello.htmll’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, pour enseigner aux jeunes un métier et la vie Chrétienne. Après avoir réalisé tant de projets, il mourut à Turin en 1888.
Martyrologe romain
Pas d’agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d’injures sur nos lèvres. Ayons de la compassion pour le présent. Alors vous serez de vrais pères et vous accomplirez un véritable commandement.
Un texte de Saint Jean Bosco.
Le Salésien "saisit les valeurs du monde et refuse de gémir sur son temps: il retient tout ce qui est bon, surtout si cela plaît aux jeunes. Celui qui est toujours prêt à se plaindre n'a pas le véritable esprit Salésien"
Article 22 - L'optimisme et la Joie de l'Espérance.
Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice (+ 1888)
C'était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village.
Devenu Prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes.
Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent.
Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque.
Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine.
Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco.
Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et raccommodera leurs vêtements.
Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour.
Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l'œuvre, qui sera à l'origine de la Congrégation des Prêtres Salésiens. Pour les filles, il fonde la Congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son Évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.
Site des religieux Salésiens de Don Bosco.http://www.salesien.com/
Don Bosco par thèmes - http://www.salesien.com/index.php/don-bosco-un-saintPour découvrir la pédagogie et la spiritualité Salésienne, il y a aussi la "méthode Don Bosco"...http://www.salesien.com/index.php/don-bosco-un-saint/19-spiritualite
Mémoire de Saint Jean Bosco, Prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et après son Ordination, il mit à Turin toute son énergie à l’éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l’aide de sainte Marie-Dominique Mazzarello, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1153/Sainte-Marie-Dominique-Mazzarello.htmll’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, pour enseigner aux jeunes un métier et la vie Chrétienne. Après avoir réalisé tant de projets, il mourut à Turin en 1888.
Martyrologe romain
Pas d’agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d’injures sur nos lèvres. Ayons de la compassion pour le présent. Alors vous serez de vrais pères et vous accomplirez un véritable commandement.
Un texte de Saint Jean Bosco.
Le Salésien "saisit les valeurs du monde et refuse de gémir sur son temps: il retient tout ce qui est bon, surtout si cela plaît aux jeunes. Celui qui est toujours prêt à se plaindre n'a pas le véritable esprit Salésien"
Article 22 - L'optimisme et la Joie de l'Espérance.
Formation et ordination
Son caractère et ses bonnes manières, sa dextérité et son intelligence exceptionnelle lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge, qu'il entraîne avec lui vers les divertissements et la Prière.
Doté d'une mémoire extraordinaire et d'une intelligence hors du commun, il s’amuse à répéter à ses amis les sermons qu'il a entendus à l'église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique à 8 ans. Sa carrière Sacerdotale fut extraordinairement féconde.
Il ne peut faire d'études, sa famille étant trop pauvre, qu'avec l'aide de bienfaiteurs ou avec l'argent qu'il gagne en travaillant.
Il est ordonné Prêtre en juin 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés de Turin, notamment aux jeunes ouvriers.
On l'appelle « Don Bosco ».
Jean Bosco, ému par les misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, décide de réunir, tous les dimanches, quelques vagabonds qu'il instruit, moralise, fait prier, tout en leur procurant des distractions.
Mais cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et corporelle de ces enfants. Sans autre ressource que son ardente Charité, il décide avec l'aide de sa mère, Marguerite Occhienna qui avait accepté de l'accompagner à Turin, d'ouvrir un refuge, offrant le toit et le couvert pour les plus déshérités.
Activités pédagogiques dans l'Oratoire
À l'intention des jeunes, il ouvre à ses frais, à Turin, l'Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités vont sans cesse s'élargir (cours du soir en 1844, un foyer d'apprentis en 1847, une école secondaire et des camps de vacances (1848), cours professionnels et une collection de lectures catholiques dont le tirage atteignit 18000 copies, chiffre énorme pour l'époque (1853), organisation des loisirs,...).
Il développe l'idée, alors assez neuve, que l'éducation intellectuelle et professionnelle permet de prévenir la délinquance.
Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec l'enfant, mais agisse en même temps avec une bienveillance ferme et confiante qui attend de chacun le meilleur ("amorevolezza" en italien).
À ce titre, il peut figurer parmi les pédagogues du XIXe siècle.
Son caractère et ses bonnes manières, sa dextérité et son intelligence exceptionnelle lui donnent une grande influence sur les enfants de son âge, qu'il entraîne avec lui vers les divertissements et la Prière.
Doté d'une mémoire extraordinaire et d'une intelligence hors du commun, il s’amuse à répéter à ses amis les sermons qu'il a entendus à l'église. Ce sont là les premiers signes de sa vocation apostolique à 8 ans. Sa carrière Sacerdotale fut extraordinairement féconde.
Il ne peut faire d'études, sa famille étant trop pauvre, qu'avec l'aide de bienfaiteurs ou avec l'argent qu'il gagne en travaillant.
Il est ordonné Prêtre en juin 1841 et se consacre aux jeunes des quartiers pauvres et abandonnés de Turin, notamment aux jeunes ouvriers.
On l'appelle « Don Bosco ».
Jean Bosco, ému par les misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, décide de réunir, tous les dimanches, quelques vagabonds qu'il instruit, moralise, fait prier, tout en leur procurant des distractions.
Mais cette œuvre ne suffit pas à entretenir la vie chrétienne et corporelle de ces enfants. Sans autre ressource que son ardente Charité, il décide avec l'aide de sa mère, Marguerite Occhienna qui avait accepté de l'accompagner à Turin, d'ouvrir un refuge, offrant le toit et le couvert pour les plus déshérités.
Activités pédagogiques dans l'Oratoire
À l'intention des jeunes, il ouvre à ses frais, à Turin, l'Oratoire Saint-François-de-Sales, une sorte de foyer dont les activités vont sans cesse s'élargir (cours du soir en 1844, un foyer d'apprentis en 1847, une école secondaire et des camps de vacances (1848), cours professionnels et une collection de lectures catholiques dont le tirage atteignit 18000 copies, chiffre énorme pour l'époque (1853), organisation des loisirs,...).
Il développe l'idée, alors assez neuve, que l'éducation intellectuelle et professionnelle permet de prévenir la délinquance.
Pour cela, il faut que le pédagogue soit ferme avec l'enfant, mais agisse en même temps avec une bienveillance ferme et confiante qui attend de chacun le meilleur ("amorevolezza" en italien).
À ce titre, il peut figurer parmi les pédagogues du XIXe siècle.
Photographie de Jean Bosco à Turin vers 1865.
Les salésiens et les salésiennes
Pour faire face au développement de cette action, il s'entoure de Prêtres éducateurs avec lesquels il fonde le 26 Janvier 1854 la Société de saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés « salésiens »), chargée de l'éducation des enfants pauvres, ainsi nommée en hommage à François de Sales.
Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.
En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonde l'Institut des filles de Marie-Auxiliatrice (ou salésiennes).https://fr.wikipedia.org/wiki/Sal%C3%A9siens
En 1876, il fait approuver une manière de tiers-ordre,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers-Ordre la Pieuse Union des coopérateurs salésiens.
Il est Fondateur de maisons d'accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations tardives.
Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu'il obtient auprès d'elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l'Europe, où les fondations d'instituts se multiplient.
Son rayonnement
Jean Bosco œuvre dans le nord de l'Italie, région profondément anticléricale à l'époque où Victor-Emmanuel IIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Emmanuel_II rêve de créer l'unité italienne, ce qui mettra fin aux États pontificaux. Pourtant, Jean Bosco réussit à maintenir ses relations à la fois auprès du Pape Pie IX, des dirigeants politiques, entre autres Cavour, Victor-Emmanuel, et le Premier ministre du Piémont, Urbano Rattazzi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbano_Rattazzipourfendeur des congrégations religieuses.
C'est même Rattazzi qui recommande de fonder l'Ordre des Salésiens, pour continuer son œuvre, et lui fournit la formule juridique du statut des membres de sa congrégation pour que les gouvernements anticléricaux ne s'y opposent pas : « une association de citoyens libres poursuivant un objectif commun dans l'intérêt de la société ».
Jean Bosco a su s'entourer de personnes compétentes et dévouées, provenant de toutes les couches de la société.
Il a été le premier à concevoir des contrats de travail à l'intention des jeunes dont il s'occupait et qui étaient souvent exploités par les industries et le monde de la construction. Turin est alors une ville en plein développement, au début de la révolution industrielle.
Toute la population de cette région lui voue respect et vénération, reconnaissante de l'œuvre accomplie.
On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les cœurs et de prédire l'avenir, ce qui expliquerait en partie sa popularité immense et les triomphes qu'il remporte dans ses quêtes en France (1883) et en Espagne (1886).
Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d'éducateur. À l'exception d'un Traité sur la méthode préventive en éducation écrit en 1876 et publié pour la première fois le 12 mars 1877 lors de l'inauguration solennelle du nouveau siège de l’œuvre : « Pour rappeler l’événement, Don Bosco fit publier une brochure bilingue, où apparaît pour la première fois son ‘petit traité’ sur le système préventif », il n'a pas laissé d'exposés didactiques, sa pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l'éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s'exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l'époque qu'on l'a souvent passée sous silence.
Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».
Au 1er janvier 2004, on comptait 16 692 Salésiens et 523 novices répartis dans 1 871 maisons, ainsi que 15 855 salésiennes et 414 novices dans 1 564 maisons.
Le Campobosco est https://fr.wikipedia.org/wiki/Campoboscoun camp Catholique organisé avec des jeunes, par les Salésiens de Don Bosco.
Ces rencontres forment des jeunes, qui y apprennent la vie telle que les salésiens la voient. Cette rencontre est organisée dans différents pays (France, Espagne, etc.)
Statue of don bosco taiwan 02
Les salésiens et les salésiennes
Pour faire face au développement de cette action, il s'entoure de Prêtres éducateurs avec lesquels il fonde le 26 Janvier 1854 la Société de saint François de Sales (dont les membres sont couramment appelés « salésiens »), chargée de l'éducation des enfants pauvres, ainsi nommée en hommage à François de Sales.
Elle sera approuvée en 1869 par Pie IX.
En 1872, avec Marie-Dominique Mazzarello, Jean Bosco fonde l'Institut des filles de Marie-Auxiliatrice (ou salésiennes).https://fr.wikipedia.org/wiki/Sal%C3%A9siens
En 1876, il fait approuver une manière de tiers-ordre,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers-Ordre la Pieuse Union des coopérateurs salésiens.
Il est Fondateur de maisons d'accueil pour étudiants, de foyers pour jeunes ouvriers et de séminaires pour vocations tardives.
Son activité au service de la jeunesse des milieux populaires, les résultats qu'il obtient auprès d'elle dans les divers domaines de la formation générale, professionnelle, religieuse et ses recherches pédagogiques, sont bientôt connus à travers l'Europe, où les fondations d'instituts se multiplient.
Son rayonnement
Jean Bosco œuvre dans le nord de l'Italie, région profondément anticléricale à l'époque où Victor-Emmanuel IIhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Emmanuel_II rêve de créer l'unité italienne, ce qui mettra fin aux États pontificaux. Pourtant, Jean Bosco réussit à maintenir ses relations à la fois auprès du Pape Pie IX, des dirigeants politiques, entre autres Cavour, Victor-Emmanuel, et le Premier ministre du Piémont, Urbano Rattazzi, https://fr.wikipedia.org/wiki/Urbano_Rattazzipourfendeur des congrégations religieuses.
C'est même Rattazzi qui recommande de fonder l'Ordre des Salésiens, pour continuer son œuvre, et lui fournit la formule juridique du statut des membres de sa congrégation pour que les gouvernements anticléricaux ne s'y opposent pas : « une association de citoyens libres poursuivant un objectif commun dans l'intérêt de la société ».
Jean Bosco a su s'entourer de personnes compétentes et dévouées, provenant de toutes les couches de la société.
Il a été le premier à concevoir des contrats de travail à l'intention des jeunes dont il s'occupait et qui étaient souvent exploités par les industries et le monde de la construction. Turin est alors une ville en plein développement, au début de la révolution industrielle.
Toute la population de cette région lui voue respect et vénération, reconnaissante de l'œuvre accomplie.
On lui a attribué des miracles, le don de lire dans les cœurs et de prédire l'avenir, ce qui expliquerait en partie sa popularité immense et les triomphes qu'il remporte dans ses quêtes en France (1883) et en Espagne (1886).
Mais on a, depuis lors, insisté sur ses qualités exceptionnelles d'éducateur. À l'exception d'un Traité sur la méthode préventive en éducation écrit en 1876 et publié pour la première fois le 12 mars 1877 lors de l'inauguration solennelle du nouveau siège de l’œuvre : « Pour rappeler l’événement, Don Bosco fit publier une brochure bilingue, où apparaît pour la première fois son ‘petit traité’ sur le système préventif », il n'a pas laissé d'exposés didactiques, sa pédagogie se comprenant à partir de son action : il faisait de l'éducation une affaire de confiance affectueuse et vigilante qui devait s'exprimer dans la joie et il admettait dans ses groupements une liberté si étonnante pour l'époque qu'on l'a souvent passée sous silence.
Une de ses maximes était : « Prévenir et non réprimer ».
Au 1er janvier 2004, on comptait 16 692 Salésiens et 523 novices répartis dans 1 871 maisons, ainsi que 15 855 salésiennes et 414 novices dans 1 564 maisons.
Le Campobosco est https://fr.wikipedia.org/wiki/Campoboscoun camp Catholique organisé avec des jeunes, par les Salésiens de Don Bosco.
Ces rencontres forment des jeunes, qui y apprennent la vie telle que les salésiens la voient. Cette rencontre est organisée dans différents pays (France, Espagne, etc.)
Statue of don bosco taiwan 02
De l'éducation des enfants
Je consacrerai ma vie aux enfants. Je les aimerai et m'en ferai aimer. Quand ils tournent mal, c'est que personne ne s'est occupé d'eux. Je me dépenserai sans mesure pour eux.
Si vous voulez vraiment faire du bien à l'âme de vos enfants et les plier au devoir, il faut vous rappeler, sans cesse, que vous tenez la place de leurs parents. Si vous vous regardez comme les pères de cette jeunesse, vous en prendrez le cœur...
Un cœur, c'est une citadelle inexpugnable, dit saint Grégoire ; seules l'affection et la douceur la peuvent forcer : fermeté à vouloir le bien et empêcher le mal, mais douceur et prudence pour atteindre cette double fin.
Les maîtres qui ne pardonnent rien aux enfants sont ceux qui se pardonnent tout à eux-mêmes. Pour apprendre à commander, commençons par apprendre à obéir, et cherchons à nous faire aimer avant de nous faire craindre.
Avant toute chose, voici ce qui importe : attendez pour punir d'être maître de vous-même.
Second principe aussi important que le premier : ne punissez jamais un enfant à l'instant de sa faute.
Oublier et faire oublier l'heure de la faute est l'art suprême du bon éducateur. Où lisons-nous que Notre Seigneur ait rappelé ses écarts à Marie-Madeleine ? Et avec quelle paternelle délicatesse le Sauveur fit confesser et expier sa faute à Pierre ! Après son pardon, l'enfant veut se persuader que son maître nourrit l'espoir de son retournement : rien ne l'aide autant à reprendre la route du devoir.
Rappelons-nous toujours que la force punit la faute, mais ne guérit pas le coupable. La culture d'une plante ne doit jamais être violente, et l'on n'éduque pas la volonté en l'écrasant sous un joug excessif.
Rappelez-vous que l'éducation est une affaire de cœur : Dieu seul est le maître de cette place forte ; s'il ne nous enseigne l'art de la forcer, s'il ne nous en livre les clefs, nous perdons notre temps.
Saint Jean Bosco>
Manière facile d’apprendre l’Histoire Sainte
Les adultes qui vivent et meurent séparés de l’Église Catholique ne peuvent pas se sauver, parce que celui qui n’est pas avec l’Église Catholique n’est pas avec Jésus-Christ ; et qui n’est pas avec Lui est contre Lui, dit l’Evangile
Saint Jean Bosco
Brochure sur le centenaire de saint Pierre
Heureux les peuples qui sont unis à Pierre dans la personne des Papes ses successeurs. Ils marchent sur la route du Salut tandis que tous ceux qui se trouvent hors de cette route et n’appartiennent pas à l’union de Pierre n’ont aucun espoir de Salut.
Car Jésus-Christ nous assure que la sainteté et le Salut ne se peuvent trouver que dans l’union avec Pierre, sur qui repose le fondement inamovible de son Église.
Saint Jean Bosco
Lettre à ses confrères
Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier que nous représentons les parents de cette chère jeunesse qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations, de mes études, de mon Ministère Sacerdotal, et de notre Congrégation Salésienne.
Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité !
Il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter, de menacer un enfant, que de le persuader.
Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil, de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.
Je vous recommande la Charité que saint Paul employait envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur, et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.
Ecartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion. Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.
Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander. Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer, et ne les dominons que pour mieux les servir.
C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses apôtres, supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de Foi.
Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité, au point de susciter chez les uns l'étonnement, chez d'autres le scandale, et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le Pardon de Dieu. C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre deLlui à être doux et humbles de cœur.
Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements, ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.
Pas d'agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d'injures sur nos lèvres. Ayons de la Compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir : alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.
Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu, lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles qui ne font que du mal à ceux qui les entendent, et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent.
Je consacrerai ma vie aux enfants. Je les aimerai et m'en ferai aimer. Quand ils tournent mal, c'est que personne ne s'est occupé d'eux. Je me dépenserai sans mesure pour eux.
Si vous voulez vraiment faire du bien à l'âme de vos enfants et les plier au devoir, il faut vous rappeler, sans cesse, que vous tenez la place de leurs parents. Si vous vous regardez comme les pères de cette jeunesse, vous en prendrez le cœur...
Un cœur, c'est une citadelle inexpugnable, dit saint Grégoire ; seules l'affection et la douceur la peuvent forcer : fermeté à vouloir le bien et empêcher le mal, mais douceur et prudence pour atteindre cette double fin.
Les maîtres qui ne pardonnent rien aux enfants sont ceux qui se pardonnent tout à eux-mêmes. Pour apprendre à commander, commençons par apprendre à obéir, et cherchons à nous faire aimer avant de nous faire craindre.
Avant toute chose, voici ce qui importe : attendez pour punir d'être maître de vous-même.
Second principe aussi important que le premier : ne punissez jamais un enfant à l'instant de sa faute.
Oublier et faire oublier l'heure de la faute est l'art suprême du bon éducateur. Où lisons-nous que Notre Seigneur ait rappelé ses écarts à Marie-Madeleine ? Et avec quelle paternelle délicatesse le Sauveur fit confesser et expier sa faute à Pierre ! Après son pardon, l'enfant veut se persuader que son maître nourrit l'espoir de son retournement : rien ne l'aide autant à reprendre la route du devoir.
Rappelons-nous toujours que la force punit la faute, mais ne guérit pas le coupable. La culture d'une plante ne doit jamais être violente, et l'on n'éduque pas la volonté en l'écrasant sous un joug excessif.
Rappelez-vous que l'éducation est une affaire de cœur : Dieu seul est le maître de cette place forte ; s'il ne nous enseigne l'art de la forcer, s'il ne nous en livre les clefs, nous perdons notre temps.
Saint Jean Bosco>
Manière facile d’apprendre l’Histoire Sainte
Les adultes qui vivent et meurent séparés de l’Église Catholique ne peuvent pas se sauver, parce que celui qui n’est pas avec l’Église Catholique n’est pas avec Jésus-Christ ; et qui n’est pas avec Lui est contre Lui, dit l’Evangile
Saint Jean Bosco
Brochure sur le centenaire de saint Pierre
Heureux les peuples qui sont unis à Pierre dans la personne des Papes ses successeurs. Ils marchent sur la route du Salut tandis que tous ceux qui se trouvent hors de cette route et n’appartiennent pas à l’union de Pierre n’ont aucun espoir de Salut.
Car Jésus-Christ nous assure que la sainteté et le Salut ne se peuvent trouver que dans l’union avec Pierre, sur qui repose le fondement inamovible de son Église.
Saint Jean Bosco
Lettre à ses confrères
Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier que nous représentons les parents de cette chère jeunesse qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations, de mes études, de mon Ministère Sacerdotal, et de notre Congrégation Salésienne.
Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité !
Il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter, de menacer un enfant, que de le persuader.
Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil, de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.
Je vous recommande la Charité que saint Paul employait envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur, et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.
Ecartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion. Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.
Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander. Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer, et ne les dominons que pour mieux les servir.
C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses apôtres, supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de Foi.
Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité, au point de susciter chez les uns l'étonnement, chez d'autres le scandale, et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le Pardon de Dieu. C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre deLlui à être doux et humbles de cœur.
Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements, ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.
Pas d'agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d'injures sur nos lèvres. Ayons de la Compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir : alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.
Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu, lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles qui ne font que du mal à ceux qui les entendent, et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent.
Confiance et sanctification
A cette époque, Don Bosco a 39 ans. Il met au point sa méthode pédagogique, appelée « système préventif », basée sur la raison, la religion et l'affection.
Il lui est alors donné de parler à Dominique pour la première fois. « Nous sommes tout de suite entrés dans une relation de pleine confiance mutuelle », écrira-t-il plus tard, soulignant ainsi que la confiance, jointe à la lucidité, constitue le socle par excellence de toute relation d'accompagnement.
Écoutons à ce propos le dialogue d'octobre 1854 :
« Veux-tu devenir saint, comme le demande l'apôtre Paul (cf. 1 Th 4, 3) ? Par la grâce du Seigneur, dit don Bosco, tu en as l'étoffe !
- Oui, je le désire vivement et je souhaite que cette étoffe devienne un bel habit pour le Seigneur, répond Dominique ; mais il me faut pour cela un bon tailleur. Acceptez-vous de le devenir pour moi ? »
Ce court échange montre bien le but de tout travail de discernement spirituel selon don Bosco : dans une relation suivie avec un guide expérimenté, accueillir la sanctification qui vient de Dieu.
Une affection lucide
Entre l'éducateur et son élève s'instaure désormais une alliance profonde. Tous deux vont se mettre à l'écoute de L'Esprit.
Mais cela, ils le vivent dans une relation d'affection (amorevolezza) qui sait garder une juste distance.
Dominique se sent aimé et respecté. Il admire don Bosco, s'attachant et s'en remettant totalement à lui, comme à un père.
Attitudes classiques chez un adolescent, qui peuvent se révéler constructives dans l'accompagnement spirituel ; à la condition cependant que l'éducateur ne se laisse point « piéger » ou manipuler par ce qu'elles peuvent avoir d'excessif.
Don Bosco l'avait bien compris. Tout en exprimant de l'amitié vis-à-vis de Dominique, il veillait à le renvoyer à d'autres personnes.
Il le référait au règlement de la maison qui faisait loi pour les rencontres entre éducateurs et éduqués.
Il l'encourageait à constituer des groupes d'approfondissement de la Foi, « les Compagnies », dont Dominique avait eu d'ailleurs lui-même l'idée. Enfin et surtout, il ne l'enfermait pas dans la relation chaleureuse avec lui, mais veillait à l'ouvrir sans cesse à cet Autre qu'est Jésus-Christ Vivant.
Découvrir la gratuité
Dans ce but, don Bosco encourageait Dominique à développer sa vie sacramentelle. A une époque où cela était peu admis, il n'hésitait pas à l'inviter à la Communion fréquente et à vivre avec intensité tous les exercices spirituels proposés par la maison Salésienne : Confessions souvent renouvelées, Prières personnelles et communautaires régulières, récollections mensuelles, etc.
Il cherchait ainsi à ce que Dominique puisse faire un jour l'expérience la plus centrale de la vie Chrétienne : celle de la gratuité de Dieu.
Avoir les pieds sur terre
En effet, comme tout adolescent épris d'absolu, le jeune Savio ne connaissait pas de mesure dans le don qu'il voulait faire de lui-même à Dieu.
Il fut ainsi conduit à des pratiques de mortifications nuisibles à sa santé et à son équilibre. Don Bosco en prit vite conscience.
En bon accompagnateur, il lui rappela à plusieurs reprises que Dieu et la sainteté ne se conquièrent pas à la force des poignets, par accumulation de mérites.
Le Royaume de Dieu est un royaume de surabondance et de gratuité ; telle est la découverte quelque peu bouleversante que doit faire un jour ou l'autre tout chrétien.
Rencontrer Dieu dans le quotidien
Mais une telle découverte nécessite préalablement un itinéraire où se succèdent des sentiers faciles à parcourir, des sommets difficiles à gravir, des chemins de crête qui donnent parfois le vertige, de mornes plaines qui paraissent interminables,...
Dans tous les cas, il s'agit de se confronter au concret, non seulement dans ses aspects exceptionnels, mais surtout dans ce qu'il a de plus quotidien et de plus banal. C'est ce concret qui est la glaise avec laquelle la sainteté se pétrit.
Aussi ne s'étonnera-t-on pas de constater que le souci majeur de don Bosco envers Dominique fut de le renvoyer à son expérience quotidienne d'élève vivant en internat.
« Tu es élève..., élève-toi donc, grâce à L'Esprit, jusqu'à la connaissance du Christ Ressuscité, et vis pleinement ta condition de fils de Dieu. »
Telle fut en définitive la consigne qui structura toute la démarche proposée à Dominique Savio.
Être élève, cela veut dire d'abord assumer le mieux possible le travail scolaire. C'est aussi savoir trouver sa juste place à l'intérieur de la classe et parfois de l'internat dans lequel on vit. C'est encore se faire inventif pour ménager des espaces de loisirs où l'on fait l'expérience, jusque dans son corps, qu'il est bon de vivre.
Témoigner de Dieu
C'est pourquoi, don Bosco, inlassablement, invita Dominique à se tourner vers le concret et en faire le lieu de la rencontre de Dieu.
Et Dominique joua pleinement le jeu ! Le travail scolaire, il l'assuma avec beaucoup de sérieux.
Quant à sa place dans l'internat, il ne se contenta pas de la trouver et de s'y réfugier. Encouragé par don Bosco, il en fit un lieu apostolique tout à fait essentiel.
Par exemple, il chercha à être témoin du Dieu riche en Miséricorde (Ep 2, 4) et porteur de réconciliation.
En prenant parfois des risques importants, il intervint positivement pour mettre fin à de sévères conflits existant entre certains de ses camarades.
De même, le jeune Savio ne se contenta pas de vivre les activités scolaires, suivant la logique de l'Évangile.
Encouragé par son accompagnateur, il chercha à faire connaître la joie profonde qu'apporte toute fidélité à Dieu vécue dans L'Esprit.
Il anima « les compagnies » de façon telle que chacun de leurs membres puisse dire à la suite de don Bosco : « Pour nous, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux » (Cf. Ga 5, 22)
Respecter les chemins de L'Esprit
Mais le Prêtre de Turin avait compris que le jeune Savio possédait une personnalité hors du commun, qu'il fallait savoir prendre en compte.
L'Esprit en effet développe toujours de façon unique les richesses enfouies de la personne ; richesses qui apparaissent rarement aux yeux de qui n'a pas le regard aiguisé par l'Évangile. Ainsi, le 8 décembre 1854, le Pape proclame le dogme de l'Immaculée Conception, affirmant que la Mère de Jésus a été « préservée intacte de toute souillure du péché originel ».
Belle occasion de développer la dimension Mariale de la Foi, d'autant plus que la maison Salésienne a été totalement épargnée - grâce à Marie, pense-t-on - par l'épidémie de choléra qui a fait 1400 morts à Turin !
A cette époque, Don Bosco a 39 ans. Il met au point sa méthode pédagogique, appelée « système préventif », basée sur la raison, la religion et l'affection.
Il lui est alors donné de parler à Dominique pour la première fois. « Nous sommes tout de suite entrés dans une relation de pleine confiance mutuelle », écrira-t-il plus tard, soulignant ainsi que la confiance, jointe à la lucidité, constitue le socle par excellence de toute relation d'accompagnement.
Écoutons à ce propos le dialogue d'octobre 1854 :
« Veux-tu devenir saint, comme le demande l'apôtre Paul (cf. 1 Th 4, 3) ? Par la grâce du Seigneur, dit don Bosco, tu en as l'étoffe !
- Oui, je le désire vivement et je souhaite que cette étoffe devienne un bel habit pour le Seigneur, répond Dominique ; mais il me faut pour cela un bon tailleur. Acceptez-vous de le devenir pour moi ? »
Ce court échange montre bien le but de tout travail de discernement spirituel selon don Bosco : dans une relation suivie avec un guide expérimenté, accueillir la sanctification qui vient de Dieu.
Une affection lucide
Entre l'éducateur et son élève s'instaure désormais une alliance profonde. Tous deux vont se mettre à l'écoute de L'Esprit.
Mais cela, ils le vivent dans une relation d'affection (amorevolezza) qui sait garder une juste distance.
Dominique se sent aimé et respecté. Il admire don Bosco, s'attachant et s'en remettant totalement à lui, comme à un père.
Attitudes classiques chez un adolescent, qui peuvent se révéler constructives dans l'accompagnement spirituel ; à la condition cependant que l'éducateur ne se laisse point « piéger » ou manipuler par ce qu'elles peuvent avoir d'excessif.
Don Bosco l'avait bien compris. Tout en exprimant de l'amitié vis-à-vis de Dominique, il veillait à le renvoyer à d'autres personnes.
Il le référait au règlement de la maison qui faisait loi pour les rencontres entre éducateurs et éduqués.
Il l'encourageait à constituer des groupes d'approfondissement de la Foi, « les Compagnies », dont Dominique avait eu d'ailleurs lui-même l'idée. Enfin et surtout, il ne l'enfermait pas dans la relation chaleureuse avec lui, mais veillait à l'ouvrir sans cesse à cet Autre qu'est Jésus-Christ Vivant.
Découvrir la gratuité
Dans ce but, don Bosco encourageait Dominique à développer sa vie sacramentelle. A une époque où cela était peu admis, il n'hésitait pas à l'inviter à la Communion fréquente et à vivre avec intensité tous les exercices spirituels proposés par la maison Salésienne : Confessions souvent renouvelées, Prières personnelles et communautaires régulières, récollections mensuelles, etc.
Il cherchait ainsi à ce que Dominique puisse faire un jour l'expérience la plus centrale de la vie Chrétienne : celle de la gratuité de Dieu.
Avoir les pieds sur terre
En effet, comme tout adolescent épris d'absolu, le jeune Savio ne connaissait pas de mesure dans le don qu'il voulait faire de lui-même à Dieu.
Il fut ainsi conduit à des pratiques de mortifications nuisibles à sa santé et à son équilibre. Don Bosco en prit vite conscience.
En bon accompagnateur, il lui rappela à plusieurs reprises que Dieu et la sainteté ne se conquièrent pas à la force des poignets, par accumulation de mérites.
Le Royaume de Dieu est un royaume de surabondance et de gratuité ; telle est la découverte quelque peu bouleversante que doit faire un jour ou l'autre tout chrétien.
Rencontrer Dieu dans le quotidien
Mais une telle découverte nécessite préalablement un itinéraire où se succèdent des sentiers faciles à parcourir, des sommets difficiles à gravir, des chemins de crête qui donnent parfois le vertige, de mornes plaines qui paraissent interminables,...
Dans tous les cas, il s'agit de se confronter au concret, non seulement dans ses aspects exceptionnels, mais surtout dans ce qu'il a de plus quotidien et de plus banal. C'est ce concret qui est la glaise avec laquelle la sainteté se pétrit.
Aussi ne s'étonnera-t-on pas de constater que le souci majeur de don Bosco envers Dominique fut de le renvoyer à son expérience quotidienne d'élève vivant en internat.
« Tu es élève..., élève-toi donc, grâce à L'Esprit, jusqu'à la connaissance du Christ Ressuscité, et vis pleinement ta condition de fils de Dieu. »
Telle fut en définitive la consigne qui structura toute la démarche proposée à Dominique Savio.
Être élève, cela veut dire d'abord assumer le mieux possible le travail scolaire. C'est aussi savoir trouver sa juste place à l'intérieur de la classe et parfois de l'internat dans lequel on vit. C'est encore se faire inventif pour ménager des espaces de loisirs où l'on fait l'expérience, jusque dans son corps, qu'il est bon de vivre.
Témoigner de Dieu
C'est pourquoi, don Bosco, inlassablement, invita Dominique à se tourner vers le concret et en faire le lieu de la rencontre de Dieu.
Et Dominique joua pleinement le jeu ! Le travail scolaire, il l'assuma avec beaucoup de sérieux.
Quant à sa place dans l'internat, il ne se contenta pas de la trouver et de s'y réfugier. Encouragé par don Bosco, il en fit un lieu apostolique tout à fait essentiel.
Par exemple, il chercha à être témoin du Dieu riche en Miséricorde (Ep 2, 4) et porteur de réconciliation.
En prenant parfois des risques importants, il intervint positivement pour mettre fin à de sévères conflits existant entre certains de ses camarades.
De même, le jeune Savio ne se contenta pas de vivre les activités scolaires, suivant la logique de l'Évangile.
Encouragé par son accompagnateur, il chercha à faire connaître la joie profonde qu'apporte toute fidélité à Dieu vécue dans L'Esprit.
Il anima « les compagnies » de façon telle que chacun de leurs membres puisse dire à la suite de don Bosco : « Pour nous, nous faisons consister la sainteté à être toujours joyeux » (Cf. Ga 5, 22)
Respecter les chemins de L'Esprit
Mais le Prêtre de Turin avait compris que le jeune Savio possédait une personnalité hors du commun, qu'il fallait savoir prendre en compte.
L'Esprit en effet développe toujours de façon unique les richesses enfouies de la personne ; richesses qui apparaissent rarement aux yeux de qui n'a pas le regard aiguisé par l'Évangile. Ainsi, le 8 décembre 1854, le Pape proclame le dogme de l'Immaculée Conception, affirmant que la Mère de Jésus a été « préservée intacte de toute souillure du péché originel ».
Belle occasion de développer la dimension Mariale de la Foi, d'autant plus que la maison Salésienne a été totalement épargnée - grâce à Marie, pense-t-on - par l'épidémie de choléra qui a fait 1400 morts à Turin !
Une petite anecdote
Don Bosco prêchait le triduum à la Fête de 1′Assomption dans la paroisse rurale de Montemagno près de Turin.
Une sécheresse implacable sévissait et menaçait de ruiner totalement les récoltes de pommes de terre, principaux produits du pays.
A moins d’une pluie prochaine et abondante, les récoltes seraient irrémédiablement perdues.
Or voici qu’au sermon d’ouverture du triduum, Don Bosco annonce: « Mes frères, si vous venez généreusement pendant ces trois jours entendre la Parole de Dieu et si vous purifiez vos consciences par une bonne Confession, je vous promets de la pluie pour la clôture. »
Quand l’orateur descendit de chaire, le Curé affolé l’aborda et lui dit: – « Don Bosco qu’avez-vous promis là? De la pluie pour la clôture? »
– « J’ai dit cela ? » fait Don Bosco, étonné.
L’église fut remplie à chacune des prédications. Les Confessionnaux furent pris d’assaut. Toute la population en âge de le faire Communia au matin de l’Assomption.
L’après-midi pour la clôture, l’église était archicomble. Pendant ce temps, le soleil narguait tout le monde dans un ciel sans nuage.
Au moment de monter en chaire à la fin du magnificat, Don Bosco, un peu inquiet, envoie le sacristain inspecter le ciel pendant que lui-même murmure cette prière:
« Bonne Mère, vous ne pouvez les décevoir; voyez leur empressement ! »
Le sacristain revient en disant: « Il y a bien à l’horizon un nuage gros comme un chapeau de gendarme, mais rien de bien sérieux. »
Don Bosco monte en chaire. Le ciel s’obscurcit visiblement. Il n’a pas prononcé dix phrases qu’un coup de tonnerre formidable retentit et une bienfaisante pluie se met à tomber.
Un soupir de soulagement s’échappe de toutes les poitrines.
Alors le prédicateur change le thème de son sermon pour inciter à la confiance envers Notre-Dame.
(La clé du Trésor, par P. Jean-Marie)
Don Bosco prêchait le triduum à la Fête de 1′Assomption dans la paroisse rurale de Montemagno près de Turin.
Une sécheresse implacable sévissait et menaçait de ruiner totalement les récoltes de pommes de terre, principaux produits du pays.
A moins d’une pluie prochaine et abondante, les récoltes seraient irrémédiablement perdues.
Or voici qu’au sermon d’ouverture du triduum, Don Bosco annonce: « Mes frères, si vous venez généreusement pendant ces trois jours entendre la Parole de Dieu et si vous purifiez vos consciences par une bonne Confession, je vous promets de la pluie pour la clôture. »
Quand l’orateur descendit de chaire, le Curé affolé l’aborda et lui dit: – « Don Bosco qu’avez-vous promis là? De la pluie pour la clôture? »
– « J’ai dit cela ? » fait Don Bosco, étonné.
L’église fut remplie à chacune des prédications. Les Confessionnaux furent pris d’assaut. Toute la population en âge de le faire Communia au matin de l’Assomption.
L’après-midi pour la clôture, l’église était archicomble. Pendant ce temps, le soleil narguait tout le monde dans un ciel sans nuage.
Au moment de monter en chaire à la fin du magnificat, Don Bosco, un peu inquiet, envoie le sacristain inspecter le ciel pendant que lui-même murmure cette prière:
« Bonne Mère, vous ne pouvez les décevoir; voyez leur empressement ! »
Le sacristain revient en disant: « Il y a bien à l’horizon un nuage gros comme un chapeau de gendarme, mais rien de bien sérieux. »
Don Bosco monte en chaire. Le ciel s’obscurcit visiblement. Il n’a pas prononcé dix phrases qu’un coup de tonnerre formidable retentit et une bienfaisante pluie se met à tomber.
Un soupir de soulagement s’échappe de toutes les poitrines.
Alors le prédicateur change le thème de son sermon pour inciter à la confiance envers Notre-Dame.
(La clé du Trésor, par P. Jean-Marie)
DON BOSCO et DOMINIQUE SAVIO
Dominique revient
Un mois après sa mort, Dominique Savio apparaît à son père (Don Bosco). Celui-ci ne peut en croire ses yeux : « Je rêve sans doute ». Dominique, le visage inondé de joie, lui répond : « Non, tu ne rêves pas : c'est bien moi, Dominique. »
- Dominique. Où es-tu ? Es-tu déjà au Paradis ?
- Oui, père, je suis au Ciel ; je suis au comble de la joie. On ne pourrait rien ajouter à mon bonheur.
- Oh alors, prie pour nous tous pour que nous y soyons tous réunis un jour.
- Je prierai.
Et il disparaît.
La nuit du 6 décembre 1876, Dominique visita en songe Don Bosco (ce ne fut pas la seule fois).
Les « songes » de Don Bosco sont célèbres. Il en eut par centaines. On peut les considérer comme de véritables visions, que le Ciel lui envoyait pendant son sommeil.
Elles lui apportèrent toute sa vie de précieuses leçons concernant la manière de diriger enfants et jeunes gens.
Souvent, elles lui traçaient son chemin, lui apportaient des assurances réconfortantes ou encore des annonces prophétiques : tout se réalisa toujours à la lettre. C'est sur l'ordre formel du Pape Pie IX que Don Bosco en écrivit lui-même un certain nombre.
Nous résumons ici le récit de Don Bosco concernant le songe du 6 décembre 1876, tout en laissant tout de même la parole à Don Bosco lui-même.
« Il me semblait être sur une petite hauteur, à proximité d'une immense plaine vaste comme l'océan. Cette plaine était bleue comme une mer parfaitement calme. Elle était divisée par de larges et gigantesques boulevards en vastes jardins où l'on voyait des parterres de fleurs aux couleurs variées et des bosquets de toutes sortes. Tout cela était d'une beauté ineffable, vraiment céleste...
Les feuilles des arbres étaient d'or, le tronc et les branches de diamant. Je voyais des palais sans nombre disséminés à travers ces jardins, mais si bien alignés et si beaux que je me disais : « Si nos jeunes gens avaient un seul de ces palais, comme ils seraient heureux de l'habiter ! » Et je pensais à la beauté intérieure de ces palais qui devait être beaucoup plus grande encore. Tandis que j'admirais ces magnificences, j'entendis tout à coup une musique d'une harmonie incomparable.
Il y avait des milliers d'instruments qui, tous, donnaient un son différent l'un de l'autre. Une multitude de personnes se tenaient dans ces jardins.
Les unes jouaient d'un instrument, les autres chantaient ; et l'on entendait simultanément tous les sons de la gamme musicale du plus bas au plus élevé dans un accord parfait.
Ils chantaient : « Salut, honneur, gloire à Dieu le Père tout-puissant. Auteur du monde, qui était, qui est, et qui viendra juger les vivants et les morts dans les siècles des siècles ». J'écoutais extasié, lorsque je vis venir à moi une foule innombrable de jeunes gens, de Prêtres et d'abbés.
J'en reconnus beaucoup qui avaient fréquenté l'Oratoire et d'autres collèges, mais le plus grand nombre m'étaient complètement inconnus.
A leur tête s'avançait Dominique Savio. Je battais des mains pour m'assurer si je rêvais ou si j'étais éveillé.
Cette foule s'arrêta à huit ou dix pas de moi. Alors je vis briller un éclair, la musique cessa, et un grand silence se fit. Tous ces jeunes gens paraissaient remplis d'une joie extrême qui brillait dans leurs yeux et sur leurs visages.
Dominique s'avança seul de quelques pas. J'aurais pu le toucher de la main. Il se taisait et me regardait en souriant.
Qu'il était beau ! Rien de merveilleux comme ses vêtements. Une tunique plus blanche que la neige et toute parsemée de diamants lui descendait jusqu'aux pieds.
Autour des reins une large ceinture rouge ornée de perles ; au cou, un collier de fleurs exotiques brillant d'un éclat merveilleux dont la lumière se reflétait sur son visage frais et vermeil.
Sur la tête une couronne de rosés. Sa chevelure ondoyante descendait sur ses épaules et lui donnait un aspect si beau, si aimable, si attrayant qu'il ressemblait vraiment à un ange.
Ses compagnons, tout resplendissants de lumière, portaient des costumes différents, mais tous superbes ; tous avaient la ceinture de pourpre.
Hors de moi et tremblant, je continuais à regarder, ne sachant pas où je me trouvais. Enfin Dominique rompit le silence : « Eh quoi, me dit-il, n'êtes-vous donc plus cet homme intrépide qui ne craignait ni la calomnie ni la persécution ? Pourquoi me paraissez-vous troublé et ne me parlez-vous pas ?
- Je ne sais vraiment quoi te dire. Tu es donc bien Dominique Savio ? Comment te trouves-tu ici ?
Et Dominique Savio me répondit d'un ton affectueux :
- Je suis venu vous parler. Nous nous sommes parlé tant de fois sur la terre !... Ne vous ai-je pas donné toute ma confiance ? Pourquoi donc avez-vous peur ?
- Je suis tout effrayé, lui dis-je, parce que je ne sais pas où je me trouve.
- Vous êtes dans le séjour de la Béatitude.
- C'est donc ici que Dieu récompense les justes ?
- Ici nous ne goûtons pas les biens éternels mais seulement des biens temporels. Ce n'est pas le Paradis.
Aucun œil mortel ne peut voir l'éternelle Beauté. Et cette lumière extraordinaire n'est qu'une lumière naturelle multipliée par la puissance de Dieu... Le moindre rayon de lumière surnaturelle suffirait pour faire mourir un homme à l'instant.
- Et ne pourrait-on pas voir une lumière naturelle encore plus belle que celle-ci ?
- Si, évidemment. Regardez ».
Alors apparut subitement dans le lointain un petit rayon de lumière tellement vive que je fermai les yeux et lançai un grand cri.
Cette lumière était cent millions de fois plus éclatante que celle du soleil et son éclat suffisait pour éclairer tout l'univers.
Après quelques instants, je rouvris les yeux et je dis à Savio : « Qu'est-ce que cette lumière ? N'est-ce pas la lumière Divine ?
- Non, c'est une lumière naturelle multipliée par la puissance de Dieu, mais, quand bien même un cercle immense de cette lumière envelopperait le monde, elle ne donnerait pas encore une idée de la splendeur du Paradis.
- Mais quel est donc votre Bonheur en Paradis ?
- Vous le dire est impossible. Il faut avoir quitté la vie pour le savoir. Nous jouissons de Dieu, c'est tout dire ».
Alors, pleinement revenu à moi-même, je contemplai avec admiration la beauté de Dominique Savio et de ses compagnons.
Je lui dis : « Pourquoi as-tu une robe si blanche et si brillante ? »
Le chœur répondit, accompagné de tous les instruments : « Ils ceignirent leurs reins et blanchirent leur robe dans le Sang de l'Agneau ».
« Pourquoi portes-tu autour des reins cette ceinture de pourpre ? »
Don Alassonati, Prêtre ayant secondé Don Bosco, se mit à chanter : « Ils sont vierges et accompagnent l'Agneau partout où il va ».
Je compris que cette ceinture était le symbole des sacrifices que Dominique avait faits pour garder la chasteté, sacrifices si grands qu'on peut les comparer au martyre.
Cependant, voyant la foule de jeunes gens derrière Dominique : « Et ceux-ci, demandai-je, qui sont-ils ? »
Ils se mirent tous à chanter : « Ils sont comme les anges de Dieu dans le Ciel ». Or, Savio avait évidemment la prééminence sur tous les autres.
Je lui dis : « Comment se fait-il que toi, le plus jeune de ceux qui moururent dans nos maisons, tu es le premier ? Pourquoi parles-tu tandis qu'ils se taisent ?
- C'est que je suis le plus âgé de tous ceux-ci… Et puis, je m'acquitte d'une ambassade de la part de Dieu ».
- Eh bien ! Dis-je résolument, parle-moi du passé, du présent et de l'avenir de notre Oratoire. Dis-moi quelque chose de mes chers fils, parle-moi de la Congrégation Salésienne.
- Sur tous ces points j'aurais beaucoup de choses à vous révéler.
- Dis-moi donc ce que tu sais : parle-moi du passé.
- Dans le passé, la Congrégation a fait beaucoup de bien. Voyez-vous cette foule innombrable de jeunes gens ?...
Regardez l'inscription qui se trouve sur la porte de ce jardin : « Jardin Salésien ». Eh bien ! Ceux que vous voyez là sont tous Salésiens ou sauvés grâce aux Salésiens. Comptez-les si vous pouvez. Or, il y en aurait cent millions de fois plus si vous aviez eu plus de Foi et de confiance dans Le Seigneur ». Je soupirai profondément en entendant ce reproche, et je me promis d'avoir plus de Foi à l'avenir.
- «Et le présent » demandai-je.
Savio me montra alors un magnifique bouquet qu'il tenait à la main. Il était fait de violettes, de roses, de tournesols, de gentianes, de lis et d'immortelles avec, ça et là, quelques épis de blé.
Il me le présenta en disant : « Ce bouquet, présentez-le à vos fils; faites en sorte que tous l'aient et que personne ne le leur enlève. Il fera leur bonheur... Ces fleurs symbolisent les vertus qui plaisent le plus au Seigneur.
- Et quelles sont ces vertus ?
- La rose est le symbole de la charité, la violette de l'humilité, le tournesol de l'obéissance, la gentiane de la pénitence et de la mortification, les épis de blé, de la Communion fréquente et les lis, de cette belle vertu dont il est écrit : « Ils seront comme les anges de Dieu dans le Ciel » ; enfin l'immortelle signifie que ces vertus doivent durer toujours, elle est le symbole de la persévérance.
- Eh bien ! Mon cher Dominique, toi qui as pratiqué toutes ces vertus, dis-moi ce qui t'a le plus consolé à l'heure de la mort ?
- Et vous, qu'en pensez-vous ? me dit Savio.
- C'est peut-être d'avoir conservé sans tache la vertu de pureté..., ou la paix d'une bonne conscience..., ou l'espérance du Paradis... ou le trésor de tes bonnes œuvres ?
- Non, non. Il y a mieux... Ce fut l'assistance de l'aimable et puissante Mère de Dieu. Et cela, dites-le à vos fils, afin qu'ils ne cessent de la prier jusqu'à la fin de leur vie ».
- «Parlons donc de l'avenir.
- L'année prochaine (1877), vous éprouverez une grande douleur. Six de vos plus chers fils seront appelés par Dieu dans l'éternité. Mais Dieu vous aidera et vous enverra d'autres fils également vertueux.
- Et pour ce qui regarde la Congrégation ?
- L'année prochaine lui réserve une aurore si brillante, qu'elle illuminera comme un soleil les quatre coins du globe.
Si vos Prêtres se montrent dignes de leur haute mission, l'avenir sera magnifique et apportera le Salut à un grand nombre d'âmes, à condition cependant que vos fils soient fidèles à la dévotion à Marie et qu'ils gardent la chasteté, cette vertu si belle aux yeux de Dieu.
- Voudrais-tu me dire maintenant quelque chose de l'Eglise, de Pie IX ?
- Pie IX n'a plus désormais que quelques batailles à soutenir et il sera couronné. Quant à l'Eglise, elle est inébranlable.
- Et pour ce qui me concerne ?
- Oh ! Si vous saviez quelles luttes vous avez encore à soutenir ! Mais hâtez-vous, car je n'ai plus guère de temps à vous consacrer ».
Alors j'étendis le bras pour saisir ce cher fils mais, comme si ses mains eussent été d'air, je ne saisis rien.
Dominique expliqua : « Par la volonté Divine, l'âme, séparée du corps, en conserve les apparences quoiqu'elle ne lui soit plus unie. Voilà pourquoi il vous semble que j'ai des mains et une tête, mais vous ne pouvez me saisir parce que je suis un pur esprit. C'est cette forme extérieure qui me fait reconnaître.
- Encore une question. Mes jeunes gens sont-ils dans la voie du Salut ?
- On peut les distribuer en trois classes. Voyez-vous ces trois billets ?... Regardez ».
J'ouvris le premier billet et je vis écrit « invulnerati » (sans blessure). Il contenait le nom de ceux qui avaient conservé sans tache leur innocence.
Ils étaient nombreux et je les vis tous. J'en connaissais un grand nombre. Ils marchaient le corps droit malgré les flèches lancées contre eux.
Dominique me donna le second billet sur lequel je lus le mot « vulnerati » (blessés). Il contenait les noms de ceux qui avaient perdu la grâce de Dieu, mais qui avaient été guéris par le repentir et la Confession.
Ils étaient plus nombreux que les précédents. Je lus le billet et je vis tous ces jeunes gens. Savio tenait encore le troisième billet ; on y lisait « lassati in via iniquitatis » (ceux qui ont persévéré dans la voie de l'iniquité).
Là devaient figurer les noms de tous ceux qui vivaient dans le péché mortel. J'étais impatient de les connaître.
Mais Savio me dit avec une certaine vivacité : « Attendez un moment. Quand vous ouvrirez ce billet, il en sortira une puanteur que vous ne pourrez supporter. Les anges et l'Esprit-Saint lui-même sentent la puanteur du péché et l'ont en horreur ».
Il me donna le troisième billet et me dit : « Prenez-le et sachez en profiter pour vos jeunes gens ; mais n'oubliez pas le bouquet que je vous ai montré. Ayez soin que tous l'aient et le conservent ».
J'ouvris le billet. Il ne portait aucun nom, mais à l'instant je vis tous ceux qui s'y trouvaient comme s'ils eussent été présents sous mes yeux.
Je les vis avec une grande amertume de cœur, car j'en reconnus la plus grande partie. J'en vis beaucoup qui passaient pour bons ou étaient même considérés comme des meilleurs.
A peine eu-je ouvert le billet qu'il s'en exhala une puanteur tellement insupportable que je crus en mourir.
L'air s'obscurcit et la merveilleuse vision disparut. J'entendis un grand coup de tonnerre et je m'éveillai rempli d'épouvante.
Cette puanteur pénétra jusqu'aux murailles et s'attacha si bien à mes vêtements que, longtemps après, je croyais encore la sentir. Même aujourd'hui, rien qu'en y pensant, j'ai des nausées et j'éprouve une envie de vomir.
Dans mes entretiens avec beaucoup d'intéressés, j'ai constaté que les indications du songe étaient tout à fait exactes.
Dominique revient
Un mois après sa mort, Dominique Savio apparaît à son père (Don Bosco). Celui-ci ne peut en croire ses yeux : « Je rêve sans doute ». Dominique, le visage inondé de joie, lui répond : « Non, tu ne rêves pas : c'est bien moi, Dominique. »
- Dominique. Où es-tu ? Es-tu déjà au Paradis ?
- Oui, père, je suis au Ciel ; je suis au comble de la joie. On ne pourrait rien ajouter à mon bonheur.
- Oh alors, prie pour nous tous pour que nous y soyons tous réunis un jour.
- Je prierai.
Et il disparaît.
La nuit du 6 décembre 1876, Dominique visita en songe Don Bosco (ce ne fut pas la seule fois).
Les « songes » de Don Bosco sont célèbres. Il en eut par centaines. On peut les considérer comme de véritables visions, que le Ciel lui envoyait pendant son sommeil.
Elles lui apportèrent toute sa vie de précieuses leçons concernant la manière de diriger enfants et jeunes gens.
Souvent, elles lui traçaient son chemin, lui apportaient des assurances réconfortantes ou encore des annonces prophétiques : tout se réalisa toujours à la lettre. C'est sur l'ordre formel du Pape Pie IX que Don Bosco en écrivit lui-même un certain nombre.
Nous résumons ici le récit de Don Bosco concernant le songe du 6 décembre 1876, tout en laissant tout de même la parole à Don Bosco lui-même.
« Il me semblait être sur une petite hauteur, à proximité d'une immense plaine vaste comme l'océan. Cette plaine était bleue comme une mer parfaitement calme. Elle était divisée par de larges et gigantesques boulevards en vastes jardins où l'on voyait des parterres de fleurs aux couleurs variées et des bosquets de toutes sortes. Tout cela était d'une beauté ineffable, vraiment céleste...
Les feuilles des arbres étaient d'or, le tronc et les branches de diamant. Je voyais des palais sans nombre disséminés à travers ces jardins, mais si bien alignés et si beaux que je me disais : « Si nos jeunes gens avaient un seul de ces palais, comme ils seraient heureux de l'habiter ! » Et je pensais à la beauté intérieure de ces palais qui devait être beaucoup plus grande encore. Tandis que j'admirais ces magnificences, j'entendis tout à coup une musique d'une harmonie incomparable.
Il y avait des milliers d'instruments qui, tous, donnaient un son différent l'un de l'autre. Une multitude de personnes se tenaient dans ces jardins.
Les unes jouaient d'un instrument, les autres chantaient ; et l'on entendait simultanément tous les sons de la gamme musicale du plus bas au plus élevé dans un accord parfait.
Ils chantaient : « Salut, honneur, gloire à Dieu le Père tout-puissant. Auteur du monde, qui était, qui est, et qui viendra juger les vivants et les morts dans les siècles des siècles ». J'écoutais extasié, lorsque je vis venir à moi une foule innombrable de jeunes gens, de Prêtres et d'abbés.
J'en reconnus beaucoup qui avaient fréquenté l'Oratoire et d'autres collèges, mais le plus grand nombre m'étaient complètement inconnus.
A leur tête s'avançait Dominique Savio. Je battais des mains pour m'assurer si je rêvais ou si j'étais éveillé.
Cette foule s'arrêta à huit ou dix pas de moi. Alors je vis briller un éclair, la musique cessa, et un grand silence se fit. Tous ces jeunes gens paraissaient remplis d'une joie extrême qui brillait dans leurs yeux et sur leurs visages.
Dominique s'avança seul de quelques pas. J'aurais pu le toucher de la main. Il se taisait et me regardait en souriant.
Qu'il était beau ! Rien de merveilleux comme ses vêtements. Une tunique plus blanche que la neige et toute parsemée de diamants lui descendait jusqu'aux pieds.
Autour des reins une large ceinture rouge ornée de perles ; au cou, un collier de fleurs exotiques brillant d'un éclat merveilleux dont la lumière se reflétait sur son visage frais et vermeil.
Sur la tête une couronne de rosés. Sa chevelure ondoyante descendait sur ses épaules et lui donnait un aspect si beau, si aimable, si attrayant qu'il ressemblait vraiment à un ange.
Ses compagnons, tout resplendissants de lumière, portaient des costumes différents, mais tous superbes ; tous avaient la ceinture de pourpre.
Hors de moi et tremblant, je continuais à regarder, ne sachant pas où je me trouvais. Enfin Dominique rompit le silence : « Eh quoi, me dit-il, n'êtes-vous donc plus cet homme intrépide qui ne craignait ni la calomnie ni la persécution ? Pourquoi me paraissez-vous troublé et ne me parlez-vous pas ?
- Je ne sais vraiment quoi te dire. Tu es donc bien Dominique Savio ? Comment te trouves-tu ici ?
Et Dominique Savio me répondit d'un ton affectueux :
- Je suis venu vous parler. Nous nous sommes parlé tant de fois sur la terre !... Ne vous ai-je pas donné toute ma confiance ? Pourquoi donc avez-vous peur ?
- Je suis tout effrayé, lui dis-je, parce que je ne sais pas où je me trouve.
- Vous êtes dans le séjour de la Béatitude.
- C'est donc ici que Dieu récompense les justes ?
- Ici nous ne goûtons pas les biens éternels mais seulement des biens temporels. Ce n'est pas le Paradis.
Aucun œil mortel ne peut voir l'éternelle Beauté. Et cette lumière extraordinaire n'est qu'une lumière naturelle multipliée par la puissance de Dieu... Le moindre rayon de lumière surnaturelle suffirait pour faire mourir un homme à l'instant.
- Et ne pourrait-on pas voir une lumière naturelle encore plus belle que celle-ci ?
- Si, évidemment. Regardez ».
Alors apparut subitement dans le lointain un petit rayon de lumière tellement vive que je fermai les yeux et lançai un grand cri.
Cette lumière était cent millions de fois plus éclatante que celle du soleil et son éclat suffisait pour éclairer tout l'univers.
Après quelques instants, je rouvris les yeux et je dis à Savio : « Qu'est-ce que cette lumière ? N'est-ce pas la lumière Divine ?
- Non, c'est une lumière naturelle multipliée par la puissance de Dieu, mais, quand bien même un cercle immense de cette lumière envelopperait le monde, elle ne donnerait pas encore une idée de la splendeur du Paradis.
- Mais quel est donc votre Bonheur en Paradis ?
- Vous le dire est impossible. Il faut avoir quitté la vie pour le savoir. Nous jouissons de Dieu, c'est tout dire ».
Alors, pleinement revenu à moi-même, je contemplai avec admiration la beauté de Dominique Savio et de ses compagnons.
Je lui dis : « Pourquoi as-tu une robe si blanche et si brillante ? »
Le chœur répondit, accompagné de tous les instruments : « Ils ceignirent leurs reins et blanchirent leur robe dans le Sang de l'Agneau ».
« Pourquoi portes-tu autour des reins cette ceinture de pourpre ? »
Don Alassonati, Prêtre ayant secondé Don Bosco, se mit à chanter : « Ils sont vierges et accompagnent l'Agneau partout où il va ».
Je compris que cette ceinture était le symbole des sacrifices que Dominique avait faits pour garder la chasteté, sacrifices si grands qu'on peut les comparer au martyre.
Cependant, voyant la foule de jeunes gens derrière Dominique : « Et ceux-ci, demandai-je, qui sont-ils ? »
Ils se mirent tous à chanter : « Ils sont comme les anges de Dieu dans le Ciel ». Or, Savio avait évidemment la prééminence sur tous les autres.
Je lui dis : « Comment se fait-il que toi, le plus jeune de ceux qui moururent dans nos maisons, tu es le premier ? Pourquoi parles-tu tandis qu'ils se taisent ?
- C'est que je suis le plus âgé de tous ceux-ci… Et puis, je m'acquitte d'une ambassade de la part de Dieu ».
- Eh bien ! Dis-je résolument, parle-moi du passé, du présent et de l'avenir de notre Oratoire. Dis-moi quelque chose de mes chers fils, parle-moi de la Congrégation Salésienne.
- Sur tous ces points j'aurais beaucoup de choses à vous révéler.
- Dis-moi donc ce que tu sais : parle-moi du passé.
- Dans le passé, la Congrégation a fait beaucoup de bien. Voyez-vous cette foule innombrable de jeunes gens ?...
Regardez l'inscription qui se trouve sur la porte de ce jardin : « Jardin Salésien ». Eh bien ! Ceux que vous voyez là sont tous Salésiens ou sauvés grâce aux Salésiens. Comptez-les si vous pouvez. Or, il y en aurait cent millions de fois plus si vous aviez eu plus de Foi et de confiance dans Le Seigneur ». Je soupirai profondément en entendant ce reproche, et je me promis d'avoir plus de Foi à l'avenir.
- «Et le présent » demandai-je.
Savio me montra alors un magnifique bouquet qu'il tenait à la main. Il était fait de violettes, de roses, de tournesols, de gentianes, de lis et d'immortelles avec, ça et là, quelques épis de blé.
Il me le présenta en disant : « Ce bouquet, présentez-le à vos fils; faites en sorte que tous l'aient et que personne ne le leur enlève. Il fera leur bonheur... Ces fleurs symbolisent les vertus qui plaisent le plus au Seigneur.
- Et quelles sont ces vertus ?
- La rose est le symbole de la charité, la violette de l'humilité, le tournesol de l'obéissance, la gentiane de la pénitence et de la mortification, les épis de blé, de la Communion fréquente et les lis, de cette belle vertu dont il est écrit : « Ils seront comme les anges de Dieu dans le Ciel » ; enfin l'immortelle signifie que ces vertus doivent durer toujours, elle est le symbole de la persévérance.
- Eh bien ! Mon cher Dominique, toi qui as pratiqué toutes ces vertus, dis-moi ce qui t'a le plus consolé à l'heure de la mort ?
- Et vous, qu'en pensez-vous ? me dit Savio.
- C'est peut-être d'avoir conservé sans tache la vertu de pureté..., ou la paix d'une bonne conscience..., ou l'espérance du Paradis... ou le trésor de tes bonnes œuvres ?
- Non, non. Il y a mieux... Ce fut l'assistance de l'aimable et puissante Mère de Dieu. Et cela, dites-le à vos fils, afin qu'ils ne cessent de la prier jusqu'à la fin de leur vie ».
- «Parlons donc de l'avenir.
- L'année prochaine (1877), vous éprouverez une grande douleur. Six de vos plus chers fils seront appelés par Dieu dans l'éternité. Mais Dieu vous aidera et vous enverra d'autres fils également vertueux.
- Et pour ce qui regarde la Congrégation ?
- L'année prochaine lui réserve une aurore si brillante, qu'elle illuminera comme un soleil les quatre coins du globe.
Si vos Prêtres se montrent dignes de leur haute mission, l'avenir sera magnifique et apportera le Salut à un grand nombre d'âmes, à condition cependant que vos fils soient fidèles à la dévotion à Marie et qu'ils gardent la chasteté, cette vertu si belle aux yeux de Dieu.
- Voudrais-tu me dire maintenant quelque chose de l'Eglise, de Pie IX ?
- Pie IX n'a plus désormais que quelques batailles à soutenir et il sera couronné. Quant à l'Eglise, elle est inébranlable.
- Et pour ce qui me concerne ?
- Oh ! Si vous saviez quelles luttes vous avez encore à soutenir ! Mais hâtez-vous, car je n'ai plus guère de temps à vous consacrer ».
Alors j'étendis le bras pour saisir ce cher fils mais, comme si ses mains eussent été d'air, je ne saisis rien.
Dominique expliqua : « Par la volonté Divine, l'âme, séparée du corps, en conserve les apparences quoiqu'elle ne lui soit plus unie. Voilà pourquoi il vous semble que j'ai des mains et une tête, mais vous ne pouvez me saisir parce que je suis un pur esprit. C'est cette forme extérieure qui me fait reconnaître.
- Encore une question. Mes jeunes gens sont-ils dans la voie du Salut ?
- On peut les distribuer en trois classes. Voyez-vous ces trois billets ?... Regardez ».
J'ouvris le premier billet et je vis écrit « invulnerati » (sans blessure). Il contenait le nom de ceux qui avaient conservé sans tache leur innocence.
Ils étaient nombreux et je les vis tous. J'en connaissais un grand nombre. Ils marchaient le corps droit malgré les flèches lancées contre eux.
Dominique me donna le second billet sur lequel je lus le mot « vulnerati » (blessés). Il contenait les noms de ceux qui avaient perdu la grâce de Dieu, mais qui avaient été guéris par le repentir et la Confession.
Ils étaient plus nombreux que les précédents. Je lus le billet et je vis tous ces jeunes gens. Savio tenait encore le troisième billet ; on y lisait « lassati in via iniquitatis » (ceux qui ont persévéré dans la voie de l'iniquité).
Là devaient figurer les noms de tous ceux qui vivaient dans le péché mortel. J'étais impatient de les connaître.
Mais Savio me dit avec une certaine vivacité : « Attendez un moment. Quand vous ouvrirez ce billet, il en sortira une puanteur que vous ne pourrez supporter. Les anges et l'Esprit-Saint lui-même sentent la puanteur du péché et l'ont en horreur ».
Il me donna le troisième billet et me dit : « Prenez-le et sachez en profiter pour vos jeunes gens ; mais n'oubliez pas le bouquet que je vous ai montré. Ayez soin que tous l'aient et le conservent ».
J'ouvris le billet. Il ne portait aucun nom, mais à l'instant je vis tous ceux qui s'y trouvaient comme s'ils eussent été présents sous mes yeux.
Je les vis avec une grande amertume de cœur, car j'en reconnus la plus grande partie. J'en vis beaucoup qui passaient pour bons ou étaient même considérés comme des meilleurs.
A peine eu-je ouvert le billet qu'il s'en exhala une puanteur tellement insupportable que je crus en mourir.
L'air s'obscurcit et la merveilleuse vision disparut. J'entendis un grand coup de tonnerre et je m'éveillai rempli d'épouvante.
Cette puanteur pénétra jusqu'aux murailles et s'attacha si bien à mes vêtements que, longtemps après, je croyais encore la sentir. Même aujourd'hui, rien qu'en y pensant, j'ai des nausées et j'éprouve une envie de vomir.
Dans mes entretiens avec beaucoup d'intéressés, j'ai constaté que les indications du songe étaient tout à fait exactes.
L’Eucharistie et Marie sauveront l’Église.
Parmi les songes prophétiques de Don Bosco est célèbre celui appelé : “les Trois Blancheurs” ou « les deux colonnes ».
En voici succinctement le récit :
Parmi les songes prophétiques de Don Bosco est célèbre celui appelé : “les Trois Blancheurs” ou « les deux colonnes ».
En voici succinctement le récit :
« J’ai vu une grande bataille sur la mer : le navire de Pierre, piloté par le Pape et escorté de bateaux de moindre importance, devait soutenir l’assaut de beaucoup d’autres bâtiments qui lui livraient bataille.
Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis.
Mais au milieu de la mer, j’ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l’Eucharistie- et sur l’autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : Auxilium christianorum.
Le navire du Pape n’avait aucun moyen humain de défense. C’était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.
La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d’une tempête de coups.
Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites; s’engage une lutte corps à corps.
Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent.
Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »
Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862.
C’est seulement le matin suivant qu’il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l’Église; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des Chrétiens- et l’Eucharistie. »
Le vent contraire et la mer agitée semblaient favoriser les ennemis.
Mais au milieu de la mer, j’ai vu émerger deux colonnes très hautes : sur la première, une grande Hostie -l’Eucharistie- et sur l’autre (plus basse) une statue de la Vierge Immaculée avec un écriteau : Auxilium christianorum.
Le navire du Pape n’avait aucun moyen humain de défense. C’était une sorte de souffle qui provenait de ces deux colonnes, qui défendait le navire et réparait aussitôt tous les dégâts.
La bataille se faisait toujours plus furieuse; le Pape cherche à se diriger entre les deux colonnes, au milieu d’une tempête de coups.
Tandis que les armes des agresseurs sont en grande partie détruites; s’engage une lutte corps à corps.
Une première fois, le pape est gravement blessé, mais ensuite il se relève; puis une seconde fois… et cette fois il meurt tandis que les ennemis exultent.
Le nouveau pape, élu immédiatement après, reprend la barre et réussit à atteindre les deux colonnes, y accrochant avec deux chaînes le navire, qui est sauvé, tandis que les bateaux ennemis fuient, se détruisent réciproquement, et coulent. »
Ce rêve laisse troublés plus de 500 jeunes qui étaient réunis, comme tous les soirs, pour écouter don Bosco, au mois de mai 1862.
C’est seulement le matin suivant qu’il leur expliqua le sens de ce songe. De graves persécutions et tourments attendent l’Église; il reste deux seuls moyens pour la sauver : Marie -Aide des Chrétiens- et l’Eucharistie. »
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 1er Février 2017 : Fête de Sainte Brigitte de Kildare, Abbesse en Irlande, Co-Patronne de l'Irlande (✝ 523).
(Co-Patronne de l'Irlande avec Saint Patrick).
(L’Église Célèbre la Fête (propre à l’Irlande) et fait mémoire facultative (propre à la Nouvelle-Zélande) de Sainte Brigitte de Kildare).
(Co-Patronne de l'Irlande avec Saint Patrick).
(L’Église Célèbre la Fête (propre à l’Irlande) et fait mémoire facultative (propre à la Nouvelle-Zélande) de Sainte Brigitte de Kildare).
Brigitte, née vers 453, est la Sainte patronne d'Irlande. Grande amie des pauvres, elle a fondé des Monastères et fait des miracles partout dans le pays.
Encore toute jeune-fille, elle a converti un vieux seigneur païen en lui fabriquant une croix avec des ajoncs qui couvraient le sol de la maison.
Quinze siècles plus tard, les Irlandais construisent toujours cette petite croix et vous en trouverez dans la plupart des foyers irlandais, y compris chez les Irlandais en France.
Issue d’une noble famille du Leinster, probablement convertie par saint Patrick, Brigitte, jeune Irlandaise de 16 ans, reçut le voile des vierges des mains de l’Évêque Macaille.
Sept ou huit jeunes filles prirent le voile en même temps et se placèrent sous sa conduite.
Son humilité et son désir d’avancer dans la vie évangélique attirèrent dans son couvent de nouvelles recrues.
Elles priaient pour l’évangélisation de l’Irlande.
Le rayonnement de Brigitte fut tel qu’elle érigea de nombreux Couvents, dont le plus célèbre est celui de Kildare, où elle mourut le 1er Février 523.
Une vénération extraordinaire entoura sa mémoire, non seulement en Irlande, mais dans toute l’Église occidentale.
C’est sans doute Landévennec qui propagea son culte en Bretagne dès le haut Moyen Age.
Encore toute jeune-fille, elle a converti un vieux seigneur païen en lui fabriquant une croix avec des ajoncs qui couvraient le sol de la maison.
Quinze siècles plus tard, les Irlandais construisent toujours cette petite croix et vous en trouverez dans la plupart des foyers irlandais, y compris chez les Irlandais en France.
Issue d’une noble famille du Leinster, probablement convertie par saint Patrick, Brigitte, jeune Irlandaise de 16 ans, reçut le voile des vierges des mains de l’Évêque Macaille.
Sept ou huit jeunes filles prirent le voile en même temps et se placèrent sous sa conduite.
Son humilité et son désir d’avancer dans la vie évangélique attirèrent dans son couvent de nouvelles recrues.
Elles priaient pour l’évangélisation de l’Irlande.
Le rayonnement de Brigitte fut tel qu’elle érigea de nombreux Couvents, dont le plus célèbre est celui de Kildare, où elle mourut le 1er Février 523.
Une vénération extraordinaire entoura sa mémoire, non seulement en Irlande, mais dans toute l’Église occidentale.
C’est sans doute Landévennec qui propagea son culte en Bretagne dès le haut Moyen Age.
Abbesse en Irlande (✝ 523)
En breton, on la nomme Brec'hed ou Berhet. D'origine irlandaise, elle fut convertie par saint Patrick.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/825/Saint-Patrick.html
Elle refusa tous les prétendants qu'attirait sa grande beauté.
Elle se retira à quelques kilomètres de Dublin, formant avec plusieurs de ses compagnes, l'une des premières Communautés Religieuses féminines en Irlande.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10619/Saint-Mel.html
Femme d'une très grande générosité et d'une énergie exceptionnelle, elle est considérée comme l'une des saintes Patronnes de l'Irlande.
Son culte s'est étendu dans le Finistère breton et dans les Côtes d'Armor où deux localités portent son nom: Loperhet-29213 (Loc-Berhet) et Confort-Berhet. De nombreuses chapelles lui sont dédiées à Locmariaquer, Noyalo, Merdrignac, etc …
Un internaute nous signale: l'église de Trigavou, commune de Pleslin-Trigavou (22) est consacrée à Brigide de Kildare.
- "Brigitte de Kildare a été consacrée comme Abbesse par l'Évêque Saint Mel à Armagh.
Le Livre de Lismore contient ce récit :
Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'Évêque Mel à Telcha Mide. Il était heureux de les voir.
Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l'église.
L'Évêque Mel dit alors : "Avance-toi, O Sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges."
Elle s'est alors avancée. Et par une grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'Ordination épiscopale qui a été lu sur elle!
Macaille dit que l'Ordination épiscopale ne devrait pas être donnée à une femme. L'Évêque Mel répondit : "Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme."
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte."
(Source: Sainte Brigitte de Kildare - Abbesse et Vierge, Thaumaturge, Patronne de l'Irlande - site des Passionnistes.)
À Kildare en Irlande, l’an 523, Sainte Brigitte, Abbesse, qui aurait fondé un des premiers Monastères de l’île et poursuivi l’œuvre d’évangélisation commencée par Saint Patrice.
Martyrologe romain
En breton, on la nomme Brec'hed ou Berhet. D'origine irlandaise, elle fut convertie par saint Patrick.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/825/Saint-Patrick.html
Elle refusa tous les prétendants qu'attirait sa grande beauté.
Elle se retira à quelques kilomètres de Dublin, formant avec plusieurs de ses compagnes, l'une des premières Communautés Religieuses féminines en Irlande.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10619/Saint-Mel.html
Femme d'une très grande générosité et d'une énergie exceptionnelle, elle est considérée comme l'une des saintes Patronnes de l'Irlande.
Son culte s'est étendu dans le Finistère breton et dans les Côtes d'Armor où deux localités portent son nom: Loperhet-29213 (Loc-Berhet) et Confort-Berhet. De nombreuses chapelles lui sont dédiées à Locmariaquer, Noyalo, Merdrignac, etc …
Un internaute nous signale: l'église de Trigavou, commune de Pleslin-Trigavou (22) est consacrée à Brigide de Kildare.
- "Brigitte de Kildare a été consacrée comme Abbesse par l'Évêque Saint Mel à Armagh.
Le Livre de Lismore contient ce récit :
Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'Évêque Mel à Telcha Mide. Il était heureux de les voir.
Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l'église.
L'Évêque Mel dit alors : "Avance-toi, O Sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges."
Elle s'est alors avancée. Et par une grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'Ordination épiscopale qui a été lu sur elle!
Macaille dit que l'Ordination épiscopale ne devrait pas être donnée à une femme. L'Évêque Mel répondit : "Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme."
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte."
(Source: Sainte Brigitte de Kildare - Abbesse et Vierge, Thaumaturge, Patronne de l'Irlande - site des Passionnistes.)
À Kildare en Irlande, l’an 523, Sainte Brigitte, Abbesse, qui aurait fondé un des premiers Monastères de l’île et poursuivi l’œuvre d’évangélisation commencée par Saint Patrice.
Martyrologe romain
Le Livre de Lismore contient ce récit :
Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'Évêque Mel à Telcha Mide.
Il était heureux de les voir.
Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l'église.
L'Évêque Mel dit alors : “Avance-toi, O Sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges”.
Elle s'est alors avancée. Et par une grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'Ordination épiscopale qui a été lu sur elle !
Macaille dit que l'Ordination épiscopale ne devrait pas être donnée à une femme. L'Évêque Mel répondit : “Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme”.
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte.
Cette histoire tient très probablement au fait que le système diocésain romain était inconnu en Irlande.
Les Monastères formaient le centre de la Vie Chrétienne dans l'Église primitive d'Irlande. Par conséquent, Abbés et Abbesses pouvaient avoir tenu certaines des dignités et fonctions d'un Évêque sur le Continent.
L'évidence de ceci peut être également constatée aux synodes et aux Conciles, comme celui de Whitby, qui a été convoqué par Sainte Hilda.
Des femmes ont parfois dirigé un double Monastère ; dirigeant donc des hommes et des femmes.
Brigitte, en tant que première parmi les Abbesses, pourrait avoir rempli quelques fonctions semi-épiscopales, comme prêchant, recevoir les Confessions (sans absolution), et diriger les Chrétiens de la région.
Elle a commencé sa vie Consacrée comme anachorète, sa sainteté a attiré beaucoup d'autres.
Quand elle eut environ 18 ans, elle s'installa avec 7 autres filles aux mêmes aspirations près de la colline de Croghan, afin de se consacrer au service de Dieu. Aux environs de 468, elle a suivi Saint Mel à Meath.
Il y a peu d'informations fiables sur le Couvent qu'elle a fondé aux alentours de 470 à Kildare (à l'origine Cill-Daire ou 'église du chêne'), premier Couvent d'Irlande, et sur la Règle qui y a été suivie.
C'est une des manières par lesquelles Brigitte a sanctifié le païen avec le Chrétien : le chêne était sacré pour les druides, et à l'intérieur du sanctuaire de l'église il y avait une flamme perpétuelle, un autre symbole religieux des croyances des druides, autant que des Chrétiens. Gerald du Pays de Galles (13e siècle) a noté que le feu était perpétuellement maintenu par 20 Religieuses de sa Communauté.
Ceci a continué jusqu'en 1220, où il a été éteint. Gerald a noté que le feu était entouré par un cercle de buissons, où il n'était permis à aucun homme d'entrer.
On pense généralement que c'était un double Monastère, logeant hommes et femmes ― une pratique courante dans les terres celtiques qui a été parfois emmenée par les Irlandais sur le Continent.
Il est possible qu'elle ait présidé aux 2 Communautés. Elle a fondé des écoles pour hommes et femmes.
Une autre source indique qu'elle a installé un Évêque appelé Conlaeth, alors que le Vatican énumère officiellement le siège épiscopal de Kildare comme datant de 519.
Cogitosus, un Moine de Kildare du 8ième siècle, a retravaillé la vie “métrique” de Sainte Brigitte, et l'a mise en versets en bon latin.
Ce texte est connu comme “deuxième vie”, et est un excellent exemple de l'érudition irlandaise du milieu du 8ième siècle.
Ce qui est peut-être le plus intéressant dans le travail de Cogitosus est sa description de la Cathédrale de Kildare à son époque :
“Solo spatioso et in altum minaci proceritate porruta ac decorata pictis tabulis, tria intrinsecus habens oratoria ampla, et divisa parietibus tabulatis”.
Le jubé était constitué de panneaux en bois, largement décorés, et avec des rideaux admirablement décorés.
La célèbre tour ronde de Kildare date probablement du sixième siècle.
La sixième vie de la Sainte, imprimée par Colgan est attribuée à Coelan, un Moine Irlandais du 8ième siècle, et elle a une importance particulière du fait qu'elle est préfacée par un avant-propos de la plume de Saint Donatus, lui aussi Moine Irlandais, qui devint Évêque de Fiesole en 824.
Saint Donatus se rapporte aux vies précédentes écrites par les Saints Ultan et Aileran.
Tout enfant, Brigitte montrait déjà un amour particulier pour les pauvres. Une fois sa maman l'envoya lui pour ramener du beurre, l'enfant le distribua entièrement.
Devenue adulte, sa générosité était proverbiale : On a constaté que si elle donnait de l'eau à boire à un étranger assoiffé, le liquide se transformait en lait ; et un fût de bière envoyé à une communauté Chrétienne, s'avéra en satisfaire 17 de plus.
Plusieurs des histoires la concernant ont trait à la multiplication de la nourriture. Comme par exemple qu'elle changea son eau de bain en bière pour étancher la soif d'un ecclésiastique arrivé à l'improviste.
Même ses vaches donnaient 3 fois du lait le même jour pour en fournir pour quelques Évêques visitants.
Brigitte voyait les besoins du corps et ceux de l'esprit comme entrelacés. Dévouée à améliorer aussi bien la vie spirituelle que matérielle de ceux autour d'elle, Brigitte fit de son Monastère une remarquable maison de formation, comprenant aussi une école d'art.
Les manuscrits enluminés qui en sortirent furent loués, en particulier le Livre de Kildare, qui fut loué comme un des plus beaux de tous les manuscrits enluminés Irlandais avant sa disparition il y a 3 siècles.
Une fois, elle s'endormit durant un sermon de Saint Patrick, mais étant de bonne humeur, il lui pardonna.
Elle avait rêvé, et elle le lui rapporta, de la terre labourée largement et au loin, et de semeurs en blanc qui semaient la bonne semence.
Puis arrivèrent d'autres, habillés de noir, qui arrachèrent la bonne semence et semèrent de l'ivraie à la place.
Patrick lui dit que cela aurait lieu; des faux enseignants viendraient en Irlande et déracineraient tout leur bon travail.
Cela attrista Brigitte, mais elle redoubla ses efforts, enseignant au peuple à prier et à louer Dieu, et leur expliquant que la lumière sur l'autel était le symbole de la lumière de l'Évangile dans le cœur de l'Irlande, et ne devrait jamais s'éteindre.
On appelle Brigitte la « Marie des Gaëls » à cause de son esprit de charité, et les miracles qu'on lui attribue ont en général eu lieu en réponse à un appel à sa piété ou son sens de la justice.
Durant un important Synode pour l'Église d'Irlande, un des saints pères, l'Évêque Ibor, annonça qu'il avait rêvé que la Sainte Vierge Marie apparaîtrait au milieu des Chrétiens assemblés.
Quand Brigitte arriva, le père cria, “Voilà la sainte vierge que j'ai vue dans mon rêve”. D'où l'origine de son surnom. Ses prières et ses miracles auraient eu une puissante influence sur la croissance de l'antique Église d'Irlande, et son nom est bien-aimé en Irlande de nos jours encore.
A sa mort, à l'âge de 74 ans, Sainte Brigitte fut assistée de Saint Ninnidh, qui fut par la suite connu sous le nom de “Ninnidh à la Main Propre”, parce que par la suite il eut sa main droite enfermée dans un gant de métal pour éviter que ne soit souillée celle par laquelle il avait administré le viatique à la Patronne de l'Irlande.
Elle fut enterrée à droite du maître-autel de la Cathédrale de Kildare, et une tombe fort coûteuse fut dressée au dessus d'elle.
Dans les années qui suivirent, son tombeau fut l'objet de la vénération des pèlerins, en particulier le jour de sa Fête, le 1er Février, comme le rapporta Cogitosus.
Vers 878, à cause des invasions des Scandinaves, les reliques de Sainte Brigitte furent emportées vers Downpatrick, où elles furent placées dans la tombe avec celles des Saints Patrick et Columba.
Une tunique lui ayant appartenu, donnée par Gunhilda, sœur du roi Harold 2, se trouve à Saint-Donatien à Brugge (Bruges), Belgique.
Une relique de sa chausse, faite d'argent et de cuivre décorée de bijoux, se trouve au Musée National à Dublin.
En 1283, 3 chevaliers prirent la tête de Brigitte pour partir en pèlerinage en Terre Sainte. Ils moururent à Lumiar, près de Lisbonne, Portugal, où l'église possède à présent une châsse spéciale avec sa tête dans une chapelle dédiée.
Brigitte et certaines vierges allèrent avec elle recevoir le voile de l'Évêque Mel à Telcha Mide.
Il était heureux de les voir.
Par humilité, Brigitte resta en arrière afin d'être la dernière à recevoir le voile. Une rose rouge tomba sur sa tête, du faîte du toit de l'église.
L'Évêque Mel dit alors : “Avance-toi, O Sainte Brigitte, que je puisse orner ta tête du voile avant les autres vierges”.
Elle s'est alors avancée. Et par une grâce du Saint-Esprit, c'est le rituel d'Ordination épiscopale qui a été lu sur elle !
Macaille dit que l'Ordination épiscopale ne devrait pas être donnée à une femme. L'Évêque Mel répondit : “Je n'ai aucun pouvoir en la matière. C'est Dieu qui a conféré cette dignité à Brigitte, au devant de toute (autre) femme”.
C'est pourquoi depuis lors les hommes d'Irlande rendent les honneurs épiscopaux au successeur de Brigitte.
Cette histoire tient très probablement au fait que le système diocésain romain était inconnu en Irlande.
Les Monastères formaient le centre de la Vie Chrétienne dans l'Église primitive d'Irlande. Par conséquent, Abbés et Abbesses pouvaient avoir tenu certaines des dignités et fonctions d'un Évêque sur le Continent.
L'évidence de ceci peut être également constatée aux synodes et aux Conciles, comme celui de Whitby, qui a été convoqué par Sainte Hilda.
Des femmes ont parfois dirigé un double Monastère ; dirigeant donc des hommes et des femmes.
Brigitte, en tant que première parmi les Abbesses, pourrait avoir rempli quelques fonctions semi-épiscopales, comme prêchant, recevoir les Confessions (sans absolution), et diriger les Chrétiens de la région.
Elle a commencé sa vie Consacrée comme anachorète, sa sainteté a attiré beaucoup d'autres.
Quand elle eut environ 18 ans, elle s'installa avec 7 autres filles aux mêmes aspirations près de la colline de Croghan, afin de se consacrer au service de Dieu. Aux environs de 468, elle a suivi Saint Mel à Meath.
Il y a peu d'informations fiables sur le Couvent qu'elle a fondé aux alentours de 470 à Kildare (à l'origine Cill-Daire ou 'église du chêne'), premier Couvent d'Irlande, et sur la Règle qui y a été suivie.
C'est une des manières par lesquelles Brigitte a sanctifié le païen avec le Chrétien : le chêne était sacré pour les druides, et à l'intérieur du sanctuaire de l'église il y avait une flamme perpétuelle, un autre symbole religieux des croyances des druides, autant que des Chrétiens. Gerald du Pays de Galles (13e siècle) a noté que le feu était perpétuellement maintenu par 20 Religieuses de sa Communauté.
Ceci a continué jusqu'en 1220, où il a été éteint. Gerald a noté que le feu était entouré par un cercle de buissons, où il n'était permis à aucun homme d'entrer.
On pense généralement que c'était un double Monastère, logeant hommes et femmes ― une pratique courante dans les terres celtiques qui a été parfois emmenée par les Irlandais sur le Continent.
Il est possible qu'elle ait présidé aux 2 Communautés. Elle a fondé des écoles pour hommes et femmes.
Une autre source indique qu'elle a installé un Évêque appelé Conlaeth, alors que le Vatican énumère officiellement le siège épiscopal de Kildare comme datant de 519.
Cogitosus, un Moine de Kildare du 8ième siècle, a retravaillé la vie “métrique” de Sainte Brigitte, et l'a mise en versets en bon latin.
Ce texte est connu comme “deuxième vie”, et est un excellent exemple de l'érudition irlandaise du milieu du 8ième siècle.
Ce qui est peut-être le plus intéressant dans le travail de Cogitosus est sa description de la Cathédrale de Kildare à son époque :
“Solo spatioso et in altum minaci proceritate porruta ac decorata pictis tabulis, tria intrinsecus habens oratoria ampla, et divisa parietibus tabulatis”.
Le jubé était constitué de panneaux en bois, largement décorés, et avec des rideaux admirablement décorés.
La célèbre tour ronde de Kildare date probablement du sixième siècle.
La sixième vie de la Sainte, imprimée par Colgan est attribuée à Coelan, un Moine Irlandais du 8ième siècle, et elle a une importance particulière du fait qu'elle est préfacée par un avant-propos de la plume de Saint Donatus, lui aussi Moine Irlandais, qui devint Évêque de Fiesole en 824.
Saint Donatus se rapporte aux vies précédentes écrites par les Saints Ultan et Aileran.
Tout enfant, Brigitte montrait déjà un amour particulier pour les pauvres. Une fois sa maman l'envoya lui pour ramener du beurre, l'enfant le distribua entièrement.
Devenue adulte, sa générosité était proverbiale : On a constaté que si elle donnait de l'eau à boire à un étranger assoiffé, le liquide se transformait en lait ; et un fût de bière envoyé à une communauté Chrétienne, s'avéra en satisfaire 17 de plus.
Plusieurs des histoires la concernant ont trait à la multiplication de la nourriture. Comme par exemple qu'elle changea son eau de bain en bière pour étancher la soif d'un ecclésiastique arrivé à l'improviste.
Même ses vaches donnaient 3 fois du lait le même jour pour en fournir pour quelques Évêques visitants.
Brigitte voyait les besoins du corps et ceux de l'esprit comme entrelacés. Dévouée à améliorer aussi bien la vie spirituelle que matérielle de ceux autour d'elle, Brigitte fit de son Monastère une remarquable maison de formation, comprenant aussi une école d'art.
Les manuscrits enluminés qui en sortirent furent loués, en particulier le Livre de Kildare, qui fut loué comme un des plus beaux de tous les manuscrits enluminés Irlandais avant sa disparition il y a 3 siècles.
Une fois, elle s'endormit durant un sermon de Saint Patrick, mais étant de bonne humeur, il lui pardonna.
Elle avait rêvé, et elle le lui rapporta, de la terre labourée largement et au loin, et de semeurs en blanc qui semaient la bonne semence.
Puis arrivèrent d'autres, habillés de noir, qui arrachèrent la bonne semence et semèrent de l'ivraie à la place.
Patrick lui dit que cela aurait lieu; des faux enseignants viendraient en Irlande et déracineraient tout leur bon travail.
Cela attrista Brigitte, mais elle redoubla ses efforts, enseignant au peuple à prier et à louer Dieu, et leur expliquant que la lumière sur l'autel était le symbole de la lumière de l'Évangile dans le cœur de l'Irlande, et ne devrait jamais s'éteindre.
On appelle Brigitte la « Marie des Gaëls » à cause de son esprit de charité, et les miracles qu'on lui attribue ont en général eu lieu en réponse à un appel à sa piété ou son sens de la justice.
Durant un important Synode pour l'Église d'Irlande, un des saints pères, l'Évêque Ibor, annonça qu'il avait rêvé que la Sainte Vierge Marie apparaîtrait au milieu des Chrétiens assemblés.
Quand Brigitte arriva, le père cria, “Voilà la sainte vierge que j'ai vue dans mon rêve”. D'où l'origine de son surnom. Ses prières et ses miracles auraient eu une puissante influence sur la croissance de l'antique Église d'Irlande, et son nom est bien-aimé en Irlande de nos jours encore.
A sa mort, à l'âge de 74 ans, Sainte Brigitte fut assistée de Saint Ninnidh, qui fut par la suite connu sous le nom de “Ninnidh à la Main Propre”, parce que par la suite il eut sa main droite enfermée dans un gant de métal pour éviter que ne soit souillée celle par laquelle il avait administré le viatique à la Patronne de l'Irlande.
Elle fut enterrée à droite du maître-autel de la Cathédrale de Kildare, et une tombe fort coûteuse fut dressée au dessus d'elle.
Dans les années qui suivirent, son tombeau fut l'objet de la vénération des pèlerins, en particulier le jour de sa Fête, le 1er Février, comme le rapporta Cogitosus.
Vers 878, à cause des invasions des Scandinaves, les reliques de Sainte Brigitte furent emportées vers Downpatrick, où elles furent placées dans la tombe avec celles des Saints Patrick et Columba.
Une tunique lui ayant appartenu, donnée par Gunhilda, sœur du roi Harold 2, se trouve à Saint-Donatien à Brugge (Bruges), Belgique.
Une relique de sa chausse, faite d'argent et de cuivre décorée de bijoux, se trouve au Musée National à Dublin.
En 1283, 3 chevaliers prirent la tête de Brigitte pour partir en pèlerinage en Terre Sainte. Ils moururent à Lumiar, près de Lisbonne, Portugal, où l'église possède à présent une châsse spéciale avec sa tête dans une chapelle dédiée.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 02 Février 2017 : Fête de la Présentation du Seigneur au Temple.
Journée mondiale de la Vie Consacrée (Fête des personnes Consacrées).
Journée mondiale de la Vie Consacrée (Fête des personnes Consacrées).
Présentation de Jésus au Temple.
La chandeleur se Fête le 2 Février, soit 40 jours après Noël. C'est la Purification de Marie et la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.
L'Évangile de Luc raconte : Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la Loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. (Luc II, 22)
Selon la loi Juive de cette époque (Lévitique, XII), une mère qui accouche d'un garçon était considérée comme impure pendant 7 jours et devait ensuite attendre la Purification de son sang pendant 33 jours (donc pas question de se rendre dans un lieu sacré durant cette période). Après la naissance d'une fille, les délais étaient plus longs : la mère était impure pendant 14 jours et la purification avait lieu au bout de 66 jours.
La circoncision du garçon avait lieu le huitième jour. La circoncision de Jésus se Fête donc le jour de l'an. Cette Célébration est aujourd'hui tombée en désuétude... Plus personne ne pense à fêter la circoncision du petit Jésus ce jour-là...
Dans l'Antiquité, on comptait le premier jour (aujourd'hui, si on parle du 8e jour, il tomberait le 2 janvier). De même, Jésus est mort le vendredi et ressuscité le troisième jour, le Dimanche.
La chandeleur se Fête le 2 Février, soit 40 jours après Noël. C'est la Purification de Marie et la présentation de Jésus au Temple de Jérusalem.
L'Évangile de Luc raconte : Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la Loi de Moïse, ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. (Luc II, 22)
Selon la loi Juive de cette époque (Lévitique, XII), une mère qui accouche d'un garçon était considérée comme impure pendant 7 jours et devait ensuite attendre la Purification de son sang pendant 33 jours (donc pas question de se rendre dans un lieu sacré durant cette période). Après la naissance d'une fille, les délais étaient plus longs : la mère était impure pendant 14 jours et la purification avait lieu au bout de 66 jours.
La circoncision du garçon avait lieu le huitième jour. La circoncision de Jésus se Fête donc le jour de l'an. Cette Célébration est aujourd'hui tombée en désuétude... Plus personne ne pense à fêter la circoncision du petit Jésus ce jour-là...
Dans l'Antiquité, on comptait le premier jour (aujourd'hui, si on parle du 8e jour, il tomberait le 2 janvier). De même, Jésus est mort le vendredi et ressuscité le troisième jour, le Dimanche.
Rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon
Célébrée dès le IVe siècle à Jérusalem, cette Fête eut d'abord pour objet la rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon.
En proclamant que cet enfant était la Lumière du monde et serait un signe de contradiction, le vieillard achevait de manifester que Jésus était le Messie, Sauveur du monde.
Au VIIe siècle, cette Fête commence à être Célébrée à Rome et s'accompagne d'une procession de Pénitence qui, commencée à l'aurore, se faisait à la lumière des cierges, pour témoigner que dans la nuit du monde, Jésus était cette lumière tant attendue.
La Bénédiction des cierges ne date que du Xe siècle.
En Gaule, la Fête devint mariale, reprenant la Purification exigée des jeunes mères Juives qui se faisait quarante jours après la naissance, d'où la date de la Fête qui se rattache encore au mystère de Noël.
La Purification de la Vierge Marie eut lieu quarante jours après la Nativité du Seigneur. Cette Fête a été nommée ordinairement de trois manières, la Purification, Hypapante ou rencontre, et la Chandeleur...
Cette Fête a reçu le nom d'Hypapante, ce qui est la même chose que Présentation, parce que Jésus a été présenté au Temple: Hypapante veut encore dire rencontre*, parce que Siméon et Anne se rencontrèrent avec le Seigneur, qu'on offrait dans le Temple.
(source: Abbaye saint Benoît.)http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/039.htm
*De hypa, qui veut dire aller, et ante, au-devant; voir aussi sur le site du service national de la pastorale liturgique et sacramentelle.http://www.liturgiecatholique.fr/Hypapante.html
l'Église grecque melkite catholique (Liban , Syrie etc..) Célèbre cette Fête le 2 février, d'autres penchent pour le 3.
Fête de la Présentation du Seigneur, que les Grecs appellent Hypapante, la Rencontre. Quarante jours après sa Naissance, Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph - selon les apparences, il accomplissait la Loi de Moïse - en réalité, il venait au devant de son peuple croyant et exultant, Lumière pour éclairer les nations païennes et Gloire d’Israël son peuple.
Martyrologe romain
O Divin Esprit, je veux être devant vous comme une plume légère, afin que votre souffle m’emporte où il veut et que je n’y apporte jamais la moindre résistance.
François-Marie Libermann – Commentaire de l’Évangile selon Saint Jean.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/547/Venerable-Francois-Libermann.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170202&id=93&fd=1
Célébrée dès le IVe siècle à Jérusalem, cette Fête eut d'abord pour objet la rencontre du Seigneur Jésus avec le vieillard Syméon.
En proclamant que cet enfant était la Lumière du monde et serait un signe de contradiction, le vieillard achevait de manifester que Jésus était le Messie, Sauveur du monde.
Au VIIe siècle, cette Fête commence à être Célébrée à Rome et s'accompagne d'une procession de Pénitence qui, commencée à l'aurore, se faisait à la lumière des cierges, pour témoigner que dans la nuit du monde, Jésus était cette lumière tant attendue.
La Bénédiction des cierges ne date que du Xe siècle.
En Gaule, la Fête devint mariale, reprenant la Purification exigée des jeunes mères Juives qui se faisait quarante jours après la naissance, d'où la date de la Fête qui se rattache encore au mystère de Noël.
La Purification de la Vierge Marie eut lieu quarante jours après la Nativité du Seigneur. Cette Fête a été nommée ordinairement de trois manières, la Purification, Hypapante ou rencontre, et la Chandeleur...
Cette Fête a reçu le nom d'Hypapante, ce qui est la même chose que Présentation, parce que Jésus a été présenté au Temple: Hypapante veut encore dire rencontre*, parce que Siméon et Anne se rencontrèrent avec le Seigneur, qu'on offrait dans le Temple.
(source: Abbaye saint Benoît.)http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome01/039.htm
*De hypa, qui veut dire aller, et ante, au-devant; voir aussi sur le site du service national de la pastorale liturgique et sacramentelle.http://www.liturgiecatholique.fr/Hypapante.html
l'Église grecque melkite catholique (Liban , Syrie etc..) Célèbre cette Fête le 2 février, d'autres penchent pour le 3.
Fête de la Présentation du Seigneur, que les Grecs appellent Hypapante, la Rencontre. Quarante jours après sa Naissance, Jésus fut présenté au Temple par Marie et Joseph - selon les apparences, il accomplissait la Loi de Moïse - en réalité, il venait au devant de son peuple croyant et exultant, Lumière pour éclairer les nations païennes et Gloire d’Israël son peuple.
Martyrologe romain
O Divin Esprit, je veux être devant vous comme une plume légère, afin que votre souffle m’emporte où il veut et que je n’y apporte jamais la moindre résistance.
François-Marie Libermann – Commentaire de l’Évangile selon Saint Jean.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/547/Venerable-Francois-Libermann.html
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170202&id=93&fd=1
La Présentation au Temple, vitrail de Franz Mayer (Cathédrale Saint-Michel de Toronto).
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2011/documents/hf_ben-xvi_hom_20110202_vita-consacrata_fr.html.
CÉLÉBRATION DES VÊPRES
DE LA FÊTE DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Basilique Saint-Pierre
Mardi 2 Février 2011
Chers frères et sœurs!
En la Fête d’aujourd’hui, nous contemplons le Seigneur Jésus que Marie et Joseph présentent au Temple «pour l’offrir au Seigneur» (Lc 2, 22).
Dans cette scène évangélique se révèle le mystère du Fils de la Vierge, le Consacré du Père, venu au monde pour accomplir fidèlement sa volonté (He 10, 5-7).
Syméon l’indique comme «Lumière pour éclairer les nations païennes» (Lc 2, 32) et annonce à travers des paroles prophétiques son offrande suprême à Dieu et sa victoire finale (cf. Lc 2, 32-35).
C’est la rencontre des deux Testaments, l’Ancien et le Nouveau. Jésus entre dans l’antique temple, Lui qui est le nouveau Temple de Dieu: il vient visiter son peuple, en portant à son accomplissement l’Obéissance à la Loi et en inaugurant les temps ultimes du Salut.
Il est intéressant d’observer de près cette entrée de l’Enfant Jésus dans la solennité du temple, dans un grand «va-et-vient» de nombreuses personnes, prises par leurs occupations: les prêtres et les lévites avec leurs tours de service, les nombreux fidèles et pèlerins, désireux de rencontrer le Dieu saint d’Israël.
Mais aucun de ceux-ci ne se rend compte de rien. Jésus est un enfant comme les autres, fils premier-né de deux parents très simples.
Les prêtres sont eux aussi incapables de saisir les signes de la nouvelle présence particulière du Messie et Sauveur.
Seules deux personnes âgées, Syméon et Anne, découvrent la grande nouveauté. Conduits par l’Esprit Saint, ils trouvent dans cet Enfant l’accomplissement de leur longue attente et veillée. Tous les deux contemplent la Lumière de Dieu, qui vient illuminer le monde, et leur regard prophétique s’ouvre à l’avenir, comme annonce du Messie: «Lumen ad revelationem gentium!» (Lc 2, 32).
Dans l’attitude prophétique des deux vieillards, c’est toute l’Ancienne Alliance qui exprime la joie de la rencontre avec le Rédempteur. A la vue de l’Enfant, Syméon et Anne ont l’intuition que c’est précisément Lui qui est l’Attendu.
La présentation de Jésus au Temple constitue une icône éloquente du don total de sa propre vie pour ceux qui, hommes et femmes, sont appelés à reproduire dans l’Eglise et dans le monde, à travers les conseils évangéliques, «les traits caractéristiques de Jésus — vierge, pauvre et obéissant» (Exhort. apos. post-syn. Vita consecrata, n. 1).
C’est pourquoi la Fête d’aujourd’hui a été choisie par le vénérable Jean-Paul II pour célébrer chaque année la Journée de la vie Consacrée.
Dans ce contexte, j’adresse un salut cordial et reconnaissant à Mgr João Braz de Aviz, que j’ai récemment nommé préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, ainsi qu’au secrétaire et aux collaborateurs. Je salue avec affection les supérieurs généraux présents et toutes les personnes consacrées.
Je voudrais proposer trois brèves pensées pour une réflexion à l’occasion de cette Fête.
La première: l’icône évangélique de la Présentation de Jésus au Temple contient le symbole fondamental de la Lumière; la Lumière qui, en partant du Christ, rayonne sur Marie et Joseph, sur Syméon et Anne et, à travers eux, sur tous.
Les Pères de l’Eglise ont relié ce rayonnement au chemin spirituel. La vie Consacrée exprime ce chemin de manière particulière, comme «filocalia», amour pour la beauté Divine, reflet de la Bonté de Dieu (cf. ibid., n. 19).
Sur le visage du Christ resplendit la Lumière de cette Beauté. «L'Eglise contemple le visage transfiguré du Christ, pour être fortifiée dans la Foi et ne pas risquer d'être désemparée devant son visage défiguré sur la Croix [...] elle est l'Epouse devant l'Epoux, elle participe à son mystère, elle est entourée de sa Lumière.
Cette Lumière éclaire ses fils [...] Les personnes appelées à la vie Consacrée font certainement une expérience unique de la Lumière qui émane du Verbe incarné. En effet, la profession des conseils évangéliques fait d'eux des signes prophétiques pour la communauté de leurs frères et pour le monde» (ibid., n. 15).
En deuxième lieu, l’icône évangélique manifeste la prophétie, don de L’Esprit Saint. Syméon et Anne, en contemplant l’Enfant Jésus, entrevoient son destin de mort et de Résurrection pour le Salut de toutes les nations et annoncent ce mystère comme Salut universel.
La vie Consacrée est appelée à ce témoignage prophétique, lié à sa double attitude contemplative et active.
Aux personnes Consacrées, hommes et femmes, il est en effet donné de manifester le primat de Dieu, la passion pour l’Evangile pratiqué comme forme de vie et annoncé aux pauvres et aux derniers de la terre.
«En vertu de ce primat, rien ne peut être préféré à l'Amour personnel pour Le Christ et pour les pauvres en qui il vit. [...]
La véritable Prophétie naît de Dieu, de l'amitié avec Lui, de l'écoute attentive de sa Parole dans les diverses étapes de l'histoire» (cf. ibid., n. 84). De cette manière, la vie Consacrée, dans son vécu quotidien sur les routes de l’humanité, manifeste l’Evangile et le Royaume déjà présent et à l’œuvre.
En troisième lieu, l’icône évangélique de la Présentation de Jésus au Temple manifeste la sagesse de Syméon et d’Anne, la sagesse d’une vie totalement Consacrée à la recherche du visage de Dieu, de ses signes, de sa volonté; une vie Consacrée à l’écoute et à l’annonce de sa Parole. «“Faciem tuam, Domine, requiram”: ton visage, Yahvé, je cherche [...] La vie Consacrée est dans le monde et dans l’Eglise le signe visible de cette recherche du visage du Seigneur et des voies qui conduisent à Lui [...]
La personne Consacrée témoigne donc de l’engagement, joyeux et en même temps actif, de la recherche assidue et sage de la volonté Divine» (cf. Congrégation pour les instituts de vie Consacrée et les sociétés de vie apostolique, Instruct. Le service de l’autorité et l’obéissance. Faciem tuam, Domine, requiram [2008],
Chers frères et sœurs, vous êtes des auditeurs assidus de la Parole, car chaque sagesse de vie naît de la Parole du Seigneur!
Soyez les scrutateurs de la Parole, à travers la lectio divina, car la vie Consacrée «naît de l’écoute de la Parole de Dieu et accueille l’Evangile comme règle de vie.
Vivre à la suite du Christ, chaste, pauvre et obéissant, est ainsi une “exégèse” vivante de la Parole de Dieu.
L’Esprit Saint, grâce auquel la Bible a été écrite, est le même Esprit qui éclaire d’une Lumière nouvelle la Parole de Dieu aux fondateurs et aux fondatrices.
D’elle tout charisme est né et d’elle, toute règle veut être l’expression, en donnant vie à des itinéraires de vie Chrétienne caractérisés par la radicalité évangélique» (Exhort. apos. post-syn. Verbum Domini, n. 83).
Nous vivons aujourd’hui, en particulier dans les sociétés les plus développées, une situation souvent marquée par une pluralité radicale, par une marginalisation progressive de la religion du domaine public, par un relativisme qui touche les valeurs fondamentales.
Cela exige que notre témoignage Chrétien soit lumineux et cohérent et que notre effort éducatif soit toujours plus attentif et généreux.
Chers frères et sœurs, que votre action apostolique, en particulier, devienne un engagement de vie, qui accède, avec une passion persévérante, à la Sagesse comme vérité et comme beauté, «splendeur de la vérité ».
Sachez orienter par la sagesse de votre vie, et avec confiance dans les possibilités inépuisables de la véritable éducation, l’intelligence et le cœur des hommes et des femmes de notre temps vers la «bonne vie de l’Evangile».
En ce moment, ma pensée s’adresse avec une affection particulière à toutes les personnes Consacrées, hommes et femmes, dans chaque partie de la Terre, et je les confie à la Bienheureuse Vierge Marie:
O Marie, Mère de l’Eglise,
Je te confie toute la vie consacrée,
afin que tu obtiennes pour elle
la plénitude de la lumière divine:
qu’elle vive dans l’écoute
de la Parole de Dieu,
dans l’humilité de la sequela
de Jésus ton Fils et notre Seigneur,
dans l’accueil de la visite
de l’Esprit Saint,
dans la joie quotidienne
du magnificat,
pour que l’Eglise soit édifiée
par la sainteté de vie
de tes fils et de tes filles,
dans le commandement de l’amour.
Amen.
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2011/documents/hf_ben-xvi_hom_20110202_vita-consacrata_fr.html.
CÉLÉBRATION DES VÊPRES
DE LA FÊTE DE LA PRÉSENTATION DE JÉSUS AU TEMPLE
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Basilique Saint-Pierre
Mardi 2 Février 2011
Chers frères et sœurs!
En la Fête d’aujourd’hui, nous contemplons le Seigneur Jésus que Marie et Joseph présentent au Temple «pour l’offrir au Seigneur» (Lc 2, 22).
Dans cette scène évangélique se révèle le mystère du Fils de la Vierge, le Consacré du Père, venu au monde pour accomplir fidèlement sa volonté (He 10, 5-7).
Syméon l’indique comme «Lumière pour éclairer les nations païennes» (Lc 2, 32) et annonce à travers des paroles prophétiques son offrande suprême à Dieu et sa victoire finale (cf. Lc 2, 32-35).
C’est la rencontre des deux Testaments, l’Ancien et le Nouveau. Jésus entre dans l’antique temple, Lui qui est le nouveau Temple de Dieu: il vient visiter son peuple, en portant à son accomplissement l’Obéissance à la Loi et en inaugurant les temps ultimes du Salut.
Il est intéressant d’observer de près cette entrée de l’Enfant Jésus dans la solennité du temple, dans un grand «va-et-vient» de nombreuses personnes, prises par leurs occupations: les prêtres et les lévites avec leurs tours de service, les nombreux fidèles et pèlerins, désireux de rencontrer le Dieu saint d’Israël.
Mais aucun de ceux-ci ne se rend compte de rien. Jésus est un enfant comme les autres, fils premier-né de deux parents très simples.
Les prêtres sont eux aussi incapables de saisir les signes de la nouvelle présence particulière du Messie et Sauveur.
Seules deux personnes âgées, Syméon et Anne, découvrent la grande nouveauté. Conduits par l’Esprit Saint, ils trouvent dans cet Enfant l’accomplissement de leur longue attente et veillée. Tous les deux contemplent la Lumière de Dieu, qui vient illuminer le monde, et leur regard prophétique s’ouvre à l’avenir, comme annonce du Messie: «Lumen ad revelationem gentium!» (Lc 2, 32).
Dans l’attitude prophétique des deux vieillards, c’est toute l’Ancienne Alliance qui exprime la joie de la rencontre avec le Rédempteur. A la vue de l’Enfant, Syméon et Anne ont l’intuition que c’est précisément Lui qui est l’Attendu.
La présentation de Jésus au Temple constitue une icône éloquente du don total de sa propre vie pour ceux qui, hommes et femmes, sont appelés à reproduire dans l’Eglise et dans le monde, à travers les conseils évangéliques, «les traits caractéristiques de Jésus — vierge, pauvre et obéissant» (Exhort. apos. post-syn. Vita consecrata, n. 1).
C’est pourquoi la Fête d’aujourd’hui a été choisie par le vénérable Jean-Paul II pour célébrer chaque année la Journée de la vie Consacrée.
Dans ce contexte, j’adresse un salut cordial et reconnaissant à Mgr João Braz de Aviz, que j’ai récemment nommé préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, ainsi qu’au secrétaire et aux collaborateurs. Je salue avec affection les supérieurs généraux présents et toutes les personnes consacrées.
Je voudrais proposer trois brèves pensées pour une réflexion à l’occasion de cette Fête.
La première: l’icône évangélique de la Présentation de Jésus au Temple contient le symbole fondamental de la Lumière; la Lumière qui, en partant du Christ, rayonne sur Marie et Joseph, sur Syméon et Anne et, à travers eux, sur tous.
Les Pères de l’Eglise ont relié ce rayonnement au chemin spirituel. La vie Consacrée exprime ce chemin de manière particulière, comme «filocalia», amour pour la beauté Divine, reflet de la Bonté de Dieu (cf. ibid., n. 19).
Sur le visage du Christ resplendit la Lumière de cette Beauté. «L'Eglise contemple le visage transfiguré du Christ, pour être fortifiée dans la Foi et ne pas risquer d'être désemparée devant son visage défiguré sur la Croix [...] elle est l'Epouse devant l'Epoux, elle participe à son mystère, elle est entourée de sa Lumière.
Cette Lumière éclaire ses fils [...] Les personnes appelées à la vie Consacrée font certainement une expérience unique de la Lumière qui émane du Verbe incarné. En effet, la profession des conseils évangéliques fait d'eux des signes prophétiques pour la communauté de leurs frères et pour le monde» (ibid., n. 15).
En deuxième lieu, l’icône évangélique manifeste la prophétie, don de L’Esprit Saint. Syméon et Anne, en contemplant l’Enfant Jésus, entrevoient son destin de mort et de Résurrection pour le Salut de toutes les nations et annoncent ce mystère comme Salut universel.
La vie Consacrée est appelée à ce témoignage prophétique, lié à sa double attitude contemplative et active.
Aux personnes Consacrées, hommes et femmes, il est en effet donné de manifester le primat de Dieu, la passion pour l’Evangile pratiqué comme forme de vie et annoncé aux pauvres et aux derniers de la terre.
«En vertu de ce primat, rien ne peut être préféré à l'Amour personnel pour Le Christ et pour les pauvres en qui il vit. [...]
La véritable Prophétie naît de Dieu, de l'amitié avec Lui, de l'écoute attentive de sa Parole dans les diverses étapes de l'histoire» (cf. ibid., n. 84). De cette manière, la vie Consacrée, dans son vécu quotidien sur les routes de l’humanité, manifeste l’Evangile et le Royaume déjà présent et à l’œuvre.
En troisième lieu, l’icône évangélique de la Présentation de Jésus au Temple manifeste la sagesse de Syméon et d’Anne, la sagesse d’une vie totalement Consacrée à la recherche du visage de Dieu, de ses signes, de sa volonté; une vie Consacrée à l’écoute et à l’annonce de sa Parole. «“Faciem tuam, Domine, requiram”: ton visage, Yahvé, je cherche [...] La vie Consacrée est dans le monde et dans l’Eglise le signe visible de cette recherche du visage du Seigneur et des voies qui conduisent à Lui [...]
La personne Consacrée témoigne donc de l’engagement, joyeux et en même temps actif, de la recherche assidue et sage de la volonté Divine» (cf. Congrégation pour les instituts de vie Consacrée et les sociétés de vie apostolique, Instruct. Le service de l’autorité et l’obéissance. Faciem tuam, Domine, requiram [2008],
Chers frères et sœurs, vous êtes des auditeurs assidus de la Parole, car chaque sagesse de vie naît de la Parole du Seigneur!
Soyez les scrutateurs de la Parole, à travers la lectio divina, car la vie Consacrée «naît de l’écoute de la Parole de Dieu et accueille l’Evangile comme règle de vie.
Vivre à la suite du Christ, chaste, pauvre et obéissant, est ainsi une “exégèse” vivante de la Parole de Dieu.
L’Esprit Saint, grâce auquel la Bible a été écrite, est le même Esprit qui éclaire d’une Lumière nouvelle la Parole de Dieu aux fondateurs et aux fondatrices.
D’elle tout charisme est né et d’elle, toute règle veut être l’expression, en donnant vie à des itinéraires de vie Chrétienne caractérisés par la radicalité évangélique» (Exhort. apos. post-syn. Verbum Domini, n. 83).
Nous vivons aujourd’hui, en particulier dans les sociétés les plus développées, une situation souvent marquée par une pluralité radicale, par une marginalisation progressive de la religion du domaine public, par un relativisme qui touche les valeurs fondamentales.
Cela exige que notre témoignage Chrétien soit lumineux et cohérent et que notre effort éducatif soit toujours plus attentif et généreux.
Chers frères et sœurs, que votre action apostolique, en particulier, devienne un engagement de vie, qui accède, avec une passion persévérante, à la Sagesse comme vérité et comme beauté, «splendeur de la vérité ».
Sachez orienter par la sagesse de votre vie, et avec confiance dans les possibilités inépuisables de la véritable éducation, l’intelligence et le cœur des hommes et des femmes de notre temps vers la «bonne vie de l’Evangile».
En ce moment, ma pensée s’adresse avec une affection particulière à toutes les personnes Consacrées, hommes et femmes, dans chaque partie de la Terre, et je les confie à la Bienheureuse Vierge Marie:
O Marie, Mère de l’Eglise,
Je te confie toute la vie consacrée,
afin que tu obtiennes pour elle
la plénitude de la lumière divine:
qu’elle vive dans l’écoute
de la Parole de Dieu,
dans l’humilité de la sequela
de Jésus ton Fils et notre Seigneur,
dans l’accueil de la visite
de l’Esprit Saint,
dans la joie quotidienne
du magnificat,
pour que l’Eglise soit édifiée
par la sainteté de vie
de tes fils et de tes filles,
dans le commandement de l’amour.
Amen.
La Fête de ce jour a un double objet, célébrer la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse.
Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles.
Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n'étaient obligés à cette cérémonie ; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d'obéissance aux lois Divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en ses bras, se rendit au Temple de Jérusalem.
La Fête Chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.
Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde ; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne.
Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu'il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme.
La cire, ouvrage de l'abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est son âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure est sa Divinité.
La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple Chrétien à la Lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l'Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui l'offrit au Seigneur.
Les cierges de la Chandeleur sont Bénits avec une Solennité toute particulière et avec l'emploi des Prières les plus touchantes.
Conservés dans la maison des Chrétiens, ils sont un gage de la protection Divine. Il est dans l'esprit de l'Église d'allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d'eux l'ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d'arracher les âmes à Dieu.
C'est bien alors surtout, en effet, que l'homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 195
Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles.
Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n'étaient obligés à cette cérémonie ; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d'obéissance aux lois Divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en ses bras, se rendit au Temple de Jérusalem.
La Fête Chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.
Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde ; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne.
Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu'il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme.
La cire, ouvrage de l'abeille virginale, est la chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est son âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure est sa Divinité.
La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple Chrétien à la Lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l'Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui l'offrit au Seigneur.
Les cierges de la Chandeleur sont Bénits avec une Solennité toute particulière et avec l'emploi des Prières les plus touchantes.
Conservés dans la maison des Chrétiens, ils sont un gage de la protection Divine. Il est dans l'esprit de l'Église d'allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d'eux l'ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d'arracher les âmes à Dieu.
C'est bien alors surtout, en effet, que l'homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 195
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta (tome 1, chapitre 53 de L’Evangile tel qu’il m’a été révélé…
Prière de Sainte Gertrude
O mon Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, donnez-moi d'aspirer vers vous, de tout mon cœur, avec les brûlants désirs d'une âme altérée ; donnez-moi de respirer en vous, ô très suave et très doux ami ; que mon esprit, que tout mon être haletant soupire après vous, ô seule vraie Béatitude. O Sauveur dont la clémence est infinie, daignez, par votre Sang précieux, imprimer dans mon cœur vos plaies sacrées afin qu'en elles je lise à chaque instant, et vos douleurs, et votre Charité pour moi.
Faites que le souvenir de vos divines blessures, demeure enseveli toujours au plus intime de mon être afin d'y exciter une juste compassion à toutes vos souffrances, et d'y allumer le feu consumant de votre amour. Accordez-moi aussi de connaître le néant de la créature, diminuez sa valeur devant mes yeux, et soyez, Vous seul, ô Jésus, la douceur et la joie de mon âme.
Gertrude aimait cette prière et la récitait tous les jours. Ses demandes agréées du Sauveur : Je connus d'une manière spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux.
O mon Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, donnez-moi d'aspirer vers vous, de tout mon cœur, avec les brûlants désirs d'une âme altérée ; donnez-moi de respirer en vous, ô très suave et très doux ami ; que mon esprit, que tout mon être haletant soupire après vous, ô seule vraie Béatitude. O Sauveur dont la clémence est infinie, daignez, par votre Sang précieux, imprimer dans mon cœur vos plaies sacrées afin qu'en elles je lise à chaque instant, et vos douleurs, et votre Charité pour moi.
Faites que le souvenir de vos divines blessures, demeure enseveli toujours au plus intime de mon être afin d'y exciter une juste compassion à toutes vos souffrances, et d'y allumer le feu consumant de votre amour. Accordez-moi aussi de connaître le néant de la créature, diminuez sa valeur devant mes yeux, et soyez, Vous seul, ô Jésus, la douceur et la joie de mon âme.
Gertrude aimait cette prière et la récitait tous les jours. Ses demandes agréées du Sauveur : Je connus d'une manière spirituelle, que vous aviez imprimé sur des places très réelles de mon cœur les stigmates sacrés de vos plaies adorables ; au moyen de ces blessures, vous avez guéri les ulcères de mon âme et vous m'avez enivrée d'un nectar délicieux.
Lumière est venue dans le monde
Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur, avançons vers lui dans l'enthousiasme. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous sans exception y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, qui fait resplendir l'univers et l'inonde de lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ; c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ; de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident : puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre. C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges, que nous accourons en portant des lumières, afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient. Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure, comme un étranger, à l'écart de cette lumière; que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre, avec le vieillard Siméon, accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons un hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière, qui nous a envoyé la clarté véritable pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut que Dieu a préparé à la face de tous les peuples et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ; nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché, comme Siméon le fut des liens de la vie présente, en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la Foi Le Christ venu de Bethléem à notre rencontre, nous qui venions des nations païennes, nous sommes devenus le peuple de Dieu, car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père. Nous avons vu de nos yeux Dieu qui s'est fait chair. Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme, nous sommes appelés le nouvel Israël ; et nous célébrons sa venue par une fête annuelle pour ne jamais risque de l'oublier.
Saint Sophrone de Jérusalem
Le silence de Marie
C'est le partage de la Vierge, en ce saint temps d'être en silence. C'est son état, c'est sa voie, c'est sa vie. Sa vie est une vie de silence qui adore la parole Eternelle.
En voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras cette même Parole, la Parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l'état de son enfance elle rentre en un nouveau silence et y est transformée à l'exemple du Verbe Incarné qui est son Fils, son Dieu et son unique amour.
Et sa vie se passe ainsi de silence en silence d'adoration en silence de transformation ; son esprit et ses sens conspirant également à former et perpétrer en elle cette vie de silence ; et toutefois un sujet si grand, si présent et si propre à elle serait bien digne de ses paroles et de ses louanges.
A qui Dieu appartient-il de plus près qu'à Marie qui est sa mère, et ce qui ne convient qu'à elle, elle est sa Mère en la terre sans Père, comme Dieu est son Père au ciel sans Mère ?
Qui a donc plus de droit de parler de lui, qu'elle qui lui tient lieu de père et de mère tout ensemble, et ne partage avec aucun la substance nouvelle dont il l'a revêtue ?
Qui connaît mieux l'état, les grandeurs, les bassesses de Jésus que Marie, en laquelle il a reposé neuf mois, et de laquelle il a pris ce petit corps qui couvre la splendeur de la divinité, comme une nuée légère qui cache un soleil, et comme un voile délié qui nous cache le vrai sanctuaire ?
Qui parlerait plus dignement, plus hautement, plus divinement de choses si grandes, si profondes, si divines, que celle qui est la Mère du Verbe Eternel, et en laquelle et par laquelle ces choses-là même ont été accomplies et qui est la seule personne que la Trinité a choisie et jointe à soi pour opérer ces merveilles ?
Et toutefois elle est en silence, ravie par le silence de son Fils Jésus. Et c'est un des effets sacrés et divins du silence de Jésus, de mettre la très sainte mère de Jésus en une vie de silence ; silence humble, profond et adorant plus saintement et plus disertement la sapience incarnée, que les paroles ni des hommes ni des anges.
Ce silence de la Vierge n'est pas un silence de bégaiement et d'impuissance, c'est un silence de ravissement, c'est un silence plus éloquent dans les louanges de Jésus que l'éloquence même. C'est un effet puissant et divin dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire un silence opéré par un silence de Jésus, qui imprime ce divin effet en sa mère, et qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.
Aussi est-ce une merveille de voir qu'en cet état de silence et d'enfance de Jésus tout le monde parle, et Marie ne parle point, le silence de Jésus ayant plus de puissance de la tenir en un sacré silence que les paroles ni des anges ni des saints n'ont de force à la mettre en propos et la faire parler de choses si dignes de louanges et que le ciel et la terre unanimement célèbrent et adorent.
Les anges en parlent et entre eux-mêmes et aux pasteurs, et Marie est en silence. Les pasteurs courent et parlent, et Marie est en silence.
Les rois arrivent, parlent et font parler toute la ville, tout l'Etat et tout le sacré synode de Judée, et Marie est en retraite et en silence.
Tout l'Etat est ému et chacun s'étonne et parle du nouveau roi recherché par les rois, et Marie est en son repos et sacré silence.
Siméon parle au Temple et Anne la Prophétesse, et tous ceux qui attendent le salut d'Israël, et Marie offre, donne, reçoit et rapporte son Fils en silence, tant le silence de Jésus a de puissance et d'impression secrète sur l'esprit et le cœur de la Vierge, et la tient puissamment et divinement occupée et ravie en silence.
Car aussi durant tout le temps de son enfance, nous n'avons que ces paroles qui nous soient rapportées de la conduite de la Vierge et de sa piété au regard de son Fils, et des choses qui sont dites de lui et accomplies par en lui : « Maria autem conservabat omnia verba haec conferens in corde suo. »
Le Cardinal Pierre de Bérulle - Opuscules de piété
Le vieillard Siméon et la prophétesse Anne
N'admirez-vous pas que tous ceux qui paraissent dans notre Evangile nous y sont représentés par le Saint-Esprit dans un état d'immolation ? Siméon, ce vénérable vieillard, désire être déchargé de ce corps mortel ; Anne, victime de la pénitence, paraît toute exténuée par ses abstinences et par ses veilles ; mais surtout la bienheureuse Marie, apprenant du bon Siméon qu'un glaive tranchant percera son âme, ne semble-t-elle pas être sous le couteau du sacrificateur ?
Et, comme elle se soumet en tout aux ordres et aux lois de Dieu avec une obéissance profonde, n'entre-t-elle pas aussi dans la véritable disposition d'une victime immolée ? Quelle est la cause que tant de personnes concourent à se dévouer à Dieu, comme des hosties, si ce n'est que son Fils unique, pontife et hostie tout ensemble de la nouvelle alliance, commençant en cette journée à s'offrir lui-même à son Père, attire tous ses fidèles à son sentiment et répand, si je puis parler de la sorte, cet esprit d'immolation sur tous ceux qui ont part à ce mystère ?
C'est donc l'esprit de ce mystère de faire entendre aux fidèles qu'ils doivent se sacrifier avec Jésus-Christ.
Mais il faut aussi qu'ils apprennent par quel genre de sacrifice ils pourront se rendre agréables.
C'est pourquoi Dieu agit de telle manière dans ces trois personnes sacrées qui paraissent aujourd'hui dans le Temple avec le Sauveur, que faisant toutes, pour ainsi dire, leur oblation à part, nous pouvons recevoir de chacune d'elles une leçon particulière : Siméon, détaché du siècle, immole l'amour de la vie ; Anne, pénitente et mortifiée, détruit devant Dieu le repos des sens ; Marie, soumise et obéissante, sacrifie la liberté de l'esprit.
Par où nous devons apprendre à nous immoler avec Jésus-Christ par trois genres de sacrifices : par un sacrifice de détachement en méprisant notre vie ; par un sacrifice de pénitence en mortifiant nos appétits sensuels ; par un sacrifice de soumission en captivant notre volonté.
Bossuet - premier sermon pour la Purification.
Allons à la rencontre du Christ, nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur, avançons vers lui dans l'enthousiasme. Que tous sans exception participent à cette rencontre, que tous sans exception y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, qui fait resplendir l'univers et l'inonde de lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ; c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme, nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure, a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ; de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous, hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident : puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé alors qu'il baignait dans les ténèbres, puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre. C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges, que nous accourons en portant des lumières, afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous, mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient. Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure, comme un étranger, à l'écart de cette lumière; que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit. Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre, avec le vieillard Siméon, accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons un hymne d'action de grâce à Dieu, Père de la lumière, qui nous a envoyé la clarté véritable pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut que Dieu a préparé à la face de tous les peuples et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes, voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ; nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché, comme Siméon le fut des liens de la vie présente, en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la Foi Le Christ venu de Bethléem à notre rencontre, nous qui venions des nations païennes, nous sommes devenus le peuple de Dieu, car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père. Nous avons vu de nos yeux Dieu qui s'est fait chair. Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme, nous sommes appelés le nouvel Israël ; et nous célébrons sa venue par une fête annuelle pour ne jamais risque de l'oublier.
Saint Sophrone de Jérusalem
Le silence de Marie
C'est le partage de la Vierge, en ce saint temps d'être en silence. C'est son état, c'est sa voie, c'est sa vie. Sa vie est une vie de silence qui adore la parole Eternelle.
En voyant devant ses yeux, en son sein, en ses bras cette même Parole, la Parole substantielle du Père, être muette et réduite au silence par l'état de son enfance elle rentre en un nouveau silence et y est transformée à l'exemple du Verbe Incarné qui est son Fils, son Dieu et son unique amour.
Et sa vie se passe ainsi de silence en silence d'adoration en silence de transformation ; son esprit et ses sens conspirant également à former et perpétrer en elle cette vie de silence ; et toutefois un sujet si grand, si présent et si propre à elle serait bien digne de ses paroles et de ses louanges.
A qui Dieu appartient-il de plus près qu'à Marie qui est sa mère, et ce qui ne convient qu'à elle, elle est sa Mère en la terre sans Père, comme Dieu est son Père au ciel sans Mère ?
Qui a donc plus de droit de parler de lui, qu'elle qui lui tient lieu de père et de mère tout ensemble, et ne partage avec aucun la substance nouvelle dont il l'a revêtue ?
Qui connaît mieux l'état, les grandeurs, les bassesses de Jésus que Marie, en laquelle il a reposé neuf mois, et de laquelle il a pris ce petit corps qui couvre la splendeur de la divinité, comme une nuée légère qui cache un soleil, et comme un voile délié qui nous cache le vrai sanctuaire ?
Qui parlerait plus dignement, plus hautement, plus divinement de choses si grandes, si profondes, si divines, que celle qui est la Mère du Verbe Eternel, et en laquelle et par laquelle ces choses-là même ont été accomplies et qui est la seule personne que la Trinité a choisie et jointe à soi pour opérer ces merveilles ?
Et toutefois elle est en silence, ravie par le silence de son Fils Jésus. Et c'est un des effets sacrés et divins du silence de Jésus, de mettre la très sainte mère de Jésus en une vie de silence ; silence humble, profond et adorant plus saintement et plus disertement la sapience incarnée, que les paroles ni des hommes ni des anges.
Ce silence de la Vierge n'est pas un silence de bégaiement et d'impuissance, c'est un silence de ravissement, c'est un silence plus éloquent dans les louanges de Jésus que l'éloquence même. C'est un effet puissant et divin dans l'ordre de la grâce, c'est-à-dire un silence opéré par un silence de Jésus, qui imprime ce divin effet en sa mère, et qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.
Aussi est-ce une merveille de voir qu'en cet état de silence et d'enfance de Jésus tout le monde parle, et Marie ne parle point, le silence de Jésus ayant plus de puissance de la tenir en un sacré silence que les paroles ni des anges ni des saints n'ont de force à la mettre en propos et la faire parler de choses si dignes de louanges et que le ciel et la terre unanimement célèbrent et adorent.
Les anges en parlent et entre eux-mêmes et aux pasteurs, et Marie est en silence. Les pasteurs courent et parlent, et Marie est en silence.
Les rois arrivent, parlent et font parler toute la ville, tout l'Etat et tout le sacré synode de Judée, et Marie est en retraite et en silence.
Tout l'Etat est ému et chacun s'étonne et parle du nouveau roi recherché par les rois, et Marie est en son repos et sacré silence.
Siméon parle au Temple et Anne la Prophétesse, et tous ceux qui attendent le salut d'Israël, et Marie offre, donne, reçoit et rapporte son Fils en silence, tant le silence de Jésus a de puissance et d'impression secrète sur l'esprit et le cœur de la Vierge, et la tient puissamment et divinement occupée et ravie en silence.
Car aussi durant tout le temps de son enfance, nous n'avons que ces paroles qui nous soient rapportées de la conduite de la Vierge et de sa piété au regard de son Fils, et des choses qui sont dites de lui et accomplies par en lui : « Maria autem conservabat omnia verba haec conferens in corde suo. »
Le Cardinal Pierre de Bérulle - Opuscules de piété
Le vieillard Siméon et la prophétesse Anne
N'admirez-vous pas que tous ceux qui paraissent dans notre Evangile nous y sont représentés par le Saint-Esprit dans un état d'immolation ? Siméon, ce vénérable vieillard, désire être déchargé de ce corps mortel ; Anne, victime de la pénitence, paraît toute exténuée par ses abstinences et par ses veilles ; mais surtout la bienheureuse Marie, apprenant du bon Siméon qu'un glaive tranchant percera son âme, ne semble-t-elle pas être sous le couteau du sacrificateur ?
Et, comme elle se soumet en tout aux ordres et aux lois de Dieu avec une obéissance profonde, n'entre-t-elle pas aussi dans la véritable disposition d'une victime immolée ? Quelle est la cause que tant de personnes concourent à se dévouer à Dieu, comme des hosties, si ce n'est que son Fils unique, pontife et hostie tout ensemble de la nouvelle alliance, commençant en cette journée à s'offrir lui-même à son Père, attire tous ses fidèles à son sentiment et répand, si je puis parler de la sorte, cet esprit d'immolation sur tous ceux qui ont part à ce mystère ?
C'est donc l'esprit de ce mystère de faire entendre aux fidèles qu'ils doivent se sacrifier avec Jésus-Christ.
Mais il faut aussi qu'ils apprennent par quel genre de sacrifice ils pourront se rendre agréables.
C'est pourquoi Dieu agit de telle manière dans ces trois personnes sacrées qui paraissent aujourd'hui dans le Temple avec le Sauveur, que faisant toutes, pour ainsi dire, leur oblation à part, nous pouvons recevoir de chacune d'elles une leçon particulière : Siméon, détaché du siècle, immole l'amour de la vie ; Anne, pénitente et mortifiée, détruit devant Dieu le repos des sens ; Marie, soumise et obéissante, sacrifie la liberté de l'esprit.
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