✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 13 Décembre 2016 : Fête de Sainte Lucie de Syracuse, Vierge et martyre en Sicile (+ 30
La Sainte-Lucie est une Fête très populaire en Suède.
En Suède et en Norvège, le 13 Décembre étincelle au milieu de la grande nuit imposée par l'hiver.
Dans toutes les maisons on célèbre la Sainte Lucie, qui marque la nuit la plus longue de l'année. On déguste des petits gâteaux en forme d'étoile au coin du feu.
A cette époque la nuit tombe vite et le jour ne dure que 4 heures.
La clarté des bougies renouvelle l'espoir de retrouver vite un soleil rayonnant.
La Sainte Lucie est aussi particulièrement fêtée au Danemark, en Finlande, en Islande, en Hongrie et en Italie…et dans bien des parties du monde.
La Sainte-Lucie est une Fête très populaire en Suède.
En Suède et en Norvège, le 13 Décembre étincelle au milieu de la grande nuit imposée par l'hiver.
Dans toutes les maisons on célèbre la Sainte Lucie, qui marque la nuit la plus longue de l'année. On déguste des petits gâteaux en forme d'étoile au coin du feu.
A cette époque la nuit tombe vite et le jour ne dure que 4 heures.
La clarté des bougies renouvelle l'espoir de retrouver vite un soleil rayonnant.
La Sainte Lucie est aussi particulièrement fêtée au Danemark, en Finlande, en Islande, en Hongrie et en Italie…et dans bien des parties du monde.
Vierge et martyre en Sicile (+ v. 305)
Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre.
Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s'étendit jusqu'en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle, a été remplacée par la Fête de Sainte Lucie.
A cette date, ce sont les longues nuits de l'hiver nordique. Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre Foi.
La rédaction de sa 'passion' date du Ve voire du VIe siècle et beaucoup de détails y sont légendaires: enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance; attelée à deux bœufs pour l'écarteler, ils ne purent bouger; mise sur un bûcher, les flammes s'éloignèrent d'elle.
Ses reliques vénérées à Syracuse ont été transportées d'abord à Constantinople et actuellement à Venise.
Saint Thomas d'Aquin parle d'elle à deux reprises dans sa 'Somme théologique'.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html
Elle se serait rendue en pèlerinage à Catane sur le tombeau de Sainte Agathe pour demander la guérison de sa mère.
Ce miracle accomplit elle distribua sa fortune aux pauvres. Dénoncée comme Chrétienne, condamnée à être livrée à des débauchés, elle fut comme une 'colonne inébranlable' d'après une hymne...
De cette 'fabuleuse' passion, nous retiendrons la réponse qu'elle fit à son juge: "Toi tu gardes les volontés de tes princes et moi j'observe nuit et jour les volontés de Mon Dieu... Toi tu désires leur plaire et moi je n'ai d'autre ambition que de plaire au Christ seul.
Fais donc ce qui te sembles utile et moi je ferai ce qui sera utile au Salut de mon âme".
De Syracuse où elle était l'objet d'une dévotion fort tendre dès le IVe siècle, son culte se répandit dans tout l'occident. La Corse du moyen-âge lui a dédié quelques vingt-neuf Sanctuaires. (d'après 'Église de Corse en prière' - diocèse d'Ajaccio)http://www.corse.catholique.fr/spip.php
Mémoire de Sainte Lucie, vierge et martyre à Syracuse en Sicile, vers 300. Tant qu’elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l’Époux et, conduite à la mort pour Le Christ, elle mérita d’entrer avec Lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n’a pas de fin.
Martyrologe romain.
Vierge et martyre à Syracuse, elle est victime de la persécution de Dioclétien en 304. Son nom même évoque la lumière, mais sa vie reste dans l'ombre.
Elle fut très populaire et son culte remonte aux premiers siècles. Il s'étendit jusqu'en Scandinavie, en particulier en Suède où la fête païenne de la lumière et des mauvais esprits qui luttent contre elle, a été remplacée par la Fête de Sainte Lucie.
A cette date, ce sont les longues nuits de l'hiver nordique. Nous connaissons aussi de longues nuits dans les doutes de notre Foi.
La rédaction de sa 'passion' date du Ve voire du VIe siècle et beaucoup de détails y sont légendaires: enfermée dans un lieu de prostitution, elle sut résister à toute avance; attelée à deux bœufs pour l'écarteler, ils ne purent bouger; mise sur un bûcher, les flammes s'éloignèrent d'elle.
Ses reliques vénérées à Syracuse ont été transportées d'abord à Constantinople et actuellement à Venise.
Saint Thomas d'Aquin parle d'elle à deux reprises dans sa 'Somme théologique'.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/524/Saint-Thomas-d-Aquin.html
Elle se serait rendue en pèlerinage à Catane sur le tombeau de Sainte Agathe pour demander la guérison de sa mère.
Ce miracle accomplit elle distribua sa fortune aux pauvres. Dénoncée comme Chrétienne, condamnée à être livrée à des débauchés, elle fut comme une 'colonne inébranlable' d'après une hymne...
De cette 'fabuleuse' passion, nous retiendrons la réponse qu'elle fit à son juge: "Toi tu gardes les volontés de tes princes et moi j'observe nuit et jour les volontés de Mon Dieu... Toi tu désires leur plaire et moi je n'ai d'autre ambition que de plaire au Christ seul.
Fais donc ce qui te sembles utile et moi je ferai ce qui sera utile au Salut de mon âme".
De Syracuse où elle était l'objet d'une dévotion fort tendre dès le IVe siècle, son culte se répandit dans tout l'occident. La Corse du moyen-âge lui a dédié quelques vingt-neuf Sanctuaires. (d'après 'Église de Corse en prière' - diocèse d'Ajaccio)http://www.corse.catholique.fr/spip.php
Mémoire de Sainte Lucie, vierge et martyre à Syracuse en Sicile, vers 300. Tant qu’elle vécut, elle garda sa lampe allumée pour aller au-devant de l’Époux et, conduite à la mort pour Le Christ, elle mérita d’entrer avec Lui dans la salle des noces et de posséder la lumière qui n’a pas de fin.
Martyrologe romain.
Lucie, jeune fille de Syracuse, vint à Catane, au tombeau de Sainte Agathe, avec sa mère qui souffrait d'un flux de sang incurable.
Après avoir prié un instant, Lucie s'endormit et vit en songe Sainte Agathe qui lui dit :
« Lucie, ma sœur, pourquoi me demander ce que ta Foi a pu obtenir par elle-même ? Ta mère est guérie. Tu seras bientôt la gloire de Syracuse comme je suis la gloire de Catane. »
Lucie en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder sa virginité.
De retour à Syracuse, elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme Chrétienne par son propre fiancé.
Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux ; Lucie demeure invincible devant toutes les menaces.
Les bourreaux la saisissent pour l'entraîner en un mauvais lieu ; mais, malgré leurs efforts, elle reste inébranlable comme un rocher.
On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet.
« Quels maléfices emploies-tu donc ? dit à Lucie le préfet exaspéré.
– Je ne recours point aux maléfices, dit-elle, mais la puissance de Dieu est avec moi.
– Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes ?
– Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre Dieu. »
Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge.
Enfin elle meurt d'un coup d'épée en prédisant la paix dans l'Église.
Après avoir prié un instant, Lucie s'endormit et vit en songe Sainte Agathe qui lui dit :
« Lucie, ma sœur, pourquoi me demander ce que ta Foi a pu obtenir par elle-même ? Ta mère est guérie. Tu seras bientôt la gloire de Syracuse comme je suis la gloire de Catane. »
Lucie en échange de la guérison de sa mère, lui demanda et obtint la grâce de garder sa virginité.
De retour à Syracuse, elle se défit de ses bijoux, vendit tous ses biens, et ne tarda pas à être dénoncée comme Chrétienne par son propre fiancé.
Le gouverneur fait venir Lucie à son tribunal et lui ordonne de sacrifier aux dieux ; Lucie demeure invincible devant toutes les menaces.
Les bourreaux la saisissent pour l'entraîner en un mauvais lieu ; mais, malgré leurs efforts, elle reste inébranlable comme un rocher.
On la tire avec des cordes attachées à ses pieds et à ses mains sans plus de succès. On attelle plusieurs paires de bœufs pour l'ébranler ; mais toute la vigueur de ces robustes animaux ne produit aucun effet.
« Quels maléfices emploies-tu donc ? dit à Lucie le préfet exaspéré.
– Je ne recours point aux maléfices, dit-elle, mais la puissance de Dieu est avec moi.
– Comment peux-tu, femme de rien, triompher d'un millier d'hommes ?
– Fais-en venir dix mille, et ils ne pourront lutter contre Dieu. »
Lucie est alors couverte d'huile, de poix et de résine, et on y met le feu ; mais la flamme respecte la vierge.
Enfin elle meurt d'un coup d'épée en prédisant la paix dans l'Église.
Lucie, vierge de Syracuse, noble d'origine; entendant parler, par toute la Sicile, de la célébrité de sainte Agathe, alla à son tombeau avec sa mère Euthicie qui, depuis quatre ans, souffrait, sans espoir de guérison, d'une perte de sang.
Or, à la Messe, on lisait l’évangile où l’on raconte que N.-S. guérit une femme affligée de la même maladie.
Lucie dit alors à sa mère : « Si vous croyez ce qu'on lit, croyez que Agathe jouit toujours de la présence de celui pour lequel elle a souffert. Si donc vous touchez son tombeau avec Foi, aussitôt vous serez radicalement guérie. »
Quand toute l’assistance se fut retirée, la mère et la fille restèrent en prières auprès du tombeau; le sommeil alors s'empara de Lucie, et elle vit Agathe entourée d'anges, ornée de pierres précieuses ; debout devant elle et lui disant :
« Ma sœur Lucie, vierge toute dévouée à Dieu, que demandez-vous de moi que vous né puissiez vous-même obtenir à l’instant pour votre mère ? Car elle vient d'être guérie par votre Foi. »
Et Lucie qui s'éveilla dit : «Mère, vous êtes guérie. Or, je vous conjure, au nom de celle qui vient d'obtenir votre guérison par ses prières, de ne pas me chercher d'époux; mais tout ce que vous deviez me donner en dot, distribuez-le aux pauvres. »
« Ferme-moi les yeux auparavant, répondit la mère, et alors tu disposeras de ton bien comme tu voudras. »
Lucie lui dit : « En mourant, si vous donnez quelque chose c'est parce que vous ne pouvez l’emporter avec vous : donnez-le-moi tandis que vous êtes en vie, et vous en serez récompensée. »
Après leur retour on faisait journellement des biens une part qu'on distribuait aux pauvres. Le bruit du partage de ce patrimoine vint aux oreilles du fiancé, et il en demanda le motif à la nourrice.
Elle eut la précaution de lui répondre que sa fiancée avait trouvé une propriété de plus grand rapport, qu'elle voulait acheter à son nom ; c'était le motif pour lequel on la voyait se défaire de son bien.
L'insensé, croyant qu'il s'agissait d'un commerce tout humain, se mit à faire hausser lui-même la vente.
Or, quand tout fut vendu et donné aux pauvres, le fiancé traduisit Lucie devant le consul Pascasius : il l’accusa d'être Chrétienne et de violer les édits des Césars.
Pascasius l’invita à sacrifier aux idoles, mais elle répondit : « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est de visiter les pauvres, de subvenir à leurs besoins, et parce que je n'ai plus rien à offrir, je me donne moi-même pour lui être offerte. »
Pascasius dit: « Tu pourrais bien dire cela à quelque Chrétien insensé, comme toi, mais à moi qui fais exécuter les décrets des princes, c'est bien inutile de poursuivre. »« Toi, reprit Lucie, tu exécutes les lois de tes princes, et moi j'exécute la loi de Mon Dieu. Tu crains les princes, et moi je crains Dieu. Tu ne voudrais pas les offenser et moi je me garde d'offenser Dieu. Tu désires leur plaire et moi je souhaite ardemment de plaire à J.-C.
Fais donc ce que tu juges te devoir être utile, et moi je ferai ce que je saurai m’être profitable. »
Pascasius lui dit : « Tu as dépensé ton patrimoine avec des débauchés, aussi tu parles comme une courtisane. »
« J'ai placé, reprit Lucie, mon patrimoine en lieu sûr, et je suis loin de connaître ceux qui débauchent l’esprit et le corps. »
Pascasius lui demanda: « Quels sont-ils ces corrupteurs? » Lucie reprit : « Ceux qui corrompent l’esprit, c'est vous qui conseillez aux âmes d'abandonner le créateur.
Ceux qui corrompent le corps, ce sont ceux qui préfèrent les jouissances corporelles aux délices éternelles. »
« Tu cesseras de parler, reprit Pascasius, lorsqu'on commencera à te fouetter. » «Les Paroles de Dieu, dit Lucie, n'auront jamais de fin. »
« Tu es donc Dieu », repartit Pascasius.
« Je suis, répondit Lucie, la servante du Dieu qui a. dit : « Alors que vous serez en présence des rois et des présidents, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire, ce ne sera pas vous qui parlez, mais L’Esprit parlera en vous. »
Pascasius reprit: « Alors tu as l’esprit saint en toi ? » « Ceux qui vivent dans la chasteté, dit Lucie, ceux-là sont les temples du Saint-Esprit. »
Alors, dit Pascasius je vais te faire conduire dans un lieu de prostitution, pour que tu y subisses le viol, et que tu perdes l’esprit saint. »
« Le corps, dit Lucie, n'est corrompu qu'autant que le cœur y consent, car si tu me fais violer malgré moi, je gagnerai la couronne de la chasteté. Mais jamais tu ne sauras forcer ma volonté à y donner consentement.
Voici mon corps, il est disposé à toutes sortes de supplices. Pourquoi hésites-tu? Commence, fils du diable, assouvis sur moi ta rage de me tourmenter. »
Alors Pascasius fit venir des débauchés, en leur disant : « Invitez tout le peuple, et qu'elle subisse tant d'outrages qu'on vienne dire qu'elle en est morte.
Or, quand on voulut la traîner, Le Saint-Esprit la rendit immobile et si lourde qu'on ne put lui faire exécuter aucun mouvement.
Pascasius fit venir mille hommes et lui fit lier les pieds et les mains; mais ils ne surent la mouvoir en aucune façon!
Aux mille hommes, il ajouta mille paires de bœufs, et cependant la vierge du Seigneur demeura immobile.
Il appela des magiciens, afin que, par leurs enchantements, ils la fissent remuer, mais ce fut chose impossible.
Alors Pascasius dit « Quels sont ces maléfices ? Une jeune fille ne saurait être remuée par mille hommes? »
Lucie lui dit : « Ce ne sont pas maléfices; mais bénéfices de J.-C. Et quand vous en ajouteriez encore dix mille, vous ne m’enverriez pas moins immobile: »
Pascasius pensant, selon quelques rêveurs, qu'une lotion d'urine la délivrerait dit maléfice, il l’en fit inonder; mais, comme auparavant, on ne pouvait venir à bout de la mouvoir, il en fut outré ; alors il fit allumer autour d'elle un grand feu et jeter sur son corps de l’huile bouillante mêlée de poix et de résine.
Après ce supplice, Lucie s'écria : « J'ai obtenu quelque répit dans mes souffrances, afin d'enlever à ceux qui: croient la crainte des tourments, et à ceux qui ne croient pas, le temps de m’insulter. »
Les amis de Pascasius, le voyant fort irrité, enfoncèrent une épée dans la gorge de Lucie, qui, néanmoins, ne perdit point la parole : « Je vous annonce, dit-elle, que la paix est rendue à l’Église, car Maximien vient de mourir aujourd'hui, et Dioclétien est chassé de son royaume : et de même que ma sœur Agathe a été établie la protectrice de la ville de Catane, de même j'ai été établie la gardienne de Syracuse. »
Comme la vierge parlait ainsi, voici venir les ministres romains qui saisissent Pascasius, le chargent de chaînes et le mènent à César. César avait en effet appris qu'il avait pillé toute la province.
Arrivé à Rome, il comparait devant le Sénat, est convaincu, et condamné à la peine capitale.
Quant à la vierge Lucie, elle ne fut pas enlevée du lieu où elle avait souffert, elle rendit l’esprit seulement quand les Prêtres furent venus lui apporter le Corps du Seigneur. Et tous les assistants répondirent : Amen.
Elle fut ensevelie dans cet endroit là même où on bâtit une église. Or, elle souffrit au- temps de Constantin et de Maxime, vers l’an de N.S.!
Or, à la Messe, on lisait l’évangile où l’on raconte que N.-S. guérit une femme affligée de la même maladie.
Lucie dit alors à sa mère : « Si vous croyez ce qu'on lit, croyez que Agathe jouit toujours de la présence de celui pour lequel elle a souffert. Si donc vous touchez son tombeau avec Foi, aussitôt vous serez radicalement guérie. »
Quand toute l’assistance se fut retirée, la mère et la fille restèrent en prières auprès du tombeau; le sommeil alors s'empara de Lucie, et elle vit Agathe entourée d'anges, ornée de pierres précieuses ; debout devant elle et lui disant :
« Ma sœur Lucie, vierge toute dévouée à Dieu, que demandez-vous de moi que vous né puissiez vous-même obtenir à l’instant pour votre mère ? Car elle vient d'être guérie par votre Foi. »
Et Lucie qui s'éveilla dit : «Mère, vous êtes guérie. Or, je vous conjure, au nom de celle qui vient d'obtenir votre guérison par ses prières, de ne pas me chercher d'époux; mais tout ce que vous deviez me donner en dot, distribuez-le aux pauvres. »
« Ferme-moi les yeux auparavant, répondit la mère, et alors tu disposeras de ton bien comme tu voudras. »
Lucie lui dit : « En mourant, si vous donnez quelque chose c'est parce que vous ne pouvez l’emporter avec vous : donnez-le-moi tandis que vous êtes en vie, et vous en serez récompensée. »
Après leur retour on faisait journellement des biens une part qu'on distribuait aux pauvres. Le bruit du partage de ce patrimoine vint aux oreilles du fiancé, et il en demanda le motif à la nourrice.
Elle eut la précaution de lui répondre que sa fiancée avait trouvé une propriété de plus grand rapport, qu'elle voulait acheter à son nom ; c'était le motif pour lequel on la voyait se défaire de son bien.
L'insensé, croyant qu'il s'agissait d'un commerce tout humain, se mit à faire hausser lui-même la vente.
Or, quand tout fut vendu et donné aux pauvres, le fiancé traduisit Lucie devant le consul Pascasius : il l’accusa d'être Chrétienne et de violer les édits des Césars.
Pascasius l’invita à sacrifier aux idoles, mais elle répondit : « Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est de visiter les pauvres, de subvenir à leurs besoins, et parce que je n'ai plus rien à offrir, je me donne moi-même pour lui être offerte. »
Pascasius dit: « Tu pourrais bien dire cela à quelque Chrétien insensé, comme toi, mais à moi qui fais exécuter les décrets des princes, c'est bien inutile de poursuivre. »« Toi, reprit Lucie, tu exécutes les lois de tes princes, et moi j'exécute la loi de Mon Dieu. Tu crains les princes, et moi je crains Dieu. Tu ne voudrais pas les offenser et moi je me garde d'offenser Dieu. Tu désires leur plaire et moi je souhaite ardemment de plaire à J.-C.
Fais donc ce que tu juges te devoir être utile, et moi je ferai ce que je saurai m’être profitable. »
Pascasius lui dit : « Tu as dépensé ton patrimoine avec des débauchés, aussi tu parles comme une courtisane. »
« J'ai placé, reprit Lucie, mon patrimoine en lieu sûr, et je suis loin de connaître ceux qui débauchent l’esprit et le corps. »
Pascasius lui demanda: « Quels sont-ils ces corrupteurs? » Lucie reprit : « Ceux qui corrompent l’esprit, c'est vous qui conseillez aux âmes d'abandonner le créateur.
Ceux qui corrompent le corps, ce sont ceux qui préfèrent les jouissances corporelles aux délices éternelles. »
« Tu cesseras de parler, reprit Pascasius, lorsqu'on commencera à te fouetter. » «Les Paroles de Dieu, dit Lucie, n'auront jamais de fin. »
« Tu es donc Dieu », repartit Pascasius.
« Je suis, répondit Lucie, la servante du Dieu qui a. dit : « Alors que vous serez en présence des rois et des présidents, ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire, ce ne sera pas vous qui parlez, mais L’Esprit parlera en vous. »
Pascasius reprit: « Alors tu as l’esprit saint en toi ? » « Ceux qui vivent dans la chasteté, dit Lucie, ceux-là sont les temples du Saint-Esprit. »
Alors, dit Pascasius je vais te faire conduire dans un lieu de prostitution, pour que tu y subisses le viol, et que tu perdes l’esprit saint. »
« Le corps, dit Lucie, n'est corrompu qu'autant que le cœur y consent, car si tu me fais violer malgré moi, je gagnerai la couronne de la chasteté. Mais jamais tu ne sauras forcer ma volonté à y donner consentement.
Voici mon corps, il est disposé à toutes sortes de supplices. Pourquoi hésites-tu? Commence, fils du diable, assouvis sur moi ta rage de me tourmenter. »
Alors Pascasius fit venir des débauchés, en leur disant : « Invitez tout le peuple, et qu'elle subisse tant d'outrages qu'on vienne dire qu'elle en est morte.
Or, quand on voulut la traîner, Le Saint-Esprit la rendit immobile et si lourde qu'on ne put lui faire exécuter aucun mouvement.
Pascasius fit venir mille hommes et lui fit lier les pieds et les mains; mais ils ne surent la mouvoir en aucune façon!
Aux mille hommes, il ajouta mille paires de bœufs, et cependant la vierge du Seigneur demeura immobile.
Il appela des magiciens, afin que, par leurs enchantements, ils la fissent remuer, mais ce fut chose impossible.
Alors Pascasius dit « Quels sont ces maléfices ? Une jeune fille ne saurait être remuée par mille hommes? »
Lucie lui dit : « Ce ne sont pas maléfices; mais bénéfices de J.-C. Et quand vous en ajouteriez encore dix mille, vous ne m’enverriez pas moins immobile: »
Pascasius pensant, selon quelques rêveurs, qu'une lotion d'urine la délivrerait dit maléfice, il l’en fit inonder; mais, comme auparavant, on ne pouvait venir à bout de la mouvoir, il en fut outré ; alors il fit allumer autour d'elle un grand feu et jeter sur son corps de l’huile bouillante mêlée de poix et de résine.
Après ce supplice, Lucie s'écria : « J'ai obtenu quelque répit dans mes souffrances, afin d'enlever à ceux qui: croient la crainte des tourments, et à ceux qui ne croient pas, le temps de m’insulter. »
Les amis de Pascasius, le voyant fort irrité, enfoncèrent une épée dans la gorge de Lucie, qui, néanmoins, ne perdit point la parole : « Je vous annonce, dit-elle, que la paix est rendue à l’Église, car Maximien vient de mourir aujourd'hui, et Dioclétien est chassé de son royaume : et de même que ma sœur Agathe a été établie la protectrice de la ville de Catane, de même j'ai été établie la gardienne de Syracuse. »
Comme la vierge parlait ainsi, voici venir les ministres romains qui saisissent Pascasius, le chargent de chaînes et le mènent à César. César avait en effet appris qu'il avait pillé toute la province.
Arrivé à Rome, il comparait devant le Sénat, est convaincu, et condamné à la peine capitale.
Quant à la vierge Lucie, elle ne fut pas enlevée du lieu où elle avait souffert, elle rendit l’esprit seulement quand les Prêtres furent venus lui apporter le Corps du Seigneur. Et tous les assistants répondirent : Amen.
Elle fut ensevelie dans cet endroit là même où on bâtit une église. Or, elle souffrit au- temps de Constantin et de Maxime, vers l’an de N.S.!
Lecture
Quand son fiancé apprit que Lucie avait distribué tous ses biens aux pauvres, il traduisit la jeune fille devant le consul Paschase sous l’accusation qu’elle était Chrétienne et refusait de se soumettre aux lois de l’empire. Aussitôt Paschase lui intima l’ordre de sacrifier aux idoles. Lucie répondit : « Visiter les pauvres et soulager leurs misères est un sacrifice qui plaît à Dieu : je n’ai désormais plus de richesses à offrir, je n’ai plus que ma personne que j’offre en victime au Dieu vivant.
Jacques de Voragine, Légende dorée
Prière
Permets, nous t’en prions, Seigneur,
que l’intercession de sainte Lucie
ranime notre ferveur,
afin que nous puissions chanter
aujourd’hui son martyre
et contempler sa gloire
auprès de toi.
Quand son fiancé apprit que Lucie avait distribué tous ses biens aux pauvres, il traduisit la jeune fille devant le consul Paschase sous l’accusation qu’elle était Chrétienne et refusait de se soumettre aux lois de l’empire. Aussitôt Paschase lui intima l’ordre de sacrifier aux idoles. Lucie répondit : « Visiter les pauvres et soulager leurs misères est un sacrifice qui plaît à Dieu : je n’ai désormais plus de richesses à offrir, je n’ai plus que ma personne que j’offre en victime au Dieu vivant.
Jacques de Voragine, Légende dorée
Prière
Permets, nous t’en prions, Seigneur,
que l’intercession de sainte Lucie
ranime notre ferveur,
afin que nous puissions chanter
aujourd’hui son martyre
et contempler sa gloire
auprès de toi.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Jean de la Croix, Carme, Docteur de l'Église (1542-1591). Fête le 14 Décembre.
Saint Jean de la Croix (1542-1591)
Entré à 21 ans au Carmel de Médina, en Espagne, il aspire à restaurer la règle primitive, ce que sa rencontre avec Ste Thérèse d'Avila lui permet de concrétiser.
Mais ses Frères Carmes ne sont pas aussi épris d'absolu... Ils l'emprisonnent et le maltraitent pour tenter de le ramener "à la raison".
Il finit par s'enfuir, recueilli par sa Sœur de cœur.
Après de nombreuses Fondations, séparées de l'ancien ordre, il finit sa vie malade, calomnié et rejeté de ses nouveaux Frères.
Ses ouvrages les plus célèbres, "la Nuit obscure", le "Cantique spirituel", "la Vive Flamme d'Amour", l'ont placé au premier rang des auteurs mystiques de l'Église latine.
Il est aussi considéré comme un des meilleurs poètes espagnols.
"A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera."
Carme, Docteur de l'Église (+ 1591)
Juan est né en Vieille-Castille dans une famille pauvre. Il est très jeune quand meurt son père. Sa mère doit se louer comme nourrice. Lui-même, pour payer ses études, travaille comme infirmier à l'hôpital de la ville.
A 21 ans, il décide d'entrer chez les Pères Carmes et ses supérieurs l'envoient à l'Université de Salamanque.
Il aspire à retrouver la règle primitive de l'Ordre, faite d'austérité et de Prière, mais il n'essuie que des refus.
Devenu Prêtre, il songe à changer d'Ordre Religieux, quand Dieu lui fait rencontrer sainte Thérèse d'Avila.
Avec elle, il réalisera cette réforme dans une vie toute faite d'absolu. Il devint ainsi, auprès de ses frères, un signe de contradiction.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2022/Sainte-Therese-d-Avila.html
On l'emprisonne neuf mois à Tolède, menottes aux mains, dans un cachot. Et, de son âme dépouillée de tout appui humain, jaillira le " Cantique spirituel ".
Il finit par s'enfuir et il est recueilli par des Carmélites déchaussées. Commence alors pour Jean de la Croix, une période d'activité rayonnante, ouvrant à tous, Carmes et Carmélites, gens du peuple et universitaires, l'étroit sentier de la parfaite docilité à L'Esprit-Saint.
De retour en Castille, il exerce de lourdes responsabilité, tout en désirant la parfaite ressemblance d'Amour avec son Seigneur Crucifié.
Démis de toute charge, malade, calomnié, enfin se déchire la "toile de cette vie", il entre dans la vision de Dieu et va chanter son Cantique spirituel. "A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera." (St Jean de la Croix - Maxime 80)
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
Le 16 Février 2011, le Saint-Père a tracé le portrait de Saint Jean de la Croix, "ami spirituel de Sainte Thérèse d'Avila, qui réforma avec elle le Carmel, et qui a été proclamé par Pie XI en 1926 Docteur de l'Église".
Le Doctor Mysticus est né en 1542 près d'Avila (Espagne) dans une famille pauvre. Devenu Carme, il fut ordonné Prêtre en 1567 puis prit le nom de Jean de la Croix lors de ses vœux définitifs.
C'est lors de sa première Messe qu'il rencontra Thérèse, laquelle lui exposa son projet de réforme de leur ordre religieux.
Son étroite collaboration à la réforme fut pour lui source de souffrances, y compris une incarcération injuste.
Alors qu'il se préparait à gagner le Mexique, il tomba malade et mourut en décembre 1591. Clément X le Béatifia en 1675 et Benoît XIII le Canonisa en 1726.
Benoît XVI a rappelé que saint Jean de la Croix est "considéré comme l'un des poètes lyriques majeurs de la littérature espagnole.
Ses œuvres principales sont Montée au Mont Carmel, Nuit obscure, Le cantique spirituel, La vive flamme de l'Amour.
Dans le cantique, il présente un chemin de purification de l'âme... Dans la flamme il poursuit ce projet, décrivant en détail l'état de l'union transformatrice avec Dieu...
La Montée au Mont Carmel est un itinéraire spirituel centré sur la purification progressive de l'âme, nécessaire pour atteindre le sommet de la perfection Chrétienne que le Mont Carmel symbolise".
Puis il a indiqué que "Nuit obscure décrit l'aspect de l'intervention Divine dans le processus de purification de l'âme.
L'effort humain est de fait incapable de parvenir seul à la racine des mauvaises inclinations et habitudes. Il ne peut que les freiner, sans pouvoir les déraciner car pour cela la personne a besoin de l'action de Dieu qui, seul, peut purifier radicalement l'esprit en le disposant à s'unir à Lui".
"Le rythme croissant de la Foi, de l'Espérance et de la Charité, va de pair avec l'action purificatrice et la progressive union à Dieu, jusqu'à s'y conformer totalement. Parvenu à ce but, l'âme est immergée dans la vie trinitaire...
C'est pourquoi Jean de la Croix soutient que qu'il n'y a pas de véritable union avec Dieu qui ne culmine dans la fusion trinitaire".
Le Saint-Père a conclu en se demandant si la vie du Docteur mystique pouvait servir de modèle au Chrétien d'aujourd'hui, ou bien si elle est réservée à des âmes choisies pour suivre la voie de la Purification et de l'ascèse.
"Cheminer avec Le Christ -a dit Benoît XVI- n'est pas un poids supplémentaire à celui déjà pesant de notre vie...
C'est une chose totalement distincte, une lumière et une force qui nous aide à porter le poids de l'existence.
Se laisser aimer par Le Christ est la Lumière qui nous soutient dans l'avancée quotidienne vers la sainteté, qui est un processus personnel ardu... Demandons à Dieu de nous aider à être saints, à nous laisser Aimer, car c'est la vocation même de chacun de nous". (source: VIS 20110216 520)
Mémoire de Saint Jean de la Croix, Prêtre et Docteur de l’Église. Sur le conseil de Sainte Thérèse de Jésus, il entreprit, le premier parmi ses Frères, la réforme de l’Ordre du Carmel, qu’il soutint par des travaux et des œuvres sans nombre, ainsi que par d’âpres tribulations. Au témoignage de ses écrits, en cherchant à mener une vie cachée dans Le Christ et consumé par la flamme de l’Amour de Dieu, il accomplit, à travers une nuit obscure, sa montée vers Dieu et s’endormit dans Le Seigneur à Ubéda en Espagne, en 1591.
Martyrologe romain
A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera.
St Jean de la Croix - Maxime 80
Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau ; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver : « Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre. »
Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord.
Une autre fois il tomba dans un puits ; on croyait l'y retrouver mort ; il était assis paisiblement : « Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé. ». Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit : « Tu entreras dans un Ordre Religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive. »
Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses Frères, tout en cachant ses œuvres extraordinaires.
Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement.
Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros nœuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le Sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand Sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire.
Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux règles primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons : la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison.
Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine ; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède.
Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes ; Ste Thérèse l'appelait un homme tout Divin.
Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps.
Au moment de sa mort, la nuit entre le 13 et le 14 Décembre 1591, à Úbeda, en Espagne, un globe de feu brillant comme un sol
Jean de la Croix a été Béatifié en 1675 par le Pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ; Canonisé par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 27 Décembre 1726 ; déclaré Docteur de l'Église par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 24 Août 1926.
« Enlevé le 2 Décembre 1577 par des Frères de l’Ordre des Carmes, du Monastère de l’Incarnation à Avila où il résidait comme Confesseur ordinaire des Religieuses, il est mis au secret dans le Couvent des Carmes à Tolède.
C’est là, en effet, dans le drame d’une nuit dont il ne voit pas la fin, qu’il compose ses premiers grands poèmes : en particulier, au temps de Noël, les neufs romances sur l’Incarnation et, au temps de Pâques, le Chant de l’âme et de l’Époux.
Il s’évade du Couvent le 17 Août 1578, au lendemain de la Fête de l’Assomption. Ces neufs mois d’enfermement à Tolède, terre natale de sa mère, sont pour lui temps de naissance à soi-même, temps qui lui aura permis de devenir pleinement créatif » (Carmel de France).
Après sa “libération“, il est nommé, au mois d’Octobre, Prieur de Calvano, dans la province de Jaén, mais, là non plus, il ne restera pas longtemps, car l’année suivante, 1579, il devint Recteur du Collège de Baeza.
En l’année 1581, le Chapître des Carmes se tînt à Alcala ; Jean y est nommé troisième définiteur, Provincial et Prieur de Grenade. Il sera de nouveau réélu Prieur de Grenade en mai 1583.
En 1585, au mois de mai, le Chapître eut lieu à Lisbonne (Portugal). Jean y fut élu deuxième définiteur, avant d’être, en Octobre de la même année, nommé Vicaire Provincial de l’Andalousie.
En 1586 il accompagne les Fondations de Cordoue, de Manchuela, dans la province de Jaén et de Caravaca, dans celle de Murcie.
Lors du Chapître de 1587 qui se tînt à Valladolid, il fut nommé, pour la troisième fois, Prieur de Grenade, ce qui démontre que la “petite guerre” entre lui et ses compagnons était belle et bien finie.
Pour preuve, lors du Chapître de 1588, qui eut lieu au mois de Juin de cette année-là, à Madrid, le Père Jean de la Croix fut nommé Premier définiteur général, Prieur de Ségovie et troisième Conseiller de la “Consulta”.
Mais Jean de la Croix n’est pas d’une santé de fer et, peut-être que sentant sa fin arriver, il assista, en Juin 1591 au Chapître Général qui eut lieu à Madrid et s’y démit de toutes ses fonctions.
« Alors qu’il a été présent au départ de la Réforme et qu’il en a assumé différentes responsabilités, sauf celle de supérieur provincial, il finit par être marginalisé de nouveau en 1591, chez les Réformés eux-mêmes.
Un Chapitre général veut l’envoyer fonder au Mexique ; il se retire dans l’Ermitage proche de La Peñuela, le 10 Août, porteur d’une fièvre qui ne le quittera plus.
Le 28 Septembre, il se rend au Couvent le plus proche à Ubeda, pour s’y faire soigner. Entouré des Frères de la petite Communauté, il meurt dans la nuit du 13 au 14 Décembre 1591, après avoir demandé au Prieur de lire en guise de prière des agonisants le Cantique des cantiques qui avait chanté en lui toute sa vie ». (Carmel de France)
l a put chanter alors ces vers qu’il avait lui-même composés :
Ô nuit qui m’a guidé
Ô nuit plus belle que l’aurore
Ô nuit qui as uni l’ami avec l’aimée
l’aimée en l’ami transformée.
Deux ans plus tard, au mois de Mai 1593, son corps est transporté à Ségovie. Il faudra attendre 1618, pour voir publiées, à Alcala, les œuvres du grand maître de la mystique.
Le Pape Clément X le Béatifia le 25 Janvier 1675, mais il fallut attendre 50 ans pour le voir Canonisé.
En effet, ce ne fut que le 27 Décembre 1675, que le Pape Benoît XIII le Canonisa.
Mais, la gloire de cet homme exceptionnel n’était pas encore à son comble — nous parlons du côté humain — c’est pourquoi, le 24 Août 1926, le Pape Pie XI le proclama Docteur de l’Église Universelle, avant que les espagnols ne le déclarent patron des poètes, le 21 Mars 1952.
Alphonse Rocha.
[center
Lecture
Où t’es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t’es enfui,
M’ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !
Pasteurs, vous qui vous dirigez
Par les bercails vers la hauteur,
Si par bonheur vous rencontrez
Celui que mon âme préfère,
Dites-lui que je souffre et languis, que je meurs.
Cherchant sans trêve mes amours,
J’irai par ces monts, ces rivages,
Je ne cueillerai point de fleurs,
Je verrai les bêtes sauvages
Sans peur, je franchirai les forts et les frontières
Jean de la Croix, Chant entre l’âme et l’Epoux
Prière
Dieu qui inspiras
à ton Prêtre saint Jean
un extraordinaire amour de la Croix
et le renoncement total à lui-même,
fais qu’en nous attachant à le suivre,
nous parvenions à la Contemplation
éternelle de ta Gloire.
Entré à 21 ans au Carmel de Médina, en Espagne, il aspire à restaurer la règle primitive, ce que sa rencontre avec Ste Thérèse d'Avila lui permet de concrétiser.
Mais ses Frères Carmes ne sont pas aussi épris d'absolu... Ils l'emprisonnent et le maltraitent pour tenter de le ramener "à la raison".
Il finit par s'enfuir, recueilli par sa Sœur de cœur.
Après de nombreuses Fondations, séparées de l'ancien ordre, il finit sa vie malade, calomnié et rejeté de ses nouveaux Frères.
Ses ouvrages les plus célèbres, "la Nuit obscure", le "Cantique spirituel", "la Vive Flamme d'Amour", l'ont placé au premier rang des auteurs mystiques de l'Église latine.
Il est aussi considéré comme un des meilleurs poètes espagnols.
"A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera."
Carme, Docteur de l'Église (+ 1591)
Juan est né en Vieille-Castille dans une famille pauvre. Il est très jeune quand meurt son père. Sa mère doit se louer comme nourrice. Lui-même, pour payer ses études, travaille comme infirmier à l'hôpital de la ville.
A 21 ans, il décide d'entrer chez les Pères Carmes et ses supérieurs l'envoient à l'Université de Salamanque.
Il aspire à retrouver la règle primitive de l'Ordre, faite d'austérité et de Prière, mais il n'essuie que des refus.
Devenu Prêtre, il songe à changer d'Ordre Religieux, quand Dieu lui fait rencontrer sainte Thérèse d'Avila.
Avec elle, il réalisera cette réforme dans une vie toute faite d'absolu. Il devint ainsi, auprès de ses frères, un signe de contradiction.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2022/Sainte-Therese-d-Avila.html
On l'emprisonne neuf mois à Tolède, menottes aux mains, dans un cachot. Et, de son âme dépouillée de tout appui humain, jaillira le " Cantique spirituel ".
Il finit par s'enfuir et il est recueilli par des Carmélites déchaussées. Commence alors pour Jean de la Croix, une période d'activité rayonnante, ouvrant à tous, Carmes et Carmélites, gens du peuple et universitaires, l'étroit sentier de la parfaite docilité à L'Esprit-Saint.
De retour en Castille, il exerce de lourdes responsabilité, tout en désirant la parfaite ressemblance d'Amour avec son Seigneur Crucifié.
Démis de toute charge, malade, calomnié, enfin se déchire la "toile de cette vie", il entre dans la vision de Dieu et va chanter son Cantique spirituel. "A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera." (St Jean de la Croix - Maxime 80)
Il fait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid.
Le 16 Février 2011, le Saint-Père a tracé le portrait de Saint Jean de la Croix, "ami spirituel de Sainte Thérèse d'Avila, qui réforma avec elle le Carmel, et qui a été proclamé par Pie XI en 1926 Docteur de l'Église".
Le Doctor Mysticus est né en 1542 près d'Avila (Espagne) dans une famille pauvre. Devenu Carme, il fut ordonné Prêtre en 1567 puis prit le nom de Jean de la Croix lors de ses vœux définitifs.
C'est lors de sa première Messe qu'il rencontra Thérèse, laquelle lui exposa son projet de réforme de leur ordre religieux.
Son étroite collaboration à la réforme fut pour lui source de souffrances, y compris une incarcération injuste.
Alors qu'il se préparait à gagner le Mexique, il tomba malade et mourut en décembre 1591. Clément X le Béatifia en 1675 et Benoît XIII le Canonisa en 1726.
Benoît XVI a rappelé que saint Jean de la Croix est "considéré comme l'un des poètes lyriques majeurs de la littérature espagnole.
Ses œuvres principales sont Montée au Mont Carmel, Nuit obscure, Le cantique spirituel, La vive flamme de l'Amour.
Dans le cantique, il présente un chemin de purification de l'âme... Dans la flamme il poursuit ce projet, décrivant en détail l'état de l'union transformatrice avec Dieu...
La Montée au Mont Carmel est un itinéraire spirituel centré sur la purification progressive de l'âme, nécessaire pour atteindre le sommet de la perfection Chrétienne que le Mont Carmel symbolise".
Puis il a indiqué que "Nuit obscure décrit l'aspect de l'intervention Divine dans le processus de purification de l'âme.
L'effort humain est de fait incapable de parvenir seul à la racine des mauvaises inclinations et habitudes. Il ne peut que les freiner, sans pouvoir les déraciner car pour cela la personne a besoin de l'action de Dieu qui, seul, peut purifier radicalement l'esprit en le disposant à s'unir à Lui".
"Le rythme croissant de la Foi, de l'Espérance et de la Charité, va de pair avec l'action purificatrice et la progressive union à Dieu, jusqu'à s'y conformer totalement. Parvenu à ce but, l'âme est immergée dans la vie trinitaire...
C'est pourquoi Jean de la Croix soutient que qu'il n'y a pas de véritable union avec Dieu qui ne culmine dans la fusion trinitaire".
Le Saint-Père a conclu en se demandant si la vie du Docteur mystique pouvait servir de modèle au Chrétien d'aujourd'hui, ou bien si elle est réservée à des âmes choisies pour suivre la voie de la Purification et de l'ascèse.
"Cheminer avec Le Christ -a dit Benoît XVI- n'est pas un poids supplémentaire à celui déjà pesant de notre vie...
C'est une chose totalement distincte, une lumière et une force qui nous aide à porter le poids de l'existence.
Se laisser aimer par Le Christ est la Lumière qui nous soutient dans l'avancée quotidienne vers la sainteté, qui est un processus personnel ardu... Demandons à Dieu de nous aider à être saints, à nous laisser Aimer, car c'est la vocation même de chacun de nous". (source: VIS 20110216 520)
Mémoire de Saint Jean de la Croix, Prêtre et Docteur de l’Église. Sur le conseil de Sainte Thérèse de Jésus, il entreprit, le premier parmi ses Frères, la réforme de l’Ordre du Carmel, qu’il soutint par des travaux et des œuvres sans nombre, ainsi que par d’âpres tribulations. Au témoignage de ses écrits, en cherchant à mener une vie cachée dans Le Christ et consumé par la flamme de l’Amour de Dieu, il accomplit, à travers une nuit obscure, sa montée vers Dieu et s’endormit dans Le Seigneur à Ubéda en Espagne, en 1591.
Martyrologe romain
A la fin du jour, c'est sur l'Amour qu'on vous examinera.
St Jean de la Croix - Maxime 80
Jouant un jour au bord d'un étang, il glissa au fond de l'eau ; une grande et belle dame vint lui offrir la main pour le sauver : « Non, dit l'enfant, vous êtes trop belle, ma main salirait la vôtre. »
Alors un vieillard se présenta, marchant aussi dans l'eau, tendit son bâton à l'enfant et le ramena sur le bord.
Une autre fois il tomba dans un puits ; on croyait l'y retrouver mort ; il était assis paisiblement : « Une belle dame, dit-il, m'a reçu dans son manteau et m'a gardé. ». Ainsi Jean croissait sous le regard de Marie.
Un jour qu'il priait Notre-Seigneur de lui faire connaître sa vocation, une voix intérieure lui dit : « Tu entreras dans un Ordre Religieux, dont tu relèveras la ferveur primitive. »
Il avait vingt et un ans quand il entra au Carmel, et dépassa de beaucoup tous ses Frères, tout en cachant ses œuvres extraordinaires.
Il habitait un réduit obscur, mais dont la fenêtre donnait dans la chapelle, en face du Très Saint-Sacrement.
Il portait autour du corps une chaîne de fer hérissée de pointes, et par-dessus cette chaîne un vêtement étroit et serré, composé de joncs enlacés par de gros nœuds. Ses disciplines étaient si cruelles, que le sang jaillissait en abondance.
Le Sacerdoce ne fit que redoubler son désir de la perfection. Il songeait à s'ensevelir à la Chartreuse, quand Sainte Thérèse, éclairée de Dieu sur son mérite, lui confia ses projets de réforme du Carmel et l'engagea à se faire son auxiliaire.
Jean se retira dans une maison étroite, pauvre, et commença seul un nouveau genre de vie, conforme aux règles primitives de l'Ordre du Carmel. Peu de jours après, il avait deux compagnons : la réforme était fondée.
Ce ne fut pas sans tempêtes qu'elle se développa, car l'enfer sembla s'acharner contre elle, et tandis que le peuple vénérait Jean comme un saint, il eut à souffrir, de la part de ceux qui auraient dû le seconder, d'incroyables persécutions, les injures, les calomnies, jusqu'à la prison.
Pour le consoler, Marie lui apparut et lui annonça sa délivrance prochaine ; en effet, quelques jours après, il se trouva, sans savoir comment, au milieu de la ville de Tolède.
Dieu le récompensa de ses épreuves par des extases fréquentes ; Ste Thérèse l'appelait un homme tout Divin.
Il écrivit des ouvrages spirituels d'une élévation sublime. Une colombe le suivait partout, et une odeur suave s'exhalait de son corps.
Au moment de sa mort, la nuit entre le 13 et le 14 Décembre 1591, à Úbeda, en Espagne, un globe de feu brillant comme un sol
Jean de la Croix a été Béatifié en 1675 par le Pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ; Canonisé par le Pape Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730), le 27 Décembre 1726 ; déclaré Docteur de l'Église par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 24 Août 1926.
« Enlevé le 2 Décembre 1577 par des Frères de l’Ordre des Carmes, du Monastère de l’Incarnation à Avila où il résidait comme Confesseur ordinaire des Religieuses, il est mis au secret dans le Couvent des Carmes à Tolède.
C’est là, en effet, dans le drame d’une nuit dont il ne voit pas la fin, qu’il compose ses premiers grands poèmes : en particulier, au temps de Noël, les neufs romances sur l’Incarnation et, au temps de Pâques, le Chant de l’âme et de l’Époux.
Il s’évade du Couvent le 17 Août 1578, au lendemain de la Fête de l’Assomption. Ces neufs mois d’enfermement à Tolède, terre natale de sa mère, sont pour lui temps de naissance à soi-même, temps qui lui aura permis de devenir pleinement créatif » (Carmel de France).
Après sa “libération“, il est nommé, au mois d’Octobre, Prieur de Calvano, dans la province de Jaén, mais, là non plus, il ne restera pas longtemps, car l’année suivante, 1579, il devint Recteur du Collège de Baeza.
En l’année 1581, le Chapître des Carmes se tînt à Alcala ; Jean y est nommé troisième définiteur, Provincial et Prieur de Grenade. Il sera de nouveau réélu Prieur de Grenade en mai 1583.
En 1585, au mois de mai, le Chapître eut lieu à Lisbonne (Portugal). Jean y fut élu deuxième définiteur, avant d’être, en Octobre de la même année, nommé Vicaire Provincial de l’Andalousie.
En 1586 il accompagne les Fondations de Cordoue, de Manchuela, dans la province de Jaén et de Caravaca, dans celle de Murcie.
Lors du Chapître de 1587 qui se tînt à Valladolid, il fut nommé, pour la troisième fois, Prieur de Grenade, ce qui démontre que la “petite guerre” entre lui et ses compagnons était belle et bien finie.
Pour preuve, lors du Chapître de 1588, qui eut lieu au mois de Juin de cette année-là, à Madrid, le Père Jean de la Croix fut nommé Premier définiteur général, Prieur de Ségovie et troisième Conseiller de la “Consulta”.
Mais Jean de la Croix n’est pas d’une santé de fer et, peut-être que sentant sa fin arriver, il assista, en Juin 1591 au Chapître Général qui eut lieu à Madrid et s’y démit de toutes ses fonctions.
« Alors qu’il a été présent au départ de la Réforme et qu’il en a assumé différentes responsabilités, sauf celle de supérieur provincial, il finit par être marginalisé de nouveau en 1591, chez les Réformés eux-mêmes.
Un Chapitre général veut l’envoyer fonder au Mexique ; il se retire dans l’Ermitage proche de La Peñuela, le 10 Août, porteur d’une fièvre qui ne le quittera plus.
Le 28 Septembre, il se rend au Couvent le plus proche à Ubeda, pour s’y faire soigner. Entouré des Frères de la petite Communauté, il meurt dans la nuit du 13 au 14 Décembre 1591, après avoir demandé au Prieur de lire en guise de prière des agonisants le Cantique des cantiques qui avait chanté en lui toute sa vie ». (Carmel de France)
l a put chanter alors ces vers qu’il avait lui-même composés :
Ô nuit qui m’a guidé
Ô nuit plus belle que l’aurore
Ô nuit qui as uni l’ami avec l’aimée
l’aimée en l’ami transformée.
Deux ans plus tard, au mois de Mai 1593, son corps est transporté à Ségovie. Il faudra attendre 1618, pour voir publiées, à Alcala, les œuvres du grand maître de la mystique.
Le Pape Clément X le Béatifia le 25 Janvier 1675, mais il fallut attendre 50 ans pour le voir Canonisé.
En effet, ce ne fut que le 27 Décembre 1675, que le Pape Benoît XIII le Canonisa.
Mais, la gloire de cet homme exceptionnel n’était pas encore à son comble — nous parlons du côté humain — c’est pourquoi, le 24 Août 1926, le Pape Pie XI le proclama Docteur de l’Église Universelle, avant que les espagnols ne le déclarent patron des poètes, le 21 Mars 1952.
Alphonse Rocha.
[center
Lecture
Où t’es-tu caché, Bien-Aimé,
Me laissant toute gémissante ?
Comme le cerf tu t’es enfui,
M’ayant blessée ; mais à ta suite,
En criant, je sortis. Hélas, vaine poursuite !
Pasteurs, vous qui vous dirigez
Par les bercails vers la hauteur,
Si par bonheur vous rencontrez
Celui que mon âme préfère,
Dites-lui que je souffre et languis, que je meurs.
Cherchant sans trêve mes amours,
J’irai par ces monts, ces rivages,
Je ne cueillerai point de fleurs,
Je verrai les bêtes sauvages
Sans peur, je franchirai les forts et les frontières
Jean de la Croix, Chant entre l’âme et l’Epoux
Prière
Dieu qui inspiras
à ton Prêtre saint Jean
un extraordinaire amour de la Croix
et le renoncement total à lui-même,
fais qu’en nous attachant à le suivre,
nous parvenions à la Contemplation
éternelle de ta Gloire.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Sainte Marie-Crucifiée di Rosa, Vierge, Fondatrice des Servantes de la Charité (1813-1855). Fête le 15 Décembre.
Maria Crocifissa di Rosa, Fondatrice de la Congrégation des Ancelles de la Charité.
Née en 1813 dans une famille de commerçants aisés à Brescia, en Italie, elle fit preuve dès sa jeunesse d'une grande Piété et d'Amour des pauvres.
Lors de l'épidémie de choléra de 1836, elle se voua de tout cœur aux soins des victimes et put accueillir les premières compagnes pour sa future Congrégation des Servantes de la Charité. Fondée en 1839, celle-ci fut approuvée douze ans plus tard par Pie IX.
Par amour du Christ souffrant, elle ajouta à son nom le titre de Crucifiée. Canonisée par Pie XII en 1954.
(source site du Carmel)
À Brescia en Lombardie, l’an 1855, Sainte Marie-Crucifiée (Paule De Rosa), vierge, qui dépensa toutes ses richesses et se dépensa elle-même pour le Salut de l’âme et du corps de son prochain et fonda l’Institut des Servantes de la Charité.
Martyrologe romain.
Née en 1813 dans une famille de commerçants aisés à Brescia, en Italie, elle fit preuve dès sa jeunesse d'une grande Piété et d'Amour des pauvres.
Lors de l'épidémie de choléra de 1836, elle se voua de tout cœur aux soins des victimes et put accueillir les premières compagnes pour sa future Congrégation des Servantes de la Charité. Fondée en 1839, celle-ci fut approuvée douze ans plus tard par Pie IX.
Par amour du Christ souffrant, elle ajouta à son nom le titre de Crucifiée. Canonisée par Pie XII en 1954.
(source site du Carmel)
À Brescia en Lombardie, l’an 1855, Sainte Marie-Crucifiée (Paule De Rosa), vierge, qui dépensa toutes ses richesses et se dépensa elle-même pour le Salut de l’âme et du corps de son prochain et fonda l’Institut des Servantes de la Charité.
Martyrologe romain.
Paola nait le 6 Novembre 1813 dans le palais de ses parents, Clement di Rosa et Camilla Albani.
Elle grandit dans un environnement pieux, sa mère assiste à l'Eucharistie et fait sa visite au Saint-Sacrement tous les jours, elle lui apprend aussi la Charité envers les plus pauvres. Son jeu préféré est de faire décorer des autels, en particulier, celui de la Vierge.
En 1824, Paola perd sa mère qu'elle aime tendrement et s'en remet à la Vierge. Son père l'envoie chez les Sœurs de la Visitation parfaire son éducation, sa sœur ainée s'y trouve déjà, et deviendra Religieuse dans ce Couvent.
En plus de la prière établie par les pensionnaires, elle se lève deux heures avant les autres pour prier et lire des livres spirituelles et passe la récréation de l'après midi devant le Saint Sacrement.
Après 5 ans à la Visitation, elle rentre chez elle à 17 ans, elle écrit avec son directeur spirituelle un programme spirituel.
Son père qui tient une filature, lui propose de s'occuper du pensionnat des jeunes filles des campagnes qui viennent travailler la semaine.
Paola se met à leurs côté comme une sœur, les écoute, leur fait le Catéchisme, elle crée aussi un patronage.
En 1836, le choléra s'abat sur Brescia, Paola qui a 22 ans, écrit une lettre à son père pour le convaincre de lui laisser soigner les malades, Son père accepte.
Avec une compagne, Gabrielle Echenos, (qui ne la quittera plus) elle soigne et accompagne dans la mort les cholériques, le frère de Paola sera atteint et décédera. Après l'épidémie, Paola continuera à visiter, avec quelques amies, l'hôpital des femmes.
En 1840, cela fait 3 ans qu'elle connait le milieu hospitalier, le 18 mai de la même année, elle se rend avec ses compagnes à l'hôpital et furent reçu officiellement comme infirmières, c'est le début de la Fondation des Ancelles de la Charité.
Le père de Paola achète une maison non loin de l'hôpital, la chapelle est terminée en 1845.
Le 7 Septembre 1850, elle part à Rome pour faire approuver son institut et passe par le Sanctuaire de Lorette pour que la Vierge intercède pour elle. A Rome, elle "découvre" l'Adoration du Saint-Sacrement exposé et décide de l'adopter pour sa Congrégation.
Le Pape Pie IX la reçoit et la Bénit.
Le 18 Juin 1852, la prise d'habit est officielle en présence de l'Évêque, elle prend le nom de Sœur Marie-Crucifiée, le Saint-Sacrement est exposé à la Vénération des fidèles et le restera. L'institut s'agrandira et Sœur Marie-Crucifiée donnera toujours un exemple édifiant de Charité et d'Amour de Jésus-Hostie.
Elle décède le 15 Décembre 1855.
Son corps repose à la maison-mère des Ancelles à Brescia, Via del Cavalletto, 9.
Béatifiée par Pie XII le 26 Mai 1940. Canonisée par le même Pape, le 12 Juin 1954.
Elle grandit dans un environnement pieux, sa mère assiste à l'Eucharistie et fait sa visite au Saint-Sacrement tous les jours, elle lui apprend aussi la Charité envers les plus pauvres. Son jeu préféré est de faire décorer des autels, en particulier, celui de la Vierge.
En 1824, Paola perd sa mère qu'elle aime tendrement et s'en remet à la Vierge. Son père l'envoie chez les Sœurs de la Visitation parfaire son éducation, sa sœur ainée s'y trouve déjà, et deviendra Religieuse dans ce Couvent.
En plus de la prière établie par les pensionnaires, elle se lève deux heures avant les autres pour prier et lire des livres spirituelles et passe la récréation de l'après midi devant le Saint Sacrement.
Après 5 ans à la Visitation, elle rentre chez elle à 17 ans, elle écrit avec son directeur spirituelle un programme spirituel.
Son père qui tient une filature, lui propose de s'occuper du pensionnat des jeunes filles des campagnes qui viennent travailler la semaine.
Paola se met à leurs côté comme une sœur, les écoute, leur fait le Catéchisme, elle crée aussi un patronage.
En 1836, le choléra s'abat sur Brescia, Paola qui a 22 ans, écrit une lettre à son père pour le convaincre de lui laisser soigner les malades, Son père accepte.
Avec une compagne, Gabrielle Echenos, (qui ne la quittera plus) elle soigne et accompagne dans la mort les cholériques, le frère de Paola sera atteint et décédera. Après l'épidémie, Paola continuera à visiter, avec quelques amies, l'hôpital des femmes.
En 1840, cela fait 3 ans qu'elle connait le milieu hospitalier, le 18 mai de la même année, elle se rend avec ses compagnes à l'hôpital et furent reçu officiellement comme infirmières, c'est le début de la Fondation des Ancelles de la Charité.
Le père de Paola achète une maison non loin de l'hôpital, la chapelle est terminée en 1845.
Le 7 Septembre 1850, elle part à Rome pour faire approuver son institut et passe par le Sanctuaire de Lorette pour que la Vierge intercède pour elle. A Rome, elle "découvre" l'Adoration du Saint-Sacrement exposé et décide de l'adopter pour sa Congrégation.
Le Pape Pie IX la reçoit et la Bénit.
Le 18 Juin 1852, la prise d'habit est officielle en présence de l'Évêque, elle prend le nom de Sœur Marie-Crucifiée, le Saint-Sacrement est exposé à la Vénération des fidèles et le restera. L'institut s'agrandira et Sœur Marie-Crucifiée donnera toujours un exemple édifiant de Charité et d'Amour de Jésus-Hostie.
Elle décède le 15 Décembre 1855.
Son corps repose à la maison-mère des Ancelles à Brescia, Via del Cavalletto, 9.
Béatifiée par Pie XII le 26 Mai 1940. Canonisée par le même Pape, le 12 Juin 1954.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 16 Décembre 2016 : Fête de Sainte Adélaïde (ou Alice), veuve et Impératrice du Saint Empire (931-999).
Sainte Adélaïde et le roi Otton, sculptures du Maître de Naumbourg, dans la Cathédrale de Meissen.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Meissen
https://fr.wikipedia.org/wiki/Meissen
Sainte Adélaïde
Impératrice du Saint Empire (✝ 999)
C'était, d'après Odilon de Cluny, une femme d'une grande beauté et d'une grande culture, et elle connut un destin exceptionnel.
Sainte Adélaïde ou Alice.
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier,https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_Ier_du_Saint-Empire lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III.
Ce furent pour elle des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa Foi, surmontèrent tous les obstacles.
Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus Chrétiennes dans sa Charité attentive aux pauvres.
Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Église et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien.
Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux Monastères qu'elle avait fondés.
À l’Abbaye de Seltz en Alsace, l’an 999, la naissance au Ciel de sSainte Adélaïde, qui épousa Otton Ier et devint impératrice.
Elle manifesta une gravité pleine de charme aux gens de sa maison, une dignité très noble aux étrangers, une bienveillance infatigable aux pauvres et une largesse très abondante pour honorer les églises de Dieu.
Martyrologe romain.
Impératrice du Saint Empire (✝ 999)
C'était, d'après Odilon de Cluny, une femme d'une grande beauté et d'une grande culture, et elle connut un destin exceptionnel.
Sainte Adélaïde ou Alice.
Elle était à la fois reine d'Italie, reine d'Allemagne et elle sera la première en date des impératrices du Saint Empire-Romain Germanique à la suite de son mariage avec Othon Ier,https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_Ier_du_Saint-Empire lorsqu'elle fut veuve du roi d'Italie.
A la mort d'Othon Ier, elle exerça la régence pendant cinq ans, durant l'enfance d'Othon II. Puis à nouveau pendant la minorité d'Othon III.
Ce furent pour elle des périodes difficiles, pleines de souffrances et d'épreuves. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa Foi, surmontèrent tous les obstacles.
Elle montra toutes les qualités d'un chef d'Etat dans la justice de sa charge et toutes les vertus Chrétiennes dans sa Charité attentive aux pauvres.
Elle consacra les trois dernières années de sa vie à promouvoir le bien de l'Église et des pauvres. Elle se montra le ferme appui de la culture occidentale en favorisant le monachisme clunisien.
Elle meurt à Seltz, près de Strasbourg, lors d'un voyage qu'elle effectuait dans l'un des nombreux Monastères qu'elle avait fondés.
À l’Abbaye de Seltz en Alsace, l’an 999, la naissance au Ciel de sSainte Adélaïde, qui épousa Otton Ier et devint impératrice.
Elle manifesta une gravité pleine de charme aux gens de sa maison, une dignité très noble aux étrangers, une bienveillance infatigable aux pauvres et une largesse très abondante pour honorer les églises de Dieu.
Martyrologe romain.
Biographie.
Fille du roi Rodolphe II de Bourgogne, qui décède alors qu’elle est âgée de 6 ans. Adélaïde et sa mère, Berthe de Souabe, sont alors prises en charge par Hugues d’Arles, le roi de Provence, qui épouse Berthe deux ans plus tard tandis qu’Adélaïde est promise en mariage à son fils, Lothaire d’Italie.
En 947, Hugues étant décédé, Lothaire lui succède sur le trône et épouse Adélaïde, alors âgée de 16 ans.
Une petite fille prénommée Emma naît de cette union, mais malheureusement Lothaire décède trois ans plus tard, dans des circonstances troublantes.
Selon toute vraisemblance, il aurait été victime d’un empoisonnement ordonné par le marquis Bérenger d’Ivrée.
Ce dernier propose ensuite son fils Adalbert en mariage à Adélaïde, qui refuse. Bérenger se saisit alors d’elle et la retient prisonnière dans son château.
Quatre mois plus tard, elle réussit à s’échapper grâce à la complicité d’Amblard, l’Évêque de Reggio.
Son frère Conrad, apprenant comment elle a été traitée par Bérenger, demande à l’empereur Otton Ier de Germanie de lui venir en aide.
Ce dernier saisit l’occasion, s’empare de la ville de Pavie en 951 puis il épouse Adélaïde au jour de Noël de la même année.
Toute la famille rentre ensuite en Germanie et s’installe non loin de Strasbourg, en Alsace. Otton offre ensuite l’abbaye d’Erstein à sa belle-mère, Berthe.
Adélaïde participe à la vie politique en compagnie de son mari, qui est couronné empereur à Rome en 962.
Onze ans plus tard, en 973, il décède et c’est son fils Otton II qui lui succède à la tête de l’empire.
Malheureusement, Adélaïde subit bientôt l’hostilité de Théophano, l’épouse du jeune empereur.
Elle se retire alors des affaires, rentre en Bourgogne auprès de son frère Conrad, et collabore à la direction du monastère Payerne (Suisse).
En 980, grâce à la médiation de son frère et de l’abbé de Cluny, elle se réconcilie avec son fils à l’occasion d’un séjour à Pavie.Malheureusement, ce dernier décède trois ans plus tard et elle reprend une modeste part aux affaires d’état aux côtés de Théophano.
En 987, elle fonde un nouveau Monastère à Seltz, sur ses terres d’Alsace. En 991, Théophano étant décédée, elle revient au premier plan des affaires puisqu’elle assure la régence en attendant la majorité de son petit-fils Otton III, alors âgé de 11 ans.
À partir de 994, elle réduit beaucoup ses activités et se consacre essentiellement aux œuvres charitables, visitant les églises et les Monastères qu’elle a connus, puis elle se retire à l’Abbaye de Seltz, qu’elle avait fondée en 987, et où elle décède (931-999)
Sainte-Adélaïde est la patronne des familles nombreuses, des personnes exilées et des beaux-parents. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille.
Fille du roi Rodolphe II de Bourgogne, qui décède alors qu’elle est âgée de 6 ans. Adélaïde et sa mère, Berthe de Souabe, sont alors prises en charge par Hugues d’Arles, le roi de Provence, qui épouse Berthe deux ans plus tard tandis qu’Adélaïde est promise en mariage à son fils, Lothaire d’Italie.
En 947, Hugues étant décédé, Lothaire lui succède sur le trône et épouse Adélaïde, alors âgée de 16 ans.
Une petite fille prénommée Emma naît de cette union, mais malheureusement Lothaire décède trois ans plus tard, dans des circonstances troublantes.
Selon toute vraisemblance, il aurait été victime d’un empoisonnement ordonné par le marquis Bérenger d’Ivrée.
Ce dernier propose ensuite son fils Adalbert en mariage à Adélaïde, qui refuse. Bérenger se saisit alors d’elle et la retient prisonnière dans son château.
Quatre mois plus tard, elle réussit à s’échapper grâce à la complicité d’Amblard, l’Évêque de Reggio.
Son frère Conrad, apprenant comment elle a été traitée par Bérenger, demande à l’empereur Otton Ier de Germanie de lui venir en aide.
Ce dernier saisit l’occasion, s’empare de la ville de Pavie en 951 puis il épouse Adélaïde au jour de Noël de la même année.
Toute la famille rentre ensuite en Germanie et s’installe non loin de Strasbourg, en Alsace. Otton offre ensuite l’abbaye d’Erstein à sa belle-mère, Berthe.
Adélaïde participe à la vie politique en compagnie de son mari, qui est couronné empereur à Rome en 962.
Onze ans plus tard, en 973, il décède et c’est son fils Otton II qui lui succède à la tête de l’empire.
Malheureusement, Adélaïde subit bientôt l’hostilité de Théophano, l’épouse du jeune empereur.
Elle se retire alors des affaires, rentre en Bourgogne auprès de son frère Conrad, et collabore à la direction du monastère Payerne (Suisse).
En 980, grâce à la médiation de son frère et de l’abbé de Cluny, elle se réconcilie avec son fils à l’occasion d’un séjour à Pavie.Malheureusement, ce dernier décède trois ans plus tard et elle reprend une modeste part aux affaires d’état aux côtés de Théophano.
En 987, elle fonde un nouveau Monastère à Seltz, sur ses terres d’Alsace. En 991, Théophano étant décédée, elle revient au premier plan des affaires puisqu’elle assure la régence en attendant la majorité de son petit-fils Otton III, alors âgé de 11 ans.
À partir de 994, elle réduit beaucoup ses activités et se consacre essentiellement aux œuvres charitables, visitant les églises et les Monastères qu’elle a connus, puis elle se retire à l’Abbaye de Seltz, qu’elle avait fondée en 987, et où elle décède (931-999)
Sainte-Adélaïde est la patronne des familles nombreuses, des personnes exilées et des beaux-parents. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille.
Saint-Adélaïde impératrice sur un vitrail par Lorin, dans l'Église de Toury. https://fr.wikipedia.org/wiki/Toury
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 17 Décembre 2016 : Fête de la Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón (Tellez Robles), vierge et Fondatrice des « Filles de Marie Mère de l'Église » (1841-1902).
Bienheureuse Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles
Espagnole, Fondatrice des Filles de Marie Mère de l'Église (+ 1902)
Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles (1841-1902)
Mathilde du Sacré Coeur
Espagnole, Fondatrice des Filles de Marie Mère de l'Église
Béatification le 21 mars 2004
"Cette femme infatigable et pieuse se consacra, à partir d'une intense vie de Prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l'accueil des petites filles orphelines, l'assistance à domicile des malades, la promotion de la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales."
Homélie de Jean-Paul II
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040321_beatifications.html
"Mère Matilde alla toujours de l'avant, selon sa devise "Prière, action, sacrifice". Sa simplicité, sa prudence, sa bonté et sa joie inaltérables attirèrent chacun avec confiance."
Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles (1841-1902) - Biographie - site du Vatican.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040321_robles_fr.html
Espagnole, Fondatrice des Filles de Marie Mère de l'Église (+ 1902)
Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles (1841-1902)
Mathilde du Sacré Coeur
Espagnole, Fondatrice des Filles de Marie Mère de l'Église
Béatification le 21 mars 2004
"Cette femme infatigable et pieuse se consacra, à partir d'une intense vie de Prière, à la transformation de la société de son temps, à travers l'accueil des petites filles orphelines, l'assistance à domicile des malades, la promotion de la femme au travail et la collaboration dans les activités ecclésiales."
Homélie de Jean-Paul II
http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040321_beatifications.html
"Mère Matilde alla toujours de l'avant, selon sa devise "Prière, action, sacrifice". Sa simplicité, sa prudence, sa bonté et sa joie inaltérables attirèrent chacun avec confiance."
Matilde del Sagrado Corazón Téllez Robles (1841-1902) - Biographie - site du Vatican.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040321_robles_fr.html
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 18 Décembre 2016 : Fête de Saint Gatien, Premier Évêque de Tours (IIIe siècle).
Saint Gatien de Tours
Évêque de Tours (4ème s.)
Envoyé de Rome à Tours pour être son premier Évêque selon une tradition qui le fait venir au premier siècle. En fait l'évangélisation commença à la fin du IIIe siècle.
Tout d'abord traité avec méfiance et dureté par les habitants de la région, il les convertit peu à peu par sa douceur et sa persévérance.
Il fut honoré comme un Saint par son successeur, saint Lidoire (337-371).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1848/Saint-Lidoire.html Saint Martin http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.htmlvint en pèlerinage sur le tombeau de Saint Gatien.
<- Le pilier situé au centre du grand portail de la Cathédrale Saint-Gatien de Tours, porte la statue en bois d'un Évêque. Peut-être Gatien, le premier Évêque de Tours (IIIe-IVe siècle). (un Regard sur Tours)http://unregardsurtours.blogspot.fr/2010/07/la-statue-en-bois-de-saint-gatien-de.html
Saint Gatien (251-304) Évêque de Tours sur le site diocésain où il est le patron de la cathédrale.http://www.paroisse-cathedrale-tours.catholique.fr/
À Tours, au début du IVe siècle, Saint Gatien, premier Évêque de la cité. Il fut, dit saint Grégoire de Tours, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/158/Saint-Gregoire-de-Tours.htmlun des sept Évêques qui vinrent de Rome en Gaule et il fut inhumé dans le cimetière des Chrétiens du lieu.
Martyrologe romain
Tu as dissous les ténèbres et fait naître la lumière afin de créer toutes choses dans la lumière et de donner consistance à la matière instable en la façonnant en forme de monde.
Tu as ici-bas introduit l’image de la splendeur d’en-haut, afin que par la Lumière l’homme regarde la Lumière et devienne tout entier Lumière.
Saint Grégoire de Nazianze-Poème dogmatique.
Évêque de Tours (4ème s.)
Envoyé de Rome à Tours pour être son premier Évêque selon une tradition qui le fait venir au premier siècle. En fait l'évangélisation commença à la fin du IIIe siècle.
Tout d'abord traité avec méfiance et dureté par les habitants de la région, il les convertit peu à peu par sa douceur et sa persévérance.
Il fut honoré comme un Saint par son successeur, saint Lidoire (337-371).http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1848/Saint-Lidoire.html Saint Martin http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.htmlvint en pèlerinage sur le tombeau de Saint Gatien.
<- Le pilier situé au centre du grand portail de la Cathédrale Saint-Gatien de Tours, porte la statue en bois d'un Évêque. Peut-être Gatien, le premier Évêque de Tours (IIIe-IVe siècle). (un Regard sur Tours)http://unregardsurtours.blogspot.fr/2010/07/la-statue-en-bois-de-saint-gatien-de.html
Saint Gatien (251-304) Évêque de Tours sur le site diocésain où il est le patron de la cathédrale.http://www.paroisse-cathedrale-tours.catholique.fr/
À Tours, au début du IVe siècle, Saint Gatien, premier Évêque de la cité. Il fut, dit saint Grégoire de Tours, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/158/Saint-Gregoire-de-Tours.htmlun des sept Évêques qui vinrent de Rome en Gaule et il fut inhumé dans le cimetière des Chrétiens du lieu.
Martyrologe romain
Tu as dissous les ténèbres et fait naître la lumière afin de créer toutes choses dans la lumière et de donner consistance à la matière instable en la façonnant en forme de monde.
Tu as ici-bas introduit l’image de la splendeur d’en-haut, afin que par la Lumière l’homme regarde la Lumière et devienne tout entier Lumière.
Saint Grégoire de Nazianze-Poème dogmatique.
Saint Gatien (IVème siècle)
Originaire de Rome, il est envoyé en Gaule par le Pape Fabien sous le règne de l’empereur Dèce.
Arrivé vers 250, il devient disciple de St Denis de Paris, qui le nomme Évêque de la Touraine, région qu’il a pour mission d’évangéliser.
Célébrant la Messe dans une grotte taillée à même une falaise surplombant la Loire, il semble cependant qu’il ait rencontré de fortes résistances et qu’il ne soit pas parvenu à convertir qu’un nombre limité de personnes.
Il réussit malgré tout à installer des bases solides du christianisme dans la région. St Lidoire lui succède jusqu’en 371, année où St Martin arrive à Tours et découvre la sépulture de St Gatien, sur laquelle il se recueille régulièrement.
Originaire de Rome, il est envoyé en Gaule par le Pape Fabien sous le règne de l’empereur Dèce.
Arrivé vers 250, il devient disciple de St Denis de Paris, qui le nomme Évêque de la Touraine, région qu’il a pour mission d’évangéliser.
Célébrant la Messe dans une grotte taillée à même une falaise surplombant la Loire, il semble cependant qu’il ait rencontré de fortes résistances et qu’il ne soit pas parvenu à convertir qu’un nombre limité de personnes.
Il réussit malgré tout à installer des bases solides du christianisme dans la région. St Lidoire lui succède jusqu’en 371, année où St Martin arrive à Tours et découvre la sépulture de St Gatien, sur laquelle il se recueille régulièrement.
Gatien, premier Évêque de Tours, fut envoyé dans les Gaules par le Pape St Fabien, en 250, avec six autres Évêques.
A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux.
Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la Bonté de Dieu et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de sa sainte Mère.
Les conquêtes furent nombreuses ; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance ; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort.
Traqué, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y Célébrait les saints mystères : une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre Abbaye de Marmoutier.
Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu ; il les initiait au Sacerdoce et en faisait ses auxiliaires ; il les envoyait même au loin porter les Lumières de l'Évangile.
Huit églises furent élevées, par les soins du courageux pontife, sur la terre de Touraine.
Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités ; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles, et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire.
Comme tous les vrais disciples du Christ, il aimait éperdument les pauvres, et sa Charité se plaisait à soulager leurs misères.
Il fit bâtir un hôpital pour les malheureux. C'est dans cet asile que le Sauveur réservait à son disciple une grâce extraordinaire.
Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à Dieu. Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Ne crains rien, ta couronne est prête et les Saints attendent ton arrivée au Ciel. »
Et le Sauveur administra Lui-même à son disciple la Sainte Communion en viatique.
L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur. La magnifique Cathédrale est sous son vocable.
A son arrivée, le pays de Touraine était plongé dans le paganisme et l'on ne voyait partout que les images des faux dieux.
Gatien commença par montrer à ces païens l'absurdité de leur culte et l'impuissance de leurs idoles, puis il en vint à leur découvrir les mystères de la puissance et de la Bonté de Dieu et révéla à leurs yeux étonnés l'incomparable figure du Sauveur et celle de sa sainte Mère.
Les conquêtes furent nombreuses ; mais le démon ne laissa pas détruire son règne sans résistance ; les miracles de Gatien ne suffirent pas à lui faire pardonner ses succès, et plus d'une fois les païens endurcis jurèrent sa mort.
Traqué, l'apôtre se cachait en des grottes profondes et y Célébrait les saints mystères : une de ses retraites est devenue plus tard la célèbre Abbaye de Marmoutier.
Gatien, songeant à l'avenir, forma une école où de jeunes clercs apprenaient, avec les leçons de la science, celles de la vertu ; il les initiait au Sacerdoce et en faisait ses auxiliaires ; il les envoyait même au loin porter les Lumières de l'Évangile.
Huit églises furent élevées, par les soins du courageux pontife, sur la terre de Touraine.
Les travaux apostoliques de Gatien ne l'empêchaient pas de se livrer à de grandes austérités ; il épuisait son corps par les jeûnes et par les veilles, et se préparait par le martyre quotidien et volontaire à la couronne de gloire.
Comme tous les vrais disciples du Christ, il aimait éperdument les pauvres, et sa Charité se plaisait à soulager leurs misères.
Il fit bâtir un hôpital pour les malheureux. C'est dans cet asile que le Sauveur réservait à son disciple une grâce extraordinaire.
Il y avait cinquante ans que Gatien arrosait de ses sueurs le pays qu'il avait gagné à Dieu. Un jour, accablé de fatigue, il s'était retiré dans l'hôpital des pauvres et y prenait un peu de repos, quand Notre-Seigneur lui apparut et lui dit : « Ne crains rien, ta couronne est prête et les Saints attendent ton arrivée au Ciel. »
Et le Sauveur administra Lui-même à son disciple la Sainte Communion en viatique.
L'Église de Tours a de tout temps voué un culte enthousiaste à son premier prédicateur. La magnifique Cathédrale est sous son vocable.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bienheureux Urbain V, Pape (200ème) de 1362 à 1370. Fête le 19 Décembre.
Tête du gisant du Pape Urbain V (1370), Avignon église du Collège Bénédictin de Saint-Martial - origine : Musée petit palais.
Urbain V, de son nom de famille Guillaume de Grimoard, naquit près de Mende. Il gravit rapidement les degrés successifs de l'échelle des lettres et des sciences.
La Vie Religieuse s'offrit alors à lui comme l'idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.
Il alla frapper à la porte de l'Abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l'ombre paisible du cloître, il s'éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la Sainte Vierge.
La profession Religieuse n'avait fait que développer son ardeur pour la science, les supérieurs crurent bientôt l'humble moine capable d'enseigner, et, en effet, il illustra successivement les chaires qui lui furent confiées à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse.
Quelques années plus tard, après avoir été peu de temps Abbé de Saint-Germain d'Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI (Pierre Roger, 1342-1352) en qualité de légat. C'était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde.
Il fut élu Pape en 1362 et prit le nom d'Urbain V, parce que tous les Papes qui avaient porté ce nom l'avaient illustré par la sainteté de leur vie.
C'est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.
Il se proposa, en montant sur le trône de Saint Pierre, trois grands projets : ramener la Papauté d'Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi Catholique.
Le retour de la Papauté à Rome fut un triomphe, et les poètes le saluèrent comme l'augure d'un nouvel âge d'or.
Pendant ces grandes œuvres, Urbain vivait en saint, jeûnait comme un Moine, et rapportait toute Gloire à Dieu.
A sa mort, il demanda qu'on permît au peuple de circuler autour de son lit : « Il faut, dit-il, que le peuple puisse voir comment les Papes meurent. »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
La Vie Religieuse s'offrit alors à lui comme l'idéal qui répondait le mieux aux tendances de son esprit et aux besoins de son cœur.
Il alla frapper à la porte de l'Abbaye de Saint-Victor, près de Marseille, et, à l'ombre paisible du cloître, il s'éleva chaque jour de vertu en vertu. On remarquait particulièrement en lui une tendre dévotion pour la Sainte Vierge.
La profession Religieuse n'avait fait que développer son ardeur pour la science, les supérieurs crurent bientôt l'humble moine capable d'enseigner, et, en effet, il illustra successivement les chaires qui lui furent confiées à Montpellier, à Paris, à Avignon et à Toulouse.
Quelques années plus tard, après avoir été peu de temps Abbé de Saint-Germain d'Auxerre, il fut envoyé en Italie par le Pape Clément VI (Pierre Roger, 1342-1352) en qualité de légat. C'était, à son insu, un acheminement vers la plus haute dignité qui soit au monde.
Il fut élu Pape en 1362 et prit le nom d'Urbain V, parce que tous les Papes qui avaient porté ce nom l'avaient illustré par la sainteté de leur vie.
C'est lui qui ajouta à la tiare papale une troisième couronne, non par orgueil, mais pour symboliser la triple royauté du Pape sur les fidèles, sur les Évêques et sur les États romains.
Il se proposa, en montant sur le trône de Saint Pierre, trois grands projets : ramener la Papauté d'Avignon à Rome, réformer les mœurs, propager au loin la Foi Catholique.
Le retour de la Papauté à Rome fut un triomphe, et les poètes le saluèrent comme l'augure d'un nouvel âge d'or.
Pendant ces grandes œuvres, Urbain vivait en saint, jeûnait comme un Moine, et rapportait toute Gloire à Dieu.
A sa mort, il demanda qu'on permît au peuple de circuler autour de son lit : « Il faut, dit-il, que le peuple puisse voir comment les Papes meurent. »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
D'abord Moine Bénédictin, il devint Abbé de Saint-Germain-d'Auxerre, puis de Saint-Victor de Marseille. Élu Pape en 1362, il fut l'un des sept Papes résidant en Avignon.
En 1367, il rétablit à Rome le Siège Apostolique, mais les luttes des factions romaines le forcèrent à revenir en Avignon trois ans plus tard, malgré les protestations de sainte Brigitte.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1552/Sainte-Brigitte-de-Suede.html
Trois mois après, au moment de sa mort, il se fit porter dans une modeste maison, ouverte à tous, pour témoigner qu'un Pape pouvait aussi mourir en bon Chrétien.
- "Fils de Guillaume de Grimoard et d'Amphélise de Montferrand, Urbain V, prénommé comme son père, naquit en 1310 au château de Grisac, en Cévennes gévaudanaises.
Après ses études à Montpellier et à Toulouse, il entra au Couvent Bénédictin du Saint-Sauveur de Chirac, qui a donné naissance à la localité du Monastier.
Fondé en 1062 par l'Évêque de Mende Aldebert 1er de Peyre, il dépendait alors de St. Victor de Marseille et avait pour prieur un oncle du jeune novice, Anglic de Grimoard. il y fut un modèle de régularité et de studiosité.
Une fois les saints ordres reçus, il fit de hautes études de science sacrée. Celles-ci terminées, il enseigna à Montpellier, Toulouse, Paris, Avignon.
Successivement Vicaire Général de Clermont et d'Uzès il devint Abbé de St. Germain d'Auxerre, puis de St. Victor de Marseille.
Il fut désigné comme Légat Pontifical à Naples par le Pape Innocent VI. Après la mort de ce dernier, il fut élu Pape le 28 Septembre 1362. Il choisit le nom d'Urbain 'parce que les Papes ayant porté ce nom avaient été des Saints', il reçut l'Ordination épiscopale à Avignon le 6 Novembre.
Celle-ci arrivait à une période sombre de l'histoire de l'Église. Le nouveau Pape s'employa avec beaucoup de zèle à améliorer cette situation par ses efforts pour propager la Foi Catholique, réformer l'Église, apaiser les conflits, rétablir l'unité avec les Grecs, promouvoir les études ... ramener la Papauté à Rome où il résida pendant trois ans, avant de revenir à Avignon où il mourut le 19 Décembre 1370.
D'abord inhumés en l'église N. D. des Doms, ses restes furent transférés, 18 mois après, dans l'Abbatiale de St. Victor de Marseille.
Ce Pape 'de sainteté et d'érudition' ne tarda pas d'être vénéré en France et en Italie. Le 10 Mars 1870 le Pape Pie IX signa le décret de Béatification.
L'Abbé Chaillan, biographe d'Urbain V, a raison de dire que le Gévaudan 'a été inondé de ses faveurs et de ses bienfaits.'
La montagnarde et croyante Lozère, fière de lui avoir donné le jour, s'en souvient toujours et a voulu lui témoigner sa gratitude par l'érection d'une belle statue en bronze devant la Cathédrale qu'il avait fait construire.
Cette statue a été solennellement Bénie le 28 Juin 1874." (les saints du diocèse de Mende)https://www.diocese-mende.fr/#bien
- Guillaume de Grimoard... se trouvait à Naples quand il apprit que les Cardinaux l’avaient élu Pape le 28 Septembre 1362.
Dès son arrivée à Avignon, il fut intronisé le 31 Octobre sous le nom d'Urbain V, puis consacré Évêque et couronné le 6 Novembre dans la chapelle du Palais Vieux, sans aucun faste extérieur. (Urbain V - diocèse d'Avignon)http://www.archives.diocese-avignon.fr/Bienheureux-Urbain-V
- "Moine par vocation, Guillaume Grimoard, né en 1310 dans les Cévennes, appartenant à la Congrégation Bénédictine de Saint-Victor de Marseille, au terme d’une brillante carrière de professeur de Droit à l’université de Montpellier, fut élu Abbé de Saint-Victor et, tôt après, élevé au souverain Pontificat...” (source: Histoire du diocèse de Marseille)http://marseille.catholique.fr/IMG/pdf/histoire-de-marseille.pdf
- Le Bienheureux Urbain V naquit au château de Grisac, près du Pont de Montvert (Lozère), vers 1310, de la puissante famille des Grimoard.
Entré tout jeune chez les Bénédictins à Chirac, puis à Saint Victor de Marseille, il poursuit ses études à Montpellier, où il enseigne le droit canon.
Son prestige s'affirme tellement dans les diverses missions apostoliques dont il est chargé qu'il est élu au souverain Pontificat.
Le Siège Apostolique était alors à Avignon, depuis le début du siècle. Urbain V fut un très grand Pape, qui fit preuve d'une activité prodigieuse en des temps particulièrement troublés. A un amour passionné de la Sainte Église, il ajouta les vertus d'un Saint.
Après deux ans passés en Italie pour essayer d'y remettre la Paix, il revint mourir en Avignon (19 Décembre 1370).
Son corps repose à Saint Victor de Marseille, dont il avait été l'Abbé. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)http://nimes.catholique.fr/diocese/racines.php#saints
- Site de l'association 'les amis du bienheureux Urbain V'http://www.pape-urbain-v.org/
À Avignon, en 1370, le Bienheureux Urbain V, Pape, qui était Abbé de Saint-Victor de Marseille quand il fut élevé sur la chaire de Pierre.
Sans rien changer à ses habitudes Monastiques, il tourna aussitôt son esprit en premier lieu vers le retour du Siège apostolique à Rome et le rétablissement de l’unité de l’Église.
Martyrologe romain.
Le poète Pétrarque a écrit de lui: "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares".
Béatification
Avant son départ pour Rome, Grégoire XI, pour atténuer la peine des Provençaux et des Comtadins, avait profité de son séjour en l’abbaye de Saint-Victor pour ordonner une enquête sur la « fama et sanctitate » de son prédécesseur.
Durant des mois, les notaires pontificaux recueillirent des milliers d’attestations décrivant par le menu les miracles et les guérisons attribués à Urbain V.
Cette enquête fut interrompue en 1379, pour être reprise en 1390 sur ordre de Clément VII, le premier Pape avignonnais du Grand Schisme.
Entre 1372 et 1376, Louis d’Anjou, décida de financer de ses propres deniers les frais de procès en Canonisation de son beau-père Charles de Blois.
Sur sa lancée, il fit instruire celui du défunt pape Urbain V et de Delphine, « la femme de saint Elzéar, comte d’Ariano ».
Un nouveau procès en Canonisation fut demandé par Valdemar IV de Danemark et promis par le Pape Grégoire XI dès 1375.
Mais la crise du Grand Schisme qui secoua l'église Catholique eut tôt fait de le stopper. Ainsi c'est seulement le 10 Mars 1870 qu'il fut déclaré Bienheureux par le Pape Pie IX.
Au XXème siècle, une association, « Les Amis du Bienheureux Urbain V », s'est constituée pour promouvoir la cause de sa Canonisation.
Urbain V est considéré comme saint dans le nouveau calendrier liturgique publié par Paul VI, à la date du 19 décembre, sans avoir été formellement Canonisé.
Cependant depuis le concile Vatican II sa fête a été déplacée au 06 Novembre, jour de son couronnement.
Avignon, Palais des Papes depuis Tour Philippe le Bel.
Entrée principale du Palais des Papes d'Avignon, en France.
l fut reçu triomphalement à Avignon le 27 du même mois. Cependant, profondément marqué par son échec et atteint par une cruelle maladie, il mourut trois mois après, le 19 décembre 1370, dans la résidence de l’Évêque d’Avignon, son frère Anglic.
Il fut enterré à la Cathédrale Notre-Dame des Doms puis, selon son désir, transféré en 1372 à Saint-Victor de Marseille.
A la faveur des nombreux miracles produits sur son tombeau, son procès de Canonisation fut ouvert mais bientôt interrompu par la crise du Grand Schisme. C’est seulement le 10 Mars 1870 qu’il fut déclaré Bienheureux par le Pape Pie IX
Le poète Pétrarque a écrit de lui : "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares".
En 1367, il rétablit à Rome le Siège Apostolique, mais les luttes des factions romaines le forcèrent à revenir en Avignon trois ans plus tard, malgré les protestations de sainte Brigitte.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1552/Sainte-Brigitte-de-Suede.html
Trois mois après, au moment de sa mort, il se fit porter dans une modeste maison, ouverte à tous, pour témoigner qu'un Pape pouvait aussi mourir en bon Chrétien.
- "Fils de Guillaume de Grimoard et d'Amphélise de Montferrand, Urbain V, prénommé comme son père, naquit en 1310 au château de Grisac, en Cévennes gévaudanaises.
Après ses études à Montpellier et à Toulouse, il entra au Couvent Bénédictin du Saint-Sauveur de Chirac, qui a donné naissance à la localité du Monastier.
Fondé en 1062 par l'Évêque de Mende Aldebert 1er de Peyre, il dépendait alors de St. Victor de Marseille et avait pour prieur un oncle du jeune novice, Anglic de Grimoard. il y fut un modèle de régularité et de studiosité.
Une fois les saints ordres reçus, il fit de hautes études de science sacrée. Celles-ci terminées, il enseigna à Montpellier, Toulouse, Paris, Avignon.
Successivement Vicaire Général de Clermont et d'Uzès il devint Abbé de St. Germain d'Auxerre, puis de St. Victor de Marseille.
Il fut désigné comme Légat Pontifical à Naples par le Pape Innocent VI. Après la mort de ce dernier, il fut élu Pape le 28 Septembre 1362. Il choisit le nom d'Urbain 'parce que les Papes ayant porté ce nom avaient été des Saints', il reçut l'Ordination épiscopale à Avignon le 6 Novembre.
Celle-ci arrivait à une période sombre de l'histoire de l'Église. Le nouveau Pape s'employa avec beaucoup de zèle à améliorer cette situation par ses efforts pour propager la Foi Catholique, réformer l'Église, apaiser les conflits, rétablir l'unité avec les Grecs, promouvoir les études ... ramener la Papauté à Rome où il résida pendant trois ans, avant de revenir à Avignon où il mourut le 19 Décembre 1370.
D'abord inhumés en l'église N. D. des Doms, ses restes furent transférés, 18 mois après, dans l'Abbatiale de St. Victor de Marseille.
Ce Pape 'de sainteté et d'érudition' ne tarda pas d'être vénéré en France et en Italie. Le 10 Mars 1870 le Pape Pie IX signa le décret de Béatification.
L'Abbé Chaillan, biographe d'Urbain V, a raison de dire que le Gévaudan 'a été inondé de ses faveurs et de ses bienfaits.'
La montagnarde et croyante Lozère, fière de lui avoir donné le jour, s'en souvient toujours et a voulu lui témoigner sa gratitude par l'érection d'une belle statue en bronze devant la Cathédrale qu'il avait fait construire.
Cette statue a été solennellement Bénie le 28 Juin 1874." (les saints du diocèse de Mende)https://www.diocese-mende.fr/#bien
- Guillaume de Grimoard... se trouvait à Naples quand il apprit que les Cardinaux l’avaient élu Pape le 28 Septembre 1362.
Dès son arrivée à Avignon, il fut intronisé le 31 Octobre sous le nom d'Urbain V, puis consacré Évêque et couronné le 6 Novembre dans la chapelle du Palais Vieux, sans aucun faste extérieur. (Urbain V - diocèse d'Avignon)http://www.archives.diocese-avignon.fr/Bienheureux-Urbain-V
- "Moine par vocation, Guillaume Grimoard, né en 1310 dans les Cévennes, appartenant à la Congrégation Bénédictine de Saint-Victor de Marseille, au terme d’une brillante carrière de professeur de Droit à l’université de Montpellier, fut élu Abbé de Saint-Victor et, tôt après, élevé au souverain Pontificat...” (source: Histoire du diocèse de Marseille)http://marseille.catholique.fr/IMG/pdf/histoire-de-marseille.pdf
- Le Bienheureux Urbain V naquit au château de Grisac, près du Pont de Montvert (Lozère), vers 1310, de la puissante famille des Grimoard.
Entré tout jeune chez les Bénédictins à Chirac, puis à Saint Victor de Marseille, il poursuit ses études à Montpellier, où il enseigne le droit canon.
Son prestige s'affirme tellement dans les diverses missions apostoliques dont il est chargé qu'il est élu au souverain Pontificat.
Le Siège Apostolique était alors à Avignon, depuis le début du siècle. Urbain V fut un très grand Pape, qui fit preuve d'une activité prodigieuse en des temps particulièrement troublés. A un amour passionné de la Sainte Église, il ajouta les vertus d'un Saint.
Après deux ans passés en Italie pour essayer d'y remettre la Paix, il revint mourir en Avignon (19 Décembre 1370).
Son corps repose à Saint Victor de Marseille, dont il avait été l'Abbé. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)http://nimes.catholique.fr/diocese/racines.php#saints
- Site de l'association 'les amis du bienheureux Urbain V'http://www.pape-urbain-v.org/
À Avignon, en 1370, le Bienheureux Urbain V, Pape, qui était Abbé de Saint-Victor de Marseille quand il fut élevé sur la chaire de Pierre.
Sans rien changer à ses habitudes Monastiques, il tourna aussitôt son esprit en premier lieu vers le retour du Siège apostolique à Rome et le rétablissement de l’unité de l’Église.
Martyrologe romain.
Le poète Pétrarque a écrit de lui: "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares".
Béatification
Avant son départ pour Rome, Grégoire XI, pour atténuer la peine des Provençaux et des Comtadins, avait profité de son séjour en l’abbaye de Saint-Victor pour ordonner une enquête sur la « fama et sanctitate » de son prédécesseur.
Durant des mois, les notaires pontificaux recueillirent des milliers d’attestations décrivant par le menu les miracles et les guérisons attribués à Urbain V.
Cette enquête fut interrompue en 1379, pour être reprise en 1390 sur ordre de Clément VII, le premier Pape avignonnais du Grand Schisme.
Entre 1372 et 1376, Louis d’Anjou, décida de financer de ses propres deniers les frais de procès en Canonisation de son beau-père Charles de Blois.
Sur sa lancée, il fit instruire celui du défunt pape Urbain V et de Delphine, « la femme de saint Elzéar, comte d’Ariano ».
Un nouveau procès en Canonisation fut demandé par Valdemar IV de Danemark et promis par le Pape Grégoire XI dès 1375.
Mais la crise du Grand Schisme qui secoua l'église Catholique eut tôt fait de le stopper. Ainsi c'est seulement le 10 Mars 1870 qu'il fut déclaré Bienheureux par le Pape Pie IX.
Au XXème siècle, une association, « Les Amis du Bienheureux Urbain V », s'est constituée pour promouvoir la cause de sa Canonisation.
Urbain V est considéré comme saint dans le nouveau calendrier liturgique publié par Paul VI, à la date du 19 décembre, sans avoir été formellement Canonisé.
Cependant depuis le concile Vatican II sa fête a été déplacée au 06 Novembre, jour de son couronnement.
Avignon, Palais des Papes depuis Tour Philippe le Bel.
Entrée principale du Palais des Papes d'Avignon, en France.
l fut reçu triomphalement à Avignon le 27 du même mois. Cependant, profondément marqué par son échec et atteint par une cruelle maladie, il mourut trois mois après, le 19 décembre 1370, dans la résidence de l’Évêque d’Avignon, son frère Anglic.
Il fut enterré à la Cathédrale Notre-Dame des Doms puis, selon son désir, transféré en 1372 à Saint-Victor de Marseille.
A la faveur des nombreux miracles produits sur son tombeau, son procès de Canonisation fut ouvert mais bientôt interrompu par la crise du Grand Schisme. C’est seulement le 10 Mars 1870 qu’il fut déclaré Bienheureux par le Pape Pie IX
Le poète Pétrarque a écrit de lui : "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares".
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bienheureux Vincent Romano, Curé de paroisse (1751-1831). Fête le 20 Décembre.
Martyrologe Romain : À Torre del Greco près de Naples, en 1831, le Bienheureux Vincent Romano, Prêtre, curé de paroisse, il mit toute son ardeur à éduquer les enfants et à s’occuper des besoins des ouvriers et des pêcheurs.
Vincenzo Romano est né le 3 Juin 1751 à Torre del Greco (petite ville près de Naples, capitale du corail). À 14 ans est admis au Séminaire diocésain de Naples ; le 10 Juin 1775 est ordonné Prêtre.
Curé de paroisse à Torre del Greco près de Naples, sa personnalité ressemblait beaucoup à celle du Curé d'Ars.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1621/Saint-Jean-Marie-Vianney.html
Il passa toute sa vie dans sa ville natale, comme père des orphelins, consolateur des affligés et protecteur des opprimés.
Il mourut le 20 Décembre 1831 après une longue et pénible maladie.
Vincenzo Romano à été Béatifié le 17 Novembre 1963, par le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). (en italien sur le site du Vatican).http://w2.vatican.va/content/paul-vi/it/speeches/1963/documents/hf_p-vi_spe_19631117_vincenzo-romano.html
Vincenzo Romano est né le 3 Juin 1751 à Torre del Greco (petite ville près de Naples, capitale du corail). À 14 ans est admis au Séminaire diocésain de Naples ; le 10 Juin 1775 est ordonné Prêtre.
Curé de paroisse à Torre del Greco près de Naples, sa personnalité ressemblait beaucoup à celle du Curé d'Ars.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1621/Saint-Jean-Marie-Vianney.html
Il passa toute sa vie dans sa ville natale, comme père des orphelins, consolateur des affligés et protecteur des opprimés.
Il mourut le 20 Décembre 1831 après une longue et pénible maladie.
Vincenzo Romano à été Béatifié le 17 Novembre 1963, par le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978). (en italien sur le site du Vatican).http://w2.vatican.va/content/paul-vi/it/speeches/1963/documents/hf_p-vi_spe_19631117_vincenzo-romano.html
Traduction
DRESSE DE PAUL VI
AU NOUVEAU BÉNI VINCENZO ROMANO
exemple de CURÉ brillant ET
Dimanche, 17 Novembre, 1963
Votre Eminence, Vénérables Frères et chers Fils,
Nous nous félicitons du nouveau bienheureux Don Vincenzo Romano, et réjouissons dans le Seigneur, qui nous laisse contempler comme un citoyen du ciel ce fidèle et adepte exemplaire.
Nous avons beaucoup de raisons particulières d'être heureux de cette glorification, outre le principal honneur qui est accordé au Seigneur et que rejaillit sur toute l'Eglise, qui voit le livre de ses enfants victorieux enrichir le nom d'un nouveau élu.
Nous ne pouvons pas cacher le fait que l'une de ces raisons est le fait que ce Beato romain était Napoletano! Tour du grec, en vérité; à-dire né et a vécu dans la ville célèbre et charmant loin de Napoli peu plus de dix kilomètres de là, juste assez pour donner aux gens de Torre del grec leur propre caractère moral distinct et populaire, et donc une raison légitime d'attribuer la gloire dans leur Bureau registre, en effet dans son histoire, cette rare et son fils désormais célèbre, qui vient de naître, vécut et mourut à Torre del grec; mais aussi assez loin pour reconnaître le canton peuplé et ce distingue ses ressortissants l'honneur d'appartenir à l'archidiocèse de Naples, sa juridiction civile, à sa culture, à son éducation, à sa vie.
Nous devons exprimer nos félicitations au Seigneur archevêque de Naples Cardinal pour cette béatification, nous devons les étendre au clergé vénérable et fidèle tout l'archidiocèse de Naples, et ceux de la terre fertile et bénie et célèbres de la Campanie, parce que les vertus reconnues Vincenzo Romano n'a pas il est juste strictement personnel à lui, mais il est représentatif d'une spiritualité et un costume, on peut dire que régional. Cette considération du Bienheureux sous civile et religieuse, dans laquelle se déroulait sa vie, ouvre notre esprit diverses questions, à la fois générales et spécifiques, d'un grand intérêt, qui répondront historiens et hagiographes, et qui vient parler; ce qui, par exemple, l'influence de l'environnement sur la personnalité d'un saint, car ceux-ci reçoivent, absorbent, modifier et d'exprimer la mentalité populaire qui l'entoure, et que donc il mis à niveau vers un type caractéristique et l'âge noble et une population. Que l'environnement a une grande importance dans la conduite de nos vies, dit le fait que grande partie de l'éducation est de demander autour de la pupille d'un ensemble de circonstances et les facteurs qui devraient favoriser un meilleur développement de l'élève lui-même, ainsi que beaucoup une partie de la discipline ascétique est le choix et la disposition des conditions environnementales pertinentes à la formation et l'exercice de la vie spirituelle. Si l'environnement est celle offerte par la façon modeste et commune de la vie d'une famille du peuple napolitain dans la seconde moitié du dix-huitième siècle et les premières décennies du XIXe siècle, mis au point par l'éducation Eglise de ce temps et de cette ville. Don Vincenzo Romano ne sont pas sortis du local et moral ce domaine; donc sa figure, il est typique et représentatif.
Et la recherche des coefficients qui se qualifient ce chiffre nous fait découvrir facilement les belles visions et grandioses: Naples est en grande forme à ce moment-là, son nom est européen, et sa vie religieuse se caractérise par la présence et de l'action d ' une autre figure sainte du premier ordre: Alfonso Maria de 'Liguori, qui est né près de cinquante ans avant Vincenzo Romano, mais il était un contemporain depuis plus de trente ans, qui est, dans la période où St. Alphonsus rayonnée ses enseignements écrivain et médecin, et ses exemples de religieux et évêque. Il est certain que le mouvement de la pensée et de l'action, à laquelle saint Alphonse a donné naissance dans les années et dans cette région, a déclaré l'école aussi pour le prêtre humble et intelligent de Torre del grec; et était l'école secondaire, car elle aussi un participant et un défenseur de l'éveil religieux et canon ascétisme du clergé napolitain de ces années. Pour ceux qui objecte que ces années et ceux de la période napoléonienne subséquente étaient pas, à bien des égards, favorable à l'apparition d'un phénomène de sainteté ecclésiastique - il suffit de penser du courant janséniste, la politique anticléricale de Bernardo Tanucci, et les besoins moraux de réforme et religieux, dont le même saint Alphonse nous dit -, nous pourrions faire une autre observation, qu'il vaut mieux louer le respect Saints à l'environnement dans lequel elle exerce leur formation et leurs activités; et ce qu'il considère comme le Saint, et dans notre cas, le Beato Vincenzo Romano, non seulement personnifie et conduit à un niveau supérieur en raison de la chambre bien avoir, mais comment vous réagissez à mauvais ou l'environnement pauvre lui et impose offre conscient de la morale; parce qu'il sait comment élever les énergies spirituelles et morales du fond des âmes individuelles et les cœurs des gens, ou que d'autres étaient censés exiger-ni savait comment obtenir.
L'observation est non seulement une source d'admiration pour le serviteur de Dieu, qui a Francato des contraintes d'habitudes établies, croyaient inexpugnables, mais il doit aussi être une leçon pour nous, quand nous apprenons que chaque environnement, avec la grâce du Seigneur et avec une bonne volonté, il peut être fertile de la sainteté: avec ce qu'il a une bonne aide et confort, avec ce qui a des résultats négatifs dans le bastion militant grande âme. Et cela nous met en garde de ne pas surestimer les conditions environnementales, comme si elles étaient pour l'âme forte, libre et chrétienne indispensable et décisive: à la vertu, la bonté, si elle est positive, à la médiocrité ou au vice, si elle est négative; ils sont certainement coefficients très importants et souvent pratiquement influents et les plus répandus sur le comportement des gens ordinaires, mais pas sur celui du héros de la vertu, qui domine et personnifie, si bien, résiste et souvent les dépasse et les transforme si mauvais . La sainteté qui fleurit, si Dieu aide, partout; et chacun peut bénéficier de l'environnement, toutes les conditions de vie que vous pourriez être propice, lorsque la réunion de deux volontés, divines et humaines, provoque l'étincelle victorieuse de la charité (cfr. Rom . 8, 35).
Et il est précisément ce que nous admirons dans le nouveau bienheureux: son est juste une sainteté qui vient de dialogue avec son environnement: il est né ici, il a été formé; il absorbe, moules en lui-même sur le chrétien et le modèle sacerdotal, puis ré-éduque, il évangélise, le sanctifie. Il était en effet un prêtre, dans le pays, comme il y avait beaucoup à ce moment; un prêtre diocésain, qui avait une fois la bonne fortune d'une excellente éducation au séminaire, puis retourne dans sa famille et les autres villageois à exercer divers ministères d'abord, puis le bureau du pasteur depuis trente ans .En outre, de 1799 à 1831, l'année de sa mort. Le motif de sa vie semble être normal pour un prêtre en charge d'âmes. Lorsque l'apparence de leur extraordinaire sainteté? Où est l'aspect exemplaire qui mérite notre imitation et vénération?
Pour répondre, il faut raconter l'histoire de ce bien pris soin de nous et voir quel genre de perfection que ceux qui se consacrent à la vie pastorale; il est le don de soi pour le salut des autres. Et puisque aujourd'hui est tellement parler de la vie pastorale, nous voyons ce simple prêtre de campagne nous viennent de la terre du Vésuve, pour nous enseigner quelque chose de merveilleusement actuel et universel. Vincenzo Romano, par exemple, a préfixé se le maximum de «bien faire droit», il indique que la demande de la perfection a dominé sa vie. Il serait question de sa vie intérieure, sa religion personnelle, de son engagement à l'étude, de son austérité privée, son détachement de l'argent et d'honneur ambitions pas inconnus parfois même les bons prêtres, en un mot, l'effort ascétique qui domine tout au long de ses années, et qui pénètre la projection continue d'eux-mêmes au service des autres et en grande partie le résultat; vous devriez faire une référence à certaine lueur mystique, qui échappe ici et là le secret d'une âme toujours tendue vers les choses de Dieu et toujours prêt à exprimer l'expérience avec des accents émotionnels et sentimentaux, typique du tempérament méridional et l'école Alphonsus.
Mais ce qui attire maintenant notre attention est son comportement pastoral, à savoir l'exercice de son ministère au bord extérieur de l'autre; mais nous ne pouvons pas négliger deux observations préliminaires: que ce ministère alimentation vers l' extérieur de la vie intérieure, elle a ses racines, son énergie, ses pulsions, son confort; est pas une profession laïque, n'est pas la douleur de Martha, est la dissipation qui vide l'activiste d'une profondeur personnelle; il est la charité qui brûle au sein, et que est 'allume dans l'intimité de la conversation pieuse et la méditation réfléchie puis déborde. Et donc (deuxième commentaire), ce même ministère vers l' extérieur, tout en attirant le prêtre qui a consacré sa vie et devient pour lui une obligation lancinante, il effraie et opprime le même temps, et presque le rejette, le sentiment de responsabilité il apporte et les énormes difficultés qui toujours est et que, dès que vous ressentez, mettent en évidence la disproportion entre les tâches à accomplir et les forces disponibles, le premier grand, pauvre et faible ce dernier. Il est le tourment de ceux qui se consacrent au soin des âmes. Il convient d'examiner les paroles de saint Augustin: "Rien dans cette vie, et surtout en ce moment, plus difficile, plus difficile, plus dangereux" ( Ep Pour Valerium. , 21; PL 35, 88). Beato Vincenzo Romano se montra la crainte d'un ministère si difficile et responsable est celle du curé de la paroisse; il voulait échapper tant fardeau, et avait ceci à dire de lui - même: «J'aurais préféré mourir, aggravarmi de ce poids si dangereux du soin des âmes; cette charge ne peut accepter ni l' honneur, ni intérêt, ou à d' autres fins; mais seulement par la volonté de Dieu ". Donc , nous trouvons en lui une ressemblance avec le saint curé d'Ars, qui est également grevée en interne par la responsabilité des tâches pastorales, jusqu'à tâtons pour échapper à sa paroisse. Nous avons nommé Saint - Jean - Marie Vianney, le Curé d'Ars: il serait intéressant de noter de nombreux autres aspects de la similitude entre ce saint curé et cela, liés à la fois à des droits égaux, et à la fois extraordinairement habile à la pratique, quoique sous différentes formes et tailles, vertus similaires et obtiennent mérites similaires.
Nous trouverons quand même à Vincenzo Romano une grande profusion de la parole de Dieu; d'être systématique, et jamais tout à fait recommandable, la catéchèse, la vraie base de la vie religieuse et profonde nécessité de notre temps, à l'exhortation et édifiante (il est dit qu'il a même été prolixes la prédication du Bienheureux, maintenant peut-être son pas serait plus!). Nous trouverons le souci clairvoyante d'impliquer les fidèles dans la célébration de la messe; sa brochure intitulée «la pratique de masse» nous raconte comment il a eu l'idée de la nécessité de l'assemblée des fidèles bien prier, prier ensemble et prier la coordination des pensées et des voix à celles du prêtre célébrant, la nécessité qui est aujourd'hui reconnu la doctrine de l'Eglise et de promouvoir le mouvement liturgique.
Nous trouverons un organisme de bienfaisance qui se développe hors du pur exercice du culte, et est intéressé et travaille pour tous les besoins de l'homme sur l'autre sauvetage sans: le pasteur rien est étranger, tout le sait, tout le confort, toutes les mises en garde, tous bénéfiques. En effet, sa charité par individu devient bien-être social, spirituel en tant que professionnel et économique (pour revenir une fois morale et religieuse), si cela est requis par le bien des âmes, que pour un pasteur est «suprema lex». Bienheureux Vincent nous donne, à cet égard, un bel exemple, presque un précurseur de la charité sociale de l'Eglise de nos jours, l'organisation et aider les pêcheurs de corail, qui, à Torre del grec étaient et sont toujours nombreux, industrieux et nécessiteux.
Donc , il mérite que l' on considère, comme ils disent, «topique» comme un exemple de vertu duquel notre temps a besoin manifeste. Et je vais cher, en tant que protecteur et comme un modèle, tous les fidèles, mais surtout les prêtres, diocésains en particulier, pour lesquels l'obligation de la perfection chrétienne est pas arrêter-Nuto par la profession religieuse, mais elle est revendiquée à la fois par leur la dignité, à la fois de leur ministère, et quand il est exercé avec la plénitude de la charité, à travers le ministère lui - même que la perfection devient possible et grande. Les curés , surtout , nous sommes heureux de souligner leur frère dans le ciel; Il va à eux, à cette occasion, Notre salut spécial et affectueux: Que la Bienheureuse leur montrer la grandeur de leur mission; et de penser dans ce difficile et modeste si souvent placer leur ministère, nous nous souviendrons d' eux »ne sont pas des horizons géographiques pour élargir celles de l'esprit, mais l'immensité des horizons de l'âme pour donner même un endroit minuscule de la taille de ' univers »( Garofalo , p. 36). Je veux que cette nouvelle les bénit et montrer que comme un prêtre en charge d'âmes doivent être saints; t - il soutenir leurs difficultés, de compenser leurs difficultés, fortifier leur esprit de sacrifice et d' abnégation, de consoler leurs peines, pour récompenser leurs travaux! Allez à eux avec Nos votes Notre Bénédiction.
Pourquoi, frères et fils, est des prêtres zélés, il est aux curés saints particulièrement abbisogna aujourd'hui l'Église: elle célèbre un nouveau dans le ciel, peut il annoverarne un nouveau troupeau même dans ce monde!
AU NOUVEAU BÉNI VINCENZO ROMANO
exemple de CURÉ brillant ET
Dimanche, 17 Novembre, 1963
Votre Eminence, Vénérables Frères et chers Fils,
Nous nous félicitons du nouveau bienheureux Don Vincenzo Romano, et réjouissons dans le Seigneur, qui nous laisse contempler comme un citoyen du ciel ce fidèle et adepte exemplaire.
Nous avons beaucoup de raisons particulières d'être heureux de cette glorification, outre le principal honneur qui est accordé au Seigneur et que rejaillit sur toute l'Eglise, qui voit le livre de ses enfants victorieux enrichir le nom d'un nouveau élu.
Nous ne pouvons pas cacher le fait que l'une de ces raisons est le fait que ce Beato romain était Napoletano! Tour du grec, en vérité; à-dire né et a vécu dans la ville célèbre et charmant loin de Napoli peu plus de dix kilomètres de là, juste assez pour donner aux gens de Torre del grec leur propre caractère moral distinct et populaire, et donc une raison légitime d'attribuer la gloire dans leur Bureau registre, en effet dans son histoire, cette rare et son fils désormais célèbre, qui vient de naître, vécut et mourut à Torre del grec; mais aussi assez loin pour reconnaître le canton peuplé et ce distingue ses ressortissants l'honneur d'appartenir à l'archidiocèse de Naples, sa juridiction civile, à sa culture, à son éducation, à sa vie.
Nous devons exprimer nos félicitations au Seigneur archevêque de Naples Cardinal pour cette béatification, nous devons les étendre au clergé vénérable et fidèle tout l'archidiocèse de Naples, et ceux de la terre fertile et bénie et célèbres de la Campanie, parce que les vertus reconnues Vincenzo Romano n'a pas il est juste strictement personnel à lui, mais il est représentatif d'une spiritualité et un costume, on peut dire que régional. Cette considération du Bienheureux sous civile et religieuse, dans laquelle se déroulait sa vie, ouvre notre esprit diverses questions, à la fois générales et spécifiques, d'un grand intérêt, qui répondront historiens et hagiographes, et qui vient parler; ce qui, par exemple, l'influence de l'environnement sur la personnalité d'un saint, car ceux-ci reçoivent, absorbent, modifier et d'exprimer la mentalité populaire qui l'entoure, et que donc il mis à niveau vers un type caractéristique et l'âge noble et une population. Que l'environnement a une grande importance dans la conduite de nos vies, dit le fait que grande partie de l'éducation est de demander autour de la pupille d'un ensemble de circonstances et les facteurs qui devraient favoriser un meilleur développement de l'élève lui-même, ainsi que beaucoup une partie de la discipline ascétique est le choix et la disposition des conditions environnementales pertinentes à la formation et l'exercice de la vie spirituelle. Si l'environnement est celle offerte par la façon modeste et commune de la vie d'une famille du peuple napolitain dans la seconde moitié du dix-huitième siècle et les premières décennies du XIXe siècle, mis au point par l'éducation Eglise de ce temps et de cette ville. Don Vincenzo Romano ne sont pas sortis du local et moral ce domaine; donc sa figure, il est typique et représentatif.
Et la recherche des coefficients qui se qualifient ce chiffre nous fait découvrir facilement les belles visions et grandioses: Naples est en grande forme à ce moment-là, son nom est européen, et sa vie religieuse se caractérise par la présence et de l'action d ' une autre figure sainte du premier ordre: Alfonso Maria de 'Liguori, qui est né près de cinquante ans avant Vincenzo Romano, mais il était un contemporain depuis plus de trente ans, qui est, dans la période où St. Alphonsus rayonnée ses enseignements écrivain et médecin, et ses exemples de religieux et évêque. Il est certain que le mouvement de la pensée et de l'action, à laquelle saint Alphonse a donné naissance dans les années et dans cette région, a déclaré l'école aussi pour le prêtre humble et intelligent de Torre del grec; et était l'école secondaire, car elle aussi un participant et un défenseur de l'éveil religieux et canon ascétisme du clergé napolitain de ces années. Pour ceux qui objecte que ces années et ceux de la période napoléonienne subséquente étaient pas, à bien des égards, favorable à l'apparition d'un phénomène de sainteté ecclésiastique - il suffit de penser du courant janséniste, la politique anticléricale de Bernardo Tanucci, et les besoins moraux de réforme et religieux, dont le même saint Alphonse nous dit -, nous pourrions faire une autre observation, qu'il vaut mieux louer le respect Saints à l'environnement dans lequel elle exerce leur formation et leurs activités; et ce qu'il considère comme le Saint, et dans notre cas, le Beato Vincenzo Romano, non seulement personnifie et conduit à un niveau supérieur en raison de la chambre bien avoir, mais comment vous réagissez à mauvais ou l'environnement pauvre lui et impose offre conscient de la morale; parce qu'il sait comment élever les énergies spirituelles et morales du fond des âmes individuelles et les cœurs des gens, ou que d'autres étaient censés exiger-ni savait comment obtenir.
L'observation est non seulement une source d'admiration pour le serviteur de Dieu, qui a Francato des contraintes d'habitudes établies, croyaient inexpugnables, mais il doit aussi être une leçon pour nous, quand nous apprenons que chaque environnement, avec la grâce du Seigneur et avec une bonne volonté, il peut être fertile de la sainteté: avec ce qu'il a une bonne aide et confort, avec ce qui a des résultats négatifs dans le bastion militant grande âme. Et cela nous met en garde de ne pas surestimer les conditions environnementales, comme si elles étaient pour l'âme forte, libre et chrétienne indispensable et décisive: à la vertu, la bonté, si elle est positive, à la médiocrité ou au vice, si elle est négative; ils sont certainement coefficients très importants et souvent pratiquement influents et les plus répandus sur le comportement des gens ordinaires, mais pas sur celui du héros de la vertu, qui domine et personnifie, si bien, résiste et souvent les dépasse et les transforme si mauvais . La sainteté qui fleurit, si Dieu aide, partout; et chacun peut bénéficier de l'environnement, toutes les conditions de vie que vous pourriez être propice, lorsque la réunion de deux volontés, divines et humaines, provoque l'étincelle victorieuse de la charité (cfr. Rom . 8, 35).
Et il est précisément ce que nous admirons dans le nouveau bienheureux: son est juste une sainteté qui vient de dialogue avec son environnement: il est né ici, il a été formé; il absorbe, moules en lui-même sur le chrétien et le modèle sacerdotal, puis ré-éduque, il évangélise, le sanctifie. Il était en effet un prêtre, dans le pays, comme il y avait beaucoup à ce moment; un prêtre diocésain, qui avait une fois la bonne fortune d'une excellente éducation au séminaire, puis retourne dans sa famille et les autres villageois à exercer divers ministères d'abord, puis le bureau du pasteur depuis trente ans .En outre, de 1799 à 1831, l'année de sa mort. Le motif de sa vie semble être normal pour un prêtre en charge d'âmes. Lorsque l'apparence de leur extraordinaire sainteté? Où est l'aspect exemplaire qui mérite notre imitation et vénération?
Pour répondre, il faut raconter l'histoire de ce bien pris soin de nous et voir quel genre de perfection que ceux qui se consacrent à la vie pastorale; il est le don de soi pour le salut des autres. Et puisque aujourd'hui est tellement parler de la vie pastorale, nous voyons ce simple prêtre de campagne nous viennent de la terre du Vésuve, pour nous enseigner quelque chose de merveilleusement actuel et universel. Vincenzo Romano, par exemple, a préfixé se le maximum de «bien faire droit», il indique que la demande de la perfection a dominé sa vie. Il serait question de sa vie intérieure, sa religion personnelle, de son engagement à l'étude, de son austérité privée, son détachement de l'argent et d'honneur ambitions pas inconnus parfois même les bons prêtres, en un mot, l'effort ascétique qui domine tout au long de ses années, et qui pénètre la projection continue d'eux-mêmes au service des autres et en grande partie le résultat; vous devriez faire une référence à certaine lueur mystique, qui échappe ici et là le secret d'une âme toujours tendue vers les choses de Dieu et toujours prêt à exprimer l'expérience avec des accents émotionnels et sentimentaux, typique du tempérament méridional et l'école Alphonsus.
Mais ce qui attire maintenant notre attention est son comportement pastoral, à savoir l'exercice de son ministère au bord extérieur de l'autre; mais nous ne pouvons pas négliger deux observations préliminaires: que ce ministère alimentation vers l' extérieur de la vie intérieure, elle a ses racines, son énergie, ses pulsions, son confort; est pas une profession laïque, n'est pas la douleur de Martha, est la dissipation qui vide l'activiste d'une profondeur personnelle; il est la charité qui brûle au sein, et que est 'allume dans l'intimité de la conversation pieuse et la méditation réfléchie puis déborde. Et donc (deuxième commentaire), ce même ministère vers l' extérieur, tout en attirant le prêtre qui a consacré sa vie et devient pour lui une obligation lancinante, il effraie et opprime le même temps, et presque le rejette, le sentiment de responsabilité il apporte et les énormes difficultés qui toujours est et que, dès que vous ressentez, mettent en évidence la disproportion entre les tâches à accomplir et les forces disponibles, le premier grand, pauvre et faible ce dernier. Il est le tourment de ceux qui se consacrent au soin des âmes. Il convient d'examiner les paroles de saint Augustin: "Rien dans cette vie, et surtout en ce moment, plus difficile, plus difficile, plus dangereux" ( Ep Pour Valerium. , 21; PL 35, 88). Beato Vincenzo Romano se montra la crainte d'un ministère si difficile et responsable est celle du curé de la paroisse; il voulait échapper tant fardeau, et avait ceci à dire de lui - même: «J'aurais préféré mourir, aggravarmi de ce poids si dangereux du soin des âmes; cette charge ne peut accepter ni l' honneur, ni intérêt, ou à d' autres fins; mais seulement par la volonté de Dieu ". Donc , nous trouvons en lui une ressemblance avec le saint curé d'Ars, qui est également grevée en interne par la responsabilité des tâches pastorales, jusqu'à tâtons pour échapper à sa paroisse. Nous avons nommé Saint - Jean - Marie Vianney, le Curé d'Ars: il serait intéressant de noter de nombreux autres aspects de la similitude entre ce saint curé et cela, liés à la fois à des droits égaux, et à la fois extraordinairement habile à la pratique, quoique sous différentes formes et tailles, vertus similaires et obtiennent mérites similaires.
Nous trouverons quand même à Vincenzo Romano une grande profusion de la parole de Dieu; d'être systématique, et jamais tout à fait recommandable, la catéchèse, la vraie base de la vie religieuse et profonde nécessité de notre temps, à l'exhortation et édifiante (il est dit qu'il a même été prolixes la prédication du Bienheureux, maintenant peut-être son pas serait plus!). Nous trouverons le souci clairvoyante d'impliquer les fidèles dans la célébration de la messe; sa brochure intitulée «la pratique de masse» nous raconte comment il a eu l'idée de la nécessité de l'assemblée des fidèles bien prier, prier ensemble et prier la coordination des pensées et des voix à celles du prêtre célébrant, la nécessité qui est aujourd'hui reconnu la doctrine de l'Eglise et de promouvoir le mouvement liturgique.
Nous trouverons un organisme de bienfaisance qui se développe hors du pur exercice du culte, et est intéressé et travaille pour tous les besoins de l'homme sur l'autre sauvetage sans: le pasteur rien est étranger, tout le sait, tout le confort, toutes les mises en garde, tous bénéfiques. En effet, sa charité par individu devient bien-être social, spirituel en tant que professionnel et économique (pour revenir une fois morale et religieuse), si cela est requis par le bien des âmes, que pour un pasteur est «suprema lex». Bienheureux Vincent nous donne, à cet égard, un bel exemple, presque un précurseur de la charité sociale de l'Eglise de nos jours, l'organisation et aider les pêcheurs de corail, qui, à Torre del grec étaient et sont toujours nombreux, industrieux et nécessiteux.
Donc , il mérite que l' on considère, comme ils disent, «topique» comme un exemple de vertu duquel notre temps a besoin manifeste. Et je vais cher, en tant que protecteur et comme un modèle, tous les fidèles, mais surtout les prêtres, diocésains en particulier, pour lesquels l'obligation de la perfection chrétienne est pas arrêter-Nuto par la profession religieuse, mais elle est revendiquée à la fois par leur la dignité, à la fois de leur ministère, et quand il est exercé avec la plénitude de la charité, à travers le ministère lui - même que la perfection devient possible et grande. Les curés , surtout , nous sommes heureux de souligner leur frère dans le ciel; Il va à eux, à cette occasion, Notre salut spécial et affectueux: Que la Bienheureuse leur montrer la grandeur de leur mission; et de penser dans ce difficile et modeste si souvent placer leur ministère, nous nous souviendrons d' eux »ne sont pas des horizons géographiques pour élargir celles de l'esprit, mais l'immensité des horizons de l'âme pour donner même un endroit minuscule de la taille de ' univers »( Garofalo , p. 36). Je veux que cette nouvelle les bénit et montrer que comme un prêtre en charge d'âmes doivent être saints; t - il soutenir leurs difficultés, de compenser leurs difficultés, fortifier leur esprit de sacrifice et d' abnégation, de consoler leurs peines, pour récompenser leurs travaux! Allez à eux avec Nos votes Notre Bénédiction.
Pourquoi, frères et fils, est des prêtres zélés, il est aux curés saints particulièrement abbisogna aujourd'hui l'Église: elle célèbre un nouveau dans le ciel, peut il annoverarne un nouveau troupeau même dans ce monde!
Sa devise ? "Faire le bien".
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Pierre Canisius, Prêtre s.j.(Jésuite) et Docteur de l'Église (1521-1597). Fête le 21 Décembre.
Né au Pays-Bas dans une famille Catholique, il entra dans la Compagnie de Jésus et lutta toute sa vie contre la Réforme de Luther qui s'étendait dans toute l'Europe.
Il prêcha dans son pays, en Allemagne puis en Suisse où il finira sa vie.
Il traduisit les Pères de l'Église et publia un catéchisme qui connut un grand succès.
Son objectif était avant tout de combattre l'ignorance, à la source de toutes les déviances. Pour cela, il se servit beaucoup de l'imprimerie.
Il prêcha dans son pays, en Allemagne puis en Suisse où il finira sa vie.
Il traduisit les Pères de l'Église et publia un catéchisme qui connut un grand succès.
Son objectif était avant tout de combattre l'ignorance, à la source de toutes les déviances. Pour cela, il se servit beaucoup de l'imprimerie.
Docteur de l'Église (+ 1597)
Au temps où la Réforme s'étendait sur l'Europe, secouant fortement l'Occident Chrétien, les familles Catholiques confirmaient leur Foi en l'Église Romaine par un attachement résolu et déterminé.
Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles. Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la Compagnie de Jésus.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1596/Saint-Ignace-de-Loyola.html
Il passera désormais toute sa vie à lutter contre l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs.
Il traduit les Pères de l'Église trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer à aucun prix.
Il rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux. Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences.
S'il combat la Réforme, il est douceur et tendresse pour les réformateurs protestants. Conscient des faiblesses de l'Église Catholique, il est convaincu que le renouvellement de l'Église, terme qu'il préfère à réforme, doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles.
A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment: "Le progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle à Dieu, en Suisse, à Fribourg. Il a été proclamé "Docteur de l'Église."
Le 9 Février 2011, Benoît XVI a consacré sa Catéchèse à Saint Pierre Canisius (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, Canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Église.
Saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, figure très importante du XVIe siècle Catholique (site du Vatican)http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110209.html
Au temps où la Réforme s'étendait sur l'Europe, secouant fortement l'Occident Chrétien, les familles Catholiques confirmaient leur Foi en l'Église Romaine par un attachement résolu et déterminé.
Pierre Kanijs est né à Nimègue aux Pays Bas dans l'une de ces familles. Les solides études qu'il fit à Cologne affermissent davantage encore ses convictions et lorsqu'il rencontre Pierre Favre, compagnon de saint Ignace de Loyola dès la première heure, il se décide à entrer dans la Compagnie de Jésus.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1596/Saint-Ignace-de-Loyola.html
Il passera désormais toute sa vie à lutter contre l'influence de Luther. Il prêche dans son pays, puis en Allemagne et en Suisse, partout où l'envoient ses supérieurs.
Il traduit les Pères de l'Église trop oubliés à l'époque et auxquels Luther ne veut se référer à aucun prix.
Il rédige un catéchisme qui connaîtra un succès fabuleux. Tout de suite les Pères du Concile de Trente font appel à ses compétences.
S'il combat la Réforme, il est douceur et tendresse pour les réformateurs protestants. Conscient des faiblesses de l'Église Catholique, il est convaincu que le renouvellement de l'Église, terme qu'il préfère à réforme, doit passer par la lutte contre l'ignorance du clergé et des fidèles.
A l'époque où l'imprimerie n'engendre que la méfiance, puisqu'elle fut l'un des instruments de la contestation, il en use abondamment: "Le progrès doit être mis au service de Dieu." Il rendra son dernier souffle à Dieu, en Suisse, à Fribourg. Il a été proclamé "Docteur de l'Église."
Le 9 Février 2011, Benoît XVI a consacré sa Catéchèse à Saint Pierre Canisius (1521 - 1597), proclamé par Léon XIII Second Apôtre de l'Allemagne, Canonisé en 1925 par Pie XI et proclamé Docteur de l'Église.
Saint Pierre Kanis, Canisius, forme latinisée de son nom de famille, figure très importante du XVIe siècle Catholique (site du Vatican)http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110209.html
Après avoir tracé sa Biographie, le Saint-Père a dit qu'une "des caractéristiques de Saint Pierre Canisius fut sa capacité à présenter de manière harmonieuse la fidélité aux principes dogmatiques et le respect de toute personne...
A une époque de forts contrastes religieux, il évita la dureté de propos et la rhétorique de la violence, chose alors rare entre Chrétiens, dans la présentation des racines Chrétiennes et du renouveau de la Foi en l'Église".
Ses écrits de formation spirituelle du peuple "insistent sur l'importance de la Liturgie..., sur la Messe et les Sacrements.
Mais il se préoccupait aussi de prouver l'importance de la beauté et de la Prière personnelle quotidienne, allant de pair avec le Culte et la Prière publique de l'Église...
La valeur de ses méthodes et recommandations demeure intacte, notamment avec leur reproposition par le concile Vatican II".
Pierre Canisius, a conclu Benoît XVI, "a clairement enseigné que le Ministère apostolique ne porte des fruits que si le prédicateur est un témoin réel de Jésus, sachant être son instrument dans l'union à l'Évangile et à l'Église, vivant de manière moralement cohérente, dans la Prière et l'Amour". (source: VIS 20110209 490)
Mémoire de Saint Pierre Canisius, Prêtre et Docteur de l’Église. Originaire de Nimègue, il entra dans la toute nouvelle Compagnie de Jésus sous influence du Bienheureux Pierre Favre.
Envoyé en Allemagne, il travailla avec énergie pendant de longues années à défendre la Foi Catholique et à l’affermir par ses prédications et ses écrits, parmi lesquels son grand et son petit Catéchismes eurent une importance considérable.
Il se repose enfin de ses travaux à Fribourg en Suisse en 1597. (En Suisse, sa mémoire est reportée au 27 avril).
Martyrologe romain.
A une époque de forts contrastes religieux, il évita la dureté de propos et la rhétorique de la violence, chose alors rare entre Chrétiens, dans la présentation des racines Chrétiennes et du renouveau de la Foi en l'Église".
Ses écrits de formation spirituelle du peuple "insistent sur l'importance de la Liturgie..., sur la Messe et les Sacrements.
Mais il se préoccupait aussi de prouver l'importance de la beauté et de la Prière personnelle quotidienne, allant de pair avec le Culte et la Prière publique de l'Église...
La valeur de ses méthodes et recommandations demeure intacte, notamment avec leur reproposition par le concile Vatican II".
Pierre Canisius, a conclu Benoît XVI, "a clairement enseigné que le Ministère apostolique ne porte des fruits que si le prédicateur est un témoin réel de Jésus, sachant être son instrument dans l'union à l'Évangile et à l'Église, vivant de manière moralement cohérente, dans la Prière et l'Amour". (source: VIS 20110209 490)
Mémoire de Saint Pierre Canisius, Prêtre et Docteur de l’Église. Originaire de Nimègue, il entra dans la toute nouvelle Compagnie de Jésus sous influence du Bienheureux Pierre Favre.
Envoyé en Allemagne, il travailla avec énergie pendant de longues années à défendre la Foi Catholique et à l’affermir par ses prédications et ses écrits, parmi lesquels son grand et son petit Catéchismes eurent une importance considérable.
Il se repose enfin de ses travaux à Fribourg en Suisse en 1597. (En Suisse, sa mémoire est reportée au 27 avril).
Martyrologe romain.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Sainte Françoise-Xavière Cabrini, Vierge et Fondatrice des «Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur » (1850-1917). Fête le 22 Décembre.
Missionnaire italienne aux USA (+ 1917)
Françoise-Xavière Cabrini était la treizième enfant d'une famille aisée de la banlieue Milanaise.
Elle rêvait, comme beaucoup à l'époque, de la Chine. Elle voulait y être Missionnaire. Mais en attendant, il lui fallait gagner sa vie.
Elle se fit institutrice, mais elle n'oubliait pas l'Extrême-Orient. Elle se présenta dans plusieurs Congrégations religieuses féminines qui toutes lui répondent: "Postulante de santé trop fragile."
Alors, elle passe outre et fonde une Congrégation: "Les Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur" (site en plusieurs langues).http://msccabrini.it/index.php/en/ La Chine, pense-t-elle, se profile à l'horizon. Les voies de Dieu sont autres.
Le Pape Léon XIII lui demande d'accompagner les émigrants italiens qui traversent l'Atlantique, misérables, déracinés, abandonnés, pauvres. Elle part avec eux. Pour eux, elle fonde des écoles et des hôpitaux. La Providence aplanit les difficultés. "La mère des émigrants" meurt d'épuisement à 67 ans.
Elle a été Béatifiée le 13 Novembre 1938 par Pie XI et Canonisée (première Sainte des États Unis) le 7 Juillet 1946 à Rome par Pie XII qui l'a déclarée Sainte Patronne des émigrés.
À Chicago dans l’Illinois, aux États-Unis d’Amérique, en 1917, Sainte Françoise-Xavière Cabrini, vierge, qui fonda l’Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur et dépensa toutes ses forces avec une immense Charité au soin des migrants.
Martyrologe romain.
Françoise-Xavière Cabrini était la treizième enfant d'une famille aisée de la banlieue Milanaise.
Elle rêvait, comme beaucoup à l'époque, de la Chine. Elle voulait y être Missionnaire. Mais en attendant, il lui fallait gagner sa vie.
Elle se fit institutrice, mais elle n'oubliait pas l'Extrême-Orient. Elle se présenta dans plusieurs Congrégations religieuses féminines qui toutes lui répondent: "Postulante de santé trop fragile."
Alors, elle passe outre et fonde une Congrégation: "Les Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur" (site en plusieurs langues).http://msccabrini.it/index.php/en/ La Chine, pense-t-elle, se profile à l'horizon. Les voies de Dieu sont autres.
Le Pape Léon XIII lui demande d'accompagner les émigrants italiens qui traversent l'Atlantique, misérables, déracinés, abandonnés, pauvres. Elle part avec eux. Pour eux, elle fonde des écoles et des hôpitaux. La Providence aplanit les difficultés. "La mère des émigrants" meurt d'épuisement à 67 ans.
Elle a été Béatifiée le 13 Novembre 1938 par Pie XI et Canonisée (première Sainte des États Unis) le 7 Juillet 1946 à Rome par Pie XII qui l'a déclarée Sainte Patronne des émigrés.
À Chicago dans l’Illinois, aux États-Unis d’Amérique, en 1917, Sainte Françoise-Xavière Cabrini, vierge, qui fonda l’Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur et dépensa toutes ses forces avec une immense Charité au soin des migrants.
Martyrologe romain.
Françoise-Xavière Cabrini
Françoise-Xavière Cabrini, ou plus simplement Mère Cabrini, (née le 15 Juillet 1850, à Sant'Angelo Lodigiano,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%27Angelo_Lodigiano dans la province de Lodi en Lombardie https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Lodi(à l'époque en Autriche aujourd'hui en Italie) - décédée 22 Décembre 1917 à Chicago, États-Unis), était une Religieuse italienne, reconnue comme Sainte par l'Église Catholique.
Biographie
Née en 1850, Sainte Françoise-Xavière Cabrini était le treizième enfant d'une riche famille de cultivateurs lombards.
Institutrice en 1872, elle rêvait d'être Missionnaire en Chine, mais aucune Congrégation ne voulait d'elle en raison de sa santé fragile.
Elle décide donc, avec six amies, de fonder en 1880 sa propre Congrégation, les Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur.https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_missionnaires_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur
Mais le Pape Léon XIII https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIIIne l'autorise pas à aller en Chine, et lui donne pour Mission de s'installer aux États-Unis afin d'y aider les immigrants italiens récemment installés.
Elle obéit donc, et fonde là-bas des hôpitaux, des dispensaires, des écoles et des Communautés Religieuses.
Naturalisée américaine en 1909, elle meurt à Chicago en 1917, épuisée mais épanouie par une activité incessante, en laissant trente maisons dans huit pays.
Son corps repose à New-York dans la 196e rue.
Elle a également créé en France, en 1914, à Noisy-le-Grand, https://fr.wikipedia.org/wiki/Noisy-le-Grandun orphelinat destiné à accueillir les filles des émigrés Italiens. Cet orphelinat est devenu aujourd'hui un lycée, le lycée Françoise Cabrini. Une autre partie de la propriété a été destinée à la construction d'une maison de retraite.
Les Hôpitaux Santa Cabrini de Montréal et Cabrini Medical http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Cabrini_Medical_Center&prev=searchCenter de New-York (ce dernier qui n’existe plus) sont également nommés en son honneur.http://www.santacabrini.qc.ca/?6BF1FB96-8BF6-42E6-B480-87249221D77A
La Mère des émigrés a été Canonisée par le Pape Pie XII dès le 07 Juillet 1946; première Sainte des États-Unis.
Fête: le 22 Décembre, jour de sa mort (le monde Catholique dit : "jour de sa naissance au Ciel").
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161222&id=575&fd=0
Le curé de Codogno, qui connaissait sa force d'âme, la fit venir à l'âge de vingt-quatre ans dans la Maison de la Providence pour remettre de l'ordre dans ce Couvent où quelques orphelines recevaient leur formation.
Un jour, l'Évêque de Lodi dit à Françoise : « Je sais que vous voulez être Missionnaire. Je ne connais pas d'institution qui réponde à votre désir. Fondez-en une ! »
Sœur Cabrini réfléchit un instant et répondit fermement : « Je chercherai une maison. »
Elle posa à Codogno les bases de l'Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur. La Prière était l'âme de leur action ; l'oraison remplissait quatre heures du jour, une cinquième s'ajoutait pour la Fondatrice qui se levait une heure plus tôt que ses sœurs.
En sept ans, Mère Cabrini accomplit l'objectif désiré : l'établissement de sa Congrégation à Rome et son approbation par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
De Rome, son institut s'étendit rapidement. Françoise-Xavière croyait que la Chine l'appelait, mais le Pape lui demanda d'envoyer ses sœurs en Amérique pour aider les cinquante mille émigrés italiens qui attendaient un support matériel, spirituel et moral.
Le Saint-Père lui dit : « Non pas l'est, mais l'ouest. Allez aux États-Unis où vous trouverez un large champ d'apostolat. » En effet, sans racines et sans foyer, les émigrés dépérissaient sur le plan religieux et social.
Francesca Saverio Cabrini arriva en Amérique le 31 Mars 1889. Sa Communauté prit bientôt un développement extraordinaire : hôpitaux, écoles, orphelinats surgirent à New-York, Brooklyn, Scranton, New Jersey, Philadelphia, New Orleans, Chicago, Denver, Seattle et Californie.
Elle fonda une école supérieure féminine à Buenos-Aires. Cette vaillante ouvrière de l'Évangile se dépensa aussi en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Au retour de ses voyages en Europe, Mère Cabrini ramenait des milliers de sœurs pour ses hôpitaux, ses écoles et ses orphelinats.
« Travaillons, travaillons, disait-elle toujours à ses Filles, car nous avons une éternité pour nous reposer. Travaillons simplement et bien, et le Seigneur est Celui qui fera tout. »
Elle établit soixante-sept maisons en huit pays. Humble devant la prospérité de son œuvre, elle répondait aux témoignages d'admiration : « Est-ce nous qui faisons cela ou bien est-ce Notre-Seigneur ? » Son inébranlable confiance dans le Cœur de Jésus fut largement récompensée.
Celle qui s'était souvent écrié : « Ou aimer ou mourir ! » fit de sa mort un acte de pur Amour de Dieu.
Elle expira le 22 Décembre 1917, à Chicago, dans l'état d'Illinois. Son corps fut transporté à New-York, dans la chapelle de l'école qui porte son nom. C'est là que ses restes sont encore vénérés.
Francesca Saverio Cabrini a été Béatifiée, en 1938, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée le 7 Juillet 1946 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) qui l'a aussi constituée la Patronne Céleste de tous les immigrants.
Nous voici sur les quais de New York dans les dernières années du dix-neuvième siècle. En quête de meilleures conditions de vie, entre cinquante et deux cent mille italiens débarquent chaque année!
Tous rêvent de faire fortune, mais ils sont relégués dans les quartiers populeux des grandes villes; l'été, ils travaillent comme manœuvres, débardeurs, maçons, mineurs, ou poseurs de rails; l'hiver, les voilà réduits au chômage.
Ignorant la langue du pays, les «dagoes», comme on les appelle, sont largement exploités. Pour comble, ces immigrés, presque tous Catholiques, ont très peu de soutien spirituel.
C'est dans cette situation de détresse que paraît une jeune religieuse italienne, Mère Françoise-Xavière Cabrini.
Invitée à envoyer des Sœurs au service de ses compatriotes émigrés, elle relève le défi et commence une épopée extraordinaire.
Françoise-Xavier Cabrini est née le 15 juillet 1850, la dernière de treize enfants, à Sant'Angelo, faubourg de la ville de Lodi, non loin de Milan (Italie).
Ses parents, de fervents Catholiques, élèvent leurs enfants sous le regard de Dieu, dans une ambiance de profonde Charité.
Elle reçoit au Baptême les prénoms de Maria Francesca, mais à la maison, elle est appelée «Cecchina».
Née deux mois avant terme, la petite fille est bien frêle et sujette à une fièvre maligne. Elle a cependant un sourire merveilleux.
À l'âge de onze ans, son confesseur lui permet de faire un vœu privé de chasteté qu'elle renouvellera d'année en année jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, où elle consacrera pour toujours sa virginité au Christ.
Lors des veillées en famille, on fait la Prière et on lit les Annales de la Propagation de la Foi. À cette lecture, Maria Francesca se sent embrasée du désir de se faire Missionnaire en Chine. Sur sa mappemonde, elle compare les contrées déjà Chrétiennes avec celles qui n'ont pas encore été évangélisées, et rêve d'aller, à son tour, porter la Lumière du Christ à ces peuples. En l'année 1870, sa famille connaît une lourde épreuve: elle perd par la mort, coup sur coup, ses deux parents.
«Fondez vous-même»!
Un jour, le curé de la paroisse demande à Francesca d'aller remplacer une institutrice malade dans une école à Vidardo.
Elle y reste deux ans, gagne le cœur des enfants, leur inculque l'Amour et le respect de Dieu, et se montre excellent pédagogue.
Elle obtient du Maire du village la permission de rétablir l'enseignement religieux à l'école. Cependant Francesca, se sentant appelée à se consacrer à Dieu, demande son admission dans la Communauté des Dames du Sacré-Cœur, mais en vain, car Dieu a d'autres desseins.
En 1874, l'Évêque de Lodi, Mgr Gelmini, lui propose une formation religieuse un peu particulière dans un orphelinat, la Maison de la Providence à Codogno, tenue par une vieille demoiselle, la Signorina Tondini.
Le prélat souhaite que Francesca devienne à la fois novice et réformatrice, ce qui lui vaudra bien des contradictions de la part de Mademoiselle Tondini.
Cependant, elle ne perd pas sa peine: non seulement l'instruction est améliorée, mais la marche temporelle de la maison se ressent de son administration.
D'autres jeunes filles sont reçues, et Francesca s'aperçoit qu'elles aspirent à la vie religieuse. Au bout de trois ans, avec sept de ses compagnes, elle fait ses vœux entre les mains de l'Évêque, qui la nomme Supérieure de la maison.
La Signorina Tondini refuse obéissance à sœur Cabrini et lui rend la vie impossible, ce qui lui cause de véritables angoisses.
Malgré les efforts des nouvelles religieuses, la situation de la maison est désespérée.
Six ans après l'arrivée de sœur Cabrini, Mgr Gelmini ferme la maison: «Vous voulez être Missionnaire, lui dit-il, le temps est venu. Je ne connais pas d'institut de Sœurs Missionnaires; alors, fondez-en un vous-même».
Sa seule réponse est: «Je chercherai une maison». Elle s'installe dans un vieux Monastère Franciscain dédié à Notre-Dame des Grâces.
Le bâtiment a besoin d'être remise en état, la pauvreté est extrême; néanmoins, le 14 novembre 1880 voit naître une nouvelle Congrégation religieuse, l'Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur.
Mgr Serrati, prévôt de Codogno, Célèbre la première Messe dans la chapelle et installe au-dessus de l'autel une image du Sacré-Cœur, coutume qui sera conservée dans toutes les Fondations de l'institut.
Sous la conduite de sœur Cabrini et la surveillance de Mgr Serrati, les Sœurs décident d'ouvrir un orphelinat et une école. De nombreux parents envoient leurs enfants dans cette école bien pauvre, assurés qu'ils y recevront une éducation Chrétienne. En effet, l'Italie est aux mains d'un pouvoir hostile à l'Église, et les Catholiques font de grands sacrifices pour transmettre la Foi à leurs enfants.
Cet exemple revêt une grande importance pour les familles de notre époque, car l'éducation Chrétienne des enfants est l'un des devoirs majeurs des parents. «Les parents, parce qu'ils ont donné la vie à leurs enfants, enseigne le Concile Vatican II, ont la très grave obligation de les élever, et à ce titre, ils doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs... C'est aux parents de créer une atmosphère familiale, animée par l'Amour et le respect envers Dieu et les hommes, telle qu'elle favorise l'éducation totale, personnelle et sociale, de leurs enfants.
La famille est donc la première école des vertus sociales nécessaire à toute société. [...] La tâche de dispenser l'éducation qui revient en premier lieu à la famille, requiert l'aide de toute la société» (Décret Gravissimum educationis, 3).
Aussi on ne peut qu'encourager et soutenir les efforts de tous ceux qui mettent en place des structures pour favoriser les écoles où l'on dispense une éducation vraiment Catholique. Les multiples difficultés en ce domaine doivent susciter notre générosité mais aussi stimuler notre prière auprès de saint Joseph, protecteur des familles.
«Pas une, mais deux»!
Le nouvel institut fondé par Mère Cabrini tire sa vie du Cœur de Jésus; son objectif est la glorification et la consolation du Sacré-Cœur.
Dans cet esprit, la Mère apprend aux jeunes filles qui frappent à la porte, à cultiver une profonde Vie intérieure, à être simples, humbles, mortifiées, et surtout obéissantes.
Pour elle, l'Humilité n'est rien d'autre que la vérité sur soi, le parfait abandon à la volonté de Dieu, la confiance dans sa Grâce pour l'accomplissement des tâches confiées.
«La véritable Missionnaire ne pense jamais: «Quel office me donnera-t-on? Où m'enverra-t-on?» et elle ne devrait jamais dire: «Je ne peux pas faire ceci ou cela; j'en suis incapable». Qu'elle devienne Supérieure Générale, qu'elle soit envoyée pour enseigner une classe d'enfants, ou pour balayer un escalier, elle devrait s'en acquitter sereinement...
Tel est l'Amour véritable, l'Amour pratique, dépouillé de tout intérêt personnel; c'est l'Amour fort que vous devriez toutes avoir.
Vous vous êtes immolées au Sacré-Cœur de Jésus; c'est dans cette totale abnégation de soi que se trouve l'essence de la sainteté».
En 1882, la Communauté ouvre une école à Grumello. Deux ans plus tard, une autre est fondée à Milan.
Les vocations affluent: il faut agrandir le noviciat. Les sept années qui suivent voient naître autant de Fondations.
Afin d'assurer l'avenir, Mère Cabrini souhaite fonder une maison à Rome et obtenir une approbation spéciale du Souverain Pontife.
On le lui déconseille en alléguant la jeunesse de son institut et les nombreuses maisons religieuses déjà installées dans la Ville éternelle.
Reçue en audience par le Cardinal Vicaire de Rome, la Mère lui explique ce qu'elle désire.
À sa grande déception, elle reçoit cette réponse: «Soyez obéissante et retournez chez vous. Vous reviendrez à un moment plus opportun».
Au bout de quelques temps, le Cardinal Parocchi la rappelle et lui demande: «Eh bien, Mère Cabrini, êtes-vous toujours prête à obéir? – Certainement, Éminence.
– En ce cas, je ne vous permets pas d'établir une maison à Rome; je vous ordonne d'en établir deux. L'une sera une école libre à Porta Pia. L'autre, une maison pour enfants à Aspra». Elle n'en croit pas ses oreilles!
Le 12 mars 1888, les règles de l'institut sont approuvées à Rome.
«Non pas à l'Orient, mais à l'Occident»!
Vers cette époque, elle fait la connaissance de l'Évêque de Plaisance, Mgr Scalabrini, qui se soucie de la détresse des italiens émigrés aux États-Unis.
Ce prélat l'invite à s'y rendre pour secourir ses compatriotes; la Mère est tiraillée, car elle pense toujours au rêve de son enfance: la Chine!
Reçue en audience par le Pape Léon XIII, elle lui soumet son doute: «Non pas à l'Orient, répond le Saint-Père, mais à l'Occident. L'institut est encore jeune. Allez aux États-Unis! Vous y trouverez un vaste champ de labeur».
Le Pape a parlé, et par lui, Le Christ. Mère Cabrini n'hésitera plus. «Les Fondateurs font toujours preuve d'un vif sens de l'Église, qui se manifeste par leur pleine participation à la vie ecclésiale dans toutes ses dimensions, et par leur prompte obéissance aux Pasteurs, spécialement au Pontife romain.
C'est dans la perspective de l'Amour pour la Sainte Église, colonne et support de la Vérité (1 Tm 3, 15), que se comprennent la dévotion de François d'Assise pour «le Seigneur Pape», l'audace filiale de Catherine de Sienne envers celui qu'elle appelle «le doux Christ sur la terre», l'obéissance apostolique et le sentire cum Ecclesia d'Ignace de Loyola, la joyeuse profession de Foi de Thérèse de Jésus: «Je suis fille de l'Église».
On comprend aussi le désir ardent de Thérèse de Lisieux: «Dans le cœur de l'Église, ma mère, je serai l'Amour...»
Ces témoignages sont représentatifs de la pleine communion ecclésiale que des saints et des Fondateurs ont vécue en des époques et des circonstances diverses et souvent très difficiles. Ce sont des exemples auxquels les personnes consacrées doivent constamment se référer, pour résister aux poussées centrifuges et destructrices, aujourd'hui particulièrement fortes» (Jean-Paul II, Exhortation apostolique, Vita consecrata, 25 mars 1996, n. 46).
Le 31 mars 1889, Mère Cabrini arrive à New York avec six compagnes. Comme il n'y a pas de couvent, les religieuses passent leur première nuit dans une misérable maison de la «Petite Italie», au cœur du Lower Manhattan.
Le lendemain, l'Archevêque, Mgr Corrigan, les reçoit très froidement: «Je ne vous attendais pas si tôt, ma Sœur. La situation est telle qu'il n'y a rien à faire ici. Je regrette que vous soyez venues. Il n'y a qu'à retourner en Italie par le même bateau».
D'une voix décidée, la Mère répond brièvement: «Non, Excellence, non! Nous ne pouvons faire cela. Je suis venue à New York par obéissance au Saint-Père, j'y resterai».
Grâce à la Charité de personnes aisées, Mère Cabrini ouvre un premier orphelinat. En peu de temps, toute la Petite Italie connaîtra Mère Cabrini et ses Sœurs.
Cette humble femme, au corps souvent miné par la maladie, surprend par sa hardiesse à entreprendre des œuvres humainement impossibles.
En effet, au cours des années suivantes, le continent américain, du nord au sud, verra naître écoles, pensionnats, orphelinats et hôpitaux, sans compter plusieurs Fondations européennes.
À la mort de la Mère, sa Congrégation comptera 67 Fondations!
Mère Cabrini a pu réaliser tant d'œuvres admirables grâce au trait essentiel de sa spiritualité: son inébranlable confiance en Dieu.
Elle écrit: «Depuis tant d'années que l'institut existe, ce sont Jésus et Marie qui ont tout fait pour moi. Si quelquefois les choses ont moins bien réussi, c'était parce qu'il y avait trop de moi. Je m'avance, tranquille comme une enfant se reposant dans les bras de sa mère... Omnia possum in Eo qui me confortat! Je peux tout en Celui qui me fortifie! (Ph 4, 13) ».
La présence des dons du Saint-Esprit, et en particulier du don de conseil, est manifeste dans sa vie.
Ce don perfectionne la vertu de prudence en faisant juger promptement et sûrement, par une sorte d'intuition surnaturelle ce qu'il convient de faire, surtout dans les cas difficiles.
Bien des saints ont joui de l'exercice quasi habituel de ce don.
Sainte Jeanne d'Arc, par exemple, n'aurait jamais pu tracer des plans de campagne admirés par les meilleurs capitaines, sans une inspiration spéciale de L'Esprit de Dieu.
Les réalisations étonnantes de Mère Cabrini sont à considérer sous cette Lumière. Si sa conduite a pu déconcerter et paraître parfois ignorer les prévisions humaines, sa docilité a permis au Seigneur de subvenir par elle, d'une façon extraordinaire, aux besoins de nombreuses personnes démunies.
Les oranges du Pape
Profondément fidèle au Sacré-Cœur de Jésus, Mère Cabrini a réalisé l'union des cœurs entre ses filles, si différentes par l'origine, le tempérament, l'éducation et la langue.
«Je m'appliquerai à maintenir l'union de la sainte Charité parmi les Sœurs, écrit-elle. Je les aimerai avec l'Amour d'une véritable mère, tout en m'efforçant d'être la servante de toutes... voyant dans chacune l'image de mon Époux bien-aimé et de la toute Sainte Marie».
Très maternelle, elle s'intéresse à chacune de ses filles, leur demande de lui écrire, et malgré ses occupations écrasantes, leur répond toujours.
Elle veille également sur leur santé et n'hésite pas à procurer des soulagements à celles qui en ont besoin.
Dans la banlieue de Buenos Aires (Argentine), les Sœurs de son institut rencontrent une malheureuse femme qui vit depuis des années dans le péché et y entraîne de nombreuses jeunes filles.
Anxieuses de sauver cette âme, elles la visitent souvent, la conjurant de changer de vie, mais en vain.
Enfin, l'une des Sœurs lui dit: «Vous ne nous verrez plus, mais souvenez-vous, chaque fois que vous entendrez la cloche de notre couvent, qu'il y a des religieuses qui prient et souffrent afin de sauver l'âme que vous êtes déterminée, à tout prix, à perdre!»
Et chaque fois que les cloches sonnent, ces paroles résonnent dans l'esprit de la pauvre femme.
Peu à peu, la grâce l'emporte; elle se convertit et quitte sa maison mal famée pour rejoindre un couvent où elle meurt peu de temps après.
Lors de son retour à Rome au printemps de 1902, Mère Cabrini, atteinte de fièvre et accablée de fatigue, doit s'aliter. Les médecins croient que c'est la fin. Le Pape Léon XIII lui envoie des oranges cueillies dans les jardins du Vatican.
Elle n'a rien mangé depuis plusieurs jours, mais il faut bien manger les oranges du Saint-Père! Elle en goûte, puis se redresse sur son lit: «Délicieuses! J'ai retrouvé mes forces».
Peu après, elle rend sa dernière visite au Pape qui mourra l'année suivante. Très attachée à la personne du Pape, vicaire du Christ sur terre, Mère Cabrini écrivait, au sujet de certains protestants rencontrés en voyage:
«Priez beaucoup pour que ces frères comprennent le lien surnaturel qu'il y a entre Notre-Seigneur et le Pape, afin que tous lui soient unis et forment, avec nous, une famille, un seul troupeau sous le même Pasteur...
Car la Grâce de leur Salut ne peut venir que du Cœur aimant du Souverain Pasteur, qui a rassemblé les Apôtres et a promis la Grâce et la Bénédiction à leurs successeurs qui demeurent fidèlement en union avec celui qui est le fondement, le Pape».
Vingt-cinq ans après la fondation de l'institut, Mère Cabrini sollicite une approbation définitive, qui lui est accordée par le Pape saint Pie X, le 12 juillet 1907. Sa Congrégation compte alors plus de 1000 religieuses; plus de 5000 enfants sont pris en charge dans ses écoles, et environ 100000 patients soignés dans ses hôpitaux.
Un cilice à la portée de tous
Mère Cabrini ne prescrit pas d'austérités corporelles, mais exige que ses religieuses se mortifient en tout et détruisent l'idole de l'amour-propre. Elle ne tolère pas le moindre murmure.
Un jour, lors d'un voyage, une des Sœurs se plaint de la chaleur. Elle est aussitôt reprise par la Mère, qui ajoute que le temps est toujours le temps du Bon Dieu.
La Fondatrice demande à ses filles de prendre tout ce qui arrive dans le silence, avec patience et même avec Joie.
«Des contradictions? Voilà un véritable cilice! Si vous aimez la Pénitence, voilà une Pénitence qui a fait des saints et que tout le monde peut pratiquer, même avec la santé la plus défaillante. C'est un cilice que vous pouvez porter, non pour une heure, mais durant tout le jour».
En cela, Mère Cabrini rejoint une autre grande âme éprise du Sacré-Cœur, Madame Royer (1841-1924), qui disait: «La dévotion au Sacré-Cœur n'est pas une pratique de piété qui s'ajoute à d'autres pratiques pieuses. C'est la vie tout entière embrasée par l'Amour Divin. Faire aimer d'abord Notre-Seigneur; la Pénitence viendra ensuite.
La Pénitence ne consiste pas à s'ingénier dans la recherche de sacrifices ou de voies extraordinaires, mais c'est dire «amen» à toutes les occasions de se mortifier que la vie se charge de nous proposer sans cesse.
C'est accepter la Croix que Dieu pose continuellement sur nos épaules».
Mère Cabrini pratique ce qu'elle enseigne. Sa vie durant, elle souffre de maladies chroniques, mais s'efforce de ne pas le laisser voir.
Cet esprit de mortification ne peut exister sans une vie de Prière. «Priez, priez toujours, et demandez sans cesse l'esprit de Prière, écrit-elle... Quel est l'esprit de prière? C'est prier selon l'Esprit de Jésus... en Jésus et avec Jésus.
L'esprit de Prière signifie prier en accord avec le bon plaisir Divin, voulant uniquement ce que Dieu veut...
Cela signifie que nos esprits sont fixés sur la Prière en tout temps, en tout lieu, en travaillant, en marchant, en mangeant, en parlant, en souffrant... habituellement et toujours».
Vers la fin de l'année 1917, Mère Cabrini regagne Chicago où, malgré son état de fatigue, elle pourvoit aux besoins des deux hôpitaux fondés dans cette ville.
Peu de temps avant Noël, apprenant que le curé du lieu ne peut pas distribuer aux enfants les friandises accoutumées, elle s'exclame: «Quoi! Pas de friandises pour nos petits! Noël ne serait pas Noël! Nous pourvoirons à tout comme d'habitude».
Et, le 21 décembre, elle supervise avec satisfaction la préparation des petits paquets.
Mais le 22, elle ne peut se lever pour assister à la Messe. Vers midi, on la trouve affalée dans sa chaise, ses vêtements maculés de sang. On a juste le temps d'appeler le Prêtre qui lui administre l'Extrême-Onction. Après avoir poussé deux soupirs, la Fondatrice rend son âme à Dieu, à l'âge de 67 ans.
Former une seule famille
En 1950, Mère Françoise-Xavière Cabrini a été déclarée patronne de tous les émigrants. Aujourd'hui, sa Congrégation continue à servir l'Église dans le domaine de l'éducation, des soins médicaux et du travail pastoral, en Amérique, en Europe, en Australie, aux Philippines et en Afrique.
Lors de sa Canonisation, le 7 juillet 1946, le Pape Pie XII avait tiré cette leçon toujours actuelle:
«Que les peuples apprennent d'elle qui aima d'un Amour ardent sa patrie et répandit sur d'autres pays les trésors de sa Charité et de ses œuvres, qu'ils sont appelés à former une seule famille: une famille que ne doivent point diviser les troubles et les rivalités ni les inimitiés éternellement occupées à venger les vieilles injures; une famille qui s'unisse dans l'Amour fraternel, dont la source se trouve dans le commandement du Christ et dans son Divin exemple».
Les hommes des divers peuples de la Terre pourront se regarder comme frères et enfants du même Père du Ciel dans la mesure où chacun se fera artisan de Paix, d'abord au sein de sa propre famille.
Lorsque mari et femme, parents et enfants, frères et sœurs s'accordent pour réaliser entre eux la Paix, l'œuvre de pacification des nations est déjà en route.
Cette œuvre, seule peut la réaliser la Grâce de Dieu qui descend sur le monde par la Prière, en particulier à la faveur de la récitation du Saint Rosaire.
«Le Rosaire est une Prière orientée par nature vers la Paix, du fait même qu'elle est Contemplation du Christ, Prince de la Paix et notre Paix (Ep 2, 14).
Celui qui assimile le Mystère du Christ – et le Rosaire vise précisément à cela – apprend le secret de la Paix et en fait un projet de vie.
En outre, en vertu de son caractère méditatif, dans la tranquille succession des Ave Maria, le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette Paix véritable, qui est un don spécial du Ressuscité, et à en faire l'expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui... Reprenez avec confiance le chapelet entre vos mains... Que mon appel ne reste pas lettre morte!» (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariæ, 16 octobre 2002, n. 40, 43).
Demandons à Sainte Françoise-Xavière Cabrini l'art de la Prière à Marie, afin d'obtenir pour toutes les familles et pour toutes les nations la Paix qui vient de Jésus-Christ, Prince de la Paix.
Dom Antoine Marie osb, Abbé
Françoise-Xavière Cabrini, ou plus simplement Mère Cabrini, (née le 15 Juillet 1850, à Sant'Angelo Lodigiano,https://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%27Angelo_Lodigiano dans la province de Lodi en Lombardie https://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Lodi(à l'époque en Autriche aujourd'hui en Italie) - décédée 22 Décembre 1917 à Chicago, États-Unis), était une Religieuse italienne, reconnue comme Sainte par l'Église Catholique.
Biographie
Née en 1850, Sainte Françoise-Xavière Cabrini était le treizième enfant d'une riche famille de cultivateurs lombards.
Institutrice en 1872, elle rêvait d'être Missionnaire en Chine, mais aucune Congrégation ne voulait d'elle en raison de sa santé fragile.
Elle décide donc, avec six amies, de fonder en 1880 sa propre Congrégation, les Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur.https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_missionnaires_du_Sacr%C3%A9-C%C5%93ur
Mais le Pape Léon XIII https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_XIIIne l'autorise pas à aller en Chine, et lui donne pour Mission de s'installer aux États-Unis afin d'y aider les immigrants italiens récemment installés.
Elle obéit donc, et fonde là-bas des hôpitaux, des dispensaires, des écoles et des Communautés Religieuses.
Naturalisée américaine en 1909, elle meurt à Chicago en 1917, épuisée mais épanouie par une activité incessante, en laissant trente maisons dans huit pays.
Son corps repose à New-York dans la 196e rue.
Elle a également créé en France, en 1914, à Noisy-le-Grand, https://fr.wikipedia.org/wiki/Noisy-le-Grandun orphelinat destiné à accueillir les filles des émigrés Italiens. Cet orphelinat est devenu aujourd'hui un lycée, le lycée Françoise Cabrini. Une autre partie de la propriété a été destinée à la construction d'une maison de retraite.
Les Hôpitaux Santa Cabrini de Montréal et Cabrini Medical http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://en.wikipedia.org/wiki/Cabrini_Medical_Center&prev=searchCenter de New-York (ce dernier qui n’existe plus) sont également nommés en son honneur.http://www.santacabrini.qc.ca/?6BF1FB96-8BF6-42E6-B480-87249221D77A
La Mère des émigrés a été Canonisée par le Pape Pie XII dès le 07 Juillet 1946; première Sainte des États-Unis.
Fête: le 22 Décembre, jour de sa mort (le monde Catholique dit : "jour de sa naissance au Ciel").
http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20161222&id=575&fd=0
Le curé de Codogno, qui connaissait sa force d'âme, la fit venir à l'âge de vingt-quatre ans dans la Maison de la Providence pour remettre de l'ordre dans ce Couvent où quelques orphelines recevaient leur formation.
Un jour, l'Évêque de Lodi dit à Françoise : « Je sais que vous voulez être Missionnaire. Je ne connais pas d'institution qui réponde à votre désir. Fondez-en une ! »
Sœur Cabrini réfléchit un instant et répondit fermement : « Je chercherai une maison. »
Elle posa à Codogno les bases de l'Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur. La Prière était l'âme de leur action ; l'oraison remplissait quatre heures du jour, une cinquième s'ajoutait pour la Fondatrice qui se levait une heure plus tôt que ses sœurs.
En sept ans, Mère Cabrini accomplit l'objectif désiré : l'établissement de sa Congrégation à Rome et son approbation par le Pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
De Rome, son institut s'étendit rapidement. Françoise-Xavière croyait que la Chine l'appelait, mais le Pape lui demanda d'envoyer ses sœurs en Amérique pour aider les cinquante mille émigrés italiens qui attendaient un support matériel, spirituel et moral.
Le Saint-Père lui dit : « Non pas l'est, mais l'ouest. Allez aux États-Unis où vous trouverez un large champ d'apostolat. » En effet, sans racines et sans foyer, les émigrés dépérissaient sur le plan religieux et social.
Francesca Saverio Cabrini arriva en Amérique le 31 Mars 1889. Sa Communauté prit bientôt un développement extraordinaire : hôpitaux, écoles, orphelinats surgirent à New-York, Brooklyn, Scranton, New Jersey, Philadelphia, New Orleans, Chicago, Denver, Seattle et Californie.
Elle fonda une école supérieure féminine à Buenos-Aires. Cette vaillante ouvrière de l'Évangile se dépensa aussi en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Au retour de ses voyages en Europe, Mère Cabrini ramenait des milliers de sœurs pour ses hôpitaux, ses écoles et ses orphelinats.
« Travaillons, travaillons, disait-elle toujours à ses Filles, car nous avons une éternité pour nous reposer. Travaillons simplement et bien, et le Seigneur est Celui qui fera tout. »
Elle établit soixante-sept maisons en huit pays. Humble devant la prospérité de son œuvre, elle répondait aux témoignages d'admiration : « Est-ce nous qui faisons cela ou bien est-ce Notre-Seigneur ? » Son inébranlable confiance dans le Cœur de Jésus fut largement récompensée.
Celle qui s'était souvent écrié : « Ou aimer ou mourir ! » fit de sa mort un acte de pur Amour de Dieu.
Elle expira le 22 Décembre 1917, à Chicago, dans l'état d'Illinois. Son corps fut transporté à New-York, dans la chapelle de l'école qui porte son nom. C'est là que ses restes sont encore vénérés.
Francesca Saverio Cabrini a été Béatifiée, en 1938, par le Pape Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) et Canonisée le 7 Juillet 1946 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) qui l'a aussi constituée la Patronne Céleste de tous les immigrants.
Nous voici sur les quais de New York dans les dernières années du dix-neuvième siècle. En quête de meilleures conditions de vie, entre cinquante et deux cent mille italiens débarquent chaque année!
Tous rêvent de faire fortune, mais ils sont relégués dans les quartiers populeux des grandes villes; l'été, ils travaillent comme manœuvres, débardeurs, maçons, mineurs, ou poseurs de rails; l'hiver, les voilà réduits au chômage.
Ignorant la langue du pays, les «dagoes», comme on les appelle, sont largement exploités. Pour comble, ces immigrés, presque tous Catholiques, ont très peu de soutien spirituel.
C'est dans cette situation de détresse que paraît une jeune religieuse italienne, Mère Françoise-Xavière Cabrini.
Invitée à envoyer des Sœurs au service de ses compatriotes émigrés, elle relève le défi et commence une épopée extraordinaire.
Françoise-Xavier Cabrini est née le 15 juillet 1850, la dernière de treize enfants, à Sant'Angelo, faubourg de la ville de Lodi, non loin de Milan (Italie).
Ses parents, de fervents Catholiques, élèvent leurs enfants sous le regard de Dieu, dans une ambiance de profonde Charité.
Elle reçoit au Baptême les prénoms de Maria Francesca, mais à la maison, elle est appelée «Cecchina».
Née deux mois avant terme, la petite fille est bien frêle et sujette à une fièvre maligne. Elle a cependant un sourire merveilleux.
À l'âge de onze ans, son confesseur lui permet de faire un vœu privé de chasteté qu'elle renouvellera d'année en année jusqu'à l'âge de dix-neuf ans, où elle consacrera pour toujours sa virginité au Christ.
Lors des veillées en famille, on fait la Prière et on lit les Annales de la Propagation de la Foi. À cette lecture, Maria Francesca se sent embrasée du désir de se faire Missionnaire en Chine. Sur sa mappemonde, elle compare les contrées déjà Chrétiennes avec celles qui n'ont pas encore été évangélisées, et rêve d'aller, à son tour, porter la Lumière du Christ à ces peuples. En l'année 1870, sa famille connaît une lourde épreuve: elle perd par la mort, coup sur coup, ses deux parents.
«Fondez vous-même»!
Un jour, le curé de la paroisse demande à Francesca d'aller remplacer une institutrice malade dans une école à Vidardo.
Elle y reste deux ans, gagne le cœur des enfants, leur inculque l'Amour et le respect de Dieu, et se montre excellent pédagogue.
Elle obtient du Maire du village la permission de rétablir l'enseignement religieux à l'école. Cependant Francesca, se sentant appelée à se consacrer à Dieu, demande son admission dans la Communauté des Dames du Sacré-Cœur, mais en vain, car Dieu a d'autres desseins.
En 1874, l'Évêque de Lodi, Mgr Gelmini, lui propose une formation religieuse un peu particulière dans un orphelinat, la Maison de la Providence à Codogno, tenue par une vieille demoiselle, la Signorina Tondini.
Le prélat souhaite que Francesca devienne à la fois novice et réformatrice, ce qui lui vaudra bien des contradictions de la part de Mademoiselle Tondini.
Cependant, elle ne perd pas sa peine: non seulement l'instruction est améliorée, mais la marche temporelle de la maison se ressent de son administration.
D'autres jeunes filles sont reçues, et Francesca s'aperçoit qu'elles aspirent à la vie religieuse. Au bout de trois ans, avec sept de ses compagnes, elle fait ses vœux entre les mains de l'Évêque, qui la nomme Supérieure de la maison.
La Signorina Tondini refuse obéissance à sœur Cabrini et lui rend la vie impossible, ce qui lui cause de véritables angoisses.
Malgré les efforts des nouvelles religieuses, la situation de la maison est désespérée.
Six ans après l'arrivée de sœur Cabrini, Mgr Gelmini ferme la maison: «Vous voulez être Missionnaire, lui dit-il, le temps est venu. Je ne connais pas d'institut de Sœurs Missionnaires; alors, fondez-en un vous-même».
Sa seule réponse est: «Je chercherai une maison». Elle s'installe dans un vieux Monastère Franciscain dédié à Notre-Dame des Grâces.
Le bâtiment a besoin d'être remise en état, la pauvreté est extrême; néanmoins, le 14 novembre 1880 voit naître une nouvelle Congrégation religieuse, l'Institut des Sœurs Missionnaires du Sacré-Cœur.
Mgr Serrati, prévôt de Codogno, Célèbre la première Messe dans la chapelle et installe au-dessus de l'autel une image du Sacré-Cœur, coutume qui sera conservée dans toutes les Fondations de l'institut.
Sous la conduite de sœur Cabrini et la surveillance de Mgr Serrati, les Sœurs décident d'ouvrir un orphelinat et une école. De nombreux parents envoient leurs enfants dans cette école bien pauvre, assurés qu'ils y recevront une éducation Chrétienne. En effet, l'Italie est aux mains d'un pouvoir hostile à l'Église, et les Catholiques font de grands sacrifices pour transmettre la Foi à leurs enfants.
Cet exemple revêt une grande importance pour les familles de notre époque, car l'éducation Chrétienne des enfants est l'un des devoirs majeurs des parents. «Les parents, parce qu'ils ont donné la vie à leurs enfants, enseigne le Concile Vatican II, ont la très grave obligation de les élever, et à ce titre, ils doivent être reconnus comme leurs premiers et principaux éducateurs... C'est aux parents de créer une atmosphère familiale, animée par l'Amour et le respect envers Dieu et les hommes, telle qu'elle favorise l'éducation totale, personnelle et sociale, de leurs enfants.
La famille est donc la première école des vertus sociales nécessaire à toute société. [...] La tâche de dispenser l'éducation qui revient en premier lieu à la famille, requiert l'aide de toute la société» (Décret Gravissimum educationis, 3).
Aussi on ne peut qu'encourager et soutenir les efforts de tous ceux qui mettent en place des structures pour favoriser les écoles où l'on dispense une éducation vraiment Catholique. Les multiples difficultés en ce domaine doivent susciter notre générosité mais aussi stimuler notre prière auprès de saint Joseph, protecteur des familles.
«Pas une, mais deux»!
Le nouvel institut fondé par Mère Cabrini tire sa vie du Cœur de Jésus; son objectif est la glorification et la consolation du Sacré-Cœur.
Dans cet esprit, la Mère apprend aux jeunes filles qui frappent à la porte, à cultiver une profonde Vie intérieure, à être simples, humbles, mortifiées, et surtout obéissantes.
Pour elle, l'Humilité n'est rien d'autre que la vérité sur soi, le parfait abandon à la volonté de Dieu, la confiance dans sa Grâce pour l'accomplissement des tâches confiées.
«La véritable Missionnaire ne pense jamais: «Quel office me donnera-t-on? Où m'enverra-t-on?» et elle ne devrait jamais dire: «Je ne peux pas faire ceci ou cela; j'en suis incapable». Qu'elle devienne Supérieure Générale, qu'elle soit envoyée pour enseigner une classe d'enfants, ou pour balayer un escalier, elle devrait s'en acquitter sereinement...
Tel est l'Amour véritable, l'Amour pratique, dépouillé de tout intérêt personnel; c'est l'Amour fort que vous devriez toutes avoir.
Vous vous êtes immolées au Sacré-Cœur de Jésus; c'est dans cette totale abnégation de soi que se trouve l'essence de la sainteté».
En 1882, la Communauté ouvre une école à Grumello. Deux ans plus tard, une autre est fondée à Milan.
Les vocations affluent: il faut agrandir le noviciat. Les sept années qui suivent voient naître autant de Fondations.
Afin d'assurer l'avenir, Mère Cabrini souhaite fonder une maison à Rome et obtenir une approbation spéciale du Souverain Pontife.
On le lui déconseille en alléguant la jeunesse de son institut et les nombreuses maisons religieuses déjà installées dans la Ville éternelle.
Reçue en audience par le Cardinal Vicaire de Rome, la Mère lui explique ce qu'elle désire.
À sa grande déception, elle reçoit cette réponse: «Soyez obéissante et retournez chez vous. Vous reviendrez à un moment plus opportun».
Au bout de quelques temps, le Cardinal Parocchi la rappelle et lui demande: «Eh bien, Mère Cabrini, êtes-vous toujours prête à obéir? – Certainement, Éminence.
– En ce cas, je ne vous permets pas d'établir une maison à Rome; je vous ordonne d'en établir deux. L'une sera une école libre à Porta Pia. L'autre, une maison pour enfants à Aspra». Elle n'en croit pas ses oreilles!
Le 12 mars 1888, les règles de l'institut sont approuvées à Rome.
«Non pas à l'Orient, mais à l'Occident»!
Vers cette époque, elle fait la connaissance de l'Évêque de Plaisance, Mgr Scalabrini, qui se soucie de la détresse des italiens émigrés aux États-Unis.
Ce prélat l'invite à s'y rendre pour secourir ses compatriotes; la Mère est tiraillée, car elle pense toujours au rêve de son enfance: la Chine!
Reçue en audience par le Pape Léon XIII, elle lui soumet son doute: «Non pas à l'Orient, répond le Saint-Père, mais à l'Occident. L'institut est encore jeune. Allez aux États-Unis! Vous y trouverez un vaste champ de labeur».
Le Pape a parlé, et par lui, Le Christ. Mère Cabrini n'hésitera plus. «Les Fondateurs font toujours preuve d'un vif sens de l'Église, qui se manifeste par leur pleine participation à la vie ecclésiale dans toutes ses dimensions, et par leur prompte obéissance aux Pasteurs, spécialement au Pontife romain.
C'est dans la perspective de l'Amour pour la Sainte Église, colonne et support de la Vérité (1 Tm 3, 15), que se comprennent la dévotion de François d'Assise pour «le Seigneur Pape», l'audace filiale de Catherine de Sienne envers celui qu'elle appelle «le doux Christ sur la terre», l'obéissance apostolique et le sentire cum Ecclesia d'Ignace de Loyola, la joyeuse profession de Foi de Thérèse de Jésus: «Je suis fille de l'Église».
On comprend aussi le désir ardent de Thérèse de Lisieux: «Dans le cœur de l'Église, ma mère, je serai l'Amour...»
Ces témoignages sont représentatifs de la pleine communion ecclésiale que des saints et des Fondateurs ont vécue en des époques et des circonstances diverses et souvent très difficiles. Ce sont des exemples auxquels les personnes consacrées doivent constamment se référer, pour résister aux poussées centrifuges et destructrices, aujourd'hui particulièrement fortes» (Jean-Paul II, Exhortation apostolique, Vita consecrata, 25 mars 1996, n. 46).
Le 31 mars 1889, Mère Cabrini arrive à New York avec six compagnes. Comme il n'y a pas de couvent, les religieuses passent leur première nuit dans une misérable maison de la «Petite Italie», au cœur du Lower Manhattan.
Le lendemain, l'Archevêque, Mgr Corrigan, les reçoit très froidement: «Je ne vous attendais pas si tôt, ma Sœur. La situation est telle qu'il n'y a rien à faire ici. Je regrette que vous soyez venues. Il n'y a qu'à retourner en Italie par le même bateau».
D'une voix décidée, la Mère répond brièvement: «Non, Excellence, non! Nous ne pouvons faire cela. Je suis venue à New York par obéissance au Saint-Père, j'y resterai».
Grâce à la Charité de personnes aisées, Mère Cabrini ouvre un premier orphelinat. En peu de temps, toute la Petite Italie connaîtra Mère Cabrini et ses Sœurs.
Cette humble femme, au corps souvent miné par la maladie, surprend par sa hardiesse à entreprendre des œuvres humainement impossibles.
En effet, au cours des années suivantes, le continent américain, du nord au sud, verra naître écoles, pensionnats, orphelinats et hôpitaux, sans compter plusieurs Fondations européennes.
À la mort de la Mère, sa Congrégation comptera 67 Fondations!
Mère Cabrini a pu réaliser tant d'œuvres admirables grâce au trait essentiel de sa spiritualité: son inébranlable confiance en Dieu.
Elle écrit: «Depuis tant d'années que l'institut existe, ce sont Jésus et Marie qui ont tout fait pour moi. Si quelquefois les choses ont moins bien réussi, c'était parce qu'il y avait trop de moi. Je m'avance, tranquille comme une enfant se reposant dans les bras de sa mère... Omnia possum in Eo qui me confortat! Je peux tout en Celui qui me fortifie! (Ph 4, 13) ».
La présence des dons du Saint-Esprit, et en particulier du don de conseil, est manifeste dans sa vie.
Ce don perfectionne la vertu de prudence en faisant juger promptement et sûrement, par une sorte d'intuition surnaturelle ce qu'il convient de faire, surtout dans les cas difficiles.
Bien des saints ont joui de l'exercice quasi habituel de ce don.
Sainte Jeanne d'Arc, par exemple, n'aurait jamais pu tracer des plans de campagne admirés par les meilleurs capitaines, sans une inspiration spéciale de L'Esprit de Dieu.
Les réalisations étonnantes de Mère Cabrini sont à considérer sous cette Lumière. Si sa conduite a pu déconcerter et paraître parfois ignorer les prévisions humaines, sa docilité a permis au Seigneur de subvenir par elle, d'une façon extraordinaire, aux besoins de nombreuses personnes démunies.
Les oranges du Pape
Profondément fidèle au Sacré-Cœur de Jésus, Mère Cabrini a réalisé l'union des cœurs entre ses filles, si différentes par l'origine, le tempérament, l'éducation et la langue.
«Je m'appliquerai à maintenir l'union de la sainte Charité parmi les Sœurs, écrit-elle. Je les aimerai avec l'Amour d'une véritable mère, tout en m'efforçant d'être la servante de toutes... voyant dans chacune l'image de mon Époux bien-aimé et de la toute Sainte Marie».
Très maternelle, elle s'intéresse à chacune de ses filles, leur demande de lui écrire, et malgré ses occupations écrasantes, leur répond toujours.
Elle veille également sur leur santé et n'hésite pas à procurer des soulagements à celles qui en ont besoin.
Dans la banlieue de Buenos Aires (Argentine), les Sœurs de son institut rencontrent une malheureuse femme qui vit depuis des années dans le péché et y entraîne de nombreuses jeunes filles.
Anxieuses de sauver cette âme, elles la visitent souvent, la conjurant de changer de vie, mais en vain.
Enfin, l'une des Sœurs lui dit: «Vous ne nous verrez plus, mais souvenez-vous, chaque fois que vous entendrez la cloche de notre couvent, qu'il y a des religieuses qui prient et souffrent afin de sauver l'âme que vous êtes déterminée, à tout prix, à perdre!»
Et chaque fois que les cloches sonnent, ces paroles résonnent dans l'esprit de la pauvre femme.
Peu à peu, la grâce l'emporte; elle se convertit et quitte sa maison mal famée pour rejoindre un couvent où elle meurt peu de temps après.
Lors de son retour à Rome au printemps de 1902, Mère Cabrini, atteinte de fièvre et accablée de fatigue, doit s'aliter. Les médecins croient que c'est la fin. Le Pape Léon XIII lui envoie des oranges cueillies dans les jardins du Vatican.
Elle n'a rien mangé depuis plusieurs jours, mais il faut bien manger les oranges du Saint-Père! Elle en goûte, puis se redresse sur son lit: «Délicieuses! J'ai retrouvé mes forces».
Peu après, elle rend sa dernière visite au Pape qui mourra l'année suivante. Très attachée à la personne du Pape, vicaire du Christ sur terre, Mère Cabrini écrivait, au sujet de certains protestants rencontrés en voyage:
«Priez beaucoup pour que ces frères comprennent le lien surnaturel qu'il y a entre Notre-Seigneur et le Pape, afin que tous lui soient unis et forment, avec nous, une famille, un seul troupeau sous le même Pasteur...
Car la Grâce de leur Salut ne peut venir que du Cœur aimant du Souverain Pasteur, qui a rassemblé les Apôtres et a promis la Grâce et la Bénédiction à leurs successeurs qui demeurent fidèlement en union avec celui qui est le fondement, le Pape».
Vingt-cinq ans après la fondation de l'institut, Mère Cabrini sollicite une approbation définitive, qui lui est accordée par le Pape saint Pie X, le 12 juillet 1907. Sa Congrégation compte alors plus de 1000 religieuses; plus de 5000 enfants sont pris en charge dans ses écoles, et environ 100000 patients soignés dans ses hôpitaux.
Un cilice à la portée de tous
Mère Cabrini ne prescrit pas d'austérités corporelles, mais exige que ses religieuses se mortifient en tout et détruisent l'idole de l'amour-propre. Elle ne tolère pas le moindre murmure.
Un jour, lors d'un voyage, une des Sœurs se plaint de la chaleur. Elle est aussitôt reprise par la Mère, qui ajoute que le temps est toujours le temps du Bon Dieu.
La Fondatrice demande à ses filles de prendre tout ce qui arrive dans le silence, avec patience et même avec Joie.
«Des contradictions? Voilà un véritable cilice! Si vous aimez la Pénitence, voilà une Pénitence qui a fait des saints et que tout le monde peut pratiquer, même avec la santé la plus défaillante. C'est un cilice que vous pouvez porter, non pour une heure, mais durant tout le jour».
En cela, Mère Cabrini rejoint une autre grande âme éprise du Sacré-Cœur, Madame Royer (1841-1924), qui disait: «La dévotion au Sacré-Cœur n'est pas une pratique de piété qui s'ajoute à d'autres pratiques pieuses. C'est la vie tout entière embrasée par l'Amour Divin. Faire aimer d'abord Notre-Seigneur; la Pénitence viendra ensuite.
La Pénitence ne consiste pas à s'ingénier dans la recherche de sacrifices ou de voies extraordinaires, mais c'est dire «amen» à toutes les occasions de se mortifier que la vie se charge de nous proposer sans cesse.
C'est accepter la Croix que Dieu pose continuellement sur nos épaules».
Mère Cabrini pratique ce qu'elle enseigne. Sa vie durant, elle souffre de maladies chroniques, mais s'efforce de ne pas le laisser voir.
Cet esprit de mortification ne peut exister sans une vie de Prière. «Priez, priez toujours, et demandez sans cesse l'esprit de Prière, écrit-elle... Quel est l'esprit de prière? C'est prier selon l'Esprit de Jésus... en Jésus et avec Jésus.
L'esprit de Prière signifie prier en accord avec le bon plaisir Divin, voulant uniquement ce que Dieu veut...
Cela signifie que nos esprits sont fixés sur la Prière en tout temps, en tout lieu, en travaillant, en marchant, en mangeant, en parlant, en souffrant... habituellement et toujours».
Vers la fin de l'année 1917, Mère Cabrini regagne Chicago où, malgré son état de fatigue, elle pourvoit aux besoins des deux hôpitaux fondés dans cette ville.
Peu de temps avant Noël, apprenant que le curé du lieu ne peut pas distribuer aux enfants les friandises accoutumées, elle s'exclame: «Quoi! Pas de friandises pour nos petits! Noël ne serait pas Noël! Nous pourvoirons à tout comme d'habitude».
Et, le 21 décembre, elle supervise avec satisfaction la préparation des petits paquets.
Mais le 22, elle ne peut se lever pour assister à la Messe. Vers midi, on la trouve affalée dans sa chaise, ses vêtements maculés de sang. On a juste le temps d'appeler le Prêtre qui lui administre l'Extrême-Onction. Après avoir poussé deux soupirs, la Fondatrice rend son âme à Dieu, à l'âge de 67 ans.
Former une seule famille
En 1950, Mère Françoise-Xavière Cabrini a été déclarée patronne de tous les émigrants. Aujourd'hui, sa Congrégation continue à servir l'Église dans le domaine de l'éducation, des soins médicaux et du travail pastoral, en Amérique, en Europe, en Australie, aux Philippines et en Afrique.
Lors de sa Canonisation, le 7 juillet 1946, le Pape Pie XII avait tiré cette leçon toujours actuelle:
«Que les peuples apprennent d'elle qui aima d'un Amour ardent sa patrie et répandit sur d'autres pays les trésors de sa Charité et de ses œuvres, qu'ils sont appelés à former une seule famille: une famille que ne doivent point diviser les troubles et les rivalités ni les inimitiés éternellement occupées à venger les vieilles injures; une famille qui s'unisse dans l'Amour fraternel, dont la source se trouve dans le commandement du Christ et dans son Divin exemple».
Les hommes des divers peuples de la Terre pourront se regarder comme frères et enfants du même Père du Ciel dans la mesure où chacun se fera artisan de Paix, d'abord au sein de sa propre famille.
Lorsque mari et femme, parents et enfants, frères et sœurs s'accordent pour réaliser entre eux la Paix, l'œuvre de pacification des nations est déjà en route.
Cette œuvre, seule peut la réaliser la Grâce de Dieu qui descend sur le monde par la Prière, en particulier à la faveur de la récitation du Saint Rosaire.
«Le Rosaire est une Prière orientée par nature vers la Paix, du fait même qu'elle est Contemplation du Christ, Prince de la Paix et notre Paix (Ep 2, 14).
Celui qui assimile le Mystère du Christ – et le Rosaire vise précisément à cela – apprend le secret de la Paix et en fait un projet de vie.
En outre, en vertu de son caractère méditatif, dans la tranquille succession des Ave Maria, le Rosaire exerce sur celui qui prie une action pacificatrice qui le dispose à recevoir cette Paix véritable, qui est un don spécial du Ressuscité, et à en faire l'expérience au fond de son être, en vue de la répandre autour de lui... Reprenez avec confiance le chapelet entre vos mains... Que mon appel ne reste pas lettre morte!» (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariæ, 16 octobre 2002, n. 40, 43).
Demandons à Sainte Françoise-Xavière Cabrini l'art de la Prière à Marie, afin d'obtenir pour toutes les familles et pour toutes les nations la Paix qui vient de Jésus-Christ, Prince de la Paix.
Dom Antoine Marie osb, Abbé
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Jean de Kęnty, Prêtre et théologien, Patron de la Pologne et Lituanie (1397-1473). Fête le 23 Décembre.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/300/Saint-Jean-de-Kenty.htmlPrêtre à Cracovie (Pologne) (✝ 1473)
Né à Kenty en Silésie, il enseigna la théologie à Cracovie et eut un grand rayonnement évangélique par son savoir, sa charité et son esprit de pénitence.
Il fut un temps Curé de paroisse, mais il trouva la responsabilité pastorale auprès des fidèles comme dépassant ses capacités et il préféra retourner à l'enseignement.
Il fut un grand bienfaiteur des pauvres, vivant lui-même très pauvrement parce qu'il leur donnait tout ce qu'il recevait.
Mémoire de Saint Jean de Kenty, Prêtre. Après son Ordination, il fut chargé d’enseigner à l’université de Cracovie, mais son succès comme professeur et prédicateur attira des oppositions et il fut nommé Curé d’Oskuz, paroisse proche de Cracovie.
Rappelé quelques années après à l’université, il y enseigna l’Écriture sainte, jusqu’à la fin de ses jours.
Joignant une Foi droite à une vie vertueuse, il se montra, pour ses collaborateurs et ses disciples, un modèle de Piété et de Charité envers le prochain. Il passa aux joies du Ciel la veille de Noël 1473.
Martyrologe romain.
Né à Kenty en Silésie, il enseigna la théologie à Cracovie et eut un grand rayonnement évangélique par son savoir, sa charité et son esprit de pénitence.
Il fut un temps Curé de paroisse, mais il trouva la responsabilité pastorale auprès des fidèles comme dépassant ses capacités et il préféra retourner à l'enseignement.
Il fut un grand bienfaiteur des pauvres, vivant lui-même très pauvrement parce qu'il leur donnait tout ce qu'il recevait.
Mémoire de Saint Jean de Kenty, Prêtre. Après son Ordination, il fut chargé d’enseigner à l’université de Cracovie, mais son succès comme professeur et prédicateur attira des oppositions et il fut nommé Curé d’Oskuz, paroisse proche de Cracovie.
Rappelé quelques années après à l’université, il y enseigna l’Écriture sainte, jusqu’à la fin de ses jours.
Joignant une Foi droite à une vie vertueuse, il se montra, pour ses collaborateurs et ses disciples, un modèle de Piété et de Charité envers le prochain. Il passa aux joies du Ciel la veille de Noël 1473.
Martyrologe romain.
Patron de la Pologne et Lituanie
Jean naquit le 23 juin 1390 à Kęnty (Cracovie), et dut aux soins que prirent ses vieux parents, de lui donner une bonne éducation, l'avantage précieux de passer sa vie dans l'innocence.
Ses études terminées, il fut professeur à l'université de Cracovie pendant plusieurs années, et, tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d'inspirer la piété à ses élèves par ses exemples, et par ses discours.
Ordonné Prêtre, il montra un zèle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de Dieu ; il était profondément affligé de voir Dieu si peu connu et si mal servi par un grand nombre de Chrétiens.
Il avait une très grande dévotion à Jésus crucifié, et l'on raconte qu'un Crucifix, devant lequel il priait souvent, lui parla plusieurs fois.
Ayant quitté le professorat pour une cure, il se donna tout entier au bien de son troupeau. Rien ne lui paraissait trop pénible pour le Salut des âmes ; il joignait à la prédication la Prière assidue et la mortification pour les pécheurs.
Père de ses paroissiens, il dépensait toutes ses ressources au service des pauvres ; il donna parfois jusqu'à ses habits et à ses chaussures.
Un matin qu'il se rendait à l'église, Jean rencontre un mendiant couché sur la neige, grelottant de froid ; le bon pasteur se dépouille de son manteau, le conduit au presbytère pour le soigner et le combler de ses bontés.
Peu après, la Sainte Vierge lui apparut et lui rendit le manteau.
Épouvanté par les responsabilités du Ministère paroissial, le saint Curé obtint de son Évêque de redevenir professeur ; il se signala de plus en plus, dans ces fonctions, par sa mortification et sa piété, et renonça pour le reste de sa vie à l'usage de la viande.
Un jour qu'il était vivement tenté d'en manger, il en fit rôtir un morceau, le plaça tout brûlant sur ses mains, et dit : « Ô chair, tu aimes la chair, jouis-en à ton aise. » Il fut délivré sur le coup de cette tentation pour toujours.
Dans un pèlerinage à Rome, il fut dévalisé par des brigands : « Avez-vous encore autre chose ? lui dirent-ils. - Non » répondit Jean.
Ils le laissèrent partir ; mais, se souvenant bientôt qu'il avait quelques pièces d'or cousues en son vêtement, il courut après eux pour les leur offrir. Confus, ils lui rendirent tout ce qu'ils lui avaient pris. Jean de Kęnty fut illustre par ses miracles.
Il meurt à Cracovie pendant la messe de la veille de Noël 1473.
Jean naquit le 23 juin 1390 à Kęnty (Cracovie), et dut aux soins que prirent ses vieux parents, de lui donner une bonne éducation, l'avantage précieux de passer sa vie dans l'innocence.
Ses études terminées, il fut professeur à l'université de Cracovie pendant plusieurs années, et, tout en enseignant la science, il profitait de toutes les occasions d'inspirer la piété à ses élèves par ses exemples, et par ses discours.
Ordonné Prêtre, il montra un zèle de plus en plus ardent pour sa perfection et pour la gloire de Dieu ; il était profondément affligé de voir Dieu si peu connu et si mal servi par un grand nombre de Chrétiens.
Il avait une très grande dévotion à Jésus crucifié, et l'on raconte qu'un Crucifix, devant lequel il priait souvent, lui parla plusieurs fois.
Ayant quitté le professorat pour une cure, il se donna tout entier au bien de son troupeau. Rien ne lui paraissait trop pénible pour le Salut des âmes ; il joignait à la prédication la Prière assidue et la mortification pour les pécheurs.
Père de ses paroissiens, il dépensait toutes ses ressources au service des pauvres ; il donna parfois jusqu'à ses habits et à ses chaussures.
Un matin qu'il se rendait à l'église, Jean rencontre un mendiant couché sur la neige, grelottant de froid ; le bon pasteur se dépouille de son manteau, le conduit au presbytère pour le soigner et le combler de ses bontés.
Peu après, la Sainte Vierge lui apparut et lui rendit le manteau.
Épouvanté par les responsabilités du Ministère paroissial, le saint Curé obtint de son Évêque de redevenir professeur ; il se signala de plus en plus, dans ces fonctions, par sa mortification et sa piété, et renonça pour le reste de sa vie à l'usage de la viande.
Un jour qu'il était vivement tenté d'en manger, il en fit rôtir un morceau, le plaça tout brûlant sur ses mains, et dit : « Ô chair, tu aimes la chair, jouis-en à ton aise. » Il fut délivré sur le coup de cette tentation pour toujours.
Dans un pèlerinage à Rome, il fut dévalisé par des brigands : « Avez-vous encore autre chose ? lui dirent-ils. - Non » répondit Jean.
Ils le laissèrent partir ; mais, se souvenant bientôt qu'il avait quelques pièces d'or cousues en son vêtement, il courut après eux pour les leur offrir. Confus, ils lui rendirent tout ce qu'ils lui avaient pris. Jean de Kęnty fut illustre par ses miracles.
Il meurt à Cracovie pendant la messe de la veille de Noël 1473.
Jean de Kęty fut declaré :
Ø Vénérable, en 1600, par le Pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) ;
Ø Bienheureux, le 28 mars 1676, par le Pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ;
Ø Saint, le 16 juillet 1767, par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
Ø Vénérable, en 1600, par le Pape Clément VIII (Ippolito Aldobrandini, 1592-1605) ;
Ø Bienheureux, le 28 mars 1676, par le Pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) ;
Ø Saint, le 16 juillet 1767, par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865). Fête le 24 Décembre.
Fondatrice de la Congrégation de la Sainte Famille (+ 1865)
Fille du comte Carioli, elle dut épouser à dix-neuf ans un sexagénaire, le comte Buzecchi, excentrique, lunatique, jaloux, acariâtre.
Elle accepta tout avec patience si bien qu'on ne s'aperçut jamais qu'elle souffrait. Elle perdit les trois enfants qu'elle eut de lui.
Devenue veuve, elle adopta des orphelines tant et si bien que son château en devint trop étroit et qu'elle dut chercher des collaboratrices.
Avec elles, elle fonda la Congrégation de la Sainte Famille et, devenue Sœur Paule-Élisabeth, elle gouverna toutes ces abandonnées avec grande Bonté et grande Humilité.
Le 25 Décembre 1865, se sentant lasse, elle gagna sa chambre plus tôt que d'habitude et, peu après minuit, on la trouva morte, paisible.
Elle a été Canonisée le 16 Mai 2004.
"La pauvreté, vécue et enseignée par cette Sainte n'est pas essentiellement la pauvreté des moyens, mais c'est surtout renoncer à gérer ses sentiments de manière à que ce soit Dieu à nous offrir ce qui Lui plait."
Paola Elisabetta Cerioli (1816-1865) biographie - site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_cerioli_fr.html
"En contemplant la Sainte Famille, Paola Elisabetta eut l'intuition que les communautés familiales réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et cimentés par le partage des valeurs de la Foi et de la culture Chrétienne.
Afin de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts.
Que Dieu aide les familles Chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute circonstance l'Amour de Dieu Miséricordieux."
Homélie de Jean-Paul II, le Dimanche de Pâques, 16 Mai 2004http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html
À Comonte, près de Bergame en Lombardie, l’an 1865, Paule-Élisabeth (Constance Cerioli) qui perdit prématurément tous ses enfants.
Devenue veuve, elle dépensa tous ses biens et ses forces pour l’éducation des enfants de la campagne et des orphelins sans espoir d’avenir et fonda l’Institut de la Sainte Famille de Bergame.
Martyrologe romain
«Nous voici à Bethléem! Oh heureuse Bethléem! Nous entrons ici mes Sœurs respectueusement dans cette humble grotte où séjourna l'Homme Dieu. Ne craignez rien, ici tout le monde a libre accès.
Quelle bonté. Prosternons nous en silence dans un coin de ce lieu et admirons ces trois Personnages du Ciel avec respect et à la lumière de cette éblouissante splendeur qui illumine entièrement cette chère Cabane, méditons attentivement sur ce qu'Ils font ici, sur ce qu'ils disent, sur ce qu'il se passe... parce que de ces premiers exemples les Sœurs de la Sainte famille doivent former leur esprit. Pauvreté, voilà ce qui frappe nos regards au premier abord... Oh pauvreté comme tu es grande: Oh combien tu es honorée maintenant que l'Enfant Dieu t'a choisie pour compagne!».
Fille du comte Carioli, elle dut épouser à dix-neuf ans un sexagénaire, le comte Buzecchi, excentrique, lunatique, jaloux, acariâtre.
Elle accepta tout avec patience si bien qu'on ne s'aperçut jamais qu'elle souffrait. Elle perdit les trois enfants qu'elle eut de lui.
Devenue veuve, elle adopta des orphelines tant et si bien que son château en devint trop étroit et qu'elle dut chercher des collaboratrices.
Avec elles, elle fonda la Congrégation de la Sainte Famille et, devenue Sœur Paule-Élisabeth, elle gouverna toutes ces abandonnées avec grande Bonté et grande Humilité.
Le 25 Décembre 1865, se sentant lasse, elle gagna sa chambre plus tôt que d'habitude et, peu après minuit, on la trouva morte, paisible.
Elle a été Canonisée le 16 Mai 2004.
"La pauvreté, vécue et enseignée par cette Sainte n'est pas essentiellement la pauvreté des moyens, mais c'est surtout renoncer à gérer ses sentiments de manière à que ce soit Dieu à nous offrir ce qui Lui plait."
Paola Elisabetta Cerioli (1816-1865) biographie - site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20040516_cerioli_fr.html
"En contemplant la Sainte Famille, Paola Elisabetta eut l'intuition que les communautés familiales réussissent à rester solides lorsque les liens de parenté sont renforcés et cimentés par le partage des valeurs de la Foi et de la culture Chrétienne.
Afin de diffuser ces valeurs, la nouvelle sainte fonda l'Institut de la Sainte-Famille. En effet, elle était convaincue que les enfants ont besoin d'une famille saine et unie, généreuse et stable pour grandir sûrs et forts.
Que Dieu aide les familles Chrétiennes à accueillir et à témoigner en toute circonstance l'Amour de Dieu Miséricordieux."
Homélie de Jean-Paul II, le Dimanche de Pâques, 16 Mai 2004http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040516_canonizations.html
À Comonte, près de Bergame en Lombardie, l’an 1865, Paule-Élisabeth (Constance Cerioli) qui perdit prématurément tous ses enfants.
Devenue veuve, elle dépensa tous ses biens et ses forces pour l’éducation des enfants de la campagne et des orphelins sans espoir d’avenir et fonda l’Institut de la Sainte Famille de Bergame.
Martyrologe romain
«Nous voici à Bethléem! Oh heureuse Bethléem! Nous entrons ici mes Sœurs respectueusement dans cette humble grotte où séjourna l'Homme Dieu. Ne craignez rien, ici tout le monde a libre accès.
Quelle bonté. Prosternons nous en silence dans un coin de ce lieu et admirons ces trois Personnages du Ciel avec respect et à la lumière de cette éblouissante splendeur qui illumine entièrement cette chère Cabane, méditons attentivement sur ce qu'Ils font ici, sur ce qu'ils disent, sur ce qu'il se passe... parce que de ces premiers exemples les Sœurs de la Sainte famille doivent former leur esprit. Pauvreté, voilà ce qui frappe nos regards au premier abord... Oh pauvreté comme tu es grande: Oh combien tu es honorée maintenant que l'Enfant Dieu t'a choisie pour compagne!».
Paola Elisabetta Cerioli, est née à Soncino, dans la province de Crémone, le 28 janvier 1816 du Noble Francesco Cerioli et de la Comtesse Francesca Corniani, riches propriétaires terriers, mais surtout riches de part la vie Chrétienne qu'ils menaient en famille et dans la société.
À cause de l'état de danger de mort éminente dans lequel elle se trouvait, elle reçut le Baptême chez elle. Cette période critique passée, le 2 février les prières et les cérémonies prévues pour le rite Baptismal furent exécutées à l'église.
De son corps gracile et maladif, elle apprit très vite la dure leçon de la souffrance physique; et de la souffrance morale due à la misère courante chez les gens de la campagne de Soncino, dont sa mère par sa sagesse Chrétienne lui fit aussitôt prendre conscience.
La formation culturelle et morale de la jeune fille fut confiée aux Sœurs Visitandine de Alzano Lombardo (Bergame) où sa sœur Cécile avait déjà été envoyée et où se trouvait sœur Giovanna, la sœur de sa mère.
Constance entra au collège à l'âge de 11 ans et y resta, docile, travailleuse et diligente, pendant presque cinq ans, elle fréquenta les écoles pour les filles de familles nobles.
La volonté de ses parents, qu'elle a toujours reconnu comme la volonté de Dieu, l'amena à 19 ans à se marier avec Gaetano Busecchi, un veuf de 58 ans, héritier des Comtes Tassis de Comonte di Seriate (BG).
Ce mariage difficile, où Constance se comporta toujours comme une épouse docile et attentionnée, fut égayé par quatre maternités, mais ce furent de brefs instants de joie parce que trois de ses enfants moururent à la naissance et son fils Carlino à l'âge de 16 ans.
Quelques mois plus tard, son mari décéda la laissant seule héritière d'un important patrimoine.
Le veuvage et surtout la perte de son dernier fils eurent sur elle un effet dramatique. Elle tomba dans un grave état de découragement.
Elle eut tout de même la force de s'accrocher à la Foi grâce à la direction spirituelle de deux Évêques de Bergame, Monseigneur Pietro Luigi Speranza et Monseigneur Alessandro Valsecchi.
Elle rencontra le mystère de Notre Dame des Sept Douleurs et s'ouvrit, à travers une vie de Foi intense et de Charité laborieuse, aux valeurs de la maternité spirituelle, prête à se consacrer sans réserve à Dieu, au service des enfants et des pauvres.
Dans les quelques mois qui suivirent le début de son veuvage, elle ouvrit aux filles abandonnées de la campagne son riche palais patronal de Comonte, et, en 1857, avec à ses côtés cinq compagnes, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Sainte Famille.
Après avoir vaincu une série de difficultés qui n'étaient pas des moindres, le 4 Novembre 1863 elle réalisa finalement ce à quoi elle aspirait profondément, en mettant à la disposition de jeunes garçons sa propriété dotale à Villacampagna di Soncino (CR), qu'elle confia aux soins de son premier et fidèle collaborateur, Frère Giovanni Capponi, originaire de Leffe (BG).
Elle se prodigua pour l'ouverture des Instituts des Sœurs et des Religieuses de la Sainte Famille qui se consacrèrent à l'aide matérielle, à l'élévation morale et religieuse de la classe paysanne, à l'époque la plus exclue.
Ayant choisi comme modèle d'aide et de confort celui de la Sainte Famille de Nazareth, elle voulut ses Communautés religieuses semblables à des familles Chrétiennes accueillantes, unies dans l'Amour d'une fraternité sereine et laborieuse à la Foi forte, simple et confiante..
Heureuse de s'être fait pauvre parmi les pauvres, elle mourut le 24 Décembre 1865, confiant à la Providence l'institut féminin déjà bien établi et le tout début de l'institut masculin.
La nouvelle Sainte a vécu dans des temps difficiles — au milieu du 19ème siècle — au cours desquels Seriate (périphérie de Bergame où elle était venue habiter à son mariage) et d'autres provinces de la Lombardie et de la Vénétie se trouvaient sous la domination de l'empire autrichien.
C'était une époque où de violents courants libéraux et nationalistes s'opposaient, héritiers de la révolution française.
Le profil spirituel de la Cerioli est de toute évidence marqué par l'action trinitaire qui en a modelé les contours d'une façon surprenante.
Au fond de chaque désir et activité, guidés par Le Saint Esprit, il y a toujours comme point de référence explicite Dieu Père et Notre Seigneur Jésus.
Toutefois, le développement et l'affirmation de son témoignage spirituel fut particulièrement marqué par la figure de Notre Dame des sept douleurs.
Le mystère de la maternité de Marie impliquant l'union totale avec le mystère de Jésus, qui dans sa vie terrestre n'évita ni les épreuves ni la Croix, ne se réduisit pas pour la Cerioli à être l'objet de Contemplation, mais devint une véritable illumination en 1854 vivifiant sa destinée et son œuvre.
«Elle avoua une fois, qu'en pensant aux douleurs de Sainte Marie et en imaginant le moment où celle-ci vit la mort de son Divin enfant, elle sentit un tel pressentiment et un tel serrement de cœur qu'elle dut s'asseoir à moitié évanouie» «Je ne sais pas, dit-elle ensuite, comment j'ai pu survivre, gracile et exténuée comme je l'étais».
C'est ainsi que lentement elle se sentit amenée à avoir les mêmes attitudes et les mêmes dispositions qui ont été celles de Marie et qui furent mystérieusement aussi les siennes, et que son fils Carlino mourant, telle une prophétie, l'invita à assimiler: «Maman, ne pleure pas, Dieu te donnera d'autres enfants».
Elle se distingua par sa maternité spirituelle, son œuvre de Charité, sa Piété, sa confiance absolue dans la Providence, son Amour pour la Pauvreté, l'Humilité, la simplicité et son admirable soumission à ses Supérieurs (les Évêques et ses directeurs spirituels).
Elle mit en valeur la dignité du rôle de la femme dans la famille et dans les besoins de la société.
Ce qui caractérisa singulièrement l'action apostolique de cette Sainte ce fut sa référence constante au modèle évangélique, Jésus, qui vécut diverses formes contemplatives et dans l'apostolat social, particulièrement orienté vers les soins et l'éducation des petites filles et des petits garçons pauvres de la campagne, parce qu'alors considérés comme étant les plus «négligés» et les plus nécessiteux.
Elle fonda des pensionnats pour orphelins et enfants abandonnés, sans avenir, elle institua des écoles, des cours de catéchisme, d'exercices spirituels, de récréations festives et d'assistance aux infirmes.
En surmontant difficultés et incompréhensions, elle voulut démarrer une institution constituée d'hommes et de femmes qui, de quelque manière, imita le modèle évangélique du mystère de Nazareth constitué par Marie et Joseph accueillant l'Enfant Jésus pour l'offrir au monde.
L'intention de la Sainte Fondatrice de servir pour concilier la paternité-maternité de Dieu pour les enfants abandonnés des paysans pauvres de son temps fait substantiellement référence à la Sainte famille de Jésus, Joseph et Marie.
Cette référence ne dépend pas d'une réflexion théologique sur la famille de Nazareth de la part de la Cerioli, mais de son vécu et en grande partie celui de l'église de son temps et de ses lieux..
La contemplation de la famille de Nazareth lui suggère l'acceptation d'un modèle de génération et de maternité propres à la Foi, ouvert à de nouveaux horizons et de nouveaux engagements afin de créer des conditions plus efficaces pour affirmer la paternité-maternité de Dieu.
Cette vocation impliqua pour Sœur Paula Elisabetta l'acceptation joyeuse et rigoureuse de vivre la Pauvreté totale de la Sainte famille.
«Nous voici à Bethléem! Oh heureuse Bethléem! Nous entrons ici mes sœurs respectueusement dans cette humble grotte où séjourna l'Homme Dieu. Ne craignez rien, ici tout le monde a libre accès.
Quelle bonté. Prosternons nous en silence dans un coin de ce lieu et admirons ces trois Personnages du Ciel avec respect et à la Lumière de cette éblouissante splendeur qui illumine entièrement cette chère Cabane, méditons attentivement sur ce qu'Ils font ici, sur ce qu'ils disent, sur ce qu'il se passe... parce que de ces premiers exemples les Sœurs de la Sainte famille doivent former leur esprit. Pauvreté, voilà ce qui frappe nos regards au premier abord... Oh pauvreté comme tu es grande: Oh combien tu es honorée maintenant que l'Enfant Dieu t'a choisie pour compagne!».
La Pauvreté, vécue et enseignée par cette Sainte n'est pas essentiellement la pauvreté des moyens, mais c'est surtout renoncer à gérer ses sentiments de manière à laisser Dieu décider de nous offrir ce qui Lui plait
À cause de l'état de danger de mort éminente dans lequel elle se trouvait, elle reçut le Baptême chez elle. Cette période critique passée, le 2 février les prières et les cérémonies prévues pour le rite Baptismal furent exécutées à l'église.
De son corps gracile et maladif, elle apprit très vite la dure leçon de la souffrance physique; et de la souffrance morale due à la misère courante chez les gens de la campagne de Soncino, dont sa mère par sa sagesse Chrétienne lui fit aussitôt prendre conscience.
La formation culturelle et morale de la jeune fille fut confiée aux Sœurs Visitandine de Alzano Lombardo (Bergame) où sa sœur Cécile avait déjà été envoyée et où se trouvait sœur Giovanna, la sœur de sa mère.
Constance entra au collège à l'âge de 11 ans et y resta, docile, travailleuse et diligente, pendant presque cinq ans, elle fréquenta les écoles pour les filles de familles nobles.
La volonté de ses parents, qu'elle a toujours reconnu comme la volonté de Dieu, l'amena à 19 ans à se marier avec Gaetano Busecchi, un veuf de 58 ans, héritier des Comtes Tassis de Comonte di Seriate (BG).
Ce mariage difficile, où Constance se comporta toujours comme une épouse docile et attentionnée, fut égayé par quatre maternités, mais ce furent de brefs instants de joie parce que trois de ses enfants moururent à la naissance et son fils Carlino à l'âge de 16 ans.
Quelques mois plus tard, son mari décéda la laissant seule héritière d'un important patrimoine.
Le veuvage et surtout la perte de son dernier fils eurent sur elle un effet dramatique. Elle tomba dans un grave état de découragement.
Elle eut tout de même la force de s'accrocher à la Foi grâce à la direction spirituelle de deux Évêques de Bergame, Monseigneur Pietro Luigi Speranza et Monseigneur Alessandro Valsecchi.
Elle rencontra le mystère de Notre Dame des Sept Douleurs et s'ouvrit, à travers une vie de Foi intense et de Charité laborieuse, aux valeurs de la maternité spirituelle, prête à se consacrer sans réserve à Dieu, au service des enfants et des pauvres.
Dans les quelques mois qui suivirent le début de son veuvage, elle ouvrit aux filles abandonnées de la campagne son riche palais patronal de Comonte, et, en 1857, avec à ses côtés cinq compagnes, elle fonda l'Institut des Sœurs de la Sainte Famille.
Après avoir vaincu une série de difficultés qui n'étaient pas des moindres, le 4 Novembre 1863 elle réalisa finalement ce à quoi elle aspirait profondément, en mettant à la disposition de jeunes garçons sa propriété dotale à Villacampagna di Soncino (CR), qu'elle confia aux soins de son premier et fidèle collaborateur, Frère Giovanni Capponi, originaire de Leffe (BG).
Elle se prodigua pour l'ouverture des Instituts des Sœurs et des Religieuses de la Sainte Famille qui se consacrèrent à l'aide matérielle, à l'élévation morale et religieuse de la classe paysanne, à l'époque la plus exclue.
Ayant choisi comme modèle d'aide et de confort celui de la Sainte Famille de Nazareth, elle voulut ses Communautés religieuses semblables à des familles Chrétiennes accueillantes, unies dans l'Amour d'une fraternité sereine et laborieuse à la Foi forte, simple et confiante..
Heureuse de s'être fait pauvre parmi les pauvres, elle mourut le 24 Décembre 1865, confiant à la Providence l'institut féminin déjà bien établi et le tout début de l'institut masculin.
La nouvelle Sainte a vécu dans des temps difficiles — au milieu du 19ème siècle — au cours desquels Seriate (périphérie de Bergame où elle était venue habiter à son mariage) et d'autres provinces de la Lombardie et de la Vénétie se trouvaient sous la domination de l'empire autrichien.
C'était une époque où de violents courants libéraux et nationalistes s'opposaient, héritiers de la révolution française.
Le profil spirituel de la Cerioli est de toute évidence marqué par l'action trinitaire qui en a modelé les contours d'une façon surprenante.
Au fond de chaque désir et activité, guidés par Le Saint Esprit, il y a toujours comme point de référence explicite Dieu Père et Notre Seigneur Jésus.
Toutefois, le développement et l'affirmation de son témoignage spirituel fut particulièrement marqué par la figure de Notre Dame des sept douleurs.
Le mystère de la maternité de Marie impliquant l'union totale avec le mystère de Jésus, qui dans sa vie terrestre n'évita ni les épreuves ni la Croix, ne se réduisit pas pour la Cerioli à être l'objet de Contemplation, mais devint une véritable illumination en 1854 vivifiant sa destinée et son œuvre.
«Elle avoua une fois, qu'en pensant aux douleurs de Sainte Marie et en imaginant le moment où celle-ci vit la mort de son Divin enfant, elle sentit un tel pressentiment et un tel serrement de cœur qu'elle dut s'asseoir à moitié évanouie» «Je ne sais pas, dit-elle ensuite, comment j'ai pu survivre, gracile et exténuée comme je l'étais».
C'est ainsi que lentement elle se sentit amenée à avoir les mêmes attitudes et les mêmes dispositions qui ont été celles de Marie et qui furent mystérieusement aussi les siennes, et que son fils Carlino mourant, telle une prophétie, l'invita à assimiler: «Maman, ne pleure pas, Dieu te donnera d'autres enfants».
Elle se distingua par sa maternité spirituelle, son œuvre de Charité, sa Piété, sa confiance absolue dans la Providence, son Amour pour la Pauvreté, l'Humilité, la simplicité et son admirable soumission à ses Supérieurs (les Évêques et ses directeurs spirituels).
Elle mit en valeur la dignité du rôle de la femme dans la famille et dans les besoins de la société.
Ce qui caractérisa singulièrement l'action apostolique de cette Sainte ce fut sa référence constante au modèle évangélique, Jésus, qui vécut diverses formes contemplatives et dans l'apostolat social, particulièrement orienté vers les soins et l'éducation des petites filles et des petits garçons pauvres de la campagne, parce qu'alors considérés comme étant les plus «négligés» et les plus nécessiteux.
Elle fonda des pensionnats pour orphelins et enfants abandonnés, sans avenir, elle institua des écoles, des cours de catéchisme, d'exercices spirituels, de récréations festives et d'assistance aux infirmes.
En surmontant difficultés et incompréhensions, elle voulut démarrer une institution constituée d'hommes et de femmes qui, de quelque manière, imita le modèle évangélique du mystère de Nazareth constitué par Marie et Joseph accueillant l'Enfant Jésus pour l'offrir au monde.
L'intention de la Sainte Fondatrice de servir pour concilier la paternité-maternité de Dieu pour les enfants abandonnés des paysans pauvres de son temps fait substantiellement référence à la Sainte famille de Jésus, Joseph et Marie.
Cette référence ne dépend pas d'une réflexion théologique sur la famille de Nazareth de la part de la Cerioli, mais de son vécu et en grande partie celui de l'église de son temps et de ses lieux..
La contemplation de la famille de Nazareth lui suggère l'acceptation d'un modèle de génération et de maternité propres à la Foi, ouvert à de nouveaux horizons et de nouveaux engagements afin de créer des conditions plus efficaces pour affirmer la paternité-maternité de Dieu.
Cette vocation impliqua pour Sœur Paula Elisabetta l'acceptation joyeuse et rigoureuse de vivre la Pauvreté totale de la Sainte famille.
«Nous voici à Bethléem! Oh heureuse Bethléem! Nous entrons ici mes sœurs respectueusement dans cette humble grotte où séjourna l'Homme Dieu. Ne craignez rien, ici tout le monde a libre accès.
Quelle bonté. Prosternons nous en silence dans un coin de ce lieu et admirons ces trois Personnages du Ciel avec respect et à la Lumière de cette éblouissante splendeur qui illumine entièrement cette chère Cabane, méditons attentivement sur ce qu'Ils font ici, sur ce qu'ils disent, sur ce qu'il se passe... parce que de ces premiers exemples les Sœurs de la Sainte famille doivent former leur esprit. Pauvreté, voilà ce qui frappe nos regards au premier abord... Oh pauvreté comme tu es grande: Oh combien tu es honorée maintenant que l'Enfant Dieu t'a choisie pour compagne!».
La Pauvreté, vécue et enseignée par cette Sainte n'est pas essentiellement la pauvreté des moyens, mais c'est surtout renoncer à gérer ses sentiments de manière à laisser Dieu décider de nous offrir ce qui Lui plait
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Étienne, le Protomartyr (Ier s.). Fête le 26 Décembre.
La lapidation de Saint-Étienne par Gabriel-Jules Thomas (1824–1905), 1863, lunette du portail de l'église Saint-Étienne-du-Mont, à Paris. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne-du-Mont_de_Paris
Le martyre de Saint Étienne, par Gabriel-Jules Thomas (1863), fronton de la grande porte de l'église.https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel-Jules_Thomas
Le martyre de Saint Étienne, par Gabriel-Jules Thomas (1863), fronton de la grande porte de l'église.https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel-Jules_Thomas
Saint Étienne
Diacre et premier martyr (+ 35)
Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première Communauté Chrétienne de Jérusalem.
Quand des disputes (ce sont les premières mais, hélas pas les dernières dans l'histoire de l'Église) s'élèvent au sujet des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des tables.
Il s'en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu du service de la Parole. Ce n'est pas en effet pour son service de Charité qu'il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la "synagogue des Affranchis", proclamé avec sagesse l'Évangile de Jésus, le Christ.
On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l'écoute longuement sans l'interrompre. Toute la prédication des apôtres défile dans son discours qui se termine par une vision Divine: "Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu."
C'en est trop. On se saisit de lui, on l'entraîne, on le lapide sous les yeux d'un certain Saul. Étienne meurt comme son Maître, Pardonnant et s'abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr et, de ce grain tombé en terre, le premier fruit sera la conversion de Saul sur le chemin de Damas, pour qui le Ciel s'est ouvert aussi. Paul en fut aveuglé parce qu'il n'avait pas encore reçu la Grâce du Baptême.
Saint Étienne, premier martyr et saint patron du diocèse - Eglise catholique de Seine et Marne - diocèse de Meaux : Étienne est le premier martyr. Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l’Église.
Choisi comme chef de file des Sept qui devaient décharger les Apôtres des tâches matérielles, il prit aussi sa part dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
C’est en témoin du Christ Ressuscité et en imitateur de sa Passion qu’il mourut lapidé à Jérusalem.
Saint Étienne, témoin courageuxe 26 décembre 2009, le Pape a dit que "celui qui se trouve dans la mangeoire, est le Fils de Dieu fait homme, qui nous demande de témoigner avec courage de son Évangile, comme l'a fait saint Étienne".
Premier martyr Chrétien "rempli de L'Esprit Saint, il n'a pas hésité à donner sa vie par Amour de Son Seigneur. Il meurt, comme son maître, en Pardonnant ses persécuteurs et nous fait comprendre comment la venue du Fils de Dieu dans le monde donne naissance à une nouvelle civilisation, la civilisation de l'Amour, qui ne se rend pas devant le mal et la violence et qui abat les barrières entre les hommes en les rendant frères dans la grande famille des fils de Dieu".
"Le témoignage d'Étienne, comme celui des martyrs Chrétiens, montre à nos contemporains souvent distraits et désorientés, sur qui doit reposer leur confiance pour donner un sens à leur vie.
Le martyr, en effet, est celui qui meurt avec la certitude de se savoir aimé de Dieu, et, sans rien faire passer avant l'Amour du Christ, sait qu'il a choisi la meilleure part". Benoît XVI a ajouté que "l'Église, en nous présentant le diacre saint Étienne comme modèle, nous montre aussi, dans l'accueil et dans l'Amour envers les plus pauvres, un des chemins privilégiés pour vivre l'Évangile et témoigner aux hommes de façon crédible du Règne de Dieu qui vient".
Après avoir souligné que la Fête de Saint Étienne "nous rappelle aussi tous ces croyants qui, à travers le monde, sont mis à l'épreuve et souffrent à cause de leur Foi", le Pape a demandé de s'engager "à les soutenir par la Prière et à être fidèles à notre vocation Chrétienne, en mettant toujours au centre de notre vie Jésus-Christ que nous contemplons, en ces jours, dans la simplicité et l'Humilité de la crèche".
Les Églises orientales ont fêté Marie, en son mystère d'être la "Theotokos", la Mère de Dieu, la toujours Vierge, le 26 décembre, au lendemain de la Nativité. Elles reportent la célébration de Saint Étienne au 27 décembre.
Fête de Saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de Foi et d’Esprit-Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur Ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la Gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs.
Martyrologe romain.
Diacre et premier martyr (+ 35)
Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première Communauté Chrétienne de Jérusalem.
Quand des disputes (ce sont les premières mais, hélas pas les dernières dans l'histoire de l'Église) s'élèvent au sujet des veuves hellénistes et des veuves juives, on pense tout de suite à lui et il devient le premier des sept diacres chargés du service des tables.
Il s'en acquitte à merveille sans pour autant se trouver exclu du service de la Parole. Ce n'est pas en effet pour son service de Charité qu'il est arrêté mais bien pour avoir, devant des représentants de la "synagogue des Affranchis", proclamé avec sagesse l'Évangile de Jésus, le Christ.
On le conduit devant le sanhédrin. Il parle. On l'écoute longuement sans l'interrompre. Toute la prédication des apôtres défile dans son discours qui se termine par une vision Divine: "Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'Homme debout à la droite de Dieu."
C'en est trop. On se saisit de lui, on l'entraîne, on le lapide sous les yeux d'un certain Saul. Étienne meurt comme son Maître, Pardonnant et s'abandonnant entre les mains du Père. Il est le premier martyr et, de ce grain tombé en terre, le premier fruit sera la conversion de Saul sur le chemin de Damas, pour qui le Ciel s'est ouvert aussi. Paul en fut aveuglé parce qu'il n'avait pas encore reçu la Grâce du Baptême.
Saint Étienne, premier martyr et saint patron du diocèse - Eglise catholique de Seine et Marne - diocèse de Meaux : Étienne est le premier martyr. Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l’Église.
Choisi comme chef de file des Sept qui devaient décharger les Apôtres des tâches matérielles, il prit aussi sa part dans l’annonce de la Bonne Nouvelle.
C’est en témoin du Christ Ressuscité et en imitateur de sa Passion qu’il mourut lapidé à Jérusalem.
Saint Étienne, témoin courageuxe 26 décembre 2009, le Pape a dit que "celui qui se trouve dans la mangeoire, est le Fils de Dieu fait homme, qui nous demande de témoigner avec courage de son Évangile, comme l'a fait saint Étienne".
Premier martyr Chrétien "rempli de L'Esprit Saint, il n'a pas hésité à donner sa vie par Amour de Son Seigneur. Il meurt, comme son maître, en Pardonnant ses persécuteurs et nous fait comprendre comment la venue du Fils de Dieu dans le monde donne naissance à une nouvelle civilisation, la civilisation de l'Amour, qui ne se rend pas devant le mal et la violence et qui abat les barrières entre les hommes en les rendant frères dans la grande famille des fils de Dieu".
"Le témoignage d'Étienne, comme celui des martyrs Chrétiens, montre à nos contemporains souvent distraits et désorientés, sur qui doit reposer leur confiance pour donner un sens à leur vie.
Le martyr, en effet, est celui qui meurt avec la certitude de se savoir aimé de Dieu, et, sans rien faire passer avant l'Amour du Christ, sait qu'il a choisi la meilleure part". Benoît XVI a ajouté que "l'Église, en nous présentant le diacre saint Étienne comme modèle, nous montre aussi, dans l'accueil et dans l'Amour envers les plus pauvres, un des chemins privilégiés pour vivre l'Évangile et témoigner aux hommes de façon crédible du Règne de Dieu qui vient".
Après avoir souligné que la Fête de Saint Étienne "nous rappelle aussi tous ces croyants qui, à travers le monde, sont mis à l'épreuve et souffrent à cause de leur Foi", le Pape a demandé de s'engager "à les soutenir par la Prière et à être fidèles à notre vocation Chrétienne, en mettant toujours au centre de notre vie Jésus-Christ que nous contemplons, en ces jours, dans la simplicité et l'Humilité de la crèche".
Les Églises orientales ont fêté Marie, en son mystère d'être la "Theotokos", la Mère de Dieu, la toujours Vierge, le 26 décembre, au lendemain de la Nativité. Elles reportent la célébration de Saint Étienne au 27 décembre.
Fête de Saint Étienne, premier martyr, vers l’an 34. Homme rempli de Foi et d’Esprit-Saint, premier des Sept que les Apôtres choisirent comme coopérateurs de leur Ministère, il fut aussi le premier des disciples du Seigneur à verser son sang à Jérusalem, portant témoignage au Christ Jésus, qu’il affirma voir debout dans la Gloire à la droite du Père et, pendant qu’on le lapidait, il priait pour ses persécuteurs.
Martyrologe romain.
Cologne Cathedral - "Bayern Window" - Stoning of Saint Stephen. https://commons.wikimedia.org/wiki/Saint_Stephen
Étienne fut-il disciple de Jésus-Christ ou converti par les prédications des Apôtres ? On l’ignore, mais il est certain qu'il se fit promptement remarquer par ses vertus, et mérita d'être le chef des sept diacres élus par les Apôtres pour les aider dans les fonctions secondaires de leur ministère.
Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes :
1. Il était plein de Foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer.
2. Il était plein de Sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche.
3. Il était plein de Grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute Céleste et un parfait Amour de Dieu.
4. Il était plein de Force, comme son martyre en fut la preuve éloquente.
5. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.
Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de Salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les Prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté.
De tels succès excitèrent bientôt la jalousie ; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le Temple.
Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le Blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs.
À ce moment le visage du Saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige Céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance.
Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle ; le Ciel s'entrouvrit et le saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement : « Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
À ces mots ses ennemis ne se contiennent plus ; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur.
Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, reçois mon esprit !... Seigneur, ne leur impute point ce péché. »
Saul, le futur St Paul, était parmi les bourreaux. « Si Étienne n'avait pas prié, dit St Augustin, nous n'aurions pas eu St Paul. »
Le récit de son élection, de sa prédication et de son martyre lui attribue cinq plénitudes :
1. Il était plein de Foi, parce qu'il croyait fermement tous les mystères et qu'il avait une grâce spéciale pour les expliquer.
2. Il était plein de Sagesse, et nul ne pouvait résister aux paroles qui sortaient de sa bouche.
3. Il était plein de Grâce, montrant dans tous ses actes une ferveur toute Céleste et un parfait Amour de Dieu.
4. Il était plein de Force, comme son martyre en fut la preuve éloquente.
5. Enfin il était plein du Saint-Esprit, qu'il avait reçu au cénacle par l'imposition des mains des Apôtres.
Tant de vertus ne tardèrent pas à produire dans Jérusalem d'abondants fruits de Salut. Étienne, élevé à l'école de Gamaliel, dans toute la science des Juifs, avait même une autorité spéciale pour convertir les Prêtres et les personnes instruites de sa nation. Ses miracles ajoutaient encore au prestige de son éloquence et de sa sainteté.
De tels succès excitèrent bientôt la jalousie ; on l'accusa de blasphémer contre Moïse et contre le Temple.
Étienne fut traîné devant le Conseil, répondit victorieusement aux attaques dirigées contre lui, et prouva que le Blasphème était du côté de ses adversaires et de ses accusateurs.
À ce moment le visage du Saint diacre parut éclatant de lumière comme celui d'un ange. Mais il avait affaire à des obstinés, à des aveugles. Pour toute réponse à ses paroles et au prodige Céleste qui en confirmait la vérité, ils grinçaient des dents contre lui et se disposaient à la plus noire vengeance.
Afin de rendre leur conduite plus coupable, Dieu fit un nouveau miracle ; le Ciel s'entrouvrit et le saint, levant les yeux en haut, s'écria avec ravissement : « Je vois les Cieux ouverts et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. »
À ces mots ses ennemis ne se contiennent plus ; ils poussent des cris de mort, entraînent le martyr hors de la ville et le lapident comme un blasphémateur.
Étienne, calme et souriant, invoquait Dieu et disait : « Seigneur, reçois mon esprit !... Seigneur, ne leur impute point ce péché. »
Saul, le futur St Paul, était parmi les bourreaux. « Si Étienne n'avait pas prié, dit St Augustin, nous n'aurions pas eu St Paul. »
Saint Étienne
Homélie pour la Fête de saint Étienne
Hier, nous avons Célébré la naissance temporelle de notre Roi éternel ; aujourd'hui, nous célébrons la passion triomphante de son soldat.
Hier, en effet, notre Roi, revêtu de notre chair, sortant du palais d'un sein virginal, a daigné visiter notre monde ; aujourd'hui le soldat sortant de la tente de son corps, est parti pour le Ciel en triomphateur.
Notre Roi, alors qu'il est le Très-Haut, est venu vers nous dans l'humilité, mais il ne pouvait pas venir les mains vides.
Il apportait à ses soldats un don magnifique, non seulement pour leur confier une richesse considérable, mais pour les rendre absolument invincibles dans le combat.
Car il leur apportait le don de la Charité qui conduirait les hommes à partager la vie Divine. Ce qu'il apportait, il l'a distribué ; mais lui-même n'y a rien perdu car, s'il a transformé en richesse la pauvreté de ses fidèles, lui-même est resté comblé de trésors inépuisables.
La Charité qui fait descendre le Christ du Ciel sur la terre, c'est elle qui a élevé saint Etienne de la terre jusqu'au Ciel. La Charité qui existait d'abord chez le Roi, c'est elle qui, à sa suite, a resplendi chez le soldat.
Étienne, pour obtenir de recevoir la couronne que signifie son nom, avait pour armes la Charité, et grâce à elle il était entièrement vainqueur.
Par l'Amour de Dieu, il n'a pas reculé devant l'hostilité des Juifs ; par l'Amour du prochain, il a intercédé pour ceux qui le lapidaient.
Par cette Charité, il leur reprochait leur erreur, afin qu'ils se corrigeassent ; par cette Charité, il priait pour ceux qui le lapidaient, afin que le châtiment leur fût épargné.
Fortifié par la Charité, il a vaincu Saul qui s'opposait cruellement à lui et, après l'avoir eu comme persécuteur sur la terre, il a obtenu de l'avoir pour compagnon dans le Ciel.
Sa sainte et persévérance Charité désirait gagner à lui par la Prière ceux qu'il n'avait pu convertir par ses avertissements.
Et voici que maintenant Paul partage la Joie d'Étienne, il jouit avec Étienne de la Gloire du Christ, il exulte avec Étienne, il règne avec lui.
Là où Étienne est allé le premier, mis à mort par la lapidation de Paul, c'est là que Paul l'a suivi, secouru par les Prières d'Étienne.
Saint Fulgence de Ruspe 1http://missel.free.fr/Sanctoral/12/26.php#ref1
Homélie pour la Fête de saint Étienne
Hier, nous avons Célébré la naissance temporelle de notre Roi éternel ; aujourd'hui, nous célébrons la passion triomphante de son soldat.
Hier, en effet, notre Roi, revêtu de notre chair, sortant du palais d'un sein virginal, a daigné visiter notre monde ; aujourd'hui le soldat sortant de la tente de son corps, est parti pour le Ciel en triomphateur.
Notre Roi, alors qu'il est le Très-Haut, est venu vers nous dans l'humilité, mais il ne pouvait pas venir les mains vides.
Il apportait à ses soldats un don magnifique, non seulement pour leur confier une richesse considérable, mais pour les rendre absolument invincibles dans le combat.
Car il leur apportait le don de la Charité qui conduirait les hommes à partager la vie Divine. Ce qu'il apportait, il l'a distribué ; mais lui-même n'y a rien perdu car, s'il a transformé en richesse la pauvreté de ses fidèles, lui-même est resté comblé de trésors inépuisables.
La Charité qui fait descendre le Christ du Ciel sur la terre, c'est elle qui a élevé saint Etienne de la terre jusqu'au Ciel. La Charité qui existait d'abord chez le Roi, c'est elle qui, à sa suite, a resplendi chez le soldat.
Étienne, pour obtenir de recevoir la couronne que signifie son nom, avait pour armes la Charité, et grâce à elle il était entièrement vainqueur.
Par l'Amour de Dieu, il n'a pas reculé devant l'hostilité des Juifs ; par l'Amour du prochain, il a intercédé pour ceux qui le lapidaient.
Par cette Charité, il leur reprochait leur erreur, afin qu'ils se corrigeassent ; par cette Charité, il priait pour ceux qui le lapidaient, afin que le châtiment leur fût épargné.
Fortifié par la Charité, il a vaincu Saul qui s'opposait cruellement à lui et, après l'avoir eu comme persécuteur sur la terre, il a obtenu de l'avoir pour compagnon dans le Ciel.
Sa sainte et persévérance Charité désirait gagner à lui par la Prière ceux qu'il n'avait pu convertir par ses avertissements.
Et voici que maintenant Paul partage la Joie d'Étienne, il jouit avec Étienne de la Gloire du Christ, il exulte avec Étienne, il règne avec lui.
Là où Étienne est allé le premier, mis à mort par la lapidation de Paul, c'est là que Paul l'a suivi, secouru par les Prières d'Étienne.
Saint Fulgence de Ruspe 1http://missel.free.fr/Sanctoral/12/26.php#ref1
Étienne
Élève de Gamaliel, disciple, diacre et premier martyr
Jeune élève aimé de Gamaliel, ce qui explique la qualité de sa dialectique et de sa rhétorique (Actes 6,8-10) http://www.info-bible.org/lsg/44.Actes.html#6.8. Il suivra rapidement Jésus, sera l'un des 72 disciples.
Devenu l'un des premiers diacres de l'Église naissante, il en sera le premier martyr. Les lapidateurs mettront leurs vêtements au pied du futur Paul (récit ci-dessous et 10.30). http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-030.htm
Son corps est abandonné sous le tas de pierres (probablement dans un quartier nord de Jérusalem).
La Vierge Marie et quelques apôtres viendront, la nuit, chercher le corps d'Étienne pour lui donner une sépulture, décente mais inconnue, proche de Béthanie sur la route de Jéricho (10.32).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-032.htm#LieuLapidation
Caractère et aspect
"Un homme jeune, d'environ vingt-cinq ans, brun, robuste, au regard intelligent et dont l'aspect est moins plébéien que la majorité des gens présents". (3.26 - p.116).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2003/03-026.htm
"Ton visage aussi est limpide. Tu es un de ceux qui restent tout petits..." - "Et qu'y a-t-il sur mon visage, Seigneur ?"
- "Charité, Foi, Pureté, générosité, Sagesse; et tout cela c'est Dieu qui te l'a donné et tu l'as cultivé et tu le feras davantage.
Enfin, d'après ton nom, tu as la couronne d'or pur et avec une grande gemme qui resplendit sur ton front.
Sur l'or et les pierres sont gravés deux mots : "Prédestination" et "Prémices". Sois digne de ton sort, Étienne. Va en Paix avec ma Bénédiction." (5.44)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-044.htm#PredictionEtienne
Parcours apostolique
Témoin de l'Ascension où il est appelé dans les proches : "Toi, Étienne, fleur couronnée de Justice qui as quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne connais pas encore mais que t’annonceront les anges" (10.23)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-023.htm
Il rencontre Jésus dès le début de la deuxième année de vie publique. Avec son compagnon Hermas, http://www.maria-valtorta.org/Personnages/HermasDisciple.htmélève de Gamaliel comme lui, il se décide à suivre Jésus et fait partie désormais du groupe des soixante-douze (4.142)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2004/04-142.htm
Élève de Gamaliel, disciple, diacre et premier martyr
Jeune élève aimé de Gamaliel, ce qui explique la qualité de sa dialectique et de sa rhétorique (Actes 6,8-10) http://www.info-bible.org/lsg/44.Actes.html#6.8. Il suivra rapidement Jésus, sera l'un des 72 disciples.
Devenu l'un des premiers diacres de l'Église naissante, il en sera le premier martyr. Les lapidateurs mettront leurs vêtements au pied du futur Paul (récit ci-dessous et 10.30). http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-030.htm
Son corps est abandonné sous le tas de pierres (probablement dans un quartier nord de Jérusalem).
La Vierge Marie et quelques apôtres viendront, la nuit, chercher le corps d'Étienne pour lui donner une sépulture, décente mais inconnue, proche de Béthanie sur la route de Jéricho (10.32).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-032.htm#LieuLapidation
Caractère et aspect
"Un homme jeune, d'environ vingt-cinq ans, brun, robuste, au regard intelligent et dont l'aspect est moins plébéien que la majorité des gens présents". (3.26 - p.116).http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2003/03-026.htm
"Ton visage aussi est limpide. Tu es un de ceux qui restent tout petits..." - "Et qu'y a-t-il sur mon visage, Seigneur ?"
- "Charité, Foi, Pureté, générosité, Sagesse; et tout cela c'est Dieu qui te l'a donné et tu l'as cultivé et tu le feras davantage.
Enfin, d'après ton nom, tu as la couronne d'or pur et avec une grande gemme qui resplendit sur ton front.
Sur l'or et les pierres sont gravés deux mots : "Prédestination" et "Prémices". Sois digne de ton sort, Étienne. Va en Paix avec ma Bénédiction." (5.44)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2005/05-044.htm#PredictionEtienne
Parcours apostolique
Témoin de l'Ascension où il est appelé dans les proches : "Toi, Étienne, fleur couronnée de Justice qui as quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne connais pas encore mais que t’annonceront les anges" (10.23)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2010/10-023.htm
Il rencontre Jésus dès le début de la deuxième année de vie publique. Avec son compagnon Hermas, http://www.maria-valtorta.org/Personnages/HermasDisciple.htmélève de Gamaliel comme lui, il se décide à suivre Jésus et fait partie désormais du groupe des soixante-douze (4.142)http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2004/04-142.htm
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Jean, Apôtre et Évangéliste († v. 101). Fête le 27 Décembre.
Saint Jean l'Évangéliste dans la Basilique Saint Jean de Latran, Rome, Italie.
Saint Jean (1er siècle)
Frère de St Jacques, c'est avec lui qu'il devint disciple du Christ, laissant leur père Zébédée à ses filets.
Avec Saint Pierre, ils sont les disciples les plus proches du Seigneur.
C'est lui le "disciple que Jésus aimait" qui recueillera Marie sa mère après la Passion. Il est l'auteur du dernier Évangile, de deux Épîtres et de l'Apocalypse, dernier livre de la Bible.
Ce disciple qui reposa sur le Cœur de Jésus lors de la Cène est sans doute le plus Contemplatif et visionnaire.
En Orient, il est appelé le "Théologien", "Celui qui connaît Dieu". Il était tout jeune lorsqu'il suivit Jésus, et c'est celui qui vécut le plus vieux. Il mourut sans doute centenaire à Ephèse dont il fut le premier Évêque.
Saint Jean (1er siècle)
Frère de St Jacques, c'est avec lui qu'il devint disciple du Christ, laissant leur père Zébédée à ses filets.
Avec Saint Pierre, ils sont les disciples les plus proches du Seigneur.
C'est lui le "disciple que Jésus aimait" qui recueillera Marie sa mère après la Passion. Il est l'auteur du dernier Évangile, de deux Épîtres et de l'Apocalypse, dernier livre de la Bible.
Ce disciple qui reposa sur le Cœur de Jésus lors de la Cène est sans doute le plus Contemplatif et visionnaire.
En Orient, il est appelé le "Théologien", "Celui qui connaît Dieu". Il était tout jeune lorsqu'il suivit Jésus, et c'est celui qui vécut le plus vieux. Il mourut sans doute centenaire à Ephèse dont il fut le premier Évêque.
Cette représentation de l’apôtre se trouve au Monastère de Prevelli, sur la côte sud de la Crète.
Saint Jean y est représenté devant un bureau, il écrit son Évangile sur un rouleau de parchemin.
Derrière lui, l’aigle (symbole de Jean dans l’interprétation de la vision apocalyptique AP 4 1-11) tient l’encrier.
Au bas du parchemin, on aperçoit un aigle bicéphale : les armoiries de la famille qui joua un rôle dans la Fondation du Monastère.
Saint Jean y est représenté devant un bureau, il écrit son Évangile sur un rouleau de parchemin.
Derrière lui, l’aigle (symbole de Jean dans l’interprétation de la vision apocalyptique AP 4 1-11) tient l’encrier.
Au bas du parchemin, on aperçoit un aigle bicéphale : les armoiries de la famille qui joua un rôle dans la Fondation du Monastère.
Un homme avait deux fils, comme lui pêcheurs sur le lac de Tibériade. Jacques et Jean, les fils de Zébédée, ne manquaient pas de personnalité: on les appelait "fils du tonnerre".
Grande était leur soif spirituelle. C'est pourquoi ils s'attachèrent à l'enseignement de Jean le Baptiste:http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1380/Saint-Jean-Baptiste.html "Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi."
Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus de Nazareth: "Voici l'agneau de Dieu." Jean suivit cet homme. Jacques dut hésiter encore. Lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets: "Venez avec moi." Jacques et Jean suivirent le Maître.
Jean était jeune. Il avait un grand Amour du Christ. Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s'appela: "le disciple que Jésus aimait."
Il fera partie du petit groupe des fidèles d'entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration, à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres, au pied de la Croix. C'est là que Jésus lui confie Marie, sa mère.
Selon la tradition de l'Église Catholique, c'est toute l'Église qui est confiée à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au tombeau: "Il voit, il croit."
Une tradition ancienne veut que Jean vécut ensuite à Éphèse avec Marie. Qu'il y écrivit le quatrième évangile. Qu'un séjour à Patmos fut l'occasion d'une révélation qui devint l'Apocalypse.
Qu'enfin, lorsqu'il fut vieux, il ne sut que répéter sans cesse l'essentiel de ce que Le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir: "Dieu est Amour. Aimez-vous les uns les autres."
Selon la tradition, Saint Jean aurait été amené d'Éphèse à Rome, chargé de fers, sous l'empereur Domitien.
Il fut condamné par le sénat à être jeté dans l'huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l'actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune qu'il n'y était entré. Le fait n'est pas prouvé, mais il fallait bien que Saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul.
Ancienne fête le 6 Mai, solennité du martyre de saint Jean.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10736/Saint-Jean-Porte-Latine.html
Fête de Saint Jean, Apôtre et Évangéliste. Fils de Zébédée, un des premiers appelés par Le Seigneur, il fut, avec son frère Jacques et avec Pierre, témoin de sa Transfiguration et de sa Passion, et il reçut de Lui, au pied de la Croix, Marie pour mère. Dans l’Évangile et les lettres qui portent son nom, il se présente comme le théologien qui a pu Contempler la Gloire du Verbe incarné et qui annonce ce qu’il a vu.
Martyrologe romain.
Grande était leur soif spirituelle. C'est pourquoi ils s'attachèrent à l'enseignement de Jean le Baptiste:http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1380/Saint-Jean-Baptiste.html "Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi."
Aussi, quand le Baptiste dit un matin, en leur montrant Jésus de Nazareth: "Voici l'agneau de Dieu." Jean suivit cet homme. Jacques dut hésiter encore. Lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets: "Venez avec moi." Jacques et Jean suivirent le Maître.
Jean était jeune. Il avait un grand Amour du Christ. Il pensait que celui du Christ était plus grand encore. Alors il s'appela: "le disciple que Jésus aimait."
Il fera partie du petit groupe des fidèles d'entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration, à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres, au pied de la Croix. C'est là que Jésus lui confie Marie, sa mère.
Selon la tradition de l'Église Catholique, c'est toute l'Église qui est confiée à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au tombeau: "Il voit, il croit."
Une tradition ancienne veut que Jean vécut ensuite à Éphèse avec Marie. Qu'il y écrivit le quatrième évangile. Qu'un séjour à Patmos fut l'occasion d'une révélation qui devint l'Apocalypse.
Qu'enfin, lorsqu'il fut vieux, il ne sut que répéter sans cesse l'essentiel de ce que Le Christ lui avait enseigné et donné de découvrir: "Dieu est Amour. Aimez-vous les uns les autres."
Selon la tradition, Saint Jean aurait été amené d'Éphèse à Rome, chargé de fers, sous l'empereur Domitien.
Il fut condamné par le sénat à être jeté dans l'huile bouillante. Cette condamnation fut exécutée devant l'actuelle Porte Latine. Il en sortit plus frais et plus jeune qu'il n'y était entré. Le fait n'est pas prouvé, mais il fallait bien que Saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul.
Ancienne fête le 6 Mai, solennité du martyre de saint Jean.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10736/Saint-Jean-Porte-Latine.html
Fête de Saint Jean, Apôtre et Évangéliste. Fils de Zébédée, un des premiers appelés par Le Seigneur, il fut, avec son frère Jacques et avec Pierre, témoin de sa Transfiguration et de sa Passion, et il reçut de Lui, au pied de la Croix, Marie pour mère. Dans l’Évangile et les lettres qui portent son nom, il se présente comme le théologien qui a pu Contempler la Gloire du Verbe incarné et qui annonce ce qu’il a vu.
Martyrologe romain.
Jean occupe une place de choix et dans l'Évangile et au sein du collège apostolique.
Représentant l'Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet Apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre Amour pour Amour au Divin Maître.
Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa Gloire sur le Thabor, au jour de sa Transfiguration.
Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière Cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette Charité et cette science des choses de Dieu, qu'il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l'Évangile.
Une des gloires de St Jean fut d'être le seul, parmi les Apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il Le suivit dans l'agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.
« Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)
L'Apôtre, en cette circonstance, nous disent les Sts Docteurs, représentait l'humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s'appeler les enfants de Marie.
Il était juste que St Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l'un des premiers, les joies pures de la Résurrection.
Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, St Jean fut le seul à Le reconnaître.
C'est Le Seigneur, dit-il à Pierre.
Jean était donc bien, comme tout l'Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.
Représentant l'Amour, il marche à côté de Pierre, qui symbolise la Doctrine. Jésus semble avoir réservé à cet Apôtre les plus tendres effusions de son Cœur. Plus que tout autre, en effet, Jean pouvait rendre Amour pour Amour au Divin Maître.
Le Sauveur prit plaisir à multiplier les occasions de témoigner envers son cher disciple une prédilection singulière : il le fit témoin de la résurrection de la fille de Jaïre ; il lui montra sa Gloire sur le Thabor, au jour de sa Transfiguration.
Mais surtout, la veille de sa Passion, à la dernière Cène, il lui permit de reposer doucement la tête sur son Cœur divin, où il puisa cette Charité et cette science des choses de Dieu, qu'il répandit dans ses écrits et au sein des peuples auxquels il porta le flambeau de l'Évangile.
Une des gloires de St Jean fut d'être le seul, parmi les Apôtres, fidèle à Jésus dans ses souffrances ; il Le suivit dans l'agonie du calvaire ; il accompagna, dans ces douloureux instants, la Mère du Sauveur.
« Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple : “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. » (Jn 19,26-27)
L'Apôtre, en cette circonstance, nous disent les Sts Docteurs, représentait l'humanité tout entière ; en ce moment solennel Marie devenait la Mère de tous les hommes, et les hommes recevaient le droit de s'appeler les enfants de Marie.
Il était juste que St Jean, ayant participé aux souffrances de la Passion, goûtât, l'un des premiers, les joies pures de la Résurrection.
Le jour où le Sauveur apparut sur le rivage du lac de Génésareth, pendant que les disciples étaient à la pêche, St Jean fut le seul à Le reconnaître.
C'est Le Seigneur, dit-il à Pierre.
Jean était donc bien, comme tout l'Évangile le prouve, le disciple que Jésus aimait.
Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>> 1) Jean, apôtre
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060705.html
>>> 2) Jean, le théologien
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060809.html
>>> 3) Jean, le Voyant de Patmos
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060823.html
>>> 1) Jean, apôtre
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060705.html
>>> 2) Jean, le théologien
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060809.html
>>> 3) Jean, le Voyant de Patmos
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2006/documents/hf_ben-xvi_aud_20060823.html
SAINT JEAN ET PROCHORE
L'Évangéliste est représenté âgé, dans une retraite sur l'ile de Patmos.
Assis face à son disciple Prochore, qui lui tient lieu de secrétaire, il tourne la tête vers la chaise pour mieux entendre la voix de l'ange qui lui parle en secret et lui révèle l'Apocalypse.
L'Évangéliste est représenté âgé, dans une retraite sur l'ile de Patmos.
Assis face à son disciple Prochore, qui lui tient lieu de secrétaire, il tourne la tête vers la chaise pour mieux entendre la voix de l'ange qui lui parle en secret et lui révèle l'Apocalypse.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta de Septembre à Novembre 1950 (dans les Cahiers de 1945 à 1950)…page 610 et suivantes.
Jésus dit :
JEAN, le quatrième Évangéliste, est l’aigle.
Il tient de l’aigle le vol haut, puissant et solitaire, ainsi que la capacité à fixer le soleil. On retrouve chez Jean l’Évangéliste la noblesse de cet oiseau royal, son vol puissant et le pouvoir de fixer le soleil Divin, Jésus (Lumière du monde, Lumière du Ciel, Lumière de Dieu, Splendeur Infinie), le pouvoir de s’élever à des hauteurs surnaturelles qu’aucun autre Évangéliste ne sut atteindre comme, par cette ascension, le pouvoir de pénétrer le mystère, la vérité et la doctrine, tout sur l’Homme qui était Dieu.
En planant comme un aigle royal bien haut au-dessus des réalités de la terre et de l’humanité, il a vu Le Christ sous sa véritable nature de Verbe de Dieu. Plus que le thaumaturge et le martyr, Jean nous présente « le Maître », l’unique Maître parfait que le monde ait connu.
Le Maître-Dieu, La Sagesse faite chair et enseignante orale des hommes, le Verbe ou Parole du Père, autrement dit La Parole qui rend sensibles aux hommes les pensées de Son Père, La Lumière venue éclairer les ténèbres et faire fuir la pénombre.
L’Évangile de Jean nous présente sincèrement les vérités les plus sublimes, les plus suaves, les plus profondes, comme les vérités les plus rudes.
De son œil d’aigle et par élévation de son esprit à la suite de l’esprit de Maître, il a vu de haut les grandeurs sublimes comme les extrêmes bassesses, il a mesuré toute l’étendue de L’Amour du Christ et de la haine du monde Juif pour Le Christ.
Il a vu le combat entre La Lumière et les ténèbres (Ces ténèbres trop nombreuses), c’est-à-dire celles de trop d’ennemis de Son Maître, parmi lesquels se trouve même un disciple et apôtre que Jean désigne clairement, dans son évangile de la vérité et de la lumière, par un de ses vrais noms : « voleur ».
Il a vu les complots obscurs, les pièges subtils employés pour faire que Le Christ soit mal vu des Romains, des Juifs et de ces « petits » qui formaient le troupeau des fidèles du Christ.
Il les connaît toutes et les fait connaître, tout en montrant Jésus dans Sa Sainteté sublime, non seulement de Dieu mais aussi d’homme.
C’est un Homme qui ne fait pas de compromis avec ses amis pour gagner leur amitié.
Un Homme qui sait dire la vérité aux puissants et démasquer leurs fautes et leurs hypocrisies. Sans empêcher les personnes méritantes de l’approcher si elles sont poussées par un vrai désir de l’âme d’être sauvées, il sait jeter l’anathème sur ceux qui, même s’ils sont puissants, cherchent à le circonvenir par de fausses professions d’amitié pour pouvoir le prendre en faute.
Il respecte La Loi mais écrase tout ce qu’on y surajoute, les « fardeaux » que les pharisiens font peser sur les petits.
Il refuse le royaume et la couronne terrestres et les fuit pour s’en libérer, mais ne cesse de proclamer son Royaume Spirituel, et il prend la couronne de Rédempteur pour confirmer par son propre sacrifice, son enseignement sur le sacrifice.
Il est l’Homme très saint qui a tout voulu connaître de l’homme, sauf le péché.
L’aigle ne chante pas, au contraire des autres oiseaux, plus ou moins mélodieusement, mais il lance un cri strident à faire trembler le cœur des hommes et des animaux tant il est affirmation de puissance.
Jean, de même, ne chante pas avec douceur l’histoire du Christ, mais il lance un cri strident pour célébrer le Héros, un cri si puissant pour affirmer La Divinité et La Sagesse lumineuse du Christ, qu’il en fait trembler l’âme et le cœur dès les premiers mots de son prologue.
L’aigle aime les sommets solitaires sur lesquels le soleil darde tous ses feux, et plus le soleil resplendit plus l’aigle le fixe, comme fasciné par son éclat et sa chaleur.
Jean était lui aussi un solitaire, même s’il vivait avec ses compagnons aussi bien avant qu’après la Passion et l’Ascension du Maître.
C’était vraiment un apôtre différent, un homme et un disciple unique sous bien des aspects, qui n’était uni aux autres que par un très vif amour.
Lui aussi, à l’instar de l’aigle, aimait à se tenir sur les sommets, sous l’incendie de son Soleil et ne regarder que Lui, en écouter chaque parole prononcée ou secrète, c’est-à-dire les leçons et les conversations profondes et aimables du Christ, comme ses effusions solitaires, ses prières et communions au Père, dans le silence de la nuit ou au plus profond des bois, là où le Christ (Ce grand solitaire, puisque grand inconnu et incompris) s’isolait pour trouver quelques réconfort dans l’union à Son Père.
Jésus est le Soleil de L’Amour, Jean celui qui aime le Soleil de L’Amour, l’homme vierge épousé par L’Amour, attiré, lui le pur, par Jésus, qui est Pureté parfaite.
L’Amour permet de comprendre d’une façon toute particulière. Et plus L’Amour est fort, plus celui qui aime comprend les mouvements intimes de l’être aimé.
Jean, qui fut fidèle à Jésus en tant que Dieu et homme et l’a tant aimé, comprit toutes choses comme Lui, comme s’il ne se trouvait pas sur Son Divin Cœur, mais dans Son Cœur.
Personne n’a compris Le Christ intime aussi bien que Jean. Il en a connu toutes les perfections. Il a pénétré dans le mystère et l’océan de ses vertus et a vraiment mesuré la hauteur, la largeur et la profondeur de ce Temple vivant non fait de main d’homme et que les hommes cherchaient en vain à détruire.
Des dizaines d’années plus tard, il les a écrites et décrites, nous laissant l’Évangile le plus parfait en véridicité historique, le plus puissant en doctrine, le plus lumineux de lumières sapientielles et caritatives, le plus fidèle pour décrire les épisodes et les caractères, capable de dépasser les étroitesses d’esprit des Juifs et de décrire même ce que les autres Évangélistes n’avaient osé dire : La Samaritaine, l’officier royal, le scandale, la fuite et la révolte des disciples contre Le Maître après le discours sur le Pain descendu du Ciel, et encore la femme adultère, les discussions ouvertes avec les Juifs, les pharisiens, les scribes et les docteurs de La Loi, le fait qu’Il se soit réfugié en Samarie à Ephraïm, ses contacts avec les païens, la vérité sur Judas « qui était un voleur », ou bien d’autres choses encore.
Lorsqu’il écrivit son Évangile, Jean était plus qu’un homme mûr puisqu’il avait atteint un âge avancé, mais il est toujours resté jeune en raison de sa Pureté et toujours aussi brûlant d’Amour pour Le Christ, car nul autre Amour humain n’avait détourné la moindre flamme de Son Amour pour L’Aimé.
Jean, l’aigle aimant du Christ, nous a révélé Le Christ avec une puissance supérieure à toute autre, uniquement inférieure à celle du Christ nous révélant Son Père, laquelle était infinie puisque c’était La Puissance même de Dieu.
LES QUATRES VIVANTS (Ap 4 7-) qui se tenaient autour du Trône étaient constellés d’yeux. Ils étaient en effet les contemplatifs, ceux qui avaient bien contemplé Le Christ pour bien pouvoir le décrire et le confesser.
Mais Jean, l’aigle, l’avait contemplé en aigle de ses yeux mortels et immortels, en pénétrant d’un regard d’aigle dans l’ardent mystère du Christ.
Par delà la vie sur terre, désormais aux côtés de L’Aimé, il Le fixe d’un regard parfait qui pénètre jusqu’au cœur du mystère et entonne l’hymne de louange que les autres Vivants et les vingt-quatre autres vieillards suivent, pour encourager leur âme à annoncer les évènements des derniers temps :
L’horreur suprême, la persécution suprême, les fléaux ultimes et les suprêmes victoires du Christ, ainsi que les joies suprêmes et éternelles de ses disciples fidèles.
Les premiers mots de son cantique évangélique constituent une louange à la Lumière. Les derniers mots de l’Apocalypse sont un cri de réponse Aimante en même temps qu’un appel Aimant : « Oui, Mon retour est proche ! », « Viens, Seigneur Jésus ! ».
Plus que tout, ces deux cris, celui de l’être Aimé et celui de l’être Aimant, nous dévoilent qui était Jean pour Jésus, et Jésus pour Jean : Il était L’Amour.
Cet homme porté par un Amour ardent qui s’éleva par l’esprit et l’intelligence en des sphères éminentes et pénétra les mystères les plus élevés comme aucun autre apôtre ou évangéliste, comparons-le à l’homme, à Matthieu.
Jean était tout esprit, de plus en plus esprit. Matthieu était matière, complètement matière jusqu’à ce que Le Christ le convertisse et en fasse son disciple.
Jean était un ange à l’apparence humaine, mieux, un séraphin dont les ailes d’aigle l’emportaient là où il est donné à bien pu de personnes de s’élever.
Chaque Évangéliste a servi à composer la mosaïque qui nous révèle Jésus-Christ Homme-Dieu, Sauveur, Maître, Rédempteur, Vainqueur de la Mort et du Démon, Juge éternel et Roi des rois pour l’Eternité.
C’est la raison pour laquelle, dans la théophanie (Ap 4 5-9) décrite par l’apôtre Jean dans son Apocalypse, ils servent tous les quatre, sous l’aspect propre à chacun, de fondement et de couronne au Trône où siège celui qui est, qui était et qui doit venir, et qui est l’Alpha et l’Oméga, le principe et la fin de tout ce qui était, est et sera.
Et leurs voix, unies à celles des vingt-quatre vieillards (C’est-à-dire des douze principaux patriarches et des douze plus grands prophètes, ou prophètes majeurs) chantent un hymne de louange éternel à celui qui est très Saint et Tout-Puissant.
Lecture
Il faut donc oser dire que, de toutes les Écritures, les évangiles sont les prémices et que, parmi les évangiles, les prémices sont celui de Jean, dont nul ne peut saisir le sens s’il ne s’est reposé sur la poitrine de Jésus et n’a reçu de Jésus Marie pour mère.
Et, pour être un autre Jean, il faut devenir tel que, tout comme Jean, on s’entende désigner par Jésus comme étant Jésus lui-même.
Car, selon ceux qui ont d’elle une opinion saine, Marie n’a pas d’autre fils que Jésus ; quand donc Jésus dit à sa mère : « Voici ton fils » et non : « Voici, cet homme est aussi ton fils », c’est comme s’il lui disait : « Voici Jésus que tu as enfanté. »
En effet, quiconque est arrivé à la perfection « ne vit plus, mais Le Christ vit en lui » et, puisque le Christ vit en lui, il est dit de lui à Marie : « Voici ton fils », Le Christ.
Origène, Sur l’Évangile de Jean
Jésus dit :
JEAN, le quatrième Évangéliste, est l’aigle.
Il tient de l’aigle le vol haut, puissant et solitaire, ainsi que la capacité à fixer le soleil. On retrouve chez Jean l’Évangéliste la noblesse de cet oiseau royal, son vol puissant et le pouvoir de fixer le soleil Divin, Jésus (Lumière du monde, Lumière du Ciel, Lumière de Dieu, Splendeur Infinie), le pouvoir de s’élever à des hauteurs surnaturelles qu’aucun autre Évangéliste ne sut atteindre comme, par cette ascension, le pouvoir de pénétrer le mystère, la vérité et la doctrine, tout sur l’Homme qui était Dieu.
En planant comme un aigle royal bien haut au-dessus des réalités de la terre et de l’humanité, il a vu Le Christ sous sa véritable nature de Verbe de Dieu. Plus que le thaumaturge et le martyr, Jean nous présente « le Maître », l’unique Maître parfait que le monde ait connu.
Le Maître-Dieu, La Sagesse faite chair et enseignante orale des hommes, le Verbe ou Parole du Père, autrement dit La Parole qui rend sensibles aux hommes les pensées de Son Père, La Lumière venue éclairer les ténèbres et faire fuir la pénombre.
L’Évangile de Jean nous présente sincèrement les vérités les plus sublimes, les plus suaves, les plus profondes, comme les vérités les plus rudes.
De son œil d’aigle et par élévation de son esprit à la suite de l’esprit de Maître, il a vu de haut les grandeurs sublimes comme les extrêmes bassesses, il a mesuré toute l’étendue de L’Amour du Christ et de la haine du monde Juif pour Le Christ.
Il a vu le combat entre La Lumière et les ténèbres (Ces ténèbres trop nombreuses), c’est-à-dire celles de trop d’ennemis de Son Maître, parmi lesquels se trouve même un disciple et apôtre que Jean désigne clairement, dans son évangile de la vérité et de la lumière, par un de ses vrais noms : « voleur ».
Il a vu les complots obscurs, les pièges subtils employés pour faire que Le Christ soit mal vu des Romains, des Juifs et de ces « petits » qui formaient le troupeau des fidèles du Christ.
Il les connaît toutes et les fait connaître, tout en montrant Jésus dans Sa Sainteté sublime, non seulement de Dieu mais aussi d’homme.
C’est un Homme qui ne fait pas de compromis avec ses amis pour gagner leur amitié.
Un Homme qui sait dire la vérité aux puissants et démasquer leurs fautes et leurs hypocrisies. Sans empêcher les personnes méritantes de l’approcher si elles sont poussées par un vrai désir de l’âme d’être sauvées, il sait jeter l’anathème sur ceux qui, même s’ils sont puissants, cherchent à le circonvenir par de fausses professions d’amitié pour pouvoir le prendre en faute.
Il respecte La Loi mais écrase tout ce qu’on y surajoute, les « fardeaux » que les pharisiens font peser sur les petits.
Il refuse le royaume et la couronne terrestres et les fuit pour s’en libérer, mais ne cesse de proclamer son Royaume Spirituel, et il prend la couronne de Rédempteur pour confirmer par son propre sacrifice, son enseignement sur le sacrifice.
Il est l’Homme très saint qui a tout voulu connaître de l’homme, sauf le péché.
L’aigle ne chante pas, au contraire des autres oiseaux, plus ou moins mélodieusement, mais il lance un cri strident à faire trembler le cœur des hommes et des animaux tant il est affirmation de puissance.
Jean, de même, ne chante pas avec douceur l’histoire du Christ, mais il lance un cri strident pour célébrer le Héros, un cri si puissant pour affirmer La Divinité et La Sagesse lumineuse du Christ, qu’il en fait trembler l’âme et le cœur dès les premiers mots de son prologue.
L’aigle aime les sommets solitaires sur lesquels le soleil darde tous ses feux, et plus le soleil resplendit plus l’aigle le fixe, comme fasciné par son éclat et sa chaleur.
Jean était lui aussi un solitaire, même s’il vivait avec ses compagnons aussi bien avant qu’après la Passion et l’Ascension du Maître.
C’était vraiment un apôtre différent, un homme et un disciple unique sous bien des aspects, qui n’était uni aux autres que par un très vif amour.
Lui aussi, à l’instar de l’aigle, aimait à se tenir sur les sommets, sous l’incendie de son Soleil et ne regarder que Lui, en écouter chaque parole prononcée ou secrète, c’est-à-dire les leçons et les conversations profondes et aimables du Christ, comme ses effusions solitaires, ses prières et communions au Père, dans le silence de la nuit ou au plus profond des bois, là où le Christ (Ce grand solitaire, puisque grand inconnu et incompris) s’isolait pour trouver quelques réconfort dans l’union à Son Père.
Jésus est le Soleil de L’Amour, Jean celui qui aime le Soleil de L’Amour, l’homme vierge épousé par L’Amour, attiré, lui le pur, par Jésus, qui est Pureté parfaite.
L’Amour permet de comprendre d’une façon toute particulière. Et plus L’Amour est fort, plus celui qui aime comprend les mouvements intimes de l’être aimé.
Jean, qui fut fidèle à Jésus en tant que Dieu et homme et l’a tant aimé, comprit toutes choses comme Lui, comme s’il ne se trouvait pas sur Son Divin Cœur, mais dans Son Cœur.
Personne n’a compris Le Christ intime aussi bien que Jean. Il en a connu toutes les perfections. Il a pénétré dans le mystère et l’océan de ses vertus et a vraiment mesuré la hauteur, la largeur et la profondeur de ce Temple vivant non fait de main d’homme et que les hommes cherchaient en vain à détruire.
Des dizaines d’années plus tard, il les a écrites et décrites, nous laissant l’Évangile le plus parfait en véridicité historique, le plus puissant en doctrine, le plus lumineux de lumières sapientielles et caritatives, le plus fidèle pour décrire les épisodes et les caractères, capable de dépasser les étroitesses d’esprit des Juifs et de décrire même ce que les autres Évangélistes n’avaient osé dire : La Samaritaine, l’officier royal, le scandale, la fuite et la révolte des disciples contre Le Maître après le discours sur le Pain descendu du Ciel, et encore la femme adultère, les discussions ouvertes avec les Juifs, les pharisiens, les scribes et les docteurs de La Loi, le fait qu’Il se soit réfugié en Samarie à Ephraïm, ses contacts avec les païens, la vérité sur Judas « qui était un voleur », ou bien d’autres choses encore.
Lorsqu’il écrivit son Évangile, Jean était plus qu’un homme mûr puisqu’il avait atteint un âge avancé, mais il est toujours resté jeune en raison de sa Pureté et toujours aussi brûlant d’Amour pour Le Christ, car nul autre Amour humain n’avait détourné la moindre flamme de Son Amour pour L’Aimé.
Jean, l’aigle aimant du Christ, nous a révélé Le Christ avec une puissance supérieure à toute autre, uniquement inférieure à celle du Christ nous révélant Son Père, laquelle était infinie puisque c’était La Puissance même de Dieu.
LES QUATRES VIVANTS (Ap 4 7-) qui se tenaient autour du Trône étaient constellés d’yeux. Ils étaient en effet les contemplatifs, ceux qui avaient bien contemplé Le Christ pour bien pouvoir le décrire et le confesser.
Mais Jean, l’aigle, l’avait contemplé en aigle de ses yeux mortels et immortels, en pénétrant d’un regard d’aigle dans l’ardent mystère du Christ.
Par delà la vie sur terre, désormais aux côtés de L’Aimé, il Le fixe d’un regard parfait qui pénètre jusqu’au cœur du mystère et entonne l’hymne de louange que les autres Vivants et les vingt-quatre autres vieillards suivent, pour encourager leur âme à annoncer les évènements des derniers temps :
L’horreur suprême, la persécution suprême, les fléaux ultimes et les suprêmes victoires du Christ, ainsi que les joies suprêmes et éternelles de ses disciples fidèles.
Les premiers mots de son cantique évangélique constituent une louange à la Lumière. Les derniers mots de l’Apocalypse sont un cri de réponse Aimante en même temps qu’un appel Aimant : « Oui, Mon retour est proche ! », « Viens, Seigneur Jésus ! ».
Plus que tout, ces deux cris, celui de l’être Aimé et celui de l’être Aimant, nous dévoilent qui était Jean pour Jésus, et Jésus pour Jean : Il était L’Amour.
Cet homme porté par un Amour ardent qui s’éleva par l’esprit et l’intelligence en des sphères éminentes et pénétra les mystères les plus élevés comme aucun autre apôtre ou évangéliste, comparons-le à l’homme, à Matthieu.
Jean était tout esprit, de plus en plus esprit. Matthieu était matière, complètement matière jusqu’à ce que Le Christ le convertisse et en fasse son disciple.
Jean était un ange à l’apparence humaine, mieux, un séraphin dont les ailes d’aigle l’emportaient là où il est donné à bien pu de personnes de s’élever.
Chaque Évangéliste a servi à composer la mosaïque qui nous révèle Jésus-Christ Homme-Dieu, Sauveur, Maître, Rédempteur, Vainqueur de la Mort et du Démon, Juge éternel et Roi des rois pour l’Eternité.
C’est la raison pour laquelle, dans la théophanie (Ap 4 5-9) décrite par l’apôtre Jean dans son Apocalypse, ils servent tous les quatre, sous l’aspect propre à chacun, de fondement et de couronne au Trône où siège celui qui est, qui était et qui doit venir, et qui est l’Alpha et l’Oméga, le principe et la fin de tout ce qui était, est et sera.
Et leurs voix, unies à celles des vingt-quatre vieillards (C’est-à-dire des douze principaux patriarches et des douze plus grands prophètes, ou prophètes majeurs) chantent un hymne de louange éternel à celui qui est très Saint et Tout-Puissant.
Lecture
Il faut donc oser dire que, de toutes les Écritures, les évangiles sont les prémices et que, parmi les évangiles, les prémices sont celui de Jean, dont nul ne peut saisir le sens s’il ne s’est reposé sur la poitrine de Jésus et n’a reçu de Jésus Marie pour mère.
Et, pour être un autre Jean, il faut devenir tel que, tout comme Jean, on s’entende désigner par Jésus comme étant Jésus lui-même.
Car, selon ceux qui ont d’elle une opinion saine, Marie n’a pas d’autre fils que Jésus ; quand donc Jésus dit à sa mère : « Voici ton fils » et non : « Voici, cet homme est aussi ton fils », c’est comme s’il lui disait : « Voici Jésus que tu as enfanté. »
En effet, quiconque est arrivé à la perfection « ne vit plus, mais Le Christ vit en lui » et, puisque le Christ vit en lui, il est dit de lui à Marie : « Voici ton fils », Le Christ.
Origène, Sur l’Évangile de Jean
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Les Saints Innocents, Martyrs, massacrés par Hérode (Ier s.). Fête le 28 Décembre.
Saints Innocents
Enfants de moins de 2 ans massacrés pour le Christ par Hérode à Bethléem (1er s.)
C'étaient des tout-petits enfants, ils avaient à peine 2 ans pour les plus âgés. L'âge de la crèche, pas même de la maternelle.
Pour leurs pères et leurs mères, ils étaient des merveilles, des enfançons qu'on élève encore contre sa joue et que l'on fait bénir par le premier prophète qui passe.
Voulant atteindre le roi d'Israël, ce sont les petits qu'Hérode fait tuer, les premiers accueillis par le Dieu d'Amour qui vient sauver les hommes.
Ils sont incapables de parler. Mais aux yeux du Christ, c'est l'existence et non l'âge qui offre la liberté d'entrer dans l'Église.
Petits enfants qui furent massacrés à Bethléem de Judée sur l’ordre du roi impie Hérode, pour que périsse avec eux l’enfant Jésus.
Dès les premiers siècles de l’Église, ils ont été honorés comme martyrs, car ils sont les prémices de tous ceux qui devaient verser leur sang pour Dieu et pour l’Agneau de Dieu.
Martyrologe romain.
Enfants de moins de 2 ans massacrés pour le Christ par Hérode à Bethléem (1er s.)
C'étaient des tout-petits enfants, ils avaient à peine 2 ans pour les plus âgés. L'âge de la crèche, pas même de la maternelle.
Pour leurs pères et leurs mères, ils étaient des merveilles, des enfançons qu'on élève encore contre sa joue et que l'on fait bénir par le premier prophète qui passe.
Voulant atteindre le roi d'Israël, ce sont les petits qu'Hérode fait tuer, les premiers accueillis par le Dieu d'Amour qui vient sauver les hommes.
Ils sont incapables de parler. Mais aux yeux du Christ, c'est l'existence et non l'âge qui offre la liberté d'entrer dans l'Église.
Petits enfants qui furent massacrés à Bethléem de Judée sur l’ordre du roi impie Hérode, pour que périsse avec eux l’enfant Jésus.
Dès les premiers siècles de l’Église, ils ont été honorés comme martyrs, car ils sont les prémices de tous ceux qui devaient verser leur sang pour Dieu et pour l’Agneau de Dieu.
Martyrologe romain.
Les enfants de Bethléem constituent les prémices de la Rédemption de Jésus-Christ. C'est la jalousie et la crainte qui poussèrent Hérode à commettre un crime inouï dans l'histoire ; il en fut châtié et d'une manière terrible, car il mourut dans le désespoir et dévoré tout vivant par les vers.
St Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cet horrible massacre : « Les mères s'arrachaient les cheveux ; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes ; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre.
C'était un combat entre la mère et le bourreau ; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort...
Une voix se faisait entendre : “Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe !”
Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel. »
St Jean, dans son Apocalypse, nous montre les Saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va.
« Demanderez-vous, dit Saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu ?
Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés.
La Bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode ? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la Vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui ?
Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce Divine s'est plu à les enrichir, aussi l'Église a-t-elle établi leur Fête au plus tard dès le second siècle. »
St Augustin nous a dépeint le saisissant tableau de cet horrible massacre : « Les mères s'arrachaient les cheveux ; elles voulaient cacher leurs petits enfants, mais ces tendres créatures se trahissaient elles-mêmes ; elles ne savaient pas se taire, n'ayant pas appris à craindre.
C'était un combat entre la mère et le bourreau ; l'un saisissait violemment sa proie, l'autre la retenait avec effort...
Une voix se faisait entendre : “Qui cherchez-vous ? Vous tuez une multitude d'enfants pour vous débarrasser d'un seul, et Celui que vous cherchez vous échappe !”
Et tandis que les cris des femmes formaient un mélange confus, le sacrifice des petits enfants était agréé du Ciel. »
St Jean, dans son Apocalypse, nous montre les Saints Innocents entourant le trône de l'Agneau parce qu'ils sont purs, et Le suivant partout où Il va.
« Demanderez-vous, dit Saint Bernard, pour quels mérites ces enfants ont été couronnés de la main de Dieu ?
Demandez plutôt à Hérode pour quels crimes ils ont été cruellement massacrés.
La Bonté du Sauveur sera-t-elle vaincue par la barbarie d'Hérode ? Ce roi impie a pu mettre à mort des enfants innocents, et Jésus-Christ ne pourrait pas donner la Vie éternelle à ceux qui ne sont morts qu'à cause de Lui ?
Les yeux de l'homme ou de l'ange ne découvrent aucun mérite dans ces tendres créatures ; mais la grâce Divine s'est plu à les enrichir, aussi l'Église a-t-elle établi leur Fête au plus tard dès le second siècle. »
LES “SAINTS INNOCENTS”... AU XXI° SIÈCLE
Présentation :
Il y a le massacre physique des enfants à grande échelle par l'avortement légalisé. Il y a aussi le massacre moral de nos enfants par un climat éducatif pervers. Comment résister ? Quelles actions entreprendre ?
Le 28 décembre, c'est la Fête des Saints Innocents : l'Église s'unit à la douleur des mères dont les enfants furent massacrés par Hérode.
Voyant dans l'Enfant de Bethléem un rival dont il était jaloux et voulant le supprimer, il envoya tuer à Bethléem tous les enfants de deux ans et au-dessous… (Mt 2, 16).
Cependant, ces petits innocents ont trouvé ainsi le bonheur éternel avant même d'avoir commencé à vivre...
Ils suivent l'Agneau partout où il va.
Ceux-là ont été rachetés d'entre les hommes comme prémices pour Dieu et pour l'Agneau,
et dans leur bouche il ne s'est pas trouvé de mensonge,
car ils sont sans tache devant le trône de Dieu. (Ap 14, 4-5).
Cette Fête des Saints Innocents célèbre ce qui s'est passé il y a 2000 ans. Mais ce massacre est loin d'être terminé… : nous le revivons de nos jours d'une double manière.
D'une part, le drame de l'avortement prive notre pays d'une bonne part de ses forces vives pour demain.
D'autre part, un "massacre moral" guette nos enfants si nous n'y prenons pas garde.
Le massacre physique des innocents... de nos jours
Depuis une trentaine d'années, cette fête des Saints Innocents a pris un relief tout particulier avec la loi inique sur l'avortement qui supprime tant de vies innocentes. Cette loi n'est-elle pas la douloureuse actualisation et... amplification de ce massacre ?
Face à une "culture de mort"...
Nous nous trouvons en face d'une énorme menace contre la vie, non seulement d'individus, mais de la civilisation tout entière. (Jean-Paul II. Evangelium vitae - 1995 - § 59)
"Un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir." (Mère Térésa)... Une évidence qu'on finit par oublier...
Une récente étude, réalisée par l'INED, fait état de 200 000 avortements par an (50 000 avant la loi !). Soit un total en France, depuis 1975 (institution de la loi Veil), de 6 millions de vies humaines détruites = 1 toutes les 3 minutes... Cela fait frémir !
"Le monde ne pourra retrouver la paix tant qu'on tuera des bébés dans le sein de leur mère..."
(Mère Térésa)
L'avortement a toujours été considéré, dans toutes les civilisations, comme "un crime abominable".
La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. (CEC 2270)
L'Eglise sanctionne d'une peine canonique d'excommunication ce délit contre la vie humaine. (CEC 2272 et Evangelium vitae § 62)
Une loi civile contraire à la loi morale est une loi nulle qui ne peut être imposée.
Les lois qui autorisent et favorisent l'avortement... s'opposent, non seulement au bien de l'individu, mais au bien commun et, par conséquent, elles sont entièrement dépourvues d'une authentique validité juridique...
Lorsqu'une loi civile légitime l'avortement, du fait même, elle cesse d'être une vraie loi civile qui oblige moralement. (Evangelium vitae § 72)
Mais c'est toute notre société qui en souffre.
Dans un certain nombre de paroisses, les curés font sonner le glas, le 28 décembre à midi (jour de la fête des Saints Innocents), en mémoire de toutes ces vies sacrifiées.
... réagir : promouvoir une "culture de la vie"
Il est urgent de se livrer à une mobilisation des consciences pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de vie. (Jean-Paul II. Evangelium vitae)
Des initiatives ont vu le jour pour travailler dans ce sens. Ainsi, sur le plan spirituel, citons, entre autres, le Rosaire pour la vie, chaque premier samedi du mois, ou le jeûne du vendredi, suscité par l'œuvre Magnificat ;
Au niveau temporel, citons l'Alliance pour les droits de la vie qui se bat sur le plan politique.
Sur le plan caritatif, différents organismes ont mis en place une assistance aux futures mamans en difficulté : accueil, écoute, hébergement, démarches sociales, distribution de layettes...
On ne peut énumérer ici tout ce qui se fait de bon dans ce domaine.
Le massacre moral de nos enfants par un climat éducatif perversIl n'y a pas que la mort physique, la mort du corps : la mort de l'âme est encore plus grave.
Le scandale est l'attitude ou le comportement qui portent autrui à faire le mal...Il peut entraîner son frère dans la mort spirituelle. (CEC 2284)
Force nous est de le constater : nous vivons dans un monde où lemassacre moral de nos enfants semble voulu et organisé par l'idéologie régnante, résolument opposée à Dieu et à sa loi. "Nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous (Lc 19, 14).
La situation dans laquelle se trouvent les familles dans le monde d'aujourd'hui ne manque pas d'indices d'une dégradation préoccupante de certaines valeurs fondamentales, signes du refus que l'homme oppose à l'amour de Dieu. (...)
A la racine de ces phénomènes négatifs, il y a une corruption du concept et de l'expérience de la liberté, celle-ci étant comprise non comme la capacité de réaliser la vérité du projet de Dieu sur le mariage et la famille, mais comme une force autonome d'affirmation de soi, assez souvent contre les autres, pour son bien-être égoïste.
En vivant dans un tel monde, et sous l'influence des mass media, les fidèles ne savent pas toujours demeurer indemnes de l'obscurcissement des valeurs fondamentales, ni se situer comme...sujets actifs de la construction d'un authentique humanisme familial.
(Jean-Paul II. Familiaris consortio 1981 - FC - § 6-7)
Ce "massacre" est mis en place, imposé par tout un système éducatif qui vise à les détourner dès leur plus jeune âge de leur véritable finalité, qui vise à les pervertir, à les salir.
Le scandale est grave lorsqu'il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d'enseigner et d'éduquer les autres. (CEC 2285)
Le scandale peut être provoqué par la loi ou par les institutions, par la mode ou par l'opinion :
"Se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des moeurs et à la corruption de la vie religieuse qui, volontairement ou non, rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements" (Pie XII). (CEC 2286)
Tout conspire dans le même sens, diamétralement opposé à celui où nous voulons, où nous devons conduire nos enfants, vers Dieuqui nous les a confiés et à qui ils doivent aller :
les programmes scolaires officiels, (français, histoire, biologie... ), et jusqu'à... certains livres pour les tout-petits !
- la T. V., les publicités, les affiches, les illustrés, les revues, les musiques, les spectacles...
- l'esclavage des modes... cela va des "marques" de blousons ou de chaussures (!!)...jusqu'à des tenues inacceptables pour de jeunes chrétiennes.
- Sans parler du matérialisme pratique et de la pression commerciale qui nous submergent, mais dont nous subissons les conséquences, même si nous nous en défendons.
Pouvons-nous supporter tout cela sans réagir ?
Un devoir grave, impérieux, de protéger nos enfants
Pour protéger l'Enfant-Dieu, la Sainte Famille a dû, sur l'ordre divin, fuir en Egypte.
A notre tour, et sans aller si loin, nous avons le devoir grave, impérieux, de protéger nos enfantscontre tout ce qui pourrait, en les détournant de Dieu, tuer leur âme. Nous devons "nous garder pour Dieu", nous et nos enfants :
Vous serez saints pour Moi,car Je suis Saint, Moi, le Seigneur, et Je vous ai séparés des autres peuples, afin que vous soyez à Moi. (Lv 20, 26)
"Les autres peuples", c'est le paganisme, qui a pris au cours des temps des formes diverses.
A l'heure actuelle, ce néo-paganisme se définit comme l'absence de Dieu : on vit comme si Dieu n'existait pas. Cette négation de Dieu, c'est l'athéisme au quotidien.
"Ne vous conformez pas au monde présent..."
Pour être à Dieu,pour Lui rester fidèles,cetteséparation du monde païen devient une nécessité.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'il faille partir sur une île déserte... Il s'agit de nous tenir à l'écart, autant que nous le pouvons, de ces graves dangers et de faire de notre famille un lieu de fidélité à Dieu, à la Foi Catholique, à un comportement digne des enfants de Dieu.
Ce sont bien là les conseils de saint Paul :
Ne vous conformez pas au monde présent. Mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner Qu’elle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui Lui plaît, ce qui est parfait... (Rm 12, 2)
...et de saint Jean :
N'aimez pas le monde, ni rien de ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour de Dieu n'est pas en lui... (1 Jn 2, 15)
Préserver et maintenir à l'intérieur de nos familles cet espace de vraie liberté indispensable à l'éducation de nos enfants, c'est vraiment pour nous un devoir impérieux.
L'éducation de la conscience morale : une exigence prioritaire
La compréhension du sens ultime de la vie et de ses valeurs fondamentales est le grand défi qui s'impose aujourd'hui en vue du renouvellement de la société...
L'éducation de la conscience morale, qui rend chaque homme capable de juger et de discerner les moyens adéquats pour se réaliser selon sa vérité originelle, devient ainsi une exigence prioritaire à laquelle on ne peut renoncer...
Ce travail de résistance à une telle ambiance dégradante, c'est la lutte de David contre Goliath !
Mais, comme David aussi, nous savons que nous avons pour nous une force qui nous vient de Dieu : aussi sommes-nous assurés de la victoire. Encore faut-il être conscient de la nécessité de lutter - sans se cacher la tête sous l'aile comme l'autruche ! - accepter de s'y investir autant que nécessaire et de combattre !
Certes, ce n'est pas facile, c'est même, à certains jours, usant !
Mais tant que nous nous tenons fidèles à Dieu, par la prière et par toutes les actions nécessaires, nous pouvons être assurés de sa protection et du soutien de sa grâce en toutes circonstances.
Comment s'opposer, résister, à cette dégradation ambiante ?
Surtout, ne partons pas "battus" d'avance. Nous avons deux forces pour nous soutenir, utilisons-les :
- la ferme assurance de la force intrinsèque de la famille, pourtant si attaquée, vilipendée ;
- et la force que peuvent nous apporter les associations familiales ou des groupes de foyers.
La famille, une force irremplaçable
Face à une société qui risque d'être de plus en plus dépersonnalisante et anonyme, et donc inhumaine et déshumanisante, avec les conséquences négatives de tant de formes "d'évasion" - telles que l'alcoolisme, la drogue ou même le terrorisme -,la famille possède et irradie encore aujourd'hui des énergies extraordinairescapables d'arracher l'homme à l'anonymat, de l'éveiller à la conscience de sa dignité personnelle (FC § 43).
Dans la mesure où nos enfants vivent à la maison dans une ambiance structurée, basée sur un amour véritable et la confiance, ils seront moins tentés de s'évader ailleurs à la recherche de "paradis" illusoires.
S'associer à d'autres familles pour aider les jeunes à ne pas s'écarter de la Foi
Nous savons tous l'avantage que nous trouvons à nous retrouver à plusieurs familles amies partageant les mêmes soucis éducatifs ; cela nous permet de maintenir autour de nos enfants une ambiance saine, une certaine unité d'esprit d'une famille à l'autre. Nous puisons dans ces liens une force et un soutien réels. Le pape Jean-Paul II nous y encourage :
...prendre conscience de la nécessité de développer des liens entre familles en vue d'une aide spirituelle et matérielle réciproque... (FC § 6)
Le droit des parents au choix d'une éducation conforme à leur Foidoit être absolument assuré. (...) Si dans les écoles on enseigne des idéologies contraires à la Foi chrétienne, la famille, conjointement à d'autres familles - si possible par l'intermédiaire d'associations familiales - doit de toutes ses forces et avec sagesse aider les jeunes à ne pas s'écarter de la Foi... (FC § 40)
Combien d'écoles entièrement libres ont été créées ces dernières années, par de courageux parents, pour cette seule raison de pouvoir assurer à leurs enfants non seulement une éducation chrétienne, une réelle transmission de la Foi, mais même un enseignement scolaire convenable...?
D'autres parents, pour les mêmes raisons, choisissent la formule de l'école à la maison, prenant modèle sur le home schooling américain?
Tout cela au prix d'efforts héroïques, d'innombrables sacrifices... En échange de quoi les enfants bénéficient de cette harmonie entre famille et école qui garantit l'équilibre dont ils ont besoin pour grandir paisiblement.
Dans d'autres cas, c'est au niveau des catéchismes que nous pouvons être amenés, actuellement, à entreprendre une action de ce genre. Et il y a tout avantage à faire cela à plusieurs familles voisines.
Quelles actions pouvons-nous mener ?
Deux choses nous sont possibles : une action intérieure à la famille, et une action extérieure.
Une action intérieure à la famille
Tout d'abord, le secours spirituel:
la Prière, bien sûr, le secours des Sacrements, la récitation quotidienne du chapelet...
Pensons aussi à la prière aux anges gardiens, trop souvent oubliée, méconnue... Elle est pourtant de toute première efficacité, et les mamans qui la pratiquent le savent mieux que quiconque. Confions-leur nos enfants lorsqu'ils nous quittent, ils seront sûrement protégés.
Dans letemporel : une grande vigilance. Tout contrôler, c'est très contraignant, mais indispensable.
- Avant d'acheter un livre pour nos enfants, même pour les plus petits, nous ne pouvons pas nous dispenser de contrôler ce que nous achetons. De même, vérifier les livres qui sont offerts - en toute candeur - par une tante ou une grand'mère pour un anniversaire.
- Certains parents s'astreignent à visionner les vidéocassettes avant de les laisser regarder aux enfants.
- Ne pas laisser traîner n'importe quoi sur la table du salon (revues de mode, magazines...)
- Il est plus difficile d'intervenir au niveau des livres scolaires, sur lesquels nous n'avons pas de décision ; du moins faut-il aussi les "explorer". Cela permettra quelquefois des mises en garde utiles.
Prendre le temps d'écouter les enfants au retour de l'école, les faire parler (certains ne se livrent pas, mais d'autres ont besoin de pouvoir parler).
Vigilance à propos des cantines, des vestiaires de terrains de sport, des plages ou des centres aérés, des bibliothèques enfantines ou des centres de documentation :
Pour faire un exposé sur la boussole, un enfant de 9 ans compulse une "encyclopédie" enfantine...
Quelques pages plus loin, il peut y trouver tous les renseignements sur la vie et les actes sexuels, avec force détails : on se demande ce que cela vient faire dans un album pour des moins de 10 ans.
La liste n'est pas close... Le plus difficile est de rester conscient de ce travail de sape, de ce risque d'accoutumance au mal, qu'on finit par ne plus voir : on s'y habitue. "Tout le monde le fait"...
A force de tout voir, on finit par tout accepter.
Si l'on ne vit pas comme on pense, on finit pas penser comme on vit.
La famille, cellule de base de la société, a - comme telle - son mot à dire dans certains cas, pour faire respecter les règles de la moralité.
Dans le cas d'une affiche scandaleuse, par exemple, il est de notre devoir d'intervenir auprès des pouvoirs publics - à ce niveau, c'est la mairie - pour protester et faire supprimer cette affiche.
Les textes de lois sont là, il faut les appliquer
Si nous ne le faisons pas, c'est peut-être que nous ne connaissons pas ces textes de lois... mais c'est aussi, souvent, par timidité, lassitude, manque de courage. Alors, ne nous plaignons pas de voir l'ambiance générale de la société se dégrader. Par notre silence, nous en sommes complices.
Mais pour intervenir le plus efficacement possible, il est évident que "l'union fait la force" : c'est tout l'intérêt des associations familiales, en particulier les AFC (Associations Familiales Catholiques), qui se réfèrent explicitement à la doctrine sociale est familiale de l'Eglise.
D'autres formes d'association se sont spécialisées dans un combat juridique pour faire appliquer la loi, si souvent bafouée par les ennemis de Dieu et les affairistes.
Citons
- l'association "Promouvoir" (au sujet de certaines bandes dessinées par exemple),
- et l'AGRIF (entre autres, contre des affiches scandaleuses).
"Aide-toi, le Ciel t'aidera..."
Lorsqu'on a fait tout ce que, concrètement, on peut et doit faire pour maintenir autour de nos enfants une ambiance saine, pour les préserver afin de leur garder une âme pure, alors on peut compter sur la protection et la direction de la Providence qui ne sauraient manquer à ceux qui Lui sont fidèles:
Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, et tout le reste vous sera donné par surcroît... (Lc 12, 31)
Présentation :
Il y a le massacre physique des enfants à grande échelle par l'avortement légalisé. Il y a aussi le massacre moral de nos enfants par un climat éducatif pervers. Comment résister ? Quelles actions entreprendre ?
Le 28 décembre, c'est la Fête des Saints Innocents : l'Église s'unit à la douleur des mères dont les enfants furent massacrés par Hérode.
Voyant dans l'Enfant de Bethléem un rival dont il était jaloux et voulant le supprimer, il envoya tuer à Bethléem tous les enfants de deux ans et au-dessous… (Mt 2, 16).
Cependant, ces petits innocents ont trouvé ainsi le bonheur éternel avant même d'avoir commencé à vivre...
Ils suivent l'Agneau partout où il va.
Ceux-là ont été rachetés d'entre les hommes comme prémices pour Dieu et pour l'Agneau,
et dans leur bouche il ne s'est pas trouvé de mensonge,
car ils sont sans tache devant le trône de Dieu. (Ap 14, 4-5).
Cette Fête des Saints Innocents célèbre ce qui s'est passé il y a 2000 ans. Mais ce massacre est loin d'être terminé… : nous le revivons de nos jours d'une double manière.
D'une part, le drame de l'avortement prive notre pays d'une bonne part de ses forces vives pour demain.
D'autre part, un "massacre moral" guette nos enfants si nous n'y prenons pas garde.
Le massacre physique des innocents... de nos jours
Depuis une trentaine d'années, cette fête des Saints Innocents a pris un relief tout particulier avec la loi inique sur l'avortement qui supprime tant de vies innocentes. Cette loi n'est-elle pas la douloureuse actualisation et... amplification de ce massacre ?
Face à une "culture de mort"...
Nous nous trouvons en face d'une énorme menace contre la vie, non seulement d'individus, mais de la civilisation tout entière. (Jean-Paul II. Evangelium vitae - 1995 - § 59)
"Un peuple qui tue ses enfants n'a pas d'avenir." (Mère Térésa)... Une évidence qu'on finit par oublier...
Une récente étude, réalisée par l'INED, fait état de 200 000 avortements par an (50 000 avant la loi !). Soit un total en France, depuis 1975 (institution de la loi Veil), de 6 millions de vies humaines détruites = 1 toutes les 3 minutes... Cela fait frémir !
"Le monde ne pourra retrouver la paix tant qu'on tuera des bébés dans le sein de leur mère..."
(Mère Térésa)
L'avortement a toujours été considéré, dans toutes les civilisations, comme "un crime abominable".
La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. (CEC 2270)
L'Eglise sanctionne d'une peine canonique d'excommunication ce délit contre la vie humaine. (CEC 2272 et Evangelium vitae § 62)
Une loi civile contraire à la loi morale est une loi nulle qui ne peut être imposée.
Les lois qui autorisent et favorisent l'avortement... s'opposent, non seulement au bien de l'individu, mais au bien commun et, par conséquent, elles sont entièrement dépourvues d'une authentique validité juridique...
Lorsqu'une loi civile légitime l'avortement, du fait même, elle cesse d'être une vraie loi civile qui oblige moralement. (Evangelium vitae § 72)
Mais c'est toute notre société qui en souffre.
Dans un certain nombre de paroisses, les curés font sonner le glas, le 28 décembre à midi (jour de la fête des Saints Innocents), en mémoire de toutes ces vies sacrifiées.
... réagir : promouvoir une "culture de la vie"
Il est urgent de se livrer à une mobilisation des consciences pour mettre en œuvre une grande stratégie pour le service de la vie. Nous devons construire tous ensemble une nouvelle culture de vie. (Jean-Paul II. Evangelium vitae)
Des initiatives ont vu le jour pour travailler dans ce sens. Ainsi, sur le plan spirituel, citons, entre autres, le Rosaire pour la vie, chaque premier samedi du mois, ou le jeûne du vendredi, suscité par l'œuvre Magnificat ;
Au niveau temporel, citons l'Alliance pour les droits de la vie qui se bat sur le plan politique.
Sur le plan caritatif, différents organismes ont mis en place une assistance aux futures mamans en difficulté : accueil, écoute, hébergement, démarches sociales, distribution de layettes...
On ne peut énumérer ici tout ce qui se fait de bon dans ce domaine.
Le massacre moral de nos enfants par un climat éducatif perversIl n'y a pas que la mort physique, la mort du corps : la mort de l'âme est encore plus grave.
Le scandale est l'attitude ou le comportement qui portent autrui à faire le mal...Il peut entraîner son frère dans la mort spirituelle. (CEC 2284)
Force nous est de le constater : nous vivons dans un monde où lemassacre moral de nos enfants semble voulu et organisé par l'idéologie régnante, résolument opposée à Dieu et à sa loi. "Nous ne voulons pas qu'Il règne sur nous (Lc 19, 14).
La situation dans laquelle se trouvent les familles dans le monde d'aujourd'hui ne manque pas d'indices d'une dégradation préoccupante de certaines valeurs fondamentales, signes du refus que l'homme oppose à l'amour de Dieu. (...)
A la racine de ces phénomènes négatifs, il y a une corruption du concept et de l'expérience de la liberté, celle-ci étant comprise non comme la capacité de réaliser la vérité du projet de Dieu sur le mariage et la famille, mais comme une force autonome d'affirmation de soi, assez souvent contre les autres, pour son bien-être égoïste.
En vivant dans un tel monde, et sous l'influence des mass media, les fidèles ne savent pas toujours demeurer indemnes de l'obscurcissement des valeurs fondamentales, ni se situer comme...sujets actifs de la construction d'un authentique humanisme familial.
(Jean-Paul II. Familiaris consortio 1981 - FC - § 6-7)
Ce "massacre" est mis en place, imposé par tout un système éducatif qui vise à les détourner dès leur plus jeune âge de leur véritable finalité, qui vise à les pervertir, à les salir.
Le scandale est grave lorsqu'il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d'enseigner et d'éduquer les autres. (CEC 2285)
Le scandale peut être provoqué par la loi ou par les institutions, par la mode ou par l'opinion :
"Se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des moeurs et à la corruption de la vie religieuse qui, volontairement ou non, rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements" (Pie XII). (CEC 2286)
Tout conspire dans le même sens, diamétralement opposé à celui où nous voulons, où nous devons conduire nos enfants, vers Dieuqui nous les a confiés et à qui ils doivent aller :
les programmes scolaires officiels, (français, histoire, biologie... ), et jusqu'à... certains livres pour les tout-petits !
- la T. V., les publicités, les affiches, les illustrés, les revues, les musiques, les spectacles...
- l'esclavage des modes... cela va des "marques" de blousons ou de chaussures (!!)...jusqu'à des tenues inacceptables pour de jeunes chrétiennes.
- Sans parler du matérialisme pratique et de la pression commerciale qui nous submergent, mais dont nous subissons les conséquences, même si nous nous en défendons.
Pouvons-nous supporter tout cela sans réagir ?
Un devoir grave, impérieux, de protéger nos enfants
Pour protéger l'Enfant-Dieu, la Sainte Famille a dû, sur l'ordre divin, fuir en Egypte.
A notre tour, et sans aller si loin, nous avons le devoir grave, impérieux, de protéger nos enfantscontre tout ce qui pourrait, en les détournant de Dieu, tuer leur âme. Nous devons "nous garder pour Dieu", nous et nos enfants :
Vous serez saints pour Moi,car Je suis Saint, Moi, le Seigneur, et Je vous ai séparés des autres peuples, afin que vous soyez à Moi. (Lv 20, 26)
"Les autres peuples", c'est le paganisme, qui a pris au cours des temps des formes diverses.
A l'heure actuelle, ce néo-paganisme se définit comme l'absence de Dieu : on vit comme si Dieu n'existait pas. Cette négation de Dieu, c'est l'athéisme au quotidien.
"Ne vous conformez pas au monde présent..."
Pour être à Dieu,pour Lui rester fidèles,cetteséparation du monde païen devient une nécessité.
Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'il faille partir sur une île déserte... Il s'agit de nous tenir à l'écart, autant que nous le pouvons, de ces graves dangers et de faire de notre famille un lieu de fidélité à Dieu, à la Foi Catholique, à un comportement digne des enfants de Dieu.
Ce sont bien là les conseils de saint Paul :
Ne vous conformez pas au monde présent. Mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner Qu’elle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui Lui plaît, ce qui est parfait... (Rm 12, 2)
...et de saint Jean :
N'aimez pas le monde, ni rien de ce qui est dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour de Dieu n'est pas en lui... (1 Jn 2, 15)
Préserver et maintenir à l'intérieur de nos familles cet espace de vraie liberté indispensable à l'éducation de nos enfants, c'est vraiment pour nous un devoir impérieux.
L'éducation de la conscience morale : une exigence prioritaire
La compréhension du sens ultime de la vie et de ses valeurs fondamentales est le grand défi qui s'impose aujourd'hui en vue du renouvellement de la société...
L'éducation de la conscience morale, qui rend chaque homme capable de juger et de discerner les moyens adéquats pour se réaliser selon sa vérité originelle, devient ainsi une exigence prioritaire à laquelle on ne peut renoncer...
Ce travail de résistance à une telle ambiance dégradante, c'est la lutte de David contre Goliath !
Mais, comme David aussi, nous savons que nous avons pour nous une force qui nous vient de Dieu : aussi sommes-nous assurés de la victoire. Encore faut-il être conscient de la nécessité de lutter - sans se cacher la tête sous l'aile comme l'autruche ! - accepter de s'y investir autant que nécessaire et de combattre !
Certes, ce n'est pas facile, c'est même, à certains jours, usant !
Mais tant que nous nous tenons fidèles à Dieu, par la prière et par toutes les actions nécessaires, nous pouvons être assurés de sa protection et du soutien de sa grâce en toutes circonstances.
Comment s'opposer, résister, à cette dégradation ambiante ?
Surtout, ne partons pas "battus" d'avance. Nous avons deux forces pour nous soutenir, utilisons-les :
- la ferme assurance de la force intrinsèque de la famille, pourtant si attaquée, vilipendée ;
- et la force que peuvent nous apporter les associations familiales ou des groupes de foyers.
La famille, une force irremplaçable
Face à une société qui risque d'être de plus en plus dépersonnalisante et anonyme, et donc inhumaine et déshumanisante, avec les conséquences négatives de tant de formes "d'évasion" - telles que l'alcoolisme, la drogue ou même le terrorisme -,la famille possède et irradie encore aujourd'hui des énergies extraordinairescapables d'arracher l'homme à l'anonymat, de l'éveiller à la conscience de sa dignité personnelle (FC § 43).
Dans la mesure où nos enfants vivent à la maison dans une ambiance structurée, basée sur un amour véritable et la confiance, ils seront moins tentés de s'évader ailleurs à la recherche de "paradis" illusoires.
S'associer à d'autres familles pour aider les jeunes à ne pas s'écarter de la Foi
Nous savons tous l'avantage que nous trouvons à nous retrouver à plusieurs familles amies partageant les mêmes soucis éducatifs ; cela nous permet de maintenir autour de nos enfants une ambiance saine, une certaine unité d'esprit d'une famille à l'autre. Nous puisons dans ces liens une force et un soutien réels. Le pape Jean-Paul II nous y encourage :
...prendre conscience de la nécessité de développer des liens entre familles en vue d'une aide spirituelle et matérielle réciproque... (FC § 6)
Le droit des parents au choix d'une éducation conforme à leur Foidoit être absolument assuré. (...) Si dans les écoles on enseigne des idéologies contraires à la Foi chrétienne, la famille, conjointement à d'autres familles - si possible par l'intermédiaire d'associations familiales - doit de toutes ses forces et avec sagesse aider les jeunes à ne pas s'écarter de la Foi... (FC § 40)
Combien d'écoles entièrement libres ont été créées ces dernières années, par de courageux parents, pour cette seule raison de pouvoir assurer à leurs enfants non seulement une éducation chrétienne, une réelle transmission de la Foi, mais même un enseignement scolaire convenable...?
D'autres parents, pour les mêmes raisons, choisissent la formule de l'école à la maison, prenant modèle sur le home schooling américain?
Tout cela au prix d'efforts héroïques, d'innombrables sacrifices... En échange de quoi les enfants bénéficient de cette harmonie entre famille et école qui garantit l'équilibre dont ils ont besoin pour grandir paisiblement.
Dans d'autres cas, c'est au niveau des catéchismes que nous pouvons être amenés, actuellement, à entreprendre une action de ce genre. Et il y a tout avantage à faire cela à plusieurs familles voisines.
Quelles actions pouvons-nous mener ?
Deux choses nous sont possibles : une action intérieure à la famille, et une action extérieure.
Une action intérieure à la famille
Tout d'abord, le secours spirituel:
la Prière, bien sûr, le secours des Sacrements, la récitation quotidienne du chapelet...
Pensons aussi à la prière aux anges gardiens, trop souvent oubliée, méconnue... Elle est pourtant de toute première efficacité, et les mamans qui la pratiquent le savent mieux que quiconque. Confions-leur nos enfants lorsqu'ils nous quittent, ils seront sûrement protégés.
Dans letemporel : une grande vigilance. Tout contrôler, c'est très contraignant, mais indispensable.
- Avant d'acheter un livre pour nos enfants, même pour les plus petits, nous ne pouvons pas nous dispenser de contrôler ce que nous achetons. De même, vérifier les livres qui sont offerts - en toute candeur - par une tante ou une grand'mère pour un anniversaire.
- Certains parents s'astreignent à visionner les vidéocassettes avant de les laisser regarder aux enfants.
- Ne pas laisser traîner n'importe quoi sur la table du salon (revues de mode, magazines...)
- Il est plus difficile d'intervenir au niveau des livres scolaires, sur lesquels nous n'avons pas de décision ; du moins faut-il aussi les "explorer". Cela permettra quelquefois des mises en garde utiles.
Prendre le temps d'écouter les enfants au retour de l'école, les faire parler (certains ne se livrent pas, mais d'autres ont besoin de pouvoir parler).
Vigilance à propos des cantines, des vestiaires de terrains de sport, des plages ou des centres aérés, des bibliothèques enfantines ou des centres de documentation :
Pour faire un exposé sur la boussole, un enfant de 9 ans compulse une "encyclopédie" enfantine...
Quelques pages plus loin, il peut y trouver tous les renseignements sur la vie et les actes sexuels, avec force détails : on se demande ce que cela vient faire dans un album pour des moins de 10 ans.
La liste n'est pas close... Le plus difficile est de rester conscient de ce travail de sape, de ce risque d'accoutumance au mal, qu'on finit par ne plus voir : on s'y habitue. "Tout le monde le fait"...
A force de tout voir, on finit par tout accepter.
Si l'on ne vit pas comme on pense, on finit pas penser comme on vit.
La famille, cellule de base de la société, a - comme telle - son mot à dire dans certains cas, pour faire respecter les règles de la moralité.
Dans le cas d'une affiche scandaleuse, par exemple, il est de notre devoir d'intervenir auprès des pouvoirs publics - à ce niveau, c'est la mairie - pour protester et faire supprimer cette affiche.
Les textes de lois sont là, il faut les appliquer
Si nous ne le faisons pas, c'est peut-être que nous ne connaissons pas ces textes de lois... mais c'est aussi, souvent, par timidité, lassitude, manque de courage. Alors, ne nous plaignons pas de voir l'ambiance générale de la société se dégrader. Par notre silence, nous en sommes complices.
Mais pour intervenir le plus efficacement possible, il est évident que "l'union fait la force" : c'est tout l'intérêt des associations familiales, en particulier les AFC (Associations Familiales Catholiques), qui se réfèrent explicitement à la doctrine sociale est familiale de l'Eglise.
D'autres formes d'association se sont spécialisées dans un combat juridique pour faire appliquer la loi, si souvent bafouée par les ennemis de Dieu et les affairistes.
Citons
- l'association "Promouvoir" (au sujet de certaines bandes dessinées par exemple),
- et l'AGRIF (entre autres, contre des affiches scandaleuses).
"Aide-toi, le Ciel t'aidera..."
Lorsqu'on a fait tout ce que, concrètement, on peut et doit faire pour maintenir autour de nos enfants une ambiance saine, pour les préserver afin de leur garder une âme pure, alors on peut compter sur la protection et la direction de la Providence qui ne sauraient manquer à ceux qui Lui sont fidèles:
Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, et tout le reste vous sera donné par surcroît... (Lc 12, 31)
QUE POUVONS-NOUS FAIRE CONTRE L'AVORTEMENT ?
Si nous ne défendons pas l'enfant à naître que l'on avorte par plusieurs milliers chaque année, commettons-nous un péché grave ? Le message du Christ passera-t-il si ces enfants les plus vulnérables ne sont pas défendus ?
Il sera toujours à propos de s'ouvrir à la vie, de favoriser la planification familiale naturelle (PFN).
Mais qu'advient-il après la conception ? Mère Teresa ne craignait pas de répéter son message en faveur de la vie de ces petits êtres sans défense, blottis dans le corps de leur maman et risquant sans cesse d'être brutalement expulsés.
L'Église propose l'exemple de sainte Jeanne Beretta Molla, italienne du diocèse de Milan, morte le 28 avril 1962, à l'âge de 39 ans. Plutôt que d'accepter l'avortement, elle a sacrifié sa vie pour que son enfant naisse. " Même si je dois perdre ma vie ", disait-elle au docteur qui voulait interrompre la grossesse, " je veux que mon enfant vive ". Elle est le modèle des mères de famille des temps modernes.
J'admire votre souci devant ce massacre de ces saints innocents modernes. Vous déplorez à bon droit le fléau de l'avortement.
Le Pape ne cesse d'élever la voix pour protester contre les lois inhumaines qui sacrifient l'enfant à naître.
Certains scientifiques manipulent les embryons humains comme s'ils n'étaient que des tissus ; parfois, en clamant que c'est dans un but thérapeutique.
Pour obtenir la guérison de certaines maladies, plutôt que de recourir à des cellules souches provenant d'un adulte ou d'un cordon ombilical, on utilise des cellules souches d'embryons dont on détruit la vie.
Parmi les causes d'avortements, ne peut-on pas inclure le Levonorgestrel ? Cette pilule du lendemain gagne en popularité et est disponible en nombre de pays. On l'appelle un contraceptif d'urgence, car elle peut empêcher l'ovulation, mais elle peut aussi empêcher l'implantation après la fécondation. Elle cause alors un avortement précoce (Mgr Pierre Morissette).
La défense de ces fœtus, de ces petits êtres innocents, ne doit-elle pas être l'action spéciale de laïques, en lien avec des non-catholiques ?
Puisque beaucoup ont cessé de croire en Dieu, dans la vertu, le péché et la punition divine, il faut de plus en plus mettre l'accent sur les droits de l'embryon et du fœtus. Ne voyons-nous pas de nos jours les bannières affichant le " Droit à la vie " faire face aux bannières du " Droit de choisir " ?
L'Église affirme que l'enfant à naître jouit du droit comme personne, qu'il soit ou non hors du sein de sa mère C'est là aussi la raison pour laquelle l'Église s'oppose à l'utilisation de cellules-souches embryonnaires, car elle implique la mort de ces embryons.
Désormais, des lois protectrices doivent reconnaître ces droits de l'embryon. Votre action pour promouvoir de telles lois est précieuse.
Attentive aux problèmes concrets, l'Église encourage en de nombreux endroits, des initiatives d’ordre cultuel mettant en valeur le respect du caractère sacré de la vie, ainsi que des gestes de charité dans des domaines aussi divers que l’assistance aux mères qui attendent un enfant, l’adoption des enfants et le développement de leur instruction Kyriale XII (Pater cuncta).
« (…) Voilà donc que des milliers de pierres précieuses viennent s'attacher à la couronne de cet Enfant qui naît pour rajeunir la vieillesse d'un monde devenu caduc.
Avant d'être fixés à l'auréole du Sauveur, les diamants de Bethléem, les petits innocents avaient été arrachés des mamelles de leurs mères.
Le glaive du cruel persécuteur ayant abattu ces précoces et tendres fleurs, celui qui distribue les couronnes en avait fait une couronne pour orner son diadème, et leurs tiges devaient d'autant mieux briller sur son front, qu'elles étaient de couleur pourpre.
C'étaient des lis, en raison de leur innocence; ils sont devenus des roses, parce qu'ils ont été teints dans leur sang.
C'étaient des pépites d'or sorties des riches entrailles de leurs mères; ils sont devenus des lingots aux mains des anges, en attendant l'heure de leur incrustation dans la couronne du Premier-né.
Le sein maternel est la mine où on les a séparés d'avec la terre, pour en faire des martyrs précieux. Bienheureuses mères !
Elles ont acquis du prix, elles ont brillé comme des mines d'or, puisqu'elles ont enfanté au Christ des martyrs.
De même que les mines d'or sont placées sous la sauvegarde du fisc, de même elles jouissent du repos, sous l'œil protecteur des anges : dès lors que leurs enfants ont subi le martyre, elles ont donné au Sauveur des pépites d'or ; aussi sont-elles placées sous la double sauvegarde de la grandeur de leurs fils et de leur propre sécurité.
D'autre part, les hommes, condamnés à creuser les mines d'or, sont coupables, puisqu'ils sont condamnés ; c'est pourquoi les satellites d'Hérode sont déjà condamnés au jugement du Christ, il est, toutefois, bon de le remarquer : les criminels condamnés à l'extraction de l'or dans les mines sont seuls coupables; ainsi en a-t-il été des serviteurs d'Hérode : ils fouillaient en quelque sorte des mines d'or, et en extrayaient des sortes de pépites qui étaient les innocents, et tandis que les bourreaux devenaient noirs, ces petits enfants brillaient d'un vif éclat ; car, sous le glaive, ils étaient purs de toute faute.
A leur exemple, tous ceux qui rendent témoignage au Christ naissant et se manifestant ont tout espoir de recevoir dans le Royaume des Cieux la couronne immortelle ».
Extrait du 39ème Sermon de Saint Augustin pour l’Epiphanie du Sauveur.
AVORTEMENTS….Les conséquences !!!
Magnifique vidéo : Conséquences de nos avortements par Gloria Polo, ayant vécu une expérience de vie après la mort, et telle qu’elle l’a vu alors !!!
Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l'œuf.
Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père.
Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s'éclaire de la lumière de l'âme… (L’âme jaillit à la seconde même de la fécondation, comme une Lumière rayonnante du Soleil
https://www.dailymotion.com/video/xjjfyy_nde-gloria-polo-nous-revele-ce-qui-se-passe-apres-l-avortement_news
Si nous ne défendons pas l'enfant à naître que l'on avorte par plusieurs milliers chaque année, commettons-nous un péché grave ? Le message du Christ passera-t-il si ces enfants les plus vulnérables ne sont pas défendus ?
Il sera toujours à propos de s'ouvrir à la vie, de favoriser la planification familiale naturelle (PFN).
Mais qu'advient-il après la conception ? Mère Teresa ne craignait pas de répéter son message en faveur de la vie de ces petits êtres sans défense, blottis dans le corps de leur maman et risquant sans cesse d'être brutalement expulsés.
L'Église propose l'exemple de sainte Jeanne Beretta Molla, italienne du diocèse de Milan, morte le 28 avril 1962, à l'âge de 39 ans. Plutôt que d'accepter l'avortement, elle a sacrifié sa vie pour que son enfant naisse. " Même si je dois perdre ma vie ", disait-elle au docteur qui voulait interrompre la grossesse, " je veux que mon enfant vive ". Elle est le modèle des mères de famille des temps modernes.
J'admire votre souci devant ce massacre de ces saints innocents modernes. Vous déplorez à bon droit le fléau de l'avortement.
Le Pape ne cesse d'élever la voix pour protester contre les lois inhumaines qui sacrifient l'enfant à naître.
Certains scientifiques manipulent les embryons humains comme s'ils n'étaient que des tissus ; parfois, en clamant que c'est dans un but thérapeutique.
Pour obtenir la guérison de certaines maladies, plutôt que de recourir à des cellules souches provenant d'un adulte ou d'un cordon ombilical, on utilise des cellules souches d'embryons dont on détruit la vie.
Parmi les causes d'avortements, ne peut-on pas inclure le Levonorgestrel ? Cette pilule du lendemain gagne en popularité et est disponible en nombre de pays. On l'appelle un contraceptif d'urgence, car elle peut empêcher l'ovulation, mais elle peut aussi empêcher l'implantation après la fécondation. Elle cause alors un avortement précoce (Mgr Pierre Morissette).
La défense de ces fœtus, de ces petits êtres innocents, ne doit-elle pas être l'action spéciale de laïques, en lien avec des non-catholiques ?
Puisque beaucoup ont cessé de croire en Dieu, dans la vertu, le péché et la punition divine, il faut de plus en plus mettre l'accent sur les droits de l'embryon et du fœtus. Ne voyons-nous pas de nos jours les bannières affichant le " Droit à la vie " faire face aux bannières du " Droit de choisir " ?
L'Église affirme que l'enfant à naître jouit du droit comme personne, qu'il soit ou non hors du sein de sa mère C'est là aussi la raison pour laquelle l'Église s'oppose à l'utilisation de cellules-souches embryonnaires, car elle implique la mort de ces embryons.
Désormais, des lois protectrices doivent reconnaître ces droits de l'embryon. Votre action pour promouvoir de telles lois est précieuse.
Attentive aux problèmes concrets, l'Église encourage en de nombreux endroits, des initiatives d’ordre cultuel mettant en valeur le respect du caractère sacré de la vie, ainsi que des gestes de charité dans des domaines aussi divers que l’assistance aux mères qui attendent un enfant, l’adoption des enfants et le développement de leur instruction Kyriale XII (Pater cuncta).
« (…) Voilà donc que des milliers de pierres précieuses viennent s'attacher à la couronne de cet Enfant qui naît pour rajeunir la vieillesse d'un monde devenu caduc.
Avant d'être fixés à l'auréole du Sauveur, les diamants de Bethléem, les petits innocents avaient été arrachés des mamelles de leurs mères.
Le glaive du cruel persécuteur ayant abattu ces précoces et tendres fleurs, celui qui distribue les couronnes en avait fait une couronne pour orner son diadème, et leurs tiges devaient d'autant mieux briller sur son front, qu'elles étaient de couleur pourpre.
C'étaient des lis, en raison de leur innocence; ils sont devenus des roses, parce qu'ils ont été teints dans leur sang.
C'étaient des pépites d'or sorties des riches entrailles de leurs mères; ils sont devenus des lingots aux mains des anges, en attendant l'heure de leur incrustation dans la couronne du Premier-né.
Le sein maternel est la mine où on les a séparés d'avec la terre, pour en faire des martyrs précieux. Bienheureuses mères !
Elles ont acquis du prix, elles ont brillé comme des mines d'or, puisqu'elles ont enfanté au Christ des martyrs.
De même que les mines d'or sont placées sous la sauvegarde du fisc, de même elles jouissent du repos, sous l'œil protecteur des anges : dès lors que leurs enfants ont subi le martyre, elles ont donné au Sauveur des pépites d'or ; aussi sont-elles placées sous la double sauvegarde de la grandeur de leurs fils et de leur propre sécurité.
D'autre part, les hommes, condamnés à creuser les mines d'or, sont coupables, puisqu'ils sont condamnés ; c'est pourquoi les satellites d'Hérode sont déjà condamnés au jugement du Christ, il est, toutefois, bon de le remarquer : les criminels condamnés à l'extraction de l'or dans les mines sont seuls coupables; ainsi en a-t-il été des serviteurs d'Hérode : ils fouillaient en quelque sorte des mines d'or, et en extrayaient des sortes de pépites qui étaient les innocents, et tandis que les bourreaux devenaient noirs, ces petits enfants brillaient d'un vif éclat ; car, sous le glaive, ils étaient purs de toute faute.
A leur exemple, tous ceux qui rendent témoignage au Christ naissant et se manifestant ont tout espoir de recevoir dans le Royaume des Cieux la couronne immortelle ».
Extrait du 39ème Sermon de Saint Augustin pour l’Epiphanie du Sauveur.
AVORTEMENTS….Les conséquences !!!
Magnifique vidéo : Conséquences de nos avortements par Gloria Polo, ayant vécu une expérience de vie après la mort, et telle qu’elle l’a vu alors !!!
Je vis dans le Livre de Vie, comment notre âme se formait, le moment où la semence parvient dans l'œuf.
Une belle étincelle jaillit, une lumière qui rayonne du soleil de Dieu le Père.
Dès que le ventre de la mère est ensemencé, il s'éclaire de la lumière de l'âme… (L’âme jaillit à la seconde même de la fécondation, comme une Lumière rayonnante du Soleil
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Roi et Prophète David (IXe av JC)
Jeudi 29 Décembre 2016 : Fête du Saint Roi David, fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d'Israël (Xe av JC).
Né à Bethléem, mort à Jérusalem, fils de Jessé https://fr.wikipedia.org/wiki/Jess%C3%A9de la tribu de Juda ,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribu_de_Juda il fut le plus illustre des rois d'Israël avec son fils Salomon. Il est l'auteur d'une bonne partie du livre des psaumes, qu'il composait à l'aide de sa harpe.
Il y annonça entre autre la venue du Messie qui devait naître de sa lignée.
Jeudi 29 Décembre 2016 : Fête du Saint Roi David, fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d'Israël (Xe av JC).
Né à Bethléem, mort à Jérusalem, fils de Jessé https://fr.wikipedia.org/wiki/Jess%C3%A9de la tribu de Juda ,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribu_de_Juda il fut le plus illustre des rois d'Israël avec son fils Salomon. Il est l'auteur d'une bonne partie du livre des psaumes, qu'il composait à l'aide de sa harpe.
Il y annonça entre autre la venue du Messie qui devait naître de sa lignée.
Statue du roi David par Nicolas Cordier, dans la chapelle Borghèse de la Basilique Sainte-Marie Majeure.
Saint David
Fils de Jessé, roi de Juda et d'Israël, Ancien Testament (10ème s. av JC.).
Les Églises d'Orient célèbrent le saint roi-poète qui est la figure messianique du Christ, et dont les psaumes sont la base même de la prière liturgique depuis des millénaires. Après avoir gravement offensé la loi divine, il manifesta un repentir exemplaire.
Commémoraison de Saint David, roi et prophète. Fils de Jessé le Bethléémite, il trouva grâce devant Dieu et reçut l’onction sacrée du prophète Samuel pour régner sur le peuple d’Israël; il fit venir dans la cité de Jérusalem l’arche de l’alliance du Seigneur et Le Seigneur Lui-même lui jura bientôt que sa descendance demeurerait à jamais, du fait que Le Christ Jésus naîtrait de sa lignée selon la chair. Il se coucha avec ses pères à un âge avancé vers 972 avant le Christ.
Martyrologe romain.
Fils de Jessé, roi de Juda et d'Israël, Ancien Testament (10ème s. av JC.).
Les Églises d'Orient célèbrent le saint roi-poète qui est la figure messianique du Christ, et dont les psaumes sont la base même de la prière liturgique depuis des millénaires. Après avoir gravement offensé la loi divine, il manifesta un repentir exemplaire.
Commémoraison de Saint David, roi et prophète. Fils de Jessé le Bethléémite, il trouva grâce devant Dieu et reçut l’onction sacrée du prophète Samuel pour régner sur le peuple d’Israël; il fit venir dans la cité de Jérusalem l’arche de l’alliance du Seigneur et Le Seigneur Lui-même lui jura bientôt que sa descendance demeurerait à jamais, du fait que Le Christ Jésus naîtrait de sa lignée selon la chair. Il se coucha avec ses pères à un âge avancé vers 972 avant le Christ.
Martyrologe romain.
Saint David
IIème roi d'Israël, A.T.
Dans le livre du Prophète Samuel, on peut lire le commencement, pas ordinaire, de cette histoire: le choix inattendu d’un jeune berger appelé à succéder à Saül, lequel fut premier roi régnant en Israël.
Il s’agit de David, le personnage biblique de l’Ancienne Alliance sur qui le Livre sacré nous fournit le plus de détails - sur son histoire édifiante et quelques fois fort tumultueuse.
À preuve...
Le prophète Samuel était parti en quête d’un successeur pour le roi Saül tombé en disgrâce devant le Très-Haut.
Évidemment, le roi n’en savait rien, sinon la démarche du vieux prophète n’aurait pas fait long feu.
On ne change pas de roi comme on change de chemise... si ce n’est par un coup d’état, ce dont Samuel n’avait nullement envie.
Samuel agissait toujours avec la patience et la discrétion de L’Esprit. Or L’Esprit, ce jour-là, le conduisit au patelin de Bethléem où habitait un propriétaire terrien du nom de Jessé.
Samuel confia son dessein au seigneur du lieu qui appela ses fils.
Il en avait huit, dont sept en âge de prendre des responsabilités; le septième n’était qu’un gamin qu’il laissa au champ pour garder le troupeau.
Le prophète se mit en prière et exerça son discernement sur les sept grands gars de Jessé; mais il n’en trouva aucun marqué de L’Esprit. On appela donc le petit dernier et Samuel le sacra roi dans le plus grand secret.
David était un bel adolescent roux d’une quinzaine d’années. On le mit au courant de sa mission: aller vivre, plutôt incognito, à la cour du roi.
Comme il était artiste, chantait bien, touchait la lyre et composait des mélodies, il serait facile de trouver un poste auprès de Saül.
Cependant, déjà sacré par le prophète, il ne devait rien laisser transpirer du projet de son Élohim (Dieu).
Le secret ainsi gardé, Le Seigneur lui révélerait à quel moment se faire connaître comme nouveau roi en Juda.
Selon le livre sacré, l’esprit de Dieu s’était retiré de Saül, et un esprit mauvais le tenaillait, lui causait des terreurs inexplicables.
Un serviteur convia David en présence du roi pour jouer de la lyre et calmer son esprit tourmenté.
En entendant la musique de David, Saül éprouvait un grand soulagement. Aussi, dit le Livre, « Saül se prit d’une grande affection pour lui et David devint son écuyer ».
Un jour, comme écuyer du roi, David se lança, seul, à l’attaque du géant Goliath qui terrorisait Israël.
Au nom de Yahvé Sabaot, il le tua d’une pierre de sa fronde et lui trancha la tête. Cet événement enchanta le peuple qui acclama le jeune David.
Dès lors, le roi Saül commença de jalouser son écuyer. Et, très rapidement, la vie se compliqua pour David qui devait fuir continuellement la présence du roi.
Celui-ci forma même le projet de le faire périr. Jonathan et Milka aidèrent David à échapper au piège.
David devint un homme de guerre, toujours doublé du poète qui chantait par des psaumes la gloire du Très-Haut.
Il avait gardé son cœur d’enfant, de petit berger qui tendrement protégeait et conduisait son troupeau.
Il se tenait en présence du Dieu qui l’assistait en toutes ses entreprises.
Quand il succéda à Saül, décédé aux mains des Pelishtîm, il régna sept ans sur Iehouda, siégeant à Hèbrôn, tandis qu’un fils de Saül, Ishbaal, fut sacré roi en Israël.
Puis, une guerre se déclara entre les deux royaumes, où David vainquit Abner, chef d’armée du roi d’Israël.
Après cette victoire, qui fut suivie des meurtres d’Abner et d’Ishbaal, les chefs des tribus d’Israël joignirent David à Hèbrôn et le reconnurent comme leur roi.
La Bible nous dit: « David avait trente ans à son avènement et il régna quarante ans. À Hèbrôn, il régna sept ans et six mois sur Juda; à Jérusalem, il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda ».
De fait, après sa victoire sur Israël, David partit en guerre contre les Iebussîm, s’empara de Ieroushalaîm dont il fit la capitale du royaume uni.
Le prophète Natân le bénit au Nom de Yahvé et lui assura une descendance à jamais: “Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône sera affermi à jamais”.
David n’avait que trente ans et louait Dieu de tout ce qu’il lui avait permis de vivre en si peu d’années.
Parfois, il se demandait s’il rêvait ou si c’était bien vrai! Il faisait à Dieu cette prière, conservée au Livre sacré:
“Qui suis-je, Seigneur Adonaï, et quelle est ma maison pour que tu m’aies mené jusque-là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Adonaï, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir...”
’unification du Royaume constitua un événement majeur dans l’histoire du peuple élu; mais aussi un tournant, un peu tragique, dans la vie de David.
Il commença à prospérer, à sentir qu’il était “maître après Dieu”. Et il lui arrivait d’oublier le “après Dieu”!
Il organisa le royaume, avec l’aide des sages de ce temps qui étaient plus “hommes politiques” que “hommes de L’Esprit”.
Il se prit à leur jeu, et se référa de moins à moins à L’Esprit de son Elohîm pour prendre des décisions: constructions, armées, guerres, annexions, relations diplomatiques, mariages d’état en série, etc.
Ce qui, peu à peu, l’emporta dans son esprit et guida sa politique royale, ce fut l’efficacité, la possession, le pouvoir.
Le royaume marcha si bien que David pensa de moins en moins à recourir à son Seigneur : il en vint à négliger ses prières!
Mais Dieu l’attendait au détour...
Moins enclin à prier son Seigneur, David laissait facilement errer son esprit où il ne devait pas. Il commit une imprudence glissante en examinant, de sa terrasse et avec convoitise, la très belle Bat-Shèba, épouse de son voisin Ouryah.
Il succomba même au désir d’avoir une relation avec elle, et elle devint enceinte.
Alors, comme allant de soi, David s’arrangea pour liquider l’époux gênant, l’envoyant au front d’un combat perdu d’avance.
Puis, tout bonnement, il fit entrer Bat-Shèba dans son harem... Il pensait que l’histoire finirait là, qu’on n’en parlerait plus et que tout rentrerait dans l’ordre.
Mais Dieu veillait sur son David d’autrefois, si croyant, fidèle et pieux. Il lui fit la grâce d’un prophète pour le tirer de son errement qui risquait de l’encroûter à jamais.
Natân, qu’il aimait bien, vint lui conter l’histoire d’un homme riche, aux troupeaux fabuleux, qui prit à un indigent la seule petite brebis qu’il possédait et faisait reposer sur con cœur.
Le Livre raconte que David entra en grande colère contre cet homme et dit à Natân: “Aussi vrai que Yahvé est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort!...”
Quand David eut fini de se vider le cœur et d’exprimer sa profonde indignation devant telle injustice, le Prophète lui dit: “Cet homme, c’est toi!”
Ce fut un réveil brutal pour David. Il pleura amèrement et pria la très belle prière que l’on prie au Livre des Psaumes; il la composa, dit le Livre, “quand Natân, l’inspiré, vint à lui parce qu’il était allé vers Bat-Shèba”.
La prière de l’Église récite souvent ce qu’on a appelé le >>> Miserere Mei, Deus, et que des poètes musiciens ont mis en musique.
IIème roi d'Israël, A.T.
Dans le livre du Prophète Samuel, on peut lire le commencement, pas ordinaire, de cette histoire: le choix inattendu d’un jeune berger appelé à succéder à Saül, lequel fut premier roi régnant en Israël.
Il s’agit de David, le personnage biblique de l’Ancienne Alliance sur qui le Livre sacré nous fournit le plus de détails - sur son histoire édifiante et quelques fois fort tumultueuse.
À preuve...
Le prophète Samuel était parti en quête d’un successeur pour le roi Saül tombé en disgrâce devant le Très-Haut.
Évidemment, le roi n’en savait rien, sinon la démarche du vieux prophète n’aurait pas fait long feu.
On ne change pas de roi comme on change de chemise... si ce n’est par un coup d’état, ce dont Samuel n’avait nullement envie.
Samuel agissait toujours avec la patience et la discrétion de L’Esprit. Or L’Esprit, ce jour-là, le conduisit au patelin de Bethléem où habitait un propriétaire terrien du nom de Jessé.
Samuel confia son dessein au seigneur du lieu qui appela ses fils.
Il en avait huit, dont sept en âge de prendre des responsabilités; le septième n’était qu’un gamin qu’il laissa au champ pour garder le troupeau.
Le prophète se mit en prière et exerça son discernement sur les sept grands gars de Jessé; mais il n’en trouva aucun marqué de L’Esprit. On appela donc le petit dernier et Samuel le sacra roi dans le plus grand secret.
David était un bel adolescent roux d’une quinzaine d’années. On le mit au courant de sa mission: aller vivre, plutôt incognito, à la cour du roi.
Comme il était artiste, chantait bien, touchait la lyre et composait des mélodies, il serait facile de trouver un poste auprès de Saül.
Cependant, déjà sacré par le prophète, il ne devait rien laisser transpirer du projet de son Élohim (Dieu).
Le secret ainsi gardé, Le Seigneur lui révélerait à quel moment se faire connaître comme nouveau roi en Juda.
Selon le livre sacré, l’esprit de Dieu s’était retiré de Saül, et un esprit mauvais le tenaillait, lui causait des terreurs inexplicables.
Un serviteur convia David en présence du roi pour jouer de la lyre et calmer son esprit tourmenté.
En entendant la musique de David, Saül éprouvait un grand soulagement. Aussi, dit le Livre, « Saül se prit d’une grande affection pour lui et David devint son écuyer ».
Un jour, comme écuyer du roi, David se lança, seul, à l’attaque du géant Goliath qui terrorisait Israël.
Au nom de Yahvé Sabaot, il le tua d’une pierre de sa fronde et lui trancha la tête. Cet événement enchanta le peuple qui acclama le jeune David.
Dès lors, le roi Saül commença de jalouser son écuyer. Et, très rapidement, la vie se compliqua pour David qui devait fuir continuellement la présence du roi.
Celui-ci forma même le projet de le faire périr. Jonathan et Milka aidèrent David à échapper au piège.
David devint un homme de guerre, toujours doublé du poète qui chantait par des psaumes la gloire du Très-Haut.
Il avait gardé son cœur d’enfant, de petit berger qui tendrement protégeait et conduisait son troupeau.
Il se tenait en présence du Dieu qui l’assistait en toutes ses entreprises.
Quand il succéda à Saül, décédé aux mains des Pelishtîm, il régna sept ans sur Iehouda, siégeant à Hèbrôn, tandis qu’un fils de Saül, Ishbaal, fut sacré roi en Israël.
Puis, une guerre se déclara entre les deux royaumes, où David vainquit Abner, chef d’armée du roi d’Israël.
Après cette victoire, qui fut suivie des meurtres d’Abner et d’Ishbaal, les chefs des tribus d’Israël joignirent David à Hèbrôn et le reconnurent comme leur roi.
La Bible nous dit: « David avait trente ans à son avènement et il régna quarante ans. À Hèbrôn, il régna sept ans et six mois sur Juda; à Jérusalem, il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda ».
De fait, après sa victoire sur Israël, David partit en guerre contre les Iebussîm, s’empara de Ieroushalaîm dont il fit la capitale du royaume uni.
Le prophète Natân le bénit au Nom de Yahvé et lui assura une descendance à jamais: “Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône sera affermi à jamais”.
David n’avait que trente ans et louait Dieu de tout ce qu’il lui avait permis de vivre en si peu d’années.
Parfois, il se demandait s’il rêvait ou si c’était bien vrai! Il faisait à Dieu cette prière, conservée au Livre sacré:
“Qui suis-je, Seigneur Adonaï, et quelle est ma maison pour que tu m’aies mené jusque-là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Adonaï, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir...”
’unification du Royaume constitua un événement majeur dans l’histoire du peuple élu; mais aussi un tournant, un peu tragique, dans la vie de David.
Il commença à prospérer, à sentir qu’il était “maître après Dieu”. Et il lui arrivait d’oublier le “après Dieu”!
Il organisa le royaume, avec l’aide des sages de ce temps qui étaient plus “hommes politiques” que “hommes de L’Esprit”.
Il se prit à leur jeu, et se référa de moins à moins à L’Esprit de son Elohîm pour prendre des décisions: constructions, armées, guerres, annexions, relations diplomatiques, mariages d’état en série, etc.
Ce qui, peu à peu, l’emporta dans son esprit et guida sa politique royale, ce fut l’efficacité, la possession, le pouvoir.
Le royaume marcha si bien que David pensa de moins en moins à recourir à son Seigneur : il en vint à négliger ses prières!
Mais Dieu l’attendait au détour...
Moins enclin à prier son Seigneur, David laissait facilement errer son esprit où il ne devait pas. Il commit une imprudence glissante en examinant, de sa terrasse et avec convoitise, la très belle Bat-Shèba, épouse de son voisin Ouryah.
Il succomba même au désir d’avoir une relation avec elle, et elle devint enceinte.
Alors, comme allant de soi, David s’arrangea pour liquider l’époux gênant, l’envoyant au front d’un combat perdu d’avance.
Puis, tout bonnement, il fit entrer Bat-Shèba dans son harem... Il pensait que l’histoire finirait là, qu’on n’en parlerait plus et que tout rentrerait dans l’ordre.
Mais Dieu veillait sur son David d’autrefois, si croyant, fidèle et pieux. Il lui fit la grâce d’un prophète pour le tirer de son errement qui risquait de l’encroûter à jamais.
Natân, qu’il aimait bien, vint lui conter l’histoire d’un homme riche, aux troupeaux fabuleux, qui prit à un indigent la seule petite brebis qu’il possédait et faisait reposer sur con cœur.
Le Livre raconte que David entra en grande colère contre cet homme et dit à Natân: “Aussi vrai que Yahvé est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort!...”
Quand David eut fini de se vider le cœur et d’exprimer sa profonde indignation devant telle injustice, le Prophète lui dit: “Cet homme, c’est toi!”
Ce fut un réveil brutal pour David. Il pleura amèrement et pria la très belle prière que l’on prie au Livre des Psaumes; il la composa, dit le Livre, “quand Natân, l’inspiré, vint à lui parce qu’il était allé vers Bat-Shèba”.
La prière de l’Église récite souvent ce qu’on a appelé le >>> Miserere Mei, Deus, et que des poètes musiciens ont mis en musique.
Le roi David recouvrit son cœur d’enfant de Dieu. Il fut, par la suite de son long règne, un roi modèle que l’on présenta toujours comme tel à la postérité: tous les rois qui suivirent furent jugés à l’aune du roi David.
Pareillement, on attendit toujours le Messie à venir comme “fils de David” qui devait naître à Béit-Lèhèm de Iehouda, la ville du Saint Roi David.
Pareillement, on attendit toujours le Messie à venir comme “fils de David” qui devait naître à Béit-Lèhèm de Iehouda, la ville du Saint Roi David.
MISERERE MEI DEUS (Psaume 50)
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j’entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé…
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché,
ma faute est toujours devant moi.
Contre toi, et toi seul, j’ai péché,
ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait.
Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice,
être juge et montrer ta victoire.
Moi, je suis né dans la faute,
j’étais pécheur dès le sein de ma mère.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ;
dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur ;
lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.
Fais que j’entende les chants et la fête :
ils danseront, les os que tu broyais.
Détourne ta face de mes fautes,
enlève tous mes péchés.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés.
Libère-moi du sang versé, Dieu, mon Dieu sauveur,
et ma langue acclamera ta justice.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé…
Sur cette image (venant du site « en famille avec Dieu »)
http://www.enfamilleavecdieu.catholique.fr/comment-utiliser-les-livre/
Il y a David, futur roi d’Israël, et quelques générations plus tard, la Vierge Marie (sur le dessin, on a l’impression que Marie est descendante directe de David ; ce n’est pas le cas. Il y a 1000 ans d’écart entre les deux).
Parmi les sept fils de Jessé, Dieu s’est choisi le plus jeune, le plus petit, pour que le Messie naisse de sa descendance.
L’arbre de Jessé http://en-famille-avec-dieu.catholique.fr/wp-content/uploads/2011/04/arbre-de-jesse.jpgreprésente traditionnellement l’arbre généalogique de Jésus illustrant son appartenance à l’histoire des hommes.
L’arbre, enraciné dans le sol et montant vers le Ciel symbolise le lien entre la Terre et le Ciel.
Pour un approfondissement, lire :
Premier Livre de Samuel (chapitres 16 à 31) ;http://bible.catholique.org/premier-livre-de-samuel/3816-chapitre-1
Deuxième livre de Samuel (chapitres 1 à 24);http://bible.catholique.org/deuxieme-livre-de-samuel/3856-chapitre-1
Premier livre des Rois (chapitres 1 et 2);http://bible.catholique.org/premier-livre-des-rois/3887-chapitre-1
Premier livre des Chroniques (chapitres 3, 11 à 29).http://bible.catholique.org/premier-livre-des-chroniques/3954-chapitre-1
http://www.enfamilleavecdieu.catholique.fr/comment-utiliser-les-livre/
Il y a David, futur roi d’Israël, et quelques générations plus tard, la Vierge Marie (sur le dessin, on a l’impression que Marie est descendante directe de David ; ce n’est pas le cas. Il y a 1000 ans d’écart entre les deux).
Parmi les sept fils de Jessé, Dieu s’est choisi le plus jeune, le plus petit, pour que le Messie naisse de sa descendance.
L’arbre de Jessé http://en-famille-avec-dieu.catholique.fr/wp-content/uploads/2011/04/arbre-de-jesse.jpgreprésente traditionnellement l’arbre généalogique de Jésus illustrant son appartenance à l’histoire des hommes.
L’arbre, enraciné dans le sol et montant vers le Ciel symbolise le lien entre la Terre et le Ciel.
Pour un approfondissement, lire :
Premier Livre de Samuel (chapitres 16 à 31) ;http://bible.catholique.org/premier-livre-de-samuel/3816-chapitre-1
Deuxième livre de Samuel (chapitres 1 à 24);http://bible.catholique.org/deuxieme-livre-de-samuel/3856-chapitre-1
Premier livre des Rois (chapitres 1 et 2);http://bible.catholique.org/premier-livre-des-rois/3887-chapitre-1
Premier livre des Chroniques (chapitres 3, 11 à 29).http://bible.catholique.org/premier-livre-des-chroniques/3954-chapitre-1
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 30 Décembre 2016 : Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph.
Si la Solennité de la Nativité (Noël) tombe un Dimanche, la Fête de la Sainte Famille devra obligatoirement être célébrée le Vendredi qui suit le 25 Décembre.
Si la Solennité de la Nativité (Noël) tombe un Dimanche, la Fête de la Sainte Famille devra obligatoirement être célébrée le Vendredi qui suit le 25 Décembre.
« Regardez la Sainte Famille, le modèle de tout foyer : Saint Joseph en est bel et bien le chef et nul doute que la Sainte Vierge en est le cœur.
L’époux à l’image de Saint Joseph à le devoir de guider et de protéger son foyer des attaques qui peuvent se présenter.
Et nous savons que ces attaques sont nombreuses de nos jours.
Le mari doit être à l’image du roc sur lequel et contre lequel les membres de son foyer pourront s’appuyer.
Guide de sa famille, il doit être l’ennemi des compromissions et des lâchetés. L’épouse, elle, sera le cœur.
Ayant porté ses enfants en elle pendant neuf mois et les ayant mis au monde, elle conservera avec chacun d’entre eux un lien privilégié.
Si le père est le chef et le guide de la famille, la mère devra en être la source de vie, à la fois spirituelle et naturelle, en en étant à chaque instant l’âme, le cœur.
C’est elle qui bien souvent fera faire leur premier pas vers l’Amour de Dieu aux enfants tout en leurs faisant également faire leurs premiers pas dans l’ordre naturel.
Par sa sensibilité, elle imprimera le désir de Dieu dans son foyer. Si l’homme est le rempart extérieur du foyer, la femme en est le rempart intérieur, elle est l’attrait du foyer, car elle en est le cœur et la joie.
Les deux sont indispensables car les deux sont complémentaires » (M. l'Abbé J.-M. Robinne, FSSP, extrait de "Petites réflexions sur le mariage"). Confiteor http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3891337.html+ Kyriale VIII (De Angelis) http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-kyriale-i-kyrie-fons-bonitatis-64295313.html+ Credo IIhttp://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3693801.html
*** Si la Solennité de la Nativité tombe un Dimanche, la Fête de la Sainte Famille devra obligatoirement être célébrée le Vendredi qui suit le 25 Décembre
• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- Siracide 3, 3-7 ; 14-17 (gr. 2-6. 12-14) : Les vertus familiales
- Psaume 128, 1 : Heureux les habitants de Ta maison, Seigneur
- Colossiens 3, 12-21 : Vivre ensemble dans le Christ
- Matthieu 2, 13-15 ; 19-23 : La Sainte Famille en Égypte et à Nazareth
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- Genèse 15, 1-6 ; 21, 1-3 : Dieu promet à Abraham une descendance
- Psaume 105, 1 : Le Seigneur S'est souvenu de Son Alliance
- Hébreux 11, 8 ; 11-12 ; 17-19 : La foi des ancêtres du Messie
- Luc 2, 22-40 : La Sainte Famille de Nazareth à Jérusalem
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- 1 Samuel 1, 20-22 ; 24-28 : L'enfant donné par le Seigneur
- Psaume 84, 3 : Seigneur, en Ta demeure, toute paix, toute joie !
- Colossiens 3, 12-21 : Dieu fait de nous Ses enfants
- Luc 2, 41-52 : Les parents de Jésus le retrouvent chez Son Père
L’époux à l’image de Saint Joseph à le devoir de guider et de protéger son foyer des attaques qui peuvent se présenter.
Et nous savons que ces attaques sont nombreuses de nos jours.
Le mari doit être à l’image du roc sur lequel et contre lequel les membres de son foyer pourront s’appuyer.
Guide de sa famille, il doit être l’ennemi des compromissions et des lâchetés. L’épouse, elle, sera le cœur.
Ayant porté ses enfants en elle pendant neuf mois et les ayant mis au monde, elle conservera avec chacun d’entre eux un lien privilégié.
Si le père est le chef et le guide de la famille, la mère devra en être la source de vie, à la fois spirituelle et naturelle, en en étant à chaque instant l’âme, le cœur.
C’est elle qui bien souvent fera faire leur premier pas vers l’Amour de Dieu aux enfants tout en leurs faisant également faire leurs premiers pas dans l’ordre naturel.
Par sa sensibilité, elle imprimera le désir de Dieu dans son foyer. Si l’homme est le rempart extérieur du foyer, la femme en est le rempart intérieur, elle est l’attrait du foyer, car elle en est le cœur et la joie.
Les deux sont indispensables car les deux sont complémentaires » (M. l'Abbé J.-M. Robinne, FSSP, extrait de "Petites réflexions sur le mariage"). Confiteor http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3891337.html+ Kyriale VIII (De Angelis) http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-kyriale-i-kyrie-fons-bonitatis-64295313.html+ Credo IIhttp://notredamedesneiges.over-blog.com/article-3693801.html
*** Si la Solennité de la Nativité tombe un Dimanche, la Fête de la Sainte Famille devra obligatoirement être célébrée le Vendredi qui suit le 25 Décembre
• ANNEE A - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- Siracide 3, 3-7 ; 14-17 (gr. 2-6. 12-14) : Les vertus familiales
- Psaume 128, 1 : Heureux les habitants de Ta maison, Seigneur
- Colossiens 3, 12-21 : Vivre ensemble dans le Christ
- Matthieu 2, 13-15 ; 19-23 : La Sainte Famille en Égypte et à Nazareth
• ANNEE B - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- Genèse 15, 1-6 ; 21, 1-3 : Dieu promet à Abraham une descendance
- Psaume 105, 1 : Le Seigneur S'est souvenu de Son Alliance
- Hébreux 11, 8 ; 11-12 ; 17-19 : La foi des ancêtres du Messie
- Luc 2, 22-40 : La Sainte Famille de Nazareth à Jérusalem
• ANNEE C - TEXTES LITURGIQUES (SANCTÆ FAMILIÆ IESU, MARIÆ ET IOSEPH)
- 1 Samuel 1, 20-22 ; 24-28 : L'enfant donné par le Seigneur
- Psaume 84, 3 : Seigneur, en Ta demeure, toute paix, toute joie !
- Colossiens 3, 12-21 : Dieu fait de nous Ses enfants
- Luc 2, 41-52 : Les parents de Jésus le retrouvent chez Son Père
Sainte Famille
(1er s.)
Le Dimanche après Noël (Ou le 30 Décembre, si Noël tombe un Dimanche), on célèbre la sainte Famille: Jésus, Marie et Joseph, le modèle de la vie familiale pour les Chrétiens.
Si la Fête ne s'étendit à l'Église universelle qu'en 1921, c'est qu'elle était tributaire du culte relativement récent (XVe) rendu à saint Joseph.
Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIe et XVIIe siècles de la fonction sociale des familles Chrétiennes et de l'œuvre de sanctification qui s'opérait par elles.
En effet, il n'est question de la 'Sainte Famille', dans l'Église, que depuis la première moitié du XVIIe siècle.
Rien d'étonnant puisque le mot 'famille' désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs.
Il fallut que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l'essor, de cette dévotion.
Rattachée en 1969 à l'Octave de Noël, cette Fête a été pourvue de trois séries de lectures, dont les Évangiles se réfèrent à la Fuite en Égypte (année A),http://www.carmel.asso.fr/La-Sainte-Famille-Mt2-13-23.html à la Présentation au Temple (année B)http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-22-40.html et au Recouvrement de Jésus dans le Temple par Marie et Joseph (année C).http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-41-52.html
(Commentaires sur le site du Carmel en France, Fête de la Sainte Famille)
Le Dimanche dans l’Octave de la Nativité du Seigneur, ou, à défaut, le 30 Décembre.
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui est proposée en exemple aux familles Chrétiennes et dont on invoque l’assistance.
Martyrologe romain.
(1er s.)
Le Dimanche après Noël (Ou le 30 Décembre, si Noël tombe un Dimanche), on célèbre la sainte Famille: Jésus, Marie et Joseph, le modèle de la vie familiale pour les Chrétiens.
Si la Fête ne s'étendit à l'Église universelle qu'en 1921, c'est qu'elle était tributaire du culte relativement récent (XVe) rendu à saint Joseph.
Or, à partir de la vénération envers les saints parents du Christ, on prit conscience aux XVIe et XVIIe siècles de la fonction sociale des familles Chrétiennes et de l'œuvre de sanctification qui s'opérait par elles.
En effet, il n'est question de la 'Sainte Famille', dans l'Église, que depuis la première moitié du XVIIe siècle.
Rien d'étonnant puisque le mot 'famille' désignait autrefois, outre les deux parents et leurs enfants, toute la parenté, même les serviteurs.
Il fallut que le sens se restreigne au père, à la mère et aux enfants pour permettre la naissance, puis l'essor, de cette dévotion.
Rattachée en 1969 à l'Octave de Noël, cette Fête a été pourvue de trois séries de lectures, dont les Évangiles se réfèrent à la Fuite en Égypte (année A),http://www.carmel.asso.fr/La-Sainte-Famille-Mt2-13-23.html à la Présentation au Temple (année B)http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-22-40.html et au Recouvrement de Jésus dans le Temple par Marie et Joseph (année C).http://www.carmel.asso.fr/Sainte-Famille-Luc-2-41-52.html
(Commentaires sur le site du Carmel en France, Fête de la Sainte Famille)
Le Dimanche dans l’Octave de la Nativité du Seigneur, ou, à défaut, le 30 Décembre.
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui est proposée en exemple aux familles Chrétiennes et dont on invoque l’assistance.
Martyrologe romain.
BENOÎT XVI
Angelus- Place Saint-Pierre
Dimanche 27 Décembre 2009
Chers frères et sœurs !
C'est aujourd'hui le Dimanche de la Sainte-Famille. Nous pouvons encore nous mettre à la place des pasteurs de Bethléem qui, ayant reçu l'annonce de l'ange, s'empressèrent d'accourir à la grotte et trouvèrent « Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16).
Arrêtons-nous nous aussi pour contempler cette scène et réfléchissons sur sa signification. Les premiers témoins de la naissance du Christ, les pasteurs, se trouvèrent non seulement en face de l'Enfant Jésus, mais d'une petite famille : la Mère, le Père et le Fils nouveau-né.
Dieu a voulu se révéler en naissant dans une famille humaine, et c'est pourquoi la famille humaine est devenue une icône de Dieu !
Dieu est Trinité, il est communion d'Amour et la famille en est une expression qui reflète le Mystère insondable de Dieu Amour, dans toute la différence qui existe entre le Mystère de Dieu et sa créature humaine.
L'homme et la femme, créés à l'image de Dieu, deviennent dans le mariage « une seule chair » (Gn 2, 24), c'est-à-dire une communion d'Amour qui engendre une nouvelle vie.
La famille humaine, dans un certain sens, est une icône de la Trinité du point de vue de l'Amour interpersonnel et de la fécondité de l'Amour.
La Liturgie d'aujourd'hui propose le célèbre épisode évangélique de Jésus âgé de douze ans qui reste au Temple, à Jérusalem, à l'insu de ses parents, qui, surpris et inquiets, l'y retrouvent après trois jours alors qu'il discute avec les docteurs. A sa mère qui lui demande des explications, Jésus répond qu'il doit « être dans la propriété », dans la maison de son Père, c'est-à-dire de Dieu (cf. Lc 2, 49).
Dans cet épisode, le jeune Jésus nous apparaît plein de zèle pour Dieu et pour le Temple. Demandons-nous : de qui Jésus avait-il appris l'Amour pour les « choses » de son Père ? Assurément en tant que fils, il a eu une intime connaissance de son Père, de Dieu, d'une profonde relation personnelle permanente avec Lui, mais, dans sa culture concrète, il a assurément appris les Prières, l'Amour envers le Temple et les institutions d'Israël de ses propres parents.
Nous pouvons donc affirmer que la décision de Jésus de rester dans le Temple était surtout le fruit de sa relation intime avec le Père, mais aussi le fruit de l'éducation reçue de Marie et de Joseph.
Nous pouvons ici entrevoir le sens authentique de l'éducation Chrétienne : elle est le fruit d'une collaboration à rechercher toujours entre les éducateurs et Dieu.
La famille Chrétienne est consciente que les enfants sont un don et un projet de Dieu. Par conséquent, elle ne peut pas les considérer comme sa propriété, mais, en servant à travers eux le dessein de Dieu, elle est appelée à les éduquer à une plus grande liberté, qui est précisément celle de dire oui à Dieu pour faire sa volonté.
La Vierge Marie est l'exemple parfait de ce « oui ». Nous lui confions toutes les familles, en priant en particulier pour leur précieuse mission éducative. [...]
Dieu, qui est venu au monde au sein d'une famille, montre que cette institution est la voie sûre pour le rencontrer et le connaître, et également un appel incessant à travailler à l'unité de tous autour de l'Amour.
Il s'ensuit que l'un des services les plus grands que nous chrétiens pouvons prêter à nos semblables est de leur offrir notre témoignage serein et ferme de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, en la sauvegardant et en la promouvant, car celle-ci possède une importance suprême pour le présent et l'avenir de l'humanité.
En effet, la famille est la meilleure école pour apprendre à vivre les valeurs qui donnent sa dignité à la personne et rendent les peuples grands. Dans celle-ci, on partage également les souffrances et les joies, car l'on se sent tous protégés par l'affection qui règne à la maison, du simple fait d'être membres de la même famille.
Je demande à Dieu que dans vos foyers domestiques l'on respire toujours cet Amour de dévouement total et de fidélité que Jésus apporta au monde avec sa naissance, le nourrissant et le renforçant par la Prière quotidienne, la pratique constante des vertus, la compréhension réciproque et le respect mutuel.
Je vous encourage donc, confiant dans l'intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Familles, et dans la puissante protection de saint Joseph, son époux, à vous consacrer sans relâche à cette belle mission que le Seigneur a placée entre vos mains.
Vous pouvez compter sur ma proximité et sur mon affection. Je vous demande d'apporter un salut particulier du Pape à vos proches qui en ont le plus besoin ou à ceux qui se trouvent en difficulté. Je vous Bénis de tout cœur.
A l'issue de l'Angélus :
Chers pèlerins francophones, en cette fête de la Sainte-Famille de Jésus, Marie et Joseph, je suis heureux de saluer toutes vos familles et ma Prière rejoint particulièrement celles qui connaissent des difficultés.
Avec vous, je rends grâce à Dieu pour la sainte famille de Nazareth : Marie et Joseph n'ont pas seulement procuré à l'Enfant Jésus le pain de la terre ; ils lui ont donné un authentique témoignage de Foi et d'Amour.
Que leur exemple guide toutes les familles et soit pour elles une source intarissable de Joie et de Bonheur !
A tous je souhaite une fin d'année sereine !
Angelus- Place Saint-Pierre
Dimanche 27 Décembre 2009
Chers frères et sœurs !
C'est aujourd'hui le Dimanche de la Sainte-Famille. Nous pouvons encore nous mettre à la place des pasteurs de Bethléem qui, ayant reçu l'annonce de l'ange, s'empressèrent d'accourir à la grotte et trouvèrent « Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche » (Lc 2, 16).
Arrêtons-nous nous aussi pour contempler cette scène et réfléchissons sur sa signification. Les premiers témoins de la naissance du Christ, les pasteurs, se trouvèrent non seulement en face de l'Enfant Jésus, mais d'une petite famille : la Mère, le Père et le Fils nouveau-né.
Dieu a voulu se révéler en naissant dans une famille humaine, et c'est pourquoi la famille humaine est devenue une icône de Dieu !
Dieu est Trinité, il est communion d'Amour et la famille en est une expression qui reflète le Mystère insondable de Dieu Amour, dans toute la différence qui existe entre le Mystère de Dieu et sa créature humaine.
L'homme et la femme, créés à l'image de Dieu, deviennent dans le mariage « une seule chair » (Gn 2, 24), c'est-à-dire une communion d'Amour qui engendre une nouvelle vie.
La famille humaine, dans un certain sens, est une icône de la Trinité du point de vue de l'Amour interpersonnel et de la fécondité de l'Amour.
La Liturgie d'aujourd'hui propose le célèbre épisode évangélique de Jésus âgé de douze ans qui reste au Temple, à Jérusalem, à l'insu de ses parents, qui, surpris et inquiets, l'y retrouvent après trois jours alors qu'il discute avec les docteurs. A sa mère qui lui demande des explications, Jésus répond qu'il doit « être dans la propriété », dans la maison de son Père, c'est-à-dire de Dieu (cf. Lc 2, 49).
Dans cet épisode, le jeune Jésus nous apparaît plein de zèle pour Dieu et pour le Temple. Demandons-nous : de qui Jésus avait-il appris l'Amour pour les « choses » de son Père ? Assurément en tant que fils, il a eu une intime connaissance de son Père, de Dieu, d'une profonde relation personnelle permanente avec Lui, mais, dans sa culture concrète, il a assurément appris les Prières, l'Amour envers le Temple et les institutions d'Israël de ses propres parents.
Nous pouvons donc affirmer que la décision de Jésus de rester dans le Temple était surtout le fruit de sa relation intime avec le Père, mais aussi le fruit de l'éducation reçue de Marie et de Joseph.
Nous pouvons ici entrevoir le sens authentique de l'éducation Chrétienne : elle est le fruit d'une collaboration à rechercher toujours entre les éducateurs et Dieu.
La famille Chrétienne est consciente que les enfants sont un don et un projet de Dieu. Par conséquent, elle ne peut pas les considérer comme sa propriété, mais, en servant à travers eux le dessein de Dieu, elle est appelée à les éduquer à une plus grande liberté, qui est précisément celle de dire oui à Dieu pour faire sa volonté.
La Vierge Marie est l'exemple parfait de ce « oui ». Nous lui confions toutes les familles, en priant en particulier pour leur précieuse mission éducative. [...]
Dieu, qui est venu au monde au sein d'une famille, montre que cette institution est la voie sûre pour le rencontrer et le connaître, et également un appel incessant à travailler à l'unité de tous autour de l'Amour.
Il s'ensuit que l'un des services les plus grands que nous chrétiens pouvons prêter à nos semblables est de leur offrir notre témoignage serein et ferme de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme, en la sauvegardant et en la promouvant, car celle-ci possède une importance suprême pour le présent et l'avenir de l'humanité.
En effet, la famille est la meilleure école pour apprendre à vivre les valeurs qui donnent sa dignité à la personne et rendent les peuples grands. Dans celle-ci, on partage également les souffrances et les joies, car l'on se sent tous protégés par l'affection qui règne à la maison, du simple fait d'être membres de la même famille.
Je demande à Dieu que dans vos foyers domestiques l'on respire toujours cet Amour de dévouement total et de fidélité que Jésus apporta au monde avec sa naissance, le nourrissant et le renforçant par la Prière quotidienne, la pratique constante des vertus, la compréhension réciproque et le respect mutuel.
Je vous encourage donc, confiant dans l'intercession maternelle de la Très Sainte Vierge Marie, Reine des Familles, et dans la puissante protection de saint Joseph, son époux, à vous consacrer sans relâche à cette belle mission que le Seigneur a placée entre vos mains.
Vous pouvez compter sur ma proximité et sur mon affection. Je vous demande d'apporter un salut particulier du Pape à vos proches qui en ont le plus besoin ou à ceux qui se trouvent en difficulté. Je vous Bénis de tout cœur.
A l'issue de l'Angélus :
Chers pèlerins francophones, en cette fête de la Sainte-Famille de Jésus, Marie et Joseph, je suis heureux de saluer toutes vos familles et ma Prière rejoint particulièrement celles qui connaissent des difficultés.
Avec vous, je rends grâce à Dieu pour la sainte famille de Nazareth : Marie et Joseph n'ont pas seulement procuré à l'Enfant Jésus le pain de la terre ; ils lui ont donné un authentique témoignage de Foi et d'Amour.
Que leur exemple guide toutes les familles et soit pour elles une source intarissable de Joie et de Bonheur !
A tous je souhaite une fin d'année sereine !
La Sainte Famille
de Nazareth
L’Église a jugé qu’il pouvait être opportun d’inviter les générations de notre temps à considérer aujourd’hui les relations mutuelles de Jésus, de Marie et de Joseph, pour recueillir les leçons qu’elles comportent et profiter des secours si efficaces qu’offre leur exemple.
Un même évangile assigné dans le Missel au Dimanche dans l’Octave de l’Épiphanie comme à la Fête récente de la sainte Famille, n’a pas été sans influence, on peut le supposer, sur le choix de la place qu’occupe désormais au calendrier la Solennité nouvelle.
Celle-ci d’ailleurs ne détourne pas entièrement notre pensée des mystères de Noël et de l’Épiphanie : la dévotion à la sainte Famille n’est-elle pas née à Bethléem, où Marie et Joseph reçurent, après Jésus, les hommages des bergers et des mages ?
Et si l’objet de la présente Fête dépasse les premiers moments de l’existence terrestre du Sauveur et s’étend aux trente années de sa vie cachée, ne trouve-t-on pas déjà à la crèche certains de ses aspects les plus touchants ?
Jésus, dans la faiblesse volontaire où le place son état d’enfance, s’abandonne à ceux que les desseins de son Père ont commis à sa garde ; Marie et Joseph exercent, dans une humble adoration à l’égard de celui-là même dont ils tiennent leur autorité, tous les devoirs que leur impose leur mission sacrée.
Plus tard l’Évangile, parlant de la vie de Jésus entre Marie et Joseph à Nazareth, la décrira par ces seuls mots:
« Et il leur était soumis. Et sa mère conservait dans son cœur toutes ces choses, et Jésus croissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. » (Luc. 2, 51-52). Si bref que soit à cet endroit le texte sacré, c’est une lumineuse vision d’ordre et de Paix, dans l’autorité, la soumission, la dépendance, les égards mutuels qu’il découvre à nos regards.
La sainte maison de Nazareth s’offre à nous comme le modèle parfait du foyer Chrétien.
Là, Joseph commande avec calme et sérénité, car il a conscience, en agissant ainsi, de faire la volonté de Dieu et de parler en son Nom.
Il sait qu’à l’égard de sa virginale épouse et de son divin Fils il est le moindre ; et pourtant son Humilité lui fait accepter, sans crainte ni trouble, le rôle qui lui a été départi par Dieu d’être le chef de la sainte Famille, et comme un bon supérieur, il ne songe à faire usage de son autorité qu’afin de remplir plus complètement l’office de serviteur, de sujet, d’instrument.
Marie, ainsi qu’il convient à la femme, demeure modestement soumise à Joseph ; et à son tour, adorant celui à qui elle commande, elle donne sans hésiter ses ordres à Jésus dans les mille occasions que présente la vie de famille, l’appelant, réclamant son aide, lui imposant telle ou telle occupation, comme une mère le fait à son enfant.
Et Jésus accepte humblement cette suggestion : il se montre attentif aux moindres désirs de ses parents, docile à leurs moindres ordres.
Dans tous les détails de la vie ordinaire, lui, plus habile, plus sage, plus saint que Marie et Joseph, et bien que tout honneur lui soit dû, il leur est soumis, et il le sera jusqu’aux jours de sa vie publique, car telles sont les conditions de l’humanité qu’il a revêtue et tel est le bon plaisir de son Père.
« Oui, s’écrie Saint Bernard, transporté d’enthousiasme devant un spectacle aussi sublime, le Dieu à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie ; et non seulement à Marie, mais encore à Joseph à cause de Marie !
Admirez donc l’un et l’autre, et voyez ce qui vous paraît plus admirable, de la très gracieuse condescendance du Fils ou de la très glorieuse dignité de sa Mère.
Des deux côtés, sujet d’étonnement ; des deux côtés, miracle. Qu’un Dieu obéisse à une créature humaine, voilà une Humilité sans exemple ; et qu’une créature humaine commande à un Dieu, voilà une sublimité sans égale. »
Salutaire leçon que celle qui nous est présentée ici ! Dieu veut qu’on obéisse et qu’on commande selon le rôle et les fonctions de chacun, non selon le rang des mérites et de la vertu.
A Nazareth, l’ordre de l’autorité et de la dépendance n’est pas le même que celui de la perfection et de la sainteté.
Ainsi en est-il fréquemment dans toute société humaine et dans l’Église même : si le supérieur doit parfois respecter dans l’inférieur une vertu plus haute que la sienne, l’inférieur a toujours le devoir de respecter dans le supérieur une autorité dérivée de l’autorité même de Dieu.
La Sainte Famille vivait du travail de ses mains. La Prière en commun, les saints entretiens par lesquels Jésus se plaisait à former et à élever de façon croissante les âmes de Marie et de Joseph, n’avaient qu’un temps, et devaient cesser devant la nécessité de pourvoir aux exigences de l’existence quotidienne.
Pauvreté et travail sont de trop grands moyens de sanctification pour que Dieu n’ait pas voulu les imposer au petit groupe Béni de Nazareth.
Joseph exerçait donc assidûment son métier de charpentier, et Jésus, dès qu’il sera en âge de le faire, partagera son labeur.
Au II° siècle, la tradition gardait encore le souvenir des jougs et des charrues fabriqués par ses mains divines.
Pendant ce temps Marie remplissait tous ses devoirs de maîtresse d’une humble maison. Elle préparait les repas que Joseph et Jésus devaient trouver après leur travail, veillait à l’ordre et à la propreté du logis, et sans doute, suivant la coutume d’alors, elle faisait elle-même en grande partie ses propres vêtements et ceux de la famille, ou bien exécutait pour le dehors certains travaux dont le salaire servirait à augmenter le bien-être de tous.
Ainsi, par sa vie obscure et active dans l’atelier de Joseph, Jésus a élevé et ennobli le travail manuel qui est le lot du plus grand nombre des hommes.
En prenant pour lui et ses parents la situation de simple artisan, il a merveilleusement grandi et sanctifié la condition des classes laborieuses, qui peuvent venir chercher désormais, près de si augustes exemples, en même temps qu’un encouragement à la pratique des plus nobles vertus, un motif constant de contentement et de bonheur.
Telle nous apparaît la sainte Famille sous l’humble toit de Nazareth, véritable modèle de cette vie domestique avec ses relations mutuelles de Charité et ses beautés ineffables, qui est la sphère d’action de millions de fidèles dans tout l’univers ; où le mari gouverne comme le faisait Joseph, tandis que la femme obéit comme le faisait Marie ; où les parents sont attentifs à l’éducation des enfants, et où ceux-ci tiennent la place de Jésus par leur obéissance, leur progrès, la joie et la lumière qu’ils répandent autour d’eux.
Suivant l’expression d’un pieux auteur que nous nous plaisons à citer ici, par les grâces qui chaque jour et à chaque instant sont versées du Ciel sur lui, par la multitude des vertus qu’il met en action, enfin par le bonheur dont il est l’écrin, le foyer Chrétien est « comme le vestibule du Paradis ».
Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il est l’objet des continuelles attaques des ennemis du genre humain ; et si ceux-ci remportent parfois des triomphes plus signalés sur le royaume fondé ici-bas par Notre-Seigneur, « c’est lorsqu’ils réussissent à souiller le mariage, à détruire l’autorité des parents, à refroidir les affections et les devoirs qui lient l’enfant à son père et à sa mère.
Aucune invasion de hordes barbares, s’avançant à travers une contrée florissante et la ravageant par le fer et le feu, n’est aussi odieuse aux regards du Ciel qu’une loi qui sanctionne la dissolution du lien matrimonial, ou qui arrache les enfants à la garde et à la direction de leurs parents.
Dans tout l’univers, par la Miséricorde de Dieu, la famille Chrétienne a été établie et défendue par l’Église, comme sa plus belle création et son plus grand bienfait envers la société.
Or la Lumière, la Paix, la Pureté et le Bonheur du foyer Chrétien, tout cela est dérivé de la vie menée par Jésus, Marie et Joseph, dans la sainte maison de Nazareth. »
Le culte de la sainte Famille se développa particulièrement au XVIIe siècle, sous la forme de pieuses associations ayant pour fin la sanctification des familles Chrétiennes sur le modèle de celle du Verbe incarné.
Cette dévotion, introduite au Canada par les Pères de la Compagnie de Jésus, ne tarda pas à s’y propager rapidement.
Deux siècles plus tard, devant les manifestations croissantes de la piété des fidèles à l’égard du mystère de Nazareth, le Pape Léon XIII, par le Bref « Neminem fugit » du 14 juin 1892, établissait à Rome l’association de la Sainte Famille, dans le but d’unifier toutes les confréries instituées sous le même vocable.
L’année suivante, le même Souverain Pontife décrétait que la Fête de la Sainte Famille serait célébrée le troisième Dimanche après l’Épiphanie partout où elle était concédée, et la dotait d’une Messe nouvelle et d’un office dont lui-même avait voulu composer les hymnes.
Enfin Pie XI, en 1921, rendait cette Fête obligatoire dans toute l’Église.
Extrait de l’Année Liturgique de Dom Guéranger (restaurateur de l'ordre des Bénédictins en France, au XXème siècle), T. II, Le temps après Noël.
de Nazareth
L’Église a jugé qu’il pouvait être opportun d’inviter les générations de notre temps à considérer aujourd’hui les relations mutuelles de Jésus, de Marie et de Joseph, pour recueillir les leçons qu’elles comportent et profiter des secours si efficaces qu’offre leur exemple.
Un même évangile assigné dans le Missel au Dimanche dans l’Octave de l’Épiphanie comme à la Fête récente de la sainte Famille, n’a pas été sans influence, on peut le supposer, sur le choix de la place qu’occupe désormais au calendrier la Solennité nouvelle.
Celle-ci d’ailleurs ne détourne pas entièrement notre pensée des mystères de Noël et de l’Épiphanie : la dévotion à la sainte Famille n’est-elle pas née à Bethléem, où Marie et Joseph reçurent, après Jésus, les hommages des bergers et des mages ?
Et si l’objet de la présente Fête dépasse les premiers moments de l’existence terrestre du Sauveur et s’étend aux trente années de sa vie cachée, ne trouve-t-on pas déjà à la crèche certains de ses aspects les plus touchants ?
Jésus, dans la faiblesse volontaire où le place son état d’enfance, s’abandonne à ceux que les desseins de son Père ont commis à sa garde ; Marie et Joseph exercent, dans une humble adoration à l’égard de celui-là même dont ils tiennent leur autorité, tous les devoirs que leur impose leur mission sacrée.
Plus tard l’Évangile, parlant de la vie de Jésus entre Marie et Joseph à Nazareth, la décrira par ces seuls mots:
« Et il leur était soumis. Et sa mère conservait dans son cœur toutes ces choses, et Jésus croissait en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes. » (Luc. 2, 51-52). Si bref que soit à cet endroit le texte sacré, c’est une lumineuse vision d’ordre et de Paix, dans l’autorité, la soumission, la dépendance, les égards mutuels qu’il découvre à nos regards.
La sainte maison de Nazareth s’offre à nous comme le modèle parfait du foyer Chrétien.
Là, Joseph commande avec calme et sérénité, car il a conscience, en agissant ainsi, de faire la volonté de Dieu et de parler en son Nom.
Il sait qu’à l’égard de sa virginale épouse et de son divin Fils il est le moindre ; et pourtant son Humilité lui fait accepter, sans crainte ni trouble, le rôle qui lui a été départi par Dieu d’être le chef de la sainte Famille, et comme un bon supérieur, il ne songe à faire usage de son autorité qu’afin de remplir plus complètement l’office de serviteur, de sujet, d’instrument.
Marie, ainsi qu’il convient à la femme, demeure modestement soumise à Joseph ; et à son tour, adorant celui à qui elle commande, elle donne sans hésiter ses ordres à Jésus dans les mille occasions que présente la vie de famille, l’appelant, réclamant son aide, lui imposant telle ou telle occupation, comme une mère le fait à son enfant.
Et Jésus accepte humblement cette suggestion : il se montre attentif aux moindres désirs de ses parents, docile à leurs moindres ordres.
Dans tous les détails de la vie ordinaire, lui, plus habile, plus sage, plus saint que Marie et Joseph, et bien que tout honneur lui soit dû, il leur est soumis, et il le sera jusqu’aux jours de sa vie publique, car telles sont les conditions de l’humanité qu’il a revêtue et tel est le bon plaisir de son Père.
« Oui, s’écrie Saint Bernard, transporté d’enthousiasme devant un spectacle aussi sublime, le Dieu à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie ; et non seulement à Marie, mais encore à Joseph à cause de Marie !
Admirez donc l’un et l’autre, et voyez ce qui vous paraît plus admirable, de la très gracieuse condescendance du Fils ou de la très glorieuse dignité de sa Mère.
Des deux côtés, sujet d’étonnement ; des deux côtés, miracle. Qu’un Dieu obéisse à une créature humaine, voilà une Humilité sans exemple ; et qu’une créature humaine commande à un Dieu, voilà une sublimité sans égale. »
Salutaire leçon que celle qui nous est présentée ici ! Dieu veut qu’on obéisse et qu’on commande selon le rôle et les fonctions de chacun, non selon le rang des mérites et de la vertu.
A Nazareth, l’ordre de l’autorité et de la dépendance n’est pas le même que celui de la perfection et de la sainteté.
Ainsi en est-il fréquemment dans toute société humaine et dans l’Église même : si le supérieur doit parfois respecter dans l’inférieur une vertu plus haute que la sienne, l’inférieur a toujours le devoir de respecter dans le supérieur une autorité dérivée de l’autorité même de Dieu.
La Sainte Famille vivait du travail de ses mains. La Prière en commun, les saints entretiens par lesquels Jésus se plaisait à former et à élever de façon croissante les âmes de Marie et de Joseph, n’avaient qu’un temps, et devaient cesser devant la nécessité de pourvoir aux exigences de l’existence quotidienne.
Pauvreté et travail sont de trop grands moyens de sanctification pour que Dieu n’ait pas voulu les imposer au petit groupe Béni de Nazareth.
Joseph exerçait donc assidûment son métier de charpentier, et Jésus, dès qu’il sera en âge de le faire, partagera son labeur.
Au II° siècle, la tradition gardait encore le souvenir des jougs et des charrues fabriqués par ses mains divines.
Pendant ce temps Marie remplissait tous ses devoirs de maîtresse d’une humble maison. Elle préparait les repas que Joseph et Jésus devaient trouver après leur travail, veillait à l’ordre et à la propreté du logis, et sans doute, suivant la coutume d’alors, elle faisait elle-même en grande partie ses propres vêtements et ceux de la famille, ou bien exécutait pour le dehors certains travaux dont le salaire servirait à augmenter le bien-être de tous.
Ainsi, par sa vie obscure et active dans l’atelier de Joseph, Jésus a élevé et ennobli le travail manuel qui est le lot du plus grand nombre des hommes.
En prenant pour lui et ses parents la situation de simple artisan, il a merveilleusement grandi et sanctifié la condition des classes laborieuses, qui peuvent venir chercher désormais, près de si augustes exemples, en même temps qu’un encouragement à la pratique des plus nobles vertus, un motif constant de contentement et de bonheur.
Telle nous apparaît la sainte Famille sous l’humble toit de Nazareth, véritable modèle de cette vie domestique avec ses relations mutuelles de Charité et ses beautés ineffables, qui est la sphère d’action de millions de fidèles dans tout l’univers ; où le mari gouverne comme le faisait Joseph, tandis que la femme obéit comme le faisait Marie ; où les parents sont attentifs à l’éducation des enfants, et où ceux-ci tiennent la place de Jésus par leur obéissance, leur progrès, la joie et la lumière qu’ils répandent autour d’eux.
Suivant l’expression d’un pieux auteur que nous nous plaisons à citer ici, par les grâces qui chaque jour et à chaque instant sont versées du Ciel sur lui, par la multitude des vertus qu’il met en action, enfin par le bonheur dont il est l’écrin, le foyer Chrétien est « comme le vestibule du Paradis ».
Aussi ne faut-il pas s’étonner s’il est l’objet des continuelles attaques des ennemis du genre humain ; et si ceux-ci remportent parfois des triomphes plus signalés sur le royaume fondé ici-bas par Notre-Seigneur, « c’est lorsqu’ils réussissent à souiller le mariage, à détruire l’autorité des parents, à refroidir les affections et les devoirs qui lient l’enfant à son père et à sa mère.
Aucune invasion de hordes barbares, s’avançant à travers une contrée florissante et la ravageant par le fer et le feu, n’est aussi odieuse aux regards du Ciel qu’une loi qui sanctionne la dissolution du lien matrimonial, ou qui arrache les enfants à la garde et à la direction de leurs parents.
Dans tout l’univers, par la Miséricorde de Dieu, la famille Chrétienne a été établie et défendue par l’Église, comme sa plus belle création et son plus grand bienfait envers la société.
Or la Lumière, la Paix, la Pureté et le Bonheur du foyer Chrétien, tout cela est dérivé de la vie menée par Jésus, Marie et Joseph, dans la sainte maison de Nazareth. »
Le culte de la sainte Famille se développa particulièrement au XVIIe siècle, sous la forme de pieuses associations ayant pour fin la sanctification des familles Chrétiennes sur le modèle de celle du Verbe incarné.
Cette dévotion, introduite au Canada par les Pères de la Compagnie de Jésus, ne tarda pas à s’y propager rapidement.
Deux siècles plus tard, devant les manifestations croissantes de la piété des fidèles à l’égard du mystère de Nazareth, le Pape Léon XIII, par le Bref « Neminem fugit » du 14 juin 1892, établissait à Rome l’association de la Sainte Famille, dans le but d’unifier toutes les confréries instituées sous le même vocable.
L’année suivante, le même Souverain Pontife décrétait que la Fête de la Sainte Famille serait célébrée le troisième Dimanche après l’Épiphanie partout où elle était concédée, et la dotait d’une Messe nouvelle et d’un office dont lui-même avait voulu composer les hymnes.
Enfin Pie XI, en 1921, rendait cette Fête obligatoire dans toute l’Église.
Extrait de l’Année Liturgique de Dom Guéranger (restaurateur de l'ordre des Bénédictins en France, au XXème siècle), T. II, Le temps après Noël.
Fête de la Sainte-Famille : une surprise du Pape pour les familles du monde
Pour la Fête de la Sainte Famille, le Pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, Dimanche 29 Décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.
Le Pape s'adressera notamment aux participants de la VIIe rencontre des familles d'Europe organisée à Madrid du 27 au 29 décembre.https://fr.zenit.org/articles/espagne-rencontre-des-familles-d-europe/
En effet le Pape François dira une Prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.
Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.
Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le Pape Benoît XVI a lancé un grand centre http://www.nazarethinternationalfamily.org/wordpress/international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la Basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la Basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le Pape Benoît XVI en 2010.
Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette Prière pour la famille :
« C’est une journée voulue par le Pape le jour de la Fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque.
Et le Pape, à midi, s’unira aux trois Sanctuaires, au moment de la Prière de l’angélus, pour une Prière commune.
Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »
« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…).
Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »
Pour la Fête de la Sainte Famille, le Pape François a préparé un rendez-vous spécial à l’angélus de midi, place Saint-Pierre, Dimanche 29 Décembre, un rendez-vous à ne pas manquer pour toutes les familles du monde.
Le Pape s'adressera notamment aux participants de la VIIe rencontre des familles d'Europe organisée à Madrid du 27 au 29 décembre.https://fr.zenit.org/articles/espagne-rencontre-des-familles-d-europe/
En effet le Pape François dira une Prière pour les familles qu’il a composée lui-même pour l’occasion.
Plus encore, une connexion par satellite reliera pendant l’angélus le sanctuaire de l’Annonciation Nazareth, Lorette et Barcelone.
Nazareth, ville par excellence de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, et où le Pape Benoît XVI a lancé un grand centre http://www.nazarethinternationalfamily.org/wordpress/international pour les familles sous l'égide du Conseil pontifical pour la famille ; la sainte Maison de Lorette (Italie centrale), où les croisés ont ramené de Terre Sainte les « saintes pierres » des trois murs de la maison de Marie à Nazareth pour les préserver des invasions (le quatrième mur étant la paroi de la grotte abritée aujourd'hui par la Basilique de l’Annonciation) ; et Barcelone, qui s’honore de la Basilique de la Sagrada Familia d'Antonio Gaudi, consacrée par le Pape Benoît XVI en 2010.
Le président du Conseil pontifical pour la Famille, Mgr Vincenzo Paglia, a expliqué au micro de Radio Vatican le sens de cette Prière pour la famille :
« C’est une journée voulue par le Pape le jour de la Fête de la Famille de Nazareth célébrée en même temps à Nazareth, où Jésus a vécu trente ans, à Lorette, la maison où Jésus a grandi, et à Barcelone, où le grand artiste qu’était Gaudi a créé le sanctuaire de la Sagrada Familia, qui est vraiment une des beautés de notre époque.
Et le Pape, à midi, s’unira aux trois Sanctuaires, au moment de la Prière de l’angélus, pour une Prière commune.
Ce sera une expérience particulièrement significative, parce qu’il s’agit de souligner l’importance décisive de la famille, à partir de celle de Nazareth. »
« Il faut se rendre compte, insiste Mgr Paglia, que si la famille est détruite, la société elle-même est détruite (…).
Parler aujourd’hui de la famille (…) veut dire parler de toute la société. »
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saint Sylvestre I, Pape (33e) de 314 à 335. Fête le 31 Décembre.
Pape (33 ème) de 314 à 335 (+ 335)
ou Silvestre.
Il fut le premier Pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au Concile d'Arles (314), ni au Concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.
Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin.
Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.
C'est sous son pontificat que Constantinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1190/Saint-Constantin-Ier-le-Grand.html fait édifier la Basilique Saint-Jean de Latran, la Basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la Basilique de Saint-Paul hors les Murs, la Basilique de Saint Laurent.
Saint Silvestre intervient pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.
Il eut la tâche d'organiser l'Église dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.
Mémoire de Saint Silvestre Ier, Pape qui dirigea saintement l’Église durant de longues années à l’époque où l’empereur Constantin fit construire les Basiliques vénérables et où le Concile de Nicée acclama Le Christ Fils de Dieu.
Il fut mis au tombeau en ce jour, en 335, à Rome, au cimetière de Priscille sur la nouvelle voie Salarienne.
Martyrologe romain.
ou Silvestre.
Il fut le premier Pape de la paix constantinienne. Il est souvent accusé d'avoir été trop effacé dans ses interventions, ne venant ni au Concile d'Arles (314), ni au Concile de Nicée (325) mais il les confirma par ses légats.
Ces réticences avaient peut-être pour raison qu'ils n'étaient pas convoqués par le Pape lui-même, mais par l'empereur Constantin.
Il fut très respectueux de l'autonomie des Eglises orientales. Il entreprit de grands travaux dans la Rome impériale.
C'est sous son pontificat que Constantinhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/1190/Saint-Constantin-Ier-le-Grand.html fait édifier la Basilique Saint-Jean de Latran, la Basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la Basilique de Saint-Paul hors les Murs, la Basilique de Saint Laurent.
Saint Silvestre intervient pour le mobilier liturgique, les ornements. Il aménagea les catacombes.
Il eut la tâche d'organiser l'Église dans une société enfin pacifiée. Il est un fait indéniable : il reste l'un des premiers confesseurs non martyrs dont le culte fut établi très tôt à Rome.
Mémoire de Saint Silvestre Ier, Pape qui dirigea saintement l’Église durant de longues années à l’époque où l’empereur Constantin fit construire les Basiliques vénérables et où le Concile de Nicée acclama Le Christ Fils de Dieu.
Il fut mis au tombeau en ce jour, en 335, à Rome, au cimetière de Priscille sur la nouvelle voie Salarienne.
Martyrologe romain.
Saint Sylvestre eut Rome pour patrie. Quand il fut en âge de disposer de sa fortune, il se plaisait à donner l'hospitalité aux Chrétiens étrangers qui passaient à Rome ; il les menait à sa demeure, lavait leurs pieds, leur servait à manger, enfin leur donnait, au nom de Jésus-Christ, tous les soins de la plus sincère charité.
Il vint, un jour, à Rome, un illustre confesseur de la Foi, nommé Timothée d'Antioche. Personne n'osait le recevoir ; Sylvestre s'en fit un honneur, et, pendant un an, Timothée prêchant Jésus-Christ avec un zèle incroyable, recevait chez lui la plus généreuse hospitalité. Cet homme héroïque ayant conquis la palme du martyre, Sylvestre déroba ses précieux restes et les ensevelit à la faveur de la nuit.
Mais lui-même fut bientôt traduit devant le tribunal du préfet, comme recélant les trésors du martyr :
« Timothée, répondit-il, ne m'a laissé que l'héritage de sa Foi et de son courage. »
Le préfet le menaça de la mort et le fit jeter en prison ; mais Sylvestre, en le quittant, lui dit : « Insensé, c'est toi-même qui, cette nuit, vas rendre compte à Dieu. »
Le persécuteur avala une arête de poisson et mourut, en effet, dans la nuit. La crainte des châtiments Célestes adoucit les bourreaux et l'héroïque jeune homme fut rendu à la liberté. Cette belle conduite de Sylvestre le fit appeler au diaconat par le Pape St Melchiade (311-314), dont il devait être l'éminent successeur.
Son long pontificat de vingt et un ans, célèbre à divers titres, l'est surtout par le Concile de Nicée, le Baptême de Constantin et le triomphe de l'Église.
Le Baptême de Constantin est reporté à une époque plus tardive par de nombreux auteurs ; mais des témoignages non moins nombreux et non moins sérieux placent le Baptême de ce grand empereur sous le règne de Saint Sylvestre, et le Bréviaire romain confirme cette opinion.
Constantin, encore païen et peu favorable aux Chrétiens, dont il ignorait complètement la doctrine, fut atteint d'une sorte de lèpre qui lui couvrit tout le corps.
Une nuit, St Pierre et St Paul, éclatants de lumière, lui apparurent et lui ordonnèrent d'appeler le Pape Sylvestre, qui le guérirait en lui donnant le Baptême.
Le Pape, en effet, instruisit le royal néophyte et le Baptisa.
Le règne social de Jésus-Christ commençait ; la conversion de Constantin allait avoir pour heureuse conséquence celle de l'univers.
Il vint, un jour, à Rome, un illustre confesseur de la Foi, nommé Timothée d'Antioche. Personne n'osait le recevoir ; Sylvestre s'en fit un honneur, et, pendant un an, Timothée prêchant Jésus-Christ avec un zèle incroyable, recevait chez lui la plus généreuse hospitalité. Cet homme héroïque ayant conquis la palme du martyre, Sylvestre déroba ses précieux restes et les ensevelit à la faveur de la nuit.
Mais lui-même fut bientôt traduit devant le tribunal du préfet, comme recélant les trésors du martyr :
« Timothée, répondit-il, ne m'a laissé que l'héritage de sa Foi et de son courage. »
Le préfet le menaça de la mort et le fit jeter en prison ; mais Sylvestre, en le quittant, lui dit : « Insensé, c'est toi-même qui, cette nuit, vas rendre compte à Dieu. »
Le persécuteur avala une arête de poisson et mourut, en effet, dans la nuit. La crainte des châtiments Célestes adoucit les bourreaux et l'héroïque jeune homme fut rendu à la liberté. Cette belle conduite de Sylvestre le fit appeler au diaconat par le Pape St Melchiade (311-314), dont il devait être l'éminent successeur.
Son long pontificat de vingt et un ans, célèbre à divers titres, l'est surtout par le Concile de Nicée, le Baptême de Constantin et le triomphe de l'Église.
Le Baptême de Constantin est reporté à une époque plus tardive par de nombreux auteurs ; mais des témoignages non moins nombreux et non moins sérieux placent le Baptême de ce grand empereur sous le règne de Saint Sylvestre, et le Bréviaire romain confirme cette opinion.
Constantin, encore païen et peu favorable aux Chrétiens, dont il ignorait complètement la doctrine, fut atteint d'une sorte de lèpre qui lui couvrit tout le corps.
Une nuit, St Pierre et St Paul, éclatants de lumière, lui apparurent et lui ordonnèrent d'appeler le Pape Sylvestre, qui le guérirait en lui donnant le Baptême.
Le Pape, en effet, instruisit le royal néophyte et le Baptisa.
Le règne social de Jésus-Christ commençait ; la conversion de Constantin allait avoir pour heureuse conséquence celle de l'univers.
Saint Sylvestre, Pape
Biographie
Sylvestre, fils du Prêtre Rufin, était un romain, mais ses origines sont obscurcies par toutes sortes de légendes.
Sa mère, Justa, confia son éducation au Prêtre Cyrinus. Il n’est pas douteux qu’il s’est bien conduit pendant la persécution de Dioclétien (284-305), ce qui lui a valu le titre de « très glorieux. »
Il pratiqua l'hospitalité avec le plus grand courage en hébergeant un Chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l'ordre du préfet de la ville, Tarquinius ;
Sylvestre emporta le corps du martyre et, avec le Pape Miltiade, il l'ensevelit près du tombeau de Saint Paul, dans le jardin d'une pieuse dame, Théona.
Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre, le somma de livrer les biens de Timothée et d'apostasier. Sylvestre refusa et fut envoyé en prison d’où il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson.
Le Pape Miltiade l'ordonna Prêtre.
Élu à la succession de Miltiade, Sylvestre fut Pape pendant près de vingt-deux ans (du 31 Janvier 314 au 31 Décembre 335) sous le règne de Constantin le Grand (306-337), gouvernant l’Église à l’époque où elle passait de la persécution au pouvoir ; cependant, il semble n’avoir joué qu’un rôle insignifiant dans les grands événernents en cours.
Il eut la satisfaction de voir l'Église de Rome enrichie et embellie par les largesses impériales auxquelles on doit de grands édifices comme la Basilique Constantinienne (plus tard Saint-Jean-du-Latran) avec son Baptistère, et les Basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul.
Le Pape Sylvestre organisa parfaitement le service des pauvres. Un Évêque de Pamphilie, Luphronius ou Euphrosynus, vint à Rome ; ses discours et ses gestes donnèrent à Sylvestre l'occasion de divers règlements : il prescrivit aux Prêtres et aux diacres de porter le colobium, tunique flottante et sans manches ; il ordonna de remplacer le nom des dieux que portaient les jours par les numéros des féries, il fit des Dimanches et des Jeudis des jours de Fête, des Mercredis, Vendredis et Samedis des jours de jeûne.
Aux Grecs qui s'étonnaient de cette ordonnance, il rétorqua que le jeudi était le jour de l'Ascension et de l’institution de l'Eucharistie et que, puisque chaque Dimanche commémorait la Résurrection, chaque Samedi devait rappeler le séjour du Christ au tombeau.
Saint Sylvestre mourut à un âge avancé et fut enterré dans le cimetière de Sainte-Priscille sur la Via Salaria (31 Décembre 335).
Biographie
Sylvestre, fils du Prêtre Rufin, était un romain, mais ses origines sont obscurcies par toutes sortes de légendes.
Sa mère, Justa, confia son éducation au Prêtre Cyrinus. Il n’est pas douteux qu’il s’est bien conduit pendant la persécution de Dioclétien (284-305), ce qui lui a valu le titre de « très glorieux. »
Il pratiqua l'hospitalité avec le plus grand courage en hébergeant un Chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l'ordre du préfet de la ville, Tarquinius ;
Sylvestre emporta le corps du martyre et, avec le Pape Miltiade, il l'ensevelit près du tombeau de Saint Paul, dans le jardin d'une pieuse dame, Théona.
Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre, le somma de livrer les biens de Timothée et d'apostasier. Sylvestre refusa et fut envoyé en prison d’où il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson.
Le Pape Miltiade l'ordonna Prêtre.
Élu à la succession de Miltiade, Sylvestre fut Pape pendant près de vingt-deux ans (du 31 Janvier 314 au 31 Décembre 335) sous le règne de Constantin le Grand (306-337), gouvernant l’Église à l’époque où elle passait de la persécution au pouvoir ; cependant, il semble n’avoir joué qu’un rôle insignifiant dans les grands événernents en cours.
Il eut la satisfaction de voir l'Église de Rome enrichie et embellie par les largesses impériales auxquelles on doit de grands édifices comme la Basilique Constantinienne (plus tard Saint-Jean-du-Latran) avec son Baptistère, et les Basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul.
Le Pape Sylvestre organisa parfaitement le service des pauvres. Un Évêque de Pamphilie, Luphronius ou Euphrosynus, vint à Rome ; ses discours et ses gestes donnèrent à Sylvestre l'occasion de divers règlements : il prescrivit aux Prêtres et aux diacres de porter le colobium, tunique flottante et sans manches ; il ordonna de remplacer le nom des dieux que portaient les jours par les numéros des féries, il fit des Dimanches et des Jeudis des jours de Fête, des Mercredis, Vendredis et Samedis des jours de jeûne.
Aux Grecs qui s'étonnaient de cette ordonnance, il rétorqua que le jeudi était le jour de l'Ascension et de l’institution de l'Eucharistie et que, puisque chaque Dimanche commémorait la Résurrection, chaque Samedi devait rappeler le séjour du Christ au tombeau.
Saint Sylvestre mourut à un âge avancé et fut enterré dans le cimetière de Sainte-Priscille sur la Via Salaria (31 Décembre 335).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 1er Janvier 2017 : Fête de Sainte Marie, Mère de Dieu.
Sainte Marie, mère de Dieu
(1er s.)
Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous Célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par L'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité Divine.
C'est pourquoi le Concile d'Ephèse en 431, la proclama la Theotokos, la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.
En l’Octave de la Nativité du Seigneur et au jour de sa circoncision, Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu.
Au Concile d’Ephèse, les Pères l’acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, Lui, le prince de la Paix, à qui a été donné le Nom au dessus de tout nom.
Martyrologe romain.
(1er s.)
Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous Célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par L'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité Divine.
C'est pourquoi le Concile d'Ephèse en 431, la proclama la Theotokos, la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.
En l’Octave de la Nativité du Seigneur et au jour de sa circoncision, Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu.
Au Concile d’Ephèse, les Pères l’acclamèrent Théotokos, parce que, en elle, le Verbe prit chair et le Fils de Dieu habita parmi les hommes, Lui, le prince de la Paix, à qui a été donné le Nom au dessus de tout nom.
Martyrologe romain.
Sainte Marie, Mère de Dieu
Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous Célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par L'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité Divine.
C'est pourquoi le Concile d'Éphèse, en 431, la proclama la Theotokos (en grec Θεοτόκος; en latin Deipara o Dei genetrix), la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.
La Solennité de Ste Marie Mère de Dieu est la première Fête Mariale apparue dans l’Église occidentale.
Extrait de l’Homélie du Pape Benoît XVI
(Mardi 1er Janvier 2008)
Chers frères et sœurs !
Nous commençons aujourd'hui une nouvelle année et l'espérance Chrétienne nous prend par la main ; nous la commençons en invoquant sur elle la Bénédiction Divine et en implorant, par l'intercession de Marie, Mère de Dieu, le don de la Paix : pour nos familles, pour nos villes, pour le monde entier. [...]
Dans la première Lecture, tirée du Livre des Nombres, nous avons écouté l’invocation : « Que le Seigneur t'apporte la Paix » (6, 26) ; que le Seigneur accorde la Paix à chacun de vous, à vos familles, au monde entier.
Nous aspirons tous à vivre dans la paix, mais la Paix véritable, celle annoncée par les anges la nuit de Noël, n'est pas une simple conquête de l'homme ou le fruit d'accords politiques ; elle est tout d'abord un don Divin qu'il faut implorer constamment et, dans le même temps, un engagement à conduire avec patience, en demeurant toujours dociles aux Commandements du Seigneur. [...]
Notre pensée se tourne à présent naturellement vers la Vierge, que nous invoquons aujourd'hui comme Mère de Dieu.
Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la Fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre.
En effet, avant la réforme Liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était Célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la Fête du Nom de Jésus.
Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le Nom de Jésus, « nom indiqué par l'ange avant sa conception » (Lc 2, 21).
La Fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une Fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu Christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme.
L'Apôtre Paul fait référence au mystère de la maternité Divine de Marie, la Theotokos, dans la Lettre aux Galates. « Mais quand vint la plénitude du temps - écrit-il - Dieu envoya son Fils né d'une femme, né sujet de la Loi » (Ga 4, 4).
En peu de mots, nous trouvons synthétisé le mystère de l'Incarnation du Verbe éternel et la Divine Maternité de Marie : le grand privilège de la Vierge réside précisément dans le fait d'être la Mère du Fils qui est Dieu.
A huit jours de Noël, cette Fête mariale trouve donc sa place la plus logique et la plus juste. En effet, dans la nuit de Bethléem, lorsqu'elle « enfanta son fils premier-né » (Lc 2, 7), s'accomplirent les prophéties concernant le Messie. « Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils », avait annoncé le prophète Isaïe (7, 14); « voici que tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils », dit à Marie l'ange Gabriel (Lc 1, 31); et un autre ange du Seigneur - raconte l'évangéliste Matthieu -, apparaissant en songe à Joseph, le rassura en lui disant: « ne crains pas de prendre chez toi Marie ta femme: car ce qui a été engendré en elle vient de L'Esprit Saint; elle enfantera un fils » (Mt 1, 20-21).
Le titre de Mère de Dieu est le fondement de tous les autres titres sous lesquels la Vierge a été vénérée et continue d'être invoquée de génération en génération, en Orient et en Occident. Beaucoup d'hymnes et de prières de la tradition Chrétienne font référence au mystère de sa Divine Maternité, comme par exemple une antienne mariale du temps de Noël, l'Alma Redemptoris mater, dans laquelle nous prions ainsi: « Tu quae genuisiti, natura mirante, tuum sanctum Genitorem, Virgo prius ac posterius - Toi, dans l'émerveillement de toute la création, tu as engendré le Créateur, Mère toujours vierge ».
Chers frères et sœurs, nous contemplons aujourd'hui Marie, mère toujours vierge du Fils unique du Père; nous apprenons d'elle à accueillir l'Enfant qui pour nous est né à Bethléem.
Si dans l'Enfant né d'Elle nous reconnaissons le Fils éternel de Dieu et nous l'accueillons comme notre unique Sauveur, nous pouvons être appelés fils de Dieu : fils dans le Fils. L’Apôtre écrit : « Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l'adoption filiale » (Ga 4, 5).
L'évangéliste Luc répète plusieurs fois que la Vierge méditait en silence sur ces événements extraordinaires auxquels Dieu lui avait fait prendre part.
Nous l'avons également écouté dans le bref passage évangélique que la liturgie nous repropose aujourd’hui : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19).
Chers frères et sœurs, ce n'est qu'en conservant dans le cœur, c'est-à-dire en mettant ensemble et en trouvant une unité à tout ce que nous vivons, que nous pouvons entrer, à la suite de Marie, dans le mystère d'un Dieu qui par Amour s'est fait homme et qui nous appelle à le suivre sur le chemin de l'Amour; un Amour à traduire chaque jour en un généreux service pour nos frères.
Puisse la nouvelle année, que nous commençons aujourd'hui avec confiance, être un temps au cours duquel progresser dans cette connaissance du cœur, qui est la sagesse des saints.
Prions pour que, comme nous l'avons entendu dans la première Lecture, le Seigneur « fasse rayonner son visage » sur nous, nous « soit propice » (cf. Nb 6, 24-27), et nous Bénisse.
Nous pouvons en être certains : si nous ne nous lassons pas de rechercher son visage, si nous ne cédons pas à la tentation du découragement et du doute, si malgré toutes les difficultés que nous rencontrons nous demeurons toujours ancrés à Lui, nous ferons l'expérience de la puissance de son Amour et de sa Miséricorde. Puisse le fragile Enfant que la Vierge montre aujourd'hui au monde, faire de nous des artisans de Paix, ses témoins, témoins du Prince de la Paix. Amen !
Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous Célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par L'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité Divine.
C'est pourquoi le Concile d'Éphèse, en 431, la proclama la Theotokos (en grec Θεοτόκος; en latin Deipara o Dei genetrix), la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu, ce qui ne préjuge pas de la différence entre Marie créature humaine et Jésus Fils éternel de Dieu.
La Solennité de Ste Marie Mère de Dieu est la première Fête Mariale apparue dans l’Église occidentale.
Extrait de l’Homélie du Pape Benoît XVI
(Mardi 1er Janvier 2008)
Chers frères et sœurs !
Nous commençons aujourd'hui une nouvelle année et l'espérance Chrétienne nous prend par la main ; nous la commençons en invoquant sur elle la Bénédiction Divine et en implorant, par l'intercession de Marie, Mère de Dieu, le don de la Paix : pour nos familles, pour nos villes, pour le monde entier. [...]
Dans la première Lecture, tirée du Livre des Nombres, nous avons écouté l’invocation : « Que le Seigneur t'apporte la Paix » (6, 26) ; que le Seigneur accorde la Paix à chacun de vous, à vos familles, au monde entier.
Nous aspirons tous à vivre dans la paix, mais la Paix véritable, celle annoncée par les anges la nuit de Noël, n'est pas une simple conquête de l'homme ou le fruit d'accords politiques ; elle est tout d'abord un don Divin qu'il faut implorer constamment et, dans le même temps, un engagement à conduire avec patience, en demeurant toujours dociles aux Commandements du Seigneur. [...]
Notre pensée se tourne à présent naturellement vers la Vierge, que nous invoquons aujourd'hui comme Mère de Dieu.
Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la Fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre.
En effet, avant la réforme Liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était Célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la Fête du Nom de Jésus.
Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le Nom de Jésus, « nom indiqué par l'ange avant sa conception » (Lc 2, 21).
La Fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une Fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu Christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme.
L'Apôtre Paul fait référence au mystère de la maternité Divine de Marie, la Theotokos, dans la Lettre aux Galates. « Mais quand vint la plénitude du temps - écrit-il - Dieu envoya son Fils né d'une femme, né sujet de la Loi » (Ga 4, 4).
En peu de mots, nous trouvons synthétisé le mystère de l'Incarnation du Verbe éternel et la Divine Maternité de Marie : le grand privilège de la Vierge réside précisément dans le fait d'être la Mère du Fils qui est Dieu.
A huit jours de Noël, cette Fête mariale trouve donc sa place la plus logique et la plus juste. En effet, dans la nuit de Bethléem, lorsqu'elle « enfanta son fils premier-né » (Lc 2, 7), s'accomplirent les prophéties concernant le Messie. « Voici, la jeune femme est enceinte, elle va enfanter un fils », avait annoncé le prophète Isaïe (7, 14); « voici que tu concevras dans ton sein et tu enfanteras un fils », dit à Marie l'ange Gabriel (Lc 1, 31); et un autre ange du Seigneur - raconte l'évangéliste Matthieu -, apparaissant en songe à Joseph, le rassura en lui disant: « ne crains pas de prendre chez toi Marie ta femme: car ce qui a été engendré en elle vient de L'Esprit Saint; elle enfantera un fils » (Mt 1, 20-21).
Le titre de Mère de Dieu est le fondement de tous les autres titres sous lesquels la Vierge a été vénérée et continue d'être invoquée de génération en génération, en Orient et en Occident. Beaucoup d'hymnes et de prières de la tradition Chrétienne font référence au mystère de sa Divine Maternité, comme par exemple une antienne mariale du temps de Noël, l'Alma Redemptoris mater, dans laquelle nous prions ainsi: « Tu quae genuisiti, natura mirante, tuum sanctum Genitorem, Virgo prius ac posterius - Toi, dans l'émerveillement de toute la création, tu as engendré le Créateur, Mère toujours vierge ».
Chers frères et sœurs, nous contemplons aujourd'hui Marie, mère toujours vierge du Fils unique du Père; nous apprenons d'elle à accueillir l'Enfant qui pour nous est né à Bethléem.
Si dans l'Enfant né d'Elle nous reconnaissons le Fils éternel de Dieu et nous l'accueillons comme notre unique Sauveur, nous pouvons être appelés fils de Dieu : fils dans le Fils. L’Apôtre écrit : « Dieu envoya son Fils, né d'une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l'adoption filiale » (Ga 4, 5).
L'évangéliste Luc répète plusieurs fois que la Vierge méditait en silence sur ces événements extraordinaires auxquels Dieu lui avait fait prendre part.
Nous l'avons également écouté dans le bref passage évangélique que la liturgie nous repropose aujourd’hui : « Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur » (Lc 2, 19).
Chers frères et sœurs, ce n'est qu'en conservant dans le cœur, c'est-à-dire en mettant ensemble et en trouvant une unité à tout ce que nous vivons, que nous pouvons entrer, à la suite de Marie, dans le mystère d'un Dieu qui par Amour s'est fait homme et qui nous appelle à le suivre sur le chemin de l'Amour; un Amour à traduire chaque jour en un généreux service pour nos frères.
Puisse la nouvelle année, que nous commençons aujourd'hui avec confiance, être un temps au cours duquel progresser dans cette connaissance du cœur, qui est la sagesse des saints.
Prions pour que, comme nous l'avons entendu dans la première Lecture, le Seigneur « fasse rayonner son visage » sur nous, nous « soit propice » (cf. Nb 6, 24-27), et nous Bénisse.
Nous pouvons en être certains : si nous ne nous lassons pas de rechercher son visage, si nous ne cédons pas à la tentation du découragement et du doute, si malgré toutes les difficultés que nous rencontrons nous demeurons toujours ancrés à Lui, nous ferons l'expérience de la puissance de son Amour et de sa Miséricorde. Puisse le fragile Enfant que la Vierge montre aujourd'hui au monde, faire de nous des artisans de Paix, ses témoins, témoins du Prince de la Paix. Amen !
Cette Fête nous rappelle que toute personne humaine, tout homme, toute femme, a été créée non seulement pour la vie, et la vie heureuse qui ne finit pas, mais aussi pour donner la vie, la faire grandir chez d’autres.
Certes, Dieu seul donne la vie, il en est l’auteur, il est même la Vie. Il ne la reçoit de personne.
Il est Amour et Amour créateur, c’est à dire, Vie qui se diffuse en lui-même et hors de lui-même, dans toutes ses créatures, dans toute personne créée à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26).
Alors, un des signes de cette ressemblance de la personne humaine avec son Créateur, n’est-ce pas cette capacité d’aimer, de donner et de se donner ? Et le don fait par amour est toujours créateur de vie.
« Marie représente l’amour qui donne la vie », la vie qu’est Le Christ. C’est autour de cette idée que va s’articuler cette petite méditation sur la Fête de Marie, Mère de Dieu.
Marie est Modèle pour l’Église, pour tout croyant. Si Marie a donné Le Christ au monde, de même, l’Église, par les Sacrements Le donne à tout croyant et tout croyant, à son tour et à sa mesure, est appelé, comme la Vierge, à Le donner au monde.
C’est le but de toute Vie Chrétienne, de toute Vie spirituelle.
Par Jésus nous savons ce que c’est que d’être « Mère du Christ ». Être mère du Christ, c’est faire la Volonté du Père : « Quiconque fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère » (Mc. 3, 35).
Marie, mère de Dieu peut nous aider à faire Sa volonté, à Lui plaire, et par là, à Le manifester, à Le donner au monde.
Mais comment devenir « Mère » du Christ ? On le devient certainement en entrant petit à petit dans les sentiments mêmes de la Vierge, jusqu’à même « devenir spirituellement Marie », comme le disent les auteurs de l’ouvrage, d’être conforme à Marie, en son âme, en son être intérieur.
Quels actes concrets cela suppose-t-il?
À l’exemple de Marie qui méditait dans son cœur tous les événements concernant son Fils. Saint Luc nous dit en effet que la Vierge « conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » ; en encore, elle « gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. » (Lc 2, 19 et 51).
Méditer, ainsi, comme Marie, tout ce qui concerne Le Christ, se mettre à son école qui est celle de l’Évangile.
Alors, cette méditation de la Parole, si elle est vraie, ne restera pas sans effet, elle prendra forme, pour ainsi dire, en nous et hors de nous, elle nous travaillera de l’intérieur, en renouvelant notre manière de penser et de réagir face à tel ou tel événement, face au monde et aux idées ambiantes, renouvelant aussi notre manière de vivre et d’agir, d’être avec les autres.
En un mot, on vivra, aujourd’hui, ce que conseillait Saint Paul aux premières communautés Chrétiennes : « ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait, (Rm 12, 2).
La méditation de la Parole, nous aide à discerner ce qui plaît à Dieu, ce qui est conforme à ses vues sur l’homme, nous aide à suivre les traces de Jésus Christ, nous aide donc à le manifester et à le donner aux autres par notre vie.
La méditation de la Parole nous aide à voir où est le bien, selon le Dieu de Jésus Christ. La Parole de Dieu nous aide à aimer selon le Cœur de Dieu, et cet amour devrait informer nos pensées, nos paroles et nos actions.
Ainsi, petit à petit notre vie s’ouvre au Christ et le manifeste, le donne en le laissant voir, pour ainsi dire, par notre comportement.
Saint François d’Assise, en quelques mots, a bien résumé ce qu’est la maternité spirituelle de tout Chrétien.
Nous devenons les « mères » de Jésus-Christ, dit-il, « lorsque nous le portons dans notre cœur et notre corps par l’Amour, par la loyauté et la pureté de notre conscience, et que nous l’enfantons par nos bonnes actions qui doivent être pour autrui une lumière et un exemple. (Saint François d’Assise, Documents, Paris, 1968, p. 106 : Lettre à tous les fidèles).
Pour François, la Vie Chrétienne a comme vocation celle de porter et d’enfanter Le Christ. Le fondement de ceci est la vie de Foi, nourrie dans la Prière et la Méditation de la Parole, l’écoute du Magistère.
En nous conviant à mener à bien de bonnes actions, François fait appel à notre capacité à faire de nos existences une incessante maternité spirituelle.
Comme Marie qui a porté et enfanté Le Christ, notre vocation est de nous consacrer à porter et enfanter Jésus.
Cette vocation est la vocation de tout baptisé. En moi doit naître Le Christ qui est Amour. Nous sommes donc appelés à manifester l’Amour du Seigneur à la mesure de la Grâce divine qui nous est confiée, et à le manifester à travers des actes concrets que Saint François nomment de « bonnes actions », c’est à dire, des actes bons, des gestes, des attitudes d’amour.
Si Marie a porté ainsi Jésus, le Verbe de Dieu, c’est parce qu’elle a cru. Alors, c’est donc par la Foi que, nous aussi, nous l’enfantons.
Saint Augustin, dans son commentaire de la Lettre de Saint Paul aux Galates, écrit que Le Christ est formé par la Foi chez le croyant, chez l’homme intérieur, appelé à la liberté de la grâce, l’homme doux et humble de cœur qui ne se vante ni de ses mérites ni de ses actions. Et cela s’opère par une humble vie de prière, et de prière assidue.
La Vierge Marie, encore une fois, est modèle pour l’Église. Cela veut dire que l’Église doit toujours enfanter Le Christ comme Marie l’a enfanté.
Mais, tout enfantement est long, douloureux.
Il faut ruminer la Parole, la laisser longuement grandir en nous pour qu’elle porte du fruit à son heure.
Il faut consentir à ouvrir notre vie quotidienne à Dieu en grandissant dans la Foi, la Confiance, la Prière ; en grandissant aussi dans l’Amour du prochain, en donnant le goût du beau et du bien, autour de nous, en faisant découvrir aux autres la joie de vivre et la joie de croire, en rayonnant autour de nous le message d’Amour, de Liberté et de Paix du Christ : voilà quelques moyens de Le donner au monde.
En portant nos regards sur la Vierge, et la Vierge Mère, nous découvrons un des aspects de notre vie, celui de donner la vie, de donner à d’autres le goût du Christ et de son Évangile, pour les aider à grandir dans le bien, pour leur faire découvrir quel est le meilleur en eux et les encourager à le donner autour d’eux.
Il est bon de contempler la Vierge et de comprendre toujours mieux que Marie est un modèle de « sollicitude pour la Vie. »
De même, la vie de l’Église, par son magistère, par ses Sacrements, par l’annonce de la Parole, n’est-elle pas, elle aussi, un modèle d’accueil de la vie, de « sollicitude pour la vie » ?
Comme le dit Jean-Paul II : « en contemplant la maternité de Marie, l’Église découvre le sens de sa propre maternité et la manière dont elle est appelée à l’exprimer.
En même temps, l’expérience maternelle de l’Église ouvre la perspective la plus profonde pour comprendre l’expérience de Marie, comme modèle incomparable d’accueil de la vie et de sollicitude pour la vie. » (Évangile de la Vie, n° 102)
Dans un monde qui bafoue la vie, qui bafoue le début comme le terme de la vie, comme il est important de vivre cet Évangile de la vie, car l’homme est fait pour la vie et la vie heureuse dont la source se trouve dans le Cœur de Dieu, Le Père, Source éternelle, jaillissante de Vie.
Certes, Dieu seul donne la vie, il en est l’auteur, il est même la Vie. Il ne la reçoit de personne.
Il est Amour et Amour créateur, c’est à dire, Vie qui se diffuse en lui-même et hors de lui-même, dans toutes ses créatures, dans toute personne créée à son image et à sa ressemblance (Gn 1, 26).
Alors, un des signes de cette ressemblance de la personne humaine avec son Créateur, n’est-ce pas cette capacité d’aimer, de donner et de se donner ? Et le don fait par amour est toujours créateur de vie.
« Marie représente l’amour qui donne la vie », la vie qu’est Le Christ. C’est autour de cette idée que va s’articuler cette petite méditation sur la Fête de Marie, Mère de Dieu.
Marie est Modèle pour l’Église, pour tout croyant. Si Marie a donné Le Christ au monde, de même, l’Église, par les Sacrements Le donne à tout croyant et tout croyant, à son tour et à sa mesure, est appelé, comme la Vierge, à Le donner au monde.
C’est le but de toute Vie Chrétienne, de toute Vie spirituelle.
Par Jésus nous savons ce que c’est que d’être « Mère du Christ ». Être mère du Christ, c’est faire la Volonté du Père : « Quiconque fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère » (Mc. 3, 35).
Marie, mère de Dieu peut nous aider à faire Sa volonté, à Lui plaire, et par là, à Le manifester, à Le donner au monde.
Mais comment devenir « Mère » du Christ ? On le devient certainement en entrant petit à petit dans les sentiments mêmes de la Vierge, jusqu’à même « devenir spirituellement Marie », comme le disent les auteurs de l’ouvrage, d’être conforme à Marie, en son âme, en son être intérieur.
Quels actes concrets cela suppose-t-il?
À l’exemple de Marie qui méditait dans son cœur tous les événements concernant son Fils. Saint Luc nous dit en effet que la Vierge « conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » ; en encore, elle « gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. » (Lc 2, 19 et 51).
Méditer, ainsi, comme Marie, tout ce qui concerne Le Christ, se mettre à son école qui est celle de l’Évangile.
Alors, cette méditation de la Parole, si elle est vraie, ne restera pas sans effet, elle prendra forme, pour ainsi dire, en nous et hors de nous, elle nous travaillera de l’intérieur, en renouvelant notre manière de penser et de réagir face à tel ou tel événement, face au monde et aux idées ambiantes, renouvelant aussi notre manière de vivre et d’agir, d’être avec les autres.
En un mot, on vivra, aujourd’hui, ce que conseillait Saint Paul aux premières communautés Chrétiennes : « ne vous modelez pas sur le monde présent, mais que le renouvellement de votre jugement vous transforme et vous fasse discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait, (Rm 12, 2).
La méditation de la Parole, nous aide à discerner ce qui plaît à Dieu, ce qui est conforme à ses vues sur l’homme, nous aide à suivre les traces de Jésus Christ, nous aide donc à le manifester et à le donner aux autres par notre vie.
La méditation de la Parole nous aide à voir où est le bien, selon le Dieu de Jésus Christ. La Parole de Dieu nous aide à aimer selon le Cœur de Dieu, et cet amour devrait informer nos pensées, nos paroles et nos actions.
Ainsi, petit à petit notre vie s’ouvre au Christ et le manifeste, le donne en le laissant voir, pour ainsi dire, par notre comportement.
Saint François d’Assise, en quelques mots, a bien résumé ce qu’est la maternité spirituelle de tout Chrétien.
Nous devenons les « mères » de Jésus-Christ, dit-il, « lorsque nous le portons dans notre cœur et notre corps par l’Amour, par la loyauté et la pureté de notre conscience, et que nous l’enfantons par nos bonnes actions qui doivent être pour autrui une lumière et un exemple. (Saint François d’Assise, Documents, Paris, 1968, p. 106 : Lettre à tous les fidèles).
Pour François, la Vie Chrétienne a comme vocation celle de porter et d’enfanter Le Christ. Le fondement de ceci est la vie de Foi, nourrie dans la Prière et la Méditation de la Parole, l’écoute du Magistère.
En nous conviant à mener à bien de bonnes actions, François fait appel à notre capacité à faire de nos existences une incessante maternité spirituelle.
Comme Marie qui a porté et enfanté Le Christ, notre vocation est de nous consacrer à porter et enfanter Jésus.
Cette vocation est la vocation de tout baptisé. En moi doit naître Le Christ qui est Amour. Nous sommes donc appelés à manifester l’Amour du Seigneur à la mesure de la Grâce divine qui nous est confiée, et à le manifester à travers des actes concrets que Saint François nomment de « bonnes actions », c’est à dire, des actes bons, des gestes, des attitudes d’amour.
Si Marie a porté ainsi Jésus, le Verbe de Dieu, c’est parce qu’elle a cru. Alors, c’est donc par la Foi que, nous aussi, nous l’enfantons.
Saint Augustin, dans son commentaire de la Lettre de Saint Paul aux Galates, écrit que Le Christ est formé par la Foi chez le croyant, chez l’homme intérieur, appelé à la liberté de la grâce, l’homme doux et humble de cœur qui ne se vante ni de ses mérites ni de ses actions. Et cela s’opère par une humble vie de prière, et de prière assidue.
La Vierge Marie, encore une fois, est modèle pour l’Église. Cela veut dire que l’Église doit toujours enfanter Le Christ comme Marie l’a enfanté.
Mais, tout enfantement est long, douloureux.
Il faut ruminer la Parole, la laisser longuement grandir en nous pour qu’elle porte du fruit à son heure.
Il faut consentir à ouvrir notre vie quotidienne à Dieu en grandissant dans la Foi, la Confiance, la Prière ; en grandissant aussi dans l’Amour du prochain, en donnant le goût du beau et du bien, autour de nous, en faisant découvrir aux autres la joie de vivre et la joie de croire, en rayonnant autour de nous le message d’Amour, de Liberté et de Paix du Christ : voilà quelques moyens de Le donner au monde.
En portant nos regards sur la Vierge, et la Vierge Mère, nous découvrons un des aspects de notre vie, celui de donner la vie, de donner à d’autres le goût du Christ et de son Évangile, pour les aider à grandir dans le bien, pour leur faire découvrir quel est le meilleur en eux et les encourager à le donner autour d’eux.
Il est bon de contempler la Vierge et de comprendre toujours mieux que Marie est un modèle de « sollicitude pour la Vie. »
De même, la vie de l’Église, par son magistère, par ses Sacrements, par l’annonce de la Parole, n’est-elle pas, elle aussi, un modèle d’accueil de la vie, de « sollicitude pour la vie » ?
Comme le dit Jean-Paul II : « en contemplant la maternité de Marie, l’Église découvre le sens de sa propre maternité et la manière dont elle est appelée à l’exprimer.
En même temps, l’expérience maternelle de l’Église ouvre la perspective la plus profonde pour comprendre l’expérience de Marie, comme modèle incomparable d’accueil de la vie et de sollicitude pour la vie. » (Évangile de la Vie, n° 102)
Dans un monde qui bafoue la vie, qui bafoue le début comme le terme de la vie, comme il est important de vivre cet Évangile de la vie, car l’homme est fait pour la vie et la vie heureuse dont la source se trouve dans le Cœur de Dieu, Le Père, Source éternelle, jaillissante de Vie.
Huit jours après la Sainte Nativité de Notre Seigneur, la Liturgie de l'Église nous invite aujourd'hui à célébrer Sa Très Sainte Mère, Celle qui Lui a donné avec L'Esprit-Saint Sa Sainte Substance humaine, corps et âme raisonnable, la plaçant ainsi dans l'orbite de la Paternité Divine.
C'est pourquoi le Concile d'Ephèse (431) proclama le Dogme de la "Theotokos" (Θεοτόκος), c'est-à-dire de la Mère "qui a enfanté Dieu" dans le temps, puisque Son Divin Fils est véritablement Dieu par la Deuxième Personne Divine de la Très Sainte et Adorable Trinité qui s'est incarnée en Son précieux sein depuis la Très Sainte Union Hypostatique lors de l'Annonciation.
Introït de la Messe : « Salve sancta parens enixa puerpera Regem qui caelum terramque regit in saecula saeculorum. Ps. Eructavit cor meum Verbum bonum. Dico ego opera mea Regi. Gloria Patri... »
(« Salut O Sainte Mère, Toi qui a enfanté un Roi, qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles des siècles. Ps. Mon cœur frémit de bonnes paroles. Je dis mon œuvre pour le Roi. Gloire au Père... »).
« Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs »
« Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ?
Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...]
L'Écriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-25851823.html
A sa suite le grand et saint Concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre Salut est descendu des Cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ.
Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant Le Seigneur, Le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu Le Père, qu'il est le Monogène.
Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père...
Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-12246848.html: la naissance est exclusivement Divine car l'Éternelle Personne qui est née dans le temps est exclusivement Divine, nullement humaine.
Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5685272.html
Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la Divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu Le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec Celui qui l'a engendré, il est en Lui, avec Lui.
Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair.
Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît.
"C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme.
Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties.
Nul ne dirait par exemple qu'Élisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme.
C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'Homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair
C'est pourquoi le Concile d'Ephèse (431) proclama le Dogme de la "Theotokos" (Θεοτόκος), c'est-à-dire de la Mère "qui a enfanté Dieu" dans le temps, puisque Son Divin Fils est véritablement Dieu par la Deuxième Personne Divine de la Très Sainte et Adorable Trinité qui s'est incarnée en Son précieux sein depuis la Très Sainte Union Hypostatique lors de l'Annonciation.
Introït de la Messe : « Salve sancta parens enixa puerpera Regem qui caelum terramque regit in saecula saeculorum. Ps. Eructavit cor meum Verbum bonum. Dico ego opera mea Regi. Gloria Patri... »
(« Salut O Sainte Mère, Toi qui a enfanté un Roi, qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles des siècles. Ps. Mon cœur frémit de bonnes paroles. Je dis mon œuvre pour le Roi. Gloire au Père... »).
« Sainte Marie, Mère de Dieu,
priez pour nous pauvres pécheurs »
« Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ?
Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...]
L'Écriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-25851823.html
A sa suite le grand et saint Concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre Salut est descendu des Cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ.
Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant Le Seigneur, Le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu Le Père, qu'il est le Monogène.
Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père...
Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-12246848.html: la naissance est exclusivement Divine car l'Éternelle Personne qui est née dans le temps est exclusivement Divine, nullement humaine.
Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme.http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-5685272.html
Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la Divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu Le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec Celui qui l'a engendré, il est en Lui, avec Lui.
Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair.
Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît.
"C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme.
Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties.
Nul ne dirait par exemple qu'Élisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme.
C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'Homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair
"Réjouis-toi Mère de l'Astre sans déclin
Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi en qui s'illumine pour nous la Trinité d'Amour
Réjouis-toi en qui l'inhumaine puissance est défaite
Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes
Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des œuvres mauvaises
Réjouis-toi en qui s’éteint l'idolâtrie du feu païen
Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse
Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations
Réjouis-toi Épouse inépousée !"
(hymne Acathiste)
Réjouis-toi Reflet de la clarté de Dieu
Réjouis-toi en qui s’éteint la brûlure du mensonge
Réjouis-toi en qui s'illumine pour nous la Trinité d'Amour
Réjouis-toi en qui l'inhumaine puissance est défaite
Réjouis-toi tu nous montres le Christ Seigneur Ami des hommes
Réjouis-toi en qui les idoles païennes sont renversées
Réjouis-toi tu nous donnes d’être libérés des œuvres mauvaises
Réjouis-toi en qui s’éteint l'idolâtrie du feu païen
Réjouis-toi en qui nous sommes affranchis du feu des passions
Réjouis-toi tu conduis les croyants vers le Christ Sagesse
Réjouis-toi Allégresse de toutes les générations
Réjouis-toi Épouse inépousée !"
(hymne Acathiste)
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 02 Janvier 2017 : Fête de Saint Basile le Grand, Moine, Évêque de Césarée de Cappadoce, Docteur de l'Église (329-✝ 379).
Moine, Évêque de Césarée de Cappadoce, Docteur de l'Église (✝ 379)
Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze sont tous deux nés en Cappadoce.
Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des Saints.
Saint Grégoire http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.htmlest né dans le foyer d'un juif converti qui deviendra Évêque.
Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d'une grande amitié. La même Foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants.
De retour en Cappadoce, ils font des projets Monastiques, mais l'Église a besoin d'Évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies.
Basile devient Évêque de Césarée. Grégoire, Évêque de Nazianze, le siège épiscopal de son père, puis de Constantinople.
La forte personnalité de Basile en fait un Évêque de premier plan qui défend la Foi trinitaire. Il rédige également des règles Monastiques, qui sont encore en vigueur dans les Monastères "basiliens".
Saint Grégoire est plus fragile. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d'admirables poèmes que la liturgie utilise encore.
Mémoire des Saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance, Évêques et Docteurs de l’Église.
Basile, Évêque de Césarée en Cappadoce, appelé Grand pour sa doctrine et sa sagesse, enseigna aux Moines la méditation des Écritures, le labeur de l’obéissance et la charité fraternelle.
Il organisa leur vie par des règles qu’il avait lui-même rédigées. Par ses écrits excellents, il instruisit les fidèles et se distingua par son souci pastoral des pauvres et des malades. Il mourut le premier janvier 379.
Grégoire, son ami, Évêque successivement de Sasimes, de Constantinople et de Naziance, défendit avec beaucoup d’ardeur la Divinité du Verbe, ce qui lui valut d’être appelé le Théologien.
Il mourut le 25 Janvier 390. L’Église se réjouit de célébrer la mémoire conjointe de si grands Docteurs.
Martyrologe romain.
Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze sont tous deux nés en Cappadoce.
Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des Saints.
Saint Grégoire http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.htmlest né dans le foyer d'un juif converti qui deviendra Évêque.
Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d'une grande amitié. La même Foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants.
De retour en Cappadoce, ils font des projets Monastiques, mais l'Église a besoin d'Évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies.
Basile devient Évêque de Césarée. Grégoire, Évêque de Nazianze, le siège épiscopal de son père, puis de Constantinople.
La forte personnalité de Basile en fait un Évêque de premier plan qui défend la Foi trinitaire. Il rédige également des règles Monastiques, qui sont encore en vigueur dans les Monastères "basiliens".
Saint Grégoire est plus fragile. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d'admirables poèmes que la liturgie utilise encore.
Mémoire des Saints Basile le Grand et Grégoire de Naziance, Évêques et Docteurs de l’Église.
Basile, Évêque de Césarée en Cappadoce, appelé Grand pour sa doctrine et sa sagesse, enseigna aux Moines la méditation des Écritures, le labeur de l’obéissance et la charité fraternelle.
Il organisa leur vie par des règles qu’il avait lui-même rédigées. Par ses écrits excellents, il instruisit les fidèles et se distingua par son souci pastoral des pauvres et des malades. Il mourut le premier janvier 379.
Grégoire, son ami, Évêque successivement de Sasimes, de Constantinople et de Naziance, défendit avec beaucoup d’ardeur la Divinité du Verbe, ce qui lui valut d’être appelé le Théologien.
Il mourut le 25 Janvier 390. L’Église se réjouit de célébrer la mémoire conjointe de si grands Docteurs.
Martyrologe romain.
Basile naquit à Césarée, l'an 329, d'une famille où la sainteté était héréditaire ; son père et sa mère, deux de ses frères, une de ses sœurs, sont placés au rang des Saints.
Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé ; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents.
Doué d'un heureux génie, Basile s'éleva vite au niveau des grands hommes : « Il était, dit son ami Grégoire de Nazianze, au-dessus de son âge par son instruction, au-dessus de son instruction par sa vertu ; il était rhéteur avant d'avoir étudié l'art des rhéteurs, philosophe avant d'avoir étudié la philosophie, prêtre avant d'avoir reçu le Sacerdoce. »
Ses aptitudes universelles, sa rare modestie, ses vertus éminentes, lui conciliaient l'estime et l'admiration de tous.
À vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu'un cœur et qu'une âme.
De retour en son pays, les applaudissements qu'il reçut l'exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu'il embrassa l'état Monastique pour y vivre dans l'oubli du monde et la pénitence ; il fonda plusieurs Monastères, écrivit des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de Vie Religieuse demeurées célèbres.
Un très léger repas par jour, un sommeil très court, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, « dont la pâleur, dit Saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant. »
Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles ; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins.
Le zèle contre l'hérésie d'Arius le fit un jour sortir de sa retraite, et bientôt il courbait la tête sous le fardeau de l'épiscopat.
Ni les intrigues, ni les menaces n'eurent jamais prise sur cette grande âme.
Un préfet le mande un jour et lui enjoint d'obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l'exil, des tourments, et de mort : « Faites-moi d'autres menaces, dit Basile, car il n'y a rien là que je puisse craindre ; le premier coup suffira pour achever mes peines ; la mort m'unira à Mon Dieu. »
L'empereur dut s'avouer vaincu.
Le saint pontife mourut en 379 à cinquante ans, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.
Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé ; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents.
Doué d'un heureux génie, Basile s'éleva vite au niveau des grands hommes : « Il était, dit son ami Grégoire de Nazianze, au-dessus de son âge par son instruction, au-dessus de son instruction par sa vertu ; il était rhéteur avant d'avoir étudié l'art des rhéteurs, philosophe avant d'avoir étudié la philosophie, prêtre avant d'avoir reçu le Sacerdoce. »
Ses aptitudes universelles, sa rare modestie, ses vertus éminentes, lui conciliaient l'estime et l'admiration de tous.
À vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu'un cœur et qu'une âme.
De retour en son pays, les applaudissements qu'il reçut l'exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu'il embrassa l'état Monastique pour y vivre dans l'oubli du monde et la pénitence ; il fonda plusieurs Monastères, écrivit des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de Vie Religieuse demeurées célèbres.
Un très léger repas par jour, un sommeil très court, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l'ordinaire de ce saint austère, « dont la pâleur, dit Saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu'un vivant. »
Basile eut à souffrir d'infirmités continuelles ; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins.
Le zèle contre l'hérésie d'Arius le fit un jour sortir de sa retraite, et bientôt il courbait la tête sous le fardeau de l'épiscopat.
Ni les intrigues, ni les menaces n'eurent jamais prise sur cette grande âme.
Un préfet le mande un jour et lui enjoint d'obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l'exil, des tourments, et de mort : « Faites-moi d'autres menaces, dit Basile, car il n'y a rien là que je puisse craindre ; le premier coup suffira pour achever mes peines ; la mort m'unira à Mon Dieu. »
L'empereur dut s'avouer vaincu.
Le saint pontife mourut en 379 à cinquante ans, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.
Icône Orthodoxe de Basile de Césarée.
Pour un approfondissement biographique
Saint Basile de Césarée dit « le grand »
Pour un approfondissement biographique
Saint Basile de Césarée dit « le grand »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Merci
1) Mon père portait une médaille de Saint-Christophe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_de_Lycie
2) par contre,je ne comprends pas,il existe 2 Saint-Vincent(De Paul+celui du patron des vignerons)
Qui est ce deuxième Vincent, svp?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_de_Paul
1) Mon père portait une médaille de Saint-Christophe
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_de_Lycie
2) par contre,je ne comprends pas,il existe 2 Saint-Vincent(De Paul+celui du patron des vignerons)
Qui est ce deuxième Vincent, svp?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_de_Paul
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Oui on trouve Saint-Christophe dans de nombreux véhicules c'est le Saint par excellence pour la protection des voyageurs!
Ah ce bon Saint Vincent de Paul, sa générosité a marqué tous les coeurs, je vous poste un lien vous pourrez connaître sa vie, si j'ai un peu de temps je vous posterai un autre lien, bonne lecture
http://www.mavocation.org/pretre/saints/718-vincent-de-paul.html
Ah ce bon Saint Vincent de Paul, sa générosité a marqué tous les coeurs, je vous poste un lien vous pourrez connaître sa vie, si j'ai un peu de temps je vous posterai un autre lien, bonne lecture
http://www.mavocation.org/pretre/saints/718-vincent-de-paul.html
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Oui on trouve Saint-Christophe dans de nombreux véhicules c'est le Saint par excellence pour la protection des voyageurs!
Ah ce bon Saint Vincent de Paul, sa générosité a marqué tous les coeurs, je vous poste un lien vous pourrez connaître sa vie, si j'ai un peu de temps je vous posterai un autre lien, bonne lecture
http://www.mavocation.org/pretre/saints/718-vincent-de-paul.html
Merci.En fait il existe 10 Saint-Vincent..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Vincent
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
jacques58fan a écrit:Marie du 65 a écrit:Oui on trouve Saint-Christophe dans de nombreux véhicules c'est le Saint par excellence pour la protection des voyageurs!
Ah ce bon Saint Vincent de Paul, sa générosité a marqué tous les coeurs, je vous poste un lien vous pourrez connaître sa vie, si j'ai un peu de temps je vous posterai un autre lien, bonne lecture
http://www.mavocation.org/pretre/saints/718-vincent-de-paul.html
Merci.En fait il existe 10 Saint-Vincent..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Vincent
Cela ne m'étonne pas et il doit bien y avoir 10 François
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saints et Saintes de Dieu
dont la vie et la mort ont crié Jésus-Christ sur les routes du monde,
Saints et Saintes de Dieu
priez pour nous ; merci ; Alléluia !
dont la vie et la mort ont crié Jésus-Christ sur les routes du monde,
Saints et Saintes de Dieu
priez pour nous ; merci ; Alléluia !
AgneauColOlivier- Avec les chérubins
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonjour et bons vœux de bonheur, paix et joie dans chaque cœur !
Je viens de lire que Saint Jean de la Croix était Carme ;
quelle différence y a-t-il entre Carme et Carmélite ?
Merci et Alléluia !
Je viens de lire que Saint Jean de la Croix était Carme ;
quelle différence y a-t-il entre Carme et Carmélite ?
Merci et Alléluia !
AgneauColOlivier- Avec les chérubins
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonjour et Merci pour votre participation!!
Amitiés
Amitiés
Mardi 03 Janvier 2017 : Fête de Sainte Geneviève, Vierge, Patronne de Paris et de la Gendarmerie, Co-Patronne secondaire de la France (vers 420, 422 - vers 500, 512).
(Fêtée le 03 Janvier au martyrologe romain (dies natalis) et le 26 Novembre par la Gendarmerie, date du « Miracle des ardents » (voir en fin de cette page) : en rapport avec l'intoxication par le seigle qui sévit à Paris en 1130).
(Fêtée le 03 Janvier au martyrologe romain (dies natalis) et le 26 Novembre par la Gendarmerie, date du « Miracle des ardents » (voir en fin de cette page) : en rapport avec l'intoxication par le seigle qui sévit à Paris en 1130).
Sainte Geneviève
Vierge à Paris (+ 500)
Elle est née à Nanterre vers 420. Alors qu'elle a sept ans, l'Évêque saint Germain d'Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C'est dans le monde qu'elle mènera sa vie consacrée.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1592/Saint-Germain-d-Auxerre.html
En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n'attaqueront pas la ville et qu'il est inutile de fuir. En effet Paris est épargné.
Puis ce sont les Francs qui viennent l'assiéger. Geneviève s'échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu'à Troyes.
Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d'eux la grâce des condamnés. Elle se lia d'amitié avec sainte Clotilde.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html
Sa réputation est telle qu'elle se répand jusqu'en Syrie où saint Syméon le Stylite, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7082/Saint-Symeon-le-Stylite.htmldu haut de sa colonne, se recommande à ses Prières. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.
Femme forte, paisible et de grande autorité, femme qui sut rétablir l'ordre et la Paix de la cité au cours des pires épreuves, Geneviève reste un repère et un exemple pour tous les gendarmes dans leur labeur, en même temps qu'elle intercède pour eux.
Par décret en date du 18 Mai 1962, le Pape Saint Jean XXIII a solennellement désigné Sainte Geneviève comme Patronne de la Gendarmerie, dont il avait pu apprécier les engagements et le sens du service comme nonce apostolique à Paris, peu auparavant.
Au calendrier de l'Église, la Fête de Sainte Geneviève figure au 3 Janvier qui correspond à la date de sa mort, c'est-à-dire de sa naissance au Ciel.
Cependant, cette date n'étant pas favorable au rassemblement des gendarmes requis par cette Célébration, elle est Célébrée par la Gendarmerie au 26 Novembre, qui correspond à la Fête de Sainte Geneviève des Ardents, institué par le Pape Innocent II pour le diocèse de Paris en l'honneur des miracles de guérison de la peste opérés à l'invocation de la suite en cette ville en l'an 1130.
La gendarmerie étant une unité dont les origines sont liées à l'histoire de la ville de Paris, cette date paraît particulièrement bien convenir. (Diocèse aux Armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html
Voir aussi: Sainte Geneviève (v. 420 - v. 500), http://www.paris.catholique.fr/652-Sainte-Genevieve.htmlpatronne de Paris et les Saints parisiens - diocèse de Paris.http://www.paris.catholique.fr/-saints-parisiens-2681-
À Paris, vers l’an 500, la mise au tombeau de Sainte Geneviève, vierge de Nanterre, qui, à l’âge de quinze ans, reçut le voile des vierges à l’invitation de Saint Germain d’Auxerre. Elle réconforta les habitants de la cité lors de l’invasion des Huns, et vint en aide à ses concitoyens pendant une famine.
Martyrologe romain.
Vierge à Paris (+ 500)
Elle est née à Nanterre vers 420. Alors qu'elle a sept ans, l'Évêque saint Germain d'Auxerre, de passage, la remarque et la consacre à Dieu. C'est dans le monde qu'elle mènera sa vie consacrée.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1592/Saint-Germain-d-Auxerre.html
En 451, les Huns menacent Paris. Geneviève persuade les parisiens affolés que les Barbares n'attaqueront pas la ville et qu'il est inutile de fuir. En effet Paris est épargné.
Puis ce sont les Francs qui viennent l'assiéger. Geneviève s'échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu'à Troyes.
Plus tard, elle jouit de la confiance des rois francs et obtient d'eux la grâce des condamnés. Elle se lia d'amitié avec sainte Clotilde.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1268/Sainte-Clotilde.html
Sa réputation est telle qu'elle se répand jusqu'en Syrie où saint Syméon le Stylite, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7082/Saint-Symeon-le-Stylite.htmldu haut de sa colonne, se recommande à ses Prières. Elle passera sa vie à secourir les pauvres et guérir les malades.
Femme forte, paisible et de grande autorité, femme qui sut rétablir l'ordre et la Paix de la cité au cours des pires épreuves, Geneviève reste un repère et un exemple pour tous les gendarmes dans leur labeur, en même temps qu'elle intercède pour eux.
Par décret en date du 18 Mai 1962, le Pape Saint Jean XXIII a solennellement désigné Sainte Geneviève comme Patronne de la Gendarmerie, dont il avait pu apprécier les engagements et le sens du service comme nonce apostolique à Paris, peu auparavant.
Au calendrier de l'Église, la Fête de Sainte Geneviève figure au 3 Janvier qui correspond à la date de sa mort, c'est-à-dire de sa naissance au Ciel.
Cependant, cette date n'étant pas favorable au rassemblement des gendarmes requis par cette Célébration, elle est Célébrée par la Gendarmerie au 26 Novembre, qui correspond à la Fête de Sainte Geneviève des Ardents, institué par le Pape Innocent II pour le diocèse de Paris en l'honneur des miracles de guérison de la peste opérés à l'invocation de la suite en cette ville en l'an 1130.
La gendarmerie étant une unité dont les origines sont liées à l'histoire de la ville de Paris, cette date paraît particulièrement bien convenir. (Diocèse aux Armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/saints-patrons.html
Voir aussi: Sainte Geneviève (v. 420 - v. 500), http://www.paris.catholique.fr/652-Sainte-Genevieve.htmlpatronne de Paris et les Saints parisiens - diocèse de Paris.http://www.paris.catholique.fr/-saints-parisiens-2681-
À Paris, vers l’an 500, la mise au tombeau de Sainte Geneviève, vierge de Nanterre, qui, à l’âge de quinze ans, reçut le voile des vierges à l’invitation de Saint Germain d’Auxerre. Elle réconforta les habitants de la cité lors de l’invasion des Huns, et vint en aide à ses concitoyens pendant une famine.
Martyrologe romain.
Geneviève, naquit au village de Nanterre, vers l'an 422. C'est bien dans une vie comme la sienne que l'on reconnaît la vérité et que l'on trouve la réalisation de cette parole de St Paul : « Dieu choisit dans ce monde les instruments les plus faibles pour confondre l'orgueil et les prétentions des hommes. »
Elle était âgée de sept ans quand St Germain, Évêque d'Auxerre, traversa le village de Nanterre, où elle habitait. Éclairé par une Lumière Divine, le Saint discerna cette modeste enfant parmi la foule accourue sur ses pas :
« Béni soit, dit-il à ses parents, le jour où cette enfant vous fut donnée. Sa naissance a été saluée par les anges, et Dieu la destine à de grandes choses. »
Puis, s'adressant à la jeune enfant, il la confirma dans son désir de se donner tout à Dieu : « Ayez confiance, ma fille, lui dit-il, demeurez inébranlable dans votre vocation ; le Seigneur vous donnera force et courage. »
Depuis ce moment, Geneviève se regarda comme consacrée à Dieu ; elle s'éloigna de plus en plus des jeux et des divertissements de l'enfance et se livra à tous les exercices de la piété Chrétienne avec une ardeur bien au-dessus de son âge. Rarement on vit, dans une existence si humble, de si admirables vertus.
Elle n'était heureuse que dans son éloignement du monde, en la compagnie de Jésus, de Marie et de son ange gardien.
Geneviève reçut le voile à quatorze ans, des mains de l'Archevêque de Paris, et, après la mort de ses parents, elle quitta Nanterre pour se retirer à Paris même, chez sa marraine, où elle vécut plus que jamais saintement.
Malgré ses austérités, ses extases, ses miracles, elle devint bientôt l'objet de la haine populaire, et le démon jaloux suscita contre elle une guerre acharnée. Il fallut un nouveau passage de St Germain de Nanterre pour rétablir sa réputation : « Cette vierge, dit-il, sera votre Salut à tous. »
Bientôt, en effet, le terrible Attila, surnommé le Fléau de Dieu, envahissait la Gaule ; mais Geneviève prêcha la Pénitence, et, selon sa prédiction, Paris ne fut pas même assiégé. La Sainte mourut à quatre-vingt-neuf ans, le 3 Janvier 512.
D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession. Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris. Elle est une des grandes patronnes de la France.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Elle était âgée de sept ans quand St Germain, Évêque d'Auxerre, traversa le village de Nanterre, où elle habitait. Éclairé par une Lumière Divine, le Saint discerna cette modeste enfant parmi la foule accourue sur ses pas :
« Béni soit, dit-il à ses parents, le jour où cette enfant vous fut donnée. Sa naissance a été saluée par les anges, et Dieu la destine à de grandes choses. »
Puis, s'adressant à la jeune enfant, il la confirma dans son désir de se donner tout à Dieu : « Ayez confiance, ma fille, lui dit-il, demeurez inébranlable dans votre vocation ; le Seigneur vous donnera force et courage. »
Depuis ce moment, Geneviève se regarda comme consacrée à Dieu ; elle s'éloigna de plus en plus des jeux et des divertissements de l'enfance et se livra à tous les exercices de la piété Chrétienne avec une ardeur bien au-dessus de son âge. Rarement on vit, dans une existence si humble, de si admirables vertus.
Elle n'était heureuse que dans son éloignement du monde, en la compagnie de Jésus, de Marie et de son ange gardien.
Geneviève reçut le voile à quatorze ans, des mains de l'Archevêque de Paris, et, après la mort de ses parents, elle quitta Nanterre pour se retirer à Paris même, chez sa marraine, où elle vécut plus que jamais saintement.
Malgré ses austérités, ses extases, ses miracles, elle devint bientôt l'objet de la haine populaire, et le démon jaloux suscita contre elle une guerre acharnée. Il fallut un nouveau passage de St Germain de Nanterre pour rétablir sa réputation : « Cette vierge, dit-il, sera votre Salut à tous. »
Bientôt, en effet, le terrible Attila, surnommé le Fléau de Dieu, envahissait la Gaule ; mais Geneviève prêcha la Pénitence, et, selon sa prédiction, Paris ne fut pas même assiégé. La Sainte mourut à quatre-vingt-neuf ans, le 3 Janvier 512.
D'innombrables miracles ont été opérés par son intercession. Son tombeau est toujours entouré de vénération dans l'église de Saint-Étienne-du-Mont, à Paris. Elle est une des grandes patronnes de la France.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Pour un approfondissement Biographique
Les Miracles de Sainte Geneviève
Les Litanies de Sainte Geneviève
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
AgneauColOlivier a écrit:Bonjour et bons vœux de bonheur, paix et joie dans chaque cœur !
Je viens de lire que Saint Jean de la Croix était Carme ;
quelle différence y a-t-il entre Carme et Carmélite ?
Merci et Alléluia !
Merci de vos bons voeux pour tous, en échange, recevez les nôtres de tout coeur!!
Dans un premier temps je vous poste ce lien
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Carmel
J'ai crée un sujet ici, il faudra que je le recherche et je posterai le lien ici
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
À ma connaissance les carmes c'est pour les hommes et carmélites pour les femmes St Jean de la Croix est un carme et Ste Thérèse d'Avila une carmélite.
Tout part des anciens ermites qui vivaient dans des grottes au mont Carmel.
Sur le lien de https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Carmel
il y a des informations.
Tout part des anciens ermites qui vivaient dans des grottes au mont Carmel.
Sur le lien de https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Carmel
il y a des informations.
AnneLÉA- En adoration
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Inscription : 23/06/2014
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Comme promis, je poste ce lien, maintenant je ne sais pas si il vous sera d'une grande utilité, à vous de voir!!!!
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37584p30-le-choix-du-silence-la-vie-monastique#382387
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t37584p30-le-choix-du-silence-la-vie-monastique#382387
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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