✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 16 Septembre 2017
Fête des Saints Corneille (Pape) et Cyprien (Évêque), martyrs (3ème siècle).
Fête des Saints Corneille (Pape) et Cyprien (Évêque), martyrs (3ème siècle).
Saint Cyprien de Carthage
Évêque et martyr (✝ 258)
16 Septembre: mémoire liturgique - Solennité de Saint Cyprien en Afrique du Nord.
On a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second.http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/14/9/2008/14-septembre-2008.html
Aujourd’hui le monde Chrétien les célèbre d’une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité.
Saint Cyprien s'était fait Chrétien à quarante-six ans.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1859/Saint-Cyprien-de-Carthage.html
Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses mœurs étaient celles d'un païen célibataire.
Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres.
Tant et si bien que les Chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme Évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l'Église d'Afrique.
A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné.
Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable.
Mais le successeur l'étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité.
Vis-à-vis des Chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, Saint Cyprien était plein de Miséricorde, professant que la Miséricorde Divine est plus grande que le plus grand des péchés.
Le Pape Saint Corneille s'appuya sur lui lors de la querelle des "lapsi", des Chrétiens apostats.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1858/Saint-Corneille.html
Après saint Augustin, il est l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html
Découvrez les Œuvres de Saint Cyprien (site de l'abbaye Saint-Benoît)http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/cyprien/index.htm
Extrait de l’audience générale de Benoît XVI le 6 juin 2007 sur Saint Cyprien:http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070606.html
Immédiatement après sa conversion, Cyprien - non sans être envié et en dépit des résistances - fut élu à la charge Sacerdotale et à la dignité d'Évêque.
Au cours de la brève période de son épiscopat, il affronta les deux premières persécutions ratifiées par un édit impérial, celle de Dèce (250) et celle de Valérien (257-258).
Après la persécution particulièrement cruelle de Dèce, l'Évêque dut s'engager vaillamment pour rétablir la discipline dans la communauté Chrétienne.
En effet, de nombreux fidèles avaient abjuré, ou bien n'avaient pas adopté une attitude correcte face à l'épreuve.
Il s'agissait des lapsi - c'est-à-dire de ceux qui étaient 'tombés' -, qui désiraient ardemment revenir au sein de la Communauté.
Le débat sur leur réadmission finit par diviser les Chrétiens de Carthage en laxistes et en rigoristes...
Au martyrologe romain:
En Afrique du Nord, le 16 Septembre, Solennité de Saint Cyprien, Évêque et martyr, dont la passion est rappelée le 14.
À Carthage, en 258, la passion de Saint Cyprien, Évêque, très renommé pour sa sainteté et sa doctrine: dans une période calamiteuse, il dirigea excellemment son Église, ranima l’espérance des confesseurs de la Foi dans leur épreuve et, après un dur exil, sous les empereurs Valérien et Gallien, fut condamné par le proconsul à avoir la tête tranchée et consomma son martyre devant un peuple très nombreux.
Sa mémoire sera célébrée le 16 Septembre.
Mémoire des Saints martyrs Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque, dont on a rappelé le 14 Septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second.
Aujourd’hui le monde Chrétien les célèbre d’une seule voix, confortés mutuellement dans la Foi et liés ensemble par la Charité.
Martyrologe romain.
La tunique du Christ, tissée d’une seule pièce et sans couture, ne peut être divisée par ceux qui la possèdent.
Indivise, d’un seul morceau, d’un seul tissu, elle figure la concorde et la cohésion de notre peuple, à nous qui avons revêtu Le Christ.
Par le mystère de ce vêtement et par son symbole, Le Christ a rendu manifeste l’unité de l’Église.
Saint Cyprien - Sur l'unité de l'Église.
Évêque et martyr (✝ 258)
16 Septembre: mémoire liturgique - Solennité de Saint Cyprien en Afrique du Nord.
On a rappelé le 14 septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second.http://nominis.cef.fr/contenus/fetes/14/9/2008/14-septembre-2008.html
Aujourd’hui le monde Chrétien les célèbre d’une seule voix, confortés mutuellement dans la foi et liés ensemble par la charité.
Saint Cyprien s'était fait Chrétien à quarante-six ans.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1859/Saint-Cyprien-de-Carthage.html
Jusque là, il avait été rhéteur et avocat et ses mœurs étaient celles d'un païen célibataire.
Après sa conversion, il trouva son bonheur en donnant ses biens aux pauvres.
Tant et si bien que les Chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme Évêque. Progressivement, il devint, par son influence, chef de l'Église d'Afrique.
A la demande de ses fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné.
Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut envoyé en exil par un proconsul qui lui était favorable.
Mais le successeur l'étant moins, le fit chercher, le ramena à Carthage où il fut décapité.
Vis-à-vis des Chrétiens qui avaient apostasié pour éviter la mort, Saint Cyprien était plein de Miséricorde, professant que la Miséricorde Divine est plus grande que le plus grand des péchés.
Le Pape Saint Corneille s'appuya sur lui lors de la querelle des "lapsi", des Chrétiens apostats.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1858/Saint-Corneille.html
Après saint Augustin, il est l'un des plus grands témoins de la doctrine de l'Église latine des premiers siècles.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1751/Saint-Augustin.html
Découvrez les Œuvres de Saint Cyprien (site de l'abbaye Saint-Benoît)http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/cyprien/index.htm
Extrait de l’audience générale de Benoît XVI le 6 juin 2007 sur Saint Cyprien:http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070606.html
Immédiatement après sa conversion, Cyprien - non sans être envié et en dépit des résistances - fut élu à la charge Sacerdotale et à la dignité d'Évêque.
Au cours de la brève période de son épiscopat, il affronta les deux premières persécutions ratifiées par un édit impérial, celle de Dèce (250) et celle de Valérien (257-258).
Après la persécution particulièrement cruelle de Dèce, l'Évêque dut s'engager vaillamment pour rétablir la discipline dans la communauté Chrétienne.
En effet, de nombreux fidèles avaient abjuré, ou bien n'avaient pas adopté une attitude correcte face à l'épreuve.
Il s'agissait des lapsi - c'est-à-dire de ceux qui étaient 'tombés' -, qui désiraient ardemment revenir au sein de la Communauté.
Le débat sur leur réadmission finit par diviser les Chrétiens de Carthage en laxistes et en rigoristes...
Au martyrologe romain:
En Afrique du Nord, le 16 Septembre, Solennité de Saint Cyprien, Évêque et martyr, dont la passion est rappelée le 14.
À Carthage, en 258, la passion de Saint Cyprien, Évêque, très renommé pour sa sainteté et sa doctrine: dans une période calamiteuse, il dirigea excellemment son Église, ranima l’espérance des confesseurs de la Foi dans leur épreuve et, après un dur exil, sous les empereurs Valérien et Gallien, fut condamné par le proconsul à avoir la tête tranchée et consomma son martyre devant un peuple très nombreux.
Sa mémoire sera célébrée le 16 Septembre.
Mémoire des Saints martyrs Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque, dont on a rappelé le 14 Septembre la mise au tombeau du premier et la passion du second.
Aujourd’hui le monde Chrétien les célèbre d’une seule voix, confortés mutuellement dans la Foi et liés ensemble par la Charité.
Martyrologe romain.
La tunique du Christ, tissée d’une seule pièce et sans couture, ne peut être divisée par ceux qui la possèdent.
Indivise, d’un seul morceau, d’un seul tissu, elle figure la concorde et la cohésion de notre peuple, à nous qui avons revêtu Le Christ.
Par le mystère de ce vêtement et par son symbole, Le Christ a rendu manifeste l’unité de l’Église.
Saint Cyprien - Sur l'unité de l'Église.
Pour un approfondissement biographique :
Les catacombes de Saint-Callixte.
Sur la partie supérieure de la paroi, on voit les figures des Saints Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque de Carthage (martyr de la persécution de Valérien en 258).
Les quatre figures ont la tête auréolée; elles sont vêtues d'habits pontificaux et portent de la main gauche un livre orné de pierres précieuses (l'Évangile).
Cette reproduction se situe à l'église Saint Corneille à Hem dans la chapelle de droite au pied de la statue du Saint
Sur la partie supérieure de la paroi, on voit les figures des Saints Corneille, Pape, et Cyprien, Évêque de Carthage (martyr de la persécution de Valérien en 258).
Les quatre figures ont la tête auréolée; elles sont vêtues d'habits pontificaux et portent de la main gauche un livre orné de pierres précieuses (l'Évangile).
Cette reproduction se situe à l'église Saint Corneille à Hem dans la chapelle de droite au pied de la statue du Saint
Les oeuvres de Saint Cyprien: Cliquerhttp://eucharistiemisericor.free.fr/st_cyprien.php
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 17 Septembre 2017
Fête de Sainte Hildegarde de Bingen, Abbesse Bénédictine, Mystique et Docteur de l’Église (1098-1179).
Fête de Sainte Hildegarde de Bingen, Abbesse Bénédictine, Mystique et Docteur de l’Église (1098-1179).
Sainte Hildegarde de Bingen († 1179) a été proclamée le Dimanche 07 Octobre 2012, Docteur de l'Église.
Abbesse Bénédictine à Bingen, 35ème Docteur de l'Église (+ 1179).
Elle était d'une noble famille germanique.
Très jeune, on la confie au couvent de Disibodenberg, un Monastère double, sur les bords du Rhin, où Moines et Moniales chantent la louange divine en des bâtiments mitoyens.
Devenue Abbesse, elle s'en va fonder une autre communauté à Bingen puis une à Eibingen.
Elle voyage, va où on l'appelle, prêche dans les Cathédrales et les Couvents, correspond avec toutes les têtes couronnées, les pontifes de son temps, Saint Bernard et bien d'autres.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/1702/Saint-Bernard-de-Clairvaux.html
Elle plaide pour une réforme radicale de l'Église.
Depuis sa petite enfance, elle est favorisée de visions exceptionnelles.
Par obéissance, elle les couchera sur le papier. Ses récits apocalyptiques (au sens littéral de dévoilement des fins dernières) donnent de l'univers une vision étonnante de modernité où la science actuelle peut se reconnaître (création continue, énergie cachée dans la matière, magnétisme) mais qui peut aussi apaiser la soif actuelle de nos contemporains tentés par le "Nouvel Age".
("Le monde ne reste jamais dans un seul état", écrit-elle.)
L'essentiel de sa pensée réside dans le combat entre Le Christ et le prince de ce monde, au cœur d'un cosmos conçu comme une symphonie invisible.
Dante lui emprunta sa vision de la Trinité.
Dimanche 7 octobre 2012 - Messe pour l'ouverture du Synode des Évêques et proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila et sainte Hildegarde de Bingen.
"Ces deux grands témoins de la Foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents.
Hildegarde, une Bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique.
Prêtre de la Renaissance espagnole, Jeanhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/1125/Saint-Jean-d-Avila.html prit part au renouveau culturel et religieux d'une Église et d'une société parvenues au seuil des temps modernes".
Leur sainteté de vie et la profondeur de leur doctrine disent leur actualité.
La grâce de L'Esprit les projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et leur permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Église agissait".
Puis le Pape a indiqué que ces deux figures de saints Docteurs revêtent de l'importance à la veille de l'Année de la Foi et en vue de la nouvelle évangélisation, à laquelle est consacrée la prochaine assise synodale.
"Aujourd'hui encore, dans leurs enseignements, l'Esprit du Ressuscité résonne et éclaire le chemin vers la Vérité qui rend libre et donne son plein sens à nos vies". (source: VISnews)http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/05/deux-nouveaux-docteurs-de-leglise.html
Le 1er Septembre 2010, le Saint Père a consacré sa catéchèse à Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), autrement appelée la "prophétesse rhénane".
Avant de présenter la figure de la Sainte, le Pape a évoqué la Lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris Dignitatem, publiée en 1988 et qui traitait du "rôle précieux que les femmes ont accompli et accomplissent dans la vie de l'Église" et qui exprimait le remerciement de l'Église "pour toutes les manifestations du génie féminin au cours de l'histoire...
Même au cours de ces siècles d'histoire que nous avons coutume d'appeler Moyen Age, certaines figures féminines se détachent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement", comme Hildegarde de Bingen, issue d'une famille noble et nombreuse qui décida de la consacrer au service de Dieu.
Après avoir reçu une bonne formation humaine et chrétienne de Jutta de Spanheim, Hildegarde entra au Monastère Bénédictin du Disibodenberg et reçut le voile des mains de l'Évêque Othon de Bamberg.
En 1136, elle fut élue supérieure et poursuivit son devoir "en faisant fructifier ses dons de femme cultivée, spirituellement élevée et capable de gérer avec compétence l'organisation de la vie de clôture", a ajouté le Pape.
Peu après, face aux nombreuses vocations, Hildegarde fonda un autre couvent à Bingen, dédié à Saint Rupert, où elle passa le reste de sa vie.
"Le style avec lequel elle exerçait son ministère d'autorité est exemplaire pour toute Communauté Religieuse: elle suscitait une émulation dans la pratique du bien".
La Sainte commença à décrire ses visions Mystiques alors qu'elle était supérieure du Disibodengerg à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à son secrétaire, Richard.
"Comme cela arrive toujours dans la vie des vrais Mystiques, Hildegarde voulut aussi se soumettre à l'autorité de personnes sages pour discerner l'origine de ses visions craignant qu'elle ne fussent le fruit d'illusions et qu'elles ne proviennent pas de Dieu".
Elle parla à ce sujet avec Saint Bernard de Clairvaux qui la tranquillisa et l'encouragea. Puis, en 1147, elle reçut surtout l'approbation du Pape Eugène III qui, lors du synode de Trèves, lut un texte d'Hildegarde que lui avait présenté l'Archevêque de Mayence.
"Le Pape autorisa la Mystique à écrire ses visions et à en parler en public.
A compter de ce moment-là, le prestige spirituel de Hildegarde s'en trouva grandi, au point que ses contemporains lui attribuèrent le titre de prophétesse rhénane", a ajouté Benoît XVI.
"Voilà le signe d'une authentique expérience de L'Esprit-Saint, source de tout charisme: la personne dépositaire de dons surnaturels ne s'en vante jamais, ne les montre pas et surtout fait preuve d'une obéissance totale envers l'autorité ecclésiastique.
Chaque don donné par L'Esprit-Saint est destiné, en fait, à l'édification de l'Église, et l'Église, par ses pasteurs, en reconnaît l'authenticité", a conclu le Saint-Père.
Abbesse Bénédictine à Bingen, 35ème Docteur de l'Église (+ 1179).
Elle était d'une noble famille germanique.
Très jeune, on la confie au couvent de Disibodenberg, un Monastère double, sur les bords du Rhin, où Moines et Moniales chantent la louange divine en des bâtiments mitoyens.
Devenue Abbesse, elle s'en va fonder une autre communauté à Bingen puis une à Eibingen.
Elle voyage, va où on l'appelle, prêche dans les Cathédrales et les Couvents, correspond avec toutes les têtes couronnées, les pontifes de son temps, Saint Bernard et bien d'autres.http://nominis.cef.fr/contenus/saints/1702/Saint-Bernard-de-Clairvaux.html
Elle plaide pour une réforme radicale de l'Église.
Depuis sa petite enfance, elle est favorisée de visions exceptionnelles.
Par obéissance, elle les couchera sur le papier. Ses récits apocalyptiques (au sens littéral de dévoilement des fins dernières) donnent de l'univers une vision étonnante de modernité où la science actuelle peut se reconnaître (création continue, énergie cachée dans la matière, magnétisme) mais qui peut aussi apaiser la soif actuelle de nos contemporains tentés par le "Nouvel Age".
("Le monde ne reste jamais dans un seul état", écrit-elle.)
L'essentiel de sa pensée réside dans le combat entre Le Christ et le prince de ce monde, au cœur d'un cosmos conçu comme une symphonie invisible.
Dante lui emprunta sa vision de la Trinité.
Dimanche 7 octobre 2012 - Messe pour l'ouverture du Synode des Évêques et proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila et sainte Hildegarde de Bingen.
"Ces deux grands témoins de la Foi vécurent à des époques et dans des contextes culturels très différents.
Hildegarde, une Bénédictine vivant en plein Moyen Age allemand, fut un vrai maître de théologie versée dans les sciences naturelles et la musique.
Prêtre de la Renaissance espagnole, Jeanhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/1125/Saint-Jean-d-Avila.html prit part au renouveau culturel et religieux d'une Église et d'une société parvenues au seuil des temps modernes".
Leur sainteté de vie et la profondeur de leur doctrine disent leur actualité.
La grâce de L'Esprit les projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et leur permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Église agissait".
Puis le Pape a indiqué que ces deux figures de saints Docteurs revêtent de l'importance à la veille de l'Année de la Foi et en vue de la nouvelle évangélisation, à laquelle est consacrée la prochaine assise synodale.
"Aujourd'hui encore, dans leurs enseignements, l'Esprit du Ressuscité résonne et éclaire le chemin vers la Vérité qui rend libre et donne son plein sens à nos vies". (source: VISnews)http://visnews-fr.blogspot.fr/2012/05/deux-nouveaux-docteurs-de-leglise.html
Le 1er Septembre 2010, le Saint Père a consacré sa catéchèse à Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), autrement appelée la "prophétesse rhénane".
Avant de présenter la figure de la Sainte, le Pape a évoqué la Lettre apostolique de Jean-Paul II Mulieris Dignitatem, publiée en 1988 et qui traitait du "rôle précieux que les femmes ont accompli et accomplissent dans la vie de l'Église" et qui exprimait le remerciement de l'Église "pour toutes les manifestations du génie féminin au cours de l'histoire...
Même au cours de ces siècles d'histoire que nous avons coutume d'appeler Moyen Age, certaines figures féminines se détachent par la sainteté de leur vie et la richesse de leur enseignement", comme Hildegarde de Bingen, issue d'une famille noble et nombreuse qui décida de la consacrer au service de Dieu.
Après avoir reçu une bonne formation humaine et chrétienne de Jutta de Spanheim, Hildegarde entra au Monastère Bénédictin du Disibodenberg et reçut le voile des mains de l'Évêque Othon de Bamberg.
En 1136, elle fut élue supérieure et poursuivit son devoir "en faisant fructifier ses dons de femme cultivée, spirituellement élevée et capable de gérer avec compétence l'organisation de la vie de clôture", a ajouté le Pape.
Peu après, face aux nombreuses vocations, Hildegarde fonda un autre couvent à Bingen, dédié à Saint Rupert, où elle passa le reste de sa vie.
"Le style avec lequel elle exerçait son ministère d'autorité est exemplaire pour toute Communauté Religieuse: elle suscitait une émulation dans la pratique du bien".
La Sainte commença à décrire ses visions Mystiques alors qu'elle était supérieure du Disibodengerg à son conseiller spirituel, le moine Volmar, et à son secrétaire, Richard.
"Comme cela arrive toujours dans la vie des vrais Mystiques, Hildegarde voulut aussi se soumettre à l'autorité de personnes sages pour discerner l'origine de ses visions craignant qu'elle ne fussent le fruit d'illusions et qu'elles ne proviennent pas de Dieu".
Elle parla à ce sujet avec Saint Bernard de Clairvaux qui la tranquillisa et l'encouragea. Puis, en 1147, elle reçut surtout l'approbation du Pape Eugène III qui, lors du synode de Trèves, lut un texte d'Hildegarde que lui avait présenté l'Archevêque de Mayence.
"Le Pape autorisa la Mystique à écrire ses visions et à en parler en public.
A compter de ce moment-là, le prestige spirituel de Hildegarde s'en trouva grandi, au point que ses contemporains lui attribuèrent le titre de prophétesse rhénane", a ajouté Benoît XVI.
"Voilà le signe d'une authentique expérience de L'Esprit-Saint, source de tout charisme: la personne dépositaire de dons surnaturels ne s'en vante jamais, ne les montre pas et surtout fait preuve d'une obéissance totale envers l'autorité ecclésiastique.
Chaque don donné par L'Esprit-Saint est destiné, en fait, à l'édification de l'Église, et l'Église, par ses pasteurs, en reconnaît l'authenticité", a conclu le Saint-Père.
Sculpture d’Hildegarde de Bingen devant l’Abbaye d’Eibingen.
Le 8 Septembre 2010, Benoît XVI a poursuivi son évocation de Sainte Hildegarde, Bénédictine allemande du XII siècle, "qui se distingua par sa sainteté de vie et sa sagesse spirituelle".
Rappelant les visions de cette Mystique, il a en souligné la dimension théologique.
Elles "se référaient aux principaux évènements de l'histoire du Salut et utilisaient un langage largement poétique et symbolique.
Dans son oeuvre majeure sur la connaissance de la vie, Hildegarde de Bingen a résumé ce processus en trente cinq visions, de la création à la fin des temps...
La partie centrale développe le thème du mariage Mystique entre Dieu et l'humanité réalisé dans l'incarnation".
Puis le Saint-Père a souligné combien ces brèves observations montrent que "la théologie peut recevoir des femmes un apport spécifique.
Grâce à leur intelligence et à leur sensibilité, elles sont capables de parler de Dieu et des mystères de la Foi.
J'encourage donc -a-t-il dit- toutes celles qui assument ce service à l'accomplir dans un profond esprit ecclésial, en alimentant leur réflexion à la prière et en tenant compte de la grande richesse peu explorée de la mystique médiévale, cette mystique lumineuse que Hildegarde de Bingen représente" parfaitement.
Les autres écrits de Sainte Hildegarde, comme le Livre des mérites de la vie ou le Livre des oeuvres divines, a poursuivi le Pape, développent aussi "la relation profonde existant entre Dieu et l'homme.
Le premier traité rappelle que la Création, tout ce dont l'homme est l'accomplissement, reçoit la vie de la Trinité".
Le second, "généralement considéré comme son oeuvre majeure, décrit la Création dans sa relation à Dieu et à la centralité de l'homme, et dénote un fort christocentrisme de sa connaissance biblique et patristique".
Puis il a rappelé qu'Hildegarde s'intéressa aussi de médecine, de sciences naturelles et de musique.
"Pour elle, la Création entière est une symphonie de L'Esprit".
Sa renommé en faisait l'objet de nombreux conseils.
Des Religieux, des Évêques et des Abbés s'adressaient à elle, et nombre de ses réponses demeurent valables.
Forte de son autorité spirituelle, elle voyagea beaucoup à la fin de sa vie.
Partout on l'écoutait "car on la considérait une messagère de Dieu.
Elle rappelait Clergé et Communautés Monastiques à une vie conforme à leur vocation.
Elle combattit de manière énergique le catharisme allemand...en appelant de ses voeux une réforme radicale de l'Église, principalement pour corriger les abus du Clergé auquel elle reprochait de vouloir renverser la nature même de l'Église.
Elle disait aux clercs qu'un véritable renouveau de la communauté ecclésiale ne dépend moins du changement des structures que d'un sincère esprit de Pénitence et de Conversion. Ce message ne doit pas être oublié", a conclu le Pape.
"Invoquons donc l'Esprit, afin qu'il suscite au sein de l'Église des femmes saintes et courageuses qui, en valorisant les dons reçus de Dieu, offrent une contribution particulière à la croissance spirituelle de nos communautés et de l'Église d'aujourd'hui".
Au Monastère de Rupertsberg, près de Bingen en Hesse rhénane, en 1179, Sainte Hildegarde, vierge Moniale.
Experte en sciences naturelles, en médecine et en musique, elle composa plusieurs ouvrages où elle décrivit religieusement les visions Mystiques qu’il lui fut donné de contempler.
Cette multitude des anges a une raison d’être qui est liée à Dieu plus qu’à l’homme et elle n’apparaît aux hommes que rarement.
Certains anges, cependant, qui sont au service des hommes, se révèlent par des signes, quand il plait à Dieu.
Sainte Hildegarde - Le livre des œuvres Divines.
Le 8 Septembre 2010, Benoît XVI a poursuivi son évocation de Sainte Hildegarde, Bénédictine allemande du XII siècle, "qui se distingua par sa sainteté de vie et sa sagesse spirituelle".
Rappelant les visions de cette Mystique, il a en souligné la dimension théologique.
Elles "se référaient aux principaux évènements de l'histoire du Salut et utilisaient un langage largement poétique et symbolique.
Dans son oeuvre majeure sur la connaissance de la vie, Hildegarde de Bingen a résumé ce processus en trente cinq visions, de la création à la fin des temps...
La partie centrale développe le thème du mariage Mystique entre Dieu et l'humanité réalisé dans l'incarnation".
Puis le Saint-Père a souligné combien ces brèves observations montrent que "la théologie peut recevoir des femmes un apport spécifique.
Grâce à leur intelligence et à leur sensibilité, elles sont capables de parler de Dieu et des mystères de la Foi.
J'encourage donc -a-t-il dit- toutes celles qui assument ce service à l'accomplir dans un profond esprit ecclésial, en alimentant leur réflexion à la prière et en tenant compte de la grande richesse peu explorée de la mystique médiévale, cette mystique lumineuse que Hildegarde de Bingen représente" parfaitement.
Les autres écrits de Sainte Hildegarde, comme le Livre des mérites de la vie ou le Livre des oeuvres divines, a poursuivi le Pape, développent aussi "la relation profonde existant entre Dieu et l'homme.
Le premier traité rappelle que la Création, tout ce dont l'homme est l'accomplissement, reçoit la vie de la Trinité".
Le second, "généralement considéré comme son oeuvre majeure, décrit la Création dans sa relation à Dieu et à la centralité de l'homme, et dénote un fort christocentrisme de sa connaissance biblique et patristique".
Puis il a rappelé qu'Hildegarde s'intéressa aussi de médecine, de sciences naturelles et de musique.
"Pour elle, la Création entière est une symphonie de L'Esprit".
Sa renommé en faisait l'objet de nombreux conseils.
Des Religieux, des Évêques et des Abbés s'adressaient à elle, et nombre de ses réponses demeurent valables.
Forte de son autorité spirituelle, elle voyagea beaucoup à la fin de sa vie.
Partout on l'écoutait "car on la considérait une messagère de Dieu.
Elle rappelait Clergé et Communautés Monastiques à une vie conforme à leur vocation.
Elle combattit de manière énergique le catharisme allemand...en appelant de ses voeux une réforme radicale de l'Église, principalement pour corriger les abus du Clergé auquel elle reprochait de vouloir renverser la nature même de l'Église.
Elle disait aux clercs qu'un véritable renouveau de la communauté ecclésiale ne dépend moins du changement des structures que d'un sincère esprit de Pénitence et de Conversion. Ce message ne doit pas être oublié", a conclu le Pape.
"Invoquons donc l'Esprit, afin qu'il suscite au sein de l'Église des femmes saintes et courageuses qui, en valorisant les dons reçus de Dieu, offrent une contribution particulière à la croissance spirituelle de nos communautés et de l'Église d'aujourd'hui".
Au Monastère de Rupertsberg, près de Bingen en Hesse rhénane, en 1179, Sainte Hildegarde, vierge Moniale.
Experte en sciences naturelles, en médecine et en musique, elle composa plusieurs ouvrages où elle décrivit religieusement les visions Mystiques qu’il lui fut donné de contempler.
Cette multitude des anges a une raison d’être qui est liée à Dieu plus qu’à l’homme et elle n’apparaît aux hommes que rarement.
Certains anges, cependant, qui sont au service des hommes, se révèlent par des signes, quand il plait à Dieu.
Sainte Hildegarde - Le livre des œuvres Divines.
Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI :
Sainte Hildegarde de Bingen, représentée sur un retable avec dorures à l'intérieur du Rochuskapelle, une église de pèlerinage dédiée à Saint-Roch dans la ville de Bingen am Rhein, en Allemagne.
Lecture.
Ô feu de L’Esprit Paraclet, vie de la vie de toute créature, tu es saint, toi qui vivifies l’aspect des choses.
Tu es saint, toi qui couvres de ton baume les fractures douloureuses, et saint toi qui bandes les plaies gangrenées.
Souffle de sainteté, feu d’amour, saveur de miel dans les cœurs et rafraîchissante rosée de nos âmes, parfum des vertus.
Fontaine d’infinie pureté où Dieu se laisse voir, soucieux de rassembler les étrangers et de chercher les égarés.
Protecteur de la vie, espérance de l’union de tous les hommes, creuset de la beauté, sauve tes créatures !
Par ta grâce courent les nuages, plane l’air, tandis que les pierres se couvrent d’humidité, que les eaux deviennent des ruisseaux et que la terre transpire la sève qui monte en toute végétation.
C’est toi encore qui ne cesses de guider les savants et qui les combles de joie quand tu leur inspires la connaissance.
Louange à toi, qui fais retentir la louange et facilites joyeusement la route : à toi l’espérance, l’honneur et la force.
Louange à toi qui nous donnes la lumière.
(Hildegarde de Bingen, Ô feu de l’Esprit Paraclet)
Ô feu de L’Esprit Paraclet, vie de la vie de toute créature, tu es saint, toi qui vivifies l’aspect des choses.
Tu es saint, toi qui couvres de ton baume les fractures douloureuses, et saint toi qui bandes les plaies gangrenées.
Souffle de sainteté, feu d’amour, saveur de miel dans les cœurs et rafraîchissante rosée de nos âmes, parfum des vertus.
Fontaine d’infinie pureté où Dieu se laisse voir, soucieux de rassembler les étrangers et de chercher les égarés.
Protecteur de la vie, espérance de l’union de tous les hommes, creuset de la beauté, sauve tes créatures !
Par ta grâce courent les nuages, plane l’air, tandis que les pierres se couvrent d’humidité, que les eaux deviennent des ruisseaux et que la terre transpire la sève qui monte en toute végétation.
C’est toi encore qui ne cesses de guider les savants et qui les combles de joie quand tu leur inspires la connaissance.
Louange à toi, qui fais retentir la louange et facilites joyeusement la route : à toi l’espérance, l’honneur et la force.
Louange à toi qui nous donnes la lumière.
(Hildegarde de Bingen, Ô feu de l’Esprit Paraclet)
Prière
Dieu de Miséricorde, qui as donné à ta servante Hildegarde la grâce de te servir d’un cœur unifié et de t’aimer par-dessus toute chose : fais que, après avoir renouvelé par ce Sacrement notre Communion avec Toi, nous renoncions à tout ce qui nous entrave dans notre suite du Christ et qu’en croissant de gloire en gloire nous te ressemblions.
Dieu de Miséricorde, qui as donné à ta servante Hildegarde la grâce de te servir d’un cœur unifié et de t’aimer par-dessus toute chose : fais que, après avoir renouvelé par ce Sacrement notre Communion avec Toi, nous renoncions à tout ce qui nous entrave dans notre suite du Christ et qu’en croissant de gloire en gloire nous te ressemblions.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 18 Septembre 2017
Fête de Saint Joseph de Cupertino, Frère Mineur conventuel (1603-1663).
Fête de Saint Joseph de Cupertino, Frère Mineur conventuel (1603-1663).
Frère Mineur (✝ 1663)
Joseph Desa est né à Cupertino dans les Pouilles (Italie) dans une famille très pauvre où il reçut une éducation très pieuse de sa mère qui était Tertiaire de saint François.
Maladroit, d'esprit lent, il voulait néanmoins devenir fils de saint François.
Les Capucins n'en veulent pas.
Les Franciscains l'accueillent mais comme garçon d'écurie.
Ils finissent par l'admettre au Sacerdoce quand ils découvrent sa richesse spirituelle et humaine.
Porteur de dons mystiques étonnants, il attire les foules: miracles, extases, lévitations.
L'Inquisition se méfie et ordonne à plusieurs reprises de le mettre à l'écart. Saint Joseph accepte ces mesures avec une grande simplicité et une profonde humilité, sans jamais se plaindre.
La réputation de lévitation qui marqua la vie du saint explique qu’il ait été spontanément considéré comme le patron de tous les métiers liés à l’aviation et aussi des cosmonautes.
Il a toujours été considéré comme le patron des étudiants et en particulier des candidats aux examens à cause des énormes difficultés scolaires qu’il rencontra jusqu’à son ordination.
Voir aussi: Saint Joseph de Cupertino, saint patron des étudiants.http://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/priere/saint-joseph-de-cupertino-saint-patron-des-etudiants
À Osima dans la Marche d’Ancône, en 1663, Saint Joseph de Cupertino, Prêtre de l’Ordre des Mineurs.
Reçu chez les conventuels, il se fit remarquer par sa pauvreté, son humilité et sa charité envers les pauvres au milieu des circonstances difficiles de sa vie.
Martyrologe romain.
http://nominis.cef.fr/contenus/priereaSaintJosephdeCupertino.pdf
"Ce n’est pas en Paradis que se fabriquent les Saints.
C’est sur Terre."
Paroles de sagesse de Saint Joseph de Cupertin
Joseph Desa est né à Cupertino dans les Pouilles (Italie) dans une famille très pauvre où il reçut une éducation très pieuse de sa mère qui était Tertiaire de saint François.
Maladroit, d'esprit lent, il voulait néanmoins devenir fils de saint François.
Les Capucins n'en veulent pas.
Les Franciscains l'accueillent mais comme garçon d'écurie.
Ils finissent par l'admettre au Sacerdoce quand ils découvrent sa richesse spirituelle et humaine.
Porteur de dons mystiques étonnants, il attire les foules: miracles, extases, lévitations.
L'Inquisition se méfie et ordonne à plusieurs reprises de le mettre à l'écart. Saint Joseph accepte ces mesures avec une grande simplicité et une profonde humilité, sans jamais se plaindre.
La réputation de lévitation qui marqua la vie du saint explique qu’il ait été spontanément considéré comme le patron de tous les métiers liés à l’aviation et aussi des cosmonautes.
Il a toujours été considéré comme le patron des étudiants et en particulier des candidats aux examens à cause des énormes difficultés scolaires qu’il rencontra jusqu’à son ordination.
Voir aussi: Saint Joseph de Cupertino, saint patron des étudiants.http://www.jeunes-cathos.fr/questions-de-foi/priere/saint-joseph-de-cupertino-saint-patron-des-etudiants
À Osima dans la Marche d’Ancône, en 1663, Saint Joseph de Cupertino, Prêtre de l’Ordre des Mineurs.
Reçu chez les conventuels, il se fit remarquer par sa pauvreté, son humilité et sa charité envers les pauvres au milieu des circonstances difficiles de sa vie.
Martyrologe romain.
http://nominis.cef.fr/contenus/priereaSaintJosephdeCupertino.pdf
"Ce n’est pas en Paradis que se fabriquent les Saints.
C’est sur Terre."
Paroles de sagesse de Saint Joseph de Cupertin
Saint Joseph de Copertino
Prêtre o.f.m. conventuel
(1603-1663)
Giuseppe, au Baptême Giuseppe Maria, naît, de Felice Desa et Franceschina Panaca, à Copertino, dont le surnom, petite ville des environs de Salente, diocèse de Nardo, le 17 juin 1603…
Il passa son enfance et sa jeunesse dans une grande simplicité et innocence de mœurs.
Délivré d'une cruelle maladie, par sa bonne Mère du ciel, Joseph s'appliqua avec une nouvelle ardeur aux œuvres de la piété et à la pratique des vertus.
Après bien des difficultés, il parvint enfin à la réalisation de ses désirs et entra chez les Pères Capucins, où, vu son ignorance des lettres humaines, il fut d'abord reçu parmi les Frères-lais.
Toujours ravi en Dieu, il mettait un temps si considérable à exécuter des travaux de peu d'importance que les supérieurs, le jugeant incapable de rendre le moindre service à la communauté, le renvoyèrent dans le siècle.
Il se trouva alors dans une bien triste position. Aucun de ses parents ne voulait lui donner asile, tous le considérant comme un paresseux et un insensé.
Enfin, sur les instances de sa mère, les Frères Mineurs Conventuels consentirent à lui donner l'habit de saint François, en le chargeant de soigner la mule du couvent.
Dans cet humble emploi, il se distingua tellement par la sainteté de sa vie que ses supérieurs s'aperçurent bientôt de la valeur de cette âme.
Ils conçurent pour lui la plus haute estime, et le reçurent enfin dans la communauté sous le nom de Frère Joseph.
Mais notre Saint n'était pas encore satisfait.
Il ne lui suffisait pas d'être religieux, il aspirait au Sacerdoce.
Ambition selon toute apparence présomptueuse ! De toute l'Écriture, il ne put jamais expliquer qu'un texte :
« heureuses entrailles qui vous ont porté ».
Marie cependant, contente de l'amour de son serviteur, le seconda dans ses desseins.
Par une disposition de la Providence, dans tous ses examens, il ne fut jamais interrogé que sur cet évangile, qu'il avait si bien approfondi.
Ordonné Prêtre, au mois de mars 1628, Joseph se sépara complètement du monde.
Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les trois ou quatre jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas.
Son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie; qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion.
Comme à Saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix ; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Le centre qui l'attirait, ce n'était pas la terre, mais le Ciel. Aussi était-il souvent élevé, à la vue de ses frères, à une distance considérable au sol, et là, il demeurait en Contemplation, tout absorbé en Dieu.
Chaque fois qu'on récitait en sa présence les Litanies de la Sainte Vierge, il s'élevait en l'air et allait embrasser l'image de la Mère de Dieu.
Ces transports aériens, ces vols dans l'espace furent si habituels à notre Saint que les actes du procès de Canonisation en rapportent plus de soixante-dix survenus dans le seul territoire de Cupertin.
Le 18 septembre 1663, à Osimo, à l’âge de 60 ans, il quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Il est depuis le saint patron des aviateurs !
Giuseppe de Copertino a été Béatifié le 24 février 1753 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) et Canonisé le 16 juillet 1767, par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
Prêtre o.f.m. conventuel
(1603-1663)
Giuseppe, au Baptême Giuseppe Maria, naît, de Felice Desa et Franceschina Panaca, à Copertino, dont le surnom, petite ville des environs de Salente, diocèse de Nardo, le 17 juin 1603…
Il passa son enfance et sa jeunesse dans une grande simplicité et innocence de mœurs.
Délivré d'une cruelle maladie, par sa bonne Mère du ciel, Joseph s'appliqua avec une nouvelle ardeur aux œuvres de la piété et à la pratique des vertus.
Après bien des difficultés, il parvint enfin à la réalisation de ses désirs et entra chez les Pères Capucins, où, vu son ignorance des lettres humaines, il fut d'abord reçu parmi les Frères-lais.
Toujours ravi en Dieu, il mettait un temps si considérable à exécuter des travaux de peu d'importance que les supérieurs, le jugeant incapable de rendre le moindre service à la communauté, le renvoyèrent dans le siècle.
Il se trouva alors dans une bien triste position. Aucun de ses parents ne voulait lui donner asile, tous le considérant comme un paresseux et un insensé.
Enfin, sur les instances de sa mère, les Frères Mineurs Conventuels consentirent à lui donner l'habit de saint François, en le chargeant de soigner la mule du couvent.
Dans cet humble emploi, il se distingua tellement par la sainteté de sa vie que ses supérieurs s'aperçurent bientôt de la valeur de cette âme.
Ils conçurent pour lui la plus haute estime, et le reçurent enfin dans la communauté sous le nom de Frère Joseph.
Mais notre Saint n'était pas encore satisfait.
Il ne lui suffisait pas d'être religieux, il aspirait au Sacerdoce.
Ambition selon toute apparence présomptueuse ! De toute l'Écriture, il ne put jamais expliquer qu'un texte :
« heureuses entrailles qui vous ont porté ».
Marie cependant, contente de l'amour de son serviteur, le seconda dans ses desseins.
Par une disposition de la Providence, dans tous ses examens, il ne fut jamais interrogé que sur cet évangile, qu'il avait si bien approfondi.
Ordonné Prêtre, au mois de mars 1628, Joseph se sépara complètement du monde.
Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les trois ou quatre jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas.
Son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie; qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion.
Comme à Saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix ; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Le centre qui l'attirait, ce n'était pas la terre, mais le Ciel. Aussi était-il souvent élevé, à la vue de ses frères, à une distance considérable au sol, et là, il demeurait en Contemplation, tout absorbé en Dieu.
Chaque fois qu'on récitait en sa présence les Litanies de la Sainte Vierge, il s'élevait en l'air et allait embrasser l'image de la Mère de Dieu.
Ces transports aériens, ces vols dans l'espace furent si habituels à notre Saint que les actes du procès de Canonisation en rapportent plus de soixante-dix survenus dans le seul territoire de Cupertin.
Le 18 septembre 1663, à Osimo, à l’âge de 60 ans, il quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Il est depuis le saint patron des aviateurs !
Giuseppe de Copertino a été Béatifié le 24 février 1753 par Benoît XIV (Prospero Lorenzo Lambertini, 1740-1758) et Canonisé le 16 juillet 1767, par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).
Après ses vœux solennels on l'éleva au Sacerdoce au mois de mars 1628.
Notre saint se sépara complètement du monde.
Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les 3 ou 4 jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas.
En effet, son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie ; et après la Messe qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion, l'augmentation de force qu'il avait puisée dans la sainte Communion se manifestait par l'animation de ses traits et la vigueur de sa démarche.
Comme à saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix ; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Brisant dès lors toutes les attaches du monde et se dépouillant pour ainsi dire du nécessaire même, il affligea son corps par les cilices, les chaînes, les disciplines, par tous les genres de châtiments et de tourments, tandis qu'il nourrissait assidûment son esprit des saintes douceurs de la Prière dans la plus haute Contemplation.
Aussi la Divine Charité, qui dès le plus jeune âge était déjà répandue dans son cœur, prenait-elle en lui chaque jour d'admirables et tout extraordinaires accroissements.
L'ardeur de son très grand Amour parut spécialement dans les très suaves extases qui l'emportaient vers Dieu et les ravissements prodigieux qui lui étaient ordinaires.
Chose admirable ! Si prononcée que fût l'extase, la seule obéissance le rappelait à lui aussitôt. Il se distinguait en effet par son zèle pour la pratique de cette vertu, ayant coutume de dire qu'elle le menait et ramenait comme un aveugle, et qu'il eût préféré mourir plutôt que de ne pas obéir.
La pauvreté du patriarche séraphique l'avait pour imitateur si fidèle que, près de mourir, il put en toute vérité déclarer à son supérieur qu'il n'avait rien à résigner comme font d'autres religieux.
Mort donc au monde comme à lui-même, il manifestait dans sa chair la Vie du Seigneur Jésus.
Lui qui sentait en quelques-uns la honteuse odeur du vice impur, exhalait de son corps un parfum miraculeux ; c'était le signe de cette Pureté resplendissante que, malgré les efforts prolongés de l'esprit immonde pour l'obscurcir, il avait conservée sans une tache, opposant à la violence des assauts une garde étroite de ses sens, une macération continuelle de son corps.
Mais cette victoire, il la devait encore à la particulière protection de la très pure Vierge Marie, qu'il avait coutume d'appeler sa Mère, qu'il entourait en effet comme une très douce mère de sa vénération et des plus tendres sentiments de son cœur.
Combien grand n'était pas son désir de la voir aussi vénérer par d'autres, pour qu'avec son patronage, comme il disait, ils trouvassent tous les biens !
Cette sollicitude du bienheureux provenait de sa très ardente Charité pour le prochain ; le zèle des âmes qui le pressait lui faisait chercher par tous les moyens à procurer le Salut de tous.
Sa Charité s'étendait aussi aux besoins des pauvres, des malades, des affligés de toutes sortes, qu'il soulageait autant qu'il était en lui.
Il n'en excluait pas ceux qui le poursuivaient de reproches, d'injures, d'outrages de tout genre ; il les supportait avec cette même patience, cette même douceur, cette même affabilité joyeuse qu'on vit briller en lui au milieu des vicissitudes infinies de ces changements de résidence que lui imposèrent les supérieurs de l'Ordre ou la sainte Inquisition.
Mais Dieu exalte les humbles : il avait durant la vie comblé son serviteur, l'enrichissant de la sagesse du ciel, de l'esprit de prophétie et de discernement des cœurs, de la puissance des miracles, de tous les dons ; il rendit aussi sa mort précieuse et son sépulcre glorieux.
Pour chasser les démons, il avait recours à trois armes peu conformes au rituel, mais efficaces :
les Litanies de la Vierge, la feuille d’obédience que lui remettait son supérieur et le Répons de saint Antoine :
" Si quæris miracula ".
Il recommandait d’ailleurs cette prière, comme tout simple dévot, pour aider à retrouver objets ou animaux égarés.
Un jour, dans une ferme deux bœufs avaient disparu. Les bergers coururent aussitôt au couvent pour demander que l’on chante un Si quæris à saint Antoine pour les retrouver.
Les Frères se rassemblèrent en cercle devant l’autel, tandis que Joseph se tenait seul dans le chœur, absorbé en extase. Se voyant découvert, il voulut s’enfuir, mais auparavant il dit aux bergers :
" Les bœufs ne sont pas perdus : ils ont enfermé dans une masure à tel endroit ".
Et c’est là que les bergers purent récupérer les bêtes volées.
Notre saint se sépara complètement du monde.
Il recherchait les emplois les plus humbles du couvent, il pratiquait des austérités inouïes, ne mangeait que tous les 3 ou 4 jours, et cela avec tant de modération, qu'il était facile de voir que son corps même vivait d'une nourriture cachée, que les hommes ne connaissaient pas.
En effet, son corps, aussi bien que son âme, était soutenu par la sainte Eucharistie ; et après la Messe qu'il célébrait tous les jours, avec une grande dévotion, l'augmentation de force qu'il avait puisée dans la sainte Communion se manifestait par l'animation de ses traits et la vigueur de sa démarche.
Comme à saint François, les animaux lui obéissaient, les éléments étaient dociles à sa voix ; à son attouchement, les malades étaient guéris. En un mot, la nature semblait n'avoir plus de lois en présence des désirs de Joseph.
Brisant dès lors toutes les attaches du monde et se dépouillant pour ainsi dire du nécessaire même, il affligea son corps par les cilices, les chaînes, les disciplines, par tous les genres de châtiments et de tourments, tandis qu'il nourrissait assidûment son esprit des saintes douceurs de la Prière dans la plus haute Contemplation.
Aussi la Divine Charité, qui dès le plus jeune âge était déjà répandue dans son cœur, prenait-elle en lui chaque jour d'admirables et tout extraordinaires accroissements.
L'ardeur de son très grand Amour parut spécialement dans les très suaves extases qui l'emportaient vers Dieu et les ravissements prodigieux qui lui étaient ordinaires.
Chose admirable ! Si prononcée que fût l'extase, la seule obéissance le rappelait à lui aussitôt. Il se distinguait en effet par son zèle pour la pratique de cette vertu, ayant coutume de dire qu'elle le menait et ramenait comme un aveugle, et qu'il eût préféré mourir plutôt que de ne pas obéir.
La pauvreté du patriarche séraphique l'avait pour imitateur si fidèle que, près de mourir, il put en toute vérité déclarer à son supérieur qu'il n'avait rien à résigner comme font d'autres religieux.
Mort donc au monde comme à lui-même, il manifestait dans sa chair la Vie du Seigneur Jésus.
Lui qui sentait en quelques-uns la honteuse odeur du vice impur, exhalait de son corps un parfum miraculeux ; c'était le signe de cette Pureté resplendissante que, malgré les efforts prolongés de l'esprit immonde pour l'obscurcir, il avait conservée sans une tache, opposant à la violence des assauts une garde étroite de ses sens, une macération continuelle de son corps.
Mais cette victoire, il la devait encore à la particulière protection de la très pure Vierge Marie, qu'il avait coutume d'appeler sa Mère, qu'il entourait en effet comme une très douce mère de sa vénération et des plus tendres sentiments de son cœur.
Combien grand n'était pas son désir de la voir aussi vénérer par d'autres, pour qu'avec son patronage, comme il disait, ils trouvassent tous les biens !
Cette sollicitude du bienheureux provenait de sa très ardente Charité pour le prochain ; le zèle des âmes qui le pressait lui faisait chercher par tous les moyens à procurer le Salut de tous.
Sa Charité s'étendait aussi aux besoins des pauvres, des malades, des affligés de toutes sortes, qu'il soulageait autant qu'il était en lui.
Il n'en excluait pas ceux qui le poursuivaient de reproches, d'injures, d'outrages de tout genre ; il les supportait avec cette même patience, cette même douceur, cette même affabilité joyeuse qu'on vit briller en lui au milieu des vicissitudes infinies de ces changements de résidence que lui imposèrent les supérieurs de l'Ordre ou la sainte Inquisition.
Mais Dieu exalte les humbles : il avait durant la vie comblé son serviteur, l'enrichissant de la sagesse du ciel, de l'esprit de prophétie et de discernement des cœurs, de la puissance des miracles, de tous les dons ; il rendit aussi sa mort précieuse et son sépulcre glorieux.
Pour chasser les démons, il avait recours à trois armes peu conformes au rituel, mais efficaces :
les Litanies de la Vierge, la feuille d’obédience que lui remettait son supérieur et le Répons de saint Antoine :
" Si quæris miracula ".
Il recommandait d’ailleurs cette prière, comme tout simple dévot, pour aider à retrouver objets ou animaux égarés.
Un jour, dans une ferme deux bœufs avaient disparu. Les bergers coururent aussitôt au couvent pour demander que l’on chante un Si quæris à saint Antoine pour les retrouver.
Les Frères se rassemblèrent en cercle devant l’autel, tandis que Joseph se tenait seul dans le chœur, absorbé en extase. Se voyant découvert, il voulut s’enfuir, mais auparavant il dit aux bergers :
" Les bœufs ne sont pas perdus : ils ont enfermé dans une masure à tel endroit ".
Et c’est là que les bergers purent récupérer les bêtes volées.
Le corps incorrompu de Saint Joseph de Copertino,
conservé dans la Basilique d'Osimo.
conservé dans la Basilique d'Osimo.
PRIERES.
" Nous louons Dieu pour les dons prodigieux qu'il daigna vous faire ; mais vos vertus sont merveilles plus grandes. Sans elles, les premiers demeuraient suspects à l'Eglise, à l'Eglise défiante encore, le plus souvent, lorsque depuis longtemps déjà le monde applaudit et admire.
L'obéissance, la patience, la charité croissant dans l'épreuve, donnèrent en vous leur cachet d'authenticité divine incontestable à ces faits extraordinaires, dont une contre-façon grimaçante ne dépasse pas le pouvoir naturel de l'ennemi.
Satan peut promener Simon dans les airs ; il ne saurait faire un homme humble. Digne fils du séraphin d'Assise, puissions-nous à votre suite nous envoler, non par les airs, mais dans les régions de la lumière véritable où, loin de la terre et de ses passions, notre vie soit cachée comme la vôtre avec Le Christ en Dieu (Collecte et Ant. propres de la fête. Col. III, 3)."
"Ce n’est pas en Paradis que se fabriquent les Saints. C’est sur Terre."
Paroles de sagesse de Saint Joseph de Cupertino.
" Nous louons Dieu pour les dons prodigieux qu'il daigna vous faire ; mais vos vertus sont merveilles plus grandes. Sans elles, les premiers demeuraient suspects à l'Eglise, à l'Eglise défiante encore, le plus souvent, lorsque depuis longtemps déjà le monde applaudit et admire.
L'obéissance, la patience, la charité croissant dans l'épreuve, donnèrent en vous leur cachet d'authenticité divine incontestable à ces faits extraordinaires, dont une contre-façon grimaçante ne dépasse pas le pouvoir naturel de l'ennemi.
Satan peut promener Simon dans les airs ; il ne saurait faire un homme humble. Digne fils du séraphin d'Assise, puissions-nous à votre suite nous envoler, non par les airs, mais dans les régions de la lumière véritable où, loin de la terre et de ses passions, notre vie soit cachée comme la vôtre avec Le Christ en Dieu (Collecte et Ant. propres de la fête. Col. III, 3)."
"Ce n’est pas en Paradis que se fabriquent les Saints. C’est sur Terre."
Paroles de sagesse de Saint Joseph de Cupertino.
Prière pour les examens
O bienheureux Joseph de Cupertino, qui aimez à vous montrer favorable envers vos dévoués serviteurs, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir.
Malgré mon travail, ma bonne volonté, je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement.
Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même difficulté et que par l’obéissance et la puissante protection de votre père spirituel vous en êtes sorti heureusement.
Faites de même à mon égard.
Accordez-moi l’assurance dans mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité.
Je vous le demande pour l’amour de Jésus, de Marie et de saint François dont vous fûtes l’enfant et le serviteur fidèle.
En vous je me confie, très saint Patron des examens, et je suis convaincu que mon espoir ne sera pas trompé.
O bienheureux Joseph de Cupertino, qui aimez à vous montrer favorable envers vos dévoués serviteurs, je viens implorer votre aide pour cet examen que je dois subir.
Malgré mon travail, ma bonne volonté, je crains de me laisser troubler et de ne pouvoir répondre convenablement.
Rappelez-vous que vous vous êtes trouvé dans la même difficulté et que par l’obéissance et la puissante protection de votre père spirituel vous en êtes sorti heureusement.
Faites de même à mon égard.
Accordez-moi l’assurance dans mes réponses, donnez à mon intelligence la promptitude et la vivacité.
Je vous le demande pour l’amour de Jésus, de Marie et de saint François dont vous fûtes l’enfant et le serviteur fidèle.
En vous je me confie, très saint Patron des examens, et je suis convaincu que mon espoir ne sera pas trompé.
Joseph de Cupertino fut Béatifié le 24 février1753 par le Pape Benoît XIV et Canonisé le 16 juillet1767 par le Pape Clément XIII.
En 1781 fut érigé un autel de marbre dans l'église Saint François d'Osimo à son souvenir.
En 2003, le Pape Jean Paul II le présenta comme un modèle de sainteté en l’appelant le saint de la lévitation.
En 1781 fut érigé un autel de marbre dans l'église Saint François d'Osimo à son souvenir.
En 2003, le Pape Jean Paul II le présenta comme un modèle de sainteté en l’appelant le saint de la lévitation.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardii 19 Septembre 2017
Fête de Saint Janvier (Gennaro), Évêque de Naples et Martyr († 305).
Fête de Saint Janvier (Gennaro), Évêque de Naples et Martyr († 305).
Saint Janvier
Évêque et martyr à Naples
(† 305)
Saint Janvier vivait au IIIème siècle. Sa piété et sa science l'avaient fait élever au siège épiscopal de Bénévent, qu'il n'accepta que par ordre du Pape.
Au temps de la persécution de Dioclétien, saint Janvier se multipliait pour soutenir le courage des chrétiens et les exhorter au martyre.
Le préfet de la province l'apprit et le fit comparaître à son tribunal :
« Offrez de l'encens aux idoles ou renoncez à la vie, lui dit-il.- Je ne puis immoler des victimes au démon, répond le Saint, moi qui ai l'honneur de Sacrifier tous les jours au vrai Dieu. »
Il passa de l'interrogatoire à la fournaise ; mais il en sortit saint et sauf. Puis vint le supplice des ongles de fer, qui mit en lambeaux le corps du martyr.
Jeté ensuite en prison :
« Courage, dit-il à ses compagnons ; combattons généreusement contre le démon. Le Seigneur m'a réuni à vous pour que le pasteur ne soit point séparé de son troupeau. »
Le lendemain, Janvier et les autres martyrs sont exposés aux bêtes dans l'amphithéâtre de Pouzzoles, en présence d'une foule de peuple.
Tous ces héros du Christ se munissent du signe de La Croix ; ils chantent des hymnes, en attendant que la dent des lions permette à leur âme de s'envoler vers le Ciel.
Les bêtes sont lâchées. Ô prodige ! Lions et tigres, se couchent comme des agneaux aux pieds de leurs victimes et caressent ceux qu'ils devaient dévorer.
Janvier et ses compagnons sont alors condamnés à avoir la tête tranchée. Le supplice fut accompagné de grands miracles.
À un vieillard Chrétien qui lui demandait un morceau de ses vêtements comme relique, il promit le linge qui devait servir à lui bander les yeux ; et comme, après sa mort, le bourreau piétinait le bandeau sanglant en disant au martyr décapité :
« Porte donc ce bandeau à celui à qui tu l'as promis, » la victime obéit, et le bandeau, à l'étonnement de tous, se trouva entre les mains du vieillard Chrétien.
L'histoire des reliques de Saint Janvier est encore plus extraordinaire que celle de sa vie.
Par Saint Janvier, Naples fut délivrée de la peste, l'an 1497 et l'an 1529 ; un enfant fut ressuscité par le contact de l'image du glorieux martyr ; la cité napolitaine fut plusieurs fois préservée de l'éruption du Vésuve.
Mais un miracle qui se renouvelle plusieurs fois chaque année à époques fixes, c'est le miracle célèbre de la liquéfaction et de l'ébullition du sang de Saint Janvier. Ce Saint est la grande célébrité de Naples, qui l'invoque comme son puissant protecteur.
Évêque et martyr à Naples
(† 305)
Saint Janvier vivait au IIIème siècle. Sa piété et sa science l'avaient fait élever au siège épiscopal de Bénévent, qu'il n'accepta que par ordre du Pape.
Au temps de la persécution de Dioclétien, saint Janvier se multipliait pour soutenir le courage des chrétiens et les exhorter au martyre.
Le préfet de la province l'apprit et le fit comparaître à son tribunal :
« Offrez de l'encens aux idoles ou renoncez à la vie, lui dit-il.- Je ne puis immoler des victimes au démon, répond le Saint, moi qui ai l'honneur de Sacrifier tous les jours au vrai Dieu. »
Il passa de l'interrogatoire à la fournaise ; mais il en sortit saint et sauf. Puis vint le supplice des ongles de fer, qui mit en lambeaux le corps du martyr.
Jeté ensuite en prison :
« Courage, dit-il à ses compagnons ; combattons généreusement contre le démon. Le Seigneur m'a réuni à vous pour que le pasteur ne soit point séparé de son troupeau. »
Le lendemain, Janvier et les autres martyrs sont exposés aux bêtes dans l'amphithéâtre de Pouzzoles, en présence d'une foule de peuple.
Tous ces héros du Christ se munissent du signe de La Croix ; ils chantent des hymnes, en attendant que la dent des lions permette à leur âme de s'envoler vers le Ciel.
Les bêtes sont lâchées. Ô prodige ! Lions et tigres, se couchent comme des agneaux aux pieds de leurs victimes et caressent ceux qu'ils devaient dévorer.
Janvier et ses compagnons sont alors condamnés à avoir la tête tranchée. Le supplice fut accompagné de grands miracles.
À un vieillard Chrétien qui lui demandait un morceau de ses vêtements comme relique, il promit le linge qui devait servir à lui bander les yeux ; et comme, après sa mort, le bourreau piétinait le bandeau sanglant en disant au martyr décapité :
« Porte donc ce bandeau à celui à qui tu l'as promis, » la victime obéit, et le bandeau, à l'étonnement de tous, se trouva entre les mains du vieillard Chrétien.
L'histoire des reliques de Saint Janvier est encore plus extraordinaire que celle de sa vie.
Par Saint Janvier, Naples fut délivrée de la peste, l'an 1497 et l'an 1529 ; un enfant fut ressuscité par le contact de l'image du glorieux martyr ; la cité napolitaine fut plusieurs fois préservée de l'éruption du Vésuve.
Mais un miracle qui se renouvelle plusieurs fois chaque année à époques fixes, c'est le miracle célèbre de la liquéfaction et de l'ébullition du sang de Saint Janvier. Ce Saint est la grande célébrité de Naples, qui l'invoque comme son puissant protecteur.
Pour un approfondissement :http://thierry.jamard.over-blog.com/article-naples-miracle-de-san-gennaro-samedi-1er-mai-2010-51203534.html
Miracle de san Gennaro
Miracle de san Gennaro
Il vient en tête de la cinquantaine de patrons que les habitants de Naples se sont donnés. Il leur a tant de fois accordé sa protection en 1497 contre la peste, en 1631, 1698, 1767, 1779 contre les destructions qu'aurait pu causer l'éruption du Vésuve ...
Il est prouvé qu'en 432, les Napolitains vénéraient les reliques de l'Évêque de Bénévent, martyrisé durant la persécution arienne de l'empereur Constance.
Nous connaissons le 'miracle' du sang de Saint Janvier qui, de solide, devient liquide trois fois par an dans la Cathédrale de Naples.
L'explication du phénomène n'a pas encore été trouvée.
Les journalistes en écrivent des explications plus ou moins farfelues.
Des fidèles appellent cela miracle.
C'est vrai qu'un miracle est un 'signe' donné par Dieu pour aider notre Foi (chose étonnante que rien n'explique scientifiquement). On n’est jamais obligé d'y croire car la Foi reste un acte libre.
Saint Janvier est patron de Rio de Janeiro.
Mémoire de Saint Janvier, Évêque de Bénévent et martyr.
Au IVe siècle, durant la persécution de l’empereur Dioclétien, il subit le martyre à Pouzzoles près de Naples, qui se glorifie de posséder son corps et son sang versé pour Le Christ.
Martyrologe romain.
Il est prouvé qu'en 432, les Napolitains vénéraient les reliques de l'Évêque de Bénévent, martyrisé durant la persécution arienne de l'empereur Constance.
Nous connaissons le 'miracle' du sang de Saint Janvier qui, de solide, devient liquide trois fois par an dans la Cathédrale de Naples.
L'explication du phénomène n'a pas encore été trouvée.
Les journalistes en écrivent des explications plus ou moins farfelues.
Des fidèles appellent cela miracle.
C'est vrai qu'un miracle est un 'signe' donné par Dieu pour aider notre Foi (chose étonnante que rien n'explique scientifiquement). On n’est jamais obligé d'y croire car la Foi reste un acte libre.
Saint Janvier est patron de Rio de Janeiro.
Mémoire de Saint Janvier, Évêque de Bénévent et martyr.
Au IVe siècle, durant la persécution de l’empereur Dioclétien, il subit le martyre à Pouzzoles près de Naples, qui se glorifie de posséder son corps et son sang versé pour Le Christ.
Martyrologe romain.
À la sortie de l’église, Janvier guérit une de ses parentes paralytique et lui confia les deux burettes qui lui servaient à célébrer la Messe ; alors, avec ses compagnons et la foule, il se rendit à Nola lors d’une marche qui parut un triomphe.
Mais Timothée l’attendait sur la place de Nola et l’interrogea.
Condamné à mort à l’issue de cet interrogatoire, Saint Janvier sortit indemne du bûcher où on l’avait précipité ; il fut alors fouetté au sang et jeté en prison avec Sosius, Proculus, Eutyche, Acuce, Festus et Desiderius.
Puis les sept condamnés furent menés à l’amphithéâtre de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : https://www.google.fr/maps/place/Via+Anfiteatro,+80078+Pozzuoli+NA,+Italie/@40.825809,14.125124,235m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x133b0e6b13f1dcbf:0xdf115bd3623b8f4a!8m2!3d40.8251906!4d14.1250838?hl=fr
Amphithéâtre de Pouzzoles) pour être donnés en pâture aux fauves mais les lions, les tigres et les hyènes, bien qu’affamés, se couchèrent à leurs pieds…
Timothée, pris d’un coup de sang, en perdit la vue mais Janvier la lui rendit…
Devant ce miracle, cinq mille des trente mille spectateurs présents demandèrent à être Baptisés par le Saint ; Timothée, quelque peu agacé, ordonna alors qu’on coupe la tête de Janvier, Proculus et Sosius et rentra dans son palais à Nola.
Les deux diacres furent ainsi décapités le 19 septembre 305 dans le forum proche du volcan Vulcano de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : Forum de Solfatara),https://www.google.fr/maps/place/Via+Vecchia+S.+Gennaro,+80078+Pozzuoli+NA,+Italie/@40.826573,14.131626,469m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x133b0e699e6e58a9:0xe7a34c0e5e2f566a!8m2!3d40.8247977!4d14.1297998?hl=fr puis il en fut de même pour Janvier après que le Saint eut demandé, ordonné et prié le bourreau, car ce dernier ne trouvait plus de forces pour faire sa funeste besogne ; ainsi revigoré, le bourreau coupa non seulement la tête du Saint mais également un de ses doigts.
Le bourreau et les hommes de troupe, partis faire leur rapport à Timothée, l’auraient trouvé dans son palais pillé et déserté : le proconsul n’était plus qu’un cadavre informe et pourri… et le bourreau et ses comparses auraient péri asphyxiés par les émanations pestilentielles qu’exhalait le corps de Timothée.
La nuit qui suivit le martyre, la parente paralytique que Janvier avait soignée recueillit du sang de l’Évêque martyr avec une éponge, comme il était d’usage à l’époque, et en remplit les deux fioles qui avaient servi à Janvier à célébrer sa dernière Messe puis elle emmena les ampoules chez elle, à Antignano à Naples.
Un aveugle de Pouzzoles à qui Saint Janvier avait rendu la vue à l’issue de son martyre récupéra la tête, le corps et le doigt du martyr et les plaça dans un coffre qu’il emmena à l’Agro Marciano (Fuorigrotta) à Naples ; puis, le corps fut ultérieurement transféré dans la catacombe dite de Saint Janvier, toujours à Naples.
Pour certains, cela se serait passé le samedi précédant un premier jour de mai au début du IVe siècle.
Ce jour-là, sur le chemin de Capodimonte, lorsque la relique passa à Antignano, la femme plaça les ampoules près du corps et le sang desséché du Saint se liquéfia.
Pour d’autres, c’est le Pape Jean Ier qui fit placer les restes du Saint dans cette catacombe au début du Ve siècle.
Alexandre Dumas a raconté cette histoire, avec de nombreux autres détails, dans le Chapitre XIX de son ouvrage Le Corricolo.
Le reliquaire
En 1492, le roi Ferdinand Ier de Naples obtint du Pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans le Duomo San Gennaro à Naples ; les reliques y entrèrent solennellement le 13 janvier 1497 ; de nos jours, elles sont toujours dans ce lieu, dans la chapelle San Gennaro dont la construction fut décidée le 13 janvier 1527 par les notables napolitains dans le but d’épargner leur ville de la peste.
Les reliques de Saint Janvier sont conservées dans une niche qui se trouve derrière le maître-autel de la chapelle séparée en deux par une cloison de marbre : une demi-niche contient les ossements du saint, l’autre les deux ampoules.
Cette niche est close par deux portes d’argent massif sculptées aux armes du roi Charles II d'Espagne et fermées par deux clefs dont l’une est gardée par le cardinal archevêque de Naples et l’autre par une compagnie tirée au sort qu’on appelle les députés du Trésor.
Le miracle de Saint Janvier
La légende du Saint (voir plus haut) raconte qu’à Antignano, le samedi précédent le 1er jour de mai du début du IVe siècle, lors du transfert de son corps vers sa catacombe, le sang se liquéfia lorsque les deux ampoules contenant le sang desséché furent approchées de sa dépouille par sa parente.
Ce phénomène a ensuite été attesté pour la première fois à Naples le 17 août 1389.
À noter que la liquéfaction ne nécessita pas ce jour-là que les fioles soient approchées de la dépouille puisque, de 1156 jusqu’en 1480, celle-ci était secrètement dissimulée sous le maître autel de l’abbaye de Montevergine à Avellino.
Depuis, le phénomène se produit régulièrement lors de cérémonies organisées spécifiquement à Naples.
Néanmoins, à ce jour, l’Église ne s’est pas prononcée officiellement sur le caractère miraculeux du phénomène.
Le « miracle » de la liquéfaction du sang de saint Janvier est célébré habituellement trois fois par an :
le samedi précédant le premier dimanche de mai, date anniversaire du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois ;
le 19 septembre, date anniversaire de son martyre en 305 ;
le 16 décembre, date anniversaire de l’éruption du Vésuve de 1631 qui fit 4 000 morts mais en épargnant la ville de Naples.
La liquéfaction du sang de Saint Janvier fait l’objet d’une cérémonie au Duomo San Gennaro : le sang, contenu dans les deux ampoules hermétiques disposées dans une châsse fait l’objet d’ostensions, face à la foule.
La cérémonie se déroule en présence de l’Archevêque de Naples, de personnalités de la région et de milliers de fidèles massés dans la Cathédrale et sur son parvis.
Généralement au cours des ostensions, le sang se liquéfie - ou même parfois entre en ébullition - en changeant de couleur et de volume (du simple au double), puis les reliques sont précieusement remises sous clefs. En septembre et en mai, la cérémonie se répète huit jours durant.
Si le sang se liquéfie rapidement, c’est le signe que Naples bénéficiera de toutes sortes de Bénédictions et c’est la liesse générale dans la ville.
Par contre, si le sang tarde à se liquéfier ou ne se liquéfie pas, c’est signe de malheurs à venir pour la ville et le moral des Napolitains s'en ressent, ce qui se comprend.
Mais Timothée l’attendait sur la place de Nola et l’interrogea.
Condamné à mort à l’issue de cet interrogatoire, Saint Janvier sortit indemne du bûcher où on l’avait précipité ; il fut alors fouetté au sang et jeté en prison avec Sosius, Proculus, Eutyche, Acuce, Festus et Desiderius.
Puis les sept condamnés furent menés à l’amphithéâtre de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : https://www.google.fr/maps/place/Via+Anfiteatro,+80078+Pozzuoli+NA,+Italie/@40.825809,14.125124,235m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x133b0e6b13f1dcbf:0xdf115bd3623b8f4a!8m2!3d40.8251906!4d14.1250838?hl=fr
Amphithéâtre de Pouzzoles) pour être donnés en pâture aux fauves mais les lions, les tigres et les hyènes, bien qu’affamés, se couchèrent à leurs pieds…
Timothée, pris d’un coup de sang, en perdit la vue mais Janvier la lui rendit…
Devant ce miracle, cinq mille des trente mille spectateurs présents demandèrent à être Baptisés par le Saint ; Timothée, quelque peu agacé, ordonna alors qu’on coupe la tête de Janvier, Proculus et Sosius et rentra dans son palais à Nola.
Les deux diacres furent ainsi décapités le 19 septembre 305 dans le forum proche du volcan Vulcano de Pouzzoles (voir vue aérienne Maps.Google : Forum de Solfatara),https://www.google.fr/maps/place/Via+Vecchia+S.+Gennaro,+80078+Pozzuoli+NA,+Italie/@40.826573,14.131626,469m/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x133b0e699e6e58a9:0xe7a34c0e5e2f566a!8m2!3d40.8247977!4d14.1297998?hl=fr puis il en fut de même pour Janvier après que le Saint eut demandé, ordonné et prié le bourreau, car ce dernier ne trouvait plus de forces pour faire sa funeste besogne ; ainsi revigoré, le bourreau coupa non seulement la tête du Saint mais également un de ses doigts.
Le bourreau et les hommes de troupe, partis faire leur rapport à Timothée, l’auraient trouvé dans son palais pillé et déserté : le proconsul n’était plus qu’un cadavre informe et pourri… et le bourreau et ses comparses auraient péri asphyxiés par les émanations pestilentielles qu’exhalait le corps de Timothée.
La nuit qui suivit le martyre, la parente paralytique que Janvier avait soignée recueillit du sang de l’Évêque martyr avec une éponge, comme il était d’usage à l’époque, et en remplit les deux fioles qui avaient servi à Janvier à célébrer sa dernière Messe puis elle emmena les ampoules chez elle, à Antignano à Naples.
Un aveugle de Pouzzoles à qui Saint Janvier avait rendu la vue à l’issue de son martyre récupéra la tête, le corps et le doigt du martyr et les plaça dans un coffre qu’il emmena à l’Agro Marciano (Fuorigrotta) à Naples ; puis, le corps fut ultérieurement transféré dans la catacombe dite de Saint Janvier, toujours à Naples.
Pour certains, cela se serait passé le samedi précédant un premier jour de mai au début du IVe siècle.
Ce jour-là, sur le chemin de Capodimonte, lorsque la relique passa à Antignano, la femme plaça les ampoules près du corps et le sang desséché du Saint se liquéfia.
Pour d’autres, c’est le Pape Jean Ier qui fit placer les restes du Saint dans cette catacombe au début du Ve siècle.
Alexandre Dumas a raconté cette histoire, avec de nombreux autres détails, dans le Chapitre XIX de son ouvrage Le Corricolo.
Le reliquaire
En 1492, le roi Ferdinand Ier de Naples obtint du Pape Alexandre VI la permission de ramener saint Janvier dans le Duomo San Gennaro à Naples ; les reliques y entrèrent solennellement le 13 janvier 1497 ; de nos jours, elles sont toujours dans ce lieu, dans la chapelle San Gennaro dont la construction fut décidée le 13 janvier 1527 par les notables napolitains dans le but d’épargner leur ville de la peste.
Les reliques de Saint Janvier sont conservées dans une niche qui se trouve derrière le maître-autel de la chapelle séparée en deux par une cloison de marbre : une demi-niche contient les ossements du saint, l’autre les deux ampoules.
Cette niche est close par deux portes d’argent massif sculptées aux armes du roi Charles II d'Espagne et fermées par deux clefs dont l’une est gardée par le cardinal archevêque de Naples et l’autre par une compagnie tirée au sort qu’on appelle les députés du Trésor.
Le miracle de Saint Janvier
La légende du Saint (voir plus haut) raconte qu’à Antignano, le samedi précédent le 1er jour de mai du début du IVe siècle, lors du transfert de son corps vers sa catacombe, le sang se liquéfia lorsque les deux ampoules contenant le sang desséché furent approchées de sa dépouille par sa parente.
Ce phénomène a ensuite été attesté pour la première fois à Naples le 17 août 1389.
À noter que la liquéfaction ne nécessita pas ce jour-là que les fioles soient approchées de la dépouille puisque, de 1156 jusqu’en 1480, celle-ci était secrètement dissimulée sous le maître autel de l’abbaye de Montevergine à Avellino.
Depuis, le phénomène se produit régulièrement lors de cérémonies organisées spécifiquement à Naples.
Néanmoins, à ce jour, l’Église ne s’est pas prononcée officiellement sur le caractère miraculeux du phénomène.
Le « miracle » de la liquéfaction du sang de saint Janvier est célébré habituellement trois fois par an :
le samedi précédant le premier dimanche de mai, date anniversaire du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois ;
le 19 septembre, date anniversaire de son martyre en 305 ;
le 16 décembre, date anniversaire de l’éruption du Vésuve de 1631 qui fit 4 000 morts mais en épargnant la ville de Naples.
La liquéfaction du sang de Saint Janvier fait l’objet d’une cérémonie au Duomo San Gennaro : le sang, contenu dans les deux ampoules hermétiques disposées dans une châsse fait l’objet d’ostensions, face à la foule.
La cérémonie se déroule en présence de l’Archevêque de Naples, de personnalités de la région et de milliers de fidèles massés dans la Cathédrale et sur son parvis.
Généralement au cours des ostensions, le sang se liquéfie - ou même parfois entre en ébullition - en changeant de couleur et de volume (du simple au double), puis les reliques sont précieusement remises sous clefs. En septembre et en mai, la cérémonie se répète huit jours durant.
Si le sang se liquéfie rapidement, c’est le signe que Naples bénéficiera de toutes sortes de Bénédictions et c’est la liesse générale dans la ville.
Par contre, si le sang tarde à se liquéfier ou ne se liquéfie pas, c’est signe de malheurs à venir pour la ville et le moral des Napolitains s'en ressent, ce qui se comprend.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 20 Septembre 2017
Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
Fête de Saint André Kim Taegon, Saint Paul Chong Hasang et leurs 101 compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867).
Saints André Kim
et ses compagnons
Martyrs de Corée
(1839-1867)
Durant les quatre vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867, Saint André Kim fut le premier Prêtre coréen martyrisé pour sa Foi.
Né en 1821, il mourut en Corée en 1846, à l'âge de 25 ans, après d'horribles tortures à l'exemple de son père, Saint Ignace Kim, qui l'avait précédé dans le martyre, décapité lui aussi, neuf ans plus tôt.
Durant les années qui suivirent, 10.000 Chrétiens allaient donner leur vie en témoignage.
En 1984, à Séoul, Jean-Paul II a Canonisé Saint André Kim, avec 102 prêtres et laïcs morts lors de ces persécutions de 1839-1846 et 1866-1867. Parmi eux, des enfants, 3 Évêques et 7 Prêtres français des Missions étrangères de Paris (rue du Bac).
Le groupe des martyrs est composé de :
- Trois Évêques français :
Laurent IMBERT,
Siméon BERNEUX,
Antoine DAVELUY
- Sept Prêtres Missionnaires français :
Pierre MAUBANT
Jacques CHASTAN
Just Ranfer de BRETENNIERES
Pierre Henri DORIE
Louis BEAULIEU
Martin Luc HUIN
Pierre AUMAITRE
- André KIM TAEGON, premier Prêtre coréen
- 92 laïcs, dont Paul CHONG HASANG, un des chefs de la communauté Chrétienne.
Ils furent tous martyrisés en 1839, 1846 ou 1866.
Ils ont été Béatifiés ainsi :
- 79 Béatifiés le 5.7.1925 par Pie XI : 70 martyrs de 1839-1841 et 9 martyrs de 1846.
- 24 Béatifiés le 6.10.1968 par Paul VI : martyrs en 1866.
-24.05.1839 : Agathe Yi So-sa
24.05.1839 : Anne Pak A-gi
24.05.1839 : Augustin Yi Kwang-hon
24.05.1839 : Barbara Han A-gi
24.05.1839 : Damien Nam Myong-hyog
24.05.1839 : Lucie Park Hui-sun
24.05.1839 : Madeleine Kim O-bi
24.05.1839 : Pierre Kwon Tu-gin
26.05.1839 : Joseph Chang Song-jib
27.05.1839 : Barbara Kim
27.05.1839 : Barbara Yi
01.07.1839 : Sébastien Nam I-gwan
et ses compagnons
Martyrs de Corée
(1839-1867)
Durant les quatre vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867, Saint André Kim fut le premier Prêtre coréen martyrisé pour sa Foi.
Né en 1821, il mourut en Corée en 1846, à l'âge de 25 ans, après d'horribles tortures à l'exemple de son père, Saint Ignace Kim, qui l'avait précédé dans le martyre, décapité lui aussi, neuf ans plus tôt.
Durant les années qui suivirent, 10.000 Chrétiens allaient donner leur vie en témoignage.
En 1984, à Séoul, Jean-Paul II a Canonisé Saint André Kim, avec 102 prêtres et laïcs morts lors de ces persécutions de 1839-1846 et 1866-1867. Parmi eux, des enfants, 3 Évêques et 7 Prêtres français des Missions étrangères de Paris (rue du Bac).
Le groupe des martyrs est composé de :
- Trois Évêques français :
Laurent IMBERT,
Siméon BERNEUX,
Antoine DAVELUY
- Sept Prêtres Missionnaires français :
Pierre MAUBANT
Jacques CHASTAN
Just Ranfer de BRETENNIERES
Pierre Henri DORIE
Louis BEAULIEU
Martin Luc HUIN
Pierre AUMAITRE
- André KIM TAEGON, premier Prêtre coréen
- 92 laïcs, dont Paul CHONG HASANG, un des chefs de la communauté Chrétienne.
Ils furent tous martyrisés en 1839, 1846 ou 1866.
Ils ont été Béatifiés ainsi :
- 79 Béatifiés le 5.7.1925 par Pie XI : 70 martyrs de 1839-1841 et 9 martyrs de 1846.
- 24 Béatifiés le 6.10.1968 par Paul VI : martyrs en 1866.
-24.05.1839 : Agathe Yi So-sa
24.05.1839 : Anne Pak A-gi
24.05.1839 : Augustin Yi Kwang-hon
24.05.1839 : Barbara Han A-gi
24.05.1839 : Damien Nam Myong-hyog
24.05.1839 : Lucie Park Hui-sun
24.05.1839 : Madeleine Kim O-bi
24.05.1839 : Pierre Kwon Tu-gin
26.05.1839 : Joseph Chang Song-jib
27.05.1839 : Barbara Kim
27.05.1839 : Barbara Yi
01.07.1839 : Sébastien Nam I-gwan
Saint Andrew Kim Taegon et Saint Paul Chong Hasang
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Saints martyres de Corée, en ce jour de votre fête, obtenez nous, par vos prières à la Trinité Sainte, que Kim Jong-un et les dirigeants du pays qui vous a été si cher, soient libéré des démons qui les assaillent en vue de provoquer l'horreur pour l'humanité.
Amen
Amen
Thierry- Aime la Divine Volonté
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonjour Thierry,
En UDP avec toi!!
En UDP avec toi!!
Jeudi 21 Septembre 2017
Fête de Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste (Ier s.).
Fête de Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste (Ier s.).
SAINT MATTHIEU, APÔTRE ET ÉVANGÉLISTE
L'Église nous donne ce court récit d'une vie moins connue des hommes que de Dieu :
Matthieu, nomme encore Lévi, fut Apôtre et Évangéliste.
Le Christ l'appela comme il était assis à son bureau de collecteur d'impôts, et aussitôt il le suivit ; c'était à Capharnaüm.
Il fit à cette occasion un festin au Maître et à ses autres disciples.
Après la Résurrection du Seigneur, Matthieu fut le premier qui écrivit l'Évangile de Jésus-Christ ; il le fit en hébreu, pour les fidèles venus de la circoncision, étant encore en Judée et avant de se rendre dans la province échue à son apostolat.
Gagnant bientôt après cette province, qui était l'Éthiopie, il y prêcha l'Évangile et confirma sa prédication par beaucoup de miracles.
Le moindre ne fut pas celui par lequel il ressuscita la fille du roi d'Ethiopie d'entre les morts, prodige qui fît embrasser la Foi du Christ au roi son père, à l'épouse de celui-ci, à tout le pays.
Mais le roi mort, Hirtacus, son successeur, prétendant à la main d'Iphigénie la princesse royale, et celle-ci, qui avait consacré à Dieu sa virginité entre les mains de l'Apôtre, persévérant grâce à lui dans sa résolution sainte, le prince le fit tuer à l'autel où il célébrait les Mystères.
Ce fut le onze des calendes d'octobre qu'il couronna son apostolat de la gloire du martyre.
Son corps, transporté a Salerne, y fut plus tard, au temps du Souverain Pontife Grégoire VII, placé dans une église dédiée sous son nom ; il y est honoré pieusement par un grand concours de peuple.
Combien votre humilité plut au Seigneur !
C'est elle qui vous mérite d'être aujourd'hui si grand dans le Royaume des Cieux ; c'est elle qui fit de vous le confident de l'éternelle Sagesse incarnée.
Cette Sagesse du Père qui se détourne des prudents et se révèle aux petits, renouvela votre âme dans sa divine intimité et la remplit du vin nouveau de sa Céleste doctrine.
Si pleinement vous aviez compris son Amour, qu'elle vous choisit pour premier historien de sa vie terrestre et mortelle.
Par vous l'Homme-Dieu se révélait à l'Église.
Magnifiques enseignements que les vôtres, ne se tient pas de dire l'Épouse dans l'auguste secret des Mystères, où elle recueille l'héritage de celle qui ne sut comprendre ni le Maître adoré, ni les Prophètes qui l'annoncèrent !
Mais il est une parole entre toutes que ceux-là seuls comprennent, des élus mêmes, à qui est donné de la comprendre ; de même qu'au Ciel tous ne suivent point l'Agneau partout où il va, que tous non plus ne chantent pas le Cantique réservé à ceux-là seuls dont les affections ici-bas ne furent point divisées.
Évangéliste de la virginité comme vous en fûtes l'hostie, veillez sur la portion choisie du troupeau du Seigneur.
N'oubliez cependant, ô Lévi, nul de ceux pour qui vous nous apprenez que l'Emmanuel a reçu son beau nom de Sauveur.
Le peuple entier des rachetés vous vénère et vous prie.
Par la voie qui nous reste tracée grâce à vous dans l'admirable Sermon sur la montagne, conduisez-nous tous à ce Royaume des Cieux dont la mention revient sans fin sous votre plume inspirée.
DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgiquehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/index.htm
L'Église nous donne ce court récit d'une vie moins connue des hommes que de Dieu :
Matthieu, nomme encore Lévi, fut Apôtre et Évangéliste.
Le Christ l'appela comme il était assis à son bureau de collecteur d'impôts, et aussitôt il le suivit ; c'était à Capharnaüm.
Il fit à cette occasion un festin au Maître et à ses autres disciples.
Après la Résurrection du Seigneur, Matthieu fut le premier qui écrivit l'Évangile de Jésus-Christ ; il le fit en hébreu, pour les fidèles venus de la circoncision, étant encore en Judée et avant de se rendre dans la province échue à son apostolat.
Gagnant bientôt après cette province, qui était l'Éthiopie, il y prêcha l'Évangile et confirma sa prédication par beaucoup de miracles.
Le moindre ne fut pas celui par lequel il ressuscita la fille du roi d'Ethiopie d'entre les morts, prodige qui fît embrasser la Foi du Christ au roi son père, à l'épouse de celui-ci, à tout le pays.
Mais le roi mort, Hirtacus, son successeur, prétendant à la main d'Iphigénie la princesse royale, et celle-ci, qui avait consacré à Dieu sa virginité entre les mains de l'Apôtre, persévérant grâce à lui dans sa résolution sainte, le prince le fit tuer à l'autel où il célébrait les Mystères.
Ce fut le onze des calendes d'octobre qu'il couronna son apostolat de la gloire du martyre.
Son corps, transporté a Salerne, y fut plus tard, au temps du Souverain Pontife Grégoire VII, placé dans une église dédiée sous son nom ; il y est honoré pieusement par un grand concours de peuple.
Combien votre humilité plut au Seigneur !
C'est elle qui vous mérite d'être aujourd'hui si grand dans le Royaume des Cieux ; c'est elle qui fit de vous le confident de l'éternelle Sagesse incarnée.
Cette Sagesse du Père qui se détourne des prudents et se révèle aux petits, renouvela votre âme dans sa divine intimité et la remplit du vin nouveau de sa Céleste doctrine.
Si pleinement vous aviez compris son Amour, qu'elle vous choisit pour premier historien de sa vie terrestre et mortelle.
Par vous l'Homme-Dieu se révélait à l'Église.
Magnifiques enseignements que les vôtres, ne se tient pas de dire l'Épouse dans l'auguste secret des Mystères, où elle recueille l'héritage de celle qui ne sut comprendre ni le Maître adoré, ni les Prophètes qui l'annoncèrent !
Mais il est une parole entre toutes que ceux-là seuls comprennent, des élus mêmes, à qui est donné de la comprendre ; de même qu'au Ciel tous ne suivent point l'Agneau partout où il va, que tous non plus ne chantent pas le Cantique réservé à ceux-là seuls dont les affections ici-bas ne furent point divisées.
Évangéliste de la virginité comme vous en fûtes l'hostie, veillez sur la portion choisie du troupeau du Seigneur.
N'oubliez cependant, ô Lévi, nul de ceux pour qui vous nous apprenez que l'Emmanuel a reçu son beau nom de Sauveur.
Le peuple entier des rachetés vous vénère et vous prie.
Par la voie qui nous reste tracée grâce à vous dans l'admirable Sermon sur la montagne, conduisez-nous tous à ce Royaume des Cieux dont la mention revient sans fin sous votre plume inspirée.
DOM GUÉRANGER
L'Année Liturgiquehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/index.htm
L'Apôtre Saint Matthieu, statue dans la Basilique Saint Jean de Latran, Rome, Italie.
Un des Apôtres du Christ, martyr (1er s.)
A Capharnaüm, il y avait un poste de douane.
Le fonctionnaire qui tenait ce poste s'appelait Lévi ou Matthieu.
Il était fils d'Alphée. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. (Marc 2, 14 - Luc 5, 27)
A quelle attente secrète répond-il ainsi?
En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l'invite à dîner, invite ses amis.
Le fonctionnaire méticuleux devient Missionnaire et, choisi comme Apôtre, il sera aussi le premier Évangéliste(*), relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus.
Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes: 130 citations de l'Ancien Testament.
Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l'Éthiopie.
(*) Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieuhttp://www.aelf.org/bible/Mt/1
- "St Matthieu est le patron des agents des douanes, et à cette occasion dans certaines direction les remises de la médaille des Douane aux agents a lieu le 21/09."
- "En Basse Sambre, région de l'Arrondissement judiciaire de Namur (Belgique), les professionnels de la comptabilité et de la fiscalité organisent le quatrième vendredi de septembre un banquet pour la Fête de la saint Matthieu."
Au 21 Septembre, au martyrologe romain, Fête de Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste. surnommé Lévi, appelé par Jésus à le suivre, il abandonna son métier de publicain ou collecteur d’impôts et, choisi dans le groupe des Douze, il écrivit son Évangile, où il montre que Jésus, Le Christ, fils de David, fils d’Abraham, a porté à son terme l’ancienne Alliance.
Martyrologe romain.
A Capharnaüm, il y avait un poste de douane.
Le fonctionnaire qui tenait ce poste s'appelait Lévi ou Matthieu.
Il était fils d'Alphée. Un matin, Jésus l'appelle, Matthieu laisse ses registres et suit Jésus. (Marc 2, 14 - Luc 5, 27)
A quelle attente secrète répond-il ainsi?
En tout cas, il explose de joie, suit Jésus, l'invite à dîner, invite ses amis.
Le fonctionnaire méticuleux devient Missionnaire et, choisi comme Apôtre, il sera aussi le premier Évangéliste(*), relevant méticuleusement les paroles et les actions de Jésus.
Ce publicain, méprisé par les scribes, est pourtant le plus juif des quatre évangélistes: 130 citations de l'Ancien Testament.
Par la suite, la Tradition lui fait évangéliser l'Éthiopie.
(*) Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieuhttp://www.aelf.org/bible/Mt/1
- "St Matthieu est le patron des agents des douanes, et à cette occasion dans certaines direction les remises de la médaille des Douane aux agents a lieu le 21/09."
- "En Basse Sambre, région de l'Arrondissement judiciaire de Namur (Belgique), les professionnels de la comptabilité et de la fiscalité organisent le quatrième vendredi de septembre un banquet pour la Fête de la saint Matthieu."
Au 21 Septembre, au martyrologe romain, Fête de Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste. surnommé Lévi, appelé par Jésus à le suivre, il abandonna son métier de publicain ou collecteur d’impôts et, choisi dans le groupe des Douze, il écrivit son Évangile, où il montre que Jésus, Le Christ, fils de David, fils d’Abraham, a porté à son terme l’ancienne Alliance.
Martyrologe romain.
La Légende Dorée de Jacques de Voragine
Dans cette recension très célèbre du XIIIème siècle, Matthieu est présenté ainsi : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/141.htm
"Saint Mathieu eut deux noms, Mathieu et Lévi.
Mathieu veut dire don hâtif, ou bien donneur de conseil.
Ou Mathieu vient de magnus, grand, et Theos, Dieu, comme si on disait grand à Dieu, ou bien de main et de Theos, main de Dieu.
En effet il fut un don hâtif puisque sa conversion fut prompte. Il donna des conseils par ses prédications salutaires.
II fut grand devant Dieu par la perfection de sa vie, et il fut la main dont Dieu se servit pour écrire son Evangile. Lévi veut dire, enlevé, mis, ajouté, apposé.
Il fut enlevé à son bureau d'impôts, mis au nombre des apôtres, ajouté à la société des Evangélistes, et apposé au catalogue des martyrs".
Il est, par ailleurs, paré de quatre vertus :
La promptitude de son obéissance, ses largesses et ses libéralités, son humilité, son Évangile, un des plus lus.
Dans cette recension très célèbre du XIIIème siècle, Matthieu est présenté ainsi : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/141.htm
"Saint Mathieu eut deux noms, Mathieu et Lévi.
Mathieu veut dire don hâtif, ou bien donneur de conseil.
Ou Mathieu vient de magnus, grand, et Theos, Dieu, comme si on disait grand à Dieu, ou bien de main et de Theos, main de Dieu.
En effet il fut un don hâtif puisque sa conversion fut prompte. Il donna des conseils par ses prédications salutaires.
II fut grand devant Dieu par la perfection de sa vie, et il fut la main dont Dieu se servit pour écrire son Evangile. Lévi veut dire, enlevé, mis, ajouté, apposé.
Il fut enlevé à son bureau d'impôts, mis au nombre des apôtres, ajouté à la société des Evangélistes, et apposé au catalogue des martyrs".
Il est, par ailleurs, paré de quatre vertus :
La promptitude de son obéissance, ses largesses et ses libéralités, son humilité, son Évangile, un des plus lus.
Saint Matthieu et son ange.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 22 Septembre 2017
Fête de Saint Maurice et de ses compagnons, martyrs de la Légion Thébéenne († 286).
Fête de Saint Maurice et de ses compagnons, martyrs de la Légion Thébéenne († 286).
La petite cité de Saint-Maurice d'Agaune en Valais est née dès l'époque préhistorique.
Elle s'appelait alors "Acaunus", nom d'origine celtique.
Le vitrail de la façade principale (vitrail contemporain) est consacré à Saint Maurice.
Elle s'appelait alors "Acaunus", nom d'origine celtique.
Le vitrail de la façade principale (vitrail contemporain) est consacré à Saint Maurice.
Saint Maurice
Et ses compagnons de la légion Thébéenne (✝ v. 287)
et ses compagnons, militaires romains martyrisés à Auganuum (Agaune), devenu depuis Saint Maurice du Valais.
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les Chrétiens.
Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s'y trouvait cantonnée.
Il n'aurait pu tomber plus mal.
Les six mille soldats qui la composaient étaient Chrétiens.
Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux.
Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier.
Telle est du moins la légende de la Légion thébaine.
Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne.
Ce pourquoi ils furent exécutés.
Au siècle suivant, une Basilique s'élevait à cet endroit.
Saint Maurice - Patron de nombreuses paroisses ou chapelles, mort pour défendre la Foi aux premiers siècles de l'Église dans la région. (saints du diocèse d'Annecy)
Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacré au martyr de Saint Maurice, la Foi intrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus d'un ordre injuste au péril de sa vie.
(diocèse aux armées françaises)
"Maurice fut exécuté, au début du règne de l'empereur Maximien (289).
Voici la 'légende' tirée du bréviaire de Pamiers:
Maximien appelé par Dioclétien à partager son pouvoir impérial se rendit en Gaule.
Son armée comprenait une légion appelée Thébéenne (habitants de Thèbes).
Les soldats étaient valeureux, très croyants; même sous les armes ils n'oublièrent pas les préceptes de l'Évangile.
Maximien ordonna de sacrifier aux idoles à Octodorus (dans le Valais de la Suisse du Sud – 20km de Saint-Maurice)." (diocèse de Pamiers)https://ariege-catholique.cef.fr/dtbfw/current/pages/305.html
Au début du VIIIe siècle, introduction du culte des reliques des martyrs de la légion thébaine, Saint Maurice et ses compagnons, dans une annexe voûtée de la Cathédrale.
Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Égypte et convertis au christianisme, Maurice souffrit le martyre vers 290.
Refusant de poursuivre les Chrétiens et de sacrifier aux dieux païens, Maurice et ses compagnons furent massacrés sur ordre impérial.
(Les grandes heures de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne)https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/cathe_vienne_histoire.html
- Saint Candide (statue) est le patron de l'église de Picauville dans le Cotentin.
- Le nom de la commune de Saint-Xandre (17138) vient, par déformation, de Saint Candide: Sanctus Scandidus.http://www.saint-xandre.com/histoire/histoire
On trouve écrit dans des textes anciens: St Candé, St Candre, Sanctus Xandrius (1262), Sancedrium (1573).
Saint Candide, officier de la légion thébaine (grecque), fut martyrisé avec ses compagnons à la fin du IIIe siècle sur l’ordre de l’empereur Maximin pour avoir refusé de combattre contre des Chrétiens.
À Agaune dans le Valais suisse, vers la fin du IIIe siècle, les Saints martyrs Maurice, Exupère, Candide, soldats.
Selon le récit de Saint Eucher de Lyon, ils furent mis à mort pour Le Christ avec leurs compagnons de la légion thébéenne et le vétéran Victor, sous l’empereur Maximilien, illustrant ainsi l’Église par leur glorieuse passion.
Martyrologe romain
Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu.
A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure.
Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents.
Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain.
Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier.
Actes des Martyrs de Saint Maurice.
Et ses compagnons de la légion Thébéenne (✝ v. 287)
et ses compagnons, militaires romains martyrisés à Auganuum (Agaune), devenu depuis Saint Maurice du Valais.
Dès que Maximien devint empereur d'Occident (286), il décida d'y exterminer les Chrétiens.
Pour cela il fit venir de Thèbes en Égypte la légion qui s'y trouvait cantonnée.
Il n'aurait pu tomber plus mal.
Les six mille soldats qui la composaient étaient Chrétiens.
Ils refusèrent d'exécuter les ordres impériaux.
Sur quoi ils furent massacrés jusqu'au dernier.
Telle est du moins la légende de la Légion thébaine.
Ce qui est vrai sans doute, c'est que le décurion Maurice et plusieurs légionnaires refusèrent de prendre part à une cérémonie païenne.
Ce pourquoi ils furent exécutés.
Au siècle suivant, une Basilique s'élevait à cet endroit.
Saint Maurice - Patron de nombreuses paroisses ou chapelles, mort pour défendre la Foi aux premiers siècles de l'Église dans la région. (saints du diocèse d'Annecy)
Comme l'a figuré le célèbre tableau du Greco consacré au martyr de Saint Maurice, la Foi intrépide des soldats autour de leurs chefs et de sens moral élevé dans le refus d'un ordre injuste au péril de sa vie.
(diocèse aux armées françaises)
"Maurice fut exécuté, au début du règne de l'empereur Maximien (289).
Voici la 'légende' tirée du bréviaire de Pamiers:
Maximien appelé par Dioclétien à partager son pouvoir impérial se rendit en Gaule.
Son armée comprenait une légion appelée Thébéenne (habitants de Thèbes).
Les soldats étaient valeureux, très croyants; même sous les armes ils n'oublièrent pas les préceptes de l'Évangile.
Maximien ordonna de sacrifier aux idoles à Octodorus (dans le Valais de la Suisse du Sud – 20km de Saint-Maurice)." (diocèse de Pamiers)https://ariege-catholique.cef.fr/dtbfw/current/pages/305.html
Au début du VIIIe siècle, introduction du culte des reliques des martyrs de la légion thébaine, Saint Maurice et ses compagnons, dans une annexe voûtée de la Cathédrale.
Officier d'un corps d'auxiliaires de l'armée romaine levés en Égypte et convertis au christianisme, Maurice souffrit le martyre vers 290.
Refusant de poursuivre les Chrétiens et de sacrifier aux dieux païens, Maurice et ses compagnons furent massacrés sur ordre impérial.
(Les grandes heures de la cathédrale Saint-Maurice de Vienne)https://www.diocese-grenoble-vienne.fr/cathe_vienne_histoire.html
- Saint Candide (statue) est le patron de l'église de Picauville dans le Cotentin.
- Le nom de la commune de Saint-Xandre (17138) vient, par déformation, de Saint Candide: Sanctus Scandidus.http://www.saint-xandre.com/histoire/histoire
On trouve écrit dans des textes anciens: St Candé, St Candre, Sanctus Xandrius (1262), Sancedrium (1573).
Saint Candide, officier de la légion thébaine (grecque), fut martyrisé avec ses compagnons à la fin du IIIe siècle sur l’ordre de l’empereur Maximin pour avoir refusé de combattre contre des Chrétiens.
À Agaune dans le Valais suisse, vers la fin du IIIe siècle, les Saints martyrs Maurice, Exupère, Candide, soldats.
Selon le récit de Saint Eucher de Lyon, ils furent mis à mort pour Le Christ avec leurs compagnons de la légion thébéenne et le vétéran Victor, sous l’empereur Maximilien, illustrant ainsi l’Église par leur glorieuse passion.
Martyrologe romain
Empereur, nous sommes tes soldats, mais aussi les serviteurs de Dieu.
A toi, nous devons le service militaire, à Lui une conscience pure.
Nous sommes prêts à porter les mains contre n’importe quel ennemi, mais nous estimons que c’est un crime que de les ensanglanter en massacrant des innocents.
Nous avons d’abord prêté serment envers Dieu, ensuite nous avons prêté serment envers le souverain.
Sois persuadé que le second n’a plus aucune valeur pour nous si nous avons rompu avec le premier.
Actes des Martyrs de Saint Maurice.
Le tableau du retable majeur de l'église représente le massacre de Saint Maurice et de la légion thébaine.
Sous Maximien-Hercule, qui partageait avec Dioclétien, et comme son collègue, l'empire de la république romaine, presque toutes les provinces virent déchirer et massacrer des peuples entiers de martyrs.
Car non seulement ce prince se livrait avec une sorte de fureur à l'avarice, à la débauche, à la cruauté, en un mot à tous les vices ; mais encore il était passionné pour les rites abominables des gentils, et dans la rage de son impiété contre le Roi du Ciel, il s'était armé pour détruire le nom Chrétien.
Tous ceux qui osaient faire profession de la Foi au vrai Dieu, des corps de troupes qu'il envoyait partout à leur recherche les enlevaient pour les traîner au supplice et à la mort.
On eût dit qu'il avait fait trêve avec les peuples barbares, afin de tourner toutes ses forces contre la Foi.
Il y avait alors dans les armées romaines une légion de soldats qu'on appelait les Thébains.
La légion était un corps de 6.600 hommes sous les armes.
On les avait fait venir du fond de l'Orient pour renforcer l'armée de Maximien.
C'étaient des guerriers intrépides dans les combats, d'un courage magnanime, d'une Foi plus magnanime encore ; ils se montraient avec une noble émulation, pleins de générosité pour l'empereur et de dévouement au Christ ; car ils n'avaient point oublié dans les camps le précepte de l'Evangile, rendant fidèlement à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César.
Comme les autres soldats de l'armée, ils reçurent la mission de se livrer à la poursuite des Chrétiens et de les amener devant l'empereur.
Seuls ils osèrent refuser de prêter leurs bras à ce ministère de cruauté, et répondirent qu'ils n'obéiraient point à de pareils ordres.
Maximien n'était pas loin ; fatigué de la route, il s'était arrêté à Octodurum, aujourd'hui Martigny, à l'entrée de l'Entremont, sur la Dranse.
Quand on vint lui annoncer dans cette ville qu'une légion rebelle à ses ordres avait suspendu sa marche et s'était arrêtée à Tarnade, appelé depuis Agaune, et enfin Saint-Maurice en Valais, il s'emporta tout à coup à un violent accès de fureur.
Aussitôt le prince barbare donna l'ordre de décimer la légion.
À voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu'on eût pu craindre une résistance par la force ; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n'attendaient qu'une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du Ciel par le martyre.
Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions ; six cents sur six mille vont périr; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent ; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.
Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence ; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône.
Les autres sauront mourir jusqu'au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable :
« Empereur, nous sommes vos soldats ; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l'empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu.
Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux : mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables.
Nous n'avons pas oublié que c'est pour protéger nos concitoyens, et non pour les frapper, que nous avons pris les armes.
Toujours nous avons combattu pour la justice, pour la piété, pour le salut des innocents. Jusqu'ici, au milieu des dangers que nous avons affrontés, nous n'avons pas ambitionné d'autre récompense.
Nous avons combattu, par respect pour la Foi que nous vous avons promise ; mais comment pourrions-nous la garder, si nous refusions à notre Dieu celle que nous Lui avons donnée ?
Saint 28Saint Maurice. XIIe. Abbaye de Saint-Maurice-en-Valais.
Nos premiers serments, c'est à Dieu que nous les avons faits ; et ce n'est qu'en second lieu que nous vous avons juré de vous être fidèles.
Ne comptez pas sur notre fidélité à ces seconds serments, si nous venions à violer les premiers.
Ce sont des Chrétiens que vous ordonnez de rechercher pour les punir ; mais nous sommes Chrétiens, nous, et nous voici ; vos voeux sont satisfaits, et vous n'avez plus besoin d'en chercher d'autres ; vous avez en nous des hommes qui confessent Dieu Le Père, l'Auteur de toutes choses, et qui croient en Jésus-Christ, Son Fils comme en un Dieu.
Nous avons vu tomber sous le glaive les compagnons de nos travaux et de nos dangers, et leur sang a rejailli jusque sur nous.
Cependant nous n'avons point pleuré la mort, le cruel massacre de ces bienheureux frères ; nous n'avons pas même plaint leur sort ; au contraire, nous les avons félicités de leur bonheur, nous avons accompagné leur sacrifice des élans de notre joie, parce qu'ils ont été trouvés dignes de souffrir pour leur Seigneur et leur Dieu.
Quant à nous, nous ne sommes pas des rebelles que l'impérieuse nécessité de vivre a jetés dans la révolte ; nous ne sommes pas armés contre vous par le désespoir, toujours si puissant dans le danger.
Nous avons des armes en main, et nous ne résistons pas.
Nous aimons mieux mourir que de donner la mort, périr innocents que vivre coupables.
Si vous faites encore des lois contre nous, s'il vous reste de nouveaux ordres à donner, de nouvelles sentences à prononcer, le feu, la torture, le fer ne nous effraient pas ; nous sommes prêts à mourir.
Nous confessons hautement que nous sommes Chrétiens et que nous ne pouvons pas persécuter des Chrétiens." (cf. Rq) ».
En recevant cette réponse, Maximien comprit qu'il avait à lutter contre des coeurs inflexibles dans la Foi du Christ.
C'est pourquoi, désespérant de triompher de leur généreuse constance, il résolut de faire périr d'un seul coup la légion tout entière.
De nombreux bataillons de soldats reçurent l'ordre de l'entourer pour la massacrer.
Arrivés devant la bienheureuse légion, les impies qu'envoyait l'empereur tirèrent leurs glaives contre ces milliers de saints que l'amour de la vie n'avait point fait fuir devant la mort.
Le fer les moissonnait dans tous les rangs, et il ne leur échappait pas une plainte, pas un murmure.
Ils avaient déposé leurs armes ; les uns tendaient le cou, les autres présentaient la gorge à leurs persécuteurs ; tous offraient aux bourreaux un corps sans défense.
Malgré leur nombre et leur puissante armure, ils ne se laissèrent point emporter au désir de faire triompher la justice et leur cause par le fer.
Une seule pensée les animait : le Dieu qu'ils confessaient S'était laissé traîner à la mort sans un murmure ; comme un agneau, Il n'avait point ouvert la bouche. Eux de même, les brebis du Seigneur, ils se laissèrent déchirer par des loups furieux.
Retable représentant le martyr de la légion thébaine. XIVe. Église Saint-Pierre de Crozon.
Crozon. Bretagne.
La terre fut couverte des cadavres de ces saintes victimes, et leur noble sang y coulait en longs ruisseaux.
Jamais, en dehors des combats, la rage d'un barbare entassa-t-elle tant de débris humains ?
Jamais la cruauté frappa-t-elle par une seule sentence tant de victimes à la fois, même en punissant des scélérats ?
Pour eux, ils étaient punis, malgré leur innocence et leur multitude, quoique souvent on laisse des crimes sans vengeance, à cause du grand nombre des coupables.
Ainsi l'odieuse cruauté d'un tyran sacrifia tout un peuple de saints, qui dédaignaient les biens de cette vie présente dans l'espérance du Bonheur futur.
Ainsi périt cette légion vraiment digne des Anges.
C'est pour cela que notre Foi nous les montre aujourd'hui réunis aux légions des Anges, et chantant éternellement avec eux dans le Ciel le Seigneur, le Dieu des armées.
Quant au martyr Victor, il ne faisait pas partie de cette légion ; même il n'était plus soldat, ayant obtenu, après de longs services, son congé de vétéran.
Mais dans un voyage qu'il faisait, il tomba, sans le savoir, au milieu des bourreaux qui, joyeux de leur butin, se livraient aux orgies d'un grand festin.
Ils l'invitèrent à partager avec eux les joies de la fête.
Quand il eut appris de ces malheureux, dans l'exaltation de l'ivresse, la cause qui les réunissait, il refusa avec horreur et méprisa le festin et les convives.
On lui demanda alors s'il était Chrétien ; à peine eut-il répondu qu'il l'était et le serait toujours, que tout aussitôt on se jeta sur lui et on le massacra.
Ainsi frappé au même lieu que les autres martyrs, il partagea avec eux et leur mort et leurs honneurs.
De ce grand nombre de saints, 4 noms seulement nous sont connus : les saints martyrs Maurice, Exupère, Candide et Victor.
Un vitrail de la cathédrale de Strasbourg représente saint Maurice vêtu en chevalier. On le peint tenant un étendard crucifère, une grande épée et la couronne d'épines.
Dans la collection des Saints du cabinet des estampes de Paris, on le voit tantôt représenté à cheval ; tantôt en tête des officiers de sa légion ; tantôt avec ses compagnons d'armes, refusant de sacrifier aux idoles, puis massacré par ordre de l'empereur.
CULTE ET RELIQUES
Les corps des bienheureux martyrs d'Agaune furent découverts par révélation à Saint Théodore, Évêque de Sion en Valais.
Il fit élever en leur honneur une Basilique adossée d'un côté à un énorme rocher.
Or, pendant qu'on la bâtissait, il arriva un miracle que nous ne pouvons passer sous silence.
Parmi les ouvriers qui, sur la convocation de l'Évêque, s'étaient réunis pour ce grand travail, il y en avait un qui était encore païen.
Un dimanche que les autres avaient quitté leurs travaux à cause de la solennité du jour, il était resté seul à continuer son travail.
Tout à coup, au milieu de cette solitude où il se trouve, les Saints, environnés de lumière, l'enlèvent et l'étendent par terre pour le soumettre au châtiment de son impiété.
Il voyait de ses yeux la foule des Martyrs ; il sentait les coups dont ils le frappaient et entendait leurs reproches, parce que seul, au Jour du Seigneur, il avait manqué à l'église, et, de plus, osé, quoique païen, travailler à la construction d'un édifice sacré.
Ces châtiments et ces reproches étaient de la part des Saints une Miséricordieuse Bonté ; car l'ouvrier, tremblant et consterné, voulut aussitôt demander qu'on invoquât sur lui le Nom du Salut et se fît Chrétien.
Parmi les miracles des Saints Martyrs, nous ne devons point oublier un fait qui a eu du retentissement, et que tous ont connu.
Une dame, épouse de Quincius, personnage d'un rang distingué, était atteinte d'une paralysie qui lui avait enlevé l'usage de ses pieds.
Elle sollicita son mari de la faire conduire à Agaune, quoique la distance fût considérable.
A son arrivée, des serviteurs la portèrent dans leurs bras jusqu'à la Basilique des Saints martyrs ; elle revint à pied à son hôtellerie.
Et aujourd'hui, dans ces mêmes membres que la mort avait déjà frappés, elle porte partout le témoignage du miracle qui l'a guérie.
Aux miracles racontés par Saint Eucher (Évêque de Lyon, célèbre Saint et ascète), nous ajouterons celui qui arriva à Saint Martin.
Ce grand prélat, qui portait une singulière dévotion à nos glorieux martyrs, se rendit à Agaune pour tâcher d'avoir de leurs reliques ; mais n'ayant pu en obtenir des Moines qui possédaient ce lieu, il se transporta à l'endroit où ils avaient enduré la mort.
Et là, après avoir fait une oraison très fervente, il prit un couteau et en enleva, en forme de couronne, un morceau de terre, et aussitôt, ô prodige admirable il en sortit du sang en abondance, qu'il reçut dans un vase apporté exprès pour cela, et en laissa une partie à Agaune avec ce même couteau ; il apporta le reste à Tours, et le distribua ensuite à plusieurs églises, particulièrement à sa Cathédrale et à celle d'Angers.
Il en conserva seulement pour lui une petite fiole, qu'il porta toujours depuis par dévotion, et avec laquelle il voulut être enterré.
La mémoire de Saint Maurice et de ses compagnons a toujours été très célèbre dans l`Église.
Les fidèles ont coutume, dans les guerres contre les ennemis de la Foi, de l'invoquer avec Saint Georges, pour en obtenir la victoire par la force de leur intercession.
Les Grecs ont eu aussi un martyr du nom de Saint Maurice, qui souffrit dans Apamée, le 4 Juillet, et dont Métaphraste a décrit le combat.
Plusieurs l'ont confondu avec celui dont nous parlons, et le Cardinal Baronius confesse qu'il avait suivi cette opinion ; mais il l'a rétractée dans ses Notes sur le martyrologe romain, au 22 Septembre.
Car non seulement ce prince se livrait avec une sorte de fureur à l'avarice, à la débauche, à la cruauté, en un mot à tous les vices ; mais encore il était passionné pour les rites abominables des gentils, et dans la rage de son impiété contre le Roi du Ciel, il s'était armé pour détruire le nom Chrétien.
Tous ceux qui osaient faire profession de la Foi au vrai Dieu, des corps de troupes qu'il envoyait partout à leur recherche les enlevaient pour les traîner au supplice et à la mort.
On eût dit qu'il avait fait trêve avec les peuples barbares, afin de tourner toutes ses forces contre la Foi.
Il y avait alors dans les armées romaines une légion de soldats qu'on appelait les Thébains.
La légion était un corps de 6.600 hommes sous les armes.
On les avait fait venir du fond de l'Orient pour renforcer l'armée de Maximien.
C'étaient des guerriers intrépides dans les combats, d'un courage magnanime, d'une Foi plus magnanime encore ; ils se montraient avec une noble émulation, pleins de générosité pour l'empereur et de dévouement au Christ ; car ils n'avaient point oublié dans les camps le précepte de l'Evangile, rendant fidèlement à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César.
Comme les autres soldats de l'armée, ils reçurent la mission de se livrer à la poursuite des Chrétiens et de les amener devant l'empereur.
Seuls ils osèrent refuser de prêter leurs bras à ce ministère de cruauté, et répondirent qu'ils n'obéiraient point à de pareils ordres.
Maximien n'était pas loin ; fatigué de la route, il s'était arrêté à Octodurum, aujourd'hui Martigny, à l'entrée de l'Entremont, sur la Dranse.
Quand on vint lui annoncer dans cette ville qu'une légion rebelle à ses ordres avait suspendu sa marche et s'était arrêtée à Tarnade, appelé depuis Agaune, et enfin Saint-Maurice en Valais, il s'emporta tout à coup à un violent accès de fureur.
Aussitôt le prince barbare donna l'ordre de décimer la légion.
À voir ce bataillon de six mille hommes rangés en ordre de combat, ayant à sa tête Maurice, à cheval, avec ses brillants officiers, Exupère, Maurice et Candide, il semble qu'on eût pu craindre une résistance par la force ; mais non, les disciples de Jésus-Christ ne cherchaient et n'attendaient qu'une victoire pacifique, la victoire sur le monde, et la conquête du Ciel par le martyre.
Les noms des soldats sont jetés dans les casques des centurions ; six cents sur six mille vont périr; les victimes désignées embrassent leurs camarades, qui les encouragent ; bientôt le sacrifice est consommé, et la plaine ruisselle du sang des martyrs.
Les survivants persistent à se déclarer chrétiens, et la boucherie recommence ; six cents nouveaux élus rougissent de leur sang les rives du Rhône.
Les autres sauront mourir jusqu'au dernier ; mais ils envoient au tyran un message avec une lettre admirable :
« Empereur, nous sommes vos soldats ; nous sommes prêts à combattre les ennemis de l'empire ; mais nous sommes aussi chrétiens, et nous devons fidélité au vrai Dieu.
Nous ne sommes pas des révoltés, nous aimons mieux être des victimes que des bourreaux : mieux vaut pour nous mourir innocents que de vivre coupables.
Nous n'avons pas oublié que c'est pour protéger nos concitoyens, et non pour les frapper, que nous avons pris les armes.
Toujours nous avons combattu pour la justice, pour la piété, pour le salut des innocents. Jusqu'ici, au milieu des dangers que nous avons affrontés, nous n'avons pas ambitionné d'autre récompense.
Nous avons combattu, par respect pour la Foi que nous vous avons promise ; mais comment pourrions-nous la garder, si nous refusions à notre Dieu celle que nous Lui avons donnée ?
Saint 28Saint Maurice. XIIe. Abbaye de Saint-Maurice-en-Valais.
Nos premiers serments, c'est à Dieu que nous les avons faits ; et ce n'est qu'en second lieu que nous vous avons juré de vous être fidèles.
Ne comptez pas sur notre fidélité à ces seconds serments, si nous venions à violer les premiers.
Ce sont des Chrétiens que vous ordonnez de rechercher pour les punir ; mais nous sommes Chrétiens, nous, et nous voici ; vos voeux sont satisfaits, et vous n'avez plus besoin d'en chercher d'autres ; vous avez en nous des hommes qui confessent Dieu Le Père, l'Auteur de toutes choses, et qui croient en Jésus-Christ, Son Fils comme en un Dieu.
Nous avons vu tomber sous le glaive les compagnons de nos travaux et de nos dangers, et leur sang a rejailli jusque sur nous.
Cependant nous n'avons point pleuré la mort, le cruel massacre de ces bienheureux frères ; nous n'avons pas même plaint leur sort ; au contraire, nous les avons félicités de leur bonheur, nous avons accompagné leur sacrifice des élans de notre joie, parce qu'ils ont été trouvés dignes de souffrir pour leur Seigneur et leur Dieu.
Quant à nous, nous ne sommes pas des rebelles que l'impérieuse nécessité de vivre a jetés dans la révolte ; nous ne sommes pas armés contre vous par le désespoir, toujours si puissant dans le danger.
Nous avons des armes en main, et nous ne résistons pas.
Nous aimons mieux mourir que de donner la mort, périr innocents que vivre coupables.
Si vous faites encore des lois contre nous, s'il vous reste de nouveaux ordres à donner, de nouvelles sentences à prononcer, le feu, la torture, le fer ne nous effraient pas ; nous sommes prêts à mourir.
Nous confessons hautement que nous sommes Chrétiens et que nous ne pouvons pas persécuter des Chrétiens." (cf. Rq) ».
En recevant cette réponse, Maximien comprit qu'il avait à lutter contre des coeurs inflexibles dans la Foi du Christ.
C'est pourquoi, désespérant de triompher de leur généreuse constance, il résolut de faire périr d'un seul coup la légion tout entière.
De nombreux bataillons de soldats reçurent l'ordre de l'entourer pour la massacrer.
Arrivés devant la bienheureuse légion, les impies qu'envoyait l'empereur tirèrent leurs glaives contre ces milliers de saints que l'amour de la vie n'avait point fait fuir devant la mort.
Le fer les moissonnait dans tous les rangs, et il ne leur échappait pas une plainte, pas un murmure.
Ils avaient déposé leurs armes ; les uns tendaient le cou, les autres présentaient la gorge à leurs persécuteurs ; tous offraient aux bourreaux un corps sans défense.
Malgré leur nombre et leur puissante armure, ils ne se laissèrent point emporter au désir de faire triompher la justice et leur cause par le fer.
Une seule pensée les animait : le Dieu qu'ils confessaient S'était laissé traîner à la mort sans un murmure ; comme un agneau, Il n'avait point ouvert la bouche. Eux de même, les brebis du Seigneur, ils se laissèrent déchirer par des loups furieux.
Retable représentant le martyr de la légion thébaine. XIVe. Église Saint-Pierre de Crozon.
Crozon. Bretagne.
La terre fut couverte des cadavres de ces saintes victimes, et leur noble sang y coulait en longs ruisseaux.
Jamais, en dehors des combats, la rage d'un barbare entassa-t-elle tant de débris humains ?
Jamais la cruauté frappa-t-elle par une seule sentence tant de victimes à la fois, même en punissant des scélérats ?
Pour eux, ils étaient punis, malgré leur innocence et leur multitude, quoique souvent on laisse des crimes sans vengeance, à cause du grand nombre des coupables.
Ainsi l'odieuse cruauté d'un tyran sacrifia tout un peuple de saints, qui dédaignaient les biens de cette vie présente dans l'espérance du Bonheur futur.
Ainsi périt cette légion vraiment digne des Anges.
C'est pour cela que notre Foi nous les montre aujourd'hui réunis aux légions des Anges, et chantant éternellement avec eux dans le Ciel le Seigneur, le Dieu des armées.
Quant au martyr Victor, il ne faisait pas partie de cette légion ; même il n'était plus soldat, ayant obtenu, après de longs services, son congé de vétéran.
Mais dans un voyage qu'il faisait, il tomba, sans le savoir, au milieu des bourreaux qui, joyeux de leur butin, se livraient aux orgies d'un grand festin.
Ils l'invitèrent à partager avec eux les joies de la fête.
Quand il eut appris de ces malheureux, dans l'exaltation de l'ivresse, la cause qui les réunissait, il refusa avec horreur et méprisa le festin et les convives.
On lui demanda alors s'il était Chrétien ; à peine eut-il répondu qu'il l'était et le serait toujours, que tout aussitôt on se jeta sur lui et on le massacra.
Ainsi frappé au même lieu que les autres martyrs, il partagea avec eux et leur mort et leurs honneurs.
De ce grand nombre de saints, 4 noms seulement nous sont connus : les saints martyrs Maurice, Exupère, Candide et Victor.
Un vitrail de la cathédrale de Strasbourg représente saint Maurice vêtu en chevalier. On le peint tenant un étendard crucifère, une grande épée et la couronne d'épines.
Dans la collection des Saints du cabinet des estampes de Paris, on le voit tantôt représenté à cheval ; tantôt en tête des officiers de sa légion ; tantôt avec ses compagnons d'armes, refusant de sacrifier aux idoles, puis massacré par ordre de l'empereur.
CULTE ET RELIQUES
Les corps des bienheureux martyrs d'Agaune furent découverts par révélation à Saint Théodore, Évêque de Sion en Valais.
Il fit élever en leur honneur une Basilique adossée d'un côté à un énorme rocher.
Or, pendant qu'on la bâtissait, il arriva un miracle que nous ne pouvons passer sous silence.
Parmi les ouvriers qui, sur la convocation de l'Évêque, s'étaient réunis pour ce grand travail, il y en avait un qui était encore païen.
Un dimanche que les autres avaient quitté leurs travaux à cause de la solennité du jour, il était resté seul à continuer son travail.
Tout à coup, au milieu de cette solitude où il se trouve, les Saints, environnés de lumière, l'enlèvent et l'étendent par terre pour le soumettre au châtiment de son impiété.
Il voyait de ses yeux la foule des Martyrs ; il sentait les coups dont ils le frappaient et entendait leurs reproches, parce que seul, au Jour du Seigneur, il avait manqué à l'église, et, de plus, osé, quoique païen, travailler à la construction d'un édifice sacré.
Ces châtiments et ces reproches étaient de la part des Saints une Miséricordieuse Bonté ; car l'ouvrier, tremblant et consterné, voulut aussitôt demander qu'on invoquât sur lui le Nom du Salut et se fît Chrétien.
Parmi les miracles des Saints Martyrs, nous ne devons point oublier un fait qui a eu du retentissement, et que tous ont connu.
Une dame, épouse de Quincius, personnage d'un rang distingué, était atteinte d'une paralysie qui lui avait enlevé l'usage de ses pieds.
Elle sollicita son mari de la faire conduire à Agaune, quoique la distance fût considérable.
A son arrivée, des serviteurs la portèrent dans leurs bras jusqu'à la Basilique des Saints martyrs ; elle revint à pied à son hôtellerie.
Et aujourd'hui, dans ces mêmes membres que la mort avait déjà frappés, elle porte partout le témoignage du miracle qui l'a guérie.
Aux miracles racontés par Saint Eucher (Évêque de Lyon, célèbre Saint et ascète), nous ajouterons celui qui arriva à Saint Martin.
Ce grand prélat, qui portait une singulière dévotion à nos glorieux martyrs, se rendit à Agaune pour tâcher d'avoir de leurs reliques ; mais n'ayant pu en obtenir des Moines qui possédaient ce lieu, il se transporta à l'endroit où ils avaient enduré la mort.
Et là, après avoir fait une oraison très fervente, il prit un couteau et en enleva, en forme de couronne, un morceau de terre, et aussitôt, ô prodige admirable il en sortit du sang en abondance, qu'il reçut dans un vase apporté exprès pour cela, et en laissa une partie à Agaune avec ce même couteau ; il apporta le reste à Tours, et le distribua ensuite à plusieurs églises, particulièrement à sa Cathédrale et à celle d'Angers.
Il en conserva seulement pour lui une petite fiole, qu'il porta toujours depuis par dévotion, et avec laquelle il voulut être enterré.
La mémoire de Saint Maurice et de ses compagnons a toujours été très célèbre dans l`Église.
Les fidèles ont coutume, dans les guerres contre les ennemis de la Foi, de l'invoquer avec Saint Georges, pour en obtenir la victoire par la force de leur intercession.
Les Grecs ont eu aussi un martyr du nom de Saint Maurice, qui souffrit dans Apamée, le 4 Juillet, et dont Métaphraste a décrit le combat.
Plusieurs l'ont confondu avec celui dont nous parlons, et le Cardinal Baronius confesse qu'il avait suivi cette opinion ; mais il l'a rétractée dans ses Notes sur le martyrologe romain, au 22 Septembre.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 23 Septembre 2017
Fête de Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Prêtre o.f.m. Capucin (1887-1968).
Fête de Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio), Prêtre o.f.m. Capucin (1887-1968).
Saint Padre Pio de Pietrelcina (1887-1968).
Né en 1887 à Pietrelcina, non loin de Naples, il demanda à 15 ans à entrer au couvent des Capucins.
Dès son enfance, il fait des expériences surnaturelles, et toute sa vie témoignera de cette transparence à la Vie Divine.
Ce qui lui vaudra beaucoup d'ennuis de la part de sa hiérarchie, qu'il supportera dans une parfaite obéissance.
En 1918, il reçoit les stigmates visibles de la Passion du Christ, ce qui lui provoque des douleurs permanentes et des difficultés à marcher ; La spiritualité du Padre Pio fait aussi des miracles, ou plutôt c'est Dieu qui en fait par son intermédiaire.
Des foules viennent à son monastère de San Giovanni Rotondo pour se confesser et les pénitents constatent avec stupéfaction que le père lit dans leur cœur à livre ouvert.
Pendant la Célébration de la Messe, qui dure parfois trois heures, son visage exprime une émotion d'un autre monde.
Les bouleversements spirituels qu'il provoque journellement chez ses visiteurs s'accompagnent parfois de guérisons miraculeuses.
Parmi les phénomènes les plus étranges cités à propos du père Pio, les moindres ne sont pas les cas de Bilocation.
Ainsi un général sur le point de se suicider vit apparaître un moine qu'il n'avait jamais vu et arrêta son geste.
Plus tard, ayant appris l'existence du père Pio, il se rendit au Monastère et reconnut en lui ce Moine qui l'avait sorti du désespoir : le Père lui sourit et lui dit:
"vous l"avez échappé belle"!
Né en 1887 à Pietrelcina, non loin de Naples, il demanda à 15 ans à entrer au couvent des Capucins.
Dès son enfance, il fait des expériences surnaturelles, et toute sa vie témoignera de cette transparence à la Vie Divine.
Ce qui lui vaudra beaucoup d'ennuis de la part de sa hiérarchie, qu'il supportera dans une parfaite obéissance.
En 1918, il reçoit les stigmates visibles de la Passion du Christ, ce qui lui provoque des douleurs permanentes et des difficultés à marcher ; La spiritualité du Padre Pio fait aussi des miracles, ou plutôt c'est Dieu qui en fait par son intermédiaire.
Des foules viennent à son monastère de San Giovanni Rotondo pour se confesser et les pénitents constatent avec stupéfaction que le père lit dans leur cœur à livre ouvert.
Pendant la Célébration de la Messe, qui dure parfois trois heures, son visage exprime une émotion d'un autre monde.
Les bouleversements spirituels qu'il provoque journellement chez ses visiteurs s'accompagnent parfois de guérisons miraculeuses.
Parmi les phénomènes les plus étranges cités à propos du père Pio, les moindres ne sont pas les cas de Bilocation.
Ainsi un général sur le point de se suicider vit apparaître un moine qu'il n'avait jamais vu et arrêta son geste.
Plus tard, ayant appris l'existence du père Pio, il se rendit au Monastère et reconnut en lui ce Moine qui l'avait sorti du désespoir : le Père lui sourit et lui dit:
"vous l"avez échappé belle"!
Martyr de la Miséricorde de Dieu,
(dans le confessionnal)
Image vivante de la Passion de Jésus,
(les stigmates)
Amoureux de Jésus-Eucharistie
(à l’autel)
Francesco Forgione est né à Pietrelcina, dans la province italienne du Bénévent, le 25 mai 1887.
Il entra chez les capucins à l’âge de 16 ans où il prit le nom de Fra Pio de Pietrelcina.
Il fut ordonné prêtre dans la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910.
En juillet 1916, il monta provisoirement au couvent de San Giovanni Rotondo: il y resta cinquante deux ans, jusqu’à sa mort en 1968.
La vie de Padre Pio fut extraordinaire à de nombreux points de vue car il avait une mission très spéciale à remplir: il devait apporter le pardon de Dieu à des milliers de pécheurs repentis.
Il devait également, en portant pendant cinquante ans les stigmates de la Passion de Jésus, “achever dans sa chair, ce qui manquait aux souffrances du Christ, pour son Corps, l’Église.”
On a dit de Padre Pio qu’il fut “comme une incarnation mystique du Crucifié du Golgotha”.
(dans le confessionnal)
Image vivante de la Passion de Jésus,
(les stigmates)
Amoureux de Jésus-Eucharistie
(à l’autel)
Francesco Forgione est né à Pietrelcina, dans la province italienne du Bénévent, le 25 mai 1887.
Il entra chez les capucins à l’âge de 16 ans où il prit le nom de Fra Pio de Pietrelcina.
Il fut ordonné prêtre dans la cathédrale de Bénévent le 10 août 1910.
En juillet 1916, il monta provisoirement au couvent de San Giovanni Rotondo: il y resta cinquante deux ans, jusqu’à sa mort en 1968.
La vie de Padre Pio fut extraordinaire à de nombreux points de vue car il avait une mission très spéciale à remplir: il devait apporter le pardon de Dieu à des milliers de pécheurs repentis.
Il devait également, en portant pendant cinquante ans les stigmates de la Passion de Jésus, “achever dans sa chair, ce qui manquait aux souffrances du Christ, pour son Corps, l’Église.”
On a dit de Padre Pio qu’il fut “comme une incarnation mystique du Crucifié du Golgotha”.
La vie de Padre Pio
1 - Les grandes dates
de la vie de Padre Pio
1-1-L’enfance et la jeunesse
25 mai 1887. Naissance, à Pietrelcina, de Francesco Forgione, deuxième d’une famille de cinq enfants.
La famille, très pieuse, était pauvre, et plus tard, le papa dut s’expatrier en Amérique pour pouvoir payer les études de Francesco.
Francesco était un enfant tout à fait normal, silencieux et réservé.
Ce qui, dès l’âge de cinq ans fut exceptionnel chez cet enfant, demeura caché aux yeux de tous, y compris de ses plus proches parents. Jusqu’à l’âge de 16 ans, Francesco ne parla jamais de ses visions et apparitions, ni de ses combats avec Satan, car il croyait que c’étaient “des choses ordinaires qui arrivaient à toutes les âmes.”
27 septembre 1899. Francesco fit sa première communion et reçut la confirmation.
Il ne commença à aller à l’école qu’à l’âge de 10 ans.
1-2-La vie religieuse
6 janvier 1903 Entrée au noviciat des Capucins du Couvent de Morcone.
Francesco, après sa prise d’habit, devient Fra Pio de Pietrelcina.
Rapidement on constata, à sa grande honte, qu’il avait le don des larmes, au point de laisser de grandes taches sur le sol.
Mais ce que l’on continua à ignorer pendant longtemps, c’est que peu de temps après son noviciat, le jeune religieux commença à être favorisé de célestes visions et reçut les stigmates dits “invisibles”.
Cela, il ne le révéla au Père Agostino, et suite à ses demandes instantes, que le 10 octobre 1915:
”La première fois où Jésus voulut l’honorer de ses faveurs, ils furent visibles, surtout à une main. Devant un tel phénomène cette âme en fut effrayée, elle pria le Seigneur de vouloir retirer ces phénomènes visibles.
Depuis lors, ils n’apparurent plus.
Cependant, ces blessures disparues, la douleur très aiguë qui se faisait sentir, spécialement en certaines circonstances et à des jours déterminés, ne disparut pas pour cela.”
Dans cette même lettre, le Padre révèle qu’il subit le couronnement d’épines et la flagellation “presque une fois par semaine”.
27 janvier 1907. Fra Pio fait sa profession religieuse solennelle. Il suit des études de théologie avec le Père Agostino, son premier Directeur. Bientôt il sera atteint d’une mystérieuse maladie accompagnée de fièvres exceptionnelles, de transpirations, de toux et de violentes douleurs. Il était également assailli de scrupules: déjà le démon se déchaînait. Cette épreuve durera des années.
1-3-Séjour à Pietrelcina
De 1908 à 1916
En décembre 1908, Fra Pio doit interrompre ses études pour des raisons de santé.
En mai 1909 ses supérieurs l’envoient se soigner à Pietrelcina pour quelque temps: il y restera 7 ans, jusqu’au 17 février 1916.
La santé de Fra Pio se dégrade tellement que l’on croit qu’il va mourir.
Aussi, à sa demande, sera-t-il ordonné prêtre le 10 août 1910. Fra Pio, devenu Padre Pio, célèbre sa première messe le lendemain, à Pietrelcina: il avait 23 ans.
Son union à Dieu s’approfondit et le 20 décembre 1910, il reçoit les premiers stigmates, invisibles et non permanents.
Visiblement Satan n’est pas content, et pendant son séjour à Pietrelcina, Padre Pio subit, presque quotidiennement, des attaques diaboliques redoutables et d’un rare cruauté, tant physiques que spirituelles.
Il écrit, entre autres, en janvier 1912: “Barbe-Bleue ne veut pas s’avouer vaincu.
Il a pris presque toutes les formes. Il y a quelques jours, il est venu me rendre visite accompagné de ses satellites armés de bâtons et d’engins de fer, et surtout, -ce qui est pire,- sous votre propre aspect. Qui sait combien de fois il m’a tiré hors du lit pour me traîner dans la chambre...”
Parfois les persécutions redoublent: les démons vont jusqu’à lui retirer ses vêtements et le laisser nu dans sa chambre glaciale.
Mais Jésus le soutient et lui déclare:
“Combien de fois m’aurais-tu abandonné, mon fils, si je ne t’avais pas crucifié?
Sous la croix, on apprend à aimer, et je ne la donne pas à tous, mais seulement aux âmes qui me sont les plus chères.” Jésus a fait de son fils chéri, un véritable CRUCIFIÉ.
En octobre 1911, Padre Pio fut rappelé au couvent de Venafro.
Pendant son séjour à Venafro, il ne se nourrit que de l’Eucharistie.
Le 7 décembre 1911, de plus en plus malade, il fut ramené à Pietrelcina.
Ses yeux étaient très affaiblis par le don des larmes: Padre Pio craignit de perdre la vue.
Dès 1912, Padre Pio a deux directeurs. Curieusement, à mesure que les mois passent, Padre Pio devient le conseiller et le Directeur de ses propres Directeurs!
Les ténèbres spirituelles que Padre Pio connait depuis longtemps s’intensifient.
Le doute l’envahit:
“Je me vois complètement entouré d’un épais brouillard.
Mon esprit est en train de faire la dure expérience de la parole de David: tout autour de moi tu as mis obscurité et ténèbre... Mais maintenant, je suis presque fatigué, je suis sur le point de me noyer, car les eaux, comme le dit le royal prophète, sont entrées jusqu’au fond de mon âme.
Je suis désormais fatigué de crier:
“À l’aide! À l’aide!”
Ma gorge s’est enrouée, mon cœur est aride et mes yeux, levés vers le ciel dans l’espérance de mon Dieu, se sont fatigués et ne sont plus capables de laisser couler une larme.”
Pourtant, au milieu des plus profondes ténèbres spirituelles, le Seigneur envoie parfois des rayons de lumière.
En mars 1914, Padre Pio répond à une question du Père Benedetto:
“Dès que je me mets à prier je sens tout de suite mon cœur comme envahi par une flamme de vif amour.
Cette flamme n’a rien à voir avec une flamme quelconque de ce bas-monde.
C’est une flamme délicate et très douce qui consume et ne cause aucune peine.”
Le 5 juin 1914. Padre Pio reçoit l’ordre de quitter Pietrelcina et d’aller au couvent de Morcone.
Il y resta 5 jours, et on dut le renvoyer à Pietrelcina à cause de l’aggravation mystérieuse de son état de santé. Dans son Ordre, on demande un bref à tempus, afin de régulariser une situation anormale.
Les épreuves se multiplient pour Padre Pio.
Le Cœur de Jésus est son seul asile: tout est nuit pour le pauvre Padre qui, personnellement, ne comprend plus rien. Il ne voit pas clair pour lui: la nuit de l’âme l’éprouve toujours, mais, paradoxalement, il reçoit pour les autres: ses directeurs et les personnes qu’il dirige, de grandes lumières.
Au Père Agostino il donne ce conseil: “Continuez, continuez, ô Père, à dépenser toutes vos forces pour le salut des autres.
C’est exactement ce que Jésus attend de vous!”
À cette même époque, commencent, pour Padre Pio, d’étranges phénomènes: les bilocations, ces surprenantes “visites en esprit”.
Nous ne savons que peu de choses sur ces “visites”, car la personne qui en avait bénéficié, Raffaelina Cerase, avait reçu l’ordre d’en conserver le secret.
C’est à cette même personne que Padre Pio, quelques jours plus tard, le 4 novembre 1914, écrira:
“Gardez-vous de la vaine gloire, défaut propre aux personnes dévotes.
Celui-ci nous pousse, sans nous en apercevoir, à paraître toujours plus que les autres, à conquérir pour nous l’estime de tous...
L’humilité, au contraire, nous rendra semblables au Seigneur qui, dans son Incarnation, s’est abaissé et s’est anéanti, prenant la forme d’un esclave.”
Il y a ausi les locutions intérieures qui surprennent Padre Pio et lui font craindre d’être abusé par le démon.
Il écrit au Père Benedetto:
”Je ne voudrais en rien être victime du démon, et bien que je sois certain de la réalité de ces locutions, plus que je suis certain de mon existence même, je déclare cependant avec force, en me faisant violence, ne pas croire à tout cela, pour l’unique raison que vous, mon Directeur, vous l’avez mis en doute.
Est-ce que je fais bien ou non?”
Le 15 janvier 1915, Padre Pio est autorisé à faire partie du clergé de Pietrelcina, ce qui signifie, en clair, qu’il est mis en congé de l’ordre des Capucins.
Quelle souffrance pour le pauvre Pio qui décrit son martyre d’amour:
“C’est comme si mes os se fussent disloqués. Je sens, sans rien en voir avec les yeux du corps, mais le voyant bien avec ceux de l’âme, que Jésus me plonge peu à peu un couteau, avec une pointe bien affilée qui jette presque du feu, à travers le cœur, et il le pousse jusque dans les viscères.
Ensuite, avec une grande force, il le retire pour renouveler l’opération un instant après... (On ne peut s’empêcher de penser aux descriptions de Saint Jean de la Croix.)
Quelques jours plus tard, revenant sur le même sujet, Padre Pio écrit: ”Combien est triste, mon Père, l’état d’une âme que Dieu a rendue malade de son amour!”
Plus tard, il écrira au même correspondant: “Je sens mes os se disloquer comme s’ils étaient brisés et broyés.”
Le 18 mars 1915, il dira au Père Benedetto: “Je suis CRUCIFIÉ d’amour!”
En effet, l’âme de Padre Pio est dévorée par la faim et la soif de correspondre vraiment à l’amour de Dieu, mais elle ne le peut pas, car Dieu est infini, inaccessible...
Alors, ce sont le découragement et les larmes.
24 mai 1915, l’Italie déclare la guerre à l’Autriche et entre dans les horreurs de la Grande Guerre.
Mais il faut conserver la paix du cœur: c’est ce que conseille Padre Pio au Père Agostino:
“Prenons bien garde de ne jamais nous troubler pour n’importe quel sinistre malheur qui pourrait nous arriver... De plus, lorsque notre cœur s’inquiète, plus fréquentes et plus directes sont les attaques de l’ennemi...
L’ennemi de notre salut sait trop bien que la paix du cœur est le signe certain de l’assistance divine.”
Le 6 novembre 1915, Padre Pio doit de nouveau se présenter devant les responsables de l’Armée pour être mobilisé.
On crut déceler les symptômes de la tuberculose, et on l’affecta à la 10ème Compagnie sanitaire; mais dès la mi-décembre 1915, on le mit en convalescence pour un an, et Padre Pio retourna à Pietrelcina.
1-4-Padre Pio quitte Pietrelcina-La Guerre
Arrivée à San Giovanni Rotondo
Padre Pio est toujours à Pietrelcina.
On le pressait de revenir au couvent, mais pour des raisons demeurées inconnues, il ne le pouvait pas.
Enfin, le 17 février 1916, Padre Pio sera à Foggia. Très vite il sera recherché pour diriger les âmes.
Le diable au couvent
Enfin, Padre Pio a pu retrouver un couvent! Mais, ce que ses supérieurs n’avaient pu imaginer, c’est qu’il amènerait le diable avec lui!!!...
Et un diable tellement bruyant qu’il fallut implorer le Seigneur d’interdire les excès explosifs de ce démon déchaîné.
Le diable se calma, mais Padre Pio n’en continua pas moinsà subir ses attaques terrifiantes.
Attaques de Satan, consolations de Jésus, ténèbres profondes de la purification nécessaire en vue de sa mission future, tout est incompréhensible pour le pauvre Padre qui écrira:
“Je suis un mystère pour moi-même!”
Car Padre Pio était déjà ”possédé par Jésus”, et Jésus revivait en lui le mystère de son Agonie et de sa Passion.
Le 4 septembre 1916, Padre Pio est transféré à San Giovanni Rotondo, pour un séjour provisoire: il y restera 50 ans! Pendant quelques années la direction spirituelle, par écrit, sera sa tâche principale en attendant qu’il soit nommé Directeur Spirituel du Séminaire séraphique. Padre Pio avait 29 ans.
Le 26 novembre 1916. Padre Pio doit encore retourner à l’armée.
On lui accordera 6 mois de convalescence !!! Le 6 janvier suivant il sera de retour à San Giovanni Rotondo.
1917
Padre Pio reprend toutes ses activités, mais dès le 27 janvier, il est de nouveau malade, avec une température atteignant les 52°C! Neuf jours plus tard, Padre Pio était debout...
Heureusement, car il ne restait plus que deux pères au couvent, tous les autres ayant été mobilisés.
Padre Pio recherche toujours plus l’amour de Dieu, secret de sa vie et de sa souffrance.
S’il est lumière pour les autres, c’est toujours l’obscurité pour lui.
En juillet, il écrit au Père Benedetto:
“Dieu grandit toujours davantage devant l’œil de mon esprit. Je le vois toujours au ciel de mon âme, il s’entoure d’une nuée épaisse. Je le sens tout proche, et pourtant, je le vois loin, loin.
Lorsque grandit ce soupir, Dieu se fait plus intime à moi-même, et je le sens, mais pourtant ces aspirations me le font voir toujours plus lointain.
Mon Dieu! Quelle chose étrange!...
Août 1917. Après plusieurs péripéties — Padre Pio avait été porté déserteur car personne ne le connaissait sous son vrai nom et, à San Giovanni Rotondo, on cherchait en vain un dénommé Francesco Forgione — il fut déclaré apte au service militaire!
En octobre, il fut atteint d’une de ses fièvres épouvantables: le 4 novembre suivant, on lui donna 4 mois de permission. Retour à San Giovanni Rotondo. Il ne sera réformé qu’en mars 1918, pour tuberculose pulmonaire.
1-5-1918 Année terrible, année de la crucifixion du Padre
Padre Pio doit faire face au manque de personnel: soin des collégiens, confessions qui commencent à se multiplier, lettres de direction...
Mais il ne cherche que l’Amour du Seigneur.
Il renouvelle son offrande de victime pour le salut de toutes les âmes dont il a la charge, car il sait que ces grâces ne s’achètent qu’avec du sang. Les souffrances physiques et les ténèbres spirituelles s’accroissent.
Et Satan multiplie les tentations contre la foi:
“Où est-il ton Dieu?” ne cesse de crier une voix intérieure à laquelle il ne peut pas répondre.
Et, quelques mois plus tard, il écrira:
”Mon Dieu, où es-Tu?... Mon Dieu, mon Dieu..
. Je ne sais plus rien Te dire d’autre: pourquoi m’as-Tu abandonné?”
Le 19 juin, Padre Pio écrit au Père Benedetto: “Je n’ai presque plus de foi.
Je suis incapable de m’élever sur les ailes fortunées de l’espérance qui est cette vertu si nécessaire pour l’abandon en Dieu quand la tempête est déchaînée au plus haut point, et quand la mesure débordante de ma misère m’écrase.
Je n’ai pas la charité! Ah! Aimer mon Dieu, c’est la conséquence de ce qui est pleine connaissance dans la foi laborieuse et dans les promesses où l’âme se plonge, se recrée, s’abandonne, et se repose encore dans la douce espérance.
Je n’ai pas la charité pour le prochain, car celle-ci est la conséquence de celle-là, et si la première fait défaut, celle de laquelle vient tout son suc vital dans les branches, chaque branche périt.”
En réalité, le cœur de Padre Pio est blessé d’amour, et le 5 août 1918, c’est la transverbération du cœur.
Par obéissance Padre Pio écrit, le 21 août 1918 au Père Benedetto:
“Je désespère de tout, sauf de celui qui est Vie, Vérité et Voie. C’est à lui que je demande tout, c’est à lui que je m’abandonne, car il a été et il est encore tout pour moi.
La lumière m’aveugle avant même de dissiper le brouillard autour de moi
. Comment cela se fait-il? Je suis fatigué de fatiguer mon guide... Je me résous à vous révéler ce qui m’est advenu le 5 au soir et pendant toute la journée du 6 de ce mois.
J’ai du mal à vous dire ce qui s’est passé pendant cette période d’intense martyre.
Le 5 au soir, j’étais en train de confesser nos garçons quand je fus saisi soudain d’une terreur extrême à la vue d’un personnage céleste qui se présentait à l’œil de mon intelligence.
Il tenait à la main une sorte d’objet semblable à une très longue lame de fer dont la pointe était bien effilée; on aurait dit que du feu jaillissait de cette pointe.
Voir tout ceci et observer ce personnage lancer à toute force cet objet dans mon âme fut une seule et même chose
C’est à peine si j’émis une plainte, je me sentais mourir.
Je dis au jeune garçon de se retirer parce que je me sentais mal et que je n’avais pas la force de continuer. Ce martyre dura, sans interruption, jusqu’au 7 au matin.
Je ne saurais vous décrire ce que j’ai souffert pendant cette période si douloureuse. Je voyais que même mes viscères étaient arrachés et tiraillés par cet objet et que tout était mis à feu et à sang.
À partir de ce jour, j’ai été blessé à mort. Au plus intime de l’âme je sens une blessure toujours ouverte qui me fait souffrir constamment...”
Enfin, le 20 septembre 1918, c’est la stigmatisation totale et visible, y compris une plaie dont on parle rarement: la plaie sur l’épaule droite causée par le poids de la Croix.
Elle durera cinquante ans, jusqu’à sa mort.
Padre Pio était seul, ce jour-là: le Père Paolino, Père gardien, se trouvait à l’extérieur.
Les étapes et le détail de la crucifixion de Padre Pio sont rapportées plus loin, mais, à un ami, Padre Pio donna, verbalement, d’autres précisions [: “J’étais au chœur pour faire l’action de grâce de la Messe.
Je me sentis tout doucement m’élever vers quelque chose d’immense qui grandissait toujours, et qui me comblait de joie en priant.
Plus je priais, plus cette jouissance augmentait.
Tout d’un coup une grande lumière frappa mon regard, et au milieu de cette grande lumière m’apparut le Christ avec ses plaies.
Il ne me dit rien... Il disparut.
Lorsque je revins à moi, je me suis retrouvé à terre, blessé. Les mains, les pieds, le cœur saignaient et me faisaient si mal qu’ils m’enlevaient toute force pour me relever. Je me suis traîné à quatre pattes, du chœur jusqu’à la cellule, à travers le long couloir...”
Désormais, Padre Pio est cloué sur la Croix, avec le Christ; il participe à toutes les souffrances de Jésus, le Rédempteur, -toutes sans exception, flagellation et couronnement d’épines inclus- donc à la Rédemption du monde.
Padre Pio est un autre Christ, une humanité de surcroît pour Jésus.
Ses blessures ne se sont jamais, ni fermées, ni aggravées, ni cicatrisées, malgré les efforts de certains médecins.
Contre ce genre de choses, la science est impuissante!
La guerre est enfin terminée; les religieux vont revenir dans leurs couvents. Mais, en ce qui concerne Padre Pio, sa vocation de confesseur va rapidement commencer et attirer les foules de ceux qui vont se convertir...
1-6-De 1919 à 1921 - Les premières persécutions
Des indiscrétions ont été commises et la grande presse s’est emparée du phénomène Padre Pio.
La science s’en mêle également, et les pélerinages affluent à San Giovanni Rotondo. Même de très grands personnages viennent rencontrer Padre Pio. C’est ainsi que le Prince KLUGKIST, orthodoxe et expert en sciences ocultes, vint trouver, Padre Pio, pendant l’été 1919. Il se convertit, se fit religieux dans l’Ordre des Trinitaires, fut ordonné prêtre et mena la vie d’un saint.
Le Calvaire continue pour le pauvre Padre Pio soumis à de nombreux contrôles médicaux, pas toujours très objectifs.
On doit ajouter aussi que Padre Pio devait vivre l’intégralité de la Passion de Jésus. Outre les plaies du corps, il devait subir aussi les douleurs de l’âme et du cœur. Comme Jésus il fut bousculé par les foules qui voulaient le voir, le toucher... Comme Jésus, il fut moqué, combattu, calomnié, persécuté, trahi, condamné, et souvent par certains membres du clergé, trop gênés (ou trop dérangés?) par la sainteté du stigmatisé.
1-7-De 1922 à 1933 - Les grandes persécutions
Padre Pio, victime de l’amour de Dieu, vivait toujours ses douloureuses épreuves spirituelles, se croyant même rejeté de Dieu. Ses tempêtes intérieures se déchaînaient.
Mais Padre Pio allait connaître d’autres terribles épreuves, infligées, celles-là par les hommes et l’Église elle-même.
2 juin 1922. Premières notes du Saint offfice préconisant des mesures disciplinaires contre Padre Pio.
Les critiques et des accusations déplacées pleuvaient sur le couvent de San Giovanni Rotondo, et sur ses religieux.
Mais le pape de l’époque, Benoit XV soutenait Padre Pio.
Cependant les autorités compétentes, soucieuses de rétablir le calme, décidèrent que Padre Pio célébrerait dorénavant sa Messe à des heures irrégulières, et en privé.
Et tous ses contacts avec le Père Benedetto, son Directeur, lui furent interdits. On voulut le transférer dans un autre couvent, mais les réactions du pays furent telles que l’on dut renoncer à cette idée: Padre Pio resta donc à San Giovanni.
31 mai 1923. Les stigmates ne seraient pas d’origine surnaturelle!!!
Mais ce n’est pas tout.
Le 31 mai 1923, le Saint Office publie une déclaration disant que “la surnaturalité des faits n’est pas constatable, et exhorte les fidèles à se conformer dans leur façon d’agir à cette déclaration.” Réaction de l’intéressé:
“Qu’ils fassent de moi ce qu’ils veulent.
Il suffit qu’ils ne m’interdisent pas de célébrer la messe et de recevoir Jésus dans mon cœur.” Un transfert à Ancône fut envisagé: nouvelle reculade des autorités face à une menace locale quasi insurrectionnelle: Padre Pio restera à San Giovanni Rotondo!
Janvier 1925. Inauguration du petit hôpital San Francesco à San Giovanni Rotondo.
23 mai 1931. Padre Pio est privé de tout exercice de son ministère, sauf de la Messe qu’il doit dire en privé.
Enfin! 14 juillet 1933. Décret libératoire du Saint Office.
1934. Padre Pio peut reprendre les confessions, mais les épreuves vont continuer jusqu’à l’accabler. Pourtant Padre Pio continuera à se taire et à obéir à l’Église et à ses supérieurs...
1 - Les grandes dates
de la vie de Padre Pio
1-1-L’enfance et la jeunesse
25 mai 1887. Naissance, à Pietrelcina, de Francesco Forgione, deuxième d’une famille de cinq enfants.
La famille, très pieuse, était pauvre, et plus tard, le papa dut s’expatrier en Amérique pour pouvoir payer les études de Francesco.
Francesco était un enfant tout à fait normal, silencieux et réservé.
Ce qui, dès l’âge de cinq ans fut exceptionnel chez cet enfant, demeura caché aux yeux de tous, y compris de ses plus proches parents. Jusqu’à l’âge de 16 ans, Francesco ne parla jamais de ses visions et apparitions, ni de ses combats avec Satan, car il croyait que c’étaient “des choses ordinaires qui arrivaient à toutes les âmes.”
27 septembre 1899. Francesco fit sa première communion et reçut la confirmation.
Il ne commença à aller à l’école qu’à l’âge de 10 ans.
1-2-La vie religieuse
6 janvier 1903 Entrée au noviciat des Capucins du Couvent de Morcone.
Francesco, après sa prise d’habit, devient Fra Pio de Pietrelcina.
Rapidement on constata, à sa grande honte, qu’il avait le don des larmes, au point de laisser de grandes taches sur le sol.
Mais ce que l’on continua à ignorer pendant longtemps, c’est que peu de temps après son noviciat, le jeune religieux commença à être favorisé de célestes visions et reçut les stigmates dits “invisibles”.
Cela, il ne le révéla au Père Agostino, et suite à ses demandes instantes, que le 10 octobre 1915:
”La première fois où Jésus voulut l’honorer de ses faveurs, ils furent visibles, surtout à une main. Devant un tel phénomène cette âme en fut effrayée, elle pria le Seigneur de vouloir retirer ces phénomènes visibles.
Depuis lors, ils n’apparurent plus.
Cependant, ces blessures disparues, la douleur très aiguë qui se faisait sentir, spécialement en certaines circonstances et à des jours déterminés, ne disparut pas pour cela.”
Dans cette même lettre, le Padre révèle qu’il subit le couronnement d’épines et la flagellation “presque une fois par semaine”.
27 janvier 1907. Fra Pio fait sa profession religieuse solennelle. Il suit des études de théologie avec le Père Agostino, son premier Directeur. Bientôt il sera atteint d’une mystérieuse maladie accompagnée de fièvres exceptionnelles, de transpirations, de toux et de violentes douleurs. Il était également assailli de scrupules: déjà le démon se déchaînait. Cette épreuve durera des années.
1-3-Séjour à Pietrelcina
De 1908 à 1916
En décembre 1908, Fra Pio doit interrompre ses études pour des raisons de santé.
En mai 1909 ses supérieurs l’envoient se soigner à Pietrelcina pour quelque temps: il y restera 7 ans, jusqu’au 17 février 1916.
La santé de Fra Pio se dégrade tellement que l’on croit qu’il va mourir.
Aussi, à sa demande, sera-t-il ordonné prêtre le 10 août 1910. Fra Pio, devenu Padre Pio, célèbre sa première messe le lendemain, à Pietrelcina: il avait 23 ans.
Son union à Dieu s’approfondit et le 20 décembre 1910, il reçoit les premiers stigmates, invisibles et non permanents.
Visiblement Satan n’est pas content, et pendant son séjour à Pietrelcina, Padre Pio subit, presque quotidiennement, des attaques diaboliques redoutables et d’un rare cruauté, tant physiques que spirituelles.
Il écrit, entre autres, en janvier 1912: “Barbe-Bleue ne veut pas s’avouer vaincu.
Il a pris presque toutes les formes. Il y a quelques jours, il est venu me rendre visite accompagné de ses satellites armés de bâtons et d’engins de fer, et surtout, -ce qui est pire,- sous votre propre aspect. Qui sait combien de fois il m’a tiré hors du lit pour me traîner dans la chambre...”
Parfois les persécutions redoublent: les démons vont jusqu’à lui retirer ses vêtements et le laisser nu dans sa chambre glaciale.
Mais Jésus le soutient et lui déclare:
“Combien de fois m’aurais-tu abandonné, mon fils, si je ne t’avais pas crucifié?
Sous la croix, on apprend à aimer, et je ne la donne pas à tous, mais seulement aux âmes qui me sont les plus chères.” Jésus a fait de son fils chéri, un véritable CRUCIFIÉ.
En octobre 1911, Padre Pio fut rappelé au couvent de Venafro.
Pendant son séjour à Venafro, il ne se nourrit que de l’Eucharistie.
Le 7 décembre 1911, de plus en plus malade, il fut ramené à Pietrelcina.
Ses yeux étaient très affaiblis par le don des larmes: Padre Pio craignit de perdre la vue.
Dès 1912, Padre Pio a deux directeurs. Curieusement, à mesure que les mois passent, Padre Pio devient le conseiller et le Directeur de ses propres Directeurs!
Les ténèbres spirituelles que Padre Pio connait depuis longtemps s’intensifient.
Le doute l’envahit:
“Je me vois complètement entouré d’un épais brouillard.
Mon esprit est en train de faire la dure expérience de la parole de David: tout autour de moi tu as mis obscurité et ténèbre... Mais maintenant, je suis presque fatigué, je suis sur le point de me noyer, car les eaux, comme le dit le royal prophète, sont entrées jusqu’au fond de mon âme.
Je suis désormais fatigué de crier:
“À l’aide! À l’aide!”
Ma gorge s’est enrouée, mon cœur est aride et mes yeux, levés vers le ciel dans l’espérance de mon Dieu, se sont fatigués et ne sont plus capables de laisser couler une larme.”
Pourtant, au milieu des plus profondes ténèbres spirituelles, le Seigneur envoie parfois des rayons de lumière.
En mars 1914, Padre Pio répond à une question du Père Benedetto:
“Dès que je me mets à prier je sens tout de suite mon cœur comme envahi par une flamme de vif amour.
Cette flamme n’a rien à voir avec une flamme quelconque de ce bas-monde.
C’est une flamme délicate et très douce qui consume et ne cause aucune peine.”
Le 5 juin 1914. Padre Pio reçoit l’ordre de quitter Pietrelcina et d’aller au couvent de Morcone.
Il y resta 5 jours, et on dut le renvoyer à Pietrelcina à cause de l’aggravation mystérieuse de son état de santé. Dans son Ordre, on demande un bref à tempus, afin de régulariser une situation anormale.
Les épreuves se multiplient pour Padre Pio.
Le Cœur de Jésus est son seul asile: tout est nuit pour le pauvre Padre qui, personnellement, ne comprend plus rien. Il ne voit pas clair pour lui: la nuit de l’âme l’éprouve toujours, mais, paradoxalement, il reçoit pour les autres: ses directeurs et les personnes qu’il dirige, de grandes lumières.
Au Père Agostino il donne ce conseil: “Continuez, continuez, ô Père, à dépenser toutes vos forces pour le salut des autres.
C’est exactement ce que Jésus attend de vous!”
À cette même époque, commencent, pour Padre Pio, d’étranges phénomènes: les bilocations, ces surprenantes “visites en esprit”.
Nous ne savons que peu de choses sur ces “visites”, car la personne qui en avait bénéficié, Raffaelina Cerase, avait reçu l’ordre d’en conserver le secret.
C’est à cette même personne que Padre Pio, quelques jours plus tard, le 4 novembre 1914, écrira:
“Gardez-vous de la vaine gloire, défaut propre aux personnes dévotes.
Celui-ci nous pousse, sans nous en apercevoir, à paraître toujours plus que les autres, à conquérir pour nous l’estime de tous...
L’humilité, au contraire, nous rendra semblables au Seigneur qui, dans son Incarnation, s’est abaissé et s’est anéanti, prenant la forme d’un esclave.”
Il y a ausi les locutions intérieures qui surprennent Padre Pio et lui font craindre d’être abusé par le démon.
Il écrit au Père Benedetto:
”Je ne voudrais en rien être victime du démon, et bien que je sois certain de la réalité de ces locutions, plus que je suis certain de mon existence même, je déclare cependant avec force, en me faisant violence, ne pas croire à tout cela, pour l’unique raison que vous, mon Directeur, vous l’avez mis en doute.
Est-ce que je fais bien ou non?”
Le 15 janvier 1915, Padre Pio est autorisé à faire partie du clergé de Pietrelcina, ce qui signifie, en clair, qu’il est mis en congé de l’ordre des Capucins.
Quelle souffrance pour le pauvre Pio qui décrit son martyre d’amour:
“C’est comme si mes os se fussent disloqués. Je sens, sans rien en voir avec les yeux du corps, mais le voyant bien avec ceux de l’âme, que Jésus me plonge peu à peu un couteau, avec une pointe bien affilée qui jette presque du feu, à travers le cœur, et il le pousse jusque dans les viscères.
Ensuite, avec une grande force, il le retire pour renouveler l’opération un instant après... (On ne peut s’empêcher de penser aux descriptions de Saint Jean de la Croix.)
Quelques jours plus tard, revenant sur le même sujet, Padre Pio écrit: ”Combien est triste, mon Père, l’état d’une âme que Dieu a rendue malade de son amour!”
Plus tard, il écrira au même correspondant: “Je sens mes os se disloquer comme s’ils étaient brisés et broyés.”
Le 18 mars 1915, il dira au Père Benedetto: “Je suis CRUCIFIÉ d’amour!”
En effet, l’âme de Padre Pio est dévorée par la faim et la soif de correspondre vraiment à l’amour de Dieu, mais elle ne le peut pas, car Dieu est infini, inaccessible...
Alors, ce sont le découragement et les larmes.
24 mai 1915, l’Italie déclare la guerre à l’Autriche et entre dans les horreurs de la Grande Guerre.
Mais il faut conserver la paix du cœur: c’est ce que conseille Padre Pio au Père Agostino:
“Prenons bien garde de ne jamais nous troubler pour n’importe quel sinistre malheur qui pourrait nous arriver... De plus, lorsque notre cœur s’inquiète, plus fréquentes et plus directes sont les attaques de l’ennemi...
L’ennemi de notre salut sait trop bien que la paix du cœur est le signe certain de l’assistance divine.”
Le 6 novembre 1915, Padre Pio doit de nouveau se présenter devant les responsables de l’Armée pour être mobilisé.
On crut déceler les symptômes de la tuberculose, et on l’affecta à la 10ème Compagnie sanitaire; mais dès la mi-décembre 1915, on le mit en convalescence pour un an, et Padre Pio retourna à Pietrelcina.
1-4-Padre Pio quitte Pietrelcina-La Guerre
Arrivée à San Giovanni Rotondo
Padre Pio est toujours à Pietrelcina.
On le pressait de revenir au couvent, mais pour des raisons demeurées inconnues, il ne le pouvait pas.
Enfin, le 17 février 1916, Padre Pio sera à Foggia. Très vite il sera recherché pour diriger les âmes.
Le diable au couvent
Enfin, Padre Pio a pu retrouver un couvent! Mais, ce que ses supérieurs n’avaient pu imaginer, c’est qu’il amènerait le diable avec lui!!!...
Et un diable tellement bruyant qu’il fallut implorer le Seigneur d’interdire les excès explosifs de ce démon déchaîné.
Le diable se calma, mais Padre Pio n’en continua pas moinsà subir ses attaques terrifiantes.
Attaques de Satan, consolations de Jésus, ténèbres profondes de la purification nécessaire en vue de sa mission future, tout est incompréhensible pour le pauvre Padre qui écrira:
“Je suis un mystère pour moi-même!”
Car Padre Pio était déjà ”possédé par Jésus”, et Jésus revivait en lui le mystère de son Agonie et de sa Passion.
Le 4 septembre 1916, Padre Pio est transféré à San Giovanni Rotondo, pour un séjour provisoire: il y restera 50 ans! Pendant quelques années la direction spirituelle, par écrit, sera sa tâche principale en attendant qu’il soit nommé Directeur Spirituel du Séminaire séraphique. Padre Pio avait 29 ans.
Le 26 novembre 1916. Padre Pio doit encore retourner à l’armée.
On lui accordera 6 mois de convalescence !!! Le 6 janvier suivant il sera de retour à San Giovanni Rotondo.
1917
Padre Pio reprend toutes ses activités, mais dès le 27 janvier, il est de nouveau malade, avec une température atteignant les 52°C! Neuf jours plus tard, Padre Pio était debout...
Heureusement, car il ne restait plus que deux pères au couvent, tous les autres ayant été mobilisés.
Padre Pio recherche toujours plus l’amour de Dieu, secret de sa vie et de sa souffrance.
S’il est lumière pour les autres, c’est toujours l’obscurité pour lui.
En juillet, il écrit au Père Benedetto:
“Dieu grandit toujours davantage devant l’œil de mon esprit. Je le vois toujours au ciel de mon âme, il s’entoure d’une nuée épaisse. Je le sens tout proche, et pourtant, je le vois loin, loin.
Lorsque grandit ce soupir, Dieu se fait plus intime à moi-même, et je le sens, mais pourtant ces aspirations me le font voir toujours plus lointain.
Mon Dieu! Quelle chose étrange!...
Août 1917. Après plusieurs péripéties — Padre Pio avait été porté déserteur car personne ne le connaissait sous son vrai nom et, à San Giovanni Rotondo, on cherchait en vain un dénommé Francesco Forgione — il fut déclaré apte au service militaire!
En octobre, il fut atteint d’une de ses fièvres épouvantables: le 4 novembre suivant, on lui donna 4 mois de permission. Retour à San Giovanni Rotondo. Il ne sera réformé qu’en mars 1918, pour tuberculose pulmonaire.
1-5-1918 Année terrible, année de la crucifixion du Padre
Padre Pio doit faire face au manque de personnel: soin des collégiens, confessions qui commencent à se multiplier, lettres de direction...
Mais il ne cherche que l’Amour du Seigneur.
Il renouvelle son offrande de victime pour le salut de toutes les âmes dont il a la charge, car il sait que ces grâces ne s’achètent qu’avec du sang. Les souffrances physiques et les ténèbres spirituelles s’accroissent.
Et Satan multiplie les tentations contre la foi:
“Où est-il ton Dieu?” ne cesse de crier une voix intérieure à laquelle il ne peut pas répondre.
Et, quelques mois plus tard, il écrira:
”Mon Dieu, où es-Tu?... Mon Dieu, mon Dieu..
. Je ne sais plus rien Te dire d’autre: pourquoi m’as-Tu abandonné?”
Le 19 juin, Padre Pio écrit au Père Benedetto: “Je n’ai presque plus de foi.
Je suis incapable de m’élever sur les ailes fortunées de l’espérance qui est cette vertu si nécessaire pour l’abandon en Dieu quand la tempête est déchaînée au plus haut point, et quand la mesure débordante de ma misère m’écrase.
Je n’ai pas la charité! Ah! Aimer mon Dieu, c’est la conséquence de ce qui est pleine connaissance dans la foi laborieuse et dans les promesses où l’âme se plonge, se recrée, s’abandonne, et se repose encore dans la douce espérance.
Je n’ai pas la charité pour le prochain, car celle-ci est la conséquence de celle-là, et si la première fait défaut, celle de laquelle vient tout son suc vital dans les branches, chaque branche périt.”
En réalité, le cœur de Padre Pio est blessé d’amour, et le 5 août 1918, c’est la transverbération du cœur.
Par obéissance Padre Pio écrit, le 21 août 1918 au Père Benedetto:
“Je désespère de tout, sauf de celui qui est Vie, Vérité et Voie. C’est à lui que je demande tout, c’est à lui que je m’abandonne, car il a été et il est encore tout pour moi.
La lumière m’aveugle avant même de dissiper le brouillard autour de moi
. Comment cela se fait-il? Je suis fatigué de fatiguer mon guide... Je me résous à vous révéler ce qui m’est advenu le 5 au soir et pendant toute la journée du 6 de ce mois.
J’ai du mal à vous dire ce qui s’est passé pendant cette période d’intense martyre.
Le 5 au soir, j’étais en train de confesser nos garçons quand je fus saisi soudain d’une terreur extrême à la vue d’un personnage céleste qui se présentait à l’œil de mon intelligence.
Il tenait à la main une sorte d’objet semblable à une très longue lame de fer dont la pointe était bien effilée; on aurait dit que du feu jaillissait de cette pointe.
Voir tout ceci et observer ce personnage lancer à toute force cet objet dans mon âme fut une seule et même chose
C’est à peine si j’émis une plainte, je me sentais mourir.
Je dis au jeune garçon de se retirer parce que je me sentais mal et que je n’avais pas la force de continuer. Ce martyre dura, sans interruption, jusqu’au 7 au matin.
Je ne saurais vous décrire ce que j’ai souffert pendant cette période si douloureuse. Je voyais que même mes viscères étaient arrachés et tiraillés par cet objet et que tout était mis à feu et à sang.
À partir de ce jour, j’ai été blessé à mort. Au plus intime de l’âme je sens une blessure toujours ouverte qui me fait souffrir constamment...”
Enfin, le 20 septembre 1918, c’est la stigmatisation totale et visible, y compris une plaie dont on parle rarement: la plaie sur l’épaule droite causée par le poids de la Croix.
Elle durera cinquante ans, jusqu’à sa mort.
Padre Pio était seul, ce jour-là: le Père Paolino, Père gardien, se trouvait à l’extérieur.
Les étapes et le détail de la crucifixion de Padre Pio sont rapportées plus loin, mais, à un ami, Padre Pio donna, verbalement, d’autres précisions [: “J’étais au chœur pour faire l’action de grâce de la Messe.
Je me sentis tout doucement m’élever vers quelque chose d’immense qui grandissait toujours, et qui me comblait de joie en priant.
Plus je priais, plus cette jouissance augmentait.
Tout d’un coup une grande lumière frappa mon regard, et au milieu de cette grande lumière m’apparut le Christ avec ses plaies.
Il ne me dit rien... Il disparut.
Lorsque je revins à moi, je me suis retrouvé à terre, blessé. Les mains, les pieds, le cœur saignaient et me faisaient si mal qu’ils m’enlevaient toute force pour me relever. Je me suis traîné à quatre pattes, du chœur jusqu’à la cellule, à travers le long couloir...”
Désormais, Padre Pio est cloué sur la Croix, avec le Christ; il participe à toutes les souffrances de Jésus, le Rédempteur, -toutes sans exception, flagellation et couronnement d’épines inclus- donc à la Rédemption du monde.
Padre Pio est un autre Christ, une humanité de surcroît pour Jésus.
Ses blessures ne se sont jamais, ni fermées, ni aggravées, ni cicatrisées, malgré les efforts de certains médecins.
Contre ce genre de choses, la science est impuissante!
La guerre est enfin terminée; les religieux vont revenir dans leurs couvents. Mais, en ce qui concerne Padre Pio, sa vocation de confesseur va rapidement commencer et attirer les foules de ceux qui vont se convertir...
1-6-De 1919 à 1921 - Les premières persécutions
Des indiscrétions ont été commises et la grande presse s’est emparée du phénomène Padre Pio.
La science s’en mêle également, et les pélerinages affluent à San Giovanni Rotondo. Même de très grands personnages viennent rencontrer Padre Pio. C’est ainsi que le Prince KLUGKIST, orthodoxe et expert en sciences ocultes, vint trouver, Padre Pio, pendant l’été 1919. Il se convertit, se fit religieux dans l’Ordre des Trinitaires, fut ordonné prêtre et mena la vie d’un saint.
Le Calvaire continue pour le pauvre Padre Pio soumis à de nombreux contrôles médicaux, pas toujours très objectifs.
On doit ajouter aussi que Padre Pio devait vivre l’intégralité de la Passion de Jésus. Outre les plaies du corps, il devait subir aussi les douleurs de l’âme et du cœur. Comme Jésus il fut bousculé par les foules qui voulaient le voir, le toucher... Comme Jésus, il fut moqué, combattu, calomnié, persécuté, trahi, condamné, et souvent par certains membres du clergé, trop gênés (ou trop dérangés?) par la sainteté du stigmatisé.
1-7-De 1922 à 1933 - Les grandes persécutions
Padre Pio, victime de l’amour de Dieu, vivait toujours ses douloureuses épreuves spirituelles, se croyant même rejeté de Dieu. Ses tempêtes intérieures se déchaînaient.
Mais Padre Pio allait connaître d’autres terribles épreuves, infligées, celles-là par les hommes et l’Église elle-même.
2 juin 1922. Premières notes du Saint offfice préconisant des mesures disciplinaires contre Padre Pio.
Les critiques et des accusations déplacées pleuvaient sur le couvent de San Giovanni Rotondo, et sur ses religieux.
Mais le pape de l’époque, Benoit XV soutenait Padre Pio.
Cependant les autorités compétentes, soucieuses de rétablir le calme, décidèrent que Padre Pio célébrerait dorénavant sa Messe à des heures irrégulières, et en privé.
Et tous ses contacts avec le Père Benedetto, son Directeur, lui furent interdits. On voulut le transférer dans un autre couvent, mais les réactions du pays furent telles que l’on dut renoncer à cette idée: Padre Pio resta donc à San Giovanni.
31 mai 1923. Les stigmates ne seraient pas d’origine surnaturelle!!!
Mais ce n’est pas tout.
Le 31 mai 1923, le Saint Office publie une déclaration disant que “la surnaturalité des faits n’est pas constatable, et exhorte les fidèles à se conformer dans leur façon d’agir à cette déclaration.” Réaction de l’intéressé:
“Qu’ils fassent de moi ce qu’ils veulent.
Il suffit qu’ils ne m’interdisent pas de célébrer la messe et de recevoir Jésus dans mon cœur.” Un transfert à Ancône fut envisagé: nouvelle reculade des autorités face à une menace locale quasi insurrectionnelle: Padre Pio restera à San Giovanni Rotondo!
Janvier 1925. Inauguration du petit hôpital San Francesco à San Giovanni Rotondo.
23 mai 1931. Padre Pio est privé de tout exercice de son ministère, sauf de la Messe qu’il doit dire en privé.
Enfin! 14 juillet 1933. Décret libératoire du Saint Office.
1934. Padre Pio peut reprendre les confessions, mais les épreuves vont continuer jusqu’à l’accabler. Pourtant Padre Pio continuera à se taire et à obéir à l’Église et à ses supérieurs...
2 - Création de l’hôpital
et des groupes de prière
2-1-La Fondation de la Casa Sollievo della Sofferenza
1940 Constitution du Comité en vue de la construction de la Casa Sollievo della sofferanza
Avant la dernière guerre mondiale, trois fils spirituels de Padre Pio: un pharmacien, un médecin et un ingénieur agronome, s’établissent à San Giovanni Rotondo pour se mettre à son service.
En janvier 1940, une pauvre femme et un aveugle lui remettent quelques lires.
L’œuvre est née: elle s’appellera Casa Sollievo della Sofferanza. Le projet est présenté aux fidèles et les dons affluent. Mais la guerre fait rage, et rien ne peut être entrepris. Après la guerre seulement, le projet pourra se concrétiser.
Le 5 octobre 1946, une société par actions est constituée.
Son but: Recevoir, au nom du Christ les personnes qui demandent charité et assistance.” Le 19 mai 1947, le chantier démarre.
C’est Giuseppe Orlando qui est chargé de coordonner les travaux, sans plan, sans architecte!!!
L’équipe de Padre Pio et le comité sont considérés comme des fous... Mais l’argent afflue, du monde entier.
En 1947, l’UNRRA [2] accorde une subvention de 400 millions de lires. Il n’est peut-être pas inutile de noter ici que l’État italien, au passage, préleva 150 millions de lires sur cette subvention internationale!
Le 8 décembre 1949, le gros œuvre est achevé. Le 5 mai 1956, le complexe hospitalier le plus moderne du monde est inauguré.
C’est vraiment l’Œuvre de Dieu: l’argent n’a jamais manqué... Dans l’esprit de Padre Pio, on doit toujours soigner les âmes en même temps que l’on soigne les corps. Écoutons Padre Pio:
“Ici, les patients, les médecins, les prêtres, seront des réserves d’amour qui, plus il sera abondant en l’un d’eux, plus il se communiquera aux autres.
Les prêtres et les médecins, unis dans le devoir d’exercer la charité à l’égard des corps souffrants, doivent en ressentir une stimulation brûlante à rester eux aussi dans l’amour de Dieu, parce que, eux-mêmes et ceux qu’ils assistent ont tous leur unique demeure en Lui, qui est Lumière et amour.”
Et aussi:
“Cette œuvre, si elle n’était destinée qu’au seul soulagement des corps, constituerait une clinique modèle, édifiée grâce aux moyens qu’a procuré l’extraordinaire générosité de votre charité...”
Ou encore:
“Grâce à cette œuvre, le malade doit pouvoir rencontrer le mystère de l’amour de Dieu par l’apprentissage d’une sagesse qui lui permette d’accepter ses épreuves dans la sereine méditation des souffrances du Christ.” [3]
Le pape Pie XII insistera plus tard, sur cette particularité de la Casa. Hélas! comme pour toutes les œuvres de Dieu, les critiques vont se multiplier...
5 mai 1956. Inauguration de la Casa Sollievo della Sofferanza.
11 mai 1964. Pour protéger la Casa Sollievo della Sofferanza de toutes les convoitises, Padre Pio institue le Saint Siège légataire universel de ses biens.
2-2-Les groupes de prière
1948 Les premiers groupes de prières
Pendant la guerre, Pie XII avait, à plusieurs reprises, insisté sur la nécessité de prier, et de prier en groupes de prière constitués.
Soucieux de répondre à cet appel du pape, Padre Pio incite les fidèles qui viennent le voir à se réunir pour prier ensemble. Dès 1947 des groupes se forment spontanément.
La formation de ces groupes coïncide avec les débuts des travaux de construction de l”hôpital.
L’un ne va pas sans l’autre et Padre Pio, par l’intermédiaire du Bulletin destiné à faire connaître aux donateurs l’usage de leurs dons, reviendra souvent sur le lien étroit existant entre les groupes de prière et la Casa.
La prière des groupes
Padre Pio souhaite que la prière des groupes comprennent: la Messe, suivie de la récitation du chapelet aux intentions de l’Église et du Pape. Il exclut les causeries, les débats, les commentaires de l’Écriture, etc. Pour lui les groupes de prière doivent être uniquement centrés sur l’Eucharistie.
La grande épreuve
À partir de 1955
Les pèlerins continuent d’affluer à San Giovanni Rotondo pour se confesser à Padre Pio. Est-ce pour cela, ou en raison de la gêne inévitable qu’une telle affluence provoquait, que des plaintes sont déposées à la Curie, les 11 mars et 8 avril 1955. Par ailleurs Satan s’agite: de prétendues prophéties circulent sous le manteau, et le nom de Padre Pio, qui n’y est pour rien, y est associé. Et des conflits naissent au sein de l’administration de la Casa... Padre Pio adresse une supplique au Pape Pie XII en mars 1957. Des suites favorables lui seront accordées...
Les épreuves continuent... 24 juin 1958, c’est l’affaire Giuffré: liquidation frauduleuse de la Société des Banquiers, créée par Giuffré, et dans laquelle de nombreux ecclésiastiques et religieux capucins sont impliqués. Padre Pio, qui se méfiait, n’est pas touché, mais... les persécutions vont reprendre.
Pour résorber leurs pertes sévères, de nombreux frères en religion du Padre, prétendent avoir des droits sur les sommes considérables qui affluent à l’attention de la Casa.
On demande même aux donateurs d’utiliser le compte courant du couvent. Les fidèles sont partagés entre le couvent et La Casa. Padre Pio estime qu’il s’agit d’un vol, mais il est cependant contraint d’assister, impuissant, à ces détournements de fonds...
5 novembre 1960. Remise par Mgr Maccari de son rapport au Saint office qui édicte de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de Padre Pio.
Les persécutions continuent; des évêques demandent la suppression des groupes de prière de leurs diocèses. Les calomnies se multiplient. Padre Pio se tait. Mais à Rome, le Cardinal Ottaviani s’inquiète et cherche la vérité. Une enquête est lancée. Mgr Crovini séjourne à San Giovanni Rotondo du 18 au 28 avril 1960, et en arrive aux conclusions suivantes:
— Padre Pio est un moine d’une obéissance sans faille, et d’une rare humilité.
— L’administration et la gestion de la Casa sont irréprochables.
— Les supérieurs locaux détournent à leur profit une large part des offrandes des fidèles.
Malheureusement un nouveau rapport d’accusation (en 16 volumes!!!) sur la moralité de Padre Pio est envoyé à Rome. Le Décret de Mgr Ottaviani est annulé! Le Supérieur Général de l’Ordre des Capucins demande une nouvelle enquête. Une incroyable campagne de presse est lancée contre Padre Pio.
Padre Pio a 73 ans; il aspirait à être un frère comme les autres; il ignorait tout ce qui se tramait.
Mais il souffre car la persécution s’accentue encore: dorénavant Padre Pio sera constamment espionné: on ira même jusqu’à placer des micros dans son confessionnal! Mais il y a pire: des femmes sans scrupule ont été payées pour se confesser, auprès de saints prêtres, d’avoir entretenu des relations douteuses avec Padre Pio!!! Cet espionnage a duré quatre mois.
1962. La situation semble se détendre un peu, mais, les forces du mal tentent de nouveaux assauts, physiques et spirituels. Padre Pio offre toutes ses souffrances et reste fidèle à son confessionnal.
12 septembre 1968. Padre Pio écrit une lettre d’attachement filial et de fidélité au Saint Père, Paul VI.
22 septembre. 1968 Dernière messe de Padre Pio, à 5 h du matin.
23 septembre 1968. Mort de Padre Pio, à 2 h 30.
En faisant la toilette du mort, on constate que tous les stigmates ont disparu.
2 mai 1999. Béatification de Padre Pio da Pietrelcina, par le pape Jean-Paul II.
16 juin 2002. Canonisation du Bienheureux Pio da Pietrelcina, par le pape Jean-Paul II.
et des groupes de prière
2-1-La Fondation de la Casa Sollievo della Sofferenza
1940 Constitution du Comité en vue de la construction de la Casa Sollievo della sofferanza
Avant la dernière guerre mondiale, trois fils spirituels de Padre Pio: un pharmacien, un médecin et un ingénieur agronome, s’établissent à San Giovanni Rotondo pour se mettre à son service.
En janvier 1940, une pauvre femme et un aveugle lui remettent quelques lires.
L’œuvre est née: elle s’appellera Casa Sollievo della Sofferanza. Le projet est présenté aux fidèles et les dons affluent. Mais la guerre fait rage, et rien ne peut être entrepris. Après la guerre seulement, le projet pourra se concrétiser.
Le 5 octobre 1946, une société par actions est constituée.
Son but: Recevoir, au nom du Christ les personnes qui demandent charité et assistance.” Le 19 mai 1947, le chantier démarre.
C’est Giuseppe Orlando qui est chargé de coordonner les travaux, sans plan, sans architecte!!!
L’équipe de Padre Pio et le comité sont considérés comme des fous... Mais l’argent afflue, du monde entier.
En 1947, l’UNRRA [2] accorde une subvention de 400 millions de lires. Il n’est peut-être pas inutile de noter ici que l’État italien, au passage, préleva 150 millions de lires sur cette subvention internationale!
Le 8 décembre 1949, le gros œuvre est achevé. Le 5 mai 1956, le complexe hospitalier le plus moderne du monde est inauguré.
C’est vraiment l’Œuvre de Dieu: l’argent n’a jamais manqué... Dans l’esprit de Padre Pio, on doit toujours soigner les âmes en même temps que l’on soigne les corps. Écoutons Padre Pio:
“Ici, les patients, les médecins, les prêtres, seront des réserves d’amour qui, plus il sera abondant en l’un d’eux, plus il se communiquera aux autres.
Les prêtres et les médecins, unis dans le devoir d’exercer la charité à l’égard des corps souffrants, doivent en ressentir une stimulation brûlante à rester eux aussi dans l’amour de Dieu, parce que, eux-mêmes et ceux qu’ils assistent ont tous leur unique demeure en Lui, qui est Lumière et amour.”
Et aussi:
“Cette œuvre, si elle n’était destinée qu’au seul soulagement des corps, constituerait une clinique modèle, édifiée grâce aux moyens qu’a procuré l’extraordinaire générosité de votre charité...”
Ou encore:
“Grâce à cette œuvre, le malade doit pouvoir rencontrer le mystère de l’amour de Dieu par l’apprentissage d’une sagesse qui lui permette d’accepter ses épreuves dans la sereine méditation des souffrances du Christ.” [3]
Le pape Pie XII insistera plus tard, sur cette particularité de la Casa. Hélas! comme pour toutes les œuvres de Dieu, les critiques vont se multiplier...
5 mai 1956. Inauguration de la Casa Sollievo della Sofferanza.
11 mai 1964. Pour protéger la Casa Sollievo della Sofferanza de toutes les convoitises, Padre Pio institue le Saint Siège légataire universel de ses biens.
2-2-Les groupes de prière
1948 Les premiers groupes de prières
Pendant la guerre, Pie XII avait, à plusieurs reprises, insisté sur la nécessité de prier, et de prier en groupes de prière constitués.
Soucieux de répondre à cet appel du pape, Padre Pio incite les fidèles qui viennent le voir à se réunir pour prier ensemble. Dès 1947 des groupes se forment spontanément.
La formation de ces groupes coïncide avec les débuts des travaux de construction de l”hôpital.
L’un ne va pas sans l’autre et Padre Pio, par l’intermédiaire du Bulletin destiné à faire connaître aux donateurs l’usage de leurs dons, reviendra souvent sur le lien étroit existant entre les groupes de prière et la Casa.
La prière des groupes
Padre Pio souhaite que la prière des groupes comprennent: la Messe, suivie de la récitation du chapelet aux intentions de l’Église et du Pape. Il exclut les causeries, les débats, les commentaires de l’Écriture, etc. Pour lui les groupes de prière doivent être uniquement centrés sur l’Eucharistie.
La grande épreuve
À partir de 1955
Les pèlerins continuent d’affluer à San Giovanni Rotondo pour se confesser à Padre Pio. Est-ce pour cela, ou en raison de la gêne inévitable qu’une telle affluence provoquait, que des plaintes sont déposées à la Curie, les 11 mars et 8 avril 1955. Par ailleurs Satan s’agite: de prétendues prophéties circulent sous le manteau, et le nom de Padre Pio, qui n’y est pour rien, y est associé. Et des conflits naissent au sein de l’administration de la Casa... Padre Pio adresse une supplique au Pape Pie XII en mars 1957. Des suites favorables lui seront accordées...
Les épreuves continuent... 24 juin 1958, c’est l’affaire Giuffré: liquidation frauduleuse de la Société des Banquiers, créée par Giuffré, et dans laquelle de nombreux ecclésiastiques et religieux capucins sont impliqués. Padre Pio, qui se méfiait, n’est pas touché, mais... les persécutions vont reprendre.
Pour résorber leurs pertes sévères, de nombreux frères en religion du Padre, prétendent avoir des droits sur les sommes considérables qui affluent à l’attention de la Casa.
On demande même aux donateurs d’utiliser le compte courant du couvent. Les fidèles sont partagés entre le couvent et La Casa. Padre Pio estime qu’il s’agit d’un vol, mais il est cependant contraint d’assister, impuissant, à ces détournements de fonds...
5 novembre 1960. Remise par Mgr Maccari de son rapport au Saint office qui édicte de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de Padre Pio.
Les persécutions continuent; des évêques demandent la suppression des groupes de prière de leurs diocèses. Les calomnies se multiplient. Padre Pio se tait. Mais à Rome, le Cardinal Ottaviani s’inquiète et cherche la vérité. Une enquête est lancée. Mgr Crovini séjourne à San Giovanni Rotondo du 18 au 28 avril 1960, et en arrive aux conclusions suivantes:
— Padre Pio est un moine d’une obéissance sans faille, et d’une rare humilité.
— L’administration et la gestion de la Casa sont irréprochables.
— Les supérieurs locaux détournent à leur profit une large part des offrandes des fidèles.
Malheureusement un nouveau rapport d’accusation (en 16 volumes!!!) sur la moralité de Padre Pio est envoyé à Rome. Le Décret de Mgr Ottaviani est annulé! Le Supérieur Général de l’Ordre des Capucins demande une nouvelle enquête. Une incroyable campagne de presse est lancée contre Padre Pio.
Padre Pio a 73 ans; il aspirait à être un frère comme les autres; il ignorait tout ce qui se tramait.
Mais il souffre car la persécution s’accentue encore: dorénavant Padre Pio sera constamment espionné: on ira même jusqu’à placer des micros dans son confessionnal! Mais il y a pire: des femmes sans scrupule ont été payées pour se confesser, auprès de saints prêtres, d’avoir entretenu des relations douteuses avec Padre Pio!!! Cet espionnage a duré quatre mois.
1962. La situation semble se détendre un peu, mais, les forces du mal tentent de nouveaux assauts, physiques et spirituels. Padre Pio offre toutes ses souffrances et reste fidèle à son confessionnal.
12 septembre 1968. Padre Pio écrit une lettre d’attachement filial et de fidélité au Saint Père, Paul VI.
22 septembre. 1968 Dernière messe de Padre Pio, à 5 h du matin.
23 septembre 1968. Mort de Padre Pio, à 2 h 30.
En faisant la toilette du mort, on constate que tous les stigmates ont disparu.
2 mai 1999. Béatification de Padre Pio da Pietrelcina, par le pape Jean-Paul II.
16 juin 2002. Canonisation du Bienheureux Pio da Pietrelcina, par le pape Jean-Paul II.
«Mais pour moi, que La Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ reste mon seul orgueil» (Ga 6, 14).
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Les paroles de Padre Pio
Saint Padre Pio nous invite à découvrir notre ange gardien
Textes de Padre Pio
«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide. Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager. Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! (Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! (Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)
Saint Padre Pio nous invite à aimer la sainte Eucharistie
Textes de Padre Pio
« Allons recevoir le pain des Anges avec une grande foi et une grande flamme d’amour. » Que le sacrement de l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie, la nourriture de notre marche vers le Père. » (Padre Pio)
Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde. (Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)
Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire. (Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)
Saint Padre Pio nous invite à aimer nos frères et les âmes du purgatoire
Textes de Padre Pio
«Mon Dieu, impute-moi, je te prie, les peines préparées pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoire; multiplie sur moi les punitions jusqu’à ce que soient convertis et sauvés les pécheurs et soient rendues libres les âmes du purgatoire. Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous.» (Padre Pio)
Je crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ? (Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)
Saint Padre Pio nous invite à offrir nos souffrances, nos maladies
Textes de Padre Pio
«Il convient que vous supportiez les souffrances que Dieu permettra. Jésus, qui ne peut supporter que vous demeuriez dans l’affliction, s’emploiera à vous réconforter et à insuffler à votre esprit un nouveau courage...
Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux? J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)
Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux? J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)
Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère.
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)
Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur. (Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)
Saint Padre Pio nous invite à aimer Marie
Textes de Padre Pio
«Que la Très Sainte Vierge soit l’étoile qui éclaire votre route et vous montre la voie sûre pour aller à Dieu; qu’elle soit comme un ancre qui, à l’heure de l’épreuve, vous unisse toujours davantage à Lui... Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte" » (Padre Pio)
Comme il est doux, mon Père, ce mot de : croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter.
Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour.
Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Evangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés.
Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but. (Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)
AnneLÉA- En adoration
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 24 Septembre 2017
Fête de Saint Pacifique, Capucin à San Severino (1653-1721).
Fête de Saint Pacifique, Capucin à San Severino (1653-1721).
Statue de Saint Pacifique. Cathédrale Sainte Sophie à Lendinara (province de Vénétie en Italie.
St-Pacifique de San Severino est orphelin de ses deux parents dès l’âge de trois ans, il est élevé par un de ses oncles.
À 17 ans, il rejoint les Franciscains et sept ans plus tard il est ordonné. Il enseigne ensuite la philosophie aux novices avant de devenir Missionnaire, mais bientôt, sa santé se dégrade à tel point qu’il devient rapidement sourd, aveugle et boiteux.
Il passe les 30 dernières années de sa vie dans cet état de souffrance, occupé exclusivement à la Prière et témoin de nombreux épisodes d’extases (1653-1721).
À 17 ans, il rejoint les Franciscains et sept ans plus tard il est ordonné. Il enseigne ensuite la philosophie aux novices avant de devenir Missionnaire, mais bientôt, sa santé se dégrade à tel point qu’il devient rapidement sourd, aveugle et boiteux.
Il passe les 30 dernières années de sa vie dans cet état de souffrance, occupé exclusivement à la Prière et témoin de nombreux épisodes d’extases (1653-1721).
Capucin à San Severino (✝ 1720)
Prêtre Franciscain dans la Marche d'Ancône en Italie. Professeur de philosophie, il fut aussi un brillant prédicateur.
A trente cinq ans, il devint infirme, impotent, sourd et aveugle. Il dut cesser toute activité extérieure.
Il grandit alors dans une intense vie intérieure offrant à Dieu ces souffrances qui l'attachaient à la Croix du Christ, comme les Stigmates de son Père Saint François.
À San Severino dans les Marches, en 1721, Saint Pacifique, Prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par ses pratiques de Pénitence, son Amour de la solitude et sa Prière devant le Saint-Sacrement.
Martyrologe romain
Prêtre Franciscain dans la Marche d'Ancône en Italie. Professeur de philosophie, il fut aussi un brillant prédicateur.
A trente cinq ans, il devint infirme, impotent, sourd et aveugle. Il dut cesser toute activité extérieure.
Il grandit alors dans une intense vie intérieure offrant à Dieu ces souffrances qui l'attachaient à la Croix du Christ, comme les Stigmates de son Père Saint François.
À San Severino dans les Marches, en 1721, Saint Pacifique, Prêtre de l’Ordre des Mineurs, célèbre par ses pratiques de Pénitence, son Amour de la solitude et sa Prière devant le Saint-Sacrement.
Martyrologe romain
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 25 Septembre 2017
Fête de Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (+ 303).
Fête de Saint Firmin, Évêque d'Amiens et martyr (+ 303).
Le père et la mère de Saint Firmin, qui étaient des plus riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne, au IIIe siècle, furent convertis à la Foi par Saint Honestus, Prêtre de Toulouse et disciple de Saint Saturnin.
Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce Saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.
Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que Saint Honorat, successeur de Saint Saturnin à Toulouse l'ordonna Évêque, pour évangéliser les païens.
L'Évêque Missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots.
Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille.
Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles.
Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts.
Le démon fit enfin éclater sa fureur: Firmin fut accusé par les prêtres païens.
On dit au gouverneur "Il y a ici un pontife des Chrétiens qui non seulement détourne la ville d'Amiens du culte et de la religion des dieux, mais voudrait encore attirer l'empire romain et l'univers entier au culte Chrétien.
- Quel est cet impie? demande le gouverneur. - Il se nomme Firmin, c'est un Espagnol habile, éloquent, qui entraîne tout le monde; s'il ne périt, c'en est fait de notre culte. - Qu'on le fasse venir!".
Firmin est saisi par des soldats et conduit au tribunal, où il fait une apologie superbe de la religion chrétienne et menace les païens de l'enfer s'ils ne se convertissent à JESUS-CHRIST.
Le président s'irrite, menace; mais tout vient échouer contre la fermeté du pontife.
Firmin eut la tête tranchée. C'était dans les premières années du IVème siècle.
Convaincus que de la première éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils entre les mains de ce Saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit pour compagnon de ses courses apostoliques.
Prêtre à vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que Saint Honorat, successeur de Saint Saturnin à Toulouse l'ordonna Évêque, pour évangéliser les païens.
L'Évêque Missionnaire parcourut les Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les cachots.
Amiens fut la dernière et la plus glorieuse étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille.
Firmin joignait aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de miracles.
Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent complètement déserts.
Le démon fit enfin éclater sa fureur: Firmin fut accusé par les prêtres païens.
On dit au gouverneur "Il y a ici un pontife des Chrétiens qui non seulement détourne la ville d'Amiens du culte et de la religion des dieux, mais voudrait encore attirer l'empire romain et l'univers entier au culte Chrétien.
- Quel est cet impie? demande le gouverneur. - Il se nomme Firmin, c'est un Espagnol habile, éloquent, qui entraîne tout le monde; s'il ne périt, c'en est fait de notre culte. - Qu'on le fasse venir!".
Firmin est saisi par des soldats et conduit au tribunal, où il fait une apologie superbe de la religion chrétienne et menace les païens de l'enfer s'ils ne se convertissent à JESUS-CHRIST.
Le président s'irrite, menace; mais tout vient échouer contre la fermeté du pontife.
Firmin eut la tête tranchée. C'était dans les premières années du IVème siècle.
Statue de Saint Firmin. Porche de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
Vie de Saint Firmin :
le donateur agenouillé (Adrien de Hénencourt) et l'entrée de Saint Firmin à Amiens accueilli par le sénateur Faustinien.
le donateur agenouillé (Adrien de Hénencourt) et l'entrée de Saint Firmin à Amiens accueilli par le sénateur Faustinien.
Haut-relief de la vie (légendaire) de Saint Firmin
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 26 Septembre 2017
Fête de Saint Côme et Saint Damien, martyrs (c. 286).
Fête de Saint Côme et Saint Damien, martyrs (c. 286).
CÔME ET DAMIEN
Au début du IV è siècle, meurent martyrs en Palestine deux médecins, Côme et Damien, connus en Orient comme les saints « anargyres » (sans argent).
Selon la tradition, ils étaient arabes d’origine et exercèrent leur art avec grande charité, près d’Egée, en Cilicie.
Côme et Damien se dévouèrent, leur vie durant, au soin des malades, sans demander d’honoraires pour leurs interventions, car ils étaient fermement persuadés qu’il n’était pas permis, pour un disciple du Seigneur, de posséder en propre quelque bien que ce fût.
Chrétiens convaincus, ils s’employèrent dans le même temps à confesser publiquement leur Foi, véritable appui et aliment pour leur activité de thaumaturges.
C’est pourquoi ils finirent victimes, toujours selon la tradition, des persécutions de Dioclétien et furent décapités.
Grâce à l’empereur Justinien, leur culte devint très populaire dans toute la chrétienté, et dans le monde entier les médecins en ont fait leurs patrons.
Côme et Damien ont été les derniers Saints dont les noms furent insérés dans le canon Romain ; la date de ce jour fait mémoire de la dédicace, au VI è siècle, de la Basilique qui leur est consacrée dans le Forum Romain.
Au début du IV è siècle, meurent martyrs en Palestine deux médecins, Côme et Damien, connus en Orient comme les saints « anargyres » (sans argent).
Selon la tradition, ils étaient arabes d’origine et exercèrent leur art avec grande charité, près d’Egée, en Cilicie.
Côme et Damien se dévouèrent, leur vie durant, au soin des malades, sans demander d’honoraires pour leurs interventions, car ils étaient fermement persuadés qu’il n’était pas permis, pour un disciple du Seigneur, de posséder en propre quelque bien que ce fût.
Chrétiens convaincus, ils s’employèrent dans le même temps à confesser publiquement leur Foi, véritable appui et aliment pour leur activité de thaumaturges.
C’est pourquoi ils finirent victimes, toujours selon la tradition, des persécutions de Dioclétien et furent décapités.
Grâce à l’empereur Justinien, leur culte devint très populaire dans toute la chrétienté, et dans le monde entier les médecins en ont fait leurs patrons.
Côme et Damien ont été les derniers Saints dont les noms furent insérés dans le canon Romain ; la date de ce jour fait mémoire de la dédicace, au VI è siècle, de la Basilique qui leur est consacrée dans le Forum Romain.
Martyrs à Cyr (3ème s.)
Dès le Ve siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des Basiliques, des Oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms.
Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la Foi dans la ville de Cyr en Syrie.
Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende.
Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques.
Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles tortures puis à être décapités. Ils étaient Chrétiens.
Fêtés le 1er juillet ou le 1er novembre en Orient.
L’histoire qui suit, résumé des légendes entourant ces Saints jumeaux, justifie suffisamment qu’au Moyen Age, ils soient devenus les patrons des docteurs ainsi que d’une variété de professions associées à la médecine, comme, à un certain moment, les barbiers.
Côme et Damien sont les principaux et les plus connus de ces Saints vénérés en Orient comme 'anargyroi', les 'sans argent'.
Ils pratiquaient en effet la médecine sans demander de rémunérations à leurs patients.
Le 26 Septembre, le martyrologe romain fait mémoire des Saints Côme et Damien, martyrs.
Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
6 Le Seigneur a donné aux humains le savoir pour que ceux-ci célèbrent ses merveilles.
7 C'est de celles-ci que le pharmacien se sert pour faire des mélanges, et le médecin pour soulager la douleur.
8 Ceux que Dieu a créés restent ainsi en vie; sur toute la terre la santé vient de lui.
Ben Sirac le sage [ch. 38]:
Le médecin et la maladie
Dès le Ve siècle, on trouve, en Orient et à Rome, des Basiliques, des Oratoires, de hôpitaux qui portent leurs noms.
Il est très vraisemblable qu'ils soient morts ensemble pour la Foi dans la ville de Cyr en Syrie.
Peut-être même étaient-ils frères, selon ce que dit la légende.
Venus d'Arabie pour exercer la médecine, ils soignaient les pauvres, délivraient les énergumènes, rendaient l'espoir aux pessimistes et la joie aux mélancoliques.
Le gouverneur Lysias qu'ils avaient soigné, les condamna cependant à d'horribles tortures puis à être décapités. Ils étaient Chrétiens.
Fêtés le 1er juillet ou le 1er novembre en Orient.
L’histoire qui suit, résumé des légendes entourant ces Saints jumeaux, justifie suffisamment qu’au Moyen Age, ils soient devenus les patrons des docteurs ainsi que d’une variété de professions associées à la médecine, comme, à un certain moment, les barbiers.
Côme et Damien sont les principaux et les plus connus de ces Saints vénérés en Orient comme 'anargyroi', les 'sans argent'.
Ils pratiquaient en effet la médecine sans demander de rémunérations à leurs patients.
Le 26 Septembre, le martyrologe romain fait mémoire des Saints Côme et Damien, martyrs.
Leur martyre fit d’eux des frères et les miracles fleurirent sur leur tombe, à Cyr en Syrie du nord, au point qu’ils furent considérés comme des médecins guérissant les malades gratuitement.
Martyrologe romain
6 Le Seigneur a donné aux humains le savoir pour que ceux-ci célèbrent ses merveilles.
7 C'est de celles-ci que le pharmacien se sert pour faire des mélanges, et le médecin pour soulager la douleur.
8 Ceux que Dieu a créés restent ainsi en vie; sur toute la terre la santé vient de lui.
Ben Sirac le sage [ch. 38]:
Le médecin et la maladie
Saints Côme et Damien
Médecins anargyres et martyrs
(† v. 286)
Saint Côme et saint Damien étaient deux frères, venus d'Arabie en Cilicie. On croit qu'ils étaient frères jumeaux.
Leur profession de médecin leur fournit l'occasion d'exercer un véritable apostolat ; car à travers les corps ils savaient voir les âmes, les toucher, les convertir.
La Grâce Divine vint relever leur science par le Don des guérisons miraculeuses : de toutes parts, on accourait à eux pour obtenir la délivrance des maux les plus invétérés et les plus incurables.
Le résultat ne trompait jamais leur Foi et leur confiance, et il ne se passait pas de jour sans qu'ils eussent opéré quelque cure souvent désespérée.
Auprès d'eux, les aveugles recouvraient la vue, les boiteux marchaient droit, les sourds entendaient, les estropiés étaient guéris.
Leur puissance s'étendait même au-delà de ce monde visible, et, à leur voix, les démons abandonnaient leurs victimes. Tout cela, ils le faisaient par pure Charité, ne recevant jamais aucune rétribution.
À cette gloire devait se joindre celle du martyre. Un jour on les accusa de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue ; les deux martyrs bénissaient le Seigneur.
À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots ; mais un ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage.
Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente ; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs.
Après beaucoup d'autres supplices, le préfet leur fit trancher la tête.
Médecins anargyres et martyrs
(† v. 286)
Saint Côme et saint Damien étaient deux frères, venus d'Arabie en Cilicie. On croit qu'ils étaient frères jumeaux.
Leur profession de médecin leur fournit l'occasion d'exercer un véritable apostolat ; car à travers les corps ils savaient voir les âmes, les toucher, les convertir.
La Grâce Divine vint relever leur science par le Don des guérisons miraculeuses : de toutes parts, on accourait à eux pour obtenir la délivrance des maux les plus invétérés et les plus incurables.
Le résultat ne trompait jamais leur Foi et leur confiance, et il ne se passait pas de jour sans qu'ils eussent opéré quelque cure souvent désespérée.
Auprès d'eux, les aveugles recouvraient la vue, les boiteux marchaient droit, les sourds entendaient, les estropiés étaient guéris.
Leur puissance s'étendait même au-delà de ce monde visible, et, à leur voix, les démons abandonnaient leurs victimes. Tout cela, ils le faisaient par pure Charité, ne recevant jamais aucune rétribution.
À cette gloire devait se joindre celle du martyre. Un jour on les accusa de séduire le peuple et de faire déserter les temples des dieux. Le préfet leur infligea une si longue et si rude flagellation, que les bourreaux n'en pouvaient plus de fatigue ; les deux martyrs bénissaient le Seigneur.
À la vue d'une foule immense, ils furent précipités du haut d'un rocher dans les flots ; mais un ange plana au-dessus des eaux et transporta les martyrs au rivage.
Les deux martyrs furent jetés dans une fournaise ardente ; mais ils s'y promenèrent comme sur des fleurs.
Après beaucoup d'autres supplices, le préfet leur fit trancher la tête.
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 27 Septembre 2017
Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).
Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).
Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (✝ 1660)
Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise.
Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir Prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne.
Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés.
A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne.
Le petit pâtre devient Curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi.
Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce Sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent.
Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu.
Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse.
Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises.
Sa vocation de champion de la Charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général.
Ami et confident de Saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu.
Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/810/Sainte-Louise-de-Marillac.html
Plus que l'importance de ses Fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains.
Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie:
"Confiance! Jésus!".
- Saint Vincent de Paul (1581 – 1660) est un géant de la Charité. Sa vie est une synthèse de la prière et de l’action.
Elle se résume en un triptyque:
+ Une riche spiritualité propre à approfondir notre Foi.
+ Une vie toute donnée à Dieu et aux pauvres.
+ Un Amour profond pour le Sacerdoce et la mission. Car "l’Amour est inventif jusqu’à l’infini!"
(Diocèse d'Aire et Dax - saints et martyrs landais - l'Église dans les Landes)http://landes.catholique.fr/-Saints-et-martyrs-landais-
- Saint Vincent de Paul (1581-1660) Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement.
Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon: «le temps change tout». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant?
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en Francehttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
- "A Saintes précisément, il établit aussi la Congrégation de la Mission. De nombreuses lettres qu’il adressa au supérieur de la maison sont conservées : à Louis Thibault, Claude Dufour, Pierre Watebled et surtout Louis Rivet.
Elles témoignent du soin extrême que Monsieur Vincent apporte au déroulement des missions dans nos régions charentaises."
- En 1885, le Pape Léon XIII le déclare «patron de toutes les œuvres charitables»... Saint Vincent de Paul (1581-1660)... (diocèse de Paris)
https://www.paris.catholique.fr/saint-vincent-de-paul-751
- ...Saint Vincent de Paul devient pour quelques mois Curé de Châtillon sur Chalaronne.
C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait...
- A lire:
Monsieur Vincent «La vie à sauver», prix 2011 de la Bande Dessinée Chrétienne d'Angoulême.http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/dossiers-de-presse/367081-prix-international-de-la-bd-chretienne-dangouleme-2011/
Mémoire de Saint Vincent de Paul, Prêtre. Rempli d’esprit Sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur ; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonda la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de Sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Il mourut, épuisé, à Paris en 1660.
Martyrologe romain
S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste...
Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)http://www.prison.cef.fr/rubrique12.html
Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise.
Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir Prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne.
Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés.
A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne.
Le petit pâtre devient Curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi.
Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce Sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent.
Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu.
Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse.
Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises.
Sa vocation de champion de la Charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général.
Ami et confident de Saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu.
Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/810/Sainte-Louise-de-Marillac.html
Plus que l'importance de ses Fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains.
Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie:
"Confiance! Jésus!".
- Saint Vincent de Paul (1581 – 1660) est un géant de la Charité. Sa vie est une synthèse de la prière et de l’action.
Elle se résume en un triptyque:
+ Une riche spiritualité propre à approfondir notre Foi.
+ Une vie toute donnée à Dieu et aux pauvres.
+ Un Amour profond pour le Sacerdoce et la mission. Car "l’Amour est inventif jusqu’à l’infini!"
(Diocèse d'Aire et Dax - saints et martyrs landais - l'Église dans les Landes)http://landes.catholique.fr/-Saints-et-martyrs-landais-
- Saint Vincent de Paul (1581-1660) Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement.
Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon: «le temps change tout». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant?
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en Francehttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
- "A Saintes précisément, il établit aussi la Congrégation de la Mission. De nombreuses lettres qu’il adressa au supérieur de la maison sont conservées : à Louis Thibault, Claude Dufour, Pierre Watebled et surtout Louis Rivet.
Elles témoignent du soin extrême que Monsieur Vincent apporte au déroulement des missions dans nos régions charentaises."
- En 1885, le Pape Léon XIII le déclare «patron de toutes les œuvres charitables»... Saint Vincent de Paul (1581-1660)... (diocèse de Paris)
https://www.paris.catholique.fr/saint-vincent-de-paul-751
- ...Saint Vincent de Paul devient pour quelques mois Curé de Châtillon sur Chalaronne.
C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait...
- A lire:
Monsieur Vincent «La vie à sauver», prix 2011 de la Bande Dessinée Chrétienne d'Angoulême.http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/dossiers-de-presse/367081-prix-international-de-la-bd-chretienne-dangouleme-2011/
Mémoire de Saint Vincent de Paul, Prêtre. Rempli d’esprit Sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur ; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonda la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de Sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Il mourut, épuisé, à Paris en 1660.
Martyrologe romain
S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste...
Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)http://www.prison.cef.fr/rubrique12.html
Saint Vincent de Paul
Prêtre, Fondateur d'Ordres
(1581-1660)
Ce Saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière.
Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581.
Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains.
Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux.
Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé.
Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa Charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au Sacerdoce :
« Il sera bon Prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »
À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis.
Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique.
Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa Foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès.
La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières.
Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger:
- 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
- 1646 Fondation de la mission d'Alger.
- 1648 Fondation de la mission de Madagascar.
- 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix.
- 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.
Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il mourut à Saint-Lazare le 27 septembre 1660.
Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles.
Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.
Il fut Béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et Canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737.
Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.
Prêtre, Fondateur d'Ordres
(1581-1660)
Ce Saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière.
Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581.
Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains.
Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux.
Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé.
Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa Charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au Sacerdoce :
« Il sera bon Prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »
À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis.
Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique.
Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa Foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès.
La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières.
Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger:
- 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
- 1646 Fondation de la mission d'Alger.
- 1648 Fondation de la mission de Madagascar.
- 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix.
- 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.
Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il mourut à Saint-Lazare le 27 septembre 1660.
Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles.
Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.
Il fut Béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et Canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737.
Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.
Pour un approfondissement biographique :
Ses œuvres et ses biographieshttp://jesusmarie.free.fr/vincent_de_paul.html
http://www.mrugala.net/Histoire/Grand%20Siecle/St%20Vincent%20de%20Paul%20%28par%20Amitel%29/Saint%20Vincent%20de%20Paul.htm
Ses œuvres et ses biographieshttp://jesusmarie.free.fr/vincent_de_paul.html
http://www.mrugala.net/Histoire/Grand%20Siecle/St%20Vincent%20de%20Paul%20%28par%20Amitel%29/Saint%20Vincent%20de%20Paul.htm
"Y a-t-il au monde de plus parfait ?
Si l'amour de Dieu est un feu, le zèle en est la flamme ; si l'amour est un soleil, le zèle en est le rayon. Le zèle est ce qui est de plus pur dans l'amour de Dieu".
Si l'amour de Dieu est un feu, le zèle en est la flamme ; si l'amour est un soleil, le zèle en est le rayon. Le zèle est ce qui est de plus pur dans l'amour de Dieu".
Prière
Seigneur, tu as donné à Saint Vincent de Paul toutes les qualités d’un apôtre pour secourir les pauvres et former les Prêtres ; accorde-nous une pareille ardeur pour Aimer ce qu’il a Aimé et pratiquer ce qu’il a enseigné.
Seigneur, tu as donné à Saint Vincent de Paul toutes les qualités d’un apôtre pour secourir les pauvres et former les Prêtres ; accorde-nous une pareille ardeur pour Aimer ce qu’il a Aimé et pratiquer ce qu’il a enseigné.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Que St Vincent de Paul nous donne son zéle et soyons inventif pour aider nos frères et sœurs démunis .
En udp avec toutes et tous les modérateurs et le Padre , les pauvres ne sont pas forcément à l' étranger mais à nitre porte , dans nos villes
Chacun à le droit d' avoir un toit , de manger et d' être soigné , les enfants sont les plus vulnérables , prions pour eux spécialement ...
En udp avec toutes et tous les modérateurs et le Padre , les pauvres ne sont pas forcément à l' étranger mais à nitre porte , dans nos villes
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cristaline- Aime la Bible
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
cristaline a écrit:Que St Vincent de Paul nous donne son zéle et soyons inventif pour aider nos frères et sœurs démunis .
En udp avec toutes et tous les modérateurs et le Padre , les pauvres ne sont pas forcément à l' étranger mais à nitre porte , dans nos villes
Chacun à le droit d' avoir un toit , de manger et d' être soigné , les enfants sont les plus vulnérables , prions pour eux spécialement ...
Oui cristaline ils sont à notre porte et ne fermons pas les yeux, ils ont eux aussi leur Dignité!!
Je me joins à vous par la Prière pour tous ces gens démunis parfois dans la misère!!
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
AnneLÉA a écrit:Les paroles de Padre PioSaint Padre Pio nous invite à découvrir notre ange gardien
Textes de Padre Pio«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide. Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager. Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel ! (Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)Saint Padre Pio nous invite à aimer la sainte Eucharistie
Textes de Padre Pio« Allons recevoir le pain des Anges avec une grande foi et une grande flamme d’amour. » Que le sacrement de l’Eucharistie soit la source et le sommet de notre vie, la nourriture de notre marche vers le Père. » (Padre Pio)Ma bouche goûte toute la douceur de la chair immaculée du Fils de Dieu (…) Que Jésus me rend joyeux ! Comme son esprit est doux ! Je suis plein de confusion et ne sais rien faire d’autre que pleurer et répéter : « Jésus, ma nourriture !… » Ce qui m’afflige le plus, c’est que je récompense tout cet amour de Jésus par tant d’ingratitude… Il m’aime toujours et me serre toujours plus contre lui. Il a oublié mes péchés et l’on dirait qu’il ne se souvient que de sa miséricorde. (Lettre au Père Agostino, 21 mars 1912)Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous. En particulier dans le sacrement de l’amour : l’Eucharistie. Jésus se donne à nous sans réserve, toujours, tout entier et sans limite. Efforçons-nous de faire de même avec lui. Nous savons bien ce qu’il nous donne en se donnant lui-même. Il nous donne le Paradis. La seule différence est celle-ci : les saints le contemplent à visage découvert, tandis qu’à nous, il nous parle sous forme voilée. Mais, un beau jour, ces voiles se déchireront et nous contemplerons Jésus dans la plénitude de sa gloire. (Bénédiction aux pèlerins de San Giovanni Rotondo, été 1959)Saint Padre Pio nous invite à aimer nos frères et les âmes du purgatoire
Textes de Padre Pio«Mon Dieu, impute-moi, je te prie, les peines préparées pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoire; multiplie sur moi les punitions jusqu’à ce que soient convertis et sauvés les pécheurs et soient rendues libres les âmes du purgatoire. Sachons donner du même amour dont Jésus se donne à nous.» (Padre Pio)Je crois que Dieu a déposé au fond de mon âme de nombreuses grâces de compassion pour les misères d’autrui, en particulier pour les pauvres qui sont dans le besoin. A la vue d’un pauvre, la grande compassion qu’éprouve mon âme suscite en elle un désir brûlant de lui venir en aide et, si je n’écoutais que ma volonté propre, j’irais jusqu’à me dépouiller de mes vêtements pour l’en revêtir. Si j’apprends que quelqu’un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ? (Lettre au Père Benedetto, 26 mars 1914)Saint Padre Pio nous invite à offrir nos souffrances, nos maladies
Textes de Padre Pio«Il convient que vous supportiez les souffrances que Dieu permettra. Jésus, qui ne peut supporter que vous demeuriez dans l’affliction, s’emploiera à vous réconforter et à insuffler à votre esprit un nouveau courage...
Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux? J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère.
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur. (Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)Saint Padre Pio nous invite à aimer Marie
Textes de Padre Pio«Que la Très Sainte Vierge soit l’étoile qui éclaire votre route et vous montre la voie sûre pour aller à Dieu; qu’elle soit comme un ancre qui, à l’heure de l’épreuve, vous unisse toujours davantage à Lui... Il n'est pas d'autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre mère emprunte" » (Padre Pio)Comme il est doux, mon Père, ce mot de : croix ! Ici, au pied de la croix, les âmes se revêtent de lumière, s’enflamment d’amour, mettent des ailes pour atteindre des cieux plus élevés. Que cette même croix soit également notre lit de repos, notre école de perfection, notre héritage bien-aimé ! Dans ce but, gardons-nous de la séparer de l’amour que nous portons à Jésus : sans celui-ci, elle deviendrait un fardeau que notre faiblesse ne saurait supporter.Que la Vierge des Douleurs nous obtienne de son Fils de nous faire pénétrer toujours plus avant dans ce mystère et de nous enivrer des souffrances de Jésus ! La plus grande preuve d’amour consiste à souffrir pour l’être aimé. Par conséquent, comme le Fils de Dieu a subi tant de souffrances par pur amour, il ne fait aucun doute que la croix qu’il a portée devient aussi aimable que l’amour.Que la Sainte Vierge nous obtienne d’aimer la croix, les souffrances et les douleurs ! Puisqu’elle fut la première à mettre l’Evangile en pratique dans toute sa perfection et sa sévérité, et cela avant même qu’il soit publié, qu’elle nous l’obtienne à nous aussi et nous donne d’être toujours à ses côtés.Efforçons-nous aussi, à l’exemple de tant d’âmes élues, de nous tenir toujours derrière cette Mère bénie et de marcher à sa suite, car il n’y a pas d’autre chemin qui conduise à la vie que celui que notre Mère emprunte : ne nous en détournons pas, si nous voulons atteindre le but. (Lettre au Père Agostino, 1er juillet 1915)
Oui Padrre Pio lui-même nous incitait à prier notre ange gardien!
voir aussi le livre"les dialogues avec l'Ange"
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Marie du 65 a écrit:Mercredi 27 Septembre 2017
Fête de St Vincent de Paul, Prêtre et Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (1581-1660).Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité (✝ 1660)
Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise.
Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir Prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne.
Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés.
A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne.
Le petit pâtre devient Curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi.
Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce Sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent.
Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu.
Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse.
Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises.
Sa vocation de champion de la Charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général.
Ami et confident de Saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu.
Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/810/Sainte-Louise-de-Marillac.html
Plus que l'importance de ses Fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains.
Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie:
"Confiance! Jésus!".
- Saint Vincent de Paul (1581 – 1660) est un géant de la Charité. Sa vie est une synthèse de la prière et de l’action.
Elle se résume en un triptyque:
+ Une riche spiritualité propre à approfondir notre Foi.
+ Une vie toute donnée à Dieu et aux pauvres.
+ Un Amour profond pour le Sacerdoce et la mission. Car "l’Amour est inventif jusqu’à l’infini!"
(Diocèse d'Aire et Dax - saints et martyrs landais - l'Église dans les Landes)http://landes.catholique.fr/-Saints-et-martyrs-landais-
- Saint Vincent de Paul (1581-1660) Monsieur Vincent, géant de la charité, nous échappera toujours et ne se laissera pas appréhender facilement.
Mais il nous dit avec son air malicieux de gascon: «le temps change tout». Alors, que nous dit-il, 350 ans après et toujours vivant?
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en Francehttp://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
- "A Saintes précisément, il établit aussi la Congrégation de la Mission. De nombreuses lettres qu’il adressa au supérieur de la maison sont conservées : à Louis Thibault, Claude Dufour, Pierre Watebled et surtout Louis Rivet.
Elles témoignent du soin extrême que Monsieur Vincent apporte au déroulement des missions dans nos régions charentaises."
- En 1885, le Pape Léon XIII le déclare «patron de toutes les œuvres charitables»... Saint Vincent de Paul (1581-1660)... (diocèse de Paris)
https://www.paris.catholique.fr/saint-vincent-de-paul-751
- ...Saint Vincent de Paul devient pour quelques mois Curé de Châtillon sur Chalaronne.
C’est là qu’il fonde les dames de la Charité, dont le règlement a été conservé dans la chambre qu’il occupait...
- A lire:
Monsieur Vincent «La vie à sauver», prix 2011 de la Bande Dessinée Chrétienne d'Angoulême.http://www.eglise.catholique.fr/espace-presse/dossiers-de-presse/367081-prix-international-de-la-bd-chretienne-dangouleme-2011/
Mémoire de Saint Vincent de Paul, Prêtre. Rempli d’esprit Sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur ; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonda la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de Sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Il mourut, épuisé, à Paris en 1660.
Martyrologe romain
S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste...
Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)http://www.prison.cef.fr/rubrique12.htmlSaint Vincent de Paul
Prêtre, Fondateur d'Ordres
(1581-1660)
Ce Saint, dont le nom est devenu synonyme de charité, est l'une des plus pures gloires de la France et de l'humanité tout entière.
Vincent naît à Pouy, près de Dax (France), le 24 avril 1581.
Ses parents faisaient valoir une petite ferme et vivaient du travail de leurs mains.
Les premières années de Vincent se passèrent à la garde des troupeaux.
Un jour qu'il avait ramassé jusqu'à trente sous, somme considérable pour lui, il la donna au malheureux qui lui parut le plus délaissé.
Quand ses parents l'envoyaient au moulin, s'il rencontrait des pauvres sur sa route, il ouvrait le sac de farine et leur en donnait à discrétion.
Son père, témoin de sa Charité et devinant sa rare intelligence, résolut de s'imposer les plus durs sacrifices pour le faire étudier et le pousser au Sacerdoce :
« Il sera bon Prêtre, disait-il, car il a le cœur tendre. »
À vingt ans, il étudie la théologie à Toulouse et reçoit bientôt le grade de docteur.
Ordonné en 1600, à l’âge de 19 ans, un an après son ordination il se rend à Marseille pour recueillir un legs que lui a laissé un de ses amis.
Au retour, voyageant par mer pour se rendre à Narbonne, il est pris par des pirates et emmené captif en Afrique.
Sa captivité, d'abord très dure et accompagnée de fortes épreuves pour sa Foi, se termina par la conversion de son maître, qui lui rendit la liberté.
Les circonstances le font nommer aumônier général des galères, et il se dévoue au salut de ces malheureux criminels avec une charité couronnée des plus grands succès.
La Providence semble le conduire partout où il y a des plaies de l'humanité à guérir.
À une époque où la famine et les misères de toutes sortes exercent les plus affreux ravages, il fait des prodiges de dévouement; des sommes incalculables passent par ses mains dans le sein des pauvres, il sauve à lui seul des villes et des provinces entières.
Ne pouvant se multiplier, il fonde, en divers lieux, des Confréries de Dames de la Charité, puis l'ordre des Filles de la Charité (1623), plus connues sous le nom des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.
Nulle misère ne le laisse insensible ; il trouve le moyen de ramasser lui-même et de protéger partout des multitudes d'enfants exposés à l'abandon et à la mort, et mérite le nom de Père des enfants trouvés.
Il a formé des légions d'anges de charité ; mais il lui faut des légions d'apôtres, et il fonde les Prêtres de la Mission (1625), destinés à évangéliser la France et même les peuples infidèles.
En 1638 débute l'œuvre des « Enfants Trouvés ». Il créa pour cela un établissement pour les enfants trouvés.
Son action ne s'arrêtait jamais. Il envoyait ses missionnaires dans tout le royaume et à l'étranger:
- 1639 voit Vincent organisé les secours en Lorraine (ravagée par la guerre, la peste et la famine).
- 1646 Fondation de la mission d'Alger.
- 1648 Fondation de la mission de Madagascar.
- 1649 Démarche de Saint Vincent auprès de la Reine et Mazarin en faveur de la paix.
- 1651 Vincent organise des secours en Picardie, Champagne et Ile-de France, dévastées par la guerre. C'est l'année de la Fondation de la mission de Pologne.
Accablé d'infirmités et de souffrances à la fin de sa vie, il mourut à Saint-Lazare le 27 septembre 1660.
Louise de Marillac était décédée peu de temps avant lui le 15 mars 1660. On lui fit des funérailles exceptionnelles.
Toutes les œuvres qu'il avait créées étaient représentées, Les princes se mêlaient aux pauvres dans la foule venue honorer le bienfaiteur que l'on vénéra comme un saint.
Il fut Béatifié par Benoît XIII (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730) le 12 août 1729 et Canonisé par Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740) le 16 juin 1737.
Actuellement son corps est exposé dans la Chapelle des Lazaristes, 95, rue de Sèvres, à Paris-VIe.Pour un approfondissement biographique :
Ses œuvres et ses biographieshttp://jesusmarie.free.fr/vincent_de_paul.html
http://www.mrugala.net/Histoire/Grand%20Siecle/St%20Vincent%20de%20Paul%20%28par%20Amitel%29/Saint%20Vincent%20de%20Paul.htm
"Y a-t-il au monde de plus parfait ?
Si l'amour de Dieu est un feu, le zèle en est la flamme ; si l'amour est un soleil, le zèle en est le rayon. Le zèle est ce qui est de plus pur dans l'amour de Dieu".Prière
Seigneur, tu as donné à Saint Vincent de Paul toutes les qualités d’un apôtre pour secourir les pauvres et former les Prêtres ; accorde-nous une pareille ardeur pour Aimer ce qu’il a Aimé et pratiquer ce qu’il a enseigné.
Le corps de Saint-Vincent de Paul est-il "incorruptible", selon le terme consacré ? Conservé tel quel depuis son"passage"?
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonjour Jacques
Veuillez trouver ci-dessous la liste des corps incorruptibles de Saints et Saintes (336) puis un autre lien où se trouve le corps incorrompu, sauf les yeux et le nez de Saint-Vincent-de-Paul
https://endirectduchaos.com/2016/08/21/corps-incorruptibles-liste-de-336-saints-aux-corps-intacts/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_saints_dont_le_corps_est_visible_%C3%A0_Paris
Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons
Martyrs à Nagasaki au Japon (✝ v. 1635)
A Nagasaki, 16 martyrs, les uns brûlés vifs, d'autres décapités quelques années auparavant et plusieurs autres qui moururent témoins de la Foi au Christ.
Saint Laurent Ruiz de Manille et quinze compagnons Dominique Ibanez de Erquicia,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Jacques Kyushei Gorobioye Tomonaga,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html Antoine Gonzalezhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/10452/Saint-Antoine-Gonzalez.html, Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/8370/Saint-Guillaume-Courtet.html Vincent Shiwozuka, Luc Alphonse Gorda,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.html Jourdain (Hyacinthe Ansalone)http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html prêtres dominicains , François Shoyemon,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Michel Kurobioyehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html et Matthieu Kohioye, http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.htmlreligieux dominicains - Madeleine de Nagasakihttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/11172/Sainte-Madeleine-de-Nagasaki.html, vierge du Tiers-Ordre de Saint-Augustin, Marine de Omura, vierge du Tiers-Ordre dominicain, Lazare de Kyoto, laïc.
Après avoir semé la Foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’Amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.
A peine débarqués Lorenzo Ruiz et son compagnon Guillaume Courtet, originaire de Béziers, sont arrêtés. Après une année de prison ils sont atrocement torturés en public durant deux semaines pour les faire apostasier.
Fidèles jusqu’au bout ils succombent les uns après les autres. Au matin du 29 septembre les deux derniers survivants dont Guillaume Courtet, furent décapités et leurs corps furent incinérés avant d'être jetés au large de Nagasaki.
Voir sur le site du Vatican, Lawrence Ruiz, Dominic Ibáñez de Erquicia, James Kyushei Tomonaga, and 13 companions, Philippines, martyrs in Japan - biography (en anglais) Piazza San Pietro, 18 Octobre 1987http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19871018_ruiz-compagni_en.html
Martyrologe romain
Veuillez trouver ci-dessous la liste des corps incorruptibles de Saints et Saintes (336) puis un autre lien où se trouve le corps incorrompu, sauf les yeux et le nez de Saint-Vincent-de-Paul
https://endirectduchaos.com/2016/08/21/corps-incorruptibles-liste-de-336-saints-aux-corps-intacts/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_saints_dont_le_corps_est_visible_%C3%A0_Paris
Jeudi 28 Septembre 2017
Fête des Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).
Fête des Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).
Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons
Martyrs à Nagasaki au Japon (✝ v. 1635)
A Nagasaki, 16 martyrs, les uns brûlés vifs, d'autres décapités quelques années auparavant et plusieurs autres qui moururent témoins de la Foi au Christ.
Saint Laurent Ruiz de Manille et quinze compagnons Dominique Ibanez de Erquicia,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Jacques Kyushei Gorobioye Tomonaga,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html Antoine Gonzalezhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/10452/Saint-Antoine-Gonzalez.html, Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/8370/Saint-Guillaume-Courtet.html Vincent Shiwozuka, Luc Alphonse Gorda,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.html Jourdain (Hyacinthe Ansalone)http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html prêtres dominicains , François Shoyemon,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Michel Kurobioyehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html et Matthieu Kohioye, http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.htmlreligieux dominicains - Madeleine de Nagasakihttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/11172/Sainte-Madeleine-de-Nagasaki.html, vierge du Tiers-Ordre de Saint-Augustin, Marine de Omura, vierge du Tiers-Ordre dominicain, Lazare de Kyoto, laïc.
Après avoir semé la Foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’Amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.
A peine débarqués Lorenzo Ruiz et son compagnon Guillaume Courtet, originaire de Béziers, sont arrêtés. Après une année de prison ils sont atrocement torturés en public durant deux semaines pour les faire apostasier.
Fidèles jusqu’au bout ils succombent les uns après les autres. Au matin du 29 septembre les deux derniers survivants dont Guillaume Courtet, furent décapités et leurs corps furent incinérés avant d'être jetés au large de Nagasaki.
Voir sur le site du Vatican, Lawrence Ruiz, Dominic Ibáñez de Erquicia, James Kyushei Tomonaga, and 13 companions, Philippines, martyrs in Japan - biography (en anglais) Piazza San Pietro, 18 Octobre 1987http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19871018_ruiz-compagni_en.html
Martyrologe romain
Les seize martyrs de Nagasaki sont un des symboles de la difficile évangélisation du Japon en particulier dans la ville de Nagasaki, berceau de la chrétienté dans le pays.
Histoire
Ils font partie de la famille dominicaine et sont reliés de différentes manières à la province du Saint Rosaire centrée à Manille aux Philippines
Ils font suite aux martyrs déjà nombreux qui ont donné leur vie pour l’Évangile au Japon, depuis les 26 martyrs crucifiés en 1597 et les 205 martyrs Béatifiés, tués entre 1617 et 1632, parmi lesquels ceux du "Grand Martyre" (Nagasaki, le 10 septembre 1622) au cours duquel 23 chrétiens furent brûlés au poteau et 22 décapités.
Ces 16 martyrs ont souffert entre 1633 et 1637, période où règne Iemitsu Tokugawa,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu shogun du Japon.
Les 28 février 1633 et 22 juin 1636 il proclame deux édits pour supprimer le christianisme dans l’empire.
Étaient punissables de mort les missionnaires étrangers ou autochtones, ceux qui les recevaient et tous ceux qui ne voulaient pas abjurer la foi chrétienne.
Ainsi moururent :
En août et octobre 1633 :
Dominique Ibanez d’Erquicia, François Shoyemon, Jacques de Sainte Marie, Michel Kurobioye, Luc du Saint Esprit, Matthieu Kohioye du Rosaire.
En octobre, novembre 1634 : Madeleine de Nagasaki, Marina d’Omura,https://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_de_Nagasaki Hyacinthe Jourdain Ansalone, Thomas de Saint Hyacinthe.
En septembre 1637 :
Antoine Gonzales, Guillaume Courtet,https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Courtet Michel de Aozaraza, Vincent Schiwozuka de la Croix, Lazare de Kyoto, Laurent Ruiz.
Dates
Béatification : 18 février 1981 à Manille (Philippines) par Jean-Paul II
Canonisation : 18 octobre 1987 à Rome par Jean-Paul II
Fête : 28 septembre
Hommage
A l’homélie de Canonisation Jean Paul II disait :
« Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur Foi dans le message de Salut par Le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres.
Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation.
Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection.
« Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une Résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.)
Ces Saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvateur du Christ, Le Rédempteur. »
Histoire
Ils font partie de la famille dominicaine et sont reliés de différentes manières à la province du Saint Rosaire centrée à Manille aux Philippines
Ils font suite aux martyrs déjà nombreux qui ont donné leur vie pour l’Évangile au Japon, depuis les 26 martyrs crucifiés en 1597 et les 205 martyrs Béatifiés, tués entre 1617 et 1632, parmi lesquels ceux du "Grand Martyre" (Nagasaki, le 10 septembre 1622) au cours duquel 23 chrétiens furent brûlés au poteau et 22 décapités.
Ces 16 martyrs ont souffert entre 1633 et 1637, période où règne Iemitsu Tokugawa,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu shogun du Japon.
Les 28 février 1633 et 22 juin 1636 il proclame deux édits pour supprimer le christianisme dans l’empire.
Étaient punissables de mort les missionnaires étrangers ou autochtones, ceux qui les recevaient et tous ceux qui ne voulaient pas abjurer la foi chrétienne.
Ainsi moururent :
En août et octobre 1633 :
Dominique Ibanez d’Erquicia, François Shoyemon, Jacques de Sainte Marie, Michel Kurobioye, Luc du Saint Esprit, Matthieu Kohioye du Rosaire.
En octobre, novembre 1634 : Madeleine de Nagasaki, Marina d’Omura,https://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_de_Nagasaki Hyacinthe Jourdain Ansalone, Thomas de Saint Hyacinthe.
En septembre 1637 :
Antoine Gonzales, Guillaume Courtet,https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Courtet Michel de Aozaraza, Vincent Schiwozuka de la Croix, Lazare de Kyoto, Laurent Ruiz.
Dates
Béatification : 18 février 1981 à Manille (Philippines) par Jean-Paul II
Canonisation : 18 octobre 1987 à Rome par Jean-Paul II
Fête : 28 septembre
Hommage
A l’homélie de Canonisation Jean Paul II disait :
« Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur Foi dans le message de Salut par Le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres.
Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation.
Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection.
« Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une Résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.)
Ces Saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvateur du Christ, Le Rédempteur. »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Merci.je suppose que les martyrs d Nagasaki ont inspié le film"silence" de ScorceseMarie du 65 a écrit:Bonjour Jacques
Veuillez trouver ci-dessous la liste des corps incorruptibles de Saints et Saintes (336) puis un autre lien où se trouve le corps incorrompu, sauf les yeux et le nez de Saint-Vincent-de-Paul
https://endirectduchaos.com/2016/08/21/corps-incorruptibles-liste-de-336-saints-aux-corps-intacts/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_saints_dont_le_corps_est_visible_%C3%A0_ParisJeudi 28 Septembre 2017
Fête des Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons, martyrs à Nagasaki au Japon (+ v. 1635).
Saints Laurent Ruiz et 15 compagnons
Martyrs à Nagasaki au Japon (✝ v. 1635)
A Nagasaki, 16 martyrs, les uns brûlés vifs, d'autres décapités quelques années auparavant et plusieurs autres qui moururent témoins de la Foi au Christ.
Saint Laurent Ruiz de Manille et quinze compagnons Dominique Ibanez de Erquicia,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Jacques Kyushei Gorobioye Tomonaga,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html Antoine Gonzalezhttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/10452/Saint-Antoine-Gonzalez.html, Michel de Aozaraza, Guillaume Courtet,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/8370/Saint-Guillaume-Courtet.html Vincent Shiwozuka, Luc Alphonse Gorda,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.html Jourdain (Hyacinthe Ansalone)http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html et Thomas Hioji Rokuzayemon Nishi,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/11189/Saints-Jourdain-et-Thomas.html prêtres dominicains , François Shoyemon,http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12145/Saints-Dominique-Iba%25F1ez-de-Erquicia-%2526-Francois-Shoyemon.html Michel Kurobioyehttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/12162/Saints-Jacques-Kyushei-Tomonaga-et-Michel-Kurobioye.html et Matthieu Kohioye, http://nominis.cef.fr/contenus/saints/12298/Saints-Luc-Alphonse-Gorda-et-Matthieu-Kohioye.htmlreligieux dominicains - Madeleine de Nagasakihttp://nominis.cef.fr/contenus/saints/11172/Sainte-Madeleine-de-Nagasaki.html, vierge du Tiers-Ordre de Saint-Augustin, Marine de Omura, vierge du Tiers-Ordre dominicain, Lazare de Kyoto, laïc.
Après avoir semé la Foi chrétienne dans les Îles Philippines, Formose et les îles du Japon, ils consommèrent leur martyre pour l’Amour du Christ à Nagasaki, en vertu d’un décret du chef suprême Togugawa Yemitsu, à des jours différents, de 1633 à 1637, mais sont commémorés dans une même vénération.
A peine débarqués Lorenzo Ruiz et son compagnon Guillaume Courtet, originaire de Béziers, sont arrêtés. Après une année de prison ils sont atrocement torturés en public durant deux semaines pour les faire apostasier.
Fidèles jusqu’au bout ils succombent les uns après les autres. Au matin du 29 septembre les deux derniers survivants dont Guillaume Courtet, furent décapités et leurs corps furent incinérés avant d'être jetés au large de Nagasaki.
Voir sur le site du Vatican, Lawrence Ruiz, Dominic Ibáñez de Erquicia, James Kyushei Tomonaga, and 13 companions, Philippines, martyrs in Japan - biography (en anglais) Piazza San Pietro, 18 Octobre 1987http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19871018_ruiz-compagni_en.html
Martyrologe romainLes seize martyrs de Nagasaki sont un des symboles de la difficile évangélisation du Japon en particulier dans la ville de Nagasaki, berceau de la chrétienté dans le pays.
Histoire
Ils font partie de la famille dominicaine et sont reliés de différentes manières à la province du Saint Rosaire centrée à Manille aux Philippines
Ils font suite aux martyrs déjà nombreux qui ont donné leur vie pour l’Évangile au Japon, depuis les 26 martyrs crucifiés en 1597 et les 205 martyrs Béatifiés, tués entre 1617 et 1632, parmi lesquels ceux du "Grand Martyre" (Nagasaki, le 10 septembre 1622) au cours duquel 23 chrétiens furent brûlés au poteau et 22 décapités.
Ces 16 martyrs ont souffert entre 1633 et 1637, période où règne Iemitsu Tokugawa,https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokugawa_Iemitsu shogun du Japon.
Les 28 février 1633 et 22 juin 1636 il proclame deux édits pour supprimer le christianisme dans l’empire.
Étaient punissables de mort les missionnaires étrangers ou autochtones, ceux qui les recevaient et tous ceux qui ne voulaient pas abjurer la foi chrétienne.
Ainsi moururent :
En août et octobre 1633 :
Dominique Ibanez d’Erquicia, François Shoyemon, Jacques de Sainte Marie, Michel Kurobioye, Luc du Saint Esprit, Matthieu Kohioye du Rosaire.
En octobre, novembre 1634 : Madeleine de Nagasaki, Marina d’Omura,https://fr.wikipedia.org/wiki/Marine_de_Nagasaki Hyacinthe Jourdain Ansalone, Thomas de Saint Hyacinthe.
En septembre 1637 :
Antoine Gonzales, Guillaume Courtet,https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Courtet Michel de Aozaraza, Vincent Schiwozuka de la Croix, Lazare de Kyoto, Laurent Ruiz.
Dates
Béatification : 18 février 1981 à Manille (Philippines) par Jean-Paul II
Canonisation : 18 octobre 1987 à Rome par Jean-Paul II
Fête : 28 septembre
Hommage
A l’homélie de Canonisation Jean Paul II disait :
« Seize hommes et femmes ont témoigné, par leurs souffrances et leur mort héroïque, de leur Foi dans le message de Salut par Le Christ, parvenu jusqu’à eux après avoir été proclamé de génération en génération depuis le temps des Apôtres.
Par leur souffrance, leur amour et leur imitation de Jésus ont atteint leur pleine réalisation.
Leur configuration sacramentelle avec Jésus, l’unique Médiateur, a été menée à sa perfection.
« Car si nous avons été unis à lui par une mort semblable à la sienne, nous lui serons unis par une Résurrection semblable à la sienne. » (Rm 6, 5.)
Ces Saints martyrs, divers par leur origine, leur langue, leur race et leur condition sociale, sont unis les uns les autres et unis à tout le Peuple de Dieu dans le mystère salvateur du Christ, Le Rédempteur. »
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Vendredi 29 Septembre 2017
Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.
Saint Michel est le protecteur, le gardien de la Foi de la France.
Il est le Saint Patron de l’Église Catholique, de l’Allemagne, de la Normandie, de la ville de Bruxelles, etc…, mais aussi de différents corps de métiers comme les parachutistes (emblème du 9ème régiment de chasseurs parachutistes)…
Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste.
Saint Michel est le protecteur, le gardien de la Foi de la France.
Il est le Saint Patron de l’Église Catholique, de l’Allemagne, de la Normandie, de la ville de Bruxelles, etc…, mais aussi de différents corps de métiers comme les parachutistes (emblème du 9ème régiment de chasseurs parachutistes)…
Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël.
Saints Archanges.
Saint Michelhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/978/Saint-Michel.html, Saint Gabrielhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/977/Saint-Gabriel.html et Saint Raphaël.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/979/Saint-Rapha%25EBl.html
Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu'à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17).
Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés.
Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9).
Michel, ("qui est comme Dieu?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9).
Gabriel ("Force de Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants).
Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu.
La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.
"Trois ou sept?"
"La tradition Catholique ne connaît que trois archanges par leur nom. La Bible en évoque sept.
Au livre de Tobie, Raphaël dit de lui-même:
"Je suis l'un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur".
La vision de Zacharie complète le livre de Tobie en parlant de "sept-là qui sont les yeux de Yahvé et qui vont par toute la terre". (Les yeux sont alors symboles de l'omniscience et de la vigilance divines.)
Si les livres de la Bible ne parlent pas des quatre compagnons anonymes de Michel, Gabriel et Raphaël, les écrits apocryphes n'épousent pas leur silence.
Avec fantaisie, ils nomment ceux qui étaient appelés à rester dans l'ombre de leur Créateur, si on peut parler d'ombre dans le monde de la Gloire Céleste.
Par sa discrétion à la suite des livres bibliques, l'Église a préféré suggérer que le mystère de l'Invisible n'est pas épuisé et que le Paradis nous réserve de nouvelles connaissances."
Patron des Transmetteurs - L'arme récente des transmissions ne pouvait trouver meilleur patronage que ce saint archange, messager de la Bonne Nouvelle, prompt et fidèle à exécuter sa mission.
Fête des Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges.
Au jour de la dédicace d’une Basilique édifiée très anciennement sous le titre de Saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Martyrologe romain
L’admiration, que leur fidélité nous inspire, rejaillit jusqu’à Toi.
La splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir comme Tu es grand et combien Tu surpasses tous les êtres.
Préface des Saints Anges.
Saints Archanges.
Saint Michelhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/978/Saint-Michel.html, Saint Gabrielhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/977/Saint-Gabriel.html et Saint Raphaël.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/979/Saint-Rapha%25EBl.html
Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu'à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17).
Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés.
Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9).
Michel, ("qui est comme Dieu?") est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9).
Gabriel ("Force de Dieu") est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants).
Raphaël ("Dieu a guéri") accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu.
La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.
"Trois ou sept?"
"La tradition Catholique ne connaît que trois archanges par leur nom. La Bible en évoque sept.
Au livre de Tobie, Raphaël dit de lui-même:
"Je suis l'un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur".
La vision de Zacharie complète le livre de Tobie en parlant de "sept-là qui sont les yeux de Yahvé et qui vont par toute la terre". (Les yeux sont alors symboles de l'omniscience et de la vigilance divines.)
Si les livres de la Bible ne parlent pas des quatre compagnons anonymes de Michel, Gabriel et Raphaël, les écrits apocryphes n'épousent pas leur silence.
Avec fantaisie, ils nomment ceux qui étaient appelés à rester dans l'ombre de leur Créateur, si on peut parler d'ombre dans le monde de la Gloire Céleste.
Par sa discrétion à la suite des livres bibliques, l'Église a préféré suggérer que le mystère de l'Invisible n'est pas épuisé et que le Paradis nous réserve de nouvelles connaissances."
Patron des Transmetteurs - L'arme récente des transmissions ne pouvait trouver meilleur patronage que ce saint archange, messager de la Bonne Nouvelle, prompt et fidèle à exécuter sa mission.
Fête des Saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges.
Au jour de la dédicace d’une Basilique édifiée très anciennement sous le titre de Saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui, jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Martyrologe romain
L’admiration, que leur fidélité nous inspire, rejaillit jusqu’à Toi.
La splendeur de ces créatures spirituelles nous laisse entrevoir comme Tu es grand et combien Tu surpasses tous les êtres.
Préface des Saints Anges.
Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël et toute l'armée Céleste
Aujourd'hui, les Églises d'Occident célèbrent les anges et messagers du Seigneur.
Dans toute la tradition biblique, que résume la lettre aux Hébreux, les anges "sont des esprits envoyés par Dieu en service pour le bien de ceux qui doivent recevoir le Salut en héritage" (He 1,14).
C'est à eux, dans la Première Alliance comme dans la nouvelle, que Dieu confie la charge de transmettre sa volonté au peuple d'Israël et aux hommes qu'il a choisis d'avance pour une mission particulière.
Sans doute, Paul le rappelle, " il n'y a qu'un seul Dieu, qu'un seul médiateur aussi entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus Christ" (1 Tm 2,5) ; mais les Églises chrétiennes ont dès le début reconnu aux messagers de Dieu, un rôle dans l'économie du Verbe: dans le Nouveau Testament, c'est aux anges qu'est confiée la charge d'annoncer l'Incarnation du Fils de Dieu, d'en être les gardiens sur son chemin terrestre, de proclamer la Résurrection, d'en expliquer l'Ascension, d'être les choriphées de son retour en Gloire.
Si l'on se rapporte aux anciens textes eucharistiques d'Orient et d'Occident, les messagers de Dieu célèbrent en présence du Seigneur une liturgie ininterrompue, à laquelle la liturgie de l'Eglise sur la terre ne fait qu'unir sa voix pour proclamer Dieu trois fois saint.
Les interrogations que le monde actuel pose à la Foi ont fait surgir des différences de compréhension entre les diverses confessions chrétiennes ; un approfondissement reste encore en attente concernant le rôle que les esprits angéliques revêtent dans le temps de l'Eglise, pour veiller sur elle et sur chacun des croyants.
Aujourd'hui, les Églises d'Occident célèbrent les anges et messagers du Seigneur.
Dans toute la tradition biblique, que résume la lettre aux Hébreux, les anges "sont des esprits envoyés par Dieu en service pour le bien de ceux qui doivent recevoir le Salut en héritage" (He 1,14).
C'est à eux, dans la Première Alliance comme dans la nouvelle, que Dieu confie la charge de transmettre sa volonté au peuple d'Israël et aux hommes qu'il a choisis d'avance pour une mission particulière.
Sans doute, Paul le rappelle, " il n'y a qu'un seul Dieu, qu'un seul médiateur aussi entre Dieu et les hommes, un homme: Jésus Christ" (1 Tm 2,5) ; mais les Églises chrétiennes ont dès le début reconnu aux messagers de Dieu, un rôle dans l'économie du Verbe: dans le Nouveau Testament, c'est aux anges qu'est confiée la charge d'annoncer l'Incarnation du Fils de Dieu, d'en être les gardiens sur son chemin terrestre, de proclamer la Résurrection, d'en expliquer l'Ascension, d'être les choriphées de son retour en Gloire.
Si l'on se rapporte aux anciens textes eucharistiques d'Orient et d'Occident, les messagers de Dieu célèbrent en présence du Seigneur une liturgie ininterrompue, à laquelle la liturgie de l'Eglise sur la terre ne fait qu'unir sa voix pour proclamer Dieu trois fois saint.
Les interrogations que le monde actuel pose à la Foi ont fait surgir des différences de compréhension entre les diverses confessions chrétiennes ; un approfondissement reste encore en attente concernant le rôle que les esprits angéliques revêtent dans le temps de l'Eglise, pour veiller sur elle et sur chacun des croyants.
Avec Saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges.
D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins.
Leur occupation est de Contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le Salut des hommes.
Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.
Ceux dont l'écriture fait une mention particulière sont, outre Saint Michel, l'Archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie.
- Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons.
Son nom marque sa fidélité, car il signifie :
Qui est semblable à Dieu !
Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament.
C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc.
Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté.
L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins.
Leur occupation est de Contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le Salut des hommes.
Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.
Ceux dont l'écriture fait une mention particulière sont, outre Saint Michel, l'Archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l'Incarnation, et l'Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie.
- Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons.
Son nom marque sa fidélité, car il signifie :
Qui est semblable à Dieu !
Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament.
C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc.
Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté.
L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.
Prière à Saint Michel Archange.
Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes.
Ainsi soit-il.
Prière rédigée par le Pape Léon XIII, le 13 Octobre 1884.
Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L'en supplions, et vous, prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié, précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes.
Ainsi soit-il.
Prière rédigée par le Pape Léon XIII, le 13 Octobre 1884.
« Il y eut alors un combat dans le ciel : celui de Michel et de ses anges contre le Dragon.
Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier.
Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui.
Alors j'entendis dans le ciel une voix puissante, qui proclamait :
« Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ !
Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
Et eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et le témoignage de leur parole.
Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort. Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux cieux ».
(Apocalypse 12, 7-12a)
Bénissez le Seigneur, vous ses anges, qui êtes puissants et forts
et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole.
Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées,
qui êtes ses serviteurs et qui exécutez sa volonté ! (Ps 102, 20)
Le Dragon, lui aussi, combattait avec l'aide des siens, mais ils furent les moins forts et perdirent leur place dans le ciel. Oui, il fut rejeté, le grand Dragon, le serpent des origines, celui qu'on nomme Démon et Satan, celui qui égarait le monde entier.
Il fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui.
Alors j'entendis dans le ciel une voix puissante, qui proclamait :
« Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ !
Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu.
Et eux, ils l'ont vaincu par le sang de l'Agneau et le témoignage de leur parole.
Dépassant l'amour d'eux-mêmes, ils sont allés jusqu'à la mort. Ciel, sois donc dans la joie, ainsi que vous tous qui demeurez aux cieux ».
(Apocalypse 12, 7-12a)
Bénissez le Seigneur, vous ses anges, qui êtes puissants et forts
et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole.
Bénissez le Seigneur, vous toutes, ses armées,
qui êtes ses serviteurs et qui exécutez sa volonté ! (Ps 102, 20)
Les trois archanges
Saint Grégoire le Grand nous les présente ainsi :
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
« Les noms des anges »
Il faut savoir que le nom d'anges désigne leur fonction, et non leur nature.
Car ces esprits bienheureux de la patrie Céleste sont bien toujours des esprits, mais on ne peut les appeler toujours des "anges", parce qu'ils ne sont des anges que lorsqu'ils portent un message.
On appelle "anges" ceux qui portent les messages moins importants, et "archanges" ceux qui annoncent les plus grands événements.
C'est pourquoi l'archange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque : pour ce ministère, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang annoncer le plus haut de tous les événements
En outre, certains d'entre eux sont désignés par un nom propre, afin de signifier par les mots la nature de leur action.
C'est lorsqu'ils viennent vers nous pour exercer un ministère qu'ils reçoivent chez nous des noms tirés de leur fonction.
C'est ainsi que Michel veut dire :
"Qui est comme Dieu ?", Gabriel : "Force de Dieu", Raphaël : "Dieu guérit".
Chaque fois qu'il est besoin d'un déploiement de force extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de faire.
L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait :
J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j’érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut.
Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel :
Il y eut un combat contre l'archange Michel. (Ap 12, 7)
À la Vierge Marie, c'est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie "Force de Dieu" : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ?
C'est donc par la "Force de Dieu" qu'Il devait être annoncé, celui qui venait comme le Dieu des armées, le vaillant des combats.
Raphaël, comme nous l'avons dit, se traduit :
"Dieu guérit".
En effet, il délivra des ténèbres les yeux de Tobie lorsqu'il les toucha comme pour remplir l'office de soignant. Celui qui fut envoyé pour soigner est bien digne d'être appelé "Dieu guérit".
(saint Grégoire le Grand. Homélie. Cité dans le Livre des Heures 4, 29 septembre)
Saint Grégoire le Grand nous les présente ainsi :
HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND
« Les noms des anges »
Il faut savoir que le nom d'anges désigne leur fonction, et non leur nature.
Car ces esprits bienheureux de la patrie Céleste sont bien toujours des esprits, mais on ne peut les appeler toujours des "anges", parce qu'ils ne sont des anges que lorsqu'ils portent un message.
On appelle "anges" ceux qui portent les messages moins importants, et "archanges" ceux qui annoncent les plus grands événements.
C'est pourquoi l'archange Gabriel fut envoyé à la Vierge Marie, et non pas un ange quelconque : pour ce ministère, il s'imposait d'envoyer un ange du plus haut rang annoncer le plus haut de tous les événements
En outre, certains d'entre eux sont désignés par un nom propre, afin de signifier par les mots la nature de leur action.
C'est lorsqu'ils viennent vers nous pour exercer un ministère qu'ils reçoivent chez nous des noms tirés de leur fonction.
C'est ainsi que Michel veut dire :
"Qui est comme Dieu ?", Gabriel : "Force de Dieu", Raphaël : "Dieu guérit".
Chaque fois qu'il est besoin d'un déploiement de force extraordinaire, c'est Michel qui est envoyé : son action et son nom font comprendre que nul ne peut faire ce qu'il appartient à Dieu seul de faire.
L'antique ennemi, qui a désiré par orgueil être semblable à Dieu, disait :
J'escaladerai les cieux, par-dessus les étoiles du ciel j’érigerai mon trône, je ressemblerai au Très-Haut.
Or, l'Apocalypse nous dit qu'à la fin du monde, lorsqu'il sera laissé à sa propre force, avant d'être éliminé par le supplice final, il devra combattre contre l'archange Michel :
Il y eut un combat contre l'archange Michel. (Ap 12, 7)
À la Vierge Marie, c'est Gabriel qui est envoyé, dont le nom signifie "Force de Dieu" : ne venait-il pas annoncer celui qui voulut se manifester dans une humble condition pour triompher des puissances démoniaques ?
C'est donc par la "Force de Dieu" qu'Il devait être annoncé, celui qui venait comme le Dieu des armées, le vaillant des combats.
Raphaël, comme nous l'avons dit, se traduit :
"Dieu guérit".
En effet, il délivra des ténèbres les yeux de Tobie lorsqu'il les toucha comme pour remplir l'office de soignant. Celui qui fut envoyé pour soigner est bien digne d'être appelé "Dieu guérit".
(saint Grégoire le Grand. Homélie. Cité dans le Livre des Heures 4, 29 septembre)
Saint Michel
Le nom de Michel - en hébreu "Michaël" – signifie donc :"Qui est comme Dieu ?".
Qui est comme Dieu ?
Ce nom nous rappelle le combat qui se livra dans le Ciel entre l'archange de Dieu qui mérita d'être "placé à la tête de la milice céleste", et le démon :
Et il y eut un combat dans le ciel :
Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le ciel.
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable, Satan,le séducteur de toute la terre, et il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. (Ap 12, 7-9)
Saint Michel a vaincu l'orgueil de Satan : il nous obtient l'Humilité. Pour nous qui sommes tombés sous le pouvoir de Satan par le péché, c'est à lui que revient le rôle de continuer la lutte pour nous délivrer :
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas au jour terrible du jugement.
C'est de lui aussi que dépendent nos anges gardiens.
C'est lui aussi qui préside au culte d'adoration que l'on rend au Très-Haut.
De tradition, dans l'Eglise, il offre à Dieu les Prières des Saints, symbolisées par l'encens dont la fumée monte vers le Ciel :
Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or.
Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône. Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la prière des saints. (Ap 8, 3-4)
L'Eglise a repris ce passage dans la Prière de Bénédiction de l'encens aux messes solennelles, à l'offertoire.
Quand un chrétien a quitté ce monde, c'est à saint Michel que revient d'introduire cette âme dans la Lumière du ciel (Offertoire de la messe de Requiem).
Aussi est-il souvent représenté, dans l'iconographie chrétienne, avec la balance de la justice divine où sont pesées les âmes. (Par exemple, le magnifique retable de l'Hospice de Beaune).
Le culte de saint Michel doit son origine et son développement à plusieurs apparitions de l'Archange.
La fête de l'Apparition de Saint Michel au Mont Gargan, le 8 mai, célèbre l'une de ces apparitions au V° siècle.
En 709, saint Michel apparut à saint Aubert, évêque d'Avranches et lui ordonna de bâtir une église en son honneur au sommet du Mont Tombe, aujourd'hui le Mont Saint-Michel.
Plus tard, Jeanne d'Arc fut favorisée des apparitions de l'archange Saint Michel qui lui révéla son nom :
"Je suis Michel, le protecteur de la France", et qui lui commanda, de la part de Dieu, d'aller délivrer son pays.
Saint Michel est l'un des patrons et protecteurs de la France.
Saint Michel est pour nous un protecteur puissant contre les agressions du démon. N'hésitons pas à l'invoquer souvent et lui demander sa protection.
En ces temps où le démon se déchaîne contre l'Eglise, le Pape Jean-Paul II a recommandé, encore très récemment, de reprendre régulièrement cette belle Prière de Léon XIII, si efficace et opportune :
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat,
soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.
Que Dieu lui fasse sentir sa puissance, nous vous en supplions.
Et vous, prince de la milice Céleste, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais
qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes. (Léon XIII)
Autres invocations, précieuses pour notre Prière familiale :
Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous !
Saint Michel Archange, de vos ailes protégez-nous !
Saint Michel Archange,de votre épée défendez-nous !
Saint Michel Archange, obtenez-nous la force de témoigner de notre Foi.
Saint Gabriel
Saint Gabriel, dont le nom signifie "Force de Dieu", est le messager des événements extraordinaires qui préparent le Salut du genre humain.
Il avait été envoyé à Daniel pour lui révéler l'époque où naîtrait le Christ.
Je parlais encore dans ma Prière, quand Gabriel, l'être que j'avais vu en vision au début, fondit sur moi en plein vol, à l'heure de l'oblation du soir.
Il me dit :"Daniel, me voici : je suis sorti pour venir t'instruire dans l'intelligence.
Dès le début de ta supplication, une parole a été émise et je suis venu te l'annoncer.
Tu es l'homme des prédilections.
Pénètre la parole, comprends la vision…"( Dn 9, 21-24)
Il fut envoyé à Zacharie, à l'heure où il offrait l'encens dans le temple, pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie :
Elisabeth, ta femme, enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. (…).
Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour t'envoyer cette bonne nouvelle. (Lc 1, 13. 19)
Enfin, entre tous les anges, c'est lui qui fut choisi pour aller annoncer à Marie le mystère de l'Incarnation.
Seul, Gabriel, nom qui s'interprète "force de Dieu", fut trouvé digne parmi tous les anges d'annoncer à Marie le dessein de Dieu sur elle. (Saint Bernard)
Et c'est alors cette scène unique, sublime - immortalisée tant de fois par les plus grands artistes - que nous pouvons contempler sans fin pour méditer sur ce grand mystère. L'ange Gabriel fut envoyé à Marie pour lui annoncer :
"Tu enfanteras un fils et tu lui donneras le Nom de Jésus". (Antienne de Magnificat, d'après Lc 1, 26)
Saint Raphaël
Je suis Raphaël, l'un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. (Tb 12, 15)
Saint Raphaël est l'un des sept esprits qui se tiennent sans cesse devant Dieu (Ap 8, 2) et Lui offrent l'encens de leur Adoration et de celle des hommes, comme le dit la liturgie, pour lui comme pour saint Michel :
Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or. Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône.
Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la Prière des saints. (Ap 8, 3-4)
Le nom de Raphaël signifie "Dieu guérit".
Il n'est mentionné dans la Bible que dans la belle et émouvante histoire de Tobie : c'est lui qui accompagne le jeune Tobie dans son voyage, le protège, et guérit Sarra, son épouse en la délivrant des maléfices du démon qui avait tué ses sept maris.
C'est aussi par son intervention que le vieux Tobit recouvre la vue après le retour de son fils.
Nous pouvons le prier et demander sa protection pour les voyageurs et pour les malades.
En conclusion, aimons et prions les anges que Dieu a créés pour sa Gloire et pour son service et ceux qu'Il nous a donnés pour nous aider, dans la grande traversée de notre vie terrestre, à parvenir jusqu'à Lui.
Prions :
Dieu tout puissant et éternel, qui avez établi Saint Michel gardien de l'Eglise et prévôt du Paradis, accordez par son intercession, à l'Eglise la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité.
Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.
Le nom de Michel - en hébreu "Michaël" – signifie donc :"Qui est comme Dieu ?".
Qui est comme Dieu ?
Ce nom nous rappelle le combat qui se livra dans le Ciel entre l'archange de Dieu qui mérita d'être "placé à la tête de la milice céleste", et le démon :
Et il y eut un combat dans le ciel :
Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le ciel.
Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable, Satan,le séducteur de toute la terre, et il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. (Ap 12, 7-9)
Saint Michel a vaincu l'orgueil de Satan : il nous obtient l'Humilité. Pour nous qui sommes tombés sous le pouvoir de Satan par le péché, c'est à lui que revient le rôle de continuer la lutte pour nous délivrer :
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, afin que nous ne périssions pas au jour terrible du jugement.
C'est de lui aussi que dépendent nos anges gardiens.
C'est lui aussi qui préside au culte d'adoration que l'on rend au Très-Haut.
De tradition, dans l'Eglise, il offre à Dieu les Prières des Saints, symbolisées par l'encens dont la fumée monte vers le Ciel :
Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or.
Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône. Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la prière des saints. (Ap 8, 3-4)
L'Eglise a repris ce passage dans la Prière de Bénédiction de l'encens aux messes solennelles, à l'offertoire.
Quand un chrétien a quitté ce monde, c'est à saint Michel que revient d'introduire cette âme dans la Lumière du ciel (Offertoire de la messe de Requiem).
Aussi est-il souvent représenté, dans l'iconographie chrétienne, avec la balance de la justice divine où sont pesées les âmes. (Par exemple, le magnifique retable de l'Hospice de Beaune).
Le culte de saint Michel doit son origine et son développement à plusieurs apparitions de l'Archange.
La fête de l'Apparition de Saint Michel au Mont Gargan, le 8 mai, célèbre l'une de ces apparitions au V° siècle.
En 709, saint Michel apparut à saint Aubert, évêque d'Avranches et lui ordonna de bâtir une église en son honneur au sommet du Mont Tombe, aujourd'hui le Mont Saint-Michel.
Plus tard, Jeanne d'Arc fut favorisée des apparitions de l'archange Saint Michel qui lui révéla son nom :
"Je suis Michel, le protecteur de la France", et qui lui commanda, de la part de Dieu, d'aller délivrer son pays.
Saint Michel est l'un des patrons et protecteurs de la France.
Saint Michel est pour nous un protecteur puissant contre les agressions du démon. N'hésitons pas à l'invoquer souvent et lui demander sa protection.
En ces temps où le démon se déchaîne contre l'Eglise, le Pape Jean-Paul II a recommandé, encore très récemment, de reprendre régulièrement cette belle Prière de Léon XIII, si efficace et opportune :
Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat,
soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon.
Que Dieu lui fasse sentir sa puissance, nous vous en supplions.
Et vous, prince de la milice Céleste, repoussez en enfer Satan et les autres esprits mauvais
qui rôdent dans le monde pour perdre les âmes. (Léon XIII)
Autres invocations, précieuses pour notre Prière familiale :
Saint Michel Archange, de votre lumière éclairez-nous !
Saint Michel Archange, de vos ailes protégez-nous !
Saint Michel Archange,de votre épée défendez-nous !
Saint Michel Archange, obtenez-nous la force de témoigner de notre Foi.
Saint Gabriel
Saint Gabriel, dont le nom signifie "Force de Dieu", est le messager des événements extraordinaires qui préparent le Salut du genre humain.
Il avait été envoyé à Daniel pour lui révéler l'époque où naîtrait le Christ.
Je parlais encore dans ma Prière, quand Gabriel, l'être que j'avais vu en vision au début, fondit sur moi en plein vol, à l'heure de l'oblation du soir.
Il me dit :"Daniel, me voici : je suis sorti pour venir t'instruire dans l'intelligence.
Dès le début de ta supplication, une parole a été émise et je suis venu te l'annoncer.
Tu es l'homme des prédilections.
Pénètre la parole, comprends la vision…"( Dn 9, 21-24)
Il fut envoyé à Zacharie, à l'heure où il offrait l'encens dans le temple, pour lui annoncer la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie :
Elisabeth, ta femme, enfantera un fils et tu lui donneras le nom de Jean. (…).
Je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour t'envoyer cette bonne nouvelle. (Lc 1, 13. 19)
Enfin, entre tous les anges, c'est lui qui fut choisi pour aller annoncer à Marie le mystère de l'Incarnation.
Seul, Gabriel, nom qui s'interprète "force de Dieu", fut trouvé digne parmi tous les anges d'annoncer à Marie le dessein de Dieu sur elle. (Saint Bernard)
Et c'est alors cette scène unique, sublime - immortalisée tant de fois par les plus grands artistes - que nous pouvons contempler sans fin pour méditer sur ce grand mystère. L'ange Gabriel fut envoyé à Marie pour lui annoncer :
"Tu enfanteras un fils et tu lui donneras le Nom de Jésus". (Antienne de Magnificat, d'après Lc 1, 26)
Saint Raphaël
Je suis Raphaël, l'un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur. (Tb 12, 15)
Saint Raphaël est l'un des sept esprits qui se tiennent sans cesse devant Dieu (Ap 8, 2) et Lui offrent l'encens de leur Adoration et de celle des hommes, comme le dit la liturgie, pour lui comme pour saint Michel :
Un ange se tenait près de l'autel du temple, ayant en main un encensoir d'or. Et il lui fut donné beaucoup de parfums, pour qu'il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l'autel d'or placé devant le trône.
Et, de la main de l'ange, la fumée des parfums s'éleva devant le Seigneur, avec la Prière des saints. (Ap 8, 3-4)
Le nom de Raphaël signifie "Dieu guérit".
Il n'est mentionné dans la Bible que dans la belle et émouvante histoire de Tobie : c'est lui qui accompagne le jeune Tobie dans son voyage, le protège, et guérit Sarra, son épouse en la délivrant des maléfices du démon qui avait tué ses sept maris.
C'est aussi par son intervention que le vieux Tobit recouvre la vue après le retour de son fils.
Nous pouvons le prier et demander sa protection pour les voyageurs et pour les malades.
En conclusion, aimons et prions les anges que Dieu a créés pour sa Gloire et pour son service et ceux qu'Il nous a donnés pour nous aider, dans la grande traversée de notre vie terrestre, à parvenir jusqu'à Lui.
Prions :
Dieu tout puissant et éternel, qui avez établi Saint Michel gardien de l'Eglise et prévôt du Paradis, accordez par son intercession, à l'Eglise la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité.
Par Jésus-Christ, Notre Seigneur.
Ainsi soit-il.
aint-Michel terrassant le dragon par Francisque Duret (1804-1865), Fontaine Saint-Michel, Paris.
Acte de Consécration personnelle à Saint Michel Archange.
Saint Michel Archange, Prince du Ciel et gardien très fidèle de l'Église, je me présente devant toi, accompagné de mon Saint Ange gardien, témoin de ma dévotion envers toi.
Je te choisi aujourd’hui pour mon protecteur et mon avocat auprès du Seigneur. Je m’engage à t’honorer tout au long de ma vie.
Accepte, s’il te plait, d’établir entre mon cœur et le tien, un lien très fort de dépendance et d’amitié.
Inspire-moi, en toute circonstances, de vivre et d’agir de telle sorte que Le Christ Jésus et sa très Sainte Mère trouvent en moi Joie et consolation, pour la plus grande Gloire de Notre Père bien-aimé, dans l’Amour du Saint-Esprit.
Assiste-moi, s’il te plait, pendant toute ma vie, afin que jamais je n'offense les yeux très purs de Dieu, ni en œuvres, ni en paroles, ni en pensées.
Défends-moi contre toutes les tentations du démon, spécialement pour la Foi et la Pureté.
Et, à l'heure de la mort, donne la paix à mon âme et introduis-la dans l'éternelle patrie.
Amen.
Prière à Saint Gabriel Archange
Saint Gabriel Archange, Ange de l’Incarnation, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur.
Tiens-toi toujours devant nous, nous t’en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu’Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu’Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Amen.
Prière à Saint Raphaël Archange
O Saint Archange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre Céleste protection.
La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers.
Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la Foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.
Christ, gloire des saints Anges,
Guide et créateur du genre humain,
En votre bonté, daignez nous faire monter
Aux cieux éternels.
Veuillez du ciel nous envoyer Michel,
L’Ange de la paix, en cette demeure,
Et que sa venue fréquente nous procure
Toute prospérité.
De là-haut, que prenne son envol Gabriel,
L’Ange de la force, pour chasser l’antique ennemi,
Et qu’il vienne plus souvent en ce temple
Nous visiter.
Envoyez-nous des cieux Raphaël
L’Ange médecin du salut, pour guérir
Tous les malades, et en même temps diriger
Tous nos actes
Qu’enfin, de là-haut, Marie, Mère de notre Dieu,
Que tous les chœurs des Anges avec elle
Nous assistent sans cesse, et aussi toute l’assemblée
Des bienheureux.
Que le Dieu bienheureux nous l’accorde,
Qui est Père, Fils et Saint-Esprit,
Et dont la gloire retentit
Dans le monde entier. Amen.
Saint Michel Archange, Prince du Ciel et gardien très fidèle de l'Église, je me présente devant toi, accompagné de mon Saint Ange gardien, témoin de ma dévotion envers toi.
Je te choisi aujourd’hui pour mon protecteur et mon avocat auprès du Seigneur. Je m’engage à t’honorer tout au long de ma vie.
Accepte, s’il te plait, d’établir entre mon cœur et le tien, un lien très fort de dépendance et d’amitié.
Inspire-moi, en toute circonstances, de vivre et d’agir de telle sorte que Le Christ Jésus et sa très Sainte Mère trouvent en moi Joie et consolation, pour la plus grande Gloire de Notre Père bien-aimé, dans l’Amour du Saint-Esprit.
Assiste-moi, s’il te plait, pendant toute ma vie, afin que jamais je n'offense les yeux très purs de Dieu, ni en œuvres, ni en paroles, ni en pensées.
Défends-moi contre toutes les tentations du démon, spécialement pour la Foi et la Pureté.
Et, à l'heure de la mort, donne la paix à mon âme et introduis-la dans l'éternelle patrie.
Amen.
Prière à Saint Gabriel Archange
Saint Gabriel Archange, Ange de l’Incarnation, ouvre nos oreilles aux doux avertissements et aux appels pressants du Seigneur.
Tiens-toi toujours devant nous, nous t’en conjurons, afin que nous comprenions bien la Parole de Dieu, afin que nous Le suivions et Lui obéissions et que nous accomplissions ce qu’Il veut de nous.
Aide-nous à rester éveillés afin que, lorsqu’Il viendra, le Seigneur ne nous trouve pas endormis.
Amen.
Prière à Saint Raphaël Archange
O Saint Archange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre Céleste protection.
La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers.
Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la Foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.
Christ, gloire des saints Anges,
Guide et créateur du genre humain,
En votre bonté, daignez nous faire monter
Aux cieux éternels.
Veuillez du ciel nous envoyer Michel,
L’Ange de la paix, en cette demeure,
Et que sa venue fréquente nous procure
Toute prospérité.
De là-haut, que prenne son envol Gabriel,
L’Ange de la force, pour chasser l’antique ennemi,
Et qu’il vienne plus souvent en ce temple
Nous visiter.
Envoyez-nous des cieux Raphaël
L’Ange médecin du salut, pour guérir
Tous les malades, et en même temps diriger
Tous nos actes
Qu’enfin, de là-haut, Marie, Mère de notre Dieu,
Que tous les chœurs des Anges avec elle
Nous assistent sans cesse, et aussi toute l’assemblée
Des bienheureux.
Que le Dieu bienheureux nous l’accorde,
Qui est Père, Fils et Saint-Esprit,
Et dont la gloire retentit
Dans le monde entier. Amen.
Saint Michel Archange
Prière donnée par la Sainte Vierge
au Père Cestac (le 13 Janvier 1864) :
"Auguste Reine des Cieux, souveraine maîtresse des Anges,
vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan,
nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions saintes,
pour que, sous vos ordres, et par votre puissance, elles poursuivent les démons,
les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
Qui est comme Dieu !
O bonne et tendre Mère vous serez toujours notre espérance et notre salut,
ô divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous."
Prière donnée par la Sainte Vierge
au Père Cestac (le 13 Janvier 1864) :
"Auguste Reine des Cieux, souveraine maîtresse des Anges,
vous qui avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan,
nous vous le demandons humblement, envoyez vos légions saintes,
pour que, sous vos ordres, et par votre puissance, elles poursuivent les démons,
les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.
Qui est comme Dieu !
O bonne et tendre Mère vous serez toujours notre espérance et notre salut,
ô divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous."
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Samedi 30 Septembre 2017
Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).
Fête de Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Église (347-420).
Domenico Ghirlandaio, Saint Jérôme dans son étude, 1480, Chiesa di Ognissanti, Florence.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_J%C3%A9r%C3%B4me_dans_son_%C3%A9tude_%28Domenico_Ghirlandaio%29
Saint Jérôme
Père et Docteur de l'Église (✝ 420)
Jérôme est un étudiant romain plein d'allant.
Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu.
Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager.
Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et Contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur.
Mais Jérôme a besoin d'action.
Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le Sacerdoce.
Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.html
Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome.
Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du Pape Damase.
Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames Chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui.
A la mort de saint Damase,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/246/Saint-Damase-Ier.html il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis.
Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit Monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation.
Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque.
Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des Saints.
Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous.
On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif.
On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.
A lire: lors de la catéchèse de Benoît XVI à l'audience générale du 7 novembre 2007 l'évocation de saint Jérôme (né vers 347), qui "mit la Bible au cœur de son existence et en réalisa une traduction latine.
Il la commenta dans ses écrits mais surtout s'appliqua à la vivre quotidiennement".
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071107.html
Mémoire de Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église.
Né en Dalmatie, il étudia à Rome et y fut Baptisé; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie Contemplative, il fit dans le désert de Syrie l’apprentissage de la vie Monastique et fut ordonné Prêtre.
Revenu à Rome, il fut secrétaire du Pape Saint Damase; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie Monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures.
Il prit sa part, d’une manière admirable, de bien des besoins de l’Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420.
Martyrologe romain
Priez-vous ? Vous parlez au Seigneur.
Lisez-vous l’Écriture sainte ? C’est Lui qui vous parle. - Ignorer les Écritures, c’est ignorer Le Christ.
On ne naît pas Chrétien.
On le devient.
Ce qui a de la valeur, c’est d’être Chrétien et non de le paraître.
Paroles de Saint Jérôme.
Saint Jérôme
Père et Docteur de l'Église (✝ 420)
Jérôme est un étudiant romain plein d'allant.
Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu.
Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager.
Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et Contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur.
Mais Jérôme a besoin d'action.
Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le Sacerdoce.
Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/356/Saint-Gregoire-de-Nazianze.html
Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome.
Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du Pape Damase.
Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames Chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui.
A la mort de saint Damase,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/246/Saint-Damase-Ier.html il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis.
Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit Monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation.
Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque.
Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des Saints.
Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous.
On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif.
On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.
A lire: lors de la catéchèse de Benoît XVI à l'audience générale du 7 novembre 2007 l'évocation de saint Jérôme (né vers 347), qui "mit la Bible au cœur de son existence et en réalisa une traduction latine.
Il la commenta dans ses écrits mais surtout s'appliqua à la vivre quotidiennement".
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071107.html
Mémoire de Saint Jérôme, Prêtre et Docteur de l’Église.
Né en Dalmatie, il étudia à Rome et y fut Baptisé; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie Contemplative, il fit dans le désert de Syrie l’apprentissage de la vie Monastique et fut ordonné Prêtre.
Revenu à Rome, il fut secrétaire du Pape Saint Damase; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie Monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures.
Il prit sa part, d’une manière admirable, de bien des besoins de l’Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420.
Martyrologe romain
Priez-vous ? Vous parlez au Seigneur.
Lisez-vous l’Écriture sainte ? C’est Lui qui vous parle. - Ignorer les Écritures, c’est ignorer Le Christ.
On ne naît pas Chrétien.
On le devient.
Ce qui a de la valeur, c’est d’être Chrétien et non de le paraître.
Paroles de Saint Jérôme.
Pour un approfondissement biographique Saint Jérôme, Prêtre, Père et Docteur de l'Églisehttps://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_de_Stridon
La légende dorée du Bienheureux Jacques de Voraginehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/147.htm
La légende dorée du Bienheureux Jacques de Voraginehttp://www.abbaye-saint-benoit.ch/voragine/tome03/147.htm
statue de Saint Jérôme, 1752, Église Saint-Roch, Paris 1er.
Saint Jérôme aurait rencontré un lion blessé par une épine dans la patte, et ce lion (symbole du désert et donc de sa vie érémitique dans le désert) aurait laissé Jérôme le soigner.
La légende dorée du Bienheureux Jacques de Voragine (voir lien au-dessus) poursuit en affirmant que le lion serait devenu l’animal de compagnie de Jérôme, ce qui a conduit à de nombreuses représentations de Jérôme en compagnie d’un lion
Saint Jérôme aurait rencontré un lion blessé par une épine dans la patte, et ce lion (symbole du désert et donc de sa vie érémitique dans le désert) aurait laissé Jérôme le soigner.
La légende dorée du Bienheureux Jacques de Voragine (voir lien au-dessus) poursuit en affirmant que le lion serait devenu l’animal de compagnie de Jérôme, ce qui a conduit à de nombreuses représentations de Jérôme en compagnie d’un lion
Saint Jérôme au désert avec son lion. Benvenutto di Giovanni. XVe.
http://missel.free.fr/Sanctoral/09/30.php.http://missel.free.fr/Sanctoral/09/30.php
http://missel.free.fr/Sanctoral/09/30.php.http://missel.free.fr/Sanctoral/09/30.php
Sainte Paula de Rome, sa fille Sainte Eustochium et Saint Jérôme,
Lecture.
Alors, dis-moi, frère très cher : vivre au milieu de ces Livres sacrés, les méditer sans cesse, ne rien connaître ni chercher en dehors d’eux, n’est-ce pas déjà, dès ici-bas, habiter le royaume des Cieux ?
Et ne sois pas heurté, dans les Saintes Écritures, par la simplicité, voire la rudesse du langage, que ce soit par la faute des traducteurs ou même à dessein.
Toujours elles se présentent de telle façon que le premier auditoire venu peut trouver à s’y instruire et que, dans une seule et même phrase, le savant et l’ignorant découvrent des sens insoupçonnés.
Quant à moi, je ne suis pas si superficiel et stupide pour me faire passer pour quelqu’un qui connaît tous ces sens cachés, ou qui veut cueillir dès cette terre les fruits de ces textes qui ont leurs racines dans les cieux.
J’avoue pourtant que j’en nourris le désir et que je souhaite même m’engager de toutes mes forces à couvrir le chemin qui me conduira vers un tel but.
(Jérôme, Lettre 53)
Prière.
Dieu qui a donné à Saint Jérôme de goûter la Sainte Écriture et d’en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de Vie.
Alors, dis-moi, frère très cher : vivre au milieu de ces Livres sacrés, les méditer sans cesse, ne rien connaître ni chercher en dehors d’eux, n’est-ce pas déjà, dès ici-bas, habiter le royaume des Cieux ?
Et ne sois pas heurté, dans les Saintes Écritures, par la simplicité, voire la rudesse du langage, que ce soit par la faute des traducteurs ou même à dessein.
Toujours elles se présentent de telle façon que le premier auditoire venu peut trouver à s’y instruire et que, dans une seule et même phrase, le savant et l’ignorant découvrent des sens insoupçonnés.
Quant à moi, je ne suis pas si superficiel et stupide pour me faire passer pour quelqu’un qui connaît tous ces sens cachés, ou qui veut cueillir dès cette terre les fruits de ces textes qui ont leurs racines dans les cieux.
J’avoue pourtant que j’en nourris le désir et que je souhaite même m’engager de toutes mes forces à couvrir le chemin qui me conduira vers un tel but.
(Jérôme, Lettre 53)
Prière.
Dieu qui a donné à Saint Jérôme de goûter la Sainte Écriture et d’en vivre intensément, fais que ton peuple soit davantage nourri de ta Parole et trouve en elle une source de Vie.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Dimanche 1er Octobre 2017 : Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, Vierge, Carmélite, Patronne des Missions, Docteur de l'Église, Co-Patronne secondaire de la France (1873-1897).
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face est Patronne secondaire de la France avec Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Saint Rémi, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.
L’Église Célèbre la Fête en Afrique du Nord et fait mémoire (obligatoire) ailleurs, de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
La Patronne principale de la France est la Très Sainte Vierge Marie dans son Assomption.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face est Patronne secondaire de la France avec Saint Louis, Sainte Radegonde, Sainte Pétronille, Saint Rémi, Saint Denis et Saint Martin, avec pour protecteur de la France l’Archange Saint Michel.
L’Église Célèbre la Fête en Afrique du Nord et fait mémoire (obligatoire) ailleurs, de la Fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
Mort de Thérèse, photo prise à l'infirmerie le 1er Octobre 1897
]Thérèse de Lisieux, Docteur de l'Église (✝ 1897)
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour."http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10254/Venerable-Louis-Martin-et-Zelie-Guerin.html
Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie.
Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel.
La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie.
Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du Pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté.
Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse.
Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le Salut des pécheurs qui n'ont pas la Foi.
Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces, obtenues par son intercession, affluent au Monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire".
Proclamée patronne des missions de l'Église universelle et Docteur de l'Église en 1997.
le site du sanctuaire de Lisieux. http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/Bienvenue-sur-le-site-du-Sanctuaire-de-Lisieux.html
- Sainte Thérèse de la Sainte Face et de l'Enfant Jésus (1873-1897) La petite Thérèse est Docteur de l'Église, patronne des missions et Co-Patronne de la France. Elle a été Canonisée par Pie XI en 1925.
Figures de sainteté - site de l'Église catholique en France
http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
- Voir aussi: Sainte Thérèse de Lisieux et le Patrimoine Religieux de l'Orne en Normandie.
http://www.therese-de-lisieux.fr/
Le 6 Avril 2011, Benoît XVI a tracé un portrait de Sainte Thérèse de Lisieux.
La maison natale de Sainte Thérèse peut se visiter dans le centre d'Alençon avec la chapelle famille qui jouxte la maison, c'est une magnifique chapelle avec le lit où est née Saint Thérèse - site internet: Alençon, sur les pas de la famille Martin et de Sainte Thérèse.
Mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge et Docteur de l’Église. Entrée encore adolescente au Monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans Le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection Chrétienne par l’enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du Salut des âmes et du développement de l’Église, achevant sa vie à l’âge de vingt-quatre ans, le 30 Septembre 1897.
Martyrologe romain
Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté.
Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle.
Et j’ai lu:
Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi.
Alors, je suis venue.
Sainte Thérèse - Histoire d’une âme.
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit "entourée d'amour."http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10254/Venerable-Louis-Martin-et-Zelie-Guerin.html
Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie.
Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme "petite mère" entrent au Carmel.
La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans "une course de géant", vers le Dieu-Amour qui l'a saisie.
Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du Pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté.
Le Seigneur lui découvre peu à peu sa "petite voie" d'abandon et de confiance audacieuse.
Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le Salut des pécheurs qui n'ont pas la Foi.
Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre "une pluie de roses" et de passer son Ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces, obtenues par son intercession, affluent au Monastère, si nombreux que le Pape parle d'un "ouragan de gloire".
Proclamée patronne des missions de l'Église universelle et Docteur de l'Église en 1997.
le site du sanctuaire de Lisieux. http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/Bienvenue-sur-le-site-du-Sanctuaire-de-Lisieux.html
- Sainte Thérèse de la Sainte Face et de l'Enfant Jésus (1873-1897) La petite Thérèse est Docteur de l'Église, patronne des missions et Co-Patronne de la France. Elle a été Canonisée par Pie XI en 1925.
Figures de sainteté - site de l'Église catholique en France
http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/
- Voir aussi: Sainte Thérèse de Lisieux et le Patrimoine Religieux de l'Orne en Normandie.
http://www.therese-de-lisieux.fr/
Le 6 Avril 2011, Benoît XVI a tracé un portrait de Sainte Thérèse de Lisieux.
La maison natale de Sainte Thérèse peut se visiter dans le centre d'Alençon avec la chapelle famille qui jouxte la maison, c'est une magnifique chapelle avec le lit où est née Saint Thérèse - site internet: Alençon, sur les pas de la famille Martin et de Sainte Thérèse.
Mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vierge et Docteur de l’Église. Entrée encore adolescente au Monastère des Carmélites de Lisieux, devenue par son innocence et sa simplicité de vie, maîtresse de sainteté dans Le Christ, elle enseigna le chemin de la perfection Chrétienne par l’enfance spirituelle, et mit tout son souci mystique au service du Salut des âmes et du développement de l’Église, achevant sa vie à l’âge de vingt-quatre ans, le 30 Septembre 1897.
Martyrologe romain
Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté.
Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle.
Et j’ai lu:
Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi.
Alors, je suis venue.
Sainte Thérèse - Histoire d’une âme.
Sainte Thérèse
de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face
Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église
Co-Patronne de la France
Thérèse Martin naquit à Alençon, en France, le 2 Janvier 1873.
Elle fut Baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse.
Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux).
Après la mort de sa mère, le 28 Août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux.
Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du Sacrement de la Pénitence.
Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires.
Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première Communion le 8 Mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la Grâce de l'union intime avec Le Christ.
Quelques semaines après, le 14 Juin de la même année, elle reçoit le Sacrement de la Confirmation, accueillant en toute conscience le don de L'Esprit Saint dans une participation personnelle à la Grâce de la Pentecôte.
Elle avait le désir d'entrer dans la vie Contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait.
Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans.
Le 9 Avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 Janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 Septembre 1890, en la Fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés.
Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 Juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.
Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes.
Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le Sacrifice et la Prière deux «frères missionnaires».
Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'Amour du Christ, son unique Époux.
Le 9 Juin 1895, en la Fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la Fête de celle-ci, le 21 Janvier 1896.
Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin.
Elle entre alors dans une épreuve de la Foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits.
Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.
Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles Grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles Lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie.
Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 Septembre 1897.
«Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier.
Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la Communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.
Elle fut Canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 Mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 Décembre 1927.
Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église Catholique et du Christianisme.
De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.
Le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 Octobre 1997.
de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face
Vierge, Carmélite, Docteur de l'Église
Co-Patronne de la France
Thérèse Martin naquit à Alençon, en France, le 2 Janvier 1873.
Elle fut Baptisée deux jours plus tard en l'église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse.
Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux).
Après la mort de sa mère, le 28 Août 1877, Thérèse s'installa avec toute sa famille à Lisieux.
Vers la fin de 1879, elle s'approche pour la première fois du Sacrement de la Pénitence.
Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d'une grave maladie, par l'intercession de Notre-Dame des Victoires.
Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première Communion le 8 Mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la Grâce de l'union intime avec Le Christ.
Quelques semaines après, le 14 Juin de la même année, elle reçoit le Sacrement de la Confirmation, accueillant en toute conscience le don de L'Esprit Saint dans une participation personnelle à la Grâce de la Pentecôte.
Elle avait le désir d'entrer dans la vie Contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l'en empêchait.
Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l'audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l'âge de quinze ans.
Le 9 Avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l'habit le 10 Janvier de l'année suivante et fit sa profession religieuse le 8 Septembre 1890, en la Fête de la Nativité de la Vierge Marie.
Au Carmel, elle s'engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l'accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés.
Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 Juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l'Évangile, plaçant au centre de tout l'amour.
Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes.
Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l'enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d'accompagner par le Sacrifice et la Prière deux «frères missionnaires».
Elle pénètre toujours plus le mystère de l'Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l'Amour du Christ, son unique Époux.
Le 9 Juin 1895, en la Fête de la Très Sainte Trinité, elle s'offre en victime d'holocauste à l'Amour Miséricordieux de Dieu.
Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu'elle remet à Mère Agnès le jour de la Fête de celle-ci, le 21 Janvier 1896.
Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d'une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu'elle accueille comme une mystérieuse visite de l'Époux divin.
Elle entre alors dans une épreuve de la Foi qui durera jusqu'à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits.
Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l'Église.
Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l'épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles Grâces l'amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles Lumières pour la diffusion de son message dans l'Église au profit des âmes qui suivront sa voie.
Le 8 juillet, elle est transférée à l'infirmerie. Ses sœurs et d'autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s'intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu'à sa mort dans l'après-midi du 30 Septembre 1897.
«Je ne meurs pas, j'entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l'Abbé M. Bellier.
Ses dernières paroles, «Mon Dieu..., je vous aime !», scellent une existence qui s'éteint sur la terre à l'âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la Communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.
Elle fut Canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 Mai 1925 et ce même Pape la proclama "Patronne universelle des missions", ainsi que St François Xavier, le 14 Décembre 1927.
Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l'Église Catholique et du Christianisme.
De nombreuses Conférences épiscopales, à l'occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu'elle soit proclamée Docteur de l'Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l'Évangile, à cause de l'originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l'universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.
Le Pape Saint Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) proclama Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l'Église universelle le 19 Octobre 1997.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110406.htmlSainte Thérèse de l’Enfant Jésus
Dernière lettre de Sainte Thérèse à l'abbé Bellière
J.M.J.T.
Carmel de Lisieux 10 Août 1897
Jésus +
Mon cher petit Frère,
Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre ; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction.
J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le Tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !...
Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son Amour, ah ! Qu’il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.
Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière .
Il vous semble que participant à la Justice, à la Sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la Terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la Miséricorde infinie du Seigneur ?
Je crois que les Bienheureux ont une grande Compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la Terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de Prier pour nous.
Maintenant, mon cher petit frère, il faut que je vous parle de l'héritage que vous recueillerez après ma mort.
Voici la part que notre Mère vous donnera :
- 1° Le reliquaire que j'ai reçu le jour de ma prise d'habit et qui depuis ne m'a jamais quittée -
2° Un petit Crucifix qui m'est incomparablement plus cher que le grand car ce n'est plus le premier qui m'avait été donné que j'ai maintenant. Au Carmel, on change quelquefois les objets de piété, c'est un bon moyen pour empêcher que l'on s'y attache.
Je reviens au petit Crucifix. Il n'est pas beau, la figure du Christ a presque disparu, vous n'en serez pas surpris quand vous saurez que depuis l'âge de 13 ans ce souvenir d'une de mes sœurs m'a suivie partout.
C'est surtout pendant mon voyage en Italie que ce Crucifix m'est devenu précieux, je l'ai fait toucher à toutes les reliques insignes que j'avais le bonheur de vénérer, dire le nombre me serait impossible ; de plus il a été Béni par le Saint Père.
Depuis que je suis malade je tiens presque toujours dans mes mains notre cher petit Crucifix ; en le regardant je pense avec joie qu'après avoir reçu mes baisers, il ira réclamer ceux de mon petit frère.
Voici donc en quoi consiste votre héritage ; de plus, notre Mère vous donnera la dernière image que j'ai peinte.[5] - Je vais finir, mon cher petit frère, par où j'aurais dû commencer en vous remerciant du grand plaisir que vous m'avez fait en m'envoyant votre photographie.
A Dieu, cher petit frère, qu'Il nous fasse la Grâce de l'Aimer et de lui sauver des âmes. C'est le vœu que forme
Votre indigne petite Sœur, Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face. (C'est par choix que je suis devenue votre Sœur)
Je vous félicite de votre nouvelle dignité ; le 25, jour où je fête mon cher petit père, j'aurai le bonheur de fêter aussi mon frère Louis de France .
J.M.J.T.
Carmel de Lisieux 10 Août 1897
Jésus +
Mon cher petit Frère,
Je suis maintenant toute prête à partir, j'ai reçu mon passeport pour le Ciel et c'est mon père chéri qui m'a obtenu cette grâce, le 29 il m'a donné la garantie que j'irais bientôt le rejoindre ; le lendemain, le médecin étonné des progrès que la maladie avait faits en deux jours, dit à notre bonne Mère qu'il était temps de combler mes désirs en me faisant recevoir l'Extrême-Onction.
J'ai donc eu ce bonheur le 30, et aussi celui de voir quitter pour moi le Tabernacle, Jésus-Hostie que j'ai reçu comme Viatique de mon long voyage !...
Ce Pain du Ciel m'a fortifiée, voyez, mon pèlerinage semble ne pouvoir s'achever. Bien loin de m'en plaindre je me réjouis que le bon Dieu me permette de souffrir encore pour son Amour, ah ! Qu’il est doux de s'abandonner entre ses bras, sans craintes ni désirs.
Je vous avoue, mon petit frère, que nous ne comprenons pas le Ciel de la même manière .
Il vous semble que participant à la Justice, à la Sainteté de Dieu, je ne pourrai comme sur la Terre excuser vos fautes. Oubliez-vous donc que je participerai aussi à la Miséricorde infinie du Seigneur ?
Je crois que les Bienheureux ont une grande Compassion de nos misères, ils se souviennent qu'étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu'elle ne l'était sur la Terre, c'est pour cela qu'ils ne cessent de nous protéger et de Prier pour nous.
Maintenant, mon cher petit frère, il faut que je vous parle de l'héritage que vous recueillerez après ma mort.
Voici la part que notre Mère vous donnera :
- 1° Le reliquaire que j'ai reçu le jour de ma prise d'habit et qui depuis ne m'a jamais quittée -
2° Un petit Crucifix qui m'est incomparablement plus cher que le grand car ce n'est plus le premier qui m'avait été donné que j'ai maintenant. Au Carmel, on change quelquefois les objets de piété, c'est un bon moyen pour empêcher que l'on s'y attache.
Je reviens au petit Crucifix. Il n'est pas beau, la figure du Christ a presque disparu, vous n'en serez pas surpris quand vous saurez que depuis l'âge de 13 ans ce souvenir d'une de mes sœurs m'a suivie partout.
C'est surtout pendant mon voyage en Italie que ce Crucifix m'est devenu précieux, je l'ai fait toucher à toutes les reliques insignes que j'avais le bonheur de vénérer, dire le nombre me serait impossible ; de plus il a été Béni par le Saint Père.
Depuis que je suis malade je tiens presque toujours dans mes mains notre cher petit Crucifix ; en le regardant je pense avec joie qu'après avoir reçu mes baisers, il ira réclamer ceux de mon petit frère.
Voici donc en quoi consiste votre héritage ; de plus, notre Mère vous donnera la dernière image que j'ai peinte.[5] - Je vais finir, mon cher petit frère, par où j'aurais dû commencer en vous remerciant du grand plaisir que vous m'avez fait en m'envoyant votre photographie.
A Dieu, cher petit frère, qu'Il nous fasse la Grâce de l'Aimer et de lui sauver des âmes. C'est le vœu que forme
Votre indigne petite Sœur, Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste Face. (C'est par choix que je suis devenue votre Sœur)
Je vous félicite de votre nouvelle dignité ; le 25, jour où je fête mon cher petit père, j'aurai le bonheur de fêter aussi mon frère Louis de France .
Acte d'offrande.
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous, et qu'ainsi je devienne martyre de votre Amour, ô Mon Dieu !
Que ce martyre, après m'avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de votre Miséricordieux Amour !
Je veux, ô Mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon coeur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que, les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel.
O Jésus ! Les œuvres éclatantes me sont interdites, je ne puis prêcher l’Evangile, verser mon sang ...
Qu’importe ? Mes frères travaillent à ma place, et moi, petit enfant, je me tiens tout près du trône royal, j’aime pour ceux qui combattent.
Mais comment témoignerai-je mon Amour puisque l’Amour se prouve par les œuvres ?
Eh bien ! Le petit enfant jettera des fleurs ... il embaumera de ses parfums le trône divin, il chantera de sa voix argentine le cantique de l’Amour !
Oui, Mon Bien-Aimé, c’est ainsi que ma vie se consumera devant vous. Je n’ai pas d’autres moyens pour vous prouver mon Amour que de jeter des fleurs : c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun sacrifice, aucun regard, aucune parole ; de profiter des moindres actions et de les faire par Amour.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m'offre comme victime d'holocauste à votre Amour Miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous, et qu'ainsi je devienne martyre de votre Amour, ô Mon Dieu !
Que ce martyre, après m'avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s'élance sans retard dans l'éternel embrassement de votre Miséricordieux Amour !
Je veux, ô Mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon coeur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu'à ce que, les ombres s'étant évanouies, je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel.
O Jésus ! Les œuvres éclatantes me sont interdites, je ne puis prêcher l’Evangile, verser mon sang ...
Qu’importe ? Mes frères travaillent à ma place, et moi, petit enfant, je me tiens tout près du trône royal, j’aime pour ceux qui combattent.
Mais comment témoignerai-je mon Amour puisque l’Amour se prouve par les œuvres ?
Eh bien ! Le petit enfant jettera des fleurs ... il embaumera de ses parfums le trône divin, il chantera de sa voix argentine le cantique de l’Amour !
Oui, Mon Bien-Aimé, c’est ainsi que ma vie se consumera devant vous. Je n’ai pas d’autres moyens pour vous prouver mon Amour que de jeter des fleurs : c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun sacrifice, aucun regard, aucune parole ; de profiter des moindres actions et de les faire par Amour.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
Prière à la Sainte Face
O Jésus, qui au cours de votre cruelle Passion êtes devenu "l'opprobre des hommes et l'homme de douleurs", je vénère votre divin visage, sur lequel ont brillé la beauté et la douceur de la Divinité, mais qui est maintenant devenu pour moi comme le visage d'un "lépreux"!
Sous ces traits défigurés je reconnais pourtant votre Amour infini, et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes.
Les larmes qui vous avez versées si abondamment me paraissent comme autant de perles précieuses que j'aime à recueillir pour acheter, grâce à leur valeur infinie, l'âme des pauvres pécheurs.
O Jésus, dont l'adorable visage ravit mon cœur, je vous implore d'imprimer en moi votre divine image, de m'embraser au feu de votre Amour, afin qu'il me consume rapidement, et de me rendre digne de contempler au Ciel votre visage glorieux.
Amen.
Prière de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
Promesses de Notre-Seigneur à tous les dévots de sa Sainte Face
Ils obtiendront intérieurement, grâce à mon humanité imprimée en eux, un vivant reflet de ma divinité; ils en seront irradiés jusqu'au fond de l'âme, de telle sorte que, grâce à la ressemblance avec ma Face, ils seront plus éclatants dans la vie éternelle que beaucoup d'autres âmes.
Je rétablirai en eux, au moment de la mort, l'image de Dieu défigurée par le péché.
En vénérant ma Sainte Face en esprit d'expiation, ils me seront aussi agréables que sainte Véronique; ils me rendront un service égal au sien et je graverai mes traits divins dans leur âme.
Cette Face adorable est comme le sceau de la divinité, qui a le pouvoir d'imprimer dans les âmes, qui se tournent vers Elle, l'image de Dieu.
Plus ils se se soucieront de rétablir ma face défigurée,par les insultes, l'impiété, plus je me soucierai de la leur, défigurée par le péché.
J'y imprimerai à nouveau mon image et je la rendrai aussi belle qu'elle était à l'instant du baptême.
En offrant ma Sainte Face à mon Père, ils apaiseront le courroux divin et obtiendront la conversion des pécheurs (comme avec une monnaie céleste).
Il ne leur sera rien refusé lorsqu'ils offriront ma Sainte Face. Je parlerai moi-même à mon Père pour Lui présenter toutes leurs préoccupations.
Ils opéreront des prodiges par ma Sainte Face. Je les éclairerai de ma lumière; je les envelopperai de mon amour; je leur accorderai la persévérance dans le bien.
Je ne les abandonnerai jamais.
Je serai auprès de mon Père le défenseur de tous ceux qui, par la parole, la prière ou la plume, soutiendront ma cause dans cette oeuvre de réparation. A l'heure de la mort, je purifierai la face de leur âme de toutes les souillures du péché et je leur rendrai leur beauté originelle.
Extraits des révélations privées de Sainte Gertrude (1256-1302), de Sainte Mechtilde (1241-1299), de Sœur Marie de Saint-Pierre (1816-1848).
O Jésus, qui au cours de votre cruelle Passion êtes devenu "l'opprobre des hommes et l'homme de douleurs", je vénère votre divin visage, sur lequel ont brillé la beauté et la douceur de la Divinité, mais qui est maintenant devenu pour moi comme le visage d'un "lépreux"!
Sous ces traits défigurés je reconnais pourtant votre Amour infini, et je me consume du désir de vous aimer et de vous faire aimer de tous les hommes.
Les larmes qui vous avez versées si abondamment me paraissent comme autant de perles précieuses que j'aime à recueillir pour acheter, grâce à leur valeur infinie, l'âme des pauvres pécheurs.
O Jésus, dont l'adorable visage ravit mon cœur, je vous implore d'imprimer en moi votre divine image, de m'embraser au feu de votre Amour, afin qu'il me consume rapidement, et de me rendre digne de contempler au Ciel votre visage glorieux.
Amen.
Prière de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face.
Promesses de Notre-Seigneur à tous les dévots de sa Sainte Face
Ils obtiendront intérieurement, grâce à mon humanité imprimée en eux, un vivant reflet de ma divinité; ils en seront irradiés jusqu'au fond de l'âme, de telle sorte que, grâce à la ressemblance avec ma Face, ils seront plus éclatants dans la vie éternelle que beaucoup d'autres âmes.
Je rétablirai en eux, au moment de la mort, l'image de Dieu défigurée par le péché.
En vénérant ma Sainte Face en esprit d'expiation, ils me seront aussi agréables que sainte Véronique; ils me rendront un service égal au sien et je graverai mes traits divins dans leur âme.
Cette Face adorable est comme le sceau de la divinité, qui a le pouvoir d'imprimer dans les âmes, qui se tournent vers Elle, l'image de Dieu.
Plus ils se se soucieront de rétablir ma face défigurée,par les insultes, l'impiété, plus je me soucierai de la leur, défigurée par le péché.
J'y imprimerai à nouveau mon image et je la rendrai aussi belle qu'elle était à l'instant du baptême.
En offrant ma Sainte Face à mon Père, ils apaiseront le courroux divin et obtiendront la conversion des pécheurs (comme avec une monnaie céleste).
Il ne leur sera rien refusé lorsqu'ils offriront ma Sainte Face. Je parlerai moi-même à mon Père pour Lui présenter toutes leurs préoccupations.
Ils opéreront des prodiges par ma Sainte Face. Je les éclairerai de ma lumière; je les envelopperai de mon amour; je leur accorderai la persévérance dans le bien.
Je ne les abandonnerai jamais.
Je serai auprès de mon Père le défenseur de tous ceux qui, par la parole, la prière ou la plume, soutiendront ma cause dans cette oeuvre de réparation. A l'heure de la mort, je purifierai la face de leur âme de toutes les souillures du péché et je leur rendrai leur beauté originelle.
Extraits des révélations privées de Sainte Gertrude (1256-1302), de Sainte Mechtilde (1241-1299), de Sœur Marie de Saint-Pierre (1816-1848).
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Lundi 02 Octobre 2017
Fête des Saints Anges gardiens
Fête des Saints Anges gardiens
Nos Saints Anges gardiens.
« La présence invisible de ces esprits bienheureux nous est une grande aide, et d'un grand réconfort : ils marchent à côté de nous, ils nous protègent, en toute circonstance, ils nous défendent dans les dangers, et nous pouvons avoir recours à eux à tout moment. »
Benoît XVI.
Voici ce que dit le Saint Curé d’Ars de l'Ange gardien, au XIXe siècle.
« Cet ange ne nous doit pas quitter, avant d'avoir paru avec nous au tribunal de Jésus-Christ, pour lui rendre compte de tout ce que nous aurons fait pendant notre vie.
Oui, M.F., nos anges gardiens sont nos plus fidèles amis, parce qu'ils sont avec nous le jour, la nuit, dans tout le temps et dans tous les lieux.
La Foi nous apprend que nous les avons toujours à nos côtés.
C'est ce qui fait dire à David :
« Que rien ne pourra nous nuire, parce que Le Seigneur a commandé à ses anges d'avoir soin de nous ».
Suite de la citation : « et, pour montrer combien sont grands les soins qu'ils prennent de nous, le prophète dit qu'ils nous portent entre leurs mains, comme une mère porte son enfant.
Ah ! C’est que Dieu prévoyait les dangers sans nombre auxquels nous serions exposés sur la terre, au milieu de tant d'ennemis, qui tous ne cherchent que notre perte.
Oui, M.F., ce sont nos bons anges qui nous consolent dans nos peines, qui nous avertissent quand le démon vient nous tenter, qui présentent à Dieu nos prières et toutes nos bonnes actions, qui nous assistent à la mort et présentent nos âmes à leur souverain Juge ».
Appelés d’abord à Contempler dans sa splendeur la Face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d’une manière invisible mais très attentive.
Saint Bernard avait une grande dévotion "pour ces princes du Royaume de Dieu qui sont assidûment autour de nous.
Nous leur devons beaucoup d'affection pour leur bienveillance et les faveurs que nous recevons de leur charité.
Nous leur devons aussi beaucoup de docilité à mettre en pratique les avis qu'ils nous donnent." (Sermon XI sur les psaumes).
Le Pape Paul V, en 1608, établira cette Fête en leur honneur. "Leur présence invisible nous aide et nous réconforte car ils sont à nos côtés pour nous protéger en toute circonstance, pour nous défendre des dangers.
A tout instant nous pouvons recourir à eux."
"De nombreux saints ont été dans l'amitié des anges, ce dont témoignent les nombreuses situations où ils ont reçu leur aide.
Ces esprits bienheureux sont envoyés par Dieu pour servir qui héritera du Salut, ainsi que le rappelle l'épître aux Hébreux.
Leur aide est donc précieuse tout au long de notre pèlerinage terrestre vers la patrie Céleste".
(Benoît XVI).
Mémoire des saints Anges gardiens. Appelés d’abord à contempler dans sa splendeur la face de Dieu, ils sont aussi mis par le Seigneur au service des hommes, pour être à leurs côtés et veiller sur eux, d’une manière invisible mais très attentive.
Les Saints Anges Gardiens
C'est une vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes ; les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter.
Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer, selon la parole de saint Pierre, il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons.
C'est au plus tard dès sa naissance que tout homme venant au monde est confié à la garde d'un esprit Céleste ; les païens, les hérétiques, les pécheurs eux-mêmes, ne sont pas privés de ce bienfait de Dieu.
Il est même certain que divers personnages, en raison de leur situation, comme les rois, les pontifes, ou en raison des vues spéciales de Dieu sur eux, comme nombre de saints, ont parfois plusieurs anges gardiens.
Il semble indubitable que non seulement les individus, mais les sociétés et les institutions, sont confiées aussi spécialement à la garde des anges ; l'Église, les royaumes, les provinces, les diocèses, les paroisses, les familles, les ordres religieux, les communautés, ont leurs angéliques protecteurs.
Les anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché ; ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions.
Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges ; si nous tombons, par fragilité ou par malice, ils nous relèvent par le remords, par les pensées de la Foi, par la crainte des jugements de Dieu, et nous procurent divers moyens de conversion : ils portent nos bonnes œuvres et nos Prières à Dieu, réparent nos fautes, intercèdent pour nous auprès de la Divine Miséricorde, suspendent la vengeance Céleste au-dessus de nos têtes ; enfin ils nous éclairent et nous soutiennent dans la maladie et à l'heure de la mort, nous assistent au Jugement de Dieu, visitent les âmes du Purgatoire.
Saint Bernard résume nos devoirs en trois mots :
« Quel respect, quel Amour, quelle confiance de notre part ne méritent pas les anges !
Respect pour leur présence, Amour à cause de leur bienveillance, confiance en leur protection. » Ajoutons un quatrième devoir, la docilité à leurs bonnes inspirations.
http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/mois01.html
http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/mois01.html#Mois
Respecter la présence de notre Ange gardien.
La majesté des rois de la terre imprime tant de respect qu'en leur seule présence on se tient dans le devoir Or, notre Ange gardien est bien plus noble que le plus grand roi du monde, puisque c'est l'ambassadeur céleste du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs.
Avec quel respect ne devons-nous donc pas veiller sur notre conduite, pour éviter tout ce qui pourrait blesser ses regards !
Implorer l'assistance de notre Ange gardien
Nous devons nous recommander souvent à notre bon Ange et implorer son assistance, surtout dans les tentations et dans les occasions dangereuses. Il sera notre soutien et notre appui ; il combattra avec nous et pour nous : il nous fera remporter la victoire sur le démon et nos passions.
Suivre les inspirations de notre Ange gardien.
Ecoutons toujours ses avis, entretenons-nous dans les sentiments qu'il aura fait naître dans notre cœur : laissons-nous conduire et diriger par lui, en tout et partout.
Nous n'aurons ainsi jamais le malheur de nous laisser égarer par des esprits de ténèbres et d'erreur qui cherchent sans cesse à nous faire abandonner les sentiers de la piété et de la sagesse chrétienne.
http://saint.padre.pio.free.fr/monde-surnaturel.htm
http://saint.padre.pio.free.fr/ange-raffaelina.htm
http://www.padrepio.catholicwebservices.com/FRANCAISE/Ange_gardien.htm
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mardi 03 Octobre 2017
Fête de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959).
Fête de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Brogne († 959).
Statue moderne de Saint Gérard de Brogne, Fondateur de l'Abbaye de Saint-Gérard (se trouvant (à Saint-Gérard) sur la place de Saint-Gérard, Belgique).
Saint Gérard de Brogne
Fondateur de l'Abbaye de Brogne (✝ 959)
Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire Bénédictin, s'initia à la vie Monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une Abbaye sur son domaine familial.
Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses Abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine.
On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en Paix en l'Abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous.
C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce Moine doux et conciliant avait été Canonisé en 1131, lors du Concile de Reims.
Au pays de Namur, en 959, Saint Gérard, premier Abbé du Monastère de Brogne, qu’il avait construit.
Il travailla à restaurer la discipline Monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs Monastères à l’observance primitive de la Règle.
Martyrologe romain
Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils.
Souciez-vous de la qualité plus que du nombre !
Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes.
Saint Gérard à ses frères.
Né à Namur (Belgique), il refusa tôt la vie aisée qui lui était promise, pour entrer chez les Bénédictins de Saint-Denis près de Paris.
Poursuivant ses études, il devint Prêtre.
Envoyé fonder, en 931, un Monastère à Brogne et s'étant acquitté à merveille de sa tâche, on le chargea de réformer certaines Communautés où on avait constaté quelque relâchement.
Il visita ainsi les Monastères de Flandres, de Champagne et de Lorraine où sa sainteté et sa fermeté opérèrent les redressements nécessaires.
Il revint enfin à Brogne où il finit paisiblement sa vie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Brogne
La jeunesse de Gérard
Saint Gérard est né vers 890 à Stave, petit village du canton de Florennes, au cœur même de l’ancien territoire de Lomme, comprenant presque tout l’Entre-Sambre-et-Meuse.
Par son père Sancius, Gérard se rattachait à la famille du duc d’Austrasie, et par sa mère, il était neveu d’Étienne, évêque de Liège. Entre autres domaines, les parents de Gérard possédaient la terre de Brogne.
C’était un grand domaine enclavé dans un site de la forêt de Marlagne, très étendue à cette époque ; exploitation agricole ou villa et, sans aucun doute aussi, pied–à–terre où les chasseurs se réunissaient de temps à autre.
Une chapelle très ancienne consacrée, dit–on, par saint Lambert de Maastricht à saint Michel et à saint Pierre, y subsistait du temps de Gérard.
La tradition y rattache l’existence d'une source et d'un puits remontant à une haute antiquité; et l’existence de la chapelle Saint–Pierre que l’on voit encore aujourd’hui le long de la grand’route.
De bonne heure, les parents de Gérard choisirent pour lui la carrière des armes, selon l’usage de son temps, et il fut admis dès lors en qualité de page à la cour de Béranger, comte de Namur.
Ses vertus et ses dons remarquables lui valurent bientôt la confiance et l’amitié du comte, au point que Gérard acquit en peu de temps une grande influence dans l’administration du comté, et il se voyait de préférence confier par Béranger les affaires les plus difficiles.
La vocation
Militaire de carrière, Gérard prend l'habit bénédictin après la mort de son père, le seigneur de Brogne, et fonde une abbaye sur le domaine familial.
Gérard en toute occasion, donnait aux choses spirituelles le pas sur les choses corporelles.
Ne serait–ce pas au cours d’une partie de chasse, d’une réunion dans son domaine de Brogne, où il avait convié ses jeunes amis, que, s’écartant du groupe bruyant des chasseurs, Gérard vint se recueillir quelques moments dans la vieille chapelle ?
Absorbé dans la Prière, il s’y assoupit et, il reçut, dans un songe, les indications et les ordres de l'apôtre saint Pierre.
La vision est nette. Il lui faut amener ici les reliques de saint Eugène de Tolède, martyr, et ériger aussitôt un temple plus vaste à la gloire de Dieu et de saint Eugène, dans la forme révélée par la vision.
Peu après, au cours d'un voyage en France, Gérard, de passage à l'abbaye bénédictine de Saint-Denis près de Paris, y apprend la présence des reliques de saint Eugène et est assez heureux pour en obtenir une partie pour le sanctuaire restauré de Brogne.
L'église paroissiale de Saint-Gérard possède encore aujourd'hui cette insigne relique: l'avant-bras du saint martyr. Elle est exposée à la vénération des fidèles à l'autel latéral de Saint-Pierre.
Répondant à l'appel divin, Gérard renonce ensuite au monde pour embrasser la vie religieuse des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Denis.
Un acte de l'an 919 atteste de sa volonté de devenir moine.
Quelques années plus tard, il revient, moine et prêtre dans sa patrie, à la tête de douze autres religieux pour fonder un modeste monastère auprès du sanctuaire de Brogne. Il a le titre d'abbé en 923.
Le réformateur
Formé à Saint-Denis, près de Paris, il aurait sans doute préféré vivre dans la solitude et paix de son monastère, mais les seigneurs de Flandre (Arnould le Vieux) et de Hainaut (Gislebert de Hainaut) le mirent fréquemment à contribution pour réformer des monastères sous leur juridiction.
Les princes de l'époque, sans être des saints, veillent à la bonne tenue des monastères dans leurs états.
La biographie de Gérard nous parle de 18 monastères.
On est certain que Gislebert lui confia la réforme de l'abbaye de Saint-Ghislain et Arnoul celles des deux abbayes de Gand, Saint-Bavon et Saint-Pierre, et de celles de Saint-Bertin (Saint-Omer) et Saint-Amand.
C'est de la réforme de Saint-Bertin (en 949) que nous sommes le mieux renseignés, grâce à la chronique de Folcuin (écrite en 961-962), moine de l'abbaye.
Si réforme veut bien dire 'rétablissement de la discipline religieuse et expulsion des moines récalcitrants', elle comporte également des aspects pratiques comme la prospérité matérielle du monastère (et le recouvrement de son indépendance vis-à-vis des seigneurs locaux) avec renouvellement de la vie intellectuelle et liturgique.
Même si elle est contemporaine de la réforme commencée à Cluny (fondée en 910) la réforme de Saint Gérard en est indépendante.
Ayant renoncé à tous ses titres Gérard ne garda, à la fin de sa vie que celui de Brogne.
Il s'éteignit à Brogne (aujourd'hui Saint-Gérard), le 3 Octobre 959, Gérard est canonisé par Innocent II,https://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_II lors du Concile de Reims, en 1131.https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_de_Reims
Saint Gérard de Brogne
Fondateur de l'Abbaye de Brogne (✝ 959)
Il commença d'abord par la carrière des armes, mais quand son père mourut, il décida de se faire Bénédictin, s'initia à la vie Monastique à Saint Denis près de Paris et fonda une Abbaye sur son domaine familial.
Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses Abbayes qui étaient sous la juridiction du duc de Lotharingie ou Lorraine.
On ne sait s'il y parvint, mais du moins s'endormit-il en Paix en l'Abbaye de Brogne dans la province de Namur à quelques kms au nord-est de Maredsous.
C'est au XVIIe siècle que la localité de Brogne prend le nom de Saint-Gérard: ce Moine doux et conciliant avait été Canonisé en 1131, lors du Concile de Reims.
Au pays de Namur, en 959, Saint Gérard, premier Abbé du Monastère de Brogne, qu’il avait construit.
Il travailla à restaurer la discipline Monastique en Flandre et en Lotharingie, et ramena plusieurs Monastères à l’observance primitive de la Règle.
Martyrologe romain
Ne soyez ni trop riches ni trop nombreux, mes fils.
Souciez-vous de la qualité plus que du nombre !
Croyez-moi, la richesse et la prospérité attirent infailliblement la convoitise des princes.
Saint Gérard à ses frères.
Né à Namur (Belgique), il refusa tôt la vie aisée qui lui était promise, pour entrer chez les Bénédictins de Saint-Denis près de Paris.
Poursuivant ses études, il devint Prêtre.
Envoyé fonder, en 931, un Monastère à Brogne et s'étant acquitté à merveille de sa tâche, on le chargea de réformer certaines Communautés où on avait constaté quelque relâchement.
Il visita ainsi les Monastères de Flandres, de Champagne et de Lorraine où sa sainteté et sa fermeté opérèrent les redressements nécessaires.
Il revint enfin à Brogne où il finit paisiblement sa vie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_de_Brogne
La jeunesse de Gérard
Saint Gérard est né vers 890 à Stave, petit village du canton de Florennes, au cœur même de l’ancien territoire de Lomme, comprenant presque tout l’Entre-Sambre-et-Meuse.
Par son père Sancius, Gérard se rattachait à la famille du duc d’Austrasie, et par sa mère, il était neveu d’Étienne, évêque de Liège. Entre autres domaines, les parents de Gérard possédaient la terre de Brogne.
C’était un grand domaine enclavé dans un site de la forêt de Marlagne, très étendue à cette époque ; exploitation agricole ou villa et, sans aucun doute aussi, pied–à–terre où les chasseurs se réunissaient de temps à autre.
Une chapelle très ancienne consacrée, dit–on, par saint Lambert de Maastricht à saint Michel et à saint Pierre, y subsistait du temps de Gérard.
La tradition y rattache l’existence d'une source et d'un puits remontant à une haute antiquité; et l’existence de la chapelle Saint–Pierre que l’on voit encore aujourd’hui le long de la grand’route.
De bonne heure, les parents de Gérard choisirent pour lui la carrière des armes, selon l’usage de son temps, et il fut admis dès lors en qualité de page à la cour de Béranger, comte de Namur.
Ses vertus et ses dons remarquables lui valurent bientôt la confiance et l’amitié du comte, au point que Gérard acquit en peu de temps une grande influence dans l’administration du comté, et il se voyait de préférence confier par Béranger les affaires les plus difficiles.
La vocation
Militaire de carrière, Gérard prend l'habit bénédictin après la mort de son père, le seigneur de Brogne, et fonde une abbaye sur le domaine familial.
Gérard en toute occasion, donnait aux choses spirituelles le pas sur les choses corporelles.
Ne serait–ce pas au cours d’une partie de chasse, d’une réunion dans son domaine de Brogne, où il avait convié ses jeunes amis, que, s’écartant du groupe bruyant des chasseurs, Gérard vint se recueillir quelques moments dans la vieille chapelle ?
Absorbé dans la Prière, il s’y assoupit et, il reçut, dans un songe, les indications et les ordres de l'apôtre saint Pierre.
La vision est nette. Il lui faut amener ici les reliques de saint Eugène de Tolède, martyr, et ériger aussitôt un temple plus vaste à la gloire de Dieu et de saint Eugène, dans la forme révélée par la vision.
Peu après, au cours d'un voyage en France, Gérard, de passage à l'abbaye bénédictine de Saint-Denis près de Paris, y apprend la présence des reliques de saint Eugène et est assez heureux pour en obtenir une partie pour le sanctuaire restauré de Brogne.
L'église paroissiale de Saint-Gérard possède encore aujourd'hui cette insigne relique: l'avant-bras du saint martyr. Elle est exposée à la vénération des fidèles à l'autel latéral de Saint-Pierre.
Répondant à l'appel divin, Gérard renonce ensuite au monde pour embrasser la vie religieuse des moines bénédictins de l'abbaye de Saint-Denis.
Un acte de l'an 919 atteste de sa volonté de devenir moine.
Quelques années plus tard, il revient, moine et prêtre dans sa patrie, à la tête de douze autres religieux pour fonder un modeste monastère auprès du sanctuaire de Brogne. Il a le titre d'abbé en 923.
Le réformateur
Formé à Saint-Denis, près de Paris, il aurait sans doute préféré vivre dans la solitude et paix de son monastère, mais les seigneurs de Flandre (Arnould le Vieux) et de Hainaut (Gislebert de Hainaut) le mirent fréquemment à contribution pour réformer des monastères sous leur juridiction.
Les princes de l'époque, sans être des saints, veillent à la bonne tenue des monastères dans leurs états.
La biographie de Gérard nous parle de 18 monastères.
On est certain que Gislebert lui confia la réforme de l'abbaye de Saint-Ghislain et Arnoul celles des deux abbayes de Gand, Saint-Bavon et Saint-Pierre, et de celles de Saint-Bertin (Saint-Omer) et Saint-Amand.
C'est de la réforme de Saint-Bertin (en 949) que nous sommes le mieux renseignés, grâce à la chronique de Folcuin (écrite en 961-962), moine de l'abbaye.
Si réforme veut bien dire 'rétablissement de la discipline religieuse et expulsion des moines récalcitrants', elle comporte également des aspects pratiques comme la prospérité matérielle du monastère (et le recouvrement de son indépendance vis-à-vis des seigneurs locaux) avec renouvellement de la vie intellectuelle et liturgique.
Même si elle est contemporaine de la réforme commencée à Cluny (fondée en 910) la réforme de Saint Gérard en est indépendante.
Ayant renoncé à tous ses titres Gérard ne garda, à la fin de sa vie que celui de Brogne.
Il s'éteignit à Brogne (aujourd'hui Saint-Gérard), le 3 Octobre 959, Gérard est canonisé par Innocent II,https://fr.wikipedia.org/wiki/Innocent_II lors du Concile de Reims, en 1131.https://fr.wikipedia.org/wiki/Concile_de_Reims
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Mercredi 04 Octobre 2017
Fête de Saint François d'Assise, Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (o.f.m.) (1181-1226).
Fête de Saint François d'Assise, Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (o.f.m.) (1181-1226).
Saint François d'Assise
Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (✝ 1226)
Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d'abord une jeunesse folle.
Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier.
Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire:
"Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître?"
C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, "le roi de la jeunesse" se tourne vers les pauvres et les lépreux.
Il a 24 ans. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire:
"Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines."
Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'Évêque.
Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux Cieux.
Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples.
Appliquant l'Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant:
"Que Le Seigneur vous donne sa Paix."
Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d'Évangile.
Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.
Parallèlement, Claire Favarone devient la première Clarisse.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1654/Sainte-Claire.html
Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière."
Il envoie ses Frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre Chrétiens et Musulmans.
A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en Croix.
Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'Amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son "Cantique des Créatures" et le 3 octobre, "nu, sur la terre nue", il accueille "notre sœur la mort corporelle."
Ce cantique a été composé par François d’Assise deux ans avant sa mort et achevé par Frère Pacifique.
Saint François d'Assise est le patron de tous les louveteaux.
Savez-vous pourquoi ? C'est à cause d'un épisode de sa vie : le loup de Gubbio.http://www.scouts-unitaires.org/louveteaux_st_francois.php
La figure du Saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être Chrétien.
Le Pape Grégoire IX l'a Canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979.
Il inspire aussi les non-violents.
Prière de Saint François d'Assise:
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix...http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372202-priere-de-saint-francois-dassise/
"Jean-Paul II, en 1979, un an après son accession au pontificat, évoque la volonté du Créateur de voir l'homme être en communion avec la nature et non en position d'exploiteur ou de destructeur.
Il désigne Saint François d'Assise comme patron des écologistes, sorte de Bénédiction à une époque où on les regardait souvent de travers." (Source: la sauvegarde de la création - Église catholique en France)http://www.eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/developpement-durable/372028-la-sauvegarde-de-la-creation/
Le 4 Octobre, mémoire de Saint François d’Assise.
Après une jeunesse légère, il choisit de vivre selon l’Évangile, en servant le Christ, découvert principalement dans les pauvres et les abandonnés, et en se faisant pauvre lui-même.
Il attira à lui et rassembla des compagnons, les Frères Mineurs.
Sur les routes, jusqu’en Terre sainte, il prêcha à tous l’Amour de Dieu, cherchant par sa parole et ses gestes à suivre le mieux possible Le Christ, et voulut mourir sur la terre nue, en 1226.
Martyrologe romain
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
Fondateur de l'Ordre des Frères Mineurs (✝ 1226)
Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d'abord une jeunesse folle.
Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier.
Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire:
"Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître?"
C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, "le roi de la jeunesse" se tourne vers les pauvres et les lépreux.
Il a 24 ans. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire:
"Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines."
Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'Évêque.
Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux Cieux.
Un matin, il entend l'évangile de l'envoi en mission des disciples.
Appliquant l'Évangile à la lettre, il parcourt la campagne, pieds nus et une corde pour ceinture, en annonçant:
"Que Le Seigneur vous donne sa Paix."
Des compagnons lui viennent et il leur rédige une Règle faite de passages d'Évangile.
Quand ils seront douze, ils iront à Rome la faire approuver par le Pape Innocent III.
Parallèlement, Claire Favarone devient la première Clarisse.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1654/Sainte-Claire.html
Pour les laïcs, il fonde un troisième Ordre, appelé aujourd'hui "la Fraternité séculière."
Il envoie ses Frères de par le monde et lui-même rencontre le sultan à Damiette pour faire cesser la guerre entre Chrétiens et Musulmans.
A son retour, il trouve l'Ordre en grandes difficultés d'unité. Il rédige une nouvelle Règle et se retire, épuisé, sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ en Croix.
Il connaît ainsi dans son cœur l'infini de l'Amour du Christ donnant sa vie pour les hommes. En 1226, au milieu de très grandes souffrances, il compose son "Cantique des Créatures" et le 3 octobre, "nu, sur la terre nue", il accueille "notre sœur la mort corporelle."
Ce cantique a été composé par François d’Assise deux ans avant sa mort et achevé par Frère Pacifique.
Saint François d'Assise est le patron de tous les louveteaux.
Savez-vous pourquoi ? C'est à cause d'un épisode de sa vie : le loup de Gubbio.http://www.scouts-unitaires.org/louveteaux_st_francois.php
La figure du Saint italien évoque un art de vivre et une manière d'être Chrétien.
Le Pape Grégoire IX l'a Canonisé en 1228. Amoureux de la nature, Jean Paul II l'a fait patron de l'écologie en 1979.
Il inspire aussi les non-violents.
Prière de Saint François d'Assise:
Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix...http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/prier/prieres/372202-priere-de-saint-francois-dassise/
"Jean-Paul II, en 1979, un an après son accession au pontificat, évoque la volonté du Créateur de voir l'homme être en communion avec la nature et non en position d'exploiteur ou de destructeur.
Il désigne Saint François d'Assise comme patron des écologistes, sorte de Bénédiction à une époque où on les regardait souvent de travers." (Source: la sauvegarde de la création - Église catholique en France)http://www.eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/developpement-durable/372028-la-sauvegarde-de-la-creation/
Le 4 Octobre, mémoire de Saint François d’Assise.
Après une jeunesse légère, il choisit de vivre selon l’Évangile, en servant le Christ, découvert principalement dans les pauvres et les abandonnés, et en se faisant pauvre lui-même.
Il attira à lui et rassembla des compagnons, les Frères Mineurs.
Sur les routes, jusqu’en Terre sainte, il prêcha à tous l’Amour de Dieu, cherchant par sa parole et ses gestes à suivre le mieux possible Le Christ, et voulut mourir sur la terre nue, en 1226.
Martyrologe romain
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures, spécialement messire frère Soleil, par qui tu nous donnes le jour, la lumière ; il est beau, rayonnant d’une grande splendeur, et de toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
La vie de Saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'Humilité de la Croix.
« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naquit à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182.
Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au Baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable.
Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une Croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu.
Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint :
« Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un Crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies.
Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde.
François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant :
« Désormais je pourrai dire avec plus de vérité :
Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur :
« Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10).
Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde.
On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec Le Christ Crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec Le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints.
Peu de temps après, une grande Basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naquit à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182.
Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au Baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable.
Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une Croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu.
Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint :
« Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un Crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies.
Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde.
François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant :
« Désormais je pourrai dire avec plus de vérité :
Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur :
« Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10).
Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde.
On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec Le Christ Crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec Le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints.
Peu de temps après, une grande Basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI
Saint François d'Assise
Saint François d'Assise
De l'Amour pour Le Christ naît l'Amour envers les personnes et également envers toutes les créatures de Dieu.
Voilà un autre trait caractéristique de la spiritualité de François: le sens de la fraternité universelle et l'Amour pour la Création, qui lui inspira le célèbre Cantique des créatures.
C'est un message très actuel.
Comme je l'ai rappelé dans ma récente encyclique Caritas in veritatehttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate.html, seul un développement qui respecte la Création et qui n'endommage pas l'environnement pourra être durable (cf. nn. 48-52),http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate.html#48. et dans le Message pour la Journée mondiale de la paix de cette année, j'ai souligné que l'édification d'une paix solide est également liée au respect de la Création.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/messages/peace/documents/hf_ben-xvi_mes_20091208_xliii-world-day-peace.html
François nous rappelle que dans la Création se déploient la sagesse et la bienveillance du Créateur.
Il comprend la nature précisément comme un langage dans lequel Dieu parle avec nous, dans lequel la réalité devient transparente et où nous pouvons parler de Dieu et avec Dieu.
Chers amis, François a été un grand saint et un homme joyeux.
Sa simplicité, son Humilité, sa Foi, son Amour pour Le Christ, sa Bonté envers chaque homme et chaque femme l'ont rendu heureux en toute situation.
En effet, entre la sainteté et la joie existe un rapport intime et indissoluble. Un écrivain français a dit qu'il n'existe qu'une tristesse au monde: celle de ne pas être saints, c'est-à-dire de ne pas être proches de Dieu.
En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!
Que la Vierge, tendrement aimée de François, nous obtienne ce don.
Nous nous confions à Elle avec les paroles mêmes du Poverello d'Assise:
« Sainte Vierge Marie, il n'existe aucune femme semblable à toi née dans le monde, fille et servante du très haut Roi et Père céleste, Mère de notre très Saint Seigneur Jésus Christ, épouse de l'Esprit Saint: prie pour nous... auprès de ton bien-aimé Fils, Seigneur et Maître » (François d'Assise, Ecrits, 163).
* * *
Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones présents, en particulier Mgr Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes qui accompagne un groupe de l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes.
Prions Dieu afin qu'il donne à son Église des Saints, qui soient eux-aussi des « autres Christ ». Bon pèlerinage à tous!
Voilà un autre trait caractéristique de la spiritualité de François: le sens de la fraternité universelle et l'Amour pour la Création, qui lui inspira le célèbre Cantique des créatures.
C'est un message très actuel.
Comme je l'ai rappelé dans ma récente encyclique Caritas in veritatehttp://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate.html, seul un développement qui respecte la Création et qui n'endommage pas l'environnement pourra être durable (cf. nn. 48-52),http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20090629_caritas-in-veritate.html#48. et dans le Message pour la Journée mondiale de la paix de cette année, j'ai souligné que l'édification d'une paix solide est également liée au respect de la Création.http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/messages/peace/documents/hf_ben-xvi_mes_20091208_xliii-world-day-peace.html
François nous rappelle que dans la Création se déploient la sagesse et la bienveillance du Créateur.
Il comprend la nature précisément comme un langage dans lequel Dieu parle avec nous, dans lequel la réalité devient transparente et où nous pouvons parler de Dieu et avec Dieu.
Chers amis, François a été un grand saint et un homme joyeux.
Sa simplicité, son Humilité, sa Foi, son Amour pour Le Christ, sa Bonté envers chaque homme et chaque femme l'ont rendu heureux en toute situation.
En effet, entre la sainteté et la joie existe un rapport intime et indissoluble. Un écrivain français a dit qu'il n'existe qu'une tristesse au monde: celle de ne pas être saints, c'est-à-dire de ne pas être proches de Dieu.
En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!
Que la Vierge, tendrement aimée de François, nous obtienne ce don.
Nous nous confions à Elle avec les paroles mêmes du Poverello d'Assise:
« Sainte Vierge Marie, il n'existe aucune femme semblable à toi née dans le monde, fille et servante du très haut Roi et Père céleste, Mère de notre très Saint Seigneur Jésus Christ, épouse de l'Esprit Saint: prie pour nous... auprès de ton bien-aimé Fils, Seigneur et Maître » (François d'Assise, Ecrits, 163).
* * *
Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones présents, en particulier Mgr Perrier, Évêque de Tarbes et Lourdes qui accompagne un groupe de l'Hospitalité Notre-Dame de Lourdes.
Prions Dieu afin qu'il donne à son Église des Saints, qui soient eux-aussi des « autres Christ ». Bon pèlerinage à tous!
Notre Pape Benoît XVI nous avait rappelé cette vérité si souvent oubliée et négligée :
"En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!"
http://www.missa.org/joie_parfaite.php.http://www.missa.org/joie_parfaite.php
"En considérant le témoignage de Saint François, nous comprenons que tel est le secret du vrai Bonheur: devenir saints, proches de Dieu!"
http://www.missa.org/joie_parfaite.php.http://www.missa.org/joie_parfaite.php
SAINT FRANÇOIS D ’ASSISE
«Commence par faire le nécessaire,
puis fait ce qu’il est possible de faire
et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»
Prière de St François d’Assise
Seigneur,
Fais de moi un instrument de Ta Paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’a consoler,
à être compris qu’a comprendre,
à être aimé qu’a aimer.
Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite a la Vie.
Amen.
(St François d’Assise)
«Commence par faire le nécessaire,
puis fait ce qu’il est possible de faire
et tu réaliseras l’impossible sans t’en apercevoir.»
Prière de St François d’Assise
Seigneur,
Fais de moi un instrument de Ta Paix.
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant
à être consolé qu’a consoler,
à être compris qu’a comprendre,
à être aimé qu’a aimer.
Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
c’est en oubliant qu’on se retrouve soi-même,
c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
c’est en mourant que l’on ressuscite a la Vie.
Amen.
(St François d’Assise)
Ô Frères bien aimés, ô Fils béni pour l'éternité, écoutez-moi, écoutez la voix de votre Père : nous avons promis de grandes choses ; de plus grandes nous sont promises : observons les unes, soupirons après les autres.
Le plaisir est court, la peine est éternelle. La souffrance est passagère, la gloire est infinie. Beaucoup sont appelés, peu sont élus. Tous sont rétribués. Mes Frères, pendant que nous en avons le temps, faisons le bien.
Saint François d'Assise
Le plaisir est court, la peine est éternelle. La souffrance est passagère, la gloire est infinie. Beaucoup sont appelés, peu sont élus. Tous sont rétribués. Mes Frères, pendant que nous en avons le temps, faisons le bien.
Saint François d'Assise
Cantique des créatures
Très haut tout-puissant, bon Seigneur,
à toi sont les louanges, la gloire et l’honneur, et toute bénédiction.
À toi seul, Très-haut, ils conviennent
Et nul homme n’est digne de te mentionner.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement, monsieur frère Soleil,
lequel est le jour, et par lui tu nous illumines.
et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,
de toi, Très-Haut, il porte la signification.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Lune et les étoiles,
dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère Vent,
et par l’air et le nuage et le ciel serein et tout temps,
par lesquels à tes créatures tu donnes soutien.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Eau,
laquelle est très utile et humble, et précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère feu
par lequel tu illumines dans la nuit,
et il est beau et joyeux et robuste et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mère Terre,
laquelle nous soutient et nous gouverne,
et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe.
Loué sois-tu, mon Seigneur,
par ceux qui pardonnent pour ton amour
et supportent maladies et tribulations.
Heureux ceux qui les supporteront en paix,
car par toi, Très-Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,
à laquelle nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.
heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,
car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Louez et bénissez mon Seigneur,
et rendez-lui grâce et servez-le avec grande humilité.
Très haut tout-puissant, bon Seigneur,
à toi sont les louanges, la gloire et l’honneur, et toute bénédiction.
À toi seul, Très-haut, ils conviennent
Et nul homme n’est digne de te mentionner.
Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
spécialement, monsieur frère Soleil,
lequel est le jour, et par lui tu nous illumines.
et il est beau et rayonnant avec grande splendeur,
de toi, Très-Haut, il porte la signification.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Lune et les étoiles,
dans le ciel tu les as formées, claires, précieuses et belles.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère Vent,
et par l’air et le nuage et le ciel serein et tout temps,
par lesquels à tes créatures tu donnes soutien.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur Eau,
laquelle est très utile et humble, et précieuse et chaste.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par frère feu
par lequel tu illumines dans la nuit,
et il est beau et joyeux et robuste et fort.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mère Terre,
laquelle nous soutient et nous gouverne,
et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe.
Loué sois-tu, mon Seigneur,
par ceux qui pardonnent pour ton amour
et supportent maladies et tribulations.
Heureux ceux qui les supporteront en paix,
car par toi, Très-Haut, ils seront couronnés.
Loué sois-tu, mon Seigneur, par sœur notre mort corporelle,
à laquelle nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui mourront dans les péchés mortels.
heureux ceux qu’elle trouvera dans tes très saintes volontés,
car la seconde mort ne leur fera pas mal.
Louez et bénissez mon Seigneur,
et rendez-lui grâce et servez-le avec grande humilité.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Bonsoir à toutes et tous.
je me permets de ré-ouvrir cet ancien topic, pour vous offrir en cette veille de la fête de sainte Faustine, le lien du site du sanctuaire de Cracovie, avec sa webcam permanente sur la chapelle de la Divine Miséricorde, et la Présence Réelle quotidienne entre 12h00 et 18h00.
PS : la caméra s'oriente différemment selon les heures à priori. A cet instant, elle n'est axée que sur la chapelle de gauche, là ou se trouvent "Le Christ Miséricordieux et le sarcophage avec les reliques de Ste Faustine, et non plus sur l'ensemble du Chœur. Alors que tantôt elle était centré sur la présence réelle derrière l'Autel.
Ainsi chaque jour, à 15h00 nous pouvons prier le chapelet de la Divine Miséricorde en direct avec le sanctuaire, qui fut la chapelle ou Faustine eut les révélations.
(Peu importe si c'est en polonais dans sa plus grande partie, il nous suffit de nous caler avec le leur !)
► https://www.faustyna.pl/zmbm/fr/emissions-en-ligne-on-line/
Par ailleurs, je vous post également l'adresse d'un autre site qui explique ce qu'est l'Heure de la Divine Miséricorde, comment la faire, ainsi que des options superbes pour nous y aider à rester fidèles.
http://www.pourlamisericordedivine.org/heure-de-la-misericorde-divine/
Et Gloire à Toi, Ô Dieu d'Amour, de nous avoir donné ce moyen de nous unir en UDP avec le sanctuaire de Ta Miséricorde.
Fraternellement
je me permets de ré-ouvrir cet ancien topic, pour vous offrir en cette veille de la fête de sainte Faustine, le lien du site du sanctuaire de Cracovie, avec sa webcam permanente sur la chapelle de la Divine Miséricorde, et la Présence Réelle quotidienne entre 12h00 et 18h00.
PS : la caméra s'oriente différemment selon les heures à priori. A cet instant, elle n'est axée que sur la chapelle de gauche, là ou se trouvent "Le Christ Miséricordieux et le sarcophage avec les reliques de Ste Faustine, et non plus sur l'ensemble du Chœur. Alors que tantôt elle était centré sur la présence réelle derrière l'Autel.
Ainsi chaque jour, à 15h00 nous pouvons prier le chapelet de la Divine Miséricorde en direct avec le sanctuaire, qui fut la chapelle ou Faustine eut les révélations.
(Peu importe si c'est en polonais dans sa plus grande partie, il nous suffit de nous caler avec le leur !)
► https://www.faustyna.pl/zmbm/fr/emissions-en-ligne-on-line/
Par ailleurs, je vous post également l'adresse d'un autre site qui explique ce qu'est l'Heure de la Divine Miséricorde, comment la faire, ainsi que des options superbes pour nous y aider à rester fidèles.
http://www.pourlamisericordedivine.org/heure-de-la-misericorde-divine/
Et Gloire à Toi, Ô Dieu d'Amour, de nous avoir donné ce moyen de nous unir en UDP avec le sanctuaire de Ta Miséricorde.
Fraternellement
Thierry- Aime la Divine Volonté
- Messages : 838
Age : 59
Localisation : Diocèse de Rouen
Inscription : 29/06/2015
Thierry- Aime la Divine Volonté
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Inscription : 29/06/2015
Re: ✟Les Saints - Les Saintes du Jour✟
Jeudi 05 Octobre 2017
Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Fête de Sainte Sœur Marie-Faustine Kowalska, Apôtre de la Miséricorde Divine (1905-1938).
Sainte Faustine
Marie Faustine - Hélène Kowalska - Religieuse à Cracovie (✝ 1938)
"Sœur Marie Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection Chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain." sa vie, site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20000430_faustina_fr.html
Canonisation de la Bienheureuse Maria Faustyna Kowalska, Homélie du pape Jean Paul II, le Dimanche 30 Avril 2000.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000430_faustina.html
Voir aussi Sainte Faustine (1905 - 1938) Une sainte pour notre temps (site de l’Église Catholique en France)http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370006-sainte-faustine-1905-1938/
Sainte Marie-Faustine (Hélène Kowalska), vierge, de la Congrégation des Sœurs de la Vierge Marie de la Miséricorde, fut très empressée à faire connaître le mystère de la Miséricorde Divine à Cracovie.
Martyrologe romain
Si nous demandions à Sainte Faustine: dis-nous quel est ton secret, le secret de ta vie, de ton cheminement spirituel, je pense qu'elle répondrait immédiatement:
L'Amour de Jésus.
Mgr Albert-Marie de Monléon, Évêque de Meaux
Coordinateur du Congrès national de la Miséricorde en France.http://congresmisericordefrance.catholique.fr/spip.php?article126
Marie Faustine - Hélène Kowalska - Religieuse à Cracovie (✝ 1938)
"Sœur Marie Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection Chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain." sa vie, site du Vaticanhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/documents/ns_lit_doc_20000430_faustina_fr.html
Canonisation de la Bienheureuse Maria Faustyna Kowalska, Homélie du pape Jean Paul II, le Dimanche 30 Avril 2000.http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2000/documents/hf_jp-ii_hom_20000430_faustina.html
Voir aussi Sainte Faustine (1905 - 1938) Une sainte pour notre temps (site de l’Église Catholique en France)http://www.eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370006-sainte-faustine-1905-1938/
Sainte Marie-Faustine (Hélène Kowalska), vierge, de la Congrégation des Sœurs de la Vierge Marie de la Miséricorde, fut très empressée à faire connaître le mystère de la Miséricorde Divine à Cracovie.
Martyrologe romain
Si nous demandions à Sainte Faustine: dis-nous quel est ton secret, le secret de ta vie, de ton cheminement spirituel, je pense qu'elle répondrait immédiatement:
L'Amour de Jésus.
Mgr Albert-Marie de Monléon, Évêque de Meaux
Coordinateur du Congrès national de la Miséricorde en France.http://congresmisericordefrance.catholique.fr/spip.php?article126
MARIE FAUSTINE KOWALSKA
1905-1938
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec.
Au Baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'Amour de la Prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.
Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure.
Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse.
C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé.
Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'Union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la Parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie.
La connaissance et la Contemplation du Mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de Miséricorde envers les autres.
Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de Miséricorde, je veux le Glorifier.
Que Ta Miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242).
Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus-Christ.
Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du Salut des âmes égarées.
Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste.
Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son Amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires :
révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques.
Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au Purgatoire - tout cet univers surnaturel - lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.
Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté.
Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'Union intérieure de mon âme avec Dieu.
Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection.
Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite Union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107).
Sœur Marie Faustine a été élue par Le Seigneur Jésus, secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message.
Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre.
Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon Cœur Miséricordieux (P.J. 1588).
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> Le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !,
> La Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
Chapelet de la Miséricorde Divine (audio) [15 heures].
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain
3) la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine.
Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres.
À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal ( « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF)http://catholicapedia.net/Documents/soeur_faustine/Le_Petit_Journal_de_Soeur_Faustine.pdf qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu.
« Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693).
Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.
Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique.
Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que Sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans.
La Gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession.
De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de Béatification, clos en Décembre 1992.
Le 18 Avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Pape Saint Jean Paul II a procédé à l'acte de sa Béatification. Il la Canonisa le 30 Avril 2000.
1905-1938
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec.
Au Baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'Amour de la Prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.
Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure.
Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse.
C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé.
Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'Union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la Parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie.
La connaissance et la Contemplation du Mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de Miséricorde envers les autres.
Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de Miséricorde, je veux le Glorifier.
Que Ta Miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242).
Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus-Christ.
Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du Salut des âmes égarées.
Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste.
Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son Amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires :
révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques.
Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au Purgatoire - tout cet univers surnaturel - lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.
Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté.
Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'Union intérieure de mon âme avec Dieu.
Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection.
Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite Union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107).
Sœur Marie Faustine a été élue par Le Seigneur Jésus, secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message.
Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre.
Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma Miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon Cœur Miséricordieux (P.J. 1588).
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> Le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !,
> La Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
Chapelet de la Miséricorde Divine (audio) [15 heures].
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain
3) la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine.
Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres.
À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal ( « Petit Journal » de Sœur Faustine en PDF)http://catholicapedia.net/Documents/soeur_faustine/Le_Petit_Journal_de_Soeur_Faustine.pdf qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu.
« Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693).
Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.
Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique.
Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que Sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans.
La Gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession.
De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de Béatification, clos en Décembre 1992.
Le 18 Avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Pape Saint Jean Paul II a procédé à l'acte de sa Béatification. Il la Canonisa le 30 Avril 2000.
Marie-Faustine Kowalska a été Béatifiée le 18 Avril 1993 et Canonisée le 30 Avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome (dans les deux cas), par le même Pape, Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui institua, au cours de la Célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier Dimanche après Pâques).
Les reliques de Sainte Faustine reposent au Sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Pour un approfondissement biographique :
Sainte Faustine - Cracovie, Polognehttp://www.faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm
Pour un approfondissement sur la Miséricorde Divine :
Le Petit Journalhttp://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/misericorde/faustine.html
Les reliques de Sainte Faustine reposent au Sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Pour un approfondissement biographique :
Sainte Faustine - Cracovie, Polognehttp://www.faustine-message.com/sainte-faustine-biographie.htm
Pour un approfondissement sur la Miséricorde Divine :
Le Petit Journalhttp://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/misericorde/faustine.html
Sainte Sœur Faustine : note dans son "Petit Journal", § 740.http://casimir.kuczaj.free.fr/Francais/misericorde/faustine_petit_journal_699_749.html
Cette vision qui reprend étrangement celle de Maria Valtorta et pourtant il presque impossible qu'il y ait eu connaissance réciproque des textes :
§ 740 "Aujourd’hui, j’ai été introduite par un Ange dans les gouffres de l’Enfer. C’est un lieu de grands supplices. Et son étendue est terriblement grande. Genres de souffrances que j’ai vues :
- La première souffrance qui fait l’enfer, est la perte de Dieu.
- La seconde : les perpétuels remords de conscience.
- La troisième : le sort des damnés ne changera jamais.
- La quatrième : c’est le feu qui va pénétrer l’âme sans la détruire. C’est une terrible souffrance, car c’est un feu purement spirituel, allumé par la colère de Dieu.
- La cinquième souffrance, ce sont les ténèbres continuelles, une odeur terrible, étouffante. Et malgré les ténèbres, les démons et les âmes damnées se voient mutuellement et voient tout le mal des autres et le leur.
- La sixième souffrance, c’est la continuelle compagnie de Satan.
- La septième souffrance : un désespoir terrible, la haine de Dieu, les malédictions, les blasphèmes.
Ce sont des souffrances que tous les damnés souffrent ensemble, mais ce n’est pas la fin des souffrances. Il y a des souffrances, qui sont destinées aux âmes en particulier : ce sont les souffrances des sens.
Chaque âme est tourmentée d’une façon terrible selon ses péchés. Il y a de terribles caveaux, des gouffres de tortures où chaque supplice diffère de l’autre. Je serais morte à la vue de ces terribles souffrances, si la Toute-Puissance de Dieu ne m’avait soutenue !
Que chaque pécheur sache qu’il sera torturé durant toute l’éternité par les sens qu’il a employés pour pécher !
J’écris cela sur ordre de Dieu pour qu’aucune âme ne puisse s’excuser disant qu’il n’y a pas d’enfer, ou, que personne n’y a été et ne sait comment c’est. Moi, Sœur Faustine, par ordre de Dieu, j’ai pénétré dans les abîmes de l’enfer, pour en parler aux âmes et témoigner que l’enfer existe. Je ne peux pas en parler maintenant. J’ai l’ordre de Dieu de le laisser par écrit. Les démons ressentaient une grande haine envers moi.
Mais l’ordre de Dieu les obligeait à m’être obéissants.
Ce que j’ai écrit est un faible reflet des choses que j’ai vues. Une chose que j’ai remarquée c’est qu’il y avait là beaucoup d’âmes qui doutaient que l’enfer existât.
Quand je suis revenue à moi, je ne pouvais pas apaiser ma terreur de ce que les âmes y souffrent si terriblement. Aussi je prie encore plus ardemment pour le salut des pécheurs.
Sans cesse j’appelle la miséricorde divine sur eux. Ô mon Jésus, je préfère agoniser jusqu'à la fin du monde dans les plus grands supplices que de Vous offenser par le moindre péché !".
Luc 13 22-29. (La porte étroite et l’entrée dans Le Royaume).
Jésus dit :
Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, Je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas…alors vous vous mettrez à dire :
« Nous avons mangé et bu devant Toi, tu as enseigné sur nos places ».
Mais il vous répondra :
« Je ne sais pas d’où vous êtes, éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ».
Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob, et tous les prophètes dans Le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors.
Jésus dit :
Luttez pour entrer par la porte étroite, car beaucoup, Je vous le dis, chercheront à entrer et ne pourront pas…alors vous vous mettrez à dire :
« Nous avons mangé et bu devant Toi, tu as enseigné sur nos places ».
Mais il vous répondra :
« Je ne sais pas d’où vous êtes, éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice ».
Là seront les pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob, et tous les prophètes dans Le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors.
“JE DÉSIRE QUE LE MONDE ENTIER CONNAISSE MA MISÉRICORDE”
La maison de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde où, dans les années 1933 -1936 a séjourné sainte Faustine.
C’est dans cette maison que le Seigneur Jésus lui a dicté le chapelet à la Miséricorde Divine.
C’est dans cette maison que le Seigneur Jésus lui a dicté le chapelet à la Miséricorde Divine.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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