Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 19
À la mesure de ton coeur
Que le Seigneur te réponde au jour de détresse,
que le nom du Dieu de Jacob te défende.
Du sanctuaire, qu'il t'envoie le secours,
qu'il te soutienne des hauteurs de Sion.
Qu'il se rappelle toutes tes offrandes ;
ton holocauste, qu'il le trouve savoureux.
Qu'il te donne à la mesure de ton coeur,
qu'il accomplisse tous tes projets.
Nous acclamerons ta victoire
en arborant le nom de notre Dieu.
Le Seigneur accomplira
toutes tes demandes.
Maintenant, je le sais :
le Seigneur donne la victoire à son messie ;
du sanctuaire des cieux, il lui répond
par les exploits de sa main victorieuse.
Aux uns, les chars ; aux autres,
les chevaux ;
à nous, le nom de notre Dieu : le Seigneur.
Eux, ils plient et s'effondrent ;
nous, debout, nous résistons.
Seigneur, donne au roi la victoire !
Réponds-nous au jour de notre appel.
Méditation
« Que le Seigneur réponde au jour de détresse » : supplication quotidienne, pain ordinaire de la prière. Mais trop souvent Dieu semble sourd. Je revois des visages rencontrés, il y a presque un an, au sud Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo. Mal total que celui subi, depuis vingt ans, par des centaines de milliers de femmes et d’enfants, victimes de la « banalité du mal » d’hommes, de groupes armés. Mutilations sexuelles, tortures qu’on ne peut raconter et qui fracassent l’humanité. Le Seigneur entend-il leurs désespoirs ? Ils sont frères et sœurs de Job : « Qui fera que l’on m’écoute ? J’ai dit mon dernier mot : à Dieu de me répondre » (*). Oui, qu'il écoute à la mesure de leurs cœurs meurtris et les délivre de leurs ennemis. Qu’ils n’aient plus à avoir peur.
Mais sa réponse est dans nos mains. J’ai vu sa bonté à l’œuvre dans le corps d’hommes et de femmes, tel le docteur Denis Mukwege, qui, malgré fatigue et peine, secourent, accueillent, tentent l’impossible pour consoler et raccommoder des avenirs et des corps volés. Oui ce sont ces femmes et ces hommes qui sauvent l'humanité, à main nue. Ce sont eux qui viennent à ton secours, toi mon Dieu. C'est grâce à eux que je peux encore croire que tu n’as pas déserté cette terre désolée par la folie des hommes. Qu’un jour enfin, le mal sera vaincu.
« Je sais que mon défenseur est vivant et, le dernier sur la terre, il se lèvera » (**).
* livre de Job, chapitre 31, verset 35
** livre de Job, chapitre 19, verset 25
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 20
Dresse-toi dans ta force
Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son coeur,
tu n'as pas rejeté le souhait de ses lèvres.
Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d'or.
La vie qu'il t'a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.
Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l'emplit de joie !
Oui, le roi s'appuie sur le Seigneur :
la grâce du Très-Haut le rend inébranlable.
Ta main trouvera tes ennemis,
ta droite trouvera tes adversaires.
Tu parais, tu en fais un brasier :
la colère du Seigneur les consume,
un feu les dévore.
Tu aboliras leur lignée sur la terre
et leur descendance parmi les hommes.
S'ils trament le mal contre toi,
S'ils préparent un complot,
ils iront à l'échec.
Oui, tu les renverses et les terrasses ;
ton arc les vise en plein coeur.
Dresse-toi, Seigneur, dans ta force :
nous fêterons, nous chanterons ta vaillance.
Méditation
Voici un psaume à la gloire de la force du «roi».
«Dieu se réjouit de sa force», il se dresse dans sa force (versets 1 et 14). Mais quelle est cette «force», et contre quels «ennemis» ?
Oui, Jésus avait en lui une force extraordinaire, capable de chasser les démons ; il s’est fait aussi des ennemis mais sa victoire au matin de Pâques n’était pas sur ceux qui ont voulu sa mort, mais une victoire sur la mort elle même et sur le péché.
Comme Jésus, nous sommes confrontés au mal, nous sommes appelés à être «victorieux du mal par le bien».
Mais cette force qui habitait Jésus et qu’il nous donne n’est pas la force militaire des romains, ni la force politique des grands prêtres, c’est la force de son amour pour les petits, les malades, les pauvres, les exclus.
Le désir de son cœur (verset 3) n’est pas de dominer ses ennemis, ni de les renverser ni de les terrasser (verset 13), mais d’assurer la victoire du bien.
Oui, la volonté de puissance, le fanatisme, l’argent, l’orgueil de la richesse, l’incapacité à comprendre la souffrance des petits font des ravages ; mais celui qui «s’appuie sur le Seigneur» qui rend inébranlable n’a pas d’autres armes que la non-violence, la tendresse, la fidélité.
Ce combat est encore aujourd’hui le combat de Jésus. Nous avons besoin de savoir qu’il a remporté sur la croix la victoire de la fraternité: même si les frères de Tibhirine ont «perdu» leur vie, ils ont cependant gagné une grande victoire. Elle marque aujourd’hui le combat de ceux qui croient toujours à une fraternité possible avec les musulmans.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 21
Rejeté par le peuple
Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ?
Le salut est loin de moi,
loin des mots que je rugis.
Mon Dieu, j'appelle tout le jour,
et tu ne réponds pas ;
même la nuit,
je n'ai pas de repos.
Toi, pourtant, tu es saint,
toi qui habites les hymnes d'Israël !
C'est en toi que nos pères espéraient,
ils espéraient et tu les délivrais.
Quand ils criaient vers toi, ils échappaient ;
en toi ils espéraient et n'étaient pas déçus.
Et moi, je suis un ver, pas un homme,
raillé par les gens, rejeté par le peuple.
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »
C'est toi qui m'as tiré du ventre de ma mère,
qui m'a mis en sûreté entre ses bras.
A toi je fus confié dès ma naissance ;
dès le ventre de ma mère, tu es mon Dieu.
Ne sois pas loin : l'angoisse est proche,
je n'ai personne pour m'aider.
Des fauves nombreux me cernent,
des taureaux de Basan m'encerclent.
Des lions qui déchirent et rugissent
ouvrent leur gueule contre moi.
Je suis comme l'eau qui se répand,
tous mes membres se disloquent.
Mon coeur est comme la cire,
il fond au milieu de mes entrailles.
Ma vigueur a séché comme l'argile,
ma langue colle à mon palais.
Tu me mènes à la poussière de la mort.
Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.
Ces gens me voient, ils me regardent.
Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !
Préserve ma vie de l'épée,
arrache-moi aux griffes du chien ;
sauve-moi de la gueule du lion
et de la corne des buffles.
Tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur,
glorifiez-le, vous tous, descendants de Jacob,
vous tous, redoutez-le, descendants d'Israël.
Car il n'a pas rejeté,
il n'a pas réprouvé le malheureux dans sa misère ;
l ne s'est pas voilé la face devant lui,
mais il entend sa plainte.
Tu seras ma louange dans la grande assemblée ;
devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« A vous, toujours, la vie et la joie ! »
La terre entière se souviendra
et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »
Tous ceux qui festoyaient s'inclinent ;
promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son oeuvre !
MEDITATION
Que s’est-il passé ? À quoi tient ce renversement complet, dans l’esprit du psalmiste, de l’extrême déréliction à la joie ? De la conviction d’être abandonné à la certitude d’une présence. De la lamentation à la louange. Du ressentiment à la reconnaissance. De l’isolement dans un entourage hostile, peuplé d’ennemis cruels et de bêtes féroces, au bonheur indicible d’une universelle fraternité, qui rassemble tous les peuples et toutes les générations. Est-ce un miracle ? Le rétablissement d’une situation désespérée par l’irruption soudaine d’un salut ? Sans doute. Mais de quelle nature est ce salut et en quoi peut-il concerner tout homme qui, du milieu d’une situation difficile dont il ne peut s’extraire, engage sa prière dans les mots du psalmiste ? Il est malade. Il est prisonnier. Il est en situation d’échec professionnel ou familial. Quel salut pour lui sinon, pour le moins, une conversion du regard de l’hier vers l’aujourd’hui, et qu’il renonce enfin au tourment des questions : mais pourquoi en suis-je arrivé là ? est-ce ma faute ? Et qu’il se décide à se demander désormais : Comment bien agir aujourd’hui et trouver dans ma situation si difficile ce qu’il y a de vie à y trouver ? Le passé est remis à la miséricorde de Dieu, le présent appartient à l’espérance.
Le Christ, qui meurt sur la Croix, donne librement la vie qu’on veut lui prendre. Il subit l’extrême violence sans entrer dans la haine. Et le Christ meurt, des témoins nous l’ont dit,
en priant ce psaume 21 sur la Croix (*).
* Évangile selon saint Matthieu, chapitre 27, verset 46
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 22
Le seigneur est mon berger
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
MEDITATION
Oh c’est facile pour la brebis de faire confiance au maître. Car enfin, une brebis, peut-elle faire autre chose ? Elle suit sa voisine, celle de devant, c’est tout. Elle ne prend pas garde à la route et ne se soucie guère de marcher sur la crête. La brebis est docile, mais je ne suis pas un mouton ! Et je ne veux pas en être. Je veux voir plus haut que le dos du voisin. Je veux voir la route, car parfois elle est belle. Je veux m’arrêter aussi quand le souffle me manque. Je veux juger, moi-même, si la voie est la bonne. N’y a t il pas moyen d’esquiver ce ravin ?
Mais je risque ainsi de perdre le meilleur. La prairie, l’herbe fraîche et le clou de la scène : la table dressée là-haut devant mes ennemis. Seul, c’est sûr, je ne trouverais jamais le chemin. Il m’est inaccessible le sentier escarpé qui conduit à la table aux convives impossibles. Et puis, vous m’imaginez, seul avec eux sur la route ? C’est à qui poussera son voisin le premier ! Vite, un berger pour me garder du loup qui sommeillait en moi.
Il faut donc accepter, parfois, d’être brebis. Mais toute la différence, c’est que moi j’ai le choix. Le choix de le suivre, les yeux ouverts, sur la route. Tant pis pour le vertige, et adieu mon orgueil. Je rentre dans le rang, de tous ceux qui l’écoutent. Déjà d’autres brebis sont parties avant moi. Je file : attendez-moi !
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 23
Portes, Levez vos frontons !
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au coeur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
(et ne dit pas de faux serments).
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
Portes, levez vos frontons,
élevez-vous, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !
Qui est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.
Portes, levez vos frontons,
levez-les, portes éternelles :
qu'il entre, le roi de gloire !
Qui donc est ce roi de gloire ?
C'est le Seigneur, Dieu de l'univers ;
c'est lui, le roi de gloire.
MEDITATION
Les habitants de Jérusalem accueillent David : les portes de la ville doivent se hausser à la hauteur digne du roi.
Le roi David accueille l’Arche du Seigneur : les portes de sa capitale doivent s’élargir pour que Dieu ne soit pas à l’étroit.
La ville en fête accueille le Messie juché sur un âne. Les citoyens l’accueillent avec des palmes. Ils prient les portes de lever leurs linteaux pour honorer le Seigneur.
Or le Christ, lui, nous invite au contraire à choisir la petite porte, la porte étroite et basse. Il dit aux disciples d’Emmaüs : « Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? » (*) Il en est de même pour nous. Il faut que le vieil homme meure pour laisser place à l’homme nouveau.
Alors nous entrons par les grandes portes du ciel pour partager la gloire éternelle. Tout ce qui est vain, sec, racorni dans notre vie doit être arraché, épuré, émondé, brûlé. Les scories de notre égocentrisme doivent être nettoyées par le feu. Ce n’est pas facile, ce n’est pas une épreuve agréable. Chacun est soucieux de son petit « moi ». Mais lorsqu’on s’est râpé les fesses et le ventre en essayant de passer par la porte étroite, il nous reste l’essentiel. On est en sang, mais on est vivant.
Alors que les portes de notre cœur s’ouvrent de haut en bas, de gauche et de droite pour laisser toute la place à Dieu. Il vient établir chez nous sa demeure. La joie et la paix sont ses compagnes.
* Évangile selon saint Luc,
chapitre 24, verset 26
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 24
Ton amour est de toujours
Vers toi, Seigneur, j'élève mon âme,
vers toi, mon Dieu.
Je m'appuie sur toi : épargne-moi la honte ;
ne laisse pas triompher mon ennemi.
Pour qui espère en toi, pas de honte,
mais honte et déception pour qui trahit.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
C'est toi que j'espère tout le jour
en raison de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de
ma jeunesse;
dans ton amour, ne m'oublie pas.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité
pour qui veille à son alliance et à ses lois.
A cause de ton nom, Seigneur,
pardonne ma faute : elle est grande.
Est-il un homme qui craigne le Seigneur ?
Dieu lui montre le chemin qu'il doit prendre.
Son âme habitera le bonheur,
ses descendants posséderont la terre.
Le secret du Seigneur est pour ceux qui le craignent ;
à ceux-là, il fait connaître son alliance.
J'ai les yeux tournés vers le Seigneur :
il tirera mes pieds du filet.
Regarde, et prends pitié de moi,
de moi qui suis seul et misérable.
L'angoisse grandit dans mon coeur :
tire-moi de ma détresse.
Vois ma misère et ma peine,
enlève tous mes péchés.
Vois mes ennemis si nombreux,
la haine violente qu'ils me portent.
Garde mon âme, délivre-moi ;
je m'abrite en toi : épargne-moi la honte.
Droiture et perfection veillent sur moi,
sur moi qui t'espère !
Libère Israël, ô mon Dieu,
de toutes ses angoisses !
MEDITATION
La honte
La honte est une misère grise et sournoise Elle insinue à qui se trouve pris en son filet qu’il eut mieux valu pour lui ne pas être né.
Celui qui se tient sous la domination de la honte éprouve un sentiment de salissure, quelque chose de collant qui le retient au sol, le nez dans la poussière. Impossible pour le honteux de regarder à hauteur d’homme. Son regard tombe, ses yeux se baissent, son dos se voûte.
La honte grignote de ses dents acérées tout ce qui tombe sous son museau, l’estime de soi, la possibilité de regarder l’autre dans les yeux, la joie. Elle pousse à refuser l’amour.
Celui qui vit sous la honte se trouve indigne de la bonté d’autrui, qu’il prend pour de la pitié, indigne de son amour, qu’il prend pour de la commisération.
Ô Seigneur,
Épargne-moi la honte !
Pour rejoindre l’homme perdu dans sa honte, il fallait que Dieu s’abaissât plus bas que lui, pour se tenir à la hauteur de ce regard à ras de terre. Il fallait que Dieu lui-même subît la malédiction des coupables, la honte qui naît du regard méprisant que l’on porte sur eux. Ce qu’il fît.
A contempler le Crucifié humilié,
lui qui prit la honte sur lui, et sa malédiction,
lui qui est mort en son lieu même, pour qu’elle n’ait plus de lieu pour nuire,
nous pouvons en être guéri.
Humilité.
Croire que nous ne pouvons pas nous élever nous-même au-dessus de l’humus, mais que Dieu s’est abaissé jusque-là pour nous saisir par les cheveux et nous en relever.
Fierté.
Croire que de cet humus, Il a fait sa demeure, un jardin où nous pouvons vivre sans honte.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 25
J'aime ta maison
Seigneur, rends-moi justice :
j'ai marché sans faillir.
Je m'appuie sur le Seigneur,
et ne faiblirai pas.
Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi,
passe au feu mes reins et mon coeur.
J'ai devant les yeux ton amour,
je marche selon ta vérité.
Je ne m'assieds pas chez l'imposteur,
je n'entre pas chez l'hypocrite.
L'assemblée des méchants, je la hais,
je me m'assieds pas chez les impies.
Je lave mes mains en signe d'innocence
pour approcher de ton autel, Seigneur,
pour dire à pleine voix l'action de grâce
et rappeler toutes tes merveilles.
Seigneur, j'aime la maison que tu habites,
le lieu où demeure ta gloire.
Ne m'inflige pas le sort des pécheurs,
le destin de ceux qui versent le sang :
ils ont dans les mains la corruption ;
leur droite est pleine de profits.
Oui, j'ai marché sans faillir :
libère-moi ! prends pitié de moi !
Sous mes pieds le terrain est sûr ;
dans l'assemblée je bénirai le Seigneur.
MEDITATION
La maison : oikos en grec, l’habitat mais encore la famille, le « chez soi ». Salomon veut construire un temple pour le Seigneur : la Bible raconte cette construction somptuaire, à grand renfort d’ouvriers et de matériaux rares (*). Non une maison, mais un palace, qui rend la présence de Dieu inaccessible, lointaine. Tout l’inverse d’Abraham, Père des croyants. Lui qui quitta son pays d’Ur en Chaldée, puis celui d’Harân, pour habiter de tente en tente vers la terre que Dieu lui avait promise. Tente où Dieu vient à lui, le visite, jusqu’en ce jour où trois voyageurs s’arrêtent près des chênes de Mambré (**). Là, ils annoncent à Sara qu’elle va avoir un fils, elle la « stérile » (***). Dieu annonce l’inouï de la vie, de sa proximité, de son souci pour l’homme, près d’une simple tente, demeure itinérante, provisoire, où il veille sur nous et sur notre avenir.
La maison de Dieu, c’est un lieu à portée d’existence, à hauteur d’homme. Car Il habite là où nous sommes. La maison du Seigneur est celle de l’homme qui fait de la place pour son Dieu. « Dans la maison du Seigneur, je compte pour toujours et à jamais sur la tendresse de mon Dieu » (****). Me revient cette parole de Madeleine Delbrêl : « La maison c’est là où quelqu’un habite, qu’on rencontre dans le quartier. C’est quelqu’un qui est toujours là. »
* premier livre des Rois, chapitre 5, versets 19-20
** livre de la Genèse, chapitre 18
*** chapitre 16, verset 2
**** psaume 52, verset 10
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 26
Espère le Seigneur
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
Si des méchants s'avancent contre moi
pour me déchirer,
ce sont eux, mes ennemis, mes adversaires,
qui perdent pied et succombent.
Qu'une armée se déploie devant moi,
mon coeur est sans crainte ;
que la bataille s'engage contre moi,
je garde confiance.
J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m'attacher à son temple.
Oui, il me réserve un lieu sûr
au jour du malheur ;
il me cache au plus secret de sa tente,
il m'élève sur le roc.
Maintenant je relève la tête
devant mes ennemis.
J'irai célébrer dans sa tente
je chanterai, je fêterai le Seigneur.
Écoute, Seigneur, je t'appelle !
Pitié ! Réponds-moi !
Mon coeur m'a redit ta parole :
« Cherchez ma face. »
C'est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N'écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.
Ne me laisse pas, ne m'abandonne pas,
Dieu, mon salut !
Mon père et ma mère m'abandonnent ;
le Seigneur me reçoit.
Enseigne-moi ton chemin, Seigneur,
conduis-moi par des routes sûres,
malgré ceux qui me guettent.
Ne me livre pas à la merci de l'adversaire :
contre moi se sont levés de faux témoins
qui soufflent la violence.
Mais j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
MEDITATION
Inquiétude mise en brèche
Parce qu'il a connu l'humiliation, les déchirements, les batailles perdues, les reniements, les trahisons, parce qu'il est passé à travers le feu des épreuves sans perdre tout à fait son âme, ce peuple des Psaumes peut affirmer avec une force extraordinaire sa confiance inébranlable en son Dieu. C'est à la mesure des dangers traversés qu'il atteste que même face à une armée rangée en bataille, « son coeur est sans crainte » !
Il s'agit ici de confiance en Dieu. Et non de la vantardise pitoyable de celui qui reçoit des raclées plus souvent qu'à son tour et qui dirait quelque chose comme « même pas mal ! »
Cette confiance semble buter cependant devant une grande inquiétude. Il ne s'agit plus de faire face à des ennemis comme nous, il s'agit de faire face à son Dieu, au silence de son Dieu, à la crainte qu'il ne réponde pas, qu'il nous abandonne, loin « des routes sûres » ; Il y a toujours des « faux témoins » pour ajouter de l'embrouille, de la violence à une situation déjà confuse.
La seule réponse possible à cette grande inquiétude est une confiance à la mesure de cette inquiétude, plus forte encore. Parce qu'elle exprime au présent - là, c'est maintenant !- cette certitude est « de voir la bonté du Seigneur sur la terre des vivants »
Oui, notre Dieu est bonté et non vengeance. Notre Dieu est le Dieu des vivants et non des morts. Notre Dieu, c'est l'Aujourd'hui du monde, oui, « je verrai la bonté de Dieu sur la terre des vivants » !
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 27
Seigneur, mon rocher
Seigneur, mon rocher, c'est toi que
j'appelle :
ne reste pas sans me répondre,
car si tu gardais le silence,
je m'en irais, moi aussi, vers la tombe.
Entends la voix de ma prière
quand je crie vers toi,
quand j'élève les mains
vers le Saint des Saints !
Ne me traîne pas chez les impies,
chez les hommes criminels ;
à leurs voisins ils parlent de paix
quand le mal est dans leur coeur.
Traite-les d'après leurs actes
et selon leurs méfaits ;
traite-les d'après leurs oeuvres,
rends-leur ce qu'ils méritent.
Ils n'ont compris ni l'action du Seigneur
ni l'oeuvre de ses mains ;
que Dieu les renverse
et jamais ne les relève !
Béni soit le Seigneur
qui entend la voix de ma prière !
Le Seigneur est ma force et mon rempart ;
à lui, mon coeur fait confiance :
il m'a guéri, ma chair a refleuri,
mes chants lui rendent grâce.
Le Seigneur est la force de son peuple,
le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, bénis ton héritage,
veille sur lui, porte-le toujours.
MEDITATION
Serrer une main. Tendre la main. Lever la main. Fermer la main. Ouvrir la main. Agiter une main. Écarter les mains. Applaudir des deux mains ! Nos corps peuvent parler en de multiples signes. Mais par les mains se montre en toute simplicité ce que nos corps savent si bien cacher d’habitude, par prudence, au secret de nos âmes. Ils osent un instant rendre visibles à fleur de peau nos états d’âme. C’est pourquoi la prière sollicite le langage des mains. Le psalmiste prie en élevant les mains vers le Saint des Saints. Il faut beaucoup de mots pour traduire un tel geste. Il manifeste le respect. Il exprime le désir d’une bénédiction en retour. Surgi du plus haut désir de vie, un tel geste ne ment pas. Il dit la paix, il appelle la paix, il fait la paix.
Mais ceux qui discourent sur la paix et ne la font pas « n’ont compris ni l’action du Seigneur ni l’œuvre de ses mains. » Ceux « qui parlent de paix, quand le mal est dans leur cœur » n’ont pas idée de l’un de ces moments prodigieux où la violence s’arrête, interdite, sur la foi d’un simple signe, le signe de la paix. Et quel plus beau signe de paix adressé à un homme, un adversaire, que le vis-à-vis d’une main dressée vers le Ciel, imposée à distance, sensible, au regard étonné.
Mains ouvertes sur le bois de la Croix, Jésus trace pour nous le signe de la paix. Il dit le non-sens de tous ces murs faits de haine qui divisent l’humanité en factions adverses. Il rend présente dès ici-bas l’immense paix de Dieu, au-delà de tous les conflits de ce temps.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 28
Voix du seigneur
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté.
La voix du Seigneur domine les eaux,
le Dieu de la gloire déchaîne le tonnerre,
le Seigneur domine la masse des eaux.
Voix du Seigneur dans sa force,
voix du Seigneur qui éblouit,
voix du Seigneur : elle casse les cèdres.
Le Seigneur fracasse les cèdres du Liban ;
il fait bondir comme un poulain le Liban,
le Sirion, comme un jeune taureau.
Voix du Seigneur : elle taille des lames de feu ;
voix du Seigneur : elle épouvante le désert ;
le Seigneur épouvante le désert de Cadès.
Voix du Seigneur qui affole les biches en travail,
qui ravage les forêts.
Et tous dans son temple s'écrient :
« Gloire ! »
Au déluge le Seigneur a siégé ;
il siège, le Seigneur, il est roi pour toujours !
Le Seigneur accorde à son peuple la puissance,
le Seigneur bénit son peuple
en lui donnant la paix.
MEDITATION
Ce soir, le vent d’un coup s’est levé. Un vent terrible, personne dans la rue ; la nature, quelque temps, a repris ses droits. Comment ? L’homme serait-il encore soumis à une puissance ?
C’en est fini, le temps d’une tempête, de nos rêves naïfs. Qui arrêterait le vent ? Bien des choses comme lui nous échapperont toujours. Le vent souffle, et l’homme reprend sa place : il n’est plus dieu, il n’est qu’un homme. Un homme, c’est déjà bien ! Un homme, avec sa tête, son cœur et toute sa science. Un homme qui pense et qui invente. Quel génie dans cet homme, que Dieu a daigné faire. Et ce soir, pourtant, il semble si petit.
L’entendez-vous ? Le Roi visite son bien : A moi, cet arbre qui plie sous la bourrasque, à moi ce rocher qui frémit sous mon souffle, à moi la mer démontée par le vent ; à moi ces bêtes tapies dans leurs tanières, à moi ces hommes réfugiés chez eux.
Le vent souffle, inquiétant. Car Dieu est inconnu, bien mystérieux parfois. Dans ses mains toute puissantes, il tient tout l’univers. Alors quoi, vais-je fléchir moi aussi sous ce vent ? Vais-je m’épouvanter de ce Dieu téméraire ?
Non. Je le prie, ce soir dans la tempête. Car ce Dieu si terrible s’est approché de moi. Il est là dans mon cœur comme une brise légère Celui qui au-dehors donne toute sa voix. Je l’adore, debout, ce grand Dieu des puissances : plus fort que les bêtes, plus fort que les hommes, mais plus fort surtout que la mort et sa loi. Puissant comme l’amour, superbe, comme la vie.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 29
Au matin, les cris de joie
Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé,
tu m'épargnes les rires de l'ennemi.
Quand j'ai crié vers toi, Seigneur,
mon Dieu, tu m'as guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.
Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu'un instant,
sa bonté, toute la vie ;
avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Dans mon bonheur, je disais :
Rien, jamais, ne m'ébranlera !
Dans ta bonté, Seigneur, tu m'avais fortifié
sur ma puissante montagne ;
pourtant, tu m'as caché ta face
et je fus épouvanté.
Et j'ai crié vers toi, Seigneur,
j'ai supplié mon Dieu :
« A quoi te servirait mon sang
si je descendais dans la tombe ?
La poussière peut-elle te rendre grâce
et proclamer ta fidélité ?
Écoute, Seigneur, pitié pour moi !
Seigneur, viens à mon aide ! »
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.
Que mon coeur ne se taise pas,
qu'il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !
MEDITATION
Comment est-ce possible ? Dieu va-t-il venir pour tout effacer, la peine, la douleur, le chagrin, la maladie, le deuil, les larmes ? La solitude et la tristesse quand on vient de perdre celui ou celle qu’on aimait, qui pourra les transformer en fête ? Dieu est-il capable de me consoler ?
Le premier signe de Dieu dans le monde, ce fut l’arc-en-ciel après le déluge. Oui, le soleil peut percer les nuages. C’est ça la foi : croire que Dieu peut nous ressusciter. La foi est folle. C’est ça l’espérance : croire que Dieu peut consoler notre immense peine. L’espérance est insensée. C’est ça l’amour : croire que Dieu nous aime tant qu’il vient mourir avec nous pour nous ressusciter avec lui.
Marthe se jette aux pieds de Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère Lazare, ton ami ne serait pas mort.
Mais je sais que maintenant encore Dieu t'accordera tout ce que tu lui demanderas. Je le crois tu es le fils de Dieu. Alors Jesus s'approche du tombeau et crie : « Lazare, viens dehors ! » (**) Et Lazare déchire les bandelettes. Il se met debout, il sort du tombeau. Notre vie est faite de mille morts, les déceptions, les lassitudes, les rêves vains, l’usure du quotidien, la fatigue, les soucis. À chacun de nous Jésus dit : Mon ami, mon frère, mets-toi debout et viens dehors. Arrache les bandelettes de la fatalité. Choisis la vie (***). La vie âpre, la vie rude, la vie débordante. Je suis la Vie bouillonnante. Bien sûr il y a des abandons difficiles, des pertes apparemment irréparables. Mais la mort n’aura pas le dernier mot. Il y a un temps pour tout : un temps pour pleurer, un temps pour être consolé (****). La vie est un don à chaque seconde offert à nouveau par Dieu. Et la joie accompagne le maître de la vie.
* Évangile selon saint Jean,
chapitre 11, versets 21-22 et 27
** verset 43
*** Voir le livre du Deutéronome,
chapitre 30, verset 15
**** voir l'écclésiaste, chapitre 3
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 30
Ma forteresse et mon roc
En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ;
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, libère-moi ;
écoute, et viens me délivrer.
Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Ma forteresse et mon roc, c'est toi :
pour l'honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis.
Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Je hais les adorateurs de faux dieux,
et moi, je suis sûr du Seigneur.
Ton amour me fait danser de joie :
tu vois ma misère et tu sais ma détresse.
Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ;
devant moi, tu as ouvert un passage.
Prends pitié de moi, Seigneur,
je suis en détresse.
La douleur me ronge les yeux,
la gorge et les entrailles.
Ma vie s'achève dans les larmes,
et mes années, dans les souffrances.
Le péché m'a fait perdre mes forces,
il me ronge les os.
Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins,
je fais peur à mes amis
(s'ils me voient dans la rue, ils me fuient).
On m'ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu'on jette.
J'entends les calomnies de la foule :
de tous côtés c'est l'épouvante.
Ils ont tenu conseil contre moi,
ils s'accordent pour m'ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Seigneur, garde-moi d'être humilié,
moi qui t'appelle.
Mais qu'ils soient humiliés les impies;
qu'ils entrent dans le silence des morts !
Qu'ils deviennent muets, ces menteurs,
car ils parlent contre le juste
avec orgueil, insolence et mépris.
Qu'ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Prends pitié de moi, Seigneur,
je suis en détresse.
La douleur me ronge les yeux,
la gorge et les entrailles.
Ma vie s'achève dans les larmes,
et mes années, dans les souffrances.
Le péché m'a fait perdre mes forces,
il me ronge les os.
Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Seigneur, garde-moi d'être humilié,
moi qui t'appelle.
Mais qu'ils soient humiliés les impies;
qu'ils entrent dans le silence des morts !
Qu'ils deviennent muets, ces menteurs,
car ils parlent contre le juste
avec orgueil, insolence et mépris.
Qu'ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.
Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles
dans la ville retranchée !
Et moi, dans mon trouble, je disais :
« Je ne suis plus devant tes yeux. »
Pourtant, tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.
Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
mais il rétribue avec rigueur
qui se montre arrogant.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !
MEDITATION
Ta main, Seigneur.Mes jours sont dans ta main.
Dépossédés comme un trésor fragile,
abrités dans cet écrin
qu’est la douceur de ta patience.
Mes jours sont dans ta main.
Comme Isaac, sauvé du couteau de son père, par ta bonté qui pourvut au bélier,
comme Moïse, sauvé des eaux, dans son couffin,
comme Jonas, protégé de la tempête dans le ventre du gros poisson,
comme Daniel, sauvé du lion par ta prévenance, et ses amis, sauvés du feu,
mes jours sont dans ta main.
Tes mains sont le temps qui nous berce,
une sorte de navire, qui passe, et nous emmène.
Tes mains, qui ont tout créé, tout pétri et tout façonné,
sont encore là pour chacun de nous,
une sorte de crèche, juste à notre taille,
pour que nous ne nous sentions pas perdus.
Tes mains ont abrité Adam, l’ont revêtu de peau.
Tes mains, encore, ont revêtu ton Fils, de langes et de tendresse.
Tes mains ont retenu le monde,
à l’heure du grand chaos, ce jour de nuit où l’on a tué ton Fils unique, dans le silence abyssal du grand sabbat, grand jour long de trois nuits,
à l’heure où tout s’est arrêté dans le ciel, car le Fils du Très haut gisait dans les profondeurs d’un tombeau de mort,
à l’heure où tout s’est arrêté, sauf ton amour.
Car tes mains sont l’amour et l’amour ne meurt pas.
Aux heures où nous pourrions douter de ta présence, lorsqu’à notre tour nous sommes plongés dans un lac de glace et de nuit, donne-nous de nous souvenir que nos jours sont dans ta main.
« Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 31
Tu as enlevé l'offense
Tu as enlevé l'offense
Heureux l'homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans fraude !
Je me taisais et mes forces s'épuisaient
à gémir tout le jour :
ta main, le jour et la nuit,
pesait sur moi ;
ma vigueur se desséchait
comme l'herbe en été.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés. »
Et toi, tu as enlevé
l'offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera
aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent
ne peuvent l'atteindre.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance,
tu m'as entouré.
« Je vais t'instruire, te montrer
la route à suivre,
te conseiller, veiller sur toi.
N'imite pas les mules et les chevaux
qui ne comprennent pas,
qu'il faut mater par la bride et le mors,
et rien ne t'arrivera. »
Pour le méchant, douleurs sans nombre ;
mais l'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie !
Exultez, hommes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !
et le péché remis !
Heureux l'homme dont le Seigneur ne retient pas l'offense,
dont l'esprit est sans fraude !
Je me taisais et mes forces s'épuisaient
à gémir tout le jour :
ta main, le jour et la nuit,
pesait sur moi ;
ma vigueur se desséchait
comme l'herbe en été.
Je t'ai fait connaître ma faute,
je n'ai pas caché mes torts.
J'ai dit : « Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés. »
Et toi, tu as enlevé
l'offense de ma faute.
Ainsi chacun des tiens te priera
aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent
ne peuvent l'atteindre.
Tu es un refuge pour moi,
mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance,
tu m'as entouré.
« Je vais t'instruire, te montrer
la route à suivre,
te conseiller, veiller sur toi.
N'imite pas les mules et les chevaux
qui ne comprennent pas,
qu'il faut mater par la bride et le mors,
et rien ne t'arrivera. »
Pour le méchant, douleurs sans nombre ;
mais l'amour du Seigneur entourera
ceux qui comptent sur lui.
Que le Seigneur soit votre joie !
Exultez, hommes justes !
Hommes droits, chantez votre allégresse !
MEDITATION
Jean-Baptiste, prophète, aura cette parole prémonitoire : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »
Une promesse est là. Par-dessous toute faute, toute errance, tout égarement, notre Dieu se tient présent. Mieux, il prend tout avec lui. Alors que ses forces s’épuisaient en ce dernier combat contre les puissants qui décidèrent de le mettre à mort, Jésus, librement, remet sa vie en faveur de la nôtre. Le stratagème des Juifs est alors de le faire exécuter par le bras armé romain. Ainsi va-t-il mourir crucifié : comme un bandit ou un esclave. Un quasi-sacrifice humain, supplice honni de tous – Juifs, Romains, Grecs. Pourtant Jésus y consent. Le « fils bien aimé » du Père meurt sur le bois maudit de la croix (**). Ultime retournement de l’histoire, prémices improbables et pourtant tangibles de la résurrection.
Jean-Baptiste, prophète, aura cette parole prémonitoire : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »
Une promesse est là. Par-dessous toute faute, toute errance, tout égarement, notre Dieu se tient présent. Mieux, il prend tout avec lui. Alors que ses forces s’épuisaient en ce dernier combat contre les puissants qui décidèrent de le mettre à mort, Jésus, librement, remet sa vie en faveur de la nôtre. Le stratagème des Juifs est alors de le faire exécuter par le bras armé romain. Ainsi va-t-il mourir crucifié : comme un bandit ou un esclave. Un quasi-sacrifice humain, supplice honni de tous – Juifs, Romains, Grecs. Pourtant Jésus y consent. Le « fils bien aimé » du Père meurt sur le bois maudit de la croix (**). Ultime retournement de l’histoire, prémices improbables et pourtant tangibles de la résurrection.
Le poteau de la honte devient, par Jésus, signe d’un don « par-dessus le marché », d’une victoire inespérée.
Lui qui a aimé jusque-là, sans mesure, prend ainsi avec lui tout ce qui nous écarte de lui, tout ce qui nous éloigne du Père. Comme ce qui abîme notre lien aux autres, à chacun. Sur la croix, chaque « billet de dette » est enlevé (***). Oui, le péché est remis et la faute extirpée.
Tout est achevé par Jésus. Plus personne n’est loin de Lui ni oublié du Père. Tout, en nous, est sauvé, retourné vers la vie. Rien n’est laissé de côté. Pas même nos fautes : là où nous n’avons pas aimé, espéré. Là où le courage nous a manqué. Nous sommes consolés, jusque de nous-mêmes.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 1, verset 29
** livre du Deutéronome, chapitre 21, verset 23
*** lettre de saint Paul aux Colossiens, chapitre 2, verset 14
Lui qui a aimé jusque-là, sans mesure, prend ainsi avec lui tout ce qui nous écarte de lui, tout ce qui nous éloigne du Père. Comme ce qui abîme notre lien aux autres, à chacun. Sur la croix, chaque « billet de dette » est enlevé (***). Oui, le péché est remis et la faute extirpée.
Tout est achevé par Jésus. Plus personne n’est loin de Lui ni oublié du Père. Tout, en nous, est sauvé, retourné vers la vie. Rien n’est laissé de côté. Pas même nos fautes : là où nous n’avons pas aimé, espéré. Là où le courage nous a manqué. Nous sommes consolés, jusque de nous-mêmes.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 1, verset 29
** livre du Deutéronome, chapitre 21, verset 23
*** lettre de saint Paul aux Colossiens, chapitre 2, verset 14
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 32
Criez de joie pour le Seigneur
Criez de joie pour le Seigneur
Criez de joie pour le Seigneur, hommes justes !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l'ovation.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.
Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l'univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l'eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.
Que la crainte du Seigneur saisisse la terre,
que tremblent devant lui les habitants du monde !
Il parla, et ce qu'il dit exista ;
il commanda, et ce qu'il dit survint.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son coeur subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.
Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le coeur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.
Le salut d'un roi n'est pas dans son armée,
ni la victoire d'un guerrier, dans sa force.
Illusion que des chevaux pour la victoire :
une armée ne donne pas le salut.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre coeur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
Hommes droits, à vous la louange !
Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l'ovation.
Oui, elle est droite, la parole du Seigneur ;
il est fidèle en tout ce qu'il fait.
Il aime le bon droit et la justice ;
la terre est remplie de son amour.
Le Seigneur a fait les cieux par sa parole,
l'univers, par le souffle de sa bouche.
Il amasse, il retient l'eau des mers ;
les océans, il les garde en réserve.
Que la crainte du Seigneur saisisse la terre,
que tremblent devant lui les habitants du monde !
Il parla, et ce qu'il dit exista ;
il commanda, et ce qu'il dit survint.
Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son coeur subsistent d'âge en âge.
Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu,
heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine !
Du haut des cieux, le Seigneur regarde :
il voit la race des hommes.
Du lieu qu'il habite, il observe
tous les habitants de la terre,
lui qui forme le coeur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.
Le salut d'un roi n'est pas dans son armée,
ni la victoire d'un guerrier, dans sa force.
Illusion que des chevaux pour la victoire :
une armée ne donne pas le salut.
Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui, un bouclier.
La joie de notre coeur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous
comme notre espoir est en toi !
MEDITATION
A deux reprises, et dans le même verset, le psalmiste s'écrie « heureux ! ». « Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine ! ». A vrai dire, tout le psaume éclate de joie : « criez de joie! », « rendez grâce! », « jouez !», « chantez ! »… c'est une joie qui, comme dans beaucoup de psaumes, s'exprime par la musique et par le chant !
C'est vrai qu'il y a de quoi être heureux, immensément et profondément heureux quand on mesure même obscurément à quel point Dieu nous aime. L'alliance d'amour entre Dieu et l'humanité, elle est vieille comme le monde; depuis Noé, Abraham, ou Moïse… Cette alliance nous révèle que Dieu tient à nous et qu'il veut habiter parmi nous.
C'est vrai qu'il y a de quoi être heureux, immensément et profondément heureux quand on mesure même obscurément à quel point Dieu nous aime. L'alliance d'amour entre Dieu et l'humanité, elle est vieille comme le monde; depuis Noé, Abraham, ou Moïse… Cette alliance nous révèle que Dieu tient à nous et qu'il veut habiter parmi nous.
Dieu « avec nous », c'est d’ailleurs la façon dont il s'est révélé à la montagne du Sinaï.
Cependant, en entendant « Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu », on est saisi d'un doute: Dieu aurait-t-il « son » peuple à l'exclusion des autres peuples ? Dès la Genèse, nous avons la réponse, avec d'Abraham : « En toi seront bénis tous les peuples de la terre ». Que Dieu choisisse Israël n'empêche pas son amour universel et son projet de salut pour l'humanité. Alors, dans un chant de louange, le psalmiste se tourne vers Dieu, parce qu'il reconnaît la façon dont Dieu agit dans l'histoire et dans sa propre vie.
Quant à nous, nous sommes entraînés dans un souffle: au coeur de l'histoire, de notre histoire, Dieu est là, vraiment présent. C'est une espérance invincible.
Cependant, en entendant « Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu », on est saisi d'un doute: Dieu aurait-t-il « son » peuple à l'exclusion des autres peuples ? Dès la Genèse, nous avons la réponse, avec d'Abraham : « En toi seront bénis tous les peuples de la terre ». Que Dieu choisisse Israël n'empêche pas son amour universel et son projet de salut pour l'humanité. Alors, dans un chant de louange, le psalmiste se tourne vers Dieu, parce qu'il reconnaît la façon dont Dieu agit dans l'histoire et dans sa propre vie.
Quant à nous, nous sommes entraînés dans un souffle: au coeur de l'histoire, de notre histoire, Dieu est là, vraiment présent. C'est une espérance invincible.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 33
Goûtez et voyez
Goûtez et voyez
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur
ne manquera d'aucun bien.
Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?
Garde ta langue du mal
et tes lèvres des paroles perfides.
Évite le mal, fais ce qui est bien,
poursuis la paix, recherche-la.
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du coeur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le mal tuera les méchants ;
ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment
pour qui trouve en lui son refuge.
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L'ange du Seigneur campe à l'entour
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Saints du Seigneur, adorez-le :
rien ne manque à ceux qui le craignent.
Des riches ont tout perdu, ils ont faim ;
qui cherche le Seigneur
ne manquera d'aucun bien.
Venez, mes fils, écoutez-moi,
que je vous enseigne la crainte du Seigneur.
Qui donc aime la vie
et désire les jours où il verra le bonheur ?
Garde ta langue du mal
et tes lèvres des paroles perfides.
Évite le mal, fais ce qui est bien,
poursuis la paix, recherche-la.
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du coeur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Malheur sur malheur pour le juste,
mais le Seigneur chaque fois le délivre.
Il veille sur chacun de ses os :
pas un ne sera brisé.
Le mal tuera les méchants ;
ils seront châtiés d'avoir haï le juste.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment
pour qui trouve en lui son refuge.
MEDITATION
À quoi pense le psalmiste ? La prière qu’il murmure en secret aurait de quoi réjouir un cœur de pauvre ? Et qui est-il ce pauvre ? Qui ? Sinon le petit parmi nous, celui qui vit sans pouvoir sur les autres et qui est sans cesse exposé à la violence des injustes, à la merci des puissants. Mais un petit, un pauvre, celui qui n’a rien à lui, de quoi peut-il bien se réjouir ? De tout bien ! De tout ce qu’il reçoit de bon et qui lui fait aimer la vie. De mille petites choses, qui lui font traverser les épreuves du quotidien, porté par l’espérance. Il se réjouit du pain comme de l’amitié partagés. Dans la foule des visages déformés par le trouble des passions humaines, faces d’ombre que fuit la joie, le pauvre se réjouit à la vue d’un visage ouvert, qui lui sourit.
À quoi pense le psalmiste ? La prière qu’il murmure en secret aurait de quoi réjouir un cœur de pauvre ? Et qui est-il ce pauvre ? Qui ? Sinon le petit parmi nous, celui qui vit sans pouvoir sur les autres et qui est sans cesse exposé à la violence des injustes, à la merci des puissants. Mais un petit, un pauvre, celui qui n’a rien à lui, de quoi peut-il bien se réjouir ? De tout bien ! De tout ce qu’il reçoit de bon et qui lui fait aimer la vie. De mille petites choses, qui lui font traverser les épreuves du quotidien, porté par l’espérance. Il se réjouit du pain comme de l’amitié partagés. Dans la foule des visages déformés par le trouble des passions humaines, faces d’ombre que fuit la joie, le pauvre se réjouit à la vue d’un visage ouvert, qui lui sourit.
Un simple sourire, un instant, a pour lui l’éclat du Ciel : « Qui regarde vers lui resplendira sans ombre, ni trouble au visage. » Le pauvre se réjouit chaque fois que son chemin croise les pas d’un homme qui ne l’écarte pas avec mépris. Signe que cet homme-là ne place pas sa gloire en lui-même, mais en Dieu, père des pauvres. Il se réjouit au sortir d’un péril. Pas un os brisé ! Il se réjouit de pouvoir se glisser dans l’enclos du Seigneur, sous la protection de son ange. Il se réjouit de la déroute des méchants et de la délivrance du juste.
Jésus, en ta Passion tu as pris la place du pauvre, tu t’es laissé broyer par les pouvoirs de ce monde. Par l’enseignement de ta Passion, fais-nous aimer le pauvre, le petit, en nous et chez nos frères humains.
Jésus, en ta Passion tu as pris la place du pauvre, tu t’es laissé broyer par les pouvoirs de ce monde. Par l’enseignement de ta Passion, fais-nous aimer le pauvre, le petit, en nous et chez nos frères humains.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
DONNE TON SOUCI A DIEU
Si L’Homme Est Souvent Malheureux Intérieurement,
S’il Échoue Dans Sa Vie, C'est parce Qu'il Veut La Vivre
A Sa Manière, Suivant Le Mode Humain Et En Comptant
Sur Ses Propres Forces sans demander le secours de Dieu.
Mais Aussitôt Qu'il S’abandonnera Entre Les Mains de Dieu,
Dieu Se Mettra A L’ouvrage Pour Prendre En Charge Sa
Destinée, Alors La Réussite Dans Sa Vie Sera Inévitable.
Toi Qui Es Qui Dans La Tourmente, Toi Qui Peine, Sache
Que Le Seigneur Est Là, Présent Mais Discret Dans Toute
Ta Vie, Attendant De Ta Part Un Signe, Que Tu Lui Demandes
Une Aide Pour Ta Vie, Que Tu Lui Confies Ton Problème,
Ton Souci, Ton Fardeau ou Une Tâche,
Pourquoi Garder Tant De Travail Pour Toi ?
Pourquoi Lutter En Vain Sans Lui Demander De T'aider ?
Pourquoi Ne Pas Lui Donner Tout à Porter, Tout A Faire ?
Pourquoi Ne Pas Mettre Ton Cœur Dans Son Cœur ?
Pourquoi Ne Pas Mettre Tes Mains Dans Ses Mains,
Et Tes Pieds Dans Ses Pieds Pour Qu'il S'en Serve ?
Chaque Soir, Abandonne Tous Soucis Et Tes Échecs
Entre Les Mains Du Père, Pour Revivre Chaque Matin,
Régénéré Et libérer De Toute Inquiétude, Pour faire Face
A La Vie Qui T'attend Avec Toutes Ces Tribulations.
Si Tu Veux Être Libre, Si Tu Veux Être Jeune, Joyeux
Et En Paix, Si Tu Veux Être Fort Et Triomphant, Chaque
Jour, Chaque Minute, Jette Ton Souci Dans Le Seigneur
Et Lui-même Te Soutiendra. Dépose Ton Fardeau Trop
Lourd A Ses Pieds, Lui-même Le Portera,Sois Béni,
Et Sache Que Tu N’es Pas Seul, Dieu Est Avec Toi...
Si L’Homme Est Souvent Malheureux Intérieurement,
S’il Échoue Dans Sa Vie, C'est parce Qu'il Veut La Vivre
A Sa Manière, Suivant Le Mode Humain Et En Comptant
Sur Ses Propres Forces sans demander le secours de Dieu.
Mais Aussitôt Qu'il S’abandonnera Entre Les Mains de Dieu,
Dieu Se Mettra A L’ouvrage Pour Prendre En Charge Sa
Destinée, Alors La Réussite Dans Sa Vie Sera Inévitable.
Toi Qui Es Qui Dans La Tourmente, Toi Qui Peine, Sache
Que Le Seigneur Est Là, Présent Mais Discret Dans Toute
Ta Vie, Attendant De Ta Part Un Signe, Que Tu Lui Demandes
Une Aide Pour Ta Vie, Que Tu Lui Confies Ton Problème,
Ton Souci, Ton Fardeau ou Une Tâche,
Pourquoi Garder Tant De Travail Pour Toi ?
Pourquoi Lutter En Vain Sans Lui Demander De T'aider ?
Pourquoi Ne Pas Lui Donner Tout à Porter, Tout A Faire ?
Pourquoi Ne Pas Mettre Ton Cœur Dans Son Cœur ?
Pourquoi Ne Pas Mettre Tes Mains Dans Ses Mains,
Et Tes Pieds Dans Ses Pieds Pour Qu'il S'en Serve ?
Chaque Soir, Abandonne Tous Soucis Et Tes Échecs
Entre Les Mains Du Père, Pour Revivre Chaque Matin,
Régénéré Et libérer De Toute Inquiétude, Pour faire Face
A La Vie Qui T'attend Avec Toutes Ces Tribulations.
Si Tu Veux Être Libre, Si Tu Veux Être Jeune, Joyeux
Et En Paix, Si Tu Veux Être Fort Et Triomphant, Chaque
Jour, Chaque Minute, Jette Ton Souci Dans Le Seigneur
Et Lui-même Te Soutiendra. Dépose Ton Fardeau Trop
Lourd A Ses Pieds, Lui-même Le Portera,Sois Béni,
Et Sache Que Tu N’es Pas Seul, Dieu Est Avec Toi...
Belles Paroles de Jésus de Nazareth
Que Dieu vous Bénisse
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Texte de l'Évangile (Mt 7,1-5): «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. Qu'as-tu à regarder la paille dans l'oeil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton oeil, tu ne la remarques pas? Comment vas-tu dire à ton frère: ‘Laisse moi retirer la paille de ton œil’, alors qu'il y a une poutre dans ton oeil à toi? Esprit faux! Enlève d'abord la poutre de ton oeil, alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l'oeil de ton frère».
Le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous
Jésus nous dit: «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés» (Mt 7,1). Mais Jésus nous dit aussi de corriger celui qui est dans le péché, et pour cela il faut que nous ayons déjà fait un quelconque “jugement”. Même Saint Paul juge dans ses écrits la communauté de Corinthe et Saint Pierre condamne Ananias et son épouse pour leurs mensonges. C'est pour cela que Saint Jean de Chrysostome justifie cela en disant: «Jésus ne dit pas que nous ne devons pas éviter qu'un pécheur s'arrête de pécher, nous devons certainement le corriger, mais pas comme un ennemi qui cherche la vengeance, plutôt comme le médecin qui donne un remède au malade». Notre jugement doit donc se faire surtout dans un but de correction et non pas de vengeance.
Mais ce que dit Saint Augustin est encore plus intéressant: «Le Seigneur nous avertit de ne pas juger rapidement et injustement (…). Réfléchissons d'abord si nous n'avons pas commis un péché semblable, rappelons-nous aussi que nous sommes fragiles, et jugeons toujours avec l'intention de servir Dieu et non pas nous-mêmes». Si lorsque nous voyons les péchés de nos frères nous voyons les nôtres, il ne nous arrivera pas comme il est dit dans l'Évangile de vouloir “retirer la paille de l'oeil de notre frère alors qu'il y a une poutre dans le nôtre” (cf Mt 7,3).
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour est de Dieu et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour. (I Jean 4; 7-8 )
”Lorsque l’amour pour Dieu s’éveille dans l’âme, il s’élève joyeusement et agite le cœur. Le cœur est alors si tendrement touché d’amour, si puissamment assailli, si complètement environné et si amoureusement étreint d’amour que l’âme est entièrement conquise par l’amour. Elle sent ensuite une grande proximité avec Dieu, une clarté spirituelle, une richesse merveilleuse, une noble liberté, une énorme force d’amour et une plénitude débordante d’infini plaisir. L’âme sent que tous ses sens et tout son vouloir sont devenus amour, qu’elle a plongé si profondément, qu’elle a été si complètement absorbée par l’amour, qu’elle est elle-même devenue amour. La beauté de l’amour a paré l’âme, le pouvoir de l’amour l’a consumée, la douceur de l’amour l’a submergée, la vertu de l’amour l’a pénétrée, l’excellence de l’amour l’a étreinte, la pureté de l’amour l’a élevée, l’exaltation de l’amour l’a soulevée et l’a enclose, si bien que l’âme ne doit être rien d’autre qu’amour et ne faire rien d’autre qu’aimer son prochain
Le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous
Jésus nous dit: «Ne jugez pas, pour ne pas être jugés» (Mt 7,1). Mais Jésus nous dit aussi de corriger celui qui est dans le péché, et pour cela il faut que nous ayons déjà fait un quelconque “jugement”. Même Saint Paul juge dans ses écrits la communauté de Corinthe et Saint Pierre condamne Ananias et son épouse pour leurs mensonges. C'est pour cela que Saint Jean de Chrysostome justifie cela en disant: «Jésus ne dit pas que nous ne devons pas éviter qu'un pécheur s'arrête de pécher, nous devons certainement le corriger, mais pas comme un ennemi qui cherche la vengeance, plutôt comme le médecin qui donne un remède au malade». Notre jugement doit donc se faire surtout dans un but de correction et non pas de vengeance.
Mais ce que dit Saint Augustin est encore plus intéressant: «Le Seigneur nous avertit de ne pas juger rapidement et injustement (…). Réfléchissons d'abord si nous n'avons pas commis un péché semblable, rappelons-nous aussi que nous sommes fragiles, et jugeons toujours avec l'intention de servir Dieu et non pas nous-mêmes». Si lorsque nous voyons les péchés de nos frères nous voyons les nôtres, il ne nous arrivera pas comme il est dit dans l'Évangile de vouloir “retirer la paille de l'oeil de notre frère alors qu'il y a une poutre dans le nôtre” (cf Mt 7,3).
Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour est de Dieu et que quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est Amour. (I Jean 4; 7-8 )
”Lorsque l’amour pour Dieu s’éveille dans l’âme, il s’élève joyeusement et agite le cœur. Le cœur est alors si tendrement touché d’amour, si puissamment assailli, si complètement environné et si amoureusement étreint d’amour que l’âme est entièrement conquise par l’amour. Elle sent ensuite une grande proximité avec Dieu, une clarté spirituelle, une richesse merveilleuse, une noble liberté, une énorme force d’amour et une plénitude débordante d’infini plaisir. L’âme sent que tous ses sens et tout son vouloir sont devenus amour, qu’elle a plongé si profondément, qu’elle a été si complètement absorbée par l’amour, qu’elle est elle-même devenue amour. La beauté de l’amour a paré l’âme, le pouvoir de l’amour l’a consumée, la douceur de l’amour l’a submergée, la vertu de l’amour l’a pénétrée, l’excellence de l’amour l’a étreinte, la pureté de l’amour l’a élevée, l’exaltation de l’amour l’a soulevée et l’a enclose, si bien que l’âme ne doit être rien d’autre qu’amour et ne faire rien d’autre qu’aimer son prochain
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Dieu répond aux Prières
Un jeune homme est allé à l'étude biblique du mercredi soir.
Le pasteur a enseigné au sujet de l'écoute de Dieu et d'obéir à Sa voix.
Le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de penser,
"Est-ce que Dieu parle encore aux gens ?"
Après l'étude, il est sorti avec des amis pour un café et un morceau de tarte et ils ont eu une discussion sur le message de la soirée d'étude.
Plusieurs personnes ont parlé de la façon dont Dieu les a dirigés dans différents sentiers.
Il était à peu près 22h00 lorsque le jeune homme s'est mis en route pour rentrer à la maison.
Assis dans sa voiture, il a commencé à prier, "Seigneur...
Si Tu parles encore aux gens, parle-moi.
Je vais t'écouter et je vais faire de mon mieux pour t'obéir."
Comme il roulait sur la rue principale de sa ville,
il eut la pensée étrange d'aller acheter un 4 litres de lait.
En se secouant la tête il a demandé à voix haute,
"Seigneur, est-ce que c'est Toi ?"
Comme il n'a eu aucune réponse, il a continué sa route.
Mais la pensée lui revint à l'esprit, achète un 4 litres de lait.
Le jeune homme s'est souvenu alors de Samuel et la façon dont il n'a pas reconnu la voix du Seigneur et il allait toujours courir voir Élie parce qu'il pensait que c'était lui qui l'appelait.
"Ok, mon Dieu, au cas où ce serait Toi, je vais acheter le lait.
" Ça n'avait pas l'air d'un gros test d'obéissance. Il pouvait toujours utiliser le lait.
Il s'arrêta dans un dépanneur et acheta le 4 litres de lait et s'est aussitôt remis en route pour la maison.
En passant la 7e avenue, il a senti une urgence, "tourne dans cette rue".
C'est fou, a-t-il pensé, et il est passé tout droit à l'intersection.
Encore, la pensée lui revint qu'il devait descendre la 7e avenue.
À l'intersection suivante, il a fait demi-tour et a rejoint la 7e avenue.
Sur un ton plutôt amusé, il a dit : "Ok, Seigneur, j'y vais."
Un jeune homme est allé à l'étude biblique du mercredi soir.
Le pasteur a enseigné au sujet de l'écoute de Dieu et d'obéir à Sa voix.
Le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de penser,
"Est-ce que Dieu parle encore aux gens ?"
Après l'étude, il est sorti avec des amis pour un café et un morceau de tarte et ils ont eu une discussion sur le message de la soirée d'étude.
Plusieurs personnes ont parlé de la façon dont Dieu les a dirigés dans différents sentiers.
Il était à peu près 22h00 lorsque le jeune homme s'est mis en route pour rentrer à la maison.
Assis dans sa voiture, il a commencé à prier, "Seigneur...
Si Tu parles encore aux gens, parle-moi.
Je vais t'écouter et je vais faire de mon mieux pour t'obéir."
Comme il roulait sur la rue principale de sa ville,
il eut la pensée étrange d'aller acheter un 4 litres de lait.
En se secouant la tête il a demandé à voix haute,
"Seigneur, est-ce que c'est Toi ?"
Comme il n'a eu aucune réponse, il a continué sa route.
Mais la pensée lui revint à l'esprit, achète un 4 litres de lait.
Le jeune homme s'est souvenu alors de Samuel et la façon dont il n'a pas reconnu la voix du Seigneur et il allait toujours courir voir Élie parce qu'il pensait que c'était lui qui l'appelait.
"Ok, mon Dieu, au cas où ce serait Toi, je vais acheter le lait.
" Ça n'avait pas l'air d'un gros test d'obéissance. Il pouvait toujours utiliser le lait.
Il s'arrêta dans un dépanneur et acheta le 4 litres de lait et s'est aussitôt remis en route pour la maison.
En passant la 7e avenue, il a senti une urgence, "tourne dans cette rue".
C'est fou, a-t-il pensé, et il est passé tout droit à l'intersection.
Encore, la pensée lui revint qu'il devait descendre la 7e avenue.
À l'intersection suivante, il a fait demi-tour et a rejoint la 7e avenue.
Sur un ton plutôt amusé, il a dit : "Ok, Seigneur, j'y vais."
Il a descendu la rue sur plusieurs pâtés de maison,
quand soudainement, il a senti comme s'il devait s'arrêter là.
Il gara la voiture au bord du chemin et fit le tour des lieux du regard.
Il était dans un quartier semi-commercial de la ville.
Ce n'était pas le meilleur ni le pire voisinage de la ville.
Tous les commerces étaient fermés et dans la plupart des maisons,
les lumières étaient éteintes et les gens semblaient déjà être au lit.
Là, encore, il sentit quelque chose comme
"Va et donne le lait aux personnes dans la maison qui est juste en face,
de l'autre côté de la rue."
Le jeune homme regarda la maison.
Il faisait noir et les gens à l'intérieur avaient tous l'air partis ou déjà endormis.
Il est descendu de la voiture et immédiatement, il s'est assis de nouveau sur le siège.
"Seigneur, ça n'a pas de bon sens..
Ces gens sont déjà couchés et si je les réveille,
ils vont être en colère après moi et je vais avoir l'air stupide."
Encore un fois, il sentit le besoin qu'il devait aller donner le lait à ces gens.
Finalement, il est sorti de la voiture, "Ok Seigneur, si c'est Toi,
je vais aller à cette porte et leur donner le lait.
Si tu veux que j' aie l'air d'un fou, ok.
Je veux être obéissant. Je suppose que ça compte pour quelque chose,
mais s'ils ne répondent pas à la porte immédiatement, je déguerpis."
Il traverse la rue et sonne à la porte. Il pouvait entendre du bruit à l'intérieur.
Soudain, il entendit la voix d'un homme crier,
"Qui est là ? Qu'est-ce que vous voulez ?"
Et avant même que le jeune homme n'ait le temps de répondre ou de se sauver,
la porte s'ouvrit.
L'homme était debout devant lui en jeans et t-shirt.
Il semblait tout droit sorti du lit.
Il avait un regard bizarre et n'avait pas l'air heureux de s'être fait sortir du lit par un étranger.
"Qu'y a-t-il ?"
quand soudainement, il a senti comme s'il devait s'arrêter là.
Il gara la voiture au bord du chemin et fit le tour des lieux du regard.
Il était dans un quartier semi-commercial de la ville.
Ce n'était pas le meilleur ni le pire voisinage de la ville.
Tous les commerces étaient fermés et dans la plupart des maisons,
les lumières étaient éteintes et les gens semblaient déjà être au lit.
Là, encore, il sentit quelque chose comme
"Va et donne le lait aux personnes dans la maison qui est juste en face,
de l'autre côté de la rue."
Le jeune homme regarda la maison.
Il faisait noir et les gens à l'intérieur avaient tous l'air partis ou déjà endormis.
Il est descendu de la voiture et immédiatement, il s'est assis de nouveau sur le siège.
"Seigneur, ça n'a pas de bon sens..
Ces gens sont déjà couchés et si je les réveille,
ils vont être en colère après moi et je vais avoir l'air stupide."
Encore un fois, il sentit le besoin qu'il devait aller donner le lait à ces gens.
Finalement, il est sorti de la voiture, "Ok Seigneur, si c'est Toi,
je vais aller à cette porte et leur donner le lait.
Si tu veux que j' aie l'air d'un fou, ok.
Je veux être obéissant. Je suppose que ça compte pour quelque chose,
mais s'ils ne répondent pas à la porte immédiatement, je déguerpis."
Il traverse la rue et sonne à la porte. Il pouvait entendre du bruit à l'intérieur.
Soudain, il entendit la voix d'un homme crier,
"Qui est là ? Qu'est-ce que vous voulez ?"
Et avant même que le jeune homme n'ait le temps de répondre ou de se sauver,
la porte s'ouvrit.
L'homme était debout devant lui en jeans et t-shirt.
Il semblait tout droit sorti du lit.
Il avait un regard bizarre et n'avait pas l'air heureux de s'être fait sortir du lit par un étranger.
"Qu'y a-t-il ?"
Le jeune homme lui tend le 4 litres de lait,
"Voilà, je vous ai apporté ceci.
" L'homme prit le lait et courut le long du couloir.
Soudain, il aperçut une femme à l'autre bout du couloir avec le 4 litres de lait dans sa main.
Elle avait dans ses bras un bébé qui pleurait.
L'homme avait des larmes qui coulaient sur son visage.
Il s'est mis à parler et pleurer en même temps,
"Nous étions justement en train de prier.
Nous avions de grosses factures à payer ce mois-ci et nous avons manqué d'argent.
Nous n'avions plus de lait pour notre bébé.
J'étais justement en train de prier et demander à Dieu
de me montrer comment je pourrais me procurer du lait."
Et la femme a crié de la cuisine,
"J'ai demandé à Dieu de nous envoyer un ange avec du lait.
Es-tu un ange ?"
Le jeune homme a sorti son porte monnaie et a pris tout l'argent qui s'y trouvait
et le mit dans la main de l'homme.
Il est reparti vers sa voiture avec des larmes qui coulaient sur son visage.
Il sut à l'instant que Dieu répond aux prières.
"Voilà, je vous ai apporté ceci.
" L'homme prit le lait et courut le long du couloir.
Soudain, il aperçut une femme à l'autre bout du couloir avec le 4 litres de lait dans sa main.
Elle avait dans ses bras un bébé qui pleurait.
L'homme avait des larmes qui coulaient sur son visage.
Il s'est mis à parler et pleurer en même temps,
"Nous étions justement en train de prier.
Nous avions de grosses factures à payer ce mois-ci et nous avons manqué d'argent.
Nous n'avions plus de lait pour notre bébé.
J'étais justement en train de prier et demander à Dieu
de me montrer comment je pourrais me procurer du lait."
Et la femme a crié de la cuisine,
"J'ai demandé à Dieu de nous envoyer un ange avec du lait.
Es-tu un ange ?"
Le jeune homme a sorti son porte monnaie et a pris tout l'argent qui s'y trouvait
et le mit dans la main de l'homme.
Il est reparti vers sa voiture avec des larmes qui coulaient sur son visage.
Il sut à l'instant que Dieu répond aux prières.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
SAVOIR GARDER ESPOIR
Les Choses les plus terribles peuvent vous arriver,
La Perte d’un Être Cher, Une Maladie Incurable,
La Perte d’un Emploi, La Perte d’une Bonne Affaire,
Un Accident, La Trahison d’un Ami, d’un Frère, d’une Sœur,
L’humiliation que vous fait subir votre mari ou votre femme,
Une Femme qui Vous Abandonne Pour Un Autre Homme,
Un Homme qui Vous Délaisse Pour Une Autre Femme,
La Perte d’un Bien Matériel Prétendument Précieux,
L’impossibilité de Procréer, Le Blocage dans Votre Vie.
Il Peut Vous Sembler que Vous Avez Touché Le Fond…
Mais Lorsque Tout Cela Vous Arrivera, Gardez Espoir
Et Mettez Résolument Votre Confiance En Dieu,Rien de ce que Vous Vivez ne Lui est Étrange, Votre Vie est Claire à Ses Yeux ;
Il Vous Voit en Tout. Quel Que Soit Votre Mal et Le Degré de La Douleur, Dites-Vous Que Jésus a Tout Payé à La Croix,
La Croix de La Douleur, La Croix de La Souffrance,
La Croix du Salut, La Croix de La Victoire ; Retenez
qu’avant de connaitre la gloire, il faut passer par l’épreuve ;
La Vie de Job et de Biens d’autres Saints Martyrs sont Pour Vous des Exemples Édifiants. Moïse a Conduit Le Peuple Hébreu Sans Voir La Terre Promise. Dieu Nous Donne Toujours Ce Qu’il Juge Bon Pour Nous, Ce Que Nous N’obtenons Pas, Il Nous Le Donne Autrement. En Dieu, Tout Est Grâce… Il Suffit d’ouvrir Les Yeux
Sur Votre Vie et de Regarder Autour de Vous. N’écoutez Pas
Et Ne Regardez Pas Les Gens, Ne Faites Rien Pour Le Regard d’autrui. Retenez Ceci : Vous Serez Seuls A Rendre Compte !
Agissez et Faites Tout Selon La Parole de Dieu.
GARDEZ ESPOIR,DIEU EST PLUS GRAND
Les Choses les plus terribles peuvent vous arriver,
La Perte d’un Être Cher, Une Maladie Incurable,
La Perte d’un Emploi, La Perte d’une Bonne Affaire,
Un Accident, La Trahison d’un Ami, d’un Frère, d’une Sœur,
L’humiliation que vous fait subir votre mari ou votre femme,
Une Femme qui Vous Abandonne Pour Un Autre Homme,
Un Homme qui Vous Délaisse Pour Une Autre Femme,
La Perte d’un Bien Matériel Prétendument Précieux,
L’impossibilité de Procréer, Le Blocage dans Votre Vie.
Il Peut Vous Sembler que Vous Avez Touché Le Fond…
Mais Lorsque Tout Cela Vous Arrivera, Gardez Espoir
Et Mettez Résolument Votre Confiance En Dieu,Rien de ce que Vous Vivez ne Lui est Étrange, Votre Vie est Claire à Ses Yeux ;
Il Vous Voit en Tout. Quel Que Soit Votre Mal et Le Degré de La Douleur, Dites-Vous Que Jésus a Tout Payé à La Croix,
La Croix de La Douleur, La Croix de La Souffrance,
La Croix du Salut, La Croix de La Victoire ; Retenez
qu’avant de connaitre la gloire, il faut passer par l’épreuve ;
La Vie de Job et de Biens d’autres Saints Martyrs sont Pour Vous des Exemples Édifiants. Moïse a Conduit Le Peuple Hébreu Sans Voir La Terre Promise. Dieu Nous Donne Toujours Ce Qu’il Juge Bon Pour Nous, Ce Que Nous N’obtenons Pas, Il Nous Le Donne Autrement. En Dieu, Tout Est Grâce… Il Suffit d’ouvrir Les Yeux
Sur Votre Vie et de Regarder Autour de Vous. N’écoutez Pas
Et Ne Regardez Pas Les Gens, Ne Faites Rien Pour Le Regard d’autrui. Retenez Ceci : Vous Serez Seuls A Rendre Compte !
Agissez et Faites Tout Selon La Parole de Dieu.
GARDEZ ESPOIR,DIEU EST PLUS GRAND
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
TU HABITES NOTRE HISTOIRE
Dans l'espoir de temps meilleurs
et la mémoire du jour promis,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans les cassures de l'amour
et la tendresse retrouvée,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans le silence de la mort
et l'espérance célébrée,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans l'exode des opprimés
et la promesse de liberté,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans la vigne vendangée
et le partage du pain brisé,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans le corps rompu du Crucifié
et l'assemblée du Corps glorifié,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dieu en qui sont nos origines,
ravive en nous la mémoire de tes bienfaits.
Par la puissance de ton Esprit,
Dans l'espoir de temps meilleurs
et la mémoire du jour promis,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans les cassures de l'amour
et la tendresse retrouvée,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans le silence de la mort
et l'espérance célébrée,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans l'exode des opprimés
et la promesse de liberté,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans la vigne vendangée
et le partage du pain brisé,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dans le corps rompu du Crucifié
et l'assemblée du Corps glorifié,
Dieu, tu habites notre histoire.
Dieu en qui sont nos origines,
ravive en nous la mémoire de tes bienfaits.
Par la puissance de ton Esprit,
que la lettre morte devienne parole vive,
que les souvenirs anciens
soient le signe de notre libération.
Nous te le demandons,
par Jésus le Christ qui nous ouvre l'avenir.
AMEN.
que les souvenirs anciens
soient le signe de notre libération.
Nous te le demandons,
par Jésus le Christ qui nous ouvre l'avenir.
AMEN.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
C'est Moi L'Artiste.....
C'est moi l'artiste
C'est moi l'artiste, dit Dieu
Tu es mon vase d'argile !
C'est moi qui t'ai modelé, façonné,
Une merveille au creux de ma main !
Tu n'es pas encore achevé,
Tu es en train de prendre
La "forme" de mon fils.
Voici que tu te désoles
Et que tu désespères
Parce que tu as pris quelques fêlures
Au contact des autres.
Tu t'es heurté, tu as été ébréché
Tu as même pu tomber par terre
Te briser et tomber en mille morceaux !
Fêlures, craquelures, lézardes,
Brisures, cassures, ratures...
N'oublie pas : c'est ta condition de vase.
Si je t'avais rangé dans un placard à vaisselle,
Tu ne connaîtrais pas ces heurts de la vie
Mais tu ne servirais à rien, ni à personne !
Tu serais un vase inutile !
Moi, dit Dieu,
J'aime les vieux vases,
Un peu usés, un peu ébréchés.
Ils ont toute une histoire !
Et toi, tu voudrais être lisse
Comme un nouveau-né ?
Je te connais, ô toi que j'ai façonné,
Pétri avec tant d'amour !
Je ne voudrais pas que tu te désoles de tes ratés !
Tu es fais de boue et de lumière !
Tu es fais pour servir !
A ne regarder que tes failles,
Tes faiblesses et tes chutes
Tu te centres encore trop sur toi-même
Et tu restes prisonnier de tes failles !
C'est moi l'Artiste
Et je m'y connais dans l'art de reprendre un vase.
Laisse-toi FAIRE !
Avec mes doigts d'artiste, j'arrive toujours
A rendre plus beau
Ce qui n'était que fêlure, brisure, cassure.
Je suis l'Esprit Créateur, ne l'oublie pas.
Je "crée" ! Je mets la "Vie" !
Je donne le "Souffle" Je suis l'Artiste !
C'est moi qui moule, qui pétris,
Qui donne la "forme" !
Toi, mon vase d'argile,
Viens te glisser
Au creux de mes mains paternelles et maternelles.
Laisse-toi pétrir entre mes doigts d'Artiste.
Abandonne-toi longuement
A mon travail de potier.
Expose-moi tes fêlures, tes brisures, tes cassures !
J'aime à faire du neuf !
J'aime à te regarder !
Voici que je te réchauffe, ô toi mon argile !
A force de te pétrir,
Je te communique ma chaleur, ma sueur,
Mon souffle, mon intimité, ma chaude tendresse.
C'est moi l'Artiste !
Viens et n'aie plus peur.
C'est moi, l'Artiste…
C'est moi l'artiste
C'est moi l'artiste, dit Dieu
Tu es mon vase d'argile !
C'est moi qui t'ai modelé, façonné,
Une merveille au creux de ma main !
Tu n'es pas encore achevé,
Tu es en train de prendre
La "forme" de mon fils.
Voici que tu te désoles
Et que tu désespères
Parce que tu as pris quelques fêlures
Au contact des autres.
Tu t'es heurté, tu as été ébréché
Tu as même pu tomber par terre
Te briser et tomber en mille morceaux !
Fêlures, craquelures, lézardes,
Brisures, cassures, ratures...
N'oublie pas : c'est ta condition de vase.
Si je t'avais rangé dans un placard à vaisselle,
Tu ne connaîtrais pas ces heurts de la vie
Mais tu ne servirais à rien, ni à personne !
Tu serais un vase inutile !
Moi, dit Dieu,
J'aime les vieux vases,
Un peu usés, un peu ébréchés.
Ils ont toute une histoire !
Et toi, tu voudrais être lisse
Comme un nouveau-né ?
Je te connais, ô toi que j'ai façonné,
Pétri avec tant d'amour !
Je ne voudrais pas que tu te désoles de tes ratés !
Tu es fais de boue et de lumière !
Tu es fais pour servir !
A ne regarder que tes failles,
Tes faiblesses et tes chutes
Tu te centres encore trop sur toi-même
Et tu restes prisonnier de tes failles !
C'est moi l'Artiste
Et je m'y connais dans l'art de reprendre un vase.
Laisse-toi FAIRE !
Avec mes doigts d'artiste, j'arrive toujours
A rendre plus beau
Ce qui n'était que fêlure, brisure, cassure.
Je suis l'Esprit Créateur, ne l'oublie pas.
Je "crée" ! Je mets la "Vie" !
Je donne le "Souffle" Je suis l'Artiste !
C'est moi qui moule, qui pétris,
Qui donne la "forme" !
Toi, mon vase d'argile,
Viens te glisser
Au creux de mes mains paternelles et maternelles.
Laisse-toi pétrir entre mes doigts d'Artiste.
Abandonne-toi longuement
A mon travail de potier.
Expose-moi tes fêlures, tes brisures, tes cassures !
J'aime à faire du neuf !
J'aime à te regarder !
Voici que je te réchauffe, ô toi mon argile !
A force de te pétrir,
Je te communique ma chaleur, ma sueur,
Mon souffle, mon intimité, ma chaude tendresse.
C'est moi l'Artiste !
Viens et n'aie plus peur.
C'est moi, l'Artiste…
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 34
Pour me défendre
Accuse, Seigneur, ceux qui m'accusent,
attaque ceux qui m'attaquent.
Prends une armure, un bouclier,
lève-toi pour me défendre.
Brandis la lance et l'épée
contre ceux qui me poursuivent.
Parle et dis-moi :
« Je suis ton salut. »
Qu'ils soient humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !
Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui veulent mon malheur !
Qu'ils soient comme la paille dans le vent
lorsque l'ange du seigneur les balaiera !
Que leur chemin soit obscur et glissant
lorsque l'ange du Seigneur les chassera !
Sans raison ils ont tendu leur filet,
et sans raison creusé un trou pour me perdre.
Qu'un désastre imprévu les surprenne,
qu'ils soient pris dans le filet qu'ils ont caché,
et dans ce désastre, qu'ils succombent !
Pour moi, le Seigneur sera ma joie,
et son salut, mon allégresse !
De tout mon être, je dirai :
« Qui est comme toi, Seigneur,
pour arracher un pauvre à plus fort que lui,
un pauvre, un malheureux, à qui le dépouille. »
Des témoins injustes se lèvent,
des inconnus m'interrogent.
On me rend le mal pour le bien :
je suis un homme isolé.
Quand ils étaient malades,
je m'habillais d'un sac,
je m'épuisais à jeûner ;
sans cesse, revenait ma prière.
Comme pour un frère, un ami,
j'allais et venais ;
comme en deuil de ma mère,
j'étais sombre et prostré.
Si je faiblis, on rit, on s'attroupe,
des misérables s'attroupent contre moi :
des gens inconnus
qui déchirent à grands cris.
Ils blasphèment, ils me couvrent de sarcasmes,
grinçant des dents contre moi.
Comment peux-tu voir cela, Seigneur ?
Tire ma vie de ce désastre, délivre-moi de ces fauves.
Je te rendrai grâce dans la grande assemblée,
avec un peuple nombreux, je te louerai.
Qu'ils n'aient plus à rire de moi,
ceux qui me haïssent injustement !
Et ceux qui me détestent sans raison,
qu'ils cessent leurs clins d'oeil !
Ils n'ont jamais une parole de paix,
ils calomnient les gens tranquilles du paLa bouche large ouverte contre moi,
ils disent : « Voilà, nos yeux l'ont vu ! »
Tu as vu, Seigneur, sors de ton silence !
Seigneur, ne sois pas loin de moi !
Réveille-toi, lève-toi, Seigneur mon Dieu,
pour défendre et juger ma cause !
Juge-moi, Seigneur mon Dieu, selon ta justice :
qu'ils n'aient plus à rire de moi !
Qu'ils ne pensent pas : « Voilà, c'en est fait ! »
Qu'ils ne disent pas : « Nous l'avons englouti ! »
Qu'ils soient tous humiliés, confondus,
ceux qui riaient de mon malheur !
Qu'ils soient déshonorés, couverts de honte,
tous ceux qui triomphaient !
A ceux qui voulaient pour moi la justice,
rires et cris de joie !
Ils diront sans fin : « Le Seigneur triomphe,
lui qui veut le bien de son serviteur. »
Moi, je redirai ta justice
et chaque jour ta louange.
Pour me défendre
Accuse, Seigneur, ceux qui m'accusent,
attaque ceux qui m'attaquent.
Prends une armure, un bouclier,
lève-toi pour me défendre.
Brandis la lance et l'épée
contre ceux qui me poursuivent.
Parle et dis-moi :
« Je suis ton salut. »
Qu'ils soient humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !
Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui veulent mon malheur !
Qu'ils soient comme la paille dans le vent
lorsque l'ange du seigneur les balaiera !
Que leur chemin soit obscur et glissant
lorsque l'ange du Seigneur les chassera !
Sans raison ils ont tendu leur filet,
et sans raison creusé un trou pour me perdre.
Qu'un désastre imprévu les surprenne,
qu'ils soient pris dans le filet qu'ils ont caché,
et dans ce désastre, qu'ils succombent !
Pour moi, le Seigneur sera ma joie,
et son salut, mon allégresse !
De tout mon être, je dirai :
« Qui est comme toi, Seigneur,
pour arracher un pauvre à plus fort que lui,
un pauvre, un malheureux, à qui le dépouille. »
Des témoins injustes se lèvent,
des inconnus m'interrogent.
On me rend le mal pour le bien :
je suis un homme isolé.
Quand ils étaient malades,
je m'habillais d'un sac,
je m'épuisais à jeûner ;
sans cesse, revenait ma prière.
Comme pour un frère, un ami,
j'allais et venais ;
comme en deuil de ma mère,
j'étais sombre et prostré.
Si je faiblis, on rit, on s'attroupe,
des misérables s'attroupent contre moi :
des gens inconnus
qui déchirent à grands cris.
Ils blasphèment, ils me couvrent de sarcasmes,
grinçant des dents contre moi.
Comment peux-tu voir cela, Seigneur ?
Tire ma vie de ce désastre, délivre-moi de ces fauves.
Je te rendrai grâce dans la grande assemblée,
avec un peuple nombreux, je te louerai.
Qu'ils n'aient plus à rire de moi,
ceux qui me haïssent injustement !
Et ceux qui me détestent sans raison,
qu'ils cessent leurs clins d'oeil !
Ils n'ont jamais une parole de paix,
ils calomnient les gens tranquilles du paLa bouche large ouverte contre moi,
ils disent : « Voilà, nos yeux l'ont vu ! »
Tu as vu, Seigneur, sors de ton silence !
Seigneur, ne sois pas loin de moi !
Réveille-toi, lève-toi, Seigneur mon Dieu,
pour défendre et juger ma cause !
Juge-moi, Seigneur mon Dieu, selon ta justice :
qu'ils n'aient plus à rire de moi !
Qu'ils ne pensent pas : « Voilà, c'en est fait ! »
Qu'ils ne disent pas : « Nous l'avons englouti ! »
Qu'ils soient tous humiliés, confondus,
ceux qui riaient de mon malheur !
Qu'ils soient déshonorés, couverts de honte,
tous ceux qui triomphaient !
A ceux qui voulaient pour moi la justice,
rires et cris de joie !
Ils diront sans fin : « Le Seigneur triomphe,
lui qui veut le bien de son serviteur. »
Moi, je redirai ta justice
et chaque jour ta louange.
MEDITATION
Oui, Seigneur, j’ai la liste. Elle est là dans mon cœur, elle est longue et elle saigne. La liste de tous ceux qui m’accusent et m’attaquent. La liste de ceux dont je n’ose jamais te parler. Car, l’avouerai-je ? Je ne les aime pas. Je ne peux pas les aimer. Ils m’ont trahi. Ils m’ont tué. Alors je les oublie. Mais ils reviennent sans-cesse hanter mes souvenirs. Je ne serais en paix sans régler cette dette. Je voudrais faire un sort à tous ceux qui m’ont fait tant de mal.
Plus longue encore est la liste du mal que je leur souhaite. Autant que je te le dise : à toi, je n’ai rien à cacher. J’ai honte – Ô Dieu que j’ai honte – de désirer ce mal. Mais enfin, c’est ainsi, il fallait que je parle, car la haine sinon m’aurait consumé tout à fait.
Je te parle, Grand Dieu, mais pour que tu me répondes. Ce n’est plus l’autre, ce moi trop lisse, qui fait mine de prier. Ce n’est plus l’autre, trop belle image, que j’envoie devant toi. Il n’y a plus de masque, tu me vois comme je suis. C’est moi, désarmé, dans ma haine violente. C’est moi, pauvre homme, prisonnier de rancunes. C’est moi, qui n’ai pas su respecter ton commandement, le seul, l’unique : « Aimez ! »
Peut-être cet aveu te fera-t-il fléchir.
« Tu es franc – me diras-tu – et j’aime ta franchise. Me confies-tu le mal que tu voudrais leur faire ? » « Je te le donne Seigneur »
Alors tu répondras, et c’est mon seul espoir :
« Le mal, je le prends, car ma Miséricorde vaut toute ta colère ! »
Plus longue encore est la liste du mal que je leur souhaite. Autant que je te le dise : à toi, je n’ai rien à cacher. J’ai honte – Ô Dieu que j’ai honte – de désirer ce mal. Mais enfin, c’est ainsi, il fallait que je parle, car la haine sinon m’aurait consumé tout à fait.
Je te parle, Grand Dieu, mais pour que tu me répondes. Ce n’est plus l’autre, ce moi trop lisse, qui fait mine de prier. Ce n’est plus l’autre, trop belle image, que j’envoie devant toi. Il n’y a plus de masque, tu me vois comme je suis. C’est moi, désarmé, dans ma haine violente. C’est moi, pauvre homme, prisonnier de rancunes. C’est moi, qui n’ai pas su respecter ton commandement, le seul, l’unique : « Aimez ! »
Peut-être cet aveu te fera-t-il fléchir.
« Tu es franc – me diras-tu – et j’aime ta franchise. Me confies-tu le mal que tu voudrais leur faire ? » « Je te le donne Seigneur »
Alors tu répondras, et c’est mon seul espoir :
« Le mal, je le prends, car ma Miséricorde vaut toute ta colère ! »
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 35
En toi la source de vie
En toi la source de vie
C'est le péché qui parle
au coeur de l'impie ;
ses yeux ne voient pas
que Dieu est terrible.
Il se voit d'un oeil trop flatteur
pour trouver et haïr sa faute ;
il n'a que ruse et fraude à la bouche,
il a perdu le sens du bien.
Il prépare en secret ses mauvais coups.
La route qu'il suit n'est pas celle du bien ;
il ne renonce pas au mal.
Dans les cieux, Seigneur, ton amour ;
jusqu'aux nues, ta vérité !
Ta justice, une haute montagne ;
tes jugements, le grand abîme !
Tu sauves, Seigneur, l'homme et les bêtes :
qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu !
A l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes :
ils savourent les festins de ta maison ;
aux torrents du paradis, tu les abreuves.
En toi est la source de vie ;
par ta lumière nous voyons la lumière.
Garde ton amour à ceux qui t'ont connu,
ta justice à tous les hommes droits.
Que l'orgueilleux n'entre pas chez moi,
que l'impie ne me jette pas dehors !
Voyez : ils sont tombés, les malfaisants ;
abattus, ils ne pourront se relever.
au coeur de l'impie ;
ses yeux ne voient pas
que Dieu est terrible.
Il se voit d'un oeil trop flatteur
pour trouver et haïr sa faute ;
il n'a que ruse et fraude à la bouche,
il a perdu le sens du bien.
Il prépare en secret ses mauvais coups.
La route qu'il suit n'est pas celle du bien ;
il ne renonce pas au mal.
Dans les cieux, Seigneur, ton amour ;
jusqu'aux nues, ta vérité !
Ta justice, une haute montagne ;
tes jugements, le grand abîme !
Tu sauves, Seigneur, l'homme et les bêtes :
qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu !
A l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes :
ils savourent les festins de ta maison ;
aux torrents du paradis, tu les abreuves.
En toi est la source de vie ;
par ta lumière nous voyons la lumière.
Garde ton amour à ceux qui t'ont connu,
ta justice à tous les hommes droits.
Que l'orgueilleux n'entre pas chez moi,
que l'impie ne me jette pas dehors !
Voyez : ils sont tombés, les malfaisants ;
abattus, ils ne pourront se relever.
MEDITATION
Comment croire que l’homme seul est sauvé ? Dieu a tout créé, même le moustique ! Il est le Dieu des astres et des trous noirs, il est le Dieu de toutes les créatures, de la libellule et du marsupilami, du dinosaure fossilisé et de la bactérie pleine de cils, de la cascade et des coquelicots, du caniche et de l’hippocampe, de la mie de pain et du parfum des lavandes. Ce qu’il a créé, il veut le sauver. Dieu sauve l’homme et les bêtes. Il a déjà sauvé les animaux du déluge au même titre que les hommes. Il les sauve parce qu’il aime ce qu’il a créé. Il les sauve parce que leur beauté et leur singularité traduit son génie créateur. Il les sauve parce qu’elles contribuent à notre salut. Les bêtes élargissent parfois notre cœur. La preuve : notre voisine, cette vieille chipie, qui ne nous adresse jamais la parole, se laisse attendrir par Tarzan, notre chiot labrador.
Aucun des liens d’amour noués sur cette terre ne sera brisé au ciel. C’est pourquoi l’amour que nous portons aux bêtes, mais aussi la tendresse du gros matou, la fidélité du chien d’aveugle, la générosité du dauphin, le courage de l’âne ne sont pas perdus. L’œuvre de Salut de Dieu n’est pas mesquine. Elle englobe tout, les galaxies et les coccinelles, les hommes et les baleines à bosse. Ouvrons nos yeux pour voir l’œuvre de Dieu rayonner au bout du brin d’herbe, dans l’odeur des orangeraies, dans le rire du chimpanzé. Que chaque montagne enneigée, chaque sauterelle guillerette, chaque vache philosophe chantent avec nous la gloire de Dieu.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 36 1-22
Laisse ta colère
Laisse ta colère
e t'indigne pas à la vue des méchants,
n'envie pas les gens malhonnêtes ;
aussi vite que l'herbe, ils se fanent ;
comme la verdure, ils se flétrissent.
Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton coeur.
Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.
Repose-toi sur le Seigneur
et compte sur lui.
Ne t'indigne pas devant celui qui réussit,
devant l'homme qui use d'intrigues.
Laisse ta colère, calme ta fièvre,
ne t'indigne pas : il n'en viendrait que
du mal ;
les méchants seront déracinés,
mais qui espère le Seigneur possédera la terre.
Encore un peu de temps : plus d'impie ;
tu pénètres chez lui : il n'y est plus.
Les doux posséderont la terre
et jouiront d'une abondante paix.
L'impie peut intriguer contre le juste
et grincer des dents contre lui,
le Seigneur se moque du méchant
car il voit son jour qui arrive.
L'impie a tiré son épée, il a tendu son arc
pour abattre le pauvre et le faible, pour tuer l'homme droit.
Mais l'épée lui entrera dans le coeur,
et son arc se brisera.
Pour le juste, avoir peu de biens
vaut mieux que la fortune des impies.
Car le bras de l'impie sera brisé,
mais le Seigneur soutient les justes.
Il connaît les jours de l'homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.
Mais oui, les impies disparaîtront
comme la parure des prés ;
c'en est fini des ennemis du Seigneur :
ils s'en vont en fumée.
L'impie emprunte et ne rend pas ;
le juste a pitié : il donne.
Ceux qu'il bénit posséderont la terre,
ceux qu'il maudit seront déracinés.
n'envie pas les gens malhonnêtes ;
aussi vite que l'herbe, ils se fanent ;
comme la verdure, ils se flétrissent.
Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton coeur.
Dirige ton chemin vers le Seigneur,
fais-lui confiance, et lui, il agira.
Il fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.
Repose-toi sur le Seigneur
et compte sur lui.
Ne t'indigne pas devant celui qui réussit,
devant l'homme qui use d'intrigues.
Laisse ta colère, calme ta fièvre,
ne t'indigne pas : il n'en viendrait que
du mal ;
les méchants seront déracinés,
mais qui espère le Seigneur possédera la terre.
Encore un peu de temps : plus d'impie ;
tu pénètres chez lui : il n'y est plus.
Les doux posséderont la terre
et jouiront d'une abondante paix.
L'impie peut intriguer contre le juste
et grincer des dents contre lui,
le Seigneur se moque du méchant
car il voit son jour qui arrive.
L'impie a tiré son épée, il a tendu son arc
pour abattre le pauvre et le faible, pour tuer l'homme droit.
Mais l'épée lui entrera dans le coeur,
et son arc se brisera.
Pour le juste, avoir peu de biens
vaut mieux que la fortune des impies.
Car le bras de l'impie sera brisé,
mais le Seigneur soutient les justes.
Il connaît les jours de l'homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.
Mais oui, les impies disparaîtront
comme la parure des prés ;
c'en est fini des ennemis du Seigneur :
ils s'en vont en fumée.
L'impie emprunte et ne rend pas ;
le juste a pitié : il donne.
Ceux qu'il bénit posséderont la terre,
ceux qu'il maudit seront déracinés.
MEDITATION
Les doux
Les doux, bien souvent, traversent l’existence à pas de loup.
On réalise qu’ils ne sont plus là, après coup, quand le bouquet de fleurs se fane sur la table, quand l’eau n’est plus changée, ni les rosiers taillés.
Les doux, qui sait, se relèvent peut-être la nuit, pour recouvrir ceux qui dorment de leur couverture qui a glissé, pour mettre de l’huile dans le gond de la porte, faire cuire la brioche du matin, ou encore essuyer une larme secrète, consoler un sanglot réprimé dans le froid ?
Les doux parfois sont durs, quand il s’agit de trancher entre ce qui nourrit la vie et ce qui la pourrit. Ils sont alors sans concession. Leur parole tranche. On dira qu’ils sont durs, qu’ils ne savent pas négocier, qu’il faut prendre des gants
Ils savent pourtant qu’il n’en est rien et que certaines situations ne peuvent pas se dénouer autrement. Leur douceur est secrète, dans la douleur qu’ils éprouvent à percevoir ce que d’autres ne voient pas.
La terre est leur domaine, et le corps, et le pain. Le plus infime.
Ils parlent peu, mais ils sont là.
Ils sont là, quand il faut laver le sol, préparer le repas et le linge, soigner la terre.
Ils sont là, quand il faut panser une plaie, rire un bon coup, acheter du pain pour la voisine ou conduire un ami à la gare.
Ils sont là, à l’heure de la naissance et à l’heure de la mort, entre langes et linceuls, de la crèche à la croix, du berceau au tombeau.
Ils sont là.
Leur prière est un souffle, une respiration, un secret.
Elle supporte le monde et le dépose entre les mains de Dieu. .
Les doux, bien souvent, traversent l’existence à pas de loup.
On réalise qu’ils ne sont plus là, après coup, quand le bouquet de fleurs se fane sur la table, quand l’eau n’est plus changée, ni les rosiers taillés.
Les doux, qui sait, se relèvent peut-être la nuit, pour recouvrir ceux qui dorment de leur couverture qui a glissé, pour mettre de l’huile dans le gond de la porte, faire cuire la brioche du matin, ou encore essuyer une larme secrète, consoler un sanglot réprimé dans le froid ?
Les doux parfois sont durs, quand il s’agit de trancher entre ce qui nourrit la vie et ce qui la pourrit. Ils sont alors sans concession. Leur parole tranche. On dira qu’ils sont durs, qu’ils ne savent pas négocier, qu’il faut prendre des gants
Ils savent pourtant qu’il n’en est rien et que certaines situations ne peuvent pas se dénouer autrement. Leur douceur est secrète, dans la douleur qu’ils éprouvent à percevoir ce que d’autres ne voient pas.
La terre est leur domaine, et le corps, et le pain. Le plus infime.
Ils parlent peu, mais ils sont là.
Ils sont là, quand il faut laver le sol, préparer le repas et le linge, soigner la terre.
Ils sont là, quand il faut panser une plaie, rire un bon coup, acheter du pain pour la voisine ou conduire un ami à la gare.
Ils sont là, à l’heure de la naissance et à l’heure de la mort, entre langes et linceuls, de la crèche à la croix, du berceau au tombeau.
Ils sont là.
Leur prière est un souffle, une respiration, un secret.
Elle supporte le monde et le dépose entre les mains de Dieu. .
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 37
Corrige-moi sans colère
Corrige-moi sans colère
Seigneur, corrige-moi sans colère
et reprends-moi sans violence.
Tes flèches m'ont frappé,
ta main s'est abattue sur moi.
Rien n'est sain dans ma chair sous ta fureur,
rien d'intact en mes os depuis ma faute.
Oui, mes péchés me submergent,
leur poids trop pesant m'écrase.
Mes plaies sont puanteur et pourriture :
c'est là le prix de ma folie.
Accablé, prostré, à bout de forces,
tout le jour j'avance dans le noir.
La fièvre m'envahit jusqu'aux moelles,
plus rien n'est sain dans ma chair.
Brisé, écrasé, à bout de forces,
mon coeur gronde et rugit.
Seigneur, tout mon désir est devant toi,
et rien de ma plainte ne t'échappe.
Le coeur me bat, ma force m'abandonne,
et même la lumière de mes yeux.
Amis et compagnons se tiennent à distance,
et mes proches, à l'écart de mon mal.
Ceux qui veulent ma perte me talonnent,
ces gens qui cherchent mon malheur ;
ils prononcent des paroles maléfiques,
tout le jour ils ruminent leur traîtrise.
Moi, comme un sourd, je n'entends rien,
comme un muet, je n'ouvre pas la bouche,
pareil à celui qui n'entend pas,
qui n'a pas de réplique à la bouche.
C'est toi que j'espère, Seigneur :
Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras.
J'ai dit : «Qu'ils ne triomphent pas,
ceux qui rient de moi quand je trébuche ! »
Et maintenant, je suis près de tomber,
ma douleur est toujours devant moi.
Oui, j'avoue mon péché,
je m'effraie de ma faute.
Mes ennemis sont forts et vigoureux,
ils sont nombreux à m'en vouloir injustement.
Ils me rendent le mal pour le bien ;
quand je cherche le bien, ils m'accusent.
Ne m'abandonne jamais, Seigneur,
mon Dieu, ne sois pas loin de moi.
Viens vite à mon aide,Seigneur, mon salut !
et reprends-moi sans violence.
Tes flèches m'ont frappé,
ta main s'est abattue sur moi.
Rien n'est sain dans ma chair sous ta fureur,
rien d'intact en mes os depuis ma faute.
Oui, mes péchés me submergent,
leur poids trop pesant m'écrase.
Mes plaies sont puanteur et pourriture :
c'est là le prix de ma folie.
Accablé, prostré, à bout de forces,
tout le jour j'avance dans le noir.
La fièvre m'envahit jusqu'aux moelles,
plus rien n'est sain dans ma chair.
Brisé, écrasé, à bout de forces,
mon coeur gronde et rugit.
Seigneur, tout mon désir est devant toi,
et rien de ma plainte ne t'échappe.
Le coeur me bat, ma force m'abandonne,
et même la lumière de mes yeux.
Amis et compagnons se tiennent à distance,
et mes proches, à l'écart de mon mal.
Ceux qui veulent ma perte me talonnent,
ces gens qui cherchent mon malheur ;
ils prononcent des paroles maléfiques,
tout le jour ils ruminent leur traîtrise.
Moi, comme un sourd, je n'entends rien,
comme un muet, je n'ouvre pas la bouche,
pareil à celui qui n'entend pas,
qui n'a pas de réplique à la bouche.
C'est toi que j'espère, Seigneur :
Seigneur mon Dieu, toi, tu répondras.
J'ai dit : «Qu'ils ne triomphent pas,
ceux qui rient de moi quand je trébuche ! »
Et maintenant, je suis près de tomber,
ma douleur est toujours devant moi.
Oui, j'avoue mon péché,
je m'effraie de ma faute.
Mes ennemis sont forts et vigoureux,
ils sont nombreux à m'en vouloir injustement.
Ils me rendent le mal pour le bien ;
quand je cherche le bien, ils m'accusent.
Ne m'abandonne jamais, Seigneur,
mon Dieu, ne sois pas loin de moi.
Viens vite à mon aide,Seigneur, mon salut !
MEDITATION
Le temps de la maladie est pour beaucoup un temps de prière exceptionnel et le psaume 37 nous donne des mots pour dire beaucoup de choses à Dieu.
Tout d’abord le sentiment d’être abandonné, « qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour avoir le cancer ? » et serais-je vraiment la proie d’une colère de Dieu dont la main s’est abattue sur moi ?
Peut être suis-je aussi un peu coupable de je ne sais quelle faute ou quelle erreur ?
Je suis dans le noir (*), sans force, brisé, écrasé, à bout.
Socialement, la maladie peut être une catastrophe. Nos proches s’éloignent (**) car elle fait peur. Ceux qui ne nous aiment pas pour toutes sortes de raisons sont tentés d’annoncer notre fin (***) et d’aggraver encore notre angoisse de la mort.
Tout d’abord le sentiment d’être abandonné, « qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour avoir le cancer ? » et serais-je vraiment la proie d’une colère de Dieu dont la main s’est abattue sur moi ?
Peut être suis-je aussi un peu coupable de je ne sais quelle faute ou quelle erreur ?
Je suis dans le noir (*), sans force, brisé, écrasé, à bout.
Socialement, la maladie peut être une catastrophe. Nos proches s’éloignent (**) car elle fait peur. Ceux qui ne nous aiment pas pour toutes sortes de raisons sont tentés d’annoncer notre fin (***) et d’aggraver encore notre angoisse de la mort.
Que reste-t-il dans ce naufrage ? Le désir de vivre, le désir tout court qu’il faut mettre devant Dieu et la certitude que Dieu entend notre souffrance.
La non violence évangélique n’attend rien d’une vaine espérance de rendre coup par coup, mais elle attend tout de Dieu. Comme le dit Etty Hillesum une jeune juive qui découvre la prière juste avant de partir pour Auschwitz, « je dresse autour de moi les hauts murs de la prière et dans les bras de Dieu, j’échappe aux mains des SS ».
« Ne m’abandonne jamais Seigneur, ne sois pas loin de moi ». Parce que sur la croix, tu as connu la détresse de la souffrance et la crainte de la mort, tu es passé par là avant moi. Et parce que tu connais mon épreuve, tu es capable de me venir en aide : tu me caches au secret de ta face car c’est « entre tes mains que je remets mon esprit » . Je ne suis plus seul .
* verset 7
** verset 12
*** verset 13
La non violence évangélique n’attend rien d’une vaine espérance de rendre coup par coup, mais elle attend tout de Dieu. Comme le dit Etty Hillesum une jeune juive qui découvre la prière juste avant de partir pour Auschwitz, « je dresse autour de moi les hauts murs de la prière et dans les bras de Dieu, j’échappe aux mains des SS ».
« Ne m’abandonne jamais Seigneur, ne sois pas loin de moi ». Parce que sur la croix, tu as connu la détresse de la souffrance et la crainte de la mort, tu es passé par là avant moi. Et parce que tu connais mon épreuve, tu es capable de me venir en aide : tu me caches au secret de ta face car c’est « entre tes mains que je remets mon esprit » . Je ne suis plus seul .
* verset 7
** verset 12
*** verset 13
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 38
L'homme n'est qu'un souffle
L'homme n'est qu'un souffle
J'ai dit : « Je garderai mon chemin
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »
Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit.
Mon tourment s'exaspérait,
mon coeur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.
Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.
L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ?
Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.
Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'oeuvre.
Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.
Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute,
tu ronges comme un ver son désir ;
l'homme n'est qu'un souffle.
Entends ma prière, Seigneur,
écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.
Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.
sans laisser ma langue s'égarer ;
je garderai un bâillon sur ma bouche,
tant que l'impie se tiendra devant moi. »
Je suis resté muet, silencieux ;
je me taisais, mais sans profit.
Mon tourment s'exaspérait,
mon coeur brûlait en moi.
Quand j'y pensais, je m'enflammais,
et j'ai laissé parler ma langue.
Seigneur, fais-moi connaître ma fin,
quel est le nombre de mes jours :
je connaîtrai combien je suis fragile.
Vois le peu de jours que tu m'accordes :
ma durée n'est rien devant toi.
L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
il va, il vient, il n'est qu'une image.
Rien qu'un souffle, tous ses tracas ;
il amasse, mais qui recueillera ?
Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ?
Elle est en toi, mon espérance.
Délivre-moi de tous mes péchés,
épargne-moi les injures des fous.
Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche,
car c'est toi qui es à l'oeuvre.
Éloigne de moi tes coups :
je succombe sous ta main qui me frappe.
Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute,
tu ronges comme un ver son désir ;
l'homme n'est qu'un souffle.
Entends ma prière, Seigneur,
écoute mon cri ;
ne reste pas sourd à mes pleurs.
Je ne suis qu'un hôte chez toi,
un passant, comme tous mes pères.
Détourne de moi tes yeux, que je respire
avant que je m'en aille et ne sois plus.
MEDITATION
Quel âge a le psalmiste ? Impossible de le savoir avec précision, bien sûr, mais le psaume nous donne cependant un indice. Celui qui parle ici n’a-t-il pas en effet tous les signes de ce qu’on nomme aujourd’hui « la crise du milieu de la vie » ? Il se croyait fort, invincible. Il avait tout l’avenir devant lui. Il a amassé des biens, construit une famille, bâti une maison. Et voilà que tout n’est plus que tourment et brûlure dans son cœur. Rien ne l’apaise, ni les mots, ni le silence. Que s’est-il passé ? Un conflit, un échec, ou bien tout simplement le temps, qui a passé ? Voilà qu’il s’éprouve maintenant fragile. Il sait que ses jours sont comptés. Que sa vie n’est qu’un souffle. Il n’est qu’un passant, un hôte sur cette terre. Il prend conscience de ses erreurs, de son péché.
L’avenir s’est refermé devant lui. Il regarde en arrière et ses yeux s’ouvrent. Il comprend qu’il partage le destin de ses pères. Il n’y en pas d’autre qui soit donné à l’homme. Mais ce destin est-il vraiment si implacable ? Dieu n’est-il pas toujours là qui le regarde ? Si ce regard l’oppresse, il sait désormais où se tient le Salut. Elle est en Lui son espérance ! N’a-t-il pas su purifier son désir ? Il lui enlève ses péchés. Il le protège des injures des impies, ces fous !
Seigneur Jésus, dans ton abaissement volontaire à la Croix, tu nous montres le néant des puissances humaines, tu nous révèles un amour plus puissant que la mort (*).
* Cantique des cantiques, chapitre 8,
verset 6
Seigneur Jésus, dans ton abaissement volontaire à la Croix, tu nous montres le néant des puissances humaines, tu nous révèles un amour plus puissant que la mort (*).
* Cantique des cantiques, chapitre 8,
verset 6
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 39
Voici, je viens
Voici, je viens
D'un grand espoir
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.
Tu as fait pour nous tant de choses,
toi, Seigneur mon Dieu !
Tant de projets et de merveilles :
non, tu n'as point d'égal !
Je les dis, je les redis encore ;
mais leur nombre est trop grand !
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
Toi, Seigneur,
ne retiens pas loin de moi ta tendresse ;
que ton amour et ta vérité
sans cesse me gardent !
Les malheurs m'ont assailli :
leur nombre m'échappe !
Mes péchés m'ont accablé :
ils m'enlèvent la vue !
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
ils me font perdre coeur.
Daigne, Seigneur, me délivrer ;
Seigneur, viens vite à mon secours !
Qu'ils soient tous humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !
Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui cherchent mon malheur ;
que l'humiliation les éécrase,
ceux qui me disent : « c'est bien fait ! »
Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur
est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
j'espérais le Seigneur :
il s'est penché vers moi
pour entendre mon cri.
Il m'a tiré de l'horreur du gouffre,
de la vase et de la boue ;
il m'a fait reprendre pied sur le roc,
il a raffermi mes pas.
Dans ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu.
Beaucoup d'hommes verront, ils craindront,
ils auront foi dans le Seigneur.
Heureux est l'homme
qui met sa foi dans le Seigneur
et ne va pas du côté des violents,
dans le parti des traîtres.
Tu as fait pour nous tant de choses,
toi, Seigneur mon Dieu !
Tant de projets et de merveilles :
non, tu n'as point d'égal !
Je les dis, je les redis encore ;
mais leur nombre est trop grand !
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j'ai dit : « Voici, je viens.
Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j'aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J'annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur,
je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ;
j'ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée.
Toi, Seigneur,
ne retiens pas loin de moi ta tendresse ;
que ton amour et ta vérité
sans cesse me gardent !
Les malheurs m'ont assailli :
leur nombre m'échappe !
Mes péchés m'ont accablé :
ils m'enlèvent la vue !
Plus nombreux que les cheveux de ma tête,
ils me font perdre coeur.
Daigne, Seigneur, me délivrer ;
Seigneur, viens vite à mon secours !
Qu'ils soient tous humiliés, déshonorés,
ceux qui s'en prennent à ma vie !
Qu'ils reculent, couverts de honte,
ceux qui cherchent mon malheur ;
que l'humiliation les éécrase,
ceux qui me disent : « c'est bien fait ! »
Mais tu seras l'allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur
est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Je suis pauvre et malheureux,
mais le Seigneur pense à moi.
Tu es mon secours, mon libérateur :
mon Dieu, ne tarde pas !
MEDITATION
Je n’aime pas compter. Faire le compte de ses malheurs, comme un antiquaire avare : se les remémorer un à un, en goûter tout le fiel. Mais je ne compterai pas non plus ces instants de bonheur fou, lorsque l’amour s’est invité, impromptu dans ma vie, légèreté inouïe de qui va sans soucis. Le bien, le mal, toujours m’échappent. Le passé s’envole, qu’importe, car Dieu est devant moi.
Il y a donc une chose qui jamais ne passera. Une conviction pure, qui n’est pas le bonheur. Serait-ce même la foi ? Serait-ce une certitude ? C’est bien plus que cela. Cela me vient des entrailles et me tient pour la vie. C’est la certitude intime que Dieu est avec moi, ou plutôt qu’il m’appelle à être, à être avec Lui. Il faut donc que j’aille là, droit devant, où toujours il me précède.
Alors je viens, sans offrande, sans sacrifice. Je viens moi-même dépouillé de mes certitudes et mes envies, remisant les projets et les plans. Je viens vers Lui, forcément mal préparé, forcément indigne, forcément petit. Je viens tel que je suis, sans attendre d’être celui que je ne serai jamais. Me voyant ainsi marcher, tout le monde pourra se dire : « D’où lui vient cette force ? Comment peut-il aller si droit, si loin, si juste ? Et ce chant si joyeux qui monte sur ses lèvres… » Ils croiront que cela vient de moi : quelle erreur ! S’ils savaient comme je suis faible, si fragile. Mais comme cette faiblesse me rend fort ! Oui, le regard fixé sur Toi, je peux tout. Je marcherai sur les eaux troubles ; je fendrai la foule hostile ; je passerai la mort, pour te rejoindre, Mon Dieu, ma Vie.
Il y a donc une chose qui jamais ne passera. Une conviction pure, qui n’est pas le bonheur. Serait-ce même la foi ? Serait-ce une certitude ? C’est bien plus que cela. Cela me vient des entrailles et me tient pour la vie. C’est la certitude intime que Dieu est avec moi, ou plutôt qu’il m’appelle à être, à être avec Lui. Il faut donc que j’aille là, droit devant, où toujours il me précède.
Alors je viens, sans offrande, sans sacrifice. Je viens moi-même dépouillé de mes certitudes et mes envies, remisant les projets et les plans. Je viens vers Lui, forcément mal préparé, forcément indigne, forcément petit. Je viens tel que je suis, sans attendre d’être celui que je ne serai jamais. Me voyant ainsi marcher, tout le monde pourra se dire : « D’où lui vient cette force ? Comment peut-il aller si droit, si loin, si juste ? Et ce chant si joyeux qui monte sur ses lèvres… » Ils croiront que cela vient de moi : quelle erreur ! S’ils savaient comme je suis faible, si fragile. Mais comme cette faiblesse me rend fort ! Oui, le regard fixé sur Toi, je peux tout. Je marcherai sur les eaux troubles ; je fendrai la foule hostile ; je passerai la mort, pour te rejoindre, Mon Dieu, ma Vie.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 40
Frappé du talon
Frappé du talon
Heureux qui pense au pauvre et au faible :
le Seigneur le sauve au jour du malheur !
Il le protège et le garde en vie, heureux sur la terre.
Seigneur, ne le livre pas à la merci de l'ennemi !
Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrance :
si malade qu'il soit, tu le relèves.
J'avais dit : « Pitié pour moi, Seigneur,
guéris-moi, car j'ai péché contre toi ! »
Mes ennemis me condamnent déjà :
« Quand sera-t-il mort ? son nom, effacé ? »
Si quelqu'un vient me voir, ses propos sont vides ;
il emplit son coeur de pensées méchantes,
il sort, et dans la rue il parle.
Unis contre moi, mes ennemis murmurent
à mon sujet, ils présagent le pire ;
« C'est un mal pernicieux qui le ronge ;
le voilà couché, il ne pourra plus se lever. »
Même l'ami, qui avait ma confiance
et partageait mon pain, m'a frappé du talon.
Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi ;
relève-moi, je leur rendrai ce qu'ils méritent.
Oui, je saurai que tu m'aimes
si mes ennemis ne chantent pas victoire.
Dans mon innocence tu m'as soutenu
et rétabli pour toujours devant ta face.
Béni soit le Seigneur,
Dieu d'Israël,
depuis toujours et pour toujours !
Amen ! Amen
le Seigneur le sauve au jour du malheur !
Il le protège et le garde en vie, heureux sur la terre.
Seigneur, ne le livre pas à la merci de l'ennemi !
Le Seigneur le soutient sur son lit de souffrance :
si malade qu'il soit, tu le relèves.
J'avais dit : « Pitié pour moi, Seigneur,
guéris-moi, car j'ai péché contre toi ! »
Mes ennemis me condamnent déjà :
« Quand sera-t-il mort ? son nom, effacé ? »
Si quelqu'un vient me voir, ses propos sont vides ;
il emplit son coeur de pensées méchantes,
il sort, et dans la rue il parle.
Unis contre moi, mes ennemis murmurent
à mon sujet, ils présagent le pire ;
« C'est un mal pernicieux qui le ronge ;
le voilà couché, il ne pourra plus se lever. »
Même l'ami, qui avait ma confiance
et partageait mon pain, m'a frappé du talon.
Mais toi, Seigneur, prends pitié de moi ;
relève-moi, je leur rendrai ce qu'ils méritent.
Oui, je saurai que tu m'aimes
si mes ennemis ne chantent pas victoire.
Dans mon innocence tu m'as soutenu
et rétabli pour toujours devant ta face.
Béni soit le Seigneur,
Dieu d'Israël,
depuis toujours et pour toujours !
Amen ! Amen
MEDITATION
Oui, à la longue, on le découvre avec amertume : on ne peut avoir confiance qu’en Dieu. Les amis sur qui on compte vous abandonne quand vous êtes malade ou en prison. Qui de nous n’a fait l’expérience de la déception ou de la trahison ? Qui de nous n’a été blessé par celui qu’il appelait son ami et qui s’est rangé dans le camp des adversaires qui ricanent ou des profiteurs qui exploitent ? Nous ne sommes pas plus grands que le maître. Jésus à l’heure décisive est abandonné par ses amis, trahi par un apôtre, conspué et violenté par la foule qui l’acclamait hier…
Quand tous sont partis, quand l’obscurité gagne, quand la solitude glace le sang de l’âme, le Seigneur est là, silencieux, fidèle, debout à côté de nous, la main sur notre épaule. Celui qui dans sa peine a senti la présence de l’ami divin ne l’oubliera jamais. À chaque homme, on souhaite qu’il puisse confesser : « Je ne me suis jamais senti seul, Dieu était là dans le pire désarroi. » On demanda à Louis de Funès : « Pour vous, qui est Jésus-Christ ? », il répondit : « Jésus- Christ est le merveilleux compagnon de chaque instant de ma vie. » Même quand l’ami nous abandonne, une ombre hospitalière rôde : le merveilleux compagnon est là à chaque instant.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 41
Comme un cerf altéré
Comme un cerf altéré
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche,
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Je n'ai d'autre pain que mes larmes,
le jour, la nuit,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens,
et mon âme déborde :
en ce temps-là,
je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
Si mon âme se désole,
je me souviens de toi,
depuis les terres du Jourdain et de l'Hermon,
depuis mon humble montagne.
L'abîme appelant l'abîme
à la voix de tes cataractes,
la masse de tes flots et de tes vagues
a passé sur moi.
Au long du jour, le Seigneur
m'envoie son amour ;
et la nuit, son chant est avec moi,
prière au Dieu de ma vie.
Je dirai à Dieu, mon rocher :
« Pourquoi m'oublies-tu ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l'ennemi ? »
Outragé par mes adversaires,
je suis meurtri jusqu'aux os,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce
il est mon sauveur et mon Dieu !
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche,
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Je n'ai d'autre pain que mes larmes,
le jour, la nuit,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
Je me souviens,
et mon âme déborde :
en ce temps-là,
je franchissais les portails !
Je conduisais vers la maison de mon Dieu
la multitude en fête,
parmi les cris de joie
et les actions de grâce.
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
Si mon âme se désole,
je me souviens de toi,
depuis les terres du Jourdain et de l'Hermon,
depuis mon humble montagne.
L'abîme appelant l'abîme
à la voix de tes cataractes,
la masse de tes flots et de tes vagues
a passé sur moi.
Au long du jour, le Seigneur
m'envoie son amour ;
et la nuit, son chant est avec moi,
prière au Dieu de ma vie.
Je dirai à Dieu, mon rocher :
« Pourquoi m'oublies-tu ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l'ennemi ? »
Outragé par mes adversaires,
je suis meurtri jusqu'aux os,
moi qui chaque jour entends dire :
« Où est-il ton Dieu ? »
Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce
il est mon sauveur et mon Dieu !
MEDITATION
Soif
Si seulement j’avais soif,
une soif altérée, avivée par l’impérieuse nécessité de te chercher.
Mais c’est toi qui as soif, mon Dieu, bien plus que moi.
Et tu guettes jour et nuit nos pas, avec cette brûlure au cœur des pères inquiets qui tremblent pour leur enfant qui tarde.
Tu as soif et rien ne te calme, sinon ce léger détour que nous faisons parfois pour venir te parler. Et tes entrailles se serrent alors, au son de nos balbutiements, de nos prières malhabiles, de nos secrets chuchotés à toi seul, et de nos peurs d’enfant.
Tu as soif, de notre soif.
Tu as soif mon Dieu, et tu sais que cette soif brûlante va durer encore longtemps, car tu ne seras apaisé qu’à l’heure où le dernier sera rentré à la maison, en ta maison où tout est prêt.
Le vin des noces et le banquet,
et une place, toute prête, marquée d’un caillou blanc, une place pour chacun.
Si seulement j’avais soif,
une soif altérée, avivée par l’impérieuse nécessité de te chercher.
Mais c’est toi qui as soif, mon Dieu, bien plus que moi.
Et tu guettes jour et nuit nos pas, avec cette brûlure au cœur des pères inquiets qui tremblent pour leur enfant qui tarde.
Tu as soif et rien ne te calme, sinon ce léger détour que nous faisons parfois pour venir te parler. Et tes entrailles se serrent alors, au son de nos balbutiements, de nos prières malhabiles, de nos secrets chuchotés à toi seul, et de nos peurs d’enfant.
Tu as soif, de notre soif.
Tu as soif mon Dieu, et tu sais que cette soif brûlante va durer encore longtemps, car tu ne seras apaisé qu’à l’heure où le dernier sera rentré à la maison, en ta maison où tout est prêt.
Le vin des noces et le banquet,
et une place, toute prête, marquée d’un caillou blanc, une place pour chacun.
Tu as soif mon Dieu, depuis l’aurore du temps,
une pauvre soif, qui commença dans le jardin où tu cherchais Adam.
Tu as soif, et pour qu’enfin nous le sachions, et pour qu’enfin nous l’entendions, ton Fils avant le grand coup de tonnerre qui retourna le monde, nous le cria :
« J’ai soif »
J’entends son cri qui traverse les siècles, qui transperce le temps comme lui-même le fut de la lance. La terre s’agita et frémit. Les puits tremblèrent, et les éboulis de soucis accessoires dégagèrent l’accès à la source.
L’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et il sortit aussitôt du sang et de l’eau.
Et de cette eau, jaillit la soif ! Et une grosse pierre roula.
une pauvre soif, qui commença dans le jardin où tu cherchais Adam.
Tu as soif, et pour qu’enfin nous le sachions, et pour qu’enfin nous l’entendions, ton Fils avant le grand coup de tonnerre qui retourna le monde, nous le cria :
« J’ai soif »
J’entends son cri qui traverse les siècles, qui transperce le temps comme lui-même le fut de la lance. La terre s’agita et frémit. Les puits tremblèrent, et les éboulis de soucis accessoires dégagèrent l’accès à la source.
L’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et il sortit aussitôt du sang et de l’eau.
Et de cette eau, jaillit la soif ! Et une grosse pierre roula.
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Re: Conversations avec Dieu - Psaumes - Paroles de Saints
Psaume 42
Ta lumière et ta vérité
Ta lumière et ta vérité
Rends-moi justice, ô mon Dieu,
défends ma cause contre un peuple
sans foi ;
de l'homme qui ruse et trahit,
libère-moi.
C'est toi, Dieu, ma forteresse :
pourquoi me rejeter ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l'ennemi ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.
R/ Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
défends ma cause contre un peuple
sans foi ;
de l'homme qui ruse et trahit,
libère-moi.
C'est toi, Dieu, ma forteresse :
pourquoi me rejeter ?
Pourquoi vais-je assombri,
pressé par l'ennemi ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.
R/ Pourquoi te désoler, ô mon âme,
et gémir sur moi ?
Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce :
il est mon sauveur et mon Dieu !
MEDITATION
Un homme est loin de chez lui. Loin de Sion, sa terre. Exilé, rien n’a de sens pour lui. Le monde n’est qu’hostilité. Situation de tant de femmes, d’enfants et d’hommes en ce monde. Loin des leurs, par force. Mais aussi des exilés hors d’eux-mêmes, tant il peut faire noir au-dedans de soi. Se trouver délogé de sa vie.
Oui, mon âme et tout mon être peuvent être troublés à en mourir, assombris, désolés. Qui va me relever ? Qui va m’inviter afin que mon cœur puisse doucement s’entrouvrir ? Qui peut me délivrer, me rendre visage d’humanité ? Je ne sais.
Mais que faire alors si l’obscurité ne semble pas se lever ? Se cacher ? Se figer ? Rester pétrifié ? Ou, lentement, non sans peur et les yeux écarquillés, se risquer à avancer. Avec tous les aléas que cela comporte : se tromper de chemin, être trop fatigué pour aller jusqu’au bout… Mais un autre choix humain est-il possible dans l’existence ?
Oui, mon âme et tout mon être peuvent être troublés à en mourir, assombris, désolés. Qui va me relever ? Qui va m’inviter afin que mon cœur puisse doucement s’entrouvrir ? Qui peut me délivrer, me rendre visage d’humanité ? Je ne sais.
Mais que faire alors si l’obscurité ne semble pas se lever ? Se cacher ? Se figer ? Rester pétrifié ? Ou, lentement, non sans peur et les yeux écarquillés, se risquer à avancer. Avec tous les aléas que cela comporte : se tromper de chemin, être trop fatigué pour aller jusqu’au bout… Mais un autre choix humain est-il possible dans l’existence ?
Avancer à tâtons, ne serait-ce pas synonyme d’espérer ? Commentant le psaume, saint Augustin déclare : « Espère en Dieu, dira à son âme celui qui est troublé par elle… Entre-temps, vis dans l’espérance . »
« Espère en Dieu, il est mon sauveur, mon Dieu. » C’est ma supplication à chaque aurore, dans ce voyage au tracé inconnu, affronté au non-sens, mais goûtant aussi aux joies des presque riens. Espérer. En mon Dieu, mais encore en celles et ceux qui refusent mon exil. C’est grâce à eux que ma maison, mon histoire, restent une terre habitable et habitée.
« Espère en Dieu, il est mon sauveur, mon Dieu. » C’est ma supplication à chaque aurore, dans ce voyage au tracé inconnu, affronté au non-sens, mais goûtant aussi aux joies des presque riens. Espérer. En mon Dieu, mais encore en celles et ceux qui refusent mon exil. C’est grâce à eux que ma maison, mon histoire, restent une terre habitable et habitée.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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