★Beaux Textes★
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Re: ★Beaux Textes★
Bonsoir doucenuit,
Je compatis à la douleur de ta Maman, la solitude est ce qu'il y a de plus douloureux après un décès!!
En Union de Prière Mireille
Amicalement
Je compatis à la douleur de ta Maman, la solitude est ce qu'il y a de plus douloureux après un décès!!
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Le roi et le jardin
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.
Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."
Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."
Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."
Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible!"
Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait : c'était pour lui une joie et une détente.
Un jour, il dût partir en voyage. A son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fût surpris en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.
Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit : "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."
Le roi alla trouver le pommier : lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit : "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."
Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit : "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."
Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit : "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : "Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis." Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible!"
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
On ne peux resumer mieux l'importance de chaque etre sur cette terre!! Merci Marie je vais le prendre comme exemple pour ma fille qui a du mal a s'aimer.
lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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Re: ★Beaux Textes★
Bonsoir mon Amie lyne,
Je ne savais pas que tu avais une autre fille!
Je t'embrasse bien amicalement
Je ne savais pas que tu avais une autre fille!
Je t'embrasse bien amicalement
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Comment vas-tu ?
Bonjour,
Aujourd'hui, quelqu'un m'a demandé : "Comment vas-tu ?" et je lui ai répondu : "Bien".
J'aime beaucoup cette personne et j'ai confiance que si je vais mal un jour, je pourrai lui en parler. Donc, j'étais honnête lorsque je lui ai répondu. Elle m'a dit alors : "Mais au fond, on répond toujours : "bien". Mais est-ce que cela signifie que l'on va réellement bien ? Est-ce que ce n'est pas devenu une sorte d'habitude sociale, dit à la "va vite" sans y réfléchir vraiment ? Si je ne vais pas si bien que cela, vais-je le dire ?" Sur quoi, une autre personne présente a dit : "Mais bien sûr, pourquoi pas ?".
Je pense que souvent nous répondons à cette question par routine, sans prendre la mesure que de l'autre côté, soit on nous a posé cette question juste par politesse, soit l'autre a vraiment envie d'être à notre écoute et est prêt à entendre toute forme de réponse.
Je pense aussi que chacun a sa notion du "bien". Cet ami me disait : "J'ai eu très mal au dos ces derniers temps, mais lorsque l'on me demandait comment j'allais, je n'avais pas envie d'en parler, parce que pour les uns ça s'avérait être une catastrophe et du coup je me sentais encore plus mal, tandis que pour d'autres, "mais ça n'est pas si grave ni douloureux que tu crois" et du coup, j'avais l'impression de n'avoir pas le droit d'avoir mal. Du coup, je me suis tu jusqu'à ce que ça passe".
Conclusion: quand vous demandez à quelqu'un comment il va, vous vous mettez à SON écoute, avec SES valeurs de jugement sur comment il se sent. Vos propres critères n'entrent pas en ligne de compte. Ne compte que la qualité d'écoute que vous offrez à l'autre pour qu'il puisse répondre en toute confiance !
Bonjour,
Aujourd'hui, quelqu'un m'a demandé : "Comment vas-tu ?" et je lui ai répondu : "Bien".
J'aime beaucoup cette personne et j'ai confiance que si je vais mal un jour, je pourrai lui en parler. Donc, j'étais honnête lorsque je lui ai répondu. Elle m'a dit alors : "Mais au fond, on répond toujours : "bien". Mais est-ce que cela signifie que l'on va réellement bien ? Est-ce que ce n'est pas devenu une sorte d'habitude sociale, dit à la "va vite" sans y réfléchir vraiment ? Si je ne vais pas si bien que cela, vais-je le dire ?" Sur quoi, une autre personne présente a dit : "Mais bien sûr, pourquoi pas ?".
Je pense que souvent nous répondons à cette question par routine, sans prendre la mesure que de l'autre côté, soit on nous a posé cette question juste par politesse, soit l'autre a vraiment envie d'être à notre écoute et est prêt à entendre toute forme de réponse.
Je pense aussi que chacun a sa notion du "bien". Cet ami me disait : "J'ai eu très mal au dos ces derniers temps, mais lorsque l'on me demandait comment j'allais, je n'avais pas envie d'en parler, parce que pour les uns ça s'avérait être une catastrophe et du coup je me sentais encore plus mal, tandis que pour d'autres, "mais ça n'est pas si grave ni douloureux que tu crois" et du coup, j'avais l'impression de n'avoir pas le droit d'avoir mal. Du coup, je me suis tu jusqu'à ce que ça passe".
Conclusion: quand vous demandez à quelqu'un comment il va, vous vous mettez à SON écoute, avec SES valeurs de jugement sur comment il se sent. Vos propres critères n'entrent pas en ligne de compte. Ne compte que la qualité d'écoute que vous offrez à l'autre pour qu'il puisse répondre en toute confiance !
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Merci beaucoup Marie pour le message plus haut qui m'étais adressé
Amicalement
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doucenuit- Combat avec l'Archange Michel
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Re: ★Beaux Textes★
Hello doucenuit c'est normal!
Bien Amicalement
Bien Amicalement
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Conte du folklore chinois.
Qu'en sais-tu QU’EN SAIS-TU ? (Conte du folklore chinois)
Un sage paysan avait un fils, un cheval et un voisin. Un jour où le fils était allé au bourg avec le cheval, le cheval s’égara dans la montagne et le fils revint seul. Quel malheur ! dit le voisin. Qu’en sais-tu ? dit le paysan. Et en effet, le lendemain, le fils, parti à la recherche du cheval perdu, ne retrouva pas seulement le cheval mais rapporta aussi de son expédition un magnifique étalon sauvage qu’il avait réussi à capturer. Quel bonheur ! dit le voisin. Qu’en sais-tu ? dit le paysan. Et en effet, le lendemain, en dressant l’étalon, le fils reçut une mauvaise ruade qui lui brisa une jambe. Quel malheur ! dit le voisin. Qu’en sais-tu ? dit le paysan. Et effet, le lendemain, les recruteurs du roi passèrent dans les villages ramasser les jeunes gens pour la guerre. Le fils, temporairement invalide, échappa à la conscription. Quel bonheur ! dit le voisin. Qu’en sais-tu ? dit le paysan. Et en effet, le lendemain…"
Et le conte ,tout rempli de sagesse,continue indéfiniment...
Les soldats reviennent victorieux avec des richesses.
Quel malheur de n'en point faire partie!
Mais avec les richesses,ils se pervertissent.
Quel bonheur d'avoir échappé à cela!
...
pax et bonum- Avec les anges
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Re: ★Beaux Textes★
Merci à vous @pax et bonum pour ce beau conte!
Amicalement
La fin de ce conte est moins glorieuse; mais cet homme a échappé à cette perversion n'est ce pas le principal!!Mais avec les richesses,ils se pervertissent. a écrit:
Amicalement
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Du bonheur
Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi. Naturellement tous les accidents fâcheux qui viennent du dehors, nous rejettent vers nous-mêmes, et il est bon d'y avoir une retraite agréable ; mais elle ne peut l'être si elle n'a été préparée par les mains de la vertu. Toute l'indulgence de l'amour-propre n'empêche point qu'on ne se reproche du moins une partie de ce qu'on a à se reprocher : et combien est-on encore troublé par le soin humiliant de se cacher aux autres, par la crainte d'être connu, par le chagrin inévitable de l'être ? on le fuit, et avec raison : il n'y a que le vertueux qui puisse se voir et se reconnaître. Je ne dis pas qu'il rentre en lui-même pour s'admirer et pour s'applaudir : et le pourrait-il, quelque vertueux qu'il fût ? mais comme on s'aime toujours assez, il suffit d'y pouvoir rentrer sans honte pour y rentrer avec plaisir.
Il peut fort bien arriver que la vertu ne conduise ni à la richesse ni à l'élévation, et qu'au contraire elle en exclue : ses ennemis ont de grands avantages sur elle par rapport à l'acquisition de ces sortes de biens. Il peut encore arriver que la gloire, sa récompense la plus naturelle, lui manque : peut-être s'en privera-t-elle elle-même ; du moins, en ne la recherchant pas, hasardera-t-elle d'en être privée. Mais une récompense infaillible pour elle, c'est la satisfaction intérieure. Chaque devoir rempli en est payé dans le moment : on peut sans orgueil appeler à soi-même des injustices de la fortune ; on s'en console par le témoignage légitime qu'on se rend de ne les avoir pas méritées ; on trouve dans sa propre raison et dans sa droiture un plus grand fonds de bonheur que les autres n'en attendent des caprices du hasard.
Je conviens qu'il manque à ce bonheur une chose qui, selon les façons de penser communes, y serait cependant bien nécessaire ; il n'a nul éclat. L'heureux que nous supposons ne passerait guère pour l'être ; il n'aurait pas le plaisir d'être envié : il y a plus ; peut-être lui-même aurait-il de la peine à le croire heureux, faute de l'être cru par les autres ; car leur jalousie sert à nous faire assurer de notre état, tant nos idées sont chancelantes sur tout, et ont besoin d'être appuyées. Mais enfin, pour peu que cet heureux se compare à ceux que le vulgaire croit plus heureux que lui, il sent facilement les avantages de sa situation ; il se résoudra volontiers à jouir d'un bonheur modeste et ignoré, dont l'étalage n'insultera personne ; ses plaisirs, comme ceux des amants discrets, seront assaisonnés du mystère.
Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi. Naturellement tous les accidents fâcheux qui viennent du dehors, nous rejettent vers nous-mêmes, et il est bon d'y avoir une retraite agréable ; mais elle ne peut l'être si elle n'a été préparée par les mains de la vertu. Toute l'indulgence de l'amour-propre n'empêche point qu'on ne se reproche du moins une partie de ce qu'on a à se reprocher : et combien est-on encore troublé par le soin humiliant de se cacher aux autres, par la crainte d'être connu, par le chagrin inévitable de l'être ? on le fuit, et avec raison : il n'y a que le vertueux qui puisse se voir et se reconnaître. Je ne dis pas qu'il rentre en lui-même pour s'admirer et pour s'applaudir : et le pourrait-il, quelque vertueux qu'il fût ? mais comme on s'aime toujours assez, il suffit d'y pouvoir rentrer sans honte pour y rentrer avec plaisir.
Il peut fort bien arriver que la vertu ne conduise ni à la richesse ni à l'élévation, et qu'au contraire elle en exclue : ses ennemis ont de grands avantages sur elle par rapport à l'acquisition de ces sortes de biens. Il peut encore arriver que la gloire, sa récompense la plus naturelle, lui manque : peut-être s'en privera-t-elle elle-même ; du moins, en ne la recherchant pas, hasardera-t-elle d'en être privée. Mais une récompense infaillible pour elle, c'est la satisfaction intérieure. Chaque devoir rempli en est payé dans le moment : on peut sans orgueil appeler à soi-même des injustices de la fortune ; on s'en console par le témoignage légitime qu'on se rend de ne les avoir pas méritées ; on trouve dans sa propre raison et dans sa droiture un plus grand fonds de bonheur que les autres n'en attendent des caprices du hasard.
Je conviens qu'il manque à ce bonheur une chose qui, selon les façons de penser communes, y serait cependant bien nécessaire ; il n'a nul éclat. L'heureux que nous supposons ne passerait guère pour l'être ; il n'aurait pas le plaisir d'être envié : il y a plus ; peut-être lui-même aurait-il de la peine à le croire heureux, faute de l'être cru par les autres ; car leur jalousie sert à nous faire assurer de notre état, tant nos idées sont chancelantes sur tout, et ont besoin d'être appuyées. Mais enfin, pour peu que cet heureux se compare à ceux que le vulgaire croit plus heureux que lui, il sent facilement les avantages de sa situation ; il se résoudra volontiers à jouir d'un bonheur modeste et ignoré, dont l'étalage n'insultera personne ; ses plaisirs, comme ceux des amants discrets, seront assaisonnés du mystère.
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Re: ★Beaux Textes★
Le diamant et la goutte de rosée
Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,
tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,
tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Il y a des gens qui « existent » ...
Il y a des gens qui « existent » pour nous.
Peut-être ne les avons-nous vus, aperçus, qu'une seule fois.
Peut-être en avons-nous seulement entendu parler.
Cependant ils sont parmi ces témoins intérieurs
qui nous accompagnent, qui nous sont force et lumière pour vivre.
Tel souvenir, telle image d'homme ou de femme
m'aide à vivre depuis des années.
J'ai besoin de savoir que ce sourire, cet humour, ce regard
sont toujours vivants,
même de bien loin dans l'espace et dans le temps.
Si je savais qu'ils se sont éteints,
le monde et ma vie en seraient ternis et affaiblis.
Comme si l'on annonçait que désormais il n'y aura plus d'étoiles.
Ces êtres crient la vie.
Ils sont source, pour beaucoup,
fontaine vive de liberté,
chant d'humanité.
Bien au-delà du sommeil de la mort,
leur parole, leurs gestes, leur visage unique
donne la vie.
La contagion de leur être, jusqu'où ira-t-elle,
fécondité sans limite ?
Il y a des gens qui « existent » pour nous.
Peut-être ne les avons-nous vus, aperçus, qu'une seule fois.
Peut-être en avons-nous seulement entendu parler.
Cependant ils sont parmi ces témoins intérieurs
qui nous accompagnent, qui nous sont force et lumière pour vivre.
Tel souvenir, telle image d'homme ou de femme
m'aide à vivre depuis des années.
J'ai besoin de savoir que ce sourire, cet humour, ce regard
sont toujours vivants,
même de bien loin dans l'espace et dans le temps.
Si je savais qu'ils se sont éteints,
le monde et ma vie en seraient ternis et affaiblis.
Comme si l'on annonçait que désormais il n'y aura plus d'étoiles.
Ces êtres crient la vie.
Ils sont source, pour beaucoup,
fontaine vive de liberté,
chant d'humanité.
Bien au-delà du sommeil de la mort,
leur parole, leurs gestes, leur visage unique
donne la vie.
La contagion de leur être, jusqu'où ira-t-elle,
fécondité sans limite ?
Même si je n'y donne pas un instant de pensée,
j'ai besoin de l'herbe de la colline, des choeurs des grillons l'été,
des enfants partout dans le monde :
je suis tissé de tous ces êtres.
Mais comme j'ai besoin de la silhouette et de la démarche
des compagnons intimes de ma vie...
Et peut-être qu'eux aussi,
à quelques paliers de la mémoire vivante
qui nourrit la ferveur de leur visage,
ont besoin de me reconnaître
et de savoir que je suis toujours
le frère entré chez eux.
j'ai besoin de l'herbe de la colline, des choeurs des grillons l'été,
des enfants partout dans le monde :
je suis tissé de tous ces êtres.
Mais comme j'ai besoin de la silhouette et de la démarche
des compagnons intimes de ma vie...
Et peut-être qu'eux aussi,
à quelques paliers de la mémoire vivante
qui nourrit la ferveur de leur visage,
ont besoin de me reconnaître
et de savoir que je suis toujours
le frère entré chez eux.
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Re: ★Beaux Textes★
La Confiance
La confiance considérée en son appréhension courante
Il est parfaitement possible de confier quelque chose (un objet précieux, un secret important, une mission délicate, sa propre sécurité ou ses propres intérêts...) à une personne, soit parce que l’on pense être aussi certain que possible de connaître ses manières d’être, soit parce que l’on a pris toutes les précautions susceptibles de l’amener à réagir ainsi qu’on l’attend. Mais il n’est pas excessif de dire qu’en cela, autrui est traité au fond comme un phénomène naturel plus ou moins exactement prévisible, et en ce sens plus ou moins « fiable ». Faire confiance à quelqu’un signifie alors : considérer que, compte tenu de ses manières d’être et de ses manifestations dûment constatées et reconstatées, il y a beaucoup de chances pour qu’il se comporte de telle façon plutôt que de telle autre.
L’indétermination à laquelle on a affaire est vue et abordée, dans cette optique, comme quelque chose de déplorable, faisant tache dans le tissu du contrôlable et du maîtrisable, et qui dans l’idéal devrait être nul. La « confiance » n’est alors rien d’autre qu’un pari plus ou moins risqué, qui n’intervient que comme un pis-aller, voire un aveu d’échec et de dépendance : elle commencerait seulement là où la certitude s’arrête, tout son sens étant de combler tant bien que mal les interstices laissés vacants par un savoir malheureusement incomplet.
La confiance en son sens authentique
L’être libre est non seulement celui qui décide de ses manières d’être, mais aussi et surtout celui qui décide d’en décider ou non, celui qui peut décider de ne plus en décider, en s’en remettant à un ou plusieurs principes extérieurs de détermination (ses sollicitations physiques, l’opinion publique, la mode, l’habitude, etc.). Corrélativement, avec la liberté et avec elle seulement s’ouvre la possibilité de la dissimulation, du mensonge, du reniement et de la trahison.
Faire confiance signifie alors : admettre que l’autre peut mentir et tromper, et qu’il renonce volontairement à cette possibilité, et que ce renoncement dépend uniquement et
La confiance considérée en son appréhension courante
Il est parfaitement possible de confier quelque chose (un objet précieux, un secret important, une mission délicate, sa propre sécurité ou ses propres intérêts...) à une personne, soit parce que l’on pense être aussi certain que possible de connaître ses manières d’être, soit parce que l’on a pris toutes les précautions susceptibles de l’amener à réagir ainsi qu’on l’attend. Mais il n’est pas excessif de dire qu’en cela, autrui est traité au fond comme un phénomène naturel plus ou moins exactement prévisible, et en ce sens plus ou moins « fiable ». Faire confiance à quelqu’un signifie alors : considérer que, compte tenu de ses manières d’être et de ses manifestations dûment constatées et reconstatées, il y a beaucoup de chances pour qu’il se comporte de telle façon plutôt que de telle autre.
L’indétermination à laquelle on a affaire est vue et abordée, dans cette optique, comme quelque chose de déplorable, faisant tache dans le tissu du contrôlable et du maîtrisable, et qui dans l’idéal devrait être nul. La « confiance » n’est alors rien d’autre qu’un pari plus ou moins risqué, qui n’intervient que comme un pis-aller, voire un aveu d’échec et de dépendance : elle commencerait seulement là où la certitude s’arrête, tout son sens étant de combler tant bien que mal les interstices laissés vacants par un savoir malheureusement incomplet.
La confiance en son sens authentique
L’être libre est non seulement celui qui décide de ses manières d’être, mais aussi et surtout celui qui décide d’en décider ou non, celui qui peut décider de ne plus en décider, en s’en remettant à un ou plusieurs principes extérieurs de détermination (ses sollicitations physiques, l’opinion publique, la mode, l’habitude, etc.). Corrélativement, avec la liberté et avec elle seulement s’ouvre la possibilité de la dissimulation, du mensonge, du reniement et de la trahison.
Faire confiance signifie alors : admettre que l’autre peut mentir et tromper, et qu’il renonce volontairement à cette possibilité, et que ce renoncement dépend uniquement et
absolument de lui.
La confiance n’a rien d’un palliatif, qu’un quelconque « savoir » pourrait remplacer avantageusement. Là où il s’agit de liberté le savoir est non seulement impossible mais encore et surtout indésirable : car comment nier et défigurer la liberté d’un être plus complètement qu’en désirant ramener cet être, par un « savoir », au rang d’objet mesurable et prévisible ? Il faut donc absolument se défaire de ce préjugé, d’après lequel le savoir est forcément préférable à la confiance, et d’après lequel ce serait donc un progrès que de ne plus avoir besoin de faire confiance. Lorsque c’est d’un être libre qu’il s’agit, c’est exactement le contraire qui est vrai : la confiance est en vérité le meilleur des rapports que l’on puisse établir avec une liberté.
Il peut sembler que, si faire confiance signifie s’en remettre à l’autre, il en résulte alors nécessairement une mise en dépendance, ou même une aliénation, de celui qui fait confiance, à l’égard de celui à qui il l’accorde. En effet, n’est-on pas alors le tributaire impuissant du bon vouloir d’un autre ? En somme, s’en remettre à l’autre ne signifierait pas autre chose que se soumettre à lui ; et l’on ne pourrait honorer sa liberté à lui qu’en abdiquant quelque chose de la sienne propre.
Or une simple remarque permet de manifester le caractère problématique de cette manière de voir. C’est, en effet, que tout ce dont on a le plus profond besoin est justement ce qui ne peut être que donné, et donné librement, et donné librement par un autre : reconnaissance (à tous les sens du terme), respect, amour.
Ne s’adressant qu’à l’être libre, la confiance ne peut aussi être donnée que librement ; et si elle peut être parfois abusée, elle ne saurait jamais être extorquée. C’est pourquoi il faut avoir garde d’oublier ou de nier la différence, bien réelle et infiniment importante, qu’il y a entre ces deux attitudes : se soumettre à l’autre, c’est l’autoriser à prendre ; mais s’en remettre à l’autre, c’est l’inviter à donner. Sans doute veut-on souvent ne rien devoir qu’à soi-même, pensant déchoir chaque fois que l’on a à recevoir et, pire encore, à remercier. Mais que l’on veuille bien s’interroger sur la reconnaissance, le respect et l’amour (humain ou divin), que l’on voie si cette attitude ne les rend pas impossibles, et que l’on se demande si, en s’en privant, l’on affranchit son existence de la dépendance, ou si on ne lui ôte pas plutôt sa signification.
La confiance n’a rien d’un palliatif, qu’un quelconque « savoir » pourrait remplacer avantageusement. Là où il s’agit de liberté le savoir est non seulement impossible mais encore et surtout indésirable : car comment nier et défigurer la liberté d’un être plus complètement qu’en désirant ramener cet être, par un « savoir », au rang d’objet mesurable et prévisible ? Il faut donc absolument se défaire de ce préjugé, d’après lequel le savoir est forcément préférable à la confiance, et d’après lequel ce serait donc un progrès que de ne plus avoir besoin de faire confiance. Lorsque c’est d’un être libre qu’il s’agit, c’est exactement le contraire qui est vrai : la confiance est en vérité le meilleur des rapports que l’on puisse établir avec une liberté.
Il peut sembler que, si faire confiance signifie s’en remettre à l’autre, il en résulte alors nécessairement une mise en dépendance, ou même une aliénation, de celui qui fait confiance, à l’égard de celui à qui il l’accorde. En effet, n’est-on pas alors le tributaire impuissant du bon vouloir d’un autre ? En somme, s’en remettre à l’autre ne signifierait pas autre chose que se soumettre à lui ; et l’on ne pourrait honorer sa liberté à lui qu’en abdiquant quelque chose de la sienne propre.
Or une simple remarque permet de manifester le caractère problématique de cette manière de voir. C’est, en effet, que tout ce dont on a le plus profond besoin est justement ce qui ne peut être que donné, et donné librement, et donné librement par un autre : reconnaissance (à tous les sens du terme), respect, amour.
Ne s’adressant qu’à l’être libre, la confiance ne peut aussi être donnée que librement ; et si elle peut être parfois abusée, elle ne saurait jamais être extorquée. C’est pourquoi il faut avoir garde d’oublier ou de nier la différence, bien réelle et infiniment importante, qu’il y a entre ces deux attitudes : se soumettre à l’autre, c’est l’autoriser à prendre ; mais s’en remettre à l’autre, c’est l’inviter à donner. Sans doute veut-on souvent ne rien devoir qu’à soi-même, pensant déchoir chaque fois que l’on a à recevoir et, pire encore, à remercier. Mais que l’on veuille bien s’interroger sur la reconnaissance, le respect et l’amour (humain ou divin), que l’on voie si cette attitude ne les rend pas impossibles, et que l’on se demande si, en s’en privant, l’on affranchit son existence de la dépendance, ou si on ne lui ôte pas plutôt sa signification.
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Re: ★Beaux Textes★
Allons en paix !
Le monde se radicalise... et vous et vous et vous...?
Vos idées vont dans quel sens...?
Vers l'exclusion... ou vers l'union ?
Vers l'excès... ou vers la modération ?
Vers la marginalisation... ou vers la concertation ?
Êtes-vous unilatéraliste... ou multilatéraliste dans vos attitudes et vos partages de décisions ?
Êtes-vous le centre de tout... ou le simple côté d'un tout ?
Vous sentez-vous fort de ne rien devoir concéder...ou bien puissant du partage à construire ?
Serez-vous hautain de votre ignorance...ou bien modeste dans la connaissance de vos différences ?
Recherchez-vous la paix à tout prix... ou la paix pour tout prix ?
oOoOoOo
Voilà bien les questions que je poserai à quiconque se sentirait concerné par ce qui se passe dans ce monde...
Car il y a bien une raison qui nous est propre, à chacun, pour expliquer toutes ces radicalisations religieuse, nationaliste, matérialiste, familiale, sentimentale, individualiste... et qui font que ce monde voit rouge en ce début de millénaire !
Et il y a au moins une chose que moi je puis faire et transmettre pour contrer cette radicalisation
Répondre à ces interrogations... et les poser à ceux qui m’entourent !
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux... et faites s'envoler les messagers de la paix !
Le monde se radicalise... et vous et vous et vous...?
Vos idées vont dans quel sens...?
Vers l'exclusion... ou vers l'union ?
Vers l'excès... ou vers la modération ?
Vers la marginalisation... ou vers la concertation ?
Êtes-vous unilatéraliste... ou multilatéraliste dans vos attitudes et vos partages de décisions ?
Êtes-vous le centre de tout... ou le simple côté d'un tout ?
Vous sentez-vous fort de ne rien devoir concéder...ou bien puissant du partage à construire ?
Serez-vous hautain de votre ignorance...ou bien modeste dans la connaissance de vos différences ?
Recherchez-vous la paix à tout prix... ou la paix pour tout prix ?
oOoOoOo
Voilà bien les questions que je poserai à quiconque se sentirait concerné par ce qui se passe dans ce monde...
Car il y a bien une raison qui nous est propre, à chacun, pour expliquer toutes ces radicalisations religieuse, nationaliste, matérialiste, familiale, sentimentale, individualiste... et qui font que ce monde voit rouge en ce début de millénaire !
Et il y a au moins une chose que moi je puis faire et transmettre pour contrer cette radicalisation
Répondre à ces interrogations... et les poser à ceux qui m’entourent !
Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux... et faites s'envoler les messagers de la paix !
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Re: ★Beaux Textes★
La Colère
Qui n’a pas ressenti un jour de la colère
Et juré, maudit la personne qui ne s’est pas laissé faire
Pourquoi n’arrive t’on pas à calmer
Ce vilain jeu d’emblée.
C’est notre vilain petit caractère
Qui nous joue des mauvais tours
Et nous laisse nous emporter,
Envoyer des jurons à qui veut bien les écouter.
Et vous savez que cette colère
Très souvent mal gérée
Va détruire, démolir, défaire
Une amitié alors que cela aurait pu être évité.
Mais, ce coquin de caractère, est ancré
Et va d’années en années nous aigrir
Alors il est tant d’agir
Essayons d’enterrer ce mauvais sentiment
Qui ne peut que nuire et nous réduire à néant.
Donc, avant de s’emporter dans des paroles vives
Respirez à fond, et parez-vous d’un gros sourire
Qui ravira la personne concernée
Et vous le rendra, cela a été prouvé.
Qui n’a pas ressenti un jour de la colère
Et juré, maudit la personne qui ne s’est pas laissé faire
Pourquoi n’arrive t’on pas à calmer
Ce vilain jeu d’emblée.
C’est notre vilain petit caractère
Qui nous joue des mauvais tours
Et nous laisse nous emporter,
Envoyer des jurons à qui veut bien les écouter.
Et vous savez que cette colère
Très souvent mal gérée
Va détruire, démolir, défaire
Une amitié alors que cela aurait pu être évité.
Mais, ce coquin de caractère, est ancré
Et va d’années en années nous aigrir
Alors il est tant d’agir
Essayons d’enterrer ce mauvais sentiment
Qui ne peut que nuire et nous réduire à néant.
Donc, avant de s’emporter dans des paroles vives
Respirez à fond, et parez-vous d’un gros sourire
Qui ravira la personne concernée
Et vous le rendra, cela a été prouvé.
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Re: ★Beaux Textes★
Si je pouvais revivre ma Vie
J’aurais moins parlé mais écouté davantage. J’aurais invité des amis à venir souper même si le tapis était taché et le divan défraîchi. J’aurais grignoté du maïs soufflé au salon et ne me serais pas souciée de la saleté quand quelqu’un voulait faire un feu dans le foyer. J’aurais pris le temps d’écouter mon grand-père évoquer sa jeunesse. Je n’aurais jamais insisté pour que les fenêtres de la voiture soient fermées par un beau jour d’été tout simplement parce que mes cheveux venaient justes d’être coiffés. J’aurais fait brûler ma chandelle sculptée en forme de rose au lieu de la laisser fondre d’elle même parce qu’entreposée trop longtemps dans l’armoire.
Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute le vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais.
Je me serais assise dans l’herbe avec mes enfants sans me soucier des taches de gazon. J’aurais moins ri et pleuré en regardant la télé, mais davantage ri et pleuré en regardant la vie. Je serais restée au lit lorsque malade plutôt que de prétendre que la terre cesserait de tourner si je ne travaillais pas cette journée là.
Je n’aurais jamais rien acheté pour la simple raison que c’était pratique, ou encore à l’épreuve des taches ou parce que garanti pour durer toute le vie.
Au lieu de souhaiter la fin de mes neuf mois de grossesse, j’en aurais savouré chacun des instants en réalisant que la merveille grandissant en dedans de moi était la seule chance de ma vie d’aider Dieu à faire un miracle.
Lorsque mes enfants m’embrassaient avec fougue, je n’aurais jamais dit : « plus tard. Maintenant va te laver les mains avant de souper. » Il y aurait eu plus de « je t’aime »…, plus de « je suis désolée »…, mais surtout, si on me donnait une autre chance de revivre ma vie, j’en saisirais chaque minute… la regarderais et la verrais vraiment…, la vivrais… et ne la redonnerais jamais.
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Re: ★Beaux Textes★
Je ne peux pas
C'est le grand branle-bas à la colonie de vacances. Les 40 gamins sont arrivés les uns après les autres... conduits par papa et maman... par maman et un oncle ou papa et une tante... Ce furent les adieux ; déchirants ou ' enfin la paix ' ! Puis branle-bas au dortoir pour trouver le lit près de la fenêtre, le lit près de la porte, le lit près d'un ami !
Enfin le grand rassemblement : le camp démarre, les consignes arrivent. Les moniteurs regardent les enfants. Les enfants toisent leurs moniteurs. Le chef parle du bain du matin... de l'équipe en charge du nettoyage de la cafétéria pour le matin, le midi, le soir. Des cours de la journée : bricolage, étude de la flore, des insectes... etc. des sports : alpinisme, tir à l'arc, équitation etc.
Au moindre silence du responsable, un commentaire : je ne peux pas me baigner le matin, l'eau est trop froide. Je ne peux pas nettoyer la salle à manger, chez nous je n'arrive même pas à ranger ma chambre. Je ne peux pas faire de l'équitation, j'ai peur des chevaux. Je ne peux pas suivre les cours sur la flore et le bricolage, je suis en vacance et suis tanné de l'école. Je ne peux pas faire ceci, je ne peux pas faire cela...
Ces ' je ne peux pas ' ne semblent pas désarmer l'équipe des moniteurs... comme s'ils l'avaient déjà entendu, cette phrase-poison. ' OK, les enfants. Nous allons aller souper, puis temps libre jusqu'au feu de camp '. Encore plus que le mot souper, c'est ce ' temps libre ' qui suscite les plus forts hourras. Pour ce premier soir, ce sont les moniteurs qui rangent la cafétéria... et font la vaisselle.
Voilà que le jour s'éclipse, la nuit envahit sournoisement le camp. La fatigue aidant, j'imagine, un certain calme s'installe. Les campeurs ont apporté leur couverture pour parer à la fraîcheur de la nuit; les moniteurs, eux, ont apporté papier et crayons... On allume le feu, et le chef donne le coup d'envoi : ' Les amis, nous allons vivre trois belles semaines ensemble. Nous allons pour ce faire, commencer par une célébration importante. Nous allons faire une "funérailles" tout d'abord '. Un bruyant ' hein ? ' a prouvé que les campeurs ne dormaient pas. ' Sur le bout de papier que l'on vient de vous distribuer, vous allez écrire "ce que je veux faire, mais que je ne peux pas faire" '... L'exercice est lancé... c'est le grand silence. Il n'y a que le crépitement du feu qui perce la nuit et sa lueur veloutée...
Après avoir écrit pendant une dizaine de minutes... une boîte à souliers sert de cercueil ; les campeurs y déposent leur ' je ne peux pas '... Grand cercle autour du feu. Le chef de camp invite les enfants à baisser la tête et fait cet éloge funèbre : ' Mes amis, nous sommes rassemblés ce soir pour honorer la mémoire de "Je ne peux pas"... Nous l'avons bien connu. Lui survivent ses frères et soeurs - "Je peux", "je veux", "je suis capable" et "je vais le faire"... Repose en paix, vieux frère "Je ne peux pas"... Amen '. Et le cercueil est lancé dans le feu... Grand silence.
Après cette cérémonie d'enterrement, il y eut un goûter; biscuits, pop corn et jus... puis une grande image fixée
C'est le grand branle-bas à la colonie de vacances. Les 40 gamins sont arrivés les uns après les autres... conduits par papa et maman... par maman et un oncle ou papa et une tante... Ce furent les adieux ; déchirants ou ' enfin la paix ' ! Puis branle-bas au dortoir pour trouver le lit près de la fenêtre, le lit près de la porte, le lit près d'un ami !
Enfin le grand rassemblement : le camp démarre, les consignes arrivent. Les moniteurs regardent les enfants. Les enfants toisent leurs moniteurs. Le chef parle du bain du matin... de l'équipe en charge du nettoyage de la cafétéria pour le matin, le midi, le soir. Des cours de la journée : bricolage, étude de la flore, des insectes... etc. des sports : alpinisme, tir à l'arc, équitation etc.
Au moindre silence du responsable, un commentaire : je ne peux pas me baigner le matin, l'eau est trop froide. Je ne peux pas nettoyer la salle à manger, chez nous je n'arrive même pas à ranger ma chambre. Je ne peux pas faire de l'équitation, j'ai peur des chevaux. Je ne peux pas suivre les cours sur la flore et le bricolage, je suis en vacance et suis tanné de l'école. Je ne peux pas faire ceci, je ne peux pas faire cela...
Ces ' je ne peux pas ' ne semblent pas désarmer l'équipe des moniteurs... comme s'ils l'avaient déjà entendu, cette phrase-poison. ' OK, les enfants. Nous allons aller souper, puis temps libre jusqu'au feu de camp '. Encore plus que le mot souper, c'est ce ' temps libre ' qui suscite les plus forts hourras. Pour ce premier soir, ce sont les moniteurs qui rangent la cafétéria... et font la vaisselle.
Voilà que le jour s'éclipse, la nuit envahit sournoisement le camp. La fatigue aidant, j'imagine, un certain calme s'installe. Les campeurs ont apporté leur couverture pour parer à la fraîcheur de la nuit; les moniteurs, eux, ont apporté papier et crayons... On allume le feu, et le chef donne le coup d'envoi : ' Les amis, nous allons vivre trois belles semaines ensemble. Nous allons pour ce faire, commencer par une célébration importante. Nous allons faire une "funérailles" tout d'abord '. Un bruyant ' hein ? ' a prouvé que les campeurs ne dormaient pas. ' Sur le bout de papier que l'on vient de vous distribuer, vous allez écrire "ce que je veux faire, mais que je ne peux pas faire" '... L'exercice est lancé... c'est le grand silence. Il n'y a que le crépitement du feu qui perce la nuit et sa lueur veloutée...
Après avoir écrit pendant une dizaine de minutes... une boîte à souliers sert de cercueil ; les campeurs y déposent leur ' je ne peux pas '... Grand cercle autour du feu. Le chef de camp invite les enfants à baisser la tête et fait cet éloge funèbre : ' Mes amis, nous sommes rassemblés ce soir pour honorer la mémoire de "Je ne peux pas"... Nous l'avons bien connu. Lui survivent ses frères et soeurs - "Je peux", "je veux", "je suis capable" et "je vais le faire"... Repose en paix, vieux frère "Je ne peux pas"... Amen '. Et le cercueil est lancé dans le feu... Grand silence.
Après cette cérémonie d'enterrement, il y eut un goûter; biscuits, pop corn et jus... puis une grande image fixée
sur le mur de la cafétéria : ' RIP... Je ne peux pas '.
Lors du séjour au camp... si un campeur s'échappait ' Je ne peux pas '... un simple regard sur la ' pierre tombale ' RIP... je... ' suffisait...
C'est peut-être Martin Luther King qui peut le mieux résumer tout cela, lui qui disait : ' La peur a frappé à la porte. La confiance est allé répondre. Il n'y avait personne '.
En toute amitié.
Lors du séjour au camp... si un campeur s'échappait ' Je ne peux pas '... un simple regard sur la ' pierre tombale ' RIP... je... ' suffisait...
C'est peut-être Martin Luther King qui peut le mieux résumer tout cela, lui qui disait : ' La peur a frappé à la porte. La confiance est allé répondre. Il n'y avait personne '.
En toute amitié.
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Re: ★Beaux Textes★
Nous avons toujours le Choix
Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il est légalement aveugle, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête.
Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.
- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.
- M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.
" Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.
J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie.
La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. "
Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux :
1. Libérez votre coeur de la haine,
2. Libérez votre tête des soucis,
3. Vivez simplement,
4. Donnez plus,
5. Attendez-vous à moins.
Un homme de 92 ans, petit, très fier, habillé et bien rasé tous les matins à 8h, avec ses cheveux parfaitement coiffés, malgré qu'il est légalement aveugle, déménage dans un foyer pour personnes âgées. Sa femme de 70 ans est décédée récemment, ce qui l'oblige à quitter sa maison. Après plusieurs heures d'attente, il sourit gentiment lorsqu'on lui dit que sa chambre est prête.
Comme il se rendait jusqu'à l'ascenseur avec sa marchette, je lui fis une description visuelle de sa petite chambre, incluant le drap suspendu à sa fenêtre servant de rideau.
- Je l'aime beaucoup, dit-il avec l'enthousiasme d'un petit garçon de 8 ans qui vient d'avoir un nouveau petit chien.
- M. Gagné, vous n'avez pas encore vu la chambre, attendez un peu.
" Cela n'a rien à voir, a-t-il répondu. Le bonheur est quelque chose que tu décides à l'avance. Que j'aime ma chambre ou pas ne dépend pas des meubles ou de la décoration, ça dépend plutôt de la façon dont moi je les perçois. C'est déjà décidé dans ma tête que j'aime ma chambre. C'est une décision que je prends tous les matins à mon réveil.
J'ai le choix, je peux passer la journée au lit en comptant les difficultés que j'ai avec les parties de mon corps qui ne fonctionnent plus, ou me lever et remercier le ciel pour celles qui fonctionnent encore. Chaque jour est un cadeau, et aussi longtemps que je pourrai ouvrir mes yeux je m'intéresserai au nouveau jour et à tous les souvenirs heureux que j'ai amassé tout au long de ma vie.
La vieillesse est comme un compte en banque. Tu retires de ce que tu as amassé. Donc, mon conseil pour vous, serait de déposer beaucoup de bonheur dans votre compte en banque des souvenirs. Merci de votre participation à remplir mon compte en banque, car je dépose encore. "
Souvenez-vous de ces simples règles pour être heureux :
1. Libérez votre coeur de la haine,
2. Libérez votre tête des soucis,
3. Vivez simplement,
4. Donnez plus,
5. Attendez-vous à moins.
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Re: ★Beaux Textes★
Et si c'était la dernière fois...
Et si c'était la dernière fois que tu voyais,
tu regarderais avec une telle attention
que ton regard d'un seul coup d'oeil embrasserait tout l'horizon.
Et si c'était la dernière fois que tu marchais,
tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté
qu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler.
Et si c'était la dernière fois que tu respirais,
tu humerais l'air avec un tel allant
que tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps.
Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais,
ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clarté
qu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité.
Et si c'était la dernière fois que tu pensais,
la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocence
qu'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence.
Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais,
tu serais si reconnaissant de connaître l'absence
que tu percevrais le parfum de l'éternelle présence.
Et si c'était la dernière fois que tu jugeais,
tu serais si confus de ce penchant coupable
que tu verrais le beau au sein du condamnable.
Et si c'était la dernière fois que tu voyais,
tu regarderais avec une telle attention
que ton regard d'un seul coup d'oeil embrasserait tout l'horizon.
Et si c'était la dernière fois que tu marchais,
tu poserais tes pieds avec tant de douceur et de légèreté
qu'ils deviendraient des ailes et tu pourrais voler.
Et si c'était la dernière fois que tu respirais,
tu humerais l'air avec un tel allant
que tu te trouverais vivant jusqu'à la fin des temps.
Et si c'était la dernière fois que tu t'éveillais,
ce moment d'ultime conscience aurait tellement de force et de clarté
qu'il éclairerait tes nuits jusqu'à l'éternité.
Et si c'était la dernière fois que tu pensais,
la plus vulgaire de tes pensées s'auréolerait de tant d'innocence
qu'elle te conduirait jusqu'à la source : au pays du silence.
Et si c'était la dernière fois que de la solitude tu souffrais,
tu serais si reconnaissant de connaître l'absence
que tu percevrais le parfum de l'éternelle présence.
Et si c'était la dernière fois que tu jugeais,
tu serais si confus de ce penchant coupable
que tu verrais le beau au sein du condamnable.
Et si c'était la dernière fois que tu te remémorais les bons moments et les mauvais,
tu remercierais si fort de les avoir connus
que tu verrais les fils entre les deux tendus.
Et si c'était la dernière fois que tu créais,
ton inspiration serait si féconde
que tu pourrais comprendre l'origine du monde.
Et si c'était la dernière fois que tu aimais,
tu glorifierais l'instant avec un tel zèle
qu'il emplirait ton coeur à jamais d'amour universel.
Et si c'était la dernière fois que tu riais,
ton esprit tant se dilaterait
qu'au mirage du petit "je" jamais plus ne se prendrait.
Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais,
tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir
que tu pourrais percer le secret de ton histoire.
Et si c'était la dernière fois que tu lisais
les mots au fond de toi prendraient âme et corps
et donneraient naissance à l'Etre que tu n'es pas encore.
Si tu fais toute chose avec autant de passion,
d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois,
alors, ce sera la première fois où tu SERAS.
tu remercierais si fort de les avoir connus
que tu verrais les fils entre les deux tendus.
Et si c'était la dernière fois que tu créais,
ton inspiration serait si féconde
que tu pourrais comprendre l'origine du monde.
Et si c'était la dernière fois que tu aimais,
tu glorifierais l'instant avec un tel zèle
qu'il emplirait ton coeur à jamais d'amour universel.
Et si c'était la dernière fois que tu riais,
ton esprit tant se dilaterait
qu'au mirage du petit "je" jamais plus ne se prendrait.
Et si c'était la dernière fois que face à toi-même tu te trouvais,
tu rentrerais tant dans ce jeu de miroir
que tu pourrais percer le secret de ton histoire.
Et si c'était la dernière fois que tu lisais
les mots au fond de toi prendraient âme et corps
et donneraient naissance à l'Etre que tu n'es pas encore.
Si tu fais toute chose avec autant de passion,
d'attention et d'amour que si c'était la dernière fois,
alors, ce sera la première fois où tu SERAS.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
La communication non violente
Beaucoup de gens font un lien entre la non-violence et la violence physique alors qu'il existe d'autres formes de violence. Par exemple, les violences que les gens se font à eux-mêmes en se blâmant ou en se critiquant, ce qui entraîne de la dépression. Mais également, la violence infligée par les parents à leurs enfants lorsqu'ils utilisent la culpabilité et la honte afin d'avoir un impact sur eux. Et donc, de cette manière, nous sommes tous impliqués d'une façon ou d'une autre par la violence.
La communication non violente est souvent présentée à l'aide de la méthode qui consiste à suivre les quatre étapes qui sont : observer une situation sans jugement, ressentir le sentiment que cela suscite en nous, identifier notre besoin, et formuler une demande concrète et négociable. Mais en fait, ce qui est dit est beaucoup moins important que l'intention qu'on y met. Parce que si l'intention est que l'autre fasse ce que l'on veut, il ne s'agit pas de communication non violente.
L'intention, en fait, c'est très différent. Notre intention est de créer avec l'autre personne une certaine qualité d'énergie qui fera en sorte que les besoins des deux personnes seront satisfaits et que tout ce qu'elles se donneront mutuellement le sera fait de bon gré.
"Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit."
Beaucoup de gens font un lien entre la non-violence et la violence physique alors qu'il existe d'autres formes de violence. Par exemple, les violences que les gens se font à eux-mêmes en se blâmant ou en se critiquant, ce qui entraîne de la dépression. Mais également, la violence infligée par les parents à leurs enfants lorsqu'ils utilisent la culpabilité et la honte afin d'avoir un impact sur eux. Et donc, de cette manière, nous sommes tous impliqués d'une façon ou d'une autre par la violence.
La communication non violente est souvent présentée à l'aide de la méthode qui consiste à suivre les quatre étapes qui sont : observer une situation sans jugement, ressentir le sentiment que cela suscite en nous, identifier notre besoin, et formuler une demande concrète et négociable. Mais en fait, ce qui est dit est beaucoup moins important que l'intention qu'on y met. Parce que si l'intention est que l'autre fasse ce que l'on veut, il ne s'agit pas de communication non violente.
L'intention, en fait, c'est très différent. Notre intention est de créer avec l'autre personne une certaine qualité d'énergie qui fera en sorte que les besoins des deux personnes seront satisfaits et que tout ce qu'elles se donneront mutuellement le sera fait de bon gré.
"Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit."
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Re: ★Beaux Textes★
Vous êtes irremplaçable
Vous !
Vous avez été un jour un candidat parmi d'autres dans la plus grande course qui soit. Quarante millions de concurrents pleins d'espoir se présentèrent, mais il ne pouvait y avoir qu'un seul vainqueur. Et ce vainqueur, ce fut vous. Réfléchissez à cela et posez-vous cette question : " Etait-ce uniquement de la chance ou bien y a-t-il quelque chose de spécial chez moi ? "
Pensez à vos chances de succès ce jour-là : 0,000000025 - autant dire, presque zéro ! Tout indiquait votre défaite à venir. Participer à cette course était une aberration, mais vous l'avez courue quand même, convaincu que vous pourriez la remporter.
Il aurait été facile d'abandonner et d'accepter d'emblée la défaite. Mais vous avez fait preuve d'une volonté de fer et d'un courage inouï. Jamais vous n'avez considéré l'échec comme une option - " abandonner " ne faisait pas partie de votre vocabulaire génétique. Pourquoi ? Parce que perdre cette course vous aurait privé de la plus belle récompense au monde...
La vie !
Vous avez bien compris : vous avez participé à l'aventure la plus excitante et la plus dangereuse de l'existence - la course de plusieurs millions de spermatozoïdes pour aller fertiliser l'ovule. Gagner dix fois au loto aurait été plus simple, pourtant vous avez réussi ! Quelle prouesse ! C'est un honneur de vous avoir comme lecteur.
" Mais, vous entends-je dire, tous les êtres humains ne sont-ils pas aussi des champions dans ce cas ? " Bien sûr, mais nous parlons ici de votre biographie - c'est vous le héros de votre histoire. C'est votre force et votre courage remarquables face à des millions d'individus essayant de briser votre résistance et de vous écraser que nous célébrons ici.
Toutefois, les choses ont changé.
Aujourd'hui, si quelqu'un essaie de vous marcher sur les pieds, vous perdez patience ; si l'on vous critique, vous vous sentez tendu et perdez confiance ; si des gens vous devancent dans les courses que vous bataillez, vous vous troublez et perdez courage. Repensez à vos débuts ! A cette époque, rien ne vous arrêtait. Le rêve de la vie vous faisait avancer, et peu vous importaient les soucis ou vos adversaires.
Vous étiez un rêveur.
Vous avez été un jour un candidat parmi d'autres dans la plus grande course qui soit. Quarante millions de concurrents pleins d'espoir se présentèrent, mais il ne pouvait y avoir qu'un seul vainqueur. Et ce vainqueur, ce fut vous. Réfléchissez à cela et posez-vous cette question : " Etait-ce uniquement de la chance ou bien y a-t-il quelque chose de spécial chez moi ? "
Pensez à vos chances de succès ce jour-là : 0,000000025 - autant dire, presque zéro ! Tout indiquait votre défaite à venir. Participer à cette course était une aberration, mais vous l'avez courue quand même, convaincu que vous pourriez la remporter.
Il aurait été facile d'abandonner et d'accepter d'emblée la défaite. Mais vous avez fait preuve d'une volonté de fer et d'un courage inouï. Jamais vous n'avez considéré l'échec comme une option - " abandonner " ne faisait pas partie de votre vocabulaire génétique. Pourquoi ? Parce que perdre cette course vous aurait privé de la plus belle récompense au monde...
La vie !
Vous avez bien compris : vous avez participé à l'aventure la plus excitante et la plus dangereuse de l'existence - la course de plusieurs millions de spermatozoïdes pour aller fertiliser l'ovule. Gagner dix fois au loto aurait été plus simple, pourtant vous avez réussi ! Quelle prouesse ! C'est un honneur de vous avoir comme lecteur.
" Mais, vous entends-je dire, tous les êtres humains ne sont-ils pas aussi des champions dans ce cas ? " Bien sûr, mais nous parlons ici de votre biographie - c'est vous le héros de votre histoire. C'est votre force et votre courage remarquables face à des millions d'individus essayant de briser votre résistance et de vous écraser que nous célébrons ici.
Toutefois, les choses ont changé.
Aujourd'hui, si quelqu'un essaie de vous marcher sur les pieds, vous perdez patience ; si l'on vous critique, vous vous sentez tendu et perdez confiance ; si des gens vous devancent dans les courses que vous bataillez, vous vous troublez et perdez courage. Repensez à vos débuts ! A cette époque, rien ne vous arrêtait. Le rêve de la vie vous faisait avancer, et peu vous importaient les soucis ou vos adversaires.
Vous étiez un rêveur.
Vos gênes vous faisaient rêver de la vie.
Avez-vous encore des rêves aujourd'hui ?
Avez-vous encore des rêves aujourd'hui ?
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Re: ★Beaux Textes★
Tant qu'un homme ne s'intéresse qu'à soi, à sa fortune, à son avancement, à son succès personnel propre, il s'intéresse à bien peu de chose : tout cela est de médiocre importance et de courte durée, comme lui-même. À côté de cette barque qu'il conduit avec tant de soins, il y en a des milliers et des millions d'autres, de structure pareille et de taille à peu près égale : aucune d'elles ne vaut beaucoup, et la sienne ne vaut pas davantage. De quelque façon qu'il l'approvisionne et la manoeuvre, elle restera toujours ce qu'elle est, étroite et fragile ; il a beau la pavoiser, la décorer, la pousser aux premiers rangs : en trois pas, il en a fait le tour. C'est en vain qu'il la répare et la ménage ; au bout de quelques années, elle fait eau ; un peu plus tôt, un peu plus tard, elle s'effondre, elle va s'engloutir, et avec elle périra tout le travail qu'elle a coûté. Est-il raisonnable de tant travailler pour elle, et un si mince objet vaut-il la peine d'un si grand effort ?...
Heureusement, pour mieux placer son effort, l'homme a d'autres objets plus vastes et plus solides, une famille, une commune, une église, une patrie, toutes les associations dont il est ou devient membre, toutes les entreprises collectives de science, d'éducation, de bienfaisance, d'utilité locale ou générale, la plupart pourvues d'un statut légal et constituées en corps ou même en personnes civiles, aussi bien définies et protégées que lui, mais plus précieuses et plus viables, car elles servent beaucoup d'hommes et durent indéfiniment ; même quelques-unes ont une histoire séculaire, et la longueur de leur passé présage la longueur de leur avenir. Dans l'innombrable flottille des esquifs qui sombrent incessamment, et incessamment sont remplacés par d'autres, elles subsistent comme des vaisseaux de haut bord : sur ces gros bâtiments, chaque homme de la flottille monte de temps en temps pour y travailler, et cette fois l'oeuvre qu'il produit n'est pas caduque, éphémère, comme l'ouvrage qu'il fait chez lui ; elle surnagera après qu'il aura disparu, lui et son esquif ; elle est entrée dans une oeuvre commune et totale qui se défend par sa masse. Sans doute, ce qu'il y insère pourra plus tard être remanié ; mais la substance en demeure, et parfois aussi la forme : tel précepte de Jésus, tel théorème d'Archimède reste une acquisition définitive, intacte et clouée en place depuis deux mille ans, immortelle dès le premier jour.
- Par suite, l'individu peut s'intéresser, non plus seulement à sa barque, mais encore à un navire, à tel ou tel navire, à telle société ou communauté, selon ses préférences et ses aptitudes, selon l'attrait, la proximité ou la commodité d'accès, et voilà un nouveau ressort d'action antagoniste au premier. Si fort que soit le premier, parfois le second prévaut ; c'est que l'âme est très généreuse ou préparée par une longue discipline spéciale : de là tous les sacrifices, la donation de soi-même à une oeuvre ou à une cause, le dévouement de la soeur de charité et du missionnaire, l'abnégation du savant qui s'ensevelit pendant vingt ans dans les minuties d'une besogne ingrate, l'héroïsme de l'explorateur qui risque sa vie dans le désert ou parmi les sauvages, le courage du soldat qui se fait tuer pour défendre son drapeau. Mais ces cas sont rares.
Chez le plus grand nombre d'hommes et dans le plus grand nombre de leurs actes, l'intérêt personnel l'emporte sur l'intérêt commun, et, contre l'instinct égoïste, l'instinct social est faible. - C'est pourquoi il est dangereux de l'affaiblir ; l'individu n'est que trop tenté de préférer sa barque au navire ; si l'on veut qu'il y monte et qu'il y travaille, il faut lui fournir des facilités et des motifs pour y monter et pour y travailler ; à tout le moins, il ne faut pas lui en ôter. Or cela dépend de l'État, sorte de vaisseau amiral et central, seul armé, qui tient sous ses canons tous les navires subordonnés ; car, quelle que soit la société, provinciale ou municipale, enseignante ou hospitalière, religieuse ou laïque, c'est l'État qui en fabrique ou en adopte le statut, bon ou mauvais, et qui, par ses lois, ses tribunaux et ses gendarmes, en procure l'exécution, stricte ou lâche. Partant [Par conséquent], sur cet article, il est responsable ; à lui d'agréer ou d'imposer le bon statut, la forme sociale la plus propre à fortifier l'instinct social, à entretenir le zèle désintéressé, à encourager le travail volontaire ou gratuit.
A fortifier la forme Sociale, à entretenir le zèle désintéressé, à encourager le travail volontaire ou gratuit........Heureusement, pour mieux placer son effort, l'homme a d'autres objets plus vastes et plus solides, une famille, une commune, une église, une patrie, toutes les associations dont il est ou devient membre, toutes les entreprises collectives de science, d'éducation, de bienfaisance, d'utilité locale ou générale, la plupart pourvues d'un statut légal et constituées en corps ou même en personnes civiles, aussi bien définies et protégées que lui, mais plus précieuses et plus viables, car elles servent beaucoup d'hommes et durent indéfiniment ; même quelques-unes ont une histoire séculaire, et la longueur de leur passé présage la longueur de leur avenir. Dans l'innombrable flottille des esquifs qui sombrent incessamment, et incessamment sont remplacés par d'autres, elles subsistent comme des vaisseaux de haut bord : sur ces gros bâtiments, chaque homme de la flottille monte de temps en temps pour y travailler, et cette fois l'oeuvre qu'il produit n'est pas caduque, éphémère, comme l'ouvrage qu'il fait chez lui ; elle surnagera après qu'il aura disparu, lui et son esquif ; elle est entrée dans une oeuvre commune et totale qui se défend par sa masse. Sans doute, ce qu'il y insère pourra plus tard être remanié ; mais la substance en demeure, et parfois aussi la forme : tel précepte de Jésus, tel théorème d'Archimède reste une acquisition définitive, intacte et clouée en place depuis deux mille ans, immortelle dès le premier jour.
- Par suite, l'individu peut s'intéresser, non plus seulement à sa barque, mais encore à un navire, à tel ou tel navire, à telle société ou communauté, selon ses préférences et ses aptitudes, selon l'attrait, la proximité ou la commodité d'accès, et voilà un nouveau ressort d'action antagoniste au premier. Si fort que soit le premier, parfois le second prévaut ; c'est que l'âme est très généreuse ou préparée par une longue discipline spéciale : de là tous les sacrifices, la donation de soi-même à une oeuvre ou à une cause, le dévouement de la soeur de charité et du missionnaire, l'abnégation du savant qui s'ensevelit pendant vingt ans dans les minuties d'une besogne ingrate, l'héroïsme de l'explorateur qui risque sa vie dans le désert ou parmi les sauvages, le courage du soldat qui se fait tuer pour défendre son drapeau. Mais ces cas sont rares.
Chez le plus grand nombre d'hommes et dans le plus grand nombre de leurs actes, l'intérêt personnel l'emporte sur l'intérêt commun, et, contre l'instinct égoïste, l'instinct social est faible. - C'est pourquoi il est dangereux de l'affaiblir ; l'individu n'est que trop tenté de préférer sa barque au navire ; si l'on veut qu'il y monte et qu'il y travaille, il faut lui fournir des facilités et des motifs pour y monter et pour y travailler ; à tout le moins, il ne faut pas lui en ôter. Or cela dépend de l'État, sorte de vaisseau amiral et central, seul armé, qui tient sous ses canons tous les navires subordonnés ; car, quelle que soit la société, provinciale ou municipale, enseignante ou hospitalière, religieuse ou laïque, c'est l'État qui en fabrique ou en adopte le statut, bon ou mauvais, et qui, par ses lois, ses tribunaux et ses gendarmes, en procure l'exécution, stricte ou lâche. Partant [Par conséquent], sur cet article, il est responsable ; à lui d'agréer ou d'imposer le bon statut, la forme sociale la plus propre à fortifier l'instinct social, à entretenir le zèle désintéressé, à encourager le travail volontaire ou gratuit.
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Re: ★Beaux Textes★
Des Plaisirs des Sens
La nature a voulu que chacun de nos sens fût une source de plaisirs ; mais, si, nous ne cherchons que des sensations physiques, nous épuiserons les jouissances vulgaires, nous mourrons sans avoir connu la volupté.
Moins les plaisirs s'adressent directement à l'âme, moins ils ont de puissance pour nous intéresser ; plus, au contraire, ils réveillent d'idées, plus ils sont vifs et durables ; ils deviennent célestes, quand ils inspirent de vagues et douces rêveries. Observons quelques plaisirs des sens ; toujours nous verrons leur charme s'accroître à mesure que, s'épurant et perdant, pour ainsi dire, ce qu'ils ont de physique, ils se transformeront en jouissances morales.
Les points de vue qui, dans la campagne, arrêtent longtemps nos regards, sont ceux qui réveillent des idées d'innocence et de paix dont le coeur est ému, ou des idées de puissance et d'immensité qui remuent l'âme et l'élèvent.
Les sites, qui par eux-mêmes n'ont aucun charme, deviennent les plus beaux, dès qu'ils réveillent de touchants souvenirs. Supposez-vous jeté chez l'étranger par le malheur ; on essaie de dissiper vos peines, on vous dit : Ces contrées sont hospitalières, et la nature y déploie ses richesses ; venez en jouir avec nous ; une patrie agitée et des frères ingrats valent-ils un asile heureux et des amis fidèles ? Les campagnes riantes qui s'offrent à vos regards ont peu d'attrait pour vous ; mais, tandis que vous les parcourez avec indifférence, vous entrevoyez dans le lointain des collines grisâtres que personne ne vous fait remarquer. Elles ressemblent à des monts agrestes de votre pays ; aussitôt vous avez peine à cacher votre émotion, et vos yeux se remplissent de larmes. Ils quittent à regret ces collines ; au milieu d'un riche paysage, elles seules vous intéressent ; chaque jour vous irez les revoir, leur demander des souvenirs et des illusions, seuls plaisirs de l'exil.
Tous les sens offrent des exemples en faveur de la théorie que j'expose. Le toucher veille à notre conservation, et donne moins de sensations agréables que d'utiles secours. C'est dans l'union des sexes qu'il fait éprouver ses plaisirs les plus vifs. Lorsqu'un homme célèbre a dit que l'amour physique est le seul qui mérite d'exciter le désir, il n'a prouvé que la sécheresse de son âme. Dépouiller les plaisirs de l'amour des idées qui flattent le coeur, c'est leur enlever ce qu'ils ont de plus séduisant. Si ce principe est faux, pourquoi la pudeur, l'innocence et les grâces naïves sont-elles enchanteresses ? Cette vérité, qu'il existe un attrait plus puissant que l'attrait physique, n'est pas même ignorée des femmes perdues de moeurs ; et les plus dangereuses sont celles qui feignent d'avoir encore ou de regretter les vertus qu'elles ont dédaignées.
Il faut que les plaisirs du goût servent à rendre plus vifs d'autres plaisirs. Des amis qu'un souper
La nature a voulu que chacun de nos sens fût une source de plaisirs ; mais, si, nous ne cherchons que des sensations physiques, nous épuiserons les jouissances vulgaires, nous mourrons sans avoir connu la volupté.
Moins les plaisirs s'adressent directement à l'âme, moins ils ont de puissance pour nous intéresser ; plus, au contraire, ils réveillent d'idées, plus ils sont vifs et durables ; ils deviennent célestes, quand ils inspirent de vagues et douces rêveries. Observons quelques plaisirs des sens ; toujours nous verrons leur charme s'accroître à mesure que, s'épurant et perdant, pour ainsi dire, ce qu'ils ont de physique, ils se transformeront en jouissances morales.
Les points de vue qui, dans la campagne, arrêtent longtemps nos regards, sont ceux qui réveillent des idées d'innocence et de paix dont le coeur est ému, ou des idées de puissance et d'immensité qui remuent l'âme et l'élèvent.
Les sites, qui par eux-mêmes n'ont aucun charme, deviennent les plus beaux, dès qu'ils réveillent de touchants souvenirs. Supposez-vous jeté chez l'étranger par le malheur ; on essaie de dissiper vos peines, on vous dit : Ces contrées sont hospitalières, et la nature y déploie ses richesses ; venez en jouir avec nous ; une patrie agitée et des frères ingrats valent-ils un asile heureux et des amis fidèles ? Les campagnes riantes qui s'offrent à vos regards ont peu d'attrait pour vous ; mais, tandis que vous les parcourez avec indifférence, vous entrevoyez dans le lointain des collines grisâtres que personne ne vous fait remarquer. Elles ressemblent à des monts agrestes de votre pays ; aussitôt vous avez peine à cacher votre émotion, et vos yeux se remplissent de larmes. Ils quittent à regret ces collines ; au milieu d'un riche paysage, elles seules vous intéressent ; chaque jour vous irez les revoir, leur demander des souvenirs et des illusions, seuls plaisirs de l'exil.
Tous les sens offrent des exemples en faveur de la théorie que j'expose. Le toucher veille à notre conservation, et donne moins de sensations agréables que d'utiles secours. C'est dans l'union des sexes qu'il fait éprouver ses plaisirs les plus vifs. Lorsqu'un homme célèbre a dit que l'amour physique est le seul qui mérite d'exciter le désir, il n'a prouvé que la sécheresse de son âme. Dépouiller les plaisirs de l'amour des idées qui flattent le coeur, c'est leur enlever ce qu'ils ont de plus séduisant. Si ce principe est faux, pourquoi la pudeur, l'innocence et les grâces naïves sont-elles enchanteresses ? Cette vérité, qu'il existe un attrait plus puissant que l'attrait physique, n'est pas même ignorée des femmes perdues de moeurs ; et les plus dangereuses sont celles qui feignent d'avoir encore ou de regretter les vertus qu'elles ont dédaignées.
Il faut que les plaisirs du goût servent à rendre plus vifs d'autres plaisirs. Des amis qu'un souper
délicat non somptueux réunit, jouissent mieux du plaisir d'être ensemble ; ils le prolongent, et les moments qui s'écoulent voient croître l'abandon. Nous n'avons pas de mot pour désigner cet état éloigné de l'ivresse, où cependant on éprouve une effervescence légère, qui rend la gaîté plus vive, l'imagination plus brillante, la philosophie plus douce et plus facile. Tous les objets se présentent sous un aspect riant ; un voile heureux s'étend sur les peines qu'on a souffertes, sur celles qui s'approchent : le vin, plus puissant que les eaux du Léthé, ne fait pas seulement oublier le passé, il embellit l'avenir. Mais sans doute Horace, Anacréon, Chaulieu goûtaient avec modération des plaisirs que l'habitude eût affaiblis, et que l'excès eût rendus dangereux.
Les plaisirs de l'odorat ne sont vifs que lorsqu'ils donnent à l'esprit une exaltation légère et vague. Si les Orientaux aiment avec passion à respirer des parfums, ce n'est pas seulement pour éprouver des sensations physiques : une atmosphère embaumée enivre leurs sens, dispose leur esprit aux douces rêveries, et nourrit de chimères leur imagination rêveuse.
Si j'écrivais un traité sur le sujet qui nous occupe, le sens de l'ouïe m'offrirait une foule d'observations. Le rossignol, par ses accents variés et brillants, nous ravit ; mais quelle différence de l'entendre lorsqu'il est emprisonné dans une cage, ou de l'écouter la nuit sous des bosquets, tandis qu'un air frais et pur délasse de la chaleur du jour, et que la faible lumière, répandue sur tous les objets, dispose à la mélancolie qu'exprime le chant de l'oiseau solitaire !
Une symphonie savante dont les sons ne flattent que l'oreille, est bientôt fastidieuse à la plupart de ceux qui l'écoutent. Quand la musique n'a point d'expression déterminée, il faut qu'elle inspire la rêverie, et produise sur nous un effet semblable à celui des parfums sur les Orientaux.
On déploie dans un opéra tout le luxe des arts ; il étonne, il séduit ; les impressions se succèdent avec rapidité, et nous croyons ne pouvoir en éprouver de nouvelles. Peut-être, à la sortie du théâtre, recevrons-nous des émotions plus vives, si le hasard nous fait entendre un air que chantait, dans notre enfance, une voix qui nous est chère. Si l'on fut élevé dans les montagnes de l'Auvergne ou de la Savoie, une chanson rustique fait oublier le spectacle pompeux qu'on vient d'admirer ; les merveilles dont on était ravi s'effacent de la mémoire, et l'on s'abandonne avec attendrissement aux doux souvenirs de l'enfance et de la patrie.
Ces observations, qu'il serait facile de multiplier, suffisent pour jeter du jour sur la théorie que j'esquisse. Si vous voulez conserver de l'élévation à votre âme, de la fraîcheur à votre imagination, choisissez parmi les plaisirs des sens ceux qui s'allient à des idées morales. Faibles, quand ils sont privés du secours de ces idées, ils deviennent funestes quand ils les excluent. Oser les goûter alors, c'est sacrifier les plaisirs durables aux plaisirs éphémères, c'est agir comme l'imprudent qui dépouille un arbre de ses fleurs, pour respirer leur parfum : il perd les fruits qu'il devait recueillir, et bientôt il voit les fleurs se faner.
Les plaisirs de l'odorat ne sont vifs que lorsqu'ils donnent à l'esprit une exaltation légère et vague. Si les Orientaux aiment avec passion à respirer des parfums, ce n'est pas seulement pour éprouver des sensations physiques : une atmosphère embaumée enivre leurs sens, dispose leur esprit aux douces rêveries, et nourrit de chimères leur imagination rêveuse.
Si j'écrivais un traité sur le sujet qui nous occupe, le sens de l'ouïe m'offrirait une foule d'observations. Le rossignol, par ses accents variés et brillants, nous ravit ; mais quelle différence de l'entendre lorsqu'il est emprisonné dans une cage, ou de l'écouter la nuit sous des bosquets, tandis qu'un air frais et pur délasse de la chaleur du jour, et que la faible lumière, répandue sur tous les objets, dispose à la mélancolie qu'exprime le chant de l'oiseau solitaire !
Une symphonie savante dont les sons ne flattent que l'oreille, est bientôt fastidieuse à la plupart de ceux qui l'écoutent. Quand la musique n'a point d'expression déterminée, il faut qu'elle inspire la rêverie, et produise sur nous un effet semblable à celui des parfums sur les Orientaux.
On déploie dans un opéra tout le luxe des arts ; il étonne, il séduit ; les impressions se succèdent avec rapidité, et nous croyons ne pouvoir en éprouver de nouvelles. Peut-être, à la sortie du théâtre, recevrons-nous des émotions plus vives, si le hasard nous fait entendre un air que chantait, dans notre enfance, une voix qui nous est chère. Si l'on fut élevé dans les montagnes de l'Auvergne ou de la Savoie, une chanson rustique fait oublier le spectacle pompeux qu'on vient d'admirer ; les merveilles dont on était ravi s'effacent de la mémoire, et l'on s'abandonne avec attendrissement aux doux souvenirs de l'enfance et de la patrie.
Ces observations, qu'il serait facile de multiplier, suffisent pour jeter du jour sur la théorie que j'esquisse. Si vous voulez conserver de l'élévation à votre âme, de la fraîcheur à votre imagination, choisissez parmi les plaisirs des sens ceux qui s'allient à des idées morales. Faibles, quand ils sont privés du secours de ces idées, ils deviennent funestes quand ils les excluent. Oser les goûter alors, c'est sacrifier les plaisirs durables aux plaisirs éphémères, c'est agir comme l'imprudent qui dépouille un arbre de ses fleurs, pour respirer leur parfum : il perd les fruits qu'il devait recueillir, et bientôt il voit les fleurs se faner.
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Re: ★Beaux Textes★
L'oeil du Menuisier
Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour. Un jour, en l'absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil. La séance fut longue et animée et parfois même véhémente. Il s'agissait d'exclure de l'honorable assemblée un certain nombre de membres.
L'un d'eux prit la parole : "Nous devons expulser notre soeur la scie, parce qu'elle déchiquette tout et fait grincer les dents. Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre !".
Un autre intervint : "Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot. Il a un caractère coupant et tatillon au point d'éplucher tout ce qu'il touche".
"Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdeau et violent. C'est un vrai cogneur. Sa façon de battre sans cesse jusqu'à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante. Chassons-le !".
"Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens piquants ? Qu'ils s'en aillent tous ! Sans parler de la lime et de la râpe. Leur compagnie est cause de continuelles frictions. Chassons aussi le papier de verre : il ne semble exister que pour égratigner son prochain !".
Ainsi débattaient avec de plus en plus d'animosité les outils du menuisier. Ils parlaient tous en même temps. Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser des clous et du marteau. Et ainsi de suite. A la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.
La réunion fut brusquement interrompue par l'arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s'approcher de son établi.
L'homme prit une planche et la scia avec la scie mordante. Il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu'il touche. Soeur la hache, qui blesse cruellement, soeur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne : tous entrèrent en action, l'un après l'autre, l'un avec l'autre.
Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute. Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau. Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.
Puis il attaqua son dernier projet : un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.
Un menuisier avait un bel atelier où il exerçait son métier avec amour. Un jour, en l'absence du patron, les ouvriers se réunirent en grand conseil. La séance fut longue et animée et parfois même véhémente. Il s'agissait d'exclure de l'honorable assemblée un certain nombre de membres.
L'un d'eux prit la parole : "Nous devons expulser notre soeur la scie, parce qu'elle déchiquette tout et fait grincer les dents. Elle a le caractère le plus mordant de toute la terre !".
Un autre intervint : "Nous ne pouvons pas garder parmi nous notre frère le rabot. Il a un caractère coupant et tatillon au point d'éplucher tout ce qu'il touche".
"Frère marteau, protesta un autre outil, a un sale caractère, lourdeau et violent. C'est un vrai cogneur. Sa façon de battre sans cesse jusqu'à taper sur les nerfs de tout le monde, est plus que choquante. Chassons-le !".
"Et les clous ? Peut-on vivre avec des gens piquants ? Qu'ils s'en aillent tous ! Sans parler de la lime et de la râpe. Leur compagnie est cause de continuelles frictions. Chassons aussi le papier de verre : il ne semble exister que pour égratigner son prochain !".
Ainsi débattaient avec de plus en plus d'animosité les outils du menuisier. Ils parlaient tous en même temps. Le marteau voulait expulser la lime et le rabot qui, à leur tour, voulaient se débarrasser des clous et du marteau. Et ainsi de suite. A la fin de la séance, tout le monde avait exclu tout le monde.
La réunion fut brusquement interrompue par l'arrivée du menuisier. Tous les outils se turent quand ils le virent s'approcher de son établi.
L'homme prit une planche et la scia avec la scie mordante. Il la rabota avec le rabot qui pèle tout ce qu'il touche. Soeur la hache, qui blesse cruellement, soeur la râpe à la langue rugueuse, frère papier de verre qui gratte et égratigne : tous entrèrent en action, l'un après l'autre, l'un avec l'autre.
Le menuisier prit ensuite les frères clous au caractère piquant ainsi que le marteau qui frappe et percute. Il se servit de tous ses outils avec leurs défauts, leur caractère insupportable et, grâce à eux tous, il fabriqua un berceau. Un magnifique berceau pour accueillir un bébé qui allait naître.
Puis il attaqua son dernier projet : un bateau qui allait permettre de mener à bon port des gens éloignés les uns des autres par un océan de préjugés.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ★Beaux Textes★
Quand lui quand Moi....
Quand lui n'achève pas son travail,
je me dis, il est paresseux.
Quand moi, je n'achève pas mon travail,
c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.
Quand lui parle de quelqu'un,
c'est de la médisance.
Quand je le fais,
c'est de la critique constructive.
Quand lui tient à son point de vue,
c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue,
c'est de la fermeté.
Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose,
je suis soigneux.
Quand lui est aimable,
il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable,
je suis vertueux.
Quand lui n'achève pas son travail,
je me dis, il est paresseux.
Quand moi, je n'achève pas mon travail,
c'est que je suis trop occupé, trop surchargé.
Quand lui parle de quelqu'un,
c'est de la médisance.
Quand je le fais,
c'est de la critique constructive.
Quand lui tient à son point de vue,
c'est un entêté.
Quand moi je tiens à mon point de vue,
c'est de la fermeté.
Quand lui prend du temps pour faire quelque chose,
il est lent.
Quand moi je prends du temps pour faire quelque chose,
je suis soigneux.
Quand lui est aimable,
il doit avoir une idée derrière la tête.
Quand moi je suis aimable,
je suis vertueux.
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Re: ★Beaux Textes★
Credo de la Paix
Je suis coupable de guerre
quand j'exerce orgueilleusement mon intelligence
au détriment de mes frères humains.
Je suis coupable de guerre
quand je déforme les opinions des autres
lorsqu'elles diffèrent des miennes.
Je suis coupable de guerre
quand je ne tiens pas compte
des droits et des possessions des autres.
Je suis coupable de guerre
quand je convoite
ce qu'un autre a honnêtement acquis.
Je suis coupable de guerre
quand je cherche à maintenir la supériorité de ma position
en privant les autres de leurs opportunités d'avancement.
Je suis coupable de guerre
si je m'imagine que ma famille
et moi-même devons être privilégiés.
Je suis coupable de guerre
quand j'exerce orgueilleusement mon intelligence
au détriment de mes frères humains.
Je suis coupable de guerre
quand je déforme les opinions des autres
lorsqu'elles diffèrent des miennes.
Je suis coupable de guerre
quand je ne tiens pas compte
des droits et des possessions des autres.
Je suis coupable de guerre
quand je convoite
ce qu'un autre a honnêtement acquis.
Je suis coupable de guerre
quand je cherche à maintenir la supériorité de ma position
en privant les autres de leurs opportunités d'avancement.
Je suis coupable de guerre
si je m'imagine que ma famille
et moi-même devons être privilégiés.
Je suis coupable de guerre
si je crois qu'un héritage me donne le droit
de monopoliser les ressources de la nature.
Je suis coupable de guerre
quand je crois que les autres
doivent penser et vivre comme je le fais.
Je suis coupable de guerre
quand je fais dépendre le succès dans la vie,
de la force, de la réputation et de la richesse.
Je suis coupable de guerre
quand je pense que la conscience des gens
devrait être soumise par la force plutôt que suivre la raison.
Je suis coupable de guerre
quand je crois que le Dieu que je conçois
est celui que les autres doivent admettre.
Je suis coupable de guerre
quand je pense que le pays qui a vu naître quelqu'un
doit nécessairement être le lieu où il doit passer sa vie.
si je crois qu'un héritage me donne le droit
de monopoliser les ressources de la nature.
Je suis coupable de guerre
quand je crois que les autres
doivent penser et vivre comme je le fais.
Je suis coupable de guerre
quand je fais dépendre le succès dans la vie,
de la force, de la réputation et de la richesse.
Je suis coupable de guerre
quand je pense que la conscience des gens
devrait être soumise par la force plutôt que suivre la raison.
Je suis coupable de guerre
quand je crois que le Dieu que je conçois
est celui que les autres doivent admettre.
Je suis coupable de guerre
quand je pense que le pays qui a vu naître quelqu'un
doit nécessairement être le lieu où il doit passer sa vie.
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Re: ★Beaux Textes★
Le Droit d'exister
Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Sensation de paix.
L'horloge du temps est arrêtée.
Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
Je goûte l'instant.
Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.
Pourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?
Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.
Je prends le droit d'exister.
Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.
Je goûte d'être immobile.
J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
Quelle est cette racine ?
Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
Je lui fais confiance.
Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.
Exister justifie d'exister.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
C'est bon d'exister.
Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
On n'est obligé de servir à rien.
On a le droit d'exister d'abord.
Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !
Le temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte...
par le goût que j'en prends parce que je le considère
parce que je me considère
parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.
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Re: ★Beaux Textes★
Tablette du Juste
Sois généreux dans la prospérité, et dans l'adversité ne cesse de rendre grâces. Mérite la confiance de ton prochain, et ne lui montre jamais qu'un visage amical et souriant.
Sois le trésor du pauvre, admoneste le riche, réponds à la plainte du nécessiteux et garde la sainteté de tes promesses.
Sois équitable en ton jugement et réservé dans tes paroles. Ne sois injuste envers personne, et montre à tous une douceur parfaite.
Sois une lampe pour ceux qui marchent dans les ténèbres, une consolation pour les affligés, une mer pour ceux qui ont soif, un refuge pour ceux qui sont dans la détresse, un soutien et un défenseur des victimes de l'oppression. Que la droiture et l'intégrité marquent tous tes actes.
Sois un foyer pour l'étranger, un baume pour ceux qui souffrent, une forteresse pour les fugitifs, des yeux pour les aveugles, un phare pour les égarés.
Sois une parure pour le visage de la vérité, une couronne sur le front de la fidélité, un pilier du temple de la rectitude, un souffle de vie pour le corps de l'humanité, un drapeau des armées de la justice, un flambeau qui brille à l'horizon de la vertu, une rosée pour le sol desséché du coeur humain, une arche sur l'océan de la connaissance, un soleil dans le ciel de la bonté, une gemme au diadème de la sagesse, une lumière qui brille au firmament de ta génération, un fruit de l'arbre d'humilité.
Sois généreux dans la prospérité, et dans l'adversité ne cesse de rendre grâces. Mérite la confiance de ton prochain, et ne lui montre jamais qu'un visage amical et souriant.
Sois le trésor du pauvre, admoneste le riche, réponds à la plainte du nécessiteux et garde la sainteté de tes promesses.
Sois équitable en ton jugement et réservé dans tes paroles. Ne sois injuste envers personne, et montre à tous une douceur parfaite.
Sois une lampe pour ceux qui marchent dans les ténèbres, une consolation pour les affligés, une mer pour ceux qui ont soif, un refuge pour ceux qui sont dans la détresse, un soutien et un défenseur des victimes de l'oppression. Que la droiture et l'intégrité marquent tous tes actes.
Sois un foyer pour l'étranger, un baume pour ceux qui souffrent, une forteresse pour les fugitifs, des yeux pour les aveugles, un phare pour les égarés.
Sois une parure pour le visage de la vérité, une couronne sur le front de la fidélité, un pilier du temple de la rectitude, un souffle de vie pour le corps de l'humanité, un drapeau des armées de la justice, un flambeau qui brille à l'horizon de la vertu, une rosée pour le sol desséché du coeur humain, une arche sur l'océan de la connaissance, un soleil dans le ciel de la bonté, une gemme au diadème de la sagesse, une lumière qui brille au firmament de ta génération, un fruit de l'arbre d'humilité.
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Re: ★Beaux Textes★
Marie du 65 a écrit:
Sois un foyer pour l'étranger
Juste une précision sur l'emploi du mot "étranger" ... surtout dans ce temps où les gens s'interrogent sur l'attitude chrétienne à avoir au sujet des migrants. L'emploi du mot "étranger" a toujours été compris pour désigner une personne de passage et non, pour quelqu'un qui s'installe.
Erg74- Pour le roi
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