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Message par M1234 Lun 6 Nov 2017 - 11:27

Le soleil, le froid et le vent

Étant donné que tout peut arriver dans les contes, même les choses les plus inattendues, on ne s'étonnera pas si, un jour, le soleil, le froid et le vent partirent ensemble en voyage.



★Beaux Textes★ - Page 16 9k=


Un mot en entraînant un autre, ils commencèrent à deviser sur le point de savoir qui était le plus fort en ce monde.

Le soleil déclara aussitôt :


- Tout le monde me sait gré d'apporter la lumière et la chaleur.

Mais je sais aussi être torride.

C'est pourquoi l'on me craint. Je suis donc le plus fort.


- Ne te vante donc pas !  répliqua aussitôt le froid.





★Beaux Textes★ - Page 16 Neige

- Quel pouvoir as-tu en hiver ?

À cette époque, il faut voir comme on me redoute !

J'ai donc un avantage sur vous.


Ces deux-là continuèrent à fanfaronner.


★Beaux Textes★ - Page 16 Latest?cb=20150505132525


Seul, le vent ne souffla mot, tout en les écoutant avec attention.

Ils ne furent pas longs à rencontrer en chemin un paysan qui revenait de la ville.


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Dès qu'il les aperçut, l'homme ôta son bonnet et se prosterna devant eux.


- Tu vois ?  dit le soleil, quand ils eurent dépassé le paysan, il se prosterne devant moi car je suis le plus fort.


Mais le froid sourit ironiquement!


- C'est ce qu'on dit.

Ce salut m'était peut-être destiné.

As-tu remarqué le regard effrayé de cet homme ?


Ils auraient polémiqué encore longtemps si le vent n'avait eu soudain une bonne idée.


- Hé ! Monsieur !  lança-t-il au passant.

Quand celui-ci se fut retourné vers eux, le vent ajouta :


- Qui as-tu plus précisément salué ?

Le soleil, le froid ou moi ?


Le paysan les regarda bien.

Le froid se renfrogna.

Le soleil montra son plus beau sourire, mais ses yeux brillaient comme deux charbons ardents.

Seul, le vent ne fit aucun effort particulier.

Il se contenta de souffler sur le chemin un air qui s'était rafraîchi au contact du froid et refroidissait même l'ardeur du soleil.


- C'est devant toi que je me prosterne, joli vent, - dit le paysan sans avoir besoin de longtemps réfléchir.


Naturellement, cette réponse n'eut l'heur de plaire ni au soleil ni au froid.


- Tu ne connais pas encore notre force !  crièrent-ils avec colère.

Et, avant que le pauvre homme n'ait pu protester, le soleil bondit dans le ciel et se cacha derrière les nuages, tandis que le froid courait à toutes jambes vers la forêt qui se dressait à l'horizon.


Seul, le vent demeura près du paysan et lui dit :


- N'aie peur de rien et va-t'en chez toi tranquillement.

Si l'un de ces deux-là cherche à te nuire, il te suffit de m'appeler et je viendrai à ton secours. Je sais comment m'y prendre avec eux.


Là-dessus, le vent poursuivit son chemin, et le paysan rentra chez lui.


Il aurait sans doute oublié l'incident si, cette année-là, l'hiver n'avait été aussi soudain.

Il gela à pierre fendre.

Le pauvre homme ne put mettre le nez dehors sans risquer qu'il se transforme aussitôt en glaçon.

Bientôt, le bois manqua dans le chalet.

Le jour où le paysan brûla sa dernière bûche, le froid commença à sévir dans sa chaumière.


- Je suis venu te montrer qui est le plus fort ! cria-t-il en faisant trembler les portes.

De peur et de froid, le sang se figea dans les veines du paysan, tandis que des griffes de glace s'abattaient sur la pièce.

Au dernier moment, l'homme se souvint de ce que lui avait dit le vent et il commença à prier :



Vent, joli vent, viens à mon aide !

Le froid me prend, La mort me guette.

Dépêche-toi, Je meurs de froid !



Mais le froid poussa encore deux fois la porte avant de repartir vers la forêt.

Terrifié, le paysan en eut des chandelles de glace au bout de ses moustaches et il commença à soupirer et à se lamenter.

Heureusement, une brise tiède souffla de la porte entrouverte et le pauvre homme sentit que son sang se remettait à circuler.


À partir de ce jour, le froid ne se montra plus dans la chaumière et le paysan ne fut pas long à oublier l'incident.

Puis vinrent le printemps et l'été.

Il y avait fort à faire dans les champs et les prés.

Le paysan ne rentrait chez lui que tard le soir, tout en nage et fatigué.

Un jour, à midi, alors qu'il ratissait le foin, le soleil brillait avec une telle force depuis le matin qu'il semblait à l'homme que l'astre descendait sensiblement du ciel comme pour le brûler et le consumer tout à fait.

Il en laissa tomber son râteau de désespoir, se prosterna au sol et appela :


Ô vent joli, prends donc pitié !
Le soleil luit, je suis brûlé.
Le soleil cuit, je suis rôti !



Cette fois, à l'instant où le paysan allait s'évanouir, une brise fraîche passa sur son visage.

Et, bien que le soleil brillât de toutes ses forces, ses rayons perdirent de leur intensité.

Le pauvre homme se releva, reprit son râteau et se remit au travail.


Depuis, ni le soleil ni le froid n'essayèrent plus de lui faire du mal.

Et le paysan se félicita d'avoir justement estimé que le vent était le plus fort.










★Beaux Textes★ - Page 16 117065206_o

Je suis désolée, n'ayant toujours pas de son sur mon ordi, je n'ai pas pu vous poster une chanson en rapport  avec le texte, par contre, connaissant bien cette chanson, je suis certaine de ne pas me "planter" Very Happy
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Message par M1234 Lun 6 Nov 2017 - 11:28

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Message par M1234 Mar 7 Nov 2017 - 12:00

Le moine et le rossignol


★Beaux Textes★ - Page 16 Moine


Il y a longtemps, bien longtemps, le monastère de Saint-Lantier, en Picardie, était habité par des moines qu’on nommait les Templiers ou les chevaliers du Temple.

Ces hommes étaient méchants et, dans tout le pays où ils étaient, chassaient le cerf et le sanglier, à travers plaines, vallées, prairies et forêts, sans souci de la récolte des pauvres paysans, sans songer aux sueurs des malheureux, et sans s’inquiéter si le laboureur ne mourrait point de faim l’hiver prochain.

Et la nuit, dans la grande salle du monastère, ces mauvaises gens se réunissaient autour des tables de chêne toutes couvertes de viandes exquises, de volailles succulentes, de gibiers délicieux et de vins de toute sorte que l’on buvait dans d’énormes coupes d’or pur ; le plaisir allait son train, et dans les villages voisins les bonnes gens se signaient, disant tout bas :


« Voici nos seigneurs les Templiers qui chantent leurs maudites chansons.

Quel nouveau malheur nous adviendra-t-il demain ? »


Les chevaliers du Temple se rendirent tellement odieux que le roi de ce temps-là, Philippe Le Bel, s’il m’en souvient bien, donna l’ordre de les arrêter dans toute la France et en fit périr un grand nombre.


Un seul, le frère Gaspard, échappa à cet arrêt.

Gaspard était un homme juste et pieux qui, après avoir vaillamment combattu à la croisade, avait pensé à passer sa vie dans la prière et la retraite.

Au monastère de Saint-Lantier, chacun le traitait de fou et d’insensé.

Au lieu de se livrer à la chasse et aux orgies comme les autres Templiers, on le voyait toujours à genoux et priant, ou lisant quelque vieux manuscrit qu’il mettait ensuite des années à recopier.

Un morceau de pain grossier et un peu d’eau lui suffisaient pour calmer sa faim et sa soif ; chaque matin il sortait du couvent, descendait au village, portait des provisions aux malheureux, et remontait ensuite dans sa chambre se livrer à la prière et à l’étude.


Un jour qu’à son habitude il revenait du hameau, le frère Gaspard eut l’idée de traverser la forêt pour y recueillir les plantes qui guérissent les maladies.

Il arriva dans une clairière toute tapissée de ces bruyères aux clochettes rose qu’on rencontre dans les allées ensoleillées des grands bois.

L’endroit lui parut si agréable, qu’il s’arrêta, se mit à genoux et pria.


Le soleil brillait radieux au-dessus des branches noueuses des vieux chênes ; la nature était comme en fête ; les feuilles bruissaient doucement caressées par la brise ; les insectes criaient sous la mousse, ou bourdonnaient en s’envolant du calice des menthes et des centaurées ; les oiseaux gazouillaient, piaillaient, caquetaient, s’appelaient d’un arbre à l’autre arbre, d’un buisson à l’autre buisson ; et tout au loin, dans le fond du bois, le coucou faisait entendre en sourdine son long cri mélancolique.


★Beaux Textes★ - Page 16 Le-rossignol-TS-337-c1



Tout à coup un rossignol vint se poser sur la tête du saint homme en prières et se mit à chanter à plein gosier un air si harmonieux, une si merveilleuse chanson, que le frère Gaspard leva les yeux et pour un instant oublia son oraison.

Jamais le pieux Templier n’avait entendu pareille musique ; la mélodie lui sembla venir des cieux et devoir être celle des anges ou des séraphins.

« Non, non, s’écria-t-il, ce chant n’est pas un chant terrestre ; cet oiseau, que je crois un rossignol, est un envoyé de Dieu !... »


Sa prière fut exaucée.

Les heures, les jours, les semaines et les mois, les années et les siècles s’écoulèrent sans qu’un seul instant le rossignol cessât de chanter.

La lumière du soleil dora toujours la cime des grands chênes ; les insectes ne cessèrent de bourdonner, les fleurs de pousser et d’embaumer, les pinsons, les fauvettes et les mésanges de gazouiller et de caqueter, le coucou de crier son long appel dans le lointain.


Durant ce temps, les chevaliers maudits furent brûlés vifs te leur couvent démoli jusqu’à la dernière pierre, et personne ne songea plus au père Gaspard disparu on ne savait comment.

Le roi de France mourut, puis ses trois fils : d’autres rois lui succédèrent ; les guerres désolèrent le pays ; les ennemis furent victorieux et ensuite battus.

D’autres temps étaient arrivés.

Le couvent de Saint-Lantier avait été rebâti et habité par d’autres moines ; mais dans la forêt prochaine, le saint homme était toujours à écouter le rossignol.


Enfin, au bout de cinq cents ans, l’oiseau se tut subitement, s’envola et disparut.

Il sembla au frère Gaspard que du ciel il tombait sur la terre


« Comme ce rossignol chantait merveilleusement bien ! murmura le Templier.

Il m’en a fait oublier ma prière ! »


Le moine acheva son oraison, se releva et prit le chemin du monastère, en s’arrêtant de ci de là pour cueillir quelque plante utile.

A la sortie du bois, le bon Templier s’arrêta tout ébahi.

« Est-ce que je rêve ? » s’écria-t-il.


Le village n’était plus à la place où il l’avait laissé ; l’église ne ressemblait en rien à l’ancienne ; sur la rivière, des moulins tournaient lentement sous le choc des cascatelles ; un peu plus loin, une grande ville s’élevait avec ses murailles, ses maisons et ses clochers.

De grands jardins touffus entouraient le couvent, et les bâtiments n’avaient aucunement l’aspect que leur connaissait le saint homme.


« C’est sans doute un artifice du démon ! » pensa Gaspard.


Il se signa et pria, mais rien n’y fit. Tout resta tel qu’il venait de l’apercevoir.


Enfin, il se décida à s’en aller sonner à la porte de l’étrange couvent qu’il avait devant les yeux.

Des paysans qu’il rencontra le regardèrent curieusement et lui ne les reconnut point. Il arriva au monastère et agita la cloche.


Le frère tourier vint ouvrir.

Son costume ne rappelait en rien celui des Chevaliers du Temple.


« Que voulez-vous, frère ? » demanda-t-il à Gaspard.


- Ce que je veux, Mais… entrer dire mes prières, me retirer dans ma cellule et me mettre au lit.


- Vous mettre au lit ? De quel lit parlez-vous donc ?


- Du mien, certainement !


- A votre langage, on vous croirait de la maison, et cependant vous êtes un étranger !


- Un… un… étranger !… murmura le Templier.

- Oui, si j’en juge au singulier costume dont vous vous êtes revêtu, je ne sais dans quel but.

Qui êtes-vous ?


- J’allais moi-même vous faire cette question.

Je ne comprends rien à ce qui m’arrive.

Suis-je insensé ?

Je commence à le supposer !

Ou bien le Diable a-t-il enchanté ce pays et ce monastère ?

Toujours est-il que je ne vous reconnais point.

- Expliquez-vous, mon frère.

- Ce matin, je suis sorti du couvent et je suis allé porter de la viande et du vin à la pauvre Yvette, la femme du vieux ménétrier.

M’étant mis à prier dans le petit bois, j’ai entendu chanter un rossignol d’une façon si merveilleuse que j’ai pensé que c’était un ange sous une forme d’oiseau.

Puis je suis revenu.

Et voilà que le village s’est transporté dans la colline, qu’une ville est sortie de terre avec ses murs et ses églises, et que le couvent est habité par des moines que je ne reconnais point !


Quelques frères s’étaient groupés autour du chevalier du Temple.

« Comment se nommait le supérieur du couvent lorsque vous êtes sorti ? Lui demanda l’un d’eux.


- Son nom ?

Qui ne le connaît point ?

C’est Adhémar de Courcy !

- Adhémar de Courcy ! Il y a longues années que le dernier des Courcy dort dans son tombeau de pierre…

Mais sous quel roi ceci se passait-il ?


- Le roi Philippe est-il donc mort ?

Les Templiers…

- Seriez-vous l’un de ces Templiers qui furent, il y a cinq cents ans et plus, brûlés vifs par l’ordre de Philippe le Bel ?

- Il y a cinq cents ans ?…

Ah ! Mes frères, je suis fou !


Le bon moine, cette fois, était fermement convaincu d’avoir perdu son bon sens.


« Attendez, dirent les frères du couvent. Nous avons un moine ici fort âgé qui écrit l’histoire de notre monastère.

Peut-être pourra-t-il vous renseigner mieux que nous ne serions le faire ».

Le vieillard écouta le récit de Gaspard avec attention.


« Frères, dit-il, quand j’entrai dans ce couvent, j’étais encore très jeune ; j’entendis alors dire à un vieux frère que lorsqu’il n’était que novice, les plus vieux racontaient que trois siècles auparavant, un Templier nommé Gaspard était sorti du monastère et n’avait jamais reparu.

Peu de temps après, l’ordre des Chevaliers du Temple avait été supprimé, et le couvent démoli, et l’on ne s’était plus occupé du moine disparu.

Ne serait-ce pas ce vénérable frère ?


- C’est cela même ! s’écria le Templier.

Et maintenant je comprends tout ce qui m’arrive.

« Puissé-je vivre cinq cents années à écouter ce rossignol ! »

Me suis-je dit en entendant le chant merveilleux de l’oiseau.

Dieu m’a exaucé.

Et voilà que j’ai vécu cinq siècles au-delà du temps que j’avais à passer sur la terre !…

En quelle année sommes-nous ?


- En 1812, et Napoléon est l’empereur des Français.

- Que m’importe

! Laissez-moi prier, car je sens que je ne vais pas tarder à mourir !


Le bon Templier s’agenouilla un instant, et presque aussitôt il mourut de la mort des saints.

Kathleen Couillard





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Message par M1234 Mar 14 Nov 2017 - 10:06

★Beaux Textes★ - Page 16 Timidite-qualite-ou-defaut

Les Défauts..



★Beaux Textes★ - Page 16 1454187627






Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou.

Un des pots était fêlé, alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau.

À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé, lui, n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.

Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau. Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements.


Mais le pauvre pot fêlé, lui, avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.

Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau.

« J'ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l'eau s'échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison. »

La vieille dame sourit :

« As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ?


★Beaux Textes★ - Page 16 Bild2029a


J'ai toujours su à propos de ta fêlure donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.

Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table.

Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison. »



Chacun de nous, avons nos propres fêlures, nos propres défauts.


Mais ce sont chacun de ces défauts qui rendent nos vies ensemble si intéressantes et enrichissantes à trouver ce qu'elle a de bon en elle.



Donc, à tous mes amis « fêlés, » passez une superbe journée et rappelez-vous de prendre le temps de sentir les fleurs qui poussent sur votre côté du chemin !



★Beaux Textes★ - Page 16 C554fef1
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Message par M1234 Sam 18 Nov 2017 - 12:24

★Beaux Textes★ - Page 16 Sun-soleil

Le conte d'une histoire vraie



Un jour, le soleil se levant me fit un signe de ses rayons.

Je ne compris pas tout de suite.

Mettez-vous à ma place : je ne savais pas ce qu'il me voulait !

Il m'invitait à le suivre, mais sur le pas de la Porte -des-Habitudes, je n'osais pas bouger.

Pourtant, après quelques instants d'hésitation, je fis deux pas en avant et.... clac !

La Porte-des-Habitudes se referma !

Prise de panique, je revins sur mes pas, mais il n'y avait rien à faire, toutes mes tentatives furent vaines.

La porte refusait obstinément de s'ouvrir.

Je m'assis, la tête dans les mains, et me mis à pleurer.

Le soleil m'envoya un petit rayon câlin, brillant juste ce qu'il fallait pour ne pas m'effrayer, il ne me restait plus qu'à le suivre.

Je me mis lentement en route.

Je demandai au soleil de me promettre de ne pas m'abandonner, de rester toujours près de moi, mais il ne me répondit pas.

Je ne savais que penser.

Je n'étais pas très rassurée.



Je regardais souvent en arrière, mais la Maison-du-Passé devenait de plus en plus petite, de plus en plus floue.

Je n'avais pas eu le temps de faire mes bagages avant de partir, mais j'avais des réserves sur moi : quelques bonnes vieilles et énormes peurs, des divers complexes, et aussi beaucoup de manques dont les deux principaux :

Manque-de-Tendresse et Manque-de-Confiance-en-Moi.

Je pouvais compter sur eux tous, ils répondaient toujours présents.

Au début, cela me rassura un peu, je restais en pays de connaissances.



Chemin faisant cependant, une peur me lâcha, une petite, je ne m'en aperçus pas tout de suite.

Puis une deuxième à son tour s'en alla, une troisième suivit de près. Cela devenait inquiétant.

Si elles me laissaient toutes tomber, comment me reconnaîtrais-je ?

Je ne pouvais plus les rattrapper, mais je me promis de veiller sur les autres.

Si elles pensaient que j'allais me laisser faire, elles se trompaient lourdement.

Mes complexes, eux, étaient fidèles, ils ne me quitteraient pas de sitôt !

Et les manques ne risquaient pas d'être comblés trop vite, j'étais vigilante !

Cependant, mon inquiétude se transforma en angoisse le jour où je constatais que le Manque-de-Confiance-en-Moi avait les traits tirés.

Je tentai aussitôt de le fortifier en lui montrant, en toute lucidité, tous mes défauts.

Rien n'y fit, au contraire.

A peine un défaut s'annonçait-il qu'une qualité que j'ignorais, à qui je n'avais jamais adressé la parole, qu'une qualité  nouvelle venait à sa rencontre.

Le défaut pâlissait, s'éloignait, se recroquevillait et bientôt n'occupait plus qu'une toute petite place.

Malgré tous mes efforts, plus le Manque-de-Confiance-en-Moi s'étiolait, dépérissait, plus les peurs filaient.

Le Manque-de-Tendresse se manifesta, d'abord timidement, puis de plus en plus fort, jusqu'à se faire remarquer.

Au début, il n'y avait que moi qui l'entendais, mais il réussit à soudoyer ma bouche pour pouvoir s'exprimer et demander ainsi à être comblé.

Je fis des demandes incroyables dont certaines furent entendues.

Devant cette débâcle, je ne savais plus ni qui j'étais,  ni qui j'aimais, ni où j'allais !

Par moments, je ne voyais même plus le soleil, il me fallait alors le chercher et j'avais l'impression qu'il ne reparaîtrait jamais.



Peu à peu, je remarquai cependant que je pouvais continuer à avancer même s'il n'était pas là.

Il avait laissé en moi quelques uns de ses rayons !

Mais j'avais encore besoin de recharger mes batteries, il me fallait encore souvent m'assurer qu'il n'était pas trop loin.

Je n'avais pas compris que je pouvais moi aussi devenir soleil, rayonner aussi un jour !

Il m'a fallu du temps.

J'avais eu besoin que le soleil me montre la Voie, qu'il ait beaucoup de patience, beaucoup de douceur, pour que je puisse enfin vivre par moi-même.

Pour que j'ose partir plus loin, pour que j'accepte aussi de le laisser éclairer d'autres personnes, Oh ! Cela ne veut pas dire que je n'aie plus envie de sa présence, mais simplement que je le suivais par besoin.

Aujourd'hui, je peux m'éloigner de lui par Amour.

Le soleil m'a aidé à comprendre qu'il n'était pas possible d'aimer sans une autonomie personnelle.



Dans ma vie actuelle, je sais qu'aimer, c'est être heureux pour que l'autre puisse être heureux sans moi !





Monique Mello dans "Contes à guérir, Contes à grandir" - Jacques Salomé




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Message par M1234 Jeu 7 Déc 2017 - 10:57

★Beaux Textes★ - Page 16 Temps-de-lamour

Conte de l’Amour et du temps



Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient :

Le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.

Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l'Amour resta.

L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.

Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.



La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau. L'Amour lui dit :

“Richesse, peux-tu m'emmener ?”

“Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau.

Je n'ai pas de place pour toi.”



L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau :

“Orgueil, aide moi je t'en prie !”

“Je ne puis t'aider, Amour.

Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau.”



La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda,

“Tristesse, laisse moi venir avec toi.”

“Ooh… Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !”



Le Bonheur passa aussi à côté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendit même pas l'Amour l'appeler !



Soudain, une voix dit :

“Viens Amour, je te prends avec moi.”

C'était un vieillard qui avait parlé. L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.



Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.

L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir :

“Qui m'a aidé ?”

“C'était le Temps” répondit le Savoir.

“Le Temps ?” s'interrogea l'Amour. “Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?”

Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit :

“C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie.”




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Message par M1234 Mer 13 Déc 2017 - 9:27

★Beaux Textes★ - Page 16 ECOUTE

Ecoute moi

Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.
Accorde-moi seulement quelques instants,
Accepte ce que je vis, ce que je sens,
Sans réticence, sans jugement.



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.
Ne me bombarde pas de conseils et d'idées,
Ne te crois pas obligé de règler mes difficultés.
Manquerais-tu de confiance en mes capacités ?



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.
N'essaie pas de me distraire ou de m'amuser,
Je croirais que tu ne comprends pas
L'importance de ce que je vis en moi



Écoute-moi, s"il te plaît, j'ai besoin de parler.
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas.
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité ?



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
Ne te crois pas non plus obligé d'approuver
Si j'ai besoin de me raconter
C'est simplement pour être libéré



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler
N'interprète pas et n'essaie pas d'analyser
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.
Ne m'interromps pas pour me questionner,
N'essaie pas de forcer mon domaine caché.
Je sais jusqu'où je peux et veux aller



Écoute-moi, s'il te plaît, j'ai besoin de parler.
Respecte les silences qui me font cheminer.
Gardes-toi bien de les briser,
C'est par eux bien souvent que je suis éclairé.



Alors maintenant que tu m'as bien écouté
Je t'en prie, tu peux parler
Avec tendresse et disponibilité
À mon tour, je t'écouterai



Jacques Salomé


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Message par M1234 Jeu 14 Déc 2017 - 10:13

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Le Mot d'Angela


Lorsqu'Angela n'était qu'une enfant, âgée de 2 ou 3 ans,
Ses parents lui enseignaient déjà à ne jamais dire NON.
Ils lui répétaient qu'elle devait toujours
Obéir à son père et à sa mère.
Qu'autrement elle serait punie et devrait aller au lit.



Toujours est-il que les années passèrent
Et Angela devint une fille obéissante ;
Elle ne cédait jamais à la colère et à la rébellion
Se montrait toujours généreuse et prévenante;
Car peu importe ce que lui disaient ses parents,
Elle croyait toujours qu'ils avaient raison.



Angela fut une élève douée et charmante.
Ses professeurs la trouvaient bien élevée,
Mais ils ne se demandèrent jamais,
Comment elle se sentait.



Angéla n'avait que des amis
Qui savaient qu'on pouvait toujours compter sur elle.
Même malade et alitée, si on lui demandait d'aider,
Elle répondait ''oui'' sans hésiter.



Mariée à un avocat, Angela avait maintenant 33 ans,
Une belle vie à la banlieue et de beaux enfants.
Si quelqu'un lui demandait comment elle allait,
Elle disait toujours : ''Bien, merci ''.



Mais, par une nuit froide, elle resta éveillée dans son lit.
Étourdie par un tourbillon de pensées;
Sans savoir pourquoi ni comment,
Elle ne voulait plus vivre.
Elle supplia même le Tout-Puissant
De mettre un terme à sa vie.



Elle entendit alors, au plus profond de son être,
Une voix douce et grave
Qui ne souffla qu'un seul mot... non.



A partir de ce moment-là,
Angela sut ce qu'il lui restait à faire.
Comme toute sa vie avait tourné autour de ce mot,
Voilà ce qu'elle réserva aux êtres qui lui étaient chers :



NON, je refuse
NON, je ne suis pas d'accord
NON, c'est à toi de le faire
NON, je n'aime pas ça
NON, ça me fait trop mal !
NON, je suis fatiguée
NON, je suis occupée
NON, ce n'est pas ce que je veux.



Sa famille en fut étonnée, ses amis en restèrent bouche bée,
Mais, ils le voyaient bien dans ses yeux, Angela avait changé.
Car, lors de cette nuit froide et tourmentée,
Angela l'angélique avait reçu la permission de dire non.



Depuis Angela est d'abord une femme,
Ensuite une mère et une épouse :
Elle a sa propre vie, ses talents et ses ambitions.
Elle connaît ses besoins, ses désirs et ses émotions.
Elle a son propre compte en banque et
Elle a enfin son mot à dire.



Et à son fils et à sa fille, elle enseigne :
''C'est très bien d'être d'accord ;
Mais pour grandir et se réaliser pleinement,
Il faut savoir dire non.
Car je sais que j'ai parfois tort,
Et comme je vous aime profondément,
Vous serez toujours mes anges,
Même quand vous me dites non.''



(Barbara K. Basset)





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Message par M1234 Ven 15 Déc 2017 - 11:42

Savoir vieillir

★Beaux Textes★ - Page 16 42f69174

Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire

Tout haut, non pas pour voir protester les amis

Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire

Ce que la veille encore on se croyait permis.

Avec sincérité, dès que l'aube se lève

Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour

À chaque cheveu blanc se séparer d'un rêve

Et lui dire tout bas un adieu sans retour.



Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeûnes

Et nourrir son esprit d'un solide savoir;

Devenir bon, devenir doux, aimer les jeunes

Comme on aima les fleurs, comme on aima l'espoir.

 

Se résigner à vivre un peu sur le rivage,

Tandis qu'ils vogueront sur les flots hasardeux,

Craindre d'être importun sans devenir sauvage

Se laisser ignorer tout en restant près d'eux.

 

Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,

Prier et faire un peu de bien autour de soi,

Sans négliger son corps, parer surtout son âme,

Chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique foi.



Puis un jour s'en aller, sans trop causer d'alarmes,

Discrètement mourir, un peu comme on s'endort,

Pour que les tout-petits ne versent pas de larmes

Et qu'ils ne sachent pas ce que c'est que la mort.

 

François FABIÉ (1846-1928)



Ronces et lierres




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Message par M1234 Mer 20 Déc 2017 - 12:13

L'Etoile de Noël


★Beaux Textes★ - Page 16 2d214507


C'était la nuit de Noël et Jonathan était triste.

Il marchait seul dans les rues de la ville.

Autour de lui, des gens pressés faisaient leurs derniers achats avant le réveillon.

Ce n'étaient pas ses habits de guenilles ni sa pauvreté qui rendaient triste Jonathan.

Depuis la mort de ses parents, il en avait pris l'habitude.

Mais on était le jour de Noël ! C'était la coutume de recevoir des cadeaux.

Et lui n'aurait rien ! Il trouvait le Bon Dieu injuste.

Il s'assit sur un banc et se mit à pleurer.

Un homme s'approcha doucement de lui :

- Eh là, gamin, on est le jour de Noël ! C'est pas chrétien de pleurer ainsi.

Jonathan leva les yeux ...

Il aperçut un drôle de bonhomme qui poussait un vieux landau rempli de ferrailles.

Sa barbe était si épaisse qu'on voyait à peine son visage.

Son manteau était rapiécé. Ses chaussures étaient très usées. Il avait vraiment tout du clochard.

Pourtant, il portait un chapeau melon flambant neuf et ses yeux brillaient d'une étrange lumière.

- C'est bien pour ça que je pleure, maugréa Jonathan. C'est le jour de Noël et personne ne me fera de cadeaux.

Le vieil homme parut embarrassé :

- Allons, allons !

Il fureta dans sa ferraille, sans doute à la recherche de quelques vieux jouets déglingués qui se perdent parfois au milieu des poubelles, mais il ne trouva rien.

Il se gratta la tête, bien embêté.

Puis il s'assit à côté de Jonathan et le prit par l'épaule :

- Approche un peu, petit homme !

Jonathan se serra contre lui.

- Ecoute, je vais te dire un secret.

Jonathan ouvrit de grands yeux ronds :

- ... Un secret ?

      Je suis un magicien, petit homme ... et je vais te faire un cadeau comme personne n'en a jamais eu.

Les yeux de Jonathan s'ouvrirent encore pareils à deux pièces d'une livre, tandis que l'homme dressait le doigt vers le ciel.

- Tu vois cette étoile, tout là haut ?

- Oui ! souffla Jonathan.

- Eh bien, c'est l’étoile de Noël. Elle annonce la venue d’un sauveur. Je te le donne. Ce sera ton cadeau de Noël !

- Merci monsieur ! C'est gentil ! Mais que ferai-je d'une étoile du

ciel ?

- Allons, ne comprends-tu pas ?

Ce sera ta bonne étoile. Elle te portera chance. Elle t'amènera l'amitié, l'amour, la générosité... Elle te guidera lorsque tu seras perdu ...

- Mais comment saurai-je que c'est la mienne ? Et si quelqu'un veut me la prendre ?

- Alors là, répliqua le magicien en souriant, voilà un problème qui va être vite résolu.

Il sortit de sa poche un parchemin

TITRE DE PROPRIETE DE L’ETOILE DE NOËL

Moi, le magicien du ciel j'atteste qu'en ce jour du 24 décembre 2017, je fais don de cette étoile de Noël à ...

- Au fait, comment t'appelles-tu, mon petit ?

- Jonathan Finn ... avec deux N.

- ... fais don de cette étoile à Jonathan Finn.

Je signe et puis voilà.

Il tendit le papier à Jonathan qui le sera contre son cœur puis se perdit dans la contemplation de son étoile.

Il était désormais propriétaire, et pas de n'importe quoi.

De l’étoile de Noël ! Lorsqu'il sortit de sa rêverie, le bonhomme avait disparu.

Cette disparition était si étrange que Jonathan crut même un instant qu'il avait tout imaginé ... Pourtant, il avait bien entre ses mains le titre de propriété.

Il se leva et sauta sur place pour se réchauffer, heureux comme il ne l'avait jamais été.

Une dame qui passait lui donna  un peu de monnaie. Un homme lui donna une baguette de pain chaud.

Jonathan tourna les yeux vers son étoile pour la remercier.

Il alla s'asseoir à coté d’un tas de chiffon et arracha un bout de croûte de son pain.

Une délicieuse odeur lui monta aux narines. C'est alors qu’il vit que le tas de chiffons bougeait.

Ce n'était pas un tas de chiffons. C'était une petite fille qui essayait de se réchauffer sous une couverture.

Jonathan lui donna un morceau de pain qu'elle engloutit en le regardant avec de pauvres yeux tristes.

Jonathan se sentit si heureux qu'il aurait voulu que tout le monde soit gai comme lui.

Il partagea avec elle la grosse miche de pain, mais elle gardait toujours ses pauvres yeux plus transparents que l'eau.

Avec son argent, il alla lui acheter une sucette

Mais la fillette n'eut qu'un pâle sourire qui fendit le cœur de Jonathan.

Alors, il se tourna vers son étoile et cela lui donna une idée :

- Tu vois cette étoile là haut, eh bien, c'est mon astéroïde à moi.

La fillette ouvrit des yeux grands comme des soucoupes.

- Je ne blague pas ! ajouta Jonathan. Regarde mon titre de propriété.

C'est le magicien des étoiles qui me l'a donné.

Et il lut à haute voix :

- " J'atteste qu'en ce jour de 24 décembre 2017, je fais don de l’étoile de Noël à Jonathan Finn. "

Cette fois, la petite fille paraissait émerveillée.

- Eh bien, ajouta Jonathan, si tu me fais un vrai sourire, je t'en donne la moitié.

On peut bien la partager cette bonne étoile …

Le visage de la fillette s'illumina ...

Elle lui pressa la main de ses petits doigts maigres et ils partirent tous les deux sur la route, en direction de leur bonne étoile.







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Message par M1234 Ven 22 Déc 2017 - 10:16

★Beaux Textes★ - Page 16 8ceb4314

Le trésor de la petite fille




Quand l’amour et la tendresse se partagent dans l’abandon et la confiance, ils peuvent s’agrandir jusqu’aux rires du soleil.

Il était une fois une petite fille qui avait trouvé un trésor.

Oh ! pas un trésor ordinaire, comme il y en a beaucoup si on cherche un peu, mais un trésor unique, très recherché et rarement trouvé.

Vous allez me dire que tous les trésors sont recherchés. C’est vrai, mais il est des trésors particulièrement rares. Des trésors que même l’imagination la plus fertile n’a pas osé inventer.

Ainsi par exemple, qui aurait pu imaginer qu’un sac de baisers inépuisable se trouvait là, juste à l’endroit où la petite fille un soir l’avait trouvé ?

Dans quel endroit ? Mais dans le cœur, tout près de la tendresse et de la passion d’être d’une petite fille tout étonnée de sentir, un matin, ce trésor en elle.

Le jour où elle fit cette découverte, elle fut transportée par une grande joie, si vivante qu’elle aurait pu se croire immortelle.

Elle se sentait généreuse et se voyait immensément donnante. Pensez donc, un sac de baisers inépuisables !

Des baisers qui peuvent se renouveler sans cesse.

L’un appelant l’autre, l’autre donnant le goût du suivant, le suivant se précipitant pour s’offrir et ouvrir ainsi plus d’espace à tous les baisers à naître, lesquels se bousculaient les uns derrière les autres, impatients d’exister. Je vous vois songeur.

Oui, il faudrait que je vous parle quand même un peu de la vie d’un baiser. Pour cela j’ai besoin de choisir mes mots.



Qu’est-ce qu’un baiser ?

Un souffle, une douceur légèrement humide,

la palpitation de deux lèvres,

un élan de tendresse ou d’amour déposé au coin d’une joue,



Un instant arrêté aussi éphémère que la rosée d’une émotion.

Un baiser, c’est comme le clin d’œil d’une étoile dans l’immensité du cosmos.

C’est bon comme la mie d’un pain doré par l’amour.



Aussi la vie d’un baiser est-elle très courte, même si chaque baiser paraît contenir chaque fois une part d’éternité.

C’est pour cela d’ailleurs qu’une vie entière ne suffirait pas pour décrire l’existence d’un baiser.

Entre toutes les ouvertures et les possibles qu’il recèle, un baiser est une tranche d’infini qui va relier deux êtres pour les réconcilier avec le meilleur d’eux-mêmes.

J’ai dit deux êtres ? Oui, car j’arrive au plus difficile.

Un baiser porté, tel un éclat de lumière déposé, doit pour s’accomplir être reçu, amplifié.

Je ne sais si je peux continuer à vous décrire tant de béatitudes, car déjà vous pouvez imaginer tous les drames, toutes les déceptions et les frustrations au-delà des émerveillements possibles, quand vous passez à côté d’un baiser.

La petite fille avait donc trouvé un sac de baisers inépuisable, certes, mais qui peut accueillir l’inépuisable ?

Qui peut accueillir, s’ouvrir, s’agrandir pour recevoir l’abondance, la générosité infinie d’un tel trésor ?

Ce que ne savait pas cette petite fille, c’est qu’elle allait passer une partie de sa vie à rechercher quelqu’un qui aurait aussi découvert en lui un trésor semblable.

Si vous connaissez celui ou celle qui pourrait avoir fait cette découverte, n’hésitez pas, avertissez-la d’urgence.

Mais peut-être allez-vous garder cette découverte pour vous !

Ainsi va le monde. Beaucoup d’entre nous, plus qu’on ne l’imagine, découvrent des trésors, en oubliant que la qualité première d’un trésor est de pouvoir être partagé.

C’est cela le plus difficile. Mais quand on sait qu’un tel trésor s’agrandit en se partageant, peut-être est-ce moins difficile.....



Jacques Salomé






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Message par M1234 Jeu 28 Déc 2017 - 10:52

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Histoire d'amour et de courage


Le gérant d'une boutique clouait une pancarte au-dessus de sa porte ou l'on pouvait lire :

"Chiots à vendre".

Les affiches ont la faculté d'attirer les enfants.

Bientôt un petit garcon fut séduit par l'annonce, et demanda :

«À quel prix vendez-vous ces chiots ? »

Le propriétaire du magasin répondit :

«Autour de $30-$50».

Le petit garçon chercha dans sa poche et sorti de la monnaie...

«J'ai $2.37, est-ce que je peux les regarder ? »

Le propriétaire du magasin souri et siffla.

Sa chienne, nommée Lady, courut hors du chenil, vers l'allée de son magasin, suivie par cinq petits chiots.

Mais un des chiots restait loin derrière...

Immédiatement, le petit garçon sélectionna le chiot boiteux qui reste en arrière. Il demanda:

«De quoi souffre ce petit chien ? »

L'homme expliqua qu'à sa naissance, le vétérinaire lui annonça que le chiot avait une malformation de la hanche qui le laisserait boiter pour le restant de sa vie. Le petit garçon devint vraiment enthousiasmé et dit :

«C'est le chiot que je veux acheter !»

L'homme répondit

«Non, vous ne pouvez pas acheter ce petit chien, si vous le voulez vraiment, je vous le donne !!!»

Le petit garçon devint bouleversé. Il regarda l'homme droit dans les yeux et dit :

«Je ne veux pas que vous me le donniez»

Il vaut tout autant que les autres chiens, et je vous paierai le prix fort.

En fait je vous donnerai $2.37 maintenant et 50 cents chaque mois jusqu'à ce que j'aie fini de le payer.»

L'homme répondit :

«Vous ne voulez pas acheter ce chiot ? Vraiment !!

Il ne sera jamais capable de courir, de sauter et de jouer.

Aimez d'autres chiots»

Alors, le petit garçon se pencha, enroula le bas de son pantalon et montra une jambe malade, tordue, estropiée, supportée par une grande tige de métal.

Il  regarda l'homme et dit :

«Bien, je ne cours pas très bien et le petit chiot aura besoin de quelqu'un qui comprenne».

L'homme mordait sa lèvre inférieure maintenant. Des larmes lui piquaient ses yeux... Il a souri et a dit

«Fils, j'espère et prie que chacun de ces chiots aura un propriétaire tel que toi».


DANS LA VIE, PEU IMPORTE QUI VOUS ÊTES, SI QUELQU'UN VOUS APPRECIE POUR CE QUE VOUS ÊTES, VOUS ACCEPTE, ET VOUS AIME INCONDITIONNELLEMENT.

UN VRAI AMI EST CELUI QUI SE RAPPROCHE QUAND LE RESTE DU MONDE S'ELOIGNE...




«Histoires d'amour et de courage»

par Jack Canfield et Mark Victor Hansen





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Message par M1234 Ven 29 Déc 2017 - 12:06

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L'homme qui était amoureux de la planète vénus!






Un homme était amoureux de la planète vénus.

Mais lui était vraiment amoureux, et chaque soir de ciel étoilé, il s'allongeait devant sa maison pour déclarer son amour à la planète inaccessible, du moins....

Le croyait-il !

Un soir où il rêvait ainsi, le cœur plein d'amour et le corps plein d'émoi, il entendit une voix très douce chuchoter à son oreille :

"Je suis touchée de ta faveur et impatiente de te serrer dans mes bras, viens me rejoindre, viens..."

Il se leva d'un bond, il avait bien reconnu la voix de l'aimée, même s'il ne l'avait jamais entendue.

La planète Vénus enfin avait perçu son amour et répondait à sa flamme.

"Mais comment puis-je faire pour arriver jusqu'à toi ? Je ne suis qu'un homme!"

Elle murmura tout proche :

"Regarde le rayon de lune qui scintille jusqu'à tes pieds, approche-toi, monte dessus et quand tu seras sur la lune, tu trouveras un autre rayon que j'ai déposé pour toi et qui te conduira jusqu'à moi...."

L'homme monta sur le rayon et avec facilité s'éleva jusqu'à la lune.

Sur cette planète, il découvrit comme promis le rayon de Vénus et commença à s'élever vers elle.

À mi-chemin, il eut soudain cette pensée :

"Mais ce n'est pas vrai, je rêve, ce n'est pas possible qu'un homme puisse ainsi marcher sur le rayon d'une planète..."

Et avec le doute qui naquit ainsi en lui, il trébucha, tomba ...

Et s'écrasa des milliers de kilomètres plus bas... Sur Mars.

Avant de mourir, il eut le temps d'entendre la voix de son aimée qui murmurait tout contre son oreille.

"Il ne suffit pas de m'aimer, ni de me faire confiance.

Encore fallait-il que tu puisse croire en tes ressources, que tu oses te faire confiance à toi-même!"

Ainsi se termine le conte de l'homme qui ne savait pas que le possible est juste un petit peu après l'impossible.








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Message par M1234 Sam 30 Déc 2017 - 12:53

Aujourd'hui est le 1er jour



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Aujourd'hui est le premier jour de ma vie à venir



Je tente ici d'inscrire dans une trace l'essentiel de mes ressentis et la compréhension que j'ai de mes choix de vie.

Le respect de moi, c'est cela qui prime en moi aujourd'hui dans mon vécu d'homme...

Sortir des co-errances dans lesquelles je me perdais... et perdais l'autre aussi, pour plus de cohérence interne.

Je ne cherche ni à blesser l'autre, ni à me justifier dans ce que j'éprouve, mais seulement à oser me définir, à oser dire ce que je ressens sans préjuger du ressenti de l'autre, sans m'emparer du sien pour le protéger ou le réparer.

Je sais, je sens que je vais ainsi vers une inacceptable liberté, celle de faire des choix en m'écoutant, celle de renoncer en choisissant justement, celle de prendre le risque de faire confiance à ce qui circule en moi dans ce temps de vie où je suis, aujourd'hui.

Mes choix m'appartiennent et choisir c'est renoncer.

Je renonce donc à une relation, à des relations, à des modes de vie dans lesquels je ne me retrouve pas, pour lesquels je ne sens pas en moi un mouvement vers le meilleur, un abandon, une ouverture qui m'agrandit et me prolonge.

Je renonce à la prise en charge des peurs et des désirs de l'autre sur moi.

Je tente de me responsabiliser dans mes émotions, mes sentiments, pour passer, chaque fois que j'en prends conscience du réactionnel au relationnel.

Je choisis aussi d'entendre comment l'autre se définit devant moi, avec ce qu'il est aujourd'hui.

Je choisis de me définir devant lui, en parlant de moi... en ne le laissant plus parler de moi.

Je choisis de garder le meilleur d'une relation, de l'inscrire en moi au delà des regrets et des manques.

Je choisis de garder l'essentiel des découvertes, des enthousiasmes, des plaisirs et des partages.

Je choisis aussi de me prendre en charge, de ne pas laisser croire à l'autre qu'il est responsable de mes besoins ou de mes sentiments.

J'avance ainsi aujourd'hui.




Lettre à l'intime de soi.
Jacques Salomé.






Quand je ne crois plus à mes rêves
Ou que je vis ceux des autres
Quand moins souvent
mon poing se lève
Que je ne suis plus des vôtres

Et quand j'oublie ce que je crois
Ils me redonnent la foi

Alors j'entends, j'entends
J'entends la voix des sages
Et je chante
Je chante avec eux

No more fighting
No more killing
No more fighting
No more killing

Quand l'amour n'est plus
qu'un devoir
Ou quand mon regard se détourne
Quand je préfère ne pas savoir
Ou que mon âme devient sourde

Et quand j'oublie ce que je dois
Ils me remontrent la voie

Alors, j'entends, j'entends
J'entends la voie des sages
Et je chante
Je chante avec eux

No more fighting
No more killing
No more fighting
No more killing

Quand je ne crois plus à mes rêves
Ou que je vis ceux des autres
Quand moins souvent
mon poing se lève
Que je ne suis plus des vôtres


Alors, j'entends, j'entends
J'entends la voie des sages
Et je chante
Je chante avec eux



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Message par M1234 Dim 31 Déc 2017 - 12:15

★Beaux Textes★ - Page 16 05ba10c3

La Senteur de la Pluie ...




Un vent froid de mars circulait alentour de Dallas, comme le docteur entrait dans une petite salle de l’hôpital où Diana Blessing était encore étourdie de son accouchement.

Son mari, David, tenait sa main pour les dernières nouvelles.

Cet après-midi du 10 mars 1991, des complications forçaient Diana, enceinte de 24 semaines seulement, à avoir d’urgence une césarienne pour délivrer leur 1ère fille :

Dana Lu Blessing.

A 12 pouces de longueur et pesant seulement 1 lb 9oz, ils ont deviné qu’elle était prématurée.

Mais les mots du docteur tombaient comme des bombes.

« Je ne crois pas qu’elle va vivre » a-t-il dit le mieux possible,

« Il n’y a que 10% de chance qu’elle passe la nuit, même, si par miracle elle survivait, son futur serait très difficile. »

Abasourdis mais croyants, David et Diana écoutaient ce que le docteur décrivait des problèmes dévastateurs si Dana survivait.

Elle ne marcherait jamais, ne parlerait jamais, serait peut-être aveugle et pourrait même avoir des complications cérébrales, mentales, etc.

« Non, Non ! » dit Diana.

Elle et David ainsi que Justin, 5 ans, rêvaient d’avoir une fille et former une famille de 4 personnes.

Les heures passaient ainsi que leur rêve.

Après quelques jours, un nouveau problème pour Diana et David : le sous développement du système nerveux de Dana devenait très compliqué, ils ne pouvaient pas la caresser, l’embrasser, la toucher pour lui montrer leur affection, leur amour.

Dana était couchée sous les lumières ultraviolettes avec ses tubes et ses fils.

Ils priaient Dieu de surveiller leur petite fille.

Dana devenait un peu plus forte à chaque instant.

Les semaines passèrent, elle grossissait en poids et en force.

A deux mois, les parents pouvaient tenir Dana dans leurs bras pour la 1ère fois.

Et 2 mois plus tard, les docteurs commencèrent à croire à sa survivance.

Dana est partie de l’hôpital pour la maison comme la mère avait prédit.

Cinq ans plus tard, Dana vivait comme une petite fille normale, avec beaucoup d’entrain, ayant les yeux gris.

Elle n’avait aucun signe de maladie mentale, de condition physique, sourde ou aveugle.

Elle semblait une petite fille normale. Mais ce n’est pas la fin de l’histoire.

Un certain après-midi, l’été de 1996, près de leur maison dans la ville de Irving au Texas, Dana était assise sur sa mère regardant la partie de balle de son frère Dustin.

Comme toujours, Dana parlait continuellement à sa mère et aux adultes assis quand elle sentit un silence.

Entourant ses bras autour de sa mère, elle dit :

« Sens-tu cela ? »

Sentant l’air et reconnaissant un orage s’approcher, Diana lui dit :

« Oui, je sens la pluie. »

Dana ferma ses yeux et redemanda :

« Sens-tu cela ? »

Encore une fois, sa mère lui dit :

« Oui, je crois qu’il va pleuvoir ».

Dana secoua sa tête, tapant les épaules de sa mère avec ses petites mains et lui dit :

« Non, cela sent comme Lui. »

“Cela sent comme Dieu quand tu poses ta tête sur sa poitrine”

Diana pleurait et Dana sauta pour aller jouer avec les autres enfants.

Avant que la pluie commence, les mots de sa fille confirmaient ce que Diana et les autres membres de la famille Blessing avaient espéré dans leur cœur.

Pendant de longues journées et nuits des premiers mois de sa vie, quand ils ne pouvaient pas la toucher, Dieu tenait Dana contre lui et c’est cette senteur qu’elle reconnaissait.

Auteur inconnu





Avec un peu d'avance.....

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Message par M1234 Lun 1 Jan 2018 - 10:33

★Beaux Textes★ - Page 16 Ob_dcbb1b_amour-toujours

Dans une famille de Carmaux



Le petit garçon s’approcha de ses parents qui étaient assis dans la cuisine :

Papa, maman, puisque aujourd’hui, c’est une nouvelle année qui commence, est-ce qu’on peut souhaiter plein de bonnes choses aux gens qu’on aime ?

Oui, Teddy, un vœu, c’est une parole qui vient du cœur, qui donne de la joie à celui qui le reçoit et qui engage celui qui le dit à tout faire pour qu’elle se réalise !

Oui mais il y a des vœux que personne ne peut exaucer : la santé, le bonheur, la paix dans le monde…

Tu as bien raison, c’est pour cela qu’il y a des vœux qu’on ne peut adresser qu’à Dieu !

Et bien, aujourd’hui, mon papounet, je vais aller prier devant la crèche à l’église.

Veux-tu  venir avec moi ?


Avec grand plaisir, mon fils, j’ai moi aussi deux ou trois bricoles à confier au bon Dieu !


Je vais dire à Jésus que je l’aime, et je vais d’abord lui demander d’exaucer mes vœux les plus fous même si c’est un peu nul de prier comme ça!

Mais surtout, je vais prier afin que moi, je sache exaucer les vœux de Dieu.

Parce que Dieu, lui, il sait ce qu’il nous faut pour que le bonheur nous gagne, même si on n’a rien demandé !


Tu as compris l’essentiel, Teddy, exaucer les vœux de Dieu, c’est ce que Jésus appelle : faire la volonté du Père !

Et si tous les hommes le font ensemble, alors je crois que l’amour grandira dans le cœur de tous les hommes !

Dans le cœur de tous les hommes … !!?

Ouahhh, ça va être tip top ça !

Que l’amour gagne du terrain, partout, ici et ailleurs !

Dans le cœur de tous les hommes!

Et d’abord dans mon cœur ! C’est un chouette vœu ça !

Xavier CORMARY



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Message par M1234 Dim 7 Jan 2018 - 9:37

Le sentier de la vie


★Beaux Textes★ - Page 16 84432b96



Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l'envoya auprès d'un Vieux Sage.

« Éclaire-moi sur le Sentier de la Vie », demanda le Prince.

«Mes paroles s'évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable »,répondit le Sage.

« Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras 3 portes.

Lis les préceptes indiqués sur chacune d'entre elles.

Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t'en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui.

Je ne puis t'en dire plus. Tu dois éprouver tout cela dans ton coeur et dans ta chair.

Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi ».

Le Vieux Sage disparut et le Prince s'engagea sur le Chemin de la Vie.

Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

« CHANGE LE MONDE ».



« C'était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d'autres ne me conviennent pas ».

Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir.

Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l'apaisement du coeur.

Il réussit à changer certaines choses mais beaucoup d'autres lui résistèrent.


Bien des années passèrent. Un jour il rencontra le Vieux Sage qui lui demande :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince,à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m'échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n'en dépend pas ».

« C'est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise ».

Et il disparut.

Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire:

« CHANGE LES AUTRES ».



« C'était bien là mon intention, pensa-t-il.

Les autres sont source déplaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d'amertume et de frustration ».

Et il s'insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables.

Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat. Bien des années passèrent.

Un jour, alors qu'il méditait sur l'utilité de ses tentatives de changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires.

Ils n'en sont que le révélateur ou l'occasion. C'est en moi que prennent racine toutes ces choses ».

« Tu as raison, dit le Sage.Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.

Soit reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir.

Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir ».

Et le Vieil Homme disparut.

Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots



« CHANGE-TOI TOI-MEME ».



« Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c'est bien ce qu’il me reste à faire », se dit-il.

Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.

Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'il y a en nous des choses qu'on peut améliorer, d'autres qui nous résistent et qu'on n'arrive pas à briser».

« C'est bien », dit le Sage.

« Oui, poursuivit le Prince,mais je commence à être las de ma battre contre tout, contre tous, contre moi-même.

Cela ne finira-t-il jamais?

Quand trouverai-je le repos ?

J'ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise ».

« C'est justement ton prochain apprentissage », dit le Vieux Sage. «

Mais avant d'aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru ».

Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s'aperçut qu'elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait:



« ACCEPTE-TOI TOI-MEME ».



Le Prince s'étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l'autre sens.

« Quand on combat on devient aveugle », se dit-il.

Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu'il avait rejeté et combattu en lui :

Ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.

Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer.

Il apprit à s'aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.

Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c'est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même.


J'ai appris à m'accepter moi-même, totalement, inconditionnellement ».

« C'est bien, dit le Vieil Homme, c'est la première Sagesse.

Maintenant tu peux repasser la troisième porte ».

A peine arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :



« ACCEPTE LES AUTRES ».



Tout autour de lui il reconnut les personnes qu'il avait côtoyées dans sa vie ; celles qu'il avait aimées comme celles qu'il avait détestées.


Celles qu'il avait soutenues et celles qu'il avait combattues.

Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l'avait tellement gêné et contre quoi il s'était battu.

Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? » demanda ce dernier.

« J'ai appris, répondit le Prince, qu'en étant en accord avec moi-même, je n'avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d'eux.

J'ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement. »

« C'est bien », dit le Vieux Sage. « C'est la seconde Sagesse.

Tu peux
franchir à nouveau la deuxième porte ».

Arrivé de l'autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut :


« ACCEPTE LE MONDE ».



Curieux, se dit-il, que je n'aie pas vu cette inscription la première fois.

Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu'il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer.

Il fut frappé par l'éclat et la beauté de toute chose.

Par leur perfection.

C'était pourtant le même monde qu'autrefois.

Était-ce le monde qui avait changé ou son regard?

Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :

« Qu'as-tu appris sur le chemin ? »

« J'ai appris, dit le Prince,que le monde est le miroir de mon âme.

Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde.

Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai.

Quand elle est accablée, le monde lui semble triste.

Le monde, lui, n'est ni triste ni gai.

Il est là ; il existe ; c'est tout.

Ce n'était pas le monde qui me troublait, mais l'idée que je m'en faisais.

J'ai appris à accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement ».

« C'est la 3ème Sagesse, dit le Vieil Homme.

Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde ».

Un profond sentiment de paix, de sérénité, de plénitude envahit le Prince. Le Silence l'habita.

« Tu es prêt, maintenant, à franchir le dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du silence de la plénitude à la Plénitude du Silence ».

Et le Vieil Homme disparut.



Auteur inconnu.



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Message par M1234 Sam 13 Jan 2018 - 12:25

★Beaux Textes★ - Page 16 La%20sagesse

La Sagesse


Il faut s'incliner devant tout être qu'on rencontre, parce que chaque être est unique et possède une coupe qui contient la sagesse de son expérience.


Si je me place au-dessus de l'être que je rencontre, il ne peut déverser dans ma propre coupe le vin de la sagesse.

Si au contraire je m'incline, sa sagesse se déverse naturellement en moi, par une sorte de loi de la gravité spirituelle.

C'est ce que, dans le grand public, on appelle "être à l'écoute des autres".


C'est une attitude beaucoup plus importante qu'on ne le croit.

Parce qu'aucun être n'arrive par hasard sur notre route.

Chaque être, même le plus modeste et même le plus difficile, le plus mauvais, a quelquechose à nous apprendre et peut nous aider à forger notre caractère et à développer en nous le principe d'amour.


En ce sens, chaque être est un maître pour l'autre.


Et tant que nous avons des conflits avec une personne, tant que nous ne sommes pas en harmonie avec elle, c'est qu'elle a encore quelque chose à nous apprendre, c'est que nous devons travailler, à son contact, un aspect de notre caractère.

Devant chaque conflit, devant chaque contrariété, que ce soit au travail ou en amour, il faut s'habituer à se poser la question:

"Qu'est ce que cette situation ?

Qu'est ce que cet être est venu m'apprendre ?

Pourquoi est-il sur ma route à ce moment de ma vie ?"


Et lorsqu'on trouve la réponse, une nouvelle leçon est apprise, une nouvelle marche est gravie dans l'escalier infini de la sagesse…


Et la difficulté, devenue inutile, disparaît instantanément…


Mais nous ignorons cette loi pourtant simple, nous ne tenons pas compte des autres, parce que nous manquons d'humilité et que nous sommes aveuglés, comme si nous nous promenions dans la vie avec, devant nous, un miroir dans lequel nous nous contemplons stérilement et qui nous empêche de voir les autres…

C'est pour cela que la plupart des gens sont persuadés qu'ils sont les seuls à avoir raison, que tout les autres ont tort…


Pour cette raison, il n'y a à peu près jamais de vrai conversation, et tous les êtres restent solitaires, enfermés dans leur propre filet mental.


Par conséquent, les guerres, petites et grandes, se perpétuent à travers les siècles…

Parce que personne ne veut prendre le temps de marcher dans les souliers d'un autre avant de juger…



(Marc Fisher)



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Message par M1234 Dim 21 Jan 2018 - 17:21

★Beaux Textes★ - Page 16 3170687131_1_3_wi8YQVFu

Une fin de semaine colorée du mois d'octobre, une rencontre a lieu.

La rencontre de deux solitudes; l'une à l'aise, si on peut dire, de par un montant fixé à l'avance par l'état et l'autre obligée de rester sur un banc de parc, mendiant nourriture et logement.

Fleurette a les cheveux tout blancs, sa conscience dérape, son corps a froid, son âme a mal, sa vie du moment est la détresse
Antérieurement elle a vécu de beaux jours remplis de soleil.

Pourtant son prénom n'en est pas un voué à l'échec, à la déchéance, non car c'est le nom d'une fleur, elle est la vie, elle est encore en vie.

Elle a décroché du système car elle croit que pour ce dernier elle n'existe pas puisqu'il la laisse dormir le jour sur un banc de parc, quêter sa pitance et errer la nuit par peur d'être piégée et malmenée.

L'autre solitude, Marie, a peur pour elle, a mal à son âme pour elle et voudrait l'aborder mais ne sait trop comment.

Un merveilleux imprévu se produit.

La vie place ces deux solitudes en présence, dans un restaurant.

Deux cafés, un mal de vivre comme ambiance; Marie lui offre son sourire, son écoute et un léger repas à cette petite fleur égarée.

La vie, deux vies différentes et similaires tout à la fois car Marie a un toit et comparée à Fleurette est millionnaire.

Cependant elle souffre pour cette fleur que la neige et les grands vents saisiront bientôt.

Marie connaît son cœur et avec toute la force de sa foi demande protection à son Créateur et le prie d'agir vite pour apaiser et abriter Fleurette et ses chats.

Marie a été exaucée et de par les recommandations remises à Fleurette, celle-ci a réussi à se trouver un toit et faire démarrer le système en sa faveur, selon les droits de son âge et ses chats ont trouvé refuge chez certaines familles par l'entremise d'une animalerie du coin.

Marie a revu Fleurette peu de temps après sa réinsertion sociale, si on peut dire, dans une épicerie et la joie se lisait sur les deux visages.

Petite fleur quand as-tu perdu ton chemin ?

La vie est pourtant gratuite et si amère parfois.

Fleurette a aimé et a été aimée et là elle se retrouve seule, une personne de plus.

Marie connaît cet état d'âme puisqu'elle a concédé et accepté l'inacceptable...

Je t'aime petite fleur blanche...et d'entendre ; dessine-moi une maison et je t'aime aussi...



(Histoire vécue 2010)





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Message par M1234 Jeu 1 Fév 2018 - 11:01

Demain Jour de la Chandeleur, je vous poste ce conte trouvé sur le net!

★Beaux Textes★ - Page 16 Tradition-chandeleur

Conte de la Chandeleur

Le Vieillard Siméon



Le Haut-Pays dormait à genoux dans la neige. A travers la fenêtre, le vieillard Siméon le contemplait au repos sous la lumière bleutée de l'hiver.

Demain, la terre reprendra floraison. Elle lèvera ses moissons vers le soleil.


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C'est dans le cycle ininterrompu des saisons que Siméon avait tenu tête à la douleur.

Depuis longtemps, il avait perdu sa jeune femme.

Mais maintenant, son fils continuait la lignée de sa race montagnarde.

Tous les secrets paysans, il les lui avait appris avec son parler terrien. Il pouvait s'en aller.

Il ne mourrait pas.

Des mains pareilles aux siennes avaient repris les mancherons de la charrue. Son cœur fatigué battait déjà dans la jeunesse d'un autre sang, celle de Jérôme, son unique enfant.

Ce soir, il redescendra de la vallée. Il sera devant lui debout, comme un autre Siméon de vingt ans.

Face à sa vieille chair, songe égaré en plein jour, Jérôme se dressera de toute sa vie ardente.

Il lui dira que l'avalanche des Montis est coupée et que les habitants du haut village de Fionnay sont enfin débloqués.

Le poids du silence emplissait la maison.

Pour tromper son attente, Siméon s'est retourné vers le fourneau de pierre ollaire et il commence un soliloque avec les ombres des êtres marquées sur la serpentine grise.

Que de fois n'avait-il pas raconté ses exploits de berger !

A cette heure, il recommençait.

Tout là-haut, c'est le pâturage de Nichlyri. L'alpage de Sery monte à près de trois mille mètres.

La montagne hurle à travers les tempêtes de neige.

Un vrai temps d'hiver, en plein mois d'août. Pas d'abri.

Impossible de descendre vers les étables, à cause du danger des précipices.

Tenaillé par la faim, battu par le froid, le troupeau se révolte. Trois cents cornes de la race belliqueuse des vaches d'Hérens vous cernent menaçantes.

Il faut ruser pour sauver la situation. D'un moment à l'autre, les bêtes risquent de forcer le passage de descente et ce sera la course à la catastrophe.

Alors, Siméon a pris la tête du troupeau, comme lorsqu'il le conduisait à la pâture, et il le fait tourner en rond sur les prairies escarpées.

En piétinant assez, les vaches ont mis à nu un peu d'herbe et elles se sont calmées un instant.

Il était temps, car les bergers n'en pouvaient plus, et Siméon allait choir devant la horde animale qui l'aurait écrasé.

Le soleil chassa enfin la tourmente et vint attiser les ardeurs taurines de la race des vaches guerrières.

Partout des luttes à mort, comme au jour de l'inalpe.

Des yeux de braise flamboient et la neige se tache de sang.

La nuit est tombée sur la maison du vieillard Siméon et le maître berger d'antan continue de dialoguer avec les ténèbres, parce que son fils Jérôme n'est pas encore revenu.

Pierres éclatées, troncs de mélèzes saignants, sapins brisés, racines en l'air encombrent l'avalanche des Montis, lave géante qui s'étire le long du ravin jusqu'à la Dranse.


★Beaux Textes★ - Page 16 Ob_8ea1a9_avalanche-clipart-4


Pelles, pioches, tintent dans la tranchée de neige à travers laquelle s'enfoncent les hommes comme des tarières.

Bientôt, la masse de glace sera sectionnée et les vivres pourront parvenir par la route aux reclus de Fionnay.

Les ouvriers travaillent avec fièvre, car la montagne gronde par-dessus leurs têtes.

Sur l'autre rive de la vallée, un guetteur veille à la tempête qui balaye les sommets. Nulle crainte d'une avalanche de fond, mais la poudreuse, plus terrible encore, reste toujours possible.

Là-haut, une tornade de neige monte en vrille vers l'horizon qui fume. Un bruit de tonnerre emplit les espaces.

Alarme ! Le fusil du guetteur claque pour donner le signal du danger aux camarades. Trop tard.

La poudreuse fond déjà sur la pente. Sauve qui peut !

A peine ont-ils pris la fuite, que le cyclone s'abat sur les montagnards et les emporte, fétus de paille précipités dans l'abîme.


La tornade passée, les hommes se recherchent, se regroupent.

Il faut poursuivre la tâche.

Hélas, trois compagnons manqueront à l'appel :

Camille Maret, Joseph Michaud et Jérôme de Siméon.

Pas de temps à perdre. Rien à céder à la peur.

Les rescapés se remettent rageusement au travail.


Ils ont jeté un défi aux colères de l'alpe en rumeur. Une seule volonté les tient : arracher les trois jeunes gens à la mort blanche.

On dépêche une estafette au prochain village pour chercher du secours. Une colonne de volontaires est bientôt-là qui fouille la neige.

Des falots errent dans la nuit, rapace qui étend ses ailes d'ombre sur une frêle espérance.

L'angoisse étreint les dernières heures de cette vigile de Chandeleur.

Enfin, les sauveteurs ont pu dégager les corps de Camille Maret et de Joseph Michaud.

Hélas, ils n'étaient plus que des cadavres.

« Fiat voluntas tua », ont dit amèrement les hommes avant d'incliner leur front têtu devant le mystère de Dieu, qui venait de les frapper dans leurs amis.

Jérôme de Siméon restait toujours à trouver.

On ne s'en irait pas avant de le ramener au jour.

Le matin blanchissait déjà et l'espoir semblait avoir fui avec la nuit. Un nouveau cercueil s'ajouterait-il aux autres ?

Les montagnards n'osaient s'interroger du regard, tout en cherchant sans relâche la dernière victime.

Le guetteur affirmait avoir vu disparaître Jérôme du côté du rocher, à l'endroit marqué d'une croix dans la pierre.

Les hommes s'y portèrent. Fallait-il encore croire à quelque chance?

L'abri rocheux était rempli de neige. Jérôme aurait-il été soufflé dans ce trou, où il serait emmuré vivant ?

Le malheur les accroche au plus fol des espoirs.

Pendant que les sauveteurs s'acharnent à lutter de vitesse contre la mort, Maurice d'Antoine descend tristement la vallée.

Il doit porter la tragique nouvelle au vieillard Siméon.

Sans rien dire, tête baissée, il traverse les hameaux en deuil, car on sait déjà le malheur qui est tombé du haut de la montagne.

Là-bas, le village de Châblières joint la prière de ses toits autour de l'église.

A l'ombre du clocher, Siméon attend dans l'anxiété son fils qui n'est toujours pas rentré.

En passant près du sanctuaire, Maurice s'est arrêté.

La lampe du Saint Sacrement allume un coin de vitrail du chœur.

On célèbre les offices de la Chandeleur.

Le chant sacré parvient jusqu'à lui.

Maurice écoute un instant l'antienne de la procession des lumières qui monte comme une invincible espérance le long de la flèche gothique.

« Orne, ô Sion, ta demeure nuptiale pour accueillir le Christ Roi ; ouvre ton cœur à Marie, porte du ciel ; car elle tient entre ses bras le Roi de gloire à qui nous devons une lumière nouvelle.

Voici que la Vierge offre de ses mains un Fils que le Père engendra bien avant la création de tous les luminaires.

Siméon le reçut sur son cœur, en annonçant aux peuples qu'il est le Maître de la vie et de la mort, le Sauveur du monde ».

— Qu'est devenu mon fils ? demanda Siméon suppliant à Maurice qui entrait dans le désert de la chambre.

— L'avalanche poudreuse est descendue et l'a emporté.

— L'a-t-on retrouvé ?

— Hélas, on a cherché toute la nuit et on le cherche encore. Il y a bien peu de chance...

Un instant de silence écrasa la tête à tête des deux hommes avec le malheur.

— Alors, s'écria le vieillard dans un sanglot, je serai donc seul désormais. Perdu à jamais mon unique espoir.

Maurice ! Maurice ! dit-il en tendant ses mains tremblantes, Dieu ne peut pas permettre que cette goutte de sang qui me vient de lui soit irrémédiablement anéantie, le jour même où mon saint patron a porté son Fils dans ses bras.

Détruite ma race terrienne ?

Quelqu'un d'autre que les miens s'installera dans cette maison ?

Prendra possession de mes champs ? De mes bêtes ?

Mon fils mort sans les prières de l'agonie ?

Cela, Dieu ne peut pas le permettre non plus. Moi, son fidèle serviteur, qu'ai-je donc fait au ciel pour mériter tant de malheurs à la fois ?

Le vieillard Siméon secoua son cœur usé et se dressa de toute sa vigueur paysanne contre la cruauté du destin.

Ses restes de chair humaine se levèrent le long du fourneau de pierre ollaire.

Siméon voulait partir là-haut aux Montis.

Son fils, il le retrouverait vivant. A peine eut-il essayé un pas, qu'il retomba, masse impotente sur le plancher de mélèze.

Maurice ramassa ce grand corps vaincu et le déposa dans le fauteuil.

Siméon sanglotait comme un enfant. Au milieu de ses pleurs, il appelait Jérôme par tous les noms de tendresse qu'un père peut donner à son petit en le berçant pour l'endormir.

Tout à coup, Siméon releva la tête. Maurice vit une nouvelle espérance qui mangeait les yeux du vieil homme.

— Ecoute, Maurice, dit-il. Toi, tu es encore fort.

La montagne n'a pas de secret pour toi.

Tu sais comment il faut sonder méthodiquement une avalanche.

Tu le trouveras mon Jérôme. Tu me le ramèneras vivant, vivant...

Remonte jusqu'au couloir des Montis.

Va, pendant qu'il en est encore temps.

Va ! Va ! Nul n'aurait pu résister à cette suprême prière du vieillard et Maurice d'Antoine reprit le chemin de la haute vallée.

La sonde d'avalanche vient de rencontrer la résistance d'un corps à travers la neige engouffrée sous l'abri rocheux des Montis.

— Il est là, crie le sondeur.

Tous les sauveteurs se précipitent au lieu indiqué. Ils n'ont plus assez de leurs bras armés de pelles et de pioches pour creuser, ils y vont de leurs gros souliers ferrés.

Il faut faire vite.

Toutes les minutes valent une vie.

Bientôt, une forme humaine se dessine dans la neige. Ça y est.

Le corps de Jérôme est complètement dégagé.

On le retourne face au ciel.

Un camarade lui déplie les bras qui emprisonnent la tête.

Les montagnards revoient un de leurs visages amis.

Les dents mordent encore le rebord des manches du veston.

L'infirmier Luisier s'est mis à l'écoute de la vie.

Il a collé son oreille sur le cœur de Jérôme.

— Il bat ! Il bat faiblement, mais il bat ! A-t-il annoncé aussitôt, en saisissant les bras du gisant pour pratiquer la respiration artificielle.

Un peu de sang commença à roser les joues du sinistré.

Les forces revenaient à travers les membres engourdis et, lorsque Jérôme leva les paupières, ses yeux rencontrèrent tout un ciel de visages radieux penchés sur lui.

La mort était vaincue.

Soufflé miraculeusement par l'avalanche poudreuse dans le creux de la roche, Jérôme se trouvait prisonnier derrière un mur de glace.

Un peu d'espace lui avait permis de ne pas mourir d'étouffement.

Au fond de la grotte des Montis, la neige incrustait de sa blancheur l'intaille de la croix du salut, tracée dans la pierre de serpentine.

C'est coutume de Chandeleur dans le Haut-Pays ; au soir de la fête, une fillette du village va de maison en maison apportant le feu de l'église avec le cierge bénit.

Pour être leur porte-lumière, cette année-là les enfants avaient choisi la petite Marie-Madeleine, car ses yeux toujours gardaient la clarté de la joie.


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Jamais encore elle ne fut grondée, ni par sa mère, ni par sa maîtresse. Personne n'aurait pu lui reprocher la moindre faute et partout, elle laissait sur son passage comme un rayonnement céleste.

A son approche, les garçons cessaient leurs disputes et les larmes du vieillard, elle les irradiait d'un sourire.

Dans la flamme de sa bougie qu'elle enveloppait des mains, Marie-Madeleine allait de porte en porte avec la grâce d'un ange et la sérénité d'une vierge.

Elle pénétra chez Siméon, comme un éclat de soleil qui traverse un cristal.


— Grand-père Siméon, dit-elle au vieillard écrasé dans son fauteuil, je vous apporte la flamme bénie de Chandeleur.

Ce cierge chassera le démon, éclairera votre cœur, tracera le signe de protection sur votre maison, sur vos champs, vos moissons, et sur vos troupeaux avant la montée à l'alpage.

Vers l'enfant de lumière, Siméon leva ses yeux enfouis dans des mains brûlées de travail et de douleur.

— Que ferai-je de ce cierge si mon fils n'est plus ?

— Votre fils ? Dieu vous l'a rendu, grand-père Siméon.

Maurice d'Antoine vient de l'annoncer au village. On l'a retrouvé vivant sous la croix du rocher des Montis.

— Tu dis bien vrai, mon enfant ? Tu dis bien vrai ?

— Jamais je n'ai menti.

— Oh ! Alors Marie-Madeleine, puisque tu m'as apporté la joie, donne-moi ta pure flamme et ce cierge de Dieu.

Donne-moi aussi ton front à baiser. Tu es mon espérance et je vois dans ton regard la plus sainte lumière du monde.

Siméon étreignit l'enfant, puis s'allongeant sur son fauteuil, ses lèvres murmurèrent une prière de reconnaissance.

Ses cheveux, d'une blancheur immatérielle, brillaient d'un halo de Chandeleur autour de son vieux front apaisé.

— Il vit... Il vit... répétait-il doucement.

« Seigneur, vous laisserez maintenant votre serviteur s'en aller en paix, puisque mes yeux ont retrouvé leur salut »...

Vivante, vivante, cette goutte de sang de ma génération terrienne...

Demain, il faudra repartir, avec les saisons, dans les champs, vers les sommets, vers vous, mon Dieu...

Grand-père Siméon se tut.

La tête retomba lourdement sur la poitrine.

Un rayon de clarté, plus éclatant que tous les flamboiements de la terre sembla jaillir de ce corps usé jusqu'à la mort par la douleur et la joie.

Marie-Madeleine se pencha vers des yeux désormais éteints.

Elle ferma pieusement les paupières du vieillard et lui joignit les mains.

Puis elle posa son cierge dont la cire pleurait, au pied du crucifix d'arolle enfumé qui ouvrait ses bras cloués par-dessus toutes les larmes du monde.

Jérôme pouvait revenir.

Dans la dernière demeure de Siméon, une flamme d'espérance illuminait la nuit.

Marcel MICHELLOD






C'est la chandeleur, l'occasion pour tous les gourmands de déguster des crêpes.

Mais d'où vient cette tradition de manger des crêpes le 2 février ?


Les origines de cette fête sont à la fois religieuses et païennes.


Chez les Romains, on fêtait les Lupercales aux environs du 15 février, fêtes inspirées de Lupercus, dieu de la fécondité et des troupeaux et chez les celtes et chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février.

Ce rite en l'honneur de la déesse Brigit, célébrait la purification et la fertilité au sortir de l'hiver.

Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en procession, priant la déesse de purifier la terre avant les semailles.


Ces traditions païennes ont très longtemps perduré en France, sous la forme de la festa candelarum ce qui signifie en latin fête des chandelles, la coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification.


Au Vème siècle, le Pape Gélase 1er décide d'associer ces traditions païennes à un évènement biblique afin de les transformer en fête chrétienne, il décide que l'on célèbrera désormais à cette date, la Présentation de l'enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification (ou les relevailles) de sa mère, la sainte Vierge.

Dans les églises, on remplace les torches par des chandelles bénites dont la lueur éloigne le Mal et rappelle que le Christ est la lumière du monde.

Les chrétiens rapportent ensuite les cierges chez eux afin de protéger leur foyer.

Cette fête s'appelle officiellement Présentation du Christ au Temple mais a conservé son nom d'usage d'origine païenne.

Mais les crêpes alors me direz-vous, d'où viennent-elles ?

Eh bien, c'est à cette époque de l'année que les semailles d'hiver commençaient.

On se servait donc de la farine excédentaire pour confectionner des crêpes, symbole de prospérité pour l'année à venir.

De plus, les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l'hiver sombre et froid.

On raconte également que  ce même pape Gélase Ier faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome.

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