★Beaux Textes★
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Re: ★Beaux Textes★
Risquer
Rire, c'est risquer d'avoir l'air ridicule.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Vouloir rejoindre l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.
Exprimer ses sentiments, c'est risquer de révéler sa véritable façon d'être,
d'affirmer à la face du monde ses idées et ses rêves, c'est risquer de perdre.
Aimer, c'est prendre le risque de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer d'échouer.
Mais on se doit de risquer
parce que la plus sérieuse menace à la vie elle-même
se trouve dans l'absence du risque...
Rire, c'est risquer d'avoir l'air ridicule.
Pleurer, c'est risquer de paraître sentimental.
Vouloir rejoindre l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.
Exprimer ses sentiments, c'est risquer de révéler sa véritable façon d'être,
d'affirmer à la face du monde ses idées et ses rêves, c'est risquer de perdre.
Aimer, c'est prendre le risque de ne pas être aimé en retour.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer d'échouer.
Mais on se doit de risquer
parce que la plus sérieuse menace à la vie elle-même
se trouve dans l'absence du risque...
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu'un... C'est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps:
Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre!
Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre:
"C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).
Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout
Tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là... Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c'est d'être écoutée par une autre!
Écouter, c'est commencer par se taire... Avez-vous remarqué comment les "dialogues" sont remplis d'expression du genre:
"C'est comme moi quand..." ou bien "Ça me rappelle ce qui m'est arrivé..." Bien souvent, ce que l'autre dit n'est qu'une occasion de parler de soi. Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif (...).
Écouter, c'est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout
son temps à l'autre. C'est comme une promenade avec un ami: marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s'arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui.
Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse.
Écouter, ce n'est pas de chercher à répondre à l'autre, sachant qu'il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C'est refuser de penser à la place de l'autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c'est accueillir l'autre avec reconnaissance tel qu'il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu'il doit être. C'est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l'autre le temps et l'espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n'est pas vouloir que quelqu'un soit comme ceci ou comme cela, c'est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Être attentif à quelqu'un qui souffre, ce n'est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c'est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s'en libérer.
Écouter, c'est donner à l'autre ce que l'on ne nous a peut-être jamais donné: de l'attention, du temps, une présence affectueuse.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Allez en Paix
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous que la paix peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs; ils sont un tourment pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux: il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable richesse dans la prospérité fluctuante du temps.
Soyez prudent dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu; elle existe: nombre de personnes recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Ne soyez pas non plus cynique en amour, car il est, en face de toute stérilité et de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez la puissance de votre esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères; de nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'Univers; pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Et que cela vous semble clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il se doit.
Soyez en paix avec Dieu; quelle que soit votre conception de Lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la Paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez les individus bruyants et agressifs; ils sont un tourment pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux: il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle; c'est une véritable richesse dans la prospérité fluctuante du temps.
Soyez prudent dans vos affaires; car le monde est plein de fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu; elle existe: nombre de personnes recherchent les grands idéaux et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié. Ne soyez pas non plus cynique en amour, car il est, en face de toute stérilité et de tout désenchantement, aussi éternel que l'herbe. Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez la puissance de votre esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères; de nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l'Univers; pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d'être ici. Et que cela vous semble clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il se doit.
Soyez en paix avec Dieu; quelle que soit votre conception de Lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la Paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Prêtez-lui attention.
Tâchez d'être heureux.
Tâchez d'être heureux.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Espérance du monde
Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance,
j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit
que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King
Aujourd'hui, dans la nuit du monde et dans l'espérance,
j'affirme ma foi dans l'avenir de l'humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles
rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de partager l'avis de ceux qui prétendent l'homme à ce point captif de la nuit
que l'aurore de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir une réalité.
Je crois que la vérité et l'amour, sans conditions,
auront le dernier mot effectivement.
La vie, même vaincue provisoirement,
demeure toujours plus forte que la mort.
Je crois fermement qu'il reste l'espoir d'un matin radieux,
je crois que la bonté pacifique deviendra un jour la loi.
Chaque homme pourra s'asseoir sous son figuier, dans sa vigne,
et plus personne n'aura plus de raison d'avoir peur.
Martin Luther King
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
La chose la plus importante dans la vie
Aux Olympiades des handicapés, à Seattle, 9 athlètes, tous handicapés mentaux ou physiques, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m. Au signalement du starter, la course commença. Tous ne courraient pas mais tous avaient le désir de participer et de gagner.
Ils couraient par 3, un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer. Les 8 autres l’entendirent pleurer. Ils ralentirent et regardèrent en arrière. Ils s’arrêtèrent et rebroussèrent chemin… Tous…
Une fille avec le syndrome de Down s’assis à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda : “Ca va mieux maintenant ?" Alors, tous les 9 se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne d'arrivée.
Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...
Les personnes qui l’ont vu en parlent encore. Pourquoi ? Parce qu’au fond de nous, nous savons tous que la chose la plus importante dans la vie est bien plus que de gagner pour soi.
La chose la plus importante dans cette vie, c’est d’aider les autres à gagner. Même si cela implique ralentir et modifier notre course.
Alors, aujourd'hui, qui pourrais-tu aider à gagner ?
Aux Olympiades des handicapés, à Seattle, 9 athlètes, tous handicapés mentaux ou physiques, étaient sur la ligne de départ pour la course de 100 m. Au signalement du starter, la course commença. Tous ne courraient pas mais tous avaient le désir de participer et de gagner.
Ils couraient par 3, un garçon tomba sur la piste, fit quelques tonneaux et commença à pleurer. Les 8 autres l’entendirent pleurer. Ils ralentirent et regardèrent en arrière. Ils s’arrêtèrent et rebroussèrent chemin… Tous…
Une fille avec le syndrome de Down s’assis à côté de lui, commença à le caresser et lui demanda : “Ca va mieux maintenant ?" Alors, tous les 9 se prirent par les épaules et marchèrent ensemble vers la ligne d'arrivée.
Le stade entier se leva et applaudit. Et les applaudissements durèrent très longtemps...
Les personnes qui l’ont vu en parlent encore. Pourquoi ? Parce qu’au fond de nous, nous savons tous que la chose la plus importante dans la vie est bien plus que de gagner pour soi.
La chose la plus importante dans cette vie, c’est d’aider les autres à gagner. Même si cela implique ralentir et modifier notre course.
Alors, aujourd'hui, qui pourrais-tu aider à gagner ?
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Le bonheur c'est...
Le bonheur c’est... :
de savoir s’émerveiller peu importe son âge
de rire de bon coeur en agréable compagnie
de savoir dire « je t’aime »
de se panifier des moments de tendresse
de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
d’être maître de soi et non des autres
de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’Il reste longtemps.
Le bonheur c’est... :
de savoir s’émerveiller peu importe son âge
de rire de bon coeur en agréable compagnie
de savoir dire « je t’aime »
de se panifier des moments de tendresse
de savoir relever des défis, même si cela me fait peur
d’avoir assez de grandeur d’âme pour pardonner
de profiter de ses moments de solitude pour enfin faire des choses pour soi seulement
de regarder un bon film et de laisser libre cours à ses sentiments
de regarder ce que j’ai accompli et non ce qu’il me reste à faire
d’être maître de soi et non des autres
de posséder l’humour nécessaire pour surmonter les difficultés de la vie
de reconnaître que le négatif existe, mais de décider de ne pas lui ouvrir la porte.
Quand tu as le « BONHEUR » dans ta vie,
N’oublie pas de le cultiver
Pour qu’Il reste longtemps.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Dimanche nous allons entrer non seulement dans une nouvelle année Liturgique mais nous entrons également dans le temps de l'Avent.
J'ai retrouvé un texte que j'avais appris en classe. J'allais dans une école communale tenue par des religieuses.
[b]POEME DE L'AVENT[b]
Marie:
Je me hâte, je prépare, car nous entrons en Avent,
Je me hâte, je prépare le trousseau de mon Enfant
Joseph a taillé du hêtre pour sa couchette de bois ;
Les Anges :
Les Juifs tailleront du hêtre
Pour lui dresser une Croix.
Marie :
J'ai fait de beaux points d'épine
Sur son petit bonnet rond ;
Les Anges :
Nous avons tressé l'épine
En couronne pour son front.
Marie :
J'ai là des drapeaux de toile
Pour l'emmailloter au sec ;
Les Anges :
Nous avons un drap de toile
Pour l'ensevelir avec.
Marie :
Un manteau de laine rouge
Pour qu'il ait bien chaud dehors ;
Les Anges :
Une robe de sang rouge
Pour lui couvrir tout le corps.
Marie :
Pour ses mains, ses pieds si tendres,
Des gants, des petits chaussons ;
Les Anges :
Pour ses mains, ses pieds si tendres,
Quatre clous, quatre poinçons.
Marie :
La plus douce des éponges
Pour laver son corps si pur ;
Les Anges :
La plus dure des éponges
Pour l'abreuver de vin sur.
Marie :
La cuiller qui tourne tourne
Dans sa soupe sur le feu ;
Les Anges :
La lance qui tourne tourne
Dans son cœur. Un rude épieu.
Marie :
Et pour lui donner à boire,
le lait tiède de mon sein ;
Les Anges :
Et pour lui donner à boire,
Le fiel prêt pour l'assassin.
Marie :
Au bout de l'Avent nous sommes,
Tout est prêt, Il peut venir...
Les Anges :
Tout est prêt, tu peux venir,
O Jésus, sauver les hommes.
MARIE NOËL
Je lui donnerai un autre titre : "De la Crèche au Crucifiement".
J'ai retrouvé un texte que j'avais appris en classe. J'allais dans une école communale tenue par des religieuses.
[b]POEME DE L'AVENT[b]
Marie:
Je me hâte, je prépare, car nous entrons en Avent,
Je me hâte, je prépare le trousseau de mon Enfant
Joseph a taillé du hêtre pour sa couchette de bois ;
Les Anges :
Les Juifs tailleront du hêtre
Pour lui dresser une Croix.
Marie :
J'ai fait de beaux points d'épine
Sur son petit bonnet rond ;
Les Anges :
Nous avons tressé l'épine
En couronne pour son front.
Marie :
J'ai là des drapeaux de toile
Pour l'emmailloter au sec ;
Les Anges :
Nous avons un drap de toile
Pour l'ensevelir avec.
Marie :
Un manteau de laine rouge
Pour qu'il ait bien chaud dehors ;
Les Anges :
Une robe de sang rouge
Pour lui couvrir tout le corps.
Marie :
Pour ses mains, ses pieds si tendres,
Des gants, des petits chaussons ;
Les Anges :
Pour ses mains, ses pieds si tendres,
Quatre clous, quatre poinçons.
Marie :
La plus douce des éponges
Pour laver son corps si pur ;
Les Anges :
La plus dure des éponges
Pour l'abreuver de vin sur.
Marie :
La cuiller qui tourne tourne
Dans sa soupe sur le feu ;
Les Anges :
La lance qui tourne tourne
Dans son cœur. Un rude épieu.
Marie :
Et pour lui donner à boire,
le lait tiède de mon sein ;
Les Anges :
Et pour lui donner à boire,
Le fiel prêt pour l'assassin.
Marie :
Au bout de l'Avent nous sommes,
Tout est prêt, Il peut venir...
Les Anges :
Tout est prêt, tu peux venir,
O Jésus, sauver les hommes.
MARIE NOËL
Je lui donnerai un autre titre : "De la Crèche au Crucifiement".
Oïkouméné- Avec Saint Thomas d'Aquin
- Messages : 362
Age : 79
Localisation : Monaco
Inscription : 11/10/2015
Re: ★Beaux Textes★
@Marie du 65
Merci pour tous ces si beaux textes
@Oïkouméné
Merci pour ce texte empreint et d'Amour, et de tristesse et d'Espérance
Merci pour tous ces si beaux textes
@Oïkouméné
Merci pour ce texte empreint et d'Amour, et de tristesse et d'Espérance
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: ★Beaux Textes★
Bonjour carine,
Merci pour tes appréciations!!!
Je ne t'oublie pas.
Amicalement
@P.
Tu en a appris de belles choses, en tout cas Merci pour ce beau texte
Je t'embrasse
Amicalement
Merci pour tes appréciations!!!
Je ne t'oublie pas.
Amicalement
@P.
Tu en a appris de belles choses, en tout cas Merci pour ce beau texte
Je t'embrasse
Amicalement
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Je viens de decouvrir ce post et c'est vraiment beau merci pour vos beaux textes ils me remplissent de joie.
lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 164
Inscription : 05/11/2008
Re: ★Beaux Textes★
Bonjour lyne
Merci pour votre appréciation!!
Je dois dire que j'ai besoin de ces textes ils me font beaucoup de bien à l'âme!!!
Sinon, vous avez aussi Méditions de La Croix que je prend plaisir à lire
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31626p90-meditation-de-la-croix
Amicalement
Merci pour votre appréciation!!
Je dois dire que j'ai besoin de ces textes ils me font beaucoup de bien à l'âme!!!
Sinon, vous avez aussi Méditions de La Croix que je prend plaisir à lire
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31626p90-meditation-de-la-croix
Amicalement
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
La richesse
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique, papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris ?"
Le fils lui répond :
"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent."
Le père en resta muet.
Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas...
Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
Un jour, le père d'une très riche famille amène son fils à la campagne pour lui montrer comment les gens pauvres vivent. Ils y passent quelques jours sur la ferme d'une famille qui n'a pas beaucoup à leur offrir.
Au retour, le père demande à son fils : "As-tu aimé ton séjour?"
"C'était fantastique, papa".
"As-tu vu comment les gens pauvres vivent ?" demande encore le père.
"Ah oui" répond le fils.
"Alors qu'as-tu appris ?"
Le fils lui répond :
"J'ai vu que nous n'avions qu'un chien, alors qu'ils en ont quatre.
Nous avons une piscine qui fait la moitié du jardin et ils ont une grande rivière.
Nous avons des lanternes dans notre jardin et eux ont des étoiles partout dans le ciel.
Nous avons une immense galerie à l'avant, et eux ont l'horizon.
Nous avons un domaine, mais eux ont des champs à perte de vue.
Nous avons des serviteurs alors qu'eux servent les autres.
Nous achetons nos denrées et eux les cultivent.
Nous avons des murs autour de la propriété pour nous protéger, eux ont des amis qui les protègent."
Le père en resta muet.
Le fils rajouta : "Merci papa de m'avoir montré tout ce que nous n'avons pas."
Trop souvent nous oublions ce qui nous est acquis pour nous morfondre sur ce que nous n'avons pas...
Ce qui est un objet sans valeur pour un, peut très bien être un trésor pour un autre.
Ce n'est qu'une question de perspective.
C'est à se demander ce qui arriverait si on rendait grâce pour tout ce que nous avons, au lieu d'en vouloir plus.
Apprenez à apprécier ce que vous avez, y compris vos amis.
Invité- Invité
Beaux textes
Merci @ "Marie du 65" pour ce superbe texte !
je vais le garder!!
Bonne journée près de notre maman du Ciel
Bretagne
je vais le garder!!
Bonne journée près de notre maman du Ciel
Bretagne
Bretagne- Pour le roi
- Messages : 657
Inscription : 19/10/2010
Re: ★Beaux Textes★
Bonjour Bretagne,
Merci, je trouve ce texte magnifique car c'est vraiment la réalité, pourquoi en avoir plus alors que ce nous avons nous suffit amplement, je pense souvent à celles et ceux qui n'ont pas de toit, je rend grâce à Dieu de nous avoir donné ce toit!!
Bonne journée à toi aussi je ferai un petit coucou à Marie pour toi!!!
Amicalement
Merci, je trouve ce texte magnifique car c'est vraiment la réalité, pourquoi en avoir plus alors que ce nous avons nous suffit amplement, je pense souvent à celles et ceux qui n'ont pas de toit, je rend grâce à Dieu de nous avoir donné ce toit!!
Bonne journée à toi aussi je ferai un petit coucou à Marie pour toi!!!
Amicalement
Invité- Invité
beaux textes
Que des beaux textes sur ces pages...merci @Marie..
j'en ajoute un que j'aime aussi et que j'ai accroché dans ma cuisine..
TACHE D'ETRE HEUREUX!
Va sereinement à travers le bruit et la haine,
et souviens-toi que la paix s'établit dans le silence.
Autant que possible,mais sans te pervertir,
tâche d'être en bons termes avec chacun.
Dis ta vérité calmement et clairement,
et sois à l'écoute des autres,
même des idiots et les ignorants,eux aussi ont une histoire.
Réjouis-toi de ton accomplissement,en accord avec tes projets.
Intéresse-toi à ta propre carrière,aussi humble soit-elle;
c'est une responsabilité dans les mouvements du destin.
Sois toi-même.
Et tout particulièrement,ne feins pas l'affection sincère.
Prends doucement le conseil de ton expérience,
en gardant la grâce de la jeunesse.
Elle nourrira la force de ton esprit
en forgeant un bouclier face aux jours d'infortune.
Tu es un enfant de l'univers,
pas moins que les arbres et les étoiles;
tu as le droit d'être là.
Et peu importe que ce soit clair ou non pour toi,
l'univers a été créé comme il devait l'être,
cela ne fait aucun doute.
Aussi bien,sois en paix avec Dieu,
quelle que soit la manière dont tu Le conçoives;
et quels que soient ton ouvrage,ton inspiration,
dans la bruyante confusion de la vie,
garde ton âme en paix.
Malgré tous ses leurres,tromperies et rêves brisés,
notre monde est un monde magnifique.
Prends soin de toi.Tâche d'être heureux.
__________________________
Extrait d'un texte trouvé dans la vielle église St Paut de Baltimore,daté de 1692
j'en ajoute un que j'aime aussi et que j'ai accroché dans ma cuisine..
TACHE D'ETRE HEUREUX!
Va sereinement à travers le bruit et la haine,
et souviens-toi que la paix s'établit dans le silence.
Autant que possible,mais sans te pervertir,
tâche d'être en bons termes avec chacun.
Dis ta vérité calmement et clairement,
et sois à l'écoute des autres,
même des idiots et les ignorants,eux aussi ont une histoire.
Réjouis-toi de ton accomplissement,en accord avec tes projets.
Intéresse-toi à ta propre carrière,aussi humble soit-elle;
c'est une responsabilité dans les mouvements du destin.
Sois toi-même.
Et tout particulièrement,ne feins pas l'affection sincère.
Prends doucement le conseil de ton expérience,
en gardant la grâce de la jeunesse.
Elle nourrira la force de ton esprit
en forgeant un bouclier face aux jours d'infortune.
Tu es un enfant de l'univers,
pas moins que les arbres et les étoiles;
tu as le droit d'être là.
Et peu importe que ce soit clair ou non pour toi,
l'univers a été créé comme il devait l'être,
cela ne fait aucun doute.
Aussi bien,sois en paix avec Dieu,
quelle que soit la manière dont tu Le conçoives;
et quels que soient ton ouvrage,ton inspiration,
dans la bruyante confusion de la vie,
garde ton âme en paix.
Malgré tous ses leurres,tromperies et rêves brisés,
notre monde est un monde magnifique.
Prends soin de toi.Tâche d'être heureux.
__________________________
Extrait d'un texte trouvé dans la vielle église St Paut de Baltimore,daté de 1692
doucenuit- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1044
Inscription : 29/05/2015
Re: ★Beaux Textes★
Bonsoir doucenuit,
Et le vôtre est Magnifique!!!
J'aime beaucoup cette phrase
Amicalement
Et le vôtre est Magnifique!!!
Sois toi-même. Et tout particulièrement,ne feins pas l'affection sincère. a écrit:
J'aime beaucoup cette phrase
Amicalement
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Emincés de " pourquoi vivre ? "
en 50 phrases
1. Vivre pour qu'un jour de grand soleil, tranquillement assis et l'esprit reposé, pouvoir admirer une fleur, un papillon...
2. Vivre pour qu'un jour de grand soleil, tranquillement assis et l'esprit reposé, pouvoir boire une bière en terrasse, un jus de fruit ou un café...
3. Vivre pour sourire à une personne que l'on aime...
4. Vivre pour essayer d'être heureux et de donner l'espoir...
5. Vivre parce que même s'il y a parfois la pluie et le mauvais temps, le soleil est toujours là...
6. Vivre parce que des personnes ont besoin de nous, de notre chaleur, de notre soutien, de nos paroles, de notre présence...
7. Vivre pour un jour se bronzer à la mer ou se promener sur les sentiers d'une montagne...
8. Vivre pour un jour connaître l'amour...
9. Vivre pour un jour jouer au foot-ball entre amis ou simplement taper dans un ballon jouant avec sa progéniture...
10. Vivre pour connaître un jour les ' joies du mariage ' sans peut-être pour autant aller jusqu'au divorce...
11. Vivre pour faire des efforts parce que vivre, bien souvent, demande des efforts encore et toujours...
12. Vivre pour surmonter ses peines et aller de l'avant...
en 50 phrases
1. Vivre pour qu'un jour de grand soleil, tranquillement assis et l'esprit reposé, pouvoir admirer une fleur, un papillon...
2. Vivre pour qu'un jour de grand soleil, tranquillement assis et l'esprit reposé, pouvoir boire une bière en terrasse, un jus de fruit ou un café...
3. Vivre pour sourire à une personne que l'on aime...
4. Vivre pour essayer d'être heureux et de donner l'espoir...
5. Vivre parce que même s'il y a parfois la pluie et le mauvais temps, le soleil est toujours là...
6. Vivre parce que des personnes ont besoin de nous, de notre chaleur, de notre soutien, de nos paroles, de notre présence...
7. Vivre pour un jour se bronzer à la mer ou se promener sur les sentiers d'une montagne...
8. Vivre pour un jour connaître l'amour...
9. Vivre pour un jour jouer au foot-ball entre amis ou simplement taper dans un ballon jouant avec sa progéniture...
10. Vivre pour connaître un jour les ' joies du mariage ' sans peut-être pour autant aller jusqu'au divorce...
11. Vivre pour faire des efforts parce que vivre, bien souvent, demande des efforts encore et toujours...
12. Vivre pour surmonter ses peines et aller de l'avant...
13. Vivre pour progresser sur soi-même, prendre de ' l'arôme avec le temps '.
14. Vivre pour essayer de faire de son mieux même si le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ses espérances...
15. Vivre pour se déplacer sur une ligne du temps et, de temps en temps, se dire : ' je n'ai pas trop mal mené ma barque... '
16. Vivre pour gagner en humilité.
17. Vivre pour essayer de trouver des solutions, des arrangements, des issues, à tout ce qui nous pose des problèmes et des difficultés.
18. Vivre pour, entre autre aussi, faire progresser le bien sur la terre et éviter si possible d'apporter de la souffrance.
19. Vivre et faire bouger des choses...
20. Vivre pour un jour partager un bon repas en famille ou entre amis.
21. Vivre pour tous les petits plaisirs de la vie, prendre un bon café, une bonne douche, une pause, un repas, discuter, écouter une belle chanson...
22. Vivre pour sentir rentrer l'air dans ses poumons et se dire ' je vis '.
23. Vivre pour grandir.
24. Vivre pour se lever, travailler, avancer, gagner sa vie...
25. Vivre pour un soir regarder un coucher de soleil, vivre pour regarder les étoiles.
26. Vivre pour apporter de l'aide à autrui, vivre pour sourire à un coeur au désespoir.
27. Vivre pour un jour mourir, vivre parce que des personnes ont souhaité que l'on vive heureux.
28. Vivre pour un jour danser et rire...
14. Vivre pour essayer de faire de son mieux même si le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ses espérances...
15. Vivre pour se déplacer sur une ligne du temps et, de temps en temps, se dire : ' je n'ai pas trop mal mené ma barque... '
16. Vivre pour gagner en humilité.
17. Vivre pour essayer de trouver des solutions, des arrangements, des issues, à tout ce qui nous pose des problèmes et des difficultés.
18. Vivre pour, entre autre aussi, faire progresser le bien sur la terre et éviter si possible d'apporter de la souffrance.
19. Vivre et faire bouger des choses...
20. Vivre pour un jour partager un bon repas en famille ou entre amis.
21. Vivre pour tous les petits plaisirs de la vie, prendre un bon café, une bonne douche, une pause, un repas, discuter, écouter une belle chanson...
22. Vivre pour sentir rentrer l'air dans ses poumons et se dire ' je vis '.
23. Vivre pour grandir.
24. Vivre pour se lever, travailler, avancer, gagner sa vie...
25. Vivre pour un soir regarder un coucher de soleil, vivre pour regarder les étoiles.
26. Vivre pour apporter de l'aide à autrui, vivre pour sourire à un coeur au désespoir.
27. Vivre pour un jour mourir, vivre parce que des personnes ont souhaité que l'on vive heureux.
28. Vivre pour un jour danser et rire...
29. Vivre pour découvrir, pour apprendre, pour créer, pour innover, pour expérimenter...
30. Vivre pour s'amuser, se distraire, vivre pour voyager ...
31. Vivre pour se dépasser, pour maîtriser, vivre pour le sport...
32. Vivre pour faire des choses, vivre pour gagner des défis.
33. Vivre pour embellir sa maison, son quotidien, son look, son apparence...
34. Vivre pour séduire, vivre pour ' avoir '...
35. Vivre pour admirer, vivre pour contempler, vivre pour s'émerveiller...
36. Vivre pour sentir l'odeur de l'herbe coupée ou l'odeur de l'air après l'orage...
37. Vivre pour avoir le plaisir de se réchauffer quand on a eu froid...
38. Vivre pour partager des idées, des émotions voire des sentiments avec des gens, vivre pour l'amitié.
39. Vivre pour organiser, prévoir, planifier, obtenir des résultats, vivre pour ' avancer dans les herbes hautes '...
40. Vivre pour améliorer ses compétences, progresser et aussi s'améliorer humainement.
41. Vivre et essayer de rêver, et se dire que peut-être un jour ses rêves pourraient se réaliser.
42. Vivre pour avoir de nouveaux désirs et de nouvelles envies...
43. Vivre pour voir le sourire des personnes que l'on aime, donner à ses enfants, voir sa famille, ses proches, ses amis, le plus de monde heureux...
30. Vivre pour s'amuser, se distraire, vivre pour voyager ...
31. Vivre pour se dépasser, pour maîtriser, vivre pour le sport...
32. Vivre pour faire des choses, vivre pour gagner des défis.
33. Vivre pour embellir sa maison, son quotidien, son look, son apparence...
34. Vivre pour séduire, vivre pour ' avoir '...
35. Vivre pour admirer, vivre pour contempler, vivre pour s'émerveiller...
36. Vivre pour sentir l'odeur de l'herbe coupée ou l'odeur de l'air après l'orage...
37. Vivre pour avoir le plaisir de se réchauffer quand on a eu froid...
38. Vivre pour partager des idées, des émotions voire des sentiments avec des gens, vivre pour l'amitié.
39. Vivre pour organiser, prévoir, planifier, obtenir des résultats, vivre pour ' avancer dans les herbes hautes '...
40. Vivre pour améliorer ses compétences, progresser et aussi s'améliorer humainement.
41. Vivre et essayer de rêver, et se dire que peut-être un jour ses rêves pourraient se réaliser.
42. Vivre pour avoir de nouveaux désirs et de nouvelles envies...
43. Vivre pour voir le sourire des personnes que l'on aime, donner à ses enfants, voir sa famille, ses proches, ses amis, le plus de monde heureux...
44. Vivre pour prendre soin du bonheur fragile.
45. Vivre et essayer de combattre l'injustice, la haine, l'oppression, les inégalités...
46. Vivre et essayer d'apporter un peu de chaleur aux gens.
47. Vivre pour plaisanter, apporter de la bonne humeur.
48. Vivre et essayer de ne pas juger.
49. Vivre et accomplir son destin, si l'on peut dire les choses ainsi...vivre pour des petits moments de joie et de plaisirs...petits moments épars mais qui peuvent redonner tout son sens à la vie...
50. Vivre pour essayer de développer son sens de l'amour et essayer d'être heureux...
Dernière édition par Marie du 65 le Sam 28 Nov 2015 - 8:21, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Avoir et Etre
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque,
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque,
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Lorsqu'il se montrait généreux,
Être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
La Tombe et le Berceau
Je n'ai qu'une toute petite foi naturelle, fragile, vacillante, bougonneuse et toujours inquiète. Une foi qui ressemble bien plus à une espérance qu'à une certitude.
Mais voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison, il m'apparaît irrationnel, absurde, injuste et contradictoire que la vie humaine ne soit qu'un insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse.
Il me semble impensable que la vie, une fois commencée, se termine bêtement par une triste dissolution dans la matière, et que l'âme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuses clarté, de si riches espérances et de si douces affections.
Il me parait répugner à la raison de l'homme autant qu'à la providence de Dieu que l'existence ne soit que temporelle et qu'un être humain n'ait pas plus de valeur et d'autre destin qu'un caillou.
J'ai déjà vécu beaucoup plus que la moitié de ma vie; je sais que je suis sur l'autre versant des cimes et que j'ai plus de passé que d'avenir. Alors j'ai sagement apprivoisé l'idée de ma mort. Je l'ai domestiquée et j'en ai fait ma compagne si quotidienne qu'elle ne m'effraie plus…ou presque.
Au contraire, elle va jusqu'à m'inspirer des pensées de joie. On dirait que la mort m'apprend à vivre. Si bien que j'en suis venu à penser que la vraie mort, ce n'est pas mourir, c'est perdre sa raison de vivre. Et bientôt, quand ce sera mon tour de monter derrière les étoiles, et de passer de l'autre côté du mystère, je saurai alors quelle était ma raison de vivre. Pas avant.
Mourir, c'est savoir, enfin. Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens, mais la vie non plus n'en a pas.
Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement. Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit, c’est un immortel qui commence.
Mais voyez-vous, à la courte lumière de ma faible raison, il m'apparaît irrationnel, absurde, injuste et contradictoire que la vie humaine ne soit qu'un insignifiant passage de quelques centaines de jours sur cette terre ingrate et somptueuse.
Il me semble impensable que la vie, une fois commencée, se termine bêtement par une triste dissolution dans la matière, et que l'âme, comme une splendeur éphémère, sombre dans le néant après avoir inutilement été le lieu spirituel et sensible de si prodigieuses clarté, de si riches espérances et de si douces affections.
Il me parait répugner à la raison de l'homme autant qu'à la providence de Dieu que l'existence ne soit que temporelle et qu'un être humain n'ait pas plus de valeur et d'autre destin qu'un caillou.
J'ai déjà vécu beaucoup plus que la moitié de ma vie; je sais que je suis sur l'autre versant des cimes et que j'ai plus de passé que d'avenir. Alors j'ai sagement apprivoisé l'idée de ma mort. Je l'ai domestiquée et j'en ai fait ma compagne si quotidienne qu'elle ne m'effraie plus…ou presque.
Au contraire, elle va jusqu'à m'inspirer des pensées de joie. On dirait que la mort m'apprend à vivre. Si bien que j'en suis venu à penser que la vraie mort, ce n'est pas mourir, c'est perdre sa raison de vivre. Et bientôt, quand ce sera mon tour de monter derrière les étoiles, et de passer de l'autre côté du mystère, je saurai alors quelle était ma raison de vivre. Pas avant.
Mourir, c'est savoir, enfin. Sans l'espérance, non seulement la mort n'a plus de sens, mais la vie non plus n'en a pas.
Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c’est que, pour moi, mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement. Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit, c’est un immortel qui commence.
La tombe est un berceau. Mourir au monde, c'est naître à l'éternité.
Car la mort n'est que la porte noire qui s'ouvre sur la lumière. La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître. Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse de devenir heureux ?
La plus jolie chose que j'ai lue sur la mort, c'est Victor Hugo qui l'a écrite. C'est un admirable chant d'espérance en même temps qu'un poème d'immortalité. "Je dis que le tombeau qui sur la mort se ferme Ouvre le firmament, Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme Est le commencement."
Car la mort n'est que la porte noire qui s'ouvre sur la lumière. La mort ne peut pas tuer ce qui ne meurt pas. Or notre âme est immortelle. Il n’y a qu’une chose qui peut justifier la mort…. C’est l’immortalité.
Mourir, au fond, c’est peut-être aussi beau que de naître. Est-ce que le soleil couchant n’est pas aussi beau que le soleil levant ? Un bateau qui arrive à bon port, n’est-ce pas un événement heureux ?
Et si naître n’est qu’une façon douloureuse d’accéder au bonheur de la vie, pourquoi mourir ne serait-il pas qu’une façon douloureuse de devenir heureux ?
La plus jolie chose que j'ai lue sur la mort, c'est Victor Hugo qui l'a écrite. C'est un admirable chant d'espérance en même temps qu'un poème d'immortalité. "Je dis que le tombeau qui sur la mort se ferme Ouvre le firmament, Et que ce qu'ici bas nous prenons pour le terme Est le commencement."
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Une question d'attitude !
Jerry est gérant dans la restauration à Philadelphie. Il est toujours de bonne humeur et a toujours quelque chose de positif à dire. Quand on lui demande comment il va, il répond toujours : "Si j'allais mieux que ça, nous serions deux : mon jumeau et moi !"
Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre d'un restaurant à un autre pour la seule raison qu'ils admirent son attitude. Il est un motivateur naturel. Quand un employé file un mauvais coton, Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.
Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander : "Je ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu ?"
Et Jerry de répondre : "Tous les matins à mon réveil, je me dis que, aujourd'hui, ou bien je choisis d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive un incident déplorable, ou bien je choisis d'en être la victime, ou bien je choisis d'en tirer une leçon. Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la chose."
"Mais ce n'est pas toujours si facile", lui dis-je. Et Jerry d'enchaîner : "La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."
Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Jerry a fait incidemment ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration : il a laissé déverrouillée la porte arrière du restaurant un bon matin et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés.
En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblante de nervosité, il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique. Un des intrus a paniqué et a tiré. Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas traîné et il a vite été transporté à l'hôpital. Après dix-huit heures de chirurgie et des semaines de soins intensifs, Jerry a reçu son congé de l'hôpital avec des débris de la balle qu'on n'avait pas réussi à lui retirer du corps.
J'ai revu Jerry six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il réagissait à tout ça. "Si j'allais mieux que ça, dit-il, nous serions deux : mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices ?" Je n'ai pas voulu voir la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête au moment du vol. Et Jerry de dire : "La première chose qui m'est venu à l'idée est que j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait tirer une balle, je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix : ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai choisi de vivre."
Jerry est gérant dans la restauration à Philadelphie. Il est toujours de bonne humeur et a toujours quelque chose de positif à dire. Quand on lui demande comment il va, il répond toujours : "Si j'allais mieux que ça, nous serions deux : mon jumeau et moi !"
Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre d'un restaurant à un autre pour la seule raison qu'ils admirent son attitude. Il est un motivateur naturel. Quand un employé file un mauvais coton, Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.
Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander : "Je ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu ?"
Et Jerry de répondre : "Tous les matins à mon réveil, je me dis que, aujourd'hui, ou bien je choisis d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive un incident déplorable, ou bien je choisis d'en être la victime, ou bien je choisis d'en tirer une leçon. Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la chose."
"Mais ce n'est pas toujours si facile", lui dis-je. Et Jerry d'enchaîner : "La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur. On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."
Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Jerry a fait incidemment ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration : il a laissé déverrouillée la porte arrière du restaurant un bon matin et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés.
En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblante de nervosité, il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique. Un des intrus a paniqué et a tiré. Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas traîné et il a vite été transporté à l'hôpital. Après dix-huit heures de chirurgie et des semaines de soins intensifs, Jerry a reçu son congé de l'hôpital avec des débris de la balle qu'on n'avait pas réussi à lui retirer du corps.
J'ai revu Jerry six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il réagissait à tout ça. "Si j'allais mieux que ça, dit-il, nous serions deux : mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices ?" Je n'ai pas voulu voir la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui avait passé par la tête au moment du vol. Et Jerry de dire : "La première chose qui m'est venu à l'idée est que j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait tirer une balle, je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix : ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai choisi de vivre."
"T'as pas eu peur ?" lui dis-je. Et lui de répondre : "Les ambulanciers ont été bien corrects. Ils n'ont pas cessé de me dire que tout allait bien. Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital, j'ai vu l'expression faciale des médecins et des infirmières et, là, j'ai eu peur. J'ai vu dans leurs yeux que j'étais un homme mort et j'ai su que je devais agir vite."
"Et alors, qu'as-tu fait ?"
"Eh bien, mon ami, il y avait une infirmière qui me Bombardait de questions : elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire. J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de fusil ! Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme vivant plutôt qu'un homme mort !"
Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son attitude étonnante ! J'ai appris de lui que, tous les jours, nous devons faire des choix : ou bien de profiter pleinement de la vie ou bien de s'y emmerder tant qu'on veut. La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous enlever, ce sont nos attitudes. Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.
Maintenant, c'est à vous de choisir :
1- ou bien vous faites disparaître ce message,
2- ou bien vous l'acheminez à des gens qui vous sont proches.
J'ai choisi la deuxième option et j'ose croire que vous en ferez autant.
"Et alors, qu'as-tu fait ?"
"Eh bien, mon ami, il y avait une infirmière qui me Bombardait de questions : elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire. J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de fusil ! Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme vivant plutôt qu'un homme mort !"
Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son attitude étonnante ! J'ai appris de lui que, tous les jours, nous devons faire des choix : ou bien de profiter pleinement de la vie ou bien de s'y emmerder tant qu'on veut. La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous enlever, ce sont nos attitudes. Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.
Maintenant, c'est à vous de choisir :
1- ou bien vous faites disparaître ce message,
2- ou bien vous l'acheminez à des gens qui vous sont proches.
J'ai choisi la deuxième option et j'ose croire que vous en ferez autant.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Quand approche le grand départ
J'ai vu les jours passer si vite, sans pouvoir les retenir
Je me vois encore courir, joyeuse, un cartable à la main
Une petite chose candide qui riait de tout et de rien
Confiante dans ce monde que je voyais se construire
Je me souviens des mimosas parfumant mes chemins
Et qu'aujourd'hui encore embaument mes souvenirs
Je me souviens de ce paquebot qui a traversé l'océan
pour m'emmener dans une lointaine terre étrangère
Accueillie par une jolie dame inconnue... c'était ma mère
que je n'ai pas voulu embrasser, je l'avais oubliée, moi son enfant
Puis j'ai grandi, mais si peu de souvenirs
De nouveau un grand paquebot, une autre terre inconnue
Ce beau pays d'où je ne voulais plus repartir
Cette jolie langue, ses jolies chansons, combien je fus émue
Puis l'amour est venu, avec mon compagnon que de chemin parcouru
Des hauts et bien des bas, combien de bas avons nous vécus tous deux
enfants, pleurs, rires, blessures indélébiles, bonheur perdu
Tout est passé si vite et je n'ai pas pu retenir les moments heureux
Maintenant ils sont partis nos enfants, quelques uns très distants
Ils font leur vie, suivent leur destin, ils sont désormais différents
J'ai retrouvé mon amoureux comme lorsque nous n'étions que tous deux
Nous avons beaucoup donné, mais nous en avons reçu autant
J'ai vu les jours passer si vite, sans pouvoir les retenir
Je me vois encore courir, joyeuse, un cartable à la main
Une petite chose candide qui riait de tout et de rien
Confiante dans ce monde que je voyais se construire
Je me souviens des mimosas parfumant mes chemins
Et qu'aujourd'hui encore embaument mes souvenirs
Je me souviens de ce paquebot qui a traversé l'océan
pour m'emmener dans une lointaine terre étrangère
Accueillie par une jolie dame inconnue... c'était ma mère
que je n'ai pas voulu embrasser, je l'avais oubliée, moi son enfant
Puis j'ai grandi, mais si peu de souvenirs
De nouveau un grand paquebot, une autre terre inconnue
Ce beau pays d'où je ne voulais plus repartir
Cette jolie langue, ses jolies chansons, combien je fus émue
Puis l'amour est venu, avec mon compagnon que de chemin parcouru
Des hauts et bien des bas, combien de bas avons nous vécus tous deux
enfants, pleurs, rires, blessures indélébiles, bonheur perdu
Tout est passé si vite et je n'ai pas pu retenir les moments heureux
Maintenant ils sont partis nos enfants, quelques uns très distants
Ils font leur vie, suivent leur destin, ils sont désormais différents
J'ai retrouvé mon amoureux comme lorsque nous n'étions que tous deux
Nous avons beaucoup donné, mais nous en avons reçu autant
Et nous avons marché ensemble encore un petit peu
C'était mon chemin, c'était ma destinée
Des cailloux retirés, des pierres ajoutées
Quelques jolies fleurs parsemées
Mais je suis maintenant fatiguée et j'ai hâte que ce soit terminé
j'ai fait ce que j'ai pu avec ce qu'il m'a été donné
Je laisse derrière moi les graines que j'ai semées dans cette vie
J'espère qu'elles vont bien pousser,
qu'elles vont s'épanouir et en semer d'autres encore plus jolies
Encore plus aimées...
Et maintenant je vais devoir m'en aller ...
J'ai eu le bonheur de les voir tous grandir
Puis de tristesse j'ai vu mon coeur se briser
Lorsque peu à peu ils ont fini par partir
Ne laissant que mes larmes pour me consoler
Mais je ne me souviendrai que de ces jours heureux
Où ils sont arrivés si fragiles, si graciles et tant aimés
Rien ne peut égaler ces moments merveilleux
C'est un bien cher bagage que je vais emporter
Nous avons vu percer la toute petite première dent,
Consolé les premiers pleurs, partagé le premier sourire
les premiers pas, les tous premiers mots " papa ...maman "
On les a vus cavaler, rire, jouer, nous aimer à n'en plus finir
ce sont les seuls souvenirs que je veux garder en m'en allant
C'était mon chemin, c'était ma destinée
Des cailloux retirés, des pierres ajoutées
Quelques jolies fleurs parsemées
Mais je suis maintenant fatiguée et j'ai hâte que ce soit terminé
j'ai fait ce que j'ai pu avec ce qu'il m'a été donné
Je laisse derrière moi les graines que j'ai semées dans cette vie
J'espère qu'elles vont bien pousser,
qu'elles vont s'épanouir et en semer d'autres encore plus jolies
Encore plus aimées...
Et maintenant je vais devoir m'en aller ...
J'ai eu le bonheur de les voir tous grandir
Puis de tristesse j'ai vu mon coeur se briser
Lorsque peu à peu ils ont fini par partir
Ne laissant que mes larmes pour me consoler
Mais je ne me souviendrai que de ces jours heureux
Où ils sont arrivés si fragiles, si graciles et tant aimés
Rien ne peut égaler ces moments merveilleux
C'est un bien cher bagage que je vais emporter
Nous avons vu percer la toute petite première dent,
Consolé les premiers pleurs, partagé le premier sourire
les premiers pas, les tous premiers mots " papa ...maman "
On les a vus cavaler, rire, jouer, nous aimer à n'en plus finir
ce sont les seuls souvenirs que je veux garder en m'en allant
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Que de beaux textes Marie Merci!
lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 164
Inscription : 05/11/2008
Re: ★Beaux Textes★
Merci lyne
Ce jardin là...
Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie. Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes. Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de « l’extérieur ».
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils. Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore...
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie. Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu. Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes. Ils surveillaient jalousement les pousses. Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.
Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ?
Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer. Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de « l’extérieur ».
Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.
Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils. Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore...
Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.
Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins. Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes. C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie... Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles...
Avec, au plus profond du coeur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie... Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles...
Avec, au plus profond du coeur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Renseignement SVP !
Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.
J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite, découvert que quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique... Son nom était "Renseignement SVP" et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. Renseignement SVP pouvait fournir le numéro de n'importe qui en plus de l'heure exacte.
Ma première expérience personnelle avec ce génie dans une bouteille s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol, et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.
Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille.
- Renseignement SVP, dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête. Un click ou deux... et j'entends une petite voix claire me dire :
- Renseignement.
Je dis alors :
- Je me suis fait mal au doigt.
- Est-ce que tu saignes ? m'a demandé la voix. Je lui réponds :
- Non, je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal. Elle me demande alors :
- Peux-tu ouvrir la boîte à glace ?
Je lui répondis que oui je pouvais.
- Alors, prends un petit morceau de glace et pose le sur ton doigt, me dit-elle.
Après cette expérience, j'ai appelé Renseignement SVP pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.
Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé Renseignement SVP et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant, mais j'étais inconsolable.
Alors, je lui ai demandé, la gorge serrée :
- Pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ?
Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et m'a dit alors, d'une voix si calme :
Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.
J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite, découvert que quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique... Son nom était "Renseignement SVP" et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. Renseignement SVP pouvait fournir le numéro de n'importe qui en plus de l'heure exacte.
Ma première expérience personnelle avec ce génie dans une bouteille s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol, et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.
Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille.
- Renseignement SVP, dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête. Un click ou deux... et j'entends une petite voix claire me dire :
- Renseignement.
Je dis alors :
- Je me suis fait mal au doigt.
- Est-ce que tu saignes ? m'a demandé la voix. Je lui réponds :
- Non, je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal. Elle me demande alors :
- Peux-tu ouvrir la boîte à glace ?
Je lui répondis que oui je pouvais.
- Alors, prends un petit morceau de glace et pose le sur ton doigt, me dit-elle.
Après cette expérience, j'ai appelé Renseignement SVP pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.
Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé Renseignement SVP et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant, mais j'étais inconsolable.
Alors, je lui ai demandé, la gorge serrée :
- Pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ?
Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et m'a dit alors, d'une voix si calme :
- Paul, rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où l'on peut chanter.
D'une certaine façon, je me sentais mieux.
Une autre fois, j'utilisais le téléphone :
- Renseignement SVP.
- Renseignements, me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors :
- Comment épelez-vous le mot réparation ?
Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous avons déménagé à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. Renseignement SVP appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.
Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eus à consacrer de son temps pour un petit garçon.
Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avion. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec mon frère, qui vit toujours à Québec.
Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le "0" et dit :
- Renseignement SVP. Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissait si bien :
- Renseignement.
Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire :
- Pouvez-vous m'aider à épeler le mot réparation ?
Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre :
- Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant.
Je me mis à rire et lui dit :
- C'est donc toujours vous ! Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années.
- Je me demande, dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels.
Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter mon frère :
- Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally, me répondit-elle.
D'une certaine façon, je me sentais mieux.
Une autre fois, j'utilisais le téléphone :
- Renseignement SVP.
- Renseignements, me répondait la voix, maintenant devenue si familière. Je lui demande alors :
- Comment épelez-vous le mot réparation ?
Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous avons déménagé à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. Renseignement SVP appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.
Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eus à consacrer de son temps pour un petit garçon.
Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avion. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec mon frère, qui vit toujours à Québec.
Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le "0" et dit :
- Renseignement SVP. Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissait si bien :
- Renseignement.
Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire :
- Pouvez-vous m'aider à épeler le mot réparation ?
Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre :
- Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant.
Je me mis à rire et lui dit :
- C'est donc toujours vous ! Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années.
- Je me demande, dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels.
Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter mon frère :
- Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally, me répondit-elle.
Trois mois plus tard, alors que j'étais de nouveau à Québec, une voix différente me répondit :
- Renseignement. J'ai donc demandé à parler à Sally.
- Êtes-vous un ami ? me demanda la voix inconnue. Je lui répondis :
- Oui, un vieil ami. J'entendis alors la voix me dire :
- Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà.
Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit :
- Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul ? Je répondis :
- Oui.
- Et bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire... Ce message disait :
- Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où l'on peut chanter. Il saura ce que je veux dire...
Je lui dis donc merci et raccrochai.
Et oui, je savais ce que Sally voulait dire...
Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres. La vie de qui avez-vous touché aujourd'hui ?
- Renseignement. J'ai donc demandé à parler à Sally.
- Êtes-vous un ami ? me demanda la voix inconnue. Je lui répondis :
- Oui, un vieil ami. J'entendis alors la voix me dire :
- Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà.
Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit :
- Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul ? Je répondis :
- Oui.
- Et bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire... Ce message disait :
- Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où l'on peut chanter. Il saura ce que je veux dire...
Je lui dis donc merci et raccrochai.
Et oui, je savais ce que Sally voulait dire...
Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres. La vie de qui avez-vous touché aujourd'hui ?
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Quatre belles leçons de vie
Première leçon importante : La femme de ménage
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné un petit examen surprise. J'étais un étudiant consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière question :
- Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école ?
Il s'agissait certainement d'une blague. Je l'avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom ? J'ai remis mon examen en laissant la dernière question sans réponse. Juste avant la fin du cours, un étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen.
- Absolument, a répondu le professeur. Durant vos carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'un sourire et d'un bonjour.
Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris qu'elle s'appelait Dorothée.
Deuxième leçon importante : L'aide sous la pluie
Dans la soirée, vers 23h30, une femme âgée noire se tient le long d'une autoroute de l'Alabama tentant de se protéger de la pluie battante. Son auto est tombée en panne et elle a désespérément besoin d'un transport. Détrempée, elle décide de demander l'aide de la prochaine voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête pour lui porter secours, situation très peu courante dans les années 1960 troublées de conflits raciaux. Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à trouver du secours et lui procure un taxi.
Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et le remercie.
Sept jours plus tard, on vient cogner à la porte du jeune homme. A sa grande surprise, on lui livre une télévision couleur grand format. Une note y est attachée. Elle dit :
"Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi mon esprit. Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au chevet de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âme. Dieu vous bénisse pour m'avoir aidé et pour votre dévouement pour les autres.
Première leçon importante : La femme de ménage
Durant mon deuxième mois au collège, notre professeur nous a donné un petit examen surprise. J'étais un étudiant consciencieux et j'ai répondu aisément à toutes les questions jusqu'à ce que je lise la dernière question :
- Quel est le prénom de la femme de ménage de l'école ?
Il s'agissait certainement d'une blague. Je l'avais rencontrée plusieurs fois. Elle était grande, cheveux foncés et dans la cinquantaine, mais comment j'aurais pu savoir son nom ? J'ai remis mon examen en laissant la dernière question sans réponse. Juste avant la fin du cours, un étudiant a demandé si la dernière question comptait pour la note de l'examen.
- Absolument, a répondu le professeur. Durant vos carrières, vous allez rencontrer beaucoup de gens. Ils sont tous importants. Ils méritent tous votre attention et vos soins, même s'il s'agit simplement d'un sourire et d'un bonjour.
Je n'ai jamais oublié cette leçon. J'ai aussi appris qu'elle s'appelait Dorothée.
Deuxième leçon importante : L'aide sous la pluie
Dans la soirée, vers 23h30, une femme âgée noire se tient le long d'une autoroute de l'Alabama tentant de se protéger de la pluie battante. Son auto est tombée en panne et elle a désespérément besoin d'un transport. Détrempée, elle décide de demander l'aide de la prochaine voiture qui passe. Un jeune homme blanc s'arrête pour lui porter secours, situation très peu courante dans les années 1960 troublées de conflits raciaux. Le jeune homme l'amène en sécurité, l'aide à trouver du secours et lui procure un taxi.
Elle a l'air très pressée, mais prend le temps de noter son adresse et le remercie.
Sept jours plus tard, on vient cogner à la porte du jeune homme. A sa grande surprise, on lui livre une télévision couleur grand format. Une note y est attachée. Elle dit :
"Merci beaucoup de m'avoir porté secours sur l'autoroute l'autre jour. La pluie avait transpercé non seulement mes vêtements mais aussi mon esprit. Puis vous êtes arrivé. Grâce à vous, j'ai pu me rendre au chevet de mon mari mourant juste avant qu'il ne rende l'âme. Dieu vous bénisse pour m'avoir aidé et pour votre dévouement pour les autres.
Troisième leçon importante : Pensez toujours à ceux qui servent
A l'époque où un sundae de crème glacée coûtait beaucoup moins, un petit garçon de 10 ans entre dans le café d'un hôtel et s'assoit à une table. Une serveuse dépose un verre d'eau devant lui.
- Madame, c'est combien pour un sundae de crème glacée ? demande-t-il.
- 50 cents, répond la serveuse.
Le petit garçon sort la main de sa poche et se met à examiner la monnaie qu'elle contient.
- Bien, combien pour un simple plat de crème glacée ? demande-t-il.
A ce moment il y a des gens qui attendent pour une table et la serveuse commence à perdre patience.
- 35 cents, répond-elle sèchement.
- Je vais prendre le plat de crème glacée, dit-il.
La serveuse lui apporte sa crème glacée, dépose l'addition sur la table et s'en retourne. Le garçon finit sa crème glacée, paie à la caisse et s'en va.
Quand la serveuse revient, elle a la larme à l'oeil en nettoyant la table : Bien placé au côté du plat vide, il y a 15 cents. Le petit garçon ne pouvait pas prendre le sundae parce qu'il devait lui rester suffisamment de monnaie pour laisser un pourboire...
Quatrième leçon importante : Donner quand ça compte
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lize. Elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre.
Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda si il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre :
- Oui je vais le faire si c'est pour la sauver.
Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante :
A l'époque où un sundae de crème glacée coûtait beaucoup moins, un petit garçon de 10 ans entre dans le café d'un hôtel et s'assoit à une table. Une serveuse dépose un verre d'eau devant lui.
- Madame, c'est combien pour un sundae de crème glacée ? demande-t-il.
- 50 cents, répond la serveuse.
Le petit garçon sort la main de sa poche et se met à examiner la monnaie qu'elle contient.
- Bien, combien pour un simple plat de crème glacée ? demande-t-il.
A ce moment il y a des gens qui attendent pour une table et la serveuse commence à perdre patience.
- 35 cents, répond-elle sèchement.
- Je vais prendre le plat de crème glacée, dit-il.
La serveuse lui apporte sa crème glacée, dépose l'addition sur la table et s'en retourne. Le garçon finit sa crème glacée, paie à la caisse et s'en va.
Quand la serveuse revient, elle a la larme à l'oeil en nettoyant la table : Bien placé au côté du plat vide, il y a 15 cents. Le petit garçon ne pouvait pas prendre le sundae parce qu'il devait lui rester suffisamment de monnaie pour laisser un pourboire...
Quatrième leçon importante : Donner quand ça compte
Il y a plusieurs années, quand je travaillais comme bénévole dans un hôpital, j'ai connu une petite fille qui s'appelait Lize. Elle souffrait d'une sérieuse maladie rare. Le seul espoir qu'elle s'en remette semblait être qu'elle reçoive une transfusion sanguine de son petit frère de 5 ans qui avait miraculeusement survécu à la même maladie et avait développé les anti-corps requis pour la combattre.
Le médecin expliqua la situation au petit frère et lui demanda si il serait prêt à donner son sang à sa soeur. Je l'ai vu hésiter un instant avant de prendre une grande respiration et répondre :
- Oui je vais le faire si c'est pour la sauver.
Au cours de la transfusion, il était étendu dans un lit au côté de sa soeur et il a souri, comme nous tous, quand il a vu sa soeur reprendre des couleurs. Puis il a pâli et son sourire s'est fané. Il a levé les yeux vers le médecin et lui a demandé d'une voix tremblante :
- Est-ce que je vais commencer à mourir tout de suite ?
Etant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver.
Etant jeune, le petit garçon avait mal compris le médecin ; il croyait qu'il devait donner à sa soeur tout son sang pour la sauver.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Avant d'être une maman...
Je n'avais jamais trébuché sur des jouets
Je n'avais jamais chanté de berceuses
Je ne m'étais jamais demandé
Si mes plantes pouvaient être toxiques
Je n'avais jamais pensé à la vaccination
J'avais le plein contrôle de mon temps
Et je dormais mes nuits...
Je n'avais jamais tenu un enfant sur mes genoux
Pour que le médecin lui fasse un vaccin
Et je n'étais jamais resté éveillée tard la nuit
Juste pour regarder dormir un bébé...
Je n'avais jamais gardé un bébé endormi dans mes bras
Juste parce que je voulais le regarder plus longtemps
Je n'avais jamais senti mon coeur se briser
Parce que je ne pouvais pas guérir un bobo
Je ne savais pas qu'il était même possible
D'aimer autant...
Je n'avais jamais connu le sentiment
D'avoir mon coeur à l'extérieur de mon corps
Je ne connaissais pas ce lien
Qui unit une mère à son enfant
Je ne savais pas
Que quelque chose de si petit
Pouvais me faire sentir si importante et heureuse...
Je ne m'étais jamais levée la nuit
Juste pour m'assurer que tout allait bien
Je ne connaissais pas la joie, l'amour et la douleur
L'émerveillement et la satisfaction
D'être une maman...
Je n'avais jamais trébuché sur des jouets
Je n'avais jamais chanté de berceuses
Je ne m'étais jamais demandé
Si mes plantes pouvaient être toxiques
Je n'avais jamais pensé à la vaccination
J'avais le plein contrôle de mon temps
Et je dormais mes nuits...
Je n'avais jamais tenu un enfant sur mes genoux
Pour que le médecin lui fasse un vaccin
Et je n'étais jamais resté éveillée tard la nuit
Juste pour regarder dormir un bébé...
Je n'avais jamais gardé un bébé endormi dans mes bras
Juste parce que je voulais le regarder plus longtemps
Je n'avais jamais senti mon coeur se briser
Parce que je ne pouvais pas guérir un bobo
Je ne savais pas qu'il était même possible
D'aimer autant...
Je n'avais jamais connu le sentiment
D'avoir mon coeur à l'extérieur de mon corps
Je ne connaissais pas ce lien
Qui unit une mère à son enfant
Je ne savais pas
Que quelque chose de si petit
Pouvais me faire sentir si importante et heureuse...
Je ne m'étais jamais levée la nuit
Juste pour m'assurer que tout allait bien
Je ne connaissais pas la joie, l'amour et la douleur
L'émerveillement et la satisfaction
D'être une maman...
Et...
Avant d'être une grand-maman...
Je ne savais pas
Que tous ces sentiments de maman
Sont plus que doublés
Quand tu vois ce petit être
Dans les bras de ton Bébé...
Avant d'être une grand-maman...
Je ne savais pas
Que tous ces sentiments de maman
Sont plus que doublés
Quand tu vois ce petit être
Dans les bras de ton Bébé...
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
A donné sa vie par amour
Tout commence un vendredi après-midi typique. Tu es en train de conduire pour rentrer chez toi, lorsque tu entends à la radio un fait comme un autre : "Dans un petit village lointain, 3 personnes viennent de mourir d'une grippe que l'on avait jamais vue auparavant". Tu ne prêtes pas vraiment attention à cet évènement...
Le lundi matin lorsque tu te réveilles, la radio annonce que ce ne sont plus seulement 3 personnes mais 300 qui sont mortes. Tout le monde s'inquiète et des experts de l'Organisation Mondiale de la Santé vont faire leur enquête.
Le mardi, c'est la grande nouvelle en première page de tous les journaux, parce qu'il ne s'agit plus seulement de l'Inde, mais aussi du Pakistan, de l'Afghanistan, et de l'Iran. Alors, tous les pays se mettent à fermer leurs frontières, terrestres, aériennes et maritimes, avec les pays contaminés. Mais cela ne suffit pas. Bientôt, on apprend que des personnes sont en train de mourir en Europe et aux Etats-Unis.
Les informations disent que, lorsque tu attrapes cette maladie, tu ne t'en rends d'abord pas compte, puis qu'il te reste à peine une semaine à souffrir avant de mourir.
Les scientifiques cherchent un antidote sans succès. Les gens ont des comportements de toute sorte. Certains prient pour que les chercheurs trouvent le remède. Tout à coup, la nouvelle inespérée arrive : on peut enfin faire un antidote !
Maintenant, il faut le sang rare de quelqu'un qui notamment n'ait pas été infecté par le virus. Donc, dans tous les pays, on demande à chacun de se faire faire un examen du sang.
Tu vas comme volontaire à l'hôpital avec ta famille, et tes voisins se demandent : "Serait-ce la fin du monde ?" Tout à coup le docteur crie un nom qu'il a lu sur son registre et, là, ton fils cadet te dit : "Papa, il a crié mon nom !". Avant que tu ne puisses réagir, ton fils est parti avec des infirmières et tu cries : "Attendez !", et ils te répondent : "Tout va bien, son sang est pur, nous croyons qu'il a le type de sang correct." Après un certain temps, les médecins sortent de la salle en riant et en pleurant. C'est la première fois depuis une semaine que tu vois quelqu'un rire, et le docteur s'approche de toi, et te dit "Merci mon Dieu, le sang de votre fils est parfait, il peut permettre de faire l'antidote contre la maladie..."
La nouvelle se répand et tout le monde pleure de joie. Le docteur s'approche de toi et de ton épouse, et dit : "Est-ce que je peux vous parler un moment ? Nous ne savions pas que le donneur serait un enfant, donc nous avons besoin que vous signiez cette permission pour nous permettre d'utiliser son sang."
Alors que tu lis le document, tu remarques qu'il n'est pas précisé la quantité de sang nécessaire... et tu demandes : "Quelle quantité de sang allez-vous prendre? " Le sourire du médecin disparaît, et il dit : "Nous ne pensions pas qu'il s'agirait d'un enfant, nous avons besoin de tout son sang." ! ! !
Tu n'arrives pas y croire, et tu essaie de répondre : "Mais, mais..." et le docteur te répond : " Vous ne comprenez pas, il s'agit d'une cure pour le monde entier, s'il vous plait, signez, nous avons besoin de tout le sang..." Et tu demandes : "Mais ne peut-il pas y avoir une transfusion ou tout autre chose ?", et là on te répond qu'il est le seul qui convient, que c'est urgent et que c'est donc impossible.
Tout commence un vendredi après-midi typique. Tu es en train de conduire pour rentrer chez toi, lorsque tu entends à la radio un fait comme un autre : "Dans un petit village lointain, 3 personnes viennent de mourir d'une grippe que l'on avait jamais vue auparavant". Tu ne prêtes pas vraiment attention à cet évènement...
Le lundi matin lorsque tu te réveilles, la radio annonce que ce ne sont plus seulement 3 personnes mais 300 qui sont mortes. Tout le monde s'inquiète et des experts de l'Organisation Mondiale de la Santé vont faire leur enquête.
Le mardi, c'est la grande nouvelle en première page de tous les journaux, parce qu'il ne s'agit plus seulement de l'Inde, mais aussi du Pakistan, de l'Afghanistan, et de l'Iran. Alors, tous les pays se mettent à fermer leurs frontières, terrestres, aériennes et maritimes, avec les pays contaminés. Mais cela ne suffit pas. Bientôt, on apprend que des personnes sont en train de mourir en Europe et aux Etats-Unis.
Les informations disent que, lorsque tu attrapes cette maladie, tu ne t'en rends d'abord pas compte, puis qu'il te reste à peine une semaine à souffrir avant de mourir.
Les scientifiques cherchent un antidote sans succès. Les gens ont des comportements de toute sorte. Certains prient pour que les chercheurs trouvent le remède. Tout à coup, la nouvelle inespérée arrive : on peut enfin faire un antidote !
Maintenant, il faut le sang rare de quelqu'un qui notamment n'ait pas été infecté par le virus. Donc, dans tous les pays, on demande à chacun de se faire faire un examen du sang.
Tu vas comme volontaire à l'hôpital avec ta famille, et tes voisins se demandent : "Serait-ce la fin du monde ?" Tout à coup le docteur crie un nom qu'il a lu sur son registre et, là, ton fils cadet te dit : "Papa, il a crié mon nom !". Avant que tu ne puisses réagir, ton fils est parti avec des infirmières et tu cries : "Attendez !", et ils te répondent : "Tout va bien, son sang est pur, nous croyons qu'il a le type de sang correct." Après un certain temps, les médecins sortent de la salle en riant et en pleurant. C'est la première fois depuis une semaine que tu vois quelqu'un rire, et le docteur s'approche de toi, et te dit "Merci mon Dieu, le sang de votre fils est parfait, il peut permettre de faire l'antidote contre la maladie..."
La nouvelle se répand et tout le monde pleure de joie. Le docteur s'approche de toi et de ton épouse, et dit : "Est-ce que je peux vous parler un moment ? Nous ne savions pas que le donneur serait un enfant, donc nous avons besoin que vous signiez cette permission pour nous permettre d'utiliser son sang."
Alors que tu lis le document, tu remarques qu'il n'est pas précisé la quantité de sang nécessaire... et tu demandes : "Quelle quantité de sang allez-vous prendre? " Le sourire du médecin disparaît, et il dit : "Nous ne pensions pas qu'il s'agirait d'un enfant, nous avons besoin de tout son sang." ! ! !
Tu n'arrives pas y croire, et tu essaie de répondre : "Mais, mais..." et le docteur te répond : " Vous ne comprenez pas, il s'agit d'une cure pour le monde entier, s'il vous plait, signez, nous avons besoin de tout le sang..." Et tu demandes : "Mais ne peut-il pas y avoir une transfusion ou tout autre chose ?", et là on te répond qu'il est le seul qui convient, que c'est urgent et que c'est donc impossible.
" Vous allez signez ? ? ? ? ? S'il vous plait, signez ! ! ! !" En silence et en tremblant, tu signes...
La semaine suivante, alors qu'il y a la cérémonie d'enterrement de ton fils, beaucoup de personnes restent dans leur lit à dormir, d'autres préfèrent aller se promener ou s'amuser... et certains qui sont à la cérémonie affichent un sourire forcé... Tu voudrais t'en aller en hurlant : "Mais mon fils est mort pour vous, et vous n'en avez rien à faire ! ! ! "
Parfois, c'est ce que Dieu voudrait nous dire : " Mon fils Jésus-Christ est mort pour vous et vous ne savez toujours pas à quel point je vous aime !"
La semaine suivante, alors qu'il y a la cérémonie d'enterrement de ton fils, beaucoup de personnes restent dans leur lit à dormir, d'autres préfèrent aller se promener ou s'amuser... et certains qui sont à la cérémonie affichent un sourire forcé... Tu voudrais t'en aller en hurlant : "Mais mon fils est mort pour vous, et vous n'en avez rien à faire ! ! ! "
Parfois, c'est ce que Dieu voudrait nous dire : " Mon fils Jésus-Christ est mort pour vous et vous ne savez toujours pas à quel point je vous aime !"
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
La plus belle image de la paix
Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la peinture de la plus belle image de la paix. Plusieurs artistes essayèrent. Le roi regarda les images, mais il n'en aimait que deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.
La première image représentait un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus, il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui virent cette peinture pensèrent que c'était l'image parfaite de la paix.
L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et sans arbre au sommet. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. A côté de la montagne, il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.
Mais quand le roi regarda, il vit derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu des remous, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.
D'après vous, quelle image a remporté le prix ?
Le roi a choisi la seconde.
- Parce que, expliqua-t-il, être en paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble ni gros travaux. Etre en paix, c'est bien plus souvent être au milieu de difficultés et de désagréments mais être toujours calme dans son coeur.
Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la peinture de la plus belle image de la paix. Plusieurs artistes essayèrent. Le roi regarda les images, mais il n'en aimait que deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.
La première image représentait un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus, il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui virent cette peinture pensèrent que c'était l'image parfaite de la paix.
L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et sans arbre au sommet. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. A côté de la montagne, il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.
Mais quand le roi regarda, il vit derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu des remous, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.
D'après vous, quelle image a remporté le prix ?
Le roi a choisi la seconde.
- Parce que, expliqua-t-il, être en paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble ni gros travaux. Etre en paix, c'est bien plus souvent être au milieu de difficultés et de désagréments mais être toujours calme dans son coeur.
Invité- Invité
Re: ★Beaux Textes★
Bonjour Marie oui malgre les bourasques et les tempetes qui jalonnent nos vies, nous restons sereins parce qu'on sait que la main de Dieu est sur nous.
bon Dimanche et si vous allez a la grotte donnez un bisou de ma part a notre maman du ciel
bon Dimanche et si vous allez a la grotte donnez un bisou de ma part a notre maman du ciel
lyne- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 164
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