Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 05 septembre 2014 : vendredi de la 22e semaine du temps ordinaire
Bienheureuxx Jean-Joseph Lataste, prêtre o.p. et fond. (1832-1869),
Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice (1910-1997)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul refuse d'être jugé par les Corinthiens : Dieu seul est juge (1 Co 4, 1-5)
Psaume : Ps 36, 3-4, 5-6, 27-28ab, 39-40ac
R/ Le salut des justes vient du Seigneur.
Evangile : Jésus est l'Époux qui apporte la joie et la nouveauté (Lc 5, 33-39)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia. (cf. Ap 19, 7-9)
Homélie :
La critique vient à petits pas : « On disait un jour à Jésus ». L’introduction semble anecdotique ; d’ailleurs la remarque ne concerne que les disciples de Jésus et ne remet pas directement en cause l’enseignement du maître. Pour avoir déjà lu l’évangile jusqu’au bout, nous savons pourtant qu’après les pratiques des disciples, c’est bientôt l’attitude de Jésus lui-même qui va être dénoncée… Ainsi naît la critique. Elle s’attaque hypocritement à des aspects marginaux pour être acceptée, pour se rendre familière et se montrer inoffensive, puis, quand son dynamisme est admis, elle poursuit son but et ferre sa proie.
Mais nous n’avons pas à blâmer les opposants du Seigneur : en matière de pratique religieuse, l’ambiance générale se prêtait à ce genre de discussions. Il avait en effet dans le judaïsme plusieurs écoles qui toutes s’impliquaient avec zèle dans le respect de la Loi. La discussion portait souvent sur les moyens que l’on pouvait trouver d’en faire plus, au lieu de rester dans la simple limite des prescriptions. Qu’au moins ce zèle réveille en nous ce qui doit l’être. L’amour cherche toujours à se manifester davantage, il veut toujours se donner davantage.
Il est donc question du jeûne, que les disciples de Jésus ne semblent pas pratiquer. Jésus explique qu’il ne rejette pas le jeûne mais il rappelle les limites de son application : on ne jeûne pas les jours de fête. Quand l’Époux est présent, on célèbre la fête, il serait inconvenant d’agir autrement. Cette réponse laisse son auditoire sans voix ; elle ne saurait être contredite tant elle est vraie, mais que dire de l’identité de l’Époux, comment admettre que Jésus s’identifie à lui ?
Voyant leur perplexité (leur embarras peut-être), Jésus leur propose une parabole qui explique l’incompatibilité du Royaume avec le monde ancien. Les choses les plus simples sont souvent les plus difficiles à intégrer : le monde ancien est ancien, il ne peut que vieillir puisqu’il est déjà vieux ; le Royaume que Jésus inaugure est nouveau ; ce qui est nouveau n’est pas connu à l’avance puisque c’est nouveau.
Pour expliquer ces choses simples, Jésus choisit des images simples. On ne rapièce pas un vieux manteau avec un morceau d’étoffe neuf : il craque. On ne met pas du vin nouveau dans des outres anciennes : elles explosent. De même, on ne peut demander à Jésus son Esprit si l’on n’est pas décidé à tout quitter de ce qui nous attache au monde ancien. Les deux ne peuvent cohabiter, la nouveauté du Christ ne s’accommode jamais d’être enfermée dans l’ancien.
Le dernier verset nous montre comment cette évidence exige un engagement résolu de notre part : « jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau ». Voilà qui est un peu déroutant. Nous savons que nous sommes enlisés dans le monde ancien, alors comment pourrions-nous désirer le monde nouveau ? Cela n’est pas possible, semble dire Jésus. Ce n’est donc pas le désir qui serait le premier moteur de notre conversion, mais l’engagement de notre liberté. Nous avons à choisir librement de nous fier à la Parole d’un autre, Jésus, plus qu’à notre expérience. Nous avons à concrétiser la confiance que nous lui faisons dans une démarche de foi, dans un abandon obéissant à sa Parole. Tel est le chemin que Jésus ouvre devant ceux qui le questionnent, tel est le chemin qui s’ouvre chaque jour devant nous. Jésus se présente comme l’époux de nos âmes ; à nous d’agir ensuite en conséquence. À nous de choisir de nous conformer à son enseignement, à nous d’accueillir librement son Esprit. Il s’agit d’un choix et d’un combat. Le vieil homme est en effet totalement étranger à la joie des noces de l’Agneau et il résiste de toute sa force à cette perspective. Notre obéissance prend donc forme dans un arrachement à ce qui est vieux en nous pour accueillir la nouveauté que donne le Christ.
Jésus ne nous laisse cependant pas sans appui. À ceux qui se laissent bouleverser par sa parole, il donne un avant-goût du Royaume, propre à faire découvrir la nouveauté, propre à susciter notre désir de le rejoindre. Par exemple, nous sommes rassemblés en ce jour pour rompre ensemble le pain des anges, pour déjà prendre place au banquet auquel nous sommes invités. Il nous reste bien du chemin à faire, mais déjà nous goûtons le don de Dieu dans sa plénitude.
Que cette eucharistie soit notre action de grâce pour la bonté de notre Seigneur. Qu’elle nous donne le goût des choses célestes et réveille notre appétit de revêtir le vêtement nouveau, le vêtement du salut, et de participer éternellement au banquet des noces de l’Agneau.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Mulieris dignitatem / La Dignité de la femme » § 25 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
Si l'amour de Dieu envers l'homme, envers Israël, le peuple élu, est présenté par les prophètes comme l'amour de l'époux pour l'épouse, cette analogie exprime la qualité « sponsale » et le caractère divin et non humain de l'amour de Dieu : « Ton créateur est ton époux…; on l'appelle le Dieu de toute la terre » (Is 54,5). On doit dire la même chose de l'amour sponsal du Christ rédempteur : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Il s'agit donc de l'amour de Dieu exprimé dans la rédemption accomplie par le Christ...
Selon la lettre aux Éphésiens, l'épouse est l'Église, de même que pour les prophètes l'épouse était Israël : il s'agit donc d'un sujet collectif, et non d'une personne singulière. Ce sujet collectif est le Peuple de Dieu, c'est-à-dire une communauté composée de nombreuses personnes, hommes ou femmes. « Le Christ a aimé l'Église » (5,25), en tant que communauté, en tant que Peuple de Dieu et, en même temps, il a aimé chacune des personnes de cette Église… En effet, le Christ a racheté chaque homme et chaque femme, tous sans exception.
Dans la rédemption, c'est justement cet amour de Dieu qui s'exprime, et c'est là que s'accomplit dans l'histoire de l'humanité et du monde le caractère sponsal de cet amour. Le Christ est entré dans cette histoire et y demeure comme l'Époux qui « s'est livré lui-même » (v. 25). « Se livrer » signifie devenir un don désintéressé de la manière la plus entière et la plus radicale : « Il n'y a plus grand amour » (Jn 15,13). Selon cette conception, grâce à l'Église, tous les êtres humains — les hommes comme les femmes — sont appelés à être l'Épouse du Christ, Rédempteur du monde.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 05 septembre 2014 : vendredi de la 22e semaine du temps ordinaire
Bienheureuxx Jean-Joseph Lataste, prêtre o.p. et fond. (1832-1869),
Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice (1910-1997)
- Bienheureuxx Jean-Joseph Lataste, prêtre o.p. et fond. (1832-1869):
- Bienheureuxx Jean-Joseph Lataste, Prêtre o.p. « Apôtre des Prisons », Fondateur de la Congrégation des « Dominicaines de Béthanie » (1832-1869)
Contrairement à l’usage courant, le jour de la mémoire n’est pas celui de la naissance au ciel (dies natalis : 10 mars) mais celui de sa naissance sur terre, selon la Lettre Apostolique du 28 mai 2012 du pape Benoît XVI.
Jean-Joseph (dans le monde : Alcide) Lataste naît à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 septembre 1832, dernier des 7 enfants de Vital et Jeanne Grassiet. Très jeune, il se sent appelé au sacerdoce. Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’ordre Dominicain.
Il est ordonné prêtre à Marseille le 08 février 1863 et assigné au couvent de Bordeaux.
En septembre 1864 il est envoyé prêcher une retraite à 400 femmes, condamnées au silence absolu dans la prison de Cadillac qu'il connait bien, car il était né dans cette bourgade.
Comme prédicateur, il franchit le seuil de cet établissement pénitencier avec appréhension.
Les détenues travaillent en silence toute la journée.
Pour suivre la retraite, elles rognent sur leur temps de repos, se lèvent à quatre heures du matin et se couchent deux heures plus tard qu'à l'ordinaire. Le Père leur propose une nuit d'adoration : il imagine un tour de présence de deux ou trois détenues se relayant devant le Saint Sacrement. Elles seront 400 à passer la nuit en adoration dans cette chapelle qui devient pour le Père Lataste le lieu d'une révélation déterminante pour lui : « j'ai vu cette prison, objet de tristesse et d'effroi pour les hommes, transformée cette nuit en un lieu de délices, en un séjour de gloire et de bonheur ».
Saisi par la foi de certaines de ses recluses, à la très mauvaise réputation, s'impose à lui le projet de leur offrir une famille religieuse : « Quelque soit votre passé, ne vous considérez plus comme des prisonnières mais comme des âmes vouées à Dieu... ».
À leur sortie de prison, après avoir purgé leur peine, Jean-Joseph propose à celles qui le désirent de vivre leur idéal de consécration à Dieu, dans un même couvent que des religieuses vierges, sous le même genre d'habit, celui de saint Dominique, afin que rien ne distingue jamais les unes des autres, qu'elles s'accueillent mutuellement et avec miséricorde comme sœurs sans tenir compte du passé, sans jugement, dans la discrétion : un projet courageux et audacieux pour l'époque.
En 1866, avec la collaboration d'une religieuse de la Présentation de Tours, Sœur Henri-Dominique (1822-1907), il ouvrait la première communauté des « Dominicaines de Béthanie », sous le patronage de sainte Marie-Madeleine.
Le Père Lataste reçoit une maison adaptée à son œuvre à Frasne le Château : c'est ainsi que sa fondation prend racine avant d'étendre ses ramifications en Italie, Suisse, Allemagne, Pays Bas, États-Unis dans la prison de Norfolk, Massachusetts, où une fraternité laïque Notre Dame de Miséricorde est née dans le couloir de la mort de ce pénitencier.
Il tombe malade et meurt le 10 mars 1869. Sur sa tombe il est écrit : « Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies. »
Jean-Joseph Lataste a été proclamé bienheureux le 03 juin 2012 au Parc des expositions Micropolis de Besançon. La Messe fut présidée par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints et délégué du Pape, assisté de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, de Mgr Luigi Ventura, Nonce apostolique et de nombreux évêques. La prédication fut faite par le fr. Bruno Cadoré, o.p., Maître de l'Ordre des Prêcheurs.
Pour un approfondissement biographique :
>>> La vie et l'œuvre de Jean-Joseph Lataste
http://lataste2012.org/dossier_presse/Dossier_de_presse.pdf
http://dominicainesdebethanie.org/spip.php?rubrique27
>>> Vidéo de la béatification KTO-TV
Sources principales : dominicainesbethanie.com/ ; eglise.catholique.fr/ (« Rév. x gpm »).
- Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice (1910-1997):
- Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, fondatrice (1910-1997)
« Par mon sang, je suis Albanaise. Par ma nationalité, Indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »
Mère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxha Bojaxhiu, naît le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine)
Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, famille d’origine albanaise, elle reçut sa première communion à l’âge de cinq ans et demi et fut confirmée en novembre 1916.
À l'âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l'appel de se consacrer à Dieu.
La vie de mère Teresa comporte alors deux périodes bien tranchées : sa vie dans l'institut de sœurs de Lorette et sa vie dans l'ordre des Missionnaires de la charité.
À l'âge de dix-huit ans, en 1928, elle entre à l'Institut des « Sœurs de Lorette », en Irlande. En 1929 elle est envoyée à Calcutta. En 1931, après deux années de noviciat, elle fait sa première profession de foi et elle prend le nom de Teresa. Elle enseigne la géographie à l'école Sainte-Marie à Calcutta où elle est nommée directrice en 1944.
Elle reçoit l'appel de consacrer sa vie aux pauvres des bidonvilles. En 1946, avec le soutien de l'archevêque de Calcutta, elle obtient, du vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), la permission de quitter l'ordre des « Sœurs de Lorette ».
En 1948, la vie de Mère Teresa se transforme ; c’est un tournant dans sa vie. Elle s'installe dans un bidonville (à Taltola, en Inde) avec quelques autres religieuses qui l'ont suivie. Elle fait la fondation des « Missionnaires de la Charité », établie officiellement dans le diocèse de Calcutta en 1950.
Elle prend désormais le nom de Mère Teresa, car elle a choisi la petite Thérèse comme patronne et guide vers la sainteté ; sa vie est consacrée aux pauvres, aux malades, aux laissés-pour-compte et aux mourants. Cela commença avec l'ouverture du « mouroir » de Calcutta pour assurer une fin digne à ceux qui, leur vie durant, avaient vécu « comme des bêtes ».
En 1996, la congrégation des « Missionnaires de la Charité » comptait 517 missions dans plus d'une centaine de pays. Il y a actuellement près de 4 000 sœurs Missionnaires de la Charité.
Elle a reçu plusieurs récompenses pour son travail, notamment le Prix de la Paix Jean XXIII en 1971 ; le Prix Nobel de la Paix en 1979 pour son action en faveur des déshérités en Inde. Elle a utilisé sa notoriété mondiale pour attirer l'attention du monde sur des questions morales et sociales importantes.
Pendant 50 ans la vie de Mère Teresa de Calcutta a été marquée par la grande épreuve spirituelle de la nuit de la foi. Elle était assaillie par le doute concernant l'existence de Dieu. Ces années de nuit intérieure constituent un trait important de sa figure spirituelle. C'était un supplice secrètement enfoui en elle et dissimulé derrière un visage paisible qu'elle avait en public. Personne ne savait qu'elle était aussi tourmentée. Cette épreuve de la nuit de la foi apparaît avec une précision jusque-là inédite avec la publication en 2007 d'un ouvrage compilant 40 lettres rédigées au cours des soixante dernières années de sa vie et qu'elle voulait voir détruites pour certaines.
Après un premier infarctus en 1983, sa santé se détériore sérieusement à partir de 1990. Suite à une crise de paludisme et à un arrêt cardiaque, elle abandonne ses responsabilités à la tête de la communauté en mars 1997. Pendant ses dix dernières années elle a été souvent malade et hospitalisée.
La vie de Mère Teresa a été assez longue : 87 ans. Son départ pour les demeures éternelles eu lieu, dans son couvent de Calcutta, le 5 septembre 1997.
L’Inde a déclaré le lendemain de sa mort Jour de deuil national. Elle a offert des funérailles nationales à sa plus grande héroïne depuis Gandhi. La mort de Mère Teresa a été l'occasion d'un hommage unanime ; ses obsèques ont rassemblé des croyants de toutes les religions. Les funérailles ont été célébrées dans le Stade de Calcutta ; les sœurs avaient préparé l'autel pour la Messe.
Monseigneur Henri de Souza, archevêque de Calcutta est à l’origine de la demande de canonisation de Mère Teresa. Le processus de béatification a été particulièrement rapide : il a débuté en 1999, seulement deux ans après sa mort, grâce à une dérogation du pape permettant d'écourter le délai habituel de cinq ans. Celle-ci a bénéficié d'un traitement de faveur de la part de saint Jean-Paul II, fervent admirateur. Ses lettres, qui révèlent ses doutes, étaient connues au moment du procès de béatification de Mère Teresa. Elles ont été pris en compte pour sa béatification.
Mère Teresa de Calcutta a été béatifiée le 19 octobre 2003 à Rome, place Saint-Pierre, devant 300 000 fidèles, par saint Jean-Paul II.
>>> Homélie du Pape Jean-Paul II
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20031019_mother-theresa_fr.html
Pour un approfondissement biographique :
>>> Mère Teresa de Calcutta, biographie
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031019_madre-teresa_fr.html
>>> La vie de Mère Teresa de Calcutta - film complet -
Sources principales : 92.catholique.fr/ ; vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul refuse d'être jugé par les Corinthiens : Dieu seul est juge (1 Co 4, 1-5)
Psaume : Ps 36, 3-4, 5-6, 27-28ab, 39-40ac
R/ Le salut des justes vient du Seigneur.
Evangile : Jésus est l'Époux qui apporte la joie et la nouveauté (Lc 5, 33-39)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia. (cf. Ap 19, 7-9)
Homélie :
La critique vient à petits pas : « On disait un jour à Jésus ». L’introduction semble anecdotique ; d’ailleurs la remarque ne concerne que les disciples de Jésus et ne remet pas directement en cause l’enseignement du maître. Pour avoir déjà lu l’évangile jusqu’au bout, nous savons pourtant qu’après les pratiques des disciples, c’est bientôt l’attitude de Jésus lui-même qui va être dénoncée… Ainsi naît la critique. Elle s’attaque hypocritement à des aspects marginaux pour être acceptée, pour se rendre familière et se montrer inoffensive, puis, quand son dynamisme est admis, elle poursuit son but et ferre sa proie.
Mais nous n’avons pas à blâmer les opposants du Seigneur : en matière de pratique religieuse, l’ambiance générale se prêtait à ce genre de discussions. Il avait en effet dans le judaïsme plusieurs écoles qui toutes s’impliquaient avec zèle dans le respect de la Loi. La discussion portait souvent sur les moyens que l’on pouvait trouver d’en faire plus, au lieu de rester dans la simple limite des prescriptions. Qu’au moins ce zèle réveille en nous ce qui doit l’être. L’amour cherche toujours à se manifester davantage, il veut toujours se donner davantage.
Il est donc question du jeûne, que les disciples de Jésus ne semblent pas pratiquer. Jésus explique qu’il ne rejette pas le jeûne mais il rappelle les limites de son application : on ne jeûne pas les jours de fête. Quand l’Époux est présent, on célèbre la fête, il serait inconvenant d’agir autrement. Cette réponse laisse son auditoire sans voix ; elle ne saurait être contredite tant elle est vraie, mais que dire de l’identité de l’Époux, comment admettre que Jésus s’identifie à lui ?
Voyant leur perplexité (leur embarras peut-être), Jésus leur propose une parabole qui explique l’incompatibilité du Royaume avec le monde ancien. Les choses les plus simples sont souvent les plus difficiles à intégrer : le monde ancien est ancien, il ne peut que vieillir puisqu’il est déjà vieux ; le Royaume que Jésus inaugure est nouveau ; ce qui est nouveau n’est pas connu à l’avance puisque c’est nouveau.
Pour expliquer ces choses simples, Jésus choisit des images simples. On ne rapièce pas un vieux manteau avec un morceau d’étoffe neuf : il craque. On ne met pas du vin nouveau dans des outres anciennes : elles explosent. De même, on ne peut demander à Jésus son Esprit si l’on n’est pas décidé à tout quitter de ce qui nous attache au monde ancien. Les deux ne peuvent cohabiter, la nouveauté du Christ ne s’accommode jamais d’être enfermée dans l’ancien.
Le dernier verset nous montre comment cette évidence exige un engagement résolu de notre part : « jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau ». Voilà qui est un peu déroutant. Nous savons que nous sommes enlisés dans le monde ancien, alors comment pourrions-nous désirer le monde nouveau ? Cela n’est pas possible, semble dire Jésus. Ce n’est donc pas le désir qui serait le premier moteur de notre conversion, mais l’engagement de notre liberté. Nous avons à choisir librement de nous fier à la Parole d’un autre, Jésus, plus qu’à notre expérience. Nous avons à concrétiser la confiance que nous lui faisons dans une démarche de foi, dans un abandon obéissant à sa Parole. Tel est le chemin que Jésus ouvre devant ceux qui le questionnent, tel est le chemin qui s’ouvre chaque jour devant nous. Jésus se présente comme l’époux de nos âmes ; à nous d’agir ensuite en conséquence. À nous de choisir de nous conformer à son enseignement, à nous d’accueillir librement son Esprit. Il s’agit d’un choix et d’un combat. Le vieil homme est en effet totalement étranger à la joie des noces de l’Agneau et il résiste de toute sa force à cette perspective. Notre obéissance prend donc forme dans un arrachement à ce qui est vieux en nous pour accueillir la nouveauté que donne le Christ.
Jésus ne nous laisse cependant pas sans appui. À ceux qui se laissent bouleverser par sa parole, il donne un avant-goût du Royaume, propre à faire découvrir la nouveauté, propre à susciter notre désir de le rejoindre. Par exemple, nous sommes rassemblés en ce jour pour rompre ensemble le pain des anges, pour déjà prendre place au banquet auquel nous sommes invités. Il nous reste bien du chemin à faire, mais déjà nous goûtons le don de Dieu dans sa plénitude.
Que cette eucharistie soit notre action de grâce pour la bonté de notre Seigneur. Qu’elle nous donne le goût des choses célestes et réveille notre appétit de revêtir le vêtement nouveau, le vêtement du salut, et de participer éternellement au banquet des noces de l’Agneau.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique « Mulieris dignitatem / La Dignité de la femme » § 25 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Ton créateur est ton époux »
Si l'amour de Dieu envers l'homme, envers Israël, le peuple élu, est présenté par les prophètes comme l'amour de l'époux pour l'épouse, cette analogie exprime la qualité « sponsale » et le caractère divin et non humain de l'amour de Dieu : « Ton créateur est ton époux…; on l'appelle le Dieu de toute la terre » (Is 54,5). On doit dire la même chose de l'amour sponsal du Christ rédempteur : « Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Il s'agit donc de l'amour de Dieu exprimé dans la rédemption accomplie par le Christ...
Selon la lettre aux Éphésiens, l'épouse est l'Église, de même que pour les prophètes l'épouse était Israël : il s'agit donc d'un sujet collectif, et non d'une personne singulière. Ce sujet collectif est le Peuple de Dieu, c'est-à-dire une communauté composée de nombreuses personnes, hommes ou femmes. « Le Christ a aimé l'Église » (5,25), en tant que communauté, en tant que Peuple de Dieu et, en même temps, il a aimé chacune des personnes de cette Église… En effet, le Christ a racheté chaque homme et chaque femme, tous sans exception.
Dans la rédemption, c'est justement cet amour de Dieu qui s'exprime, et c'est là que s'accomplit dans l'histoire de l'humanité et du monde le caractère sponsal de cet amour. Le Christ est entré dans cette histoire et y demeure comme l'Époux qui « s'est livré lui-même » (v. 25). « Se livrer » signifie devenir un don désintéressé de la manière la plus entière et la plus radicale : « Il n'y a plus grand amour » (Jn 15,13). Selon cette conception, grâce à l'Église, tous les êtres humains — les hommes comme les femmes — sont appelés à être l'Épouse du Christ, Rédempteur du monde.
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 06 Septembre 2014
Le culte du dieu « C’est comme ça »
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 1-5
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d’en manger. » Jésus leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, ta présence réjouit mon âme, je te loue et te bénis au cours de cette prière. Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.
Demande
Seigneur, que ma rencontre avec toi dans la prière soit toujours nouvelle, donne-moi l’humilité et la simplicité nécessaires pour m’émerveiller comme un enfant, de plus en plus, devant le mystère infini de ton amour.
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique ?
Le chapitre 6 de l’Évangile de Luc concentre un bon groupe de paroles et de gestes de Jésus, qui semblent s’opposer à la manière normale de concevoir les relations avec Dieu et le prochain à son époque. Les paroles du maître traversent les siècles pour continuer à nous déranger aujourd’hui, ce matin. L’événement des épis arrachés par les disciples en sabbat est le scénario où apparaît l’ opposition entre une certaine manière rigide de concevoir Dieu et la révélation que Dieu fait continuellement de lui-même. « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (v. 2) c’est la question du croyant, peut-être très observant et pieux, qui a simplement reçu une tradition et croit au dieu « C’est comme ça ».
Jésus, dans les versets qui suivent, montre la manière d’agir de Dieu en faveur des hommes dans l’histoire du salut et termine par cette phrase lapidaire, qui nous rassure dans notre relation avec lui : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (v. 5). En Jésus, Dieu ne complique pas le salut de l’homme, mais s’implique en notre faveur. Dans la lecture, saint Paul nous montre l’exemple de l’apôtre « livré en spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (v. 9), parce qu’en prêchant un Christ crucifié, il n’a pas présenté l’image politiquement correcte de Dieu aux hommes. Mais il a un argument plus fort en faveur de l’Évangile : sa propre vie ; car beaucoup peuvent enseigner, mais son humanité épuisée au service de l’Évangile est un argument imbattable de l’authenticité de son amour pour ses frères.
Son expérience témoigne de la rencontre avec Dieu qui « est vérité en toutes ses paroles, amour en toutes ses œuvres » (Ps 145, 13).
2. Que nous dit le texte biblique ?
Les lectures d’aujourd’hui nous invitent à entrer dans la prière et à nous prosterner devant Dieu avec une profonde humilité, pour nous laisser toucher intérieurement par l’infini mystère de son amour. La création de faux dieux n’est pas seulement un problème des païens, c’est aussi un réel danger pour nous, croyants, car très souvent, nous fabriquons des images de Dieu à notre mesure, surtout quand l’Évangile nous dérange.
Et qui donc peut nous montrer la vraie image de Dieu ? Une seule personne : Jésus, le Verbe qui était au commencement avec Dieu, il est Dieu avec nous. Pour nous montrer l’image du Père, Jésus nous rappelle l’histoire du salut, et comment Dieu agit toujours en faveur des hommes, parce qu’il nous aime. En Jésus et par son mystère pascal, Dieu saute toutes les règles et la logique qui séparaient le ciel et la terre.
En Dieu il n’y a pas cette fausse contradiction entre norme et liberté, puisque les règles de Dieu sont l’expression de son amour pour nous. Plus encore, la règle suprême de notre vie chrétienne est une personne, le maître de toute règle et institution.
3. Nous, chrétiens, nous devons faire attention pour fuir le culte du dieu « C’est comme ça ».
Derrière les règles et les bonnes institutions de la vie de l’Église, il y a le Dieu vivant, le maître du sabbat, qui nous invite à respecter ses lois sans les diviniser, à trouver la raison de la règle, qui n’est pas toujours la règle de la raison humaine, mais de la raison aimante de Dieu.
Pour éviter cet écueil, il est fondamental de garder une relation vivante et personnelle avec lui, de faire de Jésus le principe de notre vie. Dans cette relation personnelle avec lui, il ne s’agit pas tellement « d’un Dieu dont on parle, mais d’un Dieu dont on vit » (M. Zundel).
Dialogue avec le Christ
Jésus, accorde-moi la grâce d’une rencontre renouvelée avec toi chaque jour, je cherche la face de Dieu. Avec saint Augustin je te demande de m’appeler et que ton cri force la surdité de mon oreille ; que ta splendeur rayonne et qu’elle chasse mon aveuglement ; que ton parfum, je le respire et que je soupire pour toi ; que je te goûte, et que je sois dévoré par la faim et la soif de toi ; touche-moi, beauté si ancienne, beauté si nouvelle, et que je brûle du désir de votre paix
.
Résolution
Au début de cette année scolaire, me donner les moyens pour faire grandir cette relation personnelle avec Jésus (réserver un temps de prière particulier dans la journée, assister à une retraite, aller à la Messe en semaine, me confesser plus régulièrement, etc.).
SOURCE : Catholique.org
Jésus Maitre du Sabbat
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 06 Septembre 2014
Le culte du dieu « C’est comme ça »
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 1-5
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d’en manger. » Jésus leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Prière d'introduction
Sainte Trinité, ta présence réjouit mon âme, je te loue et te bénis au cours de cette prière. Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.
Demande
Seigneur, que ma rencontre avec toi dans la prière soit toujours nouvelle, donne-moi l’humilité et la simplicité nécessaires pour m’émerveiller comme un enfant, de plus en plus, devant le mystère infini de ton amour.
Points de réflexion
1. Que dit en soi le texte biblique ?
Le chapitre 6 de l’Évangile de Luc concentre un bon groupe de paroles et de gestes de Jésus, qui semblent s’opposer à la manière normale de concevoir les relations avec Dieu et le prochain à son époque. Les paroles du maître traversent les siècles pour continuer à nous déranger aujourd’hui, ce matin. L’événement des épis arrachés par les disciples en sabbat est le scénario où apparaît l’ opposition entre une certaine manière rigide de concevoir Dieu et la révélation que Dieu fait continuellement de lui-même. « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (v. 2) c’est la question du croyant, peut-être très observant et pieux, qui a simplement reçu une tradition et croit au dieu « C’est comme ça ».
Jésus, dans les versets qui suivent, montre la manière d’agir de Dieu en faveur des hommes dans l’histoire du salut et termine par cette phrase lapidaire, qui nous rassure dans notre relation avec lui : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat » (v. 5). En Jésus, Dieu ne complique pas le salut de l’homme, mais s’implique en notre faveur. Dans la lecture, saint Paul nous montre l’exemple de l’apôtre « livré en spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (v. 9), parce qu’en prêchant un Christ crucifié, il n’a pas présenté l’image politiquement correcte de Dieu aux hommes. Mais il a un argument plus fort en faveur de l’Évangile : sa propre vie ; car beaucoup peuvent enseigner, mais son humanité épuisée au service de l’Évangile est un argument imbattable de l’authenticité de son amour pour ses frères.
Son expérience témoigne de la rencontre avec Dieu qui « est vérité en toutes ses paroles, amour en toutes ses œuvres » (Ps 145, 13).
2. Que nous dit le texte biblique ?
Les lectures d’aujourd’hui nous invitent à entrer dans la prière et à nous prosterner devant Dieu avec une profonde humilité, pour nous laisser toucher intérieurement par l’infini mystère de son amour. La création de faux dieux n’est pas seulement un problème des païens, c’est aussi un réel danger pour nous, croyants, car très souvent, nous fabriquons des images de Dieu à notre mesure, surtout quand l’Évangile nous dérange.
Et qui donc peut nous montrer la vraie image de Dieu ? Une seule personne : Jésus, le Verbe qui était au commencement avec Dieu, il est Dieu avec nous. Pour nous montrer l’image du Père, Jésus nous rappelle l’histoire du salut, et comment Dieu agit toujours en faveur des hommes, parce qu’il nous aime. En Jésus et par son mystère pascal, Dieu saute toutes les règles et la logique qui séparaient le ciel et la terre.
En Dieu il n’y a pas cette fausse contradiction entre norme et liberté, puisque les règles de Dieu sont l’expression de son amour pour nous. Plus encore, la règle suprême de notre vie chrétienne est une personne, le maître de toute règle et institution.
3. Nous, chrétiens, nous devons faire attention pour fuir le culte du dieu « C’est comme ça ».
Derrière les règles et les bonnes institutions de la vie de l’Église, il y a le Dieu vivant, le maître du sabbat, qui nous invite à respecter ses lois sans les diviniser, à trouver la raison de la règle, qui n’est pas toujours la règle de la raison humaine, mais de la raison aimante de Dieu.
Pour éviter cet écueil, il est fondamental de garder une relation vivante et personnelle avec lui, de faire de Jésus le principe de notre vie. Dans cette relation personnelle avec lui, il ne s’agit pas tellement « d’un Dieu dont on parle, mais d’un Dieu dont on vit » (M. Zundel).
Dialogue avec le Christ
Jésus, accorde-moi la grâce d’une rencontre renouvelée avec toi chaque jour, je cherche la face de Dieu. Avec saint Augustin je te demande de m’appeler et que ton cri force la surdité de mon oreille ; que ta splendeur rayonne et qu’elle chasse mon aveuglement ; que ton parfum, je le respire et que je soupire pour toi ; que je te goûte, et que je sois dévoré par la faim et la soif de toi ; touche-moi, beauté si ancienne, beauté si nouvelle, et que je brûle du désir de votre paix
.
Résolution
Au début de cette année scolaire, me donner les moyens pour faire grandir cette relation personnelle avec Jésus (réserver un temps de prière particulier dans la journée, assister à une retraite, aller à la Messe en semaine, me confesser plus régulièrement, etc.).
SOURCE : Catholique.org
Jésus Maitre du Sabbat
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 6 Septembre 2014
Bienheureuse VIERGE MARIE
Les Samedis du Temps Ordinaire où il n’y a pas de mémoire obligatoire, on peut faire mémoire de la VIERGE MARIE, selon une tradition qui honore la foi et l’espérance sans défaut de MARIE le Samedi Saint.
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=06/09/2014
Liens :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
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Samedi 6 Septembre 2014
Bienheureuse VIERGE MARIE
Les Samedis du Temps Ordinaire où il n’y a pas de mémoire obligatoire, on peut faire mémoire de la VIERGE MARIE, selon une tradition qui honore la foi et l’espérance sans défaut de MARIE le Samedi Saint.
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4 : 9 à 15
Humilié, l'Apôtre reste le père de sa communauté
Frères nous, les Apôtres, il me semble que DIEU a fait de nous les derniers de tous, comme on expose des condamnés à mort, livrés en spectacle au monde entier, aux Anges et aux hommes. Nous passons pour des fous à cause du CHRIST, et vous, pour des gens sensés dans le CHRIST ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l'honneur, et nous, dans le mépris. Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous n'avons pas de vêtements, nous sommes maltraités, nous n'avons pas de domicile, nous peinons dur à travailler de nos mains. Les gens nous insultent, nous les bénissons. Ils nous persécutent, nous supportons. Ils nous calomnient, nous avons des paroles d'apaisement. Jusqu'à maintenant, nous sommes pour ainsi dire les balayures du monde, le rebut de l'humanité.
Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. Car vous auriez beau avoir dix mille surveillants pour vous mener dans le CHRIST, vous n'avez pas plusieurs pères : c'est moi qui, par l'annonce de l'Évangile, vous ai fait naître à la Vie du CHRIST JÉSUS.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4 : 9 à 15
Humilié, l'Apôtre reste le père de sa communauté
Frères nous, les Apôtres, il me semble que DIEU a fait de nous les derniers de tous, comme on expose des condamnés à mort, livrés en spectacle au monde entier, aux Anges et aux hommes. Nous passons pour des fous à cause du CHRIST, et vous, pour des gens sensés dans le CHRIST ; nous sommes faibles, et vous êtes forts ; vous êtes à l'honneur, et nous, dans le mépris. Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif, nous n'avons pas de vêtements, nous sommes maltraités, nous n'avons pas de domicile, nous peinons dur à travailler de nos mains. Les gens nous insultent, nous les bénissons. Ils nous persécutent, nous supportons. Ils nous calomnient, nous avons des paroles d'apaisement. Jusqu'à maintenant, nous sommes pour ainsi dire les balayures du monde, le rebut de l'humanité.
Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte, mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés. Car vous auriez beau avoir dix mille surveillants pour vous mener dans le CHRIST, vous n'avez pas plusieurs pères : c'est moi qui, par l'annonce de l'Évangile, vous ai fait naître à la Vie du CHRIST JÉSUS.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ton Règne est un Règne Éternel
Chant de louange appartenant au recueil de David.
[Psaume 144 (145), entièrement]
[Psaume 144 (145), entièrement]
Psaume 144 (145) : 17 et 18, 19 et 20, 10a et 21
R/ Proche est le SEIGNEUR de ceux qui L'invoquent ?
Le SEIGNEUR est Juste en toutes Ses Voies,
Fidèle en tout ce qu’IL fait.
IL est proche de ceux qui L'invoquent,
de tous ceux qui L'invoquent en Vérité.
R/
IL répond au désir de ceux qui LE craignent ;
IL écoute leur cri : IL les sauve.
Le SEIGNEUR gardera tous ceux qui L'aiment,
mais IL détruira tous les impies.
R/
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, TE rendent Grâce.
Que ma bouche proclame les Louanges du SEIGNEUR !
Son NOM TRÈS SAINT, que toute chair LE bénisse
toujours et à jamais !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est Juste en toutes Ses Voies,
Fidèle en tout ce qu’IL fait.
IL est proche de ceux qui L'invoquent,
de tous ceux qui L'invoquent en Vérité.
R/
IL répond au désir de ceux qui LE craignent ;
IL écoute leur cri : IL les sauve.
Le SEIGNEUR gardera tous ceux qui L'aiment,
mais IL détruira tous les impies.
R/
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, TE rendent Grâce.
Que ma bouche proclame les Louanges du SEIGNEUR !
Son NOM TRÈS SAINT, que toute chair LE bénisse
toujours et à jamais !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 1 à 5
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es le Chemin, la Vérité et la Vie, JÉSUS, FILS de DIEU. Celui qui croit en TOI a reconnu le PÈRE. Alléluia. (cf. Jn 14, 6.9)
JÉSUS est le FILS de l’Homme, MAÎTRE du sabbat
Un jour de sabbat, JÉSUS traversait des champs de blé ; Ses Disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens LUI dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? » JÉSUS leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de DIEU, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. » JÉSUS leur disait encore : « Le FILS de l'Homme est MAÎTRE du sabbat. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es le Chemin, la Vérité et la Vie, JÉSUS, FILS de DIEU. Celui qui croit en TOI a reconnu le PÈRE. Alléluia. (cf. Jn 14, 6.9)
JÉSUS est le FILS de l’Homme, MAÎTRE du sabbat
Un jour de sabbat, JÉSUS traversait des champs de blé ; Ses Disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains. Des pharisiens LUI dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? » JÉSUS leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ? Il entra dans la maison de DIEU, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. » JÉSUS leur disait encore : « Le FILS de l'Homme est MAÎTRE du sabbat. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Samedi 06 septembre 2014 : samedi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Éleuthère (Eleuterio), abbé à Rome († VIe s.),
Bienheureux Michel Czartoryski, prêtre o.p. et martyr (1897-1944)
- Saint Éleuthère (Eleuterio), abbé à Rome († VIe s.):
- Saint Éleuthère (Eleuterio), abbé à Rome († VIe s.)
La simplicité de cœur et l'esprit de componction furent les vertus qui caractérisèrent principalement saint Éleuthère. Il fut élu abbé du monastère de Saint-Marc, près de Spolète, et favorisé du don des miracles.
À la prière de certaines religieuses qui se trouvaient dans le voisinage, il prit dans son monastère un enfant qu'il avait délivré du démon. Il lui arriva de dire un jour à ce sujet : « Il est clair que le démon a voulu se moquer de ces bonnes filles ; car depuis que cet enfant est parmi les serviteurs de Dieu, l'esprit infernal n'ose plus approcher de lui. » Ces paroles semblaient annoncer de la vanité de sa part ; aussi le démon entra-t-il de nouveau dans l'enfant, pour le tourmenter comme auparavant. Éleuthère avoua humblement sa faute, et, se mettant à pleurer, il dit à ses religieux qui voulaient le consoler : « Pas un de nous ne touchera un morceau de pain avant que cet enfant ne soit délivré du démon ! » Toute la communauté se mit donc en prière, jusqu'à ce que l'esprit malin eût laissé l'enfant en repos ; et depuis ce temps le démon n'osa plus s'emparer de lui.
Saint Grégoire le Grand ressentait une vive douleur de ne pouvoir jeûner le samedi saint à cause d'une extrême faiblesse de poitrine. Il engagea Éleuthère, qui était alors à Rome, à venir prier avec lui, afin qu'il pût se réunir aux fidèles dans la pratique d'un jeûne aussi solennel. Éleuthère pria avec beaucoup de larmes, et Grégoire fut en état de satisfaire sa dévotion, comme il le désirait avec tant d'ardeur. Le saint pape raconta lui-même ce miracle comme suit : « Un jour, étant dans mon abbaye, je souffrais tellement d'un mal d'estomac, que je me croyais sur le point de mourir. Or le samedi saint, jour pendant lequel tout le monde doit jeûner, ma maladie ne me le permettant pas, je fis appeler Éleuthère dans mon oratoire, le priant de m'obtenir, par son intercession, de pouvoir jeûner ce jour-là. Le saint se mit aussitôt en prières ; lorsqu'il m'eût donné sa bénédiction, je sentis que mon mal et mon appétit avaient disparu, et que mes forces me permettraient de prolonger mon abstinence jusqu'au lendemain. »
Et saint Grégoire dit encore de lui : « Il a longtemps demeuré à Rome, dans mon abbaye, où il mourut. Ses disciples disent qu'il avait ressuscité un mort. Or c'était un homme si simple et d'une pénitence si grande, qu'il ne faut pas douter que Dieu tout-puissant n'ait beaucoup accordé à ses pleurs et à son humilité ! »
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
- Bienheureux Michel Czartoryski, Prêtre o.p. et Martyr (1897-1944):
- Bienheureux Michel Czartoryski, Prêtre o.p. et Martyr (1897-1944)
Michel Czartoryski, dans le monde : prince Jan Franciszek Czartoryski, naît le 19 février 1897 à Pełkinie (près de Jarosław) le 19 février 1897 dans une branche provinciale de la célèbre famille princière polonaise des Czartoryski, si étroitement associée à l'histoire de la Pologne, de la Lituanie et d'autres pays.
Il fut éduqué dans un profond esprit marial. Deux des frères de Jan Franciszek devinrent prêtres, et une sœur visitandine. Il étudia dans un lycée moderne de Cracovie, puis à Lwów (aujourd’hui en Ukraine occidentale) où il devint ingénieur architecte.
En 1918, il s'engagea dans la nouvelle armée polonaise contre les bolchéviques et fut décoré en 1920. Dans les années tourmentées qui prolongèrent l’indépendance de la Pologne, il fit partie d’organisations catholiques, en particulier « Renaissance » (Odrodzenie) à Lwów. Il participa aussi à de nombreuses récollections, notamment en 1924, chez les Rédemptoristes de Cracovie.
En 1926, après avoir séjourné en France et en Belgique, il entra au séminaire latin de Lwów, et en 1927 au noviciat dominicain de Cracovie. Il prit l’habit à la chapelle Saint-Jacques et reçut le nom de Michel en religion.
Il fut ordonné en 1931 dans l’église du couvent dominicain de Jarosław et termina ses études de théologie en 1932. Il participa à l’édification d’un nouveau couvent dominicain à Słuzew (Varsovie) de 1937 à 1939. Il y réunit de nouvelles vocations en tant que maître d’études, et raffermit le tiers-ordre de saint Dominique dans la région.
Son amour de Dieu et du prochain se manifesta dans son service auprès de ses frères, des novices, des étudiants, mais aussi des insurgés de Varsovie. Alors qu'il était chapelain du groupe de résistance « Konrad », il fut assassiné, par des soldats allemands, le 6 septembre 1944, pour avoir assisté les blessés et les mourants tombés lors de l'insurrection contre l'occupant nazi.
Michel Czartoryski a été béatifié le 13 juin 1999, à Varsovie, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Il a été proclamé patron de la ville de Jarosław, près de laquelle il naquit et où se trouve un célèbre couvent dominicain.
Sources principales : ut-pupillam-oculi ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Humilié, l'Apôtre reste le père de sa communauté (1 Co 4, 9-15)
Psaume : Ps 144, 17-18, 19-20, 10a.21
R/ Proche est le Seigneur de ceux qui l'invoquent ?
Evangile : Jésus est le Fils de l'homme, maître du sabbat (Lc 6, 1-5)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Tu es le chemin, la vérité et la vie, Jésus, Fils de Dieu. Celui qui croit en toi a reconnu le Père. Alléluia. (cf. Jn 14, 6.9)
Homélie :
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat » : Par ces mots, Jésus touche à une des institutions les plus fortes et les plus identitaires du Judaïsme. Pour le juif, le sabbat se présente avant tout comme une invitation à imiter Dieu qui s’arrête au terme de son œuvre créatrice. Par son travail, l’homme imite l’activité du Dieu créateur, par le chômage du septième jour, il imite le repos sacré de ce même Dieu qui sanctifie sa création et, en son centre, l’homme qu’il a modelé à son image et à sa ressemblance. Ainsi, à travers le respect du sabbat, le peuple d’Israël garde en mémoire que Dieu le sanctifie et découvre peu à peu que le vrai repos ne se réduit pas à la cessation de l’activité mais à son accomplissement.
Mais quel homme pourrait soutenir avoir achevé son œuvre au soir du sixième jour ? Et quel homme pourrait justement prétendre au repos sacré du septième ? Si l’homme s’arrête le jour du sabbat, n’est-ce pas, somme toute, pour mieux reprendre, dès le lendemain, son activité ?
L’imitation à laquelle la loi du sabbat convie l’homme n’est en réalité qu’une succession de pauses et de reprises. Pour l’homme, le sabbat ne sera jamais pleinement réalisé ici-bas. Il ne sera, en fait, qu’une relance pour un repos sanctifié toujours davantage. Il y aurait illusion à croire que l’imitation du Créateur pourrait être parfaite. Car en tant qu’imitation le sabbat de l’homme ne restera toujours qu’une imitation du sabbat de Dieu. Mais loin d’être une limite, cela en fait au contraire toute sa richesse.
Par la succession d’arrêts et de reprises qu’il impose à l’homme, le sabbat le garde de tout mythe prométhéen. Il vient purifier en l’homme le désir de l’œuvre envisagée et lui apprend à la recevoir de Dieu. Pour rester dans la symbolique biblique, on pourrait dire que le sabbat vient ébranler au fondement la tour de Babel que tout homme est tenté de se construire.
Quel est donc l’homme qui pourrait se prétendre « maître du sabbat » ? Le Fils de l’homme ? Mais se fait-il pour autant l’égal du Créateur ? En réalité, qui se fait l’égal de Dieu ? Celui qui se présente comme le « maître du sabbat » ou bien celui qui veut à tout prix qu’en Dieu « repos » s’identifie à « inaction » ?
Mais voilà, au terme de la création, « repos de Dieu » n’est pas synonyme d’inactivité : Dieu continue de régir le monde et de vivifier les hommes. C’est bien ce que Jésus a conscience d’imiter et qu’il accomplira en plénitude dans sa résurrection. Le sabbat de l’homme rejoindra alors le sabbat de Dieu. Le devenir sera un éternel présent et le présent sera un éternel devenir en Dieu. En Jésus ressuscité, la distance entre l’homme et Dieu sera définitivement abolie. Voilà pourquoi, la clôture de la loi, gardienne de vie pour l’homme qui tendrait à se faire l’égal de Dieu, peut en Jésus être définitivement franchie. Oui, seul le Fils de l’homme est bien le maître du sabbat. Et en lui tout homme est appelé à le devenir.
« Seigneur Jésus, fais-nous la grâce de grandir dans la liberté des fils de Dieu, en vivant le dimanche, notre sabbat à nous, comme ce moment fort de rencontre avec toi et en assumant notre engagement chrétien non comme un fardeau mais comme la possibilité de réaliser et d’exprimer en plénitude l’image de toi que nous sommes. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Catéchisme de l'Église catholique
§1166-1167
« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »
« En vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ, l’Église célèbre le mystère pascal chaque huitième jour, qui est nommé à juste titre le jour du Seigneur, ou dominical, dimanche » (Vatican II SC 106). Le jour de la résurrection du Christ est à la fois le « premier jour de la semaine » (Jn 20,1), mémorial du premier jour de la création, et le « huitième jour » où le Christ, après son repos du grand sabbat, inaugure le jour « que fait le Seigneur », le « jour qui ne connaît pas de soir » (Ps 117; liturgie byzantine). Le « repas du Seigneur » (1Co 11,20) est son centre, car c’est ici que toute la communauté des fidèles rencontre le Seigneur ressuscité qui les invite à son banquet (Jn 21,12; Lc 24,30).
« Le jour du Seigneur, le jour de la résurrection, le jour des chrétiens, est notre jour. C’est pour cela qu’il est appelé jour du Seigneur : car c’est ce jour-là que le Seigneur est monté victorieux auprès du Père. Si les païens l’appellent jour du soleil, nous aussi, nous le disons volontiers, car aujourd’hui s’est levée la lumière du monde, aujourd’hui est apparu ‘ le soleil de justice dont les rayons apportent le salut ’ » (S. Jérôme; Ma 3,20).
Le dimanche est le jour par excellence de l’assemblée liturgique, où les fidèles se rassemblent « pour que, entendant la Parole de Dieu et participant à l’eucharistie, ils fassent mémoire de la Passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, en rendant grâce à Dieu qui les ‘ a fait renaître pour une vivante espérance par la Résurrection de Jésus Christ d’entre les morts ’ » (SC 106; 1P 1,3). « Quand nous méditons, ô Christ, les merveilles qui ont été accomplies en ce jour du dimanche de ta sainte résurrection, nous disons : Béni est le jour du dimanche, car c’est en lui que fut le commencement de la création…, le salut du monde..., le renouvellement du genre humain... C’est en lui que le ciel et la terre se sont réjouis... Béni est le jour du dimanche, car c’est en lui que les portes du paradis ont été ouvertes pour qu’Adam et tous les bannis y entrent sans crainte » (liturgie syriaque d’Antioche).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 07 Septembre 2014
« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 15-20
Jésus disait à ses disciples :
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, qui nous invite et nous apprend avec ta vie à nous aimer les uns les autres, donne-nous ta lumière et renforce-nous par ta grâce pour que nous sachions mieux vivre chaque jour ton message d’amour et pour que nous puissions former d’authentiques communautés de tes disciples ! Écoutons ta voix qui nous invite : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18,3). Soyons attentifs et ne scandalisons personne, ne réduisons pas notre prochain, encourageons plutôt la culture de la rencontre que celle de l’éloignement, tel que nous le dit le Pape François !
Demande
Aide-nous Seigneur à vivre le commandement de l’amour, ainsi « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34).
Points de réflexion
1. La vie de la communauté chrétienne.
Dans le chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu, le Maître nous enseigne des éléments de base d’une authentique communauté chrétienne. Message doux et concret que les premières communautés chrétiennes mirent en pratique et qui attiraient puissamment l’attention des païens, qui disaient d’eux : « Regardez comme ils s’aiment ».
Et d’une certaine façon, le Pape nous rappelle à créer cette communauté (la famille, l’équipe, la communauté locale, la paroisse, l’Église) dans laquelle se vit l’essence du message du Christ. Créer cette culture de la rencontre et non une culture de division.
Dans son discours du 16 juin dernier aux participants du congrès diocésain de Rome, le Pape François insistait sur le rôle de l’Église en tant que mère, en y accueillant les orphelins (et il y a tellement d’orphelinats (c’est un terme abstrait) différents dans notre monde actuel).
L’importance d’accueillir les autres, de mettre en pratique la tendresse, d’exercer la compassion,... c’est ce que nous enseigne Jésus dans l’Évangile et qui nous est rappelé par le Pape.
Que serait la réalité de l’Église si chacun de nous mettait cela en pratique dans sa propre vie, dans sa propre famille (église domestique) et dans sa propre communauté ?
2. La correction fraternelle. « Où sont amour et charité, Dieu est présent », dit le Christ.
C’est merveilleux lorsque, guidés par l’amour, nous cherchons le meilleur pour les autres. Le Seigneur nous invite à nous préoccuper et à procurer le meilleur à notre entourage, et ceci implique la difficulté de faire voir les erreurs, la défiance ou encore les tromperies.
Mais si ce que nous cherchons c’est le meilleur pour l’autre, les fruits sont abondants. Et pourtant, même si cela parfois nous coûte que d’autres nous disent nos vérités, lorsque nous connaissons l’amour avec lequel ceux-ci nous le disent, il existe alors toujours des opportunités de croissance et de développement personnels.
3. La prière en communauté.
A la fin du passage de l’Évangile, Jésus nous assure que lorsque nous prions en communauté, lorsque nous prions ensemble pour une intention, notre prière est beaucoup plus puissante. Peut-être que nous restons fréquemment dans une vie de prière plus personnelle, plus privée, peut-être plus individuelle, voire individualiste.
Combien d’intentions demandons-nous en famille, en communauté : à partir des problèmes quotidiens de coexistence, des nécessités de nos proches, des malades, de ceux qui souffrent, de la paix dans le monde, des vacances,...
Soyons des constructeurs de la communion : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).
Dialogue avec le Christ
Nous pouvons prier avec François d’Assise : Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ! Pour que là où il y a de la peine, je mette l’amour ; où il y a l’offense, je mette le pardon ; où il y a la discorde, je mette l’union ; où il y a l’erreur, je mette la vérité ; où il y a le doute, je mette la foi ; où il y a la tristesse, je mette la joie. Ô Maître ! que je cherche moins à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre ; à être aimé, qu’à aimer. Car c’est en donnant que nous recevons ; en pardonnant que nous sommes pardonnés et en mourant que nous ressusciterons pour la vie éternelle.
Résolution
Je vais essayer de pratiquer la charité et chercher à partager avec mon prochain dans mon environnement et/ou organiser un temps de prière communautaire (famille, communauté, travail, amis,...).
SOURCE : Catholique.org
La Correction fraternelle
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 07 Septembre 2014
« Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux »
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 15-20
Jésus disait à ses disciples :
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, qui nous invite et nous apprend avec ta vie à nous aimer les uns les autres, donne-nous ta lumière et renforce-nous par ta grâce pour que nous sachions mieux vivre chaque jour ton message d’amour et pour que nous puissions former d’authentiques communautés de tes disciples ! Écoutons ta voix qui nous invite : « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Mt 18,3). Soyons attentifs et ne scandalisons personne, ne réduisons pas notre prochain, encourageons plutôt la culture de la rencontre que celle de l’éloignement, tel que nous le dit le Pape François !
Demande
Aide-nous Seigneur à vivre le commandement de l’amour, ainsi « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres » (Jean 13, 34).
Points de réflexion
1. La vie de la communauté chrétienne.
Dans le chapitre de l’Évangile selon saint Matthieu, le Maître nous enseigne des éléments de base d’une authentique communauté chrétienne. Message doux et concret que les premières communautés chrétiennes mirent en pratique et qui attiraient puissamment l’attention des païens, qui disaient d’eux : « Regardez comme ils s’aiment ».
Et d’une certaine façon, le Pape nous rappelle à créer cette communauté (la famille, l’équipe, la communauté locale, la paroisse, l’Église) dans laquelle se vit l’essence du message du Christ. Créer cette culture de la rencontre et non une culture de division.
Dans son discours du 16 juin dernier aux participants du congrès diocésain de Rome, le Pape François insistait sur le rôle de l’Église en tant que mère, en y accueillant les orphelins (et il y a tellement d’orphelinats (c’est un terme abstrait) différents dans notre monde actuel).
L’importance d’accueillir les autres, de mettre en pratique la tendresse, d’exercer la compassion,... c’est ce que nous enseigne Jésus dans l’Évangile et qui nous est rappelé par le Pape.
Que serait la réalité de l’Église si chacun de nous mettait cela en pratique dans sa propre vie, dans sa propre famille (église domestique) et dans sa propre communauté ?
2. La correction fraternelle. « Où sont amour et charité, Dieu est présent », dit le Christ.
C’est merveilleux lorsque, guidés par l’amour, nous cherchons le meilleur pour les autres. Le Seigneur nous invite à nous préoccuper et à procurer le meilleur à notre entourage, et ceci implique la difficulté de faire voir les erreurs, la défiance ou encore les tromperies.
Mais si ce que nous cherchons c’est le meilleur pour l’autre, les fruits sont abondants. Et pourtant, même si cela parfois nous coûte que d’autres nous disent nos vérités, lorsque nous connaissons l’amour avec lequel ceux-ci nous le disent, il existe alors toujours des opportunités de croissance et de développement personnels.
3. La prière en communauté.
A la fin du passage de l’Évangile, Jésus nous assure que lorsque nous prions en communauté, lorsque nous prions ensemble pour une intention, notre prière est beaucoup plus puissante. Peut-être que nous restons fréquemment dans une vie de prière plus personnelle, plus privée, peut-être plus individuelle, voire individualiste.
Combien d’intentions demandons-nous en famille, en communauté : à partir des problèmes quotidiens de coexistence, des nécessités de nos proches, des malades, de ceux qui souffrent, de la paix dans le monde, des vacances,...
Soyons des constructeurs de la communion : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).
Dialogue avec le Christ
Nous pouvons prier avec François d’Assise : Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix ! Pour que là où il y a de la peine, je mette l’amour ; où il y a l’offense, je mette le pardon ; où il y a la discorde, je mette l’union ; où il y a l’erreur, je mette la vérité ; où il y a le doute, je mette la foi ; où il y a la tristesse, je mette la joie. Ô Maître ! que je cherche moins à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre ; à être aimé, qu’à aimer. Car c’est en donnant que nous recevons ; en pardonnant que nous sommes pardonnés et en mourant que nous ressusciterons pour la vie éternelle.
Résolution
Je vais essayer de pratiquer la charité et chercher à partager avec mon prochain dans mon environnement et/ou organiser un temps de prière communautaire (famille, communauté, travail, amis,...).
SOURCE : Catholique.org
La Correction fraternelle
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 7 Septembre 2014
23ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 94 (95), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=07/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 7 Septembre 2014
23ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 20 : 7 à 9
Le Prophète est responsable de ses frères
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une Parole de Ma Bouche, tu les avertiras de Ma Part. Si Je dis au méchant : 'Tu vas mourir', et que tu ne l'avertisses pas, si tu ne lui dis pas d'abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, Je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d'abandonner sa conduite, et qu'il ne s'en détourne pas, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 20 : 7 à 9
Le Prophète est responsable de ses frères
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée : « Fils d’homme, je fais de toi un guetteur pour la maison d’Israël. Lorsque tu entendras une Parole de Ma Bouche, tu les avertiras de Ma Part. Si Je dis au méchant : 'Tu vas mourir', et que tu ne l'avertisses pas, si tu ne lui dis pas d'abandonner sa conduite mauvaise, lui, le méchant, mourra de son péché, mais à toi, Je demanderai compte de son sang. Au contraire, si tu avertis le méchant d'abandonner sa conduite, et qu'il ne s'en détourne pas, lui mourra de son péché, mais toi, tu auras sauvé ta vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Au moment de se présenter devant le SEIGNEUR
[Psaume 94 (95), entièrement]
Psaume 94 (95) : 1 et 2, 6 et 7ab, 7d et 8a et 9
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR !
Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR,
acclamons notre Rocher, notre Salut !
Allons jusqu'à LUI en rendant Grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-LE !
R/
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le SEIGNEUR qui nous a faits.
Oui, IL est notre DIEU ;
nous sommes le Peuple qu'IL conduit.
R/
Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères M'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu Mon Exploit. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR,
acclamons notre Rocher, notre Salut !
Allons jusqu'à LUI en rendant Grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-LE !
R/
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le SEIGNEUR qui nous a faits.
Oui, IL est notre DIEU ;
nous sommes le Peuple qu'IL conduit.
R/
Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
où vos pères M'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu Mon Exploit. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/M4TD
http://www.mirari.fr/M4TD
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 13 : 8 et 10
« Celui qui aime les autres accomplit la Loi »
Frères, ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l'amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi. Ce que dit la Loi : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras rien ; ces Commandements et tous les autres se résument dans cette Parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait rien de mal au prochain.
Donc, l'accomplissement parfait de la Loi, c'est l'amour.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 13 : 8 et 10
« Celui qui aime les autres accomplit la Loi »
Frères, ne gardez aucune dette envers personne, sauf la dette de l'amour mutuel, car celui qui aime les autres a parfaitement accompli la Loi. Ce que dit la Loi : Tu ne commettras pas d'adultère, tu ne commettras pas de meurtre, tu ne commettras pas de vol, tu ne convoiteras rien ; ces Commandements et tous les autres se résument dans cette Parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait rien de mal au prochain.
Donc, l'accomplissement parfait de la Loi, c'est l'amour.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 15 à 20
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Dans le CHRIST, DIEU s'est réconcilié avec le monde. IL a déposé sur nos lèvres la Parole de Réconciliation.
Alléluia.
(cf. 2 Co 5, 19)
Instructions pour la Vie de l'Église. Tout chrétien est responsable de ses frères
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, Je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la Terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel.
Encore une fois, Je vous le dis : si deux d'entre vous sur la Terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de Mon PÈRE qui est aux Cieux. Quand deux ou trois sont réunis en Mon NOM, Je suis là, au milieu d'eux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Dans le CHRIST, DIEU s'est réconcilié avec le monde. IL a déposé sur nos lèvres la Parole de Réconciliation.
Alléluia.
(cf. 2 Co 5, 19)
Instructions pour la Vie de l'Église. Tout chrétien est responsable de ses frères
JÉSUS disait à Ses Disciples :
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, Je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la Terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la Terre sera délié dans le Ciel.
Encore une fois, Je vous le dis : si deux d'entre vous sur la Terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de Mon PÈRE qui est aux Cieux. Quand deux ou trois sont réunis en Mon NOM, Je suis là, au milieu d'eux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Nicolas pour ce beau complément que tu apportes pour la Parole du Seigneur
Que Dieu te bénisse
Que Dieu te bénisse
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 07 septembre 2014 : Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Saint Clodoald (Cloud), Prince, Moine et Prêtre (515-560),
Bienheureuse Eugénie (Eugenia) Picco, Vierge († 1921)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le prophète est responsable de ses frères (Ez 33, 7-9)
Psaume : Ps 94, 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur,
mais écoutons la voix du Seigneur !
2ème lecture : « Celui qui aime les autres accomplit la Loi » (Rm 13, 8-10)
Evangile : Instructions pour la vie de l'Église. Tout chrétien est responsable de ses frères (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu s'est réconcilié avec le monde. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. cf. 2 Co 5, 19)
Homélie :
Le passage que nous venons d’entendre est extrait de l’instruction sur la vie communautaire que le Seigneur prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite. Aussi pour ne pas faire de contresens, situons-le dans la perspective des versets précédents. Jésus y mettait longuement et sévèrement en garde contre toute forme de scandale qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur foi.
On se souvient des invectives très fortes, hyperboliques, qui parlent d’elles-mêmes : « Quiconque entraîne la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui attache au cou une grosse meule et qu’on le précipite dans l’abîme de la mer » (Mt 18, 6). La raison de cette véhémence ? « Votre Père qui est aux cieux veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (18, 14). Jésus veille comme un berger sur le troupeau de son Père, et exige que nous soyons particulièrement attentifs à n’être pour personne cause de chute.
Mais comme il est hélas inévitable qu’il y en ait (18, 7), le Seigneur nous invite dans le passage proclamé aujourd’hui, à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever. Ainsi la charité doit être non seulement prévenante, il faut qu’elle soit aussi guérissante. En tout ce qu’elle entreprend, elle doit viser non seulement à la construction de la communauté dans l’unité, mais aussi au maintien de sa paix, en la gardant dans la vérité de l’Evangile. Et ceci ne vaut pas que pour les communauté paroissiales ou religieuses : nous portons cette responsabilité au cœur de tous les groupes humains que nous fréquentons : familiaux, professionnels, associatifs.
« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » : voilà la motivation des démarches que nous sommes invités à faire en vue de la réintégration de l’égaré. La raison de nos efforts n’est donc pas de faire du nombre, de remplir nos Eglises, ni de faire du prosélytisme ; mais uniquement l’amour du Père, et dès lors, l’amour de ses petits qui en lui sont nos frères.
Tel est l’amour vrai, celui qui procède de Dieu et conduit à Dieu ; l’amour « qui accomplit parfaitement la Loi » comme le soulignait saint Paul dans la seconde lecture (Rm 13, 8-10), et qui l’accomplit en réalisant le souhait le plus cher de Jésus : « Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21). Telle est la charte de toute vie communautaire : « Gardez l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,3), selon un autre précepte de Saint Paul. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour protéger de la chute ceux dont nous avons la charge, et pour les aider à se relever s’ils sont tombés, afin qu’ils puissent reprendre la route sur le chemin de la vérité et de la vie.
L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que le Seigneur prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.
« Si ton frère a commis un péché » : le verset est apparemment contradictoire, car si le péché coupe le coupable du Père, il le coupe aussi des frères. Comment Jésus peut-il dès lors nous dire « Si ton frère a péché » ? L’expression suggère que du côté de Dieu, le pécheur reste son enfant malgré qu’il lui ait tourné le dos. Mais comme le Seigneur ne peut pas violer sa liberté et s’imposer à lui, il passe par la médiation de ses autres enfants : « Cet homme qui ne me reconnaît plus comme Père, demeure néanmoins mon enfant ; aussi, est-il toujours ton frère », nous dit le Seigneur qui ajoute : « je compte sur toi pour le ramener au bercail. Va lui parler seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et montre lui sa faute avec délicatesse. S’il t’écoute, tu auras “gagné ton frère” ; non pas pour toi, mais le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu, ton Père, qui te le revaudra.
S’il ne t’écoute pas, tu prendras avec toi - conformément au droit juif mentionné au livre du Deutéronome - une ou deux personnes pour éviter l’arbitraire. Peut-être ne t’es-tu pas bien exprimé ou n’as-tu pas compris le sens de son action : c’est son droit de faire appel à d’autres personnes pour vérifier le bien-fondé de ton interpellation. De mon côté je m’engage à donner le discernement à « deux d’entre vous qui se mettent d’accord » pour le demander, car mon Fils se tient au milieu de ceux qui se réunissent en son nom pour recevoir la lumière. Voilà pourquoi « tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel », non parce que le ciel se plierait à vos décisions, mais parce que je veillerai personnellement à la rectitude de vos jugements lorsqu’ils s’exercent dans la miséricorde. Ce n’est que si ce frère refuse encore de vous écouter que tu en parleras à la communauté, qui essayera à son tour de lui faire entendre raison. Et si là encore il résiste, celle-ci devra lui signifier que par son obstination, il s’est mis lui-même en dehors de la communion ecclésiale. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit rejeté, bien au contraire : il sera pour vous l’objet d’un amour de prédilection, comme les païens et les publicains envers qui j’ai toujours témoigné une sollicitude particulière. »
Nous pressentons à travers ces quelques versets, toute la délicatesse du Seigneur envers les brebis égarées et combien il compte sur chacun de nous pour les ramener dans le droit chemin : « Je fais de toi un guetteur », nous redit le Seigneur comme au prophète Ezéchiel (1ère lect.). Nous devons veiller jalousement les uns sur les autres, afin qu’aucun de ces petits que le Père aime et pour lesquels Jésus a versé son Sang, ne se perde.
A la question de Caïn « Suis-je le gardien de mon frère » (Gn 4, 9), Jésus répond sans hésiter : « Bien sûr, puisque je te l’ai confié ; comment pourrais-tu prétendre m’aimer, sans porter le souci de ceux que j’aime ? » La première lecture nous enseigne même que le salut du prophète dépend de l’exercice de son ministère : il ne « sauvera sa vie » que s’il a « averti le méchant d’abandonner sa conduite ». Entendons bien : le Seigneur ne rejette pas le prophète qui aurait failli ; mais l’indifférence de celui-ci trahirait qu’il n’est pas - ou qu’il n’est plus - en communion avec Dieu, « qui fait lever son soleil lui, sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les justes » (Mt 5,45).
« A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35), tout particulièrement pour ceux qui s’égarent, les pécheurs. A l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal s’est infiltré jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, une telle attitude n’est guère facile à mettre en pratique. Le risque est grand de nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore ! Pourtant la Parole de Dieu est claire : nos silences complices nous conduiraient à partager la responsabilité des égarés.
Que l’Esprit Saint nous éclaire : puissions-nous nous acquitter de « la dette de la charité fraternelle » (2nd lect.) avec douceur et compassion, afin que nos paroles édifient le Corps du Christ, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
« A chaque époque, Seigneur, tu donnes à ton Eglise les saints dont elle a besoin pour orienter et stimuler ses efforts. Bien qu’il ne soit pas encore béatifié, nous pouvons sans aucun doute dès à présent prendre le Pape Jean-Paul II comme modèle de l’évangélisateur de ce nouveau millénaire. Accorde-nous de nous inspirer de son exemple pour devenir “les sentinelles de l’aurore” (Toronto), qui avertissent, dénoncent, invitent à la conversion à temps et à contretemps - mais toujours dans la charité - ; qui encouragent, exhortent, soutiennent, accompagnent ; qui se donnent sans compter et n’ont de cesse que la brebis perdu ait retrouvé le chemin de la Bergerie du Père. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407),
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
8e Homélie sur la lettre aux Romains, 8 ; PG 60, 464
Si je vous dis d’imiter l’apôtre Paul, ce n’est pas vous dire : « Ressuscitez les morts, guérissez les lépreux. » Faites mieux : ayez la charité. Ayez l’amour qui animait saint Paul, car cette vertu est bien supérieure au pouvoir de faire des miracles. Là où il y a la charité, Dieu le Fils règne avec son Père et le Saint Esprit. Il l’a dit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Aimer se trouver ensemble, c’est le caractère d’une amitié aussi forte que réelle.
Est-ce qu’il y a des gens assez misérables, direz-vous, pour ne pas désirer avoir le Christ au milieu d’eux ? Oui, nous-mêmes, mes enfants ; nous le chassons d’entre nous quand nous sommes en lutte les uns contre les autres. Vous me direz : « Que dis-tu là ? Ne vois-tu pas que nous sommes rassemblés en son nom, tous dans les mêmes murs, dans l’enceinte de la même église, attentifs à la voix de notre pasteur ? Pas la moindre dissension, dans l’unité des cantiques et des prières, écoutant ensemble notre pasteur. Où est la discorde ? »
Je sais que nous sommes dans le même bercail et sous le même pasteur. Je n’en pleure que plus amèrement… Car si vous êtes calmes et tranquilles en ce moment, au sortir de l’église, celui-ci critique celui-là ; l’un injurie publiquement l’autre ; tel est dévoré par l’envie, la jalousie ou l’avarice ; tel autre médite la vengeance, tel autre la sensualité, la duplicité ou la fraude… Respectez donc, respectez cette table sainte à laquelle nous communions tous ; respectez le Christ immolé pour nous ; respectez le sacrifice qui est offert sur cet autel au milieu de nous.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 07 septembre 2014 : Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire
Saint Clodoald (Cloud), Prince, Moine et Prêtre (515-560),
Bienheureuse Eugénie (Eugenia) Picco, Vierge († 1921)
- Saint Clodoald (Cloud), Prince, Moine et Prêtre (515-560):
- Saint Clodoald (Cloud), Prince, Moine et Prêtre (515-560)
Clodoald, plus connu sous le nom de Cloud, était le fils du roi Clodomir et petit-fils de Clovis et de sainte Clotilde. Après la mort de son père, ses oncles, Childebert et Clotaire, firent demander à leur mère Clotilde, de leur envoyer les enfants de Clodomir pour les proclamer successeurs de leur père. La sainte veuve revêtit Cloud, qui n'avait que deux ans, et ses deux frères de leurs plus beaux habits et les envoya avec confiance, ne se doutant pas que ses petits-enfants allaient être égorgés sans pitié par ses propres fils. Cloud fut sauvé du massacre et put échapper à toutes les recherches de ses oncles.
Le jeune prince grandit en paix dans un monastère, et, trouvant toute sa joie au service de Dieu, il préféra la tonsure à la couronne. Il choisit plus tard, pour y finir ses jours, le monastère d'Agaune, dont les neufs cents religieux partagés en neuf chœurs, se succédaient tour à tour devant l'autel et chantaient l'office sans interruption, le jour et la nuit.
Dieu ne voulut pas laisser longtemps ce trésor enfoui, car il accompagna les vertus du prince du don des miracles. Un jour qu'il se promenait aux environs de sa cellule, un mendiant à moitié nu se présente à lui, implorant sa charité. Le prince, devenu moine, n'avait rien ; les pauvres vêtements qu'il portait étaient les seuls objets qu'il eût à sa disposition ; il ne voulut pas cependant rebuter un membre du Sauveur Jésus, et, se dépouillant de son manteau, il en revêtit le mendiant. Le soir, celui-ci reçut l'hospitalité dans une chaumière voisine, et, pendant qu'il dormait, ô prodige ! Le vêtement qu'il avait reçu rayonnait d'un éclat plus merveilleux que les brillants habits des princes.
Cloud fut ordonné prêtre malgré les protestations de son humilité, et fut le premier des princes de France qui gravit les degrés de l'autel. C'est à Paris qu'avait eu lieu l'ordination ; il obtint du roi Childebert, son oncle, une propriété voisine de la capitale pour y finir ses jours dans la solitude. Dès qu'on sut le lieu de la retraite du serviteur de Dieu, on y accourut de toutes parts pour se mettre sous sa direction ; quelques cellules furent d'abord bâties, bientôt un monastère devint nécessaire ; Cloud y vécut sept ans au milieu de ses frères, leur donnant l'exemple de toutes les vertus. Les vertus de saint Cloud avaient attiré vers lui de nombreux disciples ; ses miracles firent accourir des foules immenses à son tombeau, autour duquel se forma la ville de Saint-Cloud.
La piété naïve de nos pères a porté les cloutiers à le choisir pour patron.
Saint Clodoald coupe ses cheveux en signe de renoncement à ses droits
au trône pour se consacrer à la vie monastique. (A cette époque,
les cheveux longs étaient le privilège des princes mérovingiens.)
- Bienheureuse Eugénie (Eugenia) Picco, Vierge († 1921):
- Bienheureuse Eugénie (Eugenia) Picco, Vierge († 1921)
Eugenia Picco naît à Crescenzago (Milan) le 8 novembre 1867 de Joseph Picco e d'Adélaide Del Corno. Le père est un musicien de valeur à ‘La Scala’ de Milan, mais aveugle. La mère est une femme frivole, qui n'aime pas son mari, mais l'argent, le succès et les voyages. Eugénie est souvent confiée aux grands-parents. Elle ne rencontre ses parents que pendant les brèves haltes qu'ils se permettent entre les diverses tournées, jusqu'au jour que la mère rentre seule sans son mari, le donnant pour mort : Eugénie ne saura jamais plus rien de son père. A partir de là, la mère oblige sa fille à habiter avec elle et son compagnon, avec lequel elle aura, par la suite, deux fils.
Eugénie grandit dans un milieu sans religion, moralement ruiné. Elle doit se ranger aux désirs mondains de sa mère qui la voudrait chanteuse à succès et subir le compagnon de sa mère qui la moleste et souvent l'ennuie.
« Périls et occasions à la maison et ailleurs », dira Eugénie en se souvenant de ces années tourmentées et de la force « instinctive » de prier, d'élever la pensée vers le haut, dans le silence de la basilique austère de S. Ambroise de Milan, où elle se rend chaque jour pour invoquer Dieu, sans presque le connaître. Un soir du mois de mai 1886 Eugénie sent la vocation à la sainteté. À partir de ce moment elle tendra, avec une joie et une fidélité jamais démenties, à la perfection.
À vingt ans Eugénie décide de chercher Jésus, la sainteté. Elle entre dans la Famille religieuse, encore de fondation récente, des « Piccole Figlie » des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, en fuyant de la maison le 31 août 1887. Elle est aussitôt accueillie, comprise et aimée par son fondateur, le Vénérable Agostino Chieppi.
Elle commence son noviciat le 26 août 1888, le 10 juin 1891 elle émet la première profession religieuse entre les mains du fondateur lui-même ; la profession perpétuelle suivra le 1er juin 1894. Simple et humble, fidèle et généreuse, sans réserve elle se consacre aux élèves du convict où elle enseigne la musique, le chant et le français; aux novices dont elle devient la mère et la Maîtresse; aux consœurs en servant comme archiviste, secrétaire générale et conseillère.
Au mois de juin 1911 elle est élue Supérieure générale et restera en charge jusqu'à la mort. Courageuse, elle fait vœu d'accomplir avec une perfection sereine et tranquille ses devoirs de Supérieure afin d'accomplir la volonté de Dieu. Elle fut une animatrice sage et prudente de sa Congrégation. Au cours de son gouvernement elle déploya une activité éclairée et prudente en vue d'organiser durablement son Institut en se donnant comme tâche de fixer les directives transmises par le Fondateur.
Pour tous elle est une mère, spécialement pour les pauvres, les petits, les marginaux qu'elle sert avec une charité généreuse et infatigable. Les nécessités et les drames de ses frères au cours de la Grande Guerre 1915-1918 lui ouvrent encore davantage le cœur qui se fait accueillant à toute plainte, toute douleur, toute préoccupation sociale et personnelle.
Le soutien principal, l'appui vital de sa vie intérieure et de toute œuvre et de toute action apostolique est pour sœur Eugénie l'Eucharistie, son grand amour, centre de sa piété, nourriture, réconfort et joie de ses journées remplies de prière et de fatigue.
Le Christ infuse en elle son zèle pour le salut des âmes, son désir fervent de reconduire tous les hommes à la maison du Père. La raison de son activité caritative incessante se trouve dans son ardent amour du Christ.
De faible santé, avec un corps miné par la phtisie osseuse, ce qui en 1919 conduit à l'amputation de la jambe droite inférieure, Sœur Eugénie se rend disponible à accomplir le dessein du Père. Elle est prête à toute immolation et se montre toujours l'amie souriante du Christ, des frères et du monde.
Ce dynamisme qui concentre tous ses désirs, toute la volonté en Dieu, cette résolution décidée de tendre à la perfection, traduite par une vie de mortification, de pureté, d'obéissance, d'héroïcité dans les œuvres de vertu, en vivant l'ordinaire le plus humble d'une manière extraordinaire, déterminent le climat dans lequel la vie de sœur Eugénie Picco se déroule.
Elle accomplit sa consécration totale à Dieu dans la maladie et dans la mort : le 7 septembre 1921. La réputation de sainteté se garde, et même augmentera après sa mort. Partout on entendra parler d'admiration et de vénération pour sœur Eugénie. Elle est considérée par tous comme un exemple de vertu extraordinaire et comme un modèle de piété, de zèle, de prudence, d'esprit de sacrifice et de sagesse.
Le procès de béatification fut commencé en septembre 1945. L'héroïcité des vertus fut reconnue le 18 février 1989, le 20 décembre 1999 fut publié le décret du miracle, attribué à son intercession, qui reconnaît la guérison miraculeuse de Camille Talubingi Kingombe du diocèse d'Uvira (ex-Zaire) survenue le 25 août 1992.
Eugenia Picco a été béatifiée à Rome le 07 octobre 2001, par Saint Jean-Paul II (Homelie du Saint Père), avec six autres Serviteurs de Dieu : Ignazio Maloyan, Evêque et martyr; Nikolaus Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria Fusco, prêtre; Tommaso Maria Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin, religieuse; Maria Euthymia Uffing, vierge.
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011007_beatification_fr.html
Source principale : vatican.va/news (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le prophète est responsable de ses frères (Ez 33, 7-9)
Psaume : Ps 94, 1-2, 6-7ab, 7d-8a.9
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur,
mais écoutons la voix du Seigneur !
2ème lecture : « Celui qui aime les autres accomplit la Loi » (Rm 13, 8-10)
Evangile : Instructions pour la vie de l'Église. Tout chrétien est responsable de ses frères (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu s'est réconcilié avec le monde. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. cf. 2 Co 5, 19)
Homélie :
Le passage que nous venons d’entendre est extrait de l’instruction sur la vie communautaire que le Seigneur prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite. Aussi pour ne pas faire de contresens, situons-le dans la perspective des versets précédents. Jésus y mettait longuement et sévèrement en garde contre toute forme de scandale qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur foi.
On se souvient des invectives très fortes, hyperboliques, qui parlent d’elles-mêmes : « Quiconque entraîne la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, il est préférable pour lui qu’on lui attache au cou une grosse meule et qu’on le précipite dans l’abîme de la mer » (Mt 18, 6). La raison de cette véhémence ? « Votre Père qui est aux cieux veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (18, 14). Jésus veille comme un berger sur le troupeau de son Père, et exige que nous soyons particulièrement attentifs à n’être pour personne cause de chute.
Mais comme il est hélas inévitable qu’il y en ait (18, 7), le Seigneur nous invite dans le passage proclamé aujourd’hui, à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever. Ainsi la charité doit être non seulement prévenante, il faut qu’elle soit aussi guérissante. En tout ce qu’elle entreprend, elle doit viser non seulement à la construction de la communauté dans l’unité, mais aussi au maintien de sa paix, en la gardant dans la vérité de l’Evangile. Et ceci ne vaut pas que pour les communauté paroissiales ou religieuses : nous portons cette responsabilité au cœur de tous les groupes humains que nous fréquentons : familiaux, professionnels, associatifs.
« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » : voilà la motivation des démarches que nous sommes invités à faire en vue de la réintégration de l’égaré. La raison de nos efforts n’est donc pas de faire du nombre, de remplir nos Eglises, ni de faire du prosélytisme ; mais uniquement l’amour du Père, et dès lors, l’amour de ses petits qui en lui sont nos frères.
Tel est l’amour vrai, celui qui procède de Dieu et conduit à Dieu ; l’amour « qui accomplit parfaitement la Loi » comme le soulignait saint Paul dans la seconde lecture (Rm 13, 8-10), et qui l’accomplit en réalisant le souhait le plus cher de Jésus : « Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jn 17, 21). Telle est la charte de toute vie communautaire : « Gardez l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,3), selon un autre précepte de Saint Paul. C’est pourquoi nous devons tout mettre en œuvre pour protéger de la chute ceux dont nous avons la charge, et pour les aider à se relever s’ils sont tombés, afin qu’ils puissent reprendre la route sur le chemin de la vérité et de la vie.
L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que le Seigneur prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.
« Si ton frère a commis un péché » : le verset est apparemment contradictoire, car si le péché coupe le coupable du Père, il le coupe aussi des frères. Comment Jésus peut-il dès lors nous dire « Si ton frère a péché » ? L’expression suggère que du côté de Dieu, le pécheur reste son enfant malgré qu’il lui ait tourné le dos. Mais comme le Seigneur ne peut pas violer sa liberté et s’imposer à lui, il passe par la médiation de ses autres enfants : « Cet homme qui ne me reconnaît plus comme Père, demeure néanmoins mon enfant ; aussi, est-il toujours ton frère », nous dit le Seigneur qui ajoute : « je compte sur toi pour le ramener au bercail. Va lui parler seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et montre lui sa faute avec délicatesse. S’il t’écoute, tu auras “gagné ton frère” ; non pas pour toi, mais le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu, ton Père, qui te le revaudra.
S’il ne t’écoute pas, tu prendras avec toi - conformément au droit juif mentionné au livre du Deutéronome - une ou deux personnes pour éviter l’arbitraire. Peut-être ne t’es-tu pas bien exprimé ou n’as-tu pas compris le sens de son action : c’est son droit de faire appel à d’autres personnes pour vérifier le bien-fondé de ton interpellation. De mon côté je m’engage à donner le discernement à « deux d’entre vous qui se mettent d’accord » pour le demander, car mon Fils se tient au milieu de ceux qui se réunissent en son nom pour recevoir la lumière. Voilà pourquoi « tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel », non parce que le ciel se plierait à vos décisions, mais parce que je veillerai personnellement à la rectitude de vos jugements lorsqu’ils s’exercent dans la miséricorde. Ce n’est que si ce frère refuse encore de vous écouter que tu en parleras à la communauté, qui essayera à son tour de lui faire entendre raison. Et si là encore il résiste, celle-ci devra lui signifier que par son obstination, il s’est mis lui-même en dehors de la communion ecclésiale. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit rejeté, bien au contraire : il sera pour vous l’objet d’un amour de prédilection, comme les païens et les publicains envers qui j’ai toujours témoigné une sollicitude particulière. »
Nous pressentons à travers ces quelques versets, toute la délicatesse du Seigneur envers les brebis égarées et combien il compte sur chacun de nous pour les ramener dans le droit chemin : « Je fais de toi un guetteur », nous redit le Seigneur comme au prophète Ezéchiel (1ère lect.). Nous devons veiller jalousement les uns sur les autres, afin qu’aucun de ces petits que le Père aime et pour lesquels Jésus a versé son Sang, ne se perde.
A la question de Caïn « Suis-je le gardien de mon frère » (Gn 4, 9), Jésus répond sans hésiter : « Bien sûr, puisque je te l’ai confié ; comment pourrais-tu prétendre m’aimer, sans porter le souci de ceux que j’aime ? » La première lecture nous enseigne même que le salut du prophète dépend de l’exercice de son ministère : il ne « sauvera sa vie » que s’il a « averti le méchant d’abandonner sa conduite ». Entendons bien : le Seigneur ne rejette pas le prophète qui aurait failli ; mais l’indifférence de celui-ci trahirait qu’il n’est pas - ou qu’il n’est plus - en communion avec Dieu, « qui fait lever son soleil lui, sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les justes » (Mt 5,45).
« A ceci tous vous reconnaîtront pour mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35), tout particulièrement pour ceux qui s’égarent, les pécheurs. A l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal s’est infiltré jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, une telle attitude n’est guère facile à mettre en pratique. Le risque est grand de nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore ! Pourtant la Parole de Dieu est claire : nos silences complices nous conduiraient à partager la responsabilité des égarés.
Que l’Esprit Saint nous éclaire : puissions-nous nous acquitter de « la dette de la charité fraternelle » (2nd lect.) avec douceur et compassion, afin que nos paroles édifient le Corps du Christ, pour la gloire de Dieu et le salut du monde.
« A chaque époque, Seigneur, tu donnes à ton Eglise les saints dont elle a besoin pour orienter et stimuler ses efforts. Bien qu’il ne soit pas encore béatifié, nous pouvons sans aucun doute dès à présent prendre le Pape Jean-Paul II comme modèle de l’évangélisateur de ce nouveau millénaire. Accorde-nous de nous inspirer de son exemple pour devenir “les sentinelles de l’aurore” (Toronto), qui avertissent, dénoncent, invitent à la conversion à temps et à contretemps - mais toujours dans la charité - ; qui encouragent, exhortent, soutiennent, accompagnent ; qui se donnent sans compter et n’ont de cesse que la brebis perdu ait retrouvé le chemin de la Bergerie du Père. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407),
prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
8e Homélie sur la lettre aux Romains, 8 ; PG 60, 464
« Je suis là, au milieu d'eux »
Si je vous dis d’imiter l’apôtre Paul, ce n’est pas vous dire : « Ressuscitez les morts, guérissez les lépreux. » Faites mieux : ayez la charité. Ayez l’amour qui animait saint Paul, car cette vertu est bien supérieure au pouvoir de faire des miracles. Là où il y a la charité, Dieu le Fils règne avec son Père et le Saint Esprit. Il l’a dit : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Aimer se trouver ensemble, c’est le caractère d’une amitié aussi forte que réelle.
Est-ce qu’il y a des gens assez misérables, direz-vous, pour ne pas désirer avoir le Christ au milieu d’eux ? Oui, nous-mêmes, mes enfants ; nous le chassons d’entre nous quand nous sommes en lutte les uns contre les autres. Vous me direz : « Que dis-tu là ? Ne vois-tu pas que nous sommes rassemblés en son nom, tous dans les mêmes murs, dans l’enceinte de la même église, attentifs à la voix de notre pasteur ? Pas la moindre dissension, dans l’unité des cantiques et des prières, écoutant ensemble notre pasteur. Où est la discorde ? »
Je sais que nous sommes dans le même bercail et sous le même pasteur. Je n’en pleure que plus amèrement… Car si vous êtes calmes et tranquilles en ce moment, au sortir de l’église, celui-ci critique celui-là ; l’un injurie publiquement l’autre ; tel est dévoré par l’envie, la jalousie ou l’avarice ; tel autre médite la vengeance, tel autre la sensualité, la duplicité ou la fraude… Respectez donc, respectez cette table sainte à laquelle nous communions tous ; respectez le Christ immolé pour nous ; respectez le sacrifice qui est offert sur cet autel au milieu de nous.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 8 Septembre 2014
Nativité de la VIERGE MARIE
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Isaïe 61; Isaïe 62, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=08/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Lundi 8 Septembre 2014
Nativité de la VIERGE MARIE
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre de Michée 5 : 1 à 4a
« Celle qui doit enfanter »
Parole du SEIGNEUR,
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que Je ferai sortir CELUI qui doit gouverner Israël. Ses Origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera Celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël.
IL se dressera et IL sera leur berger par la Puissance du SEIGNEUR, par la Majesté du NOM de Son DIEU. Ils vivront en sécurité, car désormais Sa Puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la Terre, et LUI-Même, IL sera la Paix !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Michée 5 : 1 à 4a
« Celle qui doit enfanter »
Parole du SEIGNEUR,
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que Je ferai sortir CELUI qui doit gouverner Israël. Ses Origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera Celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël.
IL se dressera et IL sera leur berger par la Puissance du SEIGNEUR, par la Majesté du NOM de Son DIEU. Ils vivront en sécurité, car désormais Sa Puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la Terre, et LUI-Même, IL sera la Paix !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Chant de reconnaissance – Le renouveau de Jérusalem
[Isaïe 61; Isaïe 62, entièrement]
Isaïe 61 : 10abcd, 11 ; Isaïe 62 : 1, 2, 3
R/ J'exulterai de joie en DIEU, mon SEIGNEUR.
Je tressaille, je tressaille à cause du SEIGNEUR !
Mon âme exulte à cause de mon DIEU !
Car IL m'a vêtue des vêtements du salut,
IL m'a couverte du manteau de la justice.
R/
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le SEIGNEUR DIEU fera germer la Justice
et la Louange devant toutes les nations.
R/
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n'aurai de cesse
que son juste ne monte comme l'aurore,
que son SAUVEUR ne brille comme la flamme.
R/
Et les nations verront Ta Justice ;
tous les rois verront Ta Gloire.
On TE nommera d'un NOM Nouveau
que la BOUCHE du SEIGNEUR dictera.
R/
Tu seras une couronne brillante
dans la MAIN du SEIGNEUR,
un diadème royal
entre les doigts de ton DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Je tressaille, je tressaille à cause du SEIGNEUR !
Mon âme exulte à cause de mon DIEU !
Car IL m'a vêtue des vêtements du salut,
IL m'a couverte du manteau de la justice.
R/
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le SEIGNEUR DIEU fera germer la Justice
et la Louange devant toutes les nations.
R/
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n'aurai de cesse
que son juste ne monte comme l'aurore,
que son SAUVEUR ne brille comme la flamme.
R/
Et les nations verront Ta Justice ;
tous les rois verront Ta Gloire.
On TE nommera d'un NOM Nouveau
que la BOUCHE du SEIGNEUR dictera.
R/
Tu seras une couronne brillante
dans la MAIN du SEIGNEUR,
un diadème royal
entre les doigts de ton DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 1 : 1 à 16, 18 à 23
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Célébrons la Naissance de la VIERGE MARIE : en Elle, le RAMEAU de Jessé a fleuri, par Elle, DIEU, notre DIEU, nous bénit. Alléluia.
« Elle mettra au monde un FILS auquel tu donneras le NOM de JÉSUS »
Voici la table des origines de JÉSUS CHRIST, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de MARIE, de laquelle fut engendré JÉSUS, que L'on appelle CHRIST (ou MESSIE).
Voici quelle fut l'Origine de JÉSUS CHRIST. MARIE, la Mère de JÉSUS, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, Elle fut enceinte par l'ACTION de l'ESPRIT SAINT.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de La répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'Ange du SEIGNEUR lui apparut en songe et Lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi MARIE, ton épouse : l'ENFANT qui est engendré en Elle vient de l'ESPRIT SAINT ; Elle mettra au monde un FILS, auquel tu donneras le NOM de JÉSUS (c'est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE), car c'est LUI qui sauvera Son Peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du SEIGNEUR prononcée par le Prophète :
Voici que la VIERGE concevra et Elle mettra au monde un FILS, auquel on donnera le NOM d'EMMANUEL, qui se traduit : « DIEU-AVEC-NOUS ».
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Célébrons la Naissance de la VIERGE MARIE : en Elle, le RAMEAU de Jessé a fleuri, par Elle, DIEU, notre DIEU, nous bénit. Alléluia.
« Elle mettra au monde un FILS auquel tu donneras le NOM de JÉSUS »
Voici la table des origines de JÉSUS CHRIST, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de MARIE, de laquelle fut engendré JÉSUS, que L'on appelle CHRIST (ou MESSIE).
Voici quelle fut l'Origine de JÉSUS CHRIST. MARIE, la Mère de JÉSUS, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, Elle fut enceinte par l'ACTION de l'ESPRIT SAINT.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de La répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'Ange du SEIGNEUR lui apparut en songe et Lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi MARIE, ton épouse : l'ENFANT qui est engendré en Elle vient de l'ESPRIT SAINT ; Elle mettra au monde un FILS, auquel tu donneras le NOM de JÉSUS (c'est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE), car c'est LUI qui sauvera Son Peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du SEIGNEUR prononcée par le Prophète :
Voici que la VIERGE concevra et Elle mettra au monde un FILS, auquel on donnera le NOM d'EMMANUEL, qui se traduit : « DIEU-AVEC-NOUS ».
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud, merci !
Lundi 08 septembre 2014 : Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Saint Thomas de Villeneuve, évêque (1488-1555),
Bienheureux Frédéric Ozanam, cofondateur SSVP (1813-1853)
Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Tout est miracle dans l'histoire de la Sainte Vierge ; sa naissance ne fait point exception, et, bien que pauvre aux yeux du monde, elle apparaît aux yeux de la foi entourée des plus éclatantes merveilles.
Aussi est-ce avec raison que l'église s'écrie en ce jour : « Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d'allégresse, parce que le soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l'empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle. » Cette fête, en effet, doit être une réjouissance universelle ; ce n'est pas un heureux présage pour une ville ou pour un peuple, mais pour l'humanité tout entière.
Joachim et Anne, ses parents, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le sauveur promis au monde ; mais ils étaient avancés en âge et n'avaient point d'enfants ; donc nulle espérance humaine pour eux de donner naissance au rédempteur attendu. Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, jugea autrement et renouvela pour Joachim et Anne la merveille dont l'Ancien Testament nous rapporte plusieurs exemples. Les deux vieillards reçurent l'annonce des desseins de Dieu, et au temps marqué Marie paraissait au monde. Toute pure, toute immaculée avait été sa conception, toute pure et toute privilégiée fut sa naissance.
Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim ! Figurons-nous combien devait être ravissante cette enfant de bénédiction, sanctifiée dès le premier instant de sa vie, et dont les facultés n'avaient pas connu un seul instant le sommeil ni l'imperfection ! Les saints ne tarissent pas d'éloges sur la naissance de Marie : « Avant la naissance de Marie, disent-ils, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec elle paraît l'aurore qui annonce le soleil de justice. Parfaite dès sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus... »
Astre toujours progressant en lumière, si beau dès son apparition, qu'il devait être éblouissant au terme de sa course ! Quel bonheur pour les élus de contempler au ciel les merveilles opérées par Dieu en Marie ! Unissons-nous à l'Église qui l'honore aujourd'hui sous cent titres différents dans une multitude de sanctuaires vénérés.
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Celle qui doit enfanter » (Mi 5, 1-4a)
Psaume : Is 61, 10abcd, 11 ; 62, 1, 2, 3
R/ J'exulterai de joie en Dieu, mon Seigneur.
Evangile : « Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus » (Mt 1, 1-16.18-23)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Célébrons la naissance de la Vierge Marie : en elle, le rameau de Jessé a fleuri, par elle, Dieu, notre Dieu, nous bénit. Alléluia
Homélie :
Tous les mystères que nous célébrons dans la liturgie procèdent et convergent vers le mystère de l’Incarnation rédemptrice. C’est donc à la lumière de la victoire de Jésus ressuscité sur le péché et sur la mort, qu’il nous faut contempler la nativité de celle qui fut sa mère selon la chair.
La nativité de Marie est pour nous cause de joie et d’allégresse, parce qu’elle nous annonce une autre naissance : celle de l’Homme nouveau, qui au matin de Pâques surgit des entrailles de la mort et des enfers, pour s’élever dans la gloire de la vie divine triomphante. Jésus ressuscité est « le premier-né d’entre les morts », en qui « toute chose trouve son accomplissement total », car « par lui et en lui Dieu se réconciliait toute chose, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de la croix » (Col 1, 19-20). Au matin de Pâques, l’humanité du Verbe incarné est introduite au cœur même de la divinité. La transfiguration annonçait déjà cette glorification de la nature humaine du Christ qui s’accomplit pleinement et définitivement dans la résurrection. Cette nouvelle condition ontologique de la nature créée est le fruit d’une initiative de Dieu qui surélève la créature au-dessus de sa condition, pour la rendre participante de sa divinité (cf. 2 P 1, 4). Cette nouveauté est à ce point radicale qu’elle peut à juste titre être comparée à une nouvelle naissance. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).
Cette naissance à la vie divine de notre humanité n’est possible que parce que le Verbe de Dieu a voulu prendre chair de notre chair afin d’unir en sa Personne, la nature divine et la nature humaine. C’est sur l’horizon de ce dessein de salut, conçu « dès avant la création du monde » (Ep 1, 4), et qui se réalise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice, que se profile la mission unique de la Vierge Marie.
Pour Duns Scott (1265-1308) - le « Docteur subtil » nommé plus tard le « Docteur de l’Immaculée » - Marie a été voulue dans le même et unique décret par lequel Dieu décidait d’envoyer son Fils comme Sauveur du monde. C’est également en vue de sa maternité divine que la Vierge a bénéficié de la forme la plus parfaite de la rédemption, puisqu’elle n’a pas été délivrée du péché contracté, mais préservée de tout péché personnel et exemptée des conséquences du péché originel, « par une grâce et un privilège spécial de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain » (Pie IX, Lettre encyclique Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854).
Nous fêtons donc solennellement en ce jour la naissance de la Vierge immaculée, dont quelques années plus tard, « la chair du Christ, sainte, sans tache et innocente prendra origine » (S. Pie X, Lettre encyclique Ad diem illum, 2 février 1904). Si « Dieu a pu nous faire renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1P 1, 23), c’est parce que son Verbe a trouvé dans le sein de Marie une terre virginale digne de lui, dans laquelle il a pu prendre corps. Par « l’action de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20), « le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1, 14).
Paraphrasant Jean-Baptiste, Marie peut dire : « Lui qui est né de moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était » (Jn 1, 15). Avant nous et bien plus que nous, la Vierge immaculée « a eu part à sa plénitude, elle a reçu grâce sur grâce », car « la grâce et la vérité sont venues par son Fils Jésus Christ » (Jn 1, 17). C’est pourquoi toute l’Eglise t’exprime en ce jour sa reconnaissance, Vierge Mère de Dieu et Mère de l’Homme nouveau, en qui tous nous renaissons à la vie divine.
« Ta Nativité Ô Vierge Mère de Dieu annonce la joie à tout l’univers. De toi resplendit le soleil de justice, le Christ notre Dieu. Effaçant la malédiction, il apporte la bénédiction, et confondant la mort, il nous donne la vie éternelle. Intercède pour nous, Sainte Mère de Dieu, et obtiens-nous de ton Fils la grâce du salut. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la Nativité de Marie, passim ; SC 202 (trad. cf SC, p. 473)
Aujourd'hui, nous célébrons la naissance de la bienheureuse Vierge Mère, de qui a reçu naissance Celui qui est la vie de tous. Aujourd'hui est née la Vierge de qui le salut de tous a voulu naître, afin de donner à ceux qui naissaient pour mourir de pouvoir renaître à la vie. Aujourd'hui est née notre nouvelle mère, qui a anéanti la malédiction d'Ève, notre première mère. Ainsi par elle, nous héritons maintenant de la bénédiction, nous qui, par notre première mère, étions nés sous l'antique malédiction. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui a renouvelé en jeunesse des fils vieillis, celle qui a guéri le mal d'un vieillissement héréditaire, ainsi que de toutes les autres formes de vieillissement qu'ils y avaient ajoutées. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui enfante par un prodige si nouveau, en restant vierge, celle qui met au monde celui qui a créé le monde…
Quelle nouveauté merveilleuse que cette virginité féconde ! Mais bien plus merveilleuse encore la nouveauté du fruit qu'elle met au monde… Tu demandes comment une vierge a enfanté le Sauveur ? Comme la fleur de la vigne répand son parfum. Longtemps avant la naissance de Marie, l’Esprit qui allait habiter en elle…avait dit en son nom : « Comme la vigne, j’ai produit une douce odeur » (Si 24,17 Vulg)… Comme la fleur n’est pas altérée pour avoir donné son parfum, ainsi la pureté de Marie pour avoir donné naissance au Sauveur…
Et pour toi aussi, si tu gardes la perfection de la chasteté, non seulement « ta chair refleurira » (Ps 27,7), mais une sainteté venant de Dieu s’épanouira sur toi tout entier. Ton regard ne sera plus déréglé ou égaré, mais embelli par la pudeur…; toute ta personne sera ornée par les fleurs de la grâce de la pureté.
Bonjour Nicolas, Manuela et Maud, merci !
Lundi 08 septembre 2014 : Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Saint Thomas de Villeneuve, évêque (1488-1555),
Bienheureux Frédéric Ozanam, cofondateur SSVP (1813-1853)
Fête de la Nativité de la Vierge Marie
Tout est miracle dans l'histoire de la Sainte Vierge ; sa naissance ne fait point exception, et, bien que pauvre aux yeux du monde, elle apparaît aux yeux de la foi entourée des plus éclatantes merveilles.
Aussi est-ce avec raison que l'église s'écrie en ce jour : « Votre naissance, ô Marie, Mère de Dieu, a rempli tout le monde de consolation et d'allégresse, parce que le soleil de justice, Jésus-Christ, notre Dieu, est né de vous, Lui qui nous a tirés de la malédiction où nous étions plongés et nous a comblés de bénédictions ; Lui, qui, ayant ruiné l'empire de la mort, nous a introduits dans la vie éternelle. » Cette fête, en effet, doit être une réjouissance universelle ; ce n'est pas un heureux présage pour une ville ou pour un peuple, mais pour l'humanité tout entière.
Joachim et Anne, ses parents, étaient de la race de David, de laquelle devait naître le sauveur promis au monde ; mais ils étaient avancés en âge et n'avaient point d'enfants ; donc nulle espérance humaine pour eux de donner naissance au rédempteur attendu. Dieu, qui aime à confondre les calculs des hommes et les prévisions naturelles, jugea autrement et renouvela pour Joachim et Anne la merveille dont l'Ancien Testament nous rapporte plusieurs exemples. Les deux vieillards reçurent l'annonce des desseins de Dieu, et au temps marqué Marie paraissait au monde. Toute pure, toute immaculée avait été sa conception, toute pure et toute privilégiée fut sa naissance.
Quelle joie ce jour-là dans la maison de Joachim ! Figurons-nous combien devait être ravissante cette enfant de bénédiction, sanctifiée dès le premier instant de sa vie, et dont les facultés n'avaient pas connu un seul instant le sommeil ni l'imperfection ! Les saints ne tarissent pas d'éloges sur la naissance de Marie : « Avant la naissance de Marie, disent-ils, le monde était enseveli dans les ténèbres du péché ; avec elle paraît l'aurore qui annonce le soleil de justice. Parfaite dès sa naissance, Marie ne fit que croître chaque jour en vertus... »
Astre toujours progressant en lumière, si beau dès son apparition, qu'il devait être éblouissant au terme de sa course ! Quel bonheur pour les élus de contempler au ciel les merveilles opérées par Dieu en Marie ! Unissons-nous à l'Église qui l'honore aujourd'hui sous cent titres différents dans une multitude de sanctuaires vénérés.
- Saint Thomas de Villeneuve, Archevêque de Valence, en Espagne (1488-1555):
- Saint Thomas de Villeneuve, Archevêque de Valence, en Espagne (1488-1555)
Tomás de Villanueva, né Tomás García Martínez, issu d'une pieuse famille de la bourgeoisie, fut élevé à Villanueva, Espagne, d'où lui vient son nom de Villeneuve. Ses parents fort vertueux et charitables le formèrent très tôt à la piété et à la générosité envers les pauvres, les malades et tous les malheureux.
À l'école, Thomas offrait son déjeuner aux enfants pauvres, et parfois il leur donnait ses propres vêtements pour les garantir du froid. On le vit revenir plus d'une fois à la maison sans gilet, sans chapeau et sans souliers. Ayant reçu un habit neuf à l'âge de sept ans, il le donna à un enfant à demi-nu. Il demandait souvent à sa mère la permission de ne pas dîner pour que sa part servît à un malheureux. Il employait l'argent qu'il recevait de ses parents à acheter des œufs qu'il portait aux malades hospitalisés.
Après de brillantes études à l'université d'Alcala, il fut nommé professeur de philosophie morale au collège de Saint-Ildefonse, puis professeur de théologie à l'université de Salamanque. Son père mourut peu de temps après et Thomas consacra toute sa fortune au soin des pauvres. Il transforma sa maison en hôpital, ne réservant que le nécessaire à l'entretien de sa mère. À trente ans, le jour de la Présentation de Notre-Dame, il entra chez les Ermites de St-Augustin de Salamanque. À peu près dans le même temps de son admission dans cet Ordre, Luther le quittait.
Prédicateur ardent, le zèle de Thomas remua de fond en comble la ville de Salamanque. Il puisait son éloquence au pied de la croix : « Dans l'oraison, disait-il, se forment les flèches dont les cœurs des auditeurs doivent être percés. » Les plus grandes villes d'Espagne se disputèrent pour l'entendre. La cour de Charles-Quint l'écouta avec admiration et le roi le nomma son prédicateur ordinaire et son conseiller. Il avait une si grande estime pour ce religieux qu'il ne savait rien lui refuser. Plusieurs seigneurs de la cour avaient été condamnés à mort pour crime de haute trahison. L'empereur avait refusé leur grâce à l'archevêque de Tolède ainsi qu'à d'autres éminents personnages, même à son propre fils, mais il accorda cette faveur à la demande de Thomas.
Le saint religieux devint successivement prieur des maisons de Salamanque, de Burgos, de Valladolid, provincial d'Andalousie et de Castille. C'est lui qui envoya les premiers Augustins vers le Mexique. Il recommandait surtout quatre choses à ses religieux : la célébration dévote et attentive des divins offices ; la méditation et la lecture spirituelle faite avec assiduité ; l'union de la charité fraternelle, et enfin la fuite de la paresse qui est un grand obstacle à la vertu.
Nommé archevêque de Grenade, il refusa catégoriquement cette dignité.
Dix ans plus tard, en 1544, Charles-Quint le désigna pour l'évêché de Valence qu'il fut obligé d'accepter au nom de l'obéissance et sous peine d'excommunication. Thomas quitta sa cellule en pleurant, se mit en route à pied, revêtu d'un habit monastique fort usé et entra ainsi dans sa ville épiscopale. Au moment de son arrivée, la pluie tomba en abondance après une longue période de sécheresse, bienfaisante ondée qui était comme le présage des grâces qu'il apportait à ses ouailles.
Le voyant si pauvre, ses chanoines lui firent présent de quatre mille ducats pour son ameublement mais Thomas de Villeneuve les fit distribuer en aumônes. Il entreprit la réforme de son diocèse par l'exemple de sa vie toute de pénitence et de prière. Pendant toute son existence, il observa les jeûnes de son Ordre et ceux de l'Église, au pain et à l'eau. Il couchait sur des sarments dissimulés sous une couverture de laine. La plus grande partie de ses revenus passait en bonnes œuvres. On l'a surnommé : l'Aumônier, à cause des charités incalculables qu'il ne cessait de prodiguer.
Trois jours avant sa mort, ce saint pasteur fit distribuer aux pauvres tout ce qui lui restait d'argent et fit don de ses meubles au collège de Valence. Comme il était encore propriétaire de son lit de malade, il le donna au geôlier de ses prisons, le priant de bien vouloir le lui prêter jusqu'à sa mort.
Thomas de Villeneuve commença la récitation du psaume : In Te, Domine, speravi. Rendu au verset : In manus Tuas, Domine, commendo spiritum meum, le saint pontife expira doucement. Il rendit son âme à Dieu dans la onzième année de son épiscopat, à l'âge de soixante-sept ans. Ses reliques sont conservées à Valence.
- Bienheureux Frédéric Ozanam, cofondateur SSVP (1813-1853):
- Bx Frédéric Ozanam, « Apôtre de la charité », « Époux et père de famille exemplaire », Cofondateur de la « Société de Saint-Vincent-de-Paul » (1813-1853)
Frédéric Ozanam naît le 23 avril 1813 à Milan, cinquième d’une famille nombreuse. Son enfance est marquée par la mort de onze de ses quatorze frères et sœurs. Le chagrin de ses parents marquera fortement sa sensibilité, en le rendant particulièrement attentif à la vie et aux douleurs de ses semblables. En 1815, la famille Ozanam rentre en France et finit par s’installer définitivement à Lyon en 1817.
Frédéric, étudiant, est un fervent catholique qui s’affirme comme tel : il n'hésite pas à intervenir en cours pour dénoncer, avec conviction et courage, les thèses rationalistes de professeurs athées qui, à ses yeux, portaient atteinte à Dieu et à son amour pour l’humanité. Il fréquente les catholiques libéraux comme Montalembert et participe aux Conférences d'Histoire fondée par Emmanuel Bailly, où de jeunes étudiants catholiques retrouvent des camarades incroyants pour discuter de sujets divers.
Docteur en droit en 1836, Frédéric devient avocat à la Cour royale de Lyon. Mais, plus attiré par le professorat, il obtient en 1839 la chaire de droit commercial de Lyon. Passionné par la littérature et l’histoire (il avait obtenu son doctorat de lettres en janvier 1839), il est reçu en 1840 à l’agrégation ; on lui propose alors d’être professeur suppléant de littérature comparée à la Sorbonne. Il exercera ce métier avec passion et rigueur, affirmant toujours sa foi. En 1846, il tombe malade et doit arrêter ses cours.
Un jour, lors de l'une de ces conférences, quelqu’un l'apostrophe : « Votre Foi, dit-il, est dans les livres, non dans les œuvres ; que faites-vous pour aider les pauvres, les déshérités ? ».
Timide, mais bien documenté, aussi se lève-t-il d'un bond : « L'Église a toujours été l'amie des pauvres, répond-il. Le Christ est venu pour sauver tous les hommes. Des débuts du christianisme jusqu'à nos jours, l'Église a conjugué tous ses efforts pour bannir l'esclavage, c'est elle qui... ». Mais son adversaire l’interrompt : « Vous parlez du passé, M. Ozanam, moi je vous demande ce que font les catholiques d'aujourd'hui, vous, vos compagnons ? ». Cette conversation fait réfléchir le jeune Frédéric qui choisit de joindre l'action à la parole, en démontrant, par une œuvre concrète, la vitalité de la foi catholique.
Il décide de s'engager en aidant les plus démunis. Accompagné par sept amis, il fonde, le 23 avril 1833, une « Société de charité » dont les membres rendent visite à domicile à des familles pauvres et établissent ainsi une relation directe avec ceux qui souffrent. Il a alors tout juste 20 ans.
Avec l’aide et sur les conseils de Sœur Rosalie, Fille de la Charité proche des pauvres du quartier Mouffetard, cette société deviendra, en 1835, la « Société de Saint-Vincent-de-Paul ».
Aujourd'hui, la SSVP est répandue sur tous les continents et compte 800.000 bénévoles agissant dans près de 150 pays.
En cette période troublée de la Révolution de février 1848, Frédéric Ozanam défend la situation des plus pauvres et des ouvriers. Selon lui, cette révolte engendrera « un progrès qu’il faut soutenir. J’y reconnais l’avènement temporel exprimé par ces trois mots : Liberté, Égalité, Fraternité. Je veux donc la souveraineté du peuple.»
Il avance des idées qui, cinquante ans plus tard, seront reprises par l’Église et la société : « La question qui divise les hommes de nos jours n’est plus une question de formes politiques, c’est une question sociale, c’est de savoir qui l’emportera de l’esprit d’égoïsme ou de l’esprit de sacrifice. Il y a beaucoup d’hommes qui ont trop et qui veulent avoir encore ; il y en a beaucoup plus d’autres qui n’ont pas assez, qui n’ont rien et qui veulent prendre si on ne leur donne pas. Entre ces deux classes d’hommes, une lutte se prépare ; et cette lutte menace d’être terrible : d’un côté la puissance de l’or, de l’autre la puissance du désespoir. »
« Il faut donc qu’avec son salaire, l’ouvrier puisse pourvoir aux frais d’éducation et d’instruction de ses enfants. Sa force active est un capital qui doit tarir un jour. L’invalidité et la vieillesse viendront. L’ouvrier a donc droit à la retraite. Car si un travailleur ne trouvait pas dans son salaire les éléments de sa retraite, il aurait placé sa vie à fonds perdus. »
En juin 1841, Frédéric se marie avec Amélie Soulacroix. De leur union naîtra « petite Marie » en août 1845. Malgré leur désir, ce sera leur seul enfant. Le couple Ozanam est rayonnant d’amour, et le restera jusqu’au bout. Frédéric est éperdument amoureux de sa femme : « Je me laisse être heureux, je ne compte plus les moments ni les heures, le cours du temps n’est plus pour moi, que m’importe l’avenir ? Le bonheur dans le présent, c’est l’éternité, je comprends le Ciel ». Amélie est une compagne qui partage tous les choix de son mari ; ce fut un couple d’une belle fécondité que l’amour réciproque et le soutien mutuel n’ont pas rendu sourd aux détresses des pauvres.
La sensibilité et le charisme de Frédéric impressionneront beaucoup ses contemporains. Toute sa vie, familiale, professionnelle et civique, sera tournée vers le profond désir de se mettre au service de la vérité et « d’enserrer le monde d’un réseau de charité. »
À Marseille, le 8 septembre 1853, à l’âge de 40 ans, il quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Le diocèse de Paris a entamé la procédure de béatification de Frédéric Ozanam en 1925. La cause de béatification a été conclue en juin 1996 et Saint Jean Paul II l'a proclamé « bienheureux » le 22 août 1997, en la cathédrale Notre-Dame de Paris, au cours des Journées mondiales de la jeunesse de Paris. Il a déclaré alors : « On peut voir en Frédéric Ozanam un précurseur de la doctrine sociale de l’Église, que le pape Léon XIII développera quelques années plus tard dans l'encycliqueRerum Novarum ».
Ces idées seront reprises dans les encycliques Quadragesimo Anno de Pie XI, écrite en 1931 au lendemain de la grande crise économique de 1929, et Centesimus Annus (1er mai 1991) de Saint Jean Paul II.
Œuvres de Frédéric Ozanam
Son œuvre imprimée est importante. Entre 1855 et 1865 ont été publiées en 11 tomes ses Œuvres complètes.
I et II : La Civilisation au Ve siècle. Leçons faites à la Sorbonne en 1850-1851 avec en appendice une étude de 1850 Des écoles et de l'instruction publique en Italie aux temps barbares.
III et IV : Études germaniques dont Les Germains avant le Christianisme (1847) et La civilisation chrétienne chez les Francs(1849). Leçons faites à la Sorbonne et publiées.
V : Les Poètes franciscains en Italie au treizième siècle, réimpression du livre de 1852, suivie d'un mémoire sur Les sources poétiques de la Divine Comédie.
VI : Dante et la philosophie catholique au treizième siècle, thèse du doctorat ès-lettres soutenue en 1839. Essai sur la philosophie de Dante, complétée et remaniée en 1845.
VII et VIII : Mélanges, comprenant de nombreuses études dont Réflexions sur la doctrine de Saint-Simon (1831), Du progrès par le christianisme (1835), Deux chanceliers d'Angleterre : Bacon de Vérulam et St Thomas de Cantorbéry (1836), Discours sur la puissance du travail (1843), La littérature allemande au Moyen Age (1841), Des Niebelungen et de la Poésie lyrique (1842), Sur le bouddhisme (1842), Du divorce, Extraits de l'Ère nouvelle, Un pèlerinage au pays du Cid (1853), Discours aux Conférences de Saint-Vincent-de-Paul (Florence et Livourne, 1853), etc.
IX : Le Purgatoire de Dante, traduction et commentaires, leçons de Sorbonne de 1847 à 1850.
X et XI : Lettres.
Sa correspondance a fait l'objet d'une édition critique, Lettres de Frédéric Ozanam (beaucoup plus complète que les tomes X et XI précédemment cités) en 5 tomes (un sixième est en préparation) à partir de 1960.
Tome I, Lettres de jeunesse, (1819-1840), publiées avec le concours des descendants d'Ozanam par Léonce Celier, Jean-Baptiste Duroselle, Didier Ozanam. Paris, Bloud & Gay 1960.
Tome II, Premières années à la Sorbonne, (1841-1844), édition critique de Jeanne Caron ; préface de J.-B. Duroselle. Paris, Celse 1971. Réédition, Paris, Société de Saint-Vincent-de-Paul, 2013.
Tome III, L'engagement, (1845-1849), édition critique sous la direction de Didier Ozanam, Paris, Celse, 1978.
Tome IV, Les dernières années, (1850-1853), édition critique par Christine Franconnet. Paris, Éditions Klincksieck, 1992.
Tome V, Supplément et Tables, édition critique sous la direction de Didier Ozanam. Paris, Éditions Klincksieck, 1997.
Tome VI, Deuxième Supplément, édition critique sous la direction de Didier Ozanam. Paris, Société de Saint-Vincent-de-Paul, 2013.
Sources principales : ssvp.fr/dossier-actualites ; wikipédia (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Celle qui doit enfanter » (Mi 5, 1-4a)
Psaume : Is 61, 10abcd, 11 ; 62, 1, 2, 3
R/ J'exulterai de joie en Dieu, mon Seigneur.
Evangile : « Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus » (Mt 1, 1-16.18-23)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Célébrons la naissance de la Vierge Marie : en elle, le rameau de Jessé a fleuri, par elle, Dieu, notre Dieu, nous bénit. Alléluia
Homélie :
Tous les mystères que nous célébrons dans la liturgie procèdent et convergent vers le mystère de l’Incarnation rédemptrice. C’est donc à la lumière de la victoire de Jésus ressuscité sur le péché et sur la mort, qu’il nous faut contempler la nativité de celle qui fut sa mère selon la chair.
La nativité de Marie est pour nous cause de joie et d’allégresse, parce qu’elle nous annonce une autre naissance : celle de l’Homme nouveau, qui au matin de Pâques surgit des entrailles de la mort et des enfers, pour s’élever dans la gloire de la vie divine triomphante. Jésus ressuscité est « le premier-né d’entre les morts », en qui « toute chose trouve son accomplissement total », car « par lui et en lui Dieu se réconciliait toute chose, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de la croix » (Col 1, 19-20). Au matin de Pâques, l’humanité du Verbe incarné est introduite au cœur même de la divinité. La transfiguration annonçait déjà cette glorification de la nature humaine du Christ qui s’accomplit pleinement et définitivement dans la résurrection. Cette nouvelle condition ontologique de la nature créée est le fruit d’une initiative de Dieu qui surélève la créature au-dessus de sa condition, pour la rendre participante de sa divinité (cf. 2 P 1, 4). Cette nouveauté est à ce point radicale qu’elle peut à juste titre être comparée à une nouvelle naissance. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).
Cette naissance à la vie divine de notre humanité n’est possible que parce que le Verbe de Dieu a voulu prendre chair de notre chair afin d’unir en sa Personne, la nature divine et la nature humaine. C’est sur l’horizon de ce dessein de salut, conçu « dès avant la création du monde » (Ep 1, 4), et qui se réalise dans le Mystère de l’Incarnation rédemptrice, que se profile la mission unique de la Vierge Marie.
Pour Duns Scott (1265-1308) - le « Docteur subtil » nommé plus tard le « Docteur de l’Immaculée » - Marie a été voulue dans le même et unique décret par lequel Dieu décidait d’envoyer son Fils comme Sauveur du monde. C’est également en vue de sa maternité divine que la Vierge a bénéficié de la forme la plus parfaite de la rédemption, puisqu’elle n’a pas été délivrée du péché contracté, mais préservée de tout péché personnel et exemptée des conséquences du péché originel, « par une grâce et un privilège spécial de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain » (Pie IX, Lettre encyclique Ineffabilis Deus, 8 décembre 1854).
Nous fêtons donc solennellement en ce jour la naissance de la Vierge immaculée, dont quelques années plus tard, « la chair du Christ, sainte, sans tache et innocente prendra origine » (S. Pie X, Lettre encyclique Ad diem illum, 2 février 1904). Si « Dieu a pu nous faire renaître, non pas d’une semence périssable, mais d’une semence impérissable : sa Parole vivante qui demeure » (1P 1, 23), c’est parce que son Verbe a trouvé dans le sein de Marie une terre virginale digne de lui, dans laquelle il a pu prendre corps. Par « l’action de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20), « le Verbe s’est fait chair et a habité parmi nous » (Jn 1, 14).
Paraphrasant Jean-Baptiste, Marie peut dire : « Lui qui est né de moi, il a pris place devant moi, car avant moi il était » (Jn 1, 15). Avant nous et bien plus que nous, la Vierge immaculée « a eu part à sa plénitude, elle a reçu grâce sur grâce », car « la grâce et la vérité sont venues par son Fils Jésus Christ » (Jn 1, 17). C’est pourquoi toute l’Eglise t’exprime en ce jour sa reconnaissance, Vierge Mère de Dieu et Mère de l’Homme nouveau, en qui tous nous renaissons à la vie divine.
« Ta Nativité Ô Vierge Mère de Dieu annonce la joie à tout l’univers. De toi resplendit le soleil de justice, le Christ notre Dieu. Effaçant la malédiction, il apporte la bénédiction, et confondant la mort, il nous donne la vie éternelle. Intercède pour nous, Sainte Mère de Dieu, et obtiens-nous de ton Fils la grâce du salut. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la Nativité de Marie, passim ; SC 202 (trad. cf SC, p. 473)
« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ »
Aujourd'hui, nous célébrons la naissance de la bienheureuse Vierge Mère, de qui a reçu naissance Celui qui est la vie de tous. Aujourd'hui est née la Vierge de qui le salut de tous a voulu naître, afin de donner à ceux qui naissaient pour mourir de pouvoir renaître à la vie. Aujourd'hui est née notre nouvelle mère, qui a anéanti la malédiction d'Ève, notre première mère. Ainsi par elle, nous héritons maintenant de la bénédiction, nous qui, par notre première mère, étions nés sous l'antique malédiction. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui a renouvelé en jeunesse des fils vieillis, celle qui a guéri le mal d'un vieillissement héréditaire, ainsi que de toutes les autres formes de vieillissement qu'ils y avaient ajoutées. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui enfante par un prodige si nouveau, en restant vierge, celle qui met au monde celui qui a créé le monde…
Quelle nouveauté merveilleuse que cette virginité féconde ! Mais bien plus merveilleuse encore la nouveauté du fruit qu'elle met au monde… Tu demandes comment une vierge a enfanté le Sauveur ? Comme la fleur de la vigne répand son parfum. Longtemps avant la naissance de Marie, l’Esprit qui allait habiter en elle…avait dit en son nom : « Comme la vigne, j’ai produit une douce odeur » (Si 24,17 Vulg)… Comme la fleur n’est pas altérée pour avoir donné son parfum, ainsi la pureté de Marie pour avoir donné naissance au Sauveur…
Et pour toi aussi, si tu gardes la perfection de la chasteté, non seulement « ta chair refleurira » (Ps 27,7), mais une sainteté venant de Dieu s’épanouira sur toi tout entier. Ton regard ne sera plus déréglé ou égaré, mais embelli par la pudeur…; toute ta personne sera ornée par les fleurs de la grâce de la pureté.
Invité- Invité
La nativité de la Vierge Marie
*Nicolas a écrit:Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonjour a toutes et a tous
Je rends grâce au seigneur, car nous sommes des privilégiés! il n'est pas donné a n'importe qui d’être enfant de la bien heureuse Vierge Marie, l’épouse du saint esprit , je veux tout simplement dire a cette mère unique, que je l'aime , celle par qui le miracle a été possible , celle par qui ,je peux moi aussi dire , je suis enfant de Dieu et celle par qui je peux toucher L' ÉPOUX ET L'AMOUR
JE SUIS FIÈRE D’ÊTRE CHRÉTIENNE CATHOLIQUE.
QUE DIEU SAUVE LA FRANCE ET NOUS BENISSE TOUS SHALOM!
Lundi 8 Septembre 2014
Nativité de la VIERGE MARIE
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A(Première lecture)
Livre de Michée 5 : 1 à 4a
« Celle qui doit enfanter »
Parole du SEIGNEUR,
Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que Je ferai sortir CELUI qui doit gouverner Israël. Ses Origines remontent aux temps anciens, à l'aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera Celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d'Israël.
IL se dressera et IL sera leur berger par la Puissance du SEIGNEUR, par la Majesté du NOM de Son DIEU. Ils vivront en sécurité, car désormais Sa Puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la Terre, et LUI-Même, IL sera la Paix !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, ParisChant de reconnaissance – Le renouveau de Jérusalem
[Isaïe 61; Isaïe 62, entièrement]Isaïe 61 : 10abcd, 11 ; Isaïe 62 : 1, 2, 3R/ J'exulterai de joie en DIEU, mon SEIGNEUR.
Je tressaille, je tressaille à cause du SEIGNEUR !
Mon âme exulte à cause de mon DIEU !
Car IL m'a vêtue des vêtements du salut,
IL m'a couverte du manteau de la justice.
R/
Comme la terre fait éclore son germe,
et le jardin, germer ses semences,
le SEIGNEUR DIEU fera germer la Justice
et la Louange devant toutes les nations.
R/
Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas,
et pour Jérusalem, je n'aurai de cesse
que son juste ne monte comme l'aurore,
que son SAUVEUR ne brille comme la flamme.
R/
Et les nations verront Ta Justice ;
tous les rois verront Ta Gloire.
On TE nommera d'un NOM Nouveau
que la BOUCHE du SEIGNEUR dictera.
R/
Tu seras une couronne brillante
dans la MAIN du SEIGNEUR,
un diadème royal
entre les doigts de ton DIEU.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, ParisÉvangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 1 : 1 à 16, 18 à 23
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Célébrons la Naissance de la VIERGE MARIE : en Elle, le RAMEAU de Jessé a fleuri, par Elle, DIEU, notre DIEU, nous bénit. Alléluia.
« Elle mettra au monde un FILS auquel tu donneras le NOM de JÉSUS »
Voici la table des origines de JÉSUS CHRIST, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac, Isaac engendra Jacob, Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara, Pharès engendra Esrom, Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab, Aminadab engendra Naassone, Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz, Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed, Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.
David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat, Josaphat engendra Joram, Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham, Joatham engendra Acaz, Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé, Manassé engendra Amone, Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel, Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud, Abioud engendra Éliakim, Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim, Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar, Éléazar engendra Mattane, Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de MARIE, de laquelle fut engendré JÉSUS, que L'on appelle CHRIST (ou MESSIE).
Voici quelle fut l'Origine de JÉSUS CHRIST. MARIE, la Mère de JÉSUS, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, Elle fut enceinte par l'ACTION de l'ESPRIT SAINT.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de La répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'Ange du SEIGNEUR lui apparut en songe et Lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi MARIE, ton épouse : l'ENFANT qui est engendré en Elle vient de l'ESPRIT SAINT ; Elle mettra au monde un FILS, auquel tu donneras le NOM de JÉSUS (c'est-à-dire : LE-SEIGNEUR-SAUVE), car c'est LUI qui sauvera Son Peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du SEIGNEUR prononcée par le Prophète :
Voici que la VIERGE concevra et Elle mettra au monde un FILS, auquel on donnera le NOM d'EMMANUEL, qui se traduit : « DIEU-AVEC-NOUS ».
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, ParisÉvangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mardi 9 Septembre 2014
Saint Pierre Claver, Prêtre
Mort en 1654. Jésuite catalan. Arrivé en Nouvelle-Grenade (actuelle Colombie) en 1610 et ordonné prêtre en 1616, il consacra sa vie aux esclaves noirs.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 149, entièrement]
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Mardi 9 Septembre 2014
Saint Pierre Claver, Prêtre
Mort en 1654. Jésuite catalan. Arrivé en Nouvelle-Grenade (actuelle Colombie) en 1610 et ordonné prêtre en 1616, il consacra sa vie aux esclaves noirs.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 6 : 1 à 11
Paul reproche aux chrétiens d'en rester à des mœurs païennes
Frère, lorsque vous avez un désaccord entre vous, comment se fait-il que vous alliez en procès devant des juges païens au lieu de vous adresser aux membres du peuple saint ? Ne savez-vous pas que le peuple saint jugera le monde ? Et si c'est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges de Satan ? À plus forte raison les affaires d'ici-bas ! Quand vous avez des affaires de ce genre, pourquoi allez-vous prendre comme juges des gens que l'Église compte pour rien ? Je vous dis cela pour vous faire honte. N'y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d'arbitre entre ses frères ? Mais un frère est en procès avec son frère, et cela devant des juges qui ne sont pas croyants !
C'est déjà un échec pour vous d'avoir des litiges entre vous. Ne vaudrait-il pas mieux supporter l'injustice ? Ne vaudrait-il pas mieux vous laisser voler ? Au contraire, c'est vous qui pratiquez l'injustice et le vol, et cela vous le faites à des frères ! Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l'injustice ne recevront pas le Royaume de DIEU en héritage ? Ne vous y trompez pas : les débauchés, les idolâtres, les adultères, les dépravés et les pédérastes, les voleurs et les profiteurs, les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, ne recevront pas le Royaume de DIEU en héritage. Voilà ce qu'étaient certains d'entre vous. Mais au NOM du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST et par l'ESPRIT de notre DIEU, vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des Justes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 6 : 1 à 11
Paul reproche aux chrétiens d'en rester à des mœurs païennes
Frère, lorsque vous avez un désaccord entre vous, comment se fait-il que vous alliez en procès devant des juges païens au lieu de vous adresser aux membres du peuple saint ? Ne savez-vous pas que le peuple saint jugera le monde ? Et si c'est vous qui devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires de moindre importance ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges de Satan ? À plus forte raison les affaires d'ici-bas ! Quand vous avez des affaires de ce genre, pourquoi allez-vous prendre comme juges des gens que l'Église compte pour rien ? Je vous dis cela pour vous faire honte. N'y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage pour servir d'arbitre entre ses frères ? Mais un frère est en procès avec son frère, et cela devant des juges qui ne sont pas croyants !
C'est déjà un échec pour vous d'avoir des litiges entre vous. Ne vaudrait-il pas mieux supporter l'injustice ? Ne vaudrait-il pas mieux vous laisser voler ? Au contraire, c'est vous qui pratiquez l'injustice et le vol, et cela vous le faites à des frères ! Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l'injustice ne recevront pas le Royaume de DIEU en héritage ? Ne vous y trompez pas : les débauchés, les idolâtres, les adultères, les dépravés et les pédérastes, les voleurs et les profiteurs, les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, ne recevront pas le Royaume de DIEU en héritage. Voilà ce qu'étaient certains d'entre vous. Mais au NOM du SEIGNEUR JÉSUS CHRIST et par l'ESPRIT de notre DIEU, vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous êtes devenus des Justes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
L’honneur des fidèles
[Psaume 149, entièrement]
Psaume 149 : 1 et 2, 3 et 4, 5 et 6a et 9b
R/ Le SEIGNEUR est l'Ami de Son Peuple.
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
louez-LE dans l'assemblée de Ses Fidèles !
En Israël, joie pour Son CRÉATEUR ;
dans Sion, allégresse pour Son ROI !
R/
Dansez à la louange de Son NOM,
jouez pour LUI, tambourins et cithares !
Car le SEIGNEUR aime Son Peuple,
IL donne aux humbles l'Éclat de la Victoire.
R/
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les Éloges de DIEU,
c'est la Fierté de Ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,
louez-LE dans l'assemblée de Ses Fidèles !
En Israël, joie pour Son CRÉATEUR ;
dans Sion, allégresse pour Son ROI !
R/
Dansez à la louange de Son NOM,
jouez pour LUI, tambourins et cithares !
Car le SEIGNEUR aime Son Peuple,
IL donne aux humbles l'Éclat de la Victoire.
R/
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les Éloges de DIEU,
c'est la Fierté de Ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 12 à 19
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR les a choisis du milieu du monde, pour qu'ils portent du fruit, un fruit qui demeure. Alléluia. (Jn 15, 1)
Le choix des Douze. La foule dans la plaine autour de JÉSUS
En ces jours-là, JÉSUS s'en alla dans la montagne pour prier, et IL passa la nuit à prier DIEU. Le jour venu, IL appela Ses Disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres : Simon, auquel IL donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
JÉSUS descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de Ses Disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus L'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à LE toucher, parce qu'une FORCE sortait de LUI et les guérissait tous.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR les a choisis du milieu du monde, pour qu'ils portent du fruit, un fruit qui demeure. Alléluia. (Jn 15, 1)
Le choix des Douze. La foule dans la plaine autour de JÉSUS
En ces jours-là, JÉSUS s'en alla dans la montagne pour prier, et IL passa la nuit à prier DIEU. Le jour venu, IL appela Ses Disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres : Simon, auquel IL donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
JÉSUS descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de Ses Disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon, qui étaient venus L'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à LE toucher, parce qu'une FORCE sortait de LUI et les guérissait tous.
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Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Mardi 09 Septembre 2014
Prions, prions, prions
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 12-19
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Prière d'introduction
Nous allons nous laisser guider par l’Évangile, ce qu’il veut nous transmettre et nous dire aujourd’hui. Accueillons la parole de Dieu comme le pain de ce jour, pain qui nourrit et qui rassasie comme la manne, juste pour aujourd’hui ; n’attendons pas de tout comprendre, de tout saisir de ce qui se passe dans notre vie ; accueillons le pain d’aujourd’hui.
Demande
Seigneur, je ne peux par moi même arriver à provoquer la rencontre avec toi. Celle-ci ne vient que de toi. C’est pour cela qu’aujourd’hui je viens te demander de venir à moi. Je veux te rencontrer aujourd’hui, je veux m’unir à toi, me tourner vers toi, précisément dans ce temps de prière, et si tu le permets aussi le reste de la journée. Viens Seigneur vivre en moi, demeurer en moi, me combler de ta présence, viens Seigneur me nourrir de ta Parole. (tu peux prendre un chant ou une prière à l’Esprit Saint pour prolonger et implorer cette demande) En voici un exemple : Viens Esprit Saint, couvre-nous de ton ombre Sonde-nous, inspire-nous, Guide-nous chaque instant de ce jour qui vient
Points de réflexion
1.« Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu ».
Jésus prie son Père, il passe toute la nuit à prier. Le jour suivant, il appelle ses apôtres et ensuite il descend avec eux. A la fin, l’Évangile dit que « toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui ».
Dans un autre passage, Jésus nous dit qu’il n’agit pas de lui-même, mais par le Père. La force de Jésus, la force de ses paroles, de son action vient de son union au Père.
Prions, prions, prions. Ne nous lassons pas de recourir à notre Père, de le chercher et de lui demander de demeurer en nous.
De lui viendra notre vie, de lui viendront nos actes, la lumière qui éclaire nos cœur et qui guérit les cœurs des personnes qui nous entourent.
2. Jésus, qui priait sur la montagne et qui a appelé ses apôtres sur la montagne, maintenant descend avec eux vers la plaine ou la mission commence.
Ceci veut dire tout d’abord que les disciples étaient aux côtés de Jésus lorsqu’il priait ou même qu’ils ont prié ensemble. Ensuite, l’Évangile laisse entendre que la mission de guérir, de délivrer, est aussi vécue par Jésus et les apôtres. Jésus descend de la montagne « avec les douze », et accomplit sa mission d’enseigner et de guérir.
Vivons notre vie avec Jésus.
Prions avec lui et partons en mission avec lui. Commençons par aller à la source, sur la montagne, cherchons l’union au Père, et descendons ensuite vers la plaine pour donner cette force qui nous vient de lui et que nous accomplissons avec Jésus lui-même.
Dialogue avec le Christ
Jésus donne-moi le courage et la force intérieure pour plonger mon corps, mon esprit, toute ma personne, dans la prière, source de tout bien. Merci de m’avoir choisi pour vivre ma vie avec toi et de participer ainsi à ta mission de lumière et de force pour les hommes.
Résolution
Élève ton cœur à Dieu plusieurs fois dans cette journée par un remerciement spontané, une louange.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et Ses douze Apôtres
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Méditation sur l’ Evangile du Mardi 09 Septembre 2014
Prions, prions, prions
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 12-19
En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Prière d'introduction
Nous allons nous laisser guider par l’Évangile, ce qu’il veut nous transmettre et nous dire aujourd’hui. Accueillons la parole de Dieu comme le pain de ce jour, pain qui nourrit et qui rassasie comme la manne, juste pour aujourd’hui ; n’attendons pas de tout comprendre, de tout saisir de ce qui se passe dans notre vie ; accueillons le pain d’aujourd’hui.
Demande
Seigneur, je ne peux par moi même arriver à provoquer la rencontre avec toi. Celle-ci ne vient que de toi. C’est pour cela qu’aujourd’hui je viens te demander de venir à moi. Je veux te rencontrer aujourd’hui, je veux m’unir à toi, me tourner vers toi, précisément dans ce temps de prière, et si tu le permets aussi le reste de la journée. Viens Seigneur vivre en moi, demeurer en moi, me combler de ta présence, viens Seigneur me nourrir de ta Parole. (tu peux prendre un chant ou une prière à l’Esprit Saint pour prolonger et implorer cette demande) En voici un exemple : Viens Esprit Saint, couvre-nous de ton ombre Sonde-nous, inspire-nous, Guide-nous chaque instant de ce jour qui vient
Points de réflexion
1.« Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu ».
Jésus prie son Père, il passe toute la nuit à prier. Le jour suivant, il appelle ses apôtres et ensuite il descend avec eux. A la fin, l’Évangile dit que « toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui ».
Dans un autre passage, Jésus nous dit qu’il n’agit pas de lui-même, mais par le Père. La force de Jésus, la force de ses paroles, de son action vient de son union au Père.
Prions, prions, prions. Ne nous lassons pas de recourir à notre Père, de le chercher et de lui demander de demeurer en nous.
De lui viendra notre vie, de lui viendront nos actes, la lumière qui éclaire nos cœur et qui guérit les cœurs des personnes qui nous entourent.
2. Jésus, qui priait sur la montagne et qui a appelé ses apôtres sur la montagne, maintenant descend avec eux vers la plaine ou la mission commence.
Ceci veut dire tout d’abord que les disciples étaient aux côtés de Jésus lorsqu’il priait ou même qu’ils ont prié ensemble. Ensuite, l’Évangile laisse entendre que la mission de guérir, de délivrer, est aussi vécue par Jésus et les apôtres. Jésus descend de la montagne « avec les douze », et accomplit sa mission d’enseigner et de guérir.
Vivons notre vie avec Jésus.
Prions avec lui et partons en mission avec lui. Commençons par aller à la source, sur la montagne, cherchons l’union au Père, et descendons ensuite vers la plaine pour donner cette force qui nous vient de lui et que nous accomplissons avec Jésus lui-même.
Dialogue avec le Christ
Jésus donne-moi le courage et la force intérieure pour plonger mon corps, mon esprit, toute ma personne, dans la prière, source de tout bien. Merci de m’avoir choisi pour vivre ma vie avec toi et de participer ainsi à ta mission de lumière et de force pour les hommes.
Résolution
Élève ton cœur à Dieu plusieurs fois dans cette journée par un remerciement spontané, une louange.
SOURCE : Catholique.org
Jésus et Ses douze Apôtres
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 09 septembre 2014 : mardi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Pierre Claver, prêtre s.j. (1581-1654) - Mémoire,
Bienheureux Pierre Bonhomme, Prêtre et Fondateur (1803-1861)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul reproche aux chrétiens d'en rester à des mœurs païennes (1 Co 6, 1-11)
Psaume : Ps 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b
R/ Le Seigneur est l'ami de son peuple.
ou Alléluia !
Evangile : Le choix des Douze. La foule dans la plaine autour de Jésus (Lc 6, 12-19)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur les a choisis du milieu du monde, pour qu'ils portent du fruit, un fruit qui demeure. Alléluia. (Jn 15, 1)
Homélie :
« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu ». A chaque tournant décisif de sa vie et donc de l’histoire du salut, saint Luc montre Jésus en prière (Cf. Lc 3, 21 ; 9, 28-29 ; 22, 41). Le fait que Jésus prie sur la montagne n’est pas sans importance. Dans la Bible, la montagne est en effet le lieu de la rencontre avec Dieu. Il y avait parlé à Moïse. Dans la brise légère, il s’y était manifesté à Elie. Jésus y demeure et nous révèle ainsi son unité avec le Père. C’est bien du cœur de la Trinité, communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint, que naît l’appel des douze apôtres.
Il y a à la fois quelque chose de solennel et d’émouvant à se représenter le défilé de ces douze visages devant nous et à entendre résonner le prénom de chacun. Tous différents, sûrement nous retrouverons-nous de manière privilégié dans l’un ou l’autre : dans Pierre pour les plus vifs et les plus entreprenants, dans Jean pour les plus contemplatifs… Il n’est pas impossible aussi que nous découvrions un peu de nous-mêmes dans chacun d’eux. Qu’est-ce à dire si ce n’est que dans ces « Douze » sont déjà présents tous ceux qui, dans les siècles à venir, reprendront le flambeau en devenant, à leur tour, témoins de la Bonne Nouvelle du Royaume, à la suite de Jésus.
Le chiffre « douze » représentent les douze tribus du peuple de Dieu dispersées. Jésus signifie par là qu’il s’adresse à la totalité de l’Israël définitif par lequel le salut atteint tous les hommes. C’est bien ce qu’illustre la deuxième partie de notre péricope évangélique faisant directement suite à l’appel des apôtres : « Jésus descendit de la montagne, nous dit saint Luc, avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens […], qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. »
Mais le chiffre « douze » peut aussi étendre sa symbolique à la totalité des hommes aux oreilles desquels résonne l’appel à la mission et à la totalité que représente chacun d’eux dans toutes les dimensions de son humanité !
A travers l’élection de chacun des « Douze », c’est donc tout autant l’appel universel au salut qu’à la mission qui se fait entendre. Dans le particulier de chacun des apôtres, l’universalité de cet appel se dit de la façon la plus significative.
Tous, nous sommes appelés à être sauvés et à devenir des apôtres du Christ, selon nos vocations respectives. Et parce que l’appel des apôtres naît du cœur de la Trinité, c’est le mystère de la douceur, de l’humilité et de l’amour même de Dieu dont nous devons être les dépositaires.
« Seigneur, puisse le découragement ne pas nous accabler devant l’abîme qui existe peut-être entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce à quoi tu nous appelles. En appelant les Douze du haut de la Montagne, tu nous apprends aussi que tout apostolat commence d’abord par s’accepter et se laisser aimer tel que l’on est ».
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 14-15 (trad. cf bréviaire 29e vendr.)
Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche » (Ps 26,4), la demande avec certitude et sécurité… Cette chose unique, c’est la seule vie véritable et bienheureuse : contempler la bonté de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour cela seul que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui l’obtiendra aura tout ce qu’il veut, et ne pourra plus rien désirer qui ne convient pas.
Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons (Rm 8,25). Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir » (Ps 35,8; 37,10); nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie et que dans sa lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,8s). Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.
Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre » (Ph 4,7), lorsque nous la demandons dans la prière, « nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). En effet, comment savoir demander quelque chose qui dépasse notre compréhension ?… L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8,25s).
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 09 septembre 2014 : mardi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Pierre Claver, prêtre s.j. (1581-1654) - Mémoire,
Bienheureux Pierre Bonhomme, Prêtre et Fondateur (1803-1861)
- Saint Pierre Claver s.j., Apôtre des esclaves d'Amérique (1581-1654) - Mémoire:
- Saint Pierre Claver s.j., Apôtre des esclaves d'Amérique (1581-1654) - Mémoire
Pierre (Pedro) Claver Corberó naît à Verdú (Catalogne) le 25 juin 1581; sa naissance fut le fruit des prières de ses parents. À vingt ans, il entra au noviciat des jésuites. Il se lia avec le saint vieillard Alphonse Rodriguez, jésuite comme lui, et qui fut canonisé le même jour que lui, le 8 janvier 1888. Alphonse avait compris, d'après une vision, que Pierre Claver devait être un apôtre de l'Amérique ; il lui en souffla au cœur le désir, et le jeune religieux obtint, en effet, de ses supérieurs, de s'embarquer pour les missions du nouveau monde.
À son arrivée en Amérique, en 1610, il baisa la terre qu'il allait arroser de ses sueurs. Il se dévoua corps et âme au salut des esclaves, pénétra dans les magasins où on les entassait, les accueillit avec tendresse, pansa leurs plaies, leur rendit les plus dégoûtants services et s'imposa tous les sacrifices pour alléger les chaînes de leur captivité. Il en convertit, par ces moyens héroïques, une multitude incalculable. Quand fut venu le moment de ses vœux, Pierre Claver obtint d'y ajouter celui de servir les esclaves jusqu'à sa mort ; il signa ainsi sa formule de profession : « Pierre, esclave des nègres pour toujours ». Il fut ordonné prêtre en 1616.
Les milliers d'esclaves de Carthagène étaient tous ses enfants ; il passait ses jours à les édifier, à les confesser, à les soigner. Il ne vivait que pour eux. Aux hommes qui lui demandaient à se confesser, il disait : « Vous trouverez des confesseurs dans la ville ; moi, je suis le confesseur des esclaves. » Il disait aux dames : « Mon confessionnal est trop étroit pour vos grandes robes ; c'est le confessionnal des pauvres négresses. »
Le soir, épuisé de fatigues, asphyxié par les odeurs fétides, il ne pouvait plus se soutenir ; cependant un morceau de pain et quelques pommes de terre grillées faisaient son souper; la visite au Saint-Sacrement, la prière, les disciplines sanglantes, occupaient une grande partie de ses nuits. Que de pécheurs il a convertis en leur disant, par exemple : « Dieu compte tes péchés ; le premier que tu commettras sera peut-être le dernier ! »
Pierre Claver multipliait les miracles avec ses actes sublimes de charité. En quarante-quatre ans d'apostolat, il avait baptisé plus de trois cent mille esclaves.
À l’âge de 73 ans, le 8 septembre 1654, c'est pour lui l'heure de la Rencontre avec Celui auquel il a donné toute sa vie !
Pierre Claver a été béatifié le 16 juillet 1850 par le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) et canonisé, le 15 janvier 1888, par Léon XIII (Gioacchino Pecci, 1878-1903) qui, en 1896, l'a déclaré patron des missions.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Lettre de saint Pierre Claver
Annoncer l'Evangile aux pauvres, guérir les cours blessés ; annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres.
Hier, 30 mai 1627, jour de la Sainte Trinité, débarquèrent d'un énorme navire un très grand nombre de Noirs enlevés des bords de l'Afrique. Nous sommes accourus portant dans deux corbeilles des oranges, des citrons, des gâteaux et je ne sais quoi d'autre encore. Nous sommes entrés dans leurs cases. Nous avions l'impression de pénétrer dans une nouvelle Guinée ! Il nous fallut faire notre chemin à travers les groupes pour arriver jusqu'aux malades. Le nombre de ceux-ci était considérable ; ils étaient étendus sur un sol humide et boueux, bien qu'on eût pensé, pour limiter l'humidité, à dresser un remblai en y mêlant des morceaux de tuiles et de briques ; tel était le lit sur lequel ils gisaient, lit d'autant plus incommode qu'ils étaient nus, sans la protection d'aucun vêtement.
Aussi, après avoir enlevé notre manteau, avons-nous pris tout ce qu'il fallait pour assembler des planches ; nous en avons recouvert un endroit où nous avons ensuite transporté les malades en passant à travers la foule. Puis nous les avons répartis en deux groupes : mon compagnon s'occupa de l'un d'eux avec l'aide d'un interprète, et moi-même du second. Il y avait là deux Noirs, plus morts que vivants et déjà froids, dont il était difficile de trouver le pouls. Nous avons mis des braises sur des tuiles et avons placé celles-ci au centre, près des moribonds ; puis nous avons jeté sur ce feu des parfums contenus dans deux bourses que nous avons entièrement vidées. Après quoi, avec nos manteaux (ils n'avaient en effet rien de ce genre et c'est en vain que nous en avions demandé à leurs maîtres), nous leur avons donné la possibilité de se réchauffer : ils parurent, grâce à cela, retrouver chaleur et respiration ; il fallait voir avec quelle joie dans les yeux ils nous regardaient ! C'est ainsi que nous nous sommes adressés à eux, non par des paroles, mais avec nos mains et notre aide ; et comme ils étaient persuadés qu'on les avait amenés ici pour les manger, tout autre discours aurait été complètement inutile. Nous nous sommes assis ou mis à genoux auprès d'eux, nous avons lavé avec du vin leur figure et leur corps, faisant tout pour les égayer et leur montrant tout ce qui peut mettre en joie le cour des malades.
Plus tard, nous nous sommes mis à leur expliquer le catéchisme du baptême, leur disant quels étaient les effets admirables du baptême aussi bien pour le corps que pour l'âme. Quand ils nous parurent, à travers leurs réponses à nos questions, avoir suffisamment compris tout ceci, nous sommes passés à un enseignement plus approfondi, c'est-à-dire à leur parler d'un seul Dieu qui donne récompenses et châtiments selon ce que chacun mérite, etc. Nous leur avons demandé de dire leur contrition et de manifester combien ils détestaient les péchés qu'ils avaient commis. Lorsque, enfin, ils nous ont paru suffisamment prêts, nous leur avons expliqué les mystères de la Trinité, de l'Incarnation et de la Passion ; nous leur avons montré une image du Christ, fixé sur une croix où l'on voyait, des blessures du Christ, couler des ruisseaux de sang sur les fonts baptismaux ; nous leur avons fait dire avec nous, dans leur langue, un acte de contrition.
(Lettre du 31 mai 1627 à son Supérieur ; texte original espagnol dans A. Valtierra, s.j. : San Pedro Claver , 1964, pp. 140-141).
- Bienheureux Pierre Bonhomme, Prêtre et Fondateur (1803-1861):
- Bienheureux Pierre Bonhomme, Prêtre et fondateur des : « Sœurs de Notre Dame du Calvaire » (1803-1861)
Pierre Bonhomme naît à Gramat, petit village du Quercy, à quelques kilomètres de Rocamadour, le 4 Juillet 1803, dans le modeste foyer d’un artisan coutelier. Son enfance vécue dans une famille chrétienne l’imprègne tout jeune de la vie de prière.
Après une solide formation au petit séminaire de Montfaucon (Lot) il s’inscrit au Collège royal de Cahors où il obtient le diplôme de bachelier, puis il entre au grand séminaire de Cahors.
Ordonné prêtre le 22 décembre 1827, à 24 ans, il est envoyé à Gramat. Après les années qui suivent la Révolution, le besoin d’un renouveau se fait sentir dans le monde rural.
Apôtre infatigable le Père Pierre Bonhomme, surnommé « missionnaire en Quercy » : anime des missions de village en village, assure de nombreuses retraites, prédications, et confessions, renouvelle le pèlerinage de Rocamadour, crée des écoles et des œuvres sociales, fonde l’Association des « Enfants de Marie ».
En 1832, 109 jeunes filles s’engagent dans cette association ; leur dynamisme spirituel, les services rendus aux plus pauvres transformeront Gramat. Le Père Bonhomme veut ouvrir un hospice pour les personnes âgées souvent abandonnées, sans soins. Il en parle à Hortense Pradel, l’une des Enfants de Marie qui l’écoute et pense : « que je serais heureuse d’être sœur dans cet hospice ! ». Elle en parle à sa sœur, à ses amies, et ce projet mûrit.
C’est auprès de Notre Dame de Rocamadour que cette petite équipe se met à l’écoute de l’Esprit pendant une retraite de 8 jours. A la fin de cette retraite, elles font le vœu de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse, pour « le service des pauvres et l’instruction des enfants ». C’est à ce moment-là que nait la Congrégation. Aujourd’hui les « Sœurs de Notre Dame du Calvaire » aiment retrouver leurs racines dans la générosité de ce premier appel. Elles considèrent comme fondatrices, avec le Père Bonhomme, Hortense Pradel, en religion, Mère Thérèse, et sa sœur Adèle Pradel en religion, Mère Vincent.
Pierre Bonhomme, témoin de Foi et d’espérance pour le monde d’aujourd’hui, pèlerin infatigable du sanctuaire de Rocamadour.
A l’époque le pèlerinage se faisait à pied en une journée : la marche est rythmée par le chapelet, des temps de méditation, des chants.
Les pèlerins montent l’escalier à genoux, puis le Père Bonhomme célèbre la Messe dans la ferveur et la joie partagées.
Il déploie un zèle inlassable pour propager la dévotion à Marie partout ou il va.
Il disait : « Pour faire un bon pèlerinage trois choses sont nécessaires : l’amour de Dieu et Marie dans le cœur, la pluie ou la neige sur le dos, et par conséquent un bon peu de fatigue dans les jambes … ».
Le Père Bonhomme, le 8 Septembre 1861 à Gramat, quitte sa demeure terrestre pour la rencontre avec Dieu.
Aujourd’hui les Sœurs de Notre Dame du Calvaire continuent à marcher dans les pas du Père Bonhomme. Elles vont en pèlerinage à Rocamadour prier Marie, lui confiant joies et peines de tous. La Congrégation ne cesse de se développer en France, au Brésil, en Argentine, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Guinée, aux Philippines, au Vietnam.
Pierre Bonhomme a été béatifié, avec María Dolores Rodríguez Sopeña, vierge, fondatrice de l'Institut catéchétique « Dolores Sopeña »; María Caridad Brader, vierge, fondatrice de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée ; Juana María Condesa Lluch, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Marie Immaculée ; László Batthyány-Strattmann, laïc, père de famille, le 23 mars 2003, sur la Place Saint Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II
Pour un approfondissement biographique :
>>>Sœurs de Notre Dame du Calvaire :http://www.notredameducalvaire.fr
Sources principales : notredameducalvaire.fr ; vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul reproche aux chrétiens d'en rester à des mœurs païennes (1 Co 6, 1-11)
Psaume : Ps 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b
R/ Le Seigneur est l'ami de son peuple.
ou Alléluia !
Evangile : Le choix des Douze. La foule dans la plaine autour de Jésus (Lc 6, 12-19)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur les a choisis du milieu du monde, pour qu'ils portent du fruit, un fruit qui demeure. Alléluia. (Jn 15, 1)
Homélie :
« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu ». A chaque tournant décisif de sa vie et donc de l’histoire du salut, saint Luc montre Jésus en prière (Cf. Lc 3, 21 ; 9, 28-29 ; 22, 41). Le fait que Jésus prie sur la montagne n’est pas sans importance. Dans la Bible, la montagne est en effet le lieu de la rencontre avec Dieu. Il y avait parlé à Moïse. Dans la brise légère, il s’y était manifesté à Elie. Jésus y demeure et nous révèle ainsi son unité avec le Père. C’est bien du cœur de la Trinité, communion du Père et du Fils dans l’Esprit Saint, que naît l’appel des douze apôtres.
Il y a à la fois quelque chose de solennel et d’émouvant à se représenter le défilé de ces douze visages devant nous et à entendre résonner le prénom de chacun. Tous différents, sûrement nous retrouverons-nous de manière privilégié dans l’un ou l’autre : dans Pierre pour les plus vifs et les plus entreprenants, dans Jean pour les plus contemplatifs… Il n’est pas impossible aussi que nous découvrions un peu de nous-mêmes dans chacun d’eux. Qu’est-ce à dire si ce n’est que dans ces « Douze » sont déjà présents tous ceux qui, dans les siècles à venir, reprendront le flambeau en devenant, à leur tour, témoins de la Bonne Nouvelle du Royaume, à la suite de Jésus.
Le chiffre « douze » représentent les douze tribus du peuple de Dieu dispersées. Jésus signifie par là qu’il s’adresse à la totalité de l’Israël définitif par lequel le salut atteint tous les hommes. C’est bien ce qu’illustre la deuxième partie de notre péricope évangélique faisant directement suite à l’appel des apôtres : « Jésus descendit de la montagne, nous dit saint Luc, avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens […], qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous. »
Mais le chiffre « douze » peut aussi étendre sa symbolique à la totalité des hommes aux oreilles desquels résonne l’appel à la mission et à la totalité que représente chacun d’eux dans toutes les dimensions de son humanité !
A travers l’élection de chacun des « Douze », c’est donc tout autant l’appel universel au salut qu’à la mission qui se fait entendre. Dans le particulier de chacun des apôtres, l’universalité de cet appel se dit de la façon la plus significative.
Tous, nous sommes appelés à être sauvés et à devenir des apôtres du Christ, selon nos vocations respectives. Et parce que l’appel des apôtres naît du cœur de la Trinité, c’est le mystère de la douceur, de l’humilité et de l’amour même de Dieu dont nous devons être les dépositaires.
« Seigneur, puisse le découragement ne pas nous accabler devant l’abîme qui existe peut-être entre ce que nous sommes aujourd’hui et ce à quoi tu nous appelles. En appelant les Douze du haut de la Montagne, tu nous apprends aussi que tout apostolat commence d’abord par s’accepter et se laisser aimer tel que l’on est ».
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 14-15 (trad. cf bréviaire 29e vendr.)
« Il passa la nuit à prier Dieu »
Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche » (Ps 26,4), la demande avec certitude et sécurité… Cette chose unique, c’est la seule vie véritable et bienheureuse : contempler la bonté de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour cela seul que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui l’obtiendra aura tout ce qu’il veut, et ne pourra plus rien désirer qui ne convient pas.
Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons (Rm 8,25). Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir » (Ps 35,8; 37,10); nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie et que dans sa lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,8s). Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.
Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre » (Ph 4,7), lorsque nous la demandons dans la prière, « nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). En effet, comment savoir demander quelque chose qui dépasse notre compréhension ?… L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8,25s).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 10 Septembre 2014
De la férie
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Mercredi 10 Septembre 2014
De la férie
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7 : 25 à 31
Célibat et mariage dans un monde qui passe
Frères,
au sujet du célibat, je n'ai pas reçu d'ordre spécial du SEIGNEUR, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance Grâce au Pardon du SEIGNEUR.
Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les événements redoutables qui nous attendent ; oui, c'est une chose bonne de vivre ainsi.
Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n'as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
Si cependant tu te maries, ce n'est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n'est pas un péché. Mais ceux qui choisissent cette vie y trouveront des épreuves, et c'est cela que moi, je voudrais vous éviter.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 7 : 25 à 31
Célibat et mariage dans un monde qui passe
Frères,
au sujet du célibat, je n'ai pas reçu d'ordre spécial du SEIGNEUR, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance Grâce au Pardon du SEIGNEUR.
Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les événements redoutables qui nous attendent ; oui, c'est une chose bonne de vivre ainsi.
Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n'as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
Si cependant tu te maries, ce n'est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n'est pas un péché. Mais ceux qui choisissent cette vie y trouveront des épreuves, et c'est cela que moi, je voudrais vous éviter.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s'ils n'avaient pas de femme, ceux qui pleurent, comme s'ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s'ils n'étaient pas heureux, ceux qui font des achats, comme s'ils ne possédaient rien, ceux qui tirent profit de ce monde, comme s'ils n'en profitaient pas. Car ce monde tel que nous le voyons est en train de passer.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Poème pour le mariage du roi
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur guitares. Poème chanté appartenant au recueil de la confrérie de Coré. Chant d’amour.
[Psaume 44 (45), entièrement]
[Psaume 44 (45), entièrement]
Psaume 44 (45) : 11a et 12, 14 et 15a, 15b et 16, 17a et 18
R/ Heureux ceux qui écoutent ce que l'ESPRIT dit aux Églises !
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
le ROI sera séduit par ta beauté.
IL est ton SEIGNEUR : prosterne-toi devant LUI.
R/
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le ROI.
R/
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du ROI.
R/
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
le ROI sera séduit par ta beauté.
IL est ton SEIGNEUR : prosterne-toi devant LUI.
R/
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le ROI.
R/
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du ROI.
R/
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 20 à 26
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les Cieux ! Alléluia. (Mt 5, 12)
Discours dans la plaine : béatitudes et malédictions
JÉSUS s'était arrêté dans la plaine, et la foule L'entourait. Regardant alors Ses Disciples, JÉSUS dit : « Heureux, vous les pauvres : le Royaume de DIEU est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés !
Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du FILS de l'Homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le Ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les Prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les Cieux ! Alléluia. (Mt 5, 12)
Discours dans la plaine : béatitudes et malédictions
JÉSUS s'était arrêté dans la plaine, et la foule L'entourait. Regardant alors Ses Disciples, JÉSUS dit : « Heureux, vous les pauvres : le Royaume de DIEU est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés !
Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du FILS de l'Homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le Ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les Prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 10 Septembre 2014
Sauter de joie pour le Ciel
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 20-26
Jésus s’était arrêté dans la plaine, et la foule l’entourait. Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés
!
Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Prière d'introduction
Dieu le Père, je te rends grâce pour le don de la création, y compris de ma propre vie. Dieu le Fils, je te rends grâce de m’avoir racheté au prix de ton propre sang.
Dieu l’Esprit Saint, je te rends grâce d’être le doux hôte de mon âme, d’éclairer mon esprit, de raffermir ma volonté et d’allumer en mon cœur le feu de ton amour.
Demande
Père, aide-moi à rechercher les choses d’en-haut.
Points de réflexion
1.Puisque tu le dis, Seigneur...
En contemplant ce passage, j’imagine Jésus qui lève les yeux pour regarder les visages de ses disciples.
Aujourd’hui, il me regarde dans les yeux et capte mon attention avec son regard affectueux.
J’accepte ce qu’il me dit parce que c’est lui qui parle. Je crois qu’il a les paroles de la vie éternelle.
Naturellement, la pauvreté, la faim, la souffrance et l’exclusion ne m’attirent pas beaucoup, mais ce sont les valeurs de mon Seigneur bien-aimé et cela me suffit.
2. Chercher d’abord le Royaume
Jésus m’encourage à tendre vers les valeurs de son Royaume, en m’oubliant moi-même et mon bien-être.
Il prendra soin de moi et me donnera la récompense. Le Ciel m’attend ? des rires et la joie, une plénitude insondable.
Il est difficile à notre nature humaine de ne pas chercher le « ciel sur terre » dans les richesses et le plaisir et en faisant ’comme tout le monde’.
Cela nécessite une vision de foi et un esprit de persévérance.
3. Un avertissement.
Saint Luc nous transmet non seulement les béatitudes, mais aussi leur contraire. Ceux-ci sont comme des panneaux d’avertissement.
Si mon chemin s’aligne sur ces valeurs, je ferai mieux de faire attention - où cette route me conduira-t-elle ? « Car là où est mon trésor, là aussi sera mon coeur » (Lc 12 ,34).
Est-ce que mon cœur désire un bonheur céleste, éternel ou se satisfait-il de plaisirs terrestres et temporels ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi la joie d’éprouver une partie de la joie merveilleuse de l’union avec toi, ici sur terre. Aide-moi à trouver mon épanouissement en t’aimant, en donnant ma vie pour toi.
Résolution
J’examinerai ce qui me motive dans mon devoir quotidien afin de purifier mon intention. Je m’efforcerai d’agir par amour de Dieu et non pas par amour de moi-même.
SOURCE : Catholique.org
Jésus s'adresse à la Foule et Ses Disciples
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 10 Septembre 2014
Sauter de joie pour le Ciel
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 20-26
Jésus s’était arrêté dans la plaine, et la foule l’entourait. Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés
!
Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Prière d'introduction
Dieu le Père, je te rends grâce pour le don de la création, y compris de ma propre vie. Dieu le Fils, je te rends grâce de m’avoir racheté au prix de ton propre sang.
Dieu l’Esprit Saint, je te rends grâce d’être le doux hôte de mon âme, d’éclairer mon esprit, de raffermir ma volonté et d’allumer en mon cœur le feu de ton amour.
Demande
Père, aide-moi à rechercher les choses d’en-haut.
Points de réflexion
1.Puisque tu le dis, Seigneur...
En contemplant ce passage, j’imagine Jésus qui lève les yeux pour regarder les visages de ses disciples.
Aujourd’hui, il me regarde dans les yeux et capte mon attention avec son regard affectueux.
J’accepte ce qu’il me dit parce que c’est lui qui parle. Je crois qu’il a les paroles de la vie éternelle.
Naturellement, la pauvreté, la faim, la souffrance et l’exclusion ne m’attirent pas beaucoup, mais ce sont les valeurs de mon Seigneur bien-aimé et cela me suffit.
2. Chercher d’abord le Royaume
Jésus m’encourage à tendre vers les valeurs de son Royaume, en m’oubliant moi-même et mon bien-être.
Il prendra soin de moi et me donnera la récompense. Le Ciel m’attend ? des rires et la joie, une plénitude insondable.
Il est difficile à notre nature humaine de ne pas chercher le « ciel sur terre » dans les richesses et le plaisir et en faisant ’comme tout le monde’.
Cela nécessite une vision de foi et un esprit de persévérance.
3. Un avertissement.
Saint Luc nous transmet non seulement les béatitudes, mais aussi leur contraire. Ceux-ci sont comme des panneaux d’avertissement.
Si mon chemin s’aligne sur ces valeurs, je ferai mieux de faire attention - où cette route me conduira-t-elle ? « Car là où est mon trésor, là aussi sera mon coeur » (Lc 12 ,34).
Est-ce que mon cœur désire un bonheur céleste, éternel ou se satisfait-il de plaisirs terrestres et temporels ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-moi la joie d’éprouver une partie de la joie merveilleuse de l’union avec toi, ici sur terre. Aide-moi à trouver mon épanouissement en t’aimant, en donnant ma vie pour toi.
Résolution
J’examinerai ce qui me motive dans mon devoir quotidien afin de purifier mon intention. Je m’efforcerai d’agir par amour de Dieu et non pas par amour de moi-même.
SOURCE : Catholique.org
Jésus s'adresse à la Foule et Ses Disciples
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 10 septembre 2014 : mercredi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Nicolas (Nicola) de Tolentino, o.s.a. (1245-1305),
Saint Aubert, évêque d'Avranches († v. 725)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Célibat et mariage dans un monde qui passe (1 Co 7, 25-31)
Psaume : Ps 44, 11a.12, 14-15a, 15b-16, 17a.18
R/ Heureux ceux qui écoutent ce que l'Esprit dit aux Églises !
Evangile :Discours dans la plaine : béatitudes et malédictions (Lc 6, 20-26)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! Alléluia. (Mt 5, 12)
Homélie :
Les Béatitudes sont la charte de ceux qui sont « morts avec le Christ » et « ressuscités avec lui » (1ère lect.) à la vie nouvelle de l’Esprit : « Par le baptême vous avez été mis au tombeau avec lui. Avec lui vous avez été ressuscités parce que vous avez cru en la force de Dieu qui a ressuscité le Christ d’entre les morts » (Col 2, 12). Si nous avons été mis au tombeau c’est que nous étions morts ; non pas physiquement mais spirituellement : « Vous étiez des morts parce que vous aviez péché ». Si nous sommes ressuscités c’est donc que « Dieu nous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné tous nos péchés » (Col 2, 13). D’où l’invitation insistante de Paul à entrer dans le combat spirituel afin de ne pas déchoir de la grâce et retomber dans le péché : « Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut et non pas vers celles de la terre » (1ère lect.).
Nous retrouvons la même tension dans les Béatitudes, que nous pouvons fort bien articuler avec la première lecture : « Malheureux vous les riches, vous qui êtes repus et qui riez » ; vous qui vous complaisez dans « la débauche, l’impureté, les passions, les désirs mauvais » ; vous qui vous laissez dominer par votre « appétit de jouissances » terrestres jusqu’à en oublier le respect, l’obéissance, et l’honneur qui reviennent à Dieu. Oui, malheureux les hommes charnels : « leur dieu c’est leur ventre et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne tendent que vers les choses de la terre et ils vivent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont tous à leur perte, je le redis en pleurant » (Ph 3, 18-19).
Mais malheureux aussi les hommes psychiques qui mettent tous leurs efforts à entretenir leur vaine gloire et cherchent à tout prix les louanges des hommes, fût-ce au prix de mensonges. Ils n’hésitent pas à recourir à la « méchanceté, aux insultes, aux propos grossiers » ; à la médisance et à la calomnie pour asseoir leur suprématie et obtenir que « tous les hommes disent du bien d’eux ». Leur douceur et leur humilité apparentes ne sont que de façade : il suffit de les contredire ou de leur résister pour qu’ils s’emportent et laissent éclater leur colère. Pas plus que les hommes charnels, qui s’adonnent à « la débauche, l’impureté, l’obscénité, l’idolâtrie, la sorcellerie, les beuveries, la gloutonnerie », les hommes psychiques n’entreront pas dans le Royaume : « haine, querelles, jalousie, colère, envies, divisions, sectarisme, rivalités et autres choses du même genre : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le Royaume de Dieu » (Ga 5, 19-21).
Nous sommes avertis : « voilà ce qui provoque la colère de Dieu » et qu’il nous faut « faire mourir » ; car une vie dans le désordre trahit que nous appartenons encore à la terre alors que par le baptême « notre vie devrait rester cachée avec le Christ en Dieu » (1ère lect.). En attendant que « paraisse le Christ », et en attendant de « paraître avec lui en pleine gloire », ceux qui veulent demeurer « enracinés en lui et construire leur vie sur lui » (Col 2, 7), auront à séjourner en étrangers sur cette terre. Si Jésus les déclare bienheureux ce n’est pas parce qu’ils sont pauvres, affamés et qu’ils pleurent ; mais parce que cette détresse, qui témoigne de leur aspiration à une autre patrie, se transformera en joie. De même, ce n’est pas la haine, l’exclusion, l’insulte, le mépris, que subissent les croyants, qui honorent le Seigneur, mais la fidélité à son Nom - « à cause du Fils de l’homme » - et la communion à son sort. Car la constance dans les persécutions témoignent que le croyant s’est « débarrassé des agissements de l’homme ancien et a revêtu l’homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image pour le conduire à la vraie connaissance » (1ère lect.).
« Seigneur, au milieu des multiples sollicitations de ce monde, apprends-nous à garder les yeux fixés sur toi. Donne-nous ton Esprit, que nous puissions reconnaître les pièges de l’Ennemi et renoncer à nos complicités avec ses séductions. Accorde-nous ta patience, ton humilité et ta douceur pour traverser les épreuves de la vie dans la paix, les yeux fixés sur toi qui es la source et le terme de notre appel (cf. Ep 4, 4). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), Ermite et Missionnaire au Sahara
Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, Nazareth 1897-98 ; n°15 (Œuvres Spirituelles, Seuil 1958, p. 221)
Espérons, espérons, nous tous qui pleurons, qui versons des larmes innocentes ; espérons, si nous pleurons les douleurs de notre corps ou de notre âme : elles nous servent de purgatoire, Dieu s’en sert pour…nous faire lever les yeux vers lui, nous purifier, nous sanctifier.
Espérons encore plus si nous pleurons les douleurs des autres, car cette charité nous est inspirée de Dieu et lui plaît ; espérons encore plus si nous pleurons nos péchés, car cette componction est mise dans nos âmes par Dieu lui-même. Espérons encore plus si nous pleurons d’un cœur pur les péchés des autres, car cet amour de la gloire de Dieu et de la sanctification des âmes nous sont inspirés de Dieu et sont de grandes grâces.
Espérons, si nous pleurons de désir de voir Dieu et de douleur d’être séparés de lui ; car ce désir amoureux est l’œuvre de Dieu en nous. Espérons encore plus si nous pleurons seulement parce que nous aimons, sans rien désirer ni craindre, voulant pleinement tout ce que Dieu veut et ne voulant que cela, heureux de sa gloire, souffrant de ses souffrances passées, pleurant tantôt de compassion au souvenir de sa Passion, tantôt de joie à la pensée de son Ascension et de sa gloire, tantôt simplement d’émotion parce que nous l’aimons à en mourir !
Ô très doux Jésus, faites-moi pleurer pour toutes ces causes ; faites-moi pleurer toutes les larmes que fait répandre l’amour en vous, par vous et pour vous. Amen.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 10 septembre 2014 : mercredi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Nicolas (Nicola) de Tolentino, o.s.a. (1245-1305),
Saint Aubert, évêque d'Avranches († v. 725)
- Saint Nicolas (Nicola) de Tolentino, o.s.a. (1245-1305):
- Saint Nicolas de Tolentino, de l'ordre des Ermites de Saint-Augustin, Prêtre o.s.a. (1245-1305)
" La chair a soif de Dieu quand le jeûne l'épuise et la dessèche."
Saint Bernard de Clairvaux.
Saint Nicolas de Tolentino (Détail). Il Garofalo. XVIe.
Admis dans la famille religieuse des Ermites de Saint-Augustin au moment où elle se groupait et se constituait sous la direction du Vicaire du Christ, saint Nicolas de Tolentino (du nom de cette vile où il séjourna le plus longtemps) mérita d'en être le thaumaturge. Quand il mourut, en 1310, l'exil d'Avignon commençait pour les Pontifes romains ; sa canonisation, retardée près d'un siècle et demi parles troubles de ces temps, marqua la fin des lamentables dissensions qui suivirent l'exil.
La paix perdue depuis tant d'années, la paix dont désespéraient les plus sages : c'était l'ardente prière, la solennelle adjuration d'Eugène IV, lorsque, au soir d'un laborieux pontificat, il confiait la cause de l'Eglise à l'humble serviteur de Dieu placé par lui sur les autels. Ce fut, au témoignage de Sixte Quint (1), le plus grand des miracles de saint Nicolas ; miracle qui porta ce dernier Pontife à ordonner la célébration de sa fête sous le rit double, en un temps où pareil honneur était plus rare qu'aujourd'hui.
La Sainte Famille avec saint Nicolas de Tolentino.
Ludovico Mazzolino. XVIe.
Nicolas de Tolentino était né de parents pieux au bourg de Saint-Ange dans la Marche d'Ancône. Le désir d'avoir des enfants ayant conduit par suite d'un vœu à Bari son père et sa mère, ils y reçurent de saint Nicolas de Myre l'assurance qu'ils étaient exaucés : d'où le nom qu'ils donnèrent ensuite à leur fils.
Parmi les nombreuses vertus dont dès l'enfance il fut le modèle, brilla surtout l'abstinence ; âgé de sept ans à peine, à l'exemple de son bienheureux patron, il commença de jeûner plusieurs jours de la semaine, coutume qu'il garda depuis, se contentant de pain et d'eau.
Saint Nicolas de Tolentino. Ambroise Fredeau. XVIIe.
Déjà inscrit dans la milice cléricale et chanoine, il était jeune encore, lorsque entendant un prédicateur de l'Ordre des Ermites de Saint-Augustin parler sur le mépris du monde, il fut tellement embrasé de son discours qu'il entra aussitôt dans cet Ordre. On l'y vit observer une forme si parfaite de vie religieuse, qu'il était la lumière de tous en charité, humilité, patience et toutes vertus, ne portant qu'un habit grossier, matant son corps par les disciplines et les chaînes de fer, s'abstenant de chair et de presque tous mets.
On rapporte plusieurs visions d'âmes du Purgatoire qui lui devaient leur délivrance. Après avoir édifié successivement plusieurs couvents, le fervent religieux est envoyé à Tolentino, où il passe les trente dernières années de sa vie. Là il s'occupe à catéchiser les ignorants, à prêcher la parole de Dieu, à confesser les pécheurs ; les coeurs les plus rebelles se rendent à ses exhortations, il embrase les plus indifférents du feu de l'amour divin, il ébranle les plus obstinés, sa douceur ramène les plus désespérés dans la voie du salut. Le salut des autres ne lui fait pas négliger le sien. On ne saurait dire quand il terminait son oraison ; on le trouvait toujours absorbé en Dieu ; il aimait surtout à méditer les souffrances de Jésus-Christ.
Saint Nicolas de Tolentino rescussitant un petit garçon.
Il Garofalo. XVIe.
Nicolas était la terreur du démon, qui venait souvent troubler son oraison en imitant devant lui le cri de tous les animaux, en ébranlant la charpente de la maison, et faisant trembler sa cellule. Un jour l'esprit de ténèbres entra près de lui sous la forme d'un oiseau énorme, qui éteignit, renversa et brisa la lampe par un mouvement de ses ailes ; Nicolas ramassa les morceaux et les rejoignit si merveilleusement, qu'il ne parut pas trace de l'accident. Le démon alla jusqu'à le frapper et à le laisser pour mort ; notre saint demeura boiteux toute sa vie des coups qu'il avait reçus. Il partageait avec les pauvres le pain qu'on lui donnait à ses repas, et, un jour, son supérieur lui demandant ce qu'il portait : " Ce sont des fleurs " dit-il, et il montra le pain changé en roses. De ce jour, son supérieur lui permit de faire ses aumônes sans craindre pour l'approvisionnement du monastère.
Saint Nicolas de Tolentino rescussitant des oiseaux. Il Garofalo. XVIe.
Malgré les embûches de Satan qui cherchait à le troubler en diverses manières, il ne relâchait rien de son zèle pour l'oraison. Enfin, durant les six mois qui précédèrent sa mort, il entendit chaque nuit les concerts des Anges ; c'était l'avant-goût des joies du paradis, et pénétré de leur douceur, il redisait souvent le mot de l'Apôtre : " Je désire de mourir et d'être avec le Christ."
Basilique Saint-Nicolas-de-Tolentino. On y conserve
les saintes reliques de notre saint. Tolentino.
Son désir s'accomplit le 10 de septembre 1310, ainsi qu'il l'avait annoncé à ses frères.
Récitant le psaume In te Domine speravi[ (Seigneur j'ai espéré en vous), il rendit son âme à Notre Père des Cieux en disant le verset : " In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum ".
Il fut, après comme avant son trépas, illustré beaucoup de miracles : un grand nombre ayant été reconnus canoniquement, le Pape Eugène IV, comme on l'a vu, le mit au nombre des Saints.
(1). Sixti V, Const. Sancta Romana umversalis Ecclesia.
ACTIONS DE GRACE DES ÂMES DU PURGATOIRE ENVERS LEUR LIBERATEUR
" Salvasti nos de affigentibus nos, et odientes nos confudisti."
" Vous nous avez délivrés de nos persécuteurs, et vous avez confondu ceux qui nous haissaient."
Des âmes que l'illustre saint Nicolas de Tolentino avait délivrée par ses prières lui adressèrent les paroles du psaume que je viens de prendre pour épigraphe. Une des plus grandes vertus de cet admirable serviteur de Dieu fut sa charité son dévouement pour l'Eglise souffrante. Pour elle il jeûnait souvent au pain et à l'eau, il se donnait des disciplines cruelles, il se mettait autour des reins une chaîne de fer étroitement serrée.
Ce fut surtout lorsque l'obéissance l'eut forcé à se laisser ordonner prêtre qu'il témoigna cet empressement et ce zèle en offrant l'auguste sacrifice.
Aussi les âmes qu'il soulageait par tant de suffrages lui apparurent-elles plusieurs fois pour en réclamer de lui la continuation.
Saint Nicolas de Tolentino devant la Très Sainte Trinité.
Jean Latour. XVIIIe. Eglise Saint-Jean. Liège.
Il demeurait à Vallimanèse près de Pise tout occupé de ses excercices spirituels lorsqu'un samedi pendant la nuit comme il s'était retiré pour prendre un peu de repos, il vit en songe une personne toute dolente qui le supplia de monter pour elle au saint autel la matinée suivante et aussi pour quelques autres âmes qui souffraient d'une manière affreuse dans le Purgatoire.
Nicolas reconnaissait la voix mais ne pouvait se rappeler distinctement celui qui l'interpellait. Il lui demanda donc qui il était :
" Je suis, répondit l'apparition, l'âme de votre défunt ami le frère Pellegrino d'Osima, qui ai pu éviter, par la divine miséricorde, les châtiments éternels dus à mes fautes, mais non pas l'expiation douloureuse qui leur est réservée pour un temps. Je viens, au nom de beaucoup d'âmes aussi malheureuses que moi, vous supplier de dire pour nous demain la sainte Messe, et nous espérons de là ou notre délivrance
entière ou du moins un grand soulagement."
Le saint lui répondit avec sa bonté accoutumée :
" Que le Seigneur daigne vous secourir par les mérites de son sang, par lequel il vous a rachetées ! Mais pour cette messe de Requiem, je ne puis la dire demain : c'est moi qui dois chanter au coeur la messe du couvent, et le dimanche il ne nous est pas permis de faire l'office des morts."
Alors l'âme soupirant et gémissant ajouta :
" Ah ! Venez avec moi, je vous en conjure pour l'amour de Dieu ; venez contempler nos souffrances, et vous ne me refuserez plus : vous êtes trop bon pour nous laisser dans de pareilles angoisses."
Il lui sembla qu'il était transporté dans une plaine immense ou il aperçut une grande multitude d'âmes de tout état de tout âge et de toute condition livrées à des tortures diverses et épouvantables du geste et de la voix elles imploraient tristement son assistance.
" Voilà, lui dit le frère Pellegrino, la malheureuse situation de ceux qui m'ont député auprès de vous. Nous avons la confiance que le Seigneur ne refuserait rien à vos sacrifices, et que sa divine miséricorde nous délivrerait."
Saint Nicolas de Tolentino conversant avec son ange gardien. XVe.
Basilique de Saint-Nicolas-de-Tolentino. Tolentino.
Le serviteur de Dieu à ce spectacle trois fois lamentable ne pouvait contenir son émotion. Il se mit aussitôt à genoux et pria avec grande ferveur pour tant d'infortunés. Il eût voulu que ses larmes éteignissent le feu qui les consumait
Le matin venu, dès qu'il fut réveillé, il courut chez le prieur lui raconter en détail toute sa vision et lui exposer la demande que le frère Pellegrino lui avait faite d'une messe de Requiem ce jour-là même. Le père ne put l'entendre sans partager sa vive émotion et, cédant à ce sentiment, il le dispensa non-seulement pour ce jour-là mais pour toute la semaine suivante de la messe conventuelle afin qu'il pût vaquer au soulagement des âmes qui paraissaient l'avoir imploré.
Heureux de cette permission Nicolas se rendit incontinent à la sacristie et célébra avec une extraordinaire ardeur. De plus, il passa le jour et même la nuit à toutes sortes de bonnes oeuvres dans la même intention.
Macérations, jeûnes, disciplines, oraisons prolongées, l'auteur de sa vie assure que le démon le troubla plusieurs fois visiblement dans ce saint exercice, mais en vain. Il continua ainsi toute la semaine alors il revit l'âme du frère Pellegrino, mais non plus dans son état de douleur, dans ses flammes, dans sa tristesse.
Une robe blanche le recouvrait il était environné d'une splendeur toute céleste dans laquelle se jouaient une quantité d'autres âmes aussi heureuses toutes ensemble lui rendaient grâce et l'appelaient leur libérateur puis elles s'élevèrent au Ciel en chantant : " Salvasti nos de affligentibus nos, et odientes nos confudisti !"
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Saint Aubert, Évêque d'Avranches († v. 725):
- Saint Aubert, Évêque d'Avranches († v. 725)
Saint Aubert et saint Michel. Legenda aurea. Bx J. de Voragine. XIVe.
Aubert, originaire de Genêts (Basse Normandie), était évêque d'Avranches lorsque, selon la tradition, l'archange saint Michel lui même serait venu lui faire en songe la demande de fonder un lieu de culte sur le Mont Tombe. Ce n'était pas un lieu commode que cette pointe rocheuse à peine rattachée au continent, couverte de broussailles et seulement habitée, outre les bêtes sauvages, par quelques ermites.
Le Mont Saint-Michel.
Une vaste plaine couverte d'épaisses forêts,et que défendaient contre l'Océan les rochers de Sessiacum, s'étendait au quatrième siècle entre les territoires de Coutances et d'Avranches et ceux de Dol et d'Aleth. Lorsque la foi chrétienne eut brillé sur les côtes d'Armorique et de Neustrie, les solitudes les plus retirées de ce désert devinrent le séjour de pieux personnages qu'attirait la facilité de s'y donner entièrement au service de Dieu et à la contemplation des vérités surnaturelles ; plusieurs se trouvent au catalogue des Saints.
Mais cette terre qu'avaient sanctifiée leurs pas, devint plus illustre encore à la suite d'une apparition de l'Archange saint Michel. Ce fut sous le règne de Childebert III que, se manifestant à l'évêque d'Avranches Aubert pendant son sommeil, il lui notifia sa volonté qu'on bâtît une église sous son patronage au sommet du mont Tombe, ainsi appelé de son élévation en forme de tumulus. Il fallut trois intimations successives au prélat hésitant, pour qu'il se mît à l'oeuvre. La forme par lui donnée au sanctuaire nouveau fut celle d'une crypte arrondie rappelant la grotte sainte du mont Gargan ; des reliques apportées de cette dernière y furent déposées ; et l'on fit solennellement la dédicace au dix-sept des calendes de novembre, jour célébré depuis non seulement dans les églises de la seconde Lyonnaise et beaucoup d'autres de France, mais encore dans celles d'Angleterre. Ainsi fut consacré à Dieu sous le patronage de saint Michel ce mont, qu'on appelle aussi Au-péril-de-la-mer depuis que, l'océan ayant envahi les forêts dont nous avons parlé, le saint rocher se voit deux fois le jour entouré par les flots.
Saint Aubert y fonda une collégiale de douze clercs attachés au service perpétuel du bienheureux Archange. Toutefois par la suite Richard Ier, duc de Normandie, leur substitua des moines de saint Benoît. La fréquence des miracles accomplis en ce lieu y attirait de nombreux pèlerinages venant de presque toute l'Europe acquitter leurs vœux : on y vit beaucoup de rois ou de princes de France et d'Angleterre. Louis XI y institua l'Ordre des Chevaliers de saint Michel, qui gardèrent longtemps la coutume de tenir audit lieu leurs assemblées générales de chaque année. Ce fut au commencement du XIe siècle que l'on entreprit l'audacieux travail, longtemps poursuivi, de cette basilique grandiose établie sur la crête du mont comme auguste base, et dont les merveilles, en grande partie conservées, attirent encore à saint Michel la vénération de nos contemporains.
Louis XI entouré des premiers chevaliers
de l'Ordre de Saint-Michel. Manuscrit du XVe.
Notons de plus que l'église de Saint-Gervais d'Avranches conserve encore le crâne de saint Aubert. On voit encore sur le front l'empreinte du doigt que saint Michel laissa sur le front de saint Aubert qui refusait de bâtir le sanctuaire sur le très inhospitalier mont Tomba.
Croix de l'Ordre de Saint-Michel.
Nous devons un souvenir à cette fête si aimée de nos pères. Le VIIIe siècle inaugurait ses glorieuses annales.
" Dieu tout-puissant allait y faire de l'empire des Francs le glaive et le boulevard de son Eglise."Prière des Francs.
C'était l'heure où, sa fougueuse adolescence domptée, le peuple premier-né faisait écho à tous les Saints et Saintes qui l'engendrèrent à Dieu, et s'écriait d'une seule voix (Ibid.) :
" Donnez aux fils des Francs la lumière, afin qu'ils voient ce qu'il faut faire pour établir votre règne en ce monde, afin que le voyant ils l'accomplissent dans la force et l'amour."
Au peuple donc qui se déclarait le chevalier de Dieu, Michel, prince des milices angéliques, offrait son alliance à cette heure même. Par saint Aubert, auquel se manifestait l'Archange, il prenait possession du roc fameux qui s'élève en plein océan, près du rivage de cette France dont l'épée s'apprêtait à poursuivre sur terre le grand combat commencé dans les hauteurs des cieux.
Eglise Saint-Gervais d'Avranches où est toujours
conservé le crâne de saint Aubert. Normandie.
PRIERE
" Notre nation sut honorer le céleste associé de ses luttes d'ici-bas ; elle transforma son pied-à-terre abrupt en un séjour qui put complaire au vainqueur de Satan : à la fois forteresse incomparable, et sanctuaire où sans fin les chants des moines s'unissaient aux harmonies des neuf chœurs ; vraiment digne de ce nom de Merveille qui lui fut donné ; rendez-vous commun du peuple et des rois venant présenter leur hommage d'action de grâces et de prière au protecteur de la nation"
Le saint crâne de saint Aubert. On distingue encore
la marque du doigt de saint Michel archange. Trésor
de l'église Saint-Gervais d'Avranches. Normandie.
Car lui aussi fut fidèle. Tant que dura la monarchie, l'Archange ne souffrit pas qu'aux plus mauvais jours d'invasion étrangère ou de rébellion hérétique, une autre bannière que celle du roi très chrétien flottât jamais près de la sienne sur ses remparts. Et quand l'Anglais, bientôt partout maître, s'épuisait en efforts impuissants contre le Mont Saint-Michel, qui donc venait dire à Jeanne la Pucelle la grande pitié qui était au royaume de France, et l'envoyait rendre au roi son royaume ? Le 8 mai, première fête de l'Archange, voyait la délivrance d'Orléans par celle en qui lui-même avait nourri, durant trois années d'angéliques entrevues, ce dévouement à la patrie et cet amour de Dieu qui s'unissent en toute âme bien née.[/b]
Aussi fût-ce œuvre digne et juste, au siècle du triomphe, que la création de cet Ordre de Saint-Michel établi par les rois :
" A la gloire et louange de Dieu notre Créateur tout-puissant et révérence de sa glorieuse Mère, et commémoration et honneur de Monsieur saint Michel Archange, premier Chevalier, qui pour la querelle de Dieu victorieusement batailla contre le dragon et le trébucha du ciel ; et qui son lieu et oratoire, appelé le Mont Saint-Michel, a toujours seurement gardé, préservé et défendu, sans être pris, subjugué ne mis es mains des ennemis du royaume." (Lettres royales du 1er août 1460, établissant l'Ordre nouveau, dont l'insigne était un collier d'or de coquilles lacées soutenant l'image de saint Michel avec la devise : IMMENSI TREMOR OCEANI)
Ce fut un grand jour que celui où la fille aînée de la sainte Eglise put s'appliquer la parole des saints Livres :
" Voici que Michel vient à mon aide (Dan. X, 13.) !" Longtemps le monde bénéficia de cette alliance heureuse. Soyez béni pour l'honneur ainsi fait à nos pères, Ô Archange ! En souvenir du passé, malgré tant de pactes brisés, tant de gloires profanées, n'abandonnez pas leurs descendants trop indignes. N'y va-t-il pas du sort de l'Eglise elle-même, dont les malheurs apparaissent liés dans nos temps à ceux de notre infortunée patrie ? Le Vicaire de l'Epoux le comprenait sans doute ainsi, lorsque naguère (3 juillet 1877) il voulait qu'en son nom fût couronnée solennellement votre image, rétablie sur l'auguste mont d'où vous présidiez en des jours meilleurs à nos destinées.
Daignez répondre à sa confiance, à celle de ces vrais fils des Francs qui, nombreux déjà, ont su retrouver dévots et pénitents le chemin de votre sanctuaire. Entendez le cri du pays sous l'angoisse présente : Nemo adjutor meus nisi Michael ; Michel est mon seul soutien. (Dan. X, 21.)."
Le saint crâne de saint Aubert. On distingue encore
la marque du doigt de saint Michel archange. Trésor
de l'église Saint-Gervais d'Avranches. Normandie.
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com
Lectures de la messe :
1ère lecture : Célibat et mariage dans un monde qui passe (1 Co 7, 25-31)
Psaume : Ps 44, 11a.12, 14-15a, 15b-16, 17a.18
R/ Heureux ceux qui écoutent ce que l'Esprit dit aux Églises !
Evangile :Discours dans la plaine : béatitudes et malédictions (Lc 6, 20-26)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux ! Alléluia. (Mt 5, 12)
Homélie :
Les Béatitudes sont la charte de ceux qui sont « morts avec le Christ » et « ressuscités avec lui » (1ère lect.) à la vie nouvelle de l’Esprit : « Par le baptême vous avez été mis au tombeau avec lui. Avec lui vous avez été ressuscités parce que vous avez cru en la force de Dieu qui a ressuscité le Christ d’entre les morts » (Col 2, 12). Si nous avons été mis au tombeau c’est que nous étions morts ; non pas physiquement mais spirituellement : « Vous étiez des morts parce que vous aviez péché ». Si nous sommes ressuscités c’est donc que « Dieu nous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné tous nos péchés » (Col 2, 13). D’où l’invitation insistante de Paul à entrer dans le combat spirituel afin de ne pas déchoir de la grâce et retomber dans le péché : « Recherchez donc les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. Tendez vers les réalités d’en haut et non pas vers celles de la terre » (1ère lect.).
Nous retrouvons la même tension dans les Béatitudes, que nous pouvons fort bien articuler avec la première lecture : « Malheureux vous les riches, vous qui êtes repus et qui riez » ; vous qui vous complaisez dans « la débauche, l’impureté, les passions, les désirs mauvais » ; vous qui vous laissez dominer par votre « appétit de jouissances » terrestres jusqu’à en oublier le respect, l’obéissance, et l’honneur qui reviennent à Dieu. Oui, malheureux les hommes charnels : « leur dieu c’est leur ventre et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ; ils ne tendent que vers les choses de la terre et ils vivent en ennemis de la croix du Christ. Ils vont tous à leur perte, je le redis en pleurant » (Ph 3, 18-19).
Mais malheureux aussi les hommes psychiques qui mettent tous leurs efforts à entretenir leur vaine gloire et cherchent à tout prix les louanges des hommes, fût-ce au prix de mensonges. Ils n’hésitent pas à recourir à la « méchanceté, aux insultes, aux propos grossiers » ; à la médisance et à la calomnie pour asseoir leur suprématie et obtenir que « tous les hommes disent du bien d’eux ». Leur douceur et leur humilité apparentes ne sont que de façade : il suffit de les contredire ou de leur résister pour qu’ils s’emportent et laissent éclater leur colère. Pas plus que les hommes charnels, qui s’adonnent à « la débauche, l’impureté, l’obscénité, l’idolâtrie, la sorcellerie, les beuveries, la gloutonnerie », les hommes psychiques n’entreront pas dans le Royaume : « haine, querelles, jalousie, colère, envies, divisions, sectarisme, rivalités et autres choses du même genre : ceux qui agissent de cette manière ne recevront pas en héritage le Royaume de Dieu » (Ga 5, 19-21).
Nous sommes avertis : « voilà ce qui provoque la colère de Dieu » et qu’il nous faut « faire mourir » ; car une vie dans le désordre trahit que nous appartenons encore à la terre alors que par le baptême « notre vie devrait rester cachée avec le Christ en Dieu » (1ère lect.). En attendant que « paraisse le Christ », et en attendant de « paraître avec lui en pleine gloire », ceux qui veulent demeurer « enracinés en lui et construire leur vie sur lui » (Col 2, 7), auront à séjourner en étrangers sur cette terre. Si Jésus les déclare bienheureux ce n’est pas parce qu’ils sont pauvres, affamés et qu’ils pleurent ; mais parce que cette détresse, qui témoigne de leur aspiration à une autre patrie, se transformera en joie. De même, ce n’est pas la haine, l’exclusion, l’insulte, le mépris, que subissent les croyants, qui honorent le Seigneur, mais la fidélité à son Nom - « à cause du Fils de l’homme » - et la communion à son sort. Car la constance dans les persécutions témoignent que le croyant s’est « débarrassé des agissements de l’homme ancien et a revêtu l’homme nouveau, celui que le Créateur refait toujours neuf à son image pour le conduire à la vraie connaissance » (1ère lect.).
« Seigneur, au milieu des multiples sollicitations de ce monde, apprends-nous à garder les yeux fixés sur toi. Donne-nous ton Esprit, que nous puissions reconnaître les pièges de l’Ennemi et renoncer à nos complicités avec ses séductions. Accorde-nous ta patience, ton humilité et ta douceur pour traverser les épreuves de la vie dans la paix, les yeux fixés sur toi qui es la source et le terme de notre appel (cf. Ep 4, 4). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), Ermite et Missionnaire au Sahara
Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, Nazareth 1897-98 ; n°15 (Œuvres Spirituelles, Seuil 1958, p. 221)
« Heureux, vous qui pleurez maintenant »
Espérons, espérons, nous tous qui pleurons, qui versons des larmes innocentes ; espérons, si nous pleurons les douleurs de notre corps ou de notre âme : elles nous servent de purgatoire, Dieu s’en sert pour…nous faire lever les yeux vers lui, nous purifier, nous sanctifier.
Espérons encore plus si nous pleurons les douleurs des autres, car cette charité nous est inspirée de Dieu et lui plaît ; espérons encore plus si nous pleurons nos péchés, car cette componction est mise dans nos âmes par Dieu lui-même. Espérons encore plus si nous pleurons d’un cœur pur les péchés des autres, car cet amour de la gloire de Dieu et de la sanctification des âmes nous sont inspirés de Dieu et sont de grandes grâces.
Espérons, si nous pleurons de désir de voir Dieu et de douleur d’être séparés de lui ; car ce désir amoureux est l’œuvre de Dieu en nous. Espérons encore plus si nous pleurons seulement parce que nous aimons, sans rien désirer ni craindre, voulant pleinement tout ce que Dieu veut et ne voulant que cela, heureux de sa gloire, souffrant de ses souffrances passées, pleurant tantôt de compassion au souvenir de sa Passion, tantôt de joie à la pensée de son Ascension et de sa gloire, tantôt simplement d’émotion parce que nous l’aimons à en mourir !
Ô très doux Jésus, faites-moi pleurer pour toutes ces causes ; faites-moi pleurer toutes les larmes que fait répandre l’amour en vous, par vous et pour vous. Amen.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 11 Septembre 2014
De la férie
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/09/2014
Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Jeudi 11 Septembre 2014
De la férie
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8 : 1 à 7, 10 à 13
À propos des viandes offertes aux idoles : liberté ou charité
Frères,
au sujet de la nourriture qui a été offerte aux idoles, je sais bien que nous avons tous la connaissance nécessaire ; mais cette connaissance nous gonfle d'orgueil, tandis que l'amour fait œuvre constructive.
Celui qui croit connaître quelque chose ne connaît pas encore comme il faudrait ;
mais celui qui aime DIEU, celui-là est vraiment connu de DIEU.
Allons-nous donc manger de cette viande offerte aux idoles ? Nous savons que les idoles ne sont rien du tout ; il n'y a pas de dieu sauf le DIEU UNIQUE.
Bien qu'il y ait en effet, au Ciel et sur la Terre, des êtres qu'on appelle des dieux — et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » — pour nous, en tout cas, il n'y a qu'un SEUL DIEU, le PÈRE, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et il n'y a qu'un SEUL SEIGNEUR, JÉSUS CHRIST, par qui tout existe et par qui nous existons.
Mais tout le monde n'a pas cette connaissance de DIEU : certains ont été jusqu'ici habitués aux idoles, et ils croient faire un geste d'idolâtrie en mangeant de cette viande ; comme leur conscience est faible, ils se sentent coupables.
Si l'un d'eux te voit attablé dans le temple d'une idole, toi qui as cette connaissance, est-ce un exemple constructif pour cet homme qui a la conscience faible ? Ne vas-tu pas le pousser à manger de la viande offerte aux idoles ?
Et la connaissance que tu as va faire périr le faible, ce frère pour qui le CHRIST est mort.
Ainsi, en péchant contre vos frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le CHRIST LUI-MÊME.
C'est pourquoi, si une question d'aliments doit faire tomber mon frère, je ne mangerai plus jamais de viande, pour ne pas faire tomber mon frère.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 8 : 1 à 7, 10 à 13
À propos des viandes offertes aux idoles : liberté ou charité
Frères,
au sujet de la nourriture qui a été offerte aux idoles, je sais bien que nous avons tous la connaissance nécessaire ; mais cette connaissance nous gonfle d'orgueil, tandis que l'amour fait œuvre constructive.
Celui qui croit connaître quelque chose ne connaît pas encore comme il faudrait ;
mais celui qui aime DIEU, celui-là est vraiment connu de DIEU.
Allons-nous donc manger de cette viande offerte aux idoles ? Nous savons que les idoles ne sont rien du tout ; il n'y a pas de dieu sauf le DIEU UNIQUE.
Bien qu'il y ait en effet, au Ciel et sur la Terre, des êtres qu'on appelle des dieux — et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » — pour nous, en tout cas, il n'y a qu'un SEUL DIEU, le PÈRE, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et il n'y a qu'un SEUL SEIGNEUR, JÉSUS CHRIST, par qui tout existe et par qui nous existons.
Mais tout le monde n'a pas cette connaissance de DIEU : certains ont été jusqu'ici habitués aux idoles, et ils croient faire un geste d'idolâtrie en mangeant de cette viande ; comme leur conscience est faible, ils se sentent coupables.
Si l'un d'eux te voit attablé dans le temple d'une idole, toi qui as cette connaissance, est-ce un exemple constructif pour cet homme qui a la conscience faible ? Ne vas-tu pas le pousser à manger de la viande offerte aux idoles ?
Et la connaissance que tu as va faire périr le faible, ce frère pour qui le CHRIST est mort.
Ainsi, en péchant contre vos frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le CHRIST LUI-MÊME.
C'est pourquoi, si une question d'aliments doit faire tomber mon frère, je ne mangerai plus jamais de viande, pour ne pas faire tomber mon frère.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, TU sais tout de moi
Du répertoire du chef de chorale. Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 138 (139), entièrement]
[Psaume 138 (139), entièrement]
Psaume 138 (139) : 1 et 2 et 3b, 13 et 14 ab, 23 et 24
R/ Conduis-moi, SEIGNEUR sur le Chemin d'Éternité.
TU me scrutes, SEIGNEUR, et TU sais !
TU sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, TU pénètres mes pensées,
tous mes chemins TE sont familiers.
R/
C'est TOI qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant TOI le prodige,
l'être étonnant que je suis.
R/
Scrute-moi, mon DIEU, TU sauras ma pensée ;
éprouve-moi, TU connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le Chemin d'Éternité.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
TU me scrutes, SEIGNEUR, et TU sais !
TU sais quand je m'assois, quand je me lève ;
de très loin, TU pénètres mes pensées,
tous mes chemins TE sont familiers.
R/
C'est TOI qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant TOI le prodige,
l'être étonnant que je suis.
R/
Scrute-moi, mon DIEU, TU sauras ma pensée ;
éprouve-moi, TU connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le Chemin d'Éternité.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 27 à 38
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, en nous son amour atteint la perfection. Alléluia. (1 Jn 4, 12)
Discours dans la plaine : l'amour des ennemis
JÉSUS déclarait à la foule :
« Je vous le dis, à vous qui M'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. À celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les Fils du DIEU TRÈS-HAUT, car IL est BON, LUI, pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre PÈRE est MISÉRICORDIEUX.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, en nous son amour atteint la perfection. Alléluia. (1 Jn 4, 12)
Discours dans la plaine : l'amour des ennemis
JÉSUS déclarait à la foule :
« Je vous le dis, à vous qui M'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre. À celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu'on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu'on leur rende l'équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les Fils du DIEU TRÈS-HAUT, car IL est BON, LUI, pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux comme votre PÈRE est MISÉRICORDIEUX.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 11 Septembre 2014
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 27-38
Jésus déclarait à la foule :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre. À celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
Prière d'introduction
Jésus, je sais que tu es là. Tu attendais ce moment pour parler à mon cœur, pour m’écouter en toute simplicité et me montrer le chemin de la vie.
Demande
« Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ; éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur. Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d'éternité » (Ps 138, 23-24).
Points de réflexion
1.« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6,27).
Jésus parle à mon cœur : je t’invite, Philothée, à vivre comme j’ai vécu, à offrir tes souffrances pour ceux-là même qui te font du mal : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34).
Moi, ton Dieu, je veux te donner cette même vie, demande-la moi, car « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu » (Mc 10,27).
2. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36).
Je ne suis pas venu sur terre pour vous compliquer l’existence mais pour vous révéler le chemin qui porte à la vie en plénitude : imiter votre Dieu car vous êtes faits à son image.
Soyez bons et miséricordieux comme l’est votre Père, alors vous vivrez, « Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants », alors vraiment, « vous serez comme des dieux » (Gn 3, 5).
3. « Donnez, et vous recevrez » (Lc 6,38).
Je t’ai créé, Philothée, pour que tu te donnes aux autres : c’est là la dynamique de l’amour.
Tu es comme un lien entre moi et les hommes pour abreuver leur soif d’amour.
Si tu fermes le robinet, l’amour ne passera pas, ni pour eux, ni pour toi. Si tu distribue mon amour, je me ferai un plaisir de te ravitailler. Plus tu donnes, plus tu recevras, « car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous » (Lc 6,38).
Dialogue avec le Christ
« C'est toi qui as créé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère » (Ps 138, 13). C’est toi l’auteur de la vie, toi qui en as fixé les règles. Donne-moi la grâce de l’humilité, de la confiance en toi pour répondre ainsi à tes appels et marcher sur le chemin qui porte à la vie.
Résolution
Faire du bien à ceux qui me font du mal.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 11 Septembre 2014
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 27-38
Jésus déclarait à la foule :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue, présente l’autre. À celui qui te prend ton manteau, laisse prendre aussi ta tunique.
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas à celui qui te vole.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez quand vous êtes sûrs qu’on vous rendra, quelle reconnaissance pouvez-vous attendre ? Même les pécheurs prêtent aux pécheurs pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
Prière d'introduction
Jésus, je sais que tu es là. Tu attendais ce moment pour parler à mon cœur, pour m’écouter en toute simplicité et me montrer le chemin de la vie.
Demande
« Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ; éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur. Vois si je prends le chemin des idoles, et conduis-moi sur le chemin d'éternité » (Ps 138, 23-24).
Points de réflexion
1.« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent » (Lc 6,27).
Jésus parle à mon cœur : je t’invite, Philothée, à vivre comme j’ai vécu, à offrir tes souffrances pour ceux-là même qui te font du mal : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23,34).
Moi, ton Dieu, je veux te donner cette même vie, demande-la moi, car « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu » (Mc 10,27).
2. « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36).
Je ne suis pas venu sur terre pour vous compliquer l’existence mais pour vous révéler le chemin qui porte à la vie en plénitude : imiter votre Dieu car vous êtes faits à son image.
Soyez bons et miséricordieux comme l’est votre Père, alors vous vivrez, « Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants », alors vraiment, « vous serez comme des dieux » (Gn 3, 5).
3. « Donnez, et vous recevrez » (Lc 6,38).
Je t’ai créé, Philothée, pour que tu te donnes aux autres : c’est là la dynamique de l’amour.
Tu es comme un lien entre moi et les hommes pour abreuver leur soif d’amour.
Si tu fermes le robinet, l’amour ne passera pas, ni pour eux, ni pour toi. Si tu distribue mon amour, je me ferai un plaisir de te ravitailler. Plus tu donnes, plus tu recevras, « car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous » (Lc 6,38).
Dialogue avec le Christ
« C'est toi qui as créé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère » (Ps 138, 13). C’est toi l’auteur de la vie, toi qui en as fixé les règles. Donne-moi la grâce de l’humilité, de la confiance en toi pour répondre ainsi à tes appels et marcher sur le chemin qui porte à la vie.
Résolution
Faire du bien à ceux qui me font du mal.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 11 septembre 2014 : jeudi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Jean-Gabriel Perboyre, prêtre et martyr (1802-1840),
Bienheureuse Maria Pierina De Micheli, religieuse (1890-1945)
Lectures de la messe :
1ère lecture : À propos des viandes offertes aux idoles : liberté ou charité (1 Co 8, 1-7.10-13)
Psaume : Ps 138, 1-2.3b, 13-14ab, 23-24
R/ Conduis-moi, Seigneur sur le chemin d'éternité.
Evangile :[ Discours dans la plaine : l'amour des ennemis (Lc 6, 27-38)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, en nous son amour atteint la perfection. Alléluia. (1 Jn 4, 12)
Homélie :
Jésus ne nous demande pas de maîtriser la violence qui est en nous ni de renoncer à nous venger. D’autres le font. Il ne nous rappelle pas non plus que Dieu veut pardonner à tous les hommes. Nous le savons bien, nous qui avons déjà bénéficié de son pardon. Jésus va beaucoup plus loin : « aimez vos ennemis ». Assurément, cet amour dépasse nos capacités humaines !
Mais voyons la question du point de vue de l’humanité. La demande de Jésus apparaît alors très réaliste car elle tient compte du fait que dans le monde il existe trop de violence, trop d’injustice, et que par conséquent on ne peut dépasser cette situation qu’en lui opposant un plus d’amour, un plus de bonté. Ce « plus » vient de Dieu : sa miséricorde, faite chair en Jésus, qui seule peut faire basculer le monde du mal vers le bien, à partir de notre consentement à vivre ce commandement du Seigneur.
C’est à ce prix que nous sortirons du cercle vicieux de la violence qui tient l’humanité prisonnière. La vengeance appelle indéfiniment la vengeance et la surenchère de violence. Le Seigneur nous montre ainsi l’issue que nous cherchons : le pardon libère l’homme et rend possible l’exercice de la seule vraie justice : celle qui respecte la dignité de chacun, celle qui fonde la paix, celle que Dieu exerce et qu’il nous invite à exercer, en véritables « fils du Très-Haut ».
Il est pourtant une résistance à vaincre pour accomplir la volonté de notre Seigneur. Il demande en effet : « à celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre » (faut-il se résigner au mal ?), et encore : « ne réclame pas à celui qui te vole » (faut-il laisser le mal arriver à ses fins ?). Si nous comprenons bien qu’il nous faut renoncer à la rancune et à la vengeance, devons-nous accepter également de renoncer à la justice ?
Il n’en est pas question. Le pardon s’oppose bien à la rancune et à la vengeance, mais il ne s’oppose pas à la justice. Cependant la justice doit être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Réclamer au voleur ce qu’il a pris est la simple justice. Ne pas le faire est lui apprendre, en transformant le vol en don, que le chemin de la fraternité est encore accessible et toujours préférable. A quoi bon voler celui qui est prêt à offrir et à accueillir ? A quoi bon se faire des ennemis quand la fraternité peut être vécue ? Pardonner construit donc une humanité plus profonde et plus riche, capable de refléter l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. C’est aussi ce que nous laisse entrevoir Jésus quand il dit : « votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut ».
C’est ainsi qu’il nous faut accueillir l’affirmation de Jésus : « Donnez, et vous recevrez une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ». Il ne s’agit pas de redouter que Dieu refuse de nous pardonner, nous avons expérimenté que son pardon est premier. Mais pardonner comme Dieu nous y invite, nous aide à pénétrer le mystère de son amour pour nous. C’est par le pardon que Dieu nous apprend à aimer comme lui-même aime. Nous aurons ainsi de moins en moins de mal à nous exposer à son pardon et à l’accueillir dans sa plénitude. La mesure dont nous nous servons pour les autres, servira aussi pour nous.
L’enseignement que nous donne Jésus en ce jour est donc radicalement nouveau et unique. Il est à lui seul une vraie révolution, la révolution de ceux qui choisissent de lutter contre le mal en n’utilisant que les armes de la vérité et de la charité. Ces moyens ne sont pas des moyens humains, ils ne sont accessibles qu’à ceux qui se confient eux-mêmes, uniquement et sans réserve, à la bonté miséricordieuse de Dieu. Aussi, Seigneur, donne-nous d’accueillir ton pardon de manière à ce qu’il renouvelle la face de la terre. Manifeste que nous sommes les « fils du Très-Haut ». Donne-nous d’être miséricordieux comme toi seul est miséricordieux.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 39, pour le 4ème dimanche après la Trinité (trad. Cerf 1991, p. 308s)
Notre Seigneur mentionne quatre sortes de mesures qui seront données à l’homme : une bonne mesure, une mesure comble, une mesure pressée et une mesure débordante… Comprenez d’abord ce qu’est la bonne mesure. Elle consiste en ce que l’homme tourne sa volonté vers Dieu, vive selon les commandements de Dieu et de la sainte Église…, dans la pratique des sacrements et le regret des péchés…, qu’il aime Dieu et son prochain… Voilà une vie vraiment chrétienne…; on peut l’appeler le strict nécessaire… Quand l’homme débute dans la vie spirituelle, il se propose de bonnes pratiques extérieures, telles que prières, prostrations, jeûnes et autres formes particulières de dévotion. Puis, c’est la mesure comble qui lui est donnée, à savoir un exercice intérieur, intime, par lequel l’homme met tout son zèle à chercher Dieu dans son tréfonds, car c’est là qu’est le Royaume de Dieu (Lc 17,21). Mes enfants, cette vie est aussi différente de la première, que courir est différent d’être assis…
Vient ensuite la mesure tassée et pressée : c’est l’amour ruisselant. Cet amour tire tout à lui, toutes les bonnes œuvres, toute vie, toute souffrance. Il amène en son vase tout ce qui se fait de bien dans le monde, de la part de tous les hommes, bons ou mauvais…; tout est dans la charité… L’amour absorbe tout le bien qui se trouve au ciel dans les anges et dans les saints, les souffrances des martyrs. Il attire en soi tout ce qu’ont de bon en elles toutes les créatures du ciel et de la terre, dont une si grande part se perd ou du moins semble perdue ; la charité ne le laisse pas perdre…
Vient ensuite la mesure débordante. Cette mesure est si pleine, si abondante, si généreuse qu’elle déborde de toute part. Notre Seigneur touche d’un doigt le vase, aussitôt la plénitude de dons monte rapidement au-dessus de tout ce que le vase avait recueilli en lui-même et au-dessus de lui-même… Tout est répandu et tout est perdu en Dieu et devenu un avec lui. Dieu s’aime dans de tels hommes, il opère toutes leurs œuvres en eux… C’est ainsi que la mesure des cœurs débordants se répand sur toute l’Église.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 11 septembre 2014 : jeudi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Jean-Gabriel Perboyre, prêtre et martyr (1802-1840),
Bienheureuse Maria Pierina De Micheli, religieuse (1890-1945)
- Saint Jean-Gabriel Perboyre, prêtre et martyr (1802-1840):
- Saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Congrégation de la Mission, Martyr en Chine, (1802-1840)
Jean-Gabriel Perboyre naît à Mongesty, près de Cahors, dans la France méridionale, le 6 janvier 1802. Il est l'aîné d'une famille de paysans assez aisés dont six des huit enfants entreront en religion.
On le destinait à reprendre la ferme, mais il accompagne son frère Louis, âgé de neuf ans, qui doit continuer ses études à Montauban, afin de l'aider à s'acclimater à la vie du pensionnat. L'école avait été fondée et est dirigée par son oncle Jacques, lazariste, qui avait traversé la tourmente révolutionnaire comme prêtre réfractaire. Devant ses aptitudes, on lui demande de rester aussi au pensionnat.
À la fin de ses études, il suit une mission prêchée par un lazariste et il entre dans la Compagnie de la Mission en 1818. Justement son oncle vient de créer un séminaire, car il n'y en avait plus depuis la Révolution ; Jean-Gabriel est son premier élève.
Il prononce ses vœux en 1820 et en 1823, avant même d'être ordonné, il est nommé professeur à Montdidier, près d'Amiens, où il réussit très bien auprès des jeunes, créant un comité de classe, organisant la visite des pauvres.
Il est ordonné prêtre en 1826 à la Rue du Bac. On l'envoie alors à Saint-Flour dans le Cantal comme professeur de théologie, où il réussit si bien que son évêque le demande comme directeur du Séminaire. Notons qu'il avait suivi les idées de La Mennais sur l'éducation, mais quand celui-ci est condamné (1832), il s'incline. Il est nommé en 1832 assistant du Directeur du Séminaire interne de Paris, c'est le noviciat des Lazaristes. C'est l'époque où l'on ramène les reliques du bienheureux François-Régis, martyrisé en Chine. Cela fait naître en lui le désir de le suivre sur cette voie, d'autant plus que son frère Louis est mort avant d'arriver en Chine.
En 1835, on accepte enfin de le laisser partir pour la Chine. (Le médecin qui s'y était opposé revient sur son verdict…après une nuit blanche!). Son long et pénible voyage dure de mars 1835 à la mi-août 1836, où il arrive à son Poste dans la Province du Ho Nan. Il accomplit plusieurs missions sur ce territoire très vaste. L'année suivante il est Curé dans la Province du Hou Péi.
En 1839, il est livré par un catéchumène. Il subit plusieurs séances de torture qui font de lui un être pantelant, mais il refuse de piétiner la croix. Ses bourreaux sont impressionnés par sa politesse et son calme. Condamné, il doit attendre encore longtemps la confirmation du verdict par l'Empereur. Il meurt par strangulation sur un gibet en forme de croix, le vendredi après-midi 11 septembre 1840. Les chrétiens réussissent par un subterfuge à prendre son corps et l'enterrent à côté du bienheureux François-Régis qui avait été martyrisé 20 ans auparavant.
Jean-Gabriel Perboyre fut déclaré vénérable trois ans après sa mort, par le Pape Grégoire XVI (en 1843 donc)
Le lotois fut béatifié le 10 novembre 1889 par le Pape Léon XIII.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Jean-Gabriel Perboyre : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19960602_perboyre_fr.html
Une Semence d’Eternité : Saint Jean-Gabriel Perboyre : Prêtre de la Mission, Martyr, Premier Saint de Chine : (18) Télécharger cette page au format PDF
Sources principales : abbaye-saint-benoit.ch ; vatican.va (« Rév. x gpm »).
- Bienheureuse Maria Pierina De Micheli, religieuse (1890-1945):
- Bienheureuse Maria Pierina De Micheli, Religieuse de l’Immaculée Conception de Buenos Aires (1890-1945)
L’Église a décidé de rappeler la bienheureuse plus que dans le jour de sa mort, ou « dies natalis » selon la formule canonique, dans le jour de sa naissance (et de son baptême) : le 11 septembre.
Maria Pierina naît le 11 Septembre 1890, à Milan, de Cesare De Micheli et Luigia Radice ; est baptisée, le même jour, avec les noms de Giuseppina, Franceschina, Giovanna et Maria.
Dés l’âge de douze ans, celle qui devait devenir Mère Maria Pierina De Micheli, pressentit la relation particulière qu’elle aurait avec le Visage du Christ, qu’elle embrassa alors sur un crucifix.
Dès son jeune âge Giuseppina (Maria Pierina) s'est sentie appelée à être une sœur, une religieuse épouse du Christ. En 1912, les « Filles de l'Immaculée Conception » sont venues de Buenos Aires (Argentine) et s'installent à Milan, non loin de la maison de la famille De Micheli.
Le 15 Octobre 1913, à l'âge de 23 ans, Giuseppina est acceptée chez les « Filles de l'Immaculée Conception » comme novice. Le 16 mai 1916, elle fait sa profession et prend le nom de sœur Maria Pierina.
Depuis son noviciat elle « sentit le vrai contact du Visage du Christ », un vendredi saint. Elle devint plus tard la Mère provinciale de son Ordre, pour l’Italie, en restant apôtre de la Sainte Face, aussi discrète qu’infatigable.
Le Christ, lui aurait dit un jour :
« Je voudrais que ma Face, qui reflète les souffrances et l’amour de mon Cœur, soit plus honorée ; qui me contemple me console ». Et une autre fois : « Toutes les fois que l’on contemplera ma Face, je répandrai l’amour dans les cœurs, et, par cette contemplation, on obtiendra le salut de beaucoup d’âmes… En contemplant mon Visage, les âmes participeront à mes souffrances et sentiront le besoin d’aimer et de réparer ».
Lors d’une apparition, la Vierge tenait un scapulaire représentant la Sainte Face, qu’elle désigna comme « gage de miséricorde et remède divin » aux maux de l’humanité ; elle lui demanda avec insistance de diffuser cette Sainte Face et de l’honorer particulièrement le dernier mardi avant le carême. Deux ans plus tard, Mère Maria Pierina put ainsi faire frapper et répandre une médaille, réalisée à partir du Visage du Saint Suaire de Turin.
Mère Maria Pierina quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, à Centonara di Artò (Italie), le 26 juillet 1945.
Maria Pierina De Micheli a été béatifiée le dimanche 29 mai 2010, en la basilique Sainte-Marie-Majeure, à Rome, par le card. Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui représentait le pape Benoît XVI.
Pour un approfondissement :
>>> Mère Pierina et le Visage de Jésus
http://www.30giorni.it/articoli_id_77449_l4.htm
Bienheureuse Maria Pierina de Micheli & La Sainte Face de Jésus & Devotion médaille
Paroles que Jésus adressa à Soeur Maria Pierina
(en 1926, a 12 ans)
Vendredi Saint lors de la vénération de la Croix :
« Personne ne me donne un baiser d’amour au visage,
pour réparer le baiser de Judas ? »
Pendant qu’elle prie devant le crucifix un Vendredi Saint ...
« Embrasse-moi »
elle senti alors un
contact vivant avec Jésus
Paroles que Jésus lui adressa entre 1936 et 1938
- « Je veux que ma Face qui reflète les peines intimes de mon âme,
la douleur et l’amour de mon cœur soit davantage honorée.
Qui me contemple, me console ».
- « Chaque fois que l’on contemple ma Face,
Je verserai mon amour dans les cœurs et
au moyen de ma Sainte Face, on obtiendra le salut de tant d’âmes ».
- «En contemplant ma Face, les âmes participeront à mes peines
elles ressentiront le besoin d’aimer, de réparer.
N’est-ce pas là la véritable dévotion à mon Cœur ? ».
- « Ma bien-aimée, je te renouvelle l’offrande de ma Sainte Face
pour que tu l’offres incessamment au Père éternel ;
avec cette offrande tu obtiendras le salut et la sanctification des âmes.
Ensuite, lorsque tu l’offriras pour mes prêtres, des merveilles s’accompliront ».
- « Contemple ma Face, me dit-il, et tu pénétreras les abîmes de douleur de mon cœur.
Console-moi et cherche des âmes qui s’immolent avec Moi, pour le salut du monde ».
- « Je veux que ma Sainte Face soit honorée d’une manière particulière le mardi ».
- « J’ai donné mon Cœur comme objet tout à fait sensible de mon grand amour pour les hommes
et je donne ma Face comme objet sensible de ma douleur pour les péchés des hommes :
je veux qu’elle soit honorée par l’institution d’une fête particulière
le Mardi qui précède les Cendres, fête précédée d’une neuvaine
dans laquelle tous les fidèles puissent expier avec moi ».
Paroles de la Vierge Marie en 1938, lorsqu’elle demande que soit réalisé un scapulaire représentant la Ste Face et au verso l’Hostie :
- « Cette médaille-scapulaire est une arme de défense,
un bouclier de force, un gage de miséricorde
que Jésus veut donner au monde en ces temps de sensualité
et de haine de Dieu et de l’Eglise
Les vrais apôtres sont peu nombreux. Un remède divin est nécessaire
et ce remède c’est la Sainte Face de Jésus !
Tous ceux qui porteront un scapulaire-médaille, comme celui-ci
et qui feront, s’ils le peuvent, une visite,
tous les mardis, au Saint-Sacrement
pour réparer les outrages que la Sainte Face de mon Fils Jésus
a reçu durant sa Passion et reçoit chaque jour
dans le Sacrement de l’Eucharistie seront :
fortifiés dans la foi, prêts à la défendre et à surmonter
toutes les difficultés intérieures et extérieures.
De plus ils feront une mort sereine
sous le regard aimable de mon Divin Fils ».
Pour ceux qui désirent se procurer cette médaille nous avons trouvé une note sous ce lien :
http://prieresetdevotions.blogspot.fr/2008/06/la-mdaille-de-la-sainte-face.html
Note :
"Pour recevoir la médaille, vous pouvez envoyer une enveloppe timbrée à votre adresse à:
Association de la Sainte Face, B.P. 1000, station A, Montréal - code H3C 2W9- Canada"
Voici l’une des invocations émises par Mère Maria Pierina :
"O Saint Visage de mon doux Jésus, par la tendresse
d’amour et la douleur très sensible avec laquelle la Sainte
Vierge Vous contempla pendant Votre douloureuse
Passion, accordez à nos âmes de participer à un tel amour
et à une telle douleur, et d’accomplir le plus parfaitement
possible la Sainte Volonté de Dieu ".
Les Sœurs de Notre Dame de la Consolation, dont le monastère est à
Draguignan et qui se réfèrent à la spiritualité du bienheureux Charles de
Foucauld, portent aujourd’hui la médaille de cette Sainte Face.
Voici la prière du Père Charles de Foucauld :
« Le fond de ma vie, c’est d’être caché dans le secret de votre
Face, c’est de Vous contempler constamment… Faites-moi
cacher en Vous mes jours et mes nuits… Apprenez-moi à
regarder sans cesse les secrets de Votre beauté, à contempler
sans cesse cette Face, dans le secret de laquelle doivent
s’enfoncer mes yeux à tous les instants de ma vie ».
Source principale : suaire-turin.com ; wokipédia.org (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : À propos des viandes offertes aux idoles : liberté ou charité (1 Co 8, 1-7.10-13)
Psaume : Ps 138, 1-2.3b, 13-14ab, 23-24
R/ Conduis-moi, Seigneur sur le chemin d'éternité.
Evangile :[ Discours dans la plaine : l'amour des ennemis (Lc 6, 27-38)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, en nous son amour atteint la perfection. Alléluia. (1 Jn 4, 12)
Homélie :
Jésus ne nous demande pas de maîtriser la violence qui est en nous ni de renoncer à nous venger. D’autres le font. Il ne nous rappelle pas non plus que Dieu veut pardonner à tous les hommes. Nous le savons bien, nous qui avons déjà bénéficié de son pardon. Jésus va beaucoup plus loin : « aimez vos ennemis ». Assurément, cet amour dépasse nos capacités humaines !
Mais voyons la question du point de vue de l’humanité. La demande de Jésus apparaît alors très réaliste car elle tient compte du fait que dans le monde il existe trop de violence, trop d’injustice, et que par conséquent on ne peut dépasser cette situation qu’en lui opposant un plus d’amour, un plus de bonté. Ce « plus » vient de Dieu : sa miséricorde, faite chair en Jésus, qui seule peut faire basculer le monde du mal vers le bien, à partir de notre consentement à vivre ce commandement du Seigneur.
C’est à ce prix que nous sortirons du cercle vicieux de la violence qui tient l’humanité prisonnière. La vengeance appelle indéfiniment la vengeance et la surenchère de violence. Le Seigneur nous montre ainsi l’issue que nous cherchons : le pardon libère l’homme et rend possible l’exercice de la seule vraie justice : celle qui respecte la dignité de chacun, celle qui fonde la paix, celle que Dieu exerce et qu’il nous invite à exercer, en véritables « fils du Très-Haut ».
Il est pourtant une résistance à vaincre pour accomplir la volonté de notre Seigneur. Il demande en effet : « à celui qui te frappe sur une joue, présente l'autre » (faut-il se résigner au mal ?), et encore : « ne réclame pas à celui qui te vole » (faut-il laisser le mal arriver à ses fins ?). Si nous comprenons bien qu’il nous faut renoncer à la rancune et à la vengeance, devons-nous accepter également de renoncer à la justice ?
Il n’en est pas question. Le pardon s’oppose bien à la rancune et à la vengeance, mais il ne s’oppose pas à la justice. Cependant la justice doit être complétée par le pardon qui guérit les blessures et qui rétablit en profondeur les rapports humains perturbés. Réclamer au voleur ce qu’il a pris est la simple justice. Ne pas le faire est lui apprendre, en transformant le vol en don, que le chemin de la fraternité est encore accessible et toujours préférable. A quoi bon voler celui qui est prêt à offrir et à accueillir ? A quoi bon se faire des ennemis quand la fraternité peut être vécue ? Pardonner construit donc une humanité plus profonde et plus riche, capable de refléter l’amour inconditionnel de Dieu pour les hommes. C’est aussi ce que nous laisse entrevoir Jésus quand il dit : « votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut ».
C’est ainsi qu’il nous faut accueillir l’affirmation de Jésus : « Donnez, et vous recevrez une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ». Il ne s’agit pas de redouter que Dieu refuse de nous pardonner, nous avons expérimenté que son pardon est premier. Mais pardonner comme Dieu nous y invite, nous aide à pénétrer le mystère de son amour pour nous. C’est par le pardon que Dieu nous apprend à aimer comme lui-même aime. Nous aurons ainsi de moins en moins de mal à nous exposer à son pardon et à l’accueillir dans sa plénitude. La mesure dont nous nous servons pour les autres, servira aussi pour nous.
L’enseignement que nous donne Jésus en ce jour est donc radicalement nouveau et unique. Il est à lui seul une vraie révolution, la révolution de ceux qui choisissent de lutter contre le mal en n’utilisant que les armes de la vérité et de la charité. Ces moyens ne sont pas des moyens humains, ils ne sont accessibles qu’à ceux qui se confient eux-mêmes, uniquement et sans réserve, à la bonté miséricordieuse de Dieu. Aussi, Seigneur, donne-nous d’accueillir ton pardon de manière à ce qu’il renouvelle la face de la terre. Manifeste que nous sommes les « fils du Très-Haut ». Donne-nous d’être miséricordieux comme toi seul est miséricordieux.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 39, pour le 4ème dimanche après la Trinité (trad. Cerf 1991, p. 308s)
« Une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante »
Notre Seigneur mentionne quatre sortes de mesures qui seront données à l’homme : une bonne mesure, une mesure comble, une mesure pressée et une mesure débordante… Comprenez d’abord ce qu’est la bonne mesure. Elle consiste en ce que l’homme tourne sa volonté vers Dieu, vive selon les commandements de Dieu et de la sainte Église…, dans la pratique des sacrements et le regret des péchés…, qu’il aime Dieu et son prochain… Voilà une vie vraiment chrétienne…; on peut l’appeler le strict nécessaire… Quand l’homme débute dans la vie spirituelle, il se propose de bonnes pratiques extérieures, telles que prières, prostrations, jeûnes et autres formes particulières de dévotion. Puis, c’est la mesure comble qui lui est donnée, à savoir un exercice intérieur, intime, par lequel l’homme met tout son zèle à chercher Dieu dans son tréfonds, car c’est là qu’est le Royaume de Dieu (Lc 17,21). Mes enfants, cette vie est aussi différente de la première, que courir est différent d’être assis…
Vient ensuite la mesure tassée et pressée : c’est l’amour ruisselant. Cet amour tire tout à lui, toutes les bonnes œuvres, toute vie, toute souffrance. Il amène en son vase tout ce qui se fait de bien dans le monde, de la part de tous les hommes, bons ou mauvais…; tout est dans la charité… L’amour absorbe tout le bien qui se trouve au ciel dans les anges et dans les saints, les souffrances des martyrs. Il attire en soi tout ce qu’ont de bon en elles toutes les créatures du ciel et de la terre, dont une si grande part se perd ou du moins semble perdue ; la charité ne le laisse pas perdre…
Vient ensuite la mesure débordante. Cette mesure est si pleine, si abondante, si généreuse qu’elle déborde de toute part. Notre Seigneur touche d’un doigt le vase, aussitôt la plénitude de dons monte rapidement au-dessus de tout ce que le vase avait recueilli en lui-même et au-dessus de lui-même… Tout est répandu et tout est perdu en Dieu et devenu un avec lui. Dieu s’aime dans de tels hommes, il opère toutes leurs œuvres en eux… C’est ainsi que la mesure des cœurs débordants se répand sur toute l’Église.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 12 Septembre 2014
Le SAINT NOM de MARIE
Comme cela se pratiquait chez les Juifs, MARIE a probablement reçu Son NOM quelques jours après Sa Naissance. Le nom Hébreu de Marie signifie “dame” ou “souveraine”. Quelques jours après avoir célébré la Nativité de MARIE, nous fêtons Son SAINT NOM et nous nous confions à Son Intercession.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Vendredi 12 Septembre 2014
Le SAINT NOM de MARIE
Comme cela se pratiquait chez les Juifs, MARIE a probablement reçu Son NOM quelques jours après Sa Naissance. Le nom Hébreu de Marie signifie “dame” ou “souveraine”. Quelques jours après avoir célébré la Nativité de MARIE, nous fêtons Son SAINT NOM et nous nous confions à Son Intercession.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9 : 16 à 19, 22 à 27
Une vie motivée par l'Annonce de l'Évangile
Frères, si j'annonce l'Évangile, je n'ai pas à en tirer orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi ; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du SEIGNEUR. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que DIEU m'a confiée. Alors, pourquoi recevrai-je une récompense ? Parce que j'annonce l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile. Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. J'ai partagé la faiblesse des plus faibles pour gagner aussi les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du Salut.
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix. Alors, vous, courez de manière à l'emporter. Tous les athlètes à l'entraînement s'imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n'est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n'est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, et je le réduis en esclavage, pour ne pas être moi-même disqualifié après avoir annoncé aux autres la Bonne Nouvelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9 : 16 à 19, 22 à 27
Une vie motivée par l'Annonce de l'Évangile
Frères, si j'annonce l'Évangile, je n'ai pas à en tirer orgueil, c'est une nécessité qui s'impose à moi ; malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! Certes, si je le faisais de moi-même, je recevrais une récompense du SEIGNEUR. Mais je ne le fais pas de moi-même, je m'acquitte de la charge que DIEU m'a confiée. Alors, pourquoi recevrai-je une récompense ? Parce que j'annonce l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, ni faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile. Oui, libre à l'égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d'en gagner le plus grand nombre possible. J'ai partagé la faiblesse des plus faibles pour gagner aussi les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns. Et tout cela, je le fais à cause de l'Évangile, pour bénéficier, moi aussi, du Salut.
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix. Alors, vous, courez de manière à l'emporter. Tous les athlètes à l'entraînement s'imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. Moi, si je cours, ce n'est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n'est pas en frappant dans le vide. Mais je traite durement mon corps, et je le réduis en esclavage, pour ne pas être moi-même disqualifié après avoir annoncé aux autres la Bonne Nouvelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Cantique des pèlerins arrivant à Jérusalem
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur la harpe de Gat. Psaume appartenant au recueil de la confrérie de Coré.
[Psaume 83 (84), entièrement]
[Psaume 83 (84), entièrement]
Psaume 83 (84) : 2 et 3, 4, 5 et 6, 12
R/ De quel amour j'aime Ta Demeure, DIEU de l'Univers !
De quel amour sont aimées Tes Demeures,
SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le DIEU VIVANT !
R/
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
Tes Autels, SEIGNEUR de l'Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de Ta Maison :
ils pourront TE chanter encore !
Heureux les hommes dont TU es la Force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
R/
Le SEIGNEUR DIEU est un soleil, IL est un Bouclier ;
le SEIGNEUR donne la Grâce, IL donne la Gloire.
Jamais IL ne refuse le bonheur
à ceux qui vont sans reproche.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De quel amour sont aimées Tes Demeures,
SEIGNEUR, DIEU de l'Univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du SEIGNEUR ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le DIEU VIVANT !
R/
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,
et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
Tes Autels, SEIGNEUR de l'Univers,
mon ROI et mon DIEU !
R/
Heureux les habitants de Ta Maison :
ils pourront TE chanter encore !
Heureux les hommes dont TU es la Force :
des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
R/
Le SEIGNEUR DIEU est un soleil, IL est un Bouclier ;
le SEIGNEUR donne la Grâce, IL donne la Gloire.
Jamais IL ne refuse le bonheur
à ceux qui vont sans reproche.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 39 à 42
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Ta Parole, SEIGNEUR est Vérité ; dans cette Vérité, consacre-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17)
Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre
JÉSUS s'adressait à Ses Disciples en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n'est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu'as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : 'Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil', alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Ta Parole, SEIGNEUR est Vérité ; dans cette Vérité, consacre-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17)
Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre
JÉSUS s'adressait à Ses Disciples en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n'est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu'as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : 'Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil', alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d'abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 12 Septembre 2014
Guider les autres vers le ciel
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 39-42
Jésus s’adressait à ses disciples en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ’Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Prière d'introduction
Seigneur, merci pour ces moments d’intimité avec toi. Je crois que tu es ici avec moi. Je ne suis jamais seul. Augmente ma foi en ton amour. Imprime-le profondément dans mon cœur, pour que je t’aime de plus en plus chaque jour.
Demande
Seigneur, aide-moi à grandir en humilité.
Points de réflexion
1.Des guides aveugles.
Jésus pose une question rhétorique à la foule : « un guide aveugle peut-il guider un autre aveugle ? »
Il est évident qu’un guide a besoin de voir. S’il s’agit de guider des personnes vers le royaume de Dieu, alors Jésus est le chemin. Il vient du Père et il connait le chemin. Réfléchissons d’abord sur son importance et sur son rôle central dans notre pérégrination vers le ciel.
Puis, considérons-nous comme des guides pour les autres. Il devrait y avoir une certaine hésitation, mais pas de résistance, quand nous cherchons à mener d’autres personnes à Dieu.
Nous devrions être humbles et rester très près de l’Église, fondée par le Christ pour continuer sa mission sur terre.
2.Les disciples.
Jésus souligne ensuite que, même si le disciple n’est pas au-dessus de son maître, il peut s’élever au niveau de son maître.
Le disciple de Jésus peut apprendre de lui comment gagner le salut et la vie éternelle. Non seulement le Christ a fondé l’Église pour continuer son enseignement, mais il l’a également dotée du don de son Esprit pour la préserver de l’erreur.
Notre confiance, en enseignant d’autres personnes, vient de ce que nous sommes en union avec l’Église et que nous cherchons à suivre ses enseignements.
Nous avons la possibilité d’apprendre et d’approfondir notre foi tout au long de notre vie : que faisons-nous pour devenir vraiment formés dans la foi ?
3. Les hypocrites.
L’évangélisation commence par nous. Nous sommes généralement plus rapides à détecter les défauts chez les autres que de les remarquer en nous-mêmes. Il nous arrive même d’être profondément irrités par les défauts d’une autre personne, et parfois alors même que nous avons les mêmes défauts.
La personne orgueilleuse se plaint beaucoup de la vanité et de l’arrogance qu’il voit chez son voisin, mais il reste aveugle face à son propre vice.
Considérons donc d’abord notre propre état - humblement -, et alors travaillons à ressembler davantage à Jésus.
Plus nous permettrons à la grâce de Dieu de transformer notre cœur, plus nous pourrons aider les autres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je suis très orgueilleux. J’ai tendance à ne voir que ma perspective, mes besoins et mes désirs. Je me donne souvent plus d’importance que j’en donne aux autres. Je suis tellement gêné par la critique que je n’aime pas que l’on essaie de me dire ce qu’il faut faire. Pourtant en même temps, je suis prompt à critiquer mon voisin. Je peux trouver des fautes en chacun et en tout, et je ne fais même pas l’effort de garder mes critiques pour moi. Aide-moi à éliminer cet esprit critique, ce jugement critique que j’utilise pour tous, sauf pour moi-même. Aide-moi à voir mes défauts, surtout ceux que tu aimerais que je change le plus. Donne-moi le courage de m’y employer avant de regarder les faiblesses des autres.
Résolution
Je trouverai deux ou trois choses pratiques à faire cette semaine pour progresser dans la vertu d’humilité.
SOURCE : Catholique.org
Humilité
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 12 Septembre 2014
Guider les autres vers le ciel
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 39-42
Jésus s’adressait à ses disciples en paraboles : « Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous deux dans un trou ? Le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais celui qui est bien formé sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : ’Frère, laisse-moi retirer la paille qui est dans ton œil’, alors que tu ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Esprit faux ! enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour retirer la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
Prière d'introduction
Seigneur, merci pour ces moments d’intimité avec toi. Je crois que tu es ici avec moi. Je ne suis jamais seul. Augmente ma foi en ton amour. Imprime-le profondément dans mon cœur, pour que je t’aime de plus en plus chaque jour.
Demande
Seigneur, aide-moi à grandir en humilité.
Points de réflexion
1.Des guides aveugles.
Jésus pose une question rhétorique à la foule : « un guide aveugle peut-il guider un autre aveugle ? »
Il est évident qu’un guide a besoin de voir. S’il s’agit de guider des personnes vers le royaume de Dieu, alors Jésus est le chemin. Il vient du Père et il connait le chemin. Réfléchissons d’abord sur son importance et sur son rôle central dans notre pérégrination vers le ciel.
Puis, considérons-nous comme des guides pour les autres. Il devrait y avoir une certaine hésitation, mais pas de résistance, quand nous cherchons à mener d’autres personnes à Dieu.
Nous devrions être humbles et rester très près de l’Église, fondée par le Christ pour continuer sa mission sur terre.
2.Les disciples.
Jésus souligne ensuite que, même si le disciple n’est pas au-dessus de son maître, il peut s’élever au niveau de son maître.
Le disciple de Jésus peut apprendre de lui comment gagner le salut et la vie éternelle. Non seulement le Christ a fondé l’Église pour continuer son enseignement, mais il l’a également dotée du don de son Esprit pour la préserver de l’erreur.
Notre confiance, en enseignant d’autres personnes, vient de ce que nous sommes en union avec l’Église et que nous cherchons à suivre ses enseignements.
Nous avons la possibilité d’apprendre et d’approfondir notre foi tout au long de notre vie : que faisons-nous pour devenir vraiment formés dans la foi ?
3. Les hypocrites.
L’évangélisation commence par nous. Nous sommes généralement plus rapides à détecter les défauts chez les autres que de les remarquer en nous-mêmes. Il nous arrive même d’être profondément irrités par les défauts d’une autre personne, et parfois alors même que nous avons les mêmes défauts.
La personne orgueilleuse se plaint beaucoup de la vanité et de l’arrogance qu’il voit chez son voisin, mais il reste aveugle face à son propre vice.
Considérons donc d’abord notre propre état - humblement -, et alors travaillons à ressembler davantage à Jésus.
Plus nous permettrons à la grâce de Dieu de transformer notre cœur, plus nous pourrons aider les autres.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je suis très orgueilleux. J’ai tendance à ne voir que ma perspective, mes besoins et mes désirs. Je me donne souvent plus d’importance que j’en donne aux autres. Je suis tellement gêné par la critique que je n’aime pas que l’on essaie de me dire ce qu’il faut faire. Pourtant en même temps, je suis prompt à critiquer mon voisin. Je peux trouver des fautes en chacun et en tout, et je ne fais même pas l’effort de garder mes critiques pour moi. Aide-moi à éliminer cet esprit critique, ce jugement critique que j’utilise pour tous, sauf pour moi-même. Aide-moi à voir mes défauts, surtout ceux que tu aimerais que je change le plus. Donne-moi le courage de m’y employer avant de regarder les faiblesses des autres.
Résolution
Je trouverai deux ou trois choses pratiques à faire cette semaine pour progresser dans la vertu d’humilité.
SOURCE : Catholique.org
Humilité
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 12 septembre 2014 : Le Saint Nom de Marie - mémoire facultative
Sainte Caterina Fieschi de Gênes, Veuve et Mystique (1447-1510),
Lectures de la messe :
1ère lecture : Une vie motivée par l'annonce de l'Évangile (1 Co 9, 16-19.22-27)
Psaume : Ps 83, 2-3, 4, 5-6, 12
R/ De quel amour j'aime ta demeure, Dieu de l'univers !
Evangile :[ Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre (Lc 6, 39-42)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Ta parole, Seigneur est vérité ; dans cette vérité, consacre-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17)
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 12 septembre 2014 : Le Saint Nom de Marie - mémoire facultative
Sainte Caterina Fieschi de Gênes, Veuve et Mystique (1447-1510),
- Fête du saint nom de la bienheureuse Vierge Marie.:
- - Fête du saint nom de la bienheureuse Vierge Marie.
" Le nom de Marie, qui signifie étoile de la mer, convient parfaitement à la très sainte Vierge Marie qui est l'astre glorieux dont la lumière remplit le monde."
Bréviaire romain.
Gravure " Litanies du très saint nom de Marie ".
On célébrait déjà en plusieurs lieux la fête du saint nom de la très sainte Vierge Marie lorsque le bienheureux pape Innocent XI (béatifié par Pie XII) ordonna, par un décret du 20 novembre 1683, que cette même fête fut universellement reçue dans toute l'Eglise, en mémoire de l'insigne viscoire que nous allons raconter.
Le bienheureux Innocent XI, Benedetto Odescalchi,
ancien cardinal archevêque de Ferrare.
La ville de Vienne fut assiégée en 1683 par les Turcs et les Tartares avec une armée d'environ 200 000 hommes. Ils espéraient se rendre maîtres de la ville qu'il considéraient être la clef de l'Allemagne, et pénétrer ensuite au coeur de la Chrétienté. Déjà, cinquante lieues à la ronde, ces troupes avaient tout ruiné et leur état d'esprit était à la victoire.
Raimondo Montecuccoli.
L’Empire ottoman, qui avait déjà conquis les pays balkaniques et s’était installé dans la plaine hongroise, avait été toutefois contenu dans ses tentatives d’expansion, le 1 août 1664, par les armées impériales commandées par le Lombard Raimundo Montecuccoli (1609-1680) à la bataille de Saint-Gotthard (ou bataille de Mogersdorf pour les Allemands et les Hongrois) en Hongrie.
Bataille de Saint-Gotthard en Hongrie où elle est plus
connue sous le nom de bataille de Mogersdorf.
Mais rapidement, les Ottomans s'était remis de cette défaite, sous l’énergique impulsion du grand vizir Kara Moustapha (1634-1683) et avaient repris leurs offensives, encouragés inconsciemment pas la politique de Louis XIV, résolument anti-habsbourgeoise, et par la faiblesse du Saint-Empire et de l’Europe toute entière.
Le grand vizir Kara Mustapha.
A l'approche de cette armée, l'empereur s'enfuit avec son épouse et les Turcs ouvrirent la tranchée le 14 juillet. Après deux mois de siège, les Turcs étaient si bien avancés dans leur ouvrage qu'il ne restait plus que quatre ou cinq jours avant que la ville ne tombât.
Léopold Ier de Habsbourg.
Pendant ce temps, par toute la Chrétienté, on faisait des prières publiques (particulièrement en invoquant la sainte Vierge Marie) afin que le ciel procurât un secours particulier en vue d'éviter ce qui menacait d'être une tragédie pour l'Eglise et pour les peuples.
Il est juste de dire que Louis XIV avait fait la sourde oreille aux appels au secours adressés par la papauté qui avait souhaité qu'il expédiât un renfort conséquent sur place.
En effet, sa prépondérance de fait en Europe après les traité de Westphalie (1648), l'avait conduit à caresser l'espoir de briguer pour lui ou pour son sang la couronne du Saint Empire Romain Germanique, affaibli qu'il était par son morcellement dû aux guerres que les protestants avaient menées par toute l'Europe et l'Empire.
Il n’avait pas hésiter à s’allier avec les Ottomans (!?), désobéissant au pape, trahissant les promesses du sacre des rois de France - l'une d'elle l'engage et lui commande d' " exterminer les infidèles et les hérétiques " -, et se montrant ainsi totalement indifférent au sort de l'Eglise et de ses fidèles et sujets. Le résultat de cette alliance calamiteuse et de cette trahison sans vergogne provoquait la ruine de l’Europe catholique qui se retrouvait donc particulièrement vulnérable au lendemain de la Guerre de Trente Ans.
Le duc Charles V de Lorraine.
Les forces impériales, peu nombreuses et appuyées seulement par les milices urbaines et rurales hongroises, commandées par le duc Charles V de Lorraine (1643-1690), tentèrent de résister mais en vain. Le grand chef de guerre lorrain, au service des Habsbourg, avait accepté cette mission difficile, malgré le fait qu’il fût convalescent et sortît à peine d’une grave maladie qui l’avait quasiment amené au seuil de la mort, dont - lui et son entourage en étaient assurés -, l’avait sauvé les prières d’un capucin, le vénérable Marco d’Aviano (1631-1699).
Le vénérable Marco d'Aviano.
Ce prêtre italien, envoyé par le Saint Père auprès de l’Empereur, prédicateur infatigable qui ne cessait de prêcher la croisade contre les Turcs, conseilla aux militaires impériaux de placer l’image de la Mère de Dieu sur les insignes des armées du Saint Empire. C’est pourquoi les bannières militaires autrichiennes ont porté toutes l’effigie de la Vierge pendant plus de deux siècles et demi, jusqu’au jour où le sinistre Adolphe Hitler les en fit retirer.
Jean III Sobieski, roi de Pologne.
Les prières ne furent pas vaines. Le roi de Pologne, Jean Sobieski, répondant aux demandes du pape mais aussi à son propre sentiment, fort d'une armée très dévouée et très ordonnée, se présenta le 10 et le 11 septembre sur les collines au Nord de Vienne.
Statue du vénérable Marco d'Aviano à la
chapelle du couvent des Capuçins de Vienne.
Le matin du 12 septembre 1683, le vénérable Marco d’Aviano célèbra la messe et le Roi de Pologne y fit fonction d’acolyte. Les bras étendu, Jean Sobieski communia très pieusement, fit bénir ensuite toute l'armée et s'écria à toute l'armée : " Marchons à l'ennemi avec une entière confiance sous la protection du ciel et avec l'assistance de la sainte Vierge Marie !"
Jean III Sobieski.
65.000 soldats chrétiens s'aprêtaient à affronter 200 000 Ottomans.
Les princes de Bade et de Saxe, les Wittelsbach de Bavière, les seigneurs de Thuringe et du Holstein étaient à la tête de leurs troupes avec les Polonais, les Hongrois, le général comte italien Enea Silvio Caprara (1631-1701) ainsi que le jeune Prince Eugène de Savoie (1663-1736) qui allait connaître son baptême du feu.
Charge finale à la bataille de Vienne. Détail.
La bataille dura toute la journée et se termina par une terrible charge à l’arme blanche, conduite par Jean Sobieski en personne ; elle mit les Ottomans en fuite et donna la victoire à l’armée chrétienne. Celle-ci ne perdit que 2000, tandis que les Ottomans en déplorèrent au moins 20 000. L’armée du Sultan prit la fuite en désordre, abandonnant son butin, son artillerie, ses munition et l'essentiel des ses fournitures et équipements, après avoir massacré les prisonniers et esclaves chrétiens.
Bataille de Vienne. Elle est aussi connue par les Austro-Hongrois
et les Polonais comme la bataille de Khalenberg. Au centre,
le roi de Pologne flanqué à sa droite de Charles V de Lorraine
et à sa gauche du prince de Savoie et du comte von Stharemberg.
Un officier des Hussards ailés polonais lui rapporte
la bannière du Sultan Mehemet IV en fuite.
Le Roi de Pologne envoie au Pape les bannières capturées, en les accompagnant de ces paroles :
“ Veni, vidi : Deus vincit !”
“ Je suis venu, j’ai vu : Dieu a vaincu !”.
Le roi de Pologne envoie la nouvelle de
la victoire au bienheureux Innocent XI.
Entrant dans Vienne libérée, le roi de Pologne alla remercier le Dieu des armées et chanta le Te Deum. Aux applaudissements de la ville entière, il répondait que la victoire était due à la protection particulière de la très sainte Vierge Marie.
La ville en effet avait été déjà sauvée miraculeusement le jour de la fête de l'Assomption car un feu consécutif à l'incendie qui détruisait la magnifique chapelle des Ecossais s'était arrêté contre toute probabilité en évitant ainsi de se propager à l'arsenal - lequel jouxtait les remparts - remplit de poudre.
Le bienheureux pape Innocent XI, apprenant la nouvelle, fit rendre de solennelles actions de grâce à Dieu dans toute la Chrétienté, et, pour perpétuer le souvenir d'un si grand bienfait, dû à l'intercession de la très sainte Vierge Marie, institua la fête en l'honneur du saint nom de Notre Dame. Daté du 20 novembre 1683, ce décret fut assorti d'un autre du 5 février 1684 ordonnant de réciter un office propre spécialement composé à cet effet. On célèbre cette fête le dimanche de l'octave qui suit la fête de la nativité de la très sainte Vierge Marie.
La très sainte Vierge Marie Auxiliatrice qui donne la victoire
à ses enfants qui combattent pour et sous l'étendard de
Notre Seigneur Jésus-Christ. Lorenzone XIXe.
Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques ; à côté du nom de Jésus, le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les Saints se sont essayés à l'envi à retracer les merveilles du nom de Marie.
La première gloire de ce nom béni, c'est qu'il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l'archange Gabriel le prononça d'une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en revoie au Ciel l'écho mélodieux :
" Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l'Église fléchit le genou, les voeux et les prières des peuples retentissent de toutes parts."
" Que Votre nom est glorieux, Ô sainte Mère de Dieu ! s'écrie saint Bonaventure ; qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles !"
" Ô nom plein de suavité ! s'écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ?"
" Votre nom, Ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce !"
Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle " la Clef du Ciel ".
" Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons... "
Et ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les Saints...
Source : http://hodiemecum.hautetfort.com
- Sainte Caterina Fieschi de Gênes, Veuve et Mystique (1447-1510):
- Sainte Catherine Fieschi de Gênes, Veuve et Mystique, Patronne de Gênes (1447-1510)
Commémorée le 15 septembre (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le 12 septembre par le Diocèse de Gênes et par l’Église locale.
Caterina Fieschi, fille d'un vice-roi de Naples, naît à Gênes le 5 avril 1447. Sa famille, féconde en grands hommes, avait donné à l'Église deux papes, neuf cardinaux et deux archevêques. Dès l'âge de huit ans, conduite par l'Esprit de Dieu, elle se mit à pratiquer de rudes mortifications ; elle dormait sur une paillasse, avec un morceau de bois pour oreiller ; mais elle avait soin de cacher ses pénitences. Elle pleurait toutes les fois qu'elle levait les yeux sur une image de Marie tenant Jésus mort dans ses bras.
Malgré son vif désir du cloître, elle se vit obligée d'entrer dans l'état du mariage, où Dieu allait la préparer par de terribles épreuves à une vie d'une incroyable sainteté. Après cinq ans d'abandon, de mépris et de froideur de la part de son mari, après cinq ans de peines intérieures sans consolation, elle fut tout à coup éclairée de manière définitive sur la vanité du monde et sur les joies ineffables de l'amour divin : « Plus de monde, plus de péché » s'écria-t-elle. Jésus lui apparut alors chargé de sa croix, et couvert de sang de la tête aux pieds : « Vois, ma fille, lui dit-il, tout ce sang a été répandu au calvaire pour l'amour de toi, en expiation de tes fautes ! » La vue de cet excès d'amour alluma en Catherine une haine profonde contre elle-même : « Ô amour ! Je ne pécherai plus » s'écria-t-elle.
Trois jours après, elle fit sa confession générale avec larmes, et désormais elle communia tous les jours. L'Eucharistie devint la nourriture de son corps et de son âme, et pendant vingt-trois ans il lui fut impossible de prendre autre chose que la Sainte Communion ; elle buvait seulement chaque jour un verre d'eau mêlée de vinaigre et de sel, pour modérer le feu qui la dévorait, et, malgré cette abstinence, elle jouissait d'une forte santé.
À l'abstinence continuelle se joignaient de grandes mortifications ; jamais de paroles inutiles, peu de sommeil ; tous les jours six à sept heures de prière à genoux ; jamais Catherine ne se départit de ces règles ; elle était surtout si détachée d'elle-même, qu'elle en vint à n'avoir plus de désir et à se trouver dans une parfaite indifférence pour ce qui n'était pas Dieu.
Ses trois maximes principales étaient de ne jamais dire : Je veux, je ne veux pas, mien, tien, de ne jamais s'excuser, de se diriger en tout par ces mots : Que la Volonté de Dieu soit faite ! Elle eut la consolation de voir son époux revenir à Dieu, dans les derniers jours de sa vie, et de l'assister à sa mort. À partir de ce moment, Catherine se donna tout entière au soin des malades, et y pratiqua les actes les plus héroïques jusqu’au jour de son départ pour les demeures éternelles : le 15 septembre 1510 à Gênes.
Catherine de Gênes a été béatifiée le 06 avril 1675 par le pape Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676) et canonisée, le 23 avril 1737, par le pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Catherine de Gênes
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2011/documents/hf_ben-xvi_aud_20110112_fr.html
http://voiemystique.free.fr/catherine_de_genes_index.htm
TRAITÉ DU PURGATOIRE
Comment, par comparaison avec le feu divin qu'elle ressentait au-dedans d'elle-même, elle comprenait ce qu'était le purgatoire et comment les âmes s'y trouvent contentes et souffrantes
Cette sainte âme encore dans sa chair se trouva établie dans le purgatoire du brûlant amour de Dieu. Il la brûlait toute et la purifiait de ce qu'elle avait à purifier, de façon qu'au sortir de cette vie elle pût être présentée au regard de Dieu son doux amour.
Par le moyen de ce brûlant amour, elle comprenait en elle-même dans quel état se trouvent au purgatoire les âmes des fidèles pour purifier toute espèce de rouille et de tache du péché non encore effacée durant cette vie.
Elle-même, établie au purgatoire du feu divin d'amour, se tenait unie à son divin amour, satisfaite de tout ce qu'il opérait en elle ; comprenant qu'il en était ainsi des âmes qui sont au purgatoire, elle disait :
1. Parfaite conformité des âmes du purgatoire à la volonté de Dieu
Les âmes qui sont au purgatoire, à ce que je crois comprendre, ne peuvent avoir d'autre choix que d'être en ce lieu puisque telle est la volonté de Dieu qui dans sa justice l'a ainsi décidé. Elles ne peuvent pas davantage se retourner sur elles-mêmes. Elles ne peuvent dire : j'ai fait tels péchés et c'est à cause d'eux que je mérite de me trouver ici. Il ne leur est pas possible de dire : je voudrais ne pas avoir fait tels péchés, parce qu'ainsi j'irais tout de suite en paradis. Pas davantage : celui-ci sortira d'ici avant moi. Ni dire : “j'en sortirai avant lui”.
Elles sont incapables d'avoir ni d'elles-mêmes ni des autres aucun souvenir, ni en bien ni en mal, qui puisse augmenter leur souffrance. Elles ont, au contraire, un tel contentement d'être établies dans la condition voulue par Dieu et que Dieu accomplisse en elles tout ce qu'il veut, comme il le veut, qu'elles ne peuvent penser à elles-mêmes ni en ressentir quelque accroissement de peine.
Elles ne voient qu'une chose, la bonté divine qui travaille en elles, cette miséricorde qui s'exerce sur l'homme pour le ramener à Dieu. En conséquence, ni bien ni mal qui leur arrive à elles-mêmes ne peut attirer leur regard. Si ces âmes pouvaient en prendre conscience, elles ne seraient plus dans la pure charité.
Elles ne peuvent non plus considérer qu'elles sont dans ces peines à cause de leurs péchés, cette idée, n'entre pas dans leur esprit. Ce serait en effet, une imperfection en acte, chose qui ne peut exister en ce lieu où il est impossible de commettre un péché. Pourquoi elles sont en purgatoire, cette cause qui est en elles, il ne leur est donné de la voir qu'une seule fois, au moment qu'elles sortent de cette vie, et dans la suite ne la voient plus jamais. Autrement, ce regard serait un retour sur soi.
Étant donc établies en charité et n'en pouvant plus dévier par un acte défectueux, elles sont rendues incapables de rien vouloir de rien désirer hormis le pur vouloir de la pure charité. Placées dans ce feu purifiant, elles y sont dans l'ordre voulu par Dieu. Cette disposition divine est pur amour ; elles ne peuvent s'en écarter en rien, parce qu'elles sont incapables de commettre un péché, comme aussi de faire un acte méritoire.
2. Joie des âmes du purgatoire ; leur croissante vision de Dieu, la raison de la rouille
Je ne crois pas qu'il puisse se trouver un contentement comparable à celui d'une âme du purgatoire, à l'exception de celui des saints en paradis. Chaque jour s'accroît ce contentement par l'action de Dieu en ces âmes, action qui va croissant comme va se consumant ce qui empêche cette action divine. Cet empêchement, c'est la rouille du péché.
[La rouille n'est pas un reste de péché, une disposition mauvaise de la volonté qui serait l'effet en l'âme des péchés qu'elle a commis durant sa vie terrestre ; c'est une souillure de l'âme, un manque de perfection, suite des péchés d'autrefois, dont la volonté s'est totalement détachée au moment de la mort.]
Le feu consume progressivement cette rouille et ainsi l'âme se découvre de plus en plus à l'influx divin.
De même un objet qu'on aurait recouvert ne peut correspondre à l'éclat du soleil, non point parce que le soleil serait insuffisant, lui qui continue de briller, mais par l'empêchement de ce qui recouvre l'objet. Que vienne à se consumer l'obstacle qui fait écran, l'objet se découvrira à l'action du soleil ; il la subira de plus en plus à mesure que l'obstacle diminuera.
Ainsi la rouille du péché est ce qui recouvre l'âme.
Au purgatoire cette rouille est consumée par le feu. Plus elle se consume, plus aussi l'âme s'expose au vrai soleil, à Dieu. Sa joie augmente à mesure que la rouille disparaît et que l'âme s'expose au rayon divin. Ainsi l'une croît et l'autre diminue jusqu'à ce que le temps soit accompli. Ce n'est pas la souffrance qui diminue, c'est uniquement le temps de rester dans cette peine.
Quant à la volonté, ces âmes ne peuvent jamais dire que ces peines soient des peines, tant elles sont satisfaites des dispositions divines auxquelles leur volonté est unie par pure charité.
3. Souffrance des âmes du purgatoire, la séparation d'avec Dieu est leur plus grande peine
D'autre part, la peine qu'elles subissent est si extrême qu'il n'est aucune langue qui puisse l'exprimer ni aucune intelligence qui puisse en saisir la moindre étincelle si Dieu ne la lui découvre par une grâce toute spéciale.
Cette étincelle, Dieu fit à cette âme la grâce de la lui faire voir, mais je ne puis l'exprimer par la langue. Cette connaissance que Dieu m'a fait voir n'est jamais sortie de mon esprit. J'en dirai ce que je pourrai et ceux-là comprendront à qui le Seigneur daignera ouvrir l'entendement.
La source de toutes les souffrances est le péché, soit originel, soit actuel. Dieu a créé l'âme toute pure et toute simple, sans aucune tache de péché et avec un instinct béatifique qui la porte vers lui.
De cet instinct, le péché originel en quoi elle se trouve, la détourne. Le péché actuel, quand il s'y ajoute, l'en détourne plus encore. Plus elle s'en éloigne, plus elle devient mauvaise, puisque Dieu de moins en moins s'accorde avec elle.
Tout ce qu'il peut y avoir de bon dans les créatures n'existe que par la communication que Dieu en fait. Aux créatures non raisonnables, Dieu en fait part selon ses desseins et il ne leur fait jamais défaut.
A la créature raisonnable, à l'âme, il correspond plus ou moins dans la mesure où il la trouve purifiée de l'empêchement du péché. Existe-t-il une âme qui revienne à la première pureté de sa création, l'instinct du bonheur se découvre en elle et s'accroît aussitôt avec une telle véhémence, une telle ardeur de charité l'entraînant vers sa fin dernière, que c'est pour elle chose insupportable d'en être écartée. Plus elle en a la conscience, plus extrême est son tourment.
4. Différence entre les damnés et les âmes du purgatoire
Les âmes qui sont au purgatoire se trouvent sans la coulpe du péché. En conséquence, il n'y a pas d'obstacle entre Dieu et elles, hors cette peine qui les retarde et qui consiste en ce que leur instinct béatifique n'a pas atteint sa pleine perfection.
Voyant en toute certitude combien importe le moindre empêchement, voyant que la justice exige que leur attrait soit retardé, il leur naît au cœur un feu d'une violence extrême, qui ressemble à celui de l'enfer. Il y a la différence du péché qui rend mauvaise la volonté des damnés de l'enfer ; à ceux- ci Dieu ne fait point part de sa bonté. Ils demeurent dans cette malice désespérée, opposée à la volonté de Dieu.
On voit par là que cette opposition de la volonté mauvaise à la volonté de Dieu est cela même qui constitue le péché. Comme leur volonté s'obstine dans le mal, le péché aussi se maintient.
Ceux de l'enfer sont sortis de cette vie avec leur volonté mauvaise. Aussi leur péché n'est pas remis et ne peut l'être, parce qu'ils ne peuvent plus changer de volonté, une fois qu'ils sont sortis ainsi disposés de cette vie.
En ce passage l'âme s'établit définitivement dans le bien ou dans le mal, selon qu'elle s'y trouve par sa volonté délibérée, conformément à ce qui est écrit : « Là où je te trouverai, c'est-à-dire au moment de la mort, avec cette volonté ou du péché ou de rejet et de regret du péché, là je te jugerai » [1].
Ce jugement est sans rémission puisque après la mort la liberté du libre vouloir n'est plus sujette au changement. Elle reste fixée dans la disposition où elle se trouvait au moment de la mort.
Ceux de l'enfer, pour s'être trouvés à ce moment avec la volonté de pécher, portent sur eux la coulpe et la peine. La coulpe est infinie ; la peine n'est pas aussi grave qu'ils l'ont méritée, mais ils la porteront sans fin.
Au contraire, ceux du purgatoire ont seulement la peine, puisque le péché fut effacé au moment de la mort, car ils étaient contrits de leurs fautes et se repentaient d'avoir offensé la bonté de Dieu. Aussi leur peine aura sa fin, elle va diminuant sans cesse dans le temps, comme il a été dit.
O misère au-delà de toute misère et d'autant plus lamentable que les hommes aveugles n'y pensent pas !
5. Dieu montre sa bonté même envers les damnés
Ce châtiment des damnés n'est pas infini en quantité. La raison en est que la douce bonté divine étend le rayon de sa miséricorde jusqu'en enfer.
En effet, l'homme décédé en état de péché mortel mérite un châtiment infini et pour un temps infini. Mais la miséricorde de Dieu a disposé que seul le temps serait sans fin, et les peines limitées en quantité. En toute justice il aurait pu leur infliger une peine plus grande qu'il ne fait.
Oh ! quel est le danger du péché commis par mauvais vouloir ! C'est à grand-peine que l'homme s'en repent, et tant qu'il n'en a pas de repentir, le péché demeure et ce péché continue aussi longtemps que l'homme reste dans la volonté du péché qu'il a commis ou dans celle de le commettre.
6. Purifiées du péché, c'est avec joie que les âmes du purgatoire s'acquittent de leurs peines
Mais les âmes du purgatoire tiennent leur volonté en tout conforme à celle de Dieu. En conséquence, Dieu s'accorde avec elles dans sa bonté et elles demeurent contentes (quant à leur volonté) et purifiées de la coulpe du péché actuel.
Ces âmes sont rendues aussi pures que Dieu les a créées. Quand elles sortent de cette vie contrites de tous les péchés qu'elles ont commis, les ayant confessés et animées de la volonté de ne plus les commettre, Dieu les absout aussitôt de leur coulpe et il ne reste plus en elles que la rouille du péché. Elles s'en purifient ensuite dans le feu par la souffrance.
Ainsi purifiées de toute coulpe et unies à Dieu par leur volonté, elles voient Dieu clairement, selon le degré de connaissance qu'il leur accorde, elles voient aussi de quelle valeur il est de jouir de Dieu et que les âmes sont créées précisément pour cela.
7. De quel violent amour les âmes du purgatoire aspirent à jouir de Dieu. Exemple du pain et de l'affamé
Elles éprouvent de plus en plus une conformité si unifiante à leur Dieu, cette conformité les tire vers lui avec une si grande force par l'instinct de nature qui existe entre Dieu et l'âme qu'on ne peut donner aucun raisonnement, aucune comparaison, aucun exemple qui puisse expliquer assez cette chose au degré où l'âme la ressent dans son opération en elle et par son expérience intime. J'en donnerai cependant un exemple qui se présente à mon esprit.
Supposons qu'il n'y eût dans le monde entier qu'un seul pain pour enlever la faim à toute créature ; supposons de plus que rien qu'à voir ce pain les hommes en seraient rassasiés.
Étant donné que l'homme, à moins d'être malade, a l'instinct naturel de manger, s'il vient à ne plus manger, tout en étant préservé de maladie et de mort, sa faim grandirait continuellement puisque son instinct de manger ne diminuerait jamais.
Il sait que ce pain est seul capable de le rassasier; s'il ne peut l'avoir sa faim ne s'en ira pas, il restera dans un tourment intolérable. Plus il s'en approche sans arriver cependant à le voir, plus aussi s'allume le désir naturel que son instinct ramasse tout entier sur le pain en quoi se trouve tout contentement.
S'il savait avec certitude que jamais il ne lui sera donné de voir ce pain, à ce moment l'enfer s'accomplirait pour lui ; il serait dans l'état des âmes damnées qui sont privées de toute espérance d'arriver jamais à voir le pain qui est Dieu leur vrai Sauveur.
Mais les âmes du purgatoire ont l'espérance de contempler le pain et de s'en rassasier pleinement. Par suite, elles souffrent la faim et restent dans leur tourment aussi longtemps qu'elles sont retenues de se rassasier de ce pain, Jésus-Christ, vrai Dieu Sauveur, notre Amour.
8. L'enfer et le purgatoire font connaître l'admirable sagesse de Dieu
De même que l'esprit net et purifié ne se connaît aucun lieu de repos sinon Dieu même puisqu'il a été créé à cette fin, de même l'âme pécheresse n'a de place nulle part sinon en enfer puisque Dieu le lui a destiné pour sa fin.
C'est pourquoi au moment même où l'esprit est séparé du corps, l'âme se rend au lieu qui lui est destiné, sans autre guide que la nature même de son péché, au cas où l'âme se détache du corps en état de péché mortel.
Si l'âme ne trouvait pas à ce moment même cette destination qui procède de la justice divine, elle serait dans un enfer pire que l'enfer même. La raison en est que l'âme se trouverait hors de cette disposition divine qui n'est pas sans une part de miséricorde, puisque la peine infligée n' est pas aussi grande qu'elle le mérite. Aussi l'âme, ne trouvant aucun lieu qui lui convienne davantage, ni lui soit moins douloureux, Dieu l'ayant disposé ainsi, elle se jette d'elle-même en enfer puisque c'est sa place.
Il en est de même du purgatoire dont nous parlons. Séparée du corps, l'âme qui ne se trouve pas dans cette netteté dans laquelle Dieu l'a créée, voyant en elle l'obstacle qui la retient et sachant qu'il ne peut être enlevé que par le moyen du purgatoire, elle s'y jette aussitôt et de grand cœur.
Si elle ne découvrait ce moyen disposé par Dieu pour la débarrasser de cet empêchement, à l'instant se formerait en elle un enfer pire que le purgatoire, parce qu'elle se verrait empêchée d'atteindre sa fin qui est Dieu. Cela est pour elle d'une telle importance qu'en comparaison le purgatoire est comme rien, quoique, comme il a été dit, le purgatoire est semblable à l'enfer. Mais c'est en comparaison qu'il est comme rien.
9. Nécessité du purgatoire
J'ajoute encore ceci que je vois. De la part de Dieu, le paradis est ouvert, y entre qui veut. C'est que Dieu est toute miséricorde, il reste tourné vers nous, les bras ouverts pour nous recevoir dans sa gloire.
Mais je vois d'autre part comment cette divine essence est d'une telle pureté et netteté, au-delà de tout ce qu'on pourrait imaginer, que l'âme qui aurait en soi une imperfection aussi légère qu'un fétu minuscule, se jetterait en mille enfers plutôt que de se trouver avec cette tache en présence de la majesté divine.
Aussi, voyant que le purgatoire a été fait pour lui enlever ces taches, elle s'y jette. Elle voit que c'est là une grande miséricorde pour elle que ce moyen d'enlever cet empêchement.
10. Comme le purgatoire est chose terrible
De quelle gravité est le purgatoire, ni la langue ne le peut expliquer, ni l'esprit le saisir. Je ne vois que ceci: que les tourments y égalent ceux de l'enfer. Néanmoins, je vois que l'âme qui découvre la moindre tache d'imperfection le reçoit, selon ce qui a été dit, comme un bienfait qui lui est accordé.
Dans un certain sens, elle le tient pour rien en comparaison de cette tache qui arrête son amour.
Je vois aussi que le tourment des âmes du purgatoire consiste bien davantage en ceci qu'elles voient en elles quelque chose qui déplaît à Dieu et qu'elles l'ont contracté volontairement en agissant contre une si grande bonté, plutôt que dans nul autre tourment qu'elles ressentent en purgatoire.
C'est qu'étant dans la grâce divine elles voient la réalité et l'importance de cet empêchement qui ne leur permet pas d'approcher de Dieu.
Tout ce qu'on vient de dire, qu'est-ce en comparaison des évidences qui me sont données dans mon esprit (pour autant que j'en ai pu concevoir dans cette vie) ?
Devant de telles extrémités, toute vue, toute parole, tout sentiment, toute imagination, toute justice, toute vérité, tout cela n'est pour moi que tromperies et choses de néant
Je reste confuse, faute de pouvoir trouver des expressions plus fortes.
11. L'amour de Dieu qui attire les âmes saintes et l'empêchement qu'elles trouvent dans le péché sont les causes des tourments du purgatoire
Je vois entre Dieu et l'âme une incroyable conformité. Lorsqu'il la voit dans cette pureté où sa majesté l'a créée, il lui donne une certaine force d'attraction faite d'amour brûlant, capable de la réduire au néant, tout immortelle qu'elle soit.
Il la met dans un état de si parfaite transformation en lui son Dieu, qu'elle se voit n'être plus autre chose que Dieu. Il la tire continuellement à lui, il l'embrasse, il ne la laisse pas jusqu'à ce qu'il l'ait menée à cet être divin dont elle procède, c'est-à-dire à cette pureté dans laquelle il l'a créée.
L'âme se voit, par une vue intérieure, ainsi tirée par Dieu avec un tel feu d'amour. Alors, sous l'ardeur de cet amour embrasé de son doux Seigneur et Dieu qu'elle sent rejaillir en son esprit, elle se liquéfie tout entière.
A la lumière divine, elle voit comment Dieu ne cesse pas un instant de la tirer vers lui pour la conduire à son entière perfection. Il y met un soin extrême, une continuelle sollicitude ; en tout cela Dieu n'agit que par un pur amour. Mais elle-même, par cet obstacle de péché qui subsiste en elle, se trouve empêchée de se livrer à ce divin attrait, c'est-à-dire à ce regard unitif que Dieu lui a donné pour qu'elle soit tirée à lui.
Elle voit aussi combien lui est douloureux ce retardement qui la retient de contempler la divine lumière. S'y ajoute l'instinct de l'âme impatiente d'être libérée de cet empêchement, attirée qu'elle est par ce regard unitif.
Je dis que tout cela et la vue qu'en ont les âmes, est ce qui engendre en elle la peine du purgatoire.
De cette peine, si grande qu'elle soit cependant elle ne tiennent pas compte. Elles s'occupent bien davantage de l'opposition qu'elles ont à la volonté de Dieu.
Elles le voient brûler pour elles d'un extrême et pur amour. Cet amour, avec son regard unitif, les tire à soi avec une puissance extrême et sans arrêt, comme s'il n'avait autre chose à faire.
C'est au point que si l'âme pouvait découvrir un autre purgatoire plus fort que celui où elle se trouve, elle s'y jetterait aussitôt pour se débarrasser plus vite de cet empêchement. Tant est violent l'amour de conformité entre Dieu et l'âme.
12. Comment Dieu purifie les âmes Exemple de l'or dans le creuset
De ce divin Amour, je vois jaillir vers l'âme certains rayons et flammes brûlantes, si pénétrants et si forts qu'ils sembleraient capables de réduire au néant non seulement le corps, mais l'âme elle- même s'il était possible.
Ces rayons opèrent de deux manières : l'une est de purifier, l'autre d'anéantir.
Vois l'or. A mesure que tu le fonds, à mesure il s'améliore. Tu pourrais le fondre au point de détruire en lui toute imperfection.
Tel est l'effet du feu dans les choses matérielles. Il y a cette différence que l'âme ne peut s'anéantir en Dieu, mais uniquement dans son être propre. Plus tu la purifies, plus aussi elle s'anéantit en elle-même et pour finir elle est toute purifiée en Dieu.
L'or, quand il est purifié à vingt-quatre carats ne se consume plus, quel que soit le feu par où tu le ferais passer. Ce qui peut être consumé en lui, ce n'est que sa propre imperfection.
Ainsi opère dans l'âme le feu divin. Dieu la maintient dans le feu jusqu'à ce que toute imperfection soit consumée. Il la conduit à la pureté totale de vingt-quatre carats, chaque âme cependant selon son degré. Quand elle est purifiée elle reste tout entière en Dieu, sans rien en elle qui lui soit propre, et son être est Dieu.
Une fois que Dieu a ramené à lui l'âme ainsi purifiée, alors celle-ci est mise hors d'état de souffrir encore, puisqu'il ne lui reste plus rien à consumer. Supposé que dans cet état de pureté on la tienne dans le feu, elle n'en sentirait nulle souffrance. Ce feu ne serait autre chose que celui du divin amour de la vie éternelle, sans rien de pénible.
13. Les âmes ont un désir ardent de se transformer en Dieu. Sagesse de Dieu qui leur tient cachées leurs imperfections
L'âme a été créée munie de toutes les bonnes dispositions dont elle est capable, pour la mettre à même d'atteindre sa perfection, à condition qu'elle vive comme Dieu l'ordonne sans se souiller d'aucune tache de péché.
Mais elle s'est contaminée par le péché originel qui lui fait perdre ses dons de grâce. Elle est morte, elle ne peut ressusciter sinon par Dieu. Quand elle renaît par le baptême, il lui reste l'inclination au mal ; cette inclination la conduit, si elle n' y résiste pas, au péché actuel, par quoi elle meurt de nouveau.
Une nouvelle fois, Dieu lui rend la vie. C'est une grâce toute particulière qu'il lui fait, car elle est salie et tournée vers elle-même. Pour la ramener à son premier état telle que Dieu l'a créée, elle a besoin de ces opérations divines, faute desquelles il lui serait à jamais impossible de se tourner de nouveau vers Dieu.
Quand l'âme se met en route pour retourner à son premier état, si grande est l'ardeur qui la presse de se transformer en Dieu que c'est là son purgatoire. Elle ne regarde pas ce purgatoire comme un purgatoire, mais cet instinct brûlant et entravé constitue son purgatoire.
Ce dernier acte d'amour accomplit son oeuvre, sans que l'homme y ait part.
Il y a dans l'âme tant d'imperfections cachées qu'elle désespérerait s'il lui était donné de les voir. Ce dernier état les consume toutes.
Après qu'elles sont consumées, Dieu les découvre à l'âme pour qu'elle reconnaisse l’œuvre divine accomplie en elle par le feu d'amour. C'est lui qui a consumé en elle toutes ces imperfection qui doivent l'être.
14. Joie et douleur de l'âme du purgatoire
Sache ceci : la perfection que l'homme croit constater en lui n'est pour Dieu que défaut.
En effet, tout ce que l'homme accomplit sous couleur de perfection, toute connaissance, tout sentiment, tout vouloir tout souvenir, dès qu'il ne le fait pas remonter à Dieu, tout cela l'infecte et le souille.
Pour que ces actes soient parfaits, il est nécessaire qu'il soient faits en nous sans nous, sans que nous en soyons le premier agent, et que l'opération de Dieu soit faite en Dieu sans que l'homme en soit la cause principale.
Ces actes seuls sont parfaits, que Dieu accomplit et achève dans son amour pur et net, sans mérite de notre part. Ils pénètrent l'âme si profondément et l'embrasent à tel point que le corps où elle se trouve se sent brûler comme s'il était dans un grand brasier qui ne s'éteindra pas avant la mort.
Il est vrai, comme je le vois, que l'amour qui procède de Dieu et rejaillit dans l'âme cause en elle un contentement inexprimable ; mais ce contentement n'enlève pas une étincelle de leur peine aux âmes du purgatoire.
Donc, cet amour qui se trouve entravé, c'est lui qui constitue leur souffrance. Cette souffrance est d'autant plus grande que plus grande est la capacité d'amour et de perfection que Dieu a donné à chacune.
Ainsi les âmes du purgatoire ont tout ensemble une joie extrême et une extrême souffrance sans que l'une soit un obstacle pour l'autre.
15. Les âmes du purgatoire sont hors d'état de pouvoir mériter encore. Comment leur volonté est disposée à l'égard des bonnes oeuvres offertes ici-bas en suffrage pour elles
S'il était donné aux âmes du purgatoire de se purifier par la contrition, en un instant elles acquitteraient leur dette entière, tant serait brûlante l'impétuosité de leur contrition. Car elles voient clairement la gravité de cet empêchement qui les retient de s'unir à Dieu, leur fin et leur amour.
Tiens pour certain que dans ce paiement, elles ne sont quittes d'un seul denier, la justice de Dieu l'ayant ainsi déterminé. Ceci vaut du côté de Dieu.
Du côté de l'âme, elles n'ont plus aucun choix personnel, aucun regard sur elles-mêmes, sans vouloir considérer autre chose que la volonté de Dieu ; elles sont ainsi établies.
Si quelqu'un en ce monde fait une aumône à leur intention et qu'ainsi la durée de leur peine soit diminuée, elles ne peuvent se retourner pour en prendre connaissance et s'y attacher. Elles abandonnent tout à l'exacte balance de la volonté divine, elles laissent Dieu tout régler à lui seul, qu'il se paie comme il plaît à sa bonté infinie.
S'il leur arrivait de penser à ces aumônes en dehors de la volonté divine, ce serait un retour sur elles-mêmes, elles perdraient de ce fait la vue de ce divin vouloir et cela serait pour elles un enfer.
C'est pourquoi ces âmes restent attachées à tout ce que Dieu accomplit en elles, que ce soit plaisir et contentement ou que ce soit souffrance. Elles ne peuvent plus se retourner sur elles-mêmes, transformées qu'elles sont totalement dans la volonté de Dieu et contentes de ce qu'il décide dans son infinie sainteté.
16. Ces âmes veulent être pleinement purifiées
Si une âme était présentée aux regards divins ayant encore quelque chose à purger, ce serait lui faire une grande injure, ce serait pour elle un tourment pire que dix purgatoires.
La raison en est que ce serait pour la pure bonté et la souveraine justice de Dieu une chose intolérable. De son côté, l'âme verrait qu'elle n'a pas encore pleinement satisfait à Dieu. Ne manquerait-il qu'un clin d’œil de purification, ce serait pour elle aussi chose intolérable.
Pour enlever ce rien de rouille, elle irait dans mille enfers (supposé qu'il lui fût accordé de choisir) plutôt que de se trouver face à la présence divine sans être totalement purifiée.
17. Exhortations et reproches aux vivants
Éclairée sur toutes ces choses à la lumière divine, cette âme bénie disait :
Il me vient une envie de crier avec une telle force que sur la Terre tous les hommes en seraient épouvantés. Je leur dirais : malheureux, pourquoi vous laissez-vous aveugler à ce point par le monde ? A cette nécessité si pressante où vous vous trouverez au moment de la mort, vous n'avez aucun souci de vous préparer !
Vous vous abritez tous sous l'espérance de la miséricorde divine. Elle est si grande, dites-vous. Mais vous ne voyez pas que cette bonté de Dieu tournera à votre condamnation puisque c'est contre la volonté d'un si bon maître que vous aurez agi.
[= “je n'ai pas à m'en faire car Dieu est bon, il est miséricordieux, il me pardonnera tous mes péchés avant que je le lui demande” se transformera en : “comment ai-je pu tant haïr, tant commettre de péchés contre ce Jésus si incroyablement bon et doux, je suis épouvantablement coupable, je ne mérite aucun pardon, je préfère fuir la présence de cet agneau innocent que j'ai moi-même torturé et crucifié à mort par mes péchés”, c'est maintenant qu'il faut lui dire : “je te (vous) demande pardon pour le mal que je (vous) t'ai fait, j'ai confiance en ta miséricorde, viens à mon secours, donne-moi la force de commencer une vie nouvelle dans ta grâce”, ce n'est que par pur miracle que certains arrivent à changer de volonté et à vouloir, aux abords de la mort, fuir les péchés qu'ils chérissaient pendant leur vie. Les miracles existent mais ils ne sont pas la règle générale, ils sont l'exception.]
Sa bonté devrait au contraire vous forcer à faire sa volonté tout entière et non pas vous porter à la présomption de faire le mal.
Sa justice ne peut être frustrée, il faut de toute façon qu'elle soit pleinement satisfaite.
Ne t'encourage pas en te disant : je me confesserai, j'aurai ensuite l'indulgence plénière, je serai d'un seul coup purgé de tous mes péchés, et ainsi je serai sauvé.
Prends garde que la confession et la contrition, requises pour l'indulgence plénière, sont bien difficiles à réaliser. Si tu en avais conscience, tu tremblerais de terreur ; tu serais plus assuré de ne l'avoir pas que de l'avoir.
18. Au purgatoire, les âmes souffrent volontiers et dans la joie
Au purgatoire, je vois les âmes souffrir avec la vue de deux opérations.
La première, c'est qu'elles souffrent de très bon cœur leurs peines. Elles se rendent compte que Dieu leur fait grande miséricorde, considérant le châtiment qu'elles ont mérité, sachant aussi à quel point il leur est nécessaire. Si la bonté divine n'avait tempéré sa justice par sa miséricorde (payant pour elles par le précieux sang de Jésus-Christ), un seul péché mériterait mille enfers éternels.
Aussi subissent-elles de si grand cœur leurs peines qu'elles ne voudraient en retirer un seul carat. Elles savent que ces peines elles les ont méritées en toute justice et qu'elles sont parfaitement réglées. Par suite, elles ne se plaignent pas plus de Dieu (quant à la volonté) que si elles étaient dans la vie éternelle.
L'autre opération est un contentement qu'elles éprouvent à voir comment Dieu agit envers elles, avec quel amour et quelle miséricorde.
Ces deux vues, Dieu les imprime en elles instantanément. Puisqu'elles sont en état de grâce, elles saisissent et comprennent à la mesure de leur capacité. Elles en éprouvent une immense joie, qui ne leur manquera plus ; au contraire, elle ira toujours croissant au fur et à mesure qu'elles s'approchent davantage de Dieu.
Ces âmes ne voient point cela en elles-mêmes ni par elles-mêmes ni comme quelque chose qui serait à elles, mais seulement en Dieu.
Elles s'occupent intensément de lui beaucoup plus que de leurs peines, elles tiennent celles-ci pour rien en comparaison de lui.
La moindre vues qu'on puisse avoir de Dieu surpasse toute peine et toute joie que l'homme puisse avoir mais sans leur enlever une étincelle ni de joie ni de peine.
19. La sainte conclut son exposé sur les âmes du purgatoire en leur attribuant ce qu'elle ressent dans son âme
Cette forme de purification que je vois appliquée aux âmes du purgatoire, je l'éprouve dans mon esprit, surtout depuis deux ans. De jour en jour je la ressens et la vois plus clairement.
Mon âme, à ce que je vois, est dans ce corps comme dans un purgatoire, mais à la mesure réduite que le corps peut supporter, pour éviter qu'il ne meure. Néanmoins cela s'aggrave peu à peu, jusqu'à ce qu'enfin mort s'ensuive.
Je vois l'esprit rendu étranger à toute chose, même d'ordre spirituel, où il pourrait trouver quelque aliment, comme serait joie, plaisir, consolation. Il est hors d'état de prendre goût à quelque chose que ce soit, temporelle ou spirituelle, ni par la volonté, ni par l'entendement, ni par la mémoire. Il m'est devenu impossible de dire : je prends plus plaisir à ceci qu'à cela.
Mon intérieur est assiégé. De toute chose qui portait rafraîchissement à sa vie spirituelle et corporelle il a été dépouillé petit à petit. Chaque fois qu'une de ces choses lui est enlevée il reconnaît qu'elle était de nature à lui donner aliment et réconfort. Aussitôt que l'esprit en prend conscience, il les prend en haine et en abomination et elles s'en vont sans aucun remède.
La raison en est que l'esprit porte en soi l'instinct de se débarrasser de toute chose qui puisse faire obstacle à sa perfection. Il s'y acharne au point qu'il irait presque jusqu'à se laisser mettre en enfer pour atteindre à son but.
Il va rejetant toute chose dont l'homme intérieur pourrait se nourrir, il l'investit de façon si subtile que ne peut passer le moindre fétu d'imperfection sans qu'il ne l'aperçoive et ne le prenne en horreur.
Quant à la partie extérieure, puisque l'esprit n'a plus de correspondance avec elle, elle aussi est assiégée étroitement; il lui devient impossible de se rafraîchir au gré de son instinct humain.
Il ne lui reste d'autre soutien que Dieu. C'est lui qui opère tout cela par amour et avec grande miséricorde pour satisfaire à sa justice.
Cette vue donne à l'esprit grande paix et contentement. Mais ce contentement ne diminue en rien la souffrance ni la compression qu'il subit. Jamais la souffrance ne pourrait devenir cruelle au point qu'il puisse désirer de se dégager de ce que Dieu dispose à son sujet. Il ne sort pas de sa prison, il ne cherche pas à en sortir, tant que Dieu n'aura pas accompli en lui tout ce qui est nécessaire. Ce qui me contente c'est que Dieu soit satisfait. Il n'y aurait pas pour moi de souffrance pire que de m'écarter des desseins de Dieu sur moi, tant j'y vois de justice et de miséricorde.
Tout ce qui vient d'être dit, je le vois, je le touche, mais je n'arrive pas à trouver d'expressions satisfaisantes pour le dire comme je voudrais. Ce que j'en ai dit, je le sens s'opérer en moi spirituellement et c'est pour cela que je l'ai dit.
La prison dans laquelle je me vois, c'est le monde ; la chaîne, c'est le corps. L'âme illuminée par la grâce, c'est elle qui connaît l'importance d'être retenue ou retardée d'atteindre sa fin, par quelque empêchement que ce soit. Cela lui cause une peine extrême, car elle est d'une sensibilité aiguë.
De plus, cette âme reçoit de Dieu une certaine dignité qui la rend semblable à Dieu même. Il la fait une même chose avec lui en la rendant participante de sa bonté.
Et comme il est impossible qu'une peine quelconque atteigne Dieu, ainsi en advient-il des âmes qui s'approchent de lui. Plus elles s'approchent, plus aussi elles reçoivent de ce qui est propre à la divinité.
Par suite, le retardement qui atteint l'âme lui cause une souffrance intolérable. Cette souffrance et ce retard la rendent dissemblable de ces propriétés qu'elle avait de nature, et que la grâce lui montre ; elle est empêchée d'y atteindre, alors qu'elle y est apte, et cela lui cause une souffrance très grande, à la mesure de l'estime qu'elle a de Dieu.
Mieux elle le connaît, plus elle l'estime ; plus elle est dégagée du péché, mieux elle le connaît. A mesure aussi, l'empêchement lui devient plus terrible d'autant plus que l'âme est toute recueillie en Dieu et rien ne l'empêche de le connaître sans aucune erreur.
L'homme qui est prêt à se laisser tuer plutôt que d'offenser Dieu ressent la mort et en éprouve toute la peine. Mais dans le zèle que lui donne la lumière divine, il place l'honneur de Dieu au-dessus de la mort.
Ainsi l'âme qui connaît les desseins de Dieu en fait plus de cas que de toute torture intérieure ou extérieure, si grande qu'elle soit. C'est que Dieu qui opère en elle ces choses dépasse tout ce qu'on peut en ressentir ou imaginer.
L'occupation, pour faible qu'elle soit, que Dieu donne de lui-même à une âme l'absorbe en lui au point qu'elle ne peut tenir compte de rien d'autre. Par suite elle perd tout retour sur soi, elle ne voit plus rien en elle-même, ni dommage ni peine, elle n'en parle pas, elle n'en sait plus rien. Un instant seulement elle en a connaissance, comme il a été dit, au moment qu'elle sort de cette vie.
Finalement, tirons cette conclusion: Dieu fait perdre à l'homme tout ce qui est de l'homme, et le purgatoire le purifie.
FIN DU TRAITÉ
[1] Ce texte n'est pas dans l'Écriture Sainte ; ce pourrait être une accommodation d'Ézéchiel, 24,14.
Lectures de la messe :
1ère lecture : Une vie motivée par l'annonce de l'Évangile (1 Co 9, 16-19.22-27)
Psaume : Ps 83, 2-3, 4, 5-6, 12
R/ De quel amour j'aime ta demeure, Dieu de l'univers !
Evangile :[ Discours dans la plaine : le guide aveugle, la paille et la poutre (Lc 6, 39-42)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Ta parole, Seigneur est vérité ; dans cette vérité, consacre-nous. Alléluia. (cf. Jn 17, 17)
Dernière édition par Lumen le Ven 12 Sep 2014 - 13:51, édité 1 fois
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Homélie :
La progression que nous fait accomplir l’évangile cette semaine dévoile peu à peu ses objectifs : « celui qui sera bien formé sera comme son maître ». Toutes ces recommandations exigeantes qui parsèment l’évangile lu ces derniers jours ont donc pour but notre perfection. Nous avons vu le Seigneur prier sur la montagne, nous avons mis en question nos relations avec nos ennemis, nous considérons aujourd’hui le frère, l’ami, qui lui aussi peut faire mal ou s’égarer loin des chemins évangéliques.
Jésus nous met alors en garde de nous conduire en hypocrites, en « esprits faux », qui prétendent aider leurs frères en dénonçant leur péché. Non pas que nos frères ne doivent pas être avertis de leurs péchés : il peut être bon et pédagogique d’aider quelqu’un à prendre conscience du mal qu’il fait. Non pas qu’il faille renoncer a priori à aider un frère à se débarrasser d’un penchant mauvais ou à réparer des actes mauvais : cela peut être un authentique acte de charité. Mais qu’il faut se prémunir de trouver dans ces gestes fraternels une occasion de se survaloriser par rapport au frère, d’asseoir son ascendance, ou pire, de faire oublier aux autres et à soi que l’on ne vaut pas mieux, voire pire.
Cela est le défaut des disciples qui oublient qu’ils sont eux-mêmes en formation, et qui méconnaissent leur maître. Si Jésus est notre enseignant, ce n’est pas parce qu’il n’a pas commis de péchés. S’il est le maître, c’est parce qu’il est disposé à faire miséricorde à tout homme. Il est le maître non pas parce qu’il est au dessus des autres par sa perfection ni parce qu’il est au dessous des autres par sa condition, mais parce qu’en toute occasion il croit fermement que celui qui s’égare peut changer de chemin et se déterminer enfin pour le bien. Son autorité est donc fondée sur son humilité. Il est au service de notre croissance, de notre formation.
Et il attend que nous lui ressemblions. C’est donc cette humilité que nous devons chercher à acquérir pour devenir « comme notre maître ». Le chemin nous en a été montré cette semaine. Il prend racine, il prend son élan, dans la prière. Il prend forme par la ferme condamnation de nos péchés et le pardon accordé aux offenses du prochain, qu’il soit l’ennemi ou le frère.
Pour le disciple, arpenter ce chemin est une activité quotidienne et rude. Mais ce chemin est facile, il est à sa portée, car aucune pauvreté n’empêche d’abandonner sa colère, de prier assidûment ou de condamner ses péchés. Cette pauvreté se vit dans l’humilité, c'est-à-dire avec la capacité de mettre à nu toute perfection. Nous savons quelle est l’urgence de nous débarrasser de notre péché, aujourd’hui nous est rappelée l’urgence d’accueillir la miséricorde du Ressuscité dans nos perfections également. Alors nous serons vraiment au service du Royaume : dépouillés de tout, riches du Christ.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Sermon 3, 2.4-5 (trad. Orval ; cf bréviaire 09/06)
« Alors tu verras clair »
Par le jour lumineux de ta connaissance,
repousse, Seigneur, la nuit obscure,
afin que notre intelligence éclairée
te serve avec une pureté toute nouvelle…
Le début de la course du soleil
marque pour les mortels le commencement du travail :
prépare dans nos âmes, Seigneur,
une demeure pour ce jour qui ne connaît pas de fin.
Donne-nous de voir en notre personne
la vie de la résurrection
et remplis nos cœurs de tes délices éternelles.
Imprime en nous, Seigneur, par notre fidélité à te servir,
le signe de ce Jour qui ne dépend ni du lever
ni de la course du soleil.
En tes sacrements, chaque jour, nous t’étreignons
et nous te recevons dans notre corps :
accorde-nous d’expérimenter en nous-mêmes
la résurrection que nous espérons.
Sois pour nos pensées, Seigneur,
les ailes qui nous emmènent, légers, dans les hauteurs
et nous transportent jusqu’à notre vraie demeure.
Nous recelons ton trésor dans notre corps
par la grâce du baptême…
Puissions-nous le comprendre à quelle beauté
nous sommes appelés par cette beauté spirituelle
que ta volonté immortelle éveille en nous…
Que ta résurrection, Jésus,
fasse croître en nous l’homme spirituel (cf Ep 3,16),
et que la contemplation de tes mystères
soit le miroir où nous puissions te reconnaître (cf 1Co 13,12)…
Donne-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre sainte patrie,
et de la posséder dès maintenant par la contemplation
comme Moïse a vu la Terre promise
du sommet de la montagne (Dt 34,1).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Samedi 13 Septembre 2014
Il a posé les fondations sur le roc
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 43-49
Jésus disait à ses disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi m’appelez-vous en disant : ?Seigneur ! Seigneur !’ et ne faites-vous pas ce que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien bâtie.
Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l’homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Prière d'introduction
Notre Père, qui es aux Cieux...
Demande
Fais que je reconnaisse en ta volonté, Seigneur, le chemin qui porte à la vie.
Points de réflexion
1.« L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon » (Lc 6,45).
Jésus dit à mon âme : c’est ton cœur que je veux transformer : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair ». Collabore avec moi en veillant à semer le bien et non le mal par tes paroles.
2. « Pourquoi m’appelez-vous en disant : ?Seigneur ! Seigneur !? et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Lc 6,46).
Pour transformer ton cœur, Théophile, j’ai besoin aussi de tes actions.
Aie confiance en ma parole, elle est capable de semer le bien dans ton âme si tu l’écoutes et si tu la mets en pratique.
3. « Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc » (Lc 6,48)
. Mon cher Théophile, construis ta vie autour de moi, moi qui en suis la source et prends appui sur moi par ta confiance en ma parole. Ne te décourage pas si ce travail de confiance n’attire pas à première vue le regard du monde : ce sont les fondations de la maison !
Tout ce que tu auras construit sur le roc vaudra pour la vie éternelle ; le reste sera emporté par le flux du temps.
Dialogue avec le Christ
Je te remercie, mon Dieu, pour les grâces qui m’accompagnent tous les jours de ma vie. Tant de grâces, même, que j’ignore, mais aussi tant de belles choses autour de moi qui sont des reflets de ta bonté. Tout cela m’attire à toi et m’invite à m’abandonner à ta volonté.
Résolution
Bien faire mon devoir par amour pour Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Parole de Dieu
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Samedi 13 Septembre 2014
Il a posé les fondations sur le roc
Evangile selon St Luc, chapitre 6, 43-49
Jésus disait à ses disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi m’appelez-vous en disant : ?Seigneur ! Seigneur !’ et ne faites-vous pas ce que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l’inondation, le torrent s’est précipité sur cette maison, mais il n’a pas pu l’ébranler parce qu’elle était bien bâtie.
Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l’homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est précipité sur elle, et aussitôt elle s’est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Prière d'introduction
Notre Père, qui es aux Cieux...
Demande
Fais que je reconnaisse en ta volonté, Seigneur, le chemin qui porte à la vie.
Points de réflexion
1.« L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon » (Lc 6,45).
Jésus dit à mon âme : c’est ton cœur que je veux transformer : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau.
J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair ». Collabore avec moi en veillant à semer le bien et non le mal par tes paroles.
2. « Pourquoi m’appelez-vous en disant : ?Seigneur ! Seigneur !? et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Lc 6,46).
Pour transformer ton cœur, Théophile, j’ai besoin aussi de tes actions.
Aie confiance en ma parole, elle est capable de semer le bien dans ton âme si tu l’écoutes et si tu la mets en pratique.
3. « Il a creusé très profond et il a posé les fondations sur le roc » (Lc 6,48)
. Mon cher Théophile, construis ta vie autour de moi, moi qui en suis la source et prends appui sur moi par ta confiance en ma parole. Ne te décourage pas si ce travail de confiance n’attire pas à première vue le regard du monde : ce sont les fondations de la maison !
Tout ce que tu auras construit sur le roc vaudra pour la vie éternelle ; le reste sera emporté par le flux du temps.
Dialogue avec le Christ
Je te remercie, mon Dieu, pour les grâces qui m’accompagnent tous les jours de ma vie. Tant de grâces, même, que j’ignore, mais aussi tant de belles choses autour de moi qui sont des reflets de ta bonté. Tout cela m’attire à toi et m’invite à m’abandonner à ta volonté.
Résolution
Bien faire mon devoir par amour pour Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Parole de Dieu
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 13 Septembre 2014
Saint Jean Chrysostome, Evêque et Docteur de l’Église.
Mort en 407. Patriarche de Constantinople, surnommé “bouche d’or” pour sa grande éloquence. Ayant déplu à l’impératrice Eudoxie, il fut condamné à l’exil.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 114-115 (116), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 13 Septembre 2014
Saint Jean Chrysostome, Evêque et Docteur de l’Église.
Mort en 407. Patriarche de Constantinople, surnommé “bouche d’or” pour sa grande éloquence. Ayant déplu à l’impératrice Eudoxie, il fut condamné à l’exil.
23ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10 : 14 à 22
Communier au CHRIST ou communier aux idoles ?
Mes bien-aimés, fuyez le culte des idoles. Je vous parle comme à des gens réfléchis ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe d'Action de Grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au SANG du CHRIST ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au CORPS du CHRIST ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.
Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l'autel de DIEU sont en communion avec DIEU. Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ait une valeur, ou que les idoles elles-mêmes aient une valeur. J'affirme au contraire que les sacrifices des païens sont offerts aux esprits mauvais, et non à DIEU, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les esprits mauvais. Vous ne pouvez pas en même temps boire à la Coupe du SEIGNEUR et à celle des esprits mauvais ; vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la Table du SEIGNEUR et à celle des esprits mauvais. Voudrions-nous provoquer la jalousie du SEIGNEUR ? Sommes-nous donc plus forts que LUI ?
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10 : 14 à 22
Communier au CHRIST ou communier aux idoles ?
Mes bien-aimés, fuyez le culte des idoles. Je vous parle comme à des gens réfléchis ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe d'Action de Grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au SANG du CHRIST ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au CORPS du CHRIST ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain.
Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l'autel de DIEU sont en communion avec DIEU. Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ait une valeur, ou que les idoles elles-mêmes aient une valeur. J'affirme au contraire que les sacrifices des païens sont offerts aux esprits mauvais, et non à DIEU, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les esprits mauvais. Vous ne pouvez pas en même temps boire à la Coupe du SEIGNEUR et à celle des esprits mauvais ; vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la Table du SEIGNEUR et à celle des esprits mauvais. Voudrions-nous provoquer la jalousie du SEIGNEUR ? Sommes-nous donc plus forts que LUI ?
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière d’un homme arraché à la mort
[Psaume 114-115 (116), entièrement]
Psaume 115 (116) : 12 et 13, 17 et 18,
R/ Mon DIEU, je T'offrirai le sacrifice de louange.
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu'IL m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Je T'offrirai le Sacrifice d'Action de Grâce,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout Son Peuple.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Comment rendrai-je au SEIGNEUR
tout le bien qu'IL m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
R/
Je T'offrirai le Sacrifice d'Action de Grâce,
j'invoquerai le NOM du SEIGNEUR.
Je tiendrai mes promesses au SEIGNEUR,
oui, devant tout Son Peuple.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 6 : 43 à 49
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans Ta Loi, SEIGNEUR : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Conclusion du discours dans la plaine : le bon arbre, la maison bâtie sur le roc
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L'homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l'homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi M'appelez-vous en disant : ‘SEIGNEUR ! SEIGNEUR !’ et ne faites-vous pas ce que Je dis ? Tout homme qui vient à Moi, qui écoute Mes Paroles et qui les met en pratique, Je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l'homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans Ta Loi, SEIGNEUR : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Conclusion du discours dans la plaine : le bon arbre, la maison bâtie sur le roc
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L'homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l'homme mauvais tire le mal de son cœur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du cœur.
Et pourquoi M'appelez-vous en disant : ‘SEIGNEUR ! SEIGNEUR !’ et ne faites-vous pas ce que Je dis ? Tout homme qui vient à Moi, qui écoute Mes Paroles et qui les met en pratique, Je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l'homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=13/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Samedi 13 septembre 2014 : samedi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Jean Chrysostome, Évêque et Docteur de L'église (344-407),
Saint Maurille (Maurilio), évêque d'Angers (336-426)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Communier au Christ ou communier aux idoles ? (1 Co 10, 14-22)
Psaume : Ps 115, 12-13, 17-18
R/ Mon Dieu, je t'offrirai le sacrifice de louange.
Evangile :[ Conclusion du discours dans la plaine : le bon arbre, la maison bâtie sur le roc (Lc 6, 43-49)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Jésus vient de dénoncer l’hypocrisie des scribes et des pharisiens. Se tournant vers ses disciples, il les invite à un exercice de discernement. Certes, il faut tout mettre en œuvre pour faire ce que disent les chefs religieux, car « ils enseignent dans la chaire de Moïse » ; mais il ne faut surtout pas les prendre pour modèles, car « ils disent et ne font pas » (Mt 23, 2-3).
Mais comment se prémunir de l’hypocrisie de ceux qui ont le pouvoir ? Ils disposent en général de suffisamment de moyens pour cacher leurs comportements inavouables et paraître impeccables aux yeux du monde. Aussi les gens simples se laissent-ils prendre à leurs pièges comme les oiseaux aux filets de l’oiseleur.
Pour répondre à cette question implicite, Jésus donne un critère sûr, qui exige seulement de savoir attendre le moment opportun avant de se prononcer. Pour juger de la qualité d’un arbre, il suffit de patienter jusqu’à ce qu’il porte son fruit, et d’évaluer ce dernier. Jésus suggère donc que l’hypocrite - même le plus habile à cacher sa malice - finit toujours inévitablement par se trahir. Comme sa parole et son action procèdent d’un cœur mauvais, ses œuvres ne sauraient être fécondes, même lorsqu’elles se présentent sous les aspects des plus respectables.
Par cette comparaison, Notre-Seigneur ne se contente pas de mettre ses disciples en garde contre l’hypocrisie des pharisiens : il les renvoie aussi à leur propre conscience. Car s’ils l’appellent « Seigneur », ils devraient en toute logique « faire ce qu’il dit », c'est-à-dire « mettre ses paroles en pratique ». S’ils n’agissent pas ainsi, ils se rendent à leur tour coupable d’hypocrisie, puisque leur affirmation au grand jour, ne correspond pas à leur attitude intérieure : ils proclament Jésus « Seigneur », mais gardent en fait la seigneurie de leur vie. Impossible dans ces conditions de produire de « bons fruits ». Bien plus : cette division est comme une lézarde qui court le long de la muraille de leur maison intérieure ; aussi celle-ci ne résistera-t-elle pas aux intempéries de la vie. Dans l’adversité, lorsque tombent les masques et qu’il n’est plus temps de paraître, l’effondrement du personnage qu’ils se sont laborieusement construits sera total. Par contre, celui qui s’efforce de vivre en disciple du Christ Seigneur, construit son unité intérieure par et dans son obéissance à sa Parole. Au plus fort des tempêtes de la vie, il demeure focalisé sur celui qui a fait alliance avec lui, et engage toutes ses forces à lui demeurer fidèle, sûr que le bon droit finit toujours par triompher. Comme dans le cas du serviteur de Dieu Job, les contradictions et malheurs ne font que mettre en valeur sa patience et sa fidélité à toutes épreuves, car il sait qu’il a mis sa confiance dans le Dieu juste et Sauveur, qui ne saurait l’abandonner.
« Seigneur, nous sommes loin d’avoir réalisé cette unification intérieure, fruit d’une appartenance et d’une soumission radicales à toi, unique Seigneur et Sauveur de nos vies. Nos cœurs hélas sont doubles : devant les exigences de ta Parole, nous louvoyons de compromission en compromission ; de nos lèvres nous te choisissons comme notre Maître, alors que nous ne te rendons même pas compte de la gestion de notre vie. Prends patience avec nous, Seigneur ; libère-nous de notre attachement à notre volonté propre ; et ne permet pas que nous mettions ta Parole en balance avec la nôtre. Que le ridicule de cette présomption nous conduise au repentir et à la conversion, afin que nous puissions “venir à toi, écouter tes paroles et les mettre en pratique”, manifestant ainsi concrètement que tu es l’unique Seigneur de nos vies, le Rocher sur lequel nous voulons construire notre avenir, maintenant et à jamais. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine missionnaire, Évêque
Lorica : « La Cuirasse » (cf Ep 6,14)
Aujourd'hui je me ceins de la force puissante de l'invocation de la Trinité, de la foi en Dieu un et trois, le Créateur de l'univers.
Aujourd'hui je me ceins de la force de l'Incarnation du Christ et de son baptême, de la force de sa crucifixion et de sa mise au tombeau, de la force de sa Résurrection et de son Ascension, de la force de sa venue au jour du Jugement.
Aujourd'hui je me ceins de la force de l'amour des séraphins, dans l'obéissance des anges, dans le service des archanges, dans l'espérance de la résurrection en vue de la récompense, dans les prières des patriarches, dans les prophéties des prophètes, dans la prédication des apôtres, dans la fidélité des confesseurs, dans l'innocence des vierges saintes, dans les actions de tous les justes.
Aujourd'hui je me ceins de la force des cieux, de la lumière du soleil, de la clarté de la lune, de la splendeur du feu, de l'éclat de l'éclair, de la rapidité du vent, de la profondeur de la mer, de la stabilité de la terre, de la solidité des pierres.
Aujourd'hui je me ceins de la force de Dieu pour me guider, de la puissance de Dieu pour me soutenir, de la sagesse de Dieu pour m'instruire, de l'œil de Dieu pour me garder, de l'oreille de Dieu pour m'entendre, de la parole de Dieu pour parler pour moi, de la main de Dieu pour me guider, du chemin de Dieu pour me précéder, du bouclier de Dieu pour me protéger, des armées de Dieu pour me sauver des filets des démons, des séductions des vices, des penchants de la nature, et de tous ceux qui me veulent du mal...
Christ avec moi, Christ devant moi, Christ derrière moi, Christ en moi, Christ au-dessous de moi, Christ au-dessus de moi, Christ à ma droite, Christ à ma gauche, Christ à mon lever, Christ à mon coucher, Christ dans chaque cœur qui pense à moi, Christ dans chaque bouche qui me parle, Christ dans chaque œil qui me regarde, Christ dans chaque oreille qui m'entend.
Aujourd'hui je me ceins de la force puissante de l'invocation de la Trinité, de la foi en Dieu un et trois, le Créateur de l'univers.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Samedi 13 septembre 2014 : samedi de la 23e semaine du temps ordinaire
Saint Jean Chrysostome, Évêque et Docteur de L'église (344-407),
Saint Maurille (Maurilio), évêque d'Angers (336-426)
- Saint Jean Chrysostome, Évêque et Docteur de L'église (344-407):
- Saint Jean Chrysostome, Évêque et Docteur de L'église (344-407)
1) SA VIE
Jeunesse et éducation classique
Jean Chrysostome est né vers 349, à Antioche. Son père, Secundus, était officier. Il laissa son épouse Anthousa veuve à vingt ans, avec un fils et une fille. Celle-ci mourut très tôt, et Anthousa, chrétienne fervente, consacra tous ses soins à l'éducation de Jean. Après avoir acquis les connaissances élémentaires habituelles, Jean étudia la rhétorique à l'école de Libanius, le plus illustre rhéteur du temps, païen convaincu et nostalgique.
Vie ascétique et monastique
A partir de 367, il s'intègre au groupe des disciples de Diodore, futur évêque de Tarse, pour s'adonner à l'étude des sciences sacrées. Ce groupement ascétique n'était pas un monastère, et Jean, à la demande d'Anthousa, revenait chaque soir à la maison familiale. Il fut baptisé par saint Mélèce pendant la nuit pascale de 367. Vers 370, d'abord ordonné lecteur, il se soustrait par la fuite au sacerdoce, «trompant» son ami Basile, qui se laissa ordonner, croyant que Jean l'était aussi. Cette querelle fraternelle sera évoquée plus tard vers 390, dans le Dialogue sur le sacerdoce de Jean, dont elle fournira le prétexte. Vivement attiré par la vie monastique, il se retire en 372 au désert et vit pendant quatre ans auprès d'un ancien. Puis il se retire, seul, dans une grotte, où il passe la plupart de son temps sans dormir, apprenant par cœur les Ecritures. Sa complexion fragile ne résiste pas à ce régime, il tombe malade et doit regagner Antioche en 378, après deux années de vie érémitique. C'est l'époque où saint Mélèce, exilé par Valens, rentrait à Antioche.
Diacre et prêtre à Antioche
En 381, saint Mélèce l'ordonne diacre, puis, en 386, son successeur Flavien lui confère le sacerdoce. Le ministère principal de Jean devient la prédication. «La parole fut sa vocation et sa passion», a-t-on pu écrire. Dans son dialogue sur le sacerdoce, il décrira ainsi cet idéal qui fut le sien : «La parole, voilà l'instrument du médecin des âmes. Elle remplace tou : régime, changement d'air, remèdes. C'est elle qui cautérise ; c'est elle qui ampute. Quand elle manque, tout manque. C'est elle qui relève l'âme battue, dégonfle la colère, retranche l'inutile, comble les vides, et fait, en un mot, tout ce qui importe à la santé spirituelle. Quand il s'agit de la conduite de la vie, l'exemple est le meilleur des entraînements ; mais pour guérir l'âme du poison de l'erreur, il faut la parole, non seulement quand on a à maintenir la foi du troupeau, mais encore quand on a à combattre les ennemis du dehors. Même si nous avions le don des miracles, la parole nous serait utile, même nécessaire. Saint Paul le prouve, saint Pierre aussi, qui dit : «Soyez prêts à répondre à ceux qui vous demandent compte de votre foi» (1 P 3, 15). Et, si tout le collège des Apôtres confia jadis à Etienne la direction des veuves, c'était uniquement pour mieux s'adonner eux mêmes au ministère de la parole. Toutefois, nous n'aurions pas tant besoin du don de la parole si nous avions le don des miracles. Ne l'ayant pas, il faut nous armer de l'arme qui nous reste. C'est donc à nous de travailler avec acharnement pour nous enrichir de la parole du Christ... Le prêtre doit tout faire pour acquérir le talent de la parole.» (Sur le Sacerdoce, IV, 3; traduction de B. H. Vandenberghe, Saint Jean Chrysostome, Le livre de l'espérance, Namur, 1958, p. 9-10).
Jean prêche inlassablement, plusieurs fois par semaine, parfois pendant deux heures de suite. Jamais il ne pactise avec le vice, jamais il n'acceptera de compromission avec aucun scandale. Mais sa parole se nuance souvent de tendresse, et, s'il ne parvient pas à détacher la population d'Antioche des jeux et des spectacles du cirque, ni de ses autres désordres, son auditoire l'écoute en général volontiers et lui est profondément attaché.
En février 387, mécontents de l'augmentation des impôts, les habitants d'Antioche se soulèvent et brisent les statues de l'empereur Théodose, de l'impératrice défunte et des jeunes princes Arcadius et Honorius. Pour apaiser la sédition, Jean prononce dix-neuf homélies «sur les statues» durant le Carême, tandis que l'évêque Flavien se rend à Constantinople pour implorer la clémence de l'empereur. Le dimanche de Pâques, Jean put annoncer au peuple le succès des efforts de Flavien et le pardon de l'empereur.
Evêque de Constantinople
La renommée de Jean s'étendait bien au-delà d'Antioche. A la mort de Nectaire, évêque de Constantinople (397), l'évêque d'Alexandrie, Théophile, essaya de faire nommer à sa place l'un de ses protégés, le moine Isidore. Mais l'eunuque Eutrope, conseiller tout-puissant de l'empereur Arcadius, imposa le choix de Jean, le fit littéralement enlever à Antioche, et Théophile d'Alexandrie, ulcéré, dut le sacrer évêque de Constantinople, le 15 décembre 397.
Jean entreprit aussitôt de s'attaquer à tous les désordres qu'il constatait, dans le clergé, à la cour, dans toutes les classes de la société. Malgré ses invectives, une grande partie du peuple s'attacha à lui, et lui demeura toujours fidèle. Mais il s'attira, chez certains évêques, dans le clergé, et finalement à la cour, de terribles inimitiés. Après la disgrâce d'Eutrope, la bienveillance initiale de la toute-puissante impératrice Eudoxie se mua progressivement en haine.
On a écrit très justement au sujet de Jean : «son âme était trop noble et désintéressée pour deviner le jeu des intrigues de la cour, et son sentiment de la dignité personnelle était trop élevée pour s'arrêter à cette attitude obséquieuse à l'égard des majestés impériales, qui lui aurait assuré la continuité de leur faveur.. Sa fidélité sans compromission à son idéal ne put qu'unir contre lui toutes les forces hostiles, que sa simplicité lui empêchait d'opposer les unes aux autres par une adroite diplomatie.» (J. Quasten, Initiation aux Pères de l'Eglise, t. 111, p-507).
En 401, une cinquantaine de moines de Nitrie, conduits par trois d'entre eux, Ammonios, Eusébios et Euthymios, appelés «Ies longs frères» en raison de leur taille, arrivèrent à Constantinople, expulsés d'Egypte par Théophile, qui poursuivait alors les moines origénistes. Jean ne les reçut pas dans sa communion, mais il les accueillit avec une grande charité et pourvut à leurs besoins.
Les frères égyptiens portèrent plainte devant la cour contre Théophile. Appelé à comparaître, celui-ci se rendit à Constantinople précédé par saint Épiphane, qu'il avait engagé dans la lutte contre l'origénisme, mais qui se rembarqua pour Chypre quand il réalisa la duplicité de Théophile. Il mourut au cours du voyage.
Premier exil
Théophile se changea d'accusé en accusateur et réunit près de Chalcédoine, à la villa du Chêne, un synode de 35 évêques pour juger Jean. Celui-ci, ayant refusé de venir, fut condamné, sur d'absurdes griefs, qui le présentaient comme violent, injuste, voleur, sacrilège, origéniste, impie. Il était même accusé de lèse-majesté, ce qui aurait entraîné la peine de mort. Mais cette dernière accusation ne fut pas retenue par l'empereur. Quant aux moines de Nitrie, Théophile se réconcilia avec eux et leur «pardonna».
L'annonce de la déposition de Jean suscita une violente effervescence dans le peuple de Constantinople, qui restait fidèle à son évêque. Jean partit pour l'exil, mais une émeute éclata. Un tremblement de terre eut lieu dans la nuit, Effrayée, l'impératrice Eudoxie décida de rappeler l'exilé. Jean fut accueilli triomphalement. Théophile, menacé d'être jeté à la mer, se rembarqua précipitamment pour l'Egypte. Les évêques hostiles à Jean se dispersèrent. Mais à Constantinople, les intrigues reprirent contre Jean, qui avait repris ses fonctions épiscopales, dans l'attente d'un concile qui devait, normalement, le réhabiliter.
L'érection d'une statue d'Eudoxie ayant donné lieu à des divertissements païens et licencieux, Jean protesta dans une homélie prononcée à cette occasion. Elle aurait débuté par ces mots: «De nouveau, Hérodiade fait rage ; de nouveau, elle s'emporte ; de nouveau, elle danse ; de nouveau, elle demande à recevoir sur un plat la tête de Jean.» Eudoxie, irritée, voulut en finir avec lui.
Les évêques opposés à Jean firent valoir que celui-ci avait repris illégitimement ses fonctions malgré sa déposition. L'empereur interdit à Jean tout exercice de son office épiscopal. Jean refusa.
S'étant vu interdire l'usage de toute église, Jean, la nuit pascale de 404, rassembla les fidèles dans les thermes de Constance pour le baptême des quelques trois mille catéchumènes qui devaient le recevoir. A l'instigation des évêques hostiles, l'armée intervint brutalement, les fidèles et les clercs furent dispersés ou emprisonnés, et l'eau baptismale fut souillée de sang. Pendant le temps pascal qui suivit, Jean demeura en résidence surveillée dans son évêché, puis, au lendemain de la Pentecôte, il fut envoyé définitivement en exil.
Second exil et mort
Il fut d'abord conduit à Cucuse, en Petite Arménie. Il y demeura trois ans, prêchant aux habitants de la localité, et recevant de fréquentes visites des fidèles d'Antioche, restés attachés à leur ancien prédicateur. Jaloux et irrités, les évêques syriens qui avaient contribué à sa condamnation obtinrent qu'Arcadius l'exile à Pityus, à l'extrémité orientale de la mer Noire. Accablé de mauvais traitements, il mourut en cours de route, à Comane, dans le Pont, le 14 septembre 407 Ses dernières paroles furent sa doxologie coutumière : «Gloire à Dieu pour tout. Amen.»
2) ŒUVRES
«Aucun Père n'a laissé un héritage littéraire aussi important en volume que Chrysostome... La tragédie de sa vie elle-même, causée par la sincérité et l'intégrité extraordinaires de son caractère, ne fit que rehausser sa gloire et sa renommée. Il reste le plus séduisant des Pères grecs et l'une des figures les plus attachantes de toute l'antiquité chrétienne.» (J. Quasten, op. cit., p. 6). On ne peut citer ici que ses principaux écrits.
Œuvres exégétiques
La majeure partie de l'oeuvre de saint Jean Chrysostome est constituée d'homélies sur les livres de l'Ancien et du Nouveau Testament. Jean se montre fidèle à la tradition exégétique d'Antioche. Son exégèse pourrait être qualifiée de «pastorale», son principal souci étant de tirer du texte commenté des enseignements applicables à la vie quotidienne de ses auditeurs.
Nous possédons de lui des Homélies sur la Genèse, sur 58 psaumes, sur le prophète Isaïe, sur les évangiles de Matthieu et de Jean, sur les épîtres de saint Paul. «Les trente deux homélies sur les Romains représentent le plus remarquable commentaire patristique de cette épître et la plus belle de toutes les œuvres de Chrysostome.» (J. Quasten, op. cit., p. 619). Il existait entre Jean Chrysostome et saint Paul une véritable amitié, une relation d'intimité spirituelle profonde.
Œuvres doctrinales
Deux séries d'homélies ont pour objet de combattre les anoméens : les «Homélies sur l'incompréhensibilité de Dieu», et les «Homélies sur l'égalité du Père et du Fils». Les premières, qui réfutent la prétention d'Eunome à connaître adéquatement l'essence divine, sont un admirable exposé sur l'apophatisme et la connaissance négative de Dieu. Les secondes constituent une catéchèse claire et accessible au grand nombre, sur la Théologie trinitaire. Deux séries de «Catéchèses baptismales» nous font connaître les rites du baptême et leur interprétation tels que Jean les exposait à Antioche.
Le «Dialogue sur le sacerdoce», inspiré du traité de saint Grégoire le Théologien, Sur sa fuite, traite de la dignité, des exigences et des fonctions du sacerdoce.
Ecrits sur la vie monastique
Le traité «A Théodore» est une exhortation adressée par Jean au futur Théodore de Mopsueste (probablement), tenté d'abandonner la vie monastique. Dans cet écrit, qui peut dater du diaconat de Jean, se retrouvent des traits caractéristiques de sa pensée, par exemple l'insistance sur la philanthropie divine : «Il n'est point d'amant du corps, fut-il devenu fou, qui brûle pour son amante d'un désir égal à celui de Dieu pour le salut de nos âmes.» (Sources chrétiennes n° 117, p. 163).
Le Traité «De la virginité» est un commentaire fidèle de 1 Cor. 7 Le mariage est présenté, en antithèse, d'une façon assez négative, qu'il faut équilibrer par d'autres passages des œuvres de Chrysostome.
Les traités «Sur les cohabitations suspectes» sont une critique assez mordante de la cohabitation sous le même toit d'ascètes et de vierges, usage qui existait à l'époque et présentait inévitablement des risques de scandale. Ces écrits suscitèrent des ennemis à Jean dans le clergé.
Les trois opuscules «Contre les détracteurs de la vie monastique» sont des apologies du monachisme adressées aux autorités civiles et aux parents qui s'opposaient aux vocations monastiques.
Dans ses Homélies, Jean évoque souvent l'exemple des moines du désert proche d'Antioche pour stimuler ses fidèles à une vie plus fervente ; il conseille de faire des séjours dans la retraite auprès d'eux ; il invite les moines à prier avec ardeur pour l'Eglise et pour ceux qui y exercent une responsabilité. Pour lui, le souci pastoral d'autrui reste la forme la plus élevée de la charité chrétienne.
Homélies diverses
Un certain nombre d'homélies ont été prononcées pour les fêtes liturgiques : Noël, Epiphanie, Vendredi-Saint, Pâques. D'autres discours ont été prononcés dans des circonstances notables de la vie de Jean : «Sur la chute d'Eutrope», «Sur les statues». D'autres sont des panégyriques de divers martyrs, de saint Paul, d'Eustathe d'Antioche, de Mélèce, de Diodore de Tarse, etc...
Lettres
Nous possédons 236 lettres de Jean, qui datent toutes du temps de son exil. Parmi les plus remarquables, on peut compter les lettres de réconfort «A Olympia», auxquelles il faut joindre le «Traité sur la Providence» et la «Lettre d'exil».
Dans ces lettres, les thèmes du sens de la souffrance, de la foi en la Providence, de la patience dans l'épreuve sont souvent traités. Jean le fait en s'inspirant à la fois de la tradition hellénique, surtout stoïcienne, et de la tradition biblique. La sagesse antique n'est pas reniée, mais assumée et transfigurée par l'apport chrétien. (Voir l'excellente introduction d'Anne-Marie Malingrey aux Lettres à Olympias, Sources chrétiennes, t.13 bis)
3) DOCTRINE
On a dit souvent que saint Jean Chrysostome est plus moraliste que théologien, et que sa pensée présente peu d'intérêt sur le plan spéculatif. En réalité, Jean est avant tout un pasteur et un prédicateur, dont l'enseignement est inséparablement théologique, moral et spirituel. Il n'est pas à la recherche de solutions nouvelles aux problèmes théologiques spéculatifs de son époque, mais tout son enseignement procède d'une adhésion plénière à la tradition dogmatique de l'Eglise, en même temps que d'une vie entièrement vouée à l'ascèse et à la prière. Il est vraiment par là un «Père de l'Eglise» dans toute la force du terme. Il n'enseigne pas ses opinions personnelles, mais transmet le dépôt de la foi dans toute son intégrité.
Théologie trinitaire et christologie
Ces remarques valent tout particulièrement en ce qui concerne la théologie trinitaire et la christologie. Jean Chrysostome s'applique surtout à prémunir ses fidèles contre l'hérésie en mettant à leur portée la catéchèse commune de l'Eglise, et à leur montrer quel sens les affirmations de la foi présentent pour leur vie chrétienne.
C'est surtout à l'arianisme que s'oppose Chrysostome : on ne trouve pas chez lui de polémique contre Apollinaire. Il professe clairement l'existence d'une âme humaine du Christ ; mais sa christologie est plus alexandrine qu'antiochienne ; il est beaucoup plus proche de saint Athanase et de saint Hilaire de Poitiers que d'un Théodore de Mopsueste, et il subordonne l'activité propre de la nature humaine dans le Christ à la nature et à la personne du Logos, «L'humanité que j'ai revêtue, je ne l'ai jamais laissée destituée de la vertu divine, mais, agissant tour à tour comme homme et comme Dieu, tantôt je laisse voir en moi la nature humaine et tantôt je donne des preuves de ma mission ; j'apprends ainsi aux hommes à attribuer les actes les plus humbles à l'humanité et à rapporter les plus élevés à la divinité ; par ce mélange d'œuvres inégales, je fais comprendre l'union de mes deux natures si dissemblables ; je montre, en me soumettant librement aux souffrances, que mes souffrances sont volontaires ; comme Dieu, j'ai dompté la nature en prolongeant le jeûne jusqu'à quarante jours, mais ensuite j'ai eu faim ; j'ai apaisé, comme Dieu, la mer en furie et j'ai été accablé en ma qualité d'homme ; comme homme, j'ai été tenté par le diable, mais, comme Dieu, j'ai commandé aux démons et je les ai chassés ; je dois, dans ma nature humaine, souffrir pour les hommes.» (Sur Lazare, 1 ; PG 50, 642-643). Ou encore : «Par ces paroles : "S'il est possible que ce calice s'éloigne de moi", et : "Non comme je veux mais comme tu veux", il montre qu'il a vraiment revêtu notre chair qui a horreur de la mort. Car il est de la chair de craindre la mort, de trembler et d'être dans l'angoisse. Tantôt Jésus la laisse abandonnée à elle-même, afin qu'en montrant sa faiblesse il atteste sa nature ; tantôt il la voile pour prouver qu'il n'est pas seulement homme. Voilà pourquoi, dans ses paroles et ses actes, il mêle le divin et l'humain. De la sorte, il ôte tout prétexte à la folie de Paul de Samosate et à la démence de Marcion et de Manès. Voilà pourquoi encore il prédit l'avenir comme Dieu et le redoute comme homme.» (Sur ceux qui ne sont pas venus à la synaxe, 6, PG 48,766).
Du sacrement du Christ dans l'Eucharistie à la réalité du Christ dans le pauvre
La doctrine eucharistique de saint Jean Chrysostome est particulièrement riche. Il montre bien comment l'eucharistie «fait» l'Eglise en incorporant les hommes au Corps du Christ. Il colore ses développements d'un sens du sacré en même temps que d'un accent de tendresse envers la personne du Christ qui correspondent à son génie particulier : «Celui que les anges ne regardent qu'en tremblant, ou plutôt qu'ils n'osent regarder à cause de l'éclat qui en émane, est celui-là même qui nous sert de nourriture, qui se mélange à nous, et avec qui nous ne faisons plus qu'une seule chair et qu'un seul corps (p. 109).
«Il veut que nous devenions son corps non seulement par l'amour, mais qu'en réalité nous nous mêlions à sa propre chair. C'est ce qu'opère la nourriture que le Sauveur nous a donnée comme preuve de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. Ainsi font ceux qui s'aiment ardemment... Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous : il nous a donné sa chair à manger pour attirer notre amour envers lui et nous montrer celui qu'il nous porte ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à palper, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à assouvir le plus ardent amour (p. 119-120).
«Veillons donc sur nous-mêmes, mes très chers frères, puisque nous avons eu le bonheur de recevoir de si grands biens... Jusqu'à quand nous attacherons-nous aux choses présentes ?» (p. 123).
Plus que jamais, les applications morales et parénétiques découlent ici du dogme. Devenus membres du Christ par l'eucharistie, les plus pauvres et les plus démunis sont par là même l'autel véritable sur lequel les fidèles doivent offrir le sacrifice spirituel de l'aumône et de la miséricorde : «L'autel dont je vous parle est fait des membres mêmes du Christ, et le corps du Christ devient pour toi un autel. Vénère-le : dans la chair, tu y fais le sacrifice au Seigneur. Cet autel est plus terrible que celui qui se dresse en cette Eglise, et, à plus forte raison, que celui de l'ancienne loi.
«Ne vous récriez pas. Cet autel-ci est auguste, à cause de la victime qui y vient ; celui de l'aumône l'est davantage, parce qu'il est fait de cette victime même. Celui-ci est auguste, parce que, fait en pierres, il est sanctifié par le contact du corps du Christ; et l'autre, parce qu'il est le corps même du Christ. Il est donc plus vénérable que celui-ci devant lequel, mon frère, tu te trouves.
"Qu'est-ce donc encore qu'Aaron quand on songe à ces choses ? Que sont la couronne, les sonnettes, le Saint des Saints ? Et pourquoi parier de cet autel ancien, quand, comparé à notre autel lui-même, l'autel de l'aumône est si splendide ? Et toi, tu vénères cet autel-ci, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent, quand il périt.
"Cet autel, tu peux le voir dressé partout, dans les ruelles et sur les places, et, à chaque heure, tu peux y faire le sacrifice car c'est là aussi le lieu des sacrifices. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit ; de même, toi aussi, tu appelles l'Esprit, comme cette huile répandue en abondance.» (Hom, 82 ln Matth.; PG 58, 744.).
Grâce et liberté humaine
L'enseignement de saint Jean Chrysostome sur la prédestination, la grâce et la liberté lui est commun avec les autres Pères orientaux, et s'accorde substantiellement avec celui de saint Cassien, condamné en Occident comme «semipélagien». Le point de vue de Jean est pastoral et spirituel, et non métaphysique comme celui d'Augustin d'Hippone.
Pour Jean, le salut ou la damnation de l'homme ne sont pas fixés d'avance, sans que sa volonté libre y ait une part. Dieu adresse son appel à tous, offre sa grâce à tous, mais il appartient à l'homme de l'accueillir ou de la refuser : «Si la grâce ne demandait d'abord ce qui vient de nous, elle serait versée en masse dans toutes les âmes. Mais comme elle requiert ce qui vient de nous, elle habite à demeure dans les uns, et quitte les autres. Quant au reste des hommes, elle n'apparaît pas même en eux un moment, Dieu exigeant d'abord le choix préalable.» (De la componction ; PG 47,408).
«Dieu ne prévient pas nos volontés par ses dons, mais lorsque nous avons commencé, fourni le vouloir, alors lui-même nous présente plusieurs occasions de salut.» (Hom. In Jn; PG 59,408).
«La vertu est tissée du zèle que nous montrons et de l'assistance dont Dieu nous aide.» (Sur le Ps 140, 9; PG 55,441).
«Tout ne dépend pas de nous, mais une partie dépend de nous, une partie de Dieu. Choisir le mieux, le vouloir, nous y appliquer, affronter n'importe quelle peine, cela dépend de nous ; mais pouvoir mener nos efforts à bien, ne pas les faire échouer, aller jusqu'au bout de nos actes vertueux, cela dépend de la grâce d'en haut. En ce qui concerne la vertu, Dieu a délimité sa part et la nôtre. Il n'a pas mis tout en notre pouvoir, pour nous éviter de nous laisser emporter par une orgueilleuse folie, et il ne s'est pas chargé de tout, pour que nous ne tombions pas dans la paresse, mais, laissant à nos efforts le rôle le plus modeste, il assume lui-même le principal.» (Sur : Seigneur, il n'appartient pas à l'homme ... 4 ; PG 56, 160).
Pour approfondissement : SAINT JEAN CHRYSOSTOME, OEUVRES COMPLÈTES
TRADUITES POUR LA PREMIÈRE FOIS SOUS LA DIRECTION DE M. JEANNIN
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome
Source principale : http://www.orthodoxa.org/FR
- Saint Maurille (Maurilio), Évêque d'Angers (336-426):
- Saint Maurille (Maurilio), Évêque d'Angers (336-426)
" La prière du juste est la clef du ciel ; la prière monte puis elle fait descendre la miséricorde divine."
Saint Augustin.
Accueil de saint Maurille à Angers par l'évêque d'Angers
son prédécesseur (détail). Cathédrale Saint-Maurice d'Angers.
Maurille naquit dans le Milanais, de parents très illustres.
Ils le mirent très vite sous la houlette de Saint Martin qui, venant de Hongrie, avait construit un monastère pour des jeunes gens.
Mais Martin fut contraint de quitter la ville, après avoir été fouetté à tous les carrefours, et d’abandonner son monastère. Il rejoignit Tours.
Saint Ambroise prit alors Maurille comme lecteur. Peu de temps après, son père mourut.
Maurille quitta alors sa mère et son pays et rejoignit Saint Martin à Tours où celui-ci avait été nommé évêque.
Martin l’ordonna prêtre et l’envoya à Angers pour y travailler au salut des âmes. Il y avait alors, non loin d’Angers un temple où se livrait un culte payen. Maurille pria Dieu de le détruire. Le feu vint alors du ciel et réduisit le temple en cendre. Maurille y construisit alors une église autour de laquelle vinrent se grouper des gens qui donnèrent naissance à la ville de Chalonnes. Maurille y resta 12 ans.
Il se mit à faire des miracles. Après avoir passé une nuit en prière, il guérit un habitant de la Possonnière qui était perclus des deux mains. On lui amena aussi une femme aveugle qui était enchaînée et garrottée parce qu’elle était possédée par un démon responsable de son infirmité. Il la regarda d’un oeil et son regard était si fort que le démon fut contraint de sortir de la femme. Il fit le signe de la croix sur ses yeux et lui rendit la vue.
Par ses prières il obtint un enfant pour une femme d’Angers, qui était stérile et déjà d’un grand âge.
Il y avait encore, près de Chalonne, un temple nommé Prisciacus, dans lequel on rendait des cultes abominables. Il s’y rendit pour le détruire. Les démons lui dirent : “Pourquoi, Maurille, nous persécutez-vous avec tant de rigueur ? Nous ne saurons plus nous cacher dans ce pays. Vous nous cherchez partout et vous nous forcez à nous enfuir.” Maurille les chassa et, après avoir fait un monceau de toutes les idoles, il y mit le feu. Sur les ruines, il bâtit le monastère de Saint Pierre de Chalonnes.
Un jour, il rencontra une troupe d’esclaves guidés par des marchands qui les emmenaient en Espagne où ils pourraient facilement les vendre. Un esclave se sauva du groupe et vint se jeter au pied de Maurille, le suppliant de le délivrer. Maurille négocia avec le marchand qui resta inflexible. Maurille fit alors une prière et le marchand fut saisi de fièvre et mourut dans l’instant.
Tous les autres captifs croyant qu’ils subiraient un châtiment pour ce qui s’était passé, supplièrent Maurille d’obtenir la grâce pour le marchand. Maurille se prosterna alors et ne se releva qu’au moment où le marchand ressuscita.
Celui-ci libéra alors les esclaves et fit de grands dons à Maurille.
Comme l’évêque d’Angers était mort, on alla chercher Maurille pour le remplacer. En entrant dans l’église d’Angers, une colombe arriva et se posa sur la tête de Maurille. Saint Martin lui imposa alors les mains
Plus tard, l’enfant, qu’il avait réussi à obtenir à la femme stérile dont nous avons parlé, tomba malade gravement. Comme sa mère craignait qu’il ne mourut avant d’avoir obtenu le sacrement de confirmation, elle l’apporta dare-dare à l’église de Maurille. Mais comme celui-ci disait la messe il ne put être interrompu et l’enfant mourut pendant ce temps-là. Quand Maurille apprit ça, il résolut d’expier cette faute pendant longtemps.
Comme ça ne lui était pas facile de le faire sous le regard de son peuple d’Angers, il résolut de partir pour l’Angleterre afin d’y pratiquer les austérités nécessaires. Il sortit en cachette d’Angers et se rendit à un port de pêche pour y prendre un bateau.
Pendant qu’il attendait, il tagua son nom, sa qualité et la date de son passage sur une pierre.
Arrivé en pleine mer, il s’aperçut qu’il avait emmené avec lui les clefs des reliques de son église. Comme il les tenait dans ses mains en se demandant pourquoi il les avait emportées, le démon le troubla et les clefs tombèrent dans l’eau. Il fondit alors en larmes et se jura de ne jamais rentrer à Angers sans avoir retrouvé les clefs.
En Angleterre, il s’habilla pauvrement et se loua comme jardinier à un seigneur. Bien qu’il s’adonnait à bien des mortifications, cela ne l’empêchait pas de produire toutes sortes de légumes.
Pendant ce temps là, les angevins étaient attristés de ne plus voir leur évêque et surtout de ne pas savoir où il était passé.
Plusieurs dirent que s’ils ne le retrouvaient pas, Angers serait affligé de grands malheurs. Il choisirent donc 4 d’entre eux pour chercher Maurille. Ils parcourent l’Europe pendant 7 ans sans rien trouver. Il ne restait plus que l’Angleterre à fouiller. Comme ils attendaient un bateau, ils s’étaient assis sur la pierre taguée et virent l’inscription laissée par Maurille.
Ils s’embarquèrent donc avec joie. Arrivés en pleine mer, un gros poissons s’élança et vint tomber dans leur navire. Cela les étonna mais ils furent encore plus surpris, lorsqu’ils eurent ouvert le ventre du poissons, d’y trouver les clefs des reliques d’Angers. Il pensèrent alors que Maurille avait aussi été englouti par un poisson. Mais la nuit suivante ils eurent un songe qui leur ordonnait de poursuivre leur route.
Arrivés en Angleterre, ils furent poussés par l’esprit et allèrent directement chez le seigneur où était Maurille. Une fois dans la basse-cour, ils l’aperçurent en train de porter des légumes et se jetèrent à ses pieds en le conjurant de revenir avec eux à Angers.
Maurille leur révéla qu’il avait perdu les clefs des reliques et qu’il avait fait voeu de ne jamais y rentrer avant des les avoir retrouvées. Ils lui racontèrent alors ce qui leur était arrivé. Maurille y vit un signe et s’apprêta à les accompagner.
D’évêque devenu jardinier, il passa à jardinier redevenu évêque.
Saint Maurille rescussitant saint René.
Vies de saints. V. de Beauvais. XVe.
Dès qu’il rentra à Angers, il fut accueilli en héros. Il se rendit alors au tombeau de l’enfant mort. Il se mit en prière, pleura et gémit beaucoup et longtemps. A force, l’enfant ressuscita. Maurille le confirma sur le champ et lui donna le nom de René. Il s’en occupa alors tellement bien qu’il en fit son successeur sur le siège d’Angers.
Maurille fit encore bien des miracles.
Un artisan qui travaillait le dimanche se servait d’une cognée. Mais le manche de la cognée demeura attaché à sa main de sorte qu’il ne pouvait s’en débarrasser. Cela dura 5 mois. Enfin, l’homme alla trouver Maurille et s’accusant de sa faute. Maurille toucha alors la cognée et la situation redevint normale.
Un laboureur qui se nommait Belgique commanda à ses serviteurs de travailler le dimanche. Ils avaient à peine commencé que leur maître devint aveugle. Il souffrit ainsi pendant trois ans de continuelles douleurs. Il apprit alors que Maurille devait passer par le village. Il résolut alors de lui toucher sa robe afin d’être guéri. Dès qu’il l’eut fait, il recouvra l’usage de ses yeux. Il ressuscita encore quelques morts et guérit quelques lépreux.
Il jeûnait souvent. En Carême il ne mangeait qu’une fois tous les trois jours. Il prenait un morceau de pain d’orge dur et le trempait dans de l’eau tiède puis l’assaisonnait avec un peu de sel. Pendant 40 jours il ne sortait pas et dormait sur la cendre.
Il supprima encore un lieu où des paysans faisaient la fête chaque année et en chassa les démons. Ce lieu prit le nom de Château de la Pierre.
Il mourut le 13 septembre 426 à l’âge de 90 ans.
Source principale : http://carmina-carmina.com
Lectures de la messe :
1ère lecture : Communier au Christ ou communier aux idoles ? (1 Co 10, 14-22)
Psaume : Ps 115, 12-13, 17-18
R/ Mon Dieu, je t'offrirai le sacrifice de louange.
Evangile :[ Conclusion du discours dans la plaine : le bon arbre, la maison bâtie sur le roc (Lc 6, 43-49)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Jésus vient de dénoncer l’hypocrisie des scribes et des pharisiens. Se tournant vers ses disciples, il les invite à un exercice de discernement. Certes, il faut tout mettre en œuvre pour faire ce que disent les chefs religieux, car « ils enseignent dans la chaire de Moïse » ; mais il ne faut surtout pas les prendre pour modèles, car « ils disent et ne font pas » (Mt 23, 2-3).
Mais comment se prémunir de l’hypocrisie de ceux qui ont le pouvoir ? Ils disposent en général de suffisamment de moyens pour cacher leurs comportements inavouables et paraître impeccables aux yeux du monde. Aussi les gens simples se laissent-ils prendre à leurs pièges comme les oiseaux aux filets de l’oiseleur.
Pour répondre à cette question implicite, Jésus donne un critère sûr, qui exige seulement de savoir attendre le moment opportun avant de se prononcer. Pour juger de la qualité d’un arbre, il suffit de patienter jusqu’à ce qu’il porte son fruit, et d’évaluer ce dernier. Jésus suggère donc que l’hypocrite - même le plus habile à cacher sa malice - finit toujours inévitablement par se trahir. Comme sa parole et son action procèdent d’un cœur mauvais, ses œuvres ne sauraient être fécondes, même lorsqu’elles se présentent sous les aspects des plus respectables.
Par cette comparaison, Notre-Seigneur ne se contente pas de mettre ses disciples en garde contre l’hypocrisie des pharisiens : il les renvoie aussi à leur propre conscience. Car s’ils l’appellent « Seigneur », ils devraient en toute logique « faire ce qu’il dit », c'est-à-dire « mettre ses paroles en pratique ». S’ils n’agissent pas ainsi, ils se rendent à leur tour coupable d’hypocrisie, puisque leur affirmation au grand jour, ne correspond pas à leur attitude intérieure : ils proclament Jésus « Seigneur », mais gardent en fait la seigneurie de leur vie. Impossible dans ces conditions de produire de « bons fruits ». Bien plus : cette division est comme une lézarde qui court le long de la muraille de leur maison intérieure ; aussi celle-ci ne résistera-t-elle pas aux intempéries de la vie. Dans l’adversité, lorsque tombent les masques et qu’il n’est plus temps de paraître, l’effondrement du personnage qu’ils se sont laborieusement construits sera total. Par contre, celui qui s’efforce de vivre en disciple du Christ Seigneur, construit son unité intérieure par et dans son obéissance à sa Parole. Au plus fort des tempêtes de la vie, il demeure focalisé sur celui qui a fait alliance avec lui, et engage toutes ses forces à lui demeurer fidèle, sûr que le bon droit finit toujours par triompher. Comme dans le cas du serviteur de Dieu Job, les contradictions et malheurs ne font que mettre en valeur sa patience et sa fidélité à toutes épreuves, car il sait qu’il a mis sa confiance dans le Dieu juste et Sauveur, qui ne saurait l’abandonner.
« Seigneur, nous sommes loin d’avoir réalisé cette unification intérieure, fruit d’une appartenance et d’une soumission radicales à toi, unique Seigneur et Sauveur de nos vies. Nos cœurs hélas sont doubles : devant les exigences de ta Parole, nous louvoyons de compromission en compromission ; de nos lèvres nous te choisissons comme notre Maître, alors que nous ne te rendons même pas compte de la gestion de notre vie. Prends patience avec nous, Seigneur ; libère-nous de notre attachement à notre volonté propre ; et ne permet pas que nous mettions ta Parole en balance avec la nôtre. Que le ridicule de cette présomption nous conduise au repentir et à la conversion, afin que nous puissions “venir à toi, écouter tes paroles et les mettre en pratique”, manifestant ainsi concrètement que tu es l’unique Seigneur de nos vies, le Rocher sur lequel nous voulons construire notre avenir, maintenant et à jamais. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Patrick (v. 385-v. 461), Moine missionnaire, Évêque
Lorica : « La Cuirasse » (cf Ep 6,14)
Fondé sur le roc
Aujourd'hui je me ceins de la force puissante de l'invocation de la Trinité, de la foi en Dieu un et trois, le Créateur de l'univers.
Aujourd'hui je me ceins de la force de l'Incarnation du Christ et de son baptême, de la force de sa crucifixion et de sa mise au tombeau, de la force de sa Résurrection et de son Ascension, de la force de sa venue au jour du Jugement.
Aujourd'hui je me ceins de la force de l'amour des séraphins, dans l'obéissance des anges, dans le service des archanges, dans l'espérance de la résurrection en vue de la récompense, dans les prières des patriarches, dans les prophéties des prophètes, dans la prédication des apôtres, dans la fidélité des confesseurs, dans l'innocence des vierges saintes, dans les actions de tous les justes.
Aujourd'hui je me ceins de la force des cieux, de la lumière du soleil, de la clarté de la lune, de la splendeur du feu, de l'éclat de l'éclair, de la rapidité du vent, de la profondeur de la mer, de la stabilité de la terre, de la solidité des pierres.
Aujourd'hui je me ceins de la force de Dieu pour me guider, de la puissance de Dieu pour me soutenir, de la sagesse de Dieu pour m'instruire, de l'œil de Dieu pour me garder, de l'oreille de Dieu pour m'entendre, de la parole de Dieu pour parler pour moi, de la main de Dieu pour me guider, du chemin de Dieu pour me précéder, du bouclier de Dieu pour me protéger, des armées de Dieu pour me sauver des filets des démons, des séductions des vices, des penchants de la nature, et de tous ceux qui me veulent du mal...
Christ avec moi, Christ devant moi, Christ derrière moi, Christ en moi, Christ au-dessous de moi, Christ au-dessus de moi, Christ à ma droite, Christ à ma gauche, Christ à mon lever, Christ à mon coucher, Christ dans chaque cœur qui pense à moi, Christ dans chaque bouche qui me parle, Christ dans chaque œil qui me regarde, Christ dans chaque oreille qui m'entend.
Aujourd'hui je me ceins de la force puissante de l'invocation de la Trinité, de la foi en Dieu un et trois, le Créateur de l'univers.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 14 Septembre 2014
Le Christ élevé sur la croix pour le salut des hommes
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 13-17
Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Prière d'introduction
En célébrant aujourd’hui la fête de « l’Exaltation de la Sainte Croix » l’Église tout entière veut adorer cette réalité si pleine de bonté et de miséricorde par laquelle toi, Dieu en tout semblable au Père, tu as pris notre condition d’homme pour que l’homme ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Qu’il nous suffise à nous, les hommes, de croire et de nous tourner vers toi.
Demande
Seigneur, accorde-nous la grâce de percevoir, sur cette croix, la réalisation de la promesse faite à nos premiers parents de leur envoyer un sauveur, né de la descendance de la femme, et qui écraserait la tête du serpent.
Points de réflexion
1.Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l’homme.
Tout en répondant à Nicodème, qui pense que « personne ne peut faire ce que tu fais, si Dieu n’est pas avec lui », pour la première fois sur cette terre, Seigneur, tu confirmes ta filiation divine. Toi qui parles avec Nicodème, qui es physiquement devant lui, tu lui dis que tu es le Fils de Dieu, celui que le Père a envoyé. Nicodème, ce notable parmi les Pharisiens, connaît parfaitement les Écritures : en parlant de Moïse et du serpent dans le désert, il voit à quelle guérison tu fais allusion.
Être guéri de la morsure du serpent, c’est avoir besoin de renouer l’Alliance avec le Créateur et Maître de toute chose, c’est avoir besoin d’être sauvé. Nicodème, comme tous les membres du Peuple de Dieu, attend ce salut que le Messie doit apporter.
Et tu lui expliques que ce Messie, c’est toi-même.
2. Nul n’est monté au ciel, hormis celui qui est descendu du Ciel : tu expliques à ce notable parmi les juifs, ce qu’aucune intelligence humaine ne peut et ne pourra jamais imaginer.
Comment un homme, aussi cultivé et instruit soit-il, pourrait-il comprendre que celui qui est devant lui est le Messie promis et que cet être vivant, avec lequel il parle, est en même temps Dieu et homme ?
Et pourtant, ce que tu dis es la Vérité : tu t’es fait homme pour venir parmi nous : tu as pris notre nature humaine pour que l’homme nouveau puisse dire un oui définitif à Dieu et nous rouvrir la route qui donne la Vie éternelle.
C’est pour cette raison que le Père t’a envoyé vivre au milieu de nous et nous révéler sa miséricorde infinie.
3. Dieu n’a pas envoyé son Fils pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé : le serpent de bronze avait été fixé au bois de la croix et, toi, tu annonces que le salut du monde passe par ta mort et ta mort sur une croix, supplice infamant infligé par les hommes, au plus vil de tous les hommes.
Et cette croix marque ta victoire sur la mort, sur la conséquence du péché qui est entré dans le monde par la faute d’un seul, comme l’écrivait saint Paul aux Romains.
Tu sais que ta croix est glorieuse et que nul ne peut aller au Père sans cette crucifixion : elle va ouvrir un jour nouveau où l’homme pourra lever les yeux vers toi et supplier celui qui s’est fait pécheur pour nous et au milieu de nous.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais bien que ma compréhension est incapable de saisir ce que tu as fait pour les hommes, pour tous les hommes dont je fais partie. Tu as pris ma place, la seule que je mérite et tu m’en as déchargée pour toujours.
Résolution
Ma croix est bien petite et pourtant elle me paraît atrocement lourde. Mais je veux te remercier des occasions de souffrir avec toi et de te prouver que mon amour est vrai. Aujourd’hui, j’accepterai les contrariétés et les difficultés que tu permettras pour moi.
SOURCE : Catholique.org
Croix du Christ pour le Salut des hommes
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 14 Septembre 2014
Le Christ élevé sur la croix pour le salut des hommes
Evangile selon St Jean, chapitre 3, 13-17
Nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Prière d'introduction
En célébrant aujourd’hui la fête de « l’Exaltation de la Sainte Croix » l’Église tout entière veut adorer cette réalité si pleine de bonté et de miséricorde par laquelle toi, Dieu en tout semblable au Père, tu as pris notre condition d’homme pour que l’homme ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. Qu’il nous suffise à nous, les hommes, de croire et de nous tourner vers toi.
Demande
Seigneur, accorde-nous la grâce de percevoir, sur cette croix, la réalisation de la promesse faite à nos premiers parents de leur envoyer un sauveur, né de la descendance de la femme, et qui écraserait la tête du serpent.
Points de réflexion
1.Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l’homme.
Tout en répondant à Nicodème, qui pense que « personne ne peut faire ce que tu fais, si Dieu n’est pas avec lui », pour la première fois sur cette terre, Seigneur, tu confirmes ta filiation divine. Toi qui parles avec Nicodème, qui es physiquement devant lui, tu lui dis que tu es le Fils de Dieu, celui que le Père a envoyé. Nicodème, ce notable parmi les Pharisiens, connaît parfaitement les Écritures : en parlant de Moïse et du serpent dans le désert, il voit à quelle guérison tu fais allusion.
Être guéri de la morsure du serpent, c’est avoir besoin de renouer l’Alliance avec le Créateur et Maître de toute chose, c’est avoir besoin d’être sauvé. Nicodème, comme tous les membres du Peuple de Dieu, attend ce salut que le Messie doit apporter.
Et tu lui expliques que ce Messie, c’est toi-même.
2. Nul n’est monté au ciel, hormis celui qui est descendu du Ciel : tu expliques à ce notable parmi les juifs, ce qu’aucune intelligence humaine ne peut et ne pourra jamais imaginer.
Comment un homme, aussi cultivé et instruit soit-il, pourrait-il comprendre que celui qui est devant lui est le Messie promis et que cet être vivant, avec lequel il parle, est en même temps Dieu et homme ?
Et pourtant, ce que tu dis es la Vérité : tu t’es fait homme pour venir parmi nous : tu as pris notre nature humaine pour que l’homme nouveau puisse dire un oui définitif à Dieu et nous rouvrir la route qui donne la Vie éternelle.
C’est pour cette raison que le Père t’a envoyé vivre au milieu de nous et nous révéler sa miséricorde infinie.
3. Dieu n’a pas envoyé son Fils pour juger le monde mais pour que le monde soit sauvé : le serpent de bronze avait été fixé au bois de la croix et, toi, tu annonces que le salut du monde passe par ta mort et ta mort sur une croix, supplice infamant infligé par les hommes, au plus vil de tous les hommes.
Et cette croix marque ta victoire sur la mort, sur la conséquence du péché qui est entré dans le monde par la faute d’un seul, comme l’écrivait saint Paul aux Romains.
Tu sais que ta croix est glorieuse et que nul ne peut aller au Père sans cette crucifixion : elle va ouvrir un jour nouveau où l’homme pourra lever les yeux vers toi et supplier celui qui s’est fait pécheur pour nous et au milieu de nous.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais bien que ma compréhension est incapable de saisir ce que tu as fait pour les hommes, pour tous les hommes dont je fais partie. Tu as pris ma place, la seule que je mérite et tu m’en as déchargée pour toujours.
Résolution
Ma croix est bien petite et pourtant elle me paraît atrocement lourde. Mais je veux te remercier des occasions de souffrir avec toi et de te prouver que mon amour est vrai. Aujourd’hui, j’accepterai les contrariétés et les difficultés que tu permettras pour moi.
SOURCE : Catholique.org
Croix du Christ pour le Salut des hommes
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonsoir Maud, Bonsoir Lumen,
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Dimanche 14 Août 2014
La CROIX Glorieuse
Fête du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-fete-de-la-croix-glorieuse-integrale-des-lectures/00087785
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonsoir tous artisans de paix,
Bonsoir caillon,
Bonsoir à toutes et à tous,
Dimanche 14 Août 2014
La CROIX Glorieuse
Fête du SEIGNEUR
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Livre des Nombres 21 : 4b à 9
Le serpent de bronze, signe du salut
Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage, récrimina contre DIEU et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n'y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le SEIGNEUR envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d'Israël.
Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le SEIGNEUR et contre toi. Intercède auprès du SEIGNEUR pour qu'IL éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple, et le SEIGNEUR dit à Moïse : « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre des Nombres 21 : 4b à 9
Le serpent de bronze, signe du salut
Au cours de sa marche à travers le désert, le peuple d'Israël, à bout de courage, récrimina contre DIEU et contre Moïse : « Pourquoi nous avoir fait monter d'Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir dans le désert, où il n'y a ni pain ni eau ? Nous sommes dégoûtés de cette nourriture misérable ! »
Alors le SEIGNEUR envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante, et beaucoup en moururent dans le peuple d'Israël.
Le peuple vint vers Moïse et lui dit : « Nous avons péché, en récriminant contre le SEIGNEUR et contre toi. Intercède auprès du SEIGNEUR pour qu'IL éloigne de nous les serpents. »
Moïse intercéda pour le peuple, et le SEIGNEUR dit à Moïse : « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d'un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu'ils le regardent, et ils vivront ! »
Moïse fit un serpent de bronze et le dressa au sommet d'un mât. Quand un homme était mordu par un serpent, et qu'il regardait vers le serpent de bronze, il conservait la vie !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le passé d’Israël, une leçon à ne pas oublier
Poème chanté appartenant au recueil d’Assaf.
[Psaume 77 (78), entièrement]
[Psaume 77 (78), entièrement]
Psaume 77 (78) : 3 et 4ac, 34 et 35, 36 et 37, 38ab et 39
R/ Par Ta Croix, SEIGNEUR, TU nous rends la vie.
Nous avons entendu et nous savons
ce que nos pères nous ont raconté ;
et nous redirons à l'âge qui vient,
les Titres de Gloire du SEIGNEUR.
R/
Quand DIEU les frappait, ils LE cherchaient,
ils revenaient et se tournaient vers LUI :
ils se souvenaient que DIEU est leur ROCHER,
et le DIEU TRÈS-HAUT, leur RÉDEMPTEUR.
R/
Mais de leur bouche ils LE trompaient,
de leur langue ils LUI mentaient.
Leur cœur n'était pas constant envers LUI ;
ils n'étaient pas fidèles à Son Alliance.
R/
Et LUI, MISÉRICORDIEUX,
au lieu de détruire, IL pardonnait;
IL se rappelait : ils ne sont que chair,
un souffle qui s'en va sans retour.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Nous avons entendu et nous savons
ce que nos pères nous ont raconté ;
et nous redirons à l'âge qui vient,
les Titres de Gloire du SEIGNEUR.
R/
Quand DIEU les frappait, ils LE cherchaient,
ils revenaient et se tournaient vers LUI :
ils se souvenaient que DIEU est leur ROCHER,
et le DIEU TRÈS-HAUT, leur RÉDEMPTEUR.
R/
Mais de leur bouche ils LE trompaient,
de leur langue ils LUI mentaient.
Leur cœur n'était pas constant envers LUI ;
ils n'étaient pas fidèles à Son Alliance.
R/
Et LUI, MISÉRICORDIEUX,
au lieu de détruire, IL pardonnait;
IL se rappelait : ils ne sont que chair,
un souffle qui s'en va sans retour.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 6 à 11
Glorification de JÉSUS après son humiliation sur la Croix
Le CHRIST JÉSUS, LUI qui était dans la condition de DIEU, n'a pas jugé bon de revendiquer Son Droit d'être traité à l'égal de DIEU ; mais au contraire, IL se dépouilla LUI-MÊME en prenant la condition de Serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à Son Comportement, IL s'est abaissé LUI-MÊME en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi DIEU L'a élevé au-dessus de tout ; IL LUI a conféré le NOM qui surpasse tous les noms, afin qu'au NOM de JÉSUS, aux Cieux, sur Terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « JÉSUS CHRIST est le SEIGNEUR », pour la GLOIRE de DIEU le PÈRE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Philippiens 2 : 6 à 11
Glorification de JÉSUS après son humiliation sur la Croix
Le CHRIST JÉSUS, LUI qui était dans la condition de DIEU, n'a pas jugé bon de revendiquer Son Droit d'être traité à l'égal de DIEU ; mais au contraire, IL se dépouilla LUI-MÊME en prenant la condition de Serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à Son Comportement, IL s'est abaissé LUI-MÊME en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi DIEU L'a élevé au-dessus de tout ; IL LUI a conféré le NOM qui surpasse tous les noms, afin qu'au NOM de JÉSUS, aux Cieux, sur Terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame : « JÉSUS CHRIST est le SEIGNEUR », pour la GLOIRE de DIEU le PÈRE.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 3 : 13 à 17
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Nous T'adorons, ô CHRIST, et nous TE bénissons : par Ta Croix, TU as racheté le monde.
Alléluia.
Le CHRIST élevé sur la Croix pour le salut des hommes
Nul n'est monté au Ciel sinon CELUI qui est descendu du Ciel, le FILS de l'Homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le FILS de l'Homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par LUI la Vie Éternelle.
Car DIEU a tant aimé le monde qu'IL a donné Son FILS Unique : ainsi tout homme qui croit en LUI ne périra pas, mais il obtiendra la Vie Éternelle.
Car DIEU a envoyé Son FILS dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par LUI, le monde soit sauvé.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Nous T'adorons, ô CHRIST, et nous TE bénissons : par Ta Croix, TU as racheté le monde.
Alléluia.
Le CHRIST élevé sur la Croix pour le salut des hommes
Nul n'est monté au Ciel sinon CELUI qui est descendu du Ciel, le FILS de l'Homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le FILS de l'Homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par LUI la Vie Éternelle.
Car DIEU a tant aimé le monde qu'IL a donné Son FILS Unique : ainsi tout homme qui croit en LUI ne périra pas, mais il obtiendra la Vie Éternelle.
Car DIEU a envoyé Son FILS dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par LUI, le monde soit sauvé.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lien :
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/nouveautes/en-marche-vers-dimanche-fete-de-la-croix-glorieuse-integrale-des-lectures/00087785
Vu sur :
www.KTOTV.com
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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