Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci tous artisans de Paix
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 28 Aoùt 2014
Ne pas s’endormir aux commandes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 24, 42-51
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Veillez, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : ’Mon maître s’attarde’, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Prière d'introduction
Seigneur, je viens encore vers toi dans la prière. Bien que je ne te voie pas, je sais par la foi que tu es présent dans ma vie. J’espère en ta promesse de rester avec moi jusqu’à la fin des temps. Je t’aime, et je sais que tu m’aimes. Accepte cette prière comme une marque de mon amour.
Demande
Seigneur, aide-moi à rester alerte, gardant l’objectif du Ciel toujours à l’esprit.
Points de réflexion
1. Ni le jour ni l’heure.
Aucun de nous ne sait combien de temps il va vivre et Jésus n’a pas indiqué combien de temps l’histoire humaine continuera, avant qu’il ne revienne pour le jugement final. Ceci devrait nous inciter à nous rendre compte que nous devons être toujours prêts à rencontrer notre Seigneur, en agissant dans le vrai, et en gardant notre conscience toujours pure de tout péché. Nous devons vivre comme si chaque jour était notre dernier, comme si notre bonheur éternel dépendait des choix et des actions de ce jour même.
Chaque moment est précieux et important aux yeux de Dieu. Le plus nécessaire est de nous efforcer à demeurer en état de grâce, afin d’atteindre notre salut. C’est ce que nous ferons de plus important dans la vie.
2. La vraie prudence.
Le serviteur fidèle qui fait ce qu’il est censé faire à chaque moment, est la personne véritablement prudente. Dieu veut que nous soyons fidèles et que nous accomplissions sa volonté chaque jour. C’est le chemin de la sainteté et de l’union avec Dieu. Il n’y a pas d’autre manière d’être près de Dieu que de faire sa volonté, par amour et avec gratitude.
Comment mes actions d’aujourd’hui reflètent-elles mon obéissance affectueuse à la volonté de Dieu ?
Est-ce que j’ai mis Dieu au centre de ma vie, ou bien l’ai-je relégué, lui et sa volonté, à la périphérie de ma vie, en ne prêtant attention à ce qu’il veut de moi que de temps en temps ?
3. Un long retard.
Souvent il nous semble que Dieu est loin et pas impliqué dans notre vie. Il peut sembler que son retour n’est pas pour bientôt, et ceci peut nous conduire à nous distraire avec beaucoup d’autres choses. Renouvelons chaque jour notre esprit de foi en Dieu et en sa présence constante, en vivant chaque jour pour lui plaire, peu importe combien cela nous semble long.
Vivons en sa présence par la foi en lui et en sa révélation, qui nous guident le long du chemin vers la vie éternelle. Efforçons-nous chaque jour de maintenir une foi animée et effective en Dieu et en sa présence.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, enseigne-moi à prier avec une vraie foi en toi et en ta parole de vie. Aide-moi à croire à chaque moment de sorte que je puisse te satisfaire, faire ta volonté et grandir en sainteté.
Résolution
Je renouvellerai ma foi chaque jour, en faisant fréquemment des actes de foi conscients et ardents.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 28 Aoùt 2014
Ne pas s’endormir aux commandes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 24, 42-51
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Veillez, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : ’Mon maître s’attarde’, et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l’attend pas et à l’heure qu’il n’a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Prière d'introduction
Seigneur, je viens encore vers toi dans la prière. Bien que je ne te voie pas, je sais par la foi que tu es présent dans ma vie. J’espère en ta promesse de rester avec moi jusqu’à la fin des temps. Je t’aime, et je sais que tu m’aimes. Accepte cette prière comme une marque de mon amour.
Demande
Seigneur, aide-moi à rester alerte, gardant l’objectif du Ciel toujours à l’esprit.
Points de réflexion
1. Ni le jour ni l’heure.
Aucun de nous ne sait combien de temps il va vivre et Jésus n’a pas indiqué combien de temps l’histoire humaine continuera, avant qu’il ne revienne pour le jugement final. Ceci devrait nous inciter à nous rendre compte que nous devons être toujours prêts à rencontrer notre Seigneur, en agissant dans le vrai, et en gardant notre conscience toujours pure de tout péché. Nous devons vivre comme si chaque jour était notre dernier, comme si notre bonheur éternel dépendait des choix et des actions de ce jour même.
Chaque moment est précieux et important aux yeux de Dieu. Le plus nécessaire est de nous efforcer à demeurer en état de grâce, afin d’atteindre notre salut. C’est ce que nous ferons de plus important dans la vie.
2. La vraie prudence.
Le serviteur fidèle qui fait ce qu’il est censé faire à chaque moment, est la personne véritablement prudente. Dieu veut que nous soyons fidèles et que nous accomplissions sa volonté chaque jour. C’est le chemin de la sainteté et de l’union avec Dieu. Il n’y a pas d’autre manière d’être près de Dieu que de faire sa volonté, par amour et avec gratitude.
Comment mes actions d’aujourd’hui reflètent-elles mon obéissance affectueuse à la volonté de Dieu ?
Est-ce que j’ai mis Dieu au centre de ma vie, ou bien l’ai-je relégué, lui et sa volonté, à la périphérie de ma vie, en ne prêtant attention à ce qu’il veut de moi que de temps en temps ?
3. Un long retard.
Souvent il nous semble que Dieu est loin et pas impliqué dans notre vie. Il peut sembler que son retour n’est pas pour bientôt, et ceci peut nous conduire à nous distraire avec beaucoup d’autres choses. Renouvelons chaque jour notre esprit de foi en Dieu et en sa présence constante, en vivant chaque jour pour lui plaire, peu importe combien cela nous semble long.
Vivons en sa présence par la foi en lui et en sa révélation, qui nous guident le long du chemin vers la vie éternelle. Efforçons-nous chaque jour de maintenir une foi animée et effective en Dieu et en sa présence.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, enseigne-moi à prier avec une vraie foi en toi et en ta parole de vie. Aide-moi à croire à chaque moment de sorte que je puisse te satisfaire, faire ta volonté et grandir en sainteté.
Résolution
Je renouvellerai ma foi chaque jour, en faisant fréquemment des actes de foi conscients et ardents.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Jeudi 28 Août 2014
Saint Augustin d’Hippone, Evêque et Docteur de l’Eglise.
Mort en 430. Converti à Milan en 387, évêque d’Hippone en 396, l’auteur des “confessions” et de “La cité de Dieu” a exercé une influence majeure sur la théologie chrétienne.
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Jeudi 28 Août 2014
Saint Augustin d’Hippone, Evêque et Docteur de l’Eglise.
Mort en 430. Converti à Milan en 387, évêque d’Hippone en 396, l’auteur des “confessions” et de “La cité de Dieu” a exercé une influence majeure sur la théologie chrétienne.
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Commencement de la première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 1 à 9
Paul salue les Corinthiens et se réjouit des Dons que DIEU leur a faits
Moi, Paul, appelé par la Volonté de DIEU pour être Apôtre du CHRIST JÉSUS, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de DIEU, vous qui avez été sanctifiés dans le CHRIST JÉSUS, vous les fidèles qui êtes, par appel de DIEU, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le NOM de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST, leur SEIGNEUR et le nôtre. Que la Grâce et la Paix soient avec vous, de la Part de DIEU notre PÈRE et de JÉSUS CHRIST le SEIGNEUR.
Je ne cesse de rendre grâce à DIEU à votre sujet, pour la Grâce qu'IL vous a donnée dans le CHRIST JÉSUS ; en LUI vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la Connaissance de DIEU. Car le témoignage rendu au CHRIST s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun Don Spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. C'est LUI qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au Jour de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. Car DIEU est FIDÈLE, LUI qui vous a appelés à vivre en communion avec Son FILS, JÉSUS CHRIST notre SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commencement de la première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 1 à 9
Paul salue les Corinthiens et se réjouit des Dons que DIEU leur a faits
Moi, Paul, appelé par la Volonté de DIEU pour être Apôtre du CHRIST JÉSUS, avec Sosthène notre frère, je m'adresse à vous qui êtes, à Corinthe, l'Église de DIEU, vous qui avez été sanctifiés dans le CHRIST JÉSUS, vous les fidèles qui êtes, par appel de DIEU, le peuple saint, avec tous ceux qui, en tout lieu, invoquent le NOM de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST, leur SEIGNEUR et le nôtre. Que la Grâce et la Paix soient avec vous, de la Part de DIEU notre PÈRE et de JÉSUS CHRIST le SEIGNEUR.
Je ne cesse de rendre grâce à DIEU à votre sujet, pour la Grâce qu'IL vous a donnée dans le CHRIST JÉSUS ; en LUI vous avez reçu toutes les richesses, toutes celles de la Parole et toutes celles de la Connaissance de DIEU. Car le témoignage rendu au CHRIST s'est implanté solidement parmi vous. Ainsi, aucun Don Spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de voir se révéler notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. C'est LUI qui vous fera tenir solidement jusqu'au bout, et vous serez sans reproche au Jour de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. Car DIEU est FIDÈLE, LUI qui vous a appelés à vivre en communion avec Son FILS, JÉSUS CHRIST notre SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ton Règne est un Règne Éternel
Chant de louange appartenant au recueil de David.
[Psaume 144 (145), entièrement]
[Psaume 144 (145), entièrement]
Psaume 144 (145) : 2 et 3, 4 et 5, 6 et 7
R/ Je bénirai Ton NOM à jamais,
SEIGNEUR, mon DIEU.
Chaque jour je TE bénirai,
je louerai Ton NOM toujours et à jamais.
IL est GRAND, le SEIGNEUR, Hautement Loué ;
à Sa GRANDEUR, IL n'est pas de limite.
R/
D'âge en âge, on vantera Tes ŒUVRES,
on proclamera Tes EXPLOITS.
Je redirai le récit de Tes MERVEILLES,
Ton ÉCLAT, Ta GLOIRE et Ta SPLENDEUR.
R/
On dira Ta FORCE REDOUTABLE ;
je raconterai Ta GRANDEUR.
On rappellera Tes IMMENSES BONTÉS ;
tous acclameront Ta JUSTICE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, mon DIEU.
Chaque jour je TE bénirai,
je louerai Ton NOM toujours et à jamais.
IL est GRAND, le SEIGNEUR, Hautement Loué ;
à Sa GRANDEUR, IL n'est pas de limite.
R/
D'âge en âge, on vantera Tes ŒUVRES,
on proclamera Tes EXPLOITS.
Je redirai le récit de Tes MERVEILLES,
Ton ÉCLAT, Ta GLOIRE et Ta SPLENDEUR.
R/
On dira Ta FORCE REDOUTABLE ;
je raconterai Ta GRANDEUR.
On rappellera Tes IMMENSES BONTÉS ;
tous acclameront Ta JUSTICE.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 24 : 42 à 51
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le FILS de l'Homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
Discours sur la Venue du FILS de l'Homme : être vigilants comme de bons serviteurs
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa Venue :
« Veillez, car vous ne connaissez pas le jour où votre SEIGNEUR viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le FILS de l'Homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, Je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde', et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le FILS de l'Homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
Discours sur la Venue du FILS de l'Homme : être vigilants comme de bons serviteurs
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa Venue :
« Veillez, car vous ne connaissez pas le jour où votre SEIGNEUR viendra.
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le FILS de l'Homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps voulu ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Amen, Je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde', et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue : il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=28/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Maud et tous artisans de paix merci !
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul salue les Corinthiens et se réjouit des dons que Dieu leur a faits (1Co 1, 1-9)
Psaume : Ps 144, 2-3, 4-5, 6-7
R/ Je bénirai ton nom à jamais,
Seigneur, mon Dieu.
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : être vigilants comme de bons serviteurs (Mt 24, 42-51)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
Homélie :
Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».
Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous. L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il. Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra. Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée. Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est le Christ lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la gloire, est donc vain.
C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra ». Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée. Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.
Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître. Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus. L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais. Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs. Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.
Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole. Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ? Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange. Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.
Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour. Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites. Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue. Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la joie des retrouvailles.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Testament (trad. DC 2336 © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Veillez, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Ces paroles me font penser au dernier appel qui viendra au moment que le Seigneur voudra. Je désire y répondre, et je désire que tout ce qui fait ma vie sur terre me prépare à ce moment. Je ne sais pas quand il arrivera, mais comme toute chose, ce moment-là également je le remets entre les mains de la Mère de mon Maître : Totus Tuus. Dans ces mêmes mains maternelles je laisse toute chose et tous ceux à qui m'ont associé ma vie et ma vocation. En ses mains je laisse par-dessus tout l'Église, et aussi ma nation et toute l'humanité. Je remercie chacun. À chacun je demande pardon. Je demande aussi de prier pour que la miséricorde de Dieu se montre plus grande que ma faiblesse et que mon indignité (06/03/1979)...
Chacun doit toujours compter avec la possibilité de la mort. Et il doit être prêt à se présenter devant le Seigneur et Juge, qui est en même temps Rédempteur et Père. Alors moi aussi je prends cela continuellement en considération, confiant ce moment décisif à la Mère du Christ et de l'Église, à la Mère de mon espérance...
Je désire encore une fois me confier totalement à la volonté du Seigneur. C'est lui qui décidera quand et comment doit se terminer ma vie terrestre et mon ministère pastoral. Dans ma vie et dans ma mort, Totus Tuus, par l'Immaculée. Acceptant dès aujourd'hui cette mort, j'espère que le Christ me donnera la grâce pour l'ultime passage, c'est-à-dire ma Pâque. J'espère aussi qu'il la rendra utile à cette cause suprême que j'essaie de servir : le salut des hommes, la sauvegarde de la famille humaine, et, en elle, de toutes les nations et de tous les peuples (parmi ceux-ci, je me tourne de façon particulière vers ma patrie terrestre) ; utile aux personnes qu'il m'a spécialement confiées, à la vie de l'Église, à la gloire de Dieu même (01/03/1980).
Bonjour Nicolas, Maud et tous artisans de paix merci !
Jeudi 28 août 2014 : jeudi de la 21e semaine du temps ordinaire
Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Père et Docteur de l'Église (354-430) - Mémoire
- Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Père et Docteur de l'Église (354-430) - Mémoire:
- Saint Augustin, Évêque d'Hippone, Père et Docteur de l'Église (354-430) - Mémoire
Saint Augustin est l'un des plus grands Saints dont Dieu ait orné Son Église. Moine, pontife, orateur, écrivain, philosophe, théologien, interprète de la Sainte Écriture, homme de prière et homme de zèle, il est une des figures les plus complètes que l'on puisse imaginer. Ce qu'il y a de plus admirable, c'est que Dieu tira cet homme extraordinaire de la boue profonde du vice pour l'élever presque aussi haut qu'un homme puisse atteindre. C'est bien à son sujet qu'on peut dire : « Dieu est admirable dans Ses Saints ! »
Augustin naît à Tagaste, en Afrique, l'an 354, et, s'il reçut de la part de sa sainte mère, Monique, les leçons et les exemples de la vertu, il reçut les exemples les plus déplorables de la part d'un malheureux père, qui ne se convertit qu'au moment de la mort. À l'histoire des égarements de cœur du jeune et brillant étudiant se joint l'histoire des égarements étranges de son esprit ; mais enfin, grâce à trente années de larmes versées par sa mère, Dieu fit éclater invinciblement aux yeux d'Augustin les splendeurs de la vérité et les beautés seules vraies de la vertu, et le prodigue se donna tout à Dieu : « Le fils de tant de larmes ne saurait périr ! » avait dit un prêtre vénérable à la mère désolée. Parole prophétique, qui renferme de grands enseignements pour les nombreuses Moniques des Augustins modernes.
C'est à Milan, sous l'influence d'Ambroise, qu'Augustin était rentré en lui-même. La voix du Ciel le rappela en Afrique où, dans une retraite laborieuse et paisible, avec quelques amis revenus à Dieu avec lui, il se prépara aux grandes destinées qui l'attendaient. Augustin n'accepta qu'avec larmes l'évêché d'Hippone, car son péché était toujours sous ses yeux, et l'humilité fut la grande vertu de sa vie nouvelle. Il fut le marteau de toutes les hérésies de son temps ; ses innombrables ouvrages sont un des plus splendides monuments de l'intelligence humaine éclairée par la foi, et ils demeurent comme la source obligée de toutes les études théologiques et philosophiques.
Si les écrits d'Augustin sont admirables par leur science, ils ne le sont pas moins par le souffle de la charité qui les anime ; nul cœur ne fut plus tendre que le sien, nul plus compatissant au malheur des autres, nul plus sensible aux désastres de la patrie, nul plus touché des intérêts de Dieu, de l'Église et des âmes. Il passa les dix derniers jours de sa vie seul avec Dieu, dans le silence le plus absolu, goûtant à l'avance les délices de l'éternité bienheureuse.
Pour approfondir, lire le Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Augustin (1)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080109_fr.html
>>> Saint Augustin (2)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080116_fr.html
>>> Saint Augustin (3)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080130_fr.html
>>> Saint Augustin (4)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080220_fr.html
>>> Saint Augustin (5)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080227_fr.html
Et plus encore >>> Œuvres complètes de Saint Augustin
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/index.htm
« Victoria Veritatis est Caritas ! » (Saint Augustin)
Sources principales : livres-mystiques.com ; vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Paul salue les Corinthiens et se réjouit des dons que Dieu leur a faits (1Co 1, 1-9)
Psaume : Ps 144, 2-3, 4-5, 6-7
R/ Je bénirai ton nom à jamais,
Seigneur, mon Dieu.
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : être vigilants comme de bons serviteurs (Mt 24, 42-51)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra. Alléluia. (Mt 24, 42.44)
Homélie :
Il faut veiller ! Voilà sans doute le cœur de l’attitude spirituelle du chrétien. Il faut veiller car Jésus nous le demande et parce que c’est logique : « vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra ».
Méfions-nous cependant des raccourcis hâtifs. On ne veille pas par ignorance de la date du grand rendez-vous que le Seigneur nous a fixé et qui marquera la fin du monde, mais parce que nous voulons être prêts pour ce rendez-vous. L’exemple du voleur est édifiant. Il est évident que le propriétaire ne connaît pas la nuit que le voleur a choisie pour passer, aussi veille-t-il. Mais même en veillant, l’effet de surprise ne sera jamais supprimé puisque le propriétaire ignore dans quelle partie de la nuit le voleur viendra. Autrement dit connaître la nuit, ou le jour, n’a pas d’importance puisque les circonstances exactes sont hors de notre portée. Or ce voleur, le livre de l’apocalypse nous le confirme, c’est le Christ lui-même. Veiller jour et nuit pour ne pas être surpris de son retour dans la gloire, est donc vain.
C’est pourquoi Jésus précise sa remarque et nous dit quand il va revenir : « c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra ». Nous savons maintenant quand il viendra : à l’heure où nous n’y penserons pas. Notre attente est donc orientée par notre pensée. Jésus nous enseigne ainsi que notre attente, c'est-à-dire la façon de mener notre vie ici-bas, dépend de notre façon de penser le retour du Seigneur.
Pour l’illustrer, Jésus raconte une parabole qui met en scène un serviteur, et non pas deux, il est important de le noter, ayant le choix entre deux attitudes en l’absence de son maître. Soit accomplir fidèlement sa tâche envers les autres serviteurs, soit laisser sa pensée être séduite par l’idée que le maître tarde parce qu’il ne rentrera plus. L’idée est dangereuse car elle induit que le serviteur n’a alors plus de compte à rendre à personne et que les biens de son maître lui appartiennent désormais. Il est ainsi question d’un abus de pouvoir ; dans l’antiquité en effet seul le maître avait le droit de battre ses serviteurs. Ici, notre homme se croit investi des pouvoirs de son maître, nous montrant clairement que l’idée qu’il se fait du retour de son maître oriente sa façon de vivre, son choix pour faire le bien ou le mal.
Ce choix est le même pour nous. Les deux mêmes idées s’offrent à nous et nous sommes capables des deux attitudes extrêmes décrites dans cette parabole. Saurons-nous maîtriser notre pensée et ne jamais oublier que le Seigneur est fidèle ? Saurons-nous garder notre désir tendu vers le retour de notre maître ? Le meilleur de nos alliés dans cette attente éprouvante est la louange. Chaque matin rendre grâce au Seigneur pour le temps qui nous est donné de vivre en le servant pour, peut être aujourd’hui, lui faire la joie de nous trouver à notre tâche : être au service de nos frères.
Donne-nous Seigneur ton Esprit de service, qu’il oriente chacune de nos pensées vers ton retour. Sans doute ne pourrons-nous pas consacrer toutes nos pensées à ce retour : tant de choses doivent être réfléchies et faites. Mais que chacune de nos décisions soit prise en fonction de toi, et que chacun de nos travaux prépare ta venue. Ainsi, quand viendra « l’heure où nous n’y penserons pas », nous connaîtrons la joie des retrouvailles.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Testament (trad. DC 2336 © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Tenez-vous donc prêts, vous aussi »
« Veillez, parce que vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » Ces paroles me font penser au dernier appel qui viendra au moment que le Seigneur voudra. Je désire y répondre, et je désire que tout ce qui fait ma vie sur terre me prépare à ce moment. Je ne sais pas quand il arrivera, mais comme toute chose, ce moment-là également je le remets entre les mains de la Mère de mon Maître : Totus Tuus. Dans ces mêmes mains maternelles je laisse toute chose et tous ceux à qui m'ont associé ma vie et ma vocation. En ses mains je laisse par-dessus tout l'Église, et aussi ma nation et toute l'humanité. Je remercie chacun. À chacun je demande pardon. Je demande aussi de prier pour que la miséricorde de Dieu se montre plus grande que ma faiblesse et que mon indignité (06/03/1979)...
Chacun doit toujours compter avec la possibilité de la mort. Et il doit être prêt à se présenter devant le Seigneur et Juge, qui est en même temps Rédempteur et Père. Alors moi aussi je prends cela continuellement en considération, confiant ce moment décisif à la Mère du Christ et de l'Église, à la Mère de mon espérance...
Je désire encore une fois me confier totalement à la volonté du Seigneur. C'est lui qui décidera quand et comment doit se terminer ma vie terrestre et mon ministère pastoral. Dans ma vie et dans ma mort, Totus Tuus, par l'Immaculée. Acceptant dès aujourd'hui cette mort, j'espère que le Christ me donnera la grâce pour l'ultime passage, c'est-à-dire ma Pâque. J'espère aussi qu'il la rendra utile à cette cause suprême que j'essaie de servir : le salut des hommes, la sauvegarde de la famille humaine, et, en elle, de toutes les nations et de tous les peuples (parmi ceux-ci, je me tourne de façon particulière vers ma patrie terrestre) ; utile aux personnes qu'il m'a spécialement confiées, à la vie de l'Église, à la gloire de Dieu même (01/03/1980).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 29 Aoùt 2014
Hérode et Jésus : la passion de Jean-Baptiste
Evangile selon St Marc, chapitre 6, 17-29
Hérode, prince de Galilée, avait fait arrêter Jean et l’avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l’entendre.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Tu es mon Seigneur, et tu m’as montré le juste chemin à suivre dans ma vie. Je crois que tu as les paroles de la vie éternelle.
Demande
Vivre en accord avec sa foi.
Points de réflexion
1. L’Évangile nous raconte aujourd’hui la mort de Jean le Baptiste, le précurseur de Jésus, le fils d’Élisabeth, la cousine de Marie, celui qui baptisa Jésus dans le Jourdain.
Jean n’avait pas craint de dénoncer la conduite d’Hérode, qui avait pris pour femme Hérodiade, alors que cela ne lui était pas permis. Hérode avait alors fait jeter Jean en prison, et grâce à une petite conspiration avec sa fille, Hérodiade obtient, dans les circonstances que nous raconte Évangile, la mort du précurseur.
2. L’histoire de Jean le Baptiste, malheureusement, se répétera de nombreuses fois après lui.
De nombreux saints martyrs ont préféré se faire tuer que de renier la vérité, de renier les principes auxquels ils croyaient. En effet, celui qui croit en Dieu ne peut pas renier la loi de Dieu, l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même.
Il n’est pas possible de séparer notre foi de notre vie et de ce que nous faisons et disons. Et parfois, quand les circonstances le demandent (Hérode était un personnage public important, et Jean un prophète, donc avec une responsabilité morale devant le peuple),
il faut savoir condamner les actes mauvais, surtout quand un silence serait interprété comme une approbation.
3. Si la fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique, le témoignage à la vérité peut se faire dans des circonstances beaucoup plus ordinaires, où notre vie n’est pas en jeu.
Et pourtant, dans notre monde, être fidèle à ce que l’on croit n’est pas facile. Combien de fois préférons-nous nous taire par peur du qu’en dira-t-on ?
Sachons donc, comme Jean Baptiste, être fidèle à la vérité, en tout moment.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à te rendre témoignage là où je suis, avec les personnes que je rencontre tous les jours. A rendre témoignage à la vérité que j’ai reçue de toi. Tu sais que ce n’est pas facile, mais je crois que c’est le meilleur pour moi et pour les autres. Donne-moi la force de te rester fidèle Seigneur.
Résolution
Parler de Jésus avec une autre personne aujourd’hui.
SOURCE : Catholique .org
Hérode
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 29 Aoùt 2014
Hérode et Jésus : la passion de Jean-Baptiste
Evangile selon St Marc, chapitre 6, 17-29
Hérode, prince de Galilée, avait fait arrêter Jean et l’avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l’entendre.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi. Tu es mon Seigneur, et tu m’as montré le juste chemin à suivre dans ma vie. Je crois que tu as les paroles de la vie éternelle.
Demande
Vivre en accord avec sa foi.
Points de réflexion
1. L’Évangile nous raconte aujourd’hui la mort de Jean le Baptiste, le précurseur de Jésus, le fils d’Élisabeth, la cousine de Marie, celui qui baptisa Jésus dans le Jourdain.
Jean n’avait pas craint de dénoncer la conduite d’Hérode, qui avait pris pour femme Hérodiade, alors que cela ne lui était pas permis. Hérode avait alors fait jeter Jean en prison, et grâce à une petite conspiration avec sa fille, Hérodiade obtient, dans les circonstances que nous raconte Évangile, la mort du précurseur.
2. L’histoire de Jean le Baptiste, malheureusement, se répétera de nombreuses fois après lui.
De nombreux saints martyrs ont préféré se faire tuer que de renier la vérité, de renier les principes auxquels ils croyaient. En effet, celui qui croit en Dieu ne peut pas renier la loi de Dieu, l’enseignement reçu de Dieu, sans renier Dieu lui-même.
Il n’est pas possible de séparer notre foi de notre vie et de ce que nous faisons et disons. Et parfois, quand les circonstances le demandent (Hérode était un personnage public important, et Jean un prophète, donc avec une responsabilité morale devant le peuple),
il faut savoir condamner les actes mauvais, surtout quand un silence serait interprété comme une approbation.
3. Si la fin de la vie de Jean le Baptiste est dramatique, le témoignage à la vérité peut se faire dans des circonstances beaucoup plus ordinaires, où notre vie n’est pas en jeu.
Et pourtant, dans notre monde, être fidèle à ce que l’on croit n’est pas facile. Combien de fois préférons-nous nous taire par peur du qu’en dira-t-on ?
Sachons donc, comme Jean Baptiste, être fidèle à la vérité, en tout moment.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à te rendre témoignage là où je suis, avec les personnes que je rencontre tous les jours. A rendre témoignage à la vérité que j’ai reçue de toi. Tu sais que ce n’est pas facile, mais je crois que c’est le meilleur pour moi et pour les autres. Donne-moi la force de te rester fidèle Seigneur.
Résolution
Parler de Jésus avec une autre personne aujourd’hui.
SOURCE : Catholique .org
Hérode
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Vendredi 29 Août 2014
Martyre de Saint Jean Baptiste
Le Prophète Jean proposait une conversion radicale : idéal de justice, de partage, de rectitude morale. Il paya de sa vie ses remontrances aux puissants.
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
[Psaume 70 (71), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Vendredi 29 Août 2014
Martyre de Saint Jean Baptiste
Le Prophète Jean proposait une conversion radicale : idéal de justice, de partage, de rectitude morale. Il paya de sa vie ses remontrances aux puissants.
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Livre de Jérémie 1 : 17 à 19
« Je fais de toi une ville fortifiée face aux rois... »
Le SEIGNEUR m'adressa la Parole et me dit :
« Lève-toi, tu prononceras contre Mon Peuple tout ce que Je t'ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c'est Moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, Je fais de toi aujourd'hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car Je suis avec toi pour te délivrer. Parole du SEIGNEUR. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Jérémie 1 : 17 à 19
« Je fais de toi une ville fortifiée face aux rois... »
Le SEIGNEUR m'adressa la Parole et me dit :
« Lève-toi, tu prononceras contre Mon Peuple tout ce que Je t'ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c'est Moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, Je fais de toi aujourd'hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car Je suis avec toi pour te délivrer. Parole du SEIGNEUR. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ne me laisse pas, maintenant que je vieillis
[Psaume 70 (71), entièrement]
Psaume 70 (71) : 1 et 2, 5 et 6ab, 15ab et 17
R/ SEIGNEUR, ma bouche annoncera Ta Justice.
En TOI, SEIGNEUR, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans Ta Justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le Rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma Forteresse et mon Roc, c'est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon Espérance,
mon Appui dès ma jeunesse.
TOI, mon Soutien dès avant ma naissance,
TU m'as choisi dès le ventre de ma mère.
R/
Ma bouche annonce tout le jour
Tes Actes de Justice et de Salut.
Mon DIEU, TU m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé Tes Merveilles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
En TOI, SEIGNEUR, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans Ta Justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le Rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma Forteresse et mon Roc, c'est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon Espérance,
mon Appui dès ma jeunesse.
TOI, mon Soutien dès avant ma naissance,
TU m'as choisi dès le ventre de ma mère.
R/
Ma bouche annonce tout le jour
Tes Actes de Justice et de Salut.
Mon DIEU, TU m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé Tes Merveilles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 17 à 29
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire ; il a rendu jusqu'à la mort témoignage à la Vérité. Alléluia. (cf. Jn 5, 35.33)
La mort de Jean Baptiste
Hérode, prince de Galilée, avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme Juste et Saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta 1a tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Lorsque les Disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire ; il a rendu jusqu'à la mort témoignage à la Vérité. Alléluia. (cf. Jn 5, 35.33)
La mort de Jean Baptiste
Hérode, prince de Galilée, avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme Juste et Saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta 1a tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Lorsque les Disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 29 août 2014 : Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)
Sainte Jeanne Jugan, vierge et fondatrice (1792-1879)
Lectures de la messe :
1ère lecture : « Je fais de toi une ville fortifiée face aux rois... » (Jr 1, 17-19)
Psaume : Ps 70,1-2, 5-6ab, 15ab.17
R/ Seigneur, ma bouche annoncera ta justice.
Evangile : La mort de Jean Baptiste (Mc 6,17-29)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire ; il a rendu jusqu'à la mort témoignage à la vérité. Alléluia. (cf. Jn 5, 35.33)
Homélie :
Ce long récit au cœur de l’Évangile le plus court, a vraiment de quoi surprendre. D’autant plus qu’il s’agit du seul passage dont Jésus est absent - disons : dans lequel Jésus n’est pas explicitement nommé. Mais le récit du martyre de Jean le Baptiste ne lui est pas étranger, dans la mesure où le destin de Jean préfigure le sien. Comme le Baptiste, Jésus sera arrêté (Mc 14,44.46.49) et lié (Mc 15,1). Si on l'a écouté avec plaisir (Mc 12,37), on veut cependant le mettre à mort (Mc 14,1) mais on le craint (Mc 11,18). Et on déposera le cadavre de Jésus comme celui de Jean dans un tombeau (Mc 15,45-46) : le sort des deux martyrs est décrit par l’évangéliste de manière à ce que la similitude saute aux yeux.
Jean est le précurseur, non seulement par son ministère public, lorsqu’il prépare les voies du Seigneur, qu’il annonce la venue d'un plus fort que lui (Mc 1,7) ; mais aussi par sa fin tragique, qui anticipe celle de Jésus. Le banquet offert par Hérode, que le meurtre sordide de Jean va agrémenter, annonce le repas au cours duquel Jésus révèlera qu'il sera livré (Mc 14,17-21). Aussi la place importante que Saint Marc attribue aux circonstances du martyr de Jean, pourrait bien se justifier par cette opposition : le festin d’Hérode n’est-il pas l'antitype du repas chrétien ? Le fait que le (premier) récit de la multiplication des pains suit immédiatement notre péricope, confirme cette interprétation.
L’endroit où Jésus nourrit les foules est « à l’écart », loin du palais luxueux du Tétrarque à la solde des Romains qui se prend pour le roi de Perse (Es 7, 2). Les convives au repas d’Hérode ont été triés sur le volet et ont dû montrer patte blanche ; ceux qui vont bénéficier de la multiplication des pains n’ont guère été invités et ne seront pas contrôlés à l’entrée : voyant Jésus et ses disciples s’éloigner en barque, « les gens coururent à pied, de toutes les villes » (Mc 6, 33) vers le lieu où ils prévoyaient que le Maître allait débarquer.
Hérode méprise les flatteurs qui l’entourent, mais il a besoin d’eux pour consolider son pouvoir éphémère. Jésus « fut saisi de pitié en voyant la foule, car ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 34). Il renonce au repos qu’il désirait prendre avec ses disciples, pour « se mettre à les instruire longuement ». Le rapport entre Hérode et son entourage est ici inversé : Jésus se fait le serviteur de ceux qui le cherchent, alors qu’Hérode se fait servir par un entourage à sa solde. « Les rois des nations païennes commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 25-27).
Tout est faux dans le repas d’anniversaire du roitelet : Hérode est au centre du récit, mais sa passivité - disons même sa lâcheté - le discréditent dans le rôle du héros. La fille d’Hérodiade est certes active, mais elle demeure anonyme et n’est qu’un instrument entre les mains de celle qui mène les événements derrière les coulisses : Hérodiade. Celle-ci en effet n’apparaît pas sur l’avant-scène, mais c’est bien son désir de vengeance envers le Baptiste, qui conduit les étapes du drame. L’acteur principal demeure cependant caché : celui qui tire les ficelles de cet anti-repas n’est autre que le démon qui, « comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie » (1 P 5, 8.). Aussi cette convivialité mensongère ne pouvait-elle déboucher que sur un meurtre, car « dès le commencement, le démon a voulu la mort de l’homme. Il n’a jamais été dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa nature propre, parce qu’il est menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44).
Jésus lui agit au grand jour : il multiplie les pains et les poissons après les avoir bénis et les « donne aux disciples pour qu’ils les distribuent. Tous mangèrent à leur faim » (Mc 6, 41). On imagine sans peine la joie débordante mais simple qui devait présider à ce repas campagnard, qui ouvre à la vie en nourrissant non seulement le corps, mais l’âme et le cœur, dans la découverte émerveillée de la tendresse de Dieu pour ses enfants.
Rien de tel à Machéronte, où la quête effrénée de plaisir conduit à la mort : on y sert sur un plat la tête de Jean-Baptiste. Seule la soif de vengeance de Hérodiade se trouve rassasiée ; les convives doivent « avaler » cette scène d’horreur gratuite : le meurtre sanguinaire d’un Innocent, consenti par un lâche vaniteux et orgueilleux.
Rien n’est décidément normal dans cet événement : l’anniversaire d’un roi était ordinairement marqué par des mesures de clémences et d’amnistie, et non par des exécutions capitales arbitraires. Mais comment la clémence pourrait-elle fleurir sur une terre abreuvée de sang ? Il faut aller sur la montagne où Dieu multiplie les pains, pour découvrir que « les temps sont accomplis », que « le règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 15).
« “Lève-toi, tu prononceras contre mon peuple tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c’est moi qui te ferai trembler devant eux. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer” (1ère lect.). Jean-Baptiste n’a pas eu peur de parler en ton Nom, Seigneur, et pourtant la haine d’Hérodiade a eu raison de lui ! Hérode pourrait fort bien ironiser : “Où est-il donc ton Dieu pour délivrer Jean de ma main ? Nous répondons cependant dans la foi : “la vie du juste est dans la main de Dieu” (Sg 3, 1) ; la protection dont tu nous couvres ne nous soustrait pas à la mort, mais nous en fait triompher dans la résurrection de ton Fils Jésus-Christ - à qui soit la gloire pour l’éternité ! »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Hymne pour le Martyre de Jean Baptiste ; PL 94, 630
Illustre précurseur de la grâce et messager de la vérité,
Jean Baptiste, le flambeau du Christ,
devient l'évangéliste de la Lumière éternelle.
Le témoignage prophétique qu'il n'avait cessé de rendre,
dans son message, toute sa vie et son activité,
aujourd'hui il le signe de son sang et de son martyre.
Il avait toujours précédé son Maître :
En naissant, il avait annoncé sa venue au monde.
En baptisant les pénitents du Jourdain,
il avait préfiguré celui qui venait instituer son baptême.
Et la mort du Christ Rédempteur, son Sauveur,
qui a rendu la vie au monde,
Jean Baptiste l'a vécue aussi par avance,
en versant son sang pour lui par amour.
Un tyran cruel a beau le cacher en prison et dans les fers,
en Christ, les chaînes ne peuvent pas lier
celui qu'un cœur libre ouvre au Royaume.
Comment l'obscurité et les tortures d'un sombre cachot
pourraient-elles avoir raison de celui qui voit la gloire du Christ,
et qui reçoit de lui les dons de l'Esprit ?
C'est volontiers qu'il offre sa tête au glaive du bourreau ;
comment pourrait-il perdre sa tête,
celui qui a pour Chef le Christ ?
Il est heureux d'achever son rôle de précurseur aujourd'hui
par son départ de ce monde.
Ce dont il avait été le témoin de son vivant,
Christ qui vient et qui est là,
sa mort le proclame aujourd'hui.
Le séjour des morts pourrait-il retenir ce messager qui lui échappe ?
Les justes, les prophètes et les martyrs sont dans la joie,
allant avec lui à la rencontre du Sauveur.
Tous entourent Jean de leur louange et leur amour.
Avec lui, ils supplient désormais le Christ de venir enfin vers les siens.
Grand précurseur du Rédempteur, il ne va plus tarder,
celui qui te libère à jamais de la mort.
Sous la conduite de ton Seigneur,
entre, avec les saints, dans la gloire !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Vendredi 29 août 2014 : Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)
Sainte Jeanne Jugan, vierge et fondatrice (1792-1879)
- Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire):
- Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)
Jean-Baptiste, inspiré par l'Esprit de Dieu, se retira au désert pour mieux conserver son innocence et cultiver les dons extraordinaires dont il avait été favorisé. Il y vécut, depuis son enfance jusqu'à trente ans, dans la pénitence, la prière et la contemplation. Sa trentième année, il parut dans le monde pour y prêcher la pénitence et donner le baptême, qui en était le signe, d'où lui est venu le nom de Baptiste ou Baptiseur.
Déjà le Sauveur lui-même avait reçu le baptême des mains de Jean-Baptiste, et celui-ci avait rendu à l'Agneau de Dieu les plus glorieux témoignages. La vie du saint Précurseur touchait à son terme ; il ne lui restait plus qu'à sceller de son sang la divinité de sa mission. Hérode, gouverneur de la Galilée, menait une vie irrégulière avec Hérodiade, sa belle-sœur ; saint Jean, à différentes reprises, blâma avec force un pareil scandale ; aussi Hérodiade cherchait-elle l'occasion de se venger.
Depuis trois mois déjà, le courageux défenseur de la vertu était en prison ; mais cette vengeance ne suffisait pas à une femme voluptueuse et cruelle. Un jour qu'Hérode, pour célébrer l'anniversaire de sa naissance, donnait un festin à tous les grands de sa cour, Salomé, fille d'Hérodiade, dansa devant le prince avec tant de grâce, qu'Hérode s'engagea par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait, fût-ce la moitié de son royaume.
La jeune fille sortit et courut raconter à sa mère la promesse dont elle venait d'être l'objet : « Que dois-je demander ? dit-elle à Hérodiade. - Demande la tête de Jean-Baptiste » répond la haineuse femme. Salomé vint aussitôt annoncer à Hérode le choix qu'elle avait fait. Hérode était plus corrompu que cruel ; il regretta sa promesse, il fut attristé de la demande ; mais il mit un fatal point d'honneur à ne pas manquer à sa parole devant toute l'assistance, et il envoya un garde trancher la tête de Jean-Baptiste ; celui-ci vint présenter à la princesse, dans un bassin, la tête du martyr, qu'elle alla aussitôt montrer à sa mère. Quand cette nouvelle fut annoncée à Jésus, qui la connaissait déjà par sa science divine, il manifesta une profonde douleur.
Le crime ne resta pas impuni, car Hérode, vaincu par ses ennemis, perdit sa couronne et périt misérablement. La fin d'Hérodiade et de sa fille ne fut pas plus heureuse. Il est à remarquer que la plupart de ceux qui ont joué un rôle odieux, dans l'Évangile, ont subi dès cette vie le châtiment de leur impiété et de leurs crimes.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
- Sainte Jeanne Jugan, Vierge et fondatrice (1792-1879):
- Sainte Jeanne Jugan, Vierge et Fondatrice des : « Petites Sœurs des Pauvres » (1792-1879)
Référence :Wikipedia"
Sainte Jeanne Jugan, en religion sœur Marie de la Croix, est née à Cancale" (Ille-et-Vilaine) le 25 octobre 17921. Fille d'un marin-pêcheur, elle est morte à Saint-Pern le 28 août 18791, elle est la fondatrice de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres. Cette humble fille du peuple, simple servante, émue de pitié à la vue des vieillards qui mouraient dans l'abandon, fonda à Saint-Servan un institut qui, depuis, n'a cessé de prospérer. Elle a été béatifiée en 1982 par Jean-Paul II et a été canonisée par Benoît XVI le 11 octobre 20091.
Le 25 octobre 1792, Jeanne Jugan naît près de Cancale, dans le hameau des Petites-Croix, un petit port de pêche sur la Manche. Baptisée le jour de sa naissance, elle est le cinquième enfant de Joseph Jugan, pêcheur disparu en mer 4 ans plus tard, et de Marie Horel. Elle fait sa première communion peu après la signature du concordat de 18012. D'après la tradition, elle entre au service de la vicomtesse de la Chouë en Saint-Coulomb. comme aide-cuisinière.
En 1810, un jeune marin la demande en mariage: elle souhaite réfléchir. Six ans plus tard, à la suite d'une mission prêchée dans la paroisse et prête à "coiffer Sainte Catherine", elle décline définitivement la demande en mariage du marin : « Dieu me veut pour lui. Il me garde pour une œuvre qui n'est pas connue, pour une œuvre qui n'est pas encore fondée3 ».
En 1817, en dépit de son attachement à sa famille, elle quitte Cancale pour Saint-Servan, ville aujourd'hui rattachée à Saint-Malo. Elle entre comme aide à la pharmacie de l'hôpital du Rosais. En 1823 à cause d'une trop grande fatigue, elle entre au service de Mlle Lecoq, avec qui elle s'était lié d'amitié. Ensemble, elles visitent les nombreux pauvres de la paroisse, récitent le chapelet, visitent l'église paroissiale. C'est à cette époque qu'elle obtient son affiliation au Tiers-Ordre des Filles du Sacré-Cœur4. Mais en 1835, Mlle Lecoq meurt. Jeanne devient journalière.
Deux ou trois ans plus tard, avec une amie, Françoise Aubert, dite « Fanchon », elle loue un appartement au no 2 de la rue du Centre, à Saint-Servan.
Au début de l'hiver 1839, Jeanne recueille une vieille femme aveugle et infirme, Anne Chauvin, à qui elle donne jusqu'à son lit. Elle-même s'installe au grenier. C'est l'humble début d'une grande œuvre. Jeanne a 47 ans.
Dans les années qui suivent, quelques jeunes femmes viennent l'assister dans sa nouvelle tâche, les personnes recueillies étant de plus en plus nombreuses. Une petite communauté se forme.
Deux ou trois années plus tard, elle commence la quête. En mai 1842, la petite association précise son règlement de vie et de travail hospitalier, inspiré de la règle des Frères de Saint Jean de Dieu. Jeanne Jugan en est élue la supérieure religieuse, en présence de l'abbé Auguste Le Pailleur, vicaire à Saint-Servan. Le nom de « Servantes des Pauvres » est adopté.
En décembre 1843, Jeanne est réélue supérieure. Quelques jours plus tard, de sa propre autorité, l'abbé Le Pailleur annule l'élection et choisit Marie Jamet, une des trois autres membres, pour la remplacer.
En 1844, les « Servantes des Pauvres » deviennent les « Sœurs des Pauvres ». L'année suivante, l'Académie française décerne à Jeanne Jugan, pour son œuvre, le prix Montyon5. Jeanne devient célèbre, les journalistes s'intéressent à elle.
En 1846, elle fonde deux nouvelles maisons à la Piletière, à Rennes, et à Dinan. D'autres maisons sont ouvertes partout en France. Le romancier anglais Charles Dickens vient visiter une des maisons. En 1849 la congrégation adopte définitivement le nom de Petites Sœurs des Pauvres.
En 1852, Jeanne Jugan est définitivement écartée par l'abbé Le Pailleur de toute responsabilité dans la congrégation. Il lui signifie qu'elle doit cesser toute relation suivie avec les bienfaiteurs. Elle doit se considérer comme une simple sœur, sans autorité ni responsabilité. Jeanne Jugan vit ce calvaire au noviciat de Saint-Pern où elle a été reléguée. Aux novices, on enseigne que l'abbé Le Pailleur est le fondateur de la congrégation... Jeanne Jugan vit cette épreuve morale dans la paix et la sérénité.
Les dernières années de Jeanne Jugan se passent parmi les novices de Saint-Pern; elle y meurt le 28 août 1879.
Béatification - canonisation
Jeanne Jugan est béatifiée le 3 octobre 1982 par le pape Jean-Paul II6,7. S'ouvre alors la procédure en vue de sa canonisation.
Le Dr Edward Erwin Gatz, médecin américain du Nebraska, est reconnu guéri d'un cancer de l'œsophage suite à une neuvaine à la bienheureuse Jeanne Jugan, en 19895. Ce miracle est retenu pour le dossier de canonisation.
Le 6 décembre 2008, le décret de la congrégation pour les causes des saints reconnaissant le miracle par l’intercession de la Bienheureuse Jeanne Jugan est promulgué et le 11 octobre 2009, cinq bienheureux, dont Jeanne Jugan, sont canonisés lors d'une messe présidée par le pape Benoît XVI place Saint-Pierre au Vatican, portant à 28 le nombre de saints proclamés depuis le début du pontificat.
Rayonnement
Actuellement, 2 710 religieuses accueillent plus de 13 000 résidents dans deux cents maisons sur les cinq continents8. La congrégation a une branche de laïcs associés.
Bibliographie
Chanoine Arsène Helleu, Une grande bretonne, Jeanne Jugan (Sœur Marie de la Croix), fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres 1792-1879, H. Riou-Reuzé, 1938.
Ombline P de La Villeon, Jeanne Jugan, Fondatrice des Petites Sœurs Des Pauvres, La Bonne Presse, Paris, 1939.
Cardinal Gabriel-Marie Garrone, Poor in spirit - the spirituality of Jeanne Jugan, foundress of the Little Sisters of the Poor, Darton, Longmann & Todd, 1975. Paul Milcent, Jeanne Jugan. humble pour Aimer, Le Centurion, Paris, 1978.
Mgr André-M. Cimichella, Bienheureuse Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, Éditions Jésus-Marie et notre temps, Montréal, 1983.
Archives départementales d'Ille-et-Vilaine" possèdent un Fonds Jeanne Jugan (1 J 354), provenant d'un don de la congrégation. Les 35 articles sont principalement des ouvrages de Paul Milcent, Francis Trochu, Maria Winowska" ", etc.
Film documentaire Jeanne Jugan - La première Petite Sœur des Pauvres, réalisé par Yves-Marie Geffroy et Marc Bellay octobre 2009 - durée 26 min
Mgr Francis Trochu, Jeanne Jugan, éditions Via Romana, Versailles, 2009. (ISBN 978-2-916727-56-1)
1ère lecture : « Je fais de toi une ville fortifiée face aux rois... » (Jr 1, 17-19)
Psaume : Ps 70,1-2, 5-6ab, 15ab.17
R/ Seigneur, ma bouche annoncera ta justice.
Evangile : La mort de Jean Baptiste (Mc 6,17-29)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire ; il a rendu jusqu'à la mort témoignage à la vérité. Alléluia. (cf. Jn 5, 35.33)
Homélie :
Ce long récit au cœur de l’Évangile le plus court, a vraiment de quoi surprendre. D’autant plus qu’il s’agit du seul passage dont Jésus est absent - disons : dans lequel Jésus n’est pas explicitement nommé. Mais le récit du martyre de Jean le Baptiste ne lui est pas étranger, dans la mesure où le destin de Jean préfigure le sien. Comme le Baptiste, Jésus sera arrêté (Mc 14,44.46.49) et lié (Mc 15,1). Si on l'a écouté avec plaisir (Mc 12,37), on veut cependant le mettre à mort (Mc 14,1) mais on le craint (Mc 11,18). Et on déposera le cadavre de Jésus comme celui de Jean dans un tombeau (Mc 15,45-46) : le sort des deux martyrs est décrit par l’évangéliste de manière à ce que la similitude saute aux yeux.
Jean est le précurseur, non seulement par son ministère public, lorsqu’il prépare les voies du Seigneur, qu’il annonce la venue d'un plus fort que lui (Mc 1,7) ; mais aussi par sa fin tragique, qui anticipe celle de Jésus. Le banquet offert par Hérode, que le meurtre sordide de Jean va agrémenter, annonce le repas au cours duquel Jésus révèlera qu'il sera livré (Mc 14,17-21). Aussi la place importante que Saint Marc attribue aux circonstances du martyr de Jean, pourrait bien se justifier par cette opposition : le festin d’Hérode n’est-il pas l'antitype du repas chrétien ? Le fait que le (premier) récit de la multiplication des pains suit immédiatement notre péricope, confirme cette interprétation.
L’endroit où Jésus nourrit les foules est « à l’écart », loin du palais luxueux du Tétrarque à la solde des Romains qui se prend pour le roi de Perse (Es 7, 2). Les convives au repas d’Hérode ont été triés sur le volet et ont dû montrer patte blanche ; ceux qui vont bénéficier de la multiplication des pains n’ont guère été invités et ne seront pas contrôlés à l’entrée : voyant Jésus et ses disciples s’éloigner en barque, « les gens coururent à pied, de toutes les villes » (Mc 6, 33) vers le lieu où ils prévoyaient que le Maître allait débarquer.
Hérode méprise les flatteurs qui l’entourent, mais il a besoin d’eux pour consolider son pouvoir éphémère. Jésus « fut saisi de pitié en voyant la foule, car ils étaient comme des brebis sans berger » (Mc 6, 34). Il renonce au repos qu’il désirait prendre avec ses disciples, pour « se mettre à les instruire longuement ». Le rapport entre Hérode et son entourage est ici inversé : Jésus se fait le serviteur de ceux qui le cherchent, alors qu’Hérode se fait servir par un entourage à sa solde. « Les rois des nations païennes commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 25-27).
Tout est faux dans le repas d’anniversaire du roitelet : Hérode est au centre du récit, mais sa passivité - disons même sa lâcheté - le discréditent dans le rôle du héros. La fille d’Hérodiade est certes active, mais elle demeure anonyme et n’est qu’un instrument entre les mains de celle qui mène les événements derrière les coulisses : Hérodiade. Celle-ci en effet n’apparaît pas sur l’avant-scène, mais c’est bien son désir de vengeance envers le Baptiste, qui conduit les étapes du drame. L’acteur principal demeure cependant caché : celui qui tire les ficelles de cet anti-repas n’est autre que le démon qui, « comme un lion qui rugit, va et vient à la recherche de sa proie » (1 P 5, 8.). Aussi cette convivialité mensongère ne pouvait-elle déboucher que sur un meurtre, car « dès le commencement, le démon a voulu la mort de l’homme. Il n’a jamais été dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit le mensonge, il parle selon sa nature propre, parce qu’il est menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44).
Jésus lui agit au grand jour : il multiplie les pains et les poissons après les avoir bénis et les « donne aux disciples pour qu’ils les distribuent. Tous mangèrent à leur faim » (Mc 6, 41). On imagine sans peine la joie débordante mais simple qui devait présider à ce repas campagnard, qui ouvre à la vie en nourrissant non seulement le corps, mais l’âme et le cœur, dans la découverte émerveillée de la tendresse de Dieu pour ses enfants.
Rien de tel à Machéronte, où la quête effrénée de plaisir conduit à la mort : on y sert sur un plat la tête de Jean-Baptiste. Seule la soif de vengeance de Hérodiade se trouve rassasiée ; les convives doivent « avaler » cette scène d’horreur gratuite : le meurtre sanguinaire d’un Innocent, consenti par un lâche vaniteux et orgueilleux.
Rien n’est décidément normal dans cet événement : l’anniversaire d’un roi était ordinairement marqué par des mesures de clémences et d’amnistie, et non par des exécutions capitales arbitraires. Mais comment la clémence pourrait-elle fleurir sur une terre abreuvée de sang ? Il faut aller sur la montagne où Dieu multiplie les pains, pour découvrir que « les temps sont accomplis », que « le règne de Dieu est tout proche » (Mc 1, 15).
« “Lève-toi, tu prononceras contre mon peuple tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c’est moi qui te ferai trembler devant eux. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer” (1ère lect.). Jean-Baptiste n’a pas eu peur de parler en ton Nom, Seigneur, et pourtant la haine d’Hérodiade a eu raison de lui ! Hérode pourrait fort bien ironiser : “Où est-il donc ton Dieu pour délivrer Jean de ma main ? Nous répondons cependant dans la foi : “la vie du juste est dans la main de Dieu” (Sg 3, 1) ; la protection dont tu nous couvres ne nous soustrait pas à la mort, mais nous en fait triompher dans la résurrection de ton Fils Jésus-Christ - à qui soit la gloire pour l’éternité ! »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Hymne pour le Martyre de Jean Baptiste ; PL 94, 630
Précurseur dans la mort comme dans la vie
Illustre précurseur de la grâce et messager de la vérité,
Jean Baptiste, le flambeau du Christ,
devient l'évangéliste de la Lumière éternelle.
Le témoignage prophétique qu'il n'avait cessé de rendre,
dans son message, toute sa vie et son activité,
aujourd'hui il le signe de son sang et de son martyre.
Il avait toujours précédé son Maître :
En naissant, il avait annoncé sa venue au monde.
En baptisant les pénitents du Jourdain,
il avait préfiguré celui qui venait instituer son baptême.
Et la mort du Christ Rédempteur, son Sauveur,
qui a rendu la vie au monde,
Jean Baptiste l'a vécue aussi par avance,
en versant son sang pour lui par amour.
Un tyran cruel a beau le cacher en prison et dans les fers,
en Christ, les chaînes ne peuvent pas lier
celui qu'un cœur libre ouvre au Royaume.
Comment l'obscurité et les tortures d'un sombre cachot
pourraient-elles avoir raison de celui qui voit la gloire du Christ,
et qui reçoit de lui les dons de l'Esprit ?
C'est volontiers qu'il offre sa tête au glaive du bourreau ;
comment pourrait-il perdre sa tête,
celui qui a pour Chef le Christ ?
Il est heureux d'achever son rôle de précurseur aujourd'hui
par son départ de ce monde.
Ce dont il avait été le témoin de son vivant,
Christ qui vient et qui est là,
sa mort le proclame aujourd'hui.
Le séjour des morts pourrait-il retenir ce messager qui lui échappe ?
Les justes, les prophètes et les martyrs sont dans la joie,
allant avec lui à la rencontre du Sauveur.
Tous entourent Jean de leur louange et leur amour.
Avec lui, ils supplient désormais le Christ de venir enfin vers les siens.
Grand précurseur du Rédempteur, il ne va plus tarder,
celui qui te libère à jamais de la mort.
Sous la conduite de ton Seigneur,
entre, avec les saints, dans la gloire !
Dernière édition par Lumen le Ven 29 Aoû 2014 - 12:59, édité 1 fois (Raison : FORMATAGE)
Invité- Invité
Imitons le prophète Jean
*Nicolas a écrit:Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
paix et joie a tous et a toutes ,
la parole de ce matin est d’actualité, regardons au tour de nous, la richesse mal acquise, le vol, l’adultère, l'inceste, le désir d'enfant par des moyens pas très catho, l’homo sexualité, (l'esprit de séduction,dans l'Église surtout les fidèles envers nos pretres) Matt 18-5,9 que je souligne au passage, et aussi quelques pretres qui deviennent des fonctionnaires de l’église, toutes ces choses , doivent être dénoncer si nous nous disons chrétiens, mm si cela doit nous couter un bras. je sais que je ne suis pas la bien venu dans certains groupe de ma paroisse, parce que je suis trop dedans comme certains le disent , moi je préfère déranger que d'aller en enfer. c'est aussi un message d'amour shalom
QUE DIEU NOUS BÉNISSE.
Vendredi 29 Août 2014
Martyre de Saint Jean Baptiste
Le Prophète Jean proposait une conversion radicale : idéal de justice, de partage, de rectitude morale. Il paya de sa vie ses remontrances aux puissants.
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A(Première lecture)
Livre de Jérémie 1 : 17 à 19
« Je fais de toi une ville fortifiée face aux rois... »
Le SEIGNEUR m'adressa la Parole et me dit :
« Lève-toi, tu prononceras contre Mon Peuple tout ce que Je t'ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon, c'est Moi qui te ferai trembler devant eux. Moi, Je fais de toi aujourd'hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car Je suis avec toi pour te délivrer. Parole du SEIGNEUR. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisNe me laisse pas, maintenant que je vieillis
[Psaume 70 (71), entièrement]Psaume 70 (71) : 1 et 2, 5 et 6ab, 15ab et 17R/ SEIGNEUR, ma bouche annoncera Ta Justice.
En TOI, SEIGNEUR, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans Ta Justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
R/
Sois le Rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
TU as résolu de me sauver :
ma Forteresse et mon Roc, c'est TOI !
R/
SEIGNEUR mon DIEU, TU es mon Espérance,
mon Appui dès ma jeunesse.
TOI, mon Soutien dès avant ma naissance,
TU m'as choisi dès le ventre de ma mère.
R/
Ma bouche annonce tout le jour
Tes Actes de Justice et de Salut.
Mon DIEU, TU m'as instruit dès ma jeunesse,
jusqu'à présent, j'ai proclamé Tes Merveilles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisÉvangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Marc 6 : 17 à 29
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire ; il a rendu jusqu'à la mort témoignage à la Vérité. Alléluia. (cf. Jn 5, 35.33)
La mort de Jean Baptiste
Hérode, prince de Galilée, avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe, et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme Juste et Saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée. La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. » Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison. Il apporta 1a tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Lorsque les Disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=29/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Caillon
Merci tous artisans de paix
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 30 Aoùt 2014
L’amour, notre premier talent
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 14-30
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le maître de ma vie. Tout ce que j’ai vient de toi. Tout va retourner à toi. C’est toi le seul à qui je peux offrir toute ma vie.
Demande
Avoir conscience des talents que Dieu nous a donnés et les mettre à son service.
Points de réflexion
1. Nous sommes ici à la fin de l’Évangile de Matthieu, dans le dernier chapitre avant le récit de la Passion.
Dans ce chapitre, Matthieu reporte certaines paroles de Jésus concernant la fin du monde et le jugement. Ce passage ne concerne pas tellement la fin du monde, mais plutôt le jugement personnel de chaque homme après sa mort.
Et Jésus prend l’exemple d’un homme riche qui part en voyage, et confie à trois de ses serviteurs de l’argent afin qu’ils le fassent fructifier.
2 Dans cette parabole, il est important de noter que ce n’est pas d’abord la quantité de talents que les serviteurs ont reçue, ni le résultat qu’ils ont produit, qui importent.
Ce que le maître juge, c’est que les deux premiers ont fait ce qu’il fallait pour faire fructifier son bien, tandis que le troisième a simplement enterré l’argent et n’en a rien fait. Jésus ne nous a pas donné nos talents et nos qualités pour que nous les cachions, mais bien pour que nous les fassions fructifier, pour que nous les développions, pour son service et pour le service de notre prochain.
3. Cet Évangile doit aussi se lire à la lumière de tout le reste de l’enseignement de Jésus.
Quels sont les talents que Jésus apprécie le plus, ceux qu’il veut nous voir développer. Jésus nous demande d’abord d’aimer, d’aimer Dieu et le prochain. L’amour que nous avons dans notre cœur est un talent que nous avons tous, et le talent le plus important.
Et nous pouvons faire grandir cet amour. Jésus nous demande de vivre d’amour. Et cela se manifeste de nombreuses manières : la douceur, l’humilité, le pardon, le service, la miséricorde, etc.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de nous faire confiance, au point de nous donner la capacité d’aimer librement. Tu nous aimes et tu veux notre amour. Grâce à toi, chaque acte d’amour que je fais peux porter de grands fruits, des fruits pour la vie éternelle.
Résolution
Prendre la décision de développer mes qualités pour le service des personnes avec lesquelles je vis.
SOURCE : Catholique .org
Les Talents
Merci tous artisans de paix
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 30 Aoùt 2014
L’amour, notre premier talent
Evangile selon St Matthieu, chapitre 25, 14-30
Jésus parlait à ses disciples de sa venue ; il disait cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l’un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le maître de ma vie. Tout ce que j’ai vient de toi. Tout va retourner à toi. C’est toi le seul à qui je peux offrir toute ma vie.
Demande
Avoir conscience des talents que Dieu nous a donnés et les mettre à son service.
Points de réflexion
1. Nous sommes ici à la fin de l’Évangile de Matthieu, dans le dernier chapitre avant le récit de la Passion.
Dans ce chapitre, Matthieu reporte certaines paroles de Jésus concernant la fin du monde et le jugement. Ce passage ne concerne pas tellement la fin du monde, mais plutôt le jugement personnel de chaque homme après sa mort.
Et Jésus prend l’exemple d’un homme riche qui part en voyage, et confie à trois de ses serviteurs de l’argent afin qu’ils le fassent fructifier.
2 Dans cette parabole, il est important de noter que ce n’est pas d’abord la quantité de talents que les serviteurs ont reçue, ni le résultat qu’ils ont produit, qui importent.
Ce que le maître juge, c’est que les deux premiers ont fait ce qu’il fallait pour faire fructifier son bien, tandis que le troisième a simplement enterré l’argent et n’en a rien fait. Jésus ne nous a pas donné nos talents et nos qualités pour que nous les cachions, mais bien pour que nous les fassions fructifier, pour que nous les développions, pour son service et pour le service de notre prochain.
3. Cet Évangile doit aussi se lire à la lumière de tout le reste de l’enseignement de Jésus.
Quels sont les talents que Jésus apprécie le plus, ceux qu’il veut nous voir développer. Jésus nous demande d’abord d’aimer, d’aimer Dieu et le prochain. L’amour que nous avons dans notre cœur est un talent que nous avons tous, et le talent le plus important.
Et nous pouvons faire grandir cet amour. Jésus nous demande de vivre d’amour. Et cela se manifeste de nombreuses manières : la douceur, l’humilité, le pardon, le service, la miséricorde, etc.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, merci de nous faire confiance, au point de nous donner la capacité d’aimer librement. Tu nous aimes et tu veux notre amour. Grâce à toi, chaque acte d’amour que je fais peux porter de grands fruits, des fruits pour la vie éternelle.
Résolution
Prendre la décision de développer mes qualités pour le service des personnes avec lesquelles je vis.
SOURCE : Catholique .org
Les Talents
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 30 Août 2014
Bienheureuse VIERGE MARIE
Les Samedis du Temps Ordinaire où il n’y a pas de mémoire obligatoire, on peut faire mémoire de la VIERGE MARIE, selon une tradition qui honore la foi et l’espérance sans défaut de MARIE le Samedi Saint.
De la férie
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 32 (33), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=30/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 30 Août 2014
Bienheureuse VIERGE MARIE
Les Samedis du Temps Ordinaire où il n’y a pas de mémoire obligatoire, on peut faire mémoire de la VIERGE MARIE, selon une tradition qui honore la foi et l’espérance sans défaut de MARIE le Samedi Saint.
De la férie
21ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 26 à 31
La Sagesse de DIEU a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde
Frères,
vous qui avez été appelés par DIEU, regardez bien : parmi vous, il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que DIEU a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que DIEU a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que DIEU a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s'enorgueillir devant DIEU.
C'est Grâce à DIEU, en effet, que vous êtes, dans le CHRIST JÉSUS, qui a été envoyé par LUI pour être notre Sagesse, pour être notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption.
Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut s'enorgueillir, qu'il mette son orgueil dans le SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1 : 26 à 31
La Sagesse de DIEU a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde
Frères,
vous qui avez été appelés par DIEU, regardez bien : parmi vous, il n'y a pas beaucoup de sages aux yeux des hommes, ni de gens puissants ou de haute naissance.
Au contraire, ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que DIEU a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu'il y a de faible dans le monde, voilà ce que DIEU a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d'origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n'est rien, voilà ce que DIEU a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s'enorgueillir devant DIEU.
C'est Grâce à DIEU, en effet, que vous êtes, dans le CHRIST JÉSUS, qui a été envoyé par LUI pour être notre Sagesse, pour être notre Justice, notre Sanctification, notre Rédemption.
Ainsi, comme il est écrit : Celui qui veut s'enorgueillir, qu'il mette son orgueil dans le SEIGNEUR.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange au DIEU CRÉATEUR et SAUVEUR
[Psaume 32 (33), entièrement]
Psaume 32 (33) : 12 et 13, 18 et 19, 20 et 21
R/ Bienheureux, le Peuple de DIEU !
Heureux le Peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU,
heureuse la nation qu'IL s'est choisie pour domaine !
Du Haut des Cieux, le SEIGNEUR regarde :
IL voit la race des hommes.
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Nous attendons notre Vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un Appui, un Bouclier.
La Joie de notre cœur vient de LUI,
notre confiance est dans Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Heureux le Peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU,
heureuse la nation qu'IL s'est choisie pour domaine !
Du Haut des Cieux, le SEIGNEUR regarde :
IL voit la race des hommes.
R/
DIEU veille sur ceux qui LE craignent,
qui mettent leur espoir en Son AMOUR,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.
R/
Nous attendons notre Vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un Appui, un Bouclier.
La Joie de notre cœur vient de LUI,
notre confiance est dans Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 25 : 14 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans Ta Loi, SEIGNEUR : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Discours sur la Venue du FILS de l'Homme : parabole des talents
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa Venue ; IL disait cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans Ta Loi, SEIGNEUR : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Discours sur la Venue du FILS de l'Homme : parabole des talents
JÉSUS parlait à Ses Disciples de Sa Venue ; IL disait cette parabole :
« Un homme qui partait en voyage appela ses serviteurs et leur confia ses biens. À l'un il donna une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul, à chacun selon ses capacités. Puis il partit.
Aussitôt, celui qui avait reçu cinq talents s'occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n'en avait reçu qu'un creusa la terre et enfouit l'argent de son maître.
Longtemps après, leur maître revient et il leur demande des comptes.
Celui qui avait reçu les cinq talents s'avança en apportant cinq autres talents et dit : 'Seigneur, tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu deux talents s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, tu m'as confié deux talents ; voilà, j'en ai gagné deux autres. — Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.'
Celui qui avait reçu un seul talent s'avança ensuite et dit : 'Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n'as pas semé, tu ramasses là où tu n'as pas répandu le grain. J'ai eu peur, et je suis allé enfouir ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t'appartient.'
Son maître lui répliqua : 'Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n'ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l'ai pas répandu. Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l'aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix.
Car celui qui a recevra encore, et il sera dans l'abondance. Mais celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents !' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Maud et caillon merci !
Samedi 30 août 2014 : samedi de la 21e semaine du temps ordinaire
Saint Fiacre, Abbé au pays de Meaux († 670)
Bienheureusese Maria de los Ángeles Ginard Martí, Martyre (1894 -† 1936)
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse de Dieu a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde (1 Co 1, 26-31)
Psaume : Ps 32, 12-13, 18-19, 20-21
R/ Bienheureux, le peuple de Dieu !
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : parabole des talents (Mt 25, 14-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Nous lisons la troisième parabole que Jésus propose à ses disciples pour expliciter l’attitude de vigilance qui doit être la leur dans l’attente de son retour.
Notre-Seigneur met en scène trois serviteurs à qui leur Maître, avant de partir en voyage, « confie ses biens, à chacun selon ses capacités ». Il ne leur donne apparemment aucune consigne. Aussi les deux premiers poursuivent-ils leur travail comme à l’accoutumée, faisant preuve de la même diligence que lorsque leur Maître était présent. Ils ne semblent même pas se soucier de son retour : pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. Pour eux, le Maître n’a jamais quitté la maison de leur cœur.
Par contre, le départ du Maître introduit un changement notoire dans la vie du troisième personnage. La parabole fait une large place à ses réflexions intérieures : obnubilé par la pensée de la confrontation avec cet « homme dur » dont il redoute le retour, il suspend toute activité, et s’enferme dans une passivité craintive et stérile. Sans doute cherche-t-il à éviter tout risque, mais le jugement de son Maître, qui lui reprochera sa paresse, semble indiquer qu’il prend prétexte de la situation pour « se la couler douce » - peut-être même pour se venger de celui que de toute évidence, il ne porte pas dans son cœur. Il est clair que pour ce troisième serviteur, le Maître est bel et bien absent !
Les félicitations dont le Maître, à son retour, gratifie les deux premiers serviteurs, les désignent comme modèles de l’attitude juste, alors que le dernier serviteur - lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié - s’entendra reprocher son manque d’initiative. La vigilance que le Seigneur attend du disciple n’est donc ni peureuse, ni inactive. Pour mieux la qualifier, il nous faut approfondir l’étonnante relation qui lie ce Maître et ces serviteurs.
Remarquons tout d’abord que le Maître à son retour, ne réclame son bien à aucun des serviteurs : il leur « demande seulement des comptes ». Seul le troisième tient absolument à lui rendre le talent qu’il s’était vu confier. Les deux autres se contentent de présenter le fruit de leur travail, sans le remettre à leur Maître.
Etrange Maître qui non seulement ne reprend pas son bien, mais trouve son bonheur dans la découverte de la fécondité du labeur de ses « bons et fidèles serviteurs » ! Non content de leur avoir permis de s’enrichir en faisant fructifier son bien, il leur promet même de leur « confier davantage encore » - entendons : de leur « donner » davantage, puisqu’il confie sans reprendre - et les invite à « entrer dans sa joie ». Le seul qui se trouve exclu de la fête, c’est paradoxalement le troisième, c'est-à-dire celui qui prétend justement restituer au Maître son bien. Mais le commentaire qu’il donne lui-même de son attitude, trahit l’hostilité qu’il nourrit envers cet homme, qu’il refuse de servir sous prétexte de ne pas prendre de risque. N’étant pas entré dans la logique du don, c'est-à-dire de l’amour, il en est resté à une dialectique maître-esclave. Aussi se voit-il « enlever même ce qu’il a », conformément à sa propre demande - « Voilà ton talent ; tu as ce qui t’appartient » - et sera-t-il relégué « dehors dans les ténèbres, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents », c'est-à-dire hors de la lumière et de la joie de l’amour partagé.
La clé des rapports contrastés et même paradoxaux entre les divers personnages - et par le fait même la clé de la parabole - se trouve dans l’interprétation du statut de cet homme, désigné comme un « Maître », mais qui se comporte en réalité comme un Père. Le premier fruit de l’obéissance des bons serviteurs, est la découverte de leur statut de fils : ils peuvent garder le bien confié puisqu’ils sont les héritiers et que « tout ce qui est au Père est à eux » (cf. Lc 15, 31 ; Jn 17, 10). Aussi « celui qui a accueilli le don de la filiation, recevra encore », car la joie du Père est de combler sans mesure ses enfants de sa propre vie. Comment pourrions-nous restituer un tel don ?
A nous de choisir notre attitude : garder vivante la mémoire du Seigneur et travailler généreusement à la venue de son Royaume, en y engageant tous les talents que Dieu nous a confiés ; ou bien enfouir ses dons « en terre », ne les utilisant que pour des choses de ce monde, dans l’oubli de notre statut filial.
Que cette parabole réveille en nous la mémoire de notre élection : « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn 15, 15). Et puissions-nous mettre tous nos talents et chaque instant de notre vie à profit pour servir le Seigneur en accomplissant généreusement notre devoir d’état. Nous connaîtrons alors la joie de nous entendre dire, au retour de l’Epoux qui vient : « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître ».
« Seigneur tu ne nous demandes pas l’impossible : seulement de “vivre calmement, de faire chacun ce que nous avons à faire, de nous encourager à progresser”, et surtout : “de nous aimer les uns les autres” (1ère lect.), nous souvenant qu’en toi nous sommes tous frères. Alors de nos cœurs pourra s’élever le chant nouveau des rachetés, qui attendent le retour de leur Maître ; “car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice, et les peuples avec droiture” (Ps 97). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson[/b]
Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 33-35
Par son travail et son génie, l’homme s’est toujours efforcé de donner à sa vie un épanouissement plus large… Devant cet immense effort, qui s’étend déjà à tout le genre humain, de nombreuses questions s’élèvent parmi les hommes : quels sont le sens et la valeur de cette activité laborieuse ? Comment faut-il utiliser tous ses biens ?...
Pour les croyants, une chose est certaine : considérée en elle-même, l’activité humaine, individuelle et collective, ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles, s’acharnent à améliorer leurs conditions de vie, correspond au dessein de Dieu. L’homme, créé à l’image de Dieu, a en effet reçu la mission de soumettre la terre et tout ce qu’elle contient (Gn 1,26s), de gouverner le monde en justice et sainteté et, en reconnaissant Dieu comme Créateur de tout, de lui rapporter sa personne ainsi que toutes choses, de façon à ce que, tout étant soumis à l’homme, le nom même de Dieu soit glorifié par toute la terre. Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes…
Mais plus le pouvoir de l’homme grandit, plus le champ de ses responsabilités, personnelles et communautaires, s’élargit. On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde et ne les incite pas à se désintéresser du sort de leurs semblables : il leur en fait au contraire un devoir plus pressant. De même que l’activité humaine procède de l’homme, de même elle est ordonnée à l’homme. En effet, par son action, l'homme ne transforme pas seulement les choses et la société, il se parfait lui-même… L'homme vaut plus par ce qu'il est que par ce qu'il a. De même, tout ce que font les hommes pour faire régner plus de justice, une fraternité plus large, un ordre plus humain dans les rapports sociaux, dépasse en valeur les progrès techniques.
Bonjour Nicolas, Maud et caillon merci !
Samedi 30 août 2014 : samedi de la 21e semaine du temps ordinaire
Saint Fiacre, Abbé au pays de Meaux († 670)
Bienheureusese Maria de los Ángeles Ginard Martí, Martyre (1894 -† 1936)
- Saint Fiacre, Abbé au pays de Meaux († 670):
- Saint Fiacre, Abbé au pays de Meaux († 670)
Saint, abbé, mort vers 670. Fête le 30 août.
Fiacre est né au début du VIIe siècle dans une noble famille irlandaise. Il passe en Gaule à la suite du grand mouvement religieux qui entraîne beaucoup de ses compatriotes vers le continent.Il s'arrête à Meaux où il est accueilli par l'évêque, saint Faron, frère de sainte Fare, qui lui donne l'autorisation de s'établir comme ermite en forêt de Breuil. Fiacre a pour premier disciple saint Killian, lui-même irlandais, qui sur ses conseils part prêcher l'Évangile en Artois.
Beaucoup de misères affluant à son ermitage, Fiacre demande à son évêque un terrain qu'il pourrait cultiver afin de nourrir les pèlerins indigents. Selon la tradition, l'évêque lui aurait octroyé en toute propriété l'espace de terre qu'il pourrait entourer d'un fossé en une journée de travail. Fiacre, laissant traîner son bâton derrière lui, aurait vu le sol se creuser de lui-même et les arbres déracinés tomber de droite et de gauche. Ses légumes plantés, Fiacre pense même aux plantes médicinales pour les malades et aux fleurs, « ces sourires de la terre », pour orner le petit oratoire qu'il bâtit en l'honneur de Marie. Il construit aussi un hospice pour les malades de plus en plus nombreux qu'on lui amène de tous les coins du pays. Fiacre partage son temps entre la prière, le travail manuel et le soin des pauvres.
Il meurt vers 670 au Breuil où se construit un monastère autour duquel se forme un village qui portera son nom, Saint-Fiacre en Brie. Les pèlerins affluent sur son tombeau pour demander la guérison de toutes sortes de maux. On venait même autrefois l'invoquer contre les hémorroïdes, le « mal de Saint Fiacre », la tradition affirmant qu'il suffisait de s'asseoir sur la pierre sur laquelle le saint avait l'habitude de s'asseoir pour être guéri.En 1637, la reine Anne d'Autriche vint lui demander d'avoir enfin un enfant mâle ; l'année suivante, elle mit au monde le futur Louis XIV. Son mari, Louis XIII, portait aussi toujours sur lui une médaille de Saint-Fiacre et on le montre la baisant avidement, quand il fut sur son lit de mort à Saint-Germain.
Ce fut à cette époque, vers 1640, qu'un Parisien, nommé Sauvage, imagina de remplacer les chaises à porteurs par des voitures qui se louaient à l'heure ou à la course. Elle prirent le nom de l'endroit d'où elles partaient et où elles revenaient : l'hôtel Saint-Fiacre, rue Saint-Antoine. Les fiacres étaient nés et l'on en vit désormais partout, jusqu'à l'avènement des taxis. Ils étaient tiré par un cheval que conduisait un cocher haut-perché, armé d'un fouet, surmonté d'un gibus.
Représentations :
Saint Fiacre est le patron des jardiniers, il est représenté armé d'une bêche.
Il a été aussi le patron des cochers de Fiacre : l'entrepreneur des coches à cinq sols de l'heure habitait l'hôtel Saint-Fiacre, rue Saint-Antoine à Paris, et avait pour enseigne une image de saint Fiacre.
Saint Fiacre est vêtu en paysan ou en ermite, avec une bêche. Il tient d'une main le livre ouvert des évangiles, et de l'autre une bêche (statue en pierre, XVIème siècle, église Notre-Dame de Verneuil-sur-Avre, Eure). Un vitrail (église Saint-Maclou à Troyes, XVIème siècle) montre Fiacre reçu par l'évêque saint Faron à Meaux, puis bêchant la terre.
Bibliographie :
[Le livre des bannières, Association pour le XVe centenaire de la France, 1996]
[G. Duchet-Suchaux, M. Pastoureau, La Bible et les saints, guide iconographique, Flammarion, Paris, 1994]
Source : http://jardiniers-du-bessin.fr
- Bienheureuse María De Los Ángeles Ginard Martí (1894 -† 1936):
- Bienheureuse María de los Ángeles Ginard Martí, Religieuse de la Congrégation : « Hermanas Celadoras del Culto Eucarístico », Martyre (1894 -† 1936)
María de los Ángeles (au baptême : Ángela Benita Sebastiana Margarita), naît le 3 avril 1894 dans la ville de Llucmayor, dans le diocèse de Majorque en Espagne.
Elle était la troisième de neuf enfants, dans une famille profondément religieuse, de Sebastián Ginard García et Margarita Martí Canals. Son enfance se déroula à Llucmayor, Las Palmas de Gran Canaria et Benisalem, en raison des déplacements de son père qui était « Guardia civil ».
Durant sa jeunesse à Palma de Majorque, où sa famille s'était installée à la recherche d'une vie digne malgré sa pauvreté, elle commença à travailler dans la broderie et la confection de chapeaux pour dames, se consacrant dans le même temps à une communion intime avec Dieu. Elle s'occupait également de ses frères les plus jeunes, les éduquant dans la religion et les formant à la connaissance de l'Écriture Sainte et de la vie des premiers martyrs de l'Église chrétienne.
Elle ressentit très tôt la vocation religieuse, mais pour aider ses parents qui avaient besoin de son assistance économique elle retarda son entrée en religion. Ce n'est que quelques temps plus tard, qu'elle entra chez les Sœurs zélatrices du Culte eucharistique, à Palma de Majorque, où elle pratiquait l'adoration de Jésus Sacrement, ainsi que la broderie des vêtements liturgiques. Elle s'occupa ensuite des fournitures et de l'administration de la communauté.
A l'époque de la persécution religieuse en Espagne elle resta sereine, ayant pour seul désir d'accueillir la volonté de Dieu. Elle fut arrêtée le 25 août 1936 et tuée dans la nuit, ayant consacré toute sa vie à l'adoration du Très Saint Sacrement et donné le témoignage suprême de la foi au prix du sacrifice de sa vie.
María de los Ángeles Ginard Martí a été déclarée Bienheureuse le 29 octobre 2005 au cours d’une cérémonie, célébrée dans la Basilique de Saint Pierre au Vatican, présidée par le card. José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape Benoît XVI.
Selon la demande de Joan Enric Vives Sicilia, évêque d’Urgell, et du card. Antonio María Rouco Varela, archevêque de Madrid, la mémoire a été fixée au 30 août.
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse de Dieu a choisi ce qui n'est rien aux yeux du monde (1 Co 1, 26-31)
Psaume : Ps 32, 12-13, 18-19, 20-21
R/ Bienheureux, le peuple de Dieu !
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : parabole des talents (Mt 25, 14-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Nous lisons la troisième parabole que Jésus propose à ses disciples pour expliciter l’attitude de vigilance qui doit être la leur dans l’attente de son retour.
Notre-Seigneur met en scène trois serviteurs à qui leur Maître, avant de partir en voyage, « confie ses biens, à chacun selon ses capacités ». Il ne leur donne apparemment aucune consigne. Aussi les deux premiers poursuivent-ils leur travail comme à l’accoutumée, faisant preuve de la même diligence que lorsque leur Maître était présent. Ils ne semblent même pas se soucier de son retour : pour eux rien ne semble avoir changé, tant le souvenir de leur Maître demeure vivant dans leur mémoire. Pour eux, le Maître n’a jamais quitté la maison de leur cœur.
Par contre, le départ du Maître introduit un changement notoire dans la vie du troisième personnage. La parabole fait une large place à ses réflexions intérieures : obnubilé par la pensée de la confrontation avec cet « homme dur » dont il redoute le retour, il suspend toute activité, et s’enferme dans une passivité craintive et stérile. Sans doute cherche-t-il à éviter tout risque, mais le jugement de son Maître, qui lui reprochera sa paresse, semble indiquer qu’il prend prétexte de la situation pour « se la couler douce » - peut-être même pour se venger de celui que de toute évidence, il ne porte pas dans son cœur. Il est clair que pour ce troisième serviteur, le Maître est bel et bien absent !
Les félicitations dont le Maître, à son retour, gratifie les deux premiers serviteurs, les désignent comme modèles de l’attitude juste, alors que le dernier serviteur - lui qui était tellement préoccupé de ne rien perdre de ce que le Maître lui avait confié - s’entendra reprocher son manque d’initiative. La vigilance que le Seigneur attend du disciple n’est donc ni peureuse, ni inactive. Pour mieux la qualifier, il nous faut approfondir l’étonnante relation qui lie ce Maître et ces serviteurs.
Remarquons tout d’abord que le Maître à son retour, ne réclame son bien à aucun des serviteurs : il leur « demande seulement des comptes ». Seul le troisième tient absolument à lui rendre le talent qu’il s’était vu confier. Les deux autres se contentent de présenter le fruit de leur travail, sans le remettre à leur Maître.
Etrange Maître qui non seulement ne reprend pas son bien, mais trouve son bonheur dans la découverte de la fécondité du labeur de ses « bons et fidèles serviteurs » ! Non content de leur avoir permis de s’enrichir en faisant fructifier son bien, il leur promet même de leur « confier davantage encore » - entendons : de leur « donner » davantage, puisqu’il confie sans reprendre - et les invite à « entrer dans sa joie ». Le seul qui se trouve exclu de la fête, c’est paradoxalement le troisième, c'est-à-dire celui qui prétend justement restituer au Maître son bien. Mais le commentaire qu’il donne lui-même de son attitude, trahit l’hostilité qu’il nourrit envers cet homme, qu’il refuse de servir sous prétexte de ne pas prendre de risque. N’étant pas entré dans la logique du don, c'est-à-dire de l’amour, il en est resté à une dialectique maître-esclave. Aussi se voit-il « enlever même ce qu’il a », conformément à sa propre demande - « Voilà ton talent ; tu as ce qui t’appartient » - et sera-t-il relégué « dehors dans les ténèbres, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents », c'est-à-dire hors de la lumière et de la joie de l’amour partagé.
La clé des rapports contrastés et même paradoxaux entre les divers personnages - et par le fait même la clé de la parabole - se trouve dans l’interprétation du statut de cet homme, désigné comme un « Maître », mais qui se comporte en réalité comme un Père. Le premier fruit de l’obéissance des bons serviteurs, est la découverte de leur statut de fils : ils peuvent garder le bien confié puisqu’ils sont les héritiers et que « tout ce qui est au Père est à eux » (cf. Lc 15, 31 ; Jn 17, 10). Aussi « celui qui a accueilli le don de la filiation, recevra encore », car la joie du Père est de combler sans mesure ses enfants de sa propre vie. Comment pourrions-nous restituer un tel don ?
A nous de choisir notre attitude : garder vivante la mémoire du Seigneur et travailler généreusement à la venue de son Royaume, en y engageant tous les talents que Dieu nous a confiés ; ou bien enfouir ses dons « en terre », ne les utilisant que pour des choses de ce monde, dans l’oubli de notre statut filial.
Que cette parabole réveille en nous la mémoire de notre élection : « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous l’ai fait connaître » (Jn 15, 15). Et puissions-nous mettre tous nos talents et chaque instant de notre vie à profit pour servir le Seigneur en accomplissant généreusement notre devoir d’état. Nous connaîtrons alors la joie de nous entendre dire, au retour de l’Epoux qui vient : « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître ».
« Seigneur tu ne nous demandes pas l’impossible : seulement de “vivre calmement, de faire chacun ce que nous avons à faire, de nous encourager à progresser”, et surtout : “de nous aimer les uns les autres” (1ère lect.), nous souvenant qu’en toi nous sommes tous frères. Alors de nos cœurs pourra s’élever le chant nouveau des rachetés, qui attendent le retour de leur Maître ; “car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice, et les peuples avec droiture” (Ps 97). »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson[/b]
Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 33-35
« Tu m'as confié cinq talents ; voilà, j'en ai gagné cinq autres »
Par son travail et son génie, l’homme s’est toujours efforcé de donner à sa vie un épanouissement plus large… Devant cet immense effort, qui s’étend déjà à tout le genre humain, de nombreuses questions s’élèvent parmi les hommes : quels sont le sens et la valeur de cette activité laborieuse ? Comment faut-il utiliser tous ses biens ?...
Pour les croyants, une chose est certaine : considérée en elle-même, l’activité humaine, individuelle et collective, ce gigantesque effort par lequel les hommes, tout au long des siècles, s’acharnent à améliorer leurs conditions de vie, correspond au dessein de Dieu. L’homme, créé à l’image de Dieu, a en effet reçu la mission de soumettre la terre et tout ce qu’elle contient (Gn 1,26s), de gouverner le monde en justice et sainteté et, en reconnaissant Dieu comme Créateur de tout, de lui rapporter sa personne ainsi que toutes choses, de façon à ce que, tout étant soumis à l’homme, le nom même de Dieu soit glorifié par toute la terre. Cela concerne aussi les activités les plus quotidiennes…
Mais plus le pouvoir de l’homme grandit, plus le champ de ses responsabilités, personnelles et communautaires, s’élargit. On voit par là que le message chrétien ne détourne pas les hommes de la construction du monde et ne les incite pas à se désintéresser du sort de leurs semblables : il leur en fait au contraire un devoir plus pressant. De même que l’activité humaine procède de l’homme, de même elle est ordonnée à l’homme. En effet, par son action, l'homme ne transforme pas seulement les choses et la société, il se parfait lui-même… L'homme vaut plus par ce qu'il est que par ce qu'il a. De même, tout ce que font les hommes pour faire régner plus de justice, une fraternité plus large, un ordre plus humain dans les rapports sociaux, dépasse en valeur les progrès techniques.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 31 Aoùt 2014
Une règle de vie étonnante
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 21-27
Pierre avait dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
À partir de ce moment, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois dans la puissance de ta croix. Je désire vivre toutes mes croix en les unissant à l’acte de Rédemption de ton amour. Je te remercie, Seigneur, de m’avoir appris comment vivre mes souffrances avec toi.
Demande
Seigneur, aide-moi à bien prier pour que ma méditation soit pour moi source de grâce et de conversion.
Points de réflexion
1.« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ».
Jésus-Christ parle ici de manière très claire. Son message semble au premier abord dur pour notre nature humaine, alors qu’il est en réalité une consolation. Si le Christ nous avait dit que pour le suivre nous devrions apprendre à faire des miracles, à avoir un grand talent de prédicateur, ou pouvoir jeûner 40 jours et 40 nuits,... alors nous aurions de quoi nous désespérer. Seulement très peu de personnes pourraient suivre le Christ dans ces conditions.
Mais le Christ nous dit que pour le suivre, nous devons prendre notre croix, alors pourquoi nous décourager ? Le plus souvent nous faisons l’expérience de nos limites, notre faiblesse, notre incapacité,... bref, de notre propre croix. Ainsi le moyen du salut est-il à notre portée. Il est toujours avec nous.
Tout ce que nous avons à faire est de nous en charger humblement, affectueusement, en nous unissons à la croix du Christ.
2. « Le Fils de l’homme viendra dans son Règne ».
Que signifie cette promesse du Christ ? Ordinairement, nous comprenons par ceci que Jésus viendra dans son Royaume à sa seconde venue mais il y a des opinions plus valables. De fait, saint Jean lui-même dit que Jésus est entré dans son Royaume à la croix.
Le crucifiement, dans l’Évangile, prend la forme d’un couronnement. Il y a plusieurs mentions de la royauté de Jésus et Pilate, l’autorité romaine compétente, va jusqu’à le proclamer formellement : « Roi des Juifs » par une inscription légale posée sur la croix, hors de Jérusalem, afin que tous puissent la lire.
3. Jésus entre dans son Royaume sur la croix mais sa royauté est encore incomplète jusqu’à sa seconde venue.
C’est comme lorsque l’on est malade : on commence à prendre le médicament qui éventuellement nous guérira. Mais la santé ne s’améliore pas du seul fait qu’on soit allé chez le médecin. Jésus est venu nous donner ce médicament qui doit nous guérir, nous les membres de son Corps Mystique. Maintenant s’écoule le temps où le médicament doit faire effet.
Il y a encore souffrance puisque la maladie n’est pas partie mais elle ne peut qu’aller en diminuant tant qu’on prend le médicament. Quand on aura retrouvé la santé, Jésus reviendra dans la plénitude de sa royauté. C’est cela qu’on demande dans chaque Notre Père : « Que ton règne vienne » - que Jésus revienne dans la splendeur de sa royauté.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux que ton règne vienne sur la terre. Je veux être de ceux qui aident à son avènement. Je veux être un de tes sujets, un de tes disciples. Dès aujourd’hui, prépare ton Royaume dans mon cœur. Aide-moi à être l’instrument qui le portera aux autres, afin qu’il n’y ait pas de confusion au sujet de ton Royaume qui est déjà parmi nous bien qu’il n’y soit pas encore dans son plein épanouissement.
Résolution
Y a-t-il quelque recoin de mon cœur qui n’appartienne pas à Jésus ? Y a-t-il quelque chose que j’aime plus que lui ? J’essaierai de trouver ce qui ne lui appartient pas et je m’en détacherai.
SOURCE : Catholique.org
Pierre l' Apôtre
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 31 Aoùt 2014
Une règle de vie étonnante
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 21-27
Pierre avait dit à Jésus : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
À partir de ce moment, Jésus le Christ commença à montrer à ses disciples qu’il lui fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches : « Dieu t’en garde, Seigneur ! cela ne t’arrivera pas. »
Mais lui, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois dans la puissance de ta croix. Je désire vivre toutes mes croix en les unissant à l’acte de Rédemption de ton amour. Je te remercie, Seigneur, de m’avoir appris comment vivre mes souffrances avec toi.
Demande
Seigneur, aide-moi à bien prier pour que ma méditation soit pour moi source de grâce et de conversion.
Points de réflexion
1.« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ».
Jésus-Christ parle ici de manière très claire. Son message semble au premier abord dur pour notre nature humaine, alors qu’il est en réalité une consolation. Si le Christ nous avait dit que pour le suivre nous devrions apprendre à faire des miracles, à avoir un grand talent de prédicateur, ou pouvoir jeûner 40 jours et 40 nuits,... alors nous aurions de quoi nous désespérer. Seulement très peu de personnes pourraient suivre le Christ dans ces conditions.
Mais le Christ nous dit que pour le suivre, nous devons prendre notre croix, alors pourquoi nous décourager ? Le plus souvent nous faisons l’expérience de nos limites, notre faiblesse, notre incapacité,... bref, de notre propre croix. Ainsi le moyen du salut est-il à notre portée. Il est toujours avec nous.
Tout ce que nous avons à faire est de nous en charger humblement, affectueusement, en nous unissons à la croix du Christ.
2. « Le Fils de l’homme viendra dans son Règne ».
Que signifie cette promesse du Christ ? Ordinairement, nous comprenons par ceci que Jésus viendra dans son Royaume à sa seconde venue mais il y a des opinions plus valables. De fait, saint Jean lui-même dit que Jésus est entré dans son Royaume à la croix.
Le crucifiement, dans l’Évangile, prend la forme d’un couronnement. Il y a plusieurs mentions de la royauté de Jésus et Pilate, l’autorité romaine compétente, va jusqu’à le proclamer formellement : « Roi des Juifs » par une inscription légale posée sur la croix, hors de Jérusalem, afin que tous puissent la lire.
3. Jésus entre dans son Royaume sur la croix mais sa royauté est encore incomplète jusqu’à sa seconde venue.
C’est comme lorsque l’on est malade : on commence à prendre le médicament qui éventuellement nous guérira. Mais la santé ne s’améliore pas du seul fait qu’on soit allé chez le médecin. Jésus est venu nous donner ce médicament qui doit nous guérir, nous les membres de son Corps Mystique. Maintenant s’écoule le temps où le médicament doit faire effet.
Il y a encore souffrance puisque la maladie n’est pas partie mais elle ne peut qu’aller en diminuant tant qu’on prend le médicament. Quand on aura retrouvé la santé, Jésus reviendra dans la plénitude de sa royauté. C’est cela qu’on demande dans chaque Notre Père : « Que ton règne vienne » - que Jésus revienne dans la splendeur de sa royauté.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux que ton règne vienne sur la terre. Je veux être de ceux qui aident à son avènement. Je veux être un de tes sujets, un de tes disciples. Dès aujourd’hui, prépare ton Royaume dans mon cœur. Aide-moi à être l’instrument qui le portera aux autres, afin qu’il n’y ait pas de confusion au sujet de ton Royaume qui est déjà parmi nous bien qu’il n’y soit pas encore dans son plein épanouissement.
Résolution
Y a-t-il quelque recoin de mon cœur qui n’appartienne pas à Jésus ? Y a-t-il quelque chose que j’aime plus que lui ? J’essaierai de trouver ce qui ne lui appartient pas et je m’en détacherai.
SOURCE : Catholique.org
Pierre l' Apôtre
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 31 Août 2014
22ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=31/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 31 Août 2014
22ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre de Jérémie 20 : 7 à 9
Le Prophète doit souffrir pour son DIEU
SEIGNEUR, TU as voulu me séduire, et je me suis laissé séduire ; TU m'as fait subir Ta Puissance, et TU l'as emporté. À longueur de journée je suis en butte à la raillerie, tout le monde se moque de moi.
Chaque fois que j'ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et pillage ! » À longueur de journée, la Parole du SEIGNEUR attire sur moi l'injure et la moquerie.
Je me disais : « Je ne penserai plus à LUI, je ne parlerai plus en Son NOM. » Mais il y avait en moi comme un FEU dévorant, au plus profond de mon être. Je m'épuisais à LE maîtriser, sans y réussir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Jérémie 20 : 7 à 9
Le Prophète doit souffrir pour son DIEU
SEIGNEUR, TU as voulu me séduire, et je me suis laissé séduire ; TU m'as fait subir Ta Puissance, et TU l'as emporté. À longueur de journée je suis en butte à la raillerie, tout le monde se moque de moi.
Chaque fois que j'ai à dire la parole, je dois crier, je dois proclamer : « Violence et pillage ! » À longueur de journée, la Parole du SEIGNEUR attire sur moi l'injure et la moquerie.
Je me disais : « Je ne penserai plus à LUI, je ne parlerai plus en Son NOM. » Mais il y avait en moi comme un FEU dévorant, au plus profond de mon être. Je m'épuisais à LE maîtriser, sans y réussir.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ta BONTÉ vaut mieux que la vie
Psaume appartenant au recueil de David. Il fait allusion au séjour de David dans le désert de juda.
[Psaume 62 (63), entièrement]
[Psaume 62 (63), entièrement]
Psaume 62 (63) : 2, 3 et 4, 5 et 6, 8 et 9
R/ Mon âme a soif de TOI,
SEIGNEUR, mon DIEU
DIEU, TU es mon DIEU, je TE cherche dès l'aube :
mon âme a soif de TOI ;
après TOI languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
R/
Je T'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu Ta Force et Ta Gloire.
Ton AMOUR vaut mieux que la vie :
TU seras la Louange de mes lèvres !
R/
Toute ma vie je vais TE bénir,
lever les mains en invoquant Ton NOM.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai Ta Louange.
R/
Oui, TU es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de Tes Ailes.
Mon âme s'attache à TOI,
Ta MAIN Droite me soutient.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
SEIGNEUR, mon DIEU
DIEU, TU es mon DIEU, je TE cherche dès l'aube :
mon âme a soif de TOI ;
après TOI languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
R/
Je T'ai contemplé au sanctuaire,
j'ai vu Ta Force et Ta Gloire.
Ton AMOUR vaut mieux que la vie :
TU seras la Louange de mes lèvres !
R/
Toute ma vie je vais TE bénir,
lever les mains en invoquant Ton NOM.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai Ta Louange.
R/
Oui, TU es venu à mon secours :
je crie de joie à l'ombre de Tes Ailes.
Mon âme s'attache à TOI,
Ta MAIN Droite me soutient.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/DvXB
http://www.mirari.fr/DvXB
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 12 : 1 et 2
Le culte spirituel
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de DIEU, à LUI offrir votre personne et votre Vie en Sacrifice Saint, capable de plaire à DIEU : c'est là pour vous l'Adoration Véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de DIEU : ce qui est bon, ce qui est capable de LUI plaire, ce qui est parfait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 12 : 1 et 2
Le culte spirituel
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de DIEU, à LUI offrir votre personne et votre Vie en Sacrifice Saint, capable de plaire à DIEU : c'est là pour vous l'Adoration Véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de DIEU : ce qui est bon, ce qui est capable de LUI plaire, ce qui est parfait.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 16 : 21 à 27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Que le PÈRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST illumine nos cœurs : qu'IL nous fasse voir quelle espérance nous ouvre Son Appel.
Alléluia.
(cf. Ep 1, 17-18)
Le Disciple du CHRIST doit souffrir avec son Maître
Pierre avait dit à JÉSUS : « TU es le MESSIE, le FILS du DIEU VIVANT. »
À partir de ce moment, JÉSUS le CHRIST commença à montrer à Ses Disciples qu'IL LUI fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à LUI faire de vifs reproches : « DIEU T'en garde, SEIGNEUR ! cela ne T'arrivera pas. »
Mais LUI, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière Moi, Satan, tu es un obstacle sur Ma Route ; tes pensées ne sont pas celles de DIEU, mais celles des hommes. »
Alors JÉSUS dit à Ses Disciples : « Si quelqu'un veut marcher derrière Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il Me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de Moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s'il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le FILS de l'Homme va venir avec Ses Anges dans la GLOIRE de Son PÈRE ; alors IL rendra à chacun selon sa conduite. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Que le PÈRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST illumine nos cœurs : qu'IL nous fasse voir quelle espérance nous ouvre Son Appel.
Alléluia.
(cf. Ep 1, 17-18)
Le Disciple du CHRIST doit souffrir avec son Maître
Pierre avait dit à JÉSUS : « TU es le MESSIE, le FILS du DIEU VIVANT. »
À partir de ce moment, JÉSUS le CHRIST commença à montrer à Ses Disciples qu'IL LUI fallait partir pour Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des chefs des prêtres et des scribes, être tué, et le troisième jour ressusciter.
Pierre, le prenant à part, se mit à LUI faire de vifs reproches : « DIEU T'en garde, SEIGNEUR ! cela ne T'arrivera pas. »
Mais LUI, se retournant, dit à Pierre : « Passe derrière Moi, Satan, tu es un obstacle sur Ma Route ; tes pensées ne sont pas celles de DIEU, mais celles des hommes. »
Alors JÉSUS dit à Ses Disciples : « Si quelqu'un veut marcher derrière Moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il Me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de Moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s'il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le FILS de l'Homme va venir avec Ses Anges dans la GLOIRE de Son PÈRE ; alors IL rendra à chacun selon sa conduite. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=31/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 31 août 2014 : La Vierge Marie Médiatrice - mémoire facultative
Saint Raymond Nonnat, Cardinal (1200-1240),
Bienheureux Pedro Tarrés y Claret, Médecin et Prêtre († 1950)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le prophète doit souffrir pour son Dieu (Jr 20, 7-9)
Psaume : Ps 62, 2, 3-4, 5-6, 8-9
R/ Mon âme a soif de toi,
Seigneur, mon Dieu
2ème lecture : Le culte spirituel (Rm 12, 1-2)
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : parabole des talents (Mt 25, 14-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Dans son encyclique Populorum progressio, le pape Paul VI affirmait : « Toute vie est une vocation » parce qu’elle est un appel : un appel à la sainteté c’est-à-dire un appel à vivre de la vie même de Dieu en étant totalement transfiguré par son amour, un appel à collaborer à son œuvre divine de salut en chaque homme, en somme un appel à vivre en Christ en qui nous communions à la plénitude de la divinité et en qui nous coopérons à l’œuvre divine de rédemption.
En tant qu’appel, la vocation invite à une réponse. Celle que le Seigneur attend de nous est une réponse de foi. Pierre, lui aussi, fut appelé par le Seigneur et sa réponse s’exprima dans cette confession admirable : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
Mais Pierre ne perçut sans doute pas la portée de ses paroles. La suite du récit évangélique nous le montre. En effet, en ce moment crucial où il vient expressément d’obtenir de ses disciples et de Pierre en particulier la première profession de foi en sa messianité, Jésus fait la première annonce de sa Passion. Matthieu nous rapporte : « A partir de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et le troisième jour ressusciter ». Au rôle glorieux du Messie, il vient ajouter le rôle douloureux du Serviteur Souffrant du livre d’Isaïe.
Jésus montre par là à ses disciples que s’engager à sa suite en réponse à son appel à partager sa vie implique le passage par la croix : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. »
Ces propos de notre Seigneur furent tout autant incompréhensibles pour Pierre qu’ils peuvent l’être pour nous. Suivre le Christ pour accomplir sa vocation est crucifiant. Mais cela ne doit pas nous rebuter. En effet, nous devons voir les épreuves, souffrances et incompréhensions que nous traversons comme autant d’occasions d’entrer davantage dans la dynamique du don et de l’amour qui en fin de compte représente la dynamique propre à la vocation chrétienne. Dieu nous a créés pour l’amour, pour une communion d’amour avec lui. La vocation chrétienne ne consiste-t-elle pas précisément à passer de l’observance des commandements de la Loi divine à un niveau plus élevé de la donation de nous-mêmes à l’imitation de notre Seigneur Jésus-Christ ? La souffrance et les épreuves contribuent à cela en nous poussant à nous donner jusqu’au bout sans rien attendre en retour, gratuitement, comme Dieu l’a fait pour nous en son Fils.
Celui qui choisit délibérément de répondre à sa vocation ne manquera pas de connaître la persécution, la souffrance, voire même de se sentir peut-être abandonné de Dieu. Il se trouvera inévitablement écartelé entre le feu de l’appel de Dieu et la sagesse humaine qui ne manquera pas de lui montrer comme absurde la volonté de répondre à cet appel. C’est tout le débat intérieur que vit le prophète Jérémie, entre l'appel de Dieu qui le pousse à parler, et la sagesse humaine qui le pousse à se taire : "Je me disais : Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. Mais il y avait en moi comme un feu dévorant, au plus profond de mon être. Je m'épuisais à le maîtriser, sans y réussir."
Il est consolant de voir que le feu de l’appel de Dieu demeure ici le plus fort. Mais il ne supprime pas pour autant l’épreuve qui purifie la vocation en la ramenant à ce qui en est son essence : Dieu lui-même. Pour ne pas abandonner la partie, il est important d’entendre ici l’exhortation de saint Paul : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Cf. 2ème lecture).
Saint Paul nous invite à nous transformer en renouvelant notre manière de penser afin que nous soyons capables de reconnaître le projet de Dieu sur notre vie et ce au cœur même des épreuves. Juste avant d’ailleurs, il nous exhortait à offrir nos vies en sacrifice : « Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu ». Qu’est-ce sinon une invitation à reconnaître que le projet de Dieu passe par la croix. C’est bien là que nous ne devons pas modeler nos pensées selon l’esprit du monde. Nous tomberions alors dans le même piège que Pierre dans l’évangile et ferions obstacle à la volonté de Dieu, à notre vocation : « Passe derrière moi Satan, tu es un obstacle sur ma route, tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes » (Cf. Evangile).
Fondamentalement, répondre à sa vocation c’est perdre sa vie pour la trouver en Dieu : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera ». Pour accéder à la résurrection, il s’agit de passer avec Jésus à travers la mort : « Perdre sa vie pour la trouver ». Il n’y a pas d’autre chemin. Mais il ne s’agit de mourir pour mourir. Il s’agit de perdre sa vie à cause de Jésus autrement dit, il s’agit de risquer sa vie sur la personne même de Jésus-Christ non pas dans un volontarisme orgueilleux ou dans un acte de désespoir fataliste mais dans une humilité profonde qui consent à recevoir sa vie d’un Autre. Alors seulement, cette vie humaine prendra les couleurs de la vie éternelle, d’une vie qui n’a pas de prix parce qu’elle est divine. Alors seulement, notre vocation à communier à la vie divine se trouvera réalisée.
« Père, dans la force de l’Esprit Saint, donne-nous la grâce de consentir à ton dessein de salut tel qu’il se manifeste dans la vie de Jésus, ton Fils bien-aimé. Donne la grâce de ne pas réduire ton salut à nos vues humaines et de rendre vaine la croix de ton Fils.
Seigneur Jésus, donne-nous la grâce de répondre à notre vocation en nous dépossédant toujours plus de nous-mêmes pour nous recevoir de toi seul. Que les épreuves et les souffrances ne nourrissent en nous aucune révolte mais nous conduisent à nous unir toujours plus à toi dans un don toujours plus grand de nous-mêmes.
Tu nous appelles à la sainteté, à communier à ta vie divine en allant jusqu’au bout de l’amour. Toi qui es pur Amour, apprends-nous à aimer non pas pour être aimé, ni à aimer pour aimer mais à aimer (Cf. Saint Augustin). C’est bien là la vocation première et fondamentale à laquelle nous voulons répondre avec le secours de ta sainte grâce ! »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch. 12
« Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »
Si tu portes la croix de bon cœur, c’est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée, c’est-à-dire là où tu cesseras de souffrir ; mais ce ne sera pas ici-bas. Si tu la portes à contrecœur, tu t’en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter. Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.
Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n’a pu éviter ? Qui parmi les saints a été sans croix et sans tribulation dans ce monde ? Jésus Christ lui-même, notre Seigneur, n’a pas été une seule heure dans toute sa vie sans peine et sans douleur. « Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, qu’il ressuscite d’entre les morts pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,46s) Comment donc peux-tu chercher une autre voie que cette voie royale de la sainte croix ?...
Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n’est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix. Car, lorsqu’il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage… Cela n’est pas l’effet de la vertu de l’homme mais de la grâce du Christ qui est assez puissante pour transformer une chair fragile au point que ce qu’elle redoute et fuit instinctivement, elle l’embrasse et l’aime dans la ferveur de l’esprit.
Il n’est pas dans la nature de l’homme de porter la croix, d’aimer la croix…; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel. Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d’en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde. Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Dimanche 31 août 2014 : La Vierge Marie Médiatrice - mémoire facultative
Saint Raymond Nonnat, Cardinal (1200-1240),
Bienheureux Pedro Tarrés y Claret, Médecin et Prêtre († 1950)
La Vierge Marie Médiatrice
- La Vierge Marie Médiatrice:
- Laisser passer la grâce de Dieu dans notre pauvreté, une joie ! Quelle joie de nous unir aux chrétiens de Belgique pour fêter « Marie médiatrice de grâce ». Nous n’hésitons pas à dire que nous recevons le don de Dieu les uns par les autres. Nous disons aussi que les frères les plus pauvres au milieu de nous sont des « canaux » privilégiés par lesquels nous arrive la grâce de Dieu. C’est une expérience concrète et quotidienne que nous faisons de la médiation de l’Amour de Dieu. Nous expérimentons cette « expérience » entre Dieu, le donateur de la grâce, et les pauvres pécheurs que nous sommes. Les pauvres ont là un rôle privilégié, par leur pauvreté même, ils sont comme des médiateurs, des moyens divins par lesquels la grâce de Dieu nous arrive.
Ainsi cette fête de la Vierge Marie que nous célébrons aujourd’hui, nous l’expérimentons chaque jour. Nous expérimentons aussi que, si nous refusons ces petits moyens par lesquels la grâce de Dieu nous est offerte, nous nous coupons de la grâce de Dieu. Cette fête nous révèle une autre expérience quotidienne. Imaginons que nous ayons un frère, tellement débordant dans son amour pour nous, qu’il nous « étouffe ». Est-ce que cet amour vient de Dieu ? Nous n’en savons rien. Ce que nous savons, c’est qu’il y a un malaise entre cet « enveloppement gênant » et ce que nous sommes prêts à recevoir. Nous avons l’expérience que « cet autre » peut nous gêner dans son amour. Les psychologues parleront de la « captation » pour s’attacher l’autre. Cela nous remet alors devant la source de l’amour et la pureté de cette Source.
Nous comprenons ainsi l’humilité de Dieu. Dieu est un amour tellement fort, grand et puissant que nous prenons l’image du soleil et nous sommes comme une petite goutte d’eau ! Approchez une petite goutte d’eau du soleil, c’est la « désintégration » de la petite goutte d’eau, à moins qu’elle ne soit rendue capable de vivre du Soleil. L’humilité de Dieu va jusqu’à proportionner le don de son amour en l’adaptant, par la médiation, à ce que nous pouvons en recevoir. Les pauvres sont toujours très humbles dans la manière avec laquelle ils nous proposent l’amour qui vient du cœur de Dieu. Toutes ces médiations trouvent leur origine dans l’unique médiateur Jésus. Tout vient de Dieu par Jésus.
L’Église dans sa sagesse, fait passer toutes les prières liturgiques qu’elle adresse au Père par Jésus Notre Seigneur, dans l’Esprit. Dieu, dans sa bonté miséricordieuse, vient nous rejoindre jusque dans notre misère. Il a voulu que la nature coopère, que la créature coopère au don de son amour. Quand Dieu veut nous combler de sa grâce, Il veut que nous la lui demandions, c’est la prière de demande. Il ne nous donne jamais sa grâce sans que nous la lui ayons demandée. Toute prière de demande dans l’Église, nous dispose à recevoir le don de Dieu. Ce don de Dieu nous déborde de toutes parts. Chaque fois que nous demandons notre pain quotidien, la joie dont nous avons besoin pour vivre, nous nous disposons, à recevoir la grâce de Dieu.
Dans sa miséricorde, Dieu veut que sa grâce nous arrive, proportionnée à ce que nous pouvons en recevoir. C’est sa grâce qui nous prépare à recevoir toutes ses grâces. Nous comprenons la fête que nous célébrons aujourd’hui en Église : Marie, médiatrice de toutes grâces est Immaculée. Elle demeure à la Source, c’est son privilège obtenu par la passion de Jésus. Étant toujours à la source, étant aussi de notre peuple, elle est solidaire de l’humanité, de chacun de nous. Elle nous donne Jésus, l’unique médiateur. Dans cet unique médiateur, sont contenus beaucoup de médiations.
Pour un approfondissement :
>>> 31 août : Sainte Vierge Marie Médiatrice
Marie médiatrice Chateauneuf de Galaure
Les évangiles, et en particulier l’évangile de Cana montre la sollicitude et l’intercession de Marie.
Les pères de l’Eglise ont aussi magnifié le pouvoir d’intercession de Marie.
Jean-Paul II a expliqué la médiation de Marie dans son encyclique "La mère du Rédempteur".
Après la première guerre mondiale, il y eut en Belgique un large mouvement pour honorer de façon particulière la médiation universelle de Marie.
Le Vatican approuve un office propre à cette fête et l’accorde à toutes les églises qui en feraient la demande.
F. Breynaert
http://www.mariedenazareth.com/
http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t7525-31-aout-fete-de-la-sainte-vierge-marie-mediatrice#42725
Source principale : vallee-aisne60.cef.fr (« Rév. x gpm »).
- Saint Raymond Nonnat, cardinal (1200-1240):
- Saint Raymond Nonnat, cardinal (1200-1240)
Raymond Nonnat perdit sa mère dès sa naissance. Dès l'usage de la raison, se voyant sans mère ici-bas, il se choisit Marie pour Mère. La Sainte Vierge et son dévot serviteur rivalisaient de dévouement l'un pour l'autre. Partout le pieux enfant saluait l'image de sa Mère céleste, il trouvait chaque jour mille moyens de l'honorer. Le démon lui étant apparu un jour sous la forme d'un berger, pour le tenter, Raymond le reconnut, appela Marie à son aide, et le tentateur disparut avec un cri horrible. Son père, ayant entendu dire que la dévotion de son fils lui faisait négliger la garde de son troupeau, vint un jour l'épier et fut ravi d'admiration de voir un beau jeune homme éclatant de lumière garder le troupeau pendant que Raymond se livrait à la prière dans une chapelle voisine, aux pieds de l'image de la Vierge.
Raymond était arrivé à l'âge de fixer son avenir. Marie calma ses inquiétudes en lui révélant qu'il devait aller à Barcelone et se faire recevoir dans l'Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci pour la rédemption des captifs.
Après un noviciat plein de ferveur, il fut envoyé en Afrique, où, n'ayant pas assez d'argent pour racheter tous les prisonniers, il se donna lui-même en otage, afin de les mettre tous en liberté, et ne fut délivré que quand le surplus du payement fut arrivé. Il souffrit avec joie tous les outrages de la captivité en union avec le Rédempteur des âmes outragé pour les péchés du monde. Un jour, il faillit être empalé pour avoir instruit et converti plusieurs infidèles ; mais le supplice fut changé en coups de bâton. La bouche cadenassée, il chantait encore les louanges divines, ce qui fut attribué à des enchantements et donna lieu à une persécution nouvelle.
Après sa délivrance, qui fut moins pour lui un sujet de joie qu'un sujet de tristesse, il fut élevé au cardinalat ; mais, rentré dans son couvent, il y mena la même vie simple qu'auparavant, et ne consentit à changer ni d'habit, ni de logement, ni de genre de vie. Un jour très froid d'hiver, il avait donné son chapeau à un pauvre vieillard mendiant ; la nuit suivante, la Sainte Vierge vint, accompagnée de plusieurs Saints, déposer une couronne sur sa tête.
Près de mourir, il reçut la Communion des mains de Jésus-Christ.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Prière à Saint Raymond Nonnat
Seigneur, aide-nous à rappeler que sans vous, nous ne pouvons rien faire
et avec vous toutes choses sont possibles. Puissions-nous, par Ta grâce et
la puissance et l'intercession de saint Raymond, amener beaucoup d'âmes à
la vérité. Nous te le demandons au nom puissant de Jésus. Amen.
*******
Neuvaine à Saint-Raymond pour obtenir une faveur spéciale
Particulièrement efficace entre le 23 et 31 août
Glorieux Saint-Raymond, rempli de compassion pour ceux qui t'invoquent, et d'amour pour ceux qui souffrent lourdement chargé avec le poids de mes ennuis, je me jette à tes pieds et humblement vous supplie de prendre la présente affaire, que je recommande à ta protection spéciale. (mentionner votre intention)
Demandez par l'intercession à la Vierge Marie de le déposer devant le trône de Jésus, afin qu'Il puisse l'amener à une heureuse issue. Ne cesse pas d'intercéder pour moi jusqu'à ce que ma demande soit accordée. Surtout, obtenez-moi la grâce qu'un jour je vois le Visage de Dieu face à facee, et qu'avec toi et Marie et tous les saints nous Le louons et Le bénissons durant toute l'éternité. Amen.
Bon Saint-Raymond, priez pour nous et obtenez nous la grâce demandée. (ter)
Priez 1 Notre Père, 1 Je vous salue Marie et 1 Gloire au Père ..
*******
O bienheureux Saint Raymond Nonnatus, si tendre à tous vos fidèles, je suis le dernier d'entre eux, je suis heureux de savoir que, grâce à la bonté infinie de Dieu, Il a daigné faire de vous un Saint, orné de grâces spéciales et de l'aide, pour lesqelles je suis très reconnaissant. Sur la Très Sainte Trinité, et vous mon saint adorable patron, par vos mérites et ceux du sang versé par notre Sauveur Jésus-Christ, et à travers l'Immaculée Conception de Marie, je supplie très humblement, veuillez bien intercéder auprès de Dieu le plus sublime, la protection de la sainte Mère Église, que, grâce à vos prières, la colère de Dieu soit écartée, la vraie foi progresse visiblement, les fausses doctrines soient vaincues, la paix et la compréhension entre tous les chrétiens, la paix dans l'ensemble du pays et la rédemption des chrétiens captifs.
Je vous en supplie humblement mon saint dévoué, d'être peut-être mon intercesseur. Depuis de nombreuses heures où vous n'êtes pas mort dans l'utérus de votre mère morte et avez été délivré avec succès de son côté, pour la joie du monde, et pour que mon âme puisse vivre dans la grâce dans ce monde terrestre, puissé-je imiter votre vie et votre sainteté exemplaire, de sorte que lorsque l'heure de ma mort viendra, je déteste toutes les mauvaises pensées et la richesse temporaire de ce monde, de sorte que l'amour brûlant pour Dieu, mon âme puisse atteindre le ciel et qu' avec vous et les anges et tous les saints, loue à jamais Dieu Tout-Puissant.
Accorde-moi père le plus aimable la faveur que je demande dans cette neuvaine (mentionner la demande).
Je crois fermement père le plus aimable que vous serez ma protection, puisque vous êtes miséricordieux envers quiconque implore votre aide. Mais si la faveur que je demande n'est pas pour la gloire de Dieu et le bien de mon âme, alors mendie auprès de Dieu que je sois résigné à sa Divine Volonté, afin que je puisse avoir la paix dans l'âme durant la vie, jusqu'à l'heure de ma mort et que je connaisse le vrai bonheur dans le ciel. Amen.
- Bienheureux Pedro Tarrés y Claret, Médecin et Prêtre (1905-1950):
- Bienheureux Pedro Tarrés y Claret, Médecin et Prêtre (1905-1950)
Pedro Tarrés y Claret naît le 30 mai 1905 à Manresa (province de Barcelone, Espagne), dans une famille de croyants exemplaires.
Il fut baptisé le 4 juin. Son père étant mécanicien, sa famille dut effectuer de nombreux déplacements à Badalona, Mataró et Barcelone.
Élève des Pères scolopes, il fit sa première communion le Ier mai 1913.
En 1914, sa famille retourna à Manresa, où il étudia avec les Pères jésuites. Ayant obtenu une bourse d'étude, il passa son baccalauréat au Collège Saint-Ignace, puis une nouvelle bourse lui permit de suivre des études de médecine à l'Université de Barcelone.
A partir de 1921, il habita à Gracia, un quartier populaire où il fréquenta le Patronage de Saint-Philippe Neri et devint le fils spirituel du P. Jaume Serra (1922-36). Il entra dans la Fédération des Jeunes chrétiens avec un zèle apostolique ardent, suivant les directives de Pie XI (Giacomo della Chiesa, 1914-1922) pour l'Action catholique : prière, étude, action, sous la direction de la hiérarchie locale. Il exerça diverses responsabilités au sein de la Fédération et de l'Action catholique. Il considérait que le secret de la vie spirituelle des militants était la dévotion eucharistique et l'amour filial envers la Mère de Dieu.
En juillet 1925, son père mourut et, quelques temps plus tard, sa mère eut un accident qui la laissa définitivement invalide.
En 1927, il fit vœu de chasteté à Monistrol de Calders avec l'approbation de son directeur spirituel.
En 1928, après avoir soutenu sa thèse de médecine, il s'installa définitivement à Barcelone. Entre temps, ses sœurs entrèrent au couvent des Conceptionnistes. En accord avec un collègue médecin, il fonda le sanatorium-clinique de « Nuestra Señora de la Merced », à Barcelone. Dans l'exercice de la profession médicale, il était exemplaire dans la charité et dans la vie de foi. Il ne perdit jamais sa joie contagieuse qui lui permettait de traiter les malades avec une familiarité pleine de respect.
Le 18 juillet 1936, il se retira au Monastère de Montserrat pour des exercices spirituels qui furent interrompus par le début de la guerre civile. Mais il réussit à obtenir la protection de la police pour le monastère. Réfugié à Barcelone, il apportait en cachette la communion à ceux qui étaient persécutés par les miliciens et put échapper aux perquisitions faites chez lui.
En 1938, il dut s'engager comme médecin dans l'armée républicaine, consacrant une partie de son temps à l'étude du latin et de la philosophie, en prévision de ses études de prêtre, ne perdant jamais une occasion de manifester sa foi.
En 1939, à la fin de la guerre civile, il reprit son activité de médecin, exerçant plusieurs fonctions dans l'Action catholique et se préparant à entrer au séminaire de Barcelone.
Il fut ordonné prêtre le 30 mai 1942 et, le 3 juin, il fut nommé, par son Évêque, vicaire de la paroisse de Saint-Etienne Sesrovile.
En 1943, toujours sur la volonté de son Évêque, il fut envoyé à l'Université de Salamanque, où il obtint une licence en théologie en 1944. Il exerça ensuite diverses fonctions pastorales dans sa communauté et plusieurs œuvres apostoliques lui furent confiées, telles que : conseiller des Oblats des laïcs bénédictins et de l'Union des Escolans de Montserrat ; Directeur de l'Œuvre de la Visitation de Notre-Dame pour les malades et les pauvres; conseiller de l'École catholique d'enseignement social de Barcelone; confesseur au séminaire conciliaire; délégué diocésain pour la protection de la femme, etc. Il laissa un souvenir inoubliable à tous ceux qui s'approchèrent de lui.
En 1950, on lui diagnostiqua un cancer. Il vécut sa maladie avec un abandon total aux mains de Dieu, offrant sa vie pour la sanctification des prêtres.
Le 31 août 1950, dans la clinique qu'il avait fondée, il passa de la terre au ciel.
Pedro Tarrés y Claret a été béatifié le 05 septembre 2004, avec Alberto Marvelli et Pina Suriano, à Lloret del Mar (Vallée de Montorso), en Espagne, par saint Jean-Paul II.
>>> Homélie du Pape
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20040905_loreto_fr.html
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Le prophète doit souffrir pour son Dieu (Jr 20, 7-9)
Psaume : Ps 62, 2, 3-4, 5-6, 8-9
R/ Mon âme a soif de toi,
Seigneur, mon Dieu
2ème lecture : Le culte spirituel (Rm 12, 1-2)
Evangile : Discours sur la venue du Fils de l'homme : parabole des talents (Mt 25, 14-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Heureux qui se plaît dans ta loi, Seigneur : il donne du fruit en son temps. Alléluia. (cf. Ps 1, 2-3)
Homélie :
Dans son encyclique Populorum progressio, le pape Paul VI affirmait : « Toute vie est une vocation » parce qu’elle est un appel : un appel à la sainteté c’est-à-dire un appel à vivre de la vie même de Dieu en étant totalement transfiguré par son amour, un appel à collaborer à son œuvre divine de salut en chaque homme, en somme un appel à vivre en Christ en qui nous communions à la plénitude de la divinité et en qui nous coopérons à l’œuvre divine de rédemption.
En tant qu’appel, la vocation invite à une réponse. Celle que le Seigneur attend de nous est une réponse de foi. Pierre, lui aussi, fut appelé par le Seigneur et sa réponse s’exprima dans cette confession admirable : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »
Mais Pierre ne perçut sans doute pas la portée de ses paroles. La suite du récit évangélique nous le montre. En effet, en ce moment crucial où il vient expressément d’obtenir de ses disciples et de Pierre en particulier la première profession de foi en sa messianité, Jésus fait la première annonce de sa Passion. Matthieu nous rapporte : « A partir de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et le troisième jour ressusciter ». Au rôle glorieux du Messie, il vient ajouter le rôle douloureux du Serviteur Souffrant du livre d’Isaïe.
Jésus montre par là à ses disciples que s’engager à sa suite en réponse à son appel à partager sa vie implique le passage par la croix : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera. »
Ces propos de notre Seigneur furent tout autant incompréhensibles pour Pierre qu’ils peuvent l’être pour nous. Suivre le Christ pour accomplir sa vocation est crucifiant. Mais cela ne doit pas nous rebuter. En effet, nous devons voir les épreuves, souffrances et incompréhensions que nous traversons comme autant d’occasions d’entrer davantage dans la dynamique du don et de l’amour qui en fin de compte représente la dynamique propre à la vocation chrétienne. Dieu nous a créés pour l’amour, pour une communion d’amour avec lui. La vocation chrétienne ne consiste-t-elle pas précisément à passer de l’observance des commandements de la Loi divine à un niveau plus élevé de la donation de nous-mêmes à l’imitation de notre Seigneur Jésus-Christ ? La souffrance et les épreuves contribuent à cela en nous poussant à nous donner jusqu’au bout sans rien attendre en retour, gratuitement, comme Dieu l’a fait pour nous en son Fils.
Celui qui choisit délibérément de répondre à sa vocation ne manquera pas de connaître la persécution, la souffrance, voire même de se sentir peut-être abandonné de Dieu. Il se trouvera inévitablement écartelé entre le feu de l’appel de Dieu et la sagesse humaine qui ne manquera pas de lui montrer comme absurde la volonté de répondre à cet appel. C’est tout le débat intérieur que vit le prophète Jérémie, entre l'appel de Dieu qui le pousse à parler, et la sagesse humaine qui le pousse à se taire : "Je me disais : Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. Mais il y avait en moi comme un feu dévorant, au plus profond de mon être. Je m'épuisais à le maîtriser, sans y réussir."
Il est consolant de voir que le feu de l’appel de Dieu demeure ici le plus fort. Mais il ne supprime pas pour autant l’épreuve qui purifie la vocation en la ramenant à ce qui en est son essence : Dieu lui-même. Pour ne pas abandonner la partie, il est important d’entendre ici l’exhortation de saint Paul : « Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait » (Cf. 2ème lecture).
Saint Paul nous invite à nous transformer en renouvelant notre manière de penser afin que nous soyons capables de reconnaître le projet de Dieu sur notre vie et ce au cœur même des épreuves. Juste avant d’ailleurs, il nous exhortait à offrir nos vies en sacrifice : « Je vous exhorte, mes frères, par la tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu ». Qu’est-ce sinon une invitation à reconnaître que le projet de Dieu passe par la croix. C’est bien là que nous ne devons pas modeler nos pensées selon l’esprit du monde. Nous tomberions alors dans le même piège que Pierre dans l’évangile et ferions obstacle à la volonté de Dieu, à notre vocation : « Passe derrière moi Satan, tu es un obstacle sur ma route, tes pensées ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes » (Cf. Evangile).
Fondamentalement, répondre à sa vocation c’est perdre sa vie pour la trouver en Dieu : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera ». Pour accéder à la résurrection, il s’agit de passer avec Jésus à travers la mort : « Perdre sa vie pour la trouver ». Il n’y a pas d’autre chemin. Mais il ne s’agit de mourir pour mourir. Il s’agit de perdre sa vie à cause de Jésus autrement dit, il s’agit de risquer sa vie sur la personne même de Jésus-Christ non pas dans un volontarisme orgueilleux ou dans un acte de désespoir fataliste mais dans une humilité profonde qui consent à recevoir sa vie d’un Autre. Alors seulement, cette vie humaine prendra les couleurs de la vie éternelle, d’une vie qui n’a pas de prix parce qu’elle est divine. Alors seulement, notre vocation à communier à la vie divine se trouvera réalisée.
« Père, dans la force de l’Esprit Saint, donne-nous la grâce de consentir à ton dessein de salut tel qu’il se manifeste dans la vie de Jésus, ton Fils bien-aimé. Donne la grâce de ne pas réduire ton salut à nos vues humaines et de rendre vaine la croix de ton Fils.
Seigneur Jésus, donne-nous la grâce de répondre à notre vocation en nous dépossédant toujours plus de nous-mêmes pour nous recevoir de toi seul. Que les épreuves et les souffrances ne nourrissent en nous aucune révolte mais nous conduisent à nous unir toujours plus à toi dans un don toujours plus grand de nous-mêmes.
Tu nous appelles à la sainteté, à communier à ta vie divine en allant jusqu’au bout de l’amour. Toi qui es pur Amour, apprends-nous à aimer non pas pour être aimé, ni à aimer pour aimer mais à aimer (Cf. Saint Augustin). C’est bien là la vocation première et fondamentale à laquelle nous voulons répondre avec le secours de ta sainte grâce ! »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch. 12
« Qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »
Si tu portes la croix de bon cœur, c’est elle qui te portera et te conduira à la fin désirée, c’est-à-dire là où tu cesseras de souffrir ; mais ce ne sera pas ici-bas. Si tu la portes à contrecœur, tu t’en fais un fardeau et tu la rends plus lourde, et pourtant il faudra quand même la porter. Si tu rejettes une croix, tu en trouveras certainement une autre peut-être plus pesante.
Crois-tu échapper à ce qu'aucun homme n’a pu éviter ? Qui parmi les saints a été sans croix et sans tribulation dans ce monde ? Jésus Christ lui-même, notre Seigneur, n’a pas été une seule heure dans toute sa vie sans peine et sans douleur. « Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances, qu’il ressuscite d’entre les morts pour entrer dans sa gloire ? » (Lc 24,46s) Comment donc peux-tu chercher une autre voie que cette voie royale de la sainte croix ?...
Cependant, celui qui est affligé par tant de peines n’est pas sans une consolation qui les adoucisse, car il sent croître les fruits de sa patience à supporter sa croix. Car, lorsqu’il la porte de bon cœur, tout son poids se change en douce confiance qui lui redonne courage… Cela n’est pas l’effet de la vertu de l’homme mais de la grâce du Christ qui est assez puissante pour transformer une chair fragile au point que ce qu’elle redoute et fuit instinctivement, elle l’embrasse et l’aime dans la ferveur de l’esprit.
Il n’est pas dans la nature de l’homme de porter la croix, d’aimer la croix…; si tu ne comptes que sur toi-même, tu ne pourras rien faire de tel. Mais si tu mets ta confiance dans le Seigneur, la force te sera donnée d’en haut, et tu auras pouvoir sur la chair et le monde. Et tu ne craindras pas même le démon, notre ennemi, si tu es armé par la foi et marqué par la croix de Jésus Christ.
Invité- Invité
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci à toi aussi Manuela de pendre intérêt à la Méditation des Textes du Jour
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 1er Septembre 2014
Faire de l’extraordinaire avec de l’ordinaire
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 16-30
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Prière d'introduction
Seigneur, c’est toi mon modèle. C’est toi qui m’apprends ce qui est vraiment important dans la vie. Aide-moi à suivre ton exemple.
Demande
Grandir dans l’amour.
Points de réflexion
1.L’Évangile nous indique que Jésus, après son baptême et son séjour de quarante jours dans le désert, commence sa vie publique en Galilée, parcourant de nombreux villages pour guérir et enseigner
. Or un jour il retourne à Nazareth, le village où il avait grandit et vécu pendant trente années. Il se met à enseigner dans la synagogue, mais les gens du village s’étonnent tous et se demandent ce qu’il lui arrive.
Et quand Jésus leur dit qu’ils ne savent pas reconnaître qui ils ont devant eux, ils essaient même de le tuer.
2. De la vie de Jésus jusqu’à ses trente ans à Nazareth, nous ne savons pratiquement rien.
On dit justement que c’est la vie cachée de Jésus, et ce passage nous le confirme bien. En effet, si les habitants de Nazareth sont tellement surpris de ce que fait Jésus (et à Nazareth il avait juste commencé à enseigner dans la synagogue, l’Évangile ne parle même pas de miracle), c’est que, pendant trente ans, Jésus devait vivre de manière complètement normale, comme n’importe quel autre habitant de Nazareth.
3. Cela est pour nous un grand enseignement.
Jésus, le Fils de Dieu fait homme, a passé la plus grande partie de sa vie à vivre une vie normale, dans la pauvreté, la simplicité et le silence de Nazareth. On voudrait parfois faire des choses extraordinaires, de grandes œuvres, faire beaucoup de bruit ; mais Jésus nous enseigne la valeur des petites choses, de la vie ordinaire vécue avec amour et dévouement.
Le fruit spirituel de ce que nous faisons ne dépend pas de ce que nous faisons, mais de l’amour avec lequel nous le faisons. Comme dit saint Jean de la Croix : « La moindre parcelle de pur amour est plus précieuse à Dieu, plus profitable à l’Église, que toutes les autres œuvres ensemble ».
Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, d’être venu sur la terre, d’être devenu un homme parmi nous. Grâce à toi, toute notre vie a désormais un sens. Grâce à toi, nous pouvons sanctifier même les choses les plus ordinaires de la vie. Remplis mon cœur d’amour, Jésus !
Résolution
Faire les plus petites choses de la vie avec amour
Source : Catholique.org
Jésus à la synagogue
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 1er Septembre 2014
Faire de l’extraordinaire avec de l’ordinaire
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 16-30
Jésus vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Prière d'introduction
Seigneur, c’est toi mon modèle. C’est toi qui m’apprends ce qui est vraiment important dans la vie. Aide-moi à suivre ton exemple.
Demande
Grandir dans l’amour.
Points de réflexion
1.L’Évangile nous indique que Jésus, après son baptême et son séjour de quarante jours dans le désert, commence sa vie publique en Galilée, parcourant de nombreux villages pour guérir et enseigner
. Or un jour il retourne à Nazareth, le village où il avait grandit et vécu pendant trente années. Il se met à enseigner dans la synagogue, mais les gens du village s’étonnent tous et se demandent ce qu’il lui arrive.
Et quand Jésus leur dit qu’ils ne savent pas reconnaître qui ils ont devant eux, ils essaient même de le tuer.
2. De la vie de Jésus jusqu’à ses trente ans à Nazareth, nous ne savons pratiquement rien.
On dit justement que c’est la vie cachée de Jésus, et ce passage nous le confirme bien. En effet, si les habitants de Nazareth sont tellement surpris de ce que fait Jésus (et à Nazareth il avait juste commencé à enseigner dans la synagogue, l’Évangile ne parle même pas de miracle), c’est que, pendant trente ans, Jésus devait vivre de manière complètement normale, comme n’importe quel autre habitant de Nazareth.
3. Cela est pour nous un grand enseignement.
Jésus, le Fils de Dieu fait homme, a passé la plus grande partie de sa vie à vivre une vie normale, dans la pauvreté, la simplicité et le silence de Nazareth. On voudrait parfois faire des choses extraordinaires, de grandes œuvres, faire beaucoup de bruit ; mais Jésus nous enseigne la valeur des petites choses, de la vie ordinaire vécue avec amour et dévouement.
Le fruit spirituel de ce que nous faisons ne dépend pas de ce que nous faisons, mais de l’amour avec lequel nous le faisons. Comme dit saint Jean de la Croix : « La moindre parcelle de pur amour est plus précieuse à Dieu, plus profitable à l’Église, que toutes les autres œuvres ensemble ».
Dialogue avec le Christ
Merci, Seigneur, d’être venu sur la terre, d’être devenu un homme parmi nous. Grâce à toi, toute notre vie a désormais un sens. Grâce à toi, nous pouvons sanctifier même les choses les plus ordinaires de la vie. Remplis mon cœur d’amour, Jésus !
Résolution
Faire les plus petites choses de la vie avec amour
Source : Catholique.org
Jésus à la synagogue
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Lundi 1er Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=01/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Lundi 1er Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2 : 1 à 5
La Sagesse de DIEU a choisi un missionnaire sans prestige
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le Mystère de DIEU avec le prestige du langage humain ou de la sagesse.
Parmi vous, je n'ai rien voulu connaître d'autre que JÉSUS CHRIST, ce MESSIE Crucifié.
Et c'est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je suis arrivé chez vous.
Mon langage, ma proclamation de l'Évangile, n'avaient rien à voir avec le langage d'une sagesse qui veut convaincre ; mais c'est l'ESPRIT et Sa Puissance qui se manifestaient,
pour que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la Puissance de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2 : 1 à 5
La Sagesse de DIEU a choisi un missionnaire sans prestige
Frères, quand je suis venu chez vous, je ne suis pas venu vous annoncer le Mystère de DIEU avec le prestige du langage humain ou de la sagesse.
Parmi vous, je n'ai rien voulu connaître d'autre que JÉSUS CHRIST, ce MESSIE Crucifié.
Et c'est dans la faiblesse, craintif et tout tremblant, que je suis arrivé chez vous.
Mon langage, ma proclamation de l'Évangile, n'avaient rien à voir avec le langage d'une sagesse qui veut convaincre ; mais c'est l'ESPRIT et Sa Puissance qui se manifestaient,
pour que votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais sur la Puissance de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Mystère et Merveille de la Loi de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 97 et 98, 99 et 100, 101 et 102
R/ De quel amour, SEIGNEUR, j'aime Ta Loi !
De quel amour j'aime Ta Loi :
tout le jour je La médite !
Je surpasse en habileté mes ennemis,
car je fais miennes pour toujours Tes Volontés.
R/
Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,
car je médite Tes Exigences,
je surpasse en intelligence les anciens,
car je garde Tes Préceptes.
R/
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d'observer Ta Parole.
De Tes Décisions, je ne veux pas m'écarter,
car c'est TOI qui m'enseignes.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
De quel amour j'aime Ta Loi :
tout le jour je La médite !
Je surpasse en habileté mes ennemis,
car je fais miennes pour toujours Tes Volontés.
R/
Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,
car je médite Tes Exigences,
je surpasse en intelligence les anciens,
car je garde Tes Préceptes.
R/
Des chemins du mal, je détourne mes pas,
afin d'observer Ta Parole.
De Tes Décisions, je ne veux pas m'écarter,
car c'est TOI qui m'enseignes.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 16 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le Seigneur a visité son peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
Prédication inaugurale de Jésus : annonce de sa mission universelles
JÉSUS vint à Nazareth, où IL avait grandi. Comme IL en avait l'habitude, IL entra dans la synagogue le jour du sabbat, et IL se leva pour faire la lecture.
On LUI présenta le Livre du Prophète Isaïe. IL ouvrit le Livre et trouva le passage où IL est écrit : L'ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi parce que le SEIGNEUR M'a consacré par l'onction. IL M'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la Lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le SEIGNEUR.
JÉSUS referma le Livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur LUI.
Alors IL se mit à leur dire : « Cette Parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'Elle s'accomplit. »
Tous LUI rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de Sa Bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais IL leur dit : « Sûrement vous allez Me citer le dicton : 'Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !' »
Puis IL ajouta : « Amen, Je vous le dis : aucun Prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, Je vous le déclare : Au temps du Prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du Prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent JÉSUS hors de la ville, et LE menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour LE précipiter en bas.
Mais LUI, passant au milieu d'eux, allait Son Chemin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le Seigneur a visité son peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
Prédication inaugurale de Jésus : annonce de sa mission universelles
JÉSUS vint à Nazareth, où IL avait grandi. Comme IL en avait l'habitude, IL entra dans la synagogue le jour du sabbat, et IL se leva pour faire la lecture.
On LUI présenta le Livre du Prophète Isaïe. IL ouvrit le Livre et trouva le passage où IL est écrit : L'ESPRIT du SEIGNEUR est sur Moi parce que le SEIGNEUR M'a consacré par l'onction. IL M'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la Lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le SEIGNEUR.
JÉSUS referma le Livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur LUI.
Alors IL se mit à leur dire : « Cette Parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'Elle s'accomplit. »
Tous LUI rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui sortait de Sa Bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »
Mais IL leur dit : « Sûrement vous allez Me citer le dicton : 'Médecin, guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm : fais donc de même ici dans ton pays !' »
Puis IL ajouta : « Amen, Je vous le dis : aucun Prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, Je vous le déclare : Au temps du Prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du Prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent JÉSUS hors de la ville, et LE menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour LE précipiter en bas.
Mais LUI, passant au milieu d'eux, allait Son Chemin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas, Maud et Manuela, merci !
Lundi 01 septembre 2014 : lundi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Gilles, Ermite près de Narbonne (640-720),
Sainte Teresa Margherita del Sacro Cuore, o.c.d. (1747-1770)
- Saint Gilles, Ermite près de Narbonne (640-720):
- Saint Gilles ou Égide, Ermite près de Narbonne (640-720)
Gilles était d'Athènes. Son éducation fut brillante, comme elle devait être pour un jeune homme de race royale. On lui a attribué de remarquables ouvrages de médecine et de poésie ; mais sa science était surtout celle des saints.
Un jour qu'il se rendait à l'église, il rencontre un pauvre mendiant malade et presque nu, qui lui demande l'aumône.
Ému de compassion, Gilles se dépouille de sa riche tunique et la lui donne : à peine le malheureux en est-il revêtu, qu'il se trouve en parfaite santé. Le jeune homme comprit, à ce miracle, combien l'aumône est agréable à Dieu. Peu de temps après, à la mort de ses parents, il distribua tous ses biens aux pauvres et se voua lui-même à la pauvreté, à la souffrance et à l'humilité. Mais Jésus-Christ ne se laissa pas vaincre en générosité, et les miracles se multiplièrent tellement sous les pas du saint jeune homme, qu'il en fut effrayé lui-même et se résolut à quitter son pays et à faire voile pour l'Occident. Pendant la traversée, il calma par ses prières une effroyable tempête et débarqua bientôt à Marseille, où il guérit la fille de son hôtesse.
Mais il lui fallait la solitude ; il la trouva dans une grotte sauvage, où, dégagé de toute préoccupation terrestre, il ne vécut que pour Dieu. Ses jours, ses nuits presque entières s'écoulaient dans une prière continuelle, dans l'adoration et la contemplation. Il jeûnait tous les jours ; le lait d'une biche de la forêt, que Dieu lui envoyait, suffisait à son entretien.
Depuis trois ans, Gilles habitait ce lieu solitaire, quand un jour Wamba, roi des Visigoths d'Espagne, vint chasser jusque dans les forêts voisines avec une suite nombreuse. La biche qui nourrissait le saint ermite, poursuivie par les chiens allait succomber ; enfin, exténuée de fatigue, elle vint se jeter aux pieds de son maître. Gilles, ému jusqu'aux larmes, pria le Seigneur de protéger la vie de l'innocent animal. Une flèche, lancée par un chasseur, vint frapper la main de l'homme de Dieu et lui fit une blessure qui ne devait jamais guérir. La biche était sauvée, car le roi, plein d'admiration pour cet homme qui lui apparaissait avec l'auréole de la sainteté sur le front, donna ordre de cesser la poursuite. Il fit même, à la demande de Gilles, bâtir là un monastère. Après avoir dirigé quelques temps ce monastère, Gilles chercha de nouveau la solitude, et revint enfin terminer ses jours parmi ses chers religieux.
- Sainte Teresa Margherita del Sacro Cuore, Vierge o.c.d. (1747-1770):
- Sainte Teresa Margherita del Sacro Cuore, Vierge o.c.d. (1747-1770)
Commémorée le 07 mars (dies natalis) par le Martyrologe Romain et le Ier septembre par l’Ordre Carmélitain.
Teresa Margherita del Sacro Cuore, dans le siècle Anna Maria Redi, deuxième des treize enfants de Ignazio et Camilla Ballati, naît à Arezzo en Toscane (I), le 15 juillet 1747.
Dès son jeune âge, elle est habitée par une profonde piété et elle manifeste un grand désir d’entendre parler de Dieu. On peut même la qualifier de « petite contemplative » quand à l’âge de 6 ans, elle pose la question : « Dites-moi, qui est ce Dieu? » à qui peut lui répondre!
Son penchant au recueillement et à la prière s’accentue au cours des années vécues au pensionnat des bénédictines de Florence. Durant ses jeux d’enfant (car elle demeure une enfant enjouée, espiègle et normale), elle passe cette réflexion tout imprégnée de Celui qui l’habite : « Pendant que nous nous amusons, Jésus pense à nous! » C’est aussi durant cette période chez les Bénédictines que sa vie eucharistique et mariale, de même que sa dévotion au Sacré-Cœur s’épanouiront malgré le contexte janséniste de l’époque.
A son retour dans le cercle familial, elle attend une année avant de révéler son désir de vie religieuse au Carmel. Cette vocation, elle l’a découverte durant les derniers mois de ses études chez les sœurs Bénédictines. Son directeur spirituel et son confident, son pieux père Ignazio, ne s’oppose pas à la vocation de sa fille bien qu’il en ait le cœur brisé. Anne Marie entre donc au Carmel de Florence, le 1er septembre 1764. Elle prend l’habit le 11 mars 1765 et devient sœur Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur de Jésus. Elle reçoit comme maîtresse de novices une carmélite digne de former les « anciens Pères du désert ». Mais jamais Thérèse Marguerite ne manifestera de mouvements d’impatience, de susceptibilité ou d’amertume. A l’âge de 23 ans, deux péritonites viennent écourter sa vie sur terre. Elle meurt le 7 mars 1770.
Teresa Margherita del Sacro Cuore a été béatifiée,par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939), le 9 juin 1929 et canonisée le 13 mars 1934.
Qu’a donc fait sœur Thérèse Marguerite Redi pour que l’Église reconnaisse sa sainteté quelques 150 ans plus tard ? Le fondement de sa vie religieuse repose sur sa foi profonde et vivante; et cette foi vivante provient de ce qu’elle demeure constamment en présence du Seigneur. Son leitmotiv « Dieu est Amour » est le résumé de toute sa vie. Rendre à Dieu amour pour amour, mais cachée dans le cœur du Christ. La pensée de ce que le Seigneur a souffert, éveille en elle le « désir de souffrir aussi un peu pour lui ». Aucune épreuve ne lui semble trop pénible à cause de l’Amour qui l’habite. Mais cet amour pour Dieu passe aussi par l’amour bien concret de chacune de ses sœurs. Après sa profession, elle reçoit le travail d’infirmière dans la communauté. Elle prodigue les soins avec patience et sans mouvement d’humeur. Au travers de ce quotidien, aucune de ses sœurs ne soupçonne le feu d’Amour qui la brûle et commence à la consumer de plus en plus en vue du grand passage!
Le témoignage de son directeur spirituel, le père Ildephonse de St-Aloysius Gonzaga, au procès canonique, nous permet de pénétrer le silence de la vie cachée de sainte Thérèse Marguerite et de retrouver son itinéraire spirituel. Elle a été conduite sur le véritable chemin thérésien d’une contemplation assidue de la sainte humanité de Jésus, Verbe incarné. En fait, sa dévotion au Sacré-Cœur explique tous les aspects de sa spiritualité et de sa vie religieuse.
Elle considère le Sacré-Cœur comme le « centre de l’amour » par lequel la Parole de Dieu, dès le sein du Père, nous a aimés de toute éternité, et avec lequel il a tant mérité pour nous. Elle fait l’expérience, par le Sacré Cœur de Jésus, de « l’Habitation divine », comme le dit saint Paul « vous êtes le temple de Dieu ». Et sa grande épreuve intérieure sera d’aimer cet Amour mais de ne plus le sentir; ce sera d’aimer sans croire qu’elle aime!
Une grande grâce contemplative, reçue le dimanche après la Pentecôte de 1767, lui fait expérimenter en toute vérité, dans son être de chair ce « Dieu est Amour » et il deviendra la source de sa vie et de sa sainteté. C’est ce feu de l’Amour qui consume par la suite la vie toute simple et cachée de sœur Thérèse Marguerite du Sacré-Cœur. Sa vie humaine et spirituelle est brûlée par cette charité vécue à « l’extrême ».
Thérèse Marguerite avait une santé forte et solide. Mais le 7 mars 1770, quelques douleurs mal diagnostiquées la conduisent à la mort après 18 heures de souffrances affreuses. Elle meurt à 23 ans après 6 ans de vie au Carmel. Durant sa courte maladie, à travers une douleur intolérable, elle trouve encore la patience et la charité de conseiller une sœur sur les soins à donner à des sœurs malades. Elle meurt paisiblement le regard fixé sur son crucifix qu’elle tient en ses mains et qu’elle baise avec amour.
Le corps de la jeune carmélite défunte était déjà très altéré et enflé après sa mort, à un point tel qu’on songeait à ne pas exposer sa dépouille à la grille du parloir comme c’était la coutume. Mais dès qu’on commença à la transporter un changement étonnant se produisit. La couleur bleuâtre de son visage et de son cou fit place à une délicate pâleur, le visage prit un éclat rosé, le corps devint mince et souple. La défunte semblait d’une beauté rayonnante plus qu’elle ne l’avait été de son vivant. On retarda l’inhumation de 15 jours et le corps demeura dans le même état en répandant un parfum agréable. Son corps est demeuré intact jusqu’à nos jours. Il repose maintenant dans une châsse en verre au monastère de Florence.
La fonction de Thérèse Marguerite Redi dans l’histoire de la spiritualité ne consiste pas à être « un maître » mais « un témoin ». Elle a témoigné par sa vie au Carmel, que lorsque cette vie est vécue sans compromis, dans son expression ascétique et contemplative la plus pure, cette vie est capable de conduire l’âme à l’union la plus intime avec Dieu. Le Sacré-Cœur de Jésus, où elle a su se cacher pour aimer, est la demeure où elle nous invite.
Source principale : lecarmel.org/saints/saints-et-saintes/ (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse de Dieu a choisi un missionnaire sans prestige (1Co 2, 1-5)
Psaume : Ps 118, 97-98, 99-100, 101-102
R/ De quel amour, Seigneur, j'aime ta loi !
Evangile : Prédication inaugurale de Jésus : annonce de sa mission universelles (Lc 4, 16-30)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le Seigneur a visité son peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
Homélie :
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus vient de lire le passage du rouleau d’Isaïe qui le désigne comme le Messie, l’Oint de Dieu sur qui repose l’Esprit du Seigneur, envoyé pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérir les malades et porter la joie aux affligés.
« Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture » (Lc 4, 21). Ces paroles de Jésus ne sauraient laisser indifférents ceux qui l’écoutent. Ce Jésus, fils de Joseph, ils le connaissent si bien. Ils l’ont vu grandir, réparer avec son père les charrues ou bien les barques des pécheurs du lac de Galilée… Et maintenant il se déclare prophète ! Ils le connaissent si bien.
« Aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays » : Jésus a perçu les pensées de ses concitoyens. Mais, il ne s’arrête pas à ce constat. Il va mettre en évidence la racine de leur refus de reconnaître en lui le prophète ultime annoncé en Isaïe 61. Pour ce faire, il va répondre à leur revendication par un signe attestant sa messianité et en reprenant deux épisodes de l’Ancien Testament : celui d’Elie et de la veuve de Sarepta et celui d’Elysée et de Naaman le Syrien.
Ces récits présentent deux grands prophètes d’Israël, Elie et Elysée, à un moment où ils sont envoyés par le Seigneur porter soulagement et guérison à des païens. En fait, ces deux passages de l’Ecriture révèlent à Israël sa véritable mission : manifester aux nations l’amour gratuit et universel de Dieu. Dieu appelle Israël à être signe pour tous les peuples « étrangers » de sa générosité et de sa grandeur, signe qui les amènera à s’attacher, comme Naaman, à lui, l’unique vrai Dieu. Cette vocation universelle du peuple élu trouve bien en Jésus son accomplissement car en lui, Dieu se révèle à tout homme comme son Seigneur et son Sauveur.
Mais lorsque Jésus évoque les deux épisodes relatifs à Elie et Elysée, saint Luc nous dit que « dans la synagogue, tous devinrent furieux. » Les juifs de Nazareth n’ont donc pas compris que le fait d’avoir été choisis par Dieu ne devait en rien les couper des autres nations, bien au contraire...
En fait, ils se sont refermés sur leur élection c’est-à-dire sur eux-mêmes : Dieu nous a choisis, nous et personne d’autre. Ce Dieu est le nôtre, nous le connaissons bien, tellement bien que nous l’avons réduit à ce que nous avons pu saisir un tant soit peu de lui. Ce qui peut-être nous dépasse – sa révélation aux païens par exemple – nous l’avons exclu. En fait, nous nous sommes fait notre Dieu. Et c’est vrai que cela est tellement facile lorsque l’on croit avoir mérité peut-être son élection. On s’approprie tellement cette élection qu’à travers elle, on s’approprie celui qui en est à l’origine. Mais au fond, n’est-ce pas là aussi parfois notre attitude vis à vis du Seigneur Jésus ? Cela vaut sans doute la peine de nous interroger.
Le Seigneur veut faire de nous les porteurs de la Bonne Nouvelle de son Amour et de sa réconciliation auprès de ceux qui sont le plus éloignés de lui. Il veut ouvrir nos cœurs aux dimensions du sien.
Cette « opération », à cause de notre péché qui nous replie sur nous-mêmes, provoquera en nous sûrement des combats, des luttes violentes où Dieu pourra peut-être se trouver pris à partie. Mais dans l’évangile, Jésus nous laisse déjà entrevoir sa victoire. Il passe sans crainte au milieu de nos égoïsmes. Il trace un sillon au milieu de nos cœurs. Il ouvre une brèche au cœur de tous nos repliements narcissiques.
A travers cette ouverture nous percevons au loin une colline : le Golgotha. En son sommet, la Croix, l’ultime déchirure qui ouvre les portes du ciel et donne accès à la vie éternelle. Il nous faudra mourir à nous-mêmes pour renaître à la vie. Alors, nos cœurs pourront rayonner de l’Amour que Dieu porte à tout homme.
« Seigneur conduis-nous sur ce chemin de conversion pour que chaque matin de notre vie puisse devenir une aube pascale qui célèbre et annonce le salut que tu es venu apporter à tout homme. Comment pourrions-nous retenir pour nous-mêmes le don que le Père nous a fait en toi, son Fils bien-aimé ! »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Christifideles laici / Les Fidèles laïcs », § 13-14 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)
« Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle »
Le Concile Vatican II présente le baptême en ces termes : « Les baptisés, par la régénération et l'onction du Saint Esprit, sont consacrés pour être une demeure spirituelle » (LG 10). L'Esprit Saint oint le baptisé ; il imprime sur lui un sceau indélébile, et il le constitue temple spirituel (2Co 1,21s; 1Co 3,16), c'est-à-dire qu'il le remplit de la sainte présence de Dieu grâce à l'union et à la conformité avec Jésus Christ. Fort de cette onction spirituelle, le chrétien peut, à sa manière, répéter les paroles de Jésus : « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a consacré par l'onction »...
« La mission du Christ, prêtre, prophète, roi, se poursuit dans l'Église. Tous, le Peuple de Dieu tout entier, participent à cette triple mission. » Les fidèles laïcs participent à la fonction sacerdotale par laquelle Jésus s'est offert lui-même sur la croix et continue encore à s'offrir dans la célébration de l'eucharistie… : « Toutes leurs activités, leurs prières et leurs entreprises apostoliques, leur vie conjugale et familiale, leurs labeurs quotidiens, leurs détentes d'esprit et de corps, s'ils sont vécus dans l'Esprit de Dieu, et même les épreuves de la vie…, tout cela devient ‘ offrandes spirituelles agréables à Dieu par Jésus Christ ’ (1P 2,5) ; et dans la célébration eucharistique ces offrandes rejoignent l'oblation du corps du Seigneur pour être offertes en toute dévotion au Père » (LG 34)…
La participation à la fonction prophétique du Christ…habilite et engage les fidèles laïcs à recevoir l'Évangile dans la foi, et à l'annoncer par la parole et par les actes… Ils vivent la royauté chrétienne tout d'abord par le combat spirituel qu'ils mènent pour détruire en eux le règne du péché (Rm 6,12), ensuite par le don de soi pour servir…Jésus lui-même, présent en tous ses frères, surtout dans les plus petits (Mt 25,40). Mais les fidèles laïcs sont appelés en particulier à redonner à la création toute sa valeur originelle. En liant la création au bien véritable de l'homme par une activité soutenue par la grâce, ils participent à l'exercice du pouvoir par lequel Jésus ressuscité attire à lui toutes choses et les soumet…au Père, « afin que Dieu soit tout en tous » (Jn 12,32; 1Co 15,28).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 02 Septembre 2014
Écouter la vérité
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 31-37
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es la vérité, que tu es le seul qui possède toute la vérité. Je viens à ton écoute, Seigneur. Aide-moi à ouvrir mon cœur.
Demande
Avoir un cœur attentif à la Parole de Dieu.
Points de réflexion
1. Ce passage d’Évangile, dans lequel nous voyons Jésus enseigner dans la synagogue de Capharnaüm, est une occasion pour nous de réfléchir sur la parole et sur la vérité.
L’Évangile nous dit en effet que Jésus avait pris la parole le jour du sabbat, et que les gens étaient frappés par son autorité.
Et nous voyons ensuite Jésus aux prises avec un homme possédé par un démon, qui commence à vouloir parler avec Jésus.
2. Regardons d’abord Jésus.
Le fait que les gens étaient frappés par sa parole, alors qu’ils écoutaient régulièrement des maîtres parler dans la synagogue, nous révèle qu’il y a quelque chose de spécial dans l’enseignement de Jésus. N’avons-nous pas nous aussi cette impression quand nous lisons l’Évangile, qu’il y a quelque chose de différent de toutes les autres choses que nous pouvons écouter ?
Jésus est le Seigneur, le seul qui possède toute la vérité, et cela, notre cœur le reconnaît. Comme instinctivement, nous pouvons sentir que Jésus est le seul qui peut répondre à toutes nos questions les plus importantes.
3. Regardons ensuite ce démoniaque, et ce que Jésus lui répond.
A priori, ce que dit le démon n’est pas faux, il révèle même qui est Jésus. Et pourtant celui-ci le fait taire. Le démon est l’ennemi de Dieu, et il fera tout pour que nous nous écartions de lui. Pour ce faire il peut se présenter au-début comme quelqu’un de bon.
C’est comme cela qu’il procède pour nous attirer dans le péché, qui présente toujours quelque chose d’attrayant au début. Mais c’est un piège, et devant la tentation, notre attitude doit être la même que celle de Jésus avec ce démon : « Silence ! » Avec le démon, il ne faut surtout pas discuter, car c’est pour lui le début de la victoire.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu es le seul qui puisse étancher la soif qu’il y a dans mon cœur. Aide-moi à ne pas écouter ceux qui ne disent pas la vérité, ceux qui semblent dire des choses bonnes, mais qui ne cherchent pas le vrai bien. C’est vers toi que je tourne mon cœur, Seigneur.
Résolution
Écouter avec attention les lectures à la Messe.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 02 Septembre 2014
Écouter la vérité
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 31-37
Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement parce que sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu ! » Jésus l’interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Car il commande avec autorité et puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propagea dans toute la région.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es la vérité, que tu es le seul qui possède toute la vérité. Je viens à ton écoute, Seigneur. Aide-moi à ouvrir mon cœur.
Demande
Avoir un cœur attentif à la Parole de Dieu.
Points de réflexion
1. Ce passage d’Évangile, dans lequel nous voyons Jésus enseigner dans la synagogue de Capharnaüm, est une occasion pour nous de réfléchir sur la parole et sur la vérité.
L’Évangile nous dit en effet que Jésus avait pris la parole le jour du sabbat, et que les gens étaient frappés par son autorité.
Et nous voyons ensuite Jésus aux prises avec un homme possédé par un démon, qui commence à vouloir parler avec Jésus.
2. Regardons d’abord Jésus.
Le fait que les gens étaient frappés par sa parole, alors qu’ils écoutaient régulièrement des maîtres parler dans la synagogue, nous révèle qu’il y a quelque chose de spécial dans l’enseignement de Jésus. N’avons-nous pas nous aussi cette impression quand nous lisons l’Évangile, qu’il y a quelque chose de différent de toutes les autres choses que nous pouvons écouter ?
Jésus est le Seigneur, le seul qui possède toute la vérité, et cela, notre cœur le reconnaît. Comme instinctivement, nous pouvons sentir que Jésus est le seul qui peut répondre à toutes nos questions les plus importantes.
3. Regardons ensuite ce démoniaque, et ce que Jésus lui répond.
A priori, ce que dit le démon n’est pas faux, il révèle même qui est Jésus. Et pourtant celui-ci le fait taire. Le démon est l’ennemi de Dieu, et il fera tout pour que nous nous écartions de lui. Pour ce faire il peut se présenter au-début comme quelqu’un de bon.
C’est comme cela qu’il procède pour nous attirer dans le péché, qui présente toujours quelque chose d’attrayant au début. Mais c’est un piège, et devant la tentation, notre attitude doit être la même que celle de Jésus avec ce démon : « Silence ! » Avec le démon, il ne faut surtout pas discuter, car c’est pour lui le début de la victoire.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu es le seul qui puisse étancher la soif qu’il y a dans mon cœur. Aide-moi à ne pas écouter ceux qui ne disent pas la vérité, ceux qui semblent dire des choses bonnes, mais qui ne cherchent pas le vrai bien. C’est vers toi que je tourne mon cœur, Seigneur.
Résolution
Écouter avec attention les lectures à la Messe.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen,
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Mardi 2 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=02/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Maud,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Mardi 2 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2 : 1 à 5
Seul l'ESPRIT de DIEU fait connaître DIEU
Frères,
l'ESPRIT voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de DIEU. Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu'il y a dans l'homme ? Seul l'esprit de l'homme le sait, lui qui est dans l'homme. De même, personne ne connaît ce qu'il y a en DIEU, sinon l'ESPRIT de DIEU. Et nous, l'ESPRIT que nous avons reçu, ce n'est pas celui du monde, c'est CELUI qui vient de DIEU, et ainsi nous avons conscience des Dons que DIEU nous a faits. Et nous proclamons cela avec un langage que nous n'apprenons pas de la sagesse humaine, mais de l'ESPRIT, et nous interprétons de manière spirituelle ce qui vient de l'ESPRIT. L'homme qui n'a que ses forces d'homme ne peut pas saisir ce qui vient de l'ESPRIT de DIEU ; pour lui ce n'est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c'est par l'ESPRIT qu'on en juge. Mais l'homme qui est animé par l'ESPRIT juge de tout, et lui ne peut être jugé par personne. L'Écriture demandait : Qui a connu la Pensée du SEIGNEUR ? Qui LUI donnera des conseils ? Eh bien ! la Pensée du CHRIST, c'est nous qui L'avons !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 2 : 1 à 5
Seul l'ESPRIT de DIEU fait connaître DIEU
Frères,
l'ESPRIT voit le fond de toutes choses, et même les profondeurs de DIEU. Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu'il y a dans l'homme ? Seul l'esprit de l'homme le sait, lui qui est dans l'homme. De même, personne ne connaît ce qu'il y a en DIEU, sinon l'ESPRIT de DIEU. Et nous, l'ESPRIT que nous avons reçu, ce n'est pas celui du monde, c'est CELUI qui vient de DIEU, et ainsi nous avons conscience des Dons que DIEU nous a faits. Et nous proclamons cela avec un langage que nous n'apprenons pas de la sagesse humaine, mais de l'ESPRIT, et nous interprétons de manière spirituelle ce qui vient de l'ESPRIT. L'homme qui n'a que ses forces d'homme ne peut pas saisir ce qui vient de l'ESPRIT de DIEU ; pour lui ce n'est que folie, et il ne peut pas comprendre, car c'est par l'ESPRIT qu'on en juge. Mais l'homme qui est animé par l'ESPRIT juge de tout, et lui ne peut être jugé par personne. L'Écriture demandait : Qui a connu la Pensée du SEIGNEUR ? Qui LUI donnera des conseils ? Eh bien ! la Pensée du CHRIST, c'est nous qui L'avons !
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ton Règne est un Règne éternel
Chant de louange appartenant au recueil de David.
[Psaume 144 (145), entièrement]
[Psaume 144 (145), entièrement]
Psaume 144 (145) : 8 et 9, 10 et 11, 12 et 13ab, 13cd et 14
R/ Ta Parole, SEIGNEUR, est Vérité.
Le SEIGNEUR est Tendresse et Pitié,
Lent à la Colère et Plein d'Amour ;
la Bonté du SEIGNEUR est pour tous,
Sa Tendresse, pour toutes Ses Oeuvres.
R/
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, Te rendent Grâce
et que Tes Fidèles te bénissent !
Ils diront la Gloire de Ton Règne,
ils parleront de Tes Exploits.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes Exploits,
la Gloire et l'Éclat de Ton Règne :
Ton Règne, un Règne Éternel,
Ton Empire, pour les âges des âges.
R/
Le SEIGNEUR est Vrai en tout ce qu'IL dit,
Fidèle en tout ce qu'IL fait.
Le SEIGNEUR soutient tous ceux qui tombent,
IL redresse tous les accablés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est Tendresse et Pitié,
Lent à la Colère et Plein d'Amour ;
la Bonté du SEIGNEUR est pour tous,
Sa Tendresse, pour toutes Ses Oeuvres.
R/
Que Tes Oeuvres, SEIGNEUR, Te rendent Grâce
et que Tes Fidèles te bénissent !
Ils diront la Gloire de Ton Règne,
ils parleront de Tes Exploits.
R/
Ils annonceront aux hommes Tes Exploits,
la Gloire et l'Éclat de Ton Règne :
Ton Règne, un Règne Éternel,
Ton Empire, pour les âges des âges.
R/
Le SEIGNEUR est Vrai en tout ce qu'IL dit,
Fidèle en tout ce qu'IL fait.
Le SEIGNEUR soutient tous ceux qui tombent,
IL redresse tous les accablés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 31 à 37
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un Grand Prophète s'est levé parmi nous : DIEU a visité Son Peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
JÉSUS enseigne avec autorité et guéri un possédé
JÉSUS descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et IL y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par Son Enseignement parce que Sa Parole était pleine d'autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-TU, JÉSUS de Nazareth ? Es-TU venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui TU es : le SAINt, le SAINT de DIEU ! » JÉSUS l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette Parole ? Car IL commande avec Autorité et Puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! » Et la réputation de JÉSUS se propagea dans toute la région.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Un Grand Prophète s'est levé parmi nous : DIEU a visité Son Peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
JÉSUS enseigne avec autorité et guéri un possédé
JÉSUS descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et IL y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par Son Enseignement parce que Sa Parole était pleine d'autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par un esprit démoniaque, qui se mit à crier d'une voix forte : « Ah ! que nous veux-TU, JÉSUS de Nazareth ? Es-TU venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui TU es : le SAINt, le SAINT de DIEU ! » JÉSUS l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme ! » Alors le démon le jeta par terre devant tout le monde et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent effrayés, et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette Parole ? Car IL commande avec Autorité et Puissance aux esprits mauvais, et ils sortent ! » Et la réputation de JÉSUS se propagea dans toute la région.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 02 septembre 2014 : mardi de la 22e semaine du temps ordinaire
Bienheureux Martyrs des Carmes († 1792),
Bienheureux Martyrs de Saint-Germain-des-Prés († 1792)
Lectures de la messe :
1ère lecture : Seul l'Esprit de Dieu fait connaître Dieu (1 Co 2, 10b-16)
Psaume : Ps 144, 8-9, 10-11, 12-13ab,13cd-14
R/ Ta parole, Seigneur, est vérité.
Evangile : Jésus enseigne avec autorité et guérit un possédé (Lc 4, 31-37)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s'est levé parmi nous : Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
Homélie :
Après avoir enseigné avec autorité, Jésus manifeste avec puissance l’efficacité de sa parole. L’exorcisme que rapporte saint Luc laisse cependant quelques questions ouvertes. La confession de l’esprit impur est en effet paradoxale : elle est juste, mais elle est interdite. Pourquoi le faire taire alors que la question des évangiles est de faire connaître l’identité profonde de Jésus ? Jésus ne veut-il donc pas qu’on le reconnaisse ? Pourquoi l’évangéliste laisse-t-il les foules dans l’incertitude alors que nous, nous savons bien qui est Jésus ?
On pourrait même se laisser aller à quelques comparaisons... La déclaration de l’esprit impur ne pourrait-elle pas être rapprochée de celle faite par la voix dans la nuée, que nous entendions il y a quelques semaines à peine ? En quoi ces révélations de l’identité de Jésus sont-elles différentes, pourquoi faire taire l’une et laisser l’autre faire son chemin dans les esprits et les cœurs ? Leur auteur est certes radicalement différent, mais la vérité exprimée est la même.
Ce paradoxe, un peu déstabilisant, n’est pas à négliger car il pourrait bien être pour nous une invitation à nous remettre en cause, ou (pire) peut être nous représenter. Celui à qui Jésus impose le silence est en effet celui qui sait tout de lui et qui n’a rien à apprendre de nouveau.
Avec un peu d’audace, on pourrait dire qu’il y a entre les deux déclarations de l’esprit impur et du Père céleste autant de distance qu’entre un exposé savant et une déclaration d’amour ! Un exposé peut en effet se résumer en une formule percutante et juste, que l’on transmet ou dont on se souvient. Une déclaration d’amour est un énoncé instable, qu’il faut réviser sans cesse, à partir de sa propre expérience, à partir des événements partagés, grâce à l’approfondissement de la relation et aux choix de fidélité. Une telle déclaration comporte en outre un risque, celui de se remettre en question, de sortir de ses certitudes, de se rendre vulnérable à l’autre. Elle procède du don de soi et de l’accueil de la vérité de l’autre.
Peut être cet évangile est-il une bonne occasion de prendre mieux conscience de la nature de notre dialogue intime avec notre Sauveur, et de la façon dont nous parlons de lui. Nous contentons-nous de quelque déclamation dogmatique rassurante mais un peu confuse à nos esprits ? Nous réfugions-nous dans les prétendues sécurités de notre catéchisme ? Ou bien essayons-nous de reconnaître ses vérités dans notre quotidien ? De voir comment elles se dévoilent peu à peu, d’une façon originale qui caractérise notre relation unique avec le Seigneur ? Autrement dit, sommes-nous encore capables d’être étonnés par l’époux de nos âmes ou bien ronronnons-nous comme un vieux couple qui n’aurait plus rien à se dire ?
En ces jours de « rentrée » et de reprise de nos engagements, la parole de Dieu nous interpelle sur la vérité de notre relation à Jésus. Elle peut être une invitation à davantage de formation pour arriver à dire de façon juste notre amour, et à un surcroît d’attention priante aux événements de nos quotidiens où le Seigneur dévoile son amour prévenant. Une invitation à nous livrer à l’Esprit qui régénère tout chose et garde notre relation à Dieu dans la jeunesse de l’amour du Christ.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Catéchisme de l'Église catholique
§ 311-314
Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique. Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral. Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et, mystérieusement, il sait en tirer le bien… Du mal moral le plus grand qui ait jamais été commis, le rejet et le meurtre du Fils de Dieu, causé par les péchés de tous les hommes, Dieu, par la surabondance de sa grâce (cf Rm 5,20), a tiré le plus grand des biens : la glorification du Christ et notre rédemption. Le mal n’en devient pas pour autant un bien.
« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28). Le témoignage des saints ne cesse de confirmer cette vérité. Ainsi, sainte Catherine de Sienne dit à « ceux qui se scandalisent et se révoltent de ce qui leur arrive » : « Tout procède de l’amour, tout est ordonné au salut de l’homme, Dieu ne fait rien que dans ce but »… Et Lady Julian of Norwich : « J’appris donc, par la grâce de Dieu, qu’il fallait m’en tenir fermement à la foi, et croire avec non moins de fermeté que toutes choses seront bonnes... Et tu verras que toutes choses seront bonnes. » « Thou shalt see thyself that all manner of thing shall be well. »
Nous croyons fermement que Dieu est le Maître du monde et de l’histoire. Mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus. Ce n’est qu’au terme, lorsque prendra fin notre connaissance partielle, lorsque nous verrons Dieu « face à face » (1Co 13,12), que les voies nous seront pleinement connues, par lesquelles, même à travers les drames du mal et du péché, Dieu aura conduit sa création jusqu’au repos de ce sabbat définitif, en vue duquel il a créé le ciel et la terre.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mardi 02 septembre 2014 : mardi de la 22e semaine du temps ordinaire
Bienheureux Martyrs des Carmes († 1792),
Bienheureux Martyrs de Saint-Germain-des-Prés († 1792)
- Bienheureux Martyrs des Carmes et Bienheureux Martyrs de Saint-Germain-des-Prés († 1792):
- Bienheureux Martyrs de Septembre, Victimes de la Révolution française († septembre 1792)
Le 2 septembre 1792, un peu plus de cent personnes, en grande majorité des prêtres et religieux, sont massacrés dans les jardins et actuels bâtiments du Séminaire des Carmes.
Premières persécutions
Sous la Révolution, la vie des religieux n’est guère troublée avant octobre 1790, lorsque les vœux religieux sont interdits. Quelques-uns des frères carmes quittent alors le couvent, pendant que d’autres sont accueillis, venant de couvents parisiens fermés.
Les persécutions s’intensifient en 1791. En avril 1792, ce sont finalement toutes les congrégations religieuses qui sont interdites. Une fois encore, plusieurs frères partent se réfugier en province ou émigrent.
La prison
Le 11 août 1792, le lendemain de la chute de la monarchie, l’église Saint Joseph des Carmes est transformée en dépôt pour les prêtres réfractaires arrêtés. Environ cent cinquante prêtres et dix laïcs y sont enfermés dans des conditions de vie précaires.
En effet, depuis la condamnation de la Constitution civile du Clergé par Pie VI en avril 1791, le clergé français s’est divisé entre jureurs et réfractaires. Ces derniers, fidèles au Pape, sont alors contraints d’entrer dans la clandestinité. Nombre d’entre eux, venant de toute la France en habit civils, optent pour l’anonymat de la capitale. Ils sont particulièrement nombreux à se retrouver dans le quartier de Saint-Sulpice où beaucoup d’entre eux ont suivi leur formation au Séminaire qui jouxte l’Eglise.
Les massacres du 2 septembre 1792
L'un des lieux d'execution, le péron
L’un des lieux d’execution, le péron
Le 2 septembre, alors que les Prussiens marchent sur Paris, le tocsin attise la violence des révolutionnaires de la capitale. Vers 16 h, un groupe de forcenés en armes pénètre dans le jardin pendant la promenade et massacre pendant quinze minutes plusieurs prêtres et deux évêques.
Puis les commissaires de la section du Luxembourg organisent un simulacre de procès, demandant à chaque prisonnier de prêter serment ; à chaque réponse négative, le prêtre est exécuté à l’arme blanche. Après deux heures, environ 115 cadavres s’entassent dans le parc, jetés dès le lendemain dans un puits ou dans le cimetière de Vaugirard.
Aujourd’hui
La crypte des martyrs
La crypte des martyrs
La crypte de l’église Saint Joseph des Carmes abrite de nombreux ossements retrouvés au XIXe siècle. Plusieurs autres souvenirs du massacre sont répartis dans le séminaire : le perron où a eu lieu une partie des exécutions, une salle où le mur garde la trace des baïonnettes ensanglantées. Et quelques lieux où des prisonniers ont pu se cacher.
Des visites sont organisées régulièrement, vous pouvez contacter le Séminaire pour en organiser une.
Sites Internet
Le site de l’association du souvenir des martyrs de 1792Un contenu très riche, beaucoup de textes de témoins, quelques uns d’hagiographes postérieurs. On y trouve aussi des informations sur l’église Saint Joseph des Carmes.
http://www.bxmartyrsde1792.com/index2.html
Un récit datant de la fin du XIXe siècle
http://www.wissensdrang.com/daix5fr00.htm
Bienheureux Martyrs des Carmes, Victimes de la Révolution Française († 1792)
Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous. Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale. Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.
Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries. Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution. « Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.
Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI (Ambrogio Damiano Ratti, 1922-1939) le 17 octobre 1926. Quatre-vingt-six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.
On peut vénérer ces béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).
« L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut catholique.
Pour un approfondissement biographique :
http://www.urcaue-idf.archi.fr/enfants/doc/histoire_des_martyrs.pdf
http://1792.over-blog.fr/pages/Les_lieux-5361037.html
>>> Liste des 191 Bienheureux martyrs de septembre 1792 à Paris
http://saintsdefrance.canalblog.com/archives/2012/10/17/25350691.html
Bienheureux Martyrs de Saint-Germain-des-Prés, Martyrs de la révolution († 02 septembre 1792)
À Paris, vingt-et-un bienheureux martyrs massacrés le 2 septembre, à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés.
- Prêtres :
1. Anne-Alexandre-Charles Lenfant, de Lyon, ancien jésuite, prédicateur du roi Louis XVI ;
2. Antoine-Charles-Octavien du Bouzet, de Bivès, au diocèse de Lectoure, vicaire général de Reims et abbé commendataire de Notre-Dame des Vertus au même diocèse ;
3. Armand Chapt de Rastignac, de Cognac, au diocèse de Périgeux, vicaire général d’Arles, prévôt du chapitre de Tours, abbé commendataire de Saint-Mesmin d’Orléans, député aux États généraux ;
4. Claude Fontaine, de Paris, vicaire à Saint-Jacques de la Boucherie, à Paris ;
5. Daniel-Louis André de Pommerayes, du Havre, au diocèse de Rouen, prêtre du diocèse de Beauvais, vicaire à Saint-Paul, à Paris ;
6. Diacre: Louis-Benjamin Hurtel, frère cadet de Louis-Charles, élève au Séminaire des Trente-Trois à Paris.
7. François-Joseph Pey, de Solliès-Pont, au diocèse de Fréjus, vicaire à Saint-Landry, à Paris ;
8. Jean-André Capeau, du diocèse d’Avignon, vicaire à Saint-Paul, à Paris ;
9. Jean-Joseph Rateau, de Bordeaux, maître de conférences au Séminaire Saint-Sulpice, à Paris ;
10. Jean-Louis Guyard de Saint-Clair, d’Avenelles, au diocèse de Séez, chanoine de Noyon ;
11. Jean-Pierre Simon, de Paris, promoteur de l’officialité du grand chantre de Notre-Dame de Paris ;
12. Laurent, adjoint au directeur de l’Institut des Sourds-Muets, à Paris ;
13. Louis Le Danois, de Moitiers-en-Beauptois, au diocèse de Coutances, vicaire à Saint-Roch, à Paris ;
14. Louis-Charles Hurtrel, de Paris, minime, bibliothécaire du couvent des Minimes, à Paris ;
15. Louis-Remi Benoist, de Paris, vicaire aussi à Saint-Paul ;
16. Louis-René-Nicolas Benoist, frère cadet du précédent, vicaire aussi à Saint-Paul ;
17. Marie-Louis Royer, de Paris, curé de Saint-Jean en Grève ;
18. Pierre-Jacques Vitalis, de Carpentras, vicaire à Saint-Merry, à Paris.
19. Pierre-Louis Gervais, de Montreuil-en-Caux, au diocèse de Rouen, secrétaire général de l’archevêque de Paris, chanoine de Champeaux ;
20. Saintin Huré, de Vigny, au diocèse de Paris, vicaire de Marines ;
21. Thomas-Jean Monsaint, de Villerville, au diocèse de Bayeux, vicaire à Saint-Roch, à Paris.
Source principale 1 : catholique-larochelle.cef.fr (« Rév. x gpm »).
Source principale 2 : nominis.cef.fr (« Rév. x gpm »).
Lectures de la messe :
1ère lecture : Seul l'Esprit de Dieu fait connaître Dieu (1 Co 2, 10b-16)
Psaume : Ps 144, 8-9, 10-11, 12-13ab,13cd-14
R/ Ta parole, Seigneur, est vérité.
Evangile : Jésus enseigne avec autorité et guérit un possédé (Lc 4, 31-37)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s'est levé parmi nous : Dieu a visité son peuple. Alléluia. (Lc 7, 16)
Homélie :
Après avoir enseigné avec autorité, Jésus manifeste avec puissance l’efficacité de sa parole. L’exorcisme que rapporte saint Luc laisse cependant quelques questions ouvertes. La confession de l’esprit impur est en effet paradoxale : elle est juste, mais elle est interdite. Pourquoi le faire taire alors que la question des évangiles est de faire connaître l’identité profonde de Jésus ? Jésus ne veut-il donc pas qu’on le reconnaisse ? Pourquoi l’évangéliste laisse-t-il les foules dans l’incertitude alors que nous, nous savons bien qui est Jésus ?
On pourrait même se laisser aller à quelques comparaisons... La déclaration de l’esprit impur ne pourrait-elle pas être rapprochée de celle faite par la voix dans la nuée, que nous entendions il y a quelques semaines à peine ? En quoi ces révélations de l’identité de Jésus sont-elles différentes, pourquoi faire taire l’une et laisser l’autre faire son chemin dans les esprits et les cœurs ? Leur auteur est certes radicalement différent, mais la vérité exprimée est la même.
Ce paradoxe, un peu déstabilisant, n’est pas à négliger car il pourrait bien être pour nous une invitation à nous remettre en cause, ou (pire) peut être nous représenter. Celui à qui Jésus impose le silence est en effet celui qui sait tout de lui et qui n’a rien à apprendre de nouveau.
Avec un peu d’audace, on pourrait dire qu’il y a entre les deux déclarations de l’esprit impur et du Père céleste autant de distance qu’entre un exposé savant et une déclaration d’amour ! Un exposé peut en effet se résumer en une formule percutante et juste, que l’on transmet ou dont on se souvient. Une déclaration d’amour est un énoncé instable, qu’il faut réviser sans cesse, à partir de sa propre expérience, à partir des événements partagés, grâce à l’approfondissement de la relation et aux choix de fidélité. Une telle déclaration comporte en outre un risque, celui de se remettre en question, de sortir de ses certitudes, de se rendre vulnérable à l’autre. Elle procède du don de soi et de l’accueil de la vérité de l’autre.
Peut être cet évangile est-il une bonne occasion de prendre mieux conscience de la nature de notre dialogue intime avec notre Sauveur, et de la façon dont nous parlons de lui. Nous contentons-nous de quelque déclamation dogmatique rassurante mais un peu confuse à nos esprits ? Nous réfugions-nous dans les prétendues sécurités de notre catéchisme ? Ou bien essayons-nous de reconnaître ses vérités dans notre quotidien ? De voir comment elles se dévoilent peu à peu, d’une façon originale qui caractérise notre relation unique avec le Seigneur ? Autrement dit, sommes-nous encore capables d’être étonnés par l’époux de nos âmes ou bien ronronnons-nous comme un vieux couple qui n’aurait plus rien à se dire ?
En ces jours de « rentrée » et de reprise de nos engagements, la parole de Dieu nous interpelle sur la vérité de notre relation à Jésus. Elle peut être une invitation à davantage de formation pour arriver à dire de façon juste notre amour, et à un surcroît d’attention priante aux événements de nos quotidiens où le Seigneur dévoile son amour prévenant. Une invitation à nous livrer à l’Esprit qui régénère tout chose et garde notre relation à Dieu dans la jeunesse de l’amour du Christ.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Catéchisme de l'Église catholique
§ 311-314
« Es-tu venu pour nous perdre ? »
Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre et amour de préférence. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique. Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral. Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et, mystérieusement, il sait en tirer le bien… Du mal moral le plus grand qui ait jamais été commis, le rejet et le meurtre du Fils de Dieu, causé par les péchés de tous les hommes, Dieu, par la surabondance de sa grâce (cf Rm 5,20), a tiré le plus grand des biens : la glorification du Christ et notre rédemption. Le mal n’en devient pas pour autant un bien.
« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rm 8, 28). Le témoignage des saints ne cesse de confirmer cette vérité. Ainsi, sainte Catherine de Sienne dit à « ceux qui se scandalisent et se révoltent de ce qui leur arrive » : « Tout procède de l’amour, tout est ordonné au salut de l’homme, Dieu ne fait rien que dans ce but »… Et Lady Julian of Norwich : « J’appris donc, par la grâce de Dieu, qu’il fallait m’en tenir fermement à la foi, et croire avec non moins de fermeté que toutes choses seront bonnes... Et tu verras que toutes choses seront bonnes. » « Thou shalt see thyself that all manner of thing shall be well. »
Nous croyons fermement que Dieu est le Maître du monde et de l’histoire. Mais les chemins de sa providence nous sont souvent inconnus. Ce n’est qu’au terme, lorsque prendra fin notre connaissance partielle, lorsque nous verrons Dieu « face à face » (1Co 13,12), que les voies nous seront pleinement connues, par lesquelles, même à travers les drames du mal et du péché, Dieu aura conduit sa création jusqu’au repos de ce sabbat définitif, en vue duquel il a créé le ciel et la terre.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 03 Septembre 2013
Jésus, Sauveur des hommes
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 38-44
En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l’instant même, elle se leva, et elle les servait.
Prière d'introduction
Seigneur, viens à mon secours, viens m’aider dans mon humanité blessée. Je crois que tu peux m’aider, tu es le seul qui puisse guérir toutes mes blessures.
Demande
Croître dans l’amitié avec Jésus.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, nous retrouvons Jésus qui se rend dans la maison de Simon, et y trouve la belle-mère de celui-ci, souffrant d’une forte fièvre.
Et Jésus la guérit. Dans la suite de ce passage nous pouvons voir Jésus qui accueille tous les infirmes, malades et possédés qu’on lui présente au coucher du soleil. Et Jésus les guérit.
2. Ce petit texte de l’Évangile nous révèle bien ce que Jésus est venu faire en s’incarnant parmi les hommes.
Jésus est le bon samaritain, qui vient secourir l’humanité blessée par le péché. Comme nous le montre la guérison de la belle-mère de Simon, c’est personnellement que Jésus s’intéresse à nous, à chacun de nous, et non pas à l’humanité en général.
La seconde partie, où nous voyons cette multitude de personnes souffrantes venir à Jésus, nous montre qu’il est capable de répondre à tous les problèmes de l’homme
. Quand Jésus s’occupe de nous, c’est de l’ensemble de notre personne dont il s’occupe, il ne laisse rien de côté.
3. Enfin, à la fin du passage, nous écoutons Jésus dire qu’il doit se rendre aussi dans les autres villages.
Jésus est venu pour tous les hommes, par pour une petite minorité ou pour une élite. Il est venu pour sauver tout le monde. Et, comme ces villageois ne pouvaient pas garder Jésus pour eux seuls, nous ne pouvons pas non plus garder Jésus pour nous seuls.
Ayant rencontré le Sauveur, nous ne pouvons qu’essayer de le faire connaître autour de nous.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois que tu es mon Sauveur. Merci, Jésus, de venir à mon secours, de me donner tout ce dont j’ai besoin. Garde-moi près de toi. Fais que par mes actes et mes paroles, je sois un témoin de ton amour.
Résolution
Faire une prière pour demander la conversion d’un pécheur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus guérit la belle-mère de Pierre
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 03 Septembre 2013
Jésus, Sauveur des hommes
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 38-44
En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l’instant même, elle se leva, et elle les servait.
Prière d'introduction
Seigneur, viens à mon secours, viens m’aider dans mon humanité blessée. Je crois que tu peux m’aider, tu es le seul qui puisse guérir toutes mes blessures.
Demande
Croître dans l’amitié avec Jésus.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, nous retrouvons Jésus qui se rend dans la maison de Simon, et y trouve la belle-mère de celui-ci, souffrant d’une forte fièvre.
Et Jésus la guérit. Dans la suite de ce passage nous pouvons voir Jésus qui accueille tous les infirmes, malades et possédés qu’on lui présente au coucher du soleil. Et Jésus les guérit.
2. Ce petit texte de l’Évangile nous révèle bien ce que Jésus est venu faire en s’incarnant parmi les hommes.
Jésus est le bon samaritain, qui vient secourir l’humanité blessée par le péché. Comme nous le montre la guérison de la belle-mère de Simon, c’est personnellement que Jésus s’intéresse à nous, à chacun de nous, et non pas à l’humanité en général.
La seconde partie, où nous voyons cette multitude de personnes souffrantes venir à Jésus, nous montre qu’il est capable de répondre à tous les problèmes de l’homme
. Quand Jésus s’occupe de nous, c’est de l’ensemble de notre personne dont il s’occupe, il ne laisse rien de côté.
3. Enfin, à la fin du passage, nous écoutons Jésus dire qu’il doit se rendre aussi dans les autres villages.
Jésus est venu pour tous les hommes, par pour une petite minorité ou pour une élite. Il est venu pour sauver tout le monde. Et, comme ces villageois ne pouvaient pas garder Jésus pour eux seuls, nous ne pouvons pas non plus garder Jésus pour nous seuls.
Ayant rencontré le Sauveur, nous ne pouvons qu’essayer de le faire connaître autour de nous.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois que tu es mon Sauveur. Merci, Jésus, de venir à mon secours, de me donner tout ce dont j’ai besoin. Garde-moi près de toi. Fais que par mes actes et mes paroles, je sois un témoin de ton amour.
Résolution
Faire une prière pour demander la conversion d’un pécheur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus guérit la belle-mère de Pierre
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Mercredi 3 Septembre 2014
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l’Église.
Mort en 604. Élu Pape en 590, il réorganisa l’administration de l’Église, rénova la liturgie et intensifia l’action missionnaire.
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 32 (33), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Mercredi 3 Septembre 2014
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l’Église.
Mort en 604. Élu Pape en 590, il réorganisa l’administration de l’Église, rénova la liturgie et intensifia l’action missionnaire.
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 1 à 9a
Prendre parti entre les Apôtres, c'est oublier que DIEU seul fait grandir l'Église
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais seulement comme à de faibles êtres de chair, comme à des enfants dans le CHRIST. C'est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n'auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ?
En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de DIEU, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les Dons du SEIGNEUR à chacun d'eux. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est DIEU qui donnait la croissance. Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : DIEU. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée. Nous sommes les collaborateurs de DIEU, et vous êtes le champ de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 1 à 9a
Prendre parti entre les Apôtres, c'est oublier que DIEU seul fait grandir l'Église
Frères, quand je me suis adressé à vous, je n'ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais seulement comme à de faibles êtres de chair, comme à des enfants dans le CHRIST. C'est du lait que je vous ai donné, et non de la nourriture solide ; vous n'auriez pas pu en manger, et encore maintenant vous ne le pouvez pas, car vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ?
En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de DIEU, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les Dons du SEIGNEUR à chacun d'eux. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est DIEU qui donnait la croissance. Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : DIEU. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée. Nous sommes les collaborateurs de DIEU, et vous êtes le champ de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Louange au DIEU CRÉATEUR et SAUVEUR
[Psaume 32 (33), entièrement]
Psaume 32 (33) : 12 et 13, 14 et 15, 20 et 21
R/ Bienheureux, le Peuple de DIEU !
Heureux le Peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU,
heureuse la nation qu'IL s'est choisie pour domaine !
Du Haut des Cieux, le SEIGNEUR regarde :
IL voit la race des hommes.
R/
Du Lieu qu'IL habite, IL observe
tous les habitants de la Terre,
LUI qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.
R/
Nous attendons notre vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un Appui, un Bouclier.
La joie de notre cœur vient de LUI,
notre confiance est dans Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Heureux le Peuple dont le SEIGNEUR est le DIEU,
heureuse la nation qu'IL s'est choisie pour domaine !
Du Haut des Cieux, le SEIGNEUR regarde :
IL voit la race des hommes.
R/
Du Lieu qu'IL habite, IL observe
tous les habitants de la Terre,
LUI qui forme le cœur de chacun,
qui pénètre toutes leurs actions.
R/
Nous attendons notre vie du SEIGNEUR :
IL est pour nous un Appui, un Bouclier.
La joie de notre cœur vient de LUI,
notre confiance est dans Son NOM TRÈS SAINT.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 4 : 38 à 44
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le SEIGNEUR a visité Son Peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
JÉSUS guérit les malades et s'arrache à la foule pour suivre Sa Mission
En quittant la synagogue, JÉSUS entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora JÉSUS en sa faveur. IL se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les LUI amenèrent. Et JÉSUS, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « TU es le FILS de DIEU ! » Mais JÉSUS les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'IL était le MESSIE.
Quand il fit jour, IL sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules LE cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à LUI, et elles LE retenaient pour L'empêcher de les quitter. Mais IL leur dit : « Il faut que J'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Règne de DIEU, car c'est pour cela que J'ai été envoyé. » Et IL se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le SEIGNEUR a visité Son Peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
JÉSUS guérit les malades et s'arrache à la foule pour suivre Sa Mission
En quittant la synagogue, JÉSUS entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora JÉSUS en sa faveur. IL se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. À l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les LUI amenèrent. Et JÉSUS, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « TU es le FILS de DIEU ! » Mais JÉSUS les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'IL était le MESSIE.
Quand il fit jour, IL sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules LE cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à LUI, et elles LE retenaient pour L'empêcher de les quitter. Mais IL leur dit : « Il faut que J'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du Règne de DIEU, car c'est pour cela que J'ai été envoyé. » Et IL se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=03/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 03 septembre 2014 : mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (537 - 604),
Lectures de la messe :
1ère lecture : Prendre parti entre les Apôtres, c'est oublier que Dieu seul fait grandir l'Église (1 Co 3, 1-9a)
Psaume : Ps 32, 12-13, 14-15, 20-21
R/ Bienheureux, le peuple de Dieu !
Evangile : Jésus guérit les malades et s'arrache à la foule pour suivre sa mission (Lc 4, 38-44)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le Seigneur a visité son peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
Homélie :
La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention.
Il n’est pas dit que Jésus « sort » de la synagogue, mais qu’il la « quitte » : elle a terminé son rôle ; elle était le lieu de l’attente de la venue de celui qui devait « accomplir les Écritures » (Lc 4, 21). L’autorité avec laquelle Notre-Seigneur y a enseigné doit suffire aux juifs pieux et ouverts à l’action de l’Esprit pour reconnaître en lui le Messie de leur espérance. En tout cas le démon, lui, a perçu le caractère unique de ce « Jésus de Nazareth » ; mais son intervention intempestive, destinée à troubler les esprits, se solde par un échec : il est contraint de « sortir » de l’homme dont il avait pris possession, confirmant par cette défaite « l’autorité et la puissance » de Jésus.
Notre-Seigneur quitte donc l’ancien lieu de culte pour entrer dans la maison de Simon-Pierre, symbole de l’Église. « La belle-mère de Simon était alitée, oppressée par une forte fièvre » ; il s’agit donc de la mère de l’épouse de l’hôte de Jésus. Les femmes n’avaient guère la préséance dans la société juive de l’époque ; a fortiori la mère de l’épouse du maître de maison devait-elle se contenter des services subalternes. C’est donc au chevet de quelqu’un de retiré, de discret, faisant partie des sans-voix et des sans-droits que se rend Notre-Seigneur. Il est remarquable que le premier membre de l’Église à être nommé dans le troisième Évangile, est une femme, et une femme « de second rang » dans la hiérarchie sociale. « Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu » (1 Co 1, 27-28).
Jésus non seulement s’approche de la femme, mais « se penche sur elle » dans un geste de compassion, comme une mère se penche sur le lit de souffrance de son enfant malade. Il « interpelle vivement la fièvre » : l’expression surprend car Notre-Seigneur semble prendre autorité sur la fièvre comme sur les démons. S’agit-il d’une actualisation de la victoire de Jésus sur Satan au désert (Lc 4, 1-13) ? Ou est-ce l’autorité de sa parole que Saint Luc veut à nouveau souligner par cette expression ? De même que Dieu créa les univers par son Verbe, il les recrée par ce même Verbe, venu dans la chair pour prendre autorité sur l’instigateur du péché, et sur toutes ses conséquences dans nos vies désormais vouées à la mort.
A peine la fièvre est-elle chassée, qu’« à l’instant même la femme se leva et elle servait » Jésus. Le verbe grec utilisé par Luc pour exprimer le redressement de la belle-mère de Simon, est le même que celui qu’il utilisera pour signifier la Résurrection de Notre-Seigneur. Par ce procédé littéraire, l’évangéliste veut rapprocher les deux événements et signifier que les guérisons opérées par Jésus sont autant de participations à la victoire de celui qui a assumé notre condition mortelle pour nous donner part à sa vie immortelle. Le relèvement opéré par l’autorité de la Parole de Jésus, permet à la femme qui était auparavant clouée sur son lit dans une passivité forcée, à reprendre du service.
Autrement dit, la participation à la vie du Ressuscité est inséparablement participation à sa condition de serviteur. La finalité du miracle n’est pas simplement le retour à la santé de la malade, mais son insertion dans la vie même du Christ, qui se manifeste par l’attitude de service. La libération apportée par Jésus n’atteint pas son but dans la confession de foi plus qu’ambigüe proclamée par les démons, mais dans le service de la charité, qui témoigne de manière irréfutable de la délivrance opérée par Notre-Seigneur. Saint Jacques dira : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu as raison. Les démons, eux aussi le croient, mais ils tremblent de peur. L’homme devient juste par ses actes, et pas seulement par sa foi. En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte » (Jc 2, 19.24.26).
La véritable finalité des guérisons, exorcismes et autres miracles accomplis par Jésus tout au long des Évangiles, apparait ici en pleine lumière : Notre-Seigneur est venu pour nous libérer de l’inertie du péché qui nous paralyse dans nos peurs et notre égoïsme, et pour nous rendre participants dans l’Esprit, de son pouvoir divin d’aimer et de servir nos frères, au prix de notre propre vie. « Le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 26-27).
« Père saint, conformément au souhait de ton apôtre Paul, donne-nous “la grâce et la paix” (1ère lect.). La grâce de nous arracher à notre individualisme, à nos indifférences, à notre lâcheté, à nos paresses coupables ; la grâce de nous lever dans la puissance de la Résurrection de ton Fils ; la grâce de nous mettre généreusement au service de nos frères dans l’amour. Alors “ta paix qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera notre cœur et notre intelligence dans le Christ Jésus” (Ph 4, 7) notre Seigneur. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Marc, n°2C ; PLS 2, 125s, SC 494 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 51 rev.)
« La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre. » Puisse le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d'une seule parole la fièvre de nos péchés. Chacun d'entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d'accès de fièvre. Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu'il vienne auprès de nous et qu'il nous prenne la main ; car dès qu'il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.
C’est lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins. Moïse est un médecin, Isaïe et tous les saints sont des médecins ; mais Jésus, lui, est le premier de tous les médecins. Il sait parfaitement prendre le pouls et sonder les secrets des maladies. Il ne touche ni l'oreille, ni le front, ni aucune autre partie du corps, mais il prend la main…, c’est-à-dire les œuvres mauvaises. Il guérit d’abord les œuvres, puis la fièvre disparaît.
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Mercredi 03 septembre 2014 : mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (537 - 604),
- Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (537 - 604):
- Saint Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l'Église (537 - 604)
C'est à bon droit que cet illustre Pape est appelé le Grand; il fut, en effet, grand par sa naissance, - fils de sénateur, neveu d'une sainte, la vierge Tarsille; - grand par sa science et par sa sainteté; - grand par les merveilles qu'il opéra; - grand par les dignités de cardinal, de légat, de Pape, où la Providence et son mérite l'élevèrent graduellement.
Issu de la noble famille des Anicii, Grégoire dont le nom grec signifie esprit vif, éveillé à la vérité, est le fils de la pieuse Sylvie et du sénateur Gordien, administrateur d’un des sept arrondissements de Rome, qui compte parmi ses ancêtres le pape Félix III (mort en 492).
Après de solides études classiques, latines et grecques, maître ès lettres, dialecticien et rhétoricien, il est nommé, en 573, préfet de la cité : Dans notre pays, écrit-il alors, tout est livré au caprice des barbares : villes ruinées, citadelles renversées, provinces dépeuplées. En nos campagnes, plus de cultivateurs. Tous les jours, les idolâtres exercent leurs sévices par l’assassinat de chrétiens. Il signe, avec d’autres nobles romains, un engagement de fidélité au siège apostolique écrit par l’évêque Laurent II de Milan.
Deux ans plus tard, à la mort de son père, devenu un des plus riches propriétaires fonciers de Rome, Grégoire s’installe dans la maison paternelle, le Clivus Scauri, démissionne de ses charges et, sous la conduite du moine Valentino, forme une communauté religieuse : Ce furent, dira-t-il plus tard, les cinq années les plus heureuses de ma vie. En plus de ce monastère sous le vocable de saint André, il fonde six autres monastères dans les domaines familiaux de Sicile.
Sorti de son monastère dès l’élection de Pélage II (579), il est ordonné diacre à trente-cinq ans, puis il est nommé apocrisiaire, c’est-à-dire représentant extraordinaire du Pape à Constantinople, près de l’Empereur (Tibère II, puis Maurice) pour que celui-ci veuille bien envoyer des troupes pour protéger Rome et l’Italie des barbares. Ayant échoué, il est relevé de ses fonctions au printemps 586 et devient abbé au monastère romain Saint-André du Mont Cælius qu’il remet en ordre ; c’est pour ses moines qu’il commente le Livre de Job dont il tire d’opportunes leçons sur le mystère de la souffrance.
Après trois ans d’abbatiat, Pélage II l’appelle auprès de lui et lui confie l’organisation de son secrétariat. Cependant Grégoire veut partir évangéliser ce qui deviendra l’Angleterre ; il arrache au pape la permission de partir, mais, au dernier moment Pélage II se ravise et le rappelle près de lui.
Alors que, succédant à une terrible inondation qui a ruiné les greniers à blé, la peste sévit à Rome depuis six mois, le pape Pélage II est emporté par l’épidémie au début de février 590 ; le clergé, le sénat et le peuple romain, désignent Grégoire comme pape. Grégoire essaye de résister de tout son pouvoir contre cette élection et écrit à l’empereur Maurice de ne pas la ratifier, mais le préfet de Rome intercepte la lettre et lui substitue le rapport officiel de l’élection.
En attendant la réponse de l’Empereur, Grégoire prend en main l’administration du siège vacant et, comme la peste continuait ses ravages, il invite les fidèles à conjurer le fléau par un grand acte de pénitence.
Du haut de l’ambon de Saint-Jean du Latran, il s’écrie : Frères bien-aimés, la mort frappe à coups redoublés ... Nous à qui elle laisse encore le temps de pleurer, livrons-nous à la pénitence ! Puis il traça l’ordre et la manière dont devrait se faire la solennelle supplication : Le clergé partira de l’église des saints martyrs Côme et Damien, avec les prêtres de la sixième région ; les abbés et les moines partiront de l’église des saints Gervais et Protais avec les prêtres de la quatrième région ; les abbesses et leurs communautés partiront de l’église des saints Pierre et Marcellin avec les prêtres de la première région ; les enfants réunis dans l’église des saints Jean et Paul en sortiront avec les prêtres de la deuxième région ; les laïques assemblés dans l’église de saint Etienne, premier martyr, en sortiront avec les prêtres de la septième région ; les veuves partiront de l’église de sainte Euphémie avec les prêtres de la cinquième région ; enfin les femmes mariées partiront de l’église de saint Clément avec les prêtres de la troisième région. Dans cet ordre connu depuis sous le nom de Litanie septiforme, selon le témoignage de saint Grégoire de Tours, pendant trois jours, à partir de neuf heures, de chacune de ces églises nous sortirons en récitant des prières et en versant des larmes : nous nous rejoindrons tous à la basilique de la Sainte Vierge Marie, et nous continuerons là nos prières et nos supplications.
Le premier jour, quatre-vingt personnes meurent pendant la procession. Grégoire fait vénérer l’image de la Mère de Dieu, attribuée à saint Luc, puis, les jours suivants, pieds nus et couvert d’un sac, la porte en procession dans les rues de Rome, vers la basilique Saint-Pierre. Arrivés à la hauteur du mausolée d’Hadrien, tous perçoivent les accents d’un chœur angélique qui chante : Réjouissez-vous, Reine du ciel, Alléluia ! ; à quoi Grégoire répond : Car celui qu’il vous fut donné de porter est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia ! puis il s’écrie, imité par la foule : Priez pour nous, sainte Mère de Dieu, Alléluia ! L’archange saint Michel apparaît alors au sommet de l’édifice et remet son épée au fourreau ; la peste cesse et l’Eglise s’est enrichie d’une hymne à la Sainte Vierge, le Regina cæli, qu’elle chante toujours au temps de Pâques. Depuis, le mausolée d’Hadrien est appelé le château Saint-Ange.
Réélu triomphalement, Grégoire écrit de nouveau à l’empereur Maurice de ne pas ratifier l’élection et il s’enfuit dans une caverne quand arrive la réponse favorable au premier rapport du préfet de Rome. La foule le cherche pendant trois jours puis, guidée par une colonne de lumière, le trouve et le ramène à Rome où il est sacré le 3 septembre 590. Me voilà maintenant en plein milieu du monde, beaucoup plus que je ne l’étais comme laïc. J’ai perdu toute joie profonde : extérieurement c’est une promotion ; intérieurement, quelle chute ! Balloté par les vagues des affaires, j’entends la tempête qui gronde au-dessus de ma tête. Une fois remplie ma tâche journalière, j’essaie de faire mon examen de conscience. Impossible : des soucis tumultueux et vains m’accablent encore.
Dernier pape de l’Antiquité ou premier pape du Moyen-Age, le soixante-troisième successeur de Pierre conduit pendant près de quatorze ans l’Eglise d’une main de fer. Dans des conjonctures particulièrement difficiles pour l’Eglise et pour l’Italie, tout le pontificat de Grégoire est un long effort de redressement et de réorganisation. Il administre avec sagesse le vaste Patrimoine de Saint-Pierre. Dans les églises suburbicaires où le pape exerce l’autorité propre de métropolitain, il contrôle de près l’élection des évêques et leur administration (ainsi à Naples et en Sicile). Il réussit à résorber progressivement le schisme qui, après la condamnation des Trois Chapitres, avait séparé de Rome les évêques dépendant du métropolitain d’Aquilée. Les Lombards envahissent et dévastent l’Italie et menacent Rome (592) ; suppléant à l’inaction de l’exarque de Ravenne, Grégoire négocie et obtient une trêve qui sera renouvelée en 598 et en 603.
Se considérant comme le sujet du basileus de Constantinople, il maintient cependant l’indépendance de l’Eglise vis-à-vis du pouvoir civil et revendique les droits du successeur de saint Pierre. Il intervient à plusieurs reprises dans des questions relatives aux patriarcats d’Antioche et d’Alexandrie, ou même et Constantinople, et refuse avec intransigeance au patriarche de Constantinople le droit de se nomme patriarche œcuménique ; il voit dans ce titre un acte d’orgueil qui porterait atteinte à la dignité et aux droits des autres patriarches ; lui-même ne veut pas le porter et se contente du titre de servus servorum Dei (serviteur des serviteurs de Dieu), porté déjà par des évêques. On lui doit l’évangélisation de l’Angleterre. Il fait ajouter la récitation du Pater à la messe, compose un sacramentaire et une codification du chant liturgique qui porte son nom (chant grégorien). Il constitue une école de chantres chargés de former les maîtres qui enseigneront l’exécution correcte des mélodies grégoriennes.
Ce Consul de Dieu meurt à Rome le 12 mars 604 ; il est enterré dans la basilique Saint-Pierre. On le représente écoutant une colombe qui lui parle à l'oreille. Il est regardé comme le patron des chantres.
Saint Grégoire et l'Angleterre La chapelle de St Grégoire et St Augustin
Lettre à tous les évêques, les prêtres et les fidèles de l’Eglise,
pour le quatorzième centenaire
l’élévation de saint Grégoire le Grand au pontificat
Au terme de l'Antiquité et à l'aurore du Moyen Age, saint Grégoire le Grand, à la fois issu du patriciat romain et du monachisme bénédictin, s'efforce, en réglementant le présent, de transmettre au futur les enseignements du passé et l’héritage de la tradition. Au début de son pontificat (février 590), les structures de l’empire romain, bouleversées par les invasions gothes, puis normandes, s’écroulent, tandis que renaît l’hérésie donatiste et que l’arianisme règne encore sur la plupart des barbares ; la discipline monastique s’est généralement relâchée et le clergé, souvent démoralisé, conduit des fidèles catastrophés par les invasions barbares : « Ballotté par les vagues des affaires, je sens la tempête gronder, au-dessus de ma tête. Avec le psaume1 je soupire : Dans l'abîme des eaux, je suis plongé et les flots me submergent.2 » Dirigeant la barque de saint Pierre menacée de naufrage, saint Grégoire le Grand, le consul de Dieu, va, d’une main ferme et assurée, redresser la barre pour transmettre à la postérité une culture ébranlée sous les coups des barbares mais toujours riche de ses précieux acquis où les leçons de l’Antiquité s’épanouissent à l’enseignement des Pères de l’Eglise, comme le montrent déjà les royaumes des Francs, convertis depuis près d’un siècle, les terres ibériques dont le roi wisigoth, Reccared, vient d’entrer dans le giron de l’Eglise catholique (587) ou les chefs de clan irlandais. Ainsi, prophète des temps nouveaux, autant que gardien des temps anciens, Grégoire le Grand, sur les ruines de l'empire romain, va-t-il faire se lever l'aube médiévale. Pasteur et missionnaire, théologien et maître spirituel, mais aussi diplomate et administrateur, le soixante-troisième successeur de Pierre construit une œuvre grandiose, à la fois politique, ecclésiastique et mystique, ne revendiquant qu'un seul titre, transmis à ses successeurs : « serviteur des serviteurs de Dieu. »
Grégoire (du grec grêgoros qui signifie esprit vif, éveillé à la vérité), de la noble famille des Anicii, est l'arrière petit-fils du pape Félix III (mort en 492) qui, veuf de la noble Petronia, entra dans les ordres mais resta le modèle et le protecteur de sa gens. Le père de Grégoire, le sénateur Gordien est l’administrateur d'un des sept arrondissements de l'Urbs (Rome), et sa mère, Sylvie, est une dame patronnesse appréciée de ses clientes. Tout naturellement destiné à être un grand commis de l'Etat, au service du S.P.Q.R. (le Sénat et le Peuple Romain), Grégoire fait des études classiques de lettres, de rhétorique et de dialectique à quoi, il ajoute une lecture méditative des saintes Ecritures.
En 573, il a trente-trois ans et il est præfectus Urbis (préfet de la ville), quand la mort du paterfamilias fait de lui, avec sa mère, l'un des plus opulents propriétaires de Rome. « Dans notre pays, tout est livré au caprice des barbares : villes ruinées, citadelles renversées, provinces dépeuplées. En nos campagnes, plus de cultivateurs. Tous les jours, les idolâtres exercent leurs sévices par l’assassinat de chrétiens.3 » Il signe, avec d’autres nobles romains, un engagement de fidélité au siège apostolique écrit par l’évêque Laurent II de Milan.
Deux ans plus tard, il décide de se faire moine et liquide ses biens en fondant six monastères sur ses terres siciliennes et un septième, dans sa maison romaine du Clivus Scauri, sur les pentes du Cælius qu’il dédie à saint André, où sous l'abbé Valentio, il devient un simple moine : « ce fut la période la plus heureuse de ma vie. » Devenu moine, Grégoire n'a conservé de tous ses biens, qu'une écuelle d'argent et, pour compléter, permissu Superiorum (avec la permission du supérieur), sa nourriture conventuelle, Sylvie lui fait parvenir, chaque jour, une maigre portion de légumes cuits à l'eau. Or, raconte Paul Diacre, un marchand passager demande Grégoire, à la porte du monastère pour lui confier : « J'ai fait naufrage. je n'ai même plus un sesterce. La charité, par pitié ! » Le moine appelle l'économe et lui commande : « Donnez-lui six sesterces ! » Comme le solliciteur murmure : « C'est bien peu », Grégoire ordonne : « Doublez la mise. » Charité reçue, le demandeur s'éloigne, apparemment satisfait, mais, trois jours après, il se représente : « J'ai tout dépensé ! Secourez-moi ! » Emu de compassion, Grégoire lui déclare : « Prends cette écuelle. C'est tout ce qui me reste. » Ce mendiant tenace est un ange venu le dépouiller de son dernier bien de la terre.
Dès son élection (août 579), Pélage II tire Grégoire de son monastère, l’ordonne diacre et le nomme apocrisaire, c’est-à-dire son représentant extraordinaire à Constantinople où il est chargé d'amadouer l'empereur Tibère II - alors en froid avec le patriarche Eutychios - et de l'intéresser à la cause romaine : « contre les barbares, protégez-nous ! » Après la mort de Tibère II et son remplacement par l’empereur Maurice, Grégoire rencontre l’évêque Léandre de Séville, venu à Constantinople pour plaider la cause d'Herménégild, prince catholique orthodoxe, persécuté par son père Léovigild, hérétique arien. De son côté, Rome incite pour l'obtention de renforts orientaux en Italie. Cette mission diplomatique infructueuse prend fin au printemps 586 ; l'archidiacre Laurent remplace Grégoire qui revient à Rome pour être nommé abbé de son monastère de Saint-André au mont Cœlius.
Cette période d’abbatiat est marquée par une solide discipline monastique. Grégoire pourchasse les moines qui, par fraude, amassent un pécule ; le moine Justus, après son décès, apparaît à son confrère Copiosus pour lui rappeler que « le ciel punit les religieux thésauriseurs.4 » Gregorio ducente (sous la conduite de Grégoire), nombre de bénédictins de Saint-André se sanctifient rapidement ; ils produiront de beaux fruits apostoliques, comme Maximin, le saint abbé, Marinien qui deviendra archevêque de Ravenne, Sabinus qui sera évêque de Galliopoli, et Augustin qui évangélisera les Angles. A cette époque, Grégoire écrit pour ses moines un commentaire du Livre de Job (« Morialia in Job », Morales dans le livre de Job) dont il tire d’opportunes leçons sur le mystère de la souffrance.
Un jour, sur le marché de Rome, Grégoire voit des esclaves venus des Iles britanniques ; il s’écrie : « Non angli, sed angeli » (ce ne sont pas des angles, ce sont des anges). En 589-590, l'abbé de Saint André est un proche collaborateur du pape Pélage mais il désire partir comme missionnaire en Angleterre et il en prend même le chemin, nanti d'une permission arrachée au pontife suprême. Cependant Pélage II se ravise et le rappelle.
Au cours de l'hiver, le Tibre déborde et l'inondation ruine les greniers à blé puis engendre la peste dont meurt le pape Pélage II (7 février 590). Grégoire, élu comme successeur de saint Pierre à l’unanimité des suffrages, se dérobe pendant six mois où il tente de convaincre l’empereur Maurice de refuser la confirmation de son élection, mais le préfet de Rome intercepte la lettre et lui substitue le rapport officiel de l’élection.
En attendant la réponse de l’Empereur, Grégoire prend en main l’administration du siège vacant, et comme la peste continue ses ravages, il invite les fidèles à conjurer le fléau par un grand acte de pénitence. Du haut de l’ambon de Saint-Jean du Latran, il s’écrie : « Frères bien-aimés, la mort frappe à coups redoublés ... Nous à qui elle laisse encore le temps de pleurer, livrons-nous à la pénitence ! » Puis il traça l’ordre et la manière dont devrait se faire, pendant trois jours, la solennelle procession de supplication. Le premier jour, quatre-vingt personnes meurent pendant la procession. Grégoire fait vénérer l’image de la Mère de Dieu, attribuée à saint Luc, puis, les jours suivants, pieds nus et couvert d’un sac, la porte en procession dans les rues de Rome, vers la basilique Saint-Pierre. Arrivés à la hauteur du mausolée d’Hadrien, tous perçoivent les accents d’un chœur angélique qui chante : « Réjouissez-vous, Reine du ciel, Alléluia ! » ; à quoi Grégoire répond : « Car celui qu’il vous fut donné de porter est ressuscité comme il l’avait dit, Alléluia ! » puis il s’écrie, imité par la foule : « Priez pour nous, sainte Mère de Dieu, Alléluia ! » L’archange saint Michel apparaît alors au sommet de l’édifice et remet son épée au fourreau ; la peste cesse et l’Eglise s’est enrichie d’une hymne à la Sainte Vierge, le Regina cæli, qu’elle chante toujours au temps de Pâques. Depuis, le mausolée d’Hadrien est appelé le château Saint-Ange.
Réélu triomphalement, Grégoire écrit de nouveau à l’empereur Maurice de ne pas ratifier l’élection et il s’enfuit dans une caverne quand arrive la réponse favorable au premier rapport du préfet de Rome. La foule le cherche pendant trois jours puis, guidée par une colonne de lumière, le trouve et le ramène à Rome où il est sacré le 3 septembre 590.
Ce premier pape sorti du cloître, introduit dans l'Eglise plusieurs usages conventuels et améliore la liturgie romaine : c’est à lui que l’on doit la manière de chanter, à la messe, le Kyrie et l’introduction, en dehors du temps pascal, de l'Alléluia, ainsi que la récitation du Pater noster, avant la fraction de l'hostie. Dans le sacramentaire, ancêtre du missel, le pontife conjugue le temporal (fêtes capitales de l'histoire du salut) et le sanctoral (commémoration des saints).
Pour régler le chant liturgique, il publie un antiphonaire (du grec anti, en face de et phonê, voix), livre liturgique qui rassemble les textes littéraires et musicaux des antiennes. Il y rassemble des mélodies admirables qui, sans permettre l'exhibitionnisme du chant, lui font au contraire dérouler un fastueux tapis de prières. Bien que l'attribut grégorien demeure discutable, on retiendra le constat du saint pape Pie X : « ces saintes mélodies dont la composition est attribuée par la tradition ecclésiastique depuis plusieurs siècles, à Grégoire le Grand, demeurent surtout le chant propre de l'église romaine. » Pour conserver et développer un si riche patrimoine de musique sacrée, Grégoire le Grand fonde et organise deux Scholæ cantorum (écoles de chant), l’une près de Saint-Pierre et l’autre près de Saint Jean-de-Latran, où il se rend volontiers, pour écouter et encourager les pueri cantores (petits chanteurs), en même temps qu'il félicite les clercs spécialisés dans l'importante fonction de chantres.
Il administre avec sagesse le vaste Patrimoine de Saint-Pierre et impose au diocèse de Rome une rigoureuse planification administrative (bureau de chant présidé par un diacre ; centres de bienfaisance pour distribuer vivres et secours aux nécessiteux). Dans les huit diocèses suburbicaires (Ostie, Porto, Silva, Candide, Sabine, Préneste, Tusculum et Albano), le pape Grégoire agit comme métropolitain (archevêque qui exerce juridiction), ainsi que, pour les autres églises d'Italie méridionale et des îles (Sicile, Sardaigne, Corse, Baléares), contrôlant de près l’élection des évêques et leur administration (ainsi à Naples et en Sicile). « Soyez certains que vous aurez un pasteur qui plaira à Dieu, si vous-mêmes vous plaisez à Dieu par vos actions. Voici que déjà nous assistons à la ruine de toutes les choses de se monde, alors que nous lisions dans les saintes Ecritures que cette ruine était pour l'avenir. Villes anéanties, fortifications abattues, églises détruites ... Considérez d'une âme attentive le jour prochain du Juge éternel et préparez-vous à ce jour terrible en faisant pénitence.5 » Patriarche d’Occident, il entretient de nombreux rapports avec les évêques comme avec les souverains, et envoie le moine Augustin évangéliser l’Angleterre.
Défenseur de l'orthodoxie (juste doctrine), il préside à la conversion de nombreux lombards et wisigoths ariens, condamne définitivement les donatistes et réagit vigoureusement contre la simonie (commerce des sacrements ou des bénéfices). Il réussit à résorber progressivement le schisme qui, après la condamnation des Trois Chapitres, avait séparé de Rome les évêques dépendant du métropolitain d’Aquilée
Dans des conjonctures particulièrement difficiles, tout le pontificat de Grégoire le Grand est un long effort de redressement et de réorganisation. « Je suis à mon poste secoué par les flots de ce monde qui sont si violents que je suis absolument incapable de conduire au port ce navire vétuste et pourri, que le dessein caché de Dieu m'a donné à gouverner. Au milieu de tout cela, troublé moi-même, je suis contraint tantôt de faire front et de tenir le gouvernail, tantôt, le navire penché sur le côté, d'esquiver en virant les menaces des flots. Je gémis parce que je sens que, par ma négligence, la sentine des vices va croissant et que, dans la tempête terrible que nous traversons, les planches pourries ont des craquements de naufrage.6 » Les Lombards dévastent l’Italie et menacent Rome (592) ; suppléant à l’inaction de l’exarque de Ravenne, Grégoire négocie et obtient une trêve qui sera renouvelée en 598 et en 603.
Se considérant comme le sujet du basileus de Constantinople, il maintient cependant l’indépendance de l’Eglise vis-à-vis du pouvoir civil et revendique les droits du successeur de saint Pierre. Il intervient à plusieurs reprises dans des questions relatives aux patriarcats d’Antioche et d’Alexandrie, ou même et Constantinople, et refuse avec intransigeance au patriarche de Constantinople le droit de se nommer patriarche œcuménique ; il voit dans ce titre un acte d’orgueil qui porterait atteinte à la dignité et aux droits des autres patriarches ; lui-même ne veut pas le porter et se contente du titre de servus servorum Dei (serviteur des serviteurs de Dieu), porté déjà par des évêques.
Prématurément atteint d'arthrose et de gastralgie, saint Grégoire le Grand, à partir de soixante ans, devient un véritable malade chronique : « Voilà presque deux ans que je suis grabataire, tourmenté par d'affreuses douleurs de goutte ; à peine puis-je me lever les jours de fête, pour célébrer la messe... Mon supplice permanent : mourir chaque jour, alors que je ne puis pourtant cesser de vivre.7 »
Le 12 mars 604, Grégoire le Grand, le consul de Dieu, est rappelé par l'empereur des cieux, son unique Seigneur. Il est enterré dans la basilique Saint-Pierre dont il a fait surélever le presbytérium pour que l’autel fût au-dessus du tombeau de saint Pierre devant lequel il dressa un petit autel, aujourd’hui à l’intérieur de celui de la chapelle Clémentine, l’autel ad caput qui a été conçu, sous Clément VIII Aldobrandini (1592-1605), par Giacomo della Porta pour le tombeau de saint Grégoire le Grand.
J’invoque la protection spéciale de saint Grégoire le Grand afin que, avec la multitude des saints pasteurs de l’Eglise de Rome, il veuille m’aider, et avec moi tous ceux qui partagent dans les différentes Eglises réparties à travers le monde la responsabilité du travail pastoral, à entrevoir les nouvelles exigences et les nouveaux problèmes, à prendre les moyens et les méthodes pour faire avancer l’Eglise vers le troisième millénaire chrétien, en conservant intact l’éternel message du salut et en l’offrant, comme incomparable patrimoine de grâce et de vérité, aux futures générations.
Puisse l’exemple, bien qu’éloigné dans le temps, de ce grand pontife, soutenir nos efforts et les rendre efficaces pour l’édification et le développement de l’Eglise du Christ.
Jean-Paul II (29 juin 1990)
1 Psaume XLI 8.
2 Saint Grégoire le Grand : lettre à l’évêque Léandre de Séville, datée d’avril 591.
3 Saint Grégoire le Grand : homélie sur le Livre d’Ezéchiel, II 6.
4 Saint Grégoire le Grand : « Dialogue », IV 55.
5 Saint Grégoire le Grand : lettre au clergé de Milan, datée d’avril 593.
6 Lettre de saint Grégoire le Grand à Léandre, évêque de Séville, datée d’avril 591.
7 Lettre de saint Grégoire le Grand à la reine Théodelinde, datée de décembre 603.
Doctrine pénitentielle selon St Grégoire
La pénitence peut être envisagée comme une série de sentiments et d’exercices privés dans lesquels le ministère ecclésiastique n’intervient pas et auxquels le fidèle se livre sous sa libre responsabilité ; il s’agit de la pratique de la vertu de pénitence. Cependant, la pénitence peut être aussi envisagée comme une discipline dont les conditions ont été déterminées par le Christ et dont les détails sont réglés par l’Eglise ; il s’agit du sacrement de pénitence. Le sacrement de pénitence se différencie surtout de la pénitence privée en ce qu’elle comporte, de la part du pénitent, un aveu de ses péchés fait au prêtre, la confession, et, de la part du prêtre, un pardon officiellement donné, l’absolution.
Bien des auteurs ecclésiastiques des premiers siècles ont parlé avec force de la pénitence, insisté sur sa nécessité absolue, fait ressortir ses effets salutaires, en ayant seulement en vue le regret et l’expiation privée des péchés commis, tant ils voulaient nous souligner que la confession n’est qu’un élément de la pénitence qui doit impérativement se conjuguer avec la contrition, le ferme propos de la résolution, la satisfaction ou l’expiation, sous peine de rendre nulle, voire sacrilège, l’absolution.
De fait, on trouve dans les œuvres de saint Grégoire le Grand de fréquentes exhortations à la pénitence qui n’ont pas trait, du moins expressément, à la pénitence canonique ou à l’administration du sacrement de pénitence. D’aucuns ne se sont pas fait faute d’en déduire que le saint pape négligeait la forme sacramentelle au point que dans la troisième partie du Pastoral, ouvrage écrit à l’usage des prédicateurs, il n’indique pas précisément la forme de la pénitence qu’ils doivent conseiller aux pécheurs ; c’est aller bien vite en besogne et oublier que le but de l’ouvrage n’est pas d’enseigner comment on doit effacer les péchés, mais ce qu’il faut faire pour n’y pas retomber et pour se corriger des vices qui y entraînent.
Selon saint Grégoire le Grand, la conversion du pécheur, singulièrement du pécheur endurci, débute par un sentiment de crainte. Le rouleau présenté à Ezéchiel, dit-il, contenait, en même temps que le cantique des justes dans le ciel, les lamentations des pénitents sur la terre ; mais, ces lamentations, le pécheur que les voluptés charnelles captivent ne peut s’y livrer qu’à la condition de considérer les malédictions que son état ne manquera pas d’attirer sur lui. Ainsi, conseille saint Grégoire le Grand, le prédicateur de la divine Parole, doit d’abord s’appliquer à provoquer chez le pécheur endurci la terreur des jugements de Dieu.
Cette terreur, selon lui, fera naître naturellement dans l’âme du pécheur le regret et la douleur des fautes commises, lui arrachant, dit-il, des soupirs, des gémissements et des larmes. Il s’agit proprement de la contrition, certes imparfaite, mais absolument nécessaire car, pour effacer les péchés passés, professe saint Grégoire le Grand, il ne suffit pas de n’en pas commettre de nouveaux, il faut d’abord pleurer ceux auxquels on s’est adonné : le scribe qui cesse d’écrire n’efface pas pour autant ce qu’il a écrit précédemment. Dieu, continue le Pontife, n’aime pas nos larmes et nos tristesses pour elles-mêmes, mais il les veut comme des remèdes aux plaisirs mauvais que nous nous sommes permis, et il ne saurait y avoir de pardon sans cela.
Or, si la crainte commence l’œuvre de justification, pour qu’elle soit efficace et salutaire, poursuit saint Grégoire le Grand, le pécheur repenti doit avoir l’espérance en la miséricorde divine. La crainte seule déprimerait l’âme et la précipiterait dans une tristesse sans issue si la foi ne lui montrait le Seigneur toujours prêt à accueillir le repentir et, mieux encore, le Seigneur qui, malgré les iniquités, poursuit l’âme, la prévient, l’appelle et l’attire à lui. Cette idée de la bonté inlassable de Dieu a inspiré à saint Grégoire le Grand quelques-unes de ses plus belles pages où il invite le pécheur, quelle que soit la multitude de ses fautes, à garder confiance, car la puissance de son médecin est plus grande que son mal.
Si le pécheur en reste à détester son péché uniquement parce qu’il redoute le châtiment, même si cette crainte le détourne de la pratique du mal, saint Grégoire le Grand dit qu’il n’est pas suffisamment détaché de l’affection au péché puisque, si le châtiment n’existait pas, il s’y laisserait encore aller ; sa disposition reste une servitude de crainte absolument opposée à la liberté de la grâce. La crainte n’est que d’une utilité passagère et ne vaut que comme faisant entrer dans la voie droite. Il recommande de s’inspirer de la crainte, mais il veut que l’on ne s’y arrête pas pour pouvoir arriver bientôt à cette crainte chaste qui est celle de la charité, de l’amour de Dieu, qui fait moins gémir le pénitent sur son propre malheur que sur l’offense à Dieu.
La crainte jointe à l’espérance et à l’amour conduit donc le pécheur aux gémissements et aux larmes qui ne seraient pas sincères si le pécheur repenti ne les accompagnait d’œuvres satisfactoires proportionnées aux fautes passées, avec la ferme résolution de mieux vivre à l’avenir.
Il est juste, selon saint Grégoire le Grand, que celui qui s’est naguère adonné aux plaisirs illicites se prive de certains plaisirs permis ; il est juste d’expier l’orgueil passé par des exercices d’humilité, la désobéissance par l’obéissance, la curiosité par le détachement, la gourmandise par la mortification ; par là, nous satisfaisons à notre Créateur dont nous avons enfreint les lois. Ainsi s’opère le changement de vie que saint Grégoire le Grand considère comme si essentiel à la pénitence qu’il le fait entrer dans sa définition. Le saint pape professe comme un principe absolu que tout péché doit toujours être puni et que Dieu fera expier au pénitent ce qu’il ne punit pas en lui-même.
Quant à nous, si nous attachons justement une très grande importance à l’acte sacramentel, il semble que, par je ne sais quelle tentation démoniaque, nous supposons trop souvent qu’il suffit de recevoir l’absolution des péchés avoués et d’exécuter la menue pénitence imposée par le prêtre, pour être pleinement rétablis dans l’amitié divine, comme si les paroles de l’acte de contrition que nous débitons plus ou moins dévotement ne nous engageait pas, pour être réellement réconciliés, à la satisfaction. Nul ne saurait s’arroger les qualités de la vraie repentance s’il ne prend aucun souci d’éviter les occasions de retomber dans son péché, il découvre, dit saint Grégoire le Grand, des blessures auxquelles il ne veut porter aucun remède et s’expose par là à s’envenimer.
Plus ou moins atteints par les déviations libérales, réputant Dieu si bon qu’il en devient injuste, voire gâteux, supposant que l’enfer est vide et le purgatoire fermé pour cause d’inventaire, nous avons perdu le sens de l’horreur du péché et, par tant, la crainte du châtiment. Il suffit que nous nous pardonnions à nous mêmes les offenses que nous lui avons faites pour croire que Dieu nous a pardonné.
Ce faisant, après avoir fait mentir le Christ et toute l’Ecriture avec lui, suivie du magistère de l’Eglise, nous nous fermons les chemins de l’amour de Dieu parce que nous ne nous convertissons pas en changeant de vie par les moyens de la pénitence, et, qu’au mieux, nos résolutions, bien légalistes, sont circonscrites à la simple observance.
Que de fois j’ai reçu à mon confessionnal des pécheurs qui avaient si peu le sens de l’offense à Dieu qu’ils ne se rappelaient même pas leurs péchés ! Que de foi j’ai entendu des pécheurs qui avaient si peu le sens du châtiment divin qu’ils s’imposaient des résolutions minimes sans aucun rapport avec les fautes accusées ! Que de fois j’ai subi des pécheurs qui avaient si peu de repentir qu’ils refusaient une réparation proportionnée à leurs fautes ! Que de fois j’ai supporté des pécheurs qui avaient si peu de ferme propos qu’ils ne songeaient même pas à éviter les occasions de leurs péchés ! Dieu sait que je ne suis pas un confesseur terroriste, mais je crains bien que beaucoup des absolutions que je risque restent inefficaces parce qu’elles ne sont guère suivies de justes réparations ni de changements de vie. Entendez saint Grégoire le Grand : Ceux qui s’irritent contre eux-mêmes reviennent par la pénitence à la vie ; ou bien : Ceux qui se convertissent de leurs péchés au Seigneur non seulement effacent par leurs larmes les iniquités qu’ils ont commises, mais encore s’élèvent aux hauteurs par leurs œuvres admirables.
Saint Grégoire le Grand considère la confession comme un des premiers actes que fait le pécheur désireux de se réconcilier avec Dieu, et, quand elle est accompagnée d’humilité, il la considère comme une preuve indubitable de la sincérité de la conversion. En effet, dit-il, le premier mouvement du coupable, tels Adam et Eve au paradis terrestre, est de s’excuser ; au contraire pour chaque pécheur le commencement de la lumière est une confession humble, parce que celui-là est résolu à ne pas s’épargner lui-même qui ne rougit pas d’avouer le mal qu’il a commis. Et le saint pontife de remarquer qu’à cause du respect humain, il faut souvent plus de courage pour avouer les péchés commis que pour éviter de les commettre. La confession bien faite, poursuit-il, est l’indice de la vie spirituelle que Dieu a rendue au pécheur, en lui inspirant le regret de ses fautes et le courage de les confesser.
Puissent nos cœurs accueillir le pardon du Seigneur en lui offrant le repentir, en recevant l’absolution et en se proposant une vraie satisfaction.
Pour approfondissement : http://jesusmarie.free.fr/gregoire_le_grand.html
Source principale : http://missel.free.fr/Sanctoral
Lectures de la messe :
1ère lecture : Prendre parti entre les Apôtres, c'est oublier que Dieu seul fait grandir l'Église (1 Co 3, 1-9a)
Psaume : Ps 32, 12-13, 14-15, 20-21
R/ Bienheureux, le peuple de Dieu !
Evangile : Jésus guérit les malades et s'arrache à la foule pour suivre sa mission (Lc 4, 38-44)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres : le Seigneur a visité son peuple. Alléluia. (cf. Lc 4, 18 ; 1, 68)
Homélie :
La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention.
Il n’est pas dit que Jésus « sort » de la synagogue, mais qu’il la « quitte » : elle a terminé son rôle ; elle était le lieu de l’attente de la venue de celui qui devait « accomplir les Écritures » (Lc 4, 21). L’autorité avec laquelle Notre-Seigneur y a enseigné doit suffire aux juifs pieux et ouverts à l’action de l’Esprit pour reconnaître en lui le Messie de leur espérance. En tout cas le démon, lui, a perçu le caractère unique de ce « Jésus de Nazareth » ; mais son intervention intempestive, destinée à troubler les esprits, se solde par un échec : il est contraint de « sortir » de l’homme dont il avait pris possession, confirmant par cette défaite « l’autorité et la puissance » de Jésus.
Notre-Seigneur quitte donc l’ancien lieu de culte pour entrer dans la maison de Simon-Pierre, symbole de l’Église. « La belle-mère de Simon était alitée, oppressée par une forte fièvre » ; il s’agit donc de la mère de l’épouse de l’hôte de Jésus. Les femmes n’avaient guère la préséance dans la société juive de l’époque ; a fortiori la mère de l’épouse du maître de maison devait-elle se contenter des services subalternes. C’est donc au chevet de quelqu’un de retiré, de discret, faisant partie des sans-voix et des sans-droits que se rend Notre-Seigneur. Il est remarquable que le premier membre de l’Église à être nommé dans le troisième Évangile, est une femme, et une femme « de second rang » dans la hiérarchie sociale. « Ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion les sages ; ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi pour couvrir de confusion ce qui est fort ; ce qui est d’origine modeste, méprisé dans le monde, ce qui n’est rien, voilà ce que Dieu a choisi pour détruire ce qui est quelque chose, afin que personne ne puisse s’enorgueillir devant Dieu » (1 Co 1, 27-28).
Jésus non seulement s’approche de la femme, mais « se penche sur elle » dans un geste de compassion, comme une mère se penche sur le lit de souffrance de son enfant malade. Il « interpelle vivement la fièvre » : l’expression surprend car Notre-Seigneur semble prendre autorité sur la fièvre comme sur les démons. S’agit-il d’une actualisation de la victoire de Jésus sur Satan au désert (Lc 4, 1-13) ? Ou est-ce l’autorité de sa parole que Saint Luc veut à nouveau souligner par cette expression ? De même que Dieu créa les univers par son Verbe, il les recrée par ce même Verbe, venu dans la chair pour prendre autorité sur l’instigateur du péché, et sur toutes ses conséquences dans nos vies désormais vouées à la mort.
A peine la fièvre est-elle chassée, qu’« à l’instant même la femme se leva et elle servait » Jésus. Le verbe grec utilisé par Luc pour exprimer le redressement de la belle-mère de Simon, est le même que celui qu’il utilisera pour signifier la Résurrection de Notre-Seigneur. Par ce procédé littéraire, l’évangéliste veut rapprocher les deux événements et signifier que les guérisons opérées par Jésus sont autant de participations à la victoire de celui qui a assumé notre condition mortelle pour nous donner part à sa vie immortelle. Le relèvement opéré par l’autorité de la Parole de Jésus, permet à la femme qui était auparavant clouée sur son lit dans une passivité forcée, à reprendre du service.
Autrement dit, la participation à la vie du Ressuscité est inséparablement participation à sa condition de serviteur. La finalité du miracle n’est pas simplement le retour à la santé de la malade, mais son insertion dans la vie même du Christ, qui se manifeste par l’attitude de service. La libération apportée par Jésus n’atteint pas son but dans la confession de foi plus qu’ambigüe proclamée par les démons, mais dans le service de la charité, qui témoigne de manière irréfutable de la délivrance opérée par Notre-Seigneur. Saint Jacques dira : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu ? Tu as raison. Les démons, eux aussi le croient, mais ils tremblent de peur. L’homme devient juste par ses actes, et pas seulement par sa foi. En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte » (Jc 2, 19.24.26).
La véritable finalité des guérisons, exorcismes et autres miracles accomplis par Jésus tout au long des Évangiles, apparait ici en pleine lumière : Notre-Seigneur est venu pour nous libérer de l’inertie du péché qui nous paralyse dans nos peurs et notre égoïsme, et pour nous rendre participants dans l’Esprit, de son pouvoir divin d’aimer et de servir nos frères, au prix de notre propre vie. « Le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 26-27).
« Père saint, conformément au souhait de ton apôtre Paul, donne-nous “la grâce et la paix” (1ère lect.). La grâce de nous arracher à notre individualisme, à nos indifférences, à notre lâcheté, à nos paresses coupables ; la grâce de nous lever dans la puissance de la Résurrection de ton Fils ; la grâce de nous mettre généreusement au service de nos frères dans l’amour. Alors “ta paix qui dépasse tout ce qu’on peut imaginer, gardera notre cœur et notre intelligence dans le Christ Jésus” (Ph 4, 7) notre Seigneur. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, traducteur de la Bible, Docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Marc, n°2C ; PLS 2, 125s, SC 494 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p. 51 rev.)
Le Christ médecin
« La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait de la fièvre. » Puisse le Christ venir dans notre maison, entrer et guérir d'une seule parole la fièvre de nos péchés. Chacun d'entre nous est pris de fièvre. Chaque fois que nous nous mettons en colère, nous avons de la fièvre ; tous nos défauts sont autant d'accès de fièvre. Demandons aux apôtres de prier Jésus afin qu'il vienne auprès de nous et qu'il nous prenne la main ; car dès qu'il aura touché notre main, la fièvre disparaîtra.
C’est lui le vrai, le grand médecin, le premier de tous les médecins. Moïse est un médecin, Isaïe et tous les saints sont des médecins ; mais Jésus, lui, est le premier de tous les médecins. Il sait parfaitement prendre le pouls et sonder les secrets des maladies. Il ne touche ni l'oreille, ni le front, ni aucune autre partie du corps, mais il prend la main…, c’est-à-dire les œuvres mauvaises. Il guérit d’abord les œuvres, puis la fièvre disparaît.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 04 Septembre 2014
La foi, la vraie sagesse
Evangile selon St Luc, chapitre 5, 1-11
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’éloigner un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Prière d'introduction
Seigneur, je suis un pécheur, comme Simon. Mais tu es venu à ma rencontre, tu viens à ma rencontre. Merci Jésus. Laisse-moi m’approcher de toi.
Demande
Croître dans la foi.
Points de réflexion
1.Au début de sa vie publique en Galilée, Jésus se trouvait un jour au bord du lac, et il demanda à un pécheur, nommé Simon, qu’il avait peut-être déjà rencontré auparavant, de pouvoir monter dans sa barque pour pouvoir parler à la foule nombreuse, depuis le bord du lac.
Une fois qu’il a fini de parler, il demande à Simon de s’éloigner, pour aller prendre du poisson. Simon, pécheur expérimenté, a essayé toute la nuit de prendre du poisson sans y arriver, il est donc sceptique devant ce que veut faire Jésus maintenant, mais il s’exécute, sur la parole de ce maître.
2. Dans ce passage nous trouvons un enseignement important sur la foi
. Avoir la foi, c’est faire confiance à Dieu, quelle que soit la situation où nous soyons, quelle que soit la chose qu’il nous demande de faire. Logiquement, Pierre n’aurait pas dû aller de nouveau essayer de prendre du poisson, il était le pécheur chevronné, pas Jésus.
Mais, sur sa parole, il l’a fait. La foi nous emmène parfois dans des terres inconnues, nous demande parfois de faire des choses que nous ne comprenons pas.
3. Il y a en effet dans notre foi plusieurs choses que nous ne pouvons pas comprendre : le mystère de la Trinité, un seul Dieu et trois personnes ; l’Incarnation du Fils ; sa conception virginale.
Mais cela n’est pas tout. Car la foi nous touche aussi personnellement. Dans notre vie il y a des événements, des rencontres, des souffrances, que nous ne pouvons pas expliquer, dont nous ne voyons pas le sens, la raison.
C’est là que la foi nous touche dans notre vie. La vraie sagesse de vie consiste en effet à se laisser guider par la foi. Celui qui s’abandonne dans les mains de Dieu, c’est celui-là qui vit pleinement la foi.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois en toi. Je veux que ce soit toi qui diriges ma vie. Aide-moi à m’abandonner à toi. C’est toi qui sais bien mieux que moi ce qui est bon, ce qui est le mieux dans ma vie. Prends-moi à ta suite, Jésus.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus d’avoir une foi un peu plus grande.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 04 Septembre 2014
La foi, la vraie sagesse
Evangile selon St Luc, chapitre 5, 1-11
Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu. Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’éloigner un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient.
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. » L’effroi, en effet, l’avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
Prière d'introduction
Seigneur, je suis un pécheur, comme Simon. Mais tu es venu à ma rencontre, tu viens à ma rencontre. Merci Jésus. Laisse-moi m’approcher de toi.
Demande
Croître dans la foi.
Points de réflexion
1.Au début de sa vie publique en Galilée, Jésus se trouvait un jour au bord du lac, et il demanda à un pécheur, nommé Simon, qu’il avait peut-être déjà rencontré auparavant, de pouvoir monter dans sa barque pour pouvoir parler à la foule nombreuse, depuis le bord du lac.
Une fois qu’il a fini de parler, il demande à Simon de s’éloigner, pour aller prendre du poisson. Simon, pécheur expérimenté, a essayé toute la nuit de prendre du poisson sans y arriver, il est donc sceptique devant ce que veut faire Jésus maintenant, mais il s’exécute, sur la parole de ce maître.
2. Dans ce passage nous trouvons un enseignement important sur la foi
. Avoir la foi, c’est faire confiance à Dieu, quelle que soit la situation où nous soyons, quelle que soit la chose qu’il nous demande de faire. Logiquement, Pierre n’aurait pas dû aller de nouveau essayer de prendre du poisson, il était le pécheur chevronné, pas Jésus.
Mais, sur sa parole, il l’a fait. La foi nous emmène parfois dans des terres inconnues, nous demande parfois de faire des choses que nous ne comprenons pas.
3. Il y a en effet dans notre foi plusieurs choses que nous ne pouvons pas comprendre : le mystère de la Trinité, un seul Dieu et trois personnes ; l’Incarnation du Fils ; sa conception virginale.
Mais cela n’est pas tout. Car la foi nous touche aussi personnellement. Dans notre vie il y a des événements, des rencontres, des souffrances, que nous ne pouvons pas expliquer, dont nous ne voyons pas le sens, la raison.
C’est là que la foi nous touche dans notre vie. La vraie sagesse de vie consiste en effet à se laisser guider par la foi. Celui qui s’abandonne dans les mains de Dieu, c’est celui-là qui vit pleinement la foi.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois en toi. Je veux que ce soit toi qui diriges ma vie. Aide-moi à m’abandonner à toi. C’est toi qui sais bien mieux que moi ce qui est bon, ce qui est le mieux dans ma vie. Prends-moi à ta suite, Jésus.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus d’avoir une foi un peu plus grande.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Jeudi 4 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Jeudi 4 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 18 à 23
La Sagesse Véritable : appartenir tous ensemble au CHRIST
Frères, que personne ne s'y trompe : si quelqu'un parmi vous pense être un sage à la manière d'ici-bas, qu'il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant DIEU. L'Écriture le dit : C'est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté. Elle dit encore : Le SEIGNEUR connaît les raisonnements des sages : ce n'est que du vent ! Ainsi, il ne faut pas mettre son orgueil en des hommes dont on se réclame. Car tout vous appartient, Paul et Apollos et Pierre, le monde et la vie et la mort, le présent et l'avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au CHRIST, et le CHRIST est à DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 3 : 18 à 23
La Sagesse Véritable : appartenir tous ensemble au CHRIST
Frères, que personne ne s'y trompe : si quelqu'un parmi vous pense être un sage à la manière d'ici-bas, qu'il devienne fou pour devenir sage. Car la sagesse de ce monde est folie devant DIEU. L'Écriture le dit : C'est lui qui prend les sages au piège de leur propre habileté. Elle dit encore : Le SEIGNEUR connaît les raisonnements des sages : ce n'est que du vent ! Ainsi, il ne faut pas mettre son orgueil en des hommes dont on se réclame. Car tout vous appartient, Paul et Apollos et Pierre, le monde et la vie et la mort, le présent et l'avenir : tout est à vous, mais vous, vous êtes au CHRIST, et le CHRIST est à DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR fait Son Entrée au Temple
Psaume appartenant au recueil de David.
[Psaume 23 (24), entièrement]
[Psaume 23 (24), entièrement]
Psaume 23 (24) : 1 et 2, 3 et 4ab, 5 et 6
R/ La Terre est à DIEU, et toute Sa Richesse.
Au SEIGNEUR, le monde et Sa Richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le Lieu Saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la Bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Au SEIGNEUR, le monde et Sa Richesse,
la Terre et tous ses habitants !
C'est LUI qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
R/
Qui peut gravir la Montagne du SEIGNEUR
et se tenir dans le Lieu Saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
R/
Il obtient, du SEIGNEUR, la Bénédiction,
et de DIEU son SAUVEUR, la Justice.
Voici le peuple de ceux qui LE cherchent !
Voici Jacob qui recherche Ta FACE !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 5 : 1 à 11
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La VOIX du SEIGNEUR appelle : « Venez, suivez-Moi, Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia. (cf. Mt 4, 19)
La pêche miraculeuse : vocation de Pierre et de ses compagnons
Un jour, JÉSUS se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de LUI pour écouter la Parole de DIEU. IL vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. JÉSUS monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis IL s'assit et, de la barque, IL enseignait la foule.
Quand IL eut fini de parler, IL dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon LUI répondit : « MAÎTRE, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur Ton ORDRE, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de JÉSUS, en disant : « SEIGNEUR, éloigne-TOI de moi, car je suis un homme pécheur. » L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. JÉSUS dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils LE suivirent.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. La VOIX du SEIGNEUR appelle : « Venez, suivez-Moi, Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia. (cf. Mt 4, 19)
La pêche miraculeuse : vocation de Pierre et de ses compagnons
Un jour, JÉSUS se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de LUI pour écouter la Parole de DIEU. IL vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. JÉSUS monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis IL s'assit et, de la barque, IL enseignait la foule.
Quand IL eut fini de parler, IL dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon LUI répondit : « MAÎTRE, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur Ton ORDRE, je vais jeter les filets. » Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient. Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
À cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de JÉSUS, en disant : « SEIGNEUR, éloigne-TOI de moi, car je suis un homme pécheur. » L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. JÉSUS dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils LE suivirent.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=04/09/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 04 septembre 2014 : jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Moïse, prophète de l’Ancien Testament (XIV-XIII s. av. J.C.),
Sainte Rosalie (Rosalia), Vierge et Ermite (v. 1130-1160)
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse véritable : appartenir tous ensemble au Christ (1 Co 3, 18-23)
Psaume : Ps 23, 1-2, 3-4ab, 5-6
R/ La terre est à Dieu, et toute sa richesse.
Evangile : La pêche miraculeuse : vocation de Pierre et de ses compagnons (Lc 5, 1-11)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. La voix du Seigneur appelle : « Venez, suivez-moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia. (cf. Mt 4, 19)
Homélie :
La foule s’est à nouveau rassemblée autour de Jésus pour écouter sa parole, pour « écouter la Parole de Dieu », précise saint Luc qui nous aide à faire le parallèle entre l’être même de Jésus, le Verbe fait chair, et sa parole.
Jésus est tellement « pressé » par cette foule assoiffée d’une parole de vie qu’il sent la nécessité de prendre de la distance en montant dans une des barques qui appartient à Simon. On a vraiment l’impression que Jésus est oppressé, comme si la foule, dans une sorte d’instinct de survie, voulait mettre la main sur lui comme on saisit un morceau de nourriture pour se l’assimiler. Cela laisse d’ailleurs percevoir la détresse spirituelle de cette foule.
Mais on ne peut mettre la main sur la Parole divine. Tenter de se l’approprier d’une façon définitive serait faire fausse route. Car ce n’est que dans la mesure où on on accepte de la recevoir à chaque instant d’un Autre qu’elle peut se montrer réellement efficace dans la barque de chacune de nos vies.
Le premier que rejoint ici cette Parole c’est Simon. Elle est montée dans sa barque et maintenant l’évangéliste va nous donner d’être témoin de son action.
« Avance au large et jette les filets pour prendre du poisson » ! La Parole de Dieu, dans un premier temps est toujours déconcertante. Elle nous bouleverse dans nos fausses certitudes : « Maître, nous avons peiné toute la nuit, sans rien prendre » et l’on pourrait rajouter que Simon connaissait bien son métier.
Pourtant, Simon va faire confiance et obéir. Voilà l’attitude d’accueil par excellence de la Parole divine : la confiance et l’obéissance dans une libre adhésion de foi. Car on n’obéit pas à la Parole de Dieu d’une façon servile. Voilà pourquoi Simon peut recevoir les paroles de Jésus comme un ordre : « sur ton ordre, je vais jeter les filets ».
En mettant ainsi toute sa foi dans les paroles du Maître et en leur obéissant, Simon va leur permettre de pouvoir manifester toute leur efficacité dans sa vie. Et le résultat ne se fait pas attendre : « ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient ».
Devant la grandeur de ce qui vient de s’accomplir sous ses yeux et devant celui qui en est à l’origine, Simon tombe à genoux dans une sorte d’effroi, converti, détourné du découragement de toute une nuit, détourné de sa faiblesse et de ses craintes et totalement tourné vers Celui par qui le Père lui révèle la surabondance du don de sa miséricorde.
La révélation du Dieu de miséricorde donne alors à Simon, à l’homme pécheur, une connaissance saisissante de son péché, de tout ce qui le détourne de l’accueil de ce don : « Seigneur éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».
Mais Jésus lui signifie aussitôt son pardon : « Sois sans crainte » et par un nouvel appel l’ouvre à une intimité et à une union plus grande avec lui au cœur même de la mission : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras ».
Simon est dès lors invité à avancer en eau profonde, à entrer toujours plus profondément dans le mystère de la Parole de Jésus qui contient tout. La fécondité advient lorsqu’on se livre aux mains de Dieu comme un instrument, ce qui suppose de tout quitter et de se quitter soi-même : « alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent ». L’appel de Dieu est pure initiative, il est la Parole du Don.
« Seigneur, que ta Parole vienne me rejoindre dans la barque de ma vie. Je veux aujourd’hui l’accueillir avec confiance et répondre à son appel. Cela me dépasse, Seigneur. Mais parce que je sais que la mission que tu me confies procède de ton Amour toujours acquis, dans l’action de grâce, je veux m’y livrer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 39, attrib. (trad. coll. Migne n°65, p. 175)
Lorsque le Seigneur, assis dans la barque, dit à Pierre : « Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche », il lui conseille moins de jeter dans les profondeurs de l'eau les instruments de la pêche, que de répandre au fond des cœurs les paroles de la prédication. Cet abîme des cœurs, saint Paul l'a pénétré en y lançant la parole : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! » (Rm 11,33)… Comme le filet amène dans ses replis vers le navire les poissons qu'il a pris, la foi conduit dans son sein, vers le repos, tous les hommes qu'elle a rassemblés.
Toujours pour faire comprendre que le Seigneur parlait de la pêche spirituelle, Pierre dit : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais jeter mes filets »… Le Verbe, la Parole de Dieu, c’est le Seigneur notre Sauveur... Puisque Pierre lance son filet selon le Verbe, il répand partout son éloquence selon le Christ. Il déploie les filets tissés selon les prescriptions de son maître ; il lance au nom du Seigneur des paroles plus claires et plus efficaces qui permettent de sauver, non pas des créatures sans raison, mais des hommes.
« Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. » Oui, Pierre avait bien peiné toute la nuit…; lorsque la lumière du Sauveur a brillé, les ténèbres se sont dissipées et sa foi lui a permis de distinguer, au plus profond des eaux, ce que ses yeux ne pouvaient pas voir. Pierre a effectivement souffert de la nuit, jusqu'à ce que le jour qui est le Christ vienne à son secours. C'est ce qui fait dire à l'apôtre Paul : « La nuit est avancée, le jour arrive » (Rm 13,12).
Bonjour Nicolas et Maud, merci !
Jeudi 04 septembre 2014 : jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire
Saint Moïse, prophète de l’Ancien Testament (XIV-XIII s. av. J.C.),
Sainte Rosalie (Rosalia), Vierge et Ermite (v. 1130-1160)
- Saint Moïse, prophète de l’Ancien Testament (XIV-XIII s. av. J.C.):
- Saint Moïse, prophète de l’Ancien Testament (XIV-XIII s. av. J.C.),
En lisant l’Ancien Testament, une figure ressort parmi les autres: celle de Moïse, précisément comme homme de prière. Moïse, le grand prophète et «condottiere» du temps de l’Exode, a exercé sa fonction de médiateur entre Dieu et Israël en se faisant le messager, auprès du peuple, des paroles et des commandements divins, en le conduisant vers la liberté de la Terre promise, en enseignant aux juifs à vivre dans l’obéissance et dans la confiance envers Dieu au cours de leur long séjour dans le désert, mais également, et je dirais surtout, en priant. Il prie pour le pharaon lorsque Dieu, avec les plaies, tentait de convertir le cœur des Egyptiens (cf. Ex 8-10); il demande au Seigneur la guérison de sa sœur Marie frappée par la lèpre (cf. Nb 12, 9-13), il intercède pour le peuple qui s’était rebellé, effrayé par le compte-rendu des explorateurs (cf. Nb 14, 1-19), il prie quand le feu va dévorer le campement (cf. Nb 11, 1-2) et quand les serpents venimeux font un massacre (cf. Nb 21, 4-9); il s’adresse au Seigneur et réagit en protestant quand le poids de sa mission devient trop lourd (cf. Nb 11, 10-15); il voit Dieu et parle avec Lui «face à face, comme un homme parle à son ami» (cf. Ex 24, 9-17; 33, 7-23; 34, 1-10. 28-35).
Même quand le peuple, au Sinaï, demande à Aaron de faire le veau d’or, Moïse prie, en accomplissant de manière emblématique sa propre fonction d’intercesseur. L’épisode est raconté au chapitre 32 du Livre de l’Exode et possède un récit parallèle dans le Deutéronome, au chapitre 9. C’est sur cet épisode que je voudrais m’arrêter dans la catéchèse d’aujourd’hui, et en particulier sur la prière de Moïse que nous trouvons dans le récit de l’Exode. Le peuple d’Israël se trouvait au pied du Sinaï tandis que Moïse, sur le mont, attendait le don des tables de la Loi, jeûnant pendant quarante jours et quarante nuits (cf. Ex 24, 18; Dt 9, 9). Le chiffre quarante possède une valeur symbolique et signifie la totalité de l’expérience, alors qu’avec le jeûne, on indique que la vie vient de Dieu, que c’est Lui qui la soutient. L’acte de manger, en effet, implique de prendre la nourriture qui nous soutient; jeûner, en renonçant à la nourriture, acquiert donc, dans ce cas, une signification religieuse: c’est une manière pour indiquer que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de chaque parole qui sort de la bouche du Seigneur (cf. Dt 8, 3). En jeûnant, Moïse montre qu’il attend le don de la Loi divine comme source de vie: celle-ci révèle la volonté de Dieu et nourrit le cœur de l’homme, en le faisant entrer dans une alliance avec le Très-Haut, qui est source de la vie, qui est la vie elle-même.
Mais alors que le Seigneur, sur le mont, donne la Loi à Moïse, au pied de la montagne, le peuple la transgresse. Incapable de résister à l’attente et à l’absence du médiateur, les juifs demandent à Aaron: «Allons, fais-nous un dieu qui aille devant nous, car ce Moïse, l’homme qui nous a fait monter du pays d’Egypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé» (Ex 32, 1). Las d’un chemin avec un Dieu invisible, à présent que Moïse, le médiateur, a lui aussi disparu, le peuple demande une présence tangible, perceptible, du Seigneur, et il trouve dans le veau de métal fondu fait par Aaron, un dieu rendu accessible, manœuvrable, à la portée de l’homme. C’est une tentation constante sur le chemin de foi: éluder le mystère divin en construisant un dieu compréhensible, correspondant à ses propres conceptions, à ses propres projets. Ce qui se produit au Sinaï révèle toute la stupidité et la vanité illusoire de cette prétention car, comme l’affirme ironiquement le Psaume 106, «ils échangeaient ce qui était leur gloire pour l’image d’un taureau, d’un ruminant» (Ps 106, 20). C’est pourquoi le Seigneur réagit et ordonne à Moïse de descendre de la montagne, en lui révélant ce que fait son peuple et en terminant par ces mots: «Ma colère va s’enflammer. De toi en revanche je ferai une grande nation» (Ex 32, 10).
Comme avec Abraham à propos de Sodome et de Gomorrhe, à présent aussi, Dieu révèle à Moïse ce qu’il entend faire, comme s’il ne voulait pas agir sans son consentement (cf. Am 3, 7). Il dit: «ma colère va s’enflammer». En réalité, ce «Ma colère va s’enflammer» est dit précisément pour que Moïse intervienne et lui demande de ne pas le faire, révélant ainsi que le désir de Dieu est toujours celui du salut. Comme pour les deux villes de l’époque d’Abraham, la punition et la destruction, à travers lesquelles s’exprime la colère de Dieu comme refus du mal, indiquent la gravité du péché commis; dans le même temps, la demande de l’intercesseur entend manifester la volonté de pardon du Seigneur. Tel est le salut de Dieu, qui implique la miséricorde, mais en même temps également la dénonciation de la vérité du péché, du mal qui existe, de sorte que le pécheur, ayant reconnu et refusé son propre mal, puisse se laisser pardonner et transformer par Dieu. La prière d’intercession rend ainsi agissante, au sein de la réalité corrompue de l’homme pécheur, la miséricorde divine, qui trouve voix dans la supplique de l’orant et qui se fait présente à travers lui là où il y a besoin de salut.
La supplique de Moïse est entièrement axée sur la fidélité et la grâce du Seigneur. Il se réfère tout d’abord à l’histoire de la rédemption que Dieu a commencée avec la sortie d’Israël d’Egypte, pour ensuite rappeler l’antique promesse donnée aux Pères. Le Seigneur a opéré le salut en libérant son peuple de l’esclavage égyptien; pourquoi alors — demande Moïse — «les Egyptiens devraient-ils dire: “c’est par méchanceté qu’il les a fait sortir, pour les faire périr dans les montagnes et les exterminer de la face de la terre”?» (Ex 32, 12). L’œuvre de salut commencée doit être complétée; si Dieu faisait périr son peuple, cela pourrait être interprété comme le signe d’une incapacité divine à mener à bien son projet de salut. Dieu ne peut pas permettre cela: Il est le Seigneur bon qui sauve, le garant de la vie, il est le Dieu de miséricorde et de pardon, de libération du péché qui tue. Et ainsi, Moïse fait appel à Dieu, à la vie intérieure de Dieu contre la sentence extérieure. Mais alors, argumente Moïse avec le Seigneur, si ses élus périssent, même s’ils sont coupables, Il pourrait apparaître incapable de vaincre le péché. Et on ne peut pas accepter cela. Moïse a fait l’expérience concrète du Dieu de salut, il a été envoyé comme médiateur de la libération divine et à présent, avec sa prière, il se fait l’interprète d’une double inquiétude, préoccupé pour le sort de son peuple, mais en même temps également préoccupé pour l’honneur que l’on doit au Seigneur, pour la vérité de son nom. En effet, l’intercesseur veut que le peuple d’Israël soit sauf, car il est le troupeau qui lui a été confié, mais également parce que dans ce salut se manifeste la véritable réalité de Dieu. L’amour des frères et l’amour de Dieu se mêlent dans la prière d’intercession, sont inséparables. Moïse, l’intercesseur, est l’homme tendu entre deux amours, qui dans la prière se superposent dans un unique désir de bien.
Moïse en appelle ensuite à la fidélité de Dieu, en lui rappelant ses promesses: «Souviens toi de tes serviteurs Abraham, Isaac et Israël, à qui tu as juré par toi-même et à qui tu as dit: “Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, et tout ce pays dont je vous ai parlé, je le donnerai à vos descendants et il sera votre héritage à jamais”» (Ex 32, 13). Moïse rappelle l’histoire fondatrice des origines, des Pères du peuple et de leur élection, totalement gratuite, dont Dieu seul avait eu l’initiative. Ce n’est pas en raison de leurs mérites qu’ils avaient reçu la promesse, mais par le libre choix de Dieu et de son amour (cf. Dt 10, 15). Et à présent, Moïse demande que le Seigneur continue dans la fidélité son histoire d’élection et de salut, en pardonnant à son peuple.
L’intercesseur ne fournit pas d’excuse pour le péché de son peuple, il ne dresse pas la liste de présumés mérites revenant à son peuple ou à lui-même, mais il fait appel à la gratuité de Dieu: un Dieu libre, totalement amour, qui ne cesse de chercher celui qui s’est éloigné, qui reste toujours fidèle à lui-même et offre au pécheur la possibilité de revenir à Lui et de devenir, avec son pardon, juste et capable de fidélité. Moïse demande à Dieu de se montrer plus fort également que le péché et que la mort, et avec sa prière, il provoque cette révélation divine. Médiateur de vie, l’intercesseur solidarise avec le peuple; désirant uniquement le salut que Dieu lui-même désire, il renonce à la perspective de devenir un nouveau peuple agréable au Seigneur. La phrase que Dieu lui avait adressée, «de toi en revanche je ferai une grande nation», n’est pas même prise en considération par l’«ami» de Dieu, qui en revanche est prêt à assumer sur lui non seulement la faute de son peuple, mais toutes ses conséquences. Lorsque, après la destruction du veau d’or, il reviendra sur le mont pour demander à nouveau le salut pour Israël, il dira au Seigneur: «Pourtant, s’il te plaisait de pardonner leur péché... Sinon, efface-moi, de grâce, du livre que tu as écrit» (v. 32). Avec la prière, désirant le désir de Dieu,
l’intercesseur entre toujours plus profondément dans la connaissance du Seigneur et de sa miséricorde et il devient capable d’un amour qui arrive jusqu’au don total de soi. En Moïse, qui se trouve sur la cime du mont face à face avec Dieu et qui se fait l’intercesseur pour son peuple et s’offre lui-même — «efface-moi» —, les Pères de l’Eglise ont vu une préfiguration du Christ, qui sur la haute cime de la Croix se trouve réellement devant Dieu, non seulement comme ami mais comme Fils. Et il ne s’offre pas seulement — «efface-moi» —, mais avec son cœur transpercé, il se fait effacer, il devient, comme le dit saint Paul lui-même, péché, il porte sur lui nos péchés pour nous sauver; son intercession est non seulement solidarité, mais identification avec nous: il nous porte tous dans son corps. Et ainsi, toute son existence d’homme et de Fils est un cri au cœur de Dieu, est pardon, mais un pardon qui transforme et qui renouvelle.
BENOÎT XVI, AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre, Mercredi 1er juin 2011
- Sainte Rosalie, Vierge et Ermite (1130-1160):
- Sainte Rosalie, Vierge et Ermite (1130-1160) : Patronne de Palerme
Rosalie, du sang royal de Charlemagne, naît à Palerme, en Sicile, d'un chevalier français et d'une parente de Roger, roi de Sicile. La Sainte Vierge lui apparut et lui conseilla de se retirer du monde. Rosalie, à quatorze ans, quitta le palais de son père sans avertir personne, n'emportant qu'un crucifix et des instruments de pénitence.
Deux anges la conduisirent sur une montagne voisine de la ville. Dans une grotte inconnue et enveloppée de neige pendant plusieurs mois, Rosalie passa quelques années, partageant son temps entre l'oraison, la prière et la pénitence. Des racines crues faisaient sa nourriture ; l'eau du rocher lui servait de boisson.
Souvent elle recevait la visite des anges, et le Sauveur lui-même venait parfois s'entretenir avec elle. On voit encore dans cette grotte une petite fontaine qu'elle creusa pour réunir les eaux qui suintaient à travers les fissures de la roche ; on voit aussi une sorte d'autel grossier et un long morceau de marbre où elle prenait son repas, un siège taillé dans le roc.
Aussitôt après sa disparition, sa famille la fit rechercher dans toute la Sicile. Les anges avertirent Rosalie qu'elle serait bientôt découverte si elle ne changeait de demeure ; elle prit aussitôt son crucifix et le peu d'objets qu'elle avait avec elle et suivit ses guides célestes ; ils la conduisirent sur le mont Pellegrino, où ils lui indiquèrent une grotte obscure et humide qui lui servit de retraite pendant les dix-huit dernières années de sa vie.
Pour approfondissement : Sainte Rosalie, Patronne de Palerme :
http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/sainte-rosalie-de-palerme
Et Neuvaine à Sainte Rosalie : http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/02/27/17063375.html
Lectures de la messe :
1ère lecture : La sagesse véritable : appartenir tous ensemble au Christ (1 Co 3, 18-23)
Psaume : Ps 23, 1-2, 3-4ab, 5-6
R/ La terre est à Dieu, et toute sa richesse.
Evangile : La pêche miraculeuse : vocation de Pierre et de ses compagnons (Lc 5, 1-11)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. La voix du Seigneur appelle : « Venez, suivez-moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia. (cf. Mt 4, 19)
Homélie :
La foule s’est à nouveau rassemblée autour de Jésus pour écouter sa parole, pour « écouter la Parole de Dieu », précise saint Luc qui nous aide à faire le parallèle entre l’être même de Jésus, le Verbe fait chair, et sa parole.
Jésus est tellement « pressé » par cette foule assoiffée d’une parole de vie qu’il sent la nécessité de prendre de la distance en montant dans une des barques qui appartient à Simon. On a vraiment l’impression que Jésus est oppressé, comme si la foule, dans une sorte d’instinct de survie, voulait mettre la main sur lui comme on saisit un morceau de nourriture pour se l’assimiler. Cela laisse d’ailleurs percevoir la détresse spirituelle de cette foule.
Mais on ne peut mettre la main sur la Parole divine. Tenter de se l’approprier d’une façon définitive serait faire fausse route. Car ce n’est que dans la mesure où on on accepte de la recevoir à chaque instant d’un Autre qu’elle peut se montrer réellement efficace dans la barque de chacune de nos vies.
Le premier que rejoint ici cette Parole c’est Simon. Elle est montée dans sa barque et maintenant l’évangéliste va nous donner d’être témoin de son action.
« Avance au large et jette les filets pour prendre du poisson » ! La Parole de Dieu, dans un premier temps est toujours déconcertante. Elle nous bouleverse dans nos fausses certitudes : « Maître, nous avons peiné toute la nuit, sans rien prendre » et l’on pourrait rajouter que Simon connaissait bien son métier.
Pourtant, Simon va faire confiance et obéir. Voilà l’attitude d’accueil par excellence de la Parole divine : la confiance et l’obéissance dans une libre adhésion de foi. Car on n’obéit pas à la Parole de Dieu d’une façon servile. Voilà pourquoi Simon peut recevoir les paroles de Jésus comme un ordre : « sur ton ordre, je vais jeter les filets ».
En mettant ainsi toute sa foi dans les paroles du Maître et en leur obéissant, Simon va leur permettre de pouvoir manifester toute leur efficacité dans sa vie. Et le résultat ne se fait pas attendre : « ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient ».
Devant la grandeur de ce qui vient de s’accomplir sous ses yeux et devant celui qui en est à l’origine, Simon tombe à genoux dans une sorte d’effroi, converti, détourné du découragement de toute une nuit, détourné de sa faiblesse et de ses craintes et totalement tourné vers Celui par qui le Père lui révèle la surabondance du don de sa miséricorde.
La révélation du Dieu de miséricorde donne alors à Simon, à l’homme pécheur, une connaissance saisissante de son péché, de tout ce qui le détourne de l’accueil de ce don : « Seigneur éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur ».
Mais Jésus lui signifie aussitôt son pardon : « Sois sans crainte » et par un nouvel appel l’ouvre à une intimité et à une union plus grande avec lui au cœur même de la mission : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras ».
Simon est dès lors invité à avancer en eau profonde, à entrer toujours plus profondément dans le mystère de la Parole de Jésus qui contient tout. La fécondité advient lorsqu’on se livre aux mains de Dieu comme un instrument, ce qui suppose de tout quitter et de se quitter soi-même : « alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent ». L’appel de Dieu est pure initiative, il est la Parole du Don.
« Seigneur, que ta Parole vienne me rejoindre dans la barque de ma vie. Je veux aujourd’hui l’accueillir avec confiance et répondre à son appel. Cela me dépasse, Seigneur. Mais parce que je sais que la mission que tu me confies procède de ton Amour toujours acquis, dans l’action de grâce, je veux m’y livrer de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 39, attrib. (trad. coll. Migne n°65, p. 175)
« Désormais ce sont des hommes que tu prendras »
Lorsque le Seigneur, assis dans la barque, dit à Pierre : « Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche », il lui conseille moins de jeter dans les profondeurs de l'eau les instruments de la pêche, que de répandre au fond des cœurs les paroles de la prédication. Cet abîme des cœurs, saint Paul l'a pénétré en y lançant la parole : « Quelle profondeur dans la richesse, la sagesse et la connaissance de Dieu ! » (Rm 11,33)… Comme le filet amène dans ses replis vers le navire les poissons qu'il a pris, la foi conduit dans son sein, vers le repos, tous les hommes qu'elle a rassemblés.
Toujours pour faire comprendre que le Seigneur parlait de la pêche spirituelle, Pierre dit : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais jeter mes filets »… Le Verbe, la Parole de Dieu, c’est le Seigneur notre Sauveur... Puisque Pierre lance son filet selon le Verbe, il répand partout son éloquence selon le Christ. Il déploie les filets tissés selon les prescriptions de son maître ; il lance au nom du Seigneur des paroles plus claires et plus efficaces qui permettent de sauver, non pas des créatures sans raison, mais des hommes.
« Nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre. » Oui, Pierre avait bien peiné toute la nuit…; lorsque la lumière du Sauveur a brillé, les ténèbres se sont dissipées et sa foi lui a permis de distinguer, au plus profond des eaux, ce que ses yeux ne pouvaient pas voir. Pierre a effectivement souffert de la nuit, jusqu'à ce que le jour qui est le Christ vienne à son secours. C'est ce qui fait dire à l'apôtre Paul : « La nuit est avancée, le jour arrive » (Rm 13,12).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du Jour : Vendredi 05 Septembre 2014
Jésus est l'époux qui apporte la joie et la nouveauté
Evangile selon St Luc, chapitre 5, 33-39
On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : ’C’est le vieux qui est bon.’ »
Prière d'introduction
Seigneur, je sais que tu touches mon âme lorsque je lis ta Parole.
Demande
Ouvre mon cœur pour t’accueillir. Sois ma joie !
Points de réflexion
1.En répondant à la question des disciples de Jean, Jésus leur dévoile le vrai sens du jeûne.
Qu’est-ce que le jeûne ? Jésus le justifie comme étant la manifestation de son absence. Le véritable jeûne c’est notre faim de Dieu car celui-ci s’est comme éclipsé et le désir de notre âme reste insatisfait. Lui, l’Époux est le délice de notre âme. Mais pour le savoir, il faut y goûter, comme le dit le psaume d’aujourd’hui : « Mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur ».
Jésus se révèle à ses disciples, aux disciples de Jean et aux pharisiens comme étant le pain de vie qui rassasie, la source d’eau jaillissante, le pré d’herbe fraîche. C’est le premier temps des noces où nous découvrons dans la joie que Dieu est l’Époux. D’où le verset de l’alléluia : « Heureux les invités aux noces de l’Agneau ».
Cette invitation à participer aux noces de l’Époux nous remplit de joie car c’est au cours de ces noces que notre faim se rassasie. Cette joie est comme ce vin nouveau qui a besoin d’une outre nouvelle pour l’accueillir sinon elle éclate ; ou comme ce nouveau vêtement qui doit entièrement remplacer l’ancien sinon il se déchire. Notre nature humaine a besoin d’être « revêtue » du vêtement du baptême et abreuvée du sang de Jésus dans l’Eucharistie pour pouvoir goûter et contenir cette joie débordante des noces éternelles.
2. Puis vient le temps de la séparation, où la faim perdure.
C’est le temps du jeûne car l’Époux est absent et tarde à venir. Le jeûne physique n’a de sens que s’il cherche à nous rappeler notre désir insatiable de Dieu, que s’il renouvelle notre attente de sa venue, que s’il décuple notre prière. Bernard de Clairvaux le décrit très bien dans son commentaire des Cantiques :
« Quand l’âme sent la grâce, elle reconnaît la présence de l’époux ; dans le cas contraire, elle se plaint de son éloignement et recherche sa présence, disant avec le prophète : « je te cherche, je cherche ta face Seigneur ! » Pourquoi ne le chercherait-elle pas ?
Car quand cet époux si digne d’amour lui est enlevé, elle est incapable, je ne dirais pas de désirer autre chose, mais de penser même à autre chose. Elle n’a plus qu’à chercher de tout son pouvoir l’absent, de rappeler celui qui s’éloigne C’est ainsi qu’elle rappelle le Verbe : Le Verbe est rappelé par le désir de l’âme, mais de cette âme à qui une fois il a fait goûter sa douceur. Le désir n’a-t-il pas une voix ? Certes, et une voix puissante ! Le Seigneur entend le désir des pauvres, dit le psaume.
Quand le Verbe s’éloigne, l’appel de l’âme est continuel, et continuel son désir. C’est comme un continuel : « Reviens ! » jusqu’à ce qu’il vienne. Et peut-être l’époux s’est-il un instant dérobé pour être rappelé plus ardemment, retenu plus fortement ».
Nous pouvons penser à l’attitude de Jésus qui a fait semblant de continuer son chemin pour que les pèlerins d’Emmaüs le prient de rester avec eux. Par le jeûne, nous manifestons à Jésus notre désir de le voir rester avec nous et nous hâterons sa venue.
Dialogue avec le Christ
Jésus, merci pour ce chemin parcouru avec toi, pour toutes les joies que tu m’as données. Merci aussi pour les épreuves et les moments de sécheresse qui me rapprochent de toi car ils ravivent mon désir de toi. J’ai tant besoin de toi ! Je t’offre tout ce que je suis, tout ce que je fais pour que tu réalises en moi et par moi ton œuvre, comme le dit le psaume : « Je dirige mon chemin vers le Seigneur, je lui fais confiance, et lui, il agira ».
Résolution
Manifester mon désir pour Dieu en me privant aujourd’hui de quelque chose qui me tient à cœur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ évangile du Jour : Vendredi 05 Septembre 2014
Jésus est l'époux qui apporte la joie et la nouveauté
Evangile selon St Luc, chapitre 5, 33-39
On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l’Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l’Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s’accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : ’C’est le vieux qui est bon.’ »
Prière d'introduction
Seigneur, je sais que tu touches mon âme lorsque je lis ta Parole.
Demande
Ouvre mon cœur pour t’accueillir. Sois ma joie !
Points de réflexion
1.En répondant à la question des disciples de Jean, Jésus leur dévoile le vrai sens du jeûne.
Qu’est-ce que le jeûne ? Jésus le justifie comme étant la manifestation de son absence. Le véritable jeûne c’est notre faim de Dieu car celui-ci s’est comme éclipsé et le désir de notre âme reste insatisfait. Lui, l’Époux est le délice de notre âme. Mais pour le savoir, il faut y goûter, comme le dit le psaume d’aujourd’hui : « Mets ta joie dans le Seigneur : il comblera les désirs de ton cœur ».
Jésus se révèle à ses disciples, aux disciples de Jean et aux pharisiens comme étant le pain de vie qui rassasie, la source d’eau jaillissante, le pré d’herbe fraîche. C’est le premier temps des noces où nous découvrons dans la joie que Dieu est l’Époux. D’où le verset de l’alléluia : « Heureux les invités aux noces de l’Agneau ».
Cette invitation à participer aux noces de l’Époux nous remplit de joie car c’est au cours de ces noces que notre faim se rassasie. Cette joie est comme ce vin nouveau qui a besoin d’une outre nouvelle pour l’accueillir sinon elle éclate ; ou comme ce nouveau vêtement qui doit entièrement remplacer l’ancien sinon il se déchire. Notre nature humaine a besoin d’être « revêtue » du vêtement du baptême et abreuvée du sang de Jésus dans l’Eucharistie pour pouvoir goûter et contenir cette joie débordante des noces éternelles.
2. Puis vient le temps de la séparation, où la faim perdure.
C’est le temps du jeûne car l’Époux est absent et tarde à venir. Le jeûne physique n’a de sens que s’il cherche à nous rappeler notre désir insatiable de Dieu, que s’il renouvelle notre attente de sa venue, que s’il décuple notre prière. Bernard de Clairvaux le décrit très bien dans son commentaire des Cantiques :
« Quand l’âme sent la grâce, elle reconnaît la présence de l’époux ; dans le cas contraire, elle se plaint de son éloignement et recherche sa présence, disant avec le prophète : « je te cherche, je cherche ta face Seigneur ! » Pourquoi ne le chercherait-elle pas ?
Car quand cet époux si digne d’amour lui est enlevé, elle est incapable, je ne dirais pas de désirer autre chose, mais de penser même à autre chose. Elle n’a plus qu’à chercher de tout son pouvoir l’absent, de rappeler celui qui s’éloigne C’est ainsi qu’elle rappelle le Verbe : Le Verbe est rappelé par le désir de l’âme, mais de cette âme à qui une fois il a fait goûter sa douceur. Le désir n’a-t-il pas une voix ? Certes, et une voix puissante ! Le Seigneur entend le désir des pauvres, dit le psaume.
Quand le Verbe s’éloigne, l’appel de l’âme est continuel, et continuel son désir. C’est comme un continuel : « Reviens ! » jusqu’à ce qu’il vienne. Et peut-être l’époux s’est-il un instant dérobé pour être rappelé plus ardemment, retenu plus fortement ».
Nous pouvons penser à l’attitude de Jésus qui a fait semblant de continuer son chemin pour que les pèlerins d’Emmaüs le prient de rester avec eux. Par le jeûne, nous manifestons à Jésus notre désir de le voir rester avec nous et nous hâterons sa venue.
Dialogue avec le Christ
Jésus, merci pour ce chemin parcouru avec toi, pour toutes les joies que tu m’as données. Merci aussi pour les épreuves et les moments de sécheresse qui me rapprochent de toi car ils ravivent mon désir de toi. J’ai tant besoin de toi ! Je t’offre tout ce que je suis, tout ce que je fais pour que tu réalises en moi et par moi ton œuvre, comme le dit le psaume : « Je dirige mon chemin vers le Seigneur, je lui fais confiance, et lui, il agira ».
Résolution
Manifester mon désir pour Dieu en me privant aujourd’hui de quelque chose qui me tient à cœur.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud, Bonjour Lumen,
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour caillon,
Bonjour à toutes et à tous,
Vendredi 5 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Liens :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
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Vendredi 5 Septembre 2014
De la férie
22ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4 : 1 à 5
Paul refuse d'être jugé par les Corinthiens : DIEU seul est JUGE
Frères, il faut que l’on nous regarde seulement comme les serviteurs du CHRIST et les intendants des Mystères de DIEU. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est en somme de mériter confiance. Pour ma part, je me soucie fort peu de votre jugement sur moi, ou de celui que prononceraient les hommes ; d'ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour cela que je suis juste : celui qui me juge, c'est le SEIGNEUR. Alors, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la Venue du SEIGNEUR, car IL mettra en Lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et IL fera paraître les intentions secrètes. Alors, la louange qui revient à chacun LUI sera donnée par DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4 : 1 à 5
Paul refuse d'être jugé par les Corinthiens : DIEU seul est JUGE
Frères, il faut que l’on nous regarde seulement comme les serviteurs du CHRIST et les intendants des Mystères de DIEU. Et ce que l'on demande aux intendants, c'est en somme de mériter confiance. Pour ma part, je me soucie fort peu de votre jugement sur moi, ou de celui que prononceraient les hommes ; d'ailleurs, je ne me juge même pas moi-même. Ma conscience ne me reproche rien, mais ce n'est pas pour cela que je suis juste : celui qui me juge, c'est le SEIGNEUR. Alors, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la Venue du SEIGNEUR, car IL mettra en Lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et IL fera paraître les intentions secrètes. Alors, la louange qui revient à chacun LUI sera donnée par DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Ne t’irrite pas du succès des méchants
Du recueil de David.
[Psaume 36 (37), entièrement]
[Psaume 36 (37), entièrement]
Psaume 36 (37) : 3 et 4, 5 et 6, 27 et 28ab, 39 et 40ac
R/ Le Salut des Justes vient du SEIGNEUR.
Fais confiance au SEIGNEUR, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le SEIGNEUR :
IL comblera les désirs de ton cœur.
R/
Dirige ton chemin vers le SEIGNEUR,
fais-LUI confiance, et LUI, IL agira.
IL fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.
R/
Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
car le SEIGNEUR aime le Bon Droit,
IL n'abandonne pas Ses Amis.
R/
Le SEIGNEUR est le Salut pour les Justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le SEIGNEUR les aide et les délivre,
car ils cherchent en LUI leur Refuge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Fais confiance au SEIGNEUR, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le SEIGNEUR :
IL comblera les désirs de ton cœur.
R/
Dirige ton chemin vers le SEIGNEUR,
fais-LUI confiance, et LUI, IL agira.
IL fera lever comme le jour ta justice,
et ton droit comme le plein midi.
R/
Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
car le SEIGNEUR aime le Bon Droit,
IL n'abandonne pas Ses Amis.
R/
Le SEIGNEUR est le Salut pour les Justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le SEIGNEUR les aide et les délivre,
car ils cherchent en LUI leur Refuge.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 5 : 33 à 39
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance Nouvelle : heureux les invités aux Noces de l'AGNEAU ! Alléluia. (cf. Ap 19, 7-9)
JÉSUS est l'Époux qui apporte la Joie et la Nouveauté
On disait un jour à JÉSUS : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, Tes Disciples mangent et boivent ! »
JÉSUS leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et IL dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : 'C'est le vieux qui est bon.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance Nouvelle : heureux les invités aux Noces de l'AGNEAU ! Alléluia. (cf. Ap 19, 7-9)
JÉSUS est l'Époux qui apporte la Joie et la Nouveauté
On disait un jour à JÉSUS : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, Tes Disciples mangent et boivent ! »
JÉSUS leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux ? Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et IL dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux. Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues. Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : 'C'est le vieux qui est bon.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile + commentaire (audio)
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Les services de la liturgie Catholique
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Nicolas
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