Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 18 Juillet 2014
Tout pour le salut des âmes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 1-8
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, cela n’était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont commis aucune faute. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi ; je sais que tu es présent ici et partout ; je sais que tu me cherches et que tu me guides en permanence. J’ai confiance en toi et j’espère en toi car je sais que tu ne me mèneras jamais à ma perte, si seulement je t’écoute et je t’obéis. Je t’aime car tu es si bon et si patient avec moi et je désire vivre chaque jour plus fidèlement envers toi.
Demande
Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien !
Points de réflexion
1.Marcher avec le Seigneur.
Réfléchissons au contexte de ce passage. Jésus marchait avec ses disciples à travers un champ de blé ? peut-être avaient-ils emprunté un raccourci pour aller à la synagogue, puisqu’on ne pouvait couvrir que de courtes distances le jour du sabbat. Ils avaient le privilège d’une relation familière avec le Fils de Dieu.
Les disciples étaient à l’aise et insouciants, se sentant en sécurité au côté du Seigneur tout-puissant et omniscient. Ce temps personnel avec lui devait être très important pour eux ; apprendre par l’exemple de Jésus leur donnait confiance et les aiderait plus tard quand ils voyageraient partout lorsque Jésus ne serait plus présent visiblement, après l’Ascension.
En ce moment il est encore présent avec nous, même de façon invisible. Il habite en nous par la grâce sanctifiante. Nous n’avons qu’à élever notre esprit et notre cœur vers lui dans la prière. Comme cela changerait notre façon de sentir si seulement nous nous en souvenions plus souvent !
2. Un problème de priorité.
Ce moment idyllique est troublé par les Pharisiens, qui devaient se trouver à côté ? allant peut-être à la même synagogue pour prier. Ils scrutent tous les mouvements de Jésus et de ceux qui le suivent, et sont prompts à les critiquer, les accusant de « travailler » le jour du sabbat, en cueillant des épis
. Cela ne pouvait pas vraiment être considéré comme une atteinte majeure à la Loi, mais ils étaient obsédés par les plus petites formalités de la Loi, en en ignorant complètement l’esprit. Si nous nous trouvons très perfectionnistes et critiques des autres sur de petits détails, cela peut être un signe que nous essayons de nous montrer sous un bon jour afin de compenser de plus profondes déficiences.
Alors qu’il y a sûrement des aspects non négociables de foi et moralité, il faut se souvenir qu’amour et miséricorde et le salut des âmes ont la priorité sur toutes formalités extérieures.
3. Critique négative.
Un autre signe du manque de pureté d’intention des Pharisiens, se trouve ici dans le fait que lorsqu’ils pensent voir une faute chez les autres, ils ne cherchent pas à les instruire et à les guider, mais seulement à les critiquer et les accuser. Au lieu d’appeler Jésus ou ses disciples discrètement pour expliquer comment ils comprennent la Loi, ils assènent leur jugement avec rudesse.
Le Christ, au contraire, répond patiemment en expliquant et justifiant l’attitude de ses disciples. Il ne se laisse pas entraîner à se confronter à eux mais il essaie de leur ouvrir les yeux et le cœur.
Plus tard il prendra un ton plus accusateur quand ses efforts seront rejetés, et quand il faudra essayer d’empêcher ceux présents de tomber dans les pièges des Pharisiens. Jésus, doux et humble de cœur cherche toujours seulement à aider et à sauver ceux qui sont perdus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, merci de ta présence dans ma vie ; aide-moi à mieux ressentir ta présence au cours de la journée ! Je veux être plus comme toi, doux et humble de cœur, tout en étant juste et prêt à lutter pour la vérité. Transforme-moi par le pouvoir de ta grâce !
Résolution
Aujourd’hui je ferai un effort spécial pour ne pas juger les autres sévèrement.
SOURCE : Catholique.org
Jésus Maitre du Sabbat
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 18 Juillet 2014
Tout pour le salut des âmes
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 1-8
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, cela n’était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont commis aucune faute. Car le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi ; je sais que tu es présent ici et partout ; je sais que tu me cherches et que tu me guides en permanence. J’ai confiance en toi et j’espère en toi car je sais que tu ne me mèneras jamais à ma perte, si seulement je t’écoute et je t’obéis. Je t’aime car tu es si bon et si patient avec moi et je désire vivre chaque jour plus fidèlement envers toi.
Demande
Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien !
Points de réflexion
1.Marcher avec le Seigneur.
Réfléchissons au contexte de ce passage. Jésus marchait avec ses disciples à travers un champ de blé ? peut-être avaient-ils emprunté un raccourci pour aller à la synagogue, puisqu’on ne pouvait couvrir que de courtes distances le jour du sabbat. Ils avaient le privilège d’une relation familière avec le Fils de Dieu.
Les disciples étaient à l’aise et insouciants, se sentant en sécurité au côté du Seigneur tout-puissant et omniscient. Ce temps personnel avec lui devait être très important pour eux ; apprendre par l’exemple de Jésus leur donnait confiance et les aiderait plus tard quand ils voyageraient partout lorsque Jésus ne serait plus présent visiblement, après l’Ascension.
En ce moment il est encore présent avec nous, même de façon invisible. Il habite en nous par la grâce sanctifiante. Nous n’avons qu’à élever notre esprit et notre cœur vers lui dans la prière. Comme cela changerait notre façon de sentir si seulement nous nous en souvenions plus souvent !
2. Un problème de priorité.
Ce moment idyllique est troublé par les Pharisiens, qui devaient se trouver à côté ? allant peut-être à la même synagogue pour prier. Ils scrutent tous les mouvements de Jésus et de ceux qui le suivent, et sont prompts à les critiquer, les accusant de « travailler » le jour du sabbat, en cueillant des épis
. Cela ne pouvait pas vraiment être considéré comme une atteinte majeure à la Loi, mais ils étaient obsédés par les plus petites formalités de la Loi, en en ignorant complètement l’esprit. Si nous nous trouvons très perfectionnistes et critiques des autres sur de petits détails, cela peut être un signe que nous essayons de nous montrer sous un bon jour afin de compenser de plus profondes déficiences.
Alors qu’il y a sûrement des aspects non négociables de foi et moralité, il faut se souvenir qu’amour et miséricorde et le salut des âmes ont la priorité sur toutes formalités extérieures.
3. Critique négative.
Un autre signe du manque de pureté d’intention des Pharisiens, se trouve ici dans le fait que lorsqu’ils pensent voir une faute chez les autres, ils ne cherchent pas à les instruire et à les guider, mais seulement à les critiquer et les accuser. Au lieu d’appeler Jésus ou ses disciples discrètement pour expliquer comment ils comprennent la Loi, ils assènent leur jugement avec rudesse.
Le Christ, au contraire, répond patiemment en expliquant et justifiant l’attitude de ses disciples. Il ne se laisse pas entraîner à se confronter à eux mais il essaie de leur ouvrir les yeux et le cœur.
Plus tard il prendra un ton plus accusateur quand ses efforts seront rejetés, et quand il faudra essayer d’empêcher ceux présents de tomber dans les pièges des Pharisiens. Jésus, doux et humble de cœur cherche toujours seulement à aider et à sauver ceux qui sont perdus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, merci de ta présence dans ma vie ; aide-moi à mieux ressentir ta présence au cours de la journée ! Je veux être plus comme toi, doux et humble de cœur, tout en étant juste et prêt à lutter pour la vérité. Transforme-moi par le pouvoir de ta grâce !
Résolution
Aujourd’hui je ferai un effort spécial pour ne pas juger les autres sévèrement.
SOURCE : Catholique.org
Jésus Maitre du Sabbat
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 19 Juillet 2014
Jésus est le serviteur du Seigneur annoncé par Isaïe
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 14-21
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
« Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui j’ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, me voici humble et petit devant toi. J’ai besoin de toi, Seigneur. J’ai besoin de ta grâce et de ton salut. Sans toi, je ne peux pas bien vivre cette journée. Viens Seigneur Jésus, envoie ton Esprit !
Demande
Seigneur Jésus, viens me sauver, donne-moi ton salut.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, il y a un fort contraste entre la haine et la violence des pharisiens qui veulent mettre fin à la vie de Jésus et l’attitude de Jésus qui ne cherche qu’à sauver l’homme, à le guérir et à lui donner la vie.
L’évangéliste Matthieu identifie Jésus avec le personnage du serviteur souffrant du livre du prophète Isaïe qui préfigure le Messie. Isaïe dira de lui : « Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison » (Is 53, 5).
Jésus qui, comme les serviteurs souffrants, est l’innocence même, prendra sur lui nos péchés et nos violences pour nous apporter la guérison et le salut. Comme les gens de l’Évangile, suivons Jésus le Serviteur souffrant avec la foi et la certitude qu’il nous aime et qu’il est capable de nous guérir du mal qui nous habite et nous rendre heureux.
2. La citation du prophète Isaïe que Matthieu reprend dans son Évangile nous dit que le Messie est venu pour faire connaître le jugement.
La parole jugement dans notre société aujourd’hui a un sens fortement péjoratif. Une personne qui juge son prochain est une personne qui a des a priori et qui condamne. Souvent la justice humaine se limite à chercher la punition du coupable. Dans ce texte de l’Évangile, il n’est pas question de la justice humaine mais de la justice de Dieu qui ne juge pas pour entraîner la mort de l’homme mais pour le redresser et le sauver. Saint Irénée nous dit : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant et la vie de l’homme c’est la vision de Dieu ».
Son jugement est un jugement plein d’amour et de miséricorde et c’est précisément l’expérience de la douceur de son amour qui aidera chacun à se convertir, à choisir le bien dans notre vie et à rejeter le mal. La douceur de son amour est bien exprimée dans la phrase : « Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques ».
Si Jésus ne se fait pas toujours entendre sur la place publique c’est qu’il préfère parfois parler dans nos cœurs. Prenons-nous le temps dans le silence et la prière d’entendre sa voix et faire l’expérience de son amour ?
3 .« Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit... ».
L’image du roseau froissé évoque notre fragilité humaine. Nous sommes des roseaux froissés par les épreuves de la vie, par nos échecs, par les blessures que nous infligent les autres ou que nous nous infligeons à nous-mêmes. Le Seigneur n’est pas là pour nous écraser mais pour nous guérir et nous relever. L’image de la mèche qui brûle peut évoquer la petite flamme de notre foi, de notre espérance et de notre amour. C’est la petite flamme que Dieu a allumée dans nos cœurs le jour de notre baptême et qu’il a confiée à nos parents, à notre parrain et notre marraine et à nous-mêmes pour que nous la protégions, pour que nous la nourrissions, et pour que nous la fassions grandir.
Le Seigneur n’est pas là pour éteindre cette flamme mais pour nous aider à la maintenir forte et brillante et la preuve c’est qu’il nous a donné à tous la capacité de le prier, d’entrer en dialogue avec lui et qu’il nous a aussi donné l’Église et ses sacrements.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je suis ce roseau froissé, cette mèche qui faiblit. J’ai besoin de ton salut et de ta grâce pour me soutenir au cours de cette journée. Fortifie ma foi, mon espérance et mon amour pour toi et pour mon prochain. Tu es venu non pas pour me juger mais pour me sauver, me relever, me guérir. Seigneur, je te présente toute mes faiblesses et mes blessures. Sois aujourd’hui ma joie, ma force, mon courage.
Résolution
Si je rencontre quelqu’un qui semble froissé par la vie, une mèche qui faiblit dans sa joie, son courage ou son espérance, je prierai un Notre Père pour elle et je lui offrirai un geste de charité.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 19 Juillet 2014
Jésus est le serviteur du Seigneur annoncé par Isaïe
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 14-21
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l’ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s’accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
« Voici mon serviteur que j’ai choisi, mon bien-aimé en qui j’ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, me voici humble et petit devant toi. J’ai besoin de toi, Seigneur. J’ai besoin de ta grâce et de ton salut. Sans toi, je ne peux pas bien vivre cette journée. Viens Seigneur Jésus, envoie ton Esprit !
Demande
Seigneur Jésus, viens me sauver, donne-moi ton salut.
Points de réflexion
1.Dans ce passage, il y a un fort contraste entre la haine et la violence des pharisiens qui veulent mettre fin à la vie de Jésus et l’attitude de Jésus qui ne cherche qu’à sauver l’homme, à le guérir et à lui donner la vie.
L’évangéliste Matthieu identifie Jésus avec le personnage du serviteur souffrant du livre du prophète Isaïe qui préfigure le Messie. Isaïe dira de lui : « Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison » (Is 53, 5).
Jésus qui, comme les serviteurs souffrants, est l’innocence même, prendra sur lui nos péchés et nos violences pour nous apporter la guérison et le salut. Comme les gens de l’Évangile, suivons Jésus le Serviteur souffrant avec la foi et la certitude qu’il nous aime et qu’il est capable de nous guérir du mal qui nous habite et nous rendre heureux.
2. La citation du prophète Isaïe que Matthieu reprend dans son Évangile nous dit que le Messie est venu pour faire connaître le jugement.
La parole jugement dans notre société aujourd’hui a un sens fortement péjoratif. Une personne qui juge son prochain est une personne qui a des a priori et qui condamne. Souvent la justice humaine se limite à chercher la punition du coupable. Dans ce texte de l’Évangile, il n’est pas question de la justice humaine mais de la justice de Dieu qui ne juge pas pour entraîner la mort de l’homme mais pour le redresser et le sauver. Saint Irénée nous dit : « La gloire de Dieu c’est l’homme vivant et la vie de l’homme c’est la vision de Dieu ».
Son jugement est un jugement plein d’amour et de miséricorde et c’est précisément l’expérience de la douceur de son amour qui aidera chacun à se convertir, à choisir le bien dans notre vie et à rejeter le mal. La douceur de son amour est bien exprimée dans la phrase : « Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n’entendra pas sa voix sur les places publiques ».
Si Jésus ne se fait pas toujours entendre sur la place publique c’est qu’il préfère parfois parler dans nos cœurs. Prenons-nous le temps dans le silence et la prière d’entendre sa voix et faire l’expérience de son amour ?
3 .« Il n’écrasera pas le roseau froissé, il n’éteindra pas la mèche qui faiblit... ».
L’image du roseau froissé évoque notre fragilité humaine. Nous sommes des roseaux froissés par les épreuves de la vie, par nos échecs, par les blessures que nous infligent les autres ou que nous nous infligeons à nous-mêmes. Le Seigneur n’est pas là pour nous écraser mais pour nous guérir et nous relever. L’image de la mèche qui brûle peut évoquer la petite flamme de notre foi, de notre espérance et de notre amour. C’est la petite flamme que Dieu a allumée dans nos cœurs le jour de notre baptême et qu’il a confiée à nos parents, à notre parrain et notre marraine et à nous-mêmes pour que nous la protégions, pour que nous la nourrissions, et pour que nous la fassions grandir.
Le Seigneur n’est pas là pour éteindre cette flamme mais pour nous aider à la maintenir forte et brillante et la preuve c’est qu’il nous a donné à tous la capacité de le prier, d’entrer en dialogue avec lui et qu’il nous a aussi donné l’Église et ses sacrements.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je suis ce roseau froissé, cette mèche qui faiblit. J’ai besoin de ton salut et de ta grâce pour me soutenir au cours de cette journée. Fortifie ma foi, mon espérance et mon amour pour toi et pour mon prochain. Tu es venu non pas pour me juger mais pour me sauver, me relever, me guérir. Seigneur, je te présente toute mes faiblesses et mes blessures. Sois aujourd’hui ma joie, ma force, mon courage.
Résolution
Si je rencontre quelqu’un qui semble froissé par la vie, une mèche qui faiblit dans sa joie, son courage ou son espérance, je prierai un Notre Père pour elle et je lui offrirai un geste de charité.
SOURCE : Catholique.org
Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 21 Juillet 2014
Le signe de Jonas
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 38-42
Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas.
Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l’homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
Prière d'introduction
« Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur ».
Demande
Seigneur, que dans cette prière je ne cherche que toi.
Points de réflexion
1.« Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi ».
Dans le contexte de ce passage de Saint Matthieu, Jésus est accusé par les pharisiens qui le soupçonnent d’agir au nom de Bélzéboul (Mt 12,24-30). Les miracles qu’opère Jésus ne leur suffisent pas, ils veulent plus de preuves.
Jésus explique que c’est par l’Esprit Saint qu’il agit. En faisant référence à Jonas, le prophète par excellence, et à Salomon qui avait le don de la sagesse, il se proclame plus que Jonas et Salomon. Il parle et agit sous l’emprise de l’Esprit de prophétie et de sagesse. Comme les pharisiens, notre génération demande encore des signes.
Elle justifie son incroyance par le manque de signes extraordinaires. La réponse de Jésus aux pharisiens est aussi pour nous.
2. « En fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas ».
En faisant référence au prophète Jonas qui a passé trois jours dans le ventre du monstre marin, Jésus fait un parallélisme avec l’annonce de sa Résurrection : « de même, le Fils de l’homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits ». Il propose donc sa Résurrection comme un signe éclatant pour notre foi.
Mais il est intéressant de noter que dans l’Évangile de Marc, cette explication n’apparaît pas. Cela veut dire que le signe de Jésus : c’est Jésus lui-même. Comme les pharisiens, nous pouvons être insatiables de preuves, cherchant des certitudes, et nous oublions ce qu’est la foi. « Le miracle n’est qu’un moyen ; il mène au seuil de la foi, dans le vestibule des appartements intimes où le Maître nous appelle et nous attend ; beaucoup restent au vestibule ; une porte encore reste à franchir.
On ne croit pas au miracle, on croit à celui qui l’opère pour attirer jusqu’à lui » (Dom Guillerand). L’acte de foi est un don de soi, et ce don est si profond que lui-même doit nous être donné : c’est la grâce de la foi.
3. « Les habitants de Ninive (...) se sont convertis ».
Dans ce passage, Jésus nous invite donc à la foi et à la conversion du cœur. Cet appel de Jonas aux habitants de Ninive, l’appel de Jean-Baptiste et maintenant celui de Jésus à sa génération est au cœur de tout homme. Entendre l’appel à la conversion est un don de Dieu, une chance à saisir.
Le cardinal Ratzinger dit : « La pénitence elle-même apparaît ici comme une grâce, d’une part parce qu’elle est offerte, de l’autre parce qu’elle est acceptée.
C’est dans ce contexte que se présente la prédication de Jésus qui, avec autorité, appelle à la pénitence comme grâce ».
Dialogue avec le Christ
Jésus, augmente ma foi en toi, quelle soit une adhésion de toute ma personne et de toute ma vie à toi. Donne-moi la grâce de la conversion de chaque jour : que mon cœur se tourne de plus en plus vers toi.
Résolution
Découvrir la présence de Dieu dans les signes qui nous sont donnés, sans en chercher d’autres.
SOURCE : Catholique.org
Jonas rejeté par le poisson
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 21 Juillet 2014
Le signe de Jonas
Evangile selon St Matthieu, chapitre 12, 38-42
Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas.
Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits ; de même, le Fils de l’homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l’extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
Prière d'introduction
« Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur ».
Demande
Seigneur, que dans cette prière je ne cherche que toi.
Points de réflexion
1.« Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi ».
Dans le contexte de ce passage de Saint Matthieu, Jésus est accusé par les pharisiens qui le soupçonnent d’agir au nom de Bélzéboul (Mt 12,24-30). Les miracles qu’opère Jésus ne leur suffisent pas, ils veulent plus de preuves.
Jésus explique que c’est par l’Esprit Saint qu’il agit. En faisant référence à Jonas, le prophète par excellence, et à Salomon qui avait le don de la sagesse, il se proclame plus que Jonas et Salomon. Il parle et agit sous l’emprise de l’Esprit de prophétie et de sagesse. Comme les pharisiens, notre génération demande encore des signes.
Elle justifie son incroyance par le manque de signes extraordinaires. La réponse de Jésus aux pharisiens est aussi pour nous.
2. « En fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète Jonas ».
En faisant référence au prophète Jonas qui a passé trois jours dans le ventre du monstre marin, Jésus fait un parallélisme avec l’annonce de sa Résurrection : « de même, le Fils de l’homme restera au cœur de la terre trois jours et trois nuits ». Il propose donc sa Résurrection comme un signe éclatant pour notre foi.
Mais il est intéressant de noter que dans l’Évangile de Marc, cette explication n’apparaît pas. Cela veut dire que le signe de Jésus : c’est Jésus lui-même. Comme les pharisiens, nous pouvons être insatiables de preuves, cherchant des certitudes, et nous oublions ce qu’est la foi. « Le miracle n’est qu’un moyen ; il mène au seuil de la foi, dans le vestibule des appartements intimes où le Maître nous appelle et nous attend ; beaucoup restent au vestibule ; une porte encore reste à franchir.
On ne croit pas au miracle, on croit à celui qui l’opère pour attirer jusqu’à lui » (Dom Guillerand). L’acte de foi est un don de soi, et ce don est si profond que lui-même doit nous être donné : c’est la grâce de la foi.
3. « Les habitants de Ninive (...) se sont convertis ».
Dans ce passage, Jésus nous invite donc à la foi et à la conversion du cœur. Cet appel de Jonas aux habitants de Ninive, l’appel de Jean-Baptiste et maintenant celui de Jésus à sa génération est au cœur de tout homme. Entendre l’appel à la conversion est un don de Dieu, une chance à saisir.
Le cardinal Ratzinger dit : « La pénitence elle-même apparaît ici comme une grâce, d’une part parce qu’elle est offerte, de l’autre parce qu’elle est acceptée.
C’est dans ce contexte que se présente la prédication de Jésus qui, avec autorité, appelle à la pénitence comme grâce ».
Dialogue avec le Christ
Jésus, augmente ma foi en toi, quelle soit une adhésion de toute ma personne et de toute ma vie à toi. Donne-moi la grâce de la conversion de chaque jour : que mon cœur se tourne de plus en plus vers toi.
Résolution
Découvrir la présence de Dieu dans les signes qui nous sont donnés, sans en chercher d’autres.
SOURCE : Catholique.org
Jonas rejeté par le poisson
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 22 Juillet 2014
Qui cherches-tu ?
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 11-18
Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Prière d'introduction
Seigneur, « je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau » (Ps 62). Viens Esprit Saint, toi qui vis en moi depuis mon baptême, viens me désaltérer !
Demande
Découvrir notre désir de Dieu ancré au plus profond de nous, et l’écouter, le « suivre ».
Points de réflexion
1.Nous pouvons remarquer une étroite similitude entre la lecture du Cantique des Cantiques (1ère lecture) et l’Évangile. Celle-ci peut nous aider à écouter ce qui nous est dit, à écouter la Parole.
« Celui que mon âme désire »
. Son âme était enflammée d’un désir qui l’accompagne partout. Il fait nuit, c’est encore les ténèbres, pour qui n’a pas trouvé « celui que son âme désire », et en même temps ce désir est une lueur à l’intérieur. Nous pouvons ne pas être conscients de cette soif. Elle se manifeste de plusieurs manières pour Marie-Madeleine : par un empressement, mais aussi par des pleurs.
Elle ne méprise pas ses pleurs, le Christ lui-même ne lui reproche pas ses larmes. Il écoute ce qu’elle dit d’elle-même au moyen de ses larmes, le désir qu’elles expriment. Il entend qu’à travers son désir elle l’appelle « celui que mon âme désire ». Son désir la mène à Dieu.
Quel est « celui que mon âme désire » ? Quels sont mes désirs ? Ce désir profond qui ne me quitte ni la nuit, ni le jour ?
2. « J’ai cherché ».
Ce désir est le moteur de son action : il la fait se lever, il la fait chercher, il la fait se rendre au tombeau. De nuit, de jour, dans la ville, hors de la ville... Nous pouvons penser que l’objet et le désir sont extérieurs, et pour cela on part à sa recherche à l’extérieur, « par les rues et les places ». Mais n’est-il pas intérieur, n’est-ce pas la force de l’amour ? Cette force qui tient éveillé parce qu’elle tient au cœur, cette force capable de folies comme celle d’une femme s’imaginant rouler seule la pesante pierre d’un tombeau !
C’est une force neuve parce que sans cesse renouvelée. A chaque instant je sens nouvellement ce désir en moi ; c’est toujours le même désir mais je le ressens maintenant ; c’est le même qu’hier, mais je le vis aujourd’hui. D’où vient ce désir, à l’origine et à chaque moment ?
Voici ce qu’écrit la petite sainte Thérèse par rapport au désir, notamment les désirs qui nous paraissent trop grands, inatteignables : « Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté [...] Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté ».
Où est- ce que je cherche ? Auprès de qui ?
3. « J’ai vu le Seigneur ! »
Trouvé ou être trouvé ? Cette question n’a pas ici sa réponse. Que ce soit la Bien-aimée du Cantique ou Marie-Madeleine, elles ont cherché, mais elles ont été trouvées ( : « ils m’ont trouvée » et « Marie ! ».) Et c’est seulement à partir de ce moment-là qu’elles atteignent l’objet de leur désir. Elles arrivent même à le « posséder » : « je l’ai saisi et ne le lâcherai pas ». Cela semble différent pour Marie-Madeleine puisque nous entendons : « Ne me retiens pas », elle ne pourrait donc pas rester avec « celui que mon âme désire » ?! Cruel de la part du Ressuscité ou déplacé de la part de Marie-Madeleine ? Ni l’un ni l’autre.
Le « J’ai vu le Seigneur ! » est justement un cri de joie parce qu’elle a « saisi et ne le lâcher[a] pas » celui qu’elle a désiré : il est EN elle. Elle a dépassé les éléments extérieurs et le côté sensible.
Le Christ lui a fait le don de la présence intériorisée. Le Christ ressuscité vit en nous. Nous sommes son Corps, nous vivons en lui.
Dialogue avec le Christ
Viens jusqu’à moi, Seigneur ressuscité, je ne suis pas capable de venir à toi, de me convertir, de te trouver. Mais dis un mot et je me laisserai trouver par toi, et je me tournerai vers toi, et je serai guéri.
Résolution
Écouter mon désir de Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Qui cherches- tu ?
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 22 Juillet 2014
Qui cherches-tu ?
Evangile selon St Jean, chapitre 20, 11-18
Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs. Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
Prière d'introduction
Seigneur, « je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau » (Ps 62). Viens Esprit Saint, toi qui vis en moi depuis mon baptême, viens me désaltérer !
Demande
Découvrir notre désir de Dieu ancré au plus profond de nous, et l’écouter, le « suivre ».
Points de réflexion
1.Nous pouvons remarquer une étroite similitude entre la lecture du Cantique des Cantiques (1ère lecture) et l’Évangile. Celle-ci peut nous aider à écouter ce qui nous est dit, à écouter la Parole.
« Celui que mon âme désire »
. Son âme était enflammée d’un désir qui l’accompagne partout. Il fait nuit, c’est encore les ténèbres, pour qui n’a pas trouvé « celui que son âme désire », et en même temps ce désir est une lueur à l’intérieur. Nous pouvons ne pas être conscients de cette soif. Elle se manifeste de plusieurs manières pour Marie-Madeleine : par un empressement, mais aussi par des pleurs.
Elle ne méprise pas ses pleurs, le Christ lui-même ne lui reproche pas ses larmes. Il écoute ce qu’elle dit d’elle-même au moyen de ses larmes, le désir qu’elles expriment. Il entend qu’à travers son désir elle l’appelle « celui que mon âme désire ». Son désir la mène à Dieu.
Quel est « celui que mon âme désire » ? Quels sont mes désirs ? Ce désir profond qui ne me quitte ni la nuit, ni le jour ?
2. « J’ai cherché ».
Ce désir est le moteur de son action : il la fait se lever, il la fait chercher, il la fait se rendre au tombeau. De nuit, de jour, dans la ville, hors de la ville... Nous pouvons penser que l’objet et le désir sont extérieurs, et pour cela on part à sa recherche à l’extérieur, « par les rues et les places ». Mais n’est-il pas intérieur, n’est-ce pas la force de l’amour ? Cette force qui tient éveillé parce qu’elle tient au cœur, cette force capable de folies comme celle d’une femme s’imaginant rouler seule la pesante pierre d’un tombeau !
C’est une force neuve parce que sans cesse renouvelée. A chaque instant je sens nouvellement ce désir en moi ; c’est toujours le même désir mais je le ressens maintenant ; c’est le même qu’hier, mais je le vis aujourd’hui. D’où vient ce désir, à l’origine et à chaque moment ?
Voici ce qu’écrit la petite sainte Thérèse par rapport au désir, notamment les désirs qui nous paraissent trop grands, inatteignables : « Le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté [...] Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté ».
Où est- ce que je cherche ? Auprès de qui ?
3. « J’ai vu le Seigneur ! »
Trouvé ou être trouvé ? Cette question n’a pas ici sa réponse. Que ce soit la Bien-aimée du Cantique ou Marie-Madeleine, elles ont cherché, mais elles ont été trouvées ( : « ils m’ont trouvée » et « Marie ! ».) Et c’est seulement à partir de ce moment-là qu’elles atteignent l’objet de leur désir. Elles arrivent même à le « posséder » : « je l’ai saisi et ne le lâcherai pas ». Cela semble différent pour Marie-Madeleine puisque nous entendons : « Ne me retiens pas », elle ne pourrait donc pas rester avec « celui que mon âme désire » ?! Cruel de la part du Ressuscité ou déplacé de la part de Marie-Madeleine ? Ni l’un ni l’autre.
Le « J’ai vu le Seigneur ! » est justement un cri de joie parce qu’elle a « saisi et ne le lâcher[a] pas » celui qu’elle a désiré : il est EN elle. Elle a dépassé les éléments extérieurs et le côté sensible.
Le Christ lui a fait le don de la présence intériorisée. Le Christ ressuscité vit en nous. Nous sommes son Corps, nous vivons en lui.
Dialogue avec le Christ
Viens jusqu’à moi, Seigneur ressuscité, je ne suis pas capable de venir à toi, de me convertir, de te trouver. Mais dis un mot et je me laisserai trouver par toi, et je me tournerai vers toi, et je serai guéri.
Résolution
Écouter mon désir de Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Qui cherches- tu ?
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l' Evangile du Jour : Mercredi 23 Juillet 2014
La parabole du semeur
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 1-9
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac.
Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, comme j’aurais aimé faire partie de cette foule qui se pressait au bord du lac pour t’écouter ! Cependant, même si je ne te vois pas avec les yeux du corps, je suis quand même en ta présence. Tu me parles par l’Évangile. Aide-moi à écouter ce que tu veux que je fasse.
Demande
Seigneur, rends-moi fidèle à ta volonté !
Points de réflexion
1.L’Évangile d’aujourd’hui introduit le premier grand discours en paraboles.
Il s’agit des paraboles sur le Royaume de Dieu, que le Christ comparera à une petite graine qui grandit silencieusement, jusqu’à devenir un arbre immense. Mais pourquoi parle-t-il en paraboles ? Ne serait-il pas plus simple d’annoncer les événements tels qu’ils sont vraiment ? Le Christ pourrait simplement dire que le Royaume de Dieu, c’est sa venue dans le monde, ou sa présence dans le monde, sans chercher à faire plus compliqué.
Eh bien justement, les mystères de Dieu sont plus compliqués que cela en a l’air. Ils dépassent ma façon de penser et de m’exprimer. C’est pourquoi les paraboles sont non seulement plus parlantes, mais aussi plus vraies que les discours scientifiques sur Dieu. C’est grâce à elles que Jésus peut révéler « ce qui fut caché dès l’origine » (Ps 77), le mystère de son amour.
Quand il me parle en paraboles, le Christ me donne l’occasion de faire grandir ma foi. Il me dit que les graines, les arbres et toute la création sont des images qui révèlent le mystère de Dieu.
Ce sont les indices d’un gigantesque jeu de piste, laissés par le Créateur pour que l’homme puisse le connaître. Saint Paul l’affirme bien quand il écrit « Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui, de lui, est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité » (Rm, 1, 20). Je dois donc m’habituer à regarder la nature avec foi : tout ce que je vois doit me porter à Dieu. Seigneur, que chaque chose me rapproche de toi !
2. La première parabole est celle du semeur et des quatre types de terrain qui reçoivent la semence.
Même si les trois premiers sont ingrats, leur manque de fruits est largement compensé par le rendement du quatrième, dont certains grains peuvent produire au centuple. La parabole me donne donc une première leçon d’espérance et d’enthousiasme. Le plan de Dieu porte toujours des fruits en abondance, malgré les possibles échecs initiaux.
Cette parabole doit aussi susciter en moi un grand désir de porter du fruit. Quel gâchis de voir des personnes tellement prometteuses, qui ne se mettent à penser qu’à leur bien-être et se détournent du Christ ! Je ne veux pas devenir comme cela. Seigneur, je te demande pardon pour toutes les fois où j’ai eu honte de toi devant les autres et où j’ai préféré le confort et la facilité à l’accomplissement de ta volonté !
En fin de compte, c’est une question de décision. Je me mets au service du Christ et de son Règne, oui ou non ? Si la réponse est oui, alors je dois me mettre à préparer le terrain pour recevoir la semence, à préparer mon âme par les sacrements et la pratique des vertus, pour accomplir la volonté de Dieu. Je dois prendre la bonne décision et y persévérer.
3. Au début de ce passage, l’évangéliste écrit qu’« une foule immense se rassembla auprès de lui ».
Les gens avaient soif de la Parole de Dieu. Ils n’hésitaient pas à abandonner leur routine quotidienne pour aller voir ce Jésus de Nazareth, ce rabbi qui parlait avec autorité de l’amour de Dieu. Je pourrais me plaindre des gens d’aujourd’hui, qui m’ont l’air totalement indifférents à Dieu et à son règne. Mais ne serait-ce pas ma faute, s’ils n’entendent pas parler de Dieu ? « Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac »
. Est-ce que je sors de chez moi pour aller parler aux voisins ou aux personnes que je connais ? Les foules n’ont pas perdu la soif de Dieu, il me faut juste sortir et leur parler du Royaume.
On peut méditer avec beaucoup de fruits le paragraphe 264 de l’encyclique Evangelii Gaudium, dont voici un extrait : « La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur. Si nous l’abordons de cette manière, sa beauté nous surprend, et nous séduit chaque fois.
Donc, il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n’y a rien de mieux à transmettre aux autres ». Pour évangéliser, il faut d’abord contempler.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu veux faire de moi un apôtre et un saint. Combien de fruits je peux obtenir ! Et combien je peux en faire obtenir ! Remplis-moi tellement de ton amour, que je ne puisse m’empêcher d’en déborder !
Résolution
Aujourd’hui, j’entrerai dans une église et je renouvellerai au Seigneur ma ferme décision de garder sa Parole.
SOURCE : Catholique.org
Le Semeur
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l' Evangile du Jour : Mercredi 23 Juillet 2014
La parabole du semeur
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 1-9
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac.
Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, comme j’aurais aimé faire partie de cette foule qui se pressait au bord du lac pour t’écouter ! Cependant, même si je ne te vois pas avec les yeux du corps, je suis quand même en ta présence. Tu me parles par l’Évangile. Aide-moi à écouter ce que tu veux que je fasse.
Demande
Seigneur, rends-moi fidèle à ta volonté !
Points de réflexion
1.L’Évangile d’aujourd’hui introduit le premier grand discours en paraboles.
Il s’agit des paraboles sur le Royaume de Dieu, que le Christ comparera à une petite graine qui grandit silencieusement, jusqu’à devenir un arbre immense. Mais pourquoi parle-t-il en paraboles ? Ne serait-il pas plus simple d’annoncer les événements tels qu’ils sont vraiment ? Le Christ pourrait simplement dire que le Royaume de Dieu, c’est sa venue dans le monde, ou sa présence dans le monde, sans chercher à faire plus compliqué.
Eh bien justement, les mystères de Dieu sont plus compliqués que cela en a l’air. Ils dépassent ma façon de penser et de m’exprimer. C’est pourquoi les paraboles sont non seulement plus parlantes, mais aussi plus vraies que les discours scientifiques sur Dieu. C’est grâce à elles que Jésus peut révéler « ce qui fut caché dès l’origine » (Ps 77), le mystère de son amour.
Quand il me parle en paraboles, le Christ me donne l’occasion de faire grandir ma foi. Il me dit que les graines, les arbres et toute la création sont des images qui révèlent le mystère de Dieu.
Ce sont les indices d’un gigantesque jeu de piste, laissés par le Créateur pour que l’homme puisse le connaître. Saint Paul l’affirme bien quand il écrit « Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui, de lui, est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité » (Rm, 1, 20). Je dois donc m’habituer à regarder la nature avec foi : tout ce que je vois doit me porter à Dieu. Seigneur, que chaque chose me rapproche de toi !
2. La première parabole est celle du semeur et des quatre types de terrain qui reçoivent la semence.
Même si les trois premiers sont ingrats, leur manque de fruits est largement compensé par le rendement du quatrième, dont certains grains peuvent produire au centuple. La parabole me donne donc une première leçon d’espérance et d’enthousiasme. Le plan de Dieu porte toujours des fruits en abondance, malgré les possibles échecs initiaux.
Cette parabole doit aussi susciter en moi un grand désir de porter du fruit. Quel gâchis de voir des personnes tellement prometteuses, qui ne se mettent à penser qu’à leur bien-être et se détournent du Christ ! Je ne veux pas devenir comme cela. Seigneur, je te demande pardon pour toutes les fois où j’ai eu honte de toi devant les autres et où j’ai préféré le confort et la facilité à l’accomplissement de ta volonté !
En fin de compte, c’est une question de décision. Je me mets au service du Christ et de son Règne, oui ou non ? Si la réponse est oui, alors je dois me mettre à préparer le terrain pour recevoir la semence, à préparer mon âme par les sacrements et la pratique des vertus, pour accomplir la volonté de Dieu. Je dois prendre la bonne décision et y persévérer.
3. Au début de ce passage, l’évangéliste écrit qu’« une foule immense se rassembla auprès de lui ».
Les gens avaient soif de la Parole de Dieu. Ils n’hésitaient pas à abandonner leur routine quotidienne pour aller voir ce Jésus de Nazareth, ce rabbi qui parlait avec autorité de l’amour de Dieu. Je pourrais me plaindre des gens d’aujourd’hui, qui m’ont l’air totalement indifférents à Dieu et à son règne. Mais ne serait-ce pas ma faute, s’ils n’entendent pas parler de Dieu ? « Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac »
. Est-ce que je sors de chez moi pour aller parler aux voisins ou aux personnes que je connais ? Les foules n’ont pas perdu la soif de Dieu, il me faut juste sortir et leur parler du Royaume.
On peut méditer avec beaucoup de fruits le paragraphe 264 de l’encyclique Evangelii Gaudium, dont voici un extrait : « La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur. Si nous l’abordons de cette manière, sa beauté nous surprend, et nous séduit chaque fois.
Donc, il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n’y a rien de mieux à transmettre aux autres ». Pour évangéliser, il faut d’abord contempler.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu veux faire de moi un apôtre et un saint. Combien de fruits je peux obtenir ! Et combien je peux en faire obtenir ! Remplis-moi tellement de ton amour, que je ne puisse m’empêcher d’en déborder !
Résolution
Aujourd’hui, j’entrerai dans une église et je renouvellerai au Seigneur ma ferme décision de garder sa Parole.
SOURCE : Catholique.org
Le Semeur
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 24 Juillet 2014
Discours en paraboles : pourquoi des paraboles ?
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 10-17
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux mais à eux ce n’est pas donné.
Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, qu’ils écoutent sans écouter et sans comprendre.
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !
Mais vous, heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mes yeux et mes oreilles, accorde-moi la grâce de comprendre ce que tu veux me dire aujourd’hui.
Demande
Seigneur, garde-moi fidèle à la foi que tu me donnes et ne permets pas que mon cœur s’épaississe dans la routine et l’habitude.
Points de réflexion
1.Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
Seigneur, il y a là, devant toi, une grande quantité de personnes venues d’un peu partout. Attirées par tes paroles et ton enseignement, elles t’écoutent en reconnaissant que « tu parles avec autorité et pas comme les scribes » (Mt 7 29). Parmi les auditeurs il y a, bien sûr, le juif qui connaît les Écritures et qui s’opposera à ton enseignement, il y a l’homme du peuple, simple et accueillant à tes paroles mais il y a aussi le païen, peut-être un peu plus lent à croire et à se laisser convertir, mais attentif à ton enseignement.
Et tu le sais, et tu sais pourquoi il en est ainsi : tu peux lire dans le cœur de chacun.
2. Quant à vous, heureux êtes-vous.
Tu réponds à la question de tes disciples qui ne comprennent pas pourquoi tu parles en paraboles et qui craignent que tes paroles ne s’adressent qu’à une élite. Tu veux que tes amis comprennent que la parabole du semeur que tu viens de raconter corresponde trait pour trait à la situation que dénonçait Isaïe : parmi les auditeurs, il y en a qui ont fermé leur cœur, de peur de se convertir, de peur d’avoir à changer de vie et de se reconnaître pécheur, de peur de se laisser convertir et d’avoir à demander pardon.
Tu sais que le cœur de cette génération te rejette et que la semence de la parole de Dieu va tomber dans les ronces. S’ils ne se convertissent pas, s’ils continuent à mener une vie si éloignée du projet divin, le Royaume leur restera fermé pour toujours.
En t’adressant à tous, tu veux toucher aussi et d’abord le cœur des « légistes qui chargent les gens de fardeaux impossibles à porter alors qu’eux-mêmes ne les déplacent pas d’un seul de leurs doigts » (Lc 11,46).
Ce légalisme extérieur ne fait que repousser l’adhésion des bonnes volontés.
Ensuite, tu félicites tes disciples qui se sont mis à ta suite. Ils ont fait le choix radical de t’entendre, de t’écouter et de prendre la route que tu leur présentes, même si tu ne leur caches pas qu’elle est étroite et resserrée. Ils ont compris que tes paroles sont pour eux l’enseignement divin qui les nourrit chaque jour.
Heureux seront-ils, parce qu’ils suivent le chemin qui conduit au Royaume, celui qui appartient aux simples, aux pauvres en esprit, aux enfants et à ceux qui leur ressemblent.
3. Beaucoup de prophètes et de justes ont souhaité voir ce que vous voyez : Les prophètes de l’Ancien Testament ont attendu la réalisation des prophéties que Dieu leur avait demandé d’annoncer.
Les « Justes » eux aussi, ces hommes qui ne cherchaient à vivre qu’en fonction de Dieu et de sa Loi, vivaient cette même espérance. Avant ta venue parmi nous, ils ont tous attendu cet accomplissement : La Reine de Saba, Job, et bien d’autres, ainsi que Joseph. Toutes ces personnes et tous les hommes droits qui t’ont précédé, attendaient et espéraient la réalisation des merveilles qui sont en train de se réaliser avec les actes et les enseignements dont tes disciples sont témoins.
Et parce qu’ils en sont témoins dès ici-bas, tu veux ouvrir leurs yeux et leur cœur : même si la route est difficile, tes disciples peuvent déjà percevoir la venue du Royaume des Cieux.
Et moi, Seigneur, ton disciple de maintenant, qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je dis, qu’est-ce que je pense ?
Tu es remonté dans la gloire du Père, mais tu ne m’as pas laissé seul. Ton Esprit Saint, aujourd’hui aussi, marche avec moi sur la route que tu m’as tracée. Et c’est à mon tour de choisir de te suivre ou de fermer mon cœur à ta présence et à tes conseils.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, au milieu de ce monde, montre-moi ce que je dois faire, comment je dois le faire pour accomplir ta volonté. Apprends-moi à laisser la place à ton Esprit Saint pour qu’il me conseille, me donne sa lumière et guide les décisions que je dois prendre, et, surtout, Seigneur, qu’il ouvre mes yeux et mon intelligence, pour que je sache te remercier de ton infinie miséricorde envers moi.
Résolution
Combattre l’habitude et la routine et que mon cœur reconnaisse la main de Dieu là où je suis.
SOURCE : Catholique.org
Jésus discourt en paraboles
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 24 Juillet 2014
Discours en paraboles : pourquoi des paraboles ?
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 10-17
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit : « À vous il est donné de connaître les mystères du Royaume des cieux mais à eux ce n’est pas donné.
Celui qui a recevra encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles, c’est parce qu’ils regardent sans regarder, qu’ils écoutent sans écouter et sans comprendre.
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe : Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le cœur de ce peuple s’est alourdi : ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, pour que leurs yeux ne voient pas, que leurs oreilles n’entendent pas, que leur cœur ne comprenne pas, et qu’ils ne se convertissent pas. Sinon, je les aurais guéris !
Mais vous, heureux vos yeux parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent !
Amen, je vous le dis : beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mes yeux et mes oreilles, accorde-moi la grâce de comprendre ce que tu veux me dire aujourd’hui.
Demande
Seigneur, garde-moi fidèle à la foi que tu me donnes et ne permets pas que mon cœur s’épaississe dans la routine et l’habitude.
Points de réflexion
1.Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
Seigneur, il y a là, devant toi, une grande quantité de personnes venues d’un peu partout. Attirées par tes paroles et ton enseignement, elles t’écoutent en reconnaissant que « tu parles avec autorité et pas comme les scribes » (Mt 7 29). Parmi les auditeurs il y a, bien sûr, le juif qui connaît les Écritures et qui s’opposera à ton enseignement, il y a l’homme du peuple, simple et accueillant à tes paroles mais il y a aussi le païen, peut-être un peu plus lent à croire et à se laisser convertir, mais attentif à ton enseignement.
Et tu le sais, et tu sais pourquoi il en est ainsi : tu peux lire dans le cœur de chacun.
2. Quant à vous, heureux êtes-vous.
Tu réponds à la question de tes disciples qui ne comprennent pas pourquoi tu parles en paraboles et qui craignent que tes paroles ne s’adressent qu’à une élite. Tu veux que tes amis comprennent que la parabole du semeur que tu viens de raconter corresponde trait pour trait à la situation que dénonçait Isaïe : parmi les auditeurs, il y en a qui ont fermé leur cœur, de peur de se convertir, de peur d’avoir à changer de vie et de se reconnaître pécheur, de peur de se laisser convertir et d’avoir à demander pardon.
Tu sais que le cœur de cette génération te rejette et que la semence de la parole de Dieu va tomber dans les ronces. S’ils ne se convertissent pas, s’ils continuent à mener une vie si éloignée du projet divin, le Royaume leur restera fermé pour toujours.
En t’adressant à tous, tu veux toucher aussi et d’abord le cœur des « légistes qui chargent les gens de fardeaux impossibles à porter alors qu’eux-mêmes ne les déplacent pas d’un seul de leurs doigts » (Lc 11,46).
Ce légalisme extérieur ne fait que repousser l’adhésion des bonnes volontés.
Ensuite, tu félicites tes disciples qui se sont mis à ta suite. Ils ont fait le choix radical de t’entendre, de t’écouter et de prendre la route que tu leur présentes, même si tu ne leur caches pas qu’elle est étroite et resserrée. Ils ont compris que tes paroles sont pour eux l’enseignement divin qui les nourrit chaque jour.
Heureux seront-ils, parce qu’ils suivent le chemin qui conduit au Royaume, celui qui appartient aux simples, aux pauvres en esprit, aux enfants et à ceux qui leur ressemblent.
3. Beaucoup de prophètes et de justes ont souhaité voir ce que vous voyez : Les prophètes de l’Ancien Testament ont attendu la réalisation des prophéties que Dieu leur avait demandé d’annoncer.
Les « Justes » eux aussi, ces hommes qui ne cherchaient à vivre qu’en fonction de Dieu et de sa Loi, vivaient cette même espérance. Avant ta venue parmi nous, ils ont tous attendu cet accomplissement : La Reine de Saba, Job, et bien d’autres, ainsi que Joseph. Toutes ces personnes et tous les hommes droits qui t’ont précédé, attendaient et espéraient la réalisation des merveilles qui sont en train de se réaliser avec les actes et les enseignements dont tes disciples sont témoins.
Et parce qu’ils en sont témoins dès ici-bas, tu veux ouvrir leurs yeux et leur cœur : même si la route est difficile, tes disciples peuvent déjà percevoir la venue du Royaume des Cieux.
Et moi, Seigneur, ton disciple de maintenant, qu’est-ce que je vois ? Qu’est-ce que je dis, qu’est-ce que je pense ?
Tu es remonté dans la gloire du Père, mais tu ne m’as pas laissé seul. Ton Esprit Saint, aujourd’hui aussi, marche avec moi sur la route que tu m’as tracée. Et c’est à mon tour de choisir de te suivre ou de fermer mon cœur à ta présence et à tes conseils.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, au milieu de ce monde, montre-moi ce que je dois faire, comment je dois le faire pour accomplir ta volonté. Apprends-moi à laisser la place à ton Esprit Saint pour qu’il me conseille, me donne sa lumière et guide les décisions que je dois prendre, et, surtout, Seigneur, qu’il ouvre mes yeux et mon intelligence, pour que je sache te remercier de ton infinie miséricorde envers moi.
Résolution
Combattre l’habitude et la routine et que mon cœur reconnaisse la main de Dieu là où je suis.
SOURCE : Catholique.org
Jésus discourt en paraboles
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 25 Juillet 2014
« Ultreïa E suseia » (« Aller plus loin, plus haut », chant des pèlerins de Compostelle)
Evangile selon St Matthieu, chapitre 20, 20-28
La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Prière d'introduction
Esprit Saint, éclaire-nous par ta lumière, pour que nous regardions le Fils et, en lui, nous verrons le Père. Nous t’adorons Trinité des Personnes. Au nom du Père...
Demande
Seigneur, donne-moi l’esprit du pèlerin qui marche derrière Jésus, qui marche avec lui, le cœur au ciel, pour mieux marcher sur cette terre.
Points de réflexion
Que dit en soi le texte biblique ?
Une lutte de pouvoir qui finit en bagarre apostolique ? « C’est en discutant, en se confrontant, en priant, que se résolvent les conflits dans l’Église » (Pape François). Dans les versets 25-28, Jésus lui-même rappelle à l’ordre ses disciples et nous présente une claire confrontation entre deux royaumes : le Royaume du Fils de l’homme et le royaume de ce monde. La demande de la mère des fils de Zébédée entrecroise les deux et génère le conflit. De la même manière que Jésus expliquera à Pilate la nature de son Royaume (« Mon Royaume n’est pas de ce monde » Jn 18,36), maintenant il explique à Jean et à Jacques que la dignité dans son Royaume se mesure par la disponibilité à suivre ses pas et à imiter le Fils unique de Dieu, qui a donné sa vie en rançon pour la multitude. Dans un deuxième moment, Jésus explique à tous les apôtres que nos critères, notre mentalité humaine, ne sont pas en accord avec son règne.
C’est intéressant de noter que Jésus n’exclut pas la possibilité de chercher la grandeur, la première place dans son Royaume, mais il la contemple à la lumière d’un renversement total des valeurs, œuvre de sa propre vie, de son propre anéantissement sur la croix (v. 28). Ce chemin d’imitation et de transformation de nos vies, à la lumière des valeurs du Royaume, nous est décrit d’une manière pénétrante par saint Paul dans la première lecture : « Nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps » (2 Cor 4, 10).
Ainsi, la puissance de Dieu brille dans notre faiblesse, la grâce se multiplie pour la gloire de Dieu (v. 15) et nous pouvons chanter les merveilles que le Seigneur a faites pour nous (cf. Ps 126, 3).
2. Que nous dit le texte biblique ?
Frédéric Gros dans son livre « Marcher, une philosophie », nous rappelle la caractéristique du pèlerin : « Le pèlerin n’est pas, primitivement, celui qui se rend quelque part (Rome, Jérusalem, etc.), mais d’abord celui qui n’est pas chez lui là où il marche ». C’est souvent notre expérience, quand nous voyons les chefs de ce monde apporter la ruine à ses nations, aveuglés par la force du pouvoir et des idéologies.
Nous nous sentons étrangers quand nous voyons ces deux royaumes se confronter. Que faire ? En premier lieu, nous rendre compte que les frontières entre ces deux règnes passent à travers le cœur humain et que pour sauver le monde Jésus a donné sa vie. Le chrétien ne fuit pas le monde, il le confronte avec la croix de Jésus ; son engagement pour le monde est fondé sur l’engagement de Jésus sur la croix, un grand trésor auquel nous offrons nos vases d’argile. La puissance de la croix met en échec la logique du jeu, puisque le chrétien cherche aussi la première place, mais pour servir et donner la vie, soutenu par la grâce de Celui qui a déjà vaincu le monde. Cela implique la transformation spirituelle de notre jugement, un vrai enracinement dans la foi, un homme nouveau.
Autrement dit, cela exige du chrétien une attitude de pèlerin ; faire ce « pèlerinage dans les déserts du monde contemporain, au cours duquel il nous faut emporter seulement ce qui est essentiel : ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent et n’ayez pas deux tuniques (cf. Lc 9,3), mais l’Évangile et la foi de l’Église » (Benoît XVI).
3. La rencontre avec la Parole de Dieu, chaque matin, est une expérience d’exode de nous-mêmes, pour aller à la rencontre de la volonté de Dieu et transformer notre manière de penser à la lumière de l’Évangile.
La lecture priante de la Parole de Dieu transforme notre manière de voir et de juger la réalité. En plus, dans la liturgie, passerelle vers l’éternité, le chrétien fait l’expérience de sa condition foncière de pèlerin : il ouvre le présent de la réalité qui passe au monde à venir, à l’éternité de Dieu. « Le temps humain, le temps historique, avance vers les noces de Dieu et du monde à la rencontre de la ?nouvelle cité’ dont la lumière est Dieu lui-même.
C’est alors que le temps entrera dans l’éternité » (Benoît XVI).
Dialogue avec le Christ
Jésus, donne-moi un cœur de pèlerin sur cette terre, la liberté de ne rien posséder pour avoir tout, la volonté d’être le dernier pour dépasser et montrer mon amour à tous, la force pour me détourner de moi-même et être accueilli par tous, le détachement pour n’appartenir à personne et pouvoir être à tous, la confiance pour donner ma vie et la retrouver en toi pour l’éternité.
Résolution
Faire avancer les frontières du Royaume de Dieu dans mon cœur, l’évangéliser, pardonnant à une personne qui m’a blessé cette année.
SOURCE : Catholique .org
Jacques
https://youtu.be/pRo-nyUu4x4
« Ultreïa E suseia » (« Aller plus loin, plus haut », chant des pèlerins de Compostelle)
Chanson de pèlerin chantée et expliquée par l'auteur-compositeur : Jean-Claude Benazet
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 25 Juillet 2014
« Ultreïa E suseia » (« Aller plus loin, plus haut », chant des pèlerins de Compostelle)
Evangile selon St Matthieu, chapitre 20, 20-28
La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s’approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu’ils siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m’appartient pas de l’accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Prière d'introduction
Esprit Saint, éclaire-nous par ta lumière, pour que nous regardions le Fils et, en lui, nous verrons le Père. Nous t’adorons Trinité des Personnes. Au nom du Père...
Demande
Seigneur, donne-moi l’esprit du pèlerin qui marche derrière Jésus, qui marche avec lui, le cœur au ciel, pour mieux marcher sur cette terre.
Points de réflexion
Que dit en soi le texte biblique ?
Une lutte de pouvoir qui finit en bagarre apostolique ? « C’est en discutant, en se confrontant, en priant, que se résolvent les conflits dans l’Église » (Pape François). Dans les versets 25-28, Jésus lui-même rappelle à l’ordre ses disciples et nous présente une claire confrontation entre deux royaumes : le Royaume du Fils de l’homme et le royaume de ce monde. La demande de la mère des fils de Zébédée entrecroise les deux et génère le conflit. De la même manière que Jésus expliquera à Pilate la nature de son Royaume (« Mon Royaume n’est pas de ce monde » Jn 18,36), maintenant il explique à Jean et à Jacques que la dignité dans son Royaume se mesure par la disponibilité à suivre ses pas et à imiter le Fils unique de Dieu, qui a donné sa vie en rançon pour la multitude. Dans un deuxième moment, Jésus explique à tous les apôtres que nos critères, notre mentalité humaine, ne sont pas en accord avec son règne.
C’est intéressant de noter que Jésus n’exclut pas la possibilité de chercher la grandeur, la première place dans son Royaume, mais il la contemple à la lumière d’un renversement total des valeurs, œuvre de sa propre vie, de son propre anéantissement sur la croix (v. 28). Ce chemin d’imitation et de transformation de nos vies, à la lumière des valeurs du Royaume, nous est décrit d’une manière pénétrante par saint Paul dans la première lecture : « Nous portons partout et toujours en notre corps les souffrances de mort de Jésus, pour que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre corps » (2 Cor 4, 10).
Ainsi, la puissance de Dieu brille dans notre faiblesse, la grâce se multiplie pour la gloire de Dieu (v. 15) et nous pouvons chanter les merveilles que le Seigneur a faites pour nous (cf. Ps 126, 3).
2. Que nous dit le texte biblique ?
Frédéric Gros dans son livre « Marcher, une philosophie », nous rappelle la caractéristique du pèlerin : « Le pèlerin n’est pas, primitivement, celui qui se rend quelque part (Rome, Jérusalem, etc.), mais d’abord celui qui n’est pas chez lui là où il marche ». C’est souvent notre expérience, quand nous voyons les chefs de ce monde apporter la ruine à ses nations, aveuglés par la force du pouvoir et des idéologies.
Nous nous sentons étrangers quand nous voyons ces deux royaumes se confronter. Que faire ? En premier lieu, nous rendre compte que les frontières entre ces deux règnes passent à travers le cœur humain et que pour sauver le monde Jésus a donné sa vie. Le chrétien ne fuit pas le monde, il le confronte avec la croix de Jésus ; son engagement pour le monde est fondé sur l’engagement de Jésus sur la croix, un grand trésor auquel nous offrons nos vases d’argile. La puissance de la croix met en échec la logique du jeu, puisque le chrétien cherche aussi la première place, mais pour servir et donner la vie, soutenu par la grâce de Celui qui a déjà vaincu le monde. Cela implique la transformation spirituelle de notre jugement, un vrai enracinement dans la foi, un homme nouveau.
Autrement dit, cela exige du chrétien une attitude de pèlerin ; faire ce « pèlerinage dans les déserts du monde contemporain, au cours duquel il nous faut emporter seulement ce qui est essentiel : ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent et n’ayez pas deux tuniques (cf. Lc 9,3), mais l’Évangile et la foi de l’Église » (Benoît XVI).
3. La rencontre avec la Parole de Dieu, chaque matin, est une expérience d’exode de nous-mêmes, pour aller à la rencontre de la volonté de Dieu et transformer notre manière de penser à la lumière de l’Évangile.
La lecture priante de la Parole de Dieu transforme notre manière de voir et de juger la réalité. En plus, dans la liturgie, passerelle vers l’éternité, le chrétien fait l’expérience de sa condition foncière de pèlerin : il ouvre le présent de la réalité qui passe au monde à venir, à l’éternité de Dieu. « Le temps humain, le temps historique, avance vers les noces de Dieu et du monde à la rencontre de la ?nouvelle cité’ dont la lumière est Dieu lui-même.
C’est alors que le temps entrera dans l’éternité » (Benoît XVI).
Dialogue avec le Christ
Jésus, donne-moi un cœur de pèlerin sur cette terre, la liberté de ne rien posséder pour avoir tout, la volonté d’être le dernier pour dépasser et montrer mon amour à tous, la force pour me détourner de moi-même et être accueilli par tous, le détachement pour n’appartenir à personne et pouvoir être à tous, la confiance pour donner ma vie et la retrouver en toi pour l’éternité.
Résolution
Faire avancer les frontières du Royaume de Dieu dans mon cœur, l’évangéliser, pardonnant à une personne qui m’a blessé cette année.
SOURCE : Catholique .org
Jacques
https://youtu.be/pRo-nyUu4x4
« Ultreïa E suseia » (« Aller plus loin, plus haut », chant des pèlerins de Compostelle)
Chanson de pèlerin chantée et expliquée par l'auteur-compositeur : Jean-Claude Benazet
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 26 Juillet 2014
Discours en paraboles : l'ivraie
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 24-30
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ’Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’
Il leur dit : ’C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent : ’Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ?’
Il répond : ’Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.’ »
Prière d'introduction
Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde (Psaume 18, 2-5).
Seigneur, Dieu de l’univers, à toi appartient la création tout entière. Elle révèle ta splendeur, tu te prépares une moisson, dont nous sommes les serviteurs. Que se fasse ta volonté.
Demande
Donne-moi Seigneur, de grandir dans le bien sans me laisser étouffer par le mal ; ne permets pas que j’accuse les autres de péchés, que je commets moi-même et desquels je me justifie.
Points de réflexion
1 . « Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ».
Dans cette parabole du Royaume, Jésus décrit un acte de sabotage de la part de l’ennemi. La semence, que celui-ci jette dans le champ du Seigneur, possède les mêmes potentialités que la Parole divine. D’où vient-elle ? Elle provient d’une volonté opposée au Seigneur ; elle cherche à détruire son œuvre. Elle se présente sous forme de suggestion mensongère, d’une intention tordue.
L’ennemi surprend les âmes lorsque leurs gardiens sont endormis, c’est-à-dire la conscience.
Si l’ennemi apparaissait sous le jour d’une conscience instruite, le gardien ne dormirait pas ; s’il se présentait à visage découvert, elle lui interdirait le passage, si elle avait été formée au discernement, par la méditation de la Parole de Dieu, elle l’aurait démasqué.
Mon esprit est-il endormi ? Ces versets du psaume qui suit reflètent-ils la vigilance de mon âme ? « J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore, attends le Seigneur, Israël » Psaume 129, 5-7.
2. « Il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla ».
Une des obscurités de notre époque, la nuit de la conscience chrétienne, est d’avoir nié l’existence du diable et d’avoir réduit le problème du mal à des catégories psychologiques et sociologiques.
Le démon s’est masqué de rationalisme, réduisant une partie de la révélation biblique à des fables mythologiques, issues d’une culture antique primitive, ou à des fantaisies subjectives et, à la limite, superstitieuses.
La signification de la Parole d’Évangile est neutralisée par l’ivraie de l’incrédulité contemporaine, jetée dans nos âmes ; et elle fait ses ravages. Et moi, est-ce que je vois l’ivraie dans mon âme ?
3. « Veux-tu que nous allions l’enlever ? ».
Si Jésus demande de ne pas arracher l’ivraie pour ne pas abîmer le bon grain, il se réfère à une fâcheuse habitude de faire des procès les uns contre les autres. Le mal sera toujours présent dans le champ de ce monde, jusqu’au temps de la récolte. Particulièrement ciblées sont les bonnes œuvres, celles de Dieu. Dieu n’attend pas que l’on nie le mal, mais qu’on renonce à s’en faire justicier, car lui seul connaît la situation en profondeur. Dieu seul peut sonder « les reins et les cœurs » (cf. Jérémie 17, 10). Lui, Jésus, le juste Juge, jugera à la fin des temps en toute objectivité et fera le tri.
Anticiper le jugement reviendrait à accomplir le plan de l’ennemi, c’est-à-dire à détruire la récolte tout entière. Et moi, à l’égard de mes frères, chrétiens ou non, particuliers ou institutions, d’aucuns plus pécheurs que moi, suis-je dans la logique d’accusation ou dans la logique de la miséricorde ?
Dialogue avec le Christ
Jésus-Christ, Fils de Dieu, ta Parole tombe dans mon cœur, déjà habité par de nombreux liens avec le monde et parfois blessé par le mal. Purifie-le par la force de l’Esprit et protège-le de tout esprit de jugement et d’accusation, qui ne vient pas de toi. Je veux te bénir et bénir la grandeur de tes œuvres, à la gloire de Dieu le Père, elles qui grandissent, non pas malgré le mal, mais grâce à ta miséricorde qui est encore plus grande que toute œuvre mauvaise. Afin que ce grain d’espérance soit profondément enfoui en mon âme, je me consacre tout entier à ton divin cœur, toi qui est Dieu et qui nous sauves pour les siècles sans fin. Amen.
Résolution
Je prierai pour mes ennemis et remettrai en cause tout jugement accusateur qui surgit dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Grains d' Ivraie
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 26 Juillet 2014
Discours en paraboles : l'ivraie
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 24-30
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : ’Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’
Il leur dit : ’C’est un ennemi qui a fait cela.’ Les serviteurs lui disent : ’Alors, veux-tu que nous allions l’enlever ?’
Il répond : ’Non, de peur qu’en enlevant l’ivraie, vous n’arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.’ »
Prière d'introduction
Les cieux proclament la gloire de Dieu, le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. Le jour au jour en livre le récit et la nuit à la nuit en donne connaissance. Pas de paroles dans ce récit, pas de voix qui s’entende ; mais sur toute la terre en paraît le message et la nouvelle, aux limites du monde (Psaume 18, 2-5).
Seigneur, Dieu de l’univers, à toi appartient la création tout entière. Elle révèle ta splendeur, tu te prépares une moisson, dont nous sommes les serviteurs. Que se fasse ta volonté.
Demande
Donne-moi Seigneur, de grandir dans le bien sans me laisser étouffer par le mal ; ne permets pas que j’accuse les autres de péchés, que je commets moi-même et desquels je me justifie.
Points de réflexion
1 . « Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ».
Dans cette parabole du Royaume, Jésus décrit un acte de sabotage de la part de l’ennemi. La semence, que celui-ci jette dans le champ du Seigneur, possède les mêmes potentialités que la Parole divine. D’où vient-elle ? Elle provient d’une volonté opposée au Seigneur ; elle cherche à détruire son œuvre. Elle se présente sous forme de suggestion mensongère, d’une intention tordue.
L’ennemi surprend les âmes lorsque leurs gardiens sont endormis, c’est-à-dire la conscience.
Si l’ennemi apparaissait sous le jour d’une conscience instruite, le gardien ne dormirait pas ; s’il se présentait à visage découvert, elle lui interdirait le passage, si elle avait été formée au discernement, par la méditation de la Parole de Dieu, elle l’aurait démasqué.
Mon esprit est-il endormi ? Ces versets du psaume qui suit reflètent-ils la vigilance de mon âme ? « J’espère le Seigneur de toute mon âme ; je l’espère, et j’attends sa parole. Mon âme attend le Seigneur plus qu’un veilleur ne guette l’aurore. Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore, attends le Seigneur, Israël » Psaume 129, 5-7.
2. « Il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla ».
Une des obscurités de notre époque, la nuit de la conscience chrétienne, est d’avoir nié l’existence du diable et d’avoir réduit le problème du mal à des catégories psychologiques et sociologiques.
Le démon s’est masqué de rationalisme, réduisant une partie de la révélation biblique à des fables mythologiques, issues d’une culture antique primitive, ou à des fantaisies subjectives et, à la limite, superstitieuses.
La signification de la Parole d’Évangile est neutralisée par l’ivraie de l’incrédulité contemporaine, jetée dans nos âmes ; et elle fait ses ravages. Et moi, est-ce que je vois l’ivraie dans mon âme ?
3. « Veux-tu que nous allions l’enlever ? ».
Si Jésus demande de ne pas arracher l’ivraie pour ne pas abîmer le bon grain, il se réfère à une fâcheuse habitude de faire des procès les uns contre les autres. Le mal sera toujours présent dans le champ de ce monde, jusqu’au temps de la récolte. Particulièrement ciblées sont les bonnes œuvres, celles de Dieu. Dieu n’attend pas que l’on nie le mal, mais qu’on renonce à s’en faire justicier, car lui seul connaît la situation en profondeur. Dieu seul peut sonder « les reins et les cœurs » (cf. Jérémie 17, 10). Lui, Jésus, le juste Juge, jugera à la fin des temps en toute objectivité et fera le tri.
Anticiper le jugement reviendrait à accomplir le plan de l’ennemi, c’est-à-dire à détruire la récolte tout entière. Et moi, à l’égard de mes frères, chrétiens ou non, particuliers ou institutions, d’aucuns plus pécheurs que moi, suis-je dans la logique d’accusation ou dans la logique de la miséricorde ?
Dialogue avec le Christ
Jésus-Christ, Fils de Dieu, ta Parole tombe dans mon cœur, déjà habité par de nombreux liens avec le monde et parfois blessé par le mal. Purifie-le par la force de l’Esprit et protège-le de tout esprit de jugement et d’accusation, qui ne vient pas de toi. Je veux te bénir et bénir la grandeur de tes œuvres, à la gloire de Dieu le Père, elles qui grandissent, non pas malgré le mal, mais grâce à ta miséricorde qui est encore plus grande que toute œuvre mauvaise. Afin que ce grain d’espérance soit profondément enfoui en mon âme, je me consacre tout entier à ton divin cœur, toi qui est Dieu et qui nous sauves pour les siècles sans fin. Amen.
Résolution
Je prierai pour mes ennemis et remettrai en cause tout jugement accusateur qui surgit dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Grains d' Ivraie
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 27 Juillet 2014
Entrer dans le Royaume
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 44-52
Jésus disait à la foule cette parabole :
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Prière d'introduction
Seigneur, viens près de moi, et aide-moi à comprendre ce que tu veux me dire. Tu t’intéresses à moi, tu veux tout faire pour que je puisse entrer dans ton Royaume.
Demande
Vivre en tenant compte de la vie éternelle.
Points de réflexion
1.Jésus continue ici à nous parler du Royaume, de nouveau avec une petite parabole, qui nous confirme ce qu’on avait vu dans le passage précédent.
On n’entre pas dans le Royaume sous n’importe quelle condition, pour y aller il faut le vouloir, et être prêt à nous séparer de tout ce qui pourrait nous en empêcher, être prêt à offrir ce qu’il faut pour y entrer.
Et cette fois Jésus explicite clairement la parabole, quand il parle des anges qui viendront séparer les justes des méchants. Ce n’est alors plus une parabole, mais bien du véritable jugement, à la fin des temps, dont Jésus parle.
2.Jésus donne ensuite un exemple pour les disciples, d’un scribe qui devient disciple du Royaume, et qui prend alors de son trésor du neuf et de l’ancien.
Les scribes étaient les « intellectuels » du temps de Jésus, ceux qui savaient écrire et qui connaissaient parfaitement les Écritures. Quand Jésus nous dit que, devenu disciple, il a dans son trésor du neuf et de l’ancien, Jésus affirme que la nouvelle Alliance, celle qui sera scellée par sa mort sur la croix, n’est pas en contradiction avec l’ancienne Alliance, celle de l’Ancien Testament, mais elle est son accomplissement.
3. Ces paraboles sur le Royaume doivent donc nous faire réfléchir sur la place que nous donnons dans notre vie à la recherche du Royaume de Dieu, à la recherche de l’amitié avec Jésus.
Il est le Sauveur, le seul Sauveur, qui nous a donné la plénitude de la Révélation divine. Le seul qui avait le pouvoir de nous ouvrir de nouveau les portes du Paradis, le seul qui peut nous y faire entrer. Ne vaut-il pas la peine de lui donner la première place dans notre vie ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais que je veux t’aimer, tu sais que je veux être ton disciple. Mais tu sais aussi comme cela est parfois difficile. Viens à mon aide, Seigneur. Donne-moi la grâce de te préférer toi, au-dessus de toutes choses.
Résolution
Consacrer un peu de temps à la prière chaque jour, pour que Jésus ait vraiment une place dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Le Royaume des Cieux
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 27 Juillet 2014
Entrer dans le Royaume
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 44-52
Jésus disait à la foule cette parabole :
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Prière d'introduction
Seigneur, viens près de moi, et aide-moi à comprendre ce que tu veux me dire. Tu t’intéresses à moi, tu veux tout faire pour que je puisse entrer dans ton Royaume.
Demande
Vivre en tenant compte de la vie éternelle.
Points de réflexion
1.Jésus continue ici à nous parler du Royaume, de nouveau avec une petite parabole, qui nous confirme ce qu’on avait vu dans le passage précédent.
On n’entre pas dans le Royaume sous n’importe quelle condition, pour y aller il faut le vouloir, et être prêt à nous séparer de tout ce qui pourrait nous en empêcher, être prêt à offrir ce qu’il faut pour y entrer.
Et cette fois Jésus explicite clairement la parabole, quand il parle des anges qui viendront séparer les justes des méchants. Ce n’est alors plus une parabole, mais bien du véritable jugement, à la fin des temps, dont Jésus parle.
2.Jésus donne ensuite un exemple pour les disciples, d’un scribe qui devient disciple du Royaume, et qui prend alors de son trésor du neuf et de l’ancien.
Les scribes étaient les « intellectuels » du temps de Jésus, ceux qui savaient écrire et qui connaissaient parfaitement les Écritures. Quand Jésus nous dit que, devenu disciple, il a dans son trésor du neuf et de l’ancien, Jésus affirme que la nouvelle Alliance, celle qui sera scellée par sa mort sur la croix, n’est pas en contradiction avec l’ancienne Alliance, celle de l’Ancien Testament, mais elle est son accomplissement.
3. Ces paraboles sur le Royaume doivent donc nous faire réfléchir sur la place que nous donnons dans notre vie à la recherche du Royaume de Dieu, à la recherche de l’amitié avec Jésus.
Il est le Sauveur, le seul Sauveur, qui nous a donné la plénitude de la Révélation divine. Le seul qui avait le pouvoir de nous ouvrir de nouveau les portes du Paradis, le seul qui peut nous y faire entrer. Ne vaut-il pas la peine de lui donner la première place dans notre vie ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais que je veux t’aimer, tu sais que je veux être ton disciple. Mais tu sais aussi comme cela est parfois difficile. Viens à mon aide, Seigneur. Donne-moi la grâce de te préférer toi, au-dessus de toutes choses.
Résolution
Consacrer un peu de temps à la prière chaque jour, pour que Jésus ait vraiment une place dans ma vie.
SOURCE : Catholique.org
Le Royaume des Cieux
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 28 Juillet 2014
Discours en paraboles : la graine de moutarde et le levain
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 31-35
Jésus proposa à la foule une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Prière d'introduction
Dieu, nous avons entendu dire, et nos pères nous ont raconté, quelle action tu accomplis de leur temps, aux jours d’autrefois. Toi, par ta main, tu as dépossédé les nations, et ils purent s’implanter ; et tu as malmené des peuplades, et ils purent s’étendre. Ce n’était pas leur épée qui possédait le pays, ni leur bras qui les rendait vainqueurs, mais ta droite et ton bras, et la lumière de ta face, car tu les aimais (Psaume 43, 2-4). Je contemple les merveilles de ta Parole, ta sagesse et ta fidélité ; à sa lumière je dirige mes pas qui me mènent vers toi, dans ton Royaume.
Demande
Seigneur Dieu, fortifie en moi les dons de ta Parole et de ton Esprit, afin que, enraciné en Jésus-Christ, s’affermisse ma foi et que je rentre davantage dans le Royaume.
Points de réflexion
1.La comparaison.
Par ses paraboles, Jésus nous invite à pénétrer le mystère du Royaume des cieux. La comparaison forme le pont pour notre compréhension humaine, entre le monde visible de la nature et le monde invisible de la grâce. Ce Royaume reste néanmoins une réalité mystérieuse, insaisissable, et pourtant à notre portée en tant que signes visibles confiés à l’Église : les sacrements.
Ceux-ci effectuent les œuvres invisibles de la grâce, par laquelle Dieu constitue son Royaume : L’agir sacramentel de l’Église, que l’on appelle liturgie, est une œuvre gratuite de Dieu, non pas le mérite d’efforts humains, et nous fait prendre part au Royaume des cieux.
Seigneur Jésus, permets-moi de rentrer dans le mystère du Royaume. Protège-moi de l’orgueil qui cherche à le démystifier et à le matérialiser dans des jeux d’ambition, dans le confort moral ou dans la « mondanité spirituelle ».
2. La graine de moutarde
.
Que veut dire la comparaison avec la graine de moutarde ? De la même manière que la graine contient dans son noyau tout le déploiement de la plante, Jésus, Parole de Dieu unie à la nature humaine, contient tout le mystère du Royaume qui se réalise dès ici-bas. Jésus incarne le Royaume. Or tout le problème réside dans le fait de rentrer dans notre existence. Lógos voulant dire aussi « raison » divine, récit, proportion ou relation, il s’agit d’une mouvance spirituelle, non pas d’un être matériel, qui se communique aux hommes par petites semences de grâce... aussi petites et faibles qu’une graine de moutarde, pour s’insérer dans notre histoire.
L’insertion du christianisme dans l’empire romain, puis dans les royaumes « barbares », et enfin dans les peuples lointains illustre la tension entre la faiblesse de la semence de Dieu et la puissance des empires de ce monde, qui débouche dans un renversement de proportion (Lógos) : « Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles » disait la vierge Marie, l’humble servante du Seigneur. Est-ce que je mets ma foi dans la grandeur du don de Dieu ? Ou bien est-ce que je me repose sur mes ressources ?
3. Le levain dans la farine.
Ces deux ingrédients forment un seul pain, le pain eucharistique, le corps du Christ, l’Église. Alors que la farine à l’état brut peut être dispersée par le vent et ne peut être contenue que par une enceinte extérieure (un récipient), ainsi tout « empire » humain qui n’est pas uni par un idéal transcendant ne tient-il que par des principes qui lui sont partiellement extérieurs et qui peuvent même héberger des contradictions internes : l’autorité, le civisme, le relativisme, l’hédonisme...
Ces principes sont fabriqués par une culture, par un consensus qui peut basculer d’une civilisation à une autre : simple question de démographie et de génération. Le levain de vie surnaturelle, qui est un don gratuit de Dieu, établit un lien d’amour transcendant qui unit les croyants en un royaume, en fait « un sacerdoce royal, une nation sainte » (1 Pierre 2, 9). Au lieu de réduire le Royaume des cieux à des structures temporelles, les fidèles sont élevés à une dimension surnaturelle.
Est-ce que je me laisse saisir par l’amour de Dieu pour créer des liens d’amour en retour ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je te consacre ma vie, mes désirs, mes espérances, mes joies, mes réussites, mes échecs, afin que tous ces éléments de ma vie s’unissent comme de la farine pure à la pâte qui se lève déjà. Je mets mon espoir en toi, en ta divine Parole, en ton appel à l’amour. Seigneur, que ton Règne s’établisse en mon cœur, dans mon entourage quotidien et dans l’Église.
Résolution
Je méditerai les lectures de la messe de dimanche prochain.
SOURCE : Catholique.org
Le grain et le levain
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 28 Juillet 2014
Discours en paraboles : la graine de moutarde et le levain
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 31-35
Jésus proposa à la foule une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Prière d'introduction
Dieu, nous avons entendu dire, et nos pères nous ont raconté, quelle action tu accomplis de leur temps, aux jours d’autrefois. Toi, par ta main, tu as dépossédé les nations, et ils purent s’implanter ; et tu as malmené des peuplades, et ils purent s’étendre. Ce n’était pas leur épée qui possédait le pays, ni leur bras qui les rendait vainqueurs, mais ta droite et ton bras, et la lumière de ta face, car tu les aimais (Psaume 43, 2-4). Je contemple les merveilles de ta Parole, ta sagesse et ta fidélité ; à sa lumière je dirige mes pas qui me mènent vers toi, dans ton Royaume.
Demande
Seigneur Dieu, fortifie en moi les dons de ta Parole et de ton Esprit, afin que, enraciné en Jésus-Christ, s’affermisse ma foi et que je rentre davantage dans le Royaume.
Points de réflexion
1.La comparaison.
Par ses paraboles, Jésus nous invite à pénétrer le mystère du Royaume des cieux. La comparaison forme le pont pour notre compréhension humaine, entre le monde visible de la nature et le monde invisible de la grâce. Ce Royaume reste néanmoins une réalité mystérieuse, insaisissable, et pourtant à notre portée en tant que signes visibles confiés à l’Église : les sacrements.
Ceux-ci effectuent les œuvres invisibles de la grâce, par laquelle Dieu constitue son Royaume : L’agir sacramentel de l’Église, que l’on appelle liturgie, est une œuvre gratuite de Dieu, non pas le mérite d’efforts humains, et nous fait prendre part au Royaume des cieux.
Seigneur Jésus, permets-moi de rentrer dans le mystère du Royaume. Protège-moi de l’orgueil qui cherche à le démystifier et à le matérialiser dans des jeux d’ambition, dans le confort moral ou dans la « mondanité spirituelle ».
2. La graine de moutarde
.
Que veut dire la comparaison avec la graine de moutarde ? De la même manière que la graine contient dans son noyau tout le déploiement de la plante, Jésus, Parole de Dieu unie à la nature humaine, contient tout le mystère du Royaume qui se réalise dès ici-bas. Jésus incarne le Royaume. Or tout le problème réside dans le fait de rentrer dans notre existence. Lógos voulant dire aussi « raison » divine, récit, proportion ou relation, il s’agit d’une mouvance spirituelle, non pas d’un être matériel, qui se communique aux hommes par petites semences de grâce... aussi petites et faibles qu’une graine de moutarde, pour s’insérer dans notre histoire.
L’insertion du christianisme dans l’empire romain, puis dans les royaumes « barbares », et enfin dans les peuples lointains illustre la tension entre la faiblesse de la semence de Dieu et la puissance des empires de ce monde, qui débouche dans un renversement de proportion (Lógos) : « Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles » disait la vierge Marie, l’humble servante du Seigneur. Est-ce que je mets ma foi dans la grandeur du don de Dieu ? Ou bien est-ce que je me repose sur mes ressources ?
3. Le levain dans la farine.
Ces deux ingrédients forment un seul pain, le pain eucharistique, le corps du Christ, l’Église. Alors que la farine à l’état brut peut être dispersée par le vent et ne peut être contenue que par une enceinte extérieure (un récipient), ainsi tout « empire » humain qui n’est pas uni par un idéal transcendant ne tient-il que par des principes qui lui sont partiellement extérieurs et qui peuvent même héberger des contradictions internes : l’autorité, le civisme, le relativisme, l’hédonisme...
Ces principes sont fabriqués par une culture, par un consensus qui peut basculer d’une civilisation à une autre : simple question de démographie et de génération. Le levain de vie surnaturelle, qui est un don gratuit de Dieu, établit un lien d’amour transcendant qui unit les croyants en un royaume, en fait « un sacerdoce royal, une nation sainte » (1 Pierre 2, 9). Au lieu de réduire le Royaume des cieux à des structures temporelles, les fidèles sont élevés à une dimension surnaturelle.
Est-ce que je me laisse saisir par l’amour de Dieu pour créer des liens d’amour en retour ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je te consacre ma vie, mes désirs, mes espérances, mes joies, mes réussites, mes échecs, afin que tous ces éléments de ma vie s’unissent comme de la farine pure à la pâte qui se lève déjà. Je mets mon espoir en toi, en ta divine Parole, en ton appel à l’amour. Seigneur, que ton Règne s’établisse en mon cœur, dans mon entourage quotidien et dans l’Église.
Résolution
Je méditerai les lectures de la messe de dimanche prochain.
SOURCE : Catholique.org
Le grain et le levain
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 29 Juillet 2014
La profession de foi de Marthe
Evangile selon St Jean, chapitre 11, 19-27
Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu as dit « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Fais-moi découvrir aujourd’hui plus en profondeur ce qu’est la vraie vie. La vie que tu nous donnes, c’est la vie éternelle. La vraie vie, tu l’as dit, c’est de croire en toi et de te suivre.
Demande
Jésus, comme Marthe, amène-moi à professer ma foi en la Résurrection. Affermis-moi dans mon espérance en la vraie vie.
Points de réflexion
1.Marthe fait partie des trois femmes que l’évangéliste Jean nomme par leur prénom : Marie de Magdala, Marie de Béthanie qui est la sœur de Marthe et Marthe elle-même.
Appelées par leur nom, elles sont comme investies d’une mission personnelle et particulière. Quelle est donc la mission confiée à Marthe ? C’est ce que nous voulons découvrir dans cette méditation. Marthe devient l’interlocutrice de Jésus dans un magnifique dialogue, qui va révéler toute l’identité de Jésus sauveur. « Il sent déjà, c’est le quatrième jour », disait-elle à Jésus quelques versets plus haut.
Si Lazare a connu la pourriture de la tombe, cela montre bien qu’humainement, il n’y avait plus rien à faire ! Pourtant, Jésus vient restaurer l’humanité dans sa communion avec Dieu, lui permettant d’accéder à la vie éternelle. En tant que juive, Marthe ne croyait-elle pas déjà à la Résurrection ? Bien sûr, elle croit en la Résurrection dans le sens de l’eschatologie juive, héritée du prophète Daniel.
Pour les Juifs, à sa mort, l’homme descend au shéol comme une ombre privée de vie, mais il ressuscite au dernier jour. Jésus rectifie cette idée en affirmant que ce dernier jour est arrivé et qu’il est accompli par lui-même. « Moi je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (11,25). Jésus a l’audace d’utiliser la formule « Je suis », qui nous rappelle immédiatement, au livre de l’Exode, le « Je suis celui qui est » (Ex 3,14), une formule exclusivement divine ! Jésus est manifestement le Fils de Dieu et Dieu lui-même !
Son identité divine est confirmée par le signe par excellence : la résurrection de Lazare, qui va être opérée quelques instants plus tard. Ici, comme pour l’œuvre de la création, sa Parole est agissante, car il fait ce qu’il dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut » (Gn 1,3). Il est bien le Fils de Dieu !
2. « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? » (Jn 11,26).
Jésus invite Marthe à faire cet acte de foi. « Oui Seigneur, je crois que tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde » : timidement Marthe reconnaît la divinité de Jésus. Celui-ci devra l’exhorter à nouveau : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » Mais en quoi consiste la gloire de Dieu ? Nous nous rappelons ici Saint Irénée qui disait que « la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ».
Dieu seul est maître de la vie. Et voilà que Jésus rend la vie à Lazare, la vraie vie, la vie éternelle. On pourrait objecter que Lazare n’est que le signe avant-coureur de la Résurrection puisque, dans son cas, il s’agit plus d’une réanimation que d’une résurrection définitive. Il préfigure pourtant la Résurrection définitive de Jésus-Christ.
3. Marthe a été choisie par Jésus pour nous laisser l’héritage d’une profession de foi unique dans les évangiles, celle de la Résurrection.
Serait-ce un hasard que deux chapitres plus tard, Marie de Magdala, une autre femme, soit investie de la mission d’aller annoncer la Résurrection du Christ aux apôtres ? Peut-on laisser entendre qu’une mission particulière a été confiée à Marthe et, à travers elle, à toute femme, de transmettre le message de la vie ? Les femmes ne sont-elles pas les gardiennes de la vie d’une façon toute spéciale ?
Par leur corps de femme fait pour donner la vie, elles sont des signes de l’autre Vie, la vraie Vie. Elles sont véritablement des prophètes de la réalité de cette autre Vie. Merci, Seigneur, pour la profession de foi de Marthe !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois en toi. Je crois que tu es la Vie éternelle. Vivre avec la certitude de ta promesse donne un sens tout particulier à mon existence. La Résurrection est source d’une joie profonde. La mort ne me fait pas peur, parce que tu m’attends, et parce que j’ai le très grand désir de te rencontrer bientôt.
Résolution
Que je sache donner à ma journée une dimension d’éternité, en travaillant « les pieds sur terre » et le cœur bien ancré dans le ciel.
SOURCE : Catholique.org
Marthe
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 29 Juillet 2014
La profession de foi de Marthe
Evangile selon St Jean, chapitre 11, 19-27
Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu as dit « je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Fais-moi découvrir aujourd’hui plus en profondeur ce qu’est la vraie vie. La vie que tu nous donnes, c’est la vie éternelle. La vraie vie, tu l’as dit, c’est de croire en toi et de te suivre.
Demande
Jésus, comme Marthe, amène-moi à professer ma foi en la Résurrection. Affermis-moi dans mon espérance en la vraie vie.
Points de réflexion
1.Marthe fait partie des trois femmes que l’évangéliste Jean nomme par leur prénom : Marie de Magdala, Marie de Béthanie qui est la sœur de Marthe et Marthe elle-même.
Appelées par leur nom, elles sont comme investies d’une mission personnelle et particulière. Quelle est donc la mission confiée à Marthe ? C’est ce que nous voulons découvrir dans cette méditation. Marthe devient l’interlocutrice de Jésus dans un magnifique dialogue, qui va révéler toute l’identité de Jésus sauveur. « Il sent déjà, c’est le quatrième jour », disait-elle à Jésus quelques versets plus haut.
Si Lazare a connu la pourriture de la tombe, cela montre bien qu’humainement, il n’y avait plus rien à faire ! Pourtant, Jésus vient restaurer l’humanité dans sa communion avec Dieu, lui permettant d’accéder à la vie éternelle. En tant que juive, Marthe ne croyait-elle pas déjà à la Résurrection ? Bien sûr, elle croit en la Résurrection dans le sens de l’eschatologie juive, héritée du prophète Daniel.
Pour les Juifs, à sa mort, l’homme descend au shéol comme une ombre privée de vie, mais il ressuscite au dernier jour. Jésus rectifie cette idée en affirmant que ce dernier jour est arrivé et qu’il est accompli par lui-même. « Moi je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » (11,25). Jésus a l’audace d’utiliser la formule « Je suis », qui nous rappelle immédiatement, au livre de l’Exode, le « Je suis celui qui est » (Ex 3,14), une formule exclusivement divine ! Jésus est manifestement le Fils de Dieu et Dieu lui-même !
Son identité divine est confirmée par le signe par excellence : la résurrection de Lazare, qui va être opérée quelques instants plus tard. Ici, comme pour l’œuvre de la création, sa Parole est agissante, car il fait ce qu’il dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut » (Gn 1,3). Il est bien le Fils de Dieu !
2. « Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? » (Jn 11,26).
Jésus invite Marthe à faire cet acte de foi. « Oui Seigneur, je crois que tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde » : timidement Marthe reconnaît la divinité de Jésus. Celui-ci devra l’exhorter à nouveau : « Ne t’ai-je pas dit que si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » Mais en quoi consiste la gloire de Dieu ? Nous nous rappelons ici Saint Irénée qui disait que « la gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ».
Dieu seul est maître de la vie. Et voilà que Jésus rend la vie à Lazare, la vraie vie, la vie éternelle. On pourrait objecter que Lazare n’est que le signe avant-coureur de la Résurrection puisque, dans son cas, il s’agit plus d’une réanimation que d’une résurrection définitive. Il préfigure pourtant la Résurrection définitive de Jésus-Christ.
3. Marthe a été choisie par Jésus pour nous laisser l’héritage d’une profession de foi unique dans les évangiles, celle de la Résurrection.
Serait-ce un hasard que deux chapitres plus tard, Marie de Magdala, une autre femme, soit investie de la mission d’aller annoncer la Résurrection du Christ aux apôtres ? Peut-on laisser entendre qu’une mission particulière a été confiée à Marthe et, à travers elle, à toute femme, de transmettre le message de la vie ? Les femmes ne sont-elles pas les gardiennes de la vie d’une façon toute spéciale ?
Par leur corps de femme fait pour donner la vie, elles sont des signes de l’autre Vie, la vraie Vie. Elles sont véritablement des prophètes de la réalité de cette autre Vie. Merci, Seigneur, pour la profession de foi de Marthe !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je crois en toi. Je crois que tu es la Vie éternelle. Vivre avec la certitude de ta promesse donne un sens tout particulier à mon existence. La Résurrection est source d’une joie profonde. La mort ne me fait pas peur, parce que tu m’attends, et parce que j’ai le très grand désir de te rencontrer bientôt.
Résolution
Que je sache donner à ma journée une dimension d’éternité, en travaillant « les pieds sur terre » et le cœur bien ancré dans le ciel.
SOURCE : Catholique.org
Marthe
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 30 Juillet 2014
Jésus-Christ, notre trésor
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 44-46
Jésus disait à la foule ces paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance ; tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.
Demande
Seigneur, allume en moi un ardent désir de vivre avec toi !
Points de réflexion
1.« Le royaume des cieux est comparable à un trésor... ».
Qu’est-ce que le Royaume des cieux, pour que Jésus le compare à un trésor, à une perle ? Qu’a-t-il de si précieux ? Le royaume des cieux, c’est le règne d’un roi. Quel roi ? Le roi des rois, Jésus-Christ. « Que ton Règne vienne », ce que nous demandons chaque jour dans le Notre Père, c’est Jésus-Christ, notre roi. Pourquoi alors Jésus-Christ est-il notre trésor ?
Jésus, montre-moi ta beauté, ton amour. Je sais que tu es roi. Tu me dis que tu veux être mon trésor. Quelle est ta richesse ? Montre-la-moi, pour que je te désire !
2. « ... qui était caché dans un champ et qu’un homme a découvert ».
Comment te trouver, Ô Christ mon trésor ? Par hasard, sans le vouloir, comme cet homme qui a découvert le trésor. C’est le cas de beaucoup d’entre nous. Nous avons reçu le baptême sans le chercher. Le trésor nous a été donné depuis tout-petits. Mais il est « dans un champ ». Il faut le racheter, car le champ n’est pas à nous dès le début. Jésus ne s’impose pas à moi. Il veut que j’aille avec joie acheter ce champ où il se trouve.
C’est-à-dire acheter ce baptême reçu depuis tout-petit, le faire propre. Mais pour cela il faut tout vendre, abandonner ce qui dans ma vie est un obstacle à dépasser pour suivre le Christ et ses commandements.
« Un marchand qui cherchait des perles fines ».
3.Parfois Jésus-Christ, nous le cherchons. Nous savons qu’il est présent dans notre vie, par le baptême, par la participation à la messe. Mais nous ne le sentons pas, nous ne le voyons pas.
Il paraît absent. C’est qu’il veut que je le cherche. « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver » nous dit le prophète Isaïe (55,6).
Le Christ veut que je le désire. Que je laisse de côté mes attachements indignes de lui. Et il se laissera trouver. Mais où le chercher ? Il nous l’a dit lui-même :
« Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26,26) : l’Eucharistie
« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là » (Mt 18,20) : la prière
« Celui qui veut venir à ma suite, qu’il prenne sa croix » (Lc 9,23) : la croix
« Et le Verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu » (Jn 1,1) : l’Évangile.
Dialogue avec le Christ
Jésus Christ, je crois que tu es roi, le Créateur de cette terre. Je sais que tu veux être pour moi un trésor, une perle précieuse. Mais je ne cherche pas encore, ne te désire pas encore assez, enflamme-moi d’ardeur pour te trouver, te posséder, vivre avec toi ! Je te cherche, ô Jésus. Laisse-moi te trouver. Montre-moi ce que je dois vendre, abandonner, pour pouvoir te trouver !
Résolution
Aujourd’hui j’irai chercher le Seigneur là où il se laisse trouver, dans un de ces quatre endroits : La messe ; un moment de prière dans une église, devant Jésus présent dans le tabernacle ; 5-10 mn extra de lecture de l’Évangile ; l’offrande d’un sacrifice, d’une épreuve ou d'une difficulté, en union à Jésus crucifié.
SOURCE : Catholique .org
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 30 Juillet 2014
Jésus-Christ, notre trésor
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 44-46
Jésus disait à la foule ces paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois fermement en toi. Je crois que tu es présent ici, à côté de moi, au moment où je me mets en ta présence. J’espère en toi. J’espère en ta vie éternelle. J’ai confiance ; tu vas me guider aujourd’hui vers cette vie éternelle. Ô Seigneur, je t’aime. Par-dessus toute chose. Plus que moi-même. Mais augmente en moi cet amour. Donne-moi de n’aimer que toi, et d’aimer tes créatures parce que toi tu les aimes.
Demande
Seigneur, allume en moi un ardent désir de vivre avec toi !
Points de réflexion
1.« Le royaume des cieux est comparable à un trésor... ».
Qu’est-ce que le Royaume des cieux, pour que Jésus le compare à un trésor, à une perle ? Qu’a-t-il de si précieux ? Le royaume des cieux, c’est le règne d’un roi. Quel roi ? Le roi des rois, Jésus-Christ. « Que ton Règne vienne », ce que nous demandons chaque jour dans le Notre Père, c’est Jésus-Christ, notre roi. Pourquoi alors Jésus-Christ est-il notre trésor ?
Jésus, montre-moi ta beauté, ton amour. Je sais que tu es roi. Tu me dis que tu veux être mon trésor. Quelle est ta richesse ? Montre-la-moi, pour que je te désire !
2. « ... qui était caché dans un champ et qu’un homme a découvert ».
Comment te trouver, Ô Christ mon trésor ? Par hasard, sans le vouloir, comme cet homme qui a découvert le trésor. C’est le cas de beaucoup d’entre nous. Nous avons reçu le baptême sans le chercher. Le trésor nous a été donné depuis tout-petits. Mais il est « dans un champ ». Il faut le racheter, car le champ n’est pas à nous dès le début. Jésus ne s’impose pas à moi. Il veut que j’aille avec joie acheter ce champ où il se trouve.
C’est-à-dire acheter ce baptême reçu depuis tout-petit, le faire propre. Mais pour cela il faut tout vendre, abandonner ce qui dans ma vie est un obstacle à dépasser pour suivre le Christ et ses commandements.
« Un marchand qui cherchait des perles fines ».
3.Parfois Jésus-Christ, nous le cherchons. Nous savons qu’il est présent dans notre vie, par le baptême, par la participation à la messe. Mais nous ne le sentons pas, nous ne le voyons pas.
Il paraît absent. C’est qu’il veut que je le cherche. « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver » nous dit le prophète Isaïe (55,6).
Le Christ veut que je le désire. Que je laisse de côté mes attachements indignes de lui. Et il se laissera trouver. Mais où le chercher ? Il nous l’a dit lui-même :
« Prenez, mangez, ceci est mon corps » (Mt 26,26) : l’Eucharistie
« Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là » (Mt 18,20) : la prière
« Celui qui veut venir à ma suite, qu’il prenne sa croix » (Lc 9,23) : la croix
« Et le Verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu » (Jn 1,1) : l’Évangile.
Dialogue avec le Christ
Jésus Christ, je crois que tu es roi, le Créateur de cette terre. Je sais que tu veux être pour moi un trésor, une perle précieuse. Mais je ne cherche pas encore, ne te désire pas encore assez, enflamme-moi d’ardeur pour te trouver, te posséder, vivre avec toi ! Je te cherche, ô Jésus. Laisse-moi te trouver. Montre-moi ce que je dois vendre, abandonner, pour pouvoir te trouver !
Résolution
Aujourd’hui j’irai chercher le Seigneur là où il se laisse trouver, dans un de ces quatre endroits : La messe ; un moment de prière dans une église, devant Jésus présent dans le tabernacle ; 5-10 mn extra de lecture de l’Évangile ; l’offrande d’un sacrifice, d’une épreuve ou d'une difficulté, en union à Jésus crucifié.
SOURCE : Catholique .org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Nicolas , si tu me lis , sache que mon binôme manque et que sans lui cette Méditation n'est pas complète
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 31 Juillet 2014
Vivre pour les choses d’en haut
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 47-53
Jésus disait à la foule cette parabole : « Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à comprendre que tout ne s’arrête pas ici, mais qu’il y a quelque chose de bien plus grand et de bien plus beau au-delà de cette vie. Augmente ma foi et accorde-moi la grâce de vivre les pieds sur terre, mais avec les yeux élevés au ciel.
Demande
Vivre pour les choses d’en haut !
Points de réflexion
1.« Avez-vous compris tout cela ? »
Dans l’Évangile, Jésus me parle sous forme de paraboles, avec des mots simples et des images de ma vie de tous les jours. Il veut que ce petit livre soit pour moi un véritable guide de vie, une parole qui agit et vit en moi. Comme c’est facile de se rappeler de la parabole du bon samaritain, du fils prodigue ou encore du miracle de la multiplication des pains !
Mais il est bien plus dur de mettre en pratique ces enseignements dans notre vie quotidienne. Jésus demande à ses disciples s’ils ont compris et ils répondent oui. Est-ce que moi aussi je comprends ?
Mais tout d’abord, est-ce que moi aussi j’écoute ? Est-ce que je lis et médite fréquemment la parole de Dieu, afin de la mettre en pratique et de faire vivre l’esprit du Christ dans mon entourage ?
2. Dans cet Évangile, Jésus me parle d’un filet, de la mer, des poissons et bien souvent, tout comme des poissons dans l’eau qui ne se rendent pas compte de l’eau qui les entoure, nous vivons sans nous rendre compte des merveilles qui nous entourent, de la présence de Dieu dans notre vie et de la vocation à laquelle le Seigneur nous appelle :
« Tendez vers les réalités d’en haut, nous rappelle Saint Paul, et non pas vers celles de la terre, [...] et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ » (Colossiens 3). Seigneur, aide-moi à te rendre vraiment présent dans ma vie et à ne pas faire de toi une simple case que je coche tous les dimanches.
Que chaque chose, chaque événement me rappelle ta présence et ton amour pour chacun d’entre nous.
3. Le Royaume des cieux.
En effet, nous avons été créés pour quelque chose de bien plus grand et de bien plus beau que la vie ici sur terre. Dieu veut nous inviter dans son royaume, il veut nous donner tout son amour et nous faire partager avec lui la vie éternelle.
Cependant, dans cet immense amour, Dieu m’a créé libre ; libre de le choisir ou non. Et à la fin de notre vie, ce ne sont pas tant les anges qui sépareront les justes des méchants, mais plutôt nous-mêmes qui nous sentirons dignes ou non d’être en présence de Dieu, car « la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ».
Notre vie sur terre nous prépare à cette rencontre avec Dieu, elle nous purifie et nous enseigne comment vivre d’amour, comment vivre avec les pieds sur terre, mais avec notre regard toujours fixé sur la seule chose qui en vaille vraiment la peine.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, apprends-moi à vivre tourné vers les réalités d’en haut ! Aide-moi à ne pas tant me préoccuper des choses banales de la vie de tous les jours, mais au contraire, à vivre toutes ces choses ordinaires en les rendant extraordinaires : en y mettant l’amour que Jésus m’enseigne à vivre. « Tu nous a créés pour toi, Seigneur, et notre cœur ne trouvera de repos que lorsqu’il reposera en toi » (Saint Augustin).
Résolution
Mettre en pratique aujourd’hui une phrase ou une parabole de l’Évangile afin de faire vivre le Christ autour de moi.
SOURCE : Catholique.org
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Nicolas , si tu me lis , sache que mon binôme manque et que sans lui cette Méditation n'est pas complète
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 31 Juillet 2014
Vivre pour les choses d’en haut
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 47-53
Jésus disait à la foule cette parabole : « Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à comprendre que tout ne s’arrête pas ici, mais qu’il y a quelque chose de bien plus grand et de bien plus beau au-delà de cette vie. Augmente ma foi et accorde-moi la grâce de vivre les pieds sur terre, mais avec les yeux élevés au ciel.
Demande
Vivre pour les choses d’en haut !
Points de réflexion
1.« Avez-vous compris tout cela ? »
Dans l’Évangile, Jésus me parle sous forme de paraboles, avec des mots simples et des images de ma vie de tous les jours. Il veut que ce petit livre soit pour moi un véritable guide de vie, une parole qui agit et vit en moi. Comme c’est facile de se rappeler de la parabole du bon samaritain, du fils prodigue ou encore du miracle de la multiplication des pains !
Mais il est bien plus dur de mettre en pratique ces enseignements dans notre vie quotidienne. Jésus demande à ses disciples s’ils ont compris et ils répondent oui. Est-ce que moi aussi je comprends ?
Mais tout d’abord, est-ce que moi aussi j’écoute ? Est-ce que je lis et médite fréquemment la parole de Dieu, afin de la mettre en pratique et de faire vivre l’esprit du Christ dans mon entourage ?
2. Dans cet Évangile, Jésus me parle d’un filet, de la mer, des poissons et bien souvent, tout comme des poissons dans l’eau qui ne se rendent pas compte de l’eau qui les entoure, nous vivons sans nous rendre compte des merveilles qui nous entourent, de la présence de Dieu dans notre vie et de la vocation à laquelle le Seigneur nous appelle :
« Tendez vers les réalités d’en haut, nous rappelle Saint Paul, et non pas vers celles de la terre, [...] et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus Christ » (Colossiens 3). Seigneur, aide-moi à te rendre vraiment présent dans ma vie et à ne pas faire de toi une simple case que je coche tous les dimanches.
Que chaque chose, chaque événement me rappelle ta présence et ton amour pour chacun d’entre nous.
3. Le Royaume des cieux.
En effet, nous avons été créés pour quelque chose de bien plus grand et de bien plus beau que la vie ici sur terre. Dieu veut nous inviter dans son royaume, il veut nous donner tout son amour et nous faire partager avec lui la vie éternelle.
Cependant, dans cet immense amour, Dieu m’a créé libre ; libre de le choisir ou non. Et à la fin de notre vie, ce ne sont pas tant les anges qui sépareront les justes des méchants, mais plutôt nous-mêmes qui nous sentirons dignes ou non d’être en présence de Dieu, car « la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous ».
Notre vie sur terre nous prépare à cette rencontre avec Dieu, elle nous purifie et nous enseigne comment vivre d’amour, comment vivre avec les pieds sur terre, mais avec notre regard toujours fixé sur la seule chose qui en vaille vraiment la peine.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, apprends-moi à vivre tourné vers les réalités d’en haut ! Aide-moi à ne pas tant me préoccuper des choses banales de la vie de tous les jours, mais au contraire, à vivre toutes ces choses ordinaires en les rendant extraordinaires : en y mettant l’amour que Jésus m’enseigne à vivre. « Tu nous a créés pour toi, Seigneur, et notre cœur ne trouvera de repos que lorsqu’il reposera en toi » (Saint Augustin).
Résolution
Mettre en pratique aujourd’hui une phrase ou une parabole de l’Évangile afin de faire vivre le Christ autour de moi.
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 1 er Août 2014
Le prophète méprisé
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 54-58
Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu as les paroles de la vie éternelle. Je sais que tu es présent à mes côtés et que tu me guides. Je mets ma confiance en toi. Viens au secours de ma faiblesse ! Efface de mon cœur toute trace de suffisance pour que je vive selon ta parole.
Demande
Seigneur, augmente en moi la foi !
Points de réflexion
1.« Ils étaient frappés d’étonnement »
. Pour comprendre ce qui l’entoure, l’homme doit prendre du recul ; sinon l’habitude et la routine embrument son jugement. Quand est-ce que j’ai contemplé Jésus Christ comme si je le voyais, je l’entendais, comme si je l’écoutais pour la première fois de ma vie ?
Pour nous, élevés dans la foi catholique depuis notre enfance, c’est une démarche nécessaire. Sinon, nous risquons de devenir des chrétiens pleins de suffisance, nonchalants et blasés.
2. « D’où lui vient tout cela ? »
Les convertis nous impressionnent parce qu’ils reprennent les mêmes interrogations que les gens de la synagogue : D’où lui vient tout cela ? D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
Convertis d’autres religions, d’autres églises chrétiens ou de l’athéisme, leurs recherches les ont conduits à percevoir la splendeur et la beauté rayonnante de l’Homme-Dieu.
Sommes-nous des catholiques « de naissance » ou sommes-nous de véritables catholiques, animés d’une foi vivante et agissante ?
3. « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison »
. Comme ceci est vrai ! Combien de fois sommes-nous en présence du Saint des Saints, pendant la célébration de l’Eucharistie, et nous nous ennuyons ! Nous écoutons sans nous émouvoir les prières de la messe qui ont été la nourriture des saints et des martyrs depuis des siècles - et notre esprit se laisse distraire, se disperse !
Éveillons-nous ! Étudions notre foi ! Apprenons la signification du rituel de la messe ! Dédions une demi-heure par semaine à l’étude de notre foi ! Apprenons à regarder avec un œil neuf et éclairé la splendeur de la vérité afin d’être, nous aussi, étonnés !
Dialogue avec le Christ
Aide-moi, Seigneur, à te connaître davantage, à t’aimer avec plus d’intensité, et à te suivre avec plus d’enthousiasme. Amen.
Résolution
Je dédierai 15 minutes aujourd’hui à une lecture spirituelle qui m’aidera à approfondir ma foi.
*
SOURCE : Catholique.org
Jésus mal accueilli à Nazareth
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 1 er Août 2014
Le prophète méprisé
Evangile selon St Matthieu, chapitre 13, 54-58
Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu’ils étaient frappés d’étonnement et disaient : « D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
N’est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d’où lui vient tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu as les paroles de la vie éternelle. Je sais que tu es présent à mes côtés et que tu me guides. Je mets ma confiance en toi. Viens au secours de ma faiblesse ! Efface de mon cœur toute trace de suffisance pour que je vive selon ta parole.
Demande
Seigneur, augmente en moi la foi !
Points de réflexion
1.« Ils étaient frappés d’étonnement »
. Pour comprendre ce qui l’entoure, l’homme doit prendre du recul ; sinon l’habitude et la routine embrument son jugement. Quand est-ce que j’ai contemplé Jésus Christ comme si je le voyais, je l’entendais, comme si je l’écoutais pour la première fois de ma vie ?
Pour nous, élevés dans la foi catholique depuis notre enfance, c’est une démarche nécessaire. Sinon, nous risquons de devenir des chrétiens pleins de suffisance, nonchalants et blasés.
2. « D’où lui vient tout cela ? »
Les convertis nous impressionnent parce qu’ils reprennent les mêmes interrogations que les gens de la synagogue : D’où lui vient tout cela ? D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?
Convertis d’autres religions, d’autres églises chrétiens ou de l’athéisme, leurs recherches les ont conduits à percevoir la splendeur et la beauté rayonnante de l’Homme-Dieu.
Sommes-nous des catholiques « de naissance » ou sommes-nous de véritables catholiques, animés d’une foi vivante et agissante ?
3. « Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison »
. Comme ceci est vrai ! Combien de fois sommes-nous en présence du Saint des Saints, pendant la célébration de l’Eucharistie, et nous nous ennuyons ! Nous écoutons sans nous émouvoir les prières de la messe qui ont été la nourriture des saints et des martyrs depuis des siècles - et notre esprit se laisse distraire, se disperse !
Éveillons-nous ! Étudions notre foi ! Apprenons la signification du rituel de la messe ! Dédions une demi-heure par semaine à l’étude de notre foi ! Apprenons à regarder avec un œil neuf et éclairé la splendeur de la vérité afin d’être, nous aussi, étonnés !
Dialogue avec le Christ
Aide-moi, Seigneur, à te connaître davantage, à t’aimer avec plus d’intensité, et à te suivre avec plus d’enthousiasme. Amen.
Résolution
Je dédierai 15 minutes aujourd’hui à une lecture spirituelle qui m’aidera à approfondir ma foi.
*
SOURCE : Catholique.org
Jésus mal accueilli à Nazareth
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 02 Août 2014
L’extraordinaire dans notre vie
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 1-12
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de vivre avec elle. »
Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode.
Aussi s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le Messie, que tu es Dieu, que tu peux tout faire. Augmente ma foi, pour que je puisse reconnaître qui tu es.
Demande
Avoir la grâce de ne pas devenir indifférent spirituellement.
Points de réflexion
1.Durant sa vie publique,
Jésus parcourra de nombreuses villes et de nombreux villages de Galilée, et nous le retrouvons, dans ce passage, de retour à l’endroit où il avait passé une trentaine d’années en compagnie de Joseph, de Marie, de différents membres de leurs familles, et des autres personnes qui habitaient dans la région de Nazareth.
2. Comme nous pouvons le lire dans d’autres passages de l’Évangile, quand Jésus arrivait dans une ville il y avait, dès avant son arrivée, une foule qui l’attendait, avec des malades et des infirmes qui attendaient une guérison, ou qui voulaient écouter son enseignement.
Et l’Évangile nous dit aussi que Jésus faisait de nombreux miracles.
Mais ici, à Nazareth, là où il a grandi, on le regarde avec méfiance et suspicion ; et à cause de ce manque de foi, il ne peut pas faire beaucoup de miracles.
3. Que se passe-t-il donc à Nazareth ?
Ce passage nous met en garde contre un risque de la vie spirituelle, que l’on appelle l’habitude ou la routine. Les habitants de Nazareth connaissaient si bien Jésus, un Jésus tout à fait normal, que quand il commence à faire des choses merveilleuses, ils ne comprennent pas et donc se méfient. Ceci peut nous arriver à tous, spécialement à ceux d’entre nous qui vivent leur foi depuis longtemps.
A force d’aller à la Messe, de passer devant le Tabernacle, d’écouter la parole de Dieu, à cause de l’habitude, nous pouvons y devenir indifférent, n’y voir plus que de l’ordinaire. Or si nous avons vraiment compris ce qui se passe pendant la Messe, qui est présent dans le Tabernacle, et ce que signifie la parole de Dieu dans notre vie, nous ne pouvons pas ne pas nous rendre compte que ce sont des choses extraordinaires.
L’Eucharistie est un miracle permanent, présent à tout moment dans nos églises, mais n’y sommes-nous pas trop habitués pour nous en émerveiller et nous mettre en adoration devant Jésus ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais que nous avons tendance à t’oublier facilement. Tu sais que notre capacité d’émerveillement diminue bien vite avec le temps qui passe, avec les jours, les mois, et les années qui se succèdent les uns après les autres. Mais fais que je ne m’habitue pas à toi au point que ta présence me laisse indifférent. Tu es mon Sauveur, c’est toi que j’aime par-dessus tout.
Résolution
Faire une visite dans une église et adorer Jésus présent dans le Saint Sacrement.
SOURCE : Catholique.org
Hérode
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 02 Août 2014
L’extraordinaire dans notre vie
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 1-12
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de vivre avec elle. »
Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode.
Aussi s’engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l’ensevelirent et allèrent en informer Jésus.
Prière d'introduction
Seigneur, je crois que tu es le Messie, que tu es Dieu, que tu peux tout faire. Augmente ma foi, pour que je puisse reconnaître qui tu es.
Demande
Avoir la grâce de ne pas devenir indifférent spirituellement.
Points de réflexion
1.Durant sa vie publique,
Jésus parcourra de nombreuses villes et de nombreux villages de Galilée, et nous le retrouvons, dans ce passage, de retour à l’endroit où il avait passé une trentaine d’années en compagnie de Joseph, de Marie, de différents membres de leurs familles, et des autres personnes qui habitaient dans la région de Nazareth.
2. Comme nous pouvons le lire dans d’autres passages de l’Évangile, quand Jésus arrivait dans une ville il y avait, dès avant son arrivée, une foule qui l’attendait, avec des malades et des infirmes qui attendaient une guérison, ou qui voulaient écouter son enseignement.
Et l’Évangile nous dit aussi que Jésus faisait de nombreux miracles.
Mais ici, à Nazareth, là où il a grandi, on le regarde avec méfiance et suspicion ; et à cause de ce manque de foi, il ne peut pas faire beaucoup de miracles.
3. Que se passe-t-il donc à Nazareth ?
Ce passage nous met en garde contre un risque de la vie spirituelle, que l’on appelle l’habitude ou la routine. Les habitants de Nazareth connaissaient si bien Jésus, un Jésus tout à fait normal, que quand il commence à faire des choses merveilleuses, ils ne comprennent pas et donc se méfient. Ceci peut nous arriver à tous, spécialement à ceux d’entre nous qui vivent leur foi depuis longtemps.
A force d’aller à la Messe, de passer devant le Tabernacle, d’écouter la parole de Dieu, à cause de l’habitude, nous pouvons y devenir indifférent, n’y voir plus que de l’ordinaire. Or si nous avons vraiment compris ce qui se passe pendant la Messe, qui est présent dans le Tabernacle, et ce que signifie la parole de Dieu dans notre vie, nous ne pouvons pas ne pas nous rendre compte que ce sont des choses extraordinaires.
L’Eucharistie est un miracle permanent, présent à tout moment dans nos églises, mais n’y sommes-nous pas trop habitués pour nous en émerveiller et nous mettre en adoration devant Jésus ?
Dialogue avec le Christ
Seigneur, tu sais que nous avons tendance à t’oublier facilement. Tu sais que notre capacité d’émerveillement diminue bien vite avec le temps qui passe, avec les jours, les mois, et les années qui se succèdent les uns après les autres. Mais fais que je ne m’habitue pas à toi au point que ta présence me laisse indifférent. Tu es mon Sauveur, c’est toi que j’aime par-dessus tout.
Résolution
Faire une visite dans une église et adorer Jésus présent dans le Saint Sacrement.
SOURCE : Catholique.org
Hérode
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 03 Août 2014
Multiplication des pains
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 13-21
Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je m’approche humblement pour chercher ta lumière et ta grâce. Je te remercie pour ma vie et pour ce temps de prière. Aide-moi aujourd’hui à me plonger dans la richesse de ton cœur. Rends mon cœur plus semblable au tien.
Demande
Seigneur, aide-moi à te faire profondément confiance car tu feras mûrir en ma vie le fruit que tu désires. Aide-moi à collaborer effectivement avec ta grâce.
Points de réflexion
1.Jésus éprouve de la compassion pour la foule.
Quand on reçoit la nouvelle du décès d’un ami proche ou d’un membre de la famille, aucune parole, réellement, ne peut soulager la peine du deuil. On veut souvent être seul, sans être dérangé. C’est ce que Jésus a dû ressentir en apprenant la mort de son cousin et précurseur, Jean Baptiste, exécuté par Hérode le tyran. Jésus cherche un endroit désert. Quelles sont les pensées du Christ ?
Peut-être est-il reconnaissant à la fidélité de Jean dans sa mission de préparation du chemin du Christ ? Il ressent certainement la perte de son cousin et ami. Le meurtre de Jean Baptiste le frappe au plus près ; il annonce son rejet imminent et sa crucifixion. A des moments pareils de notre vie nous pouvons nous refermer sur nous-mêmes. Voyez donc ce que le texte de l’Évangile rapporte lorsque Jésus aperçoit la foule qui attend le ?faiseur de miracles’. La foule n’a aucune idée de ce qui se passe dans le cœur de Jésus. Ils ne veulent qu’une chose : être guéris de leurs maladies.
Le cœur de Jésus est ému de pitié pour eux. Quelle belle vision de la noblesse du cœur de Jésus ! Au lieu d’éviter la foule à cause de son chagrin, il se remet immédiatement à guérir et à chasser les démons.
2. Aller au-delà du devoir.
Les disciples, comme nous, réagissent différemment. A la fin d’une journée entière de guérisons, ils sont évidemment fatigués et ils voient que Jésus aussi. Ils savent que les gens doivent avoir faim. Ils demandent à Jésus de renvoyer la foule pour manger. Les disciples sont « raisonnables ». Mais le cœur de Jésus va au-delà de « l’appel du devoir » et il demande à ses disciples de collaborer à son amour : « Donnez-leur quelque chose à manger, vous-mêmes. »
La charité chrétienne n’a pas de limite. L’amour du cœur du Christ n’a pas de limite. Cet amour ne cherche pas seulement à guérir et chasser les démons mais aussi à nourrir et fortifier. Il ne guérit pas seulement par le pardon - grâce au sacrement de réconciliation - mais aussi nourrit et fortifie par le sacrement de l’Eucharistie. Cet amour a gagné la rédemption pour nous il y a deux mille ans et reste avec nous dans et par son Église.
Remercions Jésus pour son grand amour et voyons comment nous pouvons aimer plus, comme lui.
3. Le miracle de Jésus. Jésus multiplie les pains et les poissons
. Ce que les disciples considèrent comme dérisoire par rapport aux besoins de la foule, Jésus le multiplie de façon merveilleuse et surabondante. Jésus désire notre collaboration. Il multipliera tout effort que nous ferons en son nom. Que me demande le Seigneur ? Probablement, il ne me demande pas de quoi nourrir une foule nombreuse.
Quel est ce peu de ?pain’ que je peux donner ? Peut-être est-ce d’inviter un collègue ou ami à venir à l’Église avec moi, de me rapprocher d’un chrétien rebelle, me mettant à son niveau, en l’encourageant à considérer la sagesse des enseignements de l’Église.
Si je pense que c’est au-delà du devoir, que je réfléchisse au cœur du Christ.
Si je pense que c’est insuffisant pour le besoin, que je me rappelle la puissance du Christ. Jésus multipliera nos pauvres efforts si nous faisons de notre mieux avec le ?peu de pain’ que nous avons.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je te donne dès à présent mes cinq pains et mes deux poissons. Tu connais les besoins de mon âme et les besoins des âmes dont tu m’as chargé. Tu sais qu’il m’est difficile de dépasser mon peu de foi. Mais je me confie en ta bonté, en ta miséricorde et en ta puissance. Multiplie les pauvres efforts que je fais en ton nom. Je demande aussi à Marie notre Mère d’intercéder pour cette intention.
Résolution
Je ferai un acte de foi concret aujourd’hui en offrant ce que Jésus me demande pour quelqu’un de mon entourage.
SOURCE : Catholique.org
La multiplication des pains
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 03 Août 2014
Multiplication des pains
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 13-21
Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens ; il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et il se fait tard. Renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger ! »
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
Alors ils lui disent : « Nous n’avons là que cinq pains et deux poissons. »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici. »
Puis, ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction ; il rompit les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent à la foule.
Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa douze paniers pleins.
Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille, sans compter les femmes et les enfants.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je m’approche humblement pour chercher ta lumière et ta grâce. Je te remercie pour ma vie et pour ce temps de prière. Aide-moi aujourd’hui à me plonger dans la richesse de ton cœur. Rends mon cœur plus semblable au tien.
Demande
Seigneur, aide-moi à te faire profondément confiance car tu feras mûrir en ma vie le fruit que tu désires. Aide-moi à collaborer effectivement avec ta grâce.
Points de réflexion
1.Jésus éprouve de la compassion pour la foule.
Quand on reçoit la nouvelle du décès d’un ami proche ou d’un membre de la famille, aucune parole, réellement, ne peut soulager la peine du deuil. On veut souvent être seul, sans être dérangé. C’est ce que Jésus a dû ressentir en apprenant la mort de son cousin et précurseur, Jean Baptiste, exécuté par Hérode le tyran. Jésus cherche un endroit désert. Quelles sont les pensées du Christ ?
Peut-être est-il reconnaissant à la fidélité de Jean dans sa mission de préparation du chemin du Christ ? Il ressent certainement la perte de son cousin et ami. Le meurtre de Jean Baptiste le frappe au plus près ; il annonce son rejet imminent et sa crucifixion. A des moments pareils de notre vie nous pouvons nous refermer sur nous-mêmes. Voyez donc ce que le texte de l’Évangile rapporte lorsque Jésus aperçoit la foule qui attend le ?faiseur de miracles’. La foule n’a aucune idée de ce qui se passe dans le cœur de Jésus. Ils ne veulent qu’une chose : être guéris de leurs maladies.
Le cœur de Jésus est ému de pitié pour eux. Quelle belle vision de la noblesse du cœur de Jésus ! Au lieu d’éviter la foule à cause de son chagrin, il se remet immédiatement à guérir et à chasser les démons.
2. Aller au-delà du devoir.
Les disciples, comme nous, réagissent différemment. A la fin d’une journée entière de guérisons, ils sont évidemment fatigués et ils voient que Jésus aussi. Ils savent que les gens doivent avoir faim. Ils demandent à Jésus de renvoyer la foule pour manger. Les disciples sont « raisonnables ». Mais le cœur de Jésus va au-delà de « l’appel du devoir » et il demande à ses disciples de collaborer à son amour : « Donnez-leur quelque chose à manger, vous-mêmes. »
La charité chrétienne n’a pas de limite. L’amour du cœur du Christ n’a pas de limite. Cet amour ne cherche pas seulement à guérir et chasser les démons mais aussi à nourrir et fortifier. Il ne guérit pas seulement par le pardon - grâce au sacrement de réconciliation - mais aussi nourrit et fortifie par le sacrement de l’Eucharistie. Cet amour a gagné la rédemption pour nous il y a deux mille ans et reste avec nous dans et par son Église.
Remercions Jésus pour son grand amour et voyons comment nous pouvons aimer plus, comme lui.
3. Le miracle de Jésus. Jésus multiplie les pains et les poissons
. Ce que les disciples considèrent comme dérisoire par rapport aux besoins de la foule, Jésus le multiplie de façon merveilleuse et surabondante. Jésus désire notre collaboration. Il multipliera tout effort que nous ferons en son nom. Que me demande le Seigneur ? Probablement, il ne me demande pas de quoi nourrir une foule nombreuse.
Quel est ce peu de ?pain’ que je peux donner ? Peut-être est-ce d’inviter un collègue ou ami à venir à l’Église avec moi, de me rapprocher d’un chrétien rebelle, me mettant à son niveau, en l’encourageant à considérer la sagesse des enseignements de l’Église.
Si je pense que c’est au-delà du devoir, que je réfléchisse au cœur du Christ.
Si je pense que c’est insuffisant pour le besoin, que je me rappelle la puissance du Christ. Jésus multipliera nos pauvres efforts si nous faisons de notre mieux avec le ?peu de pain’ que nous avons.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je te donne dès à présent mes cinq pains et mes deux poissons. Tu connais les besoins de mon âme et les besoins des âmes dont tu m’as chargé. Tu sais qu’il m’est difficile de dépasser mon peu de foi. Mais je me confie en ta bonté, en ta miséricorde et en ta puissance. Multiplie les pauvres efforts que je fais en ton nom. Je demande aussi à Marie notre Mère d’intercéder pour cette intention.
Résolution
Je ferai un acte de foi concret aujourd’hui en offrant ce que Jésus me demande pour quelqu’un de mon entourage.
SOURCE : Catholique.org
La multiplication des pains
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 04 Août 2014
Confiance ! C’est moi !
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 22-36
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu me vois et je t’entends. Enseigne-moi à prier comme tu priais. Sans ta grâce, ma prière est inutile. Je désire me consacrer plus complètement à toi. Je crois en toi. Je t’aime pour ta bonté et pour ta fidélité.
Demande
Seigneur, aide-moi à te faire davantage confiance pour que ma vie donne les fruits que tu en attends. Aide-moi à collaborer efficacement à ta grâce.
Points de réflexion
1.Battu par les vagues.
Les apôtres sur le lac se trouvaient dans la turbulence. Jésus les avait envoyés en mission sur une mer agitée. Et alors, il vient à leur secours d’une façon inattendue, sous l’apparence d’un fantôme. Dans nos moments de crise il y a à la fois un danger et une opportunité. Chacun fait face un jour à des crises différentes : discerner une vocation à la vie consacrée, rompre une habitude, rompre une amitié néfaste, décider, pour un couple, de vivre avec cohérence l’enseignement de l’Église sur la contraception ou simplement de prendre le Christ plus sérieusement. Dans une crise, ma volonté est tiraillée de toutes parts.
Mon esprit, mon cœur et mes sentiments sont aussi engagés. Le chemin est rude et il y a danger à prendre celui qui est le plus facile car je pourrais bien me repentir plus tard d’avoir court-circuité ma vie et peut-être celle de quelques autres. La solution que me suggère ma foi me paraît irréelle, insaisissable pour moi. Elle semble trop hors de l’ordinaire pour moi, hors du contexte auquel je suis habitué.
Pourtant, j’y perçois une droiture, une certaine élévation d’esprit parce que, si peu que ce soit, le Christ se laisse entrevoir à moi. Jésus permet ces situations de crise tout comme il permet que les solutions nous paraissent irréalisables. Tout cela, à cause de sa bonté. Il sait que c’est l’occasion pour nous de faire un bond en avant dans notre vie spirituelle, dans notre foi.
2. N’ayons pas peur !
Quelle doit être mon attitude véritable dans un moment de crise ? Si je réfléchis bien, je vois que Dieu dans sa bonté a un dessein pour ma vie, pour chaque jour de ma vie. Si Dieu est bon et pourvoit à mes besoins, ne décevant jamais celui qui croit en lui, ce doit être que je serai très heureux si j’accepte sa volonté. Que la volonté de Dieu soit faite ! « Ce que Dieu veut, que cela soit ! » voilà ce qui doit être mon attitude véritable, fondamentale.
Avant de chercher à découvrir l’identité de cette figure énigmatique qui m’appelle, je dois me convaincre que si c’est le Christ, le Christ qui me fait signe, alors je le suivrai. Que la voix de Pierre soit la nôtre : « Seigneur, si c’est toi, commande-moi de marcher sur les eaux ».
3. Regardons Jésus dans les yeux.
Quelquefois, le Seigneur appelle en disant : « Viens ! » et on sent qu’il nous demande de venir plus près de lui, de mettre nos pas dans les siens. D’autres fois, il nous dit : « Courage ! » car il y a un risque à prendre, le risque d’abandonner un peu de moi-même, pas pour l’amour d’une aventure mais pour l’amour de l’Amour. Il dit aussi : « C’est moi ! » et nous demande de reconnaître en lui le trésor pour lequel on devait tout abandonner.
Il ajoute : « N’aie pas peur ! » et nous encourage à lui faire confiance. Et quand mon cœur est disposé à faire sa volonté, quelle qu’elle soit, alors je peux demander en toute confiance : « Est-ce toi, Seigneur ? » Écoutons la réponse. Écoutons attentivement.
Dialogue avec le Christ
Jésus, si bon et miséricordieux, merci de m’appeler à te ressembler, à te suivre plus intimement. Merci de m’appeler à vivre ma vie par la foi et non pas de me fier uniquement à moi-même et à me reposer sur mes sécurités. Merci de parler à mon cœur et à m’inviter à tout risquer pour toi. Quoi que tu veuilles, Jésus, je le veux aussi. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Marie, ma Mère, aide-moi à répéter avec toi : Qu’il me soit fait selon ta parole.
Résolution
Si ma foi connaît une crise en ce moment, confiant dans sa grâce, je ferai résolument le premier pas à la suite du Christ.
SOURCE : Catholique.org
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 04 Août 2014
Confiance ! C’est moi !
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 22-36
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. La barque était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, tu me vois et je t’entends. Enseigne-moi à prier comme tu priais. Sans ta grâce, ma prière est inutile. Je désire me consacrer plus complètement à toi. Je crois en toi. Je t’aime pour ta bonté et pour ta fidélité.
Demande
Seigneur, aide-moi à te faire davantage confiance pour que ma vie donne les fruits que tu en attends. Aide-moi à collaborer efficacement à ta grâce.
Points de réflexion
1.Battu par les vagues.
Les apôtres sur le lac se trouvaient dans la turbulence. Jésus les avait envoyés en mission sur une mer agitée. Et alors, il vient à leur secours d’une façon inattendue, sous l’apparence d’un fantôme. Dans nos moments de crise il y a à la fois un danger et une opportunité. Chacun fait face un jour à des crises différentes : discerner une vocation à la vie consacrée, rompre une habitude, rompre une amitié néfaste, décider, pour un couple, de vivre avec cohérence l’enseignement de l’Église sur la contraception ou simplement de prendre le Christ plus sérieusement. Dans une crise, ma volonté est tiraillée de toutes parts.
Mon esprit, mon cœur et mes sentiments sont aussi engagés. Le chemin est rude et il y a danger à prendre celui qui est le plus facile car je pourrais bien me repentir plus tard d’avoir court-circuité ma vie et peut-être celle de quelques autres. La solution que me suggère ma foi me paraît irréelle, insaisissable pour moi. Elle semble trop hors de l’ordinaire pour moi, hors du contexte auquel je suis habitué.
Pourtant, j’y perçois une droiture, une certaine élévation d’esprit parce que, si peu que ce soit, le Christ se laisse entrevoir à moi. Jésus permet ces situations de crise tout comme il permet que les solutions nous paraissent irréalisables. Tout cela, à cause de sa bonté. Il sait que c’est l’occasion pour nous de faire un bond en avant dans notre vie spirituelle, dans notre foi.
2. N’ayons pas peur !
Quelle doit être mon attitude véritable dans un moment de crise ? Si je réfléchis bien, je vois que Dieu dans sa bonté a un dessein pour ma vie, pour chaque jour de ma vie. Si Dieu est bon et pourvoit à mes besoins, ne décevant jamais celui qui croit en lui, ce doit être que je serai très heureux si j’accepte sa volonté. Que la volonté de Dieu soit faite ! « Ce que Dieu veut, que cela soit ! » voilà ce qui doit être mon attitude véritable, fondamentale.
Avant de chercher à découvrir l’identité de cette figure énigmatique qui m’appelle, je dois me convaincre que si c’est le Christ, le Christ qui me fait signe, alors je le suivrai. Que la voix de Pierre soit la nôtre : « Seigneur, si c’est toi, commande-moi de marcher sur les eaux ».
3. Regardons Jésus dans les yeux.
Quelquefois, le Seigneur appelle en disant : « Viens ! » et on sent qu’il nous demande de venir plus près de lui, de mettre nos pas dans les siens. D’autres fois, il nous dit : « Courage ! » car il y a un risque à prendre, le risque d’abandonner un peu de moi-même, pas pour l’amour d’une aventure mais pour l’amour de l’Amour. Il dit aussi : « C’est moi ! » et nous demande de reconnaître en lui le trésor pour lequel on devait tout abandonner.
Il ajoute : « N’aie pas peur ! » et nous encourage à lui faire confiance. Et quand mon cœur est disposé à faire sa volonté, quelle qu’elle soit, alors je peux demander en toute confiance : « Est-ce toi, Seigneur ? » Écoutons la réponse. Écoutons attentivement.
Dialogue avec le Christ
Jésus, si bon et miséricordieux, merci de m’appeler à te ressembler, à te suivre plus intimement. Merci de m’appeler à vivre ma vie par la foi et non pas de me fier uniquement à moi-même et à me reposer sur mes sécurités. Merci de parler à mon cœur et à m’inviter à tout risquer pour toi. Quoi que tu veuilles, Jésus, je le veux aussi. Que ta volonté soit faite et non la mienne. Marie, ma Mère, aide-moi à répéter avec toi : Qu’il me soit fait selon ta parole.
Résolution
Si ma foi connaît une crise en ce moment, confiant dans sa grâce, je ferai résolument le premier pas à la suite du Christ.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui lisez la Méditation de la Parole
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 05 Août 2014
Sois le sage, non l’érudit
Evangile selon St Matthieu, chapitre 15, 1-14
Des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem s’approchent de Jésus et lui disent : « Pourquoi tes disciples désobéissent-ils à la tradition des anciens ? En effet ils ne se lavent pas les mains avant de prendre le repas. »
Jésus appela la foule et leur dit : « Écoutez et comprenez bien ! Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. »
Alors les disciples s’avancèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ? »
Mais il répondit : « Toute plante que mon Père au ciel n’a pas plantée sera arrachée. Laissez-les dire : ce sont des guides aveugles pour des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi de connaître tes voies afin que je puisse aimer le chemin prévu pour moi et que je garde l’espérance tout au long de ce chemin. Je m’incline devant toi, car tu me montres continuellement que tes voies ne sont pas les miennes. Je te remercie car en reconnaissant ta bonté envers moi je trouve le véritable bonheur.
Demande
Seigneur Jésus, apprends-moi tes chemins.
Points de réflexion
1.Tradition et traditions.
Le Christ nous parle de l’essentiel. Les Pharisiens ont amassé un grand nombre de traditions. La plupart sont faites de bonne foi et aident les gens à progresser dans la vertu. Cependant petit à petit elles se sont mises à prendre le pas sur la relation d’amour avec Dieu en devenant de simples rites.
Retournons à l’essentiel de notre vie avec le Christ. Est-ce que je donne plus d’importance à mes coutumes, mes habitudes qu’à ce que me demande le Christ par son Église ?
Est-ce que je me trompe de but en me concentrant plus sur les moyens que sur la fin même, le Christ ?
2. L’homme intérieur.
Ce qui sort de la bouche de l’homme montre ce qu’il est. Cela montre ce à quoi il donne de la valeur dans son cœur. Ou nous entendrons des paroles pétries de l’amour de Dieu, ou nous rencontrerons toutes sortes de discours vil et grossier.
Nous verrons si quelqu’un est centré sur lui-même ou sur les besoins des autres. Nous découvrirons qui se considère comme instrument de Dieu ou qui utilise Dieu comme instrument de son propre succès.
Ce qui est à l’intérieur de l’homme ressort toujours dans ses paroles.
3. Le vrai guide.
L’homme sensé suit la sagesse de Dieu. Celui qui est rempli de sagesse sait mieux comment aider quelqu’un à atteindre son but : être uni au Christ. Il existe beaucoup de types de ?plantes’ (personnes) ; mieux vaut suivre celles qui ont été semées par Dieu.
On reconnaît quelles plantes viennent du Seigneur à leurs fruits. Il peut être utile cependant de faire appel à un directeur spirituel : son regard objectif nous aidera à comprendre les mouvements de notre âme, sans marcher à l’aveuglette.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, nous sommes dans un monde si plein de confusion où on appelle le mal « bien » et le bien « mal » ! Aide-moi à bien faire la différence et je ressentirai toujours ta paix dans mon cœur.
Résolution
J’irai devant le Saint Sacrement et je demanderai au Seigneur de m’indiquer clairement sa volonté.
SOURCE : Catholique.org
Jésus fait face aux scribes et aux pharisiens
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 05 Août 2014
Sois le sage, non l’érudit
Evangile selon St Matthieu, chapitre 15, 1-14
Des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem s’approchent de Jésus et lui disent : « Pourquoi tes disciples désobéissent-ils à la tradition des anciens ? En effet ils ne se lavent pas les mains avant de prendre le repas. »
Jésus appela la foule et leur dit : « Écoutez et comprenez bien ! Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur. Mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui rend l’homme impur. »
Alors les disciples s’avancèrent et lui dirent : « Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés en entendant cette parole ? »
Mais il répondit : « Toute plante que mon Père au ciel n’a pas plantée sera arrachée. Laissez-les dire : ce sont des guides aveugles pour des aveugles. Si un aveugle guide un aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. »
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi de connaître tes voies afin que je puisse aimer le chemin prévu pour moi et que je garde l’espérance tout au long de ce chemin. Je m’incline devant toi, car tu me montres continuellement que tes voies ne sont pas les miennes. Je te remercie car en reconnaissant ta bonté envers moi je trouve le véritable bonheur.
Demande
Seigneur Jésus, apprends-moi tes chemins.
Points de réflexion
1.Tradition et traditions.
Le Christ nous parle de l’essentiel. Les Pharisiens ont amassé un grand nombre de traditions. La plupart sont faites de bonne foi et aident les gens à progresser dans la vertu. Cependant petit à petit elles se sont mises à prendre le pas sur la relation d’amour avec Dieu en devenant de simples rites.
Retournons à l’essentiel de notre vie avec le Christ. Est-ce que je donne plus d’importance à mes coutumes, mes habitudes qu’à ce que me demande le Christ par son Église ?
Est-ce que je me trompe de but en me concentrant plus sur les moyens que sur la fin même, le Christ ?
2. L’homme intérieur.
Ce qui sort de la bouche de l’homme montre ce qu’il est. Cela montre ce à quoi il donne de la valeur dans son cœur. Ou nous entendrons des paroles pétries de l’amour de Dieu, ou nous rencontrerons toutes sortes de discours vil et grossier.
Nous verrons si quelqu’un est centré sur lui-même ou sur les besoins des autres. Nous découvrirons qui se considère comme instrument de Dieu ou qui utilise Dieu comme instrument de son propre succès.
Ce qui est à l’intérieur de l’homme ressort toujours dans ses paroles.
3. Le vrai guide.
L’homme sensé suit la sagesse de Dieu. Celui qui est rempli de sagesse sait mieux comment aider quelqu’un à atteindre son but : être uni au Christ. Il existe beaucoup de types de ?plantes’ (personnes) ; mieux vaut suivre celles qui ont été semées par Dieu.
On reconnaît quelles plantes viennent du Seigneur à leurs fruits. Il peut être utile cependant de faire appel à un directeur spirituel : son regard objectif nous aidera à comprendre les mouvements de notre âme, sans marcher à l’aveuglette.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, nous sommes dans un monde si plein de confusion où on appelle le mal « bien » et le bien « mal » ! Aide-moi à bien faire la différence et je ressentirai toujours ta paix dans mon cœur.
Résolution
J’irai devant le Saint Sacrement et je demanderai au Seigneur de m’indiquer clairement sa volonté.
SOURCE : Catholique.org
Jésus fait face aux scribes et aux pharisiens
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 06 Août 2014
La Transfiguration
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 1-9
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les amène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens vers toi avec une grande confiance. Je te supplie de laisser la lumière de ta gloire briller dans ma vie. Donne-moi la force pour te suivre de sorte que je laisse de côté le vieil homme et que je m’attelle une fois pour toutes à faire ta volonté.
Demande
Seigneur, accorde-moi la grâce de donner le meilleur de moi à chaque instant.
Points de réflexion
1.A la suite du Maître.
Les apôtres Pierre, Jean et Jacques ont été des privilégiés ce jour-là. Le maître les a choisis pour le suivre. Il les a pris à part. Ensemble, ils ont marché vers le mont Tabor. Rejoignons-les pour escalader la montagne. Ce n’est pas une montée facile. Ils se fatiguent. Plus ils montent, plus leur l’attention est portée sur le Christ. Ils ont déjà oublié les autres apôtres, restés en bas. Ils se demandent quand le Seigneur s’arrêtera, où les emmène-t-il, quel est le but de leurs efforts. Ils ne comprennent pas, mais ils ont appris à faire confiance à Jésus.
Depuis qu’il les a appelés, ils l’ont suivi. Depuis, Jésus-Christ ne les a jamais induits en erreur alors Pierre, Jean et Jacques le suivent avec confiance. Leur exemple nous sert de leçon. Nous devons apprendre à suivre le Christ partout où il nous mène.
Et, bien que parfois le chemin soit difficile et que les obstacles semblent se dresser de tous les côtés, tout comme Pierre, Jean et Jacques, nous savons que le Seigneur est avec nous.
2. La lumière du Maître.
Nous voici au sommet de la montagne. Le Seigneur se met à prier. Les apôtres sont fatigués après la montée, et bien qu’ils essaient de prier, ils s’assoupissent. Puis, dans leur sommeil, ils entendent des voix, et ils sentent une lumière éclatante sur leurs yeux fermés. En se réveillant, ils sont stupéfaits par ce qu’ils voient. Devant eux se tient le Maître dans sa gloire.
À ses côtés, Moïse et Elie ont une attitude incontestable de respect, et ils parlent ensemble. Jésus est enveloppé d’un blanc éblouissant, presque trop lumineux pour leurs yeux. Ils reconnaissent leur Seigneur et leur Maître. Ils sont remplis d’une joie profonde. Cette expérience du Christ dans sa gloire les bouleverse.
Pierre dit ce qui lui vient à l’esprit : il veut rester là pour toujours. Il n’a pas vraiment compris, mais il a saisi que d’être avec le Christ, de vivre dans la lumière du Maître, c’est vivre dans la joie.
3. « Celui-ci est mon Fils ».
Moïse et Elie partagent cette gloire. Ils témoignent que leur mission, comme pour tous les envoyés de Dieu tout au long des siècles de l’histoire d’Israël, était une préparation de la venue du Christ. Ils avaient parlé dans un langage voilé, en utilisant des symboles, et bien qu’ils aient perçu qu’un Messie viendrait, ils ne l’ont pas connu. Maintenant le voile est levé.
La Nouvelle Alliance a été proclamée par le Fils lui-même. Il a parlé au monde en tant que Fils du Père. Et c’est le Père qui invite les apôtres à écouter son Fils, celui qu’Il a choisi. Demandons la grâce d’écouter le Christ.
Demandons la grâce d’écouter l’Évangile avec une simplicité renouvelée, avec un cœur généreux et ouvert, avec foi et confiance en Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu nous as tant aimés que tu es venu sur terre pour nous apprendre à vivre dans la vérité. Toi, le Verbe éternel du Père, tu nous guides sur le chemin de la sainteté. Ne nous laisse pas nous décourager quand le chemin devient difficile. Donne-nous ta force pour persévérer jusqu’au bout.
Résolution
Aujourd’hui je tâcherai de partager mon espérance joyeuse avec ceux que je côtoie.
SOURCE : Catholique.org
La Transfiguration de Jésus
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 06 Août 2014
La Transfiguration
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 1-9
Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les amène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est heureux que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je viens vers toi avec une grande confiance. Je te supplie de laisser la lumière de ta gloire briller dans ma vie. Donne-moi la force pour te suivre de sorte que je laisse de côté le vieil homme et que je m’attelle une fois pour toutes à faire ta volonté.
Demande
Seigneur, accorde-moi la grâce de donner le meilleur de moi à chaque instant.
Points de réflexion
1.A la suite du Maître.
Les apôtres Pierre, Jean et Jacques ont été des privilégiés ce jour-là. Le maître les a choisis pour le suivre. Il les a pris à part. Ensemble, ils ont marché vers le mont Tabor. Rejoignons-les pour escalader la montagne. Ce n’est pas une montée facile. Ils se fatiguent. Plus ils montent, plus leur l’attention est portée sur le Christ. Ils ont déjà oublié les autres apôtres, restés en bas. Ils se demandent quand le Seigneur s’arrêtera, où les emmène-t-il, quel est le but de leurs efforts. Ils ne comprennent pas, mais ils ont appris à faire confiance à Jésus.
Depuis qu’il les a appelés, ils l’ont suivi. Depuis, Jésus-Christ ne les a jamais induits en erreur alors Pierre, Jean et Jacques le suivent avec confiance. Leur exemple nous sert de leçon. Nous devons apprendre à suivre le Christ partout où il nous mène.
Et, bien que parfois le chemin soit difficile et que les obstacles semblent se dresser de tous les côtés, tout comme Pierre, Jean et Jacques, nous savons que le Seigneur est avec nous.
2. La lumière du Maître.
Nous voici au sommet de la montagne. Le Seigneur se met à prier. Les apôtres sont fatigués après la montée, et bien qu’ils essaient de prier, ils s’assoupissent. Puis, dans leur sommeil, ils entendent des voix, et ils sentent une lumière éclatante sur leurs yeux fermés. En se réveillant, ils sont stupéfaits par ce qu’ils voient. Devant eux se tient le Maître dans sa gloire.
À ses côtés, Moïse et Elie ont une attitude incontestable de respect, et ils parlent ensemble. Jésus est enveloppé d’un blanc éblouissant, presque trop lumineux pour leurs yeux. Ils reconnaissent leur Seigneur et leur Maître. Ils sont remplis d’une joie profonde. Cette expérience du Christ dans sa gloire les bouleverse.
Pierre dit ce qui lui vient à l’esprit : il veut rester là pour toujours. Il n’a pas vraiment compris, mais il a saisi que d’être avec le Christ, de vivre dans la lumière du Maître, c’est vivre dans la joie.
3. « Celui-ci est mon Fils ».
Moïse et Elie partagent cette gloire. Ils témoignent que leur mission, comme pour tous les envoyés de Dieu tout au long des siècles de l’histoire d’Israël, était une préparation de la venue du Christ. Ils avaient parlé dans un langage voilé, en utilisant des symboles, et bien qu’ils aient perçu qu’un Messie viendrait, ils ne l’ont pas connu. Maintenant le voile est levé.
La Nouvelle Alliance a été proclamée par le Fils lui-même. Il a parlé au monde en tant que Fils du Père. Et c’est le Père qui invite les apôtres à écouter son Fils, celui qu’Il a choisi. Demandons la grâce d’écouter le Christ.
Demandons la grâce d’écouter l’Évangile avec une simplicité renouvelée, avec un cœur généreux et ouvert, avec foi et confiance en Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu nous as tant aimés que tu es venu sur terre pour nous apprendre à vivre dans la vérité. Toi, le Verbe éternel du Père, tu nous guides sur le chemin de la sainteté. Ne nous laisse pas nous décourager quand le chemin devient difficile. Donne-nous ta force pour persévérer jusqu’au bout.
Résolution
Aujourd’hui je tâcherai de partager mon espérance joyeuse avec ceux que je côtoie.
SOURCE : Catholique.org
La Transfiguration de Jésus
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 7 Août 2014
Simon-Pierre : foi, primauté et incompréhension
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 13-23
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Messie.
Prière d'introduction
Aujourd’hui, Seigneur, je m’appuie et m’unis à la prière de l’Église dans monde entier. Nous sommes des milliers à te chercher, à nous poser à tes pieds, jouissant de ton alliance et de ta promesse, qui nous dit que tu es réellement présent dans ton Église ! Merci Seigneur pour la communion que nous formons entre tous les chrétiens, en Toi. Si aujourd’hui pour moi, ce temps de prière est difficile, je le fais offrande pour ta Gloire et m’unis à qui, aujourd’hui, pourra communier fortement avec toi. Que sa prière soi aussi la mienne, et qu’à travers lui je grandisse en ton amour.
Demande
Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau ! Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Points de réflexion
1.Dieu intervient dans la vie de l’homme ; il se fait présent, il est continuellement en recherche de cet homme qui se perd, qui ne fait pas le bon choix.
Dans la première lecture de la liturgie d’aujourd’hui, on peut voir clairement la pédagogie de Dieu au cours du temps : « Je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Egypte », ils ont rompu mon alliance, mais « je mettrai ma Loi au plus profond d’eux même ; je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple », « je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés » (Jer 31,31-34).
Ne doutons jamais de l’amour du Seigneur, lui qui renouvelle inlassablement son alliance d’amour avec nous, dans l’Eucharistie, dans la confession.
2. Au début de l’histoire du Salut, Dieu intervient de façon externe.
Il fait sortir d’Égypte le peuple choisi. Dans un deuxième temps, il nous dit que l’Alliance n’est pas un pacte extérieur à nous, mais que nous l’aurons inscrite dans notre cœur.
Nous n’avons plus besoin de l’enseigner de génération en génération, car elle est au-dedans de nous, au plus profond de nous-mêmes.
3. Mais l’Évangile nous révèle à quel point Dieu habite en nous.
Dans la profession de foi de Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant », Jésus reconnaît l’intervention du Père : « Heureux es-tu Simon, ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux ». Dieu, qui habitait déjà dans le cœur de Pierre, lui révèle la Vérité sur Jésus.
C’est Dieu, lui-même, qui œuvre dans le cœur et l’intelligence de Pierre, pour lui faire comprendre et voir cette réalité et être capable de l’affirmer. On voit bien que cela est une grâce, car quelques minutes après, l’humanité pure de Pierre ressort et Jésus lui dira « Arrière Satan, tu es un obstacle sur la route, tes pensées ne sont pas celles de Dieu » (Mt 16,23).
L’homme est entre les deux : les désirs fortement humains, l’horreur de la souffrance, et en même temps cette soif infinie de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-nous la grâce d’être ouverts toujours à toi, pour que nos pensées soient de plus en plus semblables aux tiennes. Je ne veux pas être un obstacle sur ton chemin d’amour envers l’homme. Au contraire, fais de moi un instrument de ta paix, de ton amour, de ta présence entre les hommes.
Résolution
J’essaierai de me rappeler plusieurs fois dans la journée que Dieu habite en moi. Et je lui demanderai qu’il agisse en moi et à travers moi.
SOURCE : Catholique.org
Pour vous qui Suis-je ?
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 7 Août 2014
Simon-Pierre : foi, primauté et incompréhension
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 13-23
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples : « Le Fils de l’homme, qui est-il, d’après ce que disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Alors, il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Messie.
Prière d'introduction
Aujourd’hui, Seigneur, je m’appuie et m’unis à la prière de l’Église dans monde entier. Nous sommes des milliers à te chercher, à nous poser à tes pieds, jouissant de ton alliance et de ta promesse, qui nous dit que tu es réellement présent dans ton Église ! Merci Seigneur pour la communion que nous formons entre tous les chrétiens, en Toi. Si aujourd’hui pour moi, ce temps de prière est difficile, je le fais offrande pour ta Gloire et m’unis à qui, aujourd’hui, pourra communier fortement avec toi. Que sa prière soi aussi la mienne, et qu’à travers lui je grandisse en ton amour.
Demande
Donne-nous, Seigneur, un cœur nouveau ! Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Ne me chasse pas loin de ta face, ne me reprends pas ton esprit saint.
Points de réflexion
1.Dieu intervient dans la vie de l’homme ; il se fait présent, il est continuellement en recherche de cet homme qui se perd, qui ne fait pas le bon choix.
Dans la première lecture de la liturgie d’aujourd’hui, on peut voir clairement la pédagogie de Dieu au cours du temps : « Je les ai pris par la main pour les faire sortir d’Egypte », ils ont rompu mon alliance, mais « je mettrai ma Loi au plus profond d’eux même ; je l’inscrirai dans leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple », « je pardonnerai leurs fautes, je ne me rappellerai plus leurs péchés » (Jer 31,31-34).
Ne doutons jamais de l’amour du Seigneur, lui qui renouvelle inlassablement son alliance d’amour avec nous, dans l’Eucharistie, dans la confession.
2. Au début de l’histoire du Salut, Dieu intervient de façon externe.
Il fait sortir d’Égypte le peuple choisi. Dans un deuxième temps, il nous dit que l’Alliance n’est pas un pacte extérieur à nous, mais que nous l’aurons inscrite dans notre cœur.
Nous n’avons plus besoin de l’enseigner de génération en génération, car elle est au-dedans de nous, au plus profond de nous-mêmes.
3. Mais l’Évangile nous révèle à quel point Dieu habite en nous.
Dans la profession de foi de Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant », Jésus reconnaît l’intervention du Père : « Heureux es-tu Simon, ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux ». Dieu, qui habitait déjà dans le cœur de Pierre, lui révèle la Vérité sur Jésus.
C’est Dieu, lui-même, qui œuvre dans le cœur et l’intelligence de Pierre, pour lui faire comprendre et voir cette réalité et être capable de l’affirmer. On voit bien que cela est une grâce, car quelques minutes après, l’humanité pure de Pierre ressort et Jésus lui dira « Arrière Satan, tu es un obstacle sur la route, tes pensées ne sont pas celles de Dieu » (Mt 16,23).
L’homme est entre les deux : les désirs fortement humains, l’horreur de la souffrance, et en même temps cette soif infinie de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, donne-nous la grâce d’être ouverts toujours à toi, pour que nos pensées soient de plus en plus semblables aux tiennes. Je ne veux pas être un obstacle sur ton chemin d’amour envers l’homme. Au contraire, fais de moi un instrument de ta paix, de ton amour, de ta présence entre les hommes.
Résolution
J’essaierai de me rappeler plusieurs fois dans la journée que Dieu habite en moi. Et je lui demanderai qu’il agisse en moi et à travers moi.
SOURCE : Catholique.org
Pour vous qui Suis-je ?
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile u Jour : Vendredi 08 Août 2014
Le disciple doit suivre le Messie souffrant
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 24-28
Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à bien prier pour que ma méditation soit pour moi source de grâce et de conversion.
Demande
Seigneur Jésus, aide-moi à être prêt pour la venue de ton règne. Aide-moi à participer généreusement à ta venue dans la gloire.
Points de réflexion
1.« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne ».
Cette phrase est difficile à comprendre. Beaucoup l’interprète mal et la néglige. Personne parmi ceux qui écoutaient n’avait une durée de vie au-delà de la normale. Jean a peut-être vécu jusqu’à 100 ans. C’était une bien longue vie pour l’époque mais pas inhabituelle.
C’était un tout jeune homme quand ces paroles furent prononcées, peut-être un adolescent. Il est bien possible que de tous ceux qui étaient là, qu’il fût le dernier à mourir. C’est la raison pour laquelle plusieurs s’attendaient à ce qu’il vive jusqu’à la seconde Venue du Christ.
Mais il mourut au plus tard entre 100 et 110 ans. Alors comment faut-il interpréter ces paroles ?
2. Nous interprétons mal ce que Jésus veut dire par « venir dans son Royaume ».
Nous pensons qu’il viendra dans son Royaume à sa seconde Venue mais il y a des opinions plus valables. De fait, saint Jean lui-même dit que Jésus est entré dans son Royaume à la croix. Le crucifiement, dans l’Évangile, prend la forme d’un couronnement.
Il y a plusieurs mentions de la royauté de Jésus et Pilate, la compétente autorité romaine, va jusqu’à le proclamer formellement : « Roi des Juifs » par une inscription légale posée sur la croix, hors de Jérusalem, afin que tous puissent la lire.
3. Jésus entre dans son Royaume sur la croix mais sa royauté est encore incomplète jusqu’à sa seconde Venue.
C’est comme quand on est malade : on commence à prendre le médicament qui éventuellement nous guérira. Mais la santé ne s’améliore pas du seul fait qu’on est allé chez le médecin. Jésus est venu nous donner ce médicament qui doit nous guérir, nous les membres de son Corps Mystique.
Maintenant s’écoule le temps où le médicament doit faire effet. Il y a encore souffrance puisque la maladie n’est pas partie mais elle ne peut qu’aller en diminuant tant qu’on prend le médicament. Quand on aura retrouvé la santé, Jésus reviendra dans la plénitude de sa royauté.
C’est cela qu’on demande dans chaque Notre Père : « Que ton règne vienne » que Jésus revienne dans la splendeur de sa royauté.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux que ton règne vienne sur la terre. Je veux être de ceux qui aident à son avènement. Je veux être un de tes sujets, un de tes disciples. Dès aujourd’hui, prépare ton Royaume dans mon cœur. Aide-moi à être l’instrument qui le portera aux autres, afin qu’il n’y ait pas de confusion au sujet de ton Royaume qui est déjà parmi nous bien qu’il n’y soit pas encore dans son plein épanouissement.
Résolution
Y a-t-il quelque recoin de mon cœur qui n’appartienne pas à Jésus ? Y a-t-il quelque chose que j’aime plus que lui ? J’essaierai de trouver ce qui ne lui appartient pas et je m’en détacherai. Je ne veux rien aimer de plus que Jésus. Je veux qu’il règne dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
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Méditation sur l’ Evangile u Jour : Vendredi 08 Août 2014
Le disciple doit suivre le Messie souffrant
Evangile selon St Matthieu, chapitre 16, 24-28
Jésus disait à ses disciples : « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera.
Quel avantage en effet un homme aura-t-il à gagner le monde entier, s’il le paye de sa vie ? Et quelle somme pourra-t-il verser en échange de sa vie ?
Car le Fils de l’homme va venir avec ses anges dans la gloire de son Père ; alors il rendra à chacun selon sa conduite.
Prière d'introduction
Seigneur, aide-moi à bien prier pour que ma méditation soit pour moi source de grâce et de conversion.
Demande
Seigneur Jésus, aide-moi à être prêt pour la venue de ton règne. Aide-moi à participer généreusement à ta venue dans la gloire.
Points de réflexion
1.« Parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d’avoir vu le Fils de l’homme venir dans son Règne ».
Cette phrase est difficile à comprendre. Beaucoup l’interprète mal et la néglige. Personne parmi ceux qui écoutaient n’avait une durée de vie au-delà de la normale. Jean a peut-être vécu jusqu’à 100 ans. C’était une bien longue vie pour l’époque mais pas inhabituelle.
C’était un tout jeune homme quand ces paroles furent prononcées, peut-être un adolescent. Il est bien possible que de tous ceux qui étaient là, qu’il fût le dernier à mourir. C’est la raison pour laquelle plusieurs s’attendaient à ce qu’il vive jusqu’à la seconde Venue du Christ.
Mais il mourut au plus tard entre 100 et 110 ans. Alors comment faut-il interpréter ces paroles ?
2. Nous interprétons mal ce que Jésus veut dire par « venir dans son Royaume ».
Nous pensons qu’il viendra dans son Royaume à sa seconde Venue mais il y a des opinions plus valables. De fait, saint Jean lui-même dit que Jésus est entré dans son Royaume à la croix. Le crucifiement, dans l’Évangile, prend la forme d’un couronnement.
Il y a plusieurs mentions de la royauté de Jésus et Pilate, la compétente autorité romaine, va jusqu’à le proclamer formellement : « Roi des Juifs » par une inscription légale posée sur la croix, hors de Jérusalem, afin que tous puissent la lire.
3. Jésus entre dans son Royaume sur la croix mais sa royauté est encore incomplète jusqu’à sa seconde Venue.
C’est comme quand on est malade : on commence à prendre le médicament qui éventuellement nous guérira. Mais la santé ne s’améliore pas du seul fait qu’on est allé chez le médecin. Jésus est venu nous donner ce médicament qui doit nous guérir, nous les membres de son Corps Mystique.
Maintenant s’écoule le temps où le médicament doit faire effet. Il y a encore souffrance puisque la maladie n’est pas partie mais elle ne peut qu’aller en diminuant tant qu’on prend le médicament. Quand on aura retrouvé la santé, Jésus reviendra dans la plénitude de sa royauté.
C’est cela qu’on demande dans chaque Notre Père : « Que ton règne vienne » que Jésus revienne dans la splendeur de sa royauté.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je veux que ton règne vienne sur la terre. Je veux être de ceux qui aident à son avènement. Je veux être un de tes sujets, un de tes disciples. Dès aujourd’hui, prépare ton Royaume dans mon cœur. Aide-moi à être l’instrument qui le portera aux autres, afin qu’il n’y ait pas de confusion au sujet de ton Royaume qui est déjà parmi nous bien qu’il n’y soit pas encore dans son plein épanouissement.
Résolution
Y a-t-il quelque recoin de mon cœur qui n’appartienne pas à Jésus ? Y a-t-il quelque chose que j’aime plus que lui ? J’essaierai de trouver ce qui ne lui appartient pas et je m’en détacherai. Je ne veux rien aimer de plus que Jésus. Je veux qu’il règne dans mon cœur.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ évangile du Jour : Vendredi 09 Août 2014
L'épreuve de la foi : guérison de l'enfant épileptique
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 14-20
Quand Jésus, Pierre, Jacques et Jean rejoignirent la foule, après que Jésus eut été transfiguré sur la montagne, un homme s’approcha, et tombant à genoux devant lui,
il lui dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d’épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi ici. »
Jésus l’interpella vivement, le démon sortit de lui et à l’heure même l’enfant fut guéri.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? »
Jésus leur répond : « C’est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : ’Transporte-toi d’ici jusque là-bas’, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »
Prière d'introduction
Merci, Seigneur pour ce temps de prière. Je crois que tu m’aimes et que tu t’occupes de moi. Tu m’appelles ici aujourd’hui pour me donner quelque grâce spéciale. J’ai confiance en ta bonté et en ta bienveillance envers moi et envers tous ceux qui m’entourent. Je veux en apprendre plus sur toi, afin de pouvoir entraîner les autres à te connaître et à t’aimer.
Demande
Seigneur Jésus, augmente ma foi ! Rends-la plus incisive, simple et omniprésente. Attache-moi fortement à toi, Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu !
Points de réflexion
1.Jésus a emmené avec lui sur la montagne Pierre, Jacques et Jean.
Devant eux, il a été transfiguré, et les trois apôtres ont entre-aperçu la gloire de ce rabbi, qui est leur compagnon de chaque jour, lui leur grand Dieu et Seigneur.
En redescendant de la montagne, ils retrouvent la foule et les autres disciples dans une grande confusion. En l’absence de leur maître, les disciples ont voulu guérir en son nom un enfant souffrant d’épilepsie, mais ils n’y ont pas réussi. L’apprenant, Jésus réagit vivement : « Combien de temps devrai-je rester avec vous ? » Que leur reproche Jésus ? Non pas d’avoir fait preuve de présomption en prétendant guérir cet enfant en son absence, mais d’avoir manqué de foi. Car si les disciples avaient de la foi « gros comme une graine de moutarde », ils transporteraient les montagnes dans la mer. On pourrait se décourager :
il y a tant de montagnes que nous ne réussissons pas à déplacer. Cela veut donc dire que nous avons une foi plus petite encore que la graine de moutarde. Mais quand les disciples, dans l’Évangile de Luc, demandent donc à Jésus d’augmenter en eux la foi, c’est encore la même réponse qui leur est faite : « Si vous avez la foi gros comme une graine de moutarde... ». Jésus semble indiquer que la question est mal posée : la foi est un don de Dieu. Baptisés dans le Christ, nous avons reçu ce don. Elle a été semée en nous, elle est déjà à l’œuvre dans notre vie.
En croissant par la prière, les sacrements, la charité, elle deviendra un grand arbre, qui s’enracinera en grandissant les montagnes. Tout nous est donné : à nous de croire à l’immensité du don que Dieu nous a fait, afin de pouvoir en vivre.
2. Oui, nous devons l’admettre, souvent notre foi est bien petite, bien faible.
Nous sommes tellement attachés à nos catégories, à nos plans,... Comment faire pour faire croître cette graine semée en notre cœur ? La foi se fortifie, premièrement, en faisant des expériences de foi, des actes de foi. Profitons alors des occasions où nous avons du mal à voir la main de Dieu, où nous avons peur de ce qui peut arriver, où nous ne nous sentons pas capables de vivre vraiment chrétiennement, pour dire à Jésus que nous voulons avoir confiance en lui, que nous savons qu’il nous aime, et que tout ce qu’il se passe, il le permet pour qu’il en surgisse un bien meilleur.
Et si nous avons du mal à y croire, demandons-lui pardon pour ce manque de confiance, tout en étant sûrs qu’il va nous pardonner et nous aider à croire en son Amour et en sa tendresse. Et une autre manière de fortifier la foi, c’est de la transmettre : c’est un processus circulaire : plus nous croirons en l’amour et la toute-puissance de Dieu, plus nous le transmettrons aux autres, avec force.
Et plus nous le transmettrons, plus cette foi s’enracinera en notre cœur. Si notre foi reste un concept, elle ne changera pas notre vie. Si elle devient expérience, alors oui, elle deviendra attitude, manière d’affronter la vie. Et elle changera notre relation avec Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu sais que je crois en toi. Je veux croire en toi d’une foi simple mais puissante, capable de transporter les montagnes. C’est ton don. Augmente ma foi ! Que ma foi soit simple, enracinée dans tes paroles et ta promesse. Je veux transmettre cette foi à ceux qui sont autour de moi. Donne-moi une compréhension de ma foi, que je puisse vraiment transmettre, expliquer et défendre. Merci pour ton Église qui me guide et me soutient dans ma foi.
Résolution
Dans mon travail pour répandre la foi, je prierai comme si tout dépendait de Dieu, mais avec un travail intelligent et diligent comme si tout dépendait de moi.
SOURCE : Catholique.org
Guérison de l' enfant épileptique
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Méditation sur l’ évangile du Jour : Vendredi 09 Août 2014
L'épreuve de la foi : guérison de l'enfant épileptique
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 14-20
Quand Jésus, Pierre, Jacques et Jean rejoignirent la foule, après que Jésus eut été transfiguré sur la montagne, un homme s’approcha, et tombant à genoux devant lui,
il lui dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il a des crises d’épilepsie, il est bien malade. Souvent il tombe dans le feu et souvent aussi dans l’eau. Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi ici. »
Jésus l’interpella vivement, le démon sortit de lui et à l’heure même l’enfant fut guéri.
Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas pu l’expulser ? »
Jésus leur répond : « C’est parce que vous avez trop peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : ’Transporte-toi d’ici jusque là-bas’, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. »
Prière d'introduction
Merci, Seigneur pour ce temps de prière. Je crois que tu m’aimes et que tu t’occupes de moi. Tu m’appelles ici aujourd’hui pour me donner quelque grâce spéciale. J’ai confiance en ta bonté et en ta bienveillance envers moi et envers tous ceux qui m’entourent. Je veux en apprendre plus sur toi, afin de pouvoir entraîner les autres à te connaître et à t’aimer.
Demande
Seigneur Jésus, augmente ma foi ! Rends-la plus incisive, simple et omniprésente. Attache-moi fortement à toi, Jésus-Christ, mon Seigneur et mon Dieu !
Points de réflexion
1.Jésus a emmené avec lui sur la montagne Pierre, Jacques et Jean.
Devant eux, il a été transfiguré, et les trois apôtres ont entre-aperçu la gloire de ce rabbi, qui est leur compagnon de chaque jour, lui leur grand Dieu et Seigneur.
En redescendant de la montagne, ils retrouvent la foule et les autres disciples dans une grande confusion. En l’absence de leur maître, les disciples ont voulu guérir en son nom un enfant souffrant d’épilepsie, mais ils n’y ont pas réussi. L’apprenant, Jésus réagit vivement : « Combien de temps devrai-je rester avec vous ? » Que leur reproche Jésus ? Non pas d’avoir fait preuve de présomption en prétendant guérir cet enfant en son absence, mais d’avoir manqué de foi. Car si les disciples avaient de la foi « gros comme une graine de moutarde », ils transporteraient les montagnes dans la mer. On pourrait se décourager :
il y a tant de montagnes que nous ne réussissons pas à déplacer. Cela veut donc dire que nous avons une foi plus petite encore que la graine de moutarde. Mais quand les disciples, dans l’Évangile de Luc, demandent donc à Jésus d’augmenter en eux la foi, c’est encore la même réponse qui leur est faite : « Si vous avez la foi gros comme une graine de moutarde... ». Jésus semble indiquer que la question est mal posée : la foi est un don de Dieu. Baptisés dans le Christ, nous avons reçu ce don. Elle a été semée en nous, elle est déjà à l’œuvre dans notre vie.
En croissant par la prière, les sacrements, la charité, elle deviendra un grand arbre, qui s’enracinera en grandissant les montagnes. Tout nous est donné : à nous de croire à l’immensité du don que Dieu nous a fait, afin de pouvoir en vivre.
2. Oui, nous devons l’admettre, souvent notre foi est bien petite, bien faible.
Nous sommes tellement attachés à nos catégories, à nos plans,... Comment faire pour faire croître cette graine semée en notre cœur ? La foi se fortifie, premièrement, en faisant des expériences de foi, des actes de foi. Profitons alors des occasions où nous avons du mal à voir la main de Dieu, où nous avons peur de ce qui peut arriver, où nous ne nous sentons pas capables de vivre vraiment chrétiennement, pour dire à Jésus que nous voulons avoir confiance en lui, que nous savons qu’il nous aime, et que tout ce qu’il se passe, il le permet pour qu’il en surgisse un bien meilleur.
Et si nous avons du mal à y croire, demandons-lui pardon pour ce manque de confiance, tout en étant sûrs qu’il va nous pardonner et nous aider à croire en son Amour et en sa tendresse. Et une autre manière de fortifier la foi, c’est de la transmettre : c’est un processus circulaire : plus nous croirons en l’amour et la toute-puissance de Dieu, plus nous le transmettrons aux autres, avec force.
Et plus nous le transmettrons, plus cette foi s’enracinera en notre cœur. Si notre foi reste un concept, elle ne changera pas notre vie. Si elle devient expérience, alors oui, elle deviendra attitude, manière d’affronter la vie. Et elle changera notre relation avec Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, tu sais que je crois en toi. Je veux croire en toi d’une foi simple mais puissante, capable de transporter les montagnes. C’est ton don. Augmente ma foi ! Que ma foi soit simple, enracinée dans tes paroles et ta promesse. Je veux transmettre cette foi à ceux qui sont autour de moi. Donne-moi une compréhension de ma foi, que je puisse vraiment transmettre, expliquer et défendre. Merci pour ton Église qui me guide et me soutient dans ma foi.
Résolution
Dans mon travail pour répandre la foi, je prierai comme si tout dépendait de Dieu, mais avec un travail intelligent et diligent comme si tout dépendait de moi.
SOURCE : Catholique.org
Guérison de l' enfant épileptique
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Que ce Saint Dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 10 Août 2014
Garder la confiance
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 22-33
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Prière d'introduction
Seigneur, j’ai confiance en toi. Tu es le seul qui peut accomplir les signes que tu montres. Je veux te suivre toute ma vie Seigneur.
Demande
Demander de persévérer dans la confiance.
Points de réflexion
1.Jésus laisse ses disciples dans une barque, pour traverser le lac, tandis qu’il reste avec les dernières personnes qui étaient encore là avec lui.
Mais s’il envoie ses disciples seuls dans la barque, c’est qu’il a en vue autre chose. Il veut leur donner un autre signe pour montrer qui il est vraiment, et il veut donner à Pierre, et à travers lui à tous les autres disciples, une leçon sur la foi et la confiance.
2. Il faisait encore nuit, et Jésus vient vers eux en marchant sur les eaux.
Devant ce signe extraordinaire, les disciples prennent peur et commencent à crier. Pierre, pour en avoir le cœur net, demande alors à Jésus de lui permettre de marcher avec lui sur l’eau. Ce que Jésus lui concède.
Et Pierre sort alors de la barque, et commence lui aussi à marcher sur les eaux. Mais devant les grandes vagues qui arrivent, il prend peur, et commence à s’enfoncer.
3. Alors qu’il était en train de marcher sur les eaux, comment Pierre a-t-il pu douter que Jésus n’avait pas prévu qu’il y aurait des vagues ?
Ce que Jésus fait et lui permet de faire est tellement extraordinaire qu’on se demande comment peut-il se sentir menacé par de simples vagues, aussi grandes soient-elles. Vu de dehors cela peut sembler en effet étrange, mais si nous nous mettons à la place de Pierre, ne nous rendons-nous pas compte qu’à nous aussi il nous arrive d’avoir peur pour de petites choses, alors que Jésus nous a aidés dans des difficultés bien plus grandes ?
Tout au long de notre vie vivre la foi et la confiance sera toujours un combat, nous aurons toujours la tentation de douter de Dieu. Car c’est ce que cherche le démon, le désespoir, qui nous éloigne de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à avoir confiance en toi. Avec toi je ne risque rien. Et même si un jour je doute, je veux alors crier vers toi, et je sais, que comme à Pierre, tu me tendras la main pour venir à mon secours.
Résolution
Faire tous les jours une prière de confiance à Jésus.
SOURCE : Catholique.org
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Dimanche 10 Août 2014
Garder la confiance
Evangile selon St Matthieu, chapitre 14, 22-33
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules.
Quand il les eut renvoyées, il se rendit dans la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul.
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire.
Prière d'introduction
Seigneur, j’ai confiance en toi. Tu es le seul qui peut accomplir les signes que tu montres. Je veux te suivre toute ma vie Seigneur.
Demande
Demander de persévérer dans la confiance.
Points de réflexion
1.Jésus laisse ses disciples dans une barque, pour traverser le lac, tandis qu’il reste avec les dernières personnes qui étaient encore là avec lui.
Mais s’il envoie ses disciples seuls dans la barque, c’est qu’il a en vue autre chose. Il veut leur donner un autre signe pour montrer qui il est vraiment, et il veut donner à Pierre, et à travers lui à tous les autres disciples, une leçon sur la foi et la confiance.
2. Il faisait encore nuit, et Jésus vient vers eux en marchant sur les eaux.
Devant ce signe extraordinaire, les disciples prennent peur et commencent à crier. Pierre, pour en avoir le cœur net, demande alors à Jésus de lui permettre de marcher avec lui sur l’eau. Ce que Jésus lui concède.
Et Pierre sort alors de la barque, et commence lui aussi à marcher sur les eaux. Mais devant les grandes vagues qui arrivent, il prend peur, et commence à s’enfoncer.
3. Alors qu’il était en train de marcher sur les eaux, comment Pierre a-t-il pu douter que Jésus n’avait pas prévu qu’il y aurait des vagues ?
Ce que Jésus fait et lui permet de faire est tellement extraordinaire qu’on se demande comment peut-il se sentir menacé par de simples vagues, aussi grandes soient-elles. Vu de dehors cela peut sembler en effet étrange, mais si nous nous mettons à la place de Pierre, ne nous rendons-nous pas compte qu’à nous aussi il nous arrive d’avoir peur pour de petites choses, alors que Jésus nous a aidés dans des difficultés bien plus grandes ?
Tout au long de notre vie vivre la foi et la confiance sera toujours un combat, nous aurons toujours la tentation de douter de Dieu. Car c’est ce que cherche le démon, le désespoir, qui nous éloigne de Dieu.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à avoir confiance en toi. Avec toi je ne risque rien. Et même si un jour je doute, je veux alors crier vers toi, et je sais, que comme à Pierre, tu me tendras la main pour venir à mon secours.
Résolution
Faire tous les jours une prière de confiance à Jésus.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Nicolas et Maud, merci
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, livre 11, ch. 5-6 ; PG 13, 913 ; SC 162 (trad. SC p. 287s rev.)[/size]
« Jésus a obligé les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu’il renvoyait les foules. » Les foules ne pouvaient pas partir vers l'autre rive ; elles n'étaient pas des Hébreux au sens spirituel du mot, qui se traduit : « les gens de l'autre rive ». Cette œuvre était réservée aux disciples de Jésus : partir pour l'autre rive, dépasser le visible et le corporel, ces réalités temporaires, et arriver les premiers vers l'invisible et l'éternel… Et pourtant les disciples n’ont pas pu précéder Jésus sur l'autre rive…; il voulait peut-être leur apprendre par l'expérience que sans lui il n'était pas possible d’y arriver… Qu'est-ce que cette barque dans laquelle Jésus oblige les disciples à monter ? Ne serait-ce pas la lutte contre les tentations et les circonstances difficiles ?…
Ensuite il a gravi la montagne, à l'écart, pour prier. Pour qui prie-t-il ? Probablement pour les foules, pour que, renvoyées après avoir mangé les pains bénis, elles ne fassent rien de contraire à ce renvoi de Jésus. Pour les disciples aussi…, pour qu’il ne leur arrive rien de mal sur la mer à cause des vagues et du vent contraire. J'ai bien envie de dire que c'est grâce à la prière que Jésus adresse à son Père que les disciples n'ont subi aucun dommage, alors que la mer, les vagues et le vent s’acharnaient contre eux...
Et nous, si un jour nous sommes aux prises avec des tentations inévitables, souvenons-nous que Jésus nous a obligés à nous embarquer ; il n'est pas possible de parvenir à l'autre rive sans supporter l'épreuve des vagues et du vent contraire. Puis, quand nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d’elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, et que ces vagues cherchent à « nous faire naufrage dans notre foi » (1Tm 1,19)… Soyons sûrs alors que vers la fin de la nuit, quand « la nuit sera avancée et le jour tout proche » (Rm 13,12), le Fils de Dieu arrivera près de nous afin de nous rendre la mer bienveillante en marchant sur ses eaux.
Bonjour Nicolas et Maud, merci
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, livre 11, ch. 5-6 ; PG 13, 913 ; SC 162 (trad. SC p. 287s rev.)[/size]
« Passons sur l'autre rive » (Lc 8,22)
« Jésus a obligé les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu’il renvoyait les foules. » Les foules ne pouvaient pas partir vers l'autre rive ; elles n'étaient pas des Hébreux au sens spirituel du mot, qui se traduit : « les gens de l'autre rive ». Cette œuvre était réservée aux disciples de Jésus : partir pour l'autre rive, dépasser le visible et le corporel, ces réalités temporaires, et arriver les premiers vers l'invisible et l'éternel… Et pourtant les disciples n’ont pas pu précéder Jésus sur l'autre rive…; il voulait peut-être leur apprendre par l'expérience que sans lui il n'était pas possible d’y arriver… Qu'est-ce que cette barque dans laquelle Jésus oblige les disciples à monter ? Ne serait-ce pas la lutte contre les tentations et les circonstances difficiles ?…
Ensuite il a gravi la montagne, à l'écart, pour prier. Pour qui prie-t-il ? Probablement pour les foules, pour que, renvoyées après avoir mangé les pains bénis, elles ne fassent rien de contraire à ce renvoi de Jésus. Pour les disciples aussi…, pour qu’il ne leur arrive rien de mal sur la mer à cause des vagues et du vent contraire. J'ai bien envie de dire que c'est grâce à la prière que Jésus adresse à son Père que les disciples n'ont subi aucun dommage, alors que la mer, les vagues et le vent s’acharnaient contre eux...
Et nous, si un jour nous sommes aux prises avec des tentations inévitables, souvenons-nous que Jésus nous a obligés à nous embarquer ; il n'est pas possible de parvenir à l'autre rive sans supporter l'épreuve des vagues et du vent contraire. Puis, quand nous nous verrons entourés par des difficultés nombreuses et pénibles, fatigués de naviguer au milieu d’elles avec la pauvreté de nos moyens, pensons que notre barque est alors au milieu de la mer, et que ces vagues cherchent à « nous faire naufrage dans notre foi » (1Tm 1,19)… Soyons sûrs alors que vers la fin de la nuit, quand « la nuit sera avancée et le jour tout proche » (Rm 13,12), le Fils de Dieu arrivera près de nous afin de nous rendre la mer bienveillante en marchant sur ses eaux.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour et Merci Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 11 Août 2014
Jésus paie l'impôt du Temple pour lui et pour Pierre
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 22-27
Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Pierre lui répondit : « Sur les autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais il faut éviter d’être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu’au lac, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour moi. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi, Créateur de l’univers, Créateur de mon âme. J’ai confiance en toi, car par ta Providence tu veilles sur ma vie et mon bien-être. Je t’aime car tu es fidèle à tes promesses. Augmente ma foi, mon espérance et ma charité, afin que je sois, moi aussi, toujours fidèle à ton amitié.
Demande
Seigneur, augmente la vertu d’espérance en moi, pour que j’agisse toujours de façon à te plaire, sachant que tu es toujours fidèle à tes promesses.
Points de réflexion
1.« Votre maître paie bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
La question est posée pour mettre Pierre dans l’embarras. Jésus ne dit rien, et ne cherche pas à se justifier en s’acquittant immédiatement de l’impôt. Mais arrivé à la maison, il devance Pierre et interroge : les rois de la terre perçoivent-ils les taxes sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? « Sur les autres », répond Pierre. « Donc les fils sont libres ». À plus forte raison, le Fils du roi des cieux ne saurait être soumis à l’impôt sur le Temple.
Jésus a ainsi justifié sa liberté, mais la liberté ne se vit que dans la charité. Pour ne pas être une occasion de chute, Jésus paie l’impôt avec la pièce que Pierre trouvera dans la bouche du premier poisson qui mordra à l’hameçon. On décèle ainsi un peu de la magnifique complicité du Christ avec la création : les lys des champs et les oiseaux du ciel lui disent la providence de son Père, les champs blancs pour la moisson déploient le sens de sa mission, et ce poisson permettra de payer l’impôt avec la liberté souveraine du Fils du roi.
Mais cette résolution pleine d’humour peut aussi nous laisser insatisfaits, car nous ne pouvons avoir la même légèreté. En réalité, nous avons été achetés à grand prix, et c’est bien ce que préfigure cette unique pièce donnée par Jésus pour Pierre et pour lui. C’est parce que nous avons été rachetés par l’amour, que nous sommes délivrés de tout esclavage, pour nous offrir au Christ comme des vivants revenus de la mort. Elle est immense, notre liberté, et elle ne nous a pas été donnée avec une insouciante légèreté. Elle est solidement ancrée dans le don total que le Christ a fait de lui.
2. Tout en ayant le droit de ne pas payer, dans sa merveilleuse délicatesse, Jésus désire ne pas scandaliser les Juifs ; il se soumet à l’impôt.
Dans son affection pour Pierre, il l’associe à lui-même, toutefois en gardant son rang. Il dit : « ... pour moi et pour toi », et non « pour nous ». Enfin, il montre sa souveraineté divine en procurant miraculeusement la pièce correspondant à l’impôt. Contemplons le cœur de Jésus. Ce cœur si délicat, si charitable envers tous, si attentif, confiant en l’aide du Père, et finalement si humble ! Si humble ! Jésus, comme lors de son Baptême, se soumet à un ordre humain auquel il est bien supérieur. Il s’y soumet, parce qu’il s’est fait homme jusqu’au bout pour nous sauver. Il s’y soumet par amour pour nous.
Nous pouvons avoir, nous aussi, à renoncer à certains de nos droits, par égard pour des frères. Par amour pour eux. Soyons capables, à la suite de Jésus, de sortir de notre « justice » humaine, pour faire place à l’amour chrétien. Quand notre prochain a besoin de nous et que nous sommes fatigués, et en droit de nous reposer, quand on nous a fait un tort, quand nous recevons une affirmation injuste de la part de quelqu’un que nous aimons, soyons capables de dépasser la justice, pour nous mettre au service de l’autre, pour pardonner, pour continuer à aimer de tout cœur.
Nous oubliant nous- mêmes, mais étant un peu plus comme Jésus, nous gagnerons son intimité.
3. Quelle douceur dans cette introduction : « Qu’en penses-tu, Simon ? » (v. 25).
Le Seigneur fait appel au jugement du disciple ; il l’invite à réfléchir, ce qu’il n’avait pas encore fait. Il nous y appelle souvent aussi. Soyons sur nos gardes. L’ennemi cherche à nous surprendre. Tenons-nous sans cesse près du Seigneur, et recherchons sa pensée et ses ressources. Nous pouvons compter sur lui, même si nous commettons des erreurs. Il nous redressera, comme il l’a fait pour Pierre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je sais que tu es toujours fidèle à tes promesses. Je te remercie pour cette méditation d’aujourd’hui et pour toutes les grâces qui s’ensuivront. Aide-moi à vivre cette journée comme une nouvelle occasion de porter ma croix par amour pour toi et d’être un témoin de ton amour pour tous ceux que je rencontrerai.
Résolution
J’offrirai sans plainte ni lamentation les épreuves d’aujourd’hui, pour la conversion d’un pécheur.
SOURCE : Catholique.org
Simon- Pierre
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Lundi 11 Août 2014
Jésus paie l'impôt du Temple pour lui et pour Pierre
Evangile selon St Matthieu, chapitre 17, 22-27
Comme Jésus et les disciples étaient réunis en Galilée, il leur dit : « Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l’impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Pierre lui répondit : « Sur les autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais il faut éviter d’être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu’au lac, jette l’hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour moi. »
Prière d'introduction
Seigneur, je crois en toi, Créateur de l’univers, Créateur de mon âme. J’ai confiance en toi, car par ta Providence tu veilles sur ma vie et mon bien-être. Je t’aime car tu es fidèle à tes promesses. Augmente ma foi, mon espérance et ma charité, afin que je sois, moi aussi, toujours fidèle à ton amitié.
Demande
Seigneur, augmente la vertu d’espérance en moi, pour que j’agisse toujours de façon à te plaire, sachant que tu es toujours fidèle à tes promesses.
Points de réflexion
1.« Votre maître paie bien les deux drachmes, n’est-ce pas ? »
La question est posée pour mettre Pierre dans l’embarras. Jésus ne dit rien, et ne cherche pas à se justifier en s’acquittant immédiatement de l’impôt. Mais arrivé à la maison, il devance Pierre et interroge : les rois de la terre perçoivent-ils les taxes sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? « Sur les autres », répond Pierre. « Donc les fils sont libres ». À plus forte raison, le Fils du roi des cieux ne saurait être soumis à l’impôt sur le Temple.
Jésus a ainsi justifié sa liberté, mais la liberté ne se vit que dans la charité. Pour ne pas être une occasion de chute, Jésus paie l’impôt avec la pièce que Pierre trouvera dans la bouche du premier poisson qui mordra à l’hameçon. On décèle ainsi un peu de la magnifique complicité du Christ avec la création : les lys des champs et les oiseaux du ciel lui disent la providence de son Père, les champs blancs pour la moisson déploient le sens de sa mission, et ce poisson permettra de payer l’impôt avec la liberté souveraine du Fils du roi.
Mais cette résolution pleine d’humour peut aussi nous laisser insatisfaits, car nous ne pouvons avoir la même légèreté. En réalité, nous avons été achetés à grand prix, et c’est bien ce que préfigure cette unique pièce donnée par Jésus pour Pierre et pour lui. C’est parce que nous avons été rachetés par l’amour, que nous sommes délivrés de tout esclavage, pour nous offrir au Christ comme des vivants revenus de la mort. Elle est immense, notre liberté, et elle ne nous a pas été donnée avec une insouciante légèreté. Elle est solidement ancrée dans le don total que le Christ a fait de lui.
2. Tout en ayant le droit de ne pas payer, dans sa merveilleuse délicatesse, Jésus désire ne pas scandaliser les Juifs ; il se soumet à l’impôt.
Dans son affection pour Pierre, il l’associe à lui-même, toutefois en gardant son rang. Il dit : « ... pour moi et pour toi », et non « pour nous ». Enfin, il montre sa souveraineté divine en procurant miraculeusement la pièce correspondant à l’impôt. Contemplons le cœur de Jésus. Ce cœur si délicat, si charitable envers tous, si attentif, confiant en l’aide du Père, et finalement si humble ! Si humble ! Jésus, comme lors de son Baptême, se soumet à un ordre humain auquel il est bien supérieur. Il s’y soumet, parce qu’il s’est fait homme jusqu’au bout pour nous sauver. Il s’y soumet par amour pour nous.
Nous pouvons avoir, nous aussi, à renoncer à certains de nos droits, par égard pour des frères. Par amour pour eux. Soyons capables, à la suite de Jésus, de sortir de notre « justice » humaine, pour faire place à l’amour chrétien. Quand notre prochain a besoin de nous et que nous sommes fatigués, et en droit de nous reposer, quand on nous a fait un tort, quand nous recevons une affirmation injuste de la part de quelqu’un que nous aimons, soyons capables de dépasser la justice, pour nous mettre au service de l’autre, pour pardonner, pour continuer à aimer de tout cœur.
Nous oubliant nous- mêmes, mais étant un peu plus comme Jésus, nous gagnerons son intimité.
3. Quelle douceur dans cette introduction : « Qu’en penses-tu, Simon ? » (v. 25).
Le Seigneur fait appel au jugement du disciple ; il l’invite à réfléchir, ce qu’il n’avait pas encore fait. Il nous y appelle souvent aussi. Soyons sur nos gardes. L’ennemi cherche à nous surprendre. Tenons-nous sans cesse près du Seigneur, et recherchons sa pensée et ses ressources. Nous pouvons compter sur lui, même si nous commettons des erreurs. Il nous redressera, comme il l’a fait pour Pierre.
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, je sais que tu es toujours fidèle à tes promesses. Je te remercie pour cette méditation d’aujourd’hui et pour toutes les grâces qui s’ensuivront. Aide-moi à vivre cette journée comme une nouvelle occasion de porter ma croix par amour pour toi et d’être un témoin de ton amour pour tous ceux que je rencontrerai.
Résolution
J’offrirai sans plainte ni lamentation les épreuves d’aujourd’hui, pour la conversion d’un pécheur.
SOURCE : Catholique.org
Simon- Pierre
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud, merci
Lundi 11 août 2014 : lundi de la 19e semaine du temps ordinaire
Sainte Claire d'Assise, fondatrice (1194-1253),
Sainte Suzanne, martyre à Rome (295)
Lectures :
1ère lecture : Première vision du prophète : la gloire de Dieu (Ez 1, 2-6.24-28c)
Psaume : Ps 148, 1-2, 11-12, 13-14b
R/ Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Evangile : Jésus paie l'impôt du Temple pour lui et pour Pierre (Mt 17, 22-27)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Par l'annonce de la Bonne Nouvelle, Dieu nous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Alléluia. (2 Th 2, 14)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
Tout juif de sexe masculin payait au Temple de Jérusalem la somme annuelle de deux drachmes. Même celui vivant en diaspora se faisait un honneur de s’en acquitter, en signe de son appartenance au peuple élu. Le Temple disposait de sa propre monnaie, ce qui explique la présence de changeur en son sein comme cela est mentionné en Mt 21, 12. Ajoutons qu’après la destruction du Temple, les romains maintiendront l’obligation de payer cette taxe mais de façon cynique, ils en affecteront le produit au Temple de Jupiter à Rome.
La question soulevée dans l’évangile est celle de savoir si Jésus payait cet impôt. A ceux qui l’interrogent à ce sujet, spontanément, sans trop réfléchir, Pierre répond affirmativement. Le maître ne peut qu’être en règle. Mais Jésus a entendu et il va en profiter pour conduire Pierre un peu plus loin dans la découverte du mystère de sa personne : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Les souverains ne réclament de taxes que de leurs esclaves et non de leurs fils. « Donc, les fils sont libres », libres parce qu’ils ne sont soumis à rien en échange de quoi leur père les considérerait comme ses fils. En effet, la relation paternelle est pure gratuité en dehors de toute dialectique maître/esclave.
Si cela est vrai pour les rois de ce monde, a fortiori cela est-il vrai pour Dieu, le Roi des rois, le Souverain maitre du ciel et de la terre. Le Temple désignait pour les juifs la réalité de la présence de Dieu au milieu de son peuple. On comprend dès lors que celui qui est le Fils n’ait rien à payer à son Père.
Toutefois, étant donné que Pierre l’a engagé, Jésus va consentir à payer l'impôt et ce, bien qu'il soit le Fils de Celui qui est adoré dans le Temple. Il va même aller plus loin en se faisant solidaire de ce que Pierre devait lui-même payer. Non seulement il va satisfaire à la redevance dont il est exonéré en tant que Fils, mais il va également payer celle de son disciple. En un seul don, représenté par l’unique « statère » (qui vaut quatre drachmes), il s’acquitte de cette double dette.
Le fait que cette pièce se trouve dans un poisson n’est pas fortuit. Nous pouvons très bien lire dans ce poisson péché dans la mer le Christ victorieux des eaux de la mort, qui s’est uni à notre humanité pour nous acquitter de la dette de notre péché et nous redonner accès à notre dignité de fils de Dieu.
Nous comprenons dès lors mieux pourquoi ce passage succède à l’annonce par Jésus de sa passion et de sa résurrection : « Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera ». Face à ces disciples attristés, Jésus donne à travers cet épisode le sens et la finalité de ces paroles.
« Merci Père pour la gratuité de ton Amour manifesté en ton Fils qui s’est rendu solidaire de nous jusque dans notre mort pour nous arracher à notre péché et nous permettre de nous tenir à nouveau debout devant toi, comme des fils devant leur Père, un Père qui ne saurait monnayer son amour et sa fidélité envers eux. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Lettre 35, à Orontien, 6, 13 ; PL 16, 1078 (trad. bréviaire 5e merc.)
L'apôtre Paul dit que la création elle-même attend la révélation des enfants de Dieu (Rm 8,19). Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l'espérance. Car elle espère que le Christ l'aidera par sa grâce à se libérer de l'esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Ainsi il y aura une seule liberté, pour la création et pour les enfants de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera. Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre rédemption (v. 22)...
Il est clair que les créatures qui gémissent en attendant l'adoption des fils ont en elles les premiers dons de l'Esprit (v. 9s). Cette adoption des fils, c'est la rédemption du corps tout entier, lorsque celui-ci, en qualité de fils adoptif de Dieu, verra face à face ce bien éternel et divin. Il y a déjà adoption filiale dans l'Église du Seigneur lorsque l'Esprit en nous s'écrie : « Abba, Père » (v. 15). Mais cette adoption sera parfaite lorsque ceux qui seront admis à voir la face de Dieu ressusciteront tous dans l'immortalité, l'honneur et la gloire. Alors la condition humaine s'estimera vraiment rachetée. C'est pourquoi l'apôtre Paul ose dire : « Nous avons été sauvés en espérance » (v. 24). En effet, l'espérance sauve, comme la foi, dont il est dit : « Ta foi t'a sauvé » (Mc 5,34).
Bonjour Maud, merci
Lundi 11 août 2014 : lundi de la 19e semaine du temps ordinaire
Sainte Claire d'Assise, fondatrice (1194-1253),
Sainte Suzanne, martyre à Rome (295)
Lectures :
1ère lecture : Première vision du prophète : la gloire de Dieu (Ez 1, 2-6.24-28c)
Psaume : Ps 148, 1-2, 11-12, 13-14b
R/ Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Evangile : Jésus paie l'impôt du Temple pour lui et pour Pierre (Mt 17, 22-27)
Acclamation : Alléluia. Alléluia. Par l'annonce de la Bonne Nouvelle, Dieu nous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus Christ. Alléluia. (2 Th 2, 14)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
Tout juif de sexe masculin payait au Temple de Jérusalem la somme annuelle de deux drachmes. Même celui vivant en diaspora se faisait un honneur de s’en acquitter, en signe de son appartenance au peuple élu. Le Temple disposait de sa propre monnaie, ce qui explique la présence de changeur en son sein comme cela est mentionné en Mt 21, 12. Ajoutons qu’après la destruction du Temple, les romains maintiendront l’obligation de payer cette taxe mais de façon cynique, ils en affecteront le produit au Temple de Jupiter à Rome.
La question soulevée dans l’évangile est celle de savoir si Jésus payait cet impôt. A ceux qui l’interrogent à ce sujet, spontanément, sans trop réfléchir, Pierre répond affirmativement. Le maître ne peut qu’être en règle. Mais Jésus a entendu et il va en profiter pour conduire Pierre un peu plus loin dans la découverte du mystère de sa personne : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Les souverains ne réclament de taxes que de leurs esclaves et non de leurs fils. « Donc, les fils sont libres », libres parce qu’ils ne sont soumis à rien en échange de quoi leur père les considérerait comme ses fils. En effet, la relation paternelle est pure gratuité en dehors de toute dialectique maître/esclave.
Si cela est vrai pour les rois de ce monde, a fortiori cela est-il vrai pour Dieu, le Roi des rois, le Souverain maitre du ciel et de la terre. Le Temple désignait pour les juifs la réalité de la présence de Dieu au milieu de son peuple. On comprend dès lors que celui qui est le Fils n’ait rien à payer à son Père.
Toutefois, étant donné que Pierre l’a engagé, Jésus va consentir à payer l'impôt et ce, bien qu'il soit le Fils de Celui qui est adoré dans le Temple. Il va même aller plus loin en se faisant solidaire de ce que Pierre devait lui-même payer. Non seulement il va satisfaire à la redevance dont il est exonéré en tant que Fils, mais il va également payer celle de son disciple. En un seul don, représenté par l’unique « statère » (qui vaut quatre drachmes), il s’acquitte de cette double dette.
Le fait que cette pièce se trouve dans un poisson n’est pas fortuit. Nous pouvons très bien lire dans ce poisson péché dans la mer le Christ victorieux des eaux de la mort, qui s’est uni à notre humanité pour nous acquitter de la dette de notre péché et nous redonner accès à notre dignité de fils de Dieu.
Nous comprenons dès lors mieux pourquoi ce passage succède à l’annonce par Jésus de sa passion et de sa résurrection : « Le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, le troisième jour, il ressuscitera ». Face à ces disciples attristés, Jésus donne à travers cet épisode le sens et la finalité de ces paroles.
« Merci Père pour la gratuité de ton Amour manifesté en ton Fils qui s’est rendu solidaire de nous jusque dans notre mort pour nous arracher à notre péché et nous permettre de nous tenir à nouveau debout devant toi, comme des fils devant leur Père, un Père qui ne saurait monnayer son amour et sa fidélité envers eux. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Lettre 35, à Orontien, 6, 13 ; PL 16, 1078 (trad. bréviaire 5e merc.)
« Les fils sont libres »
L'apôtre Paul dit que la création elle-même attend la révélation des enfants de Dieu (Rm 8,19). Cette création est maintenant livrée malgré elle au pouvoir du néant ; mais elle est dans l'espérance. Car elle espère que le Christ l'aidera par sa grâce à se libérer de l'esclavage de la dégradation inévitable, et à recevoir la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Ainsi il y aura une seule liberté, pour la création et pour les enfants de Dieu, lorsque la gloire de ceux-ci se révélera. Mais maintenant, tant que cette révélation se fait désirer, toute la création gémit en attendant de partager la gloire de notre adoption et de notre rédemption (v. 22)...
Il est clair que les créatures qui gémissent en attendant l'adoption des fils ont en elles les premiers dons de l'Esprit (v. 9s). Cette adoption des fils, c'est la rédemption du corps tout entier, lorsque celui-ci, en qualité de fils adoptif de Dieu, verra face à face ce bien éternel et divin. Il y a déjà adoption filiale dans l'Église du Seigneur lorsque l'Esprit en nous s'écrie : « Abba, Père » (v. 15). Mais cette adoption sera parfaite lorsque ceux qui seront admis à voir la face de Dieu ressusciteront tous dans l'immortalité, l'honneur et la gloire. Alors la condition humaine s'estimera vraiment rachetée. C'est pourquoi l'apôtre Paul ose dire : « Nous avons été sauvés en espérance » (v. 24). En effet, l'espérance sauve, comme la foi, dont il est dit : « Ta foi t'a sauvé » (Mc 5,34).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Jésus d'avoir payer pour moi aussi, et grâce a toi ,je suis libre , merci mon Jésus.
caillon- Avec Saint Benoit
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Inscription : 11/08/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour caillon,
Lundi 11 Août 2014
Sainte Claire, Vierge
Morte en 1253. Attirée par l’idéal de pauvreté radicale prêché par Saint François d’Assise, elle fonda, à sa suite, l’ordre des Pauvres Dames (ou Larisses). Canonisée en 1255.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
[Psaume 148, entièrement]
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=11/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Lumen,
Bonjour caillon,
Lundi 11 Août 2014
Sainte Claire, Vierge
Morte en 1253. Attirée par l’idéal de pauvreté radicale prêché par Saint François d’Assise, elle fonda, à sa suite, l’ordre des Pauvres Dames (ou Larisses). Canonisée en 1255.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 1 : 2 à 6, 24 à 28c
Première vision du Prophète : la GLOIRE de DIEU
Le cinquième jour du quatrième mois, dans la cinquième année qui suivit la déportation à Babylone du roi Jékonias, la Parole de DIEU fut adressée au prêtre Ézékiel, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar, et la MAIN du SEIGNEUR se posa sur lui.
« J'ai eu cette vision : un vent de tempête, qui venait du nord, un gros nuage, irradié par une succession d'éclairs, et, au milieu, comme un scintillement de vermeil.
Au centre, on aurait dit quatre Vivants qui ressemblaient à des hommes.
Ils avaient chacun quatre faces et quatre ailes.
J'entendis le bruit de leurs ailes, pareil, quand ils marchaient, au bruit de l'Océan, comme la VOIX du TOUT-PUISSANT, comme la rumeur de toute une armée. Lorsqu'ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
On entendit un bruit au-dessus de la voûte qui dominait leurs têtes.
Au-dessus de cette voûte, il y avait comme un trône, qui ressemblait à du saphir ; et, sur ce TRÔNE, quelqu'un qui avait l'Aspect d'un Homme.
Puis j'ai vu comme un scintillement de vermeil, quelque chose comme un feu tout autour. À partir de ses reins, au-dessus et au-dessous, j'ai vu quelque chose comme un feu qui irradiait tout autour.
Comme l'arc-en-ciel dans la nuée un jour de pluie, ainsi apparaissait ce rayonnement : c'était le Reflet de la GLOIRE du SEIGNEUR. En voyant cela, je tombai la face contre terre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 1 : 2 à 6, 24 à 28c
Première vision du Prophète : la GLOIRE de DIEU
Le cinquième jour du quatrième mois, dans la cinquième année qui suivit la déportation à Babylone du roi Jékonias, la Parole de DIEU fut adressée au prêtre Ézékiel, dans le pays des Chaldéens, au bord du fleuve Kebar, et la MAIN du SEIGNEUR se posa sur lui.
« J'ai eu cette vision : un vent de tempête, qui venait du nord, un gros nuage, irradié par une succession d'éclairs, et, au milieu, comme un scintillement de vermeil.
Au centre, on aurait dit quatre Vivants qui ressemblaient à des hommes.
Ils avaient chacun quatre faces et quatre ailes.
J'entendis le bruit de leurs ailes, pareil, quand ils marchaient, au bruit de l'Océan, comme la VOIX du TOUT-PUISSANT, comme la rumeur de toute une armée. Lorsqu'ils s'arrêtaient, ils laissaient retomber leurs ailes.
On entendit un bruit au-dessus de la voûte qui dominait leurs têtes.
Au-dessus de cette voûte, il y avait comme un trône, qui ressemblait à du saphir ; et, sur ce TRÔNE, quelqu'un qui avait l'Aspect d'un Homme.
Puis j'ai vu comme un scintillement de vermeil, quelque chose comme un feu tout autour. À partir de ses reins, au-dessus et au-dessous, j'ai vu quelque chose comme un feu qui irradiait tout autour.
Comme l'arc-en-ciel dans la nuée un jour de pluie, ainsi apparaissait ce rayonnement : c'était le Reflet de la GLOIRE du SEIGNEUR. En voyant cela, je tombai la face contre terre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Louange à DIEU dans le Ciel et la Terre
[Psaume 148, entièrement]
Psaume 148 : 1 et 2, 11 et 12, 13 et 14b
R/ Le Ciel et la Terre sont remplis de TA GLOIRE.
Louez le SEIGNEUR du HAUT des Cieux,
louez-LE dans les HAUTEURS.
Vous, tous Ses Anges, louez-LE,
louez-LE, tous les Univers.
R/
Les rois de la Terre et tous les peuples,
les princes et tous les juges de la Terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles,
les vieillards comme les enfants.
R/
Qu'ils louent le NOM du SEIGNEUR,
le seul au-dessus de tout NOM ;
sur le Ciel et sur la Terre, Sa Splendeur :
Louange de tous Ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Louez le SEIGNEUR du HAUT des Cieux,
louez-LE dans les HAUTEURS.
Vous, tous Ses Anges, louez-LE,
louez-LE, tous les Univers.
R/
Les rois de la Terre et tous les peuples,
les princes et tous les juges de la Terre ;
tous les jeunes gens et jeunes filles,
les vieillards comme les enfants.
R/
Qu'ils louent le NOM du SEIGNEUR,
le seul au-dessus de tout NOM ;
sur le Ciel et sur la Terre, Sa Splendeur :
Louange de tous Ses Fidèles.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 17 : 22 à 27
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Par l'annonce de la Bonne Nouvelle, DIEU nous appelle à partager la GLOIRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. Alléluia. (2 Th 2, 14)
JÉSUS paie l'impôt du Temple pour LUI et pour Pierre
Comme JÉSUS et les Disciples étaient réunis en Galilée, IL leur dit : « Le FILS de l'Homme va être livré aux mains des hommes ; ils LE tueront et, le troisième jour, IL ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre MAÎTRE paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, JÉSUS prit la Parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la Terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Pierre LUI répondit : « Sur les autres. » Et JÉSUS reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais il faut éviter d'être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu'au lac, jette l'hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour Moi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Par l'annonce de la Bonne Nouvelle, DIEU nous appelle à partager la GLOIRE de notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST. Alléluia. (2 Th 2, 14)
JÉSUS paie l'impôt du Temple pour LUI et pour Pierre
Comme JÉSUS et les Disciples étaient réunis en Galilée, IL leur dit : « Le FILS de l'Homme va être livré aux mains des hommes ; ils LE tueront et, le troisième jour, IL ressuscitera. » Et ils furent profondément attristés.
Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre MAÎTRE paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas ? »
Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, JÉSUS prit la Parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la Terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? »
Pierre LUI répondit : « Sur les autres. » Et JÉSUS reprit : « Donc, les fils sont libres.
Mais il faut éviter d'être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu'au lac, jette l'hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour Moi. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen
Bonjour Nicolas
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 12 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : respect et souci des petits
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 1-14
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Prière d'introduction
Jésus, je suis en ta présence et je veux t’adorer et t’ouvrir tout mon cœur pour que tu y demeures. Je sais que tu es là et que tu m’aimes comme je suis. Je veux te laisser entrer davantage dans ma vie en te donnant tout ce que je suis. Je t’aime.
Demande
Jésus, laisse-moi découvrir avec quel amour tu me regardes et permets-moi d’expérimenter combien j’ai besoin de toi, car tant que je ne l’aurai pas vécu je ne pourrai m’abandonner entre tes bras, comme un tout petit enfant. Chasse l’orgueil de mon cœur et installes-y ton humilité, pour que je vive comme toi tu as vécu.
Points de réflexion
1.On peut se demander pourquoi Jésus manifeste cette prédilection pour les petits.
Plus on grandit plus on se sent fort, et plus on est intéressé à ce que les autres nous admirent ou du moins nous respectent. On oublie le regard que Dieu pose sur nous. Comment nous voit Dieu ? Comme des petits enfants. Qu’avons-nous, que nous n’ayons reçu de Dieu, comme un enfant reçoit tout de ses parents ? Tout ce que je suis, je le dois à Dieu. Je dépends de lui comme un nouveau-né de sa maman. La seule différence entre ce nouveau-né et moi, c’est que, trop souvent, j’agis comme si je n’avais pas besoin de Dieu.
Ma vie n’a rien à voir avec Dieu ou pas entièrement. C’est une chose de prier de temps en temps comme un « bon chrétien », mais c’en est une autre vivre chaque action de ma journée en sa présence, transformant chaque jour en une véritable prière. Je ne peux le faire que si je me reconnais petite créature, totalement dépendante de son Créateur.
Vivre avec cette attitude, c’est vivre ce que je suis en vérité, puisque je ne suis jamais davantage moi-même que lorsque j’agis en fonction de ce que je suis aux yeux de Dieu : son petit enfant bien-aimé.
2. Pour souligner davantage cette vérité, Jésus nous dit que celui qui accueille un petit enfant par amour pour lui, l’accueille.
Non seulement il nous demande de devenir comme des petits enfants, mais comme si ce n’était pas suffisant, il nous assure qu’il est présent d’une manière spéciale dans tout ce qui est petit. Quand on regarde la vie de Jésus, on voit bien sa prédilection pour tout ce qui est pauvre, caché, rejeté des hommes et méprisé : sa naissance dans une crèche, sa vie cachée à Nazareth, son amour pour les pécheurs et les malades, sa mort semblable à celle d’un esclave ou d’un criminel. Lui, le Fils de Dieu s’est infiniment abaissé en assumant notre condition humaine dans tout ce qu’elle a de pauvre, de limité, de vulnérable. Il a agi de la sorte, ceci correspondait le plus à son amour pour nous : se dépouiller de toute sa gloire divine, pour se remplir de l’objet de son amour : chacun d’entre nous. Là où il y a dépouillement, il y a amour.
Là où il y a humilité, il y a amour. C’est pour ça que celui qui accueille le tout petit, l’homme humilié, accueille le Christ, le véritable tout petit et profondément humilié par amour. Mépriser mon prochain quand je suis face à une de ses souffrances ou de ses limites, quand je suis témoin d’un de ses défauts ou d’une de ses chutes, c’est mépriser le Christ, qui a assumé toute notre humanité dans sa totalité. Si Dieu porte un regard d’amour sur chacun d’entre nous et à chaque instant, ne dois-je pas en faire autant ? Jésus a accueilli la pécheresse, le pharisien, le publicain, le renégat et le malade avec amour, et moi je voudrais les juger et les rejeter ?
Dieu m’a-t-il une seule fois traité avec mépris, rejet ou indifférence ?
Dialogue avec le Christ
Mon doux Jésus, combien je voudrais te remercier de m’avoir autant aimé au travers de ton humilité. Tu as fait tien tout ce qui est mien pour que je ne me sente jamais seul et jamais jugé par toi. Qui mieux que toi peut comprendre l’humiliation, la petitesse, la souffrance humaine et l’abandon. Tu as vécu tout ça et, plus encore, tu l’as choisi pour le vivre avec moi. Je veux vivre davantage les moments difficiles de ma journée en union avec toi, par gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi.
Résolution
Chercher à regarder avec amour une personne avec qui j’ai du mal à m’entendre et faire un acte de charité envers elle.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Nicolas
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 12 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : respect et souci des petits
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 1-14
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Prière d'introduction
Jésus, je suis en ta présence et je veux t’adorer et t’ouvrir tout mon cœur pour que tu y demeures. Je sais que tu es là et que tu m’aimes comme je suis. Je veux te laisser entrer davantage dans ma vie en te donnant tout ce que je suis. Je t’aime.
Demande
Jésus, laisse-moi découvrir avec quel amour tu me regardes et permets-moi d’expérimenter combien j’ai besoin de toi, car tant que je ne l’aurai pas vécu je ne pourrai m’abandonner entre tes bras, comme un tout petit enfant. Chasse l’orgueil de mon cœur et installes-y ton humilité, pour que je vive comme toi tu as vécu.
Points de réflexion
1.On peut se demander pourquoi Jésus manifeste cette prédilection pour les petits.
Plus on grandit plus on se sent fort, et plus on est intéressé à ce que les autres nous admirent ou du moins nous respectent. On oublie le regard que Dieu pose sur nous. Comment nous voit Dieu ? Comme des petits enfants. Qu’avons-nous, que nous n’ayons reçu de Dieu, comme un enfant reçoit tout de ses parents ? Tout ce que je suis, je le dois à Dieu. Je dépends de lui comme un nouveau-né de sa maman. La seule différence entre ce nouveau-né et moi, c’est que, trop souvent, j’agis comme si je n’avais pas besoin de Dieu.
Ma vie n’a rien à voir avec Dieu ou pas entièrement. C’est une chose de prier de temps en temps comme un « bon chrétien », mais c’en est une autre vivre chaque action de ma journée en sa présence, transformant chaque jour en une véritable prière. Je ne peux le faire que si je me reconnais petite créature, totalement dépendante de son Créateur.
Vivre avec cette attitude, c’est vivre ce que je suis en vérité, puisque je ne suis jamais davantage moi-même que lorsque j’agis en fonction de ce que je suis aux yeux de Dieu : son petit enfant bien-aimé.
2. Pour souligner davantage cette vérité, Jésus nous dit que celui qui accueille un petit enfant par amour pour lui, l’accueille.
Non seulement il nous demande de devenir comme des petits enfants, mais comme si ce n’était pas suffisant, il nous assure qu’il est présent d’une manière spéciale dans tout ce qui est petit. Quand on regarde la vie de Jésus, on voit bien sa prédilection pour tout ce qui est pauvre, caché, rejeté des hommes et méprisé : sa naissance dans une crèche, sa vie cachée à Nazareth, son amour pour les pécheurs et les malades, sa mort semblable à celle d’un esclave ou d’un criminel. Lui, le Fils de Dieu s’est infiniment abaissé en assumant notre condition humaine dans tout ce qu’elle a de pauvre, de limité, de vulnérable. Il a agi de la sorte, ceci correspondait le plus à son amour pour nous : se dépouiller de toute sa gloire divine, pour se remplir de l’objet de son amour : chacun d’entre nous. Là où il y a dépouillement, il y a amour.
Là où il y a humilité, il y a amour. C’est pour ça que celui qui accueille le tout petit, l’homme humilié, accueille le Christ, le véritable tout petit et profondément humilié par amour. Mépriser mon prochain quand je suis face à une de ses souffrances ou de ses limites, quand je suis témoin d’un de ses défauts ou d’une de ses chutes, c’est mépriser le Christ, qui a assumé toute notre humanité dans sa totalité. Si Dieu porte un regard d’amour sur chacun d’entre nous et à chaque instant, ne dois-je pas en faire autant ? Jésus a accueilli la pécheresse, le pharisien, le publicain, le renégat et le malade avec amour, et moi je voudrais les juger et les rejeter ?
Dieu m’a-t-il une seule fois traité avec mépris, rejet ou indifférence ?
Dialogue avec le Christ
Mon doux Jésus, combien je voudrais te remercier de m’avoir autant aimé au travers de ton humilité. Tu as fait tien tout ce qui est mien pour que je ne me sente jamais seul et jamais jugé par toi. Qui mieux que toi peut comprendre l’humiliation, la petitesse, la souffrance humaine et l’abandon. Tu as vécu tout ça et, plus encore, tu l’as choisi pour le vivre avec moi. Je veux vivre davantage les moments difficiles de ma journée en union avec toi, par gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi.
Résolution
Chercher à regarder avec amour une personne avec qui j’ai du mal à m’entendre et faire un acte de charité envers elle.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Maud,
Bonjour Lumen,
Bonjour caillon,
Mardi 12 Août 2014
Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Religieuse
Morte en 1641. Veuve à 28 ans, elle se mit sous la direction de Saint François de Sales. Avec lui, elle fonda, en 1610 à Annecy, l’Ordre de la Visitation (les Visitandines).
19ième semaine du Temps Ordinaire
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Année A
[Psaume 118 (119), entièrement]
Textes du jour, lu sur :
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http://services.liturgiecatholique.fr/
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Bonjour Lumen,
Bonjour caillon,
Mardi 12 Août 2014
Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Religieuse
Morte en 1641. Veuve à 28 ans, elle se mit sous la direction de Saint François de Sales. Avec lui, elle fonda, en 1610 à Annecy, l’Ordre de la Visitation (les Visitandines).
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 2 : 8 à 10; 3 : 1 à 4
Deuxième vision du Prophète : le Livre
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée : « Fils d'homme, écoute ce que Je vais te dire. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que Je te donne. »
Alors je vis une MAIN tendue vers moi : Elle tenait un Livre en forme de rouleau
et le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, il contenait des chants de deuil, des plaintes et des lamentations.
Le SEIGNEUR me dit : « Fils d'homme, mange ce qui est devant toi, mange ce rouleau, et va parler à la maison d'Israël. »
J'ouvris la bouche, il Me fit manger le rouleau et IL me dit : « Fils d'homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que Je te donne. » Je le mangeai donc, et dans ma bouche il fut doux comme du miel.
IL me dit alors : « Fils d'homme, debout ! Va vers la maison d'Israël, et tu lui transmettras Mes Paroles. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 2 : 8 à 10; 3 : 1 à 4
Deuxième vision du Prophète : le Livre
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée : « Fils d'homme, écoute ce que Je vais te dire. Ne sois pas rebelle comme cette engeance de rebelles. Ouvre la bouche, et mange ce que Je te donne. »
Alors je vis une MAIN tendue vers moi : Elle tenait un Livre en forme de rouleau
et le déroula devant moi ; ce rouleau était écrit au-dedans et au-dehors, il contenait des chants de deuil, des plaintes et des lamentations.
Le SEIGNEUR me dit : « Fils d'homme, mange ce qui est devant toi, mange ce rouleau, et va parler à la maison d'Israël. »
J'ouvris la bouche, il Me fit manger le rouleau et IL me dit : « Fils d'homme, remplis ton ventre, rassasie tes entrailles avec ce rouleau que Je te donne. » Je le mangeai donc, et dans ma bouche il fut doux comme du miel.
IL me dit alors : « Fils d'homme, debout ! Va vers la maison d'Israël, et tu lui transmettras Mes Paroles. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Mystère et Merveille de la LOI de DIEU
[Psaume 118 (119), entièrement]
Psaume 118 (119) : 14 et 24, 72 et 103, 111 et 131
R/ Ta Parole, SEIGNEUR, est Pleine de Saveur !
Je trouve dans la Voie de Tes Exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en Tes Exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
R/
Mon bonheur, c'est la LOI de TA BOUCHE,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais, Ta Promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
R/
Tes Exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de Tes Volontés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Je trouve dans la Voie de Tes Exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.
Je trouve mon plaisir en Tes Exigences :
ce sont elles qui me conseillent.
R/
Mon bonheur, c'est la LOI de TA BOUCHE,
plus qu'un monceau d'or ou d'argent.
Qu'elle est douce à mon palais, Ta Promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
R/
Tes Exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
La bouche grande ouverte, j'aspire,
assoiffé de Tes Volontés.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 18 : 1 à 4, 10, 12 à 14
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Auprès du SEIGNEUR est la Grâce, près de LUI se trouve le Pardon. Alléluia. (Ps 129, 7)
Discours sur la vie de l'Église : respect et souci des petits
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux, et IL déclara : « Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la FACE de Mon PÈRE qui est aux Cieux.
Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, Je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre PÈRE qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Auprès du SEIGNEUR est la Grâce, près de LUI se trouve le Pardon. Alléluia. (Ps 129, 7)
Discours sur la vie de l'Église : respect et souci des petits
Les Disciples s'approchèrent de JÉSUS et LUI dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? »
Alors JÉSUS appela un petit enfant ; IL le plaça au milieu d'eux, et IL déclara : « Amen, Je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des Cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en Mon NOM, c'est Moi qu'il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, Je vous le dis, leurs Anges dans les Cieux voient sans cesse la FACE de Mon PÈRE qui est aux Cieux.
Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s'il parvient à la retrouver, amen, Je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre PÈRE qui est aux Cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=12/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
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