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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Mer 24 Mar 2021 - 16:54

MERCREDI 24 MARS 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Jesus-parle

« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Jn 8, 31-32
« mes Paroles sont pleines de vérités et de lumière »



Le livre du Ciel Tome 14, 7 mars 1922

« Ma fille, mes Paroles sont pleines de vérités et de lumière ; elles portent en elles-mêmes le pouvoir et la vertu d’infuser dans l’âme ces vérités, cette lumière et tout le bien qu’elles portent. Ainsi, 1’âme connaît non seulement les vérités mais sent en elle l’inclination à agir en accord avec elles. Mes vérités sont pleines de beauté et d’attrait, de telle sorte que lorsque l’âme les reçoit, elle en est captivée.

« En moi, tout est harmonie, ordre et beauté. Par exemple, quand j’ai créé les cieux, j’aurais pu m’arrêter après avoir créé le soleil. Mais j’ai voulu orner la voûte céleste d’étoiles pour que les yeux des hommes puissent retirer une plus grande joie des œuvres de leur Créateur. Quand j’ai créé la terre, je l’ai ornée de nombreuses plantes et fleurs. Je n’ai rien créé qui ne soit empreint de beauté. Si cela est vrai dans l’ordre des choses créées, c’est encore plus vrai dans l’ordre de mes vérités, qui ont leurs racines dans ma Divinité. Quand elles atteignent l’âme, elles sont comme des rayons de soleil qui atteignent et réchauffent la terre sans jamais épuiser le soleil. L’âme s’éprend à tel point de mes vérités qu’il lui devient presque impossible de ne pas les mettre en pratique.

« Par ailleurs, lorsque c’est l’ennemi qui agit ou qu’il s’agit de fantaisies qui veulent se faire passer pour des vérités, ces choses ne comportent ni lumière, ni substance, ni beauté, ni attrait. Elles sont vides et sans vie, et l’âme ne se sent pas inclinée à faire des sacrifices pour les mettre en pratique. Mais les vérités que tu entends de ton Jésus sont pleines de vie et d’attraits.

Pourquoi doutes-tu ? »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Si vous vous attachez à ma Parole, ce sera comme une nouvelle naissance, vous croirez complètement et deviendrez mes disciples. Mais il faut que vous vous dépouilliez du passé et que vous acceptiez ma Doctrine, Elle n’efface pas tout le passé. Au contraire, elle maintient et revigore ce qui est saint et surnaturel dans le passé et enlève le superflu humain en mettant la perfection de ma Doctrine là où étaient les doctrines humaines toujours imparfaites. Si vous venez à Moi, vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres. »

« Maître, c’est vrai que nous t’avons dit que nous sommes comme liés par le passé, mais ce lien n’est pas une prison ni un esclavage. Nous sommes la postérité d’Abraham dans les choses de l’esprit [6]. En effet, si nous ne sommes pas dans l’erreur, on dit postérité d’Abraham pour dire postérité spirituelle par opposition à celle d’Agar qui est une postérité d’esclaves. Comment donc peux-tu dire que nous deviendrons libres ? »

« La postérité d’Abraham, c’était aussi Ismaël et ses enfants, je vous le fais remarquer, car Abraham était le père d’Isaac et d’Ismaël. »

« Mais postérité impure car c’était le fils d’une femme esclave et égyptienne. » [7]

66> « En vérité, en vérité je vous dis qu’il n’y a qu’un esclavage : celui du péché. Seul celui qui commet le péché est un esclave et d’une servitude qu’aucune somme d’argent ne rachète, et envers un maître inexorable et cruel, et il perd tout droit à la libre souveraineté dans le Royaume des Cieux. L’esclave, l’homme que la guerre ou des malheurs ont rendu esclave, peut tomber aussi en possession d’un bon maître, mais sa bonne situation est toujours précaire car son maître peut le vendre à un maître cruel. Il est une marchandise et rien de plus. Parfois on s’en sert même comme d’argent pour payer une dette. Et il n’a même pas le droit de pleurer. Le serviteur, au contraire, vit dans la maison du maître jusqu’à ce que cependant il soit congédié. Mais le fils reste toujours dans la maison du père et le père ne pense pas à le chasser, c’est seulement par sa libre volonté qu’il peut en sortir. Et en cela réside la différence entre esclavage et service, et entre service et filiation. L’esclavage met l’homme dans les chaînes, le service le met à la disposition d’un maître, la filiation le place pour toujours et avec parité de vie dans la maison du père. L’esclavage annihile l’homme, le service le rend sujet, la filiation le rend libre et heureux. Le péché rend esclave, et sans fin, du maître le plus cruel : Satan. Le service, dans ce cas l’Ancienne Loi, rend l’homme craintif à l’égard de Dieu comme d’un Être intransigeant. La filiation, c’est-à-dire le fait de venir à Dieu avec son Premier-Né, avec Moi, rend l’homme libre et heureux car il connaît son Père et il a confiance dans sa charité. Recevoir ma Doctrine, c’est venir à Dieu avec Moi, Premier-Né de nombreux fils aimés. Je briserai vos chaînes pourvu que vous veniez à Moi pour que je les brise et vous serez vraiment libres et cohéritiers avec Moi du Royaume des Cieux.

507.8 – Je le sais que vous êtes la postérité d’Abraham. Mais ceux d’entre vous qui cherchent à me faire mourir n’honorent plus Abraham mais Satan, et le servent en esclaves fidèles. Pourquoi ? Parce qu’ils repoussent ma parole et elle ne peut pénétrer en beaucoup d’entre vous. Dieu ne violente pas l’homme pour l’obliger à croire, Il ne le violente pas pour l’obliger à m’accepter, mais Il m’envoie pour que je vous indique sa volonté. Et Moi, je vous dis ce que j’ai vu et entendu auprès de mon Père et je fais ce qu’il veut. Mais ceux d’entre vous qui me persécutent font ce qu’ils ont appris de leur père et ce qu’il leur suggère. »

67> Comme un paroxysme qui revient après une rémission dans une maladie, la colère des juifs, pharisiens et scribes, qui semblait un peu calmée, se réveille avec violence. Ils pénètrent comme un coin dans le cercle compact qui enserre Jésus et ils cherchent à l’approcher. Dans la foule, c’est un mouvement de vagues contraires comme sont contraires les sentiments des cœurs. Les juifs, livides de colère et de haine, crient :

« Notre père c’est Abraham. Nous n’en avons pas d’autre. »

« Le Père des hommes, c’est Dieu. Abraham lui-même est fils du Père universel. Mais beaucoup répudient le vrai Père pour quelqu’un qui n’est pas père mais qu’ils choisissent comme tel parce qu’il semble plus puissant et disposé à contenter leurs désirs immodérés. Les fils font les œuvres qu’ils voient faire à leur père. Si vous êtes les fils d’Abraham, pourquoi ne faites-vous pas les œuvres d’Abraham ? Vous ne les connaissez pas ? Dois-je vous les énumérer comme nature et comme symbole ? Abraham obéit en allant dans le pays que Dieu lui indiqua, figure d’un homme qui doit être prêt à tout quitter pour aller où Dieu l’envoie. Abraham fut condescendant envers le fils de son frère et le laissa choisir la région qu’il préférait [8], figure du respect pour la liberté d’action et de la charité que l’on doit avoir pour son prochain. Abraham fut humble après que Dieu lui eut marqué sa prédilection et il l’honora à Mambré se sentant toujours un néant en face du Très-Haut qui lui avait parlé, figure de la position de l’amour révérenciel que l’homme doit toujours avoir envers son Dieu. Abraham crut à Dieu et Lui obéit, même dans les choses les plus difficiles à croire et les plus pénibles à accomplir, et pour se sentir en sécurité, il ne se rendit pas égoïste, mais il pria pour ceux de Sodome. Abraham ne conclut pas de pacte avec le Seigneur en voulant une récompense pour ses nombreuses obéissances, et même pour l’honorer jusqu’à la fin, jusqu’à la dernière limite, il Lui sacrifia son fils bien-aimé… »

« Il ne l’a pas sacrifié. »

« Il sacrifia son fils bien-aimé, car en vérité son cœur l’avait déjà sacrifié durant le trajet par sa volonté d’obéir, que l’ange arrêta quand déjà le cœur du père se fendait au moment de fendre le cœur de son fils. Il tuait son fils pour honorer Dieu. Vous vous tuez à Dieu son Fils pour honorer Satan. Faites-vous alors les œuvres de Celui que vous appelez votre père ? Non, vous ne les faites pas. Vous cherchez à me tuer parce que je vous dis la vérité, comme je l’ai entendue de Dieu.

68> Abraham n’agissait pas ainsi. Il ne cherchait pas à tuer la voix qui venait du Ciel, mais lui obéissait. Non, vous ne faites pas les œuvres d’Abraham, mais celles que vous indique votre père. »

507.9 – « Nous ne sommes pas nés d’une prostituée, nous ne sommes pas des bâtards. Tu as dit Toi-même que le Père des hommes c’est Dieu, et nous, nous sommes du Peuple élu et des castes élues dans ce Peuple. Nous avons donc Dieu pour unique Père. »

« Si vous reconnaissiez Dieu comme Père, en esprit et en vérité, vous m’aimeriez car je procède et je viens de Dieu; je ne viens pas de Moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Par conséquent, si vous connaissiez vraiment le Père, vous me connaîtriez Moi aussi, son Fils et votre frère et Sauveur. Est-ce que les frères peuvent ne pas se reconnaître ? Est-ce que les enfants de l’Unique peuvent ne pas reconnaître le langage que l’on parle dans la Maison de l’Unique Père ? Pourquoi alors ne comprenez-vous pas mon langage et ne supportez-vous pas mes paroles ? C’est que je viens de Dieu, et pas vous. Vous avez quitté la demeure paternelle et oublié le visage et le langage de Celui qui l’habite. Vous êtes allés volontairement dans d’autres régions, dans d’autres demeures, où règne un autre qui n’est pas Dieu, et où l’on parle un autre langage. Et celui qui règne impose pour y entrer que l’on se fasse son fils et qu’on lui obéisse. Et vous l’avez fait et le faites. Vous abjurez, vous reniez le Dieu Père pour vous choisir un autre père. Et c’est Satan. Vous avez pour père le démon et vous voulez accomplir ce qu’il vous suggère. Et les désirs du démon sont des désirs de péché et de violence, et vous les accueillez. Dès le principe, il était homicide, et il n’a pas persévéré dans la vérité car lui, qui s’est révolté contre la Vérité, ne peut avoir en lui l’amour de la vérité. Quand il parle, il parle comme il est, c’est-à-dire en être menteur et ténébreux car, en vérité, c’est un menteur et il a engendré et enfanté le mensonge après s’être fécondé par l’orgueil et nourri par la révolte. Il a en son sein toute la concupiscence et il la crache et l’inocule pour empoisonner toutes les créatures. C’est le ténébreux, le railleur, le maudit reptile rampant, c’est l’opprobre et l’Horreur. Depuis des siècles et des siècles, ses œuvres tourmentent l’homme, et l’intelligence des hommes a devant elle leurs signes et leurs fruits.





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Message par azais Mer 24 Mar 2021 - 21:31

« L'esclave ne demeure pas toujours dans la maison.
Le Fils y reste pour toujours. » 


 Saint Augustin
Sous le nom de maison, il veut désigner le royaume de son Père, et par cette comparaison empruntée aux choses humaines, il leur apprend qu'il a puissance et autorité sur toutes choses, de même que le maître d'une maison sur tout ce qu'elle renferme. En effet, cette expression : « Il ne demeure pas, » signifie : Il n'a le pouvoir de rien donner, le Fils, au contraire, qui est le maître de la maison, a ce pouvoir; voilà pourquoi les prêtres de l'ancienne loi n'avaient point le pouvoir de remettre les péchés par les sacrifices de la loi ancienne, « car tous ont péché, » (Rm 7, 23) même les prêtres, qui ont aussi besoin, comme le dit l'Apôtre, d'offrir des sacrifices pour eux-mêmes (He 7, 27);


le Fils, au contraire, a ce pouvoir, c'est pour cela qu'il conclut en disant : « Si le Fils vous délivre, vous serez vraiment libres, » leur montrant ainsi que la liberté du monde dont ils se glorifiaient, n'était pas la vraie liberté.

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Message par Invité Jeu 25 Mar 2021 - 12:44

JEUDI 25 MARS 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 3dc3f010

« Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. » Lc 1,38
« J’ai demandé un premier fiat dans ma Volonté à ma chère Maman. »[…]



La Reine du ciel dans le Royaume de la Divine Volonté, 19ème jour.

» Fille de mon cœur, écoute-moi bien. Plusieurs jours avant que le Verbe descende sur la terre, j’ai pu voir le Ciel s’entrouvrir et le Soleil du Verbe Divin se tenir à son entrée, comme à la recherche de la personne vers laquelle il allait prendre son envol pour en devenir le céleste Prisonnier. Oh ! comme il était beau de le voir aux portes du Ciel comme un veilleur, une sentinelle, à la recherche de l’heureuse créature qui allait accorder son hospitalité à son Créateur ! Les divines Personnes ne regardaient plus la terre comme un endroit inhospitalier parce qu’il s’y trouvait la petite Marie possédant la Divine Volonté. Elle constituait un Royaume divin où le Verbe pourra descendre en toute sécurité, comme dans sa propre demeure, et où il trouvera un Ciel décoré d’une multitude de soleils provenant de la multitude des actes accomplis dans mon âme par la Divine Volonté.

Débordante d’amour, la Divinité enleva le manteau de sa justice qu’elle portait à l’égard de ses créatures depuis tant de siècles et le remplaça par un manteau d’infinie miséricorde. De plus, elle décréta la descente du Verbe sur la terre, l’heure de ce grand événement étant venue. À cette nouvelle, le Ciel et la terre furent sidérés et se mirent à l’attention pour être les spectateurs de cet excès d’amour si grandiose, de ce prodige si extraordinaire !

Quant à moi, je me sentis brûlante d’amour et, me faisant l’écho de l’amour de mon Créateur, je voulus former un immense océan d’amour dans lequel le Verbe pourrait descendre sur la terre. Mes prières étaient incessantes et, pendant que je priais dans ma petite chambre, un ange me fut envoyé du Ciel comme un messager du grand Roi. Il se plaça devant moi et, se prosternant, il me salua en disant : « Salut, ô Marie, notre Reine. La Divine Volonté t’a comblée de grâces. Elle a prononcé son Fiat pour que descende sur la terre le Verbe Divin. Il est prêt, il est derrière moi, mais il désire ton fiat pour que s’accomplisse en toi son Fiat. » Devant cette annonce si sublime et tellement désirée par moi, bien que je n’avais jamais pensé être l’élue, je fus stupéfiée et j’hésitai un moment.

Mais l’ange du Seigneur me dit : « Notre Reine, n’aie pas peur, tu as trouvé grâce devant Dieu, tu as conquis ton Créateur ; aussi, pour que la victoire soit complète, prononce ton fiat. » Je prononçai mon fiat et, ô merveille, les deux fiats fusionnèrent, ce qui eut comme conséquence la descente du Verbe Divin en moi. Mon fiat, auquel Dieu accorda la même valeur qu’au sien, donna vie à la toute petite Humanité du Verbe Divin, à partir de la semence que constituait mon humanité. Ainsi, le grand prodige de l’Incarnation fut accompli.

Ô puissance de la Divine Volonté, tu m’élevas si haut et me rendis si puissante, que tu as pu déposer en mon intérieur cette petite Humanité qui devait enfermer le Verbe Éternel que ni le Ciel ni la terre ne pouvaient contenir ! Les cieux furent secoués et toute la création prit une attitude de fête. Exultant de joie, ils se rassemblèrent autour de la petite maison de Nazareth pour rendre leurs hommages et leurs respects au Créateur devenu homme. 43 Dans leur langage muet, ils disaient : « Ô prodige des prodiges que seul un Dieu pouvait accomplir ! L’Immensité est devenue petite, la Puissance s’est faite faiblesse, la Grandeur inaccessible s’est abaissée à s’enfermer dans le sein d’une vierge ! Elle est à la fois petite et immense, puissante et impuissante, forte et faible ! »

Ma chère fille, tu ne peux comprendre ce que ta Maman ressentit pendant l’acte de l’Incarnation du Verbe. Tout faisait pression sur moi pour que je prononce mon fiat, que je pourrais qualifier de “tout-puissant”. Ma chère fille, écoute-moi bien. Combien tu devrais avoir à cœur de toujours accomplir la Divine Volonté et de vivre en elle ! Ma puissance est toujours là : laisse-moi prononcer mon fiat dans ton âme. Mais, pour que je puisse le faire, il me faut le tien. Le bien véritable ne peut s’accomplir par une seule personne ; les travaux les plus grands se font toujours à deux.

Dieu lui-même ne voulut pas accomplir le grand prodige de l’Incarnation seul ; il m’a voulue avec lui dans cette entreprise. Par son action et la mienne, la vie de l’Homme-Dieu prit forme et la destinée de l’espèce humaine fut restaurée. Le Ciel ne fut plus fermé et tous les biens furent placés entre les deux fiats. Disons ensemble : fiat ! fiat ! et mon amour maternel déposera en toi la vie de la Divine Volonté. «


Le livre du Ciel Tome 12, 10 janvier 1921

« J’ai demandé un premier fiat dans ma Volonté à ma chère Maman. Oh ! la puissance de ce fiat dans ma Volonté ! Aussitôt que le fiat de ma Mère rencontra le Fiat divin, ils devinrent un. Mon Fiat éleva ma Mère, la divinisa, l’inonda puis, sans aucune intervention humaine, elle conçut mon Humanité. C’est seulement dans mon Fiat qu’elle a pu concevoir mon Humanité. Mon Fiat lui communiqua d’une manière divine l’immensité, l’infinité et la fécondité et c’est ainsi que l’Immense, l’Éternel et l’Infini put être conçu en elle.

« Dès qu’elle eut dit son fiat, non seulement prit-elle possession de moi, mais son être couvrit toutes les créatures et toutes les choses créées. Elle ressentit en elle la vie de toutes les créatures et commença à agir comme Mère et Reine de tous. Combien de prodiges comporta ce fiat de ma Mère ? Si je voulais te les raconter tous, tu ne finirais plus d’en entendre parler !



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


« Je te salue, Marie, pleine de Grâce, je te salue ! [2] »
La douce musique de sa voix ressemble à des perles lancées sur un métal précieux.

La Vierge tressaille et baisse les yeux. Elle tressaille encore plus lorsqu’elle voit cet être éclatant agenouillé à un mètre d’elle environ, les mains croisées sur la poitrine, qui la regarde avec une infinie vénération.

100> Marie se dresse sur ses pieds et se serre contre le mur. Elle pâlit et rougit tour à tour. Son visage exprime stupeur et effroi [3]. Inconsciemment, elle serre les mains sur son sein et les rentre dans ses longues manches.

Elle se penche presque pour cacher le plus possible son corps, en un geste de douce pudeur.

« Non, ne crains pas. Le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie entre toutes les femmes. »

Mais Marie a encore peur. D’où vient cet être extraordinaire ? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur ?

« Ne crains pas, Marie, répète l’archange. Je suis Gabriel, l’ange de Dieu. Mon Seigneur m’a envoyé à toi. Ne crains pas, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir un fils dans ton sein, tu l’enfanteras et tu lui donneras le nom de “Jésus”. Il sera grand, on l’appellera Fils du Très-Haut (ce qu’il sera effectivement) ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père, il règnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. Toi, la sainte Vierge bien-aimée du Seigneur, sa fille bénie, toi qui es appelée à être la mère de son Fils, comprends quel Fils tu vas engendrer.

– Comment cela peut-il se faire puisque je ne connais pas d’homme ? Est-ce que le Seigneur Dieu n’accueille plus l’offrande de sa servante et ne veut pas que je sois vierge par amour de lui[4] ?

– Ce n’est pas par l’action d’un homme que tu seras mère, Marie. Tu es la Vierge éternelle, la Sainte de Dieu. L’Esprit Saint descendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi celui qui naîtra de toi sera dit saint et Fils de Dieu. Tout est possible au Seigneur notre Dieu. Elisabeth, la femme stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le prophète de ton Fils, celui qui lui préparera le chemin. Le Seigneur a levé son opprobre et son souvenir restera uni à ton nom parmi les peuples, comme le nom de son enfant à celui de ton Fils saint ; jusqu’à la fin des temps, les nations vous diront bienheureuses en raison de la grâce du Seigneur qui vous a été accordée, et tout spécialement à toi, ainsi qu’aux nations par ton intermédiaire. Élisabeth en est déjà à son sixième mois, et le poids qu’elle porte fait monter en elle la joie, et plus encore quand elle connaîtra la tienne. Rien n’est impossible à Dieu, Marie, pleine de grâce. Que dois-je dire à mon Seigneur ? Qu’aucune pensée ne te trouble. Il veillera sur tes intérêts si tu lui fais confiance. Le monde, le ciel, l’Eternel attendent ta réponse ! »

À son tour, Marie croise les mains sur sa poitrine, s’incline profondément, et dit :

« Voici la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon sa parole. »

101> L’Ange étincelle de joie. Il adore, parce qu’il voit sûrement l’Esprit de Dieu s’abaisser sur la Vierge, prosternée pour donner son accord. Puis il disparaît, sans faire bouger la tenture qu’il laisse tirée sur ce saint mystère.





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Message par azais Jeu 25 Mar 2021 - 18:03

  Quel évènement : notre  curé nous a invité de nous agenouiller  au credo
minute de parfait silence nous remplissant à pleins poumons et coeurs a l'évocation de l'Incarnation .... rejoignant le Silence de Marie et ... sa réponse
 


voyez la disposition de son coeur :
« Voici la servante du Seigneur» : préparation à remplir son devoir :
 « Qu’il me soit fait selon votre parole, » l’expression de son désir.


— S. Grégoire :
Par un mystère vraiment ineffable, la même Vierge dut à une conception sainte et à un enfantement virginal d’être la servante du Seigneur, et sa mère selon la vérité, des deux natures.

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Message par Invité Ven 26 Mar 2021 - 12:40

VENDREDI 26 MARS 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 454e7010

« » De nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. » Jn 10,31
C’est dans ces conditions que nous place la créature en ne laissant pas notre Volonté régner dans son âme : elle nous ferme les portes en plein visage et nous jette les pierres de ses fautes.



Le livre du Ciel Tome 30, 30 mai 1932

Il n’y a pas de mal plus grand que puisse faire la créature, ni de plus grand tort qu’elle puisse causer à notre paternelle Bonté, que ne pas laisser régner en elle notre Volonté. Ce mal aurait en son pouvoir de nous inciter à détruire toute la Création parce que la créature a été créée pour être notre résidence, et pas uniquement elle, mais toutes les choses créées, les cieux, le soleil, la terre, toutes ces œuvres étant sorties de nos Hauteurs suprêmes, nous avons le droit de vivre dans la créature et en vivant en elle, nous la conservons toujours belle et toujours nouvelle, et dans l’acte qui l’a mise au jour.

Or la créature, en ne faisant pas notre Volonté, nous met en dehors de notre résidence et il en est alors comme d’un riche Seigneur qui veut construire un grand et magnifique palais. Lorsque le palais est construit, il veut y demeurer, mais ils lui ferment la porte au nez et lui jettent des pierres, si bien qu’il ne peut y mettre les pieds et ne peut pas demeurer dans la résidence qu’il a construite. Cette résidence ne mériterait-elle pas d’être détruite par celui qui l’a construite ?

Mais il ne le fait pas parce qu’il aime son œuvre, et il attend et attend encore, car il sait qu’il peut vaincre par l’amour et que sa résidence lui ouvrira d’elle-même les portes pour le laisser entrer et lui donner la liberté de vivre en elle. C’est dans ces conditions que nous place la créature en ne laissant pas notre Volonté régner dans son âme : elle nous ferme les portes en plein visage et nous jette les pierres de ses fautes.

Et nous, avec une invincible et divine patience, nous attendons, et la créature ne voulant pas de notre Volonté en elle comme vie, avec une paternelle Bonté nous lui donnons les effets de notre Volonté que sont les lois, les Sacrements, l’Évangile, les secours de mes exemples et de mes prières pour elle ; mais malgré ce grand bien, rien ne peut égaler le grand bien que peut faire ma Volonté comme vie éternelle de la créature parce que ma Volonté est ensemble toute la loi, les Sacrements, l’Évangile, la vie, et elle signifie tout : elle peut tout donner, elle possède toute chose.

Cela suffit pour comprendre la grande différence qu’il y a entre ma Volonté comme vie continuelle dans la créature et entre les effets qu’elle ne peut pas produire de manière pérenne, mais selon les circonstances, dans le temps, dans les Sacrements eux-mêmes.  Et bien que les effets puissent apporter de grands biens, ils ne peuvent jamais parvenir à produire tous les biens que la vie de ma Divine Volonté régnant et dominant dans la créature peut produire. Par conséquent, sois attentive, ma fille, et donne-lui la sainte liberté de faire ce qu’elle veut dans ton âme.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


(…) Jésus reste ainsi quelques minutes, puis il recommence à parler à cette foule vendue et lâche qui a perdu toute arrogance par le seul fait d’avoir vu un éclair divin :

« Eh bien ? Que voulez-vous faire ? Vous m’avez demandé qui j’étais. Je vous l’ai dit. Vous êtes devenus furieux. Je vous ai remis en mémoire tout ce que j’ai fait, je vous ai montré et je vous ai rappelé beaucoup d’œuvres bonnes provenant de mon Père et accomplies grâce à la puissance qui me vient de lui. Pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? Pour avoir enseigné la justice ? Pour avoir apporté aux hommes la Bonne Nouvelle ? Pour être venu vous inviter au Royaume de Dieu ? Pour avoir guéri vos malades, rendu la vue à vos aveugles, donné le mouvement aux paralytiques et la parole aux muets, pour avoir délivré les possédés et ressuscité les morts, pour avoir fait du bien aux pauvres, pardonné aux pécheurs, aimé tout le monde, même ceux qui me haïssent, autrement dit vous et ceux qui vous envoient ? Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous donc me lapider ?

– Ce n’est pas pour les œuvres bonnes que tu as faites que nous te lapidons, mais pour ton blasphème, parce que, étant homme, tu te fais Dieu.

– N’est-il pas écrit dans votre Loi : “ J’ai dit : vous êtes des dieux et des fils du Très-Haut ” ? Dieu a donc appelé “ dieux ” ceux auxquels il a parlé pour leur donner ce commandement : de vivre de telle sorte que la ressemblance et l’image de Dieu qui est dans l’homme apparaissent ouvertement, et que l’homme ne soit ni un démon ni une brute. L’Ecriture qualifie les hommes de “ dieux ”, or elle est toute inspirée par Dieu, et ne saurait donc être modifiée ou effacée selon le plaisir et l’intérêt de l’homme. Cela étant, pourquoi prétendez-vous que je blasphème, moi que le Père a consacré et envoyé dans le monde, quand je dis : “ Je suis le Fils de Dieu ” ? Si je n’accomplissais pas les œuvres de mon Père, vous auriez raison de ne pas croire en moi. Mais je les accomplis, et vous ne voulez pas croire en moi. Alors, croyez au moins à ces œuvres afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père. »





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Message par azais Ven 26 Mar 2021 - 21:42

  Notre Père
  que Ta volonté soit faite sur la  terre  comme au ciel


pardonne nous nos offenses 
comme nous pardonnons
à notre tour
ceux qui nous ferment la porte en plein visage
et nous jettent les pierres de leurs fautes


Et ne nous laisse pas  quand nous sommes tentés
à notre tour
par l'Ennemi de ton Amour

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Message par Invité Sam 27 Mar 2021 - 14:28

SAMEDI 27 MARS 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 3565510

À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. Jn 11, 53
« Ma fille, il m’arrivera ce qu’il arrive à un pauvre père dont les enfants méchants, non seulement l’offensent, mais veulent le tuer. »



Le livre du Ciel Tome 12, 26 avril 1921

«Ma fille, je te le répète, ne t’attarde pas à la terre ! Laissons les créatures faire ce qu’elles veulent. Elles veulent faire la guerre, qu’il en soit ainsi.


Quand elles seront fatiguées, je ferai moi aussi ma guerre. Leur fatigue du mal, leurs désillusions et leurs souffrances les disposeront à accepter ma guerre. Ce sera une guerre d’Amour. Ma Volonté descendra du Ciel au milieu des créatures. Tes actions faites  dans ma Volonté, de même que celles d’autres âmes faites aussi dans ma Volonté, feront la guerre  aux créatures, une guerre non sanguinaire. Elles batailleront avec les armes de l’Amour, apportant aux créatures des cadeaux, des grâces et la paix. Elles donneront des choses si surprenantes que les hommes en seront stupéfiés. Ma Volonté, ma milice du Ciel, confondra les hommes avec des armes divines; elle les submergera, leur donnant la lumière pour
qu’ils voient les dons et la richesse avec lesquels je veux les enrichir.

Les actions faites dans ma Volonté, portant en elles la Puissance créatrice, seront le nouveau salut de l’homme et leur apporteront tous les biens du Ciel sur la terre. Elles amèneront l’ère nouvelle de l’Amour et son triomphe sur l’iniquité humaine. Par conséquent, multiplie tes actions dans ma Volonté afin de former les armes, les cadeaux et les grâces qui descendront au milieu des créatures et engageront la guerre d’Amour avec elles.» Puis, d’un ton plus affligé, il ajouta : « Ma fille, il m’arrivera ce qu’il arrive à un pauvre père dont les enfants méchants, non seulement l’offensent, mais veulent le tuer. Et s’ils ne le font pas, c’est qu’ils ne le peuvent pas. Si ces enfants veulent tuer leur propre père, ce n’est pas étonnant qu’ils s’entre-tuent, que l’un s’élève contre l’autre, qu’ils s’appauvrissent mutuellement et qu’ils atteignent l’état de moribonds. Et, ce qui est pire, ils ne se souviennent même pas qu’ils ont un père.


« Et que fait le père ? Exilé par ses propres enfants et pendant que ceux-ci se battent, se blessent l’un l’autre et sont sur le point de mourir de faim, il travaille fort pour acquérir de  nouvelles richesses et des remèdes pour ses enfants. Puis, quand il les verra presque perdus, il ira au milieu d’eux pour les rendre riches, leur donner des remèdes pour leurs blessures et leur apporter la paix et le bonheur. Conquis par tant d’amour, ses enfants s’attacheront à leur père dans une paix durable et ils l’aimeront.


« La même chose va m’arriver. Par conséquent, je te veux dans ma Volonté et je te veux au travail avec moi pour acquérir les richesses à être données aux créatures. Sois-moi fidèle et ne t’occupe de rien d’autre.»



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Ils reviennent à la salle du Sanhédrin. Ils racontent. L’agitation est à son comble. La nouvelle de l’arrestation de plusieurs voleurs et des battues dans les grottes pour prendre les autres, trouble fortement tous ceux qui sont restés, car plusieurs, lassés d’attendre, s’en sont allés.

« Et pourtant nous ne pouvons pas le laisser vivre » crient des prêtres.

« Nous ne pouvons pas le laisser faire. Lui agit. Nous nous ne faisons rien, et jour après jour nous perdons du terrain. Si nous le laissons libre encore, il continuera de faire des miracles et tous croiront en Lui. Et les romains finiront par être contre nous, et nous détruire complètement. Ponce parle ainsi, mais si la foule le proclamait roi, oh ! alors Ponce a le devoir de nous punir, tous. Nous ne devons pas le permettre » crie Sadoq.

« C’est bien. Mais comment ? La voie… légale romaine a failli. Ponce est sûr du Nazaréen. Notre voie… légale est rendue impossible. Lui ne pèche pas… » objecte quelqu’un.

« On invente la faute, si elle n’existe pas » insinue Caïphe.

« Mais c’est un péché de faire cela ! Jurer ce qui est faux ! Faire condamner un innocent ! C’est… trop !…, disent la plupart avec horreur. C’est un crime car ce sera la mort pour Lui. »

« Eh bien ? Cela vous effraie ? Vous êtes des sots et n’y comprenez rien. Après ce qui est arrivé, Jésus doit mourir. Vous ne réfléchissez pas vous tous qu’il vaut mieux qu’il meure un homme plutôt qu’un grand nombre ? Par conséquent que Lui meure pour sauver son peuple pour que ne périsse pas toute la nation. Du reste… Lui dit qu’il est le Sauveur. Qu’il se sacrifie donc pour sauver tout le monde » dit Caïphe, odieux par sa haine froide et astucieuse.

« Mais Caïphe ! Réfléchis ! Lui… »

« J’ai parlé. L’esprit du Seigneur est sur moi, le Grand Prêtre. Malheur à qui ne respecte pas le Pontife d’Israël. Les foudres de Dieu sur lui ! C’est assez attendu ! C’est assez discuté ! J’ordonne et décrète que quiconque sait où se trouve le Nazaréen vienne dénoncer l’endroit, et anathème sur qui n’obéira pas à ma parole. »





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Message par azais Dim 28 Mar 2021 - 0:07

C'est ainsi que Caïphe ne dit rien ici de lui-même, et ne pense point faire une véritable prophétie, parce qu'il ne comprend pas le sens prophétique des paroles qu'il prononce. Tels étaient ces prétendus docteurs de la loi dont parle saint Paul: «qui n'entendent ni ce qu'ils disent, ni ce dont ils se portent garants. » (1 Tm 1, 7)

— Saint Augustin : (Traité 49).
Nous apprenons par cet exemple que des hommes livrés au mal peuvent recevoir l'esprit de prophétie pour prédire l'avenir, ce que l'Evangéliste attribue à un conseil secret de la divine providence, parce que Caïphe était pontife, c'est-à-dire grand-prêtre cette année.

— Saint Jean Chrysostome : (hom. 65).
Voyez combien grande est la puissance de l'Esprit saint, qui peut faire sortir d'un esprit corrompu un oracle prophétique ! Voyez aussi la grandeur et la vertu du pouvoir pontifical. Caïphe est grand-prêtre, tout indigne qu'il est de cet honneur, et il prophétise sans savoir ce qu'il dit : La grâce ne s'est servi que de ses lèvres, et n'effleura même pas le cœur de cet homme profondément corrompu.

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Message par Invité Dim 28 Mar 2021 - 12:03

DIMANCHE DES RAMEAUX 28 MARS 2021


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« Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea…» Saint Marc(15, 1-39)
« Ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l’interrogea… […] Je méditais sur les Heures de la Passion de mon cher Jésus, particulièrement sur le moment où il fut présenté devant Pilate…»



Le Livre du Ciel Tome 14, 1er juin 1922

Étant dans mon état habituel, je méditais sur les Heures de la Passion de mon cher Jésus, particulièrement sur le moment où il fut présenté devant Pilate, qui l’interrogea au sujet de son Royaume. Jésus me dit :

«Ma fille, c’était la première fois dans ma vie terrestre que j’étais confronté à un dirigeant non juif. Il m’a interrogé concernant mon Royaume et J’ai répondu : « Mon Royaume n’est pas de ce monde. S’il était de ce monde, des légions d’anges me défendraient. » Par ces mots, - J’ai ouvert mon Royaume aux gentils et - Je leur ai communiqué ma doctrine céleste. Cela est si vrai que Pilate me dit: « Tu es donc roi? » J’ai immédiatement répondu: « Oui, je suis Roi. Et Je suis venu en ce monde pour révéler la Vérité. » Par ces mots, J’ai voulu ouvrir une voie dans son esprit afin qu’il en vienne à me connaître. Se sentant remué par ma réplique, il a demandé: « Qu’est-ce que la Vérité? »

Mais il n’a pas attendu ma réponse et, en conséquence, Je n’ai pas pu le faire bénéficier de mon explication. « Je lui aurais dit: « Je suis la Vérité; tout en Moi est Vérité. La Vérité est ma patience au milieu de tant d’insultes. Elle est mon regard gentil devant tant de moqueries, de calomnies et de mépris. Elle est mon attitude affable et attirante au milieu de ces ennemis que J’aime quoiqu’ils me haïssent. Même s’ils veulent me tuer, Je les aime, Je veux les embrasser et leur donner la vie. Mes Paroles solennelles, pleines de Sagesse céleste, sont vérité Tout en Moi est Vérité. Cette Vérité est plus qu’un soleil majestueux qui se lève, splendide et lumineux. Elle rend honteux ses ennemis. Elle les fait tomber à ses pieds. »

Pilate m’a interrogé avec sincérité et Je lui ai répondu immédiatement. Hérode, au contraire, M’a interrogé avec malice Aussi, Je ne lui ai rien répondu. Je me révèle à ceux qui désirent sincèrement s’instruire des choses saintes Je leur révèle plus qu’ils n’espèrent savoir. D’autre part, Je me cache à ceux qui sont curieux et méchants. Lorsqu’ils essaient de se moquer de Moi, Je me dissimule et Je les confonds. De telle sorte que c’est Moi qui me moque d’eux. Néanmoins, par le fait que ma personne est habitée par la Vérité, Elle s’est aussi manifestée à Hérode : - mon silence devant son interrogatoire hostile, - mes regards modestes, -mon attitude pleine de gentillesse, -la dignité et la noblesse de ma Personne étaient pour lui autant de Vérités, des Vérités en agir.»



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


590.15 Malheureusement, je constate aussi la présence de pharisiens et de scribes, livides de colère à la vue de ce triomphe, qui fendent avec arrogance le cercle d’amour qui se serre autour de Jésus, pour venir lui hurler :

      « Fais donc taire ces fous ! Rappelle-les à la raison ! Ce n’est qu’à Dieu que l’on adresse des hosannas. Dis-leur de se taire ! »

      Jésus répond doucement :

      « Même si je leur disais de se taire et s’ils m’obéissaient, les pierres crieraient les prodiges du Verbe de Dieu. »

      En effet, les gens crient :

      « Hosanna, hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna à lui et à son Règne ! Dieu est avec nous ! L’Emmanuel est venu ! Il est venu, le Royaume du Christ du Seigneur ! Hosanna ! Hosanna sur la terre et au plus haut des Cieux ! Paix ! Paix, mon Roi ! Paix et bénédiction à toi, Roi saint ! Paix et gloire dans les Cieux et sur la terre ! Gloire à Dieu pour son Christ ! Paix aux hommes qui savent l’accueillir ! Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté et gloire au plus haut des Cieux, car l’heure du Seigneur est venue ! »

      (Cette dernière acclamation provient du groupe compact des bergers, qui répètent ce qu’ils ont entendu à la Nativité). Outre ces ovations continuelles, les Palestiniens racontent aux pèlerins de la Diaspora les miracles auxquels ils ont assisté. A ceux qui ignorent ce qui arrive, aux étrangers qui passent par hasard à Jérusalem et qui demandent : “ Mais qui est cet homme ? Que se passe-t-il ? ”, ils expliquent :

      « C’est Jésus ! Jésus, le Maître de Nazareth de Galilée ! Le Prophète ! Le Messie du Seigneur ! Le Promis ! Le Saint ! »

      D’une maison dont le cortège a dépassé depuis peu la porte — car la marche est très lente dans une telle confusion —, sort un groupe de robustes jeunes gens portant en l’air des vases de cuivre pleins de charbon allumé et d’encens, qui brûle en répandant des volutes de fumée odorante. Leur geste est bien vu, et on l’imite. Plusieurs courent en avant ou reviennent en arrière vers leurs maisons pour se faire donner du feu et des résines odorantes, afin de les brûler en hommage au Christ.

      590.16 La maison d’Annalia apparaît. La terrasse est entourée d’une guirlande de vigne aux feuilles nouvelles qui tremble sous un doux vent d’avril. Sur le côté qui donne sur la rue, se tient toute une rangée de jeunes filles vêtues et voilées de blanc, au milieu desquelles se trouve Annalia, avec des corbeilles de pétales de roses effeuillées et de muguets qui déjà voltigent en l’air.

      « Les vierges d’Israël te saluent, Seigneur ! » dit Jean, qui s’est frayé un chemin pour venir auprès de Jésus, et attire son attention sur la guirlande de pureté qui se penche en souriant du parapet pour joncher le chemin de pétales rouges comme du sang et de muguets blancs comme des perles.

      Jésus tire un instant sur les rênes et arrête l’ânon. Il lève la tête et la main pour bénir cette virginité qui lui montre son affection, jusqu’à renoncer à tout autre amour terrestre.

      Annalia se penche et s’exclame :

      « J’ai vu ton triomphe, mon Seigneur ! Prends ma vie pour ta glorification universelle ! »

      Et, pendant que Jésus passe au-dessous de sa maison et poursuit son chemin, elle le salue avec un grand cri :

      « Jésus ! »

      Alors un autre cri, bien différent, surpasse la clameur de la foule. Mais les gens ont beau l’entendre, ils ne s’arrêtent pas. Ce fleuve d’enthousiasme, ce fleuve de peuple en délire, ne peut s’arrêter. Et alors que les derniers flots de ce fleuve sont encore en dehors de la porte, les premiers montent déjà les pentes qui conduisent au Temple.


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Message par azais Lun 29 Mar 2021 - 0:40

ils l'emmenèrent pour le crucifier. "


— S. Jérôme.
C'est Abel qui est conduit dans les champs par son frère pour y être mis à mort (Gn 4) ;
c'est Isaac portant le bois du sacrifice avec Abraham qui trouve le bélier pris dans un buisson (Gn 22) ;
c'est encore Joseph avec la gerbe qu'il vit en songe, et sa tunique teinte de sang (Gn 38) ;
c'est Moïse avec sa verge (Ex 7), et le serpent suspendu à un arbre (Nb 21) ;
c'est là cette grappe de raisin portée sur un bâton (Nb 13) ;
c'est Elisée cherchant le fer de sa cognée tombée dans l'eau, et qui nagea sur l'eau vers le bois (4 6),
figure du genre humain, que le fruit défendu d'un arbre précipita dans l'abîme, mais que le bois de la croix de Jésus-Christ et le baptême de l'eau firent remonter et nager vers le paradis ;
c'est enfin Jonas jeté par le sort hors du vaisseau dans la mer, et qui resta trois jours dans le sein de la baleine. (Jon 3)

Et ils contraignirent un homme, nommé Simon, de porter sa croix, " etc.
— Théophylactus.  L'Evangéliste St Jean fait connaître le nom des enfants de cet homme et donne une marque authentique de crédibilité ; cet homme vivait encore et pouvait affirmer toutes les circonstances du crucifiement.
— S. Jérôme. Les uns doivent leur renommée aux mérites de leurs parents, les autres aux vertus de leurs enfants. Ce Simon, que les Juifs forcent de porter la croix, semble tirer son illustration de ses enfants qui étaient les disciples de Jésus-Christ. Nous apprenons de là que la sagesse, que les vertus des enfants peuvent être dans cette vie un puissant auxiliaire pour les parents eux-mêmes. C'est ainsi que les mérites des patriarches, des prophètes et des Apôtres ne cessent d'être un titre de gloire pour le peuple juif. Simon qui porte forcément la croix de Jésus, est la figure de celui qui travaille pour la gloire humaine ; les hommes le contraignent de faire ce que ni la crainte ni l'amour de Dieu n'auraient pu obtenir de lui.
— Bède.
Simon veut dire obéissant et Cyrène héritier. Il sort de sa maison des champs, en grec πάγος, d'oω vient le mot paganus, païen , étranger à la cité de Dieu pour porter la croix après Jésus, il est donc le peuple qui abandonne les superstitions du paganisme pour s'attacher fidèlement à suivre les traces de la passion du Sauveur,
Et ils le conduisirent jusqu'au lieu appelé Golgotha, " etc.
— S. Jérôme. Suivant une tradition des Juifs, c'est sur cette montagne qu'Abraham immola un bélier à la place de son fils Isaac ; et c'est là aussi que Jésus est comme dépouillé de sa chair, c'est-à-dire séparé de la Judée toute charnelle.

" Et ils lui donnèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe. "

— S. Jérôme.
ce vin mêlé avec de la myrrhe est du vinaigre ; et c'est en goûtant ce vin que le Sauveur détruit le suc du fruit qui a donné la mort.

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Message par Invité Lun 29 Mar 2021 - 10:35

LUNDI SAINT : 29 mars 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Luke7

C’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jn 12, 6
En fait, ce n’est pas la grandeur des actions qui m’importe mais l’intention avec laquelle elles sont faites.



Le livre du Ciel Tome 2, 7 mai 1899

Ma personne est entourée des actions des âmes comme d’un vêtement. Plus leurs intentions sont pures et leur amour intense, plus elles me donnent de splendeur ; de mon côté, je leur donne plus de gloire, à tel point qu’au jour du jugement, je les ferai connaître au monde entier afin qu’on sache combien elles m’ont honoré et combien je les honore.  

D’un air affligé, il ajouta : « Ma fille, qu’adviendra-t-il des âmes ayant fait tant d’actions, même bonnes, sans pureté d’intention, par habitude ou par égoïsme ? Quelle honte elles éprouveront au jour du jugement en voyant ces actions, bonnes en soi, mais tarées à cause de leurs intentions imparfaites ; au lieu de leur faire honneur, elles seront source de honte pour elles et pour bien d’autres.» Jésus est demeuré silencieux quelque temps pendant que je réfléchissais aux paroles qu’il m’avait dites sur la pureté d’intention et aussi sur le fait qu’en faisant le bien, les créatures doivent mourir à elles-mêmes et ne faire qu’un avec le Seigneur.

Jésus ajouta : « Il en est bien ainsi : mon Cœur est infiniment grand, mais la porte pour y entrer est très étroite. Personne ne peut venir combler son vide, sauf les âmes dépouillées et simples. Puisque sa porte est étroite, la moindre petite entrave – l’ombre d’un attachement, une intention qui n’est pas droite, une action qui n’a pas pour but de me plaire – les empêche de venir s’y délecter. L’amour du prochain pénètre dans mon Coeur mais, pour cela, il doit être tellement uni à mon propre amour qu’il ne fasse qu’un avec lui, qu’on ne puisse distinguer son amour du mien. Je ne peux considérer comme mien l’amour du prochain, s’il n’est pas transformé en mon propre amour. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Marie-Madeleine rentre. Elle a dans les mains une amphore au col très fin, qui se termine par un bec gracieux comme celui d’un oiseau. L’albâtre est d’une couleur précieuse jaune rosé, comme certaines carnations de blondes. Les apôtres la regardent, croyant peut-être qu’elle apporte quelque friandise rare. Mais Marie ne va pas au centre, à l’intérieur de l’U de la table où se trouve sa sœur. Elle passe derrière les lits-sièges, et va se placer entre celui de Jésus et Lazare et celui où sont les deux Jacques.

Elle ouvre le vase d’albâtre et met sa main sous le bec, pour recueillir quelques gouttes d’un liquide filant qui coule lentement de l’amphore ouverte. Une odeur pénétrante de tubéreuse et d’autres essences, un parfum intense et très agréable se répand à travers la salle. Mais Marie n’est pas contente du peu qui arrive. Elle se penche et casse d’un coup sûr le col de l’amphore contre le coin du lit de Jésus. Le col fin tombe par terre, répandant sur le marbre du pavé des gouttes parfumées. Maintenant l’amphore a une large ouverture et l’abondance de l’onguent en déborde en un jet épais.



328> Marie se place derrière Jésus et répand l’huile épaisse sur la tête de son Jésus, elle en enduit toutes les boucles, les allonge et puis les met en ordre, sur la tête adorée, avec le peigne qu’elle enlève de ses cheveux. La tête blonde-rouge de Jésus resplendit comme de l’or foncé, très brillant après cette onction. La lumière du lampadaire, que les serviteurs ont allumé, se reflète sur la tête blonde du Christ, comme sur un très beau casque de bronze cuivré. Le parfum est enivrant; il pénètre dans les narines, monte à la tête, à force d’être piquant comme de la poudre à éternuer tant il est pénétrant, répandu ainsi sans mesure.

Lazare tourne la tête en arrière. Il sourit en voyant avec quel soin Marie oint et peigne les boucles de Jésus pour que sa tête paraisse en ordre après l’odorante friction. Elle ne se soucie pas que ses tresses ne sont plus maintenues par le large peigne qui aide les épingles à les tenir en place, et elles tombent de plus en plus sur le cou, prêtes à tomber complètement sur les épaules. Marthe aussi regarde et sourit. Les autres parlent entre eux à voix basse et avec des expressions diverses sur le visage.

Mais Marie n’est pas encore satisfaite. Il y a encore beaucoup d’onguent dans le vase brisé, et les cheveux de Jésus, si touffus qu’ils soient, en sont déjà saturés. Alors Marie répète le geste d’amour d’un soir lointain [4]. Elle s’agenouille au pied du lit, dénoue les lacets des sandales de Jésus, déchausse ses pieds et, plongeant dans le vase les longs doigts de sa très belle main, elle en tire tout ce qu’elle peut d’onguent, et l’étend sur les pieds nus, doigt par doigt, puis sur la plante et le talon et au-dessus à la cheville, qu’elle découvre en rejetant en arrière le vêtement de lin, et afin sur le dos du pied, elle s’attarde sur les métatarses où entreront les clous redoutables, insiste jusqu’à ce qu’elle ne trouve plus de baume dans le creux du vase. Alors elle le brise contre le sol et puis ayant les mains libres, enlève ses grosses épingles, défait rapidement ses lourdes tresses et emporte avec cet écheveau d’or, vivant, doux, coulant, ce qui reste de l’onction des pieds de Jésus, qui laissent dégoutter le baume.

586.7 – Judas jusque-là s’était tu, observant d’un regard impur de luxure et d’envie la femme très belle et le Maître dont elle oignait la tête et les pieds. Il élève la voix, seule voix d’un reproche déclaré. Les autres, pas tous, mais certains, avaient quelque peu murmuré ou fait un geste de désaccord étonné mais paisible.

 329> Mais Judas, qui s’est même mis debout pour mieux voir l’onction des pieds du Christ, dit avec mauvaise grâce :

« Quel gaspillage inutile et païen ! Pourquoi le faire ? Et après cela, on ne veut pas que les Chefs du Sanhédrin parlent de péché ! Ce sont des actes de courtisane lascive et ils ne s’harmonisent pas avec la nouvelle vie que tu mènes, Ô femme. Ils rappellent trop ton passé ! »

L’insulte est telle que tous restent abasourdis. Elle est telle que tous s’agitent, les uns s’assoyant sur leurs lits, les autres se levant. Tous regardent Judas comme s’il était devenu subitement fou.

Marthe rougit. Lazare se lève brusquement en donnant un coup de poing sur la table et il dit : « Dans ma maison… » mais ensuite il regarde Jésus et s’arrête.

« Oui. Vous me regardez ? Tous, vous avez murmuré dans votre cœur. Mais maintenant que je me suis fait votre écho et que j’ai dit ouvertement ce que vous pensiez, vous voilà prêts à me donner tort. Je répète ce que j’ai dit. Bien sûr je ne veux pas dire que Marie soit l’amante du Maître, mais je dis que certains actes ne conviennent ni à Lui, ni à elle. C’est une action imprudente, et même injuste. Oui. Pourquoi ce gaspillage ? Si elle voulait détruire les souvenirs de son passé, elle pouvait me donner ce vase et cet onguent. Il y avait au moins une livre de nard pur, et de grand prix ! Je l’aurais vendu pour trois cent deniers [5] au moins car un nard de cette valeur va jusqu’à ce prix. Et je pouvais vendre le vase qui était beau et précieux. J’aurais donné cet argent aux pauvres qui nous assiègent. Il n’y en a jamais assez, et demain, à Jérusalem, innombrables seront ceux qui demanderont une obole. »

« Cela c’est vrai ! » admettent les autres. « Tu pouvais en employer un peu pour le Maître, et le reste… »

586.8 – Marie de Magdala est comme sourde. Elle continue à essuyer les pieds du Christ avec ses cheveux dénoués qui maintenant, surtout en bas, sont eux aussi alourdis par l’onguent et plus foncés que sur le sommet de la tête. Les pieds de Jésus sont lisses et doux avec leur couleur de vieil ivoire, comme s’ils étaient couverts d’un nouvel épiderme. Et Marie chausse de nouveau les sandales au Christ, et elle baise chaque pied avant et après de le chausser, sourde à tout ce qui n’est pas son amour pour Jésus.

330> Jésus la défend en posant une main sur la tête de Marie inclinée dans le dernier baiser et en disant :

« Laissez-la faire. Pourquoi lui donnez-vous peine et ennui ? Vous ne savez pas ce qu’elle a fait. Marie a accompli envers Moi une action juste et bonne. Les pauvres il y en aura toujours parmi vous. Moi, je vais m’en aller. Eux, vous les aurez toujours, mais Moi, bientôt, vous ne m’aurez plus. Aux pauvres, vous pourrez toujours donner une obole. À Moi, d’ici peu, au Fils de l’homme parmi les hommes, il ne sera plus possible de donner aucun honneur, par la volonté des hommes et parce que l’heure est venue. Pour elle, l’amour est lumière. Elle sent que je vais mourir et elle a voulu donner à l’avance à mon corps les onctions pour sa sépulture. En vérité je vous dis que là où sera prêchée la Bonne Nouvelle, on fera mémoire de son acte d’amour prophétique. Dans le monde entier, dans tous les siècles. Plaise à Dieu de faire de toute créature une autre Marie, qui ne calcule pas la valeur, qui ne nourrit pas d’attachement, qui ne conserve pas de souvenir, même le plus petit du passé, mais détruit et piétine tout ce qui est de la chair et du monde, et se brise et se répand, comme elle a fait du nard et de l’albâtre, sur son Seigneur et par amour pour Lui. Ne pleure pas, Marie. Je te répète, à cette heure, les paroles que j’ai dites au pharisien Simon et à Marthe ta sœur : « Tout t’est pardonné parce que tu as su aimer totalement » . Tu as choisi la meilleure part, et elle ne te sera pas enlevée. Va en paix, ma douce brebis retrouvée. Va en paix. Les pâturages de l’amour seront ta nourriture éternellement. Lève-toi. Baise aussi mes mains qui t’ont absoute et bénie… Combien elles en ont absous, bénis, comblés de bienfaits, mes mains ! Et pourtant je vous dis que le peuple que j’ai comblé est en train de préparer pour ces mains la torture… »






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Message par Invité Mar 30 Mar 2021 - 11:45

MARDI SAINT 30 MARS 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Captur12

Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus…Jn 13,25
» je sens le besoin « que la créature se repose en moi




Le livre du Ciel Tome 14, 18 mars 1922

« Ma fille, je sens le besoin que la créature se repose en moi, et moi en elle. Mais, sais-tu quand la créature se repose en moi et moi en elle ? Quand son intelligence pense à moi et me comprend. Elle se repose dans l’Intelligence de son Créateur, et l’Intelligence du Créateur se repose dans l’esprit créé. Quand la volonté humaine s’unit à la Divine Volonté, les deux s’embrassent et se reposent ensemble. Si l’être humain s’élève au-dessus de toutes les choses créées et n’aime que son Dieu, quel repos agréable pour Dieu et l’âme ! Celui qui donne le repos reçoit le repos. Je mets l’âme au lit dans mes bras et la garde dans le sommeil le plus doux. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


600.16 Je vous ai tout dit et je vous ai tout donné. Je ne pouvais vous donner davantage. C’est moi-même que je vous ai donné. »

       Il a son doux geste des mains qui, jointes au début, se séparent et s’écartent tandis qu’il baisse la tête comme pour dire : “ Excusez-moi si je ne puis davantage. C’est ainsi. ”

       « Je vous ai tout dit, et je vous ai tout donné. Je le répète, le nouveau rite est accompli. Faites ceci en mémoire de moi. Je vous ai lavé les pieds pour vous apprendre à être humbles et purs comme votre Maître. Car je vous dis qu’en vérité les disciples doivent être comme leur Maître. Souvenez-vous-en bien. Même quand vous serez haut placés, souvenez-vous-en. Le disciple n’est pas plus grand que son Maître. De même que je vous ai lavé les pieds, faites-le entre vous. En d’autres termes, aimez-vous comme des frères, en vous aidant et en vous vénérant mutuellement, et en étant un exemple les uns pour les autres.

       Et soyez purs, pour être dignes de manger le Pain vivant descendu du Ciel et pour avoir en vous et par lui la force d’être mes disciples, dans un monde ennemi qui vous haïra à cause de mon nom. Mais l’un de vous n’est pas pur. L’un de vous me trahira. Mon esprit en est fortement troublé… La main de celui qui me trahit est avec moi sur cette table, et ni mon amour, ni mon corps, ni mon sang, ni ma parole ne le font se raviser et se repentir. Je lui aurais pardonné, en allant à la rencontre de la mort pour lui aussi. »


       Terrifiés, les disciples se regardent. Ils se scrutent, se suspectant l’un l’autre. Pierre fixe Judas, tous ses doutes sont réveillés. Jude se lève brusquement pour dévisager Judas au-dessus de Matthieu.

       Mais Judas montre une telle assurance ! A son tour, il observe attentivement Matthieu comme s’il le suspectait, puis il regarde Jésus et sourit en demandant:

       « Serait-ce moi ? »

       Il paraît être le plus sûr de son honnêteté. Il me semble qu’il dit cela pour ne pas laisser tomber la conversation.

       Jésus réitère son geste en disant :

       « Tu le dis, Judas, fils de Simon. Ce n’est pas moi, c’est toi qui le dis. Je ne t’ai pas nommé. Pourquoi t’accuses-tu ? Interroge ton conseiller intérieur, ta conscience d’homme, la conscience que Dieu le Père t’a donnée pour te conduire en homme, et vois si elle t’accuse. Tu le sauras avant tous les autres. Mais si elle te rassure, pourquoi parler, et pourquoi y penser ? En parler ou y penser est anathème, même pour plaisanter. »

       Jésus s’exprime tranquillement. Il semble soutenir la thèse proposée comme peut le faire un savant à ses élèves. L’émoi est grand, mais le calme de Jésus l’apaise.

       600.17 Cependant, Pierre, qui soupçonne le plus Judas — peut-être Jude aussi, mais il paraît moins suspicieux, désarmé comme il l’est par la désinvolture de Judas —, tire Jean par la manche. Quand Jean, qui s’est tout serré contre Jésus en entendant parler de trahison, se retourne, il lui murmure:

       « Demande-lui qui c’est. »

       Jean reprend sa position et lève seulement la tête comme pour embrasser Jésus, et en même temps il lui murmure à l’oreille :

       « Maître, qui est-ce ? »

       Et Jésus, très doucement, en lui rendant le baiser dans les cheveux :

       « Celui à qui je vais donner un morceau de pain trempé. »

       Il prend alors un pain encore entier, pas le reste de celui qui a servi pour l’Eucharistie, en détache une grosse bouchée, la trempe dans la sauce de l’agneau dans le plateau, étend le bras par dessus la table, et dit:

      « Prends, Judas. Tu aimes cela.

       – Merci, Maître. Oui, j’aime cela. »

       Ne sachant pas ce qu’est cette bouchée, il mange à pleines dents le pain accusateur, tandis que Jean, horrifié, va jusqu’à fermer les yeux pour ne pas voir l’horrible rire de Judas.

       « Bon ! Va, maintenant que je t’ai fait plaisir » dit Jésus à Judas. « Tout est accompli, ici (il souligne fortement ce mot). Ce qu’il te reste à faire ailleurs, fais-le vite, Judas, fils de Simon.

       – Je t’obéis aussitôt, Maître. Je te rejoindrai plus tard, à Gethsémani. C’est bien là que tu vas, comme toujours, n’est-ce pas ?

       – J’y vais… comme toujours… oui.

       – Qu’est-ce qu’il doit faire ? » demande Pierre. « Il part seul ?

       – Je ne suis pas un enfant, plaisante Judas tout en mettant son manteau.

       – Laisse-le aller. Lui et moi savons ce qu’il doit faire, répond Jésus.

       – Bien, Maître. »

       Pierre se tait. Peut-être pense-t-il avoir péché en soupçonnant son compagnon. La main sur le front, il réfléchit.

       Jésus serre Jean sur son cœur et se tourne pour lui murmurer dans les cheveux :

      « Ne dis rien à Pierre pour le moment. Ce serait un scandale inutile.

       – Adieu, Maître. Adieu, mes amis. »

       Judas salue.

       « Adieu » dit Jésus.

       Et Pierre :

       « Je te salue, mon garçon. »

       Jean, la tête posée presque sur le cœur de Jésus, murmure :

       « Satan ! »

       Jésus seul l’entend, et il soupire.





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Message par azais Mer 31 Mar 2021 - 1:40

 
«Jésus lui répondit: C'est celui à qui je présenterai le pain trempé. »
Cette manière de le faire connaître avait pour but de lui faire changer de résolution; et puisqu'il n'avait point rougi de s'asseoir à la même table que son divin Maître, il devait rougir au moins en mangeant le même pain.

« Et ayant trempé du pain, il le donna à Judas Iscariote, fils de Simon. »

— Saint Augustin : (Traité 62)
On ne peut admettre, avec quelques lecteurs superficiels, que Judas reçut alors seul le corps du Seigneur; nous devons admettre au contraire que le Sauveur avait déjà distribué le sacrement de son corps et de son sang à tous ses disciples, et que Judas était du nombre, au témoignage de saint Luc (Lc 22). Ce ne fut qu'après cette communion que, suivant le récit de saint Jean, le Seigneur fit connaître celui qui devait le trahir en lui donnant un morceau de pain trempé. Peut-être, par ce pain trempé, voulut-il désigner l'hypocrisie du traître disciple, car tout ce qui est trempé n'est point pour cela purifié, et quelquefois une chose est souillée par cela seul qu'elle est trempée; si au contraire ce morceau de pain trempé est le symbole d'une grâce particulière, l'ingratitude de Judas, après le nouveau bienfait, rend plus juste encore sa réprobation.

« Et quand il eut pris ce morceau, Satan entra en lui. »

— Origène :
Remarquez que Satan n'était pas tout d'abord entré dans le cœur de Judas, il lui avait seulement suggéré la pensée de trahir son Maître, ce ne fut qu'après ce morceau qu'il entra dans son âme.

— Saint Jean Chrysostome :
Tant que Judas fit partie du corps des Apôtres, le démon n'osait s'emparer [entièrement] de lui, il se contentait de l'attaquer extérieurement, mais lorsqu'il l'eût fait connaître et qu'il l'eût séparé des autres disciples, il se trouva plus libre pour se saisir de sa personne.

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Message par Invité Mer 31 Mar 2021 - 14:36

MERCREDI SAINT 31 MARS 2021


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En ce temps-là, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. » Saint Matthieu (26,14-25.)
« Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. […]  être honoré et en même temps me sentir trahi…[…]  Celui qui ose le dire est un menteur et un traître trahissant Dieu et se trahissant lui-même. »



Le Livre du Ciel Tome 12, 3 novembre 1919

« Ma Divinité, qui avait tous les pouvoirs et voulait que j’expie pour toute la famille humaine, me fit ressentir le rejet, l’oubli et toutes les corrections que la nature humaine s’était mérité. C’était pour Moi des souffrances très grandes. Comme J’étais uni à la Divinité mon Humanité et ma Divinité ne faisant qu’un, la séparation d’avec Elle m’était un véritable martyre. Être aimé et en même temps me sentir oublié, être honoré et en même temps me sentir trahi, être saint et en même temps me voir couvert de tous les péchés, quels effrayants contrastes, quelles souffrances extrêmes ! Un miracle de ma Toute-Puissance m’était nécessaire pour que Je puisse porter toutes ces souffrances. »


Le Livre du Ciel Tome 6, 8 février 1905

« Ma fille, les caractéristiques de mes enfants sont :
– l’amour de la croix,
– l’amour de la gloire de Dieu et
– l’amour de la gloire de l’Église jusqu’au point de donner leur vie.

Celui qui ne possède pas ces trois caractéristiques se dit en vain qu’il est mon enfant. Celui qui ose le dire est un menteur et un traître trahissant Dieu et se trahissant lui-même.
Jette un coup d’œil en toi, pour voir si tu as ces caractéristiques. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


588.2 Son entrée crée un mouvement de stupeur ou du moins d’agitation. Mais tous le saluent en chœur :

      « Paix à toi, Judas, fils de Simon.

      – Paix à vous, membres du saint Sanhédrin, répond Judas.

      – Avance. Que veux-tu ? lui demandent-ils.

      – Vous parler… vous parler du Christ. Il n’est plus possible de continuer ainsi. Je ne peux plus vous aider, si vous ne parvenez pas à prendre des décisions extrêmes. L’homme a des soupçons, désormais.

      – Tu t’es fait découvrir, sot que tu es ? interrompent-ils.

      – Non. C’est vous qui êtes sots, vous qui, par une hâte stupide, avez fait de fausses manœuvres. Vous saviez bien que j’allais vous servir ! Mais vous ne m’avez pas fait confiance.

      – Tu as la mémoire courte, Judas ! Ne te rappelles-tu pas comment tu nous as quittés la dernière fois ? Qui pouvait supposer que tu nous étais fidèle, à nous, quand tu as proclamé de cette façon que tu ne pouvais pas trahir Jésus ? lance Elchias, plus ironique, plus vipère que jamais.

      – Vous vous imaginez qu’il est aisé de tromper un ami, le seul qui m’aime vraiment, l’Innocent ? Vous croyez qu’il est facile d’en venir au crime ? »

      Judas est déjà énervé.

      588.3 Ils cherchent à le calmer, ils le flattent, ils le séduisent, ou du moins ils essaient de le faire, en lui démontrant que, loin d’être un crime, son geste est “ une œuvre sainte envers sa patrie, à laquelle il évite des représailles de ceux qui la dominent, et qui déjà donnent des signes de mécontentement devant ces continuelles agitations et ces divisions de partis et de foules dans une province romaine. C’est aussi une bonne action envers l’humanité, s’il est vraiment convaincu de la nature divine du Messie et de sa mission spirituelle ”.

      « Si ce qu’il prétend est vrai — loin de nous de le croire —, n’es-tu pas le collaborateur de la Rédemption ? Ton nom sera associé au sien à travers les siècles, notre patrie te comptera parmi ses héros et t’honorera des charges les plus hautes. Un siège est tout prêt pour toi parmi nous. Tu t’élèveras, Judas. Tu donneras des lois à Israël. Nous n’oublierons jamais ce que tu as fait pour le bien du Temple sacré, du saint sacerdoce, pour la défense de la Loi, pour le bien de toute la nation ! Aide-nous, et ensuite, nous te le jurons, je te le jure au nom de mon puissant père et de Caïphe qui porte l’éphod, tu seras le plus grand homme d’Israël, plus que les tétrarques, plus que mon père lui-même, qui est désormais un pontife déposé. Tu seras servi comme un roi et écouté comme un prophète. Et, dans l’hypothèse où Jésus de Nazareth ne serait qu’un faux Messie, même si en réalité il n’était pas passible de mort parce que ses actes ne sont pas ceux d’un criminel mais d’un fou, nous te rappelons les paroles inspirées du pontife Caïphe — tu sais que celui qui porte l’éphod et le rational parle sous l’effet de l’inspiration divine et prophétise ce qui est bien et ce qu’il faut faire pour l’atteindre. Or Caïphe, t’en souviens-tu ? a dit : “ Mieux vaut qu’un homme meure pour le peuple et que toute la nation ne périsse pas. ” C’était une parole de prophétie.

      – En vérité, il était prophète. Le Très-Haut a parlé par la bouche du grand-prêtre. Qu’il soit obéi ! » disent en chœur, déjà théâtraux et semblables à des automates, ces hideuses marionnettes que sont les membres du grand conseil du Sanhédrin.

      588.4 Ainsi manipulé, Judas est séduit… mais un reste de bon sens, sinon de bonté, subsiste encore en lui et le retient de prononcer les paroles fatales.

      L’entourant avec respect, avec une affection simulée, ils le pressent :

      « Tu ne nous crois pas ? Regarde : nous sommes les chefs des vingt-quatre familles sacerdotales, les Anciens du peuple, les scribes, les plus grands pharisiens d’Israël, les rabbis sages, les magistrats du Temple. L’élite d’Israël est ici, autour de toi, prête à t’acclamer, et elle te dit d’une seule voix : “ Fais cela, car c’est saint. ”

      – Mais où est Gamaliel ? Et Joseph, et Nicodème, où sont-ils ? Et Eléazar, l’ami de Joseph, et Jean de Gaas ? Je ne les vois pas.

      – Gamaliel est en grande pénitence, Jean auprès de sa femme enceinte et souffrante ce soir. Quant à Eléazar… nous ignorons pourquoi il n’est pas venu. Mais un malaise peut frapper n’importe qui à l’improviste, n’est-ce pas ? Pour ce qui est de Joseph et de Nicodème, nous ne les avons pas avertis de cette séance secrète, par affection pour toi, par souci de ton honneur… Pour que, dans le cas malheureux où la chose échouerait, ton nom ne soit pas rapporté au Maître… Nous protégeons ton nom, nous t’aimons, Judas, nouveau Maccabée, sauveur de la patrie.

      – Judas Maccabée menait le bon combat. Moi… je commets une trahison.

      – Ne regarde pas les détails de l’acte, mais la justice du but. 588.5 A toi de parler, Sadoq, scribe d’or. De ta bouche coulent de précieuses paroles. Si Gamaliel est savant, toi tu es sage, car tes lèvres expriment la sagesse de Dieu. Adresse-toi à celui qui hésite encore. »

      Cette vieille peau de Sadoq s’avance, et avec lui Chanania, tout décrépit : un renard squelettique et mourant à côté d’un rusé chacal robuste et féroce.

      « Ecoute, homme de Dieu ! » commence pompeusement Sadoq en prenant une pose inspirée et oratoire, le bras droit levé en un geste cicéronien, le gauche occupé à soutenir tout cet encombrement de plis que forme son habit de scribe. Puis il lève aussi le bras gauche, laissant son vêtement monumental se défaire et se mettre en désordre. Visage et bras tournés vers le plafond, il tonne :

      « Je te le dis devant la très-haute Présence de Dieu !

      – Maranatha ! s’écrient-ils tous ensemble en se courbant comme si un souffle d’en-haut passait, avant de se relever les bras croisés sur la poitrine.

      – Je te le dis : c’est écrit dans les pages de notre histoire et de notre destin ! C’est écrit dans les signes et les figures laissés depuis des siècles ! C’est écrit dans le rite, qui n’a pas cessé depuis la nuit fatale aux Egyptiens ! C’est écrit dans la figure d’Isaac ! C’est écrit dans la figure d’Abel ! Par conséquent, que ce qui est écrit se réalise !

      – Maranatha ! » reprennent les autres en un chœur assourdi et lugubre.

      Ils réitèrent leurs gestes précédents. Tout cela est d’autant plus impressionnant que leurs visages sont bizarrement frappés par la lumière des deux lampadaires allumés aux extrémités de la salle, aux micas violet pâle, d’où émane une lumière fantasmagorique. Cet aréopage d’hommes presque tous vêtus de blanc, dont le teint pâle et olivâtre de leur race est encore plus marqué par la lumière diffuse, a tout d’une assemblée de spectres.

      « La parole de Dieu est descendue sur les lèvres des prophètes pour signer ce décret. Il doit mourir ! C’est dit !

      – C’est dit ! Maranatha !

      – Il doit mourir, son sort est réglé !

      – Il doit mourir. Maranatha !

      – Son destin fatal est décrit dans les plus minutieux détails, et on ne peut s’opposer à la fatalité !

      – Maranatha !

      – L’Ecriture indique même le prix symbolique versé à celui qui se fait l’instrument de Dieu pour l’exécution de la promesse...

      – C’est indiqué ! Maranatha !

      – Comme Rédempteur, ou comme faux prophète, il doit mourir !

      – Il doit mourir ! Maranatha !

      – L’heure est venue ! Le Seigneur le veut ! J’entends sa voix ! Elle crie : “ Que cela s’accomplisse ! ”

      – Le Très-Haut a parlé ! Que cela s’accomplisse ! Que cela s’accomplisse ! Maranatha !




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Message par Invité Jeu 1 Avr 2021 - 10:32

JEUDI SAINT 1er AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Lavement-des-pieds

Alors Il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’Il avait à la ceinture. Jn 13, 5
J’ai lavé leurs pieds. Je n’ai pas même évité le perfide Judas.



Le livre du Ciel Tome 20, 4 novembre 1926

Dans l’Évangile, on peut lire avec étonnement que, prostré aux pieds de mes apôtres, J’ai lavé leurs pieds. Je n’ai pas même évité le perfide Judas.

Cet acte, dont l’Église se souvient, était certainement très humble et d’une indicible tendresse, et Je n’ai fait cet acte qu’une seule fois.

Mais ma Volonté descend encore plus bas Elle se place sous les pieds par un acte continu,  afin de les soutenir, de rendre ferme la terre  pour qu’ils ne tombent pas dans les abîmes.

Et pourtant, ils n’y prêtent aucune attention. Cette noble Reine attend avec une invincible patience, voilée depuis tant de siècles dans toute chose créée,
que sa Volonté soit connue.

Et lorsqu’Elle sera connue, elle déchirera les nombreux voiles qui La cachent et fera savoir ce qu’Elle a fait durant tant de siècles par amour pour l’homme.

Elle racontera des choses inouïes, des excès d’amour inimaginables. C’est pourquoi, en parlant de ma Volonté, Je parle souvent de la Création parce que ma Volonté est la Vie de toutes les choses créées, et parce que cette Vie veut être connue pour que le Royaume du Fiat éternel puisse venir.

Ma Volonté voilée est partout. Elle est voilée dans le vent. De ses voiles, elle apporte à l’homme sa fraîcheur, comme pour le caresser. Elle apporte son souffle régénérateur pour le régénérer continuellement à une vie nouvelle toujours croissante en grâce.

Mais la noble Reine, voilée dans le vent, sent ses caresses rejetées par des offenses, sa fraîcheur rejetée par des ardeurs de passions humaines. Son souffle régénérateur reçoit en retour un souffle mortel pour sa grâce. Alors ma Volonté agite ses voiles et le vent se tourne en furie. Avec sa force, il emporte les gens, les villes et les régions comme des plumes, en montrant la puissance de la noble Reine cachée dans le vent.

Il n’y a pas une seule chose créée en qui ma Volonté n’est pas voilée, c’est pourquoi elles attendent toutes que ma Volonté soit connue et que vienne le Royaume et le plein triomphe du Fiat suprême.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Jésus se lève, fait lever Jean pour sortir plus facilement de sa place, va à un coffre et quitte son vêtement rouge pour le plier et le déposer sur le manteau déjà plié, se ceint la taille d’un grand essuie-mains, puis va à un autre bassin encore vide et propre. Il y verse de l’eau, le porte au milieu de la pièce près de la table, et le met sur un tabouret. Les apôtres le regardent étonnés.

« Vous ne me demandez pas ce que je fais ? »

« Nous ne savons pas. Je te dis que nous sommes déjà purifiés » répond Pierre.

« Et je te répète que cela n’a pas importance. Ma purification servira à celui qui est déjà pur à être plus pur. »

Il s’agenouille, délace les sandales de l’Iscariote et lui lave les pieds l’un après l’autre. Il est facile de le faire car les lits-sièges sont tournés de façon que les pieds sont vers l’extérieur. Judas est stupéfait et ne dit rien. Seulement quand Jésus, avant de chausser le pied gauche et de se lever, fait le geste de lui baiser le pied droit déjà chaussé, Judas retire vivement son pied et frappe avec la semelle la bouche divine. Il le fait sans le vouloir. Ce n’est pas un coup fort, mais il me donne tant de douleur. Jésus sourit et à l’apôtre qui Lui demande : « T’ai-je fait mal ? Je ne voulais pas… Pardon », il dit : « Non, ami. Tu l’as fait sans malice et cela ne me fait pas mal. »


504> Judas le regarde. Un regard troublé, fuyant…

Jésus passe à Thomas, puis à Philippe… il suit le côté étroit de la table et arrive à son cousin Jacques. Il le lave, et en se levant le baise au front. Il passe à André qui rougit de honte et fait des efforts pour ne pas pleurer, il le lave, le caresse comme un enfant. Puis c’est Jacques de Zébédée qui ne cesse de murmurer : « Oh ! Maître ! Maître ! Maître ! Tu t’anéantis, mon sublime Maître ! » Jean a déjà délacé ses sandales et alors que Jésus se penche pour lui essuyer les pieds, il s’incline pour baiser ses cheveux. Mais Pierre !… Il n’est pas facile de le persuader de se prêter à ce rite !

« Toi, me laver les pieds ? N’y pense pas ! Tant que je suis en vie, je ne le permettrai pas. Je suis un ver, tu es Dieu. Chacun à sa place. »

« Ce que je fais, tu ne peux le comprendre maintenant, mais par la suite, tu le comprendras. Laisse-moi faire. »

« Tout ce que tu veux, Maître. Veux-tu me couper le cou ? Fais-le. Mais me laver les pieds, tu ne le feras pas. »

« Oh ! mon Simon ! Tu ne sais pas que si je ne te lave pas tu n’auras pas part à mon Royaume ? Simon, Simon ! Tu as besoin de cette eau pour ton âme et pour le tant de chemin que tu dois faire. Tu ne veux pas venir avec Moi ? Si je ne te lave pas, tu ne viens pas dans mon Royaume. »

« Oh ! mon Seigneur béni  Mais alors lave-moi tout entier ! Pieds, mains et tête ! »

« Celui qui, comme vous, a pris un bain n’a besoin que de se laver les pieds, puisqu’il est entièrement pur. Les pieds… L’homme avec ses pieds va dans les ordures. Et ce serait encore peu car, je vous l’ai dit, ce n’est pas ce qui entre et sort avec la nourriture qui souille, et ce n’est pas ce qui va sur les pieds, en route, qui contamine l’homme. Mais c’est ce qui couve et mûrit dans son cœur et sort de là pour contaminer ses actions et ses membres. Et les pieds de l’homme à l’âme impure vont aux orgies, à la luxure, aux commerces illicites, aux crimes… Ce sont donc parmi les membres du corps, ceux qui ont une grande partie à purifier… avec les yeux, avec la bouche…


505> Oh ! homme ! homme ! Créature parfaite un jour, le premier ! Et ensuite tellement corrompu par le Séducteur ! Et il n’y avait pas de malice en toi, ô homme, et pas de péché !… Et maintenant ? Tu es tout entier malice et péché, et il n’y a pas de parties de toi qui ne pèche pas ! »

Jésus lave les pieds à Pierre, les embrasse, et Pierre pleure et il prend dans ses grosses mains les mains de Jésus, les passe sur ses yeux et les baise ensuite.

Simon aussi a quitté ses sandales et se laisse laver. Mais ensuite, quand Jésus va passer à Barthélemy, Simon s’agenouille et Lui baise les pieds en disant : « Purifie-moi de la lèpre du péché comme tu m’as purifié de la lèpre du corps, pour que je ne sois pas confondu à l’heure du jugement, mon Sauveur ! »

« Ne crains pas, Simon. Tu viendras dans la Cité céleste blanc comme la neige. »

« Et moi, Seigneur ? À ton vieux Bartholmaï que dis-tu ? Tu m’as vu sous l’ombre du figuier et tu as lu dans mon cœur . Et maintenant que vois-tu, et où me vois-tu ? Rassure un pauvre vieux qui craint de ne pas avoir la force et le temps pour arriver à ce que tu veux qu’il soit. » Barthélemy est très ému.

« Toi aussi, ne crains pas. J’ai dit alors : « Voici un vrai Israélite en qui il n’y a pas de fraude ». Maintenant je dis: « Voilà un vrai chrétien, digne du Christ ». Où je te vois ? Sur un trône éternel, vêtu de pourpre. Je serai toujours avec toi. »

171> C’est le tour de Jude Thaddée. Celui-ci, quand il voit Jésus à ses pieds, ne sait pas se contenir, il penche la tête sur son bras appuyé à la table et il pleure.

« Ne pleure pas, doux frère. Tu es maintenant comme quelqu’un qui doit supporter qu’on lui enlève un nerf et il te paraît ne pas pouvoir le supporter. Mais ce sera une brève douleur. Puis… oh ! tu seras heureux parce que tu m’aimes. Tu t’appelles Jude, et tu es comme notre grand Jude[21]: comme un géant. Tu es celui qui protège. Tes actions sont du lion et du lionceau qui rugit[22]. Tu découvriras les impies qui reculeront devant toi, et les gens iniques seront terrifiés. Moi, je sais. Sois courageux. Une éternelle union resserrera et rendra parfaite notre parenté dans le Ciel. »

   
506> Il le baise lui aussi sur le front comme l’autre cousin.

« Je suis pécheur, Maître. Pas à moi… »

« Tu étais pécheur, Matthieu. Maintenant tu es l’Apôtre. Tu es une de mes « voix ». Je te bénis. Ces pieds, que de chemin ils ont fait pour avancer toujours, vers Dieu… L’âme les excitait et ils ont quitté tout chemin qui n’était pas mon chemin. Avance. Sais-tu où finit le sentier ? Sur le sein du Père qui est le mien et le tien »

Jésus a fini. Il enlève la serviette, se lave les mains dans de l’eau propre, reprend son vêtement, retourne à sa place et dit alors qu’il s’assied à sa place : « Maintenant vous êtes purs, mais pas tous. Seulement ceux qui ont eu la volonté de l’être. »





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Message par Invité Ven 2 Avr 2021 - 12:06

VENDREDI SAINT 2 AVRIL 2021


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« La souffrance de mon Amour excède toutes mes autres souffrances ensemble. »


Livre du Ciel -Tome 14 -1er septembre 1922

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus m’apparut peiné et accablé.  Ce qui l’étouffait le plus, c’était les flammes de son Amour qui débordaient de son Cœur.  Mais Elles étaient forcées de se replier à cause de l’ingratitude humaine.

Oh! comme son Sacré Cœur suffoquait et s’étouffait dans ses propres flammes.
Il me demanda de Le réconforter et Il me dit :

Ma fille, soulage-Moi parce que Je n’en peux plus. Mes propres flammes Me dévorent.
Laisse-Moi dilater ton cœur pour que J’y place mon Amour et la peine de mon Amour rejeté.
Ah!  la souffrance de mon Amour excède toutes mes autres souffrances ensemble.


Pendant qu’Il me disait cela, Il mit sa Bouche sur mon cœur et souffla vigoureusement.
De telle sorte que j’ai senti mon cœur se dilater.
Après, Il le toucha de ses mains comme s’Il voulait l’agrandir encore plus.
Il souffla de nouveau.
J’ai senti que mon cœur allait exploser, mais Jésus continuait de souffler.
Il le remplit complètement et le ferma de ses mains comme s’Il le scellait de telle manière qu’il n’y avait aucun espoir que je sois soulagée.
Il me dit: « Fille de mon Cœur, J’ai voulu sceller en toi mon Amour et mes Peines afin que tu puisses expérimenter combien est terrible la peine de l’Amour refoulé, de l’Amour rejeté.


Ma fille, sois patiente, tu vas souffrir davantage. C’est la souffrance la plus pénible.
Mais c’est ton Jésus, ta Vie, qui veut ce soulagement de toi. » (…)
Je t’ai demandé cette réparation parce que Je ne peux supporter plus longtemps que l’humanité s’étouffe dans sa malice.
Mais sache que J’ai moi aussi enduré cette souffrance.

Lorsqu’ils m’ont crucifié, ils m’ont étiré si durement sur la Croix
que J’ai senti mes nerfs se tordre et être déchiquetés.
Mais ma Gorge subit une plus grande souffrance et un étirement plus violent,
à tel point que Je me suis senti asphyxié.

C’était le cri de toute l’humanité submergée par ses passions qui
– Me serrait la Gorge et M’étouffait.                                              

Cette souffrance était terrifiante.
L’étirement des muscles de mon Cou fut si grand qu’ils semblaient être détruits, incluant ceux de ma Tête, de ma Bouche et de mes Yeux.
Le degré de la tension était tel que le moindre mouvement Me donnait une douleur mortelle.
Par moments, Je restais immobile. A d’autres, mon Corps était tellement contorsionné
– que Je tremblais comme une feuille,
au point que mes propres ennemis en étaient terrifiés.(..)

Prends donc courage. C’est ma Volonté qui te donnera la Force en tout. »  



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Enseignement de Jésus à Maria Valtorta

  601.1 Jésus dit :

  « Maintenant, viens. Même si, ce soir, tu sembles sur le point d’expirer, viens : je veux te conduire à mes souffrances. Long sera le chemin que nous devrons parcourir ensemble, car aucune douleur ne m’a été épargnée : ni celles de la chair, ni celles de l’esprit, ni celles du cœur, ni celles de l’âme. Je les ai toutes connues, j’ai fait de chacune d’elles ma nourriture et ma boisson, jusqu’à en mourir.

  Si tu posais ta bouche contre mes lèvres, tu sentirais qu’elles gardent encore l’amertume d’une telle souffrance. Si tu pouvais voir mon humanité sous son aspect aujourd’hui étincelant, tu te rendrais compte de l’éclat avec lequel rayonnent les milliers de blessures qui couvrirent comme d’un vêtement pourpre vivant mes membres lacérés, exsangues, battus, transpercés par amour pour vous.

  Aujourd’hui, mon humanité resplendit. Mais elle a été semblable à celle d’un lépreux, tant elle était frappée et humiliée. L’Homme-Dieu, dont la beauté physique atteignait la perfection, puisqu’il était Fils de Dieu et de la Femme sans tache, apparaissait bien laid aux yeux de ceux qui le regardaient avec amour, curiosité ou mépris : il était un “ ver ”, comme dit David, l’opprobre des hommes, le rebut du peuple.

  Mon amour pour le Père et pour les créatures de mon Père m’a conduit à abandonner mon corps à ceux qui me frappaient, à offrir mon visage à ceux qui me giflaient et à ceux qui me crachaient à la figure, à ceux qui croyaient faire une bonne œuvre en s’en prenant à moi : ceux-là m’arrachaient les cheveux, me tiraient la barbe, ils me transpercèrent la tête avec les épines, en rendant jusqu’à la terre et ses fruits complices des tourments infligés à son Sauveur. Ils disloquèrent mes membres, découvrirent mes os, m’arrachèrent mes vêtements, infligeant ainsi à ma pureté la plus grande des tortures, ils me crucifièrent sur le bois et m’élevèrent comme un agneau saigné sur des crochets de boucher, en aboyant, autour de mon agonie, comme une meute de loups faméliques que l’odeur du sang rend encore plus féroces.

  Je fus trahi, vendu, renié ; accusé, condamné, mis à mort ; abandonné par Dieu lui-même, car sur moi pesaient les crimes que j’avais endossés ; rendu plus pauvre qu’un mendiant dévalisé par des brigands, car on ne me laissa pas un vêtement pour couvrir ma livide nudité de martyr. Même au-delà de la mort, l’insulte d’une blessure, puis les calomnies de mes ennemis ne me furent pas épargnées. Je fus submergé sous la fange de tous vos péchés, précipité jusqu’au fond de l’obscurité de la douleur, sans aucune lumière du Ciel pour répondre à mon regard de mourant, sans voix divine pour répondre à mon ultime invocation.

  601.2 Isaïe indique la raison d’un tel acharnement : “ Vraiment, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. ”

  Nos douleurs ! Oui, c’est pour vous que je les ai subies ! Pour soulager les vôtres, pour les adoucir, pour les supprimer, si vous m’étiez restés fidèles. Mais vous ne l’avez pas voulu. Et qu’avez-vous obtenu ? Vous m’avez considéré “ comme un lépreux, un homme frappé par Dieu ”. Oui, j’avais la lèpre de vos péchés infinis, comme un habit de pénitent, comme un cilice. Mais comment n’avez-vous pas vu rayonner l’infinie charité de Dieu sous ce vêtement endossé pour vous sur sa sainteté ?

  “ Couvert de plaies à cause de nos iniquités, brisé à cause de nos crimes ”, dit Isaïe, dont les yeux de prophètes voyaient le Fils de l’homme couvert de contusions pour soigner celles des hommes. Et s’il s’était agi seulement des plaies de ma chair !

  Mais vos coups qui m’ont le plus fortement atteint s’en prenaient à mes sentiments et à l’esprit. Vous les avez pris pour cible. Vous m’avez blessé dans mon amitié pour vous, à travers Judas ; dans la fidélité que j’attendais de vous, à travers Pierre qui renie ; dans la reconnaissance pour mes bienfaits, à travers ceux qui me hurlaient “ Meurs donc ! ” alors que je les avais guéris de tant de maladies ; dans l’amour, par la torture infligée à ma Mère ; à travers la religion, en me déclarant blasphémateur, moi qui, par zèle pour la cause de Dieu, m’étais remis entre les mains de l’homme en m’incarnant, en souffrant toute ma vie et en m’abandonnant à la férocité humaine sans prononcer le moindre mot ni élever la moindre plainte.

  J’aurais pu réduire en cendres les accusateurs, les juges et les bourreaux en un clin d’œil. Mais j’étais venu de mon plein gré accomplir le sacrifice. Donc, comme un agneau — puisque j’étais l’Agneau de Dieu et que je le suis éternellement —, je me suis laissé mener pour être dépouillé et tué. C’est ainsi que j’ai fait de ma chair votre Vie.

  Lorsque je fus élevé de terre, je me consumais déjà de souffrances sans nom, ou plutôt qui portaient tous les noms. C’est à Bethléem que j’ai commencé à mourir, à la vue de la lumière de la terre : elle était si différente pour moi, le Vivant du Ciel, que cela m’angoissait. J’ai continué à mourir dans la pauvreté, la fuite, l’exil, le travail, l’incompréhension, la fatigue, la trahison, les arrachements dans mes affections, les tortures, les mensonges, les blasphèmes… Voilà ce que l’homme m’a donné, à moi qui venais le réconcilier avec Dieu !

  601.3 Maria, regarde ton Sauveur. Son vêtement n’est pas blanc, ses cheveux ne sont pas blonds. Il n’a pas les yeux de saphir que tu lui connais. Son vêtement est rouge de sang, il est lacéré, couvert d’immondices et de crachats. Son visage est tuméfié. Il a l’air hagard. Le sang et les larmes voilent son regard, et c’est à travers la croûte qu’ils forment, mélangée à la poussière qui alourdit ses paupières, qu’il pose les yeux sur toi. Mes mains — tu les vois ? — ne sont qu’une plaie et attendent la plaie ultime.

  Regarde, petit Jean, comme ton frère Jean l’a fait. Je laisse des traces de sang sur mon passage. La sueur délave le sang qui reste de l’agonie au Jardin ou qui suinte des lacérations dues au fouet. Ce sont des lèvres brûlantes et tuméfiées qui laissent passer ma parole, en un souffle haletant d’un cœur qui meurt sous toutes sortes de tortures.

  Désormais, tu me verras souvent ainsi. Je suis le Roi de douleur, et je viendrai te parler de ma souffrance en vêtement royal. Suis-moi malgré ton agonie. Puisque je suis le Miséricordieux, je saurai aussi mettre devant tes lèvres, intoxiquées par ma douleur, le miel parfumé des plus sereines contemplations. Tu dois néanmoins préférer celles du sang, car c’est grâce à elle que tu as la Vie et que tu la porteras aux autres. Baise ma main ensanglantée, et veille en méditant sur moi, ton Rédempteur. »



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Message par Invité Sam 3 Avr 2021 - 14:18

SAMEDI SAINT 3 AVRIL 2021


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Les 24 Heures de la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ
24 ème Heure de 16h à 17h: La Désolation de la Vierge Marie
«Elles me coûtent trop, les âmes, elles me coûtent la Vie d’un Fils Dieu. Et moi, comme Corédemptrice et Mère, je les lie à toi, ô Croix.»



(…)Maman angoissée, je vois que tu adresses ton dernier adieu au Cœur transpercé de Jésus. Ici ton Cœur maternel subit le dernier assaut. Tu le sens s’arracher de ta Poitrine par la véhémence de ton Amour et de ta Douleur. Il sent le besoin de faire sien le Cœur infiniment saint de Jésus, son Amour rejeté par tant de créatures, ses douleurs, ses blessures, ses nombreux Désirs ardents non réalisés à cause des ingratitudes des créatures.

Tu regardes avec étonnement la grande Blessure de ce Cœur. Tu Lui donnes des baisers. Tu en touches le Sang. Comme si tu en avais acquis la Vie,  tu ressens la force de réaliser l’amère séparation. Et après avoir embrassé ton Jésus, tu permets qu’on ferme le sépulcre !…

Avec un effort surhumain, tu te détaches du sépulcre et tu entreprends de retourner à Jérusalem   par le même chemin que tu as suivi pour venir. Tu as fait à peine quelques pas et la Croix se présente à toi, la Croix sur laquelle Jésus a tant souffert et est mort. Tu cours et tu l’embrasses. Tu vois la Croix teintée de Sang. Alors, les Douleurs que Jésus a souffertes sur elle se renouvellent une à une dans ton Cœur. Tu ne peux plus contenir tant d’angoisse. Tu t’exclames désolée :

« Ô Croix, pourquoi as-tu été si cruelle envers mon Fils? Oh! tu ne l’as épargné en rien! Tu as été inflexible ! Tu ne m’as pas permis, à moi, sa Mère souffrante,  de lui donner ne serait-ce qu’une gorgée d’eau quand Il la demandait,
alors qu’à sa Bouche desséchée on donna du fiel et du vinaigre ! Ah ! Je sentais fondre mon Cœur transpercé et
j’aurais voulu apprêter pour ses Lèvres mon Cœur liquéfié pour Le désaltérer !

Ô Croix à la fois cruelle et sainte, tu as été sanctifiée et divinisée au contact de mon Fils! Cette cruauté dont tu as fait usage envers Lui, change-la en compassion pour les misérables mortels, en raison des peines qu’Il a souffertes sur toi, obtiens par ses prières et ses souffrances la force pour les âmes souffrantes. Qu’aucune d’entre elles ne se perde à cause des tribulations et des croix. Et moi, comme Corédemptrice et Mère, je les lie à toi, ô Croix. Et c’est en te donnant des Baisers que je pars.»(…)

Et tu parviens à cet endroit où tu rencontras Jésus sous le poids énorme de la Croix, exténué, ruisselant de Sang, avec un faisceau d’épines sur la Tête, lesquelles, heurtant la Croix, pénétraient en dedans, Lui donnant des douleurs extrêmes.
Alors, rencontrant les tiens, les regards de Jésus cherchaient de la pitié. Mais, pour vous priver tous les deux de tout soulagement, les soldats bousculèrent Jésus, le firent tomber, lui faisant verser du Sang nouveau. Tu vois le terrain encore imprégné de son Sang. Tu te prosternes à terre et tu baises ce Sang et je t’entends dire:

« Mes anges, venez vous mettre de garde auprès de ce Sang, afin que pas une goutte ne soit foulée aux pieds et profanée.»

Parce que tu as la vue de Jésus dans tes yeux, toutes les offenses des créatures apparaissent devant toi. Quelles amertumes ! Comme toutes les douleurs de Jésus sont en toi, tu comprends toutes ses Souffrances. Une douleur n’attend pas l’autre. En écoutant, tu deviens sourde à cause de l’écho des voix des créatures et de la variété des offenses qui atteignent ton cœur et le transpercent. Et tu dis : « Mon Fils, comme Tu as souffert ! » (…)

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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


612.7 « Jésus ! Jésus ! Où es-tu ? M’entends-tu encore ? Entends-tu ta pauvre Maman qui crie, en ce moment, ton nom saint et béni, après l’avoir gardé dans son cœur pendant tant d’heures ? Ton saint nom, qui a été mon amour, l’amour de mes lèvres qui goûtaient une saveur de miel en disant ton nom, de mes lèvres qui maintenant, au contraire, semblent en le disant boire l’amertume restée sur tes lèvres, l’amertume de l’atroce mixture… Ton nom, amour de mon cœur qui se gonflait de joie quand il le prononçait, comme il s’était dilaté pour transvaser son sang, t’accueillir et t’en revêtir quand tu es descendu du Ciel vers moi, si petit, si minuscule, que tu aurais pu tenir dans le calice de la menthe sauvage, toi qui es si grand, toi, le Puissant anéanti dans un germe d’homme pour le salut du monde. Ton nom, douleur de mon cœur, maintenant qu’il est arraché aux caresses de ta Maman pour te jeter dans les bras des bourreaux qui t’ont torturé jusqu’à te faire mourir !

    J’ai le cœur brisé par ce nom que j’ai dû renfermer pendant tant d’heures et dont le cri augmentait à mesure que croissait ta douleur, jusqu’à l’abattre, comme s’il était foulé par le pied d’un géant. Oui, ma douleur est gigantesque, elle m’écrase, elle me broie et il n’est rien qui puisse la soulager. A qui dire ton nom ? Rien ne répond à mon cri. Même si je hurlais jusqu’à fendre la pierre qui ferme ton tombeau, tu ne l’entendrais pas, puisque tu es mort. Tu n’entends plus ta Maman !

    612.8 Que de fois ne t’ai-je pas appelé, pendant ces trente-quatre ans, ô mon Fils ! Du moment où j’ai su que je devais être Mère, et que mon enfant s’appellerait “ Jésus ! ”. Tu n’étais pas encore né que moi, en caressant le sein où tu grandissais, je t’appelais doucement : “ Jésus ! ” et il me semblait que tu remuais pour me répondre : “ Maman ! ”

    Je te donnais déjà une voix, je la rêvais déjà. Je l’entendais avant même qu’elle n’existe. Et quand je l’ai entendue, faible comme celle d’un agneau qui vient de naître, qui tremblait dans la nuit froide pendant laquelle tu es né, j’ai connu l’abîme de la joie… et je croyais avoir connu l’abîme de la douleur parce que c’étaient les pleurs de mon Enfant qui avait froid, qui était mal à l’aise, qui versait ses premières larmes de Rédempteur. Or je n’avais pas de feu ni de berceau, et je ne pouvais souffrir à ta place, Jésus. Je n’avais que mon sein comme feu et oreiller, et mon amour pour t’adorer, mon saint Fils.

    Je croyais avoir connu l’abîme de la douleur… ce n’en était que l’aube. Maintenant, c’en est le midi. Ce n’en était que l’amorce, maintenant c’en est le fond. C’est l’abîme que je touche maintenant, après y être descendue au cours de ces trente-quatre années, bousculée par tant d’aléas et prostrée, aujourd’hui, sur le fond horrible de ta croix.

    Quand tu étais petit, je te berçais en chantonnant : “ Jésus ! Jésus ! ” Quelle harmonie plus sainte et plus belle que ce nom qui fait sourire les anges au Ciel ? Pour moi, il était plus beau que le chant, si doux, des anges dans la nuit de ta naissance. J’y voyais le Ciel, c’était le Ciel entier que je contemplais à travers ce nom. Et maintenant, en te le disant, à toi qui es mort et qui ne m’entends pas, et ne me réponds pas, comme si tu n’avais jamais existé, je vois l’Enfer, tout l’Enfer. Voilà : je comprends maintenant ce que veut dire être damné. C’est ne plus pouvoir dire : “ Jésus ! ” Quelle horreur !

    612.9 Combien de temps durera cet enfer pour ta Maman ? Tu as dit : “ En trois jours, je reconstruirai ce Temple. ” Je me répète cette parole toute la journée, pour ne pas tomber morte, pour être prête à te saluer à ton retour, et te servir encore… Mais comment pourrai-je te savoir mort, pendant trois jours ? Trois jours dans la mort, toi, toi, ma vie ? (...)





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Message par Invité Dim 4 Avr 2021 - 17:55

SAINT JOUR DE PÂQUES 4 AVRIL 2021


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Pâques –  La Victoire sur la mort – la Résurrection

la Résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout Elle est l’acte le plus solennel qu’Il fit par amour pour les créatures.


La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté  – Jour 28

(…)  Ma fille, la Résurrection de mon Fils renferme tout, dit tout, confirme tout. Elle est l’acte le plus solennel qu’Il fit par amour pour les créatures. Écoute-moi bien, chère fille, cher fils.  Je veux te parler comme une maman qui aime beaucoup son enfant en t’expliquant ce que signifie accomplir la Volonté de Dieu et en vivre.
Mon Fils et moi, nous sommes pour toi des exemples.

Nos vies furent remplies de souffrances, de pauvreté et d’humiliations, au point que mon Fils bien-aimé mourut de souffrances.
Mais, dans tout cela coulait la Divine Volonté.
La Divine Volonté était la Vie de nos souffrances. Elle nous rendit vainqueurs et triomphants, au point de changer la mort en vie.


En voyant ce grand bien, nous nous offrions volontairement à la souffrance. Parce que la Divine Volonté était en nous, personne ne pouvait nous en imposer.
Souffrir était en notre pouvoir.

Nous appelions la souffrance comme la nourriture et le triomphe de la Rédemption,
afin de pouvoir apporter tous les biens au monde entier.
Ma chère fille,
si ta vie et tes souffrances ont comme centre la Divine Volonté, sois certaine que le doux Jésus t’emploiera avec tes souffrances pour donner aide, lumière et grâce à tout l’univers.
Prends courage, parce que la Volonté Divine peut faire des choses grandioses partout où Elle règne.
En toute circonstance, mire-toi en moi et en ton doux Jésus, et va de l’avant.


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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus dit :

“Les prières ardentes de Marie ont anticipé de quelque temps ma Résurrection.

J’avais dit: “Le Fils de l’homme va être tué mais il ressuscitera le troisième jour”. J’étais mort à trois heures de l’après-midi du vendredi. Soit que vous Comptiez les jours par leurs noms, soit que vous comptiez les heures, ce n’était pas l’aube du dimanche qui devait me voir ressusciter. Comme heures, il y avait seulement trente-huit heures au lieu de soixante-douze que mon Corps était resté sans vie. Comme jours, je devais au moins arriver au soir de ce troisième jour pour dire que j’avais été trois jours dans la tombe.

Mais Marie a anticipé le miracle. De la même manière que, par sa prière, elle a ouvert les Cieux, quelques années avant l’époque fixée, pour donner au monde son Salut, ainsi maintenant elle obtient d’anticiper de quelques heures pour donner du réconfort à son cœur mourant.

620.2 – Et Moi, au début de l’aube du troisième jour, je suis descendu comme le soleil et par ma splendeur j’ai brisé les sceaux des hommes, si inutiles devant la puissance de Dieu. J’ai fait levier avec ma force pour renverser la pierre veillée inutilement, de mon apparition j’ai fait la foudre qui a terrassé les gardes trois fois inutiles mis pour la garde d’une mort qui était Vie, que nulle force humaine ne pouvait empêcher d’être telle.

   256> Bien plus puissant que votre courant électrique, mon Esprit est entré comme une épée de Feu divin pour réchauffer la froide dépouille de mon Cadavre et au nouvel Adam l’Esprit de Dieu a insufflé la vie, en se disant à Lui-même: « Vis. Je le veux ».

Moi qui avais ressuscité les morts quand je n’étais que le Fils de l’homme, la Victime désignée pour porter les fautes du monde, ne devais-je pas pouvoir me ressusciter Moi-même maintenant que j’étais le Fils de Dieu, le Premier et le Dernier, le Vivant éternel, Celui qui a dans ses mains les clefs de la Vie et de la Mort ? Et mon Cadavre a senti la Vie revenir en Lui.

Regarde : comme un homme qui s’éveille après le sommeil produit par une énorme fatigue, j’ai une respiration profonde et je n’ouvre pas encore les yeux. Le sang revient circuler dans les veines, peu rapide encore, il ramène la pensée à l’esprit. Mais je viens de si loin ! Regarde: comme un blessé qu’une puissance miraculeuse guérit, le sang revient dans les veines vides, remplit le cœur, réchauffe les membres, les blessures se cicatrisent, les bleus et les blessures disparaissent, la force revient. Mais j’étais tellement blessé! Voilà: la Force agit. Je suis guéri. Je suis éveillé. Je suis revenu à la Vie. J’étais mort. Maintenant je vis! Maintenant je ressuscite !

Je secoue les linges de mort, je jette l’enveloppe des onguents. Je n’ai pas besoin d’eux pour paraître la Beauté éternelle, l’éternelle Intégrité. Je me revêts d’un vêtement qui n’est pas de cette Terre, mais tissé par Celui qui est mon Père et qui a tissé la soie des lys virginaux. Je suis revêtu de splendeur. Je suis orné de mes plaies qui ne suintent plus du sang mais dégagent de la lumière. Cette lumière qui sera la joie de ma Mère et des bienheureux, et la vue insoutenable des maudits et des démons sur la Terre et au dernier jour.

620.3 – L’ange de ma vie d’homme et l’ange de ma douleur sont prosternés devant Moi et adorent ma Gloire. Ils sont ici tous les deux mes anges. L’un pour jouir de la vue de Celui qu’il a gardé et qui maintenant n’a plus besoin de défense angélique. L’autre, qui a vu mes larmes pour voir mon sourire, qui a vu mon combat pour voir ma victoire, qui a vu ma douleur pour voir ma joie.


257>620.4 – Et je sors dans le jardin plein de boutons de fleurs et de rosée. Et les pommiers ouvrent leurs corolles pour faire un arc fleuri au-dessus de ma tête de Roi, et les plantes font un tapis de gemmes et de corolles à mes pieds qui reviennent fouler la Terre rachetée après que j’ai été élevé sur elle pour la racheter. Et ils me saluent le premier soleil, et le doux vent d’avril, et la nuée légère qui passe, rose comme la joue d’un enfant, et les oiseaux dans les feuillages. Je suis leur Dieu. Ils m’adorent.

Je passe parmi les gardes évanouis, symbole des âmes en faute mortelle qui ne sentent pas le passage de Dieu.

C’est Pâques, Marie ! C’est bien le “Passage de l’Ange de Dieu” ! [1] Son Passage de la mort à la vie. Son Passage pour donner la Vie à ceux qui croient en son Nom. C’est Pâques! C’est la Paix qui passe dans le monde. La Paix qui n’est plus voilée par la condition d’homme mais qui est libre, complète dans l’efficience de Dieu qui lui est revenue.    

620.5 – Et je vais trouver la Mère. Il est bien juste que j’y aille. Cela l’a été pour mes anges. Ce doit l’être bien plus pour celle qui, en plus d’être ma gardienne et mon réconfort, a été celle qui m’a donné la vie. Avant encore de revenir au Père dans mon vêtement d’Homme glorifié, .je vais voir ma Mère. J’y vais dans la splendeur de mon vêtement paradisiaque et de mes Gemmes vivantes. Elle peut me toucher, elle peut me baiser car elle est la Pure, la Belle, l’Aimée, la Bénie, la Sainte de Dieu.

Le nouvel Adam va à la nouvelle Ève. Le mal est entré dans le monde par la femme et c’est par la Femme qu’il a été vaincu. Le Fruit de la Femme a désintoxiqué les hommes de la bave de Lucifer. Maintenant s’ils veulent ils peuvent être sauvés. Elle a sauvé la femme restée si fragile après la blessure mortelle.

620.6 – Après m’être rendu auprès de la Toute-Pure – il était juste que son Fils-Dieu commence par elle, en vertu de son droit de sainteté et de maternité – je me présente à la femme rachetée, Marie-Madeleine. À celle qui est le chef de file, à celle qui représente toutes les créatures féminines que je suis venu délivrer de la morsure de la luxure, pour qu’elle dise à celles qui vont vers Moi pour guérir, qu’elles aient foi en Moi, qu’elles croient en ma Miséricorde qui comprend et pardonne, que pour vaincre Satan qui fouille leurs chairs, elles regardent ma Chair ornée des cinq plaies.

 258>  Je ne me laisse pas toucher par elle. Elle n’est pas la Pure qui peut toucher sans le contaminer le Fils qui revient au Père. Elle a encore beaucoup à purifier par la pénitence, mais son amour mérite cette récompense. Elle a su ressusciter par sa volonté du tombeau de ses vices, étrangler Satan qui la possédait, défier le monde par amour pour son Sauveur, elle a su se dépouiller de tout ce qui n’est pas amour, elle a su n’être plus que l’amour qui se consume pour son Dieu.

Et Dieu l’appelle : “Marie”. Entends-la répondre: “Rabbouni !” Il y a son cœur dans ce cri. C’est à elle, qui l’a mérité, que je donne la charge d’être la messagère de la Résurrection. Et encore une fois elle sera méprisée comme si elle avait déliré. Mais rien ne lui importe à Marie de Magdala, à Marie de Jésus, du jugement des hommes. Elle m’a vu ressuscité et cela lui donne une joie qui apaise tout autre sentiment.

Tu vois comme j’aime même celui qui a été coupable, mais a voulu sortir de la faute? Ce n’est même pas à Jean que je me montre d’abord, mais à Marie-Madeleine. Jean avait déjà eu de Moi la qualité de fils. Il le pouvait avoir car il était pur et il pouvait être le fils non seulement spirituel, mais aussi donnant et recevant ces besoins et ces soins qui concernent la chair, à la Pure et de la Pure de Dieu.

Marie-Madeleine, celle qui est ressuscitée à la Grâce, a la première vision de la Grâce Ressuscitée.





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Message par Invité Lun 5 Avr 2021 - 13:27

LUNDI 5 AVRIL 2021
 
 
Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Les-femmes-au-tombeau-vide
 
« Alors Jésus leur dit: Ne craignez pas » Mathieu 28,10
Pourquoi crains-tu ? Cette peur vient de ta volonté humaine.
 

« Ma fille, pourquoi crains-tu ? Cette peur vient de ta volonté humaine. Ma Volonté exclut toute peur, elle est sûre d’elle-même et immuable ; elle est liée à toutes les choses créées et règne sur chacune d’elles. L’âme qui décide de se laisser posséder par ma Volonté et de vivre en elle est pareillement liée à toutes les choses créées et son appartenance à ma Volonté s’inscrit sur toutes les choses créées avec des caractères indélébiles. Jette un coup d’œil sur l’univers : ton nom et ta filiation vis-à-vis de ma Volonté sont écrits en caractères indélébiles dans les cieux, les étoiles, le soleil et tout. Comment serait-il donc possible que cette Mère éternelle et divine qu’est ma Volonté abandonne sa chère fille née d’elle et élevée avec tant d’amour ? Par conséquent, mets de côté toute peur si tu ne veux pas me faire de la peine. »
 

Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta
 
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 
(…) Pendant ce temps, Suzanne et Salomé, après avoir quitté leurs compagnes et atteint les murs, sont surprises par le tremblement de terre. Effrayées, elles se réfugient sous un arbre et restent là, combattues entre leur grand désir d’aller au tombeau et celui de courir chez Jeanne. Mais l’amour triomphe de la peur, et elles repartent vers le tombeau.

Encore toutes apeurées, elles pénètrent dans le jardin et voient les gardes évanouis, ainsi qu’une grande lumière qui sort du tombeau ouvert. Cela augmente leur effroi, qui atteint son comble quand, se tenant par la main pour s’encourager mutuellement, elles se présentent sur le seuil et aperçoivent dans l’obscurité de la grotte sépulcrale une créature lumineuse et très belle, qui sourit doucement et les salue de là où elle se tient : appuyée à droite de la pierre de l’onction, dont la grisaille disparaît devant une si incandescente splendeur.

Elles tombent à genoux, abasourdies. Mais l’ange leur parle avec douceur :

« N’ayez pas peur de moi. Je suis l’ange de la divine Douleur. Je suis venu pour me réjouir de la fin de celle-ci. La souffrance du Christ, son humiliation dans la mort sont terminées. Jésus de Nazareth, le Crucifié que vous cherchez, est ressuscité. Il n’est plus ici ! L’endroit où vous l’avez déposé est vide. Réjouissez-vous avec moi. Allez. Dites à Pierre et aux disciples qu’il est ressuscité et qu’il vous précède en Galilée. Vous le verrez encore là-bas pendant quelque temps, comme il l’a dit. »

Les femmes tombent visage contre terre, et quand elles le lèvent, elles s’enfuient comme si elles étaient poursuivies par un châtiment. Elles sont terrorisées et murmurent :

« Nous allons mourir ! Nous avons vu l’ange du Seigneur ! » (…)
 
 
 
 
 
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Message par Invité Mar 6 Avr 2021 - 9:37

MARDI 6 AVRIL 2021


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« ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. » Jn 20,13
Leçon à Luisa au sujet de la souffrance d’être privée de Jésus


Le livre du Ciel Tome 16, 29 mai 1924

« Maintenant, ma fille, une petite leçon pour toi. Ta vie peut être appelée une souffrance continuelle de me perdre et une joie continuelle de me retrouver. Mais, entre la souffrance de me perdre et la joie de me retrouver, combien de surprises ne t’ai-je pas données ? Combien de choses ne t’ai-je pas dites ? Ce fut le douloureux martyre de me perdre qui t’a disposée à entendre mes leçons sublimes sur ma Volonté. En fait, combien de fois il te sembla que tu m’avais perdu et, pendant que tu étais plongée dans ta cruelle douleur, je t’arrivais avec une de mes plus belles leçons sur ma Volonté et te faisais revivre la joie de me retrouver pour te disposer de nouveau à la douleur aiguë de mon absence ?

« Je peux te dire que la souffrance d’être sans moi a donné naissance en toi à la connaissance de ma Volonté ainsi qu’à la
connaissance de ses effets, de sa valeur et de ses fondements. C’était nécessaire que je procède de cette façon avec toi, c’est-à-dire que je vienne très souvent et te laisse ensuite en proie à la douleur d’être sans moi. Puisque j’ai choisi de te faire connaître d’une manière toute spéciale plusieurs choses au sujet de ma Volonté, je devais te laisser en proie à une souffrance divine continuelle, parce que ma Volonté est divine et que c’est seulement sur des souffrances divines qu’elle peut établir son trône et étendre son domaine. En assumant l’attitude d’un enseignant, je te communiquais la connaissance de ma Volonté autant que cela était possible pour une créature. « Beaucoup seront émerveillés en entendant parler des visites continuelles que je t’ai faites — et que je n’ai pas faites aux autres— et de tes souffrances continuelles à cause de mon absence. Si tu ne m’avais pas vu de si nombreuses fois, tu ne m’aurais pas connu et aimé autant, parce que chacune de mes visites amène une nouvelle connaissance de moi et un nouvel amour, et que plus une âme me connaît et m’aime, plus sa souffrance augmente. En venant, je provoquais ta souffrance plus intensément parce que je voulais que ma Volonté ne manque pas en toi du noble cortège de la souffrance qui affermit l’âme, et aussi afin d’établir en toi  ma demeure permanente et de te donner des leçons nouvelles et continuelles sur ma Volonté. Donc, je te le répète, laisse-moi faire et aie confiance en moi. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

619.10 Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite.

Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »

Il est vrai que c’est un Jésus assombri par sa pitié pour une créature que trop d’émotions ont épuisée et qu’une joie imprévue pourrait faire mourir, mais je me demande vraiment pourquoi elle ne le reconnaît pas.

Alors Marie dit au milieu de ses sanglots :

« Ils m’ont pris le Seigneur Jésus ! J’étais venue l’embaumer en attendant sa résurrection… J’ai rassemblé tout mon courage, mon espérance et ma foi, autour de mon amour… et maintenant je ne le trouve plus… J’ai même mis mon amour comme un garde-fou autour de ma foi, de mon espérance et de mon courage, pour les défendre des hommes… Mais tout est inutile ! Les hommes ont enlevé mon Amour, et avec lui ils m’ont tout enlevé… Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et j’irai le chercher… Je ne le dirai à personne… Ce sera un secret entre toi et moi. Regarde : je suis la fille de Théophile, la sœur de Lazare, mais je reste à genoux devant toi, à te supplier comme une esclave. Veux-tu que je t’achète son corps ? Je le ferai. Combien veux-tu ? Je suis riche. Je peux te donner son poids en or et en bijoux. Mais rends-le-moi. Je ne te dénoncerai pas. Veux-tu me frapper ? Fais-le, jusqu’au sang si tu veux. Si tu as de la haine pour lui, fais-la-moi payer. Mais rends-le-moi. Oh ! ne m’appauvris pas de cette misère ! Pitié pour une pauvre femme !… Tu le refuses pour moi ? Fais-le pour sa Mère, alors. Dis-moi où est mon Seigneur Jésus. Je suis forte. Je le prendrai dans mes bras et je le porterai comme un enfant dans un lieu sûr. Tu le vois, depuis trois jours nous sommes frappés par la colère de Dieu à cause de ce qu’on a fait au Fils de Dieu… N’ajoute pas la profanation au crime…

– Marie ! »

Jésus rayonne, en l’appelant. Il se dévoile dans sa splendeur triomphante.

« Rabbouni ! »

Le cri de Marie est vraiment “ le grand cri ” qui ferme le cycle de la mort. Avec le premier, les ténèbres de la haine enveloppèrent la Victime des bandes funèbres, avec le second les lumières de l’amour accrurent sa splendeur.

Et Marie se lève au cri qui emplit le jardin, court aux pieds de Jésus, et voudrait les baiser.

Jésus l’écarte en la touchant à peine du bout des doigts sur le front :

« Ne me touche pas ! Je ne suis pas encore monté vers mon Père avec ce vêtement. Va trouver mes frères et mes amis, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Plus tard, je viendrai à eux. »

Absorbé par une lumière insoutenable, Jésus disparaît alors.

619.11 Marie baise le sol où il se trouvait et court vers la maison. Elle entre comme une fusée, car le portail est entrouvert pour livrer passage au gardien qui sort pour aller à la fontaine ; elle ouvre la porte de la chambre de Marie et s’abandonne sur son cœur en s’écriant :

« Il est ressuscité ! Il est ressuscité ! »





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Message par Invité Mer 7 Avr 2021 - 10:26

MERCREDI 7 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Emmaus-1280x960

Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent; Luc 24,31
Oh ! si les créatures avaient possédé la vie de ma Volonté, elles m’auraient immédiatement reconnu parce que ma Volonté aurait révélé qui j’étais, et elles auraient immédiatement connu et aimé ce divin Vouloir en moi.


Le livre du Ciel Tome 33, 24 novembre 193

Mon pauvre esprit se trouve sous les vagues impétueuses du divin Vouloir, mais d’une impétuosité pacifique et heureuse qui fait que la pauvre créature se sent incapable de tout recevoir. Je suivais les actes du Fiat et j’en arrivais au point de la création de l’homme, et je pensais à tout l’amour que le Seigneur devait avoir pour l’Adam innocent, avant le péché. Et mon bien-aimé Jésus me surprit et me dit :

        Ma fille, aime-moi autant que cela est possible pour une créature. Adam était un composite d’amour et chacune de ses fibres aimait son Créateur. Il sentait la vie de son Créateur palpiter dans son cœur. L’amour véritable appelle à chaque instant celui qu’il aime, et en donnant sa vie avec son amour, il reprend pour sa propre vie celui qu’il aime. Lorsque ma Divine Volonté est aimée dans la créature, plus rien ne s’oppose à son empire ; elle règne et forme dans la créature son Royaume tant attendu. Lorsque la créature m’aime autant qu’elle le peut, il n’y a plus en elle aucun espace vide de Dieu. Elle me garde avec son amour au centre de son âme, de sorte que je ne peux ni sortir ni me libérer d’elle ; et si je pouvais sortir, ce que je ne pourrais jamais faire, elle me suivrait, car nous ne pouvons nous séparer l’un de l’autre puisque notre amour est le même.

C’est pourquoi la créature qui m’aime peut dire en vérité : « J’ai fait la conquête de Celui qui m’a créée, je l’ai en moi, je le possède, il est tout à moi et personne ne peut me l’enlever. » Ma fille, l’amour en Adam avant le péché était parfait, total. Ma Volonté était sa vie de sorte qu’il la ressentait plus que sa propre vie. Lorsqu’il pécha, la vie de mon Fiat se retira et la lumière resta en lui, sans quoi il n’aurait pas pu vivre et serait retourné au néant. En le créant, nous avons agi comme un Père qui met ses biens et sa vie elle-même en commun avec son propre enfant.

Adam a désobéi à son propre Père et s’est rebellé contre lui, et le Père a été contraint avec tristesse de le mettre à la porte de sa résidence, de ne plus lui laisser en commun la possession ni de ses biens ni de sa vie, mais son amour est si grand que bien que distant, il ne le laisse pas manquer des biens de première nécessité, parce qu’il sait que si le Père se retire, la vie de l’enfant est finie. C’est ce qu’a fait ma Divine Volonté. Elle a retiré sa vie, mais elle a laissé sa lumière en soutien et comme moyen nécessaire pour que son enfant ne périsse pas entièrement.

Mais en retirant sa vie, toutes les choses et toutes les œuvres de Dieu ont été voilées pour l’homme. Ma Divine Volonté a voilé l’intelligence, la mémoire et la volonté de l’homme qui est resté comme ces pauvres mourants dont la pupille de l’œil recouverte d’un voile ne voit plus clairement la vie de la lumière. Ma Divinité elle-même en descendant du ciel sur la terre s’est voilée de mon Humanité. Oh ! si les créatures avaient possédé la vie de ma Volonté, elles m’auraient immédiatement reconnu parce que ma Volonté aurait révélé qui j’étais, et elles auraient immédiatement connu et aimé ce divin Vouloir en moi. Elles seraient venues en foule autour de moi et n’auraient pas pu se séparer de moi, reconnaissant sous l’apparence de leur chair le Verbe éternel, celui qui les aimait tant qu’il est venu comme l’un des leurs. Et je n’aurais pas eu besoin de me manifester moi-même, car ma Volonté en résidant en elles m’aurait révélé et je n’aurais pas été capable de me cacher.

Il a fallu au contraire que je dise qui j’étais, et combien ne m’ont pas cru ? C’est pourquoi tout demeure voilé pour les créatures en qui ne règne pas ma Volonté. Les Sacrements eux-mêmes, que mieux qu’une nouvelle Création j’ai laissés avec tant d’amour dans mon Église, sont voilés pour elles. Combien de surprises, combien de secrets et de choses merveilleuses la créature dont la pupille est voilée ne peut ni comprendre, ni voir, ni goûter, d’autant plus que ce voile est le vouloir humain qui l’empêche de voir ces choses qui sont en elle-même.
Mais en régnant dans les créatures, ma Volonté enlèvera ce voile et tout sera révélé. Les créatures verront alors les caresses que nous leur faisons à travers les choses créées, les baisers, les étreintes amoureuses qui sont en chaque chose créée et elles sentiront notre ardent battement de Cœur qui les aime. Elles verront notre vie couler dans les Sacrements pour se donner à elles continuellement, et elles ressentiront le besoin de se donner elles-mêmes à nous. Ce sera le grand prodige que ma Divine Volonté accomplira, de déchirer tous les voiles, de répandre des grâces inouïes, de prendre possession des âmes de telle sorte que personne ne pourra lui résister, et elle aura ainsi son Royaume sur la terre.
       
Jésus hâte-toi d’accomplir ce que tu dis et que tu veux, et ta Volonté sera faite sur la terre comme au Ciel.


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

– Jésus les rejoint et leur demande :

« De qui parliez-vous ? Dans le silence j’entendais vos paroles par intervalles. Qui a été tué ? »

C’est un Jésus voilé sous l’apparence modeste d’un pauvre voyageur pressé.

Les deux ne le reconnaissent pas.

« Tu es d’ailleurs, homme ? Tu ne t’es pas arrêté à Jérusalem ? Ton vêtement poussiéreux et tes sandales en cet état nous paraissent appartenir à un pèlerin infatigable. »

« Je le suis. Je viens de très loin… »

« Tu dois être fatigué, alors. Et tu vas loin ? »

« Très loin. Plus loin encore que de l’endroit d’où je viens. »

« Tu fais du commerce ? Des marchés ? »

« Je dois acheter une quantité infinie de troupeaux pour le plus grand Seigneur. Je dois faire le tour du monde pour choisir des brebis et des agneaux, et descendre même parmi les troupeaux sauvages qui pourtant, quand ils seront rendus domestiques, seront meilleurs que ceux qui maintenant ne sont pas sauvages. »

  277> « Travail difficile. Et tu as continué ta route sans t’arrêter à Jérusalem ? »

« Pourquoi le demandez-vous ? »

« Parce que toi seul sembles ignorer ce qui y est arrivé ces jours- ci. »

« Qu’est-il arrivé ? »

« Tu viens de loin et c’est pour cela que peut-être tu ne sais pas. Mais ta façon de parler est pourtant de Galilée. Aussi, même si tu es serviteur d’un roi étranger ou fils de galiléens expatriés, tu dois savoir, si tu es circoncis, que depuis trois ans dans notre patrie s’est levé un grand prophète du nom de Jésus de Nazareth, puissant en œuvres et en paroles devant Dieu et devant les hommes, qui allait en prêchant à travers tout le Pays. Et il se disait le Messie. Ses paroles et ses œuvres étaient réellement du Fils de Dieu, comme Lui se disait. Mais seulement du Fils de Dieu. Tout Ciel… Maintenant tu sais pourquoi…

625.4 – Mais es-tu circoncis ? »

« Je suis premier-né et consacré au Seigneur. »

« Alors tu connais notre Religion ? »

« Je n’en ignore pas une syllabe. Je connais les préceptes et les usages. L’halakha, la midrashim et l’haggadah me sont connues comme les éléments de l’air, de l’eau, du feu et de la lumière qui sont les premiers vers lesquels tend l’intelligence, l’instinct, les besoins de l’homme qui vient de naître. »

« Eh bien, alors tu sais qu’Israël eut la promesse du Messie, mais comme d’un roi puissant qui aurait rassemblé Israël. Celui-ci, au contraire, n’était pas ainsi… »

« Comment donc ? »

« Lui ne visait pas un pouvoir terrestre. Mais c’était d’un royaume éternel et spirituel qu’il se disait roi. Lui n’a pas rassemblé, mais au contraire a divisé Israël, car maintenant il est divisé entre ceux qui croient en Lui et ceux qui le disent malfaiteur. En vérité il n’avait pas l’étoffe d’un roi car il ne voulait que douceur et pardon. Et comment dominer et vaincre avec ces armes ?…  »

« Et alors ? »

« Et alors les Chefs des Prêtres et les Anciens d’Israël l’ont pris et l’ont jugé passible de la mort… en l’accusant, pour dire vrai, de fautes qui n’étaient pas vraies. Sa faute était d’être trop bon et trop sévère… »

278> « Comment pouvait-il, s’il était l’un, être l’autre ? »

« Il le pouvait car il était trop sévère en disant la vérité aux Chefs d’Israël et trop bon pour ne pas faire contre eux des miracles de mort, en foudroyant ses injustes ennemis. »

« Il était sévère comme le Baptiste ? »

« Voilà… je ne saurais dire. Il faisait de durs reproches, surtout dans les derniers temps, aux scribes et aux pharisiens et menaçait ceux du Temple comme marqués par la colère de Dieu. Mais ensuite, si quelqu’un était pécheur et se repentait, et si Lui voyait dans son cœur un vrai repentir, car le Nazaréen lisait dans les cœurs mieux qu’un scribe dans le texte, alors il était plus doux qu’une mère. »

« Et Rome a permis qu’on tue un innocent ? »

« Pilate l’a condamné… Mais il ne le voulait pas et le disait : Juste. Mais ils le menacèrent de l’accuser auprès de César et il eut peur.

625.5 – En somme il a été condamné à la Croix et y est mort et cela, en même temps que la crainte des synhédristes, nous a beaucoup humiliés. Car je suis Cléophas, fils de Cléophas, et lui est Simon, tous les deux d’Emmaüs, et parents car j’ai épousé sa première fille, et nous étions disciples du Prophète. »

« Et maintenant vous ne l’êtes plus ? »

« Nous espérions que ce serait Lui qui libérerait Israël et aussi que, par un prodige, il confirmerait ses paroles. Au contraire !… »

« Quelles paroles avait-il dites ? »

« Nous te l’avons dit :  » Je suis venu au Royaume de David. Je suis le Roi pacifique » et ainsi de suite. Et il disait : « Venez au Royaume » mais ensuite il ne nous a pas donné le royaume. Et il disait : « Le troisième jour je ressusciterai ». Maintenant c’est le troisième jour qu’il est mort, et même il est déjà accompli car l’heure de none est déjà passée et Lui n’est pas ressuscité. Des femmes et des gardiens disent que oui, il est ressuscité. Mais nous nous ne l’avons pas vu. Les gardiens disent, maintenant, qu’ils ont ainsi parlé pour justifier le vol du cadavre fait par les disciples du Nazaréen. Mais les disciples !… Nous l’avons tous quitté par peur quand il était vivant… et certainement nous ne l’avons pas dérobé maintenant qu’il est mort. Et les femmes… qui se fie à elles ?

279> Nous raisonnions à ce propos. Et nous voulions savoir s’il a voulu dire s’il ressusciterait avec l’Esprit redevenu divin ou si ce serait aussi avec la Chair. Les femmes disent que les anges – car elles disent avoir vu aussi les anges après le tremblement de terre, et c’est possible car le vendredi déjà des justes sont apparus hors des tombeaux – elles disent que les anges ont dit que Lui est comme quelqu’un qui n’est jamais mort. Et c’est tel en effet que les femmes ont semblé le voir. Mais deux de nous, deux chefs, sont allés au Tombeau. Et, s’ils l’ont vu vide, comme les femmes l’ont dit, ils ne l’ont pas vu Lui, ni là, ni ailleurs. Et c’est une grande désolation car nous ne savons plus que penser ! »

625.6 – « Oh ! comme vous êtes sots et durs pour comprendre ! Et comme vous êtes lents pour croire aux paroles des prophètes ! Et cela n’avait-il pas été dit ? L’erreur d’Israël est celle-ci : d’avoir mal interprété la royauté du Christ. C’est pour cela que l’on ne l’a pas cru. C’est pour cela qu’on l’a craint. C’est pour cela que maintenant vous doutez. En haut, en bas, au Temple et dans les villages, partout on pensait à un roi selon la nature humaine. Dans la pensée de Dieu la reconstruction du Royaume d’Israël n’était pas limitée, comme elle l’a été en vous, dans le temps, dans l’espace et dans les moyens.

Pas dans le temps : toutes les royautés, même les plus puissantes, ne sont pas éternelles. Rappelez-vous les puissants pharaons qui opprimèrent les hébreux au temps de Moïse[8]. Combien de dynasties ne sont-elles pas finies, et d’elles ne restent que les momies sans âme au fond des hypogées[9] secrets ! Et il reste un souvenir, si encore il reste, de leur pouvoir d’une heure, et encore moins, si on mesure leurs siècles sur le Temps éternel. Ce Royaume est éternel.

Dans l’espace : il était dit : Royaume d’Israël, parce que d’Israël est venue la souche de la race humaine[10], parce qu’en Israël, dirais-je, se trouve la semence de Dieu et ainsi, en disant Israël, on voulait dire : le royaume de ceux qui ont été créés par Dieu. Mais la royauté du Roi Messie n’est pas limitée à la petite étendue de la Palestine, mais elle s’étend du septentrion au midi, de l’orient à l’occident, partout où il y a un être qui possède un esprit dans sa chair, c’est-à-dire partout où il y a un homme.


280> Comment un seul aurait-il pu réunir en lui-même tous les peuples ennemis entre eux, et en faire un unique royaume sans répandre des fleuves de sang et les assujettir tous par la cruelle oppression des hommes d’armes ? Et comment alors aurait-il pu être le roi pacifique dont parlent les prophètes ?

Dans les moyens : le moyen humain, ai-je dit, c’est l’oppression. Le moyen surhumain c’est l’amour. Le premier est toujours limité car les peuples finissent par se révolter contre l’oppresseur. Le second est illimité parce que l’amour est aimé, ou s’il ne l’est pas, est tourné en dérision. Mais comme c’est une chose spirituelle il ne peut jamais être directement attaqué. Et Dieu, l’Infini, veut des moyens qui soient comme Lui. Il veut ce qui n’est pas fini parce qu’Il est éternel : l’esprit; ce qui appartient à l’esprit; ce qui mène à l’Esprit. Voici quelle a été l’erreur : d’avoir conçu dans l’esprit une idée messianique erronée dans les moyens et dans la forme.

Quelle est la royauté la plus élevée ? Celle de Dieu. N’est-ce pas ? Donc cet Admirable, cet Emmanuel[11], ce Saint, ce Germe sublime, ce Fort, ce Père du siècle à venir, ce Prince de la paix[12], ce Dieu comme Celui dont il vient, car tel il est appelé et tel est le Messie, n’aura-t-il pas une royauté semblable à celle de Celui qui l’a engendré ? Oui, il l’aura. Une royauté toute spirituelle et éternelle, pure de violence et de sang, ignorante des trahisons et des injustices. Sa Royauté ! Celle que la Bonté éternelle accorde aux pauvres hommes, pour donner honneur et joie à son Verbe.


625.7 – Mais David n’a-t-il pas dit que ce Roi puissant a eu sous ses pieds toute chose pour Lui servir d’escabeau[13] ? Isaïe n’a-t-il pas dit toute sa Passion[14] et David n’a-t-il pas énuméré, pourrait-on dire, toutes ses tortures[15] ? Et n’est-il pas dit que Lui est le Sauveur et le Rédempteur qui par son holocauste sauvera l’homme pécheur[16] ?

Et n’est-il pas précisé, et Jonas en est la figure, que pendant trois jours il serait englouti dans le ventre insatiable de la Terre, et après en serait expulsé comme le prophète l’a été de la baleine[17] ? Et Lui n’a-t-il pas dit : “Mon Temple, c’est-à-dire mon Corps, le troisième jour après avoir été détruit, sera reconstruit par Moi (c’est-à-dire par Dieu)[18] ?” Et que pensiez-vous ?


281> Que par magie Lui relèverait les ruines du Temple ? Non. Pas les murs, mais Lui-même. Et Dieu seul pouvait se faire ressusciter Lui-même. Lui a relevé le vrai Temple : son Corps d’Agneau. Immolé, comme en eut l’ordre et la prophétie Moïse, pour préparer le “passage” de la mort à la Vie, de l’esclavage à la liberté, des hommes fils de Dieu et esclaves de Satan[19].

Comment est-il ressuscité ? vous demandez-vous. Je réponds : il est ressuscité avec sa vraie Chair et avec son Esprit Divin qui l’habite, comme en toute chair mortelle il y a, qui l’habite, l’âme qui est reine dans le cœur. C’est ainsi qu’il est ressuscité après avoir tout souffert pour tout expier, et pour réparer l’Offense primitive, et les offenses infinies que chaque jour l’Humanité accomplit. Il est ressuscité comme il était dit sous le voile des prophéties. Venu à son temps, je vous rappelle Daniel, il a été immolé à son temps. Et, écoutez et rappelez-vous, au temps prédit après sa mort la ville déicide sera détruite[20].


625.8 – Je vous en donne le conseil : lisez, avec l’âme et non avec l’esprit orgueilleux, les prophètes, du début du Livre aux paroles du Verbe Immolé, rappelez-vous le Précurseur qui l’indiquait comme Agneau, rappelez-vous quel était le destin de l’agneau symbolique de Moïse[21]. C’est par ce sang que furent sauvés les premiers-nés d’Israël. C’est par ce Sang que seront sauvés les premiers-nés de Dieu, c’est-à-dire ceux qui par leur bonne volonté se seront consacrés au Seigneur. Rappelez-vous et comprenez le psaume messianique de David et le prophète messianique Isaïe[22]. Rappelez-vous Daniel, ramenez à votre mémoire, mais en l’élevant de la fange à l’azur céleste, toutes les paroles sur la royauté du Saint de Dieu, et comprenez qu’il ne pouvait vous être donné d’autre signe plus juste, plus fort de cette victoire sur la Mort, de cette Résurrection accomplie par Lui-même.

Rappelez-vous qu’il aurait été contraire à sa miséricorde et à sa mission de punir du haut de la Croix ceux qui l’y avaient mis. Il était encore le Sauveur, même s’il était le Crucifié méprisé et cloué à un gibet ! Crucifiés étaient les membres, mais libres étaient son esprit et sa volonté. Et avec ceux-ci, il a voulu encore attendre pour donner aux pécheurs le temps de croire et d’appeler son Sang sur eux, non par des cris blasphématoires, mais par des gémissements de contrition.


282>  625.9 – Maintenant il est ressuscité. Il a tout accompli. Il était glorieux avant son incarnation. Il est trois fois glorieux maintenant que, après s’être anéanti pendant tant d’années dans une chair, il s’est immolé Lui-même en portant l’Obéissance à la perfection de savoir mourir sur la Croix pour accomplir la Volonté de Dieu. Très glorieux avec sa Chair glorifiée, à présent qu’il monte au Ciel et entre dans la Gloire éternelle, en commençant le Règne qu’Israël n’a pas compris.

C’est à ce Royaume, d’une manière plus pressante que jamais, qu’il appelle avec son amour et l’autorité dont il est plein, les tribus du monde. Comme l’ont vu et prévu les justes d’Israël et les prophètes, tous les peuples viendront au Sauveur. Et il n’y aura plus de juifs ou de romains, de scythes ou d’africains, d’ibères ou de celtes, d’égyptiens ou de phrygiens. L’au-delà de l’Euphrate s’unira aux sources du Fleuve éternel. Les hyperboréens à côté des numides viendront à son Royaume, et tomberont les races et les idiomes. Les coutumes et les couleurs de peau et de cheveux n’auront plus lieu d’exister, mais il y aura un peuple illimité resplendissant et pur, une langue unique, un seul amour. Ce sera le Royaume de Dieu, le Royaume des Cieux. Un Monarque éternel : l’Immolé Ressuscité. Des sujets éternels : ceux qui croient en sa Foi. Croyez, pour lui appartenir.


625.10 – Voici Emmaüs, amis. Je vais plus loin. Il n’est pas accordé de repos au Voyageur qui a tant de chemin à faire. »

« Seigneur, tu es plus instruit qu’un rabbi. Si Lui n’était pas mort, nous dirions que c’est Lui qui nous a parlé. Nous voudrions encore entendre de toi d’autres vérités et plus développées. Car maintenant nous, brebis sans berger, troublées par la tempête de la haine d’Israël, nous ne savons plus comprendre les paroles du Livre. Veux-tu que nous venions avec Toi ? Vois : tu nous instruirais encore pour compléter l’œuvre du Maître qui nous a été enlevé. »

« Vous l’avez eu si longtemps et vous n’avez pas su acquérir une instruction complète ? N’est-ce pas une synagogue ? »

« Oui. Je suis Cléophas, fils de Cléophas, le chef de la synagogue, mort dans la joie qu’il a eue d’avoir connu le Messie. »

283/284> « Et tu n’es pas encore arrivé à croire sans nuage ? Mais ce n’est pas votre faute. Après le Sang, il manque encore le Feu[23]. Et ensuite vous croirez car vous comprendrez. Adieu. »

« Ô Seigneur, déjà le soir approche et le soleil est à son déclin. Tu es las et assoiffé. Entre. Reste avec nous. Tu nous parleras de Dieu pendant que nous partagerons le pain et le sel. »

625.11 – Jésus entre et on le sert, avec l’habituelle hospitalité hébraïque, en Lui donnant la boisson et de l’eau pour ses pieds lassés.

Puis ils se mettent à table et les deux le prient d’offrir pour eux la nourriture.

Jésus se lève, tenant dans ses mains le pain et, les yeux levés vers le ciel rouge du soir, il rend grâces pour la nourriture et s’assoit. Il rompt le pain et en donne à ses deux hôtes et, en le faisant, il se révèle pour ce qu’il est : le Ressuscité.

Ce n’est pas le Ressuscité resplendissant apparu aux autres qui Lui sont plus chers. Mais c’est un Jésus plein de majesté, aux plaies bien nettes dans ses longues mains : roses rouges sur l’ivoire de la peau. Un Jésus bien vivant dans sa Chair recomposée, mais bien Dieu aussi dans la majesté de ses regards et de tout son aspect.

Les deux le reconnaissent et tombent à genoux… Mais quand ils osent relever leur visage, il ne reste de Lui que le pain rompu.

Ils le prennent et le baisent. Chacun prend son morceau et l’enveloppant dans un linge le met comme une relique sur sa poitrine.

Ils pleurent en disant :

« C’était Lui ! Et nous ne le reconnaissions pas, et pourtant ne sentais-tu pas que ton cœur brûlait dans ta poitrine pendant qu’il nous parlait et nous expliquait les Écritures ? »

« Oui. Et maintenant il me paraît le voir de nouveau et dans une lumière qui vient du Ciel, la lumière de Dieu. Et je vois que Lui est le Sauveur. »

« Allons. Moi je ne sens plus la lassitude et la faim. Allons le dire à ceux de Jésus, à Jérusalem. »






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DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
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Message par Invité Jeu 8 Avr 2021 - 11:10

JEUDI 8 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 16175212

Alors il leur ouvrit l’intelligence pour qu’ils comprennent les Écritures. Lc 24,45
Chaque fois que mon Fiat accomplit son premier acte dans l’intelligence de la créature, avec sa puissance, il étend sa capacité afin de pouvoir enclore une nouvelle intelligence divine dans l’esprit de la créature.



Tome 27, 20 janvier 1930

Ma fille, lorsque ma Divine Volonté règne dans l’âme, elle assume en elle le rôle d’opération et de direction. Il n’est pas une chose que l’âme fasse sans que ma Divine Volonté ne place son premier acte pour appeler son acte divin sur l’acte de la créature. Ainsi, lorsqu’elle pense, elle forme sa première pensée et appelle toute la sainteté, toute la beauté, tout l’ordre de la divine intelligence ; et comme la créature est incapable de recevoir notre intelligence, et n’a pas non plus pour cela l’espace suffisant, chaque fois que mon Fiat accomplit son premier acte dans l’intelligence de la créature, avec sa puissance, il étend sa capacité afin de pouvoir enclore une nouvelle intelligence divine dans l’esprit de la créature.

On peut dire par conséquent que là où elle règne, ma Volonté est la première à respirer, la première à palpiter, le premier acte de la circulation du sang, afin de former dans la créature sa respiration divine, sa palpitation de lumière, et dans la circulation du sang la transformation totale de sa Divine Volonté dans l’âme et le corps de la créature. Et en faisant cela, elle lui donne la vertu et la rend capable de respirer avec le souffle divin, de battre avec sa palpitation de lumière, de sentir le tout de sa vie divine, mieux que le sang qui circule dans tout son être.

Par conséquent, partout où règne ma Volonté, c’est la condition d’actrice qui ne cesse d’être en opération ; et en se faisant spectatrice, elle fait ses délices de ses scènes divines qu’elle-même déploie dans la créature qui prête son être comme une matière entre ses mains pour la laisser déployer les scènes les plus merveilleuses et les plus belles que mon Fiat veut réaliser dans l’âme où règne et domine mon divin Vouloir.


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

La pièce s’illumine vivement comme par un éclair éblouissant. Les apôtres se cachent le visage, craignant que ce soit la foudre, mais ils n’entendent pas de bruit et ils lèvent la tête.
Jésus est au milieu de la pièce, près de la table. Il ouvre les bras en disant :

“La Paix soit avec vous.”

Personne ne répond. Les uns sont plus pâles, d’autres plus rouges, ils le fixent tous, craintifs et suggestionnés, fascinés et en même temps comme pris par le désir de fuir.

Jésus fait un pas en avant en souriant davantage.

“Mais ne craignez pas ainsi ! C’est Moi. Pourquoi êtes-vous ainsi troublés ? Ne me désiriez-vous pas ? Ne vous avais-je pas fait dire que je serais venu ? Ne vous l’avais-je pas dit dès le soir de Pâque ?”

Personne n’ose parler. Pierre pleure déjà et Jean sourit déjà pendant que les deux cousins, les yeux brillants et remuant les lèvres sans réussir à parler, semblent deux statues représentant le désir.

“Pourquoi avez-vous dans vos cœurs des pensées si opposées entre le doute et la foi, entre l’amour et la crainte ? Pourquoi voulez-vous être encore chair et non pas esprit, et avec celui-ci seulement, voir, comprendre, juger, agir ? Sous la flamme de la douleur ne s’est-il pas brûlé entièrement le vieux moi et n’a-t-il pas surgi le nouveau moi d’une vie nouvelle ?

291>  627.6 – Je suis Jésus. Votre Jésus ressuscité, comme il vous l’avait dit. Regardez. Toi qui as vu mes blessures et vous qui ignorez ma torture. Car ce que vous savez est bien différent de la connaissance exacte qu’en a Jean. Viens, toi, le premier. Tu es déjà tout à fait pur, si pur que tu peux me toucher sans crainte. L’amour, l’obéissance, la fidélité t’avaient déjà rendu pur. Mon Sang, dont tu as été tout inondé quand tu m’as déposé de la Croix, a fini de te purifier. Regarde. Ce sont de vraies mains et de vraies blessures. Observe mes pieds. Vois comment cette marque est celle du clou ? Oui, c’est vraiment Moi et non pas un fantôme. Touchez-moi. Les spectres n’ont pas de corps. Moi, j’ai une vraie chair sur un vrai squelette.”

Il met sa main sur la tête de Jean qui a osé aller près de Lui :

“Tu sens ? Elle est chaude et lourde.”

Il lui souffle sur le visage :

“Et ceci c’est la respiration.”

“Oh ! mon Seigneur !” Jean murmure doucement, ainsi…

“Oui, votre Seigneur. Jean, ne pleure pas de crainte et de désir. Viens vers Moi. Je suis toujours Celui qui t’aime. Assoyons-nous, comme toujours, à la table. N’avez-vous rien à manger ? Donnez-le-moi donc.”

André et Matthieu, avec des mouvements de somnambules, prennent sur les crédences les pains et les poissons, et un plateau avec un rayon de miel à peine entamé dans un coin.

Jésus offre la nourriture et mange et il donne à chacun un peu de ce qu’il mange. Et il les regarde, si bon mais si majestueux, qu’ils en sont paralysés.

627.7 – Le premier qui ose parler c’est Jacques, frère de Jean :

“Pourquoi nous regardes-tu ainsi’ ?”

“Parce que je veux vous connaître.”

“Tu ne nous connais pas encore ?”

“Comme vous ne me connaissez pas. Si vous me connaissiez, vous sauriez qui je suis et vous trouveriez les mots pour me dire votre tourment. Vous vous taisez, comme en face d’un étranger puissant que vous craignez. Tout à l’heure vous parliez… Cela fait presque quatre jours que vous vous parlez à vous-mêmes en disant : ‘Je Lui dirai ceci…” en disant à mon Esprit : “Reviens, Seigneur, que je puisse te dire ceci”. Maintenant je suis venu et vous vous taisez ? Suis-je tellement changé que je ne vous paraisse plus Moi ? Ou bien êtes-vous tellement changés que vous ne m’aimez plus ?”

292> Jean, assis près de son Jésus, fait son acte habituel de mettre la tête sur sa poitrine en murmurant :

“Moi je t’aime, mon Dieu”

Mais il se raidit pour s’interdire cet abandon par respect pour le resplendissant Fils de Dieu. En effet Jésus semble dégager une lumière tout en étant d’une Chair semblable à la nôtre. Mais Jésus l’attire sur son Cœur et alors Jean ouvre les digues à ses pleurs bienheureux.

C’est le signal pour tous de le faire.

627.8 – Pierre, deux places après Jean, glisse entre la table et son siège et il pleure en criant :

“Pardon, pardon ! Enlève-moi de cet enfer où je suis depuis tant d’heures. Dis-moi que tu as vu mon erreur pour ce qu’elle a été. Pas de l’esprit, mais de la chair qui a dominé le cœur. Dis-moi que tu as vu mon repentir… Il durera jusqu’à la mort. Mais Toi.., mais Toi dis-moi que comme Jésus je ne dois pas te craindre… et moi, et moi je chercherai de faire si bien que je me ferai pardonner même par Dieu.., et mourir.., ayant seulement un grand purgatoire à faire.”

“Viens ici, Simon de Jonas.”

“J’ai peur.”

“Viens ici. Ne sois pas plus lâche.”

“Je ne mérite pas de venir près de Toi.”

“Viens ici. Que t’a dit la Mère ? “Si tu ne le regardes pas sur ce suaire, tu n’auras pas le courage de le regarder jamais plus” [2]. Oh ! homme sot ! Ce Visage ne t’a-t-il pas dit, par son regard douloureux, que je te comprenais et que je te pardonnais ? Et pourtant je l’ai donné ce linge, pour réconfort, pour guide, pour absolution, pour bénédiction… Mais que vous a fait Satan pour vous aveugler à ce point ? Maintenant Moi, je te dis : si tu ne me regardes pas maintenant que sur ma gloire j’ai encore étendu un voile pour me mettre à la portée de votre faiblesse, tu ne pourras jamais plus venir sans peur à ton Seigneur. Et que t’arrivera-t-il alors ? Tu as péché par présomption. Veux-tu maintenant pécher de nouveau par obstination ? Viens, te dis-je.”

Pierre se traîne sur ses genoux, entre la table et les sièges, avec les mains sur son visage en pleurs. Jésus l’arrête, quand il est à ses pieds, en lui mettant la main sur la tête. Pierre, en pleurant plus fort, prend cette main et la baise dans un vrai sanglot sans frein.

293> Il ne sait dire que :

“Pardon ! Pardon !”

Jésus se dégage de son étreinte et, en faisant levier de sa main sous le menton de l’apôtre, il l’oblige à lever la tête et fixe ses yeux rougis, brûlés, déchirés par le repentir avec ses yeux brillants et sereins. Il semble vouloir lui transpercer l’âme, puis il dit :

“Allons. Enlève l’opprobre de Judas. Embrasse-moi où il m’a embrassé. Lave, avec ton baiser, la marque de la trahison.”

Pierre lève la tête pendant que Jésus se penche encore davantage, et il effleure Sa joue puis il incline la tête sur les genoux de Jésus, et il reste ainsi.., comme un vieil enfant qui a fait du mal, mais qui est pardonné.

627.9 – Les autres, maintenant qu’ils voient la bonté de leur Jésus, retrouvent un peu de hardiesse et ils s’approchent comme ils peuvent.

Viennent d’abord ses cousins… Ils voudraient dire tant de choses et n’arrivent à rien dire. Jésus les caresse et leur donne du courage par son sourire.

Matthieu vient avec André.

Matthieu en disant :

“Comme à Capharnaüm…”

Et André :

“Moi, moi.., je t’aime, moi.”

Barthélemy vient en gémissant :

“Je n’ai pas été sage, mais sot, Lui est sage”

Et il montre le Zélote auquel Jésus sourit déjà.

Jacques de Zébédée vient et murmure à Jean :

“Dis-le-lui, toi…”

Jésus se tourne et dit :

“Tu l’as dit depuis quatre soirs et depuis autant de temps j’ai eu de la compassion pour toi.”

Philippe, en dernier lieu, vient tout courbé, mais Jésus le force a lever la tête et lui dit :

“Pour prêcher le Christ, il faut davantage de courage.”

627.10 – Maintenant ils sont tous autour de Jésus. Ils s’enhardissent tout doucement, Ils retrouvent ce qu’ils ont perdu ou craint d’avoir perdu pour toujours. Affleurent de nouveau la confiance, la tranquillité et, bien que Jésus soit si majestueux qu’il tient ses apôtres dans un respect nouveau, ils trouvent finalement le courage de parler.

C’est son cousin Jacques qui dit en soupirant :

“Pourquoi nous as-tu fait cela, Seigneur ? Tu savais que nous ne sommes rien et que toute chose vient de Dieu. Pourquoi ne nous as-tu pas donné la force d’être à tes côtés ? »

294> Jésus le regarde et sourit.

“Maintenant tout est arrivé. Et tu ne dois plus rien souffrir, mais ne me demande plus cette obéissance. Chaque heure m’a vieilli d’un lustre et tes souffrances que l’amour et Satan augmentaient également, dans mon imagination, de cinq fois ce qu’elles ont été ont vraiment consumé toutes mes forces. Il ne m’est resté rien d’autre pour continuer à obéir que de tenir, comme quelqu’un qui se noie avec les mains blessées, ma force avec la volonté comme des dents qui serrent une planche, pour ne pas périr… Oh ! ne demande plus cela à ton lépreux !”

Jésus regarde Simon le Zélote et sourit.

“Seigneur, tu sais ce que voulait mon cœur. Mais, ensuite, je n’ai plus eu de cœur.., comme s’ils me l’avaient arraché les gredins qui t’ont pris.., et il m’est resté un trou d’où fuyaient toutes mes pensées antérieures. Pourquoi as-tu permis cela, Seigneur ?” demande André.

“Moi… tu parles de cœur ? Moi je dis que j’ai été quelqu’un qui n’a plus de raison, comme quelqu’un qui reçoit un coup de massue sur la nuque. Quand la nuit venue je me suis trouvé à Jéricho… Oh ! Dieu ! Dieu !… Mais un homme peut-il périr ainsi ? Je crois que c’est ainsi la possession. Maintenant je comprends ce qu’est cette chose redoutable !…”

Philippe écarquille encore les yeux en se rappelant sa souffrance.

“Tu as raison, Philippe. Moi je regardais en arrière. Je suis âgé et non dépourvu de sagesse, et je ne savais plus rien de ce que j’avais su jusqu’à cette heure.

627.11 – Je regardais Lazare, si déchiré mais si sûr, et je me disais : “Comment peut-il se faire que lui sache encore trouver une raison et moi plus rien ?”” dit Barthélemy.

“Moi aussi, je regardais Lazare. Et, puisque je sais à peine ce que tu nous as expliqué, je ne pensais pas au savoir, mais je disais : ‘Si au moins j’avais le même cœur !” Au contraire je n’avais que douleur, douleur, douleur. Lazare avait la douleur et la paix… Pourquoi tant de paix pour lui ?”

Jésus regarde tour à tour d’abord Philippe, puis Barthélemy, puis Jacques de Zébédée. Il sourit et se tait.

295>  Jude dit : “Moi j’espérais arriver à voir ce que certainement Lazare voyait. Aussi je restais toujours près de lui… Son visage !… Un miroir. Un peu avant le tremblement de terre de Vendredi il était comme quelqu’un qui meurt broyé, et puis il devint tout d’un coup majestueux dans sa douleur. Vous rappelez-vous quand il dit : “Le devoir accompli donne la paix” ? Nous crûmes nous tous que c’était seulement un reproche pour nous ou une approbation pour lui-même. Maintenant je pense qu’il le disait pour Toi. C’était un phare dans nos ténèbres Lazare. Combien tu lui as donné, Seigneur !”

Jésus sourit et se tait.

“Oui. La vie. Et peut-être avec elle tu lui as donné une âme différente. Pourquoi, enfin, lui est-il différent de nous ? En effet, il n’est plus un homme. Il est déjà quelque chose de plus qu’un homme et, à cause de ce qu’il était dans le passé, il aurait dû être encore moins parfait d’esprit que nous. Mais lui s’est fait, et nous… Seigneur, mon amour a été vide comme certains épis. Il n’a donné que de la balle” dit André.

Et Matthieu :

“Moi, je ne puis rien demander. Car j’ai déjà tant eu avec ma conversion. Mais, oui ! J’aurais voulu avoir ce qu’a eu Lazare. Une âme donnée par Toi, Car je pense moi aussi comme André…”

“La Madeleine et Marthe ont été aussi des phares. Serait-ce la race. Vous ne les avez pas vues. L’une était pitié et silence. L’autre ! Oh ! si nous avons été tous un faisceau autour de la Bénie, c’est parce que Marie de Magdala nous a groupés par les flammes de son courageux amour. Oui, j’ai dit : la race. Mais je dois dire : l’amour. Ils nous ont dépassés en fait d’amour. C’est pour cela qu’ils ont été ce qu’ils ont été” dit Jean.

Jésus sourit et continue de se taire.

“Ils en ont été grandement récompensés pourtant… ”

“C’est à eux que tu es apparu.”

“À tous les trois.”

“À Marie, tout de suite après ta Mère…”

Il est visible que les apôtres ont un regret pour ces apparitions privilégiées.

« Marie te sait ressuscité depuis déjà tant d’heures. Et nous, c’est seulement maintenant que nous pouvons te voir… ”

296> “Il n’y a plus de doutes en elles. En nous, au contraire, voilà… c’est seulement maintenant que nous sentons que rien n’est fini. Pourquoi à elles, Seigneur, si tu nous aimes encore et si tu ne nous repousses pas ?” demande Jude d’Alphée.

“Oui. Pourquoi aux femmes, et en particulier à Marie ? Tu as même touché son front et elle dit qu’il lui semble porter une couronne éternelle. Et à nous, tes apôtres, rien…”

627.12 – Jésus ne sourit plus. Son visage n’est pas troublé, mais il ne sourit plus. Il regarde sérieusement Pierre qui a parlé le dernier, reprenant de la hardiesse à mesure que sa peur se dissipe, et il dit :

“J’avais douze apôtres. Et je les aimais de tout mon Cœur. Je les avais choisis, et comme une mère j’avais pris soin de les faire grandir dans ma Vie. Je n’avais pas de secrets pour eux. Je leur disais tout, je leur expliquais tout, je leur pardonnais tout. Leurs idées humaines, leurs étourderies, leurs entêtements.., tout. Et j’avais des disciples. Des disciples riches et des pauvres. J’avais des femmes au passé ténébreux ou de faible constitution. Mais les préférés, c’était les apôtres.

Mon heure est venue. L’un m’a trahi et livré aux bourreaux. Trois ont dormi pendant que je suais du sang. Tous, sauf deux, ont fui par lâcheté. Un m’a renié par peur, bien qu’il eût l’exemple de l’autre, jeune et fidèle. Et, comme si cela ne suffisait pas, j’ai eu parmi les douze le suicide d’un désespéré et un qui a tant douté de mon pardon qu’il n’a cru que difficilement, et grâce à la parole maternelle, à la Miséricorde de Dieu. En sorte que si j’avais regardé ma troupe, et si j’avais attaché sur elle un regard humain, j’aurais dû dire : “À part Jean, fidèle par amour, et Simon, fidèle à l’obéissance, je n’ai plus d’apôtres”. C’est cela que j’aurais dû dire pendant que je souffrais dans l’enceinte du Temple, au Prétoire, dans les rues et sur la Croix.


627.13 – J’avais des femmes… L’une d’elles, la plus coupable dans le passé, a été, comme Jean l’a dit, la flamme qui a soudé les fibres brisées des cœurs. Cette femme c’est Marie de Magdala. Tu m’as renié et tu as fui. Elle a bravé la mort pour rester près de Moi. Insultée, elle a découvert son visage, prête à recevoir les crachats et les gifles en pensant qu’elle ressemblait ainsi davantage à son Roi crucifié. Méprisée, au fond des cœurs, à cause de sa foi tenace en ma Résurrection, elle a su continuer à croire. Déchirée, elle a agi. Désolée, ce matin, elle a dit : “Je me dépouille de tout, mais donnez-moi mon Maître”. Peux-tu encore demander : ‘Pourquoi à elle ?”

297>  J’avais des disciples pauvres, des bergers. Je les ai peu approchés, et pourtant comme ils ont su me confesser par leur fidélité !

J’avais des disciples timides, comme toutes les femmes de ce pays. Et pourtant elles ont su quitter leurs maisons et venir dans la marée d’un peuple qui me blasphémait, pour me donner le secours que mes apôtres m’avaient refusé.

J’avais des païennes qui admiraient le “philosophe”. J’étais cela pour elles. Mais elles ont su s’abaisser aux usages hébreux, les puissantes romaines, pour me dire, à l’heure de l’abandon d’un monde ingrat : “Nous sommes pour Toi des amies”.


627.14 – J’avais le visage couvert de crachats et de sang. Les larmes et la sueur coulaient sur mes blessures. La saleté et la poussière m’incrustaient la peau. Quelle est la main qui m’a essuyé ? La tienne ? Ou la tienne ? Ou la tienne ? Aucune de vos mains. Celui-ci était près de la Mère. Celui-ci rassemblait les brebis dispersées. Vous. Et si mes brebis étaient dispersées comment pouvaient-elles me donner du Secours ? Tu cachais ton visage par peur du mépris du monde pendant que ton Maître était couvert par le mépris de tout le monde, Lui qui était innocent.

J’avais soif. Oui. Sache aussi cela. Je mourais de soif. Je n’avais plus que fièvre et douleur, Le Sang avait déjà coulé au Gethsémani, tiré par la douleur d’être trahi, abandonné, renié, frappé, submergé par le nombre infini des fautes et par la rigueur de Dieu. Et il avait coulé au Prétoire… Qui a pensé à me donner une goutte pour mon gosier brûlé ? Une main d’Israël ? Non. La pitié d’un païen. La même main qui, par un décret éternel, m’ouvrit la poitrine pour montrer que mon Cœur avait déjà une blessure mortelle, et c’était celle que l’absence d’amour, la lâcheté, la trahison, m’avaient faite. Un païen. Je vous le rappelle : “J’ai eu soif et tu m’as donné à boire”. Il n’y en eut pas un pour me réconforter dans tout Israël. Ou par impossibilité de le faire, comme la Mère et les femmes fidèles, ou par mauvaise volonté. Et un païen trouva pour l’inconnu la pitié que mon peuple m’avait refusée. Il trouvera au Ciel la gorgée qu’il m’a donnée.


298> En vérité, je vous le dis : j’ai refusé tout réconfort, car quand on est Victime, il ne faut pas adoucir son sort, mais je n’ai pas voulu repousser le païen dans l’offrande duquel j’ai goûté le miel de tout l’amour qui me sera donné par les gentils pour compenser l’amertume que m’a donnée Israël. Il ne m’a pas enlevé la soif. Mais le découragement, oui. C’est pour cela que j’ai pris cette gorgée ignorée. Pour attirer à Moi celui qui déjà penchait vers le Bien. Que le Père le bénisse pour sa pitié !

627.15 – Vous ne parlez plus ? Pourquoi ne me demandez-vous pas encore pourquoi j’ai agi ainsi ? Vous n’osez pas le demander ? Je vais vous le dire. Je vais tout vous dire des pourquoi de cette heure.

Qui êtes-vous ? Mes continuateurs. Oui. Vous l’êtes malgré votre égarement. Que devez-vous faire ? Convertir le monde au Christ. Convertir ! C’est la chose la plus difficile et la plus délicate, mes amis. Le dédain, le dégoût, l’orgueil, le zèle exagéré sont tous très nuisibles pour réussir. Mais comme rien ni personne ne vous auraient amené à la bonté, à la condescendance, à la charité, pour ceux qui sont dans les ténèbres, il a été nécessaire — vous comprenez ? — il a été nécessaire que vous ayez, une bonne fois, brisé votre orgueil d’hébreux, de mâles, d’apôtres, pour faire place à la vraie sagesse de votre ministère, à la douceur, à la pitié, à l’amour sans arrogance ni dégoût.

Vous voyez que tous vous ont surpassé dans la foi et dans l’action parmi ceux que vous regardiez avec mépris ou une compassion orgueilleuse. Tous. Et l’ancienne pécheresse. Et Lazare, trempé d’une culture profane, le premier qui a pardonné et guidé en mon Nom. Et les femmes païennes. Et la faible épouse de Kouza. Faible ? En réalité, elle vous surpasse tous ! Première martyre de ma foi. Et les soldats de Rome. Et les bergers. Et l’hérodien Manaën. Et jusqu’au rabbin Gamaliel. Ne sursaute pas, Jean. Crois-tu que mon Esprit était dans les ténèbres ? Tous. Et cela pour que demain, en vous rappelant votre erreur, vous ne fermiez pas votre cœur à ceux qui viennent à la Croix.

Je vous le dis. Et déjà je sais que, bien que je vous le dise, vous ne le ferez que quand la Force du Seigneur vous pliera comme des brindilles à ma Volonté, qui est d’avoir des chrétiens de toute la Terre. J’ai vaincu la Mort, mais elle est moins dure que le vieil hébraïsme. Mais je vous plierai.


627.16 – Toi, Pierre, au lieu de rester en pleurs et humilié, toi qui dois être la Pierre de mon Église, grave ces amères vérités dans ton cœur. La myrrhe sert à préserver de la corruption. Imprègne-toi donc de myrrhe.

299> Et quand tu voudras fermer ton cœur et l’Église à quelqu’un d’une autre foi, rappelle-toi que ce n’est pas Israël, pas Israël, pas Israël, mais Rome qui m’a défendu et a voulu avoir pitié. Rappelle-toi que ce n’est pas toi, mais une pécheresse qui a su rester au pied de la Croix et a mérité de me voir la première. Et pour ne pas mériter le blâme sois l’imitateur de ton Dieu. Ouvre ton cœur et l’Église en disant : “Moi, le pauvre Pierre, je ne puis mépriser car si je méprise je serai méprisé par Dieu et mon erreur redeviendra vivante à ses yeux”. Malheur si je ne t’avais pas brisé ainsi ! Ce n’est pas un berger mais un loup que tu serais devenu.”

627.17 – Jésus se lève avec la plus grande majesté.

“Mes fils, je vous parlerai encore pendant le temps que je resterai parmi vous. Mais pour l’instant je vous absous et vous pardonne. Après l’épreuve qui, si elle a été humiliante et cruelle, a été aussi salutaire et nécessaire, que vienne en vous la paix du pardon. Et avec elle dans vos cœurs redevenez mes amis fidèles et courageux. Le Père m’a envoyé dans le monde. Je vous envoie dans le monde pour continuer mon évangélisation. Des misères de toutes sortes viendront à vous pour vous demander du soulagement. Soyez bons en pensant à votre misère quand vous êtes restés sans votre Jésus. Soyez éclairés. Dans les ténèbres, il n’est pas permis de voir. Soyez purs pour donner la pureté. Soyez amour pour aimer. Puis viendra Celui qui est Lumière, Purification et Amour.

Mais, en attendant, pour vous préparer à ce ministère, je vous communique l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Que votre expérience vous rende justes pour juger. Que l’Esprit Saint vous rende saints pour sanctifier. Que la volonté sincère de surmonter votre manque vous rende héroïques pour la vie qui vous attend. Ce que j’ai encore à dire, je vous le dirai quand l’absent sera revenu. Priez pour lui. Restez dans ma paix et sans agitation de doute sur mon amour.”


Et Jésus disparaît comme il était entré, laissant une place vide entre Jean et Pierre. Il disparaît dans une lueur qui fait fermer les yeux tant elle est forte.

Et quand les yeux éblouis se rouvrent, ils trouvent seulement que la paix de Jésus est restée, flamme qui brûle et qui soigne et consume les amertumes du passé dans un désir unique : servir.





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Message par Invité Ven 9 Avr 2021 - 14:12

VENDREDI 9 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Jean-21-1-14

Jésus leur dit: Enfants, n’avez-vous rien à manger?  Jean 21, 1-14
une nourriture qui sert au développement de la vie de ma Divine Volonté dans ton âme.



Le livre du Ciel Tome 28, 1er avril 1930

Après quoi je continuai mes rondes dans les actes de la Divine Volonté, et je me disais : « À quoi bon faire et refaire toutes mes rondes dans le Fiat suprême pour suivre ses actes ? »

Et mon doux Jésus ajouta : Ma fille, toute vie a besoin de nourriture. Sans nourriture, la personne n’est pas formée et ne grandit pas. Et si la personne manque de nourriture, il y a danger que la vie lui soit enlevée. Or, suivre ma Volonté, t’unir à ses actes, faire et refaire tes rondes en elle, sert à former l’aliment pour nourrir et former la vie de ma Volonté dans ton âme, et la faire grandir.

Ma Volonté ne sait pas comment se nourrir des autres actes, si ce n’est les actes accomplis dans notre Vouloir ; elle ne peut pas non plus se former dans la créature ni grandir, à moins que la créature n’entre en notre Volonté. Et par l’union des actes de la créature à ma Divine Volonté, ma Volonté forme sa naissance de lumière pour former sa vie de Divine Volonté dans la créature.

Et plus la créature forme des actes de Divine Volonté, plus elle s’unit avec les actes de Divine Volonté et vit en elle, plus est abondante la nourriture que forme la créature pour nourrir la vie de ma Volonté et la faire grandir plus vite dans son âme. Par conséquent, en faisant tes rondes dans ma Volonté, c’est la vie que tu formes. C’est une nourriture qui sert au développement de la vie de ma Divine Volonté dans ton âme, et sert à préparer la nourriture pour nourrir ma Volonté dans les autres créatures. Aussi, sois attentive et ne désire pas arrêter.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Prêts. Venez. Toi au gouvernail, et nous aux rames. Allons vers la baie de Hippo. C’est un bon endroit. Sou ! Hop ! Sou ! Hop ! (Oh hisse !) »

Pierre donne le départ et la barque glisse sur l’eau tranquille avec Barthélemy au gouvernail. Thomas et le Zélote servent de mousses, prêts à jeter les filets qu’ils ont déjà étendus. La lune se lève, c’est-à-dire dépasse les monts de Gadara (si je ne me trompe) ou Gamala, en somme ceux qui sont sur la côte orientale mais vers le sud du lac, et le lac en reçoit le rayonnement qui fait une route de diamant sur les eaux tranquilles.

« Elle nous accompagnera jusqu’au matin. »

« S’il ne vient pas de brume. »

« Les poissons quittent le fond, attirés par la lune. »

« Si nous faisons bonne pêche, cela tombera bien, car nous n’avons plus d’argent. Nous achèterons du pain et nous apporterons des poissons et du pain à ceux qui sont sur la montagne. »

Des paroles lentes avec de longues pauses après chaque mot.

« Tu vogues bien, Simon. Tu n’as pas perdu le coup de rame !… » dit le Zélote avec admiration.

« Oui…

633.4 – Malédiction ! »

« Mais qu’as-tu ? » demandent les autres.

397> « J’ai… J’ai que le souvenir de cet homme me poursuit partout. Je me souviens de ce jour où l’on luttait avec deux barques à qui voguerait le mieux, et lui… »

« Moi, de mon côté, je pensais que l’une des premières fois que j’eus la vision de son abîme de perfidie, ce fut cette fois que nous avons rencontré, ou plutôt que nous avons abordé, les barques des romains. Vous vous souvenez ? » dit le Zélote.

« Hé ! si on se rappelle ! Mais !… Lui le défendait… et nous… entre les défenses du Maître et les duplicités de… de notre compagnon, on n’a jamais bien compris… » dit Thomas.

« Hum ! Moi, plus d’une fois… Mais il disait : ‘Ne juge pas, Simon !’ »

« Le Thaddée l’a toujours soupçonné. »

« Ce que je n’arrive pas à croire, c’est que celui-ci n’en ait jamais rien su » dit Jacques en donnant un coup de coude à son frère.

Mais Jean baisse silencieusement la tête.

« Désormais tu peux en parler » dit Thomas.

« Je m’efforce d’oublier. C’est l’ordre que j’ai reçu. Pourquoi voulez-vous me faire désobéir ? »

« Tu as raison. Laissons-le tranquille » dit le Zélote pour le défendre.

633.5 – « Descendez les filets. Doucement… Ramez, vous. Ramez lentement. Tourne à gauche, Bartholmaï. Accoste. Vire. Accoste. Vire. Le filet est-il tendu ? Oui ? Levez les rames et attendons » commande Pierre.

Comme il est beau le doux lac dans la paix de la nuit, sous le baiser de la lune ! Paradisiaque tant il est pur. La lune s’y mire en plein du ciel et lui donne l’aspect du diamant, sa phosphorescence tremble sur les collines, les découvre et semble couvrir de neige les villes de la rive…

De temps en temps ils sortent le filet. Une cascade de diamants tombe en produisant des arpèges sur l’argent du lac. Vide. Ils l’immergent de nouveau. Ils se déplacent. Ils n’ont pas de chance…

Les heures passent. La lune se couche pendant que la clarté de l’aube se fraie un chemin, incertain, vert azur… Une brume chaude fume du côté des rives, particulièrement vers l’extrémité sud du lac de Tibériade qui en est voilé et aussi Tarichée. Une brume basse, peu épaisse, que le premier rayon de soleil fera disparaître. Pour l’éviter, ils préfèrent côtoyer le côté oriental où elle est moins épaisse pendant qu’à l’ouest, venant du marécage qui est au-delà de Tarichée sur la rive droite du Jourdain, elle s’épaissit comme si le marécage fumait.

398> Ils voguent, attentifs à éviter quelque péril sur ses hauts fonds, eux qui connaissent bien le lac.

633.6 – « Vous, de la barque ! N’avez-vous rien à manger ? »

Une voix d’homme vient de la rive, une voix qui les fait sursauter.

Mais ils haussent les épaules en répondant à haute voix :

« Non » et puis entre eux :

« Il nous semble toujours l’entendre !… »

« Jetez le filet à droite de la barque et vous allez trouver. »

La droite, c’est vers le large. Ils jettent le filet, un peu perplexes. Secousses, poids qui fait pencher la barque du côté où se trouve le filet.

« Mais C’est le Seigneur ! » crie Jean.

« Le Seigneur, tu dis ? » demande Pierre.

« Et tu en doutes ? Il nous a semblé que c’était sa voix, mais ceci en est la preuve. Regarde le filet ! C’est comme cette fois-là ! C’est Lui, te dis-je. Ô mon Jésus ! Où es-tu ? »

Tous essaient de voir pour percer les voiles de la brume, après avoir bien assuré le filet pour le traîner dans le sillage de la barque, car c’est une manœuvre dangereuse de vouloir le lever. Et ils rament pour aller à la rive. Mais Thomas doit prendre la rame de Pierre qui a enfilé en toute hâte sa courte tunique sur ses braies très courtes. C’était d’ailleurs son unique vêtement comme c’est celui des autres, sauf Barthélemy. Il s’est jeté à la nage dans le lac et il fend à grandes brasses l’eau tranquille, en précédant la barque. Le premier, il met le pied sur la petite plage déserte où sur deux pierres, à l’abri d’un buisson épineux, luit un feu de brindilles. Et là, tout près du feu, se trouve Jésus, souriant et bienveillant.

« Seigneur ! Seigneur ! »

Pierre est essoufflé par l’émotion et ne peut dire autre chose. Ruisselant d’eau comme il est, il n’ose pas même toucher le vêtement de son Jésus et il reste prosterné sur le sable, en adoration, avec la tunique qui lui colle dessus.

La barque frotte sur le sable et s’arrête. Tous sont debout agités par la joie…

– « Apportez ici de ces poissons. Le feu est prêt. Venez et mangez » commande Jésus.

Pierre court à la barque et il aide à hisser le filet et il saisit dans le tas frétillant trois gros poissons. Il les frappe sur le bord de la barque pour les tuer et les éventre avec son couteau. Mais les mains lui tremblent, oh ! pas de froid ! Il les rince et les porte où se trouve le feu, il les installe dessus et surveille leur cuisson. Les autres restent à adorer le Seigneur, un peu loin de Lui, craintifs comme toujours devant Lui qui est Ressuscité si divinement puissant.

« Voilà : ici il y a du pain. Vous avez travaillé toute la nuit et vous êtes fatigués. Maintenant vous allez vous réconforter. Est-ce prêt, Pierre ? »

« Oui, mon Seigneur » dit Pierre avec une voix encore plus rauque que d’habitude.

Penché sur le feu, et il essuie ses yeux qui dégouttent comme si la fumée les faisait pleurer en les irritant en même temps que la gorge. Mais ce n’est pas la fumée qui lui donne cette voix et ces larmes…

Il apporte le poisson qu’il a étendu sur une feuille râpeuse, il semble que ce soit une feuille de courge qu’André lui a apportée après l’avoir rincée dans le lac.

Jésus offre et bénit. Il coupe le pain et les poissons et il les distribue en faisant huit parts, et il y goûte Lui aussi. Ils mangent avec le respect avec lequel ils accompliraient un rite. Jésus les regarde et sourit.






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Message par Invité Sam 10 Avr 2021 - 11:23

SAMEDI 10 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 637c3710

Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Mc 16, 9-15
Ma fille, l’analogie est grande entre la façon dont s’est déroulée la Rédemption et la manière dont adviendra le règne de ma Divine Volonté.



Le livre du Ciel Tome 27, 30 janvier 1930

Je pensais à la façon dont le règne de la Divine Volonté pouvait venir sur la terre et de quelle manière pourrait se dérouler sa venue. Qui aura la chance de recevoir en premier un si grand bien ?

Et mon Jésus, se faisant voir, me serra contre lui en me donnant trois baisers, et il me dit :

Ma fille, la venue du règne de la Divine Volonté se fera tout comme celle de la Rédemption. On peut dire que Rédemption fait sa ronde à travers le monde, une ronde qu’elle n’a pas encore terminée parce tous les peuples ne connaissent pas encore ma venue sur terre, et sont par conséquent privés de ses biens. La Rédemption continue de préparer les peuples et de les disposer pour le règne de ma Divine Volonté.

Ainsi, tout comme la Rédemption a eu son commencement, non dans le monde tout entier, mais au centre de la Judée parce que dans cette nation se trouvait le petit noyau de ceux qui attendaient ma venue : Celle que j’avais choisie comme Mère, et saint Joseph qui devait être mon père nourricier – c’est dans cette nation que je m’étais manifesté aux prophètes en leur annonçant que j’allais venir sur la terre ; il était juste que, là où cela était connu, ils soient les premiers à m’avoir parmi eux ; et bien qu’ils aient fait preuve d’ingratitude et que beaucoup n’ont pas voulu me connaître, qui pourrait cependant nier que ma céleste Mère, les Apôtres, les disciples, faisaient partie de la nation juive et qu’ils furent les premiers proclamateurs qui risquèrent leur vie pour faire connaître aux autres nations ma venue sur terre et les bienfaits qu’apporte ma Rédemption ?

Il en ira ainsi pour le Royaume de mon divin Fiat : les villes, les provinces, les royaumes qui auront été les premiers à apprendre les connaissances sur ma Divine Volonté et sa Volonté exprimée de vouloir venir régner parmi les créatures seront les premiers à recevoir les bienfaits que son règne apportera. Et ensuite, suivant sa voie avec ses connaissances, il fera sa ronde parmi les générations humaines.

Ma fille, l’analogie est grande entre la façon dont s’est déroulée la Rédemption et la manière dont adviendra le règne de ma Divine Volonté. Ainsi, dans ma Rédemption, j’ai choisi une Vierge qui n’avait en apparence aucune importance selon le monde qui la désignerait en raison de ses richesses, de la hauteur de sa dignité ou de ses positions ; la ville de Nazareth elle-même était sans importance – et elle habitait une toute petite maison. Mais bien que je l’ai choisie à Nazareth, je voulais que cette ville appartienne à la capitale, Jérusalem, où se trouvait le corps des pontifes et des prêtres qui me représentaient alors et annonçaient mes lois.

Pour le règne de ma Divine Volonté, j’ai choisi une autre vierge qui, en apparence, n’a aucune importance pour ce qui est de ses richesses ou de la hauteur de sa dignité ; la ville elle-même de Corato n’est pas importante, mais elle appartient à Rome où réside mon représentant sur la terre, le Pontife romain de qui viennent mes lois divines ; et tout comme il se fait un devoir de faire connaître ma Rédemption à tous les peuples, il se fera aussi un devoir de faire connaître le règne de ma Divine Volonté. On peut dire qu’ils procéderont de la même manière pour le Royaume à venir de mon Fiat suprême.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

629.2 Jésus est apparu d’une manière très curieuse. Le mur derrière les convives, tout d’une pièce sauf le coin de la porte, s’est éclairé en son milieu, à une hauteur d’environ un mètre du sol, d’une lueur ténue et phosphorescente comme celle que produisent certaines gravures qui ne sont lumineuses que dans l’obscurité de la nuit. La lumière, haute d’environ deux mètres, a une forme ovale comme une niche. Dans la clarté, comme si elle avançait de derrière les voiles d’un brouillard lumineux, se dégage avec une netteté grandissante Jésus.

    Je ne sais pas si j’arrive à bien m’expliquer. On dirait que son corps coule à travers l’épaisseur du mur. Celui-ci ne s’ouvre pas, il reste compact, mais le corps passe tout de même. La lumière paraît être la première émanation de son corps, l’annonce de son approche. Le corps de Jésus est d’abord formé de légères lignes de lumière, comme je vois au Ciel le Père et les anges saints : immatériel. Puis il se matérialise de plus en plus jusqu’à prendre en tout point l’aspect d’un corps réel, celle de son divin corps glorifié.

    Je me suis attardée à le décrire, mais tout s’est passé en quelques secondes.

    Jésus est vêtu de blanc, comme lorsqu’il est ressuscité et apparu à sa Mère. Très beau, affectueux et souriant, il garde les bras le long du corps, un peu écartés, avec les mains vers la terre et les paumes tournées vers les apôtres. Les plaies des mains ressemblent à deux étoiles de diamant d’où sortent deux rayons très vifs.

    Je ne vois pas ses pieds, couverts par son vêtement, ni son côté. Mais l’étoffe de son habit, qui n’est pas terrestre, laisse passer une lumière là où elle recouvre les divines blessures. Au début, il semble que Jésus ne soit qu’un corps de clarté lunaire puis, quand il s’est concrétisé en apparaissant hors du halo de lumière, il a les couleurs naturelles de ses cheveux, de ses yeux, de sa peau. C’est Jésus, en somme, Jésus-homme-Dieu, mais devenu plus solennel maintenant qu’il est ressuscité.

    629.3 Jean le voit quand il est déjà ainsi. Aucun autre ne s’était encore aperçu de l’apparition. Il bondit sur ses pieds, laissant tomber sur la table le plateau de petits fromages ronds et, prenant appui sur le bord de la table, il se penche un peu vers elle et de côté comme si un aimant l’attirait vers elle, et il pousse à voix basse un “ Oh ! ” pourtant intense.
    Les autres lèvent la tête de leurs assiettes au bruit de la chute du plat de petits fromages et au saut que fait Jean. Ils regardent avec étonnement son attitude extatique et suivent son regard. Ils tournent la tête ou pivotent sur eux-mêmes, selon leur position par rapport au Maître, et ils voient Jésus. Ils se lèvent tous, émus et heureux, et courent vers lui. Accentuant son sourire, Jésus avance vers eux, en marchant désormais sur le sol comme tous les mortels.

    Au début, Jésus ne fixait que Jean qui, je pense, a dû se sentir attiré par ce regard caressant. Désormais, il les dévisage tous et dit :
    « Paix à vous. »

    Tous sont groupés autour de lui, les uns à genoux à ses pieds, dont Pierre et Jean — Jean baise un pan de son vêtement et en recouvre son visage comme pour en être caressé —, les autres plus en arrière, debout, mais inclinés dans une attitude de respect.

    Pour arriver plus vite, Pierre a fait un vrai bond au-dessus de son siège, sans attendre que Matthieu sorte le premier et lui libère le passage. Il faut se rappeler que les sièges servaient à deux personnes à la fois.






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Message par Invité Dim 11 Avr 2021 - 12:13

DIMANCHE 11 AVRIL 2021


Dimanche de la miséricorde


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 14928910

De l’évangile de Jn 20, 19-31
Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! Jean 20,29
En état de pure foi..




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Le livre du Ciel Tome 19, 22 août 1926

» Ma fille, tu te trompes, mon absence n’est pas une séparation, mais une souffrance mortelle, comme tu l’as si bien dit, et cette douleur a la vertu, non pas de séparer, mais, au contraire, de consolider et rendre plus forts et plus stables, les liens de l’union inséparable avec Moi. Chaque fois que l’âme est séparée de Moi, Je renais en elle à une nouvelle vie de connaissances, à un amour nouveau, l’embellissant, l’enrichissant et la faisant renaître à une nouvelle Vie Divine, et c’est juste qu’il en soit ainsi; l’âme souffrant de peines mortelles, est donc remplacée par une nouvelle Vie Divine car, si ce n’était pas le cas, Je serais vaincu par l’amour de la créature et cela ne se peut.

Ce n’est pas vrai que la Reine Souveraine ne fut jamais privée de Moi, bien qu’inséparable, et la grandeur de sa Sainteté ne fut pas un avantage mais plutôt un préjudice. A maintes reprises Je l’ai laissée en état de pure foi; étant la Mère de toute souffrance et de tous les êtres vivants, pour devenir la Reine des martyrs et Reine Souveraine de toute souffrance Elle dut laisser sa peine dans la pure foi et cela La prépara à devenir la dépositaire de mes enseignements, du trésor des sacrements et de tous les bienfaits de ma Rédemption; car, être privée de Moi étant la peine la plus grande, confère à l’âme le mérite de devenir dépositaire des dons les plus inestimables de son Créateur, de ses connaissances les plus élevés et de ses secrets.

Combien de fois ne l’ai-Je fait pour toi ? Après t’avoir privée de Moi, Je t’ai manifesté les connaissances les plus élevés concernant ma Volonté, te rendant dépositaire, non seulement de ses connaissances, mais aussi de ma propre Volonté. La Reine Souveraine, étant Mère, se devait de posséder tous les états d’âme, et donc l’état de pure foi aussi, pour pouvoir communiquer à ses enfants cette foi inébranlable, qui leur fait mettre en jeu leur sang et leur vie pour la défendre et l’attester. Sans posséder ce don de la foi comment aurait Elle pu le donner à ses enfants ? »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Tous sont groupés autour de lui, les uns à genoux à ses pieds, dont Pierre et Jean — Jean baise un pan de son vêtement et en recouvre son visage comme pour en être caressé —, les autres plus en arrière, debout, mais inclinés dans une attitude de respect.

Pour arriver plus vite, Pierre a fait un vrai bond au-dessus de son siège, sans attendre que Matthieu sorte le premier et lui libère le passage. Il faut se rappeler que les sièges servaient à deux personnes à la fois.

629.4 Le seul qui reste un peu éloigné, l’air embarrassé, c’est Thomas. Il s’est agenouillé près de la table, mais n’ose avancer. Il semble même essayer de se cacher derrière le coin de la table.

Jésus, en donnant ses mains à baiser — les apôtres les recherchent avec une sainte et affectueuse convoitise — passe les yeux sur les têtes inclinées comme s’il cherchait le onzième. Bien entendu, il l’a vu dès le premier instant et, s’il agit ainsi, c’est pour laisser à Thomas le temps de s’enhardir et de s’approcher. En voyant que l’incrédule, honteux de son manque de foi, n’ose le faire, il l’appelle :

« Thomas, viens ici. »

Thomas lève la tête, confus, presque en larmes, mais il n’ose s’avancer. Il baisse de nouveau la tête. Jésus fait quelques pas dans sa direction et dit de nouveau :

« Viens ici, Thomas ! »

La voix de Jésus est plus impérieuse que la première fois. L’air réticent, confus, Thomas se lève et s’approche de Jésus.

« Voilà donc celui qui ne croit pas s’il ne voit pas ! » s’écrie Jésus, mais dans sa voix, il y a un sourire de pardon.

Thomas s’en aperçoit, il ose lever les yeux vers Jésus et se rend compte qu’il sourit vraiment. Alors il prend courage et se hâte davantage.

« Viens tout près. Regarde. Mets un doigt, s’il ne te suffit pas de regarder, dans les blessures de ton Maître. »

Jésus a présenté ses mains et a ouvert son vêtement sur la poitrine pour découvrir la large blessure du côté.

La lumière ne sort plus des blessures depuis que, sortant de son halo de lumière lunaire, il s’est mis à marcher comme un homme mortel, de sorte que les plaies apparaissent dans leur sanglante réalité : deux trous irréguliers — celui de gauche va jusqu’au pouce — qui transpercent un poignet et une paume à leur base, et une longue entaille, qui dans le côté supérieur forme légèrement un accent circonflexe, à son côté.

Thomas tremble, regarde et ne touche pas. Il remue les lèvres, mais n’arrive pas à parler clairement.

« Donne-moi ta main, Thomas » dit Jésus avec beaucoup de douceur.

De sa main droite, il prend la main droite de l’apôtre et en saisit l’index. Il le fait entrer profondément dans la déchirure de sa main gauche, pour lui faire sentir que la paume est transpercée, puis il le guide vers son côté. Il va même jusqu’à saisir les quatre gros doigts de Thomas à leur base, au métacarpe, mais il ne se borne pas à les appuyer sur le bord de la déchirure de la poitrine, il les y fait entrer et les y maintient sans quitter Thomas des yeux.

Son regard se fait sévère et néanmoins doux, tandis qu’il reprend :

« Mets-là ton doigt, enfonce tes doigts et même ta main, si tu veux, dans mon côté et ne sois pas incrédule, mais croyant. »

Ce sont les paroles qui accompagnent le geste que je viens de décrire.

Il semble que la proximité du cœur divin que Thomas touche presque, lui ait communiqué du courage, car il arrive enfin à parler distinctement. Tombant à genoux, les bras levés et avec des larmes abondantes de repentir, il s’écrie :

« Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Il ne sait dire rien d’autre.

Jésus lui pardonne. Il lui pose la main droite sur la tête et répond :

« Thomas, Thomas ! Tu crois parce que tu as vu… Mais heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu ! Quelle récompense devrai-je leur donner si je dois vous récompenser, vous, dont la foi a été secourue par la force de la vision ?… »

629.5 Puis Jésus passe le bras sur l’épaule de Jean, prend Pierre par la main et s’approche de la table. Il s’assied à sa place. Cette fois, ils se sont disposés comme le soir de Pâques. Cependant Jésus veut que Thomas s’asseye après Jean.






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Message par Invité Lun 12 Avr 2021 - 13:27

LUNDI 12 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Christ10

En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. 3, 1-18
Personne n’entre dans la Gloire éternelle sans avoir été enfanté par ma Volonté.



Le livre du Ciel Tome 19, 14 mars 1926

» Ne sois pas étonnée d’être la nouvelle-née de ma Volonté sachant que ma propre Mère Immaculée l’est aussi puisque la nouvelle-née se situe entre ce que le Créateur est et ce que la créature peut être et prendre de Dieu. Ayant été la nouvelle-née de ma Volonté, Elle se façonna à l’image de son Créateur devenant la Reine de toute la Création et, en tant que telle, Elle dominait sur tout accordant son écho à celui de la Divine Volonté. On peut aussi appeler nouveau-nés, dans l’Éternelle Volonté, outre la Céleste Souveraine, les saints, les anges, les bienheureux, car l’âme, une fois sortie de son corps mortel, reprend vie dans ma Volonté et si elle ne renaît pas en Elle, non seulement elle ne peut pas entrer dans la Patrie Céleste mais elle ne peut pas non plus se sauver du fait que personne n’entre dans la Gloire éternelle sans avoir été enfanté par ma Volonté.

Néanmoins tu dois connaître la différence entre la nouvelle-née de la Suprême Volonté dans le temps et ceux qui renaissent aux portes de l’éternité; par exemple, ma Reine Mère fut la nouvelle-née dans le temps de la Divine Volonté et, à ce titre, eut le pouvoir de faire descendre son Créateur sur la terre et, bien qu’immense, Elle L’amenuisa dans son sein maternel L’habillant de sa propre nature et l’offrant en tant que Sauveur des générations humaines. Étant nouvelle-née Elle forma des étendues de grâce, de lumière, de sainteté, de science pour pouvoir abriter Celui qui l’avait créé. Possédant la puissance de la vie de la Suprême Volonté Elle put tout faire, tout obtenir et même Dieu ne put rien refuser à cette Céleste Créature puisque ce qu’Elle demandait correspondait aux désirs de sa propre Volonté. Donc, celui qui est nouveau-né dans le temps dans ma Volonté se forme en résidant dans l’exil des mers de grâce et, quittant la terre, emmène avec lui toute l’étendue des biens que la Divine Volonté possède c’est à dire Dieu. Ramener de l’exil cette Volonté, ce Dieu qui règne dans les cieux, est un véritable exploit; il est difficile pour toi de comprendre clairement les énormes bienfaits, les prodiges d’une nouvelle-née dans le temps de ma Volonté mais, sois en assurée, tu peux tout faire, bien plus que ma Volonté le ferait à la place de ton petit être.

Tandis que, pour celui qui renaît dans ma Volonté après avoir quitté la terre, c’est la Divine Volonté qui lui apporte ces immenses étendues afin que l’âme puisse renaître en Elle, son Dieu n’est pas avec elle mais IL lui permet de l’atteindre; quelle différence entre l’une et l’autre, ainsi, te faisant la nouvelle-née de ma Volonté, Je ne pourrais te faire de grâce supérieure et si tu veux grandir, fais en sorte que ma seule Volonté grandisse. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Personne ne peut faire les miracles que tu fais, s’il n’a pas Dieu avec lui. Cela, même les savants comme Gamaliel le croient. Alors comment se fait-il que nous ne puissions avoir la foi que possèdent les petits d’Israël ? Ah ! Dis-le moi exactement. Je ne te trahirai pas, même si tu me disais : “J’ai menti pour mettre en valeur mes sages paroles sous un sceau que personne ne peut ridiculiser.” Es-tu le Messie du Seigneur ? l’Attendu ? la Parole du Père, incarnée pour instruire et racheter Israël conformément à l’Alliance ?

– Me poses-tu cette question de toi-même ou d’autres t’envoient-ils pour me la poser ?

– De moi-même, Seigneur. C’est pour moi un vrai tourment. Je subis une bourrasque : vents opposés et voix contraires. Pourquoi n’ai-je pas en moi, qui suis un homme mûr, cette certitude paisible que possède celui-ci, presque analphabète et tout jeune, qui lui met un tel sourire sur le visage, une telle lumière dans les yeux, un tel soleil dans le cœur ? Comment crois-tu, Jean, pour être si assuré ? Mon fils, apprends-moi ton secret, le secret qui te permet de savoir, voir et reconnaître le Messie en Jésus de Nazareth ! »

Jean rougit comme une pivoine, puis il baisse la tête comme pour s’excuser de dire une chose si grande, et il répond simplement :

« En aimant.

– En aimant ! Et toi, Simon, qui es un homme probe au seuil de la vieillesse, toi qui es instruit et tellement éprouvé que tu es poussé à redouter partout la fourberie ?

– En méditant.

– En aimant ! En méditant ! Moi aussi, j’aime et je médite et je n’ai pas encore acquis cette certitude !»

116.8 – Jésus lui répond vivement :

« Je vais te confier le véritable secret. Eux, ils ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. C’est ainsi qu’ils ont compris Dieu. À moins de renaître, on ne peut voir le Royaume de Dieu, ni croire en son Roi.

– Comment quelqu’un peut-il renaître s’il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l’homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation[22] à laquelle croient beaucoup de païens ?

272> Mais non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair au-delà du temps. Par conséquent il ne s’agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?

– Il n’y a qu’une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole[23]. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “Il faut que vous naissiez à nouveau.” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune[24] a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres, surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux[25] a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit.


116.9 – Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre.

Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.







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Message par Invité Mar 13 Avr 2021 - 11:01

MARDI 13 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Jean-3-7-15

Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Jn 3, 14-15
» Ma fille, j’ai voulu être élevé et crucifié sur la croix pour que les âmes qui me veulent puissent me trouver »
Le livre du Ciel Tome 6, 15 décembre 1905



Le livre du Ciel Tome 6, 15 décembre 1905

« Ma fille, j’ai voulu être élevé et crucifié sur la croix pour que les âmes qui me veulent puissent me trouver.

« Si quelqu’un me veut comme Maître parce qu’il sent le besoin d’être enseigné, je m’abaisse pour lui enseigner autant les petites choses que les choses les plus élevées pour le rendre savant.

« Si quelqu’un gémit dans l’abandon et l’oubli et cherche un père, qu’il vienne au pied de ma croix et moi je me ferai son Père en lui donnant mes plaies comme demeure, mon sang comme breuvage, ma chair comme nourriture et mon royaume comme héritage. « Si quelqu’un est infirme, il me trouve comme médecin lui donnant non seulement la guérison, mais aussi des remèdes sûrs pour ne pas redevenir infirme.

« Si quelqu’un est opprimé par les calomnies et les mépris, il me trouve comme son défenseur qui va jusqu’à transformer en honneurs divins ces calomnies et ces mépris. Et ainsi de suite. « En somme, quiconque me veut comme juge, comme ami, comme époux, comme avocat, comme prêtre, etc. me trouve comme tel.

« Voilà pourquoi j’ai voulu que mes mains et mes pieds soient cloués : pour ne m’opposer en rien à ce qu’on veut, pour qu’on puisse faire de moi ce qu’on veut. Cependant, malheur à celui qui, voyant que je ne peux même pas bouger un doigt, ose m’offenser. »

Je lui dis : « Seigneur, quels sont ceux qui t’offensent le plus ? »

Il répondit : « Ceux qui me donnent le plus de souffrances sont les religieux qui, vivant dans mon Humanité, me tourmentent et déchirent ma chair de l’intérieur, tandis que ceux qui vivent en dehors de mon Humanité me déchirent de loin. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

(…) « Je vais te confier le véritable secret. Eux, ils ont su renaître, avec un esprit nouveau, libre de toute chaîne, vierge de toute idée. C’est ainsi qu’ils ont compris Dieu. A moins de renaître, on ne peut voir le Royaume de Dieu, ni croire en son Roi.

– Comment quelqu’un peut-il renaître s’il est déjà adulte ? Une fois sorti du sein maternel, l’homme ne peut jamais plus y rentrer. Tu fais peut-être allusion à la réincarnation à laquelle croient beaucoup de païens ? Mais non. Tu ne peux pas supposer cela. Et puis, ce ne serait pas rentrer dans le sein, mais reprendre une chair au-delà du temps. Par conséquent il ne s’agit pas de renaître maintenant. Comment ? Comment ?

– Il n’y a qu’une seule existence pour la chair sur la terre et une seule vie éternelle de l’âme au-delà. Je ne parle pas en ce moment de la chair et du sang. Je parle de l’âme immortelle qui, par l’intermédiaire de deux choses, renaît à la vie : par l’eau et par l’Esprit. Mais la plus grande, c’est l’Esprit sans lequel l’eau n’est qu’un symbole. Celui qui s’est lavé avec l’eau doit se purifier ensuite avec l’Esprit et avec lui s’allumer et resplendir, s’il veut vivre dans le sein de Dieu ici-bas et dans le Royaume éternel. Car ce qui est engendré par la chair est et demeure chair, puis meurt après en avoir servi les désirs et les péchés. Mais ce qui est engendré par l’Esprit est esprit, et vit en revenant à l’Esprit qui l’a engendré, après l’avoir élevé à l’âge parfait. Le Royaume des Cieux ne sera habité que par des êtres parvenus à l’âge parfait de l’esprit. Ne t’étonne donc pas si je dis : “ Il faut que vous naissiez à nouveau. ” Ces disciples-ci ont su renaître. Le jeune a tué la chair et fait renaître son âme en plaçant son moi sur le bûcher de l’amour. Tout a été brûlé de ce qui était matière. Des cendres surgit sa nouvelle fleur spirituelle, tel un merveilleux tournesol qui sait s’orienter vers le Soleil éternel. Le vieux a mis la hache d’une honnête méditation aux pieds de sa vieille pensée, et a déraciné le vieil arbre en laissant seulement le bourgeon de sa bonne volonté, d’où il a fait naître sa nouvelle façon de voir. Maintenant, il aime Dieu avec un esprit nouveau et il le voit.

Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.


– Comment cela peut-il se faire ?

– Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.

Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Quel est mon nom, Nicodème ?


– Jésus.

– Non. Sauveur. Je suis le Salut. Celui qui ne me croit pas, refuse son salut, il est déjà jugé par la justice éternelle. Et voici ce jugement : “ La lumière t’avait été envoyée, à toi et au monde, pour être pour vous le salut, mais toi et les autres hommes avez préféré les ténèbres à la lumière, parce que vous préfériez les œuvres mauvaises auxquelles vous étiez habitués, aux bonnes œuvres auxquelles il fallait s’attacher pour devenir saint. ” Vous avez haï la lumière parce que les malfaiteurs aiment les ténèbres pour commettre leurs crimes, et vous avez fui la lumière pour qu’elle ne vous révèle pas vos plaies cachées. Ce n’est pas spécialement à toi que je m’adresse, Nicodème. Mais c’est la vérité. Et la punition sera en proportion de la condamnation, pour l’individu et pour la collectivité.

Quant à ceux qui m’aiment et mettent en pratique les vérités que j’enseigne, en naissant donc une seconde fois par une naissance plus réelle, je dis que, loin de craindre la lumière, ils s’en approchent, car cette lumière augmente celle par laquelle ils ont été primitivement éclairés. C’est une gloire réciproque qui réjouit Dieu en ses fils et eux à leur tour en leur Père. Non, les fils de la lumière ne craignent pas d’être illuminés. Au contraire, ils disent dans leur cœur et par leurs œuvres : “ Non pas moi : mais le Père, le Fils, l’Esprit ont accompli le bien en moi. A eux gloire pour l’éternité. ” Et, du haut du Ciel, l’éternel chant des Trois qui s’aiment dans leur parfaite unité répond : “ A toi, bénédiction pour l’éternité, car tu es un vrai fils de notre volonté. ” Jean, rappelle-toi ces paroles pour le moment où l’heure sera venue de les écrire. Nicodème, es-tu convaincu ? (…)







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Message par Invité Mer 14 Avr 2021 - 13:18

MERCREDI 14 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 1*XQ8aVA0ImaHfESUAZQaJ4Q

« mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu.  » Jn 3,21
« Plus elle est unie à elle, plus elle est en union avec Dieu. »



Le livre du Ciel Tome 33, 6 juin 1935

Ma fille, ma Volonté ! Ma volonté ! Elle est tout, elle fait tout, elle donne à tous. Qui peut dire qu’il n’a pas tout reçu de ma Volonté ? Tu dois savoir que la créature n’est sainte que dans la mesure où elle est en ordre et en relation avec ma Volonté. Plus elle est unie à elle, plus elle est en union avec Dieu. Sa valeur et ses mérites se mesurent à la relation qu’elle a eue avec ma Volonté. Le fondement, la base, la substance et l’origine des biens dans la créature dépendent du nombre des actes qu’elle a accomplis dans ma Volonté et de la connaissance qu’elle en a. Si bien que si elle a fait entrer mon Vouloir dans tous ses actes, elle peut dire que tout est saint, pur et divin en moi, et nous pouvons tout lui donner, tout mettre en son pouvoir, même notre vie.

Par contre, si elle n’a rien fait dans ma Volonté et qu’elle n’en sait rien, nous n’avons rien à lui donner parce qu’elle ne mérite rien, car il lui manque la semence pour générer le bien qui nous appartient. Par conséquent, elle ne reçoit pas le droit au salaire de son Père céleste. Si elle n’a pas travaillé dans notre champ, nous pouvons dire : Je ne te connais pas. C’est pourquoi, si en toutes choses, ou au moins partiellement, elle n’a rien fait dans ma Volonté, le ciel sera fermé à la créature. Elle n’a pas le droit d’entrer dans la Patrie céleste. Voilà pourquoi nous insistons tellement pour que la créature fasse notre Volonté et qu’elle soit connue, car nous voulons peupler le ciel de nos enfants bien-aimés, et comme tout est sorti de nous, nous voulons que tout revienne dans notre sein divin.


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel.

Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.






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Message par Invité Jeu 15 Avr 2021 - 11:30

JEUDI 15 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Fe780010

« Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. » Jn 3, 35
« Notre vertu divine forme un seul amour qui est donc inséparable d’avec mon Père céleste. »



Le livre du Ciel Tome 33, 13 octobre 1935

Je me sentais abandonnée dans les bras de mon doux Jésus qui ressentait le besoin de soulager son ardent amour. Parler de son amour est un soulagement, faire comprendre les souffrances que lui causent les obstacles à son amour, c’est pour lui un très grand soulagement. Oh ! comme il est douloureux de l’entendre dire d’une voix suppliante et à moitié étouffée :
Aimez-moi, aimez-moi. Je ne veux rien d’autre que de l’amour. Mes plus grandes souffrances sont de ne pas être aimé, et je ne suis pas aimé parce que ma Volonté n’est pas faite. C’est ma Volonté qui est porteuse de mon amour et qui me fait aimer par la créature d’un amour divin. Lorsque je ressens cet amour, je suis libéré de l’intensité de mes flammes et je ressens le doux repos et le soulagement dans mon propre amour que me donne la créature. Je pensais à cela lorsque mon très grand bien Jésus, rendant visite à ma petite âme, s’est fait voir au milieu de ses flammes, et m’a dit :

Ma fille, si tu savais à quel point mon amour me place dans des situations difficiles. Mon Père céleste était à moi. Je l’aimais d’un amour si intense que je me considérais heureux d’offrir ma vie pour que personne ne puisse l’offenser. J’étais un avec lui. Je ne pouvais ni ne voulais ne pas l’aimer. Notre vertu divine forme un seul amour qui est donc inséparable d’avec mon Père céleste. Les créatures sorties de mon Humanité étaient à moi, incorporées en moi, et je pouvais dire qu’elles formaient mon Humanité elle-même. Comment alors ne pas les aimer ? Ce serait comme ne pas aimer sa propre vie et, oh ! dans quelles conditions difficiles mon amour me place, quels obstacles il fait se lever. Mon plus grand martyre était de voir que ce Père que j’aimais était offensé. J’aimais les créatures, elles étaient déjà miennes, je les sentais en moi, et elles ne m’épargnaient aucune offense, aucune ingratitude. Mon Père céleste voulait avec justice les frapper, les défaire, et je me trouvais entre les deux pour être frappé par Celui que j’aimais tant, subissant les souffrances de ses créatures. Et si je continuais avec le Père à être offensé, je les aimais aussi à la folie et j’ai offert ma vie pour sauver chaque créature. Je ne pouvais ni ne voulais me séparer de mon Père céleste parce qu’il était à moi et que je l’aimais ; mais c’était mon devoir, en Fils véritable, de lui redonner toute la gloire, l’amour, la satisfaction que toutes les créatures lui devaient.

Et bien que frappé par d’indescriptibles souffrances, je le voulais ainsi parce que je l’aimais et que j’aimais ce peuple pour qui j’étais frappé. Ah ! mon amour seul, parce qu’il divin, sait comment former de telles inventions d’amour, des obstacles tels qu’ils tiennent de l’incroyable. Il forme l’héroïsme de l’amour véritable où l’on finit par être consumé par le feu de l’amour pour ceux que l’on aime, par les incorporer à soi pour former une seule et même vie. Ah ! dans quelle situation me place mon amour. Je suis tellement rempli d’amour que je ressens le besoin de l’exprimer par des œuvres, des souffrances, la lumière, des grâces surprenantes, et il est si grand que je suis toujours à l’intérieur et à l’extérieur de la créature pour la servir. Je la sers avec la lumière dans le soleil pour continuer à répandre cet amour, je la sers avec l’air pour qu’elle respire, avec l’eau pour étancher sa soif, avec les plantes pour la nourrir, avec le vent pour la caresser, avec le feu pour la réchauffer.

Il n’y a rien dans la Création ou dans la Rédemption qui n’ait été fait par un amour incapable de se contenir et qui est sorti de moi pour se manifester aux créatures. Qui pourra te dire combien je souffre de ne pas être aimé, combien mon amour est torturé par l’ingratitude humaine. J’en arrive à prendre leurs fautes sur moi pour en souffrir comme si elles étaient miennes, à faire la pénitence qu’elles demandent, à prendre sur mes épaules tous leurs maux pour les changer en bienfaits. Je prends tout sur moi jusqu’à leur donner dans mon Humanité le poste de membres très chers. Je trouve de nouvelles inventions d’amour pour leur faire sentir combien je les aime. Quelle douleur et quelle tristesse de voir que je ne suis pas aimé ! Aussi, ma fille, aime moi ! Aime moi ! C’est lorsque je suis aimé que mon amour trouve son repos et que ses tortures se changent en doux délassements.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous. Les patriarches et les prophètes s’effacent à son arrivée, car il est pareil au soleil qui éclaire tout et d’une lumière si vive que les astres et les planètes, dont la lumière est éteinte, s’en revêtent ; quant à ceux qui ne sont que ténèbres par eux-mêmes, ils disparaissent dans sa suprême splendeur. Il en est ainsi, car, lui, il vient du Ciel, tandis que les patriarches et les prophètes doivent monter au Ciel, mais n’en proviennent pas.

Celui qui vient du Ciel est au-dessus de tous et il annonce ce qu’il a vu et entendu. Mais celui qui ne tend pas vers le Ciel ne peut accepter son témoignage, et par conséquent il renie Dieu. Ceux qui acceptent le témoignage de celui qui est descendu du Ciel scellent leur foi en Dieu Vérité, et non pas fable sans vérité ; ils entendent la Vérité parce qu’ils ont une âme qui la recherche.

Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu lui a donné l’Esprit avec plénitude ; or l’Esprit dit : ‘ Me voici. Prends-moi, je veux être avec toi, qui es le délice de notre amour. ’ Car le Père aime le Fils sans mesure et lui a tout remis en main. Ceux donc qui croient au Fils possèdent la vie éternelle. Mais ceux qui refusent de croire au Fils ne verront pas la Vie et la colère de Dieu restera en eux et sur eux. ”






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Message par Invité Ven 16 Avr 2021 - 13:55

VENDREDI 16 AVRIL 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Martig10

Jésus prit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis; il leur donna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent. Jean 6,11
l’âme qui vit dans ma Volonté possède en elle la source des sacrements et peut me multiplier autant qu’elle veut et de toutes les manières qu’elle veut.



Le livre du ciel Tome 22; 4 juillet 1927

Ma fille, tout comme dans l’hostie sacramentelle il y a les petits accidents du pain, et ton Jésus se cache en eux, vivant et réel – et autant de Jésus qu’il y a d’hosties – de la même manière, il y a dans l’âme les accidents de la volonté humaine, qui ne sont pas sujets à être consommés comme les accidents de ma vie sacramentelle, et par conséquent plus heureux
et plus solides. Et tout comme la vie eucharistique se multiplie dans les hosties, ma Divine Volonté multiplie elle aussi ma vie dans chaque acte de la volonté humaine qui, plus qu’un accident, se prête à la multiplication de ma vie.

Tandis que tu faisais couler ta volonté  dans la mienne et voulais me donner à chacun, ma Volonté formait ma vie dans la tienne, et de sa lumière produisait ma vie pour me donner à chacun; et, oh ! comme j’étais heureux de sentir que la petite fille de ma Volonté formait un si grand nombre de mes vies dans les accidents de sa volonté pour me donner non seulement aux créatures animées, mais à toutes les choses créées par moi.

Ainsi, en multipliant ma vie, je me sentais devenir roi de tout : roi du soleil et de la mer, roi des fleurs, des étoiles et des cieux – en somme, de toutes choses.

Ma fille, l’âme qui vit dans ma Volonté possède en elle la source des sacrements et peut me multiplier autant qu’elle veut et de toutes les manières qu’elle veut.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 4 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Maître, le soir approche, l’endroit est désert, éloigné des maisons et des villages, ombreux et humide. Sous peu, ici il ne sera plus possible de nous voir ni de marcher. La lune se lève tard. Renvoie le peuple pour qu’il aille à Tarichée ou aux villages du Jourdain pour acheter de la nourriture et chercher un logement. »

   357> « Il n’est pas nécessaire qu’ils s’en aillent. Donnez-leur à manger. Ils peuvent dormir ici comme ils ont dormi en m’attendant. »

« Il ne nous reste que cinq pains et deux poissons, Maître, tu le sais. »

« Apportez-les-moi. »

« André, va chercher l’enfant. C’est lui qui garde la bourse. Il y a peu de temps il était avec le fils du scribe et deux autres, occupé à se faire des couronnes de fleurs en jouant au roi. »

273.2 – André y va vivement et aussi Jean et Philippe se mettent à chercher Marziam dans la foule toujours en déplacement. Ils le trouvent presque en même temps, avec son sac de vivres en bandoulière, un long sarment de clématite enroulé autour de la tête et une ceinture de clématite de laquelle pend, en guise d’épée, une massette dont la garde est la massette proprement dite, la lame sa tige. Avec lui, il y en a sept autres pareillement chamarrés, et ils font un cortège au fils du scribe, un enfant très grêle, avec l’œil très sérieux de qui a tant souffert qui, plus fleuri que les autres, tient le rôle de roi.

« Viens, Marziam. Le Maître te demande ! »

Marziam plante là ses amis et s’en va rapidement, sans même enlever ses… ornements floraux, mais les autres le suivent aussi et Jésus est vite entouré d’une couronne d’enfants enguirlandés. Il les caresse pendant que Philippe sort du sac un paquet avec du pain, au milieu duquel sont enveloppés deux gros poissons : deux kilos de poissons, un peu plus. Insuffisants même pour les dix-sept, ou plutôt les dix-huit avec Manahen, de la troupe de Jésus.

273.3 – On apporte ces vivres au Maître.

« C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam donnera la nourriture aux enfants … »

Jésus regarde fixement le scribe qui est toujours resté près de Lui et lui demande :

« Veux-tu donner, toi aussi, la nourriture aux affamés ? »

« Cela me plairait, mais moi aussi j’en suis démuni. »

« Donne la mienne. Je te le permets. »

« Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, et en plus les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ? »

  358> « Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit, verra s’accomplir le miracle. »

« Oh ! alors, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi ! »

« Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi. »

Les apôtres reviennent avec des paniers et des corbeilles larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Et le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi ou son manque de foi lui a fait l’a fait choisir comme le plus grand possible.

« C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible. »

Et pendant cette opération, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis, Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et de même les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson, un bien petit morceau, dans chaque panier et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau en plusieurs bouchées. Elles sont nombreuses relativement : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier, après avoir été fragmenté, avec le poisson.

273.4 – « Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez. Va, Marziam, le donner à tes compagnons. »

« Oh ! comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.

Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir ne sachant que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :

« Le gamin plaisante !  Ce n’est pas plus lourd qu’avant. »

Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair. Mais pourtant, malgré la constatation, ils vont vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, ils donnent, ils donnent. Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.

359> La distribution est longue et abondante… Le seul qui ne manifeste pas d’étonnement c’est Marziam qui rit, heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :

« J’ai tant donné, tant, tant !… car je sais ce que c’est que la faim … »

Et il lève son visage qui n’est plus émacié qu’en un souvenir maintenant disparu cependant il pâlit, en écarquillant les yeux… Mais Jésus le caresse et le sourire revient, lumineux, sur ce visage enfantin qui, confiant, s’appuie contre Jésus, son Maître et Protecteur.

Tout doucement les apôtres et les disciples reviennent, rendus muets par la stupeur. Le dernier, le scribe qui ne dit rien. Mais il fait un geste qui est plus qu’un discours : il s’agenouille et baise la frange du vêtement de Jésus.

« Prenez votre part, et donnez m’en un peu.  Mangeons la nourriture de Dieu. »

Ils mangent en effet du pain et du poisson, chacun selon son appétit…

273.5 – Pendant ce temps, les gens, rassasiés, échangent leurs impressions. Même ceux qui sont autour de Jésus se risquent à parler en regardant Marziam qui, en finissant son poisson, plaisante avec les autres enfants.

« Maître, demande le scribe, pourquoi l’enfant a-t-il tout de suite senti le poids, et nous pas ? J’ai même fouillé à l’intérieur. Il n’y avait toujours que ces quelques bouchées de pain et cet unique morceau de poisson. J’ai commencé à sentir le poids en allant vers la foule, mais si cela avait pesé pour la quantité que j’ai donnée, il aurait fallu un couple de mulets pour le transport, non plus le panier, mais un char complet chargé de nourriture. Au début, j’y allais doucement… puis je me suis mis à donner, à donner, et pour ne pas être injuste, je suis revenu vers les premiers en faisant une nouvelle distribution parce qu’aux premiers j’avais donné peu de chose. Et pourtant, il y en a eu assez. »

« Moi aussi, j’ai senti que le panier devenait lourd pendant que j’avançais, et tout de suite j’ai donné abondamment, car j’ai compris que tu avais fait un miracle » dit Jean.

« Moi, au contraire, je me suis arrêté et me suis assis, pour renverser sur mon vêtement le fardeau et me rendre compte… Alors j’ai vu des pains et des pains, et j’y suis allé » dit Manahen.

360> « Moi, je les ai même compté pour ne pas faire piètre figure. Il y avait cinquante petits pains. Je me suis dit : « Je vais les donner à cinquante personnes, et puis je reviendrai ».  Et j’ai compté. Mais, arrivé à cinquante, il y avait toujours le même poids. J’ai regardé à l’intérieur. Il y en avait encore tant. Je suis allé de l’avant et j’en ai donné par centaine. Mais cela ne diminuait jamais » dit Barthélemy.

« Moi, je le reconnais, je n’y croyais pas. J’ai pris dans mes mains les bouchées de pain et ce petit morceau de poisson et je les regardais en disant : « À quoi cela va servir ? Jésus a voulu plaisanter !… » et je les regardais, je les regardais, restant caché derrière un arbre, espérant et désespérant de les voir croître. Mais c’était toujours la même chose. J’allais revenir quand Mathieu est passé et m’a dit: « Tu as vu comme ils sont beaux ? ».  « Quoi ? » ai-je dit. « Mais les pains et les poissons !…  » « Tu es fou ? Moi je vois toujours des morceaux de pain »

« Va les distribuer avec foi, et tu verras ». J’ai jeté dans le panier ces quelques bouchées et je suis allé avec réticence… Et puis… pardonne-moi, Jésus car je suis pécheur ! » dit Thomas.

« Non, tu es un esprit du monde. Tu raisonnes comme les gens du monde. »

« Moi aussi, Seigneur, alors » dit l’Iscariote. « Au point que j’ai pensé donner une pièce avec le pain en pensant : « ils mangeront ailleurs ». J’espérais t’aider à faire meilleure figure. Que suis-je donc, moi ? Comme Thomas ou davantage ? »

« Bien plus que Thomas, tu es « monde ».

« Mais pourtant j’ai pensé faire l’aumône pour être Ciel ! C’étaient mes deniers à moi… »

« Aumône à toi-même et à ton orgueil et non pas à Dieu. Ce dernier n’en a pas besoin et l’aumône à ton orgueil est une faute, pas un mérite. »

Judas baisse la tête et se tait.

« Moi de mon côté » dit Simon le Zélote « je pensais que cette bouchée de poisson, ces bouchées de pain, il me fallait les fragmenter pour qu’elles suffisent. Mais je ne doutais pas qu’elles auraient suffit pour le nombre et la valeur nutritive. Une goutte d’eau, donnée par Toi, peut-être plus nourrissante qu’un banquet ».

361>  « Et vous, qu’en pensiez-vous ? » demande Pierre aux cousins de Jésus.

« Nous nous rappelions Cana… et nous ne doutions pas » dit sérieusement Jude.

« Et toi, Jacques, mon frère, tu n’as pensé qu’à cela ? »

« Non. J’ai pensé que c’était un sacrement. Comme tu m’en as parlé [1]… Est-ce ainsi ou je me trompe ? »

Jésus sourit :

« Oui et non. À la vérité de la puissance d’une goutte d’eau, exprimée par Simon, il faut ajouter ta pensée pour une figure lointaine. Mais ce n’est pas encore un sacrement. »

273.6 – Le scribe garde une croûte entre ses doigts.

« Qu’en fais-tu ? »

« Un… souvenir. »

« Je la garde moi aussi. Je la mettrai au cou de Marziam dans un sachet » dit Pierre.

« Moi, je la porterai à notre mère » dit Jean.

« Et nous ? Nous avons tout mangé… » disent les autres, mortifiés.

« Levez-vous. Faite de nouveau le tour avec les paniers, recueillez les restes. Séparez les gens les plus pauvres d’avec les autres et amenez-les moi ici, avec les paniers. Et puis vous, mes disciples, allez tous vers les barques et prenez le large pour aller à la plaine de Génésareth. Je vais congédier les gens après avoir fait une distribution aux plus pauvres et puis je vous rejoindrai. »

Les apôtres obéissent… et reviennent avec douze paniers combles de restes, et suivis d’une trentaine de mendiants ou de personnes très misérables.

« C’est bien. Allez. »






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