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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Empty Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Ven 29 Jan 2021 - 15:40

Le mardi 26 janvier 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta 83687910


« Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » Saint Marc (3,31-35)
« Voici ma mère et mes frères… […] Mon Humanité n’est-elle pas le frère aîné qui possédait le Royaume de ma Divine Volonté… »


« Ma fille, les principaux moyens pour que mon divin Fiat règne sur la terre sont les connaissances. Les connaissances formeront les voies, disposeront la terre à recevoir le Royaume ; elles formeront les cités, serviront de télégraphe, de téléphone, de service postal, de trompette pour communiquer, de ville en ville, de créature à créature, de nation à nation, la nouvelle, les importantes connaissances sur ma Divine Volonté. Et les connaissances sur ma Volonté mettront dans les cœurs l’espérance, le désir de recevoir un bien si grand. Il n’y a pas à sortir de ceci : un bien ne peut pas être désiré ni reçu s’il n’est pas connu, et s’il était reçu sans être connu, ce serait comme s’il ne l’avait pas été. Par conséquent, les fondations, l’espérance, la certitude du Royaume de ma Divine Volonté seront formées par les connaissances sur ma Volonté. C’est pourquoi je t’en ai révélé un si grand nombre – car elles seront les richesses, la nourriture et les nouveaux soleils, les nouveaux cieux que les peuples du Royaume de mon Vouloir posséderont. Et lorsque les connaissances sur mon Fiat feront leur chemin, disposant celles qui auront le bienfait de les connaître, ma bonté plus que paternelle, afin de montrer l’excès de mon amour, placera mon Humanité même, tout le bien que j’ai fait, en chaque créature, à sa disposition, de telle sorte qu’elles sentiront la force et la grâce de se laisser dominer par ma Divine Volonté. Et mon Humanité sera au milieu des enfants de mon Royaume comme un Cœur au milieu d’eux, pour le décorum et l’honneur de mon Fiat, et comme antidote, grâce et défense contre tous les maux que la volonté humaine a produits. L’ardeur de mon amour qui veut qu’elle règne est telle et si grande que j’accomplirai des excès d’amour propres à gagner les volontés les plus rebelles.»

En entendant cela, je semblais surprise, comme si je voulais jeter un doute sur ce que Jésus me disait. Et lui, reprenant la parole, ajouta :

« Ma fille, pourquoi en douter ? Ne suis-je pas libre de faire ce que je veux et de me donner à qui je veux ? Mon Humanité n’est-elle pas le frère aîné qui possédait le Royaume de ma Divine Volonté et, à titre de frère premier-né, n’ai-je pas le droit de le communiquer aux autres frères, me plaçant moi même à leur disposition pour leur donner un bien si grand ? Ne suis-je pas la tête de toute la famille humaine, qui peut faire couler la vertu de la tête dans leurs membres et descendre l’acte vital de ma Divine Volonté dans les membres ? De plus, n’est-ce pas mon Humanité qui demeure en vous continuellement, qui vous donne la force et la grâce de vouloir vivre dans ma Volonté, vous fait ressentir cette paix et cette joie afin d’éclipser votre volonté humaine de telle sorte qu’elle se sent heureuse de vivre comme si elle n’avait pas de vie sous l’empire de ma Divine Volonté ? Par conséquent, ce qu’il me faut, c’est qu’ils aient les connaissances sur mon Fiat – le reste viendra de lui-même. »


Le Livre du Ciel Tome 26, 7 août 1929


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria_Valtorta1p

Concordance avec Maria Valtorta

269.12 Un murmure qui ne vient ni d’une approbation ni d’une protestation court à travers la foule qui se presse maintenant ; elle est si nombreuse que, au-delà du jardin et de la terrasse, la rue en est pleine. Il y a des gens à cheval sur le muret, d’autres sont grimpés sur le figuier du jardin et sur les arbres des jardins voisins, car tout le monde veut entendre la discussion entre Jésus et ses ennemis. La rumeur, comme un flot qui arrive du large au rivage, se propage de bouche à oreille jusqu’aux apôtres les plus proches de Jésus, c’est-à-dire Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée. Les autres, en effet, sont les uns sur la terrasse, les autres dans la cuisine, excepté Judas qui est sur la route, dans la foule.
Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :

« Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »

Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.

Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son vi­sage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :

« Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. »

La foule fait entendre un murmure plus fort, comme celle d’une mer soudain soulevée par le vent.

Les scribes se mettent à fuir en disant :

« C’est un possédé. Il renie jusqu’à son sang ! »

Ses cousins avancent en disant :

« C’est un fou ! Il torture jusqu’à sa Mère ! »

Les apôtres disent :

« En vérité, cette parole est tout hé­roïsme ! »

La foule dit :

« Comme il nous aime ! »

269.13 Marie, Joseph et Simon fendent à grand-peine la foule. Marie n’est que douceur, Joseph absolument furieux, Simon désarçonné. Ils arrivent près de Jésus. Joseph s’en prend à lui aussitôt :

« Tu es fou ! Tu offenses tout le monde. Tu ne respectes pas même ta Mère. Mais, maintenant, je suis ici, moi, et je t’en empêcherai. Est-il vrai que tu vas faire office d’ouvrier çà et là ? Si c’est vrai, pourquoi ne travailles-tu pas dans ton atelier pour nourrir ta Mère ? Pourquoi mens-tu en disant que, ton travail, c’est la prédication, paresseux et ingrat que tu es, si ensuite tu vas travailler pour de l’argent dans une maison étrangère ? Vraiment, tu me sembles possédé par un démon qui te fait divaguer. Réponds ! »

Jésus se retourne et prend par la main le petit Joseph, l’approche près de lui, le soulève en le prenant par dessous les bras et dit :

« Mon travail a été de donner à manger à cet innocent et à ses parents et de les persuader que Dieu est bon. Il a été de prêcher à Chorazeïn l’humilité et la charité. Et pas seulement à Chorazeïn, mais aussi à toi, Joseph, mon frère injuste. Mais moi, je te pardonne parce que je sais que tu as été mordu par des dents de serpent. Et je te pardonne aussi à toi, Simon l’inconstant. Je n’ai rien à pardonner à ma Mère ni à me faire pardonner par elle, parce qu’elle juge avec justice. Que le monde fasse ce qu’il veut. Moi, je fais ce que Dieu veut et, avec la bénédiction du Père et de ma Mère, je suis plus heureux que si le monde entier m’acclamait roi selon le monde. Viens, Mère, ne pleure pas. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Pardonne-leur.»

– Oh, mon Fils ! Je sais. Tu sais. Il n’y a rien d’autre à dire…

– Il n’y a rien d’autre à dire aux gens que ceci : “ Allez en paix. ” »

Jésus bénit la foule puis, tenant Marie de la main droite et l’enfant de la gauche, il se dirige vers l’escalier et le monte en premier.


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Dernière édition par Lumen le Lun 12 Juil 2021 - 12:47, édité 3 fois

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Message par Invité Ven 29 Jan 2021 - 15:43

Mercredi 27 janvier 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Semeador

« Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
« ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit […] elle cultive la semence, l’arrose, et elle devient une plante qui produit ses fruits. »



« Ma fille, lorsque l’âme pratique une vertu, le premier acte qu’elle pratique forme la semence, et en pratiquant le second, le troisième et ainsi de suite, elle cultive la semence, l’arrose, et elle devient une plante qui produit ses fruits. Si l’âme ne pratique cette vertu qu’une seule fois, ou un petit nombre de fois, la semence n’est ni arrosée ni cultivée – elle meurt, et l’âme reste sans plante et sans fruits, car une vertu n’est jamais formée par un acte seul, mais par des actes répétés. Cela se passe comme sur la terre : il ne suffit pas de semer la graine en terre, il faut la cultiver souvent et l’arroser si l’on veut avoir la plante et les fruits de cette semence ; sinon la terre durcit et la recouvre sans lui donner la vie.

Celui qui veut acquérir une vertu comme celle de patience, d’obéissance, ou autre, doit semer la première semence pour ensuite l’arroser et la cultiver avec d’autres actes. De cette façon, l’âme formera un grand nombre de plantes belles et diverses. Par contre, ma Volonté n’est pas une semence comme les vertus – elle est la vie ; et à mesure que l’âme commence à être résignée, à voir ma Volonté en toute chose et à vivre en elle, la petite vie divine se forme en elle. Et en progressant dans la pratique de la vie dans ma Volonté, cette vie divine continue à croître et à s’étendre, au point de remplir toute l’âme de cette vie, de telle sorte qu’il ne reste plus d’elle qu’un voile qui la recouvre et la cache en elle même. Et il en est de ma Volonté comme de ces vertus : si la créature ne donne pas l’aliment naturel de ses actes à la vie divine qui est en elle, cette vie ne grandit pas et ne la remplit pas entièrement.

C’est ce qui arrive à un nouveau-né qui n’est pas nourri après sa naissance et qui meurt. En fait, puisqu’elle est la vie, ma Volonté a besoin, plus que les vertus qui sont les images des plantes, d’être continuellement nourrie pour grandir et devenir une vie entière, autant que la créature en est capable.

C’est pourquoi il est nécessaire que tu vives toujours en elle, que tu prennes ses délicieux aliments de ma Volonté elle-même afin de nourrir en toi sa vie divine. Tu vois donc combien grande est la différence entre les vertus et ma Volonté : les premières sont des plantes, des fleurs et des fruits qui embellissent la terre et ravissent les créatures, alors que mon Fiat est le ciel, le soleil, l’air, la chaleur et les battements du cœur – toutes choses qui forment la vie, et une vie divine, dans les créatures. Par conséquent, aime cette vie et nourris-la continuellement afin qu’elle puisse te remplir entièrement et qu’il ne reste plus rien de toi. »


Le Livre du Ciel Tome 24, 29 avril 1928





Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Concordance avec Maria Valtorta

La parabole du semeur

Un semeur s’en alla semer. Ses champs étaient nombreux et de différentes valeurs. Certains étaient un héritage de son père et la négligence y avait laissé proliférer les plantes épineuses. D’autres, c’était lui qui les avait acquis : il les avait achetés tels quels à un homme négligent et les avait laissés dans cet état.

D’autres encore étaient coupés de routes car cet homme aimait le confort et il ne voulait pas faire beaucoup de chemin pour aller d’une pièce à l’autre. Enfin il y en avait quelques uns, les plus proches de la maison auxquels il avait consacré tous ses soins pour avoir une vue agréable devant sa demeure. Ces derniers étaient bien débarrassés des cailloux, des ronces, du chiendent et d’autres encore.

L’homme prit donc son sac de grains de semence, les meilleurs des grains, et il commença l’ensemencement. Le grain tomba dans la bonne terre ameublie, labourée, propre, bien fumée des champs les plus proches de la maison. Il tomba sur les champs coupés de chemins et de sentiers, en y amenant de plus la crasse de poussières arides sur la terre fertile. Une autre partie tomba sur les champs où l’ineptie de l’homme avait laissé proliférer les plantes épineuses. Maintenant la charrue les avait bousculées, il semblait qu’elles n’existaient plus, mais elles étaient toujours là parce que seul le feu, la radicale destruction des mauvaises plantes les empêche de renaître. Le reste de la semence tomba sur les champs achetés depuis peu et qu’il avait laissés comme ils étaient sans les défricher en profondeur, sans les débarrasser de toutes les pierres répandues dans le sol qui y faisait un pavage où les racines tendres ne pouvaient pénétrer. Et puis, après avoir tout emblavé, il revint à la maison et dit : « Oh ! c’est bien ! Maintenant je n’ai plus qu’à attendre la récolte ». Et puis il se délectait parce qu’au fil des jours il voyait lever épais le grain dans les champs proches de la maison, et cela poussait… oh ! le soyeux tapis ! et puis les épis… oh ! quelle mer ! puis les blés blondissaient et chantaient, en battant épi contre épi, un hosanna au soleil L’homme disait : « Tous les autres champs vont être comme ceux-ci ! Préparons les faux et les greniers. Que de pain ! Que d’or ! » Et il se délectait…

Il coupa le grain des champs les plus proches et puis passa à ceux hérités de son père, mais laissés sans culture. Et il en resta bouche bée. Le grain avait abondamment poussé car les champs étaient bons et la terre, amendée par le père, était grasse et fertile. Mais sa fertilité avait agi aussi sur les plantes épineuses, bousculées mais toujours vivaces. Elles avaient repoussé et avaient formé un véritable plafond de ramilles hérissées de ronces au travers duquel le grain n’avait pu sortir qu’avec quelques rares épis. Le reste était mort presque entièrement, étouffé.

L’homme se dit : « J’ai été négligent à cet endroit, mais ailleurs il n’y avait pas de ronces, cela ira mieux ». Et il passa aux champs récemment acquis. Sa stupeur fit croître sa peine. Maigres et maintenant desséchées les feuilles du blé gisaient comme du foin sec répandu de partout. Du foin sec. « Mais comment ? Mais comment ? » disait l’homme en gémissant. « Et pourtant, ici il n’y a pas d’épines ! Et pourtant la semence était la même ! Et pourtant le blé avait poussé épais et beau ! On le voit aux feuilles bien formées et nombreuses. Pourquoi alors tout est-il mort sans faire d’épis ? » Et avec douleur il se mit à creuser le sol pour voir s’il trouvait des nids de taupes ou autres fléaux. Insectes et rongeurs non, il n’y en avait pas. Mais, que de pierres, que de pierres ! Un amas de pierraille. Les champs en étaient littéralement pavés et le peu de terre qui les recouvrait n’était qu’un trompe-l’œil. Oh ! s’il avait creusé le terrain quand c’était le moment ! Oh ! s’il avait creusé avant d’accepter ces champs et de les acheter comme un bon terrain ! Oh ! si au moins, après avoir fait l’erreur de les acheter au prix proposé sans s’assurer de leur qualité, il les avait améliorés en se fatiguant ! Mais désormais c’était trop tard et les regrets étaient inutiles.

L’homme se releva humilié et il se rendit aux champs qu’il avait coupés de petits chemins pour sa commodité… Et il déchira ses vêtements de douleur. Ici, il n’y avait rien, absolument rien… La terre foncée du champ était couverte d’une légère couche de poussière blanche… L’homme tomba sur le sol en gémissant: « Mais ici, pourquoi ? Ici il n’y a pas d’épines ni de pierres, car ce sont nos champs. L’aïeul, le père, moi-même, nous les avons toujours possédés et pendant des lustres et des lustres nous les avons rendus fertiles. J’y ai ouvert les chemins, j’ai enlevé de la terre aux champs, mais cela ne peut les avoir rendus stériles à ce point… » Il pleurait encore quand une réponse à ses plaintes douloureuses lui fut donnée par une bande de nombreux oiseaux qui s’abattaient des sentiers sur le champ et du champ sur les sentiers pour chercher, chercher, chercher des graines, des graines, des graines… Le champ, devenu un canevas de sentiers sur les bords desquels était tombé du grain, avait attiré une foule d’oiseaux qui avaient mangé d’abord le grain tombé sur les chemins et puis celui du champ jusqu’au dernier grain.

Ainsi l’ensemencement, le même pour tous les champs, avait donné ici le cent pour un, ailleurs soixante, ailleurs trente, ailleurs rien. Entende qui a des oreilles pour entendre. La semence c’est la Parole : elle est la même pour tous. Les endroits où elle tombe : ce sont vos cœurs. Que chacun en fasse l’application et comprenne. La paix soit avec vous. »

Explication de la parabole du semeur

« (…)Les paraboles sont bien utiles pour faire comprendre la comparaison, mais nous, nous comprenons qu’elles ont un sens qui dépasse la comparaison. Pourquoi leur parles-tu à eux en paraboles ? »

« Parce qu’à eux il n’est pas accordé de comprendre plus que ce que j’explique. À vous il est donné beaucoup plus parce que vous, mes apôtres, devez connaître le mystère, et il vous est par conséquent donné de comprendre les mystères du Royaume des Cieux. C’est pour cela que je vous dis: « Demandez si vous ne comprenez pas l’esprit de la parabole ». Vous donnez tout et tout vous est donné pour qu’à votre tour vous puissiez tout donner. Vous donnez tout à Dieu: affections, temps, intérêts, liberté, vie. Et Dieu vous donne tout en compensation et pour vous rendre capables de tout donner au nom de Dieu à qui vient après vous. Ainsi à celui qui a donné il sera donné et abondamment. Mais à celui qui n’a donné qu’en partie ou qui n’a pas donné du tout, on enlèvera même ce qu’il a.

Je leur parle en paraboles pour qu’en voyant, ils découvrent seulement ce qu’éclaire leur volonté d’adhésion à Dieu, pour qu’en écoutant, toujours par leur volonté d’adhésion, ils entendent et comprennent. Vous, vous voyez ! Beaucoup de gens entendent ma parole, peu adhèrent à Dieu. Leurs esprits sont privés de la bonne volonté. En eux s’accomplit la prophétie d’Isaïe: « Vous écouterez avec vos oreilles et vous n’entendrez pas. Vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez pas ». Parce que ce peuple a un cœur insensible, les oreilles dures et les yeux fermés pour ne pas voir et ne pas entendre, pour ne pas entendre avec leurs cœurs et ne pas se convertir pour que je les guérisse.

Mais bienheureux êtes-vous à cause de vos yeux qui voient et de vos oreilles qui entendent, à cause de votre bonne volonté ! En vérité je vous dis que beaucoup de Prophètes et beaucoup de justes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont point entendu. Ils se sont consumés dans le désir de comprendre le mystère des paroles mais, une fois éteinte la lumière de la prophétie, voilà que les paroles sont restées comme des charbons éteints, même pour le saint qui les avait eues.

Seul Dieu se révèle Lui-même. Quand sa lumière se retire, ayant atteint son but d’éclairer le mystère, l’incapacité de comprendre enserre, comme les bandelettes d’une momie, la vérité royale de la parole reçue. C’est pour cela que je t’ai dit ce matin : « Un jour viendra où tu retrouveras tout ce que je t’ai donné ». Maintenant tu ne peux retenir. Mais plus tard la lumière viendra sur toi, non pas pour un instant, mais pour un indissoluble mariage de l’Esprit Éternel avec le tien, qui rendra infaillible ton enseignement en ce qui concerne le Royaume de Dieu. Et comme ce sera pour toi, ce sera pour tes successeurs s’ils vivent de Dieu comme d’un unique pain.

Maintenant, écoutez l’esprit de la parabole. Nous avons quatre sortes de champs : ceux qui sont fertiles, ceux qui sont encombrés d’épines, ceux où abondent les pierres, ceux qui sont pleins de sentiers. Nous avons aussi quatre sortes d’esprits.
Nous avons les esprits honnêtes, les esprits de bonne volonté, préparés par leur travail et par le bon travail d’un apôtre, d’un « véritable » apôtre, car il y en a qui en ont le nom, mais pas l’esprit. Ils sont plus meurtriers sur les esprits en voie de formation que les oiseaux, les épines et les cailloux eux-mêmes. Avec leurs intransigeances, leurs hâtes, leurs reproches, avec leurs menaces, ils déroutent de telle façon qu’ils éloignent pour toujours de Dieu. Il y en a d’autres à l’opposé qui, par un arrosement continuel de bienveillance déplacée, font pourrir la semence dans une terre trop molle. Par leur manque de virilité ils dévirilisent les âmes dont ils s’occupent. Mais n’envisageons que les vrais apôtres, ceux qui sont de purs miroirs de Dieu. Ils sont paternels, miséricordieux, patients et en même temps forts comme leur Seigneur. Voilà que les esprits préparés par eux et par leur propre volonté sont comparables aux champs fertiles sans cailloux et sans ronces, nets de chiendent et d’ivraie. En eux prospère la parole de Dieu et toute parole : une semence fait une touffe et des épis, en donnant ici le cent pour cent, ailleurs le soixante, ailleurs encore le trente pour cent.

Y en a-t-il parmi ceux qui me suivent ? Certainement et ils seront saints. Parmi eux, il y en a de toutes les castes, de tous les pays. Il y a même des gentils et qui pourtant donneront le cent pour cent par leur bonne volonté, uniquement par elle, ou bien par elle et celle d’un apôtre ou d’un disciple qui me les prépare.

Les champs épineux sont ceux où l’incurie a laissé pénétrer les enchevêtrements épineux des intérêts personnels qui étouffent la bonne semence. Il faut se surveiller toujours, toujours, toujours. Il ne faut jamais dire : « Oh ! désormais je suis formé, ensemencé, je puis être tranquille que je donnerai des semences de vie éternelle ». Il faut se surveiller : la lutte entre le Bien et le Mal est continuelle. Avez-vous jamais observé une tribu de fourmis qui s’installent dans une maison ? Les voilà sur le foyer. La femme n’y laisse plus de nourriture et la met sur la table; et elles flairent l’air et donnent l’assaut à la table. La femme les met dans la crédence, et elles passent par la serrure. La femme suspend ses provisions au plafond, et elles font un long chemin le long des murs et des soliveaux, elles descendent le long des cordes et dévorent. La femme les brûle, les empoisonne et puis reste tranquille, croyant les avoir détruites. Oh ! si elle ne veille pas, quelle surprise ! Voilà que sortent celles qui viennent de naître et tout est à recommencer. C’est ainsi tant qu’on vit. Il faut se surveiller pour extirper les mauvaises plantes dès qu’elles sortent, dans le cas contraire elles font un plafond de ronces et étouffent la graine. Les soucis mondains, la duperie des richesses créent l’enchevêtrement, noient les plantes semées par Dieu et les empêchent de former l’épi.

Voici maintenant les champs pleins de cailloux. Combien il y en a en Israël ! Ce sont ceux qui appartiennent aux « fils des lois » comme l’a dit très justement mon frère Jude. Il ne s’y trouve pas la Pierre unique du Témoignage, il n’y a pas la Pierre de la Loi. Il y a la pierraille des petites, pauvres lois humaines créées par les hommes. Tant et tant qui, par leur poids, ont fait une carapace même à la Pierre de la Loi. C’est une ruine qui empêche tout enracinement de la semence. La racine n’est plus nourrie. Il n’y a plus de terre, plus de sucs nourriciers. L’eau fait pourrir parce qu’elle stagne sur les pavés des sillons. Le soleil échauffe les sillons et brûle les petites plantes. Ce sont les esprits de ceux qui ont remplacé par des doctrines humaines compliquées la simple doctrine de Dieu. Ils reçoivent, et même avec joie, ma parole.

Sur le coup, elle les ébranle et les séduit. Mais ensuite… Il faudrait de l’héroïsme pour piocher jusqu’à débarrasser le champ, l’âme et l’esprit de toute la pierraille des rhéteurs. Alors la semence s’enracinerait et formerait une forte touffe. Autrement… elle ne donne rien. Il suffit de la crainte de représailles humaines. Il suffit d’une réflexion : « Mais, après cela ? Que me feront-ils, les puissants ? » et la pauvre semence languit sans nourriture. Il suffit que toute la pierraille s’agite avec le son vain des cent et cent préceptes qui se sont substitués au Précepte et voilà que l’homme périt avec la semence qu’il a reçue… Israël est rempli de ces hommes. Ceci explique comment le chemin vers Dieu va en sens inverse de celui de la puissance humaine.
Enfin, pour finir, les champs pleins de sentiers, poussiéreux, dénudés. Ce sont ceux des mondains, des égoïstes. Leur confort est leur loi, la jouissance est leur but. Ne pas se fatiguer, sommeiller, rire, manger… L’esprit du monde est roi chez eux. La poussière de la mondanité couvre le terrain qui devient stérile. Les oiseaux, qui symbolisent la dissipation, se précipitent sur les mille sentiers qu’on a ouverts pour rendre la vie plus facile. L’esprit du monde, c’est-à-dire du Malin, dévore et détruit toute semence qui tombe sur ce terrain ouvert à toutes les sensualités et à toutes les légèretés.

Avez-vous compris ? Avez-vous autre chose à demander ? Non ? Alors nous pouvons aller nous reposer pour partir demain pour Capharnaüm. Je dois aller encore dans un endroit avant de commencer le voyage vers Jérusalem pour la Pâque. »





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Message par Invité Ven 29 Jan 2021 - 15:46

Jeudi 28 janvier 2021

Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Image-2-1

« Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Saint Marc (4,21-25)
« Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté […] Je sais que tu souffres beaucoup qu’après tant d’années de secrets entre moi et toi, durant lesquelles je t’ai jalousement gardée cachée, nos secrets sont maintenant dévoilés…



Je me sentais oppressée et comme écrasée sous le poids d’une profonde humiliation parce qu’on m’avait dit que non seulement ce qui concerne la Volonté de Dieu devait être publié, mais aussi tout ce que mon aimable Jésus m’avait dit. Je souffrais au point de ne pouvoir dire un seul mot pour qu’ils ne le fassent pas, et je ne pouvais pas non plus prier mon bien-aimé Jésus de ne pas le permettre. Tout était silence en moi et autour de moi.

C’est alors que mon aimable Jésus se manifesta en moi, me serra contre lui pour me donner force et courage, puis me dit :

« Ma fille, je ne veux pas que tu considères ce que tu as écrit comme venant de toi, mais comme une chose qui ne t’appartient pas. Ne t’en occupe pas, je prendrai soin de tout. Par conséquent, je veux que tu confies tout à mes soins, et ce que tu écris, je veux que tu m’en fasses cadeau pour que je puisse en faire ce que je veux, et que tu ne gardes pour toi que ce qui est nécessaire pour vivre dans ma Volonté. Je t’ai donné autant de dons précieux que de connaissances que je t’ai manifestées ; et toi, tu ne veux pas me faire de cadeaux ? »

Je répondis : « Mon Jésus, pardonne-moi ; je voudrais moi-même ne pas avoir ce sentiment. La pensée que ce qui s’est passé entre nous doit être connu par les autres me dérange et me peine sans que je puisse m’en expliquer. Par conséquent, donne-moi la force, je m’abandonne en toi et je te donne tout. »

Et Jésus ajouta : « Bien, ma fille. C’est ma gloire, le triomphe de ma Volonté qui veut tout cela ; mais elle veut, elle exige que tu sois son premier triomphe. N’es-tu pas heureuse de devenir la victoire, le triomphe de cette suprême Volonté ? Ne veux-tu pas faire n’importe quel sacrifice pour que ce Royaume suprême puisse être connu et possédé par les créatures ? Je sais que tu souffres beaucoup qu’après tant d’années de secrets entre moi et toi, durant lesquelles je t’ai jalousement gardée cachée, nos secrets sont maintenant dévoilés. Mais lorsque c’est moi qui le veux, tu dois le vouloir également ; par conséquent, soyons d’accord entre nous et ne t’inquiète pas. »


Le Livre du Ciel Tome 20, 28 septembre 1926





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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

J’ai dit également que vous étiez une lumière. Quand, le soir, on allume une lampe dans la maison, où la met-on ? Dans un trou, sous le four ? Dans la grotte qui sert de cave ? Ou renfermée dans un coffre ? Ou tout simplement la cache-t-on sous le boisseau ? Non, parce qu’il serait alors inutile de l’allumer. Mais on pose la lampe sur une console ou bien on l’accroche à un support élevé pour que, de là-haut, elle éclaire toute la pièce et tous ceux qui s’y trouvent. Mais puisque la lampe que l’on place en hauteur est chargée de rappeler Dieu et de donner de la lumière, elle doit être à la hauteur de son devoir.

      169.8 Vous qui devez rappeler le vrai Dieu, faites en sorte de ne pas avoir en vous le paganisme aux sept éléments. Autrement, vous deviendriez des hauts lieux profanes avec des bois sacrés, dédiés à tel ou tel dieu et vous entraîneriez dans votre paganisme ceux qui voient en vous des temples de Dieu. Vous devez porter la lumière de Dieu. Une lampe sale, une lampe qui n’est pas garnie d’huile, fume et ne donne pas de lumière, elle sent mauvais et n’éclaire pas. Une lampe cachée derrière un tube de quartz sale ne crée pas l’éclat gracieux, le jeu brillant de la lumière sur le minéral propre, mais elle reste faible derrière le voile de fumée noire qui rend opaque son abri cristallin.

      La lumière de Dieu resplendit là où se trouve une volonté diligente pour enlever chaque jour les scories que produit le travail, avec les contacts, les réactions, les déceptions. La lumière de Dieu resplendit quand la lampe est garnie d’un liquide abondant d’oraison et de charité. La lumière de Dieu se multiplie en d’infinies splendeurs quand s’y trouvent les perfections de Dieu dont chacune suscite chez le saint une vertu qui s’exerce de façon héroïque si le serviteur de Dieu tient le quartz inattaquable de son âme à l’abri de la fumée noire de toutes les mauvaises passions. Un quartz inattaquable. Inattaquable ! (A cette conclusion, la voix de Jésus se fait tonitruante, et elle résonne dans l’amphithéâtre naturel.)

      Dieu seul a le droit et le pouvoir de rayer ce cristal, d’y graver son Nom très saint avec le diamant de sa volonté. Alors ce Nom devient un ornement qui multiplie les facettes de beauté surnaturelle sur le quartz très pur. Mais si un indigne serviteur du Seigneur perd le contrôle de lui-même et la vue de sa mission – qui est entièrement et uniquement surnaturelle – et laisse apposer sur ce cristal de faux ornements, des égratignures et non des gravures, des chiffres mystérieux et sataniques tracés par la griffe de feu de Satan, alors la lampe admirable perd sa splendide et toujours intacte beauté : elle se lézarde et se dégrade, étouffant la flamme sous les débris du verre éclaté ou, si elle ne se lézarde pas, elle produit un amas de signes d’une nature non équivoque sur lesquels sa suie se dépose, s’insinue et corrompt.





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Message par Invité Ven 29 Jan 2021 - 16:06

Vendredi 29 janvier 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Mc_4_26-34-graine-de-moutarde


« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » Saint Marc (4,26-34)
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères […] Il en ira ainsi pour le troisième Fiat. Il germera en toi et l’épi s’y formera. »



«Ma fille, le premier Fiat, qui a trait à la Création, fut prononcé sans l’intervention d’aucune créature. Pour le second, qui a trait à la Rédemption, j’ai voulu l’intervention d’une créature et ce fut ma Mère qui fut choisie.

Un troisième Fiat est prévu pour l’achèvement des deux premiers et, cette fois encore, une créature doit y participer. Et c’est toi que j’ai choisie. Ce troisième Fiat doit mener à leur achèvement les Fiats de la Création et de la Rédemption. Il amènera sur la terre la réalisation du “que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel”.

Les trois Fiats sont inséparables, chacun complétant les deux autres. Ils sont un reflet de la Très Sainte Trinité, ne faisant qu’un et étant distincts entre eux. Mon Amour et ma gloire réclament ce troisième Fiat. Ma Puissance créatrice dont sont issus les deux premiers Fiats ne peut plus se contenir et veut que le troisième Fiat s’avance pour compléter le travail déjà fait. Autrement, les fruits de la Création et de la Rédemption demeureront incomplets.» En entendant ces mots, je ne fus pas seulement confuse, mais littéralement assommée.

Je me suis dit:

«Cela est-il possible? Il y a tant d’autres personnes! Et si c’est vraiment moi qu’il a choisie, je reconnais bien la folie coutumière de mon Jésus. Alors, que puis-je faire, confinée que je suis à un lit, à demi infirme et tout à fait médiocre? Puis-je faire face à la multiplicité et à l’infinité des Fiats de la Création et de la Rédemption? Si ce troisième Fiat est comme les deux premiers, je devrai courir avec eux, me multiplier et m’entremêler avec eux. Jésus, pense à ce que tu fais; je ne suis vraiment pas la personne qu’il te faut!» Qui pourrait raconter tous les non-sens que j’ai ainsi dits?

Mon doux Jésus revint et me dit:

«Ma fille, calme-toi. Je choisis qui je veux. Tu dois savoir que le début de la plupart de mes oeuvres se passe entre moi et une créature. Par la suite, il y a développement, expansion. Qui fut le premier spectateur du Fiat de ma Création? Adam d’abord et Ève ensuite. Ils n’étaient donc pas une multitude! Par la suite, avec les années, les multitudes ont été les spectateurs de la Création.

«Dans le deuxième Fiat, ma Mère fut la seule spectatrice. Même saint Joseph n’en sut rien. Ma Mère était dans une condition semblable à la tienne. La Puissance créatrice qu’elle ressentait en elle était si grande que, toute confuse, elle ne trouvait pas en elle la force d’en parler à quiconque. Si, par la suite, saint Joseph apprit la chose, ce fut moi-même qui la lui révéla. Plus tard, mon Humanité se fit connaître davantage, mais pas à tous. Ce second Fiat germa comme une semence dans le sein virginal de Marie, y forma un épi apte à se multiplier et à conduire à la lumière du jour cette grande merveille.

Il en ira ainsi pour le troisième Fiat. Il germera en toi et l’épi s’y formera. Seulement le prêtre le saura, puis quelques âmes; ensuite ce sera la diffusion. Il se diffusera en suivant le même chemin que les Fiats de la Création et la Rédemption. Plus tu te sentiras anéantie, plus l’épi se développera et sera fécondé. Par conséquent, sois attentive et fidèle.»


« Le Livre du Ciel Tome 12, 24 janvier 1921





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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

184.4  (…)  Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le divin Semeur. Il vient dans son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme lui appartient dès son origine – et il l’ensemence. Puis il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie – dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la sagesse divine qui parle à l’âme. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant – dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme de se recueillir et de méditer.

      La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, se fend, étend des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, et croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y passe la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. L’épi ne pourrait se développer davantage et il est temps de le moissonner.

      Dans les cœurs, ma parole accomplit le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais ce travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur, pour la petite semence, de se fendre et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration, pour le bien de l’Idée divine. Il doit mettre en œuvre toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et, après avoir triomphé des respects humains si pénibles, après avoir peiné et souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, il doit encore s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester nu, pour être revêtu au Ciel du vêtement des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux des combats. Je vous l’affirme.




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Message par Invité Sam 30 Jan 2021 - 11:47

Samedi 30 janvier 2021


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« Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. » Saint Marc (4,35-41)
« Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. […] Ses vagues fracassantes seront vues par tous et toucheront toutes les personnes. »



Étant dans mon état habituel, je me sentais triste et je me disais :
«Il n’y a que ta Volonté qui me reste. Je n’ai rien d’autre, tout est parti.»

Et mon doux Jésus, se montrant à l’intérieur de moi, me dit:
« Ma fille, c’est ma Volonté qui doit te supporter. Elle est symbolisée par l’eau. Quoique l’eau soit en abondance dans les océans, les rivières et les puits, le reste de la terre semble sans eau. Pourtant, il n’y a rien sur la terre qui ne soit pas saturé d’eau. Il n’y a pas de structure qui ne soit composée d’eau comme premier élément. Tous les aliments sont constitués d’abord d’eau. Autrement, ils seraient si secs que l’homme ne pourrait les avaler.

Le pouvoir de l’eau est tel que si elle s’échappait des océans, le monde entier en serait terrifié et bouleversé. Ma Volonté est plus importante que l’eau. Il est vrai qu’à certaines périodes et dans certaines circonstances, ma Volonté semble cachée dans les mers, les rivières et les puits. Mais, dans tout ce qui existe, elle occupe la première place. Cependant, elle est cachée comme l’eau dans le sol. Quoiqu’elle ne se montre pas, l’eau fait croître les plantes en donnant vie aux racines.

Quand mon Amour enclenchera l’ère de ma Volonté – la nouvelle ère du bien maximum pour les créatures – les mers et les rivières de ma Volonté déborderont, -libérant des vagues géantes qui balaieront tout. Elle ne sera plus cachées. Ses vagues fracassantes seront vues par tous et toucheront toutes les personnes. Celles qui essaieront de résister au courant prendront le risque de perdre leur vie.

Quand tu vis avec ma seule Volonté, tu es comme l’eau qui occupe la première place dans toutes les bonnes choses. Quand ma Volonté coulera de ses rives, ta volonté, perdue dans la mienne, aura la suprématie sur toutes les choses, au Ciel et sur la terre. Que veux-tu de plus ? »


Le Livre du Ciel Tome 13, 20 juillet 1921





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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

185.2 Voici ce que j’ai vu : une barque à voile pas bien grande mais pas petite non plus, une barque de pêche sur laquelle cinq ou six personnes peuvent aisément se mouvoir. Elle fend les eaux d’un lac d’un bleu intense.

Jésus dort à la poupe. Il est vêtu de blanc comme à l’ordinaire. Il a la tête posée sur le bras gauche, et il a placé sous son bras et sa tête son manteau gris-bleu replié plusieurs fois. Il est assis, pas allongé, sur le fond de la barque et appuie sa tête sur la tablette qui se trouve à l’extrémité de la poupe — j’ignore le nom que lui donnent les marins. Il dort tranquillement. Il est fatigué. Il est en paix.

Pierre est au gouvernail, André s’occupe des voiles, Jean et deux autres dont je ne sais qui ils sont, remettent en ordre amarres et filets au fond de la barque, comme s’ils avaient l’intention de se préparer à pêcher, peut-être pendant la nuit. Je pourrais dire que le jour décline car le soleil descend déjà à l’ouest. Les disciples ont tous remonté leur tunique à la taille en la passant dans leur ceinture pour être plus libres de leurs mouvements et se déplacer dans la barque en passant par-dessus rames, sièges, paniers et filets sans être gênés par leurs vêtements. Ils ont tous enlevé leur manteau.

185.3 Je vois le ciel s’obscurcir et le soleil se cacher derrière des nuages d’orage ayant débouché à l’improviste de derrière le sommet d’une colline. Le vent les pousse rapidement vers le lac. Le vent pour l’instant est en hauteur et le lac est encore tranquille. Il prend seulement une teinte plus sombre et se plisse en surface. Ce ne sont pas encore des vagues, mais ça commence déjà à bouger.

Pierre et André observent le ciel et le lac et se disposent à manœuvrer pour accoster. Mais le vent s’abat sur le lac, et en quelques minutes, tout bouillonne et écume. Les flots s’entre­choquent et heurtent le bateau, le soulèvent, l’abaissent, le retournent en tous sens, empêchant la manœuvre du gouvernail tout comme le vent gêne celle de la voile qu’il faut carguer.

Jésus dort. Ni les pas, ni les voix excitées des disciples, pas plus que le sifflement du vent et le choc des vagues contre les flancs du bateau et la proue ne l’éveillent. Ses cheveux flottent au vent et il reçoit quelques embruns. Mais il dort. Jean passe de la proue à la poupe et le couvre de son manteau qu’il a tiré de dessous une tablette. C’est un geste d’amour plein de délicatesse.

La tempête devient de plus en plus brutale. Le lac est noir comme si on y avait versé de l’encre, strié par l’écume des vagues. La barque engloutit de l’eau et se trouve poussée au large par le vent. Les disciples peinent à manœuvrer et à écoper l’eau projetée par les vagues. Mais cela ne sert à rien. Ils pataugent maintenant dans l’eau qui leur arrive à mi-jambe et la barque ne cesse de s’alourdir.

185.4 Pierre perd son calme et sa patience. Il passe le gouvernail à son frère, et va en titubant vers Jésus, qu’il secoue vigoureusement.

Jésus se réveille et lève la tête.

« Sauve-nous, Maître, nous périssons ! » lui crie Pierre (il lui faut crier pour se faire entendre).

Jésus regarde fixement son disciple, il regarde les autres puis regarde le lac :

« As-tu foi que je puisse vous sauver ?

– Vite, Maître ! » crie Pierre, alors qu’une vraie montagne d’eau, partant du milieu du lac, se dirige rapidement sur la pauvre barque. On dirait une trombe tant elle est élevée et effrayante. Les disciples qui la voient venir s’agenouillent et s’agrippent où et comme ils le peuvent, persuadés que c’est la fin.

Jésus se lève, debout sur la tablette de la proue. Sa figure blanche se détache sur la tempête livide. Il étend les bras vers la lame et dit au vent : « Arrête et tais-toi » et à l’eau : « Calme-toi. Je le veux. »

Alors l’énorme vague se dissout en écume qui retombe sans dégâts. Un dernier rugissement s’éteint en murmure, tout comme le sifflement du vent se change en soupir. Alors sur le lac pacifié revient la sérénité du ciel, et l’espérance et la foi dans le cœur des disciples.

Je ne puis décrire la majesté de Jésus. Il faut la voir pour la comprendre. Je la savoure intérieurement, car elle m’est encore présente et je revois à la fois combien le sommeil de Jésus était paisible et combien son empire sur les vents et les flots était puissant.

185.5 Jésus dit ensuite :

« Je ne te commente pas l’évangile dans le sens où tous le commentent. Je vais t’éclairer ce qui précède le passage de l’évangile.

Pourquoi est-ce que je dormais ? Est-ce que par hasard je ne savais pas que la bourrasque allait arriver ? Si, je le savais. J’étais seul à le savoir. Dans ce cas, pourquoi est-ce que je dormais ?

Les apôtres étaient des hommes, Maria. Animés de bonne volonté, mais encore tellement “ hommes ” ! L’homme se croit toujours capable de tout. Quand, ensuite, il est réellement capable de quoi que ce soit, il est plein de suffisance et d’attachement à son “ savoir-faire ”.

Pierre, André, Jacques et Jean étaient de bons pêcheurs, par conséquent ils se croyaient insurpassables dans la manœuvre des bateaux. Quant à moi, j’étais pour eux un grand “ rabbi ”, mais une nullité comme marin. C’est pourquoi ils me jugeaient incapable de les aider et, quand ils montaient dans la barque pour traverser la mer de Galilée, ils me priaient de rester assis parce que je ne pouvais rien faire d’autre. Leur affection y était aussi pour quelque chose, car ils ne voulaient pas m’imposer des fatigues matérielles. Mais l’attachement à leur “ savoir-faire ” dépassait encore leur affection.

Je ne m’impose que dans des cas exceptionnels, Maria. Généralement, je vous laisse libres et j’attends. Ce jour-là, j’étais fatigué et on me priait de me reposer, c’est-à-dire de les laisser faire, eux qui étaient si capables. Je me suis donc endormi. Dans mon sommeil, se mêlait aussi cette constatation que l’homme est “ homme ” et qu’il veut agir par lui-même sans se rendre compte que Dieu ne demande qu’à l’aider. En ces “ sourds spirituels ”, en ces “ aveugles spirituels ”, je voyais tous les sourds et aveugles spirituels qui, des siècles durant, iraient à leur ruine pour avoir voulu “ agir par eux-mêmes ”, alors que je suis penché sur leurs besoins en attendant qu’ils m’appellent à l’aide.

Quand Pierre a crié : “ Sauve-nous ! ”, mon amertume est tombée comme un caillou qu’on lâche. Je ne suis pas “ homme ”, je suis l’Homme-Dieu. Je n’agis pas comme vous agissez. Vous, quand quelqu’un a repoussé votre conseil ou votre aide, et que vous le voyez dans l’embarras, même si vous n’êtes pas méchants au point de vous en réjouir, vous l’êtes assez pour rester, dédaigneux, indifférents, à le regarder sans vous émouvoir de son appel à l’aide. Par votre attitude, vous lui faites comprendre : “ Lorsque j’ai voulu t’aider, tu n’as pas voulu ? Maintenant, débrouille-toi. ” Mais moi, je suis Jésus. Je suis le Sauveur. Et je sauve, Maria. Je sauve toujours, dès qu’on m’appelle.

185.6 Les pauvres hommes pourraient objecter : “ Alors pourquoi permets-tu aux tempêtes isolées ou généralisées de se former ? ”

Si, par ma puissance, je détruisais le mal, quel qu’il soit, vous arriveriez à vous prendre pour les auteurs du bien qui, en réalité, est un don de ma part, et vous ne vous souviendriez plus jamais de moi. Plus jamais.

Vous avez besoin, mes pauvres enfants, de la souffrance pour vous rappeler que vous avez un Père, comme le fils prodigue qui se rappela qu’il avait un père quand il eut faim. Les malheurs servent à vous persuader de votre néant, de votre déraison, cause de tant d’erreurs, de votre méchanceté, cause de tant de deuils et de douleurs, et de vos fautes, cause de punitions que vous vous infligez à vous-mêmes, tout comme de mon existence, de ma puissance, de ma bonté.

Voilà le message de l’évangile d’aujourd’hui. “ Votre ” évangile de l’heure présente, mes pauvres enfants. Appelez-moi. Jésus ne dort que parce qu’il est angoissé de vous voir sans amour pour lui. Appelez-moi et je viendrai. »




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Message par Invité Dim 31 Jan 2021 - 11:55

Dimanche 31 janvier 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Mc121-28


« Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! » Saint Marc (1, 21-28)
« Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! […] Dieu communique son acte nouveau jamais interrompu, l’humain reste sous l’autorité de la Divine Volonté… »



« Ma fille, comme il est doux de te trouver dans ma Divine Volonté, non pas comme ces créatures qui s’y retrouvent parce qu’elles y sont forcées, par nécessité et parce qu’elles ne peuvent pas faire moins, et qui lorsqu’elles y sont ne la connaissent pas, pas plus qu’elles ne l’aiment ni ne l’apprécient. Mais toi, tu t’y trouves volontairement, tu la connais, tu l’aimes et tu arrives même à y trouver un doux repos ; aussi je me sens très attiré vers toi, d’autant plus que la puissance de ma Volonté impose à ton Jésus de se révéler et que je ne peux rien lui refuser, car je pourrais dire que le seul bonheur qui me vienne de la terre est de trouver la créature dans ma Divine Volonté. Et lorsque je l’y trouve, je veux lui rendre ce bonheur qu’elle me donne, d’abord en la rendant heureuse puis en la préparant et en la disposant à faire un acte dans ma Volonté.

Je prépare pour cela l’espace, parce que la grandeur, la sainteté et la puissance d’un acte accompli dans ma Volonté sont telles que la créature ne pourrait le contenir si je ne lui en donnais la capacité. Celle qui vit dans ma Volonté est par conséquent inséparable de moi parce qu’ayant fait cet acte, je dois préparer pour elle l’acte suivant, d’autant plus que je ne laisse jamais la créature là où elle est arrivée et que je la fais toujours grandir jusqu’à pouvoir lui dire : « Je n’ai rien de plus à lui donner. Je suis heureux de lui avoir tout donné. » Car tu dois savoir que lorsque la créature accomplit un acte dans ma Divine Volonté, elle se plonge en Dieu et lui se plonge en elle ; en se plongeant l’un dans l’autre, Dieu communique son acte nouveau jamais interrompu, l’humain reste sous l’autorité de la Divine Volonté et la créature ressent un amour nouveau, une puissance et une fraîcheur nouvelles avec tous les divins repos, de sorte qu’à chacun de ses actes la créature se sent renaître à une vie divine et, sans perdre ce qu’elle a reçu dans les actes précédents, elle acquiert et s’incorpore la vie nouvelle qui lui a été communiquée, si bien qu’elle se sent élevée, grandie et nourrie par des aliments nouveaux.

C’est pourquoi celle qui vit dans notre Volonté acquiert toujours des connaissances nouvelles sur son Créateur et cette nouvelle connaissance lui amène le courant du nouvel acte continu que Dieu possède. Ne vois-tu pas le ciel, les étoiles et le soleil ? Vois-tu peut-être quelque changement en eux ? Ou après tant de siècles ne sont-ils pas aussi jeunes, aussi beaux et aussi nouveaux que lorsqu’ils furent créés ? Et pourquoi ? Parce qu’ils sont sous l’empire de la force créatrice de notre Fiat qui les a créés et demeure en eux comme une vie éternelle. Par conséquent, la permanence de ma Volonté dans la créature produit par son empire une vie nouvelle de patience, de prière, de sacrifice et de joies infinies. Voilà ce que ma Volonté veut faire de la créature qui vit en elle. »


Le Livre du Ciel Tome 29, 31 mai 1931





Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

59.1 Je vois la synagogue de Capharnaüm. Elle est déjà remplie d’une foule qui attend. Des gens, sur le seuil, surveillent la place encore ensoleillée, bien que l’on aille vers le soir.

Finalement, un cri s’élève :

« Le Rabbi arrive ! »

Tous se retournent vers la sortie. Les moins grands montent sur la pointe des pieds ou cherchent à se pousser en avant. Il y a même quelques disputes et quelques bousculades malgré les reproches des employés de la synagogue et des notables de la cité.

« La paix soit avec tous ceux qui cherchent la vérité ! »

Jésus est sur le seuil et salue en bénissant, les bras tendus en avant. La lumière très vive qui vient de la place ensoleillée met en valeur sa grande taille et le nimbe de lumière. Il a quitté son habit blanc et porte ses vêtements ordinaires, bleu foncé. Il s’avance à travers la foule qui lui fait un passage, puis se resserre autour de lui, comme l’eau autour d’un navire.

59.2 « Je suis malade, guéris-moi ! » gémit un jeune homme qui me semble phtisique d’après son aspect, et qui tient Jésus par son vêtement.

Jésus lui pose la main sur la tête et lui dit :

« Aie confiance, Dieu t’écoutera, lâche-moi maintenant pour que je parle au peuple ; je viendrai à toi plus tard. »

Le jeune homme le lâche et reste tranquille.

« Qu’est-ce qu’il t’a dit ? lui demande une femme qui porte un enfant sur ses bras.

– Il m’a dit qu’après avoir parlé au peuple, il viendra vers moi.

– Il te guérit, alors ?

– Je ne sais pas. Il m’a dit : “ Confiance. ” Moi, j’espère.

– Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

– Qu’est-ce qu’il t’a dit ? »

La foule veut savoir. La réponse de Jésus circule parmi le peuple.

« Dans ce cas, je vais chercher mon enfant.

– Et moi, j’amène ici mon vieux père.

– Ah ! Si Aggée voulait venir ! Je vais essayer… mais il ne viendra pas. »

59.3 Jésus a rejoint sa place. Il salue le chef de la synagogue qui en fait autant. C’est un homme de petite taille, gras et vieillot. Jésus doit se pencher pour lui parler. On dirait un palmier qui s’incline vers un arbuste plus large que haut.

« Que veux-tu que je te donne ? demande le chef de la syna­gogue.

– Ce que tu veux ou bien au hasard, l’Esprit te guidera.

– Mais… seras-tu préparé ?

– Je le suis. Prends au hasard. Je le répète : l’Esprit du Seigneur guidera ton choix pour le bien de ce peuple. »

Le chef de la synagogue étend la main sur le tas de rouleaux. Il en prend un, l’ouvre et s’arrête sur un passage donné.

« Voilà » dit-il.

Jésus prend le rouleau et lit à l’endroit indiqué :

« “ Lève-toi et sanctifie le peuple et dis-leur : ‘ Sanctifiez-vous pour demain car ainsi parle Yahvé, le Dieu d’Israël : L’anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas tenir devant tes ennemis jusqu’à ce que vous ayez écarté l’anathème du milieu de vous. ’ ” »

Il s’arrête, roule le rouleau et le rend. La foule est très attentive. Seul quelqu’un chuchote :

« Nous allons en entendre de belles contre les ennemis !

– C’est le Roi d’Israël, le Promis, qui rassemble son peuple ! »

59.4 Jésus tend les bras dans son attitude oratoire. Le silence est total.

« Celui qui est venu vous sanctifier s’est levé. Il est sorti du secret de la maison où il s’est préparé à cette mission. Il s’est purifié pour vous donner l’exemple de la purification. Il a pris position face aux puissants du Temple et au peuple de Dieu. Et maintenant, il est parmi vous. C’est moi ! Non pas comme le pensent et l’espèrent certains parmi vous qui ont l’esprit obscurci et le cœur troublé. Plus grand et plus noble est le Royaume dont je suis le futur Roi et auquel je vous appelle.

Je vous appelle, hommes d’Israël, avant tout autre peuple, parce que vous êtes ceux qui avez eu dans les pères de vos pères la promesse de cette heure et l’alliance avec le Seigneur Très-Haut. Mais ce ne sera pas à l’aide de foules armées ni par quelque féroce effusion de sang que ce Royaume se formera. Ce ne sont pas les violents ni les dominateurs, pas plus que les orgueilleux, les irascibles, les envieux, les luxurieux, les gens cupides qui y entreront, mais les bons, les doux, les chastes, les miséricordieux, les humbles, les patients, ceux qui aiment Dieu et leur prochain.

Israël ! Ce n’est pas contre les ennemis de l’extérieur que tu es appelé à combattre, mais contre les ennemis de l’intérieur, contre ceux qui se trouvent dans ton cœur, dans le cœur des dizaines de milliers de tes enfants. Otez l’anathème du péché de tous vos cœurs si vous voulez que demain le Seigneur vous rassemble et vous dise : “ Mon peuple, reçois le Royaume qui ne sera plus vaincu, ni envahi, ni attaqué par les ennemis. ”

Demain. Quand viendra ce lendemain ? Dans un an ou dans un mois ? Ne cherchez pas avec la soif malsaine de connaître l’avenir par des moyens qui ont le goût de coupables sorcelleries. Laissez aux païens l’esprit de la Pythie. Laissez au Dieu éternel le secret de son temps. Quant à vous, dès demain – le lendemain qui succèdera à cette heure du soir, celui qui viendra de nuit et surgira avec le chant du coq –, venez vous purifier par une pénitence authentique.

Repentez-vous de vos péchés pour être pardonnés et prêts pour le Royaume. Ecartez de vous l’anathème du péché. Chacun a le sien. Chacun a celui qui est contraire aux dix commandements du salut éternel. Examinez-vous chacun sincèrement et vous trouverez le point sur lequel vous vous êtes trompés. Ayez-en humblement un repentir sincère. Veuillez vous repentir, mais pas en paroles seulement. On ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Mais repentez-vous avec la volonté arrêtée de changer de vie, de revenir à la Loi du Seigneur. Le Royaume des Cieux vous attend. Demain.

Demain ? demandez-vous. Ah ! L’heure de Dieu est toujours un prompt lendemain, même quand elle arrive au terme d’une longue vie comme celle des patriarches. L’éternité n’a pas, pour mesurer le temps, le lent écoulement du sablier. Ces mesures du temps que vous appelez jours, mois, années, siècles sont les battements de cœur de l’Esprit éternel qui vous garde en vie. Mais vous êtes éternels spirituellement et vous devez, spirituellement, garder la même méthode de mesure du temps que votre Créateur. Par conséquent, vous devez vous dire : “ Demain, ce sera le jour de ma mort ! ” Bien plus, il n’y a pas de mort pour celui qui est fidèle, mais un repos dans l’attente, dans l’attente du Messie qui ouvre les portes des Cieux.

En vérité, je vous déclare que parmi ceux qui sont ici présents, vingt-sept seulement devront attendre leur mort. Les autres seront jugés dès avant leur mort et celle-ci les fera passer à Dieu ou à Mammon sans délai, parce que le Messie est venu : il est parmi vous et vous appelle pour vous apporter la bonne nouvelle, vous instruire de la vérité, vous assurer le salut et le Ciel.

Faites pénitence ! Le “ demain ” du Royaume des Cieux est imminent ; qu’il vous trouve purs pour devenir les possesseurs du Jour éternel !

La paix soit avec vous. »

59.5 Un israélite barbu aux vêtements somptueux se lève pour le contredire. Il déclare :

« Maître, ce que tu affirmes me paraît en opposition avec ce qui est dit au Livre second des Maccabées, gloire d’Israël. Il y est écrit: “ Quand les pécheurs ne sont pas laissés longtemps à eux-mêmes, mais que les châtiments ne tardent pas à les at­teindre, c’est une marque de grande bonté. A l’égard des autres nations, le Maître attend avec longanimité, pour les châtier, qu’elles arrivent à combler la mesure de leurs iniquités. ” Toi, au contraire, tu parles comme si le Très-Haut pouvait être très lent à nous punir, comme s’il nous attendait, à l’instar des autres peuples, au temps du Jugement, quand la mesure des péchés sera comble. Vraiment, les faits t’apportent un démenti. Israël est puni, comme le dit l’histoire des Maccabées. Mais, si c’était comme tu le prétends, n’y aurait-il pas un désaccord entre ton enseignement et celui qui ressort de la phrase que je t’ai rapportée ?

– J’ignore qui tu es ; mais qui que tu sois, je te réponds. Il n’y a pas de désaccord dans la doctrine, mais dans la manière d’interpréter les paroles. Tu les interprètes d’une manière humaine, moi d’une manière spirituelle. En digne représentant de la majorité des hommes, tu vois tout dans une référence au présent et à ce qui passe. Moi, en représentant de Dieu, j’explique tout et en fais l’application à l’éternel et au surnaturel. Yahvé vous a frappés, oui, dans le présent, à cause de votre orgueil et de votre prétention à être un “ peuple ” selon les idées de la terre. Mais comme il vous a aimés ! Comme il a usé de patience envers vous plus qu’envers aucun autre, en vous accordant, à vous, le Sauveur, son Messie, pour que vous l’écoutiez et que vous vous sauviez avant l’heure de la colère divine ! Il ne veut plus que vous soyez pécheurs. Mais s’il vous a frappés en ce monde qui passe, voyant que la blessure ne guérit pas, mais au contraire émousse toujours plus votre âme, il vous envoie, non pas la punition, mais le salut. Il vous envoie celui qui vous guérit et vous sauve : moi, qui vous parle.

59.6 – Ne te trouves-tu pas prétentieux de te poser en représentant de Dieu ? Aucun des prophètes n’a eu cette audace, et toi… qui es-tu, toi qui parles, et sur l’ordre de qui parles-tu ?

– Les prophètes ne pouvaient dire d’eux-mêmes ce que je dis de moi. Qui suis-je ? L’Attendu, le Promis, le Rédempteur. Vous avez déjà entendu celui qui m’a précédé proclamer : “ Préparez les voies du Seigneur… Voici que vient le Seigneur Dieu… Comme un berger il paîtra son troupeau, tout en étant l’Agneau de la vraie Pâque ! ”

Il y a parmi vous des gens qui ont entendu ces paroles de la bouche du Précurseur et qui ont vu le ciel s’éclairer sous l’effet d’une lumière qui descendait en forme de colombe, qui ont entendu une voix qui disait qui j’étais. Sur l’ordre de qui je parle ? Sur l’ordre de Celui qui est et qui m’envoie.

– Certes, tu peux le dire, mais tu peux également être un menteur ou être dans l’illusion. Tes paroles sont saintes, mais Satan lui aussi a des paroles trompeuses masquées de sainteté, pour entraîner dans l’erreur. Nous, nous ne te connaissons pas.

– Je suis Jésus, fils de Joseph, de la race de David, né à Bethléem Ephrata, selon la promesse, appelé Nazaréen parce j’habite Nazareth. Cela, du point de vue du monde. Selon Dieu, je suis son Messie. Mes disciples le savent.

– Oh ! Eux, ils peuvent affirmer ce qu’ils veulent et ce que tu leur fais dire !

– Un autre parlera, qui ne m’aime pas et dira qui je suis. Attends que j’appelle une des personnes présentes. »

59.7 Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

« Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »

Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.

« Connais-tu cet homme ?

– Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.

– Tout le monde le connaît ? »

La foule crie :

« Oui, oui.

– Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce que quelques minutes ? »

La foule crie :

« Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.

– Femme, amène-le moi. »

La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.

Le chef de la synagogue avertit Jésus :

« Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »

La foule s’écarte en se pressant contre les murs.

Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :

« Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…

– Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »

L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

59.8 « Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.

L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.

« Silence, c’est un lieu sacré », dit Jésus, qui ordonne : « Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. »

Le malade se présente. Jésus le caresse :

« Tu as eu foi ! Sois guéri. Va en paix et sois juste. »

Le jeune homme pousse un cri, qui sait ce qu’il éprouve ? Il se jette aux pieds de Jésus et les baise en remerciant :

« Merci pour moi et pour ma mère ! »

D’autres malades viennent : un jeune enfant aux jambes paralysées. Jésus le prend dans ses bras, le caresse, le pose à terre… et le laisse. Au lieu de tomber, l’enfant court vers sa mère qui le reçoit sur son cœur en pleurant, et bénit à haute voix “ le Saint d’Israël ”. Arrive un vieillard aveugle, conduit par sa fille. Lui aussi se voit guéri par une caresse sur ses orbites malades.

De la part de la foule, c’est un délire de bénédictions.

Jésus se fraye un chemin en souriant. Malgré sa haute taille il n’arriverait pas à fendre la foule si Pierre, Jacques, André et Jean ne travaillaient du coude généreusement, ne s’ouvraient un accès depuis leur coin jusqu’à Jésus et ne le protégeaient jusqu’à la sortie sur la place, où le soleil a disparu.




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Message par Invité Lun 1 Fév 2021 - 13:01

Lundi 1 Février 2021


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« Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » Saint Marc (5, 1-20)
« Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. […] ma Volonté maintient un équilibre parfait dans la Création. Elle maintient l’équilibre de l’Amour, de la Bonté, de la Miséricorde, du Courage, de la Puissance et même de la Justice. »



« Ma fille, chaque bien, pour être un bien, doit avoir son origine en Dieu. Par conséquent, l’amour, le fait lui-même de faire le bien, la souffrance, l’héroïsme des créatures qui se lancent tête première pour accomplir quelque chose, l’étude des sciences, sacrées et profanes – en somme, tout ce qui n’a pas son origine en Dieu, enfle la créature, la vide de la grâce. Et tous ces biens qui n’ont pas leur origine en Dieu ne commencent qu’avec une origine humaine et sont comme des œuvres balayées par un grand vent qui, avec sa puissance, réduit en un tas de poussières les cités, les villas, les somptueuses résidences.

Combien de fois un vent puissant ne détruit-il pas les plus belles œuvres d’art et d’ingéniosité, se riant, avec sa furie, de ses œuvres si vantées et admirées ! Combien de fois le vent puissant de l’amour-propre, de la gloire personnelle, n’abat-il pas les plus belles œuvres, et je sens la nausée que me donne ce bien lui-même ! Il n’y a par conséquent pas de remède qui soit plus efficace, plus approprié et qui bloque la furie de ces vents dans l’âme, que la puissance de la lumière de ma Volonté et l’éclipse qu’elle forme.

Chaque fois que cette puissance, cette éclipse formée par la divine lumière est présente, ces vents sont empêchés de souffler et la créature vit sous l’influence vitale d’une Divine Volonté, de telle sorte que le sceau du Fiat peut être vu en tous ses actes, petits et grands. Sa devise est donc : ‘Dieu le veut, je le veux. Si Dieu ne le veut pas, moi non plus.’ De plus, ma Volonté maintient un équilibre parfait dans la Création. Elle maintient l’équilibre de l’Amour, de la Bonté, de la Miséricorde, du Courage, de la Puissance et même de la Justice.

Par conséquent, lorsque tu entends parler de châtiments et de troubles, ce n’est que l’effet de ma Volonté équilibrée qui, malgré son amour des créatures, n’est pas sujette au déséquilibre ; elle serait sinon défectueuse et faible si elle perdait son équilibre. Tout l’ordre et la sainteté de ma Volonté est en cela : son équilibre parfait – toujours le même, sans jamais changer. »


Le Livre du Ciel Tome 20, 27 décembre 1926



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

186.4 Jésus prend la parole :

« Et pourtant nous les approchons sans dégoût. Alors qu’ici vous avez fait des grimaces pour passer près des animaux.

– Ils sont impurs…

– Le pécheur l’est beaucoup plus. Ces bêtes sont faites ainsi et ce n’est pas leur faute. L’homme, au contraire, est responsable d’être impur par suite du péché.

– Alors pourquoi ont-ils été classés comme impurs pour nous ? demande Philippe.

– J’y ai déjà fait allusion. A cette classification, il y a une raison surnaturelle et une raison naturelle. La première, c’est d’enseigner au peuple élu la manière de vivre en ayant présent à l’esprit son élection et la dignité de l’homme, même dans une action banale comme celle de manger. Le sauvage se nourrit de tout. Il lui suffit de s’emplir le ventre. Le païen, même s’il n’est pas sauvage, mange également de tout, sans penser que la suralimentation fomente les vices et les tendances qui avilissent l’homme. Les païens cherchent même à arriver à cette frénésie du plaisir qui pour eux est presque une religion. Les plus cultivés parmi vous sont au courant des fêtes obscènes en l’honneur de leurs dieux, qui dégénèrent en une orgie de luxure. Le fils du peuple de Dieu doit savoir se maîtriser et, par l’obéissance et la prudence, se perfectionner lui-même en pensant à son origine et à sa fin : Dieu et le Ciel. La raison naturelle, d’autre part, enjoint de ne pas exciter le sang par des nourritures qui amènent à des élans passionnels indignes de l’homme. L’amour, même charnel, ne lui est pas interdit, mais il doit toujours le tempérer par la fraîcheur de l’âme qui tend au Ciel. Ce doit donc être l’amour et non la sensualité qui unit l’homme à sa compagne en qui il voit sa semblable et non une femelle. Mais les pauvres bêtes ne sont coupables ni d’être des porcs, ni des effets que la chair de porc peut à la longue produire dans le sang. Moins encore les hommes qui sont préposés à leur garde. S’ils sont honnêtes, quelle différence y aura-t-il dans l’autre vie entre eux et le scribe penché sur ses livres mais qui, malheureusement, n’y apprend pas la bonté ? En vérité, je vous dis que nous verrons des gardiens de porcs parmi les justes et des scribes parmi les injustes.
186.5 Mais qu’est-ce que ce fracas ? »

Tout le monde s’écarte du flanc de la montagne parce que des pierres et de la terre roulent et rebondissent sur la pente ; étonnés, ils regardent autour d’eux.

« Là-bas ! Là-bas ! Deux hommes… complètement nus… qui viennent vers nous en gesticulant. Des fous…

– Ou des possédés » répond Jésus à Judas, le premier à avoir vu les deux possédés venir vers Jésus.

Ils doivent être sortis de quelque caverne dans la montagne. Ils crient. Le plus rapide à la course se précipite vers Jésus. On dirait un étrange et gros oiseau déplumé tant il est rapide, brassant l’air de ses bras comme si c’étaient des ailes. Il s’abat aux pieds de Jésus en s’écriant :

« Te voilà ici, Maître du monde ? Qu’ai-je à faire avec toi, Jésus, Fils du Dieu très haut ? l’heure de notre châtiment est-elle déjà arrivée ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter avant l’heure ? »

L’autre possédé, soit que sa langue soit liée, soit que le démon le paralyse, ne fait que se jeter à plat ventre par terre et pleurer ; une fois assis, il reste comme inerte, jouant avec des cailloux et avec ses pieds nus.

Le démon continue de parler par la bouche du premier, qui se tord par terre en un paroxysme de terreur. On dirait qu’il veut réagir et ne peut qu’adorer, attiré et repoussé en même temps par la puissance de Jésus. Il crie :

« Je t’en conjure, au nom de Dieu, cesse de me tourmenter. Laisse-moi partir !

– Oui, mais hors de cet homme. Esprit immonde, sors de ces hommes et dis ton nom.

– Légion est mon nom, car nous sommes nombreux. Nous les possédons depuis des années et par eux nous brisons cordes et chaînes, et il n’est pas de force d’homme qui puisse nous résister. A cause de nous, ils sont une terreur et nous nous servons d’eux pour que les gens te blasphèment. Nous nous vengeons sur eux de ton anathème. Nous abaissons l’homme plus bas que les animaux pour qu’on se moque de toi. Il n’est pas de loup, de chacal ou d’hyène, pas de vautour ni de vampire semblables à ceux que nous tenons. Mais ne nous chasse pas. L’enfer est trop horrible !

– Sortez ! Au nom de Jésus, sortez ! »

Jésus a une voix de tonnerre, et ses yeux dardent des éclairs.

« Au moins, laisse-moi entrer dans ce troupeau de porcs que tu as rencontré.

– Allez. »

Avec un hurlement bestial, les démons quittent les deux malheureux et, à travers un tourbillon de vent qui fait ondoyer les chênes comme des herbes, ils s’abattent sur les porcs très nombreux. Les animaux se mettent à courir comme des possédés à travers les chênes avec des cris vraiment démoniaques. Ils se heurtent, se blessent, se mordent, et finalement se précipitent dans le lac lorsque, arrivés à la cime de la haute falaise, ils n’ont plus pour refuge que l’eau qu’elle domine. Pendant que les gardiens, bouleversés et désolés, hurlent d’épouvante, les bêtes se précipitent par centaines en une succession de bruits sourds dans les eaux tranquilles qu’ils brisent en des tourbillons d’écume. Ils coulent, reviennent à la surface, se retournent, montrant leurs panses rondes ou leurs museaux pointus avec des yeux terrifiés, et finalement se noient.

Les bergers courent en criant vers la ville.

186.6 Les apôtres, arrivés sur le lieu du désastre, reviennent en disant :

« Il n’y en a pas eu un seul de sauvé ! Tu leur as rendu un bien mauvais service ! »

Jésus répond calmement :

« Mieux vaut que périssent deux milliers de porcs qu’un seul homme. Donnez leur un vêtement. Ils ne peuvent rester comme ça. »

Simon le Zélote ouvre un sac et donne une de ses tuniques. Thomas donne la seconde. Les deux hommes sont encore un peu étourdis, comme s’ils sortaient d’un lourd sommeil plein de cauchemars.

« Donnez-leur à manger. Qu’ils recommencent à vivre en hommes. »

Pendant qu’ils mangent le pain et les olives qu’on leur a donnés et boivent à la gourde de Pierre, Jésus les observe.

Finalement, ils parlent :

« Qui es-tu ? interroge l’un.

– Jésus de Nazareth.

– Nous ne te connaissons pas, dit l’autre.

– Votre âme m’a connu. Levez-vous maintenant et rentrez chez vous.

– Nous avons beaucoup souffert, je crois, mais je ne me rappelle pas bien. Qui est celui-là ? demande celui que le démon faisait parler en désignant son compagnon.

– Je ne sais pas. Il était avec toi.

– Qui es-tu ? Et pourquoi es-tu ici ? » demande-t-il à son compagnon.

Celui qui était comme muet et qui est encore le plus inerte, répond :

« Je suis Démétrius. C’est Sidon, ici ?

– Sidon est au bord de la mer, homme. Ici, tu es de l’autre côté du lac de Galilée.

– Et pourquoi suis-je ici ? »

Personne ne peut donner de réponse.

186.7 Sur ces entrefaites, des gens arrivent, suivis des gardiens. Ils semblent apeurés et curieux. Quand ensuite ils voient les deux possédés habillés, leur stupeur augmente.

« Lui, c’est Marc fils de Josias ! Et celui-là, le fils du marchand païen !…

– Cet autre, c’est celui qui les a guéris et qui a fait périr nos porcs, car les démons qui étaient entrés en eux les ont rendus fous, disent les gardiens.

– Seigneur, tu es puissant, nous le reconnaissons. Mais tu nous as déjà fait trop de mal ! Un dommage de plusieurs talents. Va-t’en, nous t’en prions, que ta puissance ne fasse pas écrouler la montagne pour la plonger dans le lac. Va-t’en…

– Je m’en vais. Je ne m’impose à personne. »

Sans discuter, Jésus revient sur ses pas par le chemin qu’ils avaient parcouru. Le possédé qui parlait suit les apôtres. Derrière, à distance, plusieurs habitants de la ville surveillent s’il part réellement.

186.8 Ils reprennent le sentier escarpé et reviennent à l’embouchure du petit torrent, près des barques. Les habitants restent sur la berge à regarder. Le possédé délivré descend derrière Jésus.

Dans les barques, les employés sont épouvantés. Ils ont vu la pluie de porcs qui tombait dans le lac et regardent encore les corps qui surnagent en toujours plus grand nombre, toujours plus gonflés avec leurs panses arrondies à l’air et leurs courtes pattes raidies fixées comme quatre pieux sur une grosse vessie de lard.

« Mais qu’est-ce qui est arrivé ? demandent-ils.

– Nous allons vous le dire. Maintenant, détachez les amarres et partons… Où, Maître ? demande Pierre.

– Dans le golfe de Tarichée. »

L’homme qui les a suivis, maintenant qu’il les voit monter dans les barques, supplie :

« Prends-moi avec toi, Seigneur.

– Non, rentre chez toi. Ta famille a le droit de t’avoir avec elle. Parle-leur des grandes choses que le Seigneur a faites pour toi et rapporte-leur comment il a eu pitié de toi. Cette région a besoin de croire. Allume les flammes de la foi par reconnaissance pour ton Seigneur. Va. Adieu.

– Réconforte-moi au moins par ta bénédiction, afin que le démon ne me reprenne pas.

– Ne crains pas. Si tu ne le veux pas, il ne reviendra pas. Mais je te bénis. Va en paix. »

Les barques s’éloignent de la rive en direction est-ouest. Alors seulement, pendant qu’elles fendent les flots où flottent les cadavres épars des porcs, les habitants de la cité qui n’a pas voulu le Seigneur quittent la berge et s’en vont.





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Dernière édition par azais le Mar 2 Mar 2021 - 17:10, édité 3 fois (Raison : Formatage corrigé)

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Message par azais Lun 1 Fév 2021 - 18:43

« Mieux vaut que périssent deux milliers de porcs qu’un seul homme.... Ils ne peuvent rester comme ça. »


la puissance de la lumière de ma Volonté 
Chaque fois que cette puissance formée par la divine lumière est présente, ces vents contraires sont empêchés de souffler et la créature vit sous l’influence vitale d’une Divine Volonté, de telle sorte que le sceau du Fiat peut être vu en tous ses actes, petits et grands. 
Sa devise est donc : ‘Dieu le veut, je le veux. Si Dieu ne le veut pas, moi non plus.’ 
De plus, ma Volonté maintient un équilibre parfait dans la Création,  l’équilibre de l’Amour, de la Bonté, de la Miséricorde, du Courage, de la Puissance et même de la Justice. 


Oui Fiat à ce chemin qui nous fait être ensemencé par la puissance de lumière de ta Divine Volonté ,  tu l'avais dit "si le grain de ble ne meut pas il ne peut porter de fruit et un fruit qui demeure ":dans l'anéantissement de ma volonté  tu me rends capable de vivre de Ta Puissance de Bonte , de Misericorde , d 'Amour , de  Puissance de Lumière divine
 A vos ordres!

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Message par Invité Mar 2 Fév 2021 - 11:21

MARDI 2 FÉVRIER 2021


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« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Saint Luc (2,22-40)
« lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. […] lorsque je suis venu sur la terre, ce fut pour révéler mes enseignements célestes, faire connaître mon Humanité, ma Patrie céleste et la discipline que les créatures doivent observer pour atteindre le Ciel : en d’autres mots, l’Évangile. »



« Ma fille, si je veux un sacrifice de toi, tu dois être prête à l’accomplir et ne rien me refuser. Tu dois réaliser que, lorsque je suis venu sur la terre, ce fut pour révéler mes enseignements célestes, faire connaître mon Humanité, ma Patrie céleste et la discipline que les créatures doivent observer pour atteindre le Ciel : en d’autres mots, l’Évangile. « Toutefois, en ce qui concerne ma Volonté, j’ai dit très peu ou rien.

Je l’ai presque passée sous silence, insistant plutôt sur le fait que ce qui importait le plus pour moi était la Volonté de mon Père. Concernant les mérites de ma Volonté, son élévation et sa grandeur, les grands bienfaits qu’une créature reçoit quand elle vit en elle, je n’ai presque rien dit parce qu’étant si immatures dans les choses du Ciel, les créatures n’auraient rien compris. « Je leur ai uniquement enseigné comment prier le « que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel », afin qu’elles soient disposées à connaître ma Volonté pour l’aimer et la réaliser et, ainsi, recevoir les bienfaits qu’elle comporte.

Alors, ce que j’ai à accomplir dans les temps actuels, les enseignements que je dois offrir à tous au sujet de ma Volonté, je te les donne à toi. Les faire connaître est simplement achever les choses que je devais livrer pendant que j’étais dans ce monde, comme accomplissement du but de ma venue sur la terre. Ne souhaites-tu pas, dès lors, que je réalise le dessein pour lequel je suis venu dans le monde ? Conséquemment, laisse-Moi tout. Je vais m’occuper et m’assurer de tout. Suis-Moi et sois en paix ! »


Le Livre du Ciel Tome 13, 2 juin 1921



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

[…]  32.3 Ils se dirigent d’abord vers un portique où se tiennent ceux que Jésus fustigera plus tard vigoureusement : les vendeurs de tourterelles et d’agneaux, ainsi que les changeurs. Joseph achète deux colombes blanches. Il ne change pas d’argent. On comprend qu’il a ce qu’il lui faut.

Joseph et Marie s’avancent maintenant vers une porte latérale à huit marches,­ comme toutes les portes, à ce qu’il me semble, de sorte que le cube du Temple est surélevé par rapport au sol. Cette porte a un grand vestibule, comme les portes cochères de nos maisons en ville, pour vous en donner une idée, mais plus vaste et mieux décoré. A droite et à gauche, il s’y trouve deux espèces d’autels, deux constructions rectangulaires dont je ne saisis pas immédiatement à quoi elles peuvent bien servir. On dirait des bassins peu profonds, car l’intérieur est plus bas que le bord extérieur surélevé de quelques centimètres.

Un prêtre accourt ; je ne sais si c’est Joseph qui l’a appelé ou s’il vient de lui-même. Marie offre les deux pauvres colombes et, comme je comprends leur sort, je détourne les yeux. J’observe les ornements du lourd portail, du plafond, du vestibule. Du coin de l’œil, il me semble toutefois voir le prêtre asperger Marie d’eau. Ce doit être de l’eau, car je ne vois aucune tache sur son vêtement. Ensuite Marie, qui avait donné au prêtre une poignée de pièces avec les colombes (j’avais oublié de le dire), pénètre avec Joseph dans le Temple proprement dit, en compagnie du prêtre.

Je regarde de tous côtés. C’est un endroit très orné. Sculptures à tête d’ange, palmes et ornements courent le long des colonnes, sur les murs et au plafond. La lumière entre par des fenêtres curieuses, longues et étroites, sans vitre naturellement, disposées en diagonale sur les murs. Je suppose que c’est pour empêcher les averses d’entrer.

32.4 Marie avance jusqu’à un certain point, puis s’arrête. A quelques mètres d’elle il y a d’autres marches, et au-dessus une autre sorte d’autel au-delà duquel se trouve un autre édifice.

Je me rends compte que je croyais être dans le Temple, alors que je me trouve dans des bâtiments qui entourent le Temple proprement dit, c’est-à-dire le Saint, au-delà duquel il semble que personne ne puisse entrer, hormis les prêtres. Ce que je croyais être le Temple n’est donc qu’un vestibule clos qui, sur trois côtés, entoure le Temple qui renferme le Tabernacle. Je ne sais si je me suis bien expliquée. Mais je ne suis ni architecte ni ingénieur…

Marie présente au prêtre l’Enfant, qui s’est éveillé et regarde innocemment autour de lui avec ce regard étonné des bébés qui n’ont que quelques jours. Il le prend dans ses bras et le soulève à bras tendus, tourné vers le Temple, en se tenant contre une sorte d’autel édifié au-dessus des marches. Le rite est accompli. L’Enfant est rendu à sa Mère, et le prêtre s’en va.

32.5 Il y a des curieux qui regardent. D’entre eux, se dégage un petit vieux tout courbé qui avance péniblement et s’appuie sur un bâton. Il doit être fort âgé, à mon avis, il doit avoir plus de quatre-vingts ans. Il s’approche de Marie et lui demande de lui donner le Bébé un instant. Marie le satisfait en souriant.

Syméon, dont j’ai toujours cru qu’il appartenait à la caste sacerdotale, mais n’est qu’un simple fidèle, le saisit et l’embrasse. Jésus lui sourit avec l’expression incertaine des nourrissons. On dirait qu’il l’observe avec curiosité, car le vieillard pleure et rit tout à la fois ; ses larmes tracent toute une broderie de scintillements entre ses rides et couvrent de perles sa longue barbe blanche vers laquelle Jésus tend les mains. C’est Jésus, mais c’est encore un petit bébé, et ce qui bouge devant lui attire son attention et lui donne envie de l’attraper pour mieux comprendre ce que c’est. Marie et Joseph sourient, tout comme les personnes présentes qui louent la beauté du Bébé.

J’entends les paroles du saint vieillard, et je vois le regard étonné de Joseph, ému de Marie, à la fois étonné et ému d’une partie de la petite assistance, les autres étant pris d’un fou rire. Parmi ces derniers se trouvent des barbus et des membres hautains du Sanhédrin qui hochent la tête et regardent Syméon avec un air de compassion ironique. Ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la raison.

32.6 Le sourire de Marie s’éteint et elle devient encore plus pâle quand Syméon lui prédit ses propres souffrances. Bien qu’elle le sache déjà, ces mots lui transpercent l’âme. Elle s’approche davantage de Joseph pour trouver quelque réconfort, elle serre passionnément son Enfant sur son cœur ; c’est donc comme une âme assoiffée qu’elle boit les paroles d’Anne, qui arrive à son tour : étant femme, elle a pitié de sa douleur et lui promet que l’Eternel adoucira l’heure de sa souffrance par une force sur­­naturelle.

« Femme, celui qui a donné le Sauveur à son peuple aura le pouvoir d’envoyer son ange pour te consoler de tes larmes. Jamais l’aide du Seigneur n’a fait défaut aux grandes femmes d’Israël, et tu es bien plus que Judith ou Yaël. Notre Dieu créera en toi un cœur d’or de la plus grande pureté pour résister à la mer de douleur qui fera de toi la plus grande femme de la création, la Mère. Et toi, petit Enfant, souviens-toi de moi à l’heure de ta mission. »

C’est ainsi que s’achève ma vision.





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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Mer 3 Fév 2021 - 10:42

MERCREDI 3 FÉVRIER 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Unname13


[…] « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Et il s’étonna de leur manque de foi. Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant. Mc 6, 1-6
Mon Humanité ne pouvait restreindre en Elle-même la Lumière Infinie du Verbe.



Je poursuivais ma ronde dans la Divine Volonté. Parvenue aux Actes qu’Elle a accomplis dans l’Humanité de notre Seigneur, mon doux Jésus, se manifesta en moi et Il me dit :

Ma fille, le Verbe divin était dans mon Humanité comme un Centre de Vie. Nous étions inséparables. Mon Humanité avait ses limites. Le Verbe était sans limites, immense et infini. Ainsi mon Humanité ne pouvait restreindre en Elle-même la Lumière Infinie du Verbe. Cette lumière surabondait, de telle sorte que ses rayons, débordant du centre de mon Humanité, sortaient de mes Mains, de mes Pieds, de ma Bouche,  de mon Cœur, de mes Yeux et de tout mon Être.

Si bien que tous mes Actes s’écoulaient dans cette Lumière qui, plus que les rayons du soleil, revêtait toute chose et retraçait tous les actes des créatures pour Se donner Elle-même afin que leurs actes, revêtus de cette Lumière, prenant sa Forme et fusionnant avec Elle, puissent acquérir la Valeur et la Beauté de Ses Actes. Mais quelle ne fut pas la douleur de mon Humanité en voyant ses Actes rejetés par les créatures, dans la Lumière même du Verbe éternel, et de voir le Verbe Lui-même empêché d’opérer sa transformation dans les créatures !

Chacun de ses Actes rejetés était une Souffrance. Et chaque acte des créatures se changeait en amertume et en offense envers mon Humanité. Comme il est dur de vouloir faire le bien, de le faire, et de ne trouver personne pour le recevoir. Et cette Souffrance continue. Car tout ce que mon Humanité a fait dans la Lumière du Verbe éternel existe et existera toujours. Elle est toujours dans l’Acte de faire ce qu’Elle a fait une fois.

Mon Humanité attend toujours  qu’une créature reçoive la transmission de Ses Actes afin que, de part et d’autre, il y ait Unité dans l’Acte, Unité dans la Valeur, Unité dans la Volonté, Unité dans l’Amour. Et c’est seulement par le Règne de mon Fiat (de la Volonté Divine )que l’Acte de ma Rédemption peut trouver son accomplissement.

Car grâce à sa Lumière, les créatures enlèveront le bandeau qui couvre leurs yeux. Et elles laisseront couler en elles toutes les Bienfaits que le Verbe Eternel fit, dans mon Humanité par Amour pour elles. Tandis que mon doux Jésus parlait, sortait de Lui tant de Lumière que tout en était revêtu.


Le Livre du Ciel Tome 23, 13 Novembre 1927




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


245.2 Nazareth est déjà en émoi par l’arrivée de Jésus et par la présence de Marie de Magdala à sa suite. Certains se précipitent vers la maison de Marie, femme d’Alphée, d’autres vers celle de Jésus pour voir et, trouvant cette dernière fermée, ils refluent tous vers Jésus qui traverse Nazareth, en direction du centre de la ville.

La cité est toujours fermée au Maître. En partie ironique, en partie incrédule, avec un noyau de gens manifestement méchants dont les sentiments se révèlent par certaines phrases blessantes, la cité suit par curiosité, mais sans amour, son grand Fils qu’elle ne comprend pas. Jusque dans les questions qu’on lui pose, il n’y a guère d’amour, mais de l’incrédulité et de la raillerie. Mais il ne montre pas qu’il les ressent, et il répond avec douceur à ceux qui s’adressent à lui.

« Tu donnes à tout le monde, mais tu parais être un fils sans aucun lien avec sa patrie, puisqu’à elle tu ne donnes rien.

– Je suis ici pour donner ce que vous demandez.

– Mais tu préfères ne pas être ici. Sommes-nous donc plus pécheurs que les autres ?

– Il n’est pas de pécheur, si grand soit-il, que je ne veuille convertir. Et vous, vous ne l’êtes pas plus que les autres.

– Tu ne dis pas cependant que nous sommes meilleurs que les autres. Un bon fils dit toujours que sa mère est meilleure que les autres, même si elle ne l’est pas. Nazareth serait-elle donc une marâtre pour toi ?

– Je ne dis rien. Le silence est une règle de charité envers les autres et envers soi-même, quand on ne peut dire que quelqu’un est bon et qu’on ne veut pas mentir. Mais je pourrais bien vite faire votre éloge si seulement vous veniez à ma doctrine.

– Tu veux donc qu’on t’admire ?

– Non. Seulement que vous m’écoutiez et me croyiez pour le bien de vos âmes.

– Dans ce cas, parle ! Nous t’écouterons.

– Dites-moi sur quel sujet je dois vous parler. »

Un homme d’environ quarante ou quarante-cinq ans dit :

« Voilà : je voudrais que tu entres chez moi, dans la synagogue, et que tu m’expliques un point.

– Je viens tout de suite, Lévi. »

Ils se rendent à la synagogue, tandis que les gens se pressent derrière Jésus et le chef de la synagogue, remplissant subitement l’édifice.

245.3 Le chef de la synagogue prend un rouleau et lit :

« “ Il fit monter de la cité de David la fille du Pharaon jusqu’à la maison qu’il lui avait fait construire. Il disait en effet : ‘ Ma femme ne doit pas habiter dans la maison de David, roi d’Israël, qui fut sanctifiée lorsque l’arche du Seigneur y entra. ’” Voilà : je voudrais que tu me dises si tu juges cette mesure juste ou non, et pour quelle raison.

– Sans aucun doute elle était juste, car le respect pour la maison de David, sanctifiée du fait que l’arche du Seigneur y était entrée, l’exigeait.

– Mais le fait d’être l’épouse de Salomon ne rendait-il pas la fille du Pharaon digne d’habiter dans la maison de David ? La femme ne devient-elle pas, selon les termes d’Adam, “ os des os ” de son mari et “ chair de sa chair ” ? Si c’est le cas, comment peut-elle profaner si elle ne profane pas son époux ?

– Il est dit dans le premier livre d’Esdras : “ Vous avez péché en épousant des femmes étrangères et ajouté ce délit aux nombreux délits d’Israël. ” Or l’une des causes de l’idolâtrie de Salomon est justement due à ces mariages avec des femmes étrangères. Dieu l’avait dit : “ Elles, les étrangères, pervertiront vos cœurs jusqu’à vous faire suivre des dieux étrangers. ” Nous en connaissons les conséquences.

– Pourtant, il ne s’était pas perverti pour avoir épousé la fille du Pharaon puisqu’il arrivait à juger sagement qu’elle ne devait pas rester dans la maison sanctifiée.

– La bonté de Dieu n’a pas de commune mesure avec la nôtre. L’homme, après une faute, ne pardonne pas, bien qu’il soit lui-même toujours coupable. Dieu n’est pas inexorable après une première faute, mais il ne permet pas que l’homme s’endurcisse impunément dans le même péché. C’est pourquoi il ne punit pas à la première chute : il parle alors au cœur. Mais il punit quand sa bonté ne sert pas à convertir et quand l’homme la prend pour de la faiblesse. C’est alors que vient la punition, car on ne se moque pas de Dieu. Os de ses os et chair de sa chair, la fille du Pharaon avait déposé les premiers germes de corruption dans le cœur du Sage, et vous savez qu’une maladie se manifeste, non pas quand il y a un seul germe dans le sang, mais quand le sang est corrompu par de nombreux germes qui se sont multipliés à partir du premier. La chute de l’homme dans les bas-fonds commence toujours avec une légèreté apparemment inoffensive. Puis la complaisance pour le mal grandit. On s’habitue aux compromissions, à la négligence des devoirs et à la désobéissance envers Dieu, et on en vient graduellement à de grands péchés, chez Salomon jusqu’à l’idolâtrie, en provoquant le schisme dont les conséquences persistent encore maintenant.

245.4 – Alors tu dis qu’il faut accorder la plus grande attention et le plus grand respect à ce qui est sacré ?

– Sans nul doute.

– Maintenant, explique-moi encore ceci : tu te dis le Verbe de Dieu. Est-ce vrai ?

– Je le suis. C’est lui qui m’a envoyé pour apporter sur terre la bonne nouvelle à tous les hommes et pour les racheter de tous leurs péchés.

– Par conséquent, si tu l’es, tu es plus grand que l’arche. Parce que Dieu ne serait pas sur la gloire qui domine l’arche, mais en toi-même.

– Tu dis juste, et c’est la vérité.

– Dans ce cas, pourquoi te profanes-tu ?

– Et c’est pour me dire cela que tu m’as amené ici ? Mais j’ai pitié de toi ; de toi et de celui qui t’a poussé à parler. Je ne devrais pas me justifier parce que toute justification est inutile, brisée qu’elle est par votre hostilité. Mais pour vous, qui me reprochez mon manque d’amour pour vous et la profanation de ma personne, je vais me justifier.

245.5 Ecoutez. Je sais à quoi vous faites allusion. Mais je vous réponds : “ Vous êtes dans l’erreur. ” De même que j’ouvre les bras aux mourants pour les ramener à la vie et que j’appelle les morts pour les rendre à la vie, j’ouvre les bras à ceux qui sont davantage moribonds et j’appelle ceux qui sont les plus réellement morts, les pécheurs, pour les ramener à la vie éternelle et les ressusciter s’ils sont déjà décomposés, afin qu’ils ne meurent plus.

Mais je vais vous dire une parabole. Un homme, sous l’effet de ses nombreux vices, devint lépreux. Les hommes l’éloignèrent de leur société et le lépreux, dans une solitude atroce, réfléchit sur son état et le péché qui l’y avait réduit. De longues années passent ainsi et, au moment où il s’y attend le moins, il guérit. Le Seigneur lui a fait miséricorde en raison de ses nombreuses prières et de ses larmes. Que fait alors cet homme ? Peut-il retourner chez lui parce que Dieu lui a fait miséricorde ? Non, il doit se montrer au prêtre. Celui-ci, après l’avoir examiné avec attention quelque temps, le fait purifier après un premier sacrifice de deux passereaux. Et après, non pas une, mais deux lessives de ses vêtements, l’homme guéri revient trouver le prêtre avec les agneaux sans tache, l’agnelle, la farine et l’huile prescrits. Le prêtre le conduit alors à la porte du Tabernacle. Et voici l’homme religieusement réadmis dans le peuple d’Israël. Mais vous, dites-moi : quand cet homme va pour la première fois trouver le prêtre, pourquoi y va-t-il ?

– Pour être purifié une première fois, de manière à pouvoir accomplir la plus grande purification qui le réintroduit dans le peuple saint !

– Vous avez raison. Mais n’est-il donc pas entièrement purifié ?

– Oh, non ! Il lui manque encore beaucoup pour l’être, matériellement et spirituellement.

– Dans ce cas, comment ose-t-il s’approcher du prêtre une première fois alors qu’il est totalement impur, et une seconde fois s’approcher même du Tabernacle ?

– Parce que le prêtre est le moyen nécessaire pour pouvoir être réadmis au nombre des vivants.

– Et le Tabernacle ?

– Parce que Dieu seul peut effacer les fautes et c’est avoir foi que de croire qu’au-delà du saint Voile, Dieu repose dans sa gloire, dispensant de là son pardon.

– Donc le lépreux guéri n’est pas encore sans faute quand il s’approche du prêtre et du Tabernacle ?

– Non. Certainement pas !

– Hommes à la pensée retorse et au cœur sans limpidité, pourquoi donc m’accusez-vous si moi, qui suis Prêtre et Tabernacle, je me laisse approcher par ceux qui sont spirituellement lépreux ? Pourquoi avez-vous deux poids et deux mesures pour juger ? Oui, la femme qui était perdue, comme Lévi le publicain, ici présente maintenant avec sa nouvelle âme et sa nouvelle fonction, et avec eux d’autres hommes et d’autres femmes déjà venus avant eux, sont maintenant à mes côtés. Ils peuvent y être parce qu’ils sont désormais réadmis dans le peuple du Seigneur. Ils ont été ramenés auprès de moi par la volonté de Dieu qui m’a remis le pouvoir de juger et d’absoudre, de guérir et de ressusciter. Il y aurait profanation si leur idolâtrie demeurait en eux comme elle demeurait dans la fille du Pharaon. Mais il n’y a pas de profanation puisqu’ils ont embrassé la doctrine que j’ai apportée sur la terre et que par elle ils sont ressuscités à la grâce du Seigneur.

245.6 Hommes de Nazareth, qui me tendez des pièges parce qu’il ne vous paraît pas possible que résident en moi la vraie sagesse et la justice du Verbe du Père, moi, je vous dis : “ Imitez les pécheurs. ”

En vérité, ils vous sont supérieurs quand il s’agit de venir à la vérité. Et je vous dis aussi : “ Ne recourez pas à des manœuvres déshonorantes pour pouvoir vous opposer à moi. ” Ne faites pas cela. Demandez, et je vous donnerai la parole de vie, comme je la donne à tous ceux qui viennent à moi. Accueillez-moi comme un fils de cette terre qui est la nôtre. Moi, je ne vous garde pas rancune. Mes mains sont pleines de caresses, et mon cœur du désir de vous instruire et de vous rendre heureux. Je l’espère tellement que, si vous voulez, je passerai le sabbat parmi vous pour vous enseigner la Loi nouvelle. »

Les gens ne sont pas d’accord entre eux. Mais la curiosité prévaut – ou bien l’amour –, et un grand nombre crient :

« Oui, oui. Viens ici demain. Nous t’écouterons.

– Je prierai pour que tombe, cette nuit, le crépi qui vous durcit le cœur, pour que tombent tous les préjugés et pour que, une fois délivrés, vous puissiez comprendre la Voix de Dieu, venue apporter l’Evangile à toute la terre, mais avec le désir que la première région capable de l’accueillir soit la ville où j’ai grandi. Paix à vous tous. »





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Dernière édition par azais le Mar 2 Mar 2021 - 17:12, édité 5 fois (Raison : Image saboté RE)

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Message par azais Jeu 4 Fév 2021 - 0:44

 mon Humanité ne pouvait restreindre en Elle-même la Lumière Infinie du Verbe. Cette lumière surabondait, de telle sorte que ses rayons, débordant du centre de mon Humanité, sortaient de mes Mains, de mes Pieds, de ma Bouche,  de mon Cœur, de mes Yeux et de tout mon Être.... tous mes Actes s’écoulaient dans cette Lumière qui revêtait toute chose et retraçait tous les actes des créatures pour Se donner Elle-même afin que leurs actes, revêtus de cette Lumière, prenant sa Forme et fusionnant avec Elle, puissent acquérir la Valeur et la Beauté de Ses Actes. ....Chacun de ses Actes rejetés était une Souffrance... chaque acte des créatures se changeait en amertume et en offense envers mon Humanité. Il est dur de vouloir faire le bien, de le faire, et de ne trouver personne pour le recevoir: cette Souffrance continue. Car tout ce que mon Humanité a fait dans la Lumière du Verbe éternel existe et existera toujours. Elle est toujours dans l’Acte de faire ce qu’Elle a fait une fois. Mon Humanité attend toujours  qu’une créature reçoive la transmission de Ses Actes afin que, de part et d’autre, il y ait Unité dans l’Acte, Unité dans la Volonté, Unité dans l’Amour.... par le Règne de mon Fiat (de la Volonté Divine) l'Acte de ma Rédemption peut trouver son accomplissement.


Mon Seigneur et Mon Dieu !
et ma bouche publiera ta louange ! 

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Message par Invité Jeu 4 Fév 2021 - 13:46

JEUDI 4 FÉVRIER 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta La-mission


« En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. » Saint Marc (6, 7-13)
« il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture. […] C’est ainsi que Je procède : plus le travail à accomplir est grand, plus je choisis des âmes pauvres et ignorantes, sans aucune apparence extérieure pouvant attirer l’attention et les exposer. »



«Ma fille, c’est ma coutume de choisir des âmes parmi les plus incapables et les plus pauvres pour mes œuvres les plus grandes. Même ma propre Mère n’avait rien d’extraordinaire dans sa vie extérieure: aucun miracle, aucun signe pour la distinguer des autres femmes. Sa seule distinction était sa vertu parfaite, à laquelle personne ne porta attention. Et si J’ai donné la distinction des miracles à certains saints et que J’en ai orné quelques-uns de mes Plaies, à ma Mère, rien.

Cependant, elle était le prodige des prodiges, -le miracle des miracles, -la vraie et parfaite crucifiée. Personne d’autre ne fut comme elle. J’agis habituellement comme un maître qui a deux serviteurs.

-L’un semble être un géant herculéen, capable de tout. -l’autre est petit et incapable et il semble ne pas savoir faire quoi que ce soit. Si le maître le garde, c’est plutôt par charité, et aussi pour son amusement. Ayant à envoyer un million de dollars quelque part, que fait-il? Il appelle le petit, l’incapable, et lui confie le gros montant, en se disant: “Si je confie le magot au géant, tous le remarqueront et les voleurs pourraient bien l’attaquer et le voler. Et s’il devait se défendre avec sa force herculéenne, il pourrait être blessé. Je sais qu’il est capable, mais je veux le protéger. Je ne veux pas l’exposer à un danger évident.

D’un autre côté, personne ne prêtera attention au petit, -le connaissant comme un parfait incapable. Personne ne pensera que je puisse lui confier un montant aussi important. Aussi, il reviendra de sa mission sain et sauf.” Le pauvre et incapable est étonné que son maître lui fasse confiance alors qu’il aurait pu se servir du géant . Et, tout tremblant et humble, il va livrer le gros montant sans que personne ne daigne même lui accorder un regard. Puis, il revient sain et sauf vers son maître, plus humble et tremblant que jamais.

C’est ainsi que Je procède:

-plus le travail à accomplir est grand, -plus je choisis des âmes pauvres et ignorantes, sans aucune apparence extérieure pouvant attirer l’attention et les exposer. L’état effacé de l’âme sert de précaution de sécurité à mon entreprise. Les voleurs remplis d’estime de soi et d’amour-propre ne feront pas attention à elle, connaissant son incapacité. Et elle, humble et tremblante, accomplit la mission que Je lui ai confiée, sachant bien qu’elle ne fait rien par elle-même, -mais que Je fais tout à sa place.»


Le Livre du Ciel Tome 12, 17 janvier 1921




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

[…] 265.2 « Asseyons-nous et soyez attentifs. L’heure est venue pour vous d’évangéliser. J’en suis à peu près au milieu de ma vie pu­blique pour préparer les cœurs à mon Royaume. Il est temps, désormais, que mes disciples prennent part eux aussi à la préparation de ce Royaume. Les rois agissent ainsi quand ils ont décidé de conquérir un royaume. Ils commencent par enquêter et par fréquenter des personnes pour se rendre compte des réactions et les gagner à l’idée qu’ils poursuivent. Puis ils développent la préparation de l’entreprise en envoyant des éclaireurs sûrs dans les pays à conquérir. Ces éclaireurs sont de plus en plus nombreux jusqu’à ce que le pays soit bien connu, avec toutes ses particularités géographiques et morales. Cela fait, le roi parachève son œuvre en se proclamant roi du pays et en se faisant couronner. Le sang coule pour y arriver, car les victoires coûtent toujours du sang…

– Nous sommes prêts à combattre pour toi et à verser notre sang, promettent unanimement les apôtres.

– Je ne verserai pas d’autre sang que celui du Saint et des saints.

– Tu veux commencer la conquête par le Temple en faisant irruption à l’heure des sacrifices ?

– Ne divaguons pas, mes amis. L’avenir, vous le connaîtrez en son temps. Mais ne frémissez pas d’horreur. Je vous assure que je ne perturberai pas les cérémonies par la violence d’une irruption. Elles n’en seront pas moins bouleversées et il y aura un soir où la terreur empêchera les prières rituelles. La terreur des pécheurs. Mais moi, ce soir-là, je serai en paix. En paix, spirituellement et physiquement. Une paix totale, bienheureuse… »

Jésus regarde les Douze, un par un, et c’est comme s’il regardait à douze reprises la même page et y lisait à douze reprises le mot qui y est inscrit : incompréhension. Il sourit et poursuit.

265.3 « J’ai donc décidé de vous envoyer pour pénétrer plus avant et plus à fond que je ne pourrais le faire tout seul. Cependant, entre ma manière d’évangéliser et la vôtre, il y aura des différences imposées par la prudence dont je dois faire preuve pour ne pas vous exposer à de trop grandes difficultés, à des dangers trop sérieux pour votre âme et aussi pour votre corps, et pour ne pas nuire à mon oeuvre.

Vous n’êtes pas encore assez formés pour pouvoir aborder n’importe qui sans dommage pour vous ou pour lui, et vous êtes encore moins héroïques, au point de défier le monde par l’Idée en allant au devant des vengeances du monde. Aussi, dans vos tournées, vous n’irez pas me prêcher chez les païens et n’entrerez pas dans les villes de samaritains, mais vous irez vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Il y a encore beaucoup à faire auprès d’elles : en vérité, je vous dis que les foules qui vous paraissent si nombreuses autour de moi sont la centième partie de celles qui, en Israël, attendent encore le Messie, mais ne le connaissent pas et ne savent pas qu’il est vivant. Portez-leur la foi et faites-leur connaître ma personne.

Sur votre chemin, prêchez en disant : “ Le Royaume des Cieux est proche. ” Que ce soit la base de ce que vous annoncerez. Appuyez sur elle toute votre prédication. Vous m’avez tant entendu parler du Royaume ! Vous n’avez qu’à répéter ce que je vous ai dit. Mais l’homme, pour être attiré et convaincu par les vérités spirituelles, a besoin de douceurs matérielles comme s’il était un éternel enfant qui n’étudie pas une leçon et n’apprend pas un métier s’il n’est pas alléché par quelque gâterie de sa mère ou par une récompense de son maître d’école ou d’apprentissage. Moi, afin que vous ayez le moyen que l’on vous croie et qu’on vous recherche, je vous accorde le don du miracle… »

Les apôtres, hormis Jacques, fils d’Alphée, et Jean, bondissent sur leurs pieds en criant, protestant, s’exaltant, chacun selon son tempérament. En fait, il n’y a guère que Judas à se pavaner à l’idée de faire un miracle : avec le peu de considération qu’il a pour porter une telle accusation fausse et intéressée, il s’écrie :

« Il était temps pour nous aussi d’en faire, pour que nous ayons un minimum d’autorité sur les foules ! »

Jésus le regarde en silence. Pierre et Simon le Zélote, qui sont en train de dire : « Non, Seigneur ! Nous ne sommes pas dignes d’une si grande chose ! Cela revient aux saints », interviennent contre Judas :

Simon le Zélote dit :

« Comment te permets-tu de faire un reproche au Maître, homme sot et orgueilleux ? »

Et Pierre ajoute :

« Le minimum ? Et que veux-tu faire de plus qu’un miracle ? Devenir Dieu, toi aussi ? As-tu la même démangeaison que Lucifer ?

– Silence ! » intime Jésus.

Il poursuit :

« Il y a quelque chose d’encore plus grand qu’un miracle et qui convainc également les foules, avec plus de profondeur et de durée : une vie sainte. Mais vous en êtes encore loin et toi, Judas, plus que les autres. Mais laissez-moi parler, car c’est une longue instruction.

265.4 Allez donc, guérissez les malades, purifiez les lépreux, ressuscitez les morts du corps et de l’âme, car le corps et l’âme peuvent être également malades, lépreux, morts. Et sachez, vous aussi, comment on s’y prend pour accomplir un miracle : par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père. Il ne s’achète pas à prix d’argent. Seule notre volonté l’accorde et seule une vie juste le maintient. Mais comme il vous est donné gratuitement, donnez-le gratuitement aux autres, à ceux qui en ont besoin. Malheur à vous si vous rabaissez le don de Dieu en le faisant servir à remplir votre bourse. Ce n’est pas votre puissance, c’est la puissance de Dieu. Servez-vous-en, mais n’en faites pas votre propriété en prétendant : “ Elle m’appartient. ” Comme elle vous est donnée, elle peut vous être retirée.

Il y a un instant, Simon-Pierre a dit à Judas : “ As-tu la même démangeaison que Lucifer ? ” Il a donné une juste définition. Dire : “ Je fais ce que Dieu fait parce que je suis comme Dieu ”, c’est imiter Lucifer. On connaît son châtiment… Nous savons aussi bien ce qui est arrivé aux deux créatures du paradis terrestre qui mangèrent le fruit défendu, à l’instigation de l’Envieux qui voulait jeter d’autres malheureux dans son enfer, en plus des anges rebelles qui y étaient déjà, mais aussi à cause de leur démangeaison personnelle de parfait orgueil.

L’unique fruit de votre action qu’il vous soit permis de prendre, ce sont les âmes que vous conquerrez au Seigneur grâce à ces miracles et qui doivent lui être données. Voilà votre argent, rien d’autre. Dans l’autre vie, vous jouirez de ce trésor.

265.5 Allez, sans richesses. N’emportez ni or, ni argent, ni pièces de monnaie dans vos ceintures, ne prenez pas de sacs de voyage avec deux ou plusieurs vêtements, ni sandales de rechange, ni bâton de pèlerin ni armes humaines. Car, pour le moment, vos visites apostoliques seront courtes : nous nous retrouverons chaque veille de sabbat et vous pourrez changer vos vêtements humides de sueur sans avoir à emporter de vêtements de rechange. Nul besoin de bâton car le chemin est plus facile et ce qui sert sur les collines et les plaines est bien différent de ce qui sert dans les déserts ou sur les hautes montagnes. Pas besoin d’armes. Elles sont bonnes pour les hommes qui ne connaissent pas la sainte pauvreté et qui ignorent le divin pardon. Mais vous n’avez pas de trésors à garder et à défendre contre les voleurs. Le seul à craindre, l’unique larron pour vous, c’est Satan. Et lui, il se vainc par la constance et la prière, pas avec des épées et des poignards.

Si l’on vous offense, pardonnez. Si on vous dépouille de votre manteau, donnez aussi votre tunique. Restez même tout à fait nus par douceur et détachement des richesses, vous ne scandaliserez pas les anges du Seigneur, et pas non plus l’infinie chasteté de Dieu, car votre charité vêtirait d’or votre corps nu, la douceur vous ferait office de ceinture et pardonner au voleur vous donnerait un manteau et une couronne de roi. Vous seriez donc mieux vêtus qu’un roi. Et non pas d’étoffes corruptibles, mais d’une matière incorruptible.

Ne vous préoccupez pas de votre nourriture. Vous aurez toujours ce qui convient à votre condition et à votre ministère, car l’ouvrier mérite la nourriture qu’on lui apporte. Toujours. Si les hommes n’y pourvoyaient pas, Dieu lui-même pourvoirait aux besoins de son ouvrier. Je vous ai déjà montré que, pour vivre et pour prêcher, il n’est pas nécessaire d’avoir le ventre plein de la nourriture que l’on a avalée. C’est la destinée des animaux impurs dont la mission est de s’engraisser pour être tués et engraisser les hommes. Mais vous, vous ne devez alimenter que votre âme et celle d’autrui de nourritures qui apportent la sagesse. Or la Sagesse se dévoile à une âme que n’obscurcit pas l’excès de nourriture et à un cœur qui se nourrit des réalités surnaturelles. Vous n’avez jamais été aussi éloquents qu’après votre retraite sur la montagne. Or vous ne mangiez alors que l’indispensable pour ne pas mourir. Et pourtant, à la fin de la retraite, vous étiez forts et joyeux comme jamais. N’est-ce pas vrai ?

265.6 Dans toute ville ou localité où vous entrerez, informez-vous sur qui mérite de vous accueillir. Non parce que vous êtes Simon, Judas, Barthélemy, Jacques, Jean ou un autre, mais parce que vous êtes les envoyés du Seigneur. Quand bien même vous seriez des rebuts, des assassins, des voleurs, des publicains, maintenant repentis et à mon service, vous méritez le respect parce que vous êtes mes envoyés. Je vais même plus loin : malheur à vous si vous n’avez que l’apparence d’être mes envoyés et si vous êtes intérieurement abjects et donnés à Satan. Malheur à vous ! C’est encore trop peu que l’enfer pour rétribuer votre duperie. Mais même si vous étiez ouvertement des envoyés de Dieu, mais secrètement des rebuts, des publicains, des voleurs, des assassins, et même si des soupçons s’éveillaient dans les cœurs à votre sujet, si ce n’est une quasi-certitude, on vous devra encore honneur et respect parce que vous êtes mes envoyés. Le regard de l’homme doit dépasser l’intermédiaire, et voir l’envoyé et le but, voir Dieu et son œuvre au-delà de l’intermédiaire trop souvent défectueux. Ce n’est que dans les cas de fautes graves qui blessent la foi des cœurs, que moi aujourd’hui, puis mes successeurs, devrons décider de couper le membre corrompu. Il n’est pas permis, en effet, que les âmes des fidèles se perdent à cause d’un prêtre devenu un démon. Il ne sera jamais permis, pour cacher les plaies qui pourraient naître dans le corps apostolique, d’autoriser des corps gangrenés à y survivre alors qu’ils éloignent les fidèles par leur aspect répugnant et les empoisonnent par leur puanteur démoniaque.

Vous prendrez donc des renseignements sur la famille dont la vie est la plus correcte, là où les femmes savent rester à part, et où les mœurs sont intègres. Vous entrerez là et y demeurerez jusqu’à votre départ de la localité. N’imitez pas les faux bourdons qui, après avoir butiné une fleur, passent à une autre plus nourrissante. Vous, restez où vous êtes, que vous soyez pris en charge par des gens qui vous offrent bon gîte et bonne chère, ou par une famille qui n’est riche que de vertus. Ne cherchez jamais ce qui est “ le mieux ” pour le corps qui périt : au contraire, donnez-lui toujours ce qu’il y a de plus mauvais, en réservant tous les droits à votre âme. En outre – je vous le dis parce qu’il est bon que vous le fassiez –, donnez la préférence aux pauvres pour votre séjour, dès que vous le pourrez. Pour ne pas les humilier, en souvenir de moi qui suis et reste pauvre – et qui m’en fais gloire –, et aussi parce que les pauvres sont souvent meilleurs que les riches. Vous trouverez toujours des pauvres qui sont justes alors que vous aurez rarement l’occasion de trouver un riche sans injustice. Vous n’avez donc pas l’excuse de dire : “ Je n’ai trouvé de bonté que chez les riches ” pour justifier votre désir de confort.

En entrant dans une maison, employez ma salutation, qui est la plus douce qui soit. Dites : “ Que la paix soit avec vous, que la paix soit dans cette demeure ” ou bien : “ Que la paix vienne dans cette maison. ” Car, en tant qu’envoyés de Jésus et de la Bonne Nouvelle, vous portez la paix, et votre arrivée à un endroit y apporte la paix. Si la maison en est digne, la paix viendra et demeurera en elle ; si elle n’en est pas digne, la paix reviendra vers vous. Cependant, efforcez-vous d’être pacifiques pour que vous ayez Dieu pour Père. Un père aide toujours. Alors, aidés par Dieu, vous ferez et ferez bien toutes choses.

Il peut arriver aussi – c’est même certain – que telle ville ou telle maison ne vous reçoive pas : les gens ne voudront pas écouter vos paroles, vous chasseront, vous tourneront en dérision ou même vous poursuivront à coups de pierres comme des prophètes de malheur. C’est alors que vous aurez plus que jamais besoin de vous montrer pacifiques, humbles, doux dans votre manière de vivre. Car, sinon, la colère prendra le dessus et vous pécherez en scandalisant ceux que vous devez convertir et en augmentant leur incrédulité. Alors que si vous acceptez avec paix l’offense de vous voir chassés, ridiculisés, poursuivis, vous convertirez par la plus belle des prédications : la prédication silencieuse de la vraie vertu. Vous retrouverez un jour les ennemis d’aujourd’hui sur votre chemin, et ils vous diront : “ Nous vous avons recherchés, car votre manière d’agir nous a persuadés de la vérité que vous annoncez. Veuillez nous pardonner et nous accueillir comme disciples. Car nous ne vous connaissions pas, mais maintenant nous savons que vous êtes saints ; et, si vous êtes saints, vous devez être les envoyés d’un saint, et nous croyons maintenant en lui. ” Mais en sortant de la ville ou de la maison où vous n’avez pas été accueillis, secouez jusqu’à la poussière de vos sandales pour que l’orgueil et la dureté de ce lieu ne s’attache même pas à vos semelles. En vérité, je vous le dis : au jour du Jugement, Sodome et Gomorrhe seront traitées moins durement que cette ville.

265.7 Je vous envoie comme des brebis parmi les loups. Soyez donc prudents comme des serpents et simples comme des colombes. Car vous savez comment le monde, qui en vérité compte plus de loups que de brebis, agit de même avec moi, qui suis le Christ. Moi, je puis me défendre par ma puissance, et je le ferai jusqu’à ce que vienne l’heure du triomphe provisoire du monde. Mais vous, vous n’avez pas cette puissance, et vous avez besoin de davantage de prudence et de simplicité. Il vous faut donc plus de sagacité pour éviter actuellement prisons et flagellations.

Pour le moment, en vérité, vous avez beau affirmer que vous voudriez donner votre sang pour moi, vous ne supportez même pas un regard ironique ou coléreux. Plus tard, vous serez forts comme des héros contre toutes les persécutions, plus forts que des héros, d’un héroïsme inconcevable pour le monde, inexpli­cable, et qu’on qualifiera de “ folie ”. Non, ce ne sera pas de la folie ! Ce sera l’identification de l’homme à l’Homme-Dieu, par la force de l’amour, et vous saurez faire ce que j’aurai déjà fait. Pour comprendre cet héroïsme, il faudra le voir, l’étudier et le juger d’un point de vue surnaturel. Car c’est une chose surnaturelle qui dépasse toutes les limites de la nature humaine. Mes héros seront des rois, des rois de l’esprit, éternellement rois et héros…

En ce temps-là, on mettra la main sur vous et on vous arrêtera, on vous traînera devant les tribunaux, devant les chefs et les rois pour qu’ils vous jugent et vous condamnent pour ce qui est un grand péché aux yeux du monde : être les serviteurs de Dieu, les ministres et les défenseurs du bien, les maîtres des vertus. A cause de cela, vous serez flagellés et punis de mille façons jusqu’à subir la mort. Et vous me rendrez témoignage devant les rois, les présidents de tribunaux, les nations, confessant par votre sang que vous aimez le Christ, le vrai Fils du vrai Dieu.

Quand vous serez entre leurs mains, ne vous préoccupez pas de ce que vous devrez répondre et de ce que vous aurez à dire. N’éprouvez alors aucune peine, si ce n’est de l’affliction à l’égard des juges et des accusateurs que Satan dévoie au point de les rendre aveugles à la vérité. Les paroles à dire vous seront données à ce moment-là. Votre Père vous les mettra sur les lèvres, car ce ne sera pas vous qui parlerez alors pour convertir à la foi et professer la vérité, mais ce sera l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.

265.8 Le frère donnera la mort à son frère, le père à son fils, les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mourir. Non, ne vous évanouissez pas et ne vous scandalisez pas ! Répondez-moi. Pour vous, quel est le plus grand crime : tuer un père, un frère, un enfant ou Dieu lui-même ?

– Dieu, on ne peut le tuer, dit sèchement Judas.

– C’est vrai. C’est un Esprit qu’on ne peut saisir » confirme Barthélemy.

Même s’ils se taisent, les autres sont du même avis.

« Moi, je suis Dieu et je suis chair, dit calmement Jésus.

– Personne ne pense à te tuer, réplique Judas.

– Je vous en prie : répondez à ma question.

– Mais il est plus grave de tuer Dieu ! Cela va de soi !

– Eh bien, Dieu sera tué par l’homme, dans sa chair d’Homme-Dieu et dans l’âme de ceux qui tueront l’Homme-Dieu. Donc, de même qu’on arrivera à ce crime sans que son auteur en éprouve de l’horreur, on en arrivera pareillement au crime des pères, des frères, des fils, contre les fils, les frères, les pères.

265.9 Vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre, non par lâcheté, mais pour donner le temps à l’Eglise du Christ qui vient de naître d’arriver à l’âge, non plus d’un bébé faible et incapable, mais à l’âge de la majorité où elle sera capable d’affronter la vie et la mort sans craindre la Mort. Ceux à qui l’Esprit conseillera de fuir, qu’ils fuient, tout comme j’ai fui quand j’étais tout petit. En vérité, toutes les vicissitudes de ma vie d’homme se répéteront dans la vie de mon Eglise. Toutes : depuis le mystère de sa formation à l’humilité des premiers temps, jusqu’aux troubles et aux embûches qu’amènera la férocité des hommes, jusqu’à la nécessité de fuir pour continuer à exister, depuis la pauvreté et le travail assidu, jusqu’à beaucoup d’autres épreuves que je vis actuellement ou que je souffrirai par la suite, avant de parvenir au triomphe éternel. Pour ceux, au contraire, à qui l’Esprit conseille de rester, qu’ils restent, car s’ils meurent, ils vivront et seront utiles à l’Eglise. En effet, ce que l’Esprit de Dieu conseille est toujours un bien.

265.10 En vérité, je vous assure que vous ne finirez pas, vous et vos successeurs, de parcourir les rues et les villes d’Israël avant que ne vienne le Fils de l’Homme. Car Israël, à cause de son redoutable péché, sera dispersé comme de la paille saisie par un tourbillon, et disséminé sur toute la terre. Des siècles et des millé­naires, l’un après l’autre, et davantage encore, se succéderont avant qu’il soit finalement rassemblé sur l’aire d’Arauna le Jébuséen. A chaque tentative avant l’heure marquée, il sera de nouveau pris par le tourbillon et dispersé, car Israël devra pleurer son péché pendant autant de siècles qu’il y a de gouttes qui pleuvront des veines de l’Agneau de Dieu immolé pour les péchés du monde. Et mon Eglise devra aussi, elle qui aura été frappée par Israël en moi et en mes apôtres et disciples, ouvrir ses bras de mère et chercher à rassembler Israël sous son manteau comme le fait une poule pour ses poussins qui se sont éloignés. Quand Israël sera tout entier sous le manteau de l’Eglise du Christ, alors je viendrai […]





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Message par azais Ven 5 Fév 2021 - 1:11

"par une vie de pénitence, une prière fervente, un désir sincère de faire briller la puissance de Dieu, une humilité profonde, une charité vivante, une foi ardente, une espérance qui ne se trouble pas devant les difficultés d’aucune sorte. En vérité, je vous dis que tout est possible à celui qui possède en lui ces éléments. Même les démons s’enfuiront quand vous prononcerez le nom du Seigneur, si vous avez cela en vous. Ce pouvoir vous est donné par moi et par notre Père."


mon Eglise devra aussi, elle qui aura été frappée par Israël (celui qui lutte contre Dieu) en moi et en mes apôtres et disciples, ouvrir ses bras de mère et chercher à rassembler Israël sous son manteau comme le fait une poule pour ses poussins qui se sont éloignés. Quand Israël sera tout entier sous le manteau de l’Eglise du Christ, alors je viendrai



N'attendons donc pas plus longtemps , allons te faisons ce que tu nous dit et enseigne Seigneur de faire 

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Message par Invité Ven 5 Fév 2021 - 14:16

JEUDI 4 FÉVRIER 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta C38cece0cd704cfe7df3becfeb03064e


« Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Saint Marc (6, 14-29)
« Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. […] je t’appelle de nouveau, ma fille, à te soumettre aux souffrances, afin que, par ton offrande à la justice divine unie à la mienne, ceux qui doivent combattre cette loi du divorce obtiennent la lumière et la grâce efficace pour arriver à la victoire. »



« Ma fille, vois-tu un peu où en est arrivé l’aveuglement des hommes ? Ils sont allés jusqu’à vouloir former une loi inique -contre eux-mêmes et -contre leur propre bien-être social. C’est pourquoi je t’appelle de nouveau, ma fille, à te soumettre aux souffrances, afin que, par ton offrande à la justice divine unie à la mienne, ceux qui doivent combattre cette loi du divorce obtiennent la lumière et la grâce efficace pour arriver à la victoire. Ma fille, Je tolérerai – qu’ils fassent des guerres et des révolutions, et – que le sang de nouveaux martyrs inonde le monde, cela étant un honneur pour Moi et mon Église. Mais, cette loi brutale est -un affront à l’Église et, -pour Moi, une chose abominable et intolérable. »

Pendant que Jésus disait cela, j’ai vu un homme qui combattait contre cette loi. Il était fatigué et épuisé, sur le point de se retirer de cette affaire. Alors, ensemble, Notre-Seigneur et moi, nous l’avons encouragé. Cet homme répondit :
« Je me vois presque seul à combattre et dans l’impossibilité d’atteindre le but. »

Je lui dis : « Courage, car les contrariétés sont autant de perles dont le Seigneur se servira pour t’orner dans le Ciel. »
Il reprit courage et poursuivit sur cette affaire. Plus tard, je vis un autre homme, tout essoufflé et préoccupé, ne sachant pas quoi décider. Il y avait quelqu’un qui lui disait :
« Sais-tu ce que tu dois faire ? Sors, sors de Rome ! »

Il répondit : « Non, je ne peux pas, j’ai donné ma parole à mon père. Je donnerai ma vie, mais, sortir, non, jamais ! »
Après, nous nous sommes retirés. Jésus disparut et je me suis retrouvée dans mon corps.]



Le Livre du Ciel Tome 4, 12 janvier 1902




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

270.5 « C’était le soir de la fête… L’événement était imprévisible… Deux heures auparavant seulement, Hérode s’était entretenu avec Jean et l’avait congédié avec bienveillance… Et, très peu de temps avant qu’ait lieu… l’homicide, le martyre, le crime, la glorification, il avait envoyé un serviteur porter au prisonnier des fruits glacés et des vins rares. Jean nous avait distribué tout cela… Lui, il n’a jamais modifié son austérité… Il n’y avait que nous car, grâce à Manahen, nous étions au palais pour servir aux cuisines et aux écuries. Et c’était une faveur qui nous permettait de voir sans cesse notre Jean… Nous étions aux cuisines, Jean et moi, pendant que Siméon surveillait les serviteurs de l’écurie pour qu’ils traitent avec soin les montures des hôtes… Le palais était plein de grands, de chefs militaires et de seigneurs de Galilée. Hérodiade s’était enfermée dans ses appartements à la suite d’une violente scène entre Hérode et elle, survenue le matin… »

Manahen l’interrompt :

« Mais quand cette hyène est-elle venue ?

– Deux jours avant. On ne l’attendait pas… Elle avait dit au monarque qu’elle ne pouvait vivre loin de lui et être absente le jour de sa fête. Vipère et magicienne comme toujours, elle avait fait d’Hérode un jouet… Mais ce matin-là, Hérode, bien que déjà ivre de vin et de luxure, avait refusé d’accorder à sa femme ce qu’elle demandait à grands cris… Et personne ne pensait que c’était la vie de Jean !…

Elle était restée dans ses appartements, hautaine. Elle avait renvoyé les mets royaux envoyés par Hérode dans de la vaisselle de prix. Elle avait gardé seulement un plateau précieux plein de fruits, et en échange elle avait donné pour Hérode une amphore de vin drogué… Drogué… Ah ! Ivre comme il l’était, sa nature vicieuse suffisait bien à le pousser au crime !

Nous avons appris par ceux qui faisaient le service de la table que, après la danse des mimes de la cour ou plutôt au milieu, Salomé avait fait irruption en dansant dans la salle du banquet, et les mimes, pour faire place à la princesse, s’étaient plaquées contre les murs. La danse était parfaite, nous a-t-on dit. Lubrique et parfaite. Digne des hôtes… Hérode… Ah ! Peut-être qu’un nouveau désir d’inceste fermentait intérieurement… A la fin de cette danse, Hérode, enthousiaste, dit à Salomé : “ Tu as bien dansé ! Je jure que tu as mérité une récompense. Je jure que je te la donnerai. Je jure que je te donnerai tout ce que tu peux me demander. Je le jure en présence de tous. Et un roi est fidèle à sa parole, même sans serments. Demande donc ce que tu veux. ”

Alors Salomé, feignant l’embarras, l’innocence et la modestie, s’enveloppa de ses voiles, avec une moue pudique après tant d’impudicité, et dit : “ Permets-moi, grand roi, de réfléchir un moment. Je vais me retirer puis je reviendrai, car ta faveur m’a troublée ”… et elle se retira pour aller trouver sa mère.

Selma m’a dit qu’elle entra en riant et en disant : “ Mère, tu as gagné ! Donne-moi le plateau. ” Hérodiade, avec un cri de triomphe, ordonna à l’esclave de remettre à sa fille le plateau qu’elle avait mis de côté auparavant, en disant : “ Va, reviens avec cette tête haïe, et je te couvrirai de perles et d’or. ” Et Selma, horrifiée, obéit…

Salomé rentra en dansant dans la salle et, toujours en dansant, vint se prosterner aux pieds du roi. Elle dit : “ Voilà : sur ce plateau que tu as envoyé à ma mère en signe que tu l’aimes et que tu m’aimes, je veux la tête de Jean. Et puis je danserai encore, puisque cela te plaît tant. Je danserai la danse de la victoire parce que j’ai vaincu ! Je t’ai vaincu, roi ! J’ai vaincu la vie et je suis heureuse ! ” Voilà ce qu’elle a dit et que nous a répété un ami échanson…

Hérode fut troublé ; il était pris entre deux décisions : être fidèle à sa parole, ou être juste. Mais il n’a pas su être juste, car c’est un injuste. Il fit signe au bourreau qui se tenait derrière le siège royal, et ce dernier, ayant pris des mains de Salomé le plateau qu’elle présentait, descendit de la salle du festin vers les pièces du bas. Nous le vîmes, Jean et moi, traverser la cour… et peu après nous entendîmes le cri de Siméon : “ Assassins ! ” Puis nous le vîmes repasser avec la tête sur le plateau… Jean, ton Précurseur était mort…





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Message par Invité Sam 6 Fév 2021 - 12:35

SAMEDI 6 FÉVRIER 2021

Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Marc-6-34-1024x631


« En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement. » Saint Marc (6,30-34)
« Alors, il se mit à les enseigner longuement. […] lorsque je parle et que j’enseigne, ton Jésus a le pouvoir de convertir en nature le bien enseigné et formé dans la créature. »


Le Livre du Ciel Tome 29, 4 mai 1931

« Ma fille, parce que tous les actes que tu fais en toi sont des actes enseignés et formés par moi, de sorte qu’ils sont mes actes, et je ne veux pas te laisser en arrière sans être unie avec moi pour les suivre, car il faut que tu saches que lorsque j’accomplis une œuvre dans l’âme, lorsque je parle et que j’enseigne, ton Jésus a le pouvoir de convertir en nature le bien enseigné et formé dans la créature, et le bien de nature ne peut pas être détruit. C’est comme si Dieu te donnait la vue comme propriété de ta nature et qu’elle ne te servait pas à regarder, la voix, les mains, les pieds, et qu’ils ne te servaient pas à voir, à parler, à travailler et à marcher : ne serait-ce pas condamnable ? Or, lorsque je donne des dons de nature au corps, quand je parle, ma parole créatrice a le pouvoir de donner en nature à l’âme le don que je veux faire par ma parole, parce qu’un seul de mes Fiat contient un ciel, un soleil, une prière incessante pour le don, avec quoi mon Fiat a le pouvoir de le convertir en don de nature de l’âme. De sorte que ce que tu fais en toi, ce sont des dons de nature que ma parole a formés en toi, et tu veilleras par conséquent à ne pas rendre mes dons inutiles. Je les ai mis en toi afin que, avec ces actes répétés de mon Vouloir, nous puissions demander ensemble le grand don que ma Divine Volonté vienne régner sur la terre ; d’autant plus, ma chère fille, que les actes répétés sont comme la sève de la plante : sans elle, la plante sèche et ne peut produire ni fleurs ni fruits. La sève est le sang vital de la plante qui circule en elle, la conserve, la fait grandir et produire les fruits les plus beaux et les plus savoureux pour former la gloire et le bénéfice du fermier. Mais cette sève n’est pas formée d’elle-même par la plante, car le fermier doit veiller à arroser et cultiver la plante, et pas seulement une fois, mais sans cesse, lui donnant comme de nature suffisamment de sève pour que la pauvre plante puisse trouver sa nourriture quotidienne pour grandir et donner ses fruits à celui qui la cultive. Mais si le fermier est paresseux, la plante perd sa sève et meurt. Tu vois ainsi ce que sont les actes répétés : le sang de l’âme, l’aliment, la conservation et la croissance de mes dons ; j’en suis le céleste fermier et ne risque pas d’être paresseux. Mais tu dois recevoir ce suc vital et tu le reçois lorsque tu répètes les actes dans ma Volonté au tréfonds de ton âme : tu ouvres alors la bouche et je t’arrose en donnant à ton âme le sang qui te procure la chaleur divine, l’aliment céleste, et en y ajoutant mes autres paroles, je conserve et fais croître mes dons. Oh ! si la plante avait la raison et était capable de refuser d’être arrosée par le fermier, quel serait le sort de cette pauvre plante ? Celui de perdre la vie ! Et quelle serait la souffrance du pauvre fermier ? Ainsi, répéter les actes, c’est vouloir la vie, c’est prendre la nourriture ; la répétition, c’est aimer et apprécier, et c’est pour satisfaire les désirs du céleste fermier et le rendre heureux que j’aie travaillé dans le champ de ton âme avec tant d’amour ; et lorsque je te vois répéter tes actes, seule ou avec moi, tu me donnes les fruits de mon labeur et je me sens aimé de nouveau et récompensé pour les nombreux dons que je t’ai faits, et je me dispose à t’en faire de plus grands. Par conséquent, sois attentive et que ta constance soit la force victorieuse capable de conquérir et de dominer ton Jésus. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

272.1 Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.

Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :

« Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…

– Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…

– Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !

– Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »

Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.


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Message par Invité Dim 7 Fév 2021 - 10:43

DIMANCHE 7 FÉVRIER 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Guerison-de-la-belle-mere-de-pierre


« Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Saint Marc (1, 29-39)
« Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. […] Je formais l’Église naissante et le nouveau sacerdoce qui ne se détachent ni des saintes Écritures ni de l’Évangile. »


Le Livre du Ciel Tome 23, 18 janvier 1928

« Ma fille, toutes mes œuvres se soutiennent les unes les autres. Et le signe qu’elles sont mes œuvres, c’est que l’une ne s’oppose pas à l’autre. Elles sont tellement reliées entre elles que l’une s’appuie sur l’autre. Cela est si vrai qu’après avoir formé mon peuple élu, d’où devait naître le Messie annoncé, j’ai formé les prêtres dans ce même peuple pour instruire et préparer au grand bien de la Rédemption. Je leur ai donné des lois, des manifestations et des inspirations qui ont constitué les saintes Écritures, que l’on appelle la Bible, et chacun s’appliquait à l’étudier. C’est pourquoi avec ma venue sur terre, je n’ai pas détruit, mais plutôt soutenu les saintes Écritures. Et mon Évangile annoncé ne s’opposait en rien aux Écritures ; les deux se soutenaient admirablement. Je formais l’Église naissante et le nouveau sacerdoce qui ne se détachent ni des saintes Écritures ni de l’Évangile. On les étudiait attentivement pour instruire le peuple, et l’on peut dire que quiconque ne veut pas puiser à cette source bienfaisante ne m’appartient pas, car elle est le fondement de mon Église et la vie même qui forme le peuple.

Or ce que je manifeste sur ma Divine Volonté et que tu écris peut être appelé l’« Évangile du Royaume de la Divine Volonté ». Il ne s’oppose en rien aux saintes Écritures ni à l’Évangile que j’ai annoncé lorsque j’étais sur terre ; en fait, on peut l’appeler le soutien des deux. C’est pourquoi je permets et demande aux prêtres de venir, qu’ils lisent l’Évangile du Royaume de mon divin Fiat pour que je puisse leur dire comme à mes Apôtres : « Allez dans le monde entier prêcher l’Évangile », car je me sers de mes prêtres dans mes œuvres. Et tout comme j’avais des prêtres avant ma venue pour préparer le peuple, et les prêtres de mon Église pour confirmer ma venue et tout ce que j’ai dit, j’aurai aussi les prêtres du Royaume de ma Volonté.

Voici, c’est à cela que serviront toutes les choses que je t’ai manifestées, toutes les vérités surprenantes, et les promesses de tant de biens que je veux accorder aux enfants du « Fiat Voluntas Tua » (Que Ta Volonté soit faite) ; ce sera l’Évangile, la base, la source inépuisable où chacun viendra puiser la vie céleste, le bonheur terrestre et la restauration de sa Création. Oh ! combien seront heureux ceux qui viendront avidement boire à grandes gorgées à ces sources de connaissances, car elles ont la vertu


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

60.2 Ils se dirigent vers une maison basse, plus basse encore que celle de Pierre à Bethsaïde, et encore plus proche du lac. Elle en est séparée par une bande de grève, et je crois que pendant les tempêtes les vagues viennent mourir contre le mur de la maison qui, si elle est basse, est en revanche très large comme pour loger beaucoup de monde.

Dans le jardin qui s’étend devant la maison, du côté du lac, il n’y a qu’une vieille vigne noueuse qui couvre une tonnelle rus­tique et un vieux figuier que les vents venant du lac ont complètement incliné vers la maison. Le feuillage ébouriffé de l’arbuste frôle les murs et bat contre le châssis des fenêtres, fermées pour s’abriter du soleil ardent qui frappe la petite maison. Il n’y a que ce figuier, cette vigne et un puits au muret bas et verdâtre.

« Entre, Maître. »

Des femmes sont occupées dans la cuisine, qui à réparer les filets, qui à préparer le repas… Elles saluent Pierre, puis s’inclinent, toutes confuses, devant Jésus. En même temps, elles le dévisagent avec curiosité.

« La paix soit à cette maison. Comment va la malade ?

– Parle, toi qui es sa belle-fille la plus âgée, disent trois femmes à l’une d’elles qui est en train de s’essuyer les mains sur un pan de son vêtement.

– Elle a une forte fièvre, une très forte fièvre. Nous l’avons montrée au médecin, mais il dit qu’elle est trop vieille pour guérir et que quand ce mal passe des os au cœur et donne de la fièvre, surtout à cet âge-là, on meurt. Elle ne mange plus… J’essaie de lui faire des repas appétissants, même maintenant, tu vois, Simon ? Je lui préparais cette soupe qui lui plaisait tant. J’ai choisi les meilleurs poissons parmi ceux de tes beaux-frères, mais je ne crois pas qu’elle pourra la manger. Et puis… elle est tellement agitée. Elle se lamente, elle crie, elle pleure, elle ronchonne…

– Prenez patience, comme si elle était votre mère, et vous en aurez le mérite auprès de Dieu.

60.3 Conduisez-moi auprès d’elle.

– Rabbi… Rabbi… je ne sais si elle voudra te voir. Elle ne veut voir personne. Je n’ose pas lui dire : “ Je vais t’amener le Rabbi. ” »

Jésus sourit sans perdre son calme. Il se tourne vers Pierre : « C’est à toi d’agir, Simon. Tu es un homme et le plus âgé des gendres, m’as-tu dit. Va. »

Pierre fait une grimace significative et obéit. Il traverse la cuisine, entre dans une pièce et, à travers la porte fermée derrière lui, je l’entends parler avec une femme. Il sort la tête et une main et dit :

« Viens, Maître, fais vite » et il ajoute plus bas, à peine intelligiblement : « Avant qu’elle ne change d’idée. »

Jésus traverse rapidement la cuisine et ouvre toute grande la porte. Debout sur le seuil, il dit sa douce et solennelle salutation :

« Que la paix soit avec toi. »

Il entre, bien qu’on n’ait pas répondu, et se dirige vers une couche basse sur laquelle est étendue une petite femme, toute grise, amaigrie, essoufflée par la forte fièvre qui rougit son visage enflammé.
Jésus se penche sur le lit, sourit à la petite vieille :

« Tu as mal ?

– Je meurs !

– Non, tu ne vas pas mourir. Peux-tu croire que je peux te guérir ?

– Et pourquoi le ferais-tu ? Tu ne me connais pas.

– Grâce à Simon, qui m’en a prié… et aussi pour toi, pour donner à ton âme le temps de voir et d’aimer la Lumière.

– Simon ? Il ferait mieux de… Comment donc Simon a-t-il pensé à moi ?

– C’est qu’il est meilleur que tu ne le crois. Je le connais, et je sais. Je le connais et je suis heureux de l’exaucer.

– Tu me guéris, alors ? Je ne mourrai plus ?

– Non, femme, pour l’instant tu ne mourras pas. Peux-tu croire en moi ?

– Je crois, je crois. Il me suffit de ne pas mourir ! »

60.4 Jésus sourit encore. Il la prend par la main. La main rugueuse, aux veines gonflées disparaît dans la main juvénile de Jésus, qui se redresse et prend l’attitude qu’il a habituellement pour accomplir un miracle. Il crie :

« Sois guérie ! Je le veux ! Lève-toi ! »
Et il lâche la main de la femme. Elle retombe sans que la petite vieille se plaigne, alors qu’auparavant, quand Jésus la lui avait prise, bien que ce fût avec une grande délicatesse, le mouvement avait arraché une plainte à la malade.

Un bref temps de silence. Puis la femme s’écrie à haute voix :
« Oh ! Dieu de nos pères ! Mais je n’ai plus rien ! Mais je suis guérie ! Venez, venez ! »

Les belles-filles accourent.

« Regardez donc, dit la femme, je bouge et ne sens plus de douleur ! Et je n’ai plus de fièvre ! Regardez comme je suis fraîche ! Mon cœur ne me donne plus l’impression d’être le marteau du forgeron. Ah ! Je ne meurs plus ! »

Pas un seul mot pour le Seigneur.

Mais Jésus ne s’en formalise pas. Il dit à la plus âgée des belles-filles :

« Habillez-la pour qu’elle se lève. Elle le peut. »

Et il s’écarte pour sortir.

Confus, Simon se tourne vers sa belle-mère :
« Le Maître t’a guérie. Tu ne lui dis rien ?

– Bien sûr que si ! Je n’y pensais pas. Merci, que puis-je faire pour te remercier ?

– Etre bonne, très bonne, car l’Eternel a été bon avec toi. Et, si cela ne t’ennuie pas, permets-moi de me reposer aujourd’hui chez toi. J’ai parcouru pendant la semaine tous les environs et je suis arrivé à l’aube, ce matin. Je suis fatigué.

– Certainement, certainement ! Reste donc si cela t’arrange. »





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Message par Invité Lun 8 Fév 2021 - 14:04

[quote]
LUNDI 8 FÉVRIER 2021


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« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés » Saint Marc (6,53-56)
« Tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés […] c’est ce dernier acte qui les a sauvées.  »


Le Livre du Ciel Tome 20, 3 novembre 1926

« Ma fille, plus les âmes qui sont passées dans la vie future ont été soumises à ma Volonté et plus elles y ont accompli leurs actes, plus elles se sont constitué des voies pour recevoir des suffrages de la terre. Si elles ont accompli ma Volonté, formant ainsi des chemins de communication pour les biens présents dans l’Église et qui m’appartiennent, aucun de ces chemins ne manquera de leur apporter un soulagement, une prière, ou une diminution de peine. Les suffrages empruntent ces chemins royaux de ma Volonté pour apporter à chaque âme le mérite, le fruit et le capital qu’elle a formé pour elle-même dans ma Volonté.

Par conséquent, sans ma Volonté, il n’y a pas de voies ni de moyens pour recevoir des suffrages. Même si les suffrages et tout ce que fait l’Église descendent toujours dans le Purgatoire, ils vont vers celles qui se sont formé des chemins. Pour les autres, celles qui n’ont pas fait ma Volonté, les voies sont fermées ou n’existent pas du tout ; et si ces âmes ont été sauvées, c’est parce qu’au moins au moment de la mort, elles ont reconnu le règne suprême de ma Volonté, qu’elles l’ont adorée et qu’elles s’y sont soumises

– et c’est ce dernier acte qui les a sauvées ; autrement, elles n’auraient pas pu être sauvées. Pour l’âme qui a toujours fait ma Volonté, il n’y a pas de voies vers le Purgatoire

– son chemin mène tout droit au Ciel. Et celle qui a reconnu ma Volonté et s’y est soumise, non pas toujours et en toutes choses, mais en grande part, elle a formé pour elle-même tant de voies et elle reçoit tellement que le Purgatoire l’envoie rapidement au Ciel. Tout comme les âmes pénitentes devaient former leurs voies pour recevoir des suffrages, les âmes pèlerines doivent faire ma Volonté pour former leurs voies et que leurs suffrages descendent au Purgatoire.

Si elles forment des suffrages en étant loin de ma Volonté, comme il leur manque la communication avec ma Volonté qui seule unit et réunit, leurs suffrages ne trouveront pas de voies pour monter, leurs pieds pour marcher, leur force pour apporter un soulagement. Ce seront des suffrages sans vie parce qu’il leur manque la vie de ma Volonté qui seule a la vertu de donner vie à tous les biens. Plus l’âme possède ma Volonté, plus ses prières, ses œuvres, ses souffrances ont de la valeur, et elle peut ainsi apporter un soulagement à ces âmes blessées. Je mesure et donne de la valeur à tout ce que l’âme peut faire en fonction de ma Volonté qu’elle possède.

Si ma Volonté court dans tous ses actes, la mesure que je prends est immense ; mieux encore, je cesse de mesurer et lui accorde tant de valeur que son poids ne peut être calculé. Par contre, pour l’âme qui n’accomplit guère ma Volonté, la mesure est faible et la valeur de peu d’importance. Et pour celle qui ne fait pas du tout ma Volonté, je n’ai ni mesure ni valeur à donner. Par conséquent, si elles n’ont pas de valeur, comment peuvent-elles apporter un soulagement à ces âmes qui, au Purgatoire, ne reconnaissent rien et ne peuvent rien recevoir, excepté ce que produit mon Fiat éternel. Mais sais-tu qui peut apporter tous les soulagements, la lumière qui purifie, l’amour qui transforme ? Celle qui possède la vie de ma Volonté en toutes choses et en qui elle domine triomphalement. Cette âme n’a même pas besoin de chemins, parce qu’en possédant ma Volonté, elle a droit à tous les chemins. Elle peut aller partout parce qu’elle possède en elle la voie royale de ma Volonté pour se rendre dans cette profonde prison et apporter à tous soulagements et libération.

D’autant plus qu’en créant l’homme, nous lui avons donné notre Volonté en héritage spécial et que nous reconnaissons tout ce qu’il a fait dans les limites de l’héritage dont nous l’avons doté. Rien ne peut être reconnu ni autorisé à entrer dans le Ciel qui n’a pas été fait par les créatures, soit dans notre Volonté, ou tout au moins afin de l’accomplir. Comme la Création est sortie de notre Fiat éternel, notre Volonté, jalouse, n’autorise aucun acte à rentrer dans la Patrie céleste qui ne soit passé par son Fiat.

Oh ! si tous savaient ce que signifie la Volonté de Dieu et comment toutes les œuvres, même celles qui semblent bonnes, mais sont vides de ma Volonté, sont des œuvres vides de lumière, vides de valeur, vides de vie ; et les œuvres sans lumière, sans valeur et sans vie n’entrent pas au Ciel. Oh ! comme ils seraient attentifs à faire ma Volonté en toute chose et à jamais ! »


Aujourd'hui pas Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta


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Message par Invité Mar 9 Fév 2021 - 14:46

MARDI 9 FÉVRIER 2021


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« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.’ Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Saint Marc (7,1-13)


« Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. […] Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? »



Le Livre du Ciel Tome 21, 26 mars 1927

« Ma fille, dans la Création, la Volonté qui décida de créer toutes choses était une. Il était juste que ma Volonté ait son règne et le développement de sa vie en chaque chose, puisqu'elle les avait créées. Lorsque l’homme s’est retiré de notre Volonté, il n’y avait plus une seule et unique Volonté qui régnait sur la terre, mais deux. Comme la volonté humaine est inférieure à la Divine Volonté, elle s’est privée de tous les biens du Fiat suprême et l’homme, en faisant sa propre volonté, a pris la place de la Divine Volonté et ce fut un très grand malheur. D’autant plus que cette volonté humaine avait été créée par la Divine Volonté pour qu’elle lui appartienne et puisse régner sur elle.

Or en se retirant de notre Volonté, l’homme s’est rendu coupable du vol des droits divins, et les choses créées par le Fiat cessèrent de lui appartenir. Il lui fallait donc trouver un endroit extérieur à nos œuvres créatrices, mais c’était impossible. Cet endroit n’existe pas. Et comme il n’avait plus notre Volonté, il s’est servi des œuvres de notre Création pour vivre. Il s’est servi du soleil, de l’eau, des fruits de la terre, de tout le créé. Ce sont toutes des choses qu’il a volées.

Ainsi, l’homme, en cessant de faire notre Volonté, est devenu le chapardeur de tous nos biens. Comme il était douloureux de voir que la Création allait servir tant de déserteurs, tant de créatures qui n’appartenaient pas au Divin Fiat. Et notre Volonté a perdu autant de places sur la terre que de créatures qui ne devaient pas vivre dans notre Royaume sous le règne de notre Volonté. C’est ce qui arrive dans une famille lorsqu'au lieu d’être sous le commandement du père, ce sont les enfants qui règnent et font la loi, et ils ne s’entendent même pas entre eux.

Les uns commandent ceci, et les autres, autre chose. Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? Quelle confusion et quel désordre dans cette famille ! C’était même encore plus douloureux encore pour mon Fiat suprême de voir l’œuvre de ses mains créatrices soustraite à son règne par la créature qui, en faisant sa propre volonté opposée à la sienne, lui enlevait le droit de régner.

Ma fille, ne pas faire ma Volonté est le mal qui comprend tous les maux, et l’effondrement de tous les biens. C’est la destruction du bonheur, de l’ordre, de la paix, et la grande perte de mon divin Royaume. »






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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

(…) –  Pourquoi tes disciples transgressent-ils les traditions des anciens ? Aujourd’hui, nous les avons observés. Aujourd’hui même, pas plus tard qu’il y a une heure ! Ils sont entrés dans leur salle pour manger sans s’être purifiés les mains auparavant ! »

      Si les pharisiens avaient dit : “ et ils ont égorgé des habitants auparavant ”, ils n’auraient pas pris un ton d’aussi profonde horreur.

      300.7 « Vous les avez observés, oui. Il y a tant de choses à voir, et qui sont belles et bonnes ! Des choses qui font bénir le Seigneur de nous avoir donné la vie pour que nous ayons la possibilité de les voir et parce qu’il les a créées ou permises. Et pourtant vous ne les regardez pas, et avec vous beaucoup d’autres. Mais vous perdez votre temps et votre paix à poursuivre ce que vous ne jugez pas bon.

      Vous ressemblez à des chacals, ou plutôt à des hyènes qui suivent à la trace une pestilence en négligeant les senteurs que le vent apporte des jardins parfumés. Les hyènes n’aiment pas les lys et les roses, le jasmin et le camphre, les cinnamomes et les œillets. Pour elles, ce sont des odeurs désagréables. Mais la puanteur d’un corps en putréfaction au fond d’un ravin, ou dans une ornière, enfoui sous les ronces où l’a enseveli un assassin, ou rejeté par la tempête sur une plage déserte, gonflé, violet, crevé, horrible, oh ! Quel fumet agréable pour les hyènes ! Et elles hument le vent du soir, qui condense et transporte toutes les émanations que le soleil a évaporées après les avoir chauffées, pour sentir cette vague odeur qui les attire. Après les avoir découvertes et en avoir trouvé la direction, les voilà qui partent en courant, le museau à l’air, les lèvres déjà retroussées dans ce frémissement des mâchoires semblable à un rire hystérique, pour aller là où se trouve la putréfaction. Et que ce soit un cadavre d’homme ou de quadrupède, celui d’une couleuvre tuée par un paysan, ou encore d’une fouine par une ménagère, que ce soit simplement un rat crevé, ah ! Voilà qui plaît ! Elles enfoncent alors leurs crocs dans cette puanteur repoussante, se régalent et se pourlèchent les babines…

      Des hommes qui se sanctifient de jour en jour, cela n’a rien d’intéressant ! Mais si un seul fait du mal, ou si plusieurs négligent ce qui n’est pas un commandement divin mais une pratique humaine – appelez-la même tradition, précepte, comme vous voudrez, c’est toujours une règle humaine –, alors on se dérange, alors on note. On suit même un soupçon… seulement pour se réjouir, en voyant que le soupçon est réalité.

      300.8 Mais répondez donc, répondez, vous qui êtes venus non par amour, non par foi, non par honnêteté, mais dans une intention malveillante, répondez : pourquoi transgressez-vous un commandement de Dieu par une de vos traditions ? Vous ne viendrez tout de même pas me dire qu’une tradition est plus importante qu’un commandement ? Et pourtant Dieu a dit : “ Honore ton père et ta mère, et qui maudira son père ou sa mère mérite la mort ” ! Or vous déclarez au contraire : “ Quiconque a dit à son père et à sa mère : ‘ ce que tu devrais avoir de moi est corban ’, celui-là n’est plus obligé de s’en servir pour son père et sa mère. ” Par votre tradition, vous avez donc annulé le commandement de Dieu.

      Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé à votre sujet : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi, car son culte et ses doctrines ne sont que de vrais commandements humains. ”

      Alors que vous transgressez les commandements de Dieu, vous vous en tenez au cérémonial des hommes, au lavage des amphores et des calices, des plats et des mains, et autres usages semblables. Alors que vous justifiez l’ingratitude et l’avarice d’un fils en lui offrant l’échappatoire de l’offrande du sacrifice pour ne pas donner un pain à celui qui l’a engendré, qui a besoin d’aide et qu’on a l’obligation d’honorer parce qu’il est père, vous vous scandalisez devant quelqu’un qui ne se lave pas les mains. Vous altérez et violez la parole de Dieu pour obéir à des paroles que vous avez inventées et que vous avez élevées à la dignité de préceptes. Vous vous proclamez ainsi plus justes que Dieu. Vous vous arrogez un droit de législateurs alors que Dieu seul est le Législateur dans son peuple. Vous… »

      Et il continuerait sur sa lancée, mais le groupe ennemi sort sous la grêle des accusations en bousculant les apôtres et ceux qui étaient dans la maison, hôtes ou aides de la maîtresse de maison, et qui s’étaient rassemblés dans le couloir, attirés par l’éclat de la voix de Jésus.




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Message par azais Mar 9 Fév 2021 - 22:20

Ma fille, ne pas faire ma Volonté est le mal qui comprend tous les maux, et l’effondrement de tous les biens. C’est la destruction du bonheur, de l’ordre, de la paix, et la grande perte de mon divin Royaume. »

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Message par Invité Mer 10 Fév 2021 - 15:24

MERCREDI 10 FÉVRIER 2021


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« Isaïe a bien prophétisé à votre sujet, hypocrites, ainsi qu’il est écrit : ‘Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains.’ Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. » Saint Marc (7,1-13)
« Vous aussi, vous laissez de côté le commandement de Dieu, pour vous attacher à la tradition des hommes. […] Quelle n’est pas la douleur de ce pauvre père en voyant son commandement enlevé par ses enfants ? »



Le Livre du Ciel Tome 21, 26 mars 1927

LE MÊME TEXTE QU'HIER


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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Maître, moi – et je ne suis pas le seul –, je n’ai pas bien compris la parabole. Explique-la-nous un peu. Comment se fait-il que ce qui entre ne rend pas impur et que ce qui sort le fait ? Moi, si je prends une amphore propre et que j’y verse de l’eau sale, je la contamine. Par conséquent, ce qui entre dedans la contamine. Mais si je verse sur le sol de l’eau d’une amphore remplie d’eau pure, je ne contamine pas l’amphore parce que de l’amphore, il sort de l’eau pure. Et alors ? »

301.6 Jésus répond :

« Nous ne sommes pas une amphore, Simon. Nous ne sommes pas des amphores, mes amis. Et tout n’est pas pur dans l’homme ! Mais êtes-vous encore maintenant sans intelligence ? Réfléchissez au cas sur lequel les pharisiens vous accusaient. Vous, disaient-ils, vous vous contaminiez parce que vous portiez de la nourriture à votre bouche avec des mains poussiéreuses, en sueur, impures en somme. Mais où allait cette nourriture ? De la bouche à l’estomac, de celui-ci au ventre, du ventre à l’égout. Mais cela peut-il apporter l’impureté à tout le corps, et à ce qui est contenu dans le corps, si cela passe seulement par le canal approprié pour remplir son office de nourrir la chair, uniquement celle-ci et en finissant, comme il est juste que cela finisse, aux lieux d’aisance ? Ce n’est pas cela qui contamine l’homme !

Ce qui contamine l’homme, c’est ce qui est à lui, uniquement à lui, engendré et enfanté par son moi. C’est-à-dire ce qu’il a dans le cœur, et qui du cœur monte aux lèvres et à la tête, corrompt la pensée et la parole et contamine l’homme tout entier. C’est du cœur que proviennent les pensées mauvaises, les homicides, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages et les blasphèmes. C’est du cœur que proviennent les cupidités, les penchants vicieux, les orgueils, les envies, les colères, les appétits exagérés, l’oisiveté coupable. C’est du cœur que vient l’excitation à toutes les actions. Et si le cœur est mauvais, elles seront mauvaises comme le cœur. Toutes les actions : des idolâtries aux médisances sans sincérité… Tous ces graves désordres qui vont de l’intérieur à l’extérieur corrompent l’homme, mais pas le fait de manger sans se laver les mains. La science de Dieu n’est pas quelque chose de terre à terre, une boue que tout pied peut fouler. Mais c’est une connaissance sublime qui vit dans les régions des étoiles et de là descend avec des rayons de lumière pour devenir clarté pour les justes. Ne veuillez pas, vous au moins, l’arracher aux Cieux pour l’avilir dans la boue… Allez-vous reposer, maintenant. Moi, je sors pour prier. »




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Message par azais Mer 10 Fév 2021 - 21:33

 La science de Dieu n’est pas quelque chose de terre à terre que tout pied peut fouler.... mais une connaissance sublime qui vit dans les régions des étoiles et de là descend avec des rayons de lumière pour devenir clarté pour les justes
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Message par Invité Jeu 11 Fév 2021 - 12:39

JEUDI 11 FEVRIER 2021

Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Guerison-de-la-fille-d-une-cananeenne


« Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! » Saint Marc (7,24-30)
« Seigneur, les petits chiens, sous la table, mangent bien les miettes des petits enfants ! […] Par conséquent, viens dans nos biens, viens prendre les miettes de la sainteté, de l’amour, de la bonté, les miettes de beauté et de force d’âme. »



Le Livre du Ciel Tome 29, 30 mars 1931

« Ma fille, en créant l’homme, notre Divinité a sorti d’elle-même sainteté, amour, bonté, beauté, etc. pour qu’il nous rende amour pour amour. Or nos biens n’ont pas été pris entièrement par l’homme et ils attendent que quelqu’un les prenne. Par conséquent, viens dans nos biens, viens prendre les miettes de la sainteté, de l’amour, de la bonté, les miettes de beauté et de force d’âme ; je dis les miettes en comparaison de ce que tu vas laisser, car nos biens sont immenses et ceux que la créature est capable de prendre peuvent être appelés des miettes par rapport à ce qu’elle laisse, mais pour elle, ces miettes la remplissent jusqu’à déborder.

Notre amour est alors satisfait de voir la créature bien-aimée remplie jusqu’à ras bord. Ces miettes constituent des aliments différents, plus beaux les uns que les autres, si bien que la créature prend de notre céleste table et s’en nourrit abondamment. Et comme elle donne de cette nourriture qu’elle prend en nous donnant ses actes, la créature qui s’est nourrie de ces divines miettes donne de la sainteté, elle est remplie de tant de beauté que nous reconnaissons immédiatement que c’est la nourriture de nos miettes qu’elle nous donne dans ses actes.

Oh !, comme nous sommes heureux que la créature nous donne ses actes qui donnent du divin ! Nous sentons nos parfums, nous touchons notre sainteté et notre bonté, et nous nous sentons récompensés pour les miettes que nous lui avons données. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

331.4 Mais voilà que survient une femme qui n’est pas de la maison, une pauvre femme en larmes, honteuse… Elle marche toute courbée, presque en rampant et, arrivée près du groupe au milieu duquel se trouve Jésus, elle se met à crier :

« Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma petite fille est toute tourmentée par le démon qui lui fait commettre des choses honteuses. Aie pitié parce que je souffre beaucoup et que je suis méprisée par tous à cause de cela. Comme si ma fille était responsable de ce qu’elle fait… Aie pitié, Seigneur, toi qui peux tout. Elève ta voix et ta main, et ordonne à l’esprit impur de sortir de Palma. Je n’ai que cette enfant et je suis veuve… Oh ! Ne t’en va pas ! Pitié !… »

En effet, Jésus, qui a fini de bénir chaque membre de la famille et qui a réprimandé les adultes d’avoir parlé de sa venue – et eux s’en excusent en disant : “ Nous n’avons pas parlé, Seigneur, tu peux en être sûr ! ” – s’éloigne. Il fait preuve d’une dureté inexplicable envers la pauvre femme qui se traîne sur les genoux, les bras tendus en une supplication fébrile, en disant :

« C’est moi, moi qui t’ai vu hier passer le torrent, et j’ai entendu qu’on t’appelait “ Maître ”. Je vous ai suivis parmi les buissons et j’ai entendu vos conversations. J’ai compris qui tu es… Et ce matin, je suis venue alors qu’il faisait encore nuit, pour rester ici sur le seuil comme un petit chien jusqu’au moment où Sarah s’est levée et m’a fait entrer. Oh ! Seigneur, pitié ! Pitié pour une mère et une fillette ! »

Mais Jésus marche rapidement, sourd à tout appel. Les habitants de la maison disent à la femme :

« Résigne-toi ! Il ne veut pas t’écouter. Il l’a dit : c’est pour les fils d’Israël qu’il est venu… »

Mais elle se lève, à la fois désespérée et pleine de foi, et elle répond :

« Non. Je vais tellement le prier qu’il m’écoutera. »

Et elle se met à suivre le Maître sans cesser de crier ses supplications qui attirent sur le seuil des maisons du village tous ceux qui sont éveillés et qui, comme ceux de la maison de Jonas, se mettent à la suivre pour voir comment tout cela va se terminer.

331.5 Pendant ce temps, les apôtres, étonnés, se regardent les uns les autres et murmurent :

« Pourquoi agit-il ainsi ? Il ne l’a jamais fait ! »

Jean dit :

« A Alexandroscène, il a pourtant guéri ces deux malheureux.

– C’étaient cependant des prosélytes, répond Jude.

– Et celle qu’il va guérir maintenant ?

– Elle est prosélyte, elle aussi, dit le berger Hanne.

– Ah ! Mais que de fois il a guéri même des païens ! Et la petite Romaine, alors ? » dit André d’un ton désolé.

Il ne sait pas rester paisible devant la dureté de Jésus envers la femme cananéenne.

« Je vais vous dire ce qu’il y a » s’exclame Jacques, fils de Zébédée. « C’est que le Maître est indigné. Sa patience est à bout devant tant d’assauts de la méchanceté humaine. Ne voyez-vous pas comme il est changé ? Il a raison ! Désormais, il ne va se donner qu’à ceux qu’il connaît. Et il fait bien !

– Oui. Mais en attendant, cette femme nous poursuit de ses cris, avec une foule de gens à sa suite. S’il veut passer inaperçu, il a trouvé moyen d’attirer l’attention même des arbres, bougonne Matthieu.

– Allons lui dire de la renvoyer… Regardez le beau cortège qui nous suit ! Si nous arrivons ainsi sur la route consulaire, nous allons être frais ! Et elle, s’il ne la chasse pas, elle ne va pas nous lâcher… » dit Jude, fâché, qui, de plus, se retourne et intime à la femme :

« Tais-toi et va-t’en ! »

Jacques, fils d’Alphée, solidaire de son frère, en fait autant. Mais, sans se laisser impressionner par ces menaces et ces injonctions, la femme supplie de plus belle.

« Allons le dire au Maître, pour qu’il la chasse lui-même, puisqu’il ne veut pas l’exaucer. Cela ne peut pas durer ainsi !  dit Matthieu, alors qu’André murmure :

– La pauvre ! »

Et Jean ne cesse de répéter :

« Moi, je ne comprends pas… Je ne comprends pas… »

Jean est bouleversé par la façon d’agir de Jésus. Mais à présent, en accélérant leur marche, ils ont rejoint le Maître qui marche rapidement comme si on le poursuivait.

« Maître ! Renvoie donc cette femme ! C’est un scandale ! Elle crie derrière nous ! Elle nous fait remarquer par tout le monde ! La route se remplit de toujours plus de gens… et beaucoup la suivent. Dis-lui de partir.

– Dites-le-lui vous-mêmes. Moi, je lui ai déjà répondu.

– Elle ne nous écoute pas. Allons ! Dis-le-lui, toi. Et avec sévérité. »

331.6 Jésus s’arrête et se retourne. La femme prend cela pour un signe de grâce, elle hâte le pas et hausse le ton déjà aigu de sa voix ; son visage pâlit car son espoir grandit.

« Tais-toi, femme, et retourne chez toi ! Je l’ai déjà dit: “ C’est pour les brebis d’Israël que je suis venu. ” Pour guérir les malades et rechercher celles qui sont perdues. Toi, tu n’es pas d’Israël. »

Mais la femme est déjà à ses pieds et les baise en l’adorant et serrant ses chevilles, comme si elle était une naufragée qui a trouvé un rocher où se réfugier. Elle gémit :

« Seigneur, viens à mon secours ! Tu le peux, Seigneur. Commande au démon, toi qui es saint… Seigneur, Seigneur, tu es le Maître de tout, de la grâce comme du monde. Tout t’est soumis, Seigneur. Je le sais. Je le crois. Prends donc ce qui est en ton pouvoir et sers-t’en pour ma fille.

– Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants de la maison et de le jeter aux chiens de la rue.

– Moi, je crois en toi. En croyant, de chien de la rue je suis devenue chien de la maison. Je te l’ai dit : je suis venue avant l’aube me coucher sur le seuil de la maison où tu étais, et si tu étais sorti de ce côté là, tu aurais buté contre moi. Mais tu es sorti de l’autre côté et tu ne m’as pas vue. Tu n’as pas vu ce pauvre chien tourmenté, affamé de ta grâce, qui attendait pour entrer en rampant là où tu étais, pour te baiser ainsi les pieds, en te demandant de ne pas le chasser…

– Il n’est pas bien de jeter le pain des enfants aux chiens, répète Jésus.

– Pourtant, les chiens entrent dans la pièce où le maître prend son repas avec ses enfants, et ils mangent ce qui tombe de la table, ou les restes que leur donnent les gens de maison, ce qui ne sert plus. Je ne te demande pas de me traiter comme une fille et de me faire asseoir à ta table. Mais donne-moi, au moins, les miettes… »

331.7 Jésus sourit. Oh ! Comme son visage se transfigure dans ce sourire de joie… ! Les gens, les apôtres, la femme, le regardent avec admiration… sentant que quelque chose va arriver.

Et Jésus dit :

« Femme ! Ta foi est grande. Et par elle, tu consoles mon âme. Va donc, et qu’il te soit fait comme tu le désires. Dès ce moment, le démon est sorti de ta petite. Va en paix. Et comme, de chien perdu, tu as su vouloir être chien domestique, sache à l’avenir être fille, assise à la table du Père. Adieu.

– Oh ! Seigneur ! Seigneur ! Seigneur !… Je voudrais courir pour voir ma Palma chérie… Je voudrais rester avec toi, te suivre ! Tu es béni ! Tu es saint !

– Va, va, femme. Va en paix. »

Jésus reprend alors sa route tandis que la Cananéenne, plus leste qu’une enfant, rebrousse chemin en courant, suivie de la foule curieuse de voir le miracle…

« Mais pourquoi, Maître, l’as-tu tant fait te prier pour ensuite l’écouter ? demande Jacques, fils de Zébédée.

– A cause de toi et de vous tous. Cela n’est pas une défaite, Jacques. Ici, je n’ai pas été chassé, ridiculisé, maudit… Que cela relève votre esprit abattu. J’ai déjà eu aujourd’hui ma nourriture très douce. Et j’en bénis Dieu.




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Message par azais Jeu 11 Fév 2021 - 12:47

commentaire patristique de l'Evangile 


 S. Jérôme
Dans le sens allégorique, cette femme païenne qui vient prier le Sauveur pour sa fille ; elle symbolise  notre mère l’Eglise romaine ; 
Sa fille, qui est sous l’empire du démon,  symbolise les actes  barbares de l’Occident, mais dont la foi a fait des brebis, de chiens qu’ils étaient ; ce qu’ils désirent pour leur nourriture, c’est non pas les morceaux de pain que la lettre pourrait leur rompre, mais les miettes de l’interprétation spirituelle. 


— Théophile
Cette femme représente encore l’âme de chacun de nous lorsqu’elle vient à pécher ; sa fille malade, ce sont les actions coupables, et cette fille est possédée du démon, parce que les actions vicieuses appartiennent au démon. 
Les pécheurs sont comparés à des chiens couverts de souillures ; et c’est ce qui nous rend indignes de recevoir le pain de Dieu et de participer aux mystères si purs de la religion immaculée. 
Mais si nous reconnaissons humblement que nous méritons d’être comparés à des chiens, et que nous confessions sincèrement nos péchés, alors notre fille, c’est-à-dire nos œuvres mauvaises seront guéries.

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Message par Invité Ven 12 Fév 2021 - 11:48

Vendredi 12 Février 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Guerison-du-sourd-et-muet


« Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! » Saint Marc (7.31-37)
« Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler […] Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, des oreilles et vous n’entendez pas, une langue et vous êtes muets. »



Le Livre du Ciel Tome 28, 2 août 1930

« Ma fille, ici-bas, toutes les choses, autant dans l’ordre naturel que dans l’ordre surnaturel, sont voilées. Il n’y a qu’au Ciel qu’elles sont dévoilées parce que dans la Patrie céleste, il n’y a pas de voiles et les choses sont vues comme elles sont. Ainsi, là-haut, l’intellect n’a pas à travailler pour les comprendre puisque d’elles-mêmes les choses se montrent comme elles sont. Et s’il existe un travail dans la demeure bienheureuse, s’il est possible d’appeler vraiment cela un travail, c’est d’être heureux et de jouir des choses que l’on voit ouvertement.

Ce n’est pas comme cela ici-bas. Comme la nature humaine est corps et esprit, le voile du corps empêche l’âme de voir mes vérités. Les sacrements et tout le reste sont voilés. Moi-même, le Verbe du Père, j’avais le voile de mon Humanité. Toutes mes paroles et mon Évangile étaient sous la forme d’exemples et d’images et tous ceux qui venaient vers moi pour m’entendre avec foi dans le cœur, avec humilité et le désir de connaître les vérités que je leur manifestais afin de les mettre en pratique, me comprenaient. Ils déchiraient ainsi le voile qui cachait mes vérités et trouvaient le bien de mon action avec foi et humilité, et vouloir connaître mes vérités était pour eux un travail qu’ils accomplissaient. Et avec ce travail, ils déchiraient le voile et trouvaient mes vérités telles qu’elles sont en elles-mêmes.

Par conséquent, ils restaient attachés à moi et au bien que mes vérités contenaient. D’autres ne faisaient pas ce travail ; ils touchaient le voile de mes vérités et non le fruit qui était en elles. Ils en étaient donc privés et ne comprenaient rien. Alors, me tournant le dos, ils m’ont quitté. Telles sont les vérités qu’avec tant d’amour j’ai manifestées sur ma Divine Volonté.

Pour faire que mes vérités brillent comme des soleils dévoilés, ce qu’elles sont, les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin pour les toucher, qui est la foi. Elles doivent désirer mes vérités, vouloir les connaître, prier et humilier leur intelligence afin d’ouvrir leur intellect pour que le bien de la vie de mes vérités entre en elles. En faisant cela, elles déchireront le voile et trouveront les vérités plus brillantes que le soleil. Sinon, elles resteront aveugles et je répéterai les paroles de l’Évangile : « Vous avez des yeux et vous ne voyez pas, des oreilles et vous n’entendez pas, une langue et vous êtes muets. »

Même dans l’ordre naturel, toutes les choses sont voilées. Les fruits ont le voile de la pelure. Qui aime le bien de manger les fruits ? Celui qui fait le travail de s’approcher de l’arbre, de cueillir le fruit et d’enlever la pelure qui cache le fruit. Celui-là aime le fruit et fait du fruit qu’il désire sa nourriture. Les champs sont voilés par la paille. Qui prend le bien que cache la paille ? Celui qui enlève la paille, prend le bien du grain pour former le pain et en faire sa nourriture quotidienne.

Bref, toutes les choses ici-bas ont un voile qui les recouvre pour donner à l’homme le travail, la volonté et l’amour de les posséder et de les aimer. Or mes vérités surpassent grandement les choses naturelles et se présentent aux créatures comme de nobles reines voilées dans l’acte de se donner à la créature. Mais mes vérités veulent le travail de la créature. Elles veulent les pas de la volonté de la créature qui s’en approche afin de les connaître, de les posséder et de les aimer, ce qui constitue les conditions nécessaires pour déchirer le voile qui les cache.

Lorsque le voile des vérités est levé, les vérités apparaissent dans la lumière pour se donner à celui qui les a cherchées. Voilà pourquoi certains lisent les vérités sur ma Divine Volonté sans comprendre ce qu’ils lisent ; plus encore, ils en sont confus. Il leur manque la vraie volonté de vouloir les connaître. On peut dire qu’il leur manque le travail pour les connaître, et sans travail, on ne peut rien obtenir ; ils ne méritent pas non plus un si grand bien. Et moi, avec justice, je leur refuse ce que je donne abondamment aux humbles, à ceux qui désirent ardemment le grand bien de la lumière de mes vérités.

Ma fille, combien de mes vérités sont étouffées par ceux qui n’aiment pas les connaître et ne veulent pas faire leur petit travail pour les posséder ! Je sens qu’ils voudraient m’étouffer s’ils le pouvaient. Et dans ma douleur, je suis obligé de répéter ce qui est dit dans l’Évangile, et je le ferai par des actes : je prendrai de ceux qui n’ont rien ou seulement un peu de mes biens et je les laisserai dans leur misère noire parce que ces âmes, ne voulant pas mes vérités et ne les aimant pas, les gardent sans les apprécier et sans fruit. Et je donnerai plus abondamment à celles qui ont, car elles conserveront mes vérités comme de précieux trésors et les feront fructifier toujours plus. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

[ … ] 341.4 La femme demande :

« C’est ton frère ?

– Non. C’est mon Maître, notre Maître.

– D’où venez-vous ? demande-t-elle encore aux autres.

– De la mer de Galilée.

– De si loin ! Pourquoi ?

– Pour prêcher le salut.

– C’est presque le soir, arrêtez-vous chez moi. C’est une maison de pauvres, mais de gens honnêtes. Je peux vous donner du lait dès que mes fils reviendront avec les brebis. Mon mari vous accueillera volontiers.

– Merci, femme. Si le Maître le veut, nous resterons ici. »

La femme part vaquer à ses occupations pendant que les apôtres demandent à Jésus ce qu’ils doivent faire.

« Oui, c’est bien. Demain, nous irons à Cédès, puis vers Pa­néade. J’ai réfléchi, Barthélemy. Il convient de faire comme tu dis. Tu m’as donné un bon conseil. J’espère trouver ainsi d’autres disciples et les envoyer devant moi à Capharnaüm. Je sais qu’à Cédès il doit y en avoir maintenant quelques-uns, parmi lesquels les trois bergers libanais. »

La femme revient et demande :

« Alors ?

– Oui, brave femme, nous restons ici pour la nuit.

– Et pour le dîner. Oh ! Acceptez ! Cela ne me pèse pas. D’ailleurs, la miséricorde nous a été enseignée par certains qui sont disciples de ce Jésus de Galilée, appelé le Messie, qui fait tant de miracles et qui prêche le Royaume de Dieu. Mais ici, il n’est jamais venu, peut-être parce que nous sommes à la frontière syro-phénicienne. Mais ses disciples sont venus, et c’est déjà beaucoup. Pour la Pâque, nous, les villageois, nous voulons aller tous en Judée pour voir si nous trouvons ce Jésus, car nous avons des malades ; les disciples en ont guéri quelques-uns, mais pas tous. Et parmi eux, il y a un jeune homme, fils d’un frère de la femme de mon beau-frère.

– Qu’a-t-il ? demande Jésus en souriant.

– Il est… Il ne parle pas et n’entend pas. Il est né comme ça. Peut-être un démon est-il entré dans le sein de la mère pour la faire désespérer et souffrir. Mais il est bon, comme s’il n’était pas possédé. Les disciples ont dit que, pour lui, il faut Jésus de Nazareth parce qu’il doit y avoir quelque chose qui lui manque, et seul ce Jésus…

341.5 Ah ! Voici mes enfants et mon époux ! Melchias, j’ai accueilli ces pèlerins au nom du Seigneur et j’étais en train de parler de Lévi… Sarah, va vite traire le lait et toi, Samuel, descends prendre du vin et de l’huile dans la grotte et apporte des pommes du grenier. Dépêche-toi, Sarah, nous allons préparer les lits dans les chambres du haut.

– Ne te fatigue pas, femme. Nous serons bien n’importe où. Pourrais-je voir l’homme dont tu parlais ?

– Oui… Mais… Oh ! Seigneur ! Mais tu es peut-être le Nazaréen ?

– C’est moi. »

La femme s’écroule à genoux en s’écriant :

« Melchias, Sarah, Samuel ! Venez adorer le Messie ! Quelle journée ! Quelle journée ! Et moi, je l’ai dans ma maison ! Et je lui parle comme ça ! Et je lui ai apporté de l’eau pour laver sa blessure… Oh !… »

Elle s’étrangle d’émotion. Mais ensuite elle court à la bassine et la voit vide :

« Pourquoi avez-vous jeté cette eau ? Elle était sainte ! Oh ! Melchias ! Le Messie chez nous…

– Oui. Mais sois bonne, femme, et n’en parle à personne. Va plutôt chercher le pauvre garçon et amène-le moi ici… » dit Jésus en souriant…

341.6 Melchias revient promptement avec le jeune sourd-muet et ses parents, ainsi qu’avec la moitié du village au moins… La mère du malheureux adore Jésus et le supplie.

« Oui, ce sera comme tu veux. »

Il prend par la main le sourd-muet, l’éloigne un peu de la foule qui se presse et que les apôtres, par pitié pour la main blessée de Jésus, s’efforcent d’écarter. Jésus attire tout près de lui le handicapé, lui met ses index dans les oreilles et la langue sur les lèvres entrouvertes puis, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit, il lui souffle sur le visage et crie d’une voix forte : “ Ouvrez-vous ! ”, puis il se recule.

Le jeune homme le regarde un moment tandis que la foule chuchote. Il est surprenant de voir le changement du visage du sourd-muet, d’abord apathique et triste, puis surpris et souriant. Il porte les mains à ses oreilles, il les presse, les écarte… Il se convainc qu’il entend vraiment et ouvre la bouche en disant :

« Maman ! J’entends ! Oh ! Seigneur, je t’adore ! »

La foule est prise par l’enthousiasme habituel, et elle l’est d’autant plus qu’elle se demande :

« Mais comment peut-il déjà savoir parler s’il n’a jamais entendu un mot depuis qu’il est né ? Un miracle dans le miracle ! Il lui a délié la langue et ouvert les oreilles et, en même temps, il lui a appris à parler. Vive Jésus de Nazareth ! Hosanna au Saint, au Messie ! »

Et ils se pressent contre lui, qui lève sa main blessée pour bénir, pendant que quelques-uns, avertis par la femme de la maison, se lavent le visage et les mains avec les gouttes restées dans la bassine.

Jésus les voit et s’écrie :

« En raison de votre foi, soyez tous guéris. Rentrez chez vous. Soyez bons, honnêtes. Croyez à la parole de l’Evangile et gardez pour vous ce que vous savez jusqu’à ce que vienne l’heure de le proclamer sur les places et sur les routes de la terre. Que ma paix soit avec vous. »

Et il entre dans la vaste cuisine où le feu brille et où tremblent les lumières de deux lampes.




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Message par Invité Sam 13 Fév 2021 - 13:00

Samedi 13 Février 2021


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« J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. » Saint Marc (8. 1-10)
La foule a faim…




Vol 25, 6 janvier 1929


Je continue dans mon abandon habituel au Divin Fiat; et en suivant Ses actes, je vis une foule de gens, tous de petite taille, mal nourris, maladifs, maigrelets et certains blessés. Il n’y avait dans cette foule ni fraîcheur enfantine, ni beauté du jeune âge, ni dignité de l’homme adulte; ils ressemblaient à un assortiment disparate de gens sans régime, affamés, sans nourriture suffisante; et lorsqu’ils mangeaient, ils semblaient ne jamais être rassasiés. Quelle pitié éveillait en moi cette grande foule qui semblait représenter presque le monde entier. Je ne savais pas qui ils étaient ni quelle était la signification de leur nature et pourquoi aucun d’eux n’avait atteint sa taille normale; et mon Bien-aimé Jésus se manifesta en moi et me dit :

Ma fille, quelle foule de malheureux. Ils ne sont rien d’autre que la grande foule de ceux qui sont sortis de l’Héritage Paternel, Don de leur Père Céleste. Pauvres enfants, sans Héritage Paternel. Ils n’ont pas leurs terres où vivre en sécurité; ils n’ont pas suffisamment de nourriture pour s’alimenter eux-mêmes et sont forcés de vivre de rapines et de vols, et de nourriture sans substance. Par conséquent, il leur est presque difficile d’atteindre leur taille normale parce que leurs membres n’ont pas la force suffisante pour se développer; ils étaient donc malingres, infirmes, affamés et sans jamais être rassasiés. Tout ce qu’ils prennent ne convient pas à leur croissance parce que ce ne sont pas des aliments appropriés et établis pour eux, et qui ne font pas non plus partie de leur héritage.

Ma fille, l’Héritage donné par mon Père Céleste à cette foule de gens était ma Divine Volonté. C’est en Elle qu’ils devaient trouver la nourriture pour grandir et atteindre la bonne taille, l’air balsamique qui devait les rendre sains et forts, imprimer sur leur visage la fraîcheur de l’enfant, la beauté du jeune âge et la dignité de l’homme adulte. Aucun bien ne manquait à cet Héritage dont l’homme devait être le maître et avoir à sa disposition tous les biens qu’il désirait, dans son âme et dans son corps. Ainsi, en sortant de l’Héritage de ma Divine Volonté, l’homme n’a plus trouvé ces choses à sa disposition, il n’était plus maître mais serviteur, et forcé de vivre dans la pauvreté. Comment peut-il atteindre sa taille normale? C’est pourquoi j’attends avec tant d’Amour la foule de ceux qui doivent vivre dans notre Héritage du Divin Fiat. Elle formera pour Nous la plus magnifique foule de gens de taille normale, pleins de beauté et de fraîcheur, nourris d’aliments nourrissants qui les rendront forts et bien développés; et ils formeront toute la gloire de notre Œuvre Créatrice.

Notre tristesse est grande en voyant cette foule, malheureuse et difforme; et dans notre douleur Nous redisons : « Ah! notre Œuvre n’est pas sortie de Nos mains créatrices informe, sans beauté ni fraîcheur, mais c’était un délice de simplement la regarder; plus encore, elle Nous ravissait tant elle était belle » Mais en disant cela, notre Amour s’accroît et veut déborder; et il veut mettre en route notre Divine Volonté pour régner parmi les créatures afin de restaurer, belle et gracieuse, Notre œuvre, tout comme elle est sortie de Nos mains créatrices.


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus se tient debout sur un gros rocher et il parle à une foule très nombreuse répandue sur le plateau. Les disciples l’en­tourent. Lui, encore plus haut sur son piédestal rudimentaire, domine une foule de gens de tous âges et de toutes conditions qui l’entourent.

Il doit avoir accompli des miracles, car je l’entends dire :

« Ce n’est pas à moi, mais à Celui qui m’a envoyé que vous devez adresser louange et reconnaissance. Or la louange, ce n’est pas celle qui sort comme un souffle de lèvres distraites. Mais c’est celle qui monte du cœur et qui est le véritable sentiment de votre âme. Celle-là est agréable à Dieu. Que ceux qui sont guéris ainsi que leurs parents aiment le Seigneur d’un amour de fidélité. Ne faites pas un mauvais usage du don de la santé retrouvée. Plus que les maladies du corps, craignez les maladies du cœur. Et n’ayez pas la volonté de pécher. Car tout péché est une maladie. Et il y en a qui peuvent donner la mort. Maintenant donc, vous tous qui vous vous réjouissez en ce moment, ne détruisez pas par le péché la bénédiction de Dieu. Votre joie se tarirait, car les mauvaises actions enlèvent la paix, et là où il n’y a pas de paix, il n’y a pas non plus de joie. Mais soyez saints, soyez parfaits comme votre Père le veut. Il le veut parce qu’il vous aime, et à ceux qu’il aime, il veut donner un Royaume. Mais dans son Royaume saint n’entrent que ceux que la fidélité à la Loi rend parfaits. Que la paix de Dieu soit avec vous. »

353.2 Jésus se tait. Il croise les bras et observe la foule qui l’entoure. Puis il regarde tout autour. Il lève les yeux vers le ciel serein qui s’assombrit au fur et à mesure que la lumière décroît. Il réfléchit, descend de son rocher et s’adresse aux disciples :

« J’ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours. Ils n’ont plus de provisions. Nous sommes loin de tout village. Je crains que les plus faibles ne souffrent trop, si je les renvoie sans les nourrir.

– Et comment veux-tu faire, Maître ? Tu l’as dit toi-même : nous sommes loin de tout village. Dans ce lieu désert, où trouver du pain ? Et qui nous donnerait assez d’argent pour en acheter pour tout le monde ?

– N’avez-vous rien avec vous ? »

Pierre répond :
« Nous avons quelques poissons et quelques morceaux de pain : les restes de notre nourriture. Mais cela ne suffira jamais. Si tu les donnes à ceux qui sont les plus proches, cela va faire du grabuge. Tu nous en prives et tu ne fais de bien à personne.


– Apportez-moi ce que vous avez. »

Ils apportent un petit panier avec sept morceaux de pain à l’intérieur. Ce ne sont même pas des pains entiers. Ce doit être de gros morceaux coupés dans de grandes miches. Ensuite les petits poissons ne forment qu’une poignée de pauvres bestioles roussies par la flamme.

« Faites asseoir cette foule par groupes de cinquante et qu’ils restent tranquilles et silencieux s’ils veulent manger. »


Les disciples, les uns montant sur des pierres, les autres circulant parmi les gens, se donnent du mal pour établir l’ordre réclamé par Jésus. A force d’insister, ils y parviennent. Quelques enfants pleurnichent parce qu’ils ont faim et sommeil, d’autres parce que, pour les faire obéir, leur mère ou quelque autre parent leur a administré une gifle.

353.3 Jésus prend les pains, pas tous naturellement mais deux, un dans chaque main ; il les offre, les pose et les bénit. Il prend les petits poissons. Il y en a si peu qu’ils tiennent tous dans le creux de ses longues mains. Eux aussi, il les offre, les pose et les bénit.

« Et maintenant prenez, faites le tour de la foule et donnez abondamment à chacun. »

Les disciples obéissent.

Jésus, debout, blanche silhouette qui domine tout ce peuple assis en larges groupes qui couvrent tout le plateau, observe et sourit.

Les disciples vont et viennent toujours plus loin. Ils donnent tant et plus. Et le panier est toujours plein de nourriture. Les gens mangent, tandis que le soir descend et il s’établit un grand silence et une grande paix.



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Message par Invité Dim 14 Fév 2021 - 11:48

Dimanche 14 Février 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta 6b4538e847400d1edc33d18e3ad4e98d


En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Saint Marc (1, 40-45)


Vol 24, 7 juillet 1928



Je suivais mon doux Jésus dans sa Vie publique et en pensant à toutes les maladies humaines que Jésus avait guéries, je me disais : « Pourquoi la nature humaine s’est-elle transformée à ce point que certains sont devenus muets, sourds, aveugles, d’autres couverts de plaies et victimes de tant d’autres maux? Si c’est la volonté humaine qui faisait le mal, pourquoi le corps a-t-il tant souffert lui aussi ? » Et mon doux Jésus, se manifestant en moi, me dit :

Ma fille, tu dois savoir que le corps n’a rien fait de mal, mais que tout le mal a été fait par la volonté humaine. Avant le péché, Adam possédait la Vie complète de ma Divine Volonté dans son âme; on peut dire qu’il en était rempli à ras bord, au point qu’Elle débordait hors de lui. En vertu de ma Volonté, la volonté humaine transfusait la lumière et exhalait les fragrances de son Créateur : parfums de Beauté, de Sainteté et de pleine Santé; parfums de Pureté et de Force qui émanaient de sa volonté comme autant de nuages lumineux. Et le corps était si embelli par ces exhalaisons qu’il était merveilleux de le voir beau, vigoureux, lumineux, en si bonne santé et d’une grâce si ravissante.

Après qu’Adam eut péché, sa volonté resta seule et plus personne ne diffusait en elle la lumière, la grande variété des fragrances qui, transfusées à l’extérieur, préservaient l’âme et le corps tels qu’ils avaient été créés par Dieu. Ce furent au contraire d’épais nuages, un air putride, des odeurs de faiblesse et de misères qui commencèrent à émaner de sa volonté humaine, de telle sorte que le corps perdit lui aussi sa fraîcheur et sa beauté. Il devint affaibli et sujet à tous les maux, partageant tous les maux de la volonté humaine tout comme il en avait partagé tous les biens. Et si la volonté humaine est guérie en recevant à nouveau la Vie de ma Divine Volonté, tous les maux de la nature humaine cesseront d’avoir de la vie, comme par magie.

N’est-ce pas également ce qui se passe lorsqu’un air putride, mauvais et puant entoure les créatures? Combien de maux n’entraîne-t-il pas, alors que la puanteur devient si grande qu’elle en coupe le souffle et pénètre jusqu’aux entrailles au point de produire des maladies contagieuses qui mènent au tombeau. Et si un peu d’air de l’extérieur peut causer tant de mal, combien plus grand peut être le mal provoqué par l’air brumeux et putride de la volonté humaine, lequel provient de l’intérieur de la créature, des profondeurs de son être tout entier. Il y a d’ailleurs l’exemple palpable des plantes. Combien de fois, dans un jardin ou un champ en fleurs où un fermier espérait faire dans la joie une abondante récolte et cueillir de beaux fruits, il a suffi d’un brouillard pour faire tomber les fruits ou d’un vent trop froid pour mettre son champ en deuil en faisant mourir les fleurs noircies, et plonger le pauvre fermier dans la tristesse.

Si l’air est bon, il communique la vie du bien; s’il est mauvais, il communique la vie du mal, et parfois la mort. L’exhalaison de l’air, si elle est bonne, peut être appelée vie; si elle est mauvaise, elle peut être appelée mort pour les pauvres créatures. Si tu savais combien j’ai souffert dans ma Vie publique lorsque des aveugles, des muets, des lépreux, etc., se présentaient devant Moi… Je reconnaissais en eux les exhalaisons de la volonté humaine et comment l’homme, sans ma Volonté, de- vient difforme dans son âme et dans son corps. De fait, mon Fiat seul a la vertu de préserver notre Œuvre entière, fraîche et magnifique telle qu’elle est sortie de Nos mains créatrices.[1]

[1] CEC 1505 Il a pris nos infirmités et s’est chargé de nos maladies » (Mt 8, 17 ; cf. Is 53, 4). Il n’a pas guéri tous les malades. Ses guérisons étaient des signes de la venue du Royaume de Dieu. Ils annonçaient une guérison plus radicale : la victoire sur le péché et la mort par sa Pâque. Sur la Croix, le Christ a pris sur lui tout le poids du mal (cf. Is 53, 4-6) et a enlevé le « péché du monde » (Jn 1, 29), dont la maladie n’est qu’une conséquence.


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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

175.1 Au milieu des fleurs innombrables qui parfument le sol et égaient la vue, se dresse l’horrible spectre d’un lépreux, rongé par la maladie et couvert de plaies qui exhalent une odeur fétide.

Épouvantés, les gens hurlent et font demi-tour en direction des premières pentes de la montagne. Certains prennent même des pierres pour les lancer à l’imprudent.

Mais Jésus se retourne, les bras ouverts, en criant :

« Paix ! Restez là où vous êtes et n’ayez pas peur. Posez les pierres. Ayez pitié de ce pauvre frère. Lui aussi, il est fils de Dieu. »

Subjugués par l’autorité du Maître, les gens obéissent. Il s’a­vance à travers les hautes herbes fleuries jusqu’à quelques pas du lépreux qui, à son tour, s’est approché quand il a compris que Jésus le protégeait.

Arrivé près de Jésus, il se prosterne et la prairie l’accueille et le submerge comme une eau fraîche et parfumée. Les fleurs qui ondoient semblent étendre un voile sur les misères qu’elles cachent. Seule la voix plaintive qui en sort rappelle qu’il y a là un pauvre être :

« Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. Aie aussi pitié de moi ! »

Jésus répond :

« Lève ton visage et regarde moi. L’homme doit savoir regarder le ciel quand il y croit. Or toi, tu crois, puisque tu l’implores. »

Les herbes bougent et se rouvrent. Tel une tête de naufragé qui émerge de la mer, le visage du lépreux apparaît, sans cheveux ni barbe : un crâne où il resterait encore un petit lambeau de chair.

Cependant Jésus ose poser le bout des doigts sur ce front, là où il est net, sans plaies, où il n’y a qu’une peau cireuse, écailleuse, entre deux érosions purulentes dont l’une a détruit le cuir chevelu et dont l’autre a ouvert un trou là où se trouvait l’œil droit. Je ne saurais dire si dans cette énorme cavité qui s’étend de la tempe au nez en mettant à nu le zygoma et les cartilages du nez, rempli de saleté, il reste le globe oculaire ou non.

Laissant le bout de sa belle main appuyé là, Jésus dit :

« Je le veux : sois purifié. »

Comme si l’homme n’était pas rongé par la lèpre et couvert de plaies, mais seulement recouvert de crasses sur lesquelles on aurait versé un détergent liquide, voilà que la lèpre disparaît. Tout d’abord les plaies se referment, la peau redevient claire, l’œil droit réapparaît entre les paupières qui se sont reformées, des lèvres se referment sur les dents jaunâtres. Seuls les cheveux et la barbe restent absents avec de rares touffes de poils là où il y avait encore un reste d’épiderme sain.

La foule crie de stupeur et l’homme comprend qu’il est guéri en entendant les cris de joie. Il lève les mains, jusqu’alors cachées par les herbes, et se touche l’œil là où il y avait cet énorme trou. Il se touche la tête, là où se trouvait la grande plaie qui couvrait le crâne et il palpe la nouvelle peau. Alors il se lève et regarde sa poitrine, ses hanches… Tout est sain et propre… L’homme s’affaisse de nouveau dans le pré fleuri, pleurant de bonheur.

« Ne pleure pas. Lève-toi et écoute-moi. Reviens à la vie en observant le rite et ne parle à personne jusqu’à ce qu’il soit accompli. Montre-toi le plus tôt possible au prêtre. Fais l’offrande prescrite par Moïse en témoignage du miracle survenu de ta guérison.

– C’est à toi que je devrais rendre témoignage, Seigneur !

– Tu le feras en aimant mon enseignement. Va. »

175.2 La foule s’approche de nouveau et, tout en se tenant à la distance imposée par la Loi, félicite le miraculé. Certains éprouvent le besoin de remettre un viatique à l’indigent et lui lancent des pièces de monnaie. D’autres lui jettent du pain et des vivres. A la vue de l’habit du lépreux qui n’est qu’une loque qui le couvre mal, un spectateur retire son manteau, en fait un paquet et l’envoie au pauvre homme qui peut ainsi se couvrir d’une manière décente. Comme la charité est contagieuse quand on est en groupe, un autre encore ne résiste pas au désir de lui fournir des sandales. Il enlève les siennes et les lui jette.

« Mais, et toi ? lui demande Jésus qui le voit faire.

– Oh ! J’habite tout près d’ici. Je peux marcher pieds nus. Lui a une longue route à faire.

– Que Dieu te bénisse, toi et tous ceux qui ont rendu service à ce frère. Homme, tu prieras pour eux.

– Oui, oui, pour eux et pour toi, pour que le monde ait foi en toi.

– Adieu. Va en paix. »

L’homme s’éloigne de quelques mètres, puis il se retourne et crie :

« Est-ce que je peux dire au prêtre que c’est toi qui m’as guéri ?

– Non. Il ne faut pas. Dis-lui seulement : “ Le Seigneur a eu pitié de moi. ” C’est la pure vérité. Rien d’autre. »





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Message par Invité Lun 15 Fév 2021 - 14:23

Lundi 15 Février 2021


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« En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. » Saint Marc (8,11-13)
« pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe…[…] La prospérité des impies en est le pire signe. »


Le Livre du Ciel Tome 12, 16 novembre 1918


« Ma fille, quel déferlement de crimes en ces jours ! Quel triomphe satanique ! La prospérité des impies en est le pire signe. La foi a disparu des nations qui restent captives comme à l’intérieur d’une sombre prison. Cependant, les humiliations causées par les impies sont autant de fentes à travers lesquelles passe la lumière, amenant les nations à entrer en elles-mêmes et à retrouver la foi. Les humiliations les rendront meilleures, plus que toute victoire ou conquête. Quels moments critiques elles traverseront ! L’enfer et les méchants sont consumés par la rage de poursuivre leurs complots et d’accomplir leurs actes pervers. Mes pauvres enfants ! Ma pauvre Église ! »


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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

269.6 Jésus descend les deux petites marches du seuil et s’avance, droit, sévère et calme. Il s’arrête juste en face du groupe des scribes et des pharisiens, les fixe d’un regard perçant et dit :

« Même sur la terre, on voit qu’un royaume divisé en factions opposées s’affaiblit intérieurement. C’est une proie facile pour les états voisins qui le dévastent pour le réduire en esclavage. Sur la terre aussi, on voit qu’une cité divisée en factions opposées perd sa prospérité, et il en est de même d’une famille dont les membres sont divisés par la haine. Elle s’effrite et devient un émiettement qui ne sert à personne et qui fait la risée de ses concitoyens. La concorde n’est pas seulement un devoir, mais une habileté, car elle garde les hommes indépendants, forts et aimants. C’est à cela que devraient réfléchir les patriotes, les habitants de la même ville ou les membres d’une même famille quand, poussés par le désir d’un intérêt particulier, ils sont amenés à des séparations et à des vexations, qui sont toujours dangereuses parce qu’elles opposent les groupes les uns aux autres et détruisent les affections.

C’est cette habileté que mettent en œuvre ceux qui sont les maîtres du monde. Observez Rome et son indéniable puissance, si pénible pour nous. Elle domine le monde, mais elle est unie dans un même dessein, une seule volonté : “ dominer ”. Même parmi eux, il doit sûrement y avoir des désaccords, des antipathies, des révoltes. Mais cela reste au fond. A la surface, c’est un seul bloc, sans failles, sans troubles. Tous veulent la même chose et y parviennent parce qu’ils la veulent. Et ils réussiront, tant qu’ils voudront la même chose.

Prenez cet exemple humain d’une habile cohésion et réfléchissez : si ces enfants du siècle sont ainsi, qu’est-ce que ne sera pas Satan ? Eux, pour nous, sont des satans, mais leur diabolisme de païens n’est rien en comparaison du satanisme parfait de Satan et de ses démons. Là, dans ce royaume éternel, sans siècles, sans fin, sans limite de ruse et de méchanceté, là où on jouit de nuire à Dieu et aux hommes – nuire est leur respiration, leur douloureuse jouissance, unique, atroce –, la fusion des esprits s’est opérée avec une perfection maudite, car tous sont unis par une seule volonté : “ nuire ”.

Maintenant si – comme vous voulez le soutenir pour insinuer des doutes sur ma puissance – Satan est celui qui m’aide parce que je serais un Belzébuth inférieur, le résultat n’est-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons, puisqu’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourrait-il durer ? Non, impossible. Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se cause pas de tort à lui-même : son but est d’étendre son royaume dans les cœurs, et non pas de le réduire. Sa vie, c’est de “ dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père, tout en le faisant souffrir. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir. Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer. Son être et ses méthodes sont éternels.


269.7 Mais répondez à cette question : si, moi, je chasse les démons au nom de Belzébuth, au nom de qui vos fils les chassent-ils ? Vous voudrez reconnaître alors qu’eux aussi sont des Belzébuth ? Si vous dites cela, ils verront en vous des calomniateurs. Et si leur sainteté est telle qu’ils ne réagissent pas à l’accusation, vous vous jugerez vous-mêmes en avouant qu’il y a beaucoup de démons en Israël, et Dieu vous jugera au nom des fils d’Israël accusés d’être des démons. Car, d’où que vienne le jugement, eux, au fond, seront vos juges, là où le jugement n’est pas dévoyé par des pressions humaines.

Ensuite si, comme c’est le cas, je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc la preuve que le Royaume de Dieu est arrivé à vous, ainsi que le Roi de ce Royaume. Ce Roi a une puissance telle qu’aucune force opposée à son Royaume ne saurait lui résister. C’est pour cela que je lie les usurpateurs des fils de mon Royaume et que je les contrains à sortir des endroits qu’ils occupent et à me rendre leur proie pour que j’en prenne possession. N’est-ce pas ce que fait celui qui veut entrer dans une maison habitée par un homme fort pour lui enlever ses biens, honnêtement ou mal acquis ? C’est ce qu’il fait : il entre et le ligote, après quoi il peut piller la maison. Moi, je ligote l’ange des ténèbres qui a pris ce qui m’appartient et je lui enlève ce qu’il m’a dérobé. Et moi seul je peux le faire, parce que je suis le seul Fort, le Père du siècle à venir, le Prince de la Paix.


269.8 – Explique-nous ce que tu veux dire par ces mots : “ Père du siècle à venir ”, demande un scribe. “ Crois-tu vivre jusqu’au nouveau siècle et, plus sottement encore, penses-tu créer le temps ? Toi, un pauvre homme ? Le temps appartient à Dieu. ”

– C’est toi, scribe, qui me le demandes ? Ne sais-tu donc pas qu’il y aura un siècle qui aura un commencement, mais qui n’aura pas de fin, et qui sera le mien ? C’est en lui que je triompherai, en rassemblant autour de moi ceux qui sont ses fils ; et ils vivront éternellement, comme ce siècle que j’aurai créé. Je suis déjà en train de le créer en mettant l’esprit en valeur, au-dessus de la chair, au-dessus du monde et au-dessus des enfers que je chasse. Car je peux tout. C’est pourquoi, je vous le dis : qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi, disperse. Car je suis Celui qui suis. Et quiconque ne croit pas à cela, alors que c’est déjà prophétisé, pèche contre l’Esprit Saint dont la parole a été annoncée par les prophètes : elle n’est ni mensonge ni erreur, et doit être crue sans résistance.

Car je vous le dis : tout sera pardonné aux hommes, tout péché et tout blasphème, parce que Dieu sait que l’homme n’est pas seulement esprit mais chair, et chair tentée qui est soumise à des faiblesses imprévues. Mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Qui aura parlé contre le Fils de l’homme sera encore pardonné parce que la pesanteur de la chair qui enveloppe ma Personne et enveloppe l’homme qui parle contre moi, peut encore induire en erreur. Mais quiconque aura parlé contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné, ni dans cette vie ni dans la vie future, car la vérité est ce qu’elle est : nette, sainte, indéniable et exprimée à l’esprit d’une manière qui ne conduit pas à l’erreur. C’est le contraire chez ceux qui veulent volontairement l’erreur. Nier la vérité dite par l’Esprit Saint, c’est nier la Parole de Dieu et l’Amour que cette parole a donné par amour pour les hommes. Et le péché contre l’Amour n’est pas pardonné.


269.9 Mais chacun produit les fruits de son arbre. Vous donnez les vôtres et ce ne sont pas de bons fruits. Si vous donnez un arbre bon pour qu’il soit planté dans le verger, il produira de bons fruits, mais si vous donnez un arbre mauvais, le fruit qu’on cueillera sur lui sera mauvais, et tout le monde dira : “ Cet arbre n’est pas bon. ” Car c’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre. Et vous, qui êtes mauvais, comment croyez-vous pouvoir bien parler ? Car la bouche parle de ce qui remplit le cœur. C’est de la surabondance de ce que nous avons en nous que proviennent nos actes et nos paroles. L’homme bon tire de son bon trésor des choses bonnes ; l’homme mauvais tire de son mauvais trésor des choses mau­vaises. Il parle et il agit d’après ce qu’il est intérieurement.

Et en vérité, je vous dis que la paresse est une faute. Mais mieux vaut ne rien faire que d’agir mal. J’ajoute qu’il vaut mieux se taire que de tenir des propos oiseux et méchants. Même si le silence est oisiveté, pratiquez-le plutôt que de pécher par la langue. Je vous assure qu’on demandera aux hommes de se justifier au jour du Jugement de toute parole superflue. Je vous assure, de même, que les hommes seront justifiés par les paroles qu’ils auront dites et que c’est par leurs paroles mêmes qu’ils seront condamnés. Faites donc attention, vous qui en dites tant qui sont plus qu’oiseuses, car non seulement elles sont perfides, mais elles font du mal, qui plus est dans le but d’éloigner les cœurs de la Vérité qui vous parle. »


269.10 Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble :

« Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être.

– Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? »

Ils répondent :

« Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ?

– Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon.

269.11 – Pourquoi prétends-tu que cette génération est adultère et perverse ? Elle ne l’est pas plus que les autres. Il y a les mêmes saints que dans les autres. La société d’Israël n’a pas changé. Tu nous offenses.

– C’est vous qui vous offensez de vous-mêmes en nuisant à vos âmes, car vous les éloignez de la Vérité, donc du Salut. Mais je vais vous répondre quand même. Cette génération n’est sainte que dans ses vêtements et extérieurement. Intérieurement, elle ne l’est pas. Il y a en Israël les mêmes mots pour désigner les mêmes choses, mais elles n’existent pas réellement. Ce sont les mêmes coutumes, les mêmes vêtements et les mêmes rites, mais il leur manque l’esprit. Vous êtes adultères parce que vous avez répudié l’union spirituelle avec la Loi divine, et dans une se­conde union adultère, vous avez épousé la loi de Satan. Vous n’êtes circoncis que dans un membre caduc. Votre cœur n’est plus circoncis. Et vous êtes mauvais parce que vous vous êtes vendus au Mauvais. J’ai parlé.

– Tu nous offenses trop ! Mais pourquoi, s’il en est ainsi, ne délivres-tu pas Israël du démon pour qu’il devienne saint ?

– Israël en a-t-il la volonté ? Non. Eux ils l’ont, ces pauvres qui viennent pour être délivrés du démon parce qu’ils le sentent en eux comme un fardeau et une honte. Vous, vous ne ressentez pas cela. Et c’est inutilement que vous en seriez délivrés car, n’ayant pas la volonté de l’être, vous seriez aussitôt repris et d’une ma­nière encore plus forte. Quand un esprit impur est sorti d’un homme, il erre dans des lieux arides à la recherche de repos et n’en trouve pas. Notez qu’il ne s’agit pas de lieux matériellement arides. Ils sont arides parce qu’ils lui sont hostiles en ne l’accueillant pas, comme la terre aride est hostile à la semence. Alors il se dit : “ Je vais revenir chez lui d’où j’ai été chassé de force et contre sa volonté. Je suis certain qu’il m’accueillera et me donnera le repos. ” En effet, il revient vers celui qui lui appartenait, et bien souvent il le trouve disposé à l’accueillir parce que, je vous le dis en vérité, l’homme a plus la nostalgie de Satan que de Dieu, et il se lamente si Satan ne s’empare pas de ses membres par une autre possession. Il s’en va donc, et il trouve la maison vide, balayée, ornée, parfumée par la pureté. Alors il va prendre sept autres démons parce qu’il ne veut plus la perdre et, avec ces sept esprits pires que lui, il y entre et tous s’y établissent. Et ce second état d’homme converti une première fois et perverti une seconde fois est pire que le premier. Car le démon peut apprécier à sa juste mesure à quel point cet homme est attaché à Satan et ingrat envers Dieu, et aussi parce que Dieu ne revient pas là où on a piétiné ses grâces, et où ceux qui ont déjà fait l’expérience de la possession rouvrent leurs bras à une possession plus forte. La rechute dans le satanisme est pire qu’une rechute dans une tuberculose pulmonaire mortelle déjà guérie une première fois. Elle n’est plus susceptible d’amélioration ni de guérison. Ainsi en sera-t-il de cette génération qui, convertie par Jean-Baptiste, a voulu de nouveau être pécheresse parce qu’elle est attachée au Mauvais et pas à moi. »




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Message par azais Lun 15 Fév 2021 - 22:31

Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se cause pas de tort à lui-même : son but est d’étendre son royaume dans les cœurs, et non pas de le réduire. Sa vie, c’est de “ dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père, tout en le faisant souffrir. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir. Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer. Son être et ses méthodes sont éternels.
.... et Dieu vous jugera au nom des fils d’Israël accusés d’être des démons. Car, d’où que vienne le jugement, eux, au fond, seront vos juges, là où le jugement n’est pas dévoyé par des pressions humaines.
Ensuite  comme  je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc la preuve que le Royaume de Dieu est arrivé à vous, ainsi que le Roi de ce Royaume : Il a une puissance telle qu’aucune force opposée à son Royaume ne saurait lui résister. C’est pour cela que Je lie les usurpateurs des fils de mon Royaume et que je les contrains à sortir des endroits qu’ils occupent et à me rendre leur proie pour que j’en prenne possession.... Moi, je ligote l’ange des ténèbres qui a pris ce qui M’appartient et Je lui enlève ce qu’il M’a dérobé. Et Moi seul Je peux le faire, parce que Je suis le seul Fort, le Père du siècle à venir, le Prince de la Paix. " 



O Père sois béni 
de cacher ce Mystère aux puissants  
de révéler aux petits 
l'incroyable Amour  
de Ton Coeur de père 

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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Mar 16 Fév 2021 - 13:45

Ô Père sois béni 
de cacher ce Mystère aux puissants  
de révéler aux petits 
l'incroyable Amour  
de Ton Cœur de père 

sunny  Amen


MARDI 16 FÉVRIER 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Le-levain-des-pharisiens


« Jésus s’en rend compte et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pains ? Vous ne saisissez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur endurci ? » Saint Marc (8. 14-21)
« Il leur disait :  » Vous ne comprenez pas encore ?  » […] notre voix n’atteint pas son oreille ; et si elle l’entend quelque peu, c’est comme une voix qui vient de très loin, de sorte qu’elle ne comprend pas clairement ce que nous attendons d’elle. »



Le Livre du Ciel Tome 26, 3 août 1929

« Ma fille, notre Être suprême est une veine inépuisable – nous ne sommes jamais épuisés et jamais nous ne pouvons dire que nous avons fini de donner, car peu importe ce que nous donnons, nous avons toujours quelque chose à donner et alors que nous donnons un bien, un autre bien surgit pour se donner aux créatures. Mais si inépuisables que nous soyons, nous ne donnons pas nos biens, nos grâces, et nous ne confions pas non plus nos vérités à celle qui n’est pas disposée, qui ne prête pas attention à nous pour s’associer à nos sublimes leçons et conformer sa vie à nos enseignements de telle sorte que nous puissions voir nos enseignements inscrits en elle et la voir enrichie de nos dons.

Si nous ne voyons pas cela, nos dons ne nous quittent pas et notre voix n’atteint pas son oreille ; et si elle l’entend quelque peu, c’est comme une voix qui vient de très loin, de sorte qu’elle ne comprend pas clairement ce que nous attendons d’elle. Par conséquent, notre veine inépuisable est arrêtée par le manque de disposition des créatures. Mais sais-tu qui donne la vraie disposition à l’âme ? Notre Divine Volonté. Elle la vide de tout, elle la réordonne et la dispose d’une admirable manière – de telle sorte que notre inépuisable veine ne cesse jamais de lui donner et de lui faire entendre ses sublimes leçons.

Par conséquent, laisse-toi toujours dominer par mon divin Fiat, et notre inépuisable veine ne cessera jamais de se déverser sur toi ; et nous aurons la satisfaction de faire surgir de notre Être divin de nouvelles grâces, de nouveaux dons, des leçons jamais encore entendues jusqu’à ce jour. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

421.5 « C’est vraiment le cas, Seigneur ? demandent plusieurs.

      – Oui. Le doute suscité par des paroles intentionnellement nuisibles a été la dernière vengeance de Satan sorti de lui, vaincu, désireux de reprendre sa proie perdue. »
      Avec beaucoup de bon sens, un homme du peuple dit :

      « Mais alors… les pharisiens… ils ont servi Satan ! »

      Et beaucoup applaudissent cette juste observation.

      «  Ne jugez pas. Il y a quelqu’un qui le fait.

      – Du moins, notre jugement est sincère… et Dieu voit que nous jugeons des fautes évidentes. Eux feignent d’être ce qu’ils ne sont pas. Leurs actions sont mensongères et leurs intentions ne sont pas bonnes. Ils ont néanmoins davantage de succès que nous, qui sommes honnêtes et sincères. Ils sont notre terreur. Ils étendent leur puissance jusque sur la liberté de croyance. On doit croire et pratiquer comme cela leur plaît, et ils nous menacent parce que nous t’aimons. Ils essaient de ramener tes miracles à des sorcelleries, à inspirer la peur de toi. Ils conspirent, oppriment, nuisent… »

      421.6 La foule gronde. Jésus fait un geste pour imposer le silence :

      « N’accueillez pas dans votre cœur ce qui vient d’eux, ni leurs insinuations, ni leurs explications, et pas même l’idée : “ Ils sont méchants et pourtant ils triomphent. ” Ne vous rappelez-vous pas les paroles de la Sagesse : “ Bref est le triomphe des criminels ” et celles des Proverbes : “ Mon fils, ne suis pas l’exemple des pécheurs et n’écoute pas les paroles des impies, car ils sont pris dans les chaînes de leurs propres méfaits et trompés par leur grande sottise ” ? N’accueillez pas en vous ce qui vient de ceux que vous-mêmes, malgré votre imperfection, estimez injustes : vous feriez place au levain qui les corrompt. Or le levain des pharisiens, c’est l’hypocrisie. Qu’elle n’existe jamais chez vous, ni à l’égard des formes du culte rendu à Dieu, ni dans vos relations avec vos frères. Gardez-vous du levain des pharisiens. Pensez qu’il n’est rien de secret qui ne puisse être découvert, rien de caché qui ne finisse par être connu.

      Vous le voyez : ils m’avaient laissé partir, puis ils ont semé la zizanie là où le Seigneur avait semé le bon grain. Ils croyaient avoir agi avec subtilité et être victorieux. Et il aurait suffi que vous ne m’ayez pas trouvé, que j’aie passé le fleuve sans laisser de traces sur l’eau qui reprend son aspect après que la proue l’a fendue, pour que triomphe leur mauvaise action, présentée sous un jour favorable. Mais leur jeu a vite été découvert et leur œuvre malfaisante neutralisée. Cela concerne tous les actes de l’homme.

      Mais il en est Un au moins qui les connaît et sait y parer : Dieu. Ce qui est dit dans l’obscurité finit par être dévoilé par la Lumière, ce que l’on ourdit dans le secret d’une chambre peut être découvert comme si on l’avait tramé sur une place publique. C’est que tout homme peut avoir un délateur. Tout homme est vu par Dieu, qui peut intervenir pour démasquer les coupables.

      421.7 Voilà pourquoi il faut toujours agir honnêtement pour vivre dans la paix. Et celui qui se conduit ainsi ne doit pas avoir peur, ni en cette vie, ni en l’autre. Non, mes amis, je vous le dis : que celui qui agit en juste ne craigne rien.

      Qu’il n’ait pas peur de ceux qui tuent, de ceux qui peuvent tuer le corps mais rien de plus. Voici plutôt ce que vous devez craindre : craignez ceux qui, après vous avoir fait mourir, peuvent vous envoyer en enfer, c’est-à-dire les vices, les mauvais compagnons, les faux maîtres, tous ceux qui vous insinuent le péché ou le doute dans le cœur, ceux qui, au-delà du corps, essaient de corrompre votre âme et de vous amener à vous séparer de Dieu et à désespérer de la miséricorde divine. C’est cela que vous devez redouter, je vous le répète, car alors vous serez morts pour l’éternité.

      Mais pour le reste, pour votre existence, ne craignez rien. Votre Père ne perd pas de vue un seul de ces petits oiseaux qui font leurs nids dans le feuillage des arbres, et aucun d’eux ne tombe dans le filet sans que son Créateur ne le sache. Pourtant, leur valeur matérielle est bien petite : cinq passereaux valent deux as. Quant à leur valeur spirituelle, elle est nulle. Malgré cela, Dieu s’en occupe. Comment donc ne prendrait-il pas soin de vous, de votre vie, de votre bien ? Le Père connaît même le nombre des cheveux de votre tête, et aucune injustice commise envers ses enfants ne passe inaperçue : vous êtes en effet ses enfants, et vous avez bien plus de valeur que les passereaux qui font leurs nids sur les toits et dans les feuillages.

      421.8 Et vous restez des enfants tant que vous ne renoncez pas vous-mêmes à l’être, par votre libre volonté. On renonce à cette filiation quand on renie Dieu, et le Verbe que Dieu a envoyé parmi les hommes pour les amener au Seigneur. Par conséquent, lorsque quelqu’un ne veut pas me reconnaître devant les hommes par crainte que cela lui porte tort, Dieu lui aussi ne le reconnaîtra pas pour son fils, et le Fils de Dieu et de l’homme ne le reconnaîtra pas devant les anges du Ciel. Qui m’aura renié devant les hommes sera renié comme fils devant les anges de Dieu. Celui qui aura mal parlé contre le Fils de l’homme pourra encore être pardonné, parce que je réclamerai son pardon auprès du Père, mais celui qui aura blasphémé contre l’Esprit Saint ne le sera pas.

      Pourquoi cela ? Parce que tous ne peuvent connaître l’étendue de l’Amour, sa parfaite infinité, et voir Dieu dans une chair semblable à toute chair d’homme. Les païens ne peuvent y croire par foi, car leur religion n’est pas amour. Même parmi nous, le respect craintif d’Israël envers Jéovêh peut empêcher de croire que Dieu se soit fait homme, et le plus humble des hommes. C’est une faute de ne pas croire en moi, mais quand elle s’appuie sur une crainte excessive de Dieu, elle est encore pardonnée. Mais il ne peut être pardonné, celui qui ne se rend pas à la vérité qui transparaît de mes actes et qui refuse à l’Esprit d’Amour d’avoir pu tenir la parole donnée d’envoyer le Seigneur au temps fixé, le Sauveur précédé et accompagné par les signes annoncés.

      421.9 Ceux qui me persécutent connaissent les prophètes. Les prophéties sont remplies de moi. Ils les connaissent et ils savent ce que je fais. La vérité est manifeste. Mais ils ne l’acceptent pas parce qu’ils veulent la rejeter. Ils nient systématiquement que je sois non seulement le Fils de l’homme, mais même le Fils de Dieu prédit par les prophètes, celui qui est né d’une Vierge, non par une volonté humaine, mais par celle de l’Amour éternel, de l’Esprit éternel qui m’a annoncé pour que les hommes puissent me reconnaître. Pour pouvoir prétendre que la nuit de l’attente du Christ perdure, ils s’obstinent à garder les yeux fermés pour ne pas voir la Lumière qui est dans le monde ; par conséquent ils renient l’Esprit Saint, sa vérité, sa lumière. Le jugement sera donc plus sévère pour eux que pour ceux qui l’ignorent. Me traiter de “ satan ” ne leur sera pas pardonné, car l’Esprit fait, par moi, des œuvres divines et non sataniques. Et porter les autres au désespoir quand l’Amour leur a rendu la paix, cela ne sera pas pardonné, car ce sont toutes des offenses à l’Esprit Paraclet qui est Amour, donne l’amour et demande l’amour, et qui attend mon holocauste d’amour pour se déverser en amour, sagesse et lumière dans le cœur de mes fidèles. Quand cela sera arrivé, ils vous persécuteront encore et ils vous accuseront devant les magistrats et les princes, dans les synagogues et devant les tribunaux. Mais ne vous préoccupez pas de penser à la manière de vous défendre. L’Esprit lui-même vous inspirera quoi répondre pour servir la vérité et conquérir la vie éternelle, de la même manière que le Verbe est en train de vous donner les moyens nécessaires pour entrer dans le Royaume de la Vie.
      421.10 Allez en paix, dans ma paix, dans cette paix qui est Dieu et que Dieu exhale pour en combler ses enfants. Allez, et ne craignez pas. Je ne suis pas venu pour vous tromper, mais pour vous instruire, pas pour vous perdre, mais pour vous racheter. Bienheureux ceux qui sauront croire à mes paroles.

      Quant à toi, homme deux fois sauvé, sois fort et souviens-toi de ma paix pour dire aux tentateurs : “ N’essayez pas de me séduire. Il est le Christ, voilà ma foi. ” Va, femme. Pars avec lui et restez en paix. Adieu. Rentrez chez vous et laissez le Fils de l’homme à son humble repos sur l’herbe avant qu’il reprenne sa route de persécuté, à la recherche d’autres personnes à sauver, jusqu’à la fin. Que ma paix reste avec vous. »

      Il les bénit et retourne à l’endroit où ils ont déjeuné, en compagnie des apôtres. Une fois les gens partis, ils s’étendent, la tête sur les sacs. Dans la lourde chaleur de l’après-midi et le silence épais de ces heures torrides, le sommeil ne tarde pas à les prendre.




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Message par azais Mer 17 Fév 2021 - 9:28

  "Nous" ne donnons pas Nos Biens, Nos Grâces, et nous ne confions pas non plus Nos Vérités à l'âme qui n’est pas disposée, ne prête pas attention à "nous" pour s’associer à elles et conformer sa vie de telle sorte de voir nos Enseignements inscrits en elle et la voir enrichie de nos Dons. Notre Veine inépuisable est arrêtée par le manque de disposition des créatures. 
Qui donne la vraie disposition à l’âme ? Notre Divine Volonté la vide de tout, elle la réordonne et la dispose d’une admirable manière de sorte que notre inépuisable veine ne cesse jamais de se déverser, de faire surgir de notre Être divin de nouvelles grâces, de nouveaux dons, des leçons jamais encore entendues jusqu’à ce jour. »


Jésus précise à Maria Valtorta 
 l’Esprit éternel m’a annoncé pour que les hommes puissent me reconnaître. Pour pouvoir prétendre que la nuit de l’attente du Christ perdure, ceux qui me persécutent  connaissent les prophètes et s’obstinent à garder les yeux fermés pour ne pas voir la Lumière qui est dans le monde ...renient l’Esprit Saint, sa vérité, sa lumière. Le jugement sera plus sévère pour eux que pour ceux qui l’ignorent. Me traiter de “ satan ” ne leur sera pas pardonné, car l’Esprit fait, par moi, des œuvres divines . Et porter les autres au désespoir quand l’Amour leur a rendu la paix, cela ne sera pas pardonné, car ce sont toutes des offenses à l’Esprit Paraclet qui est Amour, donne l’amour et demande l’amour, et attend mon holocauste d’amour pour se déverser en amour, sagesse et lumière dans le cœur de mes fidèles. Quand cela sera arrivé, ils vous persécuteront encore et ils vous accuseront devant les magistrats et les princes, dans les synagogues et devant les tribunaux.


Oui Seigneur tu m'as choisi pour être Ton enfant et te connaitre fais de mon âme un récepteur et déversoir de tous tes Dons 

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