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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Jeu 15 Juil 2021 - 11:18

JEUDI 15 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Viens10


Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du
fardeau, et moi, je vous procurerai du repos. Mt 11,28

…elle sentira ( la créature) en elle le repos éternel de son Créateur.



Tome 22, 29 juin 1927

Ma fille, pour la créature qui vit dans ma Volonté, toute chose devient ma Volonté ; en tout ce qu’elle fait, touche et voit, elle touche, voit et fait ma Volonté. Si elle pense et vit dans ma Volonté, elle sentira la sainteté de l’intelligence de la Divine Volonté la revêtir et couler en son esprit. Si elle parle, elle sentira la sainteté du Fiat dans sa parole – ce Fiat qui, lorsqu’il parle, crée. Qu’elle travaille ou qu’elle marche, elle sentira la sainteté des œuvres divines et les pas de l’éternel Fiat couler dans ses travaux et dans ses pas.

Si elle dort également, elle sentira en elle le repos éternel de son Créateur, et tout rivalisera pour lui apporter ma Volonté : le soleil avec sa lumière, le vent avec sa fraîcheur, le feu avec sa chaleur, l’eau avec ses rafraîchissements, la fleur avec son parfum, l’oiseau avec son chant et son gazouillis, la nourriture avec ses saveurs, le fruit avec sa douceur; en somme, une chose n’attendra pas l’autre, apportant tous les actes que ma Volonté accomplit en chaque chose créée, de sorte que l’âme sera comme une reine recevant les actes innombrables de la Divine Volonté dans toute la  Création.

Vivant et régnant en cette âme, la Divine Volonté attirera tous les actes qu’elle exerce en toutes choses; un doux enchantement se formera dans la pupille de son œil pour lui faire découvrir en toute chose cette Divine Volonté qui court vers l’âme par tant de chemins différents afin qu’elle devienne tout entière la Volonté de Dieu.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Mais en attendant, pour résister, venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et exténués, vous, mes apôtres, et avec vous, tous les hommes qui cherchent Dieu, qui pleurent à cause de la souffrance qu’ils subissent sur terre, qui s’épuisent dans la solitude, et je vous redonnerai des forces. Prenez sur vous mon joug. Ce n’est pas un fardeau. C’est un soutien. Embrassez ma Doctrine comme si c’était une épouse bien-aimée. Imitez votre Maître qui ne se borne pas à la proclamer, mais fait ce qu’elle enseigne. Apprenez de moi qui suis doux et humble de cœur. Vous trouverez le repos de vos âmes parce que la douceur et l’humilité pro­curent le royaume sur la terre et dans les Cieux.

Je vous l’ai déjà dit, les vrais triomphateurs parmi les hommes sont ceux qui les con­quièrent par l’amour, or l’amour est toujours doux et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent vos forces, car je vous aime et je vous veux avec moi dans mon Royaume. Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d’être semblables à moi et tels que ma Doctrine vous l’enseigne. N’ayez pas peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors que la gloire dont vous jouirez, si vous êtes fidèles, est infiniment puissante. Infinie et éternelle…





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Message par Invité Ven 16 Juil 2021 - 12:17

VENDREDI 16 JUILLET 2021

Notre Dame du Mont Carmel


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Sos-chretiens-orient-notre-dame-du-mont-carmel

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère..Jn 19,25

Les souffrances et le Cœur transpercé de Jésus étaient réfléchis
dans le Cœur de la Reine des douleurs.




Le livre du Ciel Tome 15, 23 mars 1923

Je pensais aux souffrances de ma Mère céleste. Se mouvant en moi, mon doux Jésus me dit :

« Ma fille, je suis le Roi des douleurs. Étant à la fois homme et Dieu, je devais tout centrer en moi afin d’avoir la primauté sur toute chose, même sur les souffrances. Les souffrances de ma Mère étaient les réverbérations des miennes et, ainsi, elle a participé à toutes mes souffrances. Ses souffrances étaient telles qu’elle se sentait mourir à chaque réverbération, mais l’Amour la soutenait et la gardait en vie. C’est ainsi qu’elle est la Reine des douleurs. » Pendant qu’il disait cela, j’ai cru voir ma Mère céleste devant Jésus. Les souffrances et le Cœur transpercé de Jésus étaient réfléchis dans le Cœur de la Reine des douleurs. C’était comme des épées qui traversaient son Cœur.

Ces épées étaient scellées par des Fiat de lumière qui l’inondaient complètement de lumière. Ces Fiat, d’une lumière resplendissante, la couvraient d’une telle gloire que les mots ne peuvent le décrire. Jésus dit :

« Ce ne furent pas les douleurs qui firent de ma Mère la Reine des douleurs et la firent briller d’une telle gloire, mais mon Fiat omnipotent qui était joint à chacun de ses actes et chacune de ses douleurs. Mon Fiat était la vie de chacune de ses peines et l’acte premier formant les épées et leur donnant l’intensité nécessaire de  souffrance. Il pouvait infuser dans son Cœur transpercé autant de souffrances qu’il le voulait, ajoutant blessure sur blessure, peine sur peine, sans rencontrer la moindre résistance. Je me suis senti honoré de devenir la vie de chacun de ses battements de cœur. Mon Fiat lui donna une gloire complète et l’établit Reine légitime et véritable.

« Quelles sont les âmes en lesquelles je peux déposer les réverbérations de mes souffrances et de ma vie ? Ce sont celles qui sont habitées par mon Fiat; elles absorbent en elles mes réverbérations et je suis généreux en les faisant participer à tout ce que ma Volonté réalise en moi. J’attends les âmes dans ma Volonté, prêt à leur accorder une gloire complète pour tous leurs actes et toutes leurs peines.

« En dehors de ma Volonté, cependant, je ne reconnais pas les actes ou les souffrances des âmes. Je pourrais leur dire : “ Je n’ai rien à vous donner. Quelle volonté vous animait dans vos actes et vos souffrances ? Cherchez là votre récompense. ” Faire le bien et souffrir sans référence à ma Volonté n’est que misérable esclavage. Seulement ma Volonté accorde une véritable domination, une vraie vertu et une véritable gloire pouvant transformer ce qui est humain en divin. »




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Mais en attendant, toi qui te prétends saint, pourquoi permets-tu certaines choses ? Toi qui te dis Maître, pourquoi n’instruis-tu pas tes apôtres, avant les autres ? Regarde-les, derrière toi ! Les voilà, avec encore l’instrument du péché dans leurs mains ! Tu les vois ? Ils ont cueilli des épis, or c’est le sabbat. Ils ont cueilli des épis qui ne leur appartenaient pas. Ils ont violé le sabbat et ils ont volé. »

Pierre répond :

« Nous avions faim. Nous avons demandé logement et nourriture au village où nous sommes arrivés hier soir. Ils nous ont chassés. Seule une petite vieille nous a donné de son pain et une poignée d’olives. Que Dieu le lui rende au centuple, car elle a donné tout ce qu’elle avait et s’est contentée de demander une bénédiction. Nous avons marché pendant un mille, puis nous nous sommes arrêtés, comme la Loi le prescrit, et nous avons bu l’eau d’un ruisseau. Plus tard, au crépuscule, nous sommes allés à cette maison… Ils nous ont repoussés. Tu vois que nous avions la volonté d’obéir à la Loi.

– Mais vous ne l’avez pas fait. Il n’est pas permis, pendant le sabbat, de faire des travaux manuels et il n’est jamais permis de prendre ce qui appartient à autrui. Mes amis et moi, nous en sommes scandalisés.

Moi, au contraire, je ne le suis pas, dit Jésus. N’avez-vous jamais lu comment David, à Nob, prit les pains consacrés pour se nourrir, lui et ses compagnons ? Les pains consacrés appartenaient à Dieu, dans sa maison, réservés par un ordre éternel aux prêtres. Il est dit : “ Ils appartiendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront en un lieu sacré, car c’est une chose très sainte. ” Néanmoins, David les prit pour lui et ses compagnons parce qu’ils avaient faim. Or si le saint roi entra dans la maison de Dieu et mangea les pains consacrés le jour du sabbat, lui à qui il n’était pas permis de s’en nourrir – pourtant la chose ne lui fut pas comptée comme péché puisque Dieu continua encore après cela de lui garder son amour –, comment peux-tu dire que nous sommes pécheurs si nous cueillons sur le sol de Dieu les épis qui ont poussé et mûri par sa volonté, les épis qui appartiennent aussi aux oiseaux ? et tu refuses que les hommes s’en nourrissent, eux qui sont les enfants du Père ?






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Message par Invité Sam 17 Juil 2021 - 11:26

SAMEDI 17 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Matthieu-1214-21


… il n’éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu’à ce qu’il ait fait triompher le jugement.   Mt 12,20

Nous allons triompher de l’homme !



Le livre du Ciel Tome 36, 28 août 1938

Ma fille, notre amour veut en arriver aux plus grands excès. Il veut sauver notre bras, qui est l’homme. À n’importe quel prix, notre amour veut le mettre en ordre. Nous serons contraints par notre amour de souffler de nouveau en lui pour expulser ses ennemis et nos ennemis. Nous le couvrirons de nouveau de notre amour et nous ferons entrer en lui la vie de notre Volonté.

Il n’est pas digne de notre Majesté, de notre sainteté, de notre puissance et de notre sagesse qu’il y ait dans notre œuvre créatrice ce désordre qui nous déshonore tellement. Ah ! non. Nous allons triompher de l’homme ! Et le signe certain, c’est que nous manifestons les prodiges de notre Vouloir et la façon de vivre en lui. Si nous ne faisions pas cela, notre puissance serait violée, comme si nous étions incapables de sauver notre œuvre, notre propre bras. Ce qui ne se peut pas. Ce serait comme si nous ne pouvions pas faire ce que nous voulons. Ah ! non, non ! Notre amour et notre Volonté vont l’emporter et triompher de tout !



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Si quelqu’un veut ajouter quelque chose, qu’il le fasse.

– Nous te demandons si c’est pour nous, les pharisiens, que tu as parlé.

La synagogue serait-elle pleine de pharisiens ? Vous êtes quatre. La foule comprend des centaines de personnes. La parole est pour tout le monde.

– L’allusion était pourtant claire.

En vérité, on n’a jamais vu quiconque s’accuser de lui-même alors qu’il n’est désigné que par une comparaison ! Or c’est ce que vous faites. Mais pourquoi vous accusez-vous si, moi, je ne vous accuse pas ? Peut-être savez-vous que vous agissez comme je l’ai dit ? Moi, je l’ignore. Mais, s’il en est ainsi, repentez-vous-en. Car l’homme est faible et peut pécher. Mais Dieu lui pardonne s’il se forme en lui un repentir sincère accompagné du désir de ne plus pécher. Mais il est certain que persévérer dans le mal est un double péché et le pardon ne descend pas sur lui.

– Nous, nous n’avons pas ce péché.

Dans ce cas, ne vous affligez pas de mes paroles. »

L’incident est clos et la synagogue se remplit du chant des hymnes. Puis l’assemblée semble devoir se séparer sans autre incident.





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Message par Invité Dim 18 Juil 2021 - 14:17

DIMANCHE 18 JUILLET 2021


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Il fut saisi de compassion envers eux..  Mc 6,34

Oh ! comme je sens de la compassion quand je vois
les hommes enchaînés par leurs fautes.



Le livre du Ciel Tome 14,  18 mars 1922

« Ma fille, le péché enchaîne l’âme et l’empêche de faire le bien. L’esprit sent alors les chaînes de la culpabilité et est gêné dans sa compréhension du bien. La volonté se sent entravée et paralysée; au lieu de désirer le bien, elle désire le mal. Le désir de voler vers Dieu a les ailes coupées.

Oh ! comme je sens de la compassion quand je vois les hommes enchaînés par leurs fautes. Voilà pourquoi la première souffrance que j’ai voulu éprouver fut celle d’être enchaîné. Je l’ai voulue pour libérer les hommes de leurs chaînes. Les chaînes qui m’entravaient devinrent des liens d’amour dès qu’elles m’eurent touché. Quand mes chaînes ont touché l’humanité, elles ont brûlé et détruit les chaînes qui la ligotaient et ont lié les hommes à moi dans l’amour.

« Mon amour est un amour actif, il ne peut exister sans agir. Voilà pourquoi j’ai préparé pour chaque personne ce dont elle aura besoin pour sa réhabilitation, sa guérison et la restauration de sa beauté. J’ai tout fait de telle manière que si les hommes le veulent, ils auront tout le nécessaire à leur disposition. Mes chaînes sont prêtes à brûler les leurs, les morceaux de ma Chair à couvrir leurs blessures et à les embellir, mon sang à leur donner la vie.

Tout est prêt ! J’ai réservé pour chacun ce dont il aura besoin personnellement. Comme mon amour veut agir et se donner, je me sens poussé par un désir intense, une force irrésistible, qui m’empêchent d’être au repos.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Jésus met le pied sur la rive droite du Jourdain à un bon mille, peut-être plus, de la petite péninsule de Tarichée. Ce n’est qu’une campagne bien verte car le terrain, maintenant sec mais humide en profondeur, garde en vie les plantes les plus faibles. Jésus y trouve une foule de gens qui l’attendent.

Ses cousins viennent à sa rencontre avec Simon le Zélote :

« Maître, les barques nous ont trahi… Peut-être que Manahen leur a donné une indication…

– Maître, s’excuse celui-ci, je suis parti de nuit pour qu’on ne me voie pas et je n’ai parlé à personne, crois-moi. Plusieurs m’ont demandé où tu étais. Mais je leur ai seulement répondu à tous : “ Il est parti. ” Mais je pense que le mal vient d’un pêcheur qui a dit t’avoir donné sa barque…

– Mon imbécile de beau-frère ! » tonne Pierre. « Et je lui avais dit de ne pas parler ! Je lui avais même dit que nous allions à Bethsaïde ! Et j’avais ajouté que, s’il parlait, je lui arracherais la barbe ! Et je le ferai ! Pour sûr que je le ferai ! Et maintenant ? Adieu paix, solitude, repos !

– Du calme, du calme, Simon ! Nous avons déjà eu nos journées de paix. Et du reste, j’ai atteint en partie le but que je poursuivais : vous instruire, vous consoler et vous calmer pour empêcher des offenses et des heurts entre les pharisiens de Capharnaüm et vous. Maintenant, allons trouver ces gens qui nous attendent. Pour récompenser leur foi et leur amour. Et même cet amour n’est-il pas pour nous un soulagement ? Nous souffrons de ce qui est de la haine. Voici de l’amour, et donc de la joie. »

Pierre se calme comme un vent qui tombe d’un coup. Jésus s’avance vers la foule des malades qui l’attendent avec un désir marqué sur leurs figures, et il les guérit l’un après l’autre, bienveillant, patient même à l’égard d’un scribe qui lui présente son petit enfant malade.

(…) C’est ce scribe qui lui dit :

« Tu vois ? Tu fuis. Mais c’est inutile. La haine et l’amour sont ingénieux pour te trouver. Ici, c’est l’amour qui t’a trouvé, comme dit le Cantique. Tu es désormais comme l’époux des Cantiques pour trop de gens et l’on vient à toi comme la Sulamite va vers son époux, en bravant les gardes de ronde et les quadriges d’Aminadab !

Pourquoi dis-tu cela ? Pourquoi ?

– Parce que c’est vrai. Venir à toi est dangereux parce qu’on te hait. Ne sais-tu pas que Rome te surveille et que le Temple te hait ?

Pourquoi me tentes-tu, homme ? Tes paroles sont des pièges pour rapporter mes réponses à Rome et au Temple. Je ne t’ai pas tendu un piège en guérissant ton fils… »

Sous ce doux reproche, le scribe baisse la tête de confusion et avoue :

« Je me rends compte que tu vois réellement le cœur des hommes. Pardonne-moi. Je vois que tu es vraiment saint. Pardonne-moi. Oui, j’étais venu alors que fermentait en moi le levain que d’autres y avaient mis (…)





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Message par Invité Lun 19 Juil 2021 - 15:40

LUNDI 19 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 55359310


« Cette génération mauvaise et adultère… » Mt 12,39.

Pendant que je me trouvais en présence de Jésus béni, je vis beaucoup de gens ainsi que les maux de la génération présente.



16 juillet 1901

Après plusieurs jours d’absence, Jésus eut ce matin la bienveillance de venir et il me transporta hors de mon corps. Pendant que je me trouvais en présence de Jésus béni, je vis beaucoup de gens ainsi que les maux de la génération présente. Mon adorable Jésus jeta sur eux un regard de compassion et, en se tournant vers moi, il me dit :

« Ma fille, veux tu savoir où commence le mal dans l’homme ? Le commencement, c’est quand l’homme est à l’âge où il se connaît à peine lui-même, c’est-à-dire, quand il commence à avoir l’âge de raison. Il se dit alors : “Je suis quelqu’un.” « En croyant être quelqu’un, l’homme s’éloigne de moi ; il n’a pas confiance en moi qui suis le Tout.

Toute sa confiance et sa force, il la puise en lui-même et, à cause de cela, il peut en arriver à perdre tout bon principe. Et, ayant perdu ses bons principes, qu’en sera-t-il de sa fin ? Imagine-la toi-même, ma fille. D’ailleurs, en s’éloignant de moi qui contiens tout bien, que peut espérer de bien un homme devenu un océan de mal ? Sans moi, tout est corruption et misère, sans l’ombre du véritable bien. C’est ainsi qu’est la société actuelle. »



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble :

« Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être.

Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? »

Ils répondent :

« Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ?

Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon.





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Message par Invité Mar 20 Juil 2021 - 12:08

MARDI 20 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Jzosus24


Car celui qui fait la volonté de mon père qui est aux cieux,
celui-là est pour moi un frère, une soeur, une mère. Mt 12,50

En venant sur la terre, mon acte premier a été exactement de faire
connaître la Volonté de mon Père.



Le livre du Ciel Tome 17, 3 juin 1925

« En venant sur la terre, mon acte premier a été exactement de faire connaître la Volonté de mon Père dans le but de l’attacher de nouveau aux créatures. Mes souffrances, les humiliations que j’ai subies, ma vie cachée et l’immensité des souffrances de ma Passion étaient des remèdes, un support, une lumière pour faire connaître ma Volonté, puisque, par elle, l’homme allait être non seulement sauvé, mais saint. Par mes souffrances, j’ai mis l’homme en sécurité ; par ma Volonté, je lui ai redonné la sainteté perdue dans le Paradis terrestre.

« Si je n’avais pas fait cela, mon amour et mon œuvre n’auraient pas été complets comme au moment de la Création, parce que c’est notre Volonté seule qui a le pouvoir de rendre complets nos travaux envers les créatures ainsi que les travaux des créatures envers nous. Ma Volonté incite l’homme à penser différemment, elle lui permet de voir ma Volonté dans toutes les choses créées, de parler avec son écho, d’agir à travers son voile.

Bref, dans ma Volonté, l’homme fait tout d’un seul coup en conformité avec elle, alors que les autres vertus agissent lentement, petit à petit. Sans l’acte premier de ma Volonté, ma Rédemption sert à panser les blessures les plus profondes de l’homme, de façon à ne pas le laisser mourir et sert d’antidote pour l’empêcher de tomber en enfer. « Par conséquent, prends à cœur ma Volonté si tu veux vraiment m’aimer et devenir une sainte. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :

« Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »

Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.

Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son vi­sage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :

« Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. »

La foule fait entendre un murmure plus fort, comme celle d’une mer soudain soulevée par le vent.

Les scribes se mettent à fuir en disant :

« C’est un possédé. Il renie jusqu’à son sang ! »

Ses cousins avancent en disant :

« C’est un fou ! Il torture jusqu’à sa Mère ! »

Les apôtres disent :

« En vérité, cette parole est tout hé­roïsme ! »

La foule dit :

« Comme il nous aime ! »

269.13 Marie, Joseph et Simon fendent à grand-peine la foule. Marie n’est que douceur, Joseph absolument furieux, Simon désarçonné. Ils arrivent près de Jésus. Joseph s’en prend à lui aussitôt :

« Tu es fou ! Tu offenses tout le monde. Tu ne respectes pas même ta Mère. Mais, maintenant, je suis ici, moi, et je t’en empêcherai. Est-il vrai que tu vas faire office d’ouvrier çà et là ? Si c’est vrai, pourquoi ne travailles-tu pas dans ton atelier pour nourrir ta Mère ? Pourquoi mens-tu en disant que, ton travail, c’est la prédication, paresseux et ingrat que tu es, si ensuite tu vas travailler pour de l’argent dans une maison étrangère ? Vraiment, tu me sembles possédé par un démon qui te fait divaguer. Réponds ! »

Jésus se retourne et prend par la main le petit Joseph, l’approche près de lui, le soulève en le prenant par dessous les bras et dit :

« Mon travail a été de donner à manger à cet innocent et à ses parents et de les persuader que Dieu est bon. Il a été de prêcher à Chorazeïn l’humilité et la charité. Et pas seulement à Chorazeïn, mais aussi à toi, Joseph, mon frère injuste. Mais moi, je te pardonne parce que je sais que tu as été mordu par des dents de serpent. Et je te pardonne aussi à toi, Simon l’inconstant. Je n’ai rien à pardonner à ma Mère ni à me faire pardonner par elle, parce qu’elle juge avec justice. Que le monde fasse ce qu’il veut. Moi, je fais ce que Dieu veut et, avec la bénédiction du Père et de ma Mère, je suis plus heureux que si le monde entier m’acclamait roi selon le monde. Viens, Mère, ne pleure pas. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Pardonne-leur.

– Oh, mon Fils ! Je sais. Tu sais. Il n’y a rien d’autre à dire…

Il n’y a rien d’autre à dire aux gens que ceci : “ Allez en paix. ” »

Jésus bénit la foule puis, tenant Marie de la main droite et l’enfant de la gauche, il se dirige vers l’escalier et le monte en premier.





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Message par Invité Mer 21 Juil 2021 - 12:07


MERCREDI 21 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Js10


D’autres sont tombés dans la bonne terre, ils ont donné du fruit…Mt 13,9

Et pour que sa semence soit en sécurité, il la recouvre en attendant avec impatience la récolte en échange de son travail et des grains
qu’il a confiés à la terre.



Le livre du Ciel Tome 21, 16 avril 1927

C’est pourquoi il est nécessaire, lorsque je veux opérer une grande œuvre digne de moi, que je commence par choisir une créature afin d’avoir premièrement un lieu où déposer mon don et, ensuite, d’obtenir réparation. C’est la même chose dans l’ordre naturel : si le fermier veut semer, il ne répand pas ses graines au milieu de la route. Il commence par chercher une parcelle, puis il travaille la terre, y creuse des sillons avant de semer.

Et pour que sa semence soit en sécurité, il la recouvre en attendant avec impatience la récolte en échange de son travail et des grains qu’il a confiés à la terre. C’est ce que j’ai fait avec toi : je t’ai choisie, préparée, puis je t’ai confié le grand don des manifestations de ma Volonté. Et tout comme j’ai confié à ma Mère bienaimée le sort de ma vie sacramentelle, j’ai voulu te confier à toi aussi le sort du Royaume de ma Volonté.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Ecoutez, et peut-être comprendrez-vous mieux comme peuvent être différents les fruits d’un même travail.

Un semeur s’en alla semer. Il possédait de nombreux champs, de différentes sortes. Certains étaient un héritage de son père et la négligence y avait laissé proliférer les plantes épineuses. Lui-même en avait acquis d’autres : il les avait achetés tels quels à un homme incapable et les avait laissés en l’état. D’autres encore étaient entrecoupés de chemins car cet homme recherchait toujours ce qui est le plus commode et il ne voulait pas faire beaucoup de détours pour aller d’un endroit à l’autre. Enfin, il y en avait quelques-uns, les plus proches de chez lui, auxquels il avait consacré tous ses soins pour avoir une vue agréable devant sa maison. Ces derniers étaient bien débarrassés des cailloux, des ronces, du chiendent et du reste.

L’homme prit donc son sac de grains, des meilleurs, et il se mit à ensemencer. Le grain tomba dans la bonne terre meuble, labourée, propre, bien fumée des champs les plus proches de la maison. Il tomba sur les champs entrecoupés de chemins et de sentiers qui les divisaient et, qui plus est, y amenaient la crasse de poussières arides sur la terre fertile. Une autre partie tomba sur les champs où la paresse de l’homme avait laissé se multiplier épines et chardons. Maintenant que la charrue les avait emportées, elles paraissaient avoir disparu, mais elles étaient toujours là car seul le feu, cette destruction radicale des mauvaises plantes, les empêche de renaître. Le reste de la semence tomba sur les champs achetés récemment et qu’il avait laissés tels quels sans les défricher en profondeur ni les débarrasser de toutes les pierres éparses dans le sol, qui y formaient un pavage dur dans lequel les racines tendres ne pouvaient pénétrer. Après avoir tout semé, il rentra chez lui et dit : “ C’est bien ! Maintenant, je n’ai plus qu’à attendre la récolte. ”

179.6 Il se réjouissait parce que, au fil des jours et des mois, il voyait lever des épis de blé drus dans les champs proches de sa maison, et cela poussait… Quel soyeux tapis ! Et puis ces épis, quelle mer ! Les blés blondissaient et chantaient, en battant épi contre épi, un hosanna au soleil. L’homme disait : “ Tous les autres champs vont être comme ceux-ci ! Préparons les faux et les greniers. Que de pain ! Que d’or ! ” Et il se réjouissait… Il moissonna le blé des champs les plus proches, puis passa à ceux hérités de son père, mais laissés en friche. Et il en resta bouche bée. Le blé avait abondamment poussé car les champs étaient bons et la terre, amendée par son père, était grasse et fertile. Mais sa fertilité avait agi aussi sur les plantes épineuses, emportées par la charrue mais toujours vivaces. Elles avaient repoussé et formé un véritable plafond de ramilles hérissées de ronces au travers duquel seuls quelques rares épis avaient pu lever. Le reste était presque entièrement mort étouffé.

L’homme se dit : “ J’ai été négligent à cet endroit, mais ailleurs il n’y avait pas de ronces, cela ira mieux. ” Et il passa aux champs récemment acquis. Sa stupeur fit croître sa peine. Maigres et maintenant desséchées, les feuilles des épis gisaient comme du foin sec répandu partout. Du foin sec. “ Mais comment cela se fait-il ? comment ? ” gémissait l’homme. “ Et pourtant, il n’y a pas ici d’épines ! Et la semence était la même ! Pourtant, le blé avait poussé, dru et beau ! On le voit aux feuilles bien formées et nombreuses. Alors pourquoi tout est-il mort sans faire d’épis ? ” Et avec douleur il se mit à creuser le sol pour voir s’il y trouvait des nids de taupes ou autres fléaux. Or il n’y avait ni insectes ni rongeurs : mais que de pierres, que de pierres ! Un amas de caillasse. Les champs en étaient littéralement truffés et le peu de terre qui les recouvrait n’était qu’un trompe-l’œil. Ah, s’il avait labouré le sol profondément quand il en était temps ! Ah, s’il avait creusé et testé le fond avant d’acquérir ces champs comme un bon terrain ! Ah, si du moins, après avoir fait l’erreur de les acheter au prix proposé sans s’assurer de leur qualité, il avait fait des efforts pour les améliorer ! Mais c’était désormais trop tard et ses regrets étaient inutiles.

Humilié, l’homme se releva et se rendit aux champs qu’il avait entrecoupés de petits chemins pour sa commodité… Et il déchira ses vêtements de douleur. Ici, il n’y avait rien, absolument rien… La terre foncée du champ était couverte d’une légère couche de poussière blanche… L’homme tomba sur le sol en gémissant : “ Mais pourquoi ici ? Il n’y a là ni épines ni pierres, car ce sont nos champs. Mon grand-père, mon père et moi-même, nous les avons toujours possédés et, pendant des dizaines d’années, nous les avons rendus fertiles. J’y ai ouvert les chemins, j’ai enlevé de la terre aux champs, mais cela ne peut les avoir rendus stériles à ce point… ” Il pleurait encore quand une réponse à ses plaintes douloureuses lui fut donnée par une bande de nombreux oiseaux qui s’abattaient des sentiers sur le champ, et du champ sur les sentiers, à la recherche de graines… Le champ, devenu un canevas de sentiers sur les bords desquels du grain était tombé, avait attiré une foule d’oiseaux qui avaient mangé d’abord le grain tombé sur les chemins, puis celui du champ jusqu’au dernier grain.

Ainsi l’ensemencement, le même pour tous les champs, avait donné là-bas cent pour un, ailleurs soixante ou trente, et ici rien. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. La semence, c’est la Parole : elle est la même pour tous. Les endroits où elle tombe sont vos cœurs. Que chacun en fasse l’application et comprenne. Que la paix soit avec vous. »





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Message par Invité Jeu 22 Juil 2021 - 14:25


JEUDI 22 JUILLET 2021

Fête de Sainte Marie-Madeleine


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Resurrection


De l’évangile de Jean 20, 1.11-18



Le livre du Ciel: 28 octobre 1899

« Ma fille, lorsqu’une âme est convaincue qu’elle a fait le mal en m’offensant, elle remplit déjà l’office de Marie Madeleine qui m’a lavé les pieds avec ses larmes, les a oints de son parfum et les a séchés avec ses cheveux. Quand l’âme commence à examiner sa conscience, reconnaît et regrette le mal qu’elle a fait, elle prépare un bain pour mes plaies.

En voyant ses péchés, un goût d’amertume l’envahit et elle les regrette. C’est ainsi qu’elle vient oindre mes plaies avec le plus exquis des baumes. Par la suite, elle veut réparer et, en voyant son ingratitude passée, un élan d’amour pour son Dieu si bon monte en elle et elle voudrait lui donner sa vie pour lui prouver son amour. Ce sont ses cheveux qui la lient à moi comme des chaînes d’or. »


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :


Puis elle lève la tête et regarde à l’intérieur et, à travers ses larmes, voit deux anges assis à la tête et aux pieds de la pierre de l’onction. La pauvre Marie est tenaillée par un tel combat intérieur entre l’espérance qui meurt et la foi qui ne veut pas mourir, qu’elle les regarde d’un air hébété, sans même s’étonner. Cette femme courageuse qui a résisté héroïquement à tout n’a plus que des larmes.

« Pourquoi pleures-tu, femme ? » demande l’un des deux enfants lumineux — car ils ont l’aspect de très beaux adolescents.

– Parce qu’ils ont emporté mon Seigneur, et je ne sais où ils me l’ont mis. »

Marie n’a pas peur de leur parler, elle ne demande pas : “ Qui êtes-vous ? ” Rien ne l’étonne plus. Tout ce qui peut étonner une créature, elle l’a déjà subi. Elle n’est plus qu’une âme brisée qui pleure sans force ni retenue.

L’ange tourne les yeux vers son compagnon en souriant, et l’autre fait de même. Et avec un éclair de joie angélique, tous deux regardent en direction du jardin, tout fleuri, maintenant que des millions de corolles se sont ouvertes au premier soleil sur les frondaisons touffues de la pommeraie.

Marie se retourne pour suivre leur regard, et elle voit un homme très beau. J’ignore comment elle peut ne pas l’identifier tout de suite.

Cet homme la regarde avec pitié et lui demande :

« Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ?





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Message par Invité Ven 23 Juil 2021 - 14:49

VENDREDI 23 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Parabole-du-semeur-1280x1957


« Ecoutez ce que veut dire la parabole du semeur. » Mt 13,18

Tu dois savoir que mes vérités sont des semences…



Le livre du Ciel Tome 31, 24 février 1933

Tu dois savoir que pour connaître une vérité, il faut l’aimer. C’est l’amour qui donne de l’appétit. L’appétit donne la saveur et la saveur aiguise la faim pour manger tout son soûl et bien mâcher la substance de la nourriture que sont précisément mes vérités. La mastication facilite la digestion de sorte que la possession du grand bien que l’on possède est ressentie, et elle produit ma vérité. Ainsi, les doutes et les difficultés qui surviennent fondent comme neige sous les rayons d’un soleil brûlant. Mais si ces vérités ont à peine fleuri et n’ont pas été consommées par une profonde étude et avec un amour qui génère l’appétit, pourquoi s’étonner qu’il se lève des doutes et des difficultés ? Oh ! au lieu de juger ces vérités, il aurait été préférable de dire : « Cette nourriture n’est pas pour nous, nous n’avons pas la volonté de la manger ! »

Mais il est bien connu que mes vérités trouvent place dans les coeurs simples plutôt que chez les savants. Cela s’est passé dans ma Rédemption – à ma grande tristesse, aucun des sages et des intelligents ne m’a suivi, mais les pauvres, les ignorants et les coeurs simples sont venus. Tu dois savoir que mes vérités sont des semences que moi, céleste fermier, je continue à semer dans les âmes, et si je sème je suis certain de récolter les fruits. Souvent il m’arrive d’être comme le pauvre semeur qui jette sa semence sur la terre et, faute d’humidité, la terre n’est pas capable de consommer la semence pour l’absorber et la convertir en sol pour faire sortir la substance de la semence qu’elle a absorbée et produire dix, vingt ou cent fois plus.

D’autres fois, par manque de pluie, la terre s’est durcie et elle ne trouve pas la substance et la vie que renferme la semence. Et le pauvre fermier doit avoir de la patience s’il veut recevoir la récolte de ses semailles. Mais en ayant répandu la semence, il a déjà fait quelque chose, et il garde espoir. Qui sait, la pluie pourrait donner l’humidité à la terre qui, possédant la substance de la semence, ferait sortir ce que le fermier a planté ; ou, en rendant la terre moins dure, pourrait la stimuler et lui donner le moyen de reproduire la semence. Ainsi, bien que la terre ne produise pas immédiatement la multiplicité de la semence qu’elle a reçue, le temps, les circonstances et la pluie peuvent produire une abondante récolte à laquelle le semeur ne s’attendait pas.

Or, si le fermier, malgré toutes les difficultés de la terre, peut espérer recevoir une abondante récolte, moi, céleste fermier, je pourrai bien plus encore après avoir semé tant de semences de célestes vérités dans les profondeurs de ton âme, emplir le monde entier de ce que je récolterai. Veux-tu croire qu’à cause des doutes et des difficultés de quelques-uns, qui sont comme une terre sans humidité, durcie et desséchée, je n’aurais pas une abondante récolte ?

Ma fille, tu te trompes ! Les temps, les gens et les circonstances vont changer, et ce qui semble noir aujourd’hui pourrait paraître blanc demain ; parce que bien souvent les choses sont vues selon les dispositions dans lesquelles on se trouve et en fonction de la vision à court ou à long terme que possède l’intellect. Pauvres créatures ! Elles sont bien à plaindre ! Mais tout est dans le fait que j’ai déjà semé.

La chose la plus importante, la plus substantielle et la plus intéressante était de manifester ma vérité. Si j’ai fait mon travail, la chose principale est déjà en acte. J’ai trouvé ta terre où déposer la semence : le reste suivra. Les doutes, les difficultés et les souffrances auront la même utilité que le bois et le feu pour le fermier qui prépare la récolte qu’il a engrangée pour en faire sa nourriture. De la même manière, ces doutes, ces difficultés et ces souffrances nous sont utiles à toi et à moi comme des soleils qui font mûrir mes semences dans leur cœur ; pas seulement avec des paroles, mais comme le bois et le feu qui, avec le sacrifice de sa propre vie, préparera et convertira cette récolte en le plus doux des aliments pour en nourrir les créatures.

Ma fille, lorsque je suis venu sur la terre, si j’avais tenu compte de ce qui se disait sur moi et des contradictions aux vérités que je manifestais, je n’aurais ni formé ma Rédemption ni manifesté mon Évangile.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Pas de texte correspondant aujourd'hui...





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Message par Invité Sam 24 Juil 2021 - 14:41


SAMEDI 24 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Captur30


Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint,
sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Mt 13,25

Ma fille, la volonté humaine a formé le mauvais grain et
la mite dans les générations humaines.



Le livre du Ciel Tome 23, 14 décembre 1927

Ma fille, la volonté humaine a formé le mauvais grain et la mite dans les générations humaines. Or le Soleil de la lumière de ma Divine Volonté doit combattre ce mauvais grain, le recouvrir et le détruire par la lumière, la chaleur et la connaissance. Ainsi, chaque connaissance que je manifeste concernant mon divin Fiat est un coup que je porte à la volonté humaine, et toutes les connaissances sur mon Fiat sont des coups si nombreux qu’elle en mourra ; la lumière et la chaleur de mon Fiat formeront alors la bonne et sainte semence de ma Volonté dans les générations humaines.

Et en manifestant ainsi les connaissances sur mon divin Fiat, je sème sa semence dans ton âme, je prépare la terre et le développement de cette semence, et la chaleur de ma Divine Volonté étend ses ailes de lumière sur la semence mieux qu’une mère ne cache sa naissance en son sein, pour la féconder, la multiplier et la faire grandir en son sein de lumière.

Et comme la créature, en faisant sa volonté humaine, a produit le mauvais grain et formé la ruine de la famille humaine, une autre créature, en faisant mourir la volonté humaine, produira la semence du divin Fiat, lui donnant la vie et le laissant régner sur elle. Mon divin Fiat restaurera ce que les créatures avaient perdu et elle formera leur salut, leur sainteté et leur bonheur.

Si une créature a pu former tant de maux en faisant sa volonté, pourquoi une autre créature ne pourrait-elle pas former tous les biens en faisant ma Volonté, et laisser ma Volonté libre de former sa vie et son Royaume dans cette créature ?



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ. Mais, pendant que l’homme et ses serviteurs dormaient, son ennemi est arrivé et a semé des graines d’ivraie sur les sillons puis s’en est allé. Personne, au début, ne s’aperçut de rien. L’hiver vint, apportant pluies et givre. À la fin du mois de Tébet[13], le grain germa, et l’on vit apparaître le vert tendre des petites herbes qui pointaient à peine. Dans leur enfance innocente, elles paraissaient toutes semblables. Vint le mois de Shebat puis celui d’Adar. Les plantes grandirent et les épis formèrent leurs grains. On vit alors que le vert n’était pas que du grain, mais qu’il y avait aussi de l’ivraie[14] bien enroulée avec ses vrilles fines et tenaces sur les tiges du blé[15].

Les serviteurs du maître allèrent chez lui et lui dirent : « Seigneur, quelles graines as-tu semées ? Est-ce que ce n’étaient pas des graines de choix qui n’étaient pas mélangées à d’autres semences ?

– Bien sûr que si ! J’en ai choisi les grains, tous de même qualité. Et j’aurais bien vu s’il y avait eu d’autres semences.

188> — Alors pourquoi autant d’ivraie a-t-elle poussé parmi ton bon grain ? »

Le maître réfléchit, puis il répondit : « C’est un ennemi qui m’a fait cela pour me nuire. »

Les serviteurs demandèrent alors : « Veux-tu que nous passions au milieu des sillons et que, patiemment, nous dégagions les épis de l’ivraie en arrachant cette dernière ? Si tu l’ordonnes, nous le ferons. »

Mais le maître répondit : « Non. En le faisant, vous risqueriez d’arracher aussi le bon grain et presque certainement d’abîmer les épis encore tendres. Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson. Alors, je dirai aux moissonneurs : ‘Fauchez tout ensemble ; puis, avant de lier les gerbes, maintenant que la sécheresse a rendu friables les vrilles de l’ivraie et que les épis serrés sont plus robustes et plus durs, séparez l’ivraie du bon grain et faites-en des bottes à part. Vous les brûlerez ensuite, cela formera une fumure pour le sol. Quant au bon grain, vous le porterez dans les greniers et il servira à faire un excellent pain, à la honte de l’ennemi qui n’y aura rien gagné d’autre que d’être méprisable aux yeux de Dieu à cause de sa méchanceté. »

Maintenant, réfléchissez en votre for intérieur : combien de fois et avec quelle abondance l’Ennemi sème-t-il dans vos cœurs ? Et comprenez comme il faut veiller avec patience et constance afin que peu d’ivraie se mélange au grain choisi. Le sort de l’ivraie, c’est de brûler. Voulez-vous brûler ou devenir citoyens du Royaume ? Vous dites que vous voulez être citoyens du Royaume. Eh bien, sachez l’être ! Le bon Dieu vous donne la Parole. L’Ennemi veille pour la rendre nuisible, car la farine de grain mélangée à de la farine d’ivraie donne un pain amer et nocif pour les intestins. S’il y a de l’ivraie dans votre âme, sachez, par votre bonne volonté, la mettre à part pour la jeter, afin de ne pas être indignes de Dieu. Allez, mes enfants, que la paix soit avec vous. »    





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Message par Invité Dim 25 Juil 2021 - 13:42

SAMEDI 24 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 15328211


En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait. Saint Jean (6.1-2)

[…] Ma fille, quelle foule de malheureux. Ils ne sont rien d’autre que la grande foule de ceux qui sont sortis de l’héritage paternel, don de leur Père céleste.



Le Livre du Ciel Tome 25, 6 janvier 1929

Ma fille, quelle foule de malheureux. Ils ne sont rien d’autre que la grande foule de ceux qui sont sortis de l’héritage paternel, don de leur Père céleste. Pauvres enfants, sans héritage paternel. Ils n’ont pas leurs terres où vivre en sécurité ; ils n’ont pas suffisamment de nourriture pour s’alimenter eux-mêmes et sont forcés de vivre de rapines et de vols, et de nourriture sans substance.

Par conséquent, il leur est presque difficile d’atteindre leur taille normale parce que leurs membres n’ont pas la force suffisante pour se développer ; ils étaient donc malingres, infirmes, affamés et sans jamais être rassasiés. Tout ce qu’ils prennent ne convient pas à leur croissance parce que ce ne sont pas des aliments appropriés et établis pour eux, et qui ne font pas non plus partie de leur héritage.

Ma fille, l’héritage donné par mon Père céleste à cette foule de gens était ma Divine Volonté. C’est en elle qu’ils devaient trouver la nourriture pour grandir et atteindre la bonne taille, l’air balsamique qui devait les rendre sains et forts, imprimer sur leur visage la fraîcheur de l’enfant, la beauté du jeune âge et la dignité de l’homme adulte. Aucun bien ne manquait à cet héritage dont l’homme devait être le maître et avoir à sa disposition tous les biens qu’il désirait, dans son âme et dans son corps.

Ainsi, en sortant de l’héritage de ma Divine Volonté, l’homme n’a plus trouvé ces choses à sa disposition, il n’était plus maître, mais serviteur, et forcé de vivre dans la pauvreté. Comment peut-il atteindre sa taille normale ? C’est pourquoi j’attends avec tant d’amour la foule de ceux qui doivent vivre dans notre héritage du divin Fiat. Elle formera pour nous la plus magnifique foule de gens de taille normale, pleins de beauté et de fraîcheur, nourris d’aliments nourrissants qui les rendront forts et bien développés ; et ils formeront toute la gloire de notre œuvre créatrice.

Notre tristesse est grande en voyant cette foule, malheureuse et difforme ; et dans notre douleur nous redisons : « Ah ! notre œuvre n’est pas sortie de nos mains créatrices informe, sans beauté ni fraîcheur, mais c’était un délice de simplement la regarder ; plus encore, elle nous ravissait tant elle était belle. » Mais en disant cela, notre amour s’accroît et veut déborder ; et il veut mettre en route notre Divine Volonté pour régner parmi les créatures afin de restaurer, belle et gracieuse, notre œuvre, tout comme elle est sortie de nos mains créatrices.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Maître, le soir approche, l’endroit est désert, éloigné des maisons et des villages, ombragé et humide. Il ne nous sera bientôt plus possible, ici, de nous voir ou de marcher. La lune se lève tard. Renvoie le peuple pour qu’il aille à Tarichée ou dans les villages du Jourdain acheter de la nourriture et chercher un logement.

Il n’est pas nécessaire qu’ils s’en aillent. Donnez-leur à manger. Ils peuvent dormir ici comme ils ont dormi en m’attendant.

– Il ne nous reste que cinq pains et deux poissons, Maître, tu le sais.

Apportez-les-moi.

– André, va chercher l’enfant. C’est lui qui garde la bourse. Il y a peu de temps, il était avec le fils du scribe et deux autres, occupé à jouer au roi et à se faire des couronnes de fleurs. »

273.2 André se hâte d’y aller, et Jean accompagné de Philippe se mettent à chercher Marziam dans la foule toujours en déplacement. Ils le trouvent presque en même temps, avec son sac de vivres en bandoulière, une longue branche de clématite enroulée autour de la tête et une ceinture de clématite d’où pend, en guise d’épée, une massette dont la garde est la massette proprement dite, et la lame sa tige. Avec lui, il y en a sept autres pareillement chamarrés, et ils font un cortège au fils du scribe, un enfant très grêle, plus fleuri que les autres qui tient le rôle de roi. Il a ce regard très sérieux de ceux qui ont beaucoup souffert.

« Viens, Marziam. Le Maître te demande ! »

L’enfant plante là ses amis et s’en va rapidement, sans même enlever ses… insignes floraux. Mais les autres le suivent et Jésus est vite entouré d’une couronne d’enfants parés de guirlandes. Il les caresse pendant que Philippe sort du sac un paquet avec du pain, au milieu duquel sont enveloppés deux gros poissons : deux kilos de poissons, guère plus. C’est insuffisant même pour les dix-sept personnes – ou plutôt dix-huit avec Manahen – de la troupe de Jésus.

273.3 On apporte ces vivres au Maître.

« C’est bien. Maintenant apportez-moi des paniers. Dix-sept, un pour chacun. Marziam distribuera la nourriture aux enfants… »

Jésus regarde fixement le scribe, qui est toujours resté à ses côtés, et il lui demande :

« Veux-tu, toi aussi, donner de la nourriture aux affamés ?

– Cela me plairait, mais j’en suis démuni moi aussi.

Donne la mienne. Je te le permets.

– Mais… tu as l’intention de rassasier presque cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, avec ces deux poissons et ces cinq pains ?

Sans aucun doute. Ne sois pas incrédule. Celui qui croit verra s’accomplir le miracle.

– Ah ! Dans ce cas, je veux bien distribuer la nourriture, moi aussi !

Alors, fais-toi donner un panier, toi aussi. »

Les apôtres reviennent avec des corbeilles et des paniers larges et peu profonds, ou bien profonds et étroits. Le scribe revient avec un panier plutôt petit. On se rend compte que sa foi – ou son manque de foi – lui a fait choisir celui-ci comme le plus grand.

« C’est bien. Mettez tout ici devant et faites asseoir les foules en ordre, en rangs réguliers, autant que possible. »

Pendant ce temps, Jésus élève les pains avec les poissons par-dessus, il les offre, prie et bénit. Le scribe ne le quitte pas un instant des yeux. Puis Jésus rompt les cinq pains en dix-huit parts et les deux poissons en dix-huit parts. Il met un morceau de poisson dans chaque panier – un bien petit morceau – et fait des bouchées avec les dix-huit morceaux de pain. Chaque morceau est divisé en plusieurs bouchées. Elles ne sont guère nombreuses : une vingtaine, pas plus. Chaque morceau est placé dans un panier après avoir été fragmenté, avec le poisson.

« Et maintenant prenez et donnez à satiété. Allez-y.

273.4 Va, Marziam, le donner à tes compagnons.

– Oh, comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.

Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir sans savoir que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :

« Ce gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant. »

Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair.

Mais malgré cette constatation, ils se dirigent vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, donnent, donnent… Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.

La distribution est longue et abondante… Le seul à ne pas manifester d’étonnement, c’est Marziam qui rit, tout heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :

« J’ai donné beaucoup, beaucoup, beaucoup !… parce que je sais ce qu’est la faim… »

Et il lève son visage, qui n’est plus émacié, mais que ce souvenir fait pâlir, en lui écarquillant les yeux… Mais Jésus lui fait une caresse, et un sourire lumineux revient sur ce visage d’enfant qui s’appuie en toute confiance contre Jésus, son Maître et Protecteur.

Peu à peu, les apôtres et les disciples reviennent, muets de stupeur. Le dernier est le scribe, qui ne dit rien. Mais il fait un geste qui vaut plus qu’un discours : il s’agenouille et baise la frange du vêtement de Jésus.

« Prenez votre part, et donnez m’en un peu. Mangeons la nourriture de Dieu. »

Ils mangent en effet du pain et du poisson, chacun selon son appétit…

273.5 Pendant ce temps, les gens, rassasiés, échangent leurs impressions. Même ceux qui sont autour de Jésus se risquent à parler en regardant Marziam qui, en finissant son poisson, plaisante avec les autres enfants.

« Maître, demande le scribe, pourquoi l’enfant a-t-il tout de suite senti le poids, et nous pas ? J’ai même fouillé à l’intérieur. Il n’y avait toujours que ces quelques bouchées de pain et cet unique morceau de poisson. J’ai commencé à en sentir le poids en m’avançant vers la foule, mais si ç’avait été le poids correspondant à la quantité que j’ai distribuée, il aurait fallu un couple de mulets pour le transport ; pas un panier, mais un char plein, chargé de nourriture. Au début, j’y allais avec parcimonie… puis je me suis mis à donner tant et plus et, pour ne pas être injuste, je suis revenu vers les premiers en faisant une nouvelle distribution parce que je leur avais donné peu de chose. Et pourtant, il y en a eu suffisamment.

– Moi aussi, j’ai senti que le panier s’alourdissait au fur et à mesure que j’avançais, et j’ai donné tout de suite abondamment, car j’ai compris que tu avais fait un miracle, dit Jean.

– Personnellement, au contraire, je me suis arrêté et me suis assis, pour renverser sur mon vêtement le fardeau et me rendre compte… Alors j’ai vu des pains en quantité, et j’y suis allé, raconte Manahen.

– Moi, je les ai même comptés pour ne pas faire piètre figure. Il y avait cinquante petits pains. Je me suis dit : “ Je vais les donner à cinquante personnes, puis je reviendrai. ” Et j’ai compté. Mais, arrivé à cinquante, le poids était toujours le même. J’ai regardé à l’intérieur : il y en avait encore autant. Je suis allé de l’avant et j’en ai donné par centaines. Mais cela ne diminuait jamais » relate Barthélemy.

Thomas dit:

« Moi, je le reconnais, je n’y croyais pas. J’ai pris dans mes mains les bouchées de pain et ce petit morceau de poisson et je les regardais en pensant : “ A quoi cela va servir ? Jésus a voulu plaisanter !… ” Et je les regardais, je les fixais, restant caché derrière un arbre, espérant et désespérant d’en voir le nombre augmenter. Mais rien ne changeait. J’allais revenir quand Matthieu est passé et m’a dit : “ Tu as vu comme ils sont beaux ? ” “ Quoi ? ” ai-je répondu. “ Mais les pains et les poissons !… ” “ Tu es fou ? Moi je vois toujours des petits morceaux de pain. ” “ Va les distribuer avec foi, et tu verras. ” J’ai jeté dans le panier ces quelques bouchées et j’y suis allé avec réticence… Et puis… pardonne-moi, Jésus, car je suis pécheur !

Non, tu es un esprit du monde. Tu raisonnes comme les gens du monde.

– Moi aussi, Seigneur, dans ce cas » dit Judas. « Au point que j’ai pensé donner une pièce avec le pain en pensant : “ ils iront manger ailleurs. ” J’espérais t’aider à faire meilleure figure. Que suis-je donc, moi ? Comme Thomas ou davantage ?

Bien plus que Thomas, tu es “ monde. ”

– Pourtant, j’ai pensé faire l’aumône pour être Ciel ! C’étaient mes deniers personnels…

Aumône à toi-même et à ton orgueil, ainsi qu’aumône à Dieu. Ce dernier n’en a pas besoin et l’aumône à ton orgueil est une faute, pas un mérite. »

Judas baisse la tête et se tait.

« De mon côté, dit Simon le Zélote, je pensais que cette bouchée de poisson, ces bouchées de pain, il me fallait les fragmenter pour qu’elles suffisent. Mais je ne doutais pas qu’elles auraient suffi pour le nombre et la valeur nutritive. Une goutte d’eau, donnée par toi, peut être plus nourrissante qu’un banquet.

– Et vous, qu’en pensiez-vous ? demande Pierre aux cousins de Jésus.

– Nous nous rappelions Cana… et nous ne doutions pas, dit sérieusement Jude.

Et toi, Jacques, mon frère, tu n’as pensé qu’à cela ?

– Non. J’ai pensé que c’était un sacrement. Comme tu m’en as parlé… Est-ce bien cela ou je me trompe ? »

Jésus sourit :

« Oui et non. A la vérité de la puissance d’une goutte d’eau, exprimée par Simon, il faut ajouter ta pensée pour une figure lointaine. Mais ce n’est pas encore un sacrement. »

273.6 Le scribe garde une croûte de pain entre les doigts.

« Qu’en fais-tu ?

– Un… souvenir.

– Je la garde moi aussi. Je la mettrai au cou de Marziam dans un sachet, dit Pierre.

– Moi, je la porterai à notre mère, dit Jean.

– Et nous ? Nous avons tout mangé… disent les autres, mortifiés.

Levez-vous. Faites de nouveau le tour avec les paniers, recueillez les restes. Séparez les gens les plus pauvres d’avec les autres et amenez-les moi ici, avec les paniers. Et puis vous, mes disciples, allez tous vers les barques et prenez le large pour vous rendre à la plaine de Génésareth. Je vais congédier les gens après avoir fait une distribution aux plus pauvres, puis je vous rejoindrai. »

Les apôtres obéissent… et reviennent avec douze paniers pleins de restes, et suivis d’une trentaine de mendiants ou de personnes très misérables.

« C’est bien. Allez. »    





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Message par Invité Lun 26 Juil 2021 - 12:10

LUNDI 26 JUILLET 2021


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» Le royaume des cieux est comparable au levain qu’une femme a enfoui dans trois mesure de farine… Mt, 13-33

Nous avons choisi une autre âme tout intérieure, qui dira beaucoup et priera Dieu de concéder le royaume tant attendu.



Le livre du Ciel Tome 22, 30 juillet 1927

Nous avons choisi une autre âme tout intérieure, qui dira beaucoup et priera Dieu de concéder le royaume tant attendu. Les actes extérieurs, quoique bons et saints, ne peuvent pas me plaire autant que les actes intérieurs, car les actes extérieurs sont presque toujours imprégnés d’un air d’autoglorification, d’amour de soi et aussi quelquefois de blâme.

Et le pauvre cœur ressent en lui-même les effets des louanges ou du blâme, après avoir fait des sacrifices, et ce qui est humain pénètre dans le champ et revêt les actes de la créature de son air ténébreux et, par conséquent, ils ne me parviennent pas aussi purs qu’ils le devraient.

En revanche, un acte intérieur n’est ni louangé ni blâmé par qui que ce soit, et ce qui est humain ne peut y entrer. Comme elle ne se sent observée par personne, l’âme elle-même a l’impression qu’elle ne fait rien de grand et ses actes sont de ce fait imprégnés d’un air céleste. Par conséquent, sois attentive et que ton intérieur évolue toujours dans ma Volonté.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

– Maintenant écoutez la parabole du travail de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel.

Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le Divin Semeur. Il vient à son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme Lui appartient dès son origine – et Il y répand sa semence. Puis Il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie : dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la divine sagesse qui parle à l’esprit. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant : dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme le recueillement et la méditation.

La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, s’ouvre, met des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, elle croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, puis l’épi se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y met la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. Il ne pourrait se développer davantage et c’est le moment de le cueillir.

Dans les cœurs, ma parole fait le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais le travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur pour la petite semence de s’ouvrir et d’enfoncer ses racines dans la terre ! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration pour réaliser utilement l’Idée divine. Il doit activer toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et quand, après avoir triomphé des respects humains tellement, tellement, tellement pénibles, après avoir fatigué, souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, voilà qu’il doit s’en dépouiller pour subir une taille cruelle.

206> Tout donner pour tout avoir. Rester dépouillé, pour être revêtu au Ciel de la robe des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux combat. Je vous le dis.  [/i]  





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Message par Invité Mar 27 Juil 2021 - 11:18

MARDI 27 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 46666410


Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père. Mt 13,43

Celles qui vivent dans ma Volonté sont plus que le soleil



Le livre du Ciel Tome 23, 2 octobre 1927

Par contre, celles qui vivent dans ma Volonté sont plus que le soleil, et tout comme le soleil règne sur tout par sa lumière, domine sur les plantes, donne à chacune la vie, la couleur, le parfum et la douceur, s’impose par sa domination implicite sur toutes choses pour leur procurer ses effets et les biens qu’il possède – et aucune autre planète ne fait autant de bien à la terre que le soleil – ainsi, en toutes les créatures qui vivent dans ma Volonté, il y a plus qu’un soleil, et avec la lumière qu’elles possèdent, elles s’humilient puis s’élèvent avec rapidité et pénètrent partout en Dieu et dans ses actes.

Avec la Divine Volonté qu’elles possèdent, elles dominent sur Dieu lui-même, sur les créatures ; elles sont capables de tout renverser pour offrir à chacun la vie de la lumière qu’elles possèdent. Ces âmes portent leur Créateur et font avancer la lumière afin d’implorer, d’obtenir et de donner ce qu’elles veulent.

Oh ! si les créatures avaient conscience de ce bien, elles rivaliseraient entre elles, et toutes les passions se changeraient en passions de lumière pour ne vivre à jamais que dans ce divin Fiat qui sanctifie tout, donne tout, et domine sur tout.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Dans son sens universel, la parabole s’explique de la façon suivante : le champ, c’est le monde. La bonne semence, ce sont les fils du Royaume de Dieu semés par Dieu dans le monde en attendant d’arriver à leur fin et d’être coupés par la Faucheuse et amenés au Maître du monde pour qu’il les engrange dans ses greniers. L’ivraie, ce sont les fils du Malin répandus, à leur tour, sur le champ de Dieu dans l’intention de faire de la peine au Maître du monde et de nuire aussi aux épis de Dieu. Par un sortilège, l’Ennemi de Dieu les a semés exprès, car vraiment le diable dénature l’homme jusqu’à en faire une créature qui soit sienne, et il la sème pour corrompre les autres qu’il n’a pas pu asservir autrement.

La moisson, ou plutôt la formation des gerbes et leur transport dans les greniers, c’est la fin du monde et ce sont les anges qui en sont chargés. Il leur a été ordonné de rassembler les créatures après la fenaison et de séparer le bon grain de l’ivraie, et de même que, dans la parabole, on brûle cette dernière, ainsi, au Jugement dernier, les damnés seront brûlés dans le feu éternel.

Le Fils de l’Homme enverra ses anges pour extirper de son Royaume tous les artisans de scandale et d’iniquité. Car alors le Royaume se trouvera sur la terre et au Ciel, et aux citoyens du Royaume sur la terre seront mêlés de nombreux fils de l’Ennemi. Ceux-ci atteindront, comme l’annoncent les prophètes[17], la perfection du scandale et de l’abomination dans toute leur activité terrestre et ils causeront de terribles tracas aux fils de l’Esprit. Dans le Royaume de Dieu, aux Cieux, on aura déjà expulsé les corrompus, car la corruption n’entre pas au Ciel. Donc, en passant la faux dans les rangs de la dernière récolte, les anges du Seigneur faucheront et sépareront le bon grain de l’ivraie ; ils jetteront cette dernière dans la fournaise ardente où il n’y a que pleurs et grincements de dents, et ils emmèneront les justes, le grain de choix, dans la Jérusalem éternelle où ils resplendiront comme autant de soleils dans le Royaume de mon Père, qui est aussi le vôtre.





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Message par Invité Mer 28 Juil 2021 - 11:58

MERCREDI 28 JUILLET 2021


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Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. Mt 13,44

La Volonté de Dieu est l’unique clef ouvrant les trésors divins et donnant à l’âme la familiarité dans la Maison de Dieu, comme si elle en était la propriétaire.



Le livre du Ciel Tome 7, 3 juillet 1906

« Ma très chère, l’âme qui vit dans ma Volonté se repose parce que la Divine Volonté fait tout pour elle. Et moi, pendant que je travaille pour elle, je trouve aussi mon plus grand repos. Ainsi, la Divine Volonté est le repos pour Dieu et pour l’âme. Pendant que l’âme se repose dans ma Volonté, elle est toujours attachée à ma bouche, recevant la Vie divine qui constitue sa continuelle nourriture.

« La Volonté de Dieu est le paradis de l’âme sur la terre et l’âme qui vit dans la Divine Volonté est le Paradis de Dieu. La Volonté de Dieu est l’unique clef ouvrant les trésors divins et donnant à l’âme la familiarité dans la Maison de Dieu, comme si elle en était la propriétaire. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Ecoutez : un homme était allé par hasard dans un champ y prendre du terreau pour l’emporter dans son jardin ; en creusant avec effort le sol dur, il trouve, sous une couche de terre, un filon de métal précieux. Que fait-il donc ? Il recouvre de terre sa découverte. Il n’hésite pas à travailler davantage, car cette découverte en vaut la peine. Puis il rentre chez lui, rassemble toutes ses richesses en argent ou en objets et les vend contre une belle somme. Puis il va trouver le propriétaire du terrain et lui dit :

“ Ton champ me plaît. Combien en veux-tu ? ”

“ – Mais il n’est pas à vendre ”, répond l’autre.

Mais l’homme offre des sommes toujours plus grandes, disproportionnées par rapport à la valeur du terrain, et il finit par décider le propriétaire qui se dit : “ C’est homme est fou ! Mais puisqu’il l’est, j’en profite. Je prends la somme qu’il me propose. Ce n’est pas de l’usure, puisque c’est lui qui me l’offre. Grâce à elle, je m’achèterai au moins trois autres champs, et plus beaux. ” Et il vend, persuadé d’avoir fait une excellente affaire.

Or c’est l’autre, au contraire, qui a fait une excellente affaire, car il se prive d’objets qui auraient pu être volés, perdus ou usés, et il acquiert un trésor qui, parce qu’il est vrai, naturel, est inépuisable. Cela vaut donc la peine qu’il sacrifie ce qu’il possède pour faire cet achat : car s’il reste quelque temps avec ce seul champ pour tout bien, en réalité il possède pour toujours le trésor qu’il recèle.

Vous, vous l’avez compris et vous agissez comme l’homme de la parabole. Abandonnez les richesses éphémères pour posséder le Royaume de Dieu. Vous les vendez aux imbéciles de ce monde, vous les leur cédez, vous acceptez qu’on se moque de vous pour ce qui, aux yeux du monde, paraît être une sotte manière d’agir. Agissez toujours de la sorte et, un jour, votre Père qui est aux Cieux vous donnera avec joie votre place dans le Royaume.





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Message par Invité Jeu 29 Juil 2021 - 13:04


JEUDI 29 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Jmmm10


Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour beaucoup de choses. Lc 10,41

Ce sont là des soucis d’enfants, d’âmes faibles.



Le livre du Ciel Tome  11,  8 février 1915

« Ce n’est pas le temps de penser à cela. Ce sont là des soucis d’enfants, d’âmes faibles, qui se préoccupent d’elles-mêmes plus que de moi, qui pensent plus à ce qu’elles ressentent qu’à ce qu’elles doivent faire. Ces âmes ont un comportement tout humain et je ne peux pas avoir confiance en elles.

« De toi, je n’attends pas cela ; j’attends de toi l’héroïsme des âmes qui, s’oubliant elles-mêmes, ne s’occupent que de moi, et qui, unies à moi, se soucient du salut de mes enfants que le démon essaie de me ravir. Je veux que tu t’adaptes aux temps si pénibles que nous traversons et que tu pleures et pries avec moi face à l’aveuglement des créatures. Ta vie doit disparaître en laissant la mienne te pénétrer totalement.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Marthe survient toute essoufflée :

« Tu es encore ici, Marie ? Et moi je me fais tant de soucis !… L’heure avance. Les invités seront bientôt là, et il y a tant à faire. Les servantes sont au pain, les serviteurs découpent et font cuire les viandes. Moi je prépare les nappes, les tables et les boissons. Mais il y a encore les fruits à cueillir et l’eau de menthe et de miel à préparer… »

Marie écoute tant soit peu les lamentations de sa sœur. Avec un sourire bienheureux, elle continue de regarder Jésus sans bouger de place.

Marthe réclame l’aide de Jésus :

« Maître, regarde comme je suis échauffée. Te paraît-il juste que je sois seule à faire les préparatifs ? Dis-lui, Toi, de m’aider. »

144> Marthe est vraiment énervée.

Jésus la regarde avec un sourire qui est à moitié doux, à moitié un peu ironique, ou plutôt moqueur.

Marthe s’offense un peu :

« Je parle sérieusement, Maître. Regarde-la comment elle est oisive pendant que je travaille. Et elle est ici à regarder… »

Jésus prend un air plus sérieux :

« Ce n’est pas de l’oisiveté, Marthe. C’est de l’amour. L’oisiveté, c’était avant. Et tu as tant pleuré pour cette oisiveté indigne. Tes larmes ont rendu encore plus agile ma démarche pour la sauver pour Moi et la rendre à ton honnête affection. Voudrais-tu lui disputer l’amour qu’elle a pour son Sauveur ? Préférerais-tu alors qu’elle soit loin d’ici pour ne pas te voir travailler, mais aussi loin de Moi ? Marthe, Marthe ! Dois-je donc te dire qu’elle (et Jésus lui met la main sur la tête), venue de si loin, t’a surpassée en amour ? Dois-je donc dire qu’elle, qui ne savait pas une seule parole de bien, est maintenant savante dans la science de l’amour ? Laisse-la à sa paix ! Elle a été si malade ! Maintenant c’est une convalescente qui revient à la santé en buvant les boissons qui la fortifient. Elle a été tellement tourmentée… Maintenant, sortie du cauchemar, elle regarde autour d’elle et en elle, et elle se découvre nouvelle et elle découvre un monde nouveau. Laisse-la s’en donner la sécurité. C’est avec son « nouveau » qu’elle doit oublier le passé et se conquérir l’éternité… Elle ne sera pas seulement conquise par le travail, mais aussi par l’adoration. Il aura une récompense celui qui aura donné un pain à l’apôtre et au prophète, mais double récompense aura celui qui aura oublié même de se nourrir pour m’aimer, parce qu’il aura eu l’esprit plus grand que la chair, un esprit qui aura crié plus fort que les besoins humains, même licites. Tu te préoccupes de trop de choses, Marthe. Pour elle, il n’y en a qu’une seule. Mais c’est celle qui suffit à son esprit et surtout à son Seigneur qui est aussi le tien. Laisse tomber les choses inutiles. Imite ta sœur. Marie a choisi la meilleure part. Celle qui ne lui sera jamais ôtée. Quand toutes les vertus seront dépassées, parce qu’elles ne seront plus nécessaires aux citoyens du Royaume, la seule qui restera sera la Charité. Elle restera toujours. Elle seule, souveraine. Marie, elle l’a choisie, elle l’a prise comme écu et comme bourdon. Avec elle, comme sur des ailes d’anges, elle arrivera dans mon Ciel. »

377.6 – Marthe, mortifiée, baisse la tête et s’en va.

145> « Ma sœur t’aime beaucoup et se donne du mal pour te faire honneur… » dit Marie pour l’excuser.

« Je le sais et elle en sera récompensée. Mais elle a besoin d’être purifiée, comme s’est purifiée cette eau, de sa façon de penser humaine. Regarde comme l’eau est redevenue limpide pendant que nous parlions. Marthe se purifiera grâce aux paroles que je lui ai dites. Toi… toi, par la sincérité de ton repentir… »

« Non, par ton pardon, Maître. Mon repentir ne suffisait pas pour laver mon grand péché… »

« Il suffisait et il suffira pour toutes tes sœurs qui t’imiteront. Pour tous les pauvres infirmes de l’esprit. Le repentir sincère est un filtre qui purifie; l’amour ensuite est la substance qui préserve de toute nouvelle souillure. Voilà la raison pour laquelle ceux que la vie a rendus adultes et pécheurs pourront redevenir innocents comme des enfants et entrer comme eux dans mon Royaume. Allons maintenant à la maison. Que Marthe ne reste pas trop dans sa douleur. Apportons-lui notre sourire d’Ami et de sœur. »





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Message par Invité Ven 30 Juil 2021 - 13:14

VENDREDI 30 JUILLET 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 F6e44389893c5d85826d9116e2d83282


Et il ne fit pas beaucoup de miracles dans ce lieu, à cause de leur manque de foi Mt 13,58

Sans la foi, l’âme est morte.



Le livre du Ciel Tome 2, 28 février 1899

Pendant que je regardais le confesseur, je me suis souvenue qu’il m’avait demandé d’écrire sur la foi selon ce que Jésus m’a enseigné. Je songeais à cela quand, soudain, le Seigneur m’attira si fortement vers lui que j’ai senti que je quittais mon corps pour me joindre à lui dans la voûte des cieux.

Il me dit : « La foi, c’est Dieu. »

Ces mots émettaient une lumière si intense qu’il m’apparaît impossible de les expliquer ; cependant, je ferai de mon mieux. J’ai compris que la foi, c’est Dieu lui-même. Comme la nourriture matérielle donne vie au corps pour qu’il ne meure pas, la foi donne vie à l’âme.

Sans la foi, l’âme est morte.

La foi vivifie, sanctifie et spiritualise l’homme ; elle l’aide à garder les yeux fixés sur l’Être suprême de sorte qu’il n’apprenne rien des choses d’ici-bas, si ce n’est à travers Dieu.

Oh ! le bonheur de l’âme qui vit dans la foi ! Son envol se fait toujours vers le ciel. Elle se voit toujours en Dieu. Quand vient l’épreuve, sa foi l’élève vers Dieu et elle se dit : « Oh ! je serai d’autant plus heureuse et riche au ciel ! » Les choses de la terre l’ennuient, elle les déteste et les piétine.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

La foule, interdite, murmure :

« Mais d’où lui vient tant de sagesse ?

– Et les miracles, d’où en a-t-il le pouvoir ? Car, pour en faire, il en fait ! Toute la Palestine en parle.

– N’est-ce pas le fils de Joseph le menuisier ? Nous l’avons tous vu à son atelier de Nazareth fabriquer des tables et des lits, et ajuster des roues et des serrures. Il n’est même pas allé à l’école et sa Mère seule fut son enseignante.

– Cela aussi, c’est un scandale que notre père a critiqué, dit Joseph, fils d’Alphée.

– Mais tes frères eux aussi ont terminé l’école avec Marie, femme de Joseph.

– Eh ! Mon père s’est montré faible avec son épouse…, répond encore Joseph.

– Et aussi le frère de ton père, alors ?

– Lui aussi.

– Mais est-ce bien le fils du menuisier ?

– Tu ne le vois pas ?

– Oh, il y en a tant qui se ressemblent ! Moi je pense que c’est quelqu’un qui veut se faire passer pour lui.

– Dans ce cas, où est Jésus, fils de Joseph ?

– Crois-tu que sa Mère ne le connaît pas ?

– Il a ici ses frères et ses sœurs et tous le qualifient de parent. N’est-ce pas vrai, peut-être, vous deux ? »

Les deux fils aînés d’Alphée font signe que oui.

« Alors il est devenu fou ou possédé, car ses paroles ne peuvent venir d’un ouvrier.

– Il faudrait ne pas l’écouter. Sa prétendue doctrine, c’est du délire ou de la possession… »

… Jésus s’est arrêté sur la place pour attendre Alphée, fils de Sarah, qui parle avec un homme. Pendant ce temps, l’un des deux âniers qui était resté près de la porte de la synagogue lui rapporte les calomnies qu’on y a dites.

« Ne t’en afflige pas. En général, un prophète n’est pas honoré dans sa patrie et dans sa maison. L’homme est sot au point de croire que, pour être prophète, il faut être pour ainsi dire étranger à la vie. Or, mieux que tous, ses concitoyens et les membres de sa famille connaissent et se rappellent le caractère humain de leur concitoyen et parent. Mais la vérité triomphera toujours. Et maintenant, je te salue. Que la paix soit avec toi.





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Message par Invité Sam 31 Juil 2021 - 12:04

SAMEDI 31 JUILLET 2021


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il envoya décapiter Jean dans la prison. Mt 14,10

En ce séjour béni, la Croix et ceux qui avaient souffert le plus
étaient particulièrement honorés.



Le livre du Ciel Tome 3, 3 mai 1900

Ce matin, je me suis trouvée hors de mon corps et j’ai vu les cieux parsemés de croix : des petites, des moyennes et des grandes. Les plus grandes donnaient plus de lumière. C’était très beau de voir tant de croix, plus resplendissantes que le soleil, ornant le firmament.

Après cela, il me sembla que les cieux s’ouvrirent. On y voyait et entendait la fête qui avait été préparée par les bienheureux en l’honneur de la Croix. Ceux qui avaient souffert davantage étaient les plus célébrés en ce jour. On distinguait d’une façon spéciale les martyrs ainsi que ceux qui avaient souffert secrètement (les âmes victimes).
En ce séjour béni, la Croix et ceux qui avaient souffert le plus étaient particulièrement honorés. Pendant que je voyais cela, une voix résonnait au plus haut des cieux et disait :

« Si le Seigneur n’envoyait pas de croix sur la terre, il serait comme le père qui n’a pas d’amour pour ses enfants et qui, plutôt que de les vouloir honorés et riches, les veut déshonorés et pauvres. »  

Le reste de ce que j’ai vu de cette fête, je n’ai pas de mots pour l’exprimer. Je le sens en moi, mais je ne sais pas comment l’exprimer. Ainsi donc, je me tais.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Des voix d’hommes agités se font entendre dans le jardin. Ils demandent avec anxiété :

« Le Maître ! Le Maître ! Est-il ici ? »

La voix chantante de la maîtresse de maison leur répond :

« Il est dans la chambre du haut. Qui êtes-vous ? Des ma­lades ?

– Non, des disciples de Jean et nous voulons voir Jésus de Nazareth. »

Jésus se présente à la fenêtre en disant :

« Que la paix soit avec vous… Oh ! C’est vous ? Venez ! Venez ! »

Ce sont les trois bergers Jean, Matthias et Siméon.

« Ah, Maître ! » disent-ils en levant la tête et en montrant un visage boulversé. Même la vue de Jésus ne les apaise pas.

Jésus sort de la pièce pour venir à leur rencontre sur la terrasse. Manahen le suit. Ils se rencontrent justement là où l’escalier débouche sur la terrasse ensoleillée.

Les trois hommes s’agenouillent en baisant le sol. Puis Jean dit, au nom de tous :

« C’est l’heure de nous recueillir, Seigneur, parce que nous sommes ton héritage.»

Des larmes coulent sur le visage du disciple et de ses compagnons. Jésus et Manahen poussent un seul cri :

« Jean ! ?

– Il a été tué… »

Ce mot tombe comme un gigantesque pavé qui couvre tous les fracas du monde. Et pourtant il a été prononcé très doucement. Mais il pétrifie celui qui le dit comme ceux qui l’en­tendent. On dirait que la terre, pour le recueillir et pour frémir d’horreur, suspend tout bruit tant il y a un moment de silence épais et de profonde immobilité chez les animaux, dans les frondaisons, dans l’air. Suspendu le roucoulement des colombes, coupée la flûte d’un merle, muet le chœur des passereaux ; une cigale qui stridule se tait à l’improviste comme si son organe s’était brisé tout d’un coup, pendant que tombe le vent qui caressait les pampres et les feuilles, avec un gémissement qui imite le frou-frou de la soie et le grincement des pieux.

Jésus devient d’une pâleur d’ivoire et ses yeux se dilatent en s’humectant de larmes. Il ouvre les bras en parlant, mais sa voix est profonde par l’effort qu’il fait pour la rendre assurée :

« Paix au martyr de la justice et à mon précurseur. »

Puis il croise les bras et se recueille ; il prie certainement, en s’unissant à l’Esprit de Dieu et à celui de Jean-Baptiste.





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Message par Invité Dim 1 Aoû 2021 - 15:29

DIMANCHE 1ER AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 9b488554a21ed39c946daa73b53377d0


Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui
vient à moi n’aura jamais faim. Jn 6,35

Si elle prend de la nourriture, il la nourrit de sa Volonté
pour que la vie divine grandisse dans la créature.



Tome 34, 18 avril 1937

Mais ce n’est pas tout. Crois-tu que mon Vouloir puisse arrêter sa course vers la créature qui possède son Vouloir ? Il se sert en réalité de tout ce qu’il peut. Si le soleil brille sur elle, il accourt pour lui donner plus de lumière et comme la créature est plus grande que le soleil, il lui donne les propriétés que contient la lumière ; il les augmente même, il lui donne sa douceur divine, sa fécondité, la diversité de ses parfums célestes, le goût de ses saveurs divines, ses qualités suprêmes comme ses plus belles variétés de couleurs.

Et il fait cela avec la puissance de son Fiat pour que sa créature bien-aimée, plus qu’un soleil, ne soit que lumière et chaleur. Si le vent souffle sur la créature, mon Vouloir accourt pour la revêtir de son Fiat, il augmente la puissance de son amour, de ses gémissements divins afin de la faire gémir avec ses propres soupirs et ses gémissements pour que son Royaume vienne sur terre.

Il l’embrasse, il la caresse et la serre contre lui pour lui faire sentir combien il l’aime et combien il veut être aimé en retour. Si elle boit de l’eau, il accourt pour la revêtir de sa fraîcheur et des célestes rafraîchissements. Si elle prend de la nourriture, il la nourrit de sa Volonté pour que la vie divine grandisse dans la créature. Il reconfirme toujours plus sa présence en elle. Bref, il n’est rien où mon Vouloir n’accoure et, oh ! quelle fête lorsqu’il voit que la créature reçoit cette douce rencontre et le bien que sans cesse il veut lui donner.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

C’est cela que la manne enseignait aux Hébreux. Et moi, je vous le rappelle, car c’est un devoir qui dure et durera jusqu’à la fin des siècles. Cherchez le Seigneur et ses dons célestes, sans paresser jusqu’aux heures tardives du jour ou de la vie. Levez-vous pour le louer avant même que le soleil levant ne le fasse, et nourrissez-vous de sa parole qui consacre, préserve et conduit à la vie véritable.

Ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel mais, en vérité, c’est Dieu le Père, et maintenant, en vérité, c’est mon Père qui vous donne le Pain véritable, le Pain nouveau, le Pain éternel qui descend du ciel, le Pain de miséricorde, le Pain de vie, le Pain qui donne la vie au monde, le Pain qui rassasie toute faim et libère de toute faiblesse, le Pain qui donne à celui qui le prend la vie éternelle et l’éternelle joie.


354.10 – -Seigneur, donne-nous de ce pain et nous ne mourrons plus.

– Vous mourrez comme tout homme, mais vous ressusciterez pour la vie éternelle si vous vous nourrissez saintement de ce Pain, parce qu’il rend incorruptible celui qui le mange. Pour ce qui est de vous, il sera donné à ceux qui le demandent à mon Père avec un cœur pur, une intention droite et une sainte charité. C’est pour cela que je vous ai appris à dire : « Donne-nous notre pain quotidien. » Mais pour ceux qui s’en nourriront indignement, il deviendra un grouillement de vers d’enfer, comme les paniers de manne conservés contre l’ordre reçu. Et ce Pain de salut et de vie deviendra, pour eux, mort et condamnation. Car le plus grand sacrilège sera commis par ceux qui mettront ce Pain sur une table spirituelle corrompue et fétide, et le profaneront en le mêlant à la sentine de leurs inguérissables passions[26]. Mieux vaudrait pour eux ne l’avoir jamais pris !

354.11 – Mais où est ce Pain ? Comment le trouve-t-on ? Quel nom a-t-il ?

– Moi, je suis le Pain de vie. C’est en moi qu’on le trouve. Son nom est Jésus. Qui vient à moi n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi n’aura plus jamais soif, car les fleuves célestes se déverseront en lui, éteignant toute ardeur matérielle. Je vous l’ai dit, désormais. Vous me connaissez à présent, et pourtant vous ne croyez pas. Vous ne pouvez croire que tout est en moi. Et pourtant, c’est ainsi. C’est en moi que se trouvent tous les trésors de Dieu. C’est à moi qu’est donné tout ce qui appartient à la terre, de sorte que les Cieux glorieux et la terre militante sont réunis en moi.





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Message par Invité Lun 2 Aoû 2021 - 12:51

LUNDI 2 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 37e4fe10


Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mt 14, 13-21

Et plus la créature forme des actes de Divine Volonté, plus elle s’unit avec les actes de Divine Volonté et vit en elle, plus est abondante la nourriture que forme la créature pour nourrir la vie de ma Volonté et la faire grandir plus vite dans son âme.



Le livre du Ciel Tome 28, 1er avril 1930

Ma fille, toute vie a besoin de nourriture. Sans nourriture, la personne n’est pas formée et ne grandit pas. Et si la personne manque de nourriture, il y a danger que la vie lui soit enlevée. Or, suivre ma Volonté, t’unir à ses actes, faire et refaire tes rondes en elle, sert à former l’aliment pour nourrir et former la vie de ma Volonté dans ton âme, et la faire grandir. Ma Volonté ne sait pas comment se nourrir des autres actes, si ce n’est les actes accomplis dans notre Vouloir; elle ne peut pas non plus se former dans la créature ni grandir, à moins que la créature n’entre en notre Volonté.

Et par l’union des actes de la créature à ma Divine Volonté, ma Volonté forme sa naissance de lumière pour former sa vie de Divine Volonté dans la créature. Et plus la créature forme des actes de Divine Volonté, plus elle s’unit avec les actes de Divine Volonté et vit en elle, plus est abondante la nourriture que forme la créature pour nourrir la vie de ma Volonté et la faire grandir plus vite dans son âme.

Par conséquent, en faisant tes rondes dans ma Volonté, c’est la vie que tu formes. C’est une nourriture qui sert au développement de la vie de ma Divine Volonté dans ton âme, et sert à préparer la nourriture pour nourrir ma Volonté dans les autres créatures. Aussi, sois attentive et ne désire pas arrêter.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Oh, comme c’est lourd ! » dit Marziam en soulevant son panier et en allant tout de suite vers ses petits amis. Il marche comme s’il portait un fardeau.

Les apôtres, les disciples, Manahen, le scribe le regardent partir sans savoir que penser… Puis ils prennent les paniers, et en secouant la tête, se disent l’un à l’autre :

« Ce gamin plaisante ! Ce n’est pas plus lourd qu’avant. »

Le scribe regarde aussi à l’intérieur et met la main pour tâter au fond du panier parce qu’il n’y a plus beaucoup de lumière, là, sous le couvert où Jésus se trouve, alors que plus loin, dans la clairière, il fait encore assez clair.

Mais malgré cette constatation, ils se dirigent vers les gens et commencent la distribution. Ils donnent, donnent, donnent… Et de temps à autre, ils se retournent, étonnés, de plus en plus loin, vers Jésus qui, les bras croisés, adossé à un arbre, sourit finement de leur stupeur.

La distribution est longue et abondante… Le seul à ne pas manifester d’étonnement, c’est Marziam qui rit, tout heureux de remplir de pain et de poisson les mains de tant de pauvres enfants. Il est aussi le premier à revenir vers Jésus, en disant :

« J’ai donné beaucoup, beaucoup, beaucoup !… parce que je sais ce qu’est la faim… »

Et il lève son visage, qui n’est plus émacié, mais que ce souvenir fait pâlir, en lui écarquillant les yeux… Mais Jésus lui fait une caresse, et un sourire lumineux revient sur ce visage d’enfant qui s’appuie en toute confiance contre Jésus, son Maître et Protecteur.

Peu à peu, les apôtres et les disciples reviennent, muets de stupeur. Le dernier est le scribe, qui ne dit rien. Mais il fait un geste qui vaut plus qu’un discours : il s’agenouille et baise la frange du vêtement de Jésus.

« Prenez votre part, et donnez m’en un peu. Mangeons la nourriture de Dieu. »

Ils mangent en effet du pain et du poisson, chacun selon son appétit…

Pendant ce temps, les gens, rassasiés, échangent leurs impressions. Même ceux qui sont autour de Jésus se risquent à parler en regardant Marziam qui, en finissant son poisson, plaisante avec les autres enfants.

« Maître, demande le scribe, pourquoi l’enfant a-t-il tout de suite senti le poids, et nous pas ? J’ai même fouillé à l’intérieur. Il n’y avait toujours que ces quelques bouchées de pain et cet unique morceau de poisson. J’ai commencé à en sentir le poids en m’avançant vers la foule, mais si ç’avait été le poids correspondant à la quantité que j’ai distribuée, il aurait fallu un couple de mulets pour le transport ; pas un panier, mais un char plein, chargé de nourriture. Au début, j’y allais avec parcimonie… puis je me suis mis à donner tant et plus et, pour ne pas être injuste, je suis revenu vers les premiers en faisant une nouvelle distribution parce que je leur avais donné peu de chose. Et pourtant, il y en a eu suffisamment.

– Moi aussi, j’ai senti que le panier s’alourdissait au fur et à mesure que j’avançais, et j’ai donné tout de suite abondamment, car j’ai compris que tu avais fait un miracle, dit Jean.

– Personnellement, au contraire, je me suis arrêté et me suis assis, pour renverser sur mon vêtement le fardeau et me rendre compte… Alors j’ai vu des pains en quantité, et j’y suis allé, raconte Manahen.

– Moi, je les ai même comptés pour ne pas faire piètre figure. Il y avait cinquante petits pains. Je me suis dit : “ Je vais les donner à cinquante personnes, puis je reviendrai. ” Et j’ai compté. Mais, arrivé à cinquante, le poids était toujours le même. J’ai regardé à l’intérieur : il y en avait encore autant. Je suis allé de l’avant et j’en ai donné par centaines. Mais cela ne diminuait jamais » relate Barthélemy.

Thomas dit :

« Moi, je le reconnais, je n’y croyais pas. J’ai pris dans mes mains les bouchées de pain et ce petit morceau de poisson et je les regardais en pensant : “ A quoi cela va servir ? Jésus a voulu plaisanter !… ” Et je les regardais, je les fixais, restant caché derrière un arbre, espérant et désespérant d’en voir le nombre augmenter. Mais c’était toujours la même chose. J’allais revenir quand Matthieu est passé et m’a dit : “ Tu as vu comme ils sont beaux ? ” “ Quoi ? ” ai-je répondu. “ Mais les pains et les poissons !… ” “ Tu es fou ? Moi je vois toujours des petits morceaux de pain. ” “ Va les distribuer avec foi, et tu verras. ” J’ai jeté dans le panier ces quelques bouchées et j’y suis allé avec réticence… Et puis… pardonne-moi, Jésus, car je suis pécheur !

– Non, tu es un esprit du monde. Tu raisonnes comme les gens du monde.

– Moi aussi, Seigneur, dans ce cas » dit Judas. « Au point que j’ai pensé donner une pièce avec le pain en pensant : “ ils iront manger ailleurs. ” J’espérais t’aider à faire meilleure figure. Que suis-je donc, moi ? Comme Thomas ou davantage ?

– Bien plus que Thomas, tu es “ monde. ”

– Pourtant, j’ai pensé faire l’aumône pour être Ciel ! C’étaient mes deniers personnels…

– Aumône à toi-même et à ton orgueil, ainsi qu’aumône à Dieu. Ce dernier n’en a pas besoin et l’aumône à ton orgueil est une faute, pas un mérite. »

Judas baisse la tête et se tait.

« De mon côté, dit Simon le Zélote, je pensais que cette bouchée de poisson, ces bouchées de pain, il me fallait les fragmenter pour qu’elles suffisent. Mais je ne doutais pas qu’elles auraient suffi pour le nombre et la valeur nutritive. Une goutte d’eau, donnée par toi, peut être plus nourrissante qu’un banquet.

– Et vous, qu’en pensiez-vous ? demande Pierre aux cousins de Jésus.

– Nous nous rappelions Cana… et nous ne doutions pas, dit sérieusement Jude.

– Et toi, Jacques, mon frère, tu n’as pensé qu’à cela ?

– Non. J’ai pensé que c’était un sacrement. Comme tu m’en as parlé… Est-ce bien cela ou je me trompe ? »

Jésus sourit :

« Oui et non. A la vérité de la puissance d’une goutte d’eau, exprimée par Simon, il faut ajouter ta pensée pour une figure lointaine. Mais ce n’est pas encore un sacrement. »





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Message par Invité Mar 3 Aoû 2021 - 13:22

MARDI 3 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Jesus-Marche-Eau


Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur;
et, comme il commençait à enfoncer Mt 14, 30

L’abandon donne les ailes pour pouvoir voler en ma Volonté. Si l’abandon cesse, l’âme perd son envol et ses ailes sont détruites.



Le livre du Ciel Tome 16, 2 février 1924

« Ma fille, ma Volonté est la vie et le mouvement de tout. Mais sais-tu qui prend son envol dans ma Volonté Éternelle de manière à pouvoir se déplacer comme elle dans la sphère de l’éternité, à être partout où elle est et à faire tout ce qu’elle fait ? C’est l’âme complètement abandonnée en ma Sainte Volonté. L’abandon donne les ailes pour pouvoir voler en ma Volonté. Si l’abandon cesse, l’âme perd son envol et ses ailes sont détruites. Tous ressentent la motion, la vie de ma Volonté, car il n’y a pas de mouvement qui ne vienne de moi ; mais beaucoup restent au point où ils sont. Seulement ceux qui ont les ailes de l’abandon en moi et qui suivent le courant de ma Volonté planent au-dessus de tout, autant dans le Ciel que sur la terre ; ils entrent dans la sphère de l’éternité, se déplacent au sein des trois Personnes divines, pénètrent dans leurs plus intimes cachettes, et ont connaissance de leurs secrets et de leurs béatitudes.

« Cela se passe comme pour un moteur qui a sa roue principale au centre avec plusieurs autres petites roues se trouvant autour et demeurant immobiles. Lorsque la roue principale tourne, les petites roues perçoivent le mouvement, mais n’arrivent pas à toucher la roue principale, elles ne savent rien de ce que fait la roue principale ni des biens qu’elle contient. Mais il y a une petite roue, non immobile, qui, par le moyen d’un mécanisme spécial, tourne continuellement en faisant sa tournée au milieu de toutes les petites roues, pour ensuite se joindre à chaque mouvement de la roue principale et recommencer sa tournée au milieu des petites roues. « La petite roue en mouvement sait ce qu’il y a dans la roue principale et prend part aux biens qu’elle contient. La roue principale est ma Volonté, les petites roues immobiles sont les âmes abandonnées à elles-mêmes et qui sont ainsi immobiles dans le bien; la petite roue en mouvement est l’âme qui vit dans ma Volonté, et le mécanisme spécial est le total abandon en moi.

Ainsi, chaque manque d’abandon en moi est une tournée que tu perds dans la sphère de l’éternité. Oh ! si tu savais ce que signifie perdre une tournée éternelle ! »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

La soirée est avancée. Il fait presque nuit car on y voit à peine sur le sentier qui grimpe sur un coteau où l’on distingue çà et là des arbres. Je crois qu’il s’agit d’oliviers mais, étant donné le peu de lumière, je ne puis l’assurer. Bref, ce sont des arbres de taille moyenne, avec une épaisse frondaison et tordus comme le sont d’ordinaire les oliviers.

Jésus est seul, vêtu de blanc et de son manteau bleu foncé. Il monte et s’engage parmi les arbres. Il marche d’un pas allongé et tranquille, sans hâte, mais du fait de la longueur de ses foulées il fait, sans se presser, beaucoup de chemin. Il marche jusqu’à ce qu’il atteigne une sorte de balcon naturel d’où la vue s’étend sur le lac, bien paisible sous la lumière des étoiles dont les yeux de lumière fourmillent maintenant dans le ciel. Le silence enveloppe Jésus de son étreinte reposante. Il le détache des foules et de la terre et les lui fait oublier, en l’unissant au ciel qui semble s’abaisser pour adorer le Verbe de Dieu et le caresser de la lumière de ses astres.

Jésus prie dans sa pose habituelle : debout, les bras en croix. Il a derrière lui un olivier et paraît crucifié sur ce tronc sombre. La frondaison le dépasse de peu, grand comme il est, et remplace, par une parole qui convient au Christ, l’inscription de la croix. Là-bas, il est écrit : « Roi des juifs », ici : « Prince de la paix ». L’olivier pacifique s’exprime bien pour qui sait voir et entendre.

Jésus prie longuement, puis il s’assied sur le balcon qui sert de base à l’olivier, sur une grosse racine qui dépasse et il prend son attitude habituelle : les mains jointes et les coudes sur les genoux. Il médite. Qui sait quelle divine conversation il échange avec le Père et l’Esprit en ce moment où il est seul et peut être tout à Dieu. Dieu avec Dieu !

Il me semble que plusieurs heures passent ainsi car je vois les étoiles se déplacer et plusieurs sont déjà descendues à l’occident.

Au moment où un semblant de lumière – ou plutôt de luminosité, parce que cela ne peut encore s’appeler lumière – se dessine à l’extrême horizon du côté de l’orient, un frisson de vent secoue l’olivier. Il s’apaise, puis il reprend plus fort. Avec des pauses syncopées, il devient de plus en plus violent. La lumière de l’aube qui commençait à peine est arrêtée dans sa progression par une masse de nuages noirs qui viennent occuper le ciel, poussée par des rafales de vent toujours plus fortes. Le lac aussi a perdu sa tranquillité. Il me semble qu’il va subir une bourrasque comme celle que j’ai déjà vue dans la vision de la tempête. Le bruissement des feuilles et le grondement des flots remplissent maintenant l’espace, qui était si paisible peu de temps auparavant.

Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. A la lumière des étoiles qui restent et de cette pauvre aube bien malade, il y cherche des yeux la barque de Pierre et la voit s’avancer péniblement vers la rive opposée, mais sans y arriver. Alors Jésus s’enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, et il le passe sur sa tête comme si c’était un capuchon. Il descend rapidement, non par la route qu’il avait suivie, mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu’il semble voler.

Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui forment sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s’il ne marchait pas sur l’élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide. Maintenant il devient lui-même lumière. On dirait que le peu de clarté qui parvient encore des rares étoiles qui s’éteignent et de l’aube orageuse se concentre sur lui et forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé. Il vole sur les flots, sur les crêtes mantes, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant. Son manteau se gonfle autour des joues et flotte comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d’ailes.

Les apôtres le voient et poussent un cri d’effroi que le vent porte à Jésus.

« N’ayez pas peur. C’est moi. »

La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se propage sans difficulté sur le lac.

« Est-ce bien toi, Maître ? » demande Pierre. « Si c’est toi, dis-moi de venir à ta rencontre en marchant comme toi sur les eaux. »

Jésus sourit : « Viens » dit-il simplement, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde de marcher sur l’eau.

Alors Pierre, à demi-nu puisqu’il ne porte qu’une courte tu­nique sans manches, saute par-dessus bord et se dirige vers Jésus.

Mais quand il est à une cinquantaine de mètres de la barque et à peu près autant de Jésus, il est pris par la peur. Jusque-là, il a été soutenu par son élan d’amour. Maintenant l’humanité a raison de lui et… il tremble pour sa vie. Comme quelqu’un qui se trouve sur un sol qui se dérobe ou sur des sables mouvants, il commence à chanceler, à s’agiter, à s’enfoncer. Plus il s’agite, convulsé de peur, plus il s’enfonce.

274.4 Jésus s’est arrêté et le regarde. L’air sérieux, il attend sans même lui tendre la main. Il garde les bras croisés. Il ne fait plus un pas et ne dit plus un mot.

Pierre s’enfonce. Les chevilles disparaissent, puis les jambes, puis les genoux. Les eaux lui arrivent à l’aine, la dépassent, montent vers la ceinture. La terreur se lit sur son visage, une terreur qui paralyse aussi sa pensée. Ce n’est plus qu’une chair qui a peur de se noyer. Il ne pense même pas à nager. A rien. Il est hébété par la peur.

Finalement, il se décide à regarder Jésus. Et il suffit qu’il le regarde pour que son esprit commence à raisonner, à saisir où se trouve le salut.

« Maître, Seigneur, sauve-moi ! »

Jésus desserre les bras et, comme s’il était porté par le vent ou par l’eau, il se précipite vers l’apôtre et lui tend la main en disant :

« Homme de peu de foi ! Pourquoi as-tu douté de moi ? Pourquoi as-tu voulu agir tout seul ? »

Pierre, qui s’est agrippé convulsivement à la main de Jésus, ne répond pas. Il le regarde pour voir si le Maître est en colère, il le regarde avec un reste de peur qui se mêle au repentir qui s’éveille.

Mais Jésus sourit et le tient étroitement par le poignet jusqu’à ce que, après avoir rejoint la barque, ils en franchissent le bord et y entrent. Et Jésus ordonne :

« Rejoignez le rivage. Il est tout trempé. »





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Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Empty Re: Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta

Message par Invité Mer 4 Aoû 2021 - 11:51

MERCREDI 4 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Unnamed


Mais elle vint se prosterner devant lui, disant :
Seigneur, secours-moi!…Mt 15,25

Mes desseins s’accomplissent seulement en ceux
dont les actes sont marqués par la persévérance.



Le livre du Ciel Tome 6, 29 octobre 1904

la persévérance de l’âme dans sa poursuite du bien. Si l’âme s’esquive, elle rompt cette chaîne. Qui peut alors l’assurer qu’il y aura reprise ? Mes desseins s’accomplissent seulement en ceux dont les actes sont marqués par la persévérance. La perfection, la sainteté, tout est lié à la persévérance. Si l’âme agit avec intermittence, si elle manque de persévérance, cela rend vains les desseins divins et compromet sa perfection et sa sainteté. »


Le livre du Ciel Tome 4, 27 décembre 1900

« La persévérance est un signe certain que l’œuvre est de moi, car Dieu seul n’est pas sujet au changement, tandis que le démon et la nature humaine changent très souvent : ce qu’ils aiment aujourd’hui, demain ils l’auront en horreur, et ce qu’ils ont en horreur aujourd’hui, demain ils l’aimeront et le trouveront satisfaisant. »



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Maître… il y a une femme qui est là… tu ne l’écoutes pas ?

Je n’ai pas le temps, Jonas. La route est longue et, du reste, je suis venu pour les brebis d’Israël. Adieu, Jonas. Que Dieu te récompense de ta charité. Ma bénédiction est sur toi et sur toute ta parenté. Allons-y. »

Mais le vieillard se met à crier à tue-tête :

« Enfants ! Femmes ! Le Maître part ! Venez vite ! »

Et de même qu’une nichée de poussins éparpillés dans un poulailler accourt au cri de la mère poule qui les appelle, ainsi de tous les côtés de la maison accourent femmes et hommes occupés à leurs travaux ou encore à moitié endormis, et les enfants à demi nus qui sourient, le visage à peine éveillé… Ils se pressent autour de Jésus qui se tient au milieu de la cour ; les mères enveloppent les enfants dans leurs jupes amples pour les protéger de l’air, ou bien elles les serrent dans leurs bras jusqu’à ce qu’une servante se précipite avec des petits vêtements vite enfilés.

331.4 Mais voilà que survient une femme qui n’est pas de la maison, une pauvre femme en larmes, honteuse… Elle marche toute courbée, presque en rampant et, arrivée près du groupe au milieu duquel se trouve Jésus, elle se met à crier :

« Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma petite fille est toute tourmentée par le démon qui lui fait commettre des choses honteuses. Aie pitié parce que je souffre beaucoup et que je suis méprisée par tous à cause de cela. Comme si ma fille était responsable de ce qu’elle fait… Aie pitié, Seigneur, toi qui peux tout. Elève ta voix et ta main, et ordonne à l’esprit impur de sortir de Palma. Je n’ai que cette enfant et je suis veuve… Oh ! Ne t’en va pas ! Pitié !… »

En effet, Jésus, qui a fini de bénir chaque membre de la famille et qui a réprimandé les adultes d’avoir parlé de sa venue – et eux s’en excusent en disant : “ Nous n’avons pas parlé, Seigneur, tu peux en être sûr ! ” – s’éloigne. Il fait preuve d’une dureté inexplicable envers la pauvre femme qui se traîne sur les genoux, les bras tendus en une supplication fébrile, en disant :

« C’est moi, moi qui t’ai vu hier passer le torrent, et j’ai entendu qu’on t’appelait “ Maître ”. Je vous ai suivis parmi les buissons et j’ai entendu vos conversations. J’ai compris qui tu es… Et ce matin, je suis venue alors qu’il faisait encore nuit, pour rester ici sur le seuil comme un petit chien jusqu’au moment où Sarah s’est levée et m’a fait entrer. Oh ! Seigneur, pitié ! Pitié pour une mère et une fillette ! »

Mais Jésus marche rapidement, sourd à tout appel. Les habitants de la maison disent à la femme :

« Résigne-toi ! Il ne veut pas t’écouter. Il l’a dit : c’est pour les fils d’Israël qu’il est venu… »

Mais elle se lève, à la fois désespérée et pleine de foi, et elle répond :

« Non. Je vais tellement le prier qu’il m’écoutera. »

Et elle se met à suivre le Maître sans cesser de crier ses supplications qui attirent sur le seuil des maisons du village tous ceux qui sont éveillés et qui, comme ceux de la maison de Jonas, se mettent à la suivre pour voir comment tout cela va se terminer.

331.5 Pendant ce temps, les apôtres, étonnés, se regardent les uns les autres et murmurent :

« Pourquoi agit-il ainsi ? Il ne l’a jamais fait ! »

Jean dit :

« A Alexandroscène, il a pourtant guéri ces deux malheureux.

– C’étaient cependant des prosélytes, répond Jude.

– Et celle qu’il va guérir maintenant ?

– Elle est prosélyte, elle aussi, dit le berger Hanne.

– Ah ! Mais que de fois il a guéri même des païens ! Et la petite Romaine, alors ? » dit André d’un ton désolé.

Il ne sait pas rester paisible devant la dureté de Jésus envers la femme cananéenne.

« Je vais vous dire ce qu’il y a » s’exclame Jacques, fils de Zébédée. « C’est que le Maître est indigné. Sa patience est à bout devant tant d’assauts de la méchanceté humaine. Ne voyez-vous pas comme il est changé ? Il a raison ! Désormais, il ne va se donner qu’à ceux qu’il connaît. Et il fait bien !

– Oui. Mais en attendant, cette femme nous poursuit de ses cris, avec une foule de gens à sa suite. S’il veut passer inaperçu, il a trouvé moyen d’attirer l’attention même des arbres, bougonne Matthieu.

– Allons lui dire de la renvoyer… Regardez le beau cortège qui nous suit ! Si nous arrivons ainsi sur la route consulaire, nous allons être frais ! Et elle, s’il ne la chasse pas, elle ne va pas nous lâcher… » dit Jude, fâché, qui, de plus, se retourne et intime à la femme :

« Tais-toi et va-t’en ! »

Jacques, fils d’Alphée, solidaire de son frère, en fait autant. Mais, sans se laisser impressionner par ces menaces et ces injonctions, la femme supplie de plus belle.

« Allons le dire au Maître, pour qu’il la chasse lui-même, puisqu’il ne veut pas l’exaucer. Cela ne peut pas durer ainsi !  dit Matthieu, alors qu’André murmure :

– La pauvre ! »

Et Jean ne cesse de répéter :

« Moi, je ne comprends pas… Je ne comprends pas… »

Jean est bouleversé par la façon d’agir de Jésus. Mais à présent, en accélérant leur marche, ils ont rejoint le Maître qui marche rapidement comme si on le poursuivait.

« Maître ! Renvoie donc cette femme ! C’est un scandale ! Elle crie derrière nous ! Elle nous fait remarquer par tout le monde ! La route se remplit de toujours plus de gens… et beaucoup la suivent. Dis-lui de partir.

Dites-le-lui vous-mêmes. Moi, je lui ai déjà répondu.

– Elle ne nous écoute pas. Allons ! Dis-le-lui, toi. Et avec sévérité. »

331.6 Jésus s’arrête et se retourne. La femme prend cela pour un signe de grâce, elle hâte le pas et hausse le ton déjà aigu de sa voix ; son visage pâlit car son espoir grandit.

« Tais-toi, femme, et retourne chez toi ! Je l’ai déjà dit : “ C’est pour les brebis d’Israël que je suis venu. ” Pour guérir les malades et rechercher celles qui sont perdues. Toi, tu n’es pas d’Israël. »

Mais la femme est déjà à ses pieds et les baise en l’adorant et serrant ses chevilles, comme si elle était une naufragée qui a trouvé un rocher où se réfugier. Elle gémit :

« Seigneur, viens à mon secours ! Tu le peux, Seigneur. Commande au démon, toi qui es saint… Seigneur, Seigneur, tu es le Maître de tout, de la grâce comme du monde. Tout t’est soumis, Seigneur. Je le sais. Je le crois. Prends donc ce qui est en ton pouvoir et sers-t’en pour ma fille.

Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants de la maison et de le jeter aux chiens de la rue.

– Moi, je crois en toi. En croyant, de chien de la rue je suis devenue chien de la maison. Je te l’ai dit : je suis venue avant l’aube me coucher sur le seuil de la maison où tu étais, et si tu étais sorti de ce côté là, tu aurais buté contre moi. Mais tu es sorti de l’autre côté et tu ne m’as pas vue. Tu n’as pas vu ce pauvre chien tourmenté, affamé de ta grâce, qui attendait pour entrer en rampant là où tu étais, pour te baiser ainsi les pieds, en te demandant de ne pas le chasser…

Il n’est pas bien de jeter le pain des enfants aux chiens, répète Jésus.

– Pourtant, les chiens entrent dans la pièce où le maître prend son repas avec ses enfants, et ils mangent ce qui tombe de la table, ou les restes que leur donnent les gens de maison, ce qui ne sert plus. Je ne te demande pas de me traiter comme une fille et de me faire asseoir à ta table. Mais donne-moi, au moins, les miettes… »

331.7 Jésus sourit. Oh ! Comme son visage se transfigure dans ce sourire de joie… ! Les gens, les apôtres, la femme, le regardent avec admiration… sentant que quelque chose va arriver.

Et Jésus dit :

« Femme ! Ta foi est grande. Et par elle, tu consoles mon âme. Va donc, et qu’il te soit fait comme tu le désires. Dès ce moment, le démon est sorti de ta petite. Va en paix. Et comme, de chien perdu, tu as su vouloir être chien domestique, sache à l’avenir être fille, assise à la table du Père. Adieu.

– Oh ! Seigneur ! Seigneur ! Seigneur !… Je voudrais courir pour voir ma Palma chérie… Je voudrais rester avec toi, te suivre ! Tu es béni ! Tu es saint !

Va, va, femme. Va en paix. »





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Message par Invité Jeu 5 Aoû 2021 - 12:50

JEUDI 5 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 1-653px-rubens_consegna_delle_chiavi


Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront
point contre elle. Mt 16,18

Ma fille, l’Église est mon Corps Mystique et
j’ai la gloire d’en être la Tête.



Le livre du Ciel Tome 13, 11 janvier 1922

« Ma fille, l’Église est mon Corps Mystique et j’ai la gloire d’en être la Tête. Mais pour pouvoir y entrer, les membres doivent croître à un niveau approprié ; autrement, ils déformeraient mon Corps. Hélas, ils sont nombreux ceux qui, non seulement n’ont pas la stature voulue, mais qui sont pourris et purulents, à tel point qu’ils me dégoûtent et dégoûtent les membres en santé. Les âmes qui vivront dans ma Volonté seront, pour le corps de mon Église, comme la peau. Le corps possède une peau interne et une peau externe. Dans la peau, le sang circule et donne vie au corps entier. Et, en vertu de cette circulation, les membres du corps arrivent à leur dimension normale. Si ce n’était pas de la peau et de la circulation du sang, le corps humain serait horrible à voir et ses membres ne croîtraient pas jusqu’à leur stature normale.

« Tu vois donc comment les âmes qui vivent dans ma Volonté sont nécessaires pour moi ; les ayant destinées à être comme la peau du corps de mon Église et à pourvoir à la circulation de la vie pour tous les membres, elles seront celles qui assureront la croissance voulue aux membres qui n’auront pas progressé et elles guériront ceux qui seront blessés. En vivant continuellement dans ma Volonté, elles vont restaurer la fraîcheur, la beauté et la splendeur de tout le Corps Mystique, le rendant semblable à ma Tête qui se tiendra avec grande majesté au-dessus de tous les membres.

« La fin du monde ne peut venir à moins que je dispose de ces âmes qui vivent comme perdues dans ma Volonté ; je m’occupe d’elles plus que de toute autre. Sans elles, que serait le Corps Mystique dans la Jérusalem céleste ? Je me soucie de cela plus que de tout autre chose. Toi de même, tu dois te sentir concernée si tu m’aimes. À compter de maintenant, je conférerai à tous tes actes réalisés dans ma Volonté la vertu de faire circuler la vie dans tout le Corps Mystique de l’Église. Comme le sang qui circule dans le corps humain, tous tes actes  amplifiés par l’immensité de ma Volonté  rejoindront tous les membres et, comme une peau, les couvriront tous, leur accordant une croissance appropriée. Ainsi donc, sois attentive et fidèle.



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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Et vous, qui dites-vous que je suis ? Répondez franchement, selon votre jugement, sans tenir compte de mes paroles ou de celles d’autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?

– Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, s’écrie Pierre en s’agenouillant, les bras tendus vers le haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l’embrasser en disant :

Bienheureux es-tu, Simon, fils de Jonas ! Car ce n’est pas la chair ni le sang qui te l’ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour où tu es venu vers moi, tu t’es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n’avais pas vu de manifestation surnaturelle comme ton frère ou Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d’ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n’as pas profité d’un miracle et tu ne m’as pas vu en accomplir, et je ne t’ai pas donné de signe de ma puissance comme je l’ai fait et comme l’ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le Cananéen, Thomas, Judas. Tu n’as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t’es écrié : “ Il est le Christ ! ” Dès le premier instant où tu m’as vu, tu as cru et jamais ta foi n’a été ébranlée. C’est pour cela que je t’ai appelé Céphas ; pour la même raison, c’est sur toi, Pierre, que j’édifierai mon Eglise et les puissances de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle. C’est à toi que je donnerai les clés du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j’ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef à qui l’obéissance et le respect sont dus comme à un autre moi-même. Et c’est tel que je le proclame devant vous tous. »





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Message par Invité Ven 6 Aoû 2021 - 11:48


VENDREDI 6 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 2cf80834019b111907962074f43f6aeb


Il fut transfiguré devant eux; Mc 9,2

Chacun d’eux prend une beauté distincte et la brillance des couleurs divines, de telle sorte que l’âme en demeure transfigurée et recouverte d’une indescriptible beauté.




Le livre du Ciel Tome 21, 22 mars 1927

Ma fille, lorsque le soleil se lève, il chasse l’obscurité et fait apparaître la lumière. L’humidité de la nuit qui a recouvert les plantes les alourdies et abattues. Au lever du soleil, cette rosée nocturne est changée en perles qui décorent toutes choses : les plantes, les fleurs et toute la nature. Sa splendeur argentée leur redonne joie et beauté, et chasse la torpeur de la nuit. Sa lumière enchantée semble aider toute la nature à se revitaliser, à s’embellir et à reprendre vie. La nuit, la mer, les rivières et les sources évoquent la crainte, mais le soleil vient montrer la diversité et la vivacité de leurs couleurs.

De la même manière, lorsque ma Volonté se lève, tous les actes humains sont revêtus de lumière ; ils viennent prendre leur place d’honneur dans ma Volonté. Chacun d’eux prend une beauté distincte et la brillance des couleurs divines, de telle sorte que l’âme en demeure transfigurée et recouverte d’une indescriptible beauté. Lorsque se lève le soleil de ma Volonté, il disperse tous les maux de l’âme. Il chasse la torpeur que les passions avaient produite.

Devant la lumière du divin Fiat, ces passions elles-mêmes se nourrissent de cette lumière et aspirent à se convertir en vertu pour rendre hommage à mon éternelle Volonté. Lorsque ma Volonté se lève, tout devient joyeux. Les peines sont comme la mer la nuit qui instille la peur. Si ma Volonté se lève, elle chasse la nuit de la volonté humaine, chasse toutes les peurs, et forme dans ces peines une fondation d’or dans l’âme. Elle revêt de sa lumière les larmes amères de ces peines et les cristallise en une mer de douceur, de manière à former un horizon admirable et enchanteur. Y a-t-il une chose que ma Volonté ne puisse faire ? Elle peut tout faire et peut tout donner. Là où ma Volonté se lève, elle apporte des choses dignes de nos mains créatrices.



Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si, à sa clarté propre, se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.

Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.

Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.

« Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.

Lui n’entend pas.

« Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »

Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais n’osent le faire.

349.7 La lumière s’avive sous l’effet de deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux. L’un, le plus âgé, a un regard perçant et sévère et une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, maigre, barbu et poilu, à peu près comme Jean-Baptiste à qui je trouve qu’il ressemble par la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Elie ressemble à la flamme vive du soleil.

Les deux prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu incarné et, bien que Jésus leur parle familièrement, ils n’abandonnent pas leur vénération. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.

Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle :

« Maître, Maître ! Ecoute-moi. »

Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit :

« C’est beau d’être ici avec toi, Moïse et Elie… Si tu veux, faisons trois tentes, pour toi, pour Moïse et pour Elie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir… »

Jésus le regarde encore et son sourire augmente. Il pose aussi sur Jacques et Jean, un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Elie contemplent les trois hommes et leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.

Les apôtres n’osent rien dire de plus. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits. Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare le Seigneur et ses prophètes “ apparus dans la gloire ” derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois apôtres, une Voix puissante, harmonieuse, vibre et remplit tout l’espace, et les trois hommes tombent le visage contre l’herbe.

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis ma complaisance. Ecoutez-le. »

Pierre, se jetant à plat ventre, s’écrie :

« Miséricorde pour moi, pécheur ! C’est la Gloire de Dieu qui descend ! »

Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s’il allait s’évanouir :

« Le Seigneur parle ! »

349.8 Personne n’ose relever la tête, même quand le silence est redevenu absolu. Ils ne voient donc pas non plus le retour de la lumière à son état naturel de lumière solaire pour montrer Jésus demeuré seul et redevenu le Jésus habituel dans son vêtement rouge.

Il marche vers eux en souriant, les secoue, les touche et les appelle par leurs noms.

« Levez-vous ! C’est moi. Ne craignez pas » dit-il, car aucun des trois n’ose lever la tête et ils invoquent la miséricorde de Dieu sur leurs péchés, craignant que ce ne soit l’ange de Dieu qui veut les montrer au Très-Haut.

« Levez-vous donc. Je vous l’ordonne » répète Jésus avec autorité.

Ils se redressent et voient Jésus qui sourit.

« Oh ! Maître, mon Dieu ! » s’écrie Pierre. « Comment ferons-nous pour vivre auprès de toi, maintenant que nous avons vu ta gloire ? Comment ferons-nous, qui sommes pécheurs, pour vivre parmi les hommes, maintenant que nous avons entendu la voix de Dieu ?






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Message par Invité Sam 7 Aoû 2021 - 16:04

SAMEDI 7 AOÛT 2021


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En raison de votre peu de foi Mt 17, 20

les créatures doivent faire leur part, parcourir le chemin
pour les toucher ( les vérités), qui est la foi.




Le livre du Ciel Tome 28, 2 août 1930

Jésus s’avance de quelques pas pour être près de lui, et il dit :

« Depuis quand cela arrive-t-il ? Parle fort pour que tout le monde entende. »

Tandis que le cercle de la foule se resserre et que les scribes se placent plus haut que Jésus pour dominer la scène, l’homme crie :

« Depuis son enfance, je te l’ai dit : il tombe souvent dans le feu, dans l’eau, en bas des marches et des arbres, parce que l’esprit l’assaille à l’improviste et le projette ainsi pour en venir à bout. Il est tout couvert de cicatrices et de brûlures. C’est une chance qu’il ne soit pas resté aveugle sous les flammes du foyer. Aucun médecin, aucun exorciste n’a pu le guérir, et pas davantage tes disciples. Mais toi, si, comme je le crois fermement, tu peux quelque chose, aie pitié de nous et secours-nous.

Si tu peux le croire, tout m’est possible, car tout est accordé à celui qui croit.

– Oh ! Seigneur, si je crois ! Mais si ma foi n’est pas encore suffisante, augmente toi-même ma foi, pour qu’elle soit complète et obtienne le miracle » dit l’homme en pleurant, agenouillé auprès de son fils plus que jamais en convulsions.

349.13 Jésus se redresse, recule deux pas, et pendant que la foule resserre plus que jamais le cercle, il s’écrie d’une voix forte :

« Esprit maudit qui rends l’enfant sourd et muet et le tourmentes, je te l’ordonne : sors de lui, et n’y rentre jamais plus ! »

L’enfant, tout en restant couché sur le sol, fait des sauts effrayants, s’arc-boutant et poussant des cris inhumains ; puis, après un dernier sursaut par lequel il se retourne à plat ventre en se frappant le front et la bouche contre une pierre qui dépasse de l’herbe et qui se rougit de sang, il reste immobile.

« Il est mort ! S’écrient certains.

– Pauvre enfant !

– Pauvre père ! » compatissent les meilleurs.

Et les scribes, railleurs :

« Il t’a bien servi, le Nazaréen ! », ou bien : « Maître, comment se fait-il ? Cette fois, Belzébuth te fait faire piètre figure… »

Et ils rient haineusement. Jésus ne répond à personne, pas même au père qui a retourné son fils et lui essuie le sang du front et de ses lèvres blessés, en gémissant et en appelant Jésus. Mais le Maître se penche et prend l’enfant par la main. Celui-ci ouvre les yeux en poussant un gros soupir, comme s’il s’éveillait d’un rêve, il s’assied et sourit. Jésus l’attire à lui, le fait mettre debout, et le remet au père, tandis que la foule hurle d’enthousiasme et que les scribes s’enfuient, poursuivis par les railleries de tous…

« Et maintenant, allons » dit Jésus à ses disciples.

Et après avoir congédié l’assistance, il contourne la montagne en se dirigeant vers la route déjà parcourue le matin.

350.1 Les voilà de nouveau dans la maison de Nazareth et même, pour être plus précis, ils sont dispersés sur le monticule des oliviers en attendant de se séparer pour le repos. Ils ont allumé un petit feu pour éclairer la nuit, car c’est déjà le soir et la lune se lève tard. Mais la soirée est tiède, “ presque trop ”, disent sentencieusement les pêcheurs qui prévoient des pluies prochaines. Et il est beau d’être là, tous unis, les femmes dans le jardin fleuri autour de Marie, les hommes là-haut et, sur le faîte du talus de manière à être avec ceux-ci et celles-là, Jésus qui répond à l’un ou l’autre pendant que les femmes écoutent attentivement. Ils doivent avoir parlé de l’épileptique guéri au pied de la montagne, et les commentaires durent encore.

« Il a vraiment fallu que ce soit toi ! S’exclame son cousin Simon.

– Mais même en voyant que leurs exorcistes n’y pouvaient rien, tout en reconnaissant qu’ils avaient employé les formules les plus fortes, le miracle ne les a pas persuadés, ces faucons ! Dit, en hochant la tête, le passeur Salomon.

– Et même en disant aux scribes leurs propres conclusions, on ne les persuaderait pas.

– Oui ! Mais il me semblait qu’ils parlaient bien, n’est-ce pas ? demande quelqu’un que je ne connais pas.

– Très bien. Ils ont exclu tout sortilège du démon dans le pouvoir de Jésus, en disant qu’ils s’étaient sentis envahis par une paix profonde quand le Maître a fait le miracle, alors que, disaient-ils, quand il sort sous l’influence d’un pouvoir mauvais ils en éprouvent une sorte de souffrance, répond Hermas.

350.2 – Pourtant, comme il était fort cet esprit, hein ? Il ne voulait pas partir ! Mais pourquoi ne le tenait-il pas en permanence ? C’était un esprit qui avait été chassé, qui était perdu, ou bien l’enfant est-il assez saint pour le chasser lui-même ? » demande un autre disciple dont je ne connais pas le nom.

Jésus répond spontanément :

« J’ai expliqué à plusieurs reprises que toute maladie, étant un tourment et un désordre, peut cacher Satan et que Satan peut se cacher dans une maladie, s’en servir, la créer pour tourmenter et faire blasphémer contre Dieu. L’enfant était un malade, pas un possédé. Une âme pure. C’est pour cela que je l’ai délivrée, avec beaucoup de joie, du démon très rusé qui voulait la dominer au point de la rendre impure.

350.3 – Alors pourquoi, si c’était une simple maladie, n’avons-nous pas réussi ? fait remarquer Judas.

– Oui ! On comprend que les exorcistes ne pouvaient rien si ce n’était pas un possédé ! Mais nous… » observe Thomas.

Et Judas, qui ne digère pas l’échec d’avoir essayé plusieurs fois sur l’enfant en obtenant seulement de le faire tomber dans de l’agitation, sinon dans des convulsions, dit :

« Mais avec nous il devenait pire. Tu te souviens, Philippe ? Toi qui m’aidais, tu as entendu et vu les moqueries qu’il m’envoyait. Il a été jusqu’à me dire : “ Va-t’en ! De nous deux, le plus démon, c’est toi. ” Ce qui a fait rire les scribes derrière moi.

Et cela t’a déplu ? demande Jésus, comme incidemment.

– Bien sûr ! Ce n’est pas agréable d’être bafoué et ce n’est pas utile quand on est de tes disciples. On y perd son autorité.

Quand on a Dieu avec soi, on ne manque pas d’influence, même si tout le monde vous raille, Judas, fils de Simon.

– D’accord. Mais toi, augmente donc notre puissance, au moins en nous tes apôtres, pour que certains échecs ne se produisent plus.

Il n’est pas juste que j’augmente votre pouvoir, et ce ne serait pas utile. Vous devez agir par vous-mêmes, pour réussir. C’est à cause de votre insuffisance que vous ne réussissez pas, et aussi parce que vous avez diminué ce que je vous avais donné par des dispositions qui ne sont pas saintes. Vous avez voulu les ajouter en espérant des triomphes plus spectaculaires.






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Message par Invité Dim 8 Aoû 2021 - 12:10


DIMANCHE 8 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Bab38310


Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Jn 6,45

L’Être suprême ouvre son sein et y enferme cette heureuse créature pour l’élever d’une manière divine, la revêtir de ses habits royaux, lui donner sa nourriture de ses propres mains, l’embellir d’une rare beauté.



Le livre du Ciel Tome 26 4 juin 1929

Mais ce n’est pas tout; lorsque la vie divine grandit dans la créature, plus elle accomplit d’actes dans mon divin Fiat, plus la créature grandit dans le sein du Père céleste. L’Être suprême ouvre son sein et y enferme cette heureuse créature pour l’élever d’une manière divine, la revêtir de ses habits royaux, lui donner sa nourriture de ses propres mains, l’embellir d’une rare beauté. Tout le ciel en reste stupéfait, ravi, en voyant que leur Créateur élève une créature en son sein; et ils se disent : « Il doit être en train de faire quelque chose de grand avec elle, car il l’aime tant, et veille sur elle au point de l’élever en son sein paternel. »

Et tous attendent la pleine croissance de cette créature pour voir ce qui adviendra d’elle.

Par conséquent, le prodige de vivre dans ma Volonté est unique; il communique une puissance telle à celle qui vit en elle qu’elle entre partout, et Dieu lui-même l’aime et veut l’élever en son sein divin. De plus, le potentiel et la diffusion de l’acte accompli dans ma Divine Volonté est tel, et si grand que la créature se
diffuse partout : elle s’étend dans les cieux, et semble faire l’appel des étoiles; elle s’étend dans le soleil, et fait l’appel de la lumière; elle investit l’air, le vent, la mer, et fait l’appel des oiseaux, de la puissance du vent, des eaux et des poissons; et les rangeant tous en ordre, elle leur dit à tous avec son acte :

« Inclinez-vous, et adorons, avec un double hommage, notre Créateur. Ce Fiat qui nous a créés est dans mon acte, et je veux avec lui créer un amour nouveau, une adoration et une gloire nouvelles pour notre Créateur. »




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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Je vous rappelle ce qu’annoncent les prophètes sur l’incarnation du Verbe. Et je vous rappelle comment, plus pour nous israélites que pour tout autre peuple, nous croyons que Celui que nous n’osons pas nommer ne peut pas se donner une chair selon les lois humaines, qui plus est selon les lois d’une humanité déchue. Si le Très Pur, l’Incréé, s’est humilié jusqu’à se faire homme par amour pour l’homme, il ne pouvait choisir qu’un sein de Vierge plus pur que les lys pour revêtir de chair sa divinité.

Le Pain descendu du ciel au temps de Moïse a été placé dans l’arche d’or, recouverte du propitiatoire, veillée par les chérubins, derrière les voiles du Tabernacle. Et avec le Pain était la Parole de Dieu. Et il était juste qu’il en fût ainsi, parce que les dons de Dieu et les tables de sa très sainte Parole doivent être traités avec le plus grand respect. Mais alors qu’est-ce que Dieu aura préparé pour sa propre Parole et pour le Pain véritable descendu du Ciel ? Une arche plus inviolée et plus précieuse que l’arche d’or, couverte du précieux propitiatoire de sa pure volonté d’immolation, veillée par les chérubins de Dieu, voilée d’une candeur virginale, d’une parfaite humilité, d’une sublime charité et de toutes les vertus les plus saintes.

Alors ? Ne comprenez-vous pas encore que ma paternité est au Ciel et donc que c’est de là que je viens ? Oui, je suis descendu du Ciel pour accomplir le décret de mon Père, le décret de salut des hommes selon ce qui a été promis au moment même de la condamnation et répété aux patriarches et aux prophètes.

Mais cela, c’est la foi. Or la foi est donnée par Dieu à ceux qui ont une âme de bonne volonté. Aussi personne ne peut venir à moi s’il n’est pas conduit à moi par mon Père, qui le voit dans les ténèbres, mais avec un vrai désir de la lumière.






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Message par Invité Lun 9 Aoû 2021 - 13:21


LUNDI 9 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 402015203_univ_sqr_xl


Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée.…Mt 25,10

Ma fille, ne perds pas ton temps..(…) Alors, sois vigilante.



Le livre du Ciel Tome 19, 28 Février 1926

» Ma fille, ne perds pas ton temps. Car, chaque fois que tu t’occupes de toi, tu perds un acte dans ma Volonté. Sais tu ce que cela signifie ? Tu perds un acte divin, qui enlace tout et tous, contenant tous les biens du Ciel et de la terre; Il est beaucoup plus que ma Volonté puisqu’Il s’agît d’un acte ininterrompu, qui n’arrête jamais son cours ni ne peut t’attendre lorsque tes craintes t’immobilisent.

C’est à toi de La suivre (Volonté) dans son cours continu Ce n’est pas à Elle de t’attendre quand tu t’apprêtes à La suivre. Non seulement tu perds ton temps. Mais, essayant de calmer tes inquiétudes afin de te remettre sur la voie de ma Volonté, tu me contrains à m’occuper de choses qui ne concernent pas la Divine Volonté. Tu en prives ton propre ange qui est près de toi, Puisque, chaque acte accomplit en Elle en suivant son cours, est : une béatitude fortuite supplémentaire dont Il jouit à tes côtés, un Paradis doublé d’allégresse, comme Il se sent heureux de son sort t’ayant sous sa protection.

Étant donné que les joies du Ciel sont en commun, ton ange offre la béatitude imprévue, reçue par toi, et son double paradis à toute la Cour Céleste en tant que fruit de la Divine Volonté de sa protégée. Tout le monde fait la fête, exaltant et louant la puissance, la sainteté, l’immensité de ma Volonté. Alors, sois vigilante. Dans ma Volonté on ne peut pas perdre de temps. Il y a trop de choses à faire. Il est judicieux que tu suives l’acte d’un Dieu, jamais interrompu. »




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Écoutez donc. Chez nous, c’est une coutume que les jeunes filles escortent l’époux qui arrive, pour le conduire au milieu des lumières et des chants vers la maison nuptiale avec sa douce épouse. Le cortège quitte la maison de l’épouse qui, voilée et émue, se dirige vers le lieu où elle sera reine, dans une maison qui n’est pas la sienne mais qui devient sienne à partir du moment où elle s’unit à son époux. Alors le cortège des jeunes filles, des amies de l’épouse la plupart, accourent à la rencontre de ces deux heureux pour les entourer d’un cercle de lumières.

361> Or il arriva dans un pays que l’on fit des noces. Pendant que les époux, avec leurs parents et amis, s’en donnaient à cœur joie dans la maison de l’épouse, dix jeunes filles se rendirent à leur place dans le vestibule de la maison de l’époux, prêtes à sortir à sa rencontre quand le bruit lointain des cymbales et des chants viendrait les avertir que les époux avaient quitté la maison de l’épouse pour venir à celle de l’époux. Mais le banquet, dans la maison des noces, se prolongeait et la nuit survint. Les vierges, vous le savez, gardent toujours leurs lampes allumées pour ne pas perdre de temps au dernier moment. Or, parmi ces dix vierges qui avaient leurs lampes allumées et qui éclairaient bien, il y en avait cinq sages et cinq sottes. Les sages, pleines de prudence, s’étaient munies de petits vases pleins d’huile pour pouvoir remplir les lampes si la durée de l’attente était plus longue que prévu, alors que les sottes s’étaient bornées à bien remplir leurs petites lampes.

Les heures passèrent, l’une après l’autre. Conversations gaies, bonnes histoires, plaisanteries charmaient l’attente. Mais après cela, elles ne surent plus que dire ni que faire. Ennuyées, ou simplement fatiguées, elles s’assirent plus à leur aise avec leurs lampes allumées toutes proches et tout doucement elles s’endormirent.

206.3 – Minuit arriva et on entendit un cri : « Voici l’époux, allez à sa rencontre ! » Les dix vierges sursautèrent en entendant l’ordre, prirent les voiles et les guirlandes, se coiffèrent et coururent vers la table où étaient les lampes. Cinq d’entre elles étaient en train de languir… La mèche, que l’huile ne nourrissait plus, toute consumée, fumait avec des éclairs de plus en plus faibles, prête à s’éteindre au moindre souffle d’air. Les cinq autres, au contraire, garnies par les vierges prudentes avant leur sommeil, avaient une flamme encore vive qui se raviva davantage quand on ajouta de l’huile dans le réservoir de la lampe.

« Oh ! dirent les sottes suppliantes, donnez-nous un peu de votre huile, car autrement nos lampes vont s’éteindre, rien qu’à les prendre. Les vôtres sont déjà belles!… » Mais les prudentes répondirent: « Dehors souffle le vent de la nuit, et la rosée tombe à grosses gouttes. Il n’y a jamais assez d’huile pour faire une flamme robuste qui puisse résister au vent et à l’humidité. Si nous vous en donnons, il arrivera que nos lumières vacilleront elles aussi. Et bien triste serait le cortège des vierges sans les palpitations des petites flammes ! Allez, courez chez le marchand le plus proche, priez-le, frappez à sa porte, faites-le lever pour qu’il vous donne de l’huile ». Et elles haletantes, froissant leurs voiles, tachant leurs vêtements, perdant les guirlandes, en se heurtant et en courant, suivirent le conseil de leurs compagnes.

362> Mais, pendant qu’elles allaient acheter de l’huile, voilà qu’apparaît au fond de la rue l’époux accompagné de l’épouse. Les cinq vierges, qui étaient munies des lampes allumées, allèrent à leur rencontre et, au milieu d’elles, les époux entrèrent dans la maison pour la fin de la cérémonie, lorsque les vierges auraient escorté en dernier lieu l’épouse jusqu’à la chambre nuptiale. La porte fut close après l’entrée des époux et qui se trouvait dehors, dehors resta. Ce fut le sort des cinq sottes qui, arrivées enfin avec leur huile, trouvèrent la porte verrouillée et frappèrent inutilement en se blessant les mains et en criant d’une voix gémissante : « Seigneur, seigneur, ouvre-nous ! Nous faisons partie du cortège des noces. Nous sommes les vierges propitiatoires, choisies pour apporter honneur et fortune à ton mariage ».

Mais l’époux, du haut de la maison, quitta pour un instant les invités plus intimes auxquels il faisait ses adieux pendant que l’épouse entrait dans la chambre nuptiale, et leur dit : « En vérité je vous dis que je ne vous connais pas. Je ne sais pas qui vous êtes. Vos visages n’étaient pas en fête autour de mon aimée. Vous êtes des usurpatrices. Restez donc hors de la maison des noces ». Et les cinq sottes, en pleurant, s’en allèrent par les rues noires, avec leurs lampes désormais inutiles, leurs vêtements fripés, leurs voiles arrachés, leurs guirlandes défaites ou perdues.  Et maintenant vous comprenez la parole renfermée dans la parabole.   Je vous ai dit au début que le Royaume des Cieux est la maison des épousailles qui s’accomplissent entre Dieu et les âmes. Aux noces célestes sont appelés tous les fidèles, car Dieu aime tous ses enfants. Les uns plus tôt, les autres plus tard se trouvent au moment des épousailles et c’est un sort heureux que d’y être arrivé…






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Message par Invité Mar 10 Aoû 2021 - 15:00


MARDI 10 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 1c97c010


En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Jn 12,24

Ne veux tu pas comprendre qu’avant de quitter ce monde,
tu dois mourir à tout.



26 février 1910

« Ne veux tu pas comprendre qu’avant de quitter ce monde, tu dois mourir à tout : à la souffrance, aux désirs, aux faveurs ; tout en toi doit mourir dans ma Volonté et dans mon amour. Au Ciel, ce qui entre dans l’éternité, c’est uniquement ma Volonté et mon amour ; toutes les autres vertus prennent fin : patience, obéissance, souffrance, désirs. Il n’y a que ma Volonté et mon amour qui n’ont Jamais de fin.

Par conséquent, tu dois mourir par avance dans ma Volonté et dans l’amour. Il doit en être ainsi pour tous mes saints. Et moi-même, je n’ai pas voulu faire exception en ayant été abandonné par le Père, afin de mourir totalement dans sa Volonté et dans son amour.

Oh ! comme j’aurais voulu souffrir davantage ! Oh ! comme j’aurais désiré en faire davantage pour les âmes ! Mais tout cela mourut dans la Volonté et dans l’amour du Père. C’est ainsi qu’ont agi les âmes qui m’ont vraiment aimé. Et toi, tu ne veux pas comprendre cela ! »




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« C’est en mourant que je donne la vie. En mourant, j’édifie. En mourant, je crée le Peuple nouveau. C’est dans le sacrifice que l’on a la victoire. En vérité je vous dis que si le grain de froment tombé sur la terre ne meurt pas, il reste infécond, mais si au contraire il meurt, voilà qu’il produit beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra. Celui qui hait sa vie en ce monde, la sauvera pour la vie éternelle. Moi, ensuite, j’ai le devoir de mourir pour donner cette vie éternelle à tous ceux qui me suivent pour servir la Vérité.

Que celui qui veut me servir vienne : la place n’est pas limitée dans mon Royaume à tel ou tel peuple. Quiconque veut me servir qu’il vienne à Moi et me suive, et où je serai, sera aussi mon serviteur. Et celui qui me sert, sera honoré par mon Père, Unique, Vrai Dieu, Seigneur du Ciel et de la Terre, Créateur de tout ce qui existe, Pensée, Parole, Amour, Vie, Chemin, Vérité; Père, Fils, Esprit Saint, Un en étant Trin, Trin tout en étant Unique, Seul, Vrai Dieu.

598.14 – Mais maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ? Je dirai peut-être :

« Père sauve-moi de cette heure » ? Non, parce que je suis venu pour cela : pour arriver à cette heure. Et alors je dirai : « Père glorifie ton Nom ! »






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Message par Invité Mer 11 Aoû 2021 - 12:39


MERCREDI 11 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Jesus-14


Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Mt 18,18

Aussi, lorsque la créature accomplit chacun de ses actes, notre Divine Volonté se met en action dans l’acte humain de la créature.



Tome 28, 12 octobre 1930

Ma fille, dans la création de l’homme, notre Vouloir suprême établit tous les actes que doivent accomplir toutes les créatures, et il s’est constitué le premier la vie de tous ces actes. Il n’y a donc aucun acte humain qui n’ait sa place dans notre Divine Volonté. Aussi, lorsque la créature accomplit chacun de ses actes, notre Divine Volonté se met en action dans l’acte humain de la créature. Par conséquent, toute la puissance et la sainteté d’une Divine Volonté entrent dans l’acte de chaque créature.

Chaque acte (chacun des actes établis des créatures) est entré dans l’ordre de toute la Création, chacun prenant sa place, presque comme des étoiles dont chacune occupe une place dans le bleu du ciel. Et comme toute la race humaine avec tous ses actes a été ordonnée et formée par notre divin Fiat dans la Création, lorsque la créature accomplit un acte, tout l’ordre de la Création est mis en mouvement et notre divin Vouloir est mis en action comme s’il créait à ce moment-même toute la Création.

Cela se produit parce que tout est en acte dans notre Vouloir, et l’acte de la créature entre dans l’acte de notre Vouloir et, prenant sa place établie par Dieu, les effets de toute la Création sont renouvelés et l’acte humain entre dans la course de toutes les choses créées où il a sa place distincte. Cet acte humain est toujours en action dans le mouvement divin pour adorer et aimer son Créateur. Ainsi, l’opération de la créature dans notre Divine Volonté peut être appelée le champ fécond et divin de notre Volonté elle-même dans le petit champ de la créature.




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Et ce que vous aurez fait, sera valide aux yeux de Dieu comme si Dieu Lui-même l’avait fait.  En vérité, je vous dis : ce que vous aurez lié sur la terre sera lié au Ciel, ce que vous aurez délié sur la terre sera délié au Ciel. Et je vous dis encore, pour vous faire comprendre la puissance de mon Nom, à propos de l’amour fraternel et de la prière :  si deux de mes disciples, et je considère maintenant comme tels tous ceux qui croiront au Christ, se réunissent pour demander quelque chose de juste en mon Nom, cela leur sera accordé par mon Père.

Car c’est une grande puissance que la prière, une grande puissance que l’union fraternelle, une très grande, une infinie puissance que mon Nom et ma présence parmi vous. Et là où deux ou trois seront réunis en mon Nom, je serai au milieu d’eux et je prierai avec eux, et le Père ne refusera rien à ceux qui prient avec Moi.

Car beaucoup n’obtiennent pas parce qu’ils prient seuls [1], ou pour des motifs illicites, ou par orgueil, ou avec le péché sur leur cœur. Faites-vous un cœur pur pour que je puisse être avec vous et puis priez, et vous serez écoutés. »  






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Message par Invité Jeu 12 Aoû 2021 - 12:06


JEUDI 12 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 44763d1f67fd8205d2cf28503a2e1104


Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.…Mt 18,27

Ma fille, j’ai éprouvé une peine particulière pour chaque faute commise par les humains, et j’ai associé à chacune un pardon pour le coupable.



Le livre du Ciel Tome 18, 21 octobre 1925

Bougeant en moi, mon Jésus me dit :

« Ma fille, j’ai éprouvé une peine particulière pour chaque faute commise par les humains, et j’ai associé à chacune un pardon pour le coupable. Ces pardons sont en suspens dans ma Volonté, et quand un pécheur éprouve de la peine pour une faute commise, ma peine se joint à la sienne et je lui accorde aussitôt le pardon. Cependant, combien m’offensent et n’en éprouvent aucune peine !

Merci, ma fille, de venir dans ma Volonté accompagner mes peines et mes pardons. Continue de circuler dans ma Volonté et, en faisant tiens mes peines et mes pardons, crie pour chaque offense “peine, pardon”, de sorte que je ne sois pas seul à m’affliger et à pardonner, mais que je sois accompagné par la Petite Fille de ma Volonté. »




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Et… combien de fois devrons-nous pardonner à nos frères ? Combien de fois s’ils pèchent contre les prêtres, et combien de fois s’ils pèchent contre Dieu ? Parce que si cela se passe comme maintenant, ils pécheront sûrement contre nous, puisqu’ils pèchent contre toi, tant de fois. Dis-moi si je dois pardonner toujours ou un certain nombre de fois. Sept fois, ou plus encore, par exemple ?

Je ne te dis pas sept fois, mais soixante-dix fois sept fois. Un nombre illimité. Car le Père des Cieux vous pardonnera bien des fois, un grand nombre de fois, à vous qui devriez être parfaits. Et vous devez vous comporter comme il se comporte avec vous, parce que vous représenterez Dieu sur la terre. D’ailleurs, écoutez : je vais vous raconter une parabole qui sera utile à tous. »

Et Jésus, qui était entouré des seuls apôtres en un endroit clos de buis, se dirige vers les disciples qui sont, de leur côté, respectueusement groupés sur un emplacement agrémenté d’une vasque remplie d’une eau limpide. Le sourire de Jésus est comme un signal qu’il va parler. Et pendant qu’il s’avance, de son pas lent et allongé qui lui permet de faire beaucoup de chemin en peu de temps, et donc sans hâte, tous se réjouissent, et comme des enfants autour de quelqu’un qui leur fait plaisir, ils l’entourent en formant un cercle, une couronne de visages attentifs jusqu’à ce que Jésus se place contre un grand arbre et commence à parler.

(…) « Ce que j’ai d’abord dit au peuple doit être perfectionné pour vous qui êtes choisis parmi eux.

Il m’a été demandé par l’apôtre Simon-Pierre : “ Combien de fois dois-je pardonner ? A qui ? Pourquoi ? ” Je lui ai répondu en particulier, et maintenant, je répète pour tous ma réponse, parce qu’il est juste que vous le sachiez désormais. Ecoutez combien de fois, et comment, et pourquoi il faut pardonner.

Il faut pardonner comme Dieu pardonne, lui qui, si on pèche mille fois et si on s’en repent, pardonne mille fois, pourvu qu’il voie que chez le coupable il n’y a pas de volonté de pécher, pas de recherche de ce qui fait pécher, mais que le péché n’est que le fruit d’une faiblesse de l’homme. Si l’on persiste volontairement dans le péché, il ne peut y avoir de pardon pour les offenses à la Loi. Mais bien que ces fautes vous affligent, vous, individuellement, pardonnez. Pardonnez toujours à qui vous fait du mal. Pardonnez pour être pardonnés, car vous commettez vous aussi des fautes contre Dieu et vos frères. Le pardon ouvre le Royaume des Cieux, tant à celui qui reçoit le pardon qu’à celui qui l’accorde. Cela ressemble à ce fait survenu entre un roi et ses serviteurs.






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Message par Invité Ven 13 Aoû 2021 - 10:45


VENDREDI 13 AOÛT 2021


Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 64_les10


« Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » Saint Matthieu (19,6)

[…] cette loi brutale du divorce est un affront à l’Église et, pour Moi, une chose abominable et intolérable.



Le Livre du Ciel Tome 4, 12 janvier 1902

« Ma fille, vois-tu un peu où en est arrivé l’aveuglement des hommes ? Ils sont allés jusqu’à vouloir former une loi inique contre eux-mêmes et contre leur propre bien-être social. C’est pourquoi je t’appelle de nouveau, ma fille, à te soumettre aux souffrances, afin que, par ton offrande à la justice divine unie à la mienne, ceux qui doivent combattre cette loi du divorce obtiennent la lumière et la grâce efficace pour arriver à la victoire. Ma fille, Je tolérerai qu’ils fassent des guerres et des révolutions, et que le sang de nouveaux martyrs inonde le monde, cela étant un honneur pour Moi et mon Église. Mais, cette loi brutale est un affront à l’Église et, pour Moi, une chose abominable et intolérable. »




Évangile du jour avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta - Page 8 Maria-Valtorta

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Que désirez-vous savoir ?

– Nous voulions savoir s’il est permis à l’homme de répudier sa femme pour un motif quelconque. C’est une chose qui arrive souvent, et chaque fois cela fait du bruit là où cela arrive. Les gens s’adressent à nous pour savoir si c’est permis et nous répondons suivant les cas.

En approuvant le fait accompli quatre-vingt-dix fois sur cent. Pour les dix pour cent que vous n’approuvez pas, il s’agit des pauvres ou de vos ennemis.

– Comment le sais-tu ?

Parce qu’il en est ainsi de toutes les affaires humaines. Et j’ajoute une troisième catégorie : celle où, si le divorce était permis, il se justifierait davantage, comme dans les vrais cas pénibles tels qu’une lèpre incurable, une condamnation à vie, ou une maladie honteuse…

– Alors, pour toi, ce n’est jamais permis ?

Ni pour moi, ni pour le Très-Haut, ni pour aucune âme droite. N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement des jours, a créé l’homme et la femme ? Et qu’il les créa mâle et femelle ? Il n’avait pas besoin de le faire. S’il l’avait voulu, il aurait pu, pour le roi de la Création fait à son image et à sa ressemblance, créer un autre mode de procréation, qui aurait été tout aussi bon, bien que différent de tout autre moyen naturel. Et il a dit : “ Pour cette raison, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à la femme, et les deux seront une seule chair. ” Dieu les a liés en une seule unité. Ils ne sont donc plus “ deux ” chairs mais “ une ” seule. Ce que Dieu a uni, parce qu’il a vu que c’était “ bon ”, que l’homme ne le sépare pas, car si cela arrivait, ce ne serait plus bon.

– Dans ce cas, pourquoi Moïse a-t-il donc dit : “ Si un homme a pris une femme, mais qu’elle n’a pas trouvé grâce à ses yeux pour quelque chose de honteux, il lui écrira un libelle de répudiation, le lui remettra en mains propres et la renverra de sa maison ” ?

C’est à cause de la dureté de votre cœur : pour éviter, par un ordre, des désordres trop graves. C’est pour cela qu’il vous a permis de répudier vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Car la femme n’est pas une bête qui, selon les caprices de son maître ou les libres circonstances naturelles, est soumise à tel ou tel mâle, chair sans âme qui s’accouple pour la reproduction. Vos femmes ont une âme comme vous, et il n’est pas juste que vous la piétiniez sans pitié. S’il est dit dans sa condamnation : “ Tu seras soumise au pouvoir de ton mari et il te dominera ”, cela doit se produire selon la justice et non selon la tyrannie qui lèse les droits d’une âme libre et digne de respect.

En répudiant alors que ce n’est pas permis, vous offensez l’âme de votre compagne, la chair jumelle qui s’est unie à la vôtre, ce tout qu’est la femme que vous avez épousée en exigeant son honnêteté, alors que vous, parjures, vous allez vers elle, déshonorés, diminués, parfois corrompus, et vous continuez à l’être en profitant de toute bonne occasion pour la blesser et donner libre cours à vos passions insatiables. Vous faites de vos femmes des prostituées ! Pour aucun motif, vous ne pouvez-vous séparer de la femme qui vous est unie selon la Loi et la Bénédiction. C’est seulement dans le cas où la grâce vous touche, quand vous comprenez que la femme n’est pas un objet que l’on possède mais une âme et donc qu’elle a des droits égaux aux vôtres d’être reconnue comme faisant partie intégrante de l’homme et non pas comme son objet de plaisir, et c’est seulement dans le cas où votre cœur est assez dur pour ne pas épouser une femme après avoir profité d’elle comme d’une courtisane, seulement pour faire disparaître le scandale de deux personnes qui vivent ensemble sans la bénédiction de Dieu sur leur union que vous pouvez renvoyer une femme. C’est qu’alors il ne s’agit pas d’union mais de fornication, et qui souvent n’est pas honorée par la venue des enfants supprimés contre nature ou éloignés comme déshonorants.

Dans aucun autre cas, dans aucun autre. Car si vous avez des enfants illégitimes d’une concubine, vous avez le devoir de mettre fin au scandale en l’épousant si vous êtes libres. Je ne m’arrête pas à l’adultère consommé au détriment d’une femme ignorante. Pour cela, il y a les pierres de la lapidation et les flammes du shéol. Mais pour celui qui renvoie son épouse légitime parce qu’il en est las et qui en prend une autre, il n’y a qu’un jugement : c’est un adultère. Il en est de même pour celui qui prend une femme répudiée, car si l’homme s’est arrogé le droit de séparer ce que Dieu a uni, l’union matrimoniale continue aux yeux de Dieu et celui qui passe à une seconde femme sans être veuf est maudit. Quant à l’homme qui, après avoir répudié sa femme, après l’avoir abandonnée aux craintes de l’existence qui l’obligent à se remarier pour avoir du pain, la reprend si elle reste veuve du second mari, il est également maudit. Car, bien qu’étant veuve, elle a été adultère par votre faute et vous redoubleriez son adultère. Avez-vous compris, ô pharisiens qui me tentez ? »






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Que ton règne vienne
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