La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
En Allemagne, le discount jusque dans la tombe !
Adeptes du discount dans tous les domaines, certains Allemands n'hésitent pas aussi à enterrer leurs proches à des prix "discount". A Berlin, plusieurs entrepreneurs de pompes funèbres proposent donc des prix défiants toutes concurrences, avec service funéraire à 499 euros.
http://ucp_video_fr-ca.msn.com/?videoId=652d0e33-536b-42e0-bcc7-aab1d1e29c33&from=sharepermalink&src=v5:share:sharepermalink:
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
15 juin 2014 à 15h37
C'est une cigarette mentholée à la main et un pack de bières à ses pieds que Miriam Burbank a ''assisté'' à ses propres funérailles.
Les funérailles les plus étranges du monde (vidéo)
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Miriam Burbank, de la Nouvelle-Orléans, a eu droit à un enterrement pour le moins original, comme le rapporte Brain Magazine. Alors qu'elle s'est éteinte à l'âge de 53 ans, ''Mae Mae'', comme la surnommaient ses filles, s'est en allée dans une ambiance festive. Les deux soeurs ont décidé de reproduire un moment de vie qui aurait plu à leur mère, visiblement très bonne vivante. Pour ce faire, elle ont confié la charge à une entreprise funéraire de la mettre en scène. Flanquée de lunettes noires, les ongles peints, assise à sa propre table, elle semble passer un bon moment avec ses convives.
Tous les détails ont été travaillés pour respecter sa mémoire. Un verre de scotch, un paquet de bières Busch, une cigarette mentholée... et en prime, des boules à facettes pour faire la fête. Ses filles ont voulu ''faire quelque chose d'incroyable pour qu'on ne l'oublie jamais''. Pari réussi. Lorsque les amis sont arrivés, ils ont plutôt bien accueilli l'initiative des filles : ''on a l'impression d'entrer dans sa maison'', confie l'une des personnes assistant aux funérailles. La petite assemblée a terminé l'enterrement en esquissant quelques pas de danse face à la défunte. Sacrée soirée !
Source : Par Paulina Jonquères d'Oriola
C'est une cigarette mentholée à la main et un pack de bières à ses pieds que Miriam Burbank a ''assisté'' à ses propres funérailles.
Les funérailles les plus étranges du monde (vidéo)
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Miriam Burbank, de la Nouvelle-Orléans, a eu droit à un enterrement pour le moins original, comme le rapporte Brain Magazine. Alors qu'elle s'est éteinte à l'âge de 53 ans, ''Mae Mae'', comme la surnommaient ses filles, s'est en allée dans une ambiance festive. Les deux soeurs ont décidé de reproduire un moment de vie qui aurait plu à leur mère, visiblement très bonne vivante. Pour ce faire, elle ont confié la charge à une entreprise funéraire de la mettre en scène. Flanquée de lunettes noires, les ongles peints, assise à sa propre table, elle semble passer un bon moment avec ses convives.
Tous les détails ont été travaillés pour respecter sa mémoire. Un verre de scotch, un paquet de bières Busch, une cigarette mentholée... et en prime, des boules à facettes pour faire la fête. Ses filles ont voulu ''faire quelque chose d'incroyable pour qu'on ne l'oublie jamais''. Pari réussi. Lorsque les amis sont arrivés, ils ont plutôt bien accueilli l'initiative des filles : ''on a l'impression d'entrer dans sa maison'', confie l'une des personnes assistant aux funérailles. La petite assemblée a terminé l'enterrement en esquissant quelques pas de danse face à la défunte. Sacrée soirée !
Source : Par Paulina Jonquères d'Oriola
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
La lumière au-delà de la vallée
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi [...].
Psaume 23.4
La mort nous attend tous, finalement. Cependant, pour le chrétien, la sombre porte de la mort ne doit être considérée que comme une ombre, car aussi effrayante que la mort puisse paraître, de l'autre côté il y a la porte lumineuse et éclatante qui mène à la vie éternelle avec Jésus !
L'auteur William H. Ridgeway se rappelle que, jeune garçon, lui et ses amis allaient cueillir des baies et, une fois leurs paniers remplis, ils attendaient près de la voie ferrée que le train passe. Puis, quand le soleil baissait à l'ouest, le train «passait sur eux». Bien entendu, le monstre d'acier au sifflet perçant qui faisait un bruit de tonnerre ne passait pas réellement sur eux! Ce n'est que son ombre qui passait sur eux.
Ils étaient assis, sachant qu'il n'y avait aucun danger, mais ils tremblaient dans l'attente de l'approche de la locomotive et des wagons. Quand le train passait à toute allure à côté d'eux, ils étaient couverts de son ombre pendant seulement quelques instants, et puis il était parti. En marchant vers la chaleur invitante de leur maison, ils baignaient dans la lumière dorée du soleil couchant. Quelle merveilleuse illustration de ce que cela signifie pour le chrétien de marcher «dans la vallée de l'ombre de la mort» (Ps 23.4a)
Nous n'avons pas à craindre l'ombre glaciale de la mort, car le Seigneur est avec nous (v. 4), et nous avons une maison auprès de lui qui nous attend juste de l'autre côté (2 Co 5.1-9). - H.G.B.
Pour le chrétien, la mort est la dernière ombre avant l'aube céleste.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.
(Prière amérindienne)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Le web fait son entrée dans les cimetières
La Corporation des cimetières catholiques de Chicoutimi rend maintenant accessible aux familles une application virtuelle permettant d'effectuer de la recherche sur leurs défunts inhumés.
Les fiches des 35 000 défunts inhumés aux cimetières Saint-François-Xavier, Sacré-Cœur, Saguenay et Sainte-Anne, ainsi que ceux qui se trouvent au Mausolée-Colombarium ont été informatisées.
La corporation rend maintenant l'information disponible sur le site Internet www.cimetieres.coop pour les familles. La recherche peut être effectuée avec un prénom ou un nom de famille.
Le directeur général de la Corporation des cimetières de Chicoutimi, Alain Girard, indique que le site web facilite les recherches au cimetière ou au Mausolée-Colombarium.
« Un jeune, son grand-père est décédé, c'est lui qui avait le terrain, son père est décédé. Ils savent à peu près où il est, mais ça fait longtemps qu'ils sont venus. Maintenant, ils peuvent aller directement sur notre site Internet, puis il y a un plan qui va être défini, qui va leur dire où exactement », explique M. Girard.
Le site Internet propose aussi une visite du cimetière Saint-François-Xavier selon le circuit historique développé par l'historien Éric Tremblay. Le circuit compte une vingtaine d'arrêts devant les tombes de personnages qui ont marqué l'histoire de Chicoutimi.
D'autres personnages vont s'ajouter et les autres cimetières seront éventuellement intégrés.
« Pour nous, c'est un début parce que ce qu'on veut faire au cours des prochaines années, c'est augmenter ce nombre de dix par année », ajoute Alain Girard.
La corporation veut aussi développer d'autres applications virtuelles et vendre son expertise ailleurs au Québec.
ici.radio-canada.ca
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
" ... celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle."
( Jean : 4, 14 )
"... Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparue."
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
samedi 29 novembre 2014
Vert, à la vie à la mort
Recycler, composter, conduire un véhicule hybride. On ne compte plus les gestes, petits ou grands, qui nous permettent de faire notre part pour la planète. Des gestes bien intégrés au quotidien. Mais comment faire preuve de cohérence et transposer ce souci de l'environnement jusqu'aux rituels funéraires?
Quel choix s'offre donc à ceux qui souhaitent partir en laissant le moins de traces possible?
Longtemps perçue comme une solution plus écologique, la crémation a connu un boom de popularité sans précédent au cours des 50 dernières années. Interdite par l'Église jusqu'en 1963, elle est désormais le premier choix d'une majorité de Canadiens.
Mais s'il est vrai que la crémation permet une occupation de l'espace beaucoup moins grande que l'inhumation, elle n'est pas sans impact pour l'environnement. Selon une étude d'un professeur de l'Université de Melbourne en Australie, chauffer un four crématoire pour brûler un seul corps produirait 160 kg de gaz à effet de serre.
Et ce n'est pas tout : le cercueil incinéré avec la personne contient souvent du métal, tout comme... le corps lui-même! On peut penser aux amalgames dentaires, dans lesquels on retrouve du mercure. Une fois relâché dans l'atmosphère, ce métal hautement toxique se dépose au sol, dans l'eau et s'accumule dans la chaîne alimentaire.
En 2006, 16 % de la pollution au mercure du Royaume-Uni était liée à la crémation des amalgames dentaires. Le gouvernement a pris les grands moyens et forcé l'industrie à se doter de filtres ultraperformants. L'objectif de réduire cette pollution de moitié a été atteint en 2012.
Mais il a fallu y mettre le prix : ces filtres coûtaient 142 000 euros chacun.
En Suède et au Danemark, on est carrément remonté aux sources du problème. Depuis 2008, les amalgames dentaires contenant du mercure y sont interdits.
L'enterrement standard peut s'avérer, lui aussi, très polluant. Un cercueil en métal ou en bois exotique viendra tout de suite alourdir l'empreinte écologique du défunt. Sans compter que le cimetière, lieu du repos éternel, n'est pas toujours le parc naturel que l'on croirait. Dans un cimetière standard de 10 acres se trouveraient assez de bois de cercueil pour construire 40 maisons, près de 1000 tonnes de métal enfoui dans le sol et 20 000 tonnes de ciment dans les voûtes souterraines.
Se renseigner, poser des questions sur les produits écologiques. « Quand survient un décès, c'est brutal, c'est une décision qui se prend rapidement », explique Julia Duchastel-Légaré. Difficile parfois pour le personnel des maisons funéraires de savoir si le défunt avait la fibre écolo.
Des urnes écologiques, faites de matériaux biodégradables et fabriquées ici, sont désormais disponibles. Diane Bisson, une designer industrielle qui travaille en collaboration avec la maison Alfred Dallaire MEMORIA a d'ailleurs développé une urne de glace. « L'urne de glace, c'est l'immatérialité. Je me disais : « Quel est le matériau qui me permet d'obtenir zéro impact? » De l'eau! ».
Des cercueils écologiques, exempts de métal et faits de bois issu de forêts bien gérées, sont également disponibles.
Leurs laques ne contiennent pas de produits toxiques, leurs tissus de rembourrage sont faits de fibres naturelles, non blanchies.
Certaines maisons offrent des funérailles vertes de A à Z : pas de vaisselle jetable au buffet, des signets en papier recyclé, le transport en voiture hybride.
L'embaumement, popularisé d'abord aux États-Unis, est une pratique qui nécessite l'emploi de produits tels le formaldéhyde. Celui-ci permet de donner aux morts un visage de vivant. Or, le formaldéhyde est un cancérigène reconnu... pour les vivants! Des études ont démontré les impacts négatifs qu'il avait, notamment, sur la santé des travailleurs en thanatologie.
Les 8 à 10 litres de produits formolés nécessaires à l'embaumement d'une seule personne se retrouvent ensuite dans le sol et la nappe phréatique en cas d'inhumation, ou dans l'air, lors de la crémation. Joint au téléphone, Michel Kawnik, président de l'Association française d'information funéraire est formel : il s'agit d'un poison.
« Le formol devrait être interdit dans les cas de crémation, car celle-ci transforme les produits formolés en dioxine, des molécules cancérigènes, qui perturbent la fertilité. »
En France, les services d'embaumement, qu'on appelle là-bas thanatopraxie, sont relativement nouveaux. Les salons funéraires, tels qu'on les connaît en Amérique du Nord, y sont apparus il y a une vingtaine d'années. Ailleurs en Europe, hormis dans les pays anglo-saxons, l'embaumement est une pratique qui reste marginale, sinon carrément interdite.
Michel Kawnik reconnaît toutefois qu'elle s'avère nécessaire dans certains cas, comme le rapatriement d'un corps, ou lorsqu'une famille choisit de garder la dépouille à la maison pour les rites funéraires.
« Quand la température est élevée, qu'on est en présence d'enfants, l'embaumement, c'est très bien », dit-il. Mais en général, d'autres options existent. « On peut employer de la glace carbonique, qui va congeler le corps, ou encore utiliser une rampe réfrigérante ». Ces lits de métal, qui fonctionnent à l'électricité, sont utilisés en France tant à domicile que dans les centres de soins.
Au Québec, Julia Duchastel-Légaré note que la crémation sans embaumement préalable est en hausse. « De pouvoir venir faire un dernier adieu à la personne avant une crémation et d'assister à ça, sans embaumement, c'est une demande qui a triplé dans les dernières années chez nous. »
Depuis quelques années, des produits plus écologiques pour l'embaumement sont apparus sur le marché, mais selon plusieurs thanatologues, ils n'offrent pas le même résultat que les produits formolés. Toujours apprécié, le formaldéhyde a aussi l'avantage d'être très peu coûteux.
Au Canada, les lois entourant les services funéraires et les enterrements varient d'une province à l'autre. Ainsi, l'une des façons les plus vertes de reposer éternellement est interdite au Québec. Pour réduire au maximum son empreinte écologique, on peut choisir d'être inhumé sans cercueil, simplement dans un linceul. C'est possible dans toutes les provinces canadiennes, sauf au Québec, où un cercueil est absolument nécessaire.
En Colombie-Britannique et en Ontario, notamment, il existe des cimetières entièrement verts, où tout a été pensé pour que la mort soit la moins polluante possible. Chez nos voisins du sud, on compte une cinquantaine de cimetières de ce type.
On l'appelle hydrolyse alcaline, biocrémation, résomation... et plusieurs sont convaincus qu'il s'agit de la voie de l'avenir.
Exactement comme lors de crémation par le feu, le processus final donne des fragments d'os, mais pour le même résultat, on utilise huit fois moins d'énergie.
Comment ça fonctionne? Le corps est déposé dans un grand récipient muni d'un couvercle scellé auquel on ajoute 300 litres d'eau ainsi qu'un mélange d'hydroxyde de sodium et de potassium. L'eau circulera autour du corps et la température du récipient sera maintenue à près de 98 degrés Celsius pendant 12 heures. Drew Gray, de Prince Albert en Saskatchewan, est le premier thanatologue à s'être doté de cette machine au Canada.
« Quand un animal meurt dans la forêt, l'alcalinité du sol, l'humidité, les précipitations feront en sorte qu'au bout d'un certain temps, il ne restera que le squelette. C'est exactement la même chose qui se passe avec l'hydrolyse alcaline. » À la fin du processus, il ne reste dans l'eau que les composants de base que l'on retrouve dans le corps humain, dont des acides aminés, des peptides, du sel.
M. Gray a installé ce nouvel équipement en 2012, car sa maison funéraire était située trop près d'un quartier résidentiel. Impossible pour lui d'obtenir le permis pour un crématoire.
À sa grande surprise, il n'a pas eu à se battre pour faire accepter ce nouveau procédé. « La province de la Saskatchewan était très en avance sur moi, les lois avaient déjà été adaptées. On ne parlait plus de crémation par les flammes, mais plutôt par la chaleur ».
La température étant beaucoup plus basse que lors d'une crémation par le feu, aucun danger que le mercure des amalgames dentaires ne se transforme en gaz. Il pourra être récupéré et traité en conséquence. Le procédé est également disponible en Ontario, et bientôt, au Québec.
Entre-temps, une autre façon de réduire son empreinte écologique dans la vie comme dans la mort serait peut-être de recycler la chaleur des crématoires, comme au Danemark, où elle sert à chauffer des maisons et des écoles.
Catherine Mercier, Radio-Canada
Vert, à la vie à la mort
Recycler, composter, conduire un véhicule hybride. On ne compte plus les gestes, petits ou grands, qui nous permettent de faire notre part pour la planète. Des gestes bien intégrés au quotidien. Mais comment faire preuve de cohérence et transposer ce souci de l'environnement jusqu'aux rituels funéraires?
Quel choix s'offre donc à ceux qui souhaitent partir en laissant le moins de traces possible?
Longtemps perçue comme une solution plus écologique, la crémation a connu un boom de popularité sans précédent au cours des 50 dernières années. Interdite par l'Église jusqu'en 1963, elle est désormais le premier choix d'une majorité de Canadiens.
Mais s'il est vrai que la crémation permet une occupation de l'espace beaucoup moins grande que l'inhumation, elle n'est pas sans impact pour l'environnement. Selon une étude d'un professeur de l'Université de Melbourne en Australie, chauffer un four crématoire pour brûler un seul corps produirait 160 kg de gaz à effet de serre.
Et ce n'est pas tout : le cercueil incinéré avec la personne contient souvent du métal, tout comme... le corps lui-même! On peut penser aux amalgames dentaires, dans lesquels on retrouve du mercure. Une fois relâché dans l'atmosphère, ce métal hautement toxique se dépose au sol, dans l'eau et s'accumule dans la chaîne alimentaire.
En 2006, 16 % de la pollution au mercure du Royaume-Uni était liée à la crémation des amalgames dentaires. Le gouvernement a pris les grands moyens et forcé l'industrie à se doter de filtres ultraperformants. L'objectif de réduire cette pollution de moitié a été atteint en 2012.
Mais il a fallu y mettre le prix : ces filtres coûtaient 142 000 euros chacun.
En Suède et au Danemark, on est carrément remonté aux sources du problème. Depuis 2008, les amalgames dentaires contenant du mercure y sont interdits.
L'enterrement standard peut s'avérer, lui aussi, très polluant. Un cercueil en métal ou en bois exotique viendra tout de suite alourdir l'empreinte écologique du défunt. Sans compter que le cimetière, lieu du repos éternel, n'est pas toujours le parc naturel que l'on croirait. Dans un cimetière standard de 10 acres se trouveraient assez de bois de cercueil pour construire 40 maisons, près de 1000 tonnes de métal enfoui dans le sol et 20 000 tonnes de ciment dans les voûtes souterraines.
Se renseigner, poser des questions sur les produits écologiques. « Quand survient un décès, c'est brutal, c'est une décision qui se prend rapidement », explique Julia Duchastel-Légaré. Difficile parfois pour le personnel des maisons funéraires de savoir si le défunt avait la fibre écolo.
Des urnes écologiques, faites de matériaux biodégradables et fabriquées ici, sont désormais disponibles. Diane Bisson, une designer industrielle qui travaille en collaboration avec la maison Alfred Dallaire MEMORIA a d'ailleurs développé une urne de glace. « L'urne de glace, c'est l'immatérialité. Je me disais : « Quel est le matériau qui me permet d'obtenir zéro impact? » De l'eau! ».
Des cercueils écologiques, exempts de métal et faits de bois issu de forêts bien gérées, sont également disponibles.
Leurs laques ne contiennent pas de produits toxiques, leurs tissus de rembourrage sont faits de fibres naturelles, non blanchies.
Certaines maisons offrent des funérailles vertes de A à Z : pas de vaisselle jetable au buffet, des signets en papier recyclé, le transport en voiture hybride.
L'embaumement, popularisé d'abord aux États-Unis, est une pratique qui nécessite l'emploi de produits tels le formaldéhyde. Celui-ci permet de donner aux morts un visage de vivant. Or, le formaldéhyde est un cancérigène reconnu... pour les vivants! Des études ont démontré les impacts négatifs qu'il avait, notamment, sur la santé des travailleurs en thanatologie.
Les 8 à 10 litres de produits formolés nécessaires à l'embaumement d'une seule personne se retrouvent ensuite dans le sol et la nappe phréatique en cas d'inhumation, ou dans l'air, lors de la crémation. Joint au téléphone, Michel Kawnik, président de l'Association française d'information funéraire est formel : il s'agit d'un poison.
« Le formol devrait être interdit dans les cas de crémation, car celle-ci transforme les produits formolés en dioxine, des molécules cancérigènes, qui perturbent la fertilité. »
En France, les services d'embaumement, qu'on appelle là-bas thanatopraxie, sont relativement nouveaux. Les salons funéraires, tels qu'on les connaît en Amérique du Nord, y sont apparus il y a une vingtaine d'années. Ailleurs en Europe, hormis dans les pays anglo-saxons, l'embaumement est une pratique qui reste marginale, sinon carrément interdite.
Michel Kawnik reconnaît toutefois qu'elle s'avère nécessaire dans certains cas, comme le rapatriement d'un corps, ou lorsqu'une famille choisit de garder la dépouille à la maison pour les rites funéraires.
« Quand la température est élevée, qu'on est en présence d'enfants, l'embaumement, c'est très bien », dit-il. Mais en général, d'autres options existent. « On peut employer de la glace carbonique, qui va congeler le corps, ou encore utiliser une rampe réfrigérante ». Ces lits de métal, qui fonctionnent à l'électricité, sont utilisés en France tant à domicile que dans les centres de soins.
Au Québec, Julia Duchastel-Légaré note que la crémation sans embaumement préalable est en hausse. « De pouvoir venir faire un dernier adieu à la personne avant une crémation et d'assister à ça, sans embaumement, c'est une demande qui a triplé dans les dernières années chez nous. »
Depuis quelques années, des produits plus écologiques pour l'embaumement sont apparus sur le marché, mais selon plusieurs thanatologues, ils n'offrent pas le même résultat que les produits formolés. Toujours apprécié, le formaldéhyde a aussi l'avantage d'être très peu coûteux.
Au Canada, les lois entourant les services funéraires et les enterrements varient d'une province à l'autre. Ainsi, l'une des façons les plus vertes de reposer éternellement est interdite au Québec. Pour réduire au maximum son empreinte écologique, on peut choisir d'être inhumé sans cercueil, simplement dans un linceul. C'est possible dans toutes les provinces canadiennes, sauf au Québec, où un cercueil est absolument nécessaire.
En Colombie-Britannique et en Ontario, notamment, il existe des cimetières entièrement verts, où tout a été pensé pour que la mort soit la moins polluante possible. Chez nos voisins du sud, on compte une cinquantaine de cimetières de ce type.
On l'appelle hydrolyse alcaline, biocrémation, résomation... et plusieurs sont convaincus qu'il s'agit de la voie de l'avenir.
Exactement comme lors de crémation par le feu, le processus final donne des fragments d'os, mais pour le même résultat, on utilise huit fois moins d'énergie.
Comment ça fonctionne? Le corps est déposé dans un grand récipient muni d'un couvercle scellé auquel on ajoute 300 litres d'eau ainsi qu'un mélange d'hydroxyde de sodium et de potassium. L'eau circulera autour du corps et la température du récipient sera maintenue à près de 98 degrés Celsius pendant 12 heures. Drew Gray, de Prince Albert en Saskatchewan, est le premier thanatologue à s'être doté de cette machine au Canada.
« Quand un animal meurt dans la forêt, l'alcalinité du sol, l'humidité, les précipitations feront en sorte qu'au bout d'un certain temps, il ne restera que le squelette. C'est exactement la même chose qui se passe avec l'hydrolyse alcaline. » À la fin du processus, il ne reste dans l'eau que les composants de base que l'on retrouve dans le corps humain, dont des acides aminés, des peptides, du sel.
M. Gray a installé ce nouvel équipement en 2012, car sa maison funéraire était située trop près d'un quartier résidentiel. Impossible pour lui d'obtenir le permis pour un crématoire.
À sa grande surprise, il n'a pas eu à se battre pour faire accepter ce nouveau procédé. « La province de la Saskatchewan était très en avance sur moi, les lois avaient déjà été adaptées. On ne parlait plus de crémation par les flammes, mais plutôt par la chaleur ».
La température étant beaucoup plus basse que lors d'une crémation par le feu, aucun danger que le mercure des amalgames dentaires ne se transforme en gaz. Il pourra être récupéré et traité en conséquence. Le procédé est également disponible en Ontario, et bientôt, au Québec.
Entre-temps, une autre façon de réduire son empreinte écologique dans la vie comme dans la mort serait peut-être de recycler la chaleur des crématoires, comme au Danemark, où elle sert à chauffer des maisons et des écoles.
Catherine Mercier, Radio-Canada
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Les coopératives funéraires: économiques et écologiques !
Après les coopératives financières, voici les coopératives funéraires! Elles incarnent des valeurs de partage, de solidarité et d’équité, et, pour être de leur temps, voilà qu’elles deviennent écologiques !
Le concept n’est pas récent puisque la première coopérative funéraire a été mise sur pied en 1942 dans la région de Québec. On en compte aujourd’hui une trentaine, regroupant 140000 membres, qui totalisent près de 100 points de service sur tout le territoire québécois. Pourtant, des 55000 décès enregistrés au Québec en 2007, seulement 8000 funérailles leur ont été confiées. C’est peu si l’on considère le rapport qualité-prix des services offerts. Il faut dire qu’aucune coopérative ne dessert le Grand Montréal, où l’on enregistre la plus forte concentration de décès par année, et que les Alfred Dallaire et autres entreprises privées bénéficient d’une visibilité difficile à égaler.
Des économies considérables
Les coopératives étant des organismes sans but lucratif, elles ont notamment pour mandat d’offrir des services funéraires au meilleur coût possible. Dans la dernière édition de l’étude Le marché funéraire au Québec, on apprend que les utilisateurs du réseau des coopératives funéraires avaient déboursé en moyenne 3677$ pour leurs funérailles, tandis que l’ensemble des Québécois dépensaient 5698$ et les Canadiens 6325$ pour les leurs, en 2004.
L’adhésion à une coopérative funéraire coûte 20$ à vie, mais même les non-membres peuvent bénéficier de tarifs avantageux sur les différents services. Et, ce qui constitue certainement l’un des grands attraits de la formule coopérative, «personne n’essaie de profiter du désarroi des proches de la personne décédée pour leur vendre des produits ou des services qu’ils n’achèteraient pas en d’autres circonstances», explique Alain Leclerc, directeur général de la Fédération des coopératives funéraires du Québec.
Conscience écolo
Quand Alain Leclerc affirme que les coopératives funéraires travaillent pour les vivants, il ne saurait si bien dire, et le Projet Héritage l’illustre de belle manière. Initiative aussi symbolique qu’environnementale, les coopératives s’engagent désormais à planter un arbre à la mémoire de chaque défunt dont les funérailles y sont célébrées. Mais l’effort va plus loin.Pour «compenser» l’émission de gaz à effet de serre engendrée par l’utilisation de véhicules, les funérailles, les rencontres du conseil d’administration, le transport des défunts, etc., les coopératives participent à des activités de reboisement, pour un montant équivalant au coût environnemental de leurs activités de fonctionnement.
Ces projets de reboisement, l’un au Québec et l’autre au Guatemala, s’inscrivent à la fois dans une perspective d’intercoopération, de développement international et de préservation de l’environnement. Dans les deux cas, les travaux de reboisement s’effectuent sur des terrains expressément identifiés au Projet Héritage.
Enfin, les coopératives funéraires accordent une attention toute particulière aux familles qui perdent un enfant. Grâce au programme Solidarité, elles ne demandent aucun paiement à la famille pour ses dépenses liées aux funérailles, et ce, jusqu’à concurrence de 2500$. Pour en savoir plus sur les coopératives funéraires, visitez le www.fcfq.qc.ca.
Par Manon Limoges
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gilles a voulu connaître mon opinion sur ce sujet donc :
J'ai vu que c'est très complet et qu'un étudiant en pompe funèbre trouverait son bonheur je sais pas si c'est vous Gilles qui avez fait les textes mais quoi qu'il en soit c'est très instructif donc en conclusion c'est un très bon sujet.
Voilà
J'ai vu que c'est très complet et qu'un étudiant en pompe funèbre trouverait son bonheur je sais pas si c'est vous Gilles qui avez fait les textes mais quoi qu'il en soit c'est très instructif donc en conclusion c'est un très bon sujet.
Voilà
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Waw Gilles, quand tu t'y met
De mon côté, la crémation n'est pas encore tant désirée par les gens.
Quand je m'occupe de l'accueil des familles des défunts, en plus de préparer la cérémonie, on les accueils et on les aides a vivre ce moment. Et la crémation est peu demandée.
Mais juste pour rebondir sur le titre du sujet, ce n'est pas de la mort qu'il faut parler pour ne plus en avoir peur, mais de la vie auprès de Dieu et qu'ici, ce n'est qu'un passage, et que le défunt, s'il a eu une bonne vie, sera bien plus heureux que nous et ne voudrait certainement plus revenir.
Quand on a compris ça, on n'a plus peur de la mort
De mon côté, la crémation n'est pas encore tant désirée par les gens.
Quand je m'occupe de l'accueil des familles des défunts, en plus de préparer la cérémonie, on les accueils et on les aides a vivre ce moment. Et la crémation est peu demandée.
Mais juste pour rebondir sur le titre du sujet, ce n'est pas de la mort qu'il faut parler pour ne plus en avoir peur, mais de la vie auprès de Dieu et qu'ici, ce n'est qu'un passage, et que le défunt, s'il a eu une bonne vie, sera bien plus heureux que nous et ne voudrait certainement plus revenir.
Quand on a compris ça, on n'a plus peur de la mort
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gregory1979 a écrit:Waw Gilles, quand tu t'y met
De mon côté, la crémation n'est pas encore tant désirée par les gens.
Quand je m'occupe de l'accueil des familles des défunts, en plus de préparer la cérémonie, on les accueils et on les aides a vivre ce moment. Et la crémation est peu demandée.
Mais juste pour rebondir sur le titre du sujet, ce n'est pas de la mort qu'il faut parler pour ne plus en avoir peur, mais de la vie auprès de Dieu et qu'ici, ce n'est qu'un passage, et que le défunt, s'il a eu une bonne vie, sera bien plus heureux que nous et ne voudrait certainement plus revenir.
Quand on a compris ça, on n'a plus peur de la mort
Bonsoir cher Gregory !
Tu travailles dans une maison funéraire ?
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Non, en pastorale, mais bénévolement.
Y'a pas ca chez toi ?
Y'a pas ca chez toi ?
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gregory1979 a écrit:Non, en pastorale, mais bénévolement.
Y'a pas ca chez toi ?
Vous parlez des associations qui accompagnent les famille dans leur deuil j'ai quelque chose comme ça dans ma paroisse je crois.
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Perso. J'ai été invité (de force) sur ce sujet duquel je n'ai rien à foutre !
Les idées "New-âge" de préservation de la Terre ne sont pas mon soucis, puisque dans moins d'une dizaine d'années les 3/4 ( les 99/100) de la planète auront été éradiqué de la vie humaine qui pourrira au grand air. Donc l'histoire de "pollution" sera réglée.
Si par la suite, je dois mourir je demanderai à ceux qui resteront de m'enduire complètement de propolis. Et de m'enterrer sans plus penser à rien. Point barre !
Au moins j'aurai répondu à ce sujet sans intérêt.
Séraphin
( Merci aux modérateurs de ne plus m'inviter sur des sujets que je ne choisis pas et sans intérêts pour moi.)
Les idées "New-âge" de préservation de la Terre ne sont pas mon soucis, puisque dans moins d'une dizaine d'années les 3/4 ( les 99/100) de la planète auront été éradiqué de la vie humaine qui pourrira au grand air. Donc l'histoire de "pollution" sera réglée.
Si par la suite, je dois mourir je demanderai à ceux qui resteront de m'enduire complètement de propolis. Et de m'enterrer sans plus penser à rien. Point barre !
Au moins j'aurai répondu à ce sujet sans intérêt.
Séraphin
( Merci aux modérateurs de ne plus m'inviter sur des sujets que je ne choisis pas et sans intérêts pour moi.)
Séraphin- Aime la Divine Volonté
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Tibelle07 a écrit:Gregory1979 a écrit:Non, en pastorale, mais bénévolement.
Y'a pas ca chez toi ?
Vous parlez des associations qui accompagnent les famille dans leur deuil j'ai quelque chose comme ça dans ma paroisse je crois.
J'ai suivis des cours de pastorale à l'évêché pour devenir agent pastorale, et la j'aide dans ma paroisse, c'est tout.
Ce n'est pas une association, c'est l'Eglise.
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Séraphin a écrit:Perso. J'ai été invité (de force) sur ce sujet duquel je n'ai rien à foutre !
Y'a p-e une autre manière de le dire, non ?
Voir même de ne pas répondre si le sujet ne t'intéresse pas.
L'invitation venant certainement de Gilles, c'est pas très sympa pour lui.
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Ok je comprends mieux.
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gregory1979 a écrit:Séraphin a écrit:Perso. J'ai été invité (de force) sur ce sujet duquel je n'ai rien à foutre !
Y'a p-e une autre manière de le dire, non ?
Voir même de ne pas répondre si le sujet ne t'intéresse pas.
L'invitation venant certainement de Gilles, c'est pas très sympa pour lui.
Oui ça doit être lui en tout cas pour moi c'est le cas mais Gilles pense pas un mal il suffit de lui dire gentiment que cela vous interresse pas moi j'ai accepté de donner mon opinion mais de lire les sujets je lui ai expliquer pourquoi je voulais pas gentiment et voilà.
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Tibelle07 a écrit:Gregory1979 a écrit:Séraphin a écrit:Perso. J'ai été invité (de force) sur ce sujet duquel je n'ai rien à foutre !
Y'a p-e une autre manière de le dire, non ?
Voir même de ne pas répondre si le sujet ne t'intéresse pas.
L'invitation venant certainement de Gilles, c'est pas très sympa pour lui.
Oui ça doit être lui en tout cas pour moi c'est le cas mais Gilles pense pas un mal il suffit de lui dire gentiment que cela vous interresse pas moi j'ai accepté de donner mon opinion mais de lire les sujets je lui ai expliquer pourquoi je voulais pas gentiment et voilà.
Je suis effectivement parfois un peu rude !
Mon ami Gilles me le pardonnera, j'en suis persuadé.
Mais il connait depuis longtemps mon (épouvantable) caractère toujours prompte à botter les fesses des opportuns. ( D'autant qu'avec Gilles nous avons de très bons souvenirs communs lorsque je me rendis à Québec...) Nous avons bien rigolé ce jour là, et ça m'a fait énormément plaisir de le rencontrer. ( J'y retournerai au Québec. C'est une promesse publique !)
A Bientôt mon Frère en Christ !
Séraphin
Séraphin- Aime la Divine Volonté
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Bien sur c'est tout a fait pardonnable vous en faites rien je pense que tout le monde a un petit côté rude au fond.
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gregory1979 a écrit:Non, en pastorale, mais bénévolement.
Y'a pas ca chez toi ?
Oui, bien sûr !
******************************
À "Seraphin" : Tu es tout pardonné cher frère !
Séraphin Poudrier et Donalda Laloge
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Gilles,je suis mal barrée pour te donne mon avis!
La mort me fout la pétoche!!!!!
Et pourtant j'aime Jésus de tout mon coeur
Mais,j'ai eu des cauchemars,un très mauvais père,à la limite un peu satanique,donc,j'ai tout un travail à faire sur moi
Par contre,me rapprocher de Marie, notre mère,m'aide beaucoup
Elle a dit aux voyants de MEDJUGORGE,à propos de la mort
"si vous me tenez bien la main,vous ne vous rendrez pas compte de ce passage de la vie dans l'autre"
Logique,donc,en parler,oui, avec notre maman du ciel
La mort me fout la pétoche!!!!!
Et pourtant j'aime Jésus de tout mon coeur
Mais,j'ai eu des cauchemars,un très mauvais père,à la limite un peu satanique,donc,j'ai tout un travail à faire sur moi
Par contre,me rapprocher de Marie, notre mère,m'aide beaucoup
Elle a dit aux voyants de MEDJUGORGE,à propos de la mort
"si vous me tenez bien la main,vous ne vous rendrez pas compte de ce passage de la vie dans l'autre"
Logique,donc,en parler,oui, avec notre maman du ciel
Marie Rose- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Comme je l'ai dis plus haut, il ne faut pas tellement s'attarder sur ce passage, mais parler de l'autre vie qu'il y a après.
Ce que vous faites en vous attardant sur la "mort", c'est comme si vous parliez à une femme enceinte des douleurs de l'accouchement, de la durée ou elle va souffrir, des déchirures vaginales, des défections involontaires,... (c'est cool hein ?) Bref, tout sauf du plaisir de tenir ensuite son enfant dans ses bras.
La mort, c'est juste un mauvais moment à passer Et ensuite, le bonheur éternel
Ce que vous faites en vous attardant sur la "mort", c'est comme si vous parliez à une femme enceinte des douleurs de l'accouchement, de la durée ou elle va souffrir, des déchirures vaginales, des défections involontaires,... (c'est cool hein ?) Bref, tout sauf du plaisir de tenir ensuite son enfant dans ses bras.
La mort, c'est juste un mauvais moment à passer Et ensuite, le bonheur éternel
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Un rendez vous d'amour tout simplement!
Oui c vrai,on s'attarde sur le passage qui est en plus différent d'une personne à l'autre comme l'accouchement d'ailleurs
Oui c vrai,on s'attarde sur le passage qui est en plus différent d'une personne à l'autre comme l'accouchement d'ailleurs
Marie Rose- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Moi j'avoue que je n'ai pas peur de la mort....mais de la façon de mourir
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Elmalina a écrit:Moi j'avoue que je n'ai pas peur de la mort....mais de la façon de mourir
Au bah ça c'est clair et net.
Tibelle07- En adoration
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Elmalina a écrit:Moi j'avoue que je n'ai pas peur de la mort....mais de la façon de mourir
Je pense que tout le monde en est là ! on a peur de souffrir.
Mais par contre, lorsqu'on entend "il a eu une belle mort" "il ne s'est pas vu mourir"... Là, je me dis, il (ou elle) ne s'est peut-être pas préparé(e). Là, j'aimerais bien pouvoir le faire quand même.
vévette- Avec Saint Joseph
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Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
vévette a écrit:Elmalina a écrit:Moi j'avoue que je n'ai pas peur de la mort....mais de la façon de mourir
Je pense que tout le monde en est là ! on a peur de souffrir.
Mais par contre, lorsqu'on entend "il a eu une belle mort" "il ne s'est pas vu mourir"... Là, je me dis, il (ou elle) ne s'est peut-être pas préparé(e). Là, j'aimerais bien pouvoir le faire quand même.
Oui aussi mais certains s'y préparent depuis toujours donc pour certains ça va.
Tibelle07- En adoration
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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