La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
+23
Elmalina
Marie Rose
Séraphin
Gregory1979
Tibelle07
Le cavalier
Emmanuel
Jean21
lacroix
AZUR
pouce
Lotfi
flou
Ange Gardien10
Luca
l43275
fraysse
Maud
n1234
pax et bonum
Manuela
Anti N.O.M&Babylone
Gilles
27 participants
Page 2 sur 6
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Ange Gardien10 a écrit: Gilles, quand vous allez mourir, voudriez-vous être enterré ou incinéré ?
Bonjour chère Stéphanie !
Selon mes volontés que j'ai laissées à ma soeur, je désire être inhumé avec mon corps... L'incinération ne me dit rien, même si elle est tolérée par l'Église.
J'ai assisté à quelques reprises à des services funéraires avec la petite urne de cendres... Je n'apprécie pas beaucoup ce genre de rituel, car nous n'avons pas la présence physique du défunt.
Et oui chère amie, je serai enterré avec mon corps dans un cercueil aux côtés de ma défunte mère. Et quand viendra le Jour de la Résurrectiond des morts, je retrouverai le mien parfait et sans les défauts physiques comme nous le promet les Saintes Écritures.
J'espère que tu apprécieras ce beau texte que j'ai trouvé sur Internet...
De quoi aurons-nous l'air après notre résurrection ? Quelle figure prendrons-nous ? Quelle apparence ? Est-ce que nous aurons des yeux, une bouche, des mains, des pieds, un cœur des poumons, comme maintenant ? Un corps, comme maintenant?
Lorsque Saint Paul avait expliqué aux Corinthiens qu'ils allaient ressusciter, c'était leurs questions ; de quoi aurons-nous l'air après notre résurrection ? Avec quel corps ressusciterons-nous ? I Et Paul répond «bête question». Car voici une comparaison : lorsqu'au printemps vous pensez à fleurir votre jardin, vous allez quelque part, dans une grande surface, ou dans un magasin où on vend des semences de fleurs. Et vous achetez un sachet de semence. (…)
Notre corps, tel que nous le portons maintenant, est la semence. Il ne ressemble en rien, à ce qui va en sortir plus tard, après notre mort dans notre corps spirituel et ressuscité. Mais c'est le même corps. Car la fleur que vous avez dans votre jardin, elle sort de cette semence et pas d'une autre. Le corps ressuscité que nous aurons, après notre résurrection sortira de ce corps que nous portons maintenant ; ces yeux-là, cette bouche-là, ces mains-là, ces pieds-là, ces jambes-là. Mais ce sera tout autre. Beaucoup plus beau ! Alors, notre foi dans la résurrection dit que tout ce que nous portons déjà en nous maintenant est quelque part déjà éternel. Il y aura donc quelque chose dans notre corps ressuscité, au futur, qui ressemble à ce que nous avons ; tout ce que nous portons en nous, de bonne volonté, se retrouvera dans notre corps ressuscité en générosité.
Tout ce que nous aimons, ici, maintenant nous le retrouverons avec un corps ressuscité.Toute notre bonne volonté, notre joie, tout ce qui est agréable, tout ce qui nous réjouit, tout ce qui nous exalte maintenant dans cette vie, tout ce que nous vivons comme fêtes, se retrouvera, en beaucoup plus beau, dans le ciel. »
Père Maurice BECQUé Rédemptoriste, Docteur en théologie.
(Extraits de la présentation de son livre : « Il transfigurera notre corps »
Fraternellement...
Gilles de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
C'est ce que je me suis toujours dit que la Résurrection serait impossible une fois incinéré. Le Seigneur fait des miracles, mais avec une certaine limite. Il ne peut pas refaire un corps avec des cendres, surtout si les cendre du cerceuil sont mêlés avec le corps calciné. Ce que vous avez dit confirme ce que je pensais depuis le début. Merci pour le beau texte en passant!
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Ange Gardien10 a écrit:C'est ce que je me suis toujours dit que la Résurrection serait impossible une fois incinéré. Le Seigneur fait des miracles, mais avec une certaine limite. Il ne peut pas refaire un corps avec des cendres, surtout si les cendre du cerceuil sont mêlés avec le corps calciné. Ce que vous avez dit confirme ce que je pensais depuis le début. Merci pour le beau texte en passant!
Bonjour Stéphanie
A la résurrection des morts, Dieu seul sait comment nous seront, mais ce n'est pas l’incinération qui changera quelque chose, notre corps devient poussière de toute façon.
comment feront les gens mort dans des incendies?
Dieu est toute puissance, rien ne lui est impossible,et il n'a aucune limite.
Je vous souhaite une bonne journée sur votre beau continent
flou- Combat l'antechrist
- Messages : 2282
Inscription : 31/01/2012
La Résurrection, c'est quand?
La Bible dit que la grande Résurrection est pour bientôt, mais quand? Est-ce que c'est tout le monde qui va ressuciter, ou les nouveaux morts, je veux dire ceux qui mourront pendant la Résurrection, et pas ceux d'il y a des dizaines et des centaines d'années? Ceux qui seront ressucités, est-ce qu'ils auront encore besoin de manger et de boire pour vivre? Selon moi la résurrection sera éternelle, ceux qui seront ressucités vivront éternellement, alors je ne crois pas qu'ils auront besoin de manger au bout du compte, moi la Résurrection ça m'intrigue beaucoup, j'ai une autre question: Les athées, est-ce qu'ils vont ressuciter eux aussi?
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Dieu seul sait Ange Gardien, seul le Père a connaissance des évènements futurs.
nous savons une chose , l’Éternité, c'est l'enfer et le paradis.
Nous serons jugés en fonction de ce que nous aurons reçu, ainsi que sur nos oeuvres.
Vivons l'instant présent
nous savons une chose , l’Éternité, c'est l'enfer et le paradis.
Nous serons jugés en fonction de ce que nous aurons reçu, ainsi que sur nos oeuvres.
Vivons l'instant présent
flou- Combat l'antechrist
- Messages : 2282
Inscription : 31/01/2012
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Ange Gardien10 a écrit: La Bible dit que la grande Résurrection est pour bientôt, mais quand? Est-ce que c'est tout le monde qui va ressuciter, ou les nouveaux morts, je veux dire ceux qui mourront pendant la Résurrection, et pas ceux d'il y a des dizaines et des centaines d'années? Ceux qui seront ressucités, est-ce qu'ils auront encore besoin de manger et de boire pour vivre? Selon moi la résurrection sera éternelle, ceux qui seront ressucités vivront éternellement, alors je ne crois pas qu'ils auront besoin de manger au bout du compte, moi la Résurrection ça m'intrigue beaucoup, j'ai une autre question: Les athées, est-ce qu'ils vont ressuciter eux aussi ?
Bon milieu de semaine chère Stéphanie !
Pour répondre à ta première question, on peut se référer à Jésus Lui-même qui a mangé du poisson et du pain après Sa Résurrection.
"Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé." (Évangile de Luc 24: 41-42)
Donc, comme tu peux le voir chère amie, il sera possible de manger et de boire après notre résurrection, puisque notre corps transfiguré aura les mêmes caractéristiques que celui du Seigneur.
Cependant, nous ne mangerons pas ou boirons par obligation... Ce sera seulement pour le plaisir. Le ciel n'est pas peuplé de fantômes, mais de vraies personnes qui mènent une vie spirituelle et ont un " corps glorieux. " Nous pouvons être certains que nos corps célestes seront solides et réels tout comme le corps du Christ ressuscité.
Pour ta deuxième question, le corps des damnés ressusciteront également... Cependant, ils auront la même apperence qu'ils avaient avant leur décès : déformations, maladies, défauts, etc... Ils n'auront pas besoin d'un corps glorieux car leur destination finale sera l'enfer.
"Leur ver ne mourra pas et leur feu ne s'éteindra pas." (Isaïe 66, 24)
"Le corps retrouvé des damnés n'est donc pas gage de plénitude comme le corps des saints, qui ont accepté de se recevoir de Dieu, mais perpétuelle indigence. En effet, saint Augustin comprend le sort des damnés comme l'envers exact du sort des bienheureux : ceux-ci jouiront d'une paix sans bornes, ceux-là doivent donc logiquement soutenir une guerre incessante8. Cette guerre opposera la volonté à la passion et la passion à la volonté, c'est-à-dire que l'élan intime de la personne se heurtera à ce qu'elle devra subir dans son âme et dans son corps, sans que la victoire de l'une ou de l'autre puisse jamais décider de la paix. C'est pourquoi saint Augustin imagine la chair des damnés comme une monstrueuse réalité à la fois vigoureuse et corruptible." (www.eleves.ens.fr)
Voilà chère Stéphanie... J'espère avoir bien répondu à tes deux questions ? J'espère que mes réponses t'apporteront l'espérance de cette vie future.
Fraternellement...
Gilles de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Moi on ma toujours dit que l'incinération étais pas acceptable, parce que nous devons être cendre à nouveau naturellement.
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4328
Age : 29
Inscription : 21/06/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Dites, la pratique de l'incinération, ça remonte à quand???
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Bonsoir ou bonjour Stéphanie !
Tu n'as pas lu mes deux réponses de ce matin aux questions que tu m'avais posées ?
Ne le prend pas mal, mais je dois m'empresser pour te répondre le matin avant de quitter pour le travail, et tu ne m'as pas dit si mes réponses te convenaient ?
Sans rancun et amicalement...
Gilles.
Tu n'as pas lu mes deux réponses de ce matin aux questions que tu m'avais posées ?
Ne le prend pas mal, mais je dois m'empresser pour te répondre le matin avant de quitter pour le travail, et tu ne m'as pas dit si mes réponses te convenaient ?
Sans rancun et amicalement...
Gilles.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Oui oui, les réponses sont parfaites, vous avez répondu à mes questions.
Bonne soirée et à la prochaine!
Bonne soirée et à la prochaine!
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Ange Gardien10 a écrit: Dites, la pratique de l'incinération, ça remonte à quand ?
La préférence de l’Église catholique...
Les premiers crématoires sont apparus en France à la fin du XIXe siècle, dans une volonté de rompre avec les funérailles chrétiennes. Les tenants de ce courant pensaient que le fait de brûler les corps prouvait bien l’inutilité de la croyance en la résurrection. On comprend alors les réticences de l’Église.
Depuis 1963, l’Église Catholique autorise l’incinération, pourvu que le défunt n’ait pas fait ce choix pour des motifs contraires à la foi chrétienne. Le rite funéraire chrétien reste inchangé : la cérémonie religieuse - centrée sur la résurrection des corps - a lieu à l’église, toujours en présence du corps du défunt. Ce rituel, en effet, n’aurait plus de sens en présence des cendres du défunt. Lorsque le corps est incinéré, un temps de prière est proposé au crématorium. Et l’Église demande que l’urne soit déposée dans un lieu d’accueil définitif. L’incinération est beaucoup pratiquée, mais pas exclusivement, par les Chrétiens dans des pays comme le Japon, en raison des traditions locales.
Si elle accepte l’incinération, l’Église catholique garde cependant une préférence pour l’inhumation, en raison de ses résonances bibliques et de sa symbolique particulièrement riche pour l’homme.
L’inhumation fait mémoire de la sépulture de Jésus et de sa sortie du tombeau. Il ne s’agit pas d’imiter le Christ par dévotion, mais d’entrer dans la symbolique de la mise en terre et du passage à une vie nouvelle. Façonné par Dieu à partir de la glaise, l’homme retourne à la terre. Comme le grain de blé semé en terre et appelé à la germination, il est déposé en terre, en attente de la résurrection.
www.catholique.org
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Bon c'est décidé, pas d'incinération pour moi alors.
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
L'apôtre Paul disait: « la mort m’est un gain ».
Ce type de langage est tout à fait étranger à notre vocabulaire spirituel moderne !
Paul disait : « la mort m’est un gain » (Philippiens 1 : 21). Ce type de langage est tout à fait étranger à notre vocabulaire spirituel moderne. Nous sommes devenus de tels adorateurs de la vie que nous désirons peu la quitter pour aller rejoindre le Seigneur .
Paul disait : « je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur » (Philipiens 1 : 23). Cependant, afin d’édifier les croyants, il pensait qu’il était préférable de « rester dans la coquille ». Ou, comme il le disait : « demeurer dans la chair ».
Paul était-il morbide ? Faisait-il une fixation malsaine sur la mort ? Faisait-il preuve d’un manque de respect pour la vie dont Dieu l’avait béni ? Pas du tout ! Paul vivait pleinement sa vie. Pour lui, la vie était un don et il l’a utilisé pour combattre le bon combat. Il avait vaincu la peur de « l’aiguillon de la mort » et pouvait dire : « il m’est préférable de mourir et d’être avec le Seigneur que de rester dans la chair ».
Ceux qui meurent dans le Seigneur sont des vainqueurs, les autres sont perdants. La dernière guérison n’est pas la mort, c’est la résurrection. La mort n’est que le passage. Parfois, ce passage peut être douloureux. Mais peu importe la peine et la souffrance qui ravagent les corps. Elles ne sont rien en comparaison de la gloire indescriptible qui attend ceux qui doivent endurer ce passage .
Les messages qui concernent la mort nous dérangent. Nous essayons de ne pas y penser. Nous taxons ceux qui en parlent d’être morbides. de temps en temps, nous parlons de ce à quoi peut ressembler le paradis, mais la plupart du temps, le sujet de la mort est tabou .
Comme les premiers chrétiens étaient différents ! Paul parlait beaucoup de la mort. Notre résurrection d’entre les morts est d’ailleurs invoquée dans le nouveau testament comme étant « notre espérance bénie ». Mais de nos jours, la mort est considérée comme un intrus qui nous sépare de la bonne vieille vie à laquelle nous somme habitués. Nous avons tellement rempli nos vies de choses matérielles que nous nous sommes enlisés dans cette vie. Le monde nous a piégé avec le matérialisme. Nous ne pouvons plus supporter la pensée de quitter nos belles maisons, les choses qu’on aime et auxquelles nous nous sommes attachées. Nous semblons penser : « Mourir maintenant serait une trop grande perte. J’aime le Seigneur mais j’ai besoin de temps pour jouir de mon état actuel. Je suis marié. Je dois encore prouver ma valeur. J’ai besoin de plus de temps ».
Avez vous remarqué qu’on parle très peu, de nos jours, du paradis ou du fait de quitter ce vieux monde ? A la place, nous sommes bombardés de message nous expliquant comment utiliser notre foi pour obtenir plus de choses. Quelle vision tronquée des projets éternels de Dieu ! Il n’est pas étonnant que tant de chrétiens soient effrayés à la pensée de la mort. La vérité est que nous sommes loin de comprendre l’appel de Christ à rejeter le monde et tout ce qu’il implique. Il nous a appelé à venir et à mourir. Mourir sans nous construire de mémorial, sans nous soucier de ce que nous laisserons derrière nous ou de la manière dont on se souviendra de nous . Jésus n’a pas laissé d’autobiographie, ni de quartier général, d’université ou d’institut biblique . Il n’a rien laissé pour perpétuer sa mémoire, si ce n’est la pain et le vin .
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Faut-il avoir peur de la mort ?
"Est-il normal, lorsqu'on est croyant, de redouter la mort ? Je suis effrayé lorsque j'y pense", écrit un internaute. La réponse du Père Michel Souchon, jésuite de la rédaction de Croire.com.
Je ne sais pas si c'est normal, mais je suis bien sûr qu'il est naturel d'avoir peur de la mort, y compris lorsqu'on est croyant. Le Christ n'a-t-il pas redouté sa mort au Jardin des Oliviers : "Père, si c'est possible que ce calice s'éloigne de moi". Le Chrétien n'est pas un déçu de la vie et du monde qui voudrait aller voir ailleurs ce qu'il en est. C'est un passionné de la vie, plutôt. Comment n'aurait-il pas peur lorsqu'il est question de la perdre ?
D'autant qu'avant de nous atteindre, la mort touche des personnes que nous aimons. Leur mort est une épreuve redoutable. À cause de la séparation, d'abord. Mais aussi parce qu'elle est rarement vécue sans culpabilité. J'ai fait et dit ce que je n'aurais pas dû faire ni dire ! Je n'ai pas fait ni dit ce que j'aurais dû faire et dire. Il n'est pas nécessaire d'entendre beaucoup de confidences pour savoir combien il est difficile de vivre en paix avec ses morts. Qu'ils nous pardonnent !
Souffrance
Et puis nous ne savons pas de quelles souffrances physiques ou morales notre mort s'accompagnera ! Avoir peur de la mort, c'est aussi avoir peur de souffrir. Ou encore de ne pas savoir souffrir, d'être un malade insupportable, d'être une charge pour ceux qui m'entourent, d'être incapable des gestes et des paroles de pardon et d'apaisement qui s'imposent avant le départ.
Mais, "lorsqu'on est croyant" ? La foi n'est pas le moyen ultime qui nous est offert pour "nous garder" quand il est question de nous dessaisir de nous-même. N'espérons pas échapper à l'exigence évangélique de donner notre vie à la suite de Jésus : "Entre tes mains, Seigneur, je remets mon esprit". "Donner sa vie" : c'est le mot de l'amour. Oui, "l'amour est fort comme la mort" : il a le pouvoir de nous arracher à nous-même pour nous donner à Dieu et aux autres.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Penser à la Mort sert à fortifier la FOI
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5064
Inscription : 01/08/2011
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Bonjour
La mort est surtout pour les parents un choc très dur
Ce thème est particulièrement bien traité dans l'ouvrage "Apprivoiser l'absence".
La perte d'un enfant est un choc. Commence alors une période d'anesthésie, d'engourdissement.
- Puis la mort modifie complètement notre rapport au temps : Le temps s'est arrêté, mais la vie quotidienne continue.
- On peut avoir tendance à fuir et nier cette réalité.
- La révolte, colère, les questions
- Le désespoir, l'envie de mourir, la solitude.
- Il faudra revenir sur la route de l'apprivoisement (Sentiment de culpabilité, ambivalence)
La mort est surtout pour les parents un choc très dur
Ce thème est particulièrement bien traité dans l'ouvrage "Apprivoiser l'absence".
La perte d'un enfant est un choc. Commence alors une période d'anesthésie, d'engourdissement.
- Puis la mort modifie complètement notre rapport au temps : Le temps s'est arrêté, mais la vie quotidienne continue.
- On peut avoir tendance à fuir et nier cette réalité.
- La révolte, colère, les questions
- Le désespoir, l'envie de mourir, la solitude.
- Il faudra revenir sur la route de l'apprivoisement (Sentiment de culpabilité, ambivalence)
pouce- Avec l'Archange Saint Michel
- Messages : 180
Inscription : 21/12/2012
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Une dame qui a perdu son fils de 20 ans, a écrit un très beau livre: "L'amour est plus fort que la mort"!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Merci Gilles pour ces vidéos et témoignages.
On est là tous de passage sur cette terre alors méditons.
On ne sait pas ni le jour ni l`heure à dit Jésus.
Amitiés
Manuela
On est là tous de passage sur cette terre alors méditons.
On ne sait pas ni le jour ni l`heure à dit Jésus.
Amitiés
Manuela
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Merci Gilles , voici une petite dévotion pour ne plus avoir peur de la mort.Une confiance de notre Maman Du ciel suffira.
La dévotion des 3 Ave Maria
Nous reproduisons ici un extrait de l’article de l’Abbé Jacques Olivier, de la Fraternité sacerdotale saint Pierre, intitulé « L’Ave Maria, au cœur de notre dévotion à la Sainte Vierge Marie » et paru dans le N° 134- 135 de la revue « Tu es Petrus[1] ».
La dévotion des 3 Ave Maria consiste, d'après la révélation de la sainte Vierge à sainte Mechtilde, à réciter, tous les jours, avec piété et dévotion, trois Ave Maria pour remercier les trois Personnes de la Sainte Trinité des admirables privilèges de Puissance, de Sagesse et de miséricordieuse Bonté qu'elles ont donnés à notre divine Mère, et obtenir, par son intercession, la grâce de la bonne mort.
Pourquoi 3 Ave Maria ?
Les 3 Ave nous invitent à regarder vers le mystère de la Sainte Trinité. De toute éternité, les trois Personnes divines ont fait de Marie, leur chef-d'œuvre de prédilection. Des hauteurs du ciel, ce triple Ave, cette triple salutation de la Trinité pour Marie, descend sur la terre, apportée par l'archange Gabriel, à la plus humble et à la plus parfaite des créatures. Saint Gabriel se présente à Marie comme l'ambassadeur, « l'envoyé de Dieu ». Il parle donc au nom de Dieu, c'est-à-dire au nom des trois Personnes divines : Père, Fils et Saint-Esprit. Son salut, son Ave, est ainsi une triple salutation, un triple Ave...
Histoire des 3 Ave Maria :
Au concile de Clermont, tenu en 1095 sous Urbain II, les trois Ave Maria furent spécialement recommandés à tous les fidèles pour le succès de la première croisade. De France, cette pratique s'étendit peu à peu dans le monde entier.
Dans la seconde moitié du XIIIème siècle, une mystique allemande, sainte Mechtilde, reçut une révélation de la Sainte Vierge pour répandre cette dévotion, en promettant la grâce de la bonne mort à ceux qui la pratiqueraient : « Pendant que Mechtilde priait la glorieuse Vierge de l'assister à l'heure de sa mort, elle entendit la Vierge Marie lui dire : « Je le ferai certainement, mais toi, de ton coté, je veux que tu récites, chaque jour, trois Ave Maria. »
« Par le premier Ave Maria tu demanderas que, comme Dieu le Père a exalté mon âme sur un trône de gloire sans égale, au point qu'après lui je suis la plus puissante au ciel et sur la terre, ainsi je t'assiste, à l'heure de la mort, pour te fortifier, et repousser loin de toi toute puissance ennemie ».
« Par le second Ave Maria, tu demanderas que, comme le Fils de Dieu m'a ornée merveilleusement de science et d'intelligence, et m'en remplit tellement que je jouis de la connaissance de la Bienheureuse Trinité plus que tous les saints ensemble, et que, comme un soleil brillant, j'éclaire tout le ciel par la clarté dont il m'a embellie, ainsi je t'assiste, à l'heure de la mort, pour remplir ton âme des lumières de la foi et de la vraie sagesse, de peur que ta foi ne soit obscurcie par les ténèbres de l'ignorance et de l'erreur.
« Par le troisième Ave Maria, tu demanderas que, comme le Saint-Esprit m'a remplie entièrement des douceurs de son amour et m'a rendue si aimable et si aimante, que, après Dieu, je suis la plus douce et la plus miséricordieuse, ainsi je t'assiste à l'heure de ta mort, en remplissant ton âme d'une telle suavité de l'amour divin que toute peine et amertume de la mort se change pour toi en délices ».
Par la suite de nombreux saints pratiquèrent ou encouragèrent cette dévotion : sainte Colette de Corbie et sainte Jeanne d'Arc, au XVème siècle, puis saint Jean Eudes, saint Louis Marie Grignon de Montfort, saint Stanislas Kostka, saint Léonard de Port Maurice, saint Alphonse de Liguori et saint Pie X, pour n'en citer que quelques-uns... Et les miracles de conversion à l'heure de la mort, opérés par la Sainte Vierge envers ceux qui sont fidèles à cette dévotion, ne manquent pas au fil des siècles.
[1] Revue des amis de la Fraternité saint Pierre, 10 impasse de la chapelle, Les Martinières, 89150 Brannay
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
La dévotion des 3 Ave Maria
Nous reproduisons ici un extrait de l’article de l’Abbé Jacques Olivier, de la Fraternité sacerdotale saint Pierre, intitulé « L’Ave Maria, au cœur de notre dévotion à la Sainte Vierge Marie » et paru dans le N° 134- 135 de la revue « Tu es Petrus[1] ».
La dévotion des 3 Ave Maria consiste, d'après la révélation de la sainte Vierge à sainte Mechtilde, à réciter, tous les jours, avec piété et dévotion, trois Ave Maria pour remercier les trois Personnes de la Sainte Trinité des admirables privilèges de Puissance, de Sagesse et de miséricordieuse Bonté qu'elles ont donnés à notre divine Mère, et obtenir, par son intercession, la grâce de la bonne mort.
Pourquoi 3 Ave Maria ?
Les 3 Ave nous invitent à regarder vers le mystère de la Sainte Trinité. De toute éternité, les trois Personnes divines ont fait de Marie, leur chef-d'œuvre de prédilection. Des hauteurs du ciel, ce triple Ave, cette triple salutation de la Trinité pour Marie, descend sur la terre, apportée par l'archange Gabriel, à la plus humble et à la plus parfaite des créatures. Saint Gabriel se présente à Marie comme l'ambassadeur, « l'envoyé de Dieu ». Il parle donc au nom de Dieu, c'est-à-dire au nom des trois Personnes divines : Père, Fils et Saint-Esprit. Son salut, son Ave, est ainsi une triple salutation, un triple Ave...
Histoire des 3 Ave Maria :
Au concile de Clermont, tenu en 1095 sous Urbain II, les trois Ave Maria furent spécialement recommandés à tous les fidèles pour le succès de la première croisade. De France, cette pratique s'étendit peu à peu dans le monde entier.
Dans la seconde moitié du XIIIème siècle, une mystique allemande, sainte Mechtilde, reçut une révélation de la Sainte Vierge pour répandre cette dévotion, en promettant la grâce de la bonne mort à ceux qui la pratiqueraient : « Pendant que Mechtilde priait la glorieuse Vierge de l'assister à l'heure de sa mort, elle entendit la Vierge Marie lui dire : « Je le ferai certainement, mais toi, de ton coté, je veux que tu récites, chaque jour, trois Ave Maria. »
« Par le premier Ave Maria tu demanderas que, comme Dieu le Père a exalté mon âme sur un trône de gloire sans égale, au point qu'après lui je suis la plus puissante au ciel et sur la terre, ainsi je t'assiste, à l'heure de la mort, pour te fortifier, et repousser loin de toi toute puissance ennemie ».
« Par le second Ave Maria, tu demanderas que, comme le Fils de Dieu m'a ornée merveilleusement de science et d'intelligence, et m'en remplit tellement que je jouis de la connaissance de la Bienheureuse Trinité plus que tous les saints ensemble, et que, comme un soleil brillant, j'éclaire tout le ciel par la clarté dont il m'a embellie, ainsi je t'assiste, à l'heure de la mort, pour remplir ton âme des lumières de la foi et de la vraie sagesse, de peur que ta foi ne soit obscurcie par les ténèbres de l'ignorance et de l'erreur.
« Par le troisième Ave Maria, tu demanderas que, comme le Saint-Esprit m'a remplie entièrement des douceurs de son amour et m'a rendue si aimable et si aimante, que, après Dieu, je suis la plus douce et la plus miséricordieuse, ainsi je t'assiste à l'heure de ta mort, en remplissant ton âme d'une telle suavité de l'amour divin que toute peine et amertume de la mort se change pour toi en délices ».
Par la suite de nombreux saints pratiquèrent ou encouragèrent cette dévotion : sainte Colette de Corbie et sainte Jeanne d'Arc, au XVème siècle, puis saint Jean Eudes, saint Louis Marie Grignon de Montfort, saint Stanislas Kostka, saint Léonard de Port Maurice, saint Alphonse de Liguori et saint Pie X, pour n'en citer que quelques-uns... Et les miracles de conversion à l'heure de la mort, opérés par la Sainte Vierge envers ceux qui sont fidèles à cette dévotion, ne manquent pas au fil des siècles.
[1] Revue des amis de la Fraternité saint Pierre, 10 impasse de la chapelle, Les Martinières, 89150 Brannay
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
En ce qui concerne la mort, Vicka de Medjugorje, disait que la mort c'était rien. on quittait une pièce pour entrer dans l'autre....
lacroix- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 463
Inscription : 30/01/2013
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Il y a une vie après la mort ?
Même les incroyants pressentent souvent qu’il y a quelque chose après la mort. Ouvrir la Bible sur le sujet, c’est aller plus loin et recevoir des promesses fabuleuses.
Tout semble terminé quand un être cher a disparu. Il n’est plus possible de lui parler, de s’occuper de lui, de le serrer dans ses bras. C’est un silence profond, définitif, une perte radicale et totale. Oui, c’est fini et bien fini. Tout nous parle encore de lui : ses affaires, sa chambre, les souvenirs surtout ; mais en ce qui le concerne, c’est le silence total et bientôt, la disparition de son corps, pour toujours.
Une conscience bien enracinée
Jamais les hommes, depuis les temps les plus lointains, n’ont accepté cette situation. Ne dit-on pas que « l’homme est le seul animal qui enterre ses morts » ? Les signes de sépulture, au fond des cavernes, sont les plus anciennes traces de l’espèce humaine. Ils témoignent que l’homme était convaincu, dès la nuit des temps, qu’il y avait une vie après la mort. Elle n’était qu’un passage. Il fallait aider celui qui venait de mourir à franchir ce passage et préparer l’au-delà dans la mesure du possible.
Or il fallait y croire, puisque tout dit le contraire. D’où vient donc cette conviction ?
La Bible dit que « Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité » (1). C’est ce qui fait sa différence avec l’animal, même le plus évolué. Il sait qu’une vie se prolonge au-delà de la mort, bien qu’il ne sache pas de lui-même comment ni pourquoi. Et cela l’inquiète à juste titre. Il cherche des réponses et les multiples systèmes religieux lui en fournissent. Certaines sont effrayantes, angoissantes. D’autres se veulent consolantes, cherchant à adoucir l’incertitude pénible quant à ce qui arrive dans l’au-delà. Mais dans tous les cas, rien n’est totalement sûr. Jusqu’au bout, les hommes et les femmes seront inquiets quant à ce qui va advenir après la mort.
Bonne ou mauvaise nouvelle ?
La question n’est donc pas de savoir s’il y a une vie après la mort. Cela, tout le monde en est à peu près persuadé depuis des millénaires. Le vrai problème, c’est l’incertitude sur ce qui arrive « après ».
C’est ici que plusieurs paroles de la Bible sont déconcertantes. Devant le cadavre de Lazare, mort depuis quatre jours, Jésus ose dire à Marthe sa sœur : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Plusieurs années plus tard, le vieil apôtre Jean résume ainsi le but de sa lettre : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au Fils de Dieu ».
De telles affirmations, aussi catégoriques, surprennent au sein de l’angoisse générale quant à l’au-delà. Mais le plus surprenant encore, c’est la façon dont elles rattachent leur assurance à la personne de Jésus. « Dieu nous a donné la vie avec lui pour toujours et son Fils est la source de cette vie. Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie » (2). Comment donc « avoir le Fils ». Comment la vie, au-delà de la mort, est-elle « en lui » ?
Au-delà de la tombe où tout semble fini, il s’agit, de lever les yeux vers Jésus. La Bible témoigne qu’il est venu sur cette terre pour « détruire le dernier ennemi, la mort » (3). Mais comment cela est il possible, alors qu’il est mort lui-même, et de façon horrible, sur une croix ? Elle répond : cette mort était un sacrifice pour nous. C’était en fait la mise à mort de la mort ! En effet, trois jours après, la tombe était vide. Le corps, le cadavre de Jésus n’y était plus, il avait disparu. Il avait vaincu la mort, lui le premier.
Ne cherchez plus !
Pour la Bible, c’est clair : la vie après la mort, c’est Jésus. Si donc nous le voulons bien, il nous appartient alors de relire les évangiles en nous attachant à tout ce que Jésus a enseigné à ce sujet. Il nous faut y croire, sérieusement, fortement, et ainsi nous « attacher au Fils ». Alors la paix viendra avec la certitude que la mort n’est pas un gouffre horrible où nous disparaissons à jamais, mais un passage vers la vraie vie.
La Bible évoque les horribles souffrances qu’a dû endurer Job, un homme qui a mis toute sa foi en Dieu, avant même la venue du Christ. C’est fort de l’espérance que sa foi a fait naître qu’il a pu s’écrier: « Je sais moi que mon défenseur est vivant. Après que cette peau aura été détruite, moi, dans mon corps, je contemplerai Dieu. Oui, moi, je le verrai…et de mes propres yeux je le contemplerai et il ne sera plus étranger pour moi. Ah ! Mon cœur se consume d’attente au fond de moi ! » (4)
1. Ecclésiaste 3.11
2. 1 Jean 5.12
3. 1 Corinthiens 15.26
4. Job.25-27
Bernard Huck
Madeleine Huck
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25748
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Merci cher Gilles pour ce texte qui nous concerne tous et que Dieu seul sait quand il nous prendra avec Lui
Amitiés
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Je ne sais pas de quoi j'ai le plus peur : de la mort ou de mal mourrir.
Mourrir ce n'est rien, je vous assure, j'ai eu un grave accident de moto. Pendant que je comptais mes tonneaux sur moi-même après l'impact avec la voiture qui a grillé son stop et avec déjà plusieurs fractures ouvertes, j'attendais le coup fatal sans rien ressentir de douloureux. Je vivais cela au ralenti, te temps n'était plus le même.
Les accidents de la route ou les morts violentes comme à la guerre sont très spectaculaires mais rapides et non douloureuses (si on meurt rapidement).
J'ai connu le summum de la douleur seulement en réveil de salle d'opération, je claquais des dents et tout mon corps tremblait de douleur, j'implorais ma morphine.
Par contre vieillir et finir d'insuffisance respiratoire ou me choper une saloperie que je n'ose même pas nommer qui qui va me ronger de l'intérieur pendant des mois : ça m'angoisse réellement.
Mourrir ce n'est rien, je vous assure, j'ai eu un grave accident de moto. Pendant que je comptais mes tonneaux sur moi-même après l'impact avec la voiture qui a grillé son stop et avec déjà plusieurs fractures ouvertes, j'attendais le coup fatal sans rien ressentir de douloureux. Je vivais cela au ralenti, te temps n'était plus le même.
Les accidents de la route ou les morts violentes comme à la guerre sont très spectaculaires mais rapides et non douloureuses (si on meurt rapidement).
J'ai connu le summum de la douleur seulement en réveil de salle d'opération, je claquais des dents et tout mon corps tremblait de douleur, j'implorais ma morphine.
Par contre vieillir et finir d'insuffisance respiratoire ou me choper une saloperie que je n'ose même pas nommer qui qui va me ronger de l'intérieur pendant des mois : ça m'angoisse réellement.
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Re: La mort : Pour en chasser la peur, il faut en parler...
Quand je pense à la mort ce qui me peine le plus c'est justement la peine que je vais laisser derrière moi auprès de ceux qui m'aiment et avec qui je suis très fusionnel ...
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Page 2 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» la mort n'attendons pas pour en parler avant d'entrer dans la vie de l'au-delà radio notre dame
» UN JEUNE PRÊTRE QUÉBÉCOIS QUI N'A PAS PEUR DE PARLER !!!...
» le péché l'enfer, il faut en parler !
» il FAUT parler de la réalité de l'enfer
» Faut-il arreter d'avoir peur des illuminatis : un site à voir ...
» UN JEUNE PRÊTRE QUÉBÉCOIS QUI N'A PAS PEUR DE PARLER !!!...
» le péché l'enfer, il faut en parler !
» il FAUT parler de la réalité de l'enfer
» Faut-il arreter d'avoir peur des illuminatis : un site à voir ...
Page 2 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum