Les messes catholiques reprennent progressivement dès ce samedi avec des fidèles

Suite à la publication par le ministère de l'intérieur, samedi 23 mai, de la nouvelle version du décret sur le déconfinement, le culte est ouvert aux fidèles mais avec de strictes conditions sanitaires.


Le 18 mai, une messe s'est tenue en plein air à Chalons-en-Champagne.

Dans certains diocèses et certaines paroisses, les messes catholiques avec des fidèles devaient reprendre dès ce samedi 23 mai ou dès ce dimanche, d'autres diocèses attendant la fête de Pentecôte le 31 mai. C'est en effet possible depuis que le ministère de l'intérieur a publié dans la nuit de vendredi à samedi la nouvelle mouture du décret sur le déconfinement autorisant, cette fois, les rassemblements religieux, le Conseil d'Etat ayant cassé, le 18 mai, la première version du décret qui interdisait les rassemblements religieux. Cette reprise se fera néanmoins sous de strictes mesures sanitaires, le ministère de l'Intérieur recommandant toujours d'attendre le 2 juin pour reprendre les cultes.

« Nous reprenons dès maintenant explique Mgr Mathieu Rougé, évêque de Nanterre (Hauts-de-Seine) puisque le décret le permet. Je connais même une paroisse qui va célébrer une messe avec des fidèles, dès ce samedi, avec toutes les mesures de sécurités requises. Comme évêque, je donne mon feu vert en laissant à chaque paroisse et à chaque curé l'initiative de recommencer à leur rythme et sous leur responsabilité quant à la mise en œuvre. J'ai une grande confiance en eux ».

Ce jeune évêque est l'un de ceux qui a osé publiquement s'opposer au gouvernement pour que soit appliquée la liberté de cultes. « J'éprouve une grande joie en ce jour parce que nous allons pouvoir mettre en place ce que nous souhaitions : un déconfinement ecclésial responsable, au rythme de la société ». Ce prélat a réuni samedi à 11h les 260 prêtres de son diocèse pour leur annoncer cette décision. Lui-même se prépare à célébrer une messe dimanche 24 mai avec des fidèles. La première depuis dix dimanches.

Cahier des charges

Plus à l'Est, dans le diocèse de Strasbourg, Mgr Luc Ravel contactait ce samedi matin les deux préfets du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, zone couverte par ce diocèse concordataire, « pour vérifier, par précaution et par cordialité, qu'il n'y ait pas ici ou là une restriction particulière » avant de publier dans l'après-midi une « ordonnance épiscopale » autorisant la « reprise des messes » dans le cadre du nouveau décret et « à condition, insiste-t-il, que toutes les mesures sanitaires demandées soient effectivement en place » et « avec obligation de reprendre, au plus tard, pour la Pentecôte ».

Ce bilingue, passé par l'école polytechnique, s'est inspiré des mesures prises dans les diocèses allemands. Il a envoyé, il y a une dizaine de jours à toutes ses paroisses, un cahier des charges détaillé précisant les conditions d'hygiènes indispensables. « Les curés n'ont pas tardé à les mettre en œuvre, explique l'archevêque, certains m'ont envoyé des photos, où l'on voit le marquage au sol, la signalétique du sens de circulation. Ils sont prêts. Les catholiques sont des gens très responsables ! ».

La communion derrière un plexiglass

Quant au port du masque obligatoire demandé par le ministère pendant les messes, ce prélat estime que « les gens, déjà isolés les uns des autres par les 4 mètres carrés réglementaires, pourraient le déposer, si cela les gênent vraiment et particulièrement pour aller communier ». Une communion qui sera fera d'ailleurs en Alsace comme en Allemagne, derrière un plexiglass : « les fidèles devant tendre une main très plate pour éviter le contact physique et y recevoir la sainte hostie. » L'archevêque aura en revanche interdit les chants lors des célébrations, « hormis ceux qu'un petit chœur ou d'un soliste » pour réduire encore le risque de contamination éventuelle. Globalement, Mgr Luc Ravel se refuse à mettre la pression sur la reprise qui doit se faire « au rythme des paroisses » car, prévient-il, « il faut aussi tenir compte de nos aînés qui sont nombreux dans les paroisses ».

À Paris, Mgr Denis Jachiet, évêque auxiliaire, explique dans une note spécifique envoyée aux paroisses samedi : « Le nouveau décret du gouvernement paru ce matin autorise la reprise du culte » mais « Les conditions et les moyens à disposition de chaque paroisse du diocèse sont divers et ne permettront pas partout une reprise simultanée des messes en public. » Il précise : « Il vous est toutefois possible de célébrer des messes avec public dès ce week-end. A la condition expresse que vous soyez en mesure de respecter l'ensemble des consignes consignes de reprise du culte. ».

Le diocèse de la capitale insiste sur la responsabilité civile et pénale qui repose sur chaque paroisse et non sur l'archevêque car « le curé agit en responsabilité et engage donc sa responsabilité civile et pénale ». Les prêtres des paroisses seront donc responsables en cas de mauvaise application des mesures sanitaires. Plusieurs paroisses de la capitale qui avaient déjà tout préparé sur le plan sanitaire vont accueillir des fidèles pour les messes dès ce samedi. Et beaucoup d'autres dès dimanche 24 mai.

La liberté est laissée à chaque responsable (évêques et prêtres) de déterminer la date de la reprise des messes avec assemblée et que cette liberté entraîne leur responsabilité

la Conférence des Evêques
Pour sa part, Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, qui fut également l'un des évêques les plus en pointe dans le débat pour obtenir le retour du culte, salue la rapidité d'action du gouvernement après la décision du Conseil d'Etat. Et précise : « Dans le diocèse de Rouen, les messes reprendront ce dimanche 24 mai, à condition que les communautés soient prêtes à les vivre sereinement, en respectant les consignes sanitaires indispensables. Le Culte peut donc reprendre progressivement. » Il ajoute « Nous continuons à participer à l'effort national et international pour la santé publique. »

Dans un communiqué, la Conférence des Evêques qui n'avait pas osé attaquer le gouvernement au Conseil d'Etat - grâce à qui, suite au recours d'associations catholiques traditionnalistes et du Parti Démocrate-Chrétien, le retour du culte est possible - « se réjouit » que le nouveau décret « redonne sa juste place à la liberté d'exercice des cultes ». Elle prévient que « la liberté est laissée à chaque responsable (évêques et prêtres) de déterminer la date de la reprise des messes avec assemblée et que cette liberté entraîne leur responsabilité », ce qui laisse clairement entendre qu'elle n'assumera pas la responsabilité de problèmes qui interviendraient suite à cette reprise des cultes par manque de respects des normes techniques qu'elle communique aux paroisses. Dans cette ligne, elle souligne que « la recommandation du Gouvernement reste de ne commencer les assemblées liturgiques qu'à partir du 2 juin. » Avec cet argument : « Ce n'est que la semaine prochaine, en effet, que les éventuels premiers effets du déconfinement en terme de contagion pourront être constatés ».

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-messes-catholiques-reprennent-progressivement-des-ce-samedi-avec-des-fideles-20200523

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merci de cet éclairage
(je me demandais si j'avais raison d'éviter la messe où le masque est obligatoire ; dire le gloire à DIEU avec un masque sur la bouche,  regarder le CHRIST Présent à la consécration  avec un masque, cela est perçu comme un manque de foi et finalement une offense à DIEU, à titre personnel dans la liberté de conscience, peu importe si les autres pensent différemment et préconisent la soumission alors que la distanciation est respectée…)
Nous sommes en temps de meshom avec l'inversion de valeurs...

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RECTIFICATIF : nouvelles mesures OBLIGATIRES en vigueur ; maques obligatoires et ce même chez les tradi ; on n'a plus le choix...

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jusqu'où accepter les gestes barrières : je verrai demain si le prêtre a un masque ; à Edson, je crois, Notre Dame a clairement dit que c'est offenser DIEU pour un prêtre s'il célèbre la messe avec un masque...

Ce qui m'étonne c'est que l'église est séparé de l'état depuis 1905, que l'état n'A aucune injonction à faire à l'église.  Quelle valeure juridique l'état peut il arguer pour imposer à l'église cela?   Pour les eglises au moins post 1905 qui sont des lieux privées. 
Pour les pré 1905 qui appartiennent à l'état la c'est un lieu public ( sic) donc la ils en profitent...

Ne peut on pas au moins faire ce que l on l on veut dans les églises "privées"??

@véronique69 et @Tligg77, merci de ce fil, car je me posais les mêmes questions que vous.
Je me disais que j'allais aller à la messe mais continuer à communier spirituellement. J'imagine aller vers l'autel masquée, recevoir la communion dans la main par force des choses, et ensuite retirer son masque. Est ce qu'en plus de tout le reste, cette façon de faire ne pas pas encore plus favoriser les hosties consacrées subtilisées pour des messes noires.
Personnellement, je suis consternée également, on est d'accord Véronique on est dans le Meshom et comme vous un problème de conscience se pose..
Ce serait bien que Père Nathan nous éclaire..
Merci

C'est là dans ces circonstances qu'il convient au petit reste de fidèles d'entrer en résistance.

Je me pose des questions aussi et espère que le père Nathan s'exprimera.

on impose le gel hydroalcoolique à l'entrée de l'église et on a VIDE le bénitier (où on aurait pu mettre de l'eau bénite exorcisée) : cherchez l'erreur...

Le sacrement reste et restera toujours le sacrement 

C'est Jésus qui en est le prêtre et c'est Lui fait le Sacrement de l'Eucharistie , SE fait nourriture pour nos corps et nos âmes 

La distanciation dans l'évangile elle existe avec le lepreux qui se voilaient le visage : allons à l'a Tres Sainte Eucharistie comme ces lepreux !  C'est Jésus qui nous dira  ce que nous devons entendre de Lui ; "L'Esprit Saint vous révèlera toute chose  et Il ne le dira pas de Lui m^me mais parce qu il l'aura entendu de Moi "

Qu'avons nous à nous faire juge du prêtre celebrant qui obeit à Son evêque ? Jésus n'a t il pas dit à ses Apotres   " qui vous écoute M 'écoute  , qui vous rejette ME  rejette" . 
Je crains fort qu'en faisant le procès des "obligations " qui nous sont imposées nous nous écartions de la Grâce Eucharistique telle que Jésus l'a instituée  et que Jésus  fait Lui même à Son Eglise et toutes ses brebis 

Humiliation il en faut beaucoup pour obtenir un peu d'humilité : nous sommes invités a aller a la messe demain comme les lepreux avec beaucoup beaucoup d'humilité  et de joie de communier a Notre Seigneur Jésus qui vient

Sans avis pour le port du masque pendant la célébration.

Mais les prêtres qui ont dit la messe à Notre Dame avec un casque de chantier jaune sur la tête étaient tout aussi ridicules!

azais a écrit:Humiliation il en faut beaucoup pour obtenir un peu d'humilité : nous sommes invités a aller a la messe demain comme les lepreux avec beaucoup beaucoup d'humilité  et de joie de communier a Notre Seigneur Jésus qui vient

Merci Azais, c'était justement mon combat. Je trouve cela humiliant et indigne, mais vous avez raison. La comparaison avec le lépreux est très juste.

Et concernant la communion dans la main qui sera obligatoire ?...
D'autre part le port d'un masque est très incommodant, voire dangereux (quand on n'est pas malade, cela n'est pas justifié).

Oui, humiliant de devoir obéir à un état corrompu sans foi ni loi.

Il faut savoir ne pas se laisser intimider aussi.
Moi je n'ai pas loupé une messe depuis le début du confinement et je n'ai jamais porté de masque.
Si on est pas capable de résister maintenant, qu'est-ce que cela sera au temps du martyre ?

D'autant plus que la loi n'est pas si restrictive, il faut savoir jouer avec et ne pas se laisser impressionner par des clercs collabos ou couards, ayant plus de foi en la COVID-Arnaque qu'en Notre Seigneur.

Que dit le décret gouvernemental ?

L'obligation du port du masque ne fait pas obstacle à ce que celui-ci soit momentanément retiré pour l'accomplissement des rites qui le nécessitent.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041903745&fastPos=1&fastReqId=740986517&categorieLien=id&oldAction=rechTexte

Par conséquent, non seulement il n'est pas illicite de communier sans masque, mais on peut fort bien ne pas le porter durant toute la messe légalement, car l'état républicain (franc-maçon) est-il compétent en matière de rite ? La messe n'est-elle pas toute entière un seul et même rite ?

Un peu de courage et d'audace !
Ce ne sont pas les zombies masqués et apostats qui vont faire la loi dans l'Eglise du Christ !

Ce grand Saint confesseur disait:" Dieu et Médecin et Médicine "
, donc il ne peut pas transmettre des maladies , Il est la Vie Notre Seigneur Jésus!!
L'Eau bénite non plus elle guérit et délivre , les gens on oublié les attribut de Dieu? Dieu est Simple , Parfait et Bon son amour est Inépuisable, et Toutpuissant toujours!!

Je suis choquée du manque de foi du clergé et des sacrilèges qui sont permis , pour se confesser comment faire et pour les messe on doit arriver une heure à l'avance pour donne son tél, si des fois il y avait des cas de contagion pour les avertir!! 
Je ne recevrai pas la communion dans la main même si je dois offrir ce sacrifice à notre Seigneur jusqu'à la normalité retrouvée! Je vais jeuner dans cette intention!

azais, cela n'est peut-être pas seulement une question d'humilité, il s'agit aussi de répondre à la question : doit-on obéir à DIEU plutôt qu'aux hommes  ; au passage, la communion dans la main est IMPOSEE là où avant on était libre. Là, par  humilité, et un sacrement restant un sacrement, doit-on obéir (alors que dans bien des messages, il est dit de ne pas le faire par RESPECT de l'Eucharistie ? C'est une question de FOI  (qui est DIEU pour vous)

Il n'y a AUCUN jugement par rapport aux prêtres qui doivent être dans l'obéissance ; c'est une interrogation à faire seul en conscience…

Inutile que les prêtres proposent par la suite des prières de guérison si aujourd'hui le NOM DE JESUS et le SANG de JESUS sont considérés comme impuissants devant un virus (fabriqué par les hommes dans une pandémie orchestrée par des hommes de pouvoir selon certains ???)
Si on accepte le masque à la messe, c'est déjà une préparation à accepter le vaccin. On n'est plus dans la précaution sanitaire mais dans le combat spirituel annoncé dans l'Apocalypse...

Merci pour la remarque de Maurice d'Elbée où il ne serait PAS ILLICITE de ne pas porter le masque à la messe...

Oui, ce que vous dites @véronique69 me paraît tout à fait sensé. 

Cette histoire de rivus met tout par terre. Il balaye tout. C'est un facilitateur de la soumission délirante alors que l'on se focalisait sur l'islam. C'est en tout cas un pion sur l'échiquier.

Des petits ronds blancs peints sur les quais de gare jusqu'au nouvel accessoire/vêtement liturgique du prêtre : le masque du temps ordinaire, le masque du temps pascal, on a peine à imaginer jusqu'où ira le délire.

Il est clair pour moi que face à cette dérive insensée, totalitaire, la personne doit décider en conscience ce qu'il convient d'accepter ou non. Chacun a les motifs d'agir en conscience devant Dieu.
Il me paraît essentiel de sauvegarder sa santé mentale face à un phénomène de cette ampleur pour être pleinement lucide et entrer dans le combat spirituel.

Les risques majeurs ne sont sûrement pas de contracter le DIVOC91 eh oui, comme le temps passe... mais d'entrer et de se fixer durablement dans la colère, le désespoir, le nihilisme, le cynisme et j'en passe.
Et comme chacun sait, se fixer durablement, sciemment, dans un état qui déplaît à Dieu, c'est ouvrir toutes grandes les portes au démon.

"entrer et se fixer durablement" dans notre identité d'enfants de la Lumière", ancrés dans une mentalité où la victoire est déjà acquise -même s'il faut batailler encore un peu- car fondé sur la Victoire de JESUS Ressuscité...

véronique69 a écrit:"entrer et se fixer durablement" dans notre identité d'enfants de la Lumière", ancrés dans une mentalité où la victoire est déjà acquise -même s'il faut batailler encore un peu- car fondé sur la Victoire de JESUS Ressuscité...

Oui, la voilà la réalité. Merci de la formuler aussi clairement.

Je suis allée à la messe ce matin.
Obligation à l'entrée d'enfiler son masque et  de mettre du gel hydroalcoolique.
Je suis allée me mettre tout au fond de l'église afin de pouvoir enlever mon masque sans déranger personne. Un laïc est venu me rappeler un peu sèchement que le port du masque était obligatoire, ce à quoi j'ai répondu que je ne gênais personne. Il m'a été rétorqué que si je ne le portais pas et qu'un contrôle avait lieu, à cause de moi, les célébrations dans ma paroisse pourraient être suspendues.
Au mot d'accueil, le prêtre a dit qu'il serait bien triste qu'en ne respectant pas les gestes barrières notre paroisse devienne un "cluster" ce qui abîmerait encore la réputation de l'Eglise.

A la communion, où le prêtre distribuait l'hostie avec un masque au visage, obligation de se faire de nouveau désinfecter les mains avant de la recevoir uniquement à cet endroit.
Je n'ai pas pu...

nath. a écrit:Je suis allée à la messe ce matin.
Obligation à l'entrée d'enfiler son masque et  de mettre du gel hydroalcoolique.
Je suis allée me mettre tout au fond de l'église afin de pouvoir enlever mon masque sans déranger personne. Un laïc est venu me rappeler un peu sèchement que le port du masque était obligatoire, ce à quoi j'ai répondu que je ne gênais personne. Il m'a été rétorqué que si je ne le portais pas et qu'un contrôle avait lieu, à cause de moi, les célébrations dans ma paroisse pourraient être suspendues.
Au mot d'accueil, le prêtre a dit qu'il serait bien triste qu'en ne respectant pas les gestes barrières notre paroisse devienne un "cluster" ce qui abîmerait encore la réputation de l'Eglise.

A la communion, où le prêtre distribuait l'hostie avec un masque au visage, obligation de se faire de nouveau désinfecter les mains avant de la recevoir uniquement à cet endroit.
Je n'ai pas pu…

   c'est  vrai  que  les églises  catholiques  sont  surveillées de très près ,on nous guette pour trouver la faille !!
les accusations  qui suivraient ,nuiraient à l'église pour longtemps .

BENEDICTE 2 a écrit:

   c'est  vrai  que  les églises  catholiques  sont  surveillées de très près ,on nous guette pour trouver la faille !!
les accusations  qui suivraient ,nuiraient à l'église pour longtemps .

exactement!

ils sont surveillés et attendus au tournant: le moindre faux pas (contamination) et derrière c'est la fermeture et pour longtemps… sans compter les choux gras de la presse sur la responsabilité de l'église dans l'épidémie….

les prêtres préfèrent (à contre cœur) "assurer" pour être exempte de tout reproche ou tentative de déstabilisation.

j'y suis allé avec masque aussi, c'était quand même très bien , quasi normal hormis les masques et la communion dans la main uniquement

Scala-Coeli a écrit:Et concernant la communion dans la main qui sera obligatoire ?... D'autre part le port d'un masque est très incommodant, voire dangereux (quand on n'est pas malade, cela n'est pas justifié).
Oui, humiliant de devoir obéir à un état corrompu sans foi ni loi.

 @Scala-Coeli quand on est malade c'est incommodant un masque : on reinspire tous nos virus au lieu de les expulser ce qui est le role de l'expiration, aussi pouvons nous argumenter en faveur de la santé des fidèles pour que leur santé ne soit pas aggravée par cette obligation ...

Je parlais de l'essentiel : ce qui se passe à l'Eucharistie , à l'autel c'est l'oeuvre de Jésus , du Salut , que nous contemplons , que nous adorons , que nous célébrons , dont nous rendons grâces, parlaquelle nous intercedons pour le monde , nos defunts , nos proches et nos ennemis , à laquelle nous communions  par nos cinq sens habituellement 

Concernant le masque : qu'est ce qui empêche cette participation et cette communion ? Rien : nous y sommes, physiquement  comme les Apotres a la Sainte Cène, comme Marie Jean et Marie Madeleine au pied de la croix , Pierre et Jean dans le tombeau vide , les 11 enfermés où Jéus  vient dire la paix soit avec vous . Nous recevons tout cela physiquement , et spirituellement de ce fait 

Bien sûr la communion et la manière de recevoir  c'est une autre question : elle est du ressort de son choix personnel et  de la fidelité a son for interne . Il y va certainement pour certains de ne pas communier physiquement, en se présentant au prêtre les bras croisés pour lui dire je ne peux communier de cette manière benissez moi , et de rajouter eventuellement si vous pouvez me donner Jésus autrement  et plus tard maintenant  ce sera avec grande joie , merci mon père  ) . Dans tous les cas j'aurai communié avec les autres sens : les yeux , les oreilles , le toucher si une benediction m'est donnée, par eux j'aurai "touché" le Corps du Christ  et Jésus se sera donné en nourriture, je m'en nourris, je le dévore des yeux et de mon âme, je m'en rassasie 

Et puis je puis retrouver le pretre a la sortie ou lors de confession (elles ont repris )  lui dire  "si je puis recevoir le Corps du Christ apres ce "rassemblement dont les conditions sont imposées, mais ne le sont plus puisque  l'assemblée s'est dispersée désormais" ce sera avec grande joie , merci mon père" 
 ou encore  lui demander de pouvoir  recevoir le corps de Jésus selon le rituel ambroisien et ce faisant de demander de  benir le linge qui recevra l'Hostie Consacrée avant que je ne la porte à mes lèvres , et que je nettoierai pour chaque celebration , ou encore dans une custode comme il est fait de façon courante pour porter le Christ aux malades ce qui vous permet de communier sur les lèvres , la ciustode pouvant a son tour être nettoyée pour chaque communion  (sauf si la paroisse ou le diocèse decide de  supprimmer la communion aux malades par custode  ?). 
On peut aussi suggérer tout cela par ecrit a son pretre celebrant (au besoin copie à l'évêque) 

Bref l'humilité est une attitude du coeur et de l'âme devant Jésus , mais pas devant les autorités qui ne le connaissent pas . Et elle suppose aussi des actes de courage et de paroles qui plutot que de se refermer ouvrent des espaces de liberté personnelle et inévitablement qui rayonneront et temoigneront de tout ce qui est possible 

On pourra proposer la prière de la communion spirituelle donnée chaque matin a ste marthe a Rome par le pape pour ceux qui n'auront pas pu communier a cause des règles imposées , Et même proposer de la distribuer avec l'accord du prêtre à l'entrée ou la sortie de la messe , ou dite  au micro pendant la communion ...

tlig77 a écrit:...

que voilà une grave question !  

Catherine Jouenne a écrit:

La santé physique et le secours de la médecine est un bien humain qui soigne l'homme mais ne touche l'esprit humain directement. Mettre son MOI biologique (qui n'existe même pas d'ailleurs) au dessus de l'esprit c'est possible mais pas dans la liturgie eucharistique !
Ceci est l'intention de l'église et le prêtre qui ne dit pas sa messe avec l'intention de l'église invalide la messe (cf CEC)

que voilà une grave question !  

Pour l'instant les contraintes imposées au célébrant (et de ce fait aux fidèles , qui sont eux aussi par leur baptème " prêtres , prophètes et rois " et ce qui de ce fait également mobilise leur responsabilité  dans leur participation à célébrer avec l'intention de l'église ) n'invalident en rien la messe 

Ces contraintes n'invalident en rien la liberté spirituelle, ni la foi . La liturgie elle-même est inchangée dans ce qu'elle réalise l'Eucharistie . Pour la liturgie de communion, nous avons eu recours pendant le confinement à la communion spirituelle (qui est toujours possible, même en participant physiquement à la messe célébrée): à chacun de voir comment il peut participer à la liturgie de communion... 

Que, demain, il n'y ait plus d'Eucharistie, de Consecration, de Sacrement par un rituel non  conforme à la foi de l'Eglise est une autre question, non actuelle. Rien ne dit que ce temps là ne soit pas proche

Edité

véronique69 a écrit:on impose le gel hydroalcoolique à l'entrée de l'église et on a VIDE le bénitier (où on aurait pu mettre de l'eau bénite exorcisée) : cherchez l'erreur...

On en parle ici :

https://youtu.be/oZTfuGqLPXc

mais peut-être que toute vérité n'est pas bonne à dire. Pour un peu, on y perdrait son latin...