✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Visite du Pape François à la Casa sollievo della Sofferenza, à San Giovanni Rotondo 17 mars 2018
Visite pastorale du Pape François à San Giovanni Rotondo, dans le diocèse de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo, à l'occasion du centenaire de l'apparition des stigmates permanents de Saint Pio de Pietrelcina et du 50ème anniversaire de la mort de Saint Pio de Pietrelcina .
Visite du pape François au service d'oncologie pédiatrique de la "Casa sollievo della Sofferenza", l'hôpital fondé par Padre Pio à San Giovanni Rotondo, Foggia, Italie.
Visite pastorale du Pape François à San Giovanni Rotondo, dans le diocèse de Manfredonia-Vieste-San Giovanni Rotondo, à l'occasion du centenaire de l'apparition des stigmates permanents de Saint Pio de Pietrelcina et du 50ème anniversaire de la mort de Saint Pio de Pietrelcina .
Visite du pape François au service d'oncologie pédiatrique de la "Casa sollievo della Sofferenza", l'hôpital fondé par Padre Pio à San Giovanni Rotondo, Foggia, Italie.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le pape François vénère les reliques de Padre Pio à San Giovanni Rotondo 17 mars 2018
Visite du pape François à l'église capucine de Santa Maria delle Grazie, pour vénérer le corps incorruptible de Padre Pio, Saint Pio de Pietrelcina, et le crucifix où Padre Pio a reçu les Stigmates.
Visite du pape François à l'église capucine de Santa Maria delle Grazie, pour vénérer le corps incorruptible de Padre Pio, Saint Pio de Pietrelcina, et le crucifix où Padre Pio a reçu les Stigmates.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Messe avec le pape François de San Giovanni Rotondo, Italie 17 mars 2018
Messe votive de Saint Pio de Pietrelcina, du Parvis de l'église de pèlerinage de Saint Pie de Pietrelcina. Présidé par le pape François
Messe votive de Saint Pio de Pietrelcina, du Parvis de l'église de pèlerinage de Saint Pie de Pietrelcina. Présidé par le pape François
Départ du pape François de San Giovanni Rotondo 17 mars 2018
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Jeunes
« dites tout ce qui vous vient à l’esprit »
« dites tout ce qui vous vient à l’esprit »
Invitation du pape à la Réunion de préparation au Synode des évêques
« Parler avec courage » et « écouter avec humilité » :
Telle est la règle que propose le pape François aux jeunes participants à l’assemblée plénière de la réunion de préparation au synode des évêques sur les jeunes, pour stimuler et encadrer le dialogue avec et entre eux.
« Je vous exhorte, s’il vous plaît :
Soyez courageux ces jours-ci, dites tout ce qui vous vient à l’esprit ; et si tu te trompes, un autre te corrigera.
Mais avancez, courageusement ! », a encore invité le pape en rappelant que « dans les moments difficiles, le Seigneur fait avancer l’histoire avec les jeunes ».
L’Assemblée plénière de la réunion pré-synodale en préparation pour la XVème Assemblée générale ordinaire du synode des évêques s’est ouverte en présence du pape François ce lundi 19 mars 2018, au Collège pontifical international Maria Mater Ecclesia.
Les travaux se termineront samedi 24 mars.
Le pape s’est adressé aux jeunes participants après les paroles de salutations du cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques.
« Vous êtes invités parce que votre apport est indispensable », leur a-t-il lancé.
« C’est la certitude de fond, a dit le pape :
Dieu aime chacun et il adresse à chacun personnellement un appel.
C’est un don qui, quand on le découvre, remplit de joie.
Soyez-en certains :
Dieu a confiance en vous, il vous aime et vous appelle.
Et pour sa part, cela ne diminuera pas, parce qu’il est fidèle et croit vraiment en vous.
» Le pape a aussi déclaré que « dans l’Église aussi nous devons apprendre de nouveaux modes de présence et de proximité ».
« L’amour est proximité. Et eux, les jeunes d’aujourd’hui, demandent à l’Église de la proximité. »
Paroles du pape avant la prière
Maintenant, que chacun selon sa propre croyance, avec ses doutes, avec ce qu’il a dans son âme, pense à Dieu, pense à son besoin de Dieu, pense au doute qu’il a (si Dieu existe…), pense à sa propre conscience et demande la bénédiction et la bonté sur nous tous. Amen.
Discours du pape François
Chers jeunes, bonjour !
Je salue tous les 15.340 [participants] !
Espérons que demain ils seront plus nombreux dans notre discussion pour faire sortir ce que chacun de vous et de nous, nous avons dans le cœur
Parler avec courage. Sans honte, non.
Ici, la honte, on la laisse derrière la porte.
On parle courageusement : je dis ce que je sens et si quelqu’un se sent offensé, je demande pardon et je vais de l’avant.
Vous savez parler comme cela.
Mais il faut écouter avec humilité.
Si on dit quelque chose qui ne me plaît pas, je dois écouter davantage, parce que tout le monde a le droit d’être écouté, comme tout le monde a le droit de parler.
Merci d’avoir accepté l’invitation de venir ici.
Certains d’entre vous ont dû faire un long voyage.
D’autres, au lieu d’aller dormir – parce que c’est l’heure d’aller dormir chez eux – sont reliés à nous.
Ils passeront la nuit à écouter.
Vous venez de nombreuses parties du monde et vous portez avec vous une grande diversité de peuples, cultures et aussi de religions:
Vous n’êtes pas tous catholiques et chrétiens, même pas tous croyants, mais vous êtes certainement tous animés du désir de donner le meilleur de vous.
Et je n’ai pas de doutes là-dessus.
Je salue aussi ceux qui se connecteront, et qui l’ont déjà fait :
merci pour votre contribution !
Je veux remercier particulièrement le secrétariat du Synode, le cardinal secrétaire, l’archevêque secrétaire et tous ceux, tous ceux qui travaillent au secrétariat du Synode.
Ils ont beaucoup travaillé pour cela et ils ont eu une capacité pour inventer des choses et une créativité très grandes.
Merci beaucoup, cardinal Baldisseri, ainsi qu’à tous vos collaborateurs.
Vous êtes invités parce que votre apport est indispensable.
Nous avons besoin de vous pour préparer le Synode qui réunira les évêques en octobre sur le thème :
Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel.
Dans de nombreux moments de l’histoire de l’Église, comme aussi dans de nombreux épisodes bibliques, Dieu a voulu parler par le biais des plus jeunes : je pense, par exemple, à Samuel, à David et à Daniel. J’aime beaucoup l’histoire de Samuel, quand il entend la voix de Dieu
La Bible dit :
« À cette époque, on n’avait pas l’habitude d’entendre la voix de Dieu.
C’était un peuple désorienté ».
C’est un jeune qui a ouvert cette porte.
Dans les moments difficiles, le Seigneur fait avancer l’histoire avec les jeunes.
Ils disent la vérité, ils n’ont pas honte.
Je ne dis pas qu’ils sont « effrontés » mais ils n’ont pas honte et disent la vérité.
Et David, quand il était jeune, commence avec ce courage.
Et aussi avec ses péchés.
Parce que c’est intéressant, toutes ces personnes ne sont pas nées saintes, ne sont pas nées justes, des modèles pour les autres.
Ce sont tous des hommes et des femmes pécheurs et pécheresses, mais qui ont senti le désir de faire quelque chose de bon, Dieu les a poussés et ils ont avancé.
Et c’est très beau.
Nous pouvons penser :
« Tout cela, c’est pour les personnes justes, pour les prêtres et pour les sœurs ».
Non, c’est pour tout le monde.
Et encore plus pour vous les jeunes, parce que vous avez beaucoup de force pour dire les choses, pour sentir les choses, pour rire et aussi pour pleurer.
Nous, les adultes, souvent, souvent, nous avons oublié la capacité à pleurer, nous nous sommes habitués :
« Le monde est comme cela… qu’ils se débrouillent ».
Et nous avançons comme cela.
C’est pourquoi je vous exhorte, s’il vous plaît :
Soyez courageux ces jours-ci, dites tout ce qui vous vient à l’esprit ; et si tu te trompes, un autre te corrigera.
Mais avancez, courageusement !
1. Trop souvent on parle des jeunes sans se laisser interpeller par eux.
Quand quelqu’un veut faire une campagne ou quelque chose, ah, il loue les jeunes !
N’est-ce pas ?
Mais il ne permet pas que les jeunes l’interpellent.
Louer est une manière de contenter les gens.
Mais les gens ne sont pas bêtes ni stupides.
Non, ils ne le sont pas. Les gens comprennent.
Il n’y a que les idiots qui ne comprennent pas.
En espagnol, il y a une expression très belle qui dit :
« Loue l’idiot et tu le verras se mettre au travail ».
Donner une tape sur l’épaule et il sera content, parce qu’il est idiot, il ne s’en rend pas compte.
Mais vous n’êtes pas idiots !
Même les meilleures analyses au monde sur les jeunes, bien qu’elles soient utiles – elles sont utiles – ne remplacent pas la nécessité de la rencontre face à face.
On parle de la jeunesse d’aujourd’hui.
Cherchez par curiosité dans combien d’articles, combien de conférences on parle de la jeunesse d’aujourd’hui.
Je voudrais vous dire quelque chose :
La jeunesse n’existe pas !
Ce sont les jeunes qui existent, les histoires, les visages, les regards, les illusions. Ce sont les jeunes qui existent.
C’est facile de parler de la jeunesse.
On fait des abstractions, des pourcentages…
Non. Ton visage, ton cœur, que dit-il ?
Discuter, écouter les jeunes.
Parfois évidemment, vous n’êtes pas… les jeunes ne sont pas le Prix Nobel de la prudence.
Non. Parfois ils parlent « en donnant des gifles ».
La vie est ainsi, mais il faut les écouter.
On peut penser qu’il serait plus facile de vous tenir « à distance de sécurité », pour ne pas se laisser provoquer par vous.
Mais il ne suffit pas d’échanger quelques messages ou de partager des photos sympathiques.
Les jeunes doivent être pris au sérieux !
Il me semble que nous sommes entourés par une culture qui, si d’une partie elle idolâtre la jeunesse en cherchant à ne pas la laisser passer, de l’autre elle empêche beaucoup de jeunes d’êtres acteurs.
C’est la philosophie du maquillage.
Les personnes grandissent et cherchent à se maquiller pour paraître plus jeunes, mais les jeunes, on ne les laisse pas grandir.
C’est très fréquent. Pourquoi ?
Parce qu’on ne permet pas qu’ils soient interpelés.
C’est important.
Souvent, vous êtes marginalisés de la vie publique ordinaire et vous vous retrouvez à mendier un emploi qui ne vous garantit pas de lendemain.
Je ne sais pas si cela se produit dans tous vos pays, mais dans beaucoup…
Si je ne me trompe pas, le taux de chômage des jeunes ici, en Italie, au-dessus de 25 ans, tourne autour de 35 pour cent.
Dans un autre pays d’Europe, frontalier avec l’Italie, 47 pour cent.
Dans un autre pays d’Europe proche de l’Italie, plus de 50 pour cent.
Que fait un jeune qui ne trouve pas de travail ?
Il tombe malade – la dépression – il tombe dans les dépendances, ils se suicide – cela fait réfléchir : les statistiques sur le suicide des jeunes sont toutes faussées, toutes – il se rebelle – mais c’est une manière de se suicider – ou il prend l’avion et va dans une ville que je ne veux pas nommer et il s’enrôle dans Isis ou dans un de ces mouvements de guérilla.
Au moins, il a le sentiment de vivre et il aura un salaire mensuel.
Et ceci est un péché social !
La société en est responsable.
Mais je voudrais que ce soit vous qui disiez les causes, les pourquoi, et non pas dire :
« Moi non plus, je ne sais pas bien pourquoi ».
Comment vivez-vous ce drame ?
Cela nous aiderait beaucoup.
Trop souvent, vous êtes laissés seuls.
Mais la vérité est aussi le fait que vous êtes des constructeurs de culture, avec votre style et votre originalité.
C’est un éloignement relatif, parce que vous êtes capables de construire une culture qui ne se voit peut-être pas mais qui va de l’avant.
Ceci est un espace que nous voulons pour entendre votre culture, celle que vous êtes en train de construire.
Dans l’Église – j’en suis convaincu – il ne doit pas en être ainsi :
fermer la porte, ne pas entendre.
L’Évangile nous le demande :
son message de proximité invite à se rencontrer et à se confronter, à s’accueillir et à s’aimer pour de bon, à cheminer ensemble et à partager sans peur.
Et cette réunion pré-synodale veut être le signe de quelque chose de grand : la volonté de l’Église de se mettre à l’écoute de tous les jeunes, sans exclure personne.
Et cela, pas pour faire de la politique.
Non pour une « jeuno-philie » artificielle, non, mais parce que nous avons besoin de mieux comprendre ce que Dieu et l’histoire nous demandent.
Si vous manquez, il nous manque une partie de l’accès à Dieu.
2. Le prochain Synode se propose en particulier de développer les conditions pour que les jeunes soient accompagnés avec passion et compétence dans le discernement vocationnel, c’est-à-dire comment « reconnaître et accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude » (Document préparatoire, introduction).
Nous avons tous cet appel.
Vous, dans la phase initiale, vous êtes jeunes.
C’est la certitude de fond :
Dieu aime chacun et il adresse à chacun personnellement un appel.
C’est un don qui, quand on le découvre, remplit de joie (cf. Mt 13,44-46).
Soyez-en certains :
Dieu a confiance en vous, il vous aime et vous appelle.
Et pour sa part, cela ne diminuera pas, parce qu’il est fidèle et croit vraiment en vous.
Dieu est fidèle
Pour les croyants, je dis : « Dieu est fidèle ».
Je vous adresse la question qu’il a posée un jour aux premiers disciples :
« Que cherchez-vous ? » (Jn 1,38).
Moi aussi, maintenant, je vous pose la question, à chacun de vous :« Que cherches-tu ?
Toi, que cherches-tu dans ta vie ? »
Dis-le, cela nous fera du bien de l’entendre.
Dis-le. Nous en avons besoin : d’entendre votre chemin dans la vie.
Que cherches-tu ?
Je vous invite à partager la recherche de votre vie avec Lui, à marcher ensemble.
Et nous, nous désirons faire la même chose parce que nous ne pouvons que partager avec enthousiasme la recherche de la vraie joie de chacun ; et nous ne pouvons pas garder pour nous seuls celui qui a changé notre vie : Jésus.
Vos contemporains et vos amis, même sans le savoir, attendent eux aussi un appel de salut.
3. Le prochain Synode sera aussi un appel adressé à l’Église, pour qu’elle redécouvre un dynamisme jeune renouvelé.
J’ai pu lire certains courriels du questionnaire mis en réseau par le Secrétariat du Synode et j’ai été frappé par l’appel lancé par plusieurs jeunes qui demandent aux adultes d’être à leurs côtés et de les aider dans les choix importants.
Une fille a fait observer que les jeunes manquent de points de référence et que personne ne les pousse à activer les ressources qu’ils ont.
Ensuite, à côté des aspects positifs du monde des jeunes, elle a souligné les dangers, dont l’alcool, la drogue, une sexualité vécue de manière consumériste.
Ce sont des dépendances, non ?
Et elle a conclu, comme dans un cri :
« Aidez notre monde des jeunes qui périclite de plus en plus ».
Je ne sais pas si le monde des jeunes périclite de plus en plus, je ne sais pas.
Mais je sens que le cri de cette fille est sincère et demande de l’attention.
C’est à vous de répondre à cette fille, de discuter avec cette fille.
C’est l’une d’entre vous et il faut voir cette « petite gifle » qu’elle nous donne, où elle nous pousse.
Dans l’Église aussi nous devons apprendre de nouveaux modes de présence et de proximité.C’est très important.
Il me vient à l’esprit quand Moïse veut dire au peuple de Dieu quel est le cœur de l’amour de Dieu.
Et il dit : « Réfléchissez :
Quel peuple a eu un Dieu aussi proche ? »
L’amour est proximité.
Et eux, les jeunes d’aujourd’hui, demandent à l’Église de la proximité.
Vous, les chrétiens, vous qui croyez en la proximité du Christ, vous les catholiques, soyez proches, ne soyez pas loin.
Et vous savez bien qu’il y en a beaucoup, des manières de s’éloigner, beaucoup.
Éduquez tout le monde, avec des gants blancs, mais prendre ses distances pour ne pas se salir les mains.
Les jeunes, aujourd’hui, nous demandent de la proximité : aux catholiques, aux chrétiens, aux croyants et aux non croyants.
À tous. Et à ce propos, un jeune a raconté avec enthousiasme sa participation à certaines rencontres avec ces mots.
Voici ce qu’il dit :
« Le plus important a été la présence de religieux parmi nous, les jeunes, comme des amis qui nous écoutent, nous connaissent et nous conseillent ».
Des hommes et des femmes consacrés qui sont proches.
Ils écoutent, ils connaissent et ils conseillent ceux qui leur demandent conseil.
Je connais certains d’entre vous qui font cela.
Il me vient à l’esprit le splendide Message aux jeunes du Concile Vatican II.
C’est, aujourd’hui encore, un stimulant pour lutter contre tout égoïsme et construire courageusement un monde meilleur.
C’est une invitation à chercher de nouveaux chemins et à les parcourir avec audace et confiance, en gardant le regard fixé sur Jésus et en s’ouvrant à l’Esprit-Saint pour rajeunir le visage même de l’Église.
Parce que c’est en Jésus et dans l’Esprit que l’Église trouve la force de toujours se renouveler, accomplissant une révision de vie sur sa manière d’être, demandant pardon pour ses fragilités et inadéquations, sans économiser ses énergies pour se mettre au service de tous, avec pour seule intention d’être fidèle à la mission que le Seigneur lui a confiée : vivre et annoncer l’Évangile.
4. Chers jeunes, le cœur de l’Église est jeune, précisément parce que l’Évangile est comme la sève vitale qui la régénère continuellement.
C’est à nous d’être dociles et de coopérer à cette fécondité.
Et vous pouvez tous collaborer à cette fécondité : que vous soyez chrétiens catholiques, ou d’autres religions, ou non croyants.
Nous vous demandons de collaborer à notre fécondité, à donner la vie.
Nous le faisons aussi sur ce chemin synodal, en pensant à la réalité des jeunes du monde entier.
Nous avons besoin de nous réapproprier l’enthousiasme de la foi et le goût de la recherche.
Nous avons besoin de retrouver dans le Seigneur la force de nous relever de nos échecs, d’aller de l’avant, de fortifier notre confiance dans l’avenir.
Et nous avons besoin d’oser des sentiers nouveaux.
Ne soyez pas effrayés : oser des sentiers nouveaux, même si cela comporte des risques.
Un homme, une femme qui ne prend pas de risque ne mûrit pas.
Une institution qui fait des choix pour ne pas prendre de risque reste une enfant, ne grandit pas.
Prenez des risques, accompagnés de la prudence, du conseil, mais avancez.
Sans prendre de risque, vous savez ce qui arrive à un jeune ?
Il vieillit ! Il part à la retraite à 20 ans !
Un jeune vieillit et l’Église aussi vieillit.
Je le dis douloureusement.
Si souvent je trouve des communautés chrétiennes, et aussi de jeunes, mais vieilles.
Elles ont vieilli parce qu’elles avaient peur.
Peur de quoi ?
De sortir, de sortir vers les périphéries existentielles de la vie, d’aller là où se joue l’avenir.
Une chose est la prudence, qui est une vertu, mais une autre est la peur.
Nous avons besoin de vous, jeunes, pierres vivantes d’une Église au visage jeune, mais pas maquillé, comme je l’ai dit : pas rajeuni artificiellement, mais ravivé de l’intérieur.
Et vous nous provoquez à sortir de la logique du « mais on a toujours fait comme cela ».
Et cette logique, s’il vous plaît, est un venin.
C’est un venin doux, parce qu’il te tranquilise l’âme et te laisse comme anesthésié et ne te permet pas de marcher.
Sortir de la logique du « on a toujours fait comme cela » pour rester, de manière créative, dans le sillon de l’authentique Tradition chrétienne, mais créatif.
Aux chrétiens, je recommande de lire le livre des Actes des apôtres : la créativité de ces hommes.
Ces hommes savaient aller de l’avant avec une créativité qui, si nous la traduisons dans ce que cela signifie aujourd’hui, nous épouvante !
Vous créez une culture nouvelle, mais soyez attentifs : cette culture ne peut être « déracinée ». Un pas en avant, mais regarde les racines !
Ne retourne pas aux racines parce que tu finiras enterré : fais un pas en avant, mais toujours avec des racines.
Et les racines – cela, pardonnez-moi, je le porte dans mon cœur – ce sont les personnes âgées, ce sont les courageuses personnes âgées.
Les racines, ce sont les grands-parents.
Les racines sont ceux qui ont vécu leur vie et que cette culture du rebut rejette, ils ne servent pas, on les renvoie dehors.
Les personnes âgées ont ce charisme de porter les racines.
Parlez avec les personnes âgées.
« Mais qu’est-ce que je dirai ? » Essaye !
Je me souviens à Buenos Aires, une fois, en parlant avec les jeunes, j’ai dit :
« Pourquoi n’allez-vous pas dans une maison de retraite jouer de la guitare pour les personnes âgées qui sont là-bas ? – Mais Père… –
Allez-y seulement une petite heure ».
[Ils sont restés] plus de deux heures !
Ils ne voulaient pas partir parce que les personnes âgées qui étaient un peu comme cela [un peu endormies], ont entendu la guitare et se sont réveillés, réveillés, réveillés et ont commencé [à parler] et les jeunes ont entendu des choses qui les ont touchés au fond d’eux-mêmes.
Ils ont pris cette sagesse et sont allés de l’avant. Cela, le prophète Joël le dit très bien, très bien.
Au chapitre trois. Pour moi, c’est la prophétie d’aujourd’hui :
« Les anciens auront des songes, et les jeunes prophétiseront ».
Nous avons besoin de jeunes prophètes, mais faites attention :
Vous ne serez jamais prophètes si vous ne prenez pas les songes des anciens.
En plus, si vous n’allez pas faire rêver une personne âgée qui s’ennuie là-bas, parce que personne ne l’écoute.
Faites rêver les personnes âgées et ces rêves vous aideront à aller de l’avant. Joël, 3,1.
Lis-le, cela te fera du bien.
Laissez-vous interpeller par eux.
Pour nous harmoniser sur la longueur d’onde des jeunes générations, un dialogue soutenu est d’une grande aide.
Je vous invite alors, cette semaine, à vous exprimer avec franchise et en toute liberté, je l’ai dit et je le répète.
Avec du « toupet ».
Vous êtes les protagonistes et il est important que vous parliez ouvertement.
« Mais j’ai honte, le cardinal va m’entendre… ».
Qu’il entende, il est habitué.
Je vous assure que votre contribution sera prise au sérieux.
Dès maintenant je vous dis merci ; et je vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi.
Et ceux qui ne peuvent pas prier, parce qu’ils ne savent pas prier, au moins qu’ils pensent du bien pour moi.
Merci.
Telle est la règle que propose le pape François aux jeunes participants à l’assemblée plénière de la réunion de préparation au synode des évêques sur les jeunes, pour stimuler et encadrer le dialogue avec et entre eux.
« Je vous exhorte, s’il vous plaît :
Soyez courageux ces jours-ci, dites tout ce qui vous vient à l’esprit ; et si tu te trompes, un autre te corrigera.
Mais avancez, courageusement ! », a encore invité le pape en rappelant que « dans les moments difficiles, le Seigneur fait avancer l’histoire avec les jeunes ».
L’Assemblée plénière de la réunion pré-synodale en préparation pour la XVème Assemblée générale ordinaire du synode des évêques s’est ouverte en présence du pape François ce lundi 19 mars 2018, au Collège pontifical international Maria Mater Ecclesia.
Les travaux se termineront samedi 24 mars.
Le pape s’est adressé aux jeunes participants après les paroles de salutations du cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques.
« Vous êtes invités parce que votre apport est indispensable », leur a-t-il lancé.
« C’est la certitude de fond, a dit le pape :
Dieu aime chacun et il adresse à chacun personnellement un appel.
C’est un don qui, quand on le découvre, remplit de joie.
Soyez-en certains :
Dieu a confiance en vous, il vous aime et vous appelle.
Et pour sa part, cela ne diminuera pas, parce qu’il est fidèle et croit vraiment en vous.
» Le pape a aussi déclaré que « dans l’Église aussi nous devons apprendre de nouveaux modes de présence et de proximité ».
« L’amour est proximité. Et eux, les jeunes d’aujourd’hui, demandent à l’Église de la proximité. »
Paroles du pape avant la prière
Maintenant, que chacun selon sa propre croyance, avec ses doutes, avec ce qu’il a dans son âme, pense à Dieu, pense à son besoin de Dieu, pense au doute qu’il a (si Dieu existe…), pense à sa propre conscience et demande la bénédiction et la bonté sur nous tous. Amen.
Discours du pape François
Chers jeunes, bonjour !
Je salue tous les 15.340 [participants] !
Espérons que demain ils seront plus nombreux dans notre discussion pour faire sortir ce que chacun de vous et de nous, nous avons dans le cœur
Parler avec courage. Sans honte, non.
Ici, la honte, on la laisse derrière la porte.
On parle courageusement : je dis ce que je sens et si quelqu’un se sent offensé, je demande pardon et je vais de l’avant.
Vous savez parler comme cela.
Mais il faut écouter avec humilité.
Si on dit quelque chose qui ne me plaît pas, je dois écouter davantage, parce que tout le monde a le droit d’être écouté, comme tout le monde a le droit de parler.
Merci d’avoir accepté l’invitation de venir ici.
Certains d’entre vous ont dû faire un long voyage.
D’autres, au lieu d’aller dormir – parce que c’est l’heure d’aller dormir chez eux – sont reliés à nous.
Ils passeront la nuit à écouter.
Vous venez de nombreuses parties du monde et vous portez avec vous une grande diversité de peuples, cultures et aussi de religions:
Vous n’êtes pas tous catholiques et chrétiens, même pas tous croyants, mais vous êtes certainement tous animés du désir de donner le meilleur de vous.
Et je n’ai pas de doutes là-dessus.
Je salue aussi ceux qui se connecteront, et qui l’ont déjà fait :
merci pour votre contribution !
Je veux remercier particulièrement le secrétariat du Synode, le cardinal secrétaire, l’archevêque secrétaire et tous ceux, tous ceux qui travaillent au secrétariat du Synode.
Ils ont beaucoup travaillé pour cela et ils ont eu une capacité pour inventer des choses et une créativité très grandes.
Merci beaucoup, cardinal Baldisseri, ainsi qu’à tous vos collaborateurs.
Vous êtes invités parce que votre apport est indispensable.
Nous avons besoin de vous pour préparer le Synode qui réunira les évêques en octobre sur le thème :
Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel.
Dans de nombreux moments de l’histoire de l’Église, comme aussi dans de nombreux épisodes bibliques, Dieu a voulu parler par le biais des plus jeunes : je pense, par exemple, à Samuel, à David et à Daniel. J’aime beaucoup l’histoire de Samuel, quand il entend la voix de Dieu
La Bible dit :
« À cette époque, on n’avait pas l’habitude d’entendre la voix de Dieu.
C’était un peuple désorienté ».
C’est un jeune qui a ouvert cette porte.
Dans les moments difficiles, le Seigneur fait avancer l’histoire avec les jeunes.
Ils disent la vérité, ils n’ont pas honte.
Je ne dis pas qu’ils sont « effrontés » mais ils n’ont pas honte et disent la vérité.
Et David, quand il était jeune, commence avec ce courage.
Et aussi avec ses péchés.
Parce que c’est intéressant, toutes ces personnes ne sont pas nées saintes, ne sont pas nées justes, des modèles pour les autres.
Ce sont tous des hommes et des femmes pécheurs et pécheresses, mais qui ont senti le désir de faire quelque chose de bon, Dieu les a poussés et ils ont avancé.
Et c’est très beau.
Nous pouvons penser :
« Tout cela, c’est pour les personnes justes, pour les prêtres et pour les sœurs ».
Non, c’est pour tout le monde.
Et encore plus pour vous les jeunes, parce que vous avez beaucoup de force pour dire les choses, pour sentir les choses, pour rire et aussi pour pleurer.
Nous, les adultes, souvent, souvent, nous avons oublié la capacité à pleurer, nous nous sommes habitués :
« Le monde est comme cela… qu’ils se débrouillent ».
Et nous avançons comme cela.
C’est pourquoi je vous exhorte, s’il vous plaît :
Soyez courageux ces jours-ci, dites tout ce qui vous vient à l’esprit ; et si tu te trompes, un autre te corrigera.
Mais avancez, courageusement !
1. Trop souvent on parle des jeunes sans se laisser interpeller par eux.
Quand quelqu’un veut faire une campagne ou quelque chose, ah, il loue les jeunes !
N’est-ce pas ?
Mais il ne permet pas que les jeunes l’interpellent.
Louer est une manière de contenter les gens.
Mais les gens ne sont pas bêtes ni stupides.
Non, ils ne le sont pas. Les gens comprennent.
Il n’y a que les idiots qui ne comprennent pas.
En espagnol, il y a une expression très belle qui dit :
« Loue l’idiot et tu le verras se mettre au travail ».
Donner une tape sur l’épaule et il sera content, parce qu’il est idiot, il ne s’en rend pas compte.
Mais vous n’êtes pas idiots !
Même les meilleures analyses au monde sur les jeunes, bien qu’elles soient utiles – elles sont utiles – ne remplacent pas la nécessité de la rencontre face à face.
On parle de la jeunesse d’aujourd’hui.
Cherchez par curiosité dans combien d’articles, combien de conférences on parle de la jeunesse d’aujourd’hui.
Je voudrais vous dire quelque chose :
La jeunesse n’existe pas !
Ce sont les jeunes qui existent, les histoires, les visages, les regards, les illusions. Ce sont les jeunes qui existent.
C’est facile de parler de la jeunesse.
On fait des abstractions, des pourcentages…
Non. Ton visage, ton cœur, que dit-il ?
Discuter, écouter les jeunes.
Parfois évidemment, vous n’êtes pas… les jeunes ne sont pas le Prix Nobel de la prudence.
Non. Parfois ils parlent « en donnant des gifles ».
La vie est ainsi, mais il faut les écouter.
On peut penser qu’il serait plus facile de vous tenir « à distance de sécurité », pour ne pas se laisser provoquer par vous.
Mais il ne suffit pas d’échanger quelques messages ou de partager des photos sympathiques.
Les jeunes doivent être pris au sérieux !
Il me semble que nous sommes entourés par une culture qui, si d’une partie elle idolâtre la jeunesse en cherchant à ne pas la laisser passer, de l’autre elle empêche beaucoup de jeunes d’êtres acteurs.
C’est la philosophie du maquillage.
Les personnes grandissent et cherchent à se maquiller pour paraître plus jeunes, mais les jeunes, on ne les laisse pas grandir.
C’est très fréquent. Pourquoi ?
Parce qu’on ne permet pas qu’ils soient interpelés.
C’est important.
Souvent, vous êtes marginalisés de la vie publique ordinaire et vous vous retrouvez à mendier un emploi qui ne vous garantit pas de lendemain.
Je ne sais pas si cela se produit dans tous vos pays, mais dans beaucoup…
Si je ne me trompe pas, le taux de chômage des jeunes ici, en Italie, au-dessus de 25 ans, tourne autour de 35 pour cent.
Dans un autre pays d’Europe, frontalier avec l’Italie, 47 pour cent.
Dans un autre pays d’Europe proche de l’Italie, plus de 50 pour cent.
Que fait un jeune qui ne trouve pas de travail ?
Il tombe malade – la dépression – il tombe dans les dépendances, ils se suicide – cela fait réfléchir : les statistiques sur le suicide des jeunes sont toutes faussées, toutes – il se rebelle – mais c’est une manière de se suicider – ou il prend l’avion et va dans une ville que je ne veux pas nommer et il s’enrôle dans Isis ou dans un de ces mouvements de guérilla.
Au moins, il a le sentiment de vivre et il aura un salaire mensuel.
Et ceci est un péché social !
La société en est responsable.
Mais je voudrais que ce soit vous qui disiez les causes, les pourquoi, et non pas dire :
« Moi non plus, je ne sais pas bien pourquoi ».
Comment vivez-vous ce drame ?
Cela nous aiderait beaucoup.
Trop souvent, vous êtes laissés seuls.
Mais la vérité est aussi le fait que vous êtes des constructeurs de culture, avec votre style et votre originalité.
C’est un éloignement relatif, parce que vous êtes capables de construire une culture qui ne se voit peut-être pas mais qui va de l’avant.
Ceci est un espace que nous voulons pour entendre votre culture, celle que vous êtes en train de construire.
Dans l’Église – j’en suis convaincu – il ne doit pas en être ainsi :
fermer la porte, ne pas entendre.
L’Évangile nous le demande :
son message de proximité invite à se rencontrer et à se confronter, à s’accueillir et à s’aimer pour de bon, à cheminer ensemble et à partager sans peur.
Et cette réunion pré-synodale veut être le signe de quelque chose de grand : la volonté de l’Église de se mettre à l’écoute de tous les jeunes, sans exclure personne.
Et cela, pas pour faire de la politique.
Non pour une « jeuno-philie » artificielle, non, mais parce que nous avons besoin de mieux comprendre ce que Dieu et l’histoire nous demandent.
Si vous manquez, il nous manque une partie de l’accès à Dieu.
2. Le prochain Synode se propose en particulier de développer les conditions pour que les jeunes soient accompagnés avec passion et compétence dans le discernement vocationnel, c’est-à-dire comment « reconnaître et accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude » (Document préparatoire, introduction).
Nous avons tous cet appel.
Vous, dans la phase initiale, vous êtes jeunes.
C’est la certitude de fond :
Dieu aime chacun et il adresse à chacun personnellement un appel.
C’est un don qui, quand on le découvre, remplit de joie (cf. Mt 13,44-46).
Soyez-en certains :
Dieu a confiance en vous, il vous aime et vous appelle.
Et pour sa part, cela ne diminuera pas, parce qu’il est fidèle et croit vraiment en vous.
Dieu est fidèle
Pour les croyants, je dis : « Dieu est fidèle ».
Je vous adresse la question qu’il a posée un jour aux premiers disciples :
« Que cherchez-vous ? » (Jn 1,38).
Moi aussi, maintenant, je vous pose la question, à chacun de vous :« Que cherches-tu ?
Toi, que cherches-tu dans ta vie ? »
Dis-le, cela nous fera du bien de l’entendre.
Dis-le. Nous en avons besoin : d’entendre votre chemin dans la vie.
Que cherches-tu ?
Je vous invite à partager la recherche de votre vie avec Lui, à marcher ensemble.
Et nous, nous désirons faire la même chose parce que nous ne pouvons que partager avec enthousiasme la recherche de la vraie joie de chacun ; et nous ne pouvons pas garder pour nous seuls celui qui a changé notre vie : Jésus.
Vos contemporains et vos amis, même sans le savoir, attendent eux aussi un appel de salut.
3. Le prochain Synode sera aussi un appel adressé à l’Église, pour qu’elle redécouvre un dynamisme jeune renouvelé.
J’ai pu lire certains courriels du questionnaire mis en réseau par le Secrétariat du Synode et j’ai été frappé par l’appel lancé par plusieurs jeunes qui demandent aux adultes d’être à leurs côtés et de les aider dans les choix importants.
Une fille a fait observer que les jeunes manquent de points de référence et que personne ne les pousse à activer les ressources qu’ils ont.
Ensuite, à côté des aspects positifs du monde des jeunes, elle a souligné les dangers, dont l’alcool, la drogue, une sexualité vécue de manière consumériste.
Ce sont des dépendances, non ?
Et elle a conclu, comme dans un cri :
« Aidez notre monde des jeunes qui périclite de plus en plus ».
Je ne sais pas si le monde des jeunes périclite de plus en plus, je ne sais pas.
Mais je sens que le cri de cette fille est sincère et demande de l’attention.
C’est à vous de répondre à cette fille, de discuter avec cette fille.
C’est l’une d’entre vous et il faut voir cette « petite gifle » qu’elle nous donne, où elle nous pousse.
Dans l’Église aussi nous devons apprendre de nouveaux modes de présence et de proximité.C’est très important.
Il me vient à l’esprit quand Moïse veut dire au peuple de Dieu quel est le cœur de l’amour de Dieu.
Et il dit : « Réfléchissez :
Quel peuple a eu un Dieu aussi proche ? »
L’amour est proximité.
Et eux, les jeunes d’aujourd’hui, demandent à l’Église de la proximité.
Vous, les chrétiens, vous qui croyez en la proximité du Christ, vous les catholiques, soyez proches, ne soyez pas loin.
Et vous savez bien qu’il y en a beaucoup, des manières de s’éloigner, beaucoup.
Éduquez tout le monde, avec des gants blancs, mais prendre ses distances pour ne pas se salir les mains.
Les jeunes, aujourd’hui, nous demandent de la proximité : aux catholiques, aux chrétiens, aux croyants et aux non croyants.
À tous. Et à ce propos, un jeune a raconté avec enthousiasme sa participation à certaines rencontres avec ces mots.
Voici ce qu’il dit :
« Le plus important a été la présence de religieux parmi nous, les jeunes, comme des amis qui nous écoutent, nous connaissent et nous conseillent ».
Des hommes et des femmes consacrés qui sont proches.
Ils écoutent, ils connaissent et ils conseillent ceux qui leur demandent conseil.
Je connais certains d’entre vous qui font cela.
Il me vient à l’esprit le splendide Message aux jeunes du Concile Vatican II.
C’est, aujourd’hui encore, un stimulant pour lutter contre tout égoïsme et construire courageusement un monde meilleur.
C’est une invitation à chercher de nouveaux chemins et à les parcourir avec audace et confiance, en gardant le regard fixé sur Jésus et en s’ouvrant à l’Esprit-Saint pour rajeunir le visage même de l’Église.
Parce que c’est en Jésus et dans l’Esprit que l’Église trouve la force de toujours se renouveler, accomplissant une révision de vie sur sa manière d’être, demandant pardon pour ses fragilités et inadéquations, sans économiser ses énergies pour se mettre au service de tous, avec pour seule intention d’être fidèle à la mission que le Seigneur lui a confiée : vivre et annoncer l’Évangile.
4. Chers jeunes, le cœur de l’Église est jeune, précisément parce que l’Évangile est comme la sève vitale qui la régénère continuellement.
C’est à nous d’être dociles et de coopérer à cette fécondité.
Et vous pouvez tous collaborer à cette fécondité : que vous soyez chrétiens catholiques, ou d’autres religions, ou non croyants.
Nous vous demandons de collaborer à notre fécondité, à donner la vie.
Nous le faisons aussi sur ce chemin synodal, en pensant à la réalité des jeunes du monde entier.
Nous avons besoin de nous réapproprier l’enthousiasme de la foi et le goût de la recherche.
Nous avons besoin de retrouver dans le Seigneur la force de nous relever de nos échecs, d’aller de l’avant, de fortifier notre confiance dans l’avenir.
Et nous avons besoin d’oser des sentiers nouveaux.
Ne soyez pas effrayés : oser des sentiers nouveaux, même si cela comporte des risques.
Un homme, une femme qui ne prend pas de risque ne mûrit pas.
Une institution qui fait des choix pour ne pas prendre de risque reste une enfant, ne grandit pas.
Prenez des risques, accompagnés de la prudence, du conseil, mais avancez.
Sans prendre de risque, vous savez ce qui arrive à un jeune ?
Il vieillit ! Il part à la retraite à 20 ans !
Un jeune vieillit et l’Église aussi vieillit.
Je le dis douloureusement.
Si souvent je trouve des communautés chrétiennes, et aussi de jeunes, mais vieilles.
Elles ont vieilli parce qu’elles avaient peur.
Peur de quoi ?
De sortir, de sortir vers les périphéries existentielles de la vie, d’aller là où se joue l’avenir.
Une chose est la prudence, qui est une vertu, mais une autre est la peur.
Nous avons besoin de vous, jeunes, pierres vivantes d’une Église au visage jeune, mais pas maquillé, comme je l’ai dit : pas rajeuni artificiellement, mais ravivé de l’intérieur.
Et vous nous provoquez à sortir de la logique du « mais on a toujours fait comme cela ».
Et cette logique, s’il vous plaît, est un venin.
C’est un venin doux, parce qu’il te tranquilise l’âme et te laisse comme anesthésié et ne te permet pas de marcher.
Sortir de la logique du « on a toujours fait comme cela » pour rester, de manière créative, dans le sillon de l’authentique Tradition chrétienne, mais créatif.
Aux chrétiens, je recommande de lire le livre des Actes des apôtres : la créativité de ces hommes.
Ces hommes savaient aller de l’avant avec une créativité qui, si nous la traduisons dans ce que cela signifie aujourd’hui, nous épouvante !
Vous créez une culture nouvelle, mais soyez attentifs : cette culture ne peut être « déracinée ». Un pas en avant, mais regarde les racines !
Ne retourne pas aux racines parce que tu finiras enterré : fais un pas en avant, mais toujours avec des racines.
Et les racines – cela, pardonnez-moi, je le porte dans mon cœur – ce sont les personnes âgées, ce sont les courageuses personnes âgées.
Les racines, ce sont les grands-parents.
Les racines sont ceux qui ont vécu leur vie et que cette culture du rebut rejette, ils ne servent pas, on les renvoie dehors.
Les personnes âgées ont ce charisme de porter les racines.
Parlez avec les personnes âgées.
« Mais qu’est-ce que je dirai ? » Essaye !
Je me souviens à Buenos Aires, une fois, en parlant avec les jeunes, j’ai dit :
« Pourquoi n’allez-vous pas dans une maison de retraite jouer de la guitare pour les personnes âgées qui sont là-bas ? – Mais Père… –
Allez-y seulement une petite heure ».
[Ils sont restés] plus de deux heures !
Ils ne voulaient pas partir parce que les personnes âgées qui étaient un peu comme cela [un peu endormies], ont entendu la guitare et se sont réveillés, réveillés, réveillés et ont commencé [à parler] et les jeunes ont entendu des choses qui les ont touchés au fond d’eux-mêmes.
Ils ont pris cette sagesse et sont allés de l’avant. Cela, le prophète Joël le dit très bien, très bien.
Au chapitre trois. Pour moi, c’est la prophétie d’aujourd’hui :
« Les anciens auront des songes, et les jeunes prophétiseront ».
Nous avons besoin de jeunes prophètes, mais faites attention :
Vous ne serez jamais prophètes si vous ne prenez pas les songes des anciens.
En plus, si vous n’allez pas faire rêver une personne âgée qui s’ennuie là-bas, parce que personne ne l’écoute.
Faites rêver les personnes âgées et ces rêves vous aideront à aller de l’avant. Joël, 3,1.
Lis-le, cela te fera du bien.
Laissez-vous interpeller par eux.
Pour nous harmoniser sur la longueur d’onde des jeunes générations, un dialogue soutenu est d’une grande aide.
Je vous invite alors, cette semaine, à vous exprimer avec franchise et en toute liberté, je l’ai dit et je le répète.
Avec du « toupet ».
Vous êtes les protagonistes et il est important que vous parliez ouvertement.
« Mais j’ai honte, le cardinal va m’entendre… ».
Qu’il entende, il est habitué.
Je vous assure que votre contribution sera prise au sérieux.
Dès maintenant je vous dis merci ; et je vous demande, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi.
Et ceux qui ne peuvent pas prier, parce qu’ils ne savent pas prier, au moins qu’ils pensent du bien pour moi.
Merci.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François - Célébration du Dimanche des Rameaux - Prière de l'Angélus
Angélus
Dimanche des Rameaux, étape importante vers le Synode
À l’issue de la messe des Rameaux, le Pape a adressé quelques mots au moment de l’angélus.
Il a expliqué que cette journée diocésaine des jeunes représentait une étape vers le synode d’octobre et les JMJ de Panama en janvier 2019.
Ce dimanche des Rameaux, journée mondiale de la jeunesse au niveau diocésain, «est une étape importante sur le chemin vers le synode des évêques sur les jeunes du prochain mois d’octobre».
C’est ce qu’a rappelé le Pape François lors de l’angélus, à l’issue de la messe célébrée place Saint-Pierre ce 25 mars.
«Que sur cet itinéraire nous accompagnent l’exemple et l’intercession de Marie, la jeune de Nazareth que Dieu a choisie comme Mère de son Fils.
Qu’elle chemine avec nous et guide les nouvelles générations dans leur pèlerinage de foi et de fraternité», a exhorté le Pape.
François a également prié Marie pour qu’elle aide les fidèles à «vivre bien la Semaine Sainte».
«Apprenons d’elle le silence intérieur, le regard du cœur, la foi amoureuse pour suivre Jésus sur la voie de la croix qui conduit à la lumière joyeuse de la Résurrection».
Dimanche des Rameaux, étape importante vers le Synode
À l’issue de la messe des Rameaux, le Pape a adressé quelques mots au moment de l’angélus.
Il a expliqué que cette journée diocésaine des jeunes représentait une étape vers le synode d’octobre et les JMJ de Panama en janvier 2019.
Ce dimanche des Rameaux, journée mondiale de la jeunesse au niveau diocésain, «est une étape importante sur le chemin vers le synode des évêques sur les jeunes du prochain mois d’octobre».
C’est ce qu’a rappelé le Pape François lors de l’angélus, à l’issue de la messe célébrée place Saint-Pierre ce 25 mars.
«Que sur cet itinéraire nous accompagnent l’exemple et l’intercession de Marie, la jeune de Nazareth que Dieu a choisie comme Mère de son Fils.
Qu’elle chemine avec nous et guide les nouvelles générations dans leur pèlerinage de foi et de fraternité», a exhorté le Pape.
François a également prié Marie pour qu’elle aide les fidèles à «vivre bien la Semaine Sainte».
«Apprenons d’elle le silence intérieur, le regard du cœur, la foi amoureuse pour suivre Jésus sur la voie de la croix qui conduit à la lumière joyeuse de la Résurrection».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Marie du 65 a écrit:Le pape François, « un homme d’une formation philosophique et théologique profonde », hommage de Benoît XVIIl souligne la « continuité intérieure entre les deux pontificats »Lettre De Benoît XVI Et Volume Sur La Théologie Du Pape François Vatican Media« Le pape François est un homme d’une formation philosophique et théologique profonde », affirme Benoît XVI qui souligne « la continuité intérieure entre les deux pontificats ».
Dans une lettre envoyée à Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication, le pape émérite allemand salue la collection « La théologie du pape François » éditée par la Librairie éditrice du Vatican (LEV), présentée ce 12 mars 2018 à Rome.
« J’applaudis cette initiative, écrit Benoît XVI, qui veut s’opposer et réagir au préjugé insensé selon lequel le pape François serait seulement un homme pratique dénué de formation théologique ou philosophique particulière, tandis que j’aurais été uniquement un théoricien de la théologie qui aurait peu compris la vie concrète d’un chrétien aujourd’hui. »
Remerciant pour les 11 exemplaires de la collection – signés par des théologiens – qui lui ont été offerts, le pape émérite estime que « les petits volumes montrent à juste titre que le pape François est un homme d’une formation philosophie et théologique profonde et ils aident par conséquent à voir la continuité intérieure entre les deux pontificats, malgré toutes les différences de style et de tempérament”.
Le responsable éditorial de la LEV, le frère Giulio Cesareo, a précisé que la collection serait publiée en anglais, en espagnol, en français, en portugais, en polonais et en roumain.
Je n'ai pas trouvé sur le forum la suite de cette histoire de lettre ; Mgr Vigano a démissionné.
Ci-joint une analyse de la lettre de Benoit XVI.
François Bernon- Aime le Rosaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape, pour la quatrième fois, lavera les pieds de détenus
24 mars 2016
Lavement des pieds lors de la célébration du Jeudi saint à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Belleville. Paris (75)
Chaque année, le pape François se rend auprès de personnes démunies le Jeudi saint.
Ce 29 mars, pour l’ouverture du triduum pascal, le Saint-Père sera à la prison romaine de Regina Coeli, non loin du Vatican.
Après Casal del Marmo, en 2013, Rebibbia en 2015, et Paliano, en 2017, le Saint-Père se rend pour la quatrième fois depuis son pontificat dans un centre de détention pour ouvrir le Triduum pascal, ce Jeudi saint, 29 mars.
Il s’agit cette fois-ci de la grande prison du Regina Coeli, la plus grande de la capitale italienne, située non loin du Vatican.
Après une visite à l’infirmerie pour rencontrer les détenus malades, le pape François célèbrera la messe de la Cène du Seigneur dans la rotonde de la prison.
Il y lavera les pieds de douze hommes dont quatre non-catholiques, reproduisant sur douze détenus le geste de Jésus avec ses apôtres à la veille de sa mort.
Une visite est également prévue aux détenus de la section dite des « détenus protégés » condamnés pour crimes sexuels.
Le centre de détention est un vieux bâtiment, transformé en prison entre 1870 et 1890.
Environ 900 détenus y purgent leur peine.
En retournant dans un centre de détention, François marque encore une fois la place primordiale qu’il accorde aux « pauvres » de la société que sont également les réfugiés, les migrants ou les personnes handicapées, en compagnie desquels il a passé les Jeudis saints en 2014 et 2016.
Dans l’Église, « nous recevons tout le monde et nous savons et pouvons tous donner beaucoup.
Jésus n’écarte personne, il ne méprise pas…
Nous sommes tous des pèlerins, des mendiants d’amour et d’espérance, et nous avons besoin de ce Dieu qui se fait proche et se révèle dans la fraction du pain », avait-il dit au cours d’un déjeuner avec les pauvres, les réfugiés et les détenus à Bologne, en octobre dernier.
Mais pour le Pape, être au milieu des prisonniers, se faire « esclave » devant eux, c’est leur rappeler encore une fois que « Jesus ne se fatigue pas d’aimer, ni de pardonner », que son amour est « un amour sans bornes, jusqu’au bout… ».
C’est rappeler aussi à tous les membres de l’Eglise qu’ils ont le devoir d’imiter Jésus en s’abaissant devant les plus démunis.
Le « lavement des pieds » est le geste typique du serviteur envers son maître, pas un « geste folklorique », a rappelé le Pape à la prison de Paliano, l’an dernier.
Dans ce centre de détention accueillant d’anciens mafieux « collaborateurs de justice », le Saint-Père n’avait pas mâché ses mots, insistant sur le « sérieux » d’un tel geste dans une société qui persiste, encore aujourd’hui, à ne voir dans les prisonniers que « des personnes ayant commis une faute, et n’accordant qu’une confiance très relative au travail de réinsertion ».
Or, avoir cette vision, « c’est oublier que nous sommes tous pécheurs », ne cesse de clamer le Pape, c’est oublier que « nous pouvons tous commettre des erreurs » et que « d’une manière ou d’une autre nous en commettons »
Espérer, toujours espérer…
Le Pape, devant un millier de personnes, à l’occasion du Jubilé du monde carcéral, en novembre 2016, avait plaidé pour une justice « qui ne soit pas exclusivement punitive » mais « ouverte à l’espérance »
Le passé ne peut être réécrit, a-t-il encouragé les détenus, « l’histoire qui regarde l’avenir, est encore toute à écrire (…)
En apprenant des erreurs du passé, on peut ouvrir un nouveau chapitre de la vie ».
Et pour encourager les détenus, pour agir sur leur foi, le Pape ne perd pas une occasion de les faire participer, même de loin, à ses occupations.
En leur confiant par exemple la fabrication de centaines de milliers de chapelets servant aux différentes activités et célébrations durant ses voyages apostoliques, histoire de leur donner le sentiment de participer à ce grand climat de joie et d’espérance qui caractérise ces voyages, et de leur redire
« Dieu n’a pas honte de vous… »
24 mars 2016
Lavement des pieds lors de la célébration du Jeudi saint à la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Belleville. Paris (75)
Chaque année, le pape François se rend auprès de personnes démunies le Jeudi saint.
Ce 29 mars, pour l’ouverture du triduum pascal, le Saint-Père sera à la prison romaine de Regina Coeli, non loin du Vatican.
Après Casal del Marmo, en 2013, Rebibbia en 2015, et Paliano, en 2017, le Saint-Père se rend pour la quatrième fois depuis son pontificat dans un centre de détention pour ouvrir le Triduum pascal, ce Jeudi saint, 29 mars.
Il s’agit cette fois-ci de la grande prison du Regina Coeli, la plus grande de la capitale italienne, située non loin du Vatican.
Après une visite à l’infirmerie pour rencontrer les détenus malades, le pape François célèbrera la messe de la Cène du Seigneur dans la rotonde de la prison.
Il y lavera les pieds de douze hommes dont quatre non-catholiques, reproduisant sur douze détenus le geste de Jésus avec ses apôtres à la veille de sa mort.
Une visite est également prévue aux détenus de la section dite des « détenus protégés » condamnés pour crimes sexuels.
Le centre de détention est un vieux bâtiment, transformé en prison entre 1870 et 1890.
Environ 900 détenus y purgent leur peine.
En retournant dans un centre de détention, François marque encore une fois la place primordiale qu’il accorde aux « pauvres » de la société que sont également les réfugiés, les migrants ou les personnes handicapées, en compagnie desquels il a passé les Jeudis saints en 2014 et 2016.
Dans l’Église, « nous recevons tout le monde et nous savons et pouvons tous donner beaucoup.
Jésus n’écarte personne, il ne méprise pas…
Nous sommes tous des pèlerins, des mendiants d’amour et d’espérance, et nous avons besoin de ce Dieu qui se fait proche et se révèle dans la fraction du pain », avait-il dit au cours d’un déjeuner avec les pauvres, les réfugiés et les détenus à Bologne, en octobre dernier.
Mais pour le Pape, être au milieu des prisonniers, se faire « esclave » devant eux, c’est leur rappeler encore une fois que « Jesus ne se fatigue pas d’aimer, ni de pardonner », que son amour est « un amour sans bornes, jusqu’au bout… ».
C’est rappeler aussi à tous les membres de l’Eglise qu’ils ont le devoir d’imiter Jésus en s’abaissant devant les plus démunis.
Le « lavement des pieds » est le geste typique du serviteur envers son maître, pas un « geste folklorique », a rappelé le Pape à la prison de Paliano, l’an dernier.
Dans ce centre de détention accueillant d’anciens mafieux « collaborateurs de justice », le Saint-Père n’avait pas mâché ses mots, insistant sur le « sérieux » d’un tel geste dans une société qui persiste, encore aujourd’hui, à ne voir dans les prisonniers que « des personnes ayant commis une faute, et n’accordant qu’une confiance très relative au travail de réinsertion ».
Or, avoir cette vision, « c’est oublier que nous sommes tous pécheurs », ne cesse de clamer le Pape, c’est oublier que « nous pouvons tous commettre des erreurs » et que « d’une manière ou d’une autre nous en commettons »
Espérer, toujours espérer…
Le Pape, devant un millier de personnes, à l’occasion du Jubilé du monde carcéral, en novembre 2016, avait plaidé pour une justice « qui ne soit pas exclusivement punitive » mais « ouverte à l’espérance »
Le passé ne peut être réécrit, a-t-il encouragé les détenus, « l’histoire qui regarde l’avenir, est encore toute à écrire (…)
En apprenant des erreurs du passé, on peut ouvrir un nouveau chapitre de la vie ».
Et pour encourager les détenus, pour agir sur leur foi, le Pape ne perd pas une occasion de les faire participer, même de loin, à ses occupations.
En leur confiant par exemple la fabrication de centaines de milliers de chapelets servant aux différentes activités et célébrations durant ses voyages apostoliques, histoire de leur donner le sentiment de participer à ce grand climat de joie et d’espérance qui caractérise ces voyages, et de leur redire
« Dieu n’a pas honte de vous… »
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Commentaires en français des célébrations pascales - Vatican News
Pape François - Messe chrismale du Jeudi 29 Mars 2018
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François - Célébration de la Passion du Seigneur 30 Mars 2018
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bénédiction Urbi et Orbi
Messe de la Résurrection à Rome
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le pape François prie pour Alfie Evans, un bébé malade menacé d’être débranché
ALFIE EVANS
Le pape François a exprimé son soutien et sa compassion à l’égard d’Alfie Evans, un bébé britannique atteint d’une maladie neurodégénérative encore inconnue.
Les justice anglaise et européenne ont rejeté les recours des parents de l’enfant dont l’hôpital veut débrancher la respiration artificielle.
C’est un drame qui se joue en ce moment à l’hôpital pédiatrique de Liverpool.
Alfie Evans, un bébé britannique âgé de moins de deux ans y est hospitalisé car atteint d’une maladie neurologique dégénérative encore inconnue.
Sa vie est aujourd’hui menacée par la justice qui a validé l’arrêt de la respiration artificielle dont il bénéficie dans l’établissement.
Dans un tweet publié le 4 avril dans la soirée, le Pape a exprimé sa compassion pour l’enfant et ses parents, Tom Evans et Kate James.
À Rome, l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù s’était déclaré prêt à l’accueillir.
Pape François
✔
@Pontifex_fr
J'espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés.
21:45 - 4 avr. 2018
Pour mémoire, inconscient depuis décembre 2016, Alfie Evans est actuellement en soins intensifs à l’hôpital pédiatrique Alder Hey de Liverpool.
Des analyses ont révélé des lésions cérébrales incurables et ses médecins le décrivent désormais dans un état « semi-végétatif ».
Fort de ce constat, des médecins avaient alors réclamé devant la Haute cour de justice, plus haute juridiction britannique, l’interruption des soins, contre l’avis des parents.
Le 20 février dernier, elle a donné raison aux médecins. « Une ventilation permanente n’est pas dans l’intérêt d’Alfie », ont estimé les juges qui ont indiqué que les machines maintenant Alfie Evans devaient être débranchées.
Le débranchement de l’enfant prévu ce 6 avril
Qualifiant cette décision de « condamnation à mort », les parents se sont alors tournés vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), à Strasbourg… qui a rejeté leur demande, soulignant « l’état dégénératif progressif, catastrophique et incurable » de leur enfant. D’après plusieurs médias britanniques, le débranchement de l’enfant serait prévu ce vendredi 6 avril.
En UDP avec notre Saint-Père pour ce petit Ange
ALFIE EVANS
Le pape François a exprimé son soutien et sa compassion à l’égard d’Alfie Evans, un bébé britannique atteint d’une maladie neurodégénérative encore inconnue.
Les justice anglaise et européenne ont rejeté les recours des parents de l’enfant dont l’hôpital veut débrancher la respiration artificielle.
C’est un drame qui se joue en ce moment à l’hôpital pédiatrique de Liverpool.
Alfie Evans, un bébé britannique âgé de moins de deux ans y est hospitalisé car atteint d’une maladie neurologique dégénérative encore inconnue.
Sa vie est aujourd’hui menacée par la justice qui a validé l’arrêt de la respiration artificielle dont il bénéficie dans l’établissement.
Dans un tweet publié le 4 avril dans la soirée, le Pape a exprimé sa compassion pour l’enfant et ses parents, Tom Evans et Kate James.
À Rome, l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù s’était déclaré prêt à l’accueillir.
Pape François
✔
@Pontifex_fr
J'espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés.
21:45 - 4 avr. 2018
Pour mémoire, inconscient depuis décembre 2016, Alfie Evans est actuellement en soins intensifs à l’hôpital pédiatrique Alder Hey de Liverpool.
Des analyses ont révélé des lésions cérébrales incurables et ses médecins le décrivent désormais dans un état « semi-végétatif ».
Fort de ce constat, des médecins avaient alors réclamé devant la Haute cour de justice, plus haute juridiction britannique, l’interruption des soins, contre l’avis des parents.
Le 20 février dernier, elle a donné raison aux médecins. « Une ventilation permanente n’est pas dans l’intérêt d’Alfie », ont estimé les juges qui ont indiqué que les machines maintenant Alfie Evans devaient être débranchées.
Le débranchement de l’enfant prévu ce 6 avril
Qualifiant cette décision de « condamnation à mort », les parents se sont alors tournés vers la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), à Strasbourg… qui a rejeté leur demande, soulignant « l’état dégénératif progressif, catastrophique et incurable » de leur enfant. D’après plusieurs médias britanniques, le débranchement de l’enfant serait prévu ce vendredi 6 avril.
En UDP avec notre Saint-Père pour ce petit Ange
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Jeunes
Le pape encourage à adopter le « rêve de Jésus »
Le pape encourage à adopter le « rêve de Jésus »
Rencontre avec les jeunes du diocèse de Brescia
Etes-vous disposés à écouter Jésus et à changer quelque chose de vous-mêmes ? …
Suis-je disposé à faire miens les rêves de Jésus ?
Ou bien ai-je peur que ses rêves puissent “déranger” mes rêves ?
» Ce sont les questions posées par le pape François à quelque 3000 jeunes du diocèse de Brescia (Italie), ce 7 avril 2018.
Lors d’une audience en la salle Paul VI du Vatican, le pape a expliqué que le « rêve de Jésus » était celui du « règne de Dieu » :
« former une grande famille de frères et sœurs avec Dieu comme Père, qui aime tous ses enfants et qui est plein de joie quand celui qui s’est égaré revient chez lui. »
Il s’agit de renoncer au « moi égoïste qui ne suit pas la logique de Dieu, la logique de l’amour, mais qui suit la logique opposée, celle de l’égoïsme, de la recherche de son intérêt » :
« Combien parmi nous sommes esclaves de l’égoïsme, de l’attachement aux richesses, des vices.
Ce sont des esclavages intérieurs. C’est le péché, qui nous fait mourir de l’intérieur. »
Le pape a aussi confié qu’il avait « très à cœur » que le prochain Synode des évêques sur les jeunes, en octobre 2018, « soit préparé par une vraie écoute des jeunes » et par « la disponibilité à changer quelque chose, à marcher ensemble, à partager les rêves ».
Discours du pape François
Chers jeunes, bienvenus !
On dit que là où il y a des jeunes, il y a du bruit, mais ici il y a le silence…
[Cris enthousiastes des jeunes]
Je vous remercie pour votre accueil festif.
Je remercie votre évêque pour son introduction et les personnes qui vous accompagnent en ce pèlerinage. Merci à tous !
Les paroles de ce jeune que l’évêque vient de citer – et que je connaissais déjà avant – m’ont touché :
“Mais les évêques croient vraiment que les jeunes peuvent aider l’Eglise à changer ?”.
Je ne sais pas si ce jeune, qui a posé cette question, est ici parmi vous… Il est ici ?…
Il n’y est pas, d’accord.
Mais dans tous les cas je peux dire, à lui et à vous tous, que cette question me tient très à cœur.
Cela me tient très à cœur que le prochain Synode des évêques, qui concernera “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, soit préparé par une vraie écoute des jeunes.
Et je peux témoigner que c’est ce qui est en train d’être fait.
Vous me le montrez aussi, par le travail qui avance dans votre diocèse.
Et quand je dis “écoute vraie” j’entends aussi la disponibilité à changer quelque chose, à marcher ensemble, à partager les rêves, comme disait ce jeune.
Mais moi aussi j’ai le droit de poser des questions, et je veux vous poser une question.
Vous vous demandez justement si nous les évêques nous sommes disposés à vous écouter vraiment et à changer quelque chose dans l’Eglise.
Et je vous demande : vous, êtes-vous disposés à écouter Jésus et à changer quelque chose de vous-mêmes ?
Je laisse la question pour qu’elle entre dans votre cœur.
Je la répète : êtes-vous disposés à écouter Jésus et à changer quelque chose de vous-mêmes ?
Si vous êtes ici, je pense que oui, mais je ne peux pas et je ne veux pas le tenir pour acquis.
Que chacun de vous réfléchisse en lui, dans son cœur : suis-je disposé à faire miens les rêves de Jésus ?
Ou bien ai-je peur que ses rêves puissent “déranger” mes rêves ?
Et quel est le rêve de Jésus ?
Le rêve de Jésus est celui qui est appelé règne de Dieu dans l’Evangile.
Le règne de Dieu signifie amour avec Dieu et amour entre nous, former une grande famille de frères et sœurs avec Dieu comme Père, qui aime tous ses enfants et qui est plein de joie quand celui qui s’est égaré revient chez lui.
C’est le rêve de Jésus.
Je pose la question : êtes-vous disposés à le faire vôtre ?
Etes-vous disposés à le faire vôtre ?
Etes-vous disposés aussi à changer pour embrasser ce rêve ? [Les jeunes répondent : oui !]
Ça va.
Jésus est très clair. Il dit :
« Si quelqu’un veut me suivre – c’est-à-dire être avec moi, derrière moi – qu’il renonce à lui-même ».
Pourquoi utilise-t-il ce mot un peu dur, “renoncer à soi-même ”?
Comment cela se fait ? Dans quel sens cela doit-il être compris ?
Cela ne veut pas dire mépriser ce que Dieu nous a donné : la vie, les désirs, le corps, les relations…
Non, tout cela, Dieu l’a voulu et le veut pour notre bien.
Et pourtant Jésus demande à celui qui veut le suivre de « renoncer à lui-même », parce qu’il y a en chacun de nous ce qui dans la Bible s’appelle le “vieil homme”: il y a un “vieil homme”, un moi égoïste qui ne suit pas la logique de Dieu, la logique de l’amour, mais qui suit la logique opposée, celle de l’égoïsme, de la recherche de son intérêt, souvent masquée par une bonne façade, pour la cacher.
Vous connaissez tout cela, ce sont des choses de la vie.
Jésus est mort sur la croix pour nous libérer de cet esclavage du vieil homme, qui n’est pas extérieur, mais intérieur.
Combien parmi nous sommes esclaves de l’égoïsme, de l’attachement aux richesses, des vices.
Ce sont des esclavages intérieurs. C’est le péché, qui nous fait mourir de l’intérieur.
Seul Lui, Jésus, peut nous sauver de ce mal, mais il faut notre collaboration, que chacun de nous dise :
“Jésus, pardonne-moi, donne-moi un cœur comme le tien, humble et plein d’amour”.
Cette prière est belle :
“Jésus, pardonne-moi, donne-moi un cœur comme le tien, humble et plein d’amour”.
Comme était le cœur de Jésus. Comme aimait Jésus. Comme vivait Jésus.
Vous savez ? Une telle prière, Jésus la prend au sérieux !
Oui, et à qui Lui fait confiance, il offre des expériences surprenantes.
Par exemple, éprouver une joie nouvelle en lisant l’Evangile, la Bible, un sentiment de la beauté et de la vérité de sa Parole.
Ou bien se sentir attiré à participer à la Messe, ce qui pour un jeune n’est pas très commun, n’est-ce pas ?
Au contraire, sentir le désir de rester avec Dieu, de rester en silence devant l’Eucharistie.
Ou bien Jésus nous fait sentir sa présence dans les personnes souffrantes, malades, exclues…
Pensez à ce que vous avez ressenti quand vous avez fait quelque chose de bon, en aidant quelqu’un
N’est-il pas vrai que vous avez ressenti un beau souffle ?
C’est Jésus qui le donne. C’est Lui qui nous change, c’est ainsi.
Ou bien il nous donne le courage de faire sa volonté en allant à contre-courant, mais sans orgueil, sans présomption, sans juger les autres…
Toutes ces choses sont ses dons – ce sont ses dons ! – qui nous font nous sentir toujours plus vides de nous-mêmes et toujours plus remplis de Lui.
Les saints nous montrent tout cela.
Saint François d’Assise, par exemple : c’était un jeune plein de rêves, mais c’étaient des rêves du monde, pas ceux de Dieu.
Jésus lui a parlé par le Crucifix, dans la chapelle de San Damiano, et sa vie a changé. Il a embrassé le rêve de Jésus, il s’est dépouillé du vieil homme, il a renoncé à son moi égoïste et a accueilli le moi de Jésus, humble, pauvre, simple, miséricordieux, plein de joie et d’admiration pour la beauté des créatures.
Et pensons aussi à Giovanni Battista Montini, Paul VI: nous sommes habitués, justement, à s’en souvenir comme Pape ; mais avant, il a été un jeune, un adolescent comme vous, d’une région de votre terre.
Je voudrais vous donner un devoir, un “devoir maison”: découvrir comment était Giovanni Battista Montini quand il était jeune ; comment il était dans sa famille, comme étudiant, comment il était à l’aumônerie…; quels étaient ses “rêves”… Voilà, essayez de chercher ça.
Chers jeunes, je vous remercie de cette visite, qui me donne de la joie, tant de joie.
Merci !
Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous accompagne sur le chemin.
La vie est un chemin ! Il faut marcher…
Et surtout : n’oubliez pas de prier pour moi.
Merci !
ajout personnel:
Il en a bien besoin avec ce que l'on peut lire sur ce forum cela fait froid dans le dos et pourtant.....Notre Forum vénère les trois blancheurs: Jésus Hostie, Amour du Pape et Défense de la Doctrine, Marie Notre Mère.
Et maintenant je voudrais vous donner la bénédiction, mais avant prions la Vierge Marie tous ensemble
: “Je vous salue, Marie…”.
Suis-je disposé à faire miens les rêves de Jésus ?
Ou bien ai-je peur que ses rêves puissent “déranger” mes rêves ?
» Ce sont les questions posées par le pape François à quelque 3000 jeunes du diocèse de Brescia (Italie), ce 7 avril 2018.
Lors d’une audience en la salle Paul VI du Vatican, le pape a expliqué que le « rêve de Jésus » était celui du « règne de Dieu » :
« former une grande famille de frères et sœurs avec Dieu comme Père, qui aime tous ses enfants et qui est plein de joie quand celui qui s’est égaré revient chez lui. »
Il s’agit de renoncer au « moi égoïste qui ne suit pas la logique de Dieu, la logique de l’amour, mais qui suit la logique opposée, celle de l’égoïsme, de la recherche de son intérêt » :
« Combien parmi nous sommes esclaves de l’égoïsme, de l’attachement aux richesses, des vices.
Ce sont des esclavages intérieurs. C’est le péché, qui nous fait mourir de l’intérieur. »
Le pape a aussi confié qu’il avait « très à cœur » que le prochain Synode des évêques sur les jeunes, en octobre 2018, « soit préparé par une vraie écoute des jeunes » et par « la disponibilité à changer quelque chose, à marcher ensemble, à partager les rêves ».
Discours du pape François
Chers jeunes, bienvenus !
On dit que là où il y a des jeunes, il y a du bruit, mais ici il y a le silence…
[Cris enthousiastes des jeunes]
Je vous remercie pour votre accueil festif.
Je remercie votre évêque pour son introduction et les personnes qui vous accompagnent en ce pèlerinage. Merci à tous !
Les paroles de ce jeune que l’évêque vient de citer – et que je connaissais déjà avant – m’ont touché :
“Mais les évêques croient vraiment que les jeunes peuvent aider l’Eglise à changer ?”.
Je ne sais pas si ce jeune, qui a posé cette question, est ici parmi vous… Il est ici ?…
Il n’y est pas, d’accord.
Mais dans tous les cas je peux dire, à lui et à vous tous, que cette question me tient très à cœur.
Cela me tient très à cœur que le prochain Synode des évêques, qui concernera “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, soit préparé par une vraie écoute des jeunes.
Et je peux témoigner que c’est ce qui est en train d’être fait.
Vous me le montrez aussi, par le travail qui avance dans votre diocèse.
Et quand je dis “écoute vraie” j’entends aussi la disponibilité à changer quelque chose, à marcher ensemble, à partager les rêves, comme disait ce jeune.
Mais moi aussi j’ai le droit de poser des questions, et je veux vous poser une question.
Vous vous demandez justement si nous les évêques nous sommes disposés à vous écouter vraiment et à changer quelque chose dans l’Eglise.
Et je vous demande : vous, êtes-vous disposés à écouter Jésus et à changer quelque chose de vous-mêmes ?
Je laisse la question pour qu’elle entre dans votre cœur.
Je la répète : êtes-vous disposés à écouter Jésus et à changer quelque chose de vous-mêmes ?
Si vous êtes ici, je pense que oui, mais je ne peux pas et je ne veux pas le tenir pour acquis.
Que chacun de vous réfléchisse en lui, dans son cœur : suis-je disposé à faire miens les rêves de Jésus ?
Ou bien ai-je peur que ses rêves puissent “déranger” mes rêves ?
Et quel est le rêve de Jésus ?
Le rêve de Jésus est celui qui est appelé règne de Dieu dans l’Evangile.
Le règne de Dieu signifie amour avec Dieu et amour entre nous, former une grande famille de frères et sœurs avec Dieu comme Père, qui aime tous ses enfants et qui est plein de joie quand celui qui s’est égaré revient chez lui.
C’est le rêve de Jésus.
Je pose la question : êtes-vous disposés à le faire vôtre ?
Etes-vous disposés à le faire vôtre ?
Etes-vous disposés aussi à changer pour embrasser ce rêve ? [Les jeunes répondent : oui !]
Ça va.
Jésus est très clair. Il dit :
« Si quelqu’un veut me suivre – c’est-à-dire être avec moi, derrière moi – qu’il renonce à lui-même ».
Pourquoi utilise-t-il ce mot un peu dur, “renoncer à soi-même ”?
Comment cela se fait ? Dans quel sens cela doit-il être compris ?
Cela ne veut pas dire mépriser ce que Dieu nous a donné : la vie, les désirs, le corps, les relations…
Non, tout cela, Dieu l’a voulu et le veut pour notre bien.
Et pourtant Jésus demande à celui qui veut le suivre de « renoncer à lui-même », parce qu’il y a en chacun de nous ce qui dans la Bible s’appelle le “vieil homme”: il y a un “vieil homme”, un moi égoïste qui ne suit pas la logique de Dieu, la logique de l’amour, mais qui suit la logique opposée, celle de l’égoïsme, de la recherche de son intérêt, souvent masquée par une bonne façade, pour la cacher.
Vous connaissez tout cela, ce sont des choses de la vie.
Jésus est mort sur la croix pour nous libérer de cet esclavage du vieil homme, qui n’est pas extérieur, mais intérieur.
Combien parmi nous sommes esclaves de l’égoïsme, de l’attachement aux richesses, des vices.
Ce sont des esclavages intérieurs. C’est le péché, qui nous fait mourir de l’intérieur.
Seul Lui, Jésus, peut nous sauver de ce mal, mais il faut notre collaboration, que chacun de nous dise :
“Jésus, pardonne-moi, donne-moi un cœur comme le tien, humble et plein d’amour”.
Cette prière est belle :
“Jésus, pardonne-moi, donne-moi un cœur comme le tien, humble et plein d’amour”.
Comme était le cœur de Jésus. Comme aimait Jésus. Comme vivait Jésus.
Vous savez ? Une telle prière, Jésus la prend au sérieux !
Oui, et à qui Lui fait confiance, il offre des expériences surprenantes.
Par exemple, éprouver une joie nouvelle en lisant l’Evangile, la Bible, un sentiment de la beauté et de la vérité de sa Parole.
Ou bien se sentir attiré à participer à la Messe, ce qui pour un jeune n’est pas très commun, n’est-ce pas ?
Au contraire, sentir le désir de rester avec Dieu, de rester en silence devant l’Eucharistie.
Ou bien Jésus nous fait sentir sa présence dans les personnes souffrantes, malades, exclues…
Pensez à ce que vous avez ressenti quand vous avez fait quelque chose de bon, en aidant quelqu’un
N’est-il pas vrai que vous avez ressenti un beau souffle ?
C’est Jésus qui le donne. C’est Lui qui nous change, c’est ainsi.
Ou bien il nous donne le courage de faire sa volonté en allant à contre-courant, mais sans orgueil, sans présomption, sans juger les autres…
Toutes ces choses sont ses dons – ce sont ses dons ! – qui nous font nous sentir toujours plus vides de nous-mêmes et toujours plus remplis de Lui.
Les saints nous montrent tout cela.
Saint François d’Assise, par exemple : c’était un jeune plein de rêves, mais c’étaient des rêves du monde, pas ceux de Dieu.
Jésus lui a parlé par le Crucifix, dans la chapelle de San Damiano, et sa vie a changé. Il a embrassé le rêve de Jésus, il s’est dépouillé du vieil homme, il a renoncé à son moi égoïste et a accueilli le moi de Jésus, humble, pauvre, simple, miséricordieux, plein de joie et d’admiration pour la beauté des créatures.
Et pensons aussi à Giovanni Battista Montini, Paul VI: nous sommes habitués, justement, à s’en souvenir comme Pape ; mais avant, il a été un jeune, un adolescent comme vous, d’une région de votre terre.
Je voudrais vous donner un devoir, un “devoir maison”: découvrir comment était Giovanni Battista Montini quand il était jeune ; comment il était dans sa famille, comme étudiant, comment il était à l’aumônerie…; quels étaient ses “rêves”… Voilà, essayez de chercher ça.
Chers jeunes, je vous remercie de cette visite, qui me donne de la joie, tant de joie.
Merci !
Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous accompagne sur le chemin.
La vie est un chemin ! Il faut marcher…
Et surtout : n’oubliez pas de prier pour moi.
Merci !
ajout personnel:
Il en a bien besoin avec ce que l'on peut lire sur ce forum cela fait froid dans le dos et pourtant.....Notre Forum vénère les trois blancheurs: Jésus Hostie, Amour du Pape et Défense de la Doctrine, Marie Notre Mère.
Et maintenant je voudrais vous donner la bénédiction, mais avant prions la Vierge Marie tous ensemble
: “Je vous salue, Marie…”.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Messe du dimanche de la Divine Miséricorde
Le Dimanche de la divine Miséricorde a été institué dans l’Église catholique par Jean-Paul II le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de Sœur Faustine Kowalska (Sainte Faustine).
Il fut célébré pour la première fois dans l’histoire de l’Église le 22 avril 2001.
Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques, également appelée octave de Pâques, deuxième dimanche de Pâques, ou dimanche de Saint-Thomas.
Il fut célébré pour la première fois dans l’histoire de l’Église le 22 avril 2001.
Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques, également appelée octave de Pâques, deuxième dimanche de Pâques, ou dimanche de Saint-Thomas.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Je n'ai pas le temps de regarder ce soir mais si vous voulez accéder à l'encyclique de la sainteté, voici un lien:
https://fr.aleteia.org/2018/04/09/gaudete-et-exsultate-les-dix-commandements-de-la-saintete-pour-tous/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm
https://fr.aleteia.org/2018/04/09/gaudete-et-exsultate-les-dix-commandements-de-la-saintete-pour-tous/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Ami de Saint Bernard a écrit:Je n'ai pas le temps de regarder ce soir mais si vous voulez accéder à l'encyclique de la sainteté, voici un lien:
https://fr.aleteia.org/2018/04/09/gaudete-et-exsultate-les-dix-commandements-de-la-saintete-pour-tous/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_source=onesignal&utm
Merci Bernard, j'ai pris la liberté d'intégrer ton texte et faire un ajout de vidéo!!
Gaudete et Exsultate
Les dix commandements de la sainteté pour tous
Écrite sur le ton de la conversation, la troisième exhortation apostolique, du pape François exhorte la sainteté à la portée de tous. Utilisant ainsi les formules chocs dont il a le secret. Florilège.
« Tous appelés à être des saints », tu t’appliqueras
Nous pourrions être tentés de penser que la sainteté est réservée à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires : les prêtres ou les religieux, en particulier.
Leur quotidien est consacré à la prière. Il n′en est pas ainsi, affirme le successeur de Pierre.
« Nous sommes tous appelés à être des saints », explique-t-il, et à offrir notre témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes.
Si tu es marié, souligne le Pape, tu dois aimer et prendre soin de ton époux ou de ton épouse.
« Les saints de la porte d’à côté », tu remercieras
Ainsi, le pape François nous invite à observer cette grande « nuée de témoins » qui sont autour de nous et qui forment le « patient peuple de Dieu ».
Comme les parents qui éduquent amour leurs enfants, par exemple.
Parmi eux, explique le pontife, « Il peut y avoir notre propre mère, une grand-mère ou d’autres personnes proches″.
Ces “saints de la porte d’à côté“, selon ses propres mots, ne sont donc pas forcément ceux qui ont été officiellement reconnus par l’Église.
Mais ils nous encouragent à ne pas nous arrêter en chemin, et au contraire à continuer à marcher vers ce but de la vie de tout baptisé : la sainteté.
« N’aie pas peur de viser plus haut », tu te répéteras
D′après le pape François, cette sainteté n’enlève « ni la vie, ni la joie ».
Au contraire, souligne-t-il : c′est ainsi que l′on pourra être ce que le Seigneur a pensé quand il nous a créé.
Il ne faut donc pas avoir peur de « viser plus haut » que la médiocrité et la superficialité ambiante, de se laisser aimer par Dieu et guider par l′Esprit saint.
La sainteté ne rend pas « moins humain », explique le Pape argentin, car c’est la rencontre de notre faiblesse avec la force de la grâce.
Au fond, martèle le souverain pontife à la suite de Léon Bloy, dans la vie
« Il n’y a qu’une tristesse, c’est de ne pas être des saints ».
À « l′armée de gens pardonnés », tu appartiendras
Il faut savoir que tous, selon le successeur de Pierre, « nous constituons une armée de gens pardonnés ».
C’est-à-dire que nous avons « bénéficié de la compassion divine », explique le souverain pontife.
C′est pourquoi, l’Évangile nous demande de nous montrer compatissants les uns avec les autres « comme le Père est compatissant ».
La mesure que nous utilisons pour comprendre l’autre et pour pardonner, affirme le pape François, nous sera appliquée pour nous pardonner.
« La force intérieure », tu demanderas
Pour le chef de l’Église catholique, il y a quelque chose d’essentiel : il faut être solidement centré sur le Christ.
Dieu nous aime et nous soutient, explique-t-il, et le savoir permet d’avoir une grande force intérieure.
Grâce à celle-ci, il est possible aux catholiques d′endurer toutes les contrariétés et toutes les vicissitudes de la vie.
Ainsi, les agressions, les infidélités ou les défauts des autres ne peuvent rien contre les croyants. C′est une source de la paix que l′on peut d′ailleurs observer chez les saints.
« Le petit détail », tu soigneras
Jésus, insiste le pape François, invitait ses disciples à prêter de l′attention aux détails.
Aux petits détails même. Par exemple, celui du vin en train de manquer lors d’un mariage.
Celui de la brebis perdue.
Celui d’avoir de l’huile en réserve pour les lampes au cas où tarderait le fiancé.
La liste établie par le pontife est longue. Tous sont des petits détails de l′amour, et il faut savoir les protéger.
Leur préservation crée, selon François, « un lieu ouvert et d’évangélisation », un « lieu de la présence du Ressuscité ».
« L′audace apostolique », tu auras
La sainteté, à en croire l′exhortation du Pape « du bout du monde », se manifeste également dans l′audace apostolique.
Elle incite les chrétiens à l′évangélisation.
Le Seigneur, ajoute le pontife, nous appelle à naviguer au large et à jeter les filets dans des eaux plus profondes. Cela veut dire qu′Il nous invite à consacrer notre vie à son service.
Il faut donc demander ce courage apostolique « d’annoncer l’Évangile aux autres et de renoncer à faire de notre vie chrétienne un musée de souvenirs ».
« Le génie féminin », tu respecteras
Le « génie féminin », selon le pontife, se manifeste dans des « styles féminins de sainteté », indispensables pour refléter la sainteté de Dieu en ce monde.
« Même à des époques où les femmes ont été plus marginalisées », souligne le pape François, l’Esprit saint a suscité des saintes et leur rayonnement a provoqué de nouveaux dynamismes spirituels et d’importantes réformes dans l’Église.
Après avoir cité ces femmes reconnues par l’Église, le Pape argentin a aussi évoqué les « femmes inconnues ou oubliées qui, chacune à sa manière, ont soutenu et transformé des familles et des communautés par la puissance de leur témoignage ».
Des « élucubrations mentales qui finissent par éloigner de la fraîcheur de l’Évangile », tu t’écarteras
Pour le pape François, il existe deux erreurs nuisibles concernant tour à tour les conservateurs et les progressistes : séparer les exigences de l’Évangile de la relation personnelle avec Dieu, mais aussi suspecter l′engagement social de mondanité.
Pour éviter le premier écueil, il faut savoir lire la théologie sans éteindre la sainte oraison ou la dévotion.
Mais en outre, explique le pontife, la sagesse chrétienne ne doit pas être séparée de la miséricorde envers le prochain.
« La défense de l’innocent qui n’est pas encore né, écrit le successeur de Pierre, doit être sans équivoque, ferme et passionnée ». « Mais est également sacrée, la vie des pauvres qui sont déjà nés ».
« Les armes pour lutter contre le Malin », tu emploieras
« Je ne crois pas dans la sainteté sans prière », insiste enfin le pontife. Pour le combat spirituel, explique-t-il, nous avons des « armes puissantes » données par le Seigneur.
Un piège à éviter, prévient le pape François : la « corruption spirituelle ».
C′est un véritable aveuglement où tout finit par sembler licite : la tromperie, la calomnie, l’égoïsme et d’autres formes subtiles d’auto référentialité.
Mais, avec « la foi », les fidèles peuvent vaincre le Malin.
Cette foi s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire.
Les dix commandements de la sainteté pour tous
Écrite sur le ton de la conversation, la troisième exhortation apostolique, du pape François exhorte la sainteté à la portée de tous. Utilisant ainsi les formules chocs dont il a le secret. Florilège.
« Tous appelés à être des saints », tu t’appliqueras
Nous pourrions être tentés de penser que la sainteté est réservée à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires : les prêtres ou les religieux, en particulier.
Leur quotidien est consacré à la prière. Il n′en est pas ainsi, affirme le successeur de Pierre.
« Nous sommes tous appelés à être des saints », explique-t-il, et à offrir notre témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes.
Si tu es marié, souligne le Pape, tu dois aimer et prendre soin de ton époux ou de ton épouse.
« Les saints de la porte d’à côté », tu remercieras
Ainsi, le pape François nous invite à observer cette grande « nuée de témoins » qui sont autour de nous et qui forment le « patient peuple de Dieu ».
Comme les parents qui éduquent amour leurs enfants, par exemple.
Parmi eux, explique le pontife, « Il peut y avoir notre propre mère, une grand-mère ou d’autres personnes proches″.
Ces “saints de la porte d’à côté“, selon ses propres mots, ne sont donc pas forcément ceux qui ont été officiellement reconnus par l’Église.
Mais ils nous encouragent à ne pas nous arrêter en chemin, et au contraire à continuer à marcher vers ce but de la vie de tout baptisé : la sainteté.
« N’aie pas peur de viser plus haut », tu te répéteras
D′après le pape François, cette sainteté n’enlève « ni la vie, ni la joie ».
Au contraire, souligne-t-il : c′est ainsi que l′on pourra être ce que le Seigneur a pensé quand il nous a créé.
Il ne faut donc pas avoir peur de « viser plus haut » que la médiocrité et la superficialité ambiante, de se laisser aimer par Dieu et guider par l′Esprit saint.
La sainteté ne rend pas « moins humain », explique le Pape argentin, car c’est la rencontre de notre faiblesse avec la force de la grâce.
Au fond, martèle le souverain pontife à la suite de Léon Bloy, dans la vie
« Il n’y a qu’une tristesse, c’est de ne pas être des saints ».
À « l′armée de gens pardonnés », tu appartiendras
Il faut savoir que tous, selon le successeur de Pierre, « nous constituons une armée de gens pardonnés ».
C’est-à-dire que nous avons « bénéficié de la compassion divine », explique le souverain pontife.
C′est pourquoi, l’Évangile nous demande de nous montrer compatissants les uns avec les autres « comme le Père est compatissant ».
La mesure que nous utilisons pour comprendre l’autre et pour pardonner, affirme le pape François, nous sera appliquée pour nous pardonner.
« La force intérieure », tu demanderas
Pour le chef de l’Église catholique, il y a quelque chose d’essentiel : il faut être solidement centré sur le Christ.
Dieu nous aime et nous soutient, explique-t-il, et le savoir permet d’avoir une grande force intérieure.
Grâce à celle-ci, il est possible aux catholiques d′endurer toutes les contrariétés et toutes les vicissitudes de la vie.
Ainsi, les agressions, les infidélités ou les défauts des autres ne peuvent rien contre les croyants. C′est une source de la paix que l′on peut d′ailleurs observer chez les saints.
« Le petit détail », tu soigneras
Jésus, insiste le pape François, invitait ses disciples à prêter de l′attention aux détails.
Aux petits détails même. Par exemple, celui du vin en train de manquer lors d’un mariage.
Celui de la brebis perdue.
Celui d’avoir de l’huile en réserve pour les lampes au cas où tarderait le fiancé.
La liste établie par le pontife est longue. Tous sont des petits détails de l′amour, et il faut savoir les protéger.
Leur préservation crée, selon François, « un lieu ouvert et d’évangélisation », un « lieu de la présence du Ressuscité ».
« L′audace apostolique », tu auras
La sainteté, à en croire l′exhortation du Pape « du bout du monde », se manifeste également dans l′audace apostolique.
Elle incite les chrétiens à l′évangélisation.
Le Seigneur, ajoute le pontife, nous appelle à naviguer au large et à jeter les filets dans des eaux plus profondes. Cela veut dire qu′Il nous invite à consacrer notre vie à son service.
Il faut donc demander ce courage apostolique « d’annoncer l’Évangile aux autres et de renoncer à faire de notre vie chrétienne un musée de souvenirs ».
« Le génie féminin », tu respecteras
Le « génie féminin », selon le pontife, se manifeste dans des « styles féminins de sainteté », indispensables pour refléter la sainteté de Dieu en ce monde.
« Même à des époques où les femmes ont été plus marginalisées », souligne le pape François, l’Esprit saint a suscité des saintes et leur rayonnement a provoqué de nouveaux dynamismes spirituels et d’importantes réformes dans l’Église.
Après avoir cité ces femmes reconnues par l’Église, le Pape argentin a aussi évoqué les « femmes inconnues ou oubliées qui, chacune à sa manière, ont soutenu et transformé des familles et des communautés par la puissance de leur témoignage ».
Des « élucubrations mentales qui finissent par éloigner de la fraîcheur de l’Évangile », tu t’écarteras
Pour le pape François, il existe deux erreurs nuisibles concernant tour à tour les conservateurs et les progressistes : séparer les exigences de l’Évangile de la relation personnelle avec Dieu, mais aussi suspecter l′engagement social de mondanité.
Pour éviter le premier écueil, il faut savoir lire la théologie sans éteindre la sainte oraison ou la dévotion.
Mais en outre, explique le pontife, la sagesse chrétienne ne doit pas être séparée de la miséricorde envers le prochain.
« La défense de l’innocent qui n’est pas encore né, écrit le successeur de Pierre, doit être sans équivoque, ferme et passionnée ». « Mais est également sacrée, la vie des pauvres qui sont déjà nés ».
« Les armes pour lutter contre le Malin », tu emploieras
« Je ne crois pas dans la sainteté sans prière », insiste enfin le pontife. Pour le combat spirituel, explique-t-il, nous avons des « armes puissantes » données par le Seigneur.
Un piège à éviter, prévient le pape François : la « corruption spirituelle ».
C′est un véritable aveuglement où tout finit par sembler licite : la tromperie, la calomnie, l’égoïsme et d’autres formes subtiles d’auto référentialité.
Mais, avec « la foi », les fidèles peuvent vaincre le Malin.
Cette foi s’exprime dans la prière, la méditation de la parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François - Messe avec les Missionnaires de la Divine Miséricorde du 10 Avril 2018
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
« Pourquoi baptiser un enfant qui ne comprend pas ? »
Mercredi 11 avril, lors de l'audience générale, le Pape François a interrogé la foule :
"Chacun de vous se souvient-il de la date de son baptême ?".
Le successeur de Pierre a également demandé aux fidèles de fêter ce jour en remerciant Dieu d’avoir pu "renaître en Lui" tout en rappelant le sens de ce don.
"Chacun de vous se souvient-il de la date de son baptême ?".
Le successeur de Pierre a également demandé aux fidèles de fêter ce jour en remerciant Dieu d’avoir pu "renaître en Lui" tout en rappelant le sens de ce don.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Journée mondiale contre l'esclavage des enfants
Les paroles du Pape
Les paroles du Pape
Qui prend soin des petits est du côté de Dieu et l’emporte sur la culture du déchet.
Libérons les enfants de toute forme d’exploitation" a appelé dans un tweet le Pape François pour la journée mondiale contre l’esclavage des enfants, ce lundi 16 avril 2018.
Libérons les enfants de toute forme d’exploitation" a appelé dans un tweet le Pape François pour la journée mondiale contre l’esclavage des enfants, ce lundi 16 avril 2018.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
le célibat des prêtres , le prêtre fait vœux de chasteté et de pauvre-ter ,de cette assermentation du clergé selon le rituel de l église catholique en ses croyances il ya un rapport qu il faudra étudier pour le rendre conforme , le rapport des douze apôtres choisie par le seigneur et d en comprendre le sens , car parmi les apôtres ils y avaient des vies de couples et ont suivies jésus , s en défaire la réforme aujourd hui la faiblesse de l être humain est grande et atteint le dogme du catholicisme est ce un mal de voir un prêtre se marier et comment . pour éviter ce qui se passe aujourd hui envers certains prêtres est ce que cela va convertir la perversion , n oublions pas nous sommes tous en nos faiblesses humaines et cela n épargne pas Vatican nous sommes des êtres humains et eux mènent le combat plus dure que nous . Ce n est pas les vœux de chasteté qui vont empêcher le mal d y entrer en eux , nous combattons cela à chaque jour et nous avons l impression d être indemne à tout cela , si en un avenir cela devrait s y faire nous comprendrons que s est pour le mieux pour éviter une escalade des plus dangereuse en notre avenir de ce monde qui se perd
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
cela est écrit dans les commandements d église, mais la progression de la demande dans les besoins de matériels et d ouvrage ouvre l opportunité que le dimanche deviendra une septième journée sans repos mais de travail pour certains qu ils en n ont besoin pour vivre et d autres de repos pour la famille , nous sommes en présence de deux rapports essentiel de la vie terrestre. Si nous revenons à la base de nos commandements de Dieu et de l église nous sommes tous hors ligne et contexte de la vie ,coupable à cent pour cents , mais s est à Dieu de voir cela . Les église ferment faute de membre qui ont quitter pour des raisons personnelle de leur croyance et laisse place au renouveau encore la nous sommes hors ligne des décisions qui s impose , je ne peux y répondre sauf de constater le résultat de la situation actuel
Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Bambino Gesù
Le pape demande de faire le possible et l’impossible pour Alfie Evans
Alfie Evans - Cliquer
Eclairage de la présidente de la structure hospitalière
A la demande du pape François, l’Hôpital pédiatrique Bambino Gesù de Rome se dit prêt à accueillir Alfie Evans, l’enfant britannique de 22 mois qui se trouve dans un « état semi-végétatif » à cause d’une maladie rare, pour l’accompagner jusqu’à la fin.
La justice du pays a décidé l’arrêt du traitement.
Dans l’attente de la décision de la Cour suprême du Royaume Uni, la présidente de l’hôpital, Mariella Enoc, explique à Vatican News que la Secrétairerie d’Etat l’a contactée le 18 avril 2018 de la part du pape, qui venait de rencontrer Thomas Evans, père de l’enfant :
« J’ai parlé avec le secrétaire d’Etat et avec le substitut… le Saint-Père m’a fait demander de faire tout le possible et l’impossible, m’a-t-on dit, pour que l’enfant vienne au Bambino Gesù. »
L’implication de l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège a commencé dès juillet 2017, précise-t-elle : les experts se sont rendus sur place en septembre et ont exprimé leur disponibilité à l’hôpital.
Après le déplacement de Thomas Evans à Rome, Mariella Enoc a adressé une nouvelle lettre proposant « une étroite collaboration », une « alliance entre médecins, hôpitaux et autorités britanniques ».
Le Bambino Gesù prendrait à sa charge le transport de l’enfant, assure-t-elle : s’il existe « un risque minime », il vaut la peine d’être pris.
Quant aux éventuels traitements, elle rappelle que la maladie est incurable :
« Mais on peut prendre soin (d’Alfie).
Nous ne ferons pas d’acharnement thérapeutique ; nos médecins ont décidé de mettre à l’enfant éventuellement une PEG (sonde, ndlr), pour l’alimentation, et une trachéotomie pour la respiration, si elle était absolument nécessaire…
Et l’on pourrait approfondir le diagnostic… parce que la maladie n’a pas été encore précisément diagnostiquée. »
« Nous ne lâchons jamais, puis quand on décide que l’enfant ne pourra pas vivre, on l’accompagne lentement jusqu’à sa mort naturelle », ajoute Mariella Enoc.
La présidente, qui a elle-même rencontré Thomas Evans, salue « une grande détermination à faire vivre leur fils ».
Source
Le pape demande de faire le possible et l’impossible pour Alfie Evans
Alfie Evans - Cliquer
Eclairage de la présidente de la structure hospitalière
A la demande du pape François, l’Hôpital pédiatrique Bambino Gesù de Rome se dit prêt à accueillir Alfie Evans, l’enfant britannique de 22 mois qui se trouve dans un « état semi-végétatif » à cause d’une maladie rare, pour l’accompagner jusqu’à la fin.
La justice du pays a décidé l’arrêt du traitement.
Dans l’attente de la décision de la Cour suprême du Royaume Uni, la présidente de l’hôpital, Mariella Enoc, explique à Vatican News que la Secrétairerie d’Etat l’a contactée le 18 avril 2018 de la part du pape, qui venait de rencontrer Thomas Evans, père de l’enfant :
« J’ai parlé avec le secrétaire d’Etat et avec le substitut… le Saint-Père m’a fait demander de faire tout le possible et l’impossible, m’a-t-on dit, pour que l’enfant vienne au Bambino Gesù. »
L’implication de l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège a commencé dès juillet 2017, précise-t-elle : les experts se sont rendus sur place en septembre et ont exprimé leur disponibilité à l’hôpital.
Après le déplacement de Thomas Evans à Rome, Mariella Enoc a adressé une nouvelle lettre proposant « une étroite collaboration », une « alliance entre médecins, hôpitaux et autorités britanniques ».
Le Bambino Gesù prendrait à sa charge le transport de l’enfant, assure-t-elle : s’il existe « un risque minime », il vaut la peine d’être pris.
Quant aux éventuels traitements, elle rappelle que la maladie est incurable :
« Mais on peut prendre soin (d’Alfie).
Nous ne ferons pas d’acharnement thérapeutique ; nos médecins ont décidé de mettre à l’enfant éventuellement une PEG (sonde, ndlr), pour l’alimentation, et une trachéotomie pour la respiration, si elle était absolument nécessaire…
Et l’on pourrait approfondir le diagnostic… parce que la maladie n’a pas été encore précisément diagnostiquée. »
« Nous ne lâchons jamais, puis quand on décide que l’enfant ne pourra pas vivre, on l’accompagne lentement jusqu’à sa mort naturelle », ajoute Mariella Enoc.
La présidente, qui a elle-même rencontré Thomas Evans, salue « une grande détermination à faire vivre leur fils ».
Source
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Ordinations sacerdotales
A l´occasion du quatrième dimanche de pâques consacré aux vocations, le Pape préside traditionnellement une messe d'ordination sacerdotale dans la Basilique Saint-Pierre.
Le sacrement de l´ordre est un acte liturgique par lequel est intégré dans le corps de l´Église le diacre, le prêtre ou l´évêque afin qu´il reçoive du Saint-Esprit un don lui permettant d´exercer « un pouvoir sacré » (sacra potestas : LG10) qui ne peut venir que du Christ par son Église.
Investi par le Christ lui-même, le consacré est mis à part. L´imposition des mains de l´évêque, avec la prière consécratoire, constitue le signe visible de cette consécration et rappelle la filiation ininterrompue avec les apôtres.
Direct de Rome du 22/04/2018.
A l´occasion du quatrième dimanche de pâques consacré aux vocations, le Pape préside traditionnellement une messe d'ordination sacerdotale dans la Basilique Saint-Pierre.
Le sacrement de l´ordre est un acte liturgique par lequel est intégré dans le corps de l´Église le diacre, le prêtre ou l´évêque afin qu´il reçoive du Saint-Esprit un don lui permettant d´exercer « un pouvoir sacré » (sacra potestas : LG10) qui ne peut venir que du Christ par son Église.
Investi par le Christ lui-même, le consacré est mis à part. L´imposition des mains de l´évêque, avec la prière consécratoire, constitue le signe visible de cette consécration et rappelle la filiation ininterrompue avec les apôtres.
Direct de Rome du 22/04/2018.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
L’association Meter lutte pour la protection des enfants en Italie
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Cardinal Tagle
Les migrants sont nos frères et soeurs
Les migrants sont nos frères et soeurs
Messe à Sainte Marthe du 26 avril 2018
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
http://www.medias-presse.info/le-vatican-encourage-la-culture-de-la-rencontre-avec-les-migrants/90921/
" L’abstraction immigrationniste globale des instances religieuses romaines post-modernes et post-conciliaire se fonde sur le rêve messianique d’un retour à la fraternité primordiale de l’humanité, d’un retour ante-péché originel ! Le migrant devient ainsi le nouvel Adam, destiné à montrer le chemin de l’unité originelle de la grande famille humaine…
C’est le rêve des mondialistes apatrides qui se réalise avec la collaboration de l’Église bergolienne "
------------------
https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=rmewg7h0H4U
" L’abstraction immigrationniste globale des instances religieuses romaines post-modernes et post-conciliaire se fonde sur le rêve messianique d’un retour à la fraternité primordiale de l’humanité, d’un retour ante-péché originel ! Le migrant devient ainsi le nouvel Adam, destiné à montrer le chemin de l’unité originelle de la grande famille humaine…
C’est le rêve des mondialistes apatrides qui se réalise avec la collaboration de l’Église bergolienne "
------------------
https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=rmewg7h0H4U
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Zamie a écrit:http://www.medias-presse.info/le-vatican-encourage-la-culture-de-la-rencontre-avec-les-migrants/90921/
" L’abstraction immigrationniste globale des instances religieuses romaines post-modernes et post-conciliaire se fonde sur le rêve messianique d’un retour à la fraternité primordiale de l’humanité, d’un retour ante-péché originel ! Le migrant devient ainsi le nouvel Adam, destiné à montrer le chemin de l’unité originelle de la grande famille humaine…
C’est le rêve des mondialistes apatrides qui se réalise avec la collaboration de l’Église bergolienne "
------------------
https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=rmewg7h0H4U
zamie
Le vidéo a été postée ci-dessus, je ne vois pas l'intérêt de la poster une deuxième fois
Merci de votre compréhension
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Intention de prière du pape - Mai 2018 - Mission des laïcs
Soyons missionnaires par nos prières
Ce mois de mai, pape François appelle à prier pour la mission des laïcs :
« Prions pour que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique en mettant leur créativité au service des défis du monde actuel . »
Créativité ! En priant ce mois-ci pour la mission spécifique des fidèles laïcs, le mot qui vient aux lèvres du Pape est celui de ‟créativité”, une créativité au service des défis du monde actuel. Dans tous les domaines, ils sont gigantesques.
La paix, les migrations, la faim, le climat, la justice, les familles, le partage, le respect, la beauté, etc.
Cette créativité-là est au service de la vie et donc des défis du monde.
Face à tout cela, la créativité. Un petit mot qui n’a pas peur car il ne cherche pas à se confronter ou à rivaliser à qui ou à quoi que ce soit.
La créativité se met en œuvre simplement, en confiance.
Elle offre ce qu’elle a pour répondre à un appel perçu ici et maintenant.
La créativité est l’Esprit qui souffle au cœur de chacun, librement.
La créativité avance en gratuité.
Le Pape ne doute pas que chacun possède ce trésor en lui et y fait appel. Ceci suppose que chacun descende en lui et écoute le doux murmure de la source qui y coule et lui réponde.
La créativité n’est pas seulement artistique.
Elle s’exerce dans tous les domaines. Ainsi se construit sans que nul ne puisse en avoir une vue d’ensemble une immense mosaïque faite des apports de chacun.
N’est-ce pas cela que Jésus voulait évoquer quand il parlait du Royaume de Dieu ?
Marie en accueillant l’ange Gabriel a écouté la source en elle.
Elle a fait œuvre d’audace et de créativité pour que l’œuvre de Dieu s’accomplisse en elle et à travers elle par son Esprit. La vraie créativité vient de Dieu. Il est le Créateur et il a donné à ses créatures la capacité de créativité.
En ce mois de Marie, nous nous tournons vers elle et nous lui demandons d’intercéder pour nous afin que tous les fidèles laïcs mettent leur créativité au service des défis du monde.
Ce mois de mai, pape François appelle à prier pour la mission des laïcs :
« Prions pour que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique en mettant leur créativité au service des défis du monde actuel . »
Créativité ! En priant ce mois-ci pour la mission spécifique des fidèles laïcs, le mot qui vient aux lèvres du Pape est celui de ‟créativité”, une créativité au service des défis du monde actuel. Dans tous les domaines, ils sont gigantesques.
La paix, les migrations, la faim, le climat, la justice, les familles, le partage, le respect, la beauté, etc.
Cette créativité-là est au service de la vie et donc des défis du monde.
Face à tout cela, la créativité. Un petit mot qui n’a pas peur car il ne cherche pas à se confronter ou à rivaliser à qui ou à quoi que ce soit.
La créativité se met en œuvre simplement, en confiance.
Elle offre ce qu’elle a pour répondre à un appel perçu ici et maintenant.
La créativité est l’Esprit qui souffle au cœur de chacun, librement.
La créativité avance en gratuité.
Le Pape ne doute pas que chacun possède ce trésor en lui et y fait appel. Ceci suppose que chacun descende en lui et écoute le doux murmure de la source qui y coule et lui réponde.
La créativité n’est pas seulement artistique.
Elle s’exerce dans tous les domaines. Ainsi se construit sans que nul ne puisse en avoir une vue d’ensemble une immense mosaïque faite des apports de chacun.
N’est-ce pas cela que Jésus voulait évoquer quand il parlait du Royaume de Dieu ?
Marie en accueillant l’ange Gabriel a écouté la source en elle.
Elle a fait œuvre d’audace et de créativité pour que l’œuvre de Dieu s’accomplisse en elle et à travers elle par son Esprit. La vraie créativité vient de Dieu. Il est le Créateur et il a donné à ses créatures la capacité de créativité.
En ce mois de Marie, nous nous tournons vers elle et nous lui demandons d’intercéder pour nous afin que tous les fidèles laïcs mettent leur créativité au service des défis du monde.
Dès que la vidéo sera en ligne elle sera postée ici!!
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le Pape reçoit les dirigeants et le personnel du quotidien catholique italien l'Avvenire, ce 1er mai 2018 (Vatican Media)
PAPE
Saint Joseph, un modèle pour les journalistes
Le Pape a reçu en audience quelque 400 employés du quotidien catholique italien l’Avvenire ce mardi midi. En ce premier mai, François a invité ces travailleurs à s’inspirer de saint Joseph, dont les caractéristiques sont le reflet du style Dieu : faire silence pour entendre, se laisser interpeller, être le témoin d’une église qui ne regarde pas la réalité avec distance ou supériorité mais de l’intérieur, et annoncer avec passion et joie de l’Evangile de la miséricorde.
Marie Duhamel – Cité du Vatican
En la solennité de saint Joseph, patron des travailleurs dont le Pape est particulièrement dévot, François juge «facile d’apprécier la figure de saint Joseph et de demander son intercession» mais pour devenir vraiment son ami, il faut faire siennes ses qualités qui sont le reflet du style de Dieu. Le Pape évoque d’abord «l’homme du silence» qui en apparence seulement est l’antithèse du communiquant. «En réalité, c’est seulement en éteignant les bruits du monde et de nos bavardages qu’il est possible d’écouter, contribution première à toute communication». Le silence de Joseph est habité par la voix de Dieu et manifeste l’obéissance de la foi. Joseph se laisse guide par Sa volonté, souligne François. Ce n’est pas un hasard s’il sait cheminer dans la nuit, sans comprendre, fort d’un appel qui le place face au mystère. «Joseph est l’homme juste capable de s’en remettre au rêve de Dieu, en se chargeant de porter de l’avant ses promesses. C’est un gardien discret et attentif.» Un éducateur qui accompagne et transmet un métier. Or «la dignité de la personne est étroitement liée au travail, et pas à l’argent, à la visibilité ou au pouvoir» répète le Pape.
Collaborer pour mieux communiquer
Dans «leur caisse à outils», les journalistes disposent maintenant d’instruments technologiques qui ont profondément modifié la profession. Une réorganisation du travail est nécessaire et elle implique plus de collaboration et une harmonisation des médias (télévision, radio, agence de presse). «Une convergence et une interactivité qui doivent favoriser les synergies, l’intégration et une gestion unique». Le Pape met en garde contre «un attachement au passé» pourrait être une «tentation pernicieuse». Il demande aux journalistes catholiques de savoir discerner «les signes des temps» pour emprunter de nouveaux chemins. François juge utile de rappeler que les médias «offrent un potentiel énorme pour contribuer à une culture de la rencontre». Comment l’Eglise peut-elle faire entendre sa voix et annoncer l’Evangile de la miséricorde ? En suivant les enseignements de saint Joseph.
Les vertus du silence
«Le menuisier de Nazareth nous rappelle l’urgence de retrouver un sens de saine lenteur, de calme et de patience». Le Pape ne manque pas en effet d’observer que la «rapidité de l’information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement». Une culture de la hâte et de la superficialité qui privilégie l’immédiateté à l’expérience et qui «risque de nous exposer à la pastorale de l’applaudimètre» ou «à un nivellement de la pensée».
Le silence de saint Joseph rappelle que tout commence par l’écoute pour s’ouvrir à la parole et à l’histoire de l’autre. Et le silence implique deux choses. D’abord, explique François, de ne pas perdre ou abîmer ses racines culturelles, et le Pape propose de toujours se ressourcer dans le Seigneur, en faisant notre ses sentiments d’humilité, de tendresse, de gratuité et de compassion. Le Pape demande ainsi aux journalistes de chercher la vérité avec humilité. Que l’Evangile soit «la ligne éditoriale» dont dépend leur intégrité, car ils auront alors «la lumière qui les aidera à discerner et les mots pour recueillir la réalité et l’appeler par son nom, en évitant de la réduire à une caricature.»
Se laisser interpeller
Ensuite, il faut reconnaître le Seigneur dans le visage de son prochain, et se laisser interpeller par lui, en dépassant «les myopies, la désinformation et les discriminations». Le dialogue triomphe des suspicions et des peurs. «L’Eglise, artisan du dialogue, est purifiée et aidée par lui dans sa compréhension de la foi». Le Pape demande aux journalistes de contribuer au dépassement d’oppositions stériles et dangereuses, de ne pas succomber à la tentation de ne pas voir, de s’éloigner, d’exclure et de discriminer, de ne pas se contenter de ce que les autres voient, mais aussi de transformer les problèmes en opportunité, et de se faire les compagnons de tous ceux qui se démènent pour la justice et la paix. «Ne grossissez pas la file de ceux qui courent pour raconter cette petite part de réalité déjà sous le feu des projecteurs. Partez des périphéries qui ne sont pas la fin mais le commencement de la ville».
Eduquer à penser
Le Pape rappelle les propos de Paul VI lorsqu’il invitait les journalistes à «faire le bien de ceux qui les écoutent». «Nous devons les éduquer à penser et à juger» affirmait le bienheureux en 1971. Le communiquant catholique a horreur des rigidités qui suffoquent ou emprisonnent. « Il ne met pas en cage l’Esprit Saint mais cherchent à le laisser voler» afin que «la réalité ne cède pas la place à l’apparence, la beauté à la vulgarité, l’amitié sociale à la conflictualité». Pour François, le communiquant catholique cultive et renforce toute semence de vie et de bien.
Le Pape souhaite que les journalistes catholiques puissent faire entendre la voix d’une Eglise qui ne regarde pas la réalité ni avec distance ou supériorité mais de l’intérieur, «qu’elle s’y cale, s’y mêle et l’habite pour susciter et dilater l’espérance de chacun». Et si le Pape de nouveau pousse ses interlocuteurs à «avoir en horreur l’information qu’on consomme facilement et qui ne (nous) engage pas, à reconstruire les éléments de contextes et expliquer les causes (de la réalité), à s’approcher des personnes avec toujours un grand respect», il les invite aussi à toujours «miser sur les relations (interpersonnelles) qui constituent et renforcent la communauté».
Et rien de telle que la miséricorde pour créer de la proximité, rappelle François. Il les exhortent ainsi à s’en faire messager pour contribuer au renouvellement de la société pour servir le bien commun, la dignité de chacun et la pleine citoyenneté. Le Pape juge aujourd’hui nécessaire de donner de la voix aux valeurs propres à la mémoire collective, aux réserves culturelles et spirituelles du peuple, et de contribuer à apporter au monde social, politique ou économique la sensibilité et les orientations de la Doctrine sociale de l’Eglise, en étant les premiers interprètes fidèles et les premiers témoins.
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-04/pape-francois-vatican-journaliste-saint-joseph-avvenire.html
PAPE
Saint Joseph, un modèle pour les journalistes
Le Pape a reçu en audience quelque 400 employés du quotidien catholique italien l’Avvenire ce mardi midi. En ce premier mai, François a invité ces travailleurs à s’inspirer de saint Joseph, dont les caractéristiques sont le reflet du style Dieu : faire silence pour entendre, se laisser interpeller, être le témoin d’une église qui ne regarde pas la réalité avec distance ou supériorité mais de l’intérieur, et annoncer avec passion et joie de l’Evangile de la miséricorde.
Marie Duhamel – Cité du Vatican
En la solennité de saint Joseph, patron des travailleurs dont le Pape est particulièrement dévot, François juge «facile d’apprécier la figure de saint Joseph et de demander son intercession» mais pour devenir vraiment son ami, il faut faire siennes ses qualités qui sont le reflet du style de Dieu. Le Pape évoque d’abord «l’homme du silence» qui en apparence seulement est l’antithèse du communiquant. «En réalité, c’est seulement en éteignant les bruits du monde et de nos bavardages qu’il est possible d’écouter, contribution première à toute communication». Le silence de Joseph est habité par la voix de Dieu et manifeste l’obéissance de la foi. Joseph se laisse guide par Sa volonté, souligne François. Ce n’est pas un hasard s’il sait cheminer dans la nuit, sans comprendre, fort d’un appel qui le place face au mystère. «Joseph est l’homme juste capable de s’en remettre au rêve de Dieu, en se chargeant de porter de l’avant ses promesses. C’est un gardien discret et attentif.» Un éducateur qui accompagne et transmet un métier. Or «la dignité de la personne est étroitement liée au travail, et pas à l’argent, à la visibilité ou au pouvoir» répète le Pape.
Collaborer pour mieux communiquer
Dans «leur caisse à outils», les journalistes disposent maintenant d’instruments technologiques qui ont profondément modifié la profession. Une réorganisation du travail est nécessaire et elle implique plus de collaboration et une harmonisation des médias (télévision, radio, agence de presse). «Une convergence et une interactivité qui doivent favoriser les synergies, l’intégration et une gestion unique». Le Pape met en garde contre «un attachement au passé» pourrait être une «tentation pernicieuse». Il demande aux journalistes catholiques de savoir discerner «les signes des temps» pour emprunter de nouveaux chemins. François juge utile de rappeler que les médias «offrent un potentiel énorme pour contribuer à une culture de la rencontre». Comment l’Eglise peut-elle faire entendre sa voix et annoncer l’Evangile de la miséricorde ? En suivant les enseignements de saint Joseph.
Les vertus du silence
«Le menuisier de Nazareth nous rappelle l’urgence de retrouver un sens de saine lenteur, de calme et de patience». Le Pape ne manque pas en effet d’observer que la «rapidité de l’information dépasse notre capacité de réflexion et de jugement». Une culture de la hâte et de la superficialité qui privilégie l’immédiateté à l’expérience et qui «risque de nous exposer à la pastorale de l’applaudimètre» ou «à un nivellement de la pensée».
Le silence de saint Joseph rappelle que tout commence par l’écoute pour s’ouvrir à la parole et à l’histoire de l’autre. Et le silence implique deux choses. D’abord, explique François, de ne pas perdre ou abîmer ses racines culturelles, et le Pape propose de toujours se ressourcer dans le Seigneur, en faisant notre ses sentiments d’humilité, de tendresse, de gratuité et de compassion. Le Pape demande ainsi aux journalistes de chercher la vérité avec humilité. Que l’Evangile soit «la ligne éditoriale» dont dépend leur intégrité, car ils auront alors «la lumière qui les aidera à discerner et les mots pour recueillir la réalité et l’appeler par son nom, en évitant de la réduire à une caricature.»
Se laisser interpeller
Ensuite, il faut reconnaître le Seigneur dans le visage de son prochain, et se laisser interpeller par lui, en dépassant «les myopies, la désinformation et les discriminations». Le dialogue triomphe des suspicions et des peurs. «L’Eglise, artisan du dialogue, est purifiée et aidée par lui dans sa compréhension de la foi». Le Pape demande aux journalistes de contribuer au dépassement d’oppositions stériles et dangereuses, de ne pas succomber à la tentation de ne pas voir, de s’éloigner, d’exclure et de discriminer, de ne pas se contenter de ce que les autres voient, mais aussi de transformer les problèmes en opportunité, et de se faire les compagnons de tous ceux qui se démènent pour la justice et la paix. «Ne grossissez pas la file de ceux qui courent pour raconter cette petite part de réalité déjà sous le feu des projecteurs. Partez des périphéries qui ne sont pas la fin mais le commencement de la ville».
Eduquer à penser
Le Pape rappelle les propos de Paul VI lorsqu’il invitait les journalistes à «faire le bien de ceux qui les écoutent». «Nous devons les éduquer à penser et à juger» affirmait le bienheureux en 1971. Le communiquant catholique a horreur des rigidités qui suffoquent ou emprisonnent. « Il ne met pas en cage l’Esprit Saint mais cherchent à le laisser voler» afin que «la réalité ne cède pas la place à l’apparence, la beauté à la vulgarité, l’amitié sociale à la conflictualité». Pour François, le communiquant catholique cultive et renforce toute semence de vie et de bien.
Le Pape souhaite que les journalistes catholiques puissent faire entendre la voix d’une Eglise qui ne regarde pas la réalité ni avec distance ou supériorité mais de l’intérieur, «qu’elle s’y cale, s’y mêle et l’habite pour susciter et dilater l’espérance de chacun». Et si le Pape de nouveau pousse ses interlocuteurs à «avoir en horreur l’information qu’on consomme facilement et qui ne (nous) engage pas, à reconstruire les éléments de contextes et expliquer les causes (de la réalité), à s’approcher des personnes avec toujours un grand respect», il les invite aussi à toujours «miser sur les relations (interpersonnelles) qui constituent et renforcent la communauté».
Et rien de telle que la miséricorde pour créer de la proximité, rappelle François. Il les exhortent ainsi à s’en faire messager pour contribuer au renouvellement de la société pour servir le bien commun, la dignité de chacun et la pleine citoyenneté. Le Pape juge aujourd’hui nécessaire de donner de la voix aux valeurs propres à la mémoire collective, aux réserves culturelles et spirituelles du peuple, et de contribuer à apporter au monde social, politique ou économique la sensibilité et les orientations de la Doctrine sociale de l’Eglise, en étant les premiers interprètes fidèles et les premiers témoins.
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-04/pape-francois-vatican-journaliste-saint-joseph-avvenire.html
Yeshoua- Avec Saint Joseph
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le pape François prie la Vierge Marie pour la Syrie « bien-aimée et martyrisée »
En ce début du mois de mai dédié à Marie, le pape François s’est rendu au sanctuaire du Divin amour, près de Rome, afin d’y prier le rosaire pour la paix et pour la Syrie « martyrisée ».
Le pape François a inauguré le mois marial en se rendant aux pieds de l’icône de la Madone du miracle, au sanctuaire Notre-Dame du Divin Amour, près de Rome.
Il y a notamment prié la Vierge Marie pour la paix dans le monde, et plus particulièrement en Syrie.
Au début du chapelet, une religieuse a rappelé l’intercession du Pape lors de la bénédiction Urbi et orbi, le jour de Pâques.
Le souverain pontife y avait notamment demandé de prier pour la Syrie « bien-aimée et martyrisée », et « épuisée par une guerre qui ne voit pas de fin ».
Dans un tweet du 1er mai, le Pape a invité les fidèles à prolonger cette prière du rosaire « pendant tout le mois de mai », spécialement pour la paix.
Aujourd'hui, au Sanctuaire de Notre-Dame-du-Divin-Amour, nous réciterons le Rosaire, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier. Je vous invite à prolonger la prière du Rosaire pour la paix tout au long du mois de mai.
Pour mémoire, l’histoire du sanctuaire remonte à l’année 1740 lorsque qu’un pèlerin se rendant à Saint-Pierre s’était perdu et fut attaqué par des chiens fous. Terrorisé, cet homme, dont l’identité n’a jamais été révélée, avait levé les yeux vers la tour du château Castel Leva en ruines et aperçu une image de la Vierge à l’Enfant, surmontée d’une colombe représentant l’Esprit saint, le « Divin Amour ».
Il avait hurlé « Ô ma Madone, pitié ! », et les chiens s’étaient enfuis.
L’histoire a rapidement attiré de nombreux pèlerins. En 1745, le pape Benoît XIV ordonna la construction d’une église sur le site du miracle.
Cette dévotion a été particulièrement importante en 1944 : à l’approche des Alliés, le pape Pie XII a invité à prier une neuvaine à la Vierge, lui demandant de protéger la capitale italienne de la destruction.
Quelques jours après la fin de cette neuvaine, Pie XII a célébré une messe de remerciement à Notre-Dame-du-Divin-Amour, lui donnant le titre de « Salvatrice de la Ville ».
En ce début du mois de mai dédié à Marie, le pape François s’est rendu au sanctuaire du Divin amour, près de Rome, afin d’y prier le rosaire pour la paix et pour la Syrie « martyrisée ».
Le pape François a inauguré le mois marial en se rendant aux pieds de l’icône de la Madone du miracle, au sanctuaire Notre-Dame du Divin Amour, près de Rome.
Il y a notamment prié la Vierge Marie pour la paix dans le monde, et plus particulièrement en Syrie.
Au début du chapelet, une religieuse a rappelé l’intercession du Pape lors de la bénédiction Urbi et orbi, le jour de Pâques.
Le souverain pontife y avait notamment demandé de prier pour la Syrie « bien-aimée et martyrisée », et « épuisée par une guerre qui ne voit pas de fin ».
Dans un tweet du 1er mai, le Pape a invité les fidèles à prolonger cette prière du rosaire « pendant tout le mois de mai », spécialement pour la paix.
Aujourd'hui, au Sanctuaire de Notre-Dame-du-Divin-Amour, nous réciterons le Rosaire, en priant en particulier pour la paix en Syrie et dans le monde entier. Je vous invite à prolonger la prière du Rosaire pour la paix tout au long du mois de mai.
Pour mémoire, l’histoire du sanctuaire remonte à l’année 1740 lorsque qu’un pèlerin se rendant à Saint-Pierre s’était perdu et fut attaqué par des chiens fous. Terrorisé, cet homme, dont l’identité n’a jamais été révélée, avait levé les yeux vers la tour du château Castel Leva en ruines et aperçu une image de la Vierge à l’Enfant, surmontée d’une colombe représentant l’Esprit saint, le « Divin Amour ».
Il avait hurlé « Ô ma Madone, pitié ! », et les chiens s’étaient enfuis.
L’histoire a rapidement attiré de nombreux pèlerins. En 1745, le pape Benoît XIV ordonna la construction d’une église sur le site du miracle.
Cette dévotion a été particulièrement importante en 1944 : à l’approche des Alliés, le pape Pie XII a invité à prier une neuvaine à la Vierge, lui demandant de protéger la capitale italienne de la destruction.
Quelques jours après la fin de cette neuvaine, Pie XII a célébré une messe de remerciement à Notre-Dame-du-Divin-Amour, lui donnant le titre de « Salvatrice de la Ville ».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Marie du 65 a écrit:Intention de prière du pape - Mai 2018 - Mission des laïcsSoyons missionnaires par nos prières
Ce mois de mai, pape François appelle à prier pour la mission des laïcs :
« Prions pour que les fidèles laïcs accomplissent leur mission spécifique en mettant leur créativité au service des défis du monde actuel . »
Créativité ! En priant ce mois-ci pour la mission spécifique des fidèles laïcs, le mot qui vient aux lèvres du Pape est celui de ‟créativité”, une créativité au service des défis du monde actuel. Dans tous les domaines, ils sont gigantesques.
La paix, les migrations, la faim, le climat, la justice, les familles, le partage, le respect, la beauté, etc.
Cette créativité-là est au service de la vie et donc des défis du monde.
Face à tout cela, la créativité. Un petit mot qui n’a pas peur car il ne cherche pas à se confronter ou à rivaliser à qui ou à quoi que ce soit.
La créativité se met en œuvre simplement, en confiance.
Elle offre ce qu’elle a pour répondre à un appel perçu ici et maintenant.
La créativité est l’Esprit qui souffle au cœur de chacun, librement.
La créativité avance en gratuité.
Le Pape ne doute pas que chacun possède ce trésor en lui et y fait appel. Ceci suppose que chacun descende en lui et écoute le doux murmure de la source qui y coule et lui réponde.
La créativité n’est pas seulement artistique.
Elle s’exerce dans tous les domaines. Ainsi se construit sans que nul ne puisse en avoir une vue d’ensemble une immense mosaïque faite des apports de chacun.
N’est-ce pas cela que Jésus voulait évoquer quand il parlait du Royaume de Dieu ?
Marie en accueillant l’ange Gabriel a écouté la source en elle.
Elle a fait œuvre d’audace et de créativité pour que l’œuvre de Dieu s’accomplisse en elle et à travers elle par son Esprit. La vraie créativité vient de Dieu. Il est le Créateur et il a donné à ses créatures la capacité de créativité.
En ce mois de Marie, nous nous tournons vers elle et nous lui demandons d’intercéder pour nous afin que tous les fidèles laïcs mettent leur créativité au service des défis du monde.
Dès que la vidéo sera en ligne elle sera postée ici!!
MISSION ET MINISTÈRE
Dans sa manière de s’exprimer, l’Église catholique parle de mission pour les laïcs et de ministère pour ceux qui ont reçu l’imposition des mains qui a fait d’eux des diacres, des prêtres ou des évêques.
Le ministre qui exerce un ‘ministère’ est choisi au milieu des baptisés pour une mission particulière au sein la communauté ecclésiale : divers services, liturgie et sacrements (cf. Ac 6,1-6 ; Tt 1,4-7).
Le curé, et l’évêque (l’épiscope) à un niveau plus large, ont la charge de maintenir l’ensemble de la communauté en bonne santé et dans sa dynamique missionnaire dans le monde.
Le laïc, n’est pas choisi de cette manière. Il est, de par son baptême prêtre, prophète et roi en participant gratuitement à la triple dignité de Jésus Christ.
De ce fait, il est appelé à participer à la mission de Jésus en vivant dans le monde selon les talents qu’il a reçus.
Faudrait-il comprendre que le diacre, le prêtre, l’évêque ne vivrait pas dans le monde et qu’inversement le laïc n’aurait pas de mission dans la communauté ecclésiale ?
Dieu nous préserve de dresser de telles oppositions. D’un côté les prêtres au travail, hier, de l’autre les laïcs en mission pastorale, les catéchistes, les aumôniers en monde scolaire, d’hôpital ou de prison, aujourd’hui montrent qu’il n’en est rien et c’est heureux ainsi.
La frontière entre mission et ministère est en partie poreuse. L’Esprit en a décidé ainsi, même si cela rend plus difficile le travail du théologien chargé de décrire la frontière.
Et si l’Église le juge bon, elle peut aussi la modifier pour s’adapter à la situation, comme les Apôtres l’ont fait en créant la fonction de diacre.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’être disciple du Christ comme laïc n’est pas nécessairement s’investir dans un service de la communauté ecclésiale.
Être disciple, c’est être envoyé en mission. « Parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». » (Lc 10,1-2).
Les laïcs sont présents partout dans la société. La vie priante du disciple est déjà un témoignage, une mission.
Le baptisé, en étant prêtre au sens de son baptême, offre sa vie en sacrifice de louange, en intercession pour le monde ; en étant prophète il annonce la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus en commençant par sa manière d’être et de vivre et parfois par le témoignage explicite ; en étant roi au sens de l’Évangile, il est au service de son prochain.
Cela, il le fait dans les réalités familiales, économiques, sociales, politiques, culturelles, là où ses engagements le conduisent dans le monde.
« Allez-vous aussi à ma vigne » (Mt 20,3-4) reprenait Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique pour les laïcs, Christifideles laici, exhortation qu’il vaut la peine de lire ou de relire. Pour le laïc, la vigne du Seigneur, c’est d’abord le monde.
Daniel Régent sj
Directeur national Réseau Mondial de Prière du Pape
Le ministre qui exerce un ‘ministère’ est choisi au milieu des baptisés pour une mission particulière au sein la communauté ecclésiale : divers services, liturgie et sacrements (cf. Ac 6,1-6 ; Tt 1,4-7).
Le curé, et l’évêque (l’épiscope) à un niveau plus large, ont la charge de maintenir l’ensemble de la communauté en bonne santé et dans sa dynamique missionnaire dans le monde.
Le laïc, n’est pas choisi de cette manière. Il est, de par son baptême prêtre, prophète et roi en participant gratuitement à la triple dignité de Jésus Christ.
De ce fait, il est appelé à participer à la mission de Jésus en vivant dans le monde selon les talents qu’il a reçus.
Faudrait-il comprendre que le diacre, le prêtre, l’évêque ne vivrait pas dans le monde et qu’inversement le laïc n’aurait pas de mission dans la communauté ecclésiale ?
Dieu nous préserve de dresser de telles oppositions. D’un côté les prêtres au travail, hier, de l’autre les laïcs en mission pastorale, les catéchistes, les aumôniers en monde scolaire, d’hôpital ou de prison, aujourd’hui montrent qu’il n’en est rien et c’est heureux ainsi.
La frontière entre mission et ministère est en partie poreuse. L’Esprit en a décidé ainsi, même si cela rend plus difficile le travail du théologien chargé de décrire la frontière.
Et si l’Église le juge bon, elle peut aussi la modifier pour s’adapter à la situation, comme les Apôtres l’ont fait en créant la fonction de diacre.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’être disciple du Christ comme laïc n’est pas nécessairement s’investir dans un service de la communauté ecclésiale.
Être disciple, c’est être envoyé en mission. « Parmi les disciples le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». » (Lc 10,1-2).
Les laïcs sont présents partout dans la société. La vie priante du disciple est déjà un témoignage, une mission.
Le baptisé, en étant prêtre au sens de son baptême, offre sa vie en sacrifice de louange, en intercession pour le monde ; en étant prophète il annonce la Bonne Nouvelle du Salut en Jésus en commençant par sa manière d’être et de vivre et parfois par le témoignage explicite ; en étant roi au sens de l’Évangile, il est au service de son prochain.
Cela, il le fait dans les réalités familiales, économiques, sociales, politiques, culturelles, là où ses engagements le conduisent dans le monde.
« Allez-vous aussi à ma vigne » (Mt 20,3-4) reprenait Jean-Paul II dans son Exhortation apostolique pour les laïcs, Christifideles laici, exhortation qu’il vaut la peine de lire ou de relire. Pour le laïc, la vigne du Seigneur, c’est d’abord le monde.
Daniel Régent sj
Directeur national Réseau Mondial de Prière du Pape
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