✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Flash du soir
Messe face au Pacifique pour le pape François
Sur la plage de Huanchaco, le pape François a célébré la messe avec 200 000 fidèles ce samedi 20 janvier 2018.
Lors de son voyage au Pérou, il a souhaité se rendre dans cette région pour manifester sa proximité avec les victimes des pluies diluviennes dues à l´effet climatique du El Ninõ côtier.
Le Saint-Père souhaite aussi prévenir d´autres tempêtes.
Avec Etienne Loraillère et Sibylle Delaître, envoyés spéciaux de KTO au Pérou.
Sur la plage de Huanchaco, le pape François a célébré la messe avec 200 000 fidèles ce samedi 20 janvier 2018.
Lors de son voyage au Pérou, il a souhaité se rendre dans cette région pour manifester sa proximité avec les victimes des pluies diluviennes dues à l´effet climatique du El Ninõ côtier.
Le Saint-Père souhaite aussi prévenir d´autres tempêtes.
Avec Etienne Loraillère et Sibylle Delaître, envoyés spéciaux de KTO au Pérou.
Brève visite à la cathédrale de Trujillo
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Rencontre à Trujillo avec les prêtres, religieux, séminaristes
Au Pérou, François dénonce les divisions dans l´Eglise
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Prière du Pape François devant les reliques des Saints Péruviens
Prière au sanctuaire du Senor de los Milagros avec les Religieuses contemplatives et Prière du Pape.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Rencontre du Pape François avec les Evêques du Pérou!!
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
En Direct - Messe à la base aérienne de Las Palmas de Lima.
Dernière édition par Marie du 65 le Lun 22 Jan 2018 - 19:22, édité 2 fois
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le pape François quitte le Pérou
Le pape François est reparti dimanche soir vers Rome après avoir célébré une messe géante à Lima, dernière étape de sa tournée en Amérique latine, dont il a dénoncé avec force la corruption qui rend la politique "malade".
IMAGES du départ du pape
IMAGES du départ du pape
Dernière édition par Marie du 65 le Lun 22 Jan 2018 - 19:18, édité 1 fois
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
MARGA, Espagne, 41 ans, mère de 4 enfants, locutions reçues depuis l'age de 17 ans, accompagné par un prêtre jésuite. Le Seigneur avait demandé que ce dernier livre soit publié avant la Semaine Sainte 2016, et de remettre ses livres au Pape François, ( en audience privée: photo) extraits publiés web juin 2016
Et pour cause, c'était quelques jours avant la nomination des nouveaux cardinaux le 19 novembre 2016 et le lendemain où ils ont concélébré avec le pape comme nouveaux cardinaux était la fête du Christ Roi.
On dirait qu'elle avait été envoyée pour que le pape ne fasse pas cardinal l'archevêque de Madrid:
dans ses livres Marga dit: L'antipape est parmi les nouveaux cardinaux éligibles et aussi que le règne de l'antichrist commencera une journée du Christ Roi.
C'est la même Marga qui tient pour menteuse Lucie de Fatima en disant contrairement à Lucie que la consécration de la Russie n'a pas été faite.
Oubliez sans état d'âme cette source obscure qui semble hélas venir de l'intérieur de l'Eglise.
Et pour cause, c'était quelques jours avant la nomination des nouveaux cardinaux le 19 novembre 2016 et le lendemain où ils ont concélébré avec le pape comme nouveaux cardinaux était la fête du Christ Roi.
On dirait qu'elle avait été envoyée pour que le pape ne fasse pas cardinal l'archevêque de Madrid:
dans ses livres Marga dit: L'antipape est parmi les nouveaux cardinaux éligibles et aussi que le règne de l'antichrist commencera une journée du Christ Roi.
C'est la même Marga qui tient pour menteuse Lucie de Fatima en disant contrairement à Lucie que la consécration de la Russie n'a pas été faite.
Oubliez sans état d'âme cette source obscure qui semble hélas venir de l'intérieur de l'Eglise.
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Zenit Francais [ltr]@zenitfrancais[/ltr] 10 sil y a 10 secondes
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Le #papeFrançois est arrivé à Rome à 14h15 à l'aéroport de Ciampino. Son avion a survolé: Colombie, Venezuela, Portugal, Espagne, France, avant de rentrer en Italie. Le pape s'est rendu directement à Sainte-Marie Majeure pour remercier la Vierge Marie. Photo @GregBurkeRome
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Le #papeFrançois est arrivé à Rome à 14h15 à l'aéroport de Ciampino. Son avion a survolé: Colombie, Venezuela, Portugal, Espagne, France, avant de rentrer en Italie. Le pape s'est rendu directement à Sainte-Marie Majeure pour remercier la Vierge Marie. Photo @GregBurkeRome
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Panorama du dialogue avec les Églises orientales, par le P. Gabriel Quicke
Unies dans la célébration de la même foi »
Unies dans la célébration de la même foi »
La déclaration commune de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient, présentée au pape François le 24 novembre 2017, affirme qu’un « même unique mystère est célébré dans les traditions respectives » et que les deux Églises sont « unies aussi dans la célébration de la même foi ».
Dans un article intitulé « Dialogue avec les Églises orthodoxes orientales.
Le même unique mystère », publié dans L’Osservatore Romano du 21 janvier 2018, à l’occasion de la grande Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier), le p. Gabriel Quicke, official du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, chargé des Églises orthodoxes orientales, fait un état des lieux du dialogue avec les Églises orientales.
La déclaration commune, qui représente « une étape importante », a fait dire au pape François :
« aujourd’hui nous pouvons regarder l’avenir avec encore plus de confiance et demander au Seigneur que la poursuite de vos travaux contribue à rapprocher ce jour béni et tant attendu où nous aurons la joie de célébrer au même autel la pleine communion dans l’Église du Christ ».
« Unies dans la célébration de la même foi »
Au cours de son voyage apostolique en Égypte, en avril 2017, le pape François a rappelé que « sur le sol égyptien, la Sainte Famille – Jésus, Marie et Joseph – ont trouvé refuge et hospitalité.
L’hospitalité donnée avec générosité il y a plus de deux mille ans demeure dans la mémoire collective de l’humanité et elle est source d’abondantes bénédictions qui s’étendent encore ».
Beaucoup de chrétiens au Moyen-Orient se reconnaissent dans cette situation de fuite de Jésus, Marie et Joseph.
Le destin de la Sainte Famille est celui de nombreuses familles chrétiennes de cette région qui, pour assurer un avenir à leurs enfants, se voient contraintes de fuir vers des lieux plus surs, des lieux d’accueil et d’hospitalité
Le monde a profondément besoin d’un esprit de véritable hospitalité, d’une culture de l’écoute par le cœur, d’une réelle empathie qui nous transforme en serviteurs de la Parole qui donne l’espérance.
Les chrétiens sont appelés à convertir l’ennemi (hostis) en hôte (hospes), à créer un espace libre et accessible où la fraternité peut se développer et être pleinement vécue.
Le Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens a des contacts fréquents avec les Églises d’appartenance de ces chrétiens en fuite.
Les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales – sous la coprésidence du cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical, et du métropolite Bishoy de Damiette, de l’Église orthodoxe copte – se sont rencontrés à Rome du 22 au 27 janvier 2017
Les participants ont approfondi les aspects historiques, théologiques et ecclésiologiques de la sainte eucharistie célébrée dans les différentes Églises.
La reconnaissance d’un patrimoine commun basé sur les premiers textes liturgiques chrétiens, à partir desquels se sont développés, par la suite, la théologie et la pratique de l’eucharistie, a été complétée par des descriptions d’aspects particuliers des différentes Églises.
D’autres thèmes ont ensuite été abordés, dont les questions pastorales actuelles dans les communautés de la diaspora, les défis du sécularisme, la manière de rejoindre les jeunes générations et la possibilité d’une adaptation pastorale des liturgies traditionnelles.
Du 29 janvier au 5 février 2018, se tiendra la quinzième rencontre de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales en Arménie, au catholicossat d’Etchmiadzin de l’Église arménienne apostolique.
Depuis 1989, deux dialogues parallèles ont lieu une fois par an dans l’État indien du Kérala : un avec l’Église syro-orthodoxe malankare, l’autre avec l’Église orthodoxe syro-malankare.
Ces dialogues s’occupent principalement de questions liées à trois thèmes :
L’histoire de l’Église, l’ecclésiologie et le témoignage commun.
La délégation catholique comprend des représentants du Saint-Siège (Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens, ainsi que l’auteur de cet article, official du même dicastère) et des membres d’Églises de rites différents :
Latin, syro-malabar et catholique syro-malankar.
Ces dialogues revêtent un rôle important pour renforcer la collaboration entre les Églises à différents niveaux – religieux, culturel et social – y compris pour le bien des populations locales.
La Commission mixte pour le dialogue entre l’Église catholique et l’Église syro-orthodoxe malankare a tenu sa vingtième rencontre au centre patriarcal de Puthencruz, au Kérala, le 11 décembre 2017.
La rencontre était co-présidée par Mgr Farrell et par le métropolite Kuriakose Mar Theophilose, vicaire patriarcal en Allemagne, Suisse et Autriche.
Au cours de la réunion, ont été discutées principalement les lignes-guide pastorales communes sur les mariages mixtes, l’ecclésiologie de saint Ephrem et l’interprétation catholique de la relation entre l’Église locale et l’Église universelle.
Du 12 au 13 décembre, au monastère Mar Baselios Dayara de Njaliakuzhy, au Kottayam, s’est tenue la rencontre de la Commission mixte pour le dialogue entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe syro-malankare, coprésidée par Mgr Farrell et par le métropolite Gabriel Mar Gregorios, président du département pour les relations œcuméniques de l’Église orthodoxe syro-malankare.
Différents points étaient à l’ordre du jour de la réunion, dont l’étude de deux documents du dialogue entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales :
Nature, constitution et mission de l’Église (Rome, 29 janvier 2009) et l’exercice de la communion dans la vie de l’Église primitive et ses implications pour notre recherche de la communion aujourd’hui (Rome, 28 janvier 2015).
En revanche, en ce qui concerne l’Église assyrienne d’Orient, elle plonge ses racines historiques dans l’activité missionnaire de l’Église primitive, quand celle-ci se dirigeait vers l’est, vers la Mésopotamie et l’antique Babylone, en dehors de l’empire romain.
La patrie originaire d’une grande partie des fidèles assyriens est l’actuel Irak, où se déroule depuis des années un conflit sanguinaire.
Il existe aussi des communautés en Inde, au Liban, en Syrie et en Iran.
Mais à cause d’épisodes répétés de persécution, la majeure partie des croyants assyriens ont émigré en Occident.
Aujourd’hui, l’Église assyrienne compte environ 500.000 fidèles et a aussi des diocèses en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie.
Après l’élection du nouveau catholicos-patriarche, Mar Gewargis III, en 2015, le synode a confirmé le retour à Erbil (Irrak) du siège patriarcal qui avait été transféré en 1940 à Chicago, aux Etats-Unis.
Comme beaucoup d’autres Églises au Moyen-Orient, l’Église assyrienne de l’Orient est une Église martyre.
Les résultats positifs du dialogue œcuménique entre l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient sont nombreux.
Jean-Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV signèrent une déclaration christologique commune le 11 novembre 1994.
La Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient a connu ensuite deux autres phases de dialogue : une sur la théologie sacramentelle, l’autre sur la constitution de l’Église.
L’assemblée plénière de la Commission mixte s’est tenue du 21 au 24 novembre 2017 au Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens.
Avec cette session de travail, c’est la troisième phase du dialogue qui a été lancée, centrée sur l’étude de thèmes ecclésiologiques.
La Commission est coprésidée par sa béatitude Mar Meelis Zaia, métropolite assyrien d’Australie, de Nouvelle-Zélande et du Liban et par Mgr Johan Jozef Bonny, évêque d’Anvers.
Le 24 novembre, le cardinal Kurt Koch et Mar Meelis Zaia ont signé officiellement une déclaration commune sur la vie sacramentelle.
On peut lire dans le document :
« Puisque le même unique mystère est célébré dans les traditions respectives, leurs différentes caractéristiques et leurs divers traits peuvent être considérés comme des éléments importants de complémentarité à l’intérieur de l’Église du Christ ».
La commission a pu affirmer aussi :
« Étant donné que les sacrements sont des sacrements de foi, l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient sont maintenant en mesure de déclarer qu’elles sont unies aussi dans la célébration de la même foi » dans le Fils de Dieu fait homme afin que nous puissions devenir enfants de Dieu par sa grâce » et dans le même mystère salvifique qu’elles dispensent par le biais de leurs traditions sacramentelles et liturgiques respectives. »
Les membres de la commission ont présenté la déclaration commune sur la vie sacramentelle au pape François quand ils ont été reçus par le pontife dans le palais apostolique le 24 novembre.
Le Saint-Père a accueilli la déclaration en disant :
« Avec vous, je rends grâce au Seigneur pour la signature de ce jour de la Déclaration commune qui consacre la joyeuse conclusion de la phase concernant la vie sacramentelle.
C’est pourquoi aujourd’hui nous pouvons regarder l’avenir avec encore plus de confiance et demander au Seigneur que la poursuite de vos travaux contribue à rapprocher ce jour béni et tant attendu où nous aurons la joie de célébrer au même autel la pleine communion dans l’Église du Christ ».
La signature du document, qui sera aussi présenté par la délégation assyrienne à Mar Gewargis III, catholicos patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, a marqué la fin de la seconde phase de dialogue entre les deux Églises.
La déclaration représente une autre étape importante sur le chemin vers la reprise de la pleine communion.
Avec le Concile Vatican II, nous avons redécouvert le baptême comme point de départ pour avancer ensemble vers la pleine unité des chrétiens.
Dans la déclaration commune signée lors de la visite apostolique du pape François en Égypte, le Saint-Père et le patriarche copte orthodoxe Tawadros II ont affirmé qu’ils « chercheront, en toute sincérité, à ne pas redonner le baptême administré dans une de nos Églises à quelqu’un qui désirerait entrer dans l’autre ».
La déclaration commune contient un message « dynamique ».
La vie de l’Église, l’œcuménisme est un chemin, un pèlerinage accompli en suivant ensemble le Christ dans l’histoire.
Chaque nouveau pas vers la pleine communion entre catholiques et coptes orthodoxes est un don qui vient de la prière de beaucoup, y compris des nouveaux martyrs.
Aujourd’hui, ils redisent pour nous la prière que le Christ adressa à son Père demandant l’unité de tous les siens :
« Qu’ils soient un pour que le monde croit que tu m’as envoyé ».
La déclaration exprime la volonté sincère d’un choix (« ils chercheront à ne pas redonner »), afin que nous puissions « réjouir » avant tout le cœur du Christ.
Et la reconnaissance du fait que nous partageons « un seul baptême » est vue comme un désir à réaliser avec patience et charité ».
Dans un article intitulé « Dialogue avec les Églises orthodoxes orientales.
Le même unique mystère », publié dans L’Osservatore Romano du 21 janvier 2018, à l’occasion de la grande Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier), le p. Gabriel Quicke, official du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, chargé des Églises orthodoxes orientales, fait un état des lieux du dialogue avec les Églises orientales.
La déclaration commune, qui représente « une étape importante », a fait dire au pape François :
« aujourd’hui nous pouvons regarder l’avenir avec encore plus de confiance et demander au Seigneur que la poursuite de vos travaux contribue à rapprocher ce jour béni et tant attendu où nous aurons la joie de célébrer au même autel la pleine communion dans l’Église du Christ ».
« Unies dans la célébration de la même foi »
Au cours de son voyage apostolique en Égypte, en avril 2017, le pape François a rappelé que « sur le sol égyptien, la Sainte Famille – Jésus, Marie et Joseph – ont trouvé refuge et hospitalité.
L’hospitalité donnée avec générosité il y a plus de deux mille ans demeure dans la mémoire collective de l’humanité et elle est source d’abondantes bénédictions qui s’étendent encore ».
Beaucoup de chrétiens au Moyen-Orient se reconnaissent dans cette situation de fuite de Jésus, Marie et Joseph.
Le destin de la Sainte Famille est celui de nombreuses familles chrétiennes de cette région qui, pour assurer un avenir à leurs enfants, se voient contraintes de fuir vers des lieux plus surs, des lieux d’accueil et d’hospitalité
Le monde a profondément besoin d’un esprit de véritable hospitalité, d’une culture de l’écoute par le cœur, d’une réelle empathie qui nous transforme en serviteurs de la Parole qui donne l’espérance.
Les chrétiens sont appelés à convertir l’ennemi (hostis) en hôte (hospes), à créer un espace libre et accessible où la fraternité peut se développer et être pleinement vécue.
Le Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens a des contacts fréquents avec les Églises d’appartenance de ces chrétiens en fuite.
Les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales – sous la coprésidence du cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical, et du métropolite Bishoy de Damiette, de l’Église orthodoxe copte – se sont rencontrés à Rome du 22 au 27 janvier 2017
Les participants ont approfondi les aspects historiques, théologiques et ecclésiologiques de la sainte eucharistie célébrée dans les différentes Églises.
La reconnaissance d’un patrimoine commun basé sur les premiers textes liturgiques chrétiens, à partir desquels se sont développés, par la suite, la théologie et la pratique de l’eucharistie, a été complétée par des descriptions d’aspects particuliers des différentes Églises.
D’autres thèmes ont ensuite été abordés, dont les questions pastorales actuelles dans les communautés de la diaspora, les défis du sécularisme, la manière de rejoindre les jeunes générations et la possibilité d’une adaptation pastorale des liturgies traditionnelles.
Du 29 janvier au 5 février 2018, se tiendra la quinzième rencontre de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales en Arménie, au catholicossat d’Etchmiadzin de l’Église arménienne apostolique.
Depuis 1989, deux dialogues parallèles ont lieu une fois par an dans l’État indien du Kérala : un avec l’Église syro-orthodoxe malankare, l’autre avec l’Église orthodoxe syro-malankare.
Ces dialogues s’occupent principalement de questions liées à trois thèmes :
L’histoire de l’Église, l’ecclésiologie et le témoignage commun.
La délégation catholique comprend des représentants du Saint-Siège (Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens, ainsi que l’auteur de cet article, official du même dicastère) et des membres d’Églises de rites différents :
Latin, syro-malabar et catholique syro-malankar.
Ces dialogues revêtent un rôle important pour renforcer la collaboration entre les Églises à différents niveaux – religieux, culturel et social – y compris pour le bien des populations locales.
La Commission mixte pour le dialogue entre l’Église catholique et l’Église syro-orthodoxe malankare a tenu sa vingtième rencontre au centre patriarcal de Puthencruz, au Kérala, le 11 décembre 2017.
La rencontre était co-présidée par Mgr Farrell et par le métropolite Kuriakose Mar Theophilose, vicaire patriarcal en Allemagne, Suisse et Autriche.
Au cours de la réunion, ont été discutées principalement les lignes-guide pastorales communes sur les mariages mixtes, l’ecclésiologie de saint Ephrem et l’interprétation catholique de la relation entre l’Église locale et l’Église universelle.
Du 12 au 13 décembre, au monastère Mar Baselios Dayara de Njaliakuzhy, au Kottayam, s’est tenue la rencontre de la Commission mixte pour le dialogue entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe syro-malankare, coprésidée par Mgr Farrell et par le métropolite Gabriel Mar Gregorios, président du département pour les relations œcuméniques de l’Église orthodoxe syro-malankare.
Différents points étaient à l’ordre du jour de la réunion, dont l’étude de deux documents du dialogue entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales :
Nature, constitution et mission de l’Église (Rome, 29 janvier 2009) et l’exercice de la communion dans la vie de l’Église primitive et ses implications pour notre recherche de la communion aujourd’hui (Rome, 28 janvier 2015).
En revanche, en ce qui concerne l’Église assyrienne d’Orient, elle plonge ses racines historiques dans l’activité missionnaire de l’Église primitive, quand celle-ci se dirigeait vers l’est, vers la Mésopotamie et l’antique Babylone, en dehors de l’empire romain.
La patrie originaire d’une grande partie des fidèles assyriens est l’actuel Irak, où se déroule depuis des années un conflit sanguinaire.
Il existe aussi des communautés en Inde, au Liban, en Syrie et en Iran.
Mais à cause d’épisodes répétés de persécution, la majeure partie des croyants assyriens ont émigré en Occident.
Aujourd’hui, l’Église assyrienne compte environ 500.000 fidèles et a aussi des diocèses en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie.
Après l’élection du nouveau catholicos-patriarche, Mar Gewargis III, en 2015, le synode a confirmé le retour à Erbil (Irrak) du siège patriarcal qui avait été transféré en 1940 à Chicago, aux Etats-Unis.
Comme beaucoup d’autres Églises au Moyen-Orient, l’Église assyrienne de l’Orient est une Église martyre.
Les résultats positifs du dialogue œcuménique entre l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient sont nombreux.
Jean-Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV signèrent une déclaration christologique commune le 11 novembre 1994.
La Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient a connu ensuite deux autres phases de dialogue : une sur la théologie sacramentelle, l’autre sur la constitution de l’Église.
L’assemblée plénière de la Commission mixte s’est tenue du 21 au 24 novembre 2017 au Conseil pontifical pour la Promotion de l’unité des chrétiens.
Avec cette session de travail, c’est la troisième phase du dialogue qui a été lancée, centrée sur l’étude de thèmes ecclésiologiques.
La Commission est coprésidée par sa béatitude Mar Meelis Zaia, métropolite assyrien d’Australie, de Nouvelle-Zélande et du Liban et par Mgr Johan Jozef Bonny, évêque d’Anvers.
Le 24 novembre, le cardinal Kurt Koch et Mar Meelis Zaia ont signé officiellement une déclaration commune sur la vie sacramentelle.
On peut lire dans le document :
« Puisque le même unique mystère est célébré dans les traditions respectives, leurs différentes caractéristiques et leurs divers traits peuvent être considérés comme des éléments importants de complémentarité à l’intérieur de l’Église du Christ ».
La commission a pu affirmer aussi :
« Étant donné que les sacrements sont des sacrements de foi, l’Église catholique et l’Église assyrienne d’Orient sont maintenant en mesure de déclarer qu’elles sont unies aussi dans la célébration de la même foi » dans le Fils de Dieu fait homme afin que nous puissions devenir enfants de Dieu par sa grâce » et dans le même mystère salvifique qu’elles dispensent par le biais de leurs traditions sacramentelles et liturgiques respectives. »
Les membres de la commission ont présenté la déclaration commune sur la vie sacramentelle au pape François quand ils ont été reçus par le pontife dans le palais apostolique le 24 novembre.
Le Saint-Père a accueilli la déclaration en disant :
« Avec vous, je rends grâce au Seigneur pour la signature de ce jour de la Déclaration commune qui consacre la joyeuse conclusion de la phase concernant la vie sacramentelle.
C’est pourquoi aujourd’hui nous pouvons regarder l’avenir avec encore plus de confiance et demander au Seigneur que la poursuite de vos travaux contribue à rapprocher ce jour béni et tant attendu où nous aurons la joie de célébrer au même autel la pleine communion dans l’Église du Christ ».
La signature du document, qui sera aussi présenté par la délégation assyrienne à Mar Gewargis III, catholicos patriarche de l’Église assyrienne d’Orient, a marqué la fin de la seconde phase de dialogue entre les deux Églises.
La déclaration représente une autre étape importante sur le chemin vers la reprise de la pleine communion.
Avec le Concile Vatican II, nous avons redécouvert le baptême comme point de départ pour avancer ensemble vers la pleine unité des chrétiens.
Dans la déclaration commune signée lors de la visite apostolique du pape François en Égypte, le Saint-Père et le patriarche copte orthodoxe Tawadros II ont affirmé qu’ils « chercheront, en toute sincérité, à ne pas redonner le baptême administré dans une de nos Églises à quelqu’un qui désirerait entrer dans l’autre ».
La déclaration commune contient un message « dynamique ».
La vie de l’Église, l’œcuménisme est un chemin, un pèlerinage accompli en suivant ensemble le Christ dans l’histoire.
Chaque nouveau pas vers la pleine communion entre catholiques et coptes orthodoxes est un don qui vient de la prière de beaucoup, y compris des nouveaux martyrs.
Aujourd’hui, ils redisent pour nous la prière que le Christ adressa à son Père demandant l’unité de tous les siens :
« Qu’ils soient un pour que le monde croit que tu m’as envoyé ».
La déclaration exprime la volonté sincère d’un choix (« ils chercheront à ne pas redonner »), afin que nous puissions « réjouir » avant tout le cœur du Christ.
Et la reconnaissance du fait que nous partageons « un seul baptême » est vue comme un désir à réaliser avec patience et charité ».
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
«Je n’ai pas peur du péché, déclare le pape, j’ai peur de la corruption»
Comme des sables mouvants
« Je n’ai pas peur du péché, a déclaré le pape, j’ai peur de la corruption qui gâte et détruit l’âme et le corps. »
Le pape a comparé la corruption à des « sables mouvants » en répondant à la question d’un journaliste au cours de la conférence de presse dans l’avion Lima-Rome, le 21-22 janvier 2018 :
« Vous voulez sortir et vous faites un pas et vous allez plus à l’intérieur, plus à l’intérieur, et il vous a avalé. C’est un marais. »
« La corruption, c’est la destruction de la personne », a réaffirmé le pape François.
« L’origine de la corruption, je dirais que c’est le péché originel », a-t-il expliqué.
Le pape a évoqué son livre « Péché et corruption » dont le message clé est :
« Pécheurs oui, corrompus non. »
« Un corrompu, a-t-il dit, est tellement sûr de lui qu’il ne réussit plus à revenir en arrière. »
Le pape a cité l’exemple d’un « entrepreneur qui paie la moitié du salaire dû à ses ouvriers » :
c’est « un corrompu ».
Ou encore un autre exemple : d’un jeune professionnel qui « traitait mal son personnel domestique, pas de manière noble ».
« Je lui ai dit, a raconté le pape :
‘Mais tu ne peux pas faire ça. C’est un péché.’
‘Père, m’a-t-il dit, ne comparons pas ces gens avec moi, ces gens sont là pour ça.’
Et c’est ce que je pense du trafiquant de sexe, du trafiquant d’esclaves : le corrompu. »
Les corrompus existent aussi dans l’Église, a affirmé le pape François.
Il a parlé du cas de la Société de vie apostolique Sodalitium Christianae Vitae (Association de vie chrétienne) dont le fondateur a été déclaré coupable d’abus à quelques jours du voyage du pape au Pérou.
Le dicastère romain pour la vie consacrée par son décret du 10 janvier dernier a placé le Sodalitium Christianae Vitae sous l’autorité d’un commissaire apostolique, Mgr Noel Antonio Londoño Buitrago, évêque di Jericó, en Colombie.
Le cardinal Joseph William Tobin reste le référent du dicastère romain pour ce qui concerne les questions économiques.
« Le cas du Sodalitium, a expliqué le pape, a commencé avec une personne qui semblait avoir beaucoup de vertus ; en investiguant après sa mort, on a trouvé que cette personne avait une double vie…
Et puis il y a eu une dénonciation d’abus, pas seulement sexuel, mais aussi de manipulation de la conscience de la part du fondateur.
Le procès du fondateur est arrivé au Saint-Siège, on a donné une condamnation sans que la personne ne soit expulsée.
Maintenant elle vit seule, avec quelqu’un qui l’aide.
Cette personne se déclare innocente … et a fait appel à la Signature apostolique qui est la suprême cour de justice.»
Le pape a aussi raconté qu’il y avait « beaucoup d’aspects qui n’étaient pas clairs » et c’est pourquoi il avait envoyé à l’association « un visiteur en la personne du cardinal Tobin, évêque de Newark » qui, à son tour, avait découvert encore des choses « pas claires » au niveau économique.
« Une étude du cas » a donc recommandé de « désigner un commissaire » et aujourd’hui le Sodalitium est sous la responsabilité d’un commissaire.
En citant le cas du fondateur des Légionnaires du Christ – un cas « réglé », souligne-t-il – le pape François a cité l’exemple du pape émérite Benoît XVI:
« Benoît ne tolérait pas ces choses et j’ai appris de lui à ne pas les tolérer. »
Le pape a comparé la corruption à des « sables mouvants » en répondant à la question d’un journaliste au cours de la conférence de presse dans l’avion Lima-Rome, le 21-22 janvier 2018 :
« Vous voulez sortir et vous faites un pas et vous allez plus à l’intérieur, plus à l’intérieur, et il vous a avalé. C’est un marais. »
« La corruption, c’est la destruction de la personne », a réaffirmé le pape François.
« L’origine de la corruption, je dirais que c’est le péché originel », a-t-il expliqué.
Le pape a évoqué son livre « Péché et corruption » dont le message clé est :
« Pécheurs oui, corrompus non. »
« Un corrompu, a-t-il dit, est tellement sûr de lui qu’il ne réussit plus à revenir en arrière. »
Le pape a cité l’exemple d’un « entrepreneur qui paie la moitié du salaire dû à ses ouvriers » :
c’est « un corrompu ».
Ou encore un autre exemple : d’un jeune professionnel qui « traitait mal son personnel domestique, pas de manière noble ».
« Je lui ai dit, a raconté le pape :
‘Mais tu ne peux pas faire ça. C’est un péché.’
‘Père, m’a-t-il dit, ne comparons pas ces gens avec moi, ces gens sont là pour ça.’
Et c’est ce que je pense du trafiquant de sexe, du trafiquant d’esclaves : le corrompu. »
Les corrompus existent aussi dans l’Église, a affirmé le pape François.
Il a parlé du cas de la Société de vie apostolique Sodalitium Christianae Vitae (Association de vie chrétienne) dont le fondateur a été déclaré coupable d’abus à quelques jours du voyage du pape au Pérou.
Le dicastère romain pour la vie consacrée par son décret du 10 janvier dernier a placé le Sodalitium Christianae Vitae sous l’autorité d’un commissaire apostolique, Mgr Noel Antonio Londoño Buitrago, évêque di Jericó, en Colombie.
Le cardinal Joseph William Tobin reste le référent du dicastère romain pour ce qui concerne les questions économiques.
« Le cas du Sodalitium, a expliqué le pape, a commencé avec une personne qui semblait avoir beaucoup de vertus ; en investiguant après sa mort, on a trouvé que cette personne avait une double vie…
Et puis il y a eu une dénonciation d’abus, pas seulement sexuel, mais aussi de manipulation de la conscience de la part du fondateur.
Le procès du fondateur est arrivé au Saint-Siège, on a donné une condamnation sans que la personne ne soit expulsée.
Maintenant elle vit seule, avec quelqu’un qui l’aide.
Cette personne se déclare innocente … et a fait appel à la Signature apostolique qui est la suprême cour de justice.»
Le pape a aussi raconté qu’il y avait « beaucoup d’aspects qui n’étaient pas clairs » et c’est pourquoi il avait envoyé à l’association « un visiteur en la personne du cardinal Tobin, évêque de Newark » qui, à son tour, avait découvert encore des choses « pas claires » au niveau économique.
« Une étude du cas » a donc recommandé de « désigner un commissaire » et aujourd’hui le Sodalitium est sous la responsabilité d’un commissaire.
En citant le cas du fondateur des Légionnaires du Christ – un cas « réglé », souligne-t-il – le pape François a cité l’exemple du pape émérite Benoît XVI:
« Benoît ne tolérait pas ces choses et j’ai appris de lui à ne pas les tolérer. »
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Célébration des secondes vêpres présidée par le Pape François en la solennité de la conversion de l’apôtre Paul
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Vidéo
Vatican : Le cimetière méconnu
Vatican : Le cimetière méconnu
La nécropole du Vatican, un cimetière vieux de vingt siècles, situé sous le Vatican peut - même si peu de monde le sait - se visiter.
Le Vatican est un incontournable des voyages à Rome.
Les musées du Vatican attirent près de 5 millions de visiteurs à eux-seuls, un chiffre qui laisse imaginer celui du nombre de curieux qui se pressent dans la Basilique Saint-Pierre.
En dessous de ces symboles de la chrétienté, une nécropole discrète, découverte au milieu du 20e siècle seulement, n’attire que quelques milliers de touristes chaque année.
Il y a 2000 ans, une grande partie du petit Etat du Vatican était un cimetière.
Pendant 400 ans, un peu à l’écart du centre de la ville, les romains y enterraient leurs morts.
Ce n’est qu’à la fin des années 90 que la nécropole a été mise au jour. 250 tombes de personnes modestes, la plèbe, et des esclaves morts entre le premier et le quatrième siècle.
Les restes de peintures sur les caveaux censées protéger les morts, les carcasses de tubes et d’amphores permettant de continuer à les nourrir, témoignent des rites de l’époque.
C’est dans cet endroit unique, à plus de 10 mètres de profondeur du Vatican, que les archéologues continuent encore aujourd’hui leurs fouilles.
Rosanna Giardina est une des restauratrices :
« nous restaurons régulièrement de nouvelles sépultures.
Nous entretenons également l’ensemble des sépultures déjà découvertes afin que l’ensemble du site soit également en excellent état. »
Abandonnée et puis entièrement recouverte il y a 17 siècles, la nécropole est très fragile.
Le site a servi de cimetière jusqu’à ce que l’empereur Constantin y construise la Basilique Saint-Pierre au 4e siècle.
Les musées du Vatican attirent près de 5 millions de visiteurs à eux-seuls, un chiffre qui laisse imaginer celui du nombre de curieux qui se pressent dans la Basilique Saint-Pierre.
En dessous de ces symboles de la chrétienté, une nécropole discrète, découverte au milieu du 20e siècle seulement, n’attire que quelques milliers de touristes chaque année.
Il y a 2000 ans, une grande partie du petit Etat du Vatican était un cimetière.
Pendant 400 ans, un peu à l’écart du centre de la ville, les romains y enterraient leurs morts.
Ce n’est qu’à la fin des années 90 que la nécropole a été mise au jour. 250 tombes de personnes modestes, la plèbe, et des esclaves morts entre le premier et le quatrième siècle.
Les restes de peintures sur les caveaux censées protéger les morts, les carcasses de tubes et d’amphores permettant de continuer à les nourrir, témoignent des rites de l’époque.
C’est dans cet endroit unique, à plus de 10 mètres de profondeur du Vatican, que les archéologues continuent encore aujourd’hui leurs fouilles.
Rosanna Giardina est une des restauratrices :
« nous restaurons régulièrement de nouvelles sépultures.
Nous entretenons également l’ensemble des sépultures déjà découvertes afin que l’ensemble du site soit également en excellent état. »
Abandonnée et puis entièrement recouverte il y a 17 siècles, la nécropole est très fragile.
Le site a servi de cimetière jusqu’à ce que l’empereur Constantin y construise la Basilique Saint-Pierre au 4e siècle.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Sainte-Marthe
La prédication est toujours une « gifle »
Elle ne peut pas être « tiède »
La prédication est toujours une « gifle »
Elle ne peut pas être « tiède »
La prédication « ne peut pas être tiède…
La prédication est toujours… une “gifle” », a affirmé le pape François lors de la messe matinale qu’il a célébrée ce 26 janvier 2018, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.
Mais cette prédication se fait d’abord par le témoignage, a-t-il expliqué.
La prédication « ne peut pas être tiède…
La prédication est toujours – permettez-moi ce terme – une “gifle”, c’est une gifle, une gifle qui t’émeut et qui te fait avancer, a assuré le pape dans l’homélie rapportée en italien par Vatican News.
Et Paul lui-même dit :
“La folie de la prédication”.
C’est une folie, parce que dire que Dieu s’est fait homme puis a été crucifié, et puis est ressuscité …
Qu’on dit les habitants d’Athènes à Paul ?
“Nous t’entendrons là-dessus après-demain”. (…).
Dans la prédication de la foi il y a toujours un ‘brin de folie’. Et la tentation c’est le faux bon sens, cette médiocrité… la foi tiède. »
Comme ils écorchent
La foi est transmise par le témoignage, a poursuivi le pape François :
« Voyez comme ils s’aiment ! »
Et de mettre en garde contre le contre-témoignage :
« Aujourd’hui, dans certaines paroisses (…) quelqu’un y va, il entend ce qui est dit de celui-ci, de celui-là…
Au lieu de dire comme il s’aiment, il a envie de dire: “Comme ils s’écorchent !”
Comme on écorche… la langue est un couteau pour écorcher l’autre ! »
« Et comment peux-tu transmettre la foi dans l’air si vicié des médisances, des calomnies ? a -t-il demandé. Non.
Témoignage.
“Regarde, celui-ci ne parle jamais mal des autres ; celui-là fait des œuvres de charité ; celui-ci rend visite lorsque quelqu’un est malade, pourquoi fait-il cela ?”.
La curiosité
Pourquoi cette personne vit-elle ainsi ?
Et avec le témoignage naît la question du pourquoi… parce qu’il a la foi, parce qu’il suit les traces de Jésus. »
« La foi se transmet dans un sein maternel, le sein de l’Eglise » car « l’Eglise est mère, l’Eglise est féminine », a encore souligné le pape.
Et « la maternité de l’Eglise se prolonge dans la maternité de la maman, de la femme ».
« Je suis triste quand je vois des enfants qui ne savent pas faire le signe de la Croix… leur mère et leur grand-mère ne leur ont pas enseigné.
Je pense souvent à ce qu’on enseigne à la préparation au mariage, à la nouvelle épouse, celle qui sera maman : lui enseigne-t-on qu’elle doit transmettre la foi ? »
« Demandons au Seigneur, a conclu le pape, qu’il nous enseigne à être témoins, à être prédicateurs et aussi aux femmes, comme mères, à transmettre la foi. »
La prédication est toujours… une “gifle” », a affirmé le pape François lors de la messe matinale qu’il a célébrée ce 26 janvier 2018, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican.
Mais cette prédication se fait d’abord par le témoignage, a-t-il expliqué.
La prédication « ne peut pas être tiède…
La prédication est toujours – permettez-moi ce terme – une “gifle”, c’est une gifle, une gifle qui t’émeut et qui te fait avancer, a assuré le pape dans l’homélie rapportée en italien par Vatican News.
Et Paul lui-même dit :
“La folie de la prédication”.
C’est une folie, parce que dire que Dieu s’est fait homme puis a été crucifié, et puis est ressuscité …
Qu’on dit les habitants d’Athènes à Paul ?
“Nous t’entendrons là-dessus après-demain”. (…).
Dans la prédication de la foi il y a toujours un ‘brin de folie’. Et la tentation c’est le faux bon sens, cette médiocrité… la foi tiède. »
Comme ils écorchent
La foi est transmise par le témoignage, a poursuivi le pape François :
« Voyez comme ils s’aiment ! »
Et de mettre en garde contre le contre-témoignage :
« Aujourd’hui, dans certaines paroisses (…) quelqu’un y va, il entend ce qui est dit de celui-ci, de celui-là…
Au lieu de dire comme il s’aiment, il a envie de dire: “Comme ils s’écorchent !”
Comme on écorche… la langue est un couteau pour écorcher l’autre ! »
« Et comment peux-tu transmettre la foi dans l’air si vicié des médisances, des calomnies ? a -t-il demandé. Non.
Témoignage.
“Regarde, celui-ci ne parle jamais mal des autres ; celui-là fait des œuvres de charité ; celui-ci rend visite lorsque quelqu’un est malade, pourquoi fait-il cela ?”.
La curiosité
Pourquoi cette personne vit-elle ainsi ?
Et avec le témoignage naît la question du pourquoi… parce qu’il a la foi, parce qu’il suit les traces de Jésus. »
« La foi se transmet dans un sein maternel, le sein de l’Eglise » car « l’Eglise est mère, l’Eglise est féminine », a encore souligné le pape.
Et « la maternité de l’Eglise se prolonge dans la maternité de la maman, de la femme ».
« Je suis triste quand je vois des enfants qui ne savent pas faire le signe de la Croix… leur mère et leur grand-mère ne leur ont pas enseigné.
Je pense souvent à ce qu’on enseigne à la préparation au mariage, à la nouvelle épouse, celle qui sera maman : lui enseigne-t-on qu’elle doit transmettre la foi ? »
« Demandons au Seigneur, a conclu le pape, qu’il nous enseigne à être témoins, à être prédicateurs et aussi aux femmes, comme mères, à transmettre la foi. »
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Pape François- Audience aux membres de la Croix Rouge Italienne 2018-01-27
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Rome – Rencontre prévue du pape François avec la communauté grecque-catholique ukrainienne de Rome
En Direct
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Reconnaissance par le pape François des martyres de Mgr Pierre Claverie et des moines de Tibhirine
La nouvelle vient de tomber :
C’est le vendredi 26 janvier 2018, au cours d’une audience avec le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le cardinal Angelo Amato, que le Pape François a donné son autorisation à ladite Congrégation pour qu’elle promulgue les décrets de béatification de Mgr Pierre Claverie et de 18 autres martyrs, dont les moines de Tibhirine et d’autres religieux et religieuses assassinés sur le sol algérien entre 1994 et 1995.
La procédure de béatification de plusieurs chrétiens tués au cours de ces “années de plomb” algériennes est donc lancée.
Cliquer
Source Vatican News
C’est le vendredi 26 janvier 2018, au cours d’une audience avec le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le cardinal Angelo Amato, que le Pape François a donné son autorisation à ladite Congrégation pour qu’elle promulgue les décrets de béatification de Mgr Pierre Claverie et de 18 autres martyrs, dont les moines de Tibhirine et d’autres religieux et religieuses assassinés sur le sol algérien entre 1994 et 1995.
La procédure de béatification de plusieurs chrétiens tués au cours de ces “années de plomb” algériennes est donc lancée.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
La paix en Ukraine, au cœur de la visite du pape François à la basilique Santa Sofia
Rencontre avec la communauté grecque-catholique ukrainienne de Rome
Je supplie le Prince de la Paix pour que les armes se taisent »
La paix en Ukraine a été au cœur de la visite du pape François à la basilique Santa Sofia de Rome où il a rencontré la communauté grecque-catholique ukrainienne, ce dimanche 28 janvier 2018.
Le fléau de la guerre
Le pape François et l’archevêque majeur de Kiev et de Galicie, Sviatoslav Shevchuk, ont libéré deux colombes, au terme de la visite du pape.
Un geste symbolique qui exprimait les vœux de paix du pape et de la communauté ukrainienne, alors que le conflit dans le Donbass continue de faire « chaque jour des morts », dans « l’indifférence » notamment de l’Europe, a déploré l’archevêque Shevchuk.
Il a remercié le pape de ses appels pour une « paix juste », face à ce qu’il désigne comme « le fléau constant de l’agression russe ».
Le pape est arrivé bien avant l’heure prévue (16h) et il s’est arrêté pour bénir et embrasser les enfants malades : beaucoup sont soignés à Rome.
Dans son allocution le pape a notamment déclaré :
« Je comprends qu’alors que vous êtes ici, votre cœur palpite pour votre pays, et il palpite non seulement du fait de votre affection, mais aussi du fait de l’angoisse, surtout pour le fléau de la guerre et pour les difficultés économiques. »
Le pape lui-même a organisé une collecte dans toute l’Europe pour aider les populations appauvries par la guerre et l’urgence humanitaire que le conflit dans l’Est du pays a créée.
« Je suis ici pour vous dire, a repris le pape, que je vous suis proche
•Proche par le cœur
•Proche par la prière
•Proche quand je célèbre l’eucharistie
Là, je supplie le Prince de la Paix pour que les armes se taisent. »
Le pape a évoqué la situation économique :
« Je lui demande aussi que vous n’ayez plus besoin d’accomplir d’immenses sacrifices pour faire vivre vos proches. »
« Je prie aussi, a ajouté le pape, pour que, dans le coeur de chacun, ne s’éteigne jamais l’espérance, mais se renouvelle le courage d’aller de l’avant et de toujours recommencer. »
Le pape a remercié la communauté de son accueil « chaleureux » et de sa « fidélité à Dieu et au Successeur de Pierre » que les Ukrainiens grecs-catholiques ont souvent « payée cher ».
Basilique grecque-catholique ukrainienne Santa Sofia 28/01/2018 Vatican Media
Trois témoins de la foi
Et le pape a évoqué trois grandes figures de cette Eglise : le cardinal Josyf Slipyi (1893-1984) « qui a voulu et édifié cette basilique comme signe prophétique de liberté », au moment où les églises étaient détruites en Ukraine.
Après avoir passé 18 ans de sa vie dans les goulags de Sibérie, il avait été libéré en 1962.
La communauté ukrainienne vient de célébrer le 125e anniversaire de sa naissance.
Il voulait que Santa Sofia soit un mémorial des églises détruites et des victimes des persécutions nazie et soviétique.
Puis le pape a évoqué l’évêque Stefan Czmil (1914-1978), premier salésien de rite oriental, mort à Rome, mais qu’il a connu lorsqu’il était enfant, à 12 ans, à Buenos Aires, où le religieux passa 12 ans au service des Ukrainiens qui avaient émigré.
On se souvient que le pape François a été baptisé par un salésien, le père Enrique Pozzoli, dont sa famille est toujours restée proche.
Le pape a rappelé qu’il servait sa messe, avait appris les répons et avait été ainsi initié à la liturgie byzantine ukrainienne catholique.
Puis le p. Czmil devint recteur du séminaire ukrainien de Rome et il enseigna à l’Université catholique ukrainienne nouvellement créée.
Sa tombe se trouve dans la crypte de Santa Sofia et le pape y a déposé des fleurs.
Plus tôt, il avait plaisanté en faisant remarquer qu’ils devaient supporter un pape argentin, un cardinal argentin, (Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales catholiques, présent à la rencontre), et un archevêque majeur (Shevchuk) qu’il a connu quand il était évêque à Buenos Aires pour les grecs-catholiques ukrainiens (2009-2011).
Et puis il a évoqué le cardinal Lubomyr Husar (1933-2017) en disant son lien spécial avec le défunt archevêque majeur :
« Nous avons été faits cardinal le même jour ! »
C’était le 21 février 2001, par Jean-Paul II.
« Il n’a pas seulement été « père et chef » de votre Eglise, mais guide et frère aîné de tant de personnes. »
Le pape évoquait « son affection, sa gentillesse, sa présence vigilante et orante jusqu’au bout.
Aveugle, mais il regardait au-delà. »
« Je suis reconnaissant envers vos témoins de la foi », a insisté le pape.
Puis il a évoqué la foi forte des mamans et des grands mères qui « ont baptisé leurs enfants avec courage » et le « bien que ces femmes font ici en Italie ! (…) Vous avez une foi courageuse ! »
Le pape a notamment cité les Ukrainiennes qui à Rome s’occupent des personnes âgées :
« Vous apportez la tendresse de Dieu à qui se prépare à la rencontre avec lui. Ils vous ouvriront la porte « là-haut »! »
Matin et soir
Le pape a aussi confié un « secret » de sa vie :
L’archevêque Shevchuk lui a naguère offert, à Buenos Aires, une icône de la Vierge de Tendresse : le pape a voulu l’emporter avec lui à Rome, elle est dans sa chambre.
« Avant de dormir et le matin quand je me réveille je rencontre les Ukrainiens », a expliqué le pape qui embrasse l’icône « matin et soir » :
« Je commence et je finis la journée « en Ukrainien »! »
L’archevêque a indiqué qu’officiellement 200 000 Ukrainiens sont présents en Italie, un tiers ayant de moins de 30 ans. Mais le nombre pourrait non officiellement, correspondre au double.
Les grecs-catholiques se rassemblent dans 145 communautés dans tout le pays : elles réunissent 17 000 personnes dans la liturgie chaque semaine, 70 000 pour les fêtes, et sont guidées par 65 prêtres.
Des familles viennent en Italie pour soigner leurs enfants, des jeunes viennent étudier loin de leurs familles, mais certains sont « maltraités sur lieu de travail » et ne pas avoir de repos le dimanche, c’est ne pas participer à la liturgie!
Ainsi Santa Sofia rend un « important service social et humanitaire » aux Ukrainiens présents en Italie, depuis les soins des enfants malades jusqu’à l’université catholique Ukrainienne.
Il a mentionné le bienheureux grec-catholique Omelyan (Émilien) Kovc (1884-1944) ukrainien qui a sauvé des juifs pendant la seconde guerre mondiale et pour ce motif a été déporté, interné et brûlé à Majdanek, où il disait « voir Dieu » :
« Hormis le ciel, c’est l’unique endroit où je voudrais être.
Ici nous sommes tous égaux :
Les Polonais, les Juifs, les Ukrainiens, les Russes, les Lettoniens et les Estoniens. Je suis le seul prêtre ici.
Lorsque je célèbre la liturgie, ils prient tous. Chacun dans sa langue.
Mais est-ce que Dieu ne comprend pas toutes les langues?
Ici, je vois Dieu, Dieu est le même pour tous, en dépit des différences de religion qui nous séparent. »
On faisait des démarches pour le faire libérer, il écrivait à ses proches :
« Je vous en prie, ne le faites pas.
Hier ils ont tué 50 hommes. Si je n’étais pas là, qui les aiderait à supporter de telles souffrances?
Que pourrais-je demander de plus au Seigneur?
Ne vous inquiétez pas pour moi.
Réjouissez-vous avec moi… ».
Le cardinal Husar a créé une récompense honorifique au nom de ce bienheureux pour encourager qui « construit des ponts », a souligné l’archevêque.
Basilique grecque-catholique ukrainienne Santa Sofia 28/01/2018 Vatican Media
Les cadeaux d’une culture et d’une spiritualité
Le pape reçu différents cadeaux: les enfants lui ont remis une carte de l’Ukraine et des poupées traditionnelles « Motanka » ; puis on lui a offert une icône de la Vierge orante de Kiev, typique de la spiritualité ukrainienne, un linge rebrodé « Rushnyk », symbole de la culture traditionnelle, et une urne de miel du pays.
Le pape a aussi reçu de la part du pays, des mains de l’ambassadrice, Tetiana Izhevska, un facsimilé de l’Evangile de Peresopnytsia, premier évangile manuscrit du pays.
Enfin, le pape a également reçu une icône du bienheureux Emilien Kovc, et avant son départ, un gâteau savamment décoré.
L’archevêque Shevchuk a appelé de ses vœux une visite du pape François en Ukraine.
La paix en Ukraine a été au cœur de la visite du pape François à la basilique Santa Sofia de Rome où il a rencontré la communauté grecque-catholique ukrainienne, ce dimanche 28 janvier 2018.
Le fléau de la guerre
Le pape François et l’archevêque majeur de Kiev et de Galicie, Sviatoslav Shevchuk, ont libéré deux colombes, au terme de la visite du pape.
Un geste symbolique qui exprimait les vœux de paix du pape et de la communauté ukrainienne, alors que le conflit dans le Donbass continue de faire « chaque jour des morts », dans « l’indifférence » notamment de l’Europe, a déploré l’archevêque Shevchuk.
Il a remercié le pape de ses appels pour une « paix juste », face à ce qu’il désigne comme « le fléau constant de l’agression russe ».
Le pape est arrivé bien avant l’heure prévue (16h) et il s’est arrêté pour bénir et embrasser les enfants malades : beaucoup sont soignés à Rome.
Dans son allocution le pape a notamment déclaré :
« Je comprends qu’alors que vous êtes ici, votre cœur palpite pour votre pays, et il palpite non seulement du fait de votre affection, mais aussi du fait de l’angoisse, surtout pour le fléau de la guerre et pour les difficultés économiques. »
Le pape lui-même a organisé une collecte dans toute l’Europe pour aider les populations appauvries par la guerre et l’urgence humanitaire que le conflit dans l’Est du pays a créée.
« Je suis ici pour vous dire, a repris le pape, que je vous suis proche
•Proche par le cœur
•Proche par la prière
•Proche quand je célèbre l’eucharistie
Là, je supplie le Prince de la Paix pour que les armes se taisent. »
Le pape a évoqué la situation économique :
« Je lui demande aussi que vous n’ayez plus besoin d’accomplir d’immenses sacrifices pour faire vivre vos proches. »
« Je prie aussi, a ajouté le pape, pour que, dans le coeur de chacun, ne s’éteigne jamais l’espérance, mais se renouvelle le courage d’aller de l’avant et de toujours recommencer. »
Le pape a remercié la communauté de son accueil « chaleureux » et de sa « fidélité à Dieu et au Successeur de Pierre » que les Ukrainiens grecs-catholiques ont souvent « payée cher ».
Basilique grecque-catholique ukrainienne Santa Sofia 28/01/2018 Vatican Media
Trois témoins de la foi
Et le pape a évoqué trois grandes figures de cette Eglise : le cardinal Josyf Slipyi (1893-1984) « qui a voulu et édifié cette basilique comme signe prophétique de liberté », au moment où les églises étaient détruites en Ukraine.
Après avoir passé 18 ans de sa vie dans les goulags de Sibérie, il avait été libéré en 1962.
La communauté ukrainienne vient de célébrer le 125e anniversaire de sa naissance.
Il voulait que Santa Sofia soit un mémorial des églises détruites et des victimes des persécutions nazie et soviétique.
Puis le pape a évoqué l’évêque Stefan Czmil (1914-1978), premier salésien de rite oriental, mort à Rome, mais qu’il a connu lorsqu’il était enfant, à 12 ans, à Buenos Aires, où le religieux passa 12 ans au service des Ukrainiens qui avaient émigré.
On se souvient que le pape François a été baptisé par un salésien, le père Enrique Pozzoli, dont sa famille est toujours restée proche.
Le pape a rappelé qu’il servait sa messe, avait appris les répons et avait été ainsi initié à la liturgie byzantine ukrainienne catholique.
Puis le p. Czmil devint recteur du séminaire ukrainien de Rome et il enseigna à l’Université catholique ukrainienne nouvellement créée.
Sa tombe se trouve dans la crypte de Santa Sofia et le pape y a déposé des fleurs.
Plus tôt, il avait plaisanté en faisant remarquer qu’ils devaient supporter un pape argentin, un cardinal argentin, (Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales catholiques, présent à la rencontre), et un archevêque majeur (Shevchuk) qu’il a connu quand il était évêque à Buenos Aires pour les grecs-catholiques ukrainiens (2009-2011).
Et puis il a évoqué le cardinal Lubomyr Husar (1933-2017) en disant son lien spécial avec le défunt archevêque majeur :
« Nous avons été faits cardinal le même jour ! »
C’était le 21 février 2001, par Jean-Paul II.
« Il n’a pas seulement été « père et chef » de votre Eglise, mais guide et frère aîné de tant de personnes. »
Le pape évoquait « son affection, sa gentillesse, sa présence vigilante et orante jusqu’au bout.
Aveugle, mais il regardait au-delà. »
« Je suis reconnaissant envers vos témoins de la foi », a insisté le pape.
Puis il a évoqué la foi forte des mamans et des grands mères qui « ont baptisé leurs enfants avec courage » et le « bien que ces femmes font ici en Italie ! (…) Vous avez une foi courageuse ! »
Le pape a notamment cité les Ukrainiennes qui à Rome s’occupent des personnes âgées :
« Vous apportez la tendresse de Dieu à qui se prépare à la rencontre avec lui. Ils vous ouvriront la porte « là-haut »! »
Matin et soir
Le pape a aussi confié un « secret » de sa vie :
L’archevêque Shevchuk lui a naguère offert, à Buenos Aires, une icône de la Vierge de Tendresse : le pape a voulu l’emporter avec lui à Rome, elle est dans sa chambre.
« Avant de dormir et le matin quand je me réveille je rencontre les Ukrainiens », a expliqué le pape qui embrasse l’icône « matin et soir » :
« Je commence et je finis la journée « en Ukrainien »! »
L’archevêque a indiqué qu’officiellement 200 000 Ukrainiens sont présents en Italie, un tiers ayant de moins de 30 ans. Mais le nombre pourrait non officiellement, correspondre au double.
Les grecs-catholiques se rassemblent dans 145 communautés dans tout le pays : elles réunissent 17 000 personnes dans la liturgie chaque semaine, 70 000 pour les fêtes, et sont guidées par 65 prêtres.
Des familles viennent en Italie pour soigner leurs enfants, des jeunes viennent étudier loin de leurs familles, mais certains sont « maltraités sur lieu de travail » et ne pas avoir de repos le dimanche, c’est ne pas participer à la liturgie!
Ainsi Santa Sofia rend un « important service social et humanitaire » aux Ukrainiens présents en Italie, depuis les soins des enfants malades jusqu’à l’université catholique Ukrainienne.
Il a mentionné le bienheureux grec-catholique Omelyan (Émilien) Kovc (1884-1944) ukrainien qui a sauvé des juifs pendant la seconde guerre mondiale et pour ce motif a été déporté, interné et brûlé à Majdanek, où il disait « voir Dieu » :
« Hormis le ciel, c’est l’unique endroit où je voudrais être.
Ici nous sommes tous égaux :
Les Polonais, les Juifs, les Ukrainiens, les Russes, les Lettoniens et les Estoniens. Je suis le seul prêtre ici.
Lorsque je célèbre la liturgie, ils prient tous. Chacun dans sa langue.
Mais est-ce que Dieu ne comprend pas toutes les langues?
Ici, je vois Dieu, Dieu est le même pour tous, en dépit des différences de religion qui nous séparent. »
On faisait des démarches pour le faire libérer, il écrivait à ses proches :
« Je vous en prie, ne le faites pas.
Hier ils ont tué 50 hommes. Si je n’étais pas là, qui les aiderait à supporter de telles souffrances?
Que pourrais-je demander de plus au Seigneur?
Ne vous inquiétez pas pour moi.
Réjouissez-vous avec moi… ».
Le cardinal Husar a créé une récompense honorifique au nom de ce bienheureux pour encourager qui « construit des ponts », a souligné l’archevêque.
Basilique grecque-catholique ukrainienne Santa Sofia 28/01/2018 Vatican Media
Les cadeaux d’une culture et d’une spiritualité
Le pape reçu différents cadeaux: les enfants lui ont remis une carte de l’Ukraine et des poupées traditionnelles « Motanka » ; puis on lui a offert une icône de la Vierge orante de Kiev, typique de la spiritualité ukrainienne, un linge rebrodé « Rushnyk », symbole de la culture traditionnelle, et une urne de miel du pays.
Le pape a aussi reçu de la part du pays, des mains de l’ambassadrice, Tetiana Izhevska, un facsimilé de l’Evangile de Peresopnytsia, premier évangile manuscrit du pays.
Enfin, le pape a également reçu une icône du bienheureux Emilien Kovc, et avant son départ, un gâteau savamment décoré.
L’archevêque Shevchuk a appelé de ses vœux une visite du pape François en Ukraine.
Basilique grecque-catholique ukrainienne Santa Sofia 28/01/2018 Vatican Media
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Homélie à Sainte-Marthe
Les prêtres doivent être des signes de la tendresse de Dieu
Les prêtres doivent être des signes de la tendresse de Dieu
Les attitudes du vrai pasteur sont celles avec lesquelles Jésus a accompagné son peuple :
La proximité et la tendresse concrètes, et non pas la rigidité ni le jugement.
C’est sur ces thèmes que le Pape s’est penché en méditant sur l’Évangile de Marc.
La proximité et la tendresse concrètes, et non pas la rigidité ni le jugement.
C’est sur ces thèmes que le Pape s’est penché en méditant sur l’Évangile de Marc.
La page de l’Évangile de Marc qui a guidé aujourd’hui la réflexion du Pape François, a raconté deux épisodes de guérison à «contempler plus qu’à réfléchir», a-t-il expliqué, parce qu’ils montrent «comment était une journée de la vie de Jésus», le modèle de ce que devrait être celle des pasteurs, évêques ou prêtres.
Cheminer, être au milieu du peuple
L’apôtre décrit Jésus encore une fois entouré par «une grande foule, la foule des gens qui le suivaient», le long de la route ou du rivage :
C’est ainsi que Jésus avait promis d’accompagner son peuple, a souligné le Pape, en étant au milieu d’eux.
L’entrée coûte telle somme, et si vous voulez, vous pouvez faire un don”.Jésus n’ouvre pas un bureau de consultation spirituelle avec un panneau “le prophète reçoit le lundi, le mercredi, le vendredi de 3h à 6h.
Non, il ne fait pas comme ça, Jésus.
Jésus n’ouvre pas non plus une étude médicale avec le panneau
“les malades viennent tel jour, tel jour, tel jour, et ils seront guéris”.
Jésus se jette au milieu du peuple.»
Et «ceci est la figure du pasteur que Jésus nous donne», a expliqué François, évoquant la figure d’un «prêtre saint qui accompagnait ainsi son peuple», et qui le soir était donc «fatigué», mais d’une «fatigue réelle, non pas dans les idées», la fatigue de «celui qui travaille» et vit au milieu des gens.
«Jésus aime sortir à la rencontre des difficultés quand les gens le lui demandent.»
Aller à la rencontre des difficultés avec tendresse
Mais l’Évangile d’aujourd’hui enseigne aussi que parmi la foule, Jésus est «serré» et «touché».
Ce verbe apparait cinq fois dans l’extrait de l’Évangile de Marc, a remarqué le Pape, soulignant que le peuple fait ainsi aujourd’hui durant les visites pastorales, pour «prendre la grâce», et ceci, le pasteur le sent.
Et jamais Jésus ne part en arrière, il «paye», aussi avec la «honte» et la dérision, «pour faire le bien».
Ce sont les «traces de la façon d’agir de Jésus», et donc les «attitudes du vrai pasteur».
«Le pasteur est oint avec l’huile, le jour de son ordination, sacerdotale et épiscopale.
Mais la vraie huile, intérieure, est l’huile de la proximité et de la tendresse.
Le pasteur qui ne sait pas se faire proche, il lui manque quelque chose (…).
Un pasteur auquel il manque de tendresse sera un rigide, qui maltraite les brebis.
Proximité et tendresse :
Nous le voyons ici. Ainsi était Jésus.»
Proximité et tendresse des pasteurs:
Une grâce du Seigneur
Aussi le pasteur, comme Jésus, a encore ajouté François, «finit sa journée fatigué», fatigué de «faire le bien», et son attitude est comme cela, le peuple sentira la présence de Dieu vivant.
«Aujourd’hui nous pourrons prier dans la messe pour nos pasteurs, pour que le Seigneur leur donne cette grâce de cheminer avec son peuple, d’être présents au peuple avec beaucoup de tendresse et de proximité.
Et quand le peuple trouve son pasteur, il ressent cette chose spéciale qui se ressent seulement en présence de Dieu, et ainsi se termine ce passage de l’Évangile :
“ils furent frappés d’une grande stupeur”.
La stupeur de ressentir la proximité et la tendresse de Dieu dans le pasteur.»
Cheminer, être au milieu du peuple
L’apôtre décrit Jésus encore une fois entouré par «une grande foule, la foule des gens qui le suivaient», le long de la route ou du rivage :
C’est ainsi que Jésus avait promis d’accompagner son peuple, a souligné le Pape, en étant au milieu d’eux.
L’entrée coûte telle somme, et si vous voulez, vous pouvez faire un don”.Jésus n’ouvre pas un bureau de consultation spirituelle avec un panneau “le prophète reçoit le lundi, le mercredi, le vendredi de 3h à 6h.
Non, il ne fait pas comme ça, Jésus.
Jésus n’ouvre pas non plus une étude médicale avec le panneau
“les malades viennent tel jour, tel jour, tel jour, et ils seront guéris”.
Jésus se jette au milieu du peuple.»
Et «ceci est la figure du pasteur que Jésus nous donne», a expliqué François, évoquant la figure d’un «prêtre saint qui accompagnait ainsi son peuple», et qui le soir était donc «fatigué», mais d’une «fatigue réelle, non pas dans les idées», la fatigue de «celui qui travaille» et vit au milieu des gens.
«Jésus aime sortir à la rencontre des difficultés quand les gens le lui demandent.»
Aller à la rencontre des difficultés avec tendresse
Mais l’Évangile d’aujourd’hui enseigne aussi que parmi la foule, Jésus est «serré» et «touché».
Ce verbe apparait cinq fois dans l’extrait de l’Évangile de Marc, a remarqué le Pape, soulignant que le peuple fait ainsi aujourd’hui durant les visites pastorales, pour «prendre la grâce», et ceci, le pasteur le sent.
Et jamais Jésus ne part en arrière, il «paye», aussi avec la «honte» et la dérision, «pour faire le bien».
Ce sont les «traces de la façon d’agir de Jésus», et donc les «attitudes du vrai pasteur».
«Le pasteur est oint avec l’huile, le jour de son ordination, sacerdotale et épiscopale.
Mais la vraie huile, intérieure, est l’huile de la proximité et de la tendresse.
Le pasteur qui ne sait pas se faire proche, il lui manque quelque chose (…).
Un pasteur auquel il manque de tendresse sera un rigide, qui maltraite les brebis.
Proximité et tendresse :
Nous le voyons ici. Ainsi était Jésus.»
Proximité et tendresse des pasteurs:
Une grâce du Seigneur
Aussi le pasteur, comme Jésus, a encore ajouté François, «finit sa journée fatigué», fatigué de «faire le bien», et son attitude est comme cela, le peuple sentira la présence de Dieu vivant.
«Aujourd’hui nous pourrons prier dans la messe pour nos pasteurs, pour que le Seigneur leur donne cette grâce de cheminer avec son peuple, d’être présents au peuple avec beaucoup de tendresse et de proximité.
Et quand le peuple trouve son pasteur, il ressent cette chose spéciale qui se ressent seulement en présence de Dieu, et ainsi se termine ce passage de l’Évangile :
“ils furent frappés d’une grande stupeur”.
La stupeur de ressentir la proximité et la tendresse de Dieu dans le pasteur.»
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AUDIENCE GÉNÉRALE DU 31 JANVIER 2018
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Journée de la vie consacrée
Le pape célébrera une messe le 2 février
Pour le don de nouvelles vocations
Le pape célébrera une messe le 2 février
Pour le don de nouvelles vocations
Prière Avec Les Contemplatives Au Sanctuaire Du Seigneur Des Miracles, Pérou Vatican Media
Le pape François présidera la messe de la XXIIe Journée mondiale de la vie consacrée dans la Basilique Saint-Pierre, le 2 février 2018, jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple, à 17h30, annonce un communiqué de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique publié le 24 janvier.
« Célébrer cette Journée mondiale de la vie consacrée, explique la note, est une occasion de célébrations festives, d’engagement et d’invocation au Seigneur pour le don de nouvelles vocations. »
« Nous vivons un moment de l’histoire humaine dans lequel se manifeste le besoin d’un sens vocationnel de la vie, souligne le cardinal Joao Braz De Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Nous avons besoin d’un projet, d’une source de sens existentiel, plein de joie et d’espoir.
Nous, consacrés, depuis le jour de notre baptême, nous sommes insérés dans la vie de Dieu et de sa famille, l’Église, nous sommes les héritiers du patrimoine vocationnel et charismatique de l’Église et nous ressentons la joie et le devoir de le garder et de le promouvoir. »
La première Journée de la vie consacrée a été célébrée en 1997 à l’initiative du pape Jean-Paul II.
« Célébrer cette Journée mondiale de la vie consacrée, explique la note, est une occasion de célébrations festives, d’engagement et d’invocation au Seigneur pour le don de nouvelles vocations. »
« Nous vivons un moment de l’histoire humaine dans lequel se manifeste le besoin d’un sens vocationnel de la vie, souligne le cardinal Joao Braz De Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.
Nous avons besoin d’un projet, d’une source de sens existentiel, plein de joie et d’espoir.
Nous, consacrés, depuis le jour de notre baptême, nous sommes insérés dans la vie de Dieu et de sa famille, l’Église, nous sommes les héritiers du patrimoine vocationnel et charismatique de l’Église et nous ressentons la joie et le devoir de le garder et de le promouvoir. »
La première Journée de la vie consacrée a été célébrée en 1997 à l’initiative du pape Jean-Paul II.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Dire "non" à la corruption
Que trouve-t-on à la racine de l’esclavage, du chômage, de la négligence des biens communs et de la nature?
La corruption, un processus de mort qui nourrit la culture de la mort.
Car la soif de pouvoir et de possession ne connait aucune limite.
La corruption ne se combat pas par le silence.
Nous devons en parler, dénoncer ses maux et, la comprendre pour pouvoir montrer la volonté de faire prévaloir la miséricorde sur la mesquinerie, la beauté sur le néant.
Demandons ensemble que ceux qui ont un pouvoir matériel, politique ou spirituel ne glissent pas vers la corruption.
Que trouve-t-on à la racine de l’esclavage, du chômage, de la négligence des biens communs et de la nature?
La corruption, un processus de mort qui nourrit la culture de la mort.
Car la soif de pouvoir et de possession ne connait aucune limite.
La corruption ne se combat pas par le silence.
Nous devons en parler, dénoncer ses maux et, la comprendre pour pouvoir montrer la volonté de faire prévaloir la miséricorde sur la mesquinerie, la beauté sur le néant.
Demandons ensemble que ceux qui ont un pouvoir matériel, politique ou spirituel ne glissent pas vers la corruption.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Le pape invite à une Journée de prière et de jeûne pour la paix le 23 février
Spécialement pour la République démocratique du Congo et le Soudan du sud
Le pape François convoque une « Journée de prière et de jeûne pour la paix », le 23 février 2018.
Il a lui-même lancé cette invitation lors de l’angélus qu’il a célébré place Saint-Pierre, ce 4 février.
Outre la prière, le pape a aussi appelé à l’action, en se posant cette question :
« Que puis-je faire moi-même pour la paix ? »
Après la prière mariale, le pape a fait « une annonce » :
« Face à la poursuite tragique de situations de conflit dans divers endroits du monde, j’invite tous les fidèles à une Journée spéciale de prière et de jeûne pour la paix, le 23 février prochain, vendredi de la première semaine de carême. »
« Nous l’offrirons en particulier, a précisé le pape, pour les populations de la République démocratique du Congo et du Soudan du sud ».
Le pape a aussi invité « les frères et sœurs non catholiques et non chrétiens à s’associer à cette initiative, de la façon qu’il jugeront opportune ». « Tous ensemble », a-t-il encouragé.
Et le pape François de poursuivre :
« Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur et dans l’angoisse, « il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures » (Ps 146,3).
J’adresse un appel insistant pour que nous aussi nous écoutions ce cri et, que chacun, en conscience, devant Dieu, nous nous demandions :
“Que puis-je faire moi-même pour la paix ?”. »
« Nous pouvons certainement prier ; mais pas seulement, a insisté le pape : chacun peut dire concrètement “non” à la violence pour ce qui dépend de lui ou d’elle.
Car les victoires obtenues par la violence sont de fausses victoires ; tandis que travailler pour la paix fait du bien à tous ! »
Il a lui-même lancé cette invitation lors de l’angélus qu’il a célébré place Saint-Pierre, ce 4 février.
Outre la prière, le pape a aussi appelé à l’action, en se posant cette question :
« Que puis-je faire moi-même pour la paix ? »
Après la prière mariale, le pape a fait « une annonce » :
« Face à la poursuite tragique de situations de conflit dans divers endroits du monde, j’invite tous les fidèles à une Journée spéciale de prière et de jeûne pour la paix, le 23 février prochain, vendredi de la première semaine de carême. »
« Nous l’offrirons en particulier, a précisé le pape, pour les populations de la République démocratique du Congo et du Soudan du sud ».
Le pape a aussi invité « les frères et sœurs non catholiques et non chrétiens à s’associer à cette initiative, de la façon qu’il jugeront opportune ». « Tous ensemble », a-t-il encouragé.
Et le pape François de poursuivre :
« Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur et dans l’angoisse, « il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures » (Ps 146,3).
J’adresse un appel insistant pour que nous aussi nous écoutions ce cri et, que chacun, en conscience, devant Dieu, nous nous demandions :
“Que puis-je faire moi-même pour la paix ?”. »
« Nous pouvons certainement prier ; mais pas seulement, a insisté le pape : chacun peut dire concrètement “non” à la violence pour ce qui dépend de lui ou d’elle.
Car les victoires obtenues par la violence sont de fausses victoires ; tandis que travailler pour la paix fait du bien à tous ! »
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
« Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur et dans l’angoisse, « il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures ». J’adresse un appel insistant pour que nous aussi nous écoutions ce cri et, que chacun, en conscience, devant Dieu, nous nous demandions :“Que puis-je faire moi-même pour la paix ?”. » « Nous pouvons certainement prier ; mais pas seulement, a insisté le pape : chacun peut dire concrètement “non” à la violence pour ce qui dépend de lui ou d’elle. Car les victoires obtenues par la violence sont de fausses victoires ; tandis que travailler pour la paix fait du bien à tous ! »
Et si nous nous péparions à l'appel du pape pour le 23 février en l'anticipant dès maintenant entre nous membres et visiteurs du forum ?
La violence sur le plan spirituel est encore pire que la violence sur le plan physique, non pas que je ne considère pas la gravité de l'autre mais parce que la violence spirituelle en corrompant nos âmes enlèves au monde toute espérance en un monde meilleur et en un Dieu d'amour.
================================================================
Lors de son voyage de retour du Portugal, le 13 mai 2017 au soir, le pape François a répondu aux questions des journalistes sur de larges sujets, en affirmant vouloir donner du temps aux questions.
Medjugorje ?
Toutes les apparitions ou les présumées apparitions appartiennent à la sphère privée.
Elles ne font pas partie du magistère public ordinaire de la foi. Sur Medjugorje ?
Benoît XVI a lancé une commission présidée par le cardinal Ruini.
Fin 2013, début 2014, j’ai reçu les résultats de la part de Ruini
C’est une commission formée de bons cardinaux, des théologiens.
La commission formée par Ruini est très, très bonne.
Ensuite, il y avait encore quelques doutes à la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Et la Congrégation a jugé opportun d’envoyer toute la documentation aux membres de la feria quarta [un des conseils de la Congrégation.
Y compris des [documents] qui semblaient contre la commission Ruini.
J’ai reçu cela un samedi soir, et cela ne m’a pas paru juste.
C’était comme mettre aux enchères l’enquête Ruini, qui était très bien faite.
Le dimanche matin, le préfet de la Congrégation a reçu une lettre qui demandait, au lieu d’envoyer ces éléments à la feria quarta, de me les envoyer à moi, personnellement, ces opinions.
Et toutes soulignaient la densité de l’enquête Ruini.
Il faut en principe distinguer trois choses.
Les premières apparitions, qui étaient celles des enfants.
L’enquête dit, plus ou moins, qu’il faut continuer à enquêter là-dessus.
Puis les apparitions… les présumées apparitions actuelles, l’enquête a des doutes.
Moi personnellement, je suis plus méchant,
je préfère la Madone mère, notre mère, et non la Madone chef de service, avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours. (…)
Cette femme n’est pas la maman de Jésus.
Ces présumées apparitions n’ont pas tant de valeurs,
je le dis comme une opinion personnelle, mais c’est clair.
Qui pense que la Vierge dirait : ‘venez donc demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant’ ?
Non… Il faut distinguer les deux types d’apparitions.
Enfin, troisièmement, le noyau de l’enquête Ruini: le fait spirituel, et pastoral, des gens qui se rendent là, se convertissent, les gens qui rencontrent Dieu et changent de vie.
Il n’y a pas de baguette magique là- bas. On ne peut pas nier ce fait spirituel et pastoral.
Maintenant, il faut voir les choses avec toutes ces données, avec les réponses que m’ont données les théologiens.
J’ai nommé comme évêque un bon évêque qui a cette expérience pour voir comment se passe la partie pastorale,
et à la fin on dira quelque paroles.
https://www.cath.ch/newsf/medjugorje-lefebvristes-trump-conference-de-presse-pape-lavion-verbatim/
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Message de Carême du pape François, pour que l’amour ne se refroidisse pas!!
La prière, l’aumône et le jeûne, remèdes efficaces
«À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira»
Ce verset de l’évangile de saint Matthieu (24, 12) est le thème du message du pape François pour le carême 2018.
Le pape lance un appel aussi « au-delà » des frontières visibles de l’Eglise :
« Si vous constatez la diminution du sens d’humanité commune, unissez-vous à nous pour qu’ensemble nous invoquions Dieu, pour qu’ensemble nous jeûnions et qu’avec nous vous donniez ce que vous pouvez pour aider nos frères! »
Le pape invite en effet à vivre le carême, « temps de grâce », à la fois « dans la joie et en vérité » et en pratiquant les remèdes efficaces que l’Eglise propose:
La prière qui donne le « discernement »
L’aumône qui « libère »
Et le jeûne qui « désarme ».
Le pape conclut sur le « feu » de Pâques qui embrase le cœur de charité.
Voici le texte officiel en français du message du pape François, en date de la Toussaint et présence ce mardi 6 février au Vatican par le cardinal Peter Turkson.
Message du pape François
«À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira» (Mt 24, 12)
Chers Frères et Sœurs,
La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous!
Chaque année, pour nous y préparer, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême.
Il est le «signe sacramentel de notre conversion»[1], qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.
Cette année encore, à travers ce message, je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce dans la joie et en vérité; et je le fais en me laissant inspirer par une expression de Jésus dans l’Évangile de Matthieu:
«À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira» (24, 12).
Cette phrase fait partie du discours sur la fin des temps prononcé à Jérusalem, au Mont des Oliviers, précisément là où commencera la Passion du Seigneur.
Jésus, dans sa réponse à l’un de ses disciples, annonce une grande tribulation et il décrit la situation dans laquelle la communauté des croyants pourrait se retrouver:
Face à des évènements douloureux, certains faux prophètes tromperont beaucoup de personnes, presque au point d’éteindre dans les cœurs la charité qui est le centre de tout l’Évangile.
Les faux prophètes
Mettons-nous à l’écoute de ce passage et demandons-nous: sous quels traits ces faux prophètes se présentent-ils?
Ils sont comme des «charmeurs de serpents», c’est-à-dire qu’ils utilisent les émotions humaines pour réduire les personnes en esclavage et les mener à leur gré.
Que d’enfants de Dieu se laissent séduire par l’attraction des plaisirs fugaces confondus avec le bonheur!
Combien d’hommes et de femmes vivent comme charmés par l’illusion de l’argent, qui en réalité les rend esclaves du profit ou d’intérêts mesquins!
Que de personnes vivent en pensant se suffire à elles-mêmes et tombent en proie à la solitude!
D’autres faux prophètes sont ces «charlatans» qui offrent des solutions simples et immédiates aux souffrances, des remèdes qui se révèlent cependant totalement inefficaces: à combien de jeunes a-t-on proposé le faux remède de la drogue, des relations« use et jette», des gains faciles mais malhonnêtes!
Combien d’autres encore se sont immergés dans une vie complètement virtuelle où les relations semblent plus faciles et plus rapides pour se révéler ensuite tragiquement privées de sens!
Ces escrocs, qui offrent des choses sans valeur, privent par contre de ce qui est le plus précieux:
La dignité, la liberté et la capacité d’aimer.
C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule; et du ridicule, on ne se relève pas.
Ce n’est pas étonnant: depuis toujours le démon, qui est «menteur et père du mensonge» (Jn 8, 44), présente le mal comme bien, et le faux comme vrai, afin de troubler le cœur de l’homme.
C’est pourquoi chacun de nous est appelé à discerner en son cœur et à examiner s’il est menacé par les mensonges de ces faux prophètes.
Il faut apprendre à ne pas en rester à l’immédiat, à la superficialité, mais à reconnaître ce qui laisse en nous une trace bonne et plus durable, parce que venant de Dieu et servant vraiment à notre bien.
Un cœur froid
Dans sa description de l’enfer, Dante Alighieri imagine le diable assis sur un trône de glace[2]; il habite dans la froidure de l’amour étouffé.
Demandons-nous donc:
Comment la charité se refroidit-elle en nous?
Quels sont les signes qui nous avertissent que l’amour risque de s’éteindre en nous?
Ce qui éteint la charité, c’est avant tout l’avidité de l’argent, « la racine de tous les maux» (1Tm 6, 10); elle est suivie du refus de Dieu, et donc du refus de trouver en lui notre consolation, préférant notre désolation au réconfort de sa Parole et de ses Sacrements.[3]
Tout cela se transforme en violence à l’encontre de ceux qui sont considérés comme une menace à nos propres «certitudes»:
L’enfant à naître, la personne âgée malade, l’hôte de passage, l’étranger, mais aussi le prochain qui ne correspond pas à nos attentes.
La création, elle aussi, devient un témoin silencieux de ce refroidissement de la charité: la terre est empoisonnée par les déchets jetés par négligence et par intérêt; les mers, elles aussi polluées, doivent malheureusement engloutir les restes de nombreux naufragés des migrations forcées ; les cieux – qui dans le dessein de Dieu chantent sa gloire – sont sillonnés par des machines qui font pleuvoir des instruments de mort.
L’amour se refroidit également dans nos communautés.
Dans l’Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium, j’ai tenté de donner une description des signes les plus évidents de ce manque d’amour.
Les voici:
L’acédie égoïste, le pessimisme stérile, la tentation de l’isolement et de l’engagement dans des guerres fratricides sans fin, la mentalité mondaine qui conduit à ne rechercher que les apparences, réduisant ainsi l’ardeur missionnaire.[4]
Que faire?
Si nous constatons en nous-mêmes ou autour de nous les signes que nous venons de décrire, c’est que l’Eglise, notre mère et notre éducatrice, nous offre pendant ce temps du Carême, avec le remède parfois amer de la vérité, le doux remède de la prière, de l’aumône et du jeûne.
En consacrant plus de temps à la prière, nous permettons à notre cœur de découvrir les mensonges secrets par lesquels nous nous trompons nous-mêmes[5], afin de rechercher enfin la consolation en Dieu.
Il est notre Père et il veut nous donner la vie.
La pratique de l’aumône libère de l’avidité et aide à découvrir que l’autre est mon frère: ce que je possède n’est jamais seulement mien.
Comme je voudrais que l’aumône puisse devenir pour tous un style de vie authentique!
Comme je voudrais que nous suivions comme chrétiens l’exemple des Apôtres, et reconnaissions dans la possibilité du partage de nos biens avec les autres un témoignage concret de la communion que nous vivons dans l’Eglise.
A cet égard, je fais mienne l’exhortation de Saint Paul quand il s’adressait aux Corinthiens pour la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem:
C’est ce qui vous est utile, à vous» (2 Co 8, 10).
Ceci vaut spécialement pour le temps de carême, au cours duquel de nombreux organismes font des collectes en faveur des Eglises et des populations en difficulté.
Mais comme j’aimerais que dans nos relations quotidiennes aussi, devant tout frère qui nous demande une aide, nous découvrions qu’il y a là un appel de la Providence divine:
Chaque aumône est une occasion pour collaborer avec la Providence de Dieu envers ses enfants ; s’il se sert de moi aujourd’hui pour venir en aide à un frère, comment demain ne pourvoirait-il pas également à mes nécessités, lui qui ne se laisse pas vaincre en générosité? [6]
Le jeûne enfin réduit la force de notre violence, il nous désarme et devient une grande occasion de croissance.
D’une part, il nous permet d’expérimenter ce qu’éprouvent tous ceux qui manquent même du strict nécessaire et connaissent les affres quotidiennes de la faim; d’autre part, il représente la condition de notre âme, affamée de bonté et assoiffée de la vie de Dieu.
Le jeûne nous réveille, nous rend plus attentifs à Dieu et au prochain, il réveille la volonté d’obéir à Dieu, qui seul rassasie notre faim.
Je voudrais que ma voix parvienne au-delà des confins de l’Eglise catholique, et vous rejoigne tous, hommes et femmes de bonne volonté, ouverts à l’écoute de Dieu.
Si vous êtes, comme nous, affligés par la propagation de l’iniquité dans le monde, si vous êtes préoccupés par le froid qui paralyse les cœurs et les actions, si vous constatez la diminution du sens d’humanité commune, unissez-vous à nous pour qu’ensemble nous invoquions Dieu, pour qu’ensemble nous jeûnions et qu’avec nous vous donniez ce que vous pouvez pour aider nos frères!
Le feu de Pâques
J’invite tout particulièrement les membres de l’Eglise à entreprendre avec zèle ce chemin du carême, soutenus par l’aumône, le jeûne et la prière.
S’il nous semble parfois que la charité s’éteint dans de nombreux cœurs, cela ne peut arriver dans le cœur de Dieu!
Il nous offre toujours de nouvelles occasions pour que nous puissions recommencer à aimer.
L’initiative des «24 heures pour le Seigneur», qui nous invite à célébrer le sacrement de Réconciliation pendant l’adoration eucharistique, sera également cette année encore une occasion propice.
En 2018, elle se déroulera les vendredi 9 et samedi 10 mars, s’inspirant des paroles du Psaume 130:
«Près de toi se trouve le pardon» (Ps 130, 4).
Dans tous les diocèses, il y aura au moins une église ouverte pendant 24 heures qui offrira la possibilité de l’adoration eucharistique et de la confession sacramentelle.
Au cours de la nuit de Pâques, nous vivrons à nouveau le rite suggestif du cierge pascal: irradiant du «feu nouveau», la lumière chassera peu à peu les ténèbres et illuminera l’assemblée liturgique.
«Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit»[7] afin que tous nous puissions revivre l’expérience des disciples d’Emmaüs:
Ecouter la parole du Seigneur et nous nourrir du Pain eucharistique permettra à notre cœur de redevenir brûlant de foi, d’espérance et de charité.
Je vous bénis de tout cœur et je prie pour vous. N’oubliez pas de prier pour moi.
Du Vatican, le 1er novembre 2017
Solennité de la Toussaint
FRANÇOIS
1]Texte original en italien: “segno sacramentale della nostra conversione”, in: Messale Romano, Oraison Collecte du 1er dimanche de carême. N.B. Cette phrase n’a pas encore été traduite dans la révision (3ème), qui est en cours, du Missel romain en français.
[2] «C’est là que l’empereur du douloureux royaume/de la moitié du corps se dresse hors des glaces»(Enfer XXXIV,28-29)
[3] «C’est curieux, mais souvent nous avons peur de la consolation, d’être consolés. Au contraire, nous nous sentons plus en sécurité dans la tristesse et dans la désolation. Vous savez pourquoi ? Parce que dans la tristesse nous nous sentons presque protagonistes. Mais en revanche, dans la consolation, c’est l’Esprit Saint le protagoniste !» (Angelus, 7 décembre 2014)
[4] Nn. 76-109
[5] Cf Benoît XVI , Lett. Enc. Spe Salvi, n. 33
[6] Cf Pie XII, Lett. Enc. Fidei donum, III
[7] Missel romain, Veillée pascale, Lucernaire
Ce verset de l’évangile de saint Matthieu (24, 12) est le thème du message du pape François pour le carême 2018.
Le pape lance un appel aussi « au-delà » des frontières visibles de l’Eglise :
« Si vous constatez la diminution du sens d’humanité commune, unissez-vous à nous pour qu’ensemble nous invoquions Dieu, pour qu’ensemble nous jeûnions et qu’avec nous vous donniez ce que vous pouvez pour aider nos frères! »
Le pape invite en effet à vivre le carême, « temps de grâce », à la fois « dans la joie et en vérité » et en pratiquant les remèdes efficaces que l’Eglise propose:
La prière qui donne le « discernement »
L’aumône qui « libère »
Et le jeûne qui « désarme ».
Le pape conclut sur le « feu » de Pâques qui embrase le cœur de charité.
Voici le texte officiel en français du message du pape François, en date de la Toussaint et présence ce mardi 6 février au Vatican par le cardinal Peter Turkson.
Message du pape François
«À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira» (Mt 24, 12)
Chers Frères et Sœurs,
La Pâque du Seigneur vient une fois encore jusqu’à nous!
Chaque année, pour nous y préparer, la Providence de Dieu nous offre le temps du Carême.
Il est le «signe sacramentel de notre conversion»[1], qui annonce et nous offre la possibilité de revenir au Seigneur de tout notre cœur et par toute notre vie.
Cette année encore, à travers ce message, je souhaite inviter l’Eglise entière à vivre ce temps de grâce dans la joie et en vérité; et je le fais en me laissant inspirer par une expression de Jésus dans l’Évangile de Matthieu:
«À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira» (24, 12).
Cette phrase fait partie du discours sur la fin des temps prononcé à Jérusalem, au Mont des Oliviers, précisément là où commencera la Passion du Seigneur.
Jésus, dans sa réponse à l’un de ses disciples, annonce une grande tribulation et il décrit la situation dans laquelle la communauté des croyants pourrait se retrouver:
Face à des évènements douloureux, certains faux prophètes tromperont beaucoup de personnes, presque au point d’éteindre dans les cœurs la charité qui est le centre de tout l’Évangile.
Les faux prophètes
Mettons-nous à l’écoute de ce passage et demandons-nous: sous quels traits ces faux prophètes se présentent-ils?
Ils sont comme des «charmeurs de serpents», c’est-à-dire qu’ils utilisent les émotions humaines pour réduire les personnes en esclavage et les mener à leur gré.
Que d’enfants de Dieu se laissent séduire par l’attraction des plaisirs fugaces confondus avec le bonheur!
Combien d’hommes et de femmes vivent comme charmés par l’illusion de l’argent, qui en réalité les rend esclaves du profit ou d’intérêts mesquins!
Que de personnes vivent en pensant se suffire à elles-mêmes et tombent en proie à la solitude!
D’autres faux prophètes sont ces «charlatans» qui offrent des solutions simples et immédiates aux souffrances, des remèdes qui se révèlent cependant totalement inefficaces: à combien de jeunes a-t-on proposé le faux remède de la drogue, des relations« use et jette», des gains faciles mais malhonnêtes!
Combien d’autres encore se sont immergés dans une vie complètement virtuelle où les relations semblent plus faciles et plus rapides pour se révéler ensuite tragiquement privées de sens!
Ces escrocs, qui offrent des choses sans valeur, privent par contre de ce qui est le plus précieux:
La dignité, la liberté et la capacité d’aimer.
C’est la duperie de la vanité, qui nous conduit à faire le paon… pour finir dans le ridicule; et du ridicule, on ne se relève pas.
Ce n’est pas étonnant: depuis toujours le démon, qui est «menteur et père du mensonge» (Jn 8, 44), présente le mal comme bien, et le faux comme vrai, afin de troubler le cœur de l’homme.
C’est pourquoi chacun de nous est appelé à discerner en son cœur et à examiner s’il est menacé par les mensonges de ces faux prophètes.
Il faut apprendre à ne pas en rester à l’immédiat, à la superficialité, mais à reconnaître ce qui laisse en nous une trace bonne et plus durable, parce que venant de Dieu et servant vraiment à notre bien.
Un cœur froid
Dans sa description de l’enfer, Dante Alighieri imagine le diable assis sur un trône de glace[2]; il habite dans la froidure de l’amour étouffé.
Demandons-nous donc:
Comment la charité se refroidit-elle en nous?
Quels sont les signes qui nous avertissent que l’amour risque de s’éteindre en nous?
Ce qui éteint la charité, c’est avant tout l’avidité de l’argent, « la racine de tous les maux» (1Tm 6, 10); elle est suivie du refus de Dieu, et donc du refus de trouver en lui notre consolation, préférant notre désolation au réconfort de sa Parole et de ses Sacrements.[3]
Tout cela se transforme en violence à l’encontre de ceux qui sont considérés comme une menace à nos propres «certitudes»:
L’enfant à naître, la personne âgée malade, l’hôte de passage, l’étranger, mais aussi le prochain qui ne correspond pas à nos attentes.
La création, elle aussi, devient un témoin silencieux de ce refroidissement de la charité: la terre est empoisonnée par les déchets jetés par négligence et par intérêt; les mers, elles aussi polluées, doivent malheureusement engloutir les restes de nombreux naufragés des migrations forcées ; les cieux – qui dans le dessein de Dieu chantent sa gloire – sont sillonnés par des machines qui font pleuvoir des instruments de mort.
L’amour se refroidit également dans nos communautés.
Dans l’Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium, j’ai tenté de donner une description des signes les plus évidents de ce manque d’amour.
Les voici:
L’acédie égoïste, le pessimisme stérile, la tentation de l’isolement et de l’engagement dans des guerres fratricides sans fin, la mentalité mondaine qui conduit à ne rechercher que les apparences, réduisant ainsi l’ardeur missionnaire.[4]
Que faire?
Si nous constatons en nous-mêmes ou autour de nous les signes que nous venons de décrire, c’est que l’Eglise, notre mère et notre éducatrice, nous offre pendant ce temps du Carême, avec le remède parfois amer de la vérité, le doux remède de la prière, de l’aumône et du jeûne.
En consacrant plus de temps à la prière, nous permettons à notre cœur de découvrir les mensonges secrets par lesquels nous nous trompons nous-mêmes[5], afin de rechercher enfin la consolation en Dieu.
Il est notre Père et il veut nous donner la vie.
La pratique de l’aumône libère de l’avidité et aide à découvrir que l’autre est mon frère: ce que je possède n’est jamais seulement mien.
Comme je voudrais que l’aumône puisse devenir pour tous un style de vie authentique!
Comme je voudrais que nous suivions comme chrétiens l’exemple des Apôtres, et reconnaissions dans la possibilité du partage de nos biens avec les autres un témoignage concret de la communion que nous vivons dans l’Eglise.
A cet égard, je fais mienne l’exhortation de Saint Paul quand il s’adressait aux Corinthiens pour la collecte en faveur de la communauté de Jérusalem:
C’est ce qui vous est utile, à vous» (2 Co 8, 10).
Ceci vaut spécialement pour le temps de carême, au cours duquel de nombreux organismes font des collectes en faveur des Eglises et des populations en difficulté.
Mais comme j’aimerais que dans nos relations quotidiennes aussi, devant tout frère qui nous demande une aide, nous découvrions qu’il y a là un appel de la Providence divine:
Chaque aumône est une occasion pour collaborer avec la Providence de Dieu envers ses enfants ; s’il se sert de moi aujourd’hui pour venir en aide à un frère, comment demain ne pourvoirait-il pas également à mes nécessités, lui qui ne se laisse pas vaincre en générosité? [6]
Le jeûne enfin réduit la force de notre violence, il nous désarme et devient une grande occasion de croissance.
D’une part, il nous permet d’expérimenter ce qu’éprouvent tous ceux qui manquent même du strict nécessaire et connaissent les affres quotidiennes de la faim; d’autre part, il représente la condition de notre âme, affamée de bonté et assoiffée de la vie de Dieu.
Le jeûne nous réveille, nous rend plus attentifs à Dieu et au prochain, il réveille la volonté d’obéir à Dieu, qui seul rassasie notre faim.
Je voudrais que ma voix parvienne au-delà des confins de l’Eglise catholique, et vous rejoigne tous, hommes et femmes de bonne volonté, ouverts à l’écoute de Dieu.
Si vous êtes, comme nous, affligés par la propagation de l’iniquité dans le monde, si vous êtes préoccupés par le froid qui paralyse les cœurs et les actions, si vous constatez la diminution du sens d’humanité commune, unissez-vous à nous pour qu’ensemble nous invoquions Dieu, pour qu’ensemble nous jeûnions et qu’avec nous vous donniez ce que vous pouvez pour aider nos frères!
Le feu de Pâques
J’invite tout particulièrement les membres de l’Eglise à entreprendre avec zèle ce chemin du carême, soutenus par l’aumône, le jeûne et la prière.
S’il nous semble parfois que la charité s’éteint dans de nombreux cœurs, cela ne peut arriver dans le cœur de Dieu!
Il nous offre toujours de nouvelles occasions pour que nous puissions recommencer à aimer.
L’initiative des «24 heures pour le Seigneur», qui nous invite à célébrer le sacrement de Réconciliation pendant l’adoration eucharistique, sera également cette année encore une occasion propice.
En 2018, elle se déroulera les vendredi 9 et samedi 10 mars, s’inspirant des paroles du Psaume 130:
«Près de toi se trouve le pardon» (Ps 130, 4).
Dans tous les diocèses, il y aura au moins une église ouverte pendant 24 heures qui offrira la possibilité de l’adoration eucharistique et de la confession sacramentelle.
Au cours de la nuit de Pâques, nous vivrons à nouveau le rite suggestif du cierge pascal: irradiant du «feu nouveau», la lumière chassera peu à peu les ténèbres et illuminera l’assemblée liturgique.
«Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit»[7] afin que tous nous puissions revivre l’expérience des disciples d’Emmaüs:
Ecouter la parole du Seigneur et nous nourrir du Pain eucharistique permettra à notre cœur de redevenir brûlant de foi, d’espérance et de charité.
Je vous bénis de tout cœur et je prie pour vous. N’oubliez pas de prier pour moi.
Du Vatican, le 1er novembre 2017
Solennité de la Toussaint
FRANÇOIS
1]Texte original en italien: “segno sacramentale della nostra conversione”, in: Messale Romano, Oraison Collecte du 1er dimanche de carême. N.B. Cette phrase n’a pas encore été traduite dans la révision (3ème), qui est en cours, du Missel romain en français.
[2] «C’est là que l’empereur du douloureux royaume/de la moitié du corps se dresse hors des glaces»(Enfer XXXIV,28-29)
[3] «C’est curieux, mais souvent nous avons peur de la consolation, d’être consolés. Au contraire, nous nous sentons plus en sécurité dans la tristesse et dans la désolation. Vous savez pourquoi ? Parce que dans la tristesse nous nous sentons presque protagonistes. Mais en revanche, dans la consolation, c’est l’Esprit Saint le protagoniste !» (Angelus, 7 décembre 2014)
[4] Nn. 76-109
[5] Cf Benoît XVI , Lett. Enc. Spe Salvi, n. 33
[6] Cf Pie XII, Lett. Enc. Fidei donum, III
[7] Missel romain, Veillée pascale, Lucernaire
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Des ballons verts lancés Place Saint-Pierre par le mouvement pour la vie, le 4 février 2018
Le Pape François invite à s’investir dans la défense de la vie
En évoquant la Journée pour la Vie organisée ce dimanche en Italie, François s’est attristé du manque de personnes mobilisées sur ces enjeux.
Outre sa catéchèse et son annonce de la convocation d’une journée de prière pour la paix, au terme de l’Angélus, François s’est également associé à la Journée pour la Vie organisée ce dimanche en Italie.
S’associant au message des évêques italiens, il a adressé ses encouragements aux «différentes réalités ecclésiales qui de nombreuses façons promeuvent et soutiennent la vie», notamment le Mouvement pour la vie.
Sortant de son texte, le Pape a toutefois dit regretter que ceux qui luttent pour la vie soient si peu nombreux. «Ceci me préoccupe», s’est attristé François, «dans un monde où chaque jour on construit plus d’armes, chaque jour on fait plus de lois contre la vie, chaque jour on avance avec cette culture du déchet, d’écarter ce qui ne sert pas, ce qui gêne.
S’il vous plait, prions pour que notre peuple soit plus conscient de la défense de la vie dans ce moment de destruction et d’exclusion de l’humanité», a lancé François dans un appel improvisé et vibrant.
En évoquant la Journée pour la Vie organisée ce dimanche en Italie, François s’est attristé du manque de personnes mobilisées sur ces enjeux.
Outre sa catéchèse et son annonce de la convocation d’une journée de prière pour la paix, au terme de l’Angélus, François s’est également associé à la Journée pour la Vie organisée ce dimanche en Italie.
S’associant au message des évêques italiens, il a adressé ses encouragements aux «différentes réalités ecclésiales qui de nombreuses façons promeuvent et soutiennent la vie», notamment le Mouvement pour la vie.
Sortant de son texte, le Pape a toutefois dit regretter que ceux qui luttent pour la vie soient si peu nombreux. «Ceci me préoccupe», s’est attristé François, «dans un monde où chaque jour on construit plus d’armes, chaque jour on fait plus de lois contre la vie, chaque jour on avance avec cette culture du déchet, d’écarter ce qui ne sert pas, ce qui gêne.
S’il vous plait, prions pour que notre peuple soit plus conscient de la défense de la vie dans ce moment de destruction et d’exclusion de l’humanité», a lancé François dans un appel improvisé et vibrant.
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Journée contre la traite des êtres humains
Non au silence!
Non au silence!
Ne pas « rester silencieux face à la souffrance », tel est le message du pape François, ce jeudi 8 février 2018, sur son compteTwitter @Pontifex_fr en la Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtes humains sur le thème de la lutte contre la traite des migrants.
Le pape a écrit
« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à la souffrance de millions de personnes dont la dignité est blessée. »
Le pape a aussi publié un autre message appelant à accueillir « les victimes de la traite » avec la miséricorde.
Il a écrit
« Avec un esprit miséricordieux, accueillons les victimes de la traite et ceux qui fuient la guerre et la faim. »
La veille de cette Journée qui coïncide avec la fête de sainte Joséphine Bakhita, le pape a lancé un appel à la « migration sans traite ». «
J’invite tout le monde, a-t-il dit, citoyens et institutions, à unir ses forces pour prévenir la traite et garantir protection et assistance aux victimes. »
L’appel du pape de ne pas « rester silencieux face à la souffrance de millions de personnes dont la dignité est blessée » est une citation tirée de son message adressé à M. Klaus Schwab, président exécutif du Forum économique mondial qui s’est tenu à Davos, en Suisse, du 23 au 26 janvier 2018.
En s’adressant au « monde des entrepreneurs » de la planète, le pape dit que « nous ne pouvons pas continuer à avancer comme si la propagation de la pauvreté et de l’injustice n’avait pas de cause ».
« C’est un impératif moral, affirme-t-il, une responsabilité qui implique tout le monde, que de créer les bonnes conditions pour permettre à chaque personne de vivre dignement. »
« Le monde entrepreneurial, estime-t-il, dispose d’un énorme potentiel pour effectuer un changement substantiel en augmentant la qualité de la productivité, en créant de nouveaux emplois, en respectant les lois du travail, en luttant contre la corruption publique et privée et en promouvant la justice sociale. »
Pour réaliser toutes ces choses, il est nécessaire de rejeter « une culture du «jetable» et une mentalité de l’indifférence », souligne le pape.
« Il est vital, déclare-t-il, de sauvegarder la dignité de la personne humaine, notamment en offrant à tous des possibilités réelles de développement humain intégral et en mettant en œuvre des politiques économiques favorables à la famille. »
Le pape a écrit
« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à la souffrance de millions de personnes dont la dignité est blessée. »
Le pape a aussi publié un autre message appelant à accueillir « les victimes de la traite » avec la miséricorde.
Il a écrit
« Avec un esprit miséricordieux, accueillons les victimes de la traite et ceux qui fuient la guerre et la faim. »
La veille de cette Journée qui coïncide avec la fête de sainte Joséphine Bakhita, le pape a lancé un appel à la « migration sans traite ». «
J’invite tout le monde, a-t-il dit, citoyens et institutions, à unir ses forces pour prévenir la traite et garantir protection et assistance aux victimes. »
L’appel du pape de ne pas « rester silencieux face à la souffrance de millions de personnes dont la dignité est blessée » est une citation tirée de son message adressé à M. Klaus Schwab, président exécutif du Forum économique mondial qui s’est tenu à Davos, en Suisse, du 23 au 26 janvier 2018.
En s’adressant au « monde des entrepreneurs » de la planète, le pape dit que « nous ne pouvons pas continuer à avancer comme si la propagation de la pauvreté et de l’injustice n’avait pas de cause ».
« C’est un impératif moral, affirme-t-il, une responsabilité qui implique tout le monde, que de créer les bonnes conditions pour permettre à chaque personne de vivre dignement. »
« Le monde entrepreneurial, estime-t-il, dispose d’un énorme potentiel pour effectuer un changement substantiel en augmentant la qualité de la productivité, en créant de nouveaux emplois, en respectant les lois du travail, en luttant contre la corruption publique et privée et en promouvant la justice sociale. »
Pour réaliser toutes ces choses, il est nécessaire de rejeter « une culture du «jetable» et une mentalité de l’indifférence », souligne le pape.
« Il est vital, déclare-t-il, de sauvegarder la dignité de la personne humaine, notamment en offrant à tous des possibilités réelles de développement humain intégral et en mettant en œuvre des politiques économiques favorables à la famille. »
France
« Etats généraux de la bioéthique » communiqué des évêques
« Etats généraux de la bioéthique » communiqué des évêques
Quel monde voulons-nous pour demain?
Depuis le 18 janvier, les débats des États généraux de la bioéthique ont commencé.
Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer.
Ces expressions devront ainsi éclairer les responsables politiques qui porteront la révision de la loi à la fin de l’année 2018.
Si l’objectif est simple, les enjeux sont complexes et graves.
C’est pourquoi, tous sont invités à participer à ces débats par le dialogue afin de rechercher les voies les plus justes.
L’Église catholique entend prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces États généraux nous posent
Quel monde voulons-nous pour demain ?
Débattre et comprendre
Ainsi, grâce notamment au travail réalisé par le groupe d’évêques et d’experts présidé par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, nous invitons les catholiques, ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, à une prise de conscience des enjeux que ces nouvelles techniques soulèvent.
C’est le respect de l’être humain dans sa dignité et sa vulnérabilité qui est en jeu ; c’est aussi notre société qui est concernée dans son respect de la vocation séculaire de la médecine.
Dans les diocèses, les paroisses, les aumôneries, les mouvements, les associations, les familles, il s’agit de sensibiliser chacun par l’explication et la formation, afin que la raison et la foi chrétienne portent ensemble une juste vision de l’humanité.
Cette vision, déjà largement partagée par le bon sens de beaucoup, doit permettre de regarder avec confiance l’avenir en comprenant le bien des recherches scientifiques et en ne cédant pas aux sirènes idolâtres de la toute-puissance.
L’homme se sait tout autant habité par la transcendance que par le désir de savoir ; il est foncièrement animé par le besoin de prendre soin des autres.
Et nul doute que la figure du « bon samaritain » est universelle et demeure un guide pour la mise au point et l’usage des techniques biomédicales et des technosciences aujourd’hui et demain.
Comprendre et s’exprimer
Ces États généraux de la bioéthique sont annoncés comme une occasion d’entendre et d’intégrer les contributions de tous en vue de la révision annoncée de la loi de 2011.
Au nom de l’amour désintéressé de l’Église pour tout être humain, les évêques proposent aux catholiques, ainsi qu’à tous les hommes et femmes de bonne volonté, d’apporter leurs contributions par leurs réflexions et leurs témoignages.
Les Espaces de réflexion éthique régionaux sont organisés dans ce but dans toute la France.
Nous les invitons à s’y inscrire.
De même, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) a mis en place un site internet pour recueillir nos avis de citoyens.
Nous devons y apporter notre contribution.
L’Église catholique saura prendre la parole en contribuant à la sérénité et à l’enrichissement du dialogue, heureusement voulu par le Gouvernement.
Comment se taire alors que la loi dessinera en partie la société de demain ?
C’est en vue du bien commun dont notre société doit se soucier et dont l’État a la responsabilité, que l’Église catholique s’engage avec détermination dans ces États généraux, comptant sur la sincérité et l’objectivité annoncées du CCNE, chargé de présenter un rapport au Gouvernement.
Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers
Leur objectif est simple : permettre à tout citoyen de s’éclairer sur les avancées scientifiques et techniques concernant la bioéthique, se forger un avis et l’exprimer.
Ces expressions devront ainsi éclairer les responsables politiques qui porteront la révision de la loi à la fin de l’année 2018.
Si l’objectif est simple, les enjeux sont complexes et graves.
C’est pourquoi, tous sont invités à participer à ces débats par le dialogue afin de rechercher les voies les plus justes.
L’Église catholique entend prendre sa place et répondre, elle aussi, à la question de fond que ces États généraux nous posent
Quel monde voulons-nous pour demain ?
Débattre et comprendre
Ainsi, grâce notamment au travail réalisé par le groupe d’évêques et d’experts présidé par Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, nous invitons les catholiques, ainsi que tous les hommes et femmes de bonne volonté, à une prise de conscience des enjeux que ces nouvelles techniques soulèvent.
C’est le respect de l’être humain dans sa dignité et sa vulnérabilité qui est en jeu ; c’est aussi notre société qui est concernée dans son respect de la vocation séculaire de la médecine.
Dans les diocèses, les paroisses, les aumôneries, les mouvements, les associations, les familles, il s’agit de sensibiliser chacun par l’explication et la formation, afin que la raison et la foi chrétienne portent ensemble une juste vision de l’humanité.
Cette vision, déjà largement partagée par le bon sens de beaucoup, doit permettre de regarder avec confiance l’avenir en comprenant le bien des recherches scientifiques et en ne cédant pas aux sirènes idolâtres de la toute-puissance.
L’homme se sait tout autant habité par la transcendance que par le désir de savoir ; il est foncièrement animé par le besoin de prendre soin des autres.
Et nul doute que la figure du « bon samaritain » est universelle et demeure un guide pour la mise au point et l’usage des techniques biomédicales et des technosciences aujourd’hui et demain.
Comprendre et s’exprimer
Ces États généraux de la bioéthique sont annoncés comme une occasion d’entendre et d’intégrer les contributions de tous en vue de la révision annoncée de la loi de 2011.
Au nom de l’amour désintéressé de l’Église pour tout être humain, les évêques proposent aux catholiques, ainsi qu’à tous les hommes et femmes de bonne volonté, d’apporter leurs contributions par leurs réflexions et leurs témoignages.
Les Espaces de réflexion éthique régionaux sont organisés dans ce but dans toute la France.
Nous les invitons à s’y inscrire.
De même, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) a mis en place un site internet pour recueillir nos avis de citoyens.
Nous devons y apporter notre contribution.
L’Église catholique saura prendre la parole en contribuant à la sérénité et à l’enrichissement du dialogue, heureusement voulu par le Gouvernement.
Comment se taire alors que la loi dessinera en partie la société de demain ?
C’est en vue du bien commun dont notre société doit se soucier et dont l’État a la responsabilité, que l’Église catholique s’engage avec détermination dans ces États généraux, comptant sur la sincérité et l’objectivité annoncées du CCNE, chargé de présenter un rapport au Gouvernement.
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Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Estonie
Des préparatifs pour une visite du pape à l’automne
Des préparatifs pour une visite du pape à l’automne
L’Estonie confirme des préparatifs pour une visite du pape François à l’automne.
Le Premier ministre de la République d’Estonie, Jüri Ratas, a en effet été reçu par le pape François au Vatican, ce vendredi matin, 9 février 2018.
Il a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, et Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire aux relations avec les États.
À quelques heures de la rencontre du Premier ministre avec le pape, le site du Gouvernement de l’Estonie a indiqué que la rencontre porterait sur « des préparatifs de la visite du pape en Estonie en automne ».
« Le pape a visité l’Estonie il y a 25 ans, a déclaré Ratas.
C’est un grand honneur que la prochaine visite ait lieu pendant le centenaire de l’Estonie.
Le peuple et le gouvernement de l’Estonie attendent avec impatience la visite du Saint-Père. »
« La confirmation officielle, et l’annonce définitive, du voyage du pape François dans les pays baltes, attendue à la mi-septembre, semble approcher », selon les informations du site Il Sismografo du 8 février. «
Il y a quelques jours, souligne-t-il, la presse locale a estimé que les dates du 16 au 18 septembre 2018 étaient très probables (avec une journée pour chacun des trois pays : la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie).
Ces dernières heures une autre période pour le pèlerinage a été proposée, également au mois de septembre : du 13/14 au 16. »
Parmi les thèmes de la rencontre, le site du gouvernement estonien cite également « la préservation de la langue et de la culture des autochtones et la souffrance humaine dans les zones des conflits armés ».
Le Saint-Siège a pour sa part indiqué qu’au cours d’ « entretiens cordiaux » « les bonnes relations bilatérales » ainsi que « la contribution positive de l’Église à la société estonienne » ont été soulignées.
Par la suite, « certains sujets d’intérêt commun » dans la région ont été examinés, y compris « la protection de la richesse environnementale et la migration ».
Enfin, « l’engagement de la communauté internationale à résoudre les conflits » a été mentionné.
Premier ministre devait également rencontrer à Rome le Premier ministre italien Paolo Gentiloni « pour discuter des priorités du prochain budget à long terme de l’Union européenne et des questions de migration », a indiqué le gouvernement estonien.
Le Premier ministre de la République d’Estonie, Jüri Ratas, a en effet été reçu par le pape François au Vatican, ce vendredi matin, 9 février 2018.
Il a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, et Mgr Antoine Camilleri, sous-secrétaire aux relations avec les États.
À quelques heures de la rencontre du Premier ministre avec le pape, le site du Gouvernement de l’Estonie a indiqué que la rencontre porterait sur « des préparatifs de la visite du pape en Estonie en automne ».
« Le pape a visité l’Estonie il y a 25 ans, a déclaré Ratas.
C’est un grand honneur que la prochaine visite ait lieu pendant le centenaire de l’Estonie.
Le peuple et le gouvernement de l’Estonie attendent avec impatience la visite du Saint-Père. »
« La confirmation officielle, et l’annonce définitive, du voyage du pape François dans les pays baltes, attendue à la mi-septembre, semble approcher », selon les informations du site Il Sismografo du 8 février. «
Il y a quelques jours, souligne-t-il, la presse locale a estimé que les dates du 16 au 18 septembre 2018 étaient très probables (avec une journée pour chacun des trois pays : la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie).
Ces dernières heures une autre période pour le pèlerinage a été proposée, également au mois de septembre : du 13/14 au 16. »
Parmi les thèmes de la rencontre, le site du gouvernement estonien cite également « la préservation de la langue et de la culture des autochtones et la souffrance humaine dans les zones des conflits armés ».
Le Saint-Siège a pour sa part indiqué qu’au cours d’ « entretiens cordiaux » « les bonnes relations bilatérales » ainsi que « la contribution positive de l’Église à la société estonienne » ont été soulignées.
Par la suite, « certains sujets d’intérêt commun » dans la région ont été examinés, y compris « la protection de la richesse environnementale et la migration ».
Enfin, « l’engagement de la communauté internationale à résoudre les conflits » a été mentionné.
Premier ministre devait également rencontrer à Rome le Premier ministre italien Paolo Gentiloni « pour discuter des priorités du prochain budget à long terme de l’Union européenne et des questions de migration », a indiqué le gouvernement estonien.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Stigmatins
Le Pape exhorte à protéger la fraternité
Le Pape exhorte à protéger la fraternité
Dire la vérité, prier les uns pour les autres
S’il vous plaît, protégez la fraternité.
Cela ne veut pas dire que nous devons tous être amis intimes.
Non, frères.
Avec … les règles du respect, les règles de la liberté, l’estime et la prière les uns pour les autres. »
C’est ce que demande le pape François aux Stigmatins, ce 10 février 2018.
Le pape a en effet reçu, au Vatican, les participants au XXXVIIe Chapitre général de la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ, fondée en Italie par saint Gaspard Bertoni en 1816.
Dans son discours prononcé d’abondance de cœur, le pape a aussi mis en garde une nouvelle fois contre les médisances qui détruisent et a recommandé la dévotion aux plaies du Christ :
« Chacun de nous est “blessé”, et résout sa vie s’il l’unit aux plaies du Seigneur. »
Voici notre traduction intégrale du discours improvisé par le pape.
Discours du pape François
J’ai aimé ce qu’a dit le [Supérieur] général “sortant”.
J’ai préparé ce discours pour vous, mais pendant qu’il parlait j’ai senti en moi certaines choses et je vais improviser.
Et Mgr Gänswein vous donnera la copie officielle du discours.
Parlons ici de ce qui m’est venu, cela vous va ?
Une chose qui m’a touché est la fraternité : le Père Général parlait de la fraternité, qui peut-être s’est un peu affaiblie…
Il n’est pas facile de vivre la fraternité.
La fraternité religieuse, la vie commune…
Notre saint Jean Berchmans aussi disait que “mea maxima poenitentia, vita communis”.
La vie de communauté, la vie de fraternité, est difficile parce qu’il y a des problèmes humains, les jalousies, la compétitivité, les incompréhensions : tant de choses que nous avons tous, tous, moi le premier
Tous. Etre conscient de cela est très important pour être compréhensifs, dans la vie communautaire.
Et pour arriver au point de pouvoir parler comme des frères. Bien.
Et parfois, quand on parle comme des frères, on dit des choses qui ne font pas plaisir.
Elles doivent se dire entre frères, c’est-à-dire avec charité, avec douceur, avec humilité, mais il ne faut pas cacher les choses, non.
Une des choses claires – la plus claire de la vie communautaire – est de pouvoir parler comme frères.
Peut-être le frère te dit-il quelque chose qui ne te plaît pas, mais il ne faut pas garder de rancœur :
“Il m’a fait cela, il me le paiera !”.
Cela ne va pas.
Mais la fraternité est une grâce, et s’il n’y a pas de prière, cette grâce ne vient pas.
“Oui, je prie l’office, je prie, je médite sur l’Evangile…”. Oui, oui, mais pries-tu pour ce frère, pour cet autre, pour le supérieur ?
La prière concrète pour le frère.
Et cela fait le miracle de la fraternité.
Et parfois dans les réunions de communauté, l’on se dispute, mais dans les bonnes familles aussi, dans les bons mariages on se dispute.
Ce n’est pas un péché de se disputer.
Le péché c’est la rancœur, le ressentiment que te laisse la dispute dans le cœur, mais se disputer c’est dire les choses comme on les pense, respirer l’air de la liberté comme des frères.
N’ayez pas peur. Sans offenser, mais dire les choses comme elles sont.
Et puis avoir le courage de parler comme l’Evangile nous l’enseigne : si tu as quelque chose contre ton frère, ou que tu sais qu’il a quelque chose contre toi, parle-lui.
Parle-lui à l’écart.
Et puis, si cela ne va pas, parle en communauté, mais parle.
N’avale pas ce qui est indigeste, ces problèmes ne se digèrent pas.
Je vous exhorte dans la vie communautaire à aller sur ce chemin de la vérité, de la liberté, avec beaucoup de charité et de prière, mais à avancer ainsi, sans avoir peur. N’ayez pas peur.
C’est mauvais qu’en tant que religieux je n’aie pas le courage de dire en face ce que je pense à mon frère, mais que je le dise à un autre dans son dos.
C’est la médisance.
Permettez-moi le mot :
c’est le bavardage des “vieux garçons”.
Et nous avons fait vœu de chasteté, pas de “vieille-fillerie”, non, de chasteté : c’est autre chose.
Et au lieu d’être chastes nous devenons des “vieux garçons”.
Et qu’est-ce que le vieux garçon ou la vieille fille fait de pire ?
Renoncer à la paternité, à la maternité.
C’est intéressant : quand quelqu’un ne renonce pas à la paternité spirituelle, il essaie de la vivre pleinement ; et il vit mieux la fraternité dans la communauté.
Au contraire le bavardage est un alibi : tu crois résoudre le problème ainsi, mais tu ne résous rien.
Tu te soulages un peu, mais tu te soulages comme un “vieux garçon”.
Vous avez peut-être entendu comment j’appelle souvent les médisances :
le médisant est un “terroriste”.
Parce que la médisance, le bavardage contre autrui est un acte de terrorisme, car j’ai une bombe en main, je jette la bombe, je détruis mon frère et je m’en vais tranquille.
Et puis, qui ressuscite la renommée de mon frère ?
Je fais du mal par derrière.
C’est un peu comme de la calomnie ou de la diffamation.
Parfois je peux avoir raison, mais je fais une diffamation : je lui enlève sa bonne renommée.
Et il me vient à l’esprit cette anecdote de saint Philippe Neri sur la poule : la femme qui est allé se confesser pour ses médisances, et comme pénitence il lui a demandé de déplumer une poule – vous la connaissez ?
et puis elle est revenue :
“Et maintenant rassemblez les plumes”. On ne peut pas. C’est ainsi.
Tu as détruit, une fois que tu as semé les calomnies ou les médisances, les diffamations.
Le diable est rusé : il utilise cela, qui est notre faiblesse. Il est rusé.
Fraternité.
S’il vous plaît, protégez la fraternité.
Cela ne veut pas dire que nous devons tous être amis intimes.
Non, frères. Avec le respect, les règles du respect, les règles de la liberté, l’estime et la prière les uns pour les autres.
Et sur cela je vous demande de faire un examen de conscience.
Ces jours-ci vous ferez, avant les élections, un examen de conscience aussi bien de la communauté que personnel.
Sur cela aussi : la fraternité.
La seconde dimension est votre nom, qui vient des stigmates.
J’aime beaucoup cela. Saint Bernard dit que le Verbe de Dieu fait homme est un “sac de miséricorde”, qui dans la Passion, avec les stigmates, a été versée sur nous.
Les stigmates du Seigneur, les plaies du Seigneur sont la porte d’où vient la miséricorde.
Ce “sac de miséricorde”, qu’est Jésus-Christ.
Et saint Bernard continue – vous l’avez sûrement lu –:
si je suis déprimé, si j’ai trop péché, si j’ai fait ceci, cela…, je vais me réfugier dans les plaies du Seigneur.
Soyez conscients que vous êtes “blessés de plaies”.
Chacun de nous est “blessé”, et résout sa vie s’il l’unit aux plaies du Seigneur.
Seule la conscience d’une Eglise “blessée”, d’une Congrégation “blessée”, d’une âme ou d’un cœur “blessé” nous conduit à frapper à la porte de la miséricorde dans les plaies du Seigneur.
Qui se sait “blessé” cherche les plaies.
Cherchez ce texte : la contemplation des plaies du Seigneur c’est d’entrer dans ses plaies.
De saint Bernard.
C’est une belle figure, je l’aime beaucoup !
Le “sac de miséricorde” qui s’est ouvert pour tous dans les plaies du Seigneur.
C’est aussi intéressant : les personnes qui ne se sentent pas “blessées” par le péché, ne comprennent pas les plaies de Jésus.
Parfois l’on entend :
“Mais cette dévotion aux plaies de Jésus est un peu médiévale…”.
Cette personne ne se sent pas “blessée”.
“Par ses blessures, nous sommes guéris.” (cf. 1 P 2,24).
C’est justement là : la plaie du Seigneur.
Et comme le dit cette belle prière :
« Dans tes blessures, cache-moi » (Anima Christi).
Cache-moi de ma honte. Cache-moi de la colère du Père.
Cache-moi de ma misère. Mais dans tes plaies.
N’ayez pas honte de la dévotion aux plaies du Seigneur.
C’est votre chemin de sanctification.
Enseignez aux gens que nous sommes tous “blessés”.
Un pécheur “blessé” ne trouve le pardon, la paix et la consolation que dans les blessures du Seigneur, pas ailleurs.
C’est la seconde chose qui m’est venue à l’esprit tandis que parlait le général.
Et la troisième est la Sainte Famille. Jésus, Marie et Joseph.
Toujours dociles à faire la volonté de Dieu.
Marie, la femme “de la hâte”.
J’aime beaucoup ce passage de Luc, quand il dit que Marie est allée « en hâte » chez sa cousine pour l’aider
Dans les Litanies, il serait beau s’insérer cela :
“Notre Dame de la hâte, priez pour nous”.
Toujours en hâte, pour aider. Et Joseph est l’homme humble, qui recevait les informations dans ses songes.
Les mauvaises langues disent que, Joseph étant déjà vieux, il était malade d’insomnie, il ne pouvait pas dormir.
Mais c’était un problème psychologique : il était effrayé parce que, chaque fois qu’il s’était endormi, les plans avaient été bouleversés !
C’est l’homme ouvert aux révélations du Seigneur. Et par la douceur, le travail…
Mais unis, ensemble : la hâte de Marie, la douceur forte, patiente de Joseph…, forte !, il a su éduquer le Fils.
La dévotion à la Vierge Marie et à Joseph.
Ne laissez pas de côté ces dévotions.
Quelqu’un peut dire : “Mais ce sont [des dévotions] d’enfants”.
Oui, mais nous sommes des enfants devant Dieu.
Si seulement, si seulement nous pouvions devenir des enfants devant Dieu !
Dire à la Maman qui est en hâte : aide-moi.
Et se rendre auprès d’elle dans les moments difficiles.
Les mystiques russes disent que dans les moments de turbulences spirituelles, nous devons être couverts du manteau de la Sainte Mère de Dieu, et de là vient cette première Antiphone mariale occidentale :
“Sub tuum praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix…”.
Le manteau de la Sainte Mère de Dieu.
Et Joseph : l’homme doux, l’homme juste, l’homme du silence, l’homme de la patience, l’homme du travail.
Mais tous ensemble, en famille. Cette dévotion vous aidera beaucoup, et ce n’est pas un conseil pour petits vieux, non, non.
C’est pour des hommes, pour des hommes qui doivent être forts dans l’annonce de l’Evangile.
Allez à la Mère et allez à cet homme qui a été le père et qui a fait grandir le Seigneur.
Et apprenez là, en famille.
Je vous remercie.
Faites une bonne élection.
N’oubliez pas les plaies du Seigneur.
N’oubliez pas la fraternité entre vous.
Et n’oubliez pas la Vierge Marie toujours en hâte, et Joseph, toujours à sa place, en obéissance et douceur.
Et priez pour moi.
A présent, je vous donne la bénédiction.
Cela ne veut pas dire que nous devons tous être amis intimes.
Non, frères.
Avec … les règles du respect, les règles de la liberté, l’estime et la prière les uns pour les autres. »
C’est ce que demande le pape François aux Stigmatins, ce 10 février 2018.
Le pape a en effet reçu, au Vatican, les participants au XXXVIIe Chapitre général de la Congrégation des saints stigmates de Notre Seigneur Jésus-Christ, fondée en Italie par saint Gaspard Bertoni en 1816.
Dans son discours prononcé d’abondance de cœur, le pape a aussi mis en garde une nouvelle fois contre les médisances qui détruisent et a recommandé la dévotion aux plaies du Christ :
« Chacun de nous est “blessé”, et résout sa vie s’il l’unit aux plaies du Seigneur. »
Voici notre traduction intégrale du discours improvisé par le pape.
Discours du pape François
J’ai aimé ce qu’a dit le [Supérieur] général “sortant”.
J’ai préparé ce discours pour vous, mais pendant qu’il parlait j’ai senti en moi certaines choses et je vais improviser.
Et Mgr Gänswein vous donnera la copie officielle du discours.
Parlons ici de ce qui m’est venu, cela vous va ?
Une chose qui m’a touché est la fraternité : le Père Général parlait de la fraternité, qui peut-être s’est un peu affaiblie…
Il n’est pas facile de vivre la fraternité.
La fraternité religieuse, la vie commune…
Notre saint Jean Berchmans aussi disait que “mea maxima poenitentia, vita communis”.
La vie de communauté, la vie de fraternité, est difficile parce qu’il y a des problèmes humains, les jalousies, la compétitivité, les incompréhensions : tant de choses que nous avons tous, tous, moi le premier
Tous. Etre conscient de cela est très important pour être compréhensifs, dans la vie communautaire.
Et pour arriver au point de pouvoir parler comme des frères. Bien.
Et parfois, quand on parle comme des frères, on dit des choses qui ne font pas plaisir.
Elles doivent se dire entre frères, c’est-à-dire avec charité, avec douceur, avec humilité, mais il ne faut pas cacher les choses, non.
Une des choses claires – la plus claire de la vie communautaire – est de pouvoir parler comme frères.
Peut-être le frère te dit-il quelque chose qui ne te plaît pas, mais il ne faut pas garder de rancœur :
“Il m’a fait cela, il me le paiera !”.
Cela ne va pas.
Mais la fraternité est une grâce, et s’il n’y a pas de prière, cette grâce ne vient pas.
“Oui, je prie l’office, je prie, je médite sur l’Evangile…”. Oui, oui, mais pries-tu pour ce frère, pour cet autre, pour le supérieur ?
La prière concrète pour le frère.
Et cela fait le miracle de la fraternité.
Et parfois dans les réunions de communauté, l’on se dispute, mais dans les bonnes familles aussi, dans les bons mariages on se dispute.
Ce n’est pas un péché de se disputer.
Le péché c’est la rancœur, le ressentiment que te laisse la dispute dans le cœur, mais se disputer c’est dire les choses comme on les pense, respirer l’air de la liberté comme des frères.
N’ayez pas peur. Sans offenser, mais dire les choses comme elles sont.
Et puis avoir le courage de parler comme l’Evangile nous l’enseigne : si tu as quelque chose contre ton frère, ou que tu sais qu’il a quelque chose contre toi, parle-lui.
Parle-lui à l’écart.
Et puis, si cela ne va pas, parle en communauté, mais parle.
N’avale pas ce qui est indigeste, ces problèmes ne se digèrent pas.
Je vous exhorte dans la vie communautaire à aller sur ce chemin de la vérité, de la liberté, avec beaucoup de charité et de prière, mais à avancer ainsi, sans avoir peur. N’ayez pas peur.
C’est mauvais qu’en tant que religieux je n’aie pas le courage de dire en face ce que je pense à mon frère, mais que je le dise à un autre dans son dos.
C’est la médisance.
Permettez-moi le mot :
c’est le bavardage des “vieux garçons”.
Et nous avons fait vœu de chasteté, pas de “vieille-fillerie”, non, de chasteté : c’est autre chose.
Et au lieu d’être chastes nous devenons des “vieux garçons”.
Et qu’est-ce que le vieux garçon ou la vieille fille fait de pire ?
Renoncer à la paternité, à la maternité.
C’est intéressant : quand quelqu’un ne renonce pas à la paternité spirituelle, il essaie de la vivre pleinement ; et il vit mieux la fraternité dans la communauté.
Au contraire le bavardage est un alibi : tu crois résoudre le problème ainsi, mais tu ne résous rien.
Tu te soulages un peu, mais tu te soulages comme un “vieux garçon”.
Vous avez peut-être entendu comment j’appelle souvent les médisances :
le médisant est un “terroriste”.
Parce que la médisance, le bavardage contre autrui est un acte de terrorisme, car j’ai une bombe en main, je jette la bombe, je détruis mon frère et je m’en vais tranquille.
Et puis, qui ressuscite la renommée de mon frère ?
Je fais du mal par derrière.
C’est un peu comme de la calomnie ou de la diffamation.
Parfois je peux avoir raison, mais je fais une diffamation : je lui enlève sa bonne renommée.
Et il me vient à l’esprit cette anecdote de saint Philippe Neri sur la poule : la femme qui est allé se confesser pour ses médisances, et comme pénitence il lui a demandé de déplumer une poule – vous la connaissez ?
et puis elle est revenue :
“Et maintenant rassemblez les plumes”. On ne peut pas. C’est ainsi.
Tu as détruit, une fois que tu as semé les calomnies ou les médisances, les diffamations.
Le diable est rusé : il utilise cela, qui est notre faiblesse. Il est rusé.
Fraternité.
S’il vous plaît, protégez la fraternité.
Cela ne veut pas dire que nous devons tous être amis intimes.
Non, frères. Avec le respect, les règles du respect, les règles de la liberté, l’estime et la prière les uns pour les autres.
Et sur cela je vous demande de faire un examen de conscience.
Ces jours-ci vous ferez, avant les élections, un examen de conscience aussi bien de la communauté que personnel.
Sur cela aussi : la fraternité.
La seconde dimension est votre nom, qui vient des stigmates.
J’aime beaucoup cela. Saint Bernard dit que le Verbe de Dieu fait homme est un “sac de miséricorde”, qui dans la Passion, avec les stigmates, a été versée sur nous.
Les stigmates du Seigneur, les plaies du Seigneur sont la porte d’où vient la miséricorde.
Ce “sac de miséricorde”, qu’est Jésus-Christ.
Et saint Bernard continue – vous l’avez sûrement lu –:
si je suis déprimé, si j’ai trop péché, si j’ai fait ceci, cela…, je vais me réfugier dans les plaies du Seigneur.
Soyez conscients que vous êtes “blessés de plaies”.
Chacun de nous est “blessé”, et résout sa vie s’il l’unit aux plaies du Seigneur.
Seule la conscience d’une Eglise “blessée”, d’une Congrégation “blessée”, d’une âme ou d’un cœur “blessé” nous conduit à frapper à la porte de la miséricorde dans les plaies du Seigneur.
Qui se sait “blessé” cherche les plaies.
Cherchez ce texte : la contemplation des plaies du Seigneur c’est d’entrer dans ses plaies.
De saint Bernard.
C’est une belle figure, je l’aime beaucoup !
Le “sac de miséricorde” qui s’est ouvert pour tous dans les plaies du Seigneur.
C’est aussi intéressant : les personnes qui ne se sentent pas “blessées” par le péché, ne comprennent pas les plaies de Jésus.
Parfois l’on entend :
“Mais cette dévotion aux plaies de Jésus est un peu médiévale…”.
Cette personne ne se sent pas “blessée”.
“Par ses blessures, nous sommes guéris.” (cf. 1 P 2,24).
C’est justement là : la plaie du Seigneur.
Et comme le dit cette belle prière :
« Dans tes blessures, cache-moi » (Anima Christi).
Cache-moi de ma honte. Cache-moi de la colère du Père.
Cache-moi de ma misère. Mais dans tes plaies.
N’ayez pas honte de la dévotion aux plaies du Seigneur.
C’est votre chemin de sanctification.
Enseignez aux gens que nous sommes tous “blessés”.
Un pécheur “blessé” ne trouve le pardon, la paix et la consolation que dans les blessures du Seigneur, pas ailleurs.
C’est la seconde chose qui m’est venue à l’esprit tandis que parlait le général.
Et la troisième est la Sainte Famille. Jésus, Marie et Joseph.
Toujours dociles à faire la volonté de Dieu.
Marie, la femme “de la hâte”.
J’aime beaucoup ce passage de Luc, quand il dit que Marie est allée « en hâte » chez sa cousine pour l’aider
Dans les Litanies, il serait beau s’insérer cela :
“Notre Dame de la hâte, priez pour nous”.
Toujours en hâte, pour aider. Et Joseph est l’homme humble, qui recevait les informations dans ses songes.
Les mauvaises langues disent que, Joseph étant déjà vieux, il était malade d’insomnie, il ne pouvait pas dormir.
Mais c’était un problème psychologique : il était effrayé parce que, chaque fois qu’il s’était endormi, les plans avaient été bouleversés !
C’est l’homme ouvert aux révélations du Seigneur. Et par la douceur, le travail…
Mais unis, ensemble : la hâte de Marie, la douceur forte, patiente de Joseph…, forte !, il a su éduquer le Fils.
La dévotion à la Vierge Marie et à Joseph.
Ne laissez pas de côté ces dévotions.
Quelqu’un peut dire : “Mais ce sont [des dévotions] d’enfants”.
Oui, mais nous sommes des enfants devant Dieu.
Si seulement, si seulement nous pouvions devenir des enfants devant Dieu !
Dire à la Maman qui est en hâte : aide-moi.
Et se rendre auprès d’elle dans les moments difficiles.
Les mystiques russes disent que dans les moments de turbulences spirituelles, nous devons être couverts du manteau de la Sainte Mère de Dieu, et de là vient cette première Antiphone mariale occidentale :
“Sub tuum praesidium confugimus, Sancta Dei Genitrix…”.
Le manteau de la Sainte Mère de Dieu.
Et Joseph : l’homme doux, l’homme juste, l’homme du silence, l’homme de la patience, l’homme du travail.
Mais tous ensemble, en famille. Cette dévotion vous aidera beaucoup, et ce n’est pas un conseil pour petits vieux, non, non.
C’est pour des hommes, pour des hommes qui doivent être forts dans l’annonce de l’Evangile.
Allez à la Mère et allez à cet homme qui a été le père et qui a fait grandir le Seigneur.
Et apprenez là, en famille.
Je vous remercie.
Faites une bonne élection.
N’oubliez pas les plaies du Seigneur.
N’oubliez pas la fraternité entre vous.
Et n’oubliez pas la Vierge Marie toujours en hâte, et Joseph, toujours à sa place, en obéissance et douceur.
Et priez pour moi.
A présent, je vous donne la bénédiction.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
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Re: ✟Toute l'Actualité de notre Saint-Père le Pape François✟
Trafic des êtres humains
La voix des jeunes peut « rompre le silence »
La voix des jeunes peut « rompre le silence »
La voix des jeunes, plus enthousiaste et spontanée, peut rompre le silence pour dénoncer les atrocités de la traite et proposer des solutions concrètes », affirme le pape François, en recevant en audience les participants à la journée mondiale de réflexion contre la traite des personnes, au Vatican, ce 12 février 2018.
Il appelle « une prise de responsabilité commune et une volonté politique plus déterminée » pour vaincre définitivement la plaie du trafic des êtres humains.
Le travail de sensibilisation « doit commencer chez soi, par nous-mêmes », insiste-t-il.
Nous publions ci-dessous la première partie du dialogue que le pape a entamé avec les participants à la rencontre.
En dialogue avec le pape (1)
[Joy Monday, en anglais]
Je désire avant tout vous remercier pour votre incessante et bienveillante attention et préoccupation pour tous les migrants et les victimes de la traite.
Nous avons fait l’expérience de nombreuses difficultés et souffrances avant d’arriver en Italie.
Arrivés en Italie, nous avons du mal à nous intégrer et trouver un travail digne est pratiquement impossible.
Je voudrais vous poser une question : pensez-vous que le surprenant silence sur les questions de la traite soit dû à l’ignorance du phénomène ?
Il y a certainement beaucoup d’ignorance sur le thème de la traite.
Mais parfois il semble qu’il y ait aussi peu de volonté de comprendre la portée du problème.
Pourquoi ?
Parce qu’il touche de près nos consciences, parce que c’est épineux, parce que cela nous donne honte.
Il y a aussi ceux qui, tout en le connaissant, ne veulent pas en parler parce qu’ils se trouvent à la fin de la « filière de la consommation », utilisant les « services » qui sont offerts dans la rue ou sur internet.
Il y a enfin ceux qui ne veulent pas que l’on en parle, parce qu’ils sont directement impliqués dans les organisations criminelles qui tirent d’importants profits de la traite.
Oui, il faut du courage et de l’honnêteté, « quand, au quotidien, nous rencontrons ou nous avons à faire avec des personnes qui pourraient être victimes du trafic d’êtres humains, ou quand nous devons décider d’acquérir ou non des produits qui pourraient avoir été réalisés à travers l’exploitation d’autres personnes ».
Le travail de sensibilisation doit commencer chez soi, par nous-mêmes parce que c’est seulement ainsi que nous serons capables ensuite de conscientiser nos communautés, les stimulant à s’engager afin qu’aucun être humain ne soit plus victime de la traite.
Pour les jeunes, cela paraît une tâche plus facile vu qu’ils sont moins structurés dans leur pensée, moins obscurcis par les préjugés, plus libres de raisonner avec leur tête.
La voix des jeunes, plus enthousiaste et spontanée, peut rompre le silence pour dénoncer les atrocités de la traite et proposer des solutions concrètes.
Les adultes qui sont prêts à écouter peuvent être d’une grande aide.
Pour ma part, comme vous l’aurez noté, je n’ai jamais perdu d’occasion de dénoncer ouvertement la traite comme un crime contre l’humanité.
C’est « une véritable forme d’esclavage, malheureusement de plus en plus répandue, qui concerne tous les pays, y compris les plus développés, et qui touche les personnes les plus vulnérables de la société : les femmes et les jeunes filles, les enfants, les personnes handicapées, les plus pauvres issus de situations de désagrégation familiale et sociale ».
J’ai aussi dit qu’il « faut une prise de responsabilité commune et une volonté politique plus déterminée pour réussir à vaincre sur ce front.
La responsabilité envers ceux qui sont tombés, victimes de la traite, pour protéger leurs droits, pour assurer leur sécurité et celles de leurs proches, pour empêcher que les corrompus et les criminels se soustraient à la justice et aient le dernier mot sur les personnes ».
Il appelle « une prise de responsabilité commune et une volonté politique plus déterminée » pour vaincre définitivement la plaie du trafic des êtres humains.
Le travail de sensibilisation « doit commencer chez soi, par nous-mêmes », insiste-t-il.
Nous publions ci-dessous la première partie du dialogue que le pape a entamé avec les participants à la rencontre.
En dialogue avec le pape (1)
[Joy Monday, en anglais]
Je désire avant tout vous remercier pour votre incessante et bienveillante attention et préoccupation pour tous les migrants et les victimes de la traite.
Nous avons fait l’expérience de nombreuses difficultés et souffrances avant d’arriver en Italie.
Arrivés en Italie, nous avons du mal à nous intégrer et trouver un travail digne est pratiquement impossible.
Je voudrais vous poser une question : pensez-vous que le surprenant silence sur les questions de la traite soit dû à l’ignorance du phénomène ?
Il y a certainement beaucoup d’ignorance sur le thème de la traite.
Mais parfois il semble qu’il y ait aussi peu de volonté de comprendre la portée du problème.
Pourquoi ?
Parce qu’il touche de près nos consciences, parce que c’est épineux, parce que cela nous donne honte.
Il y a aussi ceux qui, tout en le connaissant, ne veulent pas en parler parce qu’ils se trouvent à la fin de la « filière de la consommation », utilisant les « services » qui sont offerts dans la rue ou sur internet.
Il y a enfin ceux qui ne veulent pas que l’on en parle, parce qu’ils sont directement impliqués dans les organisations criminelles qui tirent d’importants profits de la traite.
Oui, il faut du courage et de l’honnêteté, « quand, au quotidien, nous rencontrons ou nous avons à faire avec des personnes qui pourraient être victimes du trafic d’êtres humains, ou quand nous devons décider d’acquérir ou non des produits qui pourraient avoir été réalisés à travers l’exploitation d’autres personnes ».
Le travail de sensibilisation doit commencer chez soi, par nous-mêmes parce que c’est seulement ainsi que nous serons capables ensuite de conscientiser nos communautés, les stimulant à s’engager afin qu’aucun être humain ne soit plus victime de la traite.
Pour les jeunes, cela paraît une tâche plus facile vu qu’ils sont moins structurés dans leur pensée, moins obscurcis par les préjugés, plus libres de raisonner avec leur tête.
La voix des jeunes, plus enthousiaste et spontanée, peut rompre le silence pour dénoncer les atrocités de la traite et proposer des solutions concrètes.
Les adultes qui sont prêts à écouter peuvent être d’une grande aide.
Pour ma part, comme vous l’aurez noté, je n’ai jamais perdu d’occasion de dénoncer ouvertement la traite comme un crime contre l’humanité.
C’est « une véritable forme d’esclavage, malheureusement de plus en plus répandue, qui concerne tous les pays, y compris les plus développés, et qui touche les personnes les plus vulnérables de la société : les femmes et les jeunes filles, les enfants, les personnes handicapées, les plus pauvres issus de situations de désagrégation familiale et sociale ».
J’ai aussi dit qu’il « faut une prise de responsabilité commune et une volonté politique plus déterminée pour réussir à vaincre sur ce front.
La responsabilité envers ceux qui sont tombés, victimes de la traite, pour protéger leurs droits, pour assurer leur sécurité et celles de leurs proches, pour empêcher que les corrompus et les criminels se soustraient à la justice et aient le dernier mot sur les personnes ».
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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