† L'Evangile au Quotidien †
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† L'Evangile au Quotidien †
Mercredi 29 Novembre 2017
Seigneur, vers qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Saint(s) du jour :
St Francesco Antonio Fasani, o.f.m. conv. (1681-1742)
Lire
St Saturnin, évêque et martyr († 250)
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Les autres saints du jour
St Francesco Antonio Fasani, o.f.m. conv. (1681-1742)
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St Saturnin, évêque et martyr († 250)
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Les autres saints du jour
Les lectures du jour
Le mercredi de la 34e semaine du temps ordinaire
Livre de Daniel 5,1-6.13-14.16-17.23-28.
En ces jours-là, le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal.
Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit :
« Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ?
J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles.
Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
Daniel répondit au roi :
« Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents !
Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation.
Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien.
Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
En voici le texte :
Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
Et voici l’interprétation de ces mots :
Mené (c’est-à-dire “compté”) :
Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
Livre de Daniel 3,62.63.64.65.66.67.
Et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, les astres du ciel, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous toutes, pluies et rosées, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous tous, souffles et vents, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, le feu et la chaleur, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, la fraîcheur et le froid, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,12-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre de Daniel 5,1-6.13-14.16-17.23-28.
En ces jours-là, le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal.
Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit :
« Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ?
J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles.
Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
Daniel répondit au roi :
« Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents !
Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation.
Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien.
Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
En voici le texte :
Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
Et voici l’interprétation de ces mots :
Mené (c’est-à-dire “compté”) :
Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
Livre de Daniel 3,62.63.64.65.66.67.
Et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, les astres du ciel, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous toutes, pluies et rosées, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous tous, souffles et vents, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, le feu et la chaleur, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, la fraîcheur et le froid, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,12-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Augustin
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie
Saint Augustin
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Marie du 65 a écrit:Mercredi 29 Novembre 2017Seigneur, vers qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68Saint(s) du jour :
St Francesco Antonio Fasani, o.f.m. conv. (1681-1742)
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St Saturnin, évêque et martyr († 250)
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Les autres saints du jourLes lectures du jourLe mercredi de la 34e semaine du temps ordinaire
Livre de Daniel 5,1-6.13-14.16-17.23-28.
En ces jours-là, le roi Balthazar donna un somptueux festin pour les grands du royaume au nombre de mille, et il se mit à boire du vin en leur présence.
Excité par le vin, il fit apporter les vases d’or et d’argent que son père Nabucodonosor avait enlevés au temple de Jérusalem ; il voulait y boire, avec ses grands, ses épouses et ses concubines.
On apporta donc les vases d’or enlevés du temple, de la Maison de Dieu à Jérusalem, et le roi, ses grands, ses épouses et ses concubines s’en servirent pour boire.
Après avoir bu, ils entonnèrent la louange de leurs dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre.
Soudain on vit apparaître, en face du candélabre, les doigts d’une main d’homme qui se mirent à écrire sur la paroi de la salle du banquet royal.
Lorsque le roi vit cette main qui écrivait,
il changea de couleur, son esprit se troubla, il fut pris de tremblement, et ses genoux s’entrechoquèrent.
On fit venir Daniel devant le roi, et le roi lui dit :
« Es-tu bien Daniel, l’un de ces déportés amenés de Juda par le roi mon père ?
J’ai entendu dire qu’un esprit des dieux réside en toi, et qu’on trouve chez toi une clairvoyance, une intelligence et une sagesse extraordinaires.
J’ai entendu dire aussi que tu es capable de donner des interprétations et de résoudre des questions difficiles.
Si tu es capable de lire cette inscription et de me l’interpréter, tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or et tu seras le troisième personnage du royaume. »
Daniel répondit au roi :
« Garde tes cadeaux, et offre à d’autres tes présents !
Moi, je lirai au roi l’inscription et je lui en donnerai l’interprétation.
Tu t’es élevé contre le Seigneur du ciel ; tu t’es fait apporter les vases de sa Maison, et vous y avez bu du vin, toi, les grands de ton royaume, tes épouses et tes concubines ; vous avez entonné la louange de vos dieux d’or et d’argent, de bronze et de fer, de bois et de pierre, ces dieux qui ne voient pas, qui n’entendent pas, qui ne savent rien.
Mais tu n’as pas rendu gloire au Dieu qui tient dans sa main ton souffle et tous tes chemins.
C’est pourquoi il a envoyé cette main et fait tracer cette inscription.
En voici le texte :
Mené, Mené, Teqèl, Ou-Pharsine.
Et voici l’interprétation de ces mots :
Mené (c’est-à-dire “compté”) :
Dieu a compté les jours de ton règne et y a mis fin ;
Teqèl (c’est-à-dire “pesé”) : tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé trop léger ;
Ou-Pharsine (c’est-à-dire “partagé”) : ton royaume a été partagé et donné aux Mèdes et aux Perses. »
Livre de Daniel 3,62.63.64.65.66.67.
Et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, les astres du ciel, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous toutes, pluies et rosées, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Vous tous, souffles et vents, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, le feu et la chaleur, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Et vous, la fraîcheur et le froid, bénissez le Seigneur.
À lui, haute gloire, louange éternelle !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,12-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« On portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
Cela vous amènera à rendre témoignage.
Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense.
C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d’entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, ParisCommentaire du jour :
Saint Augustin
Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie
Merci de parler de temps en temps de l'ancienne Alliance comme vous l'avez fait!
jacques58fan- Combat l'antechrist
- Messages : 2263
Inscription : 22/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Je vous en prie Jacques
Merci
Amitiés
Merci
Amitiés
Jeudi 30 Novembre 2017
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Fête de saint André, apôtre
Saint(s) du jour :
St André, le Protoclet, apôtre et martyr († v. 62), St Joseph Marchand, prêtre m.e.p. et martyr († 1835)
Les autres saints du jour...
Les lectures du jour
Commentaire du jour : Benoît XVI
Saint André, apôtre du monde grec
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,18-22.
En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.
Saint(s) du jour :
St André, le Protoclet, apôtre et martyr († v. 62), St Joseph Marchand, prêtre m.e.p. et martyr († 1835)
Les autres saints du jour...
Les lectures du jour
Commentaire du jour : Benoît XVI
Saint André, apôtre du monde grec
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,18-22.
En ce temps-là, comme Jésus marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit :
« Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Seigneur, vers qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Textes du jour .
Le vendredi de la 34e semaine du temps ordinaire
Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l'Avent (trad. SC 166, p.101 rev.)
« Sachez que le Royaume de Dieu est tout proche »
Seigneur Jésus, grâces te soient rendues !
Nous sommes devant toi, nous t'attendons...
« Encore un peu de temps, et encore un peu de temps » : ainsi fais-tu promesse sur promesse ; mais moi, une fois pour toutes, j'ai fait confiance à tes promesses.
Pourtant, « viens en aide à mon incrédulité » pour que, demeurant là, je t'attende, je t'attende encore, jusqu'à ce qu'enfin je voie ce que je crois. Oui, je le crois, « je verrai les biens du Seigneur, sur la terre des vivants ».
Et toi, frère, le crois-tu ?
Alors, « attends le Seigneur, agis avec courage, que ton cœur se fortifie, qu'il attende avec patience le Seigneur »... S'il prescrit une longue patience, il promet cependant de venir bientôt.
C'est que tantôt il nous forme à la patience, et tantôt il réconforte les découragés ; il effraie les négligents, il active les paresseux.
« Voici que je viens bientôt, dit-il ; ma récompense est avec moi, je vais rendre à chacun selon ses œuvres ».
Et parlant à Jérusalem, il ajoute :
« Bientôt viendra ton salut ; pourquoi te laisser consumer par la douleur ? »
C'est vrai, le temps est court, surtout pour chacun d'entre nous, bien qu'il semble long à qui se consume soit de peine, soit d'amour...
Il viendra, il viendra certainement, ce Seigneur, l'objet de notre crainte et de notre désir, le repos et la récompense de ceux qui peinent, tendresse et embrassement de ceux qui aiment, la béatitude de tous, Jésus Christ, notre Sauveur.
Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Textes du jour .
Le vendredi de la 34e semaine du temps ordinaire
Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l'Avent (trad. SC 166, p.101 rev.)
« Sachez que le Royaume de Dieu est tout proche »
Seigneur Jésus, grâces te soient rendues !
Nous sommes devant toi, nous t'attendons...
« Encore un peu de temps, et encore un peu de temps » : ainsi fais-tu promesse sur promesse ; mais moi, une fois pour toutes, j'ai fait confiance à tes promesses.
Pourtant, « viens en aide à mon incrédulité » pour que, demeurant là, je t'attende, je t'attende encore, jusqu'à ce qu'enfin je voie ce que je crois. Oui, je le crois, « je verrai les biens du Seigneur, sur la terre des vivants ».
Et toi, frère, le crois-tu ?
Alors, « attends le Seigneur, agis avec courage, que ton cœur se fortifie, qu'il attende avec patience le Seigneur »... S'il prescrit une longue patience, il promet cependant de venir bientôt.
C'est que tantôt il nous forme à la patience, et tantôt il réconforte les découragés ; il effraie les négligents, il active les paresseux.
« Voici que je viens bientôt, dit-il ; ma récompense est avec moi, je vais rendre à chacun selon ses œuvres ».
Et parlant à Jérusalem, il ajoute :
« Bientôt viendra ton salut ; pourquoi te laisser consumer par la douleur ? »
C'est vrai, le temps est court, surtout pour chacun d'entre nous, bien qu'il semble long à qui se consume soit de peine, soit d'amour...
Il viendra, il viendra certainement, ce Seigneur, l'objet de notre crainte et de notre désir, le repos et la récompense de ceux qui peinent, tendresse et embrassement de ceux qui aiment, la béatitude de tous, Jésus Christ, notre Sauveur.
(Références bibliques : Jn 16,16; Mc 9,24; Ps 26,13-14; Ap 22,12; 1Co 7,29)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Samedi 2 Décembre 2017
Samedi 2 Décembre 2017
Le samedi de la 34e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour :
Ste Bibiane, vierge et martyre († 363), St Silvère, pape (58e) et martyr († 537)
Les autres saints du jour...
Les lectures du jour
Commentaire du jour :
Saint Augustin
« Que la terre exulte...à la face du Seigneur, car il vient » (Ps 95,11)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 21,34-36.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste
comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière.
Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour Saint Hortens de Césarée (2ème s.), évêque, St Thomas de Cori (I), prêtre o.f.m. (1655-1729)
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix
« Jésus étendit la main et le toucha »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,40-45.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts.
De partout cependant on venait à lui.
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint(s) du jour Saint Hortens de Césarée (2ème s.), évêque, St Thomas de Cori (I), prêtre o.f.m. (1655-1729)
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix
« Jésus étendit la main et le toucha »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,40-45.
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt
en lui disant :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts.
De partout cependant on venait à lui.
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour
St Bernardo de Corleone, frère o.f.m. cap. (1605-1667), Ste Marguerite Bourgeoys, vierge et fond. (1620-1700)
Les autres saints du jour...
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome
« Voyant leur foi »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème.
Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit :
« Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé :
“Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Saint(s) du jour
St Bernardo de Corleone, frère o.f.m. cap. (1605-1667), Ste Marguerite Bourgeoys, vierge et fond. (1620-1700)
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Saint Jean Chrysostome
« Voyant leur foi »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,1-12.
Quelques jours après la guérison d’un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ?
Il blasphème.
Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit :
« Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé :
“Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour
St Hilaire, évêque et docteur de l'église (v. 310-367), Bse Véronique Negroni, religieuse (1445-1497)
Les lectures du jour
Commentaire du jour :
Saint Alphonse-Marie de Liguori
« L'homme se leva et le suivit »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples :
« Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint(s) du jour
St Hilaire, évêque et docteur de l'église (v. 310-367), Bse Véronique Negroni, religieuse (1445-1497)
Les lectures du jour
Commentaire du jour :
Saint Alphonse-Marie de Liguori
« L'homme se leva et le suivit »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,13-17.
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts.
Il lui dit :
« Suis-moi. »
L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples :
« Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
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Dernière édition par Marie du 65 le Dim 14 Jan 2018 - 9:18, édité 1 fois
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Dimanche 14 Janvier 2018
Deuxième dimanche du temps ordinaire
Saint(s) du jour
Bx Pierre Donders, prêtre c.ss.r. (1809-1887), Ste Ninon, vénérée en Géorgie († IVe siècle)
Les lectures du jour
Commentaire du jour :
Basile de Séleucie
« Nous avons trouvé le Messie »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,35-42.
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Source
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Lundi 15 Janvier 2018
Le lundi de la 2e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour
St Arnold Janssen, prêtre et fondateur (1837-1909)
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Odes de Salomon
« L'Époux est avec eux »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,18-22.
En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus :
« Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Jésus leur dit :
« Les invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ?
Tant qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors, ce jour-là, ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d’étoffe neuve ; autrement le morceau neuf ajouté tire sur le vieux tissu et la déchirure s’agrandit.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres.
À vin nouveau, outres neuves. »
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Mardi 16 Janvier
Le mardi de la 2e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour
St Marcel I, pape (30e) et martyr († 310), Bse Juana María Condesa Lluch, vierge et fond. (1862-1916)
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Benoît XVI
« Le maître du sabbat » : la libération apportée par le Christ
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
Source
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le mardi de la 2e semaine du temps ordinaire
Saint(s) du jour
St Marcel I, pape (30e) et martyr († 310), Bse Juana María Condesa Lluch, vierge et fond. (1862-1916)
Les lectures du jour
Commentaire du jour
Benoît XVI
« Le maître du sabbat » : la libération apportée par le Christ
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient :
« Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat !
Cela n’est pas permis. »
Et Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Au temps du grand prêtre Abiatar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que nul n’a le droit de manger, sinon les prêtres, et il en donna aussi à ceux qui l’accompagnaient. »
Il leur disait encore :
« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine: Lundi 19 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Lévitique 19,1-2.11-18.
Le Seigneur parla à Moïse et dit :
« Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël.
Tu leur diras :
Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.
Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez aucun de vos compatriotes.
Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Tu n’exploiteras pas ton prochain, tu ne le dépouilleras pas : tu ne retiendras pas jusqu’au matin la paye du salarié.
Tu ne maudiras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle devant un aveugle : tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d’injustice ; tu n’avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant : tu jugeras ton compatriote avec justice.
Tu ne répandras pas de calomnies contre quelqu’un de ton peuple, tu ne réclameras pas la mort de ton prochain.
Je suis le Seigneur.
Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur.
Mais tu devras réprimander ton compatriote, et tu ne toléreras pas la faute qui est en lui.
Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur. »
Psaume 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :
“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
“Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi :
“Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Commentaire du jour.
Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
Sermon 26,5 (trad SC 243, p. 89s rev)
« Venez, les bénis de Mon Père, recevez en héritage le Royaume »
Le Christ, c'est-à-dire la Miséricorde Céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison.
Car chaque fois qu'un pauvre s'approche de ta maison, c'est sans aucun doute Le Christ qui vient, lui qui a dit :
« Chaque fois que vous l'avez fait à un de ces petits, c'est à Moi que vous l'avez fait. »
N'endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d'argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu'il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l'aumône pour qu'il te donne en retour la Vie éternelle.
Quelle audace de vouloir régner dans le Ciel avec celui auquel tu refuses ton aumône en ce monde !
Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t'accueillera dans son Bonheur Céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa Gloire.
Un psaume dit :
« Dans ta cité, Seigneur, tu méprises leur image » (Ps 72,20 Vulg) ; si dans notre cité, c'est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l'image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d'être rejetés dans sa cité éternelle.
Faites donc miséricorde ici-bas ;...grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole :
« Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume. »
Autre commentaire du jour.
Quand Le Fils de l’Homme viendra dans sa Gloire
Dans l’Évangile de ce jour, Notre-Seigneur nous annonce « la venue du Fils de l’Homme dans sa Gloire ».
Le pronom possessif souligne qu’elle est sienne, cette Gloire :
Jésus l’a définitivement acquise par sa victoire sur l’Ennemi, remportée au désert en refusant toute glorification acquise par la mise en œuvre de pouvoirs, fussent-ils divins.
Le Fils unique ne reçoit sa Gloire que de Son Père, qui lui donne de participer à sa propre Vie.
C’est précisément ce mystère de la filiation Divine que la liturgie va nous inviter à contempler tout au long de cette première semaine de Carême, mystère que le Verbe fait chair nous offre en partage, si du moins nous acceptons les exigences qui en découlent.
Pour atteindre le but fixé dans une course en montagne, il faut garder les yeux rivés sur le sommet que l’on veut gravir.
C’est pourquoi l’Église nous invite à contempler ce qu’il est convenu d’appeler la scène du « jugement final ».
Il s’agit sans doute d’un des passages les plus déconcertants de l’Évangile, puisqu’il n’y est fait aucune référence à Dieu, ni au culte qui lui est dû, ni même à une confession de Foi qui nous vaudrait le Salut.
Le roi sépare les brebis des chèvres uniquement sur base de leur comportement, plus précisément sur le critère de la compassion active qu’ils ont manifestée - ou omis de manifester - envers leur prochain démuni.
Les brebis sont justifiées eu égard à leur charité qui s’est mise en peine, sans considération pour leurs péchés, auxquels il n’est même pas fait allusion !
Quant aux chèvres, elles sont répudiées à cause de leur dureté de cœur, voire de leur simple indifférence, sans considération pour les autres aspects de leur vie que l’on peut imaginer « religieusement et moralement correctes ».
On ne peut dire plus clairement que « la Charité couvre une multitude de péchés » (1 P 4, huit) - voilà pour les brebis ; par contre, « nous aurions beau avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la Foi jusqu’à transporter des montagnes, s’il nous manque l’Amour, nous ne sommes rien » (1 Co 13, 2) - voilà pour les chèvres.
Un tel Jugement a vraiment de quoi surprendre : l’Amour et le service de Dieu ne priment-t-ils pas sur l’attention au prochain ?
Dès lors, n’est-ce pas le culte qui devrait couvrir une multitude de péchés ?
Jésus nous donne Lui-même la clé de ce paradoxe dans la mise en scène qu’il propose :
« Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait ».
Certes, la devise « Dieu premier servi » demeure valable en toutes circonstances ; mais depuis que Le Verbe s’est fait chair, le service de Dieu s’identifie précisément au service de l’homme auquel Le Seigneur a voulu s’unir aussi intimement.
Tout cela nous le savons rationnellement ; mais si la liturgie nous propose de revenir à ce passage en ce temps de conversion, c’est bien sûr pour nous inviter à un examen de conscience sur la manière dont nous vivons concrètement cette exigence.
Les injonctions :
« Allez-vous en loin de moi ! » fulminée contre les réprouvés, et « Venez ! » adressée aux élus, indiquent clairement que « la Vie éternelle », la Vie bienheureuse, est une Vie en communion avec Le Christ ; mais nous n’avons accès à celle-ci que par la communion à nos frères dans un Amour de Charité qui se met en peine.
C’est ainsi seulement que nous « recevrons en héritage le Royaume préparé par Le Père depuis la Création du monde », pour ceux qui acceptent de donner leur vie pour « l’un de ces petits », que Jésus a aimés jusqu’à mourir pour eux.
« Seigneur tu nous redis :
“Soyez saints, car Moi Votre Dieu, je suis Saint : tu aimeras ton prochain comme toi-même” (1ère lect.)
Toi le premier tu nous as donné l’exemple : en Ton Fils Jésus-Christ, tu t’es fait proche de nous, pour nous aimer comme toi-même.
Désormais tu nous aimes comme un Père, en Jésus comme des frères, et dans L’Esprit comme une Mère, à travers le Cœur immaculé de Marie, la pleine de grâce.
“Viens au secours de notre faiblesse : fais que par son intercession, nous soyons guéris de nos péchés” (Or. d’ouv.), et puissions avancer sur le chemin de la vraie Charité. »
Père Joseph-Marie.Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_08
Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).
«Toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à Moi que vous ne les avez pas faites»
Aujourd'hui on nous rappelle le Jugement dernier, «lorsque Le Fils de l'homme viendra dans sa Gloire, avec tous les anges» (Mt 25,31), et on nous fait remarquer que donner à manger, donner à boire, habiller quelqu'un… deviennent tous des actes d'Amour pour un Chrétien, quand à travers elles il voit Le Christ.
Saint Jean de la Croix nous dit: «Au soir de votre vie, vous serez examiné sur l'Amour. Apprenez donc à aimer Dieu, comme il veut l'être et à vous détacher de vous-même».
Ne pas faire quelque chose qu'on doit faire, en nous mettant au service des autres fils de Dieu, qui sont nos frères, revient à laisser Le Christ sans ces détails d'amour dû: péchés d'omission.
Le Concile Vatican II, dans Gaudium et spes, en expliquant les exigences de la Charité chrétienne, qui donne un sens au terme assistance social, nous dit:
«De nos jours surtout, nous avons l'impérieux devoir de nous faire le prochain de n'importe quel homme et, s'il se présente à nous, de le servir activement: qu'il s'agisse de ce vieillard abandonné de tous, ou de ce travailleur étranger, méprisé sans raison, ou de cet exilé, ou de cet enfant né d'une union illégitime qui supporte injustement le poids d'une faute qu'il n'a pas commise, ou de cet affamé qui interpelle notre conscience en nous rappelant la Parole du Seigneur:
‘Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait’ (Mt 25,40)».
Rappelons-nous que Le Christ vit à l'intérieur de chaque Chrétien... et il nous dit:
«Et Moi, Je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).
Le Concile de Latran IV, définit le Jugement dernier comme vérité de Foi
«Il viendra à la fin des siècles juger les vivants et les morts, tant les réprouvés que les élus qui ressusciteront tous avec leurs propres corps, afin de recevoir, selon leurs mérites bons ou mauvais: les réprouvés, la peine éternelle avec le diable; les élus, la Gloire éternelle avec Jésus-Christ».
Demandons à la Vierge Marie de nous aider pour que nous servions son Fils à travers nos frères.
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Fais-nous revenir à Toi, Dieu Notre Sauveur, et pour que ce Carême nous soit profitable, ouvre nos esprits à l’intelligence de ta loi.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Quarante jours !
Quarante jours pour faire le tri,
pour se délester de ce qui est inutile
comme lorsqu’il faut traverser un désert.
Quarante jours pour éduquer le cœur et aimer,
apprendre à aimer, d’une façon neuve,
à la manière des premiers jours.
Quarante jours pour marcher à un autre rythme,
pour changer de style, pour faire le ménage, pour se purifier.
Quarante jours pour regarder les autres, pour regarder Dieu,
pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire
son œuvre de redressement au secret de nos désirs.
Quarante jours pour être transfiguré,
Quarante jours pour grandir avec l’Évangile,
Quarante jours pour apprendre à vivre !!!
Charles Singer
Livre du Lévitique 19,1-2.11-18.
Le Seigneur parla à Moïse et dit :
« Parle à toute l’assemblée des fils d’Israël.
Tu leur diras :
Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.
Vous ne volerez pas, vous ne mentirez pas, vous ne tromperez aucun de vos compatriotes.
Vous ne ferez pas de faux serments par mon nom : tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Tu n’exploiteras pas ton prochain, tu ne le dépouilleras pas : tu ne retiendras pas jusqu’au matin la paye du salarié.
Tu ne maudiras pas un sourd, tu ne mettras pas d’obstacle devant un aveugle : tu craindras ton Dieu. Je suis le Seigneur.
Quand vous siégerez au tribunal, vous ne commettrez pas d’injustice ; tu n’avantageras pas le faible, tu ne favoriseras pas le puissant : tu jugeras ton compatriote avec justice.
Tu ne répandras pas de calomnies contre quelqu’un de ton peuple, tu ne réclameras pas la mort de ton prochain.
Je suis le Seigneur.
Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur.
Mais tu devras réprimander ton compatriote, et tu ne toléreras pas la faute qui est en lui.
Tu ne te vengeras pas. Tu ne garderas pas de rancune contre les fils de ton peuple.
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur. »
Psaume 19(18),8.9.10.15.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
Accueille les paroles de ma bouche,
le murmure de mon cœur ;
qu'ils parviennent devant toi,
Seigneur, mon rocher, mon défenseur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :
il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite :
“Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
Alors les justes lui répondront :
“Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche :
“Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.
Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;
j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”
Alors ils répondront, eux aussi :
“Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”
Il leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”
Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
Commentaire du jour.
Saint Césaire d'Arles (470-543), Moine et Évêque.
Sermon 26,5 (trad SC 243, p. 89s rev)
« Venez, les bénis de Mon Père, recevez en héritage le Royaume »
Le Christ, c'est-à-dire la Miséricorde Céleste, vient chaque jour à la porte de ta maison : non seulement spirituellement à la porte de ton âme, mais aussi matériellement à la porte de ta maison.
Car chaque fois qu'un pauvre s'approche de ta maison, c'est sans aucun doute Le Christ qui vient, lui qui a dit :
« Chaque fois que vous l'avez fait à un de ces petits, c'est à Moi que vous l'avez fait. »
N'endurcis donc pas ton cœur ; donne un peu d'argent au Christ, dont tu désires recevoir le Royaume ; donne un morceau de pain à celui dont tu espères recevoir la vie ; accueille-le dans ton logement, afin qu'il te reçoive dans son paradis ; donne-lui l'aumône pour qu'il te donne en retour la Vie éternelle.
Quelle audace de vouloir régner dans le Ciel avec celui auquel tu refuses ton aumône en ce monde !
Si tu le reçois pendant ce voyage terrestre, il t'accueillera dans son Bonheur Céleste ; si tu le méprises ici dans ta patrie, il détournera son regard de toi dans sa Gloire.
Un psaume dit :
« Dans ta cité, Seigneur, tu méprises leur image » (Ps 72,20 Vulg) ; si dans notre cité, c'est-à-dire dans cette vie, nous méprisons ceux qui sont faits à l'image de Dieu (Gn 1,26), nous devons craindre d'être rejetés dans sa cité éternelle.
Faites donc miséricorde ici-bas ;...grâce à votre générosité vous vous entendrez dire cette heureuse parole :
« Venez, bénis, recevez en héritage le Royaume. »
Autre commentaire du jour.
Quand Le Fils de l’Homme viendra dans sa Gloire
Dans l’Évangile de ce jour, Notre-Seigneur nous annonce « la venue du Fils de l’Homme dans sa Gloire ».
Le pronom possessif souligne qu’elle est sienne, cette Gloire :
Jésus l’a définitivement acquise par sa victoire sur l’Ennemi, remportée au désert en refusant toute glorification acquise par la mise en œuvre de pouvoirs, fussent-ils divins.
Le Fils unique ne reçoit sa Gloire que de Son Père, qui lui donne de participer à sa propre Vie.
C’est précisément ce mystère de la filiation Divine que la liturgie va nous inviter à contempler tout au long de cette première semaine de Carême, mystère que le Verbe fait chair nous offre en partage, si du moins nous acceptons les exigences qui en découlent.
Pour atteindre le but fixé dans une course en montagne, il faut garder les yeux rivés sur le sommet que l’on veut gravir.
C’est pourquoi l’Église nous invite à contempler ce qu’il est convenu d’appeler la scène du « jugement final ».
Il s’agit sans doute d’un des passages les plus déconcertants de l’Évangile, puisqu’il n’y est fait aucune référence à Dieu, ni au culte qui lui est dû, ni même à une confession de Foi qui nous vaudrait le Salut.
Le roi sépare les brebis des chèvres uniquement sur base de leur comportement, plus précisément sur le critère de la compassion active qu’ils ont manifestée - ou omis de manifester - envers leur prochain démuni.
Les brebis sont justifiées eu égard à leur charité qui s’est mise en peine, sans considération pour leurs péchés, auxquels il n’est même pas fait allusion !
Quant aux chèvres, elles sont répudiées à cause de leur dureté de cœur, voire de leur simple indifférence, sans considération pour les autres aspects de leur vie que l’on peut imaginer « religieusement et moralement correctes ».
On ne peut dire plus clairement que « la Charité couvre une multitude de péchés » (1 P 4, huit) - voilà pour les brebis ; par contre, « nous aurions beau avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la Foi jusqu’à transporter des montagnes, s’il nous manque l’Amour, nous ne sommes rien » (1 Co 13, 2) - voilà pour les chèvres.
Un tel Jugement a vraiment de quoi surprendre : l’Amour et le service de Dieu ne priment-t-ils pas sur l’attention au prochain ?
Dès lors, n’est-ce pas le culte qui devrait couvrir une multitude de péchés ?
Jésus nous donne Lui-même la clé de ce paradoxe dans la mise en scène qu’il propose :
« Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à Moi que vous l’avez fait ».
Certes, la devise « Dieu premier servi » demeure valable en toutes circonstances ; mais depuis que Le Verbe s’est fait chair, le service de Dieu s’identifie précisément au service de l’homme auquel Le Seigneur a voulu s’unir aussi intimement.
Tout cela nous le savons rationnellement ; mais si la liturgie nous propose de revenir à ce passage en ce temps de conversion, c’est bien sûr pour nous inviter à un examen de conscience sur la manière dont nous vivons concrètement cette exigence.
Les injonctions :
« Allez-vous en loin de moi ! » fulminée contre les réprouvés, et « Venez ! » adressée aux élus, indiquent clairement que « la Vie éternelle », la Vie bienheureuse, est une Vie en communion avec Le Christ ; mais nous n’avons accès à celle-ci que par la communion à nos frères dans un Amour de Charité qui se met en peine.
C’est ainsi seulement que nous « recevrons en héritage le Royaume préparé par Le Père depuis la Création du monde », pour ceux qui acceptent de donner leur vie pour « l’un de ces petits », que Jésus a aimés jusqu’à mourir pour eux.
« Seigneur tu nous redis :
“Soyez saints, car Moi Votre Dieu, je suis Saint : tu aimeras ton prochain comme toi-même” (1ère lect.)
Toi le premier tu nous as donné l’exemple : en Ton Fils Jésus-Christ, tu t’es fait proche de nous, pour nous aimer comme toi-même.
Désormais tu nous aimes comme un Père, en Jésus comme des frères, et dans L’Esprit comme une Mère, à travers le Cœur immaculé de Marie, la pleine de grâce.
“Viens au secours de notre faiblesse : fais que par son intercession, nous soyons guéris de nos péchés” (Or. d’ouv.), et puissions avancer sur le chemin de la vraie Charité. »
Père Joseph-Marie.Moine de la Famille de Saint Joseph.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/II_08
Abbé Joaquim MONRÓS i Guitart (Tarragona, Espagne).
«Toutes les fois que vous n'avez pas fait ces choses à l'un de ces plus petits, c'est à Moi que vous ne les avez pas faites»
Aujourd'hui on nous rappelle le Jugement dernier, «lorsque Le Fils de l'homme viendra dans sa Gloire, avec tous les anges» (Mt 25,31), et on nous fait remarquer que donner à manger, donner à boire, habiller quelqu'un… deviennent tous des actes d'Amour pour un Chrétien, quand à travers elles il voit Le Christ.
Saint Jean de la Croix nous dit: «Au soir de votre vie, vous serez examiné sur l'Amour. Apprenez donc à aimer Dieu, comme il veut l'être et à vous détacher de vous-même».
Ne pas faire quelque chose qu'on doit faire, en nous mettant au service des autres fils de Dieu, qui sont nos frères, revient à laisser Le Christ sans ces détails d'amour dû: péchés d'omission.
Le Concile Vatican II, dans Gaudium et spes, en expliquant les exigences de la Charité chrétienne, qui donne un sens au terme assistance social, nous dit:
«De nos jours surtout, nous avons l'impérieux devoir de nous faire le prochain de n'importe quel homme et, s'il se présente à nous, de le servir activement: qu'il s'agisse de ce vieillard abandonné de tous, ou de ce travailleur étranger, méprisé sans raison, ou de cet exilé, ou de cet enfant né d'une union illégitime qui supporte injustement le poids d'une faute qu'il n'a pas commise, ou de cet affamé qui interpelle notre conscience en nous rappelant la Parole du Seigneur:
‘Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait’ (Mt 25,40)».
Rappelons-nous que Le Christ vit à l'intérieur de chaque Chrétien... et il nous dit:
«Et Moi, Je suis avec vous toujours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28,20).
Le Concile de Latran IV, définit le Jugement dernier comme vérité de Foi
«Il viendra à la fin des siècles juger les vivants et les morts, tant les réprouvés que les élus qui ressusciteront tous avec leurs propres corps, afin de recevoir, selon leurs mérites bons ou mauvais: les réprouvés, la peine éternelle avec le diable; les élus, la Gloire éternelle avec Jésus-Christ».
Demandons à la Vierge Marie de nous aider pour que nous servions son Fils à travers nos frères.
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Fais-nous revenir à Toi, Dieu Notre Sauveur, et pour que ce Carême nous soit profitable, ouvre nos esprits à l’intelligence de ta loi.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Quarante jours !
Quarante jours pour faire le tri,
pour se délester de ce qui est inutile
comme lorsqu’il faut traverser un désert.
Quarante jours pour éduquer le cœur et aimer,
apprendre à aimer, d’une façon neuve,
à la manière des premiers jours.
Quarante jours pour marcher à un autre rythme,
pour changer de style, pour faire le ménage, pour se purifier.
Quarante jours pour regarder les autres, pour regarder Dieu,
pour écouter la Parole du Christ et la laisser faire
son œuvre de redressement au secret de nos désirs.
Quarante jours pour être transfiguré,
Quarante jours pour grandir avec l’Évangile,
Quarante jours pour apprendre à vivre !!!
Charles Singer
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine:
Mardi 20 Février 2018
Mardi 20 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 55,10-11.
Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
Psaume 34(33),4-5.6-7.16-17.18-19.
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
Commentaire du jour.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Pensées choisies du St Curé d'Ars (J. Frossard, Eds Téqui, p. 55, rev.)
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Le Pardon est la loi
Le Bon Dieu ne pardonnera qu'à ceux qui auront pardonné : c'est la Loi.
Les Saints n'ont point de haine, point de fiel ; ils pardonnent tout et trouvent toujours qu'ils en méritent bien davantage pour les offenses qu'ils ont faites au Bon Dieu.
Dès qu'on hait son prochain, Dieu nous rend cette haine : c'est un trait qui se retourne contre nous.
Dans le Ciel, il n'y a pas de rancune.
Aussi les cœurs bons et humbles qui reçoivent les injures et les calomnies avec joie ou indifférence, commencent leur paradis dans ce monde et ceux qui conservent de la rancune sont malheureux.
Le moyen de renverser le démon quand il nous suscite des pensées de haine contre ceux qui nous font du mal, c'est de prier aussitôt pour eux.
Voilà comment on arrive à vaincre le mal par le bien, et voilà comment sont les Saints.
Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 62 (trad. Cerf, 1980, p. 66 rev)
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« Que ton règne vienne »
Si on y regardait de près, on serait effrayé de voir comment l'homme cherche son bien personnel en toute chose, aux dépens des autres hommes, dans les paroles, les œuvres, les dons, les services.
Il a toujours en vue son bien personnel : joie, utilité, gloire, services à recevoir, toujours quelque avantage pour lui-même.
Voilà ce que nous recherchons et poursuivons dans les créatures et même dans le service de Dieu.
L'homme ne voit que les choses terrestres, à la façon de la femme courbée dont nous parle l'Évangile, qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait pas regarder en haut (Lc 13,11).
Notre Seigneur dit qu'on « ne peut pas servir deux maîtres, Dieu et la richesse », et il continue « cherchez d'abord », c'est-à-dire avant tout et par-dessus tout, « le Royaume de Dieu et sa Justice » (Mt 6,24.33).
Veillez donc aux profondeurs qui sont en vous, et ne cherchez que le Royaume de Dieu et sa Justice — c'est-à-dire ne cherchez que Dieu, qui est le vrai Royaume.
C'est ce Royaume que nous désirons et que nous demandons tous les jours dans le Notre Père.
Le Notre Père est une prière bien élevée et bien puissante ; vous ne savez pas ce que vous demandez (Mc 10,38).
Dieu est son propre Royaume, le royaume de toutes les créatures raisonnables, le terme de leurs mouvements et de leurs inspirations.
C'est Dieu qui est le Royaume que nous demandons, Dieu Lui-même dans toute sa richesse...
Quand l'homme se tient en ces dispositions, ne recherchant, ne voulant, ne désirant que Dieu, il devient lui-même le Royaume de Dieu et Dieu règne en lui.
Dans son cœur trône alors magnifiquement le Roi éternel qui le commande et le gouverne ; le siège de ce Royaume est dans le plus intime du fond de son âme.
Autre commentaire du jour.
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Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ainsi ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat
L’Évangile de ce jour n’est pas facile. Jésus nous sort-il vraiment de l’impasse ?
Il nous dit de ne pas rabâcher quand nous prions, mais pour ce faire… il nous apprend à réciter une prière !
Une prière que nous récitons à présent trois ou quatre fois par jour. Le risque de rabâcher est grand !
Et ce n’est pas la seule difficulté : Jésus nous dit de ne pas rabâcher, car « Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé ».
Alors, à quoi sert-il d’adresser ses demandes au Ciel ?
Il y a plusieurs manières de répondre.
La première lecture nous donne une piste :
« ma Parole, dit Le Seigneur, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission ».
La prière que nous donne Jésus n’est donc pas une prière comme les autres.
Elle est Parole de Dieu ; quand nous la prions, elle accomplit ce qu’elle annonce.
Mais ne négligeons pas la pédagogie de l’Église qui nous prépare jour après jour aux Fêtes de Pâque.
Toute notre semaine, y compris cet Évangile, est placé dans la dynamique de l’Évangile de Dimanche dernier, l’Évangile des tentations de Jésus.
Or ces tentations avaient pour objet l’identité filiale de Jésus. « Si tu es Le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ».
Le « si » n’est pas un conditionnel ; Jésus comme Satan savent bien qu’il est Le Fils de Dieu. Le sens de la phrase est : « puisque tu es Le fils de Dieu ».
Autrement dit, l’enjeu des tentations est de savoir comment se comporte Le fils de Dieu.
Pour nous, cela revient à savoir ce que cela change d’avoir Dieu pour Père.
Nous nous souvenons quelle réponse Jésus a faite. Bien qu’il ait faim, il n’exige pas du Père que les pierres se transforment en pain – Dieu sait bien de quoi nous avons besoin.
L’homme doit d’abord vivre « de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu », c'est-à-dire qu’être fils consiste d’abord à écouter la Parole du Père.
De même, la deuxième tentation : se jeter du haut du temple est un chantage au suicide pour exiger du père qu’il fasse vivre Le fils malgré lui et malgré tout.
Mais un père n’est pas là pour ça, aucun fils n’est dispensé d’assumer sa vie. Il n’y a pas à mettre son père à l’épreuve mais à vivre dans l’obéissance.
Le sens de la recommandation de Jésus est ainsi mieux éclairé : la prière que devons faire à Dieu ne doit pas nous représenter devant Lui – il nous connaît mieux que quiconque, il nous a créés –, elle doit nous ajuster à Lui !
Quand nous prions Dieu, nous avons à nous ajuster en tant que fils et filles de Dieu.
Dans les tentations qu’il a bien voulu subir, Jésus nous enseigne que, même si nous avons faim au point de désirer que les pierres se changent en pain, nous n’avons pas à encombrer nos prières de demande d’objets et de besoins, parce que la seule demande qui compte est d’être des fils rassemblés autour de leur père.
Dire
« Notre Père » oriente donc toute la suite de notre prière. En appelant Dieu « Notre Père », non seulement nous reconnaissons Dieu comme Père, ce qui n’est pas rien, mais nous lui disons encore notre désir qu’il soit Notre Père.
La première demande et la plus importante des demandes est contenue dans cette introduction : Dieu, soit Notre Père, manifeste que tu es un Père pour nous.
Pour finir, remarquons que la prière de Jésus s’ouvre à l’adresse du Père et se termine avec la mention de Satan.
Là encore, nous avons à cueillir un des fruits de l’Évangile de Dimanche. Lors de la troisième tentation, l’Ennemi proposait à Jésus de l’adorer.
Cette fois, Satan ne propose pas à l’humanité de sortir de ses devoirs ou de contrarier sa raison d’être, puisqu’il fait référence à l’acte d’adoration, qui est la plus noble et la plus intense activité humaine.
Mais en prétendant qu’elle lui soit destinée, l’Ennemi dévoile qu’il veut prendre la place du Père. Tel est le sens de la construction de la prière de Jésus. Il y a un danger pour l’homme de se tromper de père.
Cette prière que nous enseigne Jésus n’est donc pas une prière de plus à ajouter à notre collection.
Il n’y a aucun risque de la rabâcher : elle dit l’enjeu le plus fondamental de notre vie et elle nous donne de le réaliser.
Seigneur Notre Dieu, soit Notre Père, nous te choisissons, Toi, la Source de la Vie, Notre Créateur.
Que ta volonté de Salut se réalise en nous pour que nous goûtions dans sa plénitude la Joie d’être tes fils.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
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Abbé Joaquim FAINÉ i Miralpech (Tarragona, Espagne).
«En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, car Votre Père sait de quoi vous avez besoin»
Aujourd'hui Jésus, qui est Le Fils de Dieu, m'apprend à me conduire comme un fils de Dieu. Le premier aspect de cette conduite est d'avoir confiance quand je parle avec Lui.
Mais Le Seigneur nous prévient «ne multipliez pas de vaines paroles» (Mt 6,7).
Car un enfant parle à ses parents d'une manière simple, sans complications, il leur demande ce dont il a besoin d'une manière direct et simple.
J'ai toujours confiance d'être écouté car Dieu, qui est Père, m'aime et m'écoute.
De ce fait, prier ce n'est pas mettre Dieu au courant de nos besoins, mais lui demander ce dont j'ai besoin, car «Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez» (Mt 6,huit).
Je ne serais pas bon Chrétien si je ne prie pas, comme le fils ne serait pas un bon fils s'il ne parlait pas à ses parents.
Le Notre Père est la prière même que Jésus nous a enseigné, et elle résume entièrement la Vie chrétienne.
Chaque fois que je prie le Notre Père je me laisse guider par Sa main et je prie pour ce dont j'ai besoin chaque jour pour devenir un meilleur Fils de Dieu.
Je n'ai pas seulement besoin du pain quotidien, mais par-dessus tout du pain du Ciel.
«Demandons que nous ayons toujours le pain de l'Eucharistie».
Nous demandons également à apprendre à pardonner et être pardonnés:
«Afin de recevoir le Pardon que Dieu nous offre, adressons-nous au Père qui nous aime», nous disent les paroles qui introduisent le Notre Père dans la Messe.
Pendant le Carême, l'Église nous invite à approfondir l'oraison.
«La prière, la conversation avec Dieu, es le don le plus haut, parce qu'elle constitue (…) l'union avec Lui» (Saint Jean Chrysostome).
Seigneur, j'ai besoin d'apprendre à prier et ainsi avoir des résultats concrets dans le parcours de ma vie.
Surtout, pour vivre la vertu de la Charité: la prière me donne la force de m'améliorer chaque jour.
Pour cela, je prie tous les jours qu'il m'aide à pardonner toutes les petites choses gênantes des autres, comme pardonner leurs paroles et attitudes offensives, et surtout à être sans rancune, ainsi je pourrai dire sincèrement, que je pardonne de tout mon cœur mes débiteurs.
Je peux y arriver car j'aurai à tout moment l'aide de la Mère de Dieu.
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Regarde ta famille, Seigneur ; et fais que notre esprit, affiné par la maîtrise de nos sens, resplendisse à tes yeux du désir de te trouver.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
Livre d'Isaïe 55,10-11.
Ainsi parle le Seigneur :
« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ;
ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
Psaume 34(33),4-5.6-7.16-17.18-19.
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur affronte les méchants
pour effacer de la terre leur mémoire.
Le Seigneur entend ceux qui l'appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l'esprit abattu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,7-15.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
Commentaire du jour.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), Prêtre, Curé d'Ars.
Pensées choisies du St Curé d'Ars (J. Frossard, Eds Téqui, p. 55, rev.)
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Le Pardon est la loi
Le Bon Dieu ne pardonnera qu'à ceux qui auront pardonné : c'est la Loi.
Les Saints n'ont point de haine, point de fiel ; ils pardonnent tout et trouvent toujours qu'ils en méritent bien davantage pour les offenses qu'ils ont faites au Bon Dieu.
Dès qu'on hait son prochain, Dieu nous rend cette haine : c'est un trait qui se retourne contre nous.
Dans le Ciel, il n'y a pas de rancune.
Aussi les cœurs bons et humbles qui reçoivent les injures et les calomnies avec joie ou indifférence, commencent leur paradis dans ce monde et ceux qui conservent de la rancune sont malheureux.
Le moyen de renverser le démon quand il nous suscite des pensées de haine contre ceux qui nous font du mal, c'est de prier aussitôt pour eux.
Voilà comment on arrive à vaincre le mal par le bien, et voilà comment sont les Saints.
Commentaire du jour.
Jean Tauler (v. 1300-1361), Dominicain à Strasbourg.
Sermon 62 (trad. Cerf, 1980, p. 66 rev)
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« Que ton règne vienne »
Si on y regardait de près, on serait effrayé de voir comment l'homme cherche son bien personnel en toute chose, aux dépens des autres hommes, dans les paroles, les œuvres, les dons, les services.
Il a toujours en vue son bien personnel : joie, utilité, gloire, services à recevoir, toujours quelque avantage pour lui-même.
Voilà ce que nous recherchons et poursuivons dans les créatures et même dans le service de Dieu.
L'homme ne voit que les choses terrestres, à la façon de la femme courbée dont nous parle l'Évangile, qui était tout inclinée vers la terre et ne pouvait pas regarder en haut (Lc 13,11).
Notre Seigneur dit qu'on « ne peut pas servir deux maîtres, Dieu et la richesse », et il continue « cherchez d'abord », c'est-à-dire avant tout et par-dessus tout, « le Royaume de Dieu et sa Justice » (Mt 6,24.33).
Veillez donc aux profondeurs qui sont en vous, et ne cherchez que le Royaume de Dieu et sa Justice — c'est-à-dire ne cherchez que Dieu, qui est le vrai Royaume.
C'est ce Royaume que nous désirons et que nous demandons tous les jours dans le Notre Père.
Le Notre Père est une prière bien élevée et bien puissante ; vous ne savez pas ce que vous demandez (Mc 10,38).
Dieu est son propre Royaume, le royaume de toutes les créatures raisonnables, le terme de leurs mouvements et de leurs inspirations.
C'est Dieu qui est le Royaume que nous demandons, Dieu Lui-même dans toute sa richesse...
Quand l'homme se tient en ces dispositions, ne recherchant, ne voulant, ne désirant que Dieu, il devient lui-même le Royaume de Dieu et Dieu règne en lui.
Dans son cœur trône alors magnifiquement le Roi éternel qui le commande et le gouverne ; le siège de ce Royaume est dans le plus intime du fond de son âme.
Autre commentaire du jour.
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Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ainsi ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat
L’Évangile de ce jour n’est pas facile. Jésus nous sort-il vraiment de l’impasse ?
Il nous dit de ne pas rabâcher quand nous prions, mais pour ce faire… il nous apprend à réciter une prière !
Une prière que nous récitons à présent trois ou quatre fois par jour. Le risque de rabâcher est grand !
Et ce n’est pas la seule difficulté : Jésus nous dit de ne pas rabâcher, car « Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé ».
Alors, à quoi sert-il d’adresser ses demandes au Ciel ?
Il y a plusieurs manières de répondre.
La première lecture nous donne une piste :
« ma Parole, dit Le Seigneur, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission ».
La prière que nous donne Jésus n’est donc pas une prière comme les autres.
Elle est Parole de Dieu ; quand nous la prions, elle accomplit ce qu’elle annonce.
Mais ne négligeons pas la pédagogie de l’Église qui nous prépare jour après jour aux Fêtes de Pâque.
Toute notre semaine, y compris cet Évangile, est placé dans la dynamique de l’Évangile de Dimanche dernier, l’Évangile des tentations de Jésus.
Or ces tentations avaient pour objet l’identité filiale de Jésus. « Si tu es Le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ».
Le « si » n’est pas un conditionnel ; Jésus comme Satan savent bien qu’il est Le Fils de Dieu. Le sens de la phrase est : « puisque tu es Le fils de Dieu ».
Autrement dit, l’enjeu des tentations est de savoir comment se comporte Le fils de Dieu.
Pour nous, cela revient à savoir ce que cela change d’avoir Dieu pour Père.
Nous nous souvenons quelle réponse Jésus a faite. Bien qu’il ait faim, il n’exige pas du Père que les pierres se transforment en pain – Dieu sait bien de quoi nous avons besoin.
L’homme doit d’abord vivre « de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu », c'est-à-dire qu’être fils consiste d’abord à écouter la Parole du Père.
De même, la deuxième tentation : se jeter du haut du temple est un chantage au suicide pour exiger du père qu’il fasse vivre Le fils malgré lui et malgré tout.
Mais un père n’est pas là pour ça, aucun fils n’est dispensé d’assumer sa vie. Il n’y a pas à mettre son père à l’épreuve mais à vivre dans l’obéissance.
Le sens de la recommandation de Jésus est ainsi mieux éclairé : la prière que devons faire à Dieu ne doit pas nous représenter devant Lui – il nous connaît mieux que quiconque, il nous a créés –, elle doit nous ajuster à Lui !
Quand nous prions Dieu, nous avons à nous ajuster en tant que fils et filles de Dieu.
Dans les tentations qu’il a bien voulu subir, Jésus nous enseigne que, même si nous avons faim au point de désirer que les pierres se changent en pain, nous n’avons pas à encombrer nos prières de demande d’objets et de besoins, parce que la seule demande qui compte est d’être des fils rassemblés autour de leur père.
Dire
« Notre Père » oriente donc toute la suite de notre prière. En appelant Dieu « Notre Père », non seulement nous reconnaissons Dieu comme Père, ce qui n’est pas rien, mais nous lui disons encore notre désir qu’il soit Notre Père.
La première demande et la plus importante des demandes est contenue dans cette introduction : Dieu, soit Notre Père, manifeste que tu es un Père pour nous.
Pour finir, remarquons que la prière de Jésus s’ouvre à l’adresse du Père et se termine avec la mention de Satan.
Là encore, nous avons à cueillir un des fruits de l’Évangile de Dimanche. Lors de la troisième tentation, l’Ennemi proposait à Jésus de l’adorer.
Cette fois, Satan ne propose pas à l’humanité de sortir de ses devoirs ou de contrarier sa raison d’être, puisqu’il fait référence à l’acte d’adoration, qui est la plus noble et la plus intense activité humaine.
Mais en prétendant qu’elle lui soit destinée, l’Ennemi dévoile qu’il veut prendre la place du Père. Tel est le sens de la construction de la prière de Jésus. Il y a un danger pour l’homme de se tromper de père.
Cette prière que nous enseigne Jésus n’est donc pas une prière de plus à ajouter à notre collection.
Il n’y a aucun risque de la rabâcher : elle dit l’enjeu le plus fondamental de notre vie et elle nous donne de le réaliser.
Seigneur Notre Dieu, soit Notre Père, nous te choisissons, Toi, la Source de la Vie, Notre Créateur.
Que ta volonté de Salut se réalise en nous pour que nous goûtions dans sa plénitude la Joie d’être tes fils.
Frère Dominique.
Autre commentaire de ce jour.
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Abbé Joaquim FAINÉ i Miralpech (Tarragona, Espagne).
«En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, car Votre Père sait de quoi vous avez besoin»
Aujourd'hui Jésus, qui est Le Fils de Dieu, m'apprend à me conduire comme un fils de Dieu. Le premier aspect de cette conduite est d'avoir confiance quand je parle avec Lui.
Mais Le Seigneur nous prévient «ne multipliez pas de vaines paroles» (Mt 6,7).
Car un enfant parle à ses parents d'une manière simple, sans complications, il leur demande ce dont il a besoin d'une manière direct et simple.
J'ai toujours confiance d'être écouté car Dieu, qui est Père, m'aime et m'écoute.
De ce fait, prier ce n'est pas mettre Dieu au courant de nos besoins, mais lui demander ce dont j'ai besoin, car «Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez» (Mt 6,huit).
Je ne serais pas bon Chrétien si je ne prie pas, comme le fils ne serait pas un bon fils s'il ne parlait pas à ses parents.
Le Notre Père est la prière même que Jésus nous a enseigné, et elle résume entièrement la Vie chrétienne.
Chaque fois que je prie le Notre Père je me laisse guider par Sa main et je prie pour ce dont j'ai besoin chaque jour pour devenir un meilleur Fils de Dieu.
Je n'ai pas seulement besoin du pain quotidien, mais par-dessus tout du pain du Ciel.
«Demandons que nous ayons toujours le pain de l'Eucharistie».
Nous demandons également à apprendre à pardonner et être pardonnés:
«Afin de recevoir le Pardon que Dieu nous offre, adressons-nous au Père qui nous aime», nous disent les paroles qui introduisent le Notre Père dans la Messe.
Pendant le Carême, l'Église nous invite à approfondir l'oraison.
«La prière, la conversation avec Dieu, es le don le plus haut, parce qu'elle constitue (…) l'union avec Lui» (Saint Jean Chrysostome).
Seigneur, j'ai besoin d'apprendre à prier et ainsi avoir des résultats concrets dans le parcours de ma vie.
Surtout, pour vivre la vertu de la Charité: la prière me donne la force de m'améliorer chaque jour.
Pour cela, je prie tous les jours qu'il m'aide à pardonner toutes les petites choses gênantes des autres, comme pardonner leurs paroles et attitudes offensives, et surtout à être sans rancune, ainsi je pourrai dire sincèrement, que je pardonne de tout mon cœur mes débiteurs.
Je peux y arriver car j'aurai à tout moment l'aide de la Mère de Dieu.
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Regarde ta famille, Seigneur ; et fais que notre esprit, affiné par la maîtrise de nos sens, resplendisse à tes yeux du désir de te trouver.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine:
Mercredi 21 Février 2018
Mercredi 21 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jonas 3,1-10.
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant :
« Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu.
Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands :
« Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
Psaume 51(50),3-4.12-13.18-19.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.
Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.
Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,29-32.
En ce temps-là, comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire :
« Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera.
En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Commentaire du jour.
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien.
« Ils se sont convertis en réponse à la prédication de Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas »
Repentons-nous ; convertissons-nous de l'ignorance à la vraie connaissance, de la folie à la sagesse, de l'injustice à la justice, de l'impiété à Dieu.
Nombreux sont les biens qui en découlent, comme Dieu le dit Lui-même chez Isaïe :
« L'héritage est à ceux qui servent Le Seigneur » (54,17).
Non pas l'or et l'argent, ni ce que ronge le ver et dérobe le voleur (Mt 6,19), mais le trésor inestimable du Salut... C'est cet héritage que met en nos mains le testament éternel par lequel Dieu nous assure ses dons.
Ce Père qui nous aime tendrement ne cesse de nous exhorter, de nous éduquer, de nous aimer, et de nous sauver.
« Soyez justes », dit Le Seigneur.
« Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau. Vous qui n'avez pas d'argent, venez ; achetez et buvez sans argent » (Is 55,1).
Il nous invite au bain qui purifie, au Salut, à l'illumination...
Les Saints du Seigneur hériteront de la Gloire de Dieu et de sa puissance, « une Gloire que l'œil n'a pas vu, ni l'oreille entendue, qui n'est pas montée jusqu'au cœur de l'homme » (1Co 2,9)...
Vous avez cette promesse Divine de la Grâce, et d'autre part vous avez entendu les menaces du châtiment : ce sont les deux voies par lesquelles Le Seigneur sauve...
Pourquoi tardons-nous ?
Pourquoi n'accueillons-nous pas son don en choisissant le meilleur ?
... « Voici que j'ai placé devant vous, dit-il, la mort et la vie » (Dt 30,15). Le Seigneur essaie de te faire choisir la Vie ; il te conseille comme un père...
A qui Le Seigneur dira-t-il :
« Le Royaume des Cieux est à vous » (Mt 5,3) ?
Il est à vous, si vous le désirez, quand vous aurez choisi en faveur de Dieu.
Il est à vous, si vous voulez seulement croire et suivre l'essentiel du message, comme les Ninivites ont écouté le message du prophète et ont obtenu, grâce à leur repentir sincère, un beau Salut, au lieu de la ruine qui les menaçait.
Autre commentaire du jour.
Jean Gobeil, s.j., La Villa Loyola, dirigée par les Jésuites de Sudbury.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec Le Fils de l’homme pour cette génération.
Au milie
u de controverses et de gens qui réclament un signe dans le Ciel, une femme proclame son admiration en déclarant bienheureuse la mère de Jésus.
Sans la contredire, Jésus déclare qui sont vraiment bienheureux: ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui l’observent.
La grandeur de la Foi est plus que la maternité charnelle.
Comme la foule s’amasse et que sont encore là ceux qui venaient de réclamer des signes dans le Ciel, Jésus va dire quels sont les signes qui sont importants et quelle doit être la réponse à ces signes.
Il rappelle d’abord l’exemple des gens de Ninive dans l’histoire du prophète Jonas.
Les habitants de Ninive sont des Assyriens qui non seulement sont des païens mais encore un peuple très belliqueux.
Ce sont eux qui détruiront Samarie, la capitale du royaume d’Israël (royaume du nord) en 722 et feront déporter sa population.
Or, le seul signe qui est donné à la population de Ninive est la parole du prophète Jonas qui annonce que Dieu, dans 40 jours, va détruire Ninive à cause de ses fautes.
Toute la population crut à la Parole de Dieu et on décréta un jeûne complet du roi jusqu’aux animaux.
Devant cette réaction, Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas, au grand chagrin de Jonas de voir une belle prédiction complètement gaspillée!
C’est pourtant la personne de Jonas et sa parole qui ont été le signe pour ces païens.
Ils n’ont pas seulement écouté la parole mais ils ont agi à cause d’elle: ils l’ont observée.
Il en sera de même pour Le Fils de l’homme: c’est Lui et sa Parole qui sera le signe.
Il en fut de même pour la reine de Saba: Salomon et ses paroles de sagesse lui ont suffi comme signe.
Jésus déclare que la reine de Saba et les gens de Ninive se lèveront pour condamner cette génération qui n’est pas satisfaite d’un signe qui est plus grand que Jonas et plus grand que Salomon.
Autre commentaire du jour.
Frère Élie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
La péricope évangélique qui précède celle d’aujourd’hui se termine par ces mots du Seigneur :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent » (Lc 11, 28).
Cette béatitude proclamée par Jésus, nous allons le voir, pourrait bien être une clef de lecture de l’Évangile de ce jour.
Le signe de Jonas qui seul sera donné à la foule qui presse le Seigneur renvoie en effet au mystère de la personne de celui-ci :
Parole de Dieu faîte chair pour notre Salut.
Certes, les trois jours et trois nuits passés par Jonas dans le ventre du monstre marin, avant que ce dernier ne le rejette sur le rivage, annoncent bien la mort et la Résurrection le troisième jour de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Mais l’épisode de Jonas avec son « gros poisson » ne doit pas nous faire perdre de vue le sens de toute son histoire.
La vie de Jonas commence en fait par une longue descente jusque dans l’abîme de la nuit.
Il descend à Joppé, il descend dans le bateau en partance pour Tarsis, il descend même à fond de cale avant de s’enfoncer dans les entrailles du monstre marin.
De même le Verbe de Dieu Lui-même descendra sur notre Terre, Lui Le Fils de Dieu, il descendra jusqu’à prendre chair de notre chair, jusqu’à assumer chacun des moments de notre existence, jusqu’à prendre sur Lui notre péché.
Mais du fond de la ténèbre de son oratoire sous-marin, Jonas se rappelle que pour Le Seigneur « la ténèbre n’est pas ténèbre et la nuit comme le jour est Lumière » (Cf. Ps 139(138), 12).
Il fait alors monter sa prière vers son Dieu et les ténèbres ne peuvent l’arrêter comme elles ne pourront arrêter la Lumière du Verbe venue dans le monde éclairer tout homme (Cf. Jn 1, 9).
C’est alors que commence la remontée de Jonas ou plutôt de la Parole divine dont il est porteur.
Cette Parole, il la porte aux Ninivites, mais pas comme Le Seigneur le lui avait demandé.
Il condamne alors que Dieu ne lui avait pas ordonné cela (Cf. Jn 1, 2).
Pourtant, les habitants de Ninive se convertissent.
Serait-ce alors pour nous dire que c’est Le Seigneur et non pas Jonas qui est à l’œuvre ici ?
C’est même les Ninivites, ces païens, qui vont révéler à Jonas la véritable profondeur de la Parole Divine dont Le Seigneur l’avait établi dépositaire en en faisant son prophète.
Nous comprenons alors que le signe de Jonas c’est le mystère tout entier de la Parole Divine, du Verbe de Dieu, venu dans le monde pour illuminer tout homme qu’il soit Juif ou païen.
C’est le mystère de la Parole Divine descendue jusque dans les ténèbres les plus obscures de notre humanité pour nous en relever.
C’est le mystère de la Parole Divine que nous avons à notre tour à écouter et à laisser œuvrer en nous pour qu’elle porte un fruit de conversion et de Résurrection dans le cœur de ceux vers qui Le Seigneur nous enverra.
Le signe de la toute-puissance Divine, nous le percevrons dans la mesure où nous aurons écouté cette Parole et où nous l’aurons laissée agir à travers nous.
Oui, « Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent. »
En elle, il y a bien plus que Jonas, en elle, il y a bien plus que la sagesse de Salomon !
« Père, durant ce temps de Carême, donne-nous cette grâce d’être renouvelés dans l’écoute et l’accueil du Mystère de ton Fils qui continue à se donner à nous dans l’Écriture et l’Eucharistie.
Puissions-nous être pénétrés de sa présence pour qu’il vive en nous et porte autour de nous un fruit de Vie.
Seigneur. Père, merci pour cette Manne de Vie éternelle que tu nous donnes.
Seigneur Jésus, tu nous enseignes que ‘l’homme doit vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu’
Que ton Esprit nous aide à ne laisser perdre aucune miette de cette nourriture d’immortalité ! »
Frère Élie.
Autre commentaire de ce jour.
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Abbé Roger J. LANDRY (Hyannis, Massachusetts, États-Unis).
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive; il en sera de même avec Le Fils de l'Homme pour cette génération
Aujourd'hui Jésus nous indique que le signe qu'Il va donner à la “génération mauvaise” est Lui-même comme le “signe de Jonas” (cf. Lc 11,30).
De la même façon comme Jonas s'est laissé jeter par-dessus bord afin d'apaiser la tempête et sauver les vies des marins, Jésus s'est aussi laissé jeter par-dessus bord pour apaiser les tempêtes du péché qui menacent nos vies.
Et comme Jonas a vécu trois jours dans le ventre de la baleine avant d'être recraché ensuite sur le rivage, Jésus a aussi vécu dans le ventre de la Terre avant de marcher en dehors du tombeau vide.
Le signe que Jésus va donner aux “mauvais” de chaque génération c'est le signe de sa mort et de sa Résurrection.
Sa mort, librement acceptée, c'est le signe de l'incroyable Amour de Dieu pour nous: Jésus donna sa vie pour sauver la nôtre.
Sa résurrection parmi les morts c'est le signe de son Divin pouvoir. C'est le signe le plus puissant et émouvant jamais donné.
Mais Jésus est encore le signe de Jonas dans un autre sens. Jonas était une icône et un agent de conversion.
Dans sa prédication, «Dans quarante jours Ninive sera détruite» (Jon 3,4) les Ninivites païens décident de jeûner et de se repentir, car tout le monde, depuis le roi aux enfants et animaux se sont couverts de la toile de jute et des cendres.
Pendant les quarante jours du Carême, nous avons quelqu'un “beaucoup plus grand que Jonas” (cf. Lc 11,32) qui prêche notre conversion —Jésus Lui-même— conversion qui devrait être aussi consciencieuse.
«Car Jonas était un servant», Saint Jean Chrysostome écrit en la personne du Christ, «mais moi je suis le Maître; et lui a été recraché par la baleine, mais moi Je suis ressuscité de la mort; et lui proclamait la destruction, mais moi, je suis venu en prêchant la Bonne Nouvelle et le Royaume».
Il y a une semaine, le Mercredi des Cendres, nous nous sommes couverts de cendres et chacun a entendu les paroles de la première homélie de Jésus
«Repentez-vous et croyez dans l'Évangile» (cf. Mc 1,15).
La question pour nous c'est:
Avons-nous déjà répondu avec une conversion profonde comme les Ninivites et avons embrassé cet Évangile?
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Pierre Damien.
Accorde-nous, Dieu tout-puissant, de suivre les exemples et les exhortations du saint Évêque Pierre Damien, afin que, sans rien préférer au Christ, et toujours attentifs à servir ton Église, nous parvenions aux Joies de l’éternité.
Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
Tu es un peuple consacré au Seigneur Ton Dieu :
c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est Le vrai Dieu, Le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.
Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant.
Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine:
Jeudi 22 Février 2018
Jeudi 22 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.
Frères, je m'adresse à ceux qui exercent parmi vous la fonction d'Anciens, car moi aussi je fais partie des Anciens, je suis témoin de la passion du Christ, et je communierai à la gloire qui va se révéler.
Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui vous est confié ; veillez sur lui, non par contrainte mais de bon cœur, comme Dieu le veut ; non par une misérable cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux dont vous avez reçu la charge, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et, quand se manifestera le berger suprême, vous remporterez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples :
« Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ?
Ils répondirent :
« Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. »
Jésus leur dit :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara :
« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara :
« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Sermon pour l'anniversaire de son Ordination Épiscopale
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« Sur cette pierre, je bâtirai mon Église »
Frères, lorsqu'il s'agit de remplir les devoirs de ma charge épiscopale, je découvre que je suis à la fois faible et lâche, alourdi par la fragilité de ma propre condition alors que je désire agir avec générosité et courage.
Cependant je puise ma force dans l'intercession inlassable du Prêtre tout-puissant et éternel qui, semblable à nous mais égal au Père, a abaissé sa Divinité jusqu'au niveau de l'homme et a élevé l'humanité jusqu'au niveau de Dieu.
Je trouve une joie juste et sainte dans les dispositions qu'il a prises.
En effet, s'il a délégué à de nombreux pasteurs le soin de son troupeau, il n'a pas abandonné la garde de ses brebis bien aimées.
Grâce à cette assistance fondamentale et éternelle, j'ai reçu à mon tour la protection et l'appui de l'apôtre Pierre qui n'abandonne pas sa fonction lui non plus.
Ce fondement solide, sur lequel s'élève toute la hauteur de l'Église, ne se lasse jamais de porter la masse de l'édifice qui repose sur lui.
Elle ne défaille jamais, la fermeté de cette Foi pour laquelle le premier des apôtres a été loué.
De même que tout ce que Pierre a professé dans Le Christ demeure, de même demeure ce que Le Christ a établi en Pierre...
La disposition voulue par la Vérité de Dieu demeure. Saint Pierre persévère dans la solidité qu'il a reçue ; il n'a pas abandonné le gouvernail de l'Église qui a été remis entre ses mains.
Voilà, mes frères, ce qu'a obtenu cette profession de Foi inspirée par Dieu Le Père dans le cœur de l'apôtre ; il a reçu la solidité d'une pierre qu'aucun assaut ne peut ébranler.
Dans l'Église entière, Pierre dit chaque jour :
« Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant ».
Commentaire du jour.
Catéchisme de l'Église Catholique.
§ 880-885
« Sur cette pierre je bâtirai mon Église »
Le collège épiscopal et son chef, le Pape : le Christ, en instituant les Douze, « leur donna la forme d'un collège, c'est-à-dire d'un groupe stable, et mit à leur tête Pierre, choisi parmi eux ».
« De même que S. Pierre et les autres apôtres constituent de par l'institution du Seigneur un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre, et les Évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout. »
Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel il donna le nom de Pierre, la pierre de son Église. Il lui en a remis les clefs ; il l'a institué pasteur de tout le troupeau (Jn 21,15s).
« Mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef. »
Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l'Église.
Elle est continuée par les Évêques sous la primauté du Pape.
Le Pape, Évêque de Rome et successeur de St. Pierre, « est principe perpétuel et visible et fondement de l'unité qui lie entre eux soit les Évêques, soit la multitude des fidèles ».
« En effet, le Pontife romain a sur l'Église, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Église, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours librement exercer. »
« Le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme uni au Pontife romain, comme à son chef. »
Comme tel, ce collège est « lui aussi le sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Église, pouvoir cependant qui ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain ».
« Le Collège des Évêques exerce le pouvoir sur l'Église tout entière de manière solennelle dans le Concile Œcuménique. »
« Il n'y a pas de Concile Œcuménique s'il n'est comme tel confirmé ou tout au moins accepté par le successeur de Pierre. »
« Par sa composition multiple, ce collège exprime la variété et l'universalité du Peuple de Dieu ; il exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l'unité du troupeau du Christ. »
(Références : Vatican II : LG 22,23).
Commentaire du jour.
Pape Benoît XVI.
Audience générale du 07/06/2006
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« Je te le déclare : tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église »
« Moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église...
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux. »
Les trois métaphores que Jésus emploie sont très claires : Pierre sera le fondement, le roc, sur lequel s'appuiera l'édifice de l'Église ; il aura les clefs du Royaume des Cieux pour ouvrir ou fermer à qui lui semblera juste ; enfin, il pourra lier ou délier, au sens où il pourra établir ou interdire ce qu'il pensera être nécessaire pour la vie de l'Église, qui est et qui demeure au Christ.
Elle est toujours l'Église du Christ, et non de Pierre.
Ainsi est décrit par ces images...ce que la réflexion ultérieure appellera le « primat de juridiction ».
Cette position de prééminence que Jésus a voulu conférer à Pierre se retrouve également après la Résurrection :
Jésus charge les femmes d'en porter l'annonce à Pierre (Mc 16,7)...
Pierre sera, parmi les apôtres, le premier témoin d'une apparition du Ressuscité (Lc 24,34; 1Co 15,5)...
Ensuite, le fait que plusieurs des textes clefs qui se rapportent à Pierre peuvent être ramenés au contexte de la dernière Cène, où Le Christ confère à Pierre le Ministère de confirmer ses frères (Lc 22,31s), montre combien l'Église qui naît du mémorial pascal célébré dans l'Eucharistie trouve dans le Ministère confié à Pierre l'un de ses éléments constitutifs.
Ce contexte...indique également le sens ultime de ce primat : Pierre, en tout temps, doit être le gardien de la communion avec Le Christ ; il doit conduire à la communion avec Le Christ ; il doit prendre garde à ce que le filet ne se rompe pas et que la communion universelle puisse ainsi perdurer.
C'est seulement ensemble que nous pouvons être avec Le Christ, qui est Le Seigneur de tous.
La responsabilité de Pierre est de garantir ainsi la communion avec Le Christ par la Charité du Christ, en conduisant à la réalisation de cette Charité dans la vie de chaque jour.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR L'ANNIVERSAIRE DE SON ORDINATION
L'Église et la Foi de Pierre.
Dans tout l'univers, Pierre seul est choisi pour présider à la vocation de tous les peuples, à la direction de tous les Apôtres et de tous les Pères de l'Église.
Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs, Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que Le Christ les gouverne aussi à titre de chef.
Dieu a daigné remettre à cet homme une grande et admirable participation à sa puissance.
Et s'il a voulu que les autres chefs aient quelque chose de commun avec lui, tout ce qu'il n'a pas refusé aux autres, c'est toujours par lui qu'il le leur a donné.
Le Seigneur demande à tous les Apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet.
Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine.
Mais lorsque Le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes, le premier à confesser le Seigneur est celui qui est le premier dans la dignité d'Apôtre.
Comme il avait dit :
Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répond :
Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais Mon Père qui est aux Cieux.
C'est-à-dire :
Heureux es-tu parce que c'est Mon Père qui t'a enseigné ; l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration Céleste qui t'a instruit ; et ce n'est pas la chair et le sang, mais celui dont je suis le Fils unique qui t'a permis de me découvrir.
Et moi, dit-il, je te le déclare, c'est-à-dire : de même que Mon Père t'a manifesté ma Divinité, de même Moi, je te fais connaître ta supériorité.
Tu es Pierre, c'est-à-dire :
Moi, je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle, qui fais l'unité de deux réalités séparées, le fondement tel que nul ne peut en poser un autre ; mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force, et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes.
Et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Sur cette solidité j'érigerai un temple éternel, et la hauteur de mon Église, qui doit la faire pénétrer dans le Ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette Foi.
Les puissances de l'enfer n'arrêteront pas cette confession, les liens de la mort ne l'enchaîneront pas : car cette parole est une parole de Vie.
Et de même qu'elle porte jusqu'au Ciel ceux qui la confessent, de même plonge-t-elle dans les enfers ceux qui la refusent.
C'est pourquoi il est dit à Saint Pierre :
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux.
Sans doute, la possession de ce pouvoir a passé encore aux autres Apôtres et l'institution née de ce décret s'est étendue à tous les chefs de l'Église.
Mais ce n'est pas en vain que ce qui doit être signifié à tous est confié à un seul.
En effet, ce pouvoir est remis à Pierre personnellement, parce que Pierre est donné en modèle à tous ceux qui gouvernent l'Église.
Autre commentaire de ce jour.
Source
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église
Aujourd'hui nous célébrons la Chaire de Saint Pierre. Depuis le siècle IV, par cette Célébration l'Église veut nous démontrer le fait que, comme un don de la part de Jésus à nous tous, l'édifice de son Église s'appuie sur le Prince de ses apôtres, et qu'il jouit d'une aide Divine particulière pour mener à bout cette mission.
Ainsi l'a manifesté Le Seigneur en Césarée de Philippe:
«Et Moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Mt 16,18).
En effet, «Pierre seul est choisi pour être mis au-devant des vocations de toutes les nations, au-devant de tous les apôtres et au-devant de tous les pères de l'Église» (Saint Léon le Grand).
Depuis le début, l'Église a bénéficié du Ministère de Pierre de telle manière que Saint Pierre et ses successeurs ont présidé la Charité, ont été source d'unité et plus spécialement, ils ont eu la Mission de confirmer leurs frères dans la Vérité.
Une fois Ressuscité, Jésus a confirmé cette mission à Pierre. Lui qui repenti au plus profond de lui d'avoir renié Jésus à trois reprises, avait pleuré devant Jésus, fait ici une triple déclaration d'Amour:
«Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime» (Jn 21,17).
Et alors, Pierre voit avec soulagement que Jésus ne le considérait point indigne mais que par trois fois Il le confirme dans le Ministère qu'Il lui avait confié auparavant: «Paix mes brebis» (Jn 21,16.17).
Cette puissance n'est pas du propre mérite de Pierre, comme ne l'était pas non plus sa déclaration de Foi à Césarée de Philippe:
«Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est Mon Père qui est dans les Cieux» (Mt 16,17).
Il s'agit, effectivement, d'une autorité investie par une puissance suprême donnée pour servir.
C'est pour cela que le Saint Père quand il signe ses écrits, le fait avec le titre honoraire de Servus Servorum Dei.
Pourtant, il s'agit d'une puissance pour servir la cause de l'unité basée sur la Vérité.
Nous devons beaucoup Prier pour le successeur de Pierre, être attentifs à ses paroles et remercier Dieu de ce grand cadeau qu'il nous a fait.
HYMNE
LES VOICI RASSEMBLÉS
Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.
Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta parole
Et c'est toi leur moisson.
Ils ont place au festin
Dans le Royaume en fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !
HYMNE
FAÇONNÉS PAR LA PAROLE DU SEIGNEUR
Façonnés par la parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.
Mais de vous il fait encore ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.
Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !
HYMNE
UN GRAND VENT S'EST LEVÉ
Un grand vent s'est levé
dans la maison des Apôtres :
en toute langue
on entend publier les merveilles de Dieu.
Peuples, comprenez et chantez :
R/Béni sois-tu, Esprit créateur,
qui renouvelles tout l'univers (alléluia) !
Royaumes de la terre, chantez pour Dieu,
jouez pour le Seigneur :
C'est lui qui donne à son peuple
force et puissance :
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t'en prions, Dieu tout-puissant : fais que rien ne parvienne à nous ébranler, puisque la pierre sur laquelle tu nous as fondés, c'est la Foi de l'Apôtre Saint Pierre.
Parole de Dieu : (Ac 15, 7b-9)… (Office des Laudes).
Vous savez bien comment Dieu a manifesté son choix parmi vous dès les premiers temps : c'est par moi que les païens ont entendu la Parole de l'Évangile et sont venus à la Foi.
Dieu, qui connaît le cœur des hommes, leur a rendu témoignage en leur donnant L'Esprit-Saint tout comme à nous ; sans faire aucune distinction entre eux et nous, il a purifié leurs cœurs par la Foi.
Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus-Christ pour une vivante Espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.
Première lettre de saint Pierre Apôtre 5,1-4.
Frères, je m'adresse à ceux qui exercent parmi vous la fonction d'Anciens, car moi aussi je fais partie des Anciens, je suis témoin de la passion du Christ, et je communierai à la gloire qui va se révéler.
Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui vous est confié ; veillez sur lui, non par contrainte mais de bon cœur, comme Dieu le veut ; non par une misérable cupidité mais par dévouement ; non pas en commandant en maîtres à ceux dont vous avez reçu la charge, mais en devenant les modèles du troupeau.
Et, quand se manifestera le berger suprême, vous remporterez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.
Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à ses disciples :
« Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que disent les hommes ?
Ils répondirent :
« Pour les uns, il est Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des prophètes. »
Jésus leur dit :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara :
« Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara :
« Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
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« Sur cette pierre, je bâtirai mon Église »
Frères, lorsqu'il s'agit de remplir les devoirs de ma charge épiscopale, je découvre que je suis à la fois faible et lâche, alourdi par la fragilité de ma propre condition alors que je désire agir avec générosité et courage.
Cependant je puise ma force dans l'intercession inlassable du Prêtre tout-puissant et éternel qui, semblable à nous mais égal au Père, a abaissé sa Divinité jusqu'au niveau de l'homme et a élevé l'humanité jusqu'au niveau de Dieu.
Je trouve une joie juste et sainte dans les dispositions qu'il a prises.
En effet, s'il a délégué à de nombreux pasteurs le soin de son troupeau, il n'a pas abandonné la garde de ses brebis bien aimées.
Grâce à cette assistance fondamentale et éternelle, j'ai reçu à mon tour la protection et l'appui de l'apôtre Pierre qui n'abandonne pas sa fonction lui non plus.
Ce fondement solide, sur lequel s'élève toute la hauteur de l'Église, ne se lasse jamais de porter la masse de l'édifice qui repose sur lui.
Elle ne défaille jamais, la fermeté de cette Foi pour laquelle le premier des apôtres a été loué.
De même que tout ce que Pierre a professé dans Le Christ demeure, de même demeure ce que Le Christ a établi en Pierre...
La disposition voulue par la Vérité de Dieu demeure. Saint Pierre persévère dans la solidité qu'il a reçue ; il n'a pas abandonné le gouvernail de l'Église qui a été remis entre ses mains.
Voilà, mes frères, ce qu'a obtenu cette profession de Foi inspirée par Dieu Le Père dans le cœur de l'apôtre ; il a reçu la solidité d'une pierre qu'aucun assaut ne peut ébranler.
Dans l'Église entière, Pierre dit chaque jour :
« Tu es Le Christ, Le Fils du Dieu vivant ».
Commentaire du jour.
Catéchisme de l'Église Catholique.
§ 880-885
« Sur cette pierre je bâtirai mon Église »
Le collège épiscopal et son chef, le Pape : le Christ, en instituant les Douze, « leur donna la forme d'un collège, c'est-à-dire d'un groupe stable, et mit à leur tête Pierre, choisi parmi eux ».
« De même que S. Pierre et les autres apôtres constituent de par l'institution du Seigneur un seul collège apostolique, semblablement le Pontife romain, successeur de Pierre, et les Évêques, successeurs des apôtres, forment entre eux un tout. »
Le Seigneur a fait du seul Simon, auquel il donna le nom de Pierre, la pierre de son Église. Il lui en a remis les clefs ; il l'a institué pasteur de tout le troupeau (Jn 21,15s).
« Mais cette charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée, sans aucun doute, au collège des apôtres unis à leur chef. »
Cette charge pastorale de Pierre et des autres apôtres appartient aux fondements de l'Église.
Elle est continuée par les Évêques sous la primauté du Pape.
Le Pape, Évêque de Rome et successeur de St. Pierre, « est principe perpétuel et visible et fondement de l'unité qui lie entre eux soit les Évêques, soit la multitude des fidèles ».
« En effet, le Pontife romain a sur l'Église, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l'Église, un pouvoir plénier, suprême et universel qu'il peut toujours librement exercer. »
« Le collège ou corps épiscopal n'a d'autorité que si on l'entend comme uni au Pontife romain, comme à son chef. »
Comme tel, ce collège est « lui aussi le sujet d'un pouvoir suprême et plénier sur toute l'Église, pouvoir cependant qui ne peut s'exercer qu'avec le consentement du Pontife romain ».
« Le Collège des Évêques exerce le pouvoir sur l'Église tout entière de manière solennelle dans le Concile Œcuménique. »
« Il n'y a pas de Concile Œcuménique s'il n'est comme tel confirmé ou tout au moins accepté par le successeur de Pierre. »
« Par sa composition multiple, ce collège exprime la variété et l'universalité du Peuple de Dieu ; il exprime, par son rassemblement sous un seul chef, l'unité du troupeau du Christ. »
(Références : Vatican II : LG 22,23).
Commentaire du jour.
Pape Benoît XVI.
Audience générale du 07/06/2006
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« Je te le déclare : tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église »
« Moi, je te le déclare :
Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église...
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux. »
Les trois métaphores que Jésus emploie sont très claires : Pierre sera le fondement, le roc, sur lequel s'appuiera l'édifice de l'Église ; il aura les clefs du Royaume des Cieux pour ouvrir ou fermer à qui lui semblera juste ; enfin, il pourra lier ou délier, au sens où il pourra établir ou interdire ce qu'il pensera être nécessaire pour la vie de l'Église, qui est et qui demeure au Christ.
Elle est toujours l'Église du Christ, et non de Pierre.
Ainsi est décrit par ces images...ce que la réflexion ultérieure appellera le « primat de juridiction ».
Cette position de prééminence que Jésus a voulu conférer à Pierre se retrouve également après la Résurrection :
Jésus charge les femmes d'en porter l'annonce à Pierre (Mc 16,7)...
Pierre sera, parmi les apôtres, le premier témoin d'une apparition du Ressuscité (Lc 24,34; 1Co 15,5)...
Ensuite, le fait que plusieurs des textes clefs qui se rapportent à Pierre peuvent être ramenés au contexte de la dernière Cène, où Le Christ confère à Pierre le Ministère de confirmer ses frères (Lc 22,31s), montre combien l'Église qui naît du mémorial pascal célébré dans l'Eucharistie trouve dans le Ministère confié à Pierre l'un de ses éléments constitutifs.
Ce contexte...indique également le sens ultime de ce primat : Pierre, en tout temps, doit être le gardien de la communion avec Le Christ ; il doit conduire à la communion avec Le Christ ; il doit prendre garde à ce que le filet ne se rompe pas et que la communion universelle puisse ainsi perdurer.
C'est seulement ensemble que nous pouvons être avec Le Christ, qui est Le Seigneur de tous.
La responsabilité de Pierre est de garantir ainsi la communion avec Le Christ par la Charité du Christ, en conduisant à la réalisation de cette Charité dans la vie de chaque jour.
SERMON DE SAINT LÉON LE GRAND POUR L'ANNIVERSAIRE DE SON ORDINATION
L'Église et la Foi de Pierre.
Dans tout l'univers, Pierre seul est choisi pour présider à la vocation de tous les peuples, à la direction de tous les Apôtres et de tous les Pères de l'Église.
Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs, Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que Le Christ les gouverne aussi à titre de chef.
Dieu a daigné remettre à cet homme une grande et admirable participation à sa puissance.
Et s'il a voulu que les autres chefs aient quelque chose de commun avec lui, tout ce qu'il n'a pas refusé aux autres, c'est toujours par lui qu'il le leur a donné.
Le Seigneur demande à tous les Apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet.
Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine.
Mais lorsque Le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes, le premier à confesser le Seigneur est celui qui est le premier dans la dignité d'Apôtre.
Comme il avait dit :
Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répond :
Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais Mon Père qui est aux Cieux.
C'est-à-dire :
Heureux es-tu parce que c'est Mon Père qui t'a enseigné ; l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration Céleste qui t'a instruit ; et ce n'est pas la chair et le sang, mais celui dont je suis le Fils unique qui t'a permis de me découvrir.
Et moi, dit-il, je te le déclare, c'est-à-dire : de même que Mon Père t'a manifesté ma Divinité, de même Moi, je te fais connaître ta supériorité.
Tu es Pierre, c'est-à-dire :
Moi, je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle, qui fais l'unité de deux réalités séparées, le fondement tel que nul ne peut en poser un autre ; mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force, et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes.
Et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Sur cette solidité j'érigerai un temple éternel, et la hauteur de mon Église, qui doit la faire pénétrer dans le Ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette Foi.
Les puissances de l'enfer n'arrêteront pas cette confession, les liens de la mort ne l'enchaîneront pas : car cette parole est une parole de Vie.
Et de même qu'elle porte jusqu'au Ciel ceux qui la confessent, de même plonge-t-elle dans les enfers ceux qui la refusent.
C'est pourquoi il est dit à Saint Pierre :
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux.
Sans doute, la possession de ce pouvoir a passé encore aux autres Apôtres et l'institution née de ce décret s'est étendue à tous les chefs de l'Église.
Mais ce n'est pas en vain que ce qui doit être signifié à tous est confié à un seul.
En effet, ce pouvoir est remis à Pierre personnellement, parce que Pierre est donné en modèle à tous ceux qui gouvernent l'Église.
Autre commentaire de ce jour.
Source
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église
Aujourd'hui nous célébrons la Chaire de Saint Pierre. Depuis le siècle IV, par cette Célébration l'Église veut nous démontrer le fait que, comme un don de la part de Jésus à nous tous, l'édifice de son Église s'appuie sur le Prince de ses apôtres, et qu'il jouit d'une aide Divine particulière pour mener à bout cette mission.
Ainsi l'a manifesté Le Seigneur en Césarée de Philippe:
«Et Moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Mt 16,18).
En effet, «Pierre seul est choisi pour être mis au-devant des vocations de toutes les nations, au-devant de tous les apôtres et au-devant de tous les pères de l'Église» (Saint Léon le Grand).
Depuis le début, l'Église a bénéficié du Ministère de Pierre de telle manière que Saint Pierre et ses successeurs ont présidé la Charité, ont été source d'unité et plus spécialement, ils ont eu la Mission de confirmer leurs frères dans la Vérité.
Une fois Ressuscité, Jésus a confirmé cette mission à Pierre. Lui qui repenti au plus profond de lui d'avoir renié Jésus à trois reprises, avait pleuré devant Jésus, fait ici une triple déclaration d'Amour:
«Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime» (Jn 21,17).
Et alors, Pierre voit avec soulagement que Jésus ne le considérait point indigne mais que par trois fois Il le confirme dans le Ministère qu'Il lui avait confié auparavant: «Paix mes brebis» (Jn 21,16.17).
Cette puissance n'est pas du propre mérite de Pierre, comme ne l'était pas non plus sa déclaration de Foi à Césarée de Philippe:
«Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est Mon Père qui est dans les Cieux» (Mt 16,17).
Il s'agit, effectivement, d'une autorité investie par une puissance suprême donnée pour servir.
C'est pour cela que le Saint Père quand il signe ses écrits, le fait avec le titre honoraire de Servus Servorum Dei.
Pourtant, il s'agit d'une puissance pour servir la cause de l'unité basée sur la Vérité.
Nous devons beaucoup Prier pour le successeur de Pierre, être attentifs à ses paroles et remercier Dieu de ce grand cadeau qu'il nous a fait.
HYMNE
LES VOICI RASSEMBLÉS
Les voici rassemblés
Dans la maison du Père,
Les compagnons d'épreuve
Qui t'ont vu crucifié.
Tu ouvrais le passage,
Ils marchaient sur tes traces,
O Seigneur des Vivants.
Ils portaient dans leur cœur
Pour éclairer le monde
La mystérieuse image
De ta gloire humiliée.
Messagers d'espérance,
Ils semaient ta parole
Et c'est toi leur moisson.
Ils ont place au festin
Dans le Royaume en fête,
Pour avoir bu la coupe
De l'amour partagé.
Tu leur montres le Père
Et ta joie les habite,
O Jésus, Fils de Dieu !
HYMNE
FAÇONNÉS PAR LA PAROLE DU SEIGNEUR
Façonnés par la parole du Seigneur,
Passés au crible de sa Passion,
Et désormais revenus de toute peur,
Apôtres de Jésus, pour son Église
Vous êtes pierres de fondation
Dont rien n'ébranle l'assise.
Mais de vous il fait encore ses ouvriers,
Il se remet lui-même en vos mains :
Lui, l'architecte, le maître du chantier,
Devient la pierre d'angle qui vous porte,
Pierre vivante et pain quotidien
Pour qui l'annonce et l'apporte.
Quelle ivresse, pure et sobre, vous surprend ?
Quelle folie d'amour et de feu ?
Quelle sagesse plus folle que le vent ?
L'Esprit souffle sur vous, hommes du large :
Jetez en nous le désir de Dieu
Et relancez notre marche !
HYMNE
UN GRAND VENT S'EST LEVÉ
Un grand vent s'est levé
dans la maison des Apôtres :
en toute langue
on entend publier les merveilles de Dieu.
Peuples, comprenez et chantez :
R/Béni sois-tu, Esprit créateur,
qui renouvelles tout l'univers (alléluia) !
Royaumes de la terre, chantez pour Dieu,
jouez pour le Seigneur :
C'est lui qui donne à son peuple
force et puissance :
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t'en prions, Dieu tout-puissant : fais que rien ne parvienne à nous ébranler, puisque la pierre sur laquelle tu nous as fondés, c'est la Foi de l'Apôtre Saint Pierre.
Parole de Dieu : (Ac 15, 7b-9)… (Office des Laudes).
Vous savez bien comment Dieu a manifesté son choix parmi vous dès les premiers temps : c'est par moi que les païens ont entendu la Parole de l'Évangile et sont venus à la Foi.
Dieu, qui connaît le cœur des hommes, leur a rendu témoignage en leur donnant L'Esprit-Saint tout comme à nous ; sans faire aucune distinction entre eux et nous, il a purifié leurs cœurs par la Foi.
Parole de Dieu : (1 P 1, 3-5)… (Office des Vêpres).
Béni soit Dieu, Le Père de Jésus Christ Notre Seigneur : dans sa grande Miséricorde, il nous a fait renaître grâce à la Résurrection de Jésus-Christ pour une vivante Espérance, pour l’héritage qui ne connaîtra ni destruction, ni souillure, ni vieillissement.
Cet héritage vous est réservé dans les Cieux, à vous que la puissance de Dieu garde par la Foi, en vue du Salut qui est prêt à se manifester à la fin des temps.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine:
Vendredi 23 Février 2018
Vendredi 23 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 18,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas.
On ne se souviendra d’aucun des crimes qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée.
Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant – oracle du Seigneur Dieu –, et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ?
Mais le juste, s’il se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations du méchant, il le ferait et il vivrait ?
Toute la justice qu’il avait pratiquée, on ne s’en souviendra plus : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra !
Et pourtant vous dites :
“La conduite du Seigneur n’est pas la bonne”.
Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ?
N’est-ce pas plutôt la vôtre ?
Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra.
Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie.
Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes.
C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.
Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Je vous le dis :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.»
Commentaire du jour.
Saint Cyprien (v. 200-258), Évêque de Carthage et Martyr.
La Prière du Seigneur, 23 (trad. Hamman DDB 1982, p.56 rev.)
« Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi... va te réconcilier avec lui »
« La mesure avec laquelle vous mesurez servira pour vous mesurer » (Mt 7,2).
Le serviteur à qui le maître avait remis toutes ses dettes mais qui n'a pas voulu agir de même à l'égard d'un de ses compagnons, est jeté en prison. Il n'a pas voulu pardonner à son compagnon, et il perd le pardon déjà acquis de son maître (Mt 18,23s).
Dans ses préceptes, Le Christ enseigne cette vérité avec une vigueur sévère.
« Quand vous êtes debout pour prier, pardonnez si vous avez quelque chose contre quelqu'un, afin que votre Père, qui est dans les Cieux, vous remette aussi vos péchés » (Mc 11,25).
Dieu a ordonné que nous soyons en paix et en bon accord, que nous vivions unanimes dans sa maison.
Il veut que, une fois régénérés, nous sauvegardions la condition où nous a mis cette seconde naissance.
Puisque nous sommes enfants de Dieu, il veut que nous demeurions dans la Paix de Dieu et, puisque nous avons reçu un même Esprit, que nous vivions dans l'unité du cœur et des pensées.
C'est ainsi que Dieu ne reçoit pas le sacrifice de ceux qui vivent dans la dissension. Il ordonne que l'on s'éloigne de l'autel pour se réconcilier d'abord avec son frère, afin que Dieu puisse agréer des prières présentées dans la Paix.
La plus belle offrande que l'on puisse faire à Dieu c'est notre Paix, c'est l'entente fraternelle, c'est le peuple rassemblé par cette unité qui existe entre Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit.
LETTRE DE L'ÉGLISE DE SMYRNE
SUR LE MARTYRE DE SAINT POLYCARPE
Lorsque le bûcher fut prêt, Polycarpe enleva lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture ; puis il voulut se déchausser lui-même.
Il ne le faisait pas auparavant, parce que chacun des fidèles s'empressait toujours pour être le premier à toucher son corps : même avant son martyre, il était toujours entouré de vénération à cause de la sainteté de sa vie.
Aussitôt donc on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher. Comme on allait l'y clouer, il dit :
« Laissez-moi ainsi.
Celui qui me donne la force de supporter le feu me donnera aussi, même sans la garantie de vos clous, de rester immobile sur le bûcher. » On ne le cloua donc pas, mais on l'attacha.
Ainsi ligoté, avec les mains ramenées derrière le dos, il était comme un bélier de choix pris dans un grand troupeau pour être offert en sacrifice, holocauste préparé pour être agréable à Dieu.
Levant les yeux au ciel, il dit :
« Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé et Béni, Jésus-Christ, par qui nous avons reçu la connaissance de ton Nom.
Dieu des anges, des puissances, de toute la Création et de toute la race des justes qui vivent en ta présence :
je te Bénis parce que tu m'as jugé digne de ce jour et de cette heure, pour que je prenne part, dans la troupe des martyrs, à la coupe de ton Christ, en vue de la résurrection du corps et de l'âme à la Vie éternelle, dans l'immortalité donnée par L'Esprit-Saint.
Je souhaite d'être admis aujourd'hui en ta présence avec eux, comme un sacrifice riche et agréable, ainsi que tu l'avais préparé et manifesté d'avance, ainsi que tu l'as réalisé, Dieu sincère et véritable.
« Aussi je te loue pour toute chose, je te Bénis, je te glorifie par le grand prêtre éternel et Céleste, Jésus-Christ, ton enfant bien-aimé.
Par Lui, Gloire à Toi, à Lui et à L'Esprit-Saint, maintenant et dans les siècles futurs.
Amen. »
Quand il eut fait monter cet amen et achevé sa prière, les hommes du feu allumèrent le brasier.
Une grande flamme brilla, et nous avons vu une merveille, nous à qui il fut accordé de le voir et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.
Le feu présenta la forme d'une voûte, comme la voile d'un navire gonflée par le vent qui entourait comme d'un rempart le corps du martyr.
Celui-ci était au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit, ou comme de l'or et de l'argent étincelant dans la fournaise.
Et nous sentions un parfum pareil à celui d'une exhalaison d'encens ou d'un autre aromate précieux.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lecture).
L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère.
Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la Charité.
Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de Charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes.
Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice.
Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence.
Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser.
Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu.
Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion.
Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable.
Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes.
Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre.
Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance Divine :
Elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime.
Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » :
il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché.
Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.).
Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère.
Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies.
Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt L’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice
“va te réconcilier avec ton frère” ».
En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel.
N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).
« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’Amour, l’abondance du rachat, c’est Toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129).
Donne-nous en ce temps de Carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes Commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.).
Renouvelés dans L’Esprit-Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la Paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».
Père Joseph-Marie
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Polycarpe.
Dieu de toute la Création, tu as voulu que l’Évêque Saint Polycarpe soit au nombre de tes martyrs ; accorde-nous, à sa Prière, de prendre part comme lui à la Coupe du Christ, pour ressusciter à la Vie éternelle.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)… (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
Livre d'Ézéchiel 18,21-28.
Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas.
On ne se souviendra d’aucun des crimes qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée.
Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant – oracle du Seigneur Dieu –, et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ?
Mais le juste, s’il se détourne de sa justice et fait le mal en imitant toutes les abominations du méchant, il le ferait et il vivrait ?
Toute la justice qu’il avait pratiquée, on ne s’en souviendra plus : à cause de son infidélité et de son péché, il mourra !
Et pourtant vous dites :
“La conduite du Seigneur n’est pas la bonne”.
Écoutez donc, fils d’Israël : est-ce ma conduite qui n’est pas la bonne ?
N’est-ce pas plutôt la vôtre ?
Si le juste se détourne de sa justice, commet le mal, et meurt dans cet état, c’est à cause de son mal qu’il mourra.
Si le méchant se détourne de sa méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, il sauvera sa vie.
Il a ouvert les yeux et s’est détourné de ses crimes.
C’est certain, il vivra, il ne mourra pas.
Psaume 130(129),1-2.3-4.5-6ab.7bc-8.
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !
Si tu retiens les fautes, Seigneur
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.
J'espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l'espère, et j'attends sa parole.
Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Oui, près du Seigneur, est l'amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,20-26.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Je vous le dis :
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens :
Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement.
Eh bien ! Moi, je vous dis :
Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement.
Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal.
Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.»
Commentaire du jour.
Saint Cyprien (v. 200-258), Évêque de Carthage et Martyr.
La Prière du Seigneur, 23 (trad. Hamman DDB 1982, p.56 rev.)
« Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi... va te réconcilier avec lui »
« La mesure avec laquelle vous mesurez servira pour vous mesurer » (Mt 7,2).
Le serviteur à qui le maître avait remis toutes ses dettes mais qui n'a pas voulu agir de même à l'égard d'un de ses compagnons, est jeté en prison. Il n'a pas voulu pardonner à son compagnon, et il perd le pardon déjà acquis de son maître (Mt 18,23s).
Dans ses préceptes, Le Christ enseigne cette vérité avec une vigueur sévère.
« Quand vous êtes debout pour prier, pardonnez si vous avez quelque chose contre quelqu'un, afin que votre Père, qui est dans les Cieux, vous remette aussi vos péchés » (Mc 11,25).
Dieu a ordonné que nous soyons en paix et en bon accord, que nous vivions unanimes dans sa maison.
Il veut que, une fois régénérés, nous sauvegardions la condition où nous a mis cette seconde naissance.
Puisque nous sommes enfants de Dieu, il veut que nous demeurions dans la Paix de Dieu et, puisque nous avons reçu un même Esprit, que nous vivions dans l'unité du cœur et des pensées.
C'est ainsi que Dieu ne reçoit pas le sacrifice de ceux qui vivent dans la dissension. Il ordonne que l'on s'éloigne de l'autel pour se réconcilier d'abord avec son frère, afin que Dieu puisse agréer des prières présentées dans la Paix.
La plus belle offrande que l'on puisse faire à Dieu c'est notre Paix, c'est l'entente fraternelle, c'est le peuple rassemblé par cette unité qui existe entre Le Père, Le Fils et Le Saint-Esprit.
LETTRE DE L'ÉGLISE DE SMYRNE
SUR LE MARTYRE DE SAINT POLYCARPE
Lorsque le bûcher fut prêt, Polycarpe enleva lui-même tous ses vêtements et détacha sa ceinture ; puis il voulut se déchausser lui-même.
Il ne le faisait pas auparavant, parce que chacun des fidèles s'empressait toujours pour être le premier à toucher son corps : même avant son martyre, il était toujours entouré de vénération à cause de la sainteté de sa vie.
Aussitôt donc on plaça autour de lui les matériaux préparés pour le bûcher. Comme on allait l'y clouer, il dit :
« Laissez-moi ainsi.
Celui qui me donne la force de supporter le feu me donnera aussi, même sans la garantie de vos clous, de rester immobile sur le bûcher. » On ne le cloua donc pas, mais on l'attacha.
Ainsi ligoté, avec les mains ramenées derrière le dos, il était comme un bélier de choix pris dans un grand troupeau pour être offert en sacrifice, holocauste préparé pour être agréable à Dieu.
Levant les yeux au ciel, il dit :
« Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de ton enfant bien-aimé et Béni, Jésus-Christ, par qui nous avons reçu la connaissance de ton Nom.
Dieu des anges, des puissances, de toute la Création et de toute la race des justes qui vivent en ta présence :
je te Bénis parce que tu m'as jugé digne de ce jour et de cette heure, pour que je prenne part, dans la troupe des martyrs, à la coupe de ton Christ, en vue de la résurrection du corps et de l'âme à la Vie éternelle, dans l'immortalité donnée par L'Esprit-Saint.
Je souhaite d'être admis aujourd'hui en ta présence avec eux, comme un sacrifice riche et agréable, ainsi que tu l'avais préparé et manifesté d'avance, ainsi que tu l'as réalisé, Dieu sincère et véritable.
« Aussi je te loue pour toute chose, je te Bénis, je te glorifie par le grand prêtre éternel et Céleste, Jésus-Christ, ton enfant bien-aimé.
Par Lui, Gloire à Toi, à Lui et à L'Esprit-Saint, maintenant et dans les siècles futurs.
Amen. »
Quand il eut fait monter cet amen et achevé sa prière, les hommes du feu allumèrent le brasier.
Une grande flamme brilla, et nous avons vu une merveille, nous à qui il fut accordé de le voir et qui avions été gardés pour annoncer aux autres ces événements.
Le feu présenta la forme d'une voûte, comme la voile d'un navire gonflée par le vent qui entourait comme d'un rempart le corps du martyr.
Celui-ci était au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit, ou comme de l'or et de l'argent étincelant dans la fournaise.
Et nous sentions un parfum pareil à celui d'une exhalaison d'encens ou d'un autre aromate précieux.
Autre commentaire du jour.
Père Joseph-Marie, Moine de la Famille de Saint Joseph.
Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lecture).
L’enseignement de Jésus porte sur le mauvais usage que nous faisons de la colère.
Celle-ci est un dynamisme dont Dieu a pourvu notre nature, afin de lui permettre de réagir avec fermeté contre tout ce qui tenterait de nous détourner du bien, et en particulier de Dieu, notre finalité surnaturelle et notre Bien suprême.
Pour le dire plus simplement, nous étions armés de la colère pour lutter efficacement contre le péché et faire triompher la Charité.
Or l’essence même du péché - celui des origines comme chacun de nos péchés personnels - consiste à résister à l’élan de Charité qui nous porte vers Dieu ou vers notre prochain, pour nous replier égoïstement sur nous-mêmes.
Le dynamisme de l’irascible se met alors au service de cette nouvelle orientation, s’opposant avec violence à tous ceux qui menacent notre avoir, notre pouvoir ou notre gloire.
La colère est ainsi devenue une passion qui s’éveille spontanément en nous dès que nous croyons subir une injustice.
Elle trahit une forme d’auto-idolâtrie, dont l’expérience a hélas montré qu’elle peut nous entraîner à des expressions incontrôlées de violence.
Un des buts de la loi - qu’elle soit civile ou religieuse - est précisément d’endiguer cette violence, si possible de la maîtriser.
Voilà pourquoi « si quelqu’un commet un meurtre il en répondra au tribunal ».
Jésus cependant ne se contente pas de gérer les passions de manière à éviter leurs débordements dans le domaine social : il est venu pour éradiquer le péché et nous rétablir dans notre orientation originelle vers Dieu.
Voilà pourquoi il ne dénonce pas seulement la violence physique due à la colère, mais toute forme d’expression de cette passion.
Celle-ci est en effet toujours homicide, car elle est le fruit pervers de l’action du père du mensonge qui dès le commencement a voulu la mort de l’homme (cf. Jn 8, 48).
Les sanctions annoncées par Jésus et accompagnant les différents degrés de la colère, sont cependant proportionnelles aux degrés de responsabilité de celui qui s’en rend coupable.
Notre-Seigneur sait bien qu’un mouvement spontané de colère peut nous aveugler au point de réduire la responsabilité de nos actes.
Par contre l’insulte relève d’une volonté déterminée de nuire à la réputation de l’autre.
Quant à la malédiction elle représente le comble de la malice puisqu’elle constitue la singerie inversée de la bienveillance Divine :
Elle veut en effet consciemment détruire, en recourant à des puissances spirituelles démoniaques supposées accomplir les malheurs invoqués sur la victime.
Voilà pourquoi celui qui « maudit son frère sera passible de la géhenne de feu » :
il sera livré aux puissances auxquelles il a recours pour nuire à son prochain.
Ces paroles de Notre Seigneur ne doivent pas être entendues comme des menaces proférées par un Dieu courroucé mais l’énoncé des conséquences de nos actes pervertis par le péché.
Dieu Lui, ne désire pas la mort du méchant mais « plutôt qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive » (1ère lect.).
Aussi, après avoir dénoncé le mal et ses conséquences, Jésus poursuit-il son enseignement en exposant la fonction positive de la colère.
Il s’agit de mobiliser cette puissance pour la mettre au service du dessein de Dieu, en particulier de l’unité de la famille humaine et non pas de sa division, de sa dispersion en factions ennemies.
Ainsi donc « “si ton frère a quelque chose contre toi”, même si tu ne te souviens pas de lui avoir causé du tort, loin de t’enflammer de colère pour cette injustice et de contre-attaquer avec violence, laisse plutôt L’Esprit transformer cette passion en vertu constructrice
“va te réconcilier avec ton frère” ».
En clair : puise dans ta colère la force de rétablir l’unité avec ton prochain.
Telle est l’offrande qui plaît à Dieu et qu’il désire que nous présentions sur son autel.
N’en doutons pas : « si nous nous détournons de notre méchanceté pour pratiquer le droit et la justice, nous sauverons notre vie ; si nous ouvrons les yeux et nous détournons de nos fautes, nous ne mourrons pas mais nous vivrons » (1ère lect.).
« Seigneur nous le croyons "près de toi est l’Amour, l’abondance du rachat, c’est Toi qui nous libères de toutes nos fautes et nous arraches aux profondeurs où elles nous avaient entraînés " (Ps 129).
Donne-nous en ce temps de Carême de nous laisser convertir par ta grâce afin que nous nous détournions de tous les péchés que nous avons commis, que "nous observions tous tes Commandements et pratiquions le droit et la justice" (1ère lect.).
Renouvelés dans L’Esprit-Saint nous pourrons alors devenir des artisans de la réconciliation de la famille humaine et des bâtisseurs de la cité de la Paix, la Jérusalem nouvelle où tu règneras pour les siècles ».
Père Joseph-Marie
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Polycarpe.
Dieu de toute la Création, tu as voulu que l’Évêque Saint Polycarpe soit au nombre de tes martyrs ; accorde-nous, à sa Prière, de prendre part comme lui à la Coupe du Christ, pour ressusciter à la Vie éternelle.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)… (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jour liturgique : Temps du Carême - 1e Semaine:
Samedi 24 Février 2018
Samedi 24 Février 2018
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Deutéronome 26,16-19.
Moïse disait au peuple d’Israël :
Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances.
Tu veilleras à les pratiquer de tout ton cœur et de toute ton âme.
« Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances, tu écouteras sa voix.
Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration : tu seras son peuple, son domaine particulier, comme il te l’a dit, tu devras garder tous ses commandements.
Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire toutes les nations qu’il a faites, et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu, comme il l’a dit. »
Psaume 119(118),1-2.4-5.7-8.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur !
Toi, tu promulgues des préceptes
à observer entièrement.
Puissent mes voies s'affermir
à observer tes commandements !
D'un cœur droit, je pourrai te rendre grâce,
instruit de tes justes décisions.
Tes commandements, je les observe :
ne m'abandonne pas entièrement.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! Moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.).
L'Amour du prochain : support mutuel et bienveillance ; puiser à la source de la Bonté divine
« Ainsi donc, tant que nous en avons le temps, pratiquons le bien à l’égard de tous, et surtout de nos frères dans la Foi. » (Ga 6, 10)
Le temps présent, celui du cours de la vie, est le temps des semailles.
Durant cette vie, nous pouvons semer ce que nous voulons.
Quand cette vie sera écoulée, le temps d’agir nous sera ôté.
C’est pourquoi le Sauveur dit :
« Travaillez tant qu’il fait jour. La nuit viendra, où nul ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4)
Que nous soyons malades ou bien-portants, humbles ou puissants, pauvres ou riches, affamés ou rassasiés, faisons tout au Nom du Seigneur, avec patience et égalité d’âme ; alors s’accomplira en nous ce que dit l’Écriture :
« Toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu. » (Rm 8, 28).
La colère elle-même, la passion, l’outrage reçu qui demande vengeance, deviennent pour moi, si je me maîtrise, si je garde le silence pour Dieu, si à travers chaque piqûre blessante et sous la pression des vices, je pense à Dieu qui me regarde d’En-Haut, autant d’occasions de triomphe.
Ne disons-pas, lorsque nous distribuons des dons : celui-ci est un ami, celui-là, je l’ignore ; celui-ci a droit à recevoir, celui-là doit être méprisé.
Imitons notre Père, « qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (cf. Mt 5, 45)
La source de sa Bonté est ouverte à tous.
Esclave et homme libre, plébéien et roi, riche et pauvre, tous y boivent pareillement.
La lampe allumée dans la maison éclaire tous sans distinction.
Saint Jean l’Évangéliste à la fin de sa vie, alors qu’il ne pouvait exprimer sa pensée par un discours suivi, ne proférait d’autre parole que celle-ci :
« Mes petits-enfants, aimez-vous les uns les autres. » (Cf. Jn 13,34)
Livre du Deutéronome 26,16-19.
Moïse disait au peuple d’Israël :
Aujourd’hui le Seigneur ton Dieu te commande de mettre en pratique ces décrets et ces ordonnances.
Tu veilleras à les pratiquer de tout ton cœur et de toute ton âme.
« Aujourd’hui tu as obtenu du Seigneur cette déclaration : lui sera ton Dieu ; toi, tu suivras ses chemins, tu garderas ses décrets, ses commandements et ses ordonnances, tu écouteras sa voix.
Aujourd’hui le Seigneur a obtenu de toi cette déclaration : tu seras son peuple, son domaine particulier, comme il te l’a dit, tu devras garder tous ses commandements.
Il te fera dépasser en prestige, renommée et gloire toutes les nations qu’il a faites, et tu seras un peuple consacré au Seigneur ton Dieu, comme il l’a dit. »
Psaume 119(118),1-2.4-5.7-8.
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur !
Toi, tu promulgues des préceptes
à observer entièrement.
Puissent mes voies s'affermir
à observer tes commandements !
D'un cœur droit, je pourrai te rendre grâce,
instruit de tes justes décisions.
Tes commandements, je les observe :
ne m'abandonne pas entièrement.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Vous avez appris qu’il a été dit :
Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
Eh bien ! Moi, je vous dis :
Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ?
Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ?
Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Commentaire du jour.
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Commentaire de l’Épître aux Galates, L3 ch 6 (Œuvres complètes de Saint Jérôme, Tome 10, trad.abbé J. Bareille, rev.).
L'Amour du prochain : support mutuel et bienveillance ; puiser à la source de la Bonté divine
« Ainsi donc, tant que nous en avons le temps, pratiquons le bien à l’égard de tous, et surtout de nos frères dans la Foi. » (Ga 6, 10)
Le temps présent, celui du cours de la vie, est le temps des semailles.
Durant cette vie, nous pouvons semer ce que nous voulons.
Quand cette vie sera écoulée, le temps d’agir nous sera ôté.
C’est pourquoi le Sauveur dit :
« Travaillez tant qu’il fait jour. La nuit viendra, où nul ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4)
Que nous soyons malades ou bien-portants, humbles ou puissants, pauvres ou riches, affamés ou rassasiés, faisons tout au Nom du Seigneur, avec patience et égalité d’âme ; alors s’accomplira en nous ce que dit l’Écriture :
« Toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu. » (Rm 8, 28).
La colère elle-même, la passion, l’outrage reçu qui demande vengeance, deviennent pour moi, si je me maîtrise, si je garde le silence pour Dieu, si à travers chaque piqûre blessante et sous la pression des vices, je pense à Dieu qui me regarde d’En-Haut, autant d’occasions de triomphe.
Ne disons-pas, lorsque nous distribuons des dons : celui-ci est un ami, celui-là, je l’ignore ; celui-ci a droit à recevoir, celui-là doit être méprisé.
Imitons notre Père, « qui fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » (cf. Mt 5, 45)
La source de sa Bonté est ouverte à tous.
Esclave et homme libre, plébéien et roi, riche et pauvre, tous y boivent pareillement.
La lampe allumée dans la maison éclaire tous sans distinction.
Saint Jean l’Évangéliste à la fin de sa vie, alors qu’il ne pouvait exprimer sa pensée par un discours suivi, ne proférait d’autre parole que celle-ci :
« Mes petits-enfants, aimez-vous les uns les autres. » (Cf. Jn 13,34)
À la fin, ses disciples lui dirent :
« Maître, pourquoi nous dîtes-vous toujours cela ? »
Jean répondit par cette sentence digne de lui :
« Parce que c’est le précepte du Seigneur ; que seulement on l’accomplisse, et cela suffit. »
Aimez vos ennemis
Le véritable Amour, est Pardon, Miséricorde, Compassion, Vérité, Lumière (qui éclaire tout ce qui est caché), Humilité (qui ne se révolte jamais…mais rend grâce à Dieu), Bénédiction (sur ceux qui nous rejette comme sur tous) mais jamais malédiction (même sous les coups les plus violents et hargneux)…même en sachant que cet Amour provoque le déchaînement de La Haine de ceux qui vivent dans la gloire humaine, dans le noir (qui préfèrent les œuvres de la nuit qui paraissent cachées aux yeux de tous…aux œuvres du jour…et qui sont prêts à tout pour que leurs œuvres mauvaises ne soient jamais révélées au grand jour !!!), dans la luxure, la délation, les complots, les « dessous de table », les vols (biens matériels, vertu, moralité, honneur, etc…), etc…
Cela sera toujours ainsi…La Haine, les œuvres de la nuit, Le Mensonge, L’Orgueil, La Luxure…veulent détruire systématiquement…L’Amour, La Lumière, La Vérité et L’Humilité et La Chasteté…
Satan et ses œuvres voudrons toujours détruire Dieu et ceux qui veulent suivre Son Chemin.
En réponse Dieu nous demande de suivre Son exemple et d’apporter Son Amour et Son Pardon…peut-être qu’alors certains renonceront à leurs œuvres des ténèbres…pour se tourner vers La Lumière, …là où ils ont aperçu un peu…d’Amour véritable pour eux…malgré leurs nombreux péchés…et le mal qu’ils ont fait !!!
C’est vraiment que cela prend du temps pour arriver à Pardonner lorsque l’on a été blessé de manière atroce là où cela nous fait le plus mal (y compris lorsque cela atteint nos propres enfants, surtout s’ils sont petits et vulnérables, nos amis les plus chers ou nous-même dans ce que nous aimons le plus), et que parfois nous sommes incapable d’y arriver, même des années après avoir été blessé.
Alors, ce que nous sommes incapable de faire, il faut l’offrir au Père, à l’image de Jésus sur La Croix, et demander au Père de Pardonner pour nous (Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font, et moi-même, je suis incapable de leur Pardonner).
Pour cela, il ne faut pas hésiter à nous tourner vers notre « Maman », la très Sainte Vierge Marie, afin qu’elle nous entoure de son infinie Tendresse de Maman, soigne nos blessures aussi profondes soient-t-elles afin de nous conduire vers un chemin de guérison.
Alors, dans Son Amour infini, Le Père répondra à notre Prière venant du plus profond de notre âme et de notre douleur, Pardonnera à notre place, nous qui sommes incapable de la faire et plongera, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, ses mains dans Le Cœur Divin et transpercé de Son Fils afin de faire couler et répandre en nous Son Divin Sang, Son Sérum (l’eau qui jaillit de Son Cœur) afin de soigner et guérir notre âme, notre esprit et notre corps de toutes ces horribles blessures.
Et Le Père pourra Bénir (puisque Son Pardon est infini) ceux qui nous ont blessé…et leur permettre, peut-être (et pour certain, cela sera vraiment le cas…comme on le voit parfois dans la vie de très grand Saints qui étaient auparavant remplis de méchanceté, d’égoïsme, d’orgueil et de tous les plaisirs de la gloire humaine), de pouvoir revenir sur un Chemin d’Amour, de Compassion et de Réparation, déversant L’Amour de Dieu qu’ils ont reçus en compensation de tout le mal qu’ils ont fait.
HYMNE :
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel, Notre Père, daigne tourner vers Toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de Charité.
Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)… (Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours.
Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre vie entière.
« Maître, pourquoi nous dîtes-vous toujours cela ? »
Jean répondit par cette sentence digne de lui :
« Parce que c’est le précepte du Seigneur ; que seulement on l’accomplisse, et cela suffit. »
Aimez vos ennemis
Le véritable Amour, est Pardon, Miséricorde, Compassion, Vérité, Lumière (qui éclaire tout ce qui est caché), Humilité (qui ne se révolte jamais…mais rend grâce à Dieu), Bénédiction (sur ceux qui nous rejette comme sur tous) mais jamais malédiction (même sous les coups les plus violents et hargneux)…même en sachant que cet Amour provoque le déchaînement de La Haine de ceux qui vivent dans la gloire humaine, dans le noir (qui préfèrent les œuvres de la nuit qui paraissent cachées aux yeux de tous…aux œuvres du jour…et qui sont prêts à tout pour que leurs œuvres mauvaises ne soient jamais révélées au grand jour !!!), dans la luxure, la délation, les complots, les « dessous de table », les vols (biens matériels, vertu, moralité, honneur, etc…), etc…
Cela sera toujours ainsi…La Haine, les œuvres de la nuit, Le Mensonge, L’Orgueil, La Luxure…veulent détruire systématiquement…L’Amour, La Lumière, La Vérité et L’Humilité et La Chasteté…
Satan et ses œuvres voudrons toujours détruire Dieu et ceux qui veulent suivre Son Chemin.
En réponse Dieu nous demande de suivre Son exemple et d’apporter Son Amour et Son Pardon…peut-être qu’alors certains renonceront à leurs œuvres des ténèbres…pour se tourner vers La Lumière, …là où ils ont aperçu un peu…d’Amour véritable pour eux…malgré leurs nombreux péchés…et le mal qu’ils ont fait !!!
C’est vraiment que cela prend du temps pour arriver à Pardonner lorsque l’on a été blessé de manière atroce là où cela nous fait le plus mal (y compris lorsque cela atteint nos propres enfants, surtout s’ils sont petits et vulnérables, nos amis les plus chers ou nous-même dans ce que nous aimons le plus), et que parfois nous sommes incapable d’y arriver, même des années après avoir été blessé.
Alors, ce que nous sommes incapable de faire, il faut l’offrir au Père, à l’image de Jésus sur La Croix, et demander au Père de Pardonner pour nous (Père, Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font, et moi-même, je suis incapable de leur Pardonner).
Pour cela, il ne faut pas hésiter à nous tourner vers notre « Maman », la très Sainte Vierge Marie, afin qu’elle nous entoure de son infinie Tendresse de Maman, soigne nos blessures aussi profondes soient-t-elles afin de nous conduire vers un chemin de guérison.
Alors, dans Son Amour infini, Le Père répondra à notre Prière venant du plus profond de notre âme et de notre douleur, Pardonnera à notre place, nous qui sommes incapable de la faire et plongera, sous l’inspiration de L’Esprit-Saint, ses mains dans Le Cœur Divin et transpercé de Son Fils afin de faire couler et répandre en nous Son Divin Sang, Son Sérum (l’eau qui jaillit de Son Cœur) afin de soigner et guérir notre âme, notre esprit et notre corps de toutes ces horribles blessures.
Et Le Père pourra Bénir (puisque Son Pardon est infini) ceux qui nous ont blessé…et leur permettre, peut-être (et pour certain, cela sera vraiment le cas…comme on le voit parfois dans la vie de très grand Saints qui étaient auparavant remplis de méchanceté, d’égoïsme, d’orgueil et de tous les plaisirs de la gloire humaine), de pouvoir revenir sur un Chemin d’Amour, de Compassion et de Réparation, déversant L’Amour de Dieu qu’ils ont reçus en compensation de tout le mal qu’ils ont fait.
HYMNE :
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE : DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu éternel, Notre Père, daigne tourner vers Toi notre cœur, afin que nous soyons tout entiers à ton service, dans la recherche de l’unique nécessaire, et une vie remplie de Charité.
Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)… (Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours.
Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre vie entière.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Eucharistie du Dimanche 25 Février 2018
Deuxième Dimanche de Carême (Année B).
Deuxième Dimanche de Carême (Année B).
Transfiguration de Jésus
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18.
En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
Psaume 116(115),10.15.16ac-17.18-19.
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,31b-34.
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :
alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,2-10.
En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Commentaire du jour
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Homélies sur Marc, n°6, SC 494 (p. 165,167,161,172, trad. SC)
Le Christ, annoncé par la Loi et les prophètes, unique Sauveur du genre humain.
« Et Pierre répondit à Jésus :
Rabbi il est bon que nous soyons ici. »
Quand je lis les Écritures et que je comprends spirituellement quelque enseignement sublime, moi aussi je ne veux pas descendre de là, je ne veux pas descendre à des réalités plus humbles :
Je veux faire dans mon cœur une tente pour Le Christ, la Loi et les prophètes.
Mais Jésus qui est venu pour sauver ce qui était perdu, qui n’est pas venu pour sauver ceux qui sont saints mais ceux qui se portent mal, sait que, s’Il reste sur la montagne, s’Il ne redescend sur terre, le genre humain ne sera pas sauvé.
« Et aussitôt regardant tout autour d’eux, ils ne virent personne. »
Quand je lis l’Évangile et que j’y vois des témoignages de la Loi et des prophètes, c’est Le Christ seul que je considère : je n’ai vu Moïse, je n’ai vu les prophètes, que pour comprendre qu’ils parlaient du Christ.
Lorsqu’enfin j’arrive à la splendeur du Christ et que j’aperçois en quelque sorte la lumière resplendissante du soleil éclatant, je ne peux voir la lumière d’une lanterne.
Si l’on allume une lanterne en plein jour, peut-elle éclairer ?
Si le soleil brille, la lumière d’une lanterne est invisible : ainsi, en présence du Christ, la Loi et les prophètes, en comparaison, sont totalement invisibles.
Je ne critique pas la Loi et les prophètes, bien plutôt je les loue parce qu’ils annoncent Le Christ ; mais je lis la Loi et les prophètes sans vouloir m’enfermer dans la Loi et les prophètes, mais afin de parvenir, à travers la Loi et les prophètes, au Christ.
À Lui, avec Le Père et L’Esprit-Saint, Gloire et Majesté pour l’infinité des siècles des siècles.
Amen.
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu nous as dit, Seigneur, d’écouter Ton Fils bien-aimé, fais-nous trouver dans ta Parole les vivres dont notre Foi a besoin : et nous aurons le regard assez pur pour discerner ta Gloire.
Parole de Dieu : (Ne 8, 9.10)… (Office des Laudes).
Ce jour est Consacré au Seigneur Votre Dieu.
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas !
Car ce jour est Consacré à Notre Dieu !
Ne vous affligez pas : la Joie du Seigneur est votre rempart !
Parole de Dieu : (1 Co 9, 24-25)… (Office des Vêpres).
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix.
Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Livre de la Genèse 22,1-2.9a.10-13.15-18.
En ces jours-là, Dieu mit Abraham à l’épreuve.
Il lui dit :
« Abraham ! »
Celui-ci répondit :
« Me voici ! »
Dieu dit :
« Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, va au pays de Moriah, et là tu l’offriras en holocauste sur la montagne que je t’indiquerai. »
Ils arrivèrent à l’endroit que Dieu avait indiqué.
Abraham y bâtit l’autel et disposa le bois ; puis il lia son fils Isaac et le mit sur l’autel, par-dessus le bois.
Abraham étendit la main et saisit le couteau pour immoler son fils.
Mais l’ange du Seigneur l’appela du haut du ciel et dit :
« Abraham ! Abraham ! »
Il répondit :
« Me voici ! »
L’ange lui dit :
« Ne porte pas la main sur le garçon !
Ne lui fais aucun mal !
Je sais maintenant que tu crains Dieu : tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique. »
Abraham leva les yeux et vit un bélier retenu par les cornes dans un buisson.
Il alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Du ciel, l’ange du Seigneur appela une seconde fois Abraham.
Il déclara :
« Je le jure par moi-même, oracle du Seigneur : parce que tu as fait cela, parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique,
je te comblerai de bénédictions, je rendrai ta descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, et ta descendance occupera les places fortes de ses ennemis.
Puisque tu as écouté ma voix, toutes les nations de la terre s’adresseront l’une à l’autre la bénédiction par le nom de ta descendance. »
Psaume 116(115),10.15.16ac-17.18-19.
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,31b-34.
Frères, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous :
comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ?
Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?
Dieu est celui qui rend juste :
alors, qui pourra condamner ?
Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,2-10.
En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ».
Commentaire du jour
Saint Jérôme (347-420), Prêtre, Traducteur de la Bible, Docteur de l'Église.
Homélies sur Marc, n°6, SC 494 (p. 165,167,161,172, trad. SC)
Le Christ, annoncé par la Loi et les prophètes, unique Sauveur du genre humain.
« Et Pierre répondit à Jésus :
Rabbi il est bon que nous soyons ici. »
Quand je lis les Écritures et que je comprends spirituellement quelque enseignement sublime, moi aussi je ne veux pas descendre de là, je ne veux pas descendre à des réalités plus humbles :
Je veux faire dans mon cœur une tente pour Le Christ, la Loi et les prophètes.
Mais Jésus qui est venu pour sauver ce qui était perdu, qui n’est pas venu pour sauver ceux qui sont saints mais ceux qui se portent mal, sait que, s’Il reste sur la montagne, s’Il ne redescend sur terre, le genre humain ne sera pas sauvé.
« Et aussitôt regardant tout autour d’eux, ils ne virent personne. »
Quand je lis l’Évangile et que j’y vois des témoignages de la Loi et des prophètes, c’est Le Christ seul que je considère : je n’ai vu Moïse, je n’ai vu les prophètes, que pour comprendre qu’ils parlaient du Christ.
Lorsqu’enfin j’arrive à la splendeur du Christ et que j’aperçois en quelque sorte la lumière resplendissante du soleil éclatant, je ne peux voir la lumière d’une lanterne.
Si l’on allume une lanterne en plein jour, peut-elle éclairer ?
Si le soleil brille, la lumière d’une lanterne est invisible : ainsi, en présence du Christ, la Loi et les prophètes, en comparaison, sont totalement invisibles.
Je ne critique pas la Loi et les prophètes, bien plutôt je les loue parce qu’ils annoncent Le Christ ; mais je lis la Loi et les prophètes sans vouloir m’enfermer dans la Loi et les prophètes, mais afin de parvenir, à travers la Loi et les prophètes, au Christ.
À Lui, avec Le Père et L’Esprit-Saint, Gloire et Majesté pour l’infinité des siècles des siècles.
Amen.
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu nous as dit, Seigneur, d’écouter Ton Fils bien-aimé, fais-nous trouver dans ta Parole les vivres dont notre Foi a besoin : et nous aurons le regard assez pur pour discerner ta Gloire.
Parole de Dieu : (Ne 8, 9.10)… (Office des Laudes).
Ce jour est Consacré au Seigneur Votre Dieu.
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas !
Car ce jour est Consacré à Notre Dieu !
Ne vous affligez pas : la Joie du Seigneur est votre rempart !
Parole de Dieu : (1 Co 9, 24-25)… (Office des Vêpres).
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix.
Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Dimanche 25-02-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 56
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Dimanche 25-02-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 56
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Lundi 26 Février 2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Daniel 9,4b-10.
Je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession :
« Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable, qui garde alliance et fidélité à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements,
nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.
Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos princes, à nos pères, à tout le peuple du pays.
À toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd’hui pour les gens de Juda, pour les habitants de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu’ils ont commises envers toi.
Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.
Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui,
nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu, car nous n’avons pas suivi les lois qu’il nous proposait par ses serviteurs les prophètes.
Psaume 79(78),5a.8.9.11.13ab.
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ?
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur,
pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !
Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,36-38.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)
« Soyez miséricordieux comme Votre Père »
Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ?
Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la Terre ?
Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident.
En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim.
Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse.
Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.
Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'Amour.
En avons-nous conscience ?
Le savons-nous ?
Le voyons-nous ?
Avons-nous des yeux pour le voir ?
Si souvent, notre regard se promène sans se poser.
Comme si nous ne faisions que traverser ce monde.
Nous devons ouvrir nos yeux, et voir.
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Les Degrés de l'humilité et de l'orgueil, §12
« Soyez miséricordieux comme Votre Père est Miséricordieux »
Le Christ a en une seule personne deux natures, l'une selon laquelle il a toujours été, l'autre selon laquelle il a commencé d'être.
Selon son être éternel, il connaît toujours toutes choses, mais en tant que né dans le temps, il a appris beaucoup de choses.
C'est pourquoi, quand il a commencé d'être dans le temps, fait de chair, il a commencé à connaître les misères de la chair, à les connaître selon ce genre de connaissance qui vient de la faiblesse de la chair.
Il aurait été plus heureux et plus sage pour nos premiers parents de ne pas acquérir cette connaissance, car pour l'acquérir il leur a fallu passer par la folie et le malheur.
Mais Dieu leur Créateur, venant à la recherche de ce qui s'était perdu, a eu pitié de son œuvre et est venu les trouver : miséricordieusement, il est descendu Lui-même jusqu'où ils étaient misérablement tombés.
Il a voulu éprouver en sa propre personne ce qu'ils souffraient pour avoir agi contre Lui, non pas, bien sûr, poussé par la curiosité comme eux, mais par une Charité admirable ; non pour rester dans le malheur avec eux, mais pour devenir Miséricordieux et les délivrer de leur misère.
Le Christ est donc devenu Miséricordieux, non de cette Miséricorde qu'il avait déjà, dans son Bonheur de toute éternité, mais de celle qu'il a trouvée dans notre vêtement de chair, en traversant Lui-même la misère.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour guérir nos âmes, Seigneur, tu nous prescris de discipliner nos corps ; donne-nous de pouvoir nous garder du péché et de répondre ainsi aux exigences de ton Amour.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Livre de Daniel 9,4b-10.
Je fis au Seigneur mon Dieu cette prière et cette confession :
« Ah ! toi Seigneur, le Dieu grand et redoutable, qui garde alliance et fidélité à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements,
nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait le mal, nous avons été rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances.
Nous n’avons pas écouté tes serviteurs les prophètes, qui ont parlé en ton nom à nos rois, à nos princes, à nos pères, à tout le peuple du pays.
À toi, Seigneur, la justice ; à nous la honte au visage, comme on le voit aujourd’hui pour les gens de Juda, pour les habitants de Jérusalem et de tout Israël, pour ceux qui sont près et pour ceux qui sont loin, dans tous les pays où tu les as chassés, à cause des infidélités qu’ils ont commises envers toi.
Seigneur, à nous la honte au visage, à nos rois, à nos princes, à nos pères, parce que nous avons péché contre toi.
Au Seigneur notre Dieu, la miséricorde et le pardon, car nous nous sommes révoltés contre lui,
nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu, car nous n’avons pas suivi les lois qu’il nous proposait par ses serviteurs les prophètes.
Psaume 79(78),5a.8.9.11.13ab.
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère ?
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur,
pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !
Que monte en ta présence la plainte du captif !
Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.
Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis,
sans fin nous pourrons te rendre grâce.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 6,36-38.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)
« Soyez miséricordieux comme Votre Père »
Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ?
Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la Terre ?
Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident.
En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim.
Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse.
Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.
Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'Amour.
En avons-nous conscience ?
Le savons-nous ?
Le voyons-nous ?
Avons-nous des yeux pour le voir ?
Si souvent, notre regard se promène sans se poser.
Comme si nous ne faisions que traverser ce monde.
Nous devons ouvrir nos yeux, et voir.
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Les Degrés de l'humilité et de l'orgueil, §12
« Soyez miséricordieux comme Votre Père est Miséricordieux »
Le Christ a en une seule personne deux natures, l'une selon laquelle il a toujours été, l'autre selon laquelle il a commencé d'être.
Selon son être éternel, il connaît toujours toutes choses, mais en tant que né dans le temps, il a appris beaucoup de choses.
C'est pourquoi, quand il a commencé d'être dans le temps, fait de chair, il a commencé à connaître les misères de la chair, à les connaître selon ce genre de connaissance qui vient de la faiblesse de la chair.
Il aurait été plus heureux et plus sage pour nos premiers parents de ne pas acquérir cette connaissance, car pour l'acquérir il leur a fallu passer par la folie et le malheur.
Mais Dieu leur Créateur, venant à la recherche de ce qui s'était perdu, a eu pitié de son œuvre et est venu les trouver : miséricordieusement, il est descendu Lui-même jusqu'où ils étaient misérablement tombés.
Il a voulu éprouver en sa propre personne ce qu'ils souffraient pour avoir agi contre Lui, non pas, bien sûr, poussé par la curiosité comme eux, mais par une Charité admirable ; non pour rester dans le malheur avec eux, mais pour devenir Miséricordieux et les délivrer de leur misère.
Le Christ est donc devenu Miséricordieux, non de cette Miséricorde qu'il avait déjà, dans son Bonheur de toute éternité, mais de celle qu'il a trouvée dans notre vêtement de chair, en traversant Lui-même la misère.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Pour guérir nos âmes, Seigneur, tu nous prescris de discipliner nos corps ; donne-nous de pouvoir nous garder du péché et de répondre ainsi aux exigences de ton Amour.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à lui offrir votre personne et votre vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Lundi 26-02-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 57
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Lundi 26-02-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 57
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Mardi 27 Février 2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 1,10.16-20.
Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome !
Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.
Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.
Si vous consentez à m’obéir, les bonnes choses du pays, vous les mangerez ;
mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c’est l’épée qui vous mangera. – Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
Psaume 50(49),7ab.8.13-14.16bc-17.21abc.23ab.
« Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.
Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
« Qu'as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
« Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,1-12.
En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Commentaire du jour.
Saint Paschase Radbert (?-v. 849), Moine Bénédictin.
Commentaire sur l'Évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 153 rev.)
« Vous n'avez qu'un seul maître, Le Christ »
Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous.
Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la Sagesse et de l'enseignement du Christ.
Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que Le Seigneur les élève.
Le Christ n'a pas parlé ici de celui que Le Seigneur élève, mais il a dit :
« Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par Le Seigneur.
Il n'a pas parlé non plus de celui que Le Seigneur abaisse, mais il a dit :
« Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par Le Seigneur...
Ainsi, à peine Le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle « celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)...
Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes : « Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29).
Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette Sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître » (Lc 6,40).
Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la Sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.
Commentaire du jour.
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15e siècle.
II, 2 « S'abandonner à Dieu en esprit d'humilité » (trad. Ravinaud, Mediaspaul 2000, p. 69 ; cf bréviaire 3e mar. Avent))
« Qui s'abaissera sera élevé »
Peu importe de savoir qui est avec toi ou contre toi ; prends plutôt soin que Dieu soit avec toi dans toutes tes pensées et tes actions. Garde la conscience pure, et Dieu te défendra...
Si tu sais te taire et souffrir, tu recevras le secours de Dieu.
Il connaît le temps et la façon de te délivrer ; abandonne-toi donc à Lui.
C'est à Lui de t'aider et te libérer de toute humiliation.
Il est souvent utile, pour nous maintenir dans une plus grande humilité, que les autres connaissent nos défauts et qu'ils nous les reprochent.
Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il désarme aisément ses ennemis et gagne sans peine ceux qui lui en voulaient.
Dieu protège l'homme au cœur humble : il l'aime et le réconforte, il se penche vers lui, le comble de sa grâce et le fait enfin participer à sa Gloire.
C'est à lui qu'il révèle ses secrets ; il l'invite et l'attire à Lui avec douceur.
Les affronts ne troublent pas la Paix de l'homme humble, parce qu'il s'appuie sur Dieu et non sur des êtres mortels.
Ne t'imagine pas avoir accompli quelque progrès si tu te crois encore supérieur à ton prochain.
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE :
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Avec une inlassable Bonté, Seigneur, veille sur ton Église ; et puisque sans Toi l’homme s’égare, soutiens-le toujours pour qu’il se détourne du mal et se dirige vers le Salut.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à Moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
Livre d'Isaïe 1,10.16-20.
Écoutez la parole du Seigneur, vous qui êtes pareils aux chefs de Sodome !
Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu, vous, peuple de Gomorrhe !
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur, rendez justice à l’orphelin, défendez la cause de la veuve.
Venez, et discutons – dit le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme de la laine.
Si vous consentez à m’obéir, les bonnes choses du pays, vous les mangerez ;
mais si vous refusez, si vous vous obstinez, c’est l’épée qui vous mangera. – Oui, la bouche du Seigneur a parlé.
Psaume 50(49),7ab.8.13-14.16bc-17.21abc.23ab.
« Écoute, mon peuple, je parle ;
Israël, je te prends à témoin.
Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;
tes holocaustes sont toujours devant moi.
« Vais-je manger la chair des taureaux
et boire le sang des béliers ?
Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,
accomplis tes vœux envers le Très-Haut.
« Qu'as-tu à réciter mes lois,
à garder mon alliance à la bouche,
toi qui n'aimes pas les reproches
et rejettes loin de toi mes paroles ?
« Voilà ce que tu fais ;
garderai-je le silence ?
Penses-tu que je suis comme toi ?
Qui offre le sacrifice d'action de grâce,
celui-là me rend gloire. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 23,1-12.
En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
et il déclara :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le.
Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »
Commentaire du jour.
Saint Paschase Radbert (?-v. 849), Moine Bénédictin.
Commentaire sur l'Évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 153 rev.)
« Vous n'avez qu'un seul maître, Le Christ »
Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous.
Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la Sagesse et de l'enseignement du Christ.
Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que Le Seigneur les élève.
Le Christ n'a pas parlé ici de celui que Le Seigneur élève, mais il a dit :
« Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par Le Seigneur.
Il n'a pas parlé non plus de celui que Le Seigneur abaisse, mais il a dit :
« Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par Le Seigneur...
Ainsi, à peine Le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle « celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)...
Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes : « Apprenez de Moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29).
Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette Sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître » (Lc 6,40).
Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la Sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.
Commentaire du jour.
L'Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15e siècle.
II, 2 « S'abandonner à Dieu en esprit d'humilité » (trad. Ravinaud, Mediaspaul 2000, p. 69 ; cf bréviaire 3e mar. Avent))
« Qui s'abaissera sera élevé »
Peu importe de savoir qui est avec toi ou contre toi ; prends plutôt soin que Dieu soit avec toi dans toutes tes pensées et tes actions. Garde la conscience pure, et Dieu te défendra...
Si tu sais te taire et souffrir, tu recevras le secours de Dieu.
Il connaît le temps et la façon de te délivrer ; abandonne-toi donc à Lui.
C'est à Lui de t'aider et te libérer de toute humiliation.
Il est souvent utile, pour nous maintenir dans une plus grande humilité, que les autres connaissent nos défauts et qu'ils nous les reprochent.
Quand un homme reconnaît humblement ses défauts, il désarme aisément ses ennemis et gagne sans peine ceux qui lui en voulaient.
Dieu protège l'homme au cœur humble : il l'aime et le réconforte, il se penche vers lui, le comble de sa grâce et le fait enfin participer à sa Gloire.
C'est à lui qu'il révèle ses secrets ; il l'invite et l'attire à Lui avec douceur.
Les affronts ne troublent pas la Paix de l'homme humble, parce qu'il s'appuie sur Dieu et non sur des êtres mortels.
Ne t'imagine pas avoir accompli quelque progrès si tu te crois encore supérieur à ton prochain.
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE :
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Avec une inlassable Bonté, Seigneur, veille sur ton Église ; et puisque sans Toi l’homme s’égare, soutiens-le toujours pour qu’il se détourne du mal et se dirige vers le Salut.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)… (Office des Laudes).
Revenez à Moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil ! Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)… (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mardi 27-02-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 58
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Mercredi 28 Février 2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 18,18-20.
Mes ennemis ont dit :
« Allons, montons un complot contre Jérémie. La loi ne va pas disparaître par manque de prêtre, ni le conseil, par manque de sage, ni la parole, par manque de prophète.
Allons, attaquons-le par notre langue, ne faisons pas attention à toutes ses paroles. »
Mais toi, Seigneur, fais attention à moi, écoute ce que disent mes adversaires.
Comment peut-on rendre le mal pour le bien ?
Ils ont creusé une fosse pour me perdre.
Souviens-toi que je me suis tenu en ta présence pour te parler en leur faveur, pour détourner d’eux ta colère.
Psaume 31(30),5-6.14.15-16.
Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
J'entends les calomnies de la foule :
de tous côtés c'est l'épouvante.
Ils ont tenu conseil contre moi,
ils s'accordent pour m'ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,17-28.
En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem.
Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort
et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit :
« Que veux-tu ? »
Elle répondit :
« Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Ils lui disent :
« Nous le pouvons. »
Il leur dit :
« Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et dit :
« Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Commentaire du jour.
Bienheureux Titus Brandsma, Carme néerlandais, Martyr (1881-1942).
La Mystique de la souffrance (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 159)
« Voici que nous montons à Jérusalem »
Jésus s'est déclaré Lui-même la Tête du Corps Mystique dont nous sommes les membres. La vigne, c'est Lui ; les sarments, c'est nous (Jn 15,5).
Il s'est étendu sur le pressoir et s'est mis à le fouler ; il nous a donné ainsi le vin pour qu'en le buvant, nous puissions vivre de sa Vie et partager ses souffrances.
« Celui qui veut faire ma Volonté, qu'il prenne chaque jour sa croix. Celui qui me suit a la lumière de la Vie.
Je suis le chemin.
Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous » (Lc 9,23; Jn 8,12; 14,6; 13,15).
Et comme ses disciples eux-mêmes ne comprenaient pas que son chemin devait être un chemin de souffrance, il le leur expliquait en disant :
« Ne fallait-il pas que Le Christ souffrît tout cela pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24,26)
Alors le cœur des disciples brûlait en eux-mêmes (v. 32).
La Parole de Dieu les enflammait. Et quand L'Esprit-Saint est descendu sur eux comme une flamme divine pour les embraser (Ac 2), ils étaient alors heureux de souffrir mépris et persécution (Ac 5,41), car ainsi ils ressemblaient à Celui qui les avait précédés sur le chemin de la souffrance.
Les prophètes avaient déjà annoncé ce chemin de souffrance du Christ, et les disciples comprenaient enfin qu'il ne l'avait pas évité.
De la mangeoire au supplice de la Croix, pauvreté et manque de compréhension avaient été son lot.
Il avait passé sa vie à enseigner aux hommes que le regard de Dieu sur la souffrance, la pauvreté, l'absence de compréhension humaine, est différent de la folle sagesse du monde (1Co 1,20)
Dans la Croix est le Salut.
Dans la Croix est la Victoire.
Dieu l'a voulu ainsi.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Les Discours sur les psaumes, Ps 126
« Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé » (Lc 18,14)
« C'est en vain que vous vous levez avant le jour » dit un psaume (126,2)
Tels étaient les fils de Zébédée qui, avant d'avoir subi l'humiliation en conformité avec la Passion du Seigneur, s'étaient déjà choisi leur place, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.
Ils voulaient « se lever avant la Lumière »
Pierre aussi s'était levé avant la Lumière, lorsqu'il donnait au Seigneur le conseil de ne pas souffrir pour nous.
En effet, Le Seigneur avait parlé de sa Passion qui devait nous sauver et de ses humiliations, et Pierre, qui peu auparavant avait confessé que Jésus est Le Fils de Dieu, a été saisi d'effroi à l'idée de sa mort et lui a dit :
« Dieu t'en garde, Seigneur !
Epargne-toi toi-même.
Non, cela ne t'arrivera pas ! » (cf Mt 16,22)
Il voulait se lever devant la Lumière, donner conseil à la Lumière.
Mais que fait Le Seigneur ?
Il l'a fait se lever après la Lumière en lui disant :
« Passe derrière moi »... « Passe derrière moi pour que je marche devant toi et que tu me suives.
Passe par la route que je prends, au lieu de vouloir me montrer la route où toi tu veux marcher »...
Pourquoi donc, fils de Zébédée, voulez-vous vous lever avant le Jour ?
Voilà la question qu'il faut leur poser ; ils n'en seront pas irrités, car ces choses sont écrites à leur sujet afin que nous autres nous sachions nous préserver de l'orgueil où ils sont tombés.
Pourquoi vouloir se lever avant le Jour ?
C'est en vain. Vous voulez vous élever avant d'être abaissé ?
Votre Seigneur Lui-même, lui qui est votre Lumière, s'est abaissé pour être élevé
Ecoutez ce que dit Paul :
« Lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu, mais il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.
Devenu semblable aux hommes..., il s'est abaissé en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi Dieu l'a exalté » (Ph 2,6s).
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
Cliquer
HYMNE
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à ta famille, Seigneur, de progresser en faisant toujours ce qui est bon ; assure-lui le nécessaire en cette vie pour la conduire aux biens du Royaume.
Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
Tu es un peuple consacré au Seigneur Ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.
Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant.
Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tâche.
Livre de Jérémie 18,18-20.
Mes ennemis ont dit :
« Allons, montons un complot contre Jérémie. La loi ne va pas disparaître par manque de prêtre, ni le conseil, par manque de sage, ni la parole, par manque de prophète.
Allons, attaquons-le par notre langue, ne faisons pas attention à toutes ses paroles. »
Mais toi, Seigneur, fais attention à moi, écoute ce que disent mes adversaires.
Comment peut-on rendre le mal pour le bien ?
Ils ont creusé une fosse pour me perdre.
Souviens-toi que je me suis tenu en ta présence pour te parler en leur faveur, pour détourner d’eux ta colère.
Psaume 31(30),5-6.14.15-16.
Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ;
oui, c'est toi mon abri.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
J'entends les calomnies de la foule :
de tous côtés c'est l'épouvante.
Ils ont tenu conseil contre moi,
ils s'accordent pour m'ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s'acharnent.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,17-28.
En ce temps-là, Jésus, montant à Jérusalem, prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit :
« Voici que nous montons à Jérusalem.
Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort
et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. »
Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit :
« Que veux-tu ? »
Elle répondit :
« Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit :
« Vous ne savez pas ce que vous demandez.
Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Ils lui disent :
« Nous le pouvons. »
Il leur dit :
« Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et dit :
« Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ;
et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »
Commentaire du jour.
Bienheureux Titus Brandsma, Carme néerlandais, Martyr (1881-1942).
La Mystique de la souffrance (trad. Itinéraire spirituel, Parole et Silence 2003, p. 159)
« Voici que nous montons à Jérusalem »
Jésus s'est déclaré Lui-même la Tête du Corps Mystique dont nous sommes les membres. La vigne, c'est Lui ; les sarments, c'est nous (Jn 15,5).
Il s'est étendu sur le pressoir et s'est mis à le fouler ; il nous a donné ainsi le vin pour qu'en le buvant, nous puissions vivre de sa Vie et partager ses souffrances.
« Celui qui veut faire ma Volonté, qu'il prenne chaque jour sa croix. Celui qui me suit a la lumière de la Vie.
Je suis le chemin.
Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous » (Lc 9,23; Jn 8,12; 14,6; 13,15).
Et comme ses disciples eux-mêmes ne comprenaient pas que son chemin devait être un chemin de souffrance, il le leur expliquait en disant :
« Ne fallait-il pas que Le Christ souffrît tout cela pour entrer dans sa Gloire ? » (Lc 24,26)
Alors le cœur des disciples brûlait en eux-mêmes (v. 32).
La Parole de Dieu les enflammait. Et quand L'Esprit-Saint est descendu sur eux comme une flamme divine pour les embraser (Ac 2), ils étaient alors heureux de souffrir mépris et persécution (Ac 5,41), car ainsi ils ressemblaient à Celui qui les avait précédés sur le chemin de la souffrance.
Les prophètes avaient déjà annoncé ce chemin de souffrance du Christ, et les disciples comprenaient enfin qu'il ne l'avait pas évité.
De la mangeoire au supplice de la Croix, pauvreté et manque de compréhension avaient été son lot.
Il avait passé sa vie à enseigner aux hommes que le regard de Dieu sur la souffrance, la pauvreté, l'absence de compréhension humaine, est différent de la folle sagesse du monde (1Co 1,20)
Dans la Croix est le Salut.
Dans la Croix est la Victoire.
Dieu l'a voulu ainsi.
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Les Discours sur les psaumes, Ps 126
« Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé » (Lc 18,14)
« C'est en vain que vous vous levez avant le jour » dit un psaume (126,2)
Tels étaient les fils de Zébédée qui, avant d'avoir subi l'humiliation en conformité avec la Passion du Seigneur, s'étaient déjà choisi leur place, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.
Ils voulaient « se lever avant la Lumière »
Pierre aussi s'était levé avant la Lumière, lorsqu'il donnait au Seigneur le conseil de ne pas souffrir pour nous.
En effet, Le Seigneur avait parlé de sa Passion qui devait nous sauver et de ses humiliations, et Pierre, qui peu auparavant avait confessé que Jésus est Le Fils de Dieu, a été saisi d'effroi à l'idée de sa mort et lui a dit :
« Dieu t'en garde, Seigneur !
Epargne-toi toi-même.
Non, cela ne t'arrivera pas ! » (cf Mt 16,22)
Il voulait se lever devant la Lumière, donner conseil à la Lumière.
Mais que fait Le Seigneur ?
Il l'a fait se lever après la Lumière en lui disant :
« Passe derrière moi »... « Passe derrière moi pour que je marche devant toi et que tu me suives.
Passe par la route que je prends, au lieu de vouloir me montrer la route où toi tu veux marcher »...
Pourquoi donc, fils de Zébédée, voulez-vous vous lever avant le Jour ?
Voilà la question qu'il faut leur poser ; ils n'en seront pas irrités, car ces choses sont écrites à leur sujet afin que nous autres nous sachions nous préserver de l'orgueil où ils sont tombés.
Pourquoi vouloir se lever avant le Jour ?
C'est en vain. Vous voulez vous élever avant d'être abaissé ?
Votre Seigneur Lui-même, lui qui est votre Lumière, s'est abaissé pour être élevé
Ecoutez ce que dit Paul :
« Lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu, mais il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur.
Devenu semblable aux hommes..., il s'est abaissé en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une Croix.
C'est pourquoi Dieu l'a exalté » (Ph 2,6s).
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
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PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Donne à ta famille, Seigneur, de progresser en faisant toujours ce qui est bon ; assure-lui le nécessaire en cette vie pour la conduire aux biens du Royaume.
Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
Tu es un peuple consacré au Seigneur Ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.
Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant.
Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tâche.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mercredi 28-02-18
Bonne matinée !
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 59
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jeudi 1 Mars 2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 17,5-10.
Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens :
« Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria :
“Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua :
“Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit :
“Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit :
“S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Les Discours sur les Psaumes, Ps 85, 3 ; CCL 39, 1178 (trad. Orval)
La vraie richesse et la vraie pauvreté
Quand je dis que Dieu n'incline pas son oreille vers le riche, n'allez pas en déduire, mes frères, que Dieu n'exauce pas ceux qui possèdent or et argent, domestiques et domaines.
S'ils sont nés dans cet état et occupent ce rang dans la société, qu'ils se souviennent de cette parole de l'apôtre Paul :
« Recommande aux riches de ce monde de ne pas céder à l'orgueil » (1Tm 6,17).
Ceux qui ne cèdent pas à l'orgueil sont pauvres devant Dieu, qui incline son oreille vers les pauvres et les nécessiteux (Ps 85,1).
Ils savent, en effet, que leur espérance n'est pas dans l'or ou l'argent ni dans ces choses dont on les voit regorger pour un temps.
Il suffit que les richesses ne causent pas leur perte et que, si elles ne peuvent rien pour leur Salut, elles n'y soient du moins pas un obstacle...
Quand donc un homme méprise tout ce qui sert d'aliment à son orgueil, il est un pauvre de Dieu ; et Dieu incline vers lui son oreille, car il sait le tourment de son cœur.
Sans doute, frères, ce pauvre Lazare couvert d'ulcères, qui gisait à la porte du riche, a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ; voilà ce que nous lisons et croyons.
Quant au riche qui était vêtu de pourpre et de lin fin et festoyait splendidement chaque jour, il a été précipité dans les tourments de l'Enfer.
Est-ce vraiment le mérite de son indigence qui a valu au pauvre d'être emporté par les anges ?
Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la faute de son opulence ?
Il faut le reconnaître : en ce pauvre c'est l'humilité qui a été honorée, et ce qui a été puni dans le riche, c'est l'orgueil.
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 91)
« Un pauvre...était couché devant le portail »
Le Christ a dit :
« J'étais affamé et vous m'avez nourri » (Mt 25,35).
Il a été affamé non seulement de pain mais aussi de l'affection bienveillante qui fait que l'on se sent aimé, reconnu, que l'on se sent être quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre.
Il a été dénudé non seulement de tout vêtement, mais aussi de toute dignité et considération puisque la plus grande injustice à commettre envers le pauvre est de le mépriser parce qu'il est pauvre.
Il a été privé non seulement d'un toit...mais aussi a subi toutes les privations qu'endurent ceux que l'on enferme, qui sont rejetés ou exclus, errant de par le monde sans qu'il n'y ait personne pour se soucier d'eux.
Descends dans la rue, sans plus de propos que cela.
Vois cet homme, là, au coin, et va vers lui. Peut-être qu'il s'en irritera, mais tu seras là, en face de lui, en présence.
Tu dois manifester la présence qui est en toi par l'amour et l'attention avec lesquels tu t'adresses à cet homme.
Pourquoi ?
Parce que, pour toi, c'est de Jésus qu'il s'agit.
Jésus, oui, mais qui ne peut pas te recevoir chez lui –- voilà la raison pour laquelle tu dois savoir aller vers lui.
Jésus, oui, mais caché en la personne qui est là.
Jésus, dans le plus petit de nos frères (Mt 25,40), n'est pas seulement affamé d'un morceau de pain, mais aussi d'amour, de reconnaissance, d'être pris en compte.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Cliquer
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui aimes l’innocence et la fais recouvrer, oriente vers Toi le cœur de tes fidèles, pour que, dociles à Ton Esprit, ils soient fermes dans la Foi et vraiment efficaces.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage.
Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs.
Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.
Autre Evangile - Cliquer -
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par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
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Livre de Jérémie 17,5-10.
Ainsi parle le Seigneur :
Maudit soit l’homme qui met sa foi dans un mortel, qui s’appuie sur un être de chair, tandis que son cœur se détourne du Seigneur.
Il sera comme un buisson sur une terre désolée, il ne verra pas venir le bonheur.
Il aura pour demeure les lieux arides du désert, une terre salée, inhabitable.
Béni soit l’homme qui met sa foi dans le Seigneur, dont le Seigneur est la confiance.
Il sera comme un arbre, planté près des eaux, qui pousse, vers le courant, ses racines.
Il ne craint pas quand vient la chaleur : son feuillage reste vert. L’année de la sécheresse, il est sans inquiétude : il ne manque pas de porter du fruit.
Rien n’est plus faux que le cœur de l’homme, il est incurable. Qui peut le connaître ?
Moi, le Seigneur, qui pénètre les cœurs et qui scrute les reins, afin de rendre à chacun selon sa conduite, selon le fruit de ses actes.
Psaume 1,1-2.3.4.6.
Heureux est l'homme
qui n'entre pas au conseil des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
ne siège pas avec ceux qui ricanent,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près d'un ruisseau,
qui donne du fruit en son temps,
et jamais son feuillage ne meurt ;
tout ce qu'il entreprend réussira.
Tel n'est pas le sort des méchants.
Mais ils sont comme la paille
balayée par le vent :
Le Seigneur connaît le chemin des justes,
mais le chemin des méchants se perdra.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 16,19-31.
En ce temps-là, Jésus disait aux pharisiens :
« Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux.
Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères.
Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais les chiens, eux, venaient lécher ses ulcères.
Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham.
Le riche mourut aussi, et on l’enterra.
Au séjour des morts, il était en proie à la torture ; levant les yeux, il vit Abraham de loin et Lazare tout près de lui.
Alors il cria :
“Père Abraham, prends pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l’eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre terriblement dans cette fournaise.
– Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi :
tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare, le malheur pendant la sienne.
Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.
Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous.”
Le riche répliqua :
“Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père.
En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture !”
Abraham lui dit :
“Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent !
– Non, père Abraham, dit-il, mais si quelqu’un de chez les morts vient les trouver, ils se convertiront.”
Abraham répondit :
“S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus.” »
Commentaire du jour.
Saint Augustin (354-430), Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Docteur de l'Église.
Les Discours sur les Psaumes, Ps 85, 3 ; CCL 39, 1178 (trad. Orval)
La vraie richesse et la vraie pauvreté
Quand je dis que Dieu n'incline pas son oreille vers le riche, n'allez pas en déduire, mes frères, que Dieu n'exauce pas ceux qui possèdent or et argent, domestiques et domaines.
S'ils sont nés dans cet état et occupent ce rang dans la société, qu'ils se souviennent de cette parole de l'apôtre Paul :
« Recommande aux riches de ce monde de ne pas céder à l'orgueil » (1Tm 6,17).
Ceux qui ne cèdent pas à l'orgueil sont pauvres devant Dieu, qui incline son oreille vers les pauvres et les nécessiteux (Ps 85,1).
Ils savent, en effet, que leur espérance n'est pas dans l'or ou l'argent ni dans ces choses dont on les voit regorger pour un temps.
Il suffit que les richesses ne causent pas leur perte et que, si elles ne peuvent rien pour leur Salut, elles n'y soient du moins pas un obstacle...
Quand donc un homme méprise tout ce qui sert d'aliment à son orgueil, il est un pauvre de Dieu ; et Dieu incline vers lui son oreille, car il sait le tourment de son cœur.
Sans doute, frères, ce pauvre Lazare couvert d'ulcères, qui gisait à la porte du riche, a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ; voilà ce que nous lisons et croyons.
Quant au riche qui était vêtu de pourpre et de lin fin et festoyait splendidement chaque jour, il a été précipité dans les tourments de l'Enfer.
Est-ce vraiment le mérite de son indigence qui a valu au pauvre d'être emporté par les anges ?
Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la faute de son opulence ?
Il faut le reconnaître : en ce pauvre c'est l'humilité qui a été honorée, et ce qui a été puni dans le riche, c'est l'orgueil.
Commentaire du jour.
Sainte Teresa de Calcutta (1910-1997), Fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité.
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 91)
« Un pauvre...était couché devant le portail »
Le Christ a dit :
« J'étais affamé et vous m'avez nourri » (Mt 25,35).
Il a été affamé non seulement de pain mais aussi de l'affection bienveillante qui fait que l'on se sent aimé, reconnu, que l'on se sent être quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre.
Il a été dénudé non seulement de tout vêtement, mais aussi de toute dignité et considération puisque la plus grande injustice à commettre envers le pauvre est de le mépriser parce qu'il est pauvre.
Il a été privé non seulement d'un toit...mais aussi a subi toutes les privations qu'endurent ceux que l'on enferme, qui sont rejetés ou exclus, errant de par le monde sans qu'il n'y ait personne pour se soucier d'eux.
Descends dans la rue, sans plus de propos que cela.
Vois cet homme, là, au coin, et va vers lui. Peut-être qu'il s'en irritera, mais tu seras là, en face de lui, en présence.
Tu dois manifester la présence qui est en toi par l'amour et l'attention avec lesquels tu t'adresses à cet homme.
Pourquoi ?
Parce que, pour toi, c'est de Jésus qu'il s'agit.
Jésus, oui, mais qui ne peut pas te recevoir chez lui –- voilà la raison pour laquelle tu dois savoir aller vers lui.
Jésus, oui, mais caché en la personne qui est là.
Jésus, dans le plus petit de nos frères (Mt 25,40), n'est pas seulement affamé d'un morceau de pain, mais aussi d'amour, de reconnaissance, d'être pris en compte.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
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SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu qui aimes l’innocence et la fais recouvrer, oriente vers Toi le cœur de tes fidèles, pour que, dociles à Ton Esprit, ils soient fermes dans la Foi et vraiment efficaces.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage.
Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs.
Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Vendredi 2 Mars 2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de la Genèse 37,3-4.12-13a.17b-28.
Israël, c’est-à-dire Jacob, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix.
En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité.
Les frères de Joseph étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père.
Israël dit à Joseph :
« Tes frères ne gardent-ils pas le troupeau à Sichem ?
Va donc les trouver de ma part ! »
Il répondit : « Me voici. »
L’homme dit :
« Ils sont partis d’ici, et je les ai entendu dire :
“Allons à Dotane !” » Joseph continua donc à chercher ses frères et les trouva à Dotane.
Ceux-ci l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Voici l’expert en songes qui arrive !
C’est le moment, allons-y, tuons-le, et jetons-le dans une de ces citernes.
Nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré, et on verra ce que voulaient dire ses songes ! »
Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains.
Il leur dit :
« Ne touchons pas à sa vie. »
Et il ajouta :
« Ne répandez pas son sang : jetez-le dans cette citerne du désert, mais ne portez pas la main sur lui. »
Il voulait le sauver de leurs mains et le ramener à son père.
Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique de grand prix qu’il portait,
ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau.
Ils s’assirent ensuite pour manger.
En levant les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad.
Leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe qu’ils allaient livrer en Égypte.
Alors Juda dit à ses frères :
« Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ?
Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre propre chair. »
Ses frères l’écoutèrent.
Des marchands madianites qui passaient par là retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte.
Psaume 105(104),4a.5a.6.16-17.18-19.20-21.
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Il appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.
On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu'au jour où s'accomplit sa prédiction.
Le roi ordonne qu'il soit relâché,
le maître des peuples, qu'il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,33-43.45-46.
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez une autre parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
“Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’
Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
Commentaire du jour.
Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
La Vigne mystique, ch. 3, § 5-10
« Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent »
« Je suis la vraie vigne, » dit Jésus (Jn 15,1)
On creuse des tranchées autour de cette vigne, c'est-à-dire on creuse des embûches par la ruse.
Quand on complote pour faire tomber quelqu'un dans un piège, c'est comme si on creusait une fosse devant lui.
C'est pourquoi il s'en lamente en disant :
« Ils ont creusé une fosse devant moi » (Ps 56,7)
Voici un exemple de ces pièges :
« Ils ont amené une femme adultère » au Seigneur Jésus « en disant :
‘Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là.
Et toi, qu'en dis-tu ?' » (Jn 8,3s)
Et un autre :
« Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? » (Mt 22,17)
Mais ils ont découvert que ces embûches ne nuisaient pas à la vigne ; au contraire, en creusant ces fosses, ce sont eux-mêmes qui sont tombés dedans (Ps 56,7)
Alors, ils ont encore creusé : non seulement les mains et les pieds (Ps 21,17), mais ils ont percé son côté avec une lance (Jn 19,34) et ont mis à découvert l'intérieur de ce cœur très saint, qui avait déjà été blessé par la lance de l'amour.
Dans le cantique de son amour, l'Époux dit :
« Tu as blessé mon cœur, ma sœur, mon épouse » (Ct 4,9 Vulg).
Seigneur Jésus, ton cœur a été blessé d'amour par ton épouse, ton amie, ta sœur. Pourquoi donc fallait-il que tes ennemis le blessent encore ?
Que faites-vous, ennemis ?
Ne saviez-vous pas que ce cœur du Seigneur Jésus, déjà frappé, est déjà mort, déjà ouvert, et ne peut plus être atteint par une autre souffrance ?
Le cœur de l'Époux, du Seigneur Jésus, a déjà reçu la blessure de l'amour, la mort de l'amour. Quel autre mort pourrait l'atteindre ?
Les martyrs aussi rient quand on les menace, se réjouissent quand on les frappe, triomphent quand on les tue.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sont déjà morts par Amour dans leur cœur, « morts au péché » (Rm 6,2) et au monde…
Le Cœur de Jésus donc a été blessé et mis à mort pour nous… ; la mort physique a triomphé un moment, mais pour être vaincue à jamais.
Elle a été anéantie quand Le Christ est ressuscité des morts, parce que « sur Lui la mort n'a plus aucun pouvoir » (Rm 6,9).
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.)
Le mystère de la vigne de Dieu
Frères, si dans la vigne du Seigneur nous voyons l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la Terre...
J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32)
Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits.
Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur.
Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).
Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu
C'est Lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage.
Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,16) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus-Christ, et dont Lui, Le Père, est le vigneron (Jn 15,1-5).
Plantée dans la Foi, elle plonge ses racines dans la Charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la Joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)
Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la Terre !
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant : purifie-nous au long de ce Carême, pour que nous parvenions avec un cœur limpide aux fêtes pascales qui approchent.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)... (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, mon Serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)... (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
Livre de la Genèse 37,3-4.12-13a.17b-28.
Israël, c’est-à-dire Jacob, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix.
En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité.
Les frères de Joseph étaient allés à Sichem faire paître le troupeau de leur père.
Israël dit à Joseph :
« Tes frères ne gardent-ils pas le troupeau à Sichem ?
Va donc les trouver de ma part ! »
Il répondit : « Me voici. »
L’homme dit :
« Ils sont partis d’ici, et je les ai entendu dire :
“Allons à Dotane !” » Joseph continua donc à chercher ses frères et les trouva à Dotane.
Ceux-ci l’aperçurent de loin et, avant qu’il arrive près d’eux, ils complotèrent de le faire mourir.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Voici l’expert en songes qui arrive !
C’est le moment, allons-y, tuons-le, et jetons-le dans une de ces citernes.
Nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré, et on verra ce que voulaient dire ses songes ! »
Mais Roubène les entendit, et voulut le sauver de leurs mains.
Il leur dit :
« Ne touchons pas à sa vie. »
Et il ajouta :
« Ne répandez pas son sang : jetez-le dans cette citerne du désert, mais ne portez pas la main sur lui. »
Il voulait le sauver de leurs mains et le ramener à son père.
Dès que Joseph eut rejoint ses frères, ils le dépouillèrent de sa tunique, la tunique de grand prix qu’il portait,
ils se saisirent de lui et le jetèrent dans la citerne, qui était vide et sans eau.
Ils s’assirent ensuite pour manger.
En levant les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites qui venait de Galaad.
Leurs chameaux étaient chargés d’aromates, de baume et de myrrhe qu’ils allaient livrer en Égypte.
Alors Juda dit à ses frères :
« Quel profit aurions-nous à tuer notre frère et à dissimuler sa mort ?
Vendons-le plutôt aux Ismaélites et ne portons pas la main sur lui, car il est notre frère, notre propre chair. »
Ses frères l’écoutèrent.
Des marchands madianites qui passaient par là retirèrent Joseph de la citerne, ils le vendirent pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites, et ceux-ci l’emmenèrent en Égypte.
Psaume 105(104),4a.5a.6.16-17.18-19.20-21.
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
souvenez-vous des merveilles qu'il a faites,
Vous, la race d'Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu'il a choisis.
Il appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.
On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu'au jour où s'accomplit sa prédiction.
Le roi ordonne qu'il soit relâché,
le maître des peuples, qu'il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21,33-43.45-46.
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple :
« Écoutez une autre parabole :
Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde.
Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage.
Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne.
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième.
De nouveau, le propriétaire envoya d’autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais on les traita de la même façon.
Finalement, il leur envoya son fils, en se disant :
“Ils respecteront mon fils.”
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux :
“Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage !”
Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
Eh bien ! quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »
On lui répond :
« Ces misérables, il les fera périr misérablement.
Il louera la vigne à d’autres vignerons, qui lui en remettront le produit en temps voulu. »
Jésus leur dit :
« N’avez-vous jamais lu dans les Écritures :
‘La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux !’
Aussi, je vous le dis :
Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits. »
En entendant les paraboles de Jésus, les grands prêtres et les pharisiens avaient bien compris qu’il parlait d’eux.
Tout en cherchant à l’arrêter, ils eurent peur des foules, parce qu’elles le tenaient pour un prophète.
Commentaire du jour.
Saint Bonaventure (1221-1274), Franciscain, Docteur de l'Église.
La Vigne mystique, ch. 3, § 5-10
« Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent »
« Je suis la vraie vigne, » dit Jésus (Jn 15,1)
On creuse des tranchées autour de cette vigne, c'est-à-dire on creuse des embûches par la ruse.
Quand on complote pour faire tomber quelqu'un dans un piège, c'est comme si on creusait une fosse devant lui.
C'est pourquoi il s'en lamente en disant :
« Ils ont creusé une fosse devant moi » (Ps 56,7)
Voici un exemple de ces pièges :
« Ils ont amené une femme adultère » au Seigneur Jésus « en disant :
‘Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là.
Et toi, qu'en dis-tu ?' » (Jn 8,3s)
Et un autre :
« Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? » (Mt 22,17)
Mais ils ont découvert que ces embûches ne nuisaient pas à la vigne ; au contraire, en creusant ces fosses, ce sont eux-mêmes qui sont tombés dedans (Ps 56,7)
Alors, ils ont encore creusé : non seulement les mains et les pieds (Ps 21,17), mais ils ont percé son côté avec une lance (Jn 19,34) et ont mis à découvert l'intérieur de ce cœur très saint, qui avait déjà été blessé par la lance de l'amour.
Dans le cantique de son amour, l'Époux dit :
« Tu as blessé mon cœur, ma sœur, mon épouse » (Ct 4,9 Vulg).
Seigneur Jésus, ton cœur a été blessé d'amour par ton épouse, ton amie, ta sœur. Pourquoi donc fallait-il que tes ennemis le blessent encore ?
Que faites-vous, ennemis ?
Ne saviez-vous pas que ce cœur du Seigneur Jésus, déjà frappé, est déjà mort, déjà ouvert, et ne peut plus être atteint par une autre souffrance ?
Le cœur de l'Époux, du Seigneur Jésus, a déjà reçu la blessure de l'amour, la mort de l'amour. Quel autre mort pourrait l'atteindre ?
Les martyrs aussi rient quand on les menace, se réjouissent quand on les frappe, triomphent quand on les tue.
Pourquoi ?
Parce qu'ils sont déjà morts par Amour dans leur cœur, « morts au péché » (Rm 6,2) et au monde…
Le Cœur de Jésus donc a été blessé et mis à mort pour nous… ; la mort physique a triomphé un moment, mais pour être vaincue à jamais.
Elle a été anéantie quand Le Christ est ressuscité des morts, parce que « sur Lui la mort n'a plus aucun pouvoir » (Rm 6,9).
Commentaire du jour.
Saint Bernard (1091-1153), Moine Cistercien et Docteur de l'Église.
Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.)
Le mystère de la vigne de Dieu
Frères, si dans la vigne du Seigneur nous voyons l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la Terre...
J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32)
Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits.
Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur.
Frères, levez donc les yeux, et vous verrez « que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve » (Ps 79,11-12).
Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu
C'est Lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage.
Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,16) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus-Christ, et dont Lui, Le Père, est le vigneron (Jn 15,1-5).
Plantée dans la Foi, elle plonge ses racines dans la Charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la Joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)
Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la Terre !
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Nous t’en prions, Dieu tout-puissant : purifie-nous au long de ce Carême, pour que nous parvenions avec un cœur limpide aux fêtes pascales qui approchent.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)... (Office des Laudes).
Parce qu’il a connu la souffrance, le Juste, mon Serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)... (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la Vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Vendredi 02-03-18
Bonne matinée !
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Vendredi 02-03-18
Bonne matinée !
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 61
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Samedi 3 Mars2018
Deuxième semaine du Temps de Carême
Deuxième semaine du Temps de Carême
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Michée 7,14-15.18-20.
Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers.
Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham ta faveur, comme tu l’as juré à nos pères depuis les jours d’autrefois.
Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.
Il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
“Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ;
Commentaire du jour.
Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes.
Hymne 28, L'Enfant prodigue, str 17-21 (trad. SC 114, p. 257s)
« Il fallait bien festoyer... car ton frère était mort, et il est revenu à la vie »
Le fils aîné, en colère, a dit à son père :
« ...Sans cesse j'ai obéi à tes ordres, sans en transgresser un seul ! ... et le prodigue qui revient à toi, tu en fais bien plus grand cas que de moi ! »
À peine avait-il entendu son fils parler ainsi que le père lui a répondu avec douceur :
« Écoute ton père.
Toi, tu es avec moi, car jamais tu ne t'es éloigné de moi ; toi, tu ne t'es pas séparé de l'Église ; toi, tu es toujours présent à mes côtés, avec tous mes anges. Mais celui-ci est venu couvert de honte, nu et sans beauté, en criant :
" Pitié ! J'ai péché, père, et je supplie en coupable devant ta face.
Accepte-moi comme journalier et nourris-moi, car tu aimes les hommes, Seigneur et maître des siècles. " (Sg 1,6 ;1Tm 1,17)
« Ton frère a crié : '
Sauve-moi, père saint ! ' ...
Comment pouvais-je ne pas prendre en pitié, ne pas sauver mon fils qui gémissait, qui sanglotait ? ...
Juge-moi, toi qui me blâmes...
Ma joie en tout temps, c'est d'aimer les hommes...
C'est ma créature : comment ne pas en avoir pitié ?
Comment ne pas avoir compassion de son repentir ?
Mes entrailles ont engendré cet enfant que j'ai pris en pitié, moi, le Seigneur et maître des siècles.
« Tout ce que j'ai est à toi, mon fils...
La fortune que tu as n'en est pas diminuée, car ce n'est pas en prenant dessus que je fais des cadeaux à ton frère...
Je suis de vous deux le créateur unique, l'unique père, bon, aimant et miséricordieux.
Je t'honore, mon fils, car tu m'as toujours aimé et servi ; et lui, j'en ai compassion, car il se livre tout entier à son repentir.
Tu devais donc partager la joie de tous ceux que j'ai invités, Moi, Le Seigneur et maître des siècles.
« Ainsi donc, mon fils, réjouis-toi avec tous les invités du banquet, et mêle tes chants à ceux de tous les anges, car ton frère était perdu et le voilà retrouvé, il était mort et, contre toute attente, il est ressuscité. »
À ces mots, le fils aîné s'est laissé persuader et a chanté :
« Criez tous de joie !
' Heureux ceux à qui tout péché a été remis et dont les fautes sont effacées ' (Ps 131,1).
Je te loue, ô ami des hommes, Toi qui as sauvé aussi mon frère, Toi Le Seigneur et maître des siècles. »
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du Matin (Office des Laudes).
Par ta grâce tu nous guéris, Seigneur, et tu nous donnes déjà les biens du Ciel alors que nous sommes encore sur la Terre ; dirige Toi-même notre vie de chaque jour et conduis-la jusqu’à cette Lumière où tu veux nous accueillir.
Cliquer
Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)…(Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la Grâce reçue de Dieu.
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours.
Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre Ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre Vie entière.
Autre Evangile Cliquer
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Samedi 03-03-18
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 62
Livre de Michée 7,14-15.18-20.
Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t’appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers.
Qu’il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d’autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d’Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
Qui est Dieu comme toi, pour enlever le crime, pour passer sur la révolte comme tu le fais à l’égard du reste, ton héritage : un Dieu qui ne s’obstine pas pour toujours dans sa colère mais se plaît à manifester sa faveur ?
De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés !
Ainsi tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham ta faveur, comme tu l’as juré à nos pères depuis les jours d’autrefois.
Psaume 103(102),1-2.3-4.9-10.11-12.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Il n'est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches.
Il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu'est l'orient de l'occident,
il met loin de nous nos péchés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-3.11-32.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux !
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie
Et ils commencèrent à festoyer.
Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
“Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ;
Commentaire du jour.
Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes.
Hymne 28, L'Enfant prodigue, str 17-21 (trad. SC 114, p. 257s)
« Il fallait bien festoyer... car ton frère était mort, et il est revenu à la vie »
Le fils aîné, en colère, a dit à son père :
« ...Sans cesse j'ai obéi à tes ordres, sans en transgresser un seul ! ... et le prodigue qui revient à toi, tu en fais bien plus grand cas que de moi ! »
À peine avait-il entendu son fils parler ainsi que le père lui a répondu avec douceur :
« Écoute ton père.
Toi, tu es avec moi, car jamais tu ne t'es éloigné de moi ; toi, tu ne t'es pas séparé de l'Église ; toi, tu es toujours présent à mes côtés, avec tous mes anges. Mais celui-ci est venu couvert de honte, nu et sans beauté, en criant :
" Pitié ! J'ai péché, père, et je supplie en coupable devant ta face.
Accepte-moi comme journalier et nourris-moi, car tu aimes les hommes, Seigneur et maître des siècles. " (Sg 1,6 ;1Tm 1,17)
« Ton frère a crié : '
Sauve-moi, père saint ! ' ...
Comment pouvais-je ne pas prendre en pitié, ne pas sauver mon fils qui gémissait, qui sanglotait ? ...
Juge-moi, toi qui me blâmes...
Ma joie en tout temps, c'est d'aimer les hommes...
C'est ma créature : comment ne pas en avoir pitié ?
Comment ne pas avoir compassion de son repentir ?
Mes entrailles ont engendré cet enfant que j'ai pris en pitié, moi, le Seigneur et maître des siècles.
« Tout ce que j'ai est à toi, mon fils...
La fortune que tu as n'en est pas diminuée, car ce n'est pas en prenant dessus que je fais des cadeaux à ton frère...
Je suis de vous deux le créateur unique, l'unique père, bon, aimant et miséricordieux.
Je t'honore, mon fils, car tu m'as toujours aimé et servi ; et lui, j'en ai compassion, car il se livre tout entier à son repentir.
Tu devais donc partager la joie de tous ceux que j'ai invités, Moi, Le Seigneur et maître des siècles.
« Ainsi donc, mon fils, réjouis-toi avec tous les invités du banquet, et mêle tes chants à ceux de tous les anges, car ton frère était perdu et le voilà retrouvé, il était mort et, contre toute attente, il est ressuscité. »
À ces mots, le fils aîné s'est laissé persuader et a chanté :
« Criez tous de joie !
' Heureux ceux à qui tout péché a été remis et dont les fautes sont effacées ' (Ps 131,1).
Je te loue, ô ami des hommes, Toi qui as sauvé aussi mon frère, Toi Le Seigneur et maître des siècles. »
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
Oraison du Matin (Office des Laudes).
Par ta grâce tu nous guéris, Seigneur, et tu nous donnes déjà les biens du Ciel alors que nous sommes encore sur la Terre ; dirige Toi-même notre vie de chaque jour et conduis-la jusqu’à cette Lumière où tu veux nous accueillir.
Cliquer
Parole de Dieu : (Is 1, 16-18)…(Office des Laudes).
Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de ma vue vos actions mauvaises, cessez de faire le mal.
Apprenez à faire le bien : recherchez la Justice, mettez au pas l’oppresseur, faites droit à l’orphelin, prenez la défense de la veuve.
Venez donc et discutons, dit Le Seigneur.
Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront comme la neige.
S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine.
Parole de Dieu : (2 Co 6, 1 b-4a)… (Office des Vêpres).
Nous vous invitons à ne pas laisser sans effet la Grâce reçue de Dieu.
Car il dit dans l’Écriture :
Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du Salut je suis venu à ton secours.
Or c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du Salut.
Pour que notre Ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien, mais au contraire nous nous présentons comme de vrais ministres de Dieu par notre Vie entière.
Autre Evangile Cliquer
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Samedi 03-03-18
Bonne matinée !
Ici
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Dimanche 4 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de l'Exode 20,1-17.
En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici :
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte.
Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;
mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ;
mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville.
Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour.
C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
Psaume 19(18),8.9.10.11.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,22-25.
Frères, alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,13-25.
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Sermon 48, 1 ; PL 54, 298 (trad. Orval)
« Le Temple dont il parlait, c'était son Corps »
Si nous considérons ce que le monde entier a reçu par la Croix du Seigneur, nous reconnaîtrons que pour célébrer Pâques il est juste de nous préparer par un jeûne de quarante jours...
Ce ne sont pas seulement les Évêques ou les Prêtres ou les seuls ministres des Sacrements, mais c'est le Corps entier de l'Église, c'est tout l'ensemble des fidèles qui doit se purifier de tout ce qui l'entache, pour que le Temple de Dieu, dont le fondement est son Fondateur Lui-même (1Co 3,11.16), soit beau dans toutes ses pierres et lumineux dans toutes ses parties...
Sans doute on ne peut pas entreprendre ni achever la purification de ce Temple sans son bâtisseur ; et pourtant celui qui l'a édifié Lui a encore accordé de pouvoir rechercher son accroissement par son propre travail.
Car c'est un matériau vivant et intelligent qui a servi à la construction de ce Temple, et c'est L'Esprit de grâce qui l'incite à s'assembler volontairement en un seul édifice...
Donc, puisque tous les fidèles ensemble et chacun en particulier forment un seul et même Temple de Dieu, celui-ci doit être parfait en chacun comme il doit l'être dans l'ensemble.
Car même si la beauté ne peut pas être identique pour tous les membres, ni les mérites pareils dans une si grande diversité de parties, le lien de la Charité obtient cependant la communion dans la beauté.
Même s'ils n'ont pas reçu les mêmes dons de la grâce, ceux qui sont unis par un saint Amour se réjouissent ensemble de leurs biens ; et ce qu'ils aiment chez les autres ne peut pas leur être étranger puisqu'ils accroissent eux-mêmes leurs richesses en trouvant leur joie dans le progrès des autres.
Autre commentaire du Jour
Livre de l'Exode 20,1-17.
En ces jours-là, sur le Sinaï, Dieu prononça toutes les paroles que voici :
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi.
Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte.
Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ;
mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ;
mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville.
Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour.
C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
Psaume 19(18),8.9.10.11.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples.
Les préceptes du Seigneur sont droits,
ils réjouissent le cœur ;
le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
La crainte qu'il inspire est pure,
elle est là pour toujours ;
les décisions du Seigneur sont justes
et vraiment équitables :
plus désirables que l'or,
qu'une masse d'or fin,
plus savoureuses que le miel
qui coule des rayons.
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,22-25.
Frères, alors que les Juifs réclament des signes miraculeux, et que les Grecs recherchent une sagesse,
nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les nations païennes.
Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie, ce Christ, est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 2,13-25.
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Commentaire du jour.
Saint Léon le Grand (?-v. 461), Pape et Docteur de l'Église.
Sermon 48, 1 ; PL 54, 298 (trad. Orval)
« Le Temple dont il parlait, c'était son Corps »
Si nous considérons ce que le monde entier a reçu par la Croix du Seigneur, nous reconnaîtrons que pour célébrer Pâques il est juste de nous préparer par un jeûne de quarante jours...
Ce ne sont pas seulement les Évêques ou les Prêtres ou les seuls ministres des Sacrements, mais c'est le Corps entier de l'Église, c'est tout l'ensemble des fidèles qui doit se purifier de tout ce qui l'entache, pour que le Temple de Dieu, dont le fondement est son Fondateur Lui-même (1Co 3,11.16), soit beau dans toutes ses pierres et lumineux dans toutes ses parties...
Sans doute on ne peut pas entreprendre ni achever la purification de ce Temple sans son bâtisseur ; et pourtant celui qui l'a édifié Lui a encore accordé de pouvoir rechercher son accroissement par son propre travail.
Car c'est un matériau vivant et intelligent qui a servi à la construction de ce Temple, et c'est L'Esprit de grâce qui l'incite à s'assembler volontairement en un seul édifice...
Donc, puisque tous les fidèles ensemble et chacun en particulier forment un seul et même Temple de Dieu, celui-ci doit être parfait en chacun comme il doit l'être dans l'ensemble.
Car même si la beauté ne peut pas être identique pour tous les membres, ni les mérites pareils dans une si grande diversité de parties, le lien de la Charité obtient cependant la communion dans la beauté.
Même s'ils n'ont pas reçu les mêmes dons de la grâce, ceux qui sont unis par un saint Amour se réjouissent ensemble de leurs biens ; et ce qu'ils aiment chez les autres ne peut pas leur être étranger puisqu'ils accroissent eux-mêmes leurs richesses en trouvant leur joie dans le progrès des autres.
Autre commentaire du Jour
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE :
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Cliquer
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Casimir.
Dieu tout-puissant, te connaître, c’est vivre, te servir, c’est régner ; accorde-nous par l’intercession de Saint Casimir, de t’obéir en toute chose avec droiture et pureté de cœur.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre au 3ème Dimanche de Carême.
Tu es la Source de toute Bonté, Seigneur, et toute Miséricorde vient de Toi ; tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ; écoute l’aveu de notre faiblesse : nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec Amour.
Cliquer
Parole de Dieu : (Ne 8, 9.10)… (Office des Laudes).
Ce jour est Consacré au Seigneur Votre Dieu.
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas !
Car ce jour est Consacré à Notre Dieu !
Ne vous affligez pas : la Joie du Seigneur est votre rempart !
Parole de Dieu : (1 Co 9, 24-25)… (Office des Vêpres).
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix.
Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
HYMNE :
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Cliquer
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Saint Casimir.
Dieu tout-puissant, te connaître, c’est vivre, te servir, c’est régner ; accorde-nous par l’intercession de Saint Casimir, de t’obéir en toute chose avec droiture et pureté de cœur.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre au 3ème Dimanche de Carême.
Tu es la Source de toute Bonté, Seigneur, et toute Miséricorde vient de Toi ; tu nous as dit comment guérir du péché par le jeûne, la prière et le partage ; écoute l’aveu de notre faiblesse : nous avons conscience de nos fautes, patiemment, relève-nous avec Amour.
Cliquer
Parole de Dieu : (Ne 8, 9.10)… (Office des Laudes).
Ce jour est Consacré au Seigneur Votre Dieu.
Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas !
Car ce jour est Consacré à Notre Dieu !
Ne vous affligez pas : la Joie du Seigneur est votre rempart !
Parole de Dieu : (1 Co 9, 24-25)… (Office des Vêpres).
Vous savez bien que, dans les courses du stade, tous les coureurs prennent le départ, mais un seul gagne le prix.
Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Dimanche 4 Mars 2018
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 63
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Lundi 5 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Deuxième livre des Rois 5,1-15a.
En ces jours- là, Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux.
Des Araméens, au cours d’une expédition en terre d’Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse :
« Ah ! Si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit :
« Voilà ce que la jeune fille d’Israël a déclaré. »
Le roi d’Aram lui répondit :
« Va, mets-toi en route. J’envoie une lettre au roi d’Israël. »
Naaman partit donc ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d’Israël.
Celle-ci portait :
« En même temps que te parvient cette lettre, je t’envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d’Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s’écria :
« Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ?
Ce roi m’envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre !
Vous le voyez bien : c’est une provocation ! »
Quand Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire :
« Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ?
Que cet homme vienne à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire :
« Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette, tu seras purifié. »
Naaman se mit en colère et s’éloigna en disant :
« Je m’étais dit :
Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l’endroit malade et guérira ma lèpre.
Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ?
Si je m’y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? »
Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui dire :
« Père ! Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ?
Combien plus, lorsqu’il te dit :
“Baigne-toi, et tu seras purifié.” »
Il descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara :
« Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur.
Psaume 42(41),2-3.43(42),3-4.
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,24-30.
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien.
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Les Mystères, § 16-21 (trad. SC 25, p. 112)
Le Carême conduit à la Résurrection du Baptême
Naaman était Syrien, il avait la lèpre et ne pouvait être purifié par personne. Alors une jeune captive dit qu'il y avait un prophète en Israël qui pourrait le purifier du fléau de la lèpre...
Apprends maintenant qui est cette jeune fille d'entre les captifs : la jeune assemblée d'entre les nations, c'est-à-dire l'Église du Seigneur, humiliée auparavant par la captivité du péché, alors qu'elle ne possédait pas encore la liberté de la grâce.
C'est à son conseil que ce vain peuple des nations a écouté la parole des prophètes dont il avait douté longtemps.
Ensuite, dès qu'il a cru qu'il fallait obéir, il a été lavé de toute l'infection de ses méfaits. Naaman avait douté avant d'être guéri ; toi, tu es déjà guéri, c'est pourquoi tu ne dois pas douter.
C'est pour cela qu'on t'a déjà dit de ne pas croire seulement ce que tu voyais en t'approchant du baptistère, de peur que tu ne dises :
« C'est là 'le grand mystère que l'œil n'a pas vu ni l'oreille entendu et qui n'est pas monté au cœur de l'homme' ? (1Co 2,9)
Je vois de l'eau, que je voyais tous les jours ; peuvent-elles me purifier, ces eaux dans lesquelles je suis souvent descendu sans être jamais purifié ? »
Apprends par-là que l'eau ne purifie pas sans L'Esprit.
C'est pour cela que tu as lu que « trois témoins au Baptême ne font qu'un : l'eau, le sang et L'Esprit » (1Jn 5,7-huit).
Car si tu en retires un, il n'y a plus de Sacrement du Baptême.
En effet, qu'est-ce que l'eau sans la Croix du Christ ?
Un élément ordinaire sans aucun effet sacramentel. Et de même, sans eau il n'y a pas de mystère de la régénération.
« À moins d'être né de nouveau de l'eau et de L'Esprit, on ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).
Le catéchumène croit en la Croix du Seigneur Jésus dont il est marqué ; mais s'il n'a pas été Baptisé au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, il ne peut pas recevoir la rémission de ses péchés ni puiser le don de la Grâce spirituelle.
Donc ce Syrien s'est plongé sept fois dans la Loi ; toi, tu as été Baptisé au Nom de la Trinité. Tu as confessé Le Père..., tu as confessé Le Fils, tu as confessé L'Esprit-Saint...
Tu es mort au monde et ressuscité pour Dieu et, en quelque sorte, enseveli en même temps dans cet élément du monde ; mort au péché, tu es ressuscité pour la Vie éternelle (Rm 6,4).
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Cliquer
Ne relâche pas ton Amour, Seigneur, purifie ton Église et protège-la ; sans Toi elle ne peut être en sûreté : que ta Grâce la gouverne toujours.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à Lui offrir votre personne et votre Vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Deuxième livre des Rois 5,1-15a.
En ces jours- là, Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux.
Des Araméens, au cours d’une expédition en terre d’Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse :
« Ah ! Si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit :
« Voilà ce que la jeune fille d’Israël a déclaré. »
Le roi d’Aram lui répondit :
« Va, mets-toi en route. J’envoie une lettre au roi d’Israël. »
Naaman partit donc ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d’Israël.
Celle-ci portait :
« En même temps que te parvient cette lettre, je t’envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d’Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s’écria :
« Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ?
Ce roi m’envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre !
Vous le voyez bien : c’est une provocation ! »
Quand Élisée, l’homme de Dieu, apprit que le roi d’Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire :
« Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ?
Que cet homme vienne à moi, et il saura qu’il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s’arrêta à la porte de la maison d’Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire :
« Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette, tu seras purifié. »
Naaman se mit en colère et s’éloigna en disant :
« Je m’étais dit :
Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l’endroit malade et guérira ma lèpre.
Est-ce que les fleuves de Damas, l’Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d’Israël ?
Si je m’y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? »
Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s’approchèrent pour lui dire :
« Père ! Si le prophète t’avait ordonné quelque chose de difficile, tu l’aurais fait, n’est-ce pas ?
Combien plus, lorsqu’il te dit :
“Baigne-toi, et tu seras purifié.” »
Il descendit jusqu’au Jourdain et s’y plongea sept fois, pour obéir à la parole de l’homme de Dieu ; alors sa chair redevint semblable à celle d’un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l’homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara :
« Désormais, je le sais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que celui d’Israël ! Je t’en prie, accepte un présent de ton serviteur.
Psaume 42(41),2-3.43(42),3-4.
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,24-30.
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclara :
« Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
En vérité, je vous le dis :
Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien.
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Commentaire du jour.
Saint Ambroise (v. 340-397), Évêque de Milan et Docteur de l'Église.
Les Mystères, § 16-21 (trad. SC 25, p. 112)
Le Carême conduit à la Résurrection du Baptême
Naaman était Syrien, il avait la lèpre et ne pouvait être purifié par personne. Alors une jeune captive dit qu'il y avait un prophète en Israël qui pourrait le purifier du fléau de la lèpre...
Apprends maintenant qui est cette jeune fille d'entre les captifs : la jeune assemblée d'entre les nations, c'est-à-dire l'Église du Seigneur, humiliée auparavant par la captivité du péché, alors qu'elle ne possédait pas encore la liberté de la grâce.
C'est à son conseil que ce vain peuple des nations a écouté la parole des prophètes dont il avait douté longtemps.
Ensuite, dès qu'il a cru qu'il fallait obéir, il a été lavé de toute l'infection de ses méfaits. Naaman avait douté avant d'être guéri ; toi, tu es déjà guéri, c'est pourquoi tu ne dois pas douter.
C'est pour cela qu'on t'a déjà dit de ne pas croire seulement ce que tu voyais en t'approchant du baptistère, de peur que tu ne dises :
« C'est là 'le grand mystère que l'œil n'a pas vu ni l'oreille entendu et qui n'est pas monté au cœur de l'homme' ? (1Co 2,9)
Je vois de l'eau, que je voyais tous les jours ; peuvent-elles me purifier, ces eaux dans lesquelles je suis souvent descendu sans être jamais purifié ? »
Apprends par-là que l'eau ne purifie pas sans L'Esprit.
C'est pour cela que tu as lu que « trois témoins au Baptême ne font qu'un : l'eau, le sang et L'Esprit » (1Jn 5,7-huit).
Car si tu en retires un, il n'y a plus de Sacrement du Baptême.
En effet, qu'est-ce que l'eau sans la Croix du Christ ?
Un élément ordinaire sans aucun effet sacramentel. Et de même, sans eau il n'y a pas de mystère de la régénération.
« À moins d'être né de nouveau de l'eau et de L'Esprit, on ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5).
Le catéchumène croit en la Croix du Seigneur Jésus dont il est marqué ; mais s'il n'a pas été Baptisé au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, il ne peut pas recevoir la rémission de ses péchés ni puiser le don de la Grâce spirituelle.
Donc ce Syrien s'est plongé sept fois dans la Loi ; toi, tu as été Baptisé au Nom de la Trinité. Tu as confessé Le Père..., tu as confessé Le Fils, tu as confessé L'Esprit-Saint...
Tu es mort au monde et ressuscité pour Dieu et, en quelque sorte, enseveli en même temps dans cet élément du monde ; mort au péché, tu es ressuscité pour la Vie éternelle (Rm 6,4).
HYMNE
SOIS FORT, SOIS FIDÈLE, ISRAËL
Sois fort, sois fidèle, Israël,
Dieu te mène au désert ;
C’est lui dont le bras souverain
Ouvrit dans la mer
Un chemin sous tes pas.
Oublie les soutiens du passé,
En lui seul ton appui !
C’est lui comme un feu dévorant
Qui veut aujourd’hui
Ce creuset pour ta foi.
Il veut, par-delà le désert,
Te conduire au repos ;
Sur toi resplendit à ses yeux
Le sang de l’Agneau
Immolé dans la nuit.
Poursuis ton exode, Israël,
Marche encore vers ta joie !
La vie jaillira de la mort,
Dieu passe avec toi
Et t’arrache à la nuit.
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
HYMNE
PUISQUE DIEU NOUS A AIMÉS
Puisque Dieu nous a aimés,
jusqu’à nous donner son Fils,
Ni la mort, ni le péché
Ne sauraient nous arracher
À l’Amour qui vient de Lui !
Depuis l’heure où le péché
S’empara du genre humain,
Dieu rêvait de dépêcher
En ami sur nos chemins
Le Seigneur Jésus, son Fils !
Puisque Dieu nous a choisis
Comme Peuple de sa Paix,
Comment voir un ennemi
Dans quelque homme désormais
Pour lequel Jésus est mort !
Que Dieu rende vigilants
Ceux qui chantent le Seigneur :
Qu’ils ne soient en même temps
Les complices du malheur
Où leurs frères sont tenus !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Cliquer
Ne relâche pas ton Amour, Seigneur, purifie ton Église et protège-la ; sans Toi elle ne peut être en sûreté : que ta Grâce la gouverne toujours.
Parole de Dieu : (Ex 19, 4-6a)… (Office des Laudes).
Vous avez vu comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle pour vous amener jusqu’à Moi.
Et maintenant, si vous entendez ma voix et gardez mon Alliance, vous serez mon domaine particulier parmi tous les peuples – car toute la Terre m’appartient – et vous serez pour Moi un royaume de Prêtres, une nation sainte.
Parole de Dieu : (Rm 12, 1-2)… (Office des Vêpres).
Je vous exhorte, mes frères, par la Tendresse de Dieu, à Lui offrir votre personne et votre Vie en sacrifice saint, capable de plaire à Dieu : c’est là pour vous l’Adoration véritable.
Ne prenez pas pour modèle le monde présent, mais transformez-vous en renouvelant votre façon de penser pour savoir reconnaître quelle est la Volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui est capable de lui plaire, ce qui est parfait.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
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Aujourd'hui, nous sommes le Lundi 5 Mars 2018
Bonne matinée !
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Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 64
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Lundi 5 Mars 2018
Bonne matinée !
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Mardi 6 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Daniel 3,25.34-43.
En ces jours-là, Azarias, debout, priait ainsi ; au milieu du feu, ouvrant la bouche, il dit :
À cause de ton nom, ne nous livre pas pour toujours et ne romps pas ton alliance.
Ne nous retire pas ta miséricorde, à cause d’Abraham, ton ami, d’Isaac, ton serviteur, et d’Israël que tu as consacré.
Tu as dit que tu rendrais leur descendance aussi nombreuse que les astres du ciel, que le sable au rivage des mers.
Or nous voici, ô Maître, le moins nombreux de tous les peuples, humiliés aujourd’hui sur toute la terre, à cause de nos péchés.
Il n’est plus, en ce temps, ni prince ni chef ni prophète, plus d’holocauste ni de sacrifice, plus d’oblation ni d’offrande d’encens, plus de lieu où t’offrir nos prémices pour obtenir ta miséricorde.
Mais, avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous,
comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers.
Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi.
Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face.
Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde.
Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur.
Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,21-35.
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
“Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours spirituels, 1ère série, no. 58 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 312)
« Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »
La Compassion, d'un côté, et le jugement de simple équité, de l'autre, s'ils demeurent dans une même âme, sont comme un homme adorant Dieu et les idoles dans une même maison.
La Compassion est le contraire du jugement de simple justice. Le jugement strictement équitable implique l'égale répartition d'une mesure semblable pour tous.
Il donne à chacun ce qu'il mérite, pas plus ; il ne penche ni d'un côté ni de l'autre, ne discerne pas dans la rétribution.
Mais la Compassion est suscitée par la Grâce, elle se penche sur tous les êtres avec une même affection, elle se garde de la simple rétribution envers ceux qui sont dignes du châtiment, et elle comble au-delà de toute mesure ceux qui sont dignes du bien.
La Compassion est donc du côté de la justice, le jugement simplement équitable est du côté du mal...
Comme un grain de sable ne pèse pas autant que beaucoup d'or, la justice équitable de Dieu ne pèse pas autant que sa Compassion.
Comme une poignée de sable tombant dans le grand océan sont les fautes de toute chair en comparaison de la providence et de la pitié de Dieu.
De même qu'une source qui coule d'abondance ne saurait être bouchée par une poignée de poussière, de même la Compassion du Créateur ne saurait être vaincue par la malice des créatures.
Celui qui garde le ressentiment quand il prie est comme un homme qui sème dans la mer et espère moissonner.
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
Chant d’un matin de Pâques !
Cliquer
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
Oraison du matin (Office des Laudes).
Cliquer
Ne nous prive pas de ta Grâce, Dieu fidèle : qu’elle nous consacre à ton service et nous assiste toujours.
Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Revenez à Moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et Miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)... (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
Livre de Daniel 3,25.34-43.
En ces jours-là, Azarias, debout, priait ainsi ; au milieu du feu, ouvrant la bouche, il dit :
À cause de ton nom, ne nous livre pas pour toujours et ne romps pas ton alliance.
Ne nous retire pas ta miséricorde, à cause d’Abraham, ton ami, d’Isaac, ton serviteur, et d’Israël que tu as consacré.
Tu as dit que tu rendrais leur descendance aussi nombreuse que les astres du ciel, que le sable au rivage des mers.
Or nous voici, ô Maître, le moins nombreux de tous les peuples, humiliés aujourd’hui sur toute la terre, à cause de nos péchés.
Il n’est plus, en ce temps, ni prince ni chef ni prophète, plus d’holocauste ni de sacrifice, plus d’oblation ni d’offrande d’encens, plus de lieu où t’offrir nos prémices pour obtenir ta miséricorde.
Mais, avec nos cœurs brisés, nos esprits humiliés, reçois-nous,
comme un holocauste de béliers, de taureaux, d’agneaux gras par milliers.
Que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, car il n’est pas de honte pour qui espère en toi.
Et maintenant, de tout cœur, nous te suivons, nous te craignons et nous cherchons ta face.
Ne nous laisse pas dans la honte, agis envers nous selon ton indulgence et l’abondance de ta miséricorde.
Délivre-nous en renouvelant tes merveilles, glorifie ton nom, Seigneur.
Psaume 25(24),4-5ab.6-7bc.8-9.
Seigneur, enseigne-moi tes voies,
fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi,
car tu es le Dieu qui me sauve.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse,
ton amour qui est de toujours.
Dans ton amour, ne m'oublie pas.
en raison de ta bonté, Seigneur.
Il est droit, il est bon, le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles son chemin.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,21-35.
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander :
« Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit :
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.”
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent
Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant :
“Rembourse ta dette !”
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait :
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai.”
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit :
“Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?”
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »
Commentaire du jour.
Isaac le Syrien (7e siècle), Moine près de Mossoul.
Discours spirituels, 1ère série, no. 58 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 312)
« Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »
La Compassion, d'un côté, et le jugement de simple équité, de l'autre, s'ils demeurent dans une même âme, sont comme un homme adorant Dieu et les idoles dans une même maison.
La Compassion est le contraire du jugement de simple justice. Le jugement strictement équitable implique l'égale répartition d'une mesure semblable pour tous.
Il donne à chacun ce qu'il mérite, pas plus ; il ne penche ni d'un côté ni de l'autre, ne discerne pas dans la rétribution.
Mais la Compassion est suscitée par la Grâce, elle se penche sur tous les êtres avec une même affection, elle se garde de la simple rétribution envers ceux qui sont dignes du châtiment, et elle comble au-delà de toute mesure ceux qui sont dignes du bien.
La Compassion est donc du côté de la justice, le jugement simplement équitable est du côté du mal...
Comme un grain de sable ne pèse pas autant que beaucoup d'or, la justice équitable de Dieu ne pèse pas autant que sa Compassion.
Comme une poignée de sable tombant dans le grand océan sont les fautes de toute chair en comparaison de la providence et de la pitié de Dieu.
De même qu'une source qui coule d'abondance ne saurait être bouchée par une poignée de poussière, de même la Compassion du Créateur ne saurait être vaincue par la malice des créatures.
Celui qui garde le ressentiment quand il prie est comme un homme qui sème dans la mer et espère moissonner.
HYMNE
DIEU, AU-DELÀ DE TOUT CRÉÉ
Dieu, au-delà de tout créé,
Nous ne pouvions que t’appeler
L’Inconnaissable !
Béni sois-tu pour l’autre voix
Qui sait ton Nom, qui vient de toi
Et donne à notre humanité
De rendre grâce !
Toi que nul homme n’a pu voir,
Nous te voyons prendre ta part
De nos souffrances.
Béni sois-tu d’avoir montré
Sur le Visage bien-aimé
Du Christ offert à nos regards
Ta gloire immense !
Toi que nul homme n’entendit,
Nous t’écoutons, Parole enfouie
Là où nous sommes !
Béni sois-tu d’avoir semé
Dans l’univers à consacrer
Des mots qui parlent aujourd’hui
Et nous façonnent !
Toi que nul homme n’a touché,
Nous t’avons pris : l’Arbre est dressé
En pleine terre !
Béni sois-tu d’avoir remis
Entre les mains des plus petits
Ce Corps où rien ne peut cacher
Ton cœur de Père !
HYMNE
POINT DE PRODIGUE
Point de prodigue
sans pardon qui le cherche,
Nul n’est trop loin pour Dieu
Viennent les larmes où le Fils renaît,
Joie du retour au Père !
Point de blessure que sa main ne guérisse,
Rien n’est perdu pour Dieu ;
Vienne la grâce où la vie reprend,
Flamme jaillie des cendres !
Point de ténèbres sans espoir de lumière,
Rien n’est fini pour Dieu ;
Vienne l’aurore où l’amour surgit,
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Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
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Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
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Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
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Parole de Dieu : (Jl 2, 12-13)... (Office des Laudes).
Revenez à Moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les larmes et le deuil !
Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur Votre Dieu, car il est tendre et Miséricordieux, lent à la colère et plein d’Amour, renonçant au châtiment.
Parole de Dieu : (Jc 2, 14. 17.18b)... (Office des Vêpres).
Mes frères, si quelqu’un prétend avoir la Foi, alors qu’il n’agit pas, à quoi cela sert-il ?
Cet homme-là peut-il être sauvé par sa Foi ?
Celui qui n’agit pas, sa Foi est bel et bien morte.
Montre-moi donc ta Foi qui n’agit pas ; moi, c’est par mes actes que je te montrerai ma Foi.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mardi 6 Mars 2018
Bonne matinée !
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Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 65
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mardi 6 Mars 2018
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Mercredi 7 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre du Deutéronome 4,1.5-9.
Moïse disait au peuple :
« Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique.
Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères.
Voyez, je vous enseigne les décrets et les ordonnances que le Seigneur mon Dieu m’a donnés pour vous, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous allez entrer pour en prendre possession.
Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ; ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples.
Quand ceux-ci entendront parler de tous ces décrets, ils s’écrieront:
“Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation !”
Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ?
Et quelle est la grande nation dont les décrets et les ordonnances soient aussi justes que toute cette Loi que je vous donne aujourd’hui?
Mais prends garde à toi : garde toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour.
Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. »
Psaume 147,12-13.15-16.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il étale une toison de neige,
il sème une poussière de givre.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;
nul autre n'a connu ses volontés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Commentaire du jour.
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Homélie 12 ; PG 77, 1041s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 174)
« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir »
Nous avons vu Le Christ obéir aux lois de Moïse, c'est-à-dire que Dieu, le législateur, se soumettait, comme un homme, à ses propres lois.
C'est ce que nous enseigne Saint Paul...:
« Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive, pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi » (Ga 4,4-5).
Donc, Le Christ a racheté de la malédiction de la Loi ceux qui en étaient les sujets, mais qui ne l'observaient pas.
De quelle manière les a-t-il rachetés ?
En accomplissant cette Loi ; autrement dit, afin d'effacer la transgression dont Adam s'était rendu coupable, il s'est montré obéissant et docile à notre place, envers Dieu Le Père.
Car il est écrit :
« De même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi » (Rm 5,18).
Avec nous il a courbé la tête devant la Loi, et il l'a fait selon le plan divin de l'Incarnation. En effet, « il devait accomplir parfaitement ce qui est juste » (cf Mt 3,15).
Après avoir pris pleinement la condition de serviteur (Ph 2,7), précisément parce que sa condition humaine le rangeait au nombre de ceux qui portent le joug, il a payé le montant de l'impôt aux percepteurs comme tout le monde, alors que par nature, et en tant que Fils, il en était dispensé (Mt 18,23-26).
Donc, lorsque tu le vois observer la Loi, ne sois pas choqué, ne mets pas au rang des serviteurs celui qui est libre, mais mesure par la pensée la profondeur d'un tel dessein.
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre aux Saintes Perpétue et Félicité.
Cliquer
Dans leur Amour pour Toi, Seigneur, tes martyres Perpétue et Félicité ont trouvé la force de résister à leurs persécuteurs et de surmonter les tourments de la mort ; donne-nous, à leurs Prières, la grâce de t’aimer toujours davantage.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous accordes ce temps de Carême pour nous former à la Vie avec Le Christ et nous alimenter de ta Parole ; que notre effort de pénitence nous obtienne la fidélité à te servir et le goût de te prier d’un même cœur.
Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
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Tu es un peuple consacré au Seigneur Ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.
Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant.
Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache.
Livre du Deutéronome 4,1.5-9.
Moïse disait au peuple :
« Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique.
Ainsi vous vivrez, vous entrerez, pour en prendre possession, dans le pays que vous donne le Seigneur, le Dieu de vos pères.
Voyez, je vous enseigne les décrets et les ordonnances que le Seigneur mon Dieu m’a donnés pour vous, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays où vous allez entrer pour en prendre possession.
Vous les garderez, vous les mettrez en pratique ; ils seront votre sagesse et votre intelligence aux yeux de tous les peuples.
Quand ceux-ci entendront parler de tous ces décrets, ils s’écrieront:
“Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme cette grande nation !”
Quelle est en effet la grande nation dont les dieux soient aussi proches que le Seigneur notre Dieu est proche de nous chaque fois que nous l’invoquons ?
Et quelle est la grande nation dont les décrets et les ordonnances soient aussi justes que toute cette Loi que je vous donne aujourd’hui?
Mais prends garde à toi : garde toi de jamais oublier ce que tes yeux ont vu ; ne le laisse pas sortir de ton cœur un seul jour.
Enseigne-le à tes fils, et aux fils de tes fils. »
Psaume 147,12-13.15-16.19-20.
Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants.
Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
Il étale une toison de neige,
il sème une poussière de givre.
Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
Pas un peuple qu'il ait ainsi traité ;
nul autre n'a connu ses volontés.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,17-19.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis :
Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »
Commentaire du jour.
Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), Évêque et Docteur de l'Église.
Homélie 12 ; PG 77, 1041s (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 174)
« Je ne suis pas venu abolir la Loi, mais l'accomplir »
Nous avons vu Le Christ obéir aux lois de Moïse, c'est-à-dire que Dieu, le législateur, se soumettait, comme un homme, à ses propres lois.
C'est ce que nous enseigne Saint Paul...:
« Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la Loi juive, pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi » (Ga 4,4-5).
Donc, Le Christ a racheté de la malédiction de la Loi ceux qui en étaient les sujets, mais qui ne l'observaient pas.
De quelle manière les a-t-il rachetés ?
En accomplissant cette Loi ; autrement dit, afin d'effacer la transgression dont Adam s'était rendu coupable, il s'est montré obéissant et docile à notre place, envers Dieu Le Père.
Car il est écrit :
« De même que tous sont devenus pécheurs parce qu'un seul homme a désobéi, de même tous deviendront justes parce qu'un seul homme a obéi » (Rm 5,18).
Avec nous il a courbé la tête devant la Loi, et il l'a fait selon le plan divin de l'Incarnation. En effet, « il devait accomplir parfaitement ce qui est juste » (cf Mt 3,15).
Après avoir pris pleinement la condition de serviteur (Ph 2,7), précisément parce que sa condition humaine le rangeait au nombre de ceux qui portent le joug, il a payé le montant de l'impôt aux percepteurs comme tout le monde, alors que par nature, et en tant que Fils, il en était dispensé (Mt 18,23-26).
Donc, lorsque tu le vois observer la Loi, ne sois pas choqué, ne mets pas au rang des serviteurs celui qui est libre, mais mesure par la pensée la profondeur d'un tel dessein.
HYMNE
EN QUELS PAYS DE SOLITUDE
En quels pays de solitude,
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez : les temps sont accomplis,
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce qui fut vos servitudes.
Sur quels sommets d’incandescence
Entendrez-vous le Bien-Aimé
Vous parlant depuis la nuée ?
Qu’il vous prépare à ses souffrances !
Suivez Jésus transfiguré :
Demain, il sera crucifié
En signature d’Alliance.
Ne forez plus vos puits d’eau morte :
Vous savez bien le don de Dieu
Et quelle est sa grâce, et son jeu :
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu,
Les champs sont dorés sous vos yeux :
Embauchez-vous où Dieu moissonne !
Pourquoi rester sur vos ornières.
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus : c’est l’Envoyé !
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à lui d’être lumière.
Déjà vos tombes se descellent
Sous la poussée du Dieu vivant.
Regardez : Jésus y descend !
Appelez-le : Il vous appelle.
Venez dehors ! C’est maintenant
Le jour où la chair et le sang
Sont travaillés de vie nouvelle !
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE
SEIGNEUR, QUAND TON PEUPLE ASSOIFFÉ
Seigneur, quand ton peuple assoiffé
Criait sa souffrance à Moïse,
Tu ouvris pour lui le rocher
Et soudain jaillit
L’eau qui donne la vie
Aux pèlerins de la terre promise.
Jésus, ta parole est pour nous
La source de vie éternelle :
Tu nous dis que Dieu est Amour
Et tu nous promets
La lumière et la paix
Si nous croyons en ce Dieu qui nous aime.
Plongés avec toi dans le bain
Quand nous descendons au baptême,
Nous cherchons en toi le soutien
Et nous sommes sûrs
De trouver le salut
Car tu es Fils de ce Dieu qui nous aime.
Sortis avec toi du tombeau
Quand nous remontons du baptême,
Nous vivons pour Dieu de nouveau
Et le jour viendra
Où ton peuple verra
Les cieux nouveaux et la terre nouvelle.
Oraison du matin (Office des Laudes)… Propre aux Saintes Perpétue et Félicité.
Cliquer
Dans leur Amour pour Toi, Seigneur, tes martyres Perpétue et Félicité ont trouvé la force de résister à leurs persécuteurs et de surmonter les tourments de la mort ; donne-nous, à leurs Prières, la grâce de t’aimer toujours davantage.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, tu nous accordes ce temps de Carême pour nous former à la Vie avec Le Christ et nous alimenter de ta Parole ; que notre effort de pénitence nous obtienne la fidélité à te servir et le goût de te prier d’un même cœur.
Parole de Dieu : (Dt 7, 6. 8-9)… (Office des Laudes).
Cliquer
Tu es un peuple consacré au Seigneur Ton Dieu : c’est toi qu’il a choisi pour être son peuple particulier, parmi tous les peuples de la Terre.
C’est par Amour pour vous, et par fidélité au serment fait à vos pères, que Le Seigneur vous a fait sortir par la force de sa main, et vous a délivrés de la maison d’esclavage et de la main de Pharaon, roi d’Égypte.
Vous saurez donc que Le Seigneur Votre Dieu est le vrai Dieu, le Dieu fidèle qui garde son Alliance et son Amour pour mille générations à ceux qui l’aiment et gardent ses Commandements.
Parole de Dieu : (Ph 2, 12b-15a)… (Office des Vêpres).
Travaillez à votre Salut dans la crainte de Dieu et en tremblant.
Car c’est l’action de Dieu qui produit en vous la volonté et l’action, parce qu’il veut votre bien.
Faites tout sans récriminer et sans discuter ; ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mercredi 7 Mars 2018
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 66
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Mercredi 7 Mars 2018
Bonne matinée !
Ici
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M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: † L'Evangile au Quotidien †
Jeudi 8 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 7,23-28.
Ainsi parle le Seigneur
Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères
« Écoutez ma voix : je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple ; vous suivrez tous les chemins que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. »
Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais penchants de leur cœur endurci ; ils ont tourné leur dos et non leur visage.
Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, j’ai envoyé vers vous, inlassablement, tous mes serviteurs les prophètes.
Mais ils ne m’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont raidi leur nuque, ils ont été pires que leurs pères.
Tu leur diras toutes ces paroles, et ils ne t’écouteront pas. Tu les appelleras, et ils ne te répondront pas.
Alors, tu leur diras :
Voilà bien la nation qui n’a pas écouté la voix du Seigneur son Dieu, et n’a pas accepté de leçon !
La vérité s’est perdue, elle a disparu de leur bouche.
Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-9a.
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,14-23.
En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet.
Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.
Mais certains d’entre eux dirent :
« C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit :
« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ?
Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ?
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »
Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur Josué, 15,1-4 (trad. SC 71, p. 331,345)
Le combat spirituel
Si les guerres [de l'Ancien Testament] n'étaient pas le symbole des guerres spirituelles, je pense que jamais les livres historiques des Juifs n'auraient été transmis aux disciples du Christ qui est venu enseigner la Paix.
Jamais ils n'auraient été transmis par les apôtres comme une lecture à faire dans les assemblées.
A quoi serviraient en effet de telles descriptions de guerres pour ceux qui s'entendent dire par Jésus :
« Je vous donne ma Paix, je vous laisse ma Paix » (Jn 14,27), pour ceux qui se voient ordonner par l'apôtre Paul :
« Ne vous vengez pas vous-mêmes » (Rm 12,19) et « Souffrez plutôt l'injustice, laissez-vous plutôt dépouiller » (1Co 6,7).
Paul sait bien que nous n'avons plus à livrer de guerre matérielle, mais qu'il faut combattre à grand effort dans notre âme contre nos adversaires spirituels.
Comme un chef d'armée, il donne ce précepte aux soldats du Christ
« Revêtez-vous des armes de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable » (Ep 6,11).
Et pour que nous puissions puiser dans les actes des anciens des modèles de guerres spirituelles, il a voulu qu'on nous lise dans l'assemblée le récit de leurs exploits.
Ainsi, si nous sommes spirituels, nous qui apprenons que « la loi est spirituelle » (Rm 7,14), nous rapprochons à cette lecture « des réalités spirituelles en termes spirituels » (1Co 2,13).
Ainsi nous considérons à travers ces nations qui ont attaqué visiblement l'Israël matériel, quelle est la puissance de ces nations d'ennemis spirituels, de ces « esprits mauvais répandus dans les airs » (Ep 6,12), qui soulèvent des guerres contre l'Église du Seigneur, le nouvel Israël.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
Lire
Oraison du matin (Office des Laudes)...
Propre à Saint Jean de Dieu.
Toi qui as mis au cœur de Saint Jean de Dieu un esprit de tendre Compassion, Seigneur, nous te prions : donne-nous de servir nos frères avec Charité, et de pouvoir ainsi trouver place en Ton Royaume.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Cliquer
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage.
Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers Toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour Toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous.
Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs.
Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.
Livre de Jérémie 7,23-28.
Ainsi parle le Seigneur
Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères
« Écoutez ma voix : je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple ; vous suivrez tous les chemins que je vous prescris, afin que vous soyez heureux. »
Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais penchants de leur cœur endurci ; ils ont tourné leur dos et non leur visage.
Depuis le jour où vos pères sont sortis du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, j’ai envoyé vers vous, inlassablement, tous mes serviteurs les prophètes.
Mais ils ne m’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont raidi leur nuque, ils ont été pires que leurs pères.
Tu leur diras toutes ces paroles, et ils ne t’écouteront pas. Tu les appelleras, et ils ne te répondront pas.
Alors, tu leur diras :
Voilà bien la nation qui n’a pas écouté la voix du Seigneur son Dieu, et n’a pas accepté de leçon !
La vérité s’est perdue, elle a disparu de leur bouche.
Psaume 95(94),1-2.6-7ab.7d-9a.
Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ?
« Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
où vos pères m'ont tenté et provoqué. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,14-23.
En ce temps-là, Jésus expulsait un démon qui rendait un homme muet.
Lorsque le démon fut sorti, le muet se mit à parler, et les foules furent dans l’admiration.
Mais certains d’entre eux dirent :
« C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. »
D’autres, pour le mettre à l’épreuve, cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel.
Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit :
« Tout royaume divisé contre lui-même devient désert, ses maisons s’écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé contre lui-même, comment son royaume tiendra-t-il ?
Vous dites en effet que c’est par Béelzéboul que j’expulse les démons.
Mais si c’est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui les expulsent-ils ?
Dès lors, ils seront eux-mêmes vos juges.
En revanche, si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous.
Quand l’homme fort, et bien armé, garde son palais, tout ce qui lui appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé.
Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. »
Commentaire du jour.
Origène (v. 185-253), Prêtre et théologien.
Homélies sur Josué, 15,1-4 (trad. SC 71, p. 331,345)
Le combat spirituel
Si les guerres [de l'Ancien Testament] n'étaient pas le symbole des guerres spirituelles, je pense que jamais les livres historiques des Juifs n'auraient été transmis aux disciples du Christ qui est venu enseigner la Paix.
Jamais ils n'auraient été transmis par les apôtres comme une lecture à faire dans les assemblées.
A quoi serviraient en effet de telles descriptions de guerres pour ceux qui s'entendent dire par Jésus :
« Je vous donne ma Paix, je vous laisse ma Paix » (Jn 14,27), pour ceux qui se voient ordonner par l'apôtre Paul :
« Ne vous vengez pas vous-mêmes » (Rm 12,19) et « Souffrez plutôt l'injustice, laissez-vous plutôt dépouiller » (1Co 6,7).
Paul sait bien que nous n'avons plus à livrer de guerre matérielle, mais qu'il faut combattre à grand effort dans notre âme contre nos adversaires spirituels.
Comme un chef d'armée, il donne ce précepte aux soldats du Christ
« Revêtez-vous des armes de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable » (Ep 6,11).
Et pour que nous puissions puiser dans les actes des anciens des modèles de guerres spirituelles, il a voulu qu'on nous lise dans l'assemblée le récit de leurs exploits.
Ainsi, si nous sommes spirituels, nous qui apprenons que « la loi est spirituelle » (Rm 7,14), nous rapprochons à cette lecture « des réalités spirituelles en termes spirituels » (1Co 2,13).
Ainsi nous considérons à travers ces nations qui ont attaqué visiblement l'Israël matériel, quelle est la puissance de ces nations d'ennemis spirituels, de ces « esprits mauvais répandus dans les airs » (Ep 6,12), qui soulèvent des guerres contre l'Église du Seigneur, le nouvel Israël.
HYMNE
DITES-NOUS D’OÙ SOUFFLE LE VENT
Dites-nous d’où souffle le vent
et quel signe s’annonce
car nous cherchons le Dieu vivant
pour lui faire réponse.
Nous savons qu’il descend ici
et qu’il tient table ouverte
au plus intime de la nuit :
que l’ombre ne vous déconcerte !
N’est-il pas le soleil levant
qui la disperse et qui délivre ?
Dieu, notre Dieu, s’est fait mendiant
et demande à nous vivre.
HYMNE
VENEZ AU JOUR !
Venez au jour !
Le Christ prépare son retour !
Le Christ prévient l’ère nuptiale !
Passent les temps ! Passe la chair !
L’Esprit de Dieu souffle au désert,
Annonçant l’aurore pascale !
Dépouillez-vous !
Quand vous mourrez, vous perdrez tout !
Suivez votre exode à l’avance !
Tombe la mort ! Tombe le soir !
N’attendez pas qu’il soit trop tard
Pour que Dieu vous donne naissance.
Ne craignez pas
De vous défaire, il recréera
Ce que vous cédez de vous-mêmes ;
Fermez les yeux ! Baissez vos fronts !
Venez mendier sa création
Au fond des ténèbres humaines.
Ne glissez plus
Sur votre pente à l’inconnu,
Car ici commence un autre âge ;
Retournez-vous ! Apprenez Dieu !
Il a promis son règne à ceux
Qui emprunteront ses passages !
Le jour viendra
Où le désert refleurira
Et l’ombre rendra la lumière !
Traversez-les ! Dès maintenant,
Allez chercher au testament
Ce qui n’est pas né de la terre !
HYMNE
DANS LE DÉSERT, JE CHERCHE TA FACE.
Dans le désert, je cherche ta Face.
Dans le désert, ton pain me nourrit.
Je ne crains pas d’avancer sur ta trace.
C’est pour ma soif que ton eau vive jaillit !
R/ Promis à toi dans la justice,
Promis à toi dans l’amour,
Dans la fidélité,
Comme je suis connu, je connaîtrai !
Dans le désert, j’entends ta Parole,
Dans le désert, loin de la rumeur,
Le souvenir de ta Loi me console.
Ô Dieu caché, tu veux parler à mon cœur !
Dans le désert, j’aspire ton souffle,
Dans le désert, habite l’Esprit.
Il est la force, au matin, qui me pousse.
Il est le feu qui me précède la nuit !
Lire
Oraison du matin (Office des Laudes)...
Propre à Saint Jean de Dieu.
Toi qui as mis au cœur de Saint Jean de Dieu un esprit de tendre Compassion, Seigneur, nous te prions : donne-nous de servir nos frères avec Charité, et de pouvoir ainsi trouver place en Ton Royaume.
Parole de Dieu : (cf. 1 R 8, 51-53a)… (Office des Laudes).
Cliquer
Nous sommes, Seigneur, ton peuple et ton héritage.
Que tes yeux soient ouverts à la supplication de ton serviteur et d’Israël, ton peuple, écoute-les toutes les fois qu’ils crieront vers Toi.
Car c’est Toi qui les as mis à part pour Toi comme héritage, parmi tous les peuples de la Terre.
Parole de Dieu : (Jc 4, 7-8. 10)… (Office des Vêpres).
Soumettez-vous à Dieu, et résistez au démon : il s’enfuira loin de vous.
Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous.
Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, purifiez vos cœurs.
Abaissez-vous devant Le Seigneur, et il vous élèvera.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Jeudi 8 Mars 2018
Bonne matinée !
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Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 67
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Jeudi 8 Mars 2018
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Re: † L'Evangile au Quotidien †
Vendredi 9 Mars 2018 3ème Semaine de Carême — Année B
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Osée 14,2-10.
Ainsi parle le Seigneur :
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes.
Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles :
« Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres.
Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains :
“Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse.
Voici la réponse du Seigneur :
Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël.
Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban.
Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.
Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ?
C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.
Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ?
Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.
Psaume 81(80),6c-8a.8bc-9.10-11ab.14.17.
J'entends des mots qui m'étaient inconnus :
« J'ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;
ses mains ont déposé le fardeau.
« Quand tu criais sous l'oppression, je t'ai sauvé.
« Je répondais, caché dans l'orage,
je t'éprouvais près des eaux de Mériba.
« Écoute, je t'adjure, ô mon peuple ;
vas-tu m'écouter, Israël ?
Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.
« C'est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !
« Ah ! Si mon peuple m'écoutait,
Israël, s'il allait sur mes chemins !
Je le nourrirais de la fleur du froment,
je te rassasierais avec le miel du rocher ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.
Commentaire du jour.
Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
De l’Amour envers les créatures – Entretiens spirituels (Entretiens publiés par la Visitation d’Annecy ; édition 1933 ; p.147-149 ; français modernisé ; rev.)
L'Amour vrai
Il y a certains amours qui semblent extrêmement grands et parfaits aux yeux des créatures, qui devant Dieu se trouveront petits et de nulle valeur.
La raison est que ces amitiés ne sont point fondées en la vraie Charité, qui est envers Dieu, mais seulement en certaines ententes et inclinations naturelles.
Au contraire, il y en a d’autres qui semblent extrêmement minces et vides aux yeux du monde, qui devant Dieu se trouveront pleines et fort excellentes parce qu’elles se font seulement pour Dieu et en Dieu, sans mélange de notre propre intérêt.
Les actes de Charité que nous faisons envers ceux que nous aimons de cette sorte sont mille fois plus parfaits, d’autant que tout est purement pour Dieu, mais les services et autres aides que nous faisons à ceux que nous aimons par inclination sont beaucoup moindres en mérite, à cause de la grande complaisance et satisfaction que nous avons à les faire, et que, pour l’ordinaire, nous les faisons plus par ce mouvement que pour l’Amour de Dieu.
Il y a encore une autre raison qui rend ces premières amitiés dont nous avons parlé moindres que les dernières : c’est qu’elles ne durent pas, parce que la cause en étant si frêle, dès qu’il arrive quelque traverse, elles viennent à se refroidir et altérer ; ce qui n’arrive pas à celles qui sont seulement en Dieu, parce que la cause en est solide et permanente.
Les signes d’amitié que nous faisons contre notre propre inclination aux personnes envers lesquelles nous avons de l’antipathie, sont meilleurs et plus agréables à Dieu que ceux que nous faisons attirés par l’affection sensible.
Et cela ne se doit pas appeler duplicité ou dissimulation, car si j’ai un sentiment contraire, il n’est qu’en la partie inférieure, et les actes que je fais, je les fais avec la force de la raison, qui est la partie principale de mon âme.
Ainsi ceux qui n’ont rien d’aimable sont heureux, car l’Amour qu’on leur porte est excellent, puisqu’il est en Dieu.
HYMNE :
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Françoise Romaine.
Tu nous as donné, Seigneur, en Sainte Françoise Romaine un modèle de Vie conjugale, puis de Vie Religieuse ; garde-nous toujours fidèles à te servir afin que nous sachions te reconnaître et te suivre dans toutes les circonstances de notre vie.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Cliquer
Parce qu’il a connu la Souffrance, le Juste, Mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)… (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
Livre d'Osée 14,2-10.
Ainsi parle le Seigneur :
Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes.
Revenez au Seigneur en lui présentant ces paroles :
« Enlève toutes les fautes, et accepte ce qui est bon. Au lieu de taureaux, nous t’offrons en sacrifice les paroles de nos lèvres.
Puisque les Assyriens ne peuvent pas nous sauver, nous ne monterons plus sur des chevaux, et nous ne dirons plus à l’ouvrage de nos mains :
“Tu es notre Dieu”, car de toi seul l’orphelin reçoit de la tendresse.
Voici la réponse du Seigneur :
Je les guérirai de leur infidélité, je les aimerai d’un amour gratuit, car ma colère s’est détournée d’Israël.
Je serai pour Israël comme la rosée, il fleurira comme le lis, il étendra ses racines comme les arbres du Liban.
Ses jeunes pousses vont grandir, sa parure sera comme celle de l’olivier, son parfum, comme celui de la forêt du Liban.
Ils reviendront s’asseoir à son ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, ils seront renommés comme le vin du Liban.
Éphraïm ! Peux-tu me confondre avec les idoles ?
C’est moi qui te réponds et qui te regarde. Je suis comme le cyprès toujours vert, c’est moi qui te donne ton fruit.
Qui donc est assez sage pour comprendre ces choses, assez pénétrant pour les saisir ?
Oui, les chemins du Seigneur sont droits : les justes y avancent, mais les pécheurs y trébuchent.
Psaume 81(80),6c-8a.8bc-9.10-11ab.14.17.
J'entends des mots qui m'étaient inconnus :
« J'ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;
ses mains ont déposé le fardeau.
« Quand tu criais sous l'oppression, je t'ai sauvé.
« Je répondais, caché dans l'orage,
je t'éprouvais près des eaux de Mériba.
« Écoute, je t'adjure, ô mon peuple ;
vas-tu m'écouter, Israël ?
Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux,
tu ne serviras aucun dieu étranger.
« C'est moi, le Seigneur ton Dieu,
qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !
« Ah ! Si mon peuple m'écoutait,
Israël, s'il allait sur mes chemins !
Je le nourrirais de la fleur du froment,
je te rassasierais avec le miel du rocher ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 12,28b-34.
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.
Commentaire du jour.
Saint François de Sales (1567-1622), Évêque de Genève et Docteur de l'Église.
De l’Amour envers les créatures – Entretiens spirituels (Entretiens publiés par la Visitation d’Annecy ; édition 1933 ; p.147-149 ; français modernisé ; rev.)
L'Amour vrai
Il y a certains amours qui semblent extrêmement grands et parfaits aux yeux des créatures, qui devant Dieu se trouveront petits et de nulle valeur.
La raison est que ces amitiés ne sont point fondées en la vraie Charité, qui est envers Dieu, mais seulement en certaines ententes et inclinations naturelles.
Au contraire, il y en a d’autres qui semblent extrêmement minces et vides aux yeux du monde, qui devant Dieu se trouveront pleines et fort excellentes parce qu’elles se font seulement pour Dieu et en Dieu, sans mélange de notre propre intérêt.
Les actes de Charité que nous faisons envers ceux que nous aimons de cette sorte sont mille fois plus parfaits, d’autant que tout est purement pour Dieu, mais les services et autres aides que nous faisons à ceux que nous aimons par inclination sont beaucoup moindres en mérite, à cause de la grande complaisance et satisfaction que nous avons à les faire, et que, pour l’ordinaire, nous les faisons plus par ce mouvement que pour l’Amour de Dieu.
Il y a encore une autre raison qui rend ces premières amitiés dont nous avons parlé moindres que les dernières : c’est qu’elles ne durent pas, parce que la cause en étant si frêle, dès qu’il arrive quelque traverse, elles viennent à se refroidir et altérer ; ce qui n’arrive pas à celles qui sont seulement en Dieu, parce que la cause en est solide et permanente.
Les signes d’amitié que nous faisons contre notre propre inclination aux personnes envers lesquelles nous avons de l’antipathie, sont meilleurs et plus agréables à Dieu que ceux que nous faisons attirés par l’affection sensible.
Et cela ne se doit pas appeler duplicité ou dissimulation, car si j’ai un sentiment contraire, il n’est qu’en la partie inférieure, et les actes que je fais, je les fais avec la force de la raison, qui est la partie principale de mon âme.
Ainsi ceux qui n’ont rien d’aimable sont heureux, car l’Amour qu’on leur porte est excellent, puisqu’il est en Dieu.
HYMNE :
PEUPLE DE DIEU, N’AIE PAS DE HONTE
Peuple de Dieu, n’aie pas de honte,
Montre ton signe à ce temps-ci !
En traversant l’âge du monde,
Cherche ton souffle dans l’Esprit ;
Lève ton hymne à sa puissance,
Tourne à sa grâce ton penchant :
Pour qu’il habite tes louanges
Et soit visible en ses enfants.
Tiens son amour, tiens son épreuve ;
C’est dans la joie qu’il te confia
Toute la charge de son œuvre
Pour qu'elle chante par ta voix :
Ne te replie pas sur toi-même
Comme si Dieu faisait ainsi !
C’est quand tu aimes que Dieu t’aime,
Ouvre ton cœur, fais comme lui.
Va, puise dans ton héritage
Et, sans compter, partage-le ;
Gagne l’épreuve de cet âge,
Porte partout le nom de Dieu !
Qu’il te rudoie, qu’il te réveille :
Tu es son corps, dans son Esprit !
Peuple d’un Dieu qui fait merveille,
Sois sa merveille d’aujourd’hui.
HYMNE
DU CÔTÉ DE LA NUIT, QUI APPELLE ?
Du côté de la nuit, qui appelle ?
J’entends : c’est la voix du Seigneur.
Du côté de ma mort, qui m’appelle ?
Quoi ? Ce n’est pas encore ton heure ?
C’est son Jour que sans cesse il prépare !
Sa voix l’annonce : est-il en vue ?
Elle frappe à notre mémoire...
Comme si nous l’avions connu !
Elle nous invite au carême !
La Pâque est au bout de ce temps.
Le Seigneur nous précède en nous-mêmes !
Notre avenir est au-dedans !
HYMNE
QUE PASSE LA CHARRUE
Que passe la charrue
Sur nos landes rebelles,
Sur nos terres en friche !
La Parole ira s’y planter,
Promesse pour le pauvre,
Et pauvreté offerte au riche.
Au feu tout le bois mort,
Que la flamme s’étende
Aux chardons, aux épines !
Et leurs cendres pourront servir
À féconder la terre
Où la Parole prend racine.
Que tombe sur nos sols
De poussière et de roche
Une pluie généreuse !
On verra les feuilles pointer
Et les bourgeons éclore
De la Parole qui nous creuse.
Advienne le soleil
Et vers lui que s’élance
La poussée de la sève !
La Parole nourrit son fruit
D’amour et de justice
Dans la louange qui l’achève.
Oraison du matin (Office des Laudes)... Propre à Sainte Françoise Romaine.
Tu nous as donné, Seigneur, en Sainte Françoise Romaine un modèle de Vie conjugale, puis de Vie Religieuse ; garde-nous toujours fidèles à te servir afin que nous sachions te reconnaître et te suivre dans toutes les circonstances de notre vie.
Parole de Dieu : (Is 53, 11b-12)… (Office des Laudes).
Cliquer
Parce qu’il a connu la Souffrance, le Juste, Mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs péchés.
C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’il recevra, car il s’est dépouillé Lui-même jusqu’à la mort, il a été compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.
Parole de Dieu : (Jc 5, 16. 19-20)… (Office des Vêpres).
Reconnaissez vos péchés les uns devant les autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris, car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance.
Mes frères, si l’un de vous s’égare loin de la vérité et si quelqu’un l’amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène un pécheur du chemin où il s’égarait se sauvera lui-même et couvrira une multitude de péchés.
Ecoutez la lecture de l'évangile et son commentaire
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
Aujourd'hui, nous sommes le Vendredi 9 Mars 2018
Bonne matinée !
Ici
Vous écoutez l'évangile et le commentaire du jour 68
par un prêtre, un diacre du Diocèse de Loire-Atlantique ou de Mayenne.
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