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Message par M1234 Mar 20 Juin 2017 - 19:08

BELLES HISTOIRES



Chiara Corbella : après avoir perdu 2 enfants, elle sacrifie sa vie pour sauver le 3e
 



Belles Histoires!! Shutterstock_659817865


Pour avoir donné sa vie afin de sauver celle de son fils, cette jeune femme italienne pourrait être bientôt béatifiée. Récit poignant d’une existence qui a bouleversé les Romains.

Sa trajectoire, brève mais lumineuse, a tellement ému les familles romaines que cinq ans après sa mort, au cours de la messe-anniversaire, le 13 juin dernier, l’Église a décidé d’ouvrir un procès en béatification.

« Choisis la Vie afin que tu vives », lit-on dans la Bible (Dt 30, 19). Chiara Corbella, fervente catholique, a suivi ce précepte toute sa vie, à partir du moment où, avec sa mère, elle avait commencé à fréquenter une communauté charismatique qui ancre solidement sa foi au fond de son âme.

Au cours d’un pèlerinage, Chiara rencontre Enrico Petrillo, musicien comme elle. S’ensuivent de longues fiançailles, entrecoupées de ruptures et de disputes, de l’aveu même de son époux. Accompagnés par un prêtre le père Vito, ils finissent pourtant par se marier en 2008.

Pour le plus grand bonheur de leurs proches, Chiara tombe enceinte quelques mois après leur mariage. Mais rapidement des complications apparaissent.

Les médecins diagnostiquent, in utero, une malformation fatale du système nerveux central et recommandent, grandement, un avortement.

L’espoir malgré tout

En Italie, l’avortement est légal depuis 1978, mais 70% des médecins font jouer la clause de conscience pour ne pas le pratiquer.

Le jeune couple écarte cette hypothèse et Maria Grazia Laetitia naît. Baptisée, elle meurt après 30 minutes d’existence.

Pendant ce bref instant, a confié plus tard son mari, Chiara est profondément heureuse de sentir sur sa poitrine la chair de sa chair.

Elle est à nouveau enceinte quelques mois plus tard, cette fois d’un petit garçon. Nouveau drame pour le jeune couple, l’échographie dévoile que le bébé n’a pas de jambes et que son système digestif est aussi manquant!

Lire la suite ici:https://fr.aleteia.org/2017/06/19/chiara-corbella-apres-avoir-perdu-2-enfants-elle-sacrifie-sa-vie-pour-sauver-le-3e/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Lun 3 Juil 2017 - 19:21

« Corps et âmes » : derrière la réalité du handicap, déceler les âmes et la vie



Belles Histoires!! Img_0555




Réalisé au centre médico-social Lecourbe, le documentaire "Corps et Âmes" apporte un éclairage tout en nuances et en pudeur sur le handicap.

Et sur l’insatiable besoin d’amour de ceux qui en souffrent.

Grégoire Gosset et Loïc Wibaux, qui signent régulièrement des reportages diffusés sur les grandes chaînes nationales, aiment dépasser leurs peurs et se lancer sans cesse de nouveaux défis.

Avec le projet « Corps et âmes », il se sont confrontés à l’un des sujets les plus délicats qui soit : le handicap. Avec au final un résultat d’une bouleversante sincérité.

Aborder le handicap moteur ou multiple au sein du centre médico-social Lecourbe — qui relève de la fondation Saint-Jean de Dieu — avec ses héros simples et ses jeunes pensionnaires, s’avérait complexe à première vue. Entre les réticences de certains résidents, la peur de ne pas comprendre, de ne pas réagir comme il faut, ou bien encore, de tomber dans le piège de la compassion mal placée, les écueils potentiels étaient nombreux, mais ont été contournés avec brio comme en témoigne le résultat final.

Avec beaucoup de sobriété, les caméras du tandem suivent le quotidien du centre Lecourbe, installé au cœur de XVe arrondissement parisien.

Avec leurs mots et leurs moyens d’élocutions, les pensionnaires disent et redisent combien ils veulent être acceptés pour eux-mêmes, derrière leur carapace physique ou mentale.

Être acceptés mais aussi — surtout — aimés et considérés.

Tout simplement.

« N’oubliez pas que cela peut vous arriver à tout moment », rappelle l’un d’entre eux, Alexandre, pour inciter chacun à mieux saisir la valeur de la vie et son exigence d’humanité.
*
« Ils nous rappellent ce que devrait être la vie », confie la mère d’un des pensionnaires, sensible au fait que son enfant puisse recevoir ici une éducation religieuse et les sacrements, grâce à la magnifique chapelle située au centre des bâtiments.

« Apprendre le métier d’homme »

Le regard du personnel médical et d’encadrement est aussi profondément édifiant.

Chaque jour, la directrice du centre et son équipe coordonnent les journées consacrées à l’épanouissement et à l’éducation des résidents handicapés.

Entre visites chez le médecin, cours de théâtre et conquête de soi, le rythme est dense.

Les parents éprouvent une grande reconnaissance pour l’investissement hors norme de la directrice qui se donne corps et âmes dans sa mission. Citant le philosophe Alexandre Jollien, auteur d’un bel Éloge de la faiblesse, elle dit de ses protégés qu’ils ne sont « ni victimes, ni héros », mais des personnes apprenant le « métier d’homme », cette « universelle vulnérabilité ».

Témoin des amitiés, des amours naissantes, des labeurs quotidiens, elle poursuit :

« Vous parlez de vos rêves, vous questionnez les limites, celles de votre corps, celles que vous vous donnez, celles qu’on voudrait vous donner. Vous riez, nous rions…

Et puis il y a cette incroyable joie, inattendue, celle qui surprend toujours les visiteurs de notre centre ».

Le film est en ligne depuis le 13 juin ci-dessous






 


 



Source ALETEIAhttps://fr.aleteia.org/2017/07/01/corps-et-ames-derriere-la-realite-du-handicap-deceler-les-ames-et-la-vie/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Mer 2 Aoû 2017 - 10:31

La magnifique surprise d’une patiente à son infirmière

 






L'émotion est forte devant la réaction de cette infirmière qui voit son ancienne patiente remarcher pour la première fois.

Dans cette vidéo émouvante, filmée dans les couloirs d’un hôpital aux États-Unis, Bailey, jeune fille de 17 ans, rend visite à son ancienne infirmière.

Paralysée, on lui avait laissé peu d’espoir :

5% de chances seulement de marcher à nouveau un jour.

La jeune fille assurait alors se trouver « entre les mains du Seigneur et prête à vivre ce qu’Il choisirait ».

Grâce à sa persévérance et au soutien tout particulier d’une de ses infirmières, la jeune fille a finalement recouvré l’usage de ses jambes, et a ainsi décidé d’en faire la surprise à son infirmière.

L’infirmière, déjà surprise de voir son ancienne patiente lui rendre visite, l’est encore plus en la voyant se lever de son fauteuil roulant, et pousse un cri de joie en la prenant dans ses bras.

Elle s’exclame alors :

« Yes thank you Lord, thank you ! I’ve been praying for you… You know I told you : just keep faith » (« Oui, merci Seigneur, merci !

J’ai tant prié pour toi…

Tu vois, je te l’avais dit : garde seulement la foi »).

https://fr.aleteia.org/2017/08/01/la-magnifique-surprise-dune-patiente-a-son-infirmiere/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Jeu 3 Aoû 2017 - 8:29

Une famille, assassinée pour avoir caché des juifs, sur la voie de la sainteté


Belles Histoires!! Web3-ulma-family-jews-world-war-ii-holocaust-facebook




Józef et Wiktoria Ulma furent assassinés avec l’ensemble de leurs sept enfants il y a 73 ans.

Le Vatican a récemment décidé de séparer leur processus de béatification de celui d’un groupe de martyrs polonais.

Les procédures nécessaires sont actuellement en cours dans l’archidiocèse de Przemyśl, en Pologne.

À l’aube du 24 mars 1944, la police allemande entre de force dans la maison des Ulma.

Quelques instants après, des coups de feux retentissent.

Les premiers à être tués sont les huit juifs réfugiés chez la famille Ulma.

Puis les Allemands tuent Józef, 44 ans, et Wiktoria, 32 ans.

Enceinte.

Un charretier témoin du massacre se souvient :

« De terribles hurlements et lamentations retentirent au moment de l’exécution ; les enfants appelaient leurs parents, déjà morts.

C’était un tableau à vous fendre le cœur ».

Quelques minutes plus tard, le commandement de l’unité, le lieutenant Eilert Dieken, donne l’ordre d’éliminer également les enfants, « pour qu’ils ne soient pas un poids pour la communauté ».

Les soldats obéissent sur-le-champ et exécutent les enfants :

Stasi (8 ans), Basia (6 ans), Władzio (5 ans), Franuś (4 ans), Antoś (3 ans) et Marysia (1 an et demi).

Quelques jours plus tard, cachés par l’obscurité, quelques hommes du village parviennent à récupérer les corps de la famille Ulma et les enterrent dans des cercueils.

Un des Polonais se souvient :

« En allongeant le corps de Wiktoria Ulma dans le cercueil, j’ai vu qu’elle était enceinte.

La tête et le torse d’un fœtus étaient visibles au niveau de ses parties génitales ». En 1945, leurs corps sont inhumés dans le cimetière paroissial.



Józef et Wictoria


Józef Ulma naît en 1900 à Markowa.

Adolescent, il faisait partie de l’Association de la sainte messe du diocèse de Przemyśl.

Il était également actif dans l’Association pour la jeunesse catholique, l’Union pour la jeunesse polonaise « Wici » et la section régionale de l’éducation agricole à Przeworsk.

En 1929, il s’inscrit à l’École nationale d’agriculture, où il cultive l’une de ses passions, à côté de celle pour la photographie : l’horticulture.

Il possédait une pépinière pour arbres fruitiers à Markowa et élevait des abeilles et des vers à soie.

Józef épouse Wiktoria en 1935. Wictoria Niemczak, née en 1912, était elle aussi originaire de Markowa.

Elle faisait du théâtre amateur et fréquentait des cours à l’université Folk de Gacia. Pendant leurs neuf années de mariage, le couple a six enfants :

Stanisława (né en 1936), Barbara (née en 1937), Władysław (1938), Franciszek (1940), Antoni (1941), and Maria (1942).

Leur septième enfant aurait dû naître au printemps 1944.

En 1939, la famille s’agrandissant, les Ulma achètent cinq hectares de terre à Wojsławice.

Ils avaient pour projet d’y emménager, mais la guerre en a décidé autrement.


De bons Samaritains


À part les photographies, les Ulma laissent derrière eux quantité de livres, preuves de leurs centres d’intérêts : l’utilisation du vent dans l’agriculture, les Aborigènes d’Australie, un manuel de photographie et un atlas géographique.

Il y avait aussi la Bible sur une étagère.

Quelqu’un (Józef ou Wiktoria) y a souligné des extraits en rouge :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même » (Luc 10, 27) ainsi que « Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion.

Il s’approcha, et pansa ses blessures en y versant de l’huile et du vin ; puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et prit soin de lui » (Luc 10, 33-34).

Les Ulma sont très actifs dans leur paroisse. Władysław Ulma se souviendra plus tard que son frère disait souvent qu’« il est parfois plus difficile de vivre de manière digne que d’écrire un livre ».

Fidèle à ce qu’il affirmait, lui et sa femme décident d’aider certains juifs de Markowa, peu après le début de la guerre.

Trente familles juives habitent alors ce qui est l’un des plus grands villages de Pologne à l’époque. La plupart d’entre elles sont exterminées.

Seules celles qui ont pu se cacher chez des fermiers des environs réussissent à survivre.

C’est probablement au cours de la deuxième moitié de l’année 1942 que huit juifs sont accueillis dans la maison des Ulma : la famille Szall, originaire de la ville de Łańcut (un négociant en bétail et ses quatre fils), ainsi que Golda Grünfeld et Layka Didner et sa fille.

Les Ulma devaient certainement se réjouir d’avoir quelques bras de plus pour les travaux de la ferme, les Szall les aidant notamment à tanner le cuir des animaux.

Il est tout aussi difficile de savoir comment la cachette a été découverte.

La famille est probablement dénoncée par le policier Włodzimierz Leś.

Il avait aidé les Szall alors qu’ils vivaient encore non loin de Łańcut.

Quand la situation devint trop dangereuse, ils trouvèrent refuge chez les Ulma, laissant derrière eux une partie considérable de leurs possessions à M. Leś.

Le policier refusant de leur rendre, les juifs essayèrent de saisir une partie de ses terres. Il est très probable que M. Leś, peu avant de dénoncer les Szall, ait rendu visite aux Ulma, prétextant de prendre des photos pour des documents. Il meurt également peu après les événements, d’une balle tirée par l’armée clandestine polonaise.


Le processus de béatification


En 1995, la médaille de Justes parmi les nations est accordée à titre posthume à Józef et Wiktoria.

En 2003, ils sont inclus dans le groupe des 122 martyrs polonais de la Seconde Guerre mondiale, dont le processus de béatification était déjà entamé.

L’étape diocésaine du processus a fini en mai 2011 dans le diocèse de Pelplin.

En mars 2017, la Congrégation pour la cause des saints du Saint-Siège décide d’honorer la requête de l’archévêque Adam Szal de Przemyśl et retire la famille Ulma du processus collectif, ce qui signifie que les prochaines étapes seront menées indépendamment.

Le nom du postulateur, qui représentera l’archidiocèse de Przemyśl au sein du dicastère romain, sera bientôt connu.

Il sera chargé entre autres de la préparation du positio, c’est-à-dire du dossier contenant les documents et témoignages confirmant que les Ulma sont morts en tant que martyrs.

Lors de l’étape diocésaine du processus, la décision d’ajouter les six enfants Ulma a été prise, la foi de leurs parents étant considérée comme un facteur décisif. Il existe un dilemme à propos de l’enfant mort dans le sein de sa mère.

Les clauses pour les canonisations et les béatifications stipulent clairement que ne peuvent être déclarés saints ou bienheureux au sein de l’Église catholique que ceux que l’on peut appeler par leur prénom et nom.

C’est  la congrégation du Vatican qui tranchera : le plus jeune membre de la famille de Józef et Wiktoria serait-il lui aussi considéré comme un martyr ?

Béatifier toute une famille d’un coup serait une première pour l’Église.





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Message par BENEDICTE 2 Jeu 3 Aoû 2017 - 15:28

Que  cette  SAINTE  FAMILLE  intercède  pour  toutes les familles !!
notre époque connait  aussi  beaucoup d'atrocités , mais il en a une , qui passe sous silence ,c'est les millions d'enfants avortés .....

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Message par M1234 Mar 8 Aoû 2017 - 10:36

coucou BENEDICTE
Prions pour tous les enfants avortés!!


Prends pitie

La belle histoire d’un couple et de sa quête de Dieu à travers la beauté

 


Belles Histoires!! Web3-carlotta-bertelli-gianluca-guaitoli-photographer-artist-001-via-carlotta-bertelli-instagram



Un coiffeur de mode et une photographe italiens racontent les doutes et souffrances qui ont nourri leur foi et leur amour.

« Je recherche Dieu dans la beauté, dans son amour, dans le silence qui touche par Sa présence ». Gianluca Guaitoli est coiffeur de mode

. Les superbes mannequins qu’il doit coiffer pour un service photo deviennent pour lui – comme le buisson ardent de Moïse, l’eau du puits de Sichar – des occasions de rencontre avec Dieu et d’ouverture à des perspectives inattendues de grâce commune :

« Mon travail, je le fais comme il est demandé à un chrétien de le faire ; pour moi, avoir la foi c’est aller au milieu des personnes, là où elles vivent. Enzo Bianchi, un ami de longue date, me répétait souvent que Jésus allait au milieu des personnes que la société considérait de “mauvaises personnes”.


Et moi je fais le coiffeur comme ça : j’aime les formes structurées, précises, mais il doit toujours y avoir un défaut, un coup de vent qui décoiffe.

Le défaut est la révélation qui fait de nous des êtres uniques ».


Belles Histoires!! Web3-carlotta-bertelli-gianluca-guaitoli-photographer-artist-003-via-carlotta-bertelli-instagram-e1501854265270




En chaque personne, une lumière cachée


Et cette personne merveilleusement « unique », Gianluca, à force de la chercher, l’a trouvée : son épouse Carlotta Bertelli, photographe.

« Après le premier week-end passé ensemble, je l’ai déposée chez elle, à Modène.

Puis je me suis mis à pleurer jusqu’à chez moi, bouleversé par cette sensation que Dieu m’avait offert enfin la personne que je n’avais jamais cessé de chercher, la lumière pour mes jours à venir ».


Grâce au light painting – une technique de prise vue photographique — Carlotta arrive à capter la lumière cachée en chaque personne :

« Je place la personne dans l’obscurité d’une pièce, dans le silence.

Puis j’ouvre l’obturateur de l’appareil, posé sur un chevalet, et m’approche de la personne, en l’éclairant d’une torche.

Peu à peu les parties secrètes de son visage commencent à apparaître, comme jaillissant de la nuit, fruit d’une rencontre entre deux personnes disposées à se révéler mutuellement ».

Le light painting, technique que l’on peut traduire aussi par « peinture à la lumière », est un parcours humain et artistique que Gianluca et Carlotta aujourd’hui ont beaucoup de plaisir à partager : lui s’occupe des coiffures, elle de faire les photos.

Mais ensemble, ils expérimentent « l’enchantement de se perdre et de perdre du temps à regarder les atermoiements sur le visage de l’autre comme préambule avant le dévoilement », comme souligné dans l’introduction de leur dernière exposition intitulée :


Les silences de la lumière.


Le visage révélé (Modena, Galerie Artesì, 4-28 mars 2017).

Le « dévoilement »


À propos de « dévoilement », le couple se souvient du jour où ils ont invité un grand mannequin à venir poser pour un portrait.


Pendant la séance, la jeune femme s’est mise soudainement à pleurer comme libérée d’un gros poids :

« Nous lui avions probablement créer un espace où elle s’est sentie accueillie comme une personne avec d’autres personnes », racontent-ils.

« Ses larmes étaient sincères…

Elle nous a raconté le mal qu’elle avait à se sentir vraie, authentique, et le sentiment de libération qu’elle éprouvait maintenant ».

Quelques temps plus tard, le mannequin rencontrera à nouveau le couple et lui confiera que ce moment fut pour elle comme « un retour imprévu » au baptême.

« Un moment que l’on peut avoir oublié pendant des années et qui, tout-à-coup, sans prévenir, revient, rallumant une étincelle inattendue de grâce ».


Belles Histoires!! Web3-carlotta-bertelli-gianluca-guaitoli-photographer-artist-002-via-carlotta-bertelli-instagram


Carlotta Bertelli | Facebook
Bertelli



Si l’Esprit te touche…


Gianluca et Carlotta ont toujours vécu leur foi comme une conquête exigeante. En 2006, la mère de Gianluca était tombée gravement malade.

Il venait juste de quitter le toit familial pour aller habiter seul.

Cette période, se souvient-il, fut une période terrible.

« J’avais des crises d’angoisse, ne fermais pas l’œil de la nuit », explique-t-il.

Alors, il s’est mis à rechercher la présence de Dieu, et s’est lancé dans la lecture de l’Évangile.

Un soir, il est tombé sur l’hymne à la charité de saint Paul et a compris que cet hymne était un hymne à la vie, une carte, comme un plan de route, pour trouver l’authenticité perdue. Puis il est parti pour la Verne, au-dessus d’Assise, où il a rencontré un vieil ermite de 85 ans.

Assis l’un en face de l’autre, alors que celui-ci échangeait avec lui, un rayon de lumière s’est posé sur ses yeux.

Une véritable explosion de lumière :

« J’ai vu une personne sainte et libre.

À partir de ce moment-là plus rien ne fut comme avant.

Si l’Esprit te touche, plus rien ne peut être comme avant. Car il te court après, malgré tes défauts et tes fardeaux quotidiens ».

Pour Carlotta aussi, sa foi en Dieu a été une conquête progressive.

Elle raconte :

« J’ai perdu ma mère quand j’avais 2 ans et j’ai encore tant de souvenirs d’elle : son parfum, sa voix, des instants que je saurais photographier, si cela était possible.

J’avais arrêté d’aller à l’église, me tenais à distance de toute cette sacralité. Le livre du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, était ma seule bible.

J’ai travaillé des années ne pensant qu’à ma carrière, minute après minute, et à n’être que comme les autres me voulaient.

Dans cette course effrénée, je me suis retrouvée avec de sérieux problèmes alimentaires, je n’arrivais plus à manger.

Puis, avec Gianluca, peu à peu, je me suis sentie à nouveau nourrie d’un amour simple. Et maintenant, depuis quelques mois, nous sommes trois avec Francesca Edith, notre merveilleuse petite fille.

La grossesse m’a fait voir un corps qui avait beaucoup changé, mais j’ai affronté avec joie ces kilos en plus.

Depuis que Francesca est née, je vois mon travail d’un autre œil, il a refleuri.

Autrefois je remuais ciel et terre et j’avais la sensation que ça ne suffisait jamais. Maintenant j’ai l’impression que tout est trop ».


Comme dirait le Petit Prince :

« Les hommes cultivent cinq mille roses dans un même jardin… cependant ce qu’ils cherchent pourrait être trouvé dans une seule rose, ou un peu d’eau.

Seuls les enfants savent ce qu’ils cherchent ».

Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/07/la-belle-histoire-dun-couple-et-de-sa-quete-de-dieu-a-travers-la-beaute/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Mer 9 Aoû 2017 - 19:32

Le Pape rend hommage au cardinal qui a aidé les juifs pendant la guerre
 


Belles Histoires!! Web3-cardinal-elia-dalla-costa-heroism-save-jews-public-domain



Mgr Elia Dalla Costa, archevêque de Florence de 1931 à 1958, a aidé à sauver de nombreux juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.

En mai dernier, le pape François a officiellement reconnu l’héroïsme du cardinal Elia Dalla Costa (1872-1961).

Archevêque de Florence de 1931 à 1958, cet homme a mené de front le sauvetage de nombreux juifs au moment des rafles de la Seconde Guerre mondiale.

En 2012, le musée de l’Holocauste Yad Vachem à Jérusalem avait déjà décerné à Elia Dalla Costa le noble statut de Juste parmi les nations.

Ce titre honorifique lui a été attribué en hommage aux risques pris pour venir en aide à la communauté juive en Italie et dans le reste de l’Europe.

Dans le cadre de cette consécration, le Mémorial a mené une enquête qui a permis de dévoiler l’ampleur du réseau mis en place par le cardinal. Sur ses directives, de nombreux monastères ouvrirent leurs portes aux juifs persécutés.

Son rôle a pris d’autant plus d‘importance suite à l’arrestation du rabbin de Florence, Nathan Cassuto, ainsi que de tout le réseau clandestin organisé par la communauté juive en novembre 1943. En l’absence de Nathan Cassuto, qui meurt dans le camps de concentration d’Auschwitz, Elia Dalla Costa devient le point de contact principal pour toute personne juive cherchant de l’aide.

L’enquête du Mémorial Yad Veshem a également rassemblé de nombreux témoignages, dont celui de Lya Quitt.

Celle-ci se rappelle son arrivée à Florence au début du mois de septembre 1943, et la nuit passée dans la résidence de l’archevêque, au côté d’autres juifs qui, comme elle, espèrent échapper aux nazisme. Le lendemain, elle est emmené dans un des couvents de Florence qui avait accepté de prêter refuge aux juifs.

Un autre témoignage marquant est celui de Giorgio La Pira, qui devint maire de Florence après la guerre.

Il a déclaré que Dalla Costa était le cœur de cet acte hautement humaniste destiné à sauver ses pairs.

Le champion du cyclisme Gino Bartali entre en jeu


Le cardinal faisait faire de faux papiers aux juifs, afin qu’ils puissent circuler sans crainte dans le pays.

Ces documents étaient réalisés par des frères franciscains dans la ville d’Assise, à environ 130 kilomètres de sa résidence. Le transport de ces documents était donc extrêmement dangereux. Le cardinal était conscient du sort réservé aux opposants du régime de Mussolini.

De nombreux résistants ne ressortaient pas vivant des points de contrôles tenus par les militaires à travers l’Europe.

C’est alors que lui vient une idée un peu particulière : Gino Bartali, gagnant du Tour de France en 1938 ainsi que du Giro d’Italia en 1936 et 1937, serait en mesure de passer les frontières sans se faire contrôler.

Aucun soldat n’oserait arrêter un athlète célèbre à vélo.

Il demande alors au cycliste de transporter les documents entre Assise et Florence en les glissant des les tubes de l’armature de son vélo, tout en étant conscient des risques d’une telle démarche.

Profondément catholique, Bartali accepte la mission de l’archevêque, qui a permis de sauver des centaines de vies. Bartali a d’ailleurs lui aussi été nommé Juste parmi les nations.

La reconnaissance du Pape est une étape importante dans le processus de canonisation du cardinal.

Avant que l’Église puisse lui conférer le statut de saint, il faut encore le béatifier, c’est-à-dire prouver l’accomplissement d’un miracle (un fait inexplicable scientifiquement) au cours de son existence.

Ces différents hommages offrent une gloire posthume mondiale au cardinal Elia Dalla Costa et son réseau de résistance.


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/08/le-pape-rend-hommage-au-cardinal-qui-a-aide-les-juifs-pendant-la-guerre/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Jeu 10 Aoû 2017 - 10:06

L’incroyable histoire de sœur Nazarena, la « recluse » de l’Aventin

 


Belles Histoires!! Senza-titolo2



Julia Crotta a fait le choix d'une vie cloîtrée pendant 45 ans, sans parler ni rencontrer personne, avec pour seule nourriture du pain et de l’eau.

L’entrée de Julia Crotta (1907-1997) au monastère des moniales camaldules Saint-Antoine-Abbé à Rome est le résultat d’une très longue et difficile recherche vocationnelle, commencée géographiquement et culturellement aux États-Unis.

Originaire du Connecticut, c’est grâce à une autorisations spéciale du pape Pie XII que « Sœur Nazarena, la recluse de l’Aventin », comme on l’appelle en Italie, a pu vivre 45 ans de sa vie enfermée dans une petite cellule du monastère sur une des sept collines de Rome, sans jamais parler ni rencontrer personne et avec pour seule nourriture du pain et de l’eau.

Pour la première fois, cette année, sa cellule a été ouverte au public, à l’occasion d’un reportage réalisé par la télévision catholique italienne Tv2000, dans le cadre d’une enquête, 27 ans après sa « naissance au ciel ».

L’histoire de cette religieuse a beaucoup intrigué les papes et les fidèles, et reste encore aujourd’hui un mystère pour tout le monde.


« Viens dans le désert »


Julia est née le 15 octobre 1907, septième enfant d’un couple d’immigrés italiens.

Elle étudie avec succès musique et littérature, et obtient son diplôme universitaire tout en pratiquant la danse et le basket.

C’est une très jolie fille, élancée, qui a beaucoup d’amis et a devant elle un bel avenir professionnel ou sportif.

Et pourquoi pas un mariage et des enfants.

Or, Julia ne retint aucune de ces hypothèses. « Viens dans le désert », lui dit une voix alors qu’elle participe presque par hasard à une retraite spirituelle pour se préparer aux fêtes de Pâques.

Nous sommes en 1934, la jeune femme a 27 ans.

Elle vit ce qu’elle appellera plus tard dans ses Lettres à son père spirituel, sa « nuit bienheureuse », une expérience qui bouleversera le cours de sa vie.

Jésus l’avait appelée  personnellement à le suivre dans le désert :

« Je suis si seul.

Viens avec moi.

Je ne t’abandonnerai jamais », lui dit-il.

C’était dans la nuit du vendredi au samedi saint.

Résultat, elle quittera sa famille et finira cloîtrée jusqu’à la fin de sa vie.

Lire la suite ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/09/lincroyable-histoire-de-soeur-nazarena-la-recluse-de-laventin/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Ven 11 Aoû 2017 - 10:19

Marie-Anne

« Je suis certaine que j’ai été guérie de mon infertilité à Paray-le-Monial »



Belles Histoires!! Img_0959-2



Marie-Anne et son mari espéraient une grossesse depuis deux ans quand elle a connu un moment très fort à Paray-le-Monial.

Bien qu'on ne saurait décréter un miracle, Marie-Anne est convaincue d'une immense grâce qui lui a été accordée.

Marie-Anne a connu Paray-le-Monial quand elle était enfant :

« Ma mère a vu un flyer au fond de l’église ! ».

Inscrits presque par hasard, ou peut-être plus sous l’influence de l’Esprit saint, la famille part en Bourgogne.

Et Marie-Anne traîne un peu des pieds :

« J’étais convaincue que j’allais m’ennuyer ».

Finalement, le charme opère : au milieu de jeunes de 17 ans, la jeune fille se sent « reboostée », avec une foi bien à elle. Pour elle, pas de doute :

« Paray a changé ma vie ».


À l’épreuve de l’infertilité


En 2003, Marie-Anne se marie.

Pendant deux ans, le couple affronte l’épreuve de l’infécondité.

« Je le vivais particulièrement mal. J’étais profondément triste, je me laissais submerger. »

Et puis, Paray va une seconde fois changer sa vie.

Alors qu’elle commence à songer aux inséminations, désespérée à l’idée de ne jamais donner la vie, Marie-Anne participe à une session avec la communauté de l’Emmanuel.

« J’ai reçu de nombreuses paroles qui m’ont touchées.

Il y avait ce chant que l’on n’a jamais autant chanté que cet été là : “Venez à moi, vous qui portez un fardeau, venez vous tous qui peinez et moi je vous soulagerai, je suis le repos de vos âmes”. »

Marie-Anne comprend qu’elle peut demander à Jésus de l’aider à porter sa peine et profite d’une veillée pour déposer au pied de la croix ce qui lui fait mal et l’empêche d’avancer. « Jusque-là, je demandais au Seigneur un enfant, point !

Ma prière s’est transformée : je lui disais que j’avais confiance en lui, qu’Il savait mieux que moi ce qui était bon pour moi, que je désirais du fond de mon être un enfant et que j’avais besoin de Lui pour m’aider à supporter ma peine dans l’attente. »

« Il s’est penché au dessus de ma tête avec Jésus Hostie »


C’est le dernier soir qu’elle est certaine d’avoir reçue une véritable grâce.

Tous sont réunis pour l’adoration.

Le prêtre passe dans la foule avec l’ostensoir, entre les rangées de chaises. Marie-Anne est assise dans un carré, à l’avant.

Le prêtre s’apprête à sortir de la tente quand soudainement, le voici qui fait demi-tour. « Il s’est penché au-dessus de ma tête, avec Jésus Hostie.

Quelle émotion !

Je suis certaine que c’est à ce moment-là que j’ai été guérie de mon infertilité. »

Quelques semaines passent, et Marie-Anne et son mari apprennent qu’ils attendent un bébé.

« On nous avait dit qu’on n’y arriverait pas sans l’aide de la médecine.

» Onze ans plus tard, les voilà à la tête d’une famille de quatre enfants.

Fidèle à Paray-le-Monial, Marie-Anne garde un attachement profond au lieu qui l’a délivrée d’une croix bien lourde à porter.

« Quand on arrive à Paray-le-Monial, qu’on aperçoit la rivière, la basilique, j’ai le cœur qui se gonfle de bonheur, comme si j’étais de retour chez moi. »


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/10/marie-anne-je-suis-certaine-que-jai-ete-guerie-de-mon-infertilite-a-paray-le-monial/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Lun 14 Aoû 2017 - 11:44

La belle histoire de Jake, le garçon que sainte Kadéri a guéri deux fois


Belles Histoires!! Web-saint-july-14-kateri-tekakwitha-dieterkaupp-cc



Canonisée par Benoît XVI en 2012, sainte Kateri Tekakwitha était une descendante d’Indiens d’Amérique.

Après avoir guéri Jake Finkbonner d’une maladie rare et particulièrement violente, elle continue à intervenir dans la vie du garçon et de sa famille.

En 2012, Kateri Tekakwitha est devenue la première Indienne d’Amérique à être canonisée par l’Église catholique.

C’est un miracle attribué à son intercession qui a ouvert la foi à cette reconnaissance officielle de sa sainteté.

Alors qu’un jeune garçon était à l’agonie, à cause d’infection violente liée à une bactérie qui lui dévorait la chair, celui-ci a subitement et mystérieusement guéri.

Jake Finkbonner de son nom, miraculeusement sauvé de la mort, continue encore aujourd’hui à recevoir la protection de sainte Kateri.

« C’était le dernier match de la saison, et c’était à la toute dernière minute du match », se souvient Elsa Finkbonner, la mère de Jake.

En racontant comment son fils, par une journée de l’été 2012, a contracté une fasciite nécrosante, maladie rare due à une bactérie communément appelée « dévoreuse de chair », l’émotion est encore vive dans sa voix.

« J’ai plongé en avant sur la balle », reprend Jake, grand amateur de basketball. « C’est là que je me suis retrouvé plaqué au sol, et que ma lèvre s’est heurtée à la base en fer du panier », ajoute-t-il.

Deux jours plus tard, se rappelle le docteur Craig Rubens, spécialiste des maladies infectieuses de l’enfant à l’hôpital pour enfants de Seattle, la bactérie ravageait déjà le visage de Jake. Sa peau n’était plus qu’un morceau de parchemin.

« Vous l’éradiquez d’un côté, mais elle réapparaît subitement de l’autre ».


« Le lys des Mohawks »


Alors qu’il était hospitalisé, Jake a alors reçu la visite de sœur Kateri.

Cette nonne, portant le même nom qu’une célèbre figure chrétienne du XVIIe siècle en Amérique du Nord et d’origine indienne, avait été invitée par la tante de Jake.

« Je me souviens lui avoir jeté un regard quelque peu étonné » se rappelle Elsa. « Cela faisait plusieurs semaines que nous priions tous les jours Kateri, qui n’était pas encore une sainte… lorsque cette femme, qui portait exactement le même nom, est apparue ! »

Ce fut le dernier jour de progression de la maladie, qui s’était pourtant jusque-là montré d’une agressivité rare.

Sœur Kateri avait apporté avec elle ce jour-là une relique de Kateri, la future sainte.

« Nous avons prié tous ensemble, après que j’ai placé la relique sur le lit de Jake », raconte la bonne sœur.

Le père Tim Sauer, prêtre dans la paroisse des Finkbonner, explique que celle qui allait devenir sainte Kateri était la meilleure figure d’intercession pour Jake, mettant en évidence le lien entre la sainte et la bonne sœur.

« Tout d’abord, il s’agit de deux jeunes femmes. Toutes deux viennent de familles indiennes, et toutes deux portent le même nom. De plus, sainte Kateri souffrait elle-même d’une déformation du visage ».

En effet, Kateri Tekakwitha avait le visage grêlé à cause la petite-vérole dont une épidémie avait ravagé sa famille, la laissant durement atteinte jusqu’à sa propre mort à l’âge de 24 ans. Le jour même de son décès, les cicatrices disparurent d’ailleurs mystérieusement de son visage.

Sainte Kateri Tekakwitha était une jeune fille née d’un père de la tribu des Mohawks et d’une mère algonquines.

Après avoir refusé de se marier pour conserver sa virginité, elle manifesta très tôt le désir de se convertir au catholicisme – ce fut un prêtre jésuite qui lui donna le baptême le jour de Pâques 1676 et l’installa dans une communauté de croyants au sud de Montréal. Elle reçut son nouveau nom de sainte Catherine de Sienne, mais fut rapidement appelée par son surnom :

« Le lys des Mohawks ».


Encore en intercession


Jake a récemment fait sa confirmation. Inutile de préciser qui il s’est choisi comme sainte patronne.

Sa mère y voit une démarche tout à fait logique, d’autant que sainte Kateri continue d’intervenir dans le quotidien de la famille Finkbonner.

« L’an passé, le lycée de Jake organisait un voyage linguistique au Nicaragua et au Costa Rica, raconte Elsa Finkbonner.

Les parents d’élèves s’étaient mis d’accord pour que ces deux semaines passées loin de la maison soient pour leurs enfants une expérience unique, une immersion totale dans la culture hispanophone.

Pendant ces quinze jours, donc, aucun SMS, aucun appel téléphonique et aucune carte postale ne serait échangé entre les familles et les lycéens. Jake était parti depuis plusieurs jours lorsque mon mari a fait un rêve :

Jake venait vers lui et l’appelait à l’aide… Il disait qu’il avait peur ».

Les rêves d’un père ne sont jamais anodins, comme l’enseigne l’histoire de saint Joseph.

Troublé, le père de Jake lui a alors demandé ce qui n’allait pas.

« Je ne sais pas, mais viens m’aider ! », lui a alors répondu son fils.

Impossible pourtant d’aider leur enfant qui se trouvait à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux : les Finkbonners ont alors décidé de prier sainte Kateri, qui les avait tant aidés par le passé.

« Nous lui avons demandé chaque jour de nous aider, de veiller sur lui et de le ramener sain et sauf à la maison », explique Elsa.

Quelques jours plus tard, l’un des professeurs de Jake a posté un bref message annonçant qu’un des élèves avait fait un malaise.

Aucune autre explication.

Ignorant s’il s’agissait de leur fils ou non, ses parents, alertés par ce rêve étrange, en avait néanmoins la certitude : il fallait redoubler de prières.

Rassurés par une photo partagée sur Facebook quelques jours plus tard, sur laquelle Jake apparaissait souriant et en bonne santé, ils sont allés le récupérer à l’aéroport à la fin des deux semaines.

Voyant le groupe d’élèves arriver dans le terminal, les parents de Jake ont ressenti l’excitation de tous parents dans une situation similaire. Jake était en pleine forme… mais couvert de boutons de la tête aux pieds.


Un lien spécial entre Jake et sainte Kateri


Le professeur de Jake a alors confirmé à ses parents que c’était bien leur fils qui avait fait un malaise, à cause d’un sévère coup de chaleur au Costa Rica.

Il s’était trouvé inconscient pendant plusieurs minutes. Les secours s’étaient occupés de lui de neuf heures du soir à une heure du matin, afin de le réhydrater.

Et tout cela s’était produit la nuit précise où le père de Jake avait fait son rêve.

Une fois de plus, c’était la peau de Jake qui était atteinte : sa mère y voit le signe de ce lien spécial qui unit sainte Kateri à son fils.

Les marques étaient si vives et rouges que ses professeurs lui avait même conseillé d’enfiler un sweat-shirt en sortant de l’avion, afin de ne pas alerter les autres passagers. Les autorités auraient également pu soupçonner d’être atteint du virus Zika, qui sévissait alors dans le pays, suscitant l’inquiétude la plus vive des douanes.

Tout comme la première fois, Jake s’est rapidement remis, recouvrant une parfaite santé.

Brillant élève, il poursuit désormais ses études et s’apprête à entrer à l’université. Il envisage de devenir médecin.

Après de très, très nombreuses interventions de chirurgie esthétique liées à la bactérie dévoreuse de chair, Jake ne s’est pourtant pas laissé abattre.


Sa famille demande à chacun de s’unir à leurs prières adressée à sainte Kateri, qui a été canonisée en octobre 2012 par Benoît XVI, après la reconnaissance du miracle de la guérison de Jake Finkbonner.

Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/13/la-premiere-sainte-indienne-damerique-continue-a-veiller-sur-le-garcon-quelle-a-miraculeusement-gueri/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr


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Message par M1234 Mer 16 Aoû 2017 - 9:50

Qu’éprouve-t-on en mourant ?

Le récit d’une infirmière en soins palliatifs




Belles Histoires!! Web3-light-tunnel-dark-bright-death-life-man-tracks-shutterstock_606706790-shutterstock



Penny Sartori a travaillé pendant plus de 20 ans en thérapie intensive et a été confrontée à tant de choses irrationnelles qu'elle a tenté d'y apporter une explication.

Les unités de soins palliatifs ou de thérapie intensive des hôpitaux ont un rapport étroit avec la mort, donnant lieu à de nombreuses expériences qui échappent à toute explication rationnelle : certains patients sentent le moment exact où ils mourront, d’autres semblent décider du jour et de l’heure, précipitant ou retardant le trépas, d’autres encore font des rêves prémonitoires ou pressentent la mort imminente d’un proche sans même savoir qu’il est hospitalisé ou a subi un accident.

Seuls les professionnels de la santé qui travaillent au plus près des patients en phase terminale connaissent la portée et la variété de ces étranges expériences.

La science n’ayant été capable d’offrir aucune sorte de réponse, celles-ci sont généralement décrites comme des événements paranormaux ou surnaturels.

Une étiquette « bien trop vague pour des expériences d’une telle ampleur », affirme l’infirmière britannique Penny Sartori.

Elle travaille depuis plus de vingt ans dans une unité de thérapie intensive.

Une carrière suffisamment solide pour avoir vu de tout, pour avoir relevé tant de points communs et pu élaborer des hypothèses autour de ces phénomènes, au point d’en faire l’objet d’une recherche doctorale et d’un ouvrage The Wisdom Of Near-Death Experiences (La sagesse des expériences de mort imminente) publié en 2014 par Watkins Publishing.


Même ressenti chez les proches

Au cours de sa carrière, Penny Sartori a rencontré des patients qui ont vécu des expériences de mort imminente (EMI) et de mort partagée (EMP) avec un parent ou autre qui assiste au décès et éprouve, au moment de la mort de ce proche, le même ressenti que lui.

La quantité et la répétition des mêmes schémas lui ont fait écarter toute hypothèse de hasard ou d’impossibilité à trouver un raisonnement logique à ce phénomène diffus.

Entre 70 et 80 % des patients attendent d’être seuls dans leur chambre pour mourir.

Pour l’infirmière britannique, « notre cerveau est indépendant de la conscience.

Il est le moyen qui sert à la canaliser, si bien qu’il est en réalité physiquement étranger au corps »

Cette idée expliquerait, selon elle, que « l’âme et la conscience puissent s’expérimenter en marge du corps », comme dans les EMI ou dans la méditation bouddhiste.

Les exemples apportés dans son livre sont très nombreux, et tous révèlent que les patients vivant une expérience de mort imminente ont généralement une approche plus sereine et plus heureuse de la mort, tout comme leurs familles qui présentent la mort de leurs proches.

La raison ?

Selon les différentes rencontres qu’elle a faites avec ces derniers, ceci viendrait de leur conviction qu’il ne s’agit que de la fin de leur vie terrestre.

Que ces personnes soient croyantes, agnostiques, ou athées, toutes ont vécu en rêve ou eu la vision que leur proche s’en irait de ce monde guidé par quelqu’un (un conjoint déjà mort, un anonyme ou un ange), avec une nette sensation « de paix et d’amour ».

Au début, « je m’étonnais de voir certains proches ne pas avoir l’air d’éprouver de tristesse à l’annonce de la mort de l’être aimé, mais après avoir parlé avec eux je me suis rendue compte que leur tranquillité, en réalité, était due au fait qu’ils avaient cette sensation de transcendance de la vie », rapporte Penny.


Choisir le « meilleur » moment pour mourir


Le cas est différent chez les personnes qui, sachant quand elles mourront, demandent de rester quelques minutes seules ou le font précisément au moment où le parent, qui est tout le temps à leur chevet, sort un instant pour aller aux toilettes.

Et puis il y a le cas de patients qui meurent aussitôt après avoir vu le parent ou le proche qui n’a pas pu arriver avant parce qu’il était à l’étranger, ou alors après que tous les papiers liés à sa succession sont prêts.

« On dirait qu’ils attendent le bon moment pour se permettre de mourir », a relevé l’infirmière.

Cette sensation de transcendance est perceptible chez les croyants comme chez les agnostiques ou les athées.

Le directeur du Tucson Medical Center John Lerma, spécialisé en soins palliatifs, a recueilli des témoignages très similaires à ceux cités par l’infirmière, Il en a fait un ouvrage intitulé Into the Light : Real Life Stories About Angelic Visits, Visions of the Afterlife, and Other Pre-Death Experiences (Dans la lumière : des histoires de vie vraies sur les visites des anges, les visions de l’au-delà et autres expériences vécues pendant les  moments précédant la mort, New Page Books).

Selon ses données, entre 70-80 % des patients attendent que leurs proches sortent de leur chambre pour mourir.

Penny Sartori refuse de croire que ces expériences sont le résultat d’hallucinations.

« Il est impossible que différentes personnes voient la même chose et soient capables de la décrire de la même façon s’il s’agit vraiment d’une perception déformée de la réalité », estime-t-elle.

On retrouve ici la théorie de base du fameux professeur Raymond Moody, médecin et docteur en philosophie, connu pour ses travaux sur les expériences de mort imminente à la fin des années 70 du siècle passé.

Ses études sur les expériences partagées par des personnes qui accompagnent ceux qui se trouvent en transe de mort, ont « ouvert un champ totalement nouveau d’étude sur la question de la vie après la mort ».

Les personnes qui rapportent ces expériences sont saines. « Généralement, elles sont assises à côté du lit de mort, quand survient un de ces merveilleux et mystérieux phénomènes.

Et comme elles sont saines et pas en danger de mort, on ne peut leur attribuer ce qui leur arrive à un manque de chimie cérébrale, nous devrons aller au-delà de cet argument », affirme le scientifique.


Nouveaux champs d’étude


Et tirer « cyniquement » l’exemple de personnes hospitalisées à un stade avancé de la maladie d’Alzheimer qui retrouvent subitement la raison, pour expliquer ce phénomène à partir des dysfonctionnements cérébraux, ne tient pas non plus, estime Penny Sartori.

Et d’expliquer : « Ces patients sont à un stade terminal de la maladie, incapables d’articuler un mot quand subitement, elles se mettent à parler de manière tout à fait cohérente, interagissant avec des personnes qui ne sont pas dans la pièce, le plus souvent avec des parents décédés (…).

Il arrive en général qu’après cette expérience, elles cessent d’être agitées et finissent par mourir, un sourire sur le visage, d’habitude un ou deux jours plus tard ».

Penny refuse cette idée selon laquelle les médicaments sont à l’origine de telles visions, car il est bien connu, dit-elle, « que ceux-ci provoquent de l’anxiété, donc tout le contraire de ce que les patients éprouvent ».

Dans son livre, l’infirmière soutient que les expériences, récoltées tout au long de sa carrière, peuvent être fondamentales pour démontrer l’existence d’une vie après la mort, et qu’elles doivent ouvrir un nouveau champ d’étude (comme certaines qui partent de la physique quantique) pour les études scientifiques.

Ce dont elle est sûre c’est que « la mort n’est pas aussi terrible qu’on l’imagine ».

Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/15/queprouve-t-on-en-mourant-le-recit-dune-infirmiere-en-soins-palliatifs/


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Message par M1234 Ven 18 Aoû 2017 - 10:48

Ces footballeurs catholiques qui ne cachent pas leur foi

 

Belles Histoires!! Web3-felipe-santana-brazil-soccer-praying-ap_390210968529-ap-photo-martin-meissner



Le pape François est un passionné de football et a reçu la visite de nombreux joueurs depuis le début de son pontificat.

Il leur a récemment adressé un message, le 2 août dernier, lors de sa rencontre avec l’équipe allemande du Borussia Mönchengladbach, les invitant à

"poursuivre leur engagement en tant qu’athlètes du bien et de la paix".


Démarrer le diaporama


https://fr.aleteia.org/2017/08/17/ces-footballeurs-catholiques-qui-ne-cachent-pas-leur-foi/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr


Lire ici :https://fr.aleteia.org/2017/08/17/ces-footballeurs-catholiques-qui-ne-cachent-pas-leur-foi/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Dim 20 Aoû 2017 - 9:20

Bouleversé par le festival Woodstock, un prêtre témoigne de son expérience

 



Belles Histoires!! Web3-poland-music-festival-woodstock-omar-marques-anadolu-agency



Le festival Woodstock est un des plus grands festivals de musique en plein air d'Europe, se produisant annuellement depuis 1995 en Pologne.

De nombreux groupes de rock, punk, reggae, funk, metal, venant de Pologne comme du monde entier, figurent à chaque édition.

Le père Jacques est un missionnaire de la Miséricorde et, également, curé du Sanctuaire de Notre-Dame de Markowice en Pologne.

Pendant de nombreuses années, il a été responsable de Caritas, l’équivalent du Secours catholique polonais de la ville de Gniezno.

Cette année, il a été pour la toute première fois au festival Woodstock, en Pologne, en tant qu’évangélisateur.

« C’est bouleversant !

C’est exactement là, juste à cet endroit, pile, au milieu de cette foule, que j’ai ressenti mes émotions les plus fortes.

Je me suis enlacé à la Miséricorde du Christ ! »

Le père Jacques témoigne de son expérience et reconnaît que, là-bas, il a rencontré l’Église dont parle le pape François : l’Église comme un hôpital qui accueille la souffrance et accompagne les blessés dans leur douleur :

« Après de nombreuses confessions et conversations, j’ai compris que toutes ces émotions négatives que nous craignons, toutes ces agressions, cette violence comme l’alcool, les drogues, les stimulants ne sont qu’un masque, une forme de fuite ou de mécanisme de défense pour essayer de tenir, face à une immense douleur du cœur », dit-il, ajoutant qu’il ne juge pas le festival de Woodstock.

« J’étais juste là en mission ».

« Je suis allé à Woodstock en tant que missionnaire de la Miséricorde, en tant que prêtre et confesseur, pour être avec les gens et parler avec chacun de ceux qui en éprouvait le besoin, voire l’envie.

Ceci n’est pas propre à ce festival.

S’il y n’y avait pas Woodstock, il y aurait d’autres évènements.

Le problème de la violence et de la drogue ne concerne pas l’endroit, mais les personnes. Je ne suis pas allé là-bas afin de condamner ou d’instruire, mais uniquement pour servir, et je dois dire qu’à côté de cette grande excitation du rock, j’ai rencontré une grande faim d’amour et un profond désir de Dieu. »

Présent au festival Jésus*, Monseigneur Grzegorz Ryś a rappelé aux évangélisateurs de ne pas exercer de pression.

Il expliquait l’inutilité de forcer quelqu’un à croire, et conseillait plutôt de rester dans l’attente et l’accueil, tout en ouverture :

« Certaines choses, certains moments dans la vie d’un homme, doivent être vécus par lui seul.

Même si vous voulez vraiment l’aider, parce que vous l’aimez, vous ne pouvez rien faire.

Vous devez lui laisser l’espace de sa liberté. »

Le père Jacques nous a d’ailleurs raconté comment s’était concrètement déroulée sa mission évangélique au festival :

« Je m’installais dans le champs, juste au dessous d’une croix mesurant plusieurs mètres, avec un siège vide à côté de moi et j’attendais.

Je dois reconnaître que je n’attendais jamais très longtemps.

Souvent, la plupart de mes visiteurs commençaient simplement par me dire que dans le fond, ils ne savaient pas vraiment pourquoi ils étaient venus là.

De là, la conversation se construisait seule.

Je dois avouer avoir fortement ressenti combien l’évangélisation est l’œuvre du Seigneur Jésus ; c’est Lui qui opère en nous. Le pape François présente l’Église comme un hôpital de campagne, dont la vocation est de soigner les plaies et non de les rouvrir, et c’est exactement ce que j’ai expérimenté : j’ai écouté des personnes horriblement blessées, qui sont venues avec des souffrances inimaginables, des histoires impossibles à croire, des vies empêtrées par des choix d’adultes, mais aussi suite à des enfances difficiles.

J’ai entendu le manque d’amour, l’absence d’attention et de soins, le vide de chaleur familiale.

Beaucoup avaient simplement envie de rejeter tout ça, et pour s’en défaire ils avaient besoin qu’on les écoute. »

« Je ne peux pas et je ne suis pas en mesure de mettre en mots toute cette souffrance, cette colère, ni même cette soif d’amour.

Je conserve au fond de moi toutes ces histoires et ces personnes, et je prie pour eux » , dit le père Jacques.

Il y avait aussi des questions difficiles sur la foi, sur Dieu, sur le Mal.

Un grand nombre de ces jeunes disent croire en Dieu, mais détester les prêtres

. « Je pouvais seulement leur dire :

“Vous en avez le droit” .

Certains ont exprimé un sentiment d’injustice, des reproches envers les prêtres.

Je pense que l’unique réaction, la seule chose que vous pouvez faire alors, est simplement d’écouter et d’espérer que finira par jaillir en eux la pensée qu’il existe aussi des gens sur lesquels on peut compter. »

« Finalement, j’ai aimé la façon dont les festivaliers répondaient lorsqu’ils étaient interrogés sur l’équipe pastorale.

« Ils sont cools », disaient-ils souvent.

J’ai apprécié le compliment ! »

* Le festival Jésus est une initiative polonaise visant à évangéliser les jeunes participants au festival Woodstock.

Il a été créé en 1999 dans le diocèse de Zielona Gora-Gorzow, à l’initiative de l’évêque Mgr Edouard Dajczaka, en réponse à la nécessité d’une pastorale des participants au plus grand festival de rock en Europe, réunissant la présence de plusieurs centaines de milliers de jeunes.

Cette année s’est déroulée la dix-huitième édition. Elle était organisée sous le haut patronage du saint Frère Albert Chmielowski.


Chaque jour sur le festival de Jésus, déployé au sein de celui de Woodstock, les jeunes peuvent profiter des messes, de l’adoration du Saint-Sacrement mais également de réunions, concerts, conférences et projections de films.

Source:https://fr.aleteia.org/2017/08/20/bouleverse-par-le-festival-woodstock-un-pretre-temoigne-de-son-experience/

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Message par Isabelle-Marie Dim 20 Aoû 2017 - 20:24

Marie du 65 a écrit:
Bouleversé par le festival Woodstock, un prêtre témoigne de son expérience

 



Belles Histoires!! Web3-poland-music-festival-woodstock-omar-marques-anadolu-agency



Le festival Woodstock est un des plus grands festivals de musique en plein air d'Europe, se produisant annuellement depuis 1995 en Pologne.

De nombreux groupes de rock, punk, reggae, funk, metal, venant de Pologne comme du monde entier, figurent à chaque édition.

Le père Jacques est un missionnaire de la Miséricorde et, également, curé du Sanctuaire de Notre-Dame de Markowice en Pologne.

Pendant de nombreuses années, il a été responsable de Caritas, l’équivalent du Secours catholique polonais de la ville de Gniezno.

Cette année, il a été pour la toute première fois au festival Woodstock, en Pologne, en tant qu’évangélisateur.

« C’est bouleversant !

C’est exactement là, juste à cet endroit, pile, au milieu de cette foule, que j’ai ressenti mes émotions les plus fortes.

Je me suis enlacé à la Miséricorde du Christ ! »

Le père Jacques témoigne de son expérience et reconnaît que, là-bas, il a rencontré l’Église dont parle le pape François : l’Église comme un hôpital qui accueille la souffrance et accompagne les blessés dans leur douleur :

« Après de nombreuses confessions et conversations, j’ai compris que toutes ces émotions négatives que nous craignons, toutes ces agressions, cette violence comme l’alcool, les drogues, les stimulants ne sont qu’un masque, une forme de fuite ou de mécanisme de défense pour essayer de tenir, face à une immense douleur du cœur », dit-il, ajoutant qu’il ne juge pas le festival de Woodstock.

« J’étais juste là en mission ».

« Je suis allé à Woodstock en tant que missionnaire de la Miséricorde, en tant que prêtre et confesseur, pour être avec les gens et parler avec chacun de ceux qui en éprouvait le besoin, voire l’envie.

Ceci n’est pas propre à ce festival.

S’il y n’y avait pas Woodstock, il y aurait d’autres évènements.

Le problème de la violence et de la drogue ne concerne pas l’endroit, mais les personnes. Je ne suis pas allé là-bas afin de condamner ou d’instruire, mais uniquement pour servir, et je dois dire qu’à côté de cette grande excitation du rock, j’ai rencontré une grande faim d’amour et un profond désir de Dieu. »

Présent au festival Jésus*, Monseigneur Grzegorz Ryś a rappelé aux évangélisateurs de ne pas exercer de pression.

Il expliquait l’inutilité de forcer quelqu’un à croire, et conseillait plutôt de rester dans l’attente et l’accueil, tout en ouverture :

« Certaines choses, certains moments dans la vie d’un homme, doivent être vécus par lui seul.

Même si vous voulez vraiment l’aider, parce que vous l’aimez, vous ne pouvez rien faire.

Vous devez lui laisser l’espace de sa liberté. »

Le père Jacques nous a d’ailleurs raconté comment s’était concrètement déroulée sa mission évangélique au festival :

« Je m’installais dans le champs, juste au dessous d’une croix mesurant plusieurs mètres, avec un siège vide à côté de moi et j’attendais.

Je dois reconnaître que je n’attendais jamais très longtemps.

Souvent, la plupart de mes visiteurs commençaient simplement par me dire que dans le fond, ils ne savaient pas vraiment pourquoi ils étaient venus là.

De là, la conversation se construisait seule.

Je dois avouer avoir fortement ressenti combien l’évangélisation est l’œuvre du Seigneur Jésus ; c’est Lui qui opère en nous. Le pape François présente l’Église comme un hôpital de campagne, dont la vocation est de soigner les plaies et non de les rouvrir, et c’est exactement ce que j’ai expérimenté : j’ai écouté des personnes horriblement blessées, qui sont venues avec des souffrances inimaginables, des histoires impossibles à croire, des vies empêtrées par des choix d’adultes, mais aussi suite à des enfances difficiles.

J’ai entendu le manque d’amour, l’absence d’attention et de soins, le vide de chaleur familiale.

Beaucoup avaient simplement envie de rejeter tout ça, et pour s’en défaire ils avaient besoin qu’on les écoute. »

« Je ne peux pas et je ne suis pas en mesure de mettre en mots toute cette souffrance, cette colère, ni même cette soif d’amour.

Je conserve au fond de moi toutes ces histoires et ces personnes, et je prie pour eux » , dit le père Jacques.

Il y avait aussi des questions difficiles sur la foi, sur Dieu, sur le Mal.

Un grand nombre de ces jeunes disent croire en Dieu, mais détester les prêtres

. « Je pouvais seulement leur dire :

“Vous en avez le droit” .

Certains ont exprimé un sentiment d’injustice, des reproches envers les prêtres.

Je pense que l’unique réaction, la seule chose que vous pouvez faire alors, est simplement d’écouter et d’espérer que finira par jaillir en eux la pensée qu’il existe aussi des gens sur lesquels on peut compter. »

« Finalement, j’ai aimé la façon dont les festivaliers répondaient lorsqu’ils étaient interrogés sur l’équipe pastorale.

« Ils sont cools », disaient-ils souvent.

J’ai apprécié le compliment ! »

* Le festival Jésus est une initiative polonaise visant à évangéliser les jeunes participants au festival Woodstock.

Il a été créé en 1999 dans le diocèse de Zielona Gora-Gorzow, à l’initiative de l’évêque Mgr Edouard Dajczaka, en réponse à la nécessité d’une pastorale des participants au plus grand festival de rock en Europe, réunissant la présence de plusieurs centaines de milliers de jeunes.

Cette année s’est déroulée la dix-huitième édition. Elle était organisée sous le haut patronage du saint Frère Albert Chmielowski.


Chaque jour sur le festival de Jésus, déployé au sein de celui de Woodstock, les jeunes peuvent profiter des messes, de l’adoration du Saint-Sacrement mais également de réunions, concerts, conférences et projections de films.

Source:https://fr.aleteia.org/2017/08/20/bouleverse-par-le-festival-woodstock-un-pretre-temoigne-de-son-experience/


A propos, non pas spécialement de Woodstock, qui a commencé en 1969, mais plus généralement des évènements de Mai 68, André Frossard déjà avait la même conviction, qu'ils étaient l'expression d'une soif, d'une quête spirituelle, inconsciente d'elle-même, et qui s'était fourvoyée :

"... Mai, pour moi, a été un phénomène religieux, la manière dont la religion peut s'exprimer ou s'extérioriser dans un monde qui lui est entièrement opposé, où elle a perdu ses points d'appui, où elle ne joue plus de rôle actif et effectif dans la vie intellectuelle. Son essence même est liberté, car contrairement à ce qu'on dit, la religion est libératrice, et elle l'est dans la mesure où elle empêche l'homme de se refermer, de s'incarcérer en lui-même...

Cet aspect libérateur, la religion ne l'avait pas mis en valeur depuis trop longtemps. Elle s'était plutôt réduite à la morale, elle parlait plus par interdits que par déclarations positives, et son esprit libérateur était vraiment le dernier à être développé en chaire le dimanche. Elle se sentait depuis très longtemps d'ailleurs, des responsabilités morales dans la vie du monde, et ces responsabilités brimaient ou bloquaient un peu chez elle le langage de la Révélation, qui fait tressaillir les âmes...

L'Église a pu sembler parfois donner le pas à la loi, à l'instar des scribes, mais elle a toujours compensé ses raideurs apparentes par une vaste dépense d'absolutions. On ne peut pas réduire le christianisme à la morale. Celle-ci est ou doit être une conséquence de l'amour des êtres. Et la mise en forme de leurs relations, qu’on appelle morale, n’est qu’un résultat de l’élan qui devrait les porter les uns vers les autres.

On a ignoré cela en mai. Le fameux « Il est interdit d’interdire » a passé pour une revendication de liberté absolue et sans contrôle. Je l’ai toujours interprété autrement. Nous avions fini par ne plus nous rendre compte, sous l’amas de nos législations, que si nos innombrables lois empêchaient parfois le mal, elles finissaient aussi par entraver le bien – ou par en déléguer l’exercice à des administrations spécialisées.

J’ai imaginé que ce qu’il était interdit d’interdire, c’était d’aimer. Je me suis peut-être trompé, mais il m’a semblé que les auteurs de ce slogan avaient moins de liberté à demander qu’à offrir. »

Source : André Frossard , La Baleine et le ricin (1982)
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Message par M1234 Mar 22 Aoû 2017 - 19:23

Éric Lorinet, pilote de montgolfière, chanteur… et prêtre


Belles Histoires!! Web-eric-lorinet-father-balloon-france3-recc81gions


Prêtre du diocèse de Valence, Éric Lorinet est passionné de montgolfière et assiste à toutes les grandes compétitions.

Une passion qu'il cumule avec son métier et... la chanson.

Dimanche 23 et 30 juillet 2017, le père Éric Lorinet, prêtre du diocèse de Valence, célèbre la messe lors du 15e Mondial Air Ballons de Chambley, près de Metz.

Une manière pour lui de mêler professionnel et loisir.

Car le prêtre aux multiples talents est pilote de montgolfière depuis 27 ans, en plus de chanter depuis quelques années.

Tout commence en 1986 alors qu’il est encore étudiant à l’ICPI (Institut de chimie et de physique industrielle), une école d’ingénieurs située à Lyon.

« L’école organisait une compétition entre grandes écoles de ballons, comparable à la célèbre course de voile de l’Edhec », explique le prêtre.

Il y a participe et l’expérience lui plaît.

Le jeune étudiant, qui n’a pas encore été appelé à Dieu, rencontre alors Philippe Buron-Pilâtre, fondateur et organisateur du mondial de montgolfière.

Convaincu par Buron-Pilâtre, il s’essaie à la montgolfière et y prend goût.

Il passe alors son brevet de pilote en 1990.

« J’ai alors acheté un ballon avec un copain », se souvient-il.

Trois ans plus tard, le jeune ingénieur alors âgé de 26 ans a « un déclic » et décide de devenir prêtre.

Sa passion pour le ballon ne disparaît pas.

Le père Lorinet participe ainsi à toutes les éditions du Mondial Air Ballons, qui est créé en 1989 et se déroule en Lorraine, à Chambley, sur une ancienne base aérienne de l’Otan.

Il officie alors dans la chapelle où Michael Collins, astronaute américain et « troisième homme » de la mission Apollo 11 qui mène en 1969 aux premiers pas de l’homme sur la Lune, « s’est marié ».

En plus de ses messes, le prêtre vole aussi, « mais pas en tant que concurrent ».

Il vole à côté de la compétition, prenant à son bord des passagers, afin de leur « faire découvrir la magie du vol » et des sponsors.

« Je ne gagne aucun sous avec cela », tient-il quand même à préciser.

Le prêtre participe également aux championnats de France.

Les derniers se sont déroulées du 11 au 16 août en Lot-et-Garonne.

Éric Lorinet a évidemment encore répondu présent.


Pilote, mais aussi chanteur
Sinon, en dehors de ces compétitions, ce n’est pas toujours simple de concilier cette passion avec son travail.

« En tant normal, je n’ai pas le temps et la Vallée du Rhône, où j’officie, n’est pas idéal pour voler : il n’y a pas assez de vent », explique-t-il.

Voilà pourquoi, il ne pilote que « durant [ses] vacances », quand il a « un créneau dans [son] agenda et que la météo le permet ».

Pas simple de combiner ce hobby original avec son métier de prêtre et ses activités de chanteur.

Car pendant 6 ans, le prêtre a donné une soixantaine de concerts, « un par mois ».

« Au début, c’était un peu un gag », plaisante-t-il en souriant.

« C’était au moment où Les Prêtres » — trio musical composé de membres du clergé du diocèse de Gap et d’Embrun, qui sort son premier album en 2010 — « avait du succès ».

« Avec deux potes, on les a imités, pour financer un camp à Saint-Jacques-de-Compostelle », poursuit-il.

L’expérience est un succès et les trois hommes, connus sous le nom de

« Trio Apollinaire » viennent de sortir leur deuxième CD.



Les 3 prêtres (Drômois) en concert


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/22/eric-lorinet-pilote-de-montgolfiere-chanteur-et-pretre/

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Message par M1234 Jeu 24 Aoû 2017 - 9:36

Un beau moment de solidarité

Il franchit la ligne d’arrivée grâce à son rival


 

Belles Histoires!! Web3-us-beacon-beach-td-jesse-orach-rob-gomez-facebookbeacon-beach-td



Jesse Orach, 23 ans, à bout de forces, n'est plus qu'à quelques dizaines de mètres de l’arrivée lorsqu'un malaise le prend.

Rob Gomez, second dans la course, arrive juste derrière lui et pourrait facilement le dépasser et remporter la victoire.

Originaire de l’État du Maine, aux États-Unis, Jesse Orach est en passe de franchir la ligne d’arrivée.

Après une course de 10km, sa victoire n’est plus qu’à une centaine de mètres. Pourtant, il semble soudain faiblir.

D’un instant à l’autre, il va chuter ; personne n’en doute.

C’est certain, le coureur suivant aurait pu facilement le dépasser, franchir la ligne d’arrivée et gagner la course.

Néanmoins Robert Gomez, 34 ans, talonnant Jesse Orach, n’y pense pas.

Il saisit son rival épuisé et l’aide à franchir la ligne d’arrivée.

Et lorsque Jesse tombe à nouveau à terre, il le félicite de sa victoire.

Les deux coureurs ont obtenu le même temps de course :

31 minutes et 31 secondes.

« Ce que j’ai fait, n’importe qui dans ma situation l’aurait fait également.

J’ai eu la chance d’être là, d’être capable d’aider, commente Robert Gomez.

Je ne pouvais pas le laisser là. Je pense que, dans le monde du sport, la camaraderie doit primer sur la compétitivité. »

Jesse n’a, quant à lui, n’a pas caché sa reconnaissance à l’encontre de Gomez :

« Je ne savais pas quoi dire.

Sans lui, je n’aurais pas fini la course ».

Jesse se voyait déjà perdre, n’imaginant pas être capable de trouver la force de franchir la ligne d’arrivée.

Pour le jeune homme, Gomez a été extraordinaire ; il l’a poussé à se surpasser et à finir la course. «

Je suis choqué, ajoute-t-il.

Je l’ai ensuite cherché pour le remercier, mais je ne trouvais pas les mots.

Il m’a répondu que je n’avais pas besoin de dire quoi que ce soit. »







Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/23/un-beau-moment-de-solidarite-il-franchit-la-ligne-darrivee-grace-a-son-rival/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par Philippe Emmanuel Jeu 24 Aoû 2017 - 22:42

Un acte désintéressé et tellement rare... On ne peut s'empêcher de se demander : dans une situation semblable, aurais-je fait la même chose ?
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Message par M1234 Lun 28 Aoû 2017 - 10:18

Oui Philippe Emmanuel, posons nous la question?

Un prêtre raconte comment il est passé du Ku Klux Klan au sacerdoce

 

Belles Histoires!! 1368110841_b7381


Le père William Aitcheson.

Un prêtre catholique d’Arlington, dans l’État de Virginie, s’est mis provisoirement en retrait de ses fonctions après avoir révélé qu’il avait appartenu au Ku Klux Klan et brûlé des croix il y a plus de 40 ans, avant d’entrer dans les ordres.

Le père William Aitcheson a publié, lundi 21 août, un texte dans le Arlington Catholic Herald dans lequel il se décrit comme « un jeune homme facilement impressionnable » à l’époque où il devint membre de ce groupe prêchant la haine.

Il écrit encore que les images de ces nationalistes et tenants de la suprématie blanche, manifestant à Charlottesville, « ont fait remonter des souvenirs d’une période sombre de sa vie qu’il aurait préféré oublier. »

La police locale a expliqué qu’Aitcheson avait été à l’époque l’un des leaders de la loge Robert E. Lee des chevaliers du Ku Klux Klan du Maryland.

La loge avait alors l’intention de recruter des gens pour faire sauter des installations de l’armée américaine situées dans la région.

Quand sa maison fut fouillée par la police dans les années 1970, on y retrouva 4 kilos de poudre, des armes ainsi que d’autres explosifs dans sa chambre et sa cave.

Il explique comment il est « passé de la haine à l’amour avec la grâce de Dieu »

« J’étais un jeune homme très impressionnable et j’ai appartenu au Ku Klux Klan.

C’est de notoriété publique, mais c’est une information qui ressort rarement.

Mes actions étaient méprisables.

Quand je repense aux croix brûlées et aux lettres de menaces, j’ai comme l’impression de parler de quelqu’un d’autre.

J’ai peine à croire que c’était moi.

À l’époque j’étais catholique, mais pas du tout pratiquant.

Le côté ironique d’avoir quitté un groupe haineux anti-catholique pour rejoindre l’Église catholique ne m’a pas échappé.

C’est un rappel qu’à travers Jésus-Christ, une transformation radicale est possible dans sa miséricorde.

Alors que 40 années ont passé, je dois déclarer ceci :

je suis désolé.

À tous ceux qui sont victimes du racisme et de l’intolérance, je suis désolé.

Je n’ai pas d’excuses, mais j’espère que vous me pardonnerez.

Si jamais des suprémacistes blancs venaient à me lire, j’ai un message à leur adresser : cette idéologie ne vous comblera jamais.

Votre haine ne sera jamais satisfaite, et votre colère ne s’apaisera pas.

Je vous encourage à trouver la paix et la miséricorde là où elles sont authentiques et infinies : en Jésus-Christ.

Je vous demande de prier pour les victimes du racisme et de l’intolérance.


Qu’elles n’aient jamais le sentiment de ne pas être pleinement des enfants de Dieu, aimées et dignes.

Priez aussi pour ceux qui perpétuent les pensées racistes et croient, à tort, être supérieurs aux autres.

Dieu pardonne à tous ceux qui se repentent sincèrement.

Personne n’est hors de la portée de son amour.

En se convertissant au Christ, ils pourront trouver une nouvelle vie dans la vérité. »


En réponse, le diocèse d’Arlington a publié un communiqué par l’intermédiaire de son évêque, Mgr. Michael Burbidge :

« Il est vrai que le passé du père Aitcheson avec le Ku Klux Klan est triste et profondément troublant.

Mais je prie pour que, dans le climat politique et social actuel, son message parvienne à ceux qui encouragent la haine et la division et les amène à une conversion du cœur.

Notre Seigneur est prêt à les aider à s’engager sur un nouveau chemin, un chemin au long duquel ils trouveront la paix, l’amour et la miséricorde.

L’Église catholique fera tout ce qu’elle peut pour les aider à se rapprocher de Dieu. »

Aucune accusation de racisme ou de sectarisme n’ont été émises à l’encontre de Fr. Aitcheson depuis qu’il est prêtre dans le diocèse d’Arlington.

L’article du père Aitcheson a été écrit avec l’intention de raconter l’histoire de sa transformation.

C’est lui-même qui a demandé volontairement à être éloigné temporairement du ministère public, pour le bien de l’Église et de sa communauté paroissiale, et cette demande lui a été accordée.

J’ai contacté le responsable de la communication du diocèse Billy Atwell pour lui demander ce qui avait conduit le père Aitcheson à vouloir démissionner temporairement du ministère, et quel genre de réactions son éditorial avait suscitées.

Voici sa réponse :

« Le père Aitcheson a décidé qu’étant donné le climat politique et social actuel autour de la question ultra-sensible du racisme, il serait préférable de se mettre en retrait pendant un temps.

Il s’est dit que ce serait mieux pour l’Église et pour sa paroisse.

Sa demande a été approuvée.

Ce qu’il espère, c’est que l’histoire de sa transformation puisse bénéficier à d’autres.

Le fait qu’il ait eu la volonté de partager son histoire a suscité bon nombre de réactions positives.

Les commentaires, suite à la publication sur notre page Facebook, reflètent globalement l’ensemble des réactions que nous avons eues jusqu’à maintenant.

J’ai reçu des mails de personnes qui ne sont pas catholiques — et qui pour certaines sont farouchement opposées à la position de l’Église sur de nombreux sujets — mais qui veulent montrer qu’elles ont de l’estime pour son message. »

À mon sens, l’histoire du père Aitcheson est un témoignage fort et extraordinairement courageux sur la conversion et sur la grâce.

Et elle nous rappelle à tous quelque chose dont j’ai parlé dans mon homélie dimanche dernier :

« Dieu n’en a pas encore fini, avec aucun de nous. »


Lire aussi : Ce prêtre exceptionnel a été plus puissant que le Ku Klux Klan
https://fr.aleteia.org/2017/03/05/ce-pretre-exceptionnel-a-ete-plus-puissant-que-le-ku-klux-klan/


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/26/un-pretre-raconte-comment-il-est-passe-du-ku-klux-klan-au-sacerdoce/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr




Découvrez le village où on bénit les voitures

 

Belles Histoires!! Web3-blessing-of-the-automobiles-by-mons-jean-claude-boulanger-bishop-of-secc81ez-saint-christophe-sur-avre-ciric_134197


La bénédiction des voitures, un rituel singulier. (Image d'illustration).

Comme chaque année, habitants et vacanciers se sont réunis dans la petite chapelle de Retord, située sur la commune du Grand-Abergement dans l’Ain, pour célébrer saint Roch d'une curieuse manière.

En effet, à l’issue de messe, qui a lieu tous les ans le 16 août, un prêtre a bénit les voitures et les automobilistes qui se présentaient à lui.

Ce jour là, ce sont plus de 70 voitures qui ont bénéficié de cette bénédiction, deux fois plus qu’il y a deux ans.

Cette étonnante tradition est née il y a plus d’un siècle.

A cette époque, un prêtre bénissait à la saint Roch charrues, carrioles et tout autres moyens de locomotion assurés par des bœufs ou des chevaux.

Il s’agissait alors de consacrer l’activité agricole et les véhicules en général.

Le choix de la date de la saint Roch pour procéder à cette bénédiction reste en revanche nébuleux, si ce n’est que la chapelle de Retord lui est consacrée.

Et pour cause, saint Roch est le patron des antiquaires, des carriers, des lépreux, des médecins et des prisonniers, mais pas des automobilistes, confiés traditionnellement à saint Christophe.

Il n’empêche, l’événement continue d’accueillir chaque année des pèlerins venus de toute la région faire bénir leur véhicule.

Cette année, ils ont été bénît à l’issue de la singulière « prière de l’automobiliste », écrite par le père Michel Hubaut, théologien franciscain :

« Seigneur,

Toi qui es toujours présent sur la route de chacun, Toi dont l’amour féconde nos gestes quotidiens, tourne vers moi Ton Visage, sois mon Fidèle compagnon tout au long de mes voyages.


Accorde-moi de bien user de ma liberté et de garder le sens de mes responsabilités.

Donne-moi, même si parfois cela me coûte, d’observer scrupuleusement le code de la route, par respect pour la vie que Tu m’as donnée et pour celle de mes frères qui est sacrée.


Que je ne fasse jamais de ma voiture un char d’assaut ou une imbécile armure, pour me vanter de quelque performance ou assouvir mon instinct de puissance.

Qu’elle soit un simple outil au service de mon travail et pour le plaisir de mes loisirs.

Accorde-moi, comme le Bon Samaritain, de savoir porter secours à celui qui en a besoin et de faire un détour pour aider mon voisin.

Accorde-moi l’humour et la patience dans les encombrements et, dans un beau paysage, la grâce de l’émerveillement, l’humilité pour accepter mes propres limites et la sobriété quand quelqu’un m’invite.

Rappelle-toi que je ne suis qu’un pauvre voyageur qui roule vers Ton ultime rendez-vous mais ne doit pas, de lui-même, en devancer l’heure.

Amen. »


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/26/decouvrez-le-village-ou-on-benit-les-voitures/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par Philippe-Antoine Lun 28 Aoû 2017 - 10:34

http://www.ledauphine.com/vaucluse/2017/08/27/il-offre-une-glace-a-une-inconnue-et-disparait

Vous allez peut-être me dire que vient faire cette gentille petite anecdote dans l'actualité tourmentée que nous vivons ?

A la reflexion, je me dis que ce n'est pas forcément  par des actes d'héroïsme que nous changerons le monde, mais avec des petites attentions à la portée de chacun de nous. Le Seigneur ne nous a t-il pas promis que le moindre verre d'eau qu'on donne à boire à un assoiffé ne resterait pas sans récompense?  Soleil
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Message par M1234 Lun 28 Aoû 2017 - 10:56

Philippe-Antoine a écrit:http://www.ledauphine.com/vaucluse/2017/08/27/il-offre-une-glace-a-une-inconnue-et-disparait

Vous allez peut-être me dire que vient faire cette gentille petite anecdote dans l'actualité tourmentée que nous vivons ?

A la reflexion, je me dis que ce n'est pas forcément  par des actes d'héroïsme que nous changerons le monde, mais avec des petites attentions à la portée de chacun de nous. Le Seigneur ne nous a t-il pas promis que le moindre verre d'eau qu'on donne à boire à un assoiffé ne resterait pas sans récompense?  Soleil

Non, non Philippe tu as bien fais de poster cette info, je trouve cela admirable, ici une glace ailleurs peut-être un sourire.....etc.....ce n'est pas en donnant des mille et des cents que nous serons mieux récompensés et je trouve ton texte excellent Good!

Je me permets d'ajouter cette petite anecdote qui s'est réellement passée hier, la plus jeune de mes filles travaillent auprès des personnes âgées et à motricité réduite, elle prend donc son service et sachant que cette patiente est très croyante elle lui apporte une belle Vierge de Lourdes,quelle ne fut pas la surprise de ma fille cette dame s'est mise à pleurer, j'ai dit à ma fille hier soir "Tu vois aujourd'hui tu as fais une heureuse c'est cela ma fille la charité chrétienne"!!!
Elle me répond "Oui Maman elle m'a serrée dans ses bras" j'avais les larmes aux yeux!!!!

J'ajoute donner sans rien attendre en retour ou simplement un sourire....une main tendue.....etc....

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Message par Philippe Emmanuel Lun 28 Aoû 2017 - 22:24

Ce n'est pas une belle histoire, et il ne peut être question d'héroïsme.  

Marie, le père Aitcheson était vicaire dans ma paroisse de Saint Léon le Grand.  Il y a malheureusement une toute autre histoire que celle citée plus haut, qui a été fabriquée.

Son passé a été "exposé" par une journaliste et notre évêque lui a fait publier cette "confession" avant que l'histoire soit rendue publique.  Il avait été condamné à payer des indemnités, ce qu'il n'a jamais fait.  

Pour ceux qui lisent l'anglais, voici un article qui raconte ce qui s'est vraiment passé:

https://www.washingtonpost.com/outlook/how-i-discovered-my-childhood-priest-was-in-the-ku-klux-klan/2017/08/25/c8ff3ff4-88e6-11e7-961d-2f373b3977ee_story.html?hpid=hp_no-name_opinion-card-a%3Ahomepage%2Fstory
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Message par M1234 Mar 29 Aoû 2017 - 9:39

Merci Philippe Emmanuel pour ce témoignage, par contre, malgré sept années d'anglais je ne saurai pas tout comprendre, je vais traduire avec mon moteur de recherche si je peux je posterai en Français

Cette femme paralysée sera-t-elle la prochaine Miss Monde ?

 

Belles Histoires!! Web3-beata-jac582ocha-disabled-woman-miss1


Paralysée après la chute d’un homme s’étant suicidé du 7e étage, la polonaise Beata Jałocha, espère pouvoir concourir au titre de Miss Monde en chaise roulante.

Son émouvante histoire est connue en Pologne et fait désormais le tour du monde.

Beata Jałocha travaillait comme kinésithérapeute et instructeur physique lorsqu’en mai 2013, alors qu’elle se rendait chez un patient, un homme tombe sur elle en se suicidant du septième étage d’un immeuble.

Lui est mort sur place.

Transportée à l’hôpital en urgence, elle est brisée en plusieurs endroits et la moelle épinière est malheureusement atteinte.

Depuis, elle se déplace dans un fauteuil roulant, paralysée du bassin  jusqu’aux pieds.

Avant son accident, Beata exerçait son métier avec passion.

Tout le monde la décrit comme une personne énergique, engagée, prête à offrir toute son aide aux autres.

« C’est une personne phénoménale.

Elle ne demandait jamais si c’était douloureux.

Je n’avais même pas besoin de le lui dire ; elle le savait », commente un de ses ex-patients.

Dans une récente interview, Beata confesse ses doutes :

« Quand je suis entrée au service de neurologie, tout a basculé.

J’étais dos au mur, il m’a fallu faire le tri et retrouver les vraies valeurs de la vie.

J’ai compris que courir sans cesse après les choses matérielles n’avait aucun sens.

Parce que vous pouvez obtenir tout ce dont vous rêvez dans la vie et vous réveiller un jour en réalisant que la moitié de votre corps ne répond plus. »


Le goût du défi


Beata n’a jamais cherché à savoir qui était l’homme qui a changé sa vie et n’a jamais tenté de prendre contact avec la famille.

Bien qu’elle ait peu de souvenir de l’accident, elle considère qu’il est inutile de ressasser le drame de sa vie et accepte son sort.

Mieux, elle n’a de cesse de se battre pour récupérer sa mobilité et cultive les défis : elle saute en parachute, a appris à piloter une montgolfière et a passé avec succès son brevet de planeur !

Aujourd’hui, elle a un nouvel objectif : remporter le titre de Miss Monde en fauteuil roulant 2017.

Si elle est sélectionnée pour la finale, elle pourra rester en compétition et se présenter au concours qui se déroulera le 7 octobre prochain à Varsovie.  

Pourtant, la couronne n’est pas son but ultime :

« Je souhaite que tout ça ait un impact supplémentaire, confie-t-elle.

Je veux montrer que le handicap peut être traité comme un simple défi dans la vie.

Il ne doit pas être quelque chose à craindre.

Le handicap ne doit pas exclure.

Le fait que je me déplace autrement, ne veut pas dire que je n’attends pas la même chose de la vie.

Je voudrais montrer que le handicap peut être amusant, qu’une fille sur une chaise roulante peut aussi être jolie, qu’en photo je peux aussi avoir l’air cool et que je peux accomplir des choses dans ma vie. »



Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/08/28/cette-femme-paralysee-sera-t-elle-la-prochaine-miss-monde/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par Philippe Emmanuel Mar 29 Aoû 2017 - 21:40

Quelle histoire extraordinaire !  Merci Marie !
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Message par M1234 Jeu 31 Aoû 2017 - 10:18

Je vous en prie Philippe Emmanuel
Avec toute mon Amitié!


Gaspard aurait eu 4 ans aujourd’hui

 

Belles Histoires!! Gasspard



« Vivre 20 ans, 50 ans, 100 ans, ce n’est pas l’essentiel, c’est vivre pleinement l’instant présent où Dieu est blotti », écrit ce 30 août le père de Gaspard.

Aujourd’hui, le petit Gaspard, décédé le 1er février dernier d’une maladie neurodégénérative, aurait fêté ses 4 ans.

Ce 30 août, c’est le premier anniversaire que sa famille fête sans lui.

Ou plutôt « sans lui, mais avec lui », selon les mots de ses parents publié dans un post sur Facebook ce matin.

Lire aussi : « Gaspard, soldat de l’amour » : rencontre avec ses parents


https://fr.aleteia.org/2017/07/07/gaspard-soldat-de-lamour-rencontre-avec-ses-parents/



L’histoire de ce petit « soldat de l’Amour », de son courage et de celui de sa famille, est suivie par un grand nombre de personnes, notamment par le biais de la page Facebook « Gaspard entre Terre et Ciel » qui relate les rebondissements de la vie du courageux petit garçon et de sa famille.

Cette page a également permis de fédérer une communauté  de soutien, de dialogue et de prière autour du petit garçon, et de distiller au fil des mois de ce combat, un courage, une espérance et un amour délicieusement contagieux.

Lire aussi : Adieu Gaspardhttps://fr.aleteia.org/2017/02/02/adieu-gaspard/

Même parti, Gaspard continue d’émouvoir ceux qui ont suivi son aventure, et d’encourager prière et soutien envers les familles qui connaissent la maladie et le deuil.

En quelques heures, son message a été partagé plus de 7 300 fois.




Lire icihttps://fr.aleteia.org/2017/08/30/gaspard-aurait-eu-4-ans-aujourdhui/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par saint-michel Ven 1 Sep 2017 - 10:31

Merci pour ces belles histoires soeur
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http://saintmichelarchange.wordpress.com/

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Message par M1234 Ven 1 Sep 2017 - 11:02

Je vous en prie saint-michel, ce n'est rien que du bonheur pour moi et si je peux en faire profiter les membres du forum c'est encore mieux!!

Gloire à toi Seigneu

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Message par M1234 Mar 5 Sep 2017 - 11:13

Opiomane, privé des sacrements, il meurt en martyr et devient saint


Belles Histoires!! Web3-saint-mark-ji-tianxiang-asian-saints-icon-wikimedia-cc



Saint Marc Ji Tianxiang ne pouvait pas se passer d’opium.

Mais il ne pouvait pas non plus se passer de Dieu.

Pendant des années, Ji fut un chrétien respectable, élevé dans une famille chrétienne dans la Chine du XIXe siècle.

Il exerce des responsabilités dans la communauté chrétienne.

C’est un médecin aisé qui soigne les pauvres gratuitement.

Un jour, il est atteint d’un mal violent à l’estomac qu’il traite à l’opium.

C’était alors un traitement efficace, mais Ji devient vite dépendant


Or l’addiction à l’opium est considérée comme honteuse et profondément scandaleuse.

Alors que son état se dégrade, Ji continue à lutter contre la dépendance.

Il va se confesser régulièrement, refusant de se laisser envahir par ce mal qui avait pris le contrôle de lui.

Malheureusement, le prêtre auprès duquel il va se confesser ne perçoit pas l’addiction comme une maladie.

Comme Ji confesse continuellement le même péché, le prêtre considère qu’il n’a pas de réelle volonté de se repentir, d’essayer de faire mieux.

Or, s’il n’y a pas de réel désir de se repentir et de ne plus pécher, la confession n’est pas valide. Au bout de quelques années, le confesseur de Ji lui demande d’arrêter de venir tant qu’il ne peut pas remplir les conditions de la confession.

Pour certains, cela aurait pu être une incitation à tourner le dos à l’Église, de honte ou de colère.

Mais malgré sa déchéance, Ji se sait aimé de Dieu et de l’Église.

Il sait que le Seigneur veut son cœur, même s’il ne peut pas Lui donner sa vie.

Il ne peut pas se passer d’opium, mais il peut continuer à être un chrétien engagé, ce qu’il demeure. Pendant 30 ans, il ne peut pas recevoir les sacrements.

Et pendant 30 ans il prie afin de mourir en martyr, seule façon pour lui d’être sauvé.


Fidèle au Christ jusqu’à la mort


En 1900, quand les boxers chinois se révoltent et s’en prennent aux étrangers et aux chrétiens, Ji est fait prisonnier avec des dizaines d’autres chrétiens, dont son fils, six petits-enfants et deux belles-filles.

La plupart de ceux qui sont emprisonnés avec lui pensent qu’en raison de son addiction, il reniera sans doute le Christ.

Or, même si Ji ne fut jamais en mesure de vaincre son addiction, il finit par être inondé de la grâce de la persévérance finale.

Aucune menace ni aucune torture ne peuvent l’ébranler.

Il est déterminé à suivre le Seigneur qui ne l’avait jamais abandonné.

Alors que sa famille et lui sont traînés en prison avant d’être exécutés, son petit-fils lève vers lui des yeux apeurés et lui demande :

« Grand-père, où allons-nous ?

» « Nous rentrons à la maison », répond-il.

Ji supplie ses ravisseurs de le tuer en dernier afin qu’aucun des neuf membres de sa famille n’ait à mourir seul.

Il se tient à côté de chacun d’eux à mesure qu’ils sont décapités


Enfin, il s’avance à son tour vers la mort en chantant la litanie de la Sainte Vierge.

Et bien qu’il ait été tenu éloigné des sacrements pendant des décennies, il ne tardera pas à être reconnu saint par l’Église.

Saint Marc Ji Tianxiang est un magnifique témoin, à la fois de la grâce de Dieu constamment à l’œuvre dans les choses les moins visibles, capable de faire des personnes les plus inattendues de grands saints, et de déployer Sa grâce qui abonde envers ceux qui gardent la foi, quand même l’Église semble les rejetter.

Lire icihttps://fr.aleteia.org/2017/09/04/opiomane-prive-des-sacrements-il-meurt-en-martyr-et-devient-saint/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr









La communauté des Petits Gris au secours des toxicomanes



Belles Histoires!! Web-saint-john-hope-c2a9-association-saint-jean-espc3a9rance-la-vie-aprc3a8s-la-drogue-facebook

 

Depuis 30 ans, les moines de la communauté Saint Jean l’Espérance tentent de délivrer ceux qui sont enchainés.

En novembre 2016, le pape François rappelait la nécessité de lutter contre la drogue qu’il qualifiait de « nouvelle forme d’esclavage ».

Sans attendre l’appel du Pape, les moines de la communauté Saint Jean l’Espérance s’appliquent à aider les toxicomanes.


Des moines au secours des drogués


Douze ans seulement après la création de la congrégation de Saint Jean, celle-ci a ouvert un centre d’accueil pour les toxicomanes en 1987 à Besse.

Deux ans plus tard, de nouvelles infrastructures sont inaugurées à Bretèche.

La discipline monastique et à la vie austère des moines obtiennent d’étonnants résultats.

Inspirée de la devise des bénédictins « ora et labora », elle alterne travaux manuel et offices.

Les pensionnaires goutent ainsi la sérénité d’une vie réglée, recluse et consacrée, entourés d’affection fraternelle.


L’amitié et la foi, deux armes contre l’addiction


L’une des meilleures armes des moines contre le mal qui ronge ces naufragés ?

« L’amitié », comme le révèlait Ambroise, l’un des frères, dans un article ancien publié dans Valeurs Actuelles, en 2010.

Amitié avec les moines, premièrement, véritables rocs auxquels les drogués peuvent s’accrocher.

Amitié entre les pensionnaires, également, grâce à  un système de binôme associant un ancien à un nouveau.

Pour cimenter le tout, la prière grâce à qui tous les espoirs de guérison sont permis.


La drogue, un maître tyrannique et mauvais


Sur le site internet de la communauté, les témoignages s’enchaînent.

Comme celui d’Isabelle, encore jeune et jolie mais déjà marquée.

Pour payer ses doses, elle faisait des « spectacles érotiques »

Une autre pensionnaire raconte :

« On apprend à mentir, on apprend à voler (…) je suis devenue méchante, j’ai rencontré la haine au point d’être capable de tuer ».

Ce sont ces spirales atroces que les frères s’efforcent de détruire. Avec au final, le redressement personnel, la liberté et le retour du bonheur.

Pour plus de renseignements, le lien de leur site ici.http://www.stjean-esperance.net/



Belles Histoires!! Logo


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/03/26/la-communaute-des-petits-gris-au-secours-des-toxicomanes/

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Message par M1234 Sam 9 Sep 2017 - 11:25

Des « coureurs du pape » bientôt aux Jeux olympiques ?

 


Belles Histoires!! Web3-ninth-edition-of-the-race-of-the-saints-cpp_335094


L'Athletica Vaticana, composée d'employés du Vatican, se prépare à courir bientôt un marathon.

Une trentaine d’employés du Vatican, hommes et femmes, ont créé une équipe de coureurs, l’Athletica Vaticana, nous apprend le site Crux.

Ces « coureurs du pape » comprennent des rédacteurs du journal L’Osservatore Romano, des membres du clergé et des gardes suisses, mais aussi des restaurateurs, une pharmacienne, un gardien de musée ou des artistes.

L’équipe fera ses grands débuts sous les couleurs du Saint-Siège le 17 septembre prochain, pour le premier marathon interreligieux, le Via Pacis.

La course commencera et finira à Saint-Pierre et passera à Rome devant la synagogue et la mosquée ainsi que les églises vaudoises et orthodoxes.

Un premier début qui augure des compétitions plus importantes ?


Une équipe qui veut être un témoignage


« Nous essaierons de témoigner des valeurs réelles du sport grâce à l’amitié » explique le père Melchor Sanchez de Toca et Alameda, sous-secrétaire du Conseil pontifical de la culture.

Le prélat poursuit :

« Nous rejoignons nos amis et collègues de l’équipe de foot qui, pendant de nombreuses années, qui avec le championnat du Vatican recueille des fonds pour des œuvres de bienfaisance. (…)

Ainsi que l’équipe de cricket mise en place par des prêtres de l’Université pontificale — pas forcément des employés du Vatican — qui permet un dialogue sans précédent avec les mondes asiatique, musulman et anglican ».

« Nous souhaitons être les témoins d’un sport pur, unis et honnêtes sans raccourci », précise la pharmacienne du Vatican, Michela Ciprietti, qui, il y a dix jours, a remporté, les mains levées vers le ciel, le demi-marathon nocturne de Rome. Des propos qui laissent penser que l’équipe de coureurs ne s’arrêtera pas au marathon interreligieux.

Pour elle, l’équipe ambitionne d’être également « forte dans sa dimension spirituelle ».


En route vers les Jeux olympiques ?


En 2012, un film italien dirigé par Raffaele Verzillo, 100 metri dal paradiso, imagine l’histoire d’athlètes religieux qui concourent au Jeux olympiques de Londres en blanc et jaune, couleurs du Vatican.

Un scénario qui prête à sourire à première vue, mais qui est crédibilisé par la création de l’Athletica Vaticana.

Mais les « coureurs du pape » refusent pour le moment de penser à cette éventualité.

« Nous ne participerons pas aux Jeux olympiques » affirme avec conviction le père Melchior Sanchez. Giancarlo Giannini, dactylographe, abonde dans le même sens.

Il déclare à la presse :

« Nous “les coureurs du pape” n’avons pour seul objectif de donner le meilleur de nous-mêmes, mais ne visons aucun classement ».

Le doyen de l’équipe ajoute tout de même que « les membres de l’équipe ont l’habitude de courir divers types de courses, de la course moyenne à celle de 100 kilomètres ».

Il est donc encore permis de rêver.


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/09/08/des-coureurs-du-pape-bientot-aux-jeux-olympiques/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Lun 11 Sep 2017 - 11:24

Comment deux médecins polonais ont trompé les nazis

 

Belles Histoires!! Web3-poland-doctors-saved-jews-fake-outbreak-public-domain



La Fondation internationale Raoul Wallenberg recherche actuellement des survivants ou des proches de survivants afin de pouvoir retracer en détail cette histoire incroyable.

Pendant l’occupation de la Pologne par les nazis, deux médecins, le Dr. Eugene Lazowski et le Dr. Stanisław Matulewicz, sont parvenus à sauver 8 000 personnes des camps de travail en mettant en place un stratagème pour duper les nazis : ils leur ont fait croire à une épidémie de typhus touchant la ville de Rozwadow.

Cette idée leur vient suite à une découverte du Dr. Lazowski : en inoculant à un individu en bonne santé des bactéries mortes responsables du typhus, celui-ci présente des résultats positifs aux tests de dépistage de la maladie sans souffrir d’aucuns de ses symptômes. Or les nazis avaient une peur bleue du typhus.

Ils craignaient qu’une épidémie de cette maladie extrêmement contagieuse ne vienne perturber la production de leurs camps de travail ou ne les touche eux-mêmes.

Sachant cela, les deux médecins mettent leur plan à exécution.

En collaboration avec la résistance polonaise, les médecins inoculent à la population de Rozwadow une bactérie morte et inoffensive du nom de Proteous OX-19. En réaction, le système immunitaire se met alors à créer des anticorps marqueurs d’une infection au typhus.

Le plan fonctionne à merveille.

Les patients sont testés positifs au typhus et toute la zone est placée en quarantaine.

Ainsi, tous les habitants ont été sauvés des camps.

Les médecins n’inoculent pas la bactérie aux juifs, car ceux-ci auraient été automatiquement tués s’ils avaient été suspectés d’avoir contracté la maladie.


Le stratagème manque d’être découvert

Cependant, grâce à « l’épidémie », les juifs se trouvent dans une sécurité relative dans la mesure où les nazis désertent la zone touchée par le Fleckfieber, de peur d’être contaminés par cette maladie mortelle.

Le Dr. Lazowski, qui vit près du ghetto juif, s’occupe également de soigner les juifs en secret, bien que cela ait été interdit par les nazis.

Le stratagème manque d’être découvert quand il apparaît clairement que la maladie n’avait provoqué que très peu de morts.

Des inspecteurs nazis envoient des médecins éclaircir cette affaire.

Le Dr. Lazowski les reçoit en leur servant un banquet de spécialités et de boissons polonaises avant de les faire passer dans une pièce sale où se trouvaient des patients visiblement malades.

Les médecins nazis sont alors convaincus que l’épidémie est bien réelle.

La Fondation internationale Raoul Wallenberg, une ONG qui mène des recherches sur l’Holocauste, espère recueillir des témoignages de personnes qui pourraient en savoir plus sur les actions des Dr. Lazowski et Matulewicz.

Après la guerre, le Dr. Lazowski est parti vivre aux États-Unis où il mourut en 2006 après une brillante carrière de professeur en pédiatrie à l’Université de l’Illinois à Chicago.

Il écrit ses mémoires intitulés Prywatna wojna (Ma guerre privée).

La Fondation internationale Raoul Wallenberg ne sait pas ce qu’il est advenu de son collègue, le Dr. Matulewicz.

« Nous prions toute personne ayant survécu grâce à leur aide ainsi que les proches de survivants de prendre contact avec notre association.

Nous nous ferons une joie de recueillir votre important témoignage. Vous pouvez nous contacter de préférence par mail à l’adresse irwf@irwf.org » ont indiqué récemment Eduardo Eurnekian et Baruch Tenembaum, l’un président et l’autre fondateur de l’organisation, dans un communiqué de presse.

Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/09/09/comment-deux-medecins-polonais-ont-trompe-les-nazis/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Ven 15 Sep 2017 - 11:48

Opéré 22 fois du cerveau, Dylan, 5 ans, entre à l’école pour la première fois

 

Belles Histoires!! Web3-facebook-sir-dylan-eli-the-dragon-slayer-s-team



Le petit Dylan Lipton-Lesser a effectué sa première rentrée scolaire le 8 septembre dernier.

Une prouesse au regard du combat courageux qu'il mène depuis sa naissance.

Dylan Lipton-Lesser, petit garçon de 5 ans, originaire du comté de Chesterfield, en Virginie, est né avec onze semaines d’avance, d’où le pessimisme des médecins quant à ses chances de survie, et plus encore quant à la possibilité de mener un jour une vie « normale ».

Dès le plus jeune âge, le petit prématuré a été confronté à des infections, des hémorragies cérébrales et une hydrocéphalie.

Il a donc dû subir la bagatelle de 22 interventions chirurgicales très lourdes, sans compter les complications qui s’en sont suivies.

Dans une vidéo réalisée par le programme télévisé américain Inside Edition, on devine la combativité de ce petit garçon, qui se déplace avec des béquilles, porte des appareils auditifs et s’exprime encore de manière rudimentaire en se servant de la langue des signes.

Selon sa mère, un risque d’aggravation de sa santé n’est pas à exclure et des hémorragies peuvent arriver à tout moment.

Aujourd’hui, l’optimisme de sa famille et du petit garçon repose sur l’idée de « se réjouir de tout » et de continuer d’avancer sans perdre espoir.

Lire icihttps://fr.aleteia.org/2017/09/14/opere-22-fois-du-cerveau-dylan-5-ans-entre-a-lecole-pour-la-premiere-fois/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr



L’émouvant baiser du Pape au prêtre otage

 

Belles Histoires!! Web3-pope-francis-tom-uzhunalill-priest-free-twittersalesianinfoagency



Alors qu'il recevait Tom Uzhunnalil, le prêtre salésien retenu captif au Yemen durant 18 mois, le pape François l'a non seulement béni, mais lui a aussi baisé la main.

Le pape François a tenu à recevoir très rapidement le prêtre Thomas Uzhunnalil libéré ce mardi 12 septembre après 18 mois de captivité au Yeman.

L’entrevue entre les deux hommes ce mercredi 13 septembre, peu après l’audience générale, par le pape François à la Maison Sainte-Marthe fut un moment « émouvant », rapporte L’Osservatore romano.


Un baisemain plein d’humilité

Touché par les efforts fournis par le souverain pontife pour sa libération, le prêtre salésien s’est alors agenouillé devant son hôte.

Mais le pape François a alors relevé le père Thomas Uzhunnalil et lui a baisé le main droite.

Une scène émouvante qui a été immortalisée en photo par l’Agence d’information des salésiens.

Le 6 mai 2014, l’évêque de Rome avait déjà baisé la main d’un salésien.

Il s’agissait de don Michele de Paolis, prêtre de 93 ans, qui avait eu l’honneur de lire l’Évangile du jour durant la messe à Sainte-Marthe.

Un geste qui démontre une nouvelle fois son humilité.

Lire aussi :

Le prêtre salésien Tom Uzhunnalil libéré au Yémenhttps://fr.aleteia.org/2017/09/12/le-pretre-salesien-tom-uzhunnalil-libere-au-yemen/


Lire icihttps://fr.aleteia.org/2017/09/14/lemouvant-baiser-du-pape-au-pretre-otage/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

Attaquée à l’acide, elle voulait mettre fin à ses jours mais elle rencontre le Pape


Belles Histoires!! Web3-consuelo-cordoba-colombia-euthanaisa-youtubealexander-valcacc80rcel



Il y a 17 ans, son mari jaloux l'a attaqué avec de l'acide.

Depuis Consuela Córdoba a subi 87 opérations, fait plusieurs tentatives de suicide et a demandé à être euthanasiée.

« Vous êtes belle et courageuse » : ces simples mots ont suffi à convaincre Consuela Córdoba que sa vie valait la peine d’être vécue et a décidé d’annuler l’euthanasie prévue le 29 septembre 2017.

Ces propos ont été prononcés par le pape François lors de son récent voyage en Colombie, comme le rapporte le Daily Mail.

Vidéo en anglais.








Des tuyaux et des opérations


La femme de 56 ans, profondément défigurée suite à une attaque à l’acide il y a 17 ans, par son compagnon, avait décidé de mettre fin à ses jours.

En effet, la loi colombienne permet l’euthanasie dans des circonstances exceptionnelles.

Consuela — qui vit dans le nord-ouest du pays — a subi 87 opérations pour essayer de sauver son visage.

Atteinte également au niveau de sa dentition, elle a aujourd’hui besoin de tuyaux branchés dans ses narines pour respirer et ne peut se nourrir que d’aliments liquides.

Récemment, on lui avait également diagnostiqué une infection cérébrale qui l’avait convaincue d’en finir.


Belles Histoires!! Web3-consuelo-cordoba-colombia-euthanaisa-acid-youtubealexander-valcacc80rcel





« L’injection, il n’a qu’à aller la donner à quelqu’un d’autre »


Mais la déclaration du pape François a tout changé.

Il a en effet déclaré à Consuela qu’il ne lui donnerait pas son approbation pour qu’elle se fasse euthanasier.

Le Saint-Père lui a surtout adressé un compliment qui a changé sa vie.


« Maintenant, je veux vivre », a déclaré Consuela. « Je ne le ferai pas, parce que Dieu est sur le point d’apporter quelque chose de grand à ma vie. Il n’y aura plus d’euthanasie.

Je vais aller dire au docteur que je le remercie pour l’injection mais qu’il n’a qu’à aller la donner à quelqu’un d’autre. »


Lire ici:https://fr.aleteia.org/2017/09/14/attaquee-a-lacide-elle-voulait-mettre-fin-a-ses-jours-mais-elle-rencontre-le-pape/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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