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Message par M1234 Jeu 25 Mai 2017 - 10:46

Jeudi 25 Mai 2017

Fête de Sainte Marie-Madeleine de Pazzi (Catherine de Pazzi ou de Cortone), Carmélite (1566-1607).

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Marie-Madeleine de Pazzi (1566 - 1607) est une carmélite de l'ancienne observance (ou Carmélite chaussés), en Religion Sœur Marie-Madeleine, grande Mystique, dont la spiritualité et les écrits ont profondément influencé la société de Florence du XVIIe siècle.

Déjà de son vivant, ses sœurs et les Florentins la considéraient comme une sainte. Son procès en Béatification fut initié dès 1611.

Le 8 mars 1626 elle fut Béatifiée par le Pape Urbain VIII et le 28 avril 1669 Canonisée par le Pape Clément IX.

Sa Fête a été fixée le 25 mai.

Vie et spiritualité

Catherine de Pazzi est née le 02 Avril 1566 dans une noble famille florentine, les Pazzi, dont un ancêtre avait été le premier à entrer à Jérusalem lors de la Première croisade.


Elle est aussi apparentée à Francesco de Pazzi, chef de la Conjuration des Pazzi. Elle est la seconde enfant de Maria Buondelmonti et de Camillo di Geri de' Pazzi, et elle a eu trois frères.

Très jeune, elle mène une vie de piété et d'oraison. Elle a eu deux Jésuites comme directeurs spirituels et confesseurs, Rossi et Blanca. Ils lui enseignent la prière et l'instruisent dans la Foi Chrétienne.

Lorsqu'elle fait sa première communion (à l'âge de 10 ans), elle fait vœux, secrètement, d'entrer dans les ordres.
Elle a sa première extase mystique à l'âge de 12 ans. Elle est pensionnaire à deux reprises chez les Chevalières de Malte, à San Giovannino, de 1574 à 1578 et de 1580 à 1581.


Elle continue son éducation dans un couvent Franciscain de Cortone où elle apprend à connaître la spiritualité de François d'Assise qu'elle qualifiera plus tard de Père spirituel tandis qu'elle considérait sainte Claire comme son avocate.


Mais ses parents, s'opposant à sa vocation religieuse, l'en retirent deux ans après afin de la marier.

Entrée au Carmel

Catherine refuse le mariage, elle va même jusqu'à dire à son père : « Je livrerais plutôt ma tête au bourreau, que ma chasteté à un homme ».

Ses parents finissent par céder, et Catherine peut entrer au Carmel à Sainte-Marie-des-Anges (le plus ancien couvent de l’ordre) le 27 Novembre 1582, alors qu'elle n'a que 16 ans. Elle prend le nom de Sœur Marie-Madeleine.

Le Carmel de Sainte-Marie-des-Anges, à l’époque où y vécut Marie-Madeleine, comptait presque quatre-vingt religieuses.
Plusieurs moniales avaient un haut profil spirituel, comme la mère Evangelista Del Giocondo, ou Pacifica del Tovaglia l’une des "secrétaires" et amies de la Sainte. Marie-Madeleine est d’abord vicaire pour l’accueil des jeunes filles qui fréquentaient la maison d’hôtes (1586-1589).

À partir de 1589 elle participe, à des titres variés, à la formation des novices. Elle devient sous-prieure du couvent en 1604.
Elle vit dans la plus extrême austérité, s'adonnant à la Prière et à la Méditation, s'infligeant des mortifications permanentes.
Elle a un grand souci des pauvres, et prie sans cesse pour les Prêtres, pour le renouveau spirituel de l'Église.

Elle bénéficie de grandes Grâces Mystiques et éprouve de profondes extases. Elle a laissé de nombreux écrits.
Épuisée par ses jeûnes et ses intenses mortifications, elle tombe malade et passe trois dernières années très tourmentées.
Elle meurt le 25 Mai 1607 à l’âge de quarante et un ans.

Béatification - Canonisation

Déjà de son vivant, ses sœurs et les Florentins la considéraient comme une sainte. Son procès en Béatification fut initié dès 1611.

Le 8 mars 1626 elle fut Béatifiée par le Pape Urbain VIII et le 28 avril 1669 Canonisée par le Pape Clément IX.

Sa Fête a été fixée le 25 mai.

Lors du quatrième centenaire de sa mort, le Pape Benoît XVI a dit lors de son homélie du 29 mai 2007 que Marie-Madeleine demeurait encore aujourd'hui : « une source d’inspiration spirituelle des Carmélites de l’antique observance, qui voient en elle la Sœur qui a parcouru tout entière la voie de l’union transformante en Dieu, et qui désigne Marie comme « l’étoile » du chemin vers la perfection ».

Et qu'elle était : « pour tous, cette grande Sainte (qui) a le don d’être une maîtresse de spiritualité, particulièrement pour les Prêtres envers lesquels elle a toujours nourri une véritable passion ».

Citations


Prière de sainte Marie-Madeleine Pazzi au Saint Esprit : « L'Esprit pénétrant vient dans l'âme comme une source qui la submerge. De même que deux fleuves jaillissants se mêlent de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand, c'est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l'âme pour s'unir à elle. Il faut que l'âme, qui est la plus petite, perde son nom et s'abandonne à l'Esprit. C'est ce qui se produira si elle se tourne vers l'Esprit pour ne plus faire qu'un avec Lui. Par l'élan de l'amour, l'Esprit, qui est à la fois immobile et très mobile, s'introduit en nous. »
Marie-Madeleine à ses sœurs : « Ne sentez-vous pas combien il est doux de nommer la Volonté de Dieu ? Mes sœurs, oh ! que la Volonté de Dieu est aimable! »
«Je quitterai le monde sans avoir pu comprendre comment la créature peut se résoudre à commettre un péché contre son Créateur. »
« Si je savais qu'en disant une parole à une autre fin que pour l'amour de Dieu, je dusse devenir plus grande qu'un Séraphin, je ne le ferais jamais. »
Ses dernières paroles furent adressées à ses sœurs : « Je vous prie, au nom de Notre-Seigneur, de n'aimer que Lui seul ! »

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 22369960-1


[url=http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170525&id=4314&fd=0]


Madeleine de Pazzi a brillé sur le Carmel par son éclatante pureté et par l'ardeur de son amour.

Elle a été, comme Philippe Néri, l'une des plus éclatantes manifestations de la divine charité au sein de la vraie Eglise, se consumant à l'ombre du cloître comme Philippe dans les labeurs du ministère des âmes, ayant recueilli l'un et l'autre, pour l'accomplir en eux, cette parole de l'Homme-Dieu : « Je suis venu allumer le feu sur la terre ; et quel est mon désir, sinon qu'il s'enflamme? »

La vie de l'Epouse du Christ fut un miracle continuel. L'extase et les ravissements étaient journaliers chez elle.

Les plus vives lumières lui furent communiquées sur les mystères, et, afin de l'épurer davantage pour ces sublimes communications, Dieu lui fit traverser les plus redoutables épreuves de la vie spirituelle.

Elle triompha de tout, et son amour montant toujours, elle ne trouvait plus de repos que dans la souffrance, par laquelle seule elle pouvait alimenter le feu qui la consumait.

En même temps son cœur débordait d'amour pour les hommes; elle eût voulu les sauver tous, et sa charité si ardente pour lésâmes s'étendait avec héroïsme jusqu'à leurs corps.

Tant que dura ici-bas cette existence toute séraphique, le ciel regarda Florence avec une complaisance particulière; et le souvenir de tant de merveilles a maintenu dans cette ville, après plus de deux siècles, un culte fervent à l'égard de l'insigne épouse du Sauveur des hommes.

L'un des plus frappants caractères de la divinité et de la sainteté de l'Eglise apparaît dans ces existences privilégiées, sur lesquelles se montre avec tant d'éclat l'action directe des mystères de notre salut. « Dieu a tant aimé le monde, qu'il lui a donné son Fils unique » ; et ce Fils de Dieu daigne se passionner pour une de ses créatures, produisant en elle de tels effets, que tous les hommes sont à même d'y prendre une idée de l'amour dont son Cœur divin est embrasé pour ce monde qu'il a racheté au prix de son sang.

Heureux ceux qui savent goûter ce spectacle, qui savent rendre grâces pour de tels dons ! Ils ont la vraie lumière, tandis que ceux qui s'étonnent et hésitent font voir que les lueurs qui sont en eux luttent encore avec les ténèbres de la nature déchue.

Marie-Madeleine, de l'illustre famille des Pazzi, naquit à Florence, et marcha presque dès le berceau dans le chemin de la perfection.

Dès l'âge de dix ans, elle fit vœu de virginité, et, lorsqu'elle eut pris l'habit de Carmélite dans le monastère de Notre-Dame-des-Anges, elle fit voir en sa personne un modèle achevé de toutes les vertus.

Sa pureté alla jusqu'à ignorer toute sa vie ce qui peut blesser cette vertu. Par l'ordre de Dieu, elle jeûna cinq ans au pain et à l'eau, hors les dimanches qu'elle usait des mets permis en Carême.

Elle affligeait son corps par le cilice, les fouets, l'abstinence, les veilles et par toutes sortes de tourments.

Le feu de l'amour divin était si brûlant en elle, que n'en pouvant supporter l’ardeur, elle était obligée pour la tempérer de répandre de l'eau sur sa poitrine.

Souvent ravie hors d'elle-même, elle éprouvait de longues et merveilleuses extases, dans lesquelles elle pénétrait les mystères célestes, et recevait de Dieu des faveurs admirables. Fortifiée par ces secours, elle soutint un long combat contre les princes des ténèbres, livrée à la sécheresse et à la désolation, abandonnée de tout le monde, et poursuivie de diverses tentations, par la permission de Dieu, qui voulait en faire le modèle d'une invincible patience et de la plus profonde humilité.

Sa charité envers le prochain éclatait particulièrement ; souvent elle passait les nuits sans dormir, occupée soit à faire l'ouvrage des sœurs, soit à servir les malades, qu'elle guérit plus d'une fois en suçant leurs ulcères.

Elle pleurait amèrement la perte des infidèles et des pécheurs, et s'offrait à endurer toutes sortes de tourments pour leur salut.

Plusieurs années avant sa mort, elle renonça avec une vertu héroïque à toutes les délices dont le Ciel la comblait, et elle avait souvent à la bouche ces paroles :

« Souffrir, et ne pas mourir ».

Epuisée enfin par une longue et grave maladie, elle alla se réunir à l'Epoux le 25 Mai1607, étant âgée de 41 ans.

De nombreux miracles la rendirent célèbre durant sa vie et après sa mort. Clément IX l'inscrivit au nombre des saintes vierges, et son corps s'est conservé jusqu'aujourd'hui sans corruption.




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Sainte Marie-Madeleine de’ Pazzi « maître spirituel » pour les Prêtres

Une Sainte de la Pentecôte

ROME, Mardi 29 mai 2007 (ZENIT.org) – https://fr.zenit.org/articles/sainte-marie-madeleine-de-pazzi-maitre-spirituel-pour-les-pretres/Marie-Madeleine de’ Pazzi est aussi « un maître spirituel » pour les prêtres, souligne Benoît XVI. Une Sainte de la Pentecôte.

Benoît XVI a adressé une lettre au Cardinal Archevêque de Florence, Ennio Antonelli, à l'occasion du IVe centenaire de la mort de sainte Marie-Madeleine dei Pazzi, carmélite florentine et mystique du XVIe s. (1566-1607). Un message publié le 26 mai par la salle de presse du Saint-Siège : la sainte s’est endormie en Dieu il y a eu 400 ans le 25 mai dernier.

Pour Benoît XVI, la Sainte florentine demeure encore aujourd’hui « une source d'inspiration spirituelle des carmélites de l’antique observance, qui voient en elle la « sœur » qui a parcouru tout entière la voie de l’union transformante en Dieu, et qui désigne Marie comme « l’étoile » du chemin vers la perfection ».

Mais le Pape souligne que « pour tous, cette grande sainte a le don d’être une maîtresse de spiritualité, particulièrement pour les prêtres envers lesquels elle a toujours nourri une véritable passion ».

Il souhaite que l’anniversaire de sa naissance au ciel contribue « à faire mieux connaître cette figure lumineuse qui témoigne aujourd'hui encore de la dignité et de la beauté de la vocation chrétienne », elle qui criait : « Venez aimer l’Amour ! ».

« Depuis Florence et son séminaire, depuis les couvents qu'elle a inspirés, la grande mystique doit continuer de faire entendre sa voix à toute l'Eglise et répandre l'annonce de l'amour de Dieu pour tout homme ».

Le Pape rappelle qu’elle a été Béatifiée par le Pape florentin Urbain VIII, à peine 20 ans après sa mort, et qu’elle a été Canonisée par le Pape Clément IX, le 28 avril 1669. Et la lettre de Benoît XVI porte la date du 29 Avril 2007.



Vivant dans la prière, c'est par le renouveau spirituel qu'elle travailla à la réforme de l'Eglise de son temps. Elle laissa des écrits sur sa vie intérieure.

L'Esprit pénétrant vient dans l'âme comme une source qui la submerge. De même que deux fleuves jaillissants se mêlent de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand, c'est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l'âme pour s'unir à elle.

Il faut que l'âme, qui est la plus petite, perde son nom et s'abandonne à l'Esprit. C'est ce qui se produira si elle se tourne vers l'Esprit pour ne plus faire qu'un avec Lui. Par l'élan de l'amour, l'Esprit, qui est à la fois immobile et très mobile, s'introduit en nous.

Son traité spirituel « Les huit jours de l’Esprit-Saint » (édité en français par Gianfranco Tuveri, éd. J. Millon, 2004) rapporte une expérience mystique vécue par la sainte du 27 Mai au 6 Juillet 1584 : une période de « Quarante jours » au cours de laquelle elle vécut des extases quotidiennes, alors qu’elle n’était que la jeune professe et âgée de 18 ans.

Ce fut une « plongée dans le mystère de Dieu, contemplé dans la lumière de l’Amour de Jésus et dans une filiale intimité avec la Vierge Marie ».

Un ans plus tard, elle vécut une semaine de « révélations » et de « lumières » : quasi huit jours et huit nuits, d’une extase continue.




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1566




Catherine de Pazzi naît le 2 Avril à Florence, après Geri, premier-né de Maître Camillo di Geri de’Pazzi et de Dame Marie de Lorenzo Buondelmonti, et suivie de deux autres frères, Alamanno et Baccio.

Le 3 Avril, elle est baptisée dans l’oratoire de Saint Jean Baptiste, et reçoit comme patronne sainte Catherine qu’elle aimera beaucoup ; mais en famille on l’appellera couramment Lucrezia, nom de sa grand-mère paternelle.

1574

Le 25 Février, elle entre pour la première fois, comme pensonnaire, au Monastère de Saint Jean des Chevaliers, confiée aux bons soins de sa tante maternelle, Sœur Lessandra Buondelmonti.

1576

Le 25 Mars, fête de l’Annonciation, elle reçoit la première communion à l’âge de dix ans, dans l’église de Saint Jean des Chevaliers, tenue par les Pères Jésuites.

Le 19 Avirl, Jeudi-Saint, au moment de la sainte Communion elle se sent appelée à faire à Dieu le vœu de virginité.

1578

Le 30 Novembre, en la Fête de l’Apôtre Saint André, elle tombe en extase pour la première fois en la présence de sa mère, vers le soir, dans un pré de leur villa de Parugiano, près de Prato.

1580

Le 16 Mars, par suite du départ de son père pour Cortone, elle est confiée aux Sœurs du Monastère de Saint Jean des Chevaliers, à la condition de pouvoir communier tous les jours de Fête.

Le jour de l’Ascension, elle est submergée par l’Amour de Dieu. Elle reçoit une connaissance extraordinaire de la grandeur de Dieu et de sa grâce.

1581

Au retour des siens à Florence, elle rentre en famille dans la villa de Parugiano.

1582

Le 14 Août, Catherine entre pour 15 jours au Carmel de Sainte Marie des Anges pour faire l’essai de sa vocation Religieuse et de la Vie Carmélitaine. Elle choisit ce Monastère à cause du privilège exceptionnel dont il jouit : celui de la Communion quotidienne. Puis elle rejoint sa famille.

Le 27 Novembre, veille du premier Dimanche de l’Avant, Catherine, bénie par ses parents et accompagnée de sa mère, entre définitivement au Monastère de Sainte Marie des Anges.

Le 8 Décembre, le chapitre du Monastère accepte à l'unanimité la nouvelle postulante.

1583

Ses parents envoient un peintre pour faire le portrait de Catherine avant sa prise d’habit. Elle en est contrariée, mais accepte par obéissance.

Le 30 Janvier, elle reçoit l’habit carmélitain et prend le nom de Sœur Marie-Madeleine.

Durant l’Avent, elle éprouve l’Amour de Dieu dans sa surabondance comme elle l’avait connu dans la villa de Parugiano.

1584

Le 30 Janvier, on diffère la date de sa profession pour attendre d’autres Sœurs qui n’ont pas encore terminé leur Noviciat. Elle prophétise qu’elle fera sa Profession avant les autres.

Au début du mois de Mars, elle tombe malade et son état empire rapidement.

Le 27 Mai, Dimanche de la Trinité, sur un lit, devant l’autel de la Vierge, elle prononce ses vœux. Elle est reconduite à l’infirmerie. À ce moment, commence une période surprenante d’extases, qui surviennent tous les jours après la Communion, pendant deux ou trois heures. Cela va durer quarante jours. La maladie continue son cours.

Le 8 Juin, vision du drame de la Passion.

Le 10 Juin, Jésus lui donne Son cœur et prend en échange celui de la Carmélite pour le remplir d’un saint Amour.

Le 16 Juin, rendant visite au tombeau de la Bienheureuse Maria Bagnesi sur l'ordre de son confesseur, elle est guérie de sa maladie.

Le 28 Juin, elle reçoit la marque des stigmates ; à sa prière ils seront cachés aux créatures.

Le 6 Juillet , elle reçoit la couronne d’épines.

1585

Le soir du 24 Mars, veille de l’Annonciation, Saint Augustin lui écrit dans le cœur les mots : Verbum caro factum est.

Le 15 Avril, elle reçoit dans son âme les stigmates invisibles.

Le Dimanche 28 Avril, elle reçoit de Jésus l’anneau de son mariage mystique.

Le 21 Mai, on lui annonce une grande épreuve : Le Seigneur lui demande de se nourrir de pain et d’eau seulement et de ne dormir que 5 heures par jour.

Le 8 Juin, veille de la Pentecôte, commence la seconde grande période d’extases : durant huit jours, elle reste en extase jour et nuit, sauf deux heures environ pour prier l’Office, et prendre un peu de nourriture. Durant ces jours elle reçoit sept fois, à l'heure de Tierce, sous diverses formes, Le Saint-Esprit.

Le 16 Juin, Fête de la Trinité, commence la grande éprouve appelée, « lac des lions », qui va durer cinq ans.

Le 5 Juillet, Le Seigneur lui commande de marcher les pieds nus.

1586

Le 20 Juillet, elle entre en extase, Dieu l’appelle à la tâche de renouveler l’Église. Elle va dicter 12 lettres à diverses personnes, dont le Pape.

Le 17 Septembre, elle reçoit le « voile blanc » de la Vierge, pour avoir triomphé des tentations contre la pureté.

En octobre, elle quitte le Noviciat.

1587

Son frère Alamanno meurt le 14 Juillet. Elle voit l’âme de celui-ci peiner au Purgatoire.

1588

Le jeudi 25 Février, elle reçoit le faisceau de la Passion.

Le 25 Novembre, les épreuves qu’elle subit, la tentation de s’évader et de mourir, atteignent leur point culminant.

1589

Le 30 Septembre, elle est élue Sous-Maîtresse des novices.

1590

Le 22 Avril, jour de Pâque, Le Seigneur lui demande de faire encore un Carême de Cinquante jours. Elle jeûne ainsi jusqu’à la Pentecôte.

Le 10 Juin, dans la nuit de Pentecôte, elle est enfin libérée du « lac des lions ». Elle reçoit de grands dons et des communications divines.

Sa mère meurt le 24 Août. Elle la contemple, joyeuse au Purgatoire, et on lui révèle la gloire qui lui est réservée pour ses actes de charité envers le prochain. Le 7 Septembre, elle voit l’âme de sa mère entrer au Paradis.

1592

Le 26 Mars, dans une longue extase, elle participe aux douleurs de la Passion.

Le 3 Mai, dans un grand excès d’Amour, elle sonne les cloches, appelant à aimer l’Amour.

Au mois d’Octobre elle reçoit l’office de sacristine.

1595

Le 1er Mai, elle demande au Seigneur la souffrance pure.

Elle est élue Maîtresse des jeunes professes.

1597

Mort du père de Sœur Marie-Madeleine.

1598

Au chapitre du 2 Octobre, elle est élue Maîtresse des novices.

1604

Le 24 Juin, dernière extase : Dieu lui accorde ainsi la pure souffrance.

Au chapitre, elle est élue Sous-Prieure, contre sa volonté.

Peu après elle tombe malade.

1607

Le 13 Mai, après trois ans de maladie, elle reçoit l’Extrême Onction.

Le 25 Mai, à huit heures elle entre en agonie. Quand on appelle le Père confesseur, il lui fait dire que par la sainte Obéissance elle doit attendre pour mourir. Elle se réveille un instant et prononce ses derniers mots : « Benedictus Deus ». Elle meurt vers 14 heures.

1608

Un an après sa mort, les Carmélites obtiennent de porter les dépouilles mortelles de leur Sœur dans la cellule où elle avait vécu.

1611

Le procès de Béatification commence après les nombreux miracles obtenus par son intercession.

1626

Le 8 Mai, le Pape Urbain VIII la proclame Bienheureuse.

1662

Début du procès de Canonisation.

1669

Le 28 Avril, le Pape Clément IX l’inscrit dans la gloire des Saints.

Sa dépouille vénérée, toujours intacte, repose aujourd’hui dans le nouveau Monastère qui lui est dédié sur la colline de Careggi aux environs de la ville de Florence.




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Message par M1234 Ven 26 Mai 2017 - 8:22

Vendredi 26 Mai 2017


Fête de Saint Philippe Néri, Prêtre, Fondateur de la Société des Prêtres de l'Oratoire du Divin Amour (1515-1595).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-philippe-neri

Saint Philippe Néri, florentin de naissance mais romain d’adoption, sut assumer dans la joie, l’austérité des Béatitudes.

Il suffisait de voir vivre ce Prêtre, tour à tour perdu en extase devant l’Hostie et donné sans réserve aux jeunes, aux malades, aux prisonniers.

Ce fut le secret de l’Oratoire du Divin Amour qu’il avait fondé.


Saint Philippe Neri

Fondateur de l'Oratoire (✝ 1595)

Florentin de naissance, il passa les trois-quarts de sa vie à Rome et y devint si populaire et d'une sainteté si universellement reconnue qu'il deviendra, après Saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle.

Il présente cette étonnante combinaison d'une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif, spécialement auprès de la jeunesse.

Chez lui, la bonne humeur, voire l'hilarité, s'allie à l'évangélisme le plus limpide. S'étant laissé élever à la Prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis.

La communauté qu'ils formèrent autour de lui, tire son nom: 'l'Oratoire', des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l'animateur.

Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l'Oratoire de France: le futur Cardinal de Bérulle et le Père de Condren.

Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévot de Saint Philippe sans en arriver à partager la Foi, il est tout aussi typique qu'un grand universitaire d'Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n'ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de Saint Philippe Néri.

Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse il fut, avec saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html l'un des Saints préférés de saint Jean Bosco.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/534/Saint-Jean-Bosco.html

Mémoire de Saint Philippe Néri, Prêtre. Originaire de Florence, il vint à Rome où il devint Curé de Saint-Jean des Florentins.

Pour sauver du mal la jeunesse, il fonda l’Oratoire, où les leçons spirituelles succédaient aux chants et aux œuvres de Charité et il s’illustra par son amour du prochain, sa simplicité évangélique et son cœur plein de joie, dans un zèle extrême et un fervent service de Dieu. Il mourut à Rome en 1595.

Martyrologe romain

«Que la Joie dans Le Seigneur augmente toujours. Que la Joie selon le monde diminue toujours jusqu’à ce qu’elle disparaisse.

Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrions jamais nous réjouir. Mais afin que, même vivant en ce monde, nous soyons joyeux dans Le Seigneur.» (Saint Philippe Néri).



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Philippe Néri, un fils de Florence.

Philippe n’est pas natif de Rome mais de Florence o ù i l a vu le jour en 1515. Toute sa vie, Philippe restera un florentin dans l’âme, bien qu’il ait quitté sa ville natale à 16 ans pour ne plus jamais y revenir.

Sur le chemin du départ de Florence, Philippe a déchiré l’arbre généalogique que son père lui avait remis !

Il quitte ainsi son pays et sa parenté. Cependant jamais il ne reniera ce qu’il doit à Florence : une Foi vibrante et chaleureuse, une Foi construite et sereine, née de la fréquentation des Dominicains de San Marco, le couvent enluminé des peintures de Fra Angelico ; un amour ardent de Jésus comme Savonarole qu’il admire particulièrement; un grand humour ou plutôt l’art de regarder toute chose du bon côté ; un grand amour de la République.


Philippe Néri, un ermite dans Rome

En 1532, Philippe arrive à Rome, après un bref séjour chez son oncle commerçant à San Germano, près du Mont Cassin.


Très vite dégoûté par le commerce, Philippe mûrit sa vocation dans les solitudes de Gaëte, au bord de la Mer, dans ces rochers fendus, dit la légende, au moment de la mort du Christ sur la Croix. Il fréquente aussi les moines Bénédictins du Mont Cassin.

Quand il arrive dans la Ville Sainte, il va vivre comme un ermite (il y en a beaucoup dans la Rome de cette époque) pendant au moins 10 ans : logé chez un compatriote florentin, le directeur des douanes Caccia dont il aide les fils dans leur éducation, Philippe va d’église en église, prie et soigne les malades à l’hôpital, en particulier à l’hôpital St Jacques des Incurables.

Pendant une année au moins, il suit des cours de philosophie et de théologie à l’université romaine.

Il passe la nuit dans les catacombes St Sébastien au milieu de la campagne romaine, tout près des martyrs : dans l’Eglise tiède, divisée, païenne de son temps, Philippe a besoin de frères ardents ; en attendant de les trouver parmi les jeunes romains, Philippe les rencontre dans les catacombes auprès des tombes des martyrs pour la Foi et le Nom de Jésus.

C’est dans ce lieu fréquenté assidûment chaque nuit que se situe l’événement marquant de la vie intérieure de St Philippe : la Pentecôte de 1544. « Philippe avait aussi pour habitude quotidienne de prier spécialement Le St Esprit et de lui demander en toute humilité ses grâces et ses dons....

Tandis qu’il priait ainsi un jour de l’an 1544 avec grande ardeur, il sentit soudain dans son cœur une telle explosion du grand Amour du St Esprit qui le submergeait, que le cœur se mit à battre si fort dans sa poitrine qu’on pouvait l’entendre du dehors.»

Cette expérience de l’amour emplit Philippe d’une joie folle, «  une joie qui lui vient tout entière de l’amour de Dieu. »


Philippe, l’apôtre laïc de Rome

Durant la journée, St Philippe est aussi l’homme du « Forum », de la place publique, de la conversation. C’est un apôtre ardent.

La ville de Rome où St Philippe arrive en 1532 est un véritable chantier de reconstruction: le traumatisme du Sac de 1527 marque encore les esprits de manière très vive sans avoir produit tous les fruits de conversion qu’on aurait pu en attendre !

Tout reprend un peu comme avant et les mœurs des fidèles, jeunes en particulier comme des membres de la hiérarchie de l’Eglise, demeurent païennes. Des palais se reconstruisent plus magnifiques encore !

Et c’est sans le savoir, sans le vouloir même, - car St Philippe vit sans projet peaufiné à l’avance- dans la fidélité à son inspiration intérieure qu’il va inventer sa manière à lui, toute particulière et toute originale d’entreprendre la nouvelle évangélisation de la société romaine de son temps.

« A la rencontre du paganisme renaissant et de ses séductions subtiles, il s’avancera sans autre arme que la séduction plus puissante encore de la pureté et de la vérité. » (Père Louis Bouyer, Un socrate romain, p.23).

L’entreprise était délicate: mais avec une simplicité en apparence si désarmée, « sa scandaleuse méthode fera de lui l’apôtre victorieux de la Rome paganisée. »


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Stphil2-1


St Philippe laisse à tous l’accès immédiat de sa pensée et de son cœur. Il a le contact facile : « De la foule qui fait cercle, on l’appelle et il répond sans se lasser, à l’un d’un bon mot, à l’autre d’un geste complice de sa main diaphane.


Il a un sourire tout prêt pour chacun et qui n’est le même pour personne» (p.11) .Il va droit à cette jeunesse dont il se sent parent et qu’il sent perdue pour le Christ afin de lui faire voir l’incomparable beauté du Seigneur.

« Le voici donc, comme Socrate encore une fois, semblant n’avoir jamais rien à faire que d’errer à travers le dédale des rues romaines.
St Philippe n’enseigne aucune doctrine particulière, n’impose aucune pratique spéciale...c’est tout au plus s’il suggère.
Mais on ne peut vivre quelque temps avec lui sans devenir autre qu’on était. De soi-même, on s’imposera les changements qu’il ne proposait même pas.
Cet apostolat peu banal qui commence comme une simple amitié et qui finit de même, mais dans l’entre-deux toute la vie d’une âme s’est communiquée à une autre, c’est déjà le caractère qui restera le plus constant des méthodes oratoriennes pour autant qu’il y en aura jamais. » (p. 24-25)
Loin d’être une condamnation du paganisme, sa vie fut une assomption dans la purification de la grâce, du meilleur de son temps.


.Philippe Néri, Fondateur de l’Oratorio

Toute cette expérience pastorale de St Philippe se retrouvera dans l’Oratorio, la grande œuvre de St Philippe
Dans l’Oratorio, Philippe voudra communiquer aux siens son expérience spirituelle.

Pour les garder libres dans le siècle comme il l’est, il transposera de manière habituelle et commune ce qui fut son expérience personnelle.

C’est ce qui explique les moyens mis en œuvre pour les siens : les temps d’oraison et de Prière silencieuse, la dévotion à L’Esprit Saint et à la Sainte Vierge, les pèlerinages aux saints, la vie fraternelle et joyeuse, ses prières jaculatoires qui disent son âme, les conseils ascétiques (en particulier la lutte contre l’amour-propre), la lecture de la vie des saints, des Pères du désert....l’échange sur le livre permettant à tous les participants de donner son avis et d’approfondir la vie spirituelle, la morale ou la doctrine et même les Laude (poésies en langue italienne mises en musique) qui serviront à exprimer la joie qui déborde des cœurs habités par L’Esprit Saint.

En effet, l’Oratorio est fondé par Philippe pour arracher ses « concitoyens de quartier » à l’oubli de Dieu, à l’ignorance, à l’aveuglement et à la séduction du péché.

Sa Contemplation solitaire et amoureuse de Dieu a fait naître en lui cette Compassion qui le porte à tout faire pour sauver le prochain.

Toute la visée de l’œuvre est donc la conversion et la sanctification. C’est cette sanctification fraternelle qui est évangélisatrice, comme par surcroît, par émanation, par contagion ! ... sans s’en rendre compte ! C’est en vivant ainsi d’une charité parfaite que l’Oratorio attirait et évangélisait.

St Philippe n’invite pas les laïcs qui le suivent à sortir du monde (sauf ceux qui ont un appel spécifique de Dieu) ni même à changer de vêtement ou de profession, ou à se conformer à un modèle unique : il les invite à faire un tri dans leur vie, rejetant le mauvais et développant le bon, à durer dans la fidélité à Dieu grâce à l’Oratorio et à suivre chacun leur grâce.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-filippo-neri-k-1




Philippe Néri Prêtre et « Fondateur de l’Oratoire

En 1551, après avoir longtemps hésité et sous la douce pression de son père spirituel, St Philippe est ordonné Prêtre.

Il s’installe alors dans un convict de Prêtres où réside déjà son père et ami Persiano Rosa., à St Jérôme de la Charité.

Philippe dit la messe de midi après avoir passé la matinée au confessionnal et s’occupe très fidèlement de son groupe de laïcs, l’Oratorio.

L’œuvre grossit rapidement : il faut quitter la chambre de Philippe où les réunions avaient commencé et s’installer dans les combles de l’église !

Puis bientôt Philippe ne suit plus, il y a trop de monde! Alors il invite quelques-uns des plus anciens disciples à recevoir eux aussi les ordres pour se consacrer aux fidèles de l’Oratorio. Mais ces jeunes gens acceptent à la condition de vivre avec leur père : ainsi naît en 1564-65 l’embryon de la Congrégation de l’Oratoire.

Cette Fondation intéresse peu Philippe ; il rédige pour ses jeunes confrères une petite règle mais ne vit pas avec eux !

Pendant toutes ces années, l’Oratorio occupe toutes les énergies de St Philippe : chaque jour, les rencontres de Prière, les Confessions, les directions spirituelles, les visites à domicile pour les malades, les pauvres qu’il secourt... le dimanche, la promenade avec l’Oratorio et ceux qui approchent timidement le groupe et que Philippe rencontre; chaque année, le grand pèlerinage aux Sept Basiliques qui regroupe des milliers de personnes...

L’œuvre ne va pas sans jalousie ni suspicion ni enquête en ces temps troublés de l’Eglise. St Philippe supporte avec patience mais non sans émotion !





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Philippe-neri


Philippe neri

Philippe Néri : la Fondation définitive de l’Oratoire et la construction de la Chiesa Nuova

En 1575, St Philippe demande au Pape d’avoir une église pour son oratorio car Saint Jérôme ne suffit plus et la paroisse voisine, St Jean des Florentins, pose beaucoup de difficultés.

Le Pape Grégoire XIII lui accorde l’église Sainte Marie de la Valicella, à lui Philippe et, dit la Bulle papale, à la « Congrégation de Prêtres et de clercs séculiers nommée de l’Oratoire » : en donnant l’église, le Pape Fonde la Congrégation de l’Oratoire !

St Philippe entreprend alors avec ardeur malgré son âge et sa santé délicate, la reconstruction de l’église trop petite et ruinée : il bâtit la grande église qu’est la Chiesa Nuova, l’église neuve comme on appelle encore aujourd’hui.

Mais lui habite toujours seul, indépendant à St Jérôme ! Il faudra un ordre exprès du Pape Grégoire XIII pour qu’en 1588 St Philippe vienne habiter avec les siens dans la maison qui voisine la Chiesa Nuova.

Les dernières années de sa vie, il mène une vie assez retirée. Il est tellement ravi en extase quand il Célèbre la Messe qu’il ne peut plus célébrer en public ; il Célèbre la Messe dans une petite chapelle et prend la matinée pour célébrer les saints mystères.

Il ne peut plus prêcher sans être ravi en extase : toute sa vie, Philippe dut se distraire (!) pour échapper aux extases et ainsi arriver à prêcher ou à Célébrer la Messe!

Bien des drôleries de son comportement s’expliquent non seulement par son humour naturel ou son amour des farces mais aussi par son désir de fuir la concentration qui conduit à l’extase, ou à donner le change de ses émotions Mystiques.

Et puis St Philippe fait tout pour qu’on ne le prenne pas pour un saint, convaincu qu’il est d’être un grand pécheur.
Les dernières années, il reçoit les siens et de nombreux visiteurs dans sa chambre et se retire souvent dans la petite loggia qu’il a fait construire sur le toit de la maison pour y méditer et y prier de longues heures.

Ses palpitations lui donnent toujours chaud et il peut rester des heures dehors, même en hiver ! Il s’éteindra le 26 mai 1595 en paix après avoir confessé les siens tard dans la soirée et avoir annoncé calmement à son entourage

Mais surtout, il faut bien spécifier que la façon de saint Philippe Néri de parler est saisissante. D’abord, sa Foi est brûlante. Ses messes sont si priantes, dit-on, que personne ne peut y assister sans être bouleversé. Il ne joue pas la comédie.

Il est tout simplement « Prêtre » et il l’est totalement. Tout chez lui est le fruit de sa vie intérieure, même ses frasques et ses blagues.

Ses sermons n’ont rien de convenu et ne sont pas des déclarations recherchées. Il parle simplement et directement, sur un ton qui pénètre les cœurs.

Avec une profonde conviction qui étonne tout le monde, il émeut. Car il n’a pas peur d’émouvoir et de développer la sensibilité spirituelle de ses auditeurs.

L’expérience de Dieu vécue par Philippe Néri est un témoignage vivant de la présence agissante de L’Esprit dans ce monde corrompu de la Renaissance.

C’est une expérience contagieuse qui s’étend : qui a vu et entendu Philippe prier et célébrer l’Eucharistie a acquis une connaissance plus profonde que celle qu’aurait pu lui apprendre des tas de cours de théologie spirituelle.

Saint Philippe Néri lui-même voyait dans son expérience Pentecôstale une expérience de l’Amour de Dieu
Il disait parfois : « L’Amour a fait de moi une seule plaie ». C’est qu’il considérait cette blessure et cette marque de l’Amour comme sa véritable souffrance.

Son disciple Tarugi a témoigné lors du procès de Canonisation : « Son cœur bouillonne et émet des flammes et un tel incendie qu’il en a les passages du gosier brûlés comme par du vrai feu » (lettre du 29 janvier 1586).
L’Amour, en somme, consumait Saint Philippe Néri.









Saint Philippe Neri
(21 juillet 1515-25 mai 1595)


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Oj1ce5p8-1


Sainte Thérèse d'Avila, Saint François-Xavier, Saint Philippe de Néri, Saint Ignace de Loyola et Saint Isidore de Séville aux pieds de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ces Saints furent tous Canonisés en 1622 par Grégoire XV. Guy François. Le Puy-en-Velay. XVIIe.



Croix

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Message par M1234 Sam 27 Mai 2017 - 7:47

Samedi 27 Mai 2017

Fête de Saint Augustin de Cantorbéry, Moine Bénédictin et Archevêque (534-605).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Augustine-of-canterbury-sculpture-on-canterbury-cathedral
Statue de saint Augustinhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_de_Cantorb%C3%A9ry à la cathédrale de Cantorbéry.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_de_Canterbury



Saint Augustin de Cantorbéry

Évêque (✝ 604)

Augustin était Prieur du Monastère de Saint-André du Mont Coelius, l'une des sept collines de Rome quand le Pape Saint Grégoire le Grand http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1787/Saint-Gregoire-le-Grand.htmlvint le soustraire à la paix du cloître.


Le Pape se souciait fort du Salut des Anglo-Saxons, ces barbares païens qui avaient envahi le brumeux pays des Bretons et que ces Bretons refusaient d'évangéliser.

Pour eux, ils étaient leurs occupants envahisseurs.

Avec quarante compagnons, Moines comme lui, Saint Augustin est envoyé par le Pape en Angleterre, avec une escale à Lérins, une à Paris et d'autres encore, car la route est longue de Rome à Cantorbery.


La mission romaine reçoit l'appui d'Ethelbert,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/692/Saint-Ethelbert.html roi du Kent dont la femme est Chrétienne.

Il les installe à Cantorbery.

La ferveur et l'éloquence des Moines romains impressionnent le roi qui demande, à son tour, le Baptême.

Saint Augustin échoua par contre auprès des Celtes Chrétiens du pays de Galles par manque de tact selon Saint Bède le Vénérable.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1213/Saint-Bede-le-Venerable.html


Lorsqu'il convoqua leurs Évêques pour les amener à le reconnaître comme primat nommé par le Pape et à adopter la liturgie romaine, il crut bon de rester sur son siège au lieu d'aller à leur rencontre.

Les clercs bretons, irrités par l'ingérence de ces Moines romains dans leur pays, repartirent sans rien céder.

Saint Augustin continua d'opérer de nombreuses conversions chez les Anglais et fonda le siège de Cantorbery dont il devient l'Évêque.

Il se dépense alors pour asseoir la jeune Église d'Angleterre et multiplie les tentatives pour réconcilier les Chrétiens bretons et anglais. Il y faudra cent ans.

Life of St Augustine of Canterbury (video en anglais) racontée d'après les vitraux de l'église Saint Augustin de Wembley Park



Mémoire de Saint Augustin, Évêque de Cantorbéry en Angleterre. Envoyé avec d’autres Moines romains par le Pape Saint Grégoire le Grand pour annoncer l’Évangile au peuple des Angles, il fut accueilli avec bienveillance par le roi du Kent, Éthelbert, et imitant la vie apostolique de l’Église primitive, il convertit à la Foi Chrétienne le roi lui-même et beaucoup de son peuple, et établit plusieurs sièges épiscopaux sur cette terre. Il mourut le 26 Mai, vers 604.


Martyrologe romain.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sant-agostino-di-canterbury


Lecture

Augustin et ses compagnons avaient à peine pris possession du siège qui leur avait été concédé, qu’ils se mirent à imiter la vie apostolique de l’Église primitive :

ils se consacraient à la Prière continuelle, aux veilles, aux jeûnes, ils prêchaient les Paroles de Vie à ceux qu’ils pouvaient, ils méprisaient les choses de ce monde comme étrangères ; de ceux auxquels ils enseignaient ils ne prenaient que ce peu qui leur paraissait nécessaire à leur subsistance ; eux-mêmes vivaient suivant en tout les préceptes qu’ils enseignaient aux autres, le cœur toujours prêt à supporter n’importe quelle adversité, et même à mourir pour la vérité qu’ils annonçaient
(Bède le Vénérable , Histoire ecclésiastique des Anglais I,26)
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Augustine


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Message par M1234 Sam 27 Mai 2017 - 12:33

Marie du 65 a écrit:
Vendredi 26 Mai 2017


Fête de Saint Philippe Néri, Prêtre, Fondateur de la Société des Prêtres de l'Oratoire du Divin Amour (1515-1595).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-philippe-neri

Saint Philippe Néri, florentin de naissance mais romain d’adoption, sut assumer dans la joie, l’austérité des Béatitudes.

Il suffisait de voir vivre ce Prêtre, tour à tour perdu en extase devant l’Hostie et donné sans réserve aux jeunes, aux malades, aux prisonniers.

Ce fut le secret de l’Oratoire du Divin Amour qu’il avait fondé.


Saint Philippe Neri

Fondateur de l'Oratoire (✝ 1595)

Florentin de naissance, il passa les trois-quarts de sa vie à Rome et y devint si populaire et d'une sainteté si universellement reconnue qu'il deviendra, après Saint Pierre, un second patron de la Ville Éternelle.

Il présente cette étonnante combinaison d'une piété nourrie des Pères du Désert, avec un ministère actif, spécialement auprès de la jeunesse.

Chez lui, la bonne humeur, voire l'hilarité, s'allie à l'évangélisme le plus limpide. S'étant laissé élever à la Prêtrise, il y gagna les plus fervents de ses jeunes convertis.

La communauté qu'ils formèrent autour de lui, tire son nom: 'l'Oratoire', des soirées de très pieuses mais très libres et très joyeuses méditations dont il était l'animateur.

Ce saint étonnant qui allie à la culture la plus raffinée une sainteté évangélique et une bonne humeur qui ne se refuse pas à la mystification, enchantera ses compatriotes contemporains puis ravit en France, au siècle suivant, ceux qui fonderont à leur tour l'Oratoire de France: le futur Cardinal de Bérulle et le Père de Condren.

Et si même un sceptique aussi inguérissable que Goethe a pu se sentir un dévot de Saint Philippe sans en arriver à partager la Foi, il est tout aussi typique qu'un grand universitaire d'Oxford, J.H. Newman, converti lui pour de bon, n'ait pas cru pouvoir se mettre à une autre école que celle de Saint Philippe Néri.

Pour son action auprès des jeunes et sa gaieté contagieuse il fut, avec saint François de Sales,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/494/Saint-Francois-de-Sales.html l'un des Saints préférés de saint Jean Bosco.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/534/Saint-Jean-Bosco.html

Mémoire de Saint Philippe Néri, Prêtre. Originaire de Florence, il vint à Rome où il devint Curé de Saint-Jean des Florentins.

Pour sauver du mal la jeunesse, il fonda l’Oratoire, où les leçons spirituelles succédaient aux chants et aux œuvres de Charité et il s’illustra par son amour du prochain, sa simplicité évangélique et son cœur plein de joie, dans un zèle extrême et un fervent service de Dieu. Il mourut à Rome en 1595.

Martyrologe romain

«Que la Joie dans Le Seigneur augmente toujours. Que la Joie selon le monde diminue toujours jusqu’à ce qu’elle disparaisse.

Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrions jamais nous réjouir. Mais afin que, même vivant en ce monde, nous soyons joyeux dans Le Seigneur.» (Saint Philippe Néri).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-filippo-neri-1


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Stphilipneri-foundersaint




Philippe Néri, un fils de Florence.

Philippe n’est pas natif de Rome mais de Florence o ù i l a vu le jour en 1515. Toute sa vie, Philippe restera un florentin dans l’âme, bien qu’il ait quitté sa ville natale à 16 ans pour ne plus jamais y revenir.

Sur le chemin du départ de Florence, Philippe a déchiré l’arbre généalogique que son père lui avait remis !

Il quitte ainsi son pays et sa parenté. Cependant jamais il ne reniera ce qu’il doit à Florence : une Foi vibrante et chaleureuse, une Foi construite et sereine, née de la fréquentation des Dominicains de San Marco, le couvent enluminé des peintures de Fra Angelico ; un amour ardent de Jésus comme Savonarole qu’il admire particulièrement; un grand humour ou plutôt l’art de regarder toute chose du bon côté ; un grand amour de la République.


Philippe Néri, un ermite dans Rome

En 1532, Philippe arrive à Rome, après un bref séjour chez son oncle commerçant à San Germano, près du Mont Cassin.


Très vite dégoûté par le commerce, Philippe mûrit sa vocation dans les solitudes de Gaëte, au bord de la Mer, dans ces rochers fendus, dit la légende, au moment de la mort du Christ sur la Croix. Il fréquente aussi les moines Bénédictins du Mont Cassin.

Quand il arrive dans la Ville Sainte, il va vivre comme un ermite (il y en a beaucoup dans la Rome de cette époque) pendant au moins 10 ans : logé chez un compatriote florentin, le directeur des douanes Caccia dont il aide les fils dans leur éducation, Philippe va d’église en église, prie et soigne les malades à l’hôpital, en particulier à l’hôpital St Jacques des Incurables.

Pendant une année au moins, il suit des cours de philosophie et de théologie à l’université romaine.

Il passe la nuit dans les catacombes St Sébastien au milieu de la campagne romaine, tout près des martyrs : dans l’Eglise tiède, divisée, païenne de son temps, Philippe a besoin de frères ardents ; en attendant de les trouver parmi les jeunes romains, Philippe les rencontre dans les catacombes auprès des tombes des martyrs pour la Foi et le Nom de Jésus.

C’est dans ce lieu fréquenté assidûment chaque nuit que se situe l’événement marquant de la vie intérieure de St Philippe : la Pentecôte de 1544. « Philippe avait aussi pour habitude quotidienne de prier spécialement Le St Esprit et de lui demander en toute humilité ses grâces et ses dons....

Tandis qu’il priait ainsi un jour de l’an 1544 avec grande ardeur, il sentit soudain dans son cœur une telle explosion du grand Amour du St Esprit qui le submergeait, que le cœur se mit à battre si fort dans sa poitrine qu’on pouvait l’entendre du dehors.»

Cette expérience de l’amour emplit Philippe d’une joie folle, «  une joie qui lui vient tout entière de l’amour de Dieu. »


Philippe, l’apôtre laïc de Rome

Durant la journée, St Philippe est aussi l’homme du « Forum », de la place publique, de la conversation. C’est un apôtre ardent.

La ville de Rome où St Philippe arrive en 1532 est un véritable chantier de reconstruction: le traumatisme du Sac de 1527 marque encore les esprits de manière très vive sans avoir produit tous les fruits de conversion qu’on aurait pu en attendre !

Tout reprend un peu comme avant et les mœurs des fidèles, jeunes en particulier comme des membres de la hiérarchie de l’Eglise, demeurent païennes. Des palais se reconstruisent plus magnifiques encore !

Et c’est sans le savoir, sans le vouloir même, - car St Philippe vit sans projet peaufiné à l’avance- dans la fidélité à son inspiration intérieure qu’il va inventer sa manière à lui, toute particulière et toute originale d’entreprendre la nouvelle évangélisation de la société romaine de son temps.

« A la rencontre du paganisme renaissant et de ses séductions subtiles, il s’avancera sans autre arme que la séduction plus puissante encore de la pureté et de la vérité. » (Père Louis Bouyer, Un socrate romain, p.23).

L’entreprise était délicate: mais avec une simplicité en apparence si désarmée, « sa scandaleuse méthode fera de lui l’apôtre victorieux de la Rome paganisée. »


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Stphil2-1


St Philippe laisse à tous l’accès immédiat de sa pensée et de son cœur. Il a le contact facile : « De la foule qui fait cercle, on l’appelle et il répond sans se lasser, à l’un d’un bon mot, à l’autre d’un geste complice de sa main diaphane.


Il a un sourire tout prêt pour chacun et qui n’est le même pour personne» (p.11) .Il va droit à cette jeunesse dont il se sent parent et qu’il sent perdue pour le Christ afin de lui faire voir l’incomparable beauté du Seigneur.

« Le voici donc, comme Socrate encore une fois, semblant n’avoir jamais rien à faire que d’errer à travers le dédale des rues romaines.
St Philippe n’enseigne aucune doctrine particulière, n’impose aucune pratique spéciale...c’est tout au plus s’il suggère.
Mais on ne peut vivre quelque temps avec lui sans devenir autre qu’on était. De soi-même, on s’imposera les changements qu’il ne proposait même pas.
Cet apostolat peu banal qui commence comme une simple amitié et qui finit de même, mais dans l’entre-deux toute la vie d’une âme s’est communiquée à une autre, c’est déjà le caractère qui restera le plus constant des méthodes oratoriennes pour autant qu’il y en aura jamais. » (p. 24-25)
Loin d’être une condamnation du paganisme, sa vie fut une assomption dans la purification de la grâce, du meilleur de son temps.


.Philippe Néri, Fondateur de l’Oratorio

Toute cette expérience pastorale de St Philippe se retrouvera dans l’Oratorio, la grande œuvre de St Philippe
Dans l’Oratorio, Philippe voudra communiquer aux siens son expérience spirituelle.

Pour les garder libres dans le siècle comme il l’est, il transposera de manière habituelle et commune ce qui fut son expérience personnelle.

C’est ce qui explique les moyens mis en œuvre pour les siens : les temps d’oraison et de Prière silencieuse, la dévotion à L’Esprit Saint et à la Sainte Vierge, les pèlerinages aux saints, la vie fraternelle et joyeuse, ses prières jaculatoires qui disent son âme, les conseils ascétiques (en particulier la lutte contre l’amour-propre), la lecture de la vie des saints, des Pères du désert....l’échange sur le livre permettant à tous les participants de donner son avis et d’approfondir la vie spirituelle, la morale ou la doctrine et même les Laude (poésies en langue italienne mises en musique) qui serviront à exprimer la joie qui déborde des cœurs habités par L’Esprit Saint.

En effet, l’Oratorio est fondé par Philippe pour arracher ses « concitoyens de quartier » à l’oubli de Dieu, à l’ignorance, à l’aveuglement et à la séduction du péché.

Sa Contemplation solitaire et amoureuse de Dieu a fait naître en lui cette Compassion qui le porte à tout faire pour sauver le prochain.

Toute la visée de l’œuvre est donc la conversion et la sanctification. C’est cette sanctification fraternelle qui est évangélisatrice, comme par surcroît, par émanation, par contagion ! ... sans s’en rendre compte ! C’est en vivant ainsi d’une charité parfaite que l’Oratorio attirait et évangélisait.

St Philippe n’invite pas les laïcs qui le suivent à sortir du monde (sauf ceux qui ont un appel spécifique de Dieu) ni même à changer de vêtement ou de profession, ou à se conformer à un modèle unique : il les invite à faire un tri dans leur vie, rejetant le mauvais et développant le bon, à durer dans la fidélité à Dieu grâce à l’Oratorio et à suivre chacun leur grâce.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-filippo-neri-k-1




Philippe Néri Prêtre et « Fondateur de l’Oratoire

En 1551, après avoir longtemps hésité et sous la douce pression de son père spirituel, St Philippe est ordonné Prêtre.

Il s’installe alors dans un convict de Prêtres où réside déjà son père et ami Persiano Rosa., à St Jérôme de la Charité.

Philippe dit la messe de midi après avoir passé la matinée au confessionnal et s’occupe très fidèlement de son groupe de laïcs, l’Oratorio.

L’œuvre grossit rapidement : il faut quitter la chambre de Philippe où les réunions avaient commencé et s’installer dans les combles de l’église !

Puis bientôt Philippe ne suit plus, il y a trop de monde! Alors il invite quelques-uns des plus anciens disciples à recevoir eux aussi les ordres pour se consacrer aux fidèles de l’Oratorio. Mais ces jeunes gens acceptent à la condition de vivre avec leur père : ainsi naît en 1564-65 l’embryon de la Congrégation de l’Oratoire.

Cette Fondation intéresse peu Philippe ; il rédige pour ses jeunes confrères une petite règle mais ne vit pas avec eux !

Pendant toutes ces années, l’Oratorio occupe toutes les énergies de St Philippe : chaque jour, les rencontres de Prière, les Confessions, les directions spirituelles, les visites à domicile pour les malades, les pauvres qu’il secourt... le dimanche, la promenade avec l’Oratorio et ceux qui approchent timidement le groupe et que Philippe rencontre; chaque année, le grand pèlerinage aux Sept Basiliques qui regroupe des milliers de personnes...

L’œuvre ne va pas sans jalousie ni suspicion ni enquête en ces temps troublés de l’Eglise. St Philippe supporte avec patience mais non sans émotion !





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Philippe-neri


Philippe neri

Philippe Néri : la Fondation définitive de l’Oratoire et la construction de la Chiesa Nuova

En 1575, St Philippe demande au Pape d’avoir une église pour son oratorio car Saint Jérôme ne suffit plus et la paroisse voisine, St Jean des Florentins, pose beaucoup de difficultés.

Le Pape Grégoire XIII lui accorde l’église Sainte Marie de la Valicella, à lui Philippe et, dit la Bulle papale, à la « Congrégation de Prêtres et de clercs séculiers nommée de l’Oratoire » : en donnant l’église, le Pape Fonde la Congrégation de l’Oratoire !

St Philippe entreprend alors avec ardeur malgré son âge et sa santé délicate, la reconstruction de l’église trop petite et ruinée : il bâtit la grande église qu’est la Chiesa Nuova, l’église neuve comme on appelle encore aujourd’hui.

Mais lui habite toujours seul, indépendant à St Jérôme ! Il faudra un ordre exprès du Pape Grégoire XIII pour qu’en 1588 St Philippe vienne habiter avec les siens dans la maison qui voisine la Chiesa Nuova.

Les dernières années de sa vie, il mène une vie assez retirée. Il est tellement ravi en extase quand il Célèbre la Messe qu’il ne peut plus célébrer en public ; il Célèbre la Messe dans une petite chapelle et prend la matinée pour célébrer les saints mystères.

Il ne peut plus prêcher sans être ravi en extase : toute sa vie, Philippe dut se distraire (!) pour échapper aux extases et ainsi arriver à prêcher ou à Célébrer la Messe!

Bien des drôleries de son comportement s’expliquent non seulement par son humour naturel ou son amour des farces mais aussi par son désir de fuir la concentration qui conduit à l’extase, ou à donner le change de ses émotions Mystiques.

Et puis St Philippe fait tout pour qu’on ne le prenne pas pour un saint, convaincu qu’il est d’être un grand pécheur.
Les dernières années, il reçoit les siens et de nombreux visiteurs dans sa chambre et se retire souvent dans la petite loggia qu’il a fait construire sur le toit de la maison pour y méditer et y prier de longues heures.

Ses palpitations lui donnent toujours chaud et il peut rester des heures dehors, même en hiver ! Il s’éteindra le 26 mai 1595 en paix après avoir confessé les siens tard dans la soirée et avoir annoncé calmement à son entourage

Mais surtout, il faut bien spécifier que la façon de saint Philippe Néri de parler est saisissante. D’abord, sa Foi est brûlante. Ses messes sont si priantes, dit-on, que personne ne peut y assister sans être bouleversé. Il ne joue pas la comédie.

Il est tout simplement « Prêtre » et il l’est totalement. Tout chez lui est le fruit de sa vie intérieure, même ses frasques et ses blagues.

Ses sermons n’ont rien de convenu et ne sont pas des déclarations recherchées. Il parle simplement et directement, sur un ton qui pénètre les cœurs.

Avec une profonde conviction qui étonne tout le monde, il émeut. Car il n’a pas peur d’émouvoir et de développer la sensibilité spirituelle de ses auditeurs.

L’expérience de Dieu vécue par Philippe Néri est un témoignage vivant de la présence agissante de L’Esprit dans ce monde corrompu de la Renaissance.

C’est une expérience contagieuse qui s’étend : qui a vu et entendu Philippe prier et célébrer l’Eucharistie a acquis une connaissance plus profonde que celle qu’aurait pu lui apprendre des tas de cours de théologie spirituelle.

Saint Philippe Néri lui-même voyait dans son expérience Pentecôstale une expérience de l’Amour de Dieu
Il disait parfois : « L’Amour a fait de moi une seule plaie ». C’est qu’il considérait cette blessure et cette marque de l’Amour comme sa véritable souffrance.

Son disciple Tarugi a témoigné lors du procès de Canonisation : « Son cœur bouillonne et émet des flammes et un tel incendie qu’il en a les passages du gosier brûlés comme par du vrai feu » (lettre du 29 janvier 1586).
L’Amour, en somme, consumait Saint Philippe Néri.









Saint Philippe Neri
(21 juillet 1515-25 mai 1595)


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Oj1ce5p8-1


Sainte Thérèse d'Avila, Saint François-Xavier, Saint Philippe de Néri, Saint Ignace de Loyola et Saint Isidore de Séville aux pieds de Notre Seigneur Jésus-Christ. Ces Saints furent tous Canonisés en 1622 par Grégoire XV. Guy François. Le Puy-en-Velay. XVIIe.



Croix


À l’occasion de la saint Philippe Néri, Aleteia vous propose de redécouvrir les oratorios qui ont marqué l’histoire de la musique européenne.(Plusieurs vidéos)!!
Bonne écoute!!!
Source: ALETEIA

https://fr.aleteia.org/2017/05/26/saint-philippe-neri-et-loratorio-aux-origines-dun-nouveau-genre-musical/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

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Message par M1234 Dim 28 Mai 2017 - 7:39

Dimanche 28 Mai 2017

Fête de Saint Germain, Abbé puis Évêque de Paris (v. 496 † 576).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sdj28mai
Saint Germain de Paris

Évêque (✝ 576)

Nous connaissons la vie de Saint Germain par son ami saint Venance Fortunat, poète latin.
http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2012/Saint+Venance+Fortunat.html
Germain voit le jour près d'Autun.

On raconte que sa mère ne le désirait pas et voulut se faire avorter. Elle n'y parvint pas et l'enfant vécut.

Après des études à Avallon, il est, durant quinze ans, Moine dans une petite Communauté locale.

C'est là que l'Évêque d'Autun, Agrippin, vient le chercher pour en faire un Prêtre: il y a tant à faire dans ce pays des Francs si peu évangélisés.

On le voit un temps Abbé de Saint-Symphorien d'Autun, mais les Moines ne sont pas enchantés de cet Abbé qui donne leur pain aux pauvres.

Le roi de Paris, Childebert, fils de Clovis et de Sainte Clotilde, le découvre et se prend d'amitié pour lui.
Voilà Saint Germain Évêque de Paris.

Il s'y illustre par une série de guérisons miraculeuses ou non, par la libération systématique des prisonniers et des esclaves.

Il fonde aussi l'Abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent qui deviendra Saint-Germain des Prés.

Son action en faveur des parisiens ne s'arrêta pas avec sa mort.

"...il contribue au développement du culte des Saints gaulois, canalisant la dévotion du peuple vers des Saints protecteurs, son prédécesseur Marcelhttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/8928/Saint-Marcel-de-Paris.html en particulier..." Source:

Saint Germain - diocèse de Paris.http://www.paris.catholique.fr/742-Saint-Germain.html


Voir aussi les Saints parisiens.http://www.paris.catholique.fr/-art-histoire-de-paris-

À Paris, en 576, Saint Germain, Évêque. D’abord Abbé de Saint-Symphorien d’Autun, puis appelé au siège épiscopal de Paris, il conserva son mode de vie Monastique en exerçant avec fruit sa tâche de pasteur, charitable envers les pauvres et veillant à la Fondation du Monastère de la Sainte-Croix, où il fut enterré et qui prit son nom.


Martyrologe romain.






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-germano-di-parigi-a



Biographie


Saint Germain de Paris est assurément une des grandes figures du sixième siècle, mais sa vie est assez peu connue parce que son biographe, saint Fortunat, sacrifiant au goût de ses contemporains pour le merveilleux, s'est surtout attaché à décrire ses miracles.

Germain naquit au pays d'Autun de parents aisés. Sa mère aurait tenté d'avorter ; sa tante qui le logeait pendant ses études, à Avallon, aurait voulu l'empoisonner, mais le breuvage fut absorbé par le propre fils de la meurtrière qui resta infirme pour le reste de ses jours.

Ses études achevées, il demeura quinze ans dans une localité qu'on identifie avec Lucey (Côte-d'Or), chez un parent, Scopillon, où leur principale occupation était le service Divin.

L'Évêque d'Autun, Agrippin, ayant eu vent de sa réputation, l'attira pour l'élever au diaconat, puis à la prêtrise.


Le successeur d'Agrippin, Saint Nectaire, lui confia la direction du Monastère de Saint-Symphorien, élevé dans un faubourg d'Autun en l'honneur d'un martyr local auquel Germain vouera un culte fidèle.

Vers 555, comme il se trouvait à Paris, Childebert le désigna pour remplacer le défunt Évêque Eusèbe que les listes épiscopales ne mentionnent pas, le faisant succéder à Libanus.

Germain ne changea rien à l'austérité de sa vie ni à son costume.

Toujours aussi frugal, il continua d'observer les jeûnes et les veilles monastiques, se passant de feu jusqu’à une extrême vieillesse.

Au souci de sa propre perfection il joignit celui du peuple que Dieu lui confiait et qu'il exhortait assidûment.

Charitable à l'égard des pauvres, ses biens ne suffisaient pas à ses libéralités, mais la faveur du roi lui obtenait les crédits nécessaires.

Parmi les nombreux miracles du Saint, la guérison de Childebert, opérée dans les premières années de son épiscopat, lui donna sur le roi une influence considérable.

Tous deux contribuèrent à la Fondation de la célèbre Abbaye où ils devaient être enterrés et qui devait plus tard prendre le nom de Saint-Germain-des-Prés.

La dédicace se fit sous le titre de Sainte-Croix et de Saint-Vincent, à cause d'une très riche Croix d'or ornée de pierreries et de la tunique du martyr saint Vincent, que le roi avait ramenées de son expédition d'Espagne, en 543.

La date de la dédicace est controversée : selon Gislemar, biographe du premier Abbé, Saint Doctrovée, qu'elle ait eu lieu le 23 Décembre 558, à l'occasion même de la mort de Childebert.

Cet évènement ayant attiré à Paris nombre d'Évêques, Saint Germain en profita pour procéder à la dédicace de la Basilique récemment achevée.

Les raisons alléguées pour combattre le témoignage de Gislemar semblent insuffisantes. En revanche, le fameux diplôme de Fondation, attribué à Childebert, et le privilège dit le Saint Germain, sont des faux.

On fit appel à des Moines de Saint-Symphorien d'Autun d'où venait aussi le premier Abbé, saint Doctrovée.
Comme à Saint-Symphorien -tourjours selon Gislemar - on y suivait la règle de Saint Antoine et de Saint Basile. Le Monastère ayant été incendié par les Normands, Gislemar n'a pu utiliser les documents anciens.

Après la mort de Childebert, Paris échut à son frère, Clotaire, qui, de Soissons, y transporta sa capitale et témoigna au Saint la même déférence que son frère, grâce sans doute à Sainte Radegonde, sa femme, avec qui Saint Germain garda des relations suivies après son départ à Poitiers et la mort de Clotaire.


Le Saint la visita dans son Monastère et ce fut là qu'il noua des liens durables avec Fortunat, son biographe.

Clotaire ne devait pas survivre longtemps à Childebert. A sa mort (561), le Royaume des Francs, un instant réuni dans ses mains, fut à nouveau divisé entre ses quatre fils : Caribert, Gontran, Sigebert et Chilpéric.

Caribert eut Paris ; son royaume, mieux protégé des incursions germaniques, goûta une paix relative, mais ses écarts de conduite causèrent au Saint Évêque les plus grands soucis.

Après avoir renvoyé sa femme légitime, il épousa successivement Miroplée puis Marcovésée, deux sœurs, filles d'un simple artisan.


La dernière étant Religieuse, Saint Germain dut élever la voix et comme ses remontrances restèrent sans effet, il retrancha les deux complices de la communion de l'Église.

Dans cette époque, troublée par la rivalité de Brunehaut, épouse de Sigebert, et de Frédégonde, femme de Chilpéric, Saint Germain s'efforça d'être avant tout le ministre du Dieu de Paix.

Malheureusement ses appels demeurèrent vains, tant à Brunehaut qu'à Sigebert qui, s'apprêtant à assiéger son frère dans Tournai, fut assassiné par deux sicaires de Frédégonde.

Saint Germain prit une part active au Concile de Tours (567) et convoqua deux Conciles à Paris, l'un en 573 et l'autre à une date indéterminée. On lui a attribué, sur des bases fragiles, deux lettres très importantes pour l'histoire de la liturgie gallicane, mais qui lui sont nettement postérieures.

Saint Germain mourut le 28 Mai 576, dans un âge très avancé, ayant, dit-on, atteint quatre-vingts ans.
Son corps fut enterré dans la chapelle dédiée à saint Symphorien, à droite de l'autel.

Cette chapelle, qui servait au XVIIème siècle d'Oratoire pour les familiers et les artisans qui demeuraient dans l'enclos de l'Abbaye, est située à droite, près du clocher.

Le tombeau, fort simple et orné d'une épitaphe qu'on a attribuée à Chilpéric, fut décoré vers 635 par saint Eloi.

En 754, sur l'ordre de Pépin le Bref, eut lieu une translation solennelle dans l'église même en présence de beaucoup d'Évêques, du futur Charlemagne et de son frère Carloman.

Pendant le siège de Paris par les Normands, les reliques furent abritées dans la Cité, à Saint-Germain-le-Vieux, démoli en 1802, où l'on gardait un bras en souvenir.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-germain-de-paris

Statue de Saint Germain dans l'église de Saint-Germain-en-Laye

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Message par M1234 Lun 29 Mai 2017 - 8:06

Lundi 29 Mai 2017

Fête de Sainte Ursule Ledochowska, Vierge et Fondatrice des « Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant » (1865-1939).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Media-article-350

Sainte Ursule Ledochowska

Fondatrice des Ursulines du Cœur de Jésus (✝ 1939)

Marie Ursule (Julie) Ledóchowska.

Elle connut une Europe déchirée par les guerres et les frontières.

Elle naquit en Autriche et fit ses études chez les Ursulines de Cracovie.

Elle fonde à Pniewy près de Poznan, quelques années plus tard, une nouvelle Congrégation Religieuse, les "Ursulines du Cœur de Jésus" pour rayonner l'Évangile.


A 42 ans, elle part à Saint-Petersbourg pour y exercer son apostolat.

En 1914, obligée de quitter la Russie, elle continue en Scandinavie et elle est appelée à Rome par le Pape pour y établir sa Congrégation.

C'est dans la Ville éternelle qu'elle conclut son existence terrestre.
Canonisée le 18 Mai 2003 par Saint Jean-Paul II.

Vie de Notre Fondatrice Sainte Ursule Ledochowska - Toujours en route… Jamais déracinée Le zèle de la maison de Dieu la dévore
Ursulines CJA - Francehttp://ursulinescjafr.canalblog.com/

Sur le site du Vatican: bibliographie, photo, homélie pour la canonisation de quatre bienheureux.http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_ledochowska_fr.htmlhttp://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_ledochowska_photo.htmlhttp://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html





Mémoire obligatoire en Finlande - facultative au Danemark.

À Rome, en 1939, Sainte Ursule (Julie) Ledochowska, vierge, qui fonda l’Institut des Sœurs Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant et se risqua dans des itinéraires difficiles à travers la Pologne, la Scandinavie, la Finlande et la Russie.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sainte-ursule-ledochowska

« Pourvu que je sache aimer ! Me laisser brûler, consumer par l’Amour »

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ursule-ledochowska

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Message par M1234 Mar 30 Mai 2017 - 9:07

Mardi 30 Mai 2017

Fête de Sainte Jeanne d'Arc, « La Pucelle d'Orléans », Patronne secondaire de la France (1412-1431).

Mais savons-nous qui est la Patronne de la France ???

Notre Dame de L’ASSOMPTION est proclamée Patronne principale de la France et Sainte Jeanne d’Arc, Patronne secondaire, par le Pape Pie XI (Autre Patronne secondaire de la France : Sainte Thérèse de Lisieux).

(N’oublions pas L’Archange Saint Michel, qui n’est pas déclaré Patron, mais Protecteur de la France).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 P1120486-2-

Sculpture de Jeanne d'Arc à la Cathédrale Notre-Dame de Paris.




Sainte Jeanne d'Arc

Vierge (✝ 1431)

Fille d'humbles paysans de Lorraine, ("on m'appelait Jeannette") elle entendit des voix mystérieuses alors qu'elle n'avait que 13 ans.

Saint Michel,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/978/Saint-Michel.html Sainte Catherine http://nominis.cef.fr/contenus/saint/21/Sainte-Catherine-d-Alexandrie.htmlet Sainte Marguerite, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1542/Sainte-Marguerite-d-Antioche.htmlpendant trois ans lui demandèrent de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims.

A Chinon, premier prodige, le roi donne une armée à cette bergère de 16 ans, ignorante des lois de la guerre.

En huit jours, au début du mois de mai, elle délivre Orléans assiégée depuis sept mois. En juillet, Charles VII est sacré roi à Reims.

Après les réussites difficiles, vint le temps des épreuves.

Le roi abandonne Jeanne, un an après Orléans, elle est faite prisonnière à Compiègne, livrée aux Anglais, passe un an en prison, courageuse, héroïque dans sa pureté devant les tentatives des soldats.

Sous prétexte qu'elle s'habille en homme, elle est condamnée comme hérétique.

Seule lui reste la Foi et l'encouragement de ses voix.

Elle meurt brûlée vive à 19 ans, à Rouen le 30 Mai 1431, en prononçant le Nom de Jésus.

Jeanne d'Arc est fêtée par la République Française le deuxième Dimanche de Mai, fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme (loi du 10 Juillet 1920);http://www.defense.gouv.fr/memoire/memoire/ceremonies/ceremonies-nationales la date de Sainte Jeanne d'Arc fixée par le martyrologe de l’Église Catholique est le 30 Mai date anniversaire de sa naissance au Ciel (c'est à dire de sa mort).

Tout au long de l’année 2012, des manifestations sont prévues en France pour commémorer le sixième centenaire de la naissance de Sainte Jeanne d’Arc.

A lire aussi:

- Benoît XVI: Sainte Jeanne est une des figures caractéristiques de ces 'femmes fortes' qui 'à la fin du Moyen Age, portèrent sans peur la grande lumière de l’Évangile dans les évènements complexes de l’Histoire' ...


Sainte Jeanne d’Arc nous apprend que lorsque le pays est marqué par la division et par le découragement et la résignation, la Foi qui puise à la Sagesse Divine offre au Chrétien la capacité de trouver les moyens extraordinaires d’intelligence et de force, pour offrir des raisons d’une nouvelle espérance pour la société...

- Centre spirituel de Domrémy - Un peu d’histoire : 27 Janvier 1894 Jeanne est déclarée "vénérable" par Rome, 18 Avril 1909 Béatification de Jeanne d’Arc à Saint-Pierre de Rome, 30 Mai 1920 Canonisation de Jeanne d’Arc.

- "Sainte Jeanne d’Arc fut Canonisée en 1920, quatre siècles après sa mort et à la fin d’une longue polémique entre ceux qui, comme l’historien Michelet, célébraient en elle, la fille du peuple de France et ceux qui, avec les Évêques d’Orléans, en commençant par Mgr Dupanloup, voyaient surtout en elle une vraie fille de l’Église.

Les temps du procès, de Béatification et de Canonisation furent des temps de luttes anticléricales: expulsion des religieux et loi de Séparation de l’Église et de l’Etat, en 1905."

La sainteté comme suprême forme de sagesse (Homélie de Mgr Lluis Martinez-Sistach)

- Jeanne d'Arc, brûlée en 1431, ne sera Béatifiée qu'en 1909 puis Canonisée, c'est-à-dire inscrite sur la liste des Saints de l'Église, en 1920. Les églises du diocèse de Poitiers possédant une représentation de Jeanne d'Arc sont très nombreuses.

À Rouen, en 1431, Sainte Jeanne d’Arc, vierge, appelée la pucelle d’Orléans, qui combattit avec force pour sa patrie, mais, livrée au pouvoir des ennemis et condamnée à mort par un tribunal ecclésiastique inique, malgré la simplicité de sa Foi et son attachement à l’Église, elle mourut sur le bûcher à l’âge de dix-neuf ans.

Martyrologe romain

"Messire Dieu, premier servi" "Dieu fait ma route" (Jeanne)

Lors de son jugement: "Ne te chaille pas de ton martyre.

Prends tout en gré, Dieu t'aidera; tu t'en iras par grande victoire au Paradis" (Ses voix)


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 2451388398-1

http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20170530&id=11314&fd=0

Sainte Jeanne d'Arc

« La Pucelle d'Orléans »

Patronne secondaire de la France

Sainte Jeanne d'Arc montre une fois de plus, et d'une manière particulièrement éclatante, deux choses : combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu'Il se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.

Jeanne d'Arc naît à Domrémy, dans la Lorraine actuelle, le 6 Janvier 1412 ; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien.

La première parole que lui apprit sa mère fut le Nom de Jésus ; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion.

Elle se Confessait et Communiait très régulièrement ; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était « une bonne fille, aimant et craignant Dieu », priant beaucoup Jésus et Marie.

Son Curé put dire d'elle : « Je n'ai jamais vu de meilleure Chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse.

La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés ; la situation du roi Charles VII était désespérée.

Mais Dieu se souvint de son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que le Salut venait de Lui seul, Il se servit d'une humble fille des champs.

Jeanne avait treize ans quand l'Archange Saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle.

Les visions se multiplièrent ; l'Archange protecteur de la France était accompagné de Sainte Catherine d’Alexandrie et de Sainte Marguerite d’Antioche, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Jeanne-d-arc-orleanide-1

Jusqu'ici la vie de Jeanne est l'idylle d'une pieuse bergère ; elle va devenir l'épopée d'une guerrière vaillante et inspirée ; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées.

Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.

Dans les vues Divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l'apothéose du martyre : elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 Mai 1431).

Son âme s'échappa de son corps sous la forme d'une colombe, et son cœur ne fut pas touché par les flammes.

Jeanne d'Arc a été Béatifiée le 18 Avril 1909, par Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), et proclamée Sainte le 16 Mai 1920 par le Pape Benoît XV (Giacomo della Chiesa, 1914-1922).

Jeanne d'Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 Mars 1922.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Jeanne-d-arc-pantheon-iii-bis

Jeanne d'Arc au sacre du roi Charles VII



Jeanne d'Arc sur le bûcher

L’appel de Jeanne au jugement du Pape, le 24 Mai, est rejeté par le tribunal. Le matin du 30 Mai, elle reçoit pour la dernière fois la Communion en prison, et est immédiatement conduite au supplice sur la place du vieux marché

Elle demande à l’un de ses Prêtres de tenir devant le bûcher une Croix de procession. C’est ainsi qu’elle meurt en regardant Jésus Crucifié et en prononçant plusieurs fois et à haute voix le Nom de Jésus (PNul, I, p. 457; cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, 435).http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM



Environ vingt-cinq ans plus tard, le Procès de nullité, ouvert sous l’autorité du Pape Calixte III, se conclut par une sentence solennelle qui déclare nulle sa condamnation (7 Juillet 1456; PNul, II p. 604-610).

Ce long procès, qui recueillit les dépositions des témoins et les jugements de nombreux théologiens, tous favorables à Jeanne, met en lumière son innocence et sa parfaite fidélité à l’Église. Jeanne d’Arc sera ensuite Canonisée par Benoît XV en 1920.

Chers frères et sœurs, le Nom de Jésus invoqué par notre sainte jusqu’aux derniers instants de sa vie terrestre, était comme le souffle incessant de son âme, comme le battement de son cœur, le centre de toute sa vie.

Le «Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc», qui avait tant fasciné le poète Charles Péguy, est cet Amour total pour Jésus, et pour son prochain en Jésus et pour Jésus.

Cette sainte avait compris que l’Amour embrasse toute la réalité de Dieu et de l’homme, du Ciel et de la Terre, de l’Église et du monde.

Jésus est toujours à la première place dans sa vie, selon sa belle expression: «Notre Seigneur premier servi»

L’aimer signifie toujours obéir à sa volonté. Elle affirme avec une totale confiance et abandon: «Je m’en remets à Dieu mon créateur, je l’aime de tout mon cœur»

Avec le vœu de virginité, Jeanne consacre de manière exclusive toute sa personne à l’unique Amour de Jésus: c’est «la promesse qu’elle a faite à Notre Seigneur de bien garder sa virginité de corps et d’âme»

La virginité de l’âme est l’état de grâce, valeur suprême, pour elle plus précieuse que la vie: c’est un don de Dieu qui doit être reçu et conservé avec Humilité et confiance.

L’un des textes les plus connus du premier Procès concerne précisément cela: «Interrogée si elle sait d’être en la grâce de Dieu, elle répond:

“Si je n’y suis, Dieu m’y veuille mettre; et si j’y suis, Dieu m’y veuille tenir”»

Notre Sainte vit la Prière sous la forme d’un dialogue permanent avec Le Seigneur, qui illumine également son dialogue avec les juges et lui apporte la Paix et la sécurité.

Elle demande avec confiance: «Très doux Dieu, en l’honneur de votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m’aimez, que vous me révélez comment je dois répondre à ces gens d’Église»



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 8c451fe7


J’ai plaisir à rappeler que Sainte Jeanne d’Arc a eu une profonde influence sur une jeune Sainte de l’époque moderne: Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Dans une vie complètement différente, passée dans la clôture, la Carmélite de Lisieux se sentait très proche de Jeanne, vivant au cœur de l’Église et participant aux souffrances du Christ pour le Salut du monde.

L’Église les a réunies comme patronnes de la France, après la Vierge Marie. Sainte Thérèse avait exprimé son désir de mourir comme Jeanne, en prononçant le Nom de Jésus (Manuscrit B, 3r), et elle était animée par le même grand Amour envers Jésus et son prochain, vécu dans la virginité consacrée.

Chers frères et sœurs, avec son témoignage lumineux, Sainte Jeanne d’Arc nous invite à un haut degré de la vie Chrétienne:

faire de la Prière le fil conducteur de nos journées; avoir pleinement confiance en accomplissant la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit; vivre la Charité sans favoritismes, sans limite et en puisant, comme elle, dans l’Amour de Jésus un profond Amour pour l’Église. Merci.

Chers pèlerins francophones, que le témoignage lumineux de Sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France avec Sainte Thérèse de Lisieux, soit un appel à aimer Le Christ et à vous engager, avec Foi et détermination, au service des autres dans la Charité! Bon séjour à tous!

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Statue-de-jeanne-d-arc-place-du-martroi-jargeau-1

Extraits du procès de Jeanne


Mon père s’appelait Jacques d’Arc. Ma mère, Isabelle. Chez moi, on m’appelait Jeannette. Depuis ma venue en France Jeanne.

- Quel âge avez-vous?

A peu près dix-neuf ans. J’ai été baptisée en l’église de Domremy par maîtreJean Minzet, à ce que je crois.
C’est de ma mère que j’ai appris Pater noster, Ave Maria, Credo. Je n’ai appris ma créance d’ailleurs que de ma mère.
Quand je fus grande, après l’âge de raison, en général je ne gardais pas les bêtes, mais j’aidais à les mener au pré.
Je ne suis venue en France que sur l’ordre de Dieu. Puisque Dieu le commandait, il le convenait faire. Si j’eusse eu cent pères et cent mères, et si j’eusse été fille de roi, je serais partie.

Mon étendard était blanc, en toile blanche. Il y avait dessus écrit les noms de « Jhesus Marie », je crois.
Mon étendard, je l’aimais plus, quarante fois plus que mon épée. Je portais mon étendard, quand j’attaquais, pour éviter de tuer personne. Jamais je n’ai tué personne.

En la semaine de Pâques dernière passée, elle étant sur les fossés de Melun, lui fut dit par ses voix qu’elle serait prise avant qu’il fût la saint Jean, et que ainsi fallait qu’il fût fait. Et qu’elle ne se esbahist. Mais qu’elle prît tout en gré, et que Dieu lui aiderait.

Et encore : Prends tout en gré. Ne te chaille de ton mattyre. Tu en viendras à fin en royaume de paradis.
Très doux Dieu, en l’honneur de votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m’aimez, que vous me révéliez ce que je dois répondre à ces gens d’Église.

- Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu ?

Si je n’y suis, Dieu m’y mette. Et si j’y suis, Dieu m’y garde ! Je serais la plus malheureuse du monde, si je savais ne pas être en la grâce de Dieu ! Je m’en remets à Dieu de tout.

- Ne croyez-vous pas être sujette à l’Église qui est sur la terre, notre Saint Père le Pape, Cardinaux, Évêques et autres prélats d’Église ?

Oui, Notre Seigneur premier servi. Je m’en attends à mon juge, c’est le Roi du Ciel et de la Terre. J’en appelle à Dieu et à notre Seigneur le Pape.

C’est ma mort, maître Jean? Donnez-moi les Sacrements de Pénitence, et la très sainte Eucharistie. Non, non, je ne suis pas hérétique, ni schismatique, mais une bonne Chrétienne. Jésus, Jésus...



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Message par M1234 Mer 31 Mai 2017 - 7:51

Mercredi 31 Mai 2017

Fête de la Visitation de la Très Sainte Vierge Marie à Élisabeth, sa parente.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Fete-de-la-visitation-23

La Mère de Dieu ne pouvait contenir la joie de l'annonce qui lui avait été faite.

Elle ne pouvait pas encore la partager avec Joseph qui, pour le moment, n'aurait pu la comprendre.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/833/Saint+Joseph.html

Elle va rejoindre sa cousine Elisabeth,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/51/Sainte+Elisabeth.html enceinte comme elle. Et Jean-Baptiste partage cette allégresse en tressaillant dans le sein de sa mère.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1380/Saint+Jean-Baptiste.html

La Fête de la Visitation commémore la sainte Rencontre de deux enfants à naître et le Magnificat de Marie qui jaillit de son exultation.

Fête de la Visitation de la Vierge Marie, quand elle rendit visite à sa cousine Élisabeth, enceinte d’un fils dans sa vieillesse, et la salua.

À la rencontre dans la joie des deux futures mères, le Rédempteur, par sa venue, sanctifia son précurseur encore dans le sein de sa mère, et Marie, en réponse à la salutation d’Élisabeth et exultant dans L’Esprit Saint, magnifia Le Seigneur par un chant de louange.

Martyrologe romain


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Célébration Mariale pour la conclusion
du mois de Mai au Vatican

Paroles du Pape Saint Jean Paul II
Jeudi 31 Mai 2001

Visitation de Marie à Sainte Élisabeth

« Marie partit [...] vers la région montagneuse... » (Lc 1, 39)



Nous concluons devant cette Grotte, qui rappelle à l'esprit le Sanctuaire de Lourdes, le chemin marial accompli au cours du mois de Mai.


Nous revivons ensemble le mystère de la Visitation de la Très Sainte Vierge Marie, dans ce pèlerinage à travers les jardins du Vatican, qui chaque année voit la présence de Cardinaux, d'Évêques, de Prêtres, de Religieux et de Religieuses, de séminaristes et de nombreux fidèles.


Je suis reconnaissant au cher Cardinal Noè et à tous ceux qui ont suivi avec soin la préparation de ce rendez-vous de prière aux pieds de la Vierge.

Les paroles de l'évangéliste Luc retentissent dans nos cœurs : « Dès qu'Elisabeth eut entendu le salut de Marie... [elle] fut remplie d'Esprit Saint » (1, 41).

La rencontre entre la Madone et sa cousine Elisabeth est comme une sorte de « petite Pentecôte ».

Dans le récit évangélique, la Visitation suit immédiatement l'Annonciation : la Sainte Vierge, qui porte en son sein le Fils conçu par l'œuvre de L'Esprit Saint, rayonne autour d'elle de grâce et de joie spirituelle.

C'est la présence de L'Esprit en Elle qui fait tressaillir de Joie le Fils d'Elisabeth, Jean, destiné à préparer la voie au Fils de Dieu fait homme.

Là où se trouve Marie il y a Le Christ ; et là où se trouve Le Christ il y a son Esprit Saint, qui procède du Père et de Lui-même dans le saint mystère de la vie trinitaire.
Les Actes des Apôtres soulignent à juste titre la présence de Marie en Prière, dans le Cénacle, avec les Apôtres réunis dans l'attente de recevoir la « puissance d'En-haut ».
Le « oui » de la Vierge, « fiat », attire le Don de Dieu sur l'humanité : c'est ce qui se produit à la Pentecôte, comme lors de l'Annonciation. C'est ainsi que cela continue à se produire sur le chemin de l'Église.

Réunis en Prière avec Marie, nous invoquons une abondante effusion de L'Esprit Saint sur l'Église tout entière, afin qu'elle prenne le large toutes voiles dehors (...).


Nous l'invoquons en particulier sur ceux qui œuvrent quotidiennement au service du Siège apostolique, afin que le travail de chacun soit toujours animé par un esprit de Foi et de zèle apostolique.

Il est significatif que le dernier jour de mai soit celui de la Fête de la Visitation. Avec cette conclusion, c'est comme si nous voulions dire que chaque jour de ce mois a été pour nous une sorte de visitation.

Nous avons vécu au cours du mois de mai une visitation permanente, comme l'ont vécue Marie et Elisabeth. Nous sommes reconnaissants à Dieu que cet événement biblique nous soit aujourd'hui reproposé par la Liturgie.

À vous tous, je souhaite que la grâce de la visitation mariale, vécue au cours du mois de mai, se prolonge dans les jours qui viendront.
Site officiel du Vatican


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 La-visitation-1


La visitation 1



L'Esprit Saint dans le récit de la visitation

1. Les textes évangéliques révèlent clairement la vérité sur L'Esprit Saint dans la description de certains moments de la vie et de la mission du Christ.


Nous avons déjà réfléchi sur la conception virginale et sur la naissance de Jésus de Marie par l'œuvre de L'Esprit Saint.
D'autres pages de l'Évangile de l'enfance méritent toute notre attention car elles mettent particulièrement en relief l'action de L'Esprit Saint.

L'une de ces pages est certainement celle où l'évangéliste Luc raconte la visite de Marie à Elisabeth.
Nous lisons qu'en ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda (I 39).
On considère généralement qu'il s'agit de la localité de Aïn-Karim, à six kilomètres à l'ouest de Jérusalem.

Marie s'y rend pour être aux côtés de sa parente Elisabeth, plus âgée qu'elle. Elle s'y rend à la suite de l'Annonciation, dont la Visitation devient presque un complément.

En effet, l'Ange avait dit à Marie : Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile ; car rien n'est impossible à Dieu. (Luc I 36-37).

Marie partit en hâte pour se rendre chez Elisabeth, certainement poussée par un besoin intérieur, afin de manifester son affection, comme à une sœur, en ce mois de grossesse avancée.

Un sentiment de solidarité féminine naît dans son cœur sensible et bon, solidarité propre à cette circonstance.

Mais l'expérience d'une communion toute particulière entre elle et Elisabeth à la suite de l'annonce faite par l'ange, se rattache probablement à ce contexte psychologique : le fils qu'attend Elisabeth sera, en effet, le précurseur de Jésus et celui qui le Baptisera dans le Jourdain.

2. Cette communion d'esprit explique pourquoi l'évangéliste Luc s'empresse de mettre en lumière l'action de L'Esprit Saint dans la rencontre entre les deux futures mères : Marie entra chez Zacharie et salua Elisabeth.

Et il advint, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint (I 40-41).

Cette action de L'Esprit Saint, vécue par Elisabeth d'une manière particulièrement profonde au moment de sa rencontre avec Marie, se rattache au destin mystérieux de l'enfant qu'elle porte dans son sein.

Zacharie, le père de l'enfant, en recevant l'annonce de la naissance de son fils au cours de son service Sacerdotal dans le Temple, s'était entendu dire : il sera rempli d'Esprit Saint dès le sein de sa mère. (Luc I 15).

Au moment de la Visitation, quand Marie franchit le seuil de la maison d'Elisabeth, (et avec elle, Celui qui est déjà le fruit de ses entrailles), la présence de L'Esprit Saint est ressentie par Elisabeth d'une manière expérimentale. Elle le témoigne elle-même dans son salut à la jeune mère qui est venue lui rendre visite.

3. Selon l'Évangile de Luc, en effet, Elisabeth poussa un grand cri et dit : Bénie es-tu entre les femmes, et Béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?

Car vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! (I 42-45).

En peu de mots, l'évangéliste nous révèle le tressaillement joyeux d'Elisabeth, ainsi que celui de l'enfant dans son sein, l'intuition, tout au moins confuse, de l'identité messianique de l'enfant que porte Marie, la reconnaissance de la Foi de Marie dans la révélation que le Seigneur lui a faite.

Luc utilise dès cette page le titre divin de Seigneur, non seulement pour parler de Dieu qui révèle et promet (les paroles du Seigneur), mais également du fils de Marie, Jésus, auquel dans le Nouveau Testament, le titre est attribué surtout comme ressuscité (cf. Actes II 36 ; Philippiens II 11). Ici il doit encore naître. Mais Elisabeth perçoit, autant que Marie, sa grandeur messianique.

4. Cela signifie qu'Elisabeth, remplie d'Esprit Saint, est introduite dans la profondeur du mystère de la venue du Messie.

L'Esprit Saint opère en elle cette illumination particulière, qui s'exprime dans le salut adressé à Marie.

Elisabeth parle comme si elle avait participé à l'Annonciation de Nazareth et comme si elle en avait été témoin.

Elle définit par ses paroles l'essence même du mystère qui à ce moment-là s'est opéré en Marie ; en disant la mère de Mon Seigneur vient à moi, elle appelle, Mon Seigneur l'enfant que Marie attend depuis peu de temps.

Ensuite, elle proclame Marie Bénie entre les femmes et elle ajoute : bienheureuse celle qui a cru, comme si elle voulait faire allusion au comportement de la servante du Seigneur, qui répondit à l'ange par son fiat : qu'il m'advienne selon ta parole ! (Luc I 38).

5. Le texte du Luc manifeste sa conviction que l'action du Saint-Esprit illumine et inspire aussi bien Marie qu'Elisabeth.

De même que L'Esprit a fait pressentir à Marie le mystère de la maternité messianique qui s'est réalisée dans la virginité, il donne à Elisabeth la capacité de découvrir Celui que Marie porte dans son sein et ce qu'elle est appelée à être dans l'économie du Salut : la Mère du Seigneur.

Il lui donne ainsi ce transport intérieur qui la pousse à proclamer cette découverte dans un grand cri (Luc I 42), avec cet enthousiasme et cette joie qui sont également le fruit de L'Esprit Saint.

La mère du futur prédicateur et Baptiste du Jourdain attribue cette joie à l'enfant qu'elle attend depuis six mois : l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.

Mais le fils et la mère se trouvent unis dans une sorte de symbiose spirituelle, c'est pourquoi la joie de l'enfant est transmise à celle qui l'a conçu, et voici : Elisabeth laisse éclater le cri qui exprime la joie qui l'unit profondément à son fils, comme le témoigne Luc.

6. Toujours selon le récit de Luc, un chant d'allégresse jaillit du cœur de Marie, le Magnificat, dans lequel elle exprime elle aussi sa joie : mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur (I 47).

Elevée comme elle l'était au culte de la Parole de Dieu qu'elle connaissait par la lecture et la méditation de la Sainte Écriture, Marie sentit monter à ce moment-là, du plus profond de son âme, les versets du Cantique d'Anne, mère de Samuel (cf. I Samuel II 1-10) et d'autres paroles de l'Ancien Testament, pour laisser libre cours aux sentiments de la fille de Sion, qui trouvait en elle la plus grande réalisation.

C'est ce qu'a bien compris l'évangéliste Luc d'après les confidences reçues directement ou indirectement de Marie.
L'une de celles-ci devait être la joie qui unit les deux mères lors de cette rencontre, comme manifestation du fruit de l'Amour vibrant dans leur cœur.

Il s'agissait de l'Esprit-Amour trinitaire, qui se révélait au seuil de la plénitude du temps (Galates IV 4), inaugurée dans le mystère de l'Incarnation du Verbe.

A ce moment Bienheureux, ce que Paul dira plus tard se réalisait déjà : le fruit de L'Esprit Saint... est Charité, Joie, Paix (Galates V 22).

Allocution de S.S. Jean-Paul II,
au cours de l'audience générale hebdomadaire du 13 juin 1990


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Homélie sur l'Evangile de Luc

Les meilleurs vont vers les moins bons, pour leur procurer quelque avantage par leur venue.

Ainsi, le Sauveur vient près de Jean pour sanctifier son Baptême ; et dès que Marie eut entendu l'ange lui annoncer qu'elle allait concevoir le Sauveur et que sa cousine Elisabeth était enceinte, elle partit, se rendit en hâte vers le haut pays et entra dans la maison d'Elisabeth.

Car Jésus, dans le sein de Marie, se hâtait de sanctifier Jean, encore dans le sein de sa mère.


Avant l'arrivée de Marie et son salut, l'enfant n'avait pas tressailli dans le sein de sa mère ; mais dès que Marie eut prononcé la parole que le Fils de Dieu, dans son sein maternel, lui avait suggérée, l'enfant tressaillit de joie et, dès lors, de son précurseur, Jésus fit un prophète.

Marie, tout à fait digne d'être mère du Fils de Dieu, devait, après son entretien avec l'ange, gravir la montagne et demeurer sur les sommets.

D'où ces mots : « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays. » Il lui fallait aussi, parce qu'elle était active et pleine de sollicitude se hâter avec zèle et, remplie de L'Esprit-Saint, être conduite sur les sommets et protégée par la puissance Divine, qui l'avait déjà couverte de son ombre.

Elle vint donc « dans une ville de Juda ; elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Or, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit. [1] »
C'est pourquoi il n'est pas douteux que, si Elisabeth fut alors remplie du Saint-Esprit ce fut à cause de son fils.


Car ce n'est pas la mère qui, la première, a mérité Le Saint-Esprit ; mais lorsque Jean, encore enfermé dans son sein, eut reçu Le Saint-Esprit, alors, Elisabeth, après la Sanctification de son fils, fut remplie du Saint-Esprit.
Tu pourras le croire, si tu as remarqué une chose semblable à propos du Sauveur... Car Marie fut remplie du Saint-Esprit, quand elle commença à avoir le Sauveur en son sein.

En effet, dès qu'elle eut reçu L'Esprit Saint, créateur du corps du Seigneur, et que Le Fils de Dieu eut commencé à être dans son sein, Marie aussi fut remplie de L’Esprit-Saint.

« Alors Elisabeth poussa un grand cri et dit : Tu es bénie entre les femmes. [2] »

Si la naissance du Sauveur n'avait pas été Céleste et Bienheureuse, si elle n’avait pas eu quelque chose de Divin et de supérieur à l'humanité, jamais sa doctrine ne se serait répandue sur toute la Terre.

S'il y avait eu dans le sein de Marie un homme au lieu du Fils de Dieu, comment pourrait-on expliquer, au temps du Christ comme maintenant, des guérisons de maladies de toutes sortes, non seulement physiques, mais encore morales ?...

Avant Jean, Elisabeth prophétise ; avant la naissance du Seigneur notre Sauveur, Marie prophétise.

Et de même que le péché a commencé par une femme pour atteindre ensuite l'homme, de même le Salut a débuté par des femmes, pour que les autres, oubliant la faiblesse de leur sexe, imitent la vie et la conduite des saintes, surtout de celles que l'Evangile nous décrit maintenant.

Voyons donc la prophétie de la Vierge. « Mon âme magnifie Le Seigneur, dit-elle, et mon esprit exalte en Dieu mon Sauveur.[3] »

Deux principes, l'âme et l'esprit, s'acquittent d'une double louange. L'âme célèbre le Seigneur, l'esprit célèbre Dieu, non pas que la louange du Seigneur soit différente de celle de Dieu, mais parce que Dieu est aussi Seigneur et que Le Seigneur est également Dieu.

On me demande comment l'âme magnifie (c'est-à-dire agrandit) Le Seigneur. Car, si Le Seigneur ne peut être ni augmenté ni diminué, s'il est ce qu'il est, comment Marie peut-elle dire maintenant : « Mon âme magnifie Le Seigneur » ?

Si je considère que Le Seigneur notre Sauveur est « l'image du Dieu invisible [4] », si je vois mon âme faite « à l'image du créateur [5] », afin d'être l'image de l'image (car mon âme n'est pas exactement l’image de Dieu, mais elle a été créée à la ressemblance de la première image) alors voici ce que je comprendrai : à la manière de ceux dont le métier est de peindre des images et d'utiliser leur art à reproduire un seul modèle, le visage d'un roi par exemple, chacun de nous donne à son âme l'image du Christ ; il en trace une image plus ou moins grande, délavée ou ternie, ou, au contraire, claire et lumineuse, ressemblant au modèle.

Donc, lorsque j'aurai agrandi l'image de l'image, c'est-à-dire mon âme, lorsque je l'aurai « magnifiée » par mes actions, mes pensées et mes paroles, alors l'image de Dieu grandira et Le Seigneur lui-même sera « magnifié » dans mon âme qui en est l'image.

De même que Le Seigneur grandit dans cette image que nous sommes de Lui, de même, si nous tombons dans le péché, il diminue et décroît...

Voilà pourquoi l'âme de Marie magnifie d'abord Le Seigneur et ensuite « son esprit exulte en Dieu. »
En effet, si nous n'avons pas grandi auparavant, nous ne pouvons exulter. « Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante.[6] »

Quelle est cette humilité de Marie que le Seigneur a regardée ? Qu’avait d'humble et de bas la mère du Sauveur qui portait en elle Le Fils de Dieu ?

« Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante », cela veut dire à peu près : il a jeté les yeux sur la justice de sa servante, sur sa tempérance, sur sa force et sur sa sagesse.

D'ailleurs, il est naturel que Dieu regarde les vertus. On me dira peut-être : Je comprends que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante ; mais il n'est pas évident qu'il fasse attention à son humilité.

Celui qui cherche à comprendre doit remarquer que précisément l'humilité est désignée dans les Ecritures comme l’une des vertus.

Du reste, le Sauveur déclare : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez soulagement pour vos âmes.[7] »

« Désormais toutes les générations me diront bienheureuse.[8] » Si je comprends dans le sens le plus simple les mots « toutes les générations », je l'interprète des croyants.

Mais si je réfléchis plus profondément, je remarque qu'il vaut bien mieux ajouter : « car Le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses.[9] »

En effet, puisque « tout homme qui s'abaisse sera élevé [10] », Dieu qui a regardé l'humilité de la bienheureuse Marie, a naturellement le Tout-Puissant fait pour elle de grandes choses.
« Et sa Mmiséricorde s'étend d'âge en âge.[11] »

La Miséricorde de Dieu s'étend non pas sur une, deux, trois, ni même cinq générations, mais éternellement, d'âge en âge.

« Pour ceux qui le craignent, il a déployé la force de son bras.[12] » Si, malgré ta faiblesse, tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte.

Quelle est cette promesse ? Il se fait, dit Marie, la force de ceux qui le craignent. La force ou la puissance est une qualité royale... Si donc tu crains Dieu, il te donne sa force et sa puissance, il te donne son Royaume, afin que, soumis au Roi des rois, tu possèdes le Royaume des Cieux, dans Le Christ Jésus.

« Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.[13] » S'il a suffi de la venue de Marie chez Elisabeth et de sa salutation pour que l'enfant tressaille de joie et qu'Elisabeth, remplie de L'Esprit-Saint, prophétise ce que rapporte l'Evangile, si une seule heure a apporté de si grandes transformations, il nous reste à imaginer quels progrès Jean a réalisés pendant les trois mois du séjour de Marie près d'Elisabeth.

Si en un instant le petit enfant a tressailli et, pourrait-on dire, bondi de joie, et si Elisabeth a été remplie de L'Esprit Saint, il est anormal que, pendant trois mois, ni Jean, ni Elisabeth n'aient pas réalisé de progrès au voisinage de la mère du Seigneur et en la présence du Sauveur lui-même.

Origène









Dans ce passage de l’Evangile, on peut voir, que Marie, ayant appris que sa parente, très âgée, est enceinte (elle en est à son sixième mois), qu’elle risque d’avoir des difficultés, dans sa vieillesse, pour l’accouchement et les premiers mois du bébé...court en hâte, à travers la montagne. (Historiquement, et selon la coutume de l’époque, elle a environ 15 ans).

Et malgré sa propre grossesse...Marie court pour lui venir en aide...mais aussi, et cela est aussi important...pour lui apporter Son Fils Jésus.

Ce n’est pas Elisabeth qui vient à Jésus…C’est Marie qui emmène Jésus jusqu’à Elisabeth...et à son fils Jean-Baptiste...

« L’enfant tressaillit dans son sein ».

Marie est non seulement « Pleine de Grâces », mais elle est pleine de Foi, d’Espérance et de Charité…sans oublier qu’elle possède une vertu très importante : « L’Obéissance ».
Luc 1 38
« Marie dit alors : Je suis la servante du Seigneur. Qu’il m’advienne selon ta parole ».

Marie est non seulement « Pleine de Grâces », mais elle porte « La Grâce qu’est Jésus » en elle pour la donner autour d’elle.

(« Et il advint, dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie de L’Esprit-Saint »).

Alors, pour chacun de nous, qui ne sommes pas des parents éloignés de La Très Sainte Vierge (comme l’était Elisabeth), mais ses enfants...

Combien plus, pour nous...La Très Sainte Vierge Marie, en cette Fête de la Visitation, comme en tout instant de notre vie...visite tous ses enfants, pour leur venir en aide, leur apporter son réconfort et sa tendresse de mère et pour leur apporter Jésus...jusque dans leur cœur.

Ce n’est, là aussi, pas nous qui allons vers Jésus...mais La Très Sainte Vierge Marie qui vient emmener Jésus jusqu’à nous, et qui vient nous aider et nous apprendre à Le suivre.

Dans une homélie, notre curé nous a parlé d’un sujet très profond qui laisse à réfléchir et à méditer.
Nous disons toujours « Moi, j’irais au paradis, moi, j’irais vers Dieu »...Mais, en fait, en regardant l’histoire du peuple de Dieu, ce n’est jamais nous, qui allons vers Dieu...mais c’est toujours Lui qui vient vers nous.
C’est Lui qui nous appelle constamment, c’est Lui qui nous guide, nous relève et nous emmène vers Lui.

Notre curé a repris Sainte Thérèse disant : « Pour aller vers Dieu, il y a un escalier immense et très pénible à monter (pour ne pas dire impossible)…et je ne m’en sens pas capable. Heureusement, c’est Le Seigneur qui descend cet escalier, qui me prend dans Ses bras, et m’emmène en haut ».

Nous sommes (ou nous devrions être) comme des petits bébés, en bas d’un escalier, avec autour de nous, des quantités de dangers (voir plus, quand, par exemple, il commence à y avoir le feu, une inondation, ou autre chose).
Nous sommes là, sans pouvoir rien faire, car trop faibles et trop fragiles...juste pleurer, ou crier au secours.

Ce n’est pas nous qui montons l’escalier, c’est notre maman (La très Sainte Vierge Marie...comme dans l’épisode de La Visitation), en haut de l’escalier, qui accourt, pour nous prendre dans ses bras, et nous faire monter cet escalier...et nous porter au Père en demandant à Jésus les Grâces dont nous avons besoin.

Grâces que Jésus nous donne...car Jésus ne refuse jamais rien à Sa Très Sainte Mère !!!

Quant à L’Esprit Saint, Il est L’inspirateur de L’Amour qui fait se précipiter Marie à notre secours et nous fait tendre les bras vers notre Très Sainte Maman.

Comprenons cela, et nous aurons compris beaucoup de choses.

Il ne sert à rien de faire des efforts colossaux pour impressionner les autres ou Le Seigneur, soyons nous-mêmes, essayons de nous tourner constamment vers Notre Seigneur et Dieu, qui nous Aime totalement, et vers Sa Très Sainte Maman.

Faisons ce que nous sentons qu’Ils nous demandent de faire (même si cela nous paraît impossible...car, s’ils nous le demandent, c’est que nous pouvons le faire comme des parents attentifs et pleins d’amour pour leur enfant savent ce qu’ils peuvent lui demander)… (Rappelons-nous le passage de L’Evangile où Jésus ressuscité voit les apôtres qui ont péchés toute la nuit sans rien prendre…Jésus leur dit de retourner jeter les filets…ceux-ci sortent pleins à craquer !!!)....

Faisons-le de notre mieux, et avec tout notre cœur (et sans attendre)...et c’est Marie qui viendra nous prendre dans Ses bras, lorsque nous crierons vers eux.

En cette Fête de La Visitation, pensons que La Très Sainte Vierge Marie se penche avec Amour sur chacun de nous.

Mais acceptons-nous de l’accueillir ???

Aujourd’hui nous fêtons la Fête de La Visitation où Marie nous apporte Jésus pour qu’Il nous comble de Grâce, de Miséricorde et d’Amour.

Je ne peux qu’être frappé du lien entre La Très Sainte Vierge Marie et Dieu.

Elle a été conçue immaculée afin de pouvoir recevoir en elle Jésus, Dieu Lui-même et le porter en elle pendant toute sa grossesse (Dieu n’aurait pu se développer comme tout bébé dans le sein de sa mère, dans un Tabernacle, une Arche souillée par les conséquences du péché et par les propres péchés de Marie…cela n’est pas envisageable par la Sainteté de Dieu !!!) .

Dimanche dernier nous avons fêté en France, la fête des mères (et donc de La Très Sainte Vierge Marie) et la Fête de La Sainte Trinité.

Marie, Mère de Jésus, Mère des hommes et Mère de Dieu dans Son Unité et dans Sa Trinité …. Dieu, qui pouvait se suffire à Lui-même, et qui a voulu nous créer à Son image, nous permettant de devenir ses enfants à notre tour, et qui a voulu créer une femme pour qu’elle devienne Sa mère et La mère de tous les hommes.

Dans une semaine, Samedi prochain, le lendemain de la Fête du Cœur Sacré de Jésus, nous fêterons la Fête du Cœur Immaculée de La Très Sainte Vierge Marie...deux cœurs, un seul Amour...et avec le cœur des hommes (c’est pourquoi nous devons tendre à la perfection que nous n’atteindrons qu’une fois au Ciel, mais plus nous devenons comme des petits enfants dans la main de Dieu et de La Très Sainte Vierge Marie, plus nous nous en rapprochons)... nous formons une Trinité, celle de L’Amour, telle que l’a voulu Le Père inspiré par L’Esprit-Saint..

Mais n’est-ce pas là aussi, dans cet exemple ci-dessus, le mystère de La Fête de La Visitation.

Le Cœur de Jésus bat, à l’intérieur du sein de Marie, leurs deux cœurs l’un contre l’autre, leur sang qui se mélange (le premier sang de Jésus se mélangeant au sang de Marie) et Le Cœur de Jésus apporté par Marie vers le cœur d’Elisabeth et de Jean-Baptiste…

Deux cœurs, un seul Amour…et avec le cœur des hommes (celui d’Elisabeth et celui de Jean-Baptiste)…ils forment une Trinité, celle de L’Amour, telle que l’a voulu Le Père, inspiré par L’Esprit-Saint.

Ce mystère reste infini, …. Mais le peu que j’en perçois, me semble vraiment merveilleux et extraordinaire.

Nous qui aurions facilement tendance à nous replier sur nous même ….. Dieu, au contraire, alors qu’Il pouvait se replier sur Lui-même, et garder toute Sa Gloire pour Lui seul ….a voulu tout nous donner, y compris Sa Divinité … nous prendre pour Ses enfants ....prendre une femme pour Mère …. Et nous la donner à nous aussi.

Je repensais au Père Caffarel lors de ses retraites spirituelles, qui nous parlant de La Sainte Trinité, la comparait au mystère de la famille.

L’homme et la femme s’unissent pour ne plus faire qu’un en Dieu, et le fruit de cette union et de cet amour est le petit bébé qui est conçu dans le ventre de la maman… et tous les trois reproduisent le mystère de La Sainte Trinité, par l’amour et l’unité qui les animent (à moins que le péché ne les détourne de leur sens originel).

Quand nous serons au Ciel, et que nous découvrirons le sens de ce mystère dans son entier …. Je pense que ce ne sera que merveille de louanges … pour l’éternité.

CREATION …DON DE SOI …AMOUR… = JOIE AU CIEL ET SUR LA TERRE = … UNITE …AMOUR …TRINITE

…ET CELA PEUT ËTRE À L’INFINI…ET INVERSE…

UNITE …AMOUR …TRINITE …= JOIE AU CIEL ET SUR LA TERRE = … CREATION …DON DE SOI …AMOUR

Comme l’a dit Jésus sur la Terre (je pense que chacune des paroles qu’Il a dite est très importante pour nous)…Redevenez comme des petits enfants…amour rimant avec humilité…au contraire de l’orgueil.
Alors soyons comme des petits enfants dans la main de leur Père, et rendons grâce à Dieu …. Qu’Il nous est donné une mère, comme La Très Sainte Vierge Marie.

Marie (comme on le voit lors de L’Annonciation et de La Visitation) a toujours été animée d’une très grande Foi et avec une totale Obéissance…sans oublier que chacun de ses actes, chacune de ses pensées, chacune de ses paroles…étaient animés par L’Amour…L’Amour de Dieu et L’Amour de son prochain (comme dans cet épisode de L’Evangile où Marie court pour aider Elisabeth enceinte de 6 mois et très âgée).

A la mesure de notre FOI, il nous sera donné.

Et comme, dans Son Plan, pour nous sauver, Le Seigneur se sert de ceux qui sont les plus faibles et les plus incapables, la tâche pour eux est d’autant plus difficile ….

Sauf en ayant FOI en Dieu et en Sa toute puissance (comme, par exemple, le petit enfant DAVID et un peuple apeuré devant toute une énorme armée dirigée par un géant GOLIATH).

J’avais lu, dans « le magnificat », dans les prières du mardi 31/07/2007, la méditation du jour (du Cardinal archevêque de HO CHI-MINH VILLE) :

Dieu avait besoin d’un père pour son peuple. Il a choisit un vieillard.
Alors ABRAHAM se leva ……

Il avait besoin d’un porte-parole. Il choisit un timide qui bégayait.
Alors MOÏSE se leva ……

Il avait besoin d’un chef pour conduire son peuple. Il choisit, le plus petit, le plus faible.
Alors DAVID se leva ……

Il avait besoin d’un roc pour poser l’édifice. Il choisit un renégat.
Alors PIERRE se leva ….

Il avait besoin d’un visage pour dire aux hommes son amour. Il choisit une prostituée.
Ce fut MARIE de MAGDALA ……

Il avait besoin d’un témoin pour crier son message. Il choisit un persécuteur.
Ce fut PAUL de TARSE …..

Il avait besoin de quelqu’un pour que son peuple se rassemble et qu’il aille vers les autres.
Il t’a choisi (e) …..

Même si tu trembles, pourrais-tu ne pas te lever ????


Souvent, il est très facile de « paniquer » devant les situations qui s’ouvrent (ou se ferme, cela étant pareil) devant nous ….
Mais par LA FOI et L’ ESPERANCE nous devons croire que si DIEU permet cette situation, c’est que cela fait parti de SON PLAN pour sauver l’humanité, pour sauver NOS PROCHES, pour sauver NOTRE FAMILLE, pour NOUS SAUVER…et qu’Il reste prés de nous pour prendre soin de nous, pour nous guider et nous soutenir quelque soit les épreuves.

« Il connaît le nombre de nos cheveux !!! » …. Et ne nous abandonnera JAMAIS …. Même si, nous même, l’abandonnons très souvent.

En effet, je pense que :

LA FOI est indispensable …. Car c’est par LA FOI que nous serons sauvés.

FOI en DIEU à la fois UN et TRINITE, en DIEU qui nous Aime (d’un Amour fou) et veut nous sauver pour nous faire partager SON AMOUR et SA DIVINITE.

L’ESPERANCE est aussi indispensable, celle-ci nous permettant de croire que DIEU nous AIME PERSONNELLEMENT (Et cela malgré nos épreuves parfois très lourdes) et veut nous sauver quelque soit nos péchés.

Fort de cette espérance, nous pouvons alors désirer changer et nous convertir.

Sans l’espérance, nous allons vers l’enfer …. Et même encore là, Dieu interviendra jusqu’au dernier moment afin que nous acceptions SON AMOUR.

L’AMOUR est ce que DIEU a déposé en nous en créant notre âme au Ciel avant de la déposer dans le futur bébé qui est en devenir dans le ventre de sa maman.

Il nous a fait à son image …. C’est SA PART DE DIVINITE qu’Il nous a donné, qu’Il a mis en nous …. Et que nous sommes chargés de faire fructifier tout au long de notre vie (parabole des talents), chrétiens ou pas chrétiens, en fonction de ce que nous avons reçus.

A notre mort, LA FOI disparaîtra, car tout nous sera dévoilé ….. L’ESPERANCE disparaîtra, car nous aurons, par nous même, découvert L’AMOUR de DIEU.

Mais L’ AMOUR restera pour l’éternité, avec ce que nous en avons fait, et ce qui nous sera donné en plus (toujours la parabole des talents).
C’est par L’AMOUR QUE NOUS PARTAGEONS LA DIVINITE DE DIEU...et au-delà de TOUTE ESPERANCE lorsque nous serons morts, car alors nous serons devenus totalement AMOUR à l’image de DIEU.center]



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Message par M1234 Jeu 1 Juin 2017 - 7:39

Jeudi 01 Juin 2017

Fête de Saint Justin de Naplouse, Philosophe et martyr († v. 165).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Justin-martyr.11
Saint Justin dans André Thevet, Les Vrais Portraits et Vies des Hommes Illustres, 1584





Philosophe et martyr (✝ 165)

Il naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l'ancien site de Sichem.

Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées.

Il est alors à la recherche de la sagesse. Il en parle dans ses 'dialogues avec Tryphon' où il nous raconte sa longue quête.

Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu.

Il le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires.

Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante. Saint Justin pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait.

Mais sa rencontre avec un Chrétien le fait aller plus loin: la vérité tant recherchée, seul Le Christ peut la lui donner.

A trente ans, devenu Chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation Chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans Le Christ.

Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome.

C'est alors que l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Saint Justin refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité.

Le 21 Mars 2007, Benoît XVI a présenté la vie de saint Justin, philosophe et martyr, le plus important des Pères apologistes du IIe siècle, dans sa catéchèse...http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070321.html
A lire:

- Apologie pour les chrétiens par Justin éditions du Cerfhttps://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/1641/apologie-pour-les-chretiens-sc-507

- Justin martyr Apologie pour les chrétiens par Charles Munier éditions du Cerfhttps://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/3831/justin-martyr

Mémoire de Saint Justin, martyr.

Philosophe, quand il eut découvert la vraie Sagesse dans la vérité du Christ, il la suivit entièrement, la montra dans son comportement, l’enseigna, la défendit par ses écrits et mit le sceau à son témoignage par sa mort à Rome, sous l’empereur Marc Aurèle, entre 163 et 167.

Après avoir présenté à l’empereur son Apologie pour la Religion Chrétienne, il fut traduit devant le préfet Rusticus, se déclara Chrétien et fut condamné à mort.

Avec lui sont commémorés ses disciples: les Saints martyrs Chariton, et Charite, Évelpiste et Hiéron, Pacon et Libérien, qui reçurent en même temps que lui la couronne de Gloire.

Martyrologe romain

Dernières paroles du mystérieux vieillard rencontré par le philosophe Justin au bord de la mer:

"Prie avant tout pour que les portes de la lumière te soient ouvertes, parce que personne ne peut voir et comprendre, si Dieu et Son Christ ne lui accordent pas de comprendre" (Dial. 7, 3).




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-giustino-c



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Index-10


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Justin12

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Message par M1234 Ven 2 Juin 2017 - 7:33

Vendredi 02 Juin 2017

Fête de Sainte Blandine (vierge), de Saint Pothin (Évêque de Lyon), et de leurs 46 compagnons, Martyrs à Lyon (✝ 177).
Blandine (esclave romaine devenue Chrétienne) est la patronne de la ville de Lyon.

Elle est aussi, avec Sainte Marthe de Béthanie, patronne des servantes.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sainte-blandine

Saints Blandine et Pothin

et leurs 46 compagnons, martyrs à Lyon (✝ 177)

"La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les Saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement."

Ainsi commence la lettre que les Églises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Églises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle.

Nombre de Chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison.

Parmi eux, l'Évêque de Lyon Saint Pothin, le jeune Vettius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau Baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus.

On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur Foi.

Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur Foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison.

Les survivants sont jetés aux fauves.

C'est alors que - coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la Foi par la mort de leurs frères.

Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur Foi et partagent le martyre des premiers.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ivr82-02690345x-p

Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent. "Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau.

Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec Le Christ...

Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla.

Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône." La lettre qui relate ces événements fut peut-être rédigée par saint Irénée,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1403/Saint+Ir%E9n%E9e+de+Lyon.html successeur de Saint Pothin.

Au nombre des martyrs de Lyon, Irénée manifeste une particulière affection pour la vaillance de la jeune esclave Blandine, dont Eusèbe dira plus tard que « de l’aveu des païens eux-mêmes, jamais femme parmi eux n’avait supporté d’aussi cruels sévices ».

Voir sur le site du musée du diocèse de Lyon:http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONpothin.htm

Disciple de Polycarpe, http://nominis.cef.fr/contenus/saints/690/Saint-Polycarpe.htmlPothin arrive de Smyrne en Asie Mineure vers 140. Il est le premier Évêque de Lyon. En 177 il fut amené au tribunal, roué de coups et jeté en prison, où il mourut rapidement.

"Pothin, venu d’Orient à Lyon vers 122, fut le premier Évêque de cette ville. Plus que nonagénaire, il fut martyrisé en 177 avec un groupe de Chrétiens - nous connaissons 43 noms - dont les plus célèbres sont le diacre Sanctus, le néophyte Maturus, Attale, une des plus fermes colonnes de l'Église lyonnaise, l’esclave Blandine, et le jeune Pontique âgé de 15 ans.

Une précieuse lettre des Églises de Lyon et de Vienne aux Chrétiens d’Asie nous rapporte leurs supplices.

Leurs corps furent enfin brûlés et les cendres jetées dans le Rhône.

Leur témoignage est le fondement de la Foi de notre Église." (Saint Pothin, Évêque, sainte Blandine, vierge et leurs compagnons - diocèse de Valence)http://catholique-valence.cef.fr/Saint-Pothin-Eveque-sainte.html

À Lyon, les Saints martyrs Pothin, Évêque, et Blandine, avec quarante-six compagnons: les saints Zacharie, Prêtre, Vettius Epagathus, Macaire, Alcibiade, Silvius, Primus, Ulpius, Vital, Comminus, Octobre, Philomène, Geminus, Julie, Albine, Grata, Émilie, Potamia, Pompée, Rodana, Biblis, Quarta, Materna, Helpis, Sanctus diacre, Maturus néophyte, Attale de Pergame, Alexandre de Phrygie, Pontique, Istus, Aristée, Corneille, Zozime, Tite, Jules, Zotique, Apollonius, Géminien, une autre Julie, Ausone, une autre Émilie, Jamnique, un autre Pompée, Domna, Juste, Trophime, Antonie, dont une lettre de l’Église de Lyon aux Églises d’Asie et de Phrygie rapporte les combats courageux et répétés, au temps de l’empereur Marc Aurèle, en 177.

Parmi eux l’Évêque Saint Pothin, âgé de quatre-vingt-dix ans, fut conduit en prison et rendit l’âme peu après.

D’autres moururent également en prison.

D’autres furent placés au milieu de l’amphithéâtre devant une multitude de milliers d’hommes rassemblés pour le spectacle: ceux qui furent trouvés citoyens romains furent décapités; tous les autres furent livrés aux bêtes.

En dernier lieu, Blandine, soumise à des combats répétés et des plus violents, enfin égorgée d’un coup d’épée, suivit tous les autres, qu’elle avait exhortés à recevoir la palme.

Martyrologe romain.
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✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 358241blandineetpothinjpg1






✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Blandine


Lecture

Ceux-là devinrent les émules et imitateurs du Christ – lui qui, de nature Divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu - : pour avoir part à une si grande gloire et rendre témoignage non pas une fois, ni deux, mais à de maintes reprises, eux qu’on retirait de l’arène couverte de plaies et de meurtrissures après avoir été livrés aux fauves, ils ne se sont pas prévalu d’être des martyrs et n’ont pas d’avantage toléré qu’on leur attribuât ce titre ; au contraire, si l’un de nous dans une lettre ou de vive voix les appelait ainsi, ils lui en faisaient de vives reproches.

Car le titre de martyr ils l’accordaient exclusivement au Christ, témoin fidèle et véridique et premier né d’entre les morts, lui qui est à l’origine de la vie en Dieu.

(d’après les Actes des martyrs de Lyon).

Prière

Tu as donné, Seigneur, à ceux qui furent les prémices de la Foi en notre pays, Saint Pothin, Sainte Blandine et leurs compagnons, d’affirmer jusqu’à la mort leur joie d’être Chrétiens ; rends-nous dignes de toujours mieux te connaître, afin qu’à leur exemple, le bien que nous ferons témoigne de la puissance de ton Amour.

Par Le Christ Notre Seigneur qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

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Message par M1234 Sam 3 Juin 2017 - 7:03

Samedi 03 Juin 2017

Fête de Saint Kevin, Abbé de Glendalough (✝ 622).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Kevin
Kelvin, Kelvyn ou Caoimhín

Chez les irlandais, il ne le cède en popularité qu'à saint Patrick.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/825/Saint-Patrick.html

Il fonda dans un site admirable le célèbre Monastère de Glendalough, près de Dublin.

Ceux qui s'y rendaient sept fois en pèlerinage gagnaient autant d'indulgences que s'ils faisaient le pèlerinage des sept Basiliques romaines.


En anglais:


- Site de la commune de Glendalough, Monastic Cityhttp://www.glendalough.ie/heritage/monastic-city/

À Glendalough en Irlande, l’an 622, Saint Kévin ou Coemgen, Abbé, qui fonda un Monastère, où il fut le père et le chef d’un grand nombre de Moines.

Martyrologe romain.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 St-kevin-glendalough


Saint Kevin

Saint Kevin (Coemgen) Fils de la noblesse du comté de Leinster, en Irlande. Jusqu’à l’âge de 12 ans, il est placé chez les Moines, où il est éduqué sous la responsabilité de St Pétroc de Cornouaille.

Il entreprend par la suite des études pour accéder à la prêtrise.

Après avoir été ordonné, il se retire comme ermite pendant plus de sept ans dans une grotte à Glendalough, où il s’astreint à de grandes austérités et cohabite en parfaite harmonie avec les animaux qui l’entourent.

Sa réputation de sainteté se répand bientôt et elle attire de nombreux disciples, pour lesquels il fonde un premier Monastère, qui sera suivi de plusieurs autres autour desquels naîtra une nouvelle ville.

Une fois assuré que le Monastère est bien installé, il part pour retrouver sa Vie érémitique, mais revient tout de même à son Monastère quatre ans plus tard, pour en être nommé Abbé (498-622).

Saint Kevin est le protecteur des merles et le patron de l’Archevêché de Dublin.



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Message par M1234 Dim 4 Juin 2017 - 9:10

Sainte Clotilde, reine des Francs (476-545).
Fête le 05 Juin.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sainte-clotilde.gd-format
Reine des Francs (✝ 545)

Célébrée à cette date en Ile de France.

Elle était originaire de Bourgogne et Chrétienne.
Donnée en mariage à Clovis, elle ne rendit pas son mari moins sanguinaire, lui qui tuait les membres de sa famille et les chefs francs qui le gênaient.
Reine de France, elle fut patiente et ainsi obtint la conversion de son époux Clovis.

Mais ce dont on parle moins, et c'est dommage, ce sont les épreuves de cette reine patiente, de cette épouse d'un mari irascible et de cette mère de famille qui perdit son fils premier-né et qui, plus tard, vit l'un de ses fils massacrer sa famille.


Elle se retira à Tours pour être près du tombeau de saint Martin.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/13/Saint-Martin-de-Tours.html

Sainte Clotilde est justement célébrée en France, comme celle qui, par sa Foi, touche les cœurs et les conduits à la conversion.


Elle est aussi celle qui, par sa Prière, a obtenu la victoire aux troupes franques (à Tolbiac contre les Alamans).

Elle est encore celle qui, dans un monde rude et violent, a su éduquer Clovis à plus d'aménité et de douceur. (Diocèse aux Armées françaises)https://dioceseauxarmees.fr/ Patronne de l'aviation légère de l'armée de Terre.
Voir aussi Sainte Clotilde et Saints parisiens  - diocèse de Paris.http://www.paris.catholique.fr/4-juin-Sainte-Clotilde.html

http://www.paris.catholique.fr/-art-histoire-de-paris-

...Son culte est notamment célébré dans l'Aisne à Vivières et à Valséry, dont les Abbayes possédaient des reliques de la Sainte. (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/sainte-clotilde.html

À Tours, en 545, Sainte Clotilde, reine. Grâce à ses Prières, son époux Clovis, roi des Francs, accueillit la Foi du Christ.


Après la mort du roi, elle se retira pieusement près de la Basilique de Saint-Martin, ne voulant plus être considérée comme reine, mais comme servante de Dieu.
Martyrologe romain.




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sainte-clothilde.11

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Message par M1234 Lun 5 Juin 2017 - 8:26

Saint Boniface, Apôtre des Germains - Archevêque de Mayence.

Fête le 05 Juin.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Bonifazius.2
Saint Boniface. Statue.
Parvis de la Cathédrale Saint-Martin de Mayence.



Saint Boniface

Apôtre des Germains - Archevêque de Mayence, martyr (✝ 754)

Ordonné Prêtre en 710, le Bénédictin anglo-saxon Boniface gagne la Frise en 716, où il devient l'assistant de son compatriote saint Willibrord.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/63/Saint-Willibrord.html


Puis il évangélise la Hesse, la Thuringe et la Bavière avec succès.

Consacré Évêque en 722, il établit son archevêché à Mayence.

Retourné en Frise, il y est assassiné par des païens.


"La méthode missionnaire de Boniface était fondée sur deux points essentiels: il recherchait dans un premier temps à obtenir l'appui des rois et des grands et dans un deuxième temps il conviait les Monastères à être de véritables foyers de vie chrétienne authentique et évangélisateurs.

C'est ainsi que la rechristianisation de l'Allemagne 'romaine' débuta. Ses succès vinrent aux oreilles du Pape Grégoire II qui le fit venir à lui et il le consacra Évêque en 722, dépendant directement du Saint-Siège, Boniface n'eut pas de diocèse particulier."



Saint Boniface nous encourage à accueillir la Parole de Dieu - Benoît XVI audience du 11 mars 2009:http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090311.html


Saxon né en Angleterre vers 675 sous le nom de Winifred, il fut très jeune attiré par l'idéal Monastique.

Ordonné Prêtre à trente ans, il entendit l'appel de Dieu à se consacrer à la conversion des païens du continent.

En 716, avec quelques compagnons, il prend le chemin de la Frise, "où échoua sa première initiative d'évangélisation à cause de l'opposition d'un chef local.

S'étant rendu à Rome deux ans plus tard pour y rencontrer le Pape, Grégoire II l'encouragea, lui donna le nom de Boniface et le chargea de mission officiellement auprès des peuples germaniques"...http://nominis.cef.fr/contenus/saint/613/Saint-Gregoire-II.html

Il fonda de nombreux Monastères, masculins et féminins, lesquels constituèrent "des phares de diffusion de la Foi et de la culture Chrétienne dans ces régions...

A près de 80 ans, il projeta une nouvelle mission évangélisatrice... dans le pays qui avait vu ses premières expériences.

Mais, en 754 probablement, des frisons païens l'assassinèrent à Dokkum tandis qu'il célébrait la Messe".

"Après tant de siècles, quel message pouvons-nous retenir de la prodigieuse œuvre de ce grand Missionnaire martyr?", s'est demandé Benoît XVI: "D'abord, la centralité de la Parole, vécue et interprétée dans la Foi de l'Église, que Boniface prêcha jusqu'au sacrifice suprême du martyre".

Ensuite, "sa fidélité au siège apostolique, le principe central de son action Missionnaire...

Cet esprit de cohésion autour du Successeur de Pierre s'est transmis aux Églises sujets de sa prédication, unissant à Rome l'Angleterre, l'Allemagne et la France. Ce facteur a grandement contribué à la constitution des racines Chrétiennes de l'Europe, qui ont produit tant de fruits au cours des siècles suivants"...

"Le courageux témoignage de Boniface -a ajouté Benoît XVI- nous invite à accueillir dans nos vies la Parole de Dieu comme première référence, à aimer sincèrement l'Église, à se sentir co-responsables de son avenir dans l'unité autour du Successeur de Pierre.


Il nous rappelle aussi qu'en favorisant la diffusion de la culture, le Christianisme aide au progrès de l'humanité.


Nous devons être à la hauteur de ce prestigieux héritage pour le faire fructifier en faveur des nouvelles générations".
En comparant l'appel de la Foi et le service de l'Évangile de Boniface à "notre Foi, souvent chancelante et bureaucratique, il faut nous demander comment nous renouveler pour transmettre ce don précieux à notre temps".

Mémoire de Saint Boniface, Évêque et martyr. Moine en Angleterre sous le nom de Winfrid, il vint à Rome, où le Pape Grégoire II l’ordonna Évêque en lui donnant le nom de Boniface et l’envoya en Germanie pour annoncer aux peuples de ce pays la Foi du Christ.

Il gagna à la religion Chrétienne des foules immenses et fixa son siège épiscopal à Mayence.

Enfin à Dokkum chez les Frisons, en 754, il fut massacré à coups d’épée par des païens furieux, en même temps qu’Eoban, son co-Évêque, et quelques autres serviteurs de Dieu: les Saints Adelaire Vintruge et Gautier, Prêtres - Amond, Savibald et Bose, diacres - Vaccare, Gondecair, Ellur et Atevulf, Moines, consommant ainsi son martyre.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-bonifacio-e



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-boniface-by-cornelis-bloemaert


Winfrid, qui prendra plus tard le nom de Boniface, naquit vers 680, dans le royaume anglo-saxon de Wessex, récemment conquis au Christianisme, où sa famille brillait par sa Foi et par son rang.


À l'âge de quatre ou cinq ans, il suppliait son père de lui laisser embrasser la vie Monastique ; à sept ans quand il entra comme oblat à l'Abbaye d'Exeter [1]http://missel.free.fr/Sanctoral/06/05.php#ref1 où il commença ses études qu’il poursuit à l’abbaye de Nursling (diocèse de Winchester).


Le souvenir de ses anciens maîtres, restera comme un parfum qui embaumera toute sa vie, singulièrement Aldheln qui, à Nursling, lui apprit les disciplines littéraires.

Devenu professeur, il composa une grammaire latine. Outre la science profane, il fut initié aux sciences sacrées, surtout à l'Écriture sainte dont il ne fit pas l'objet d'une vaine érudition mais de la prédication qu’il exerça sans aucun détriment pour sa vie Monastique car il était assidu aux offices comme au travail manuel. Cependant, Winfrid ne songeait qu'à porter aux païens déshérités la lumière de la Foi.

En 716, avec trois compagnons, il quitta Nursling pour la Frise, située en face de l'estuaire de la Tamise, qui était la terre la plus réfractaire à l'Évangile.

À peine effleurée par Saint Amand et Saint Éloi, la Frise était devenue le partage de Saint Willibrord qui, après la mort de Pépin d'Héristal (714), se sentant peu en sécurité s'était retiré à l'Abbaye d'Echternach.

Winfrid ne put davantage s'y établir et regagna bientôt Nursling d'où il faillit ne plus revenir, car il fut élu pour succéder au vieil abbé Winbrecht, mort peu après son retour.

Ses instances et celles de l'Évêque de Winchester ayant fait élire un autre candidat, Winfrid, de nouveau libre, partit pour Rome à l'automne 718.

Au printemps de 719, Grégoire II [2] lui remit une lettre d'investiture pour prêcher la Foi aux idolâtres de Germanie.

Il lui recommandait de suivre dans l'administration des Sacrements les règles de la liturgie romaine et, dans les cas difficiles, d'en référer au Saint-Siège. Le Pape changea aussi le nom de Winfrid en celui de Boniface.

La situation de la Germanie étant confuse, le Pape n'avait désigné au zèle de Boniface aucune province bien déterminée.

Après avoir visité la Bavière et la Thuringe, Boniface jeta son dévolu sur la Frise que les Francs venaient de reconquérir et où Saint Willibrord était retourné.

Celui-ci, déjà âgé, voulut bientôt faire de Boniface son coadjuteur et successeur, mais il résolut, après trois ans de labeurs et d'expériences fécondes, d'aller porter la Foi à des contrées plus déshéritées, à l'intérieur de l'Allemagne. En route il s’adjoint Grégoire, un adolescent, neveu de l'Abbesse de Pfalzel, près de Trèves.

Il s’établi en Hesse qui relevait des Francs et qui, malgré les Missionnaires irlandais, demeurait foncièrement païen.

Fort des conseils et des Prières de ses amis d'Angleterre, Boniface en entreprit l'évangélisation méthodique et pour cela établit à Amoenburg sa première Fondation Monastique. Il voulut sans tarder porter à la connaissance du Pape ses premiers résultats et ses difficultés.

Grégoire II l'invita à le venir voir à Rome.

Le Pape, après lui avoir fait écrire une profession de Foi, lui conféra la Consécration épiscopale (30 novembre 722) sans lui attribuer un diocèse particulier mais en le rattachant directement au Saint-Siège, et lui remit, avec un recueil des conciles, des lettres de recommandation, notamment pour Charles Martel qui lui fit bon accueil et lui délivra un sauf-conduit.

La protection du prince, la mission de Rome et le caractère épiscopal conféraient à Boniface un nouveau prestige aux yeux des Germains qui lui permit de faire un coup d'éclat en abattant le chêne sacré de Thor, sur la montagne de Gudenberg (Geismar, près de Fritzlar) que les populations de la Hesse vénéraient à l'égal d'un dieu.


À peine entamé, l'arbre s'abattit, comme renversé par un vent impétueux ; les païens y virent une sorte de jugement de Dieu et, devant l'impuissance des idoles à se défendre, passèrent en grand nombre à la Foi Chrétienne.

Le bois du chêne servit pour édifier une chapelle en l'honneur de saint Pierre.

Au bout d'un an, Boniface, jugeant que l'évangélisation de la Hesse était suffisamment avancée, passa en Thuringe (724) où il resta jusqu'en 731.

En Thuringe, effleurée par la prédication Chrétienne, la vie religieuse, aux mains d’un clergé ignorant ou relâché, était extrêmement languissante.

Boniface fonda le Monastère de Saint-Michel d'Ohrdruff, près de Gotha, qu’il peupla de Missionnaires anglo-saxons qui se distinguaient par leur attachement au Saint-Siège et aux coutumes romaines.

Boniface recherche tout d'abord l'appui des rois et des grands, sans jamais s'inféoder à eux.

Puis, pour appuyer son apostolat et en maintenir les résultats, il fait appel aux Monastères tels ceux qu’il établit en Hesse (Amoenburg et Fritzlar) ou en Thuringe (Ohrdruff, pour les hommes, Kitzigen, pour les femmes, Ochsenfurt et Bischoffsheim, sur la Tauber) qui étaient des foyers de civilisation, enseignant l'agriculture et les arts en même temps que la Foi.

Ayant reçu du successeur de Grégoire II (mort le 11 février 731), Grégoire III, le titre d’Archevêque et le pallium (732), Boniface passa en Bavière, vaste territoire évangélisé depuis plusieurs générations, notamment par Saint Rupert et Saint Corbinien, mais qui n'avait pas encore reçu d’organisation hiérarchique.

Saint Boniface y resta de 732 à 741, exception faite d'un séjour qu’il fit à Rome (738-739) d’où il revint consolé, encouragé, éclairé et chargé de reliques pour les jeunes églises qu'il avait fondées.

Ce pèlerinage lui valut de recruter son compatriote Wunnibald, pèlerin devenu Moine dans la Ville éternelle, et son frère Willibad qui avait, après un pèlerinage à Jérusalem vint les rejoindre en Germanie.

De retour en Bavière, Boniface établit les évêchés de Salzbourg, Freysing, Ratisbonne et Passau, puis regagna la Hesse où il établit l’évêché de Buraburg (remplacé sous Charlemagne par Paderborn), et la Thuringe où il établit les évêchés d’Erfurt (remplacé sous Charlemagne par Halberstadt) et de Würzburg.

Pour joindre ces terres neuves aux anciennes cités de Bavière, aux confins de la Franconie et de la Bavière, Saint Boniface créa le siège épiscopal d’Eichstadt pour Willibad dont le frère Wunnibad et la sœur Walburge fondèrent un Monastère double à Heidenheim, alors que leur compatriote Sola bâtissait Solnhofen.

Ainsi, en une vingtaine d'années, Boniface avait édifié sur les territoires soumis aux Francs une vaste et solide Chrétienté.
Chacun de ses diocèses possédait un ou plusieurs Monastères, mais, depuis longtemps déjà, voulait en établir un au centre de l'Allemagne, qui lui fût à la fois un lieu de repos et un quartier général.

Il chargea un jeune Moine, Sturmi, de lui découvrir, dans les forêts de Hesse et de Thuringe, un emplacement assez large, assez riche et abrité tout à la fois, pour recevoir une nombreuse population de Moines et de Missionnaires.
Le roi Carloman fit la cession de ce terrain, et les défrichements commencèrent sans tarder.
Le 12 janvier 744, Sturmi en prit possession avec sept autres Moines.
Chaque année Boniface viendra s'y reposer et se recueillir auprès d'eux dans la solitude, prenant plaisir à initier ses Frères plus jeunes aux traditions Monastiques.

La Fondation qui comptera quatre cents Moines à sa mort, allait être la base solide pour l'évangélisation de l'Allemagne.
« Les quatre peuples auxquels, par la grâce de Dieu, j'ai porté la parole évangélique, sont à portée, écrivait-il au Pape ; je puis encore leur être utile tant que je vivrai. »

Après la mort de Charles Martel (741), ses deux fils, Pépin et Carloman, s'étaient partagés son royaume, et Boniface relevait du dernier qui avait obtenu l’Austrasie.

Tant Boniface que Carloman (qui devait finir ses jours au Mont-Cassin sous l'habit Monastique) gémissaient de voir des soldats et des séculiers détenir les bénéfices et les honneurs dans l'Église que Charles Martel avait cédés en récompense à ses fidèles.

Carloman résolut de mettre fin à ces abus et de placer à la tête des églises des hommes qui en fussent dignes.

La chose était d'autant plus nécessaire que d'autres abus venaient se greffer sur celui-là et l'aggraver.

Le relâchement de la discipline permettait à beaucoup d'aventuriers de tromper un peuple naïf et crédule.

Parmi eux, beaucoup de Moines celtes, pour qui les pèlerinages et les Missions lointaines avaient toujours eu le plus grand attrait.

Malheureusement leurs usages nationaux, auxquels ils tenaient farouchement, notamment leur façon de calculer la date de Pâques, et surtout leur indépendance à l'égard de la hiérarchie ecclésiastique, en faisaient des éléments de perturbation.

De plus, dans leurs rangs se glissaient inévitablement des hommes d'une vertu moins que certaine.

Avec l'assentiment du Pape Zacharie, Boniface convoqua des Conciles pour rappeler et préciser les prescriptions de la discipline ecclésiastique.

Bientôt d'ailleurs, piqué d'émulation, Pépin voulut aussi qu'on en convoquât un pour ses états à Soissons (743), et en 744 on put réunir un Concile général des Évêques francs.

On ne saurait énumérer ici toutes les mesures prises.

Notons que son grand souci fut de resserrer les liens des Prêtres avec leurs Évêques et de ceux-ci avec leurs métropolitains.

Les prélats indignes furent destitués et remplacés par de saints Évêques, parmi lesquels il faut nommer Saint Chrodegang, Évêque de Metz, qui travailla si efficacement à la réforme du clergé et à l'institution des chanoines réguliers.

Les biens ecclésiastiques accaparés par les nobles furent aussi rendus en partie. Enfin, en 747, l'œuvre était virtuellement achevée et un Concile général la sanctionna.

Tous les Évêques présents signèrent une profession de Foi qui fut portée à Rome sur la confession de Saint-Pierre, avant d'être remise au Pape, pour marquer l'union de l'Église franque et sa soumission au vicaire de Jésus-Christ.

Comme Boniface n'avait point encore de siège fixe, il choisit Cologne d’où il pourrait commander à la fois la Germanie, la Gaule et même la Frise, dont il rêvait de reprendre la conquête.

Carloman et Pépin donnèrent leur assentiment, le Pape le félicita ; or il demeurait dans le clergé franc, et sans doute à Cologne, bien des éléments irréductibles.

Toujours est-il qu'il ne prit pas possession de Cologne et accepta plus tard le siège de Mayence (747).

Carloman ayant abdiqué pour se retirer au Cassin (747), Pépin reçut la couronne du Pape Zacharie et Boniface le consacra à Soissons (751).

Septuagénaire, Boniface se retourne vers la Frise, son premier champ d'apostolat. À cet effet il fait choix d'un coadjuteur pour Mayence, son disciple et compatriote Lull, et retourna en Frise.

Il avait préparé le plus minutieusement possible son expédition.

Néanmoins l'âge, et peut-être un secret avertissement du Ciel, le prévenaient de sa fin prochaine.

Il fit donc ses adieux à ses amis les plus chers et leur demanda de rapporter, après sa mort, son corps à Fulda où il voulait reposer. Au printemps de 753, il s'embarqua sur le Rhin et aborda à Utrecht où il passa l'hiver.

Aux beaux jours il reprit ses courses apostoliques ; mais le fanatisme des païens s'était réveillé et une armée d'infidèles le massacra avec sa petite troupe, le 5 Juin 754, tandis qu'il attendait à Dokkum, tout au nord du pays, des néophytes qu’il devait confirmer.
Le Saint conjura ses compagnons de renoncer à la lutte, mais sa douceur ne désarma pas les assaillants.

Tandis qu'il se protégeait la tête d'un livre, un coup d'épée trancha le manuscrit et lui fendit le crâne.

Avec lui périrent cinquante-deux compagnons. Les chrétiens de Frise ne tardèrent pas à recueillir les ossements des martyrs.
Ceux de Saint Boniface furent portés d'abord à Mayence, puis, selon sa volonté, à Fulda, où ils sont l'objet de la vénération de toute l'Allemagne Catholique.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Bonifatiusstatue-fulda
Lecture

Dans l’Église où j’ai été appelé à exercer mon Ministère épiscopal, j’ai labouré les champs, j’ai fumé le sol, mais je sais que je ne suis pas arrivé à en garder les fruits.

Toute ma peine ressemble aux aboiements d’un chien qui surpris par l’arrivée inopinée de voleurs et de brigands, sans personne qui puisse l’aider, ne peut rien faire d’autre que de se recroqueviller, en gémissant et pousser des plaintes lamentables.

Nous ne devenons toutefois pas des chiens qui renoncent ainsi à aboyer, passants muets, ou mercenaires qui s’enfuient quand ils entendent le passage du loup.


Au contraire, nous restons des pasteurs vigilants, gardiens du troupeau du Christ .
Et avec la force que Dieu ne cesse de nous donner, nous prêchons à temps et à contre-temps, aux puissants comme aux faibles, aux riches comme aux pauvres, à tout un chacun, quel que soit son âge, les offres de salut qui habitent le cœur de Dieu.

(Boniface, Lettre 78, à Cuthbert de Canterbury).


Prière

Permets, Seigneur, qu’à l’intercession de Saint Boniface, nous puissions tenir sans défaillance et proclamer par toute notre vie la Foi qu’il a lui-même enseignée et dont il sut témoigner dans le martyre.

Par Jésus Christ, Ton Fils, qui règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Bonstat-1-


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Message par M1234 Mar 6 Juin 2017 - 7:29



Mardi 06 Juin 2017

Fête de Saint Norbert de Xanten, Archevêque, Fondateur de l'Ordre des Prémontrés (1080-1134).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Schlagl-stiftsportal-st.norbert-1

Saint Norbert de Xanten

Archevêque de Magdebourg (✝ 1134)

Évêque de Magdebourg. Norbert était un jeune noble, apparenté à l'empereur d'Allemagne, chanoine prébendé de la collégiale de Xanten en Rhénanie, délaissant ses devoirs de clerc pour vivre à sa guise une vie bien agréable et vide.

A 35 ans, la route de Wreten en Westphalie fut pour lui un chemin de Damas. Il y est foudroyé par une conversion subite.
Délaissant ses biens, il se consacre au service de l'Église dans l'esprit de la réforme grégorienne.

Fidèle à son époque, il embrasse la pauvreté et devient prédicateur itinérant dans toute l'Europe, incitant les clercs à mener la vie commune, propre à leur état.

Pour enraciner cette réforme profonde des mœurs ecclésiastiques, il fonde à Prémontré, près de Laon, une Communauté de chanoines réguliers alliant la pratique de leur Sacerdoce séculier avec la vie régulière des Moines.

Nommé Archevêque de Magdebourg (où les clercs, mécontents de ses réformes, tenteront de l'assassiner), il verra de son vivant la Fondation d'une dizaine de Communautés Prémontrées à travers l'Europe.

Quelques Abbayes de Prémontrés:

http://www.abbaye-de-leffe.be/http://www.abbaye-de-leffe.be/

http://www.frigolet.com/http://www.frigolet.com/

- Norbert et ses fils, abbaye Saint-Martin de Mondayehttp://www.mondaye.com/histoire/histoire-de-lordre

- Abbaye de Pont-à-Moussonhttp://www.abbaye-premontres.com/site/histoire/histoire.html

Norbert de Gennep, né vers 1180, fut dès son jeune âge chanoine de la collégiale Saint-Victor à Xanten...

En prêchant, il recrute des disciples: Evermode à Cambraihttp://nominis.cef.fr/contenus/saint/657/Bienheureux-Evermode-de-Ratzebourg.html,

Antoine à Nivelles... A Pâques 1120, au nombre de quatorze, tous s’installent à Prémontré.

Ils décident entre eux qu’ils seront des chanoines réguliers et qu’ils se conformeront à la Règle de Saint Augustin...

Laissant au prieur Hugues de Fosses la direction de la Communauté, Norbert ne cessera d’aller prêcher...

L’Empereur avait convoqué une diète à Spire en 1126, pour régler, entre autres, la nomination d’un Archevêque à Magdebourg.

Pour Norbert qui était également convié à cette assemblée, la vie allait changer...

A Magdebourg, le nouvel Archevêque trouvait dans l’administration et le personnel ecclésiastiques bien des abus à punir, des malversations à faire cesser, des mœurs à réformer. et des aliénations à supprimer.

Il s’y attacha sans tarder. La réforme du clergé était son principal objectif, mais ses décisions se heurtèrent à de vives oppositions...

Les dernières années furent dominées par une activité politique au service de l’Église et de l’Empire...

Il put encore consacrer les Saintes Huiles le Jeudi-Saint et il célébra sa dernière Messe assis, le jour de Pâques. Il mourut saintement le 6 Juin 1134... Le Pape Grégoire XII le Canonisa le 28 Juillet 1582...

Vie des Saints et Bienheureux - Postulator Generalis Ordinis Praemonstratensishttp://www.postulatio.info/

Mémoire de Saint Norbert, Évêque. De mœurs austères, tout entier donné à l’union avec Dieu et à la prédication de l’Évangile, il fonda à Prémontré près de Laon l’Ordre des Chanoines Réguliers et, devenu Évêque de Magdebourg en Saxe, il réforma dans son Église la vie Chrétienne et s’employa à répandre la Foi chez les peuples voisins. Il mourut en 1134.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-norberto


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Message par M1234 Mer 7 Juin 2017 - 7:40

Mardi 07 Juin 2017

 Fête de la Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, Carmélite (1549-1626).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Annestbarthelemy

Bienheureuse Anne de Saint-Barthélemy

Carmélite (✝ 1626)

Espagnole originaire du diocèse d'Avila,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/2022/Sainte+Th%E9r%E8se+d%27Avila.html elle fut la secrétaire de Sainte Thérèse et l'accompagna lors de ses Fondations en Espagne.

Puis Prieure de Pontoise et de Tours, elle fonda ensuite le Carmel d'Anvers.
Béatifiée par le Pape Benoît XV en 1917.

Anne de Saint-Barthélémy, née Anna Garcia (1549-1626), fut une compagne fidèle de sainte Thérèse au Carmel d'Avila avant sa venue en France en 1604 et en Belgique en 1611.

Elle entretint une correspondance très suivie avec la mère prieure du carmel anglais voisin où se mêlent conseils pour la vie spirituelle et directives pratiques. sur les pages consacrées aux 400 ans du Carmel thérésien en France.

Anne de Saint-Barthélemy, après avoir fondé à Tours, se rendit, elle aussi, aux Pays-Bas...http://www.carmel.asso.fr/Extension-du-Carmel-reforme-en.html

À Anvers en Belgique, en 1626, la Bienheureuse Anne de Saint-Barthélemy, vierge, moniale de l’Ordre des Carmélites déchaussées.

Disciple et secrétaire de Sainte Thérèse de Jésus, dotée de grâces Mystiques, elle diffusa et rénova sans relâche l’Ordre en France.

Martyrologe romain

Si nous voulons réussir à marcher tout droit vers la perfection que nous cherchons et à laquelle nous sommes appelées, prenons notre Sainte Mère pour avocate.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Annebarthelemy-a93b4

Anne de Saint-Barthélemy - Qui es-tu ?


La bergère d'Almendral
qui devint Prieure au Carmel
Anne de Saint-Barthélemy
o.c.d.
(1549-1626)

Anne Garcia est née le 1er octobre 1549, à Almendral de la Cañada, près d'Avila en Castille, la sixième de sept enfants, dans un foyer fervent qui pratique la dévotion à la Passion du Christ, médite la vie des Saints et entretient un vif Amour de l'Église.

Lorsque la jeune Anne devient orpheline, elle n'a que dix ans. Ses frères aînés la prennent en charge et font d'elle une bergère.

Bien qu'elle se plaise dans les champs et la nature, Anne a dès l'enfance le désir de se donner à Dieu.

Fait exceptionnel, elle est gratifiée à partir de dix ans d'expériences Mystiques qui se poursuivront toute sa vie.

Par discrétion, elle ne divulgue pas ces faveurs.

Viennent les épreuves :

incomprise de ses frères, elle rencontre un Prêtre qui la comprend et l'accompagne au Monastère entrevu lors de ses visions.


Ce Carmel est celui de Saint-Joseph d'Avila, fondé quelques années auparavant par Thérèse de Jésus...

Anne entre au couvent le 2 Novembre 1570 comme Sœur du voile blanc (converse) ; elle prend le nom de Sœur Anne de Saint-Barthélemy, en raison d'une guérison attribuée à l'apôtre peu avant son entrée au noviciat.

Professe le 15 Août 1572, elle devient l'inséparable compagne, infirmière et secrétaire de Sainte Thérèse de Jésus qui mourra dix ans plus tard.

Anne, jusqu'ici analphabète, apprend à écrire en copiant les lettres de la Réformatrice du Carmel.

Sa vie durant, la « fille » demeure très reconnaissante envers la « Mère » qu'elle vénère comme une Sainte.

Elle participe aux quatre dernières Fondations de la Madre qui expire dans ses bras le 4 Octobre 1582, à Alba de Tormes.

À partir de 1582, la seule préoccupation d'Anne est la sauvegarde intégrale de l'esprit thérésien.

Sa vie de Sœur converse se poursuit en Espagne pendant vingt-deux ans : les Monastères d'Avila, de Madrid et d'Ocaña - dont elle prend part à la Fondation en 1595 - se disputent sa présence.

Digne héritière de la Madre, elle a pour charisme le bon sens, la simplicité et la joie spirituelle.

Anne de Saint-Barthélemy en est contagieuse... !

Lorsque les Carmélites espagnoles franchissent les Pyrénées en 1604, Anne compte parmi les six compagnes qui, avec les ecclésiastiques français, inaugureront le premier Monastère de Paris.

En janvier 1605, malgré ses réticences, elle se voit imposer le voile noir des Sœurs choristes et devient Prieure.

C'est ainsi qu'à la « petite bergère » est confié le priorat, d’abord à Pontoise, à Paris - l'actuel Carmel de Clamart - puis à Tours, jusqu'en 1611.

Ne pouvant obtenir la juridiction des Carmes en France, elle rejoint ses compatriotes arrivées en Flandres en 1607.

Maîtresse des novices à Mons, elle prépare pendant une année la Fondation d'Anvers qui se fera en 1612.

Ce Monastère, comme tous les autres en Flandres, est placé sous la juridiction de l'Ordre et relève de la Congrégation d'Italie.

Anne en est la Fondatrice et assumera la charge de Prieure jusqu'à sa mort, survenue le 7 Juin 1626.

De son vivant, on lui avait attribué la préservation d'Anvers contre les attaques hollandaises de 1622 et 1624 ; très tôt, des démarches sont entreprises pour sa Béatification.

Le 29 Juin 1735, Clément XII proclame l'héroïcité de ses vertus et le 6 Mai 1917, Benoît XV la déclare Bienheureuse.

Son titre de « libératrice d'Anvers » sera pleinement confirmé en 1944-1945 lorsque le grand port flamand échappe aux assauts des puissances de l'Axe.


Sa vie spirituelle


Anne parle souvent de Dieu présent comme une personne humaine. Pour elle, Dieu se donne et cherche qui veut bien partager sa vie.

Elle prie Dieu à grands cris pour son Église. Dans ses lettres, on retrouve souvent l'invitation à faire « la volonté de Dieu », à lui « recommander ces affaires », c'est-à-dire les intentions confiées aux Carmélites.

La spiritualité d'Anne de Saint-Barthélemy se reconnaît au christocentrisme typiquement thérésien, à sa dévotion à la Sainte Humanité de Jésus et à l'idéal Carmélitain de vivre avec Le Christ et pour Lui.

Fréquemment gratifiée de visions imaginaires, mais aussi de paroles intérieures, elle accueille ces grâces particulières comme des consolations, comme un pur don du Seigneur pour son progrès spirituel.

Les recevant avec humilité, Anne fait preuve d'un zèle pour la Gloire de Dieu qui s'en trouve confirmé.

Âme à la Foi vive, amoureuse de Celui qui l'entoure de ses prévenances, elle entre de plain-pied dans la mystique nuptiale chère au Carmel thérésien : Le Christ-Époux s'unissant à l'Église-Épouse.

Sa joie est de le posséder dans la communion sacramentelle. Dans les Monastères thérésiens on avait le privilège, rare à cette époque, de pouvoir Communier tous les Dimanches et aux Solennités.

Sa « vocation première » : le service


Anne est entrée au Carmel pour se consacrer totalement à Dieu et au service des autres. Foncièrement altruiste, elle tient plus en estime son prochain qu'elle-même.

Les charges qui lui reviennent le plus souvent sont : cuisinière, infirmière, portière... et parfois les trois en même temps !

Lorsqu'elle ne peut prier le jour, elle consacre une partie de la nuit à l'Oraison. Servir pour elle est primordial : elle affirme sans relâche que sa « vocation première » au Carmel est le service.

Devenue Prieure, cet idéal la poursuit sans qu'il soit détourné par les honneurs. La charge, qui lui confère l'autorité morale, loin de l'écraser, la rend compatissante pour les personnes qui souffrent, tant à l'intérieur du cloître qu'au-dehors. Son ardeur apostolique, c'est le zèle des âmes, le Salut du monde.

Selon le P. Sérouet, « Anne de St-Barthélemy est une réplique fidèle de la vie et de l'enseignement de sa Sainte Mère Thérèse de Jésus.

Son enseignement spirituel n'a rien de théorique ou de didactique. »



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Message par M1234 Jeu 8 Juin 2017 - 8:13

Jeudi 08 Juin 2017

Fête de Saint Médard de Noyon, Évêque (v. 457 - v. 545).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-medard-a-saint-medard-d-eyrans

Saint Médard à Saint-Médard-d'Eyranshttps://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-M%C3%A9dard-d%27Eyrans



Saint Médard de Noyon

Évêque (✝ 560)

ou Mars.
Disciple de saint Remi,http://nominis.cef.fr/contenus/saint/439/Saint-Remi.html il devint Évêque de Vermand, près de Saint-Quentin. Son siège épiscopal ayant été détruit par les invasions barbares, il le transféra à Noyon.


En 531, il accueille la reine sainte Radegonde qu'il consacre à Dieu.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1665/Sainte-Radegonde.html

Il évangélisa la Flandre.

Tous les traits qu'on rapporte à son sujet sont des actes de bonté. Il donnait de larges aumônes à tous les indigents, y compris les paresseux.

Il ne se décida jamais à punir les chapardeurs qui venaient voler le miel de ses ruches, les œufs de ses poules et les fruits de son verger.

En France, plus de 33 localités se rangent sous sa protection.

Saint Médard est né vers 456 à Salency en Vermandois d’une famille franque de Picardie. Il étudie à Vermand et à Tournai. Remarqué par Alomer, l’Évêque de Vermand, ce dernier l’élève au Sacerdoce en 489.

Médard devient Évêque de Noyon en 530. C’est dans cette ville qu’il accueille la reine Sainte Radegonde et la consacre à Dieu dans des vœux perpétuels. (Diocèse de Beauvais)http://oise.catholique.fr/rubriques/droite/art-culture-et-foi/notre-histoire/temoins-dhier/saint-medard/document_view

Saint Médard manifeste une grande compassion pour les plus démunis dès sa plus tendre enfance.

On raconte qu'il donna un jour ses habits neufs à un mendiant aveugle presque nu et que lorsqu'on lui demanda ce qu'il avait fait de ses habits, il répondit qu'il avait été touché par la misère de ce pauvre homme et n'avait pu s'empêcher de lui donner ses habits... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)http://www.soissons.catholique.fr/l-eglise-dans-l-aisne/la-decouverte-du-diocese/les-saints-du-diocese/les-differents-saints-du-diocese/saint-medard.html

Près de Soissons, en 564, Saint Médard, Évêque du Vermandois. Quand la cité de Saint-Quentin fut ruinée, il transféra son siège dans la ville fortifiée de Noyon, d’où il mit tout son soin à détourner le peuple des superstitions païennes pour le tourner vers la doctrine du Christ.
Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-medardo-b

Médard, l'un des plus célèbres pontifes de l'Église de France au VIe siècle, naquit vers l'an 457, à Salency, en Picardie, de parents profondément Chrétiens.

Dieu les Bénit en leur donnant pour fils deux futurs Saints Évêques, Médard et Gildard.

La jeunesse de Médard fut remarquable par sa grande compassion pour les pauvres et les malheureux ; il s'assujettissait à des jeûnes rigoureux, afin de leur distribuer sa nourriture.

Un jour, il rencontra un mendiant aveugle qui était presque nu ; il se dépouilla de son habit pour l'en revêtir ; et comme on lui demandait ce qu'il en avait fait, il dut répondre qu'il l'avait donné à un pauvre aveugle dont la misère l'avait touché.

Un autre jour, son père, revenant de la campagne avec un grand nombre de chevaux, le chargea de les conduire dans un pré et de les y garder en attendant l'arrivée de ses domestiques.

Tout à coup Médard aperçut un villageois chargé de harnais qu'il portait à grand-peine : « Eh ! mon ami, lui dit l'enfant, pourquoi vous chargez-vous d'un si pesant fardeau ? - “C'est, répondit le paysan, que mon cheval vient de périr par accident ; j'emporte ses harnais, mais sans espoir de pouvoir acquérir un autre cheval.” »

L'enfant, ému de compassion, prit un des chevaux confiés à sa garde et le força de l'emmener.

Le Ciel témoigna par un prodige combien cet acte de charité lui était agréable ; car, après que Médard eu rendu compte à son père de son action, on trouva le nombre des chevaux complet.

De plus, tous les gens de la maison virent un aigle couvrir Médard de ses ailes pendant une grosse pluie qui était tout à coup survenue.

La vie de l'étudiant et du Prêtre répondit à de si admirables commencements ; toutes les œuvres de zèle auxquelles peut se livrer un ministre des âmes lui étaient connues et familières.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 114047067-reference


En 530, il fut élu Évêque et sacré par Saint Rémi. La dignité épiscopale ne lui fit rien retrancher de ses pénitences.

On vit ce Saint vieillard, à l'âge de soixante-douze ans, parcourir les villages, les bourgs et les hameaux, prêchant, consolant son peuple, administrant les sacrements avec un zèle infatigable.


Il étendit le règne de la Foi en quelques parties de son diocèse demeurées païennes ; et, par ses travaux comme par ses miracles, il eut la douce joie de sauver un grand nombre d'âmes. C'est de sa main que la reine Radegonde reçut le voile de Religieuse.

Enfin Médard, âgé de quatre-vingt-sept ans, plus chargé encore de vertus et de mérites que d'années, rendit son âme au Créateur, vers l'an 545.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ovudzomvbwzcpka-zof79zo44lo



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Message par M1234 Ven 9 Juin 2017 - 7:46

Vendredi 09 Juin 2017

Fête de Saint Éphrem le Syrien, Diacre et Docteur de l'Église († 373).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Im3270

Saint Ephrem le Syrien

Diacre et Docteur de l'Église (✝ 373)

On appelait ce Mystique: "la harpe du Saint-Esprit."

Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses "fréquentations Chrétiennes".

Accueilli par l'Évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l'historien Saint Grégoire de Tours, il se convertit au Christianisme à l'âge de 18 ans.

Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement.
Mais à cause de l'invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s'installer, avec son école, à Edesse dans l'empire romain.

Il fut un grand défenseur de la doctrine Christologique et trinitaire dans l'Église syrienne d'Antioche.

Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.

"Dimanches et Fêtes, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe.
Toute la ville alors se réunissait autour de lui."

Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.

Le 28 Novembre 2007, lors de sa catéchèse des audiences générales consacrée aux Pères de l'Église, Benoît XVI a tracé un portrait d'Ephrem le Syrien, le plus grand poète de l'époque patristique.

Le Saint-Père a choisi de présenter Saint Ephrem comme exemple de cette diversité des expressions culturelles du Christianisme.

Né en 306 à Nysibis et mort à Edesse en 373, il développa dans la poésie sa vocation théologienne.

"La poésie -a déclaré Benoît XVI- lui permit d'approfondir sa réflexion théologique au travers des paradoxes et des images".

Il donna à ses poèmes et hymnes liturgiques "un caractère didactique et catéchistique... destiné à mieux diffuser la doctrine de l'Église lors des Fêtes liturgiques".

Benoît XVI a ensuite rappelé la réflexion d'Ephrem sur le Créateur: Dans la création rien n'est isolé et avec l'Écriture le monde est une Bible.

En usant mal sa liberté, l'homme perturbe l'ordre du cosmos".

La présence de Jésus dans le sein de Marie, a ajouté le Pape, "le porta à considérer la grande dignité de la femme... dont il parlait avec sensibilité et respect.

Pour Ephrem, il n'y a pas de Rédemption sans Jésus et pas d'incarnation sans Marie. La dimension humaine et Divine du mystère de la Rédemption se trouve déjà dans l'Écriture".

Honoré du titre de Cithare de l'Esprit, Saint Ephrem fut toute sa vie diacre, "un choix emblématique car il voulut servir, dans les offices liturgiques comme dans l'Amour du Christ qu'il chantait... mais aussi dans la charité envers les frères qu'il ouvrait avec grande maîtrise à la connaissance de la Révélation".


Le 9 juin, mémoire de Saint Ephrem, diacre et Docteur de l’Église. Il exerça d’abord à Nisibe, sa patrie, la charge de prédication et d’enseignement de la doctrine sacrée, puis, après l’invasion de Nisibe par les Perses, il se réfugia à Édesse en Syrie avec ses disciples, il y posa les fondations d’une école de théologie, accomplissant son Ministère par sa parole et ses écrits, remarquable par sa vie austère et son érudition, à tel point qu’il mérita d’être appelé, pour les hymnes de toute beauté qu’il composa, la cithare du Saint Esprit. Il mourut en 373.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 St-ephrem.2




Après la chute de Nisibe, en 363, la population Chrétienne de la ville fut évacuée et Éphrem finit par arriver à Édesse, qui se trouve à quelque cent cinquante kilomètres plus à l’Ouest, au sud-est de la Turquie, aujourd’hui Urfa.

Éphrem est l’héritier de l’interprétation biblique du judaïsme.

Sur ce point S. Brock écrit :

« Et ceci peut être considéré sous deux angles. D’abord en ce qu’il a hérité, comme tout Chrétien, de la Bible juive, devenue l’Ancien Testament des Chrétiens.

Ses œuvres montrent une familiarité intime avec la Bible, particulièrement ses hymnes, qui sont truffées de subtiles allusions littéraires ; il s’attendait, bien sûr, à ce qu’elles soient comprises de ses auditeurs et de ses lecteurs.

Et puis, et ceci est encore plus significatif, Éphrem est aussi l’héritier de nombreuses traditions juives étrangères à la Bible, qu’on peut trouver dans la littérature post-biblique de Targum et des Midrash ».

Éphrem passa ces dernières dix années à Édesse.


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ico-ne-ephrem-le-syrien.2

Une icône contemporaine (roumaine) représentant Éphrem comme le veut la tradition habillé comme un Moine (aux habits marron tirant sur l'orange!

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :

Saint Éphrem le Syrien

http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20071128.html

Pour un approfondissement biographique

Saint Éphrem le Syrien

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89phrem_le_Syrien

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Message par M1234 Sam 10 Juin 2017 - 7:35



Samedi  10 Juin 2017

Fête de Saint Landry, Évêque de Paris (✝ 656).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Me0000013344-3

Saint Landry Bénissant - Chapelle Saint-Landry - Notre-Dame de Paris





Évêque de Paris (✝ 656)

Évêque de Paris et Fondateur de l'Hôtel-Dieu. Avant son élection épiscopale, il fut peut-être fonctionnaire à la chancellerie du roi Clovis II, vers 640.

Selon la tradition, il vendit ses meubles et même des vases sacrés en surnombre, pour secourir les pauvres lors d'une famine.

Les Archives nationales de France conservent sa signature originale au bas de l'acte de confirmation royale d'un privilège qu'il avait accordé aux Moines de Cluny.

Son tombeau était un lieu de pèlerinage à Saint Germain l'Auxerrois.

Parce que les maladies faisaient de nombreux morts et se transformaient souvent en épidémies, il eut l'idée de regrouper tous les malades pour mieux les soigner et ne pas contaminer le reste de la population : le premier Hôtel-Dieu était créé.

Voir aussi "...il laisse le souvenir d’une immense charité..." Saint Landry - diocèse de Parishttp://www.paris.catholique.fr/10-juin-Saint-Landry.html

"...Pendant la famine de 651, il vendit la vaisselle et les vases sacrés pour nourrir son peuple.

C’est lui qui aurait fondé l’Hôtel Dieu et amené les Bénédictins à Saint Denis..." Saints parisiens.http://www.paris.catholique.fr/-art-histoire-de-paris-


Une  statue de Saint Landry se trouve en façade, à droite, de l'église Saint-Germain l'Auxerrois à Paris.

La main gauche tient un livre fermé, la droite montre son cœur."

À Paris, vers 656, Saint Landry, Évêque. Pour venir en aide aux miséreux lors d’une famine, il vendit, rapporte-t-on, les vases sacrés et construisit un hospice près de la Cathédrale.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Landry

Pour un approfondissement biographique
> > > Saint Landry, Évêque de Paris
http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/juin/landy.pdf

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Message par M1234 Dim 11 Juin 2017 - 8:56

Dimanche 11 Juin 2017
Fête de Saint Barnabé, disciple et compagnon de Saint Paul, Apôtre (1er siècle).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Joucla-la-vierge-entre-saint-francois-de-sales-et-saint-barnabe-1

La Vierge à l’Enfant entre Saint Barnabé et Saint François de Sales
Tympan en pierre, vers 1896-1900

Église de Saint-Barnabé, 12e arrondissement de Marseille.






Saint Barnabé

Saint Barnabé est qualifié du nom d'Apôtre, quoiqu'il ne fût pas du nombre des douze que Jésus avait choisis.

On lui a donné ce titre glorieux parce que Le Saint-Esprit l'avait appelé d'une manière toute spéciale et qu'il eut une grande part, de concert avec les Apôtres, dans l'établissement du Christianisme.


Il était Juif, de la tribu de Lévi, et natif de l'île de Chypre. Son nom de Joseph lui fut changé par les Apôtres contre celui de Barnabé, qui signifie fils de consolation.

Il avait été ami d'enfance de Saint Paul et c'est lui qui, après l'étonnante conversion de cet Apôtre, le présenta à Pierre, le chef de l'Église.

La première mission de Barnabé fut d'aller diriger l'Église d'Antioche, où la Foi prenait de grands accroissements.

Il vit tant de bien à faire, qu'il appela Paul à son secours, et les efforts des deux Apôtres réunis opérèrent des merveilles.

Sur l'inspiration de L'Esprit-Saint, le Prince des Apôtres leur donne l'onction épiscopale, et ils s'élancent, au souffle d'en haut, vers les peuples gentils, pour les convertir.

Salamine, Lystre, la Lycaonie et d'autres pays encore, entendent leur parole éloquente, sont témoins de leurs miracles et, sous leurs pas, la Foi se répand avec une rapidité prodigieuse.

Paul et Barnabé se séparent ensuite, pour donner plus d'extension à leur ministère.

L'île de Chypre, d'où il est originaire, était particulièrement chère à Barnabé ; c'est là qu'il devait sceller de son sang la Foi qu'il avait prêchée.

Prions :

Dieu qui as dit de mettre à part Saint Barnabé, cet homme plein de Foi et de L'Esprit-Saint, pour qu'il porte aux païens le message du Salut ; fais que l'Evangile du Christ, dont il fut l'apôtre courageux, soit encore annoncé fidèlement en paroles et en actes. Amen.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 1132481-1

Statue de saint Barnabé datant du XVIe siècle - séminaire de Québec



Saint Barnabé

Disciple et compagnon de Saint Paul, apôtre (1er s.)

Lévite originaire de Chypre, Barnabas, voir les Actes des Apôtres, chap 4, verset 36 et suite...http://www.aelf.org/bible

"Joseph, que les Apôtres avaient surnommé Barnabé (ce qui veut dire : l'homme du réconfort), était un lévite originaire de Chypre.

Il avait une terre, il la vendit et en apporta l'argent qu'il déposa aux pieds des Apôtres."

"Barnabé nous est connu par le livre des Actes des Apôtres. Juif originaire de Chypre, il est un Chrétien des toutes premières communautés de l’âge apostolique.

Il accepte de mettre tous ses biens à la disposition de l’Église et surtout, discernant le charisme de Paul, il a l’audace d’introduire cet ancien persécuteur de Chrétiens auprès des apôtres.

Envoyé par l’Église de Jérusalem à Antioche de Syrie il découvre que les païens accueillent avec joie la Bonne Nouvelle de Jésus.

Associant Paul à cette annonce de l’Évangile, on peut dire que Barnabé a favorisé sa vocation missionnaire.

Il participera avec lui à son premier voyage à Chypre et en Asie Mineure et témoignera avec lui à Jérusalem devant tous les responsables de l’Église des merveilles que Dieu accomplit chez les païens.

Ce témoignage sera déterminant pour que l’Église accepte d’accueillir en son sein des païens sans leur imposer les obligations du judaïsme.

L’un et l’autre devant avoir leur caractère, Barnabé se sépare de Paul après un différend au sujet d’un certain Jean-Marc, probablement le futur auteur de l’Évangile de Marc.

Barnabé retourne alors à Chypre où la Tradition le fait mourir martyr.

Bien que n’ayant pas fait partie des Douze, Barnabé, comme Paul, est honoré avec le titre d’Apôtre.

Sa vie montre que, sous l’impulsion de L’Esprit Saint, l’Église est Missionnaire et Catholique (universelle) dès ses origines." (P.Alain Eck, Eglise en Pays d'Hérault, n°83)

Voir aussi "A la rencontre de St Paul et de l’Eglise de Chypre" diocèse de Sens-Auxerre.http://www.yonne.catholique.fr/



Le 11 Juin, mémoire de Saint Barnabé, Apôtre. Cet homme de bien, rempli de L’Esprit Saint et de Foi, comptait parmi les premiers fidèles de Jérusalem.

Il annonça l’Évangile à Antioche, introduisit dans le groupe des frères Paul de Tarse à peine converti, et l’accompagna dans son premier voyage pour évangéliser l’Asie mineure.

Il intervint au Concile de Jérusalem et, de retour à Chypre, sa patrie, il y diffusa l’Évangile.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-barnaba-g-1

Saint Barnabé, Apôtre
Extraits de la catéchèse du Pape Benoît XVI
(Mercredi 31 janvier 2007)

Chers frères et sœurs,

Barnabé signifie « homme de l'exhortation » (Ac 4, 36) ou « homme du réconfort » ; il s'agit du surnom d'un juif lévite originaire de Chypre.

S'étant établi à Jérusalem, il fut l'un des premiers qui embrassèrent le Christianisme, après la Résurrection du Seigneur.

Il vendit avec une grande générosité l'un des champs qui lui appartenaient, remettant le profit aux Apôtres pour les besoins de l'Église (cf. Ac 4, 37).

Ce fut lui qui se porta garant de la conversion de saint Paul auprès de la communauté chrétienne de Jérusalem, qui se méfiait encore de son ancien persécuteur (cf. Ac 9, 27).

Envoyé à Antioche de Syrie, il alla rechercher Paul à Tarse, où celui-ci s'était retiré, et il passa une année entière avec lui, se consacrant à l'évangélisation de cette ville importante, dans l'Église de laquelle Barnabé était connu comme prophète et docteur (cf. Ac 13, 1).

Ainsi Barnabé, au moment des premières conversions des païens, a compris qu'il s'agissait de l'heure de Saul, qui s'était retiré à Tarse, sa ville.

C'est là qu'il est allé le chercher. Ainsi, en ce moment important, il a comme restitué Paul à l'Église ; il lui a donné encore une fois, en ce sens, l'Apôtre des nations.

Barnabé fut envoyé en mission avec Paul par l'Église d'Antioche, accomplissant ce qu'on appelle le premier voyage missionnaire de l'Apôtre.

En réalité, il s'agit d'un voyage missionnaire de Barnabé, qui était le véritable responsable, et auquel Paul se joignit comme collaborateur, touchant les régions de Chypre et de l'Anatolie du centre et du sud, dans l'actuelle Turquie, et se rendant dans les villes d'Attalia, Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystre et Derbe (cf. Ac 13, 14).

Il se rendit ensuite avec Paul au Concile de Jérusalem, où, après un examen approfondi de la question, les Apôtres et les Anciens décidèrent de séparer la pratique de la circoncision de l'identité Chrétienne (cf. Ac 15, 1-35).

Ce n'est qu'ainsi, à la fin, qu'ils ont rendu officiellement possible l'Église des païens, une Église sans circoncision : nous sommes les fils d'Abraham simplement par notre Foi dans le Christ.

Les deux, Paul et Barnabé, eurent ensuite un litige, au début du deuxième voyage missionnaire, car Barnabé était de l'idée de prendre Jean-Marc comme compagnon, alors que Paul ne voulait pas, ce jeune homme les ayant quittés au cours du précédent voyage (cf. Ac 13, 13; 15, 36-40).

Entre les Saints, il existe donc aussi des contrastes, des discordes, des controverses. Et cela m'apparaît très réconfortant, car nous voyons que les saints ne sont pas « tombés du ciel ».

Ce sont des hommes comme nous, également avec des problèmes compliqués. La sainteté ne consiste pas à ne jamais s'être trompé, à n'avoir jamais péché.

La sainteté croît dans la capacité de conversion, de repentir, de disponibilité à recommencer, et surtout dans la capacité de réconciliation et de pardon.

Ainsi Paul, qui avait été plutôt sec et amer à l'égard de Marc, se retrouve ensuite avec lui.

Dans les dernières Lettres de Saint Paul, à Philémon et dans la deuxième à Timothée, c'est précisément Marc qui apparaît comme « mon collaborateur ».

Ce n'est donc pas le fait de ne jamais se tromper, mais la capacité de réconciliation et de Pardon qui nous rend saint.
Et nous pouvons tous apprendre ce chemin de sainteté. Quoi qu'il en soit, Barnabé, avec Jean-Marc, repartit vers Chypre (cf. Ac 15, 39) autour de l'année 49.

On perd ses traces à partir de ce moment-là. Tertullien lui attribue la Lettres aux Hébreux, ce qui ne manque pas de vraisemblance car, appartenant à la tribu de Lévi, Barnabé pouvait éprouver de l'intérêt pour le thème du Sacerdoce. Et la Lettre aux Hébreux interprète de manière extraordinaire le Sacerdoce de Jésus. [...]

Ces trois hommes (Barnabé, Silas et Apollos) brillent dans le firmament des témoins de l'Évangile en vertu d'un trait commun, et non seulement en vertu de caractéristiques propres à chacun.

Ils ont en commun, outre l'origine juive, le dévouement à Jésus Christ et à l'Évangile, et le fait d'avoir été tous trois collaborateurs de l'Apôtre Paul.

Dans cette mission évangélisatrice originale, ils ont trouvé le sens de leur vie, et en tant que tels, ils se tiennent devant nous comme des modèles lumineux de désintérêt et de générosité.

Et nous repensons, à la fin, une fois de plus à cette phrase de sSaint Paul: aussi bien Apollos que moi sommes tous deux ministres de Jésus, chacun à sa façon, car c'est Dieu qui fait croître.

Cette parole vaut aujourd'hui encore pour tous, que ce soit pour le Pape, pour les Cardinaux, les Évêques, les Prêtres, les laïcs.

Nous sommes tous d'humbles ministres de Jésus. Nous servons l'Évangile pour autant que possible, selon nos dons, et nous prions Dieu afin qu'Il fasse croître aujourd'hui son Évangile, son Église.

Pour un approfondissement, lire la catechese complete :
Barnabé, Silas et Apollos

http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070131.html


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Message par M1234 Lun 12 Juin 2017 - 8:34

Lundi 12 Juin 2017

Fête du Bienheureux Guy Vignotelli, (Guy de Cortone), Frère Mineur (✝ 1245).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 15-b-guido-da-cortona-1247-






Bienheureux Guy Vignotelli

(Guy de Cortone), Frère Mineur (✝ 1245)

Il était un seigneur de condition très modeste, mais très hospitalier.

Les "Fioretti" de saint François http://nominis.cef.fr/contenus/saint/800/Saint-Francois-d-Assise.htmlracontent que le Poverello et ses compagnons furent reçus chez lui, leur lavant les pieds et leur offrant un excellent repas.

Plusieurs jours plus tard, il vit Saint François prier et c'est alors qu'il voulut devenir son disciple et vivre davantage encore la pauvreté.

Il décida de quitter son domaine pour entrer dans l'Ordre des frères mineurs Franciscains.https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_fr%C3%A8res_mineurs


Devenu Franciscain en 1211, il se retira dans une grotte près de Cortone et prêcha la Pénitence aux populations voisines.

Il mourut en 1245 et ses restes reposent à l'intérieur du Dôme de Cortone.https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%B4me_de_Cortone

Guy de Cortone a été déclaré Bienheureux par Vox populi et est fêté le 12 Juin.https://fr.wikipedia.org/wiki/Vox_populi

Illustration:

source Conférence des capucins en Italie - site en italien.http://www.fraticappuccini.it/new_site/index.php/giovani/francesco-e-i-suoi-compagni.html

À Cortone en Toscane, vers 1245, le Bienheureux Guy, Prêtre.

Disciple de Saint François, il mena une vie de jeûnes, de pauvreté et d’humilité.

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Message par M1234 Mar 13 Juin 2017 - 9:22

Fête de Saint Antoine de Padoue, Religieux de Saint-François, Docteur de l’Église (1195-1231).

Fête le 13 Juin.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Antoine-vert-recto-3.5-x-5.5.2

Photo : Statue de St Antoine de Padoue avec l’enfant Jésus.

Ermitage de Saint Antoine de Lac-Bouchette.http://www.st-antoine.org/fr/

Un des plus beau Sanctuaire du Québec, un site de Pèlerinage dédié à St Antoine de Padoue, là où la nature et la spiritualité se rencontrent :

Accueillir, servir, Aimer.

Fernando Martins de Bulhões connu comme Saint Antoine de Padoue ou Saint Antoine de Lisbonne, né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 Juin 1231 près de Padoue (Italie) est un Prêtre Franciscain, maître de doctrine spirituelle, prédicateur de renom et thaumaturge, qui fut Canonisé en 1232, moins d’un an après sa mort, et déclaré Docteur de l’Église en 1946.

Liturgiquement, il est commémoré le 13 Juin.

L'enthousiasme des peuples a fait de saint Antoine de Padoue, surnommé le Thaumaturge, presque l'égal du fondateur de l'Ordre des mineurs auquel il appartient.

Le nom de la ville de Padoue a été joint à son nom de religieux parce qu'il y est mort et que ses reliques y sont conservées.


Fernando Martins de Bulhões naquit en 1195 à Lisbonne, dans une famille noble et militaire.

Descendant de Charlemagne, il est apparenté à la famille de Godefroy de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie, premier roi de Jérusalem, avoué du Saint Sépulcre, de qui sont issus les rois de Jérusalem, dont une branche s'est implantée au Portugal.

Fils de Martin de Bouillon et de Maria Tavera, il naquit à Lisbonne, en Portugal, le 15 août 1195, et reçut au Baptême le prénom de Fernando.

A dix ans, il entra à l'école de la Cathédrale pour étudier le latin, l'histoire ecclésiastique, la liturgie et le chant sacré.

A quinze ans, il fut admis chez les chanoines réguliers de Saint-Augustin, à Saint-Vincent de Fora, et deux ans plus tard, passa au Monastère de Sainte-Croix de Coïmbe où, pendant huit ans, il fit, sous d'habiles maîtres, des études de philosophie, de théologie, d'Écriture Sainte et de patristique, étonnant ses confrères par ses progrès dans la science et la sainteté.

Dès cette époque, il fut l'objet de plusieurs faveurs miraculeuses : ce fut probablement pendant ce laps de temps qu'il fut ordonné Prêtre.

Un jour qu'il était retenu à l'infirmerie du couvent par les devoirs de sa charge, il eut, au moment de l'élévation de la Messe, un ardent désir de voir le Sauveur, et il se mit à genoux : ô merveille !

Les murs de l'église s'entrouvrent et lui laissent voir l'autel, où il adore ravi, la Sainte Victime.

Cependant Antoine était appelé de Dieu à devenir disciple de Saint François ; il sentit le premier appel à la vue de cinq Religieux Franciscains s'embarquant pour les Missions d'Afrique ; l'appel fut définitif, quand, quelques mois plus tard, les reliques de ces cinq Religieux, devenus martyrs de la Foi, furent apportées providentiellement au Monastère où il vivait.


En 1220, la translation des reliques de cinq Frères Mineurs récemment martyrisés, orienta définitivement sa vie, vers l'Ordre Franciscain.


Antoine se sentit dès lors irrésistiblement entraîné vers un Ordre où il pourrait donner son sang pour Jésus-Christ. Il arriva en Italie avant la mort de Saint François.

Il voulut lui aussi devenir Franciscain pour aller prêcher la Foi aux infidèles.

Admis dans l'ordre sous le nom de Frère Antoine d'Olivarès, il obtint de passer en Afrique, quelques semaines plus tard, mais à peine débarqué au Maroc, il fut saisi d'une fièvre violente : les remèdes demeurant sans effet, il lui fut ordonné de rentrer en Espagne.

Le vaisseau qui le ramenait, assailli par une violente tempête, fut jeté sur les côtes de Sicile.

Apprenant que Saint François avait convoqué à Assise un chapitre général pour la Pentecôte 1221, Antoine s'y rendit.

Il participe aux côtés de François d'Assise au Chapitre général du 30 mai 1221.


Quand tout fut terminé et que l'on procéda à la distribution des charges, comme personne n'avait réclamé cet étranger inconnu, Gratien, provincial de Romagne, consentit à le prendre au couvent de Montepaolo, près de Forli.
Antoine passa environ dix mois dans cette retraite, inconnu du monde, ignoré même de ses Frères : il partageait son temps entre la Contemplation et les humbles emplois du Couvent.

Placé à la cuisine d'un couvent, il fut un jour appelé par son supérieur pour prêcher, sans préparation, à la Communauté.


En 1222, lors de l'Ordination de plusieurs Franciscains, il dut prendre la parole à la place d'un frère et montra un grand talent d'orateur et d'érudit.

Il commença simplement ; mais bientôt il s'éleva à une telle hauteur de doctrine et d'éloquence, qu'il émerveilla toute l'assemblée.

En effet, il accompagna son supérieur à Forli, où quelques Franciscains et Dominicains devaient recevoir les saints ordres.

Comme chacun se récusait pour adresser quelques mots d'édification aux ordinands, Antoine dut, par obéissance, prendre la parole, et manifesta tant de science et d'éloquence que François d'Assise en fut informé et l'envoya prêcher aux peuples d’Italie et de France.

L'Esprit-Saint, qui transforma les Apôtres, avait rempli l'humble Antoine.

Dès lors il occupe les grandes charges de l'Ordre, il évangélise les villes et les campagnes, prêche et enseigne la théologie dans les universités de Montpellier, de Toulouse, de Bologne et de Padoue.

Ainsi, à vingt-sept ans, l'humble Religieux inaugura un Ministère de neuf années où il obtint un succès vraiment prodigieux : il parcourut les villes et les campagnes pour y détruire le désordre et l'erreur, pour ranimer la Foi et faire fleurir la vertu ; les nombreux et éclatants prodiges qui accompagnèrent sa prédication lui firent décerner le titre d'Apôtre et de Thaumaturge.

Partout où il parut, les foules se pressaient pour le voir et l'entendre, si bien que les églises étaient trop étroites et qu'il dut souvent prêcher en pleine campagne.

Les pécheurs se convertirent, les hérétiques eux-mêmes abjurèrent leurs erreurs, ce qui valut à Antoine le surnom de Marteau infatigable des hérétiques.

Antoine connaissait très bien la théologie et ses prédications rencontrèrent un succès important, favorisant la conversion de nombreux cathares.

Il fonda un Monastère à Brive, où il fit de nombreuses conversions. Il fut d'ailleurs, comme Vincent Ferrier et Torquemada, surnommé le marteau des hérétiques.

Sa connaissance remarquable des Saintes Écritures lui acquièrent le titre de Trésor vivant de la Bible, que lui donne le Pape Grégoire IX lui-même qui l'admirait beaucoup.

Plus tard, le Pape Grégoire IX, émerveillé de sa connaissance profonde des Écritures, lui donnera le titre d'Arche du Testament.

Après avoir prêché en Lombardie et en Romagne, il passa les Alpes (1224), évangélisa Montpellier, où l'on constata un phénomène de bilocation, puis le silence imposé aux grenouilles d'un étang (le lac de Saint-Antoine).


Pour la Fête de l'Assomption, il était à Toulouse où il resta jusqu'à la fin de 1225, époque où il fut nommé gardien au Couvent du Puy. Durant son séjour dans cette ville, il fit deux prophéties.

En 1226, il était à Bourges où il fit le miracle de la mule : soutenant un jour une dispute avec une hérétique sur la présente réelle de Jésus-Christ dans l'Eucharistie, il obtint qu'une mule, privée de nourriture depuis trois jours, se prosternât à deux genoux devant l'Hostie Consacrée au lieu de manger l'avoine qu'on lui présentait ; à ce spectacle, l'hérétique se convertit et se déclara sur-le-champ Catholique.


De Châteauroux où il était allé en quittant Bourges, Antoine descendit en Arles pour assister au chapitre de Provence (septembre 1226) qui le nomma custode de Limoges où il opéra d'autres prodiges… remarquons ceux qui suivent :

Son père avait été injustement condamné à mort, à Lisbonne, pour un meurtre qu'il n'avait pas commis. L'Esprit de Dieu transporta Antoine en son pays natal ; il alla tirer le mort de sa tombe et lui fit proclamer l'innocence de l'accusé.

À la même heure, Antoine, de retour à Padoue, se rendait à l'office où la cloche appelait les Religieux.

Une autre fois, prêchant sur le bord de la mer, il vit venir une multitude de poissons pour l'entendre, et donner une leçon aux hérétiques qui se bouchaient les oreilles ; ils ne partirent qu'après s'être inclinés sous sa Bénédiction.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 30c61ce7


Le vendredi 13 Juin 1231, Antoine se Confessa et Communia ; dans le transport de sa joie, il chanta d'une voix affaiblie : O Gloriosa Domina, son hymne favorite.
Puis il expira doucement, ce 13 Juin 1231. Il n'était âgé que de trente-six ans. Il meurt d'hydropisie et d'épuisement.


Si son apostolat a duré moins de 10 ans, le rayonnement de ses paroles et de ses actes a eu une portée internationale jusqu'à nos jours.

Il fut Canonisé moins d’un an plus tard, dès le 30 Mai 1232 par le Pape Grégoire IX, en raison d'une quarantaine de guérisons. Les foules vinrent nombreuses.

Aujourd'hui encore elles se pressent dans la magnifique Basilique de Padoue, en Italie.

Le culte de Saint Antoine de Padoue se répandit surtout aux XVe et XVIe siècles. Il devint le Saint national du Portugal, dont les explorateurs le firent connaître au monde entier. Il est ainsi le patron des marins, des naufragés et des prisonniers.

À partir du XVIIe siècle, Saint Antoine de Padoue fut également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé, et enfin pour exaucer un vœu.

L'idée d'invoquer Saint Antoine pour retrouver les objets perdus vient du fait qu'un voleur (qui deviendra un pieux novice) qui lui avait dérobé ses commentaires sur les Psaumes se sentit obligé de les lui rendre.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-antoine-de-padoue

Le Bref de Saint-Antoine de Padoue

Une femme du Portugal, en butte aux vexations du démon, ne savait plus où donner de la tête. Même qu’un jour son mari la traita de possédée du démon.


N’y tenant plus, elle décida de mettre fin à ses jours en se jetant dans un fleuve.

En cours de route, elle passe devant l’église des Franciscains et s’y arrête pour une dernière prière.

C’était un 13 juin.

Pendant sa prière, elle s’endort, et soudain Antoine lui apparaît, un papier à la main: «Prends ce billet, il te délivrera».

Or le billet portait cette citation de l’apocalypse: « Voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu de manière à pouvoir ouvrir le livre et d’en ouvrir les sceaux».

À son réveil, toute surprise de se retrouver avec un billet en main, elle reprend confiance et retourne chez elle, et guérit complètement.


Le billet circula et opéra des miracles divers dont des guérisons. C’était une formule brève – d’où le nom de BREF – mais efficace entre les mains de tous ceux qui croient.

Le "Bref" de Saint Antoine est donc un bout de papier, un billet sur lequel on inscrit le texte suivant:

Voici la Croix du Seigneur !
Fuyez, puissances ennemies !
Le lion de la tribu de Juda,
le rejeton de David, a vaincu ! Alléluia !

On peut aussi trouver le Bref sur une médaille en forme de croix sur laquelle est gravée une image du Saint et où le verset est transcrit à l'endos.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ivr73-02090787nuc-p

Et plus encore (vie, miracles, pensée, spiritualité…) : Le site du monde antonienhttp://www.santantonio.org/fr


Quelques miracles…


Une pieuse femme apprenant que saint Antoine venait prêcher dans son village, devint presque folle de joie, et dans son empressement d’arriver à temps pour l’entendre, au lieu de coucher son enfant dans son petit berceau, elle déposa sans y prendre garde dans une chaudière pleine d’eau bouillante.

La sermon terminé, pressentant un malheur, elle court à la maison ; le berceau était vide, mais quel n’est pas son étonnement en voyant le pauvre petit être jouer en souriant dans l’eau de la chaudière, et lui tendre les bras.

Une pieuse femme, qui faisait les commissions des Frères Mineurs, rentra assez tard à la maison ; Son mari homme grossier et mal élevé, la reçut avec des outrages et des coups, et la traita si cruellement qu’elle en perdit connaissance ; le misérable en profita pour lui couper ses cheveux, qu’elle avait très beaux et auxquels elle tenait beaucoup.

Le lendemain, Antoine, miraculeusement averti par le Seigneur, vint voir la pauvre femme qui pleurait et regrettait la perte de sa chevelure ; il la consola, l’exhorta à la résignation et lui promit d’intercéder pour elle auprès de Dieu.

En effet, rentré au couvent, il fit assembler les frères à la chapelle et se mit en prières avec eux ; au même instant les cheveux de la malade renaissaient aussi beaux et aussi longs que jamais.

Un jour qu’il était occupé, près de l’église, à quelque humble besogne, il entendit tout à coup retentir la cloche qui annonce l’élévation.

Il se mit à genoux, et il vit les murs de pierre s’ouvrir devant lui, et le Prêtre lui apparaître debout sur les marches de l’autel, accomplissant le saint sacrifice.

Un jour tandis qu’il soignait un frère malade qui poussait des cris affreux ou des éclats de rire nerveux plus effrayants encore l’idée lui vint que le malheureux devait être sous la puissance du démon, et, en effet, il le délivra du démon en le couvrant de son manteau.

Une autre fois encore, tandis qu’il assistait le prêtre à l’autel, en qualité de diacre, il aperçut l’âme d’un religieux franciscain, venu de Rome avec saint Zacharie, qui s’élevait dans les airs sous la forme d’un oiseau blanc, traversait le purgatoire et pénétrait dans le royaume des élus.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Mule1-1

Saint Antoine de Padoue et la mule

Un jour, Saint Antoine de Padoue (1195-1231) fait un sermon sur l'Eucharistie. Il se trouvait à Bourges, en 1225, prêchant contre les hérésies des Albigeois. Le débat portait donc sur la Présence Réelle de Jésus dans l'Hostie Consacrée.
Un Juif nommé Zacharie le Gaillard l'interrompt en s'écriant :

-"Je n'y crois pas ! Je voudrais voir !"

Saint Antoine de Padoue le regarde alors calmement et lui demande la chose suivante :

-"Si ta mule se prosterne devant l'Eucharistie, croiras-tu ?"

Zacharie lui répond :
-"Pour sûr !"
Avec malice, il ajoute même ceci :

-"Pendant deux jours, je ne donnerai rien à manger à ma mule. Le troisième, je l'amènerai ici sur le champ de foire.

On mettra d'un côté de l'avoine fraîche, et de l'autre tu lui présenteras l'Hostie. Si elle refuse son avoine et s'agenouille devant l'Hostie, je croirai.”

Saint Antoine lui répond alors :

-"Marché conclu. Toutefois, que l'on sache ceci : si la mule ne s'agenouille pas, ce sera à cause de mes péchés".

Ce défit surprenant fait très vite le tour de la ville, et dès lors qu'ils sont mis au courant, les gens attendent avec beaucoup d'impatience de voir ce qui va se passer.

Le jour en question, tous les magasins de la ville sont fermés et les rues sont désertes.

Tout le monde s'est donné rendez-vous au champ de foire. Zacharie apparaît alors, tirant sa mule qui a jeûné.
Un valet prépare l'avoine et, tout à coup, une procession venue de l'église s'avance vers Zacharie.

Saint Antoine marche à l'arrière en portant le Saint-Sacrement. Saint Antoine sortit de l'église avec la Sainte Eucharistie et s'exclama :

« Au moins et par la vertu de ton Créateur, que, malgré mon indignité, je tiens réellement présent ici dans mes mains, je t'ordonne de venir sans tarder t'incliner humblement devant Lui».

En même temps, on présenta l'avoine à l'animal affamé.

Mais l'animal, devant la foule rassemblée pour l'occasion allait-il s’incliner devant l'Hostie, pliant les jarrets comme agenouillé?

Lorsque le célèbre Saint arrive à la hauteur de Zacharie, ce dernier place sa mule exactement entre l'avoine et l'Hostie, et la lâche.

On n'entend pas une mouche voler. Tous les regards sont braqués sur l'animal. Que va-t-il se passer ? Que va faire la mule?

Et bien figurez-vous que la bête n'hésite pas. Sans même regarder l'avoine, elle s'avance vers l'Hostie, s'arrête à distance respectueuse, s'agenouille devant l'ostensoir et s'immobilise dans une sorte d'adoration, ses grands yeux noirs fixés sur l'Hostie !

Zacharie tombe alors à genoux auprès d'elle et se frappe à grands coups sa poitrine tandis que la foule, avec une très grande ferveur, entonne le Magnificat.

Signalons qu'à l'église Saint Pierre le Guillard (à Bourges), on peut voir un bloc de pierre et un tableau du XIVème siècle qui conservent l'image d'une mule agenouillée.

Située place Clamecy, cette église fut consacrée en 1230 (très peu de temps après le miracle) par l'Archevêque Simon de Seuly.

Une légende du 16ème siècle rapporte que cette église  fut bâtie aux frais du juif Zacharie Guillard dont la mule s’était agenouillée devant Saint Antoine.

Outre une conversion, ce Zacharie fut donc particulièrement reconnaissant.

Bien entendu, la Foi compte beaucoup, dans ce domaine, et on ne peut forcer personne à croire. Toutefois, on peut remarquer que si une simple mule s’est s’inclinée devant la présence de Dieu dans le Saint-Sacrement, alors tout homme devrait pouvoir en faire autant !

Jean Marc Lopez.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ass-1

On retrouve un beau tableau racontant ce miracle peint par Anthony Van Dyck au musée des Augustins à Toulouse.

Saint Antoine et la mule.

En 1226, il était à Bourges où il fit le miracle de la mule : détails de ce miracle, donné à Dublin, lors du Congrès Eucharistique international de Dublin 2012.

Le Cardinal Oscar Andrés Rodríguez-Maradiaga, Archevêque de Tegucigalpa au Honduras, a en effet prononcé l’homélie de la Messe internationale, ce mercredi 13 Juin, en la Fête de Saint Antoine de Padoue, dans le cadre du Congrès Eucharistique international de Dublin (10-17 Juin 2012).

« La puissance et l’abondance des miracles » dans la vie de saint Antoine, ont leur source « dans sa vie Eucharistique profonde », a estimé le Cardinal par ailleurs, illustrant son propos par l’histoire miraculeuse de saint Antoine et la mule.

« Un jour à Rimini, a raconté le Cardinal, saint Antoine fut pris à parti par un leader de l’hérésie des patarins – un mouvement réformiste né dans le nord de l’Italie qui réfutait la présence réelle – appelé Bonvillo : « Si tu veux que je croie à ce mystère, tu devras faire ce miracle: J’ai une mule. Je vais la priver de nourriture durant trois jours consécutifs. Nous nous retrouverons alors, je viendrai avec de l’orge et toi avec le sacrement. Si la mule reste indifférente au fourrage et va s’agenouiller et adorer ‘ton pain’, alors je l’adorerai moi aussi. » »

« Saint Antoine accepta le défi, a poursuivi le cardinal, et il s’en alla pour implorer l’aide de Dieu par la prière, le jeûne et les pénitences. Au bout de trois jours, il revint sur la place publique, portant en ses mains un ostensoir avec le Corps du Christ. Une grande foule était réunie, impatiente de connaître le résultat de ce défi extraordinaire ».

Saint Antoine fit face à l’animal affamé, et lui dit: “Au nom du Seigneur que, malgré mon indignité, je porte dans mes mains, je t’ordonne de venir et de montrer ta vénération à ton créateur, afin que la malveillance des hérétiques puisse être confondue et que tous comprennent la vérité de ce très Saint Sacrement que les prêtres donnent à l’autel et par lequel toutes les créatures sont sujettes à leur créateur”.

« Tandis que saint Antoine parlait, a précisé le Cardinal, Bonvillo jetait de l’orge à la mule afin qu’elle le mange, mais la mule ne prêtait pas attention à la nourriture. Elle s’avança pas à pas et s’agenouilla respectueusement sur les deux genoux devant le saint qui avait élevé l’hostie et elle resta dans cette position jusqu’à ce que saint Antoine lui ait donné la permission de se lever. »

« Bonvillo tint sa promesse et se convertit de tout son cœur à la foi catholique », a conclu le cardinal, et « les hérétiques abjurèrent leurs erreurs » tandis que saint Antoine, « après avoir donné la bénédiction du Saint Sacrement au milieu des ovations, porta l’ostensoir en procession à l’Eglise où il rendit grâce à Dieu pour le miracle et la conversion de tant de frères ».


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 St-antoine-padoue-hermitage-c-defrade3-1





HOMÉLIE DE SAINT ANTOINE DE PADOUE

Celui qui est rempli du Saint-Esprit parle diverses langues.

Celui qui est rempli du Saint-Esprit parle diverses langues. Ces diverses langues sont les divers témoignages rendus au Christ, comme l'humilité, la pauvreté, la patience et l'obéissance. Nous les parlons quand, en les pratiquant nous-mêmes, nous les montrons aux autres.

La parole est vivante, lorsque ce sont les actions qui parlent. Je vous en prie, que les paroles se taisent, et que les actions parlent.

Nous sommes pleins de paroles mais vides d'actions ; à cause de cela, le Seigneur nous maudit, lui qui a maudit le figuier où il n'a pas trouvé de fruits mais seulement des feuilles. « La loi, dit Saint Grégoire, a été présentée au prédicateur pour qu'il pratique ce qu'il prêche. »

Il perd son temps à répandre la connaissance de la loi, celui qui détruit son enseignement par ses actions.
Mais les Apôtres parlaient selon le Don de L'Esprit. Heureux celui qui parle selon le Don de L'Esprit, et non selon son propre sentiment.

Car il y en a qui parlent selon leur propre esprit, dérobent les paroles d'autrui, les proposent comme si elles étaient à eux et se les attribuent.

C'est de ces gens-là et de leurs pareils que le Seigneur dit en Jérémie : Je vais m'en prendre aux prophètes — Parole du Seigneur — qui se dérobent mutuellement mes paroles.

Je vais m'en prendre aux prophètes — Parole du Seigneur — qui mettent leur langue en mouvement pour dire : Parole du Seigneur.

Je vais m'en prendre aux prophètes qui ont des songes fallacieux — Parole du Seigneur —, qui les racontent et qui égarent mon peuple par leurs mensonges et leurs prodiges.

Moi, je ne les ai ni envoyés, ni chargés de mes ordres, et ils ne sont d'aucune utilité à ce peuple, Parole du Seigneur.

Parlons donc selon ce que L'Esprit-Saint nous donnera de dire.


Demandons-lui humblement et pieusement de répandre en vous sa Grâce, pour que nous atteignions le chiffre de la Pentecôte (cinquante) en multipliant la connaissance naturelle des cinq sens par l'observation des Dix Commandements ; pour que nous soyons remplis d'un violent esprit de Contrition, que nous soyons embrasés par les langues de feu de la profession de notre Foi ; pour qu'enfin, ainsi embrasés et illuminés, nous puissions, dans les splendeurs des saints, voir Le Dieu unique en trois Personnes.


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Message par M1234 Mer 14 Juin 2017 - 15:31

Mercredi 14 Juin 2017

Fête de Saint Élisée, Prophète de l'Ancien Testament (IXème siècle av. JC)

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-elisee

Saint Elisée

Disciple et successeur d'Élie (9ème s. av JC.)

Fils de Shafath, prophète de l'ancienne Loi, disciple et successeur du Prophète Élie, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1539/Elie.htmlil exerça son ministère dans le Royaume du Nord, revendiquant avec courage la fidélité au Dieu unique d'Israël, face aux cultes païens de Baal et d'Astarté qui se répandaient depuis la scission du Peuple de Dieu en un royaume de Juda et un royaume d'Israël.

Tu Consacreras Élisée, fils de Shafate, comme prophète pour te succéder.

Élie s'en alla. Il trouva Élisée, fils de Shafate, en train de labourer.

Il avait à labourer douze arpents, et il en était au douzième.

Élie passa près de lui et jeta vers lui son manteau.

Alors Élisée quitta ses bœufs, courut derrière Élie, et lui dit:

«Laisse-moi embrasser mon père et ma mère, puis je te suivrai.

» Élie répondit: «Va-t'en, retourne là-bas! Je n'ai rien fait.»

Alors Élisée s'en retourna; mais il prit la paire de bœufs pour les immoler, les fit cuire avec le bois de l'attelage, et les donna à manger aux gens. Puis il se leva, partit à la suite d'Élie et se mit à son service.
(1er livre des Rois, chap 19)http://www.aelf.org/bible/1R/19

Jésus, en sa première prédication dans la synagogue de Nazareth, fait référence à la fois à Élie et à Élisée.

Il rappelle la compassion d'Élie pour la veuve qui vivait à Sarepta et la guérison, par le Ministère d'Élisée, de Naaman le Syrien: deux païens auxquels le Dieu d'Israël fait accueil et Miséricorde (Luc 4. 25-30). http://www.aelf.org/bible/Lc/4(Frère Bernard Pineau, Jour du Seigneur)http://www.lejourduseigneur.com/


Commémoraison de Saint Élisée.

Disciple d’Élie, il fut prophète en Israël au temps du roi Joram jusqu’aux jours de Joas, au IXe siècle avant le Christ.

S’il n’a pas laissé d’oracles écrits, il a cependant annoncé le Salut pour tous les hommes en accomplissant des miracles en faveur d’étrangers.

Sa tombe était vénérée à Samarie.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Elisha-eliseus

Icône Russe d’Élisée (XVIIIème siècle, https://fr.wikipedia.org/wiki/Ic%C3%B4ne_%28religion%29Monastère de Kiji, Russie).https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiji



Pour un approfondissement :
>>>Premier livre des Roishttp://www.aelf.org/bible/1R/1
>>>Deuxième livre des Roishttp://www.aelf.org/bible/2R/1


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Message par M1234 Jeu 15 Juin 2017 - 8:06

Jeudi 15 Juin 2017

Fête de Sainte Germaine Cousin, vierge (1579-1601)

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ste-germaine-504.11

Sainte Germaine Cousin

Laïque (✝ 1601)

Elle était née scrofuleuse, laide et difforme.

Sa mère mourut quelque temps après sa naissance et son père n'avait qu'aversion pour elle.

Il se remaria et la belle-mère la haïssait. Ils l'obligèrent à coucher sous l'escalier sur des sarments, lui donnant le minimum de nourriture et lui faisant défense d'adresser la parole aux enfants de sa belle-mère.

Il en fut ainsi de l'âge de neuf ans jusqu'à celui de vingt-deux ans où elle mourut.

Elle passait son temps avec les bêtes, aux champs.

Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet.

Mais tous les matins, elle entendait la Sainte Messe laissant son troupeau qui jamais ne causa de dégâts chez les voisins, restant dans les limites qu'elle lui marquait avant de partir.

Elle parlait avec Dieu et cela était pour elle toute joie.

Un matin son père la trouva morte sous l'escalier et, à partir de ce moment, les miracles ne cessèrent d'authentifier sa sainteté.

Elle fut Canonisée en 1867.

A l'aube du grand siècle de Louis XIV, Sainte Germaine Cousin meurt en 1601 à Pibrac, après avoir vécu dans la plus extrême pauvreté. (Diocèse d'Auch - Quelques Saints gersois L'Eglise du Gers et son histoire - texte en pdf)http://nominis.cef.fr/contenus/Calendriersaintsgersois.pdf



Sainte Germaine est très honorée dans le département du Lot.

Rares sont les églises où on ne trouve pas un souvenir de notre bergère sous forme de vitrail, statue, reliquaire ou même cloche baptisée Germaine. (site dédié à Sainte Germaine réalisé grâce aux documents qui font partie du patrimoine de la Paroisse de Pibrac.)http://saintegermaine.pagesperso-orange.fr/

À Pibrac au diocèse de Toulouse, en 1601, Sainte Germaine Cousin, vierge. Elle fut, dès son enfance, astreinte à une vie de servitude et frappée de maladies.


Elle endura toutes sortes d’épreuves avec courage et un visage joyeux, et mourut pieusement à l’âge de vingt-deux ans.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Gimont-gers-fr-statue-sainte-germaine-de-pibrac



Germaine de Pibrac

Germaine Cousin dite Sainte Germaine de Pibrac, (°1579 - † 1601), vierge et Sainte Catholique, fêtée le 15 Juin.

Sa vie

Fille d'un modeste laboureur, Laurent Cousin et de son épouse Marie Laroche, Germaine naît à Frouzins petit village près de Toulouse, en 1579.https://fr.wikipedia.org/wiki/Frouzins


Atteinte de scrofules (adénopathie tuberculeuse), https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89crouelleselle a aussi une main atrophiée.
Sa mère meurt alors qu'elle était encore très jeune.


Son père se remarie et dès lors, elle subira les humiliations de sa belle-mère, acariâtre, et sera reléguée dans un appentis, loin de la vie familiale.

Elle persuada son père de l'envoyer garder les troupeaux, où là, dans la nature, elle pouvait réciter son chapelet et trouver le réconfort dans la prière.

Tous les jours elle allait à la messe.

Elle donnait le peu de pain qu'elle avait aux pauvres.

Un jour de 1601, son père la trouva morte dans le réduit où on l'obligeait à dormir. Elle avait 22 ans.

Elle fut enterrée dans l'église de Pibrac, et peu à peu tout le monde oublia l'existence de cette sépulture.

Les miracles de son vivant

Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara, et jamais non plus les loups, pourtant nombreux dans la région à cette époque, n'attaquèrent le troupeau.

Pour aller à l’église, elle devait passer un gros ruisseau. Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient, d’un ton railleur comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle traversa sans même mouiller sa robe.

Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain.

Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre, malgré l'insistance de voisins qui voulaient la retenir.

Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses. Son père fut alors ébranlé, il interdit à sa femme de frapper Germaine et lui demanda de réintégrer la maison ailleurs que dans le grabat qu'elle occupait. Elle refusa.

La nuit de sa mort, on raconte que deux Religieux en route pour Pibrachttps://fr.wikipedia.org/wiki/Pibrac à la nuit tombée, virent passer en direction de la maison de Laurent Cousin deux jeunes filles vêtues de blanc.

Le lendemain matin, alors qu'ils reprenaient leur route, ils virent ressortir trois jeunes filles, dont l'une, encadrée par les deux autres, était couronnée de fleurs.

Les miracles après sa mort

En 1644, alors que le sacristain se préparait à organiser des funérailles en creusant une fosse, il tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia.

Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.

A la difformité de sa main, aux cicatrices des ganglions de son cou, on reconnut Germaine Cousin.

Toutefois, son corps fut déposé dans un cercueil de plomb, offert par une paroissienne guérie par l'intercession de la Sainte, et déposé dans la sacristie où il demeura, à nouveau oublié, encore seize ans.

Le 22 Septembre 1661, le vicaire général de l’Archevêque de Toulouse, Jean Dufour, vint à Pibrac.

Il s'étonna de voir ce cercueil resté dans la sacristie, le fit ouvrir, et découvrit que la Sainte présentait toujours le même état de fraîcheur.

Il fit creuser tout autour de là où le corps avait été trouvé, et tous les morts enterrés au même endroit n'étaient plus que des squelettes.

Ébranlé par ce miracle, le vicaire général demanda la Canonisation de Germaine en 1700.
Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnées de plusieurs miracles.

À Pibrac, une Basilique a été élevée en son honneur. La maison natale de Germaine Cousin existe toujours.
Elle est située à environ 2 kilomètres du village de Pibrac. Récemment restaurée, on peut la visiter.

Canonisation

Germaine fut Béatifiée par Pie IX le 07 Mai 1854, puis Canonisée en 1867.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX

Patronage

Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités.

Elle est aussi la patronne des bergers.

Iconographie

On la représente avec sa quenouille, accompagnée d'un mouton, mais aussi avec son tablier ouvert sur un bouquet de roses.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 P1260453

Pour un approfondissement biographique :

Sainte Germaine Cousin  


http://carmina-carmina.com/carmina/Mytholosaintes/germaine.htm





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Dsc-0062


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Message par M1234 Ven 16 Juin 2017 - 8:58



Vendredi  16 Juin 2017

Fête de Saint Jean François Régis, Jésuite - apôtre du Vivarais (1597-1640).

Fêté le 16 Juin par les jésuites en France http://www.jesuites.com/histoire/saints/jeanfrancoisregis.htmainsi qu'au diocèse de Nîmes et le 2 Juillet dans les autres provinces, il figure au 31 Décembre au martyrologe romain (31 Décembre 1640, jour de sa naissance au Ciel).


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 St.-john-francis-regis

Statue de Saint-François Régis à Saint-Martin-de-Valamas.https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Martin-de-Valamas




Saint Jean François Régis

Jésuite - apôtre du Vivarais (+ 1640)

Né à Fontcouverte dans l'Aude, il entra très tôt dans la Compagnie de Jésus de Béziers d'où il fut envoyé au Puy.

Il se consacra alors avec succès à la prédication. .

Il fut l'un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, des régions qui avaient été très marquées par les Guerres de Religion ce qui lui mérita le titre d'apôtre du Velay et du Vivarais..

Il meurt épuisé de fatigue et de froid au cours d'une mission au bourg de La Louvesc dans le Massif Central français et depuis les pèlerins ne cessent d'y affluer.

- "Né à Foncouverte, dans l’ancien diocèse de Narbonne en 1597, Jean-François Régis entre à 19 ans dans la Compagnie de Jésus.

Ordonné Prêtre le 16 juin 1630, il devient l’apôtre du Vivarais (dont certains territoires appartiennent alors au diocèse de Valence) du Forez et du Velay.

Il travaille avec ardeur à refaire l’unité de l'Église et à l’évangélisation des campagnes. Il meurt à La Louvesc le 31 décembre 1640.

Son tombeau attire encore de nombreux pèlerins." (Saint Jean-François Régis, prêtre (Mémoire 16 juin) - diocèse de Valence)

- "Dur avec lui-même, doux avec les autres, son activité apostolique était grande et remplie de charité et de secours auprès des plus démunis; il est appelé 'père des pauvres'.

Enflammé de l'Amour Divin, il consacrait plusieurs heures de la nuit à l'oraison.

Sa vie fut émaillée de miracles et de dons spirituels.

À Ax (pays de Foix), on a conservé longtemps une Croix en bois qu'il avait érigée lui-même, et son apostolat le fait parcourir un monde rural difficile dans les grandes étendues du Vivarais et du Forez, dans les montagnes du Velay au climat rigoureux.

C'est à Louvesc, dans le diocèse de Vienne, qu'il contracte une maladie mortelle.

Il rendit l'esprit au Créateur, le 31 Décembre 1640 alors qu'il était âgé de 44 ans.

Le Pape Clément XI proclama solennellement Jean François Bienheureux et Clément XII l'inscrivit au catalogue des Saints.

Benoît XIV fixa la célébration de sa Fête au 16 Juin. Béatifié en 1716 il est Canonisé en 1737." (diocèse de Pamiers)https://ariege-catholique.cef.fr/site/305.html

- "...il commença de dire la parole du Christ expirant 'Seigneur, je remets mon âme entre tes mains'. Ayant fini, il finit aussi sa vie. Il était âgé de 43 ans et 11 mois.

De peur qu’on enlevât le corps du Père Régis, le cercueil fut placé dans un tronc de châtaignier creusé et cerclé de fer, enterré profond dans la petite église de Lalouvesc.

La dévotion populaire pour le père Régis commença le jour même de sa mort..." (Saint Jean-François Régis - 1597-1640 - Église catholique en Ardèche)http://www.ardeche.catholique.fr/connaitre-l-eglise-catholique-en/l-histoire-et-les-grandes-figures/grandes-figures

- ...Le zèle dans l’action, c’est cela qui frappe dans les témoignages que nous retrouvons sur Saint Jean-François Régis. Cette action fut longuement préparée par une jeunesse durant laquelle son amour de l’Eucharistie n’a pu être dépassé par aucune autre orientation spirituelle.

Sa fervente dévotion mariale accompagnait ce zèle pour l’Eucharistie.

son activité quotidienne débordante était préparée et orientée par des nuits entières et c’est là le secret de sa fécondité... (Saints du diocèse du Puy-en-Velay)http://www.catholique-lepuy.fr/

- saint Jean-François Régis, avant d'être Prêtre, a été enseignant au Collège d'Auch. (Diocèse d'Auch)http://auch.catholique.fr/diocese-auch/

- Jean-François Régis (1597 – 1640) naquit à Fontfroide (Aude).

Devenu jésuite, ses supérieurs l'affectèrent aux missions de France, que le roi Louis XIII avait créées pour la conversion des protestants. Il fut l'apôtre du Vivarais et ramena une multitude de dissidents à l'Eglise.

Il mourut à La Louvesc, épuisé par un apostolat surhumain à l'âge de 43 ans.

Son tombeau, où se multiplièrent les miracles, devint et est resté un lieu de pèlerinage.

Certaines paroisses du diocèse de Nîmes connurent le bienfait de son apostolat.

Fêté le 16 Juin par les jésuites en France ainsi qu'au diocèse de Nîmes et le 2 Juillet dans les autres provinces, il figure au 31 Décembre au martyrologe romain:

À La Louvesc dans le Vivarais, en 1640, Saint Jean-François Régis, Prêtre de la Compagnie de Jésus, qui parcourut les monts et les villages de la région, prêchant et administrant le Sacrement de Pénitence et veillant sans relâche à rénover la Foi Catholique dans les âmes des gens du pays.


Martyrologe romain.

Quelques photos




✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-giovanni-francesco-regis.2


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Jean-francois-regis-001.2


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 1424255-1889921.2

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 St-jean-francois.2


✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-francois-regis.2

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Message par M1234 Sam 17 Juin 2017 - 8:29

Samedi 17 Juin 2017

Fête de Saint Hervé, Ermite et Abbé en Bretagne (✝ 568).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Lanhouarneau-saint-herve-et-son-loup.

Église Saint Hervé, LANHOUARNEAU, Statue de Saint-Hervé et son loup.https://fr.wikipedia.org/wiki/Lanhouarneau


Saint Hervé
(VIe siècle)

Fils d'un barde anglais et d'une armoricaine, il naît aveugle, selon le souhait de sa mère qui voulait lui éviter de voir les tentations du monde.

Il se fit ermite et bientôt des disciples vinrent à lui. Il les fixa à Plouvien mais refusa à la fois le titre d'abbé et la Prêtrise par Humilité.

Il est enterré à Lanhouarneau et est le saint patron des bardes Bretons.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 02-statue-st-herve-photo-ntreguier-

A part saint Yves de Tréguier, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1186/Saint-Yves.htmlil n'est pas de saint aussi populaire que lui en Bretagne.

Il avait eu, dit-on, pour père le barde Hyvernion et pour mère la belle et pure Rivanone.

Il était né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.

Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau (Herwan ou Hervé en breton) où il se Consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le Monastère qu'il y fonda.


"Saint Hervé est un Saint du Léon, il naquit à l'aube du VIe siècle à Lanrioul en Plouzévédé.

Né aveugle, il apprit sur les genoux de sa mère le chant des psaumes et des hymnes, puis s'en fut à l'école de l'ermite Arzian.

Jeune homme, il se consacra à Dieu sous la houlette d'un moine de sa parenté, Urfold, à Lanrivoaré.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11106/Saint-Urfold.html

C'est là qu'un jour un loup tua l'âne avec lequel Guic'haran, le guide d'Hervé, labourait; sur l'injonction d'Hervé, le loup prit la place de l'âne et acheva le travail..."


"Selon la légende, Saint Hervé vivait avec ses loups à l'endroit qui s'appelle actuellement l'ermitage Saint-Hervé à Tréouergat (29290).

Il s'agit d'un petit bois où on peut encore trouver les traces une ancienne chapelle, d'un abri (sans doute celui de Saint Hervé), ainsi qu'une fontaine qui laisse toujours couler de l'eau.

Tout le monde ignore à quoi ressemblait cet endroit du temps de Saint Hervé, mais les traces manifestes sont troublantes.

Excepté son abri, la chapelle a été rasée ainsi que quelques autres murs alentours; seules les premières pierres décrivent le tracé des parois au sol. Joli petit endroit, fascinant par son mystère."

En Bretagne, au VIe siècle, Saint Hervé, Ermite. Ses yeux furent, dit-on, privés de la lumière terrestre dès sa naissance, mais ouverts à celle du Paradis, dont il chantait les joies avec bonheur.

Martyrologe romain

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 P1300097-stherve

Vitrail de Saint Hervé, Église Saint Hervé - Lanhouarneau - 29 - FR

http://villachicoubis.wordpress.com/2008/10/22/recits-contes-et-legendes-sur-lanimal/.https://villachicoubis.wordpress.com/2008/10/22/recits-contes-et-legendes-sur-lanimal/
Voilà donc l’histoire de Saint Hervé comme j’aime la raconter, car à vrai dire quand on est à la recherche de St Hervé on se rend compte qu’il y a plusieurs versions…

Après avoir passé plusieurs années à la cour de Childebert, Hyrvanion, barde errant, originaire de la Bretagne insulaire arriva dans le Léonnais sous le règne de Hoël II. Il cherchait un navire en partance pour la Grande Bretagne

La veille de s’embarquer, il eut un rêve prémonitoire, il vit un ange qui lui fit savoir :

"Dieu veut que tu t’établisses dans ce pays. Tu rencontreras, à la margelle d’une fontaine, une jeune fille nommée Rivanone. Tu l’épouseras et le fils qui naîtra de cette union sera un grand saint."

Bien qu’inquiet de ce songe, Hyrvanion décida de rejoindre son pays. En se dirigeant vers la mer, il rencontra en route au bord d’une fontaine une jeune fille. Elle s’appelait Rivanone.

"Je suis la sœur de Rivoaré qui habite cette maison derrière les arbres", dit-elle.

Hyrvanion lui raconta alors son rêve. Rivanone lui confessa qu’un ange lui était apparu à elle aussi et lui avait parlé dans les mêmes termes. Hyrvanion décida de ne pas continuer son voyage.

Avec l’accord de Rivoaré, (Rivanone était orpheline) Hyrvanion épousa Rivanone. Ils donnèrent naissance à Hervé.

Dès le lendemain de leur noces, Rivanone dit : "Si j’ai un fils, je souhaite qu’il ne voit jamais la fausse lumière trompeuse de ce monde !"

Hyrvanion répondit : "Oui mais qu’il ait au moins la vision des splendeurs Célestes !" puis il quitta Rivanone pour la vie d’ermite.

Issu de cette étrange union, Hervé naquit aveugle.

A l’école, Hervé émerveilla ses condisciples et ses maîtres. Malgré sa cécité il était un être de lumière qui parlait toujours avec bon sens et sagesse.

Il se fit remarqué par l’Évêque de Léon, qui voulut lui conférer la prêtrise. Hervé n’accepta que les ordres mineurs.
Sans doute ne voulait-il pas se laisser emprisonner dans une hiérarchie et garder sa vie aventureuse.

Après l’avoir confié au sage Arzian sa mère se retira dans la solitude.
A la fin de ses études, Hervé vagabonda au travers du Trégor, accompagné de Guiharan, (ou Guich’Haran) compagnon un peu simple qui lui resta fidèle jusqu’à la fin de sa vie et qui lui servait de guide.
Mais il était également accompagné d’un chien au service de son handicap.

Un jour, l’âne dont Guiharan se servait pour faire les travaux des champs vint à se faire attaquer par un loup.

Le chien le défendit et le loup le tua privant Hervé de son précieux auxiliaire. Nulle part la légende ne raconte comment Hervé convoqua le loup et l’obligea à remplacer son chien.

Pour cause : La connaissance des règles d’or de l’Art porte à croire que dans son entreprise Hervé avait besoin d’être en tête avec l’animal.

De temps à autre, Guiharan exhibait le loup aux passants pour en tirer quelques menus profits.

Hervé exerçait alors son incomparable talent de chanteur, ainsi que ses facultés d’exorcistes et de guérisseur.
La popularité de l’aveugle devint grande. On tint plus compte de ce qu’il disait que de la science des plus grands docteurs.
Son port d’attache était une terre située non loin de Lesneven. Il y fit jaillir une source.

Un jour, il fut question de juger Comorre le Tyran  qui en était à l’assassinat de sa septième femme, Tryphine, elle avait périt avec l’enfant qu’elle portait.

N’étant pas d’accord sur le lieu où devait se dérouler le procès, les Évêques décidèrent qu’Hervé trancherait le débat.
On dépêcha un cavalier pour le chercher. Il le trouva dormant dans un courtil de Pédernec, sur un lit de sauges en fleurs et la tête appuyée sur une ruche d’abeilles.

Les insectes butinaient en silence autour de lui pour ne pas le réveiller. Averti, après son réveil, le saint étendit le bras vers le Ménez-Bré et c’est sur la montagne que le conseil se réunit.
Hervé avait été prié de siéger à côté des Évêques.

Aveugle et, par surcroît, Celte, c’est-à-dire volontiers flâneur, il ne se pressait point pour arriver au conseil. Depuis longtemps, tout le monde l’attendait.

Escorté de son loup et précédé de Guiharan, Hervé arriva enfin, achevant de manger des mûres contenues dans un pan de son manteau. Il ressemblait à un loqueteux.

Un des prélats ne put s’empêcher de chuchoter à son voisin : "Quoi, c’est pour ce moine aveugle et en haillons qu’on nous a fait attendre si longtemps !"

Bien que cela ait été seulement chuchoté, Hervé l’entendit :

"Mon frère, pourquoi me reprochez-vous mon infirmité ? Ne savez-vous pas que Dieu nous a fait comme bon lui semble ?"

A ces mots, en poussant un cri d’épouvante, l’orgueilleux prélat s’affaissa. Ses yeux pendaient hors de son visage. Hervé, touché de compassion le guérit en lui appliquant des simples cataplasmes.

Cela se passait en juillet où la canicule avait tout desséché. Hervé, plantant son bâton fit jaillir une source qui désaltéra l’assemblée.

Chaque jour, Hervé voyait les saints du Ciel, il pouvait les dénommer tous. Il fit don de cette grâce à l’Évêque Houardon.

Il avait un pouvoir sur les démons. Il sauva Even, comte du Léon, d’un essai diabolique d’empoisonnement. Il précipita dans la mer un démon de l’ivrognerie.

Averti de sa mort six jours avant, il fit venir Houardon pour son dernier soutien. Sa cousine Christine, qui avait aidé sa mère dans son ermitage, mourut au même instant que lui.

Tous deux entendirent les chœurs Célestes célébrant l’entrée au Ciel du moine poète.
Saint Hervé est un des saints les plus honoré en basse Bretagne. C’est une dévotion qui se fait plutôt le soir ou la nuit.
C’est devenu un proverbe : "voyager de nuit comme les pèlerins de Saint Hervé".
Il est un des patrons des chanteurs, mais des animaux dont les chiens et les chevaux qu’il guérissait.
Aujourd’hui encore il est considéré comme un saint vétérinaire.

Conclusion de ce récit extraordinaire : Respect à Saint Hervé qu’on peut honorer. Il faut croire qu’il n’eut pas un seul loup mais plusieurs puisqu’on retrouve également la précision suivante :

Saint Hervé vivait avec ses loups à l’endroit qui s’appelle actuellement l’ermitage Saint Hervé à Tréouergat (29290).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 969944hervchapellesainturfold-1

La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold.

http://www.mairie-bourgblanc.fr/chapelle-saint-urfold.htm

Chapelle Saint-Urfold

Elle daterait du XVème siècle (l’époque de Jeanne d’Arc) mais il est vraisemblable qu’elle contient partiellement des structures de chapelles antérieures.

Elle renferme le tombeau de l’ermite qui consiste en un sarcophage uni, sans inscription, mais ayant dans son intérieur une arcade allongée, par laquelle passent et repassent les pèlerins.

Le sarcophage élevé de terre de trois pieds, repose sur la pierre dont Saint-Hervé avait recouvert jadis le tombeau de son oncle.


Qui était Saint-Urfold?


D’après la tradition, il serait né à Landouzan sur la commune du Drennec vers le VIème siècle et aurait été formé à la vie religieuse au Monastère d’Ack.

St Urfold était le frère de Rivanone, mère de St Hervé honoré à Lanhouarneau et le frère de St Rivoaré, qui a donné son nom à la paroisse voisine de Lanrivoaré.

Saint-Urfold vécut en solitaire dans cette forêt de Dunan(du breton Doun : profond) qui s’étendait de St-Renan à Plouvien et qui fut décimé, entre autres, pour construire à Brest la flotte de Louis XI.

C’était un personnage d’une rare sainteté, un ermite qui vivait à l’écart  de la société et de sa famille dans une intention de Pénitence et de Contemplation.

L’historien Albert LeGrand nous dit qu’après sa mort, son oratoire et son sépulcre furent au point qu’on ne pouvait plus discerner l’endroit exact où avait été inhumé le Saint Ermite.

Son neveu, Saint-Hervé, eut par révélation, connaissance de la mort de St Urfold et se mit en route vers l’oratoire de son oncle.
Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante.

St-Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du cultequi est encore rendu à notre Saint

Saint-Hervé est né dans une famille de bardes. Aveugle depuis son jeune âge, guidé par un loup, selon la légende, il mena une vie de pèlerin.

Un jour cependant, il se fixa à Plouvien, puis à Lan-Houarneau où il se consacra à Dieu pour en chanter les louanges dans le Monastère qu'il y fonda.

La statue de Saint-Hervé accompagné de son loup est posée sur le tombeau de Saint-Urfold.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Herve-1



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Y1phnc7ylolw-fjp4qbqogrmsf4yczkmbdgdjdidcnyxl2vpdc5re72lxluonzzjjjtfbmn43dng4vkm6czwl0jxw-1

Cantique du Paradis composé par Saint Hervé.


Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l'as promis.
J'irai vers ta clarté, ô Christ ressuscité, je crois que ton regard ne peut me décevoir.
Plus d'ombre, plus de pleurs ni larmes, ni douleurs, Jésus, car près de toi tout n'est que paix, que joie !
Qu'à l'heure de ma mort ta voix me dise encore: Ami, dès aujourd'hui viens dans mon Paradis.

Jésus, comme il est grand le plaisir de l’âme quand elle est dans la Grâce de Dieu et dans Son Amour.
Je trouve court le temps et les souffrances misérables en pensant, jour et nuit, à la Gloire du Paradis.
Quand je regarde aux Cieux vers mon vrai pays, j’aimerais y voler comme une colombe blanche.
J’attends avec joie l’heure dernière, j’ai hâte de voir Jésus, mon vrai Époux.

Aussitôt que seront brisées mes chaînes, je m’élèverai dans l’air comme une alouette.
Je passerai la lune pour monter à la gloire ; au-delà du soleil, des étoiles, je serai porté.
Quand je serai loin de la terre, vallée pleine de peines, alors je jetterai un regard   à mon pays, la Bretagne.
Je lui dirai "Adieu, mon pays, adieu, monde douloureux, avec tes biens trompeurs.

Adieu à jamais, pauvreté et angoisse, adieu péchés, afflictions et maladies."
Après l’instant de la mort, avec joie, je chanterai : "ma chaîne est brisée, je suis libre à jamais."
Les portes du Paradis, ouvertes pour m’attendre ; les Saints et les Saintes, venus m’accueillir.
Je pourrai, pour de bon, voir Dieu le Père, avec Son Fils Éternel et l’Esprit-Saint.

Qu’il sera beau d’entendre Jésus disant : "Viens, mon bon serviteur, rencontrer Dieu ton Père."
Là, il sera beau de Contempler la Vierge Bénie, avec douze étoiles formant Sa Couronne.

Je verrai en plus, avec chacun, une harpe, Anges et Archanges, tous louant Dieu.
Les heureux Apôtres, avec les disciples de Jésus, et tous les Martyrs, Honneur des chrétiens.


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Message par M1234 Dim 18 Juin 2017 - 8:17

Dimanche 18 Juin 2017


Fête de Saint Léonce de Tripoli, Martyr (Ier siècle).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Martyre-des-saints-leonce-hypate-theodule-1

Saint Léonce de Tripoli
Martyr
(Ier siècle)

Soldat phénicien engagé dans une des légions romaines basées à Tripoli (Liban), Léonce fut arrêté à cause de sa Foi.

Reniant les dieux romains et s'en moquant, il fut condamné à être décapité.


D'après la tradition, il aurait été martyrisé avec deux autres compagnons, Hypace et Théodule, non cités dans le nouveau Martyrologe Romain.

Leur martyre eut lieu à Tripoli en Phénicie, mais la date en est incertaine ; certains la situent sous l’empereur Vespasien (69-79), d’autres la placent au commencement du IVème siècle.




Saint Léonce de Tripoli

Martyr à Tripoli (4ème s.)

Soldat phénicien en garnison à Tripoli au Liban, il fut inculpé du crime de prosélytisme car il ne craignait pas de prêcher l'Évangile par la parole et par l'exemple.

Ce qui lui valut d'être décapité après d'affreuses tortures dont celle d'être pendu la tête en bas, avec une lourde pierre attachée au cou, qui l'étouffe lentement.

Son culte devint rapidement populaire dans l'Église syrienne qui était la sienne.

(D'autres sources le situent au Ier siècle.)
Holy Martyr Leontius - Archdiocèse d'Ohrid - Eglise orthodoxe macédonienne - en anglais.http://www.mpc.org.mk/English/Calendar/prologue.asp?id=1530

À Tripoli en Phénicie, vers 304, saint Léonce, soldat.

Après de très cruels tourments subis en prison, il parvint à la couronne du martyre.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 San-leonzio-di-tripoli-1



Saint Léonce servait dans l'armée romaine, sous le règne de Vespasien (vers 69-79), et s'était distingué par sa vaillance.

En garnison à Tripoli (Phénicie), il distribuait aux pauvres les provisions de l'armée, ne cachant pas sa piété pour Le Christ et condamnant le culte des idoles.

Sa réputation parvint jusqu'au gouverneur de Phénicie, nommé Adrien, qui était un fervent adepte de l'idolâtrie et avait obtenu de l'empereur licence de mettre à mort les disciples du Christ.

Il envoya à Tripoli un détachement, dirigé par le tribun Hypatos (ou Hypatios), avec pour mission d'arrêter Léonce et de le garder jusqu'à sa venue.

En arrivant à proximité de la ville, Hypatos fut saisi d'une forte fièvre, et cette nuit-là un Ange lui apparut et lui dit :

« Si tu veux être guéri, invoque trois fois le Dieu de Léonce », puis le personnage lumineux disparut. Hypatos s'exécuta et fut aussitôt soulagé.

Le lendemain, Hypatos se rendit en ville en compagnie d'un autre soldat, Théodule.

Ils rencontrèrent Léonce, qui les salua jovialement et qui, se présentant comme un ami de l'homme qu'ils cherchaient, les invita chez lui.


Après leur avoir offert la meilleure hospitalité, il leur révéla qu'il était Léonce, le soldat du Christ.

Hypatos et Théodule tombèrent alors à ses pieds et le supplièrent de les délivrer de l'impureté de l'idolâtrie en les unissant au Christ.

Léonce pria pour eux et un nuage apparut dans le ciel, versant sur eux l'eau nécessaire à leur Baptême.

Après avoir été ainsi illuminés, ils marchèrent, en peine ville, vêtus de blanc et tenant un cierge en main.

Les païens s'agitèrent fort devant un tel spectacle et, deux jours plus tard, lorsqu'Adrien arriva à Tripoli, il les fit aussitôt arrêter et emprisonner.

Pendant le jour, Léonce exhortait ses compagnons à endurer avec joie les épreuves qui allaient leur procurer la Vie éternelle, et pendant la nuit, ils priaient ensemble et chantaient des psaumes.

Au matin ils comparurent devant Adrien, au tribunal. Léonce déclara qu'il était fils de la vraie lumière, à laquelle rien ne peut s'opposer, et soldat du Christ.

Exaspéré, le magistrat ordonna de lui briser les os avec des verges; mais le Saint restant inébranlable, on le ramena en prison.

Adrien fit alors avancer Hypatos et Théodule et leur demanda pourquoi ils avaient ainsi soudain trahi leur empereur.

Ils lui répondirent que désormais ils étaient enrôlés dans l'armée du Roi du Ciel, et que pour rien au monde ils ne retourneraient au vain culte des idoles.

Hypatos fut alors attaché au chevalet pour être écorché vif, tandis que Théodule était frappé du plat d'épées.

Sous la torture les deux Saints ne laissaient échapper aucun autre cri que le Seigneur aie pitié! Aussi Adrien ordonna-t-il de les décapiter.

Lors d'un nouvel interrogatoire, on menaça Saint Léonce de subir les mêmes tortures que ses compagnons, ce à quoi il répondit que ces souffrances avaient été leur couronne et la garantie de leur victoire éternelle.

Il fut étendu à terre et frappé de verges par quatre soldats.

Pendant qu'un héraut criait :

« Voici comment sont châtiés ceux qui se rebellent contre l'empereur et contre nos dieux ! » le Saint clamait :

« Tu peux bien épuiser mon corps, mais tu ne parviendras pas à vaincre mon âme ».

Il fut écorché vif, mais resta silencieux, les yeux tournés vers le Ciel, en Prière.

Le tyran prescrivit alors de le suspendre la tête en bas et de le fustiger, après lui avoir attaché une lourde pierre au cou.

A l'issue de cette torture, on le renvoya en prison et, alors qu'il rendait grâce à Dieu pendant la nuit, un Ange vint le réconforter et l'encourager à endurer le combat jusqu'à son terme.

Le lendemain, le Saint montra la même résolution, malgré les supplices. Adrien ordonna alors de l'étendre entre quatre poteaux et de le frapper jusqu'à ce que mort s'en suive.

Et c'est en rendant grâce sous les coups que Saint Léonce rendit glorieusement son âme à Dieu.

Des fidèles déposèrent son corps près du port de Tripoli, où par la suite une magnifique Basilique fut érigée en son honneur, et dans laquelle des foules venaient, de toutes parts, vénérer son tombeau, car Saint Léonce était devenu le Martyr le plus honoré de Phénicie et l'un des plus célèbres de tout l'Orient Chrétien.



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Message par M1234 Lun 19 Juin 2017 - 8:13

Lundi 19 Juin 2017

Fête de Sainte Julienne Falconieri, Vierge, Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (1270-1341).
.

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 0619julienne-1

Nièce d'Alexis Falconieri, Fondatrice des Mantellates (✝ 1341)

Nièce d'Alexis Falconieri, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/656/Saint-Alexis-Falconieri.htmlelle était de Florence. Grande était sa piété dès sa jeunesse.

Dès qu'elle le pût elle demanda à saint Philippe Benizi de la recevoir comme vierge Consacrée. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1722/Saint-Philippe-Benizi.html

C'est ainsi qu'avec lui elle fonda la branche féminine des Servites de Marie sous le nom de "Mantellate".

Ele mena une vie de Pénitence et de mortification.

À Florence, en 1341, Sainte Julienne Falconieri, vierge, qui institua les Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie, appelées Mantellate, à cause de leur habit religieux.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Santa-24

Sainte Julienne Falconieri
Vierge, qui institua les
« Sœurs de l’Ordre des Servites de Marie »
appelées “Mantellate” à cause de leur habit religieux
(1270-1341)

Giuliana de l'illustre famille Falconieri, vint au monde à Florence, l'an 1270, de parents très avancés en âge.

Elle fut initiée dès son berceau à la piété et à la vertu, si bien que son oncle, saint Alexis Falconieri, de l'Ordre des Servites, disait à la mère ravie : « Ce n'est pas une fille, c'est un Ange que Dieu vous a donné ; il la destine à de grandes choses. »

Les journées de la sainte enfant se passaient presque entières en pieux exercices. Sa mère, y trouvant de l'excès, la grondait :

« Julienne, disait-elle, si tu n'apprends pas ce que doit savoir une maîtresse de maison, je ne pourrais pas te trouver un mari.

“Ne craignez rien, ma mère, répondait finalement Julienne ; quand le temps sera venu, la Sainte Vierge y pourvoira.” »

Le temps venu, Julienne refusa de se marier, et offrit à Dieu sa virginité.

Elle entra dans l'Ordre récemment fondé des Tertiaires Servites, où elle fit, sous la conduite de Saint Philippe Benizi, les plus grands progrès dans la vertu.

À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.

Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.

Elle consacrait le lundi au soulagement des âmes du Purgatoire, et accompagnait ses Prières de rudes Pénitences et de cruelles flagellations.

Le mercredi et le vendredi, elle gardait un jeûne absolu, ne prenant d'autre nourriture que la Sainte Eucharistie.

Le samedi, elle jeûnait au pain et à l'eau en l'honneur de la très Sainte Vierge, et elle passait cette journée dans la compagnie de Marie, au pied de la Croix.

Le vendredi, son âme était absorbée, souvent jusqu'à l'extase, dans la méditation de la Passion du Sauveur.

Après sa mort, ses Religieuses furent saisies d'émotion, en trouvant sur elle une ceinture de fer incrustée dans les chairs.

Son Divin Époux ne lui ménagea ni les tentations, ni les peines intérieures :

« Seigneur, disait-elle un jour dans ses angoisses, que je souffre, s'il le faut, tous les tourments de l'enfer pendant toute l'éternité ; mais, de grâce, ne permettez pas que je Vous offense ! »

Le plus beau triomphe de Julienne, ce fut sa mort. Gémissant de ne pouvoir Communier, elle supplie qu'au moins on lui montre la Sainte Hostie, et, quand on lui a procuré ce Bonheur, son audace d'Amour va plus loin, elle prie qu'on place le corporal avec l'Hostie sur sa poitrine ; mais à peine son vœu est-il exaucé, que l'Hostie disparaît et que Julienne, transportée d'Amour, rend le dernier soupir en disant :

« Mon doux Jésus ! »

Giuliana Falconieri fut Canonisée le 16 Juin 1737 par le Pape Clément XII (Lorenzo Corsini, 1730-1740).



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Paolo Campi, statue de Sainte Julienne Falconieri, 1740, Basilique Saint Pierre, Vatican




Sainte Julienne Falconieri, vierge

Déposition à Florence en 1341, nièce de St Alexis, un des douze Fondateurs des Servites (Fête le 12 février), née en 1270, elle Fonda la branche féminine des Servîtes, les Mantellates.

Leçons des Matines avant 1960

Quatrième leçon.

Julienne, de la noble famille des Falconiéri, eut pour père l’illustre Fondateur de l’église dédiée à la Mère de Dieu saluée par l’Ange, monument splendide dont il fit tous les frais et qui se voit encore à Florence.

Il était déjà avancé en âge, ainsi que Reguardata, son épouse, jusque-là stérile, lorsqu’on l’année mil deux cent soixante-dix, leur naquit cette enfant.

Au berceau, elle donna un signe non ordinaire de sa sainteté future, car on l’entendit prononcer spontanément de ses lèvres vagissantes les très doux noms de Jésus et de Marie.

Dès l’enfance, elle s’adonna tout entière aux vertus chrétiennes et y excella de telle sorte que Saint Alexis, son oncle paternel, dont elle suivait les instructions et les exemples, n’hésitait pas à dire à sa mère qu’elle avait enfanté un ange et non pas une femme.

Son visage, en effet, était si modeste, son cœur resta si pur de la plus légère tache, que jamais, dans tout le cours de sa vie, elle ne leva les yeux pour considérer le visage d’un homme, que le seul mot de péché la faisait trembler et qu’il advint un jour qu’au récit d’un crime, elle tomba soudain presque inanimée.

À l’âge de quinze ans, elle voua solennellement à Dieu sa virginité. « N’aspirant, ô Julienne, qu’après les noces du Céleste Agneau, vous quittez la maison paternelle et vous dirigez un chœur de vierges.

Vous gémissez nuit et jour sur les douleurs de votre Époux attaché à la Croix et vous pleurez aux pieds de la Mère de Dieu, au cœur percé de sept glaives ».

Elle n’avait pas encore achevé sa quinzième année, que, renonçant aux biens considérables qui lui venaient de sa famille et dédaignant les alliances d’ici-bas, elle voua solennellement à Dieu sa virginité entre les mains de Saint Philippe Béniti, et la première reçut de lui, l’habit dit des Mantellates.

Cinquième leçon.

L’exemple de Julienne fut suivi par beaucoup de nobles femmes, et l’on vit sa mère elle-même se ranger sous la direction de sa fille.

Aussi, leur nombre augmentant peu à peu, elle établit ces Mantellates en Ordre Religieux, leur donnant pour vivre pieusement, des règles qui révèlent sa sainteté et sa haute prudence.

Saint Philippe Béniti connaissait si bien ses vertus que, sur le point de mourir, il ne crut pouvoir recommander à personne mieux qu’à Julienne non seulement les Religieuses, mais l’Ordre entier des Servîtes, dont il avait été le propagateur et le chef.

Ayant établi en effet l’Ordre des Mantellates (car elles portaient un court mantelet), elle fut chargée par Saint Philippe Béniti de s’occuper de tout l’Ordre des Servites qui honore spécialement les Douleurs de la Vierge.

Deux jours chaque semaine, elle ne prenait pour nourriture que le pain des Anges.

Elle est parmi les femmes pieuses qui, tout en restant chez elles, revêtaient l'habit de Mantelées et adoptaient ce genre de vie et l'esprit des Servites.

Parmi elles, Julienne occupe une place particulière.

Si bien qu'avec le temps, elle fut considérée comme la Fondatrice des Sœurs et des Moniales de l'Ordre des Servites de Marie. Elle est également la Sainte patronne des membres Séculiers servites (hommes et femmes) de l'Ordre.

À trente-six ans, elle était élue supérieure générale, malgré les réclamations de son humilité.

Dès les commencements de sa Vie religieuse, sa vie était très austère.

Cependant elle n’avait sans cesse que de bas sentiments d’elle-même ; maîtresse des autres, elle servait ses Sœurs dans toutes les occupations domestiques même les plus viles.

Passant des jours entiers à prier, elle était très souvent ravie en extase.

Elle employait le temps qui lui restait, à apaiser les discordes des citoyens, à retirer les pécheurs de leurs voies mauvaises et à soigner les malades, auxquels, plus d’une fois, elle rendit la santé en extirpant avec ses lèvres le pus qui découlait de leurs ulcères.

Meurtrir son corps par les fouets, les cordes à nœuds, les ceintures de fer, prolonger ses veilles ou coucher sur la terre nue lui était habituel.

Chaque semaine, pendant deux jours, elle n’avait pour seule nourriture que le pain des Anges ; le samedi, elle ne prenait que du pain et de l’eau, et, les quatre autres jours, elle se contentait d’une petite quantité d’aliments grossiers.

Sixième leçon.


Cette vie si dure lui occasionna une maladie d’estomac qui s’aggrava et la réduisit à l’extrémité alors qu’elle était dans sa soixante-dixième année.

Elle supporta d’un visage joyeux et d’une âme ferme les souffrances de cette longue maladie ; la seule chose dont elle se plaignit, c’était que, ne pouvant retenir aucune nourriture, le respect dû au Divin Sacrement la tint éloignée de la table Eucharistique.

Dans son angoisse, elle pria le Prêtre de consentir au moins à lui apporter ce Pain Divin que sa bouche ne pouvait recevoir et à l’approcher de sa poitrine.

Le Prêtre, ayant acquiescé à son désir, à l’instant même, ô prodige ! Le Pain Sacré disparut et Julienne expira, le visage plein de sérénité et le sourire aux lèvres.

On connut le miracle lorsque le corps de la Vierge dut être préparé selon l’usage pour la sépulture : on trouva, en effet, au côté gauche de la poitrine, imprimée sur la chair comme un sceau, la forme d’une hostie représentant l’image de Jésus crucifié.

Le bruit de cette merveille et de ses autres miracles lui attira la vénération non seulement des habitants de Florence, mais de tout l’univers Chrétien ; et cette vénération s’accrut tellement pendant près de quatre siècles entiers, qu’enfin le Pape Benoît XIII ordonna qu’au jour de sa Fête il y eût un Office propre dans tout l’Ordre des servites de la Bienheureuse Vierge Marie.

Sa gloire éclatant de jour en jour par de nouveaux miracles, Clément XII, protecteur généreux du même Ordre, inscrivit Julienne au catalogue des saintes Vierges.

Demandons à L’Esprit-Saint, de nous obtenir, comme Sainte Julienne, de pouvoir être nourris et fortifiés durant notre agonie par Le Corps du Christ qui nous conduira jusqu’à la Patrie Céleste.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Julien10-1

MÈRE ET MODÈLE DES SŒURS ET MONIALES
DE L'ORDRE DE NOTRE DAME.

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Message par M1234 Mar 20 Juin 2017 - 7:03

Mardi 20 Juin 2017

Fête de Saint Silvère, Pape (58ème) de 536 à 537 et martyr (✝ 537).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 E0b31641-1



Élu peu avant la prise de Rome par l'armée byzantine de Bélisaire, il réussit à empêcher l'effusion de sang.

Mais, comme il défend la vraie Foi face aux Byzantins qui sont alors monophysites pour la plupart, il est accusé de haute trahison pour avoir refusé de rétablir le patriarche hérétique de Constantinople.

L'impératrice Théodora le condamne à l'exil dans un îlot devant Naples, en Italie méridionale.

Pour rétablir la paix, il préfère abdiquer (537), et meurt quelques mois plus tard.

"Le Pape Silvère a été exilé sur la petite île déserte de Palmarola où il mourut de faim (avec Ponza - Ventotène - San Stéfano, l'île de Pamarola fait partie de l'archipel des îles Pontines dans le golfe de Gaëte)"

Dans l’île de Palmaria au large de Gaëte dans le Latium, le trépas de Saint Silvère, Pape et martyr.

N’ayant pas voulu rétablir Anthime, Évêque hérétique de Constantinople, que saint Agapit, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/997/Saint-Agapit-Ier.htmlson prédécesseur, avait déposé, il fut, à l’instigation de l’impératrice Théodora, chassé de son siège et envoyé en exil, d’abord en Asie, puis dans cette île, où il mourut, écrasé par les peines endurées.

Martyrologe romain



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 58500-1

Silvère succéda au pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.

À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.

Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.

L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.

Ce fut contre lui le signal de la persécution ; Théodora le fit saisir, dépouiller de ses ornements pontificaux et revêtir d'un habit monastique, et un antipape, nommé Vigile, fut proclamé à sa place.

Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.

L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :

« Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. »

Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.

Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'Évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie ; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier.

Au bout d'un an environ, ce bon Pape mourut de faim et des autres misères de l'exil.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Ls198d-saint-silvere-px800-1

Il était le fils légitime du Pape Hormisdas, né avant que son père ne fût entré dans les ordres. Il fut probablement ordonné Pape, le 8 juin 536.

Silvère succéda au Pape Agapet, l'an 536, à une époque fort difficile, où l'Église était troublée par les intrigues et les hérésies.

Saint Silvère fut Pape de juin 536 au 11 novembre 537. En 536, le Pape Agapet Ier avait reçu du roi des Ostrogoths, qui occupaient alors une bonne partie de l'Italie, la mission de se rendre à Constantinople pour essayer de sonder Justinien.

Le Basileus, qui tenait l'Afrique, semblait préparer un débarquement dans la péninsule.

Agapet mourut à Constantinople le 22 avril, après une victoire remportée sur le patriarche Anthime, un protégé de l'impérieuse et hérétique impératrice Théodora.

Le Pape avait su persuader Justinien que la présence d'Anthime au principal siège ecclésiastique de l'Orient était un scandale dangereux pour l'Église, et Justinien avait chassé le prélat au début de mars.

A Rome, le roi Goth s'occupa de faire élire un successeur au Pape défunt.

Son candidat fut un fils du Pape Hormisdas, mort en 523, nommé Silvère ; c'était un sous-diacre de la Curie.

D'ordinaire, on élisait un diacre ou un Prêtre. D'après le " Liber pontificalis ", le clergé romain fit opposition à Silvère. Puis finalement le favori des Goths passa.

À voir la manière dont s'était faite l'élection de Silvère, favorisée, imposée même par Théodat, roi des Goths, on eût pu craindre que le nouvel élu ne répondît pas à la sainteté de la mission ; mais il en fut tout autrement.

Dieu fit paraître en ce moment la puissance infinie de sa grâce et l'attention providentielle qu'il prête au choix des souverains pasteurs de son Église ; car Silvère fit éclater tant de vertus, il montra une vigueur si grande pour les intérêts de la religion, que ni l'exil, ni la perte des biens, ni les tourments les plus cruels, ni la mort même, ne furent capables d'abattre son courage et de lui arracher une décision contraire à son devoir.

Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapet.

Malgré les instances réitérées de l'impératrice Théodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapet avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne.

L'impératrice de Constantinople, Théodora, ayant voulu obtenir de lui le rétablissement, sur le siège patriarcal de cette ville, d'un hérétique déposé par le Pape son prédécesseur, Silvère lui déclara qu'il ne le pouvait pas.

Ce fut contre lui le signal de la persécution. Rendue furieuse, l’impératrice Théodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil.

Silvère, candidat des Goths, était quelque peu suspect à Bélisaire. Le diacre Vigile, jadis volontaire pour occuper le siège de Rome, puis nonce à Constantinople, se chargea de noircir Silvère, son rival.

Il était recommandé à la femme de Bélisaire, Antonine, une intrigante, par l’impératrice  Théodora qui voulait que Rome soutînt le monophysisme.

Bélisaire pressentit Silvère : ne pourrait-il pas faire ce qu'on escomptait de Vigile ? Silvère refusa.

On fit courir alors une fausse lettre du Pape de Rome où le pontife promettait aux Goths l'entrée libre par la porte Asinaria, proche du Latran, la résidence apostolique
.
Silvère, pour écarter les suspicions, se retira sur l'Aventin, à Sainte-Sabine.

Mais Silvère fut convoqué au Pincio, où Bélisaire avait son quartier général. Le général et Antonine l'accusèrent de haute trahison ; deux clercs entrèrent, enlevèrent au pontife son pallium et lui firent endosser un habit de Moine.

On l'expédia en Asie, à Patare de Lycie. Les Romains apprirent que Silvère était devenu moine, ils ne devaient plus le revoir. Bélisaire fit proclamer Vigile, Pape (qui fut donc un antipape).

Silvère, envoyé en exil à Patare, en Asie, fut sans doute attristé de la grave situation de l'Église ; mais, d'autre part, il eut une joie extrême de souffrir pour la défense de la Foi, et il semblait personnellement aussi heureux dans les épreuves de l'exil que dans les gloires du pontificat.

L'Évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople ; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale :

" Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers. Et pas un comme ce Pape préposé à l'Église de Rome. Et ils l'ont expulsé !" "

Ces paroles, dans la bouche d'un Évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout.

Ainsi protestait l'énergique prélat.

Justinien se décida à renvoyer Silvère à Rome. Si après enquête sa lettre aux Goths était trouvée fausse, on lui rendrait son Église ; sinon, on le laisserait vivre, en lui conservant le titre d'Évêque, mais hors de Rome. Malgré Théodora, Silvère fut rapatrié.

Cependant l’antipape Vigile veillait. L'enquête par ses soins tourna contre Silvère. On interna son rival (le Pape Silvère) à Palmaria, petite île au large du golfe de Gaëte, dans le Latium.

Nourri au pain de tribulation et à l'eau d'angoisse ", comme dit le Liber ponlificalis dans une formule empruntée au troisième livre des Rois (XXII, 27.), Silvère trépassa probablement le 2 décembre 538, victime, estime la Sainte Église, de sa fidélité à l'orthodoxie chalcédonienne.

Son corps, porté à Rome et déposé dans la Basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles, car tous les malades qui accoururent à son tombeau furent guéris.



Croix

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Message par M1234 Mer 21 Juin 2017 - 7:25

Mercredi 21 Juin 2017

Fête de Saint Louis de Gonzague, Jésuite (1568-1591).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Sacred-heart-1770.2
.

Saint Louis de Gonzague et Saint Ignace de Loyola en Adoration devant le Divin Cœur de Jésus.



Saint Louis de Gonzague

Jésuite (✝ 1591)

C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter.

Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans.

Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.

Il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première Communion.http://nominis.cef.fr/contenus/saint/7/Saint-Charles-Borromee.html

Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans.

Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.

Novice à Rome, Saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin. http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1148/Saint-Robert-Bellarmin.html

Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant.

Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.

A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.

En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant: "Quel Bonheur!"


"j'aime particulièrement la réponse de Saint Louis de Gonzague lorsque quelqu'un lui demande alors qu'il était enfant et qu'il jouait "si vous deviez mourir dans 1 heure que feriez vous?" Réponse:

"je continuerais à jouer"

C'est un exemple de confiance superbe. Signé: la maman d'un Gonzague"

Mémoire de Saint Louis de Gonzague, religieux. Issu de famille princière, d’une pureté de vie remarquable, il abdiqua en faveur de son frère la principauté de Mantoue pour entrer dans la Compagnie de Jésus, mais en prenant un pestiféré sur ses épaules pour le conduire à l’hôpital, il contracta le mal et mourut à l’âge de vingt-trois ans, en 1591.
Martyrologe romain


.
✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 54331256-1

Luigi Gonzaga, premier des sept enfants de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere et Marta Tana de Sàntena, naît le 9 mars 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue (Lombardie, Italie) ; il reçoit le Baptême le 20 avril.

Avant sa naissance, sa mère, en danger de mort, avait fait vœu de consacrer son enfant à Notre-Dame de Lorette, si elle obtenait une heureuse délivrance.

Encore au berceau, s'il se présentait un pauvre, Louis pleurait jusqu'à ce qu'on lui eût fait l'aumône ; son visage respirait un tel air de vertu, que ceux qui le portaient dans leurs bras croyaient tenir un Ange.

À l'âge de cinq ans, il avait retenu et répété quelques paroles grossières qu'il avait entendues sortir de la bouche des soldats de son père, sans les comprendre; il en fut repris et en montra tant d'horreur, qu'il pleura cette faute, la plus grande de sa vie, et qu'il en fit pénitence jusqu'à la mort.

Le père de Louis, qui songeait à la fortune de son fils, l'envoya successivement chez plusieurs princes, en qualité de page ; mais Dieu, qui avait d'autres vues, voulait ainsi montrer ce jeune Saint aux cours d'Europe, pour leur faire voir que la piété est de toutes les conditions, et l'innocence de tous les âges.

Dans ces milieux mondains où il vivait comme n'y vivant pas, ses progrès dans la sainteté furent surprenants.

À huit ou neuf ans, il fit le vœu de virginité perpétuelle ; sa délicatesse était si angélique, que jamais il ne regarda une femme en face, pas même sa mère ; jamais il ne permit à son valet de chambre de l'aider à s'habiller, et sa pudeur était si grande, qu'il n'osa même pas lui laisser voir le bout de ses pieds nus. Vers l'âge de onze ans, il fit sa Première Communion des mains de Saint Charles Borromée.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Aloysiusgonzaga4-1

À seize ans, il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Peu de vocations ont été aussi éprouvées que la sienne : son père fut pour lui, pendant quelques temps, d'une dureté sans pareille ; mais il dut enfin céder devant la volonté de Dieu, et Louis entra au noviciat des Jésuites, à Rome.
Il y parut dès les premiers jours comme un modèle digne d'être proposé aux plus parfaits ; on vit en lui un prodige de mortification, un ange de pureté, une merveille d'amour de Dieu.

La seule vue de Louis dissipait chez les autres les plus violentes tentations de la chair. Jamais il n'avait ressenti la concupiscence charnelle, et malgré cela il était cruel pour son propre corps à l'égal des Saints les plus austères.
Obligé par ses supérieurs, pour cause de santé, à ne pas se laisser absorber dans la pensée de Dieu, il devait s'écrier souvent, emporté par l'Amour au-delà de l'obéissance : « Éloignez-vous de moi, Seigneur ! »

Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 Juin 1591.
Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.
Luigi Gonzaga a été Béatifié le 19 Octobre 1605 (14 ans après sa mort), par le Pape Paul V  (Camillo Borghese, 1605-1621), Canonisé le 31 Décembre 1726 et proclamé, en 1729, Patron de la jeunesse, spécialement des étudiants, par le Pape Benoît XIII  (Pietro Francesco Orsini, 1724-1730).


Lecture

« Véritablement, dit-il à l’un de ses amis, je ne sais comment faire ; le Père Recteur me défend de faire oraison de crainte qu’en m’y appliquant je n’augmente mes maux de tête ; et je me vois forcé de me faire bien plus de violence pour me distraire de la pensée de Dieu, que pour y rester entièrement occupé, parce que l’usage que j’ai de ce saint exercice me l’a rendu comme naturel ; j’y trouve du repos, de la tranquillité et point de fatigue ; cependant je ferai mes efforts pour obéir le plus parfaitement possible à ce qui m’est commandé. »

(…)Plus il voulait fuir Dieu pour obéir, plus Dieu semblait le rechercher et se communiquer à lui. (…)

Avec une grande humilité, il disait alors à Dieu :

« Eloignez-vous de moi, Seigneur, éloignez-vous ! ».
(Vie de Saint Louis de Gonzague).



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Louisgonzague.2

Biographie


Louis de Gonzague était le fils de Ferrante de Gonzague [1] http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref1et de Marta de Tana Santena [2],http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref2 issus de familles illustres où l’on compte nombre d’Évêques [3] http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref3et de Cardinaux [4].http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref4
Ferrante, en Catholique fidèle, avait refusé une haute dignité offerte par Henri VIII d'Angleterre ; Marta s'adonnait aux œuvres de Charité et aux lectures spirituelles.

Louis, le premier de leurs huit enfants, naquit au château de Castiglione, près de Mantoue, le 9 Mars 1568 ; la naissance s'était présentée dans des conditions si difficiles qu’il fut ondoyé immédiatement ; le Baptême solennel eut lieu le 20 Avril 1568.

Louis fut, dès le berceau, le modèle du calme le plus aimable.

Il lui arriva plus tard de disparaître : on le retrouvait dans quelque coin, à genoux et les mains jointes.


Sa mère avait le désir qu’il se consacrât à Dieu, mais son père le destinait à la carrière militaire ; il lui avait fait faire un costume de soldat et des armes adaptées à ses quatre ans.

Un jour, il l'emmena à la forteresse de Casale où Louis, fort réjoui, chargea lui-même, à l'insu de tous, une petite pièce de campagne ; quand le coup partit, on crut à une révolte, et Louis faillit être tué par le recul de la pièce.
Bien mieux, il se mit à employer le langage des soldats.

Quand son père embarqua ses troupes pour Tunis. Louis retourna dans sa famille ; c'était la fin de ce qu'il appela plus tard sa vie de péché, dont il eut toujours une honte extrême.

Ferrante, revenu de son expédition en 1577, envoya Louis et son frère Rodolphe à Florence, à la cour du grand-duc ; Louis étudiait le latin et le toscan, cet attique de l'italien, et on le citait en exemple aux princesses Eléonore et Marie de Médicis.

Il entreprenait une lutte acharnée contre les défauts qu'il s'était découverts : la colère, l'impatience, le mécontentement intérieur ; il ne connaissait pas encore la prière mentale, mais la lecture d'un petit livre sur les mystères du Rosaire, développait sa dévotion envers la mère de Dieu.


C'est à l'église des Servites, devant la Vierge de l'Annonciation, qu'il fit, à cette époque, son vœu de Chasteté perpétuelle, et bien qu'il ne subît jamais la moindre tentation, il se livra, dès lors, à une vigilance et à une mortification sévère.

A l'automne 1579, son père l'appela à Mantoue où il fut atteint des premiers symptômes de la pierre ; mis au régime, on obtint une guérison parfaite, mais sa santé générale en fut ébranlée.

Quelques mois plus tard, à Castiglione il décidait de continuer les jeûnes où il avait trouvé le bien de son âme.
Il passait en Contemplation des heures entières pendant lesquelles il fondait en larmes ; un opuscule de méditations quotidiennes, par Saint Pierre Casinius, et des lettres de l'Inde, qui tombèrent entre ses mains, lui firent connaître la Compagnie de Jésus.

Pendant une absence de son père, il reçut le Saint cardinal Charles Borromée qui lui donna, pour la première fois, la Communion, le 22 Juillet.

Revenu à Casale, il fit de grands progrès dans les langues anciennes, lisant surtout Sénèque, Plutarque et les auteurs spirituels ; il fréquentait le couvent des Capucins et celui des Barnabites, dont il admirait la concorde, la douce gaieté, l'ordre de vie et le mépris des choses d'ici-bas.

En 1581, de retour à Castiglione, il ne prenait par jour qu'une once de nourriture ; ses instruments de pénitence étaient des chaînes à chien et des molettes d'éperon ; il passait une partie des nuits en oraison et commençait à souffrir de douleurs de tête qui ne le quittèrent plus.


Sans guide spirituel, il aurait pu aboutir à un faux mysticisme, si sa prière continuelle n'avait été : Dirigez-moi, Mon Dieu !

Quand, en 1581, Ferrante étant grand-chambellan du roi d'Espagne, Louis fut, à la cour de Madrid, page du prince héritier ; il s’adonnât aux études scientifiques, mais le discours latin dont il salua Philippe II après la soumission du Portugal, montre que sa formation littéraire était solide [5].http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref5


Aux heures des leçons de danse et d'escrime, il s'esquivait malgré les remontrances de son père ; il ne semble pas que l'obéissance ait alors été sa vertu dominante.


Il lisait Louis de Grenade et réussissait à méditer une heure sans distraction, après avoir lutté parfois pendant trois ou quatre heures.

La mort de l’Infant le fortifia dans son mépris du monde qu’il songeait d'ailleurs à quitter depuis Mantoue.

Après avoir pensé aux Capucins et à un Ordre ancien à réformer, il se décida pour la Compagnie de Jésus qui était dans l'élan de sa première ferveur ; il y était attiré par son goût pour l'éducation de la jeunesse et la conversion des païens ; de plus, il était sûr que, dans cet Ordre seul, il ne serait chargé plus tard d'aucun honneur ecclésiastique.

Son père, pour gagner du temps, lui fit visiter les cours de Mantoue, Ferrare, Parme et Turin.
Plusieurs Évêques essayèrent de le persuader qu'il travaillerait plus à la gloire de Dieu en gouvernant sa principauté, mais en vain.


Son père finit par donner son consentement, après l'avoir aperçu, par une fente de la porte, se donner la discipline jusqu'au sang et avoir assisté à un interrogatoire sur sa vocation poursuivit pendant une heure.

Avant de partir, Louis séjourna pendant quelques mois à Milan pour les affaires de son père, tout en poursuivant ses études philosophiques.


En juillet 1585, il fit à Mantoue les Exercices de Saint Ignace, signa le 2 Novembre, en faveur de Rodolphe, son acte d'abdication relativement à sa principauté [6], http://missel.free.fr/Sanctoral/06/21.php#ref6et prit, le 4, le chemin de Rome ; il passa par Lorette pour accomplir un vœu de sa mère au moment de sa naissance.

Le 25, il arrivait au noviciat Saint-André sur le Quirinal, où son postulat fut abrégé : il avait donné auparavant assez de preuves de la solidité de sa vocation.


Trois mois après, son père mourait dans des sentiments de piété remarquables, regrettant de s'être opposé si longtemps à la volonté de Dieu sur son fils.

Louis, bien qu’il éprouvât une grande peine, se réjouissait de cette fin ; depuis qu'il avait quitté Castiglione, il ne pensait à sa famille qu’en priant pour elle.

Il ne voulait plus entendre parler de son origine et fréquentait de préférence les frères coadjuteurs ; il sortait avec des vêtements râpés, un sac sur le dos pour recueillir les aumônes.

Il écrivit alors la méditation connue sous le nom de Traité des Anges.

Le 27 Octobre 1586, il partit pour Naples avec le maître des novices, mais un érysipèle et de la fièvre étant survenus, on le renvoya à Rome, dès le mois de mai, au collège romain où il prononça ses premiers vœux (25 Novembre 1587).

Il soutint publiquement des thèses de philosophie, puis passa à la théologie. Il discutait toujours avec vigueur, mais avec modération, n'interrompant jamais personne.

En Février et Mars 1588, il recevait les ordres mineurs et s'appliquait de plus en plus à l'obéissance : il avait toujours une tendance marquée à résister lorsqu'on contrariait son zèle pour les pénitences extérieures.

En Septembre 1589, le Père général lui ordonna d’aller à Castiglione, pour régler une querelle entre son frère Rodolphe et le duc de Mantoue au sujet du château de Solférino.

Louis fit appel à la générosité du duc et le pria pour l'amour de Jésus de se réconcilier avec Rodolphe.

Il réussit aussi à faire accepter le mariage secret de son frère qui avait fait scandale. Reçu à la maison des Jésuites de Milan, il y eut la révélation de sa mort prochaine ; il aurait voulu revoir Rome où avait débuté sa Vie Religieuse ; le Père général l'y rappela précisément.

A Sienne, invité à adresser une allocution aux élèves du collège, il parla sur le texte : Extote factores verbi et non auditores tantum.

De retour à Rome, il fit encore un discours sur les obligations de l'épiscopat, en présence de plusieurs Évêques et sur leur demande.

Pour fortifier son Amour de Dieu, il lisait les soliloques de Saint Augustin, l'explication du Cantique des cantiques par Saint Bernard, la Vie de Sainte Catherine de Gênes.

Quant à son Amour pour le prochain, il le manifesta surtout pendant la famine et la peste des années 1590-1591 ;
il se dévoua à l'hôpital Saint-Sixte, puis à Santa Maria della Consolazione ; en chemin il rencontra un pestiféré, le porta sur ses épaules, et rentra malade (3 Mars).

Il resta languissant pendant plusieurs mois. Dans une sorte de ravissement qui dura toute une nuit, il apprit qu'il mourrait le jour de l'Octave du Saint-Sacrement, le 20 Juin : ce jour-là il parut justement mieux et dut insister à plusieurs reprises pour obtenir la viatique ; on le trouvait si bien que le Père Bellarmin lui-même, son confesseur, ne fut pas admis à rester auprès de lui le soir ; il n'y avait que deux autres Pères et l'infirmier quand il rendit le dernier soupir entre dix et onze heures.

Son corps fut enseveli dans la crypte de l'Annonciade ; sept ans plus tard, à cause d'une inondation du Tibre, on enleva le cercueil et on fit une distribution de reliques ; les autres furent mises dans une chapelle de la même église, déplacées plusieurs fois, puis déposées dans la nouvelle église de Saint-Ignace, construite à la place de l'Annonciade.

La Béatification eut lieu sous le Pontificat de Paul V, verbalement le 21 Mai 1605, avec confirmation écrite le 19 Octobre de la même année.

La Canonisation fut décrétée par Benoît XIII, le 26 Avril 1726, et proclamée solennellement le 31 Décembre suivant.

Le 21 Juin 1925, saint Louis de Gonzague a été déclaré par Pie XI « Patron Céleste de toute la Jeunesse Chrétienne. »



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Holy-trinity-column-aloysius-gonzaga.11.2

Prière à Marie


Vierge Sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre Miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale.

Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 54332723-1

Lettre de Saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591…11 jours avant sa propre mort).


Je chanterai sans fin les Miséricordes de Dieu.

Que la grâce et la consolation de L'Esprit-Saint, très vénérée mère, soient toujours avec vous.

Votre lettre m'a trouvé encore vivant dans cette région des morts, mais prêt à partir pour aller à jamais louer Dieu dans la terre des vivants.

Je pensais qu'à cette heure j'aurais déjà fait le pas décisif.

Si « la charité, comme dit saint Paul, pousse à pleurer avec ceux qui pleurent et à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie », la joie de votre Seigneurie devra être bien grande, pour la grâce que Dieu nous accorde dans ma personne, Dieu Notre-Seigneur me conduisant au vrai Bonheur et m'assurant que je ne le perdrai pas.

Je vous avoue que je m'abîme et que je me perds dans la considération de cette Bonté Divine, cette mer immense, sans rivage et sans fond, qui m'appelle à un repos éternel après de bien courtes et bien légères fatigues.

Elle m'invite du haut du Ciel à ce souverain Bonheur que j'ai cherché avec trop de négligence et elle me promet la récompense du peu de larmes que j'ai versées.

Que votre Seigneurie veille donc à ne pas offenser cette infinie Bonté, ce qui arriverait sûrement si vous veniez à pleurer comme mort celui qui va vivre en la présence de Dieu et qui vous servira plus par ses Prières qu'il ne le fit ici-bas.

Notre séparation ne sera pas longue ; nous nous reverrons au Ciel et, réunis pour ne plus nous séparer, nous jouirons de notre Rédempteur, nous le louerons de toutes nos forces et nous chanterons éternellement ses Miséricordes.

Tout ce qu'il fait est bien fait, puisque s'il nous enlève ce qu'il nous avait donné, c'est pour le mettre en lieu sûr et nous rendre ce que tous nous désirons davantage.

Je vous écris tout cela uniquement à cause du désir que j'ai que vous, Madame ma mère, et toute la famille receviez la nouvelle de ma mort comme une grande faveur.

Que votre Bénédiction maternelle m'accompagne et me dirige dans la traversée de l'océan de ce monde et me fasse arriver heureusement au port de mes désirs et de mes espérances.

Je vous écris avec d'autant plus de plaisir qu'il ne me reste plus d'autre preuve à vous donner de l'amour et du profond respect qu'un fils doit à sa mère.

( Acta Sanctorum , Juin 5, p. 878 ; trad. fr. in : E. Delpierre et A. Noché, Saint Louis de Gonzague et la Renaissance italienne . Le Puy 1945, pp. 313-314).

Louis reçut du Ciel l'annonce de sa mort et fut bientôt victime de sa Charité pendant la peste de Rome, le 21 juin 1591.

Son premier miracle après sa mort fut la guérison de sa mère, à laquelle il apparut souriant et resplendissant de Gloire. Ce fut le signal d'une dévotion qui fut récompensée par de nombreux prodiges.



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Message par M1234 Jeu 22 Juin 2017 - 7:15

Jeudi 22 Juin 2017

Fête de Saint Alban, soldat et martyr († v. 287).

✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Saint-alban-soldat-et-martyr

Saint Auban

Martyr (✝ v. 304)

(Aubin, Alban, Albain, Albane, Albans, Albe), martyrisé à Verulam ou Verulanium (en 287?), actuellement la ville de St Albans, au nord de Londres (*).
Les Anglais voient en lui leur premier martyr (Protomartyr).

Son biographe, Bède le Vénérable, http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1213/Saint-Bede-le-Venerable.htmldit de lui qu'il était un païen charitable qui avait recueilli chez lui à Verulanium, un Prêtre Chrétien poursuivi par la police.

Celui-ci le convertit et le Baptisa.

Quand les policiers arrivèrent, ils arrêtèrent Saint Alban qui, pour sauver le Prêtre, avait revêtu son uniforme Religieux.

Il fut mis à mort à sa place.

"Saint Alban était au Moyen Âge dans le diocèse de Londres et elle est elle-même devenue Cathédrale et siège diocésain depuis la Renaissance.

Par ailleurs la forme Auban est beaucoup plus rare que la forme Alban, y compris en Angleterre où ce culte est le plus développé.

En France, le culte de Saint Alban a sans doute été développé par l'Évêque saint Germain d'Auxerre au Ve siècle."http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1592/Saint-Germain-d-Auxerre.html

- La ville où il vivait, dans le Hertfordshire, porte son nom, et possède une ancienne église abbatiale, devenue Cathédrale.

Il y a un village Saint-Auban dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de l'Esteron, un bourg nommé Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la vallée de la Durance et un village de Saône-et-Loire (71) Saint-Albain.

Informations aimablement communiquées par le diocèse de Digne:

Albanus, en français Alban, Auban, quelquefois Albin, est né à Vérulam, à 30 kilomètres, au nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 Juin.

Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule méridionale à la fin du VIe siècle écrivait de lui : «La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Église».

En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Albans, (Voir pour les détails: La revue des Saints N°51, juin 1931)

Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Albans.

Saint-Alban, côtes d'Armor: "Saint-Alban doit son nom au premier martyr insulaire de Vérulamium, devenu depuis Saint-Alban (à 50 km de Londres). Condamné et exécuté le 22 Juin de l'an 209." Il est le patron de l'église paroissiale.http://www.saintalban.fr/eglise.php

Saint-Auban est chef-lieu de canton dans les Alpes-Maritimes.

Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze, dans la Drôme; Saint-Auban d’Oze, dans les Hautes-Alpes. Dans les Alpes de Hautes Provence, au terroir de la commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban.

d’après le livre du Père Corriol, ancien Curé de Saint-Auban, 1ère Edition 1939, 2ème Edition 1947, 3ème Edition 1957

À Verulam en Grande Bretagne, vers 287, Saint Alban, martyr.

On rapporte que, soldat non encore Baptisé, il avait recueilli dans sa maison un clerc qui lui donna les enseignements de la Foi Chrétienne.

En changeant d’habit, il se livra lui-même à la place de son hôte, et pour ce motif, subit la flagellation, des tourments atroces et fut décapité.

Martyrologe romain.



✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 Stalban

http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/alban_angleterre.html

Saint Alban
Proto-Martyr
de Grande-Bretagne

Il y avait déjà des Chrétiens dans les Iles Britanniques au 1er siècle. En fait, dès la fin du IIe siècle, un grand nombre d'habitants du sud de l'Angleterre étaient Chrétiens.

Cependant, Alban est le premier martyr Chrétien qui soit reconnu sur l'île. La date traditionnelle est 304, durant les persécutions de l'empereur Dioclétien; mais nombre d'érudits ont reculé la date en 209, sous la persécution de l'empereur Septime Sévère.

Alban était un païen, soldat Romain, qui, durant la persécution de Dioclétien, eu pitié d'un Prêtre Chrétien en fuite, et le cacha dans sa propre maison.

Quand il vit que le Prêtre passait jour et nuit en Prière, il fut touché par la grâce de Dieu. Ils passèrent plusieurs jours à discuter ensemble, et Alban fut si impressionné par la sainteté du Prêtre et sa dévotion qu'il devint Chrétien et voulut imiter la piété et la Foi de son hôte.

Encouragé et instruit par le Prêtre, Alban renonça à son culte des idoles et embrassa Le Christ de tout son cœur.
Il était un des citoyens principaux de la vieille cité Romaine de Verulamium (Verulam), Hertfordshire, Angleterre, appelée de nos jours Saint-Alban.

La ville était au départ un groupe de maisonnettes en torchis enduits, qui s'étiraient le long de la rue Watling, et plus tard détruites par l'armée de Bodicée, la reine guerrière.

Le gouverneur Romain de la ville, ayant entendu une rumeur selon laquelle Alban cacherait un Prêtre dans sa maison, envoya un groupe de soldat pour le chercher.

Le voyant approcher, Alban prit la coiffe à houppelande du Prêtre et la posa sur sa tête et ses épaules, et l'aida à s'échapper.

Ainsi déguisé, Alban ouvrit la porte aux soldats et fut arrêté à la place du Prêtre, par erreur. Il fut enchaîné et emmené devant le gouverneur, qui était occupé à sacrifier aux "dieux" païens.

Quand on enleva la houppe de sa tête et que son identité réelle fut découverte, le gouverneur devint furieux.
Quand de plus Alban se déclara Chrétien, alors le gouverneur ordonna de l'amener devant l'autel. Il le fit menacer de toutes les tortures qu'il avait préparées pour le Prêtre s'il ne rétractait pas.

Alban fit face à cette colère avec calme, et ignorant ces menaces, déclara qu'il ne pourrait pas sacrifier à ces divinités.

Face au refus d'Alban de renier sa Foi, le gouverneur lui demanda de quelle famille et quelle race il était.
"En quoi cela peut-il te concerner de quelle origine je suis?" répondit Alban. "Si tu veux connaître ma religion, je te l'expliquerais.

Je suis un Chrétien, et je suis tenu aux obligations d'un Chrétien".

Quand il fut interrogé sur son nom, il répondit : "Je suis appelé Alban par mes parents, et je loue et j'adore le Dieu vrai et vivant, qui créa toutes choses".

Quand il fut ordonné de sacrifier aux divinités Romaines, il refusa et fut cruellement fouetté. Alban supporta la punition avec résignation, et même joie. Quand on vit qu'il ne se rétracterait jamais, il fut condamné à mort.

En route pour son exécution sur la colline Holmhurst Hill, la foule qui s'attroupa pour honorer son héroïsme fut si grande que son passage fut retardé parce qu'ils n'arrivaient pas à atteindre le pont sur la rivière.

Alban, qui semblait redouter qu'un délai puisse le priver de la couronne de martyr, décida de traverser en un autre endroit, et se dirigeant en bas vers l'eau en priant Dieu, il s'avança dans l'eau qu'il passa à gué sans difficulté.

Tant Gildas que Bède ont accepté la tradition de ce miracle, rapportant cet assèchement de l'eau instantanément à la Prière du Saint.

Ils ajoutent qu'un millier d'autres personnes traversèrent avec lui, pendant que les eaux restaient élevées de chaque côté, et ce miracle convertit l'exécuteur prévu.

Toujours accompagné d'une grande foule de gens, Alban grimpa la colline du lieu de l'exécution.

Mais, à son arrivée en haut, l'exécuteur jeta son épée en bas et refusa d'accomplir son office. Il dit que si on lui refusait de prendre la place d'Alban, il voudrait partager son martyre.





✟Les Saints - Les Saintes du  Jour✟ - Page 12 640px-shrine-of-st-alban


La châsse de Saint Alban dans la Cathédrale de St Albans.

Confessant qu'il était Chrétien, le soldat fut remplacé par un autre. Puis il se plaça aux côtés d'Alban, et ils firent face ensemble à la mort.

Alban fut décapité en premier, puis le soldat, Saint Heraclius, fut Baptisé dans son propre sang pour partager la gloire du martyre.

Le troisième martyr fut le Prêtre, qui, ayant appris l'arrestation d'Alban à sa place, se dépêcha vers la court dans l'espoir de sauver Alban en se livrant lui-même.

D'après Bède, le gouverneur fut si impressionné par les miracles qui suivirent le martyre d'Alban qu'il mit aussitôt un terme aux persécutions, et Bède rapporte que les miracles avaient encore lieu à son époque, par l'intercession du Protomartyr d'Angleterre.

Sur la colline où eurent lieu ces martyres, on bâtit par la suite une église, et 400 ans plus tard, le roi Offa de Mercie y fonda l'Abbaye Bénédictine de Saint-Alban.

Selon Constance de Lyon, Saint Germain d'Auxerre, à la fin de sa mission en Angleterre pour y combattre l'hérésie pélagienne, choisit l'église de Saint-Alban comme lieu pour son action de grâce à Dieu pour le succès de sa mission.

Il rapporta d'Angleterre une poignée de terre de l'endroit où Alban, le soldat et le Prêtre avaient été martyrisés.



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